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FR2902497 | A1 | PROJECTEUR D'ECLAIRAGE A DOUBLE SOURCE LUMINEUSE POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,221 | "" L'invention concerne un projecteur d'éclairage à double source lumineuse pour véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un projecteur d'éclairage à double source lumineuse pour véhicule automobile, comportant : - un premier réflecteur arrière de lumière qui est globalement de la forme d'une portion de paraboloïde ouverte vers l'avant et qui est io associé à une première source lumineuse ponctuelle de façon à produire un premier faisceau lumineux vers l'avant selon un premier axe optique globalement longitudinal, - un second réflecteur avant de lumière qui est globalement de la forme d'une portion de paraboloïde ouverte vers l'avant et qui est 15 associé à une seconde source lumineuse ponctuelle de façon à produire un second faisceau lumineux vers l'avant selon un second axe optique globalement longitudinal. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des projecteurs d'automobiles comportant deux sources lumineuses, chaque 20 source coopérant avec un réflecteur de lumière associé pour produire un faisceau lumineux spécifique. Le document US-A-3622778 décrit un tel projecteur pour automobile. Selon ce document, le projecteur comporte d'une part, pour 25 l'éclairage de "croisement", un réflecteur principal comportant une face réfléchissante de forme d'un paraboloïde de révolution, coopérant avec une lampe à iode placée légèrement en avant de son foyer. Un écran d'occultation est associé à la lampe pour définir une coupure du faisceau de croisement. 30 D'autre part, le projecteur comporte, pour l'éclairage "route", un réflecteur auxiliaire comportant une face réfléchissante de forme d'un paraboloïde de révolution dont le diamètre de l'ouverture est sensiblement égale à la moitié du diamètre de l'ouverture du réflecteur principal. 2 2902497 Le réflecteur auxiliaire est logé dans la partie inférieure du réflecteur principal. Le réflecteur auxiliaire coopère avec une lampe à iode qui est placée à son foyer. L'axe du réflecteur auxiliaire est légèrement décalé latéralement 5 par rapport au plan vertical passant par l'axe central du réflecteur principal pour que le contour d'ouverture du réflecteur auxiliaire soit en dessous de la coupure et sensiblement tangent au plan de coupure défini par la coupelle associée à la lampe coopérant avec le réflecteur principal. io On connaît aussi un projecteur de conception différente comportant deux sources lumineuses, qui est décrit dans le document US-A-1798132. D'une part, selon ce document, le projecteur comporte un réflecteur principal comportant une face réfléchissante de la forme d'un 15 paraboloïde de révolution qui est tronquée d'une moitié supérieure selon un plan horizontal. La face réfléchissante coopère avec une première source lumineuse agencée à son foyer pour produire un premier faisceau lumineux vers l'avant. D'autre part, le projecteur comporte un réflecteur auxiliaire 20 comportant une face réfléchissante de la forme d'un paraboloïde de révolution. La face réfléchissante coopère avec une seconde source lumineuse agencée à son foyer pour produire un deuxième faisceau lumineux vers l'avant. Le réflecteur auxiliaire est agencé au dessus du réflecteur 25 principal et comporte une fenêtre inférieure à travers laquelle une partie de la lumière émise par la seconde source lumineuse est apte à se propager globalement vers l'arrière et à être réfléchie par le réflecteur principal, pour produire un troisième faisceau lumineux. Les deux projecteurs de l'art antérieur décrits précédemment 30 permettent de produire au moins deux faisceaux lumineux de fonctions différentes au moyen de deux sources lumineuses au sein d'un projecteur unique. Cependant, les projecteurs à deux sources lumineuses appartenant à l'art antérieur sont volumineux. 3 2902497 Cet inconvénient est dû à l'agencement des réflecteurs qui augmente notamment l'encombrement radial des projecteurs à deux sources lumineuses de l'art antérieur par rapport aux projecteurs à une source lumineuse. 5 Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un projecteur du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le second réflecteur avant est agencé devant le premier réflecteur arrière et en ce que le second réflecteur avant comporte une fenêtre à travers laquelle au moins une partie du premier faisceau lumineux est apte à se io propager. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la fenêtre formée dans le second réflecteur avant est centrée selon l'axe optique du second réflecteur avant, - la seconde source lumineuse qui est associée au second 15 réflecteur avant est décalée radialement par rapport à l'axe optique du premier réflecteur arrière, - le projecteur présente un plan vertical de symétrie passant par l'axe optique du premier réflecteur arrière et par l'axe optique du second réflecteur avant, 20 - la portion de paraboloïde formant le premier réflecteur arrière est globalement de la forme d'un bandeau qui s'étend transversalement, - la fenêtre formée dans le second réflecteur avant est globalement de la forme d'un bandeau transversal autour duquel le second réflecteur avant forme un anneau, 25 - le premier réflecteur arrière est monté pivotant autour d'un axe transversal qui est orthogonal à l'axe optique du premier réflecteur arrière, entre une position angulaire basse dans laquelle le premier faisceau lumineux est orienté sensiblement vers le bas et une position angulaire haute dans laquelle le premier faisceau lumineux est orienté 30 sensiblement vers le haut, - la fenêtre est suffisamment haute pour que globalement la totalité du premier faisceau lumineux soit apte à se propager à travers ladite fenêtre, quelque soit la position angulaire du premier réflecteur arrière, 4 2902497 - le projecteur comporte un boîtier globalement cylindrique dans lequel est agencé au moins le premier réflecteur arrière et le second réflecteur avant, - le premier faisceau lumineux est apte à remplir une fonction de 5 feu anti-brouillard, - le second faisceau lumineux est apte à remplir une fonction de feu diurne. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de io laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale selon la ligne 1-1 de la figure 2, qui représente un projecteur avant pour véhicule automobile comportant deux sources lumineuses selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique de face qui représente le 15 projecteur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue éclatée en perspective qui représente une variante de réalisation du projecteur de la figure 1. Dans la description qui va suivre, on emploiera la terminologie longitudinale, verticale et transversale en référence au trièdre L, V, T 20 représentés aux figures et avant et arrière en référence à la direction générale de propagation des faisceaux lumineux du projecteur. De plus, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par des mêmes chiffres de référence. On a représenté à la figure 1 un projecteur 10 avant d'éclairage à 25 double source lumineuse pour véhicule automobile (non représenté) qui comporte un axe A général longitudinal. On entend par axe longitudinal, un axe qui s'étend globalement parallèlement au plan tangent de la route sur laquelle le véhicule automobile se déplace. 30 Le projecteur 10 comporte un boîtier 12 qui est globalement de la forme d'un cylindre longitudinal d'axe A dont l'extrémité arrière est obturée par une paroi de fond 11 transversale. 5 2902497 Le projecteur 10 présente un plan médian P vertical longitudinal de symétrie, représenté à la figure 2, qui passe par l'axe A du projecteur 10. Le projecteur 10 comporte un premier réflecteur arrière RI de 5 lumière qui est agencé dans une partie arrière du boîtier 12. Le réflecteur arrière R1 comporte une surface réfléchissante 13 intérieure qui est de la forme d'une portion concave de paraboloïde ouverte vers l'avant et qui comporte un axe optique B coaxial à l'axe A du projecteur 10. io Plus particulièrement, le réflecteur arrière RI est ici tronqué dans sa partie supérieure et dans sa partie inférieure, de sorte que le réflecteur RI forme un bandeau qui s'étend transversalement. La surface réfléchissante 13 du réflecteur arrière RI est par exemple une surface qui a subi un traitement de surface la rendant 15 réfléchissante, comme un traitement consistant à déposer un revêtement réfléchissant de faible épaisseur, notamment un aluminage, de sorte que la surface réfléchissante 13 soit apte à réfléchir les rayons lumineux qui l'atteignent. Le réflecteur arrière RI est associé à une première source 20 lumineuse SI ponctuelle qui est agencée dans un foyer du réflecteur arrière RI. Le foyer du réflecteur arrière RI est agencé sur l'axe optique B, à l'avant du réflecteur arrière RI. A cet effet, le réflecteur arrière RI comporte un trou de passage 25 14 central à travers lequel s'étend axialement une lampe 16 tubulaire longitudinale qui est apte à produire la première source lumineuse SI. La lampe 16 est ici portée par un boîtier d'alimentation 18 qui est fixé à l'extérieur du boîtier 12 du projecteur 10, sur la paroi de fond 11 transversale du boîtier 12. 30 Ainsi, le réflecteur arrière RI est apte à réfléchir les rayons lumineux émis par la première source lumineuse Si de façon à produire un premier faisceau lumineux globalement longitudinal vers l'avant selon l'axe optique B. 6 2902497 La lampe 16 est ici une lampe à incandescence ou une lampe à arc. Toutefois, la lampe 16 peut être tout autre élément apte à émettre de la lumière. 5 Le projecteur 10 comporte un second réflecteur avant R2 de lumière qui est agencé dans une partie avant du boîtier 12, devant le réflecteur arrière RI, et forme une pièce distincte du réflecteur arrière RI. Le réflecteur avant R2 est globalement de la forme d'une portion io concave de paraboloïde qui est ouverte vers l'avant et qui comporte un bord périphérique circulaire annulaire. Avantageusement, le réflecteur avant R2 est centré par rapport au réflecteur arrière R1 selon l'axe longitudinal A du projecteur 10. Le réflecteur avant R2 comporte une fenêtre 20 à travers laquelle 15 au moins une partie du premier faisceau lumineux est susceptible de se propager. A cet effet, la fenêtre 20 est centrée selon l'axe optique B du réflecteur arrière R1, selon lequel se propage le premier faisceau lumineux. 20 Ainsi, la fenêtre 20 est ici réalisée au centre du réflecteur avant R2. Comme on peut le voir à la figure 2, la fenêtre 20 est globalement de la forme d'un bandeau transversal de forme complémentaire à la forme du réflecteur arrière R1. 25 Le bord supérieur 22 et le bord inférieur 24 de la fenêtre 20 sont convexes, formant un rétrécissement vers l'intérieur de la fenêtre 20. Le premier bord latéral 26 et le second bord latéral 28 de la fenêtre 20 sont concaves, formant un élargissement de la fenêtre 20 vers l'extérieur. 30 Le réflecteur avant R2 forme ici un anneau autour de la fenêtre 20, de sorte que le réflecteur avant R2 comporte une première bande latérale 30 réfléchissante et une seconde bande latérale 32 réfléchissante, de part et d'autre de la fenêtre 20. 7 2902497 A cet effet, le diamètre extérieur du réflecteur avant R2 est ici légèrement supérieur à la largeur maximale du réflecteur arrière RI. Toutefois, la fenêtre 20 peut être d'une autre forme qui est avantageusement déterminée en fonction de la forme du réflecteur 5 arrière R1 et/ou de la forme que l'on souhaite donner au premier faisceau lumineux. Le réflecteur avant R2 est associé à une seconde source lumineuse S2 ponctuelle qui est agencée à un foyer situé sur un axe optique C, à l'avant du réflecteur avant R2. io L'axe optique C du réflecteur avant R2 est ici parallèle et décalé vers le bas par rapport à l'axe A du projecteur 10 et est situé dans le plan de symétrie P du projecteur 10. Ainsi, la seconde source lumineuse S2, qui est située sur l'axe C, ne gêne pas ou peu la propagation du premier faisceau lumineux qui 15 traverse la fenêtre 20 du réflecteur avant R2. Le réflecteur avant R2 comporte une surface réfléchissante 15 qui est d'une forme complexe, proche de celle d'une portion concave de paraboloïde, de manière que les rayons lumineux qui sont émis par la seconde source lumineuse S2 soient réfléchis par le réflecteur avant R2 20 de façon à former un second faisceau lumineux vers l'avant selon l'axe optique C longitudinal. La seconde source lumineuse S2 est ici une lampe 36 qui s'étend à travers un trou de passage 34 prévu à cet effet. Le trou de passage 34 est agencé dans une partie inférieure du 25 réflecteur avant R2, dans le plan de symétrie P. La lampe 36 est disposée selon un axe E qui s'étend dans le plan de symétrie P et de façon oblique par rapport à l'axe optique C longitudinal. La lampe 36 est raccordée à un boîtier d'alimentation 38 qui est 30 fixé à l'extérieur du boîtier 12 du projecteur 10, sur une paroi du boîtier 12. La lampe 36 est ici une lampe à incandescence ou une lampe à arc. 8 2902497 Toutefois, la lampe 36 peut être tout autre élément apte à émettre de la lumière. Avantageusement, le boîtier 12 globalement cylindrique du projecteur 10 comporte une portion tronquée dans sa partie inférieure, 5 formant un logement externe 40 dans lequel le boîtier 38 d'alimentation est agencé de façon à réduire l'encombrement du projecteur 10. Le projecteur 10 comporte une glace 42 circulaire qui est agencée à l'extrémité avant du boîtier 12 et qui est centrée selon l'axe A du projecteur 10. io La glace 42 comporte une lèvre périphérique 43 circulaire annulaire qui est logée et retenue de manière étanche dans une rainure 44 de forme complémentaire. La rainure 44 comporte ici un premier bord 46 circulaire intérieur qui est formé par le bord périphérique circulaire du réflecteur avant R2 is et un second bord 48 circulaire extérieur qui est formé par le boîtier 12 du projecteur 10. Selon une variante de réalisation de l'invention représentée en vue éclatée à la figure 3, le réflecteur arrière RI est monté pivotant autour d'un axe D transversal et comporte par conséquent un axe 20 optique B qui est mobile. Le réflecteur arrière RI est monté pivotant entre une position angulaire basse dans laquelle l'axe optique B du réflecteur arrière RI est sensiblement incliné vers le bas par rapport à un plan longitudinal et une position angulaire haute dans laquelle l'axe optique B du réflecteur 25 arrière RI est sensiblement incliné vers le haut par rapport à un plan longitudinal. A cet effet, le réflecteur arrière R1 comporte un premier bras 51a et un second bras 51b qui s'étendent chacun longitudinalement en arrière depuis un bord d'extrémité transversal du réflecteur arrière R1. 30 La base de chaque bras 51a, 51b comporte un plot 54a, 54b cylindrique qui fait saillie vers l'extérieur selon l'axe D transversal de pivotement. Le plot 54a, 54b de chaque bras 51a, 51b du réflecteur arrière RI est reçu dans un logement 55a, 55b complémentaire d'un support 52 fixe 9 2902497 par rapport au boîtier 12, de sorte que le réflecteur arrière RI est monté mobile en pivotement autour de l'axe D par rapport au support 52. Le support 52 est ici de la forme d'un U dont chaque branche 50a, 50b s'étend longitudinalement vers l'avant et comporte un desdits 5 logements 55a, 55b complémentaires. Le projecteur 10 comporte des moyens d'entraînement en pivotement du réflecteur arrière RI autour de l'axe D. A cet effet, une vis sans fin 56 de réglage est montée pivotante dans le boîtier 12 selon un axe vertical. to La vis sans fin 56 comporte une tête de réglage 57 et une portion filetée 59 qui entraîne un écrou 58 en translation. L'écrou 58 est bloqué en rotation par le support 52 de sorte que l'écrou 58 soit apte à être entraîné en translation verticale par la vis sans fin 56. 15 Enfin, l'écrou 58 coopère avec l'extrémité libre du premier bras 51a du réflecteur RI de manière que lorsque l'écrou 58 est entraîné en translation par la vis de réglage 56, le réflecteur arrière RI est entraîné en pivotement autour de l'axe D. A titre indicatif, la fenêtre 20 du réflecteur avant R2 est d'une 20 dimension verticale suffisamment large pour permettre le réglage angulaire du réflecteur arrière RI sans gêner le passage du premier faisceau du réflecteur arrière RI. Selon une variante de réalisation de l'invention non représentée, l'axe optique C du réflecteur avant R2 est coaxial à l'axe optique B du 25 réflecteur arrière RI. Toutefois, selon ce mode de réalisation, la seconde source lumineuse S2, qui est agencée au foyer du réflecteur avant R2 sur l'axe optique C, gêne légèrement la propagation du premier faisceau lumineux du réflecteur arrière RI. 30 Conformément aux enseignements de l'invention, le projecteur 10 permet de produire deux faisceaux lumineux distincts et indépendants, tout en occupant un volume réduit. 2902497 A titre d'exemple, le premier faisceau lumineux rempli ici une fonction de feu anti-brouillard et le second faisceau lumineux rempli une fonction de feu diurne. 11 | L'invention concerne un projecteur (10) d'éclairage à double source lumineuse pour véhicule automobile, comportant un premier réflecteur arrière (R1) de lumière qui est associé à une première source lumineuse (S1) de façon à produire un premier faisceau lumineux vers l'avant, le projecteur (10) comporte un second réflecteur avant (R2) de lumière qui est associé à une seconde source lumineuse (S2) ponctuelle de façon à produire un second faisceau lumineux vers l'avant, caractérisé en ce que le réflecteur avant (R2) est agencé devant le réflecteur arrière (R1) et en ce que le réflecteur avant (R2) comporte une fenêtre (20) à travers laquelle au moins une partie du premier faisceau lumineux est apte à se propager. | 1. Projecteur (10) d'éclairage à double source lumineuse pour véhicule automobile, comportant : - un premier réflecteur arrière (R1) de lumière qui est globalement de la forme d'une portion de paraboloïde ouverte vers l'avant et qui est associé à une première source lumineuse (SI) ponctuelle de façon à produire un premier faisceau lumineux vers l'avant selon un premier axe optique (B) globalement longitudinal, - un second réflecteur avant (R2) de lumière qui est globalement io de la forme d'une portion de paraboloïde ouverte vers l'avant et qui est associé à une seconde source lumineuse (S2) ponctuelle de façon à produire un second faisceau lumineux vers l'avant selon un second axe optique (C) globalement longitudinal, caractérisé en ce que le second réflecteur avant (R2) est agencé is devant le premier réflecteur arrière (RI) et en ce que le second réflecteur avant (R2) comporte une fenêtre (20) à travers laquelle au moins une partie du premier faisceau lumineux est apte à se propager. 2. Projecteur (10) d'éclairage selon la précédente, caractérisé en ce que la fenêtre (20) formée dans le second réflecteur 20 avant (R2) est centrée selon l'axe optique (C) du second réflecteur avant (R2). 3. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la seconde source lumineuse (S2) qui est associée au second réflecteur avant (R2) est 25 décalée radialement par rapport à l'axe optique (B) du premier réflecteur arrière (R1). 4. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente un plan (P) vertical de symétrie passant par l'axe optique (B) du premier réflecteur 30 arrière (R1) et par l'axe optique (C) du second réflecteur avant (R2). 5. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion de paraboloïde formant le premier réflecteur arrière (R1) est globalement de la forme d'un bandeau qui s'étend transversalement. 12 2902497 6. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fenêtre (20) formée dans le second réflecteur avant (R2) est globalement de la forme d'un bandeau transversal autour duquel le second réflecteur avant (R2) forme 5 un anneau. 7. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier réflecteur arrière (R1) est monté pivotant autour d'un axe (D) transversal qui est orthogonal à l'axe optique (B) du premier réflecteur arrière (RI), entre io une position angulaire basse dans laquelle le premier faisceau lumineux est orienté sensiblement vers le bas et une position angulaire haute dans laquelle le premier faisceau lumineux est orienté sensiblement vers le haut. 8. Projecteur (10) d'éclairage selon la 7, caractérisé 15 en ce que la fenêtre (20) est suffisamment haute pour que globalement la totalité du premier faisceau lumineux soit apte à se propager à travers ladite fenêtre (20), quelque soit la position angulaire du premier réflecteur arrière (RI). 9. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (12) globalement cylindrique dans lequel est agencé au moins le premier réflecteur arrière (RI) et le second réflecteur avant (R2). 10. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier faisceau 25 lumineux est apte à remplir une fonction de feu anti-brouillard. 11. Projecteur (10) d'éclairage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le second faisceau lumineux est apte à remplir une fonction de feu diurne. | F | F21 | F21V,F21S,F21W | F21V 7,F21S 8,F21W 107 | F21V 7/00,F21S 8/10,F21W 107/10 |
FR2888708 | A1 | DISPOSITIF DE CONTROLE D'UN ENSEMBLE DE MOTIFS LUMINEUX POUR ANIMATIONS LUMINEUSES | 20,070,119 | L'invention concerne le domaine des animations lumineuses festives synchronisées et programmables. Pour les périodes de fêtes, notamment à Noël, les particuliers et les 5 organismes publics emploient des décorations lumineuses pour créer une ambiance festive. Ces décorations lumineuses ont longtemps été fixes puis sont apparues dans le domaine des décorations d'intérieur différentes sortes d'animations, par exemple sous forme de guirlandes avec des ampoules multicolores synchronisées en éclairage et extinction de manière à former des effets visuels remarquables. De manière générale les ampoules ou les diodes placées sur le circuit lumineux sont reliées entre elles par un câblage spécifique et pilotées par un organe de commande proche. Pour des animations lumineuses de rues ou d'ensembles importants tels que des centres commerciaux ou des bâtiments il est traditionnellement utilisé des câblages de longues distances reliant chaque animation lumineuse à l'organe de commande, l'organisation de l'ensemble du réseau étant réalisé au moyen de commutateurs localisés dans un boîtier central recevant au moins deux fils par motif lumineux à animer. L'importance des distances de câblage devient rapidement rédhibitoire pour de telles animations lumineuses. Pour tenter de résoudre ce problème de câblage il a été proposé des animations lumineuses pilotées par des contrôleurs sur des réseaux sans fils, comme par exemple dans les documents US20030028260 ou US20020014972, chaque animation lumineuse étant commandée par un boîtier recevant un programme depuis une interface de communication. De tels dispositifs de commande sont difficiles à maîtriser car il faut une parfaite synchronisation entre les éléments lumineux à animer et les réseaux de communication sans fil ne permettent pas cette régulation de manière efficace. II est nécessaire de prévoir pour chaque noeud du réseau des dispositifs de communication et de conversion des signaux ce qui entraîne des installations coûteuses et très modérément performantes lorsqu'il s'agit de réaliser des animations lumineuses complexes sur de grandes distances en raison du décalage temporel entre les signaux arrivant dans les différents points du réseau. Le problème consistant à gérer un ensemble d'animations lumineuses complexes dans le but d'obtenir des effets spectaculaires sur des distances importantes, c'est-à-dire entre 100 mètres et 2 ou 3 kilomètres, se pose. L'invention vise à résoudre ce problème en employant la technologie récente des courants porteurs. Cette technologie utilise les fils électriques du réseau local installé pour transmettre des signaux numériques sur des fréquences allant de 4.5 à 21 Mhz répartis en plusieurs sous-porteuses indépendantes. L'installation n'engendre aucune interférence sur le réseau électrique existant et seuls quelques équipements de forte puissance ou perturbateurs, par exemple des moteurs, peuvent légèrement altérer les signaux numériques transmis. L'invention concerne donc un dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux formant un réseau utilisable pour des animations lumineuses, caractérisé en ce qu'il emploie la technologie des courants porteurs à l'intérieur dudit réseau pour la gestion des animations lumineuses. Le dispositif de contrôle comprenant un contrôleur général connecté sur le réseau électrique local et au moins un boîtier de commande distant permettant d'animer un motif lumineux. Le dispositif de contrôle permet des animations lumineuses sur des distances importantes. Par distances importantes, au sens de l'invention, il doit être compris que le dispositif est utilisable tant au niveau domestique à l'intérieur des habitations pour des animations lumineuses situées en plusieurs points, sur des distances typiques de quelques mètres à une vingtaine de mètres, que sur des installations en extérieur, dans des rues, sur des bâtiments ou des centres commerciaux par exemple, sur des distances de quelques dizaines de mètres à deux ou trois kilomètres. Les avantages du dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux selon l'invention sont nombreux: É Un tel dispositif permet d'éviter les câblages et plus particulièrement ceux sur de longues distances dans des lieux publics. Ceci autorise ainsi la création de nouvelles sortes d'animations inconnues à ce jour. É La gestion des animations lumineuses est simple et efficace. É Les animations lumineuses peuvent être aisément configurées en fonction des besoins des utilisateurs et reprogrammées sans difficulté. É Les courants porteurs permettent la gestion fiable des motifs lumineux sur plusieurs centaines de mètres voire même jusqu'à plus de deux kilomètres en utilisant des boîtiers de commande intermédiaires comme répétiteurs des signaux reçus. É Les motifs lumineux peuvent être placés aisément en de nombreux points du réseau électrique local ce qui autorise de fait une modification aisée de la configuration du réseau de motifs, même lorsque celui-ci est en place et en fonctionnement. É La synchronisation et la gestion des motifs lumineux sont si précises qu'il est possible d'envisager des animations lumineuses complexes sans risque de distorsion pouvant conduire à des effets anarchiques inesthétiques. É Le dispositif comporte des sécurités internes et une régulation permettant la gestion des défauts et des défaillances toujours possibles, lorsque par exemple une lampe grille ou un fusible fond. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard du dessin annexé qui n'est donné qu'à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est un schéma représentatif du dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux selon l'invention. Comme le montre cette figure 1, le dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux selon l'invention comporte un contrôleur général 1 connecté sur le réseau électrique local 4 et au moins un boîtier de commande 2 permettant d'animer au moins un motif lumineux 3. Chaque motif lumineux 3 éventuellement situé à une distance importante du contrôleur général 1 est commandé par un boîtier de commande 2 connecté sur le réseau électrique local 4, lequel boîtier de commande étant physiquement proche du motif lumineux 3. Au sens de l'invention il doit être considéré que les motifs lumineux peuvent correspondre à des lampes, des rubans lumineux, des diodes, des faisceaux laser et de manière générale tout type de dispositif susceptible de générer de la lumière et activable au moyen d'un circuit électrique. Préférentiellement selon l'invention les motifs lumineux sont disposés en réseau pour former un ensemble susceptible d'être animé par un allumage et une extinction selon un ordre programmé et avec des intervalles temporels prédéfinis. II peut être cité comme exemples d'animations lumineuses des éclairages différés dans le temps pour former un effet de déplacement, des éclairages progressivement croissants en intensité, des effets de clignotements, des combinaisons de couleurs, etc... Ces animations lumineuses sont généralement employées au moment des fêtes mais il est également possible de les utiliser pour des illuminations de monuments ou des éclairages animés, dans des centres commerciaux, voire même dans des spectacles sons et lumières. La communication entre les boîtiers de commande 2 et le contrôleur général 1 s'effectue à travers le réseau électrique local 4 selon la technologie des courants porteurs. Chaque boîtier de commande 2 est relié à un motif lumineux 3 qu'il pilote en fonction des ordres reçus par le contrôleur général. Chaque boîtier de commande pilotant un motif lumineux est en relation à travers le réseau électrique local avec les autres boîtiers de commande et le contrôleur général. Chaque motif lumineux 3 est repéré et configuré à l'intérieur du contrôleur général. La gestion de manière précise des divers motifs lumineux et l'organisation de l'ensemble du réseau permet de donner un sens aux animations lumineuses Cette gestion des différents motifs lumineux en allumage et extinction est physiquement réalisée à l'intérieur du contrôleur général. Lequel contrôleur est programmé pour autoriser un nombre limité d'animations lumineuses pouvant être choisies par un opérateur. Ces animations lumineuses accessibles par un opérateur sont par exemple sélectionnables au moyen d'un bouton 5 disposé sur le contrôleur général 1. Les animations lumineuses disponibles sur le bouton de sélection 5 peuvent elles-mêmes être définies au moyen d'un logiciel extérieur et téléchargées dans le contrôleur général lorsqu'un renouvellement ou des modifications desdites animations sont souhaitées. Le contrôleur général est ainsi aisément configurable. II est prévu dans l'invention des moyens de communication permettant le chargement de nouvelles animations lumineuses, sous forme de programmes en provenance de l'extérieur, permettant une nouvelle configuration du réseau de motifs lumineux. Ces programmes peuvent être envoyés au contrôleur général depuis un microordinateur externe 6 par tous les moyens appropriés. Lesquels moyens appropriés permettant de communiquer avec le contrôleur général 1 peuvent être des technologies sans fils de type radio, "bluetooth" ou "Wi-Fi ", ou des technologies filaires avec courants porteurs ou raccordement à travers une interface USB ou RS232 entre le microordinateur externe 6 et le contrôleur général 1. Le contrôleur général comporte un moyen de sélection permettant le choix d'animations lumineuses et notamment d'animations par défaut pour l'ensemble des motifs lumineux disposés sur le réseau. Ledit contrôleur général est également capable d'informer l'installateur sur l'état de fonctionnement des différents motifs lumineux lors du démarrage de l'animation, par exemple en produisant un éclairage en un temps déterminé de tous les motifs et éventuellement des clignotements en cas d'anomalies. La technologie des courants porteurs permet de transmettre des signaux numériques sur des distances typiques de l'ordre de 300 à 400 mètres sans trop de déperdition du signal, afin d'augmenter la distance d'action du contrôleur général il est prévu de pouvoir utiliser chaque boîtier de commande 2 comme répétiteur du signal et des ordres envoyés par le contrôleur général. De cette manière les ordres peuvent être expédiés sur des distances importantes, notamment jusqu'à plus de 2 kilomètres en utilisant des boîtiers de commande intermédiaires comme relais. Selon l'invention chaque motif lumineux 3 est associé à un boîtier de commande 2 repéré par son numéro, lequel numéro correspond à un positionnement physique sur le site de déroulement de l'animation lumineuse, un nom de rue ou de place par exemple. En fonction du programme sélectionné par l'utilisateur le contrôleur général 1 communique à chaque boîtier de commande le programme d'allumage et d'extinction à réaliser. Ce programme est décrit sous forme de pas de programmes, il est envisagé dans le dispositif, par exemple, jusqu'à 64 pas de programmes. Chaque pas de programme correspondant à un état allumé ou éteint pour un motif lumineux et la durée du pas étant modulable. Le contrôleur général provoque le démarrage de l'animation lumineuse de façon synchrone entre tous les boîtiers de commande, ce qui permet une animation ordonnée de tous les motifs lumineux ayant un sens pour le spectateur. Lors de la mise en route du dispositif le contrôleur général comporte des fonctions de vérification du bon fonctionnement des boîtiers de commande et du bon déroulement des communications sur l'ensemble du réseau de motifs lumineux. Il est notamment prévu dans le cadre de l'invention que chaque boîtier de commande émette un avis de réception géré par le contrôleur général. L'ensemble des vérifications effectuées par le contrôleur général permet de palier aux accidents tels que des coupures électriques. Lorsque de tels incidents sont constatés le contrôleur général déclenche une synchronisation des motifs lumineux du réseau permettant à l'animation de se dérouler correctement, c'est-à-dire selon les séquences programmées définies dans le contrôleur général. Les vérifications du bon fonctionnement du réseau peuvent être effectuées même lorsque les animations lumineuses se déroulent. A tout moment l'utilisateur du réseau de motif lumineux peut décider de modifier les animations lumineuses, soit au moyen du bouton de sélection 5, soit en chargeant dans le contrôleur général 1 de nouveaux programmes au moyen du microordinateur externe 6 et du dispositif de communication avec ledit contrôleur général. Le contrôleur général peut disposer de plusieurs animations préenregistrées telles que par exemple: allumage fixe de tous les motifs, chenille simple, chenille aller-retour, chenille négative simple, chenille négative aller-retour, empilage simple, empilage - dépilage, clignotement synchrone ou clignotement alterné pour les boîtiers de commande pairs/impairs. Le dispositif de contrôle selon l'invention peut gérer un très grand nombre de boîtiers de commande, typiquement une trentaine. Plusieurs variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention, il est notamment envisageable de: - faire varier le nombre, la nature et le positionnement des motifs lumineux dans une large mesure. - Incorporer dans le contrôleur général un nombre plus ou moins important de programmes préenregistrés. - Réaliser un réseau de motifs lumineux géographiquement restreint, notamment interne à une habitation, ou placé sur une vaste étendue. - Employer différents protocoles de communication entre le contrôleur général et le microordinateur externe chargé de transmettre de nouveaux programmes. - Ajouter des voyants ou indicateurs divers sur le contrôleur général permettant de décrire le bon déroulement des animations lumineuses et le bon fonctionnement des boîtiers de commande. - Placer le contrôleur général au coeur du réseau ou à sa périphérie et utiliser un nombre plus ou moins important de boîtiers de commande fonctionnant comme relais. - Disposer éventuellement le boîtier de commande sur le motif lumineux. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | La présente invention concerne un dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) formant un réseau utilisable pour des animations lumineuses, caractérisé en ce qu'il emploie la technologie des courants porteurs à l'intérieur dudit réseau pour la gestion des animations lumineuses.Le dispositif de contrôle comprenant un contrôleur général (1) connecté sur le réseau électrique local (4) et au moins un boîtier de commande (2) permettant d'animer un motif lumineux (3). | 1- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) formant un réseau utilisable pour des animations lumineuses, caractérisé en ce qu'il emploie la technologie des courants porteurs à l'intérieur dudit réseau pour la gestion des animations lumineuses. 2- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 1 comprenant un contrôleur général (1) connecté sur le réseau électrique local (4) et au moins un boîtier de commande (2) permettant d'animer un motif lumineux (3). 3- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 2 dans lequel chaque motif lumineux (3) éventuellement situé à une distance importante du contrôleur général (1) est commandé par un boîtier de commande (2) connecté sur le réseau électrique local (4) , lequel boîtier de commande (2) étant physiquement proche du motif lumineux (3). 4- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 3 dans lequel chaque boîtier de commande (2) pilotant un motif lumineux (3) est en relation à travers le réseau électrique local (4) avec ies autres boîtiers de commande (2) et le contrôleur général (1). 5- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 3 dans lequel chaque boîtier de commande (2) peut être utilisé comme répétiteur pour transmettre les ordres en provenance du contrôleur général (1) à un ou plusieurs autres boîtiers de commande (2) et prolonger ainsi le réseau au-delà de la portée dudit contrôleur général (1). 6- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 2 dans lequel le contrôleur général (1) comporte un moyen de sélection (5) permettant le choix d'animations lumineuses et notamment d'animations par défaut pour l'ensemble des motifs lumineux (3) disposés sur le réseau. 7- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 2 dans lequel le contrôleur général (1) est configurable en fonction des animations lumineuses souhaitées. 8- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 7 dans lequel le contrôleur général (1) peut recevoir des programmes correspondant à des animations lumineuses depuis un microordinateur externe (6). 9- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 8 dans lequel le microordinateur externe (6) peut communiquer avec le contrôleur général (1) par l'intermédiaire de technologies sans fils de type radio, "bluetooth" ou "Wi-Fi". 10- Dispositif de contrôle d'un ensemble de motifs lumineux (3) selon la 8 dans lequel le microordinateur externe (6) peut communiquer avec le contrôleur général (1) par l'intermédiaire de technologies filaires par courants porteurs ou par le raccordement à travers une interface USB ou RS232. | H,F | H05,F21,H02 | H05B,F21S,H02J | H05B 37,F21S 10,H02J 13 | H05B 37/02,F21S 10/00,H02J 13/00 |
FR2900577 | A1 | NOUVEAUX MEDICAMENTS POUR LES TRAITEMENTS CONTRE LE VIRUS DE L'HERPES | 20,071,109 | L'invention a pour objet de nouveaux médicaments pour les traitements contre les herpèsvirus (Herpèsviridae). Il est rappelé que les herpèsvirus appartiennent à une famille de virus dont le génome est à ADN linéaire double brin codant 100 à 200 gènes et qui est encapsulé dans une cage protéinique icosaèdrique appelée la capside, elle-même enveloppée dans une membrane lipidique appelée enveloppe. La famille des herpèsvirus comporte trois sous familles, à savoir les alpha herpèsvirus, les béta herpèsvirus et les gamma herpèsvirus. Les alpha herpèsvirus sont caractérisés par un tropisme à l'égard d'un grand nombre de types cellulaires. Parmi les alphavirus, on peut citer le virus Herpès simplex 1 (HSV-1) et le virus Herpès simplex 2 (HSV-2) qui sont responsables de l'herpès buccal et/ou génital, ainsi que le virus varicelle-zona (VZV) responsable de la varicelle et du zona. Les béta herpèsvirus sont caractérisés par un tropisme à l'égard d'un nombre restreint de types cellulaires. Le cytomégalovirus (CMV) responsable d'un syndrome mononucléosique et les herpès virus humains de type 6 (HHV6) et de type 7 (HHV7) responsables de la roséole, appartiennent à cette sous famille. Les gamma herpèsvirus sont caractérisés par un tropisme limité aux lymphocytes. Parmi les virus de cette sous famille, on peut citer le virus d'Epstein-Barr (EBV) responsable de la mononucléose infectieuse, du lymphome de Burkitt et du carcinome nasopharyngé, et l'herpèsvirus associé au sarcome de Kaposi ou Rhadinovirus (KSHV) responsable d'un lymphome. L'infection herpétique comprend une phase d'infection primaire et des phases de latence interrompues par des phases de réactivation. Lors de l'infection primaire ou infection initiale, le virus pénètre dans les cellules épithéliales où il va se multiplier et produire une lyse cellulaire au niveau du site d'inoculation. Le virus peut alors emprunter la voie des nerfs sensitifs pour cheminer jusqu'aux noyaux des neurones des ganglions. Alors que l'infection primaire est souvent accompagnée d'une période courte de maladie clinique, la latence à long terme est asymptomatique. Lors des phases de latence, le virus intracellulaire ne se réplique pas. Le virus demeure dans le noyau des neurones des ganglions nerveux sous forme d'ADN extrachromosomal sans intégrer le génome cellulaire. Le choix des neurones comme site de latence permet aux virus d'échapper au système immunitaire. Suite à certains stimuli tels que les rayonnements ultraviolets, la fièvre ou un stress émotionnel, le virus peut se réactiver et entamer la transcription de nombreux gènes qui conduisent à une réplication accélérée. Cliniquement, la réactivation s'accompagne souvent de l'apparition de symptômes non spécifiques tels qu'une faible fièvre, un état de fatigue, un érythème, ainsi que de signes cliniques tels que des ganglions lymphatiques enflés ou douloureux et de signes immunologiques tels qu'une diminution du nombre des cellules tueuses naturelles. Une des particularités de l'herpèsvirus réside dans sa capacité à rester présent dans une cellule hôte sous forme latente sans produire de particules virales tout au long de la vie de l'hôte, et dans sa capacité de réactivation, celle-ci pouvant donner lieu à de multiples infections. La pénétration de l'herpèsvirus dans la cellule hôte constitue une étape essentielle de l'infection. Elle débute par l'adsorption du virus à la surface cellulaire par l'intermédiaire de récepteurs spécifiques et de récepteurs non spécifiques à l'égard des récepteurs comportés par la membrane cellulaire. Après le processus d'adsorption, le virus pénètre dans la cellule par fusion de l'enveloppe virale avec la membrane cellulaire, libérant ainsi la nucléocapside dans le cytoplasme. La nucléocapside est ensuite dégradée par protéolyse enzymatique avec comme conséquence la libération de l'ADN viral qui migre vers le noyau de la cellule hôte et pénètre dans ce dernier. Une fois parvenu à l'intérieur du noyau, l'ADN viral est transcrit en ARNm viral par l'ARN polymérase II cellulaire. L'expression des gènes viraux est dite "ordonnée", ce qui traduit le fait qu'elle comporte plusieurs phases successives, à savoir une phase dite très précoce , une phase dite précoce et une phase dite tardive . Lors de la phase très précoce, des protéines très précoces virales (Immediate Early Antigens) sont exprimées. Il s'agit de protéines régulatrices qui se fixent sur l'ADN cellulaire et provoquent l'arrêt de la synthèse de certaines protéines cellulaires tout en provoquant l'augmentation de la synthèse d'autres protéines. Lors de la phase précoce, des protéines enzymatiques virales telles que l'ADN polymérase et la thymidine kinase sont exprimées. Ces deux enzymes sont très importantes pour la réplication du virus. Des mutations de ces enzymes sont responsables de résistance aux agents anti-herpétiques. Enfin, lors de la phase tardive, ce sont des protéines tardives virales (Late Antigens) qui correspondent entre autres aux protéines de structure de la capside et du tégument qui sont exprimées. L'assemblage de la nucléocapside des virus nouvellement formés par réplication s'effectue en plusieurs étapes qui demeurent mal définies. Le virus mature devient infectieux lors de son bourgeonnement au niveau de la membrane nucléaire. Les virus nouvellement formés par réplication sont libérés à l'extérieur de la cellule soit par lyse de la membrane cellulaire, soit par la formation d'une vacuole. La durée du cycle de réplication est d'environ 18 à 20 heures. L'efficacité de la réplication se traduit par le fait qu'il y a synthèse d'une particule virale infectieuse pour 100 à 1000 virus produits dans la cellule hôte. Les traitements actuellement mis en oeuvre pour combattre les herpèsvirus, notamment HSV-1 et HSV-2, visent à bloquer leur cycle de réplication. Dans ces traitements, on utilise deux groupes d'agents anti-viraux propres à inhiber la synthèse de l'ADN des herpèsvirus, s'agissant d'une part d'inhibiteurs nucléosidiques et, d'autre part d'inhibiteurs non nucléosidiques de l'ADN polymérase virale. Parmi les inhibiteurs nucléosidiques de l'ADN polymérase virale, on peut citer l'acyclovir, le penciclovir ainsi que leurs prodrogues respectives, à savoir le valacyclovir et le famcyclovir. Les inhibiteurs nucléosidiques se distinguent des nucléosides naturels par des modifications de leur sucre ou de leur base purique ou pyrimidique. Ils entrent en compétition avec les nucléosides naturels et empêchent l'élongation de la chaîne d'ADN. L'acyclovir est l'inhibiteur nucléosidique préféré pour le traitement des infections herpétiques. Pour pouvoir agir contre le virus, il doit tout d'abord être phosphorylé par l'enzyme virale thymidine kinase (TK) ; il doit ensuite être soumis à d'autres phosphorylations réalisées par des enzymes cellulaires ce qui permet d'aboutir à sa forme active. Sous cette forme active, l'acyclovir est un inhibiteur très sélectif de l'ADN polymérase virale qu'il inhibe davantage que l'ADN polymérase cellulaire. Pour ce qui est des inhibiteurs non nucléosidiques, ce sont des analogues de pyrophosphate anorganique. Ces molécules n'ont pas à être préalablement phosphorylées pour inhiber les enzymes virales. Les traitements à base d'inhibiteurs non nucléosidiques sont utilisés dans le cas d'infections résistantes aux analogues nucléosidiques. Parmi les inhibiteurs non nucléosidiques de l'ADN polymérase virale on peut citer le Foscarnet. Actuellement, les limites des traitements utilisés pour combattre les herpèsvirus, notamment HSV-1 et HSV-2 sont dues à la toxicité des inhibiteurs mis en oeuvre, à l'émergence de souches virales résistantes ainsi qu'au fait que ces traitements ne sont actifs que sur des virus en phase de réplication. Le mécanisme de résistance de certaines souches virales à l'acyclovir est principalement dû à la présence de mutations sur le gène codant pour la TK virale, ce qui induit une altération de sa fonction. Ainsi, une TK déficiente ne sera plus en mesure de phosphoryler l'acyclovir. Mais une souche virale mutante comportant une TK déficiente n'en reste pas moins viable car l'enzyme TK n'est pas essentielle pour la réplication du virus. Chez les individus immunocompétents, l'apparition de souches HSV résistantes à l'acyclovir est très rare mais a été signalée. En revanche, ce risque est plus grand dans le cas des individus immunodéficients, c'est-à-dire ceux qui sont soumis à une thérapie immunodépressive ce qui est le cas notamment pour les personnes ayant subi une transplantation d'organe, ceux atteints du syndrome de l'immunodéfience acquise (SIDA) ou ceux qui présente des grandes altérations de la peau tels que les grands brûlés. Plusieurs facteurs seraient associés à ce phénomène de résistance rencontré chez les individus immunodéficients. Il y a tout d'abord l'hétérogénéité des populations virales présentes chez un individu infecté. Certaines souches mutantes seraient issues de sous-populations virales minoritaires naturellement résistantes à un antiviral donné (ainsi, environ 0,01% des virus HSV sont spontanément résistants à l'acyclovir ou ACV). Il y a également le fait que le degré d'immunodéficience d'un individu infecté semblerait jouer un rôle important en influençant les facteurs immunitaires qui interviennent dans la limitation de la réplication virale. Enfin, l'usage prolongé d'agents antiviraux à des doses parfois suboptimales peut favoriser le développement de la résistance virale (Englund et al., Ann. Intern. Med., 1990, 112 : 416-22). Comme déjà indiqué plus haut, le Foscarnet est actuellement le seul agent anti-herpèsvirus approuvé pour le traitement des infections causées par des HSV résistants aux analogues nucléosidiques. Cependant, un traitement à long terme au Foscarnet entraîne fréquemment une forte intolérance. Enfin, il n'existe pas, actuellement, de vaccin anti-Herpès permettant un traitement de prévention. Au vu des considérations qui précèdent, il est devenu nécessaire de faire porter l'effort de recherche sur d'autres cibles thérapeutiques et de mettre au point de nouveaux agents antiviraux permettant de combattre l'infection herpétique. Il s'est avéré qu'une telle cible thérapeutique prometteuse se situe au niveau de l'entrée des particules virales dans la cellule, et plus particulièrement au niveau du mécanisme d'adsorption de ces particules virales à la surface cellulaire ; un intérêt particulier de cette cible est qu'elle se situe en amont de la pénétration des nucléocapsides dans les cellules, autrement dit de la réplication virale. L'adsorption est une étape critique de l'infection. Il est déjà connu que certains polysaccharides sulfatés dont notamment le sulfate de dextran étaient capables d'interférer dans le mécanisme d'adsorption de certains virus enveloppés, s'agissant notamment du HSV-1 et du HSV-2. (Baba et al., Antimicrobial Agents and Chemotherapy, 1988, 32 : 1742-1745). Ainsi, Mazumder et al. (Inter. J. Biol. Macromol, 2002, 31 : 87-95) ont montré qu'un polysaccharide de très haut poids moléculaire (165197 Da), extrait d'une algue rouge Gracilaria corticata exerçait un effet d'inhibition à l'égard de l'adsorption de virus HSV-1 et HSV-2 sur des cellules Vero. Par ailleurs, Yingzhou et al. (China J.I., 2004, 6 : 23) ont montré qu'un polysaccharide extrait d'une autre espèce d'algue rouge Eucheuma striatum avait également un effet inhibiteur sur l'adsorption du virus HSV-1 sur des cellules in vitro. Ces travaux n'ont toutefois pas conduit à la mise au point de nouveaux traitements contre les herpèsvirus. L'invention a donc pour but, surtout, de mettre à la disposition du corps médical de nouveaux médicaments à indice thérapeutique élevé pour lutter contre les herpèsvirus en général, et plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ces médicaments s'opposant essentiellement à la multiplication desdits virus par inhibition de l'adsorption de ces derniers sur la cellule hôte. Et il est du mérite de la Société Demanderesse d'avoir trouvé que, de façon surprenante et inattendue, ce but pouvait être atteint par le recours, pour la constitution d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ainsi que contre des souches de ces virus qui sont résistantes aux agents antiviraux déjà connus, aux représentants d'une famille de polysaccharides, O R2 O R2 In 0R2 \ I représentée par la formule I dans laquelle RI et R2 peuvent être soit identiques et représentent alors un groupement sulfate ou phosphate, soit différents l'un de l'autre, RI représentant alors une unité glucose sulfatée ou phosphatée liée, de préférence, par une liaison de type p-1,6 à la structure saccharidique, X et/ou Y représentant un groupement mannitol et n un nombre entier de 11 à 30, plus particulièrement de 25 à 30, ledit médicament agissant notamment par inhibition de l'adsorption des virus en question sur la cellule hôte. Selon un mode de réalisation avantageux, l'invention vise l'utilisation de la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4 pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus en général plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ce médicament qui est également actif contre des souches résistantes aux agents antiviraux déjà connus agissant sur la multiplication desdits virus notamment par inhibition de l'adsorption de ces derniers sur la cellule hôte. Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'invention vise l'utilisation du phosphate de laminarine ayant un degré de phosphatation supérieur à 1 et de préférence de 1,5 à 2,5 pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus en général, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ce médicament qui est également actif contre des souches résistantes aux agents antiviraux déjà connus agissant sur la multiplication desdits virus notamment par inhibition de l'adsorption de ces derniers sur la cellule hôte. Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'invention vise l'utilisation d'un oligosaccharide, obtenu à partir de la laminarine sulfatée de degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4, le degré de polymérisation de cet oligosaccharide étant de 11 à 28, pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus en général, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ce médicament qui est également actif contre des souches résistantes aux agents antiviraux déjà connus agissant sur la multiplication desdits virus notamment par inhibition de l'adsorption de ces derniers sur la cellule hôte. Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'invention vise l'utilisation d'un oligosaccharide obtenu à partir du phosphate de laminarine de degré de phosphatation supérieur à 1 et de préférence de 1, 5 à 2,5, le degré de polymérisation de cet oligosaccharide étant de 11 à 28, pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus en général, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ce médicament qui est également actif contre des souches résistantes aux agents antiviraux déjà connus agissant sur la multiplication desdits virus notamment par inhibition de l'adsorption de ces derniers sur la cellule hôte. Selon un mode de réalisation avantageux, l'invention vise l'utilisation d'un polysaccharide de formule I, plus particulièrement de la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4 pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, tout particulièrement destiné aux individus immunodéficients, plus particulièrement à des individus transplantés, des individus atteints du syndrome de l'immunodéfience acquise (SIDA) ou des individus qui présentent des grandes altérations de la peau, et notamment les grands brûlés. Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'invention vise une composition pharmaceutique comprenant au titre de substance active une quantité efficace d'au moins un polysaccharide de formule I, plus particulièrement la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4, ainsi qu'une quantité efficace d'au moins l'un des composés du groupe comprenant les inhibiteurs nucléosidiques et les inhibiteurs non-nucléosidiques d'une enzyme virale d'un herpèsvirus. Ceci étant et quel que soit le mode de réalisation choisi, l'invention sera mieux comprise à l'aide du complément de description qui suit. Se proposant par conséquent de mettre à la disposition du monde médical 30 un nouveau médicament pour la lutte contre les herpèsvirus, conformément à l'invention on s'y prend comme suit ou de façon équivalente. Pour préparer ce nouveau médicament, on a recours à l'un des polysaccharides de la famille des polysaccharides de formule I définie plus haut. Et c'est en rapport avec les polysaccharides sulfatés de formule I et plus précisément avec un représentant particulièrement préféré de ces polysaccharides, s'agissant de la laminarine sulfatée, que sont démontrés les avantages aussi exceptionnels qu'inattendus de l'invention. Pour préparer le sulfate de laminarine, on extrait d'abord la laminarine d'une matière première constituée par des algues brunes puis on procède à la sulfatation de la laminarine ainsi extraite. L'extraction de la laminarine peut être réalisée par mise en oeuvre du procédé décrit dans le brevet FR 92 08387. La sulfatation de cette laminarine peut être effectuée par mise en oeuvre du procédé décrit dans la publication d'Alban S, Kraus J, Franz G -Synthesis of laminarin sulfates with anticoagulant activity, Artzneim.Forsch./drug Res, 1992, 42 ; 1005-1008). Un procédé perfectionné de sulfatation de la laminarine est décrit dans la these de Susanne Alban, soutenue en 1993 à l'Université de Regensburg et portant le titre Synthese und physiologische Testung neuartiger Heparinoide . Ces procédés permettent d'obtenir un sulfate de laminarine hautement substitué, sans dégradation et avec une bonne reproductibilité sous de bonnes conditions du point de vue économique, tout en restant simples. Ces procédés peuvent être adaptés à la sulfatation des [3 1-3 glucanes en général. Pour aboutir à une sulfatation efficace de la laminarine sans dégradation des chaînes polysaccharidiques, la réaction de sulfatation doit être effectuée sous des conditions correspondant à une absence absolue d'eau. Avant la sulfatation, la laminarine est séchée, par exemple sur pentoxide de phosphore (P2O5) et ensuite dissoute dans du diméthylformamide ou DMF. De par ses effets alternatifs sur le polysaccharide, le DMF a une influence activante par la substitution. En effet, l'association du DMF polaire avec les groupes OH conduit à la coupure des liaisons hydrogène intra et inter moléculaires et à la désintégration des structures supérieures. Pour mettre en oeuvre la réaction de sulfatation, on peut avoir recours avantageusement au complexe SO3-pyridine. Par suite de la coordination de l'accepteur d'électrons SO3 avec le donneur d'électrons pyridine, la réactivité difficilement contrôlable du SO3 qui se traduit par des réactions fortement exothermiques entraînant des dégradations, se trouve réduite. Le complexe SO3-pyridine présente par rapport à d'autres complexes l'avantage d'être ni trop réactif ni trop stable c'est-à-dire trop lent du point de vue réaction. En raison du fait que le degré de sulfatation obtenu est proportionnel à l'excès molaire en réactif de sulfatation et étant donné que l'on cherche à obtenir un degré de substitution supérieur à 2, on met avantageusement en oeuvre une concentration de 6 moles de SO3-pyridine par mole de glucose. Pour garantir l'absence d'eau, on peut travailler sous atmosphère d'argon. De plus, dès le début de la réaction on ajoute de la pyridine au réactif de sulfatation et ce, en quantité équimolaire, en vue de capter directement l'acide sulfurique qui pourrait se former par réaction du complexe SO3-pyridine avec l'eau. Tant la concentration de la laminarine que celle du réactif de sulfatation doivent être aussi élevées que possible, la solubilité du polysaccharide et du réactif de sulfatation, étant limitants. Pour éviter au début de la réaction un refroidissement du mélange qui pourrait entraîner des problèmes de solubilité et pour obtenir une substitution la plus régulière possible, la solution du complexe SO3-pyridine dans le DMF pourrait ne pas être ajoutée en une seule fois mais de manière continue pendant une durée de 4 heures. La réaction de sulfatation peut être effectuée à une température de 20 à 60 C, de préférence d'environ 40 C. Des températures plus élevées entraînent une substitution plus efficace mais, également, une dégradation des chaînes. Après l'addition du réactif de sulfatation, on continue à agiter le mélange pendant 6 heures à 60 C. A cette température, il se produit une substitution supplémentaire sans dégradation des chaînes. Le surnageant du mélange est séparé par décantation. Le résidu est dissous dans 2,5 M de NaOH puis mélangé avec 10 fois son volume d'éthanol à 99%. Le précipité qui se produit à une température de 4-8 C pendant la nuit est isolé puis dissous dans de la soude diluée (solution de pH d'environ 9). La solution est dialysée pour enlever les sels et les molécules de bas poids moléculaire grâce à une membrane de type Spectrapor à seuil de coupure 1000 D puis amenée à un pH de 7,0 par addition de NaOH et ensuite lyophilisée. Le sulfate de laminarine résultant se présente sous forme de sel de sodium. Le degré de sulfatation est déterminé par voie de titration conductimétrique de l'acide libre du polysaccharide sulfaté en utilisant de la soude 0,1N, ou par chromatographie ionique après hydrolyse en utilisant un système HPLC. La première méthode présente l'avantage d'être également propre à des recherches relatives à la stabilité (la consommation de soude s'accroît lorsque des groupes sulfates sont éliminés) alors que la méthode HPLC nécessite moins de substance et peut être automatisée. A titre de contrôle, il est possible de déterminer la teneur en soufre par analyse élémentaire. Il est de plus possible de contrôler l'homogénéité de la sulfatation et la répartition des groupes sulfate sur les différentes positions dans la molécule de glucose par une forme modifiée de l'analyse de méthylation suivie d'un examen GC-MS (à savoir Chromatographie Gaz, Spectrométrie de Masse). La sulfatation est pratiquement totale, c'est-à-dire presque tous les groupes hydroxyle en position 6 sont sulfatés. Lors de la substitution des groupes OH secondaires, il n'y a pas de différence significative entre la sulfatation des groupes en position 2 et celle des groupes en position 4. Le degré de sulfatation obtenu en procédant comme indiqué ci-dessus est supérieur à 2, plus précisément de 2 à 2,5 et tout particulièrement de 2,2 à 2,4. Le degré de polymérisation du sulfate de laminarine ainsi obtenu est de 11 à 28, plus précisément de 23 à 25. L'étude in vitro de l'activité anti-herpèsvirus de cette laminarine sulfatée généralement désignée par PS3 a permis de trouver les résultats surprenants et inattendus mentionnés plus haut et exposés ci-après. Cette étude vise à déterminer l'action du polysaccharide notamment sulfaté de formule I, en l'occurrence la laminarine sulfatée, dont l'obtention et les caractéristiques viennent d'être décrites, sur la multiplication des herpèsvirus. Tout d'abord, l'étude met en évidence l'activité antivirale du polysaccharide sulfaté sur plusieurs souches virales par appréciation de la viabilité de cellules Vero infectées en présence du polysaccharide sulfaté, ladite activité antivirale se traduisant par l'inhibition de l'adsorption des souches virales en question sur la cellule hôte. Pour chaque souche virale, on mesure la concentration efficace (CE50%), c'est-à-dire la concentration du polysaccharide sulfaté qui permet d'inhiber l'infection de 50 % des cellules d'une culture. L'étude met en évidence le mécanisme d'action du polysaccharide sulfaté en déterminant son effet sur l'adsorption virale. Le polysaccharide sulfaté est mis en oeuvre soit avant, pendant ou après l'infection des cellules Vero par différentes souches virales, soit en permanence. A titre de comparaison les mêmes expériences sont effectuées en utilisant trois produits de comparaison à savoir le sulfate de dextran, l'acyclovir et la phycarine qui est à la forme non sulfatée de la laminarine. Dans ce qui suit, il est fait référence à neuf figures, identifiées ci-après. La figure 1 montre la courbe de titrage d'une suspension stock d'une souche HSV-1 : les pourcentages de cellules Vero détruites sont exprimés en fonction des dilutions virales de la suspension stock (de 10- ' à 10-$). La figure 2 montre l'évolution de la valeur CE50 du PS3 ( g/ml) dans le cas de cellules Vero infectées par des suspensions virales HSV-1 ayant des MOI différentes (MOI 0,01 [D50/cellule, courbe A, MOI 0,1 ID50/cellule, courbe B et MOI 1 ID50/cellule, courbe C), en fonction des temps d'incubation du PS3 (exprimé en heures h). La figure 3 est un diagramme montrant les valeurs CE50 du PS3 et de l'acyclovir pour chacune des souches virales étudiées, HSV-1, HSV-IR, HSV-2 et HSV-2R, après un traitement de 48 heures des cellules Vero infectées. La figure 4 est un diagramme montrant les valeurs CE50 du PS3 et de l'acyclovir pour chacune des souches virales étudiées HSV-1, HSV-IR, HSV2 et HSV-2R, après un traitement de 72 heures des cellules Vero infectées. La figure 5 est un graphique montrant une courbe D traduisant l'activité cytotoxique du PS3, les pourcentages de destruction cellulaires (CC50) étant exprimés en fonction des temps d'incubation du PS3 (heures h). La figure 6 est un diagramme montrant les valeurs CES0 du PS3 et de l'acyclovir obtenues pour des cellules Vero infectées par les suspensions virales HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R préalablement traitées par le PS3 ou l'acyclovir, après 48 heures de culture . La figure 7 est un diagramme montrant les valeurs CE50 du PS3 et de l'acyclovir obtenues pour des cellules Vero infectées par les suspensions virales HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R préalablement traitées par le PS3 ou l'acyclovir, après 72 heures de culture. La figure 8 regroupe les quatre graphiques 8A, 8B, 8C et 8D sur lesquels apparaissent les courbes représentant l'évolution des valeurs CE50 du PS3 et de l'acyclovir en fonction de la durée de contact du PS3 ou de l'acyclovir avec les cellules Vero infectées par les souches virales HSV-1 (graphique 8A), HSV-1R (graphique 8B) ; HSV-2 (graphique 8C) et HSV-2R (graphique 8D), respectivement. La figure 9 regroupe les quatre graphiques 9A, 9B, 9C et 9D qui mettent en évidence l'effet du PS3 sur l'adsorption virale des souches virales HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R respectivement par mesure des valeurs CE50 du PS3 et de l'acyclovir déterminées sur des cellules Vero traitées pendant l'infection (traitement A), après l'infection (traitement B), ou pendant et après l'infection (traitement C). Les cellules Vero auxquelles il est fait recours sont des cellulesfibroblastiques de rein de singe vert (Cercopithecus aethiops, ATCC : CCL 81). Ces cellules ont un taux de croissance de 1 :20 en 7 jours quand elles sont ensemencées à une concentration de 3x105 cellules/ml dans un milieu de culture MEM supplémenté en sérum de veau foetal. Les souches virales mises en oeuvre sont : ^ la souche 17 sauvage de HSV-1 ACVs et PFAs ^ la souche HSV-2 , ^ la souche HSV-1R résistante à l'Acyclovir, ^ la souche HSV-2R résistante à l'Acyclovir. Ces souches virales ont été fournies par le Professeur Ingrand (Laboratoire de virologie de Reims, France). Pour obtenir un stock viral pour chacune de ces souches, on a procédé de la façon suivante. Des cellules Vero sont cultivées dans un flacon jusqu'à confluence (350 000 cellules/ml) dans 5 ml de milieu minimum essentiel de Eagle Minimum Essential Medium Eagle (MEM) additionné de 8% de sérum de veau foetal (SVF) contenant 500 .tl de suspension virale. Le flacon de culture est placé dans une étuve à 37 C pendant 2h. Après cette incubation, les cellules sont rincées puis recouvertes de milieu MEM 15 contenant 8% de SVF. Après 3 à 4 cycles de multiplication virale correspondant à environ 3 jours de culture, le flacon est soumis à 2 cycles successifs de congélation et de décongélation afin de faire éclater les cellules et libérer les virions intracellulaires. Le surnageant de culture est récupéré puis centrifugé 10 minutes à 600g à 20 l'aide d'une centrifugeuse Jouan MR22i, de façon à éliminer les débris cellulaires. Le surnageant de culture est congelé à -80 C et constitue le stock viral. Ce stock viral est ensuite titré, puis réparti dans des cryotubes par aliquots de 2 ml qui sont conservés à -80 C. Pour chaque souche virale, on détermine le titre infectieux qui correspond 25 au nombre de particules virales par unité de volume capables d'infecter des cellules permissives. Ce titrage est réalisé selon le protocole suivant dans des plaques de microtitration de 96 puits. Chaque plaque de microtitration se compose de 8 lignes de 12 puits formant par conséquent 12 colonnes de 8 puits. Chaque ligne 30 correspond à une dilution de la suspension virale stock de 10-' à 10-8. Des cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits dans 100 l milieu MEM contenant 8% de SVF : ^ une des colonnes, dite colonne témoin négatif, est complétée par 50 L de milieu MEM avec 8% de SVF, ^ une autre, dite colonne témoin positif, est complétée par 50 L de surnageant de culture issu du stock viral, ^ les dix autres colonnes sont successivement complétées par 50 L de surnageant viral dilué de 10 en 10 dans du milieu MEM contenant 8% de SVF. La plaque de microtitration est ensuite placée dans une étuve à 37 C pendant 72 heures. Pendant cette période, quatre à cinq cycles de multiplication du virus se produisent. Après 72 heures, le surnageant est éliminé et l'effet cytopathique du virus HSV est examiné Cet effet cytopathique se visualise d'une part par un gonflement et un arrondissement des noyaux des cellules qui prennent un aspect globuleux et d'autre part, par une organisation des cellules infectées en chapelets. Le titre de chaque souche virale est déterminé par la méthode de Reed et Muench (Am, J. Hyg., 1983, 27 : 493-497). Selon cette méthode de titrage, on compte, pour chaque dilution virale, le nombre de puits présentant un effet cytopatique ainsi que le nombre de puits ne présentant pas d'effet cytopatique. La gamme de dilutions employée est choisie suffisamment large pour inclure d'une part la dilution pour laquelle toutes les réponses sont positives et, d'autre part, la dilution pour laquelle toutes les réponses sont négatives. Le titre infectieux est exprimé en DI50/ml, qui désigne la dose qui infecte 50% des cellules de la culture considérée. Ce titre est calculé selon une formule statistique, après avoir déterminé les dilutions encadrant le point d'infection 50% : Log DI50 = Logl O -(dilution supérieure à 50%+d) + d où d = (% dilution supérieure à 50% ù % dilution inférieure à 50%) (% dilution supérieure à 50% ù 50%)30 A partir de ce calcul, on détermine ce qu'on appelle la multiplicité d'infection MOI (Multiplicity Of Infection) en fonction du nombre de cellules. A titre d'exemple, la dose infectieuse à 50% de la souche virale HSV-1 est de 104'75 DI50 pour 50 l soit un titrage de 2x105'75 DI50 pour 1 ml selon la méthode de Reed et Muench. Parallèlement à cette méthode, le titre infectieux de la suspension stock de chaque souche virale est également déterminé par la mesure par coloration au rouge neutre de la viabilité de cellules infectées. Cette méthode repose sur le principe que les cellules vivantes absorbent le rouge neutre qui est un colorant vital. La densité optique du milieu est mesurée à la longueur d'onde d'absorption maximale du rouge neutre, c'est-à-dire 540 nm, à l'aide d'un spectrophotomètre (SpectraCount TM, microplate photometer, Packard). La densité optique à 540 nm est proportionnelle au nombre de cellules vivantes dans une culture infectée (McLaren et al, Antiviral Research, 1983 ; 3 : 223-234 et Langlois et al, Standardization, 1986, 14 : 201-211). La figure 1 montre la courbe de titrage de la souche virale HSV-1 obtenue par la méthode de viabilité cellulaire au rouge neutre. La dose infectieuse à 50% de la souche virale HSV-1 est de 105,05 pour 50 l ce qui correspond à un titre infectieux de 2x106'05 pour 1 ml ; la valeur de 2x106'05 est la moyenne de 4 titrages réalisés pour la souche HSV-1. Le même protocole a permis de déterminer le titre viral de chaque suspension stock : 2x106' 5 DI50/ml pour HSV-1 2x104'42 DI50/ml pour HSV-1R 2x105'31 DIS0/ml pour HSV-2 2x104'44 D150/ml pour HSV-2R Il a été procédé à un certain nombre d'expériences en vue de la mise en évidence de l'activité anti-herpétique du polysaccharide utilisé conformément à 30 l'invention. Dans une première série d'expériences, on a eu recours à la méthode de viabilité cellulaire pour déterminer l'activité anti-herpétique de la souche virale HSV-1 dont le titre infectieux viral est 2x106'05 D150/ml. Cette activité anti-herpétique a été évaluée en déterminant les concentrations effectives (CE50) de PS3 qui permettent de protéger 50% des cellules d'une culture contre l'infection par des suspensions virales HSV-1 ayant des MOI différentes, en fonction de la durée d'incubation du PS3 (48, 72, 96 et 120 heures). L'acyclovir a été utilisé comme produit de comparaison. Les gammes de concentration de PS3 utilisées ont été déterminées pour une MOI donnée, à savoir ^ la gamme de concentrations de PS3 utilisée varie de 12,5 à 1250 g/ml, pour une suspension virale HSV-1 ayant une MOI de 1 DI50/cellule, ^ la gamme de concentrations de PS3 utilisée varie de 1,25 à 125 g/ml, pour une suspension virale HSV-1 ayant une MOI de 0,1 DI50/cellule, ^ la gamme de concentrations de PS3 utilisée varie de 0,5 à 125 g/ml, pour une suspension virale HSV-1 ayant une MOI de 0,01 DI50/cellule. La détermination des CE50 a été réalisée dans des plaques à microtitration de 96 puits selon le protocole suivant. Des cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits dans 100 l milieu MEM contenant 8% de SVF. Pour chaque suspension virale définie par sa MOI : ^ la colonne témoin négatif est complétée par 100 l de milieu MEM avec 8% de SVF, ^ la colonne témoin virus est complétée par 50 l de la suspension virale à la MOI voulue et par 50 l de milieu MEM avec 8% de SVF, ^ la colonne témoin PS3 ou acyclovir est complétée par 50 l de PS3 à la gamme de concentration voulue ou 50 d'acyclovir (Zovirax 0,05 ù 5 g/ml), ^ et enfin toutes les autres colonnes sont successivement complétées par 50g de PS3 à la gamme de concentration voulue ou 50 pi d'acyclovir (Zovirax 0,05 ù 5 g/ml) et par 50 pi de suspension virale à la MOI voulue. Les cellules sont ensuite incubées dans une étuve à 37 C pendant 48, 72, 96 et 120 heures et la viabilité des cellules est évaluée dans chaque puits après coloration par le rouge neutre selon la méthode décrite ci-dessus. La CE50 correspondant à la concentration permettant de diminuer de 50 % l'effet cytopathique du virus est calculé selon la formule suivante : DO(cellules+virus+PS3 ou acyclovir) ù DO(témoin virus) DO(cellules + PS3 ou acyclovir) ù DO(témoin virus) La Figure 2 résume l'activité cinétique anti-herpétique du PS3 pour les trois différentes MOI. Pour chaque temps d'incubation, c'est pour la MOI de 0,01 DI50/cellule que l'on enregistre les valeurs de CE50 les plus faibles et, inversement, c'est pour la MOI de 1 DI50/cellule que l'on enregistre les valeurs de CE50 les plus élevées. Une seconde série d'expériences a permis d'évaluer et de comparer l'activité anti-herpétique du PS3 sur chaque suspension virale HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R définie par une MOI de 0,01 DI50/cellule pour une concentration cellulaire de 350 000 cellules/ml, après des temps d'incubation de 48 et 72 heures. Cette série d'expériences a été réalisée en appliquant le protocole permettant de déterminer les CE50, tel que décrit ci-dessus. Les figures 3 et 4 permettent de comparer les CE50 du PS3 sur les différentes souches pour des temps d'incubation de 48 et 72 heures respectivement, le produit de comparaison étant l'acyclovir. L'examen de ces figures permet de conclure que le PS3 est plus efficace que l'acyclovir pour protéger les cellules Vero contre les souches HSV-1R, HSV-30 2 et HSV-2R. En effet, la valeur CE50 du PS3 est plus faible que celle de l'acyclovir pour chacune de ces souches, quel que soit le temps de traitement. Pour déterminer si le PS3 a une activité cytotoxique, on a procédé de la façon suivante. Dans chaque puits, les cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.105 cellules/ml dans 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF. Les cellules sont traitées par 50 l de PS3 dont la concentration varie de 0,125 à 2500 g/ml ou par 50 .il d'acyclovir à une concentration de 5 ; 1 ; 0,5 ; 0,1 et 0,05 g/ml. Cinquante l de milieu MEM contenant 8% de SVF sont ajoutés à chaque puits. Les puits contenant des cellules non traitées sont complétés par 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF. Les cellules sont incubées dans une étuve à 37 C pendant 48, 72, 96 heures. L'activité cytotoxique du PS3 est déterminée par la mesure de la concentration cytotoxique à 50% ou CC50. La CC50 correspond à la concentration de PS3 qui inhibe la croissance de 50 % des cellules d'une culture. La valeur CC50, exprimée en pourcentage de destruction cellulaire est mesurée par la méthode de viabilité cellulaire après coloration par le rouge neutre selon la méthode décrite ci-dessus selon la formule : Densité optique(cellules non traitées) ùDensité optlque(cellules traitées) Densité optique x 100 (cellules non traitées) La figure 5 illustre le pourcentage de destruction cellulaire (CC50) pour la plus forte concentration de PS3, à savoir 2500 11g/m1 en fonction du temps d'incubation (48, 72 et 96 heures). L'examen de la figure 5 révèle que le PS3 n'a aucun effet toxique pour les cellules Vero quel que soit le temps d'incubation. Parallèlement, les indices thérapeutiques (IT) du PS3, ainsi que de trois autres produits de référence, à savoir l'acyclovir, le sulfate de dextran et la phycarine ont été déterminés pour chaque souche virale. Les valeurs des IT sont résumées dans le tableau I ci dessous.30 TABLEAU I Temps Indice thérapeutique d'incubation substances HSV-1 HSV-1R HSV-2 HSV-2R 48 heures PS3 > 1761 > 1157 > 4808 > 3788 Acyclovir > 4902 0 > 579 0 Sulfate de dextran - - - - phycarine - -72 heures PS3 > 651 > 530 > 1344 > 1712 Acyclovir > 1429 0 > 613 0 Sulfate de dextran > 868 > 641 > 3571 > 4545 phycarine 0 0 0 0 - valeur non déterminée Dans le tableau I sont réunies les valeurs des IT du PS3, de l'acyclovir, du sulfate de dextran et de la phycarine obtenues pour chacune des quatre souches virales, après des temps d'incubation de 48 et 72 heures. L'examen des valeurs réunies dans le tableau I permet de conclure ^ que le PS3 est aussi efficace que le sulfate de dextran sur toutes les souches étudiées pour des concentrations identiques (0,125 ù 1250 g/ml), ^ que l'acyclovir n'a aucune efficacité sur les souches HSV-1R et HSV- 2R, contrairement au PS3 et ^ que la phycarine qui correspond à la forme non sulfatée du PS3 ne présente aucune activité anti-herpétique. Au vu d'une part des résultats traduits par les figures 3 et 4 et d'autre part de ceux réunis au tableau I, il apparaît que le PS3 est efficace sur toutes les souches virales étudiées, avec des valeurs de CE50 inférieures à 2 g/ml après 48 heures de traitement et inférieures à 5 g/ml après 72 heures de traitement. Il est particulièrement intéressant de noter que le PS3 est efficace sur les souches résistantes à l'acyclovir qui est l'inhibiteur couramment utilisé chez les patients atteints d'herpès. Une troisième série d'expériences a été réalisée afin de déterminer le mécanisme d'action du PS3. Chaque étape du cycle de réplication du virus peut constituer une cible thérapeutique pour combattre le virus. On a testé les susdites suspensions virales HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R définies par une MOI de 0,01 DI50/cellule pour une concentration cellulaire de 350 000 cellules/ml. Les produits de référence utilisés dans cette série d'expériences sont l'acyclovir et le sulfate de dextran mis en oeuvre à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 g/ml. Les concentrations de PS3 sont de 0,125 à 1250 g/ml. Les expériences sont réalisées dans des plaques à microtitration de 96 puits. Pour vérifier si le PS3 protège une culture cellulaire lorsqu'il est mis en oeuvre avant son infection par les susdites souches virales, on procède de la façon suivante. Des cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits dans 100 pl de milieu MEM contenant 8% de SVF. Une solution de 50 l de PS3 ou de produit de comparaison, c'est-à-dire d'acyclovir ayant une concentration donnée est ajoutée à chaque puits complété de 50 pl de milieu MEM avec 8% de SVF. La plaque de microtitration comportant les cellules traitées avec le PS3 ou le produit de référence est placée dans une étuve à 37 C pendant 6, 12 ou 24 heures. Les cellules sont ensuite lavées par 100 pi de milieu MEM afin d'enlever le PS3 ou le produit de référence. Un volume de 50 il d'une suspension virale sont ajoutés dans chaque puits, ainsi que 50 pl de milieu MEM avec 8% de SVF ; on maintient les plaques pendant 1 heure à 4 C. Les cellules infectées sont ensuite placées dans une étuve à 37 C pendant 48 ou 72 heures. La viabilité des cellules est évaluée dans chaque puits par coloration par le rouge neutre selon la méthode décrite plus haut. Au vu des résultats obtenus, on peut conclure que les cellules prétraitées avant l'infection avec du PS3 ou de l'acyclovir ne sont protégées contre aucune des souches étudiées. Le PS3 ne protège donc pas les cellules de l'infection virale. Pour déterminer si le PS3 a un effet virucide, on procède de la façon suivante. Des cellules Vero sont ensemencées 24 heures, avant l'essai, à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits d'une plaque de microtitration dans 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF. Le jour de l'essai, 50 l de chacune des suspensions virales identifiées plus haut sont traités avec 50 l de PS3 ou de produit de référence (acyclovir) ayant une concentration donnée pendant une heure à 37 C. Une quantité de 100 l du mélange de cette suspension virale à laquelle a été ajouté le PS3 ou le produit de référence est introduite dans chaque puits de la plaque de microtitration. On maintient pendant une heure à 4 C. Il est à noter que des témoins de la croissance des cellules et des virus sont réalisés simultanément. Les plaques contenant les cellules infectées sont ensuite placées dans une étuve à 37 C pendant 48 ou 72 heures. L'effet virucide du PS3 est évalué par la mesure des valeurs CE50 déterminées selon la méthode décrite plus haut. Les figures 6 et 7 donnent les CE50 du PS3 sur les différentes souches pour des temps d'incubation de 48 et 72 heures respectivement, le produit de comparaison étant l'acyclovir. Si le PS3 avait une activité virucide, les valeurs CE50 (illustrées par les figures 6 et 7) devraient être inférieures à celles obtenues lors des évaluations d'activité anti-herpétique (illustrées par les figures 3 et 4). L'examen des résultats réunis dans ces figures 6 et 7 montre que les valeurs de CE50 sont comparables à celles obtenues lors des évaluations d'activité anti-herpétique. Le PS3 n'a donc aucun effet virucide sur les souches étudiées. Pour déterminer à quel moment il convient de mettre le PS3 en oeuvre, on procède de la façon suivante. Des cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits d'une plaque de microtitration à 96 puits dans 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF puis infectées par mise en contact avec les différentes souches virales identifiées plus haut pendant 1 heure à 4 C. Les cellules infectées sont lavées avec un tampon salin afin d'éliminer les particules virales n'ayant pas été adsorbées. Les cellules infectées sont ensuite traitées avec du PS3 ou avec le produit de comparaison : ^ soit au moment de l'infection, ^ soit 1, 2, 3 et 5 heures après l'infection. Dans chaque cas on a maintenu les plaques de microtitration à 37 C pendant 72 heures. Ensuite on a déterminé l'effet inhibiteur du PS3 ou du produit de comparaison, ici l'acyclovir, pour chaque souche virale. La figure 8 montre les valeurs de CE50 du PS3 en fonction du moment de mise en contact du PS3 avec les cellules. Les résultats mettent en évidence que le PS3 est particulièrement efficace sur les souches virales HSV-1R et HSV-2R même lorsqu'il est mis en oeuvre 3 heures après l'infection. L'acyclovir n'a aucun effet sur les souches virales HSV-1R et HSV-2R. Même si l'effet inhibiteur du PS3 sur les quatre souches virales est confirmé, les résultats révèlent que la présence du PS3 au tout début de l'infection permet de conserver une efficacité à de faibles concentrations. Le PS3 est d'autant plus efficace qu'il est introduit tôt, c'est-à-dire au tout début de l'infection. Afin de déterminer si le PS3 a un effet sur l'adsorption virale, on procède de la façon suivante. Des cellules Vero sont ensemencées 24 heures avant l'essai à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits d'une plaque de microtitration à 96 puits dans 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF. On a testé les suspensions virales HSV-1, HSV-1R, HSV-2 et HSV-2R définies par une MOI de 0,01 DI50/cellule pour une concentration cellulaire de 350 000 cellules/ml. Le jour de l'essai, les cellules sont soumises à trois traitements différents désignés par A, B et C : Selon le traitement A, les cellules traitées par 50 l de PS3 ou de produit de comparaison (acyclovir) d'une concentration donnée sont infectées par 50 l d'une des suspensions virales identifiées plus haut pendant une heure à 4 C. Les cellules infectées sont ensuite lavées par 100 l de tampon salin afin d'éliminer le PS3 ou le produit de référence ainsi que les particules virales n'ayant pas été adsorbées par les cellules. Après avoir complété chaque puits par suffisamment de milieu MEM contenant 8% de SVF pour arriver à un volume de 200 l, les cellules sont ensuite placées dans une étuve à 37 C pendant 72 heures. Selon le traitement B, les cellules sont mises en contact avec l'une des suspensions virales identifiées plus haut pendant 1 heure à 4 C. Les cellules infectées sont ensuite lavées par 100 l de tampon salin afin d'éliminer les particules virales n'ayant pas été adsorbées. Les cellules sont ensuite traitées pendant 72 heures par différentes concentrations de PS3 ou du produit de référence dans un volume total de 200 l par puits. Selon le traitement C, les cellules traitées par 50 l de PS3 ou de produit de référence d'une concentration donnée sont infectées par 50 l de l'une des suspensions virales identifiées plus haut pendant une heure à 4 C. Les cellules infectées sont ensuite lavées par 100 l de tampon salin afin d'éliminer le PS3 ou le produit de référence ainsi que les particules virales n'ayant pas été adsorbées. Les cellules sont ensuite remises en contact pendant 72 heures avec les différentes concentrations de PS3 ou du produit de référence dans un volume total de 200 l par puits. Pour ces 3 traitements, l'effet inhibiteur du PS3 et du produit de référence (exprimé en CE50) sur l'adsorption des quatre susdites souches virales est évalué après 72 heures par la mesure des valeurs CE50 selon la méthode décrite plus haut. La figure 9 montre les CE50 du PS3 déterminées pour les quatre susdites souches virales identifiées plus haut après des temps d'incubation de 48 et 72 heures respectivement, le produit de comparaison étant l'acyclovir. L'examen de cette figure 9 montre que les valeurs de CE50 du PS3 sont très basses lors du traitement C, en particuliers pour les souches ayant développé une résistance à l'acyclovir. En effet, on observe des valeurs de CE50 du PS3 de 3,84 p.g/ml pour la souche HSV-1, de 5,54 g/m, pour la souche HSV-1R, de 0,24 g/ml pour la souche HSV-2 et 0,30 g/ml pour la souche HSV-2R. Par conséquent, le PS3 a un effet inhibiteur sur les 4 souches virales uniquement lors du traitement C c'est-à-dire lorsque le PS3 est présent au moment et après l'adsorption virale. Le PS3 exerce donc une activité antivirale dans la première phase de l'infection virale. Pour déterminer si le PS3 a un effet sur la pénétration virale, on procède de la façon suivante. Des cellules Vero sont ensemencées à une densité cellulaire de 3,5.104 cellules/puits d'une plaque de microtitration dans 100 l de milieu MEM contenant 8% de SVF. Après 24 heures, les cellules confluentes sont mises en contact avec 50 l d'une suspension virale pendant 1 heure à 4 C. Le tapis cellulaire est ensuite incubé avec différentes concentrations de PS3 (0,125 ù 1250 g/ml) ou de produit de référence, ici l'acyclovir (0,005 ù 5 l/ml), à 37 C afin de faciliter la pénétration des virus. Après des temps d'incubation de 15, 30 et 60 minutes, les cellules correspondantes sont lavées avec 100 l de PBS puis traitées pendant 1 minute par 0,5 mg/ml de protéinase K (Sigma) en solution dans du PBS afin d'éliminer tous les virus extracellulaires non adsorbés. Ce traitement est arrêté par addition de 1 mM de phénylméthylsulfonyl fluoride (Sigma) en solution dans du PBS contenant 3% de SVF. Les cellules sont ensuite lavées par 100 l de PBS par puits et remises en culture à 37 C dans 200 l de MEM complémenté de 8% de SVF. Des témoins de la croissance des cellules et des virus sont menés simultanément. Après 48 heures d'incubation, on vérifie si le PS3 et l'acyclovir on un effet sur la pénétration du virus en ayant recours à la méthode du rouge neutre. Les résultats obtenus montrent que le PS3 n'a pas d'activité anti-virale au niveau de la pénétration du virus dans la cellule dans le cas des quatre souches virales. On a réuni dans le tableau (II) les résultats obtenus dans les expériences qui viennent d'être décrites en rapport avec les quatre souches virales identifiées plus haut. TABLEAU II PS3 Acyclovir Souches virales Souches non résistantes étudiées : HSV-1, HSV-2, HSV-1 et HSV-2 HSV-1R, HSV-2R Effet avant infection non non Effet virucide non non Effet en rapport avec le Peu efficace après Efficace jusqu'à 5 heures moment d'addition l'infection après l'infection Effet sur l'adsorption oui non Effet sur la pénétration non non En conclusion, le PS3 présente une activité antivirale à l'égard des quatre souches virales testées, HSV-1, HSV-1R, HSV-2, HSV-2R en agissant plus particulièrement sur l'adsorption des virus sur les cellules ; il est efficace lorsqu'il est présent dès le début de l'infection. Il est particulièrement important de souligner que le PS3 présente un effet anti-herpétique à l'égard des souches virales résistantes à l'acyclovir. L'invention vise donc tout particulièrement l'utilisation du PS3 pour la préparation d'un médicament pour un traitement contre les souches d'herpèsvirus résistantes à l'égard des inhibiteurs du type analogue nucléosidique, et en particulier à l'égard de l'acyclovir. Chez les individus immunocompétents, le développement d'une infection herpétique causée par des souches de virus résistant à l'acyclovir est très rare. En revanche, dans le cas des individus immunodéficients, ce risque de développer des infections herpétiques causées par des souches résistantes aux analogues nucléosidiques est plus grand. Les individus immunodéficients sont ceux qui sont soumis à une thérapie immunodépressive, ceux qui ont subi une transplantation d'organes, ainsi que ceux atteints du syndrome de l'immunodéficience acquise (SIDA) ou encore ceux qui présentent des grandes altérations de la peau tels que les grands brûlés. On a également recherché une éventuelle toxicité in vivo du polysaccharide sulfaté utilisé conformément à l'invention. Cette étude a été réalisée sur des lapins blancs de race New Zealand et sur des rats de race Sprague Dawley. Les lapins blancs ont été soumis d'une part au test d'irritation oculaire et d'autre part au test d'irritation cutanée primaire. A l'issue du premier de ces tests il a été conclu à une action légèrement irritante et dans le deuxième à une action non irritante. Les rats ont été soumis d'une part à une étude de détermination de la toxicité dermique aigue et d'autre part à une étude de détermination de la toxicité orale aigue. Dans le premier cas, la dose léthale dermique 50 est supérieure à 2 g/kg de poids du corps ce qui permet d'affirmer que le produit n'est pas toxique. Dans le deuxième cas, la toxicité aigue par voie orale peut être considérée comme supérieure à 2 g/kg de poids du corps ce qui permet, à nouveau, de classer le produit comme non toxique. Les expériences qui ont permis d'aboutir à ces conclusions ont été 5 réalisées sous la direction du Docteur R. SHRIVASTAVA au Service de Toxicologie de l'établissement dénommé Elevage Scientifique des Dombes (ESD) ROMANS 01400 CHATILLON SUR CHALARONNE 10 en respectant les lignes directrices de l'OCDE n 404 et 405 du 24 février 1987 pour autant qu'il s'agit des études effectuées sur les lapins blancs et les lignes directrices de l'OCDE n 401 est 402 (1987) ainsi que la directive CEE B-1 92/69 (1992) pour autant qu'il s'agit des études effectuées sur les rats Sprague Dawley. 15 La laminarine sulfatée testée provenait du lot PS3 8/2001 fourni par les Laboratoires Goëmar. Les rapports correspondants sont conservés dans les archives de la Société Demanderesse. Suivant un mode de réalisation avantageux, le polysaccharide de formule I, 20 plus particulièrement le polysaccharide sulfaté de formule I et, de préférence, la laminarine sulfatée et les oligosaccharides de degré de polymérisation de 11 à 28 obtenus à partir de la laminarine sulfatée sont utilisés pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ainsi que 25 contre des souches de ces virus qui sont résistantes aux agents antiviraux déjà connus, essentiellement par voie générale et de préférence par les voies orale, rectale, pulmonaire topique (incluant les voies transdermale, buccale et sublinguale) et parentérale (incluant les voies sous-cutanées intramusculaire, intraveineuse, intra-dermale et intra-vitréale). La dose quotidienne est généralement de 0,01 à 250 mg par kilo de poids dupatient et préférentiellement de 0,10 à 100 mg, plus préférentiellement encore de 0,5 à 30 mg, et tout particulièrement de 1,0 à 20 mg. Ces doses quotidiennes s'appliquent notamment dans le cas du sulfate de laminarine ; pour les autres sels et esters selon la formule I, les doses quotidiennes sont adaptées à chaque cas. La dose quotidienne peut être administrée par dose unitaire en une, deux, trois, quatre, cinq ou six fois ou plus à différents moments de la journée. Les doses unitaires peuvent comporter de 10 à 1000 mg, de 50 à 400 mg, et, préférentiellement, de 50 à 100 mg de substance active. Les médicaments obtenus, conformément à l'invention, en utilisant au moins un des polysaccharides de formule I, comportent les ingrédients de formulation classiques et éventuellement un ou plusieurs autres agents thérapeutiques du groupe comprenant les inhibiteurs nucléosidiques et les inhibiteurs non-nucléosidiques d'une enzyme virale d'un herpèsvirus. A titre d'exemples non limitatifs, correspondant à des modes de réalisation avantageux, on indique ci-après quelques formulations pharmaceutiques à base du médicament obtenu conformément à l'invention. 25 1 ù Composition d'une crème Eau déminéralisée 69,7% Glycérine 5,0% Sulfate de laminarine 1,0% 30 PEG 100 stéarate 4,0% Alcool cétéarylique 2,0% Conservateur 1,0% PEG 40 stéarate 3,0% Acétate de vitamine E 0,5% C ù 12-15 alkyl benzoate 6,5% Caprylic/capric triglycerides 5,5% NaOH 0,1 N 1,8% 100% Il est possible de prévoir 2 à 5 applications par jour. 2 ù Composition d'une solution pour aérosol Sulfate de laminarine 2,5% Chlorure de sodium 9,0% Eau déminéralisée Pharmacopée Européenne 88,5% Il est possible d'administrer par jour une quantité d'aérosol correspondant à une quantité de 1000 à 10 000 g de substance active. 3 ù Composition d'un suppositoire Sel de potassium de sulfate d'oligo (3 1-3 glucan 5,0% Glycérines hémisynthétiques solides 95,0% 25 Il est conseillé d'en administrer 1 ou 2 par jour. 4 ù Composition d'une solution injectable Sel de sodium de sulfate d'oligolaminaritol (DP20) 5,0% Bicarbonate de sodium 3,0% 30 Eau ppi 92,0%20 Sur une durée de 24 heures il est possible d'administrer de 1000 à 3000 ml de la solution injectable. 5 ù Composition d'une solution vaginale (flacon unidose de 140 ml avec canule) Sel de sodium de sulfate d'oligo 1-3 glucan 0,1% Chlorure de sodium 9,0% Alcool éthylique à 95 5,0% Arôme rose 0,2% Eau purifiée 84,7% Conservateurs (chlorure de benzalkonium) 0,2% Edétate de sodium 0,3% Polysorbate 20 0,5% 100% Il est possible de faire une ou deux applications par jour | La présente invention concerne l'utilisation d'un polysaccharide sulfaté ou phosphaté pour la préparation d'un médicament utilisé pour les traitements contre les herpèsvirus, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ainsi que contre des souches de ces virus qui sont résistantes aux agents antiviraux déjà connus. | 1. Utilisation pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les herpèsvirus, plus particulièrement contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, ainsi que contre des souches de ces virus qui sont résistantes aux agents antiviraux déjà connus, des représentants d'une famille de polysaccharides, représentée par la formule dans laquelle RI et R2 peuvent être soit identiques et représentent alors un groupement sulfate ou phosphate, soit différents l'un de l'autre, RI représentant alors une unité glucose sulfatée ou phosphatée liée, de préférence, par une liaison 13 de type R-1,6 à la structure saccharidique, X et/ou Y représentant un groupement mannitol et n un nombre entier de 11 à 30, plus particulièrement de 25 à 30, ledit médicament agissant notamment par inhibition de l'adsorption des virus en question sur la cellule hôte. 2. Utilisation selon la 1, au titre de polysaccharide de formule I, de la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4. 3. Utilisation selon la 1, au titre de polysaccharide de 20 formule I, du phosphate de laminarine ayant un degré de phosphatation supérieur à 1 et de préférence de 1,5 à 2,5. OR2 OR2 i OR2 (I) 4. Utilisation selon la 2 d'un oligosaccharide, obtenu à partir de la laminarine sulfatée de degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4, le degré de polymérisation de cet oligosaccharide étant de 11 à 28. 5. Utilisation selon la 3 d'un oligosaccharide, obtenu à partir du phosphate de laminarine de degré de phosphatation supérieur à 1 et de préférence de 1,5 à 2,5, le degré de polymérisation de cet oligosaccharide étant de 11 à 28. 6. Utilisation selon l'une des 1 à 5 d'un polysaccharide de formule I, plus particulièrement de la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4 pour la préparation d'un médicament pour les traitements contre les alpha herpèsvirus, et notamment contre les HSV-1 et HSV-2, tout particulièrement destiné aux individus immunodéficients, plus particulièrement à des individus transplantés, des individus atteints du syndrome de l'immunodéfience acquise ou des individus qui présentent des grandes altérations de la peau, et notamment les grands brûlés. 7. Composition pharmaceutique comprenant au titre de substance active une quantité efficace d'au moins l'un des polysaccharides de formule I utilisé selon l'une des 1 à 5, et plus particulièrement la laminarine sulfatée ayant un degré de sulfatation supérieur à 2 et de préférence de 2,2 à 2,4, ainsi qu'une quantité efficace d'au moins l'un des composés du groupe comprenant les inhibiteurs nucléosidiques et les inhibiteurs non-nucléosidiques d'une enzyme virale d'un herpèsvirus. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 31 | A61K 31/737,A61K 31/715,A61P 31/22 |
FR2896596 | A1 | SYSTEME OPTIQUE POUR VISUALISER UNE IMAGE A LA SURFACE D'UN PANNEAU SOLAIRE | 20,070,727 | -1- La présente invention se rapporte à un . On définit ici le terme de panneau solaire par tout type de surface, plane ou courbe, dont la fonction est de transformer l'énergie solaire en chaleur ou en électricité. Pour obtenir la meilleure efficacité d'ensoleillement les panneaux solaires doivent être orientés en tenant compte des différentes positions du soleil sur le lieu géographique de l'installation. En général les panneaux solaires sont inclinés vers le Sud d'un angle égal à la latitude du lieu. Mais avec la baisse régulière des coûts de fabrication des panneaux solaires, notamment ceux de type photovoltaïque utilisant du silicium en couche mince, l'orientation des panneaux solaires deviendra moins nécessaire car le manque d'efficacité qui en découlera pourra être compensé, sans grande différence de prix, par une augmentation globale de la surface active. Ce qui facilitera par exemple la position verticale des panneaux solaires. Les panneaux solaires sont généralement de couleur sombre, voire totalement noire, ce qui contraste fortement avec la couleur des supports sur lesquels ils sont fixés et ce qui va à l'encontre de leur intégration esthétique et architecturale. La présente invention a pour objet de visualiser une image à la surface des panneaux solaires. Cette image ne fera que partiellement obstacle aux rayons solaires directs, ce qui permettra aux panneaux solaires de fonctionner avec un minimum de perte d'ensoleillement tout en bénéficiant des caractéristiques visuelles de l'image choisie. Afficher cette image ou cette couleur permettra donc de faciliter l'intégration esthétique des panneaux solaires. Cette image pourra aussi, par son contenu, devenir un moyen de communication de type informatif, signalétique ou publicitaire. On désignera ci-après le panneau solaire équipé du système optique objet de cette invention par le terme de panneau solaire imageur . On définit ici le terme de lumière ambiante par la lumière totale reçue par le capteur solaire. La lumière ambiante est composée des rayons directs du soleil et de la lumière diffuse due à l'environnement. La présente invention est constituée d'une surface lenticulaire, d'une image et d'un panneau solaire. La disposition relative de chacun de ces éléments permet sous certains angles d'observation de visualiser l'image en question sans voir la surface du panneau solaire, tout en permettant aux rayons solaires directs, qui possèdent des angles d'incidence différents des angles d'observation précédents, d'atteindrent la surface active du panneau solaire. La surface lenticulaire et l'image ne feront donc pas obstacle aux rayons solaires directs et feront seulement partiellement obstacle à la lumière diffuse environnante. Le panneau solaire imageur objet de cette invention est constitué d'un film transparent sur lequel est imprimé une image dont des bandes rectilignes parallèles et équidistantes ont été effacées. On définit par le terme bande image les bandes restantes de l'image qui n'ont pas été effacées. Le film se positionne entre la surface active du panneau solaire et une surface lenticulaire. La surface lenticulaire est constituée d'une juxtaposition de lentilles rectilignes identiques, de type plan-convexe et dont la largeur vaut la somme d'une largeur de bande image et d'une largeur de bande transparente. Le film transparent est positionné du côté de la face plane de la surface lenticulaire, au plan focal des lentilles, de sorte que les bandes images et les bandes transparentes soient parallèles à l'axe longitudinal des lentilles. La largeur des bandes images et des bandes transparentes sont calculés pour que sous un certain intervalle d'angles de vision un observateur ne verra que les bandes images, donc l'image elle-même, alors que sous un autre intervalle d'angles de vision la lumière traversera les bandes transparentes, donc atteindra la surface active du capteur solaire. Les lentilles rectilignes 5 10 15 20 25 30 -3- concentrent en effet la lumière, donc la vision, sur des zones du plan focal dont la position dépend de l'angle d'incidence de la lumière à la surface de la lentille. La lumière frappe la face ondulée de la surface lenticulaire avec des angles d'incidence, mesurés par rapport à un axe perpendiculaire à la surface ondulée, qui prennent des valeurs comprises entre +45 et -45 . Aux intervalles d'angles d'incidence [A1, A2] et [A2, A3] correspondent des zones Z1 et Z2 du plan focal de la lentille. En positionnant convenablement les bandes images et les bandes transparentes de l'image respectivement en face des zones Z1 et Z2, un observateur dont les angles de visions seront compris entre Al et A2 verra les bandes images en zone Z1 donc l'image elle-même, alors que la lumière qui aura des angles d'incidence compris entre A2 et A3 se concentrera sur la zone Z2 et traversera les bandes transparentes pour atteindre la surface du capteur solaire. Le positionnement relatif de l'image par rapport à la surface lenticulaire se fera donc en fonction des différentes positions possible de l'observateur et des différentes positions possible du soleil dans le ciel; sachant que ces différentes positions angulaires détermineront les zones Z1 et Z2 où prendront place les bandes images et les bandes transparentes. Afin d'éviter les réflexions multiples de la lumière au passage de la surface lenticulaire au film, et du film à la surface du capteur solaire, les différents éléments pourront être collés avec une colle transparente de même indice de réfraction que les parties optiques en contact, ou bien les différentes surfaces pourront être traitées anti-reflet. Pour gagner en précision et supprimer une opération de collage l'impression de l'image pourra se faire directement sur la face plane de la surface lenticulaire. Selon un mode particulier de réalisation, le panneau solaire imageur reprendra les caractéristiques de la réalisation précédente mais la surface lenticulaire présentera cette fois sa face plane vers l'extérieur et une plaque transparente à faces parallèles s'intercalera entre la surface -4- lenticulaire et l'image. Cette plaque transparente sera coupée perpendiculairement à sa surface, d'une manière rectiligne, et à intervalles réguliers, afin de faire apparaître des lames d'air planes de faible épaisseur qui seront parallèles à l'axe longitudinal des lentilles et positionnées en face de chaque jonction des lentilles. L'avantage de cette surface optique par rapport à la précédente est que les angles de vision et les angles d'incidence des rayons solaires pourront prendre des valeurs comprises entre -70 et +70 . En effet les rayons dont l'incidence sera supérieure à 45 , après leur passage au travers de la lentille, seront réfractés à l'intérieur de la plaque et réfléchis à la surface des lames d'air par le principe optique du saut d'indice de réfraction pour être redirigés à l'intérieur des zones Z1 ou Z2. Selon un mode de réalisation particulier, et afin d'augmenter les angles de vision jusqu'à 90 , les lentilles rectilignes plan-convexe selon le mode de réalisation précédente seront remplacées par des lentilles rectilignes bi-convexes. Selon un autre mode de réalisation l'image associée au capteur solaire imageur pourra être modifiable à distance, par exemple par l'utilisation d'un affichage à cristaux liquide. Si l'image se modifie rapidement on observera alors une image animée. Selon une variante, non illustrée, l'image ou les images animées seront modifiées de sorte que les zones de même couleur que la surface du capteur solaire seront effacées pour devenir transparentes. Ainsi le rendu de l'image ne sera pas modifié car par transparence ces zones prendront la couleur du panneau solaire qui se trouve derrière. La lumière qui traversera ainsi l'image atteindra le capteur solaire et viendra donc s'ajouter à la lumière déjà reçue par ailleurs par le capteur. Selon un autre mode de réalisation, les bandes images seront remplacées par des bandes de capteur solaire de faibles épaisseurs et le panneau solaire sera remplacé par une image fixe ou animée. Ces bandes de capteur solaire seront positionnées par rapport à la surface -5-lenticulaire de manière à recevoir les rayons directs du soleil alors que les bandes transparentes permettront à un observateur positionné sous d'autres angles de vision, de voir l'image, ou les images animées, au travers du panneau solaire ainsi constitué. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la disposition en vue éclatée des différents éléments composant le panneau solaire imageur. La figure 2 représente une vue en coupe et le schéma de principe du panneau solaire imageur, avec d'une part la vision d'une image vue par un observateur et d'autre part le parcourt optique des rayons solaires qui, dans le même temps, atteignent la surface du capteur solaire. La figure 3 représente un mode de réalisation particulier qui, afin d'augmenter les angles de vision, utilise une surface lenticulaire pian-convexe et la redirection des rayons selon le principe de la réflexion par saut d'indice de réfraction. En référence à ces dessins, le système est composé d'un panneau solaire (SP), d'un film transparent (F) sur lequel est imprimée une image (I) et d'une surface lenticulaire (SL). L'image (I) est effacée en partie par des bandes transparentes (BT) rectilignes parallèles et équidistantes. L'image devient donc une image constituée de bandes images parallèles non transparentes (BN) et de bandes transparentes parallèles (BT). La surface lenticulaire est constituée de lentilles rectilignes identiques, de section plan-convexe, de largeur égale à la somme d'une largeur de bande image plus d'une largeur de bande transparente, et juxtaposées parallèlement les unes aux autres. Le film transparent (F) prend place entre le panneau solaire (SP) et la surface lenticulaire (SL), au plan focal des lentilles, avec la face ondulée de la surface lenticulaire tournée vers l'extérieur du système. Les bandes images (BN) et les bandes transparentes (BT) sont positionnées par rapport aux lentilles de sorte que ces bandes (BN et BT) soient parallèles à l'axe longitudinal (X) des -6- lentilles, et de sorte que, vue sous certains angles compris dans l'intervalle d'angles [Al, A2], un observateur (OB) ne verra que les bandes images (BN). Par contre sous d'autres angles de vision compris dans l'intervalle d'angles [A2, A3] les rayons du soleil traverseront les bandes transparentes (BT) de l'image et atteindront la surface du capteur solaire (SP). Les bandes (BN) et (BT) se positionnent en face des zones Z1 et Z2. Les zones Z1 et Z2 représentent les zones du plan focal de la lentille rectiligne qui sont couvertes par les rayons dont les angles d'incidence sont compris respectivement dans les intervalles [Al ,A2] et [A2,A3]. Dans le cas de lentilles dont le dioptre convexe est demi cylindrique (Figure 2) Al et A3 prennent des valeurs limites de 45 . Ces angles sont mesurés par rapport à un axe (Y) qui est à la fois perpendiculaire à l'axe longitudinal des lentilles (X) et perpendiculaire à la surface lenticulaire (SL). Dans le cas d'une réalisation avec une surface lenticulaire plan-convexe dont la face plane est tournée vers l'extérieur (Figure 3) les rayons incidents sont concentrés au passage du dioptre convexe de la lentille, puis subissent une réfraction au passage de la première face plane de la plaque transparente (PT). Une partie des rayons atteignent directement les zone Z1 et Z2 alors que d'autres (R1,R2), plus incidents, sont réfléchis à la surface de la lame d'air (Lm) avant d'atteindre les zones Z1 et Z2. Afin de réduire les réflexions parasites, les différentes faces de la surface lenticulaire, de la plaque à faces parallèles et du capteur solaire, pourront subir un traitement anti-reflet ou bien le film pourra être collé avec. une colle transparente (C) dont l'indice de réfraction sera identique à celui des parties optiques en contact. A titre d'exemple, non limitatif, le panneau solaire sera de type photovoltaïque équipé d'un revêtement uniforme de silicium en couche mince. Le panneau solaire, de même que le film transparent et la surface lenticulaire seront de forme rectangulaire avec pour dimensions 60 -7- centimètres de largeur et 100 centimètres de hauteur. Celui-ci est incliné vers le Nord de 22 par rapport à la verticale, et sa face active tournée vers le Sud. Sur le film transparent est imprimée en sérigraphie une image en couleur où alternent des bandes horizontales transparentes et non transparentes de même largeur égale à 0,5 mm. La surface lenticulaire est constituée de lentilles rectilignes de diamètre l mm et dont épaisseur fait 1,2 mm ce qui équivaut à la distance focale de chaque lentille. La surface lenticulaire est positionnée de telle sorte que Faxe longitudinal des lentilles soit à l'horizontal, donc parallèle aux bandes de l'image. Le film transparent est collé sur la face plane de la surface lenticulaire avec une colle transparente et positionné avec précision de sorte que chaque bande image se place dans la moitié haute du plan focal de chaque lentille. Chaque bande transparente se place alors dans la moitié basse du plan focal de chaque lentille. Pour un observateur placé à hauteur du panneau solaire imageur l'angle de vision vaut -22 ce qui permet de voir les bandes images. Le soleil, à son passage au méridien et à la latitude de 45 , peut prendre des hauteurs suivant les saisons variables entre 22 et 68 par rapport à l'horizon Sud, donc les rayons solaires prennent des angles d'incidences par rapport au panneau solaire compris entre 0 et 46 . Tous les rayons solaires traverseront donc les bandes transparentes et atteindront la surface du capteur solaire. La présente invention est particulièrement adaptée à l'intégration esthétique et architecturale des panneaux solaires, ainsi qu'à la diffusion d'une information visuelle à la surface de ceux-ci | La présente invention se rapporte à un système optique qui permet de visualiser une image à la surface d'un panneau solaire sans que cette image fasse obstacle aux rayons solaires directs. Il est constitué d'un panneau solaire (SP), d'une surface lenticulaire (SL) formée de lentilles rectilignes et d'un film transparent (F) sur lequel est imprimée une image (1) dont on a effacé des bandes rectilignes (BT) parallèles à l'axe longitudinal (X) des lentilles. Sous certains angles de vision un observateur (OB) ne verra que les bandes images (BN) alors que sous d'autres angles d'incidence les rayons du soleil passeront au travers des bandes transparentes (BT) et atteindront la surface active du capteur solaire.La présente invention est particulièrement adaptée à l'intégration esthétique et architecturale des panneaux solaires, ainsi qu'à la diffusion d'une information visuelle à la surface de ceux-ci. | 1) Panneau solaire associé à un système optique permettant de visualiser une image à sa surface caractérisé en ce qu'il comporte un panneau solaire, un film transparent sur lequel a été imprimée une image dont a été effacée une série de bandes rectilignes parallèles de mêmes largeurs et équidistantes entre elles, et une surface lenticulaire constituée d'une juxtaposition de lentilles rectilignes identiques, de section plan convexe dont la largeur vaut la somme d'une largeur de bande transparente plus une largeur de bande image, et dont la face plane est tournée vers l'image; l'axe longitudinal des lentilles étant parallèle aux bandes images ,et aux bandes transparentes, les dites bandes transparentes et bandes images étant positionnées entre la surface du panneau solaire et la surface lenticulaire, au plan focal des lentilles, de telle sorte qu'un observateur ne verra que les bandes images ou que la surface du panneau solaire, cette alternative étant fonction de l'angle de vision sous lequel est observée la surface lenticulaire. 2) Panneau solaire associé à un système optique selon la 1 caractérisé en ce que la surface lenticulaire présente sa face plane vers l'extérieur et qu'une plaque transparente à faces parallèles s'intercale entre la surface lenticulaire et le film, la dite plaque étant coupée perpendiculairement à sa surface, d'une manière rectiligne et à intervalles réguliers, laissant apparaître des lames d'air planes de faibles épaisseurs parallèles à l'axe longitudinal des lentilles et positionnées en face de chaque jonction des lentilles. 3) Panneau solaire associé à un système optique selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les lentilles sont de type biconvexe. 5 10 15-9- 4) Panneau solaire associé à un système optique selon la 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que les différentes surfaces optiques possèdent un revêtement anti-reflet. 5) Panneau solaire associé à un système optique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le film est collé aux différentes surfaces optiques avec une colle transparente dont l'indice de réfraction est identique à celui des parties optiques en contact. 6) Panneau solaire associé à un système optique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les zones de l'image qui sont de même couleur que la surface du panneau solaire sont effacées pour devenir transparentes. 7) Panneau solaire associé à un système optique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les bandes images sont remplacées par des bandes de capteur solaire, et le panneau solaire est remplacé par une image. 8) Panneau solaire associé à un système optique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'image fixe est remplacée par une image animée. | G,F,H | G02,F24,H01 | G02B,F24S,H01L | G02B 27,F24S 10,H01L 31 | G02B 27/02,F24S 10/50,H01L 31/0232,H01L 31/042 |
FR2893202 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE MESURE D'OCCUPATION ET D'ALLOCATION DU SPECTRE DE TRANSMISSION | 20,070,511 | La présente invention concerne la mesure d'occupation et l'allocation d'au moins un spectre de transmission pour un système de communications par signaux multiporteuses. Par occupation, on entend la présence d'au moins un signal sur une partie du spectre. Ce type de système tel que les systèmes de téléphonie mobile, WRAN ou autres, utilise des transmissions dites OFDM ou OFDMA (en anglais orthogonal frequency division multiplexing et orthogonal frequency division multiplexing access ), c'est-à-dire des transmissions en multiplexage par répartition orthogonale de la fréquence, appliquées à un signal ou à plusieurs signaux. Les signaux véhiculés sur les réseaux de ces systèmes sont constitués de symboles temporels, chacun étant émis sur un ensemble de porteuses à des fréquences différentes. Ces systèmes sont classiquement des systèmes dynamiques dont les équipements d'émission peuvent se connecter ou se déconnecter. C'est le cas des systèmes OFDM ou encore des systèmes OFDMA de boucle locale radio comme le WRAN dans lesquels des émetteurs peuvent interrompre ou reprendre leurs émissions sans que les autres émetteurs en soient avertis. Conventionnellement, les équipements d'émission forment des systèmes au sein desquels ils sont regroupés et, au sein de chaque groupe un équipement particulier, dit station de base, détermine l'allocation du spectre de transmission pour ce groupe. Les différents systèmes peuvent s'ignorer ou avoir connaissance des autres mais sans les prendre en compte au niveau de l'allocation. Par contre, les équipements d'émission d'un même système sont adaptés pour ne pas interférer les uns avec les autres. La mesure de l'occupation du spectre de transmission est importante pour permettre une optimisation de l'allocation entre les équipements d'émission. En particulier, dans les systèmes actuels, des paramètres de priorité sont attribués, de sorte que certains sous-ensembles de porteuses sont normalement réservés à des équipements ou dynamiquement attribués afin de respecter des exigences de qualité de service QoS ( Quality of Service en langue anglaise). Notamment, des priorités différentes peuvent être attribuées à des systèmes voisins. Dans ces systèmes, des mesures de l'occupation de spectre sont nécessaires de façon à ce que le spectre soit alloué en tenant compte des équipements prioritaires. En particulier, ces mesures doivent être réalisées sur un espace hertzien commun aux systèmes, c'est-à-dire sur une bande de fréquence sur lesquels les équipements de réception sont susceptibles de recevoir des signaux émis par des équipements d'émission de différents systèmes. Si les paramètres de priorité ne sont pas respectés, la qualité des services correspondants ne peut plus être assurée. Par extension, dans le cas des systèmes de téléphonie mobile, comme ceux de troisième génération dits 3GPP LTE ( Long Term Evolution en langue anglaise), les stations de base sont les relais du système auxquels se connectent les équipements de téléphonie qui sont à la fois émetteurs et récepteurs. Dans ces systèmes il n'existe pas de paramètres de priorité. Toutefois, pour maintenir la qualité de service, il est nécessaire de mettre à jour les paramètres de qualité de la liaison radio ainsi que de son environnement lorsque le terminal mobile se déplace. C'est le cas notamment d'un téléphone mobile passant d'un relais à un autre alors qu'une communication est déjà établie et doit être rnaintenue (situation dite de handover ). Sur la base des mesures, typiquement de niveaux radio des autres cellules effectuées et remontées à la station de base par le terminal mobile, le handover entre cellules et l'allocation de spectre associée peuvent être réalisés. Dans tous les cas, la variabilité des débits utilisés lors des connexions, en particulier multimédia et Internet, et la proximité des porteuses exigent une meilleure allocation qu'une réservation statique. En particulier, une allocation statique n'est pas appropriée pour des espaces hertzien commun avec des trafics hétérogènes partageant les mêmes bandes de fréquences et qui comportent des équipements prioritaires sur certains sous-ensembles de porteuses et d'autres équipements auxquels aucun paramètre de priorité n'est attaché comme dans un système WRAN. Il est alors souhaitable de réaliser une allocation dynamique du spectre de l'espace hertzien commun, les sous-ensembles réservés étant redistribués lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Un problème surgit lorsque, une fois la communication établie par un équipement non prioritaire sur un sous-ensemble de porteuses réservé, un équipement disposant d'un niveau de priorité supérieur soudainement utilise la même portion de spectre, obligeant ainsi le terminal non prioritaire à libérer la portion de spectre convoitée par le terminal prioritaire. Dans ce cas, l'équipement non prioritaire doit être en mesure de détecter cet évènement et, ensuite, de libérer le spectre utilisé, cessant ainsi d'interférer l'équipement prioritaire. Il est à noter que chaque équipement d'émission dispose de son propre spectre de transmission couramment appelé canal principal. Des problèmes d'interférence entre deux équipements d'émission peuvent survenir sur le spectre de transmission d'un équipement mais également sur d'autres parties du spectre de l'espace hertzien commun. En effet, Il est possible de considérer que, les réjections des émetteurs n'étant pas idéaux sur les canaux adjacents, dits aussi canaux secondaires, l'émission dans le canal principal se traduit par la génération non voulue d'interférences sur les canaux secondaires. En ce sens, la portion de spectre à prendre en compte peut comprendre, non seulement, le canal principal mais également les canaux secondaires. Une telle allocation dynamique requiert une gestion fine de l'occupation du spectre de transmission. Bien qu'il existe déjà des techniques mises en oeuvre dans ce domaine, aucune n'est satisfaisante. Par exemple, le document de brevet WO 2005/069522 effectue des détections et mesures notamment du rapport signal à bruit et donc, de l'occupation sur l'ensemble du spectre, de sorte qu'il n'est pas possible de distinguer les sous-ensembles de porteuses et notamment, les sous-ensembles réservés. Le but de la présente invention est de résoudre ce problème en définissant un procédé de mesure de l'occupation du spectre permettant une mesure fine, en vue notamment, d'une allocation optimisée du spectre tout en maintenant une qualité de service. L'invention concerne également des programmes d'ordinateur, un système et des équipements correspondants ainsi que le signal véhiculé. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de mesure de l'occupation d'au moins un spectre de transmission pour un système de communications par signaux radiofréquences multiporteuses, caractérisé en ce que le procédé comporte : - une étape de découpage du spectre en sous-ensembles de 10 porteuses et de découpage en temps au sein des sous-ensembles pour former des segments temps/fréquence élémentaires ; - une étape de non-émission de signal, par au moins un équipement d'émission du système, pendant des segments élémentaires de non-émission décalés dans le temps et décalés en fréquence; et 15 - une étape de mesure de paramètres choisis de signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant chacun de ces segments élémentaires de non-émission. Grâce à ce procédé et, en particulier, à la détermination de segments élémentaires de non-émission de signal et à la mesure de paramètres des 20 signaux transmis sur ces segments, il est possible de détecter l'émergence de transmissions dues à d'autres équipements sur un sous-ensemble de porteuses particulier et notamment, l'émergence de transmissions sur un sous-ensemble réservé. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : 25 - le système comprend une pluralité d'équipements d'émission réalisant chacun une étape de découpage du spectre de transmission, une étape de non-émission pendant des segments élémentaires de non-émission et une étape de mesure de paramètres ; - ledit système comprend une pluralité de groupes d'équipements 30 d'émission, les étapes de découpage, de non-émission et de mesure étant réalisées de manière coordonnée pour tout le groupe ; -ledit système comprend une pluralité de groupes d'équipements d'émission et en ce que, une seule étape de découpage est réalisée pour au moins un groupe, de sorte qu'aucun des équipements de ce groupe n'émet pendant les segments élémentaires de non-émission ; - les caractéristiques de fréquence et/ou de durée des segments élémentaires sont déterminées en fonction de caractéristiques de l'environnement de fonctionnement ; -lesdits segments élémentaires de non-émission sont répartis dans le temps sur une période déterminée et en fréquence sur l'ensemble du spectre de transmission pour former un motif de non- émission ; - lesdits segments élémentaires de non-émission sont répartis pour 10 former le motif de non-émission en fonction de caractéristiques de l'environnement de fonctionnement ; - les étapes de découpage, de non-émission et de mesure sont répétées plusieurs fois pour un même spectre de transmission, afin de former plusieurs motifs de non-émission, l'étape de découpage comprenant la 15 combinaison des différents motifs entre eux ; - au moins deux étapes de mesure sur des segments élémentaires de non-émission distincts sont réalisées simultanément ; - lesdites étapes de non-émission et de mesure sur un segment élémentaire sont répétées sans réduire le nombre de segments réservés à des 20 équipements particuliers. Selon encore d'autres caractéristiques du procédé de l'invention : - les segments élémentaires de non-émission sont répartis de manière régulière dans le temps et sur le spectre de transmission ; - différents motifs de segments élémentaires de non-émission sont 25 juxtaposés les uns aux autres lors de ladite étape de combinaison ; - différents motifs de segments élémentaires de non-émission sont superposés entre eux lors de ladite étape de combinaison ; - pour au moins un motif de non-émission, les segments élémentaires de non-émission sont simultanés ; 30 - les paramètres mesurés comprennent au moins un paramètre parmi le groupe formé : d'un niveau de priorité d'affectation d'un sous-ensemble déterminé, d'un niveau d'énergie sur une partie du spectre de transmission, de caractéristiques temporelles, de caractéristiques de codage, ou de caractéristiques d'émetteur et/ou de destinataire ; - ladite étape de mesure de paramètres comprend un échantillonnage des signaux véhiculés pendant les segments élémentaires de non-émission et la détermination de paramètres en fonction de ces échantillons en temps réel au cours de chacun des segments élémentaires de non- émission ; - ladite étape de mesure de paramètres comprend un échantillonnage des signaux véhiculés pendant les segments élémentaires de non-émission et la détermination de paramètres en fonction de ces échantillons à l'issue de l'échantillonnage et avant une nouvelle étape de mesure sur un segment élémentaire de non-émission du même sous-ensemble de porteuses ; lesdites étapes de non-émission et de mesure sur un segment élémentaire de non-émission sont répétées périodiquement ; au moins une étape de non-émission comprend l'émission d'au moins un signal sensiblement nul sur tout ou partie des porteuses du segment élémentaire de non-émission correspondant ; et - au moins une étape de non-émission comprend le rejet du signal radiofréquence sur toutes les porteuses du segment élémentaire de non-émission correspondant. L'invention concerne également un procédé d'allocation du spectre d'un signal multiporteuses d'un système de communications, caractérisé en ce qu'il comporte la mesure de l'occupation du spectre selon le procédé décrit précédemment ainsi qu'une étape d'allocation du spectre entre des équipements d'émission du système en fonction desdites mesures. L'invention a aussi pour objet un programme d'ordinateur pour un équipement d'un système de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de cet équipement, commandent la mise en oeuvre du procédé décrit précédemment. Par ailleurs l'invention concerne un équipement pour un système de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de découpage d'au moins un spectre de transmission en sous-ensembles de porteuses et de découpage en temps au sein des sous-ensembles pour former des segments temps/fréquence élémentaires et des moyens de non-émission de signal pendant des segments élémentaires de non-émission décalés dans le temps et décalés en fréquence. De même, l'invention porte sur un équipement pour un système de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comporte des rnoyens de réception d'un signal comportant des segments temps/fréquence élémentaires de non-émission pendant lesquels aucun signal n'est émis par au moins un équipement du système et des moyens de mesure de paramètres choisis de signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant chacun de ces segments élémentaires de non-émission. Enfin, l'invention porte sur un signal radiofréquence multiporteuses caractérisé en ce qu'il comporte des segments élémentaires correspondant à des périodes de temps déterminées sur des sous-ensembles de porteuses déterminés, au cours desquels aucun signal n'est émis, ces segments élémentaires de non-émission étant décalés dans le temps et décalés en fréquence. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description faite à titre d'exemple et en référence aux figures sur lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement un système mettant en oeuvre le procédé de l'invention ; - les figures 2 et 3 représentent l'allocation du spectre de transmission dans le système de la figure 1 ; - la figure 4 représente le détail d'un des équipements du système de la figure 1 ; et -les figures 5 et 6 représentent l'allocation du spectre de transmission 25 dans un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente un environnement de fonctionnement mettant en oeuvre le procédé de l'invention et comportant des systèmes de communications par signaux multiporteuses multiplexés en fréquence et en temps. 30 Dans un premier mode de réalisation, l'invention est décrite dans une communication de type diffusion ou broadcast , c'est-à-dire avec un équipement d'émission fixe, ou station de base, adressant des signaux à des équipements de réception. Cet environnement comprend deux systèmes 2 et 3 chacun comportant des groupes d'équipements marqués 41 à 4M. Chaque groupe comprend au moins un équipement d'émission 61 à 6M tel qu'une station de base équipée d'une ou plusieurs antennes. A chaque station de base sont associés plusieurs équipements de réception tels que les équipements 81 à 84 associés à la station de base 61. Chaque équipement de réception d'un groupe est adressé par la station de base correspondante dans des segments distincts en temps et en fréquence du spectre de transmission et l'allocation du spectre de transmission de chaque équipement prend en compte les autres équipements d'émission du groupe. Chaque système comporte un réseau de transport permettant les échanges de données entre les groupes et entre les terminaux. Dans l'exemple, le système 2 comporte un réseau 9 de type OFDMA et le système 3 comporte un réseau 10 de type DTV (Digital TV). Ces systèmes présentent un espace hertzien cornmun, c'est-à-dire une bande de fréquence dans laquelle des signaux provenant de systèmes différents sont susceptibles d'être véhiculés. Dans l'exemple décrit, pour des raisons de simplicité, le spectre de transmission est décrit comme étant identique pour tous les équipements d'un groupe. Toutefois, il est possible de disposer de plusieurs spectres de transmission, c'est-à-dire de plusieurs bandes ou canaux de communications. Comme indiqué précédemment, le système 2 cohabite également avec le système 3 comprenant un groupe d'équipements marqué 4N, avec un équipement d'émission 6N tel qu'une station de base également équipée d'au moins une antenne. A cette station de base 6N sont associés plusieurs équipements de réception non représentés. De par la configuration de l'environnement de fonctionnement, les équipements 81 à 84 sont également susceptibles de recevoir les signaux émis par la station de base 6N dans la même portion de spectre de transmission que celle utilisée par les équipements du système 2. Typiquement, le système 2 peut être un système radiodiffusion WRAN IEEE802.22 et le groupe d'équipements 4N appartient au système 3 de diffusion de télévision numérique DTV ("Digital TV" en langue anglaise). En conséquence de normes établies, dans une telle situation, le groupe d'équipements 4N du système 3 utilise prioritairement le spectre UHF par rapport aux groupes du système 2. II est à noter que les systèmes 2 et 3 n'harmonisent pas leur utilisation spectrale et que, en ce sens, aucune communication spécifique n'est prévue 5 entre eux. Par nature, un tel environnement avec ces systèmes est dynamique et hétérogène. En effet, l'environnement est dynamique au sens où des équipements d'émission peuvent entrer en communication ou interrompre leur communication tout en partageant le même spectre de transmission ou des 10 spectres voisins. Par ailleurs, l'ensemble des équipements est dit hétérogène car il comporte des équipements d'émission avec des niveaux de priorité différents sur des ensembles de porteuses ou sous-ensembles de porteuses particuliers. Ainsi, certains sous-ensembles de fréquence du spectre de transmission sont 15 normalement réservés pour certains équipements tandis que d'autres équipements ne disposent pas de paramètres de priorité. La constitution et de l'environnement de fonctionnement avec les systèmes 2 et 3 est conventionnel et ne sera pas décrit plus en détail. Dans le mode de réalisation décrit, la station de base 61 comporte un 20 dispositif 11 d'allocation du spectre de transmission. Ce dispositif comprend une unité 12 de découpage du spectre, une unité 14 de mesure de paramètres des signaux véhiculés dans le spectre de transmission et une unité 16 d'allocation du spectre de transmission. Ces différentes unités sont, par exemple, des composants dédiés ou encore des programmes ou des éléments 25 de programmes d'ordinateur. Dans le mode de réalisation décrit, l'unité de mesure 14 est un équipement dédié relié par un bus de données adéquat à un microprocesseur ou un microcontrôleur 18 qui comporte une mémoire morte ou une mémoire vive dans laquelle sont stockés des programmes formant les unités 12 et 16. 30 Le détail du dispositif 11 d'allocation du spectre est décrit ultérieurement en référence à la figure 4. En référence aux figures 1, 2 et 3, on va maintenant expliquer le principe général de fonctionnement de l'invention. L'unité 12 de découpage de spectre permet de réaliser un découpage du spectre de transmission en sous-ensembles de porteuses notés SSB1 à SSB10 sur les figures 2 et 3. Cette unité 12 permet également de découper chaque sous-ensemble de porteuses dans le temps afin de former des segments temps/fréquence élémentaires d'une durée déterminée notée TE. Une allocation du spectre de transmission est ensuite réalisée entre les différents équipements du groupe 81 à 84 tout en conservant dans chaque sous-ensemble de porteuses un segment élémentaire non attribué, c'est-à-dire attribué à aucun des équipements du groupe. En conséquence, la station de base 61 n'émettra de signal vers aucun des équipements du groupe pendant ces segments élémentaires dits de non-émission. La non-émission de signal est justifiée par le fait que, de par la construction de l'émetteur-récepteur de la station de base, l'isolation est insuffisante entre émetteur et récepteur, menant à une interférence donc un biais, voire pire, à une saturation ou aveuglement, du récepteur. La figure 2 est une représentation d'un plan d'allocation du spectre de transmission obtenu. Sur cette figure, le temps est en abscisse et la fréquence en ordonnée. Dans cet exemple, les sous-ensembles de porteuses SSB1 à SSB10 sont formés de manière régulière sur la totalité du spectre de transmission, c'est-à-dire qu'ils comportent tous le même nombre de porteuses. De même, les segments élémentaires de non-émission des différents sous-ensembles sont répartis de manière régulière en temps et en fréquence, c'est-à-dire que les écarts en temps et en fréquence entre deux segments élémentaires consécutifs sont constants. L'ensemble des segments élémentaires de non-émission est appelé motif de non-émission ou pattern en langue anglaise et est constitué, dans l'exemple, de portions temps fréquences contiguës dont la dimension dans le temps est un multiple entier de TE et dont la dimension en fréquence est un multiple entier de SSB. Un motif complet s'étend en fréquence sur tout le spectre de transmission du canal principal et en temps sur une durée déterminée dite durée d'échantillonnage TI. Dans le cas où les spectres de transmission ne sont pas identiques, le motif peut être étendu également sur k canaux secondaires, la durée d'échantillonnage TI deviendrait alors k fois Tl. Comme cela est visible sur la figure 2, 17 segments élémentaires sont alloués à l'équipement 81, 30 à l'équipement 82, 22 à l'équipement 83 et 21 à l'équipement 84. La représentation faite à la figure 2 est volontairement simplifiée en présentant une allocation continue et non pas l'allocation réelle, c'est-à-dire selon la technologie OFDMA, avec une distribution équirépartie sur le spectre de transmission de sorte que les porteuses destinées aux différents équipements sont entrelacées. Ultérieurement, des informations sont transmises vers chacun des équipements de réception par la station de base 61 en respectant ces créneaux du spectre de transmission. Pendant les segments élémentaires de non-émission, l'unité de mesure 14 est mise en oeuvre afin de détecter l'émergence de signaux véhiculés dans le spectre de transmission, c'est-à-dire de signaux émis par d'autres équipements de transmission dans l'espace hertzien commun. L'unité 14 est adaptée pour mesurer des paramètres choisis de ces signaux. Par ailleurs, pendant le segment de non-émission, la mesure peut être aussi bien effectuée dans le canal dit principal que dans les canaux secondaires au moyen, par exemple, de transpositions de fréquences hétérodynes. Comme indiqué précédemment, dans la suite de la description, nous nous limitons dans le cadre de cette réalisation à la mesure sur le canal principal. Dans l'exemple, l'unité de mesure 14 comprend un corrélateur mis en oeuvre afin de déterminer l'énergie accumulée par les signaux véhiculés sur chacun des sous-ensembles de porteuses pendant les segments élémentaires de non-émission. Lorsque l'énergie dépasse un seuil critique, cette émission doit être prise en compte au niveau du groupe. En conséquence, l'unité 14 détecte les portions de spectre sur lesquels sont véhiculées des signaux au dessus d'un seuil critique. Dans un mode de réalisation, la mesure comprend un échantillonnage du signal et une détermination des paramètres faite en temps réel pendant le segment de non-émission. Alternativement, cette mesure comprend un échantillonnage réalisé au cours des segments élémentaires et la détermination ultérieure des paramètres mesurés. Cette détermination ultérieure est achevée avant l'arrivée d'un nouveau segment de non-émission sur le même sous-ensemble de porteuses soit, dans le cas où les mesures sont réalisées périodiquement, pendant la durée Tl - TE. L'utilisation de ces segments élémentaires de non-émission dans chacun des sous-ensembles de porteuses permet ainsi de détecter l'émergence de signaux émis par des équipements non référencés dans le groupe et d'évaluer le niveau de priorité correspondant. Par exemple, des signaux provenant de l'équipement prioritaire 6N du groupe 4N appartenant au système 3 sur les sous-ensembles de porteuses SSB4 et SSB5 sont détectés. En conséquence, une nouvelle allocation en temps et en fréquence du spectre de transmission entre les différents équipements du groupe est réalisée en fonction des mesures faites précédemment. En particulier, cette allocation prend en compte le niveau de priorité d'affectation des sous-ensembles SSB4 et SSB5 pour aboutir au plan 15 d'allocation représenté en référence à la figure 3. Dans cet exemple, la partie du spectre de transmission allouée à l'équipement 84 est réduite afin de conserver une même quantité du spectre de transmission allouée aux autres équipements. Ceci permet de maintenir la qualité de service pour les équipements 81 à 83 tout en respectant les 20 équipements prioritaires. Ainsi, dans le nouveau plan d'allocation un unique segment est alloué à l'équipement 84. Par ailleurs, dans ce nouveau plan d'allocation, 20 segments élémentaires sont réservés dans les sous-ensembles de fréquence SSB4 et SSB5. 25 Dans ce mode de réalisation, le même motif de non-émission est maintenu dans les deux plans d'allocation, c'est-à-dire avec le même nombre des mêmes segments élémentaires de non-émission répartis de manière identique en temps et en fréquence. En particulier, des segments de non-émission, au cours desquels des 30 mesures seront réalisées, sont maintenus dans les sous-ensembles de porteuses réservés. Cela permet de détecter la fin de l'occupation de ces sous-ensembles pour avantageusement réallouer dynamiquement le spectre de transmission dès que possible. Ainsi, grâce au découpage du spectre de transmission en segments élémentaires temps/fréquence et à la réservation de segments élémentaires dans les sous-ensembles de porteuses au cours desquels aucun des équipements du groupe n'est autorisé à émettre, il est possible de réaliser une mesure fine de l'occupation du spectre de transmission. Cette mesure permet ensuite d'allouer dynamiquement le spectre de transmission tout en respectant la qualité de service, notamment au niveau du respect des priorités sur certains sous-ensembles de porteuses. Avantageusement, au cours de l'étape de découpage du spectre de transmission, des caractéristiques de l'environnement de fonctionnement sont utilisées pour déterminer les caractéristiques de fréquence et/ou de durée des segments élémentaires. En particulier, les segments élémentaires sont déterminés en fonction des types de signaux susceptibles d'être véhiculés dans le spectre de transmission ou encore des capacités de l'unité de mesure ou des caractéristiques du réseau 9 de transmission OFDM. Par exemple, la durée TE d'un segment élémentaire est choisie égale à un nombre entier de fois la durée d'un symbole OFDM, c'est-à-dire la durée requise pour l'émission d'un signal sur chacune des porteuses du spectre de transmission. De manière similaire, les sous-ensembles de porteuses SSB comportent un nombre entier de porteuses, c'est-à-dire qu'un sous- ensemble couvre une bande dle fréquence égale à un nombre entier de fois l'écart entre deux porteuses. Alternativement, la résolution fréquentielle des moyens de mesure fixe 25 le nombre de porteuses formant un sous-ensemble et lavitesse et la mémoire nécessaire au calcul fixe la durée d'un segment de non-émission. Dans une autre variante, le nombre de porteuses formant un sous-ensemble SSB est choisi pour correspondre au nombre de porteuses prévues pour un signal particulier susceptible d'être véhiculé dans le spectre de 30 fonctionnement, c'est-à-dire pour correspondre à la largeur de bande d'un signal particulier. Les mêmes caractéristiques de l'environnement de fonctionnement peuvent également être prises en compte pour déterminer les motifs de non-émission et particulièrement, la répartition temporelle des segments de non- émission. Dans une mode de réalisation particulier, la durée d'échantillonnage TI est déterminée en fonction de signaux susceptibles d'être véhiculés dans le spectre de transmission. Si les signaux évoluent vite, il convient de faire des mesures à des intervalles de temps courts et donc, la durée Tl séparant deux segments de non-émission sur un même sous-ensemble de porteuses est réduite. Inversement, si les signaux sont à évolution lente, la durée TI est augmentée. Ainsi, la durée d'échantillonnage TI est déterminée non seulement par l'application du théorème de Shannon à la largeur de la bande de cohérence, c'est-à-dire la fréquence d'évolution déterminée selon un modèle connu, d'un type de signal susceptible d'être véhiculé mais aussi par la largeur du spectre de transmission pour ce type de signal. Avantageusement, la durée d'échantillonnage est dimensionnée de telle façon que toute la bande du signal soit mesurée par portions de spectres 15 SSB plus rapidement que la variation de ce signal. Par exemple si : SSB = 600 kHz, TE = 5 ms, Largeur de bande = 6MHz, Bande de cohérence = 10 Hz, 20 Alors : On a bien : 6/(0,6*5) 1/(10/(2*1000)) Et Tl < 50 ms Dans le cas où les 15 canaux secondaires situés de part et d'autre du canal principal sont également mesurés, k = 2*15+1 = 31 et TI 25 devient TI' < 31 * 50 ms = 1550 ms. Les caractéristiques des segments et des motifs peuvent également résulter d'une combinaison de ces modes de réalisation, le nombre de porteuses formant un sous-ensemble étant déterminé, par exemple, par la division de la largeur de bande d'un type de signal susceptible d'être véhiculé 30 dans le spectre de transmission par la résolution de l'unité de mesure. En référence à la figure 4, on va maintenant décrire le détail du dispositif d'allocation 11 selon l'invention. L'unité de découpage de spectre 12 comprend un élément de planification de spectre 20 qui reçoit en entrée les plans de fréquences pour les équipements du système 2 supposés connus, et les plans de fréquences pour les équipements avec priorité du système 3, lorsqu'ils sont connus, depuis une base de données 22. Cet élément 20 reçoit également une table 24 récapitulant les mesures précédentes et en particulier, la détection éventuelle de signaux prioritaires. Cette table 24 est fournie par l'unité de mesure 14. L'élément de planification 20 permet ainsi de maintenir en temps réel les portions du spectre qui sont disponibles à l'établissement d'émissions non prioritaires. L'unité de découpage 12 comprend également un élément 30 de détermination des segments élémentaires de non-émission, c'est-à-dire des segments au cours desquels les mesures seront réalisées. Cet élément 30 reçoit en entrée les caractéristiques de l'unité de mesure fournies par une base de données 32 pour chaque type de signaux véhiculés par le système 3. Ces caractéristiques comprennent notamment, selon le degré de connaissance a priori du système 3, la résolution de mesure en fréquence SSB, le temps de mesure TE, la taille ou surface en temps et fréquence, nécessaire pour la réalisation d'un échantillon de mesure, l'intervalle de temps maximal entre 2 échantillons consécutifs, le nombre d'unités de mesure disponibles simultanément dans le système ainsi que des informations sur la capacité de ces unités à fonctionner en parallèle. Par ailleurs, l'élément 30 reçoit également les caractéristiques des signaux susceptibles d'être véhiculés, fournies par une base de données 34. Ces caractéristiques incluent par exemple, la fréquence centrale et le nombre de porteuses réservées, la bande de cohérence du signal, la durée d'une trame qui détermine la durée du segment ainsi que le nombre d'échantillons nécessaires pour détecter un changement de niveau ou moyenner des variations temporelles. Notamment, afin d'éviter les changements brusques, il est préférable de moyenner temporellement les échantillons par exemple avec un filtre passe- bas numérique à réponse impulsionnelle finie de type FIR ("Finite Impulse Response" en langue anglaise). Typiquement, la largeur de bande maximale de ce filtre est égale à la bande de cohérence du signal à détecter. En outre, des mécanismes d'hystérésis temporels peuvent être implémentés sur les mesures afin d'éviter les allers-retours incessants, ou pompage, dans la table de détection 24 des signaux particulièrement impulsifs dont la bande de cohérence est variable dans le temps. Enfin, l'élément 30 reçoit les caractéristiques du multiplex OFDMA d'une base de données 36, c'est-à-dire par exemple, les intervalles de temps et de fréquence de multiplexage, la surface du plus petit segment allouable, la durée de la trame et le pourcentage maximal de segments alloués. L'élément 30 reçoit également des informations de la planification de spectre 20 afin de connaître la portion de spectre utilisable par le système non prioritaire. A l'aide de ces informations, l'élément 30 détermine les caractéristiques de fréquence et de durée des segments élémentaires de non-émission ainsi que leur répartition en fréquence et en temps. Ainsi, l'élément 30 détermine le motif de non-émission. Par ailleurs, l'unité 16 d'allocation comprend tout d'abord un élément 40 d'allocation de paquets qui reçoit en entrée les requêtes d'émission de service, c'est-à-dire les requêtes d'émission vers les équipements de réception 81 à 84 du groupe. L'élément 40 attribue le spectre de transmission selon les requêtes et selon les règles de qualité de service ainsi que les files d'attente du trafic. Dans un mode de réalisation particulier, ces règles sont celles définies dans la norme IEEE 802.11 b/g et visent à maintenir, par ordre de priorité : un débit constant pour un service ; une variation en temps réel du débit d'un service ; une variation en temps différé du débit du service ; un effort maximal de service. Les informations délivrées par l'élément de planification de spectre 20, par l'élément 30 de détermination des segments élémentaires de non-émission et par l'élément 40, sont fournies à un élément 42 d'allocation de spectre. Cet élément 42 combine l'allocation faite par l'élément 40 avec celle faite par l'élément 30 dans les portions du spectre qui sont disponibles à l'établissement d'émissions non prioritaires telles que délivrées par l'élément 20 en respectant la structure du multiplex OFDMA délivrée par l'élément 36. Par exemple, cette allocation est faite en deux temps en intégrant successivement chacune des allocations fournies par les éléments 30 et 40. Dans un mode de réalisation, l'élément 42 privilégie l'allocation faite pour les segments de non-émission afin de garantir en première priorité la détection des signaux prioritaires. En variante, l'élément 42 privilégie la qualité de service pour certains équipements afin de ne pas réduire le nombre de segments de transmission prévus pour des équipements particuliers. Par exemple, dans les sous-ensembles de porteuses réservés, aucun segment de non-émission n'est alloué. Ainsi, dans ce mode de réalisation, l'allocation est réalisée de sorte que le nombre de segments élémentaires alloués à des équipements particulier n'est pas diminué pour l'allocation de segments de non-émission. Dans un tel mode de réalisation, la qualité de mesure est dégradée, notamment, les mesures dans certains sous-ensembles de porteuses ne sont pas réalisées aussi souvent que prévu par la durée d'échantillonnage TI. Le plan d'allocation déterminé par l'élément 42 est ensuite transmis à une unité 44 de transmission OFDM qui reçoit en entrée les données de service destinées aux équipements de réception du groupe et forme le signal à transmettre sur l'espace hertzien commun, soit sur une seule antenne en mode SISO ("Single Input Single Output" en langue anglaise), soit sur plusieurs antennes en mode MIMO ("Multiple Input Multiple Output" en langue anglaise) Ainsi, il est véhiculé sur le spectre de transmission de l'espace hertzien commun un signal radiofréquence multiporteuses qui comporte des segments élémentaires correspondant à des périodes de temps déterminées sur des sous-ensembles de porteuses, au cours desquelles aucun signal n'est émis, ces segments élémentaires de non-émission étant décalés dans le temps et décalés en fréquence. Dans un autre mode de réalisation, les étapes décrites précédemment de découpage, de non-émission et de mesure sont répétées plusieurs fois pour un même spectre de transmission, afin de former différents motifs de non-émission comportant chacun de segments élémentaires de caractéristiques différentes. Un tel mode de réalisation est particulièrement adapté dans le cas où différents types de signaux, tels que des signaux de voix portés par des systèmes de microphone sans fil ("wireless microphone" en langue anglaise), des signaux vidéo ou encore des signaux audio-vidéos, sont susceptibles d'être véhiculés simultanément dans le spectre de transmission. Dans ce cas, la répétition de chaque étape de découpage aboutit à l'obtention de plusieurs motifs de non-émission M1 à M3 comme représenté en référence à la figure 5. Sur cette figure 5, il est prévu trois motifs comportant chacun des segments de non-émission de caractéristiques différentes. Chacun de ses motifs est obtenu par le découpage d'un même spectre de transmission et dispose de ses propres caractéristiques, notamment en terme de dimension des sous-ensembles de porteuses, de durée TE des segments de non-émission et de durée Tl d'échantillonnage. Il est à noter que le motif M3 prévoit que les segments de non-émission soient simultanés sur tous les sous-ensembles de porteuses, formant un segment de non-émission sur l'ensemble du spectre de transmission. Dans ce cas, la mesure est réalisée sur l'ensemble du spectre de transmission mais les paramètres sont évalués par sous-ensembles. A cet effet, le système dispose de plusieurs unités de mesure afin de réaliser simultanément la mesure dans tous les sous-ensembles de porteuses. Ces motifs, c'est-à-dire l'ensemble des segments de non-émission dont ils sont constitués, sont ensuite combinés. Dans un premier cas, les segments de non-émission sont juxtaposés. Cela aboutit toutefois à une allocation d'une fraction importante du spectre de transmission aux segments de non-émission. Dans l'exemple représenté en référence à la figure 5, 90 segments élémentaires de non-émission sont nécessaires avec des motifs juxtaposés. Afin de diminuer le nombre de segments nécessaires, il est possible de multiplier les unités de mesures. Par exemple, deux unités de mesures distinctes réalisent simultanément une mesure dans les deux premiers motifs. En conséquence, il est possible de superposer les segments élémentaires de non-émission déterrninés par ces deux motifs. Le résultat obtenu sera ensuite juxtaposé avec le troisième motif. II convient de vérifier si les unités de mesure sont aptes à fonctionner simultanément. Par exemple, si un motif est destiné à détecter la présence d'un signal de forte intensité, il ne doit pas être superposé avec un motif destiné à détecter la présence d'un signal de faible intensité. On obtient ainsi l'allocation représentée en référence à la figure 6, dans laquelle seuls 80 segments élémentaires de non-émission sont nécessaires. Bien entendu, si des sous-ensembles de porteuses sont réservés, l'allocation sera faite en conséquence. Encore d'autres modes de réalisation peuvent également être envisagés. Dans une variante, plusieurs équipements d'émission réalisent chacun séparément une étape de découpage du spectre afin de déterminer des segments de non-émission au cours desquels chacun de ces équipements réalise des mesures. Ainsi, chacun de ces équipements s'impose des segments de non-émission pour faire des mesures mais sans forcément prendre en compte les autres équipements d'émission dont il a éventuellement connaissance. En effet, même si, typiquement, afin de réaliser l'allocation de spectre entre les équipements d'émission, l'information de non-émission est portée à la connaissance de la station de base qui pourrait en faire bénéficier les autres équipements d'émission de ce groupe, les motifs de non-émission ne sont pas harmonisés entre les équipements d'émission. En conséquence, un équipement donné mesure dans les segments de non-émission, non seulement les autres systèmes, comme le système 3, mais également, s'il y en a, les émissions des équipements de son propre groupe ou de son propre système, ce qui conduit à un biais sur la mesure réalisée. Avantageusement, le découpage, la non-émission et les mesures sont faits de manière coordonnée au sein de groupes d'équipements d'émission. Cette fois, la station de base fait bénéficier tous les équipements de transmission de son groupe des informations sur les motifs dont elle dispose. Ainsi, les motifs de non-émission des différents équipements d'émission peuvent être synchronisés ou identiques les uns aux autres, ce qui n'entache pas la mesure des émissions des autres équipements et donc minimise les biais de mesure sur les autres systèmes. Préférentiellement, un seul découpage est réalisé pour un groupe, de sorte qu'aucun des équipements d'émission ne peut émettre pendant les segments de non-émission. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans un système de téléphonie mobile dans lequel chaque équipement est à la fois émetteur et récepteur. Dans un tel environnement, l'allocation du spectre est faite par la station relais ou station de base, qui transmet cette allocation aux équipements de son groupe en leur imposant un motif ou une combinaison de motifs de non-émission synchrone et commun à tous. Dans les exemples décrits, les segments élémentaires de non-émission répartis sur les différents sous-ensembles de porteuses sont tous identiques en fréquence et en durée. En variante, ces segments ont des caractéristiques de fréquence et de durée variables mais conservent une surface identique afin de permettre une mesure similaire sur chaque sous-ensemble de porteuses. Par ailleurs, les différentes unités formant le système peuvent être réparties différemment entre les équipements. En particulier, l'unité de mesure et l'unité d'allocation peuvent être dans des équipements distincts. De même, plusieurs unités de mesure peuvent être utilisées. Ainsi, dans un mode de réalisation, tous où certains des équipements du système comportent des unités de mesures qui sont mutualisées. En conséquence, ces équipements sont adaptés pour transmettre les mesures qu'ils effectuent à une unité d'allocation distante. Enfin, les paramètres mesurés sur les signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant les segments de non-émission peuvent être tout type de paramètres appropriés tels que par exemple, un niveau de priorité d'affectation d'un sous-ensemble de porteuses déterminé, un niveau d'énergie sur une partie du spectre de transmission, des caractéristiques temporelles, des caractéristiques de codage, ou des caractéristiques d'émetteur et/ou de destinataire. Par exemple, les paramètres mesurés comprennent le code d'embrouillage du signal en CDMA, l'identité de la base en GSM, l'identité des pilotes en WRAN ou d'autres niveaux et caractéristiques physiques du signal. En fonction des modes de réalisation, l'étape de non-émission comprend l'émission d'un symbole nul sur toutes les porteuses du segment élémentaire de non-émission correspondant ou encore comprend le rejet du signal radiofréquence sur toutes les porteuses du segment élémentaire de non- émission correspondant | Ce procédé de mesure de l'occupation d'au moins un spectre de transmission pour un système (2) de communications par signaux radiofréquences multiporteuses est caractérisé par :- une étape de découpage du spectre en sous-ensembles de porteuses et de découpage en temps au sein des sous-ensembles pour former des segments temps/fréquence élémentaires ;- une étape de non-émission de signal, par au moins un équipement d'émission du système, pendant des segments élémentaires de non-émission décalés dans le temps et décalés en fréquence; et- une étape de mesure de paramètres choisis de signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant chacun de ces segments élémentaires de non-émission. | 1. Procédé de mesure de l'occupation d'au moins un spectre de transmission pour un système (2) de communications par signaux 5 radiofréquences multiporteuses, caractérisé en ce que le procédé comporte : - une étape de découpage du spectre en sous-ensembles de porteuses (SSB) et de découpage en temps au sein des sous-ensembles (TE) pour former des segments temps/fréquence élémentaires ; 10 - une étape de non-émission de signal, par au moins un équipement d'émission (6) du système, pendant des segments élémentaires de non-émission décalés dans le temps et décalés en fréquence; et - une étape de mesure de paramètres choisis de signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant chacun de ces segments 15 élémentaires de non-émission. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le système comprend une pluralité d'équipements d'émission (6) réalisant chacun une étape de découpage du spectre de transmission, une étape de non-émission 20 pendant des segments élémentaires de non-émission et une étape de mesure de paramètres. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit système comprend une pluralité de groupes (4) d'équipements d'émission, les étapes 25 de découpage, de non-émission et de mesure étant réalisées de manière coordonnée pour tout le groupe. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit système comprend une pluralité de groupes (4) d'équipements d'émission et en ce que, 30 une seule étape de découpage est réalisée pour au moins un groupe (41), de sorte qu'aucun des équipements de ce groupe n'émet pendant les segments élémentaires de non-émission. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les caractéristiques de fréquence (SSb) et/ou de durée (TE) des segments élémentaires sont déterminées en fonction de caractéristiques de l'environnement de fonctionnement. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé 10 en ce que lesdits segments élémentaires de non-émission sont répartis dans le temps sur une période déterminée (Tl) et en fréquence sur l'ensemble du spectre de transmission pour former un motif de non-émission. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que lesdits 15 segments élémentaires de non-émission sont répartis pour former le motif de non-émission en fonction de caractéristiques de l'environnement de fonctionnement. 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé 20 en ce que les étapes de découpage, de non-émission et de mesure sont répétées plusieurs fois pour un même spectre de transmission, afin de former plusieurs motifs de non-émission (M1, M2, M3), l'étape de découpage comprenant la combinaison des différents motifs entre eux. 25 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins deux étapes de mesure sur des segments élémentaires de non-émission distincts sont réalisées simultanément. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que lesdites 30 étapes de non-émission et de mesure sur un segment élémentaire sont répétées sans réduire le nombre de segments réservés à des équipements particuliers. 11. Procédé d'allocation du spectre d'un signal multiporteuses d'un système (2) de communications, caractérisé en ce qu'il comporte la mesure de l'occupation du spectre selon le procédé de l'une quelconque des 1 à 10 ainsi qu'une étape d'allocation du spectre entre des équipements d'émission du système en fonction desdites mesures. 12. Programme d'ordinateur pour un équipement d'un système (2) de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsqu'elles sont exécutées sur un calculateur de cet équipement, commandent la mise en oeuvre du procédé selon au moins l'une quelconque des 1 à 11. 13. Equipement (11) pour un système (2) de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (12) de découpage d'au moins un spectre de transmission en sous-ensembles de porteuses (SSB) et de découpage en temps (TE) au sein des sous-ensembles pour former des segments temps/fréquence élémentaires et des moyens (16) de non-émission de signal pendant des segments élémentaires de non-émission décalés dans le temps et décalés en fréquence. 14.Equipement (11) pour un système (2) de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réception d'un signal comportant des segments temps/fréquence élémentaires de non-émission pendant lesquels aucun signal n'est émis par au moins un équipement (6) du système et des moyens (14) de mesure de paramètres choisis de signaux véhiculés dans le spectre de transmission pendant chacun de ces segments élémentaires de non-émission. 15. Signal radiofréquence multiporteuses caractérisé, en ce qu'il comporte des segments élémentaires correspondant à des périodes de temps déterminées sur des sous-ensembles de porteuses déterminés, au cours desquels aucun signal n'est émis, ces segments élémentaires de non-émission étant décalés dans le temps et décalés en fréquence. 16. Dispositif (11) pour un système (2) de communications par signaux radiofréquence multiporteuses, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens adaptés pour émettre un signal selon la 15. | H | H04 | H04B | H04B 1 | H04B 1/10 |
FR2896009 | A1 | ENSEMBLE DE PROFILES ET PROFILES POUR OUVRANT ET ENCADREMENT D'OUVRANT | 20,070,713 | La présente invention a, d'une manière générale, pour objet un ensemble de profilés complémentaires pour un ouvrant, tel qu'une porte, et pour l'encadrement de cet ouvrant, tel qu'un dormant de porte. Plus précisément, la présente invention a trait à un ensemble de 5 profilés destinés à recevoir des moyens de verrouillage électromagnétiques, et notamment des moyens de type ventouses électromagnétiques. Ce type de verrouillage est couramment utilisé sur des portes, notamment dans les lieux publics (entrées de bâtiments, parkings souterrains, etc.), car il permet un déverrouillage aisé, sans l'utilisation d'une clé et d'un 10 verrou classiques, et qui peut se faire à distance par un simple contact électrique (télécommande, interrupteur, lecteur de badge électronique, clavier à code, etc.). Prenant le contre-pied des habitudes en la matière, consistant à choisir entre un verrou à pêne et une ventouse électromagnétique, l'invention propose un ensemble de profilés complémentaires à rapporter sur un ouvrant et 15 un encadrement d'ouvrant, caractérisé en ce que lesdits profilés sont munis d'au moins deux dispositifs différents de verrouillage en position de fermeture de l'ouvrant, à commande électrique, l'un comportant une ventouse électromagnétique en deux parties, du genre électroaimant et contreplaque et l'autre comportant un dispositif de verrouillage à électro-piston comportant un 20 pêne propre à s'opposer, conjointement avec une butée de retenue du pêne agencée sur un profilé complémentaire de celui sur lequel il est monté, à l'écartement des deux parties de la ventouse électromagnétique. Le fait de combiner le pêne à commande électrique avec une ventouse électromagnétique permet d'augmenter la force de fermeture de tous types de 25 portes, tout en conservant la souplesse et la simplicité d'utilisation d'un système électromagnétique, qui peut être verrouillé et déverrouillé avec un simple contact électrique. Autrement dit, le dispositif de verrouillage à électro-piston constitue un verrouillage mécanique supplémentaire à la ventouse électromagnétique, offrant 30 ainsi une plus grande résistance à l'effraction. Suivant des dispositions préférées, notamment pour des raisons de commodité de fabrication, et éventuellement : - le profilé pourvu de la butée de retenue comporte une branche ayant une extrémité libre à la faveur de laquelle il forme un retour destiné à servir de butée de retenue du pêne ; - le profilé pourvu de la butée de retenue comporte, sous la forme générale d'un U, deux branches latérales et une branche centrale raccordant ces dernières, l'une des branches latérales comportant un retour dirigé vers la branche latérale opposée et formant la butée de retenue ; - les branches du U définissent intérieurement un espace propre à permettre la réception du profilé portant le dispositif de verrouillage à 10 électro-piston par le profilé complémentaire ; - la branche présentant le retour comporte des moyens de fixation du profilé correspondant à l'ouvrant ; - les moyens de fixation sont ménagés sur un prolongement de la branche faisant saillie latéralement vers l'extérieur ; 15 - le retour et le prolongement s'étendent en sens opposés, l'un dans le prolongement de l'autre, de manière à former conjointement une surface plane de fixation destinée à être appliquée sur l'encadrement ou l'ouvrant ; - un bandeau servant de poignée pour l'ouvrant fait saillie latéralement vers l'extérieur à partir de la branche centrale du U 20 - le retour, le prolongement et le bandeau s'étendent sur toute la longueur du profilé correspondant ; - le profilé portant le dispositif de verrouillage à électro-piston présente, suivant une section globalement rectangulaire, deux côtés adjacents pourvus chacun d'une ouverture propre à permettre le montage sur le profilé et/ou le 25 passage d'au moins une partie, respectivement du dispositif de verrouillage à électro-piston et d'une des parties de la ventouse électromagnétique ; - la ventouse électromagnétique est du genre comportant un électroaimant propre à être assujetti au profilé associé par deux oreilles de fixation et le côté de ce profilé associé à cet électroaimant présente un 30 décrochement dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur des oreilles, afin de pouvoir monter celles-ci sur ce côté sans qu'elles ne fassent saillie du profilé ; - le décrochement est formé par deux côtés opposés du profilé débordant le côté associé à l'électroaimant, perpendiculairement à celui-ci ; - un profilé adapté à être monté sur l'ouvrant du côté opposé à celui recevant le profilé présentant la butée de retenue et conformé de manière à servir de poignée pour manipuler l'ouvrant ; et - les moyens de fixation des deux profilés à rapporter sur l'ouvrant sont 5 communs. L'invention concerne également un profilé pour l'ensemble défini supra, caractérisé en ce qu'il comporte deux côtés non concourants débordant un troisième côté, de part et d'autre de celui-ci, de manière à ce que ce troisième côté forme un décrochement par rapport aux tranches des autres côtés. 10 Ainsi, les oreilles de fixation d'un électroaimant de ventouse électromagnétique destiné à être monté sur un tel profilé n'en feront pas saillie, au bénéfice du renforcement de protection obtenu grâce à l'invention. Le profilé peut présenter, suivant une section globalement rectangulaire, deux côtés adjacents pourvus chacun d'une ouverture propre à 15 permettre le montage sur le profilé et/ou le passage d'au moins une partie, respectivement d'un dispositif de verrouillage à électro-piston et d'une des deux parties d'une ventouse électromagnétique, celui des côtés adjacents destiné à être associé au dispositif de verrouillage à électro-piston étant constitué par le troisième côté. 20 L'invention concerne également un second profilé pour l'ensemble défini supra, nécessitant avantageusement un minimum de perçages et d'ajustements, caractérisé en ce qu'il comporte, sous la forme générale d'un U, deux branches latérales et une branche centrale accordant ces dernières, l'une des branches latérales comportant un retour dirigé vers la branche latérale 25 opposée pour former une butée de retenue. Suivant une disposition préférée permettant de protéger de manière optimale le dispositif de verrouillage à électro-piston par son positionnement du côté fixation du profilé, la branche présentant le retour comporte un prolongement faisant saillie latéralement vers l'extérieur pour la fixation du profilé à un ouvrant. 30 L'invention concerne par ailleurs un assemblage d'ouvrant et d'encadrement de cet ouvrant comportant un ensemble de profilés tel que défini supra. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description qui suit, donnée à tire illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un ensemble de 5 profilés selon l'invention montés sur un ouvrant et l'encadrement de cet ouvrant ; - les figures 2 à 4 montrent respectivement chacun des trois profilés selon l'invention en coupe transversale ; - la figure 5 est une vue en coupe transversale d'une réalisation préférée des profilés des figures 2 et 3 selon l'invention, dans lesquels ont étés 10 montés les éléments de verrouillage. Sur les figures annexées, par souci de clarté, les différents éléments constitutifs ne sont pas représentés selon une échelle homogène. Comme visible en figure 1, deux profilés en aluminium sont destinés à être montés de part et d'autre d'un troisième profilé 100, également en 15 aluminium, étant destiné à être fixé sur l'encadrement. Plus précisément, les profilés selon l'invention sont destinés à être montés sur le châssis de l'ouvrant 201 et sur l'encadrement 101 fixe ou semi fixe, qui présente ici un profil complémentaire de l'ouvrant 201. Le profilé 100 présente un profil fermé globalement rectangulaire, avec 20 un évidement central 130, prévu pour accueillir, d'une part, des éléments de fixation du profilé 100 sur l'encadrement 101, et, d'autre part, des moyens de verrouillage de l'ouvrant. Il présente sur sa face destinée à être fixée sur l'encadrement 101, un décrochement 110 pour faciliter la mise en place d'éléments de fixation (non 25 représentés) du profilé 100 sur l'encadrement 101, par exemple des vis. Le profilé 200 est destiné à coopérer avec le profilé 100 pour le verrouillage de l'ouvrant par des moyens à commande électrique. Ce profilé 200 présente, suivant une configuration globalement en U, deux branches 211 et 212 latérales s'étendant à un angle aigu l'une par rapport à l'autre, les deux branches 30 étant reliées entre elles, dans leurs parties centrales, par une traverse 213, et à leurs extrémités rapprochées, par une base ou branche centrale 214 sensiblement plus épaisse que la traverse 213. Les deux branches 211 et 212, la traverse 213 et la base 214 délimitent un évidement central 230 qui peut loger au moins une partie des éléments de verrouillage destinés à être montés sur l'ouvrant. La base est prolongée, du coté de la branche 212, par un bandeau 215 servant de poignée pour l'ouvrant. A l'extrémité de la branche 212, opposée à la base 214, est prévu un support 216 destiné à monter le profilé sur l'ouvrant, le support étant conformé en gouttière double afin d'accueillir, dans la première gouttière 218, des éléments de fixation du profilé sur l'ouvrant (non représentés), par exemple des vis, et dans la seconde gouttière 219 des moyens de fixation d'une cornière 220 servant à dissimuler le contenu des deux gouttières 218 et 219, par souci d'esthétique principalement. Le support 216 est prolongé sur la face intérieure de la branche 212 par une extension 217, de profil en forme de bec se terminant en biseau. Autrement dit, le support 216 est formé par un retour 217 de la branche 212 qui s'étend, ici, perpendiculairement à la branche 211 et un prolongement 225 de la branche 212 faisant saillie latéralement vers l'extérieur. Le retour 217 et le prolongement 225 s'étendent en sens opposés, l'un dans le prolongement de l'autre, de manière à former conjointement une surface plane 226 de fixation destiné à être appliquée sur l'ouvrant 201. La surface plane 226 forme ainsi avec la branche 212 des angles supplémentaires dont celui du côté du retour 217 est un angle aigu. On observe encore que la branche 212 s'étend en oblique par rapport 20 à la base 214 et présente une épaisseur supérieure à celle du reste de la branche dans la zone du support 216. Le profilé 300 est prévu pour être fixé sur l'ouvrant du coté opposé au profilé 200, et présente, tout comme le profilé 200, une base 310 en gouttière, pourvue de moyens pour y fixer une cornière 320, et prolongée à son extrémité 25 par un bandeau 311 servant de poignée pour l'ouvrant. On remarquera que les moyens de fixation des profilés 200 et 300 sont avantageusement communs aux deux profilés, par exemple, des vis traversant l'ouvrant, les têtes de vis et les écrous à leurs extrémités opposées étant avantageusement masqués par les cornières 220 et 320. 30 Comme visible notamment sur la figure 3, le profilé 200 présente dans la gouttière 219 une cloison à tête de profil triangulaire 223 qui coopère par encliquetage avec une patte 221 de la cornière 220, ayant également une excroissance complémentaire à profil triangulaire. La cornière 220 vient également prendre appui par l'une de ses extrémités sur une nervure 222 prévue sur la gouttière 218, et par son extrémité opposée sur un épaulement 224 prévu sur la gouttière 219 opposée à la gouttière 218. De manière similaire, comme visible notamment en figure 4, le profilé 300 présente une nervure 312 saillant perpendiculairement de sa base 310, elle- même terminée par une bordure 313 saillant perpendiculairement par rapport à ladite base 310, et repliée en équerre à son extrémité libre. Une cornière 320 est prévue afin de masquer la base 310 du profilé 300, notamment pour dissimuler avantageusement les moyens de fixation de ce profilé sur l'ouvrant (par exemple des vis non représentés). Une patte de maintien 321 de la cornière 320 terminée par un profil triangulaire s'étend perpendiculairement à l'une des extrémités de celle-ci. L'extrémité libre de la nervure 312 a un profil en triangle associée à une excroissance 315 de bordure 313 également de profil triangulaire. Ces deux profils coopèrent par encliquetage avec le profil triangulaire de la patte 321 de la cornière 320 pour assurer son maintien. L'extrémité de la cornière opposée à la patte 321 repose sur un bossage 314 prévu à cet effet sur le profilé 300. Comme visible en figure 5, le profilé rectangulaire 100 destiné à être monté sur le châssis coopère avantageusement en verrouillage avec le profilé 200 destiné à être monté sur l'ouvrant, grâce à des dispositifs de verrouillage électromagnétiques, montés sur ces profilés 100 et 200. Ces dispositifs comportent, dans la réalisation préférée représentée en figure 5, d'une part une ventouse électromagnétique ayant un électroaimant 410 monté sur le profilé 100 et une contreplaque 401 montée sur le profilé 200, et d'autre part, une serrure 500 à pêne 501, ici de type serrure électro-piston pourvue d'un coffre à la faveur duquel est logé le pêne. Dans l'évidement 230 du profilé 200 est monté un vérin 404 en appui sur la base 214 du profilé, à l'extrémité duquel est placé un berceau 403, surplombé d'une rondelle 402 supportant la contreplaque 401. Le vérin 404 supporte ainsi la contreplaque 401 de manière à ce que la surface de celle-ci destinée à coopérer avec l'électroaimant dépasse légèrement de la traverse 213. Ainsi, la contreplaque 401 présente un degré de liberté nécessaire et suffisant par rapport au profilé 200, pour assurer un verrouillage efficace de l'ouvrant. Avant la mise en place des profilés sur l'encadrement et l'ouvrant, des trous de montage sont pratiqués respectivement dans le profilé 100 pour le passage de l'électroaimant 410 et du pêne 501 et dans le profilé 200, au niveau de la traverse 213, pour la mise en place de la contreplaque 401 et de ses éléments de support. Par ailleurs, des trous sont percés dans chacun des trois profilés afin d'y placer des moyens de fixation à l'encadrement et à l'ouvrant, par exemple des vis. La ventouse électromagnétique utilisée est de type standard, parfaitement connue. II est à noter qu'elle présente un boîtier 412, comportant un ou plusieurs électroaimants, ici un seul. Des oreilles de fixation 411 s'étendent perpendiculairement au boîtier 412, de part et d'autre de celui-ci. Lesdites oreilles 411 comportent des perçages de fixation fraisées pour le passage de vis à tête complémentairement fraisée, afin que celles-ci ne dépassent pas de la surface des oreilles, et ne gênent pas dans la fermeture et le verrouillage de l'ouvrant. On remarquera que la conception du présent ensemble de profilés permet avantageusement de garantir une inviolabilité du verrouillage la position de fermeture de l'ouvrant en toutes circonstances : 1) Les branches 211 et 212 sont suffisamment longues pour arriver, en position de fermeture, pratiquement au contact de l'encadrement 101, ce qui empêche de glisser un levier (type pied de biche) entre les profilés 200 et 100 pour forcer l'ouverture de la porte. 2) En position fermée, le pêne, agencé perpendiculairement à la direction d'action de la ventouse et le retour 217 sont inaccessibles de l'extérieur, d'un coté comme de l'autre de l'ouvrant, ce qui rend le verrouillage de l'ouvrant plus sûr. 3) Les cornières 320 et 220 s'opposent à une tentative de démontage des moyens de fixation des profilés 200 et 300 sur l'ouvrant 201. La présente invention ne se limite pas aux réalisations préférées décrites supra, mais englobe, au contraire, toutes les variantes d'exécution | L'invention a trait à un ensemble de profilés complémentaires à rapporter sur un ouvrant et un encadrement d'ouvrant, caractérisé en ce que lesdits profilés (100, 200) sont munis d'au moins deux dispositifs (410, 411 ; 500, 501) différents de verrouillage en position de fermeture de l'ouvrant, à commande électrique, l'un comportant une ventouse électromagnétique en deux parties (410, 411), du genre électroaimant (410) et contreplaque (411) et l'autre comportant un dispositif de verrouillage à électro-piston comportant un pêne (501) propre à s'opposer, conjointement avec une butée de retenue (217) du pêne agencée sur un profilé (200) complémentaire de celui (100) sur lequel il est monté, à l'écartement des deux parties de la ventouse électromagnétique (410 et 411). | 1. Ensemble de profilés complémentaires à rapporter sur un ouvrant et un encadrement d'ouvrant, caractérisé en ce que lesdits profilés (100, 200) sont munis d'au moins deux dispositifs (410, 411 ; 500, 501) différents de verrouillage en position de fermeture de l'ouvrant, à commande électrique, l'un comportant une ventouse électromagnétique en deux parties (410, 411), du genre électroaimant (410) et contreplaque (411) et l'autre comportant un dispositif de verrouillage (500) à électro-piston comportant un pêne (501) propre à s'opposer, conjointement avec une butée de retenue (217) du pêne agencée sur un profilé (200) complémentaire de celui (100) sur lequel il est monté, à l'écartement des deux parties de la ventouse électromagnétique (410 et 411). 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le profilé pourvu de la butée de retenue comporte une branche (212) ayant une extrémité libre à la faveur de laquelle il forme un retour (217) destiné à servir de butée de retenue du pêne. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le profilé pourvu de la butée de retenue comporte, sous la forme générale d'un U, deux branches latérales (211, 212) et une branche centrale (213) raccordant ces dernières, l'une des branches latérales comportant un retour (217) dirigé vers la branche latérale opposée et formant la butée de retenue. 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que les branches du U (211, 212) définissent intérieurement un espace propre à permettre la réception du profilé portant le dispositif de verrouillage à électropiston par le profilé complémentaire. 5. Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la branche présentant le retour (217) comporte des moyens de fixation du profilé correspondant à l'ouvrant. 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont ménagés sur un prolongement (225) de la branche (212) faisant saillie latéralement vers l'extérieur. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que le retour (217) et le prolongement (225) s'étendent en sens opposés, l'un dans le prolongement de l'autre, de manière à former conjointement une surface plane (226) de fixation destinée à être appliquée sur l'encadrement ou l'ouvrant. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce qu'un bandeau (215) servant de poignée pour l'ouvrant fait saillie latéralement vers l'extérieur à partir de la branche centrale du U. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le retour 15 (217), le prolongement (225) et le bandeau (215) s'étendent sur toute la longueur du profilé correspondant. 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le profilé portant le dispositif de verrouillage (500) à électro- 20 piston présente, suivant une section globalement rectangulaire, deux côtés adjacents pourvus chacun d'une ouverture propre à permettre le montage sur le profilé et/ou le passage d'au moins une partie, respectivement du dispositif de verrouillage (500) à électro-piston et d'une des parties de la ventouse électromagnétique. 25 11. Ensemble selon la 10, caractérisé en ce que la ventouse électromagnétique est du genre comportant un électroaimant (410) propre à être assujetti au profilé associé par deux oreilles de fixation (411) et le côté de ce profilé associé à cet électroaimant présente un décrochement (111) 30 dont la profondeur est au moins égale à l'épaisseur des oreilles, afin de pouvoir monter celles-ci sur ce côté sans qu'elles ne fassent saillie du profilé. 12. Ensemble selon la 11, caractérisé en ce que le décrochement (111) est formé par deux côtés opposés du profilé débordant le côté associé à l'électroaimant (410), perpendiculairement à celui-ci. 13. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un profilé (300) adapté à être monté sur l'ouvrant du côté opposé à celui recevant le profilé présentant la butée de retenue et conformé de manière à servir de poignée pour manipuler l'ouvrant. 14. Ensemble selon la 13, caractérisé en ce que les moyens de fixation des deux profilés (200, 300) à rapporter sur l'ouvrant sont communs. 15. Profilé (100) pour ensemble selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte deux côtés (112, 113) non concourants débordant un troisième côté (114), de part et d'autre de celui-ci, de manière à ce que ce troisième côté forme un décrochement (111) par rapport aux tranches des autres côtés. 16. Profilé selon la 15, caractérisé en ce que le profilé présente, suivant une section globalement rectangulaire, deux côtés adjacents pourvus chacun d'une ouverture propre à permettre le montage sur le profilé et/ou le passage d'au moins une partie, respectivement d'un dispositif de verrouillage (500) à électro-piston et d'une des deux parties d'une ventouse électromagnétique (410, 411) , celui des côtés adjacents destiné à être associé au dispositif de verrouillage à électro-piston étant constitué par le troisième côté. 17. Profilé (200) pour ensemble selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte, sous la forme générale d'un U, deux branches latérales (211, 212) et une branche centrale (214) accordant ces dernières, l'une des branches latérales comportant un retour (217) dirigé vers la branche latérale opposée pour former une butée de retenue. 18. Profilé selon la 17, caractérisé en ce que la branche présentant le retour (217) comporte un prolongement (225) faisant saillie latéralement vers l'extérieur pour la fixation du profilé à un ouvrant (201). 19. Assemblage d'ouvrant, notamment une porte, et d'encadrement d'ouvrant, notamment un dormant de porte, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de profilés (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 14.10 | E,F | E05,E06,F16 | E05C,E06B,F16S | E05C 19,E06B 3,F16S 3 | E05C 19/16,E06B 3/06,F16S 3/00 |
FR2901969 | A1 | PERFECTIONNEMENT POUR MOYENS DE MAINTIEN D'UN CASQUE DE PROTECTION | 20,071,214 | La présente invention concerne un casque de protection et plus particulièrement les moyens de maintien et de positionnement dudit 5 casque, et notamment une jugulaire destinée à la fixation du casque sur la tête de son utilisateur. On connaît déjà des casques de protection qui sont utilisés dans différents domaines et portés par des utilisateurs divers tels que les cyclistes, les motocyclistes, les sapeurs pompiers, les skieurs et autres, tels 10 que les soldais, les pilotes d'avions ou d'hélicoptères. Tous les casques actuels, quelle que soit leur utilisation, comprennent une coque rigide externe ayant la forme générale d'une sphère comprenant une ouverture faciale et dont la cavité ainsi formée comprend des éléments de rembourrage de protection et de confort destinés à emboîter la tête de 15 l'utilisateur. Par ailleurs, le casque est retenu traditionnellement sur la tête de l'utilisateur par des moyens de maintien et de positionnement, comme par exemple une jugulaire souple fixée aux parties latérales du casque. Il est actuellement très délicat de réaliser une retenue et un positionnement corrects du casque par rapport à la tête de l'utilisateur. Le casque peut 20 alors se révéler un objet d'inconfort pour celui-ci et il n'assure pas sa fonction de protection dans de bonnes conditions. En particulier, si des dispositifs améliorés de positionnement du casque sur la tête de l'utilisateur ont été prévus en fonction des différentes tailles de crâne, c'est-à-dire du volume global de la boîte crânienne, aucun 25 ne tient réellement compte des différentes morphologies de tête d'utilisateur. Ainsi, la présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et donc de proposer une solution qui permette, à l'aide de moyens simples, fiables et faciles à mettre en oeuvre, d'affiner le 30 positionnement du casque sur la tête de l'utilisateur quelle que soit sa morphologie. Selon la caractéristique principale du casque de protection selon l'invention, le casque de protection formé en partie par une coque externe principale de plan de symétrie longitudinal est du type comportant des moyens de maintien et de positionnement destinés à permettre sa fixation sur la tête d'un utilisateur, lesdits moyens comportant au moins un ensemble de sangles avant souples formant la jugulaire dont deux extrémités sont fixées à la coque en des points d'accrochage disposés au niveau des portions latérales de paroi correspondante, est caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens de réglage en position permettant le positionnement des points d'accrochage à la coque des extrémités des sangles avants gauche et droite, dans au moins deux positions, à savoir une position avant et une position arrière, et/ ou une position haute et une position basse. Selon des caractéristiques complémentaires, les moyens de réglage en position sont constitués par une boucle d'accrochage de sangle en formant l'extrémité de sangle qui coopère dans une lumière de coulissement ménagée le coulissement de la boucle d'accrochage dans la lumière étant destinée à être bloqué dans une pluralité de positions constituant les différentes positions. Selon une autre caractéristique, la boucle d'accrochage comporte une patte de forme complémentaire avec celle d'une pluralité de fenêtres de blocage disposées parallèlement à la lumière, le changement de position étant réalisé par poussée manuelle sur la patte logée dans une des fenêtres et coulissement de la patte jusqu'à son logement dans une autre fenêtre de blocage. Notons que la lumière de coulissement et les fenêtres de blocage sont réalisées dans une pièce d'indexage solidaire de la coque, au niveau des portions de parois latérales. Ajoutons que la pièce d'indexage est avantageusement une pièce intermédiaire indépendante fixée à l'intérieur ou à l'extérieur de la coque, à la portion de paroi latérale correspondante. Selon des variantes de réalisation, la lumière de coulissement s'étend selon un arc de cercle, ou de façon rectiligne, de façon à être soit inclinée soit horizontale soit verticale. L'invention est plus particulièrement adaptée à un casque dont les moyens de maintien et de positionnement comprennent une jugulaire dite de type 3 points, constituée par exemple par un ensemble de sangles souples, à savoir une sangle avant et une sangle arrière. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont 10 donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1 à 3 illustrent le mode de réalisation préféré du casque de protection selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective du casque de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du casque de la figure 1 selon 15 l'axe A-A. Les figures 3 et 4 représentent deux étapes de montage du casque selon l'invention. Les figures 5, 6 et 7 représentent des variantes d'exécution. 20 Le casque de protection représenté à titre d'exemple à la figure 1 à portant la référence générale (1) est par exemple un casque de pompier, (mais pourrait être un casque d'un tout autre genre, comme par exemple un casque militaire, de cycliste, de motocycliste ou autre) qui présente un 25 plan longitudinal de symétrie générale (P) qui comprend de façon connue en soi une coque externe principale (2) présentant une ouverture faciale avant (3). La coque externe principale (2) est constituée par une paroi sensiblement sphérique de plan général vertical de symétrie (P) qui est réalisée avantageusement en matériau composite du type comprenant un empilage de couches de fibres de renfort, imprégnées et liées entre elles par une matrice en résine. Les fibres peuvent être des fibres de verre, d'aramide, de Nylon, de polyéthylène ou de carbone, tandis que la matrice peut être une résine du type thermodurcissable ou thermoplastique. Bien entendu, la coque pourrait être en tout autre matériau comme, par exemple, en acier. La coque externe principale (2) comprend plusieurs portions de paroi, comme le montre la figure 1, à savoir une portion avant supérieure de paroi (4) prolongée vers l'arrière par une portion arrière supérieure de paroi (5), elle-même prolongée vers le bas par une portion arrière inférieure de paroi (6), et comprend, par ailleurs, deux portions latérales de paroi (7a, 7b). La portion avant supérieure (4) correspond à la zone occupée par le front de l'utilisateur et est limitée par la bordure supérieure (8) de l'ouverture faciale (3) qui, quant à elle, est limitée latéralement par deux bordures latérales (9). La portion arrière supérieure de paroi (5) correspond à la zone occupée par la boîte crânienne de l'utilisateur, tandis que la portion arrière inférieure de paroi (6) correspond à la zone occupée par la nuque de l'utilisateur. Ajoutons à cela que la paroi de la coque est limitée vers le bas par une bordure inférieure (10). Les portions latérales de paroi (7a, 7b) correspondent aux zones occupées par les oreilles de l'utilisateur et sont limitées vers l'avant par la bordure latérale correspondante (9) de l'ouverture faciale (3) et vers le bas par la bordure inférieure (10).. Selon ]l'invention, le casque de protection (1) comporte des moyens de maintien et de positionnement destinés à permettre son ajustement et sa fixation sur la tête de l'utilisateur, lesdits moyens comportant une jugulaire (11). La jugulaire (11) est avantageusement de type trois points (Xa, Xb, Y), et est constituée par un ensemble de sangles souples, à savoir une sangle avant (12) et une sangle arrière (13). La sangle avant (12) est constituée d'une portion gauche (12a) de sangle avant et d'une portion droite (12b) de sangle avant, tandis que la sangle arrière (13) est constituée par une portion gauche (13a) de sangle arrière et une portion droite (13b) de sangle arrière, tel qu'illustré figure 1. Les portions gauches (12a) et droite (12b) de sangle avant se rejoignent entre elles au niveau d'une pièce centrale (15) qui épouse le menton de l'utilisateur dite mentonnière . Par ailleurs, la portion gauche (13a) de la sangle arrière (13) rejoint la portion gauche (12a) de la sangle avant (12) en un point de liaison (50), tandis que la portion droite (13b) de la sangle arrière (13) rejoint la portion droite (12b) de la sangle avant (12) en un point de liaison (51). On notera que les points de liaison (50, 51) sont avantageusement constitués par des pièces de confort réalisées par exemple à l'aide de cuir ou similaire. Selon le mode de réalisation illustré et préféré de l'invention, les extrémités des portions respectivement gauche (12a) et droite (12b) de sangle avant (12) sont fixées à la coque du casque en des points d'accrochage (X) respectivement (Xa, Xb), disposés à l'intérieur de la coque, au niveau des parois latérales (7a, 7b), tandis que les extrémités arrière des portions gauche (13a) et droite (13b) de sangle arrière (13) se rejoignent en un point (Y) disposé au centre et à l'arrière à proximité de la bordure inférieure (10). Bien entendu la sangle arrière (13) peut être une sangle continue dont la partie centrale arrière passe dans un passant, pour pouvoir 20 éventuellement y coulisser. Selon le mode de réalisation illustré du casque de protection, les moyens de maintien et de positionnement comportent selon l'invention des moyens de réglage en position (16) permettant le positionnement des points d'accrochage (X, Xa, Xb) à la coque des extrémités des sangles 25 avants gauche et droite, dans au moins deux positions, à savoir une position avant (PAV) et une position arrière (PAR), et/ou une position haute (PHA) et une position basse (PBA). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, des moyens de réglage en position (16) permettant le positionnement des points 30 d'accrochage (X) sont constitués par la coopération d'une pièce d'accrochage (17) avec une pièce d'indexage (19). La pièce d'accrochage (17) est constituée par une boucle d'accrochage (170) destinée à recevoir ladite extrémité de la portion de sangle avant correspondante, et par une patte d'indexation (171).. La pièce d'indexage (19) fixée à la coque, à l'intérieur de cette dernière, au niveau des portions latérales de paroi (7a, 7b), comprend une lumière de coulissement (18) ayant la forme d'un arc de cercle, ainsi qu'une pluralité de fenêtres de blocage (19a,19b,19c,19d) destinée à recevoir la patte d'indexation correspondante (171) permettant de définir une pluralités de positions. On notera que la lumière de coulissement est destinée à coopérer avec la boucle d'accrochage (170). Selon le mode de réalisation préféré et illustré, la pièce d'indexage (19) disposée à l'intérieur de la coque au niveau des portions latérales de paroi (7a, 7b), est une pièce intermédiaire indépendante fixée avec blocage angulaire à la paroi intérieure (20) de la coque externe (2) (figure 2). On notera que la patte d'indexation (171) est de forme complémentaire avec celle d'une pluralité de fenêtres de blocage angulaire (19a,19b,19c,19d), tandis que la dite patte est élastique pour permettre le changement de position par poussée manuelle sur ladite patte (171) logée dans une des fenêtres (19a ou 19b ou 19c ou 19d) et coulissement de la patte jusqu'à son logement dans une autre fenêtre de blocage. Ainsi, les différentes positions (19a, 19b, 19c, 19d) de la patte d'indexation (171), par coopération avec les fenêtres correspondantes définissent différentes positions (190a, 190b, 190c, 190d) des points d'accrochage (X) à la coque des extrémités des sangles avants gauche te droite, à savoir dans au moins deux positions, une position avant (PAV) et une position arrière (PAR), et/ou une position haute (PHA) et une position basse (PBA). Selon le mode préféré illustré aux figures 1 à 4, le dispositif permet au point d'accrochage (X) de prendre moins deux positions, une position 30 avant haute(PAVH) et une position arrière basse (PARBA), Selon le procédé de montage du casque selon l'invention, on fixe les deux extrémités (120a,120b) à la portion avant ( 7a,7b) de la coque externe (2), en réalisant les étapes suivantes : a/insertion d'une partie de sangles (120a,120b) dans une boucle 5 d'accrochage (17) comportant une patte de blocage (170) (figure 3a); b/introduction de la boucle d'accrochage (17) dans une lumière (18) ménagée selon un arc de cercle ( C) dans une pièce d'indexage angulaire (19) de façon à ce que la boucle (17) soit solidarisée à la pièce d'indexage (19) et qu'elle puisse coulisser le long de l'arc de cercle (C) et 10 que sa patte de blocage (170) soit bloquée angulairement; c/fixation de l'ensemble (16,17,18,19) constitué de la boucle d'accrochage, de la partie de sangles et de la pièce d'indexage (19) au casque par fixation de cette dernière avec blocage en position à l'intérieur de la coque externe (2). 15 Dans le mode de réalisation illustré, le blocage en position de la pièce d'indexage (19) est réalisé au moyen d'une patte également de blocage (191) insérée dans une cavité (21) de forme complémentaire ménagée à l'intérieur de la coque externe (2). Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, une fois le blocage en position de la pièce 20 d'indexage (19) réalisé, on procède à la fixation de l'ensemble par vissage au point de fixation(192) directement à l'intérieur de la coque externe (2). En outre, il est à noter qu'afin d'obtenir encore un meilleur positionnement du casque de protection (1) sur la tête de l'utilisateur, la liaison des extrémités des portions gauche et droite des sangles arrières 25 avec la coque se fait grâce à une pièce intermédiaire de liaison (14) ayant la forme d'un Y inversé. Les moyens d'indexage angulaire ainsi prévus par l'invention permettent de positionner au mieux le casque de protection par rapport à la tête de l'utilisateur et plus particulièrement en tenant compte de la 30 morphologie de la partie du menton de l'utilisateur Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. On a compris que grâce aux moyens mis en oeuvre, différentes positions qui peuvent être prises pour l'accrochage de la jugulaire.Si dans le mode de réalisation illustré, les moyens des moyens de réglage en position permettent d'obtenir quatre positions (19a,19b,19c,19d) par blocage de la patte (170) dans l'une des quatre fenêtres (19a,19b,19c,19d), il peut tout aussi être prévu moins de quatre voir plus de positions. Les figures 5, 6 et 7 représentent des variantes d'exécution. Selon la figure 5 le déplacement du point d'accrochage (X) se fait de façon rectiligne pour pouvoir être déplacé du bas vers le haut et inversement et de l'avant (AR) vers l'avant (AV) et inversement, et ainsi être positionné et bloqué à l'endroit choisi. Selon la variante représentée à la figure 6, la lumière de coulissement (18) de même que la pluralité des fenêtres de blocage (19a, 19b, 19c, 19d) sont disposées horizontalement (H). Ainsi, le réglage permet positionnement des points d'accrochage ( X) à la coque des des sangles avants gauche te droite, dans au moins deux positions, à savoir une position avant ( PAV) et une position arrière ( PAR), et ainsi et ainsi être positionné et bloqué à l'endroit choisi. Selon la variante représentée à la figure 7, la lumière de coulissement (18) de même que la pluralité des fenêtres de blocage (19a, 19b, 19c, 19d) sont disposées verticalement. Ainsi, le réglage permet positionnement des points d'accrochage (X) à la coque des extrémités des sangles avant gauche et droite, dans au moins deux positions, à savoir une position basse ( PBA) et une position haute (PHA) et inversement, et ainsi être positionné et bloqué à l'endroit choisi. On a compris que les moyens de positionnent (16) illustrés aux figures 1 à 5, constituaient des moyens d'indexation angulaire. Ce qui signifie que les moyens permettent de modifier l'angle (W) d'inclinaison des extrémités des sangles avant | Casque de protection (1) formé en partie par une coque externe principale (2) de plan de symétrie longitudinal (P) et du type comportant des moyens de maintien et de positionnement (11,12) destinés à permettre sa fixation sur la tête d'un utilisateur, lesdits moyens comportant au moins un ensemble de sangles avant souples (12, 12a, 12b) formant la jugulaire (11) dont deux extrémités sont fixées à la coque (2) en des points d'accrochage disposés au niveau des portions latérales de paroi (7a, 7b) correspondante, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens de réglage en position (16) permettant le positionnement des points d'accrochage à la coque des extrémités des sangles avants gauche et droite, dans au moins deux positions, à savoir une position avant et une position arrière, et/ou une position haute et une position basse. | 1. Casque de protection (1) formé en partie par une coque externe principale (2) de plan de symétrie longitudinal (P) et du type comportant des moyens de maintien et de positionnement (11,12) destinés à permettre sa fixation sur la tête d'un utilisateur, lesdits moyens comportant au moins un ensemble de sangles avant souples (12, 12a, 12b) formant la jugulaire (11) dont deux extrémités (120a,120b) sont fixées à la coque (2) en des points d'accrochage (X, Xa, Xb) disposés au niveau des portions latérales de paroi (7a, 7b) correspondante, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comportent des moyens de réglage en position (16) permettant le positionnement des points d'accrochage (X, Xa, Xb) à la coque des extrémités des sangles avants gauche et droite, dans au moins deux positions, à savoir une position avant (PAV) et une position arrière (PAR), et/ou une position haute (PHA) et une position basse (PBA). 2. Casque de protection (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage en position sont constitués par une boucle d'accrochage (17) de sangle en formant l'extrémité de sangle qui coopère dans une lumière de coulissement (18) ménagée le coulissement de la boucle d'accrochage (17) dans la lumière (18) étant destinée à être bloqué dans une pluralité de positions (19a,19b,19c,19d) constituant les différentes positions (190a, 190b, 190c, 190d). 3. Casque de protection (1) selon la 2, caractérisé en ce que la boucle d'accrochage comporte une patte (170) de forme complémentaire avec celle d'une pluralité de fenêtres de blocage (19a,19b,19c,19d) disposées parallèlement à la lumière, le changement de position étant réalisé par poussée manuelle sur la patte logée dans une des fenêtres (19a ou 19b ou 19c ou 19d) et coulissement de la patte jusqu'à son logement dans une autre fenêtre de blocage. 3. Casque de protection (1) selon la 2, caractérisé en ce que la lumière (18) et les fenêtres de blocage (19a,19b,19c,19d) sont réalisées dans une pièce d'indexage (19) fixée à la coque, au niveau des portions de parois latérales (7a, 7b). 4. Casque de protection (1) selon la 3, caractérisé en ce que la pièce d'indexage (19) est une pièce intermédiaire indépendante fixée à la portion de paroi latérale correspondante (7a, 7b). 5. Casque de protection selon la 4, caractérisé en ce que la pièce d'indexage (19) est fixée à l'intérieur de la coque à la paroi intérieure (20) de la portion de paroi latérale correspondante (7a, 7b). 6. Casque de protection (1) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la lumière de coulissement (18) s'étend selon un arc de cercle. 7. Casque de protection (1) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que la lumière de coulissement (18) est rectiligne. 8. Casque de protection (1) selon la 7, caractérisé en ce que la lumière de coulissement (18) est inclinée par rapport à l'horizontale. 9. Casque de protection (1) selon la 7, caractérisé en ce que la lumière de coulissement (18) s'étend horizontalement. 10. Casque de protection (1) selon la 7, caractérisé en ce que la lumière de coulissement (18) s'étend verticalement. 11. Casque de protection (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de maintien et de positionnement comprennent une jugulaire (11) dite de type 3 points (Xa, Xb, Y) 12. Casque de protection (1) selon la 11, caractérisé 25 en ce la jugulaire (11) est constituée par un ensemble de sangles souples, à savoir une sangle avant (12) et une sangle arrière (13). 13. Casque de protection (1) selon la 12, caractérisé en ce que la sangle avant (12) est constituée d'une portion gauche (12a) de sangle avant et d'une portion droite (12b) de sangle avant, tandis que la 30 sangle arrière (13) est constituée par une portion gauche (13a) de sanglearrière et une portion droite (13b) de sangle arrière, tandis que la portion gauche (13a) de la sangle arrière (13) rejoint la portion gauche (12a) de la sangle avant (12) en un point de liaison (50), et que la portion droite (13b) de la sangle arrière (13) rejoint la portion droite (12b) de la sangle avant (12) en un point de liaison (51). 14. Casque de protection (1) selon la 13, caractérise en ce que les extrémités arrière des portions respectivement gauche (13a) et droite (13b) de sangle arrière (13) se rejoignent en un point (Y) disposé au centre et à l'arrière à proximité de la bordure inférieure (10) de la coque (2). | A | A42 | A42B | A42B 3 | A42B 3/08 |
FR2899874 | A1 | ELEMENT SUPPORT DE TYPE PIED OU LONGERON EN PARTICULIER POUR PALETTE | 20,071,019 | La présente invention concerne un élément support en matériau semi-rigide, assemblable en pied ou longeron pour palette ou emballage. De nombreuses solutions ont déjà été proposées pour réaliser, en matière semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, des palettes de manutention en matériau semi-rigide. Ainsi la demande de brevet FR-Al-2.836.454 de la demanderesse décrit une palette de manutention comprenant au moins deux longerons obtenus chacun par pliage d'une panneau d'un matériau semi-rigide tel que le carton ondulé, et un plaque en autre matériau semi-rigide. Le brevet EP-B 1-0.701.521 décrit, lui, une palette généralement rectangulaire comportant au moins une traverse s'étendant longitudinalement, et au moins une paire de :renforts s'étendant transversalement par rapport à ladite traverse, chaque renfort et la traverse ayant des encoches qui se mettent en prise, la traverse ayant une coupe transversale essentiellement trapézoïdale avec une arête supérieure plus large que l'arête inférieure, les renforts ayant essentiellement la même coupe trapézoïdale que la traverse mais étant inversés par rapport à la traverse, l'arête supérieure de la traverse et les arêtes supérieures des renforts étant sensiblement coplanaires. Mais cette solution pose des inconvénients, car l'inversion des renforts sur la traverse se fait par encastrement simple, et donc est peu solide par rapport aux charges des palettes, surtout en cas de mouvement involontaire parallèlement au sol. De plus, elle nécessite un pliage par doublement en sens opposé, ce qui est compliqué à mettre en oeuvre avec les machines classiques de fabrication. La demande de brevet FR-A 1-2.861.699 décrit, elle une structure de palette en carton constituée d'au moins deux poutres parallèles associées à une plaque de soutien supérieure, les deux poutres comportant chacune deux parois latérales et deux parois horizontale parallèles, l'une inférieure et l'autre supérieure, définissant un espace interne tétraédrique E. Les poutres comportent encore deux volets internes de rigidification en forme de dièdre, qui s'étendent dans l'espace interne E. Aucune des parois et aucun des volets n'est sensiblement perpendiculaire au sol ou support, ce qui rend cette réalisation moins solide que les réalisations avec paroi ou volet sensiblement perpendiculaire au sol ou support. De plus, cette solution n'est pas modulable. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients de l'art antérieur d'une façon simple, en permettant de réaliser un élément support très solide, permettant de réaliser des pieds notamment pour palettes ou emballages, et des longerons . A cet effet, l'invention a pour objet un élément support en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé ou matière similaire, caractérisé en ce que l'élément support est constitué d'une unique feuille de matériau en carton repliée plusieurs fois sur elle-même parallèlement à un axe longitudinal, de façon à constituer en chacune de ses extrémités un profilé en coupe transversale formé sensiblement en trapèze, ledit profilé étant divisé en deux demi-profilés adjacents qui sont réunis sur l'axe de symétrie longitudinal de l'élément support, le profilé comportant trois bandes externes reliées par deux lignes de pliure, deux des bandes externes étant disposées obliquement formant deux côtés du trapèze, et l'autre bande externe formant la base du trapèze destinée à prendre appui sur le sol ou un support, ledit profilé comportant en outre au moins deux bandes internes de renfort juxtaposées et disposées à l'intérieur du trapèze perpendiculairement à la base et en appui sur la base, et dont les arêtes supérieures (i.e. opposées à la base) forment avec les arêtes supérieures des deux bandes externes disposées obliquement le petit côté du trapèze formé par le profilé, ledit élément support comportant en outre au moins un moyen de mise en relation par encastrement avec un autre élément support, ledit moyen de mise en relation par encastrement étant situé à l'opposé de la base. Avantageusement selon l'invention, ledit élément support est modulable, et son procédé de fabrication se fait par pliage simple par butée, ce qui est très aisément réalisables par les machines de fabrications usuelles. De préférence selon l'invention, l'élément support est caractérisé en ce qu'il comporte deux ou quatre bandes internes de renfort, de préférence quatre bandes internes de renfort. Cela permet avantageusement de solidifier l'élément support. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément support est caractérisé en ce que le moyen de mise en relation par encastrement comporte une ouverture formée d'une partie évidée à partir de la partie supérieure des bandes externes disposées obliquement, et d'au moins deux dents disposées sur chacune des bandes internes et sur chacune des bandes externes disposées obliquement. Ceci permet très avantageusement de disposer d'un moyen de mise ne relation extrêmement solides, et quasiment insensiblement aux déplacements non désirés, surtout en cas de mouvement involontaire parallèlement au sol. L'invention concerne aussi un pied consistant en deux éléments supports, chaque élément support étant selon l'invention, comportant un seul moyen de mise en relation par encastrement et étant de longueur courte par rapport à la longueur de sa partie transversale, le pied étant caractérisé en ce que le premier élément support et le second élément support sont disposés tête bêche l'un par rapport à l'autre, le premier élément support étant destiné à être disposé sur le sol ou un support reposant sur sa base, et le second élément support étant encastré dans le premier élément support par l'association de leur moyen de mise en relation par encastrement, de façon à présenter sa base du côté opposé au sol ou un support, parallèlement à la base du premier élément, la base du second élément support étant située dans le plan des petits côtés de trapèzes des extrémités du premier élément support. Un tel pied est très solide et facile à réaliser. De préférence, le pied selon l'invention est tel qu'il comporte en outre au moins une feuille supérieure de renfort disposée sur la base du deuxième élément support et solidarisée avec ladite base, ladite feuille supérieure de renfort étant sensiblement de même surface que ladite base. Cela permet avantageusement d'augmenter la solidité dudit pied. De préférence, le pied selon l'invention comporte en outre au moins un moyen de maintien dudit pied destiné à être inséré dans un rabat de fond d'un emballage. Dans ce cas, l'invention concerne aussi un emballage comportant au moins un, de préférence au moins quatre, de ces pieds) L'invention concerne de plus un élément support tel que décrit précédemment, qui comporte une partie longitudinale de très grande longueur par rapport à la longueur de sa partie transversale, ledit élément support allongé comportant au moins deux, de préférence trois, moyens de mise en relation par encastrement avec un autre élément support comportant un seul moyen de mise en relation par encastrement et de longueur courte par rapport à la longueur de sa partie transversale. Un tel élément support allongé est aussi appelé longeron, et l'autre élément support est dit court. L'invention concerne en outre une poutre comportant au moins un élément support allongé tel que décrit précédemment associé à au moins deux, de préférence au moins trois, éléments supports selon l'invention, comportant un seul moyen de mise en relation par encastrement et de longueur courte par rapport à la longueur de sa partie transversale, par le ou les moyen(s) de mise en relation par encastrement qu'ils comportent, l'élément support allongé et chacun des autres éléments supports courts étant disposés tête bêche l'un par rapport à l'autre, et chacun des éléments supports courts étant encastrés par l'association de son moyen de mise en relation par encastrement et du moyen de mise en relation par encastrement de l'élément support allongé et reposant sur sa base sur le sol ou un support, la base des éléments courts formant la base de la poutre, l'élément support allongé étant tel que sa base est dans un plan parallèle au sol ou au support et dans le plan des petits côtés de trapèzes des extrémités de l'élément support allongé. Une telle poutre est avantageusement particulièrement solide. L'invention concerne aussi une palette de manutention comportant au moins deux, de préférence trois, poutres selon l'invention, lesdites poutres étant disposées sensiblement parallèlement les unes aux autres selon leur axe longitudinal, et la palette comportant de plus une plaque en un matériau semi-rigide tel que le carton ondulé, ledit matériau étant identique ou différent du matériau commun aux éléments supports courts et à 1' élément support allongé qui forment la poutre, ladite plaque étant fixée, par exemple par collage, aux poutres, du côté opposé à leur base. L'invention concerne enfin un flan pour élément support selon l'invention tel que l'unique feuille comporte symétriquement, de chacun des deux côtés d'une partie centrale longitudinale, au moins deux, de préférence deux ou trois, lignes de pliure destinées à être conformées dans un sens de pliure qui est le même pour lesdites deux premières lignes à partir de la partie centrale, les sens de pliure étant inversés alternativement à partir de la troisième ligne de pliure à partir de la partie centrale, si elle est présente, lesdites lignes de pliure définissant, à partir de la partie centrale, au moins deux, de préférence deux ou trois, bandes de chaque côté, lesdites bandes étant conformées de façon à former un demi profilé de chaque côté de la partie centrale, et lesdites bandes comportant chacune au moins une ouverture associée à au moins une dent de façon à conformer le moyen de mise en relation par encastrement. Diverses formes de mise en oeuvre de l'invention vont être décrites ci-après à titre d'exemple. Dans cette description, on se réfère aux figures 1 à 15 annexées, dans lesquelles : La figure 1 est une vue du dessus en perspective d'un flan de carton prédécoupé et refoulé destiné à la réalisation d'un premier élément support. Les figures 2, 3 et 4 sont des vues du dessus en perspective illustrant la réalisation du premier élément support à partir du flan de la figure 1, jusqu'à l'obtention du premier élément support de la figure 4. La figure 5 est une vue du dessus en perspective d'un pied réalisé à partir du premier élément support de la figure 4 et d'un second élément support. La figure 6 est une vue du dessus en perspective d'un flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé destiné à 1a réalisation d'un troisième élément support. La figure 7 est une vue du dessus en perspective d'un troisième élément support issu du flan de la figure 6. La figure 8 est une vue du dessus en perspective d'un flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé destiné à la réalisation d'un élément support allongé ou longeron. La figure 9 est une vue du dessus en perspective d'un élément support allongé issu du flan de la figure 8. La figure 10 est une vue du dessus en perspective d'une poutre selon l'invention réalisée à partir de l'élément support allongé de la figure 8 et de trois premiers éléments supports de la figure 5. La figure 1 1 est une vue du dessus en perspective d'une autre exécution d'une poutre selon l'invention. La figure 12 est une vue du dessus en perspective d'une palette selon l'invention réalisée à partir de trois poutres de la figure 10. La figure 13 est une vue du dessus en perspective d'un pied selon l'invention réalisé à partir de deux premiers éléments supports de la figure 4. La figure 14 est une vue du dessus en perspective d'un emballage selon l'invention sur lequel on monte quatre pieds de la figure 13. La figure 15 est une vue du dessous en perspective de l'emballage monté de la figure 14. La figure 16 est une vue du dessus en perspective d'un flan de carton ondulé prédécoupé et refoulé destiné à la réalisation d'un quatrième élément support. La figure 17 est une vue du dessus en perspective d'un quatrième élément support issu du flan de la figure 16. La figure 1 est une vue du dessus en perspective d'un flan 10 de carton prédécoupé et refoulé destiné à la réalisation d'un premier élément support 1. Le montage de ce premier élément support 1 est figuré schématiquement au cours des figures 2 et 3, depuis le flan 10 de la figure 1 jusqu'à la réalisation de l'élément support 1 de la figure 4. L'élément support 1 est une pièce symétrique d'axe longitudinal Y'Y, qui est un axe de symétrie, d'axe X 'X, transversal à l'axe Y'Y, qui est un axe de symétrie et d'axe sensiblement vertical Z'Z, quand l'élément support 1 est posé sur une base 4 ainsi qu'il est indiqué à la figure 4. Le flan 10 de la figure 1 est formé d'une unique feuille qui comporte symétriquement, de chacune des deux côtés d'une partie centrale 4 qui est destinée à devenir la base 4 de l'élément support 1, trois bandes réalisées par trois lignes de pliure parallèles à partir de la bande centrale, les lignes de pliures étant parallèles à l'axe qui sera l'axe Y'Y. De chaque côté de la bande centrale 4, les deux premières lignes de pliures partant de ladite bande centrale 4 sont destinées à être conformées dans un même sens de pliure, le sens de pliure étant inversé pour la troisième ligne de pliure. Les lignes de pliures définissent trois bandes de chaque côté, lesdites bandes étant conformées de façon à former un demi profilé de chaque côté de la partie centrale 4 et lesdites bandes comportant au moins une ouverture associée à au moins une dent de façon à former un moyen de numérisation par encastrement 18. Ainsi la bande 7 adjacente à la bande 4 comporte une ouverture 7a et deux dents 12 de petite taille. La bande 9 adjacente à la bande 7 comporte une ouverture 9a et deux dents de plus grande taille 11. La bande 3 adjacente à la bande 9 comporte une ouverture 3a et deux dents 11. De même, symétriquement par rapport à la bande centrale 4, la bande 5 est symétrique de la bande 7 par rapport à la bande centrale 4 et comporte une ouverture 5a et deux dents 12. La bande 6 est symétrique de la bande 9 par rapport à la bande centrale 4 et comporte une ouverture 6a et deux dents 11. La bande 8 est symétrique de la bande 3 par rapport à la bande centrale 4 et comporte une ouverture 8a et deux dents 11. La façon dont le flan 10 est plié est indiqué sur la figure 2 puis sur la figure 3. La figure 4 est une vue du dessus en perspective de l'élément support 1 selon l'invention. Ledit élément support 1 est en matériau semi-rigide tel que du carton, du carton ondulé ou une matière similaire. L'élément support 1 est constitué d'une unique feuille 10 repliée plusieurs fois sur elle-même parallèlement à l'axe longitudinal Y'Y. L'élément support 1 constitue en chacune de ses extrémités un profilé en coupe transversale formé sensiblement en trapèze. Le profilé est divisé en deux demi profilés adjacents qui sont réunis sur l'axe de symétrie longitudinal Y'Y de l'élément support 1, le profilé comportant les trois bandes externes 5, 4 et 7 reliées par deux lignes de pliure, deux des bandes externes 5 et 7 étant disposées obliquement formant deux côtés du trapèze, et l'autre bande externe 4 étant la base du trapèze destinée à prendre appui sur le sol ou un support. Le profilé comporte en outre les quatre bandes internes de renfort 6, 8, 9 et 3 qui sont juxtaposées et disposées à l'intérieur du trapèze perpendiculairement à la base 4 et en appui sur cette base 4. Les arêtes supérieures de ces quatre bandes internes 6, 8, 9 et 3, c'est-à-dire opposées à la base 4, forment avec les arêtes supérieures des deux bandes externes 5 et 7 le petit côté du trapèze formé par le profilé. Selon l'invention, l'élément support 1 comporte en outre au moins un moyen de mise en relation par encastrement 18 qui est formé de toutes les ouvertures 8a, 6a, 5a, 7a, 9a et 3a, de huit dents 11 et de quatre dents 12. La figure 5 est une vue du dessus en perspective d'un pied 13 réalisé à partir du premier élément support 1 de la figure 4 et d'un second élément support 2. L'élément support 1 a pour base 4, et l'élément support 2 a pour base 4'. Les deux éléments supports 1 et 2 sont encastrés pour former un pied 13, le premier élément support 1 et second élément support 2 étant disposés tête bêche. Le premier élément support 1 est disposé sur le sol ou un support, reposant sur sa base 4, et le second élément support 2 est encastré dans le premier élément support 1 par l'association de leur deux moyens de mise en relation par encastrement, de façon à présenter sa base 4' du côté opposé au sol ou au support et parallèlement à la base 4 du premier élément support 1, la base 4' du second élément support 2 étant située dans le plan des petits côtés de trapèze des extrémités du premier élément support 1. Les deux éléments support 1 et 2 sont des éléments support qui comportent un seul élément de mise en relation par encastrement et qui sont de longueur courte selon l'axe Y'Y par rapport à la longueur de leur parties transversales X'X. Ce sont donc des éléments supports dits courts. La figure 6 est une vue du dessus en perspective d'un flan 14 de carton ondulé prédécoupé et refoulé et destinée à la réalisation d'un troisième élément support 15. Le flan 14 est très proche du flan 10, à l'exception du fait que les bandes 3 et 8 n'y sont pas présentes. Ainsi le flan 14 comporte une bande centrale 4. D'un côté de cette bande centrale 4, liée par des lignes de pliures parallèles., se trouve une bande 7, attenante à la bande centrale 4 et comportant une ouverture 7a et deux dents 12, puis une bande 9, attenante à la bande 7, comportant une ouverture 9a et deux dents 11. De l'autre côté de la bande centrale 4, la bande 5 est symétrique de la bande 7 par rapport à la bande centrale 4, et comporte une ouverture 5a et deux dents 12. La bande 6 est symétrique de la bande 9 par rapport à la bande centrale 4, et comporte une ouverture 6a et deux dents 11. Si l'on plie, de la même façon qu'indiqué aux figures 2 et 3 pour le flan 10, le flan 14 de la figure 6, on obtient un élément support 15 comportant un moyen de mise en relation par encastrement 18' formé de quatre dents 11 et de quatre dents 12, et des ouvertures 6a, 5a, 7a et 9a. Cet élément support 15 ne comporte que deux bandes internes, à la différence des éléments supports 1 et 2 qui comportent quatre bandes internes. Cet élément support 15 constitue avantageusement une version plus économique à réaliser que la version précédente des éléments supports 1 et 2. Les éléments supports 1 et 2 constituent, eux, avantageusement une version plus résistante que l'élément support 15. La figure 8 est une vue du dessus en perspective d'un flan 16 de carton ondulé prédécoupé et refoulé destiné à la réalisation d'un élément support allongé 17 ou longeron. Le flan 16 comporte une bande centrale 36 autour de laquelle s'articulent deux bandes symétriques par rapport à la bande 36 qui sont les bandes 39 et 40, deux bandes 38 et 41, symétriques par rapport à la bande 36, la bande 41 étant attenante à la bande 40 et la bande 38 étant attenante à la bande 39, puis deux bandes symétriques 37 et 35, symétriques par rapport à la bande 36, la bande 37 étant attenante à la bande 38 et la bande 35 étant attenante à la bande 41. Les lignes de pliures entre les bandes successives 37, 38, 39, 36, 40, 41 et 35 sont toutes parallèles. Chaque bande comporte trois parties, délimitées perpendiculairement par rapport aux lignes de pliures entre les bandes successives, lesdites parties comportant des ouvertures et des dents selon l'invention, l'ensemble desdites parties étant les trois grandes bandes non attenantes les unes aux autres 101, 102, 103. Chaque bande comporte deux parties, délimitées perpendiculairement par rapport aux lignes de pliures entre les bandes successives, pleines et sans ouvertures, l'ensemble desdites parties étant les deux grandes bandes non attenantes les unes aux autres 161 et 162. Les grandes bandes s'échelonnent en grandes bandes juxtaposées 101, 161, 102, 162 puis 103. La grande bande 101 est décrite plus en détail ci-après. La bande 10, est telle que chacune des bandes 37, 38, 39, 40, 41 et 35 comporte respectivement une ouverture 37a, 38a, 39a, 40a, 41a et 35a. Les bandes 40 et 39, qui seront destinées à former des bandes externes obliques, comportent des dents 12 de plus petite taille que les quatre bandes internes 37, 38, 41, et 35 qui comportent des dents 11. La mise en forme est semblable à celle précédemment explicitée pour les éléments supports 1, 2 et 15. La figure 9 est une vue du dessus en perspective d'un élément support allongé 17 issu du flan 16 de la figure 8. C'est un longeron ou élément support allongé 17, qui comporte trois éléments de mise en relation par encastrement 19, 20 et 21. La figure 10 est une vue du dessus en perspective d'une poutre 180 selon l'invention réalisée à partir de l'élément support allongé 17 de la figure 8 et de trois premiers éléments supportas 1 de la figure 5. L'élément support 17 est associé aux trois éléments supports 1 courts par les moyens de mise en relation par encastrement 19, 20 et 21 que comporte l'élément support allongé 17, et les moyens de mise en relation par encastrement 18 que comporte chaque élément support 1. Les trois éléments support 1 reposent sur le sol ou un support par leur base 4 et sont disposés tête bêche par rapport. à l'élément support allongé 17. L'élément support allongé 17 est tel que sa base 36 est dans un plan parallèle au sol ou au support et dans le plan des petits côtés de trapèze des extrémités de l'élément support allongé 17. La figure 11 est une vue du dessus en perspective d'une autre exécution d'une poutre 180' selon l'invention. Par rapport à la poutre 180 de la figure 10, la poutre 180' comporte des évidements supplémentaires 18'1 et 18'2. Avantageusement, ces évidements permettent de réaliser une version plus économique, et surtout de laisser passer les fourches de transpalettes ou d'autre moyen de préhension afin de transporter une palette qui peut être réalisée à partir d'au moins une de ces poutres. La figure 12 est une vue du dessus en perspective d'une palette 22 selon l'invention réalisée à partir de trois poutres 180 de la figure 10, les trois poutres 180 étant disposées sensiblement parallèles les unes aux autres selon leur axe longitudinal. La palette '22 comporte de plus une plaque 23 en un matériau semi-rigide tel que Le carton ondulé, ledit matériau étant identique ou différent du matériau commun aux éléments support courts 1 et à l'élément support allongé 17 qui forment la poutre 180. La plaque 23 est fixée par exemple par collage aux poutres du côté opposé à leur base. Mais tout autre moyen de fixation connu de l'homme de métier peut être utilisé. La figure 13 est une vue du dessus en perspective d'un pied 24 selon l'invention réalisé à partir de deux premiers éléments supports 1 de la figure 4. Par rapport au pied 13 de la figure 5, le pied 24 représenté sur la figure 13 comporte en outre une feuille supérieure 23 de renfort disposée sur la base 4' de l'élément support 2 et solidarisé avec ladite base 4' par exemple par collage. La feuille de renfort 23 est sensiblement de même surface que la base 4', mais elle comporte en outre quatre moyens de maintien 23a, 23b, 23c et 23d dudit pied 24 destinés à être inséré dans au moins un rabat de fond d'un emballage. La figure 14 est une vue du dessus en perspective d'un emballage 26 selon l'invention posé sur son dessus sur lequel on est en train de monter quatre pieds 24 tels que représentés sur la figure 13. L'emballage 26 comporte quatre rabats 27, 32, 33 et 34 destinés à former un fond. Les rabats 33 et 32 qui sont rabattus en premier pour former le fond, puis les rabats 27 et 34 sont rabattus partiellement sur les rabats 32 et 33. Le rabat 34 comporte deux ouvertures 30 et 31, chacune des ouvertures 30 et 31 étant destinée à ce qu'on y insère un pied 24. Le rabat 27 comporte deux ouvertures 28 et 29, chacune des ouvertures 30 et 31 étant destinée à ce qu'on y insère un pied 24. On voit que les pieds 24 peuvent être insérés dans les ouvertures 28, 29, 30 et 31 avant que les rabats 27 et 34 soient rabattus, puis les rabats 27 et 34 sont rabattus avec les pieds insérés dans leurs ouvertures 28, 29, 30 et 31, et maintenus sur le fond grâce aux moyens de maintien 23a, 23b, 23c et 23d de chaque pied 24 et à la présence des rabats 32 et 33 Le fond est ainsi formé de quatre rabats 33, 32, 2I, et 34 de l'emballage 26 et comporte quatre pieds 24. Des moyens de fixation tels qu'au moins un moyen de collage ou tout autre moyen connu de l'homme du métier peuvent être associés au maintien des pieds 24 dans ledit fond. La figure 15 présente une vue du dessous en perspective de l'emballage 26 comportant les quatre pieds 24 associés aux rabats 34 et 27 La figure 16 est une vue du dessus en perspective d'un flan 14' de carton ondulé prédécoupé et refoulé destiné à. la réalisation d'un quatrième élément support. Le flan 14' est très proche du flan 14 de la figure 6. Par rapport au flan 14 de la figure 6, le flan 14' comporte deux bandes supplémentaires, symétriques par rapport à la bande centrale 4, qui sont la bande 43, attenante à la bande 6, et la bande 42, attenante à la bande 9. Les bandes 42 et 43 ne comportent pa.s d'ouverture. La figure 17 est une vue du dessus en perspective d'un quatrième élément support 15' issu du flan 14' de la figure 16. Par rapport à l'élément support 15 de la figure 7, cet élément support 15' comporte les deux bandes 42 et 43, renforçant avantageusement la base que constitue la bande centrale 4 | Elément support (1) en carton, en une feuille de carton repliée sur elle-même parallèlement à un axe (Y'Y), constituant aux extrémités un profilé en trapèze en coupe transversale, le profilé comportant trois bandes externes (5,4,7), deux bandes externes (5,7) obliques formant deux côtés du trapèze et une bande externe (4) formant la base (4) du trapèze, ledit profilé comportant en outre au moins deux bandes internes (6,9) de renfort juxtaposées et disposées à l'intérieur du trapèze perpendiculairement et en appui sur la base (4), dont les arêtes supérieures forment avec les arêtes supérieures des bandes externes (5,7) obliques le petit côté du trapèze, ledit élément support (1) comportant en outre au moins un moyen d'encastrement (18) avec un autre élément support, situé à l'opposé de la base (4).L'élément support (1) est assemblable en pied ou longeron pour palette ou emballage. | 1. Elément support (1,15,17) en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé ou matière similaire, caractérisé en ce que l'élément support (1,15,17) est constitué d'une unique feuille de matériau en carton repliée plusieurs fois sur elle-même parallèlement à un axe longitudinal (Y'Y), de façon à constituer en chacune de ses extrémités un profilé en coupe transversale formé sensiblement en trapèze, ledit profilé étant divisé en deux demi-profilés adjacents qui sont réunis sur l'axe de symétrie longitudinal (Y'Y) de l'élément support (1,15,17), le profilé comportant trois bandes externes (5,4,7 ; 39,36,40) reliées par deux lignes de pliure, deux des bandes externes (5,7 ; 39,40) étant disposées obliquement formant deux côtés du trapèze, et l'autre bande externe (4, 4', 36) formant la base (4, 4', 36) du trapèze destinée à prendre appui sur le sol ou un support, ledit profilé comportant en outre au moins deux bandes internes (6,9 ; 8,6,9,3 ; 38,37,35,41) de renfort juxtaposées et disposées à l'intérieur du trapèze perpendiculairement à la base (4, 4', 36) et en appui sur la base (4, 4', 36), et dont les arêtes supérieures (i.e. opposées à la base) forment avec les arêtes supérieures des deux bandes externes (5,7 ; 39,40) disposées obliquement le petit côté du trapèze formé par le profilé, ledit élément support (1,15,17) comportant en outre au moins un moyen de mise en relation par encastrement (18, 18', 19, 20, 21) avec un autre élément support, ledit moyen de mise en relation par encastrement (18, 18', 19, 20, 21) étant situé à l'opposé de la base (4, 4', 36). 2. Elément support (1, 15, 17) selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte deux (6, 9) ou quatre (8, 6, 9, 3 ; 38, 37, 35, 41) bandes internes de renfort, de préférence quatre (8, 6, 9, 3 ; 38, 37, 35, 41) bandes internes de renfort. 3. Elément support (1, 15, 17) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de mise en relation par encastrement (18, 18' ; 19, 20, 21) comporte une ouverture formée d'une partie évidée à partir de la partie supérieure des bandes externes disposées obliquement, et d'au moins deux dents (11, 12) disposées sur chacune des bandes internes (8, 6, 9, 3 ; 38, 37, 35, 41) et sur chacune des bandes externes (5,7 ; 39,40) disposées obliquement. 4. Pied (13, 24) consistant en deux éléments support (1, 2), chaque élément support (1,2) étant selon l'une des 1 à 3, comportant un seul moyen (18) de mise en relation par encastrement et étant de longueur courte (Y'Y) par rapport à la longueur de sa partie transversale (X'X), le pied (13,24) étant caractérisé en ce que le premier élément support (1) et le second élément support (2) sont disposés tête bêche l'un par rapport à l'autre, le premier élément support (1) étant destiné à être disposé sur le sol ou un support reposant sur sa base (4), et le second élément support (2) étant encastré dans le premier élément support (1) par l'association de leur moyen de mise en relation par encastrement, de façon à présenter sa base (4') du côté opposé au sol ou un support, parallèlement à la base (4) du premier élément, la base (4') du second élément support (2) étant située dans le plan des petits côtés de trapèzes des extrémités du premier élément support (1). 5. Pied (24) selon la précédente tel qu'il comporte en outre au moins une feuille supérieure de renfort (23) disposée sur la base (4') du deuxième élément support (2) et solidarisée avec ladite base (4'), ladite feuille supérieure de renfort (23) étant sensiblement de même surface que ladite base (4'). 6. Pied (24) selon l'une des 4 ou 5 comportant en outre au moins un moyen de maintien (23a, 23b, 23c, 23d) dudit pied (24) destiné à être inséré dans un rabat (27, 34) de fond d'un emballage (26). 7. Emballage (26) comportant au moins un, de préférence au moins quatre, pied(s) (24) selon la précédente. 8. Elément support (17) selon l'une des 1 ou 2 qui comporte une partie longitudinale de très grande longueur (Y'Y) par rapport à la longueur de sa partie transversale (X'X), ledit élément support allongé (17) comportant au moins deux, de préférence trois, moyens (19, 20, 21) de mise en relation par encastrement avec un autre élément support (1) comportant un seul moyen (18) de mise en relation par encastrement et de longueur courte (Y'Y) par rapport à la longueur de sa partie transversale (X'X). 9. Poutre (180, 180') comportant au moins un élément support allongé (17) selon la précédente associé à au moins deux, de préférence au moins trois, éléments supports (1) selon l'une des 1 à 3, comportant un seul moyen (18) de mise en relation par encastrement et de longueur courte (Y'Y) par rapport à la longueur de sa partie transversale (X X), par le ou les moyen(s) de mise en relation par encastrement (19, 20, 21) qu'ils comportent, l'élément support allongé (17) et chacun des autres éléments supports (1) courts étant disposés tête bêche l'un par rapport à l'autre, et chacun des éléments supports (1) courts étant encastrés par l'association de son moyen de mise en relation par encastrement et du moyen de mise en relation par encastrement de l'élément support allongé (17) et reposant sur sa base sur le sol ou un support, la base des éléments courts (1) formant la base de la poutre (180), l'élément support allongé (17) étant tel que sa base (36) est dans un plan parallèle au sol ou au support et dans le plan des petits côtés de trapèzes des extrémités de l'élément support allongé (17). 10. Palette (22) de manutention comportant au moins deux, de préférence trois, poutres (180) selon la précédente, lesdites poutres (180) étant disposées sensiblement parallèlement les unes aux autres selon leur axe longitudinal, et la palette (22) comportant de plus une plaque (23) en un matériau semi-rigide tel que le carton ondulé, ledit matériau étant identique ou différent du matériau commun aux éléments supports (1) courts et à l' élément support allongé (17) qui forment la poutre, ladite plaque (23) étant fixée, par exemple par collage, aux poutres (180), du côté opposé à leur base. 11. Flan (10, 14, 16) pour élément support (1,15,17) selon l'une des 1 à 3 tel que l'unique feuille comporte symétriquement, de chacun des deux côtés d'Une partie centrale longitudinale (4,36), au moins deux, de préférence deux ou trois, lignes de pliure destinées à être conformées dans un sens de pliure qui est le même pour lesdites deux premières lignes à partir de la partie centrale (4, 36), les sens de pliure étant inversés alternativement à partir de la troisième ligne de pliure à partir de la partie centrale (4, 36), si elle est présente, lesdites lignes de pliure définissant, à partir de la partie centrale (4, 36), au moins deux, de préférence deux ou trois, bandes (8, 6, 5, 7, 9, 3 ; 6, 5, 7, 9 ; 39, 38, 37, 40, 41, 35) de c:haque côté, lesdites bandes (8, 6, 5, 7, 9, 3 ; 6, 5, 7, 9 ; 39, 38, 37, 40, 41, 35) étant conformées de façon à former au moins un demi profilé de chaque côté de la partie centrale (4, 36), et lesdites bandes (8, 6, 5, 7, 9, 3 ; 6, 5, 7, 9 ; 39, 38, 37, 40, 41, 35) comportant chacune au moins une ouverture (8a, 6a, 5a, 7a, 9a, 3a ; 6a, 5a, 7a, 9a ; 39a, 38a, 37a, 40a, 41a, 35a)associée à au moins une dent (11, 12) de façon à conformer le moyen de mise en relation par encastrement (18). | B | B65 | B65D | B65D 19 | B65D 19/40,B65D 19/34 |
FR2894107 | A1 | SOURCE A RAYONS X COMPACTE | 20,070,601 | Le domaine de l'invention est celui des sources à rayons X, et notamment des sources à rayons X impulsionnelles utilisant l'interaction d'impulsions laser ultra-brèves avec un matériau. Ces sources reposent sur l'interaction d'impulsions laser ultra-brèves (subpicosecondes) et très énergétiques avec une cible métallique par exemple, qui irradiée peut émettre un rayonnement X. Le principal domaine d'application de telles sources est la diffraction X appliquée à des domaines allant de la physique du solide à la biologie. Le domaine de l'imagerie est également particulièrement concerné par la réalisation de source ponctuelle (typiquement point source de l'ordre d'une trentaine de microns) afin d'améliorer la résolution spatiale accessible par des techniques d'imagerie médicale par rayons X (mammographie). En effet, aujourd'hui on cherche à détecter des tumeurs du sein le plus tôt possible pour améliorer le diagnostic. Les mammographies sont réalisées avec des sources de rayons X dont le point focal est au moins de 100 microns. Or cette dimension est déterminante pour la résolution spatiale avec laquelle on fait l'observation : ainsi il n'est pas possible d'observer des opacités de tailles très inférieures au point focal. Une source de dimensions beaucoup plus réduites permettrait d'observer des opacités de quelques dizaines de microns. De manière générale, les sources comprennent une source laser et au sein d'une enceinte maintenue sous vide, une optique de focalisation de la source laser, des moyens de génération et de détection d'un rayonnement X. Les moyens de génération comprennent une cible irradiée par la source laser ; grâce à ce type de source il est possible d'analyser un échantillon placé au coeur de I `enceinte. De telles enceintes sont nécessairement relativement volumineuses, complexes et difficiles à miniaturiser et non adaptées à certains types d'applications qui sont incompatibles avec la possibilité de placer l'échantillon à analyser au coeur de l'enceinte, type radiographie médicale. Dans ce contexte, la présente invention a pour objet une source à rayons X, compacte permettant de positionner un échantillon au plus près de l'émission du rayonnement X tout en assurant sa pérennité, et présentant un bon rendement photonique. Plus précisément l'invention a pour objet une source à rayons X comprenant une source laser émettant un rayonnement laser, une enceinte à une pression très faible équipée d'optiques et une cible irradiée par le rayonnement laser de manière à générer un faisceau de rayons X destiné à irradier un échantillon, caractérisée en ce que la cible est constituée dans un matériau filaire comprenant une première partie interne à l'enceinte et une seconde partie externe à l'enceinte, ladite enceinte comprenant en outre des moyens hermétiques de passage du matériau filaire dans l'enceinte de manière à préserver la pression de l'enceinte. Selon une variante de l'invention, la source de rayons X comprend 15 des moyens de défilement du matériau filaire de manière à renouveler la cible irradiée par la source laser. Avantageusement les moyens hermétiques de passage d'introduction sont de type filière. Avantageusement, la source à rayons X peut comprendre une 20 bobine de fil et les moyens de défilement peuvent comprendre un laminoir qui permet d'imposer une vitesse de défilement au fil et une épaisseur calibrée. Les moyens de défilement peuvent également comprendre un tireur qui permet d'imposer une tension sur le fil. 25 Ils peuvent également comprendre un amortisseur permettant de compenser les à-coups du déroulement de la bobine. Selon une variante de l'invention, l'enceinte peut comprendre en outre des moyens pour imposer un angle d'inclinaison du matériau filaire par rapport à la direction du faisceau incident issu de la source laser, 30 typiquement, les moyens peuvent comprendre deux galets alignés selon l'angle d'inclinaison de la cible. Avantageusement l'enceinte peut comprendre un ensemble d'optiques transparentes au rayonnement de la source laser, permettant l'introduction du faisceau laser en direction de la cible et sa sortie de l'enceinte et une seconde optique transparente au rayonnement X et de préférence également des moyens de protection des optiques de l'enceinte. Selon une variante de l'invention, les moyens de protection des optiques comprennent des bandes de matériaux transparents au rayonnement de la source laser et au rayonnement X, placées devant lesdites optiques et des moyens de défilement desdites bandes devant les optiques. Avantageusement, les moyens de défilement de bandes de matériaux transparents peuvent être situés dans des parties périphériques de l'enceinte, la partie irradiée du matériau filaire étant située dans la partie centrale. Selon cette variante, l'épaisseur centrale de la partie centrale de l'enceinte peut être typiquement d'un ordre de grandeur plus faible que les épaisseurs périphériques des parties périphériques. Avantageusement la source à rayons X de l'invention peut comprendre des moyens de focalisation du rayonnement laser, externes à l'enceinte, ce qui concourt à la compacité de la solution proposée. Avantageusement, la source selon l'invention est une source impulsionnelle fonctionnant avec une source laser émettant des impulsions ultra-brèves inférieures à environ une picoseconde avec des énergies par impulsion de l'ordre du millijoule permettant de réaliser une source quasi-ponctuelle d'impulsions X subpicosecondes. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description donnée à titre non limitatif qui va 25 suivre et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : la figure 1 illustre un premier schéma de source à rayons X selon l'invention - la figure 2a illustre un second schéma de source à rayons X selon l'invention, mettant en évidence des moyens de 30 protection des optiques dont est équipée l'enceinte. - La figure 2b illustre un exemple de réalisation dans lequel les moyens de protection des optiques illustrés en figure 2a, comprennent des bobines déportées par rapport à la partie centrale de l'enceinte. 35 Nous allons décrire l'invention dans le cadre d'une source impulsionnelle de rayonnement X, pouvant être destinée notamment à la détermination de structure moléculaire avec une résolution atomique , mais l'invention n'est pas spécifique à des applications implusionnelles et peut- être généralisée à toute source à rayons X compacte. Le schéma illustré en figure 1, montre une source à rayons X comportant une enceinte E dans laquelle un vide primaire est imposé pour permettre à l'énergie d'être déposée au niveau de la cible sans interaction préalable avec l'air. Cette cible peut typiquement être constituée dans un matériau filaire métallique de type cuivre, argent, fer, ou tout autre matériau. La nature du matériau est choisie en fonction de l'énergie d'émission requise en cas d'analyse. Typiquement l'utilisation de fer conduit à obtenir un faisceau de rayons X d'énergie de l'ordre de 6,4 keV, celle du cuivre : un faisceau de l'ordre de 8,0 keV, celle de l'argent : un faisceau de l'ordre de 22,2 keV et ce à partir de l'impact d'une source laser implusionnelle de puissances crêtes de l'ordre de 10 17(W / cm2) / m 2. Selon l'invention, le matériau filaire comprend une première partie interne à l'enceinte C, et une seconde partie externe à l'enceinte C2 . Un échantillon Ech est représenté, destiné à recevoir le faisceau de rayons X, pouvant être positionné très près de la cible. Avantageusement la source à rayons X selon l'invention comprend des moyens de mise en mouvement pour régénérer la cible et pouvoir disposer de points d'impact renouvelés. Moyens de mise en mouvement du matériau filaire : Dans l'exemple illustré en figure 1, le matériau filaire est un fil monté sur une bobine Bi, et introduit dans l'enceinte par l'intermédiaire d'une première filière fi et extrait de ladite enceinte par l'intermédiaire d'une seconde filière f2, ces filières permettent d'assurer l'étanchéité nécessaire pour maintenir le vide primaire au sein de l'enceinte, de l'ordre typiquement de 1 mbar. Ces filières peuvent être en téflon et suffisamment longues pour assurer leur fonction d'étanchéité, typiquement de l'ordre d'une dizaine de 35 millimètres et ce malgré le mouvement du fil. Le fil est actionné grâce à un laminoir L et un tireur T, dont les fonctions sont dissociées. Avantageusement, le laminoir permet de régler la vitesse de défilement de la partie interne C1 devant la source laser et le tireur T de type système d'entraînement à dentures, permet d'en régler la tension de traction. La combinaison de ces deux moyens permet ainsi un déroulement constant de la cible devant la source laser. Avantageusement, le dispositif peut également comprendre un amortisseur A qui est une roue libre, maintenue souple et qui permet de réduire les possibles à-coups du fil lors de la rotation de la bobine. io Selon une variante privilégiée de l'invention, la partie interne C1 du fil dans l'enceinte est véhiculée sur deux galets G1 et G2, positionnés de manière à former avec le faisceau d'incidence de la source laser, une interaction optimale, soit typiquement une orientation de 60 par rapport à la normale au plan de la cible. Avantageusement les galets sont mobiles sur 15 eux-même pour éviter des phénomènes de frottement et d'usure lors du contact avec le fil constitutif de la cible. Ces galets sont par ailleurs avantageusement couplés à un moyen qui permet de maintenir le fil en position constante, ce moyen pouvant être une pointe à tête arrondie Po. 20 La source à rayons X est équipée d'optiques sur les trajets de la source laser et sur le trajet du rayonnement X créé, que nous allons décrire ci-après : 25 Optiques de la source : Grâce à la configuration adoptée de la source à rayons X de l'invention, la majeure partie des composants qui la constituent peuvent être situés à l'extérieur. C'est notamment le cas de la source laser SL et de son optique de focalisation FL, permettant de focaliser le rayonnement laser sur 30 la cible C1 à l'intérieur de l'enceinte. L'enceinte comprend par ailleurs au niveau de ses parois : -une optique 0, d'entrée et une optique O1, de sortie, transparentes au faisceau laser, pouvant être en silice - une optique 02 transparente au rayonnement X émis, pouvant 35 être en Béryllium II est par ailleurs nécessaire de protéger l'ensemble de ces optiques, des débris issus des impacts du faisceau laser sur la cible. Pour cela la source à rayons X peut avantageusement comprendre des systèmes de bandes de protection en défilement, intégrées ou non à l'enceinte et positionnés entre la cible et lesdites optiques. Par ailleurs, l'enceinte peut avantageusement présenter comme représenté en figure 1, une géométrie élargie au niveau des optiques d'entrée et de sortie du rayonnement laser de manière à respecter l'ouverture importante du faisceau laser Nous allons décrire ci-après une variante illustrée en figures 2a et 2b dans lesquelles, des bandes de protection sont intégrées à l'enceinte mais décentrées par rapport à la cible pour conserver la petite taille de l'enceinte au niveau de la cible. L'enceinte présente une partie centrale de petite dimension, typiquement d'épaisseur d'environ une dizaine de millimètres, et des parties périphériques présentant des dimensions de l'ordre d'une dizaine de centimètres. Une première bande b1, pouvant être en plastique d'épaisseur environ une cinquantaine de microns, est placée entre la partie interne C, et l'optique 01. Une seconde bande b2, pouvant être en mylar d'épaisseur environ une vingtaine de microns est placée devant l'optique 02. La figure 2a illustre une vue dans laquelle apparaissent les bandes b1 et b2, la bobine B1 et le tireur T. La seconde bande b2 peut être complétée par une pièce ajourée Pa située entre la cible et ladite bande de manière à limiter la quantité de débris sur la bande. La figure 2b illustre quant à elle un exemple de réalisation, montrant comment les moyens de protection sont intégrés dans des parties périphériques de l'enceinte et notamment comment les bobines en défilement sont placées à la fois en périphérie et en partie centrale de l'enceinte. II s'agit de compartiments déportés par rapport à la partie centrale de l'enceinte. Des moyens de mise en défilement pour assurer le renouvellement desdites bandes, sont intégrés dans les parties périphériques. Typiquement ces bandes peuvent défiler à une vitesse de l'ordre de 2cm/s pour assurer un renouvellement des bandes transparentes entre la cible et les faisceaux laser et à rayons X.35 Moyens pour assurer un vide primaire dans l'enceinte : De manière classique, la source selon l'invention peut comprendre ou être couplée à une pompe de type à spirales permettant d'assurer dans 5 l'enceinte un vide inférieur de l'ordre du millibar. Exemples d'applications et de fonctionnement pour des sources à rayons X selon l'invention : 10 De manière générale, la source de rayons X selon l'invention permet d'améliorer sensiblement la résolution temporelle accessible aux techniques basées sur l'utilisation de rayonnement X, et permet, pour certaines d'entre elles, la détermination de structure moléculaire avec une résolution atomique. Grâce à son enceinte très compacte (empreinte de 15 quelques centimètres carrés) et sa cible renouvelée, la source à rayons X proposée peut être remarquablement fiable et facile d'utilisation au regard des enceintes classiques , qui incluent optiques et réglages mécaniques. Une telle source peut permettre, notamment, de visualiser les mouvements atomiques d'une molécule lors des tous premiers instants (< 1 ps) d'une 20 réaction. Par ailleurs, sa taille réduite est un facteur déterminant de la résolution spatiale accessible dans le domaine de l'imagerie rayons X (par exemple la mammographie). De manière générale, pour les applications précitées, il convient de disposer d'un faisceau laser qui vérifie les conditions suivantes : un 25 fonctionnement impulsionnel, des impulsions de durée inférieure à 200 fs et une énergie par impulsions supérieure à 1 mJ. Le faisceau laser est focalisé sur le fil par une lentille convergente, et le réglage du point focal laser sur le fil est réalisé facilement en observant, en sortie de l'enceinte, l'ombre portée du fil dans le faisceau. Les rayons X 30 engendrés sortent de l'enceinte par la fenêtre de Béryllium et sont directement détectés par une caméra CCD. Le réglage de la focalisation du faisceau sur le fil est alors optimisé en observant le signal sur la caméra CCD. Pendant toute la durée de l'expérience, le fil de cuivre est en 35 mouvement avec une vitesse choisie de façon à renouveler la cible entre deux impacts lasers successifs (5cm/s pour un laser d'1 kHz par exemple). La bande de plastique qui protège la fenêtre de Béryllium défile grâce à un moteur à une vitesse de 2cm/s, et la bande qui protège la fenêtre d'entrée laser à une vitesse de 0.5mm/s. Le flux de rayons X engendrés dans tout l'espace est extrapolé à partir de la mesure effectuée à l'aide de la caméra, et atteint 1011 photons par seconde à la longueur d'onde de la raie Ka du Cuivre (8.05keV). Les rayons X sont émis sous forme d'impulsions de durée 180fs à la cadence d'un kilohertz. io L'échantillon à étudier est placé le plus près possible devant la fenêtre de sortie des rayons X. On peut alors réaliser deux types d'expérience : soit observer le faisceau X transmis par l'échantillon ( radiographie ) en plaçant la caméra après l'échantillon sur le trajet du faisceau. Le grand intérêt de notre dispositif vient alors de la taille réduite du point source, qui permet une résolution spatiale très supérieure aux techniques usuelles. En d'autres termes, avec cette source, on sera capable de voir des opacités de moins de 100 microns lors d'une radiographie. - soit observer la diffraction du faisceau par l'échantillon ( diffraction X ), en enregistrant les rayons diffractés sur le coté par l'échantillon. Le signal de diffraction peut permettre de remonter à des informations sur la structure tridimensionnelle de l'échantillon. 25 Applications avec résolution temporelle La nature impulsionnelle et ultrabrève de la source X permet d'observer les modifications du signal au cours du temps avec une résolution temporelle d'environ 200 femtosecondes (10-15s). Une telle résolution 30 temporelle n'est possible qu'avec un procédé dit pompe-sonde , qui consiste à exciter l'échantillon avec une impulsion lumineuse ultra-brève, puis à venir sonder les modifications induites avec une seconde impulsion. Le retard temporel entre les deux impulsions donne alors le délai après excitation auquel on observe les modifications. Une série de 15 20 mesures pour différents délais permet de reconstruire un film des modifications induites. Concrètement, à chaque tir laser (toutes les millisecondes), une impulsion pompe excite l'échantillon, tandis qu'une impulsion sonde vient sonder les modifications induites dans l'échantillon, par exemple 500 fs après l'excitation. On enregistre ainsi avec la caméra autant d'images que nécessaire pour avoir un signal exploitable, pour un délai donné (500 fs). Puis on reproduit l'expérience pour différents délais, et on reconstruit ainsi l'évolution temporelle de l'échantillon.10 | L'invention concerne une source à rayons X comprenant une source laser (SL) émettant un rayonnement laser, une enceinte (E) à une pression faible équipée d'optiques (O1, O1, O2) et une cible irradiée par le rayonnement laser de manière à générer un faisceau de rayons X destiné à irradier un échantillon, caractérisée en ce que la cible est constituée dans un matériau filaire comprenant une première partie interne (C1) à l'enceinte et une seconde partie externe (C2) à l'enceinte, ladite enceinte comprenant en outre des moyens hermétiques de passage du matériau filaire dans l'enceinte de manière à préserver le vide de l'enceinte.Applications : Radiographie, Détermination de structure moléculaire avec résolution atomique. | 1. Source à rayons X comprenant une source laser (SL) émettant un rayonnement laser, une enceinte (E) à une pression très faible équipée d'optiques (01, 01', 02) et une cible irradiée par le rayonnement laser de manière à générer un faisceau de rayons X destiné à irradier un échantillon, caractérisée en ce que la cible est constituée dans un matériau filaire comprenant une première partie interne (C1) à l'enceinte et une seconde partie externe (C2) à l'enceinte, ladite enceinte comprenant en outre des moyens hermétiques de passage du matériau filaire dans l'enceinte de manière à préserver la pression de l'enceinte. 2. Source à rayons X selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de défilement du matériau filaire de manière à renouveler la cible irradiée par la source laser. 3. Source à rayons X selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens hermétiques de passage sont de type filière (f1i f2) 4. Source à rayons X selon l'une des 2 ou 3, 20 caractérisée en ce qu'elle comprend une bobine de fil (B1) et que les moyens de défilement de la cible comprennent un laminoir (L). 5. Source à rayons X selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que les moyens de défilement comprennent un tireur (T). 6. Source à rayons X selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que les moyens de défilement comprennent un amortisseur (A) permettant de compenser des à-coups lors du déroulement de la bobine. 30 7. Source à rayons X selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que l'enceinte comprend en outre des moyens pour 25 11 imposer un angle d'inclinaison du matériau filaire par rapport à la direction du faisceau incident issu de la source laser. 8. Source impulsionnelle à rayons X selon la 7, caractérisée en ce que les moyens pour imposer un angle d'inclinaison de la cible par rapport à la direction du faisceau incident issu de la source laser comprennent deux galets (G1, G2) alignés selon l'angle d'inclinaison de la cible. 9. Source impulsionnelle à rayons X selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens pour maintenir imposer un angle d'inclinaison de la cible par rapport à la direction du faisceau incident issu de la source laser sont couplés à un moyen qui permet de maintenir le fil en position constante (Po). 10. Source impulsionnelle à rayons X selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un premier ensemble d'optiques (01, O1') transparentes au rayonnement de la source laser et une seconde optique (02) transparente au rayonnement X. 11. Source à rayons X selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de protection des optiques de l'enceinte. 25 12. Source à rayons X selon la 11, caractérisée en ce que les moyens de protection des optiques comprennent des bandes de protection (b1, b2) en matériaux transparents au rayonnement de la source laser et au rayonnement X situées entre la cible et lesdites optiques, et des moyens de défilement desdites bandes. 30 13. Source à rayons X selon la 12, caractérisée en ce que les moyens de défilement des bandes de matériaux transparents sont situés dans des parties périphériques de l'enceinte, la partie irradiée du matériau filaire étant située dans la partie centrale. 35 12 14 . Source à rayons X selon la 13, caractérisée en ce que l'épaisseur centrale de la partie centrale de l'enceinte est d'un ordre de grandeur plus faible que les épaisseurs périphériques des parties périphériques. 15. Source à rayons X selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de focalisation (FL) du rayonnement laser (SL), externes à l'enceinte. 10 16. Source à rayons X selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce que la source laser émet des implusions de durée inférieure à environ une picoseconde avec des énergies par impulsion de l'ordre du millijoule. 15 20 | H | H05 | H05G | H05G 2 | H05G 2/00 |
FR2897766 | A1 | BOUILLOIRE ELECTRIQUE POLYVALENTE. | 20,070,831 | GUERMO1.FRD L'invention concerne une bouilloire comprenant un premier récipient propre à contenir un liquide à chauffer, comportant un fond, une paroi latérale et une ouverture supérieure permettant d'introduire et de déverser ledit liquide, et un couvercle propre à obturer au moins en partie ladite ouverture supérieure, la bouilloire étant munie de moyens de production de chaleur pour chauffer ledit liquide. On utilise couramment de telles bouilloires comportant comme moyens de production de chaleur une résistance électrique 15 alimentée par le secteur. Le but de l'invention est de doter une telle bouilloire de fonctions supplémentaires. 20 L'invention vise notamment une bouilloire du genre défini en introduction, et prévoit qu'elle comprend en outre un second récipient se fixant de manière amovible sous ledit couvercle pour être plongé dans ledit liquide jouant le rôle de bain-marie lorsque le couvercle recouvre l'ouverture supérieure, 25 le second récipient et le couvercle assemblés formant une unité manipulable indépendamment du premier récipient. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - La bouilloire comprend en outre une poignée de préhension propre à se monter au choix sur le premier récipient ou sur le second récipient. 35 - La poignée comprend une partie de fixation au récipient et une partie de préhension allongée, la partie de fixation coopérant avec des moyens de réception prévus sur les récipients de telle sorte que la partie de préhension s'étend à partir de la partie de fixation vers le bas lorsque la 1 30 2 poignée est montée sur le premier récipient et vers le haut lorsque la poignée est montée sur le second récipient. - La surface extérieure du second récipient présente des 5 ondulations. - La surface intérieure du second récipient est lisse. - Le second récipient est en métal. 10 - La bouilloire comprend en outre des moyens d'agitation du contenu du second récipient, comprenant de préférence un organe tournant autour d'un axe sensiblement vertical, dépendant du couvercle et relié à un organe d'entraînement 15 disposé dans le couvercle. - La paroi latérale du premier récipient comporte deux repères correspondant au niveau maximal admissible du liquide à chauffer respectivement avant que le second récipient y 20 soit plongé et lorsqu'il ne doit pas y être plongé. - La bouilloire comprend en outre un socle propre à reposer sur une surface de support horizontale et à recevoir le fond du premier récipient, le socle et le fond du premier 25 récipient comportant des moyens respectifs coopérant entre eux pour activer une source de chaleur contenue dans ledit fond seulement lorsque celui-ci est en place sur le socle. - Le socle comporte tout ou partie des éléments suivants: 30 a) un commutateur marche-arrêt commandant ladite source de chaleur; b) un minuteur permettant de régler la durée de chauffage en fonction du contenu du second récipient, et constituant facultativement le commutateur marche-arrêt; 35 c) des marquages indiquant les réglages du minuteur appropriés pour différentes utilisations de la bouilloire; d) un cordon électrique terminé par une prise secteur, rétractable à l'intérieur du socle au moyen d'un enrouleur; 3 e) des moyens de réception permettant de fixer le second récipient debout sur le socle. Les caractéristiques et avantages de l'invention sont exposés 5 plus en détail dans la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe axiale montrant le socle, le premier récipient, le couvercle et le second récipient d'une 10 bouilloire selon l'invention utilisée en bain-marie. La figure 2 est une vue en coupe d'une poignée de préhension adaptable sur l'un quelconque des premier et second récipients de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective de l'insert de fixation de la poignée. La figure 4 est une vue en perspective des moyens de 20 réception destinés à recevoir l'insert de la figure 3 sur le premier récipient. La figure 5 est une vue en coupe axiale montrant le couvercle et le second récipient d'un mode de réalisation modifié de la 25 bouilloire selon l'invention. La figure 6 est une vue en perspective d'un socle modifié. La bouilloire électrique représentée sur la figure 1 comprend 30 de façon classique un socle 1, un premier récipient 2 et un couvercle 3. Le socle 1 est propre à reposer sur une surface de support horizontal telle qu'une table ou une paillasse de cuisine. Il 35 est avantageusement en métal pour éviter qu'il ne fonde, lorsqu'il est placé à proximité de sources de chaleur. Le récipient 2 comprend un fond 4 qui repose lui-même sur le socle 1, une paroi latérale 5 et une ouverture supérieure 6 15 4 par laquelle un liquide à chauffer tel que de l'eau peut être introduit, et par laquelle le liquide chaud peut être versé en penchant le récipient après l'avoir soulevé du socle. Le fond 4 définit un compartiment fermé 7 situé au-dessous du volume intérieur 8 du récipient 2 destiné à recevoir le liquide à chauffer, et séparé de celui-ci par une paroi horizontale étanche 9. Un connecteur coaxial 10 représenté schématiquement permet, lorsque le récipient 2 est posé sur le socle 1, de relier deux fils d'alimentation électrique 11 contenus dans le socle 1 à deux fils 12 contenus dans le compartiment 7 pour alimenter une résistance électrique 13 disposée sous la paroi 9. Enfin, le couvercle 3 permet d'obturer l'ouverture 6 du récipient 2. Les termes indiquant une orientation ou des positions relatives dans l'espace tels que "horizontal", "vertical", "supérieur", "haut", "bas" s'entendent ici par référence à la position de fonctionnement de la bouilloire telle que représentée sur la figure 1. Selon l'invention, la bouilloire comprend en outre un second récipient 14 qui peut être fixé sous le couvercle de manière à pénétrer dans le volume 8, comme représenté sur la figure 1, lorsque le couvercle 3 recouvre l'ouverture 6. Le récipient 14 peut être fixé de manière amovible au couvercle 3, par exemple par vissage ou par encliquetage. En l'absence de ce récipient, la bouilloire peut être utilisée de la manière habituelle pour faire bouillir de l'eau. La mise en place du récipient 14 permet de faire chauffer au bain-marie des aliments contenus dans celui-ci. Le couvercle 3 et le récipient 14 forment alors une unité rigide qui peut être manipulée indépendamment du récipient 2 en la tenant par le couvercle, notamment pour l'introduction du récipient 14 dans le bain-marie et pour son extraction. Pour faciliter cette introduction et cette extraction, l'ouverture 6 est relativement large. Dans l'exemple illustré, elle s'étend sensiblement sur toute la section transversale, circulaire et uniforme, du volume intérieur 8 du récipient 2, et est agrémentée comme connu d'un bec verseur. Le récipient 14 présente un fond plat horizontal 15 qui permet de le poser sur une surface de support plane, et éventuellement de le faire chauffer, si on le souhaite, sur une plaque de cuisson ou analogue. Le couvercle 3 n'est donc 5 pas articulé sur le récipient 2, mais se pose sur celui-ci par un mouvement de translation verticale, le cas échéant avec emboîtement. Le récipient 14 est avantageusement en métal pour une meilleure transmission de chaleur. Dans l'exemple illustré, sa surface extérieure présente des ondulations, qui renforcent encore la transmission de chaleur et produisent un effet esthétique, et sa surface intérieure est lisse pour un nettoyage facile. Selon l'invention également, chacun des récipients 2 et 14 présente extérieurement sur sa paroi latérale une monture 16, 17 pouvant recevoir une même poignée de préhension 18 représentée sur la figure 2. La poignée 18 comprend un corps moulé 19 en matière plastique et un insert métallique 20 partiellement noyé dans le corps 19. L'insert 20, représenté en perspective sur la figure 3, comprend une tige 21 de révolution autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à la direction générale du corps 19, la tige 21 comportant une partie cylindrique 22 partiellement noyée clans le corps, se raccordant, par un épaulement 23 extérieur au corps, à une partie cylindrique d'extrémité 24 de plus petit diamètre que la partie 22. À partir de la partie 24, à distance de l'épaulement 23, s'étendent deux bras radiaux 25 symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe de la tige 21, présentant une section transversale rectangulaire dont les grands côtés sont parallèles à ce même axe. Les montures 16, 17 sont identiques, et l'une d'elles 16 est représentée en perspective sur la figure 4. Cette monture présente la forme d'un cylindre de révolution évidé, dont l'une des bases (à l'arrière de la figure 4) est tournée vers la paroi du récipient associé et fixée à celle-ci. Le cylindre de la monture 16 est traversé par un trou axial circulaire de même diamètre que la partie de tige 24. Une fente diamétrale 31, de même largeur que les bras 25, s'étend 6 à partir de la face circulaire avant ou extérieure 32 de la monture, sur une partie de la dimension axiale de celle-ci supérieure à la dimension axiale des bras 25. À cette fente se raccordent deux évidements 33 symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe du cylindre, d'une dimension axiale égale à celle des bras 25 et s'étendant chacun sur un quart de cercle environ. Pour fixer la poignée 18 sur une monture 16, 17, on engage axialement la partie de tige 24 dans le trou 30, les bras 25 pénétrant dans la fente 31, jusqu'à ce que les bras viennent en butée contre le fond de la fente et l'épaulement 23 contre la face 32 de la monture. On fait alors tourner la poignée d'un quart de tour environ autour de l'axe jusqu'à ce que les bras 25 viennent en butée contre les extrémités des évidements 33 opposés à la fente 31. Comme on le voit sur la figure 1, les fentes 31 des montures 16, 17 sont orientées sensiblement horizontalement, de sorte qu'après rotation les bras 25 se trouvent sensiblement dans un plan vertical. Comme on le voit sur la figure 2, les bras 25 se situent sensiblement dans le plan de symétrie longitudinal de la poignée 18 qui est donc sensiblement vertical lorsque la poignée est montée. Dans le mode de réalisation illustré, la monture 16 est disposée à la partie supérieure de la paroi latérale 5 du récipient 2, et le corps 19 de la poignée peut être tourné vers le bas par rapport à cette monture. En revanche, la monture 17 est disposée près de fond 15 du récipient 14, de sorte que la poignée doit être orientée vers le haut pour que le récipient puisse être posé à plat. La poignée 18 s'utilise comme suit. Pour remplir ou vider le récipient 2, on manipule celui-ci au moyen de la poignée fixée sur la monture 16. Lorsqu'un produit a été chauffé au bain-marie, on retire l'ensemble formé par le récipient 14 et le couvercle 3 en le tenant par le couvercle, et on le pose sur une surface plane, le fond 15 reposant sur cette surface. On fixe alors la poignée sur la monture 17, et on tient le récipient 14 d'une main à l'aide de la poignée tandis que l'on retire le couvercle 3 pour accéder au contenu du récipient. Le couvercle étant retiré, on peut manipuler le récipient 14 chaud à l'aide de la poignée. L'insert 20 et la monture 16 étant symétriques par rapport à leur axe, on peur aussi si on le souhaite orienter la poignée 18 vers le haut par rapport à la monture. Bien entendu, la monture et l'insert décrits ne constituent qu'un exemple parmi les multiples moyens de fixation possibles de la poignée sur les récipients, avec ou sans possibilité de choix de l'orientation de la poignée. L'introduction du récipient intérieur dans le récipient extérieur provoque une élévation du niveau de liquide dans ce dernier. Pour éviter un débordement, l'invention prévoit, outre un premier repère classique indiquant le niveau maximal de remplissage du récipient extérieur pour l'usage en tant que bouilloire, un deuxième repère indiquant le niveau de remplissage maximal pour l'utilisation en bain-marie. Le deuxième repère est placé plus bas que le premier repère. Ainsi, le deuxième repère est utilisé pour indiquer le niveau d'eau maximal à verser dans le récipient extérieur avant d'introduire le récipient intérieur. Le premier repère, situé plus haut, n'est utilisé que lorsque le récipient extérieur est utilisé seul en tant que bouilloire, et donc lorsque le récipient intérieur n'est pas introduit. Un choix de couleurs et/ou de formes pour la poignée peut être proposé à l'utilisateur. Selon l'invention, le socle 1 contient un cordon d'alimentation électrique 40 disposé sur un enrouleur, de sorte que seule la prise secteur 41 est visible lorsque la bouilloire n'est pas utilisée. Le socle 1 contient également un minuteur 42 permettant de faire varier la durée de chauffage en fonction du contenu du récipient 14. Des marquages peuvent être associés à certaines positions du minuteur pour indiquer à quelles utilisations celles-ci correspondent. Un commutateur marche-arrêt peut être prévu en plus du minuteur. En variante, l'arrêt du chauffage est ccmmandé seulement par le minuteur en fin de course. Comme connu en soi, un thermostat 43 est monté sur l'un des fils 12 dans l'espace intérieur 7 du fond du récipient 2 pour interrompre le chauffage lorsque l'eau contenue dans ce dernier arrive à ébullition. La figure 5 représente le couvercle 50 et le récipient intérieur 51 d'une bouilloire selon l'invention dans une version modifiée. Le récipient 51 diffère du récipient 14 représenté sur la figure 1 en ce que la surface extérieure de sa paroi latérale est lisse, comme sa surface intérieure, et en ce que la monture 17 est supprimée. Le couvercle 50 diffère du couvercle 3 en ce qu'il comporte un boîtier 52 contenant un moteur électrique non représenté et une source de courant électrique telle que des piles, une tige d'agitateur 53 faisant saillie vers le bas à partir du boîtier 52 pour plonger dans le contenu du récipient 51. Un commutateur marche-arrêt non représenté, accessible de l'extérieur, permet de mettre en marche le moteur, celui-ci entraînant en rotation la tige 53 pour agiter le contenu du récipient 51 pendant qu'il est chauffé au bain-marie. Lorsque le récipient intérieur est dépourvu de moyens de fixation d'une poignée, comme c'est le cas sur la figure 5, il est utile de pouvoir le fixer sur le socle de manière à pouvoir retirer le couvercle sans risquer de se brûler en touchant le récipient chaud. Un exemple de socle permettant la fixation du récipient intérieur est représenté sur la figure 6. Ce socle 54 présente un évidement 55, ménagé à partir de sa face supérieure pour recevoir le fond du récipient 51, qui peut y être fixé par des moyens non représentés, par exemple par vissage ou par encliquetage. En particulier, on peut prévoir des filetages de sens inverse pour la fixation du récipient 51 sur le couvercle 50 et sur le socle 54, de telle sorte qu'un même mouvement de rotation du couvercle par rapport au socle provoque d'abord le vissage du récipient dans le socle, puis le dévissage du couvercle. Dans l'exemple représenté sur la figure 6, le connecteur coaxial 56 pour le raccordement électrique du récipient extérieur au socle est excentré en raison de la présence de l'évidement 55 | Outre le récipient principal (2), destiné à contenir un liquide à chauffer, et le couvercle (3), la bouilloire comprend un récipient intérieur (14) se fixant de manière amovible sous le couvercle pour être plongé dans ledit liquide lorsque le couvercle est en place, le second récipient et le couvercle assemblés formant une unité manipulable indépendamment du récipient principal.Utilisation au choix comme bouilloire ou comme bain-marie. | Revendications 1. Bouilloire comprenant un premier récipient (2) propre à contenir un liquide à chauffer, comportant un fond (4), une paroi latérale (5) et une ouverture supérieure (6) permettant d'introduire et de déverser ledit liquide, et un couvercle (3) propre à obturer au moins en partie ladite ouverture supérieure, la bouilloire étant munie de moyens (13) de production de chaleur pour chauffer ledit liquide, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un second récipient (14) se fixant de manière amovible sous ledit couvercle pour être plongé dans ledit liquide jouant le rôle de bain-marie lorsque le couvercle recouvre l'ouverture supérieure, le second récipient et le couvercle assemblés formant une unité manipulable indépendamment du premier récipient. 2. Bouilloire selon la 1, comprenant en outre 20 une poignée de préhension (18) propre à se monter au choix sur le premier récipient (2) ou sur le second récipient (14). 3. Bouilloire selon la 2, dans laquelle la poignée comprend une partie de fixation au récipient (20) et 25 une partie de préhension allongée (19), la partie de fixation coopérant avec des moyens de réception (16, 17) prévus sur les récipients de telle sorte que la partie de préhension s'étend à partir de la partie de fixation vers le bas lorsque la poignée est montée sur le premier récipient et vers le 30 haut lorsque la poignée est montée sur le second récipient. 4. Bouilloire selon l'une des précédentes, dans laquelle la surface extérieure du second récipient présente des ondulations. 5. Bouilloire selon l'une des précédentes, dans laquelle la surface intérieure du second récipient est lisse. 10 35 11 6. Bouilloire selon l'une des précédentes, dans laquelle le second récipient est en métal. 7. Bouilloire selon l'une des précédentes, comprenant en outre des moyens d'agitation du contenu du second récipient, comprenant de préférence un organe (53) tournant autour d'un axe sensiblement vertical, dépendant du couvercle et relié à un organe d'entraînement disposé dans le couvercle. 8. Bouilloire selon l'une des précédentes, dans laquelle la paroi latérale du premier récipient comporte deux repères correspondant au niveau maximal admissible du liquide à chauffer respectivement avant que le second récipient y soit plongé et lorsqu'il ne doit pas y être plongé. 9. Bouilloire selon l'une des précédentes, comprenant en outre un socle (1) propre à reposer sur une surface de support horizontale et à recevoir le fond du premier récipient, le socle et le fond du premier récipient comportant des moyens respectifs (10) coopérant entre eux pour activer une source de chaleur (13) contenue dans ledit fond seulement lorsque celui-ci est en place sur le socle. 10. Bouilloire selon la 9, dans laquelle le socle (1, 54) comporte tout ou partie des éléments suivants: a) un commutateur marche-arrêt commandant ladite source de chaleur; b) un minuteur (42) permettant de régler la durée de chauffage en fonction du contenu du second récipient, et constituant facultativement le commutateur marche-arrêt; c) des marquages indiquant les réglages du minuteur appropriés pour différentes utilisations de la bouilloire; d) un cordon électrique (40) terminé par une prise secteur (41), rétractable à l'intérieur du socle au moyen d'un enrouleur; e) des moyens de réception (55) permettant de fixer le second récipient (51) debout sur le socle. | A | A47 | A47J | A47J 27,A47J 36 | A47J 27/21,A47J 27/10,A47J 36/16 |
FR2896979 | A1 | APPAREIL POUR CASSER LES NOIX OU FRUITS SECS ANALOGUES PAR ECLATEMENT DE L'ECALE DU A L'IMPACT D'UNE MASSE PILON GUIDEE | 20,070,810 | La présente invention est un appareil destiné à casser la coquille d'une noix ou de tout autre graine entourée d'une coquille dure telles que noisettes et amandes. Au lieu de casser, on peut dire aussi écaler car la coquille se prénomme écale, et cerner car le but est de récupérer la partie comestible constituée des deux cerneaux qui se trouvent à l'intérieur de cette enveloppe résistante. La présente invention peut être aussi utilisée pour briser la carapace des crustacés ou comme marteau pour enfoncer des pointes, clous ou punaises. Casser des noix ne méritent, en fait, aucun appareil particulier, sinon une pierre ou si l'on est assez fort en exerçant une forte pression entre deux doigts, mais ce n'est pas donné à tout le 10 monde de pouvoir le faire. Traditionnellement, ainsi, cette opération se pratique soit avec un petit maillet avec lequel on frappe la noix, disposée sur un plateau de bois ou de brique, que l'on tient entre deux doigts, soit avec ce que l'on appelle vulgairement un casse-noix c'est à dire un appareil constitué en général de deux branches articulées qui par le principe du levier permet d'écraser l'écale. Il 15 existe aussi d'autres types de casse-noix utilisant la pression d'une pièce tournant autour d'une vis. Dans le cas de l'utilisation du maillet, cela nécessite un certain savoir-faire, ce qui n'empêche pas les débris de coquilles de voler aux alentours et de recevoir des coups sur les doigts. Dans les autres cas, cela nécessite une certaine force dans la main, force que ne possèdent pas toutes les personnes voulant manger des noix, personnes âgées ou handicapées. 20 L'appareil proposé pallie ces deux inconvénients à savoir éviter la dispersion des éclats de la noix éclatée et ne nécessitant aucune force, ni savoir-faire particuliers. L'invention se caractérise par le recours à la pesanteur et à l'inertie d'une masse guidée qui, en tombant, frappe la noix d'une manière orientée, donc sans la nécessité d'une quelconque habileté manuelle. C'est la masse servant de pilon qui par un choc brutal et précis fera éclater la coquille. 25 Pour assurer un tel résultat il faut que la masse soit suffisamment pesante et tombe de suffisamment haut ( 280 g de masse pour 30 cm de chute environ), mais il faut aussi que la noix soit bien maintenue afin qu'elle ne chasse pas. Classiquement avec le maillet, afin de protéger les cerneaux, on maintient la noix entre les doigts et on frappe la noix sur le flanc de la demi-coquille, c'est à dire lorsque le plan de déhiscence est parallèle au plateau de maintien. Dans mes 30 essais, j'ai inauguré une autre position de frappe de la noix : celle-ci étant la pointe en bas, l'attache du pédoncule vers le haut, c'est à dire le plan de déhiscence étant perpendiculaire au plateau. Dans chacun de ces cas, car il est apparu que cette nouvelle façon de taper était plutôt adapté aux noix de gros calibre, il faudra adapter le système de maintien en le rendant complémentaire à la forme du fruit sec qui est posé sur le plateau. Ce système de maintien devra -2- s'adapter aussi à la taille dit calibre de la noix et à la forme des autres fruits secs. Le dispositif décrit permet ces adaptations. L'invention se caractérise aussi par le système de guidage de la masse-pilon : soit un tube dans lequel circule une masse en forme de boule ou de cylindre, soit deux guides servant de rails de positionnement, soit enfin un seul guide central. Dans les trois cas, c'est le même principe qui concourt à l'éclatement de l'écale. Le dispositif peut revêtir plusieurs forme du plus simple au plus élaboré. Le dispositif le plus simplifié revêt l'aspect d'un tube dans lequel la masse-pilon circule à l'intérieur donc est ainsi guidée, celle-ci pouvant être bloquée temporairement par un dispositif adéquat tel qu'un orifice par lequel un doigt peut arrêter la masse-pilon et à une des extrémités au moins du tube, un dispositif de reconnaissance et de blocage de la noix. Un appareil plus compliqué dit de table comportera en plus un support du tube ou des rails de circulation de la masse-pilon complété par un système en tiroir qui maintiendra correctement la noix sous la masse-pilon. Descriptions et commentaires des figures : La planche I à savoir les figures 1 et 2 représente l'appareil sous sa forme la plus simple. La figure 1 représente l'appareil sous sa forme la plus simple : la noix (1) est placée sur un plateau (10) dont un creux peut maintenir la noix (1) sur laquelle s'applique le tube (3) en position verticale et qui contient la masse-étalon (2) ici sous forme d'une boule qui est maintenue en position haute par un aimant (4). La figure 2 représente le même dispositif mais la boule (2) ayant été détachée de l'aimant (4) est tombée en position basse et dans cette chute a écrasé en partie seulement la noix (1) car elle a été arrêtée dans son trajet par le dispositif d'arrêt (5) afin de protéger les cerneaux de l'écrasement. Les figures de la planche II à savoir les figures de 3 à 8 représentent quelques dispositifs prévus pour le blocage temporaire de la masse-pilon (2) en position haute : La figure 3 représente en détail le système de blocage (4) qui utilise un aimant qui maintien ainsi la boule (2) si celle-ci est ferro-magnétique. La figure 4 représente le même système que la figure 3 mais lorsque l'aimant a été tiré vers le haut et a ainsi libéré la boule (2) La figure 5 représente un arrêtoir (4) en forme de clic à basculement dans la mesure ou un appui comme l'indique la flèche va libérer la boule (2) La figure 6 représente une solution très simple celle d'un orifice dans le tube (3) suffisant pour passer un doigt comme l'indique la flèche mais insuffisamment grand pour que la boule (2) ne puisse sortir. -3- La figure 7 représente un dispositif en dur prolongeant le tube (3) de telle sorte que la boule (2) puisse se nicher temporairement mais en être chassée par la poussée d'un doigt comme l'indique la flèche. La figure 8 représente un dispositif semblable à la figure 7 mais dans ce cas la boule est maintenue par un dispositif non rigide comme un tissu, ce qui permet de remettre la boule (2) dans le tube (3) par soulèvement comme l'indique la flèche. La planche III à savoir les figures 9, 10 et 1 l représente le même appareil dit de table : La figure 9 représente un appareil dit de table en vue de côté : fixé sur un plateau (10) par l'intermédiaire d'un support (6), un tube (3) contenant une masse-pilon en forme de boule soit en position haute (2') soit en position basse (2) est positionné au-dessus d'un tiroir (7) portant un dispositif de maintien d'une noix (1) grâce à une sorte de petit entonnoir (8) pouvant accueillir le bout pointu de la noix celle-ci calée par une matière souple et élastique (9). La figure 10 représente le même appareil mais vu de dessus lorsque l'extrémité du tube (3) est penchée vers le bas afin de réarmer l'appareil, c'est à dire de ramener la boule (2) en position haute ; le tiroir (7) est alors dégagé afin de retirer la noix cassée et d'en remettre une nouvelle. La figure 11 représente le même appareil dans la même position que la figure 10 mais vu de profil. Le tube (3) est incliné afin que la boule (2) descende se mettre en position armée collée à l'aimant (4) tandis que le tiroir (7) est rechargé d'une noix (1) nouvelle à casser. La planche IV avec sa figure 12 représente un appareil très simple à double effet sachant que les extrémités sont les mêmes dotées d'un dispositif d'arrêt (5) qui sert aussi de positionnement de la noix et d'un système de blocage (4) de la boule (2). Il permet un gain de temps puisqu'il évite le réarmement. La planche V représente un dispositif différent dans le sens ou le guidage de la masse-étalon n'est plus un tube mais deux rails (3) : Figure 13 représente l'appareil de profil : la noix (1) est disposée dans un système de maintien (8) comportant un calage (9) fixé sur un tiroir (7), celui-ci positionné sous la masse-pilon (2) maintenu temporairement par un système (4) qui si elle est libérée peut tomber, guidée par les rails (3) afin d'écraser en partie la noix (1) car elle a été arrêtée dans son trajet par le dispositif d'arrêt (5) afin de protéger de l'écrasement les cerneaux. La figure 14 représente le même appareil vu de dessus, le tiroir (7) maintenant grâce aux dispositifs (8 et 9) la noix à l'impact de la masse-pilon (2). La planche VI à savoir les figures 15 et 16 représente un appareil dont le guidage est assuré par un seul rail central : -4- Figure 15 représente un dispositif constitué par un plateau (10) sur lequel est fixé un support (6) qui, dans sa partie supérieure maintient un rail (3) qui peut être une tige rigide type rayon de bicyclette de façon réglable en hauteur, afin d'adapter la course de la masse-pilon (2) au calibre de la noix, par le dispositif coinceur (5). La masse (2) est bloquée en position haute par un arrêt à bascule (4) qui peut libérer la masse (2). Cette masse ainsi libérée va tomber et écraser la noix (1) qui est maintenue en place par les dispositifs de calage (8 et 9). En ajustant à l'aide du blocage (5) le rail (3) de telle sorte que l'arrêtoir (5') touche la partie supérieure de la noix (1) la masse (2) sera bloquée avant qu'elle n'écrase les cerneaux. Figure 16 représente le même dispositif que la figure précédente mais montre mieux le système 10 de blocage temporaire (4) de la masse (2) | The device has a tube (3) with a beater mass e.g. ball (2), with different shapes, where the mass is displaced and temporarily hooked on a magnet (4) by tilting the top of the tube towards bottom around a support axle (6). A funnel (8) receives the tip of a walnut (1), and the walnut is wedged by a flexible and elastic material (9), where the mass is dropped on the shell of the walnut for cracking the shell. | Revendications : 1. Dispositif pour casser les noix (1) ou tout autres fruits ou graines à écale, caractérisé en ce qu'il comporte une masse-pilon (2) de forme et nature diverses mais suffisante pour faire éclater la coquille dure suite à l'impact de sa chute guidée sur ladite coquille. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le guidage de la masse-pilon (2) s'exerce par le passage dans un tube (3). 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le guidage de la masse- pilon (2) s'exerce par le maintien entre un ou plusieurs rails (3) rigides de guidage. 4. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le guidage de la masse-pilon (2) s'exerce par un seul rail (3) rigide et traversant par le centre la masse-pilon (2). 5. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la masse-pilon (2) est maintenue en position haute, dite armée, selon au moins une des façons suivantes(4): aimant, clic; orifice, poche. 6. Dispositif qui selon l'une des de 1 à 4 caractérisé par le positionnement d'un système d'arrêt de chute de la masse-pilon (2) de sorte que les cerneaux ne soient pas écrasés. 7. Dispositif selon l'une des de 1 à 4 caractérisé par un système de maintien et de calage (8 et 9) de la noix à l'impact de la chute de la masse-pilon. 8. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que le système de maintien et de calage est composé d'un petit entonnoir (8) pouvant accueillir le bout pointu de la noix et d'un entourage (9) souple et élastique calant la noix. 9. Dispositif selon les 1 et 7 caractérisé par un entourage (9) de la noix propice à maintenir en place les éclats de la coquille éclatée et en ce qu'il comporte un tiroir de chargement (7) de l'objet à casser. 10. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la masse-pilon (2) puisse briser des carapaces de crustacés ou puisse servir à enfoncer des clous, pointes et punaises. | A | A47 | A47J | A47J 43 | A47J 43/26 |
FR2902148 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGULATION D'UN FLUX DE GAZ DE RECIRCULATION CIRCULANT DANS UNE LIGNE DE RECIRCULATION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,071,214 | La présente invention concerne de manière générale la régulation du flux de gaz de recirculation brûlés dans une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne et destinés à être réinjectés dans cette même chambre de combustion. Elle concerne plus particulièrement un procédé de régulation d'un flux de gaz de recirculation circulant dans une ligne de recirculation d'un moteur à combustion interne, la ligne de recirculation comprenant, entre une partie amont et une partie aval, des moyens de refroidissement du flux de gaz de recirculation et des moyens de court-circuitage de ces moyens de refroidissement adaptés à prendre deux états, dont un état activé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe directement de la partie amont à la partie aval de la ligne de recirculation sans passer par les moyens de refroidissement, et un état désactivé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe par les moyens de refroidissement. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans son application aux moteurs à combustion interne suralimentés. Elle concerne également un dispositif de régulation d'un flux de gaz de recirculation comportant une ligne de recirculation d'un moteur à combustion interne comprenant une partie amont destinée à être raccordée à une ligne d'échappement du moteur, une partie aval destinée à être raccordée à une ligne d'admission du moteur, et, entre ladite partie amont et ladite partie aval, des moyens de refroidissement du flux de gaz de recirculation et des moyens de courtcircuitage de ces moyens de refroidissement adaptés à prendre deux états, dont un état activé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe directement de la partie amont à la partie aval de la ligne de recirculation sans passer par les moyens de refroidissement, et un état désactivé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe par les moyens de refroidissement. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne du type précité utilisent comme gaz d'admission un mélange d'air frais et de gaz brûlés. Ces gaz brûlés sont communément appelés gaz de recirculation (gaz EGR). Ils sont prélevés par la ligne de recirculation dans la ligne d'échappement, directement en aval du collecteur d'échappement du moteur à combustion interne, et sont introduits dans une ligne d'admission d'air frais, directement en amont du répartiteur d'air du moteur à combustion interne. Dans les moteurs déjà connus, il est prévu sur cette ligne de recirculation des moyens de refroidissement constitués d'un refroidisseur d'air et, à proximité de ce refroidisseur d'air, une vanne qui régule le débit de gaz brûlés circulant dans la ligne de recirculation. Cette soupape permet d'obtenir un mélange adéquat d'air frais et de gaz de recirculation en entrée de la chambre de combustion dans le dessein d'abaisser le volume de particules polluantes rejetées par le moteur sans pour autant diminuer trop sensiblement ses performances. Cette vanne peut être disposée soit en entrée de la ligne de recirculation, à proximité de l'entrée du refroidisseur d'air, soit en sortie de la ligne de recirculation, à proximité de la sortie du répartiteur d'air (le refroidisseur d'air n'occupant alors pas la même place le long de la ligne d'échappement). Le document US 6 971 377 expose par exemple un tel dispositif de régulation. Ce dispositif de régulation comprend au surplus, entre l'entrée et la sortie du refroidisseur d'air, un conduit de dérivation pourvu d'une seconde vanne permettant, lorsque la température des gaz de recirculation passe en dessous d'une valeur seuil, de court-circuiter le refroidisseur d'air. Ce court-circuit n'est pas piloté en fonction du niveau de sollicitation du moteur mais seulement en fonction de la température des gaz de recirculation afin d'éviter que de la condensation ne se forme dans la ligne de recirculation et en entrée de la chambre de combustion du moteur à combustion interne, ce qui serait préjudiciable aux performances du moteur. En particulier, la vanne qui régule le débit de gaz brûlés circulant dans la ligne de recirculation est pilotée indépendamment de cette seconde vanne. Cependant, avec ou sans ce dispositif, on constate toujours que, lorsque le moteur est fortement sollicité et que la vanne est fermée, les performances du moteur ne sont pas optimales. Plus précisément, la demanderesse a mis en évidence, dans le cadre de ses travaux de recherche, que la pression des gaz en entrée de la chambre de combustion est plus basse lorsque la soupape est disposée en entrée de la ligne de recirculation qu'en sortie. En outre, elle a également mis en évidence que la soupape s'encrasse plus rapidement et que le rendement du turbocompresseur du moteur à combustion interne est inférieur lorsque la soupape est disposée en sortie de la ligne de recirculation plutôt qu'en entrée. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un procédé et un dispositif de régulation qui sont adaptés à accroître, au besoin, les performances du moteur à combustion interne quel que soit l'emplacement de la vanne dans la ligne de recirculation. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de régulation tel que défini dans l'introduction, comportant les étapes : - de détection d'au moins une valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne, de comparaison de ladite au moins une valeur caractéristique avec une valeur seuil, - d'activation ou de désactivation des moyens de court-circuitage selon le résultat de la comparaison. On propose également un dispositif de régulation tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu des moyens de détection d'au moins une valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne, des moyens de mémorisation d'au moins une valeur seuil associée à ladite au moins une valeur caractéristique, des moyens de comparaison de ladite au moins une valeur caractéristique avec la valeur seuil qui lui est associée, et des moyens de pilotage des moyens de court-circuitage pour activer ou désactiver les moyens de court-circuitage selon le résultat de comparaison fourni par les moyens de comparaison. Lorsque la vanne est placée en sortie de la ligne de recirculation, le flux de gaz de recirculation commence par être refroidi par le refroidisseur d'air, puis passe au travers de la vanne avant d'être injecté dans la ligne d'admission. Avec une telle architecture, les particules portées par le flux de gaz de recirculation se solidifient dans le refroidisseur si bien qu'elles encrassent rapidement la vanne. En outre, on comprend que lorsque la vanne est ainsi placée, la ligne de recirculation définit un volume d'air important entre son entrée et l'entrée du refroidisseur d'air. Lorsque la vanne est fermée, ce volume d'air constitue un volume mort qui crée des perturbations sur le flux de gaz brûlés circulant dans la ligne d'échappement. Ces perturbations modifient en effet l'écoulement des gaz dans la ligne d'échappement, et en particulier désorganisent les ondes de pressions qui circulent dans cette ligne. Par conséquent, ce volume mort perturbe le flux de gaz brûlé circulant dans la ligne d'échappement. Ces perturbations engendrent des pertes de charge qui induisent une baisse du rendement de la turbine du turbo compresseur, ce qui diminue les performances du moteur à combustion interne. Inversement, lorsque la vanne est placée en entrée de la ligne de recirculation, on comprend que cette dernière définit un volume d'air important entre sa sortie et la sortie du refroidisseur d'air. Lorsque la vanne est fermée, ce volume d'air forme un volume mort qui crée des perturbations sur le flux de gaz frais circulant dans la ligne d'admission. Ces perturbations modifient en effet l'écoulement des gaz dans la ligne d'admission, et en particulier désorganisent les ondes de pressions qui, si elles étaient correctement organisées, favoriseraient la mise en pression de l'air frais en entrée de la chambre de combustion du moteur. Ce volume mort limite donc l'utilisation de ce phénomène d'ondes de pressions pour accroître le remplissage en air frais de la chambre de combustion ; il réduit en conséquence les performances du moteur à combustion interne. Ainsi, grâce à l'invention, lorsque le moteur à combustion interne est fortement sollicité, on ferme la vanne afin qu'elle bloque la circulation des gaz dans la ligne de recirculation et on active les moyens de court-circuitage de manière à diminuer l'importance du volume mort, l'air compris dans le refroidisseur d'air ne participant plus à ce volume mort. Les perturbations engendrées par le volume mort diminuent alors d'intensité ce qui permet aux ondes de pression circulant dans la ligne d'admission ou dans la ligne d'échappement (selon l'emplacement de la vanne) d'être peu perturbées de sorte que les performances du moteur sont peu modifiées par la présence de cette ligne de recirculation. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du procédé de régulation selon l'invention sont les suivantes : - on active les moyens de court-circuitage lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur supérieur à celui correspondant à la valeur seuil, et on désactive les moyens de court-circuitage lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur inférieur à celui correspondant à la valeur seuil ; - la ligne de recirculation comportant une vanne, on ferme la vanne lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur supérieur à celui correspondant à la valeur seuil, et on ouvre la vanne lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur inférieur à celui correspondant à la valeur seuil ; ladite au moins une valeur caractéristique comprend le couple requis et/ou le régime du moteur à combustion interne ; et - on détecte à la fois le couple requis et le régime du moteur à combustion interne, on compare le couple requis avec la valeur seuil qui lui est associée et le régime du moteur à combustion interne avec la valeur seuil qui lui est associée, et on active ou désactive les moyens de court-circuitage selon le résultat des deux comparaisons. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du dispositif de régulation selon l'invention sont les suivantes : les moyens de refroidissement comprennent une entrée et une sortie débouchant chacune respectivement dans les parties amont et aval de la ligne de recirculation, et les moyens de court-circuitage comprennent un volet mobile entre deux positions stables, dont une position correspondant à l'état activé des moyens de court-circuitage dans laquelle le volet obture l'entrée et la sortie des moyens de refroidissement et raccorde les parties amont et aval de la ligne de recirculation, et une position correspondant à l'état désactivé des moyens de court-circuitage dans laquelle le volet sépare les parties amont et aval de la ligne de recirculation et ouvre les entrée et sortie des moyens de refroidissement ; le volet est monté à pivotement et est piloté par les moyens de pilotage entre deux positions angulaires stables ; la ligne de recirculation comporte une vanne disposée en entrée de la partie amont de la conduite de recirculation, à proximité de l'entrée des moyens de refroidissement ; la ligne de recirculation comporte une vanne disposée en sortie de la partie aval de la conduite de recirculation, à proximité de la sortie des moyens de refroidissement ; et - les moyens de détection, de mémorisation et de comparaison sont intégrés dans un dispositif électronique et/ou informatique de contrôle du moteur à combustion interne. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un premier mode de réalisation d'un moteur à combustion interne comprenant un dispositif de régulation selon l'invention ; - les figures 2A et 2B sont des schémas de fonctionnement du dispositif de régulation de la figure 1 ; et - la figure 3 est une vue schématique d'ensemble d'un second mode de réalisation du moteur à combustion interne de la figure 1. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Dans la description, les termes amont et aval seront utilisés suivant le sens de l'écoulement de l'air, depuis le point de prélèvement de l'air frais dans l'atmosphère jusqu'à sa sortie par un pot de détente 40. Sur les figures 1 et 3, on a représenté schématiquement un moteur à combustion interne 10 qui comprend une chambre de combustion 11, ici à quatre cylindres 11A. En sortie de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comporte un collecteur d'échappement 13 qui débouche dans une ligne d'échappement 20 de gaz brûlés s'étendant jusqu'au pot de détente 40. En outre, le moteur à combustion interne 10 comporte sur cette ligne d'échappement 20 une turbine 31 d'un turbocompresseur 30 entraînant en rotation un compresseur 32. En amont de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comporte une ligne d'admission 23 qui comporte successivement un filtre à air 60 qui filtre l'air frais prélevé dans l'atmosphère, le compresseur 32 qui compresse l'air frais filtré par le filtre à air 60, et enfin un refroidisseur d'air principal 43 qui refroidit l'air frais comprimé par le compresseur 32. Cet air frais débouche alors dans un répartiteur d'air 12 qui amène l'air frais dans chacun des cylindres 11A de la chambre de combustion 11. Le moteur à combustion interne 10 comporte par ailleurs une ligne de recirculation 50 qui est piquée sur la ligne d'échappement 20, entre le collecteur d'échappement 13 et la turbine 31, et qui débouche dans la ligne d'admission 23, entre le refroidisseur d'air principal 43 et le répartiteur d'air 12. Cette ligne de recirculation 50 permet d'injecter dans la ligne d'admission 23 une partie des gaz brûlés issus de la combustion, appelés gaz de recirculation, pour réaliser un mélange d'admission comprenant de l'air frais et des gaz brûlés. Elle permet donc de diminuer le volume de particules polluantes émises par le moteur. La ligne de recirculation 50 comporte une partie amont 58 raccordée à la ligne d'échappement 20, une partie aval 59 raccordée à la ligne d'admission 23, et, entre la partie amont 58 et la partie aval 59, une vanne 51 juxtaposée, d'une part, à des moyens de refroidissement 70 du flux de gaz de recirculation, et, d'autre part, à des moyens de court-circuitage 80 de ces moyens de refroidissement 70. Selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 1, la ligne de recirculation 50 comporte une partie amont 58 de très faible longueur qui débouche dans la vanne 51 et une partie aval 59 de longueur plus importante permettant de relier les moyens de refroidissement 70 et de courtcircuitage 80 à la ligne d'admission 23. Plus précisément, comme le montrent les figures 2A et 2B, la vanne 51 comporte une entrée qui est raccordée à la partie amont 58 de la ligne de recirculation 50 et dans laquelle est disposé un siège de soupape 55, et une sortie débouchant dans un volume 57 qui est délimité par un carter fixé à la vanne 51 et qui est raccordé à la partie aval 59 de la ligne de recirculation 50. La vanne 51 comprend une soupape 52 pourvue d'un corps cylindrique 54 et d'une tête 53 adaptée à coopérer avec le siège de soupape 55. Elle est destinée à réguler le débit du flux de gaz de recirculation circulant dans la ligne de recirculation 50. La soupape 52 est ici commandée en position par une bobine électromagnétique 56 fixée dans le bâti de la vanne 51 autour du corps cylindrique 54 de la soupape 52. Par conséquent, lorsqu'un courant électrique traverse la bobine électromagnétique 56, cette bobine exerce une force électromagnétique sur la soupape 52 qui plaque cette dernière sur son siège et obstrue la ligne de recirculation 50. En revanche, lorsqu'aucun courant électrique ne traverse la bobine électromagnétique 56, les forces de pressions s'exerçant sur la soupape 52 soulèvent cette dernière de son siège, laissant ainsi passer les gaz de recirculation dans la ligne de recirculation 50. Les moyens de refroidissement comprennent quant à eux un refroidisseur d'air 70 à eau qui comporte intérieurement un canal de refroidissement dont l'entrée 71 et la sortie 72 débouchent dans le volume 57, à proximité l'une de l'autre. L'entrée 71 est plus précisément située du côté de la partie amont 58 de la ligne de recirculation 50 et la sortie 72 du côté de la partie aval 59 de la ligne de recirculation 50. Les moyens de court-circuitage sont ici constitués d'un volet 80 monté sur un arbre 81 solidaire en rotation d'un moteur électrique (non représenté) et pouvant pivoter entre deux positions angulaires stables. Ces deux positions angulaires correspondent à deux états distincts des moyens de court-circuitage, un état activé et un état désactivé. Le volet 80 présente une forme rectangulaire. Ses deux bords latéraux peuvent glisser contre les parois du carter définissant le volume 57. Ses deux bords d'extrémité peuvent quant à eux chacun prendre appui, selon la position angulaire du volet 80, sur l'une ou l'autre de deux zones distinctes du carter définissant le volume 57. Ainsi, comme le montre la figure 2B, lorsque les moyens de courtcircuitage 80 sont en état activé, les bords d'extrémité du volet 80 prennent appui sur des premières zones du carter de manière à séparer hermétiquement le volume 57 en deux sous-volumes. Un premier sous-volume dans lequel débouchent les entrée 71 et sortie 72 du refroidisseur d'air 70, et un second sous-volume dans lequel débouchent la sortie de la vanne 51 et l'entrée de la partie aval 59 de la ligne de recirculation 50. Par conséquent, en état activé, les moyens de court-circuitage obturent l'entrée 71 et la sortie 72 des moyens de refroidissement 70 et raccordent les parties amont 58 et aval 59 de la ligne de recirculation 50. En revanche, comme le montre la figure 2A, lorsque les moyens de court-circuitage 80 sont en état désactivé, les bords d'extrémité du volet 80 prennent appui sur d'autres zones du carter de manière à séparer hermétiquement le volume 57 en deux autres sous-volumes. Un premier sous- volume dans lequel débouchent l'entrée 71 du refroidisseur d'air 70 et la sortie de la vanne 51, et un second sous-volume dans lequel débouchent la sortie 72 du refroidisseur d'air 70 et l'entrée de la partie aval 59 de la ligne de recirculation 50. Par conséquent, en état désactivé, les moyens de court-circuitage séparent les parties amont 58 et aval 59 de la ligne de recirculation 50 et ouvrent les entrée 71 et sortie 72 des moyens de refroidissement 70. Le flux de gaz de recirculation circulant dans la ligne de recirculation 50 est ainsi d'abord refroidi dans le refroidisseur d'air 70 avant d'être injecté dans la ligne d'admission 23. La bobine électromagnétique 56 de la vanne 51 et le moteur électrique d'actionnement du volet 80 sont tous deux alimentés en courant par une batterie et pilotés par des moyens de pilotage intégrés à un dispositif électronique et/ou informatique de contrôle du moteur à combustion interne. Ce dispositif électronique et/ou informatique comporte également des moyens de détection de valeurs caractéristiques du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne 10, à savoir ici des moyens de détection du régime du moteur et des moyens de détection du couple requis. Pour ce faire, les moyens de détection du couple requis peuvent par exemple détecter la position d'une pédale d'accélération reliée au moteur. Le dispositif électronique et/ou informatique comporte en outre des moyens de mémorisation d'une valeur seuil associée au couple requis et d'une valeur seuil associée au régime moteur. Ces valeurs seuils sont fixes et sont déterminées lors des phases de développement du moteur. Le dispositif électronique et/ou informatique comporte enfin des moyens de comparaison du couple requis détecté avec la valeur seuil qui lui est associée et du régime moteur détecté avec la valeur seuil qui lui est associée. Pour la mise en oeuvre de l'invention, le procédé de régulation du flux de gaz de recirculation comporte trois étapes successives. Lors d'une première étape de détection, le dispositif électronique et/ou informatique détecte le couple requis et le régime du moteur à combustion interne 30 10. Au cours d'une deuxième étape dite de comparaison, il compare chacune de ces valeurs détectées avec la valeur seuil qui lui est associée et qui est en mémoire dans les moyens de mémorisation. A l'issue de cette deuxième étape, il commande à l'aide de ses moyens de pilotage l'activation ou la désactivation des moyens de court-circuitage 80 en fonction du résultat de la comparaison fourni par les moyens de comparaison. Plus précisément, il active les moyens de court-circuitage 80 si le couple requis et le régime du moteur sont tous deux supérieurs à leur valeur seuil, ce qui caractérise un haut niveau de sollicitation du moteur à combustion interne 10. Dans ce cas, le dispositif électronique et/ou informatique commande alors en outre la fermeture de la soupape 52 de la vanne 51. Sinon, si au moins l'une ou l'autre de ces valeurs caractéristiques est inférieure à sa valeur seuil, le dispositif électronique et/ou informatique désactive les moyens de court-circuitage 80 et ouvre la soupape 52. Ainsi, lorsque le moteur à combustion interne est fortement sollicité, la ligne de recirculation 50 est totalement obstruée de sorte que le moteur ne brûle qu'uniquement de l'air frais dans sa chambre de combustion 11. Il est par conséquent adapté à délivrer un couple important. En outre, grâce à l'invention, le volume mort dans lequel stagnent des gaz de recirculation comporte une longueur relativement faible dans la mesure où le refroidisseur d'air 70 est court-circuité. Le flux d'air frais passant dans la ligne d'admission 23 est donc peu perturbé par la présence de ce volume mort, si bien que les performances du moteur sont optimales. En variante, le dispositif électronique et/ou informatique pourrait être adapté à activer ou désactiver les moyens de court-circuitage 80 qu'uniquement en fonction de l'une ou l'autre des valeurs caractéristiques que sont le couple requis et le régime du moteur à combustion interne 10. Tout autre valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur pourrait également convenir. Selon un second mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 3, la ligne de recirculation 50 comporte une partie amont 58 de longueur importante et une partie aval 59 de faible longueur. Dans ce mode de réalisation, la vanne 51 est disposée en aval des moyens de refroidissement 70 et de court-circuitage 80 de sorte que le volume 57 est raccordé, d'un côté, à la sortie de la partie amont 58 de la ligne de recirculation 50, et de l'autre, à l'entrée de la vanne 51. La mise en oeuvre de l'invention reste cependant identique. Ainsi, lorsque le moteur à combustion interne 10 est fortement sollicité, les moyens de court-circuitage 80 sont activés. Par conséquent, le flux de gaz brûlés passant dans la ligne d'échappement 20 est peu perturbé par le volume mort constitué par l'air compris dans la partie amont 58 de la ligne de recirculation 50, si bien que la turbine 31 du turbo compresseur est entraînée en rotation à une vitesse optimale. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | La présente invention concerne un procédé de régulation d'un flux de gaz de recirculation circulant dans une ligne de recirculation d'un moteur à combustion interne, la ligne de recirculation comprenant, entre une partie amont (58) et une partie aval (59), des moyens de refroidissement ( 70) du flux de gaz de recirculation et des moyens de court-circuitage (80) adaptés à prendre deux états, dont un état activé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe directement de la partie amont à la partie aval, et un état désactivé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe par les moyens de refroidissement.Selon l'invention, le procédé comporte les étapes de détection d'au moins une valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne, de comparaison de ladite valeur caractéristique avec une valeur seuil, et d'activation ou de désactivation des moyens de court-circuitage selon le résultat de la comparaison. | 1. Procédé de régulation d'un flux de gaz de recirculation circulant dans une ligne de recirculation (50) d'un moteur à combustion interne (10), la ligne de recirculation (50) comprenant, entre une partie amont (58) et une partie aval (59), des moyens de refroidissement (70) du flux de gaz de recirculation et des moyens de court-circuitage (80) de ces moyens de refroidissement (70) adaptés à prendre deux états, dont un état activé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe directement de la partie amont (58) à la partie aval (59) de la ligne de recirculation sans passer par les moyens de refroidissement (70), et un état désactivé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe par les moyens de refroidissement (70), caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes : de détection d'au moins une valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10), - de comparaison de ladite au moins une valeur caractéristique avec une valeur 15 seuil, - d'activation ou de désactivation des moyens de court-circuitage (80) selon le résultat de la comparaison. 2. Procédé de régulation selon la précédente, caractérisé en ce qu'on active les moyens de court-circuitage (80) lorsque la valeur 20 caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10) supérieur à celui correspondant à la valeur seuil, et on désactive les moyens de court-circuitage (80) lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10) inférieur à celui correspondant à la valeur seuil. 25 3. Procédé de régulation selon la précédente, caractérisé en ce que, la ligne de recirculation (50) comportant une vanne (51), on ferme la vanne (51) lorsque la valeur caractéristique détectée caractérise un niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10) supérieur à celui correspondant à la valeur seuil, et on ouvre la vanne (51) lorsque la valeur caractéristique détectée 30 caractérise un niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10) inférieur à celui correspondant à la valeur seuil. 4. Procédé de régulation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite au moins une valeur caractéristique comprend le couple requis et/ou le régime du moteur à combustion interne (10). 5. Procédé de régulation selon la précédente, caractérisé en ce qu'on détecte à la fois le couple requis et le régime du moteur à combustion interne (10), on compare le couple requis avec la valeur seuil qui lui est associée et le régime du moteur à combustion interne (10) avec la valeur seuil qui lui est associée, et on active ou désactive les moyens de court-circuitage (80) selon le résultat des deux comparaisons. 6. Dispositif de régulation d'un flux de gaz de recirculation comportant une ligne de recirculation (50) d'un moteur à combustion interne (10) comprenant une partie amont (58) destinée à être raccordée à une ligne d'échappement (20) du moteur à combustion interne (10), une partie aval (59) destinée à être raccordée à une ligne d'admission (23) du moteur à combustion interne (10), et, entre ladite partie amont (58) et ladite partie aval (59), des moyens de refroidissement (70) du flux de gaz de recirculation et des moyens de court-circuitage (80) de ces moyens de refroidissement (70) adaptés à prendre deux états, dont un état activé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe directement de la partie amont (58) à la partie aval (59) de la ligne de recirculation (50) sans passer par les moyens de refroidissement (70), et un état désactivé dans lequel le flux de gaz de recirculation passe par les moyens de refroidissement (70), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection d'au moins une valeur caractéristique du niveau de sollicitation du moteur à combustion interne (10), des moyens de mémorisation d'au moins une valeur seuil associée à ladite au moins une valeur caractéristique, des moyens de comparaison de ladite au moins une valeur caractéristique avec la valeur seuil qui lui est associée, et des moyens de pilotage des moyens de court-circuitage (80) pour activer ou désactiver les moyens de court-circuitage (80) selon le résultat de comparaison fourni par les moyens de comparaison. 7. Dispositif de régulation selon la précédente, caractérisé en que les moyens de refroidissement (70) comprennent une entrée (71) et une sortie (72) débouchant respectivement dans les parties amont (58) et aval (59) de la ligne de recirculation (50) et en ce que les moyens de court-circuitage comprennent un volet (80) mobile entre deux positions stables, dont une positioncorrespondant à l'état activé des moyens de court-circuitage dans laquelle le volet (80) obture l'entrée (71) et la sortie (72) des moyens de refroidissement (70) et raccorde les parties amont (58) et aval (59) de la ligne de recirculation (50), et une position correspondant à l'état désactivé des moyens de court-circuitage dans laquelle le volet (80) sépare les parties amont (58) et aval (59) de la ligne de recirculation (50) et ouvre les entrée (71) et sortie (72) des moyens de refroidissement (70). 8. Dispositif de régulation selon la précédente, caractérisé en ce que le volet (80) est monté à pivotement et est piloté par les moyens de pilotage entre deux positions angulaires stables. 9. Dispositif de régulation selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que la ligne de recirculation (50) comporte une vanne (51) disposée en entrée de la partie amont (58) de la conduite de recirculation (50), à proximité de l'entrée (71) des moyens de refroidissement (70). 10. Dispositif de régulation selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que la ligne de recirculation (50) comporte une vanne (51) disposée en sortie de la partie aval (59) de la conduite de recirculation (50), à proximité de la sortie (72) des moyens de refroidissement (70). 11. Dispositif de régulation selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que les moyens de détection, de mémorisation et de comparaison sont intégrés dans un dispositif électronique et/ou informatique de contrôle du moteur à combustion interne (10).25 | F | F02 | F02D,F02M | F02D 21,F02M 25 | F02D 21/08,F02M 25/07 |
FR2890337 | A1 | VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TOIT ESCAMOTABLE COMPRENANT UN ELEMENT DE TOIT CENTRAL ARRIERE COMPOSE D'UN PANNEAU AVANT ET D'UN PANNEAU ARRIERE | 20,070,309 | L'invention concerne un véhicule automobile du type convertible équipé d'un toit escamotable. Dans l'art antérieur, il est connu des véhicules automobiles équipés d'un toit 5 escamotable composé de plusieurs éléments qui sont repliés dans le coffre arrière du véhicule lorsque le toit est dans sa position de rangement. Il est notamment connu des toits escamotables composés d'un élément de toit avant, deux éléments de toit latéraux arrière et un élément central arrière. Le toit escamotable est mobile entre une position de recouvrement dans laquelle l'élément de toit avant se replie au-dessus des éléments latéraux et de l'élément central arrière. L'élément central arrière est mobile par rapport aux éléments de toit latéraux afin d'augmenter l'espace de rangement des bagages du coffre arrière. Cependant, l'espace du coffre arrière disponible pour le rangement des bagages et la longueur du toit escamotable restent faibles. Par conséquent, la longueur de l'habitacle du véhicule se trouve également retreinte et le confort des passagers de la rangée de sièges arrière est limité. Il existe donc un besoin pour diminuer davantage l'encombrement du toit escamotable lorsqu'il est dans sa position de rangement. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un véhicule automobile équipé d'un toit escamotable simple, fiable, de longueur importante et dont l'encombrement est limité lorsque le toit est dans sa position de rangement. L'invention vise également à proposer un véhicule automobile du type convertible possédant deux rangées de siège arrière et un habitacle relativement vaste. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un véhicule automobile équipé d'un toit escamotable, mobile entre une position de recouvrement dans laquelle il recouvre l'habitacle du véhicule et une position de rangement dans laquelle il est disposé dans le coffre arrière du véhicule, ledit toit comprenant un élément avant, un élément arrière central et deux éléments latéraux disposés de part et d'autre dudit élément arrière central lorsque le toit est dans sa position de recouvrement, l'élément avant étant monté articulé sur les élément latéraux suivant un premier axe transversal et les éléments latéraux étant montés articulés par rapport à la caisse du véhicule suivant un deuxième axe transversal. L'élément de toit central arrière est composé d'un panneau avant et d'un panneau arrière, lesdits panneaux étant mobile entre une position déployée, lorsque le toit est dans sa position de recouvrement, dans laquelle lesdits io panneaux recouvrent l'habitacle du véhicule et une position escamotée, lorsque le toit est dans sa position de rangement, dans laquelle lesdits panneaux se superposent dans le coffre du véhicule. Ainsi, l'encombrement du toit dans le coffre du véhicule est limité aussi bien en 15 longueur qu'en hauteur. Par conséquent, l'espace de rangement et/ou la longueur du toit escamotable peuvent être augmentés. En effet, la superposition des panneaux avant permet d'augmenter l'espace de rangement. Enfin, l'invention permet également d'augmenter la longueur des éléments latéraux et par conséquent la longueur du toit sans diminuer l'espace de rangement du coffre. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique de trois quart arrière d'un véhicule automobile équipé d'un toit escamotable selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique d'un véhicule automobile équipé d'un toit escamotable, selon un troisième, quatrième, cinquième et sixième mode de réalisation de l'invention. Le toit est représenté en traits pleins dans sa position de recouvrement et en traits mixtes dans sa position de rangement; - les figures 3a et 3b représentent un toit escamotable selon un premier mode de réalisation de l'invention respectivement en position de recouvrement et en position de rangement; - les figure 4a, 4b et 4c représentent un toit escamotable selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, respectivement en position de recouvrement, en position intermédiaire et en position de rangement; - la figure 4d est un schéma détaillé de la zone d de la figure 4a; - les figures 5a, 5b et 5c représentent un toit escamotable selon un troisième mode de réalisation de l'invention, respectivement en position de recouvrement, en position intermédiaire et en position de rangement; - Les figures 6a, 6b et 6c représentent un toit escamotable selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, respectivement en position de recouvrement, en position intermédiaire et en position de rangement; - les figures 7a et 7b représentent un toit escamotable selon un cinquième mode de réalisation de l'invention respectivement en position de recouvrement et en position de rangement; - la figure 7 c est une vue détaillée des articulations des éléments latéraux et 25 du panneau arrière sur une platine support selon le cinquième mode de réalisation; et - les figures 8a et 8b représentent un toit escamotable selon un sixième mode de réalisation de l'invention respectivement en position de recouvrement et 30 en position de rangement. Dans la description qui va suivre les mécanismes d'articulation du toit sont disposés symétriquement par rapport au plan de symétrie longitudinal du véhicule et portent des références avec et sans le signe ' selon qu'ils se trouvent d'un côté ou de l'autre du plan de symétrie longitudinal. La figure 1 représente un toit escamotable en position de recouvrement de l'habitacle du véhicule 1, le toit escamotable est composé d'un élément de toit avant 2, de deux éléments latéraux 3, 3' et d'un élément de toit central arrière composé d'un panneau avant 4a et d'un panneau arrière 4b. Notons que les panneaux avant 4a et arrière 4b peuvent être réalisés dans des io matériaux opaques et/ou transparent. Avantageusement, comme représenté sur la figure 2, le véhicule 1 possède des platines latérales 5 fixées à la caisse du véhicule 1 et permettant la fixation du toit escamotable sur la caisse du véhicule 1. Ainsi, le toit peut se présenter sous la forme d'un module de toit destiné à être assemblé au véhicule 1. L'élément avant 2 est monté en rotation sur les éléments latéraux 3, 3' suivant un premier axe A transversal. Les éléments latéraux 3, 3' sont montés en rotation sur la caisse du véhicule 1 ou sur les platines 5, 5' suivant un deuxième axe B. Avantageusement, les éléments latéraux 3, 3' sont articulés par rapport à la caisse du véhicule 1 suivant un axe transversal B situé sur l'extrémité avant inférieur des éléments latéraux. Ainsi, le bord arrière inférieur des éléments latéraux 3, 3' s'étend vers l'avant du véhicule 1 lorsque le toit est dans sa position de rangement. Dans un mode de réalisation de l'invention, le bord inférieur latéral 6 des éléments latéraux s'étend sur les côtés latéraux du véhicule 1 lorsque le toit est dans sa position de recouvrement et à l'intérieur de la carrosserie dans un espace généralement inoccupé lorsque le toit est dans sa position de rangement. Ainsi, l'espace de rangement dans le coffre 7 du véhicule 1 et/ou la longueur du toit peuvent être augmentés. Afin de réaliser un toit de longueur plus importante, il est possible de prévoir des éléments latéraux 3, 3' dont le bord arrière inférieur se situe au-dessus du coffre 7 du véhicule 1 lorsque le toit est dans sa position de recouvrement. Ainsi, la face supérieure du capot 11 de coffre 7 est adjacente au bord inférieur des éléments latéraux 3, 3'. Le véhicule 1 comporte un bras d'articulation 8 du toit tel qu'il est représenté sur la figure 2. La première extrémité du bras d'articulation 8 du toit est montée en rotation sur l'élément avant 2 suivant un troisième axe C et la seconde extrémité dudit bras 8 est monté en rotation sur une platine latérale 5, 5' ou sur la caisse du véhicule 1 suivant un quatrième axe D. Les quatre axes A, C, B, D io définissent un quadrilatère déformable. Les traits mixtes de la figure 2 représentent le toit escamotable dans sa position de rangement. Pour tous les modes de réalisation, les mouvements de l'élément avant 2 et des éléments latéraux 3 sont similaires. Lord du mouvement du toit vers sa position de rangement, les éléments latéraux 3, 3' sont entraînés en rotation autour de l'axe B dans le sens horaire. Le mouvement des éléments latéraux 3, 3' entraîne le mouvement du bras d'articulation 8 du toit et l'élément avant 2 effectue une rotation par rapport aux éléments latéraux 3, 3' suivant l'axe A. Ainsi, en position de rangement, l'élément avant 2 est plié au-dessus des éléments latéraux 3, 3'. Le capot 11 de coffre 7 est articulé sur la caisse du véhicule 1 par un jeu d'articulations libérables 9, 10 de sorte à autoriser l'ouverture du capot 11 de l'avant vers l'arrière pour le rangement du toit escamotable ou de l'arrière vers l'avant pour accéder aux bagages. Selon le premier et le second mode de réalisation de l'invention, le panneau avant 4a est monté en rotation sur l'élément avant 2 suivant un axe transversal U. Ainsi, le panneau avant 4a pivote sous et/ou à l'intérieur de l'élément avant 2. Le panneau avant 4a est par exemple actionné par une biellette, non représentée, dont une extrémité est montée en rotation sur le panneau avant 4a et dont l'autre extrémité est montée en rotation sur la caisse du véhicule 1, sur les platines 5, 5' ou sur le bras d'articulation 8 du toit. Selon le premier mode de réalisation représenté sur les figures 3a et 3b, le panneau arrière 4b est monté articulé sur les éléments latéraux 3, 3'. A cet effet, deux biellettes 12, 13 sont montées en rotation d'une part sur le panneau arrière 4b suivant les axes E et F et d'autre part sur les éléments latéraux 3, 3' suivant les axes G et H. Les axes E, F, H, G définissent un quadrilatère déformable. Une biellette 14 d'actionnement du panneau arrière 4b est montée articulée d'une part sur l'élément de toit avant 2 et d'autre part sur une biellette d'articulation 12 du panneau arrière 4b sur les éléments latéraux 3, 3'. Ainsi, le mouvement de l'élément avant 2 entraîne le mouvement du panneau arrière 4b io par rapport aux éléments latéraux 3, 3'. Dans un second mode de réalisation représenté sur les figures 4a à 4d, le panneau arrière 4b est monté articulé par rapport au capot 11 du coffre 7 selon un axe I transversal. Ainsi, le panneau arrière 4a se replie contre la face interne du capot 11 de coffre 7 lorsque le toit est dans sa position escamotée. Notons que les moyens d'actionnement du panneau arrière 4b sont indépendants des moyens d'actionnement de l'élément avant 2 et des éléments latéraux 3, 3'. Les moyens d'actionnement du panneau arrière 4b peuvent par exemple être composés d'un moteur entraînant la rotation du panneau arrière 4b par rapport à l'axe I. Un dispositif de verrouillage 15 est disposé entre le panneau avant 4a, le panneau arrière 4b et les éléments latéraux 3, 3'. Dans un mode de réalisation non représenté, le dispositif de verrouillage 15 est composé de doigts disposés sur le panneau avant 4a et le panneau arrière 4b et s'engageant dans des cavités des éléments latéraux 3, 3'. Les doigts sont commandés électriquement et se désengagent des cavités avant d'amorcer le mouvement du toit. Avantageusement, le panneau arrière 4b est monté articulé sur un plateau 12, représenté sur la figure 4d. Le plateau 12 possède un anneau 13 qui coopère avec un crochet 14 lorsque le capot 11 de coffre 7 est fermé. Le crochet 14 est disposé sur un support 16 solidaire de la caisse du véhicule 1 et permettant la réception du plateau 12. Afin de permettre l'ouverture du capot 11 de l'avant vers l'arrière, le crochet 14 est désengagé de l'anneau 13. Le plateau 12 est alors solidaire du capot 11 lors de son mouvement de l'avant vers l'arrière et le toit escamotable peut alors être déplacé vers sa position de rangement. L'articulation 9 permet l'ouverture du capot 11 de l'arrière vers l'avant. Dans les modes de réalisation trois à six, le panneau avant 4a est monté en rotation sur le panneau arrière 4b suivant l'axe N. Dans le troisième mode de réalisation, représenté sur les figures 5a à 5c, le panneau arrière 4b est monté articulé sur les éléments latéraux 3, 3'. A cet effet, io deux biellettes 17, 18 sont montées en rotation d'une part sur le panneau arrière 4b suivant les axes J et K et d'autre part sur les éléments latéraux 3, 3' suivant les axes L et M. Les axes J, K, M et L définissent un quadrilatère déformable. Une biellette d'actionnement 19 du panneau arrière 4b est montée en rotation d'une part sur l'élément de toit avant 2 et d'autre part sur une biellette 17 d'articulation du panneau arrière 4b sur les éléments latéraux 3, 3'. Ainsi, le mouvement de l'élément de toit avant 2 entraîne le mouvement du panneau arrière 4b par rapport à l'élément de toit avant 2 et aux éléments latéraux 3, 3'. Avantageusement, une biellette 20 d'actionnement du panneau avant 4a est montée en rotation d'une part sur le panneau avant 4a et d'autre part sur une biellette 17 d'articulation du panneau arrière 4b sur les éléments latéraux 3, 3'. Ainsi, le mouvement de l'élément avant 2 entraîne une rotation du panneau avant 4a par rapport au panneau arrière 4b suivant l'axe N. Ainsi, le panneau avant 4a se replie sur le panneau arrière 4b. Selon le mode de réalisation représenté, la biellette d'actionnement 20 du panneau avant 4a est montée articulée sur une biellette 17 en forme de F. Dans un quatrième mode de réalisation représenté sur les figures 6a à 6c, le panneau arrière 4b est monté articulé, à proximité de son bord arrière, sur la caisse du véhicule 1 ou sur les platines 5, 5' suivant un axe O. Une biellette 21 d'actionnement des panneaux avant 4a et arrière 4b est montée en rotation d'une part sur le panneau avant 4a et d'autre part sur le bras d'articulation 8 du toit. Ainsi, le mouvement du bras d'articulation 8 du toit entraîne à la fois la rotation du panneau arrière 4b par rapport à la caisse du véhicule 1 suivant l'axe O et la rotation du panneau avant 4a par rapport au panneau arrière 4b suivant l'axe N. Par conséquent, lorsque le toit est dans sa potion escamotée, le panneau avant 4a est plié au-dessus du panneau arrière 4b. On remarquera que ce mode de réalisation est particulièrement simple à réaliser. Les figures 7a à 7c représentent un cinquième mode de réalisation de io l'invention. Comme dans le mode de réalisation précédent, le panneau arrière 4b est monté articulé, à proximité de son bord arrière, sur la caisse du véhicule 1 ou sur les platines 5, 5' suivant un axe O. Le véhicule possède un bras d'articulation 22 de l'élément de toit central arrière 4a, 4b. Ledit bras d'articulation 22 possède une première extrémité montée en rotation suivant l'axe P sur les platines 5, 5' ou sur la caisse du véhicule 1 et une seconde extrémité montée en rotation suivant l'axe Q sur le panneau avant 4a. Les axes Q, P, O et N définissent un quadrilatère déformable. Lors du mouvement du toit vers sa position de rangement, le panneau arrière 4b est entraîné en rotation selon l'axe O, le bras d'articulation 22 est entraîné en rotation dans le sens horaire autour de l'axe P, et le panneau avant 4a est entraîné en rotation par rapport au panneau arrière selon l'axe N. Ainsi, le panneau avant 2a se replie vers la surface intérieure du panneau arrière 4b. On remarquera que dans ce mode de réalisation, le mouvement des éléments de toit avant 2 et latéraux 3, 3' et le mouvement de l'élément de toit central 4a, 4b peuvent être indépendants. Cependant, de préférence, afin de limiter les coûts dus à la présence d'un actionneur supplémentaire, le mouvement des éléments de toit avant 2 et latéraux 3, 3' et le mouvement de l'élément de toit central 4a, 4b sont synchronisés. A cet effet, un premier pignon cranté 23 est solidaire des éléments latéraux 3, 3' sur l'axe B et un second pignon cranté 24 est solidaire du panneau arrière 4b sur l'axe O. Un moyen de transmission du mouvement est disposé entre le premier 23 et second pignon 24. Avantageusement, le moyen de transmission du mouvement est une courroie crantée 25. Dans un sixième mode de réalisation représenté sur les figures 8a et 8b, le panneau arrière 4b est monté en rotation sur les éléments latéraux 3, 3' au moyen d'une bielle 26. Ladite bielle 26 possède une extrémité solidaire du io panneau arrière 4b et est montée en rotation sur les éléments latéraux 3,3' suivant l'axe R. Des moyens de contrôle du mouvement du panneau arrière sont agencés pour permettre la rotation du panneau arrière 4b par rapport aux éléments latéraux 3, 3' dans le sens anti-horaire, suivant l'axe R, lors du mouvement du toit vers sa position de rangement. Ainsi, la surface extérieure du panneau arrière 4b est orientée vers le capot 11 de coffre 7 lorsque les panneaux 4a, 4b sont dans leur position escamotée. Avantageusement, comme représentée sur les figures 8a et 8b, ladite bielle 26 est coudée et l'articulation R de la bielle 26 sur les éléments latéraux 3, 3' est située à proximité de sa partie coudée. Les moyens de contrôle du mouvement du panneau arrière 4b sont composés d'un bras de contrôle 27 dont une première extrémité est montée en rotation suivant l'axe S sur une deuxième extrémité de la bielle coudée 26 et une seconde extrémité est montée en rotation sur la caisse du véhicule 1 ou sur les platines 5, 5' suivant l'axe T. Ainsi, dans ce mode de réalisation, l'encombrement du toit escamotable lorsqu'il est dans sa position de rangement est minimal. En effet, la surface extérieure du panneau arrière 4b se situe sensiblement contre la surface intérieure de l'élément avant 2. Ainsi la concavité du panneau arrière 4b et de l'élément avant est tournée dans le même sens permettant ainsi de libérer un espace important dans le coffre du véhicule. io Notons que dans ce mode de réalisation, le mouvement de rotation du panneau avant 4a par rapport au panneau arrière 4b est obtenu de façon similaire aux modes de réalisation 4 et 5. En effet, une bielle non représentée est montée d'une part au panneau avant 4a et d'autre part au bras d'articulation 8 du toit, aux platines 5, 5' ou à la caisse du véhicule 1. Il | L'invention concerne un véhicule automobile (1) équipé d'un toit escamotable, mobile entre une position de recouvrement dans laquelle il recouvre l'habitacle du véhicule (1) et une position de rangement dans laquelle il est disposé dans le coffre arrière (7) du véhicule (1), ledit toit comprenant un élément avant (2), un élément arrière central et deux éléments latéraux (3, 3') disposés de part et d'autre dudit élément arrière central lorsque le toit est dans sa position de recouvrement, l'élément avant (2) étant monté en rotation sur les élément latéraux (3, 3') suivant un premier axe transversal (A) et les éléments latéraux (3, 3') étant montés en rotation par rapport à la caisse du véhicule (1) suivant un deuxième axe transversal (B),L'élément de toit central arrière est composé d'un panneau avant (4a) et d'un panneau arrière (4b), lesdits panneaux (4a, 4b) étant mobile entre une position déployée, lorsque le toit est dans sa potion de recouvrement, dans laquelle lesdits panneaux (4a, 4b) recouvrent l'habitacle du véhicule et une position escamotée, lorsque le toit est dans sa position de rangement, dans laquelle lesdits panneaux (4a, 4b) se superposent dans le coffre (7) du véhicule (1). | 1. Véhicule automobile (1) équipé d'un toit escamotable, mobile entre une position de recouvrement dans laquelle il recouvre l'habitacle du véhicule (1) et une position de rangement dans laquelle il est disposé dans le coffre arrière (7) du véhicule (1), ledit toit comprenant un élément avant (2), un élément arrière central et deux éléments latéraux (3, 3') disposés de part et d'autre dudit élément arrière central lorsque le toit est dans sa position de lo recouvrement, l'élément avant (2) étant monté en rotation sur les élément latéraux (3, 3') suivant un premier axe transversal (A) et les éléments latéraux (3, 3') étant montés en rotation par rapport à la caisse du véhicule (1) suivant un deuxième axe transversal (B), ledit toit étant caractérisé en ce que l'élément de toit central arrière est composé d'un panneau avant (4a) et d'un panneau arrière (4b), lesdits panneaux (4a, 4b) étant mobile entre une position déployée, lorsque le toit est dans sa position de recouvrement, dans laquelle lesdits panneaux (4a, 4b) recouvrent l'habitacle du véhicule et une position escamotée, lorsque le toit est dans sa position de rangement, dans laquelle lesdits panneaux (4a, 4b) se superposent dans le coffre (7) du véhicule (1). 2. Véhicule automobile (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un bras d'articulation (8) du toit dont une première extrémité est montée en rotation sur l'élément avant (2) suivant un troisième axe (C) et une seconde extrémité est montée en rotation par rapport à la caisse du véhicule (1) suivant un quatrième axe (D), les quatre axes (A), (C), (B), (D) définissant un quadrilatère déformable. 3. Véhicule automobile (1) selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des platines latérales (5, 5') fixées à la caisse du véhicule, les éléments latéraux (3, 3') et le bras d'articulation (8) du toit étant montés en rotation sur lesdites platines (5, 5'). 4. Véhicule automobile (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le panneau avant (4a) est monté en rotation sur l'élément avant (2) suivant un axe transversal (U). 5. Véhicule automobile (1) selon la 4, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté articulé sur les éléments latéraux (3, 3'). 6. Véhicule automobile (1) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte deux biellettes (12, 13) d'articulation du panneau arrière (4b) sur les éléments latéraux (3, 3'), lesdites biellettes (12, 13) étant montées en rotation d'une part sur le panneau arrière (4b) suivant les axes (E) et (F) et d'autre part sur les éléments latéraux (3, 3') suivant les axes (G) et (H), les axes (E), (F), (H) et (G) définissant un quadrilatère déformable. 7. Véhicule automobile (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une biellette (14) d'actionnement du panneau arrière, ladite biellette (14) étant montée en rotation d'une part sur l'élément de toit avant (2) et d'autre part sur une (12) des biellettes d'articulation du panneau arrière (4b) sur les éléments latéraux (3, 3'). 8. Véhicule automobile (1) selon la 4, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté en rotation sur le capot (11) du coffre (7) selon un axe transversal (I) de façon à se replier contre la face interne dudit capot (11) lorsque le toit est dans sa position escamotée. 9. Véhicule automobile (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté en rotation sur le panneau avant (4a) selon un axe transversal (N). 10. Véhicule automobile (1) selon la 9, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté articulé sur les éléments latéraux (3, 3'). 11. Véhicule automobile selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux biellettes (17, 18) d'articulation du panneau arrière (4b) sur les éléments latéraux (3, 3'), lesdites biellettes (17, 18) étant montées en rotation d'une part sur le panneau arrière (4b) suivant les axes (J) et (K) et d'autre part sur les éléments latéraux (3, 3') suivant les axes (L) et (M), les axes (J), (K), (M) et (L) définissant un quadrilatère déformable. 12. Véhicule automobile (1) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une biellette d'actionnement (19) du panneau arrière (4b), ladite biellette (19) étant montée en rotation d'une part sur l'élément de toit avant (2) et d'autre part sur une (17) des biellettes d'articulation du panneau arrière (4b) sur les éléments latéraux (3, 3'). 13. Véhicule automobile (1) selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte une biellette d'actionnement (20) du panneau avant (4a), ladite biellette (20) étant d'une part montée en rotation sur le panneau avant (4a) 15 et d'autre part montée en rotation sur une biellette (17) d'articulation du panneau arrière (4b) sur les éléments latéraux (3, 3'). 14. Véhicule automobile (1) selon la 9, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté en rotation, à proximité de son bord arrière, 20 sur la caisse du véhicule (1) ou sur les platines (5, 5') . 15. Véhicule automobile (1) selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte une bielle d'actionnement (21) des panneaux avant (4a) et arrière (4b), ladite bielle d'actionnement (21) étant monté en rotation d'une part sur 25 le bras d'articulation (8) du toit et d'autre part sur le panneau avant (4a). 16. Véhicule automobile (1) selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte un bras d'articulation (22) de l'élément de toit central arrière dont une première extrémité est montée en rotation sur le panneau avant (4a) suivant l'axe (Q) et une seconde extrémité est montée en rotation sur la caisse du véhicule (1) ou sur les platines (5, 5') suivant l'axe (P). 17. Véhicule automobile (1) selon la 16, caractérisé en ce qu'il comporte un premier pignon (23) solidaire des éléments latéraux (3, 3) sur l'axe B et un second pignon (24) solidaire du panneau arrière (4b) sur l'axe (0), le véhicule (1) comportant en outre des moyens de transmission (25) du mouvement entre le premier (23) et le second (24) pignon. 18. Véhicule automobile (1) selon la 9, caractérisé en ce que le panneau arrière (4b) est monté articulé sur les éléments latéraux (3, 3') au moyen d'une bielle (26) montée en rotation sur les éléments latéraux (3, 3') autour d'un axe (R) et dont une première extrémité est solidaire du panneau arrière (4b), des moyens de contrôle du mouvement du panneau arrière (4b) étant agencé pour permettre la rotation dudit panneau arrière (4b) par rapport aux éléments latéraux (3, 3') autour de l'axe (R), dans le sens anti-horaire, lors du mouvement du toit vers sa position de rangement, de façon à ce que la surface extérieure du panneau arrière (4b) soit orientée vers le capot (11) du coffre (7) lorsque les panneaux (4a, 4b) sont dans leur position escamotée. 19. Véhicule automobile (1) selon la 18, caractérisé en ce que ladite bielle (26) est de forme coudée, l'articulation (R) de ladite bielle sur les éléments latéraux (3, 3') se situant à proximité de la partie coudée, les moyens de contrôle du mouvement du panneau arrière étant composée d'un bras de contrôle (27) dont une première extrémité est montée en rotation sur une deuxième extrémité de la bielle coudée (26) et une seconde extrémité est monté en rotation sur la caisse du véhicule (1) ou sur les platines (5,5'). 20. Véhicule automobile (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lorsque le toit est dans sa position de recouvrement, la face supérieure du capot (11) du coffre (7) est sensiblement adjacente au bord inférieur (6) des éléments latéraux (3, 3') . | B | B60 | B60J | B60J 7 | B60J 7/14,B60J 7/20 |
FR2891923 | A1 | LUNETTES DU TYPE A BRANCHES INTERCHANGEABLES. | 20,070,413 | La présente invention concerne des lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire, soutenue ou non par une monture, et comprenant deux branches interchangeables, chacune de celles-ci étant reliée à la façade ou à la monture par l'intermédiaire d'un tenon et d'une articulation associée. Généralement et de manière connue, l'axe d'articulation des branches de lunettes est constitué par une vis réunissant entre elles les deux parties d'une charnière constituant l'articulation. Mais un problème bien connu des opticiens réside dans le fait que cette vis constituant l'axe de l'articulation se desserre très souvent, et il est donc indispensable de la resserrer, quand ce desserrage ne se traduit pas par la perte de la branche concernée. Ce problème est d'autant plus sensible lorsqu'on veut rendre les branches interchangeables facilement, sans pour autant que l'utilisateur ne soit obligé de s'adresser à un spécialiste, mais au contraire qu'il puisse effectuer le changement de branches par lui- meme. La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble de ces inconvénients et concerne à cet effet 30 des lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire, soutenue ou non par une monture, et comprenant deux branches interchangeables, chacune de celles-ci étant reliée à la façade ou à la monture par l'intermédiaire d'un tenon et d'une articulation associée, caractérisée en ce que l'articulation de chacune des branches est constituée par au moins un axe, disposé transversalement dans une lumière longitudinale correspondante ménagée à une extrémité d'une branche libre, lequel axe est susceptible d'être encliqueté dans une encoche, déformable élastiquement, réalisée sur un plot issu du tenon, de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles de la lumière de la branche, de manière à obtenir un glissement du plot du tenon dans la lumière de la branche, et assurer complémentairement à l'axe d'articulation proprement dit le guidage de la branche au cours de sa rotation ainsi que son maintien en position stable lorsqu'elle est dépliée, afin d'obtenir une articulation sans vis rendant les branches aisément interchangeables. De telles lunettes selon l'invention permettent de cumuler un certain nombre d'avantages, à savoir : la suppression des vis, donc plus de dévissage possible ; la possibilité de réaliser par moulage d'une matière plastique chacune des parties de l'articulation, donc sans pièce intermédiaire ; le montage et le démontage de la branche par simple geste manuel sans outil ; l'interchangeabilité des branches à l'infini, selon toutes combinaisons de couleurs et de formes au gré de l'utilisateur. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente en perspective une paire de lunettes constituée d'une façade entourée du moins partiellement d'une monture et de deux branches latérales reliées entre elles par une articulation selon un premier exemple de réalisation de l'invention. La figure 2 est une vue de détails à échelle agrandie de l'articulation selon la figure 1. La figure 3 représente, à échelle agrandie, une portion de lunettes dites percées dans sa zone d'articulation correspondant à une extrémité de la façade, et à une extrémité d'une branche correspondante, avant montage de l'une dans l'autre. La figure 4 représente une zone d'articulation de lunettes selon la figure 3, dans une position de présentation de la branche sur le tenon, avant encliquetage. La figure 5 représente une zone d'articulation de lunettes selon la figure 4, après encliquetage de la branche sur le tenon. La figure 6 est une vue d'une articulation selon les figures précédentes, après encliquetage de la branche, et en position ouverte de celle-ci. La figure 7 est une vue d'une articulation selon les figures précédentes, après encliquetage de la branche, et en position de fermeture de celle-ci. La figure 8 est une vue en perspective d'un tenon d'une articulation selon l'invention. La figure 9 est une vue en perspective de l'extrémité d'une branche constituant la zone d'articulation complémentaire du tenon selon la figure 8. La figure 10 est une vue en perspective d'une articulation assemblée comportant un tenon selon la figure 8 et une extrémité de branche selon la figure 9. Les lunettes 1 globalement désignées sur les figures sont constituées par une façade optique ou solaire 2, soutenue ou non par une monture, et comprenant deux branches interchangeables 3, chacune de celles-ci étant reliée à la façade 2 ou à la monture 16 par l'intermédiaire d'un tenon 4 et d'une articulation associée 5. Selon l'invention, l'articulation 5 de chacune des branches 3 est constituée par au moins un axe 6, 6A, disposé transversalement dans une lumière longitudinale correspondante 7, 7A ménagée à une extrémité d'une branche libre 3, lequel axe 6, 6A est susceptible d'être encliqueté dans une encoche 8, 8A, déformable élastiquement, réalisée sur un plot 9, 9A issu du tenon 4, de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles de la lumière 7 de la branche 3. De cette manière est obtenu un glissement du plot 9, 9A du tenon 4 dans la lumière 7, 7A de la branche 3, et on assure, complémentairement à l'axe d'articulation 6, 6A proprement dit, le guidage de la branche 3 au cours de sa rotation ainsi que son maintien en position stable lorsqu'elle est dépliée, afin d'obtenir une articulation sans vis rendant les branches aisément interchangeables. Bien entendu, l'inverse est également vrai et possible, c'est-à-dire que la lumière 7 pourrait très bien être réalisée sur le tenon 4 et les plots 9 sur la branche 3. Préférentiellement, selon le présent mode de réalisation, l'articulation 5 de chacune des branches 3 est constituée par deux axes transversaux 6, 6A disposés dans le même alignement, dans deux lumières longitudinales correspondantes 7, 7A, identiques et parallèles entre elles, réalisées sur la branche 3, lesquels axes 6, 6A s'encliquettent élastiquement dans deux encoches 5, 5A réalisées sur deux plots de guidage 9, 9A identiques et parallèles entre eux, issus du tenon 4, de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles des deux lumières 7, 7A de la branche 3 dans lesquelles elles coulissent. Toujours selon le présent mode de réalisation, cité à titre d'exemple, les plots de guidage 9, 9A du tenon 4 et les lumières correspondantes 7, 7A des branches 3 sont des parallélépipèdes rectangles dont les dimensions, notamment leurs épaisseurs respectives e , e' , ont des valeurs sensiblement égales, avec une tolérance de fabrication telle à obtenir un serrage dit gras . Comme on peut le voir particulièrement bien sur les figures 3 et 4, la distance d entre l'axe 6, 6A de la branche 3 et l'extrémité arrière de sa lumière 7, 7A, en direction du tenon 4, est inférieure à celle d' entre l'encoche 8, 8A du même tenon 4 et une partie arrière ou talon 10 de celui-ci, lors de la présentation de l'encoche 8, 8A du tenon 4 devant l'axe 6, 6A de la branche 3, en vue de leur encliquetage, de manière à ce que le talon 10 du tenon 4 trouve un appui P dans la zone d'extrémité de la lumière 7, 7A de la branche 3, pour y exercer la force F nécessaire à l'encliquetage et permettre ensuite le libre débattement des éléments entre eux, une fois en position d'utilisation. Par ailleurs, selon le présent exemple de réalisation, les plots de guidage 9, 9A se prolongent par un taquet 11 globalement parallélépipédique pour constituer conjointement le tenon 4, ledit taquet 11 étant percé de deux trous 12, 13 destinés au passage de deux moyens de fixation 14 sur la façade optique ou solaire 2, directement. Ce moyen de fixation peut être constitué par un 20 rivet ou par une vis. Selon un mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, les plots de guidage 9, 9A sont issus d'un tenon 4 obtenu au cours d'une même opération de 25 moulage d'une matière plastique avec la monture 16. Avantageusement, les lumières 7, 7A des branches 3, ainsi que les axes d'articulation 6, 6A qui les traversent, sont obtenus au cours d'une même opération 30 de moulage avec lesdites branches 3. Selon une autre caractéristique de l'invention, les encoches 8, 8A réalisées sur les plots 9, 9A de guidage du tenon 4 sont constituées par une partie de section circulaire, de diamètre sensiblement égale à celui de l'axe d'articulation 6, 6A de la branche 3 avec lequel il est susceptible de coopérer, et par une partie ouverte délimitée par deux bossages 14, 15, espacés selon une valeur inférieure au diamètre des axes 6, 6A, de manière à obtenir un verrouillage par encliquetage élastique des axes 6, 6A dans les encoches 8, 8A. Avantageusement, les branches 3 et les tenons 4 sont réalisés en matière plastique. Préférentiellement, du fait des excellents résultats obtenus, la matière plastique utilisée est de la grilaride, plus généralement de la famille des polyamides. 20 C'est ainsi que selon l'invention qui vient d'être décrite, les coûts de production ont été notablement diminués pour une meilleure maîtrise des coefficients de frottement des éléments entre eux, ces avantages 25 s'ajoutant au fait que l'articulation s'affranchit des vis, tout en permettant l'interchangeabilité d'une branche cassée, mais également le panachage de couleurs pour marier les couleurs en vue d'une personnalisation des lunettes, voire leur débanalisation. 30 L'invention pourra donc s'adapter à des lunettes dites à verres percés 2, les tenons 4 se fixant donc directement sur ceux-ci ou alors à des lunettes à monture 16, les tenons 4 seront alors obtenus15 | Lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire (2), soutenue ou non par une monture, et comprenant deux branches interchangeables (3), chacune de celles-ci étant reliée à la façade (2) ou à la monture (16) par l'intermédiaire d'un tenon (4) et d'une articulation associée (5), caractérisée en ce que l'articulation (5) de chacune des branches (3) est constituée par au moins un axe, disposé transversalement dans une lumière longitudinale correspondante ménagée à une extrémité d'une branche libre (3), lequel axe est susceptible d'être encliqueté dans une encoche, déformable élastiquement, réalisée sur un plot (9, 9A) issu du tenon (4), de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles de la lumière de la branche (3), ou inversement. | 1. Lunettes du type constituées par une façade optique ou solaire (2), soutenue ou non par une monture (16), et comprenant deux branches interchangeables (3), chacune de celles-ci étant reliée à la façade (2) ou à la monture (16) par l'intermédiaire d'un tenon (4) et d'une articulation associée (5), caractérisée en ce que l'articulation (5) de chacune des branches (3) est constituée par au moins un axe (6, 6A), disposé transversalement dans une lumière longitudinale correspondante (7, 7A) ménagée à une extrémité d'une branche libre (3), lequel axe (6, 6A) est susceptible d'être encliqueté dans une encoche (8, 8A), déformable élastiquement, réalisée sur un plot (9, 9A) issu du tenon (4), de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles de la lumière (7) de la branche (3), de manière à obtenir un glissement du plot (9, 9A) du tenon (4) dans la lumière (7, 7A) de la branche (3), et assurer complémentairement à l'axe d'articulation (6, 6A) proprement dit le guidage de la branche (3) au cours de sa rotation ainsi que son maintien en position stable lorsqu'elle est dépliée, afin d'obtenir une articulation sans vis rendant les branches aisément interchangeables. 2. Lunettes selon la 1, caractérisées en ce que l'articulation (5) de chacune des branches (3) est constituée par deux axes transversaux (6, 6A) disposés dans le même alignement, dans deux lumières longitudinales correspondantes (7,7A), identiques et parallèles entre elles, réalisées sur la branche (3), lesquels axes (6, 6A) s'encliquettent élastiquement dans deux encoches (5, 5A) réalisées sur deux plots de guidage (9, 9A) identiques et parallèles entre eux, issus du tenon (4), de forme et de dimensions sensiblement correspondantes à celles des deux lumières (7, 7A) de la branche (3) dans lesquelles elles coulissent. 3. Lunettes selon la 2, caractérisées en ce que les plots de guidage (9, 9A) du tenon (4) et les lumières correspondantes (7, 7A) des branches (3) sont des parallélépipèdes rectangles dont les dimensions, notamment leurs épaisseurs respectives e , e' , ont des valeurs sensiblement égales, avec une tolérance de fabrication telle à obtenir un serrage dit gras . 4. Lunettes selon l'une des 1 à 3, caractérisées en ce que la distance d entre l'axe (6, 6A) de la branche (3) et l'extrémité arrière de sa lumière (7, 7A), en direction du tenon (4), est inférieure à celle d' entre l'encoche (8, 8A) du même tenon (4) et une partie arrière ou talon (10) de celui-ci, lors de la présentation de l'encoche (8, 8A) du tenon (4) devant l'axe (6, 6A) de la branche (3), en vue de leur encliquetage, de manière à ce que le talon (10) du tenon (4) trouve un appui (P) dans la zone d'extrémité de la lumière (7, 7A) de la branche (3), pour y exercer la force (F) nécessaire à l'encliquetage et permettre ensuite le libre débattement des éléments entre eux, une fois en position d'utilisation. 5. Lunettes selon l'une des 1 à 4, caractérisées en ce que les plots de guidage (9, 9A) se prolongent par un taquet (11) globalement parallélépipédique pour constituer conjointement le tenon (4), ledit taquet (11) étant percé de deux trous (12, 13) destinés au passage de deux moyens de fixation (14) sur la façade optique ou solaire (2), directement. 6. Lunettes selon l'une des 1 à 4, caractérisées en ce que les plots de guidage (9, 9A) sont issus d'un tenon (4) obtenu au cours d'une même opération de moulage d'une matière plastique avec la monture (16). 7. Lunettes selon l'une des 1 à 6, caractérisées en ce que les lumières (7, 7A) des branches (3), ainsi que les axes d'articulation (6, 6A) qui les traversent, sont obtenus au cours d'une même opération de moulage avec lesdites branches (3). 8. Lunettes selon l'une des 1 à 7, caractérisées en ce que les encoches (8, 8A) réalisées sur les plots (9, 9A) de guidage du tenon (4) sont constituées par une partie de section circulaire, de diamètre sensiblement égale à celui de l'axe d'articulation (6, 6A) de la branche (3) avec lequel il est susceptible de coopérer, et par une partie ouverte délimitée par deux bossages (14, 15), espacés selon une valeur inférieure au diamètre des axes (6, 6A), de manière à obtenir un verrouillage par encliquetage élastique des axes (6, 6A) dans les encoches (8, 8A). 9. Lunettes selon l'une des 1 à 8, caractérisées en ce que les branches (3) et les tenons (4) sont réalisés en matière plastique.5 | G | G02 | G02C | G02C 5 | G02C 5/22,G02C 5/14 |
FR2888709 | A1 | CIRCUIT IMPRIME PERFECTIONNE, ADAPTE A LA DETECTION D'UN ECHAUFFEMENT ACCIDENTEL | 20,070,119 | La présente invention concerne un . Il est connu d'équiper un véhicule automobile avec un circuit imprimé comportant au moins un composant du type commutateur de puissance intelligent (en anglais, smart power switch ). Le circuit imprimé comprend un support isolant dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé. En général, le support est formé dans un matériau comprenant, par exemple, de la résine époxy. De façon classique, un commutateur de puissance intelligent comprend deux rangées de broches de connexion. Une des deux rangées comprend des broches de sortie destinées à être raccordées à un circuit électrique pour l'alimentation des organes électriques du véhicule automobile. Du fait que les intensités des courants en sortie des broches peuvent être relativement élevées, le composant est susceptible de provoquer un échauffement indésirable d'une zone du support proche de la rangée des broches de sortie. Un échauffement trop important de la zone du support peut notamment déclencher un départ de feu. Pour pouvoir prévenir d'un risque de départ de feu, on a proposé dans l'état de la technique un circuit imprimé comprenant un support, isolant dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé, portant au moins un composant susceptible de provoquer accidentellement un échauffement indésirable d'une zone sensible du support, et des moyens de détection de l'échauffement de la zone sensible. En général, les moyens de détection comprennent un thermo-détecteur comprenant une thermistance. De façon connue en soi, une thermistance est un composant thermosensible dont la valeur de la résistance varie avec sa température. Ainsi, en plaçant la thermistance sur le circuit imprimé à proximité du composant, il est possible de détecter une élévation de température du composant et donc de la zone du support à proximité du composant, en suivant les variations de la valeur de la résistance de la thermistance. Par ailleurs, par souci d'efficacité, on positionne la thermistance de préférence à une distance aussi faible que possible du composant. La thermistance de détection de l'échauffement augmente donc l'encombrement du circuit imprimé dans l'environnement du composant. L'encombrement du circuit imprimé est d'autant plus important que le nombre de composants à surveiller est grand car il est nécessaire d'associer une thermistance à chaque composant susceptible de provoquer un échauffement indésirable du support. L'invention a pour but de proposer un circuit imprimé perfectionné du type précité, adapté à la détection d'un échauffement accidentel, susceptible de prévenir et/ou détecter efficacement un départ de feu, ceci à l'aide de moyens simples et peu encombrants. A cet effet, l'invention a pour objet un circuit imprimé du type précité, caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent des moyens sensibles à l'élévation de la conductivité du support avec la température. Ainsi, l'invention utilise directement la variation de la conductivité du support plutôt que la variation de la conductivité d'un composant (thermistance) rapporté sur le support. En effet, dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé, le support est isolant. Lors d'un échauffement accidentel du composant, la température de la zone sensible du support à proximité du composant augmente. Au-delà d'un seuil de température dépendant notamment du matériau formant le support, le support devient notablement conducteur. Ce seuil est d'environ 300 C, pour un support à base de résine époxy. La détection, localement, d'une élévation importante de la conductivité du support permet donc de mettre en évidence un risque de départ de feu. De préférence, les moyens sensibles comprennent un premier élément conducteur, dit de référence, porté à un potentiel de référence dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé et au moins un second élément conducteur porté à un potentiel différent du potentiel de référence. Les premier et second éléments s'étendent au moins partiellement dans la zone sensible. En cas d'échauffement important de la zone sensible, le premier élément conducteur est en contact électrique avec le second élément conducteur. De ce fait, la valeur du potentiel du premier élément conducteur varie à la baisse ou à la hausse selon la valeur du potentiel du second élément conducteur. Il est alors possible de détecter un échauffement de la zone sensible du support en suivant les variations de potentiel du premier élément conducteur. A cet effet, les moyens sensibles comprennent des moyens de mesure du potentiel du premier élément conducteur et des moyens de comparaison du potentiel du premier élément conducteur avec le potentiel de référence. Le circuit imprimé selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le second élément conducteur est une piste d'alimentation du composant portée à un potentiel d'alimentation du composant; - le composant comporte une semelle formant borne d'alimentation soudée sur la piste d'alimentation; - l'élément conducteur de référence s'étend longitudinalement entre un bord rectiligne de la piste d'alimentation et une rangée de broches de connexion du composant; - les moyens sensibles comprennent des moyens de comparaison du potentiel du premier élément conducteur avec le potentiel de référence; -le potentiel de référence est égal à la moitié du potentiel d'alimentation du composant électronique; le support portant un groupe de composants susceptibles de provoquer accidentellement un échauffement de plusieurs zones sensibles, le premier élément conducteur de référence comprend plusieurs branches s'étendant respectivement dans les différentes zones sensibles du support; le support est formé dans un matériau comprenant de la résine époxy; - le composant est un commutateur de puissance intelligent comprenant des première et seconde rangées de broches de connexion, la première rangée comprenant des broches d'entrée et la seconde rangée comprenant des broches de sortie, la zone sensible s'étendant plus près de la seconde rangée que de la première rangée; le second élément est un élément conducteur formant une broche de connexion du composant à une masse ou une broche de sortie; - le support portant un groupe de composants susceptibles de provoquer accidentellement un échauffement de plusieurs zones sensibles, les moyens de détection comprennent plusieurs moyens sensibles associés respectivement aux différentes zones sensibles du support; - chacun des moyens sensibles à l'élévation de la conductivité du support est destiné à être raccordé à des moyens informatiques afin notamment d'identifier, parmi les différents composants portés par le support du circuit imprimé, le groupe de composants ou le composant qui est responsable d'un échauffement indésirable d'une zone sensible du support. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels la figure unique est un schéma d'un circuit imprimé selon l'invention. On a représenté sur la figure un circuit imprimé selon l'invention, désigné par la référence générale 10. Le circuit imprimé 10 comprend un support 12 qui est isolant dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé 10. Dans l'exemple décrit, le support 12 est formé dans un matériau comprenant de la résine époxy. De ce fait, le support 12, isolant aux températures normales de fonctionnement du circuit imprimé, devient notablement conducteur pour des températures supérieures à environ 300 C. Le circuit imprimé 10 porte un composant 14. Dans l'exemple décrit, le composant 14 est de type commutateur de puissance intelligent (en anglais, smart power switch ). En variante, le composant 14 peut être une borne d'une alimentation, une résistance, un transistor, un relais ou tout autre composant susceptible de provoquer un échauffement indésirable d'une zone du support 12. En général, un composant du type commutateur de puissance intelligent comprend 15 une première R1 et une seconde R2 rangées de broches de connexion. La première rangée R1 comprend des broches d'entrée 16, des broches d'alimentation 18a, 18b et une broche 20 raccordée à une masse M. Les bornes d'entrée 16 sont destinées à être raccordées, par exemple, à un micro-contrôleur (non représenté) pour le pilotage du composant 14. Par ailleurs, les broches d'alimentation 18a, 18b sont raccordées entre elles électriquement par une piste 22 d'alimentation du composant 14, portée à un potentiel d'alimentation Vcc. De façon classique, le composant 14 comprend une semelle rectangulaire, formant borne d'alimentation, soudée à la piste d'alimentation 22. En général, la semelle est formée dans un matériau métallique et est destinée également à dissiper l'énergie thermique générée au cours du fonctionnement du composant 14. La seconde rangée R2 comprend des bornes de sortie 24. Les bornes 24 sont destinées, par exemple, à être raccordées à un circuit électrique pour l'alimentation d'un organe électrique d'un véhicule automobile (non représenté). En général, le composant 14 génère des courants forts en sortie des bornes 24. Ainsi, le composant 14 est susceptible de provoquer accidentellement un échauffement indésirable d'une zone sensible Z du support 14. La zone sensible Z s'étend plus près de la seconde rangée R2 que de la première rangée R1. Afin de détecter un échauffement accidentel dans la zone sensible Z, le circuit imprimé 10 comprend des moyens de détection d'un échauffement de la zone sensible Z. En particulier, le support 12 étant formé dans un matériau comportant de la résine époxy, la zone sensible Z devient conductrice au moins localement pour des températures supérieures à environ 300 C. Les moyens de détection comprennent donc des moyens 26 sensibles à l'élévation de la conductivité du support 12 avec la température. Les moyens sensibles 26 comprennent un premier élément conducteur, dit de référence, porté, dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé 10, à un potentiel de référence Vref et au moins un second élément conducteur porté à un potentiel différent du potentiel de référence Vref. Les premier et second éléments conducteurs s'étendent au moins partiellement dans la zone sensible Z. Dans l'exemple décrit, le premier élément conducteur est une piste classique 28, dite piste de référence, du circuit imprimé 10 et le second élément conducteur est la piste d'alimentation 22. De préférence, la piste de référence 28 s'étend longitudinalement entre un bord rectiligne de la piste d'alimentation 22 et la rangée R2 du composant 14 comportant les broches 24 de connexion du composant 14 au circuit électrique (non représenté) à alimenter. Dans la zone sensible Z, la distance entre la piste 28 et la piste d'alimentation 22 est déterminée par l'homme du métier en fonction des contraintes d'encombrement et d'intensité de courant. Ainsi, dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé 10, les pistes 28 et 22 sont isolées électriquement. Par contre, lors d'un échauffement accidentel de la zone Z, notamment pour une température supérieure à environ 300 C, l'augmentation locale de la conductivité du support 12 crée une jonction électrique entre les deux pistes 28 et 22. En variante, le second élément conducteur peut être un élément conducteur formant une broche de connexion 16, 20, 18a, 18b, ou une broche de sortie 24 du composant 14. Le potentiel de la piste de référence 28, ayant une valeur égale au potentiel de référence Vref dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé 10, varie du fait de l'apparition de la jonction électrique entre les deux pistes 28 et 22. L'invention permet de détecter un échauffement de la zone sensible Z du support 12 en suivant les variations du potentiel de la piste de référence 28. A cet effet, les moyens sensibles 26 comprennent encore des moyens 30 de mesure du potentiel de la piste de référence 28. Dans l'exemple décrit, les moyens de mesure 30 comprennent un pont diviseur de tension comportant deux dipôles résistifs D1, D2. Par ailleurs, les moyens sensibles 26 comprennent encore des moyens 32 de comparaison de ce potentiel avec le potentiel de référence Vref. Ainsi, lorsque le potentiel de la piste de référence 28 varie, il est possible de détecter une augmentation de conductivité dans la zone Z et donc un échauffement de cette zone Z. De préférence, le potentiel de référence Vref a pour valeur la moitié du potentiel d'alimentation Vcc. Ainsi, en cas de raccordement électrique par augmentation locale de la température et de la conductivité du support 12 entre la piste de référence 28 et la piste d'alimentation 22, le potentiel de la piste de référence 28 augmente. En revanche, dans le cas où l'échauffement se produit dans une zone du support proche de la broche 20 raccordée à la masse M, le potentiel de la piste de référence 28 diminue. On décrira ci-dessous les principaux aspects du fonctionnement du circuit imprimé 10 liés à l'invention. Dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé 10, le support 12 est isolant et la piste de référence 28 est portée à un potentiel Vref. Lors d'un échauffement accidentel de la zone sensible Z, notamment lorsque la zone Z du support 12 atteint une température supérieure à 300 C, le support 12 devient conducteur dans la zone d'échauffement Z. Ainsi, la piste de référence 28 est susceptible d'être raccordée, par augmentation locale de la conductivité du support 12, à la piste d'alimentation 22, une broche de sortie 24 ou encore à la broche 20 raccordée à la masse M. Le potentiel de la piste de référence 28 varie en fonction du potentiel du second élément conducteur avec lequel la jonction électrique est établie. Les moyens 30 mesurent le potentiel de la piste 28 et les moyens 32 comparent la valeur de ce potentiel avec le potentiel de référence Vref. Ainsi, lorsque la piste de référence 28 est raccordée, par augmentation locale de la conductivité du support 12, avec la piste d'alimentation 22, le potentiel de la piste de référence 28 augmente. En revanche, lorsque la piste de référence 28 est raccordée, par augmentation locale de la conductivité du support 12, avec la borne 20 raccordée à la masse M, le potentiel de la piste de référence 28 diminue. L'invention permet de détecter une élévation de la conductivité du support 12 en suivant les variations du potentiel de la piste 28. Ainsi, l'invention tire profit de la propriété d'augmentation de la conductivité du support 12 avec la température et de ce fait, les moyens de détection sont peu encombrants et simples. En variante, le support 12 peut porter plusieurs composants 14. Dans ce cas, afin de surveiller un groupe de composants 14 susceptibles de provoquer accidentellement un échauffement indésirable de plusieurs zones sensibles Z, les moyens de détection peuvent comprendre plusieurs moyens sensibles 26 à l'élévation de la conductivité du support 12 avec la température, associés respectivement aux différentes zones sensibles Z du support 12. Eventuellement, afin de limiter la densité de composants électroniques, notamment des moyens sensibles 26, sur le support 12 du circuit imprimé 10, le premier élément conducteur de référence 28 de chacun des moyens sensibles 26 peut comprendre plusieurs branches s'étendant respectivement dans les différentes zones sensibles Z. De ce fait, des mêmes moyens sensibles 26 peuvent surveiller un groupe de composants 14. De préférence, chacun des moyens sensibles 26 est destiné à être raccordé à des moyens informatiques afin notamment d'identifier le groupe de composants 14 ou le composant 14 responsable d'un échauffement indésirable d'une zone sensible Z du support 12 | L'invention concerne un circuit imprimé (10) comprenant un support (12), isolant dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé (10). Le circuit imprimé (10) porte au moins un composant (14) susceptible de provoquer accidentellement un échauffement indésirable d'une zone sensible (Z) du support (12). A cet effet, le circuit imprimé (10) comporte encore des moyens de détection de l'échauffement de la zone sensible (Z). Les moyens de détection comprennent des moyens (26) sensibles à l'élévation de la conductivité du support (12) avec la température. | 1. Circuit imprimé (10) du type comprenant un support (12), isolant dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé (10), portant au moins un composant (14) susceptible de provoquer accidentellement un échauffement indésirable d'une zone sensible (Z) du support (12), et des moyens de détection de l'échauffement de la zone sensible (Z), caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent des moyens (26) sensibles à l'élévation de la conductivité du support (12) avec la température. 2. Circuit imprimé (10) selon la 1, dans lequel les moyens sensibles (26) à l'élévation de la conductivité du support (12) comprennent: - un premier élément conducteur (28) s'étendant sur le support (12), dit élément conducteur de référence, porté, dans les conditions normales de fonctionnement du circuit imprimé (10), à un potentiel de référence (Vref), au moins un second élément conducteur (20, 22, 24) s'étendant sur le support (12) porté à un potentiel différent du potentiel de référence (Vref), les premier (28) et second (20, 22, 24) éléments conducteurs s'étendant au moins partiellement dans la zone sensible (Z) et, des moyens (30) de mesure du potentiel du premier élément conducteur (28). 3. Circuit imprimé (10) selon la 2, dans lequel le second élément conducteur (20, 22, 24) est une piste (22) d'alimentation du composant (14) portée à un potentiel (Vcc) d'alimentation du composant (14). 4. Circuit imprimé (10) selon la 3, dans lequel le composant (14) comporte une semelle formant borne d'alimentation soudée sur la piste d'alimentation (22). 5. Circuit imprimé (10) selon la 3 ou 4, dans lequel l'élément conducteur de référence (28) s'étend longitudinalement entre un bord rectiligne de la piste d'alimentation (22) et une rangée (R2) de broches de connexion (24) du composant (14). 6. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel les moyens sensibles (26) comprennent des moyens (32) de comparaison du potentiel du premier élément conducteur (28) avec le potentiel de référence (Vref). 7. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel le potentiel de référence (Vref) est égal à la moitié du potentiel d'alimentation (Vcc) du composant électronique (14). 8. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 2 à 7, le support (12) portant un groupe de composants (14) susceptibles de provoquer accidentellement un échauffement de plusieurs zones sensibles (Z), dans lequel le premier élément conducteur de référence (28) comprend plusieurs branches s'étendant respectivement dans les différentes zones sensibles (Z) du support (12). 9. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le support (12) est formé dans un matériau comprenant de la résine époxy. 10. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel le composant (14) est un commutateur de puissance intelligent comprenant des première (R1) et seconde (R2) rangées de broches de connexion, la première rangée (R1) comprenant des broches d'entrée (16) et la seconde rangée (R2) comprenant des broches de sortie (24), la zone sensible (Z) s'étendant plus près de la seconde rangée (R2) que de la première rangée (R1). 11. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le second élément est un élément conducteur formant une broche (20) de connexion du composant (14) à une masse (M) ou une broche de sortie (24). 12. Circuit imprimé (10) selon l'une quelconque des 1 à 11, le support (12) portant un groupe de composants (14) susceptibles de provoquer accidentellement un échauffement de plusieurs zones sensibles (Z), dans lequel les moyens de détection comprennent plusieurs moyens (26) sensibles à l'élévation de la conductivité du support (12) avec la température associés respectivement aux différentes zones sensibles (Z) du support (12). 13. Circuit imprimé (10) selon la 8 ou 12, dans lequel chacun des moyens sensibles (26) à l'élévation de la conductivité du support (12) est destiné à être raccordé à des moyens informatiques afin notamment d'identifier, parmi les différents composants (14) portés par le circuit imprimé (10), le groupe de composants (14) ou le composant (14) qui est responsable d'un échauffement indésirable d'une zone du support (12). | H | H05,H02 | H05K,H02H | H05K 1,H02H 5 | H05K 1/18,H02H 5/04 |
FR2897167 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'ECLAIRAGE POUR EXPOSER UN SUPPORT D'ENREGISTREMENT PHOTOSENSIBLE, ET INSTALLATION POUR LE TIRAGE AUTOMATIQUE DE PHOTOGRAPHIES METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF | 20,070,810 | La présente invention concerne un dispositif d'éclairage pour exposer à la lumière un support d'enregistrement photosensible, notamment dans le cadre de l'impression d'un support d'enregistrement photosensible, tel que du papier. En particulier, un tel dispositif trouve son application dans le domaine des installations pour le tirage automatique de photographies. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Pour projeter une image sur un support de projection d'image, que celui-ci soit constitué d'un écran ou d'un papier photosensible, il est nécessaire de disposer d'une ligne optique composée fondamentalement d'une source lumineuse ou d'un dispositif d'éclairage susceptible d'éclairer l'image à projeter, et, en principe, d'un objectif destiné à projeter l'image nette au niveau du support de projection. La source émettrice d'image peut être constituée soit d'un passe-film, recevant un film négatif, soit d'un écran à cristaux liquides fonctionnant en général en transmission (LCD pour Liquid Cristal Display ), soit encore d'un afficheur réflexif présentant une matrice à micromiroirs (DMD pour Digital Micromirrors Device ). Pour éclairer cette source d'image, il est connu d'utiliser une lampe émettant à elle seule un spectre lumineux approximant le spectre complet de la lumière visible. En général, une telle lampe doit être fortement puissante de manière à exposer convenablement le support d'enregistrement photosensible au cours d'une exposition de durée courte, c'est-à-dire de durée compatible avec les exigences de rentabilité économique de cette activité. Il est ainsi connu d'utiliser une lampe halogène comme dispositif d'éclairage pour disposer de la puissance et du spectre lumineux requis. Cependant, une telle lampe nécessite l'emploi d'un disque motorisé et équipé de filtres de couleurs, en principe rouge, vert, bleu, pour exposer successivement à ces trois faisceaux le support d'enregistrement photosensible, par exemple du papier photographique. Avec une exposition selon ces trois faisceaux, nécessaire pour reproduire l'image couleur sur papier par synthèse additive, on est ainsi certain de reproduire toutes les nuances de couleur de l'image. Cependant, l'emploi d'un tel dispositif d'éclairage n'est pas sans inconvénient. Tout d'abord, les cycles d'exposition sont relativement longs, puisque pour les photographies en couleurs, il faut exposer successivement les trois couleurs fondamentales sur chaque papier ou support à exposer (synthèse additive). Pour obtenir la précision requise par le développement de photographies, on utilise un moteur pas à pas, mais ce type de moteur présente une inertie relativement importante qui oblige à ménager des temps morts entre chaque couleur exposée. Or, la durée du cycle d'exposition influence directement la rentabilité d'une exploitation commerciale de grande série. Ensuite, il s'agit d'un procédé présentant une faible efficacité d'utilisation de la puissance de la lampe, puisqu'on n'utilise que certaines longueurs d'ondes (rouge, vert et bleu) du spectre qu'elle émet. Par conséquent, pour disposer de la puissance nécessaire à une bonne exposition dans le rouge, le vert et le bleu, la lampe doit être de forte puissance, typiquement 250 W. Cette forte puissance implique inéluctablement un dégagement de chaleur et requiert donc l'adjonction d'un dispositif de ventilation pour l'évacuer ainsi que le filtrage des rayons infrarouges émis. Elle implique aussi un dimensionnement conséquent, donc onéreux, des composants électriques d'alimentation de la lampe, afm qu'ils soient en mesure de supporter la puissance électrique d'alimentation élevée. 25 En outre, on constate que ces lampes ont une durée de vie parfois courte en fonction des conditions d'utilisation. On peut ainsi devoir remplacer jusqu'à deux lampes par mois, ce qui requiert un arrêt de la production et un nouvel étalonnage de la ligne optique. 30 Un autre dispositif d'éclairage a donc été développé, consistant à utiliser des diodes électroluminescentes, ou LEDs ( Light Emitting Diode ), plutôt qu'une lampe blanche de forte puissance. Afm de reproduire une photographie en couleur par synthèse additive, on met en 35 oeuvre des diodes électroluminescentes émettant dans trois domaines de longueurs d'onde, à savoir rouge, vert et bleu.20 Les puces constituant diode électroluminescente de chacune des trois couleurs sont montées sur une matrice sensiblement plane et émettent la lumière dans un espace quasi demi-sphérique (de l'ordre de 160 ). Une partie de la lumière émise par ces puces LED est ensuite collectée et mélangée par un guide de lumière, par exemple constitué par un prisme et/ou un autre élément optique et associé à un objectif susceptible de transformer la lumière issue du guide en un faisceau de lumière spécifique pour le projeter sur le support d'affichage d'image, numérique notamment. Le nombre et la répartition de ces puces LED sur la matrice sont déterminés en fonction de la sensibilité du papier. Cependant, un tel dispositif d'éclairage est coûteux à réaliser, car il nécessite la réalisation d'une plaque ou matrice de puces-LED spécifique, et d'un système optique assez complexe et onéreux. En outre, il nécessite la mise en oeuvre d'un système optique également relativement complexe et cher pour collecter la lumière et la projeter vers le support de l'image. EXPOSE DE L'INVENTION L'objectif de la présente invention est donc de proposer un dispositif d'éclairage ne présentant pas les inconvénients des dispositifs de l'état antérieur de la technique. La présente invention vise donc à réaliser un dispositif d'éclairage de coût raisonnable, permettant de réduire la durée des cycles d'exposition, et en outre de s'affranchir des défauts optiques inhérents aux phénomènes de battements ou d'oscillations provenant de la mise en oeuvre d'écrans LCD, et mieux connus sous l'expression anglo-saxonne flicker . L'invention vise également un tel dispositif d'éclairage évitant ou diminuant la déperdition de puissance lumineuse. Elle met en oeuvre des diodes électroluminescentes ou LEDs standards du commerce, faciles d'approvisionnement et de coût d'acquisition réduit. L'invention consiste donc en un dispositif d'éclairage pour exposer à la lumière un support d'enregistrement photosensible. Un tel dispositif peut notamment être employé au sein d'une installation de tirage automatique de photographies. Ce dispositif d'éclairage comprend trois ensembles séparés spatialement de diodes électroluminescentes, chacun desdits ensembles émettant selon un spectre lumineux centré sur une longueur d'onde différente de celles émises par les deux autres ensembles. Le dispositif d'éclairage de la présente invention comprend en outre : un premier filtre de combinaison éclairé par les faisceaux issus de deux desdits ensembles et agencé de manière à transmettre la lumière émise par l'un des ensembles et à réfléchir la lumière émise par l'autre ensemble en combinant lesdits rayons en un faisceau combiné, un deuxième filtre de combinaison éclairé par le faisceau combiné et par le faisceau issu du troisième ensemble, le deuxième filtre étant agencé de manière à transmettre le faisceau combiné et à réfléchir la lumière émise par le troisième ensemble en combinant ces faisceaux en un faisceau émergeant ; au moins un diffuseur optique positionné de manière à diffuser le faisceau combiné et/ou émergeant vers un collimateur, le diffuseur optique étant position-né dans le plan focal de ce dernier de manière à émettre un faisceau de lumière télécentrique d'axe quasiment confondu avec l'axe optique du collimateur. En d'autres termes, le dispositif d'éclairage de l'invention comporte trois ensembles séparés de LED, deux filtres de combinaison et au moins un diffuseur, ces composants optiques étant agencés de telle sorte à former un faisceau de lumière télécentrique combinée en coïncidence de trois couleurs rouge, vert et bleu. Selon une forme particulière de réalisation de l'invention, le premier filtre de combinaison assure la combinaison des faisceaux lumineux provenant des ensembles émettant les spectres lumineux centrés sur les longueurs d'onde les plus courtes (bleu et vert), le second filtre assurant la combinaison du faisceau résultant de cette combinaison avec le faisceau issu de l'ensemble émettant selon un spectre lumineux centré sur la longueur d'onde la plus élevée (rouge). Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, le dispositif d'éclairage comprend deux diffuseurs optiques, le premier de ces diffuseurs optiques étant éclairé par le faisceau combiné, le deuxième de ces diffuseurs optiques étant positionné entre le troisième ensemble et le deuxième filtre de combinaison. Cette forme de réalisation permet, avec l'adjonction d'un deuxième diffuseur optique, de mieux utiliser la puissance lumineuse émise par les LED de l'ensemble émettant le spectre lumineux centré sur la longueur d'onde la plus grande (rouge). Cela peut être rendu nécessaire dans la mesure où les LED du troisième ensemble sont peu puissantes par rapport à celles des deux autres ensembles, et où le support photosensible est en général moins sensible aux longueurs d'ondes qu'émet ce troisième ensemble. Selon une forme pratique de réalisation de l'invention, le dispositif d'éclairage comprend en outre : trois dispositifs de collimation des rayons lumineux positionnés individuellement auprès de chaque ensemble de manière à émettre un faisceau sensiblement parallèle, un dispositif amont de diffusion optique positionné auprès de chacun desdits dispositifs de collimation de façon à en homogénéiser la lumière émise, Ces dispositifs optiques supplémentaires de collimation et de diffusion, permettent de maîtriser les dimensions et la position des faisceaux émis par les LED des trois ensembles, notamment en vue de combiner les faisceaux de façon optimale pour l'application recherchée. Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, au moins un diaphragme à taille et à ouverture réglables est positionné en aval, par rapport au trajet lumineux, du ou des diffuseur(s) optique(s) de façon à contrôler la divergence ou la télécentricité du faisceau de lumière issu de la lentille de collimation, utile pour maîtriser la taille et la forme du spot de lumière sur le support papier à exposer. En effet, la télécentricité se traduisant par l'angle de divergence entre le faisceau émis et l'axe optique du dispositif, elle influe directement sur le contrôle de la taille du spot lumineux des pixels de l'écran LCD. Plus ce spot est de grande dimension, moins bonne est la résolution au niveau de l'impression sur papier photosensible de l'image affichée sur ledit écran. De fait, afm d'améliorer cette résolution, on a proposé de contrôler la taille en surface du spot lumineux, notamment en la diminuant 4 fois, 9 fois, voire 16 fois, et ainsi optimiser de manière corrélative la résolution sur le papier (Cf. EP 0 987 875 ou EP 1 477 019). Avantageusement, les deux ensembles émettant les spectres lumineux centrés sur les longueurs d'ondes les plus courtes peuvent comporter une seule diode électroluminescente, et le troisième ensemble comporte une pluralité de diodes électroluminescentes situées à égale distance du centre optique du diffuseur optique dans un angle solide réduit utile et sont orientées de manière à émettre un faisceau convergent en ce point. Cette répartition s'avère justifiée dans la mesure où les LEDs du troisième ensemble sont moins puissantes que celles des deux autres ensembles et où le support photosensible est en général moins sensible aux longueurs d'ondes qu'émet ce troisième ensemble. En pratique, les trois ensembles de diodes électroluminescentes émettent des spectres lumineux présentant respectivement une intensité maximale dans les domaines de longueurs d'ondes bleu, vert et rouge. De préférence, chaque diode électroluminescente dissipe une puissance électrique de l'ordre de 1 à 3 W. Ainsi, les composants et circuits électriques d'un tel dispositif d'éclairage peuvent être de dimensions relativement modestes, car la chaleur dégagée est relativement réduite. En outre, l'absence de rayonnement infrarouge de la source lumineuse permet de se passer de filtres IR et donc d'utiliser des capteurs de mesure au silicium, moins chers et plus sensibles. De préférence, les filtres de combinaison permettent de réfléchir quasi totalement la lumière d'une couleur et de transmettre quasi totalement la lumière d'une autre couleur. Ils sont par exemple constitués d'un filtre dichroïque, incliné à environ 45 sur l'axe optique des faisceaux qu'ils sont destinés à combiner. Cet agencement permet de faciliter uniquement le montage, outre de diminuer l'encombrement. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, au moins une photodiode peut être positionnée de manière à être éclairée par le faisceau émergeant et avantageusement hors du champ utile du faisceau d'éclairage du support d'image. Cette photodiode est apte à mesurer l'intensité relative de la lumière de chacune de trois couleurs. Ainsi, en fonction de cette mesure, il est possible d'ajuster l'une des variables du dispositif d'éclairage, telles que la puissance électrique des diodes électroluminescentes pour optimiser le faisceau combiné ou émergeant selon la photosensibilité du support d'enregistrement. Par ailleurs, l'invention concerne aussi une installation pour le tirage automatique de photographies. Selon l'invention, une telle installation comprend : un dispositif d'éclairage conforme à la description qui précède, une lentille convergente destinée à opérer la collimation du faisceau totalement combiné en un faisceau sensiblement parallèle, un support d'image à projeter constitué sélectivement d'un film développé, d'un afficheur transmissif à cristaux liquide LCD ; un système optique de projection de l'image. Une telle installation est utilisée pour mettre en oeuvre un procédé de développement automatique de photographies sur papier photosensible. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants, qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. La figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif d'éclairage illustrant une première forme de réalisation de l'invention. La figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif d'éclairage illustrant une deuxième forme de réalisation de l'invention. La figure 3 représente une série de graphes illustrant l'affichage des trames d'image et l'exposition sur une trame, destinée à expliciter le phénomène dit du flicker LCD. La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, et destinée à montrer l'avantage du dispositif de l'invention pour s'affranchir du défaut né de ce phénomène de flicker . La figure 5 est une représentation synoptique du dispositif d'asservissement des diodes électroluminescentes, conformément à l'invention. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 représente donc un dispositif d'éclairage conforme à une première forme de réalisation de l'invention. Ce dispositif est destiné à exposer à la lumière un support d'enregistrement photosensible, tel que du papier photographique, notamment dans le cadre d'une installation de tirage automatique de photographies. 25 Le dispositif d'éclairage illustré sur cette figure présente trois ensembles (1, 2, 3) de diodes électroluminescentes (la ; 2a ; 3a, 3b, 3c), ou LEDs. Ces trois ensembles (1, 2, 3) sont spatialement séparés. Par conséquent, les faisceaux lumineux issus de ces ensembles (1, 2, 3) ne sont pas orientés selon la même direction. Outre cette séparation spatiale, ces trois ensembles (1, 2, 3) émettent respectivement un faisceau lumineux bleu, vert et rouge (B, V, R), dont le spectre est centré sur une longueur d'onde sensiblement différente de celles émises par les deux autres ensembles. 7 30 Dans l'exemple décrit : • l'ensemble (1) ne comporte qu'une LED (la), émettant un spectre centré dans le bleu (455 nm), et dont la dissipation énergétique est de 1 Watt ; • l'ensemble (2) ne comporte également qu'une LED (2a), émettant un spectre centré dans le vert (530 nm), et dont la dissipation énergétique est de 3 Watts; • l'ensemble (3) comporte 7 LEDs, dont trois seulement (3a, 3b, 3c) ont été représentées schématiquement ; ces 7 LEDs émettant un spectre centré dans le rouge (685 nm), et dont la dissipation énergétique est de 1 Watt ; ces LEDs sont en fait assemblées sur une surface sphérique, de telle sorte à émettre un faisceau conique d'angle solide SI Cependant, on pourrait envisager un dispositif d'éclairage dont les LEDs émettent selon d'autres longueurs d'onde et de puissance différente sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Dans l'exemple donné par la figure 1, trois dispositifs de collimation (4, 5, 6) des rayons lumineux sont respectivement positionnés auprès de chaque ensemble (1), (2) et (3), en aval par rapport au trajet lumineux des LEDs (la ; 2a ; 3a, 3b, 3c), de manière à collimater ou concentrer les faisceaux de lumière émis par ces ensembles (1, 2, 3) dans un diaphragme (13), c'est-à-dire à émettre un faisceau sensiblement parallèle. L'homme du métier peut déterminer sans grande difficulté la géométrie, les indices et les positions appropriés de ces trois dispositifs de collimation (4, 5, 6). Puis, en aval des dispositifs de collimation (4, 5, 6), sont insérés trois dispositifs de diffusion optique (7, 8, 9), respectivement positionnés auprès de chacun desdits dispositifs de collimation (4, 5, 6). Ces dispositifs de diffusion optique sont destinés à homogénéiser la lumière des faisceaux émergeant des dispositifs de diffusion optique, et ce, afm d'obtenir un éclairage relativement homogène au niveau de la surface du diaphragme (13). Là encore, la détermination des caractéristiques de ces dispositifs de diffusion optique (7, 8, 9) ne pose pas de difficulté majeure à l'homme du métier. On peut par exemple employer pour les dispositifs de diffusion (7), (8) et (9) les diffuseurs commercialisés par Physical Optics Corporation sous l'appellation holographic light shaping diffuser (référence LSD3PC30 par exemple). En outre, les diffuseurs unitaires (9) positionnés devant chaque collimateur (6) peuvent être remplacés par un seul diffuseur englobant tous les faisceaux issus des collimateurs (6), et positionné entre ces derniers et un second filtre de combinaison (11), détaillé plus en détail ultérieurement, simplifiant ainsi le montage, et optimisant le rendement de collecte de lumière rouge dans le diaphragme (38) Dans cette première forme de réalisation de l'invention, le dispositif d'éclairage comprend aussi un premier filtre de combinaison (10) éclairé par les faisceaux (B, V) issus des deux ensembles (1, 2) émettant les faisceaux dont les spectres lumineux sont centrés sur les longueurs d'ondes les plus courtes, c'est-à-dire 455 nm et 530 nm. Conformément à l'invention, ce premier filtre (10) est agencé de manière à transmettre les rayons du faisceau (B) émis par l'ensemble (1), et à réfléchir les rayons du faisceau (V) émis par l'ensemble (2). Ainsi, ce filtre de combinaison (10) combine lesdits rayons (B, V) en un faisceau (B+V) que l'on qualifie de partiellement combiné . Autrement dit, ce filtre (10), qui est ici constitué d'un filtre dichroïque, réalise en la combinaison de la lumière émise par les deux premiers ensembles (1) et (2). La position de ce premier filtre de combinaison (10) relativement aux sources lumineuses que forment les deux ensembles (1) et (2) est déterminée en fonction de la composition souhaitée pour le faisceau dit partiellement combiné (B+V). Ainsi, on pourra atteindre un rendement lumineux de combinaison optimal ou obtenir un faisceau apte à éclairer selon des paramètres particuliers recherchés. Cette position peut être aisément déterminée par un homme du métier en fonction de ses besoins. L'objectif premier recherché réside dans l'optimisation de la réduction de l'encombrement en fonction des lentilles de collimation (4) et (5) utilisées pour concentrer la lumière quasi totalement dans le diaphragme (13). Dans l'exemple illustré par la figure 1, le premier filtre de combinaison (10) est incliné à 45 par rapport à chacun des deux axes des faisceaux (représentés en traits d'axe) des deux ensembles (1) et (2). De plus, ces deux ensembles sont placés à égale distance de ce premier filtre de combinaison (10), tout du moins de la zone utile proche de son centre optique, où les deux axes susdits traversent le filtre dichroïque. De façon similaire, un deuxième filtre de combinaison (11) est éclairé par le faisceau dit partiellement combiné (B+V) et par le faisceau issu du troisième ensemble (3) de LEDs (3a, 3b, 3c). Ce dernier émet un faisceau dont le spectre lumineux est centré sur la longueur d'onde la plus élevée (ici 685 nm). Conformément à l'invention, ce deuxième filtre (11) est agencé de manière à transmettre le faisceau partiellement combiné (B+V) émis par le premier et le deuxième ensemble de LED (1, 2), et à réfléchir le faisceau (R) émis par l'ensemble (3). Ainsi, ce deuxième filtre de combinaison (11) combine lesdits rayons (B+V, R) en un faisceau (B+V+R), que l'on qualifie de totalement combiné ou émergeant . Autrement dit, ce filtre (11), qui est également constitué d'un filtre dichroïque, réalise la combinaison de la lumière partiellement combinée (B+V) avec celle émise par le troisième ensemble (3). De manière connue en soi, le faisceau dit totalement combiné ou émergeant présente un spectre de 3 couleurs : rouge, vert et bleu, permettant de réaliser des photographies en couleur par synthèse additive. La position de ce deuxième filtre de combinaison (11) relativement aux sources lumineuses que forment les trois ensembles (1), (2) et (3) est déterminée en fonction de la composition souhaitée pour le faisceau dit totalement combiné (B+V+R), par exemple pour atteindre un rendement lumineux de combinaison optimal ou pour obtenir un faisceau apte à éclairer selon des paramètres particuliers recherchés. Son positionnement résulte également de l'objectif de réduction de l'encombrement du système. Le dispositif d'éclairage conforme à cette première forme de réalisation de l'invention comporte un diffuseur optique (12) positionné de manière à diffuser le faisceau totalement combiné (B+V+R) vers un collimateur (14). Ce diffuseur optique assure la fonction d'homogénéisation lumineuse décrite ci-dessus en relation avec les trois dispositifs de diffusion (7, 8, 9). En d'autres termes, il est destiné à diffuser le plus uniformément possible la lumière afm d'obtenir un éclairage suffisamment uniforme au niveau du collimateur (14) et donc du support d'image (15). Selon une caractéristique de l'invention et comme illustré sur la figure 1, ce diffuseur optique (12) est positionné dans le plan focal du collimateur (14), de manière à produire, en combinaison avec celui-ci, un faisceau de lumière d'éclairage parallèle à l'axe optique du collimateur, dont l'angle de divergence est contrôlable par le réglage de l'ouverture du diaphragme (13), localisé également dans le plan focal du collimateur.35 Dans l'exemple de la figure 1, le collimateur est constitué par une lentille convergente qui, compte tenu de la position du diffuseur optique, transforme le faisceau divergent issu de ce diffuseur en un faisceau quasi parallèle à l'axe optique du collimateur. Dans le faisceau quasi parallèle ainsi formé, on peut ensuite centrer le support d'image (15), ici un écran à cristaux liquides LCD transmissif, par rapport à ce faisceau et ainsi éclairer de manière sensiblement uniforme ce support d'image (15). Autrement dit, le faisceau de lumière ainsi formé peut être aligné et centré sur le LCD (15), ce dernier étant ainsi éclairé par un faisceau de lumière télécentrique et quasiment uniforme, conditions indispensables pour un système d'exposition mettant en oeuvre un tel LCD. Les caractéristiques du diffuseur optique (12) sont sélectionnées essentiellement en fonction de l'uniformité souhaitée de l'éclairage sur le support d'image (15), dépendant de la taille et de la position de ce dernier et de la distance focale du collimateur (14). Un diffuseur d'angle de diffusion de 20 , fourni également par exemple par Physical Optics Corporation sous la référence LSD20, est convenable pour le système décrit en relation avec la figure 1.) Afm de contrôler l'angle de divergence du faisceau de lumière totalement combiné (B+V+R) issu du collimateur (14), un diaphragme (13) dont la taille et la forme de l'ouverture sont réglables, est positionné contre ce diffuseur optique (12) et centré par rapport à l'axe optique du collimateur (14). En réglant la taille et la forme de ce diaphragme (13), il est possible d'optimiser la taille et la forme du spot lumineux du pixel LCD sur le papier photosensible. La figure 2 illustre une deuxième forme de réalisation possible de l'invention dans laquelle tous les composants analogues à ceux de la première forme de réalisation portent le même numéro augmenté de 20. Les composants analogues assurent les mêmes fonctions que celles décrites en liaison avec la figure 1. Dans l'exemple de la figure 2, les LEDs émettent également dans les domaines bleu, vert et rouge. Le dispositif d'éclairage conforme à cette seconde forme de réalisation comprend deux diffuseurs optiques (32, 37) au lieu d'un. Le premier de ces diffuseurs optiques (32) est éclairé par les faisceaux de lumière émis par les ensembles de LED (21) et (22). En outre, les composants (32) et (37) d'une part, et (33) et (38) d'autre part sont positionnés symétriquement deux à deux par rapport au deuxième filtre de combinaison (31), et en outre dans le plan focal du collimateur (34). Cette seconde forme de réalisation permet, avec le choix d'un deuxième diffuseur optique (37), de mieux utiliser la puissance lumineuse émise par les LEDs (23a, 23b, 23c, ...) de l'ensemble émettant le spectre lumineux centré sur la longueur d'onde la plus grande. En effet, l'ensemble (23) des LEDs rouges émet un faisceau de lumière mélangé et concentré vers le diaphragme (38), possédant déjà un angle solide de S2, permettant d'utiliser un diffuseur (37) moins atténuateur, de manière à obtenir également un faisceau d'éclairage aussi uniforme que les faisceaux de lumière bleu et vert au niveau du collimateur (34). Cet agencement particulier des filtres de combinaison et diffuseurs optiques permet de fonctionner avec les papiers photosensibles classiques. En effet, comme le papier photosensible est 25 fois moins sensible à la lumière rouge qu'à la lumière bleue, et 4 fois moins sensible qu'à la lumière verte, même si l'on met en oeuvre sept LEDs rouges aussi puissantes que la LED bleue (1 Watt), la durée d'exposition demeure encore trop long. C'est pour cette raison que l'on cherche à gagner davantage en lumière rouge. L'utilisation d'un diffuseur (37) d'angle de diffusion plus faible permet d'aboutir à ce but, et ainsi de gagner une partie de lumière rougemanquante, et sans diminuer la puissance des LEDs. Cette seconde forme de réalisation présente donc l'avantage, par rapport à la première d'obtenir plus de lumière rouge avec la même quantité de LEDs, nécessaires pour le 20 système d'exposition. Or, l'angle de divergence du faisceau rouge est déjà suffisamment ouvert avant le passage du diffuseur, si bien que, pour éviter une faiblesse dans le domaine rouge du faisceau totalement combiné (B+V+R), le dispositif conforme à la première forme 25 de réalisation doit comporter plus de LEDs rouges ou des LEDs rouges plus puissantes que dans la seconde forme de réalisation. Dans cette seconde forme, il est possible de différencier les pouvoirs de diffusion des deux diffuseurs de manière à diffuser peu le faisceau rouge (R), mais fortement le faisceau partiellement combiné (B+V). 30 Par ailleurs, selon une autre caractéristique commune aux deux formes de réalisation décrites de l'invention, les ensembles (1) et (2) ne possèdent chacun qu'une seule LED (la ; 2a) respectivement bleue et verte, tandis que le troisième ensemble (3) possède plusieurs LEDs rouges, en l'espèce sept LEDs (3a, 3b, 3c), assemblées, comme déjà dit sur une surface sphérique dont le centre est axé sur le centre du diaphragme (38), selon 35 un angle solide de S2. 25 Dans l'exemple de réalisation, chaque LED (la ; 2a ; 3a, 3b, 3c, ...) est en outre caractérisée par le fait qu'elle dissipe une puissance électrique de l'ordre de 1 à 3 W. Ces LEDs (la ; 2a ; 3a, 3b, 3c, ...) peuvent être choisies parmi les LEDs du commerce. Comme les LEDs possèdent un angle d'émission de lumière relativement grand, il est donc nécessaire d'ajouter des lentilles pour concentrer la lumière dans les diaphragmes sans trop de perte. Selon une caractéristique commune aux deux réalisations décrites, le dispositif d'éclairage comporte une photodiode (16), positionnée de manière à être éclairée directement par le faisceau dit totalement combiné (B+V+R). De plus, la photodiode (16) est choisie apte à mesurer des grandeurs représentatives des spectres lumineux composant le faisceau totalement combiné (B+V+R). Compte tenu des caractéristiques de l'invention, un tel dispositif d'éclairage permet d'éviter les inconvénients de l'art antérieur. En particulier, un tel dispositif d'éclairage dissipe sensiblement moins de puissance électrique, donc dégage moins de chaleur, que les systèmes à lampes halogènes. Ainsi, la puissance nécessaire est de l'ordre d'une dizaine de Watts contre 250 W pour un système classique. Il permet en outre d'exposer plus rapidement qu'avec un disque motorisé. En outre, et surtout, la durée de vie des LEDs étant très largement supérieure à celle des lampes halogènes (typiquement 100.000 heures pour une LED contre une centaine d'heures pour une lampe halogène), celle du système s'en trouve donc largement augmentée, diminuant de fait drastiquement la maintenance nécessaire. Enfm, la gestion d'exposition très rapide en raison de l'emploi des LEDs, permet de mettre en oeuvre des expositions spécifiques, aboutissant à une réduction significative des effets dits de flicker , c'est à dire de battements ou d'oscillations inhérents à la mise en oeuvre d'écran LCD. 30 La reproduction d'une image sur un support papier photosensible par le biais d'un écran LCD consiste à soumettre l'image affichée sur ou modulée par ledit écran LCD à une source lumineuse afm d'insoler ledit papier photosensible, puis à traiter le papier ainsi insolé à divers bains de traitement chimique. La densité optique de l'image 35 reproduite sur un point du papier dépend de la quantité d'exposition H reçue par celui-ci, quantité proportionnelle à l'éclairement E sur ce point et au temps d'exposition Texpo selon l'expression : H = E . Texpo Pour un système d'exposition fixe, c'est-à-dire dans lequel les positions relatives de l'écran LCD, du papier photosensible et de l'objectif de projection avec ouverture figée sont fixes, l'éclairement E sur un point du papier est proportionnel à la luminance du sujet. Cette luminance est, quant à elle, directement proportionnelle à la luminance B de l'éclairage sur l'écran LCD et à la transmission, donc à la tension appliquée sur le dit écran Vp (= V+ ou V-) sur le LCD : H = B . Vp. Texpo Il est en effet rappelé que la modulation de l'écran LCD est réalisée par la rotation de l'axe de polarisation du pixel (point d'image lumineux) considéré dudit écran, cette rotation étant dépendante du niveau de tension appliquée. En outre, pour éviter la destruction des cristaux liquides constitutifs de l'écran par ionisation, la polarité de la tension du pixel considéré est alternativement inversée (positive V+ puis négative V-) autour d'une tension de référence Vo. Si l'éclairage de l'écran LCD par la source lumineuse est homogène et stable durant le temps d'exposition (homogénéité assurée par l'asservissement en puissance de la source d'éclairage) et si la variation continue lente de l'éclairement sur le plan papier est négligeable, la densité optique reproduite sur le papier devient simplement proportionnelle à l'amplitude de la tension Vp appliquée sur l'écran LCD et au temps d'exposition (Texpo) selon l'expression : H = Vp . Texpo (1) L'image à reproduire sur le papier photosensible est affichée sur ou modulée par l'écran LCD en série de trames. La lumière d'éclairage provenant de la source lumineuse déclenche l'exposition, et corollairement, son extinction termine cette exposition. Afm que l'image affichée soit stable, l'exposition ne démarre réellement qu'à partir du balayage de la (2k)'eme trame d'image avec k entier positif, et 2k 3. Il convient de rappeler succinctement que l'affichage d'une trame d'image requiert un balayage pixel par pixel de chacune des lignes, puis d'un balayage ligne par ligne, jusqu'à un balayage complet de l'écran LCD. Le balayage d'une trame dure environ 22 ms (Turne) et est assuré par le circuit électronique de commande de l'écran. L'image est rafraîchie par la 14 trame suivante avec la polarité de tension inversée, et ainsi de suite. Par simplification, on considère que le temps d'exposition nécessaire est inférieur au temps d'affichage d'une trame, c'est-à-dire si Texpo < Ttr.e. L'image exposée sur le papier est donc composée d'une partie d'image de la (2k)1ème trame et d'une partie d'image de la (2k-1f' trame pour l'image de ligne 1 à ligne n1, (nl = n . Texpo/Ttrame), et de toute l'image de la (2k-1f' trame pour le reste de l'image, où n est le nombre total de lignes de l'image. Ce principe est schématisé sur la figure 3. Afm de mieux visualiser le défaut inhérent à l'effet flicker sur une photographie, il va être décrit un exemple simple. Soit une image monochrome homogène à exposer sur un support papier photosensible. L'amplitude d'une polarité de tension (positive ou négative) appliquée sur l'écran LCD est donc la même pour toutes les lignes m de l'image des différentes trames k. Il en résulte que : V+2k-1, m= V+2k, m= V+, pour k 1 et m = 1 à n V2k-1,m=V2k,m=V-, pour k1etm=1àn L'amplitude V+ est en pratique légèrement différente de l'amplitude V-pour des raisons liées essentiellement à la technologie des fabrications du circuit électronique de commande des écrans LCD. 25 La densité optique sur le papier peut être formulée en intégrant la quantité d'exposition H des trames d'image concernées (cf. figure 3) selon les expressions suivantes : 30 ligne 2m-1 : ligne 2m : H2m-1 = H2k-1, 2m-1 + H2k, 2m-1 = V+. t2k-1, 2m-1 + V •t2k, 2m-1 H2m = H2k-1, 2m + H2k, 2m = V • t2k-1, 2m+ V+ • t2k, 2m 35 Oë t2k, 2m est le temps d'exposition pour la ligne 2m de la trame 2k de l'image. La différence de densité optique (ou quantité d'exposition) entre deux lignes d'image résulte donc de l'expression suivante : dH = H2m - H2m4 = V+ . (t2k, 2m - t2k-1, 2m-1) - V • (t2k, 2m-1 - t2k-1, 2m) (2) Pour les lignes 2m-1 et 2m se trouvant entre la ligne 1 et la ligne n1 (avec n1 = n . Texpo/Ttrame) de l'image, les temps d'exposition pour différentes trames (2k-1, 2k) de l'image sont approximativement : Pour la ligne 2m-1 : Trame 2k-1 : t2k-1, 2m-1= ((2m-1)/n) . Ttrame Trame 2k : t2k, 2m-1 = Texpo - t2k-1, 2m-1 Et pour la ligne 2m : Trame 2k-1 : 10 Trame 2k :t2k-1, 2m 2m/n) . Ttrame t2k, 2m = Texpo - t2k-1, 2m La différence de densité optique entre deux lignes d'image selon l'expression (2) devient : 15 dH = (V± V-) . (Texpo û Ttrame . (4m-1)/n) (3) Pour les lignes 2m-1 et 2m se trouvant entre la ligne n1 et ligne n, l'exposition se fait sur la trame 2k-1 durant tout le temps d'exposition. La différence de densité optique entre deux lignes d'image selon l'expression (2) devient : dH = (V-- V+)* Texpo (4) Il résulte des expressions (3) et (4) que la différence de densité entre deux lignes d'image dH est différente de zéro pour une image homogène affichée sur un écran LCD 25 lorsque l'amplitude de deux polarités de tension appliquée sur ledit écran est différente, c'est-à-dire lorsque (V-- V+) est différent de zéro. Cela se traduit par une inhomogénéité de l'image sur la photographie. C'est le défaut lié au flicker . Il convient de préciser que ce défaut persiste si le temps d'exposition est supérieur ou 30 égal au temps d'affichage d'une trame, c'est-à-dire si Texpo ? Ttrame . En outre, un tel défaut apparaît sur les photographies même en intégrant plusieurs trames d'image. 35 Le dispositif d'éclairage de l'invention permet cependant de s'en affranchir par une gestion spécifique du cycle d'exposition de l'image en utilisant les caractéristiques de modulation alternative de l'affichage de l'image sur l'écran LCD. 20 En effet, le temps d'allumage et d'extinction des LEDs est très faible par rapport au temps d'exposition et d'affichage de l'image sur l'écran LCD, ce temps pouvant même être considéré comme nul. C'est un avantage de la source à LEDs par rapport à la lampe halogène de l'art antérieur. L'allumage des LEDs déclenche l'exposition et leur extinction termine l'exposition. Ainsi, lorsque l'exposition se fait sur un nombre pair des trames d'image avec la même durée de temps d'exposition par trame et sur une synchronisation de l'exposition par rapport à chaque balayage de trame, le défaut inhérent au phénomène de flicker sur la photo peut être éliminé. En effet, si l'on considère que le temps d'exposition total pour une image monochrome est de Texpo et que le nombre de paires P de trames est égal à 1 (P est le nombre de paires de trames ; donc P = 1 correspond à p . 2 = 2 trames totales et P = 3 correspond à p . 2 = 6 trames totales à exposer), alors, l'exposition se déclenche sur les (2k)1ème et (2(k+l)-1)'ème trame en synchronisation avec le début de balayage de l'image de chaque trame. Chaque exposition se termine au bout d'un temps écoulé de (tp) qui est égal à TeXpol(2P). Ce principe est schématisé en relation avec la figure 4. En combinant les mêmes caractéristiques d'images affichées sur les trames impaires (trame 2(k+l)-1 = trame 2k-1), il se déduit (cf. figure 4) que l'exposition se fait sur toute l'image des (2k)'ème et (2k-1)'ème trames avec un temps d'exposition constant (tp) sur toutes les lignes des images. L'équation (2) devient donc : dH = V+ . (t2k, 2m - t2k-1, 2m-1) - V . (t2k, 2m-1 - t2k-1, 2m) _ (V+ - V) . (tP - tP) = 0 (5) L'équation (5) signifie ainsi que la différence de densité optique entre deux lignes d'image sur le papier est nulle pour une image homogène exposée, même si l'amplitude de deux polarités de tension appliquée sur l'écran LCD est différente. Le défaut inhérent au phénomène de flicker LCD est donc compensé sur la photo en gérant le cycle d'exposition des LEDs du dispositif d'exposition de l'invention. Le même résultat est obtenu en exposition sur plusieurs paires de trames d'image. 35 La gestion du cycle d'exposition se traduit donc de la manière suivante : 1. Décomposition de l'image couleur en composant RVB, dont chacun se divise en imagettes pour l'exposition séparé en lumière monochromatique sur le papier ; 2. Détermination du temps d'exposition nécessaire pour chaque imagette à exposer comme Texpo ; 3. Détermination du nombre de paires de trames (P) à exposer et du temps d'exposition pour chaque trame (tp) tp = Texpo/(2P) <= Ttrame , où P = 1, 2, 3, ...et Ttrame est le temps nécessaire pour le balayage d'une trame d'image sur l'écran LCD. 4. Affichage de l'imagette sur l'écran LCD en série de trames en laissant s'écouler les deux première trames d'image pour stabiliser l'affichage de l'image sur ledit écran LCD ; 5. Assurer la stabilité de l'éclairage de la source à LEDs durant toute la durée d'exposition complète de l'image par l'asservissement électronique en puissance de ladite source ; 6. Déclenchement de l'exposition en allumant la source à LEDs concernée de l'éclairage de l'écran LCD à partir de la 3ième trame d'image (par exemple) en synchronisation avec le balayage de l'image ; 7. Terminer l'exposition par l'extinction de la source à LEDs concernée après avoir laissé s'écouler un temps d'exposition (tp) pour cette trame ; 8. Répéter si nécessaire les étapes 6 et 7 jusqu'à l'exposition complète de nombre de paires de trames défmies dans l'étape 3. 9. Fin d'exposition pour cette imagette. Il va être succinctement décrit le dispositif d'asservissement et de commande électrique des LEDs, en relation avec la figure 5. Ainsi que rappelé précédemment, le dispositif d'exposition conforme à l'invention contrôle le temps d'exposition nécessaire, et requiert donc un niveau constant de lumière pendant la durée de l'exposition pour chaque couleur. Ces niveaux de lumière, sous forme de tension (VconsB, VconsV, VconsR), servent de référence de sotie d'un convertisseur digital/analogique (41), piloté par l'unité centrale (40). Un comparateur/amplificateur (42i, i=1,2,3) ajoute le courant électrique successivement dans chaque LED (1, 2 ; 21, 22) ou dans un ensemble de LEDs rouges (3i ; 23i) alimentés en série. 5 La photodiode mentionnée précédemment (16, 36) associée à un amplificateur logarithmique (43), mesure successivement le niveau de lumière émise par chaque couleur de LEDs (1,2,3i ; 21, 22, 23i) et collectée par les organes de combinaison de lumière décrits précédemment, et l'exprime sous la forme d'une tension (Vb, Vv, Vr). L'asservissement constitué par ce système assure que la tension (Vb, Vv, Vr) est constante et égale à la tension de sortie du convertisseur (VconsB, VconsV, VconsR). Le niveau de lumière obtenu est donc ajustable par le convertisseur et constant pendant 10 toute la durée de l'exposition. Un dispositif d'éclairage conforme à la présente invention peut être intégré dans une installation pour le tirage automatique de photographies sur papier photosensible. Une telle installation comprend généralement un support d'image à projeter, constitué soit 15 d'un film développé, soit d'un afficheur transmissif à cristaux liquide (LCD), soit d'un afficheur réflexif présentant une matrice à micromiroirs (DMD), et un système optique de projection de l'image sur le papier photosensible). Une telle installation peut être utilisée pour mettre en oeuvre un procédé de 20 développement automatique de photographies sur papier photosensible, dans lequel le dispositif d'éclairage conforme à la présente invention génère un faisceau de lumière rouge, vert, bleu, qui, en suite de son passage au niveau du support d'image, transfère l'information de l'image sur le papier afm de l'exposer. En suite de quoi, un développement chimique permet de révéler l'image projetée au moyen du dispositif 25 d'éclairage conforme à l'invention. D'autres formes de réalisation et d'autres applications sont possibles pour le dispositif d'éclairage ù objet de l'invention sans pour autant sortir du cadre de cette invention | Ce dispositif d'éclairage pour exposer à la lumière un support d'enregistrement photosensible, notamment pour installation de tirage automatique de photographies, comprend trois ensembles (1, 2, 3) séparés spatialement de diodes électroluminescentes émettant chacun selon un spectre lumineux centré sur une longueur d'onde sensiblement différente de celles émises par les deux autres ensembles, et en outre :- un premier filtre de combinaison (10) éclairé par les faisceaux issus de deux (1, 2) desdits ensembles, ce premier filtre (10) étant agencé de manière à transmettre la lumière émise par l'un (1) desdits ensembles et à réfléchir la lumière émise par l'autre ensemble (2) en combinant lesdits rayons en un faisceau combiné,- un deuxième filtre de combinaison (11) éclairé par ledit faisceau combiné et par le faisceau issu du troisième ensemble (3), ce deuxième filtre (11) étant agencé de manière à transmettre le faisceau combiné et à réfléchir la lumière émise le troisième ensemble (3) en combinant lesdits rayons en un faisceau totalement combiné ou émergeant,- au moins un diffuseur optique (12) positionné de manière à diffuser le faisceau combiné ou le faisceau émergeant vers un collimateur (14), ledit diffuseur optique étant positionné dans le plan focal du collimateur de manière à émettre un faisceau de lumière télécentrique d'axe confondu avec l'axe optique du collimateur. | 1. Dispositif d'éclairage pour exposer à la lumière un support d'enregistrement photosensible, notamment pour installation de tirage automatique de photographies, comprenant trois ensembles (1, 2, 3 ; 21, 22, 23) séparés spatialement de diodes électroluminescentes émettant chacun selon un spectre lumineux centré sur une longueur d'onde sensiblement différente de celles émises par les deux autres ensembles, comprenant : un premier filtre de combinaison (10 ; 30) éclairé par les faisceaux issus de deux (1, 2 ; 21, 22) desdits ensembles, ce premier filtre (10 ; 30) étant agencé de manière à transmettre la lumière émise par l'un (1 ; 21) desdits ensembles et à réfléchir la lumière émise par l'autre ensemble (2 ; 22) en combinant lesdits rayons en un faisceau combiné, un deuxième filtre de combinaison (11 ; 31) éclairé par ledit faisceau combiné et par le faisceau issu du troisième ensemble (3 ; 23), ce deuxième filtre (11 ; 31) étant agencé de manière à transmettre le faisceau combiné et à réfléchir la lumière émise le troisième ensemble (3 ; 23) en combinant lesdits rayons en un faisceau totalement combiné ou émergeant, au moins un diffuseur optique (12 ; 32, 37) positionné de manière à diffuser le faisceau combiné ou le faisceau émergeant vers un collimateur (14 ; 34), ledit diffuseur optique étant positionné dans le plan focal du collimateur de manière à émettre un faisceau de lumière télécentrique d'axe quasiment confondu avec l'axe optique du collimateur. 2. Dispositif d'éclairage selon la 1, caractérisé en ce que le premier filtre de combinaison (10, 30) assure la combinaison des faisceaux lumineux provenant des ensembles (1, 2 ; 21, 22) émettant les spectres lumineux centrés sur les longueurs d'onde les plus courtes (bleu et vert), et en ce que le second filtre (11 ; 31) assure la combinaison du faisceau résultant de cette combinaison avec le faisceau issu de l'ensemble (3 ; 23) émettant selon un spectre lumineux centré sur la longueur d'onde la plus élevée (rouge). 3. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend deux diffuseurs optiques (32, 37), le premier diffuseur (32) étant éclairé par le faisceau combiné résultant des faisceaux de lumière émise par lesdits premier et deuxième ensembles (1, 2 ; 21, 22), les diffuseurs (32) et (37) étant positionnés symétriquement l'un de l'autre par rapport au deuxième filtre de combinaison (31), et en outre dans le plan focal du collimateur (34). 4. Dispositif d'éclairage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : trois dispositifs de collimation (4, 5, 6 ; 24, 25, 26) des rayons lumineux, respectivement positionnés auprès de chaque ensemble (1, 2, 3 ; 21, 22, 23) de manière à émettre un faisceau sensiblement parallèle ; un dispositif amont de diffusion optique (7, 8, 9 ; 27, 28, 29) positionné auprès de chacun desdits dispositifs de collimation de façon à en homogénéiser la lumière émise. 5. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un diaphragme (13 ; 33, 38), dont la taille et la forme de l'ouverture sont réglables, est positionné contre les diffuseurs optiques et centré sur l'axe optique de façon à contrôler la divergence ou télécentricité du faisceau de lumière issu des dispositifs de collimation. 6. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux ensembles (1, 2 ; 21, 22) émettant les spectres lumineux centrés sur les longueurs d'ondes les plus courtes, comportent chacun une seule diode électroluminescente et en ce que le troisième ensemble (3 ; 23) comporte une pluralité de diodes électroluminescentes. 7. Dispositif d'éclairage selon la 6, caractérisé en ce que les diodes électroluminescentes appartenant au troisième ensemble (3, 23) sont agencées sur une surface sphérique ou non, de telle sorte à émettre un faisceau conique d'angle solide S2. 8. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les trois ensembles (1, 2, 3 ; 21, 22, 23) de diodes électroluminescentes sont aptes à émettre des spectres lumineux présentant respectivement une intensité maximale dans les domaines de longueurs d'onde bleu, vert et rouge. 9. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque diode électroluminescente dissipe une puissance électrique de l'ordre de 1 à 3 Watts.35 10. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les filtres de combinaison (10, 11 ; 30, 31) sont constitués par des filtres dichroïques, inclinés à environ 45 sur l'axe optique des faisceaux qu'ils sont destinés à combiner. 11. Dispositif d'éclairage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une photodiode (16 ; 36) est positionnée de manière à être éclairée par le faisceau totalement combiné ou émergeant, et avantageusement hors du champ utile du faisceau d'éclairage du support d'image, ladite photodiode étant apte à mesurer des grandeurs représentatives des spectres lumineux composant ledit faisceau totalement combiné, de telle sorte à permettre de réaliser le contrôle de la puissance de chacune des diodes électroluminescentes. 12. Dispositif d'éclairage selon la 11, caractérisé en ce qu'il est muni d'un système d'asservissement de la puissance de chacune des diodes électroluminescentes composant les trois ensembles, associé à la photodiode (16, 36). 13. Installation pour le tirage automatique de photographies, caractérisée en ce qu'elle comprend : un dispositif d'éclairage conforme à l'une des 1 à 12, un support d'image à projeter constitué sélectivement d'un film développé, d'un afficheur transmissif à cristaux liquide LCD, ou d'un afficheur réflexif présentant une matrice à micromiroirs DMD ; un système optique de projection de l'image. 14. Procédé d'éclairage pour exposer un support d'enregistrement photosensible mettant en oeuvre un dispositif selon l'une des 1 à 12 et un support d'image à projeter constitué d'un afficheur transmissif à cristaux liquide LCD, consistant : - à décomposer l'image couleur à exposer en composant RVB, dont chacun se divise en imagettes pour l'exposition séparé en lumière monochromatique sur le support d'enregistrement photosensible ; - à déterminer le temps d'exposition nécessaire pour chaque imagette à exposer ;- à déterminer le nombre de paires de trames à exposer et le temps d'exposition pour chaque trame ; - à afficher l'imagette sur l'écran LCD en série de trames en laissant s'écouler les deux première trames d'image pour stabiliser l'affichage de l'image sur 5 ledit écran LCD ; - à assurer la stabilité de l'éclairage de la source à LEDs durant toute la durée d'exposition complète de l'image par l'asservissement électronique en puissance de ladite source ; - à déclencher l'exposition en allumant la source à LEDs concernée de 10 l'éclairage de l'écran LCD en synchronisation avec le balayage de l'image ; - à terminer l'exposition par l'extinction de la source à LEDs concernée après avoir laissé s'écouler un temps d'exposition suffisant pour cette trame ; - à répéter si nécessaire les étapes de déclenchement et de terminaison de l'exposition jusqu'à exposition complète de nombre de paires de trames 15 définies lors de l'une des étapes précédentes.. | G,H | G02,G03,H04 | G02B,G03B,H04N | G02B 27,G03B 27,H04N 1 | G02B 27/18,G02B 27/10,G03B 27/54,H04N 1/50 |
FR2901996 | A1 | COMPOSANT FEMORAL POUR GENOU DROIT OU GAUCHE | 20,071,214 | La présente invention se rapporte à un composant fémoral d'une prothèse de genou ainsi qu'à une prothèse de genou comportant un 5 composant fémoral de ce genre. Il est connu dans le domaine du genou de nombreux types de composants fémoraux. Ces composants fémoraux comportent généralement deux condyles du côté antérieur et une partie de trochlée du côté postérieur, à la surface extérieure de laquelle est défini un trajet pour la trochlée. Compte 10 tenu du fait que le genou naturel présente entre l'axe anatomique et l'axe du tibia une petite différence angulaire, les chemins de trochlée formés dans la partie de trochlée sont disposés de manière à prendre en compte cet écart angulaire et sont inclinés par rapport au plan antéropostérieur. Il en résulte qu'il est nécessaire de prévoir des composants fémoraux avec des trochlées 15 inclinées à droite pour être adaptées à des genoux droits et des composants fémoraux ayant des trajets de trochlée inclinés à gauche pour s'adapter à des genoux gauches. La présente invention vise à surmonter ces inconvénients en proposant un composant fémoral qui peut être utilisé aussi bien pour un genou 20 droit que pour un genou gauche, sans aucune modification constructive. Suivant l'invention, un composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles du côté antérieur ; une partie de trochlée du côté postérieur dans la surface extérieure de laquelle est défini un trajet de trochlée par un canal ouvert formé à la surface extérieure de 25 la partie de trochlée et s'étendant de la partie d'extrémité postérieure de cette partie de trochlée en direction de la partie antérieure de la prothèse, le canal ayant, en coupe transversale dans un plan axial de la prothèse (plan parallèle à l'axe antéropostérieur et à l'axe médio-latéral), la forme d'une courbe concave à concavité tournée vers l'extérieur de la prothèse, chaque courbe 30 ayant un rayon de courbure correspondant mesuré au niveau de son intersection avec le plan antéropostérieur, est caractérisé en ce que ledit rayon de courbure diminue de l'extrémité postérieure de la partie de trochlée en direction de l'extrémité antérieure de la prothèse, au moins le long d'un tronçon du canal. 35 Ainsi, au niveau de l'extrémité postérieure, la largeur du canal est plus grande qu'au niveau de l'extrémité antérieure de la partie de trochlée, de sorte que la trochlée peut entrer en coopération avec ce chemin de trochlée, soit en venant de la gauche (genou gauche), soit en venant de la droite (genou droit) et en étant ensuite prise dans le chemin de trochlée qui, petit à petit, a une largeur qui diminue à la manière d'un entonnoir pour se terminer en un chemin de trochlée au niveau de la partie antérieure de largeur sensiblement constante. Ainsi, contrairement au système de l'art antérieur, le chemin de trochlée est d'abord large, puis se rétrécit pour pouvoir accepter des trochlées venant soit de la gauche, soit de la droite au départ du chemin. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le composant est symétrique par rapport à un plan antéropostérieur. Ainsi, on obtient une prothèse qui peut être utilisée aussi bien pour le genou droit que pour le genou gauche et qui est très facile à fabriquer. Suivant un mode préféré de l'invention, le canal ouvert a la forme d'un entonnoir en ayant une section de passage à l'extrémité postérieure supérieure à la section de passage à l'extrémité antérieure. Suivant un mode de réalisation préféré, le canal ouvert comporte un tronçon postérieur ayant une section de passage qui diminue jusqu'à un tronçon antérieur ayant une section de passage constante. Suivant un perfectionnement de l'invention, le canal est creusé dans la surface extérieure du composant. La présente invention se rapporte également à une prothèse de genou ayant un composant fémoral suivant l'invention. Au dessin donné uniquement à titre d'exemple, il est représenté un mode de réalisation d'un composant fémoral suivant l'invention. A la figure 1 il est représenté une vue de dessus d'une prothèse d'un composant fémoral suivant l'invention. A la figure 2 il est représenté une vue de côté d'une prothèse suivant l'invention. Aux figures 2a et 2b, il est représenté une vue en coupe d'une partie de la prothèse de la figure 2, suivant les lignes 11A-IIA et 11B-IIB respectivement. Aux figures, il est représenté un composant fémoral d'une prothèse de genou. Elle est constituée d'une partie 1 de trochlée, d'une part, et de deux condyles 2 et 3, d'autre part. A l'intérieur du composant, il est formé une cage 4 définie par plusieurs faces, à savoir une face 5 d'extrémité postérieure, une face 6 intermédiaire et une face 7 d'extrémité antérieure. II est également possible de prévoir des faces supplémentaires. Des plots 8 d'ancrage sont issus de la face 6 intermédiaire pour un ancrage du composant fémoral dans le fémur. A la surface extérieure 9 du composant de la prothèse il est défini un trajet de trochlée. Ce trajet de trochlée est défini par un canal 10 ouvert en forme d'entonnoir. Ce canal 10, dans des plans de section axiale, c'est-à-dire des plans successifs correspondant au plan de la figure 1, a la forme de courbes ayant leur concavité tournée vers l'extérieur. On définit le rayon de courbure d'une courbe comme étant le rayon de courbure de la courbe, au niveau du centre de symétrie du composant (c'est-à-dire à l'intersection de la courbe avec le plan antéropostérieur), c'est-à-dire au niveau du fond 11 du canal définissant le trajet de trochlée. Au niveau de l'extrémité 12 postérieure du trajet de trochlée, ce rayon de courbure est égal à RI. Au niveau de l'extrémité extérieure de cette partie de trochlée, il est défini par R2. Le rayon de courbure R1 est supérieur au rayon de courbure R2, cela signifie que le canal est plus étroit du côté de son extrémité antérieure que de son extrémité postérieure. Lorsque la trochlée commence à coopérer avec le trajet, elle peut être "happée" par le canal en entonnoir en venant aussi bien de la gauche de l'axe 15 qu'en venant de la droite. Ainsi, comme dans le cas des prothèses de l'art antérieur, la trochlée va bien suivre un chemin qui est incliné, en fait, au départ par rapport à l'axe 15, que ce soit incliné vers la gauche ou vers la droite en fonction du genou. Cependant, on peut utiliser la même prothèse dans les deux cas. Le canal comporte un tronçon 16 postérieur dont la section de passage (surface comprise en section perpendiculairement au plan de la figure 2 entre la paroi 17 définissant le canal et une droite 18 imaginaire reliant les deux points les plus hauts du canal au niveau de la section) diminue jusqu'à un tronçon 19 de section constante. La paroi 17 définissant le canal comporte une paroi latérale 21 gauche et une paroi latérale 22 droite. Dans le tronçon 16 postérieur, la paroi latérale 21 gauche est inclinée par rapport au plan antéropostérieur d'un angle correspondant sensiblement à l'angle anatomique, soit de 3 à 6 . De même la paroi latérale 22 droite est inclinée d'un même angle, en valeur absolue, et dans l'autre direction, par rapport au plan antéropostérieur.35 | Composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles (2, 3) du côté antérieur ; une partie (1) de trochlée du côté postérieur dans la surface extérieure de laquelle est défini un trajet de trochlée, par un canal (10) formé à la surface extérieure de la partie de trochlée et s'étendant de la partie d'extrémité postérieure de cette partie de trochlée en direction de la partie antérieure de la prothèse, le canal (10) ayant, en coupe transversale dans un plan axial de la prothèse (plan parallèle à l'axe antéropostérieur et à l'axe médio-latéral), la forme d'une courbe concave à concavité tournée vers l'extérieur de la prothèse, chaque courbe ayant un rayon de courbure correspondant au niveau de son intersection avec le plan antéropostérieur caractérisé en ce que ledit rayon de courbure diminue de l'extrémité postérieure (12) de la partie de trochlée en direction de l'extrémité antérieure de la prothèse, au moins le long d'un tronçon (16) du canal. | 1. Composant fémoral d'une prothèse de genou, comportant au moins un, de préférence deux condyles (2, 3) du côté antérieur ; une partie (1) de trochlée du côté postérieur dans la surface extérieure de laquelle est défini un trajet de trochlée, par un canal (10) formé à la surface extérieure de la partie de trochlée et s'étendant de la partie d'extrémité postérieure de cette partie de trochlée en direction de la partie antérieure de la prothèse, le canal (10) ayant, en coupe transversale dans un plan axial de la prothèse (plan parallèle à l'axe antéropostérieur et à l'axe médio-latéral), la forme d'une courbe concave à concavité tournée vers l'extérieur de la prothèse, chaque courbe ayant un rayon de courbure correspondant au niveau de son intersection avec le plan antéropostérieur caractérisé en ce que ledit rayon de courbure diminue de l'extrémité postérieure (12) de la partie de trochlée en direction de l'extrémité antérieure de la prothèse, au moins le long d'un tronçon (16) du canal. 2. Composant suivant la 1, caractérisé en ce que le composant est symétrique par rapport au un plan antéropostérieur. 3. Composant suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le chemin de trochlée en forme de canal (10) ouvert, à la forme d'un entonnoir (16, 19). 4. Composant fémoral suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le canal est défini par deux parois(21, 22) latérales, chacune inclinée d'un angle par rapport au plan antéropostérieur. 5. Composant suivant la 4, caractérisé en ce que l'angle correspond à l'écart angulaire entre l'axe anatomique et l'axe latéral, soit sensiblement entre 3 et 6 . 6. Composant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le canal comporte un tronçon (16) postérieur dont la section de passage (surface comprise en section entre la paroi (17) définissant le canal et une droite (18) imaginaire reliant les deux points les plus hauts ducanal au niveau de la section) diminue jusqu'à un tronçon (19) de section (20) constante. 7. Composant suivant l'une des 1 à 6, caractérisé en 5 ce que le canal est creusé dans la surface extérieure du composant. 8. Prothèse du genou comportant un composant fémoral suivant l'une des précédentes. | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/38 |
FR2890561 | A1 | COMPOSITION OPHTALMIQUE CONTENANT UN SEL DE CYSTEAMINE | 20,070,316 | L'invention se rapporte à une composition ophtalmique contenant de la cystéamine ou un de sels, en particulier le chlorhydrate, la composition étant viscosifiée. L'invention fournit aussi un procédé de préparation de celle-ci. ETAT DE LA TECHNIQUE La cystinose est une maladie rare caractérisée par une accumulation de cystine à l'intérieur des lysosomes jusqu'à des concentrations de 10 à 100 fois la concentration physiologique. L'accumulation rénale conduit à une insuffisance rénale chronique progressive pouvant devenir terminale chez des patients à peine âgés de 10 ans. Chez certains patients, ces cristaux s'accumulent également à l'intérieur de la cornée. Cette accumulation occasionne une gêne importante pour le malade. Une thérapeutique existe [Kaiser-Kupfer et coll., Removal of Corneal Crystals by Topical Cysteamine in Nephropathic Cystinosis, New Eng. J. Medicine 316(13), 775- 779 (1987)], à base de chlorhydrate de cystéamine, administré en collyre. La faible durée d'action des produits existants oblige à des administrations fréquentes de collyre, en général toutes les heures, peu adapté en médecine ambulatoire et entraînant un inconfort évident pour le patient. Une étude de stabilité de différentes compositions collyre à base de cystéamine (Fischer-Tartaglia et Kàhny-Simonius (1994) Cysteamin hydrochlorid-Augentropfen, Herstellung, Alalytik und Stabilitàt, Krankenhauspharmazie 10. 601-603) montre que les formulations les plus stables 23414v4-09/06/05-1/14 2890561 2 contiennent de l'édétate (EDTA) disodique comme antioxydant et du chlorure de benzalkonium comme conservateur. Les formulations présentées dans cette étude ne montrent pas cependant une quelconque augmentation de l'absorption du principe actif. Il apparaît clairement qu'un besoin existe, visant à prolonger l'activité thérapeutique de la cystéamine ou un de ses sels, en particulier le chlorhydrate et/ou visant à en augmenter l'absorption au niveau de la cornée. RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit donc une composition ophtalmique aqueuse comprenant: - un sel de cystéamine; et au moins un agent viscosifiant. La présente invention consiste dans une composition pharmaceutique permettant d'espacer largement les doses grâce à une absorption de cystéamine significativement augmentée par rapport aux formules réalisées selon l'art antérieur. Il a maintenant été trouvé, et c'est un objet de la présente invention, que certaines compositions pharmaceutiques se présentant sous la forme d'une solution de cystéamine stérile et isotonique sont susceptibles d'être employées comme collyre de façon efficace. L'invention fournit aussi un procédé de préparation de la composition selon l'invention, comprenant la mise en solution de l'agent viscosifiant et le mélange de cette solution à une solution de sel de cystéamine. Enfin, l'invention concerne l'utilisation de la composition selon l'invention, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement préventif et/ou curatif de la cystinose. EXPOSE DETAILLEE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention est une composition constituée d'une solution aqueuse d'un principe actif, choisi parmi les sels de cystéamine. 23414v4-09/06/05-2/14 2890561 3 L'eau utilisée est classiquement une eau purifiée, connue dans l'art: des préparations ophtalmiques, en particulier des collyres. Les compositions selon l'invention comprennent un agent viscosifiant (ou "gélifiant"). Selon l'invention l'agent viscosifiant adapté est destiné à éviter au produit d'être éliminé trop facilement par les mouvements de la paupière et/ou les sécrétions lacrymales. Différents agents viscosifiants peuvent être employés à cet effet, notamment choisi parmi les polymères cellulosiques hydrophiles, les gommes xanthanes, les carbomères et leurs mélanges. Avantageusement on utilise les polymères cellulosiques hydrophiles (seuls ou en mélanges) tels que les carboxyméthylcelluloses (CMC) sodiques ou non, les hydroxypropylméthylcelluloses par exemple telles que produites par les sociétés Shin-Etsu Tokyo, Japon ou encore par Dow Chemical Co. Midland, USA, l'hydroxypropylcellulose par exemple le Klucel de la société Aqualon. Il est également possible d'employer des gommes xanthanes, par exemple, telles que celles produites par la société Kelco et commercialisées sous l'appellation Keltrol . Des carbomères, comme par exemple le Carbomer 974P produit par la société BF Goodrich sont également susceptibles d'être employés dans le cadre de l'invention, ou des produits analogues des produits cités ci-dessus. Des mélanges, de deux ou plusieurs agents viscosifiants sont aussi possibles. On utilise avantageusement un polymère cellulosique hydrophile, notamment la carboxyméthylcellulose sodique qui 30 permet d'obtenir une excellente absorption. La concentration en agent viscosifiant est variable dans de larges mesures. Notamment, la concentration en agent viscosifiant permet simultanément une administration aisée du produit et une absorption importante du principe actif au niveau de la cornée. La viscosité est avantageusement comprise entre 500 et 10000 et de préférence entre 1000 et 3000 centipoises. D'une manière 23414v4-09/06/05-3/14 2890561 4 particulièrement préférée, la viscosité est d'environ 2500 centipoises. Selon un mode de réalisation, l'absorption maximale de chlorhydrate de cystéamine par la cornée est atteinte lorsque la viscosité du collyre est comprise entre 1500 et 2500 centipoises. Les mesures de viscosités sont effectuées conformément à la monographie viscosity <911> de la Pharmacopée Américaine (USP). La quantité d'agent viscosifiant est par exemple de 10 0,5 à 5, avantageusement de 1 à 2% (wt/vol). La cystéamine se présente sous la forme d'un de ses sels. Les sels de cystéamine sont choisis parmi les sels pharmaceutiquement acceptables. A titre non limitatif, des exemples de sels sont le chlorhydrate, le phosphate et le bitartrate de cystéamine, ainsi que leurs mélanges. Le sel préféré dans le cadre de la présente invention est le chlorhydrate. La concentration de sel de cystéamine est en général comprise entre 0,10 et 1,0%, de préférence entre 0,3 et 0,7% wt/vol par rapport à la base. Une concentration maximale de sel de cystéamine voisine de 0,5% (exprimée en base) dans un collyre est une concentration susceptible de ne pas causer de réaction d'intolérance (Jain et coll., "Range Of Toxicity Of Topical Cysteamine in Rabbit Eyes", Journal of Ocular Pharmacology, 4-2, 127-131 (1998)). Selon un aspect préféré de l'invention, le sel de cystéamine utilisé est le chlorhydrate et sa concentration dans la préparation finale est avantageusement comprise entre 0,10 et 1,0% wt/vol, de préférence comprise entre 0,3 et 0,7% wt/vol. De manière optionnelle, la composition peut en outre contenir un ou plusieurs additifs, seuls ou en mélange: une substance osmotiquement active choisie notamment parmi les agents capables de maintenir la pression osmotique de la solution dans des limites physiologiquement acceptables et compatibles avec le principe actif. On utilise avantageusement pour 23414v4-09/06/05-4/14 2890561 5 cette application un agent comme le chlorure de sodium, le mannitol ou le saccharose.. - une solution tampon permettant de maintenir le pH dans des limites physiologiquement acceptables tout en limitant la dégradation du sel de cystéamine, notamment le chlorhydrate. Le tampon peut être avantageusement choisi parmi les tampons de pH compris entre 4,0 et 5,0, de préférence voisin de 4,4 pharmaceutiquement acceptables en ophtalmie. Le tampon peut être à titre d'exemple le tampon phosphate (phosphate de sodium monobasique monohydraté) ou un tampon acide citrique/hydroxyde de sodium/acide chlorhydrique. - un ou plusieurs conservateurs destinés à prévenir ou à limiter toute croissance bactérienne, dans la composition et une fois le conditionnement ouvert. Les conservateurs sont avantageusement choisis parmi le chlorure de benzalkonium, le bromure de benzo-dodécinium, le bromure de céthexonium, le borate de sodium. - un ou plusieurs anti-oxydants, par exemple l'éthylènediamine tétracétate (EDTA). Les compositions ophtalmiques selon l'invention présentent l'avantage d'être plus facilement utilisables en médecine ambulatoire et de donner une absorption accrue de la cystéamine. Elles sont particulièrement adaptées au traitement de la cystinose. Elles peuvent être utilisées à titre préventif et/ou curatif. Il est entendu que l'utilisation d'une composition 30 ophtalmique selon l'invention pour le traitement préventif et/ou curatif de la cystinose entre également dans le cadre de la présente invention. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention sans la 35 limiter. Exemple 1. L'agent viscosifiant utilisé dans cet exemple est la carboxyméthylcellulose sodique. 23414v4-09/06/05-5/14 La formulation suivante est réalisée: Tableau 1. Quantité (mg) par 100 ml Composant lA 1B iC Chlorhydrate de cystéamine 0, 55 0,55 EDTA disodique 0,10 0,10 0,10 chlorure de benzalkonium 0, 01 Carboxyméthyl- cellulose sodique 1,70 2,20 3,00 Blanose 12M31P acide citrique 0,39 0,39 0,39 monohydrate hydroxyde de sodium 0,15 0,15 acide chlorhydrique 0,1 N Eau purifiée qsp 100% Le mode opératoire est le suivant. l'acide citrique et l'hydroxyde de sodium sont dissous dans l'eau; l'acide chlorhydrique est ajouté, le pH est vérifié (valeur cible=4.40) et éventuellement réajusté avec de l'hydroxyde de sodium 0,1N; - 1'EDTA disodique et le chlorure de benzalkonium sont ensuite dissous dans 1/10eme du tampon; le chlorhydrate de cystéamine est rajouté à la solution obtenue au point précédent et, après dissolution, l'ensemble est filtré sur filtre 0,22 m. La solution résultante est appelée solution S1; 33,60 33,60 33,60 qsp 100% 'qsp 100% 23414v4-09/06/05-6/14 - la carboxyméthylcellulose sodique est dissoute dans les 9/10eme restants de tampon; - la solution tampon de carboxyméthylcellulose sodique obtenue au point précédent est stérilisée par autoclavage. La solution résultante est appelée solution S2; - les deux solutions Sl et S2 sont mélangées sous atmosphère stérile. Exemple 2. L'exemple 1 est répété, avec un agent viscosifiant qui est cette fois l'hydroxypropylméthylcellulose. Tableau 2. ComposantQuantité (mg) par 100 ml Chlorhydrate de cystéamine 2A EDTA disodique 0,10 chlorure de benzalkonium Hydroxypropylméthyli 0,01 0,01 cellulose, Metolose 65 SH 15000 acide citrique monohydrate hydroxyde de sodium 0,15 1,20 0,39 1,50 1,93 0,39 0,15 acide chlorhydrique 0,1 N 33,60 33,60 eau purifiée qsp 100% qsp 100% Qsp 100% 23414v4-09/06/05-7/14 Exemple 3. Mesures de viscosités. Des mesures de viscosité sont effectuées sur ces différentes formulations à l'aide d'un viscosimètre Brookfield RV DVI+ sur un échantillon de 600 ml de chacune des formulations à une température de 25 C. Le mobile n 1 est utilisé, à une vitesse de 2 tours/minute, sauf pour la viscosité la plus élevée (formulations C de chaque exemple) ou une vitesse de 1 tour/minute est utilisée. Le résultat des mesures effectuées (centipoises) est reporté dans le tableau suivant: Tableau 3 Exemple formulation Aformulation B formulation C 1 850 1 2 1250 Exemple 4 (comparatif). Deux témoins 1 et 2 ont des compositions décrites dans les tableaux 4 et 5 ci-dessous, respectivement. La formulation témoin 1 est celle décrite par le National Institute of Health des Etats-Unis. Tableau 4. Composant Quantité (mg) par 100 ml cystéamine chlorhydrate 0,55 chlorure de benzalkonium 0,01 chlorure de sodium 0,90 eau purifiée qsp 100 ml 23414v4-09/06/05-8/14 Tableau 5. Composant cystéamine chlorhydrate chlorure de benzalkonium Quantité (mg) par 100 ml 0,55 0,01 sodium phosphate monobasique monohydrate eau purifiée Exemple 5. Essai sur le lapin. Des lapins mâles albinos New Zealand âgés d'environ 4 mois et pesant de 2, 0 à 2,5 kg ont été utilisés dans le cadre de cette étude. Chaque animal a été examiné préalablement à l'étude à l'aide d'un ophtalmoscope Heine . Seuls des animaux sains et sans anomalies oculaires ont été employés. On teste les formulations selon l'invention par rapport aux deux témoins 1 et 2 (Tl & T2). Un volume de collyre de 100 microlitres a été instillé dans les yeux de chaque lapin en administration unique et la concentration de cystéamine a été mesurée après sacrifice des animaux dans la cornée par chromatographie liquide haute performance. Les animaux ont été sacrifiés après différents temps de contact du collyre avec la cornée (15 et 60 minutes), afin d'obtenir des cinétiques d'élimination du produit. Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau suivant, qui donne la quantité de cystéamine en ng/gramme de cornée. qsp 100 ml 23414v4-09/06/05-9/14 2890561 10 Durée (nui) Ti T2 lA 1B 1C 2A 2B 2C mn 2581 5766 45660 83857 69168 6999 11924 6601 mn 655 1960 4193 4239 5952 inf. inf. inf. Inf. signifie inférieur à la limite de quantification de la méthode de dosage. Il peut être constaté que les résultats obtenus avec la formule selon l'invention sont très largement supérieurs à ceux obtenus avec les formulations selon l'art antérieur. L'usage de la carboxyméthylcellulose sodique permet une absorption cornéenne de cystéamine nettement supérieure à celle qu'il est possible d'obtenir avec d'autres formulations à base de polymères cellulosiques de viscosité équivalente (ces dernières étant cependant elles-mêmes plus performantes que les formulations selon l'art antérieur). 23414v4-09/06/05-10/14 2890561 11 | L'invention a pour objet une composition ophtalmique aqueuse comprenant:- un sel de cystéamine ; et- au moins un agent viscosifiant. | 1. Composition ophtalmique aqueuse comprenant: - un sel de cystéamine; et - au moins un agent viscosifiant. 2. Composition selon la 1, dans laquelle l'agent viscosifiant est introduit dans des proportions apportant une viscosité de 500 à 10 10000 centipoises. 3. Composition selon la 2, dans laquelle:L'agent viscosifiant est introduit dans des proportions apportant une viscosité de 1000 à 3000 centipoises. 4. Composition selon la 2 ou 3, dans laquelle _'agent viscosifiant est introduit dans des proportions apportant une viscosité d'environ 2500 centipoises. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, dans laquelle l'agent viscosifiant est introduit dans des proportions de 0,5 à 5% Nt/vol). 6. Composition selon la 5, dans laquelle l'agent viscosifiant est introduit dans des proportions de 1 à 2% Nt/vol). 7. Composition selon l'une des 1 à 6, dans laquelle l'agent viscosifiant est choisi parmi les polymères cellulosiques hydrophiles, les gommes xanthanes, les carbomères et leurs mélanges. 8. Composition selon la 7, dans laquelle le polymère cellulosique hydrophile est choisi parmi les carboxyméthylcelluloses sodique 23414v4-09/06/05-11/14 20 2890561 12 ou non, 1'hydroxypropylméthylcellulose, 1'hydroxypropylcellulose et leurs mélanges. 9. Composition selon la 8, dans laquelle le polymère cellulosique hydrophile est la carboxyméthylcellulose sodique. 10. Composition ophtalmique selon l'une des 1 à 9, dans laquelle le sel de cystéamine est choisi parmi le chlorhydrate, le phosphate, le bitartrate et leurs mélanges. 11. Composition ophtalmique selon l'une des 1 à 10, dans laquelle le sel de cystéamine est le chlorhydrate. 12. Composition selon l'une des 1 à il, dans laquelle la concentration de sel de cystéamine est comprise entre 0,10 et 1,0% (wt/vol) par rapport à la forme base. 13. Composition selon la 12, dans laquelle la concentration de sel de cystéamine est comprise entre entre 0,3 et 0,7% (wt/vol) par 25 rapport à la forme base. 14. Composition selon l'une des 1 à 13, comprenant en outre au moins un agent choisi parmi les substances osmotiquement actives, les solutions tampons, les conservateurs, les anti-oxydants, et leurs mélanges. 15. Procédé de préparation d'une composition selon l'une des 1 à 14, comprenant la mise en solution de l'agent viscosifiant et le mélange de cette solution à une solution de sel de cystéamine. 10 15 23414v4-09/06/05-12/14 16. Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 15, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement préventif et/ou curatif de la cystinose. 23414v4-09/06/05-13/14 | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61K 47,A61P 27 | A61K 31/131,A61K 47/38,A61P 27/02 |
FR2894087 | A1 | METHODE ET DISPOSITIF DE REGULATION POUR UN DISPOSITIF DE PRODUCTION DECENTRALISEE D'ENERGIE, ET INSTALLATION COMPORTANT AU MOINS DEUX DISPOSITIFS DE PRODUCTION DOTES DUDIT DISPOSITIF DE REGULATION | 20,070,601 | [0001] L'invention concerne une méthode de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : une mesure de tension et de courant en un point de raccordement au réseau du 10 dispositif de production décentralisée d'énergie, une régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, quand la tension mesurée est comprise dans une plage cible entre une limite cible minimale et une limite cible maximale, ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et 15 une régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie dans laquelle on agit sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à : absorber de la puissance réactive quand la tension mesurée est supérieure à la limite cible maximale, produire de la puissance réactive quand la tension mesurée est inférieure à la limite cible minimale, réduire la puissance active produite quand la puissance réactive absorbée par le dispositif de production décentralisée d'énergie a atteint une limite de puissance réactive absorbée, et augmenter la puissance active produite quand la puissance réactive produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie a atteint une limite de puissance réactive produite. 1) 20 2) 3) 25 4) [0002] L'invention concerne également un dispositif de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : des moyens de mesure de tension et de courant en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, des moyens de régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de puissance étant mis en oeuvre quand la tension mesurée est comprise à l'intérieur d'une plage cible entre une limite cible minimale et une limite cible maximale, ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et des moyens de régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de la tension étant mis en oeuvre quand la tension mesurée est en dehors de la plage cible, en agissant sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à absorber ou à produire de la puissance réactive, et/ou de façon à réduire ou à augmenter la puissance active produite. [0003] L'invention concerne également une installation comprenant un réseau de distribution d'électricité et au moins deux dispositifs de production décentralisée d'énergie raccordés en différents points de raccordement dudit réseau. ETAT DE LA TECHNIQUE [0004] Le raccordement d'un dispositif de production décentralisée d'énergie, en abrégé PDE, sur un réseau de distribution a tendance à modifier le plan de tension sur le réseau. En effet, non seulement ces types de dispositifs produisent de la puissance active, mais certains peuvent produire ou absorber de la puissance réactive. L'installation d'un dispositif de production décentralisée d'énergie a notamment pour effet de relever le niveau de tension sur le réseau de distribution. Les variations de charges et le caractère intermittent de certains dispositifs de production décentralisée d'énergie peuvent provoquer des variations importantes de la tension et entraîner un déclenchement des systèmes de protection de certains dispositifs de production d'énergie décentralisée ou leur déconnexion du réseau de distribution. 100051 Pour palier à ces variations de tension, il est connu d'utiliser des algorithmes de répartition optimale de puissance entre différents dispositifs de production décentralisée d'énergie d'un même réseau, par l'intermédiaire d'un gestionnaire de réseau. Cependant, la mise en oeuvre de moyens de communication entre ces dispositifs de production décentralisée d'énergie et le gestionnaire est souvent complexe et coûteuse. [0006] Il est également connu du brevet français FR 2 823 381, une méthode de régulation d'un dispositif de production décentralisée d'énergie électrique comportant une régulation de puissance quand la tension est à l'intérieur des limites d'une plage cible et une régulation de tension quand la tension est à l'extérieur de ces limites. Lors de la régulation de puissance réactive, la puissance réactive est maintenue constante à une valeur définie, par défaut, ou par le facteur de puissance. Lors de la régulation de tension, le dispositif absorbe ou produit de la puissance réactive pour ramener la tension dans les limites de la plage déterminée. Lorsque la puissance réactive absorbée ou produite par le dispositif a atteint des valeurs limites et qu'il n'est plus possible de maintenir la tension dans les limites de la plage cible, on fait alors varier la puissance active du dispositif pour ramener la tension dans les limites de cette plage. [0007] Les variations de la puissance réactive absorbée ou produite par un dispositif de production décentralisée d'énergie dotée de ce type régulation de l'art antérieur sont susceptibles d'entraîner des variations de tension importantes en d'autres points du réseau de distribution. La présence de plusieurs dispositifs de production décentralisée d'énergie dotés de ce type de régulation, sur un même réseau de distribution, a tendance à décupler ces variations de tension et à augmenter le risque d'avoir des points du réseau ayant une tension en dehors de la plage d'admissibilité de la tension du réseau. 10008] Par ailleurs, la mise en oeuvre de la méthode de régulation de l'art antérieur nécessite souvent un paramétrage, en particulier une détermination des limites de la plage cible de tension, en prenant en compte le plan de tension globale du réseau de distribution. Ainsi, la méthode de régulation de l'art antérieur ne permet pas de s'affranchir complètement d'une stratégie de contrôle centralisée, manuelle ou automatique, dans laquelle le plan de tension global du réseau de distribution et la position du dispositif de production décentralisée d'énergie auquel la régulation est appliquée dans ledit réseau doivent être pris en compte pour le paramétrage. EXPOSE DE L'INVENTION 100091 L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique en proposant une méthode de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordée au réseau de distribution répondant notamment aux conditions relatives au maintien de la tension du réseau dans une plage d'admissibilité. [00101 L'invention concerne donc une méthode de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : une mesure de tension et de courant en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, une régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, quand la tension mesurée est comprise dans une plage cible entre une limite cible minimale et une limite cible maximale, ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et une régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie dans laquelle on agit sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à : 1) absorber de la puissance réactive quand la tension mesurée est supérieure à la limite cible maximale, 2) produire de la puissance réactive quand la tension mesurée est inférieure à la limite cible minimale, 3) réduire la puissance active produite quand la puissance réactive absorbée par le dispositif de production décentralisée d'énergie a atteint une limite de puissance réactive absorbée, et 4) augmenter la puissance active produite quand la puissance réactive produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie a atteint une limite de puissance réactive produite. [0011] Dans la méthode de régulation de l'invention, la régulation de la tension par réduction de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée est supérieure à une limite d'admissibilité maximale, et la régulation de la tension par augmentation de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée est inférieure à une limite d'admissibilité minimale. [0012] Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les limites cibles minimale et 10 maximale sont fixes. [0013] Dans un cas particulier, la régulation de la tension comporte une boucle de régulation de tension par absorption ou production de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart de tension entre la tension mesurée et une consigne de tension et la variation de la puissance réactive absorbée ou produite par un processus de logique 15 floue, les variables d'entrée dudit processus étant ledit écart de tension et la fonction dérivée dudit écart par rapport au temps. [0014] La régulation de la tension peut comporter une boucle de régulation de tension par absorption de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart entre la tension mesurée et la limite cible maximale, et la variation de la puissance réactive produite par 20 une correction proportionnelle intégrale dudit écart avec une saturation de la puissance réactive entre la limite de puissance réactive absorbée et zéro. La régulation de la tension peut également comporter une boucle de régulation de tension par production de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart entre la tension mesurée et la limite cible minimale, et la variation de la puissance réactive absorbée par une correction 25 proportionnelle intégrale dudit écart avec une saturation de la puissance réactive entre zéro et la limite de puissance réactive produite. Avantageusement, la méthode de régulation comporte la détermination de paramètres de la correction proportionnelle intégrale par un processus de logique floue, les variables d'entrée dudit processus étant l'écart entre la tension mesurée et la limite cible maximale et/ou l'écart entre la tension mesurée et la 30 limite cible minimale, et la dérivé desdits écarts par rapport au temps. ]0015] Dans un deuxième mode de réalisation préféré, la méthode de régulation comporte la détermination, de manière automatique et adaptative, des valeurs des limites cibles minimale et maximale de ladite plage cible, en fonction de la tension mesurée et/ou de la puissance réactive absorbée ou produite, la valeur de la limite cible maximale étant maintenue inférieure ou égale à la limite d'admissibilité maximale et la valeur de la limite cible minimale étant maintenue supérieure ou égale à la limite d'admissibilité minimale. [0016] De préférence, la méthode de régulation, selon ce second mode de réalisation, comporte : -l'augmentation ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la 10 limite cible maximale, quand la tension mesurée augmente et/ou quand la puissance réactive absorbée augmente, - la diminution ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible maximale, quand la tension mesurée diminue et/ou quand la puissance réactive absorbée diminue, 15 - la diminution ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible minimale, quand la tension mesurée diminue et/ou quand la puissance réactive produite augmente, ou - l'augmentation ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible minimale, quand la tension mesurée augmente et/ou quand la puissance 20 réactive produite diminue. [0017] Avantageusement, la limite cible maximale ou minimale est augmentée ou diminuée en un ou plusieurs paliers. 10018] Avantageusement, la méthode de régulation comporte le maintien des valeurs des limites cibles à des valeurs sensiblement constantes , lorsque la tension mesurée et la 25 puissance réactive sont réparties dans une zone, d'un plan de tension et de puissance réactive, s'étendant le long d'un axe passant par un premier point correspondant à la limite d'admissibilité minimale et la limite de puissance réactive absorbée, et un second point correspondant à la limite d'admissibilité maximale et la limite de puissance réactive produite. [0019] De préférence, les valeurs des limites cibles minimale et/ou maximale sont déterminées par l'intermédiaire d'un traitement par logique floue. [0020] De préférence, les valeurs des limites cibles minimale et maximale sont déterminées en calculant les écarts entre lesdites limites cibles et une valeur nominale de la tension par les étapes suivantes : la détermination d'un coefficient par un processus de logique floue à partir de la tension mesurée et de la puissance réactive absorbée ou produite, - la détermination des écarts entre les limites d'admissibilités minimale et maximale, et une valeur nominale de la tension, et - la détermination des écarts entre les limites cibles minimale et maximale, et la valeur nominale de la tension, en multipliant les écarts entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale et maximale, et la valeur nominale de la tension par le coefficient déterminé par le processus de logique floue. [0021] L'invention concerne également un dispositif de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : - des moyens de mesure de tension et de courant en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, - des moyens de régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de puissance étant mis en oeuvre quand la tension mesurée est comprise à l'intérieur d'une plage cible entre une limite cible minimale et une limite cible maximale, ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et - des moyens de régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de la tension étant mis en oeuvre quand la tension mesurée est en dehors de la plage cible, en agissant sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à absorber ou à produire de la puissance réactive, et/ou de façon à réduire ou à augmenter la puissance active produite, dans lequel la régulation de la tension par réduction de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée est supérieure à une limite d'admissibilité maximale, et dans lequel la régulation de la tension par augmentation de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée est inférieure à une limite d'admissibilité minimale. [0022] De préférence, le dispositif de régulation comporte un ensemble de traitement dédié à la détermination des valeurs des limites cibles minimale et maximale de ladite plage cible, en fonction de la tension mesurée et/ou de la puissance réactive. Avantageusement, l'ensemble de traitement dédié à la détermination des valeurs des limites cibles minimale et maximale est un module de traitement par logique floue. [0023] De préférence, le module de traitement par logique floue comporte : - un module de détermination de valeurs normalisées de la tension mesurée et de la puissance réactive absorbée ou produite, - un module de détermination d'un coefficient à partir desdites valeurs normalisées, un module de détermination des écarts entre les limites d'admissibilités minimale et maximale, et une valeur nominale de la tension, et un module de détermination des écarts entre les limites cibles minimale et maximale, et la valeur nominale de la tension, en multipliant les écarts entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale et maximale, et la valeur nominale de la tension par le coefficient déterminé par le processus de logique floue. [0024] L'invention concerne également une installation comprenant un réseau de distribution d'électricité et au moins deux dispositifs de production décentralisée d'énergie raccordés en différents points de raccordement dudit réseau, caractérisé en ce que chacun desdits au moins deux dispositifs de production décentralisée d'énergie est doté d'un dispositif de régulation décrit précédemment et mettant en oeuvre : - des moyens de mesure de tension et de courant en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, - des moyens de régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, et - des moyens de régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0025] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le raccordement au réseau de distribution d'une installation électrique comprenant un dispositif de production décentralisée d'énergie ; - la figure 2 représente schématiquement le raccordement au réseau de distribution d'un dispositif de production décentralisée d'énergie doté d'une régulation selon l'art antérieur ; - la figure 3 représente par un organigramme la méthode régulation selon l'art antérieur ; - la figure 4 représente schématiquement le raccordement au réseau de distribution d'un dispositif de production décentralisée d'énergie doté d'une régulation selon un premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel la plage cible de tension est fixe ; - la figure 5 représente schématiquement les différents régimes de fonctionnement, en fonction de la tension mesurée et de la puissance réactive échangée ; - la figure 6 représente par un organigramme la méthode de régulation selon le premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7 représente schématiquement, dans un cas particulier du premier mode de réalisation, une régulation de la tension par absorption ou production de puissance réactive ; - la figure 8 représente une amélioration adaptable à chacune des boucles de régulation de tension représentées à la figure 6 ; - la figure 9 représente schématiquement le raccordement au réseau de distribution d'un dispositif de production décentralisée d'énergie doté d'une régulation auto-adaptative, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, dans lequel la plage cible de tension est variable ; la figure 10 représente, de manière plus détaillée, le module de traitement de la régulation de la figure 9 ; - la figure 11 représente, par un organigramme, la méthode régulation auto-adaptative 10 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 12 illustre, par un graphe à trois dimensions, la variation d'un coefficient K par un module de traitement par logique floue, à partir desquelles sont déterminées les limites cibles de tension en fonction des variables d'entrées que constituent la tension mesurée et la puissance réactive échangée ; 15 - la figure 13 représente un réseau de distribution sur lequel ont été réalisées des simulations de différentes méthodes de régulation ; la figure 14 représente un tableau de résultats des simulations comportant les valeurs de la tension mesurée, à un temps donné, en différents points de raccordement des dispositifs de production décentralisée d'énergie au réseau ; 20 - la figure 15 représente, pour chaque simulation, les variations de la tension en fonction du temps, à un point de raccordement d'un dispositif de production décentralisée d'énergie donné; la figure 16 représente, pour chaque simulation, les variations de la puissance réactive échangée en fonction du temps, au même point de raccordement qu'à la figure 13 ; 25 - la figure 17 représente les variations des limites cibles minimale et maximale, pour la simulation du deuxième mode de réalisation dans lequel les limites de la plage cible sont déterminées de manière itérative. DESCRIPTION DETAILLEE [0026] Dans un réseau de distribution classique avec un seul poste d'alimentation produisant de l'énergie électrique, la tension est plus élevée au poste d'alimentation et diminue jusqu'à l'extrémité du réseau. Dans ce cas, la puissance circule dans un seul sens, à partir du poste d'alimentation vers les consommateurs. Mais avec la présence des dispositifs de production décentralisée d'énergie raccordés au réseau, la puissance circule dans les deux sens et le plan de tension s'en trouve modifié. [0027] L'installation d'un dispositif de production décentralisée d'énergie sur un réseau de distribution électrique est généralement soumis à des contraintes. Souvent, l'installation du dispositif de production décentralisée d'énergie doit être compatible avec le maintien de la tension, en tout point de livraison du réseau, à l'intérieur de plages d'admissibilité. A titre d'exemple, la plage d'admissibilité de la tension peut s'étendre de 230V-10% à 230V+6% pour le réseau basse tension, et de -5% à +5% de la tension contractuelle, en général 20 kV, pour le réseau moyenne tension, appelé aussi réseau HTA dans certaines normalisations. [0028] La figure 1 représente schématiquement le raccordement d'une installation comprenant un dispositif de production décentralisée d'énergie, en abrégé PDE, au réseau de distribution d'énergie 11 au moyen d'une ligne électrique 12. La ligne électrique est représentée par un conducteur 13, une réactance X et une résistance R. L'installation comprend une charge 14, un dispositif de production décentralisée d'énergie 15, ainsi qu'un dispositif de compensation d'énergie réactive 16. La variation relative de tension entre le réseau 11 et le point de raccordement 17 du dispositif de production décentralisée d'énergie est déterminée par : Où : V est la tension composée R, X sont la résistance et la réactance totale de la ligne, 25 PG, QG sont les puissances active et réactive fournie par PDE, PL, QL sont les puissances active et réactive de consommation, Qc est la puissance réactive du dispositif de compensation. AV R(PG ûPL)+X( Qc ûQL Qc) 100291 = V Vz [0030] En fonction de la structure du réseau, de l'emplacement du point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie sur ce réseau et de la puissance injectée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, la tension peut être élevée au point de raccordement et parfois même dépasser la limite d'admissibilité. Dans le réseau de distribution, la résistance linéique peut être plus importante que la réactance linéique. Ainsi, la puissance active produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie a tendance à modifier le plan de tension global du réseau. [0031] Par ailleurs, la production de la plupart des dispositifs de production décentralisée d'énergie est non garantie, en particulier pour les sources d'énergie renouvelable dont le caractère intermittent peut provoquer des fluctuations imprévues de tension. Ceci entraîne encore d'autres modifications du plan de tension global du réseau. [0032] Le plan de tension dans le réseau de distribution dépend également du niveau de consommation et du facteur de puissance des charges, et tout changement de charge provoque une variation de tension sur le réseau. [0033] Ainsi, la variation du plan de tension d'un réseau de distribution électrique peut être causée notamment par : - la charge et ses variations, - la production décentralisée d'énergie et ses variations liées à son caractère intermittent, - les moyens de compensation et leur réglage, - la configuration du réseau. [0034] Classiquement, il existe deux modes de régulation d'un dispositif de production décentralisée d'énergie : - un mode de régulation de tension, connu en anglais dans les termes : Automatic Voltage Regulator , en abrégé AVR, qui permet de maintenir, dans les limites du 25 système, la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie au réseau sensiblement constante, et - un mode de régulation de puissance réactive, également appelée régulation de facteur de puissance, connu également en anglais dans les termes Power Factor / Reactive Power Regulator , en abrégé PF/VAR, qui permet de maintenir la puissance réactive produite ou absorbée par le dispositif de production décentralisé d'énergie sensiblement constante. [00351 Le mode de régulation de tension est fréquemment utilisé pour des générateurs de grandes puissances, généralement supérieures à quelques dizaines de MVA, en particulier pour les générateurs fonctionnant sur les réseaux de transport ou pour les générateurs fonctionnant en réseau séparé. Le mode de régulation de puissance réactive est, quant à lui, souvent utilisé pour la production décentralisée d'énergie par les générateurs connectés au réseau de distribution d'énergie, dont la puissance varie de quelques kVA, à quelques MVA. [00361 Une méthode de régulation mixte, c'est à dire mettant en oeuvre alternativement une régulation de puissance réactive et une régulation de tension, est connue de l'art antérieur 15 et décrite dans le brevet français FR 2 823 381. 100371 La figure 2 représente schématiquement le raccordement au réseau de distribution 21 d'un dispositif de production décentralisée d'énergie 22 doté d'une régulation 24, selon l'art antérieur. Le dispositif de production décentralisée d'énergie est raccordé en un point de raccordement 23. La régulation 24 est raccordée à une mesure locale 25 de tension 20 Vmes et une mesure locale 26 de courant Imes. La régulation 24 est également raccordée au dispositif de production décentralisée d'énergie pour envoyer des consignes de puissance active P et de puissance réactive Q échangée. La régulation 24 de la figure 2 comporte, en outre, une entrée 27 des valeurs limites de puissance réactive échangée Qmin et Qmax, et une entrée 28 des valeurs limites de plage de tension cible Vminl et Vmaxl. 25 [0038] Le dispositif de production décentralisée d'énergie échange, c'est à dire produit ou absorbe, de la puissance réactive avec le réseau. On posera dans la suite de la description que, lorsque le dispositif absorbe de la puissance réactive, la puissance réactive Q échangée est comptée négativement. Ainsi la puissance réactive Q échangée, dans ce cas absorbée, augmente, en valeur absolue, mais diminue, en valeur relative, vers une limite de puissance 30 réactive absorbée Qmin. De la même façon, on posera que, lorsque le dispositif produit de la puissance réactive, la puissance réactive Q échangée est comptée positivement. Ainsi, la puissance réactive Q échangé, dans ce cas produite, augmente en valeur absolue et en valeur relative, vers une limite de puissance réactive produite Qmax. [00391 Dans la méthode de régulation de l'art antérieur, la régulation de puissance réactive est mise en oeuvre quand la tension est à l'intérieur des limites d'une plage cible, et la régulation de tension est mise en oeuvre quand la tension est à l'extérieur de ces limites. [00401 Comme cela est représenté à la figure 3, la méthode de régulation de l'art antérieur comporte une première étape 31 de mesure de la tension Vmes et du courant lmes au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie au réseau. La puissance réactive estensuite déterminée lors d'une étape 32. La tension mesurée Vmes est ensuite comparée aux limites Vminl et Vmaxl de la plage de tension cible, par des étapes de comparaison 33 et 34. [00411 Tant que la tension mesurée est à l'intérieur de la plage cible, la régulation de puissance réactive est mise en oeuvre, lors d'une étape 35, afin de maintenir la puissance réactive produite ou absorbée sensiblement constante. Par régulation de puissance réactive Q échangée, on entend toute régulation permettant de maintenir la puissance réactive ou le facteur de puissance sensiblement constant. En particulier, le terme régulation de puissance réactive englobe toute régulation du facteur de puissance. [00421 Lorsque la tension est en dehors de la plage cible, la régulation de tension est mise en oeuvre en faisant varier la puissance réactive Q échangée, c'est à dire produite ou absorbée, afin de ramener la tension dans les limites de la plage cible. Lorsque la puissance réactive Q échangée par le dispositif a atteint des valeurs limites Qmin ou Qmax, et qu'il n'est plus possible de maintenir la tension dans les limites de la plage cible Vminl et Vrnaxl, on fait alors varier la puissance active P du dispositif pour ramener la tension dans les limites de cette plage. 100431 De manière plus précise, lorsque la tension est en dehors de la plage cible, on compare la puissance réactive Q échangée, c'est à dire absorbée ou produite, avec les valeurs limites maximum Qmax et minimum Qmin de puissances réactives, lors des étapes de comparaison 36 et 37. Ensuite, il existe au moins quatre possibilités énumérées ci-après. 1) Quand la tension mesurée Vmes est supérieure à la limite cible maximale Vmaxl et que la puissance réactive Q absorbée est supérieure à la limite de puissance réactive absorbée Qmin, le dispositif de production décentralisée d'énergie absorbe de la puissance réactive Q, lors d'une étape 38. 2) Quand la tension mesurée Vmes est inférieure à la limite cible minimale Vminl et que la puissance réactive Q produite est inférieure à la limite de puissance réactive produite Qmax, le dispositif de production décentralisée d'énergie produit de la puissance réactive Q, lors d'une étape 39. 3) Quand la tension mesurée Vmes est supérieure à la limite cible maximale Vmaxl et que la puissance réactive absorbée a atteint une limite de puissance réactive absorbée Qmin, le dispositif de production décentralisée d'énergie réduit sa production de puissance active P, lors d'une étape 40. 4) Quand la tension mesurée Vmes est inférieure à la limite cible minimale Vminl et que la puissance réactive produite a atteint une limite de puissance réactive produite Qmax on augmente la production de puissance active P, lors d'une étape 41. Premier mode de réalisation : plage cible de tension fixe [0044] Selon un premier mode de réalisation de la régulation de l'invention, les limites Vminl et Vmaxl de la plage de tension cible sont fixes. [0045] Un exemple de régulation selon ce premier mode de réalisation de l'invention est représentée à la figure 4. Par rapport à la figure 2, les moyens de régulation 24 comportent, en plus, une entrée 45 des valeurs limites minimale Vmin2 et maximale Vmax2 d'une plage d'admissibilité de tension englobant la plage de tension cible. [0046] Par rapport à l'art antérieur, la régulation de la tension par réduction de la puissance active P produite est mise en oeuvre quand la tension mesurée Vmes est supérieure à la limite d'admissibilité maximale Vmax2, et la régulation de la tension par augmentation de la puissance active P produite est mise en oeuvre quand la tension mesurée Vmes est inférieure à la limite d'admissibilité minimale Vmin2. [0047] Ainsi, comme cela est représenté à la figure 6, la méthode de régulation selon ce premier mode de réalisation comporte, en plus, deux étapes de comparaison 61 et 62 pour déterminer si la tension mesurée Vmes est en dehors ou non des limites minimale Vmin2 et maximale Vmax2 de la plage d'admissibilité de tension. [0048] De manière générale, comme cela est représenté à la figure 5, la mise en oeuvre de la régulation selon l'invention permet de distinguer les trois régimes de fonctionnement suivant : [0049] Lorsque la tension mesurée est comprise dans la plage cible de tension définie par les limites Vminl et Vmaxl, autour d'une tension nominale, la régulation fonctionne dans un régime normal. Dans ce régime de fonctionnement, le dispositif de régulation maintient la puissance réactive ou le facteur de puissance sensiblement constant. Ces deux modes de régulation correspondent au mode de régulation PF/VAR. Le domaine de fonctionnement en régime normal est représenté par la zone 51 de la figure 5. [0050] Lorsque la mesure de la tension Vmes est en dehors de la plage cible de tension, la régulation fonctionne dans un régime dit perturbé. Quand la tension mesurée est supérieure à la limite cible maximale (Vmes>Vmaxl), la régulation selon l'invention passe en mode de régulation de tension avec une consigne de tension égale à la limite cible maximale Vmaxl, et le dispositif de production décentralisée d'énergie absorbe de l'énergie réactive pour diminuer la tension au point de raccordement, jusqu'à ce que la tension mesurée atteigne la valeur de consigne. A cet instant, la régulation conserve la tension cible maximale, jusqu'à ce que la tension diminue et revienne entre les limites cibles, ce qui permet à la régulation de repasser en mode de régulation de puissance et donc en régime de fonctionnement normal. Quand la tension mesurée Vmes est inférieure à la limite cible minimale Vminl, la régulation selon l'invention passe en mode de régulation de tension, avec une consigne de tension égale à la limite cible minimale Vminl et le dispositif de production décentralisée d'énergie produit de l'énergie réactive pour augmenter la tension au point de raccordement, jusqu'à ce que la tension mesurée atteigne la valeur de consigne. A cet instant, la régulation conserve la tension cible minimale, jusqu'à ce que la tension augmente et revienne entre les limites cibles, ce qui permet à la régulation de repasser en mode de régulation de puissance réactive et donc en régime de fonctionnement normal. Le domaine de fonctionnement en régime perturbé est représenté par la zone 52 de la figure 5. [0051] De préférence, le passage entre le régime de fonctionnement normal et le régime de fonctionnement perturbé est réalisé avec une fonction de retard, par exemple de type hystérésis, ce qui permet d'éviter les oscillations. [0052] Un troisième régime de fonctionnement, qualifié de régime critique, peut être atteint lorsque la régulation selon l'invention est initialement en régime perturbé et que l'une des deux conditions suivantes est remplie : la tension mesurée Vmes est supérieure à une limite d'admissibilité maximale Vmax2 et la puissance réactive absorbée par le dispositif de production décentralisée d'énergie atteint une valeur limite Qmin, ou - la tension mesurée Vmes est inférieure à une limite d'admissibilité minimale Vmin2 et la puissance réactive fournie par le dispositif de production décentralisée d'énergie atteint une valeur limite Qmax. [0053] En régime critique, la régulation reste en mode de régulation de tension mais, à la différence avec le régime de fonctionnement perturbée, la tension est régulée en faisant varier la puissance active. Ainsi, dans le cas où la tension mesurée est supérieure à la limite d'admissibilité maximale (Vmes>Vmax2), la puissance active fournie par le dispositif de production décentralisée d'énergie est diminuée, ce qui a pour effet de diminuer la tension au point de raccordement jusqu'à une valeur sensiblement égale à la limite d'admissibilité maximale Vmax2. De la même façon, dans le cas où la tension mesurée est inférieure à la limite d'admissibilité minimale (Vmes Les valeurs limites de puissance réactive changent selon la relation Q = SIS' û P2 . Le domaine de fonctionnement en régime critique est représenté par la zone 53 de la figure 5. 100541 Ainsi, en agissant sur la puissance active ou sur la puissance réactive, la régulation selon l'invention, et en particulier le mode de régulation de tension de la régulation de l'invention, permet d'assurer un bon fonctionnement dans un grand nombre de situations. 10055] Comme cela a été décrit précédemment, les moyens de régulation de l'invention comportent une régulation de tension et une régulation de puissance réactive. La régulation de tension comporte généralement une mesure de la tension Vmes et une action sur la puissance réactive, quand la tension mesurée est en dehors de la plage cible de tension, ou une action sur la puissance active, quand la tension mesurée est en dehors de la plage d'admissibilité. Un exemple de réalisation d'une partie de la régulation de tension, en l'occurrence la régulation de tension agissant sur la puissance réactive échangée, est représentée à la figure 7. 10056] Dans l'exemple de réalisation représentée à la figure 7, deux boucles de régulation 71 et 72 permettent la détermination de la puissance réactive produite ou absorbée. Dans la boucle de régulation 71, l'écart Emax entre la tension mesurée Vmes et la limite cible maximale Vmaxl est déterminé à l'aide d'un comparateur 73. Cet écart Emax est ensuite traité dans un correcteur comportant un module de type proportionnel û intégral 74, en abrégé de type PI, et un amplificateur 75, afin de déterminer une consigne de puissance réactive absorbée par le dispositif de production décentralisée d'énergie. De la même façon, dans la boucle de régulation 72, l'écart Emin entre la tension mesurée Vmes et la limite cible minimale Vmin1 est déterminé à l'aide d'un comparateur 76. Cet écart Emin est ensuite traité dans un correcteur comportant un module de type proportionnel û intégral 77 et un amplificateur 78, afin de déterminer une consigne de puissance réactive produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie. Les modules proportionnel -intégral 74 et 77 des correcteurs sont combinées avec des saturations respectivement entre Qmin et zéro et entre zéro et Qmax.. 10057] Comme cela est illustré à la figure 8, au moins un des correcteurs 81 peut comporter un superviseur par logique floue 82 permettant de déterminer le coefficient proportionnel Kp et le coefficient intégrateur Ki dudit correcteur. Dans le cas représenté, cette détermination est réalisée à partir de l'écart Emin ou Emax, et du taux de variation de cet écart déterminé dans un module dérivateur 83. [0058] Notons que dans un cas particulier, non conforme à l'invention, où les quatre limites de la plage cible et de la plage d'admissibilité sont identiques (Vmaxl = Vminl = Vmax2 = Vmin2), le dispositif de production décentralisée d'énergie ainsi régulé fonctionne de façon à maintenir une tension constante. Dans le dispositif de régulation de l'invention, il peut être prévu de sélectionner ce type de fonctionnement par un paramétrage simple. Ce type de fonctionnement correspond à un mode d'îlotage, c'est à dire un mode dans lequel le dispositif de production d'énergie n'est pas raccordé au réseau de distribution. [0059] Notons également que dans un autre cas particulier, non conforme à l'invention, où les limites minimales et les limites maximales, de la plage cible et de la plage d'admissibilité, sont respectivement égales à une valeur maximale et une valeur minimale (Vminl = Vmin2 et Vmaxl = Vmax2), le dispositif de production décentralisée d'énergie ainsi régulé fonctionne de façon à assurer localement le maintien de la tension au point de raccordement et interagit faiblement avec le réseau de distribution pour maintenir la tension dans les noeuds adjacents du réseaux. Dans le dispositif de régulation de l'invention, il peut être également prévu de sélectionner ce type de fonctionnement par un paramétrage simple. [0060] En dehors de ces deux cas particuliers et conformément à un aspect de l'invention, en tout point de raccordement d'un dispositif de production décentralisée d'énergie, la plage cible de tension est comprise dans la plage d'admissibilité de la tension, et on agit sur la puissance active P produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie uniquement quand la tension mesurée Vmes est en dehors des limites d'admissibilité Vrnin2 et Vmax2. Ainsi, dans le premier mode de réalisation de l'invention pour lequel la plage cible de tension est fixe, la limite cible maximale Vmaxl est strictement inférieure à limite d'admissibilité maximale Vmax2, et la limite cible minimale Vminl est strictement supérieure à limite d'admissibilité minimale Vmin2 [0061] Les limites cibles de tension peuvent être définies par tout moyen adapté. 30 Typiquement, la limite cible minimale Vminl est choisie proche de la tension nominale au point de raccordement, et la limite cible maximale Vmax 1 est choisie supérieure à approximativement 4 à 5 % de la valeur de cette limite cible minimale. Cette façon particulière de choisir les valeurs des limites cibles de tension est généralement adaptée à tout type de réseau. Le dispositif de production décentralisée d'énergie ainsi régulé participe au maintien d'un plan de tension du réseau afin de diminuer les pertes. Les limites cibles de tension peuvent être également définies par le gestionnaire du réseau de distribution, avec des valeurs différentes en fonction de la charge et de la localisation des dispositifs de production décentralisée d'énergie dans le réseau. Dans ce dernier cas, des moyens de communication peuvent être prévus entre les moyens de régulation et le gestionnaire. Simulation du premier mode de réalisation de l'invention. [0062] La régulation selon le premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel la plage cible de tension est fixe, a été comparée avec une régulation selon l'art antérieur. Cette comparaison a été menée par des tests réalisés, à l'aide de moyens de simulation, sur un réseau de distribution représenté à la figure 13. Ce réseau est représentatif d'un réseau rural réel comportant 14 noeuds, référencés de NI à N14, ces noeuds étant séparés par des lignes électriques dont la longueur est reportée en mètres. Une pluralité de dispositifs de production décentralisée d'énergie est connectée sur des noeuds du réseau de distribution, chaque dispositif étant référencé par les lettres GED suivies de la référence du noeud auquel il est connecté. Le réseau représenté à la figure 13 est doté d'un poste d'alimentation 20 kV / 400V, de puissance utile 160 kVA. Toutes les simulations ont été réalisées sur un même scénario conçu pour faire varier la tension en différents points du réseau, en agissant sur la charge et/ou sur la puissance fournie par les différents dispositifs de production décentralisée d'énergie. [0063] Dans une première simulation, les dispositifs de production décentralisée d'énergie sont équipés de moyens de régulation mixte, c'est à dire associant une régulation de tension et une régulation de puissance réactive, conforme à l'art antérieur précédemment décrit. Ainsi, dans cette première simulation, les actions sur la puissance réactive ou sur la puissance active sont accomplies quand la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie est en dehors d'une seule et unique plage cible de tension. Dans cette première simulation, les limites cibles de tension sont définies, par rapport à une valeur nominale de tension notée lpu, par une limite cible minimale Vminl égale à 0,9 * lpu et une limite maximale Vmaxl égale à 1,06 * lpu. [0064] La colonne 1 simulation du tableau de la figure 14 présente, à un temps donné, les valeurs relatives, par rapport à la tension nominale, de la tension en différents noeuds du réseau de distribution auxquels sont connectés des dispositifs de production décentralisée d'énergie. La tension mesurée sur les noeuds 5, 10 et I l du réseau est en dehors des limites cibles précédemment définies. On observe donc que la régulation mixte selon l'art antérieur ne permet pas le maintien de la tension en tout point du réseau dans la plage de tension cible. [0065] Dans une deuxième simulation, les dispositifs de production décentralisée d'énergie sont équipés de moyens de régulation conformes au premier mode de réalisation de l'invention, c'est à dire opérant par rapports à deux plages de tension distinctes. Dans cette deuxième simulation, les actions sur la puissance réactive sont accomplies quand la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie est en dehors d'une première plage cible de tension et les actions sur la puissance active sont accomplies quand cette même tension est en dehors d'une deuxième plage d'admissibilité de tension englobant la première. Dans le cas de cette deuxième simulation, les limites d'admissibilité de tension Vmin2 et Vmax2 ont été choisies identiques à celles de la plage cible de tension de la première simulation. Les limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl ont été, quant à elles, choisies respectivement égales à 0,95 * lpu et 1,03 * lpu. [0066] La colonne 2e1n' simulation du tableau de la figure 14 montre que la tension sur l'ensemble des points du réseau de distribution est confinée à l'intérieur des limites d'admissibilité de tension. La mise en oeuvre de la régulation selon ce premier mode de réalisation de l'invention permet donc, par rapport à la régulation selon l'art antérieur, de limiter les variations de tension en tout point de raccordement du réseau de distribution. Ainsi, un effet de synergie entre les différents dispositifs dotés des moyens de régulation selon ce premier mode de réalisation est obtenu, ce qui permet de maintenir le plan de tension global du réseau. [00671 La figure 15 représente les variations de la tension 151, 152, 153 en fonction du temps au point de raccordement correspondant au noeud 11 le plus critique du réseau. Ces variations sont provoquées par le scénario de simulation. Dans la première simulation, la tension au noeud Il, représentée par la courbe 151, est en dehors des limites d'admissibilité entre 10 et 20 secondes (Vmes Vmax2). Dans la deuxième simulation, cette tension, représentée par la courbe 152, est ramenée à l'intérieur de la plage d'admissibilité. [00681 Comme cela est représenté à la figure 16, on observe que, la tension a été ramenée dans les limites d'admissibilité de tension en faisant varier la puissance réactive produite, entre 1 et 20 secondes, ou la puissance réactive absorbée, entre 80 et 90 seconde, jusqu'à respectivement une valeur maximum Qmax ou une valeur minimum Qmin de la puissance réactive. Ces variations de puissance réactive sont représentées à la figure 16, en fonction du temps, par les courbes 161 et 162 correspondant respectivement à la première et à la deuxième simulations. On observe également que le temps de saturation de la puissance réactive échangée aux valeurs maximum Qmax ou minimum Qmin est plus longue dans la deuxième simulation par rapport à la première simulation. Ainsi, la régulation selon le premier mode de réalisation de l'invention agit sur la puissance active pendant une durée plus importante, ce qui permet de maintenir le plan de tension du réseau dans la plage d'admissibilité. Notons que ce maintien du plan tension ce fait au prix d'une saturation de la puissance réactive échangée plus longue, pour ce qui concerne le dispositif raccordé au noeud 11 du réseau. Deuxième mode de réalisation : plage cible de tension variable [00691 Selon un deuxième mode de réalisation de la régulation de l'invention, les limites cibles de tension Vminl et Vmaxl sont variables et déterminées régulièrement de manière automatique et adaptative, en fonction de la tension mesurée Vmes et/ou de la puissance réactive Q échangée. Dans ce deuxième mode de réalisation, la valeur de la limite cible minimale Vminl est supérieure ou égale à la limite d'admissibilité minimale Vmin2, et la valeur de la limite cible maximale Vmaxl est inférieure ou égale à la limite d'admissibilité maximale Vmax2. 10070J Les limites cibles de tension Vminl et Vmax1 sont déterminées en tenant compte de la capacité du dispositif de production décentralisée d'énergie à produire ou absorber de la puissance réactive. Cela permet d'éviter la saturation trop rapide de la puissance réactive échangée par les dispositifs de production décentralisée d'énergie, en répartissant la capacité de réglage de la tension de manière intelligente entre les différents dispositifs de production décentralisée d'énergie. De plus, grâce à cette détermination adaptative des consignes que constituent les limites cibles de tension Vminl et Vmaxl, il est possible d'exploiter, de manière optimale, la contribution de chaque dispositif de production décentralisée d'énergie doté d'une telle régulation au réglage des autres dispositifs dotés de cette même régulation et raccordés sur le même réseau de distribution. [00711 La détermination des valeurs des limites cibles est généralement réalisée, de manière itérative, conformément à un certain nombre de règles. A titre d'exemple, ces règles peuvent être édictées comme suit : - la valeur de la limite cible maximale Vmaxl est augmentée ou maintenue constante quand la tension mesurée Vmes augmente et/ou quand la puissance réactive Q absorbée augmente, - la valeur de la limite cible maximale Vmaxl est diminuée ou maintenue constante quand la tension mesurée Vmes diminue et/ou quand la puissance réactive Q absorbée diminue, - la valeur de la limite cible minimale Vminl est diminuée ou maintenue constante quand la tension mesurée Vmes diminue et/ou quand la puissance réactive Q produite augmente, ou - la valeur de la limite cible minimale Vminl est augmentée ou maintenue constante quand la tension mesurée Vmes augmente et/ou quand la puissance réactive Q produite diminue. [00721 La détermination ou le calcul des limites cibles peut être réalisée de sorte que les variations de ces limites soient réalisées en un ou plusieurs paliers. Il peut également exister des domaines dans lesquels les valeurs des limites cibles ne varient pas, par exemple lorsque la tension mesurée Vmes et la puissance réactive Q sont réparties dans une zone, d'un plan de tension et de puissance réactive, s'étendant le long d'un axe passant par un premier point correspondant à la limite d'admissibilité minimale Vmin2 et à la limite de puissance réactive absorbée Qmin, et un second point correspondant à la limite d'admissibilité maximale Vmax2 et à la limite de puissance réactive produite Qmax. [0073] Comme cela est représenté à la figure 9, les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmax1 sont déterminées par l'intermédiaire d'un traitement par logique floue. Par rapport à la figure 4, les moyens de régulation 91 ne comportent plus d'entrée des valeurs limites minimale Vminl et maximale Vmaxl de la plage cible de tension. Notons que ces limites cibles pourraient être rentrées manuellement, par exemple pour réaliser une initialisation. Les moyens de commande 92 sont à peu près similaires aux moyens de régulation 24 représentés à la figure 4. Les moyens de régulation 91 comportent, en outre, un module de détermination 93 de la puissance réactive, à partir des tensions mesurées Vmes et des courants mesurés Imes, ainsi qu'un module de traitement par logique floue 94 permettant de déterminer les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl, à partir de la puissance réactive Q échangée et de la tension mesurée Vmes. [0074] Comme cela est représenté à la figure 10, de manière plus détaillée, les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl sont déterminées en multipliant l'écart entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale Vmin2 et maximale Vmax2, et une valeur nominale de la tension par un coefficient K déterminé par le processus de logique floue, les variables d'entrée dudit processus étant la tension mesurée Vmes et la puissance réactive Q échangée. Les valeurs des limites cibles peuvent donc être déterminées comme suit : Vä^n1 = K *(1ùVmin2)+lpu Vnaxl =1pu+K *(Vnax2 -1) [0075] Le module de traitement par logique floue 94 de la figure 10 comporte : - un module de détermination 101 de valeurs normalisées Vn et Qn de la tension mesurée Vmes et de la puissance réactive Q échangée, - un module de détermination 102 d'un coefficient K à partir desdites valeurs normalisées, - un module de détermination 103 des écarts entre les limites d'admissibilités minimale Vmin2 et maximale Vmax2, et une valeur nominale de la tension lpu, et - un module de détermination 104 des écarts entre les limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl, en multipliant les écarts entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale Vmin2 et maximale Vmax2, et la valeur nominale 1pu de la tension par le coefficient K déterminé par le processus de logique floue. [0076] Comme cela est représenté à la figure 11, la méthode de régulation comporte une première étape 31 de mesure de la tension Vmes et du courant lmes au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie au réseau. La puissance réactive est ensuite déterminée lors d'une étape 32. [0077] Afin de déterminer les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl, la méthode de régulation selon un exemple de ce deuxième mode de réalisation comprend une étape 111 de normalisation des variables d'entrées que constituent la tension mesurée Vmes et la puissance réactive échangée Q. Lors de cette étape de normalisation, une tension normalisée Vn est déterminée en fonction de la tension mesurée et des limites d'admissibilités de la tension Vmin2 et Vmax2. De la même façon, une puissance réactive normalisée Qn est déterminée en fonction la puissance réactive Q échangée et des limites de puissance réactive absorbée Qmin et de puissance réactive produite Qmax. [0078] Une fois cette étape préalable de normalisation accomplie, les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl sont déterminées à partir du coefficient K déterminé par un traitement par logique floue comportant une étape 112 de détermination des fonctions d'appartenance, une étape 113 d'inférence et une étape 114 de détermination de la sortie du superviseur. Lors de l'étape 112 de détermination des fonctions d'appartenance, des fonctions d'appartenance sont crées afin de transformer les variables d'entrées que constituent la tension mesurée et la puissance réactive échangée en variables linguistiques correspondant à chaque fonction d'appartenance. Pour chaque valeur des variables d'entrées, il est ainsi possible de définir un degrés d'appartenance à une ou plusieurs fonctions d'appartenance. Chaque fonction d'appartenance peut avoir, par exemple, la forme d'une cloche ou d'un triangle. Les fonctions ayant une forme de cloche sont préférées. Lors de l'étape 113 d'inférence, un rapport logique entre les variablesd'entrées et au moins une sortie d'un superviseur est défini à l'aide d'une table d'inférence. Ainsi pour chaque couple de valeurs des deux variables d'entrées sont déterminées des lois floues de sortie. Lors de l'étape 114 de détermination de la sortie du superviseur, la valeur de sortie du superviseur, c'est à dire le coefficient K, est déterminée en fonction des valeurs des variables d'entrées. La représentation graphique de la figure 12 illustre la variation du coefficient K en fonction des variables d'entrées que constituent la tension mesurée et la puissance réactive échangée. Lors de l'étape 115, les valeurs des limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl sont déterminées en fonction du coefficient K comme cela a été décrit précédemment. [0079] La tension mesurée Vmes est ensuite comparée aux limites Vminl et Vmaxl de la plage de tension cible par des étapes de comparaison 33 et 34. Tant que la tension mesurée est à l'intérieur de la plage cible, la régulation de puissance réactive est mise en oeuvre, lors d'une étape 35, pour maintenir la puissance réactive produite ou absorbée sensiblement constante. Lorsque la tension est en dehors de la plage cible, la régulation de tension est mise en oeuvre dans les mêmes conditions que dans le premier mode de réalisation de l'invention. Pour simplifier, la régulation de tension est représentée par des étapes 116 et 117, suivant si le dispositif de production décentralisée d'énergie absorbe ou produit de la puissance réactive. Simulation du deuxième mode de réalisation de l'invention. [0080] Dans une troisième simulation, les dispositifs de production décentralisée d'énergie sont équipés de moyens de régulation mixte conformes au deuxième mode de réalisation de l'invention, c'est à dire opérant par rapport à une plage cible de tension variable. Ainsi, dans cette troisième simulation, les limites cibles minimale Vminl et maximale Vmaxl sont déterminées régulièrement, par exemple calculées de manière itérative, par le processus itératif de logique floue décrit précédemment. [0081] La colonne 3e" simulation du tableau de la figure 14 montre que la tension sur 30 l'ensemble des points du réseau de distribution est, comme lors de la deuxième simulation, confinée à l'intérieur des limites d'admissibilités de tension. La mise en oeuvre de la régulation selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention permet donc également de limiter les variations de tension en tout point de raccordement du réseau de distribution et de créer un effet de synergie entre les différents dispositifs dotés des moyens de régulation selon ce deuxième mode de réalisation. Les variations de la tension en fonction du temps au point de raccordement correspondant au noeud 1l du réseau, représentées à la figure 15 par la courbe 153, montre que la tension a bien été ramenée à l'intérieur de la plage d'admissibilité. [0082] Comme cela est représenté par la courbe 163 à la figure 16, on observe que la tension a été ramenée dans les limites d'admissibilités de tension en faisant varier la puissance réactive produite, entre 1 et 20 secondes, ou la puissance réactive absorbée, entre 80 et 90 secondes. Cependant, contrairement à la deuxième simulation, les variations de la puissance réactive Q ont été réalisées sans atteindre les limites maximum Qmax ou minimum Qmin de la puissance réactive échangée. Ainsi, lors de ces deux épisodes, la régulation opère en mode de régulation de tension sans agir sur la puissance active. La régulation selon le deuxième mode de réalisation permet ainsi, non seulement de maintenir le plan de tension global du réseau, mais également de maintenir la puissance active disponible en chaque point du réseau. [0083] Comme cela est représenté à la figure 17, pendant ces deux épisodes dans lesquels on observe une variation importante de la puissance réactive échangée, les limites d'admissibilités Vminl et Vmax1, représentées respectivement par des courbes en fonction du temps référencées numériquement 171 et 172, ont été respectivement augmentée et réduite à des valeurs tendant vers les limites d'admissibilités du réseau. [0084] De façon générale, les régulations selon l'invention peuvent être réalisées par 25 n'importe quel moyen connu de l'homme du métier, par exemple grâce à un contrôleur analogique ou numérique, en utilisant éventuellement la technique de logique floue. [0085] De façon optionnelle, il est possible de prévoir un mode de secours dans lequel le dispositif de régulation selon l'invention bascule du mode de régulation de puissance réactive en mode de régulation de tension, dans un sens ou dans l'autre. 10086] Le dispositif de régulation selon l'invention permet de maintenir la tension au point de raccordement dans les limites désirées et d'améliorer la qualité de la tension fournie par le dispositif de production décentralisée d'énergie pour les différents régimes de fonctionnement. Il permet également d'améliorer les performances des dispositifs de production décentralisée d'énergie et de diminuer les variations de tension en régime permanent ou en régime transitoire lent. [0087] La méthode de régulation de l'invention permet d'améliorer les performances et d'augmenter la capacité de pénétration du dispositif de production décentralisé d'énergie sur le réseau de distribution. [0088] La méthode de régulation de l'invention peut être mise en oeuvre sans utiliser de moyens de communication entre les dispositifs de production décentralisée d'énergie et un gestionnaire du réseau. Ainsi, le coût de raccordement d'un dispositif de production décentralisée d'énergie est réduit, et le plan de contrôle et de gestion du réseau de distribution est simplifié. [0089] La méthode de régulation de l'invention autorise un fonctionnement automatique et permettant de s'affranchir complètement de toute optimisation préalable. Ainsi, la régulation peut s'adapter aux variations de charge et à la mise en oeuvre d'autres dispositifs de production décentralisée d'énergie, en différents points du réseau de distribution. [0090] Le dispositif de régulation selon l'invention peut être paramétré pour fonctionner en mode connecté au réseau, et éventuellement en mode îlotage. Il est particulièrement adapté aux dispositifs de production décentralisée d'énergie de type machine tournante pourvue d'un dispositif d'excitation, ou pour les dispositifs de production décentralisée d'énergie raccordés au réseau via un convertisseur DC/AC, AC/AC ou AC/DC/AC, par exemple des dispositifs de type éolien, photovoltaïques, microturbine ou pile à combustible. [0091] La méthode de régulation selon l'invention est adaptée à différentes gammes de puissance de dispositif de production décentralisée d'énergie, et en particulier à ceux raccordés au réseau basse et moyenne tension | La méthode de régulation comprend :une mesure de tension (Vmes) et de courant (Imes),- une régulation de puissance échangée, quand la tension mesurée (Vmes) est comprise dans une plage cible (Vmin1 - Vmax1), ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité (Vmin2 - Vmax2) du réseau, et- une régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie dans laquelle on agit sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon ài) absorber ou produire de la puissance réactive (Q) quand la tension mesurée (Vmes) est comprise dans la plage cible, etii) à réduire ou augmenter la puissance active (P) produite quand la puissance réactive absorbée ou produite a atteint une limite quand la tension mesurée (Vmes) est en dehors d'une plage d'admissibilité.Le dispositif de régulation permet de mettre en oeuvre la méthode décrite ci-dessus. | 1. Méthode de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : une mesure de tension (Vmes) et de courant (Imes) en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, une régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, quand la tension mesurée (Vmes) est comprise dans une plage cible entre une limite cible minimale (Vminl) et une limite cible maximale (Vmaxl), ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et une régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie dans laquelle on agit sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à : 1) absorber de la puissance réactive (Q) quand la tension mesurée (Vmes) est supérieure à la limite cible maximale (Vmaxl), 2) produire de la puissance réactive (Q) quand la tension mesurée (Vmes) est inférieure à la limite cible minimale (Vminl), 3) réduire la puissance active (P) produite quand la puissance réactive absorbée par le dispositif de production décentralisée d'anergie a atteint une limite de puissance réactive absorbée (Qmin), et 4) augmenter la puissance active (P) produite quand la puissance réactive produite par le dispositif de production décentralisée d'énergie a atteint une limite de puissance réactive produite (Qmax), caractérisée en ce que la régulation de la tension par réduction de la puissance active (P) produite est réalisée quand la tension mesurée (Vmes) est supérieure à une limite d'admissibilité maximale (Vmax2), et en ce que la régulation de la tension par augmentation de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée (Vmes) est inférieure à une limite d'admissibilité minimale (Vmin2). 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que les limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl) sont fixes. 293. Méthode selon la 2, caractérisée en ce que la régulation de la tension comporte une boucle de régulation de tension par absorption ou production de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart de tension (E) entre la tension mesurée (Vmes) et une consigne de tension (Vcons) et la variation de la puissance réactive (Q) absorbée ou produite par un processus de logique floue, les variables d'entrée dudit processus étant ledit écart de tension (E) et la fonction dérivée dudit écart par rapport au temps (dE/dt). 4. Méthode selon la 2, caractérisée en ce que la régulation de la tension comporte une boucle de régulation de tension par absorption de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart (Emax) entre la tension mesurée (Vmes) et la limite cible maximale (Vmaxl), et la variation de la puissance réactive (Q) produite par une correction proportionnelle intégrale (PI) dudit écart (Emax) avec une saturation de la puissance réactive entre la limite de puissance réactive absorbée (Qmin) et zéro. 5. Méthode selon la 2, caractérisée en ce que la régulation de la tension comporte une boucle de régulation de tension par production de puissance réactive comprenant la détermination d'un écart (Emin) entre la tension mesurée (Vmes) et la limite cible minimale (Vminl), et la variation de la puissance réactive (Q) absorbée par une correction proportionnelle intégrale (PI) dudit écart (Emin) avec une saturation de la puissance réactive entre zéro et la limite de puissance réactive produite (Qmax) . 6. Méthode selon l'une des 4 ou 5, caractérisée en ce qu'elle comporte la détermination de paramètres (Ki et Kp) de la correction proportionnelle intégrale par un processus de logique floue, les variables d'entrée dudit processus étant l'écart (Emax) entre la tension mesurée (Vmes) et la limite cible maximale (Vmaxl) et/ou l'écart (Emin) entre la tension mesurée (Vmes) et la limite cible minimale (Vminl), et la dérivé desdits écarts (Emax ou Emin) par rapport au temps (dE/dt). 7. Méthode selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte la détermination, de manière automatique et adaptative, des valeurs des limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl) de ladite plage cible, en fonction de la tension mesurée (Vmes)et/ou de la puissance réactive (Q), la valeur de la limite cible maximale (Vmaxl) étant maintenue inférieure ou égale à la limite d'admissibilité maximale (Vmax2) et la valeur de la limite cible minimale (Vminl) étant maintenue supérieure ou égale à la limite d'admissibilité minimale (Vmin2). 8. Méthode selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comporte : l'augmentation ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible maximale (Vmax1), quand la tension mesurée (Vmes) augmente et/ou quand la puissance réactive (Q) absorbée augmente, la diminution ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible maximale (Vmax1), quand la tension mesurée (Vmes) diminue et/ou quand la puissance réactive (Q) absorbée diminue, la diminution ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible minimale (Vminl), quand la tension mesurée (Vmes) diminue et/ou 15 quand la puissance réactive (Q) produite augmente, ou l'augmentation ou le maintien à une valeur sensiblement constante de la valeur de la limite cible minimale (Vminl), quand la tension mesurée (Vmes) augmente et/ou quand la puissance réactive (Q) produite diminue. 20 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que la limite cible maximale (Vmaxl) ou minimale (Vminl) est augmentée ou diminuée en un ou plusieurs paliers. 10. Méthode selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle comporte le maintien des valeurs des limites cibles (Vminl, Vmaxl) à des valeurs sensiblement 25 constante , lorsque la tension mesurée (Vmes) et la puissance réactive (Q) sont réparties dans une zone, d'un plan de tension et de puissance réactive, s'étendant le long d'un axe passant par un premier point correspondant à la limite d'admissibilité minimale (Vmin2) et la limite de puissance réactive absorbée (Qmin), et un second point correspondant à la limite d'admissibilité maximale (Vmax2) et la limite de puissance 30 réactive produite (Qmax). 11. Méthode selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que les valeurs des limites cibles minimale (Vminl) et/ou maximale (Vmaxl) sont déterminées par l'intermédiaire d'un traitement par logique floue. 12. Méthode selon la 11, caractérisée en ce que les valeurs des limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl) sont déterminées en calculant les écarts entre lesdites limites cibles et une valeur nominale de la tension (lpu) par les étapes suivantes : la détermination d'un coefficient (K) par un processus de logique floue à partir de la tension mesurée (Vmes) et de la puissance réactive (Q) absorbée ou produite, la détermination des écarts entre les limites d'admissibilités minimale (Vmin2) et maximale (Vmax2), et une valeur nominale de la tension, et la détermination des écarts entre les limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl), et la valeur nominale de la tension, en multipliant les écarts entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale (Vmin2) et maximale (Vmax2), et la valeur nominale de la tension par le coefficient (K) déterminé par le processus de logique floue. 13. Dispositif de régulation pour un dispositif de production décentralisée d'énergie raccordé à un réseau de distribution comprenant : des moyens de mesure de tension (Vmes) et de courant (Imes) en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, des moyens de régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de puissance étant mis en oeuvre quand la tension mesurée (Vmes) est comprise à l'intérieur d'une plage cible entre une limite cible minimale (Vminl) et une limite cible maximale (Vmax1), ladite plage cible étant comprise dans une plage d'admissibilité de la tension du réseau, et des moyens de régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie, lesdits moyens de régulation de la tension étant mis en oeuvre quand la tension mesurée (Vmes) est en dehors de la plage cible, en agissant sur le dispositif de production décentralisée d'énergie de façon à absorberou à produire de la puissance réactive (Q), et/ou de façon à réduire ou à augmenter la puissance active (P) produite, caractérisée en ce que la régulation de la tension par réduction de la puissance active (P) produite est réalisée quand la tension mesurée (Vmes) est supérieure à une limite d'admissibilité maximale (Vmax2), et en ce que la régulation de la tension par augmentation de la puissance active produite est réalisée quand la tension mesurée (Vmes) est inférieure à une limite d'admissibilité minimale (Vmin2). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de traitement dédié à la détermination des valeurs des limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl) de ladite plage cible, en fonction de la tension mesurée (Vmes) et/ou de la puissance réactive (Q). 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que l'ensemble de traitement 15 dédié à la détermination des valeurs des limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmaxl) est un module de traitement par logique floue (94). 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que le module de traitement par logique floue (94) comporte : 20 un module de détermination (101) de valeurs normalisées (Vn et Qn) de la tension mesurée (Vmes) et de la puissance réactive (Q) absorbée ou produite, un module de détermination (102) d'un coefficient (K) à partir desdites valeurs normalisées, un module de détermination (103) des écarts entre les limites d'admissibilités 25 minimale (Vmin2) et maximale (Vmax2), et une valeur nominale de la tension (l pu), et un module de détermination (104) des écarts entre les limites cibles minimale (Vminl) et maximale (Vmax1), et la valeur nominale de la tension, en multipliant les écarts entre les limites d'admissibilités, respectivement minimale (Vmin2) et 30 maximale (Vmax2), et la valeur nominale (lpu) de la tension par le coefficient (K) déterminé par le processus de logique floue. 17. Installation comprenant un réseau de distribution d'électricité et au moins deux dispositifs de production décentralisée d'énergie raccordés audit réseau, caractérisé en ce que chacun desdits au moins deux dispositifs de production décentralisée d'énergie est doté d'un dispositif de régulation selon l'une des 13 à 16 mettant en oeuvre : des moyens de mesure de tension (Vmes) et de courant (Imes) en un point de raccordement au réseau du dispositif de production décentralisée d'énergie, des moyens de régulation de puissance échangée par le dispositif de production décentralisée d'énergie, et des moyens de régulation de la tension au point de raccordement du dispositif de production décentralisée d'énergie. | H | H02 | H02J | H02J 3 | H02J 3/18 |
FR2901623 | A3 | SYSTEME DE SELECTION ET D'ACHAT DE PRODUITS A PRIX FORFAITAIRE | 20,071,130 | -2- On connaît un autre système du brevet BE 1015266 qui divulgue un système de sélection et d'achat de produits ou de services qui comprend un premier moyen agencé pour contenir une pluralité de deuxièmes moyens de présentation d'un produit ou service du même type. Chaque produit ou service dont un deuxième moyen de présentation est contenu par ledit premier moyen ayant un prix forfaitaire identique payé par l'acquéreur du système. Bien entendu, un tel système permet au destinataire de recevoir un réel cadeau constitué du premier moyen comprenant une pluralité de deuxièmes moyens pour faire son choix mais il présente quelques inconvénients pour celui qui souhaite offrir le système à un destinataire. Par exemple le système du brevet BE1015266 a un prix forfaitaire que lacheteur a acquitté avant de l'offrir et qui n'apparaît pas sur le système. Les produits que le destinataire du cadeau peut recevoir ont une valeur "A". Au moment où le destinataire veut échanger son système, le produit qu'il a choisi est en promotion et se vend à une valeur "B" inférieure au prix courant "A" de ce produit. Il en résulte une déception du destinataire qui aurait pu profitter d'un cadeau plus important pour la valeur "A" grâce à la promotion. Un autre exemple est la valeur "A" du système que l'acheteur a dû acquitter pour l'offrir au destinataire. Puisque les produits du système du brevet BE 1015266 ont tous un prix forfaitaires, fixé, celui-ci est relativement élevé pour l'acheteur puisqu'il représente la valeur complète du produit ou du service. Ce système n'est donc pas accessible à tout le monde ou bien dans certains cas le prix demandé n'est pas justifié pour l'occasion à fêter; par exemple un cadeau pour une fête d'anniversaire à l'école d'un enfant. -3-La présente invention résout les problèmes susmentionnés en proposant un système de sélection et d'achat de produits ou services à prix forfaitaire comprenant un premier moyen agencé pour contenir une pluralité de deuxièmes moyens de présentation d'un produit ou service d'un même type, et comprenant en outre un troisième moyen de commande d'un produit ou service choisi parmi ceux dont un deuxième moyen de présentation est contenu par le premier moyen. Le système selon l'invention est caractérisé en ce que ledit produit ou service pour lequel un deuxième moyen de présentation est contenu par ledit premier moyen provient d'une gamme de produits ou services d'un fabricant ou détaillant prédéterminé et en ce que ledit système présente une valeur faciale à valoir sur ledit produit. Le système selon l'invention permet donc à une première personne qui l'acquiert à ladite valeur faciale de donner, à une autre personne, à qui la première personne offre le système à titre de cadeau, la possibilité de faire un choix parmi plusieurs produits ou services d'une gamme de produits ou services provenant d'un fabricant ou d'un détaillant prédéterminé et de commander ou de recevoir le produit ou service en échange dudit moyen de commande. Le produit ou service pouvant être par exemple livré à domicile. De plus, le système comprend une valeur faciale à valoir sur une gamme de produits ou de services et en cas de promotion par le fabricant ou détaillant, le destinataire sera ravi de pouvoir recevoir plus de produits ou services en échange du troisième moyen de commande. La charge affective du cadeau demeure également, contrairement au cas du chèque-cadeau ou du bon d'achat, puisque le choix du type de produit offert revient à l'offrant. Le destinataire du système peut également faire un choix parmi plusieurs produits ou services d'une gamme de produits et de services. De plus, il peut faire le choix, par exemple, de recevoir l'un d'eux sans se déplacer dans un point de vente de ces produits ou services, en consultant le deuxième moyen de présentation. En outre, si la valeur faciale est trop -4- peu élevée, il peut éventuellement en ajouter ce qu'il manque pour s'offrir ce qu'il souhaite vraiment. De même, il est prévu suivant l'invention que les valeurs faciales du système puissent être très différentes afin que le système puisse être acquis à différents prix et donc adaptable aux différents destinataires, aux situations, aux moyens, aux produits/services proposés, aux occasions à fêter, etc. L'expression moyen de présentation doit être entendu dans le cadre de la présente invention au sens large, à savoir tout élément représentatif d'un produit, quel qu'il soit et quelque soit le support de cet élément représentatif. Il peut s'agir d'un échantillon matériel du produit, d'une description ou d'une illustration du produit, d'un moyen de démonstration des fonctions du produit, d'extraits d'éléments dont le produit est le support et de tout autre moyen généralement quelconque permettant à une personne de se représenter un produit et dès lors de faire un choix parmi plusieurs produits d'un même type. Ainsi, les produits dont le système comprend un moyen de présentation peuvent être de types très variés, de même que le moyen de présentation lui-même. A titre d'exemples non limitatifs on peut citer des articles cosmétiques ou de parfumerie dont de faibles quantités, telles que quelques millilitres de parfum ou grammes de produit de soin sont présentés dans de petits récipients, des livres et bandes dessinées dont des extraits sont présentés, des abonnements à diverses revues dont les pages de gardes et des extraits d'articles sont reproduits, des jeux dont le principe d'une partie et des illustrations de leur aspect sont présentés, des CD musicaux dont des extraits de certaines plages sont contenus sur un CD de présentation, des DVD video dont des scènes d'un film qu'il contiennent sont rassemblées dans un DVD de présentation, des consoles de jeu dont les fonctions et performances sont décrites voire une démonstration de chacune présentée sur DVD, des vins dont les caractéristiques sont décrites voire une faible quantité -5- contenue dans un récipient. Le même principe de présentation de produits d'un même type est encore appliquable à des jouets, produits de bricolage, billets d'avion, produits électroménagers, vêtements, produits de télécommunication, jeux de hasard etc... Le système selon l'invention peut encore être appliqué à la présentation et l'achat de services de tous types, en lieu et place de produits. Le premier moyen selon l'invention peut consister en un récipient quelconque, par exemple une boîte sur laquelle est indiqué le type de produits ou services dont des moyens de présentations sont contenus dans le système. Le système selon l'invention présente également l'avantage de permettre l'offre de vente d'une pluralité de produits ou service d'un même type sans que ces produits ou service ne doivent physiquement être présents dans un point de vente, ce qui peut représenter une économie d'espace qui peut en outre se traduire par un prix de chacun des produits ou service présentés dans le système plus avantageux que celui généralement pratiqué dans le commerce de détail classique. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en perspective d'une forme de réalisation du système de sélection et d'achat de produits ou services selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective de la forme de réalisation illustrée à la figure 1, en position ouverte. La figure 3 est une vue en perspective d'une variante de l'invention en position ouverte. La figure 4 est une vue en perspective d'une autre variante de l'invention où seule la partie inférieure du premier moyen est illustrée. -6- Comme on peut le voir aux figures 1 et 2, le système 1 de sélection et d'achat de produits ou services comprend un premier moyen 2. Le premier moyen 2, est dans cette forme de réalisation, une boîte (par exemple de type coffret) qui comprend une partie inférieure 3 et une partie supérieure 4. De préférence, le produit ou service 5 est représenté sur la partie supérieure 4 du premier moyen 2. Comme on peut également le voir, une valeur faciale 6 se trouve également sur la partie supérieure 4 de la boîte 2. Le système 1 selon l'invention comprend en outre une pluralité de deuxièmes moyens 7, 7' contenus dans le premier moyen 1. Dans cette forme de réalisation, le système selon l'invention, lorsqu'il a été acquis par un acheteur, permet au destinataire qui l'a reçu de recevoir un réel cadeau physique et d'avoir le premier plaisir de recevoir un objet. Ensuite, le destinataire pourra choisir grâce aux deuxièmes moyens de présentation (7, 7') lequel il souhaite, ce qui constitue son deuxième plaisir. Les deuxièmes moyens de présentation illustrés à la figure 2 comprennent une série d'échantillons de vin à déguster ainsi qu'un catalogue expliquant leurs origines, etc. Ensuite, le destinataire pourra échanger la valeur faciale du système selon l'invention contre une partie ou tout d'une bouteille de vin de la taille de celles communément trouvées dans le commerce à l'aide du troisième moyen de commande 8. La figure 3 illustre une variante dans laquelle les deuxièmes moyens de présentation 7 consistent en un support d'informations numériques représentatives de produits ou services, tel qu'un CD ou un DVD 7. Si le thème du système 1 selon l'invention est la musique, sur le CD 7, seront gravés des extraits des différents CD que le destinataire peut se procurer. -7- Si le thème du système 1 selon l'invention est le cinéma, sur le DVD 7 seront gravés des extraits de différents films que le destinataire peut échanger contre la valeur faciale 6 (tout ou en partie). Si le thème du système 1 selon l'invention est l'aventure ou la gastronomie, le DVD 7 comprendra des séquences filmées ou audio concernant les sensations qu'il peut vivre ou les endroits où il peut se rendre. Dans la forme de réalisation illustrée, le troisième moyen de commande 8 se trouve imprimé ou collé sur la partie supérieure 4 du 10 premier moyen 2. A la figure 4, le thème du système est un jouet particulier. L'enfant qui reçoit le système 1 selon l'invention bénéficie également de plusieurs plaisirs. Le premier est de recevoir le système selon l'invention, le deuxième est de jouer avec les échantillons (deuxièmes moyens de 15 présentation 7), le troisième est de regarder dans le catalogue 7' ce qu'il pourra obtenir en échange du troisième moyen de commande 8 pour la valeur faciale prédéterminée et enfin le dernier sera de recevoir le réel jouet obtenu en échange de la valeur faciale. La partie supérieure et le troisième moyen de commande ne sont pas illustrés à la figure 4. 20 II est bien entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées. Par exemple, la partie supérieure 4 de la boîte 2 pourrait 25 être articulée à la partie inférieure 3. De même, il est envisagé de prévoir quantités de variantes, les échantillons de vin pouvant être remplacés par des échantillons d'aliments gastronomiques, de chocolats, de parfum, de produits cosmétiques. 30 Il est possible également de prévoir que tout objet sélectionnable ou achetable par le système selon l'invention puisse être -8- obtenu par plusieurs coffrets et que par exemple un parent entende récompenser un effort de son enfant en achetant un système selon l'invention et en permettant à cet enfant d'accumuler plusieurs troisièmes moyens de commande 8 sans qu'il n'ait réellement de l'argent à dépenser, qu'il pourrait utiliser à des fins non contrôlables alors qu'avec le système selon l'invention, il n'a pas la possibilité d'acheter un autre type de cadeau, Dans une variante, le troisième moyen peut être directement la partie supérieure du deuxième moyen comprenant la valeur faciale susdite | Système (1) de sélection et d'achat de produits ou services (5) provenant d'une gamme de produits ou services (5) provenant d'un fabricant ou d'un détaillant particulier. Le système (1) comprend un premier moyen (2) agencé pour contenir une pluralité de deuxièmes moyens de présentation (7,7') du produit ou service (5) et un troisième moyen de commande (8) d'un produit ou service (5) choisi parmi ceux dont un deuxième moyen de présentation (7,7') est contenu par le premier moyen (2). | , 1. Système (1) de sélection et d'achat de produits ou services (5) comprenant un premier moyen (2) agencé pour contenir une pluralité de deuxièmes moyens de présentation (7,7') d'un produit ou service (5) d'un même type, et comprenant en outre un troisième moyen de commande (8) d'un produit ou service (5) choisi parmi ceux dont un deuxième moyen de présentation (7,7') est contenu par le premier moyen (2), caractérisé en ce que ledit produit ou service (5) pour lequel un deuxième moyen de présentation (7,7') est contenu par ledit premier moyen (2) provient d'une gamme de produits ou services (5) d'un fabricant ou détaillant prédéterminé et en ce que ledit système (1) présente une valeur faciale (6) à valoir sur ledit produit. 2. Système (1) selon la 1, caractérisé en 15 ce que chaque deuxième moyen de présentation (7,7') est un échantillon de produits ou services (5). 3. Système (1) selon la 1, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de présentation (7,7') consistent en un support d'informations numériques représentatives de produits ou de 20 services (5), de préférence en un CD ou DVD. 4. Système (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen (2) est un contenant, de préférence une boîte. 5. Système (1) selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que le troisième moyen (8) est un bon de commande à compléter par des informations relatives au produit ou service (5) choisi et à l'émetteur ou récipiendaire de la commande dudit produit ou service (5). 6. Système (1) selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que chaque deuxième moyen (7,7') est un moyen de présentation d'un produit (5). | G,B | G09,B65,G06 | G09F,B65D,G06Q | G09F 5,B65D 5,G06Q 30 | G09F 5/00,B65D 5/00,G06Q 30/00 |
FR2898311 | A1 | PROCEDE POUR AUGMENTER LE CHAMP DE VISION DANS LE MIROIR D'UN RETROVISEUR EXTERIEUR DE VEHICULE, ET VEHICULE SUR LEQUEL CE PROCEDE EST MIS EN OEUVRE | 20,070,914 | La présente invention concerne un procédé pour augmenter le champ de vision dans le miroir d'un rétroviseur extérieur fixé sur l'un au moins des côtés d'un véhicule, notamment d'une automobile. Selon la réglementation actuellement en vigueur, le champ de vision dans le miroir des rétroviseurs extérieurs d'un véhicule automobile doit être suffisamment grand pour que le conducteur puisse voir, de chaque côté du véhicule, une portion de route plane et horizontale s'étendant sur 4 mètres de large à partir de 20 mètres en arrière du plan vertical passant par ses points oculaires, jusqu'à l'horizon. Le conducteur doit en outre pouvoir commencer à voir la route sur une largeur de 1 mètre à partir de 4 mètres en arrière du plan vertical passant par ses points oculaires. Une solution pour satisfaire à la réglementation actuelle 15 consiste à accoître les dimensions du miroir des rétroviseurs extérieurs. Cette solution necessite toutefois l'installation de rétroviseurs plus encombrants et plus lourds, qui ont l'inconvénient d'augmenter le coefficient de pénétration des véhicules, de 20 favoriser la formation de vibrations et d'être onéreux en raison des mécanismes de rabattement dont ils doivent être pourvus pour satisfaire le test de passage au pendule. La présente invention se propose de satisfaire à la réglementation actuelle sans augmenter les dimensions des 25 rétroviseurs extérieurs et, pour ce faire, elle a pour objet un procédé pour augmenter le champ de vision dans le miroir d'un rétroviseur extérieur fixé sur l'un au moins des côtés d'un véhicule, notamment d'une automobile, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à équiper le rétroviseur 30 d'un miroir sphérique convexe ayant un rayon de courbure de l'ordre de 120 à 135 cm, et à fixer ce rétroviseur sur le véhicule de façon que la distance entre le centre de son miroir et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur, projetée sur l'axe longitudinal du véhicule, soit de l'ordre de 20 à 40 cm. 35 Grâce à ces étapes, la partie de route définie par la réglementation actuelle peut être vue en totalité dans le miroir d'un rétroviseur extérieur de dimensions conventionnelles. 2 Le respect de la réglementation peut donc être assurée avec des rétroviseurs extérieurs restant peu encombrants et relativement légers, ce qui évite une augmentation du coefficient de pénétration des véhicules et réduit les risques de formation de vibrations. Le procédé selon la présente invention permet en outre de supprimer l'angle mort non visible dans les rétroviseurs extérieurs actuels et augmente par conséquent les conditions de sécurité de la circulation routière. De préférence, le rétroviseur est fixé sur le côté du véhicule de façon que la distance, mesurée verticalement, entre le centre de son miroir et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur soit de l'ordre de 0 à 40 cm. Dans ce cas, le rétroviseur utilisé peut avoir des dimensions encore plus faibles, ce qui lui permet de former sur la caisse du 15 véhicule une saillie encore moins grande. Selon un mode de réalisation particulière, le miroir du rétroviseur peut être en verre et posséder un rayon de courbure de l'ordre de 130 à 135 cm. En variante, il peut être en matière plastique et posséder un 20 rayon de courbure de l'ordre de 120 à 125 cm. Lorsque le miroir du rétroviseur est en matière plastique, le procédé de moulage mis en œuvre permet de le réaliser avec des dimensions plus précises que celles d'un miroir de rétroviseur en verre. 25 En fait, le rayon de courbure du miroir en matière plastique peut être plus petit que celui d'un miroir en verre parce que la dispersion de fabrication est plus faible pour des produits en matière plastique que pour des produits en verre. Avantageusement, le rétroviseur forme sur le véhicule une 30 saillie inférieure à 10 cm. Son prix peut par conséquent rester relativement faible puisqu'il peut être dépourvu de moyens de rabattement. Lorsque le véhicule comprend des portières avant comportant un triangle de portière métallique, le rétroviseur peut comporter une 35 embase fixée sur le triangle de la portière avant située du côté du conducteur ou du côté du passager. 3 En variante, lorsque le véhicule comprend des portières avant comportant une custode transparente, le rétroviseur peut comporter une embase transparente fixée sur la custode de la portière avant située du côté du conducteur ou du côté du passager. Pour la mise en œuvre du procédé selon l'invention, deux rétroviseurs peuvent bien entendu être fixés l'un du côté du conducteur et l'autre du côté du passager. La présente invention concerne également un véhicule, notamment une automobile, sur lequel le procédé ci-dessus est mis en 10 œuvre. Plusieurs modes de mise en œuvre du procédé selon la présente invention seront décrits ci-après à titre d'exemples nullement limitatifs en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'une 15 automobile montrant les portions de route devant être vues par le conducteur dans les rétroviseurs extérieurs ; - la figure 2 est une vue en perspective schématique d'une automobile sur laquelle le procédé conforme à l'invention est mis en œuvre et dont le rétroviseur extérieur situé du côté du conducteur 20 permet de voir la portion de route correspondante définie par la réglementation en vigueur ; - la figure 3 montre le champ de vision dans le miroir du rétroviseur extérieur situé du côté du conducteur de l'automobile visible sur la figure 2 ; 25 - la figure 4 est une vue en perspective partielle montrant une portière avant d'une automobile sur laquelle le procédé conforme à l'invention est mis en oeuvre, cette portière étant située du côté du conducteur et comportant un triangle métallique à la partie inférieure duquel est fixé un rétroviseur permettant de voir la 30 portion de route réglementaire ; - la figure 5 est une vue en perspective partielle qui se différencie de la figure 4 en ce que le rétroviseur est fixé à la partie supérieure du triangle ; et la figure 6 est une vue de côté schématique d'une automobile 35 sur laquelle le procédé selon l'invention est mis en œuvre. En se référant tout d'abord aux figures 1 et 2, on rappellera que la réglementation en vigueur exige que le conducteur puisse voir 4 dans les rétroviseurs extérieurs 1, de chaque côté du véhicule, une portion de route R s'étendant sur 4 mètres de large à partir de 20 mètres en arrière du plan vertical passant par ses points oculaires, jusqu'à l'horizon. La réglementation exige également que le conducteur puisse commencer à voir la route sur une largeur de 1 mètre à partir de 4 mètres en arrière du plan vertical passant par ses points oculaires. Sur la figure 2, la portion de route qui doit être visible dans le rétroviseur extérieur, côté conducteur, est définie d'une part, par un quadrilatère comportant un côté AB perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'automobile et ayant un mètre de long, un côté DC parallèle au côté AB et ayant 4 mètres de long, un côté AD s'étendant dans le prolongement du côté conducteur de l'automobile, et un côté BC formant un angle différent de 90 avec les côtés AB et DC, et par un rectangle de 4 mètres de large se prolongeant au-delà du côté DC, jusqu'à l'infini. La figure 3 représente la portion de route telle qu'elle apparaît dans le miroir du rétroviseur extérieur située du côté du conducteur. Pour que les rétroviseurs extérieurs 1 de l'automobile permettent au conducteur de voir toute la portion de route définie par la réglementation, ils sont pourvus d'un miroir sphérique 2 convexe et ayant un rayon de courbure de l'ordre de 120 à 135 cm. Ils sont en outre fixés sur l'automobile de façon que la distance dl entre le centre de leur miroir et le milieu du segment reliant les yeux de conducteur, projetée sur l'axe longitudinal de l'automobile, soit de l'ordre de 20 à 40 cm. Quant à la distance d2, mesurée verticalement, entre le centre de leur miroir et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur, elle est de préférence de l'ordre de 0 à 40 cm. On notera ici que l'application des dispositions ci-dessus permet de supprimer l'angle mort non visible dans les rétroviseurs extérieurs actuels et améliore par conséquent les conditions de sécurité routière. Il est par ailleurs souhaitable que les rétroviseurs extérieurs forment sur l'automobile des saillies de moins de 10 cm afin de ne pas devoir être soumis au test du pendule. Pour cette raison, leur miroir possède généralement un rayon de courbure de l'ordre de 130 à 135 cm lorsqu'il est en verre et de l'ordre de 120 à 125 cm lorsqu'il est en matière plastique. Les figures 4 et 5 représentent chacune une portière avant 5 située du côté du conducteur et comportant un triangle métallique 3 sur lequel est fixée l'embase 4 d'un rétroviseur permettant de voir la portion de route réglementaire. L'embase 4 du rétroviseur visible sur la figure 4 est fixée à la partie inférieure du triangle 3 alors que celle du rétroviseur visible sur la figure 5 est fixée à la partie supérieure du triangle. La portière avant située du côté du passager possède également un triangle métallique, son rétroviseur extérieur étant fixé sur ce dernier dans une position symétrique, par rapport au plan longitudinal médian de l'automobile, de celle du rétroviseur situé du côté du conducteur. Les portières avant de l'automobile peuvent comporter une custode transparente, par exemple en verre ou en matière plastique. Il est souhaitable dans ce cas que l'embase des rétroviseurs extérieurs soit également transparente. Par ailleurs, les rétroviseurs extérieurs fixés sur les portières avant peuvent dans certains cas comporter une embase transparente faisant office de custode. Il ressort de ce qui précède que la présente invention permet d'augmenter sensiblement le champ de vision dans le miroir des rétroviseurs extérieurs, sans que ceux-ci soient surdimentionnés et présentent les inconvénients des rétroviseurs conventionnels formant une saillie de plus de 10 cm sur les véhicules | L'invention concerne un procédé pour augmenter le champ de vision dans le miroir d'un rétroviseur extérieur (1) fixé sur l'un au moins des côtés d'un véhicule, notamment d'une automobile, ce procédé comprenant les étapes consistant à équiper le rétroviseur (1) d'un miroir sphérique convexe (2) ayant un rayon de courbure de l'ordre de 120 à 135 cm, et à fixer ce rétroviseur sur le véhicule de façon que la distance entre le centre de son miroir (2) et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur, projetée sur l'axe longitudinal du véhicule, soit de l'ordre de 20 à 40 cm.L'invention concerne également un véhicule, notamment une automobile, sur lequel ce procédé est mis en oeuvre | 1. Procédé pour augmenter le champ de vision dans le miroir d'un rétroviseur extérieur (1) fixé sur l'un au moins des côtés d'un véhicule, notamment d'une automobile, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à équiper le rétroviseur (1) d'un miroir sphérique convexe (2) ayant un rayon de courbure de l'ordre de 120 à 135 cm, et à fixer ce rétroviseur sur le véhicule de façon que la distance entre le centre de son miroir (2) et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur, projetée sur l'axe longitudinal du véhicule, soit de l'ordre de 20 à 40 cm. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le rétroviseur (1) est fixé sur le côté du véhicule de façon que la distance, mesurée verticalement, entre le centre de son miroir (2) et le milieu du segment reliant les yeux du conducteur soit de l'ordre de 0 à 40 cm. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le miroir (2) du rétroviseur (1) est en verre et possède un rayon de courbure de l'ordre de 130 à 135 cm. 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce 20 que le miroir (2) du rétroviseur (1) est en matière plastique et possède un rayon de courbure de l'ordre de 120 à 125 cm. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le rétroviseur (1) forme sur le véhicule une saillie inférieure à 10 cm. 25 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, mis en œuvre sur un véhicule comprenant des portières avant comportant un triangle de portière métallique (3), caractérisé en ce que le rétroviseur (1) comporte une embase (4) fixée sur le triangle de la portière avant située du côté du conducteur ou du côté du 30 passager. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, mis en œuvre sur un véhicule comprenant des portières avant comportant une custode transparente, caractérisé en ce que le rétroviseur (1) comporte une embase transparente fixée sur la 35 custode de la portière avant située du côté du conducteur ou du côté du passager. 7 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, mis en œuvre sur un véhicule comprenant des portières avant, caractérisé en ce que le rétroviseur (1) comporte une embase transparente faisant office de custode de portière avant. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser deux rétroviseurs (1) fixés l'un du côté du conducteur et l'autre du côté du passager. 10. Véhicule, notamment automobile, sur lequel le procédé 10 selon l'une quelconque des précédentes est mis en œuvre. | B | B60 | B60R | B60R 1 | B60R 1/08,B60R 1/06 |
FR2891297 | A1 | DISPOSITIF DE LIAISON DE TETIERE | 20,070,330 | L'invention concerne un comportant une plaquette montée en coulissement sur une extrémité d'une première têtière pour, dans une position reculée, se situer au-dessus de cette têtière et, dans une seconde position avancée, s'étendre en partie au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière disposée dans le prolongement de la première, ceci en vue d'assurer le recouvrement du plan de joint entre ces dernières. La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait, tout particulièrement, au problème de la jonction de deux têtières d'éléments de ferrure distincts. Dans le cadre du document FR-2.833.640, il est d'ores et déjà décrit un dispositif de liaison pour têtière au travers duquel une solution a été recherchée pour ce recouvrement du plan de joint entre deux têtières, l'une assurant le prolongement de l'autre. Ainsi, le dispositif de liaison de têtière connu fait appel à une plaquette de recouvrement montée en coulissement sur une extrémité d'une première têtière pour, dans une première position reculée, se situer, exclusivement, au-dessus de cette têtière. Cette plaquette de recouvrement est susceptible d'occuper, par coulissement, une seconde position avancée dans laquelle elle vient s'étendre, en partie, au-dessus de l'extrémité de la seconde têtière disposée dans le prolongement de la première et correspondant, par exemple, à un second élément de ferrure. La plaquette de recouvrement comporte, dans son plan médian longitudinal, une lumière oblongue traversée par un plot de guidage dont est pourvue l'extrémité de la première têtière. Ce plot de guidage, de forme sensiblement en T, vient solidariser la plaquette de recouvrement sur cette extrémité de la têtière. Dans l'axe longitudinal de ce plot de guidage, cette dernière comporte encore un ergot pour maintenir dans son prolongement axial la plaquette de recouvrement et empêcher sa rotation autour du plot de guidage. Ce dispositif de liaison connu comporte encore des moyens d'indexation pour assurer le maintien de la plaquette de recouvrement dans chacune de ces positions reculée et avancée. Ces moyens d'indexation sont conçus sous forme d'un ou plusieurs bossages surmontant la plaquette de recouvrement de manière apte à coopérer avec la tête du plot de guidage. En somme, ce ou ces bossages sur la face avant de la plaquette de recouvrement, ont pour fonction de créer une surépaisseur au niveau de cette dernière et rendre nul le jeu fonctionnel nécessaire au coulissement de ladite plaquette par rapport au plot de guidage. Aussi, lors de la manipulation de la plaquette de recouvrement, l'usager doit vaincre la résistance procurée par ce ou ces bossages 1 pour leur permettre de franchir ladite tête du plot de guidage, lors du passage de la plaquette de recouvrement, depuis sa position reculée, dans sa position avancée et inversement. Il est encore précisé que ces moyens d'indexation peuvent consister en un ou plusieurs bossages situés sur la face arrière de la plaquette de recouvrement, en regard de la têtière. Celle- ci comporte, en combinaison au niveau de sa face avant, des cavités pour accueillir ce ou ces bossages lorsque la plaquette de recouvrement occupe l'une ou l'autre de ses positions avancées ou reculées. De même, selon une autre solution proposée, sur les chants longitudinaux de la lumière oblongue dans la plaquette de recouvrement peuvent également être prévus de tels bossages, venant créer un ou plusieurs étranglements de section inférieure à celle du plot de guidage. Par conséquent, celui-ci ne peut être franchi pour permettre à la plaquette de recouvrement de passer d'une position dans une autre, qu'en exerçant sur cette dernière une poussée correspondant à une force au moins supérieure à son poids. Les inconvénients qui résultent d'une telle conception consistent en ce que celle-ci complique quelque peu la fabrication de la ferrure que ce dispositif de liaison vient équiper. 2891297 3 En particulier, sur la chaîne de fabrication même, il est nécessaire d'assurer la solidarisation de la plaquette de recouvrement de l'extrémité d'une première têtière au moyen d'un plot de guidage, sans compter, comme cela est expliqué ci- dessus, que cette têtière doit encore être pourvue d'un ergot de guidage qui empêche la rotation de la plaquette de recouvrement. Il est à remarquer, à ce propos, qu'une telle extrémité de têtière est, d'une manière générale, pourvue d'une ouverture pour le passage d'une vis de fixation permettant de rendre solidaire de la menuiserie la ferrure en question. D'ailleurs avec cette ouverture pour vis de fixation dans la têtière, est prévu à même de coïncider une ouverture similaire dans la plaquette de recouvrement, lorsque celle-ci est repoussée dans sa position avancée de recouvrement du plan de joint entre deux têtières consécutives. Au travers de cette vis de fixation, venant traverser simultanément la têtière et la plaquette de recouvrement, celle-ci est définitivement immobilisée dans sa position avancée. En tant qu'état de la technique, il est encore connu le document EP-0.266. 500 un dispositif de liaison de têtières constitué d'une plaque de recouvrement susceptible d'être montée en coulissement sur l'extrémité d'une première têtière. Ainsi, cette plaquette de recouvrement peut occuper une première position reculée, dans laquelle elle ne s'étend pas au-delà de l'extrémité de ladite têtière, et une seconde position avancée où elle vient se positionner en partie au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière placée dans le prolongement. Ici, ces positions reculées et avancées ne sont pas indexées, simplement des bossages, au niveau de la face inférieure et dans des coins diagonalement opposés de la plaque de recouvrement, produisent une force de serrage limitant les libres déplacements de cette plaquette. La présente invention se veut à même de répondre aux inconvénients de l'état de la technique au travers d'un dispositif de liaison de têtière de conception particulièrement simple ayant pour avantage de faciliter considérablement les 2891297 4 opérations de montage, mais aussi d'usinage comme cela apparaîtra au regard de la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation. Ainsi, l'invention concerne un dispositif de liaison de têtière comportant une plaquette de recouvrement montée en coulissement sur une extrémité d'une première têtière pour, dans une première position reculée, se situer au-dessus de cette dernière et, dans une seconde position avancée, s'étendre, en partie, au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière disposée dans le prolongement de la première, ceci en assurant le recouvrement du plan de joint entre ces dernières, caractérisé par le fait que sous ladite plaquette s'étend une pastille d'accrochage conçue par découpage et par emboutissage de ladite plaquette et définie de section, d'une part, ajustée pour son engagement dans une ouverture de passage de vis de fixation ménagée dans la partie d'extrémité de ladite première têtière et, d'autre part, supérieure à la largeur d'une découpe axiale prolongeant ladite ouverture en direction de l'extrémité libre de cette têtière. Selon une autre particularité de l'invention, dans la plaquette de recouvrement est ménagée une ouverture pour le passage d'une vis de fixation conçue apte à coïncider, en position avancée, avec ladite ouverture de passage de vis de fixation dans la têtière. Les avantages qui découlent de la présente invention consistent en ce que, tout d'abord, tant la plaquette de recouvrement que l'extrémité de la têtière nécessitent une simple opération de découpage et emboutissage pour autoriser leur coopération, plus particulièrement leur liaison. Celle-ci s'effectue sans engagement en force, sachant, par ailleurs, que l'ouverture, ayant permis l'emboîtement de la plaquette de recouvrement sur la têtière, est susceptible de coïncider avec l'ouverture de passage de vis de fixation dans ladite plaquette de recouvrement pour, justement, assurer la fixation de la têtière sur la menuiserie. Au travers de cette fixation résulte l'immobilisation définitive de ladite plaquette de recouvrement dans sa position avancée, c'est-à-dire de recouvrement du plan de joint entre deux têtières situées l'une dans le prolongement de l'autre. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 5 description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint dans lequel: - la figure 1 est une représentation schématisée, vue en perspective, du dispositif de liaison selon l'invention, la plaquette de recouvrement étant illustrée en position de montage sur la têtière; - la figure 2 est une représentation similaire à la figure 1, illustrant la plaquette de recouvrement dans sa position 15 reculée; - la figure 3 est une représentation schématisée et en perspective de ce même dispositif de liaison, la plaquette de recouvrement ayant été repoussée en position avancée; - la figure 4 est une représentation schématisée et vue de dessous du dispositif de liaison, tel que visible dans la figure 2; - la figure 5 illustre, de manière schématisée et vue de dessous, le dispositif de liaison selon l'invention, la plaquette de recouvrement étant repoussée en position avancée, dans laquelle elle est maintenue grâce à des moyens d'indexation adaptés; - la figure 6 est une illustration schématisée et en perspective, vue de dessous, de la plaquette de recouvrement. Tel que visible dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention a trait à un dispositif de liaison de têtière 1 prévu pour assurer le recouvrement de la jonction entre deux têtières de deux éléments de ferrure complémentaires, notamment de verrouillage. Ainsi, le dispositif de liaison 1 comporte une plaquette de recouvrement 2 montée en coulissement sur une extrémité 3 d'une première têtière 4 pour, dans une première position reculée R 2891297 6 illustrée dans les figures 2 et 4, se situer au-dessus de cette têtière 4 et, dans une seconde position avancée A visible dans les figures 3 et 5, s'étendre, en partie, au-delà de cette dernière, donc au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière (non représentée) disposée dans le prolongement de la première, ceci en assurant le recouvrement du plan de joint entre celles- ci. De manière toute particulière, sous la plaquette de recouvrement 2, s'étend une pastille d'accrochage 5 conçue par 10 découpage et emboutissage de ladite plaquette 2. Plus précisément, cette pastille d'accrochage 5, au travers de cette opération de découpage et d'emboutissage, vient se situer à une distance déterminée 6, dans un plan parallèle sous la plaquette de recouvrement 2. Elle est solidarisée à ladite plaquette de recouvrement 2 au travers de languettes de retenue 8, 9, là encore définies par l'opération de découpage et d'emboutissage. Ces languettes de retenue 8, 9 s'étendent de manière diamétralement opposée à la pastille 5, dans le plan médian longitudinal de la plaquette de recouvrement 2. D'ailleurs, dans une direction transversale à ce plan médian longitudinale de la plaquette de recouvrement 2, c'est-à-dire perpendiculairement au sens de déplacement de cette dernière sur ladite têtière 4, ces languettes de retenue 8, 9, sont définies de largeur 10 inférieure à celle 11 de la pastille d'accrochage 5. Les raisons de cette conception seront mieux comprises à la lecture de ce qui va suivre. Dans l'extrémité 3 de ladite têtière 4 est ménagée une ouverture 12 de section ajustée à la pastille d'accrochage 5 de manière à autoriser le passage de celle-ci, de manière à s'étendre sous cette têtière 4. Selon l'invention, la section 11 de la pastille d'accrochage 5 est définie supérieure à la largeur 13 d'une découpe axiale 14 prolongeant ladite ouverture 12 dans la têtière 4, au moins dans la direction de l'extrémité libre 3 de cette dernière. Ainsi, cette découpe axiale 14, débouchant dans l'ouverture 12, autorise à la plaquette de recouvrement 2 la mobilité nécessaire, au moins pour la déplacer depuis la position de montage M dans la position avancée A, sachant, précisément, que le long de cette découpe 14 sont susceptible de se déplacer les languettes de retenue 8, 9 dont la largeur 10 est définie en conséquence. De manière avantageuse, une découpe axiale 14' s'étend depuis l'ouverture 12 en direction opposée par rapport à celle 14 orientée vers l'extrémité 3 de la têtière 4. Cette seconde découpe axiale 14' permet ainsi le passage de la languette de retenue 8 dont est dépendante la pastille d'accrochage 5, du côté opposé à celle 9 orientée en direction de cette extrémité 3 de la têtière 4. D'ailleurs, en coopération avec une cette ou ces découpes 14, 14', par rapport auxquelles elles peuvent être ajustées en largeur, lesdites languettes de retenue 8, 9 peuvent assurer une fonction de guidage et/ou d'antirotation de la plaquette de recouvrement 2 sur la têtière 4. Selon l'invention, dans la plaquette de recouvrement 2 est ménagée une ouverture 15 de passage d'une vis de fixation, cette ouverture 15 étant définie pour coïncider avec l'ouverture 12 dans la têtière 4 lorsque ladite plaquette de recouvrement 2 est en position avancée A. En somme, l'ouverture 12, servant au montage de la plaquette de recouvrement 2 sur l'extrémité 3 de la têtière 4, remplit la double fonction de passage de la pastille d'accrochage 5 et d'une vis de fixation pour solidariser ladite têtière 4 à la menuiserie. D'ailleurs, au travers de cette vis de fixation, il est également assuré l'immobilisation définitive de la plaquette de recouvrement 2 dans sa position avancée A. Selon une autre particularité de l'invention, le dispositif de liaison 1 comporte, des moyens d'indexation 16 conçus aptes à maintenir la plaquette de recouvrement 2 dans sa position, d'une part, avancée A et, d'autre part, reculée R étant précisé que celle-ci se situe entre ladite position avancée A et une 2891297 8 position de montage M dans laquelle la pastille d'accrochage 5 vient à coïncider avec l'ouverture 12 dans la têtière 4. En d'autres termes, dans la position reculée R, la pastille d'accrochage 5 de la plaquette de recouvrement est décalée par rapport à ladite ouverture 12. Etant donné que les moyens d'indexation 16 assurent son maintien dans cette position reculée R, elle ne peut librement se détacher de la têtière 4 en retombant, involontairement, dans la position de montage M. Tout particulièrement, ces moyens d'indexation 16 consistent en au moins un premier bossage 17 s'étendant sous la plaquette de recouvrement 2 de telle manière que, dans cette position de montage M, il vient en applique sur la face supérieure 18 de la têtière 4, tandis que dans la position reculée R il pénètre dans une ouverture dans cette têtière 4, cette ouverture correspondante dans le mode de réalisation illustré, à la découpe axiale 14'. En réalité, ce bossage 17 est défini de manière à créer un montage serré de la plaquette de recouvrement 2 sur la têtière 4. Autrement dit, ce bossage 17 oblige l'usager à exercer une certaine pression sur la plaquette de recouvrement 2 pour l'engagement de sa pastille d'accrochage 5 dans l'ouverture 12 et son passage de la position de montage M dans la position avancée A. Lesdits moyens d'indexation 16 sont complétés par au moins un deuxième bossage 19 conçu apte à coopérer avec une ouverture dans la têtière 4, dans chacune des positions avancées A et reculées R de la plaquette de recouvrement 2, sachant qu'entre ces positions ce bossage est destiné à prendre appui sur la face supérieure 18 de cette têtière 4 en créant un montage serré de la plaquette de recouvrement 2, sur cette dernière. Ainsi, pour passer depuis la position reculée R dans la position avancée A ou inversement, l'usager est amené à exercer sur ladite plaquette de recouvrement 2 une poussée suffisante pour vaincre la force de résistance procurée par ce montage serré. De manière tout particulièrement avantageuse, l'ouverture avec laquelle coopère le bossage 19 en position reculée R de la 2891297 9 plaquette de recouvrement 2 correspond à la découpe axiale 14, dont ce bossage 19 doit s'extraire lorsque ladite plaquette 2 est repoussée en position avancée A. Dans cette dernière, le bossage 19 gagne l'extrémité libre 3 de la têtière 4 pour retomber au-delà de cette extrémité. Il empêche, ainsi, le libre déplacement de la plaquette de recouvrement 2 en direction de la position reculée R, dans la mesure où il faut à ce bossage 19 franchir la butée que définie cette extrémité libre 3 pour permettre ce déplacement à la plaquette de recouvrement 2. Comme il ressort de la description qui précède, le dispositif de liaison selon l'invention est de conception particulièrement simple, sans compter que les modifications qu'il exige au niveau de la ferrure qu'il équipe sont eux aussi de réalisation très simple et facilement exécutable sur la ligne de production de ladite ferrure sans nécessité d'opération additionnelle spécifique. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention | L'invention a trait à un dispositif de liaison de têtière comportant une plaquette de recouvrement (2) montée en coulissement sur une extrémité (3) d'une première têtière (4) pour, dans une première position reculée (R), se situer au-dessus de cette dernière et, dans une seconde position avancée (A), s'étendre, en partie, au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière disposée dans le prolongement de la première, ceci en assurant le recouvrement du plan de joint entre ces dernières.Ce dispositif est caractérisé par le fait que sous ladite plaquette de recouvrement (2) s'étend une pastille d'accrochage (5) conçue par découpage et par emboutissage de ladite plaquette (2) et définie de section (11), d'une part, ajustée pour son engagement dans une ouverture (12) de passage de vis de fixation ménagée dans la partie d'extrémité de ladite première têtière (4) et, d'autre part, supérieure à la largeur (13) d'une découpe axiale (14 ) prolongeant ladite ouverture (12) au moins en direction de l'extrémité libre (3) de cette têtière (4). | Revendications 1. Dispositif de liaison de têtière comportant une plaquette de recouvrement (2) montée en coulissement sur une extrémité (3) d'une première têtière (4) pour, dans une première position reculée (R), se situer au-dessus de cette dernière et, dans une seconde position avancée (A), s'étendre, en partie, au-dessus de l'extrémité d'une seconde têtière disposée dans le prolongement de la première, ceci en assurant le recouvrement du plan de joint entre ces dernières, caractérisé par le fait que sous ladite plaquette de recouvrement (2) s'étend une pastille d'accrochage (5) conçue par découpage et par emboutissage de ladite plaquette (2) et définie de section (11), d'une part, ajustée pour son engagement dans une ouverture (12) de passage de vis de fixation ménagée dans la partie d'extrémité de ladite première têtière (4) et, d'autre part, supérieure à la largeur (13) d'une découpe axiale (14) prolongeant ladite ouverture (12) au moins en direction de l'extrémité libre (3) de cette têtière (4). 2. Dispositif de liaison pour têtière selon la 1, caractérisé par le fait que ladite pastille d'accrochage (5) est solidaire de la plaquette de recouvrement (2) au travers de languettes de retenue (8, 9), définies par découpage et emboutissage, s'étendant de manière diamétralement opposée à la pastille (5) dans le plan médian longitudinal de la plaquette de recouvrement (2), ces languettes de retenue (8, 9) comportant une largeur (10) conçue apte à se déplacer le long de ladite découpe axiale (14; 14'). 3. Dispositif de liaison selon la 2, caractérisé par le fait qu'une découpe axiale (14') s'étend depuis l'ouverture (12) en direction opposée par rapport à celle (14) orientée vers l'extrémité (3) de la têtière (4), cette découpe axiale (14') autorisant le passage de la languette de retenue (8) dont est dépendante la pastille d'accrochage (5), du côté opposé à celle (9) orientée en direction de ladite extrémité (3) de la têtière (4). 4. Dispositif de liaison pour têtière, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'en coopération avec la ou les découpes (14, 14'), lesdites languettes de retenue (8, 9) sont définies apte à assurer une fonction de guidage et/ou d'antirotation de la plaquette de recouvrement (2) sur la têtière (4). 5. Dispositif de liaison pour têtière, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que dans la plaquette de recouvrement (2) est ménagée une ouverture (15) pour le passage d'une vis de fixation conçue apte à coïncider, en position avancée (A), avec ladite ouverture (12) de passage de vis de fixation dans la têtière (4). 6. Dispositif de liaison pour têtière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que sa position reculée (R) la plaquette de recouvrement (2) se situe entre sa position avancée (A) et une position de montage (M) dans laquelle la pastille d'accrochage (5) coïncide avec l'ouverture (12) dans la têtière (4). 7. Dispositif de liaison pour têtière selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens d'indexation (16) conçus aptes à maintenir la plaquette de recouvrement (2) au moins dans sa position, d'une part, avancée (A) et, d'autre part, reculée (R). 8. Dispositif de liaison selon la 7, caractérisé par le fait que les moyens d'indexation (16) consistent en au moins un premier bossage (17) s'étendant sous la plaquette de recouvrement (2) de telle manière que, dans la position de montage (M), il vient en applique sur la face supérieure (18) de la têtière (4), tandis que dans la position reculée (R) il pénètre dans une ouverture dans cette têtière (4) pour le maintien de ladite plaquette de recouvrement (2) dans cette position reculée (R). 9. Dispositif de liaison selon la 8, caractérisé par le fait que l'ouverture dans laquelle vient 35 s'engager le premier bossage (17) en position reculée (R) de la plaquette de recouvrement (2) est définie par la découpe axiale (14'). 10. Dispositif de liaison pour têtière selon la 8 ou 9, caractérisé par le fait que les moyens d'indexation (16) sont complétés par au moins un deuxième bossage (19) conçu apte à coopérer avec une ouverture dans la têtière (4) dans chacune des positions avancée (A) et reculée (R) de la plaquette de recouvrement (2), entre ces positions ce second bossage (19) étant prévu pour prendre appui sur la face supérieure (18) de ladite têtière (4) en créant en montage serré de la plaquette de recouvrement (2) sur cette dernière. 11. Dispositif de liaison pour têtière selon la 10, caractérisé par le fait que l'ouverture avec laquelle coopère le second bossage (19) en position reculée (R) de la plaquette de recouvrement (2) correspond à la découpe axiale (14), dont ce second bossage (19) doit s'extraire, lors du passage de ladite plaquette de recouvrement (2) depuis la position reculée (R) vers la position avancée (A), dans laquelle ce second bossage (19) gagne l'extrémité libre de la têtière (4) pour retomber au-delà de cette extrémité. | E | E05 | E05C | E05C 9 | E05C 9/00 |
FR2889639 | A1 | CAMERA RAPIDE INTELLIGENTE | 20,070,209 | La présente invention se rapporte au domaine des équipements d'acquisition d'image. La présente invention se rapporte plus particulièrement à une caméra ultra-rapide. L'art antérieur connaît déjà des caméras rapides 10 permettant des fréquences d'acquisition par exemple de l'ordre de 2000 images par seconde. La demande EP 1 176 812 se propose d'augmenter encore la fréquence d'acquisition en divulguant une caméra rapide comprenant un moyen de séparation des rayons incidents vers quatre moyens d'acquisition. Les rayons obtenus sont alors intensifiés et imagés par quatre caméras CCD dont les temps d'acquisition sont décalés les uns par rapport aux autres. Un tel procédé est limité par la séparation des rayons incidents, ce qui complique le dispositif optique qui doit comporter un prisme pyramidal. De plus, un pilotage synchrone des caméras requiert une électronique très complexe développée spécifiquement pour les capteurs employés. L'exemple de caméra donné (C7300) nécessite autant de cartes d'acquisition que de caméras employées, d'où une limitation du nombre d'images possibles. L'art antérieur connaît également des caméras ultra-rapides du type de celles commercialisées par la société LaVision sous le nom commercial UltraSpeedStar. De telles caméras peuvent atteindre des performances de fréquence d'acquisition de l'ordre de 1Mhz pour une trame d'image. Une telle caméra comprend un capteur segmenté en différentes zones de CMOS, chaque zone de CMOS étant successivement activée. Une telle caméra possède l'inconvénient d'être très coûteuse du fait de la nécessité d'un capteur segmenté très spécifique. Un inconvénient supplémentaire d'un tel dispositif est que l'augmentation du nombre d'images enregistrées se fait au détriment de la résolution de ces images, le capteur utilisé ayant une résolution fixe. Il est donc nécessaire de fournir une caméra ultra-rapide, tout en réduisant le coût d'une telle caméra. En particulier, si l'on utilise une caméra standard, ayant un temps d'acquisition relativement long, il est nécessaire de pouvoir capter des images sur des temps courts. Un des objets de la présente invention est donc de pouvoir capter des trames d'images sur des temps relativement courts, et donc à haute fréquence, tout en permettant l'utilisation de caméras standard à temps d'acquisition long. Pour ce faire, la présente invention est du type décrit ci-dessus et elle est remarquable, dans son acception la plus large, en ce qu'elle concerne une caméra rapide comprenant au moins un objectif (1), et une pluralité de modules d'acquisition, chacun desdits modules comprenant un moyen de formation d'image (2a) au travers d'un moyen d'obturation (2), un moyen de numérisation d'image (3) et un moyen pour stocker une image numérisée (3a), ladite caméra rapide comprenant en outre des moyens de commande (4) de chacun desdits moyens d'obturation aptes à les ouvrir pendant un temps d'exposition prédéterminé, et un moyen de pilotage (5) des moyens de numérisation (3) synchronisé avec ledit moyen de commande de sorte à activer la numérisation lorsque le moyen d'obturation associé au moyen de numérisation au sein d'un module d'acquisition est ouvert. Aux fins de la présente demande, on entendra par 10 caméra rapide , la caméra formée par l'ensemble des modules d'acquisition selon l'invention. Les caméras éventuellement comprises dans les modules d'acquisition seront dénommées caméra standard . 15 On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées: -la figure 1 représente schématiquement un des module d'acquisition compris dans la caméra rapide selon l'invention; - la figure 2 représente schématiquement une caméra rapide selon l'invention comprenant une pluralité de modules 25 d'acquisition. la figure 3 représente les temps d'impulsion des intensificateurs et des caméras standards au sein de la caméra rapide selon l'invention; la figure 4 est un exemple de carte d'alimentation impulsionnelle 400V des intensificateurs la figure 5 est un exemple de carte de synchronisation basse tension utilisée pour l'invention; la figure 6 est un exemple de carte de pilotage des caméras standards selon l'invention; - la figure 7A représente une plaque support pour la fixation des caméras standard selon l'invention; - la figure 7B représente une plaque support pour la fixation des intensificateurs standard selon l'invention; la figure 7C représente une plaque support pour la fixation des objectifs selon l'invention. La caméra rapide selon l'invention se compose d'une pluralité de modules d'acquisition 10 tels qu'illustrés figure 1. Un tel module comprend un objectif 1, un intensificateur d'image 2, et une caméra standard intelligente 3 du type comprenant une mémoire 3a. En fonctionnement, l'objectif forme l'image sur la face avant 2b de l'intensificateur d'images 2, qui joue le rôle d'obturateur. En l'absence de tension d'alimentation, l'intensificateur bloque l'image sur sa face avant. Sous une impulsion haute tension, par exemple de l'ordre de 400 Volts, l'intensificateur transmet l'image intensifiée vers sa face arrière 2a. L'image se forme donc sur la face arrière 2a et est visible par la caméra 3 pendant la durée d'alimentation. Il est ainsi nécessaire d'assurer l'acquisition par la caméra pendant ce laps de temps. Pour ce faire, selon un mode de réalisation, la caméra standard 3 est en capture permanente, ce qui fait que l'image est enregistrée et stockée dans la mémoire 3a dès qu'elle est disponible. L'image capturée correspond donc à l'image visualisée figée dans le temps par l'obturateur. Il est entendu que la zone de capture d'image par la caméra du module d'acquisition 10 est adapté selon ce mode de réalisation, à la partie arrière de l'intensificateur et à sa résolution. Afin d'obtenir une série d'image, et comme illustré figure 2, on dispose une pluralité de modules d'acquisition 10 en décalant le temps d'ouverture des différents obturateurs tout en s'assurant que les caméras standard 3 des modules d'acquisitions sont en capture d'image pendant ce temps, comme illustré figure 3. On positionne autant de module d'acquisition que l'on 15 désire obtenir d'image. On note que l'utilisation d'un intensificateur en tant qu'obturateur est particulièrement avantageux en lien avec la présente invention pour fréquence rapide d'obturation. L'intensificateur connu sous le nom commercial SuperGen , développé par la société Photonis possède en effet une période d'obturation inférieure à 100 ns, et typiquement de l'ordre de 50 ns. L'intensificateur utilisé selon la présente invention a donc pour fonction à la fois l'obturation rapide, la formation de l'image à acquérir sur sa face arrière, et l'intensification des rayons lumineux. Les modules d'acquisition comprennent par exemple une caméra standard de type VCM. Ce type de caméra comprend de façon connue en soi un moyen de numérisation de l'image à partir des signaux lumineux reçus comme par exemple des capteurs CCD ou CMOS. Les caméras standards utilisées comprennent au moins une mémoire 3a permettant de stocker l'image reçue. Cette mémoire permet de conserver l'image captée afin de la restituer par la suite au niveau d'un poste de visualisation par exemple de type ordinateur. En effet, selon l'invention, chaque caméra standard reste en position d'intégration pendant une longue période alors que l'obturateur associé n'est pas ouvert. Aucune lumière n'est donc capturée (absence de lumière), sauf pendant le temps d'ouverture de l'obturateur. Après l'intégration, chaque caméra standard gère indépendamment le transfert de l'image vers une mémoire. En l'absence d'une telle mémoire 3a, l'homme du métier comprendra que l'image captée pendant le temps d'ouverture de l'obturateur serait perdue, et ne pourrait être visualisée par la suite. Selon l'invention, on récupère alors par un programme informatique, le contenu de la mémoire des caméras standard correspondant au temps d'ouverture de l'obturateur. L'ensemble des images récupérées depuis les différents modules d'acquisition permet alors la reconstruction d'une succession d'image à une fréquence élevée. On décrit maintenant les modules 4 et 5 de contrôle et de synchronisation des caméras standard et des intensificateurs. En synchronisant ces deux moyens, on assure qu'une caméra standard d'un module d'acquisition est apte à numériser l'image lorsque l'obturateur associé est ouvert. Comme illustré figure 3, l'ensemble des caméras standard sont donc en position de numérisation lorsque les obturateurs s'ouvrent et se ferment. Le module 4 comprend par exemple une horloge et une alimentation de 400V et un moyen de synchronisation avec le module 5. Ce dernier permet d'alimenter et de piloter les caméras depuis un ordinateur standard, par exemple de type PC. De façon générale, le signal d'horloge utilisé est défini de façon à ce que sa fréquence corresponde à la fréquence d'acquisition des images et que la durée de son niveau haut corresponde au temps d'obturation des intensificateurs. Pour une caméra comprenant 24 modules d'acquisition 10, on utilise par exemple 12 cartes d'alimentation impulsionnelle, une carte pilotant deux intensificateurs. Cette carte d'alimentation impulsionnelle telle qu'illustrée figure 4 alimente par exemple indépendamment 2 intensificateurs d'images. Cette carte est apte à transformer une impulsion d'une durée fixée et d'une tension variant de 0 à 5V, en une impulsion de même durée mais d'une tension variant de +20V (niveau bas) à -400V (niveau haut). De plus, les caractéristiques électriques des intensificateurs font que ces alimentations doivent être flottante. Un exemple de carte de synchronisation basse tension est par exemple illustré figure 5. C'est une carte de démultiplexage à une entrée vers 32 sorties. L'entrée est connectée à l'horloge, et les sorties sont reliées deux par deux à une carte d'alimentation impulsionnelle telle qu'illustrée figure 4. À chaque front montant de l'horloge, le démultiplexeur active une sortie différente, et y envoie une impulsion dont la durée du niveau haut est définie par la forme de l'horloge. Le pilotage peut également être réalisé par un processeur de type DSP intégré à la caméra standard intelligente et pilotant la numérisation. Ce DSP est synchronisé avec les moyens de commande de l'obturateur pour assurer que la numérisation est assurée lorsque l'obturateur est ouvert. Le système selon l'invention contient enfin une application informatique installée sur un ordinateur par exemple de type PC. Cette application réalise les fonctions d'acquisition et de transfert des images issues des différentes caméras. Chaque caméra dispose d'une liaison RS232, que l'on doit connecter à un ordinateur pour pouvoir dialoguer et échanger des programmes et des données. Un répartiteur tel qu'illustré figure 6 permet le dialogue d'un seul ordinateur avec 12 caméras. Pour cela, on envoie un mot de commande sur le port parallèle de l'ordinateur correspondant au numéro de la caméra avec laquelle on souhaite communiquer, et la carte de la figure 6 oriente le flux RS232 vers la caméra correspondante. Ici encore il s'agit d'une carte de multiplexage 1 vers 12. Afin d'assurer les positionnements des 24 caméras selon l'invention, on utilise par exemple une succession de plaques portant les éléments successifs de la caméra selon l'invention: une plaque de support de caméra, une plaque de support d'intensificateur, et une plaque de support d'objectifs. Ces plaques sont illustrées figures 7A, 7B et 7C. En particulier, la plaque support d'optiques est telle que chaque objectif peut se translater de façon indépendante. Ceci permet à chaque caméra de visualiser la même image alors que, de part leurs positions différentes, leurs points de vue sont différents. Ce procédé est par exemple connu sous le nom de lens shift (terme anglais pour décalage d'optique ). La description détaillée ci-dessus illustre donc un exemple de réalisation d'une caméra rapide comprenant au moins un objectif (1), et une pluralité de modules d'acquisition, chacun desdits modules comprenant un moyen de formation d'image (2a) au travers d'un moyen d'obturation (2), un moyen de numérisation d'image (3) et un moyen pour stocker une image numérisée (3a), ladite caméra comprenant en outre un moyen de commande (4) de chacun desdits moyens d'obturation aptes à les ouvrir pendant un temps d'exposition prédéterminé, et un moyen de pilotage (5) des moyens de numérisation (3) synchronisé avec ledit moyen de commande de sorte à activer la numérisation lorsque le moyen d'obturation associé au moyen de numérisation au sein d'un module d'acquisition est ouvert. Illustré figure 2 et sur le support d'optiques figure 7C, on a représenté une pluralité d'objectifs, par exemple un par module d'acquisition. Il est cependant entendu que l'objectif de la caméra rapide peut être unique si le champ de l'objectif correspond à l'ensemble des modules d'acquisition selon l'invention. En particulier, le champ de l'objectif utilisé est adapté au nombre de module d'acquisition de la caméra rapide selon l'invention. Par ailleurs, on a décrit dans le mode de réalisation ci-dessus l'utilisation d'un intensificateur dans les modules d'acquisition pour réaliser les fonctions d'obturation et de formation de l'image. Il est entendu que l'on peut également utiliser tout moyen d'obturation rapide de type connu, comme des cellules électro-optiques, des panneaux LCD ou des modulateurs acousto-optiques, ainsi que tout moyen de formation de l'image à la suite de l'obturation de sorte que la caméra standard puisse visualiser l'image comme une lame dépolie, un écran translucide. La caméra rapide selon l'invention, de par sa fréquence d'acquisition des images, est particulièrement adaptée à l'imagerie des phénomènes rapides tels que les propagations de fissures | La présente invention se rapporte à une caméra rapide comprenant au moins un objectif (1) apte à former une image, et une pluralité de modules d'acquisition, chacun desdits modules comprenant un moyen d'obturation (2) et un moyen de formation d'une image (2a) issue dudit moyen d'obturation et, un moyen de numérisation d'image (3) et un moyen pour stocker une image numérisée (3a), ladite caméra rapide comprenant en outre des moyens de commande (4) de chacun desdits moyens d'obturation aptes à les ouvrir pendant un temps d'exposition prédéterminé, et un moyen de pilotage (5) des moyens de numérisation (3) synchronisé avec ledit moyen de commande de sorte à activer la numérisation lorsque le moyen d'obturation associé au moyen de numérisation au sein d'un module d'acquisition est ouvert. | 1. Caméra rapide comprenant au moins un objectif (1) apte à former une image, et une pluralité de modules d'acquisition, chacun desdits modules comprenant un moyen d'obturation (2) et un moyen de formation d'une image (2a) issue dudit moyen d'obturation et, un moyen de numérisation d'image (3) et un moyen pour stocker une image numérisée (3a), ladite caméra rapide comprenant en outre des moyens de commande (4) de chacun desdits moyens d'obturation aptes à les ouvrir pendant un temps d'exposition prédéterminé, et un moyen de pilotage (5) des moyens de numérisations (3) synchronisé avec ledit moyen de commande de sorte à activer la numérisation lorsque le moyen d'obturation associé au moyen de numérisation au sein d'un module d'acquisition est ouvert. 2. Caméra rapide selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen d'obturation est un intensificateur. 3. Caméra rapide selon la 2, caractérisé en ce que ledit moyen de formation d'une image est la face arrière dudit intensificateur. 4. Caméra rapide selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de numérisation est un capteur de caméra. | H | H04 | H04N | H04N 5 | H04N 5/225,H04N 5/335 |
FR2891763 | A1 | PROCEDE ET INSTALLATION DE POSE D'UNE COUCHE DE POLYURETHANE EXPANSE SUR UN REVETEMENT DE GARNISSAGE D'UN EQUIPEMENT DE VEHICULE ET COMPLEXE DE REVETEMENT | 20,070,413 | La présente invention se rapporte au domaine des équipements pour véhicule. Plus précisément, elle concerne une installation et un procédé de pose d'une couche de mousse de polyuréthane sur un revêtement de garnissage d'un tel équipement qui, par exemple, peut être un siège de véhicule automobile. L'invention concerne également un complexe de revêtement de garnissage. Un siège de véhicule automobile comprend généralement une matelassure que revêt une coiffe externe, réalisée par assemblage de plusieurs pièces de revêtement. Le revêtement dans lequel sont découpées ces pièces peut être un tissu ou du cuir ou bien encore un TEP, et être doublé d'une couche de mousse. Cette dernière peut être faite de polyuréthane expansé. Dans ce qui suit, on appelle complexe de revêtement l'ensemble comprenant le revêtement et la couche de mousse unie à ce revêtement. Actuellement, la première étape de fabrication d'un tel complexe de revêtement consiste à refendre un bloc de mousse de polyuréthane de manière à en extraire plusieurs plaques. Ensuite, on revêt l'envers du revêtement avec une ou plusieurs de ces plaques. A l'heure actuelle, deux techniques d'assemblage du revêtement et des plaques de mousse sont couramment utilisées. L'une d'elle est un simple collage et consiste à lier le revêtement et la mousse au moyen d'un adhésif, qui peut se présenter sous diverses formes, par exemple sous forme liquide ou sous forme d'un film ou bien encore sous forme d'une poudre thermocollante. L'autre technique actuellement utilisée est couramment désignée par le terme flammage et consiste à faire chauffer une face de chaque plaque de mousse à l'aide de brûleurs, puis à appliquer et presser cette face contre le revers du revêtement. Chacune des deux techniques d'assemblage évoquées ci-dessus présente l'inconvénient d'être coûteuse, notamment car elle requiert l'emploi de colle ou bien la consommation d'un carburant gazeux ou non. Le coût de ces deux techniques résulte également du nombre d'opérations que chacune d'elles comporte. Parmi ces opérations, il y a la fabrication des blocs de mousse, le stockage et le transport de ces blocs de mousse et leur découpe de manière à obtenir les plaques. Le nombre de ces opérations augmente d'autant la complexité de la gestion de la production. De plus, il est difficile d'obtenir que l'union du revêtement et de la mousse soit satisfaisante en tout point de ce revêtement, dans la mesure où répartir uniformément de la colle sur une surface est une opération malaisée et qu'il en est de même du chauffage uniforme d'une surface. En outre, la combustion d'un comburant et d'un carburant implique l'émission de substances polluantes. D'autres substances polluantes résultent du chauffage de la mousse, notamment si celle-ci brûle localement. Par ailleurs, la perméabilité à l'air du complexe de revêtement est élevée, sauf à ajouter un film barrière, par exemple sur la face arrière des tranches de mousse. La présence d'un tel film se traduit non seulement par un surcoût, mais également par une altération de la perméabilité du complexe de revêtement à la vapeur d'eau, telle que celle résultant de l'évacuation de la transpiration d'un occupant d'un siège de véhicule, ce qui constitue un inconvénient. Un bloc de mousse n'est pas homogène dans son épaisseur, si bien que les différentes tranches découpées dedans présentent des caractéristiques différentes. De ce fait, le complexe de revêtement obtenu à partir de telles tranches de mousse n'est pas homogène. L'invention a au moins pour but d'améliorer l'homogénéité et/ou la reproductibilité des caractéristiques d'un complexe de revêtement comportant un revêtement externe, dont le revers est revêtu d'une couche de mousse de polyuréthane expansé. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de pose d'une couche de polyuréthane expansé sur un revêtement de garnissage d'un équipement de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes dans lesquelles : a) sur une surface que porte un élément mobile et qui progresse selon un mouvement d'avance, on dépose continûment une substance non stabilisée, puis b) on laisse la substance non stabilisée s'expanser au moins partiellement en mousse de polyuréthane sur ladite surface de l'élément mobile, puis c) avant une polymérisation complète de la mousse de polyuréthane, on transfère cette mousse de l'élément mobile au revêtement. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce procédé : - les étapes a), b) et c) s'effectuent continûment et sans interruption entre elles ; - à l'issue de l'étape b), la mousse comporte deux faces opposées, à savoir une face initialement interne et en contact avec ledit élément mobile et une face externe que l'on applique sur le revêtement à l'étape c) ; - ledit élément mobile applique directement la mousse sur le revêtement à l'étape c) ; - ledit élément mobile presse la mousse sur le revêtement à l'étape c) ; - le revêtement et la mousse se trouvent sous ledit élément mobile à l'étape c) ; à l'étape a), on effectue une projection de la substance non stabilisée sur ladite surface que porte ledit élément mobile et qui progresse selon le mouvement d'avance ; - à l'étape a), on déplace la projection selon une direction non parallèle audit mouvement d'avance, de manière à déposer la substance non stabilisée sous forme de plusieurs couches (Cl, C2) se chevauchant, sur ledit élément mobile ; - à l'issue de l'étape c), la mousse comporte une face nue située à l'opposé du revêtement, le procédé comprenant une étape qui suit l'étape c) et dans laquelle : - d) on rapporte une bande sur cette face nue de la mousse de polyuréthane au moins partiellement non polymérisée ; - il comprend une étape qui suit l'étape c) et dans laquelle : - e) on fait passer le revêtement revêtu de la mousse entre deux surfaces mobiles en regard qui sont entraînées dans le même sens que la mousse et qui 20 écrasent entre elles cette mousse de polyuréthane alors au moins partiellement non polymérisée ; - l'une desdites deux surfaces mobiles en regard se trouve du côté de la mousse et va plus vite que l'autre surface mobile, qui se trouve du côté du revêtement ; - l'étape e) suit l'étape d) ; 25 - ladite surface que porte l'élément mobile sur laquelle on dépose une substance non stabilisée à l'étape a) s'étend selon une boucle fermée et progresse selon cette boucle ; - ledit élément mobile est réalisé en un élastomère siliconé, entoure un cylindre rotatif et est entraîné par ce cylindre rotatif ; 30 - on chauffe ledit élément mobile à une température supérieure à la température ambiante ; - l'étape c) a lieu alors que la mousse de polyuréthane est partiellement polymérisée ; - à l'étape c), le polyuréthane de la mousse a une viscosité comprise entre 20 000 cPo et 70 000 cPo. L'invention a également pour objet un complexe de revêtement de garnissage d'un équipement de véhicule, comportant un revêtement, caractérisé en ce qu'il comporte une couche de mousse de polyuréthane déposée sur ce revêtement en mettant un oeuvre un procédé tel que défini ci-dessus. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce complexe de revêtement : - la couche de mousse est directement au contact du revêtement ; - la couche de mousse comporte une face qui est au contact du revêtement et qui est solidaire du revêtement en tout point ; - la couche de mousse comporte des première et deuxième faces opposées, une portion superficielle de cette couche de mousse formant une peau située au niveau de ladite première face de la couche de mousse, dont la deuxième face est liée au revêtement. L'invention a encore pour objet une installation de pose d'une couche de polyuréthane expansé sur un revêtement de garnissage d'un équipement de véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un dispositif de production d'une substance non stabilisée et destinée à s'expanser sous forme d'une mousse de polyuréthane, - un élément mobile définissant une surface externe de support d'une réaction d'expansion en mousse de la substance non stabilisée, - un dispositif d'entraînement de l'élément mobile dans le sens d'un mouvement d'avance de ladite surface de support, - un dispositif de dépose en continu de ladite substance non stabilisée sur ladite surface de support lors d'un mouvement d'avance de celle-ci, et - des moyens de transfert de la mousse au moins partiellement expansée, de ladite surface de support au revêtement. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de cette installation : -lesdits moyens de transfert comportent un convoyeur d'amenée du revêtement en continu et de poussée du revêtement contre la mousse au moins partiellement expansée ; - ledit élément mobile et ledit convoyeur déterminent au moins en partie une trajectoire de la mousse et se trouvent chacun d'un de deux côtés opposés de cette trajectoire, de manière que ledit convoyeur soit adapté pour presser ledit revêtement sur une face de la mousse différente de la face qui est en contact avec ledit élément mobile lors de l'expansion de cette mousse ; - lesdits moyens de transfert comportent à la fois ledit élément mobile et ledit convoyeur qui sont disposés l'un par rapport à l'autre de manière à délimiter entre eux un passage pour le revêtement et pour la mousse, et de manière à pouvoir presser ce revêtement et cette mousse l'un contre l'autre au niveau dudit passage ; - ledit passage se trouve sous ledit élément mobile ; - le dispositif de dépose comprend un dispositif de projection de ladite substance non stabilisée sur ladite surface externe de support de la réaction d'expansion ; - le dispositif de dépose comprend des moyens d'entraînement du dispositif de projection selon une direction non parallèle au mouvement d'avance de ladite surface externe de support de la réaction d'expansion ; - en aval dudit élément mobile, il est prévu un dispositif de dépose en continu d'une bande sur une face nue de la mousse de polyuréthane au moins partiellement non polymérisée ; - en aval desdits moyens de transfert, il est prévu un dispositif de calibrage de l'épaisseur de la mousse par écrasement de la mousse de polyuréthane au moins partiellement non polymérisée, dans un passage que deux surfaces mobiles en regard de ce dispositif de calibrage délimitent entre elles ; -le dispositif de dépose en continu d'une bande est adapté pour déposer cette bande en amont ou au niveau du dispositif de calibrage ; - ladite surface externe de support d'une réaction d'expansion s'étend selon une boucle fermée, lesdits moyens d'entraînement étant adaptés pour faire progresser ladite surface externe de support selon cette boucle ; lesdits moyens d'entraînement comportent un cylindre rotatif que ledit élément mobile entoure et qui est en contact avec cet élément mobile ; -ledit élément mobile est réalisé en élastomère siliconé ; - elle comprend des moyens de chauffage dudit élément mobile. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une élévation schématique d'une installation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique, en perspective, d'une partie de l'installation représentée à la figure 1 ; - la figure 3 est une section schématique d'un complexe de revêtement de garnissage fabriqué à l'aide de l'installation représentée aux figures 1 et 2 ; et - la figure 4 est une vue analogue à la figure 1 et représente une installation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1 est représentée une installation 1 de fabrication d'un complexe de revêtement 2 de garnissage d'un équipement de véhicule, tel qu'un siège. Cette installation comprend un arbre rotatif 3 de support d'un rouleau 4, sur lequel est enroulé une bande poreuse 5, par exemple faite de fils tissés ou non. Cette bande est destinée à former un revêtement externe souple, également référencée 5 ci-après dans un souci de clarté. Le revêtement 5 peut être un textile, c'est-à-dire fait de fils tissés. Ce peut également être du cuir ou encore un autre matériau, tel que du textile enduit plastique encore appelé TEP. Dans ce qui suit et dans les revendications annexées, les termes arrière , avant , amont , aval et transversal , ainsi que les termes analogues, se référent au sens F1 d'avance du revêtement externe 5 dans l'installation 1. En aval de l'arbre 3, l'installation 1 comporte un rouleau rotatif supérieur 6 et un convoyeur 7 d'amené du revêtement 5 sous ce rouleau 6. Un dispositif 8 de production d'une substance non stabilisée S, à savoir du polyuréthane destiné à s'expanser en mousse, alimente une buse 9 de projection de cette substance non stabilisée S sur le rouleau 6. Outre celle d'entraîner le revêtement 5, plusieurs autres fonctions sont remplies par le convoyeur 7. En particulier, ce convoyeur 7 fait partie d'un dispositif de calibrage 10 disposé en aval du rouleau 6. En aval de ce dispositif de calibrage 10, l'installation 1 comporte un arbre rotatif et motorisé 11 de support d'un rouleau 12 de stockage par enroulement du complexe de revêtement 2 en sortie de fabrication. Un dispositif de polymérisation 13 peut avantageusement être disposé entre le dispositif de calibrage 10 et l'arbre 11. Le convoyeur 7 comprend une bande sans fin 14 tendue entre deux rouleaux rotatifs d'extrémité 15, dont un au moins est moteur. Le rouleau 6 se trouve au dessus de la bande sans fin 14, auquel il est parallèle. Il comporte un cylindre 16 revêtu d'une gaine 17 en silicone encore appelé élastomère siliconé ou élastomère de silicone, c'est-à-dire en un élastomère contenant du silicone. Des moyens de chauffage sensiblement uniforme de cette gaine 17 sont formés par des résistances 16a installées dans le cylindre 16. La bande sans fin 14 du convoyeur 7 et la gaine 17 du rouleau 6 délimitent entre eux un passage 18 allongé transversalement. Ainsi qu'on peut le voir à la figure 2, le cylindre 16 est accouplé à un moteur d'entraînement 19, qui a pour fonction de le faire tourner dans le sens F2, autour d'un axe X-X' sensiblement transversal et parallèle à la bande sans fin 14. La buse de projection 9 et le dispositif 8 font partie d'un même chariot 20 monté à coulissement sur un rail de guidage 21 sensiblement parallèle au rouleau 6. Des moyens d'entraînement du chariot 20 le long de ce rail 21 comprennent un moteur embarqué 22 et une roue dentée 23, qui est accouplée à ce moteur 22 et qui engraine une crémaillère 24 parallèle au rail 21. Le moteur 22 et la roue dentée 23 sont à même de déplacer le chariot 20 parallèlement au rouleau 6, selon un mouvement alternatif de va-et-vient schématisé par la double flèche F3. Un conduit 25 d'amenée de polyol sous pression et un conduit 26 d'amenée d'isocyanate sous pression se raccordent sur le dispositif de production 8. Le dispositif de calibrage 10 comprend une bande sans fin 27 tendue entre deux rouleaux amont et aval 28, dont un au moins est moteur. Les bandes sans fin 14 et 27 délimitent entre elles un passage plan 29, allongé à la fois transversalement et selon le sens d'avance Fi. Sur la figure 1, un complexe de revêtement 2 est en cours de fabrication dans l'installation 1. Le revêtement externe 5 est amenée par le convoyeur 7 jusqu'au rouleau 6, sur la gaine 17 duquel la buse 9 projette en la pulvérisant la substance non stabilisée S produite sous pression à partir du polyol et de l'isocyanate. De bons résultats ont été obtenus avec une substance S ayant la formulation suivante, exprimée en masse : • Polyol PM6000 100 parts • Jeffcat ZR50 0,4 part • Polycat 15 0,6 part • DEOHA 0,5 part • Surfactant 0,7 part • H2O 5 parts • Isocyanate MDI 30 à 45 parts La projection de la substance S par la buse 9 est dirigée sur une zone supérieure plus haute que l'axe de rotation X-X'. Cette zone est en outre éloignée du passage 18, le long de la trajectoire de la substance S autour de l'axe X-X' de rotation du rouleau 6, qui tourne continûment dans le sens F2. Lors de la projection de la substance S, le mouvement rotatif du rouleau 6 s'accompagne d'un mouvement transversal de la buse 9. Lors d'un aller de cette buse 9, est déposée une couche référencée C1 à la figure 2. Ensuite a lieu le retour de la buse 9. Lors de ce retour, une deuxième couche C2 est pulvérisée en direction du rouleau 6, de manière à chevaucher la couche C1 déposée précédemment. La substance S est donc déposée sous forme de fines couches successives et superposées. Lors de son séjour sur la gaine 17, dont la température est régulée autour d'une valeur avantageusement comprise entre 50 C et 80 C grâce aux résistances 16a, la substance S s'expanse sous forme d'une mousse de polyuréthane M et commence à se polymériser, si bien qu'elle atteint le passage 18 en ayant une viscosité avantageusement comprise entre 20 000 cPo et 70 000 cPo, de préférence comprise entre 40 000 cPo et 60 000 cPo et, par exemple de l'ordre de 50 000 cPo. Le revêtement 5 et la mousse M de polyuréthane non totalement polymérisée se rejoignent et passent ensemble, sensiblement à la même vitesse, dans le passage 18, où le convoyeur 7 et le rouleau 6 les pressent l'une contre l'autre, ce qui a pour effet de faire pénétrer du polyuréthane dans le revêtement 5. La viscosité du polyuréthane est alors telle que sa pénétration n'est que partielle. En d'autres termes, lors de l'enduction du revêtement 5, le polyuréthane ne traverse pas ce revêtement 5, ce qui serait le cas de la substance S si elle était projetée directement sur le revêtement 5. En effet, la substance S est plus fluide que la mousse M expansée et polymérisée partiellement. Lors de son franchissement du passage 18, la mousse M en cours de polymérisation s'unie au revêtement 5 et se dissocie du rouleau 6, de sorte que le convoyeur 7 et ce rouleau 6 remplissent, entre autres, la fonction d'un dispositif de transfert de la mousse M entre le rouleau 6 et le revêtement 5. La mousse M est fabriquée sous la forme d'une bande qui comporte deux faces principales, à savoir une face 30 initialement en contact avec la gaine 17 du rouleau 6 et une face 31 se trouvant à l'extérieur tant que la mousse est portée par ce rouleau 6. On notera que celle de ces deux faces qui est appliquée sur le revers 32 du revêtement 5 est la face 31, et que la face nue à la sortie du passage 18 est la face 30. Après avoir été unies dans le passage 18, le revêtement 5 et la mousse M sont acheminées par le convoyeur 7 vers le dispositif de calibrage 10, puis pénètrent dans le passage 29 de ce dispositif 10, dont les bandes 14 et 27 écrasent entre elles la mousse de polyuréthane M de manière à en définir l'épaisseur référencée e à la figure 3. Lors de cela, la bande 27 se déplace dans le sens indiqué par la flèche F4 à une vitesse qui peut être égale à celle de la bande 14 mais qui est de préférence légèrement plus élevée que celle de cette bande 14, de manière à faciliter l'engagement de la mousse M dans le passage 29, sans déformation longitudinale de cette mousse. L'épaisseur e dépend de l'étroitesse E du passage plan 29, cette étroitesse E pouvant être réglée en déplaçant vers le haut ou vers le bas les rouleaux 28 par rapport au convoyeur 7. A la sortie du dispositif de calibrage 10, le polyuréthane de la mousse M n'est pas entièrement polymérisé. On peut laisser la polymérisation de ce polyuréthane se terminer naturellement, c'est-à-dire sans action extérieure, à l'air libre, auquel cas elle n'est définitive qu'après plusieurs heures dans des conditions normales de température, c'est-àdire dans un environnement à une température comprise entre 15 et 25 C. On peut également l'accélérer, notamment par chauffage, en faisant passer le complexe de revêtement 2 dans le dispositif 13, qui effectue une cuisson. Une fois que le polyuréthane de la mousse M est entièrement polymérisé, le complexe de revêtement 2 peut être découpé en plaques à des fins de transport et/ou de stockage. Aux mêmes fins, il peut également être enroulé sur un rouleau tel que le rouleau 12, ce qui est le cas dans l'exemple représenté. Il ressort de ce qui précède que la fabrication du complexe de revêtement 2 peut être effectuée en continu, sans manipulations intermédiaires ni stockage et transport de produits semi-finis, ce qui se traduit par une simplification de la production et par des économies. D'autres économies résultent de ce que l'assemblage de la mousse M et du revêtement 5 s'effectue sans addition de colle et sans combustion. Cet assemblage est en outre non polluant. Par ailleurs, il est aisé d'intervenir sur les caractéristiques de la mousse M. En particulier, la densité et l'épaisseur e de la doublure que forme la mousse M résultent de la quantité de substance S déposée par unité de surface sur le rouleau 6 et du réglage de l'étroitesse E du passage 29. En d'autres termes, l'installation 1 est très souple d'utilisation et offre un large éventail de possibilités. Une fois polymérisée, la mousse M peut par exemple avoir une densité comprise entre 20 et 50 kg/m3. La mousse M est fabriquée continûment dans des conditions sensiblement constantes. Ces conditions ne varient pas ou que très peu selon les directions longitudinales et transversales du complexe de revêtement 2. Il s'ensuit que ce complexe de revêtement 2 a des caractéristiques sensiblement identiques en tout point. En d'autres termes, il est homogène, conformément au but de l'invention. La structure du complexe de revêtement 2 terminé est visible à la figure 3. Le polyuréthane de la doublure ou couche de mousse M est intimement uni aux fibres du revêtement externe 5, dans la mesure où il a pénétré partiellement ce revêtement 5 avant sa complète polymérisation. De ce fait, le complexe de revêtement 2 est particulièrement robuste. En particulier, la solidité de l'assemblage de la mousse M et du revêtement 5 est élevée en tout point du complexe de revêtement 2. Il y a interpénétration entre la mousse M et le revêtement 5, et leur liaison est solide en tout point. Dans les essais effectués, il n'a pas été possible de séparer le revêtement 5 et mousse M sans déchirer cette dernière. Dans la couche en mousse M, il n'existe pas de contraintes résiduelles du type de celles que l'on trouve dans les couches de mousse rapportées en mettant en oeuvre l'une quelconque des deux techniques d'assemblage mentionnées dans l'introduction et actuellement utilisées. Ceci constitue un avantage considérable dans la mesure où de telles contraintes résiduelles, qui tendent à provoquer un gauchissement du complexe de revêtement 2, conduisent à des mises au rebus, à des dysfonctionnements dans les machines employant le complexe de revêtement et impliquent donc la mise en place de mesures de contrôle. En outre, au niveau de la face 30, la mousse M forme une peau P, qui présente des caractéristiques particulières. Cette peau P est du type de celle que l'on trouve à la périphérie de toute mousse de polyuréthane expansé. En outre, elle s'est formée au contact de la gaine 17 du rouleau 6. Au niveau de sa peau P, la mousse M est peu, voire pas expansée sur une épaisseur de l'ordre d'un à plusieurs dixièmes de millimètre. En d'autres termes, la peau P présente une porosité nettement inférieure à celle du reste de la mousse M. La peau P réduit sensiblement la perméabilité à l'air du complexe de revêtement 2, sans en supprimer la perméabilité à l'eau, ce qui constitue un avantage obtenu sans surcoût, tel que le surcoût qu'impliquerait un traitement additionnel de la face interne de la couche de mousse M. Or, une grande perméabilité à la vapeur d'eau favorise l'évacuation de la sueur dans le cas où le complexe de revêtement 2 est destiné à former l'enveloppe extérieure d'un siège. Parmi les autres caractéristiques avantageuses de la face 30 définie par la peau P figure sa régularité et son caractère lisse, ainsi que sa robustesse. Une autre caractéristique avantageuse de la face 30 est sa relative imperméabilité à un fluide visqueux, tel que la mousse de remplissage qui est destinée à former la matelassure d'un siège de véhicule et qui peut être injectée directement dans les coiffes réalisées par assemblage de plusieurs pièces découpées de complexe de revêtement 2. Il est connu de rapporter un film d'arrêt sur la surface interne de la doublure de mousse d'un complexe de revêtement afin d'empêcher que de la mousse de remplissage injectée dans une coiffe de siège faite à partir de ce complexe pénètre dans la doublure de celui-ci et, après polymérisation, en détériore la souplesse. La présence d'un tel film d'arrêt a pour inconvénients de se traduire par un surcoût et de s'opposer à l'évacuation de gaz hors de la mousse de remplissage lors de l'injection de cette mousse puis à l'évacuation de la transpiration d'un passager du véhicule à travers le complexe de revêtement. Du fait de ces inconvénients, un film d'arrêt de la mousse injectée de la matelassure est une solution que l'on cherche à éviter. En l'absence d'un tel film, on atténue actuellement les effets de la pénétration de la mousse de la matelassure dans la doublure en mousse du revêtement en augmentant l'épaisseur de cette doublure. De plus, on choisit le matériau de la doublure de manière que la pénétration de la mousse de la matelassure y soit aussi faible que possible. La présence de la peau P a pour avantages de permettre de choisir une épaisseur e faible et de se traduire par de nombreuses possibilités quant au choix de la formulation de la mousse M. De plus, lorsqu'elle est directement injectée dans une coiffe dont la face interne est dépourvue d'un film d'arrêt, la mousse de la matelassure d'un siège se densifie, c'est-à-dire voit sa porosité diminuer, au voisinage de cette face interne. On a constaté que la peau P tend à réduire, voire à supprimer cela, ce qui est avantageux. Sur la figure 3, de la mousse injectée directement contre la face 30 et pouvant être celle de la matelassure d'un siège de véhicule est représentée en traits discontinus et référencée 1. On peut constater qu'au voisinage de la peau P, il n'existe sensiblement pas de zone où cette mousse I s'est densifiée. Sur la figure 4 est représentée une installation 101 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Dans ce qui suit, on ne décrit que ce qui distingue l'installation 101 de l'installation 1. En outre, une référence utilisée ci-après pour désigner une partie de l'installation 101 semblable ou équivalente à une partie référencée de l'installation 1 est construite en augmentant de 100 la référence repérant cette partie dans l'installation 1. L'installation 101 comporte un dispositif 150 de dépose en continu d'une bande 151 sur la face 130, nue à la sortie du passage 118. La bande 151 peut être une très fine grille de fils tricotés ou tissés, une telle grille pouvant faciliter le glissement du complexe de revêtement 2 lors de sa transformation ultérieure. La bande 151 peut également être en un autre matériau, tel qu'un matériau susceptible d'apporter un surcroît de confort notamment dans l'un au moins des domaines acoustiques, thermiques et vibratoires. Dans l'exemple représenté, le dispositif de calibrage 110 fait partie de ce dispositif de dépose 150, qui comprend en outre un arbre rotatif 152 de support d'un rouleau pourvu de la bande 151 enroulée. La bande sans fin 127 du dispositif de calibrage 110 entraîne la bande 151dans le même sens et à la même vitesse que la mousse M, au niveau du passage plan 129. En outre, elle applique et presse cette bande 151 sur la mousse de polyuréthane M. Comme cette dernière est encore partiellement non polymérisée, la bande 151 se lie à la mousse M, d'une manière qui devient définitive après la polymérisation complète de la mousse M. On notera que la bande 151 est unie à la mousse M sans adjonction de colle et sans l'usage de brûleurs, c'est-à-dire d'une manière particulièrement peu coûteuse. De plus, elle ne demande qu'un très faible investissement supplémentaire, cet investissement résultant seulement de l'ajout de l'arbre 152. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier, la gaine 17 peut être remplacée par une bande sans fin tendue par plusieurs rouleaux rotatifs. De plus, l'installation 1 peut comporter non pas une mais plusieurs buses 5 mobiles 9, notamment deux buses mobiles 9. En outre, notamment dans le cas où le revêtement 5 est du cuir, on peut ne pas utiliser les rouleaux 4 et 12, ainsi que les arbres 3 et 11 de support de ces rouleaux | Ce procédé comprend les étapes suivantes :- a) sur une surface que porte un élément mobile (17) et qui progresse selon un mouvement d'avance, on dépose continûment une substance non stabilisée (S),- b) on laisse ladite substance non stabilisée (S) s'expanser au moins partiellement en mousse de polyuréthane (M) sur ledit élément mobile (17), puis- c) avant une polymérisation complète de la mousse de polyuréthane (M), on transfère cette mousse (M) de l'élément mobile (17) à un revêtement (5) de garnissage d'un équipement de véhicule. | 1. Procédé de pose d'une couche de polyuréthane expansé (M) sur un revêtement (5) de garnissage d'un équipement de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes dans lesquelles : - a) sur une surface que porte un élément mobile (17) et qui progresse selon un mouvement d'avance (F2), on dépose continûment une substance non stabilisée (S), puis - b) on laisse ladite substance non stabilisée (S) s'expanser au moins partiellement en mousse de polyuréthane (M) sur ladite surface de l'élément mobile (17), puis - c) avant une polymérisation complète de la mousse de polyuréthane (M), on transfère cette mousse (M) de l'élément mobile (17) au revêtement (5). 2. Procédé selon la 1, dans lequel, à l'issue de l'étape b), la mousse (M) comporte deux faces opposées, à savoir une face initialement interne (30 ; 130) et en contact avec ledit élément mobile (17) et une face externe (31) que l'on applique sur le revêtement (5) à l'étape c). 3. Procédé selon la 2, dans lequel ledit élément mobile (17) presse la mousse (M) sur le revêtement (5) à l'étape c). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, à l'étape a), on effectue une projection de la substance non stabilisée (S) sur ladite surface que porte ledit élément mobile (17) et qui progresse selon le mouvement d'avance, et, toujours à l'étape a), on déplace la projection selon une direction non parallèle audit mouvement d'avance, de manière à déposer la substance non stabilisée (5) sous forme de plusieurs couches (Cl, C2) se chevauchant, sur ledit élément mobile (17). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, à l'issue de l'étape c), la mousse (M) comporte une face nue (131) située à l'opposé du revêtement (5), ce procédé comprenant une étape qui suit l'étape c) et dans laquelle :- d) on rapporte une bande (151) sur cette face nue (130) de la mousse de polyuréthane (M) au moins partiellement non polymérisée. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape qui suit l'étape c) et dans laquelle : - e) on fait passer le revêtement (5) revêtu de la mousse (M) entre deux surfaces mobiles en regard (14, 27 ; 127) qui sont entraînées dans le même sens que la mousse (M) et qui écrasent entre elles cette mousse de polyuréthane (M) alors au moins partiellement non polymérisée. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'une desdites deux surfaces mobiles en regard se trouve du côté de la mousse (M) et va plus vite que l'autre surface mobile (14), qui se trouve du côté du revêtement (5). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite surface que porte l'élément mobile sur laquelle on dépose une substance non stabilisée à l'étape a) s'étend selon une boucle fermée et progresse selon cette boucle. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on chauffe ledit élément mobile (17) à une température supérieure à la température ambiante. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape c) a lieu alors que la mousse de polyuréthane (M) est partiellement polymérisée. 11. Complexe de revêtement de garnissage d'un équipement de véhicule, comportant un revêtement (5), caractérisé en ce qu'il comporte une couche de mousse de polyuréthane (M) déposée sur ce revêtement (5) en mettant un oeuvre un procédé selon l'une quelconque des précédentes. 12. Complexe de revêtement selon la 11, dont la couche de mousse (M) est directement au contact dudit revêtement (5). 30 13. Complexe de revêtement selon l'une quelconque des 11 à 12, dont la couche de mousse (M) comporte une face (31) qui est au contact du revêtement (5) et qui est solidaire du revêtement (5) en tout point. 14. Complexe de revêtement selon l'une quelconque des 11 à 13, dans lequel la couche de mousse (M) comporte des première et deuxième faces opposées (30, 31), une portion superficielle de cette couche de mousse (M) formant une peau (p) située au niveau de ladite première face (30) de la couche de mousse (M), dont la deuxième face (31) est liée au revêtement (5). 15. Installation de pose d'une couche de polyuréthane expansé (M) sur un revêtement (5) de garnissage d'un équipement de véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un dispositif (8) de production d'une substance (S) non stabilisée et destinée à 15 s'expanser sous forme d'une mousse de polyuréthane (M), - un élément mobile (17) définissant une surface externe de support d'une réaction d'expansion en mousse (M) de la substance non stabilisée (S), - un dispositif d'entraînement (16 ; 19) de l'élément mobile (17) dans le sens (F2) d'un mouvement d'avance de ladite surface de support, 20 - un dispositif (9, 20, 21, 22, 23, 24) de dépose en continu de ladite substance non stabilisée (S) sur ladite surface de support lors d'un mouvement d'avance de celle-ci, et - des moyens (6, 7, 18) de transfert de la mousse (M) au moins partiellement expansée, de ladite surface de support au revêtement (5). 25 16. Installation selon la 15, dans laquelle lesdits moyens de transfert comportent un convoyeur (7) d'amenée du revêtement (5) en continu et de poussée de ce revêtement contre la mousse (M) au moins partiellement expansée, lesdits moyens de transfert comportant à la fois ledit élément mobile (17) et ledit convoyeur (7) qui 30 sont disposés l'un par rapport à l'autre de manière à délimiter entre eux un passage (18) pour le revêtement (5) et pour la mousse (M), et de manière à pouvoir presser ce revêtement (5) et cette mousse (M) l'un contre l'autre au niveau dudit passage (18). 17. Installation selon la 16, dans laquelle ledit élément mobile (17) et ledit convoyeur (7) déterminent au moins en partie une trajectoire de la mousse (M) et se trouvent chacun d'un de deux côtés opposés de cette trajectoire, de manière que ledit convoyeur (7) soit adapté pour presser ledit revêtement (5) sur une face (31) de la mousse (M) différente de la face (30 ; 130) qui est en contact avec ledit élément mobile (17) lors de l'expansion de cette mousse (M). 18. Installation selon l'une quelconque des 15 à 17, dans laquelle le dispositif de dépose comprend un dispositif (9) de projection de ladite substance non stabilisée (S) sur ladite surface externe de support de la réaction d'expansion. 19. Installation selon la 18, dans laquelle le dispositif de dépose comprend des moyens (21, 22, 23, 24) d'entraînement du dispositif de projection (9) selon une direction non parallèle au mouvement d'avance de ladite surface externe de support de la réaction d'expansion. 20. Installation selon l'une quelconque des 15 à 19, dans laquelle, en aval dudit élément mobile (17), il est prévu un dispositif (150) de dépose en continu d'une bande (151) sur une face nue (130) de la mousse de polyuréthane (M) au moins partiellement non polymérisée. 21. Installation selon l'une quelconque des 15 à 20, dans laquelle, en aval desdits moyens de transfert (6, 7, 18), il est prévu un dispositif de calibrage (10 ; 110) de l'épaisseur (e) de la mousse par écrasement de la mousse de polyuréthane (M) au moins partiellement non polymérisée, dans un passage (29) que deux surfaces mobiles en regard (14, 27 ; 127) de ce dispositif de calibrage délimitent entre elles. 22. Installation selon l'une quelconque des 15 à 21, dans laquelle ladite surface externe de support d'une réaction d'expansion s'étend selon une boucle fermée, lesdits moyens d'entraînement (16 ; 19) étant adaptés pour faire progresser ladite surface externe de support selon cette boucle. 23. Installation selon la 22, dans laquelle lesdits moyens d'entraînement comportent un cylindre rotatif (16) que ledit élément mobile (17) entoure et qui est en contact avec cet élément mobile (17). 24. Installation selon la 23, caractérisée en ce que ledit élément mobile (17) est réalisé en élastomère siliconé. 25. Installation selon l'une quelconque des 15 à 24, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (16a) de chauffage dudit élément mobile (17).10 | B | B29 | B29C,B29L | B29C 44,B29L 31 | B29C 44/28,B29L 31/58 |
FR2898407 | A1 | DISPOSITIF EXPLOSIF A CONFINEMENT DES PRODUITS DE DETONATION | 20,070,914 | L'invention concerne le confinement axial des produits de détonation d'un dispositif explosif en vue de constituer notamment des charges militaires, et en particulier des charges de missile antimissile ou anti-aéronef. La plupart des charges explosives utilisées à bord des missiles, sont du type à générateurs d'éclats, l'impact de ces derniers devant aboutir à la destruction d'un objectif. Les gerbes d'éclats sont généralement focalisées suivant un plan normal à l'axe de la charge, ou voisin de celle-ci. La destruction structurale de l'objectif inter-vient à partir d'une valeur de seuil connue du rapport entre l'énergie cinétique des éclats atteignant l'objectif, et la surface de l'objectif atteinte par les éclats. Il est donc important d'améliorer la valeur de ce rapport, afin d'être efficace pour des distances entre la charge et l'objectif les plus grandes possibles. Les éclats de la gerbe arrivant sur l'objectif doivent avoir la plus grande énergie cinétique possible, et les points d'impact des éclats sur l'objectif doivent être le plus proche possible les uns des autres. A titre d'exemple on connaît déjà des configurations de charges militaires comprenant une enveloppe génératrice d'éclats, préfragmentée selon des méridiens et parallèles, ou selon des hélices. Le chargement explosif principal de la charge est confiné actuellement par la méthode la plus générale qui consiste à fermer les extrémités de la charge par des flasques en matériau inerte. D'autres solutions consistent en la projection de disques métalliques par l'intermédiaire de générateurs d'ondes planes possédant leur propre dispositif d'amorçage. Ces configurations ne sont pas toutes équivalentes du point de vue du rendement à l'expulsion des éclats et de la focalisation de la gerbe d'éclats. 10 15 20 25 30 Le but de l'invention est de fournir un dispositif explosif répondant mieux, que ceux de l'art antérieur, aux exigences de destruction structurale des objectifs visés. L'objet de l'invention est un dispositif explosif comprenant un chargement principal explosif et des moyens de confinement axial enveloppant lesdits produits de détonation, le dispositif étant caractérisé en ce que lesdits moyens de confinement axial comprennent au moins un élément actif de confinement comportant une couche d'explosif insérée entre deux plaques de matériau inerte. L'invention et ses caractéristiques seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit, et qui est accompagnée des dessins annexés suivants représentant respectivement : - Fig.1, une vue en coupe représentant, un élément actif de confinement axial des produits de détonation suivant l'invention ; - Fig.2, un premier mode de réalisation du dispositif explosif suivant l'invention ; - Fig.3, un deuxième mode de réalisation d'un dispositif explosif selon l'invention ; - Fig.4, une troisième réalisation du dispositif suivant l'invention, notamment adaptée à une charge creuse. En référence à la figure 2, le dispositif explosif selon l'invention comprend, comme dans l'art antérieur, un chargement explosif principal 10 entouré et compacté à l'intérieur de moyens de confine-ment axial. Ces moyens de confinement axial sont associés à une enveloppe génératrice d'éclats 12, généralement de forme de révolution autour d'un axe longitudinal 11 du dispositif explosif. Sur cette figure, cette enveloppe a été représentée concave, mais cette forme n'est pas limitative. Selon l'invention, l'enveloppe 12 est fermée, à au moins une de ses deux extrémités, d'un élément actif de confinement axial 20, remplaçant les flasques en matériau inerte de l'art antérieur. La figure 1 montre plus nettement la conception d'un tel élément actif. Celui-ci comporte une plaque extérieure 2, une plaque intérieure 3 entre lesquelles est insérée une couche d'explosif 1. 10 15 20 25 30 Sur la figure 2, les deux extrémités de l'enveloppe sont équipées d'un élément actif de confinement axial. Le dispositif explosif comporte de plus un système d'amorçage 14 du chargement principal. Il est ici placé au centre de celui-ci, un trou 15 étant prévu dans un des deux éléments actifs, de manière à laisser le passage au fil 16 de transmission du déclenchement de l'explosion. On peut également prévoir plusieurs trous 15 si plusieurs fils de transmission ou plusieurs tubes de transmission de détonation sont nécessaires. Les éléments actifs de confinement axial, ainsi que les plaques 2 et 3 et la couche d'explosif 1, ont été représentés plans. Ce n'est qu'un exemple de réalisation, les éléments pouvant être concaves, convexes ou d'autres formes. Le terme plaque est néanmoins utilisé dans toute la description et dans les revendications. Ce dispositif explosif constitue une charge militaire de missile à gerbe d'éclats focalisés, et à amorçage central. La détonation est donc initiée au centre de la charge et se développe dans le chargement principal 10 jusqu'à atteindre le centre de la face interne de la plaque intérieure 3 des éléments actifs de confinement axial 20. Elle induit une onde de choc dans cette plaque intérieure, qui se propage jusqu'à atteindre la couche d'explosif 1, dont elle provoque la détonation. La détonation de la couche d'explosif insérée entre les deux plaques 2 et 3 écarte celles-ci, limitant ainsi la détente axiale des produits de détonation, et améliorant de ce fait la vitesse des éclats et leur focalisation. En référence maintenant à la figure 3, le système d'amorçage 17 du dispositif explosif est placé, non pas au centre du chargement explosif principal, mais contre la plaque intérieure 13 d'un des deux éléments actifs de confinement axial 21. Dans ce cas le fonctionnement de cette réalisation est voisin de celui présenté dans l'exemple précédent, mais le confinement du chargement principal 10, du côté de l'amorçage, intervient dès le début de l'explosion du chargement principal. 10 15 20 25 30 En référence à la figure 4, dans le cas d'une tête militaire à charge creuse, on envisage de disposer seulement à l'arrière de celle-ci un élément actif 22 selon l'invention, ainsi que le système d'amorçage 18. On limite dans ce cas la détente arrière des produits de détonation, et la courbure du front de détonation se trouve modifiée. Ceci permet dans un encombrement moindre, d'améliorer les performances de la charge creuse. Dans ces trois réalisations différentes, les éléments actifs de confinement 20,21 et 22 assurent évidemment l'étanchéité du compartiment contenant l'explosif. Selon une réalisation particulière de l'invention, on envisage d'utiliser le même explosif pour les éléments actifs de confinement axial 20 que celui utilisé pour constituer le chargement principal 10. Dans ce cas, on peut obtenir de façon indissociable, et par coulée ou injection, la continuité de l'explosif entre les éléments actifs de confinement axial et le chargement principal, en pratiquant quelques orifices 23 à travers la plaque intérieur 13 (Fig.3) des éléments actifs de confinement axial 21. Une variante selon l'invention consiste à ce que la plaque intérieure 13 d'un ou des éléments actifs de confinement axial 21 ou 22 soit réalisée à partir du liant inerte de l'explosif du chargement principal 10. Dans ces réalisations, l'explosif utilisé pour constituer la couche 1 ensérée entre les deux plaques 2 et 3, doit avoir une pression de détonation importante. Les produits de détonation doivent par contre avoir un faible coefficient de détente polytropique. La plaque intérieure 3, juxtaposée du chargement principal 10, peut être constituée par un métal ou par tout autre type de matériau inerte tel que la résine ou le caoutchouc. La plaque extérieure 2 peut être constituée par un matériau tel qu'un alliage léger, du cuivre, de l'acier, ou de la résine chargée ou non de particules de métal lourd. La fixation des éléments actifs de confinement axial sur l'enveloppe 12 peut être assurée par vissage, soudage, collage ou sertissage. L'explosif utilisé pour constituer la couche 1 inserrée entre les deux plaques 2 et 3 est choisi parmi les explosifs secondaires. L'invention s'applique à des charges militaires du type à effet d'éclats, de souffle, ou de noyaux formés soit par des charges creuses, soit par des charges génératrices de noyaux. 5 15 20 25 | Ce confinement permet de constituer un dispositif explosif à générateur à haut rendement.Le chargement explosif principal (10) est entouré d'une enveloppe génératrice d'éclats (12). Celle-ci est fermée à ses extrémités par des éléments actifs de confinement axial (20) qui sont constitués chacun d'une couche d'explosif (1) insérée entre deux plaques (2 et 3). L'onde de détonation provoquée par le systéme d'amorçage (14) initie la détonation provoquée par le système d'amorçage (14) initie la détonation du chargement principal (10), et par là même, la couche d'explosif (1). Cette dernière écarte les deux plaques (2 et 3), limitant ainsi la détente axiale des produits de détonation, et améliorant la vitesse des éclats et leur focalisation.Applications aux charges militaires du type à effete d'éclats, de souffle, à charge creuse ou à charge génératrice de noyaux. | 1. Dispositif explosif comprenant : - un chargement principal explosif (10, 30), et - des moyens de confinement axial des produits de la détonation dudit chargement principal enveloppant ledit chargement principal, le dispositif étant caractérisé en ce que lesdits moyens de confine-ment axial comprennent au moins un élément actif de confinement (20,21,22) comportant une couche d'explosif (1) enserrée entre deux plaques (2 et 3) de matériau inerte. 2. Dispositif explosif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de confinement axial comprennent deux éléments actifs de confinement (21). 3. Dispositif d'explosif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de confinement axial sont associés à une enveloppe génératrice d'éclats (12). 4. Dispositif explosif selon la 3, caractérisé en ce que la forme de ladite enveloppe d'éclats (12) a un profil concave. 5. Dispositif explosif selon la 1, caractérisé en ce que le chargement principal explosif (30) constitue une charge creuse équipée d'un-seul élément actif (22) de confinement axial. 6. Dispositif explosif selon l'une quelconque des 1 à 4, possédant un système d'amorçage (14) du chargement principal explosif (10), caractérisé en ce que ledit système d'amorçage est placé au centre du chargement principal, au moins un trou (15) étant pratiqué à travers les plaques (2,3) et la couche (1), d'un des éléments actifs de confinement axial (20) pour laisser le passage à des fils ou tubes de transmission du système d'amorçage. 7. Dispositif explosif selon l'une des 1 à 5, comprenant un système d'amorçage (17,18) du chargement principal explosif (10,30), caractérisé en ce que le système d'amorçage se 10 15 20trouve au centre de la plaque intérieure (13) d'un des éléments actifs de confinement axial (21,22), au moins un trou (1.5) étant prévu dans les plaques extérieure (2) et intérieure et dans la couche d'explosif (1) pour le passage du système d'amorçage. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le chargement explosif principal (10,30) et la couche d'explosif (1) des éléments actifs de confinement axial (20) sont constitués du même matériau explosif, des trous (23) étant pratiqués à travers la plaque intérieure (13) pour que ces éléments explosifs puissent êttre obtenus de façon indissociable par coulée ou injection, la continuité du chargement principal et des couches explosives des éléments actifs étant assurée par lesdits trous. 9. Dispositif explosif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'explosif (1) des éléments actifs de confinement axial (20) est constituée d'un explosif secondaire. 10. Dispositif explosif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour constituer une charge militaire. | F | F42 | F42B | F42B 1,F42B 12 | F42B 1/00,F42B 1/02,F42B 12/02 |
FR2888066 | A1 | PROCEDE DE CONTROLE D'ADMISSION DE PAQUETS DE DONNEES | 20,070,105 | La présente invention concerne un procédé de contrôle d'admission d'un paquet reçu d'un ou plusieurs réseaux de télécommunication par un dispositif de contrôle d'admission pour la protection d'au moins un équipement de télécommunication. Le domaine d'application de la présente invention est celui de la sécurité préventive et réactive vis-à-vis d'attaques connues sous la dénomination de déni de service. Le déni de service ou en anglais Denial-of-service est une attaque visant à rendre inopérant un dispositif de télécommunication, tel que par exemple, un serveur relié à un réseau de télécommunication IP, en submergeant le lien reliant le dispositif de télécommunication au réseau de télécommunication ou le dispositif de télécommunication lui-même, de trafic inutile. D'une manière générale, on parle de déni de service lorsqu'une personne ou une organisation est privée d'un service utilisant des ressources qu'elle est en droit d'attendre en temps normal. On trouvera, par exemple, des dénis de service touchant le service de courrier électronique, l'accès au réseau Internet, l'accès à des ressources partagées telles que des pages WEB, etc. Un système de contrôle d'admission classique tel qu'un pare-feu n'est pas adapté à traiter ce type d'attaques. En effet, un pare-feu, appelé aussi coupe-feu ou firewall en anglais, est un système qui permet de protéger un ordinateur des intrusions provenant d'un réseau de télécommunication IP, tel que par exemple le réseau Internet, ou de protéger un réseau local des attaques provenant du réseau Internet. Un pare-feu contient un ensemble de règles prédéfinies permettant d'autoriser uniquement les communications ayant été explicitement autorisées ou d'interdire explicitement des sites. Un pare-feu fonctionne sur le principe du contrôle de l'admission de paquets. Il analyse les en-têtes de chaque paquet échangé entre une machine protégée et une machine extérieure. L'adresse IP de la machine émettrice, l'adresse IP de la machine réceptrice, le numéro de port associé à un service ou une application sont ainsi analysés. Par exemple les paquets ne correspondant pas à un quadruplet autorisé constitué d'adresse IP source, d'un port source, d'une adresse IP destination, d'un port destination autorisés, ne sont pas transférés. Un pare-feu ne permet pas d'éviter que le dispositif de télécommunication protégé soit submergé par du trafic inutile lorsque des attaques sont effectuées en utilisant des quadruplets autorisés par le pare-feu. Le but de la présente invention permet de résoudre les inconvénients de l'art antérieur et de proposer un transférés à travers au moins un réseau de télécommunication, pour la protection d'au moins un équipement de télécommunication, caractérisé en ce que, pour un paquet de données transféré à destination dudit équipement de télécommunication, le procédé comporte les étapes de: - identification du paquet consistant à déterminer si le paquet appartient à un flux autorisé, et - en cas d'identification du paquet comme appartenant à un flux autorisé, - détermination d'une classe de service associée au flux autorisé, et - prise de décision concernant le transfert du paquet vers l'équipement protégé, ladite décision consistant à autoriser le transfert du paquet vers l'équipement protégé ou à rejeter ledit paquet, en fonction de la classe de service associée au flux autorisé, du débit de ce flux et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement protégé. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif de contrôle d'admission d'un paquet reçu, transféré à travers un réseau de télécommunication à destination d'au moins un équipement de télécommunication, pour la protection du ou de chaque équipement de télécommunication, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle d'admission comporte: - des moyens d'identification du paquet, agencés pour déterminer si le paquet 20 reçu appartient à un flux autorisé, - des moyens de détermination de la classe de service associée au flux autorisé auquel le paquet appartient, - des moyens de prise de décision concernant le transfert du paquet vers l'équipement protégé, agencés pour, dans le cas où le paquet appartient à un flux autorisé, déterminer si le transfert dudit paquet vers l'équipement protégé doit être autorisé ou si le paquet doit être rejeté, en fonction de la classe de service associée au flux auquel le paquet appartient et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement protégé. Ainsi, un équipement de télécommunication est protégé par des attaques de type déni de service. En prenant la décision de ne transférer seulement que des paquets vers l'équipement de télécommunication lorsque les paquets reçus appartiennent à des flux autorisés et en fonction de la classe de service associée respectivement à ces flux autorisés, du débit du flux et des débits d'au moins une partie des autres flux transférés vers l'équipement de télécommunication, l'équipement de télécommunication n'est pas saturé. De plus, en associant à des flux différentes classes de service, le traitement du paquet peut être adapté à la classe du flux. Selon un autre aspect de l'invention, l'identification du paquet consiste à déterminer si le paquet appartient à un flux de l'une des deux catégories de flux comportant respectivement des flux en cours admis et des flux susceptibles d'être admis. Ainsi, le contrôle de l'admission peut être effectué différemment, par exemple plus rapidement, lorsque des paquets appartenant au flux ont déjà été reçus. Selon un autre aspect de l'invention, pour un flux susceptible d'être admis ou pour un flux en cours admis, sont au moins mémorisées des informations identifiant ledit flux, des informations représentatives d'une classe de service associée audit flux, des informations représentatives d'un débit théorique dudit flux et une règle d'admission associée audit flux pouvant être modifiée en fonction du débit dudit flux et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement de télécommunication et le transfert du paquet est effectué en fonction de la règle d'admission associée au flux auquel le paquet appartient. Ainsi, en modifiant les règles d'admission en fonction des débits instantanés d'au moins une partie des autres flux transférés vers l'équipement de télécommunication, l'équipement de télécommunication n'est pas saturé et est protégé des attaques de type déni de service. Selon un autre aspect de l'invention, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité maximale, on effectue au moins une des 25 vérifications suivantes: - vérifier si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé associé aux flux de priorité maximale, et transférer le paquet dans l'affirmative, vérifier si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet est inférieur à 30 un débit théorique dudit flux et transférer le paquet dans l'affirmative ou rejeter le paquet dans la négative. Selon un autre aspect de l'invention, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité minimale, on vérifie si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement de télécommunication est inférieure à un seuil minimal prédéterminé, associé aux flux de priorité minimale, on décide de transférer le paquet dans l'affirmative, et on décide de rejeter ledit paquet dans la négative. Selon un autre aspect de l'invention, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité intermédiaire, on vérifie si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement de télécommunication est inférieure à un seuil prédéterminé associé aux flux de priorité intermédiaire, on transfère le paquet dans l'affirmative, on vérifie dans la négative, si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet est inférieur au débit théorique dudit flux, on rejette le paquet reçu dans la négative, et dans l'affirmative, on modifie la règle d'admission associée au flux auquel le paquet appartient pour rejeter de nouveaux paquets appartenant audit flux et on rejette ledit paquet. Ainsi, en associant à des flux différentes classes de service, le traitement du paquet peut être effectué de différentes manières adaptées à la classe du flux. Selon un autre aspect de l'invention, si au moins une règle d'admission associée à un flux est modifiée pour rejeter de nouveaux paquets appartenant au flux, on vérifie si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé et, dans l'affirmative, on vérifie si la date et/ou l'heure de modification de la règle d'admission est ancienne et dans l'affirmative, on réinitialise la règle d'admission associée au flux auquel ledit paquet appartient pour autoriser le transfert de nouveaux paquets appartenant au flux. Ainsi, la modification d'une règle d'admission d'un flux est effectuée de manière temporaire. Selon un autre aspect de l'invention, si au moins une règle d'admission associée à un flux est modifiée pour rejeter de nouveaux paquets appartenant au flux, on vérifie si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé et, dans l'affirmative, on réinitialise la règle d'admission associée à chaque flux dont la règle a été préalablement modifiée pour autoriser le transfert de nouveaux paquets appartenant à chacun desdits flux. Ainsi, la modification d'une règle d'admission d'un flux est effectuée de manière temporaire. Lorsque la somme des débits des flux transférés vers l'équipement de télécommunication redevient inférieure à un seuil prédéterminé, le transfert de paquets appartenant à des flux dont les règles d'admission ont été modifiées devient alors possible. L'invention concerne aussi le programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé précédemment décrit, lorsqu'il est chargé et exécuté par un système informatique. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: - la Fig. 1 représente un système de télécommunication dans lequel la 10 présente invention est implémentée; la Fig. 2 représente un schéma bloc d'un dispositif de contrôle d'admission selon la présente invention; - les Figs. 3a, 3b, 3c, 3d et 3e représentent l'algorithme de contrôle d'admission selon la présente invention; - la Fig. 4 représente un premier algorithme de mise à jour de la table des règles d'admission lorsqu'au moins une règle est modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à un flux vers l'équipement de télécommunication protégé ; - la Fig. 5 représente un second algorithme de mise à jour de la table des règles d'admission lorsqu'au moins une règle est modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à au moins un flux vers l'équipement de télécommunication protégé. La Fig. 1 représente un système de télécommunication dans lequel la présente 25 invention est implémentée. Dans le système de télécommunication de la Fig. 1, une pluralité de dispositifs de télécommunication 12a, 12b, 12c sont reliés respectivement à des réseaux de télécommunication 15a, 15b et 15c. Les dispositifs de télécommunication 12 sont par exemple des ordinateurs, des assistants personnels, voire des téléphones mobiles. Les réseaux de télécommunication 15a, 15b et 15c sont, par exemple, des réseaux basés sur le protocole IP (Internet Protocol) tel que le réseau Internet appartenant à différents opérateurs de télécommunication ou des réseaux de type ATM (Asynchronous Transfer Mode). En variante, les réseaux de communication 15a, 15b et 15c forment un unique réseau de télécommunication. Un dispositif de contrôle d'admission 100 est relié aux réseaux de télécommunication 15. Selon la présente invention, le dispositif de contrôle d'admission 100 protège au moins un équipement de télécommunication 17 d'éventuelles attaques de déni de service effectuées par des dispositifs de télécommunication reliés aux réseaux de télécommunication 15. Nous entendons par équipement de télécommunication 17 un équipement de télécommunication tel qu'un réseau local ou une partie d'un réseau de télécommunication, ou un serveur Web ou un ordinateur personnel ou une partie du réseau de télécommunication 15 que l'on souhaite protéger. Les dispositifs de télécommunication 12 émettent sur les réseaux de télécommunication 15 des flux de données sous la forme de paquets à destination de l'équipement de télécommunication protégé 17. Selon l'invention un flux est un ensemble de paquets transitant dans le réseau de télécommunication 15 comportant au moins une information identifiant la même source et au moins une information identifiant la même destination. Par exemple, et de manière non limitative, un flux est un ensemble de paquets transitant dans le réseau de télécommunication 15 qui comporte la même adresse IP source, la même adresse IP de destination, le même identifiant de port source et le même identifiant de port de destination. Selon l'invention, le dispositif de contrôle d'admission 100 n'autorise le transfert d'un paquet vers l'équipement de télécommunication 17 protégé que lorsque le paquet reçu d'un réseau de télécommunication 15a, 15b ou 15c appartient à un flux autorisé et en fonction d'une classe de service associée à ce flux autorisé auquel appartient le paquet, du débit du flux et des débits d'au moins une partie des autres flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17. Lorsqu'un paquet n'est pas autorisé à être transféré vers l'équipement de télécommunication 17, celui-ci est rejeté. Nous entendons ici par rejet, un traitement consistant à interdire son transfert vers l'équipement protégé tel que, par exemple, la suppression de celui-ci, un marquage de celui-ci ou une mémorisation de celui-ci. Le dispositif de contrôle d'admission 100 vérifie aussi si le paquet reçu est autorisé d'un point de vue syntaxique et sémantique, c'est-à-dire que le dispositif de contrôle d'admission vérifie si la taille du paquet est correcte et si le paquet s'insère bien dans le flux de données. Pour cela, chaque flux émis par un dispositif de télécommunication 12 doit préalablement être enregistré auprès du dispositif de contrôle d'admission 100. Plus précisément, pour chaque flux autorisé par le dispositif de contrôle d'admission 100, une classe de service et éventuellement des débits sont associés à ce flux et enregistrés auprès du dispositif de contrôle d'admission. L'administrateur du dispositif de contrôle d'admission 100 enregistre et met à jour les informations identifiant la source et la destination de chaque flux susceptible d'être autorisé à être transféré vers l'équipement de télécommunication 17 ainsi que la classe de service, voire le débit qui lui est associé. Le débit qui est associé à un flux est par exemple un débit instantané. La Fig. 2 représente un schéma bloc d'un dispositif de contrôle d'admission selon la présente invention. Le dispositif de contrôle d'admission 100 est constitué d'une unité de filtrage de flux 110 et d'une unité de contrôle d'admission de flux 120. Le dispositif de contrôle d'admission 100 comporte des moyens pour décider si un paquet doit être transféré ou non vers l'équipement de télécommunication 17. Le dispositif de contrôle d'admission 100 comporte aussi des moyens pour transférer ou non un paquet vers l'équipement de télécommunication 17. L'unité de filtrage de flux 110 comprend une interface réseau 111, un module de 20 filtrage 112, une table des règles de contrôle d'admission 114 et une table des flux admis 116. L'unité de filtrage de flux 110 a pour fonction d'accepter ou non le transfert de paquets issus du ou des réseaux de télécommunication 15 vers l'unité de contrôle d'admission de flux 120 en fonction d'au moins un identifiant de l'émetteur du paquet et d'au moins un identifiant du destinataire du paquet et d'une règle de contrôle d'admission associée au flux auquel le paquet appartient. L'interface réseau 111 comporte un module de routage qui reçoit, d'au moins un réseau de télécommunication 15a, 15b 15e, les différents paquets des flux issus des dispositifs de télécommunication 12 et transfère les paquets reçus vers le module de filtrage 112. L'interface réseau 111 reçoit, par l'intermédiaire de l'unité de contrôle d'admission 120 et du module de filtrage 112, des paquets issus de l'équipement de télécommunication 17 et transfère ceux-ci vers le réseau de télécommunication 15 auquel est relié le dispositif de télécommunication 12 dont l'adresse IP destination est comprise dans l'entête des paquets. Le module de filtrage 112 détermine, pour chaque paquet reçu du réseau de télécommunication 15, si celui-ci doit être transféré ou non à l'unité de contrôle d'admission de flux 120. Pour cela, le module de filtrage 112 interroge la table des flux admis 116 ou la table des règles d'admission 114, détermine le flux auquel appartient chaque paquet reçu et transfère ou non, le paquet reçu vers l'unité de contrôle d'admission 120 en fonction des informations comprises dans les tables 114 ou 116 et qui sont associées au flux auquel appartient le paquet. La table des règles d'admission 114 comprend des informations associées à chaque flux susceptible d'être admis et transféré vers l'équipement de télécommunication 17. La table des règles d'admission 114 est créée et maintenue par l'administrateur du dispositif de contrôle d'admission 100 et est mise à jour par le module de filtrage 112 conformément à la présente invention. La table des règles d'admission 114 comprend, pour chaque flux susceptible d'être transféré vers l'équipement de télécommunication 17, des informations identifiant le flux telles que par exemple l'adresse IP de la source du flux, l'adresse IP de la destination du flux, l'identifiant du port source du flux et l'identifiant du port destination du flux. La table des règles d'admission 114 comprend aussi, pour chaque flux susceptible d'être transféré vers l'équipement de télécommunication 17, une règle autorisant ou non le transfert du flux vers l'équipement de télécommunication 17. Les règles autorisant ou non le transfert du flux vers l'équipement de télécommunication 17 sont modifiées par le module de filtrage 112 sur requête de l'unité de contrôle d'admission de flux 120 et sous certaines conditions, comme cela sera explicité par la suite en regard de la Fig. 3. La table des règles d'admission 114 comprend aussi, pour chaque flux susceptible d'être admis et transféré vers l'équipement de télécommunication 17, des informations représentatives de la classe de service associée à chaque flux. La table des règles d'admission 114 comprend aussi, pour certains des flux susceptibles d'être autorisés, un débit autorisé. Le débit autorisé est préférentiellement un débit crête. En variante, le débit autorisé est un débit moyen. En effet, différentes classes de service sont associées aux flux susceptibles d'être admis. Ces classes de service sont par exemple définies ou mises à jour par l'administrateur du dispositif de contrôle d'admission 100. Par exemple, et de manière non limitative, l'administrateur du dispositif de contrôle d'admission 100 attribue à chaque flux une classe de service parmi trois différentes classes de service: une première classe de service dite prioritaire ou de priorité maximale avec un seuil maximum de débit autorisé, une seconde classe de service dite de priorité intermédiaire avec un débit crête associé, un troisième classe de service dite minimale ou de priorité minimale sans débit crête associé. Bien entendu, un nombre beaucoup plus important de classes de service peut être défini. La table des flux admis 116 comprend des informations identifiant chaque flux admis par le module de filtrage 112. Chaque flux admis est au moins identifié par une adresse IP source, une adresse IP de destination, un identifiant de port source et un identifiant de port de destination. La table des flux admis 116 est mise à jour par le module de filtrage 112 lorsque celui-ci accepte un paquet d'un flux, lorsque le flux est interrompu ou considéré comme interrompu, ou lorsque l'unité de contrôle d'admission de flux 120 notifie au module de filtrage 112 le rejet d'un paquet d'un flux autorisé par le module de filtrage 112. Un compteur est associé aux informations identifiant chaque flux comprises dans la table des flux admis 116. La valeur de ce compteur est incrémentée par l'horloge interne (non représentée en Fig. 2) du dispositif de contrôle d'admission 100. La valeur du compteur associé à un flux est mise à une valeur nulle lors du transfert de chaque paquet appartenant audit flux et, lorsqu'elle est égale à un seuil prédéterminé, les informations identifiant le flux correspondant au compteur sont supprimées de la table des flux admis 116 par le module de filtrage 112. La table des flux admis 116 permet au module de filtrage 112 de rapidement 20 vérifier si un paquet peut être transféré à l'unité de contrôle d'admission de flux 120 sans avoir à consulter la table des règles d'admission 114. L'unité de contrôle d'admission de flux 120 comprend un module d'admission 122, une table des flux en cours 124 et une table des caractéristiques théoriques 126 des flux susceptibles d'être transférés vers l'équipement de télécommunication 17. Le module d'admission 122 a pour fonction de calculer le débit des différents flux transférés vers l'équipement de télécommunication protégé 17 et de contrôler si ces flux satisfont aux conditions définies dans la table des flux en cours 124 et la table des caractéristiques théoriques 126. Le module d'admission 122 notifie au module de filtrage 112 les mises à jour à effectuer sur la table des flux admis 116 et sur la table des règles d'admission 114. Le module d'admission 122 transfère chaque paquet reçu du module de filtrage 112 dont le flux auquel il appartient satisfait aux conditions des tables 124 et 126. La table des flux en cours 124 comprend, pour chaque flux en cours, c'està-dire pour chaque flux identifié dans la table des flux admis 116, l'adresse IP de la source du flux, l'adresse 1P de la destination du flux, l'identifiant du port source du flux et l'identifiant du port destination du flux. La table des flux en cours 124 comprend, pour chaque flux en cours, le débit calculé par le module d'admission 122. Un débit est calculé en comptant le nombre de paquets transmis pendant une durée prédéterminée. Préférentiellement, et de manière non limitative, le débit calculé est un débit instantané. La table des caractéristiques théoriques des flux 126 mémorise, pour chaque flux susceptible d'être transféré sur le réseau protégé 17, les caractéristiques théoriques telles que la classe de service du flux, le débit crête théorique autorisé pour le flux. La table des caractéristiques théoriques des flux 126 mémorise aussi les différents seuils utilisés par la présente invention, le seuil maximum Smax du débit susceptible d'être transféré à l'équipement de télécommunication 17, le seuil maximum Spriomax associé aux flux de priorité maximale, le seuil intermédiaire Sprioint associé aux flux de priorité intermédiaire et le seuil minimal Spriomin associé aux flux de priorité minimale. La table des caractéristiques théoriques des flux 126 mémorise aussi un seuil noté SRST. Il est à remarquer ici que le seuil Smax est supérieur au seuil Spriomax; le seuil Spriomax est supérieur au seuil Sprioint; le seuil Sprioint est supérieur au seuil 20 Sprimin et le seuil Spriomin est supérieur au seuil SRST. Il est à remarquer ici que le dispositif de contrôle d'admission est en variante réparti dans deux dispositifs distincts reliés entre eux par une liaison dédiée ou par un réseau de télécommunication. Selon cette variante, un premier dispositif comprend l'unité de filtrage de flux 110 et un second dispositif comprend l'unité de contrôle d'admission de flux 120. L'unité de contrôle de flux 120 reçoit des paquets d'un ou plusieurs unités de filtrages 110 ainsi que les informations qui seront explicitées par la suite et décide si les règles d'admission doivent être modifiées pour le flux correspondant à chaque paquet reçu. L'unité de contrôle de flux 120, dans une autre variante de réalisation, notifie la décision qu'elle prend pour chaque paquet et la notifie à un dispositif distant qui transfère le paquet ou le rejette en fonction de la décision de l'unité de contrôle de flux 120. Les Figs. 3a, 3b, 3c, 3d et 3e représentent l'algorithme de contrôle d'admission selon la présente invention. L'algorithme de la Fig. 3a représente les étapes d'un processus exécuté par le module de filtrage 112, tandis que l'algorithme des Figs. 3b à 3e représente les étapes d'un processus exécuté par le module d'admission 122. Dans une variante de réalisation, les étapes des processus représentées en Fig. 3a 5 à 3e sont regroupées pour former un unique processus. Selon une autre variante, lorsque le dispositif de contrôle d'admission 100 est implémenté dans un dispositif informatique tel que par exemple un ordinateur, le présent algorithme est exécuté par le processeur du dispositif informatique. A l'étape E300 de la Fig. 3a, un paquet issu du réseau de télécommunication 15 est reçu par l'interface réseau 111 et est transféré au module de filtrage 112. A l'étape suivante E301, le module de filtrage 112 vérifie si le paquet reçu appartient à un flux pour lequel des paquets ont déjà été admis. Pour cela, le module de filtrage 112 vérifie si le paquet reçu est le premier paquet d'un flux, par exemple, un paquet de type SYN tel que conforme au protocole TCP ou lit, dans le paquet reçu, l'adresse IP source, l'adresse IP de destination, l'identifiant du port source et l'identifiant de port de destination et vérifie si ces adresses et ces identifiants correspondent à un ensemble d'informations identifiant un flux dans la table des flux admis 116. TCP est l'acronyme de Transmission Control Protocol ou en français Protocole de Contrôle de Transmission. S'il n'existe pas d'ensemble d'informations identifiant un flux dans la table des flux admis 116 correspondant aux adresses et aux identifiants lus ou si c'est un premier paquet d'un flux, le module de filtrage 112 passe à l'étape E306. S'il existe un ensemble d'informations identifiant un flux dans la table des flux 116 correspondant aux adresses et aux identifiants lus, le module de filtrage 112 passe à l'étape E302. A l'étape E302, le module de filtrage 112 vérifie si le paquet reçu est représentatif d'une fin de flux. Ceci est par exemple effectué, si lepaquet est conforme au protocole TCP, en vérifiant si le paquet reçu est un paquet de type FIN ou RST. Si le paquet reçu est représentatif d'une fin de flux, le module de filtrage 112 passe à l'étape E303 et modifie la table des flux admis 116 en supprimant de celle-ci l'ensemble d'informations identifiant le flux auquel le paquet appartient dans la table des flux 116. A l'étape suivante E304, le module de filtrage 112 transfère le paquet vers le module d'admission 122 et retourne à l'étape E300 précédemment décrite. Le module d'admission 122 transfère le paquet vers l'équipement de télécommunication 17 et supprime les données associées au flux auquel le paquet appartient de la table des flux en cours 124. Si le paquet reçu n'est pas représentatif d'une fin de flux, le module de filtrage 112 passe de l'étape E302 à l'étape E305 et transfère à cette étape le paquet reçu au module d'admission 122. Cette opération effectuée, le module de filtrage 112 retourne à l'étape E300. A l'étape E306, le module de filtrage 112 interroge la table des règles d'admission pour vérifier si les adresses et les identifiants lus correspondent à un ensemble d'informations identifiant un flux dans la table des règles d'admission 114 et pour obtenir la règle d'admission associée au flux correspondant. Si aucun ensemble d'informations identifiant un flux ne correspond aux adresses et aux identifiants lus, ou si la règle d'admission n'autorise pas le transfert de flux, le module de filtrage 112 passe à l'étape E307. Si un ensemble d'informations identifiant un flux correspond aux adresses et aux identifiants lus et si la règle d'admission autorise le transfert de flux, le module de filtrage 112 passe à l'étape E308. A l'étape E307, le module de filtrage 112 décide de rejeter le paquet, rejette et 20 efface le paquet reçu et retourne à l'étape E300 précédemment décrite. A l'étape E308, le module de filtrage 112 modifie la table des flux admis 116 en ajoutant à celle-ci l'ensemble d'informations identifiant le flux auquel le paquet appartient. A l'étape suivante E309, le module de filtrage 112 transfère l'ensemble 25 d'informations identifiant ce flux obtenu à l'étape E309 à la table des flux en cours 124. Cette opération effectuée, le module de filtrage 112 transfère à l'étape E310 le paquet reçu au module d'admission 122. Cette opération effectuée, le module de filtrage 112 retourne à l'étape E300 en attente d'un nouveau paquet à traiter. A l'étape E311 de la Fig. 3b, un paquet issu du module de filtrage 112 est reçu par le module d'admission 122. A l'étape E312, le module d'admission 122 détermine l'état de congestion de l'équipement de télécommunication 17. Il est à remarquer ici qu'en parallèle à l'exécution du présent algorithme, le module d'admission 122 calcule, pour chaque flux en cours compris dans la table des flux en cours 124, le débit instantané de chaque flux transmis vers l'équipement de télécommunication 17 et mémorise chaque débit instantané calculé dans la table des flux en cours 124. Le module d'admission 122 détermine l'état de congestion de l'équipement de télécommunication 17 en calculant la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17. A l'étape suivante E313, le module d'admission 122 vérifie si la somme des 10 débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé appelé Smax. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E314. A cette étape, le module d'admission 122 décide de rejeter le paquet en cours de traitement et rejette celui-ci. Le module d'admission modifie la table des flux en cours 124 et retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est inférieure au seuil prédéterminé Smax, le module d'admission 122 passe à l'étape E315. A l'étape E315, le module d'admission 122 détermine la classe de service notée Cos associée au flux auquel le paquet en cours de traitement appartient. Pour cela, le module d'admission 122 interroge la table des caractéristiques théoriques 126 qui, en retour, transfère la classe de service associée au flux auquel le paquet appartient. A l'étape suivante E316, le module d'admission 122 vérifie si la classe associée est une classe de priorité maximale. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E320 de l'algorithme représenté à la Fig. 3c. Dans la négative, le module d'admission 122 passe à l'étape E317. A l'étape suivante E317, le module d'admission 122 vérifie si la classe associée est une classe de priorité minimale. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E330 de l'algorithme représenté à la Fig. 3d. Dans la négative, le module d'admission 122 passe à l'étape E340 de l'algorithme représenté à la Fig. 3e. A l'étape E320 de la Fig. 3c, le module d'admission 122 vérifie si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est inférieure au seuil maximum autorisé pour les flux de priorité maximale Spriomax. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E321 et prend la décision de transférer le paquet en cours de traitement vers l'équipement de télécommunication 17 et/ou procède au transfert de celui-ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est supérieure ou égale au seuil maximum associé aux flux de priorité maximale Spriomax, le module d'admission 122 passe à l'étape E322. A l'étape E322, le module d'admission 122 vérifie si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement est inférieur au débit théorique du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement. Pour cela, le module d'admission 122 interroge les tables 124 et 126. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E323 et prend la décision de transférer le paquet en cours de traitement vers l'équipement de télécommunication 17 et/ou procède au transfert de celui-ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement est supérieur ou égal au débit théorique du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement, le module d'admission 122 passe à l'étape E324 et décide de rejeter le paquet en cours. Lorsque le paquet est rejeté, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Selon une variante de réalisation, le module d'admission 122 transfère à l'étape E324 un message au module de filtrage 112 d'invitation à modifier la table des règles d'admission 114 de manière à ce que le module de filtrage 112 modifie la règle autorisant ou non le transfert du flux auquel le paquet appartient vers l'équipement de télécommunication 17. Le module de filtrage 112 met la règle d'admission dans un état qui n'autorise pas le transfert du flux vers l'équipement de télécommunication 17. Préférentiellement, le module de filtrage 112 horodate la règle qui n'autorise pas le transfert du flux vers l'équipement de télécommunication 17. Le module de filtrage 112 modifie la table des flux admis 116 en supprimant de celle-ci les informations identifiant le flux auquel appartient le paquet. A l'étape E340 de la Fig. 3e, le module d'admission 122 vérifie si la somme des débits instantanés des différents flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est inférieure au seuil intermédiaire associé aux flux de priorité intermédiaire noté Sprioint. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E341 et prend la décision de transférer le paquet en cours de traitement vers l'équipement de télécommunication 17 et/ou procède au transfert de celui- ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est supérieure ou égale au seuil intermédiaire associé aux flux de priorité intermédiaire noté Sprioint, le module d'admission 122 passe à l'étape E342. A l'étape E342, le module d'admission 122 vérifie si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement est inférieur au débit théorique du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement qui est mémorisé dans la table des caractéristiques théoriques 126 des flux susceptibles d'être transférés vers l'équipement de télécommunication 17. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E343, décide le rejet du paquet en cours de traitement et procède au rejet de celui-ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement est supérieur ou égal au débit théorique du flux auquel appartient le paquet en cours de traitement, le module d'admission 122 passe à l'étape E344 et transfère un message au module de filtrage 112 d'invitation à modifier la table des règles d'admission 114 de manière à ce que le module de filtrage 112 modifie la règle autorisant ou non le transfert du flux auquel le paquet appartient vers l'équipement de télécommunication 17. Le module de filtrage 112 met la règle de filtrage dans un état qui n'autorise pas le transfert du flux vers l'équipement de télécommunication 17. Dans un mode particulier de réalisation, le module de filtrage 112 horodate cette règle avec la date et l'heure de la modification de la règle. Le module de filtrage 112 modifie aussi la table des flux admis 116 en supprimant de celle-ci les informations associées au flux auquel appartient le paquet de manière à ce que lorsque des nouveaux paquets appartenant au flux seront reçus, ceux-ci seront rejetés. A l'étape suivante E345, le module d'admission 122 décide de rejeter le paquet en cours de traitement et procède au rejet de celui-ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. A l'étape E330 de la Fig. 3d, le module d'admission 122 vérifie si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est inférieure au seuil minimal associé aux flux de priorité minimale Spriomin. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E331, prend la décision de transférer le paquet en cours de traitement vers l'équipement de télécommunication 17 et/ou procède au transfert de celui-ci. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E311 en attente d'un nouveau paquet à traiter. Si la somme des débits instantanés des flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17 est supérieure ou égale au seuil minimal associé aux flux de priorité minimale Spriomin, le module d'admission 122 passe à l'étape E332. A l'étape suivante E332, le module d'admission 122 décide et procède au rejet du paquet en cours de traitement. Cette opération effectuée, le module d'admission 122 retourne à l'étape E31 1 en attente d'un nouveau paquet à traiter. La Fig. 4 représente un premier algorithme de mise à jour de la table des règles d'admission lorsqu'au moins une règle est modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à un flux vers l'équipement de télécommunication. Le module de filtrage 112 exécute le présent algorithme parallèlement aux différentes étapes de l'algorithme précédemment décrit à la Fig. 3. L'étape E400 est une boucle d'attente de la modification d'au moins une règle de la table d'admission 114 de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à au moins un flux vers l'équipement de télécommunication 17. Lorsqu'une règle d'admission a été modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert d'au moins un flux vers l'équipement de télécommunication 17, le module de filtrage 112 passe à l'étape suivante E401. A cette étape, le module de filtrage 112 obtient du module d'admission 122 la somme des débits des différents flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17. A l'étape suivante E402, le module de filtrage 112 détermine si la somme obtenue à l'étape E401 est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé appelé SRST. Dans la négative, le module d'admission 122 retourne à l'étape E401. Si la somme obtenue à l'étape E401 est inférieure au seuil SRST, le module de filtrage 112 passe à l'étape E403. Si la somme obtenue à l'étape E401 est supérieure ou égale au seuil SRST, le module de filtrage 112 retourne à l'étape E401. A l'étape E403, le module de filtrage 112 lit dans la table des règles d'admission 114 chaque règle d'admission ayant été modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à au moins un flux vers l'équipement de télécommunication 17 ainsi que leur horodatage. A l'étape suivante E404, le module de filtrage 112 considère la première des règles d'admission obtenues précédemment. A l'étape suivante E405, le module de filtrage 112 vérifie si l'horodatage associé à la règle en cours de traitement est considéré comme ancien. Un horodatage est considéré comme ancien si la différence entre l'heure et la date courante avec 10 l'horodatage de la règle est supérieure à un seuil prédéterminé. Dans la négative, le module de filtrage 112 passe à l'étape E407. Dans l'affirmative, le module d'admission 122 passe à l'étape E406. A l'étape E406, le module de filtrage 112 modifie la table des règles d'admission 114 de manière à ce que la règle en cours de traitement soit réinitialisée dans l'état où elle était avant la modification, autorisant ainsi le transfert des paquets appartenant aux flux associés aux règles modifiées. Le module de filtrage 112 supprime l'horodatage associé à la règle. Cette opération effectuée, le module de filtrage 112 passe à l'étape suivante E407. A l'étape E405, le module de filtrage 112 vérifie si toutes les règles obtenues à 20 l'étape E403 ont été considérées. Si toutes les règles ont été traitées, le module de filtrage 112 retourne à l'étape E400. Si toutes les règles n'ont pas été considérées, le module de filtrage 112 passe à l'étape E408, considère la règle suivante et retourne à l'étape E405. Tant que toutes les règles n'ont pas été considérées, le module de filtrage 112 25 réitère la boucle constituée des étapes E405 à E408. La Fig. 5 représente un second algorithme de mise à jour de la table des règles d'admission lorsqu'au moins une règle est modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à au moins un flux vers l'équipement de télécommunication. Le module de filtrage 112 exécute le présent algorithme parallèlement aux différentes étapes de l'algorithme précédemment décrit à la Fig. 3. L'étape E500 est une boucle d'attente de la modification d'au moins une règle de la table d'admission 114 de manière à ne pas autoriser le transfert de paquets appartenant à au moins un flux vers l'équipement de télécommunication 17. Lorsqu'une règle d'admission a été modifiée de manière à ne pas autoriser le transfert d'au moins un flux vers l'équipement de télécommunication 17, le module de filtrage 112 passe à l'étape suivante E501. A cette étape, le module de filtrage 112 obtient du module d'admission 122 la 5 somme des débits des différents flux transférés vers l'équipement de télécommunication 17. A l'étape suivante E503, le module de filtrage 112 détermine si la somme obtenue à l'étape E501 est supérieure ou égale à un seuil prédéterminé appelé SRST. Dans la négative, le module d'admission 122 retourne à l'étape E501. Si la somme obtenue à l'étape E503 est inférieure au seuil SRST, le module de filtrage 112 passe à l'étape E504. A cette étape, le module de filtrage 112 modifie la table des règles d'admission 114 de manière à ce que chaque règle ayant été modifiée soit réinitialisée dans l'état où elle était avant la modification, autorisant ainsi le transfert des paquets appartenant aux flux associés aux règles modifiées. Si la somme obtenue à l'étape E503 est supérieure ou égale au seuil SRST, le module de filtrage 112 retourne à l'étape E501. Les étapes du procédé précédemment décrit sont exécutées par un dispositif informatique, en l'espèce le dispositif de contrôle d'admission 100, sous la commande d'instructions logicielles. Par conséquent, l'invention concerne également un programme d'ordinateur pour un dispositif de contrôle d'admission comprenant des instructions logicielles pour faire exécuter le procédé précédemment décrit par le dispositif de contrôle d'admission. Le programme d'ordinateur peut être stocké dans ou transmis par un support de données. Celui-ci peut être un support matériel de stockage, par exemple un CD-ROM, une disquette magnétique ou un disque dur, ou bien un support transmissible tel qu'un signal électrique, optique ou radio. L'invention concerne également le support de données comportant le programme. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits ici, mais englobe, bien au contraire, toute variante à la portée de l'homme du métier | L'invention concerne un procédé et un dispositif de contrôle d'admission de paquets de données transférés à travers au moins un réseau de télécommunication, pour la protection d'un équipement de télécommunication, caractérisé en ce que, pour un paquet de données transféré à destination de l'équipement protégé, on détermine (E301) si le paquet appartient à un flux autorisé, et en cas d'identification du paquet comme appartenant à un flux autorisé, on détermine une classe de service associée au flux autorisé, et on prend une décision concernant le transfert du paquet vers l'équipement protégé, ladite décision consistant à autoriser le transfert du paquet vers l'équipement protégé ou à rejeter ledit paquet, en fonction de la classe de service associée au flux autorisé, du débit de ce flux et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement protégé. | 1) Procédé de contrôle d'admission de paquets de données transférés à travers au moins un réseau de télécommunication, pour la protection d'au moins un équipement de télécommunication, caractérisé en ce que, pour un paquet de données 5 transféré à destination dudit équipement de télécommunication, le procédé comporte les étapes de: -identification du paquet (E301) consistant à déterminer si le paquet appartient à un flux autorisé, et - en cas d'identification du paquet comme appartenant à un flux autorisé, - détermination (E316, E317) d'une classe de service associée au flux autorisé, et - prise de décision concernant le transfert du paquet vers l'équipement protégé (E321, E325, E327, E331, E341), ladite décision consistant à autoriser le transfert du paquet vers l'équipement protégé ou à rejeter ledit paquet, en fonction de la classe de service associée au flux autorisé, du débit de ce flux et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement protégé. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'identification (E301) du paquet consiste à déterminer si le paquet appartient à un flux de l'une des deux catégories de flux comportant respectivement des flux admis et des flux susceptibles d'être admis. 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, pour un flux susceptible d'être admis ou pour un flux en cours admis, sont au moins mémorisées des informations identifiant ledit flux, des informations représentatives d'une classe de service associée audit flux, des informations représentatives d'un débit théorique dudit flux et une règle d'admission associée audit flux pouvant être modifiée en fonction du débit dudit flux et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement de télécommunication et en ce que le transfert du paquet est effectué en fonction de la règle d'admission associée au flux auquel le paquet appartient. 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité maximale, le procédé comporte au moins l'une des étapes suivantes consistant à : - vérifier (E320) si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé associé aux flux de priorité maximale et, dans l'affirmative, transférer le paquet (E321), - vérifier (E322) si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet est inférieur à un débit théorique dudit flux et transférer le paquet (E323) dans l'affirmative ou rejeter le paquet dans la négative (E324). 5) Procédé selon la 4, caractérisé en ce que, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité minimale, le procédé comporte les étapes suivantes consistant à : - vérifier (E330) si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement de télécommunication est inférieure à un seuil minimal prédéterminé, associé aux flux de priorité minimale, et décider de transférer le paquet (E331) dans l'affirmative, et décider de rejeter ledit paquet (E332) dans la négative. 6) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, lorsqu'un paquet appartient à un flux dont la classe de service associée est de priorité intermédiaire, le procédé comporte les étapes suivantes consistant à : - vérifier (E340) si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement de télécommunication est inférieure à un seuil 25 prédéterminé associé aux flux de priorité intermédiaire, - transférer le paquet (E341) dans l'affirmative, - dans la négative, vérifier (E342) si le débit instantané du flux auquel appartient le paquet est inférieur au débit théorique dudit flux, et, - dans la négative, rejeter le paquet reçu (E343), dans l'affirmative, modifier (E344) la règle d'admission associée au flux auquel le paquet appartient pour rejeter de nouveaux paquets appartenant audit flux, et rejeter (E345) ledit paquet. 7) Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que si au moins une règle d'admission associée à un flux est modifiée pour rejeter de nouveaux paquets appartenant au flux, le procédé comporte les étapes successives suivantes consistant à: - vérifier (E402) si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé et, dans l'affirmative, vérifier (E405) si la date et/ou l'heure de modification de la règle d'admission est ancienne et, - dans l'affirmative, réinitialiser (E406) la règle d'admission associée au flux auquel ledit paquet appartient pour autoriser le transfert de nouveaux paquets appartenant au flux. 8) Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que si au moins une règle d'admission associée à un flux est modifiée pour rejeter de nouveaux paquets appartenant au flux, le procédé comporte les étapes successives suivantes consistant à: - vérifier (E503) si la somme des débits instantanés de l'ensemble des flux transférés vers l'équipement protégé est inférieure à un seuil prédéterminé et, dans 20 l'affirmative, - réinitialiser (E504) la règle d'admission associée à chaque flux dont la règle a été préalablement modifiée pour autoriser le transfert de nouveaux paquets appartenant à chacun desdits flux. 9) Dispositif de contrôle d'admission d'un paquet reçu, transféré à travers un réseau de télécommunication à destination d'au moins un équipement de télécommunication, pour la protection du ou de chaque équipement de télécommunication, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle d'admission comporte: - des moyens d'identification du paquet (112, 114, 116), agencés pour déterminer si le paquet reçu appartient à un flux autorisé, - des moyens de détermination de la classe de service (114, 124) associée au flux autorisé auquel le paquet appartient, - des moyens de prise de décision (112, 122) concernant le transfert du paquet vers l'équipement protégé, agencés pour, dans le cas où le paquet appartient à un flux autorisé, déterminer si le transfert dudit paquet vers l'équipement protégé doit être autorisé ou si le paquet doit être rejeté, en fonction de la classe de service associée au flux auquel le paquet appartient et des débits d'au moins une partie d'autres flux transférés vers l'équipement protégé. 10) Programme d'ordinateur pour un dispositif de contrôle d'admission, ledit programme comportant des instructions pour commander l'exécution du procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 par le dispositif de contrôle d'admission, lorsqu'il est chargé et exécuté par celui-ci. 11) Support de données comportant le programme d'ordinateur selon la 10. | H | H04 | H04L | H04L 9 | H04L 9/32 |
FR2892494 | A1 | DISPOSITIF D'ECLAIRAGE DE MOBILIER | 20,070,427 | La présente invention entre dans le domaine de l'éclairage, en particulier dans le domaine des dispositifs d'éclairage destinés au mobilier ou analogue. L'invention concerne plus particulièrement un , comprenant des moyens de diffusion de lumière émise par une source de rayonnement lumineux connectée à des moyens d'alimentation électrique. L'invention trouvera son application dans l'éclairage d'ambiance de mobilier, notamment de chaise, fauteuil ou moyens d'assise, et dans l'éclairage destiné à l'affichage d'information sur un tel mobilier. L'éclairage de mobilier est généralement réalisé par une source lumineuse disposée à proximité de ce dernier, connectée à un réseau électrique de type domestique. De plus, les lampes utilisées dans les sources lumineuses ne sont pas adaptées aux différentes formes de mobilier, en raison de la forme des lampes et de la taille des douilles ou des connecteurs électriques. En effet, une lumière diffuse est obtenue au travers d'un tube à néon rigide alimenté par un système complexe, souvent volumineux, et qu'il est nécessaire de fixer au mobilier. Un autre inconvénient des tubes à néon réside dans leur fragilité ainsi que dans la nocivité de leurs composants, créant de nombreux problèmes de sécurité et de recyclage, ainsi que dans la manipulation d'un mobilier équipé d'un tel néon ou similaire. Enfin, la diffusion et l'affichage de publicité sur un mobilier passe souvent pour un support qu'il est nécessaire d'accrocher de manière sommaire audit mobilier ou à intégrer sur ce dernier, notamment par collage ou analogue. Le plus souvent, l'accrochage se fait au travers de moyens adhésifs qui laissent des marques sur le mobilier et ne permettent pas une amovibilité aisée du support de diffusion. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif d'éclairage de mobilier, comprenant des moyens de diffusion de lumière émise par une source de rayonnement lumineux connectée à des moyens d'alimentation électrique, caractérisé par le fait que les moyens de diffusion comprennent au moins un tube translucide de protection à l'intérieur duquel est disposée ladite source de rayonnement lumineux alimentée électriquement de manière autonome au travers lesdits moyens d'alimentation, et par le fait qu'il comprend des moyens de fixation audit mobilier. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les moyens de fixation comprennent une pince solidaire dudit tube de 10 protection. Avantageusement, au moins un tube en matériau opaque est solidaire dudit tube de protection à au moins une de ses extrémités et renferme lesdits moyens d'alimentation. Préférentiellement, les moyens de diffusion comprennent 15 une diode électroluminescente à au moins une des extrémités dudit tube de protection. Selon un mode de réalisation, ledit tube de protection enferme une plaque en Plexiglas support d'un afficheur lumineux. 20 De plus, les moyens d'alimentation comprennent des capteurs solaires supportés par ladite pince ou ledit tube opaque. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de diffusion comprennent une barre éclairée à au moins une de ses 25 extrémités par au moins une diode électroluminescente. En particulier, la surface de ladite barre est traitée par gravure ou abrasion. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des 30 modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue éclatée du mode de réalisation 35 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un second mode de réalisation ; et - la figure 4 est une coupe détaillée du mode de réalisation de la figure 3. La présente invention concerne un dispositif 1 d'éclairage de mobilier, tel une chaise, un fauteuil ou tout autre type de meuble. L'invention est destinée, selon les modes de réalisation, à se fixer au dossier dudit mobilier 2 ou à s'adapter aux dossier, accoudoirs ou empiètements dudit mobilier. Le dispositif 1 d'éclairage selon l'invention se présente sensiblement sous une forme cylindrique et comprend des moyens 2 de diffusion de lumière émise par une source 3 de rayonnement lumineux connectée à des moyens d'alimentation 4 électrique. A ce propos, les moyens d'alimentation électrique 4 du dispositif 1 sont prévus autonomes au travers de batteries, de piles ou analogues. Ils peuvent être rechargeables au travers de moyens de chargement, tel un chargeur, ou au travers de l'énergie solaire, notamment grâce à des capteurs ou cellules photovoltaïques et/ou photoélectriques. Dans ce dernier cas, un régulateur de la charge desdites batteries peut être envisagé de manière à éviter la surcharge ou la décharge desdits moyens d'alimentation 4. Avantageusement, les moyens de diffusion 2 comprennent au moins un tube 5, de forme sensiblement cylindrique, destiné à protéger la source de rayonnement lumineux 3. Ce tube 5 est constitué d'un matériau translucide, tel un plastique ou toute autre matière transparente, par exemple du chlorure de polyvinyle (PVC) ou du Plexiglas , destinée à laisser filtrer la lumière émise. De plus le dispositif 1 d'éclairage comprend des moyens de fixation 6 au dit mobilier. Selon un premier mode de réalisation visible sur les figures 1 et 2, ces moyens de fixation 6 peuvent se présenter sous la forme d'une pince 7 destinée à coopérer avec une partie dudit mobilier. Selon un autre mode de réalisation visible sur les figures 3 et 4, les moyens de fixation 6 sont conformés de manière à coopérer par emboîtement ou autre avec des logements 8 ménagés dans ledit mobilier, par exemple un espace d'insertion réalisé dans un accoudoir 9, comme visible sur la figure 3, mais aussi dans l'assise ou l'empiètement dudit mobilier. Comme visible sur le mode de réalisation des figures 1 et 2, les moyens de diffusion 3 comprennent le tube de protection 5 aux extrémités 10A,10B duquel sont solidaires deux tubes 11 opaques, ces derniers étant fixés préférentiellement par vissage ou encliquetage. Un tel tube 11 est constitué en matière plastique ou en métal et pet se présenter sous toute forme : cylindrique, conique, sphérique, hémisphérique ou autre. Il est destiné à renfermer les moyens d'alimentation 4, ces derniers se présentant alors sous la forme d'une ou plusieurs piles ou batteries rechargeables. On notera qu'un seul tube opaque 11 peut être fixé à l'une ou l'autre des extrémités 10A ou 10B du tube de protection 5. De plus, l'opacité du tube 11 améliore l'aspect esthétique en masquant les moyens d'alimentation 5, notamment les connecteurs électriques, le régulateur ou autre. On notera que les tubes opaques 11 peuvent comprendre au moins un interrupteur 15 pour allumer ou éteindre la ou les sources de rayonnement lumineux 3. On notera qu'un tube opaque 11 peut servir de support aux 25 capteurs solaires des moyens d'alimentation 4. Selon ce premier mode de réalisation, visible sur les figures 1 et 2, la source de rayonnement lumineux 3 peut alors se présenter sous la forme d'au moins un diode électroluminescente 16 (LED) éclairant l'intérieur du tube de 30 protection 5. De plus, un afficheur lumineux 12 peut être inséré dans ledit tube de protection 5. Ce dernier peut être d'un type connu comme un afficheur comprenant une carte électronique supportant une ou plusieurs diodes, par exemple mais non limitativement de couleur rouge, pour l'affichage 35 d'information, d'image ou autre, de manière statique ou mobile. De préférence, cet afficheur lumineux 12 est solidaire d'une plaque support 12A fixée à l'intérieur dudit tube de protection 5. Cette plaque 12A peut être réalisée en toute matière, de préférence transparente, comme du Plexiglas . De plus, le tube de protection 5 peut être prévu souple ou semi-rigide, pour s'adapter à la forme du mobilier. Selon un mode particulier, ce tube de protection 5 peut être réalisé en matière souple et élastique. Selon ce premier mode de réalisation, la pince 7 des moyens de fixation 6 est solidaire du tube de protection 5 sous tout ou partie de sa longueur. De plus, les moyens d'alimentation 4 sous la forme de capteurs solaires peuvent être supportés par ladite pince 7. Cette dernière est constituée d'un matériau flexible, souple ou semi-rigide, de préférence à mémoire de forme, identique ou différent du tube de protection 5. Cette caractéristique élastique permet l'emboîtement de ladite pince 7 sur le mobilier, notamment au niveau du dossier. Selon l'autre mode de réalisation des figures 3 et 4, la source de rayonnement lumineux 3 peut se présenter sous la forme d'une barre 13 constituée d'un matériau apte à diffuser de la lumière reçue à partir d'une de ses extrémités. A ce propos, la source de rayonnement lumineux 3 comprend alors au moins une diode électroluminescente 14 (LED) disposée à l'une ou l'autre, ou les deux extrémités de ladite barre 13, une diode 14 étant alors reliée aux moyens d'alimentation 4. De manière particulière, la surface de la barre 13 peut être subir un traitement ponctuel de sorte que la lumière diffusée soit davantage brillante sur les parties traitées. Ce traitement peut consister en une gravure ou une abrasion aléatoire ou définie de manière à former un motif ou une typographie. Ainsi tout ou partie de la barre 13 est plus brillante que le reste. Les moyens de fixation 6 peuvent alors être constitués par le tube de protection 5 lui-même glissé dans le logement 8 et maintenu par emboîtement ou analogue. De préférence, ces moyens de fixation 6 peuvent être constitués d'au moins un cache 17 solidaire de l'une, l'autre ou les deux extrémités dudit tube de protection 5, à la manière des tubes opaques 11 du mode de réalisation des figures 1 et 2. Chaque cache 17 est assujetti en prolongement du tube de protection 5. En particulier, le cache 17 situé à l'extrémité comprenant la diode 14 peut enfermé et cacher les moyens d'alimentation, notamment des piles et un interrupteur. Le dispositif d'éclairage 1 selon l'invention peut être de toute forme, préférentiellement cylindrique, mais aussi polygonal, tel un parallélépipède rectangle ou similaire. Il peut être utilisé aussi bien en intérieur qu'en extérieur et est prévu imperméable ou hermétique de manière à protéger des intempéries les composants électroniques. Le dispositif d'éclairage 1 selon l'invention permet donc d'éclairer un mobilier de manière sûr, pour un moindre coût, tout en apportant une luminosité diffuse et un aspect esthétique agréable. De plus, le dispositif 1 s'adapte à différents types de mobilier. La présente invention trouvera donc son application dans l'éclairage de meuble, comme des fauteuils, des tables ou des chaises, mais elle ne se limite pas uniquement au domaine de l'éclairage de mobilier et pourra aussi trouver son application dans l'éclairage au travers d'enseignes lumineuses ou analogue, ainsi que du mobilier urbain. En particulier, le second mode de réalisation trouvera une autre application toute particulière dans l'élaboration de bijoux. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Dispositif (1) d'éclairage de mobilier, comprenant des moyens (2) de diffusion de lumière émise par une source de rayonnement lumineux (3) connectée à des moyens d'alimentation électrique (4), caractérisé par le fait que les moyens de diffusion (2) comprennent au moins un tube (5) translucide de protection à l'intérieur duquel est disposée ladite source de rayonnement lumineux (3) alimentée électriquement de manière autonome au travers desdits moyens d'alimentation (4) disposés à une extrémité (10A ou 10B) dudit tube (5), et par le fait qu'il comprend des moyens (6) de fixation audit mobilier. | 1. Dispositif (1) d'éclairage de mobilier, comprenant des moyens (2) de diffusion de lumière émise par une source de rayonnement lumineux (3) connectée à des moyens d'alimentation électrique (4), caractérisé par le fait que les moyens de diffusion (2) comprennent au moins un tube (5) translucide de protection à l'intérieur duquel est disposée ladite source de rayonnement lumineux (3) alimentée électriquement de manière autonome au travers desdits moyens d'alimentation (4) disposés à une extrémité (10A ou 10B) dudit tube (5), et par le fait qu'il comprend des moyens (6) de fixation audit mobilier. 2. Dispositif d'éclairage (1) selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (6) comprennent une pince (7) solidaire dudit tube de protection (5). 3. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'au moins un tube (11) en matériau opaque est solidaire dudit tube de protection (5) à au moins une de ses extrémités (10A ou 10B) et renferme lesdits moyens d'alimentation (4). 4. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de diffusion (2) comprennent une diode électroluminescente (16) à au moins une des extrémités (10A ou 10B) dudit tube de protection (5). 5. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ledit tube de protection (5) enferme une plaque (12A) en Plexiglas support d'un afficheur lumineux (12). 6. Dispositif d'éclairage (1) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé par le fait que les moyens d'alimentation (4) comprennent des capteurs solaires supportés par ladite pince (7) ou ledit tube opaque (11). 7. Dispositif d'éclairage (1) selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de diffusion (2) 7comprennent une barre (13) éclairée à au moins une de ses extrémités par au moins une diode électroluminescente (14). 8. Dispositif d'éclairage (1) selon la 6, caractérisé par le fait que la surface de ladite barre (13) est traitée par gravure ou abrasion. | F | F21 | F21S,F21W,F21Y | F21S 8,F21W 131,F21Y 101 | F21S 8/08,F21W 131/301,F21Y 101/02 |
FR2900706 | A1 | EMBRAYAGE ELECTROMAGNETIQUE A BOBINE TOURNANTE. | 20,071,109 | TOURNANTE. La présente invention concerne un embrayage électromagnétique comportant une bobine tournante. Un embrayage permet d'établir, de modifier ou d'interrompre le couplage entre deux axes dans la transmission d'un mouvement mécanique. Il est électromagnétique lorsqu'il utilise un électroaimant pour provoquer ou rompre à volonté la liaison mécanique entre les deux axes. Des embrayages électromagnétiques sont notamment utilisés dans les moteurs réducteurs ou motoréducteurs, qui permettent de transmettre, à partir d'un seul actionneur, un couple moteur vers plusieurs sorties mécaniques. De plus en plus de fonctions dans un véhicule automobile sont commandées par le conducteur, un passager ou un ordinateur de bord, et comprennent des motoréducteurs. Il en est ainsi, par exemple, des nombreux réglages des sièges, de la climatisation, de l'ouverture du coffre du véhicule, du fonctionnement des lave-glaces, etc. Un embrayage électromagnétique classique, largement rencontré dans l'art antérieur, est composé d'un porte-bobine équipé de sa bobine et d'un câble de raccordement, d'un rotor, solidaire du porte-bobine, d'une garniture de friction intégrée au rotor, d'un moyeu, rentrant ou sortant, non solidaire des éléments précédents, d'une armature solidaire du moyeu. Le porte-bobine est monté fixe sur le bâti de la machine motrice et le rotor est monté sur l'arbre menant. Le moyeu est monté sur l'arbre mené, et un certain jeu, appelé entrefer , doit être respecté au montage entre la garniture de friction et l'armature. Lorsqu'on alimente la bobine avec un courant continu, le champ électromagnétique généré attire l'armature vers la garniture de friction. Le rotor, en mouvement sur la machine motrice, peut alors entraîner en rotation le moyeu, et donc l'arbre mené. Lorsqu'on arrête d'alimenter la bobine, le champ électromagnétique disparaît, l'armature se retrouve dans sa position initiale plaquée contre le moyeu, et l'arbre mené est désolidarisé de l'arbre menant. Par rapport à un embrayage centrifuge, un embrayage électromagnétique présente le grand avantage d'être capable de délivrer un couple à vitesse nulle (couple de maintien), alors qu'un embrayage centrifuge a, par définition, besoin d'une vitesse de rotation. On a déjà cherché à rendre plus compact l'architecture de tels systèmes d'embrayage, notamment pour incorporer des fonctions nouvelles dans ces derniers. Selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique US 6 012 563, on connaît un embrayage électromagnétique du type à bobine tournante, dans lequel on a cherché à réduire la dimension dans la direction axiale. A l'intérieur de la circonférence interne d'un renflement de boîtier d'un compresseur, il est prévu un mécanisme coulissant d'alimentation en courant, qui présente des bagues collectrices et des balais coulissants en contact avec les bagues collectrices. La bobine électromagnétique est alimentée en courant par l'intermédiaire de ce mécanisme coulissant d'alimentation en courant, et du fait que ce dernier est disposé dans le renflement coulissant, il se forme un passage pour l'alimentation en courant sans augmentation de la dimension axiale de l'embrayage. On connaît également, selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique US 6 169 347 B1, un embrayage électromagnétique du type à bobine tournante, avec une bobine électromagnétique qui est disposée dans un rotor et isolée électriquement de ce dernier. Une bague collectrice est supportée par un rotor via un support de bague, et tourne avec le rotor. Un balai est supporté par une partie en bossage de compresseur via un support de balai, et fournit un courant électrique à la bague collectrice. Une diode est logée dans le support de balai ou le support de bague, et absorbe une surtension qui est induite lorsque la bobine électromagnétique est désexcitée. L'élément d'absorption de la surtension ne vient pas augmenter la dimension axiale de l'embrayage électromagnétique. Dans ces solutions de l'art antérieur mentionnées ci-dessus, les embrayages sont constitués d'un grand nombre de pièces, même si celles-ci et les mécanismes supplémentaires prévus ne provoquent pas d'augmentation de la longueur axiale des embrayages. Le but de la présente invention est de concevoir une nouvelle architecture d'embrayage électromagnétique, qui comporte un nombre de pièces plus petit que celui des architectures des embrayages électromagnétiques de l'art antérieur. En d'autres termes, le but de la présente invention est de concevoir une nouvelle architecture simplifiée d'embrayage électromagnétique à bobine tournante. C'est aussi un but de la présente invention de miniaturiser de tels types d'embrayage, d'en réduire les coûts de fabrication et 15 de montage, d'en augmenter la fiabilité. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouvel embrayage électromagnétique, qui comporte une platine d'embrayage fixe reliée à une source motrice, une platine d'embrayage mobile, solidaire d'un arbre de sortie, un 20 électroaimant qui provoque, lorsqu'il est alimenté en courant électrique, l'attraction de la platine mobile contre la platine fixe afin de transmettre le mouvement de la source motrice à l'arbre de sortie. Dans ce nouvel embrayage, les platines d'embrayage fixe et mobile constituent elles-mêmes les pièces polaires en matériau magnétique de l'électroaimant, et le bobinage de l'électroaimant est placé dans la platine mobile. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le bobinage présente une de ses faces noyée dans le corps de la platine mobile, l'autre face dudit bobinage étant en regard de la surface de contact de la platine d'embrayage fixe. Ainsi, dans un telle architecture d'embrayage électromagnétique, la fermeture du circuit magnétique de l'électroaimant et l'embrayage du mécanisme sont assurés par les mêmes pièces mécaniques. En position d'embrayage, la bobine tourne avec la platine d'embrayage mobile et il faut simultanément l'alimenter en courant électrique à partir d'une source fixe, afin de permettre l'activation de l'embrayage. Cette difficulté est résolue par la présente invention. Pour y parvenir, le bobinage est alimenté en courant électrique par l'intermédiaire de balais, solidaires d'un élément fixe, en contact glissant avec des collecteurs, solidaires de la platine d'embrayage mobile. De préférence, ces collecteurs sont des bandes conductrices réparties sur la périphérie de la platine d'embrayage mobile. De préférence également, les balais sont fixés sur la périphérie interne d'un carter de l'embrayage, en contact glissant avec les collecteurs. De préférence aussi, les collecteurs sont des bandes de cuivre. La platine d'embrayage fixe présente, de préférence, une de ses faces noyée dans une roue d'entrée motrice et l'autre face en regard de la platine d'embrayage mobile. En variante, on peut réaliser un dispositif d'embrayages électromagnétiques à deux embrayages selon la présente invention, les deux embrayages étant identiques, symétriques, situés de part et d'autre d'une roue d'entrée motrice par laquelle la puissance est amenée et chaque embrayage étant conforme aux principes et caractéristiques de l'invention exposés ci-dessus. L'invention fournit également un moteur réducteur ou motoréducteur destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, comprenant une entrée par laquelle la puissance motrice est amenée, et au moins deux axes de sortie auxquels des parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, un embrayage électromagnétique par axe de sortie, chaque embrayage électromagnétique étant conforme aux principes et caractéristiques de la présente invention exposés ci-dessus. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1, unique, est une représentation schématique du mécanisme d'embrayage, selon la présente invention. En se référant à la figure, une source motrice est constituée par une roue motrice, référencée 3, formant platine d'embrayage fixe (fixe en translation) par laquelle une puissance mécanique motrice d'entrée est amenée (puissance d'un moteur, par exemple). La roue motrice 3 est montée sur un arbre 7, de diamètre d , qui n'est pas solidaire en rotation de la sortie mécanique de l'embrayage, référencée 1. Sur une face latérale de cette roue motrice 3 est montée fixe une platine d'embrayage 6. Une partie complémentaire 5 (désignée platine d'embrayage mobile dans la suite du texte) est montée solidaire en rotation de l'arbre de sortie 1. Cette platine d'embrayage mobile 5 peut venir en contact, par sa surface latérale 5a, avec la surface latérale 6a en regard de la platine fixe d'embrayage 6, de façon à assurer la transmission mécanique du mouvement de la roue motrice 3 vers l'arbre de sortie 1 par l'intermédiaire d'un moyeu 8 de diamètre D , solidaire en rotation de l'arbre de sortie 1, sur lequel est monté la platine mobile 5. Ainsi, la platine mobile 5 est solidaire en rotation du moyeu 8, donc de l'arbre de sortie 1, mais peut se déplacer d'une distance x en translation par rapport au moyeu 8. Comme on peut le voir sur le dessin de la figure unique, le dispositif est symétrique, avec deux sorties situées de part et d'autre de la roue motrice 3. La description qui suit pour l'une des deux sorties (à gauche sur la figure) vaut mutatis mutandis pour le mécanisme d'embrayage identique et symétrique qui est relatif à l'autre sortie (à droite sur la figure). L'embrayage symétrique porte des références qui, lorsqu'elles figurent sur le dessin, sont des références identiques à celles de l'embrayage décrit auxquelles on a ajouté >. Le dispositif comprend un bobinage d'excitation 2, placé dans la platine mobile 5, solidaire en rotation de l'axe de sortie 1. L'alimentation électrique de ce bobinage 2 provoque la génération d'une force d'attraction des pièces polaires constituées par la platine d'embrayage fixe 6 et la platine d'embrayage mobile 5. La platine d'embrayage fixe 6 étant immobilisée en translation, c'est la platine mobile 5 qui se déplace et vient contre la platine 6 avec une force variable en fonction de l'intensité du courant qui alimente la bobine 2. La course de ce déplacement est indiquée sur la figure par la distance x . Le bobinage 2 est noyé dans la platine mobile 5, et présente une forme générale annulaire de diamètre extérieur da , de rayon intérieur supérieur au rayon de l'alésage de la platine mobile d'une valeur de W , et d'une largeur ou épaisseur I . La platine d'embrayage fixe 6 est noyée dans une face latérale de la roue motrice 3. Elle présente une forme générale sensiblement cylindrique, de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre extérieur Da de la platine mobile 5, et une épaisseur e , qui laisse une partie médiane 3a de roue motrice 3 suffisamment large pour transmettre les efforts mécaniques avec résistance. La platine d'embrayage 6 est prolongée par un manchon 9 monobloc d'épaisseur radiale q qui positionne axialement la roue motrice 3 et permet de créer le jeu x dans lequel se développe le mouvement de translation de la platine mobile 5 lors du couplage et du découplage de l'embrayage. Pour alimenter électriquement le bobinage 2, il est prévu des collecteurs 4 répartis sur la périphérie de la platine mobile, qui reçoivent le courant électrique de balais conducteurs (non représentés), montés sur la périphérie interne du carter (non représenté) du dispositif d'embrayage de l'invention. Ces balais sont des pièces fixes qui assurent par contact glissant avec les collecteurs 4 la liaison électrique entre l'organe mobile 5 et le contact fixe solidaire du carter. Les balais frottent en permanence sur les collecteurs, formés, de préférence, de bandes de cuivre collées sur la périphérie du circuit magnétique rotatif constitué par la platine mobile 5. Ces balais sont soumis à moins de contraintes que les balais utilisés, par exemple, dans des moteurs à courant continu, du fait qu'ils ne subissent pas de commutations répétées. La description ci-dessus d'un mode de réalisation de l'invention est donnée à titre d'exemple. Des variantes et modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, la localisation des collecteurs peut être faite dans tous les emplacements où les balais peuvent rester en contact à tout moment de la rotation de la platine mobile, afin d'alimenter le moyen électromagnétique de couplage. En se référant encore à la figure unique, l'invention réalise un dispositif d'embrayages électromagnétiques à deux embrayages, les deux embrayages étant identiques, symétriques, situés de part et d'autre d'une roue d'entrée motrice 3 par laquelle la puissance est amenée et chaque embrayage étant conforme aux principes et caractéristiques de l'invention exposés ci-dessus. Le dispositif à deux embrayages électromagnétiques comporte une roue d'entrée 3 motrice, une platine d'embrayage fixe 6, 6', sur chacune des deux faces latérales de la roue motrice 3, une platine d'embrayage mobile 5, 5', disposée en regard de chaque platine d'embrayage fixe 6, 6', respectivement, et solidaire d'un arbre de sortie 1, 1', respectivement. Le dispositif comporte deux électroaimants, chacun provoquant, lorsqu'il est alimenté en courant électrique, l'attraction d'une platine mobile 5, 5', contre la platine fixe 6, respectivement 6', correspondante, afin de transmettre le mouvement de la source motrice aux arbres de sortie 1, respectivement l'. Les platines d'embrayage fixe 6, 6', et mobile 5, 5', constituent elles-mêmes les pièces polaires en matériau magnétique des deux électroaimants, et le bobinage 2, 2', de chaque électroaimant est placé dans la platine d'embrayage mobile 5, 5', correspondante. Dans tous les cas de réalisation selon le principe de l'invention ci-dessus, la solution technique retenue permet de réduire le nombre de pièces, et par conséquent les coûts et la masse totale du dispositif d'embrayages | - L'embrayage comporte une platine d'embrayage fixe (6) reliée à une source motrice, une platine d'embrayage mobile (5), solidaire d'un arbre de sortie (1), un électroaimant qui provoque, lorsqu'il est alimenté en courant électrique, l'attraction de la platine mobile (5) contre la platine fixe (6) afin de transmettre le mouvement de la source motrice à l'arbre de sortie (1).- Les platines d'embrayage fixe (6) et mobile (5) constituent elles-mêmes les pièces polaires en matériau magnétique de l'électroaimant, et le bobinage (2) de l'électroaimant est placé dans la platine mobile (5).- Embrayages électromagnétiques. Moteurs réducteurs à embrayages électromagnétiques. Commandes d'équipements automobiles réglables. Véhicules automobiles. | 1. Embrayage électromagnétique, qui comporte une platine d'embrayage fixe (6) reliée à une source motrice, une platine d'embrayage mobile (5), solidaire d'un arbre de sortie (1), un électroaimant qui provoque, lorsqu'il est alimenté en courant électrique, l'attraction de la platine mobile (5) contre la platine fixe (6) afin de transmettre le mouvement de la source motrice à l'arbre de sortie (1), caractérisé en ce que lesdites platines d'embrayage fixe (6) et mobile (5) constituent elles-mêmes les pièces polaires en matériau magnétique de l'électroaimant et en ce que le bobinage (2) de l'électroaimant est placé dans la platine mobile (5). 2. Embrayage électromagnétique selon la 1, caractérisé en ce que le bobinage (2) présente une de ses faces noyée dans le corps de la platine mobile, l'autre face dudit bobinage (2) étant en regard de la surface de contact de la platine d'embrayage fixe (6). 3. Embrayage électromagnétique selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le bobinage (2) est alimenté en courant électrique par l'intermédiaire de balais, solidaires d'un élément fixe, en contact glissant avec des collecteurs (4), solidaires de la platine d'embrayage mobile (5). 4. Embrayage électromagnétique selon la 3, caractérisé en ce que lesdits collecteurs (4) sont des bandesconductrices réparties sur la périphérie de la platine d'embrayage mobile (5). 5. Embrayage électromagnétique selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que lesdits balais sont fixés sur la périphérie interne d'un carter de l'embrayage, en contact glissant avec lesdits collecteurs (4). 6. Embrayage électromagnétique selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que lesdits collecteurs (4) sont des bandes de cuivre. 7. Embrayage électromagnétique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la platine d'embrayage fixe (6) présente une de ses faces noyée dans une roue d'entrée motrice (3) et l'autre face en regard de la platine d'embrayage mobile (5). 8. Dispositif d'embrayages électromagnétiques, qui comporte une roue d'entrée (3) motrice, une platine d'embrayage fixe (6, 6') sur chacune des deux faces latérales de ladite roue motrice (3), une platine d'embrayage mobile (5, 5') disposée en regard de chaque platine d'embrayage fixe (6, 6') et solidaire d'un arbre de sortie (1, 1'), deux électroaimants, chacun provoquant, lorsqu'il est alimenté en courant électrique, l'attraction d'une platine mobile (5, 5') contre la platine fixe (6, 6') correspondante afin de transmettre le mouvement de la source motrice aux arbres de sortie (1, 1'), caractérisé en ce que lesdites platines d'embrayage fixe (6, 6') et mobile (5, 5')constituent elles- mêmes les pièces polaires en matériau magnétique des deux électroaimants et en ce que le bobinage (2, 2') de chaque électroaimant est placé dans la platine d'embrayage mobile (5, 5') correspondante. 9. Motoréducteur destiné à répartir une puissance motrice entre au moins deux sorties, comprenant une entrée par laquelle la puissance motrice est amenée, et au moins deux axes de sortie auxquels des parties ou la totalité de la puissance motrice sont disponibles, un embrayage électromagnétique par axe de sortie, caractérisé en ce que chaque embrayage électromagnétique est conforme à l'une quelconque des 1 à 7. | F | F16 | F16D | F16D 27 | F16D 27/06 |
FR2901872 | A1 | PLAN DE METRO ELECTRONIQUE | 20,071,207 | La présente invention concerne un dispositif portable appelé , permettant d'énoncer vocalement des itinéraires de métro. Actuellement, les utilisateurs visuellement déficients (mal-voyants et non-voyants) ne peuvent pas ou difficilement utiliser les signalétiques des plans de stations de métro imprimés ou les moteurs de recherche web. La présente invention propose donc une alternative sonore aux itinéraires présentés sur les supports écrits ou affichés. A terme, cette invention peut s'adresser à tous les publics ne disposant de plans écrits ou souhaitant avoir un moyen plus simple et convivial d'obtenir un itinéraire. Le Plan de métro électronique est une solution technique présentée sous la forme d'un boîtier de taille réduite permettant d'énoncer vocalement des itinéraires sur la base de requêtes entrées manuellement. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte une puce avec des moyens de synthèse vocale, un écran à cristaux liquides et des touches. 25 En terme d'intelligence électronique, ce système allie la synthèse vocale, ainsi qu'un algorithme de recherche pré-programmé. Figure 1 : exposé détaillé de la figure 30 Le dispositif comporte : • Un boîtier (1) avec une coque de protection et une forme ergonomique, adaptée à la portabilité et la prise en main : 35 un écran à cristaux liquides (2) assez large permettant d'afficher des caractères textuels en grand format un interrupteur de mise en marche et d'arrêt (11)20 - des touches larges, gérant les fonctions suivantes : touches alphabétiques (12) touche de validation des informations entrées (3) touche de pause à un moment de l'itinéraire, pour une reprise ultérieure (4) touche de lecture, pour la reprise après la pause, de l'itinéraire au moment de l'interruption ou la réécoute de tout l'itinéraire (5) - touche de remise à zéro des données pour un nouvel itinéraire (6) touche d'effacement (7) - des fonctions audio : un haut-parleur (8) une prise jack pour le branchement d'une oreillette (9) un potentiomètre de réglage de sortie sonore (10) Le dispositif exploite des éléments, non représentés figure 1 : • Un circuit imprimé comprenant : - une puce combinant la synthèse vocale et les fonctions d'un microcontrôleur permettant : de reconnaître les informations contenues de stocker et de gérer les informations de gérer les fonctionnalités d'écoute du dispositif décrites dans le paragraphe précédent de lancer l'algorithme de recherche d'itinéraire d'énoncer toutes les combinaisons d'itinéraires possibles entre toutes les stations d'un réseau de métro donné - une mémoire annexe si la mémoire du microcontrôleur s'avère insuffisante. • Les informations contenues dans la mini-base de données du microcontrôleur sont les suivantes : les numéros des lignes les noms des directions des lignes 25 30 35 les noms des stations les nombres de stations la durée du trajet en minutes ou en heures Le plan de métro électronique propose à l'utilisateur un itinéraire entre deux stations sous forme textuelle et vocale, après détermination des deux paramètres de base, la station de départ et la station d'arrivée. A la mise en marche de l'appareil, l'utilisateur est accueilli par une phrase d'accueil qui lui demande sa station de départ, qu'il entre manuellement grâce aux touches alphabétiques, puis sa station de destination, que l'utilisateur saisie de nouveau. Ces deux requêtes, station d'arrivée, station de départ, sont reconnues par l'appareil. L'appareil répète ensuite les deux stations, et l'utilisateur valide manuellement ces deux données de base pour lancer la recherche d'itinéraire. L'appareil après avoir identifié les paramètres de bases, lance un algorithme interne de recherche d'itinéraire. Le dispositif énonce ensuite l'itinéraire sous forme vocale par voix de synthèse et l'affiche sous forme écrite sur l'écran, en indiquant 25 la durée moyenne du trajet. • Les types de phrases contenues dans la puce de synthèse vocale sont les suivantes : 30 - Un message d'accueil avec énoncé de la question : bonjour, pour obtenir votre itinéraire, veuillez indiquer votre station de départ , station saisie par l'utilisateur ; merci d'indiquer votre station d'arrivée, station saisie par l'utilisateur 35 Un message répétant la station de départ et de la station d'arrivée pour minimiser le risque d'erreur par concaténation (insertion dans la phrase des stations énoncées par l'utilisateur et reconnues par le système) demandant une validation touche de la part de l'utilisateur L'annonce du trajet avec le vocabulaire général est le 5 suivant : prendre ligne X, direction X ; changer après X stations à la station X puis prendre.... . Le dispositif est facilement utilisable : en ce qui concerne les requêtes possibles, elles sont limitées aux deux noms de 10 stations, départ et arrivée, lançant la recherche d'itinéraire sur un réseau donné. L'alimentation du dispositif se fait par piles, alimentation solaire et tout dispositif connu permettant de générer de l'énergie sous un 15 format réduit et adapté au format du boîtier de Plan de métro vocal. L'appareil ne dispose pas de liaison périphérique ; il est totalement indépendant de tout système, type web ou autre. Le dispositif est évolutif : il peut être décliné en diverses langues reconnues et énoncées par les systèmes de synthèse vocale. 20 | Dispositif portable permettant d'énoncer vocalement un itinéraire de métro, à partir de requêtes saisies, station de départ et station d'arrivée.L'invention concerne l'architecture et l'ergonomie du boîtier portable et les moyens dont il dispose : des moyens de saisie pour l'entrée des requêtes, des moyens de recherche d'itinéraire, des moyens de synthèse vocale pour la restitution de l'itinéraire.Le dispositif est constitué d'un boîtier coque (1) comprenant des équipements audio tels que le haut-parleur (8), le potentiomètre de réglage de volume (10), la prise casque (9), des touches de fonction de validation (3), d'écoute (5) et d'arrêt (4) (6) (11), de saisie (12) (7) ainsi que des composants: algorithme de recherche d'itinéraire, proposant des itinéraires au choix de l'utilisateur, une puce de synthèse vocale programmée.Le boîtier est destiné à tous les utilisateurs de transports urbains type métro, et plus particulièrement aux publics fragilisés et déficients visuels. | Revendications 1) dispositif sous la forme d'un boîtier portatif permettant d'entrer deux requêtes et d'énoncer un itinéraire caractérisé en ce qu'il dispose de moyens de synthèse vocale, d'un algorithme de recherche d'itinéraire, d'un écran à cristaux liquides et de touches de fonction. 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif répète vocalement les deux requêtes définissant l'itinéraire 3) dispositif selon la 1 caractérisé en ce le dispositif exploite un algorithme de recherche et d'analyse d'itinéraire 4) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif propose à l'utilisateur une interface vocale de communication : - sortie des informations par le haut-parleur ou une oreillette, avec possibilité du réglage du volume sonore par le potentiomètre 5) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ce boîtier comporte plusieurs moyens de transmission des informations : - annonce vocale de l'itinéraire - affichage textuel de l'itinéraire sur l'écran 6) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ce boîtier comporte des touches de fonctions : - une touche de validation d'une entrée saisie - une touche d'effacement des caractères - huit touches alphabétiques - une touche de remise à zéro pour un nouvel itinéraire -une touche de pause qui permet d'arrêter la lecture - une touche de lecture qui permet : • de lire l'itinéraire en entier • de reprendre la lecture d'une partie de l'itinéraire, si la lecture a été interrompue avec la fonction pause • de réécouter l'énoncé de tout l'itinéraire 7) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif exploite une mémoire interne pour stocker les informations indépendamment de tout autre système périphérique. 8) dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'un interrupteur permet de mettre en marche ou d'arrêter le boîtier 9) dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif peut être alimenté par piles, par énergie solaire ou par toute autre source d'énergie connue pouvant être portable sur le boîtier 10) dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ergonomie du boîtier est adapté aux publics fragilisés. | G | G01,G09 | G01C,G09B | G01C 21,G09B 21 | G01C 21/00,G01C 21/34,G09B 21/00 |
FR2900348 | A1 | LANCE D'INCENDIE COMPRENANT DES MOYENS DE LIAISON INTERNES ENTRE UN CORPS CREUX ET UN CONDUIT POURVU D'UNE ROTULE | 20,071,102 | La présente invention concerne une lance d'incendie comprenant une rotule d'articulation entre un corps creux et un conduit pourvu d'une buse destinée à projeter un fluide sous pression, notamment de l'eau. Dans le domaine des lances d'incendie utilisées en particulier par les pompiers, il est primordial de disposer d'un matériel possédant une étanchéité parfaite à l'eau afin d'éviter que des fuites affectent les performances de ce matériel. Il est également important de pouvoir régler le débit et la direction du flux de fluide sous pression projeté par la buse. Il est courant d'utiliser une lance d'incendie comprenant un corps tubulaire comportant une entrée de fluide sous pression destinée à être reliée à une borne à incendie ou à un camion d'intervention de pompiers et une sortie se prolongeant par un conduit pourvu d'une buse destinée à diriger et à concentrer le jet de fluide sous pression. Une articulation est en générale disposée entre le corps creux et le conduit afin de pouvoir orienter la buse, comme décrit par exemple dans le brevet FR 2 805 881. Ces lances d'incendie sont toutefois particulièrement encombrantes, notamment en raison du fait qu'elles comprennent un système d'articulation externe volumineux dont la présence exige des pièces de grand diamètre. Leur utilisation est donc problématique, surtout dans les cas d'urgence que les pompiers rencontrent couramment. Le poids de ces lances rend également difficile leur transport et leur manipulation. Un but de la présente invention est donc de remédier à ces inconvénients en améliorant la compacité de la lance. Pour cela, il est proposé de disposer l'articulation du conduit par rapport au corps creux à l'intérieur de la lance 30 d'incendie. Plus précisément, la présente invention a pour objet une lance d'incendie comprenant un corps creux comportant une entrée destinée à être alimentée en fluide sous pression, notamment en eau, et une sortie prolongée par un conduit se terminant par une buse destinée à 35 projeter le fluide, le conduit comprenant une rotule par l'intermédiaire de laquelle il est articulé sur le corps creux, et 2 dans laquelle le corps creux et le conduit comprennent des moyens de liaison internes les reliant l'un à l'autre et comprenant au moins un axe de pivotement passant par le centre de la rotule. Selon des modes de réalisation préférés de la présente 5 invention : - les moyens de liaison comprennent deux éléments respectivement reliés au corps creux et au conduit, ces éléments comprenant des parties complémentaires disposées l'une dans l'autre et aptes à pivoter l'une par rapport à l'autre sur au moins un axe 10 passant par le centre de la rotule ; - l'élément relié au corps creux comporte une tête pourvue d'un perçage dans lequel est enfilé un axe d'articulation, tandis que l'élément relié au conduit comporte un manchon entourant la tête et sur lequel les extrémités de l'axe d'articulation prennent appui, 15 l'axe d'articulation passant par le centre de la rotule ; - l'élément relié au corps creux comporte une première bague périphérique fixée à l'intérieur de ce dernier et des premières nervures radiales reliant la première bague à la tête, tandis que l'élément relié au conduit présente une seconde bague périphérique 20 fixée à l'intérieur de ce dernier et des secondes nervures radiales reliant la seconde bague au manchon ; - la tête et le manchon s'étendent axialement dans le conduit ; - la lance comprend en outre un dispositif manuel pour 25 limiter/bloquer le pivotement du conduit par rapport au corps creux ; - le dispositif de limitation/blocage du pivotement est disposé latéralement à l'extérieur du conduit et du corps creux. Avantageusement, le dispositif de limitation/blocage du 30 pivotement peut comprendre : - une platine fixée sur le conduit et articulée sur le corps creux, sur un axe coïncidant avec l'axe de pivotement du conduit, la platine présentant une lumière circulaire centrée sur son axe d'articulation, 35 - une vis traversant ladite lumière, perpendiculairement à la platine, et vissée dans le corps creux, 3 - une molette de manipulation solidaire d'un tube d'appui vissé sur la vis, des moyens élastiques de raidissement interposés entre la platine et le tube d'appui, et - des bagues de frottement disposées de part et d'autre de la platine, la rotation de la molette de manipulation entraînant un déplacement du tube d'appui sur la vis et créant ainsi une contrainte sur les moyens élastiques de raidissement de manière à serrer la platine entre les deux bagues de frottement. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, l'élément relié au corps creux comporte une tête pourvue d'un élément sphérique tandis que l'élément relié au conduit comporte une cavité sphérique dans laquelle l'élément sphérique est logé, les centres de l'élément sphérique et de la cavité sphérique coïncidant avec le centre de la rotule. De préférence, l'élément sphérique et la tête de l'élément relié au corps creux sont deux pièces indépendantes fixées l'une à l'autre, l'élément sphérique étant situé en aval, en considérant le sens de circulation du fluide, de la cavité sphérique contre laquelle il prend appui. Avantageusement, un élément d'étanchéité est inséré entre le corps creux et la rotule, dans un plan contenant l'axe de pivotement du conduit, de manière à rester constamment en contact avec la rotule quel que soit l'angle de pivotement L'invention va maintenant être décrite plus en détail en référence à des modes de réalisation particuliers donnés à titre d'illustration uniquement et représentés sur les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une lance d'incendie conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue en perspective partielle et éclatée d'un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe du mode de réalisation représenté sur la figure 2 ; - la figure 4 est une autre vue en perspective partielle et éclatée du premier mode de réalisation ; 4 - la figure 5 est une vue en coupe du dispositif de limitation/blocage du pivotement de la lance d'incendie ; - la figure 6 est une vue en perspective partielle et éclatée d'un second mode de réalisation de la présente invention ; 5 et - la figure 7 est une vue en coupe du mode de réalisation représenté sur la figure 6. Les figures 1 à 5 illustrent un premier mode de réalisation d'une lance d'incendie 1 conforme à la présente invention. La lance 10 comprend, de manière générale, un corps creux principal 10 et un conduit 20. Le corps creux 10 est typiquement réalisé en métal, de préférence en alliage d'aluminium, par un procédé de fonderie. Il présente une entrée 12 destinée à être alimentée en fluide sous pression, par exemple de l'eau issue d'une borne d'incendie ou d'un 15 camion d'intervention de pompiers, et une sortie 14 qui se prolonge par le conduit 20. Le conduit 20 se termine par une buse 25 (figure 1) permettant notamment de régler le débit du fluide sous pression et la forme du jet. Le fluide sous pression circule donc dans le corps creux 10, de son entrée 12 vers sa sortie 14, puis dans le 20 conduit 20 selon une direction principale d'écoulement XX'(figure 4). Le conduit 20 est muni d'une rotule 30 lui permettant de pivoter par rapport au corps principal creux 10. La lance d'incendie 1 comprend également des moyens 35 reliant le corps creux 10 au 25 conduit 20. Comme cela va être exposé ci-après, et contrairement à l'art antérieur, les moyens de liaison 35 sont disposés à l'intérieur du corps creux 10 et de la rotule 30. Selon un premier mode de réalisation illustré par les figures 2 à 4, les moyens de liaison 35 comprennent un premier élément 40, 30 un second élément 50 et une tige d'articulation 60. De préférence, les moyens de liaison 35 sont réalisés en un matériau résistant à la corrosion, par exemple en acier inoxydable. Le premier élément 40 comprend une première bague périphérique 42 fixée à l'intérieur du corps creux 10 par tout moyen connu, par 35 exemple par collage, vissage ou soudage. Des premières nervures de renfort 44 s'étendent radialement entre la première bague périphérique 42 et une tête centrale 46 de forme parallélépipédique s'étendant dans la direction principale d'écoulement XX'. La tête centrale 46 présente un perçage 48 pour recevoir la tige d'articulation 60, avec de préférence un jeu permettant la rotation de la tige 60 à l'intérieur du perçage 48. Le perçage 48 s'étend perpendiculairement à la direction principale d'écoulement XX' du fluide. Le second élément 50 comprend quant à lui une seconde bague périphérique 52 fixée à l'intérieur de la rotule 30 par tout moyen connu, par exemple par collage, vissage ou par soudage. Des secondes nervures de renfort 54 s'étendent radialement entre la seconde bague périphérique 52 et un manchon 56 s'étendant dans la direction principale d'écoulement XX' et conformé pour recevoir la tête centrale 46. Le manchon axial 56 présente par ailleurs deux perçages 58 situés l'un en face de l'autre et ayant le même diamètre que le perçage 48 de la tête centrale 46 pour recevoir la tige d'articulation 60 lorsque lesdits perçages 48 et 58 sont disposés coaxialement. Les perçages 58 s'étendent perpendiculairement à la direction principale d'écoulement XX' du fluide. Une fois les moyens de liaison 35 assemblés, c'est-à-dire une fois la tête centrale 46 insérée dans le manchon 56 et la tige d'articulation 60 insérée dans les perçages 48 et 58, un axe de pivotement YY' s'étendant perpendiculairement à la direction principale d'écoulement du fluide XX' est formé. Contrairement à l'art antérieur, l'articulation de la liaison entre le corps creux 10 et la rotule 30 se trouve donc à l'intérieur de ceux-ci. Afin de rendre la lance d'incendie 1 étanche au fluide sous pression au niveau de la liaison entre le corps creux 10 et la rotule 30, un joint torique 70, dont le centre C coïncide avec le centre de la rotule 30, est interposé entre ces derniers. Plus précisément, le joint torique 70 est retenu dans une gorge 16 dans la face intérieure du corps creux 10, à proximité de la sortie 14 de celui-ci. Il est pris en sandwich entre la face extérieure convexe de la rotule 30 et la face intérieure cylindrique du corps creux 10. Comme cela est visible plus précisément sur la figure 3, le joint torique 70 se trouve dans un plan perpendiculaire à la direction 6 d'écoulement XX' De cette façon, grâce à la forme sphérique de la face extérieure de la rotule 30, le joint 70 est constamment en contact avec celle-ci, quel que soit son angle de pivotement par rapport au corps creux 10. Il est important de noter que l'axe de pivotement YY' de la rotule 30 passe par le centre C du joint torique 70, ce qui permet un pivotement optimisé et une bonne étanchéité au niveau de la face extérieure de la rotule 30. De plus, cela permet à l'ensemble des efforts de liaison auxquels sont soumis le corps creux 10 et la rotule 30 d'être transmis à la tige d'articulation 60 par l'intermédiaire des éléments 40 et 50. Ainsi, une fois la lance d'incendie 1 posée au sol de manière stable à l'aide notamment de pieds articulés 5 formant un trièdre, l'axe de pivotement YY' de la rotule est sensiblement horizontal de sorte que le conduit 20 est réglable en azimut. Afin de régler l'angle de pivotement a du conduit 20 par rapport au corps creux 10, et de bloquer en position ledit conduit 20 une fois l'inclinaison choisie, la lance d'incendie 1 est en outre munie d'un dispositif 80 pour limiter/bloquer le pivotement, ce dispositif étant positionné latéralement à l'extérieur du corps creux 10 et de la rotule 30. Plus précisément, comme illustré sur les figures 4 et 5, le dispositif de limitation/blocage de pivotement 80 comprend une platine 81 fixée sur le conduit 20 par deux vis et pouvant pivoter par rapport au corps creux 10 un axe 82 coïncidant avec l'axe de pivotement YY' de la rotule 30. La platine 81 présente une lumière arquée 83 centrée sur l'axe d'articulation 82. Une vis 84 traverse la lumière arquée 83, perpendiculairement à la platine 81, et est fixée dans le corps creux 10. Une molette de manipulation 85 est solidaire d'un tube d'appui 89 vissé sur la vis 84. Deux bagues de frottement 86 et 87 sont disposées de part et d'autre de la platine 81, à la manière de plaquettes de frein à disques. Des moyens élastiques de raidissement 90, se présentant sous la forme de rondelles Belleville 88, sont en outre interposés entre le tube d'appui 89 et la bague de frottement 87 la plus éloignée du corps 7 creux 10. Enfin, une gaine 91 entoure les rondelles Belleville 88 et le tube d'appui 89. Ainsi, une rotation dans le sens approprié de la molette de manipulation 85 entraîne un déplacement du tube d'appui 89 sur la vis 84 pour ainsi créer une contrainte de compression sur les rondelles Belleville 88. Celles-ci viennent alors serrer la platine 81 entre les deux bagues de frottement 86 et 87. Plus la molette de manipulation 85 est tournée dans le sens des aiguilles d'une montre, plus la platine 81 est serrée par les bagues de frottement 87 et 88, et plus il est difficile de faire pivoter la rotule 30 autour de son axe YY'. Ainsi, lors d'une intervention des pompiers, il est possible de faire varier l'angle de pivotement cx du conduit 20 en faisant pivoter la rotule 30 autour de son axe de pivotement YY', puis de bloquer la position angulaire choisie en serrant les bagues de frottement 86 et 87 autour de la platine 81 à l'aide de la molette de manipulation 85 et de la vis 84. Les limites maximales de pivotement de la rotule 30 sont déterminées par les extrémités de l'arc de cercle sur lequel s'étend la lumière arquée 83. Selon un deuxième mode de réalisation illustré par les figures 6 et 7, les moyens de liaison 35 comprennent un premier élément 140, un second élément 150 et un troisième élément sphérique 160. Le premier élément 140 comprend une première bague périphérique 142 fixée à l'intérieur du corps creux 10 par tout moyen connu, par exemple par collage, vissage ou soudage. Des premières nervures de renfort 144 s'étendent radialement entre la première bague périphérique 142 et une tête centrale 146 se présentant sous la forme d'une âme axiale se terminant par une portion à section cylindrique 148. Le second élément 150 comprend quant à lui une seconde bague périphérique 152 fixée à l'intérieur de la rotule 30, par exemple par collage, vissage ou soudage. Des secondes nervures de renfort 154 s'étendent radialement entre la seconde bague périphérique 152 et un manchon axial 156 définissant une cavité 158 ayant la forme 35 d'une portion de sphère. Le troisième élément sphérique 160 est constitué par un capuchon creux 162 ayant la forme d'une portion de sphère complémentaire de celle de la cavité 158 du manchon axial 156, et qui comporte un logement 164 complémentaire de la portion à section cylindrique 148 de la tête centrale 146. Les centres de l'élément sphérique 160 et de la cavité sphérique 158 coïncident avec le centre de la rotule 30 et du joint 70. Une fois les moyens de liaison 35 assemblés, c'est-à-dire une fois la tête centrale 146 insérée dans le manchon axial 156, et une fois la portion cylindrique 148 de la tête centrale 146 fixée dans le logement 164 du capuchon 162, l'élément sphérique 160 épousant alors la forme de la cavité 158 du manchon axial creux 156, une liaison à trois degrés de liberté est formée. L'élément sphérique 160 est situé en aval, en considérant le sens de circulation du fluide, de la cavité sphérique 158 contre laquelle il prend appui. Contrairement à l'art antérieur, l'articulation de la liaison entre le corps creux 10 et la rotule 30 se trouve à l'intérieur de ceux-ci. Dans ce mode de réalisation, dans lequel la rotule 30 peut pivoter selon trois axes perpendiculaires entre eux se coupant au centre du joint torique 70, les moyens de blocage/limitation de pivotement 80 du premier mode de réalisation ne sont pas montés car ils ne laisseraient plus qu'un seul degré de liberté en rotation. Les avantages procurés par la lance d'incendie de la présente invention sont notamment les suivants : - plus grande compacité que les lances d'incendie de l'art antérieur ; - efforts internes diminués ; - grande stabilité de la lance une fois posée au sol ; - étanchéité réalisée en un seul endroit, à l'interface entre le corps creux et la rotule ; -modification possible des angles de pivotement de la rotule par réglage du dispositif de limitation/blocage ; - modification de la raideur du dispositif de limitation/blocage par changement des rondelles Belleville. Il convient de noter que la description détaillée de l'objet de l'Invention, donnée uniquement à titre d'illustration, ne constitue en aucune manière une limitation, les équivalents techniques étant également compris dans le champ de la présente invention. Ainsi, les rondelles Belleville peuvent être remplacées par tout type de moyen élastique susceptible de créer, par serrage de la molette, une contrainte de compression sur les bagues de frottement. La liaison par soudage des premier et second éléments respectivement avec le corps creux et la rotule peut être remplacée par un vissage, un frettage ou un montage à force. Des circlips montés dans des gorges adaptées afin d'éviter que la rotule soit éjectée sous la pression du fluide peuvent également être utilisés. Les moyens de liaison et d'articulation 35 peuvent être réalisé dans un matériau plastique rigide, ou dans un autre métal inoxydable tel que l'aluminium. Par ailleurs, dans les modes de réalisation représentés sur les figures, les bagues 42, 52 et 142, 152 pourraient être supprimées, les nervures de renfort 44, 54 et 144, 154 étant dans ce cas respectivement solidaires des faces intérieures du corps creux 10 et du conduit 20. Enfin, le joint torique 70 pourrait être remplacé par un autre élément d'étanchéité conventionnel | La présente invention se rapporte à une lance d'incendie (1) comprenant un corps creux (10) comportant une entrée destinée à être alimentée en fluide sous pression, notamment en eau, et une sortie (14) prolongée par un conduit (20) se terminant par une buse destinée à projeter le fluide, le conduit (20) comprenant une rotule (30) par l'intermédiaire de laquelle il est articulé sur le corps creux (10), caractérisée en ce que le corps creux (10) et le conduit (20) comprennent des moyens de liaison internes (35) les reliant l'un à l'autre et comprenant au moins un axe de pivotement (YY') passant par le centre de la rotule (30). | 1. Lance d'incendie (1) comprenant un corps creux (10) comportant une entrée (12) destinée à être alimentée en fluide sous pression, notamment en eau, et une sortie (14) prolongée par un conduit (20) se terminant par une buse (25) destinée à projeter le fluide, le conduit (20) comprenant une rotule (30) par l'intermédiaire de laquelle il est articulé sur le corps creux (10), caractérisée en ce que le corps creux (10) et le conduit (20) comprennent des moyens de liaison internes (35) les reliant l'un à l'autre et comprenant au moins un axe de pivotement (YY) passant par le centre de la rotule (30). 2. Lance d'incendie selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de liaison (35) comprennent deux éléments (40, 50 ; 140, 150) respectivement reliés au corps creux (10) et au conduit (20), ces éléments comprenant des parties complémentaires (46, 56 ; 146, 156) disposées l'une dans l'autre et aptes à pivoter l'une par rapport à l'autre sur au moins un axe (YY) passant par le centre de la rotule (30). 3. Lance d'incendie selon la 2, caractérisée en ce que l'élément (40) relié au corps creux (10) comporte une tête (46) pourvue d'un perçage (48) dans lequel est enfilé un axe d'articulation (60), tandis que l'élément (50) relié au conduit (20) comporte un manchon (57) entourant la tête (46) et sur lequel les extrémités de l'axe d'articulation (60) prennent appui, l'axe d'articulation (60) passant par le centre de la rotule (30). 4. Lance d'incendie selon la 3, caractérisée en ce que l'élément (40) relié au corps creux (10) comporte une première bague périphérique (42) fixée à l'intérieur de ce dernier et des premières nervures radiales (44) reliant la première bague (42) à la tête (46), tandis que l'élément (50) relié au conduit (20) présente une seconde bague périphérique (52) fixée à l'intérieur de ce dernier et des secondes nervures radiales (54) reliant la seconde bague (52) au manchon (57). 5. Lance d'incendie selon la 4, caractérisée en 35 ce que la tête (46) et le manchon (57) s'étendent axialement dans le conduit (20). 11 6. Lance d'incendie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un dispositif manuel (80) pour limiter/bloquer le pivotement du conduit (20) par rapport au corps creux (10). 7. Lance d'incendie selon la 6, caractérisée en ce que le dispositif de limitation/blocage du pivotement (80) est disposé latéralement à l'extérieur du conduit (20) et du corps creux (10). 8. Lance d'incendie selon la 7, caractérisée en 10 ce que le dispositif de limitation/blocage du pivotement (80) comprend : - une platine (81) fixée sur le conduit (20) et articulée sur le corps creux (10), sur un axe (82) coïncidant avec l'axe de pivotement (YY) du conduit (20), la platine (81) présentant une 15 lumière circulaire (83) centrée sur son axe d'articulation (82), - une vis (84) traversant la lumière (83), perpendiculairement à la platine (81), et vissée dans le corps creux (10), - une molette de manipulation (85) solidaire d'un tube d'appui (89) vissé sur la vis (84), 20 - des moyens élastiques de raidissement (90) interposés entre la platine (81) et le tube d'appui (89), et - des bagues de frottement (86, 87) disposées de part et d'autre de la platine (81), la rotation de la molette de manipulation (85) entraînant un déplacement du tube d'appui (89) sur 25 la vis (84) et créant ainsi une contrainte sur les moyens élastiques de raidissement (90) de manière à serrer la platine (81) entre les deux bagues de frottement (86, 87). 9. Lance d'incendie selon la 2, caractérisée en ce que l'élément (140) relié au corps creux (10) comporte une tête 30 (146) pourvue d'un élément sphérique (160) tandis que l'élément (150) relié au conduit (20) comporte une cavité sphérique (158) dans laquelle l'élément sphérique (160) est logé, les centres de l'élément sphérique (160) et de la cavité sphérique (158) coïncidant avec le centre de la rotule (30). 35 10. Lance d'incendie selon la 9, caractérisée en ce que l'élément sphérique (160) et la tête (146) de l'élément (140) 12 relié au corps creux sont deux pièces indépendantes fixées l'une à l'autre, l'élément sphérique (160) étant situé en aval, en considérant le sens de circulation du fluide, de la cavité sphérique (158) contre laquelle il prend appui. 11. Lance d'incendie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'un élément d'étanchéité (70) est inséré entre le corps creux (10) et la rotule (30), dans un plan contenant l'axe de pivotement (YY) du conduit (20), de manière à rester constamment en contact avec la rotule (30) quel que soit l'angle de pivotement. | A,F | A62,F16 | A62C,F16L | A62C 31,F16L 27 | A62C 31/00,F16L 27/02 |
FR2896818 | A1 | DISPOSITIF ANTIPINCEMENT POUR SERRURE A ASSISTANT DE FERMETURE ELECTRIQUE | 20,070,803 | L'invention concerne une serrure à assistance de fermeture électrique classique apte à gérer les situations de pincements, sans 5 complexifier ladite serrure. Une serrure à assistance de fermeture électrique est une serrure disposant uniquement de la motorisation d'un pêne, par exemple à deux crans de fermeture, lorsque la porte est presque fermée, ce qui se traduit au niveau de la serrure par le passage de la dent de cliquet ou d'une partie 10 déterminée du cliquet au niveau, ou devant, le premier cran de fermeture du pêne. Ce passage de la dent de cliquet devant le premier cran de fermeture du pêne est détecté classiquement par un commutateur changeant d'état audit passage et enclenchant ainsi la motorisation du pêne de manière à amener ce dernier jusqu'à sa position de fermeture totale. 15 Une telle serrure est notamment connue du document WO 0049252. L'assistance à la fermeture consiste à motoriser le pêne de la serrure de la première à la deuxième position de fermeture, c'est-à-dire respectivement lorsque la dent de cliquet coopère avec le pêne au premier cran de fermeture et lorsque la dent de cliquet coopère avec le pêne au 20 second cran de fermeture. L'ajout de cette fonction, lorsqu'elle n'est pas accompagnée par une motorisation de l'ouvrant lui-même, par exemple le coffre, le hayon ou la porte coulissante comme dans le document US 5829198, nécessite, suivant la course nécessaire à la compression du joint, d'intégrer la fonction anti-pincement. 25 En effet, pendant la phase d'assistance à la fermeture, l'espace libre entre l'ouvrant et le châssis, ou dormant, peut, suivant la configuration, permettre le passage d'un doigt ou d'un objet, justifiant alors la nécessité de réaliser une fonction d'anti-pincement. L'inconvénient de ce type de serrure, à savoir une serrure à 30 assistance de fermeture électrique mais à ouverture mécanique, c'est-à-dire sans fonction de motorisation de l'ouvrant, réside dans le risque de 2 pincement lorsque la motorisation du pêne de la serrure est enclenché car il n'existe à l'heure actuelle aucun moyen simple d'arrêter l'assistance à la fermeture en cours d'exécution. Ainsi, on trouve à l'heure actuelle, pour ce type de serrure équipant les ouvrants de véhicule, de simples alertes visuels, sous forme d'étiquettes, à l'utilisateur l'avertissant du risque lié au pincement d'un doigt, ou analogue, entre l'ouvrant et le châssis en cours d'exécution. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients des serrures à assistance de fermeture électrique de l'art antérieur en proposant une serrure disposant d'un moyen particulièrement simple à implémenter, fiable et peu coûteux pour arrêter l'assistance à la fermeture à tout moment. La présente invention concerne ainsi une serrure à assistance de fermeture électrique, comprenant un pêne comportant au moins un cran de fermeture apte à engager une gâche, un cliquet apte à maintenir, via une dent, le pêne dans sa position d'engagement de la gâche, au moins un moyen de détection au moins apte à détecter l'état ouvert ou fermé du pêne ainsi que les états actif et non-actif du pêne ou du cliquet, des moyens d'assistance à la fermeture apte à motoriser le mouvement du pêne, lesdits moyens d'assistance à la fermeture étant déclenchés dès que le susdit moyen de détection détecte l'état actif du pêne ou du cliquet, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen d'actionnement du moyen de détection apte à changer au moins un état du moyen de détection lorsqu'une demande d'ouverture est effectuée via la poignée intérieure ou extérieure, de sorte que l'assistance à la fermeture est arrêtée. Ainsi, grâce à l'invention, en cas de pincement, l'utilisateur n'aura qu'à tirer la poignée intérieure ou extérieure, c'est-à-dire faire une demande d'ouverture de l'ouvrant, pour arrêter l'assistance motorisée à la fermeture de la serrure, ce qui n'était pas possible avec les serrures de l'art antérieur. Dans le mode de réalisation décrit ci-après, le moyen d'actionnement est un moyen mécanique, ne fonctionnant ni directement ni indirectement par le biais d'autres sources d'énergie différentes des forces mécaniques, tels que par exemple grâce à une source électrique, magnétique, 3 électromagnétique ou pneumatique. Bien entendu, il pourra être prévu que le moyen d'actionnement est également choisi parmi l'un de ces modes de réalisation. Un des avantages majeurs de l'invention réside dans l'implémentation facile et peu coûteuse du système de l'invention car elle utilise le ou les commutateurs de pêne et de cliquet présent dans la serrure sans ajouter aucun autre dispositif électrique ou électronique, simplement un moyen mécanique facilement fixable ou rapportable sur une partie existante du pêne. L'invention peut être mise en application avec une serrure dont le pêne comprend un unique cran de fermeture ou deux crans de fermeture pour effectuer une fermeture partielle et une fermeture totale. De la même manière, la présente invention peut fonctionner dans le cas où la serrure utilise un seul commutateur pour indiquer les états ouvert , fermé , actif et non-actif mais peut également fonctionner dans une serrure incorporant deux commutateurs, dont la combinaison de leurs états permet de détecter les états ouvert , fermé , actif et non-actif . De manière générale, l'expression état fermé , par opposition à état ouvert , se rapporte toujours au pêne et désigne le fait que la dent de cliquet est engagée avec le second cran de fermeture du pêne lorsque le pêne comprend deux crans de fermeture et le fait que la dent de cliquet est engagée avec l'unique cran de fermeture lorsque le pêne ne comporte effectivement qu'une seul cran de fermeture. L'expression état actif , par opposition à état non actif , désignera également des évènements différents en fonction que la serrure comprenne un pêne à un seul cran de fermeture ou deux crans de fermeture. Ainsi, dans le cas de deux crans de fermeture pour le pêne, l'état actif est détecté lorsque la dent de cliquet passe au niveau, ou devant, le premier cran de fermeture. Dans le cas d'un unique cran de fermeture présent sur le pêne, l'état actif sera détecté lors d'un mouvement du pêne pour sa fermeture, au-delà d'un certain seuil. 4 Dans le mode de réalisation décrit ci-après, le changement d'état du moyen de détection se rapporte au changement d'état ouvert / fermé , c'est-à-dire que le moyen d'actionnement agit directement ou indirectement pour changer ou modifier l'état ouvert ou fermé du moyen de détection. Bien entendu, l'invention pourrait s'appliquer de la même manière avec le moyen d'actionnement agissant directement ou indirectement sur le moyen de détection pour un changement d'état actif / non-actif . D'autres caractéristiques de l'invention sont citées ci-après : - le moyen d'actionnement consiste en un palpeur en liaison directe ou indirecte, par exemple via une came, au pêne ; - le palpeur consiste en une tige flexible dont l'extrémité libre s'étend entre le cliquet et le pêne de sorte que lorsque le cliquet libère le pêne et s'écarte de ce dernier, la tige vient changer l'état du moyen de détection ; - le moyen de détection pourra consister en un unique commutateur, par exemple un commutateur à téton-plongeur. Dans ce cas, ce commutateur et la serrure associée pourront être exécuter par exemple conformément à la réalisation décrite dans le brevet FR 0411669 déposé par la demanderesse ; - le moyen de détection pourra également consister en deux commutateurs, l'un propre à déterminer les états ouvert et fermé du pêne et l'autre propre à déterminer les états engagé et non-engagé du cliquet ; - la serrure comprend un pêne à deux crans de fermeture, correspondant à une fermeture partielle et totale du pêne ou de la serrure respectivement lorsque la dent du cliquet est engagée avec le premier cran de fermeture et lorsque la dent du cliquet est engagée avec le second cran de fermeture ; - la serrure comprend un pêne à un seul cran de fermeture, l'état actif correspond alors simplement en la détection d'un mouvement du pêne vers sa position de fermeture ; - le cliquet comprend une surface de guidage apte à guider au moins en partie le déplacement du susdit palpeur ; - le moyen d'actionnement est fixé sur une came mobile sous l'action du pêne ; - la came coopère avec le moyen de détection pour l'indication des états ouvert ou fermé . L'invention est décrite ci-après plus en détail, à l'aide de figures ne représentant que des modes préférés de l'invention. 5 La figure 1 est une vue schématique de l'ensemble des éléments d'une serrure selon l'invention lorsque la serrure est ouverte, La figure 2 est une vue de la même serrure représentée sur la figure 1 lorsque la dent de cliquet est située en coopération avec la première dent du pêne, La figure 3 montre les mêmes éléments que sur les précédentes figures mais lorsque la dent de cliquet coopère avec la seconde dent du pêne, c'est-à-dire lorsque la serrure est en position fermée, La figure 4 représente l'état de la serrure juste après qu'un utilisateur est actionné la poignée intérieure ou extérieure. Les figures annexées et la description qui s'y réfère se rapportent à une serrure dans laquelle le pêne 1 comporte deux dents, ou crans 2, de fermeture ; le second cran de fermeture 2" correspond, lors de sa coopération avec la dent 3 de cliquet 4, à la position de fermeture de la serrure. II est bien entendu que la présente invention s'appliquerait de la même manière avec une serrure dont le pêne ne comporterait qu'une seule dent, ou cran, de fermeture ; dans ce cas, l'unique cran de fermeture correspond, lors de sa coopération avec la dent 3 de cliquet 4, à la position de fermeture de la serrure. Par ailleurs, dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, la serrure comprend deux commutateurs 5, 6 destinés à déterminer respectivement les états ouvert / fermé et les états actif / non-actif . Bien entendu, on pourrait prévoir une serrure avec un seul commutateur apte à déterminer l'ensemble de ces états. La serrure selon l'invention comporte classiquement un pêne disposant d'un avaloir 7 pour réceptionner une gâche, non représentée sur les figures annexées. Ce pêne 1 est monté libre en rotation avec un ressort de rappel, non visible sur les figures annexées, agissant pour le ramener 6 dans sa position de repos, représentée sur la figure 1. La position de repos du pêne 1 correspond à sa position initiale, lorsqu'il ne coopère pas avec une gâche. Lors de la rentrée de la gâche dans l'avaloir 7 du pêne 1, ce dernier 1 tourne, ici en anti-horaire, pour bloquer la gâche est ainsi lié entre elles les deux parties de la porte. La rotation du pêne 1 entraîne le déplacement du cliquet 4 de sorte que la dent 3 de cliquet 4 se positionne en coopération soit avec le premier cran de fermeture 2' du pêne 1 soit avec le second cran de fermeture 2" du pêne 1. Le cliquet 4 choisi pour illustrer l'invention est ici un cliquet 4 comportant un élément en forme de T 8, destiné à être actionné par la chaîne d'actionnement de la serrure électrique et non représenté sur les figures annexées, solidaire de la dent 3 de cliquet 4 ; ces deux éléments 3 et 8 étant mobiles en rotation suivant un même axe 9. Le cliquet 4 comporte un ressort de rappel, non visible sur les figures annexées, apte à le ramener en direction du pêne 1. Enfin, la serrure comporte deux commutateurs 5 et 6, l'un 6 coopère avec le cliquet 4 et destiné à définir les états actif et non-actif et l'autre 5 en coopération avec le pêne 1 pour indiquer les états ouvert et fermé de ce dernier 1 ; l'état fermé du pêne 1 étant détecté par le commutateur 5 du pêne 1 lorsque la dent 3 de cliquet 4 coopère, ou est sur le point de coopérer, avec le second cran de fermeture 2". Tous les éléments ci-dessus, à savoir le pêne 1, le cliquet 4 et les deux commutateurs 5 et 6, sont des éléments classiques d'une serrure électrique et ne sont en rien modifiés par la présente invention. Outre ces éléments, la serrure comporte un moyen d'actionnement 10 du commutateur 5 du pêne 1, ou du commutateur 5 indiquant les états ouvert et fermé du pêne ou de la serrure. Ce moyen 10 consiste, dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, en une tige flexible dont une extrémité 11 est fixée tandis que l'autre extrémité 12 est libre et s'étend entre le pêne 1 et le cliquet 4. Cette tige 10 coopère avec le cliquet 4 de sorte que la position du cliquet 4 libère ou non l'action de la tige 10 pour la laisser actionner le 7 commutateur d'état ouvert / fermé 5. Ainsi, dans le mode d'exécution de l'invention représenté dans les figures annexées, le moyen d'actionnement 10 devient actif lorsque le cliquet 4 effectue un déplacement l'éloignant du pêne 1, c'est-à-dire répond à une demande d'ouverture d'un utilisateur qui actionne la poignée intérieure ou extérieure. Bien entendu, tout type de réalisation apte à modifier l'état du commutateur 5 de pêne 1, à savoir le commutateur 5 indiquant l'état ouvert et fermé de la serrure/pêne, lors d'une demande d'ouverture faite par l'intermédiaire de la poignée intérieure ou extérieure sera appropriée pour la présente invention. Selon une possibilité offerte par l'invention, le cliquet 4 comprend une surface de guidage, non visible sur les figures annexées, du moyen d'actionnement 10, en l'occurrence de la tige, de manière à lier directement le déplacement du cliquet 4 audit moyen d'actionnement 10 pour que ce dernier 10 remplisse sa fonction d'actionnement du susdit commutateur 5. Dans la réalisation représentée sur les figures annexées, la serrure comprend une came 13 logée à proximité du pêne 2 et guidée dans un élément de guidage, non représenté sur les figures annexées. Dans sa position initiale, la came 13 coopère avec le commutateur 5 et enfonce son téton-plongeur 14 de manière à indiquer l'état ouvert de la serrure. Cette came 13 coopère également avec le pêne 1 via une protubérance 15 disposée sur le pêne 1 et qui vient en contact avec la came 13 lorsque le pêne 1 tourne sous l'action de la gâche, c'est-à-dire lors de la fermeture de la serrure/porte. Ainsi, comme cela est visible sur les figures 2 et 3, la protubérance 15 sur le pêne 1 pousse la came 13 lorsque la dent 3 de cliquet 4 coopère avec le second cran de fermeture 2" ou est proche de coopérer avec ce dernier 2". En effet, il est compris que l'indication de l'état fermé de la serrure, et donc du pêne 1, est fonction de l'agencement de ces pièces 1, 4, 5, 13 et du choix du constructeur, de sorte que l'indication de l'état fermé peut être légèrement différent d'une serrure à l'autre mais correspond toujours sensiblement au moment où la dent 3 de cliquet 4 coopère avec le second cran de fermeture 2", dans le cas d'un pêne 1 à deux crans de fermeture 2', 2". 8 Dans la présente réalisation, le moyen d'actionnement 10 est fixé à la susdite came 13. Ainsi, une extrémité 11 étant fixée sur cette came 13 tandis que l'autre extrémité 12 est libre et en relation avec le cliquet 4, ou une surface de guidage de ce dernier 4 ou d'un autre élément de la serrure, un déplacement du cliquet 4 en horaire, c'est-à-dire selon le sens relatif à l'actionnement de la poignée intérieure ou extérieur, induit la libération de la tige 10 et son actionnement du commutateur 5 pour le changer d'état, ramenant ou mettant ainsi le commutateur à l'état ouvert . Ce changement d'état du commutateur 5 provoque instantanément, et selon les procédures classiques existantes, l'arrêt de l'assistance à la fermeture et éventuellement peut enclencher une assistance à l'ouverture, dans le cas où la serrure comporterait une assistance électrique à l'ouverture/fermeture du pêne/serrure. Bien entendu, l'invention est ici décrite avec une came 13, agissant pour indiquer l'état ouvert du pêne/serrure, et adaptée comme moyen de support du moyen d'actionnement 10 mais le moyen d'actionnement 10 pourra consister en un élément unique fixé directement sur le boîtier de la serrure ou bien être fixé sur un autre élément, par exemple un amortisseur de pêne 1 destiné à freiner ou stopper la fin de parcours en rotation du pêne 1 lors de sa coopération avec une gâche, dès l'instant où le moyen d'actionnement 10 est apte à changer d'état le moyen de détection 5 de l'état ouvert à l'état fermé du pêne/serrure | L'invention concerne une serrure à assistance de fermeture électrique, comprenant un pêne (1) comportant au moins un cran de fermeture (2) apte à engager une gâche, un cliquet (4) apte à maintenir, via une dent (3), le pêne (1) dans sa position d'engagement de la gâche, au moins un moyen de détection (5, 6) au moins apte à détecter l'état « ouvert » ou « fermé » du pêne (1) ainsi que les états « actif » et « non-actif » du pêne (1) ou du cliquet (4), des moyens d'assistance à la fermeture apte à motoriser le mouvement du pêne (1), lesdits moyens d'assistance à la fermeture étant déclenchés dès que le susdit moyen de détection (5, 6) détecte l'état « actif » du pêne ou du cliquet, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen d'actionnement (10) du moyen de détection (5, 6) apte à changer au moins un état du moyen de détection (5, 6) lorsqu'une demande d'ouverture est effectuée via la poignée intérieure ou extérieure, de sorte que l'assistance à la fermeture est arrêtée.. | 1. Serrure à assistance de fermeture électrique, comprenant un pêne (1) comportant au moins un cran de fermeture (2) apte à engager une gâche, un cliquet (4) apte à maintenir, via une dent (3), le pêne (1) dans sa position d'engagement de la gâche, au moins un moyen de détection (5, 6) au moins apte à détecter l'état ouvert ou fermé du pêne (1) ainsi que les états actif et non-actif du pêne (1) ou du cliquet (4), des moyens d'assistance à la fermeture apte à motoriser le mouvement du pêne (1), lesdits moyens d'assistance à la fermeture étant déclenchés dès que le susdit moyen de détection (5, 6) détecte l'état actif du pêne ou du cliquet, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen d'actionnement (10) du moyen de détection (5, 6) apte à changer au moins un état du moyen de détection (5, 6) lorsqu'une demande d'ouverture est effectuée via la poignée intérieure ou extérieure, de sorte que l'assistance à la fermeture est arrêtée. 2. Serrure selon la 1, caractérisée en ce que le moyen d'actionnement (10) est un moyen mécanique. 3. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen d'actionnement (10) consiste en un palpeur en liaison directe ou indirecte, par exemple via une came (13), au pêne (1). 4. Serrure selon la 3, caractérisée en ce que le palpeur consiste en une tige flexible dont l'extrémité libre (12) s'étend entre le cliquet (4) et le pêne (1) de sorte que lorsque le cliquet (4) libère le pêne (1) et s'écarte de ce dernier (1), la tige (10) vient changer le susdit état du moyen de détection (5). 5. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen de détection consiste en un unique commutateur, par exemple un commutateur à téton-plongeur. 6. Serrure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le moyen de détection consiste en deux commutateurs (5 et 6), l'un (5) propre à déterminer les états ouvert et fermé du pêne et 10 l'autre (6) propre à déterminer les états engagé et non-engagé du cliquet (4). 7. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un pêne (1) à deux crans de fermeture (2', 2"), correspondant à une fermeture partielle et totale du pêne (1) ou de la serrure respectivement lorsque la dent (3) du cliquet (4) est engagée avec le premier cran de fermeture (2') et lorsque la dent (3) du cliquet (4) est engagée avec le second cran de fermeture (2', 2"). 8. Serrure selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un pêne (1) à un seul cran de fermeture, l'état actif correspond alors simplement en la détection d'un mouvement du pêne (1) vers sa position de fermeture. 9. Serrure selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que le cliquet (4) comprend une surface de guidage apte à guider au moins en partie le déplacement du susdit palpeur. 10. Serrure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le moyen d'actionnement (10) est fixé sur une came (13) mobile sous l'action du pêne (1). 11. Serrure selon la 10, caractérisée en ce que la came (13) coopère avec le moyen de détection (5) pour l'indication des états ouvert ou fermé .25 | E | E05 | E05B | E05B 65,E05B 17 | E05B 65/12,E05B 17/22 |
FR2888148 | A1 | MECANISME D'ARRET ET MECANISME D'AJUSTEMENT DE COUPLE POUR OUTIL ROTATIF ET OUTIL ROTATIF COMPORTANT DE TELS MECANISME D'ARRET ET MECANISME D'AJUSTEMENT DE COUPLE | 20,070,112 | La présente invention se rapporte à un mécanisme d'arrêt pour un outil rotatif et se rapporte, plus particulièrement, mais non exclusivement, à un mécanisme d'arrêt pour un tournevis rotatif motorisé. L'invention se rapporte également à un mécanisme d'ajustement de couple pour un tel outil et à un outil rotatif comportant de tels mécanismes. Des tournevis mus électriquement sont connus dans lesquels une source de courant électrique, telle qu'une batterie rechargeable, applique un couple à un arbre rotatif qui, à son tour, fait tourner une vis devant être vissée dans une pièce. Afin d'empêcher de provoquer des dommages à la pièce à cause d'un vissage de la vis trop loin en elle, le tournevis est muni d'un mécanisme d'embrayage qui limite le niveau du couple qui peut être appliqué à une vis qui est tournée par le tournevis. Un type connu d'un tel mécanisme est représenté à la Figure 1 et comprend un arbre (1) mené par un moteur électrique (non représenté) qui fait qu'un embrayage (2) ayant des billes d'embrayage (3) tourne avec l'arbre (1). Un carter interne (4) raccordé à un arbre (5) tourne avec l'embrayage (2) et les billes d'embrayage (3) sont poussées dans le sens de la flèche A de la Figure 1 au moyen de ressorts de compression (6) situés entre une plaque d'arrêt (7) qui vient en butée contre un écrou d'ajustement (8). L'écrou d'ajustement (8) est fileté et est raccordé à une bague de nez (9) de telle sorte que la rotation de la bague de nez (9) par rapport à un corps principal (10) du tournevis provoque un mouvement axial de l'écrou d'ajustement (8) qui, à son tour, ajuste la force de compression des ressorts (6) qui ajuste le couple maximal qui peut être transféré de l'arbre (1) à l'arbre (5). En même temps, la plaque d'arrêt (7) est munie d'une série d'ouvertures (7) pour recevoir une bille d'arrêt (12) de sorte que, au fur et à mesure que l'écrou d'ajustement (8) est tourné en même temps que la bague de nez (9), la bille d'arrêt (12) s'encliquète dans les ouvertures successives (11) de la plaque d'arrêt (7) pour être retenue en position de façon libérable. Lorsque le couple appliqué par l'arbre (1) à l'embrayage (2) dépasse une limite prédéterminée, la force des ressorts (6) n'est plus suffisante pour maintenir les billes d'embrayage (3) en contact les unes avec les autres, avec le résultat que l'arbre (5) peut tourner par rapport à l'arbre (1). Le mécanisme d'arrêt décrit ci-dessus souffre du désavantage qu'il comprend un grand nombre de pièces, qui rendent la construction du mécanisme d'arrêt chère, et, parce que la force tenant la bille d'arrêt (12) en position dans les ouvertures (11) de la plaque d'arrêt (7) dépend de la force de compression des ressorts (6), la force d'arrêt varie lorsque le réglage de couple est modifié. Les modes de réalisation préférés de la présente invention cherchent à surmonter les désavantages précités de la technique antérieure. Selon un aspect de la présente invention, il est fourni un mécanisme d'arrêt pour maintenir de manière débrayée les réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter, un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, et un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter, le mécanisme d'arrêt comprenant: un organe de réglage de couple monté de manière mobile lors de l'utilisation sur le carter et ayant une pluralité de positions de réglage de couple par rapport au carter représentant des valeurs maximales respectives du couple transférable entre l'organe de travail et le carter, le mouvement dudit organe de réglage de couple entre lesdites positions de réglage de couple ajustant le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; au moins un organe élastique d'arrêt en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation pour retenir de manière libérable l'organe de réglage de couple dans au moins une desdites positions de réglage de couple, au mouvement dudit organe de réglage de couple pour quitter chacune desdites positions de réglage de couple s'opposant lors de l'utilisation l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et ledit organe de réglage de couple étant agencé de façon à être retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt. En fournissant un mécanisme d'arrêt dans lequel l'organe de réglage de couple est mobile entre ses positions de réglage de couple à l'encontre de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et dans lequel l'organe de réglage de couple est retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, on obtient l'avantage que le mécanisme d'arrêt peut être fabriqué avec moins de pièces que dans la technique antérieure, réduisant ainsi son coût, et que le mécanisme d'arrêt est plus facile à assembler que dans la technique antérieure. En outre, en prévoyant au moins un organe flexible d'arrêt venant en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation, on obtient l'avantage que le mécanisme d'arrêt peut être construit séparément du moyen de limitation de couple et peut, de ce fait, être fait pour avoir une force d'arrêt sensiblement indépendante de la position de réglage de couple. Au moins un dit organe d'arrêt peut comprendre une partie de prise respective pour venir en prise avec une partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou le corps de l'outil. Dans un mode de réalisation préféré, au moins un dit organe d'arrêt comprend un organe allongé respectif et la partie de prise correspondante comprend une saillie respective adjacente à une partie centrale dudit organe d'arrêt. En prévoyant une saillie adjacente à une partie centrale de l'organe d'arrêt, on obtient l'avantage que la déviation maximale de la saillie basée sur l'élasticité de l'organe d'arrêt est obtenue. Au moins un dit organe d'arrêt peut comprendre une bande respective d'un matériau élastique. Au moins une dite saillie peut être sensiblement en forme de V. Ceci donne l'avantage de fournir des surfaces inclinées pour faciliter le glissement de la saillie pour se dégager de la partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou du corps de l'outil. Dans un mode de réalisation préféré, ledit organe de réglage de couple comprend une pluralité de renfoncements pour venir en prise avec la partie de prise d'au moins un dit organe d'arrêt. L'organe de réglage de couple peut être rotatif par rapport au carter lors de l'utilisation. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de réglage de couple est agencé de façon à entourer sensiblement l'organe de travail. Ceci fournit l'avantage de permettre à un utilisateur d'ajuster le réglage de couple de l'outil pendant que ses mains sont en position normale de mise en 5 oeuvre de l'outil. Selon un autre aspect de la présente invention, il est fourni un mécanisme d'ajustement de couple pour ajuster les réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter et un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, le mécanisme d'ajustement de couple comprenant un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; un mécanisme d'arrêt comme défini ci-dessus; et un moyen de raccordement pour provoquer des changements dans ladite 15 position de réglage de couple de l'organe de réglage de couple pour ajuster le moyen de limitation de couple. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de limitation de couple comprend un embrayage. Le moyen de raccordement comprend, de préférence, au moins un 20 ressort de compression pour appliquer une pression à l'embrayage. Le moyen de raccordement peut, en outre, comprendre au moins un organe d'ajustement venant en butée contre au moins un dit ressort de compression pour ajuster la force de compression du ou de chaque dit ressort correspondant en réponse à l'ajustement de la position de réglage de couple dudit organe de réglage de couple. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de réglage de couple est rotatif autour d'un axe par rapport à l'embrayage et le ou chaque dit organe d'ajustement est mobile par rapport à l'embrayage dans une direction sensiblement parallèle audit axe. Dans un mode de réalisation préféré, ledit moyen de raccordement a une partie de corps filetée coopérant avec un filet sur le ou chaque dit organe d'ajustement et le ou chaque dit organe d'ajustement est agencé de façon à tourner avec l'organe de réglage de couple et à coulisser par rapport à l'organe de réglage de couple dans une direction sensiblement parallèle audit axe. Un mode de réalisation préféré de l'invention sera maintenant décrit, seulement à titre d'exemple et non pas dans un quelconque sens limitatif, en référence aux dessins ci-joints, parmi lesquels: la Figure 1 est une vue de côté en coupe transversale d'un mécanisme d'ajustement et d'arrêt de couple de la technique antérieure pour un outil rotatif; la Figure 2 est une vue partiellement écorchée d'une partie d'un tournevis mû électriquement mettant en oeuvre la présente invention; la Figure 3 est une vue de côté en perspective d'une bague de nez et d'un organe élastique d'arrêt du tournevis de la Figure 2; la Figure 4 est une vue en perspective du côté et de l'arrière de la bague de nez et du mécanisme d'arrêt de la Figure 3; la Figure 5 est une vue en perspective de la bague de nez et de la bague de commande de couple du tournevis de la Figure 2; la Figure 6 est une vue de côté de la bague de nez et de l'organe d'arrêt des Figures 3 et 4 montés sur un corps du tournevis; la Figure 7 est une vue en perspective et une vue arrière de la bague de nez et de l'organe d'arrêt montés sur le corps comme à la Figure 6; la Figure 8 est une vue en perspective de la partie du corps du tournevis représenté à la Figure 7 sans le mécanisme d'ajustement de couple; la Figure 9 est une vue en perspective du corps de la Figure 8 sur lequel un mécanisme d'embrayage et un ressort de compression sont montés; et la Figure 10 est la vue du corps, du mécanisme d'embrayage et du ressort de compression de la Figure 9, sur lequel une bague de commande de couple est montée, ainsi que la bague de nez des Figures 2 à 7. En se référant à la Figure 2, un tournevis mû électriquement (100) a un carter (101) dans lequel un moteur électrique (non représenté) entraîne un arbre (non représenté) dans une ouverture (102) d'une bague de nez (103) par l'intermédiaire d'une boîte d'engrenage (104). La bague de nez (103) peut être tournée par rapport au carter (101) pour ajuster le couple maximal transférable du moteur à l'arbre, d'une façon qui sera décrite en plus grand détail ci-dessous, de sorte que l'arbre fait tourner une vis à visser dans une pièce (non représentée). La bague de nez (103) est montée sur le carter (101) au niveau d'une rainure circonférentielle (105) de sorte que la bague de nez est empêchée de se déplacer axialement par rapport au carter (101). La bague de nez (103) est également munie d'une série de découpes de forme générale de V (106) agencées circonférentiellement sur sa face arrière (107) et un organe d'arrêt (108) formé à partir d'une bande cintrée du métal élastique est fixé en position par rapport à la boîte d'engrenage (104) dans un renfoncement (109) sur l'extérieur de la boîte d'engrenage (104). Comme représenté en plus grand détail aux Figures 3 et 4, l'organe d'arrêt (108) est muni d'une saillie de forme générale de V située centralement (110) et d'une paire de bras (111) de forme générale rectiligne, dont l'un est situé de chaque côté de la saillie (110), respectivement. L'élasticité de l'organe d'arrêt (108) est telle que les extrémités distales des bras (111) sont tenues en place dans le renfoncement (109) sur la boîte d'engrenage (104), tandis que la saillie (110) peut être dégagée des découpes (106) par flexion pour glisser sur la face arrière (107) de la bague de nez (103) alors qu'elle tourne par rapport à la boîte d'engrenage (104). Les emplacements auxquels l'organe d'arrêt (108) vient en prise une découpe (106) définissent une série de réglages libérables de couple du tournevis (100), qui seront décrits en plus grand détail ci-dessous. En se référant maintenant aux Figures 4 et 5, la surface interne de la bague de nez (103) a des saillies (112) faisant saillie radialement vers l'intérieur et s'étendant axialement, disposées autour de cette surface interne, qui coopèrent avec des découpes (113) s'étendant axialement et faisant saillie radialement vers l'intérieur sur une bague de commande de couple (114) ayant une surface interne filetée (115). La bague de commande de couple (114) s'emboîte dans la bague de nez (103) et est obligée de tourner avec celle-ci du fait de la prise des saillies (112) de la bague de nez (103) avec les découpes (113) de la bague de commande de couple (114) mais la bague de commande de couple (114) peut également se déplacer axialement par rapport à la bague de nez (103). En se référant maintenant à la Figure 8, un mécanisme de commande de couple du tournevis (100) a un corps principal (116) de forme générale cylindrique s'étendant à partir de la boîte d'engrenage (104) et ayant une partie filetée (117) sur sa surface externe entourant un arbre (118) qui fait saillie dans l'ouverture (102). La partie filetée (117) est agencée pour s'accoupler avec la surface interne filetée (115) de la bague de commande de couple (114) pour permettre à la bague de commande de couple (114) de se déplacer axialement le long du corps principal (116) alors qu'elle tourne par rapport à lui en même temps que la bague de nez (103). En se référant aux Figures 9 et 10, un mécanisme d'embrayage ayant une plaque d'embrayage (119) est monté sur l'extrémité de la boîte d'engrenage (109) faisant face au et entourant le corps principal (116). Le mécanisme d'embrayage, dont le fonctionnement sera familier aux personnes qualifiées dans la technique et ne sera pas, par conséquent, décrit en plus grand détail, fonctionne d'une telle manière qu'il permet au couple en dessous d'une limite prédéterminée d'être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118) mais que si le couple appliqué par la boîte d'engrenage (104) dépasse cette limite, la force d'embrayage devient insuffisante pour empêcher l'arbre (118) de tourner par rapport à l'arbre moteur (non représenté) de la boîte d'engrenage (104). Un ressort de compression (120) est comprimé entre la plaque d'embrayage (119) et la bague de commande de couple (114) de telle sorte que le mouvement de la bague de commande de couple (114) de manière axiale par rapport au corps principal (116) ajuste la force de compression du ressort (120). Celui-ci, à son tour, ajuste le couple exigé pour vaincre le mécanisme d'arrêt, qui, à son tour, ajuste le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Le fonctionnement du mécanisme d'ajustement de couple du tournevis (100) représenté sur les Figures sera maintenant décrit. Dans l'agencement représenté à la Figure 2, la bague de nez (103) peut tourner par rapport à la boîte d'engrenage (104) mais ne se déplace pas axialement par rapport à la boîte d'engrenage (104). La bague de nez (103) est tenue de manière libérable en position de rotation par rapport à la boîte d'engrenage (104) au moyen de la prise de l'apex (110) de l'organe d'arrêt (108) avec l'une des découpes (106) sur la face arrière (107) de la bague de nez (103). A cause de cela, la position de rotation de la bague de commande de couple (114) est fixe par rapport à la bague de nez (103) du fait de la prise des saillies (112) de l'intérieur de la bague de nez (103) avec les découpes (113) de l'extérieur de la bague de commande de couple (114). La prise du filet de vis (115) de la face interne de la bague de commande de couple (114) avec la partie filetée (117) de la surface externe du corps principal (116) détermine la position axiale de la bague de commande de couple (114) par rapport à la boîte d'engrenage (104). Ceci, à son tour, règle la force de compression du ressort de compression (120) qui règle la force d'embrayage et, par conséquent, le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Afin d'ajuster le réglage de couple, on tourne la bague de nez (103) par rapport à la boîte d'engrenage (104). Ceci fait que l'organe d'arrêt (108) fléchit de sorte que sa région d'apex (110) se dégage de la découpe correspondante (106) du fait que sa face inclinée glisse contre la face correspondante de la découpe (106). La région d'apex (110) glisse ensuite sur la surface arrière (107) de la bague de nez (103) et, alors que la bague de nez (103) tourne par rapport à la boîte d'engrenage 104, la bague de commande de couple (114) est forcée à tourner avec la bague de nez (103). A cause de cela, la bague de commande de couple (114) se déplace axialement par rapport à la boîte d'engrenage (104) pour ajuster la force de compression du ressort de compression (120) et, donc, le couple maximal qui peut être transféré de la boîte d'engrenage (104) à l'arbre (118). Lorsque la région d'apex (110) du mécanisme d'arrêt (108) atteint la découpe suivante (106) sur la face arrière (107) de la bague de nez (103), elle est forcée à venir en prise avec la découpe (106) par l'élasticité de l'organe d'arrêt (108). En faisant ainsi, l'organe élastique d'arrêt (108) donne un clic audible pour rendre l'utilisateur du tournevis conscient de ce que la bague de nez (103) a engagé un autre réglage de couple. La bague de nez (103) est alors tenue en position, de manière libérable, par rapport à la boîte d'engrenage (104) et la force de compression du ressort de compression (120) est réglée par la nouvelle position axiale de la bague de commande de couple (114) par rapport à la boîte d'engrenage (104). II sera apprécié par les personnes qualifiées dans la technique que le mode de réalisation ci-dessus a été décrit au moyen d'un exemple seulement, et non pas dans un quelconque sens limitatif, et que divers changements et modifications sont possibles sans se départir de l'esprit de l'invention comme défini par les revendications annexées | Un mécanisme d'arrêt pour maintenir de manière libérable des réglages de couple d'un tournevis mû électriquement (100) comprend une bague de nez (103) montée de manière rotative sur un carter (101) du tournevis (100) et ayant une série de positions de réglage de couple représentant le couple maximal qui peut être transféré d'une boîte d'engrenage (104) à un arbre (non représenté) du tournevis (100). Un organe élastique d'arrêt (108) vient en prise avec la bague de nez (103) et la boîte d'engrenage (104) de telle sorte qu'au mouvement de la bague de nez (103) pour quitter chacune de ses positions de réglage de couple s'oppose l'élasticité de l'organe d'arrêt (108) et que la bague de nez (103) soit retenue de manière libérable en position par l'élasticité de l'organe d'arrêt (108). | 1. Mécanisme d'arrêt pour maintenir de manière libérable les réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter, un organe de travail agencé de manière à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, et un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter, le mécanisme d'arrêt comprenant: un organe de réglage de couple monté de manière mobile lors de l'utilisation sur le carter et ayant une pluralité de positions de réglage de couple par rapport au carter représentant des valeurs maximales respectives du couple transférable entre l'organe de travail et le carter, le mouvement dudit organe de réglage de couple entre lesdites positions de réglage de couple ajustant le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; au moins un organe élastique d'arrêt en prise avec l'organe de réglage de couple et un corps de l'outil lors de l'utilisation pour retenir de manière libérable l'organe de réglage de couple dans au moins une desdites positions de réglage de couple, au mouvement dudit organe de réglage de couple pour quitter chacune desdites positions de réglage de couple s'opposant lors de l'utilisation l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt, et ledit organe de réglage de couple étant agencé de façon à être retenu de manière libérable dans chacune desdites positions de réglage de couple au moyen de l'élasticité d'au moins un dit organe d'arrêt dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend une partie de prise sensiblement en forme de V respective pour venir en prise avec une partie correspondante de l'organe de réglage de couple ou du corps de l'outil. 2. Mécanisme selon la 1, dans lequel au moins ladite partie de prise est au moins une saillie. 3. Mécanisme selon l'une des précédentes, dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend un organe allongé respectif et la partie de prise sensiblement en forme de V est adjacente à une partie centrale dudit organe allongé. 4. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit organe de réglage de couple comprend une 5 pluralité de renfoncements pour venir en prise avec la partie de prise d'au moins un dit organe d'arrêt. 5. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins un dit organe d'arrêt comprend une bande respective d'un matériau élastique. l0 6. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de réglage de couple est rotatif par rapport au carter lors de l'utilisation. 7. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe de réglage de couple est agencé de façon à 15 entourer sensiblement l'organe de travail. 8. Mécanisme d'ajustement de couple pour ajuster des réglages de couple d'un outil rotatif ayant un carter et un organe de travail agencé de façon à pouvoir être entraîné en rotation par rapport au carter, le mécanisme d'ajustement de couple comprenant: un moyen de limitation de couple pour limiter le couple maximal transférable entre l'organe de travail et le carter; un mécanisme d'arrêt selon l'une quelconque des précédentes; et un moyen de raccordement pour causer des changements dans ladite 25 position de réglage de couple de l'organe de réglage de couple pour ajuster le moyen de limitation de couple. 9. Mécanisme selon la 8, dans lequel le moyen de limitation de couple comprend un embrayage. 10. Mécanisme selon la 9, dans lequel le moyen de raccordement comprend au moins un ressort de compression pour appliquer une 5 pression à l'embrayage. 11. Mécanisme selon la 10, dans lequel le moyen de raccordement comprend, en outre, au moins un organe d'ajustement venant en butée contre au moins' un dit ressort de compression pour ajuster la force de compression du ou de chaque dit ressort correspondant en réponse à 10 l'ajustement de la position de réglage de couple dudit organe de réglage de couple. 12. Mécanisme selon la 11, dans lequel l'organe de réglage de couple est rotatif autour d'un axe par rapport à l'embrayage et le ou chaque dit organe d'ajustement est mobile par rapport à l'embrayage dans une 15 direction sensiblement parallèle audit axe. 13. Mécanisme selon la 12, dans lequel ledit moyen de raccordement a une partie de corps filetée coopérant avec un filet sur le ou chaque dit organe d'ajustement et le ou chaque dit organe d'ajustement est agencé de façon à tourner avec l'organe de réglage de couple et à coulisser par rapport à l'organe de réglage de couple dans une direction sensiblement parallèle audit axe. | B | B25 | B25B,B25F | B25B 21,B25B 23,B25F 5 | B25B 21/00,B25B 23/14,B25B 23/147,B25B 23/155,B25F 5/00 |
FR2895675 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UNE HUILE | 20,070,706 | La présente invention a pour objet une composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion comprenant au moins une huile spécifique, ainsi qu'un procédé de maquillage ou de soin de la peau. La composition de maquillage peut être en particulier un fond de teint, un fard à paupières, un fard à joue, un produit anti-cernes, un produit de maquillage du corps. La composition de soin peut être en particulier un produit de soin de la peau du corps et du visage (une crème de jour), notamment un produit solaire, un produit de coloration de la peau (tel qu'un autobronzant). Les fonds de teint, peuvent se présenter sous forme de compositions anhydres ou d'émulsions, et de textures variées allant du fluide au solide. Les émulsions à phase continue huileuse, ou émulsion eau-dans-huile, sont souvent préférées en raison de leur bonne adhérence à l'épiderme, leur facilité d'application (play time) et leur capacité à former un dépôt uniforme sur la peau. Le maquillage obtenu est confortable et ne dessèche pas la peau. Cependant, ces émulsions procurent une sensation grasse au toucher, et présentent l'inconvénient de transférer transférer : le maquillage appliqué sur la peau est susceptible de se déposer, au moins en partie, sur certains supports avec lesquels il est mis en contact, tels que, par exemple, un vêtement ou la peau. Pour éviter ce phénomène de transfert, il est connu d'introduire dans ces compositions des solvants volatils afin que la phase huileuse s'évapore rapidement. Cependant, lors de l'application de la composition sur la peau, une évaporation trop rapide de la phase continue de l'émulsion entraîne une augmentation de la viscosité du maquillage qui s'étale alors difficilement sur la peau. Le mauvais étalement de la composition sur la peau entraîne une sensation d'inconfort pour l'utilisatrice et le maquillage obtenu n'est pas homogène. 1 Il existe donc un besoin de disposer de compositions de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile s'étalant facilement sans présenter de sensation de gras et formant un dépôt de maquillage uniforme, qui ne transfèrent pas. Les inventeurs ont mis en évidence qu'il était possible d'obtenir de telles compositions en introduisant, dans la phase grasse liquide d'une émulsion eau-dans-huile, une huile spécifique. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, ladite phase grasse liquide comprenant : - au moins une huile sèche choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min, ladite huile sèche étant présente dans l'émulsion en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, ladite phase grasse liquide étant telle que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide restant dans la composition après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1. L'invention a également pour objet un procédé de maquillage ou de soin de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition telle que définie précédemment. Selon un autre aspect, l'invention a aussi pour objet l'utilisation d'une composition telle que définie précédemment pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. 30 2 La phase cirasse liquide La composition selon l'invention comprend une phase grasse liquide constituée d'une fraction volatile et d'une fraction non volatile. Par fraction non volatile de la phase grasse liquide, on entend l'ensemble des huiles non volatiles de la phase grasse liquide. Par fraction volatile de la phase grasse liquide, on entend l'ensemble des huiles volatiles 10 de la phase grasse liquide. Huiles sèches La composition selon l'invention comprend au moins une huile sèche. Par huile sèche au sens de la présente demande, on entend une huile choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 0,01 Pa.s (10 Cps), notamment allant de 0,003 à 0,01 Pa.s, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min. Les huiles sèches préférées sont des huiles aprotiques possédant de 12 à 22 atomes de carbone, de préférence de 14 à 22 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 16 à 20 atomes de carbone. 25 Par huile aprotique, on entend une huile comprenant peu ou ne comprenant pas d'atome d'hydrogène lié à un atome fortement électronégatif tel que O ou N. En particulier, par huile aprotique, on entend des huiles qui peuvent comprendre, en fonction du rendement de leur synthèse, des groupes résiduels porteurs d'un atome d'hydrogène labile (par exemple des groupes résiduels OH, NH, et/ou COOH) en une 30 teneur inférieure ou égale à 5% en nombre,. 15 20 3 Parmi les huiles répondant à cette définition, on peut citer : - les huiles esters telles que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, éthyl-2 hexanoate d'éthyle-2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, - les huiles éther telles que le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate (Cetiol CC), - les huiles carbonates telles que le diethyl-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, l'huile sèche est l'isononanoate d'isononyle. La ou les huiles sèches sont présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, de préférence de 70 à 99% en poids, plus préférentiellement de 80 à 98% en poids, et plus préférentiellement de 90 à 97% en poids. Selon un mode particulier de réalisation, les huiles sèches représentent 100% de la fraction non volatile de phase grasse liquide. La ou les huiles sèches peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en 20 une teneur allant de 1 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 à 50%, plus préférentiellement de 3 à 20%. Huile non volatile additionnelle 25 Outre la ou les huiles sèches définies précédemment, la fraction non volatile de la phase grasse liquide peut comprendre au moins une huile non volatile additionnelle. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression 30 de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,01 mm de Hg). 15 4 Selon un mode particulier de réalisation, l'huile non volatile est choisie parmi les huiles ayant une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min. Par huile non volatile additionnelle, on entend des huiles non volatiles différentes des huiles sèches décrites précédemment. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. 15 Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs 20 de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, 25 de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 30 par la société Dynamit Nobel, 5 - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches tel que diisocétyléther.; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse, autres que ceux répondant à la définition des huiles sèches, comme les huiles de formule R,COOR2dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R, + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl-dodécyle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2- undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes 6 comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,5 à 50% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, de préférence de 1 à 30% en poids, et plus préférentiellement de 2 à 20% en poids. Les huiles non volatiles additionnelles peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 5% en poids, et plus préférentiellement de 1 à 2% en poids. La phase grasse liquide de la composition selon l'invention peut comprendre une fraction volatile comprenant des huiles volatiles choisies parmi les huiles volatiles lentes et/ou des huiles volatiles rapides. 20 Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 25 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). En particulier, les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles possédant une vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0. 002 mg/cm2/min. 30 La composition selon l'invention comprend notamment une huile volatile lente. 7 Par huile volatile lente au sens de la présente invention, on entend une huile choisie parmi les huiles volatiles telles que définies précédemment, possédant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min. En particulier, la ou les huiles volatiles lentes peuvent être choisies parmi l'isohexadécane, la cyclohexasiloxane, le diéthyl dodécane (par exemple le Cetiol DD de la société COGNIS), l'hexyl triméthicone, et leurs mélanges. La ou les huiles volatiles lentes peuvent être présentes dans la composition selon la présente invention en une teneur allant de 1 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 30% en poids, et plus préférentiellement de 3 à 20% en poids. La composition selon l'invention peut comprendre une huile volatile rapide. 15 Par huile volatile rapide au sens de la présente invention, on entend une huile choisie parmi les huiles volatiles telles que définies précédemment, possédant une vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0.05 mg/cm2/min, en particulier allant de 0,05 à 200 mg/cm2/min, notamment supérieure ou égale à 0.054 mg/cm2/min, en 20 particulier allant de 0,054 à 100 mg/cm2/min et de manière préférentielle allant de 0,054 à 30 mg/cm2/min. L'huile volatile rapide peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. 30 Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés 25 8 en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le 20 dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la teneur en solvants volatils rapides (huile volatile rapide et solvants volatils rapides présents dans la phase aqueuse) peut être inférieure à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence 25 inférieure à 60% en poids, et plus préférentiellement inférieure à 50% en poids. En particulier, la teneur en solvants volatils rapides dans la composition selon l'invention peut aller de 1 à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 2 à 50% en poids, plus préférentiellement de 3 à 30% en poids, et de 30 préférence encore de 4 à 20% en poids. 9 Les huiles volatiles (volatiles lentes et volatiles rapides) peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 30 % en poids et plus préférentiellement allant de 5 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Profil d'évaporation La nature et la teneur des différentes huiles définies précédemment peuvent être choisies par l'homme de l'art de manière à ce que la composition selon l'invention 10 présente un profil d'évaporation particulier. La composition selon l'invention comprend une phase grasse liquide telle que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1 de préférence de 0,75 à 0,9 et plus 15 préférentiellement de 0,8 à 0,9. Calcul de la vitesse d'évaporation Mesure de la vitesse d'évaporation : Les calculs de la masse de la phase grasse liquide après 10 minutes de séchage peuvent être effectués à partir des vitesses d'évaporation spécifiques des huiles, mesurées à 20 C selon le protocole suivant : 25 On introduit dans un cristallisoir (diamètre : 7 cm) placée sur une balance se trouvant dans une enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température (25 C) et en hygrométrie (humidité relative 50 %) 15 g d'huile ou du mélange d'huiles à tester. 2010 On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (vitesse de rotation 2700 tours/minute et de dimensions 80X80X42 mm, par exemple la référence 8550 N de PAPST-MOTOREN, le débit correspond à environ 50 m3/heure) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant le solvant, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Dans cette approche, les huiles dites sèches et les huiles non volatiles sont considérées comme ayant des vitesses d'évaporation nulles. Equations utilisées : Soit i solvants ayant chacun une vitesse d'évaporation v; (mesurée selon la protocole précédemment décrit), introduits dans la composition en une en concentration initiale égale à m;(0). Pour chaque solvant, la masse restante à un temps t [m;(t)] peut être donnée par les équations suivantes : mi(t)=mi(0)-vi•t, si t< mi (t) = 0, si t mi (0) vi La masse totale de phase grasse liquide peut alors être donnée par la somme de toutes les masses individuelles mi(t) à chacun des temps : 25 M=Emi(t) mi (0) vi 11 Le calcul est ainsi effectué pour un temps t = 10 minutes. Phase aqueuse La composition selon l'invention comprend une phase aqueuse. La composition selon l'invention comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La composition selon l'invention, et notamment la phase aqueuse, peut également comprendre des solvants organiques miscibles à l'eau (à température ambiante - 25 C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol ; les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol ; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1-C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. La fraction liquide de la phase aqueuse comprend notamment l'eau et les solvants organiques miscibles à l'eau. La phase aqueuse peut comprendre, en outre, des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou 30 hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. 12 L'eau, et les solvants miscibles à l'eau ayant une vitesse d'évaporation supérieure à 0.05 mg/cm2/min, sont considéré comme des composants volatiles rapides de la phase aqueuse au sens de la présente demande. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10/0 à 40% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 30% en poids. De préférence, l'eau peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant 0,5% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10/0 à 40% en poids, et préférentiellement allant de 5% à 30% en poids. Phase solide dispersée La composition selon l'invention peut comprendre une phase solide dispersée. 20 Par phase solide dispersée au sens de la présente demande, on entend tout composé qui, après évaporation de tous les composants volatiles (essentiellement les huiles, l'eau, et les solvants organiques miscibles à l'eau), se trouve à l'état de particules solides. 25 On entend par particules solides des particules qui sont à l'état solide à 25 C et à pression atmosphérique. Selon un premier aspect, ces particules solides peuvent comprendre (en particulier sont formées de) un matériau cristallin ou semi-cristallin solide à température ambiante 10 15 13 (25 C) présentant une transition de phase de premier ordre, de fusion (passage de l'état solide à l'état liquide) ou de combustion (passage de l'état solide à l'état gazeux), supérieure à 100 C, de préférence supérieure à 120 C, et mieux supérieure à 150 C. La température de fusion ou de combustion du premier matériau peut être mesurée 5 selon la norme ASTM E794-98. Par "matériau semi-cristallin", on entend au sens de l'invention, un matériau, notamment un polymère, comportant une partie cristallisable et une partie amorphe présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). 10 Le matériau desdites particules solides peut être un matériau minéral qui peut être choisi parmi la silice, le verre, le diamant, le cuivre, le nitrure de bore, les céramiques, les oxydes métalliques, notamment les oxydes de fer comme l'oxyde de fer noir, l'oxyde de fer rouge, l'oxyde de fer jaune, les oxydes de titane, les micas, l'alumine, ou bien 15 encore certains polymères semi-cristallins, et leurs mélanges. Selon un second aspect, ces particules solides peuvent comprendre (en particulier être formées de) un matériau amorphe ayant une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 60 C (notamment allant de 60 C à 800 C), avantageusement 20 supérieure ou égale à 80 C (notamment allant de 80 C à 700 C), et de préférence supérieure ou égale à 100 C (notamment allant de 100 C à 500 C). La température de transition vitreuse peut être mesurée par DSC (Differential Scanning Calorimetry) selon la norme ASTM D3418-97. 25 Comme matériau amorphe, on peut utiliser un polymère non filmogène à une température inférieure ou égale à 40 C et ayant une température de transition vitreuse telle que décrite précédemment. On entend par polymère non filmogène à une température inférieure à 40 C un 30 polymère qui n'est pas apte à former, à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de 14 filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques, à une température inférieure ou égale à 40 C. On entend par agent auxiliaire de filmification les agents plastifiants et les agents de coalescence connus de l'homme du métier pour favoriser la filmification des polymères. Comme polymère amorphe ayant une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 60 C, on peut utiliser des polymères radicalaires ou les polycondensats ayant cette température de transition vitreuse définie. Comme polymère radicalaire, on peut citer : - les polymères d'éthylène, notamment de cycloéthylène, de naphtyléthylène ; - les polymères de propylène, notamment d'hexafluoropropylène ; - les polymères acryliques, notamment les polymères d'acide acrylique, d'acrylate de diméthyl-adamanthyl, de chloroacrylate ; - les polymères d'acrylamide ; -les polymères de (méth)acrylonitrile ; - les polymères de styrène, d'acétylstyrène, de carboxystyrène, de chlorométhylstyrène ; Comme polycondensats, on peut citer les polycarbonates, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polysulfones, les polysulfonamides, les carbohydrates comme l'amylose triacétate. Comme particules solides, on peut utiliser les dispersions aqueuses de polymère non filmogène vendues sous les dénominations JONCRYL SCX 8082 , JONCRYL 90 par la société JOHNSON POLYMER, NEOCRYL XK 52 par la société AVECIA RESINS, RHODOPAS 5051 par la société RHODIA CHIMIE. 15 Selon un mode particulier de réalisation, les particules solides sont formées essentiellement dudit matériau amorphe décrit précédemment. Les particules solides selon la présente invention peuvent être des particules pleines, 5 des particules creuses ou des particules poreuses. Sans pour autant être tenu de manière limitative par une liste, la phase solide dispersée de la composition selon l'invention peut comprendre des pigments, des nacres, et/ou des charges. Les pigments et les nacres Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou 15 opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu de la composition. 20 Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, 25 minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. 10 16 Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome ; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique,l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les particules organiques destinées à être enrobées peuvent être par exemple : - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane ; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique ; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4 , D&C Orange n 5 , D&C Orange n 10 , D&C Orange n 11 , D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, 17 D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40 , FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. La laque organique peut aussi être supportée par tout support compatible tel qu'un support minéral comme les particules d'alumine, d'argile, de zircone ou d'oxydes métalliques, notamment d'oxyde de zinc ou d'oxyde de titane, de talc, de carbonate de calcium, de sulfate de baryum. De préférence, le support minéral est choisi parmi l'alumine, l'oxyde de titane et le sulfate de barium. La laque organique peut également être supportée par un support tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes : D & C Red Aluminium lake ; D & C Blue Aluminium lake ;D & C Green Aluminium lake ; D & C Orange Aluminium lake ; D & C Yellow Aluminium lake Les composés chimiques correspondant à chacun des pigments organiques cités précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande à titre de référence. Les pigments mélaniques utilisables selon l'invention sont en particulier : - les pigments mélaniques dérivés de sources naturelles ou synthétiques et qui peuvent être obtenus : (A) par oxydation d'au moins un composé indolique ou indolinique, ou (B) par polymérisation, oxydante ou enzymatique, de précurseurs mélaniques, ou (C) par extraction de la mélanine à partir de substances en contenant, ou (D) par culture de microorganismes. De tels pigments mélaniques sont notamment décrits dans les documents EP-A-518773, WO-A-93/13744 et WO-A-93/13745. 18 Les pigments peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 5 à 20 % en poids. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les charges Outre les pigments et/ou les nacres, la phase solide dispersée de la composition selon l'invention peut comprendre des charges. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. 20 Les charges additionnelles peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple cubique, hexagonale, orthorombique, etc) pleines, creuses ou poreuses. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-13-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane 25 telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de 30 copolymères d'acide acrylique, les poudres d'élastomères de silicone, les poudres de 19 résine de silicone, en particulier les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795 ; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium ; le sulfate de baryum et leurs mélanges. Les charges peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 0,05 0/0 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 20 % en poids, et plus préférentiellement allant de 2 % à 10 % en poids. Fraction volumique de la phase solide dispersée Selon un mode préféré de réalisation, la phase solide dispersée peut être présente dans la composition en une teneur telle que, après évaporation de tous les composants volatils, la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 20% en volume, par rapport au volume total de la composition, de préférence va de 20 à 98% en volume. En particulier, la phase solide dispersée peut être présente dans la composition en une teneur telle que, après évaporation de tous les composants volatils, la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 55% en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, de préférence supérieure ou égale à 60% en volume, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 65% en volume. 20 Plus particulièrement encore, la fraction volumique de la phase solide dispersée va de 55 à 98 % en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, de préférence de 60 à 90 % en volume, et plus préférentiellement de 65 à 85 % en volume. Calcul de la fraction volumique de la phase solide dispersée après évaporation de tous les solvants volatils 10 On entend par fraction volumique VF de la phase solide dispersée, le pourcentage du volume total V de toutes les particules solides présentes dans la fraction non volatile de la composition, par rapport au volume total V' de tous les composés de la fraction non volatile de la composition : VF = (V/V') x 100 15 Le volume V (cm3) de particules solides présentes dans la fraction non volatile de la composition est égal à la masse m (g) desdites particules solides dans le dépôt sec divisé par la masse volumique Mv (g/cm3) des particules : V = m/Mv Le volume total V' (cm3) de la fraction non volatile de la composition est calculé en 20 additionnant les volume de chaque constituant non volatil liquide ou solide de la composition. Mesure des masses volumiques 25 Les masses volumiques des particules solides sont mesurées à l'aide d'un voluménomètre de tassage. 21 On remplit une éprouvette graduée en verre de 250m1 avec la poudre à mesurer (éprouvette type NF B 35302) L'éprouvette graduée a été au préalablement pesée avec une balance précise à o.- 1g près (masse MO). Le volume de poudre introduite sans tassement, VO, doit être compris entre 240 et 250m1. On pèse l'éprouvette remplie (masse Ml). On bloque l'éprouvette sur le voluménomètre de tassage, de type Erichsen type 293 ou Engelsmann JELS T2, on règle l'appareil de tassement pour des séries de 2500 chocs. On procède par séries de 2500 chocs et on note à la fin de chaque série le volume Vn de poudre dans l'éprouvette. On arrête le tassement dès que Vn - V(n+1) < 2.Vn/100 On prend alors Vn comme volume de tassement. La masse volumique après tassement est donnée par la relation VMt = (M1-MO)/Vn La masse volumique des particules constituant la poudre est donnée par la relation VMp = VMt / 0.8. C'est cette dernière masse volumique que nous utilisons pour la détermination de la fraction volumique des solides. La masse volumique des liquides est mesurée à l'aide d'un pycnomètre Gay-Lussac. On utilise une balance de précision (précision de 1 mg) et les mesures sont effectuées dans une enceinte thermostatée à 25 C ( 0.5 C). On utilise également deux liquides de référence ayant une masse volumique Mv qui sont l'eau déminéralisée (MV = 1000 kg/m3) et l'heptane (MV = 683. 7 kg/m3). On effectue la mesure de la masse volumique des particules solides avec chaque liquide de référence. On place le pycnomètre et les produits utilisés pour effectuer la mesure à la température de 25 C. Les masses citées ci-après sont exprimées en kilogrammes. 22 On mesure la masse MO du pycnomètre, puis on remplit complètement le pycnomètre du liquide de référence employé, en évitant l'introduction de bulle d'air. On mesure la masse M1 du pycnomètre rempli. Puis on prépare un mélange de masse M2 du matériau dont on veut mesurer sa masse volumique Mv2 avec une masse M3 de liquide de référence. On agite le mélange puis juste à la fin de l'agitation, on remplit le pycnomètre avec ce mélange et on mesure la masse M4 du pycnomètre rempli. On détermine ainsi la masse M4 - MO du mélange présent dans le pycnomètre. Le pycnomètre ayant un volume de remplissage constant, on peut donc établir la relation suivante : (M1-MO) / Mv = (M2/Mv2 + M3/Mv) x (M4-M0) / (M2+M3) Cette relation permet de calculer la valeur de la masse volumique Mv2 des particules solides, exprimée en kg/ m3. On détermine ainsi pour chacun des liquides de référence une valeur de la masse volumique des particules solides. Selon l'invention, la valeur la plus élevée (parmi la masse volumique mesurée avec l'eau distillée et la masse volumique mesurée avec l'heptane) est retenue comme valeur de la masse volumique pour la détermination de la fraction volumique des particules solides. Evaporation de la phase dispersée plus rapide qu'évaporation phase continue Selon un mode particulier de réalisation, la phase dispersée de la composition selon l'invention s'évapore plus vite que la phase continue. Selon un mode préféré de réalisation, la phase grasse liquide a une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral R de : 1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min (correspondant à 10 minutes de séchage comme décrit précédemment), de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue 23 divisé par 2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1, en particulier va de 0,3 à 1, de préférence est inférieur ou égal à 0,99, en particulier va de 0,5 à 0,99. Le rapport R se calcule à l'aide de la formule suivante : Où md p est la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée de la composition di p est la masse, a un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée 15 ont est la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue de la composition mont est la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase grasse continue 20 La phase dispersée de la composition s'évapore plus vite que la phase continue lorsque le rapport R<1. Par fraction liquide de la phase aqueuse dispersée ou de la phase grasse continue, on entend, au sens de la présente demande, tous les composés de la phase dispersée ou 25 de la phase continue différents des composés de phase solide dispersée décrits précédemment. 24 De manière non limitative, la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée peut comprendre de l'eau, des solvants organiques miscibles à l'eau, certains épaississants et/ou des conservateurs. De manière non limitative, la fraction liquide de la phase grasse continue peut comprendre les huiles volatiles lentes, les huiles volatiles rapides, les huiles non volatiles ou les huiles sèches. Au sens de la présente demande, les tensioactifs ne sont pas compris dans le calcul de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée ou de la fraction liquide de la phase grasse continue. En particulier, ils ne sont pas pris en compte dans le calcul du rapport R. Additifs La composition selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles ou lipophiles, les tensioactifs, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents filmogènes, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, anti-pigmentants, ou pro-pigmentants, les colorants hydro ou liposolubles, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions selon l'invention sont des compositions liquides. 25 5 Par composition liquide au sens de la présente demande, on entend une composition qui s'écoule sous son propre poids à température ambiante. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples ci-après. Exemple 1 : émulsion eau-dans-huile On a préparé un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante : Composition % en poids C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 90 de la société 3 Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et d'éthylène glycol 0,5 acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) Mélange de polydiphényl diméthilsiloxane et de diméthyl 4 polysiloxane (Mirasil C-DPDM de la société Rhodia) Mélange de poly diméthylsiloxane oxyéthyléné et 2,6 oxypropyléné de cyclopenta diméthylsiloxane et d'eau (10/88/2) (DC5225C de la société Dow Corning) Cyclopentasiloxane 7 Isononanoate d'isononyle 5 Cyclohexasiloxane 11 Poudre de nylon 3 Oxyde de titane enrobé 12 Oxyde de fer jaune enrobé 2,2 Oxyde de fer brun enrobé 0,5 Bleu d'outre mer enrobé 0,4 Sulfate de magnésium 0,7 Microsphères creuses polymériques telles que celles de 0,5 chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 2 145 A de la société GE Toshiba Silicones Filtre UV 1 Conservateurs qs Eau gsp100 26 10 Ce fond de teint a été appliqué sur la peau : il s'étale facilement, sans sensation d'inconfort, et conduit à un maquillage uniforme qui ne transfère pas. Exemple 2 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante : Composition % en poids C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 90 de la société 3 Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et d'éthylène glycol 1 acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) Glycérine 4 Propylène glycol 4 Isododécane 4 Cyclopentasiloxane 12,7 Isononanoate d'isononyle 16 Poudre de nylon 3 Oxyde de titane enrobé 12 Oxyde de fer jaune enrobé 3 Oxyde de fer brun enrobé 1 Microsphères creuses polymériques telles que celles de 0,4 chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 2,6 145 A de la société GE Toshiba Silicones Eau gsp100 27 5 Exemple 3 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante : Composition % en poids C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 90 de la société 3 Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et d'éthylène glycol 1 acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) Glycérine 4 Propylène glycol 4 Isododécane 12 Cyclopentasiloxane 10 Dicaprylyl carbonate 12 Poudre de nylon 3 Oxyde de titane enrobé 12 Oxyde de fer jaune enrobé 3 Oxyde de fer brun enrobé 1 Microsphères creuses polymériques telles que celles de 0,4 chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 2,6 145 A de la société GE Toshiba Silicones Eau gsp100 10 285 Exemple 4 : Emulsion eau-dans-huile On prépare un fond de teint sous forme d'émulsion eau-dans-huile ayant la composition suivante : Composition % en poids C8-C22 diméthicone copolyol (ABIL EM 90 de la société 3 Goldschmidt) Mélange de tristéarate de glycéryle et d'éthylène glycol 1 acétylé (UNITWIX de la société UNITED GUARDIAN) Glycérine 4 Propylène glycol 4 Isododécane 16 Cyclopentasiloxane 1 Dicaprylyl éther 14 Parléam 2 Poudre de nylon 3 Oxyde de titane enrobé 12 Oxyde de fer jaune enrobé 3 Oxyde de fer brun enrobé 1 Microsphères creuses polymériques telles que celles de 0,4 chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile (Expancel 551 DE de la société Expancel Microbilles de résine polyméthylsilsesquioxane (Tospearl 2,6 145 A de la société GE Toshiba Silicones Eau qsp 100 29 | La présente invention a pour objet une composition de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, ladite phase grasse liquide comprenant au moins une huile sèche choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min, ladite huile sèche étant présente dans l'émulsion en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, ladite phase grasse liquide étant telle que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide restant dans la composition après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1. L'invention a également pour objet l'utilisation de ladite composition pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. | Revendications 1. Composition cosmétique de maquillage ou de soin de la peau sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant une phase aqueuse et une phase grasse liquide ayant au moins une fraction non volatile, ladite phase grasse liquide comprenant : - au moins une huile sèche choisie parmi les huiles ayant une viscosité inférieure ou égale à 10 Cps, une tension de surface comprise entre 21 et 31 mN/m et une vitesse d'évaporation inférieure à 0.002 mg/cm2/min, ladite huile sèche étant présente dans l'émulsion en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, ladite phase grasse liquide étant telle que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide restant dans la composition après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 1. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'huile sèche est présente en une teneur allant de 50 à 100% en poids, par rapport au poids total de la fraction non volatile de la phase grasse liquide, de préférence allant de 70 à 98 % en poids, de préférence encore allant de 80 à 98% en poids, et plus préférentiellement allant de 90 à 97% en poids. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral calculé de la phase grasse liquide restant dans la composition après 10 minutes de séchage sur la phase grasse liquide initiale va de 0,75 à 0,9, de préférence de 0,8 à 0,9. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile sèche est choisie parmi :30- le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'ethyle-2 hexyle, le néopentanoate d'isodecyle, l'éthyl-2 hexanoate d'éthyle-2 hexyl, l'Isononanoate d'isononyle, - le dicaprylyl ether, le dicaprylyl carbonate, - le diethyl-2 hexyl carbonate, et leurs mélanges. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la fraction non volatile de la phase grasse liquide comprend au moins une huile non volatile additionnelle. 6. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'huile non volatile additionnelle est présente en une teneur allant de 0,5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 5% en poids, et plus préférentiellement de 1 à 3% en poids. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide comprend une fraction volatile comprenant au moins une huile volatile choisies parmi les huiles volatiles lentes et/ou les huiles volatiles rapides. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les huiles volatiles rapides sont choisies parmi les huiles volatiles ayant une vitesse d'évaporation supérieure ou égale à 0.05 mg/cm2/min, en particulier supérieure ou égale à 0.054 mg/cm2/min. 9. Composition selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisée en ce que les huiles volatiles rapides sont présentes en une teneur inférieure ou égale à 64% en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier allant de 1 à 64% en poids, de préférence inférieure ou égale à 50% en poids, en particulier allant de 2 à 25 31% en poids, de préférence encore inférieure ou égale à 30% en poids, en particulier allant de 3 à 30% en poids, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 20% en poids, en particulier allant de 4 à 20% en poids. 10. Composition selon la 7, caractérisée en ce que les huiles volatiles lentes sont choisies parmi les huiles volatiles ayant une vitesse d'évaporation comprise entre 0.002 et 0.05 mg/cm2/min. 11. Composition selon l'une des 7 et 10, caractérisée en ce que les huiles volatiles lentes sont choisies parmi l'isohexadécane, la cyclohexasiloxane, le diéthyl dodécane, l'hexyl triméthicone, et leurs mélanges. 12. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les huiles volatiles lentes sont présentes en une teneur allant de 1 à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 à 30 % en poids, plus préférentiellement allant de 3 à 20% en poids. 13. Composition selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisée en ce que la fraction volatile de la phase grasse liquide est présente en une teneur allant de 1 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 3 à 30% en poids, et plus préférentiellement de 5 à 20% en poids. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite phase aqueuse est présente en une teneur allant de 0,5 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 40% en poids, plus préférentiellement de 5 à 30% en poids. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une phase solide dispersée comprenant des particules solides à 25 C et à pression atmosphérique. 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la phase solide dispersée comprend des pigments, des nacres et/ou des charges. 17. Composition selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisée en ce que la fraction volumique de la phase solide dispersée est supérieure ou égale à 55% en volume, par rapport au volume total de la fraction non volatile de la composition, en particulier va de 55 à 98 % en volume, de préférence supérieure ou égale à 60% en volume, en particulier va de 60 à 90 %, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 65% en volume, en particulier va de 65 à 85 % en volume. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse liquide a une vitesse d'évaporation telle que le rapport pondéral R de : 1) le rapport de la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse, à un temps t = 10 min, de la fraction liquide de la 20 phase grasse continue divisé par 2) le rapport de la masse initiale de la fraction liquide de la phase aqueuse dispersée sur la masse initiale de la fraction liquide de la phase grasse continue est inférieur ou égal à 1, en particulier va de 0,3 à 1, de préférence est inférieur ou égal à 0,99, en 25 particulier va de 0,5 à 0,99. 19. Procédé de maquillage ou de soin de la peau comprenant l'application sur la peau d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18. 33. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 18, pour obtenir un maquillage uniforme et/ou qui ne transfère pas. 34 | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/92,A61K 8/06,A61Q 1/00 |
FR2893515 | A1 | PROCEDE AMELIORE DE PRETRAITEMENT DE GAZ NATUREL ACIDE | 20,070,525 | L'invention concerne un procédé de traitement d'un gaz naturel, 10 saturé en eau, contenant une quantité substantielle de sulfure d'hydrogène et, éventuellement du dioxyde de carbone et d'autres composés soufrés. L'invention comprend principalement une étape de recyclage d'un flux comprenant une quantité importante de sulfure d'hydrogène. 15 Le traitement des gaz naturels nécessite généralement la mise en oeuvre d'un procédé avec trois étapes successives. La première étape consiste généralement en une réduction de la teneur en gaz acides, tels que le sulfure d'hydrogène et le dioxyde de carbone. Cette première étape, 20 également connue sous le nom d'étape de désacidification, est souvent suivie d'une étape d'élimination de l'eau, ou de déshydratation, et d'une étape consécutive de récupération des hydrocarbures lourds, ou de dégazolinage. Le brevet français FR-2814378 décrit un procédé de prétraitement 25 de gaz naturel permettant d'obtenir, à moindre coût, un gaz riche en méthane, appauvri en sulfure d'hydrogène et débarrassé sensiblement de toute l'eau que ledit gaz naturel contenait initialement. Parallèlement, on obtient un liquide aqueux appauvri en hydrocarbures, contenant une grande partie du sulfure d'hydrogène, qui est généralement injecté dans 30 un réservoir souterrain, par exemple un puits de production pétrolier. Ainsi, le procédé décrit dans ce brevet français permet, en une seule étape, d'éliminer ou de réduire significativement l'eau initialement contenue dans le gaz naturel, et ceci, tout en réduisant les teneurs en constituants acides. Le procédé décrit dans ce brevet permet également d'obtenir une phase liquide contenant en majorité du sulfure d'hydrogène qui peut être facilement pressurisée avant d'être injectée dans le puits. Cependant, le procédé du brevet français FR 2 814 378 ne permet pas de réduire la teneur en sulfure d'hydrogène et en dioxyde de carbone, dans le gaz ainsi traité, à un niveau acceptable par rapport aux contraintes commerciales. De ce fait, il est souvent nécessaire de réduire cette teneur en gaz acides par un post-traitement. Les procédés généralement utilisés pour ces post-traitements sont des procédés d'absorption chimiques utilisant, par exemple, des solvants contenant des amines, et ceci, à des températures élevées ou proches de la température ambiante. Ces procédés de post-traitement permettent de réaliser la désacidification du gaz naturel: le solvant chimique absorbe les constituants acides par réaction chimique. Cependant, ils présentent l'inconvénient de charger en eau le gaz désacidifié en raison de l'utilisation du solvant chimique en solution aqueuse. Ainsi, l'utilisation d'un solvant chimique nécessite de mettre en oeuvre un troisième traitement d'élimination de l'eau contenu dans le gaz désacidifié afin d'éviter la formation d'hydrates. Ainsi, la présente invention concerne un procédé amélioré par rapport au procédé de l'art antérieur décrit dans le document FR-2814378 par la demanderesse, en ce que la teneur en composants acides dans le fond de colonne de séparation est notablement augmentée. Pour cela, la présente invention concerne un procédé de prétraitement d'un gaz naturel sous pression contenant des hydrocarbures, au moins un des composés acides hydrogène sulfuré et dioxyde de carbone, et de l'eau, dans lequel : a) on refroidit le gaz naturel pour produire une phase liquide et une phase gazeuse, b) on met en contact dans une colonne de distillation la phase gazeuse obtenue à l'étape a) avec une phase liquide obtenue à l'étape c) 5 pour produire une phase gazeuse et une phase liquide, c) on refroidit la phase gazeuse obtenue à l'étape b) pour produire une phase liquide et une phase gazeuse. Selon l'invention, au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée en amont de l'admission de la 10 phase gazeuse dans ladite colonne. Au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, peut être recyclée en amont de l'étape a) de refroidissement du gaz naturel. Au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en 15 fond de colonne, peut être recyclée directement dans ladite colonne de distillation. Au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, peut être recyclée directement dans ladite colonne de distillation à un niveau inférieur par rapport à l'admission de la phase 20 gazeuse. Au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, peut être recyclée directement dans ladite colonne de distillation à un niveau supérieur par rapport à l'admission de la phase gazeuse. 25 Au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, peut être recyclée directement dans ladite colonne de distillation au même niveau que l'admission de la phase gazeuse. Le flux de recyclage peut subir une étape d'échange thermique de façon à être réchauffé. Le flux de recyclage peut subir une étape d'échange thermique de façon à être réchauffé entre 50 et 150 C, et de préférence entre 75 et 120 C. Le flux de recyclage peut être déterminé de manière telle, qu'après 5 mélange avec le gaz d'entrée, la teneur en H2S de l'effluent entrant dans la colonne soit comprise entre 15% et 50% molaires, et de préférence entre 20% et 45% molaires. La présente invention sera mieux comprise et ses avantages 10 apparaîtront plus clairement à la lecture de la description des exemples suivants, nullement limitatifs, illustrés par les figures ci-après annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 montre un exemple d'un schéma du procédé selon l'invention, 15 - la figure 2 montre une variante avantageuse du schéma de procédé selon l'invention. L'objet de la présente invention montre qu'il est possible, dans des conditions thermodynamiques appropriées, de concentrer le gaz naturel 20 initial en méthane tout en enlevant la majorité des gaz acides et sensiblement toute l'eau qu'il contient. Par sensiblement toute l'eau, il est entendu que la quantité d'eau présente dans le gaz final est inférieure à 50 ppm molaire, de préférence inférieure à 10 ppm molaire, et de manière encore plus préférée inférieure à 5 ppm molaire. 25 L'invention porte sur un procédé amélioré permettant de prévenir la formation d'hydrates dans toutes les étapes du dispositif permettant ladite concentration en méthane. Selon la présente invention, après traitement selon le présent procédé du gaz naturel sortant du puits de production, on récupère un gaz 30 final contenant la majorité des hydrocarbures contenus dans ledit gaz. Par la majorité des hydrocarbures, il est entendu au moins 90% d'hydrocarbures, de préférence au moins 95% d'hydrocarbures et de manière très préférée au moins 97% d'hydrocarbures. De plus, la présente invention permet avantageusement d'éviter, en conditions stabilisées, l'utilisation d'un anti-hydrates, tel que le méthanol dont le transport, l'utilisation et/ou la récupération, peuvent être coûteux et/ou complexes. De manière générale, l'invention concerne un procédé de prétraitement d'un gaz naturel sous pression contenant des hydrocarbures, au moins un des composés acides hydrogène sulfuré et dioxyde de carbone, et de l'eau, dans lequel : a) on refroidit le gaz naturel pour produire une phase liquide et une phase gazeuse, b) on met en contact dans une colonne de distillation la phase gazeuse obtenue à l'étape a) avec une phase liquide obtenue à l'étape c) 15 pour produire une phase gazeuse et une phase liquide, c) on refroidit la phase gazeuse obtenue à l'étape b) pour produire une phase liquide et une phase gazeuse. L'amélioration de la présente invention consiste en ce qu'une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) est recyclée en amont de 20 l'admission de la colonne de distillation, de manière telle qu'après mélange avec le gaz d'entrée, la teneur en H2S de l'effluent entrant dans la colonne soit comprise entre 15% et 50% molaires et de préférence entre 20% et 45% molaires. A l'étape c) du procédé selon l'invention, on peut refroidir la phase 25 gazeuse obtenue à l'étape b) au moyen d'un échangeur de chaleur et/ou au moyen d'une turbine de détente. Le procédé selon l'invention peut comporter l'étape : d) on refroidit la phase gazeuse obtenue à l'étape c) au moyen d'une turbine de détente pour produire une phase gazeuse et une phase 30 liquide qui est recyclée à l'étape b). Le procédé selon l'invention peut comporter l'étape : e) on comprime au moins une des phases gazeuses obtenues à l'étape c) et à l'étape d) en utilisant l'énergie récupérée sur la turbine de détente. A l'étape c) du procédé selon l'invention, on peut refroidir la phase gazeuse obtenue à l'étape b) au moyen d'un col de Venturi, ladite phase liquide étant soutirée au niveau du col de Venturi et ladite phase gazeuse étant récupérée à la sortie du tube divergent du col du Venturi. La phase liquide soutirée au niveau du col de Venturi peut être refroidie pour produire le liquide recyclé à l'étape b) et une phase gazeuse. Les phases gazeuses obtenues à l'étape c) et à l'étape d) peuvent être utilisées pour refroidir la phase gazeuse obtenue à l'étape b) et/ou pour refroidir le gaz naturel à l'étape a). Le procédé selon l'invention peut comporter l'étape : f) on vaporise au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) et on introduit ladite au moins une partie de la phase liquide vaporisée dans la colonne de distillation pour créer un flux ascendant de vapeur au sein de ladite colonne. Selon la présente invention, on peut utiliser une partie de la chaleur de la phase liquide obtenue à l'étape b) pour réchauffer la phase 20 gazeuse obtenue à l'étape a). A l'étape a) du procédé selon l'invention, on peut séparer la phase liquide et la phase gazeuse dans un ballon. Les conditions opératoires du procédé selon l'invention peuvent être les suivantes : 25 • colonne de distillation de l'étape b) T C = -20 C à 100 C, de préférence -15 C à 70 C P > 1 MPa absolu, de préférence 4 à 10 MPa absolu • Pression et température de refroidissement à l'étape c) T C = -100 C à +30 C, de préférence -40 C à 0 C 30 P > 1 MPa, de préférence 4 à 10 MPa • température de refroidissement dudit gaz naturel à l'étape a) o à 50 C, de préférence 20 à 40 C. Selon la présente invention, la pression partielle en hydrogène sulfuré dans le gaz naturel peut être d'au moins 0,5 MPa et de préférence d'au moins 1,5 MPa. La colonne de distillation peut comporter au moins 3 étages théoriques, de préférence de 4 à 6. A l'étape a) le gaz naturel peut être à une pression comprise entre 6,5 MPa et 12 MPa et à une température supérieure à 15 C. Les phases liquides obtenues aux étapes a) et b) peuvent être 10 introduites dans un puits. Ainsi, selon la présente invention, le procédé décrit le contrôle des conditions thermodynamiques (par exemple pression et température) en fonction de la nature du gaz traité (et notamment de sa teneur en eau), ledit contrôle permettant l'épuisement progressif de l'eau contenue dans 15 ledit gaz en évitant la formation d'hydrates. En général, selon le présent procédé, on utilisera une colonne de distillation permettant l'épuisement progressif de la teneur en eau du bas vers le haut de la colonne, de façon à récupérer en tête de ladite colonne un gaz sensiblement débarrassé de son eau, c'est-à-dire comprenant une quantité d'eau qui est inférieure à la 20 limite de formation des hydrates à la température la plus basse atteinte durant l'étape suivante c) de condensation par refroidissement et par détente. En particulier, selon l'invention, le gaz saturé en eau issu de l'étape a) sera introduit à un niveau de la colonne suffisamment bas, c'est-à-dire à une température suffisamment haute, pour prévenir la formation 25 d'hydrates. La colonne doit donc contenir un assez grand nombre d'étages théoriques pour permettre d'épuiser l'eau et obtenir un gradient de température entre la tête froide et le fond de la colonne. De plus, l'addition supplémentaire d'un rebouilleur permet avantageusement de maintenir une température assez forte dans la colonne et par suite 30 d'éviter la formation des hydrates, mais aussi de minimiser et/ou de contrôler les pertes en hydrocarbures. Le perfectionnement essentiel de la présente invention consiste en ce qu'une partie de la phase liquide riche en H2S obtenue à l'étape b) est recyclée en amont de l'admission de la colonne de distillation, de manière telle qu'après mélange avec le gaz d'entrée, la teneur en H2S de l'effluent entrant dans la colonne soit comprise entre 15% et 50% molaires et de préférence entre 20% et 45% molaires. Les exemples ci-après montrent l'efficacité du perfectionnement. Exemple 1: Le schéma de procédé décrit ci-après correspond à la figure 1. Les compositions et les propriétés des flux sont repérés de 1 à 10 sur les lignes du schéma de procédé et sont définies dans le tableau 1. Le gaz brut (1) est disponible à 30 C et 62,3 bars. Il contient environ 18,8% molaires de H2S et 1000 ppm molaire d'eau. Il est mélangé au flux recyclé (9). L'injection du flux liquide riche en H2S se fait dans le sens de l'écoulement du flux par un piquage se trouvant sur le haut de la ligne. Le flux recyclé est très riche en H2S (environ 78% molaire), à une température plus élevée que le gaz brut car il provient directement du rebouilleur E2 de la colonne. On obtient un mélange gaz/liquide (2) qui est homogénéisé par le passage dans un mélangeur M1. En sortie du mélangeur Ml, le flux est réchauffé jusqu'à 30 C. Ce flux est introduit dans le ballon séparateur B1. La phase gaz (4) obtenue est saturée en eau, l'excédant d'eau (5) se condensant dans le ballon B1. La phase gaz (4) obtenue est introduite dans la colonne de séparation Cl. Cette colonne permet une élimination importante d'H2S tout en limitant les pertes sur les hydrocarbures. Le gaz obtenu en tête de colonne est refroidi dans l'échangeur E3, puis dans l'échangeur E4, pour atteindre une température de -30 C. Le mélange liquide/gaz obtenu est séparé dans le ballon B2. La phase liquide (6) sert de reflux à la colonne Cl après son passage dans la pompe P1. La phase gaz est utilisée pour le pré refroidissement du gaz de tête de colonne dans l'échangeur E3. Le gaz obtenu (7) contient 10% molaires de H2S, soit une élimination d'environ 50% de H2S contenu dans le gaz brut. Il ne contient plus d'eau (taux inférieur à 5 ppm molaire). Le liquide en fond de colonne Cl passe par la pompe P2. En sortie de la pompe P2, une partie du liquide est envoyée sur le rebouilleur E2, une autre partie (9) est recyclée vers l'alimentation (1) en gaz de l'unité, et la dernière partie est envoyée vers la pompe de réinjection P3. Le flux liquide (5) obtenu en fond du ballon B1 est ajouté au flux (8) avant la réinjection. Le recyclage du flux liquide riche en H2S (9) permet une forte augmentation de la teneur en H2S du gaz d'entrée. Dans cet exemple, 20% de recyclage permet d'augmenter la concentration en H2S de 18 à 30% molaire. Exemple 2: Le schéma de procédé décrit ci-après correspond à la figure 2. Les compositions et les propriétés des flux sont repérés de 1 à 1l sur les lignes du schéma de procédé et sont définies dans le tableau 2. Sur le schéma de la figure 2, le recyclage (9) est dirigé directement dans la colonne de séparation Cl, selon le flux référencé (11). Ce recyclage dans la colonne est représenté entrant sous l'alimentation en gaz (4), mais dans d'autres variantes représentées par les lignes pointillées (11'), (11"), le recyclage peut être fait à n'importe quel autre niveau de la colonne, au-dessus, ou sur l'alimentation. Le flux introduit directement dans la colonne (11) pourra représenter la totalité ou seulement une partie du flux recyclé (9), l'autre partie (11"') pouvant, par exemple, être dirigée vers l'admission en gaz (1). Selon la figure 2, il est illustré la disposition d'un échangeur thermique E5 sur le flux recyclé (9) liquide provenant du fond de la colonne. Cet échangeur permet de réchauffer plus ou moins le liquide, soit pour obtenir un mélange gaz/liquide, soit un gaz à son point de rosée ou bien un gaz surchauffé . (c'est-à-dire à une température supérieure à son point de rosée). Typiquement, la température en sortie de cet échangeur pourra être comprise entre 50 et 150 C, et préférentiellement entre 75 et 120 C. Cet échangeur peut être utilisé quelque soit le point d'entrée du recyclage. Les principaux avantages de cette variante de l'invention présente 5 sont les suivants : • Le passage en phase vapeur du liquide recyclé peut permettre un meilleur mélange avec le gaz d'alimentation, quelque soit le point d'introduction du recyclage. • La possibilité d'apporter des calories au niveau du recyclage 10 amène une souplesse de fonctionnement de l'unité, notamment en ce qui concerne le contrôle des conditions thermodynamiques. • L'augmentation de température du flux recyclé peut permettre de se prémunir de risques d'hydrates. 15 On peut décrire les avantages de l'utilisation d'un recyclage du fond de colonne vers l'alimentation sur le procédé SPREXTM • Lors des phases de démarrage, le méthanol est utilisé pour prévenir la formation des hydrates dans les installations; le recyclage permet de minimiser la quantité de méthanol à utiliser. En effet, il se 20 retrouve principalement dans le liquide de fond de colonne et est aussi recyclé dans le gaz d'entrée. • Le recyclage ne nécessite aucun équipement supplémentaire pour sa mise en oeuvre car la pompe de fond de colonne P2 est indispensable pour assurer une circulation forcée dans le rebouilleur E2 25 de type thermosiphon et ainsi pouvoir dépasser 30% de vaporisation dans le rebouilleur. • Le recyclage permet d'atteindre une concentration en H2S suffisante pour se prémunir de la formation d'hydrates. En effet, si la teneur en H2S du gaz est trop faible, les trafics liquides/vapeurs et les niveaux thermiques dans la colonne peuvent favoriser alors la formation d'hydrates. • Le recyclage ne réduit que très peu la capacité de traitement du procédé ; en effet, le flux recyclé est extrêmement riche en H2S. • Le flux recyclé est très riche en eau (plus de 4000 ppm molaire, cependant le ballon B1 permet de condenser cette eau, le gaz entrant dans la colonne ne contient donc pas plus d'eau que sans recyclage, ce qui est très important pour minimiser le risque d'hydrates. • Le flux recyclé est prélevé avant le mélange avec le flux liquide 10 (5) de fond du ballon B1, ceci permet d'éviter que l'eau ne "tourne en rond" et que sa teneur augmente trop. • Le système de recyclage permet d'ajuster la teneur en H2S à la valeur souhaitée si celle du gaz brut varie avec l'évolution du gisement ou de la gestion des différents puits du site de production. Il permet en outre 15 de traiter des gaz naturels dont la teneur en H2S est inférieure à une teneur couramment considérée par le procédé SPREXTM par exemple inférieure à 20% molaires d'H2S. • Le recyclage permet une augmentation générale de la "facilité opératoire" de l'unité. Nom du flux 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Phase Vapeur Mixte Vapeur Vapeur Liquide Liquide Vapeur Liquide Liquide Liquide Débit KG-MOUHR 0.0859 0.1628 0.1628 0.1184 0.0444 0.0056 0.0004 0.0412 0.0769 0.0856 H20 N2 0.2189 0.2192 0.2192 0.2192 0.0000 0.0237 0.2187 0.0001 0.0003 0.0001 CO2 8.5369 9.4330 9.4330 9.4329 0.0001 10. 5320 8.0567 0.4802 0.8961 0.4803 H2S 15.2497 30.0068 30.0046 30.0037 0.0008 24.7374 7.3389 7.9077 14.7571 7.9086 METHANE 53.1022 53.6625 53.6635 53.6634 0.0000 15.9360 52.8029 0.3002 0.5603 0.3003 ETHANE 2.2700 2.6086 2.6088 2.6088 0.0000 2.6636 2.0887 0.1814 0.3386 0.1814 PROPANE 0.7215 1.4197 1.4208 1.4208 0.0000 1.2697 0.3484 0.3741 0.6982 0.3741 BUTANE 0.4135 1.1638 1.1638 1.1638 0.0000 0.1226 0.0114 0.4021 0.7503 0.4021 PENTANE 0.4621 1.3237 1.3237 1.3237 0.0000 0.0123 0.0004 0.4617 0.8616 0.4617 Débit total KG-MOUHR 81.0607 100.0000 100.0000 99.9547 0.0453 55.3030 70.8666 10.1488 18.9393 10.1941 Temperature C 30.0000 19.6979 30.0000 30.0000 30.0000 -30.0000 -1.8150 68.5415 68.5415 67.3981 Pressure BAR(GA) 62.3000 61.9000 61.4000 61.4000 61.4000 60.8000 60.3000 63.5000 63.5000 250.0000 Enthalpie MM KCAUHR 0.1266 0.1624 0.1894 0.1890 0.0000 -0.0205 0.0655 0.0192 0.0357 0.0157 Pois moléculaire 23.5928 26.1192 26.1191 26.1226 18.3694 30.8675 21.6857 36.9322 36.9322 36.8496 Fraction molaire vapeur 1.0000 0.9460 1.0000 1.0000 0.0000 0.0000 1.0000 0.0000 0.0000 0.0000 Fraction molaire liquide 0.0000 0.0540 0.0000 0.0000 1.0000 1.0000 0.0000 1.0000 1.0000 1.0000 Tableau 1 Nom du flux 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Phase Vapeur Mixte Vapeur Vapeur - Liquide Vapeur Liquide Liquide Liquide Vapeur Débit KG-MOUMR 0.0901 0.0901 0.0901 0.0901 - 0.0068 0.0005 0.0886 0.1298 0.0886 0.1298 H2O N2 0.2295 0.2295 0.2295 0.2295 - 0.0256 0.2295 0.0001 0.0001 0.0001 0.0001 CO2 8.9518 8.9518 8.9518 8.9518 11.3746 8.6504 0.3006 0.4403 0.3006 0.4403 H2S 15.9907 15.9907 15.9907 15.9907 -25.7071 7.6956 8.3094 12.1692 8.3094 12.1692 METHANE 55.6828 55.6828 55.6828 55.6828 - 17.0788 55.5379 0.1444 0.2114 0.1444 0.2114 ETHANE 2.3803 2.3803 2.3803 2.3803 - 2.9115 2.2605 0.1193 0.1747 0.1193 0.1747 PROPANE 0.7566 0.7566 0.7566 0.7566 - 1.3714 0.3746 0.3812 0.5583 0.3812 0.5583 BUTANE 0.4336 0.4336 0.4336 0.4336 - 0.0917 0.0086 0.4202 0.6153 0.4202 0.6153 PENTANE 0.4846 0.4846 0.4846 0.4846 - 0.0071 0.0002 0.4786 0.7009 0.4786 0.7009 Débit total KG-MOLMR 85.0000 85.0000 85.0000 85.0000 - 58.5747 74.7577 10.2423 15.0000 10.2423 15.0000 Temperature C 30.0000 29.7399 30.0000 30.0000 . -30.0000 -2.4000 76.9433 76.9433 75. 6265 100.0000 Pressure BAR(GA) 62.3000 61.9000 61.4000 61.4000 _ 60.8000 60.3000 63.5000 63.5000 250.0000 63.5000 - - Enthalpie MM KCALMR 0.1328 0.1328 0.1334 0.1334 - -0.0217 0.0687 0.0218 0.0320 0.0175 0.0643 Pois moléculaire 23.5928 23.5928 23.5928 23.5928 30.8217 21.7422 37.0688 37.0688 37.0688 37.0688 Fraction molaire vapeur 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 - 0.0000 1.0000 0.0000 0.0000 0.0000 1.0000 Fraction molaire liquide 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 - 1.0000 0.0000 1.0000 1.0000 1.0000 0.0000 Tableau 2 | L'invention concerne un procédé de prétraitement d'un gaz naturel, saturé ou non en eau, comprenant essentiellement des hydrocarbures, une quantité substantielle de sulfure d'hydrogène et éventuellement du dioxyde de carbone. Le procédé de l'invention comprend une étape de recyclage d'un flux riche en H2S. | 1) Procédé amélioré de prétraitement d'un gaz naturel sous pression contenant des hydrocarbures, au moins un des composés acides hydrogène sulfuré et dioxyde de carbone, et de l'eau, dans lequel : a) on refroidit le gaz naturel pour produire une phase liquide et une phase gazeuse, b) on met en contact dans une colonne de distillation la phase gazeuse obtenue à l'étape a) avec une phase liquide obtenue à l'étape c) pour produire une phase gazeuse et une phase liquide, c) on refroidit la phase gazeuse obtenue à l'étape b) pour produire une phase liquide et une phase gazeuse, caractérisé en ce que au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée en amont de l'admission de la phase gazeuse dans ladite colonne. 2) Procédé selon la 1, dans lequel au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée en amont de l'étape a) de refroidissement du gaz naturel. 3) Procédé selon la 1, dans lequel au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée directement dans ladite colonne de distillation. 4) Procédé selon la 3, dans lequel au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée directement dans ladite colonne de distillation à un niveau inférieur par rapport à l'admission de la phase gazeuse. 5) Procédé selon la 3, dans lequel au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, estrecyclée directement dans ladite colonne de distillation à un niveau supérieur par rapport à l'admission de la phase gazeuse. 6) Procédé selon la 3, dans lequel au moins une partie de la phase liquide obtenue à l'étape b) en fond de colonne, est recyclée directement dans ladite colonne de distillation au même niveau que l'admission de la phase gazeuse. 7) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ledit flux de recyclage subit une étape d'échange thermique de façon à être réchauffé. 8) Procédé selon la 7, dans lequel ledit flux de recyclage subit une étape d'échange thermique de façon à être réchauffé entre 50 et 150 C, et de préférence entre 75 et 120 C. 9) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ledit flux de recyclage est déterminé de manière telle, qu'après mélange avec le gaz d'entrée, la teneur en H2S de l'effluent entrant dans la colonne soit comprise entre 15% et 50% molaires, et de préférence entre 20% et 45% molaires. | B,C | B01,C10 | B01D,C10G | B01D 3,C10G 5 | B01D 3/14,C10G 5/06 |
FR2893527 | A1 | PROCEDE DE REALISATION ET COMPOSANT COMPRENANT UN MOTIF PAR FUSION LASER | 20,070,525 | L'invention concerne un procédé de réalisation d'un composant comprenant un motif décoratif et un composant obtenu par un tel procédé. On connaît divers procédés de décoration d'un composant, notamment un élément de garnissage automobile tel qu'une garniture de panneau de porte ou un écran de dessus de moteur. On connaît un procédé de réalisation d'un composant prévoyant les étapes de : • disposer une couche de matériau de revêtement contre au moins une partie de la surface interne d'une cavité de moulage, • injecter un matériau thermoplastique dans ladite cavité de sorte à surmouler ladite couche, • démouler le composant obtenu après refroidissement dudit matériau thermoplastique. On obtient de la sorte un composant présentant une surface revêtue, masquant l'aspect du matériau thermoplastique formant notamment sa structure. Dans un tel procédé, il peut être prévu que la couche de matériau de 20 revêtement comprenne un motif localisé. Il s'avère alors difficile de garantir un bon positionnement de ce motif sur le composant obtenu, ceci du fait des dispersions dans le positionnement de la couche sur la surface interne de la cavité de moulage. 25 On connaît aussi un procédé de réalisation d'un composant à base de matériau thermoplastique comprenant un motif décoratif, ledit procédé prévoyant de soumettre ledit composant à l'action d'au moins un faisceau laser et déplacer ledit faisceau relativement audit composant de sorte à réaliser une fusion superficielle dudit matériau en regard dudit faisceau et à obtenir ledit motif 30 décoratif. 15 2 En variante, il peut être prévu de soumettre un composant revêtu d'une couche de matériau de revêtement à l'action d'un tel faisceau laser, de sorte à réaliser un motif décoratif sur ladite couche. Toutefois, ces procédés ne permettent d'obtenir qu'une gamme limitée d'aspects des composants et, dans certains cas, des difficultés de positionnement du motif. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un procédé permettant d'étendre la gamme d'aspects des composants et de garantir un bon positionnement du motif. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un composant comprenant un motif décoratif, ledit procédé prévoyant les étapes de : • disposer une couche de matériau de revêtement fusible contre au moins une partie de la surface interne d'une cavité de moulage, • injecter un matériau thermoplastique dans ladite cavité de sorte à surmouler ladite couche, • démouler le composant obtenu après refroidissement dudit matériau thermoplastique, • soumettre ladite couche revêtant ledit composant à l'action d'au moins un faisceau laser et déplacer ledit faisceau relativement audit composant de sorte à réaliser une fusion de ladite couche en regard dudit faisceau afin de réaliser le motif par suppression d'au moins une zone de la couche disposée en regard du matériau. On peut de la sorte créer une diversité d'aspects qui n'existait pas dans l'art 30 antérieur, ceci par retrait du revêtement sur au moins une zone de sorte à laisser apparaître le matériau thermoplastique. 25 En outre, il est aisé de disposer avec précision le composant par rapport au faisceau laser, ce qui garantit le bon positionnement du motif. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un composant, notamment de garnissage de véhicule automobile, réalisé selon un tel procédé, ledit composant comprenant au moins une zone exempte de revêtement où le matériau thermoplastique est apparent. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique en coupe d'un composant lors de l'étape de réalisation d'un motif par un procédé selon l'invention. En référence à la figure, on décrit à présent un procédé de réalisation d'un composant 1 comprenant un motif décoratif 2, ledit procédé prévoyant les étapes de : • disposer une couche de matériau de revêtement fusible 3 contre au moins une partie de la surface interne d'une cavité de moulage, non représentée, • injecter un matériau thermoplastique 4 dans ladite cavité de sorte à surmouler ladite couche, • démouler le composant 1 obtenu après refroidissement dudit matériau thermoplastique, • soumettre ladite couche revêtant ledit composant à l'action d'au moins un faisceau laser 5 et déplacer ledit faisceau relativement audit composant de sorte à réaliser une fusion de ladite couche en regard dudit faisceau afin de réaliser le motif par suppression d'au moins une zone de la couche 3 disposée en regard du matériau 4. L'homme de l'art saura effectuer les réglages permettant de réaliser la fusion du matériau de revêtement 3 sans dégrader le matériau thermoplastique 4. Selon une réalisation, la couche 3 comprend un film à base de matière thermoplastique. Le film peut être pourvu le cas échéant d'un grainage d'aspect à fonction esthétique. Selon une réalisation, éventuellement complémentaire, la couche 3 comprend un textile fusible, ledit textile étant agencé de sorte à présenter une étanchéité vis à vis du matériau thermoplastique 4 lors de son injection. Un composant 1, notamment de garnissage de véhicule automobile, réalisé par un tel procédé comprend au moins une zone 6 exempte de matériau de revêtement 3 où le matériau thermoplastique 4 est apparent. Selon une réalisation, un tel composant 1 est revêtu pour partie d'un textile et pour partie d'un film, au moins une zone 6 exempte de matériau de revêtement 4 étant prévue sur au moins l'une desdites parties | L'invention concerne un procédé de réalisation d'un composant (1) comprenant un motif décoratif (2), ledit procédé prévoyant les étapes de :● disposer une couche de matériau de revêtement fusible (3) contre au moins une partie de la surface interne d'une cavité de moulage,● injecter un matériau thermoplastique (4) dans ladite cavité de sorte à surmouler ladite couche,● démouler le composant (1) obtenu après refroidissement dudit matériau thermoplastique,● soumettre ladite couche revêtant ledit composant à l'action d'au moins un faisceau laser (5) et déplacer ledit faisceau relativement audit composant de sorte à réaliser une fusion de ladite couche en regard dudit faisceau afin de réaliser le motif par suppression d'au moins une zone de la couche (3) disposée en regard du matériau (4). | 1. Procédé de réalisation d'un composant (1) comprenant un motif décoratif (2), ledit procédé prévoyant les étapes de : • disposer une couche de matériau de revêtement fusible (3) contre au moins une partie de la surface interne d'une cavité de moulage, • injecter un matériau thermoplastique (4) dans ladite cavité de sorte à surmouler ladite couche, • démouler le composant (1) obtenu après refroidissement dudit matériau thermoplastique, • soumettre ladite couche revêtant ledit composant à l'action d'au moins un faisceau laser (5) et déplacer ledit faisceau relativement audit composant de sorte à réaliser une fusion de ladite couche en regard dudit faisceau afin de réaliser le motif par suppression d'au moins une zone de la couche (3) disposée en regard du matériau (4). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche (3) comprend un film à base de matière thermoplastique. 3. Procédé selon 1 ou 2, caractérisé en ce que la couche (3) comprend un textile fusible, ledit textile étant agencé de sorte à présenter une étanchéité vis à vis du matériau thermoplastique (4) lors de son injection. 4. Composant (1), notamment de garnissage de véhicule automobile, réalisé par un procédé selon l'une quelconque des précédentes, ledit composant comprenant au moins une zone (6) exempte de matériau de revêtement (3) où le matériau thermoplastique (4) est apparent. 5. Composant (1) selon la 4, caractérisé en ce qu'il est revêtu pour partie d'un textile et pour partie d'un film, au moins une zone (6) exempte de matériau de revêtement (3) étant prévue sur au moins l'une desdites parties. 30 | B | B29,B23,B60 | B29C,B23K,B60R | B29C 45,B23K 26,B60R 13 | B29C 45/14,B23K 26/40,B60R 13/00 |
FR2902581 | A1 | CONVERTISSEUR CONTINU-CONTINU A SORTIES MULTIPLES | 20,071,221 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine des convertisseurs continu/continu et elle concerne plus particulièrement un convertisseur pouvant délivrer une pluralité de tensions de sortie. Art antérieur Le recours à des convertisseurs DC/DC est bien connu et cela dans tout type d'industrie. Beaucoup de ces convertisseurs qui comportent un transformateur pour assurer une isolation galvanique délivrent une tension de ro sortie unique qui selon leur configuration est supérieure (cas du convertisseur survolteur dit aussi boost) ou inférieure (cas du convertisseur dévolteur dit aussi buck) à la tension continue délivrée au primaire du transformateur. On connaît cependant des convertisseurs qui délivrent plusieurs tensions de sortie. Ainsi, dans le brevet US 5541828, le secondaire du transformateur 15 comporte plusieurs enroulements pour créer sur des voies de sortie auxiliaires des tensions positives en supplément de la tension positive délivrée par la voie de sortie principale du convertisseur. Toutefois, ces tensions secondaires auxiliaires sont fixes et simplement définies par le rapport de transformation entre l'enroulement primaire et les enroulements secondaires du 20 transformateur. Objet et définition de l'invention La présente invention propose donc un convertisseur DC/DC qui permet de s'affranchir de cette proportionnalité et permet en outre de réguler les 25 tensions de sortie multiples délivrées en sus de la tension de sortie principale. Ces buts sont atteints par un convertisseur DC/DC comportant : . un transformateur -.gant un enrou'7rnent rimaire Np et au moins un ,tyller [\iç Pr n c. 1( I\ic, ~nrni)i,',--~rc laites me vnie rie Snrtie jpale reli; amier enmi liement secondaire à ir synchrone, une une voie d'entrée reliant tensiui' Li alimentation continue Ve à 'enroulement primaire et comportant un circuit de commutation commandé par un premier modulateur d'impulsions en largeur PWM1 pour réguler la tension de sortie principale en commutant le courant dans l'enroulement primaire, . une voie de sortie auxiliaire reliant le second enroulement secondaire à une sortie auxiliaire Va et comprenant un circuit redresseur auxiliaire ayant un commutateur de commande M5, un commutateur de roue libre M6, un commutateur de redressement M3, une seconde inductance L2 et un second condensateur C2, . un second modulateur d'impulsions en largeur PWM2 relié aux ro commutateurs de commande M5 et de roue libre M6 pour commander un intervalle de conduction de ces commutateurs afin de réguler la sortie auxiliaire indépendamment de la sortie principale, le commutateur de redressement M3 étant commandé en synchronisme avec le circuit redresseur synchrone de la voie principale. 15 Ainsi, avec cette configuration spécifique intégrant un redressement synchrone retardé par voie auxiliaire commandé par les signaux de commande de la voie principale, on peut obtenir n'importe quelle tension de sortie, inférieure ou supérieure à la tension d'entrée. Sa simplicité permet en outre une notable réduction de la masse et du volume du convertisseur 20 facilitant ainsi son utilisation en matière aéronautique. Avantageusement, ledit premier modulateur à impulsions de largeur commandant ledit circuit de commutation peut être disposé soit au primaire du transformateur soit au secondaire du transformateur et isolé alors dudit circuit de commutation par un circuit d'isolation galvanique. 25 Selon le mode de réalisation envisagé, ledit circuit redresseur synchrone est autocommandé et peut comporter un commutateur de commande Ml dont la grille c reliée à une e extrémité ier enroulement secondaire et n3rYn liste!_ bre extrmitÉ premier enrni liement çecondaire 1plement 30 cor :ommt et r partie 'ent Nsla et une enroulement premier enroulement secondaire, ces première et seconde parties d'enroulement ayant une extrémité en commun, les grilles de chacun de ces deux commutateurs étant commandées depuis ledit circuit de commutation et en ce que ledit second enroulement secondaire est constitué d'une première partie d'enroulement Ns2a et d'une seconde partie d'enroulement Ns2b ayant une extrémité en commun, les deux autres extrémités de ces deux parties d'enroulement du second enroulement secondaire étant reliées à deux commutateurs de synchronisation M3, M4 commandés en parallèle et en synchronisme avec le circuit redresseur synchrone. De préférence, lesdits commutateurs sont des transistors MOSFET'. Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 illustre un premier exemple de réalisation d'un convertisseur DC/DC à tensions de sortie multiples conforme à la présente invention, - la figure 1A est une variante de la figure 1 dans laquelle le circuit de commutation du primaire est commandé depuis le secondaire, - la figure 2 est un diagramme des temps des différents signaux disponibles 20 au niveau du convertisseur de la figure 1, - la figure 3 montre un second exemple de réalisation d'un convertisseur DC/DC à tensions de sortie multiples conforme à la présente invention, - la figure 3A est une variante de la figure 3 dans laquelle le circuit de commutation du primaire est commandé depuis le secondaire, et 25 - la figure 4 est un diagramme des temps des différents signaux disponibles au niveau du convertisseur de la figure 3. préfé exemple réalisation d'un 30 cor "IC/DC à t, s de s selon l'invention. il est connu, ce convertisseur orte un transformateur IO dont l'enroulement primaire Np est alimenté de façon classique depuis une tension continue Ve au travers d'un circuit de commutation 12 commandé par un premier modulateur d'impulsions en largeur (PWM1) chargé de réguler en boucle fermée la tension principale Vp de sortie de ce convertisseur reçue via un circuit d'isolation galvanique 14. Cette tension principale est disponible aux bornes d'un premier condensateur Cl dont une extrémité est reliée à une extrémité d'un premier enroulement secondaire Nsi du transformateur au travers d'une première inductance L1 et dont l'autre extrémité formant borne de masse est reliée à l'autre extrémité du premier enroulement secondaire au travers d'un commutateur de commande M1. Un commutateur de roue libre M2 est monté entre l'autre extrémité du condensateur Cl et l'extrémité de l'enroulement secondaire. De préférence, ces deux commutateurs sont des transistors MOSFET et sont montés en redresseur synchrone autocommandé avec la grille du commutateur MI reliée à l'extrémité de l'enroulement secondaire et la grille du commutateur M2 reliée à l'autre extrémité de l'enroulement secondaire. Dans la variante de la figure 1A, le circuit de commutation 12 est commandé par le premier modulateur d'impulsions en largeur (PWM1) qui se trouve maintenant au secondaire du transformateur 10 et duquel il est isolé par un circuit classique d'isolation galvanique 16. Selon l'invention, le convertisseur délivre également une tension de sortie auxiliaire Va aux bornes d'un second condensateur C2 dont une extrémité est reliée à l'autre extrémité du condensateur Cl formant borne de masse et l'autre extrémité est reliée à une extrémité d'une seconde inductance L2 dont l'autre extrémité est reliée à une extrémité d'un second enroulement secondaire Ns2 au travers d'un commutateur de commande M5. L'autre extrémité du second enroulement secondaire est reliée à la borne de masse au travers d'un commutateur de redressement M3 et un commutateur entre -me de masse la seconde urs M3, M5 e sont de préférence des transistors MOSFL grille commutateur M3 étant reliée à la c lu corn sorte ux commutateurs sont cor en rfait syn isme et le- des commutateurs W., M6 étant commandes par un second ii ioduiateur d'impulsions en largeur PWM2 (régulation post-synchrone) qui assure une régulation en boucle fermée de la tension de sortie auxiliaire Va par redressement synchrone retardé. Le fonctionnement du convertisseur de la figure 1 est maintenant illustré en regard du diagramme des temps de la figure 2 dans lequel le signal s RECM est le signal sur la grille du commutateur MI qui est aussi le signal de sortie de la voie principale avant filtrage, le signal RECS est le signal au niveau d'une extrémité du second enroulement secondaire Ns2, le signal Ph est le signal de sortie auxiliaire avant filtrage, M2 le signal sur la grille du commutateur M2, et M5 et M6 les signaux de commande des grilles des Io commutateurs M5 et M6 respectivement. Tout d'abord, on notera que la tension de sortie principale Vp est comme il est connu régulée par le premier modulateur PWM1 que celui-ci soit disposé au primaire (figure 1) ou au secondaire (figure 1A) du transformateur et dont le rapport cyclique est ajusté pour maintenir cette tension principale 15 de sortie au niveau désiré. La régulation de la tension auxiliaire Va est effectuée quant à elle par le second modulateur PWM2 qui commande les commutateurs M5 et M6 conformément aux chronogrammes de la figure 2, la tension RECS délivrée en amont du commutateur M5, supérieure à la tension auxiliaire Va, étant 20 proportionnelle à la tension RECM délivrée en amont de l'élément de filtrage L1C1 de la tension de sortie principale et dépendant du rapport de transformation entre Nsl et Ns2 selon la formule RECS=[Nsl/Ns2]*RECM. Pendant la phase de transfert d'énergie de la tension principale, le commutateur M3 est commandé comme le commutateur MI et le 25 commutateur M5 est commandé par le second modulateur PWM2. Par contre, pendant la phase de roue libre de cette même tension principale, le commutateur M3 est bloqué mme l'est 1:liement mmutateo ro: ''aucun ne r internes rip MC M3 étant ni Ite-commandé e...oulement N 3o M5 et M6 m 1t M3 en coi Dn lors de l'inv( on de la t sformateur (à la fin de la phas ransfert d'énerc primai' vul lu DcLondaire). L'énergie accumulée au secondaire est chats directement e sans limitation) réinjectée au primaire. En outre, en réalisant un redressement mono alternance, M3 permet à M5 d'être un commutateur seulement unidirectionnel, ce qui simplifie la réalisation du convertisseur. Un second exemple de réalisation d'un convertisseur DC/DC à tensions de sortie multiples selon l'invention est illustré à la figure 3. Une variante de cet exemple de réalisation est illustrée à la figure 3A. Dans cet exemple, la régulation de la tension de sortie principale Vp n'est plus assurée par un redresseur synchrone autocommandé mais par un simple redresseur synchrone commandé, le premier modulateur d'impulsions en largeur (PWM1) chargé de réguler en boucle fermée la tension principale Vp 0 10 de sortie du convertisseur pouvant commander à la fois le circuit de commutation 12 et le circuit de commande 18 des commutateurs MI et M2 depuis le primaire (figure 3) ou depuis le secondaire (figure 3A) du transformateur 10 via le circuit d'isolation galvanique 16. Comme précédemment, et comme il est connu, la tension principale est disponible 15 aux bornes d'un premier condensateur Cl dont une extrémité est reliée à une extrémité d'une première partie Nsia d'un premier enroulement secondaire du transformateur au travers d'une première inductance LI et dont l'autre extrémité formant borne de masse est reliée à l'autre extrémité de cette première partie du premier enroulement secondaire au travers du 20 commutateur de commande MI. Par contre, dans ce mode de réalisation, le commutateur de roue libre M2 est monté en série entre la borne de masse et une extrémité d'une seconde partie Nslb du premier enroulement secondaire dont l'autre extrémité est reliée à l'extrémité de la première partie Nsla du premier enroulement secondaire reliée à l'inductance LI. De préférence, ces 25 deux commutateurs sont des transistors MOSFET dont les grilles sont commandées par le premier modulateur PWM1 comme indiqué précédemment. pi conve ç ur ciliaire Va al !Y hnrnes dL uecond condensate, dont une extrémite 30 1 Imité du condensateur Cl formant borne de masse et 1' itre extrémité est reliée à une extrémité de la seconde inductance L2 dont l'autre extrémité est reliée à extrémité d'une première partie Ns2a du second enroulement secondaire au travers du commutateur de commande M5. L'autre extrémité de cette première partie du second enroulement secondaire est comme dans le mode réalisation précédent reliée à la borne de masse au travers du commutateur de redressement M3 et un commutateur de roue libre M6 est monté entre cette borne de masse et la seconde extrémité de l'inductance L2. Dans ce mode de réalisation, il est prévu en outre un autre commutateur de redressement M4 monté en série entre la borne de masse et une extrémité d'une seconde partie Ns2b du second enroulement secondaire dont l'autre extrémité est reliée à l'extrémité de la première partie Ns2a de ce second enroulement secondaire connectée au commutateur de commande M5. Les commutateurs M3, M4, M5 et M6 sont de préférence des transistors MOSFET, la grille du commutateur M3 étant reliée à la grille du commutateur M1, la grille du commutateur M4 étant reliée à la grille du commutateur M2 et les grilles des commutateurs M5 et M6 étant commandés par le second modulateur PWM2 qui assure comme précédemment la régulation de la tension de sortie auxiliaire Va. Le fonctionnement du convertisseur de la figure 3 se déduit du diagramme des temps de la figure 4 qui reprend les signaux décrits précédemment en regard de la figure 2. Pendant la période ti, la tension RECM est positive, le commutateur M1 est ouvert et le commutateur M3 qui est commandé par le même signal également. Les commutateurs M2 et M4 sont bloqués. Pendant t2, RECM est égal à zéro, le commutateur M2 est ouvert et le commutateur M4 qui est commandé par le même signal également. Pendant t3, RECM est négative, les commutateurs M2 et M4 sont ouverts et les commutateurs MI et M3 sont bloqués. Les commutateurs M5 et M6 sont comme précédemment commandés pa - second modulateur PWNI2 et la tension RECe' délivrée en 3133.101-1t COI- 'IlTatel ai iççi nroportionnelle à tension RECM de;1i'drse de la tension de sorti( _mm! a ! . tor emo., pend du rapport i,for n entre Nsl Ns2 ne formule RECcùrKIsl/Ns2rRELee Ainsi, avec la présente invention, il devient possible de délivrer toute tension de sortie ayant un niveau supérieure ou inférieure à la tension au primaire selon le nombre d'enroulement du secondaire du transformateur et la tension de consigne de la boucle de régulation de post-synchronisation.5 | Dans un convertisseur DC/DC comportant un transformateur (10) ayant un enroulement primaire Np et au moins un premier Ns1 et un second Ns2 enroulements secondaires, une voie de sortie principale reliant le premier enroulement secondaire à une sortie principale Vp et comportant un circuit redresseur synchrone, une première inductance L1 et un premier condensateur C1, et une voie d'entrée reliant une tension d'alimentation continue Ve à l'enroulement primaire et comportant un circuit de commutation (12) commandé par un modulateur d'impulsions en largeur PWM1 pour réguler la tension de sortie principale en commutant le courant dans l'enroulement primaire, il est prévu une voie de sortie auxiliaire reliant le second enroulement secondaire à une sortie auxiliaire Va et comprenant un circuit redresseur auxiliaire ayant un commutateur de commande M5, un commutateur de roue libre M6, un commutateur de redressement M3, une seconde inductance L2 et un second condensateur C2, et un second modulateur d'impulsions en largeur PWM2 relié aux commutateurs de commande M5 et de roue libre M6 pour commander un intervalle de conduction de ces commutateurs afin de réguler la sortie auxiliaire indépendamment de la sortie principale, le commutateur de redressement M3 étant commandé en synchronisme avec le circuit redresseur synchrone de la voie principale. | 1. Convertisseur DC/DC comportant . un transformateur (10) ayant un enroulement primaire Np et au moins un 5 premier Nsl et un second Ns2 enroulements secondaires, . une voie de sortie principale reliant le premier enroulement secondaire à une sortie principale Vp et comportant un circuit redresseur synchrone, une première inductance LI et un premier condensateur Cl, . une voie d'entrée reliant une tension d'alimentation continue Ve à 10 l'enroulement primaire et comportant un circuit de commutation (12) commandé par un premier modulateur d'impulsions en largeur PWM1 pour réguler la tension de sortie principale en commutant le courant dans l'enroulement primaire, . une voie de sortie auxiliaire reliant le second enroulement secondaire à une 15 sortie auxiliaire Va et comprenant un circuit redresseur auxiliaire ayant un commutateur de commande M5, un commutateur de roue libre M6, un commutateur de redressement M3, une seconde inductance L2 et un second condensateur C2, . un second modulateur d'impulsions en largeur PWM2 relié aux 20 commutateurs de commande M5 et de roue libre M6 pour commander un intervalle de conduction de ces commutateurs afin de réguler la sortie auxiliaire indépendamment de la sortie principale, le commutateur de redressement M3 étant commandé en synchronisme avec le circuit redresseur synchrone de la voie principale. 25 2. Convertisseur DC/DC selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier modulateur d'impulsions en largeur (PWM1) commandant ledit circuit de comm,tat0ri est olsbosé a'u orïmaire du transfom-lateL 3, Col ,- ~cauu !,,é en ce nremier minci! dateur d imnI lisions en -geur (PWM1) commandant ledit circuit 30 canin )n est di au s( ndaire du tran r ur et isolé du circuit de commutation r un circuit d'isolation galvanique (16), /l Convertisseur DC/DC selon la 1, caractérisé en ce que ledit :uit redresseur synchrone est autocommandé et comporte un commutateurde commande MI dont la grille est reliée à une première extrémité du premier enroulement secondaire et un commutateur de roue libre M2 dont la grille est reliée à une seconde extrémité du premier enroulement secondaire. 5. Convertisseur DC/DC selon la 1, caractérisé en ce que ledit circuit redresseur synchrone comporte deux commutateurs M1 et M2 disposés en série respectivement avec une première partie d'enroulement Nsla et une seconde partie d'enroulement Ns1b du premier enroulement secondaire, ces première et seconde parties d'enroulement ayant une extrémité en commun, les grilles de chacun de ces deux commutateurs étant commandées depuis ledit premier modulateur d'impulsions en largeur PWM1 et en ce que ledit second enroulement secondaire est constitué d'une première partie d'enroulement Ns2a et d'une seconde partie d'enroulement Ns2b ayant une extrémité en commun, les deux autres extrémités de ces deux parties d'enroulement du second enroulement secondaire étant reliées à deux 15 commutateurs de redressement M3, M4 commandés en parallèle et en synchronisme avec le circuit redresseur synchrone. 6. Convertisseur DC/DC selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits commutateurs (M1 à M6) sont des transistors MOSFET. | H | H02 | H02M | H02M 3,H02M 1 | H02M 3/335,H02M 1/10 |
FR2896092 | A1 | DISPOSITIF DE REGULATION D'UNE PURGE POUR UNE PILE A COMBUSTIBLE CONTAMINEE PAR DES IMPURETES DU COMBUSTIBLE | 20,070,713 | DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne, dans le domaine de l'électrochimie, des dispositifs de régulation d'empoisonnement des batteries rechargeables, par exemple de type Li-Ions, ou des piles à combustible, par exemple de type PEFC (en anglais Polymer Electrolyte Fuel Cells), SOFC (en anglais Solid Oxide Fuel Cells). L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de régulation lo d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible contaminée par des impuretés issues du combustible, comprenant un moyen actionneur pour introduire dans l'anode de la pile un filet de gaz réagissant avec les impuretés et des moyens de commande du moyen actionneur pour réguler la purge de la contamination par les 15 impuretés. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Une pile à combustible permet de convertir directement de l'énergie chimique en énergie électrique. A la différence des piles traditionnelles (piles au Zinc), le combustible est fourni en continu afin de répondre en temps réel 20 aux besoins continus en courant électrique, par exemple, d'un véhicule automobile. De manière connue, une cellule élémentaire de la pile à combustible est constituée de deux électrodes séparées par un électrolyte. Le combustible est amené à l'anode. La cathode est alimentée en oxygène 02 25 ou en air, enrichi ou non en oxygène 02. Le premier mode habituel d'alimentation de la pile consiste à utiliser de l'hydrogène H2 produit en dehors du véhicule et stocké dans un réservoir. Le deuxième mode habituel d'alimentation de la pile consiste à utiliser de l'hydrogène H2 produit par reformage. Le reformage a lieu soit dans la pile elle-même (reformage interne), soit dans un système de reformage séparé embarqué à bord du véhicule (reformage externe). Dans ce dernier cas, le principal auxiliaire est le reformeur, qui permet à partir d'un composé hydrocarboné, par exemple, du méthanol, de l'éthanol, du méthane, de l'essence etc., d'air et/ou de l'eau de produire un gaz riche en hydrogène H2. Quel que soit le mode d'alimentation, l'hydrogène H2 pénétrant dans la pile doit être exempt d'impuretés, notamment de monoxyde de carbone CO. Sinon, ces dernières s'accumulent sur des sites catalytiques de la pile et diminuent ainsi ses performances. Cela se traduit par la baisse de tension lo aux bornes de la pile. De façon classique, afin de limiter les effets de l'empoisonnement de la pile par CO, un filet d'air est mis en place dans l'anode. Or, le domaine de l'électrochimie, en rapport avec les piles à combustible, souffre d'un manque d'instruments de mesure directe du niveau 15 d'empoisonnement. D'un point de vue du système d'alimentation de la pile, ce manque d'instrument de mesures directes se répercute par une commande en aveugle dite commande en boucle ouverte, de purification de la pile. Ainsi, la commande en aveugle ou commande en boucle ouverte de purification se 20 traduit par un taux du filet d'air constant. Ce taux fixe permet certes l'évacuation d'une partie du CO stocké sur le catalyseur, mais il est susceptible, dans certains cas, de ne pas être insuffisant pour palier à l'empoisonnement au CO. Dans d'autres cas, il est à l'inverse trop important et provoque ainsi diverses surconsommations, notamment de l'hydrogène 25 H:2. Cela explique la nécessité de commander le taux du filet d'air injecté à l'anode par l'intermédiaire d'un actionneur de filet d'air. On connaît déjà dans l'état de la technique, une solution traitant ce problème de manque d'instruments de mesure directe de débit d'hydrogène ou de débit de monoxyde de carbone CO décrit dans la demande de brevet 30 canadien CA 2 292 993. La pile à combustible est constituée d'une série de cellules conventionnelles et d'une cellule capteur (page 16, lignes 24-26). Cette dernière se différencie des cellules conventionnelles par le choix du catalyseur électrique et le chargement en ionomère utilisés dans l'anode (page 17, lignes 2-8). La tension aux bornes de la cellule capteur ainsi aménagée est très sensible au taux du monoxyde de carbone CO dans le flux de combustible amené à l'anode (page 12, lignes 12-14). L'actionneur de filet d'air en boucle ouverte régulant la quantité d'oxygène purifiant la pile, est commandé en fonction de ces mesures de tension prises aux bornes de la cellule capteur (page 12, lignes 18-20). Il s'agit donc clairement de la technique de régulation basée sur des mesures indirectes d'empoissonnement au monoxyde de carbone CO opérées par un des compartiments de la pile elle-même (page 12, lignes 28-30). Ce dispositif de l'art antérieur a plusieurs inconvénients comme ceux ci-après, donnés à titre d'exemple : Ce dispositif nécessite la présence d'une cellule capteur . Par conséquent, le temps de réaction du système de commande de filet d'air est conditionné par le temps de réponse de la cellule capteur . Ce délai est lié aux mécanismes de stockage de monoxyde de carbone CO dans la cellule capteur . Le problème de l'inertie de mesure n'est donc pas réglé. La fiabilité du fonctionnement de la pile est conditionnée par la fiabilité d'un seul de ses éléments. Il suffit en effet que la cellule capteur tombe en panne pour que la pile tout entière soit condamnée malgré le bon fonctionnement des autres cellules qui la composent au moment de la panne de la cellule capteur . La commande du filet d'air s'opère au sens inverse, c'est-à-dire, à partir de l'état de la pile à combustible représenté par sa cellule capteur , et non pas à partir des besoins en énergie en temps réel, par exemple, d'un véhicule automobile. En d'autres termes, le signal consigne est issu de la pile. Il ne prend donc pas en compte les variations en besoins énergétiques de l'ensemble pile + organe de consommation de l'énergie + moyen de commande de l'organe de consommation de l'énergie . DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a pour but de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible contaminée par des impuretés issues du combustible, comprenant un moyen actionneur pour introduire dans l'anode de la pile un filet de gaz réagissant avec les impuretés et des moyens de commande du moyen actionneur pour réguler la purge de la contamination par les impuretés. A cet effet, le dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible contaminée par des impuretés issues du combustible, comprenant un moyen actionneur pour introduire dans l'anode de la pile un filet de gaz réagissant avec les impuretés, des moyens de commande du moyen actionneur pour réguler la purge de la contamination par les impuretés, caractérisé en ce que le moyen actionneur réagit à un signal de commande mémorisé dans le moyen calculateur et élaboré à partir des résultats produits à partir d'un modèle mathématique représentatif du débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile, ce modèle mathématique étant mis en oeuvre dans un moyen correcteur et/ou un moyen estimateur. Selon une autre particularité, le signal de commande est du type électrique ou fluidique. Selon une autre particularité, le signal de commande dépend d'au moins d'une surtension (qa) prise aux bornes de la pile à combustible. Selon une autre particularité, le moyen actionneur coopère avec au moins une vanne dont l'ouverture et la fermeture respectives régulent la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile. Selon une autre particularité, le dispositif selon l'invention comprend des moyens capteurs agencés pour mesurer les grandeurs physiques mesurables (E, 77a) représentatives de l'état de fonctionnement de la pile à combustible et transmettre les données correspondantes au modèle du moyen calculateur. Selon une autre particularité, le moyen calculateur est agencé pour recevoir un signal de consigne provenant du ou des générateur(s) de consignes. Selon un mode de réalisation, le moyen calculateur comprend le moyen correcteur agencé pour : mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés lo stockées par la pile ; recevoir un signal de consigne provenant d'au moins un générateur de consignes pour au moins une surtension de sortie (lia, cons) estimée aux bornes de la pile à combustible, établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique 15 mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins le signal de consigne reçu du ou des générateur(s) de consignes, enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du 20 moyen actionneur. Selon une autre particularité, le moyen correcteur est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants ; 25 établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins le signal de consigne reçu du ou des générateur(s) de consignes et les données d'au moins une mesure des grandeurs 30 physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants. Selon un autre mode de réalisation, le moyen calculateur comprend un module d'erreur et le moyen correcteur et en ce que le module erreur est agencé pour : recevoir un signal de consigne provenant d'au moins un générateur de s consignes pour au moins une surtension de sortie (17a, cons) estimée aux bornes de la pile à combustible, recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (77a) aux bornes de la pile à combustible provenant du moyen capteur correspondant, 1 o établir le signal (s = 7a,cons -17a) représentatif de l'erreur entre la consigne de sortie de surtension ('la,cons) estimée et la surtension (ria) mesurée par le moyen capteur correspondant, transmettre le signal représentatif de l'erreur (s) au moyen correcteur, et en ce que le moyen correcteur est agencé pour : 15 mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile ; recevoir le signal représentatif de l'erreur (s) en provenance du module d'erreur, 20 établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins le signal représentatif de l'erreur (s), enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du 25 moyen actionneur. Selon une autre particularité, le moyen correcteur est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants ; établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif du débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins le signal représentatif de l'erreur (s) et les données d'au moins une mesure des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants. Selon un autre mode de réalisation, le moyen calculateur comprend le moyen correcteur agencé pour : mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz io souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile ; recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (lia) aux bornes de la pile à combustible provenant du moyen capteur correspondant, is établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins les données de mesures d'une surtension (17a) aux bornes de la pile à combustible reçues du moyen capteur correspondant, 20 enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du moyen actionneur. Selon une autre variante de réalisation, le moyen calculateur comprend le moyen estimateur, un module d'erreur et le moyen correcteur et en ce que le moyen estimateur est agencé pour : 25 mémoriser un modèle mathématique représentatif de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible, recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (lia) aux bornes de la pile à combustible provenant du moyen capteur correspondant, 30 établir un signal (eest) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible à l'aide du modèle mathématique mémorisé représentatif de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible en prenant en compte au moins les données de mesures d'au moins une surtension (17a) aux bornes de la pile à combustible, enregistrer ce signal (Oes1) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible et le transmettre à destination du module d'erreur, et en ce que le module d'erreur est agencé pour : ù recevoir le signal (OeS,) représentatif de l'estimation de l'état io d'empoisonnement de la pile à combustible provenant du moyen estimateur, recevoir un signal (acons) de consigne de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible provenant du ou des générateur(s) de consignes, établir un signal (e = acons ù es,) représentatif de l'erreur entre la is consigne de l'état d'empoisonnement (acons) estimée de la pile à combustible et l'état de l'empoisonnement (OeSt) reconstruit par le moyen estimateur, ù transmettre le signal représentatif de l'erreur (E) au moyen correcteur, et en ce que le moyen correcteur est agencé pour : 20 mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile ; recevoir le résultat du calcul de l'erreur (E) en provenance du module d'erreur, 25 ù établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile en prenant en compte au moins le signal représentatif de l'erreur (E), enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du 30 moyen actionneur. Selon une autre particularité, le moyen estimateur est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants ; établir un signal (OeSt) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible à l'aide du modèle mathématique représentatif de l'état de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible en prenant en compte au moins les données de mesures d'au moins une surtension (ria) aux bornes de la pile à combustible et les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables w d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants. Selon une autre particularité, le moyen correcteur est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants ; 15 établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile à l'aide d'au moins le résultat du calcul de l'erreur (s) et les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des 20 moyens capteurs correspondants. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence au dessin annexé dans lequel : la figure 1 représente schématiquement un système comprenant une 25 pile à combustible avec reformage, la figure 2 représente un logigramme de commande dans un premier mode de réalisation du système selon l'invention, la figure 3 représente un logigramme de commande dans un deuxième mode de réalisation du système selon l'invention, 30 la figure 4 représente un logigramme de commande dans un troisième mode de réalisation du système selon l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Description générale du système pile En référence à la figure 1, le dispositif selon l'invention comporte, de manière classique, un système pile à combustible avec reformage dit système pile. Il est destiné à générer la puissance électrique pour alimenter un moteur 13 de traction d'un véhicule. Le système comprend une pile à combustible 1 associé à un groupe de compression d'air 2. Ce dernier est chargé d'assurer, en fonctionnement nominal, l'alimentation de la cathode 11 to de la pile 1 en air et donc en oxygène. Le système pile comprend également un moyen de refroidissement 4 comprenant un circuit rempli d'un liquide caloporteur. Ce circuit est équipé d'une pompe non représentée sur la figure 1, permettant la régulation du débit de fluide caloporteur. Dans un mode de réalisation de l'invention, ce liquide est muni d'un antigel, utilisable à des is basses températures. Dans un mode de réalisation de l'invention, le système pile est doté avantageusement d'un moyen de production d'hydrogène tel qu'un réformer 3, alimenté en essence, en gazole ou en éthanol ou en autre carburant hydrocarboné stocké dans un réservoir 14. 20 Le système pile peut être muni des moyens capteurs 16, 17 pour mesurer les grandeurs physiques représentatives de l'état de fonctionnement de la pile 1, par exemple : moyens de mesure 16 de la température T de fonctionnement de la pile à combustible 1 ; 25 moyens de mesure de débit d'air produit par le groupe de compression 2 ; moyens de mesure de pression d'air produit par le groupe de compression 2 ; moyens de mesure de courant électrique produit par la pile à combustible 1; 30 moyens de mesure de tension électrique de la pile à combustible 1 ; Il moyens de mesure de débit de la pompe du circuit de refroidissement 4 ; moyens de mesure de tension électrique d'une des cellules élémentaires constituant la pile à combustible 1 ; moyens de mesure de surtension anodique ~a 17 ; moyens de mesure de pression anodique Pa 16 ; moyens de mesure de la densité j de courant 16 dans la pile à combustible 1. Les capteurs 16, 17 mesurant ces grandeurs physiques, par exemple, la surtension anodique lia, la densité j de courant, température T, io pression anodique Pa, comprennent des cartes d'acquisition pouvant communiquer entre elles et/ou avec d'autres éléments du système pile à l'aide d'un réseau, par exemple, un réseau compatible avec le protocole dit CAN. La gestion de chaque élément du système pile et, notamment, de 15 différents circuits d'alimentation et de refroidissement, s'opère par l'intermédiaire de moyens de commande comme, par exemple, un actionneur 6 du filet d'air muni d'une vanne 8 du filet d'air (figure 1). Ces moyens de commande peuvent éventuellement être couplés avec et/ou activables par un moyen calculateur 5. Associé aux moyens capteurs 16, 17, ce dernier 20 peut être avantageusement doté d'une unité de traitement à microprocesseur du type CPU (en anglais Computer Processing Unit). Le CPU dispose d'une architecture en plusieurs couches qui, par exemple : commande et gère en temps réel des paramètres représentatifs de l'état 25 de fonctionnement provenant de mesures et représentatifs de besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule, par exemple, les besoins du moteur 13 de traction du véhicule en tension et/ou en courant électrique à la sortie de la pile à combustible 1 par des courbes ou tableaux d'extrapolation mémorisés, 30 interprète la volonté du conducteur 18 exprimée, par exemple, à l'aide des signaux provenant de la pédale d'accélérateur et traduisant les différences de comportement, par exemple, un enfoncement progressif ou brutal, optimise la répartition des énergies entre la pile à combustible et une source d'énergie secondaire, par exemple, une batterie 19. Dans un mode de réalisation, le logiciel d'exploitation du CPU est élaboré autour d'une librairie d'outils et de services très largement orientée vers le domaine du véhicule automobile dans un univers multimédia. Cette librairie inclut de manière avantageuse un système d'exploitation multitâche performant qui autorise efficacement l'exécution simultanée de multiples to fragments de code. Ce logiciel d'exploitation permet ainsi les exécutions concurrentes, de manière ordonnée et en évitant tout conflit, d'opération réalisées sur les différents éléments du moyen calculateur 5. De plus, ce logiciel présente une grande flexibilité. Des moyens de mémorisation de masse éventuellement utilisant des 15 moyens de stockage haute vitesse et haute capacité et éventuellement associés à une ou plusieurs couches du moyen calculateur 5, coopèrent avec les moyens de mémorisation déjà présents dans le CPU. Ainsi, des modèles représentatifs de l'état de fonctionnement et de besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule peuvent être stockés, par exemple, sous 20 une forme numérisée et compressée soit sur les moyens de mémorisation déjà présents dans le CPU, soit sur les moyens de mémorisation de masse qui y sont associés, soit sur ces deux types des moyens de mémorisation. Un modem de télécommunication ou tout autre matériel de télécommunication y compris à l'aide des technologies sans fils, par 25 exemple, les technologies radiotéléphoniques, les technologies aux ondes radio de courte portée, par exemple, du type Bluetooth etc., associé à d'autre média de télécommunication, est intégré dans le moyen calculateur 5 pour autoriser la liaison avec un dispositif de distribution d'information éventuellement associé au réseau. De même, l'unité de traitement à 30 microprocesseur peut disposer des entrées pour les branchements des interfaces externes telles que, par exemple, un ensemble télécommande comprenant une télécommande et un récepteur, un clavier, un moniteur, un écran tactile avec un panneau de revêtement de la vitre utilisant la technologie avancée d'onde de surface etc. Ces moyens permettent de contrôler les différents circuits du véhicule, de charger/décharger, de mettre à jour des modèles représentatifs de l'état de fonctionnement et de besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule, par exemple, lors des révisions du véhicule. En résumé, le moyen calculateur 5 est agencé pour produire des effets techniques, en initiant des commandes, par exemple, en guidant des vannes de différents circuits et/ou d'autres dispositifs afin, par exemple, lo d'optimiser la gestion du système pile en fonction de la volonté du conducteur 18 et des besoins du groupe moto-propulseur 13, de la batterie 19 etc. Caractéristique de la pile à combustible 1 De manière connue, la tension de la pile à combustible 1 est la 1s différence des deux potentiels d'électrodes en circuit ouvert (potentiel standard), à laquelle se soustrait la somme des différentes polarisations ou surtensions. Ces pertes peuvent être identifiées comme suit : Pertes par activation au niveau de l'anode 9 ou à la cathode 11. Pertes ohmiques dues exclusivement aux résistances internes de la pile 20 1 Pertes par diffusion au niveau de l'anode 9 ou de la cathode 11. Pertes liées à la présence des impuretés, notamment de monoxyde de carbone CO. Au vu de ces éléments, la pile à combustible 1 peut être caractérisée 25 par une courbe de polarisation qui permet de prédire la tension Up de la pile à combustible 1 en fonction de différentes mesures : U' = ÎuI(T,Q02,QH2,P,8co,I,T) (El) où I est le courant imposé à la pile à combustible 1 ; T est la température de la pile à combustible 1 ; QO2 est le débit molaire d'oxygène à la cathode 11 ; 30 QH2 est le débit molaire d'hydrogène H2 à l'anode 9 ; PS est la pression de fonctionnement du système ; Oco est le taux de pollution de la pile à combustible 1 au monoxyde de carbone CO. La puissance électrique P(t) que délivre la pile 1 est donnée par : P(t) = Up,(t)I(t)Ncel, (E2) où NCerr est le nombre de cellules élémentaires 12 constituant la pile à combustible 1. Caractéristique du reformeur 3 Le reformeur 3 fournit un gaz riche en hydrogène H2, dit reformat. Dans le cas d'un reformeur 3 étagé la dilution de l'hydrogène H2 peut to être proche de 40% avec des taux de monoxyde de carbone CO allant de quelques ppm à une centaine de ppm. Il est possible de réduire cette quantité de CO en dégradant le rendement du reformeur 3 étagé. Quant au reformeur 3 membranaire, la dilution en hydrogène H2 est proche de 100%. En effet, l'efficacité de la membrane sélective peut être 15 proche de 99%. Cependant, ces quelques ppm de monoxyde de carbone CO restant dans le flux du combustible, peuvent s'accumuler dans la pile à combustible 1 en dégradant ses performances. Empoisonnement au monoxyde de carbone CO Le reformeur 3 essence en amont de la pile à combustible 1 sépare 20 les hydrocarbures présents dans l'essence traditionnelle en (di)hydrogène H2, dioxyde de carbone CO2 et monoxyde de carbone CO. Ces gaz transitent tous dans l'anode 9 de la pile 1. Le (di)hydrogène H2 est le carburant de la réaction chimique génératrice d'énergie électrique. Afin d'améliorer la cinétique de cette réaction, on utilise un catalyseur. Ainsi, l'hydrogène H2 se 25 fixe d'abord sur le catalyseur avant d'être consommé. Cependant le monoxyde de carbone CO se fixe lui aussi de manière réversible sur le catalyseur et bloque de cette façon les sites catalytiques prévus pour H, réduisant ainsi la vitesse de combustion de l'hydrogène H2. Les tests montrent que l'empoisonnement au monoxyde de carbone CO des sites 15 20 catalytiques crée une surtension anodique significative qui se soustrait à la tension aux bornes de la pile 1 et diminue ainsi les performances de celle-ci. Filet d'air dans l'anode 9 Afin de limiter les effets de l'empoisonnement de pile à combustible 1, un filet d'air est ajouté de manière connue dans l'anode 9. Cette purge est régulée par un moyen actionneur du filet d'air 6 muni d'une vanne du filet d'air 8. Cet instrument fait partie des moyens de commande du système pile mentionné ci-dessus. Le dioxygène 02 de ce filet d'air transforme le monoxyde de carbone CO des sites pollués en dioxyde de carbone CO2 qui lui ne se fixe pas sur le catalyseur. Les sites ainsi libérés du monoxyde de carbone CO peuvent alors de nouveau accueillir un hydrogène H2. Cependant, le dioxygène 02 injecté à l'anode 9 peut par la même occasion brûler de l'hydrogène H2 fixé sur le catalyseur en baissant ainsi le rendement de la pile à combustible 1. Mécanisme réactionnel anodique Le mécanisme électrochimique anodique est un mécanisme de stockage/déstockage sur un catalyseur M : Stockage du CO/H : CO +M --> (M ù CO) H2 + 2M 2(M ù H) 0,+2M--2(Mù0) Déstockage passif du CO/H : (MùCO)+(MùO) (MùCO)ù CO+M 2(M ù H) ù> H2 + 2M H2O+(MùCO)-M+2H+ +2e- +CO2 (MùH)-H++e-+M ù> CO2 +2M Déstockage actif du CO/H : 2(M ùH) + (M -0) ù> H2O + 3M Mise en équation du système de stockaqe/déstockaqe Le système pile selon l'invention met en jeu différentes grandeurs physiques, à savoir : Oco, OH, Bo : fractions de sites catalytiques occupés par le monoxyde de carbone CO, par l'hydrogène H2 et par l'oxygène 02 respectivement. Xco, XH2, X02 : fractions molaires de monoxyde de carbone CO, d'hydrogène H2 et d'oxygène 02 respectivement dans l'anode 9. Pa : pression anodique. j : densité de courant dans la pile 1. T : température de la pile 1. lia : surtension anodique. On peut alors décrire le système sous forme de système d'état : dO dt = f(O,E,Xoz ) lia = g(e,E) (E3) (B o où l'état O = OH ; les entrées mesurables : Bo(X co XH P J T z E_ la commande : Xg ; la sortie : 17a . En prenant en compte la dynamique de l'actionneur du filet d'air 6, on a: dXoz _ h(Xo, U) dt où U est la commande du moyen actionneur du filet d'air 6, h est le modèle dynamique du moyen actionneur 6 dépendante de la technologie. A titre d'exemple, la partie statique du modèle dynamique h peut être décrite à l'aide de l'équation de Saint Venant bien connue par des ingénieurs qui 20 permet de décrire la quantité de matière (débit) qui traverse un orifice en fonction des conditions en son amont et en son aval (température et pression). (E4) lo 15 Suivant le type du moyen actionneur 6, la dynamique du moyen actionneur 6 peut être négligée par rapport à la dynamique de stockage et déstockage en vertu du principe de la séparation des échelles de temps. Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen actionneur du filet d'air 6 peut être de type continu. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen actionneur du filet d'air 6 peut être du type tout ou rien dit TOR connu par l'homme du métier comme, par exemple, des injecteurs ou certains types de vannes. Dans ce dernier cas la réalisation des débits d'air se fait en utilisant w des techniques classiques de type PWM (en anglais Pulse Width Modulation), MLI (Modulation en Largeur d'Impulsion) ou par des commandes plus avancées telles que les commandes à structures variables, c'est-à-dire, les commande qui prennent en compte les couplages existants d'un système comprenant une multitude des entrées et des sorties, dit mufti- 15 entrées multi-sorties. Pour une description plus détaillée de ces techniques connues, on peut consulter, par exemple : ù K. J. Astrom et B. Wittenmark, Computer controlled system : theory abnd design, Prentice Hall, 1984. 20 ù J. J. Slotine et W. Li. Applied nonlinear system, Prentice Hall,1991. Dispositif de réqulation de la purqe (filet d'air) Comme mentionné ci-dessus, le monoxyde de carbone CO présent dans le reformat qui alimente l'anode 9 de la pile à combustible 1 se stocke sur les catalyseurs prévus pour l'hydrogène H2 selon un mécanisme précis 25 décrit ci-dessus. Cet empoisonnement participe à une surtension anodique et donc entraîne une chute de tension aux bornes de la pile à combustible 1. Une fois ces phénomènes physico-chimiques modélisés, les modèles physiques correspondantes sont stockés dans une couche correspondante du moyen calculateur 5 définie comme un moyen correcteur 30 7. Dans un mode de réalisation du système selon l'invention, le moyen correcteur 7 est un objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire pour recevoir et contenir l'ensemble des informations en rapport avec les modèles physiques mentionnés ci-dessus. Dans un autre mode de réalisation du système selon l'invention, le moyen correcteur 7 est un élément logiciel coopérant avec les moyens mémoires et des moyens d'acquisition du moyen calculateur 5 pour gérer l'ensemble des informations en rapport avec les modèles physiques mentionnés ci-dessus. to La gestion du moyen actionneur 6 du filet d'air muni de la vanne 8 du filet d'air, s'opère à via le moyen correcteur 7 de manière, par exemple, à ne pas dépasser une valeur prédéterminée de surtension anodique ria aux bornes de la pile à combustible 1. Le moyen correcteur 7 génère un signal de commande du type électrique, par exemple, une tension U, qui est transmis 15 au moyen actionneur 6. Dans un mode de réalisation, le signal de commande peut être du type fluidique ou du type hybride électrique-fluidique . Le moyen actionneur 6 interprète le signal de commande en ouverture/fermeture de la vanne 8 du filet d'air. En d'autres termes, les modèles prédéterminés stockés dans le moyen correcteur 7 aboutissent, par 20 l'intermédiaire d'un signal de commande, à un effet technique à l'aide du moyen actionneur 6 du filet d'air qui opère l'ouverture et la fermeture de la vanne 8 du filet d'air suivant un algorithme prédéterminé par ces modèles. Il est à noter que la surtension anodique 77a mentionnée ci-dessus ne dépend pas uniquement de la concentration en monoxyde de carbone CO 25 dans l'anode 9 mais aussi d'autres entrées telles que, par exemple, la demande en courant. Cette dernière peut résulter de l'un ou plusieurs générateurs de consignes 18, 13, 19 comme par exemple, de la volonté du conducteur 18, des besoins en alimentation du moteur 13, des besoins en énergie de la source d'énergie secondaire, par exemple, de la batterie 19. 30 C'est pourquoi plutôt que de réguler la surtension anodique 77a, il est plus opportun de réguler l'empoisonnement de la pile à combustible. Ce dernier n'est pas mesurable à travers un capteur. Cependant, il est possible de l'estimer grâce à un modèle physique. Ainsi, dans une variante de l'invention, le moyen calculateur 5, outre le moyen correcteur 7, comprend un moyen estimateur 10. II s'agit d'une couche supplémentaire dans l'architecture du moyen calculateur 5. Dans un mode de réalisation du système selon l'invention, le moyen estimateur 10 est un objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire pour recevoir et contenir l'ensemble des informations en rapport avec les modèles physiques mentionnés ci-dessus. lo Dans un autre mode de réalisation du système selon l'invention, le moyen estimateur 10 est un élément logiciel coopérant avec les moyens mémoires et les moyens d'acquisition du moyen calculateur 5 pour gérer l'ensemble des informations en rapport avec les modèles physiques mentionnés ci-dessus. 15 Ainsi, dans le mode de réalisation avec le moyen estimateur 10, une augmentation de la surtension anodique 1]a ne provoquera une augmentation du taux de filet d'air que si cette surtension anodique 17a est due uniquement à une augmentation de l'empoisonnent en monoxyde de carbone CO de la pile à combustible 1. De cette façon l'hydrogène H2 ne sera pas 20 surconsommé inutilement par un surplus du filet d'air inapproprié. En d'autres termes, le dispositif selon invention permet d'injecter le filet d'air en fonction de la surtension maximale souhaitée et du point de fonctionnement de la pile à combustible 1 déterminé à travers un modèle prédéterminé implémenté dans un moyen correcteur 7 et à travers un 25 modèle prédéterminé implémenté dans un moyen estimateur 10. Pour compléter le dispositif, dans un mode de réalisation, le moyen calculateur 5 peut disposer un module d'erreur 20 en aval du moyen correcteur 7. Le module d'erreur 20 reçoit les différents signaux représentatifs de consignes (par exemple, de la volonté du conducteur 18), 30 de mesures (par exemple, les données provenant du capteur 17 de la surtension anodique lia) et/ou d'estimation (par exemple, l'état eest de l'empoisonnement de la pile à combustible 1 provenant de l'estimateur 10). A l'aide de ces informations, le module d'erreur 20 établit un signal représentatif de l'erreur entre les signaux de consignes et de mesures/estimations qui est transmis au moyen correcteur 7, par exemple, à la place du signal de consignes pour affiner les calculs produits par le moyen correcteur 7 ou pour rendre ses calculs plus rapide. Dans un mode de réalisation du système selon l'invention, le module d'erreur 20 est un objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire pour recevoir et traiter les signaux, comme décrit précédemment. io Dans un autre mode de réalisation du système selon l'invention, le module d'erreur 20 est un élément logiciel coopérant avec les moyens mémoires et les moyens d'acquisition du moyen correcteur 7 et/ou du moyen calculateur 5 pour recevoir et traiter les signaux, comme décrit précédemment. 15 Il est à noter que, bien que les différentes couches du moyen calculateur 5 telles que le moyen correcteur 7, le moyen estimateur 10, le module d'erreur 20 décrites séparément semblent être utilisées d'une manière séquentielle, en réalité, les tâches spécifiques de ces modules, par exemple, le calcul d'un état d'empoisonnement de la pile à combustible 1 par 20 le moyen estimateur 10 et l'acquisition des grandeurs physiques mesurables E par le moyen correcteur 7, peuvent être exécutées simultanément en temps réel dans un environnement utilisant le système d'exploitation multitâche du CPU. Plusieurs situations décrites cidessous à titre d'illustration sont alors 25 envisageables. Mode de réalisation n 1 avec une commande en boucle ouverte muni d'un correcteur 7 agissant par anticipation Dans ce mode de réalisation dont un logigramme de commande est représenté schématiquement sur la figure 2, le régime transitoire de la 30 fraction eco de sites catalytiques occupés par le monoxyde de carbone CO est beaucoup plus lent que le régime transitoire des fraction eo et OH de sites catalytiques occupés respectivement par l'oxygène 02 et l'hydrogène H2 Il est alors possible de considérer que OH et eO sont donnés par des équations statiques du type : 8H = JH (E,8CO ) Bo = fo (E, Bco ) Le système selon l'invention ainsi réduit à une seule dynamique s'écrit alors : de(' dt ù Îco (B(o , E, X o2) (E6) '7n = gco (eco ,E) La stratégie de commande selon le mode n 1 de l'invention est en boucle ouverte. Le système est considéré comme réduit. Notons gco-' la lo fonction qui a le vecteur d'entrée E défini ci-dessus. La valeur de surtension anodique ria est associée à un stock de monoxyde de carbone CO. Ainsi, le stock en monoxyde de carbone CO Bco c.,,n,. qui correspond à une consigne de sortie de surtension anodique 17a.cons , peut être défini comme suit : 000,cons = gco (E,'/a,cons ) (E7) 15 De même, il est possible alors de déterminer le taux d'oxygène associé à un taux d'ouverture de la vanne 8 de filet d'air qui permet d'obtenir Bco, X 02,cons = / c0 (000,cons , E) (E8) Le signal de commande, la tension U dans le présent exemple de 20 réalisation du dispositif selon l'invention, à transmettre du moyen correcteur 7 au moyen actionneur 6 de la vanne 8 de filet d'air pour obtenir le taux d')xygène désiré dans l'anode 9 Xo, est obtenue par : U = h-' (XO2) (E9) La fonction-cartographie CBO de la commande U est la concaténation 25 des cartographies suivantes : U = Cao (E, 17a.cons) = h ' [fco (gco ' (E, 77n,cons (El 0) (E5) Le fonctionnement du système en mode n 1 s'opère en plusieurs étapes. D'abord, un modèle physique de la commande U correspondant dans l'exemple ci-dessus à la cartographie CBO de l'équation (E10) est enregistré préalablement dans le moyen correcteur 7. Les grandeurs physiques mesurables d'entrées E, à savoir : Pa : pression anodique. j : densité de courant dans la pile 1. T : température de la pile 1. Xco, XH2 : fractions molaires de monoxyde de carbone CO et d'hydrogène ~o H2 respectivement dans l'anode 9. sont mesurés à l'aide des moyens capteurs 16 respectifs. Les données horodatées correspondantes sont transmises au moyen correcteur 7. Ce dernier reçoit également un signal de consigne de sortie de surtension anodique 7a,cons représentatif, soit de la volonté du conducteur 18, soit des 15 besoins en alimentation du moteur 13, soit des besoins en énergie de la source d'énergie secondaire, par exemple, de la batterie 19, soit de l'ensemble de ces trois générateurs de consignes 18, 13, 19. Le signal de consigne de sortie de surtension anodique 7/acons peut être, par exemple, du type électrique ou fluidique et peut être aussi horodaté. A l'aide de 20 l'ensemble de ces données, le moyen correcteur 7 établit en continu et en temps réel la commande U. Dans un sous-mode de réalisation n 1, le moyen correcteur 7 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et des commandes U à leur sortie. La commande U est transmise à l'actionneur 6 qui agit alors physiquement sur la vanne 8 de filet d'air en régulant en 25 continu et en temps réel son ouverture pour effectuer la purge de l'anode 9. Mode de réalisation n 2A avec une commande en boucle fermée Dans ce mode de réalisation n 2A dont un logigramme de commande est représenté schématiquement sur la figure 3a, le système selon l'invention est considéré comme réduit selon l'équation (E6) ci-dessus. La stratégie de commande selon le mode n 2A de l'invention est en boucle fermée. Comme dans l'exemple précédent, le signal de commande est la tension U transmise du moyen correcteur 7 au moyen actionneur 6 de la vanne 8 de filet d'air pour obtenir le taux d'oxygène désiré dans l'anode 9 Xo, . Le modèle physique de la commande U préenregistré dans le moyen correcteur 7 est décrit par l'équation suivante : U = CBF (, E,'/ a,cons) (El 1) Oë E = i7a,cons ûr7a est l'erreur entre la consigne de sortie de surtension anodique 17a,cons et la surtension anodique qa réellement mesurée par le lo moyen capteur 17 correspondant. Dans une variante de l'invention, la fonction-cartographie CBF de la commande Uest un simple PI (en anglais, Proportionnel Intégral) décrit par : U = K p (7Ja,cons fia) + KI J(a cons û h7a )dt (E12) Dans les autres variantes de ce mode de réalisation n 2A, la 15 fonction-cartographie CBF de la commande U peut également être obtenue à l'aide, par exemple : des techniques de synthèses de commande classique telle que (a) commande linéaire PID (en anglais Proportionnel Intégral Dérivée), ou 20 (b) commande prédictive, c'est-à-dire la commande basée sur l'élaboration d'une séquence de commande future, dont seule la première valeur est appliquée au système, et les régulateurs numériques polynomiaux RST, ou (c) commande non linéaire. 25 des différentes techniques de synthèse avancées. On peut classer les méthodologies de conception en deux familles suivant l'approche utilisée : û L'approche dans l'espace d'état : LQ (Linéaire quadratique), LQG (Linéaire quadratique Gaussien), LQG-LTR (Linéaire quadratique Gaussien avec reconstitution du transfert de boucle), placement de pôles avec placement de vecteurs propres, commande H. Les approches fréquentielles comme la commande H~ avec poids, la commande CRONE (Commande Robuste d'Ordre Non Entier). Diverses approches peuvent se rattacher à l'une ou à l'autre des précédentes, basées sur la notion de modèle interne comme, par exemple, la commande adaptative, la commande prédictive ou des méthodes mixtes. Pour une description plus détaillée des commandes à structures ~o variables, comme simple PI et la commande linéaire PID, on peut consulter, par exemple : K. J. Astrom et B. Wittenmark, Computer controlled system : theory and design, Prentice Hall, 1984. J. J. Slotine et W. Li. Applied nonlinear system, Prentice Hall,1991. 15 Pour une description plus détaillée de la commande adaptative, de la commande prédictive et les méthodes mixtes, on peut consulter, par exemple : R. Lozano, Adaptative control: model reference approach, Sprinder, London, 1987. 20 W. H. Chen, D. J. Balance, Nonlinear PID predictive controller, IEEE Procedings Part D : Control Theory and applications, 146 (6), p. 603-611, November 1999. Pour une description plus détaillée de l'approche dans l'espace d'état : LQ, LQG, LQG-LTR, on peut consulter, par exemple : 25 ù Ph. Larminat, Commande des systèmes linéaires, Hermes Science Publications, 2002, ISBN : 2746204924. Ph. Larminat, Contrôle d'état standard, Hermès science publications, 2000, ISBN : 2746201348. Pour une description plus détaillée de la commande H_ approche 30 fréquentielle comme la commande H~ et les approches fréquentielles comme la commande Ha, avec poids on peut consulter, par exemple : - G. Duc, S. Font, Commande H~ et ùanalyse : des outils pour la robustesse, Hermes Science Publications, 2000, ISBN : 2746200414. Pour une description plus détaillée de l'approche fréquentielle comme la commande CRONE, on peut consulter, par exemple : s ù A. Oustaloup, Système asservis linéaires d'ordre fractionnaire, Masson, Paris, 1983. Le fonctionnement du système en mode n 2A s'opère en plusieurs étapes. D'abord, un modèle physique de la commande U correspondant dans l'exemple ci-dessus à la cartographie CBF de l'équation (E11) est lo enregistré préalablement dans le moyen correcteur 7. Les grandeurs physiques mesurables d'entrées E, à savoir : ù PQ : pression anodique. - j : densité de courant dans la pile 1. T : température de la pile 1. 15 XXo, XH2 : fractions molaires de monoxyde de carbone CO et d'hydrogène H2 respectivement dans l'anode 9. sont mesurées à l'aide des moyens capteurs 16 respectifs. Les données horodatées correspondantes sont transmises au moyen correcteur 7. Le module d'erreur 20 reçoit un signal de consigne de sortie de 20 surtension anodique lia,cons représentatif, soit de la volonté du conducteur 18, soit des besoins en alimentation du moteur 13, soit des besoins en énergie de la source d'énergie secondaire, par exemple, de la batterie 19, soit de l'ensemble de ces trois générateurs de consignes 18, 13, 19. Le signal de consigne de sortie de surtension anodique '/a,cons peut être, par exemple, du 25 type électrique ou fluidique et peut aussi être horodaté. En parallèle, la surtension anodique 77, est mesurée par le moyen capteur 17 qui transmet les données correspondantes au module d'erreur 20. Le module d'erreur 20 établit un signal e = '/a,cons ù r7a représentatif de l'erreur entre la consigne de sortie de surtension anodique i7a,,ons estimée et la surtension anodique lia mesurée par le capteur 17. Ce signal représentatif de l'erreurs est transmis au moyen correcteur 7. En recevant en continu et en temps réel les données correspondantes aux grandeurs physiques mesurables d'entrées E et à l'erreurs, le moyen correcteur 7 établit en continu et en temps réel à partir du modèle préenregistré la commande U.. Dans un sous-mode de réalisation n 2A, le moyen correcteur 7 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et des commandes U à leur sortie. La commande U est transmise à l'actionneur 6 qui agit alors physiquement sur la vanne 8 de filet d'air en io régulant en continu et en temps réel son ouverture pour effectuer la purge de l'anode 9. Mode de réalisation n 2B avec une commande en boucle fermée Dans ce mode de réalisation n 2B dont un logigramme de commande est représenté schématiquement sur la figure 3b, la commande 15 en boucle fermée initie des purges successives. Il s'agit donc d'une commande du type logique sans éléments d'intelligence comme, par exemple, dans le cas du mode n 2A où le système cherche à optimiser la commande U en confrontant plusieurs paramètres d'entrées avec ceux de la consigne et ceux de la sortie. 20 Le mode de réalisation n 2B de l'invention est particulièrement adaptée aux applications avec des taux très faibles de monoxyde de carbone dans le combustible amené à l'anode 9. Cela se produit essentiellement lors d'alimentation avec recirculation d'hydrogène H2 à l'entrée de l'anode 9 en présence du reformage membranaire ou d'acheminement d'hydrogène H2 25 pur à partir d'un réservoir à combustible. Comme dans les exemples précédents, le signal de commande est la tension U transmise du moyen correcteur 7 au moyen actionneur 6 de la vanne 8 de filet d'air pour obtenir le taux d'oxygène désiré dans l'anode 9 X~,z . L'exemple d'une telle commande U pour les purges successives est donné par une hystérésis du type : i Uh ..,. = U0 si ria ? '/ a,,nar et dd > 0 ou '/ ta '/ a,mun et ddG < 0 (El 3) Uh ,1 = 0 sinon Ainsi, le filet d'air est initié par la vanne 8 uniquement dans le cas ou la surtension anodique '7a que l'on mesure en continu à l'aide du moyen capteur 17 correspondant, dépasse le cadre prédéterminé préalablement mémorisé par le correcteur 7, traduit dans l'exemple cité à l'aide des valeurs minimum 77a.min et maximum r7a,nax et la dérivée dr7a/dt. Les grandeurs physiques mesurables d'entrées E ne sont pas prises en compte dans ce mode de ~o réalisation n 2B. De même, le signal de consigne de sortie de surtension anodique r7a,cons représentatif, soit de la volonté du conducteur 18, soit des besoins en alimentation du moteur 13, soit des besoins en énergie de la source d'énergie secondaire, par exemple, de la batterie 19, soit de l'ensemble de ces trois générateurs de consignes 18, 13, 19, n'est pas pris 15 en compte dans ce mode de réalisation n 2B. Le fonctionnement du système en mode n 2B s'opère en plusieurs étapes. D'abord, le modèle de la commande U correspondant dans l'exemple ci-dessus à la cartographie Uhys décrite par l'équation (E13), est enregistré préalablement dans le moyen correcteur 7. De même, les valeurs minimum 20 rfa.min et maximum 77a,max prédéterminées dans le cadre du modèle physique propre au mode de réalisation n 2B, sont préalablement introduites dans le moyen correcteur 7 qui les enregistre dans ses moyens mémoires. Lors du fonctionnement de la pile à combustible 1, le capteur 17 mesure en permanence la surtension anodique 77a. Le signal horodaté 25 correspondant est transmis au moyen correcteur 7. Ce dernier compare la surtension anodique îla avec les valeurs préenregistrées 17a,min, rla,max et calcule la dérivée dr7a/dt. Ensuite, le moyen correcteur 7 établit en continu et en temps réel à partir du modèle préenregistré la commande U. Dans un sous-mode de réalisation n 2B, le moyen correcteur 7 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et des commandes U à leur sortie. La commande U est transmise à l'actionneur 6 qui agit alors physiquement sur la vanne 8 de filet d'air en régulant son ouverture pour effectuer la purge de l'anode 9. Mode de réalisation n 3 avec une commande en boucle fermée via un moyen estimateur 10 Dans ce mode de réalisation n 3 dont un logigramme de commande est représenté schématiquement sur la figure 3, le système selon l'invention est considéré comme ayant les deux dynamiques selon l'équation (E3) ci-dessus. La stratégie de commande du mode de réalisation n 3 est en boucle fermée via le moyen correcteur 7 et le moyen estimateur 10. Ce moyen estimateur 10 se présente comme une couche supplémentaire dans l'architecture du moyen calculateur 5. Le moyen estimateur 10 utilise les is grandeurs physiques mesurables d'entrées E mesurées à l'aide des capteurs 16 correspondants et la surtension anodique ria mesurée à l'aide du capteur 17 de la surtension anodique pour estimer un état d'empoisonnement Oest de la pile à combustible 1 à partir d'un modèle physique de la pile à combustible 1 préalablement introduit et enregistré par le moyen estimateur 10. Le 20 vecteur d'état Oes, reconstruit se présente, par exemple, comme suit : dOest _v(pest58cons E,X02 ) (E14) Comme dans les exemples précédents, le signal de commande est la tension U transmise du moyen correcteur 7 au moyen actionneur 6 de la vanne 8 de filet d'air pour obtenir le taux d'oxygène désiré dans l'anode 9 25 XäZ. Le modèle physique de la commande U préenregistré dans le moyen correcteur 7 est décrit par l'équation suivante : U = CBFE (, L, Ocons (E15) dt où 6 = O,ons ûOes, est l'erreur entre la consigne de l'état d'empoisonnement O~oäs de la pile à combustible 1 et l'état de l'empoisonnement eest reconstruit par le moyen estimateur 10. Dans ce mode de réalisation n 3, une augmentation de la surtension anodique 77a ne provoquera une augmentation du taux de filet d'air que si cette surtension anodique ijG est due uniquement à une augmentation de l'empoisonnent en monoxyde de carbone CO de la pile à combustible 1. De cette façon avantageuse, l'hydrogène H2 ne sera pas surconsommé inutilement par un surplus du filet d'air inapproprié. Le fonctionnement du système réalisé selon le mode n 3 s'opère en plusieurs étapes. D'abord, un modèle de la commande U correspondant dans l'exemple ci-dessus à la cartographie CBFE de l'équation (E15), est enregistré préalablement dans le moyen correcteur 7. De même, un modèle de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible 1 correspondant dans l'exemple ci-dessus à la cartographie Oes, de l'équation (E14), est enregistré préalablement dans le moyen estimateur 10. Les grandeurs physiques mesurables d'entrées E, à savoir : ù PQ : pression anodique. - j : densité de courant dans la pile 1. T : température de la pile 1. Xco, XH2 : fractions molaires de monoxyde de carbone CO et d'hydrogène H2 respectivement dans l'anode 9. sont mesurés à l'aide des moyens capteurs 16 respectifs. Les données horodatées correspondantes sont transmises au moyen correcteur 7 et au moyen estimateur 10. En parallèle, la surtension anodique ria est mesurée par le moyen capteur 17 qui transmet les données correspondantes au moyen estimateur 10. Ce dernier établit un signal représentatif de l'estimation de l'état de l'empoisonnement OeS, et transmet ce signal au module d'erreur 20. Dans un sous-mode de réalisation n 3, le moyen estimateur 10 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et les estimations de l'état de l'empoisonnement OeS( à leur sortie. Le module d'erreur 20 reçoit le signal représentatif de l'estimation de l'état de l'empoisonnement @es, provenant du moyen estimateur 10. En outre le module d'erreur 20 reçoit un signal de consigne de l'état d'empoisonnement O,ons de la pile à combustible 1 représentatif, soit de la volonté du conducteur 18, soit des besoins en alimentation du moteur 13, soit des besoins en énergie de la source d'énergie secondaire, par exemple, de la batterie 19, soit de l'ensemble de ces trois générateurs de consignes 18, 13, 19. Le signal de consigne de l'état d'empoisonnement Ocons peut être, par exemple, du type électrique ou fluidique et peut être horodaté. io Le module d'erreur 20 calcule le signal e=Ocons ûOest représentatif de l'erreur entre la consigne de l'état d'empoisonnement Osons estimée de la pile à combustible 1 et l'état de l'empoisonnement Oesr reconstruit par le moyen estimateur 10. Le résultat du calcul de l'erreur E est transmis au moyen correcteur 7. Dans un sous-mode de réalisation n 3, le module 15 d'erreur 20 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et les résultats du calcul de l'erreur E à leur sortie. En recevant en continu et en temps réel les données correspondantes aux grandeurs physiques mesurables d'entrées E et à l'erreur E, le moyen correcteur 7 établit en continu et en temps réel à partir du 20 modèle préenregistré la commande U. Dans un sous-mode de réalisation n 3, le moyen correcteur 7 enregistre au moins une partie des données à leur entrée et des commandes U à leur sortie. La commande U est transmise à l'actionneur 6 qui agit alors physiquement sur la vanne 8 de filet d'air en régulant en continu et en temps réel son ouverture pour effectuer la purge de 25 l'anode 9. Les modes de réalisation décrits ci-dessus et, notamment n 2 et n 3, peuvent réaliser le ou plusieurs des avantages suivants : ù Gain en performance dynamique : la commande en boucle fermée permet d'améliorer, par exemple, le temps de réponse du système. 30 ù Gain en performance statique : la commande en boucle fermée permet de rejeter les perturbations et d'annuler l'erreur statique. Gain en consommation : la commande en boucle fermée empêche la surconsommation d'hydrogène H2. Ce gain est particulièrement important dans le mode n 3 lorsque cette commande s'opère via le moyen estimateur 10, ce qui permet de réguler directement le taux d'empoisonnement et non la surtension électrique aux bornes de la pile à combustible 1 comme dans le mode de réalisation n 2. Gain en simplicité de la mise en oeuvre : lors du fonctionnement en boucle fermée, on utilise uniquement des mesures électriques disponibles avec de très faible coût voltmètre pris sur les bornes de la pile à combustible 1. Ainsi, les stratégies de commande selonl'invention ne nécessitent aucun capteur spécifique (comme, par exemple, celui décrit dans la demande de brevet canadien CA 2 292 993 citée ci-dessus). II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible contaminée par des impuretés issues du combustible, on comprendra que l'invention est adaptable à la régulation de tous procédés électrochimiques comprenant les mécanismes de stockage-déstockage et d'empoisonnement caractéristiques des batteries rechargeables, par exemple de type Li-Ions, ou des piles à combustible, par exemple de type PEFC (en anglais Polymer Electrolyte Fuel Cells), SOFC (en anglais Solid Oxide Fuel Cells). De même, bien que l'invention ait été illustrée par des modes de réalisation décrits ci-dessus, on comprendra que le choix de la variante la plus adéquate à l'application peut être fait en fonction de : l'architecture du système pile, comprenant ou non, par exemple, de capteurs 16 des grandeurs physiques d'entrées E, et/ou du temps alloué au calcul de la commande, et/ou du degré de robustesse souhaitée, le paramètre robustesse connu par 5 l'homme du métier permettant d'assurer les objectifs de performances du système en présence d'incertitude du modèle. De même, on comprendra que le dispositif selon invention est naturellement applicable à toute pile à combustible 1 quel que soit le mode de reformage de cette dernière, par exemple, le mode de reformage lo membranaire, le mode de reformage étagée ou le mode de reformage par plasma. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des commandes U en rapport avec les modes de réalisation décrits ci-dessus, on comprendra que l'invention est adaptable à la régulation d'une purge de contamination is des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 à l'aide des lois de commandes U quelconques obtenues à l'aide du moyen correcteur 7 coopérant ou non avec le moyen estimateur 10, chacun de ces moyens 7, 10 ayant mémorisés préalablement au moins des modèles physiques préétablis et/ou des valeurs des paramètres physiques en rapport avec l'état 20 d'empoisonnement par des impuretés de la pile à combustible 1. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 comprenant un actionneur 6 et une vanne 8 de filet d'air séparés l'un de l'autre, on comprendra que l'invention 25 porte également sur un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 dans lequel l'actionneur 6 et la vanne 8 de filet d'air sont confondus. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens 30 catalytiques d'une pile à combustible 1 comprenant un moyen correcteur 7 et un moyen actionneur 10 séparés l'un de l'autre, on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 dans lequel le moyen correcteur 7 et le moyen actionneur 10 sont confondus. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 comprenant un moyen correcteur 7 et un module d'erreur 20 séparés l'un de l'autre, on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 dans lequel le moyen io correcteur 7 et le module d'erreur 20 sont confondus. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 comprenant un moyen estimateur 10 et un module d'erreur 20 séparés l'un de l'autre, on comprendra que is l'invention porte également sur un dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible 1 dans lequel le moyen estimateur 10 et le module d'erreur 20 sont confondus. Enfin, le dispositif selon invention est naturellement implantable dans un véhicule et permet d'optimiser ses performances lors de différentes 20 phases du fonctionnement du véhicule | Dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible contaminée par des impuretés issues du combustible, comprenant un moyen actionneur (6) pour introduire dans l'anode (9) de la pile un filet de gaz réagissant avec les impuretés, des moyens de commande du moyen actionneur (6) pour réguler la purge de la contamination par les impuretés caractérisé en ce que le moyen actionneur (6) réagit à un signal de commande mémorisé dans le moyen calculateur (5) et élaboré à partir des résultats produits à partir d'un modèle mathématique représentatif du débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile, ce modèle mathématique étant mis en oeuvre dans un moyen correcteur (7) et/ou un moyen estimateur (10). | 1. Dispositif de régulation d'une purge de contamination des moyens catalytiques d'une pile à combustible (1) contaminée par des impuretés issues du combustible, comprenant un moyen actionneur (6) pour introduire dans l'anode (9) de la pile (1) un filet de gaz réagissant avec les impuretés, des moyens de commande du moyen actionneur (6) pour réguler la purge de la contamination par les impuretés, caractérisé en ce que le moyen actionneur (6) réagit à un signal de commande mémorisé dans le moyen calculateur (5) et élaboré à partir des résultats produits à partir d'un modèle ~o mathématique représentatif du débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1), ce modèle mathématique étant mis en oeuvre dans un moyen correcteur (7) et/ou un moyen estimateur (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le signal 15 de commande est du type électrique ou fluidique. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le signal de commande dépend d'au moins d'une surtension (lia) prise aux bornes de la pile à combustible (1). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 20 que le moyen actionneur (6) coopère avec au moins une vanne (8) dont l'ouverture et la fermeture respectives régulent la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens capteurs (16, 17) agencés pour mesurer les 25 grandeurs physiques mesurables (E, lia) représentatives de l'état de fonctionnement de la pile à combustible (1) et transmettre les données correspondantes au modèle du moyen calculateur (5). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen calculateur (5) est agencé pour recevoir un signal de consigne provenant du ou des générateur(s) de consignes (18, 13, 19). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce 5 que le moyen calculateur (5) comprend le moyen correcteur (7) agencé pour : mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) ; lo recevoir un signal de consigne provenant d'au moins un générateur de consignes (18, 13, 19) pour au moins une surtension de sortie (77a. cons) estimée aux bornes de la pile à combustible (1), établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de 15 la contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en compte au moins le signal de consigne reçu du ou des générateur(s) de consignes (18, 13, 19), enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du moyen actionneur (6). 20 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le moyen correcteur (7) est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16) ; 25 établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en compte au moins le signal de consigne reçu du ou des générateur(s) de consignes (18, 13, 19) et les données d'au moins une mesure desgrandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen calculateur (5) comprend un module d'erreur (20) et le moyen s correcteur (7) et en ce que le module erreur (20) est agencé pour : recevoir un signal de consigne provenant d'au moins un générateur de consignes (18, 13, 19) pour au moins une surtension de sortie (l'a, cons) estimée aux bornes de la pile à combustible (1), lo recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (17a) aux bornes (9) de la pile à combustible (1) provenant du moyen capteur correspondant (17), établir le signal ( = 17a,cons ù r7a) représentatif de l'erreur entre la consigne de sortie de surtension ('/a,cons) estimée et la surtension (7a) mesurée par 15 le moyen capteur correspondant (17), transmettre le signal représentatif de l'erreur (E) au moyen correcteur (7), et en ce que le moyen correcteur (7) est agencé pour : - mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz 20 souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) ; - recevoir le signal représentatif de l'erreur (E) en provenance du module d'erreur (20), établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique 25 mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en compte au moins le signal représentatif de l'erreur (E),enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du moyen actionneur (6). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le moyen correcteur (7) est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16) ; établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique mémorisé représentatif du débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de io la contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en compte au moins le signal représentatif de l'erreur (E) et les données d'au moins une mesure des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce ls que le moyen calculateur (5) comprend le moyen correcteur (7) agencé pour : mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) ; 20 ù recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (ria) aux bornes (9) de la pile à combustible (1) provenant du moyen capteur correspondant (17), établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la 25 contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en compte au moins les données de mesures d'une surtension (ria) aux bornes (9) de la pile à combustible (1) reçues du moyen capteur correspondant (17),enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du moyen actionneur (6). 12. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen calculateur (5) comprend le moyen estimateur (10), un module 5 d'erreur (20) et le moyen correcteur (7) et en ce que le moyen estimateur (10) est agencé pour : ù mémoriser un modèle mathématique représentatif de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1), recevoir les données de mesures d'au moins une surtension (77a) aux ~o bornes (9) de la pile à combustible (1) provenant du moyen capteur correspondant (17), établir un signal (Oest) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) à l'aide du modèle mathématique mémorisé représentatif de l'état d'empoisonnement de la 15 pile à combustible (1) en prenant en compte au moins les données de mesures d'au moins une surtension (77a) aux bornes (9) de la pile à combustible (1), -enregistrer ce signal (Oest) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) et le transmettre à 20 destination du module d'erreur (20), et en ce que le module d'erreur (20) est agencé pour : ù recevoir le signal (Oest) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) provenant du moyen estimateur (10), 25 ù recevoir un signal (Osons) de consigne de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) provenant du ou des générateur(s) de consignes (18, 13, 19),établir un signal (e = Osons ù Oes,) représentatif de l'erreur entre la consigne de l'état d'empoisonnement (Osons) estimée de la pile à combustible (1) et l'état de l'empoisonnement (Oes,) reconstruit par le moyen estimateur (10), transmettre le signal représentatif de l'erreur (E) au moyen correcteur (7), et en ce que le moyen correcteur (7) est agencé pour : mémoriser le modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) ; io recevoir le résultat du calcul de l'erreur (E) en provenance du module d'erreur (20), établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mémorisé représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la contamination des impuretés stockées par la pile (1) en prenant en is compte au moins le signal représentatif de l'erreur (E), enregistrer ce signal de commande et le transmettre à destination du moyen actionneur (6). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le moyen estimateur (10) est agencé pour : 20 recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16) ; établir un signal (eest) représentatif de l'estimation de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) à l'aide du modèle 25 mathématique représentatif de l'état de l'état d'empoisonnement de la pile à combustible (1) en prenant en compte au moins les données de mesures d'au moins une surtension (ria) aux bornes (9) de la pile à combustible (1) et les données représentant les mesures des grandeursphysiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16). 14. Dispositif selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que le moyen correcteur (7) est agencé pour : recevoir les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16) ; établir un signal de commande élaboré à partir du modèle mathématique représentatif de débit de gaz souhaité pour obtenir la purge de la lo contamination des impuretés stockées par la pile (1) à l'aide d'au moins le résultat du calcul de l'erreur (E) et les données représentant les mesures des grandeurs physiques mesurables d'entrées (E) provenant des moyens capteurs correspondants (16). | H,G | H01,G05 | H01M,G05D | H01M 8,G05D 7 | H01M 8/06,G05D 7/06,H01M 8/04 |
FR2894494 | A1 | CABINE POUR LE REVETEMENT A L'AIDE DE POUDRE. | 20,070,615 | 5 Domaine technique L'invention concerne une cabine pour le revêtement de pièces à travailler à l'aide de poudre. 10 Lors du revêtement d'une pièce à travailler, comme par exemple une plaque ou un coffret, à l'aide de poudre, celle-ci est appliquée dans une cabine de revêtement par poudre sur la pièce à travailler qui doit être enduite à l'aide d'un ou plusieurs pistolets pulvérisateurs à 15 poudre. Pour améliorer l'adhérence de la pouc.re sur la pièce à travailler, la poudre peut être chargée de façon électrostatique. Il faut toutefois prêter attention au fait que la concentration de la poudre dans la cabine ne dépasse pas un certain niveau de concentration, étant 20 donné que sinon il existe un risque d'explosion. Pour cette raison, le niveau de concentration de poudre est maintenu suffisamment bas par l'aspiration de l'air présent dans la cabine. En outre, un vide partiel est ainsi produit dans la cabine, ce qui garantit qu'aucune 25 particule de poudre ne sorte pas de la cabine. Etat de la technique 30 Une cabine pour le revêtement par pulvérisation de poudre est connue par l'état de la technique DE 103 50 332 Al. Dans le cas de cette cabine plusieurs clapets disposés parallèlement côte à côte sont prévus au-dessus du plancher de cabine et ces clapets sont susceptibles de pivoter entre une position d'ouverture partielle et une position d'ouverture intégrale. Selon l'envergure de l'ouverture des clapets, un écartement plus ou moins grand se forme à travers lequel de la poudre excédentaire peut être aspirée pendant l'activité de revêtement. Le surplus de poudre, lequel se dépose sur la surface supérieure des clapets, tombe à cause de la force de gravité dans le puits d'aspiration si les clapets sont complètement ouverts et est emporté à partir de 1à. Cette forme de construction présente le désavantage que le nuage de poudre est considérablement influencé par la vitesse d'écoulement élevée de l'air dans le secteur du plancher à proximité des extrémités des pistolets et dans le secteur inférieur de la pièce à travailler.. Le nuage de poudre est dévié vers le bas par l'écoulement d'air et est partiellement aspiré, ce qui dans l'ensemble influence d'une façon négative la qualité de revêtement. En outre, une cabine pour le revêtement à l'aide de poudre est connue par l'état de la technique US 6 821 346 B2. Dans le cas de cette cabine un plancher intermédiaire est interposé. Le plancher intermédiaire présente des plaques d'insertion pourvues de fentes, au-dessous desquelles un conduit d'aspiration est agencé. Le mélange d'air-poudre est transporté hors de la cabine, grâce aux fentes existantes dans les plaques d'insertion, dans le conduit d'aspiration et à partir de là il est définitivement transporté hors de la cabine. En. outre, un conduit d'aspiration vertical est prévu sur un coté de la paroi de cabine et ce conduit d'aspiration présente sur le coté intérieur de la cabine plusieurs fentes d'aspiration agencées verticalement l'une sur l'autre. De l'air supplémentaire est aspiré hors de la cabine grâce à ces fentes d'aspiration. Cette forme de construction présente également le désavantage qu'une vitesse de mouvement partiellement trop élevée du nuage de poudre se produit à cause de l'aspiration inégale de l'air hors de la cabine. De cette manière le nuage de poudre, avant qu'il n'atteigne la pièce à travailler, est dévié et partiellement aspiré et par ce fait la qualité de revêtement est à nouveau influencée de façon négative. Présentation de l'invention Une tâche de l'invention est donc celle d'indiquer une cabine pour le revêtement à l'aide de poudre, dans le cas de laquelle la vitesse d'écoulement de l'air dans la cabine soit autant que possible constante. Une tâche ultérieure consiste en ce que le processus de revêtement n'est pas influencé de façon négative par l'aspiration de l'air existant dans la cabine. Plutôt l'on doit veiller à ce que le processus de revêtement soit amélioré par l'aspiration de l'air. La tâche est résolue par une cabine pour le revêtement à l'aide de poudre avec les caractéristiques suivantes. La cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention avec un ou plusieurs pistolets pulvérisateurs à poudre pour le revêtement de pièces à travailler avec de la poudre présente des premières ouvertures d'aspiration placées au-dessous des pistolets pulvérisateurs à poudre. En outre, la cabine présente des deuxièmes ouvertures d'aspiration qui sont placées au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre et qui sont réparties horizontalement sur le côté longitudinal de la cabine. Des perfectionnements favorables de l'invention ressortent des caractéristiques indiquées dans ce qui suit. Lors d'une forme de construction de la cabine pour le re- vêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, les deuxièmes ouvertures d'aspiration sont placées dans la zone de transition entre le toit de la cabine et la paroi latérale de la cabine. Lors d'une forme de construction ultérieure de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, les composantes de l'aspiration sont dimensionnées de telle sorte que l'on aspire plus d'air par les deuxièmes ouvertures d'aspiration que par les premiè- res ouvertures d'aspiration. En particulier le dimensionnement des ouvertures d'aspiration et des canaux d'aspiration joue dans ce cas un rôle. De préférence, dans le cas de la cabine pour le revête- ment à l'aide de poudre, les deuxièmes ouvertures d'aspiration sont placées directement au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre. De cette manière l'on peut s'opposer à la force de gravité à laquelle le nuage de poudre est exposé et ainsi l'on peut réduire la vitesse de chute du nuage de poudre et ainsi l'on améliore le degré de rendement à l'application. En outre, il peut être avantageux si dans le cas de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention les largeurs des ouvertures des deuxièmes ou- vertures d'aspiration présentent une grandeur différente l'une de l'autre. Ceci présente l'avantage que là, où l'influence sur le nuage de poudre est faible, l'écoulement d'air aspiré peut être plus grand qu'à un endroit où l'influence sur le nuage de poudre est considérable. De cette façon, l'écoulement d'air global nécessaire, lequel est aspiré hors de la cabine, peut être respecté sans trop influencer le nuage de poudre. En outre, l'on peut prévoir, dans le cas de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, des conduits d'aspiration dans le secteur du plancher de cabine. En outre, l'on peut prévoir des canaux d'aspiration à travers lesquels les deuxièmes ouvertures d'aspiration sont reliées aux conduits d'aspiration. Pour la résolution de la tâche l'on propose en outre que, dans le cas de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, les canaux d'aspiration présentent la même section transversale que les deuxièmes ouvertures d'aspiration. Ceci présente en particulier l'avantage que la vitesse d'écoulement du mélange d'air- poudre reste essentiellement identique dans les ouvertures d'aspiration et dans les canaux d'aspiration et qu'ainsi un dépôt de la poudre aspirée au niveau des canaux d'aspiration peut être évité. Lors d'une forme de construction ultérieure de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, les canaux d'aspiration sont agencés dans les parois latérales de la cabine. De cette manière l'on peut épargner de la place et du matériel. Enfin, dans le cas de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention, un ou plusieurs des conduits d'aspiration peuvent être reliés à un dispositif de récupération de poudre et/ou à une installation de filtrage. Le dispositif de récupération de poudre peut par exemple être un cyclone. Brève description des dessins Dans ce qui suit l'invention est ultérieurement expliquée avec plusieurs exemples de construction à l'aide de 15 10 Figures. Figure 1 montre une première forme de construction possible de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention dans une vue 15 tridimensionnelle. Figure 2 montre la première forme de construction de la cabine dans une section transversale de par devant. 20 Figure 3 montre la première forme de construction de la cabine dans une vue latérale. Figure 4 montre la première forme de construction de la cabine dans une vue d'en haut. Figure 5 montre la première forme de construction de la cabine dans une vue d'en haut dans une section transversale. 30 Figure 6 montre une deuxième forme de construction possible de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention dans une vue tridimensionnelle. 25 Figure 7 montre la deuxième forme de construction possible de la cabine dans une section transversale de par devant. Figure 8 montre la deuxième forme de construc-=ion de la cabine dans une vue latérale. Figure 9 montre la deuxième forme de construc-:ion de la cabine dans une vue d'en haut. Figure 10 montre la deuxième forme de construction de la cabine dans une vue d'en haut dans une section transversale. 15 Figure 11 montre une troisième forme de construction possible de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention dans une vue tridimensionnelle. 20 Figure 12 montre la troisième forme de construction de la cabine dans une section transversale de par devant. Figure 13 montre la troisième forme de construction de la cabine dans une vue latérale. Figure 14 montre la troisième forme de construction de la cabine dans une vue d'en haut. Figure 15 montre la troisième forme de construction de la 30 cabine dans une vue d'en haut dans une section transversale. 25 Possibilités d'exécution de l'invention Une première forme de construction de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention est 5 montrée dans les Figures de 1 à 5. La cabine pour le revêtement à l'aide de poudre 1, laquelle est aussi dénommée brièvement dans ce qui suit par le terme de cabine, présente à chaque fois deux 10 fentes verticales 10.1 et 10.2 et/ou 11.1 et 11.2 sur les deux parois latérales 1.2 et 1.3 respectivement et à travers ces fentes verticales des pistolets pulvérisateurs à poudre 8.1, 8.2 et 9.1, 9.2 peuvent être introduits à l'intérieur de la cabine 1 pour enduire une 15 pièce à travailler 14. La pièce à travailler 14 est transportée suspendue à un convoyeur à bande ou à un convoyeur à rail 15 dans la cabine 1, là elle est enduite et ensuite elle est transportée à nouveau hors de la cabine 1. La cabine 1 présente à cet effet à l'avant une 20 ouverture d'entrée et à l'arrière une ouverture de sortie pour les pièces à travailler. Des fentes d'aspiration de 2.1 à 5.1 sont prévues dans la zone entre le plafond de cabine 1.1 et la paroi latérale de cabine 1.2 et/ou la paroi latérale de cabine 1.3 et par ces fentes 25 d'aspiration l'air et la poudre excédentaire, c'est-à-dire la poudre qui n'adhère pas à la pièce à travailler, sont aspirés hors de l'intérieur de la cabine. Les fentes d'aspiration 2.1 et 3.1 sont reliées par deux canaux d'aspiration 2 et 3 au conduit d'aspiration 6 et les 30 fentes d'aspiration 4.1 et 5.1 sont reliées par deux canaux d'aspiration 4 et 5 au conduit d'aspiration 7. Les conduits d'aspiration 6 et 7 présentent à cet effet des ouvertures correspondantes 6.2 et 7.2. En outre, les conduits d'aspiration 6 et 7 présentent des fentes d'aspiration 6.1 et 7. 1 qui sont placées dans la zone du plancher de la cabine 1 afin d'aspirer, à partir de là, également l'air et la poudre excédentaire. Les fentes d'aspiration ou ouvertures d'aspiration inférieures 6.1 et 7.1 peuvent s'étendre sur l'ensemble de la longueur intérieure de la cabine 1. Les ouvertures d'aspiration supérieures de 2.1 à 5.1 sont placées, comme cela est reconnaissable dans la Figure 2, au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre de 8.1 à 9.2 dans les quatre secteurs angulaires de la cabine 1. Si nécessaire des ouvertures d'aspiration supplémentaires peuvent être placées entre les ouvertures d'aspiration 2.1 et 3.1 et/ou 4.1 et 5. 1 et peuvent être reparties horizontalement sur la longueur de la cabine, ces ouvertures d'aspiration supplémentaires n'étant cependant pas représentées dans les Figures de 1 à 5. De préférence les ouvertures d'aspiration supérieures 2.1 et 3.1 sont placées à gauche et à droite au-dessus des fentes 10.1 et 10.2, ainsi que les ouvertures d'aspiration supérieures 4.1 et 5.1 sont placées à gauche et à droite au-dessus des fentes 11.1 et 11.2. Une deuxième forme de construction de la cabine pour le 25 revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention est représentée dans les Figures de 6 à 10. La deuxième forme de construction se différer..cie de la première forme de construction par le fait que le toit de 30 cabine 1.1 est incliné dans la zone de transition entre le toit de cabine 1.1 et les parois latérales 1.2 et 1.3. Deux conduits d'aspiration 12 et 13 sont placés dans les secteurs inclinés du toit de cabine 1.1. Chacun des conduits d'aspiration 12 et 13 est reliée avec l'intérieur de la cabine par une ou plusieurs ouvertures d'aspiration de 12.1 à 12.3 et de 13.1 à 13.3. Les conduits d'aspiration 6, 7, 12 et 13 passent parallèlement dans le secteur de la cabine 1 et peuvent ensuite être rassemblés en un conduit commun et alors ils peuvent être amenés à une installation de récupération de poudre. Les conduits d'aspiration 12 et 13 peuvent également être reliés à une installation de récupération de poudre séparée ou directement à une installation d'aspiration avec filtre. Il existe la possibilité d'introduire l'air avec une plus faible part de poudre, cet air étant aspiré en haut par les conduits d'aspiration 12 et 13, directement dans le filtre secondaire en contournant le cyclone. Cela décharge le cyclone qui n'est alimenté en air et poudre que par les conduits d'aspiration inférieurs 6 et 7 dans le cas de cette forme de construction. En outre, l'on peut facilement modifier après coup, avec deux aspirations séparées, la distribution de la puissance d'aspiration entre les ouvertures d'aspiration inférieures 6.1 et 7.1 et les ouvertures d'aspiration supérieures 12.1 - 13.3. Dans le cas de la deuxième forme de construction, trois ouvertures d'aspiration 12.1, 12.2 et 12.3 sont reliées au conduit d'aspiration 12 et trois ouvertures d'aspiration 13.1, 13.2 et 13.3 sont reliées au conduit d'aspiration 13, comme tout cela est reconnaissable dans le Figure 10. De cette manière la quantité d'air aspirée par ouverture d'aspiration peut être réduite, ce qui réduit encore plus l'influence sur le nuage de poudre. Selon les cas d'application, les différentes ouvertures d'aspiration 12.1, 12.2 et 12.3 et/ou 13.1, 13.2 et 13.3 peuvent présenter des sections transversales différentes, c'est-à-dire des largeurs d'ouverture différentes. De cette manière, l'on peut produire des écoulements d'air étant différemment puissants à différents endroits dans le secteur supérieur de la cabine. Le dimensionnement des largeurs d'ouverture peut être adapté aux besoins techniques pour tenir compte par exemple de la disposition des pistolets pulvérisateurs de 8.1 à 9.2. Une troisième forme de construction de la cabine pour le revêtement à l'aide de poudre conforme à l'invention est 15 montrée dans les Figures de 11 à 15. La troisième forme de construction se différencie de la première forme de construction représentée dans les Figures de 1 à 5 par le fait que les canaux d'aspiration 20 de 2 à 5 sont intégrés dans les parois de la cabine 1.2 et 1.3. En principe, la chute du nuage de poudre à cause de la force de gravité peut être ralentie en plaçant les 25 ouvertures d'aspiration supérieures directement au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre et ainsi un écoulement d'air est produit qui est dirigé à l'opposé par rapport à la force de gravité. Dans l'enserr.ble cela a une influence positive sur le degré de rendement à 30 l'application. Les canaux d'aspiration de 2.1 à 5.1 peuvent être formés de telle sorte qu'ils peuvent être ouverts pour le nettoyage. En outre ils peuvent être équipés d'une porte ou d'un clapet sur un côté. Dans le cas de la troisième forme de construction conformément aux Figures de 11 à 15, les portes peuvent faire partie des parois latérales 1.2 et 1.3 de la cabine. La description précédente des exemples de construction selon la présente invention sert uniquement des buts illustratifs et pas à des buts limitatifs de l'invention. Différents changements et modifications sont possibles dans le cadre de l'invention sans en abandonner la portée et de ses équivalents.15 | La cabine pour le revêtement à l' aide de poudre avec un ou plusieurs pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1 , 9.2) pour le revêtement de pièces à travailler (14) avec de la poudre présente des premières ouvertures d'aspiration (6.1, 7.1) placées au-dessous des pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1, 9.2). En outre la cabine présente des deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 13.1), lesquelles sont placées au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1, 9.2) et sont réparties horizontalement sur le côté longitudinal de la cabine (1.2, 1.3). | Revendications 1. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre, - avec un ou plusieurs pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1, 9.2) pour le revêtement de pièces à travailler (14) avec de la poudre, - avec des premières ouvertures d'aspiration (6.1, 7.1) placées au-dessous des pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1, 9.2), - avec des deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 13.1), placées au-dessus des pistolets pulvérisateurs à poudre (8.1, 8.2, 9.1, 9.2) et qui sont réparties horizontalement sur le côté longitudinal de la cabine (1.2, 1.3). 2. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon la 1, où les deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 13.1) sont placées dans la zone de transition entre le toit de la cabine (1.1) et la paroi latérale de la cabine (1.2, 1.3). 3. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon la 1 ou 2, où l'aspiration est formée de telle sorte que l'on aspire plus d'air par les deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 13.1) que par les premières ouvertures d'aspiration (6.1, 7.1). 4. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon une des de 1 à 3, où les deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 -13.1) 30 sont placées directement au-dessus des pistolets pulvérisateurs (8.1, 8.2, 9.1, 9.2). 5. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon une des de 1 à 4, où les largeurs des ouvertures des deuxièmes ouverturesd'aspiration (2.1 - 13.1) sont différemment grandes les unes des autres. 6. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon une des de 1 à 5, - où l'on a prévu des conduits d'aspiration (6, 7) dans la zone du plancher de la cabine, et - où des canaux d'aspiration (2 - 5) sont prévus, lesquels relient les deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 5.1) aux conduits d'aspiration (6, 7). 7. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon la 6, où les canaux d'aspiration (2 - 5) présentent la même section transversale comme les deuxièmes ouvertures d'aspiration (2.1 - 5.1). 8. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon une des de 1 à 7, où les canaux d'aspiration (2 - 5) sont formés de telle sorte qu'ils peuvent être ouverts. 9. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon la 20 8, où les canaux d'aspiration (2 - 5) sont placés dans les parois latérales (1.2, 1.3) de la cabine. 10. Cabine pour le revêtement à l'aide de poudre selon une des de 1 à 9, 25 où un ou plusieurs conduits d'aspiration (6, 7, 12, 13) sont reliés à un dispositif de récupération de poudre et/ou à une installation de filtrage. | B | B05 | B05B | B05B 15,B05B 14 | B05B 15/12,B05B 14/48 |
FR2893750 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF ELECTRONIQUE FLEXIBLE DU TYPE ECRAN COMPORTANT UNE PLURALITE DE COMPOSANTS EN COUCHES MINCES. | 20,070,525 | Etat de la technique et but de l'invention L'invention concerne un dispositif électronique, du type écran à matrice active ou passive, comportant des composants électroniques en couches minces sur un support mince et qui présente de bonnes performances du point de vue souplesse et/ou légèreté et/ou robustesse. Les écrans à matrice active sont la plupart du temps des écrans LCD, mais plus récemment sont apparus des écrans dits Electrophorétiques ainsi que des écrans électroluminescents de type à diodes électroluminescentes organiques ou OLED (Organic Light Electroluminescent Diodes) ou encore de type PLED à base de polymères. Tous ces écrans ont recours à une matrice active à base de composants TFT (Thin Film Transistors) et autres composants en couches minces (des diodes en couches minces, notamment) réalisés à partir de silicium amorphe ou de silicium polycristallin, sur une plaque de verre de grande surface et d'épaisseur de l'ordre de 0.7 mm. Pour des applications sur équipements portables (téléphone, PDA, ordinateurs...) les fabricants demandent des écrans de plus en plus légers. Une autre caractéristique recherchée pour les écrans ou les dispositifs électroniques en couches minces est la souplesse, pour une intégration plus simple dans les nouveaux produits, ou même pour rendre possibles de nouvelles applications telles qu'une carte d'orientation ou un écran enroulable, notamment. Une dernière caractéristique recherchée est la robustesse. La fragilité des écrans LCD actuels à base de verre épais impose en effet l'ajout d'une couche de protection en plastique sur les portables. Il serait souhaitable de s'en affranchir. Que l'on recherche une plus grande légèreté ou une plus grande souplesse ou encore une meilleure robustesse, on cherche à s'affranchir de la forte épaisseur et de la rigidité de la plaque de verre de support, en pratique de 0.7 mm, voire des deux plaques de verre comme dans le cas des écrans LCD où un filtre coloré repose aussi sur ce support. II a été proposé à cet effet de fournir ces matrices actives sur un support plastique, ce qui combine légèreté et souplesse. Plusieurs approches ont ainsi été proposées : - fabrication directe sur plastique : cette technique présente toutefois au moins deux inconvénients : (i) nécessité de réduire les températures de traitement lors des diverses étapes de fabrication (en raison de la mauvaise stabilité thermique du plastique) et donc réduction des performances des TFT, et (ii) manipulation délicate des substrats plastiques en cours de fabrication (en raison de leur manque de rigidité,..) d'où une incompatibilité avec les lignes de fabrication existantes dans le cas de supports enverre ; - par fabrication sur un support puis report (ou transfert) sur un autre support, dont en particulier les procédés connus sous les noms de SUFTLA et EPLAR . Le procédé SUFTLA de Seiko-Epson (notamment décrit dans le document SUFTLA (Surface Free Technology by Laser Ablation/Annealing) de S. Utnunomiya et al. ûTFT2-1 paru dans AM-LCD'02 û pp. 37-40) comporte les étapes suivantes : (i) fabrication sur une plaque de verre de 0.7 mm de composants de type TFT en silicium polycristallin et (ii) report des composants sur un support intermédiaire en utilisant une couche sacrificielle en silicium amorphe préalablement déposée entre l'empilement TFT et le support en verre puis report sur un support final en matière plastique. Le collage sur le support intermédiaire puis sur le support plastique est effectué par une résine soluble à l'eau, pour le premier, et par une colle pour le second. Ce procédé nécessite que le premier support (sur lequel les composants sont fabriqués) soit transparent à la longueur d'onde du laser utilisé pour atteindre la couche sacrificielle et la détruire partiellement (en pratique par chauffage du silicium amorphe). En outre, ce procédé est cher puisqu'il met en oeuvre du silicium amorphe, un laser et un double transfert ; il peut en outre y avoir des difficultés à assembler un dispositif LCD avec deux films en plastique souple. De plus les technologies laser sont difficilement transférables à de grandes dimensions (ce qui est nécessaire pour des écrans de taille significative) et les collages sur polymère vieillissent mal. Le procédé EPLAR de Philips (voir notamment le document 54-2 : Thin Plastic Electrophoretic Displays Fabricated by a Novel Process, SID 05 DIGEST û pp.1634-1637) fait intervenir non plus du silicium amorphe mais une couche de polyimide. Plus précisément ce procédé comporte les étapes suivantes : o (i) dépôt sur un support de verre de 0.7 mm d'épaisseur d'une couche polymère de quelques microns, o (ii) fabrication de composants TFT en silicium amorphe, o (iii) dépôt de couches organiques LED, o (iii) séparation entre le support et la couche de polyimide : celle- ci devient la couche de maintien des composants TFT Ce procédé est plus simple que le procédé SUFTLA (il n'y a qu'un seul transfert) mais reste cher car l'étape de séparation met en oeuvre une technique de séparation laser. En outre la nécessité de fabriquer les composants TFT sur une couche polymère affecte la compatibilité avec les procédés et traitements et les lignes de fabrication existants, ainsi que leurs performances (en particulier : nécessité d'une température de dépôt PECVD basse, pour les couches isolantes et semi-conductrices, d'où une qualité moindre pour ces couches, difficulté à obtenir une planéité correcte d'où des contraintes sur le dispositif final). En complément des inconvénients précités, il est à noter qu'aucun de ces deux procédés n'a permis jusqu'à présent des productions de masse, essentiellement en raison de la difficulté qu'il y a à les appliquer à des écrans de grandes dimensions (typiquement au-delà de 50 mm de diagonale. En outre, ces deux techniques ne permettent pas la bottom emission , émission vers le bas, du fait de la présence résiduelle dans l'empilement final de la couche de silicium amorphe ou de la couche de polyimide. C'est pourquoi, de manière générale, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif électronique du type écran, pouvant être de grandes dimensions, comportant une pluralité de composants électroniques en couche mince qui soit léger et souple, tout en mettant en oeuvre des techniques déjà bien validées et de coût modéré, compatibles avec de grandes dimensions. Plus particulièrement, elle vise un procédé de fabrication d'écrans à matrice passive ou active (avec des composants en couches minces - de type TFT û à pixels du type OLED, LCD ou électrophorétique, notamment), qui soit léger et souple, simple et de coût modéré. L'invention propose à cet effet un procédé de fabrication d'un dispositif électronique en couches minces du type écran, comportant une pluralité de composants en couches minces sur un support en verre, 10 comportant des étapes selon lesquelles : on prépare un support de départ comportant un substrat massif rigide et une feuille de verre solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage direct réversible en sorte d'obtenir un interface démontable, 15 on fabrique la pluralité de composants en couche minces sur cette feuille de verre, on sépare la feuille de verre, sur laquelle on a fabriqué la pluralité de composants en couches minces, vis-à-vis du substrat massif rigide, par démontage de l'interface. 20 De manière avantageuse, on reporte ensuite cette feuille de verre et la pluralité de composants en couches minces sur un support final. Cette invention combine ainsi les avantages des technologies existant sur support rigide de verre (le support de départ est, au moins en ce qui concerne la feuille, en verre), tout en permettant d'obtenir un bon contrôle 25 de la légèreté et de la souplesse finales, par un bon contrôle de l'épaisseur de la feuille de verre, cette épaisseur pouvant être suffisamment faible pour obtenir la légèreté et la souplesse voulues. Dans le cas particulier de la fabrication d'écrans à matrice active, le procédé de l'invention peut être décrit comme comportant les étapes suivantes : 30 on prépare un support de départ comportant un substrat massif rigide et une feuille de verre solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage réversible en sorte d'obtenir un interface démontable, on fabrique une matrice active de pixels sur cette feuille de verre, on fabrique au dessus de cette matrice active une couche d'affichage, on sépare la feuille de verre, sur laquelle on a fabriqué la matrice active et la couche d'affichage, vis-à-vis du substrat massif rigide, par démontage de l'interface, on reporte cette feuille de verre et la matrice active et la couche d'affichage sur un support final, éventuellement souple. Ce procédé permet ainsi de réaliser des écrans à matrices actives flexibles, tout en utilisant les méthodes de fabrication standard existantes, et de garantir les performances de ces écrans. On conserve en effet les avantages des performances des TFT sur technologie verre et la souplesse apportée par une maîtrise de l'épaisseur du verre. On appréciera que les procédés précités de fabrication d'écrans conduisaient l'homme de métier à conclure que la réalisation d'écrans souples impliquait que le support portant les composants électroniques en couches minces soit en matière plastique. On appréciera en outre que le principe d'un interface démontable était déjà connu, notamment d'après le document WO-02/084722. Les enseignements de ce document concernent principalement le cas d'un substrat de silicium sur un bloc de silicium, avec des indications pour le cas général de matériaux semi-conducteurs tels que le silicium, le germanium, ou des composés de silicium et de germanium, voire des carbures ou des nitrures de ces éléments, ou encore des matériaux ferroélectriques ou piézo-électriques ou magnétiques. Pourtant, bien que ce document ait prévu des applications dans le domaine de la fabrication des écrans, il n'avait pas encore été reconnu que ses enseignements étaient applicables à une couche mince et souple de verre (il était bien prévu que l'interface puisse avoir lieu entre des couches d'oxyde de silicium, mais celles-ci étaient de très fines couches portées par des substrats en d'autres matériaux), et que le choix de ce matériau était compatible, pour des épaisseurs suffisamment faibles, avec à la fois la fabrication des composants et l'obtention d'une bonne souplesse. En d'autres termes, l'invention a notamment découlé de la constatation que, contrairement à ce que suggéraient les procédés SUFTLA et EPLAR , l'usage d'un support de verre dans la structure finale d'un dispositif électronique souple du type écran était possible, sous réserve de choisir pour ce support une feuille suffisamment mince, ce qui était possible, notamment en s'inspirant des enseignements du document WO-02/084722. De manière générale, selon des caractéristiques préférées de l'invention, éventuellement combinées : - l'on prépare le support de départ par collage réversible de la feuille de verre sur un support rigide de verre, ce qui confère à l'ensemble une bonne 15 stabilité notamment mécanique et thermique, - le collage direct réversible est en pratique un collage moléculaire, dont les performances peuvent être très bonnes, - le collage réversible est précédé d'un traitement de préparation adapté à rendre hydrophiles les surfaces à coller, ce qui contribue à un très bon 20 collage, - les surfaces à coller ont une rugosité inférieure au nanomètre (de préférence inférieure à 0,5 nanomètre), ce qui contribue à un très bon collage, - l'on prépare le support de départ par collage sur le support massif rigide d'une plaque de verre à laquelle on applique éventuellement ensuite un 25 traitement d'amincissement amenant l'épaisseur de la plaque à une valeur voulue, ce qui permet de ne pas avoir à manipuler isolément la feuille lorsqu'elle a son épaisseur finale, - la feuille mince de verre a une épaisseur au plus égale à 100 microns, de préférence au plus égale à 50 microns, 30 - on fabrique la pluralité de composants en couche mince en une étape selon laquelle on fabrique une matrice active de pixels sur la feuille mince de verre, et une étape selon laquelle on fabrique une couche d'affichage au- dessus de cette matrice active de pixels, grâce à quoi, après séparation on obtient un écran à matrice active, - on fabrique la matrice active de pixels en formant des composants en couches minces de type TFT, ce que l'on sait bien faire de manière 5 performante et à faible coût, - on fabrique la couche d'affichage en formant des composants électroluminescents organiques de type OLED, ce que l'on sait également bien faire, de manière performante et à faible coût, - on dépose par laminage une couche électrophorétique en sorte 10 d'obtenir un écran électrophorétique, - on réalise un écran LCD, - on sépare la feuille de verre vis-à-vis du support massif rigide au moyen par insertion d'une lame, ce qui permet une séparation bien nette, sans avoir à chauffer l'ensemble puisque cela peut se faire à la température 15 ambiante, - on reporte la feuille de verre et les composants qui y sont formés sur une feuille souple en matière plastique (ce qui est connu en soi) ; en variante, on reporte la feuille de verre et les composants qui y sont formés sur une feuille métallique souple. 20 L'invention porte également sur un dispositif du type écran obtenu par le procédé précité, à savoir un dispositif électronique flexible en couches minces du type écran comportant une pluralité de composants électroniques en couches minces situés sur un support en verre dont l'épaisseur lui confère une 25 souplesse significative, de préférence au plus égale à 100 microns, voire 50 microns. Elle vise en particulier un écran à matrice active comportant des matrices actives comportant des composants en couches minces sur une feuille de verre dont l'épaisseur lui confère une souplesse significative, de préférence 30 au plus égale à 100 microns, voire au plus égale à 50 microns. C'est ainsi que l'invention vise à protéger un dispositif du type précité dans lequel, de manière avantageuse, la pluralité de composants comporte une couche formée d'une matrice active de pixels et une couche d'affichage recouvrant la matrice active de pixels. En d'autres termes, le dispositif électronique flexible de l'invention est avantageusement un écran à diodes électroluminescentes organiques, ou 5 un écran électrophorétique ou un écran LCD. L'invention propose enfin un dispositif électronique flexible en couches minces du type écran comportant un substrat massif rigide et une feuille de verre solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage direct réversible en sorte d'obtenir un interface démontable. 10 Le substrat rigide est avantageusement en verre, au moins en surface. Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif sur lesquels : 15 la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif électronique en couches minces conforme à l'invention, ici constitué d'un écran à matrices actives, la figure 2 est un schéma de principe d'un support de départ, - la figure 3 est un schéma d'une étape ultérieure de la 20 fabrication, selon l'invention, de la matrice active de l'écran, sur le support de la figure 2, la figure 4 est un schéma d'une autre étape ultérieure de la fabrication de l'écran, la figure 5 est un schéma d'une étape de séparation intervenant 25 dans la fabrication de l'écran, la figure 6 est un schéma représentant le résultat de cette étape de séparation, et la figure 7 est un schéma représentant le résultat final de la fabrication de l'écran. 30 Les figures représentent, à titre d'exemple de dispositif électronique en couches minces conforme à l'invention, un écran à matrices actives à pixels du type OLED, et un procédé de fabrication de celui-ci. La figure 1 représente ainsi un écran OLED à matrice active flexible, léger et robuste. Dans cet exemple, la matrice active (c'est-à-dire la couche dans laquelle les composants sont réalisés) est faite avec du silicium amorphe ; mais on comprendra aisément que le procédé de l'invention est compatible avec des températures bien supérieures à celles impliquées par la formation par dépôt PECVD du silicium amorphe. Plus précisément, cet écran, désigné sous la référence générale 10, comporte un support final 11, une couche mince 12 rapportée à ce support final, ici au moyen d'une couche intermédiaire 13, deux couches isolantes 14 et 15 au sein desquelles sont réalisés des contacts 16, et une couche d'encapsulation 17 recouvrant des composants électroluminescents 18A, 18B et 18C, et une couche 19 de protection. En pratique, il y a, entre les couches 12 et 14, une grille métallique et des contacts arrières qui ne sont pas représentés. Selon une caractéristique importante de l'invention, la couche 12 est une couche mince en verre, c'est-à-dire une couche d'épaisseur au plus égale à 100 microns, de préférence au plus égale à 50 microns, de manière à ce que la flexibilité de l'ensemble soit définie par la flexibilité du support 11. Un avantage du dispositif de la figure 1 est donc qu'il a pu être fabriqué en mettant en oeuvre des techniques de dépôt de couches minces sur un substrat au moins superficiellement formé de verre, sans qu'il ait été nécessaire ensuite de dissocier les composants vis-à-vis de ce verre. Les figures 2 à 7 représentent comment cet écran 10 peut être fabriqué, conformément à l'invention. Ce procédé de fabrication d'un écran peut être décrit sommairement par les étapes suivantes : - fabrication d'un substrat de départ composé d'un empilement d'une feuille mince de verre et d'une feuille rigide, avantageusement réalisée en verre elle aussi, les deux étant solidarisées temporairement par un collage direct (moléculaire) réversible en sorte de former un interface démontable ; - fabrication, sur ce substrat, d'une matrice active de pixels, - fabrication, au dessus de la matrice active de pixels, d'une couche d'affichage, - séparation du support de verre rigide - report de l'écran sur un support de maintien souple si besoin. Ces diverses étapes sont détaillées ci-dessous. 1) réalisation d'un substrat de base Le substrat de base est fabriqué à partir de deux plaques de verre 31 et 32 dont la forme et la taille ont peu d'importance, dépendant de l'application visée pour le dispositif final. Toutefois les épaisseurs de ces plaques sont choisies en sorte de satisfaire plusieurs critères : l'épaisseur globale de ces deux plaques est telle que leur ensemble est manipulable, typiquement au moins égale à de l'ordre de 0,4 à 0,7 mm pour une surface de l'ordre de 4 m2, la plaque inférieure 31 a une épaisseur suffisante pour que cette plaque, massive, soit rigide. Ces plaques sont destinées à être temporairement solidarisées. A cet effet, leur rugosité est avantageusement au plus égale au nanomètre, de préférence de l'ordre ou inférieure à 0,5 nm, ce qui est favorable à un bon collage moléculaire des faces en regard de ces plaques 31 et 32. Au besoin, des couches spécifiques peuvent être déposées pour obtenir la rugosité de surface requise. Cette rugosité peut être choisie pour rendre possible le démontage ultérieur au niveau de l'interface de collage. La plaque inférieure, dont la fonction est d'être rigide et de bien résister aux traitements suivants de fabrication des composants peut être réalisée dans une grande variété de matériaux. Toutefois, il est avantageux qu'elle soit, comme indiqué ci-dessus, en verre également, de préférence en un verre de mêmes propriétés que celui de la plaque supérieure afin d'éviter les problèmes de dilatation thermique, par exemple un verre de type borosilicate standard de l'industrie LCD. En pratique on fait subir à ces plaques un nettoyage visant à enlever la contamination particulaire et organique. Ce nettoyage peut être de type chimique sec ou humide- thermique ou de tout autre nature capable de nettoyer efficacement les surfaces en regard destinées à constituer un interface démontable. De manière avantageuse, les surfaces à coller sont en fin de nettoyage de nature hydrophile. Une fois le traitement de surface effectué les deux surfaces des plaques sont mises en contact pour procéder au collage direct. Les deux plaques ainsi collées peuvent subir un recuit, si besoin, pour augmenter l'énergie de collage. Une des deux plaques, ici la plaque supérieure, est alors amincie à l'épaisseur de verre voulue pour le dispositif final, par une technique mécanique et / ou chimique de tout type connu approprié. Cette étape est facultative si la plaque considérée a d'emblée l'épaisseur requise. L'épaisseur de la plaque amincie, ici la plaque supérieure 32, est telle que, compte tenu des propriétés du verre utilisé, cette plaque ait une flexibilité compatible avec l'application visée pour le produit fini ; cette épaisseur est en pratique au plus égale à 100 microns et de préférence au plus égale à 50 microns ; il est donc correct de définir la plaque supérieure 32 amincie comme étant une feuille mince de verre. Par comparaison la plaque inférieure 31 est une plaque massive rigide. On obtient alors l'empilement présenté figure 2, où les zones superficielles des deux plaques affectées par le collage, repérées 31A et 32A, forment conjointement un interface de collage 33. Grâce aux dispositions mises en oeuvre pour la préparation des surfaces, cet interface est démontable, c'est-à-dire réversible. Il est à la portée de l'homme de métier de s'inspirer des enseignements du document précité WO-02/084722 pour bien contrôler l'énergie de collage de cet interface. Ce substrat de base 3132 est ensuite utilisé comme une plaque de verre standard pour la fabrication d'une matrice active à composants en couches minces, ici de type TFT. On comprend en effet que la présence de l'interface démontable ne modifie pas sensiblement les propriétés mécaniques de l'empilement, par rapport à une plaque monobloc de même épaisseur. En variante, il est bien sûr possible d'utiliser pour la plaque inférieure un matériau différent du verre mais dont l'empilement avec la plaque supérieure est capable de subir les mêmes traitements mécaniques et thermiques que l'empilement 31-32 : l'homme de métier sait évaluer les caractéristiques requises pour un tel empilement (en particulier la nature et les épaisseurs des matériaux à retenir ainsi que les limitations thermiques associées). 2) Fabrication de la matrice active TFT La figure 3 représente une plaque de matrices actives après la 10 réalisation d'un réseau de composants TFT correspondant à des pixels en silicium amorphe, en technologie dite grille dessous. D'autres technologies sont bien sûr possibles (comme la technologie dite grille dessus). De même, les composants peuvent en variante être à la base d'autres matériaux notamment du silicium polycristallin. 15 Les conditions de réalisation peuvent être exactement les mêmes que pour une fabrication sur substrat de verre classique ; notamment, la température maximale mise en oeuvre peut être la même (en général, 300 C, pour le dépôt des couches par la technique appelée PECVD). Ceci est rendu possible par la nature même (du verre) des couches du substrat de base et par 20 la capacité du collage réversible à tenir ces températures. De plus, comme indiqué, l'épaisseur totale du substrat de base est très voisine de celle d'une plaque de verre classiquement utilisée dans ce genre de traitements, soit 0.7 mm. La parfaite compatibilité de traitements avec les lignes de fabrication 25 existantes est un avantage considérable de l'invention, notamment par rapport aux procédés nécessitant la présence d'une couche de plastique lors de la fabrication des TFT (dans le procédé EPLAR ). Ainsi qu'on le sait, ce réseau de composants en couches minces comporte : 30 une grille métallique 41 déposée par toute technique appropriée de dépôt à la surface libre de la feuille mince de verre, • une couche isolante de grille 42, typiquement en nitrure de silicium SiNx, • des zones de silicium amorphe 44, déposées sur la couche isolante (empilement de couches intrinsèque et dopée), • des contacts 43 déposés par toute technique appropriée sur la couche de silicium et formant des sources et des drains métalliques, • une couche isolante de passivation 45 recouvrant la couche isolante 42 ainsi que les contacts, et • des électrodes de pixel 46, de type ITO par exemple pour un écran LCD, réalisées sur cette couche de passivation, de toute manière connue appropriée. Pour un écran OLED, les électrodes seront plutôt en molybdène ou en aluminium ou tout autre matériau conducteur permettant l'injection de trous ou d'électrons dans I'OLED. Des brins transversaux, tels que ceux repérés 47 (ces brins transversaux ne sont pas tous représentés sur les figures, pour des raisons de lisibilité de ceux-ci), sont prévus dans les couches isolantes en sorte d'établir les connexions appropriées. La suite consiste à fabriquer une couche d'affichage sur cette matrice active de composants TFT. 3) Fabrication de l'écran de type OLED La figure 4 représente l'étape d'ajout, sur les électrodes de pixel, de couches localisées comprenant des matériaux organiques électroluminescents appropriés, en pratique de couleur Rouge (48A), Vert (48B) et Bleu (48C), de sorte à réaliser un écran couleur Oled. Ces couches localisées peuvent être, au choix, des couches organiques à petites molécules (ce qui aboutit à des composants de type OLED ) ou des couches polymères (ce qui aboutit à des composants de type PLED ). Elles peuvent être déposées par évaporation, ou par jet d'encre, ou par enduction de type tournette. Pour plus de détails, on pourra se référer à l'article High efficiency phosphorescent OLEDs and their addressing with Poly or amorphous TFTS , M. Hack et al., Eurodisplay 2002 Conference, Proc p 21-24, Nice Oct. 2002. Ces couches localisées sont couvertes par une couche conductrice formant une seconde électrode ou contre électrode, plus précisément une cathode 49, qui est ici un plan continu au-dessus des couches localisées. Cette cathode coopère avec les électrodes 46 pour former des composants électroluminescents émettant, selon le matériau ainsi pris en sandwich, de la lumière verte, rouge ou bleue. Ces composants OLED sont recouverts d'une couche d'encapsulation 50 qui peut être du SiNx. Dans l'exemple donné l'émission de lumière se fait vers le bas de l'écran ( Bottom emission ), ce qui n'était pas possible avec les procédés SUFTLA ou EPLAR. II est possible néanmoins, avec une adaptation des matériaux, de fonctionner en émission vers le haut. L'écran formé par la superposition des composants TFT et des composants OLED est ensuite recouvert par une ou plusieurs couches en matière plastique 51 qui a un rôle de protection ainsi que de poignée pour la manipulation ultérieure de la structure. Cette couche est par exemple déposée par laminage (c'est-à-dire en déroulant cette couche et en la pressant sur la surface de dépôt). La fabrication de l'écran comporte en outre une étape de connexion des pilotes ( drivers ) à l'écran ; celle-ci peut être réalisée à ce stade. En fait le produit obtenu au terme de cette étape comporte l'écran à réaliser ainsi que la couche massive rigide de verre qui a facilité la manipulation de l'ensemble au cours des diverses étapes de fabrication. Il convient ensuite de dissocier cette couche rigide vis-à-vis de l'écran proprement dit. 4) Séparation L'étape de séparation consiste à séparer l'écran et la couche mince de verre mince vis-à-vis de la couche rigide de verre épais. La séparation se fait à l'endroit de la zone de collage direct. Elle est avantageusement réalisée par l'insertion d'une lame, aux emplacements repérés par des flèches à la figure 5. Si la couche plastique d'encapsulation 50 est suffisamment solide pour ne pas se casser lors de la séparation, il n'est pas utile d'utiliser, par collage par au-dessus, une poignée de support comme dans les procédés explicités dans l'état de l'art. La figure 6 représente le résultat de cette séparation, à l'endroit où les plaques d'origine ont été collées. II est intéressant de noter que, du fait que cette séparation résulte du démontage de l'interface initialement obtenu par collage, les surfaces mises à nu par cette séparation sont de bonne planéité et ne nécessitent pas de traitement lourd de planarisation et/ou de nettoyage. Elles sont de ce fait, notamment, transparentes en cas de bottom emission ). L'écran est donc dissocié du substrat de verre qui en a permis la manipulation lors des étapes de fabrication. II est alors possible d'implanter cet écran à son emplacement de service. 5) Report L'écran est ensuite reporté sur un support 60 en tout matériau approprié, compte tenu de l'application considérée, par exemple un support en matière plastique (voir la figure 7) ; ce support est par exemple en polymère comme par exemple en PET. Avantageusement, ce support 60 sera laminé sur l'écran. On peut noter par comparaison des figures 1 et 7 que le produit obtenu est bien conforme au produit voulu. La fixation de l'écran, donc de sa couche mince de verre, peut se faire par collage. Si l'on choisit un support qui est flexible, du fait de sa nature et/ou de son épaisseur (par exemple avec une épaisseur plutôt faible comprise dans la gamme de 20 à 50 microns) on obtient alors un écran flexible. Bien entendu, le support peut être plus rigide, en choisissant par exemple des épaisseurs plus importantes comprises entre 200 et 700 microns ; l'écran n'est alors pas particulièrement flexible, mais il a toutefois l'avantage d'être léger et robuste par rapport à un écran identique réalisé sur un support massif en verre, sans séparation. On comprend ainsi que, l'écran étant, à l'état isolé, flexible et souple, c'est en fonction de son application que l'homme de métier choisira de conserver l'une et/ou l'autre de ces propriétés. C'est ainsi que le produit mince obtenu par le procédé de l'invention peut, en variante en fonction des besoins, être notamment reporté sur des matériaux tels qu'un métal mince, par exemple un acier inoxydable d'épaisseur avantageusement comprise entre 50 à 200 microns, ce qui permet de conserver les qualités de flexibilité, et d'améliorer la solidité et la stabilité thermique de l'ensemble. On appréciera que, si la description vient d'être donnée à propos d'un écran de type OLED ou PLED, il est à la portée de l'homme de métier d'adapter les enseignements précités au pont 3 à d'autres applications, telles que la fabrication d'écrans électrophorétiques, d'écrans de type LCD ou encore d'écrans de type PDLC : - pour un écran électrophorétique : dépôt par exemple par laminage d'une couche électrophorétique, - pour un écran de type LCD, différentes technologies sont possibles (TN, PDLC, STN...) ; l'homme du métier saura adapter le procédé en conséquence. Pour la technologie TN : collage d'une plaque mince de filtres colorés (par exemple en verre) et remplissage, par du cristal liquide (on pourra se référer pour plus de détails, à l'ouvrage Liquid Crystal Displays, Addressing Schemmes and elctrooptic Effects, Ernst Lueder, Wiley Editor, June 2001). Bien entendu, l'interface démontable peut être réalisé non pas directement entre des faces mises à nu de deux plaques de verre, mais aussi de manière indirecte, entre des couches d'accrochage déposées sur ces faces à solidariser. On notera que l'invention apporte divers avantages, notamment : - lorsque la feuille mince de verre est rapportée sur une plaque rigide de verre, le support ainsi réalisé est complètement compatible avec les procédés TFT connus, d'où un coût très 5 10 15 modéré et des transistors réalisés à des températures standard et donc de bonnes qualités, le fait d'assurer la séparation au niveau d'un interface démontable permet un excellent contrôle de l'épaisseur de la couche mince résiduelle, pour garantir notamment, si besoin, un niveau de souplesse déterminé, ce qui permet de bien maîtriser les performances obtenues, le procédé de l'invention est sensiblement moins cher que les procédés connus sous les désignations de SUFTLA et EPLAR , pourtant conçus pour des applications similaires, en raison du fait qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des équipements laser, une émission vers le bas, ou bottom emission , est possible pour les écrans OLED, le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre sans limitation en ce qui concerne les dimensions du dispositif à réaliser ; on peut ainsi prévoir des dispositifs de plusieurs centimètres, voire de plusieurs dizaines de centimètres en largeur et en longueur. 20 | Pour fabriquer un dispositif électronique flexible en couches minces du type écran comportant une pluralité de composants en couches minces sur un support en verre :- on prépare un support de départ comportant un substrat massif rigide (32) et une feuille de verre (31 ) solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage direct réversible en sorte d'obtenir un interface démontable (33),- on fabrique la pluralité de composants en couche minces (41-49) sur cette feuille de verre,- on sépare la feuille de verre, sur laquelle on a fabriqué la pluralité de composants en couches minces, vis-à-vis du substrat massif rigide, par démontage de l'interface (33),- on reporte avantageusement cette feuille de verre et la pluralité de composants en couches minces sur un support final. | 1. Procédé de fabrication d'un dispositif électronique flexible en couches minces du type écran, comportant une pluralité de composants en couches minces sur un support en verre, comportant des étapes selon lesquelles : on prépare un support de départ comportant un substrat massif rigide (31) et une feuille de verre (32) solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage direct réversible en sorte d'obtenir un interface démontable (33), on fabrique la pluralité de composants en couche minces (41- 49) sur cette feuille de verre, on sépare la feuille de verre, sur laquelle on a fabriqué la pluralité de composants en couches minces, vis-à-vis du substrat massif rigide, par démontage de l'interface, 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on reporte cette feuille de verre et la pluralité de composants en couches minces sur un support final (60). 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'on prépare le support de départ par collage réversible de la feuille de verre (32) sur un substrat rigide de verre (31). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le collage direct réversible est précédé d'un traitement de préparation adapté à rendre hydrophiles les surfaces à coller. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les surfaces à coller ont une rugosité inférieure au nanomètre. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la rugosité des surfaces à coller est inférieure à 0.5 nanomètre. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'on prépare le support de départ par collage sur le support massif rigide d'une plaque de verre à laquelle on applique ensuite un traitement d'amincissement amenant l'épaisseur de la plaque à une valeur voulue. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la feuille mince de verre a une épaisseur au plus égale à 100 microns. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la feuille mince de verre a une épaisseur au plus égale à 50 microns. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que on fabrique la pluralité de composants en couche mince en une étape selon laquelle on fabrique une matrice active de pixels (41-47) sur la feuille mince de verre, et une étape selon laquelle on fabrique une couche d'affichage (48A-51) au-dessus de cette matrice active de pixels, grâce à quoi, après séparation on obtient un écran à matrice active. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'on 15 fabrique la matrice active de pixels en formant des composants en couches minces de type TFT. 12. Procédé selon la 10 ou la 11, caractérisé en ce qu'on fabrique la couche d'affichage en formant des composants électroluminescents organiques de type OLED. 20 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on dépose par laminage une couche électrophorétique en sorte d'obtenir un écran électrophorétique. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on réalise un écran LCD. 25 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'on sépare la feuille de verre vis-à-vis du support massif rigide au moyen par insertion d'une lame. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'on reporte la feuille de verre et les composants qui y 30 sont formés sur une feuille souple en matière plastique.20 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'on reporte la feuille de verre et les composants qui y sont formés sur une feuille métallique souple. 18. Dispositif électronique flexible du type écran comportant une 5 pluralité de composants électroniques en couches minces (16-18C) situés sur un support formé d'une feuille de verre (12) dont l'épaisseur lui confère une souplesse significative. 19. Dispositif électronique selon la 18, caractérisé en ce que la feuille de verre a une épaisseur au plus égale à 100 microns. 10 20. Dispositif électronique selon la 19, caractérisé en ce que la feuille de verre a une épaisseur au plus égale à 50 microns. 21. Dispositif électronique selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé en ce que la pluralité de composants comporte une couche formée d'une matrice active de pixels et une couche d'affichage recouvrant la 15 matrice active de pixels. 22. Dispositif électronique selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce qu'il est un écran à diodes électroluminescentes organiques. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 21, 20 caractérisé en ce qu'il est un écran électrophorétique. 24. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce qu'il est un écran de type LCD. 25. Support de départ pour la fabrication d'un dispositif électronique flexible en couches minces du type écran selon le procédé de l'une quelconque 25 des 1 à 17, comportant un substrat massif rigide (31) et une feuille de verre (32) solidarisée à ce substrat massif rigide par un collage direct réversible en sorte d'obtenir un interface démontable. 26. Support selon la 25, caractérisé en ce que le substrat rigide est en verre au moins en surface. 30 | G,H | G09,G02,H01 | G09F,G02F,H01L | G09F 9,G02F 1,H01L 27 | G09F 9/30,G02F 1/1362,G02F 1/167,H01L 27/32 |
FR2897750 | A1 | PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UN BOITIER COMPORTANT DES PARTIES METALLIQUES ET BOITIER OBTENU | 20,070,824 | La présente invention concerne un procédé d'assemblage d'un boîtier en plusieurs parties, un boîtier comportant plusieurs parties à assembler telles qu'obtenues dans une étape intermédiaire du procédé et un boî- tier tel que finalement obtenu selon un mode de mise en oeuvre du procédé. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On connaît de nombreux boîtiers réalisés par assemblage de plusieurs parties métalliques, par exemple des boîtiers de calculateurs obtenus par assemblage de deux demi-coques en aluminium qui servent tout à la fois de dissipateur thermique, de protection mécanique et d'écran aux ondes électromagnétiques. Il est généralement nécessaire que le boîtier soit étanche, en particulier lorsque le boîtier est destiné à contenir un équipement automobile soumis à un environnement très pollué. Dans les procédés d'assemblage connus, un joint solide ou pâteux est disposé sur une des demi-coques puis la deuxième demi-coque est appliquée sur le joint et l'assemblage des demi-coques est réalisé par un vissage ou un sertissage. Lorsque le joint est un joint solide, il est néanmoins très flexible et sa mise en place de façon robotisée est mal aisée, en particulier lorsque le bord de la demi-coque recevant le joint n'est pas plan. Un joint pâteux présente également des problèmes de main-tien en place pendant l'opération d'assemblage et dans certains cas des problèmes de pollution de l'atelier d'assemblage par des vapeurs chimiques nocives. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un procédé pouvant être mis en oeuvre de façon simple et réduisant le nombre de pièces à manipuler lors de l'assemblage. RESUME DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose, selon l'invention, un procédé d'assemblage d'un boîtier en plusieurs parties, au moins une des parties étant métallique, le procédé comportant les étapes d'appliquer sur les bords des parties métalliques un revêtement en matière plastique thermosoudable, de disposer les parties selon une position d'assemblage alors que leur revêtement thermosoudable est dans un état solide, et d'assurer un soudage de portions en regard des parties de boîtier par fusion du revêtement. Ainsi, chaque étape du procédé peut être mise en œuvre indépendamment des autres étapes sur des pièces dans un état manipulable par des robots et tout en minimisant les manipulations en raison de la réalisation progressive de l'assemblage. De préférence, l'application du revêtement est effectuée par un surmoulage sur les bords des parties métalliques, et le soudage est effectué par une fusion par-tielle du revêtement. Ainsi, on s'assure qu'à chaque étape le revêtement est convenablement maintenu en place sur les bords des parties métalliques. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci concerne le boîtier obtenu à l'issue de l'application du revêtement, ce boîtier comportant plusieurs parties à as-sembler, au moins une des parties étant métallique, et les parties métalliques ayant des bords pourvus d'un re- vêtement en matière plastique thermosoudable. De préférence, le revêtement en matière plastique thermosoudable s'étend latéralement au-delà des bords de la partie métallique. Ainsi, il est possible d'assurer une fusion partielle du revêtement par un dispositif à ultrasons comprenant une électrode s'étendant le long de la portion de revêtement en porte à faux par rapport au bord de la partie métallique. Selon encore un aspect de l'invention, celle-ci concerne le boîtier finalement obtenu, comportant plu- sieurs parties assemblées, au moins une des parties étant métallique, et au moins deux parties étant assemblées par une soudure résultant d'une fusion partielle d'un revête-ment porté par des bords d'une partie métallique. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif en relation avec les figures ci-jointes parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective schéma-tique éclatée, partiellement écorchée, d'un boîtier selon l'invention après mise en place du revêtement thermosoudable mais avant assemblage ; - la figure 2 est une vue partielle agrandie en 15 coupe selon la ligne II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe agrandie analogue à celle de la figure 2, après assemblage des parties de boîtier. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 20 En référence aux figures, sur lesquelles les épaisseurs respectives ont volontairement été faussées pour une meilleure compréhension, le boîtier selon l'invention comporte de façon connue en soi une coque 1 en aluminium comportant une ouverture supérieure destinée à 25 être fermée par un couvercle 2 également en aluminium. La coque 1 comporte de façon connue en soi des pattes de fixation 3 permettant de fixer le boîtier dans un véhicule après son assemblage. Dans le mode de réalisation illustré la coque 1 30 comprend également une ouverture latérale 4 permettant la mise en place dans le boîtier d'une carte électronique 5 portée par une plaque en matière plastique 6 comportant des logements 7 pour des connecteurs non représentés. Selon l'invention, lors d'une première étape du 35 procédé, le bord supérieur 8 du boîtier 1 et le bord 9 de 10 l'ouverture latérale 4 sont recouverts d'un revêtement, respectivement 10 et 11, en matière plastique thermosoudable qui s'étend de préférence à cheval sur le bord correspondant. Les revêtements sont mis en place par exemple par surmoulage sur le bord correspondant de la partie métallique. A la sortie du moule les revêtements sont dans un état solide de sorte que les pièces peuvent être manipulées sans précaution particulière. Pour éviter un arrachement du revêtement lors des manipulations, le bord de la partie métallique sur lequel le revêtement est implanté comporte de préférence des éléments d'ancrage tels que des perçages 12 ou des rainurages réalisés à la surface de la partie métallique avant la mise en place du revêtement en matière thermosoudable. Le couvercle 2 comporte des ailes de positionne-ment 13 qui s'étendent vers l'intérieur de la coque 1 pour assurer un maintien latéral du couvercle pendant l'opération d'assemblage. Comme pour la coque 1, le bord 14 du couvercle 2 est pourvu d'un revêtement 15 qui s'étend à cheval sur le bord 14. Dans le mode de réalisation illustré, le revêtement 15 comporte une portion 16 qui s'étend latéralement au-delà du bord 14 du couvercle 2 de façon à recouvrir le revêtement 10 du bord supérieur de la coque 1 lorsque le couvercle 2 est mis en place sur la coque 1 comme illustré par la figure 3. Après mise en place du couvercle 2 sur la coque 1, une électrode - cadre 17 convenablement reliée à un générateur d'ultrasons 18 est abaissée sur la portion 16 du revêtement 15 et provoque une fusion locale des revê- tements 15 et 10. La fréquence et l'intensité des ultra-sons sont calculées pour que la fusion soit suffisante pour assurer un soudage à l'interface entre le revêtement 10 et le revêtement 15, comme illustré par un trait épais sur la figure 3, sans provoquer une détérioration de ces revêtements. Après le soudage, le couvercle 2 est donc maintenu de façon étanche sur la coque 1. Une opération analogue est effectuée pour la fixation étanche de la plaque en matière plastique 6 sur le revêtement 11 entourant l'ouverture 4. On notera à ce propos que la plaque en matière plastique 6 ne fait pas obstacle à la propagation des ultrasons. La plaque 6 peut donc recouvrir totalement le revêtement 11. Si à l'état fondu la matière constituant le revêtement 11 adhère suffisamment à la plaque en matière plastique 6, le soudage peut être obte- nu par fusion du revêtement 11 seul sans fusion de la matière constituant la plaque 6. Dans le cas contraire il faut prévoir une fusion partielle de la plaque en matière plastique 6 ou la réalisation préalable d'un revêtement thermosoudable sur le bord de la plaque 6. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et on peut y apporter des va-riantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. La forme des revêtements en matière plastique thermosoudable sera adaptée à la géométrie des pièces à assembler et des moyens utilisés pour la fusion de la matière plastique thermosoudable lors de l'assemblage. En particulier, lorsque le bord supérieur de la coque 1 comporte une collerette s'étendant parallèlement au bord du couvercle on peut prévoir des revêtements comportant une portion débordante sur la coque et le couvercle, et assurer un soudage par pincement entre deux cadres. Bien que le boîtier selon l'invention ait été il-lustré avec un couvercle 2 comportant des ailes de posi- tionnement 13 qui s'étendent sur une partie seulement de la hauteur de la coque 1, on peut prévoir des ailes 13 ayant une hauteur suffisante pour que le bord inférieur des ailes 13 vienne en contact avec la coque 1 lorsque le couvercle 2 est mis en place afin d'assurer une continui- té électrique entre la coque 1 et le couvercle 2 | Le procédé d'assemblage d'un boîtier en plusieurs parties (1, 2, 6), dont certaines parties (1 , 2) sont métalliques, comporte les étapes d'appliquer sur les bords (8, 9) des parties métalliques un revêtement (10, 11, 15) en matière plastique thermosoudable, de disposer les parties de boîtier selon une position d'assemblage alors que le revêtement est dans un état solide, et d'assurer un soudage de portions en regard des parties de boîtier par fusion partielle du revêtement. | 1. Procédé d'assemblage d'un boîtier en plusieurs parties (1, 2, 6), au moins une des parties (1 , 2) étant métallique, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes d'appliquer sur les bords (8, 9, 14) des parties métalliques un revêtement (10, 11, 15) en matière plastique thermosoudable, de disposer les parties de boîtier selon une position d'assemblage alors que le revêtement est dans un état solide, et d'assurer un soudage de portions en regard des parties de boîtier par fusion du revête-ment. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'application du revêtement est effectuée par surmoulage sur les bords des parties métalliques. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le soudage est effectué par une fusion partielle du revêtement. 4. Boîtier comportant plusieurs parties (1, 2, 6) à assembler, au moins une des parties (1, 2) étant métallique, caractérisé en ce que les parties métalliques ont des bords (8, 9, 14) pourvus d'un revêtement (9, 11, 15) en matière plastique thermosoudable dans un état solide. 5. Boîtier selon la 4, caractérisé en ce que le revêtement (15) en matière plastique thermosoudable comprend une portion (16) s'étendant latérale-ment au-delà du bord (14) de la partie métallique (2). 6. Boîtier selon la 4, caractérisé en ce que le revêtement (10, 11, 15) en matière plastique thermosoudable s'étend à cheval sur le bord de la partie métallique. 7. Boîtier selon la 4, caractérisé en ce que la pièce métallique comprend des éléments d'ancrage (12) de la matière plastique thermosoudable. 8. Boîtier comportant plusieurs parties (1, 2, 6) assemblées, au moins une des parties (1, 2) étant métallique, caractérisé en ce qu'au moins deux parties (1, 2) sont assemblées par une soudure résultant d'une fusion partielle d'un revêtement (10, 15) porté par des bords (8, 14) des parties métalliques. 9. Boîtier selon la 8, caractérisé en ce que le revêtement (15) en matière plastique thermosoudable comprend une portion (16) s'étendant latérale- ment au-delà du bord (14) de la partie métallique (2). 10. Boîtier selon la 8, caractérisé en ce que le revêtement (10, 11, 15) en matière plastique thermosoudable s'étend à cheval sur le bord de la partie métallique. | H,G | H05,G12 | H05K,G12B | H05K 5,G12B 9,H05K 9 | H05K 5/06,G12B 9/04,H05K 9/00 |
FR2891145 | A1 | KIT COMPRENANT DEUX COMPOSITIONS COSMETIQUES | 20,070,330 | La présente invention a pour objet un kit de maquillage de la peau, constitué d'au moins deux compositions destinées à être appliquées l'une sur l'autre, l'une des compositions comprenant un élastomère de silicone et des particules concaves siliconées. L'invention se rapporte également à un procédé cosmétique de maquillage de la peau, comprenant l'application des compositions sur la peau et à son utilisation pour le maquillage. Les compositions de maquillage, en particulier de fond de teint, contiennent généralement une phase pulvérulente comprenant des pigments et des charges. Elles sont utilisées pour masquer les imperfections de couleur de la peau, telles que des rougeurs ou les dyschromies. L'application de ces compositions entraîne souvent un marquage des irrégularités de relief de la peau telles que les rides ou les ridules dû à la migration de la phase particulaire à l'intérieur des rides. Afin de limiter ces problèmes de marquage, il est connu de diminuer la teneur en matière pulvérulente. Dans ce cas, les compositions de fond de teint ne plus masquent plus efficacement les défauts de couleurs de la peau. Il existe donc un besoin pour des produits de maquillage camouflant de façon efficace les défauts de relief et de couleur de la peau, tout en évitant le marquage des rides ou ridules. Les inventeurs ont mis en évidence qu'il était possible d'obtenir de tels produits en utilisant un kit de maquillage contenant une première composition comprenant un élastomère de silicone et des particules siliconées concaves et une seconde composition comprenant une matière colorante pulvérulente. L'application sur la peau de la première composition permet de camoufler les défauts de couleur et de relief de la peau, et évite le marquage des irrégularités de relief de la peau lors de l'application de la seconde composition. De façon plus précise, l'invention a pour objet un kit de maquillage de la peau, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition comprenant au moins un élastomère de silicone et des particules concaves en un matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses, la seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. L'invention a également pour objet, selon un second aspect, un procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage de la peau, comprenant les étapes suivantes: i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques; ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application d'une première et seconde compositions du kit tel que décrit précédemment. L'invention a encore pour objet, selon un troisième aspect, une utilisation d'un kit de maquillage tel que décrit précédemment, pour obtenir un maquillage uniforme, et/ou masquant les défauts de la peau et/ou évitant le marquage des rides ou ridules. Par milieu physiologiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques, notamment la peau et les lèvres, et en particulier un milieu cosmétique. Particules concaves siliconées Les particules concaves siliconées présentes dans la première composition selon l'invention sont en particulier des particules de portions de sphères creuses constituées d'un matériau siliconé. La seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des particules 30 concaves siliconées. Lesdites particules ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 10 pm, notamment allant de 0,05 pm à 10pm, préférentiellement allant de 0,1 à 8 pm, plus préférentiellement allant de 0,2 à 7 pm et de préférence encore allant de 0,5 à 5 pm. Par diamètre moyen, on entend la plus grande dimension de la particule. Les portions de sphères creuses utilisées dans la composition selon l'invention peuvent avoir la forme de sphères creuses tronquées, présentant un seul orifice communiquant avec leur cavité centrale, et ayant une section transversale en forme de fer à cheval ou d'arceau. Le matériau organosiliconé est un polysiloxane réticulé de structure tridimensionnelle; il comprend de préférence, voire est constitué de, des motifs de formule (I) : SiO2 et de formule (II) : R1SiO1,5 dans lesquels R1 désigne un groupe organique ayant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium. Le groupe organique peut être un groupe organique réactif, un groupe organique non réactif, et de préférence un groupe organique non réactif. Le groupe organique non réactif peut être un groupe alkyle en C1-C4, notamment un groupe méthyle, éthyle, propyle, butyle, ou un groupe phényle, et de préférence un groupe méthyle. Le groupe organique réactif peut être un groupe époxy, un groupe (méth) acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, un groupe glycéroxy, un groupe uréïdo, un groupe cyano. De préférence, le groupe organique réactif peut être un groupe époxy, un groupe (méth)acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle. Le groupe organique réactif comprend généralement de 2 à 6 atomes de carbone, notamment de 2 à 4 atomes de carbone. Comme groupe époxy, on peut citer un groupe 2-glycidoxyéthyl, un groupe 3glycidoxypropyl, un groupe 2-(3,4-époxycyclohexyl)propyl. Comme groupe (méth)acryloxy, on peut citer un groupe 3-méthacryloxypropyl, un groupe 3-acryloxypropyl. Comme groupe alkényle, on peut citer un groupe vinyl, allyl, isopropényl. Comme groupe mercaptoalkyle, on peut citer un groupe mercaptopropyl, mercaptoéthyl. Comme groupe aminoalkyle, on peut citer un groupe 3-(2-aminoéthyl) aminopropyl, un groupe 3-aminopropyl, un groupe N,N-diméthylaminopropyl. Comme groupe halogénoalkyle, on peut citer un groupe 3-chloropropyl, un groupe trifluoropropyl. Comme groupe glycéroxy, on peut citer un groupe 3-glycéroxypropyl, un groupe 2-glycéroxyéthyl. Comme groupe uréido, on peut citer un groupe 2-uréidoéthyl. Comme groupe cyano, on peut citer un groupe cyanopropyl, cyanoéthyl. De préférence, dans le motif de formule (II), RI désigne un groupe méthyle. Avantageusement, le matériau organosiliconé comprend les motifs (I) et (II) selon un rapport molaire motif (I) / motif (II) allant de 30/70 à 50/50, de préférence allant de 35/65 à 45/55. Les particules d'organosilicone peuvent être notamment susceptibles d'être obtenues selon un procédé comprenant: (a) l'introduction dans un milieu aqueux, en présence d'au moins un catalyseur d'hydrolyse, et éventuellement d'au moins un tensioactif, d'un composé (III) de formule SiX4 et d'un composé (IV) de formule RSiY3, où X et Y désignent indépendamment l'un de l'autre un groupe alcoxy en C1-C4, un groupe alcoxyéthoxy renfermant un groupement alcoxy en C1-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant un groupement alkyle en C1-C4, un groupe hydroxyle, un atome d'halogène ou un atome d'hydrogène, et R désigne un groupe organique comportant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium; et (b) la mise en contact du mélange résultant de l'étape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymérisation et éventuellement au moins un tensioactif, à une température comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. L'étape (a) correspond à une réaction d'hydrolyse et l'étape (b) correspond à une réaction de condensation. Dans l'étape (a), le rapport molaire du composé (III) au composé (IV) va habituellement de 30/70 à 50/50, avantageusement de 35/65 à 45/45, et est préférentiellement de 40/60. Le rapport en poids de l'eau au total des composés (III) et (IV) va de préférence de 10/90 à 70/30. L'ordre d'introduction des composés (III) et (IV) dépend généralement de leur vitesse d'hydrolyse. La température de la réaction d'hydrolyse va généralement de 0 à 40 C et ne dépasse habituellement pas 30 C pour éviter une condensation prématurée des composés. Pour les groupements X et Y des composés (III) et (IV) : 20 Comme groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes méthoxy, éthoxy; Comme groupe alkoxyéthoxy renfermant un groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes méthoxyéthoxy, butoxyéthoxy; Comme groupe alcoxy en C2-C4, on peut citer les groupes acétoxy, propioxy; Comme groupe N,N-dilakylamino renfermant un groupement alkyle en C1-C4, on peut citer les groupes diméthylamino, diéthylamino; Comme atome d'halogène, on peut citer les atomes de chlore, de brome. Comme composés de formule (III), on peut citer le tétraméthoxysilane, le tétraéthoxysilane, le tétrabutoxysilane, le triméthoxyéthoxysilane, le tributoxyéthoxysilane, le tétraacétoxysilane, le tétrapropioxysilane, le tétraacétoxysilane, le tétra(diméthylamino)silane, le tétra(diéthylamino) silane, le silane tétraol, le chlorosilane triol, le dichlorodisilanol, le tétrachlorosilane, le chlorotrihydrogénosilane. De préférence, le composé de formule (III) est choisi parmi le tétraméthoxysilane, le tétraéthoxysilane, le tétrabutoxysilane, et leurs mélanges. Le composé de formule (III) conduit après la réaction de polymérisation à la formation des motifs de formule (I). Le composé de formule (IV) conduit après la réaction de polymérisation à la formation des motifs de formule (II). Le groupe R dans le composé de formule (IV) a la signification telle que décrite pour le groupe RI pour le composé de formule (II). Comme exemple de composés de formule (IV) comportant un groupe R organique non réactif, on peut citer le méthyltriméthoxysilane, l'éthyltriéthoxysilane, le propyltributoxysilane, le butyltributoxysilane, le phényltriméthoxyéthoxysilane, le méthyl tributoxyethoxysilane, le méthyltriacétoxysilane, le méthyltripropioxysilane, le méthyltriacétoxysilane, le méthyltri(diméthylamino)silane, le méthyltri(diéthylamino)silane, le méthylsilane triol, le méthylchlorodisilanol, le méthyltrichlorosilane, le méthyltrihydrogénosilane. Comme exemple de composés de formule (IV) comportant un groupe R organique réactif, on peut citer: les silanes ayant un groupe époxy comme le 3-glycidoxypropyl triméthoxysilane, le 3-glycidoxypropyl triéthoxysilane, le 2-(3,4-époxycyclohexyl)éthyl triméthoxysilane, le 3glycidoxypropylméthyl diméthoxysilane, le 3-glycidoxypropylméthyl diméthoxysilane, le 2-glycidoxyéthylméthyldiméthoxysilane, le 3glycidoxypropyl diméthylméthoxysilane, le 2-glycidoxyéthyl diméthylméthoxysilane; les silanes ayant un groupe (méth)acryloxy comme le 3-méthacryloxypropyl triméthoxysilane, le 3-acryloxypropyl triméthoxysilane; les silanes ayant un groupe alkényle comme le vinyl triméthoxysilane, l'allyl triméthoxysilane, l'isopropényl triméthoxysilane; les silanes ayant un groupe mercapto comme le mercaptopropyl triméthoxysilane, le mercaptoéthyl triméthoxysilane; les silanes ayant un groupe aminoalkyle comme le 3-aminopropyl triméthoxysilane, le 3-(2-aminoéthyl)aminopropyl triméthoxysilane, le N,Ndiméthylaminopropyl triméthoxysilane, le N,N-diméthylaminoéthyl triméthoxysilane; les silanes ayant un groupe halogénoalkyl comme le 3chloropropyl triméthoxysilane, le trifluoropropyl triméthoxysilane; les silanes ayant un groupe glycéroxy comme le 3-glycéroxypropyl triméthoxysilane, le di(3-glycéroxypropyl)diméthoxysilane; les silanes ayant un groupe uréido comme le 3-uréïdopropyl triméthoxysilane, le 3uréïdopropyl méthyldiméthoxysilane, le 3-uréïdopropyl diméthylméthoxysilane; les silanes ayant un groupe cyano comme le cyanopropyl triméthoxysilane, le cyanopropyl méthyldiméthoxysilane, le cyanopropyl diméthylméthoxysilane. De préférence, le composé de formule (IV) comportant un groupe R organique réactif est choisi parmi les silanes ayant un groupe époxy, les silanes ayant un groupe (méth)acryloxy, les silanes ayant un groupe alkényle, les silanes ayant un groupe mercapto, les silanes ayant un groupe aminoalkyle. Des exemples de composés (III) et (IV) préférés pour la mise en ceuvre de cette invention sont respectivement le tétraéthoxysilane et le méthyltriméthoxysilane. Comme catalyseurs d'hydrolyse et de polymérisation, on peut utiliser indépendamment des catalyseurs basiques tels que l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium, l'hydrogénocarbonate de sodium, ou des amines (telles qu'ammoniaque, triméthylamine, triéthylamine, hydroxyde de tétraméthylammonium) - ou des catalyseurs acides, choisis parmi les acides organiques tels que l'acide citrique, l'acide acétique, l'acide méthanesulfonique, l'acide p-toulène sulfonique, l'acide dodécylbenzènesulfonique, l'acide dodécylsulfonique ou minéraux tels que l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique. Lorsqu'il est présent, le tensioactif utilisé est de préférence un tensioactif non ionique ou anionique ou un mélange des deux. Le dodécylbenzènesulfonate de sodium peut être utilisé comme tensioactif anionique. La fin de l'hydrolyse est marquée par la disparition des produits (III) et (IV), insolubles dans l'eau, et l'obtention d'une couche liquide homogène. L'étape (b) de condensation peut utiliser le même catalyseur que l'étape d'hydrolyse ou un autre catalyseur choisi parmi ceux mentionnés précédemment. A l'issue de ce procédé, on obtient une suspension dans l'eau de fines particules organosiliconées qui peuvent éventuellement être ensuite séparées de leur milieu. Le procédé décrit ci-dessus peut donc comprendre une étape supplémentaire de filtration, par exemple sur filtre à membrane, du produit résultant de l'étape (b), suivie éventuellement d'une étape de centrifugation du filtrat destinée à séparer les particules du milieu liquide, puis d'une étape de séchage des particules. D'autres méthodes de séparation peuvent bien entendu être employées. La forme des portions de sphères creuses obtenues selon le procédé cidessus, ainsi que leurs dimensions, dépendront notamment du mode de mise en contact des produits à l'étape (b). Un pH plutôt basique et une introduction à froid du catalyseur de polymérisation dans le mélange issu de l'étape (a) conduira à des portions de sphères creuses en forme de "bols" à fond arrondi, tandis qu'un pH plutôt acide, et une introduction goutte-à-goutte du mélange issu de l'étape (a) dans le catalyseur de polymérisation chaud, conduira à des portions de sphères creuses ayant une section transversale en forme de "fer à cheval". Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on utilise des portions de sphères creuses en forme de "bols". Celles-ci peuvent être obtenues comme décrit 25 dans la demande JP-2003 128 788. Des portions de sphères creuses en forme de fer à cheval sont aussi décrites dans la demande JP-A-2000-191789. La figure annexée illustre une particule concave de portions de sphères en forme de 30 bol en coupe transversale. La largeur W2 correspond au diamètre des particules. Comme il ressort de cette figure, ces portions concaves sont formées (en coupe perpendiculaire à un plan de l'ouverture délimitée par la portion de sphère creuse) d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extrémités des arcs respectifs, la largeur (W1) entre les deux extrémités du petit arc interne (11) allant de 0,01 à 8 pm, de préférence de 0,02 à 6 pm en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extrémités du grand arc externe (21) allant de 0,05 à 10 pm, de préférence de 0,06 à 8 pm en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0,015 à 8 pm, de préférence de 0,03 à 6 pm en moyenne. Les dimensions mentionnées ci-dessus sont obtenues en calculant la moyenne des dimensions de cent particules choisies sur une image obtenue au microscope électronique à balayage. Comme particules concaves de portions de sphères utilisables selon l'invention, on peut citer: - les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 2,5 pm, de hauteur 1,2 pm et d'épaisseur 150 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-506 par la société Takemoto Oil & Fat) les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK-110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 0,8 pm, de hauteur 0,4 pm et d'épaisseur 130 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-515 par la société Takemoto Oil & Fat) - les particules constituées de l'organosilicone réticulé TAK110 (polymère réticulé méthylsilanol/silicate) de la société TAKEMOTO OIL & FAT, en forme de bol, de largeur 7 pm, de hauteur 3,5 pm et d'épaisseur 200 nm (particules vendues sous la dénomination NLK-510 par la société Takemoto Oil & Fat) Ces particules ont pour nom CTFA: methyle silanol/silicate crosspolymer. Avantageusement, les particules concaves siliconées ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 5 pm, notamment allant de 0,1 pm à 5 pm, préférentiellement allant de 0,2 à 5 pm, plus préférentiellement allant de 0,5 à 4 pm, et de préférence encore allant de 0,5 à 3 pm. Ces particules de diamètre moyen inférieur ou égal à 5 pm permettent d'obtenir un épaississement de la phase grasse plus important que celui obtenu avec des particules de diamètre moyen supérieur à 5 pm. Ces particules permettent d'optimiser les propriétés de glissant, d'étalement, et de confort de la composition selon l'invention. Les particules concaves siliconées peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 10 % en poids, et préférentiellement allant de 1 % à 8 % en poids. Selon un mode préféré de réalisation, le rapport massique de la teneur en particules concaves siliconées sur la teneur de l'élastomère de silicone va de 0,1 à 100, de préférence de 0,2 à 50, de façon encore plus préférentielle de 0,5 à 10. Elastomères de silicone La première composition du kit selon l'invention comprend également un élastomère de silicone. Selon un mode particulier de réalisation, la seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre également un élastomère de silicone. L'élastomère de silicone peut être non émulsionnant ou émulsionnant. Selon un mode préféré de réalisation, la première composition du kit selon l'invention peut comprendre un élastomère de silicone non émulsionnant. Le terme élastomères de silicone "non émulsionnant" définit des élastomères 30 organopolysiloxane ne contenant pas de chaîne hydrophile telle que motifs polyoxyalkylènes ou polyglycérolés. L'élastomère de silicone non émulsionnant est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C2) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2). Le composé (A2) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieur (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyl, allyl, et propényl. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (A2) peut avoir une structure chaîne ramifiée, chaîne linéaire, cyclique ou réseau mais la structure chaîne linéaire est préférée. Le composé (A2) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (A2) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 C. Les organopolysiloxanes (A2) peuvent être choisi parmi les méthylvinylsiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxanediméthylsiloxanes, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-diphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxaneméthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. Le composé (B2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 20 hydrogènes liés au silicium dans chaque molécule et est donc le réticulant du composé (A2). Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (A2) et le nombre d'atomes d'hydrogène liés au silicum par molécule du composé (B2) est d'au moins 4. Le composé (B2) peut être sous toute structure moléculaire, notamment de structure chaîne linéaire, chaîne ramifiée, structure cyclique. Le composé (B2) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (A). Il est avantageux que le composé (B2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés au silicium dans le composé (B2) et la quantité totale de tous les goupements à insaturation éthylénique dans le composé (A2) aille dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (B2) peut être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2). D'autres groupes organiques peuvent être liés au silicium dans les organopolysiloxane (A2) et (B2) décrits précédemment, comme par exemple des groupes alkyles tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitutés tel que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels que un groupe époxy, un gropue ester carboxylate, un groupe mercapto. L'élastomère de silicone non émulsionnant est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère non émulsionnant est sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères non émulsionnants sont notamment décrits dans les brevets US4970252, US4987169, US 5412004, US5654362, US5760116, dans la demande JP-A-61-194009. Comme élastomères non émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-6", "KSG-1 5", "KSG-16", "KSG-1 8", "KSG-41 ", "KSG-42", "KSG-43", "KSG-44", "USG-105", "USG-106" par la société Shin Etsu, "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506" par la société Dow Corning, "GRANSIL" par la société Grant Industries, "SFE 839" par la société General Electric. Les particules d'organopolysiloxane réticulés élastomères peuvent également se présenter sous forme de poudre, notamment sous forme de poudre sphérique. Les particules d'élastomère de silicone peuvent se présenter également sous forme de poudre d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobée de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US5538793. De tels élastomère sont vendus sous les dénomination "KSP-100", "KSP-101 ", "KSP-102", "KSP-103", KSP-104", "KSP105" parla société Shin Etsu. D'autres élastomère de silicone sous forme de poudres peuvent être des poudres de silicone hybride fonctionnalisé par des groupes fluoroalkyle, notamment vendues sous la dénomination "KSP-200" par la société Shin Etsu; des poudres de silicones hybride fonctionnalisé par des groupes phényl, notamment vendues sous la dénomination "KSP-300" par la société Shin Etsu. L'élastomère de silicone non émulsionnant peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 7% en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 5 % en poids. La première et/ou seconde composition peut comprendre un élastomère de silicone émulsionnant. Par élastomère de silicone émulsionnant on entend un élastomère de silicone comprenant au moins une chaîne hydrophile. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être choisi parmi les élastomères de silicone polyoxyalkylénés. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné est un organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (Al) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B1) de polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (Cl) de catalyseur platine, comme parexemple décrit dans les brevets US5236986 et US5412004. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkylène 10 (notamment polyoxyéthyléne et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (Al) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl; des groupes alkyles substitués tels que 2- phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (Al) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques 25 diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (Cl) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Avantageusement, les élastomères de silicone polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylènes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné selon l'invention est véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyoxyalkyléné est sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. Comme élastomère de silicone polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations "KSG-21 ", "KSG-20", "KSG-30", "KSG31 ", KSG-32", "KSG-33", "KSG-210", "KSG-240","KSG-310", "KSG-320", "KSG330", "KSG-340", "X- 226146" par la société Shin Etsu, "DC9010", "DC9011" par la société Dow Corning. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être également choisi parmi les élastomères de silicone polyglycérolés. L'élastomère de silicone polyglycérolé est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C) de catalyseur platine. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C). Le composé (A) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl, ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyl, phényl, lauryl. Le composé (A) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (B) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B') suivante: CmH2m-1 -O-[ Gly]n-CmH2m-1 (B') dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence n allant de 2 à 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3; Gly désigne: -CH2-CH(OH)-CH2-O- ou CH2-CH(CH2OH)-O- Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par molécule du composé (A) est d'au moins 4. Il est avantageux que le composé (A) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B). L'élastomère de silicone polyglycérolé selon l'invention est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non-sphériques. De tels élastomères sont notamment décrits dans la demande de Comme élastomères de silicone polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les 5 dénominations "KSG-710", "KSG-810", "KSG-820", "KSG-830", "KSG-840" par la société Shin Etsu. L'élastomère de silicone (incluant les élastomères émulsionnants et les non émulsionnants) peut être présent dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 0, 1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 7 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 5 % en poids. Les huiles La première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre au moins une huile. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles, et leurs 20 mélanges. La première et/ou seconde composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). L'huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des 5 atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5heptaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le 30 nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Les huiles volatiles sont présentes dans la première et/ou seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 6 à 45 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 6 à 40 % en poids et plus préférentiellement allant de 6 à 35 % en poids. La première et/ou seconde composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température 10 ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0, 01 mm de Hg). Ces huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles 20 hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le 10 squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le néopentanoate d'isodecyl, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl- décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl- dodécyle; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. Comme huile hydrocarbonée non volatile préférée, on utilise des esters de formule RICOOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras ramifié comportant de 6 à 10 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée (ou un mélange de chaînes hydrocarbonées) contenant de 10 à 18 atomes de carbone, de préférence de 12 à 16 atomes de carbone. L'huile (ou le mélange d'huiles) de la première et/ou seconde composition selon l'invention peut être présente en une teneur allant de 1 % à 80 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 60 % en poids, de préférence allant de 5 % à 50 % en poids. Selon un mode préféré de réalisation, la première composition du kit selon l'invention comprend au moins une huile volatile. Selon un mode particulier de réalisation, la seconde composition selon l'invention comprend au moins une huile de silicone volatile et une huile non volatile d'ester d'alkyle en C10-C18, en particulier un ester d'alkyle en C12-C15. Selon un mode préféré de réalisation, l'ester d'alkyle en C10-C18 (en particulier en C12-C15) peut être présent dans la seconde composition en une teneur allant 5 à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition. Phase aqueuse Les première et/ou seconde compositions du kit selon l'invention peuvent comprendre une phase aqueuse. La phase aqueuse comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La phase aqueuse de la première et de la seconde compositions peut comprendre au moins un solvant organique miscible à l'eau (à température ambiante - 25 C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol; les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1C4)éthers de mono, di- ou triéthylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la phase aqueuse de la première et/ou de la seconde compositions peut comprendre un polyol hydratant choisi parmi les polyols de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone. En particulier, le solvant organique miscible à l'eau est choisi parmi le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, et leurs mélanges. La phase aqueuse peut comprendre en outre des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la première et/ou la seconde composition du kit selon l'invention en une teneur allant de 5 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition et de préférence allant de 10 à 70 % en poids. De préférence, l'eau peut être présente dans la première et/ou la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 10 à 75 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 à 65 % en poids. LES MATIERES COLORANTES La seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre une matière colorante pulvérulente. Selon un mode particulier de réalisation, la première composition peut comprendre une matière colorante pulvérulente. On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique coloré lorsqu'il est formulé en quantité 20 suffisante dans un milieu cosmétique approprié. La matière colorante pulvérulente peut être notamment choisie parmi les pigments, les nacres, et leurs mélanges. Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu 30 de la composition. Selon un mode de réalisation de l'invention, la matière colorante comprend au moins un pigment. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les pigments organiques peuvent être par exemple: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, 30 xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. Selon un mode préféré de réalisation, les pigments présents dans les premières et/ou seconde compositions selon l'invention sont des pigments enrobés hydrophobes. Par pigments enrobés hydrophobes, on entend des pigments traités en surface avec un agent hydrophobe pour les rendre compatibles avec la phase grasse de l'émulsion, notamment pour qu'ils aient une bonne mouillabilité avec les huiles de la phase grasse. Ainsi, ces pigments traités sont bien dispersés dans la phase grasse. Les pigments destinés à être enrobés peuvent être des pigments minéraux ou organiques décrits ci-dessus. On utilise de préférence des pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes; les acides gras comme l'acide stéarique; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les perfluoroalkyl silanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxydes d'hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkylles perfluoropolyéthers, les acides aminés; les acides aminés N-acylés ou leurs sels; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, et leurs mélanges. Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2- éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zin, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone. Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A-1086683. La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des nacres. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la première composition en une teneur allant de 0,01 à 6 % en poids, par rapport au poids total de la première composition, et de préférence allant de 0,5 à 5 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 3 % en poids. Selon un mode préféré de réalisation, la première composition du kit selon la 30 présente invention ne contient pas de pigment. Les pigments et/ou les nacres peuvent être présents dans la seconde composition en une teneur allant de 0,01 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la première composition, et de préférence allant de 0,5 à 18 % en poids, et préférentiellement allant de 3 à 15 % en poids. Les matières colorantes peuvent également comprendre des colorants hydro ou liposolubles. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition en une teneur allant de 0,01 % à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 1 à 18 % en poids. Charges La première et/ou seconde composition du kit selon l'invention peut comprendre des charges. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, 20 minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc) . On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-R-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ) , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savonsmétalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium; le sulfate de baryum et leurs mélanges. Les charges peuvent être présentes dans la première et/ou seconde composition du kit en une teneur allant de 0,5 % à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 20 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 15 % en poids. Viscosité de la seconde composition du kit 15 Avantageusement, la seconde composition selon l'invention présente une viscosité, mesurée à 25 C, à un gradient de cisaillement de 200 s-1, allant de 0,1 à 0,8 Pa.s (1 à 8 poises), et de préférence allant de 0,2 à 0,7 Pa.s (2 à 7 poises). Une telle viscosité permet une application bien glissante de la composition sur la peau. La viscosité est mesurée avec un rhéomètre à contrainte imposée RHEOSTRESS RS 600 de la société THERMO utilisant un cône plan sablé de 60mm, présentant un angle de 2 avec un entrefer de 0,105mm. Galénique La première composition du kit selon l'invention se présente sous forme d'une émulsion eau-dans-huile ou huile-dans-eau, d'une c omposition anhydre (poudre, stick, gel huileux) et de préférence eau-danshuile. La seconde composition du kit peut se présenter sous forme d'une émulsion (huiledans-eau ou eau-dans-huile), d'un gel aqueux ou d'un anhydre et de préférence eaudans-huile. Selon un mode particulier de réalisation, les phases continues des première et seconde compositions sont de même nature. Selon un mode plus particulier de réalisation, les phases continues première et 5 seconde compositions sont huileuses. Selon un mode préféré de réalisation, la seconde composition se présente sous forme d'une émulsion eau-dans-huile. Additifs La première et/ou seconde composition selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles ou lipophiles, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les cires, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les tensioactifs, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents antiirritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, antipigmentants, ou pro-pigmentants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples ci-après. Les teneurs sont exprimées en pourcentages massiques. Exemples de kits de maquillage: Exemples 1 et 2: premières compositions du kit selon l'invention Ex. 1 Ex. 2 Phase huileuse Gel d'élastomère de silicone - copolymère diméthicone/vinyl 10 12,6 diméthicone (25%) dans polydiméthylsiloxane 6cst vendu sous la dénomination KSG-16 par la société SHIN ETSU Cyclopentasiloxane 18,25 18,05 Polydiméthylsiloxane 10 cSt 0 2 Isododécane 4,6 0 Mélange de cétyl diméthycone copolyol, d'isostéarate de 9 9 polyglycéryle-4 et de laurate d'hexyle (30/40/30) vendu sous la dénomination Abil WE 09 par la société GOLDSCHMIDT Particules concaves siliconées vendues sous la 4 4 dénomination NLK-506 par la société TAKEMOTO OILS & FAT Micro sphères creuses de poly méthacrylate de méthyle 5 5 vendues sous le nom COVABEAD LH85 par la société LCW Nacre 0 0,2 Phase aqueuse Conservateur qs qs Propylène glycol 5 5 Stéarate d'éthylène glycol acétylé 0,7 0,7 Sulfate de magnésium 0,7 0,7 Eau gsp100% gsp100% 10 Mode opératoire: On fait fondre le gel d'élastomère de silicone, le mélange de cétyl diméthycone copolyol, d'isostéarate de polyglycéryle-4 et de laurate d'hexyle et le stéarate d'éthylène glycol acéthylé. On y ajoute la cyclopentasiloxane, l'isododécane et la polydiméthylsiloxane. Puis on disperse les microsphères de PMMA, les particules concaves siliconées et la nacre dans le mélange. Le mélange obtenu constitue alors la phase grasse de l'émulsion. On mélange séparément les autres constituants (phase aqueuse), puis on verse ce mélange dans la phase grasse suivant un procédé classique d'émulsification au Moritz. Exemple 3 à 6: secondes compositions du kit selon l'invention Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 Exemple 6 Phase Huileuse Céthyl diméthicone copolyol vendu 0,80 0,80 0,80 0,80 sous la denomination Abil EM 90 par la société GOLDSCHMIDT Isostéarate de polyglycéryle-4 vendu 0,60 0,60 0,60 0,6 sous la dénomination Isolan GI 34 par la société GOLDSCHMIDT Lau rate d'hexyle 0,60 Polydiméthylsiloxane oxyéthyléné 5,0 5,0 5,0 5,0 vendu sous la denomination KF-6017 par la société Shin Etsu Isoeicosane 4,50 Dimethicone (5 cSt) 2,40 Neopentanoate d'isostearyle 0,50 Isononanoate d'isononyle 19,20 10,00 Ether dicaprylique 19,20 Cyclohexasiloxane 5,90 Cyclopentane 10,40 18,0 18,0 18,0 Ethyle 2-hexanoate d'alkyle en C12- 9, 20 C15 vendu sous la dénomination Hetester par la société Heterene Chemical Hectorite modifiée vendue sous la 1,90 1,90 1,90 1,90 dénomination Bentone 38 VCG par la société Elementis Isododecane 13,40 vitamine E 0,10 0,10 0,10 0,10 Pigments enrobés 11,0 11,0 11,0 11,00 Microbilles de résine 4,0 polymethylsilsesquioxane vendues sous la dénomination TOSPEARL A par la société GE Toshiba Silicones Micro sphères creuses de poly 2,0 2,0 2,0 méthacrylate de méthyle vendues sous le nom COVABEAD LH85 par la société LCW Phase aqueuse Butylène Glycol 3,0 3,0 3, 0 3,0 Glycérine 7,0 7,0 7,0 7,0 Chlorure de sodium 0,70 0,70 0,70 0,70 D- Panthenol 0,10 0,10 0,10 0,10 Conservateur qs qs qs qs Eau gsp100% gsp100% gsp100% gsp100% Mode opératoire: Préparation d'une pâte pigmentaire: On prépare un broyat de pigments dans une partie de cyclopentasiloxane. Préparation de la phase grasse: On mélange au Moritz les phases Al et A2 à température ambiante. On ajoute l'hectorite dans le mélange Al +A2 et on maintient l'agitation jusqu'à obtenir un mélange homogène. Puis, on ajoute le broyat pigmentaire et la vitamine E et les charges sous agitation au Moritz pendant 10mn jusqu'a dispersion homogène des microbilles. Préparation de la phase aqueuse: On mélange les constituants de B1 à température ambiante Préparation de l'émulsion: Sous agitation au Moritz et à température ambiante, on verse la phase aqueuse dans la phase grasse. On maintient l'agitation jusqu'à ce que la phase aqueuse soit bien 10 dispersée dans la phase grasse. On applique sur la peau l'une ou l'autre des compositions des exemples 1 ou 2. L'application sur la peau de cette première composition permet un bon camouflage des défauts de la peau. Puis on applique sur le premier dépôt l'une des compositions des exemples 3, 4 ou 5 (seconde composition du kit). Le maquillage obtenu est uniforme, masque les défauts de la peau et évite le marquage des rides ou ridules | La présente invention a pour objet un kit de maquillage de la peau, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition comprenant au moins un élastomère de silicone et des particules concaves en un matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses, la seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. Ce kit permet d'obtenir un maquillage uniforme, et/ou masquant les défauts de la peau et/ou évitant le marquage des rides ou ridules. | 1. kit de maquillage de la peau, comprenant une première et une seconde compositions cosmétiques, la première composition comprenant au moins un élastomère de silicone et des particules concaves en un matériau siliconé, notamment sous forme de portions de sphères creuses, la seconde composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. 2. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdites particules concaves siliconées ont un diamètre moyen inférieur ou égal à 10 pm. 3. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdites particules concaves siliconées ont un diamètre moyen allant de 0,05 pm à 10pm, préférentiellement allant de 0,1 à 8 pm, plus préférentiellement allant de 0,2 à 7 pm et de préférence encore allant de 0,5 à 5 pm. 4. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les particules concaves siliconées sont sous forme de portions de sphères creuses ayant une section transversale en forme de fer à cheval ou d'arceau. 5. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le matériau siliconé est un polysiloxane réticulé de structure tridimensionnelle comprenant, ou constitué de, des motifs de formule (I) : SiO2 et de formule (II) : R1SiO1,5 dans lesquelles R1 désigne un groupe organique ayant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium. 6. kit selon la précédente, caractérisé par le fait que le groupe organique est un groupe organique réactif, un groupe organique non réactif, et de préférence un groupe organique non réactif. 7. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que le groupe organique non réactif peut être un groupe alkyle en C1-C4, ou un groupe phényle. 8. Kit selon la 6 ou 7, caractérisé par le fait que le groupe organique non réactif est un groupe méthyle. 9. Kit selon la 6, caractérisé par le fait que le groupe organique réactif est choisi parmi un groupe époxy, un groupe (méth) acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, un groupe glycéroxy, un groupe uréido, un groupe cyano. 10. Kit selon la 6 ou 9, caractérisé par le fait que le groupe organique réactif est choisi parmi un groupe époxy, un groupe (méth)acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle. 11. Kit selon la 5, caractérisé par le fait que R1 désigne un groupe méthyle. 12. Kit selon l'une quelconque des 5 à 11, caractérisé par le fait que le matériau siliconé comprend les motifs (I) et (II) selon un rapport molaire motif (I) / motif (II) allant de 30/70 à 50/50, de préférence allant de 35/65 à 45/55. 13. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait les particules concaves en matériau siliconé sont susceptibles d'être obtenues selon un procédé comprenant: (a) l'introduction dans un milieu aqueux, en présence d'au moins un catalyseur d'hydrolyse, et éventuellement d'au moins un tensioactif, d'un composé (III) de formule SiX4 et d'un composé (IV) de formule RSiY3, où X et Y désignent indépendamment l'un de l'autre un groupe alcoxy en C1-C4, un groupe alcoxyéthoxy renfermant un groupement alcoxy en C1-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant un groupement alkyle en C1-C4, un groupe hydroxyle, un atome d'halogène ou un atome d'hydrogène, et R désigne un groupe organique comportant un atome de carbone directement relié à l'atome de silicium; et (b) la mise en contact du mélange résultant de l'étape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymérisation et éventuellement au moins un tensioactif, à une température comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. 14. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que dans l'étape (a), le rapport molaire du composé (III) au composé (IV) va de 30/70 à 50/50, de préférence va de 35/65 à 45/45, et préférentiellement est de 40/60. 15. kit selon la 13 ou 14, caractérisé par le fait que le rapport en poids de l'eau au total des composés (III) et (IV) va de 10/90 à 70/30 dans l'étape (a). 16. Kit selon la 13, caractérisé par le fait que le groupe organique est un groupe organique réactif, un groupe organique non réactif, et de préférence un groupe organique réactif. 17. Kit selon la précédente, caractérisé par le fait que le groupe organique non réactif peut être un groupe alkyle en C1-C4, ou un groupe phényle. 18. Kit selon la 16, caractérisé par le fait que le groupe organique non réactif est un groupe méthyle. 19. Kit selon la 16, caractérisé par le fait que le groupe organique réactif est choisi parmi un groupe époxy, un groupe (méth) acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogénoalkyle, un groupe glycéroxy, un groupe uréido, un groupe cyano. 20. Kit selon la 16 ou 19, caractérisé par le fait que le groupe organique réactif est choisi parmi un groupe époxy, un groupe (méth)acryloxy, un groupe alkényle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle. 21. Kit selon la 13, caractérisé par le fait que R1 désigne un groupe méthyle. 22. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les particules concaves sont formées (en coupe) d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extrémités des arcs respectifs, la largeur (W1) entre les deux extrémités du petit arc interne (11) allant de 0,01 à 8 pm, de préférence de 0,02 à 6 pm en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extrémités du grand arc externe (21) allant de 0,05 à 10 pm, de préférence de 0,06 à 8 pm en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0,015 à 8 pm, de préférence de 0,03 à 6 pm en moyenne. 23. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les particules concaves siliconées sont présentes dans la première composition en une teneur allant de 0, 1 % à 15 % en poids, par rapport au poids total de la première composition, de préférence allant de 0,5 % à 10 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 à 8% en poids. 24. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élastomère de silicone est un élastomère de silicone non émulsionnant. 25. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que l'élastomère de silicone non émulsionnant est présent dans la première composition en une teneur allant de 0,1 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 7 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 à 5% en poids. 26. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend au moins une huile. 27. kit selon la précédente, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend une huile volatile siliconée. 28. Kit selon la 26, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend une huile ester de formule R1COOR2 dans laquelle R, représente le reste d'un acide gras ramifié comportant de 6 à 10 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ou un mélange de chaînes hydrocarbonées, contenant de 10 à 18 atomes de carbone, de préférence de 12 à 16 atomes de carbone. 29. Kit selon les 26 à 28, caractérisé en ce que l'huile (ou le mélange d'huiles) est présente en une teneur allant de 1% à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 60 % en poids, et plus préférentiellement de 5 % à 50 % en poids. 30. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprennent une phase aqueuse en une teneur allant de 5% à 80% en poids, par rapport au poids total de la composition, et notamment de 10 % à 70 % en poids. 31. Kit selon la précédente, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition comprend de l'eau en une teneur allant de 10 à 75% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 15 à 65% en poids. 32. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une matière colorante pulvérulente comprenant au moins un pigment et/ou une nacre. 33. kit selon la précédente, caractérisé en ce que le pigment et/ou la nacre est présent dans la première composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 6% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 5% en poids, et préférentiellement allant de 1 à 3% en poids. 34. kit selon l'une quelconque des 1 à 32, caractérisé en ce que la première composition ne contient pas de pigments. 35. kit selon la 32, caractérisé en ce que le pigment est présent dans la seconde composition du kit en une teneur allant de 0,01 à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 à 18% en poids, et préférentiellement allant de 3 à 15% en poids. 36. kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou seconde composition du kit comprend au moins une charge. 37. kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde composition du kit sont sous forme d'émulsion eau-dans-huile. 38. kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première et la seconde composition du kit sont sous forme d'émulsion eau-dans-huile. 39. Procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage de la peau comprenant les étapes suivantes i) former un premier dépôt sur lesdites matières kératiniques; ii) sur tout ou partie du premier dépôt, former un second dépôt, lesdits premier et second dépôts résultant de l'application d'une première et seconde compositions du kit selon l'une quelconque des 1 à 38. 40. Utilisation d'un kit de maquillage selon l'une quelconque des 1 à 38, pour obtenir un maquillage uniforme, et/ou masquant les défauts de la peau et/ou évitant le marquage des rides ou ridules. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/89,A61K 8/06,A61Q 1/00 |
FR2893523 | A1 | METHODE D'ETALONNAGE D'UNE MEULEUSE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT | 20,070,525 | La présente invention concerne de manière générale une méthode d'étalonnage d'une meuleuse pour lentille ophtalmique à laquelle il faut régulièrement procéder afin de disposer d'une référence spatiale fiable permettant de mettre précisément en forme les lentilles ophtalmiques. Elle concerne plus particulièrement une méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique autour d'un axe de blocage, de deuxième part, un outil d'usinage apte à tourner autour d'un axe de rotation et pourvue d'une gorge de biseautage de profil en forme générale de V, et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation et l'axe de blocage selon une fonction donnée de restitution de rayons correspondant à la forme voulue de la lentille, ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique à biseauter. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce 20 montage se décompose en cinq opérations principales : - l'acquisition des données géométriques des cercles de la monture sélectionnée par le porteur (c'est-à-dire le contour et éventuellement la forme ou la largeur des drageoirs des cercles de la monture), - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position 25 qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de la pupille de l'oeil du porteur de manière à ce qu'elle exerce convenablement la fonction optique pour laquelle elle a été conçue, - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées des points caractérisant la géométrie du contour final des lentilles, puis 30 - la définition d'une consigne de détourage (sous la forme d'une fonction dite de restitution de rayons) qui définit la position spatiale voulue du contour et du biseau sur la lentille à détourer compte tenu des données géométriques du drageoir correspondant, des paramètres de centrage définis et du palpage du contour final de la lentille, et enfin, - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou à découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu de la consigne de détourage définie, avec, en fin d'usinage, le biseautage qui consiste à réaliser sur la tranche de la lentille, au moyen de la meule de biseautage, un biseau destiné à maintenir la lentille dans le drageoir que comporte la monture. Dans un souci de simplification du travail de l'opticien, il est souhaitable que l'usinage soit suffisamment précis pour que la lentille s'emboîte exactement et sans forcer dans le drageoir de la monture choisie par le porteur. Cette précision permet en effet d'éviter à l'opticien d'être contraint à procéder plusieurs fois au détourage et au biseautage de la lentille pour son montage sur sa monture. Afin d'atteindre une précision suffisante, il convient de connaître la position exacte de la meule de biseautage et en particulier de sa gorge de biseautage par rapport aux moyens support de la lentille ophtalmique. Dans cette optique, l'opticien procède régulièrement à l'étalonnage de la meule de biseautage afin de disposer d'une référence précise de ses divers paramètres. Cette référence définit alors une constante d'étalonnage qui est intégrée à la fonction de restitution de la lentille à biseauter à celles des lentilles suivante à biseauter. Un dispositif et une méthode d'étalonnage d'une meule de biseautage sont par exemple présentés dans le document EP 0 744 246. La méthode présentée utilise un dispositif comportant un gabarit de calibrage circulaire sur une partie de son périmètre et présentant deux pointes anguleuses destinées à s'insérer au fond de la gorge de biseautage afin d'en déterminer la position exacte. La demanderesse a constaté que, malgré le soin apporté à l'étalonnage tel qu'il est réalisé aujourd'hui, il subsiste des imperfections d'emboîtement à l'origine de difficultés de montage des lentilles sur leur monture pouvant éventuellement nécessiter une reprise de leur usinage voire la mise au rebut de la lentille. Dans le document EP 0 819 967, il est proposé un calcul permettant d'affiner la précision de l'emboîtement d'une lentille dans sa monture. Plus précisément, la méthode décrite dans ce document propose de mesurer le profil du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique, et d'acquérir, par exemple par imagerie numérique, le profil de la meule destinée à détourer ladite lentille afin de, par superposition d'images, simuler l'emboîtement de la lentille sur le drageoir avant de la détourer. Cette simulation permet de déduire une fonction de restitution de rayons précisément adaptée à la lentille à détourer. Cette méthode s'applique à une lentille identifiée et à sa monture dont le drageoir doit être mesuré individuellement. Il ne s'agit donc pas d'un étalonnage des moyens de détourage adapté à définir une constante d'étalonnage utilisable pour plusieurs jeux de lentilles ophtalmiques, quelque soit les montures auxquelles elles sont destinées. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une méthode d'étalonnage de la 10 meuleuse permettant d'améliorer la précision d'emboîtement des lentilles dans leur monture. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une méthode d'étalonnage telle que celle définie dans l'introduction, comprenant les étapes de : - positionner, dans un plan de mesure comprenant ledit axe de blocage et ledit 15 axe de rotation, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment qui est parallèle à une direction donnée et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée, 20 - mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et - en déduire la constante d'étalonnage. Ainsi, grâce à l'invention, la méthode d'étalonnage prend comme référence spatiale de l'outil d'usinage non pas le fond de sa gorge de biseautage 25 (qui est représentative du profil du biseau réalisé sur la lentille) mais un point sur chacune des faces latérales de sa gorge. On tire ici parti du fait que le biseau de la lentille et le drageoir de la monture destinée à l'accueillir présentent tous deux des profils en V, mais que l'angle d'ouverture du drageoir est le plus souvent inférieur à l'angle d'ouverture du biseau. Par conséquent, l'extrémité haute du 30 biseau de la lentille ne vient généralement pas en contact du fond du drageoir mais ce sont ses faces latérales qui prennent appui contre les deux arêtes définissant l'ouverture du drageoir. C'est pourquoi dans la méthode, on procède non pas au palpage du fond de la gorge de biseautage mais à celui de ses faces latérales, au voisinage des lignes de ses faces qui généreront, sur le biseau, les lignes de contact du biseau de la lentille avec les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. L'étalonnage est ainsi réalisé directement au regard des lignes de contact utiles à l'emboîtement biseau-drageoir. Selon l'invention, on propose donc, dans un premier temps, d'acquérir ou d'évaluer une largeur d'embouchure moyenne des drageoirs de montures de lunettes (à partir d'un échantillonnage de montures), appelée ici première largeur caractéristique d'appui, dans une deuxième temps, de positionner les moyens support à une distance connue du premier segment de jauge moyen (de longueur égale à cette première largeur caractéristique d'appui), puis, dans un troisième temps, de mesurer dans cette configuration la position de l'axe de rotation de l'outil d'usinage par rapport aux moyens de support. Cette configuration correspond en effet à la position dans laquelle il faudrait disposer l'outil d'usinage et les moyens de support afin de biseauter une lentille de telle sorte que les faces latérales de son biseau s'emboîtent correctement dans le drageoir d'une monture de rayon égal à ladite distance connue. Il est alors possible d'en déduire la constante d'étalonnage. La valeur moyenne de la largeur d'embouchure des drageoirs de montures de lunettes permet d'étalonner le dispositif de biseautage pour plusieurs cycles de détourage de lentilles de telle sorte qu'il n'est pas nécessaire de procéder à un calcul de la constante d'étalonnage pour chaque lentille ce qui alourdirait considérablement le temps de cycle et obligerait par ailleurs à effectuer systématiquement une mesure du profil du drageoir. Par ailleurs, cette méthode, lorsqu'elle est régulièrement mise en oeuvre, permet de tenir compte des variations de la forme de la gorge de biseautage, et 25 par conséquent du biseau, lorsque l'outil d'usinage s'émousse. Selon une première caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la première largeur caractéristique d'appui donnée est une moyenne des largeurs à l'ouverture (c'est-à-dire des largeurs d'embouchure) mesurées d'une pluralité de drageoirs. 30 Ainsi, cette valeur de la première largeur caractéristique d'appui permet d'approximer la largeur séparant les deux lignes de contact entre le biseau de la lentille et les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. Cette approximation permet par conséquent d'affiner le calcul de la longueur des rayons de la lentille, c'est-à-dire le calcul de la constante d'usinage, afin d'améliorer l'emboîtement de la lentille sur sa monture. Cette première largeur caractéristique d'appui peut être saisie par l'opticien ou issue d'un calcul de moyenne des largeurs mémorisées par un lecteur ou une base de donnée hébergée sur un serveur distant ou local. La première largeur caractéristique d'appui donnée peut alors être actualisée régulièrement. Selon une autre caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la première largeur caractéristique d'appui est comprise entre 1 et 2,8 millimètres et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètres. Avantageusement, la direction donnée du premier segment de jauge moyen peut être globalement parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage à 45 degrés près, ou parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage à 10 degrés près, ou encore parallèle à une génératrice de l'outil d'usinage. Avantageusement, la méthode comporte l'étape supplémentaire de déterminer un angle d'ouverture de la gorge de biseautage. La détermination de l'angle d'ouverture de la gorge de biseautage comprend alors les étapes de : - positionner, dans le plan de mesure, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un second segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui donnée et distincte de la première largeur caractéristique d'appui, - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage par rapport à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui, l'angle d'ouverture de la gorge de biseautage. Ainsi est-il possible de déterminer le degré d'usure de l'outil d'usinage. En effet, plus la gorge de biseautage de l'outil d'usinage est abîmée, plus elle présente un angle d'ouverture important ; en conséquence cette valeur permet par exemple d'indiquer à l'opticien le moment auquel il doit changer l'outil d'usinage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en contact de la gorge de biseautage de l'outil d'usinage un palpeur associé aux moyens de support et d'entraînement en rotation. Ainsi, la mise en oeuvre de la méthode ne nécessite aucun dispositif supplémentaire intégré au dispositif de biseautage par rapport à ceux initialement prévus pour le biseautage d'une lentille ophtalmique. La méthode prévoit uniquement d'utiliser un palpeur disposé par exemple dans les moyens de support et d'entraînement en rotation, à la place des lentilles à biseauter. Elle est ainsi précise dans la mesure où elle utilise la précision intrinsèque des moyens de support de la lentille et est peu coûteuse à mettre en oeuvre. Avantageusement, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en appui le palpeur sur l'outil d'usinage d'un côté de la gorge de biseautage et en le faisant glisser, en continu ou par sauts successifs, contre la gorge de biseautage selon l'axe de rotation. Cette étape permet de repérer la position axiale de la gorge de biseautage par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation des lentilles. Plus précisément, on repère la position dans laquelle l'axe de blocage et l'axe de rotation de l'outil d'usinage sont les plus proches l'un de l'autre, position qui correspond à la position dans laquelle le palpeur est disposé au fond de la gorge de biseautage, et on en déduit la position axiale de la gorge de biseautage par rapport aux moyens de support. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur double possédant une première zone de mesure d'épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui et une seconde zone de mesure d'épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui. Ainsi, un pivotement du palpeur lorsqu'il est en contact des parois latérales de la gorge de biseautage lui permet de prendre deux positions distinctes par rapport à la gorge de biseautage. Dans une première position, il est positionné de telle sorte que l'axe de blocage des moyens de support est disposé à une distance connue (égale au rayon du palpeur lorsque le palpeur est en contact de l'outil d'usinage) du premier segment de jauge moyen, et, dans une seconde position, il est positionné de telle sorte que l'axe de blocage est disposé à une distance connue (égale au rayon du palpeur lorsque le palpeur est en contact de l'outil d'usinage) du second segment de jauge moyen. Les étapes de positionnement de l'axe de blocage par rapport à l'axe de rotation peuvent ainsi se faire simplement par mise en contact du palpeur contre la gorge de biseautage. L'invention concerne également un autre mode de réalisation de la méthode d'étalonnage telle que définie dans l'introduction, comprenant les étapes de - biseauter une première lentille ophtalmique selon la fonction donnée de restitution de rayons qui lui est associée, - positionner l'axe de blocage de telle sorte qu'un premier segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à une direction donnée, intersectant un rayon donné de ladite lentille ophtalmique et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée, soit disposé contre ou à une distance de restitution connue ou mesurée d'une pige de référence, -mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à la pige de référence, - en déduire la constante d'étalonnage pour le biseautage d'une deuxième lentille ophtalmique à partir notamment de la première position étalon et de la longueur attendue du rayon donné, compte tenu de la fonction donnée de restitution de rayons de la première lentille ophtalmique. Cette méthode d'étalonnage permet également de tenir compte du fait que le sommet du biseau de la lentille ophtalmique ne prend pas appui contre le fond du drageoir de la monture destinée à l'accueillir, mais qu'un espace latent les sépare. C'est pourquoi dans cette méthode, on procède non pas au palpage du sommet du biseau mais à celui de ses faces latérales, au voisinage des lignes de ses faces qui généreront les lignes de contact du biseau de la lentille avec les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. L'étalonnage est ainsi réalisé directement au regard des lignes de contact utiles à l'emboîtement biseau-drageoir. Par ailleurs, la méthode utilise ici une pige de référence intégrée au dispositif de biseautage permettant de se soustraire à l'utilisation de tout artifice à mettre en place manuellement dans le dispositif pour la mise en oeuvre de la méthode. En effet, l'opticien peut par exemple simplement introduire dans le dispositif une lentille ophtalmique pour son biseautage ; ladite lentille sera automatiquement considérée dans un premier temps comme gabarit pour l'étalonnage du dispositif puis, une fois l'étalonnage effectué, considérée comme une lentille classique à biseauter. Selon une première caractéristique avantageuse de cet autre mode de réalisation de la méthode selon l'invention, la première largeur caractéristique d'appui est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs. Elle est comprise entre 1 et 2,8 millimètres et de préférence entre 1,4 et 2 millimètres. Avantageusement, la direction donnée du premier segment de jauge moyen peut être globalement parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique à 45 degrés près, ou parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique à 10 degrés près, ou encore parallèle au pied de biseau de la tranche de la lentille ophtalmique. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la méthode comporte une étape supplémentaire de déterminer un angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique. Pour cela, elle comporte les étapes intermédiaires de : - positionner l'axe de blocage de telle sorte qu'un second segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à l'axe de blocage, intersectant le rayon donné de la lentille ophtalmique et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la lentille ophtalmique et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui donnée distincte de la première largeur caractéristique d'appui, soit disposé contre ou à une distance de restitution connue ou mesurée de la pige de référence, - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage relativement à la pige de référence, et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui, l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique. L'invention concerne également un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comportant : - des moyens de support et d'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique autour d'un axe de blocage, - un outil d'usinage apte à tourner autour de son axe de rotation et pourvu d'une gorge de biseautage de la lentille installée sur les moyens support, - une pige de référence qui présente une première gorge de mesure d'un biseau de la lentille ophtalmique dont la largeur d'embouchure est égale à la première largeur caractéristique d'appui. Ainsi, le dispositif prévoit d'intégrer une pige de référence à la meuleuse de manière à ce que cette dernière soit en mesure de s'étalonner automatiquement sans intervention extérieure. L'étalonnage du dispositif est alors facilité dans la mesure où la simple mise en contact du biseau de la lentille avec la gorge de mesure permet de déduire une constante d'étalonnage valide quelque soit la largeur d'embouchure du drageoir de la monture destinée à accueillir la lentille. Avantageusement, la pige de référence comporte une seconde gorge de mesure présentant une largeur d'embouchure égale à la seconde largeur caractéristique d'appui. Ainsi, le dispositif prévoit deux gorges distinctes afin de déterminer par simple contact les deux positions de l'axe de blocage par rapport à la pige de référence permettant de déduire la valeur de l'angle au sommet du biseau de la lentille ou encore la valeur d'une constante d'étalonnage affinée. Avantageusement, la pige de référence possède une mobilité 25 d'autocentrage suivant l'axe de blocage. Ainsi, lorsque le biseau de la lentille n'est pas correctement positionné en vis-à-vis d'une des gorges d'accueil, cette mobilité permet à la gorge de mesure de glisser le long du biseau de manière à ce que les deux faces latérales du biseau soient au final en contact de la gorge de mesure. 30 En outre, lorsque la lentille ophtalmique est réalisée dans un matériau souple, cette mobilité permet à la pige de se positionner parfaitement contre le biseau de la lentille si bien que le contact de la pige de référence avec le biseau n'engendre pas de contraintes internes à la lentille qui la déformeraient et qui fausseraient les mesures. Avantageusement, chaque gorge de mesure présente un angle d'ouverture inférieur à l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique. Ainsi, les deux gorges d'accueil peuvent simuler le profil de deux types de drageoirs différents. En effet, le biseau de la lentille est alors adapté à s'insérer dans les gorges d'accueil jusqu'à ce que ses faces latérales prennent appui contre l'embouchure des gorges d'accueil. Les gorges d'accueil présentant des largeurs d'embouchures différentes, le biseau de la lentille se place différemment d'une gorge à l'autre, ce qui permet de réaliser différentes déductions, telles que la déduction de l'angle au sommet du biseau et par conséquent de la gorge de biseautage ou encore la déduction de la constante d'étalonnage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la pige de référence est adaptée à présenter deux positions relativement à la lentille ophtalmique, avec une position inactive, et une position active dans laquelle elle est positionnée à proximité ou sur la trajectoire de la lentille ophtalmique. Ainsi la pige de référence est-elle adaptée à ne pas gêner le détourage de la lentille lorsqu'elle est en position inactive. Avantageusement, la pige de référence comporte une nervure de mesure adaptée à palper le profil du biseau de la lentille ophtalmique. Ainsi, la pige de référence est également adaptée à effectuer une mesure de profondeur de rainurage pour les lentilles ophtalmiques rainurées. En outre, cette nervure permet si nécessaire de réaliser un relevé du profil complet du biseau de la lentille ophtalmique pour, par exemple, relevé la courbure de chacune des faces du biseau (afin d'en déduire la courbure des faces de la gorge de biseautage). Un tel relevé peut alors renseigner l'opticien sur le degré d'usure de l'outil d'usinage. Avantageusement, le dispositif comporte en outre : -des moyens de translation axiale pour permettre une translation axiale relative de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, suivant l'axe de rotation qui est sensiblement parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique, -des moyens de mobilité transversale pour permettre une mobilité transversale relative de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique, - des moyens de commande aptes à piloter la rotation de la lentille ophtalmique et les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, et programmé pour piloter en coordination les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence par rapport à la lentille ophtalmique. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique générale en perspective d'une meuleuse de détourage et de biseautage ; la figure 2 est une vue en perspective de la meuleuse de la figure 1 comportant une pige de référence conformément à l'invention ; - la figure 3 est une vue partielle en perspective de la meuleuse de la figure 1 montrant, sous un autre angle et à plus grande échelle, la pige de référence de la figure 2; la figure 4 est une vue de détail en coupe partielle d'une lentille biseautée en contact de la pige de référence de la figure 2 ; et la figure 5 est une vue de détail en coupe partielle d'un palpeur en contact d'une meule de la meuleuse de la figure 1 selon une variante de réalisation de l'invention. Pour la mise en oeuvre de l'invention, il faut disposer des moyens bien connus en eux-mêmes de l'Homme du métier. Ces moyens ne font pas en propre l'objet de l'invention décrite. Parmi ces moyens bien connus, il est possible d'utiliser un dispositif de lecture de drageoir d'un cercle de monture de lunettes tel que celui décrit dans le document US 6315642. Le dispositif de biseautage selon l'invention peut être réalisé sous la 30 forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille ophtalmique pour créer un biseau adaptable à un drageoir de cercle d'une monture sélectionnée par un porteur. Dans l'exemple schématisé sur la figure 1, le dispositif de biseautage comporte, de manière connue en soi, une meuleuse 10 automatique, communément dite numérique. La meuleuse 10 comporte en particulier un système électronique et informatique comprenant des moyens de commande aptes à piloter ses différents degrés de liberté. Ce système électronique et informatique intègre en outre un logiciel de calcul adapté à réaliser les diverses déductions propres à la méthode selon l'invention ainsi qu'une mémoire tampon. Est implanté dans cette mémoire tampon, pour chaque lentille à biseauter, une fonction de restitution correspondant à la forme voulue de la lentille. Cette fonction comporte en particulier une constante d'étalonnage indépendante de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique L1 à biseauter. La présente méthode se propose de déterminer cette constante d'étalonnage. La meuleuse 10 comporte, en l'espèce, une bascule 11, qui est montée librement pivotante autour d'un premier axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis 1. Ce pivotement est commandé, comme nous le verrons plus en détail par la suite. Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique telle que L1 à usiner, la meuleuse est équipée de moyens support constitués par deux arbres de support et d'entraînement en rotation 12, 13. Ces deux arbres 12, 13 sont alignés l'un avec l'autre suivant un deuxième axe A2, appelé axe de blocage, parallèle au premier axe Al. Les deux arbres 12, 13 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 11. Ce mécanisme commun d'entraînement synchrone en rotation est de type courant, connu en lui-même. En variante, on pourra aussi prévoir d'entraîner les deux arbrespar deux moteurs distincts synchronisés mécaniquement ou électroniquement. La rotation ROT des arbres 12, 13 est pilotée par un système électronique et informatique central (non représenté) tel qu'un microordinateur intégré ou un ensemble de circuits intégrés dédiés (ASIC). Chacun des arbres 12, 13 possède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est équipée d'un nez de blocage 62, 63. Les deux nez de blocage 62, 63 sont globalement de révolution autour de l'axe A2 et présentent chacun une face d'application 64, 65 globalement transversale, agencée pour prendre appui contre la face correspondante de la lentille ophtalmique L1. L'arbre 13 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 12, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille L1 entre les deux nez de blocage 62, 63. L'arbre 13 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représentés) piloté par le système électronique et informatique central. L'autre arbre 12 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif de détourage comporte, d'autre part, un train de meules constituant l'outil d'usinage. En variante, l'outil d'usinage pourrait par exemple être 10 une fraise ou encore un couteau. Ce train de meules comprend au moins une meule de biseautage 14, qui est calée en rotation sur un troisième axe parallèle au premier axe Al, appelé axe de rotation A3, et qui est elle aussi dûment entraînée en rotation par un moteur non représenté. Cette meule de biseautage 14 est globalement cylindrique autour 15 de l'axe A3 et porte une gorge de biseautage 14A de profil général en V et d'angle d'ouverture Cl environ égal à 120 degrés. Par mesure de simplicité, les axes Al, A2 et A3 n'ont été que schématisés en traits interrompus sur la figure 1 qui illustre le principe général de constitution d'une meuleuse, au demeurant connu en lui-même. Un mode de réalisation plus détaillé et propre à l'invention est illustré par la 20 figure 2 et les figures suivantes. En pratique, comme représenté sur la figure 2, la meuleuse 10 comporte un train de plusieurs meules montées coaxialement sur l'axe de rotation A3, pour un ébauchage, une finition du débordage de la lentille ophtalmique L1 à usiner et un biseautage. Ces différentes meules sont adaptées chacune au matériau de la 25 lentille détourée et au type d'opération effectuée. Le train de meule est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage et de biseautage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures, est commandé en rotation par un moteur électrique 20 piloté par le système électronique et informatique. 30 Le train de meules est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisation pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 21 qui est lui-même monté sur des glissières 22 solidaires du bâti 1 pour coulisser suivant l'axe de rotation A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 21 est appelé transfert et est noté TRA sur les figures 2. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère, piloté par le système électronique et informatique central. Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 de la meule de biseautage 14 et l'axe A2 de la lentille lors du biseautage, on utilise la capacité de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al. Ce pivotement provoque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille L1 enserrée entre les arbres 12, 13 qui rapproche ou éloigne la lentille des meules 14. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de biseautage voulue et programmée dans de système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES sur les figures. Cette mobilité de restitution RES est pilotée par le système électronique et informatique central. Dans l'exemple schématiquement illustré par la figure 1, la meuleuse 10 comporte, pour cette restitution, une biellette 16, qui, articulée au châssis 1 autour du même premier axe Al que la bascule 11 à l'une de ses extrémités, est articulée, à l'autre de ses extrémités, suivant un quatrième axe A4 parallèle au premier axe Al, à une noix 17 montée mobile suivant un cinquième axe A5, communément dit axe de restitution, perpendiculaire au premier axe Al, avec, intervenant entre cette biellette 16 et la bascule 11, un capteur de contact 18. Ce capteur de contact 18 est, par exemple, constitué par une cellule à effet Hall ou un simple contact électrique. Tel que schématisé sur la figure 1, la noix 17 est une noix taraudée en prise à vissage avec une tige filetée 15 qui, alignée suivant le cinquième axe A5, est entraînée en rotation par un moteur de restitution 19. Ce moteur 19 est piloté par le système électronique et informatique central. On a noté T l'angle de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al par rapport à l'horizontale. Cet angle T est associé à la translation verticale, notée R, de la noix 17 suivant l'axe A5. Lorsque, dûment enserrée entre les deux arbres 12, 13, la lentille ophtalmique L1 à usiner est amenée au contact de la meule 14, elle est l'objet d'un enlèvement effectif de matière jusqu'à ce que la bascule 11 vienne buter contre la biellette 16 suivant un appui qui, se faisant au niveau du capteur de contact 18, est dûment détecté par celui-ci. On prévoit ici une jauge de contrainte associée à la bascule pour mesurer l'effort d'avance d'usinage appliqué à la lentille. On mesure ainsi en permanence, pendant l'usinage, l'effort d'avance de meulage appliqué à la lentille. On peut alors éventuellement piloter la progression de la noix 17, et donc de la bascule 11, non pas au moyen du système biellette 16 ù capteur de contact 18, mais de sorte que cet effort d'avance reste en deçà d'une valeur de consigne maximum. Cette valeur de consigne est, pour chaque lentille, adaptée au matériau et à la forme de cette lentille. Quoi qu'il en soit, pour l'usinage de la lentille ophtalmique LI suivant un contour donné, il suffit, donc, d'une part, de déplacer en conséquence la noix 17 le long du cinquième axe A5, sous le contrôle du moteur 19, pour commander le mouvement de restitution et, d'autre part, de faire pivoter conjointement les arbres de support 12, 13 autour du deuxième axe A2, en pratique sous le contrôle du moteur qui les commande. Le mouvement de restitution transversale RES de la bascule 11 et le mouvement de rotation ROT des arbres 12, 13 de la lentille sont pilotés en coordination par un système électronique et informatique (non représenté), dûment programmée à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique L1 soient successivement ramenés au bon diamètre. La meuleuse illustrée par la figure 2 comporte de plus un module de finition 25 qui embarque des meulettes de chanfreinage et rainage 30, 31 montées sur un axe commun 32 et qui est mobile selon un degré de mobilité, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe A2 des arbres 12, 13 de maintien de la lentille ainsi qu'à l'axe A5 de la restitution RES. Ce degré de mobilité est appelé escamotage et est noté ESC sur les figures. Ce module de finition 25 embarque également une perceuse 35 adaptée à réaliser des trous dans la lentille ophtalmique pour son montage sur une monture de type percé. En l'espèce, l'escamotage consiste en un pivotement du module de finition 25 autour de l'axe A3. Concrètement, le module 25 est porté par un levier 26 solidaire d'un manchon tubulaire 27 monté sur le chariot 21 pour pivoter autour de l'axe A3. Pour la commande de son pivotement, le manchon 27 est pourvu, à son extrémité opposée au levier 26, d'une roue dentée 28 qui engrène avec un pignon (non visible aux figures) équipant l'arbre d'un moteur électrique 29 solidaire du chariot 21. On observe, en résumé, que les degrés de mobilité disponibles sur une telle meuleuse de détourage sont : la rotation de la lentille permettant de faire tourner la lentille autour de son axe de maintient, qui est globalement normal au plan général de la lentille, la restitution, consistant en une mobilité relative transversale de la lentille (c'est-à-dire dans le plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de reproduire les différents rayons décrivant le contour de la forme souhaitée de la lentille, le transfert, consistant en une mobilité relative axiale de la lentille (c'est-à-dire perpendiculairement au plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de positionner en vis-à-vis la lentille et la meule de détourage choisie. l'escamotage, consistant en une mobilité relative transversale, suivant une direction distincte de celle de la restitution, du module de finition par rapport à la lentille, permettant de mettre en position d'utilisation et de ranger le module de finition. Dans ce contexte, le but général de l'invention est d'intégrer une fonction d'étalonnage à cette meuleuse. A cet effet, le module 25 est pourvu d'une pige de référence 70. Cette pige de référence 70 est intégrée au module de finition 25 si bien qu'elle présente les mêmes degrés de liberté que ceux du module 25. L'intégration de la fonction d'étalonnage au sein d'une machine de biseautage implique pourtant que la pige de référence 70 soit convenablement positionnée en regard de la lentille ophtalmique à palper. On souhaite réaliser ce positionnement en optimisant l'utilisation des degrés de mobilité d'usinage déjà existants et surtout en évitant de créer des degrés de mobilité et/ou mécanismes de commande supplémentaires dédiés à l'étalonnage. Ce positionnement est ainsi réalisé au moyen de deux degrés de mobilité préexistants, indépendamment de la fonction d'étalonnage, qui sont l'escamotage ESC d'une part et le transfert TRA d'autre part. C'est ainsi que, pour la mise en oeuvre de la fonction d'étalonnage, le module 25 est commandé en pivotement autour de l'axe A3 (escamotage ESC) pour adopter deux positions angulaires principales, dont : une position inactive (représentée sur les figures 2 et 3) dans laquelle le module 25 est le plus éloigné des arbres 12,13 de maintien de la lentille ophtalmique L1 et dans laquelle il est rangé sous un capotage de protection (non représenté) lorsqu'il n'est pas utilisé, libérant alors l'espace nécessaire à l'usinage de la lentille sur les meules 14 sans risque de conflit, une position active (représentée sur la figure 4) dans laquelle la pige de référence 70 se trouve positionnée entre les arbres 12, 13 de maintien de la lentille et la meule de biseautage 14, sensiblement à la verticale de l'axe A2 ou, plus généralement, sur ou à proximité de la trajectoire (en l'espèce cylindrique) de l'axe A2 de la lentille dans sa course utile de restitution RES, comme cela sera décrit en détail ultérieurement. En outre, la pige de référence 70 possède une mobilité d'autocentrage suivant une direction parallèle à l'axe de rotation A3. Cette mobilité permet un auto-ajustement axial de la pige de référence lorsqu'elle est disposée contre le biseau de la lentille ophtalmique L1 si bien que cette dernière ne se déforme pas en flexion lors du contact de la pige de référence 70 contre le biseau de la lentille. La position inactive ne fait pas en elle-même l'objet de la présente invention et ne sera donc pas décrite plus en détail. Le positionnement relatif de la lentille ophtalmique L1 sur la pige de référence 70 sera lui aussi décrit ultérieurement. La pige de référence 70 est orientée sur la face haute du module 25 lorsque ce dernier est en position active si bien que dans cette position, la lentille ophtalmique LI enserrée dans les arbres 12, 13 peut entrer en contact avec la pige de référence 70. Cette face haute n'est pas plane mais présente une forme générale cylindrique autour de l'axe de rotation A3 de sorte que lorsque la lentille ophtalmique L1 est en contact avec la pige de référence 70 qui est elle-même en position active, quelque soit la position angulaire d'escamotage du module 25, la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est constante. La pige de référence 70 présente plusieurs profils de mesure disposés sur des différentes zones permettant d'étalonner le dispositif de biseautage. Une première zone présente une première gorge de mesure 71 de profil général en V disposée transversalement à l'axe de rotation A3. Cette gorge de mesure présente un angle d'ouverture C2 inférieur à l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. Cet angle d'ouverture C2 est d'environ 105 degrés. La largeur d'embouchure de cette gorge correspond à une première largeur caractéristique d'appui LC1. Ici, la première largeur caractéristique d'appui est d'environ 1,8 millimètres. Cette largeur et cet angle d'ouverture C2 sont choisis lors de la conception du dispositif de biseautage de manière à ce que la première gorge de mesure 71 simule un profil de drageoir de cercle de monture de lunettes. Ce profil correspond au profil moyen des drageoirs des cercles de montures de lunettes, calculé à partir d'un échantillonnage de montures de toutes sortes. Une deuxième zone présente une seconde gorge de mesure 72 parallèle à la première gorge de mesure 71 et possédant également un profil général en V. Son angle d'ouverture C3 est ici le même que celui de la première gorge de mesure 71 mais sa largeur d'embouchure est inférieure à celle de la première gorge de mesure 71. Sa largeur d'embouchure correspond à une seconde largeur caractéristique d'appui LC2. Ici, la seconde largeur caractéristique d'appui est d'environ 1,5 millimètres. Une troisième zone présente une nervure 73 de profil rectangulaire, dont les angles sont chanfreinés selon un profil arrondi. Cette nervure 73 est disposée parallèlement aux deux gorges d'accueil 71,72. Elle possède une largeur de 0,5 millimètres et une hauteur d'environ 1 millimètres. Elle est particulièrement adaptée à faire des mesures de profondeur de rainurage sur des lentilles ophtalmiques possédant non pas un biseau mais une rainure. Elle peut cependant être utilisée pour réaliser un relevé du profil du drageoir d'une lentille ophtalmique afin de contrôler l'usure de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. La pige de référence 70 est décalée en hauteur par rapport au module 25 si bien qu'elle présente latéralement deux épaulements 74 dont les arêtes forment des arcs de cercle. Ces arêtes sont en outre chanfreinées selon un profil arrondi. Il est donc également possible de réaliser un relevé du profil du drageoir d'une lentille ophtalmique en mettant en contact le biseau de la lentille ophtalmique LI avec l'une ou l'autre des arêtes formées par ces épaulements 74 ou avec celles formées par la nervure 73. L'opération d'étalonnage en elle-même se décompose en quatre étapes principales. Au cours d'une première étape principale, qui peut être appelée étape de biseautage, l'utilisateur dispose une première lentille ophtalmique non détourée (ou éventuellement un gabarit), la lentille ophtalmique L1, entre les deux arbres 12,13. L'arbre 13, mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, est commandé en translation afin d'enserrer fermement la lentille ophtalmique L1 entre les faces d'application 64,65 des nez de blocage 62,63. Lorsque la lentille ophtalmique L1 est correctement maintenue, le système électronique et informatique pilote la mobilité de transfert TRA afin de positionner la gorge de biseautage 14A de la meule 14 en vis-à-vis du chant de la lentille ophtalmique L1 non détourée. Il pilote alors la mobilité de restitution RES afin de positionner le chant de la lentille sur la gorge de biseautage 14. La meule 14 est alors entraînée en rotation afin de réaliser un biseau sur l'ensemble du pourtour de la lentille ophtalmique L1 selon la fonction donnée de restitution de rayons. Le système électronique et informatique pilote ensuite la mobilité de restitution RES afin d'éloigner la lentille ophtalmique L1 de la meule de biseautage 14 puis la mobilité d'escamotage ESC pour amener le module 25 en position active. Au cours d'une deuxième étape principale, qui peut être appelée étape de positionnement, le système électronique et informatique pilote, comme illustré sur la figure 4, la mobilité de restitution RES et celle de transfert TRA pour amener le biseau de la lentille ophtalmique L1, au niveau d'un rayon donné R, contre une extrémité, par exemple l'extrémité gauche, de la pige de référence 70. Lorsque la jauge de contrainte associée à la bascule détecte un effort signifiant la mise en contact de la lentille contre la pige de référence 70, le couple du moteur induisant le mouvement de restitution RES est diminué. Le système électronique pilote alors le transfert TRA du module 25 de sorte que la pige de référence 70 glisse continûment ou par sauts successifs le long du biseau de la lentille. Lors de cette translation, le couple du moteur entraînant le mouvement de restitution RES est maintenu constamment faible mais non nul si bien que le biseau de la lentille ophtalmique L1 entre et ressort de chacune des gorges de mesures 71, 72 de la pige de référence 70. A la fin de cette étape, le module 25 est ramené par le système électronique et informatique en position inactive. Lors de cette deuxième étape principale, le biseau de la lentille ophtalmique L1 a été positionné dans la première gorge de mesure 71 de telle sorte que chacun de ses flancs étaient en contact des arêtes définissant l'ouverture de cette gorge de mesure. Dans cette position, l'axe de blocage A2 était positionné de sorte que les deux extrémités d'un premier segment de jauge moyen, appartenant au biseau de la lentille, était disposé contre chacune des arêtes définissant l'ouverture de la première gorge de mesure 71 de la pige de référence 70. On appelle premier segment de jauge moyen le segment parallèle à une direction donnée (ici à l'axe de blocage A2 et de préférence à 10 degrés près), intersectant le rayon donné R de la première lentille ophtalmique L1 et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique L1 et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui LC1 donnée (ici la largeur à l'ouverture de la gorge de mesure 71). En variante, ladite direction donnée pourrait être globalement parallèle à l'axe de blocage A2 (à 45 degrés près) ou encore parallèle au pied du biseau de la lentille ophtalmique L1 (dans le cas où la lentille ophtalmique a été détourée par une meule conique). Alternativement, une caméra numérique ou un laser pourrait être positionné sur la pige de référence (ou sur tout point fixe et de position connue du dispositif de biseautage) afin de mesurer, à distance et sans contact, la distance séparant le biseau de la lentille de la pige de référence 70. Alternativement encore, la position du premier segment de jauge moyen peut être détectée au moyen de deux nez de palpage venant palper chacun des flancs du biseau de la lentille ophtalmique. Plus précisément, les moyens de palpage comprennent ici deux branches liées fixement à la pige de référence, sensiblement verticales, et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec de palpage. Les deux becs de palpage des deux branches pointent l'un vers l'autre selon un axe parallèle à l'axe de blocage A2. Ils sont adaptés à se translater suivant l'axe vers lequel ils pointent et sont reliés à des potentiomètres si bien que le système électronique et informatique connaît en temps réel la position exacte de ces deux becs. Dans cette variante, les deux flancs du biseau de la lentille sont amenés en contact des deux becs qui se translatent alors en s'éloignant l'un de l'autre. Lorsque le système électronique et informatique détecte un écart entre les deux becs égal à la première ou à la deuxième largeur caractéristique d'appui LC1, LC2, il arête le mouvement de la lentille et il relève la position de l'axe de blocage A2 de la lentille ophtalmique. Quoi qu'il en soit, au cours d'une troisième étape principale, qui peut être appelée étape de mesure, le logiciel intégré au système électronique et informatique compare les valeurs des distances relevées entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 autour duquel pivote la pige de référence 70. Il repère ainsi les deux positions de restitution (de l'axe de blocage A2 par rapport à l'axe de rotation A3) dans lesquelles les deux faces du biseau de la lentille ophtalmique L1 étaient en contact avec les deux arêtes d'une des gorges de mesure 71,72. Ces deux positions de restitution correspondent en effet aux positions dans lesquelles la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est la plus faible. La position relevée dans laquelle le biseau est disposé dans la première gorge de mesure 71, au niveau du premier segment de jauge moyen, est appelée première position étalon et la position relevée dans laquelle le biseau est disposé dans la seconde gorge de mesure 72, au niveau d'un second segment de jauge moyen, est appelée seconde position étalon. On appelle second segment de jauge moyen le segment défini comme le premier segment de jauge moyen mais présentant une longueur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui LC2. Alternativement, il est possible de prévoir que le biseau de la lentille ophtalmique LI soit directement mis en regard de la gorge de mesure 71, avant d'amener la lentille au contact de la pige 70. La liberté de mouvement axial (suivant la direction de l'axe de rotation A3) permet le centrage de la gorge de mesure 71 sur le biseau de la lentille, ce dernier glissant sur la face latérale de la gorge avec laquelle il est en contact jusqu'à se trouver exactement en vis-à-vis du fond de la gorge de mesure 71. Partant, cette mobilité permet la pénétration complète du biseau dans la gorge 71 avec mise en contact des bords de cette gorge contre les flancs du biseau. On procède ensuite au relevé de cette première position étalon de l'axe de blocage A2 par rapport à la pige de référence 70. Puis on renouvelle l'opération pour la gorge de mesure 72 avec la mise en contact du biseau contre les bords de la gorge de mesure 72 afin de relever la deuxième position étalon. Quoi qu'il en soit, au cours d'une quatrième et dernière étape principale, qui peut être appelée étape de déduction, le logiciel déduit la constante d'étalonnage, c'est-à-dire la constante intégrée à la fonction de restitution de rayons. En effet, la première gorge de mesure 71 simule le profil moyen d'un drageoir de cercle de monture de lunettes ; par conséquent, la mise en contact du biseau de la lentille avec la première gorge de mesure 71 simule l'emboîtement du biseau dans un drageoir moyen. Ainsi, d'une part, lorsque le rayon donné R est mesuré sur la pige de référence 70, le relevé de la première position étalon fournit au logiciel la longueur réelle du rayon donné R de la lentille après biseautage, et, d'autre part, la fonction de restitution fournit au logiciel la longueur attendue du rayon donné R. La différence entre ces deux longueurs, réelle et attendue, fournit ainsi au logiciel la valeur de la constante d'étalonnage. Cette constante d'étalonnage est alors mise en mémoire dans le système électronique et informatique afin d'être réutilisée pour le biseautage d'au moins une deuxième lentille ophtalmique L2 à détourer après la première lentille ophtalmique L1. On peut alors éventuellement procéder à un calcul d'emboîtement sur mesure propre à chaque lentille ophtalmique LI et à la monture qui lui est associée. Il est entendu que ce calcul est étranger à l'étalonnage de la meuleuse, mais vise à définir une fonction de restitution de rayons sur mesure tenant compte de la réalité de l'emboîtement du biseau de la lentille dans le drageoir de la monture. Pour cela, le système électronique et informatique peut procéder à deux sous étapes à la condition que lui soit fourni (par un système informatique ou par l'opticien) la largeur d'embouchure du drageoir des cercles de la monture de lunettes choisie par le porteur. Cette valeur peut éventuellement être acquise, afin d'être rentrée dans le logiciel du système électronique et informatique, au moyen d'un appareil de lecture de drageoir tel que celui décrit dans le document US 6315642. Dans un premier temps, le logiciel calcule l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A correspondant à l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique L1. Afin de réaliser ce calcul, il compare les valeurs des première et seconde largeurs caractéristiques d'appui LC1,LC2 ainsi que les valeurs des distances séparant l'axe de blocage A2 de la pige de référence 70 en première et seconde positions étalon. Dans un second temps, le logiciel calcule une valeur de correction d'emboîtement propre à la monture. Pour cela, le logiciel dispose de la première position étalon, de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture choisie par le porteur, et de l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A ; il peut par conséquent déduire par un simple calcul le décalage de la première position étalon par rapport à la position réelle d'emboîtement biseau-drageoir dû à l'erreur faite dans l'approximation de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture. Compte tenu de ce décalage, la nouvelle fonction de restitution de rayons peut intégrer, outre la constante d'étalonnage précédemment calculée, cette nouvelle valeur de correction d'emboîtement propre à la monture. II est alors possible de procéder à la finalisation de l'emboîtement tel qu'il est présenté dans le document EP 0 819 967. Sur la figure 5, on a représenté un second mode de réalisation de l'invention dans lequel l'étalonnage du dispositif de biseautage précédemment décrit est réalisé au moyen d'une structure indépendante de la meuleuse 10 qui est alors dépourvue de pige de référence. Dans ce mode de réalisation, la structure indépendante utilisée est un palpeur 80. Le palpeur 80 présente ici une forme de disque d'un diamètre sensiblement égal au diamètre d'une lentille non détourée, c'est-à-dire d'environ 70 millimètres. Comme le montre la figure 5, l'épaisseur du palpeur 80 n'est pas constante en tout point de sa surface. Le palpeur 80 est double et présente, outre une zone centrale adaptée à être enserrée par les deux arbres 12, 13 de la meuleuse 10, deux zones de palpage diamétralement opposées, avec une première zone 81 et une seconde zone 82. Plus précisément, la première zone 81 du palpeur 80 présente une épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui LC1. La seconde zone de mesure 82 présente quant à elle une épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui LC2. La première largeur caractéristique d'appui LC1 est choisie lors de la conception du palpeur 80 de telle sorte que la première zone de mesure 81 du palpeur 80 simule, en négatif, la largeur moyenne à l'ouverture des drageoirs de cercles de montures de lunettes. Parallèlement, la gorge de biseautage 14A de la meule 14 simule, en négatif également, dans un plan de mesure comprenant l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 de la meule 14, la section du biseau qu'elle réalise sur une lentille. Ainsi, lorsque la première zone de mesure 81 du palpeur 80 est disposée au fond de la gorge de biseautage 14A de la meule 14, la distance séparant l'axe de blocage A2 des points de contact de la gorge de biseautage avec le palpeur 80correspond à la distance qui séparerait, sur une lentille ophtalmique, l'axe de blocage A2 des points du biseau destinés à être en contact du drageoir d'une monture. Le palpeur 80 possède ses propres nez de blocage 62,63, identiques à ceux précédemment décrits mais qui sont ici solidaires du palpeur 80. La mise en oeuvre de la méthode selon l'invention comprend trois étapes principales. Au cours d'une première étape principale, l'opticien dispose le palpeur 80 entre les arbres de support et d'entraînement en rotation 12,13. Le fait que le palpeur 80 possède ses propres nez de blocage permet de s'assurer, même si le positionnement du palpeur 80 entre les arbres 12, 13 est réalisé manuellement, que le palpeur 80 est correctement centré par rapport à l'axe de blocage A2. L'arbre 13, mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, est commandé en translation afin d'enserrer fermement les nez de blocage 62, 63 entre les deux arbres 12, 13. Le palpeur 80 étant correctement maintenu entre les arbres 12,13, le système électronique et informatique pilote la mobilité de transfert TRA afin de positionner la meule de biseautage 14 en vis-à-vis du palpeur 80 de sorte que ce dernier soit décentré, par exemple du côté gauche, par rapport à la gorge de biseautage 14A. II pilote alors la mobilité de restitution RES afin de positionner la tranche du palpeur 80, dont la position angulaire sur les arbres de support 12,13 n'est pas nécessairement connue, sur la meule de biseautage 14, dont la vitesse de rotation est nulle. Lorsque la jauge de contrainte associée à la bascule détecte un effort important signifiant la mise en contact du palpeur 80 contre la meule de biseautage 14, le couple du moteur induisant le mouvement de restitution RES est diminué. Le système électronique pilote alors le transfert TRA de la meule 14 de sorte que cette dernière glisse le long du palpeur 80 jusqu'à ce que le palpeur soit décentré du côté droit par rapport à la gorge de biseautage 14A. Lors de cette translation, le couple du moteur entraînant le mouvement de restitution RES est maintenu constamment faible mais non nul si bien que le palpeur entre et ressort de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. A la fin de cette étape, le palpeur 80 est ramené en position initiale. Au cours d'une deuxième étape principale, le logiciel intégré au système électronique et informatique compare les valeurs des distances relevées entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 de la meule 14. Il repère ainsi la position axiale de la meule 14 dans laquelle la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est la plus faible. Le logiciel, connaissant la position axiale de la gorge de biseautage 14A, pilote à nouveau la mobilité de transfert TRA afin de disposer les flancs de la gorge de biseautage 14A de la meule 14 contre les arêtes circonférentielles du palpeur 80. Puis, le moteur entraînant la mobilité de restitution RES induisant toujours un couple faible mais non nul, le arbres de support et d'entraînement en rotation 13,14 pivotent à faible vitesse de sorte que l'ensemble du pourtour du palpeur 80 palpe la gorge de biseautage 14A. En conséquence, lors d'une révolution complète du palpeur 80, les première et seconde zones de mesure 81,82 du palpeur 80 entrent en contact avec la meule de biseautage 14. Le logiciel relève lors de cette rotation deux positions distinctes de l'axe de blocage A2 par rapport à l'axe de rotation A3, une première position dans laquelle la distance entre ces deux axes A2,A3 est la plus grande et un seconde position dans laquelle cette distance est la plus faible. La première de ces positions est appelée première position étalon et la seconde de ces positions est appelée seconde position étalon. Lors de cette deuxième étape principale, le palpeur 80 a été positionné dans la gorge de biseautage 14A de telle sorte que chacune de ses arêtes circonférentielle étaient en contact des flancs de ladite gorge de biseautage. Dans cette position, l'axe de blocage A2 était alors positionné de sorte que les deux extrémités d'un premier segment de jauge moyen, appartenant à la gorge de biseautage 14A, était disposé contre les arêtes du palpeur 80. On appelle ici premier segment de jauge moyen le segment qui est parallèle à une direction donnée (ici à l'axe de rotation A3 et de préférence à 10 degrés près) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à un des flancs de la gorge de biseautage 14A et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui LC1 donnée (ici la plus grande épaisseur du palpeur 80). En variante, ladite direction donnée pourrait être globalement parallèle à l'axe de rotation A3 (à 45 degrés près) ou encore parallèle à la génératrice de la meule 14 dans le cas où cette dernière présente une forme conique autour de l'axe de rotation A3. Au cours d'une troisième et dernière étape principale, le logiciel déduit la constante d'étalonnage qui permet de déterminer la position que devront présenter les arbres 12,13 par rapport à l'axe de rotation A3 pour biseauter une lentille selon un rayon de biseautage souhaité. En effet, le palpeur 80 simule la largeur moyenne à l'ouverture d'un drageoir et la gorge de biseautage 14A correspond en négatif au biseau de la lentille ; par conséquent, la première position étalon correspond à la position que doivent présenter les axes de blocage et de rotation A2, A3 l'un par rapport à l'autre afin de biseauter une lentille ophtalmique selon un rayon de longueur égal au rayon du palpeur 80. Le logiciel intégré au système électronique et informatique peut alors s'étalonner en déduisant la valeur de la constante d'étalonnage. Cette constante d'étalonnage est alors mise en mémoire dans le système électronique et informatique afin d'être réutilisée pour le biseautage d'au moins une deuxième lentille ophtalmique L2 à détourer après la première lentille ophtalmique L1. On peut alors éventuellement procéder à un calcul d'emboîtement sur mesure propre à chaque lentille ophtalmique L1 et à la monture qui lui est associée. Il est entendu que ce calcul est étranger à l'étalonnage de la meuleuse, mais vise à définir une fonction de restitution de rayons sur mesure tenant compte de la réalité de l'emboîtement du biseau de la lentille dans le drageoir de la monture. Pour cela, le système électronique et informatique peut procéder à deux sous étapes à la condition que lui soit fourni (par un système informatique ou par l'opticien) la largeur d'embouchure du drageoir des cercles de la monture de lunettes choisie par le porteur. Cette valeur peut éventuellement être acquise, afin d'être rentrée dans le logiciel du système électronique et informatique, au moyen d'un appareil de lecture de drageoir tel que celui décrit dans le document US 6315642. Dans un premier temps, le logiciel calcule l'angle d'ouverture B1 de la gorge de biseautage 14A. Afin de réaliser ce calcul, il compare les valeurs des première et seconde largeurs caractéristiques d'appui LC1,LC2 ainsi que les valeurs des distances séparant l'axe de blocage A2 de l'axe de rotation A3 en première et seconde positions étalon. Dans un second temps, le logiciel calcule une valeur de correction d'emboîtement propre à la monture. Pour cela, le logiciel dispose de la position finale approchée, de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture choisie par le porteur et de l'angle d'ouverture B1 de la gorge de biseautage 14A ; il peut par conséquent déduire, par un simple calcul, le décalage de la première position étalon par rapport à la position réelle d'emboîtement biseau-lentille dû à l'approximation faite en prenant une largeur d'embouchure moyenne de drageoir de monture. Compte tenu de ce décalage, la nouvelle fonction de restitution de rayons peut intégrer, outre la constante d'étalonnage précédemment calculée, cette nouvelle valeur d'emboîtement propre à la monture. II est alors possible de procéder à la finalisation de l'emboîtement tel qu'il est présenté dans le document EP 0 819 967. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. En particulier, le palpeur double 80 peut être remplacé par un palpeur simple ou double, présentant au moins une tête de palpage en forme de bille ou de doigt émoussé, dont le diamètre est inférieur aux largeurs caractéristiques d'appui LC1, LC2. Le palpage se déroule alors de la manière suivante. On place, par un pilotage approprié du transfert TRA, la tête de palpage du palpeur en regard de la gorge de biseautage 14A de la meule. Puis, par un pilotage approprié de la restitution RES, on amène la tête du palpeur dans la position supposée du segment de jauge moyen, tel que défini au dernier étalonnage. Puis, par un pilotage approprié du transfert TRA, on imprime au palpeur un mouvement latéral dans un sens puis dans l'autre afin de l'amener successivement au contact des flancs de la gorge de biseautage 14A de la meule et de mesurer l'écart entre ces deux flancs au niveau dudit segment de jauge moyen. Si cet écart ne correspond pas à la largeur caractéristique d'appui LC1, on recherche la nouvelle position de restitution pour laquelle on obtient la largeur caractéristique d'appui LC1. Le cas échéant, on renouvelle l'opération pour la largeur caractéristique d'appui LC2 | La présente invention concerne une méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comprenant un outil d'usinage pourvu d'une gorge de biseautage.Selon l'invention, la méthode comprend les étapes de :- positionner, dans un plan de mesure comprenant l'axe de blocage des arbres de blocage de la lentille ophtalmique et l'axe de rotation de l'outil d'usinage, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée,- mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et- en déduire la constante d'étalonnage. | 1. Méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1) autour d'un axe de blocage (A2), de deuxième part, un outil d'usinage (14) apte à tourner autour d'un axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de profil en forme générale de V, et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation (A3) et l'axe de blocage (A2) selon une fonction donnée de restitution de rayons correspondant à la forme voulue de la lentille, ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique (L1) à biseauter, caractérisée en ce que la méthode d'étalonnage comprend les étapes de : -positionner, dans un plan de mesure comprenant ledit axe de blocage (A2) et ledit axe de rotation (A3), l'axe de blocage (A2) à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment qui est parallèle à une direction donnée (A3) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage (14A) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui (LC1) donnée, - mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), et - en déduire la constante d'étalonnage. 2. Méthode selon la précédente, dans laquelle la première 25 largeur caractéristique d'appui (LC1) est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs. 3. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est comprise entre 1 et 2,8 millimètres, et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètre. 30 4. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est globalement parallèle à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), à 45 degrés près. . Méthode selon l'une des 1 à 3, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14) à 10 degrés près. 6. Méthode selon l'une des 1 à 3, dans laquelle la direction 5 donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à une génératrice de l'outil d'usinage (14). 7. Méthode selon l'une des précédentes, comportant l'étape supplémentaire de déterminer un angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A). 8. Méthode selon la précédente, dans laquelle la détermination de l'angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A) comporte les étapes de : - positionner, dans le plan de mesure, l'axe de blocage (A2) à une distance de restitution connue d'un second segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à la direction donnée (A3) de l'outil d'usinage (14) dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage (14A) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui (LC2) donnée et distincte de la première largeur caractéristique d'appui (LC1), - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage (A2) par rapport à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui (LC1,LC2), l'angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A). 9. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en contact de la gorge de biseautage (14A) de l'outil d'usinage (14) un palpeur (80) associé aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13). 10. Méthode selon la précédente, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en appui le palpeur (80) sur l'outil d'usinage (14) d'un côté de la gorge de biseautage (14A) et en le faisantglisser, en continu ou par sauts successifs, contre la gorge de biseautage (14A) selon l'axe de rotation (A3). 11. Méthode selon l'une des 9 et 10, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur (80) cylindrique présentant une épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1). 12. Méthode selon l'une des 9 et 10, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur (80) double possédant une première zone de mesure (81) d'épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1) et une seconde zone de mesure (82) d'épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui (LC2). 13. Méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), de deuxième part un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3), et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation (A3) et l'axe de blocage (A2) selon une fonction donnée de restitution de rayons associée à la forme voulue de la lentille ophtalmique (L1,L2), ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique (L1,L2) à biseauter, caractérisée en ce que la méthode d'étalonnage comprend les étapes de : -biseauter une première lentille ophtalmique (LI) selon la fonction donnée de restitution de rayons qui lui est associée, - positionner l'axe de blocage (A2) de telle sorte qu'un premier segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à une direction donnée (A2), intersectant un rayon donné (R) de la première lentille ophtalmique (L1) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui (LC1) donnée, soit disposé contre ou à une distance connue ou mesurée d'une pige de référence (70),- mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à la pige de référence (70), - en déduire la constante d'étalonnage pour le biseautage d'une deuxième lentille ophtalmique (L2) à partir notamment de la première position étalon et de la longueur attendue du rayon donné (R), compte tenu de la fonction donnée de restitution de rayons de la première lentille ophtalmique (L1). 14. Méthode selon la précédente, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs. 15. Méthode selon l'une des 13 et 14, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est comprise entre 1 et 2, 8 millimètres et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètres. 16. Méthode selon l'une des 13 à 15, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est globalement parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (LI) à 45 degrés près. 17. Méthode selon l'une des 13 à 15, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (L1) à 10 degrés près. 18. Méthode selon l'une des 13 à 15, dans laquelle la 20 direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle au pied de biseau de la tranche de la lentille ophtalmique (L1). 19. Méthode selon l'une des 13 à 18, comportant l'étape supplémentaire de déterminer un angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (L1). 25 20. Méthode selon la précédente, dans laquelle la détermination de l'angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) comporte les étapes de : - positionner l'axe de blocage (A2) de telle sorte qu'un second segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à l'axe de blocage (A2), 30 intersectant le rayon donné de la première lentille ophtalmique (LI) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui (LC2) donnée,distincte de la première largeur caractéristique d'appui (LC1), soit disposé contre ou à une distance connue ou mesurée de la pige de référence (70), - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à la pige de référence (70), et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui (LC1, LC2), l'angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (L1). 21. Dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comportant : - des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille 10 ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), - un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de la lentille (L1,L2) installée sur les moyens support (12,13), caractérisé en ce qu'il comporte une pige de référence (70) qui présente une 15 première gorge de mesure (71) d'un biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2) et une seconde gorge de mesure (72) présentant une largeur à l'ouverture différente de celle de la première gorge de mesure (71). 22. Dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques adapté à réaliser la méthode d'étalonnage selon l'une des 13 à 20 comportant : 20 - des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), - un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de la lentille (L1,L2) installée sur les moyens support (12,13), 25 caractérisé en ce qu'il comporte une pige de référence (70) qui présente une première gorge de mesure (71) d'un biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2) dont la largeur d'embouchure est égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1). 23. Dispositif selon la précédente dans sa dépendance à la 30 20, dans lequel la pige de référence (70) comporte une seconde gorge de mesure (72) présentant une largeur d'embouchure égale à la seconde largeur caractéristique d'appui (LC2).24. Dispositif selon l'une des 22 et 23, dans lequel la pige de référence (70) possède une mobilité d'autocentrage suivant l'axe de blocage (A2). 25. Dispositif selon l'une des 22 et 24, dans lequel chaque gorge de mesure (71,72) présente un angle d'ouverture (C2,C3) inférieur à l'angle au sommet (Cl) du biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2). 26. Dispositif selon l'une des 22 à 25, dans lequel la pige de référence (70) est adaptée à présenter deux positions relativement à la lentille ophtalmique (L1,L2), avec une position inactive, et une position active dans laquelle elle est positionnée à proximité ou sur la trajectoire de la lentille ophtalmique (L1,L2). 27. Dispositif selon l'une des 22 à 26, dans lequel la pige de référence (70) comporte une nervure de mesure (73) adaptée à palper le profil du biseau de la lentille ophtalmique. 28. Dispositif selon l'une des 22 à 27, comportant en outre : -des moyens de translation axiale pour permettre une translation axiale relative (TRA) de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), suivant l'axe de rotation (A3) qui est sensiblement parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (L1,L2), - des moyens de mobilité transversale pour permettre une mobilité transversale relative (RES) de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), suivant une direction sensiblement transversale à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (LI ,L2), - des moyens de commande aptes à piloter la rotation de la lentille ophtalmique (L1,L2) et les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), et programmé pour piloter en coordination les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence (70) par rapport à la lentille ophtalmique (L1,L2). | B,G | B24,G02 | B24B,G02C | B24B 9,G02C 13 | B24B 9/14,G02C 13/00 |
FR2890204 | A1 | DIFFUSION DE MESSAGES A CONTENU DYNAMIQUE | 20,070,302 | Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de la diffusion de messages dans un réseau de télécommunication. L'invention s'applique plus particulièrement à la diffusion de messages successifs d'alerte. De façon connue, une alerte peut par exemple être donnée en diffusant un premier message à un premier groupe de destinataires, par exemple une équipe d'intervenants prioritaires, puis, la diffusion d'un deuxième message à une équipe de secours, et enfin la diffusion d'un troisième message à un centre de gestion. Les procédés de diffusion d'alertes connus à ce jour permettent l'envoi d'informations vers des clients ciblés, la diffusion de messages d'alerte vers des équipes d'intervention, mais ne permettent pas d'automatiser un envoi de messages successifs dans lequel l'un de ces messages prend en compte le résultat de la diffusion d'un ou de plusieurs messages précédents. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un procédé de traitement de message comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à 25 au moins un destinataire. Ce procédé comporte: une étape d'obtention du message; une étape de recherche d'au moins un mot-clef prédéterminé dans lesdits éléments de contenus; une étape de substitution, dans le message, du mot-clef par une information variable associée à ce mot-clef et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message; et une étape de diffusion du message au destinataire, après l'étape de substitution. Ainsi, le procédé selon l'invention est adapté à substituer, dans un message, un mot-clef prédéterminé choisi par le créateur de ce 2890204 2 message, par une information variable, contextuelle, relative à au moins un message précédent. Le contenu du message diffusé est donc déterminé de manière dynamique. Cette information variable est par exemple associée au résultat d'une étape de diffusion d'au moins un message précédent. Dans ce cas, cette information variable peut être mémorisée dans une base de données après la diffusion de ces messages précédentes, et déterminée par lecture directe ou de façon statistique dans cette base de données. En conséquence, de façon préférée, le procédé de traitement selon l'invention comporte une table de mémorisation d'au moins un résultat de l'étape de diffusion dans une base de données, ce résultat pouvant être substitué à un mot clef dans un message ultérieur. Préférentiellement, cette information variable est associée à un 15 résultat d'une étape de diffusion d'un message précédent, le résultat étant mémorisé dans la base de données. Ainsi, le procédé de traitement selon l'invention est utilisable dans le cas de diffusion de messages d'alerte, pour insérer dans le deuxième message destiné à l'équipe de secours, le résultat des appels de la diffusion du premier message aux intervenants prioritaires, ou pour insérer dans le troisième message destiné au centre de gestion le résultat de la diffusion des premier et/ou deuxième messages précédents. L'information variable substituée dans le message avant sa diffusion peut être complétée par une autre information dynamique, indépendante des messages précédents, telle que par exemple la date et/ou l'heure courante. Ainsi, le contenu du message est représentatif du moment de sa diffusion. De préférence, cette information dynamique est déterminée juste avant la substitution du mot clef et la diffusion du message s'effectue dès que possible après cette substitution. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif de traitement de message comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à au moins un destinataire. Ce dispositif comporte: - des moyens d'obtention du message; - des moyens de recherche d'au moins un mot-clef prédéterminé dans lesdits éléments de contenus; 2890204 3 - des moyens de substitution, dans le message, du motclef par une information variable associée à ce mot-clef et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message; et - des moyens de diffusion du message au destinataire, après la substitution. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé pour créer un message comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à être diffusé à au moins un destinataire. Ce procédé comporte: - une étape de création d'un élément de contenu comportant au moins un mot-clef prédéterminé ; et - une étape d'envoi du message à destination d'un dispositif de traitement du message tel que mentionné ci-dessus, pour effectuer, préalablement à la diffusion du message au destinataire, une substitution du mot-clef par une information variable associée à ce mot-clef et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message. Préférentiellement, le procédé de création de message selon l'invention comporte une étape de création d'un deuxième élément de contenu comportant des données textuelles ou un fichier. Ainsi, l'homme du métier comprendra que le procédé de création d'un message conformément à l'invention permet de créer un message comportant des données textuelles ou un fichier figés au moment de la création de ce message, et des données contextuelles, substituées par un dispositif de traitement tel que mentionné ci-dessus, par exemple en fonction du résultat de la diffusion d'un message précédent. Corrélativement, l'invention concerne un dispositif de création de message comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à être diffusé à au moins un destinataire. Ce dispositif comporte: - des moyens d'édition permettant de créer un élément de contenu comportant au moins un mot-clef prédéterminé ; et -des moyens d'envoi du message à destination d'un dispositif de traitement du message tel que mentionné ci-dessus, pour substitution du mot-clef par une information variable associée audit mot-clef et 2890204 4 relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message, préalablement à la diffusion du message au destinataire. Préférentiellement, les moyens d'édition de ce dispositif de création de message sont adaptés à obtenir le mot-clef à partir d'un dictionnaire de mots-clefs donnant la correspondance entre un mot-clef et un type d'information variable par laquelle ce mot-clef sera substitué avant la diffusion de ce message. Selon une implémentation préférée, les différentes étapes du procédé de traitement de message et/ou du procédé de création de message sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de traitement de message et/ou de création de message tel que mentionné ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur 25 tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. 2890204 5 Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 illustre de façon schématique un système de diffusion de message comportant un dispositif de traitement de message et un dispositif de création de message conformes à l'invention dans un mode préféré de réalisation; - la figure 2 représente un message pouvant être créé par un dispositif de création de message conforme à l'invention et traité par un dispositif de traitement de message conforme à l'invention; - la figure 3 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de traitement de message conforme à 20 l'invention; et - la figure 4 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de création de message conforme à l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente un système de diffusion automatique de messages M désigné par la référence générale 2. Le système 2 comporte un dispositif 4 de traitement de message M conforme à l'invention associé à un automate d'appel 6. Le dispositif de traitement 4 est adapté à traiter simultanément plusieurs messages M. Il est adapté à interroger une base de données 10 stockée dans une mémoire 12, cette base de données 10 comportant notamment une table Ti définissant des listes d'appels CL, chaque liste d'appels comportant un ou plusieurs identifiants de récepteurs auxquels doit être diffusé un message. Dans l'exemple décrit ici, la table Tl comporte deux identifiants CL1, CL2 de liste d'appels, ces identifiants étant respectivement associés à trois identifiants 24, 26, 28 de récepteurs et à deux identifiants 26, 30 de récepteurs. L'automate 6 est apte à appeler, par l'intermédiaire d'un réseau grande distance 20 de transmission de message, l'ensemble 24, 26, 28 de récepteurs correspondant à une liste d'appels CL1. Les récepteurs associés aux identifiants 24, 26, 28 peuvent être par exemple constitués par un ou plusieurs téléphones 24, un ou plusieurs téléphones mobiles 26 et un ou plusieurs ordinateurs 28. La liste d'appels CL1, CL2 utilisée par l'automate 6 comporte pour chacun de ces récepteurs les coordonnées qui permettent de le contacter par l'intermédiaire du réseau 20. Par exemple, la liste d'appels CL1 comporte le numéro de téléphone du téléphone fixe 24, du mobile 26 et l'adresse email de l'utilisateur de l'ordinateur 28. L'automate 6 est propre à appeler les uns après les autres ou simultanément plusieurs des récepteurs dont les coordonnées sont dans une liste d'appels CL. L'automate 6 est également adapté à mémoriser dans une table 20 T2 de la base de données 10 des résultats d'une étape de diffusion d'un message M. On supposera ici que chaque message M est identifié par un identifiant ID. Ainsi, par exemple, en tant qu'information de suivi d'appel du message ID1, l'automate 6 mémorise dans la table Ti un premier résultat RES1 représentatif du nombre de récepteurs qui ont pu être joints avec succès lors de la diffusion de ce message ID1. Un autre résultat RES2 peut par exemple être représentatif de la date et de l'heure auxquelles le dernier récepteur d'un message ID2 a été 30 contacté avec succès. D'autres types de résultats peuvent être mémorisés dans la table T2 et notamment: - le nombre de destinataires en échec; - le nombre de destinataires en cours; - le nombre de destinataires en attente; - l'heure et la date auxquelles le premier destinataire d'une liste à été joint avec succès; - le nom du premier destinataire joint avec succès;... La table T2 de la base de données 10 peut être accédée par le dispositif de traitement 4 pour traiter les messages conformes à l'invention comme décrit ultérieurement. Un dispositif 30 de création de message conforme à l'invention est raccordé au dispositif 4 de traitement de message par l'intermédiaire du réseau 20. Ce dispositif 30 de création de message permet à un utilisateur de créer un message M apte à être traité par le dispositif 4 de traitement de message pour être diffusé à une liste de diffusion dont l'identifiant CL est contenu dans ce message M. Nous allons maintenant décrire en référence à la figure 2 un message M qui peut être créé par le dispositif 30 de création de message et traité par le dispositif 4 de traitement de message. Ce message M comporte tout d'abord un identifiant ID2 utilisé, comme décrit précédemment, par l'automate d'appel 6 pour mémoriser, dans la table T2, des résultats de diffusion de ce message. Le message M comporte également un identifiant CL de la liste 20 des récepteurs auxquels le message M doit être diffusé par l'automate d'appel 6. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le message M comporte plusieurs éléments de contenu EC1, EC2, EC3, trois dans l'exemple de la figure 2. Ces éléments de contenu EC comportent une étiquette ET1, ET2, ET3 permettant d'identifier de façon unique les éléments de contenu d'une pluralité de messages liés entre eux par une même application. Par exemple, dans le cas mentionné précédemment d'une alerte faisant intervenir trois messages, les éléments de contenu de ces trois messages seront étiquetés d'une façon unique pour cette alerte. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, les éléments de contenu peuvent être de différents types. Tout d'abord, ils peuvent contenir des données textuelles TXT, comme c'est le cas pour les premier et troisième éléments de contenu EC1, EC3 dans le message de la figure 2. 2890204 8 Ils peuvent également contenir un fichier F, comme c'est le cas pour le deuxième élément de contenu EC2 du message de la figure 2. Ils peuvent enfin contenir, en plus des données textuelles, des motsclefs KW1, KW2 (troisième élément de contenu dans le message de la figure 2). Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, des balises B permettent de signaler la présence d'un mot-clef dans un élément de contenu. Ces balises B sont par exemple disposées juste avant et juste après un motclef de manière à séparer ce mot-clef du reste de l'élément de contenu. En alternative, une balise prédéterminée est disposée uniquement avant un mot-clef. Tout autre moyen de signalement de la présence d'un mot-clef est envisageable, par exemple par insertion d'une entête codifiant la position de chaque mot-clef dans l'élément de contenu ou dans le message. Chaque mot-clef KW1, KW2 est destiné à être substitué, par le dispositif de traitement 4, par la valeur d'une information variable associée à un mot-clef et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message. Par exemple, cette information variable est le résultat de la diffusion d'un message précédent. Dans ce cas, cette variable peut être mémorisée dans une troisième table T3 de la base de données 10 et déterminée par lecture dans cette table. Tout autre support d'enregistrement de données est envisageable. Avantageusement, cette information variable peut être complétée par une grandeur dynamique dont la valeur varie avec le temps. Il peut par exemple s'agir d'informations variables telles que la date ou l'heure courante (IV1), la durée écoulée depuis la dernière étape de diffusion de message, la date ou l'heure du début de la diffusion du message M, des références de l'utilisateur à l'origine de ce message (IV2), le nombre de destinataires concernés par ce message (cardinal de la liste de diffusion CL,... Dans ce cas, la valeur de cette grandeur est déterminée soit par calcul, soit par consultation d'un compteur ou d'un appareil de mesure, soit encore par lecture dans une base de données ou tout autre support d'enregistrement de données. 2890204 9 Dans l'exemple de la figure 2, le troisième élément de contenu contient ainsi un mot-clef KW2(ID1) qui doit être substitué, avant diffusion de ce message, par le premier résultat RES1 de la diffusion d'un message précédent identifié par ID1. A cet effet, la base de données 10 contient une table T3, dont la première colonne contient des identifiants KW1, KW2, KW3, KW4 de mots- clefs, et la deuxième colonne des identifiants d'informations variables IV1, IV2 indépendantes du résultat des messages précédents, ou des identifiants d'information variables constitués par des résultats RES1, RES2 de diffusion de messages précédents. Le dispositif 30 de création de message comporte ainsi des moyens d'édition non référencés permettant de créer un élément de contenu EC du type de ceux décrits ci-dessus. Ces moyens d'édition sont par exemple adaptés à insérer des 15 données textuelles TXT ou un fichier F dans un élément de contenu, et à étiqueter cet élément par une étiquette ET1, ET2, ET3. Ces moyens d'édition sont également adaptés à insérer dans un élément de contenu un mot-clef KW1, KW2 séparé par des balises B. Préférentiellement, les moyens d'édition sont adaptés à obtenir ce mot-clef KW1, KW2 à partir d'un dictionnaire DIC de mots-clefs tel que mentionné précédemment. Le dispositif 30 de création de message est également adapté à insérer un identifiant unique ID2 et un identifiant CL d'une liste de diffusion de ce message. Le dispositif 30 de création de message est également adapté à envoyer le message M à destination du dispositif 4 de traitement de message à travers le réseau 20. Le dispositif 4 de traitement de message est quant à lui adapté à obtenir ce message du réseau 20, et à rechercher les mots-clefs KW1, KW2 présents dans les éléments de contenu EC1, EC2, EC3 par recherche des balises B dans ces éléments de contenu. Le dispositif 4 de traitement de message est adapté à déterminer l'information variable associée à chaque mot-clef identifié et à substituer, dans ce message M, le mot-clef KW1, KW2 par l'information variable correspondante. 2890204 10 Ainsi, sur réception du message M de la figure 2, le dispositif 4 de traitement substitue le mot-clef KW1 par l'information variable IV1 constituée par l'heure courante, et le mot-clef KW2 par le résultat RES1 de diffusion du message ID1, à savoir le nombre de récepteurs ayant reçu avec succès le message ID1. Le dispositif 4 de traitement de message conforme à l'invention peut être constitué par un ordinateur adapté à exécuter un programme d'ordinateur comportant des instructions pour exécuter les étapes du procédé de traitement conforme à l'invention dont l'organigramme va maintenant être décrit en référence à la figure 3. Ce procédé de traitement de message comporte une première étape E10 d'obtention du message M en provenance du dispositif 30 de création de message. Cette étape E10 est suivie par une étape E20 au cours de laquelle le dispositif 4 de traitement de message recherche les mots-clefs prédéterminés KW1, KW2 dans les éléments de contenu EC, ces mots-clefs étant, dans le mode de réalisation décrit ici, séparés par des balises B. Cette étape E20 de détermination est suivie par une étape E30 au cours de laquelle le dispositif 4 de traitement de message substitue dans le message M les mots-clefs KW1, KW2 identifiés à l'étape précédente par une information variable mémorisée dans les tables T3 et T2 de la base de données 10. Cette étape E30 de substitution est suivie par une étape E40 au cours de laquelle le dispositif 4 de traitement de message diffuse, en utilisant l'automate d'appel 6, le message M aux destinataires contenus dans la liste de diffusion identifiée (par identifiant de liste de diffusion CL) dans le message M. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le procédé de traitement comporte une étape E50 de mémorisation, dans la table T2 de la base de données 10, de résultat RES1, RES2 de l'étape E40 de diffusion, en association avec l'identifiant ID2 du message M. Le dispositif 30 de création de message conforme à l'invention peut être constitué par un ordinateur adapté à exécuter un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour exécuter les étapes du 2890204 11 procédé de création de message conforme à l'invention dont l'organigramme va maintenant être décrit en référence à la figure 4. Ce procédé comporte une première étape F10 de création d'un élément de contenu EC comportant les mots-clefs KW1, KW2 séparés par des balises B. Cette étape de création d'un premier élément de contenu est suivie par une étape F20 de création d'un deuxième élément de contenu comportant des données textuelles TXT et d'un troisième élément de contenu contenant un fichier F. Ces étapes F10, F20 sont suivies par une étape F30 au cours de laquelle le dispositif 30 de création de message insère une étiquette ET1, ET2, ET3 dans les éléments de contenu, un identifiant ID2 du message M et un identifiant CL d'une liste de diffusion pour ce message. Le procédé de création de message comporte ensuite une étape 15 F30 au cours de laquelle le message M est envoyé à destination du dispositif 4 de traitement de message conforme à l'invention | Ce dispositif (4) de traitement est adapté à obtenir un message (M), à rechercher au moins un mot-clef prédéterminé (KW1, KW2) dans des éléments de contenu (EC) de ce message et des moyens pour substituer dans ce message (M) le mot-clef par une information variable (IV1, IV2) associée à ce mot-clef (KW1, KW2) et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message. Le dispositif (4) de traitement d'un message (M) est adapté à diffuser ce message vers au moins un destinataire après ladite substitution. Utilisation dans une procédure de diffusion d'alerte. | 1. Procédé de traitement d'un message (M) comportant au moins un élément de contenu (EC), ce message (M) étant destiné à au 5 moins un destinataire, ledit procédé comportant: - une étape (E10) d'obtention dudit message; - une étape (E20) de recherche d'au moins un mot-clef (KW1, KW2) prédéterminé dans lesdits éléments de contenus (EC); - une étape (E30) de substitution, dans ledit message (M), dudit mot-clef (KW1, KW2) par une information variable (IV1, IV2) associée audit mot-clef (KW1, KW2) et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message; et - une étape de diffusion dudit message audit destinataire, après ladite étape de substitution. 2. Procédé de traitement selon la 1, caractérisé en ce que ladite information variable (RES1, RES2) est associée à un résultat d'une étape de diffusion d'au moins un message précédent. 3. Procédé de traitement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mémorisation, d'au moins un résultat de ladite étape de diffusion dans une base de données (10). 4. Dispositif (4) de traitement d'un message (M) comportant au 25 moins un élément de contenu (EC), ce message étant destiné à au moins un destinataire, ledit dispositif comportant: - des moyens d'obtention dudit message; - des moyens de recherche d'au moins un mot-clef (KW1, KW2) prédéterminé dans lesdits éléments de contenus (EC) ; - des moyens de substitution, dans ledit message (M), dudit mot-clef par une information variable (IV1, IV2) associée audit mot-clef (KW1, KW2) et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message; et - des moyens de diffusion dudit message (M) audit destinataire, après ladite substitution. 2890204 13 5. Procédé de création d'un message (M) comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à être diffusé (E40) à au moins un destinataire, ledit procédé comportant: - une étape (F10) de création d'un élément de contenu (EC) comportant 5 au moins un mot-clef (KW1, KW2) prédéterminé ; et - une étape (F30) d'envoi dudit message (M) à destination d'un dispositif (4) de traitement dudit message conforme à la 4, pour effectuer préalablement à ladite diffusion (E40) du message audit destinataire, une substitution (E30) dudit mot-clef (KW1, KW2) par une information variable (IV1, IV2) associée audit mot-clef (KW1, KW2) et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message. 6. Dispositif (30) de création d'un message comportant au moins un élément de contenu, ce message étant destiné à être diffusé (E40) à au moins un destinataire, ledit dispositif comportant: - des moyens d'édition permettant de créer un élément de contenu comportant au moins un mot-clef (KW1, KW2) prédéterminé ; et - des moyens d'envoi dudit message (M) à destination d'un dispositif (4) de traitement dudit message conforme à la 4, pour substitution dudit mot-clef (KW1, KW2) par une information variable (IV1, IV2) associée audit mot-clef et relative à une étape précédente de diffusion d'au moins un message, préalablement à ladite diffusion (E40) dudit message (M) audit destinataire. 7. Dispositif (30) de création selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'édition sont adaptés à obtenir ledit mot-clef (KW1, KW2) à partir d'un dictionnaire (DIC). 8. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de traitement selon l'une quelconque des 1 à 3 et/ou du procédé de création selon la 5 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 9. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel 35 est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de traitement selon l'une quelconque des 1 à 3 et/ou du procédé de création selon la 5. | G,H | G06,H04 | G06Q,H04L | G06Q 10,H04L 12 | G06Q 10/00,H04L 12/18 |
FR2900864 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE PANNEAUX ALVEOLAIRES | 20,071,116 | Description La réalisation de panneaux et structures alvéolaires, nida, (honeycomb en anglais), damiers, panneaux ajourés, treillages dont à un moment donné de la fabrication les alvéoles, cases, évidements se trouvent orientés en direction du plan des parements, est obtenue généralement par les techniques de l'extrusion et/ou de l'injection utilisant des outillages onéreux, longs à fabriquer et figés, dont la conception vise à fondre des consommables pour les amener en poussée à travers des passages aménagés à épouser des formes constitutives des parois du nida, terme usuel des dites structures alvéolaires, ou de structures tubulaires simples ou multiples accolées, accrochées maintenues entre elles et permettant par une refente perpendiculaire au sens d'extrusion et par juxtaposition des pavés obtenus de présenter un aspect d'assemblage et des caractéristiques d'emplois à peu près identiques à celui de l'extrusion de mailles continues. La difficulté industrielle provient du fait qu'un outillage d'extrusion ou d'injection est figé dans ses caractéristiques et dimensions et rends impossible toute adaptation rapide à un cahier des charges nouveau ainsi qu'aux adaptations potentielles ou nécessaires au cours d'une production, quand bien même cette modification serait minime ou ne concernerait que le type de matériau consommable utilisé. Le besoin de rentabilité des marchés implique de plus en plus les , fabricants dans une recherche d'économie des matériaux non indispensables à chacun des cahiers des charges ainsi que dans une économie des temps d'immobilisation des outils et machines et par là même de la main d'oeuvre humaine attachée. Il en va de même pour les consommables transformés par ces outillages, la matière choisie en début d'étude des outillages ne peut être remplacée par une d'un autre type au fil de la production ou en complément de production ou selon les cours favorables des matières premières. Les laizes et dimensions de produits extrudés ou injectés sont limitées dans l'état des techniques connues à ce jour aux capacités maximum des machines en usages et aux réactions non maîtrisées des chauffes et réactions aléatoires des fluides dont l'effet de masse crée des phénomènes non prévisibles sans mise au point longue à chaque changement de paramètre ainsi que des vagues et des affaissements altérant l'unité, la consistante et la constance des structures . D'une façon générale en extrusion haute pression continue de structures alvéolaires les laizes proposées sont au maximum de 1300 mm voir 1500 mm avec deux dimensions figées dont la largeur de laize et la largeur des buses d'extrusion concernant les épaisseurs de parois de cloisonnement ainsi que les hauteurs de parois, comprises généralement entre 5 mm et 30 mm, à régler en début de production, et des dessins et formes de mailles figées et liées aux vitesses d'avancée des flux et en injection haute pression sous forme de planches n'excèdent pas généralement 1.5 m2 par coup de presse avec cette fois toutes les la caractéristiques figées dont le volume contenu dans le pot pré moule. L'état actuel de la technique livre majoritairement les maillages alvéolaires pour garniture avec des parements effectués par collage ou soudure sur leur deux faces avec des matériaux souples ou rigides et identiques pour éviter les déformations et dans le but essentiel de 15 confectionner des panneaux techniques isothermes ou d'isolation ou de remplissage ou de support, porteurs ou de garniture, et pour la plupart ayant une vie en extérieur et/ou des contraintes mécaniques. Cela implique qu'à un moment donné de la constitution des panneaux de l'air est enfermé dans les alvéoles devenues étanches de façon définitive, ce 20 phénomène entraîne dans le temps et en fonction des variations climatiques ou environnementales une dilatation ou une rétraction des surfaces de parement hors lignes de contact mailles qui présentent alors des anomalies esthétiques par gonflement ou incurvation ainsi que des sollicitations mécaniques latérales (dilatation, étirement / rétraction, 25 compression) récurrentes affaiblissant les points d'attache et les lignes de liaisons mailles/surfaces, soit collées soit soudées. Une autre des applications, de type automobile et dérivés utilise le nid d'abeille pour en faire des renforts à la forme des habitacles, ensembles thermoformés ou reformés après parement de non tissés et 30 tissés dans un but d'allègement et de coûts faibles et épousant des formes et remplissant des volumes complexes. Une autre des applications du nida concerne l'utilisation pour des fins de drainage routier ou extérieur par utilisation des alvéoles pour canalisation des fluides avec maintien des solides et étayage des couches 35 techniques par les épaisseurs de parois verticales. Une autre des applications du nida concerne en bâtiment et travaux publics la confection de planchers techniques permettant le passage de conduites et fils tant dans des couloirs que des planchers et des plafonds ainsi que des escaliers. La technique de la présente invention résout par sa capacité à approvisionner former et contraindre toute matière consommable nécessaires dans la fabrication, par bandes successives additionnées, d'un nida sans tenir compte des incompatibilités de mixage des matières utilisées, l'un des problèmes majeurs de l'industrie qui recherche une polyvalence de production sur un outil unique ainsi qu'une polyvalence des approvisionnements nécessaires à la mise en oeuvre d'un produit permettant avec des matériaux éventuellement différents de livrer une solution d'utilisation identique à des coûts d'achats optimisés en tenant i o compte des fluctuations de plus en plus rapides des cours des matières premières, des pénuries et des normes. Le procédé de fabrication rend compatibles les produits de remplissage, coeur nida, produits à ce jour avec les différents matériaux de parement de même composition ou différents, lesquels ne sont pas 15 tous compatibles avec ou sans interfaces avec le Polypropylène P.P. et ses dérivés, matériaux généralement utilisés en extrusion et réfractaires au collage, à la soudure et à la mixité avec autre chose qu'eux mêmes. Le marché s'oriente plus vers des coeur et/ou des parements P.V.C. , aluminiums, films, compatibles de façon non restrictive avec 20 des colles à large spectre, système hot-melts ou froid et/ou à évaporation, conformes aux normes en usage et de plus en plus sélectives imposées par les règlements et législations, c'est une voie dans laquelle ce procédé de fabrication est extrêmement polyvalent et performant en permettant la manufacture de structures alvéolaires identiques coeur et parements ou 25 mixtes au fil de la production. La capacité d'appairage et la mixité des matériaux plastiques à d'autres tel les aciers et les aluminiums, les tissés et les non tissés, les films simples ou multicouches etc. , sont des voies novatrices, qualitatives et économiques garantes de l'opportunité du produit final. 30 La présente invention prends en compte les données précédentes concernant l'état de la technique et les besoins des applications et permet de répondre par un procédé de fabrication nouveau adapté à chaque réalité de production . La présente invention concerne un procédé de fabrication 35 utilisant divers dispositifs en ligne continue ou à postes fixes ou un mixage des deux permettant de construire par apport successif de l'une après l'autre ou empirique l'une au dessus de l'autre des demi mailles techniques formées et ouvertes issues d'une laize plate déroulée ou de plaques pour en faire ensuite des mailles fermées composées de deux demi mailles ouvertes, pas à pas ou en continu par déroulage post formage et mise en forme d une bande demi alvéolaire puis alvéolaire par réunion, sans limitation dimensionnelle autre que volontaire tant en largeur de laize initiale qu'en largeur de produit alvéolaire fini, qu'en longueur et qu'en hauteur de produit ainsi qu'en épaisseur des matériaux consommables utilisés et que dans le choix de ceux ci au plus près du besoin selon chaque réalisation. Le procédé de fabrication objet de la présente invention réponds au besoin de production à chaque stade de transformation de ces bandes ~o simples puis doubles continues ou à la pièce dans les matériaux choisis sans remettre en causes ni modifier les dispositifs, les outillages et procédés communs utilisés sauf à en varier des réglages d'empreintes, de pression, de temps et de puissance. La présente invention permet d'alterner de façon organisée avec 15 un pas choisi ou aléatoire de façon ponctuelle ou cyclique et à tout moment des bandes de matériaux différents soit en aspect soit en composition soit en épaisseur de matière première ou en hauteur de bandes finales souples, serai souples ou rigides, opaques ou transparentes. 20 Quel que soit le matériau de base choisi pour consommable la présente invention permet par un des dispositifs d'obtenir une déformation constante de sa matière consommable sur une même ligne et identique de ligne à ligne, contrairement à l'extrusion des structures alvéolaires lesquelles conservent un flux de sortie constant, à vis, et 25 orientent ce flux constitutif de la maille plus ou moins loin vers la gauche ou la droite d'une ligne droite idéale, ce qui donne un parcours plus long et un affaiblissement de l'épaisseur des parois les plus écartées du chemin direct pour à nouveau augmenter celles ci à l'approche du point de départ et d'arrivée d'une nouvelle maille, tout ces déplacements 30 de flux affaiblissent la capacité mécanique de résistance aux efforts et contraintes imposés aux produits finis avant et/ou après pose des parements sauf à en sur dimensionner les masses. La présente invention sur un de ses dispositifs permet de moduler ou de figer des angles et/ou courbes constituant l'aspect du maillage des 35 bandes, tant par choix au début du process qu'au fil d'une production, par écartement ou dimensionnement des empreintes mâles et femelles sur les cylindres de calandrage dont les formes et cannelures sont dans le sens de l'avancée des consommables ou dans un sens perpendiculaire à celui ci, et par des réglages de rapprochement ou d'éloignement de l'un et/ou de l'autre des cylindres. Le procédé de fabrication est constitué en amont d'un dispositif d'approvisionnement de type dérouleur, motorisé ou non, qui distribue 5 une ou des bandes de largeur non limitée par la technique, plusieurs approvisionnements synchronisés de produits identiques ou différents peuvent être installés parallèlement pour augmenter la laize initiale souhaitée, bord à bord ou avec chevauchement, ce ou ces dérouleurs peuvent être par simple choix remplacés par un ou des dépileurs de plaques, calibrées ou non, ou par une introduction manuelle de plaques ou feuilles ou films, ces approvisionnements sont appelés consommables. Sur un dispositif aval du dispositif d'approvisionnement, le consommable brut est entraîné, préalablement à son passage dans un dispositif de calandrage, soit par et/ou entre deux rouleaux perforants par préférence sans que cela soit restrictif de l'invention ou des applications, soit par un rouleau perforant mâle et un autre femelle doté de réserves pour y être aménagé d'évidements simples ou complexes, de formes et séquences selon les besoins d'une application, ces perçages présentent des caractéristiques qui favorisent au besoin une accroche, assurent et organisent la respiration et/ou la ventilation et/ou la circulation de fluides et/ou gaz ainsi que le gonflement ou l'aspiration entres les/ou certaines mailles après clôture par apposition en dernière étape des faces de parement, les perçages ne sont pas obligatoires et les rouleaux restant alors tracteurs sont utilisables pour d'autres usages ou en complément d'usage tels que rouleaux de marquage, de lissage, encreurs, indexeurs etc. L'aménagement des évidements peut être réalisé selon d'autre procédés tels que découpe jet d'eau, laser, acide, thermie etc. et représenter des figures géographiques précises, des lettrages symboles etc. Les mailles respirantes de façon maîtrisée permettent un passage ou une circulation régulée et/ou en chicane de fluides et gaz, d'électricité, de lumière, de câbles, tiges, fils et cordes ou fibres optiques, entre des parements techniques ou esthétiques, les parements peuvent être transparents ou translucides ou de tout autre nature technique ou décorative, la circulation s'effectue par exemple et sans que cela soit restrictif des possibilités du procédé, de maille à maille vers la gauche et/ou la droite, le haut et/ou le bas, ou par choix dans une . direction imposée par les gabarits de perçage et le pas choisi, ou intercalant une suspension des perçages. De même que le procédé permet la circulation des fluides, il permet la mise sous vide ou sous pression contrôlée de zones choisies ou 5 de la totalité du produit final après pose des parements La circulation des fluides s'effectue soit naturellement par poussée thermique du bas vers le haut en position horizontale, inclinée ou verticale des bandes alvéolaires, soit par pression ou poussée ou aspiration extérieure organisée du remplissage selon un choix volontaire, io pompe, jet, différences de pression, fluidité, densité, viscosité, soit par gravité du haut vers le bas. Les passages répondent à des besoins esthétiques, techniques, mécaniques, d'effet radiateur, de filtrage, etc. dont on retrouve entre autres applications la demande pour le chauffage solaire de l'eau sur les 15 toitures, la fabrication de jardins verticaux avec utilisation complémentaire possible d'un matériau nutritif des plantes dans les alvéoles etc. Les consommables sont ensuite amenés après perforation ou marquage ou tout simplement par effet de traction, dans un dispositif de 20 réchauffement, par une technique de préférence Infra Rouge pour répartir l'échauffement de façon uniforme en surface et au coeur de la matière consommable, sans que cela soit restrictif de la présente invention ni sur le moyen ni sur la force de déstructuration des consommables, afin d'y être élevés au point de ramollissement adéquat 25 utile à l'introduction dans le dispositif de calandrage joint immédiatement après et pour être préparés à un changement d'aspect de surface et/ou de forme et volume ou de stratification selon le choix par compression et/ou forçage. La température est paramétrée en relation avec la vitesse 30 d'avancée, la puissance de forçage, l'inclinaison des dentures et l'éloignement des dispositifs. Le dispositif thermique est destiné à accroître l'aspect visuel des formes obtenues, un cadencement rapide et permettre une bonne mémoire et une constance de forme des sous produits. 35 La résistivité thermique, l'épaisseur des bandes ou la densité des matériaux consommables sont pris en charge par des réglages usuels sur chaque poste via des potentiomètres, compteur thermiques, sondes ou tous autres moyens pertinents connus et la spécificité d'un nouveau matériau ne remet pas en cause le procédé commun de fabrication. s 2900864 7 L'outil de calandrage motorisé ou asservi est constitué au minimum, par préférence et sans que cela soit restrictif de l'invention, de deux cylindres en opposition ou d'un cylindre et d'un mécanisme lié d'une largeur correspondant à la laize des consommables initiaux, dans le cas de deux cylindres l'un tourne en sens anti-horaire en opposition à l'autre qui tourne en sens horaire et l'introduction des consommables entre ces deux cylindres se fait de façon à tracter la bande provenant du poste précédent puis à imposer une compression calibrée sur un point de tangence d'une dent sur un des cylindres et un entre deux dents sur l'autre cylindre et faciliter la mise en volume par contrainte mécanique, le rapprochement des deux cylindres est effectué par réglage manuel volontaire ou par pression mécanique constante de type molette, vérin, ressort, contre poids etc. 15 Deux orientations principales des cannelures et/ou vagues sur les surfaces des cylindres du dispositif de calandrage, non restrictives de l'invention, sont reconnues, l'une consiste à obtenir des lignes et volumes organisés et parallèles dans le sens de la rotation des cylindres, l'autre à obtenir des lignes et volumes organisés et parallèles dans le sens 20 transversal et perpendiculairement à la rotation des cylindres, une troisième voie consiste à faire un compromis des deux et à obtenir des formes complexes ajoutant emboutissage et/ou thermoformage. Dans le cas de reliefs agencés dans le sens du déroulement des consommables, c'est à dire sous forme visuelle d'anneaux accolés de 25 différents diamètres ayant pour axe le même que celui du cylindre, la notion de laize est attachée à la distance parcourue par les consommables formés avant découpe, la largeur machine détermine le maximum de la longueur de la bande finale, sauf à rabouter deux productions entre elles. Dans le cas de reliefs agencés transversalement et 30 perpendiculairement au sens du déroulement, sous forme visuelle de rainures transversales ou roue à aube, la laize est de la dimension du consommable initial, la coupe détermine la longueur de la bande finale, sauf à rabouter deux productions entre elles. Le choc thermique de la bande réchauffée introduite dans le 35 calandrage à température ou refroidi fixe la forme du consommable en complément de la compression. Les cylindres sont à température ambiante ou refroidis ou réchauffés par un système complémentaire soit d'air projeté, soit d'un liquide régulé circulant à l'intérieur, soit d'un procédé autre imposé par la nature des consommables. Pour certains matériaux il est privilégié la compression et pour d'autres il n'est utilisé que la compression. Si maintien postérieur il y a, celui ci peut se faire en utilisant un ou des cylindres identiques aux cylindres initiaux en tant que supports accompagnateurs de la bande préformée. Pour des matériaux délicats il peut être opportun de répéter ou continuer le processus de calandrage à fin soit de réchauffement ou de recuit par un ou des cylindres complémentaires chauffés ou refroidis ou simplement pour un maintien supplémentaire. Il est des matériaux simples ou complexes ne nécessitant ni chauffe ni refroidissement mais par exemple non restrictif de l'invention pour contact par adhésion, ceux ci se satisferont du formage complexage par compression au passage entre les cylindres, il en est de même pour effectuer des pliages. De même que la présente invention n'est pas limitée par des densités ou des épaisseurs de consommables, elle n'est pas restrictive de consommables calibrés précisément dans leur épaisseur, densité ou rigidité, les cylindres pouvant compenser par simple effet mécanique de compression forcée et constante imposée par un réglage ou une contrainte mécanique, elle est également disponible pour le traitement de feuilles multiples à l'introduction et unique en sortie. Selon une variation du procédé il est possible de substituer ou d'ajouter en ligne des appareillages à bandes de formage à relief identique, de type chenilles, opposés et décalés l'un en vis à vis de l'autre d'un demi pas d'alvéole et présentant une partie commune en pression continue, pour prolonger en temps et/ou en maintien au delà du point de tangence initial. D'une façon préférée et sans que cela soit restrictif du procédé ou de l'invention, le choc thermique des consommables s'effectue du chaud vers le froid mais admet d'être inversé pour certains usages du froid vers le chaud pour ensuite être refroidis. Les angles et/ou courbes usinés dans les parois des cylindres sont toujours complémentaires entre cylindres opposés, le point de départ et le point d'arrivée de chaque dessin de demi alvéole se trouve sur un même niveau, sans que cela soit restrictif de l'invention ou de ses développements. De façon préférée, pour chacun des bords de laize des consommables initiaux et sans que cela soit restrictif des applications et de l'invention, le départ et l'arrivée des ondulations et/ou des pliages commencent et finissent sur un niveau identique correspondant au point le plus haut ou le plus bas des déformations créées sur les cylindres ceci pour permettre une coupe précise et récurrente, la préhension symétrique après appairage, le transport, la manipulations et l'orientation par rotation dans des phases ultérieures. Les bandes simples en laize totale ainsi obtenues par formage, io soit radial, soit axial sont soit stockées par enroulement en l'état soit découpées à des dimensions convenant pour une enduction colle ou un stockage temporaire. Pour les plaques simples destinées à une utilisation immédiate la découpe est effectuée par un dispositif indexé qui peut être à lame 15 tranchante, sans que cela soit restrictif de l'invention, et organisée pour que chaque ligne de coupe se trouve soit sur une ligne basse soit sur une ligne haute mais toujours de manière parallèle au sens des stries et volumes formés sauf à en avoir décidé autrement pour une application spécifique, toutes tranchées de façon identique et calibrée pour permettre 20 la constance de prise au cours de l'extraction et des manipulations de placement organisées ultérieurement. Les plaques découpées à la cote sont introduites dans un dispositif pour y être encollées, par préférence par rouleau chaud et uniquement sur leurs parties hautes du relief supérieur pour les 25 dispositifs de dépose par le haut et sur les parties basses pour les dispositifs de dépose par le bas pour économie de produit liant utilisé mais peuvent être sur d'autres applications totalement enduites sur une face à la foi, par pulvérisation sur la surface totale ou des emplacements choisis. 30 Le process de collage est soit à prise rapide soit à réactivation ultérieure après temps de stockage. Les bandes alvéolaires en laize totale obtenues par formage et enduites de liant sont soit accouplées l'une sur l'autre en vis à vis ou l'une sur l'autre avec un demi pas de décalage de l'une. 35 En production de bandes simples continues le positionnement de deux systèmes amenant chacun sa bande à un même endroit, l'une au dessus de l'autre, avec une enduction commune centrale ou une soudure en ligne centrale permet d'augmenter le cadencement et de pratiquer ensuite soit une découpe à la volée soit un ré enroulement nouveau. L'appairage en plaques découpées à la cote s'effectue soit plaques inversées en vis à vis ou l'une sur l'autre avec un demi pas de décalage de l'une, enduction sur chacune des faces contact. La plaque double constituée est pressée et éventuellement maintenue un temps nécessaire par un dispositif accompagnateur, celui ci bénéficie si besoin est des stries et volumes dans un sens à des fins de guidage ceci afin que la cohésion devienne totale sans glissement et éventuellement un accompagnement par une technique d'activation ou de polymérisation complémentaire. 1 o Les plaques simples issues du formage et découpées peuvent subir la même transformation par accouplement soit en ligne, ou au pas à pas mais également par une installation de l'une sur l'autre dans un sens d'application ne suivant pas le sens de production, y compris avec une rotation de l'une sur l'autre sur le même plan pouvant aller jusqu'à 180 . 15 Selon ce procédé il est possible d'imbriquer une plaque droite intermédiaire entre deux plaques simples ainsi que des éléments de renfort mais aussi sur une ou les faces extérieures afin d'accroître la résistance, d'organiser des écoulements ou pour toute autre raison, cette plaque recevra sur un ou deux côtés ou pas des liants. 20 Il est possible d'assembler par empilage les plaques simples comme les plaques doubles après collage et/ou soudure sans limitation de hauteur ni d'organisation soit l'une sur l'autre soit l'une dans l'autre. Il est possible sur des applications particulières d'aménager des zones de manque total ou parcellaire de plaques simples ou alvéolaires 25 au fil d'une production. Les plaques alvéolaires obtenues représentent sur leur faces extérieures identiques et/ou symétriques et sans que cela soit restrictif de l'invention l'aspect des déformations créées par l'outillage de calandrage ou l'aspect de parements ajoutés, une coupe transversale du complexe ou 3o une vue des extrémités ouvertes fait apparaître une structure de forme répétitive alvéolaire tel un nida mais sur une seule ligne, alternance de motifs clos et de demi-motif ouverts dos à dos, éventuellement complétés d'une ligne de renfort, éléments organisables ultérieurement et en réunion pour construction de volumes complexes plats à coude 35 arrondi ou en arrondis à courbes constantes ou évolutives, tronconiques, coniques dans un ou deux axes, de type coques marines, silos, roues, colonnes etc. Les plaques alvéolaires simples peuvent être usinées et aménagées avant parement ou assemblage en nombre. Un dispositif complémentaire ou substitutif de soudure en ligne présente sur certaines utilisations une alternative soit via une méthode thermique par pression, patins, points, roulettes, soit par ultrasons U.S. ou haute fréquences H.F. etc. sans que cela soit restrictif de l'invention ou des moyens précédemment évoqués. Un dispositif complémentaire ou substitutif de fixation et/ou positionnement des bandes ou des plaques entre elles par rivetage, vissage, boulonnage, emboutissage, couture, clips, emboîtements etc. est possible sans remise en cause du dispositif et par simple greffe sur poste ou entre deux postes. Les plaques alvéolaires, quels que soient les choix d'appairage peuvent être utilisées telles qu'avant découpe comme constituants du tapis alvéolaire final, cela entend que la hauteur du tapis final est alors égale à la largeur de la laize utilisée initialement si le calandrage à été effectué par des cylindres à lignes transversales et à la longueur produite avant coupe si le calandrage à été effectué par des cylindres à lignes axiales. Cette disposition permet la constitution de panneaux monoblocs de très grande hauteur. Un dispositif de tranchage des plaques alvéolaires permet un travail en temps masqué plus productif et le process décrit n' implique pas obligatoirement que toutes les étapes de transformation des consommables à venir soient effectuées immédiatement les unes après les autres, des temps de stockage, d'accumulation et d'attente peuvent être aménagés sans préjudice pour une reprise ultérieure, laquelle peut également utiliser un mixage volontaire de produits fabriqués précédemment et différents tant dans le matériau que dans les formes, dimensions et que dans leur présentation, aspect ou couleur etc. Un tranchage différé permet de produire rapidement par simple reprise toute dimension de tapis alvéolaire par simple adaptation du réglage des axes de coupe des plaques. Le tranchage des plaques alvéolaires est réalisable par tous les moyens existants, sans restrictions autres que la prise en compte du matériau consommable de base, la coupe sera préférentiellement obtenue par scie circulaire pour des raisons de productivité, cadences et absences de réglages et de coûts faibles ainsi que d'universalité de la fourniture de ces outils sans que cela soit restrictif de l'invention mais cela peut être par outillage de fraisage, rabotage, sciage ruban, par fil chaud ou abrasif, par lame, jet d'eau, laser etc. Pour maintenir la précision du tranchage les guides et appuis disposent des formes et volumes issus du calandrage et/ou il est effectué une capture et/ou un guidage de chaque plaque alvéolaire par ses deux extrémités et/ou un accompagnement par le dessus et/ou éventuellement par le dessous de chaque section le nécessitant si la fragilité ou les caractéristiques des consommables utilisés ou de la construction ledemandent, s'ensuit une expulsion organisée de chaque bande pour la diriger vers le stockage, l'accumulation ou un autre dispositif . Un dispositif effectue la prise en charge unitaire, après i o accumulation, des bandes alvéolaires issues du tranchage et organise l'approvisionnement des bandes l'une après l'autre ou par paquet pour le dispositif d'enduction préalable à une réunion en tapis. Un dispositif d'enduction par rouleau ou pulvérisation partielle ou totale dépose un liant, sans que cela soit restrictif de l'invention, au 15 cours du cycle de manipulation, par rouleau soit par navette d'une extrémité à l'autre des bandes alvéolaires soit frontalement sur les excroissances des reliefs. Le dispositif de manipulation entraîne l'une après l'autre chacune des bandes alvéolaires enduites et les positionne de façon organisée 20 contre l'arrière de la bande précédemment installée en fin du tapis alvéolaire final. Ce positionnement selon l'angle de rotation choisi pour chaque bande permet de créer, avec une rotation pouvant aller jusqu'à 135 , un tapis soit plat avec un angle de 90 soit à denture avec un angle différent. 25 Un tapis plat présente la particularité d'offrir le maximum de surface contact entre les faces des bandes mitoyennes. Un tapis denté offre l'avantage de présenter des alvéoles obliques qui selon certaines applications permettront d'accepter des efforts particuliers. 30 Tout tapis denté ou plat peut être soumis à des reprises de surfaçage ou de déformation indispensables à certaines applications soit sur une des faces soit sur les deux et de manière pas obligatoirement identiques. La mise en place de bandes alvéolaires l'une après l'autre et 35 contre la précédente permet par simple régulation d'approvisionnement, contrôle d'outil et de marbre de mixer les composants de la confection du tapis alvéolaire, hauteurs, épaisseurs de matériaux et panachage des matières etc. ainsi que d'organiser un aiguillage d'approvisionnements multiples afin d'en accroître la cadence et/ou la diversité. Au cours de l'assemblage de bandes alvéolaires côte à côte il est possible d'insérer entre deux de façon volontaire et organisée des bandes plates ou préformées en tant qu'entretoises, de matériaux et tailles identiques ou différents soit pour en modifier les capacités mécaniques et/ou techniques soit pour adapter le tapis à une application précise. Sur certaines constructions l'utilisation de la soudure après mise en place des bandes se substitue ou complète cette étape. Le tapis est à mailles alvéolaires constantes ou pas dans la hauteur, constantes ou pas dans la géographie d'alvéoles et peut devenir i o en flux ininterrompu de production et par glissement doux ou radical d'un ou de plusieurs des paramètres différent entre son début et sa fin. Pour confectionner ce tapis alvéolaire il est possible de mixer différents matériaux en fonction d'impératifs commerciaux ou techniques, industriels, esthétiques, de rigidité, de résistance, de 15 souplesse, d'allure, ou pour les rendre compatibles à une fonction technique, au remplissage, au moussage soit par pression soit par emboutissage dans les mailles avant parement soit par coulée et expansion après parement, au filtrage etc. sans que cela soit restrictif de l'invention et des possibilités complémentaires offertes par le procédé. 20 Il est possible de surfacer et rectifier pour précision et calibrage par tout moyen opportun, écrasement, fusion, abrasion, usinage etc. soit un tapis de bandes de mêmes hauteurs, soit avec des ajustements x/y /hauteur de pratiquer un modelage préalable à l'installation de parements techniques et/ou esthétiques et/ou en forme. 25 30 35 14 Exposé détaillé d'un mode de réalisation non limitatif de l'invention. Une bobine de consommables lisses 1 Figure 1 est déroulée par un dispositif Dl et guidée par des systèmes de tension à rouleaux 6 vers et à travers un dispositif D2 comprenant deux cylindres calandreurs complémentaires installés en opposition et maintenus en pression constante 3 percé et 4 perforant, dans le but de modifier l'aspect Figure 2 du consommable lisse 2 par poinçonnement 4 sur la bande 5 et les fonctions du consommable initial à son passage. La bande déroulée 5 est amenée par des guides 6 à travers Figure 3 I o au milieu d'un dispositif D3 infra rouge comprenant deux pavés 7 supérieur et 8 inférieur et une zone à température de ramollissement 9 puis dans un dispositif D4 Figure 3 composé de deux cylindres calandreurs 10 et 11 tournant tous les deux en sens opposé l'un de l'autre en effectuant un effet tracteur sur le consommable 5 . Les 15 cylindres 10 et 11 assurent par une circulation intérieure de froid et/ou suite à l'effet radiateur du à leur masse une dissipation immédiate des calories modificatrices de la bande plate 5 introduite pour assurer à celle ci une nouvelle forme 12 aidée par la compression exercée et le matriçage imposé. 20 La bande 12 Figure 3 obtenue de forme constante et ininterrompue est coupée ensuite par le dispositif D5 Figure 4 sous l'outil à lame 20 accompagnateur de la bande à vitesse d'avancée égale et effectuant des allers et retour de début à fin de coupe et imposant un cisaillement du haut vers le bas sur une ligne transversale identique pour chaque trait de 25 coupe pour restituer des plaques 13 à la cote. Les plaques 13 Figure 5 sont amenées dispositif D6 sous un rouleau transversal 14 applicateur de colle sur les lignes supérieures des reliefs 15 pour êtres ensuite dirigées à l'unité et en ligne, devenues 16 , vers le dispositif D7 pour être accolées par accumulation par deux et l'une 30 contre l'autre 17 faces supérieures enduites de colle pour s'y voir repliées 18 faces enduites en vis à vis et présenter l'aspect final 19 d'une structure mono-bloc de type multitubulaire à vagues parallèles. Sur choix, cette étape d'appairage D7 peut inclure l'installation entre deux plaques 16 et au moment de la fermeture 18 la pose d'un 35 panneau droit intermédiaire 41 pour en renforcer la solidité ou les caractéristiques 42 . Les renforts 41 ou 49 s'appliquent également en parements de faces extérieures La plaque double formée 19 ou de la même façon 42 est amenée et poussée en ligne Figure 6 et Figure 7 face au dispositif D8 devant -un ensemble d'outils de tranchage 21 dont les entraxes et le calibrage des disques coupant donnent les épaisseurs de tranches 22 fixées par le besoin pour donner Figure 8 la bande tranchée 22 vue en perspective. Chacune des bandes tranchées 22 est amenée Figure 9 à dispositif D9 zone de coupe contre zone de coupe l'une derrière l'autre en accumulation et chacune est prise en charge latéralement et individuellement par des pinces rotatives 23 à chacune de ses extrémités. L'approvisionnement Figure 10 des bandes 22 après accumulation se i o fait par avancée sans rotation sous un dispositif D10 composé d'un cylindre enducteur 14 effectuant des va et viens latéraux sur le dessus des bandes 22 présentées, les pinces 23 positionnent et maintiennent chaque bande 22 pour enduction des extrémités de sa face supérieure 15 par de la colle, le cylindre 14 revenant en fin de cycle à son point de 15 départ. Après l'enduction d'une seule face Figure 11 dispositif D9 et extraction du dispositif Dl 0 ,les pinces 23 effectuent une rotation maximum de 135 pour positionner la bande enduite en situation d'inclinaison conforme au besoin, ici position verticale angle de 90 , 20 puis approchent Figure 12 dispositif D9 la bande 22 enduite 15 au contact de la bande précédemment installée, face enduite contre face non enduite de façon à obtenir un tapis 48 . Cette rotation est accompagnée selon le besoin d'une indexation vers le haut ou le bas pour construire certains autres types de tapis non plats. 25 Le nida en tapis 48 issu de l'accumulation des bandes 22 est prêt à recevoir sur chacune de ses faces supérieure et inférieure le ou les parements 47 dédiés, par collage ou soudure. 30 35 16 Légende des N de figure : Figure 1 Approvisionnement d'un rouleau de consommables, perforation de la bande et réglage de tension. Figure 2 Vue de dessus de la bande consommable avant pendant et après perforation. Figure 3 Vue de l'appareillage de ramollissement de la bande et passage dans les cylindres de calandrage. Figure 4 Système de tranchage accompagnateur de l'avancement. Figure 5 Dépose de colles sur les excroissances des bandes, approvisionnement du pliage et association de deux parties identiques avec et sans intercalaires. Figure 6 Tranchage des plaques alvéolaires en bandes à la cote. Figure 7 Tranchage vu de dessus. Figure 8 Vue en perspective d'une bande alvéolaire prête à l'emploi. Figure 9 Accumulation post tranchage pour enduction et positionnement. Figure 10 Enduction de bande par cylindre navette. Figure 11 Rotation et pré positionnement. Figure 12 Entraînement vers la bande précédente pour cohésion. Figure 13 Cylindres mâles et femelles à anneaux et bande issue. Figure 14 Vues des principales possibilités de juxtaposition de bandes alvéolaires. Figure 15 Formage et cohésion en ligne de deux bandes identiques avec tranchage. Figure 16 Tranchage par un fil abrasif d'un bloc solidaire constitué d'une multitude de plaques empilées. Figure 17 Coupe de diverses formes possibles du calandrage. Figure 18 Exemple de demi tubes, tubes, arrondis et à angles Figure 19 Positionnements des bandes avec doublage des parois pour confection de tapis final. Figure 20 Positionnement après application d'une rotation supérieure ou inférieure à 90 Figure 21 Deux faces rectifiées par reprise pour devenir parallèles et avec parements. Figure 22 Surfaçage d'un côté par reprise et parement unique. 17 Légende des éléments : DI Dispositif d'approvisionnement du consommable D2 Dispositif de marquage / perforation D3 Dispositif de réchauffement D4 Dispositif de calandrage en lignes transversales du déroulement D4bis Dispositif de calandrage en lignes dans le sens du déroulement D5 Dispositif de coupe à la cote D6 Dispositif 1 d'enduction colle D7 Dispositif de transfert manipulation retournement ajout et pression i o D8 Dispositif de tranchage circulaire D9 Dispositif de manipulation des bandes tranchées D10 Dispositif 2 d'enduction colle Dl 1 Dispositif d'assemblage et coupe en ligne D12 Dispositif de coupe par fil abrasif d'un bloc empilé 15 A structure alvéolaire à jonction extrêmes et à deux parements B structure alvéolaire à jonction extrême et renforcée par bande intermédiaire C structure alvéolaire à surfaces de contact maximum double parois D structure alvéolaire à mailles inégales accumulées 20 Z différentes formes de demi alvéoles en bande possibles 1 bobine consommable 2 consommable en bande déroulée ou en plaque 3 cylindre de perforation femelle 4 cylindre de perforation mâle 25 5 consommable en bande après perforation 6 rouleaux guides 7 bloc de chauffe infra rouge supérieur 8 bloc de chauffe infra rouge inférieur 9 zone chaude de ramollissement 30 10 cylindre à nervures transversales, à rotation anti-horaire 11 cylindre à nervures transversales, à rotation horaire 12 bande calandrée à nervures transversales 13 plaques calandrées à nervures transversales, découpées 14 cylindre applicateur de colle 35 15 dépôt de colle 16 plaque simple enduite prête à l'assemblage 17 juxtaposition de deux plaques 18 rotation pour assemblage et cohésion 19 plaque alvéolaire en volume final 21 outillage de tranchage rotatif 22 tranches de bandes alvéolaires et à la forme 23 pinces rotatives de manipulation et d'indexage 24 cylindre mâle de calandrage à anneaux accolés 25 cylindre femelle de calandrage à anneaux accolés 26 bandes calandrées à nervure sens de déroulement 27 bande plate, intermédiaire ou extrême, de renfort ou de finition 28 bande alvéolaire volontairement sous ou sur dimensionnée 29 fil abrasif de découpe 30 bloc de plaque alvéolaires accumulées 31 demi produit unitaire arrondi 32 demi produit unitaire angulaire 33 produit unitaire arrondi 34 produit unitaire angulaire 15 35 demi produit de formes multiples, arrondi, pré constitué 36 demi produit de formes multiples , angulaire, pré constitué 37 produit de formes multiples, arrondi, pré constitué 38 produit de formes multiple, angulaire, pré constitué 39 bande décalée vers la gauche 20 40 bande décalée vers la droite 41 bande intercalaire 42 plaque double avec renfort intérieur 43 5 bandes alvéolaires tapis vues par une extrémité après rotation 44 5 bandes alvéolaires tapis vues par une extrémité après rotation et 25 rectifiées par reprise sur deux faces puis parées 45 5 bandes alvéolaires tapis vues par une extrémité après rotation et rectifiées par reprise sur une face 46 Volumes tronqués par reprise 47 Parement de façade 30 48 Tapis nid d'abeille nu 49 Parements intermédiaires en extérieur de plaques alvéolaires 35 | L'invention concerne un procédé de fabrication de mailles alvéolaires nid d'abeille. Une bande est déroulée (D1) puis percée (D2), chauffée ( D3) pour permettre son ramollissement avant son passage dans un système de calandrage (D4) avec refroidissement à température ambiante. Puis la bande calandrée est découpée en plaques (D6), encollée (D6) avant d'être appariée (D7) avec une autre plaque semblable pour former des alvéoles ; l'ensemble étant ensuite découpé (D8) selon la laize par des disques de découpe puis les bandes alvéolaires issues de cette découpe sont encollées et superposées (D9) pour former un tapis nid d'abeilles qui pourra comporter ou non des parements extérieurs. | Revendications 1 Procédé de fabrication de mailles alvéolaires nida qui contrairement aux techniques habituelles de l'extrusion ou de l'injection, limitées en dimensions par les filières et les moules figés et passent obligatoirement par la fusion des matières premières approvisionnées, utilise la mise en oeuvre de bandes et de plaques, déjà transformées, en demi mailles et réunies pour devenir des mailles fermées par succession dans divers dispositifs simples et adaptables dont un dispositif initial (Dl) dérouleur approvisionneur d'une laize par déroulement (1) constituée de matériaux plastiques ou simplement formables, pleine ou ajourée, ou percée par passage dans un dispositif (D2) formé de rouleaux opposés (3) (4) découpeurs, perceurs, emboutisseurs ou marqueurs des formes choisies (5) puis amenée dans un dispositif (D3) pour y être réchauffée (7) (8) lors de son passage à une température réglable (9) de ramollissement et introduite immédiatement après dans un dispositif à température ambiante (D4) composé de deux outillages de calandrage radial (10) (11) ou axial (24) (25) installés face à face et compresseurs l'un vers l'autre, pour y être formées en lignes soit transversales (12) à la laize soit dans l'axe d'avancée de la laize (26), puis être amenées sous un dispositif de coupe (20) établi à distance réglable afin d'être tranchées en plaques de longueurs calibrées (13) amenées ensuite sous un dispositif (D6) de dépose de colles par contact sur les parties en excroissances (15) ou par un système de pulvérisation et sur toute ou partie de la surface disponible, les plaques enduites (16) sont agencées et manipulées par un dispositif (D7) pour s'accoupler latéralement deux à deux (17) et être repliées l'une sur l'autre soit directement (18) soit après introduction d'un produit intercalaire enduit ou non (41) et constituer un corps complexe en volume (19) ou (42) , puis amenées frontalement devant un dispositif de tranchage (D8) composé de disques (21) réglables dans leurs écartements pour y être amenées à une cote finale voulue (22) correspondant à la future hauteur du tapis alvéolaire en construction (FIG 12) (48), les bandes alvéolaires (22) sont ensuite prise en charge par un dispositif de manipulation (D9) composé de pinces rotatives (23) accumulant les bandes l'une après l'autre puis les dirigeant l'une après l'autre ou par paquet sous un dispositif d'enduction (D10) en va et viens pour appliquerpar dépose ponctuelle sur les parties extrêmes (15) ou par pulvérisation sur la totalité ou partie de la surface visible une colle ou un liant, puis être manipulées à l'unité par rotation des pinces (23) de manière à se trouver orientées dans une position identique et au contact à la dernière bande amenée préalablement en formation du tapis alvéolaire (48) , accolées et pressées à celle ci, puis éventuellement recevoir sur une ou deux faces un parement supérieur ou inférieur (47), procédé de fabrication caractérisé en ce qu'il permet de fabriquer des blocs de mailles alvéolaires nida ~o (30) à partir de rouleaux (1) de matières stabilisées de toute nature, constituées de simple couche ou multi-complexées, de toutes dimensions et épaisseurs, la hauteur de plaque produite en installation finale étant égale à la laize approvisionnées. 15 2 Procédé de fabrication de blocs nida alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que la forme et les dimensions des mailles constitutives des blocs sont aménageables à chaque production par changement des dents de formage (10) sans remise en cause du procédé initial. 20 3 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que la longueur des plaques produites (13) est modulable et réglable par simple éloignement de l'outillage de coupe (20) sans remise en cause du procédé initial. 25 4 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que la définition de la hauteur des maillages alvéolaires finaux souhaités est obtenue par découpe radiale (FIG 6) et (FIG 7) (19) (21) (22) (FIG 7 D8) (FIG 14 C) (FIG 30 14 B) (FIG 14 A) du fait que la tranche constitutive des mailles est de conformation constante en épaisseur et surface sans différence avec ses extrémités issues de fabrication initiale. 5 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 35 1 caractérisé en ce que des inserts (41) (27) (47) de toute nature peuvent être positionnés entre mailles (FIG 14 B) sans remise en cause du procédé initial. 256 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que les ou des mailles sont aménagées de perçages (4) (5) à la fabrication, permettant aux alvéoles une respiration et un calibrage de passage des gaz, liquides, air après pose des parements. 7 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que les mailles juxtaposées ne sont pas obligatoirement toutes de même nature, pas, forme, caractéristiques mécaniques ou dimensionnelles (Z) . 8 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que les mailles sont appairées pour partie ou totalité soit par leurs extrémités (FIG 8) soit en utilisant leur complémentarité (FIG 14 C). 9 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires selon la 1 caractérisé en ce que la construction des plaques de mailles accolées (43) ne s'effectue pas obligatoirement de façon verticale mais peut être organisée avec un angle d'inclinaison (FIG 20). 10 Procédé de fabrication de Blocs Alvéolaires caractérisé en ce que les éléments du maillage constitué sont à volonté de couleurs différentes ou à marquages, traitements et impressions spécifiques. 30 | B | B31 | B31D | B31D 3 | B31D 3/02 |
FR2889649 | A1 | PANSEMENT ET AGENT ANTISEPTIQUE CONTENANT DE L'ARGENT | 20,070,216 | Domaine technique La présente invention concerne un agent antiseptique et des pansements avec un agent antiseptique utilisant un métal de transition, et en particulier de 5 l'argent. L'invention trouve des applications dans la fabrication de produits utilisables pour le soin des plaies, la protection des plaies, et la lutte contre une prolifération de micro-organismes dans les plaies. Etat de la technique antérieure L'utilisation de l'argent dans des produits ou pansements de soin pour les plaies est connue depuis longtemps. On connaît notamment des pansements sous la forme de bandages ou de compresses à application locale, dont tout ou partie est imbibé d'un composé capable de délivrer des ions d'argent sur la plaie. L'argent est alors utilisé comme agent antimicrobien. L'action de l'argent peut être complétée par celle d'agents anti-odeur ou par des agents régulateurs de l'humidité. Les pansements à base d'argent sont disponibles sous des focuses variées communes aux produits modernes pour le soin des plaies. En particulier, les pansements ou bandages peuvent présenter une structure textile, utilisant des couches de fibres tissées ou non tissées (telles que Smith & Nephew Acticoat ou Johnson & Johnson Actisorb ), ou encore un film mince de polymère, une plage de mousse, ou un pavé absorbant (tel que Convatec Aquacel AG 0. Les ions d'argent peuvent être délivrés sous différentes formes, à partir d'argent métallique, de nano-particules d'argent, de zéolites à l'argent, de chlorure d'argent etc. Généralement, les pansements présentent des structures multicouches avec différentes propriétés d'absorption, de transmission d'humidité ou de vapeur, de transmission d'oxygène, des fonctions de barrière bactériennes, de résistance à l'eau, d'adhésion ou d'autres propriétés liées aux différentes couches. Les couches sont utilisées pour les propriétés physiques que leur confère leur structure, ou servent de réservoirs d'agents chimiques. Différents composés contenant des ions argent peuvent être utilisés pour lutter contre la contamination des plaies. A titre d'exemple, des résines incorporant de l'argent, telles que des zéolites, peuvent être utilisées dans des pansements, tels que décrits dans le document (1). D'autres composés à base de verre ou à base de fibres de carbone ou des polymères cellulosiques peuvent également être utilisés. Ces composés sont capables de délivrer l'argent de manière contrôlée, et de le diffuser sur la plaie. Une illustration d'un tel pansement à base d'argent est donnée, par exemple, dans le document (2) dont les références sont précisées à la fin de la description. Divers pansements modernes, disponibles actuellement offrent une transparence au niveau de la plaie de manière à permettre son inspection visuelle par le soignant sans contact direct. Pour cette raison, des pansements avec des films minces de polymère sont fréquemment utilisés soit pour des plaies sèches, soit pour des plaies légèrement productives, ou encore comme pansement secondaire, de manière appropriée. A titre d'exemple, l'inspection visuelle permet au soignant de suivre l'évolution de la plaie et de mesurer ses dimensions, et en particulier sa circonférence. Ces mesures, faites en utilisant le plus souvent un mètreruban, ne peuvent autrement être faites qu'en libérant la plaie. Cette opération est délicate car la plaie est alors sans protection. Parmi les nombreux pansements à l'argent disponibles sur le marché, le pansement de la marque Arglaes Film est proposé avec des propriétés de transparence. Il fait appel à une technologie décrite dans le document (3) qui propose d'intégrer l'argent à du verre soluble dans l'eau. Ce verre qui comprend des complexes fondus au four de phosphates de calcium et de sodium incluant un sel d'argent, a été principalement conçu pour provoquer une libération lente des ions d'argent, permettant de conférer au pansement des propriétés anti-bactériennes sur une période de temps allant jusqu'à une semaine. Une autre caractéristique de ce pansement est sa transparence, qui toutefois peut se dégrader à l'usage à mesure que l'argent réagit à la lumière et vire au gris. La transparence des pansements et bandages a son utilité pour permettre un 30 traitement d'une plaie par la lumière sans provoquer une rupture inutile de la protection. Afin d'accélérer la guérison des plaies, il est en effet connu de soumettre les plaies à de la lumière et en particulier à de la lumière dans le spectre du proche infrarouge. La lumière a une action stimulante sur le métabolisme des cellules dans les tissus endommagés à l'intérieur de la plaie et favorise ainsi leur réparation. Ceci a pour effet d'accélérer la guérison et même de résorber des plaies chroniques pour lesquels des traitements classiques s'avèrent inefficaces. On peut se reporter au document (4) dont les références sont également précisées à la fin de la description. Il en résulte un besoin pour un pansement qui permette à la fois une meilleure transmission optique, y compris dans le spectre du proche infrarouge, et une efficacité anti-bactérienne améliorée. Exposé de l'invention Dans le contexte décrit ci-dessus, l'invention met en évidence un besoin de disposer de pansements transparents. Elle met également en évidence une incompatibilité technique de ce besoin avec l'usage d'agents antimicrobiens efficaces à base de métal. La transparence du pansement est recherchée de manière à pouvoir observer la plaie et la mesurer, sans pour autant retirer le pansement. Ceci facilite le suivi de l'évolution de la plaie. De plus, la transparence permet de soumettre la plaie à un rayonnement lumineux curatif, toujours sans retirer le pansement. Toutefois, la propriété de transparence est généralement incompatible avec l'usage des agents antimicrobiens connus à base d'argent. Les composés à base d'argent présentent en effet une transparence insuffisante aux épaisseurs utiles pour visualiser ou pour irradier les plaies. Un noircissement de l'argent au cours de l'utilisation des pansements réduit encore la transparence, soit en raison de l'action de la lumière, soit en raison d'une réaction avec les tissus. Par exemple, le chlorure d'argent ou le nitrate d'argent sont des formes optiquement actives de l'argent dont la transparence change sous l'effet d'une exposition à la lumière. L'invention a pour but de proposer des pansements qui ne présentent pas 30 les limites mentionnées ci dessus. Un but est en particulier de proposer un pansement transparent permettant de mesurer la plaie de manière fiable ou de la soumettre à un rayonnement de lumière sans retirer le pansement. Un autre but est de proposer un agent antiseptique à base de métal 5 compatible avec les exigences de transparence. Un autre but encore est de proposer un agent antiseptique dont l'efficacité antiseptique est améliorée par comparaison aux agents à base d'argent généralement utilisés. Pour atteindre ces buts, l'invention a plus précisément pour objet l'utilisation d'une dispersion d'un métal de transition dans une matrice de type imogolite et/ou de type allophane comme agent antiseptique, c'està-dire pour l'obtention de médicaments destinés en particulier au traitement de la prolifération microbienne dans les plaies. Elle a également pour objet l'utilisation d'une telle dispersion pour la fabrication de pansements. De même, l'invention concerne un agent antiseptique et un pansement comprenant une dispersion d'au moins un métal de transition dans une matrice de type imogolite et/ou allophane. L'agent antiseptique est défini ici comme une substance qui permet, à température ambiante de détruire ou d'inactiver des micro-organismes, et en 20 particulier les bactéries, les virus ou les champignons se trouvant sur des tissus vivants. On entend par matrice de type imogolite une matrice à base de polymères aluminosilicates cristallisés de forme tubulaire qui se prêtent à la formation de dispersions colloïdales et à la formation de films sur des surfaces. Les imogolites et leur procédé de fabrication sont connus. Leur structure fibreuse répond à la formule générale A1XSiyOZ ou x:y est de 1,5 à 2,5 et ou z est de 2 à 6. La formule peut aussi comporter un élément Al et un élément M choisi parmi Si, Ti et Zr et prendre la forme AlXMy1Siy2Oz, avec x = 0,8 à 3, yl = stochiométrie de M, y2 = stochiométrie de Si, et z, yl et y2 tels que x/yl + y2 = 0,8 à 3, z étant la fraction nécessaire à la neutralité. On peut utilement se référer à ce sujet aux documents (5) et (6) dont les références sont encore précisées à la fin de la description. Par matrice de type allophane , on entend une matrice de particules sphériques d'un matériau de type aluminosilicate d'un diamètre d'environ 5 nm. Elle peut être obtenue par une réaction d'un halogénure d'aluminium avec un alkyl orthosilicate hydrolysable par une solution alcaline en présence de groupes silanol provenant du verre ou de la silice. Des groupements organiques non hydrolysables peuvent également être synthétisés. l0 La fabrication des allophanes ou des allophanes hybrides est également connue. Elle est décrite et illustrée par les documents (5) et (6) dont les références sont précisées à la fin de la description. Pour la réalisation de l'agent antiseptique, un ou plusieurs métaux de transition peuvent être utilisés. En particulier, un métal choisi parmi Al, Ni, Fe, Cu, Zn, Ti peut être dispersé dans une matrice de type imogolite ou de type allophane, en formant un gel. Pour préparer la dispersion, le métal peut être utilisé sous forme ionique, c'est-à-dire de composé. Il est ainsi possible de préparer la dispersion en utilisant du nitrate d'argent ou de l'oxyde de zinc, par exemple. De préférence, toutefois on utilise le métal sous la forme de poudre métallique. On utilise, par exemple, une poudre d'argent, de nickel de fer, de zinc, de fer, de cuivre ou de titane. Dans un exemple de réalisation préféré on utilise de l'argent, et en particulier des particules d'argent métallique dispersées dans une solution aqueuse d'un polymère inorganique d'aluminosilicate du type mentionné. Il s'agit par exemple d'une poudre d'argent dont les particules, d'un diamètre inférieur ou égal à 10 micromètres, forment un colloïde dans la solution d'aluminosilicate. La préparation d'une telle dispersion est en soi connue. On peut utilement se reporter à ce sujet au document (9). La teneur en métal ou en composé métallique est de préférence comprise entre 5 et 10% en poids de la teneur de l'imogolite ou de l'allophane (Al+ Si). Une dispersion métallique conforme à l'invention s'avère présenter des propriétés qui permettent de résoudre efficacement les problèmes techniques mentionnés et offrent des avantages considérables dans la fabrication de pansements. De plus, en ajustant le potentiel Hydrogène (pH) de la dispersion il est possible d'en modifier la viscosité dans des proportions importantes. Pour des pansements à structure de fibres ou à compresse, une viscosité faible permet l'imprégnation sous phase aqueuse des fibres. Une viscosité faible, proche de celle de l'eau liquide, permet également l'application de la dispersion antiseptique par pulvérisation sur la plaie. Le contact de la dispersion avec la peau, des sels, de la sueur, de la lymphe ou du sang en diminue le pH et en augmente considérablement la viscosité , au point de former une pellicule souple qui adhère à la plaie et qui peut en être retirée ultérieurement par pelage. Une autre propriété intéressante est liée au fait que, dans son utilisation pour imprégner des compresses, ou pour former une pellicule de pansement autonome, la dispersion décrite est suffisamment transparente non seulement pour autoriser un traitement de la plaie par la lumière, mais aussi pour en constater l'évolution, sans retirer le pansement. De plus, aucun noircissement n'a lieu sous l'effet de la lumière ou de réactions chimiques, de sorte que la transparence est conservée. Un avantage supplémentaire de l'agent antiseptique est son efficacité antiseptique grandement améliorée, par comparaison avec d'autres composés antiseptiques à base d'argent. A titre d'illustration, on effectue un test comparatif avec des composés à base d'argent, conformes à l'invention, et d'un autre aluminosilicate, tel que la zéolite, par exemple, qui ne fait pas partie de l'invention. Le test microbiologique est décrit ci-après. Il s'agit d'un test quantitatif adapté des méthodes normalisées AFNOR XP G39010:99, ASTME2180:01 et 30 JIS-Z2801. Des agents antiseptiques conformes à l'invention, en l'occurrence des dispersions d'argent dans un gel d'imogolite, et dans un gel d'allophane sont ajoutés à des flacons contenant un milieu de culture. Le milieu de culture est un milieu standard Trypcase Soja en bouillon de type TSB (Biomérieux) qui est dilué au 1/10 avec de l'eau osmosée stérile. On prépare trois solutions contenant 1 cm3 du milieu de culture et d'une dispersion d'argent dans un gel d'imogolite (1g, 0,1 g et 0,01g) dont les quantités finales en argent métal sont respectivement de 121_tg, 1,4tg et 0,12 g, soit les concentrations respectives de 12, 1,2 et 0,12 mg/L. Une solution du même type est préparée avec une dispersion d'argent dans un gel d'allophane. Les préparations sont inoculées par 1 000 000 de cellules/ml d'Escherichia coli. Il s'agit d'une bactérie représentative des bactéries à gram négatif que l'on trouve communément dans les plaies. Les solutions sont incubées à 37 C pendant 3 jours. Chaque jour, le nombre de bactéries est quantifié sur un aliquot des solutions incubées, par la méthode du comptage sur boîte avec un milieu Trypcase Soja gélosé de type TSA (Biomérieux). De la même façon, on prépare un milieu de culture contenant 1 cm2 d'un textile d'une densité de 14 mg/cm2, imbibé d'un antiseptique connu à base d'un composé d'argent et de zéolite avec une teneur en argent de 500 g/g. La quantité d'argent introduite par le tissu est donc de 7 g, soit une concentration potentielle maximale de 7 mg/L, si tout l'argent diffuse du tissus vers la solution. Les échantillons sont inoculés de la manière indiquée et mis en incubation à 37 C. Le tableau I ci après résume les résultats observés respectivement après 24, 48 et 72 heures. Les échantillons à base d'imogolite sont notés Imo , l'échantillon à base d'allophane est noté Allo et l'échantillon à base de zéolite est noté Zeo . Tableau I Echantillon Quantité Bactéries par Bactéries par Bactéries par d'argent ml après 24 h ml après 48 h ml après 72 h Imo l 12 g 0 0 0 Imo 2 1,2 g 0 0 0 Imo 3 0,12 g 0 0 0 Allo 1 g 0 0 0 Zeo 7 g >5.108 >5.108 > 5.108 Le tableau montre une très forte action antibactérienne d'un antiseptique conforme à l'invention. Ce résultat n'est pas obtenu avec un composé connu à base 5 d'argent et d'un aluminosilicate tel que la zéolite. Dans les conditions opératoires décrites, très sévères, on constate que la diffusion d'argent à partir du composé à base de zéolite est insuffisante pour faire obstacle à la prolifération des bactéries. Cette observation est en accord avec celles présentées dans l'article (10) qui indique une concentration minimale inhibitrice, au-delà de laquelle E. colt ne se développe plus, vers 62.5 mg/L pour un composé connu à base d'argent et d'un aluminosilicate tel que la zéolite. Dans le test correspondant au tableau I, ce matériau ne pouvait générer au mieux que 7 mg/L d'argent, ce qui explique son inefficacité dans les conditions indiquées. Un autre test comparatif est réalisé entre différents agents antiseptiques conformes à l'invention, préparés respectivement avec les métaux Ag, Cu et Zn. Le protocole utilisé est identique à celui décrit plus haut. Pour chaque échantillon 1 g de solution est utilisé dans le test. Un échantillon témoin est préparé en ajoutant au milieu de culture 1 gramme d'imogolite dépourvu de métal. Dans le tableau II qui suit, on indique un comptage de bactéries Escherichia coli effectué pour chaque échantillon inoculé, après respectivement 24h, 48h et 72h. Les échantillons sont respectivement notés Imo test , pour l'échantillon témoin, et par IMO suivi par le symbole du métal de transition utilisé, pour les autres échantillons. On peut observer que l'action antibactérienne est très forte pour chacun des 25 agents antiseptiques et ne dépend pas d'un choix particulier de métal de transition. Tableau II Escherichia coli Bac./ml Bac./ml Bac./ml 37 C 24H 48H 72H IMO test > 500 000 000 > 500 000 000 > 500 000 000 IMO + Ag 0 0 0 IMO + Cu 0 0 0 IMO + Zn 0 0 0 Les résultats d'une analyse comparable est donnée dans le tableau III. Le test est effectué selon un procédé identique, à l'exception du fait que les échantillons sont inoculés avec la bactérie Staphylococcus hominis qui est une bactérie à gram positive très fréquente dans les plaies En dépit d'une prolifération bactérienne plus lente observée sur l'échantillon témoin, on observe encore l'action bactéricide des agents antiseptiques conformes à l'invention. Tableau III Staphylococcus Bac./ml Bac./ml Bac./ml hominis 37 C 24H 48H 72H IMO test 1 300 000 1 600 000 2 400 000 IMO + Ag 0 0 0 IMO + Cu 0 0 0 IMO + Zn 0 0 0 Le tableau IV qui suit illustre l'action fongicide des agents antiseptiques confoiines à l'invention. Selon un procédé expérimental toujours identique, les échantillons sont désormais inoculés avec une levure, en l'occurrence Candida albicans. Une action fongicide forte est observée. Une action plus prolongée semble exister pour les antiseptiques préparés à base de cuivre et de zinc. Tableau IV Candida albicans Bac./ml Bac./ml Bac./ml 37 C 24H 48H 72H IMO test 150 000 400 000 900 000 IMO + Ag 0 80 1000 IMO + Cu 0 0 0 IMO + Zn 0 0 0 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, en référence aux figures des dessins annexés. Cette 5 description est donnée à titre purement illustratif et non limitatif Brève description des figures La figure 1 illustre un premier type de pansement conforme à l'invention. La figure 2 indique un deuxième type de pansement conforme à l'invention. La figure 3 est un graphique illustrant une propriété particulière d'un agent antiseptique et d'un pansement conformes à l'invention. Description détaillée de modes de mise en oeuvre de l'invention Le pansement 10 de la figure 1 présente une structure de support 12, sous la forme d'un bandage de fibres tissées ou non tissées. Selon une autre possibilité, la structure de support 12 peut être un film transparent, par exemple un polymère tel que du polyuréthane non toxique. Les propriétés de la structure 12, qui peut être à simple couche, ou multicouche, est déterminée en fonction des propriétés recherchées consistant à empêcher la pénétration d'eau et de bactéries, tout en autorisant le passage d'oxygène ou d'humidité, avec éventuellement la capacité d'absorber l'humidité. Encore à titre d'exemple, le pansement 10 peut être réalisé en utilisant l'agent antiseptique de l'invention appliqué à la structure de support toute entière qui peut comporter une fibre hydrophile, de sorte que le pansement peut être placé dans une plaie formant une cavité, de manière à améliorer une guérison de l'intérieur. A titre de variante, un pansement multicouches comprenant au moins une membrane de polymère ( par exemple: polyuréthane) avec l'agent antiseptique et une couche de mousse peut être réalisé. Un tel pansement peut aussi être utilisé pour des plaies de type à cavité, la membrane de polyuréthane étant en contact avec les tissus de la plaie et la couche de mousse étant prévue pour absorber les exudats franchissant la membrane. Bien que les avantages de transparence d'un pansement conforme à l'invention soient réduits dans le cas d'un usage de pansement d'une cavité, les avantages de l'efficacité antibactérienne demeurent. La structure 12 peut aussi présenter une zone périphérique pourvue d'un moyen adhésif susceptible d'être mis en contact avec la peau saine autour d'une plaie P pour maintenir le pansement sur la plaie. Un tel adhésif est sélectionné en fonction de sa capacité à adhérer aux tissus (peau) tout en évitant les dommages aux tissus et la douleur lors du retrait, ainsi que sa capacité antibactérienne et/ou de contrôle d'humidité et de transfert de vapeur. Dans une zone centrale 14 susceptible d'être mise en contact avec une plaie P, le pansement comprend un agent antiseptique conforme à l'invention. L'agent antiseptique peut éventuellement imbiber une couche de fibres 16 formant compresse. L'agent antiseptique peut être appliqué à un pansement primaire sous la forme d'une mousse ou une structure de fibres hydrophiles ou une charge absorbante qui est en contact avec, ou qui est intégré dans un pansement secondaire à base de textile ou d'un film. L'agent antiseptique peut aussi être déposé directement sur un film polymère tel qu'un film polyuréthane. L'agent antiseptique peut aussi être constitué d'une couche d'une dispersion conforme à l'invention sous une fouue de gel, avec une viscosité suffisante pour assurer sa propre cohésion. Il peut encore imbiber l'ensemble du pansement. La zone centrale 14, présente la particularité d'être transparente. Elle coïncide, par exemple, avec une ouverture ou une partie sensiblement transparente de la structure de support 12. La transparence est obtenue grâce à la propriété de transparence des dispersions de l'invention en combinaison avec les propriétés de transparence usuelles des autres composants du pansement. Par exemple, plusieurs films minces de polymère tel que le polyuréthane, sont sensiblement transparents et peuvent constituer une surface de support pour l'agent antiseptique. Dans le cas d'un pansement textile, un maillage suffisamment lâche pour être transparent ou des fibres transparentes peuvent être retenus. La transparence de la zone en contact avec la plaie, ou par extension de l'ensemble du pansement, est encore décrite ultérieurement en relation avec la figure 3. Elle permet de constater l'évolution de la taille et de l'état de la plaie P et permet de la soumettre à l'action d'une lumière en provenance d'une source représentée schématiquement avec la référence 18 de la figure 1. Il convient de noter que les objectifs de transparence pour la surveillance des plaies et pour le traitement curatif par la lumière peuvent être différents. Pour une inspection de la plaie, visuelle ou par caméra, une transmission optique élevée avec un minimum de diffusion et de diffraction est préférée. Dans le cas du traitement thérapeutique à la lumière une plus grande diffusion et diffraction peuvent être tolérées, dès lors que la lumière est délivrée aux tissus à des fins de traitement curatif, plutôt qu'à des fins d'imagerie. Le traitement thérapeutique par la lumière peut être réalisé à la lumière visible, et plus communément de la lumière rouge ou du proche infrarouge, de l'ordre de 600 à 1300 nm. Dans de tel cas, et contrairement au cas de la chirurgie par laser, par exemple, la lumière peut généralement être appliquée de manière large aux tissus, plutôt qu'avec la résolution spatiale et la précision requises par l'imagerie ou la chirurgie par laser. De manière générale, une transparence du pansement supérieure à 70 % est préférable, bien que des valeurs inférieures peuvent être acceptables. Le pansement de la figure 1 a été décrit sous de multiples formes possibles incluant des structures tissées ou non tissées, des membranes, des mousses, des fibres hydrophiles, et d'autres matériaux et assemblages pour pansements. Alors que les plaies peuvent être complexes, et apparaître sous différentes formes, il existe un large spectre de pansements. Il y a les plaies communes telles que des égratignures ou des coupures, mais aussi les plaies de chirurgie, les plaies chroniques (ulcères) et les brûlures, qui nécessitent, pour la plupart l'usage d'un ou plusieurs types de pansements lors de la guérison. De manière générale, les composés de métal de transition et de la matrice de type imogolite ou allophane, conformes à l'invention sont considérés comme des composants utilisables et efficaces pour de nombreux types de pansements. La figure 2 montre une autre forme du pansement et un autre méthode d'application du pansement. Le pansement est constitué directement par la 5 dispersion, c'est à dire par l'agent antiseptique. Le pansement 10 est formé par pulvérisation d'une dispersion 20, conforme à l'invention, sur la peau C. La pulvérisation a lieu de manière à recouvrir la plaie P et, de préférence, une partie de peau saine entourant la plaie. La dispersion 20 se trouve contenue dans le réservoir 22 d'un pulvérisateur 24 représenté en écorché partiel. La dispersion dont le potentiel hydrogène est supérieur à 4,5 y présente une viscosité faible, voisine de celle de l'eau liquide. En revanche après pulvérisation sur la peau C, sous l'effet de l'acidité de la peau, et des liquides physiologiques qui s'y trouvent, la viscosité de la dispersion augmente fortement de sorte que la dispersion se transforme quasi-instantanément en une pellicule élastique qui constitue le pansement. Il se trouve en effet qu'une faible variation du potentiel hydrogène de la dispersion en modifie fortement la viscosité. La pellicule peut être retirée ensuite par simple pelage. Le réservoir du pulvérisateur contient également un gaz moteur 26 utilisé pour propulser la dispersion. Il s'agit d'un gaz inerte par rapport à la dispersion et en particulier d'un gaz qui n'est pas susceptible d'en modifier l'acidité. Ceci évite une augmentation de la viscosité à l'intérieur du réservoir. Le gaz propulseur est, par exemple, de l'azote sous pression. Eventuellement un revêtement 28 inerte peut tapisser la paroi intérieure du réservoir pour éviter des interactions entre la dispersion et le matériau du réservoir. La figure 3 est un graphique illustrant le spectre d'absorption d'un pansement conforme à l'invention sous la forme d'une dispersion d'argent dans une matrice d'imogolite. Les mesures de la figue 3 correspondent à une couche de dispersion d'une épaisseur de 1 centimètre, c'est-à-dire une épaisseur très supérieure à celle d'un pansement qui n'est que de l'ordre du millimètre. La transparence d'un pansement est ainsi meilleure encore que celle de l'échantillon utilisé pour les mesures. Le graphique indique en ordonnée l'absorption en énergie exprimée en Densité Optique (sans unité) et en abscisse la longueur d'onde du rayonnement. On constate que dans le spectre visible et dans le spectre des longueurs d'onde propices au soin des plaies, de l'ordre de 600à 890 nm, l'absorption est très faible. Elle est inférieure à 0,5. L'absorbtion de lumière est faible, en particulier sur les plages verte et bleue du spectre visible, de sorte que le soignant puisse faire une inspection visuelle complète. Le matériau permet donc non seulement de voir la plaie mais aussi de la soumettre à un rayonnement curatif. Documents cités (1) US 4 775 585 (2) US 2005/0037058 (3) US 5 470 585 (4) Primary and secondary mechanisms of action of visible to near-IR radiation on cells de Tina Karu dans J. Photochem. Photobiol. B: Biol 49 (1999) pages 1-17 (5) US 5 888 711 (6) US 6 027 702 (9) US 6 620 397 (10) Current trend using antimicrobial agents - Topics related to inorganic disinfectants par Yoshinobu Matsumura dans Bioscience and Industry, vol 60(2), 89-94 (2002). (11) US 4 728 323 25 (12) US 5 556 699 | L'invention concerne un pansement (10) comprenant une dispersion d'au moins un métal de transition dans une matrice d'imogolite ou d'allophane.Elle vise en particulier la fabrication de pansements transparents. | 1 - Utilisation d'une dispersion d'un métal de transition dans une matrice de type imogolite et/ou de type allophane comme agent antiseptique. 2 - Utilisation d'une dispersion d'au moins un métal de transition dans une 5 matrice de type imogolite et/ou de type allophane pour la fabrication de pansements (10). 3 - Agent antiseptique comprenant une dispersion d'au moins un métal de transition dans une matrice de type imogolite et/ou de type allophane. 4 - Agent antiseptique selon la 3, dans lequel la dispersion lo comprend le métal sous sa forme métallique. - Agent antiseptique selon la 3, dans lequel la dispersion comprend le métal sous une forme ionique. 6 - Agent selon la 3, comprenant au moins l'un des métaux suivants: Al, Ni, Cu, Zn, Ti, Fe, Ag. 7 - Agent selon la 6 dans lequel l'agent antiseptique comprend une dispersion d'argent. 8 - Pansement ou bandage comprenant un agent antiseptique selon l'une des 3 à 7. 9 - Pansement selon la 8, comprenant un textile, une mousse, un film un charge ou une compresse contenant ledit agent antiseptique. - Dispositif d'application d'un pansement par pulvérisation comprenant un réservoir (24) à valve de pulvérisation contenant un agent antiseptique conforme à la 3, l'agent antiseptique présentant, dans le réservoir, un potentiel hydrogène supérieur à 4,5. 11 - Dispositif selon la 10, dans lequel le réservoir contient en outre de l'azote sous pression, utilisé comme propulseur. | A | A01,A61 | A01N,A61L | A01N 25,A61L 26 | A01N 25/00,A61L 26/00 |
FR2892504 | A1 | PROCEDES ET SYSTEMES UTILISANT DES FREQUENCES INTERMEDIAIRES POUR COMMANDER PLUSIEURS GYROSCOPES | 20,070,427 | La présente invention concerne de façon générale les améliorations apportées aux gyroscopes et, plus particulièrement, aux gyroscopes à résonateur hémisphérique (notés HRG). Un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG) est un capteur vibratoire qui comporte un résonateur hémisphérique. Des exemples de gyroscopes à résonateur hémisphérique peuvent être trouvés dans les brevets des EUA portant les numéros 3 625 067, 3 656 354, 3 678 762, 3 719 074, 4 157 041, 4 951 508, 5 763 780, 5 801 310, 5 892 152, 5 902 930, 5 983 719, 6 065 340, 6 079 270, 6 158 282, 6 565 395, 6 619 121 et 6 883 361, auxquels ont pourra se reporter à titre de référence. Le composant principal de chaque HRG est un résonateur à quartz à facteur de qualité, Q, élevé. Ce résonateur est entraîné en oscillation par application de forces électrostatiques qui sont synchronisées avec la fréquence naturelle particulière du résonateur. Puisque chaque résonateur particulier a sa propre fréquence naturelle particulière, la fréquence est souvent désignée sous l'appellation "4,xx kHz", valant approximativement 4,1 kHz pour un résonateur de diamètre 30 mm. Par exemple, un premier résonateur peut avoir une fréquence naturelle de 4,07 kHz, tandis qu'un deuxième résonateur aura une fréquence naturelle de 4,13 kHz. Les forces électrostatiques amènent le résonateur à fléchir dans un mode d'oscillation elliptique. Un ensemble d'électrodes de lecture disposées autour du résonateur sert à détecter l'amplitude, la position et le déplacement de la configuration d'ondes stationnaires en mode elliptique (l'onde de fléchissement) résultant de cette oscillation. Si le gyroscope HRG tourne, on peut déterminer l'angle de rotation à partir du traitement du signal délivré par des amplificateurs attachés aux électrodes de lecture (c'est-à-dire en observant les variations de la position de l'onde de flexion ou les actions nécessaires pour empêcher des changements de position de l'onde de flexion). La figure 1 illustre un gyroscope à résonateur hémi- sphérique 100 qui se partage en quatre segments fonctionnels : un segment capteur 110, un segment d'excitation de commande 120, un segment de lecture 130 et un segment de traitement de signaux 140. Le segment capteur 110 comporte un résonateur hémisphérique 1110, une pluralité d'électrodes d'excitation 1120 et une pluralité d'électrodes de lecture 1130. La pluralité d'électrodes de lecture 1120 comporte un ensemble d'électrodes 1122 d'excitation de commande d'amplitude, un ensemble d'électrodes 1124 d'excitation de commande de quadrature et un ensemble d'électrodes 1126 d'excitation de commande de vitesse. La pluralité d'électrodes de lecture 1130 comporte un ensemble d'électrodes 1132 de lecture suivant l'axe X et un ensemble d'électrodes 1134 de lecture suivant l'axe Y. Le segment d'excitation de commande 120 est en communication avec le segment capteur 110 de manière à fournir un signal d'excitation de commande d'amplitude 1210 à l'ensemble d'électrodes d'excitation de commande d'amplitude 1122, un signal d'excitation de commande de quadrature 1220 à l'ensemble d'électrodes 1124 d'excitation de commande de quadrature, et un signal d'excitation de commande de vitesse 1230 à l'ensemble d'électrodes 1126 d'excitation de commande de vitesse. Le segment capteur 110 est également en communication avec le segment de lecture 130 et fournit un signal 1310 de lecture suivant X en provenance des électrodes 1132 de lecture suivant X, et un signal 1320 de lecture suivant Y en provenance des électrodes 1134 de lecture suivant Y au segment de lecture 130. Le segment de lecture 130 est en communication avec le segment 140 de traitement de signaux de façon à doter le segment 140 de traitement de signaux du signal 1310 de lecture suivant X et du signal 1320 de lecture suivant Y. Le signal 1310 de lecture suivant X se déduit des signaux fournis par les électrodes 1132 de lecture suivant X et le signal 1320 de lecture suivant Y se déduit des signaux fournis par les électrodes 1134 de lecture suivant Y. Le signal 1310 de lecture suivant X et le signal 1320 de lecture suivant Y sont utilisés par le segment de traitement 140 pour produire le signal de sortie 150 d'angle d'inertie. Le signal 1310 de lecture suivant X et le signal 1320 de lecture suivant Y sont également utilisés dans le segment de traitement 140 pour fournir le signal 1210 d'excitation de commande d'amplitude, le signal 1220 d'excitation de commande de quadrature et le signal 1230 d'excitation de commande de vitesse à l'unité d'excitation de commande 120. La commande du gyroscope HRG 100 et la détection de toute rotation du gyroscope HRG 100 sont fournies par le signal 1310 de lecture suivant X et le signal 1320 de lecture suivant Y. Chaque électrode parmi les électrodes 1132 de lecture suivant X et les électrodes 1134 de lecture suivant Y fournit un signal de lecture d'électrode (SER) au segment de lecture 130. Le signal SER est associé à une tension de polarisation (Vb) et à l'amplitude (A) de l'onde de flexion, où la relation peut être décrite au moyen de l'équation (El) ci-après. Dans l'équation (El), la tension Vb est la tension de polarisation appliquée au résonateur hémisphérique 1110 (qui, dans certains cas, est un placage métallique, si bien que sa surface est électriquement conductrice), la grandeur 0R (qui vaut approximativement 4,1 kHz) est la fréquence naturelle du résonateur hémisphérique 1110 du segment capteur 110, A est l'amplitude de l'onde de flexion sur les électrodes 1132 de lecture suivant X et les électrodes 1134 de lecture suivant Y, (p est un déphasage, et Kr est une constante de proportionnalité. SER = Kr*Vb[1-A*Cos(0)Rt+(p)] Pour assurer le fonctionnement du gyroscope HRG 100, on applique trois types de forces de commande au résonateur hémisphérique 1110. Ces forces correspondent au signal d'excitation d'amplitude 1210, au signal d'excitation de commande de quadrature 1220 et au signal d'excitation de commande de vitesse 1230 fournis par le segment d'excitation de commande 120. Le signal d'excitation d'amplitude 1210 est utilisé pour fournir une commande d'amplitude de l'onde de flexion et pour maintenir le résonateur hémisphérique 1110 en oscillation à sa fréquence naturelle (de résonance), ou au voisinage de celle-ci. Le signal 1220 d'excitation de commande de quadrature est utilisé pour supprimer les variations de masse et de raideur autour du résonateur hémisphérique 1110, et le signal d'excitation de commande de vitesse 1230 est utilisé pour positionner l'onde de flexion. La force appliquée au résonateur hémisphérique 1110 par chaque électrode de la pluralité d'électrodes d'excitation 1120 est proportionnelle à la tension de polarisation Vb en courant continu, qui est maintenue sur le résonateur hémisphérique 1110. Dans le cas du signal d'excitation de commande de vitesse 1230 (représenté dans l'équation (E2) par Kd), la vitesse maximale qui peut être appliquée à la position de l'onde de flexion est une fonction de l'amplitude de l'onde de flexion, comme indiqué dans l'équation (E2) : SRCD = Kd*Vb*A*Sin(CORt+(p)] (E2) Dans ces conditions, le fait d'augmenter la tension de polarisation Vb augmente l'amplitude de la force électrostatique appliquée au résonateur hémisphérique 1110 par chaque électrode de la pluralité d'électrodes d'excitation 1120 (c'est-à-dire par le signal d'excitation d'amplitude 1210, le signal d'excitation de commande de quadrature 1220 et, ou bien, le signal d'excitation de commande de vitesse 1230). Le résonateur hémisphérique 1120 est un oscillateur à facteur de qualité, Q, élevé, le facteur de qualité étant, dans certains cas, d'approximativement 10 x 106. Pour commander l'onde de flexion du résonateur hémisphérique 1110 oscillant, toutes les forces appliquées via la pluralité d'électrodes 1120 d'excitation doivent être synchronisées avec précision et asservies en phase à la fréquence naturelle (COR) du résonateur hémisphérique 1110. Dans les dispositifs HRG 100 courants, pendant le fonctionnement normal, les divers signaux ont tous une fréquence au moins approximativement égale à la fréquence naturelle w du résonateur hémisphérique 1110. L'asservissement en phase s'obtient par l'utilisation d'une boucle à phase asservie 1410 fournie par le segment 140 de traitement de signaux. La boucle à phase asservie 1410 suit la fréquence naturelle coR du résonateur hémisphérique 1110 via le signal 1310 de lecture suivant X et le signal 1320 de lecture suivant Y afin de fournir un signal de référence pour la boucle de commande d'amplitude 1420, la boucle de commande de quadrature 1430 et la boucle de commande de vitesse 1440 dans le but d'assurer que le signal d'excitation d'amplitude 1210, le signal d'excitation de commande de quadrature 1220 et le signal d'excitation de commande de vitesse 1230 ont respectivement la même fréquence que le résonateur hémisphérique 1110. La figure 2 est un schéma fonctionnel montrant un système 200 qui comporte deux dispositifs gyroscopes à résonateur hémisphérique (c'est-à-dire le HRG 210 et le HRG 260). Ici, le gyroscope HRG 210 a sa propre fréquence naturelle cwR1 (par exemple de 4,1 kHz). Ainsi, tout signal (par exemple le signal de lecture 215) délivré par le HRG 210 comportera une fréquence CORI. Le signal de lecture 215 est filtré par un filtre passe-bande (220) et est transmis au processeur 230. Tout signal représentant un angle (A01) délivré par le gyroscope HRG 210 comportera une fréquence cz1. De plus, tout signal (par exemple un signal d'oscillateur local) reçu par le gyroscope HRG 210 aura de même la fréquence coR1, puisque la fréquence de chaque signal présent dans le gyroscope HRG 210 est commandé par la boucle à phase asservie 240. En d'autres termes, la fréquence (WLO1) du signal d'oscillateur local est identique à la fréquence naturelle (COR1) du gyroscope HRG 210 (c'est-à-dire que coLo1 = CORI). Le fonctionnement du HRG 260 est semblable à celui du HRG 210. Toutefois, en raison de la nature des HRG, la fréquence naturelle ((OR2) du HRG 260 est différente de COR1. Par exemple, (0R2 peut valoir 4,03 kHz. En d'autres termes, coLo1 = CORI et 0LO2 = WR2, Oë c L01 et CORI se rapportent à une fréquence différente de 0LO2 et 0R2, Si bien que les signaux représentant les angles 01 et A02 ont des fréquences différentes. Par conséquent, les systèmes de la technique antérieure sont complexes du point de vue matériel, du point de vue logiciel et du point de vue micrologiciel, puisque chaque gyroscope HRG possède une fréquence naturelle qui lui est propre. Puisque chaque HRG possède sa propre fréquence naturelle particulière, la synchronisation des signaux de sortie (par exemple CORI = 4,11 kHz et COR2 = 4,07 kHz) venant de la pluralité de dispositifs HRG nécessite des circuits électroniques incorporant un ensemble de calculs et d'algorithmes complexes. Souvent, les calculs et les algorithmes complexes omettent des composantes importantes d'un ou plusieurs signaux venant des dispositifs HRG, puisque des opérations d'estimation et, ou bien, d'arrondi ont lieu dans les algorithmes et les calculs. Dans ces conditions, les signaux résultants ne sont pas aussi précis qu'ils devraient l'être. Notamment, ces systèmes deviennent même plus complexes lorsque chaque HRG possède aussi son propre accéléromètre (non représenté) destiné à mesurer la vitesse de changement dans la direction relative à son HRG associé. Par conséquent, le besoin existe pour des systèmes et des procédés permettant de synchroniser des signaux de sortie venant de plusieurs dispositifs HRG d'une manière moins complexe et plus précise. La présente invention atteint le but ci-dessus énoncé avec deux ou plus de deux gyroscopes communiquant entre eux. Par sa nature, chaque gyroscope délivre un signal à sa propre fréquence naturelle (o)R) particulière. Pour un gyroscope à résonateur hémisphérique (noté HRG), la fréquence naturelle est d'environ 4,1 kHz pour un résonateur de diamètre 30 mm. Toutefois, les techniques de l'invention sont également applicables pour faire résonner des corps possédant d'autres fréquences naturelles. Chaque gyroscope HRG comporte également une boucle à phase asservie associée qui est en communication avec lui. Un signal de référence ayant une fréquence de référence (wu)) venant de chaque boucle à phase asservie est ajouté au signal de sortie de son HRG associé par un mélangeur de signaux de manière à former un signal de fréquence intermédiaire, noté IF, ayant une composante (coco o)R) et une composante (o)w + COR). La fréquence naturelle de chaque HRG est mesurée et la fréquence Io est déterminée par addition de coR à une fréquence de travail prédéterminée. Dans un mode de réalisation présenté à titre d'exemple, la fréquence de travail prédéterminée est de 8,0 kHz. Ainsi, par exemple, si la fréquence naturelle d'un HRG est de 4,06 kHz et la fréquence de travail prédéterminée est de 8,0 kHz, alors cou) sera de 12,06 kHz (c'est-à-dire 4,06 kHz + 8,0 kHz). La composante (wu) + (DR) est filtrée par un filtre passe-bande de façon que le signal IF ne comporte sensiblement que la composante (coin - o)R) ou bien la fréquence de travail prédéterminée. Chaque signal IF est transmis à un dispositif de traitement de données d'inertie communes et est comparé avec les autres signaux IF par un dispositif de traitement de données d'inertie de façon que soit déterminée la direction relative au système. Selon un mode de réalisation, le système comporte trois dispositifs HRG de façon que la coordonnée d'axe x, la coordonnée d'axe y et la coordonnée d'axe z puissent être déterminées par le dispositif de traitement de données d'inertie. La description suivante, conçue à titre d'illustration de l'invention, vise à donner une meilleure compréhension de ses caractéristiques et avantages ; elle s'appuie sur les dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est un schéma fonctionnel montrant un gyroscope à résonateur hémisphérique (HRG) selon la technique antérieure ; la figure 2 est un schéma fonctionnel montrant la circulation des signaux dans un système de la technique antérieure contenant deux dispositifs HRG ; la figure 3 est un schéma fonctionnel d'un HRG selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention ; la figure 4 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, d'un système comportant deux et plus de deux dispositifs HRG utilisant les signaux de fréquence intermédiaire (IF) ; la figure 5 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation présenté à titre d'exemple d'un système comportant trois dispositifs HRG permettant de déterminer la coordonnée d'axe x, la coordonnée d'axe y et la coordonnée d'axe z d'un appareil utilisant des signaux IF ; et la figure 6 est un organigramme montrant un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, d'un mode de réalisation permettant de commander un système qui comporte deux ou plus de deux gyroscopes utilisant des signaux IF. Dans la description détaillée qui va suivre, divers détails particuliers sont présentés de façon à permettre une compréhension totale de l'invention. Toutefois, on comprendra que l'invention peut être mise en oeuvre en l'absence de ces détails particuliers. Par ailleurs, les procédés, composants et circuits bien connus ne seront pas décrits en détail afin de ne pas obscurcir inutilement les aspects importants de l'invention. Des modes de réalisation de l'invention produisent des systèmes et des procédés comportant plusieurs gyroscopes qui fonctionnent sensiblement à la même fréquence intermédiaire. Puisque les gyroscopes fonctionnent chacun à une même fréquence, un dispositif de traitement de données d'inertie commun peut être utilisé pour traiter les signaux venant des gyroscopes sans qu'il y ait sensiblement de pertes de données et avec une plus grande précision que dans les systèmes courants. De plus, l'invention permet qu'un tel système soit fabriqué et, ou bien, réparé pour un moindre coût que ce n'est le cas avec les 35 systèmes courants incorporant une pluralité de gyroscopes. La figure 3 est un schéma fonctionnel montrant un gyroscope 300 selon un exemple de l'invention. Le gyroscope 300 peut être n'importe quel matériel et, ou bien, logiciel configuré de manière appropriée pour produire un signal afin d'indiquer la direction dans laquelle le gyroscope 300 est orienté. Dans ces conditions, le gyroscope 300 peut être n'importe quel gyroscope connu dans la technique ou même un gyroscope tel qu'il en sera créé dans l'avenir. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, le gyroscope 300 est un gyroscope à résonateur hémisphérique (noté HRG) fabriqué par la société "Northrop Grumman Corporation", à Los Angeles, Californie, Etats-Unis d'Amérique. Dans ces conditions, le gyroscope 300 peut être semblable au gyroscope HRG 100 discuté ci-dessus en liaison avec la figure 1. Dans un mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention, le gyroscope 300 comporte une section de lecture 330, semblable à la section de lecture 130 discutée ci-dessus, de façon à produire un signal de lecture 315 semblable au signal 1310 de lecture suivant X et, ou bien, au signal 1320 de lecture suivant Y discutés ci-dessus. Le signal de lecture 315 présente la fréquence naturelle (o)R) du gyroscope 300. Comme décrit ci-dessus, wR est la fréquence de travail particulière du gyroscope 300 et est une fréquence d'environ 4,1 kHz. Toutefois, des gyroscopes ayant d'autres fréquences de travail naturelles sont envisagés par l'invention. La section de lecture 330 est en communication avec un mélangeur 318, où la section de lecture 330 est également configurée pour transmettre le signal de lecture 315 au mélangeur 318. Le mélangeur 318 peut être un quelconque matériel et, ou bien, logiciel configuré de manière appropriée pour combiner deux ou plus de deux signaux. Dans ces conditions, le mélangeur 318 peut être n'importe quel mélangeur connu dans la technique ou qui sera créé dans l'avenir. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, le mélangeur 318 est configuré pour combiner le signal de lecture 315 avec un signal de référence ayant une fréquence de référence prédéterminée La) afin de former un signal (IF) de fréquence intermédiaire possédant une composante (cow - ë)R) et une composante (coLo + wR). Le signal de référence est reçu de la part d'une boucle à phase asservie (discutée ci-après) et la fréquence coco est déterminée par l'addition de wR à une fréquence de travail voulue. Par exemple, si la fréquence de travail voulue est 8,0 kHz et que wR vaut 4,15 kHz, 0,)Lo vaut 12,15 kHz (c'est-à-dire 8,0 kHz + 4,15 kHz). Ainsi, dans cet exemple, lorsque le signal de lecture 315 est combiné avec le signal de référence, le signal IF a une fréquence (COWI) qui possède une composante (wLo + wR) à 16,3 kHz et une composante (wLo - wR) à 8,0 kHz. Selon un mode de réalisation, le mélangeur 318 est en communication avec un filtre passe-bande 322, où le filtre passe-bande 322 peut être n'importe quel matériel et, ou bien, logiciel configuré de manière appropriée pour permettre aux composantes d'un signal possédant une fréquence prédéterminée de traverser le filtre. Dans ces conditions, le filtre passe-bande 322 peut être n'importe quel filtre passe- bande connu dans la technique ou qui sera créé dans l'avenir. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, le filtre passe-bande 322 est configuré pour recevoir le signal IF et n'autorise sensiblement que la composante (wLo - wR) à traverser le filtre. En d'autres termes, la composante de haute fréquence (wLo + COR) est éliminée par filtrage du signal IF. Ainsi, dans l'exemple ci-dessus, le signal IF a une fréquence (COIFr) de 8,0 kHz après passage dans le filtre passe-bande 322. Le filtre passe-bande 322 est en communication avec une boucle à phase asservie 340, où la boucle à phase asservie 340 est n'importe quel matériel et, ou bien, logiciel convenablement configuré pour recevoir le signal IF et maintenir un angle de phase constant (c'est-à-dire un verrouillage) sur la fréquence du signal IF. Dans ces conditions, la boucle à phase asservie 340 peut être n'importe quelle boucle à phase asservie connue dans la technique ou qui sera créée dans l'avenir. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, la boucle à phase asservie 340 produit le signal de référence qui possède la fréquence wLo discutée ci-dessus. En outre, la boucle à phase asservie 340 est en communication avec le mélangeur 318 et un inverseur de signal 343, et fournit le signal de référence au mélangeur 318 et à l'inverseur de signal 343. L'inverseur de signal 343 peut être n'importe quel matériel et, ou bien, logiciel configuré de manière appropriée pour combiner deux ou plus de deux signaux. Dans ces conditions, l'inverseur de signal 343 peut être n'importe quel inverseur de signal connu dans la technique ou qui sera mis au point à l'avenir. Selon un mode de réalisation présenté à titre d'exemple, l'inverseur de signal 343 est configuré de façon à recevoir le signal de référence de fréquence ww de la part de la boucle à phase asservie 340 et de recevoir un deuxième signal IF ayant une fréquence (OIF2 de la part d'une source (non représentée) où cOIF2 comporte une fréquence (wLo + COR). De plus, l'inverseur de signal 343 est configuré de façon à combiner le signal de référence avec le deuxième signal IF afin de former un signal d'excitation 345 et de transmettre le signal d'excitation 345 à un segment d'excitation de commande 320 semblable au segment 120 d'excitation de commande discuté ci-dessus. On note que, lorsque l'inverseur de signal 343 combine le signal de référence avec le deuxième signal IF, le signal d'excitation 345 possède une fréquence wR (c'est-à-dire ww + oeR - Io). Par conséquent, le signal d'excitation 345 possède la fréquence naturelle du gyroscope 300. La figure 4 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation présenté à titre d'exemple d'un système 400 comportant un gyroscope 500 et un gyroscope 600 et utilisant des signaux IF. Le gyroscope 500 comporte une section de lecture 530, un mélangeur 518, un filtre passe-bande 522, une boucle à phase asservie 540 et un inverseur de signal 543 qui sont respectivement configurés de la même façon que la section de lecture 330, le mélangeur 318, le filtre passe-bande 322, la boucle à phase asservie 340 et l'inverseur de signal 343 discutés ci-dessus. En outre, le gyroscope 600 comporte une section de lecture 630, un mélangeur 618, un filtre passe-bande 622, une boucle à phase asservie 640 et un inverseur de signal 643 qui sont respectivement configurés de la même façon que la section de lecture 330, le mélangeur 318, le filtre passe-bande 322, la boucle à phase asservie 340 et l'inverseur de signal 343 discutés ci-dessus. Puisque les gyroscopes travaillent typiquement à leurs propres fréquences naturelles particulières, le gyroscope 500 et le gyroscope 600 ont des fréquences naturelles mutuellement différentes. Ainsi, (OR1 et (OR2 sont des fréquences différentes. 2892504 Il Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, le système 400 est configuré pour fonctionner dans l'intervalle d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. Dans un autre mode de réalisation, le système 400 est configuré pour fonctionner à environ 8,0 kHz. Dans ces 5 conditions, puisque CORI et (OR2 sont des fréquences différentes, les boucles à phase asservie 540 et 640 sont configurées de façon à produire des signaux de référence comportant des fréquences (par exemple et WLO2) différentes l'une de l'autre. Par exemple, si wRi est de 4,18 kHz et WR2 est de 4,09 kHz, alors sera de 12,18 kHz (8,0 kHz + 4,18 kHz) et 10 c0L02 sera de 12,09 kHz (8,0 kHz + 4,09 kHz). Ainsi, la fréquence (WIF1) du signal IF présent dans le gyroscope 500 comportera une composante de 8,0 kHz (c'est-à-dire 12,18 kHz ù 4,18 kHz) et une composante à 16,36 kHz (c'est-à-dire 12,18 kHz + 4,18 kHz), tandis que la fréquence (COIF2) du signal IF présentant le gyroscope 600 comportera une 15 composante à 8,0 kHz (c'est-à-dire 12,09 kHz ù 4,09 kHz) et une composante à 16,18 kHz (c'est-à-dire 12,09 kHz + 4,09 kHz). De plus, lorsque le signal IF présent dans le gyroscope 500 et le signal IF présent dans le gyroscope 600 passent dans le filtre passe-bande 522 et le filtre passe-bande 622, respectivement, la composante de 20 haute fréquence (cow + (OR) de chaque signal est éliminée de façon que chaque signal IF résultant ne comporte qu'une fréquence ((OIFI') d'environ 8,0 kHz. Chaque signal IF respectif est transmis à un dispositif respectivement de traitement de données (à savoir les processeurs 533 et 633) et, par conséquent, les gyroscopes 500 et 600 délivrent chacun en 25 sortie un signal IF de 8,0 kHz. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, les gyroscopes 500 et 600 sont en communication avec un dispositif 433 de traitement de données d'inertie commun. Le dispositif 433 de traitement de données d'inertie peut être n'importe quel 30 matériel et, ou bien, logiciel configuré de manière appropriée pour recevoir un signal IF de la part de deux ou plus de deux gyroscopes et délivrer en sortie un signal de direction représentant un ou plusieurs angles (par exemple A01 et A02). Dans ces conditions, le dispositif 433 de traitement de données d'inertie peut être n'importe quel processeur connu 35 dans la technique ou mis au moins dans l'avenir qui est en mesure d'effectuer les fonctions ci-dessus indiquées. En outre, les gyroscopes 500 et 600 comportent chacun un inverseur de signal (c'est-à-dire les inverseurs de signal 543 et 643, respectivement) afin de combiner le signal de référence avec un deuxième signal IF respectif en vue de la formation d'un signal d'excitation (c'est-à- dire les signaux d'excitation 545 et 645, respectivement) ayant une fréquence égale à la fréquence de travail naturelle de son gyroscope respectif. En d'autres termes, le signal d'excitation 545 possède une fréquence de 4,18 kHz (c'est-à-dire c0Lol + o)RI - coLoi) et le signal d'excitation 645 possède une fréquence de 4,09 kHz (c'est-à-dire cow2 + C0R2 COL02) de façon à être respectivement en appariement avec les fréquences naturelles du gyroscope 500 (c'est-à-dire (OR1) et du gyroscope 600 (c'est-à-dire ( R2). Puisque chacun des gyroscopes 500 et 600 délivre en sortie un signal possédant sensiblement la même fréquence, il n'est pas nécessaire d'effectuer des calculs et, ou bien, des algorithmes complexes lors de l'interprétation des données. Dans ces conditions, le système 400 est plus fiable et plus précis que les systèmes de la technique antérieure. En outre, le système 400 peut être assemblé sans qu'il soit besoin d'étalonner les gyroscopes 500 et 600, puisqu'ils sont des gyroscopes particuliers configurés pour fonctionner à la même fréquence. Ainsi, le système 400 peut être compatible avec de nombreux systèmes différents et, ou bien, des systèmes fabriqués par de nombreux fabricants différents. La figure 5 est un schéma fonctionnel montrant un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, d'un système 700 comportant trois gyroscopes (par exemple le gyroscope 800, le gyroscope 900 et le gyroscope 1000) permettant de déterminer une coordonnée d'axe X, une coordonnée d'axe Y et une coordonnée d'axe Z en utilisant des signaux IF. Le gyroscope 800 comporte une section de lecture 830, un mélangeur 818, un filtre passe-bande 822, un processeur 833, une boucle à phase asservie 840 et un inverseur de signal 843 qui sont configurés de façon à être semblables respectivement à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtrepasse-bande 322, au processeur 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 qui ont été discutés ci-dessus. En outre, le gyroscope 900 comporte une section de lecture 930, un mélangeur 918, un filtre passe-bande 922, un processeur 933, une boucle à phase asservie 940 et un inverseur de signal 943 qui sont configurés de façon à être semblables respectivement à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passe-bande 322, au processeur 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 discuté ci-dessus. De plus, le gyroscope 1000 comporte une section de lecture 1030, un mélangeur 1018, un filtre passe-bande 1022, un processeur 1033, une boucle à phase asservie 1040 et un inverseur de signal 1043 qui sont configurés de façon à être semblables respectivement à la section de lecture 330, au mélangeur 318, au filtre passe-bande 322, au processeur 333, à la boucle à phase asservie 340 et à l'inverseur de signal 343 qui ont été discutés ci-dessus. Ainsi qu'on l'a également discuté ci-dessus, le gyroscope 800, le gyroscope 900 et le gyroscope 1000 ont des fréquences naturelles qui sont mutuellement différentes. De la même façon que pour la discussion ci-dessus présentée, wRx, wRY et cou sont des fréquences différentes, et wLox, wLoy et wLOZ sont des fréquences différentes. Toutefois, après que wRx a été ajouté à WLOx dans le mélangeur 818, que wRY a été ajouté à wLOY dans le mélangeur 918 et que WRZ a été ajouté à wLOZ dans le mélangeur 1018 de façon à former des signaux IF comportant respectivement une composante (WLOx -wRx), une composante (WLOY - WRY) et une composante (WLOZ - WRZ), et chaque signal IF est filtré par un filtre passe-bande (à savoir les filtres passe-bande 822, 922 et 1022 respectivement), chaque signal IF résultant possède la même fréquence (O F). Par conséquent, chacun des gyroscopes 800, 900 et 1000 fonctionne à la même fréquence (par exemple 8,0 kHz). De plus, le système 700 comporte un dispositif de traitement de données d'inertie commun 733 qui est semblable au dispositif de traitement de données d'inertie 433 discuté ci-dessus en communication avec chacun des gyroscopes 800, 900 et 1000. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, de l'invention, le dispositif 433 de données d'inertie délivre un signal de direction qui représente un angle dans un ou plusieurs plans (par exemple AOX, A0y et, ou bien, A0z). On note que, puisque chacun des gyroscopes 800, 900 et 1000 fonctionne à une même fréquence, le dispositif 733 de traitement de données d'inertie est en mesure de traiter des signaux IF reçus de la part de chacun des gyroscopes sans qu'il soit nécessaire d'effectuer des calculs et des algorithmes complexes pour traiter les signaux différents. Dans ces conditions, le système 700 est plus précis et moins susceptible de perdre des données de traitement des signaux venant des gyroscopes 800, 900 et 1000 que dans les systèmes de la technique antérieure utilisant de multiples gyroscopes. De plus, puisque les gyroscopes 800, 900 et 1000 sont sensiblement autonomes, l'un quelconque de ces gyroscopes peut être remplacé sans que ceci affecte le signal de sortie et les performances des autres gyroscopes. De plus, le système 700 peut être assemblé sans qu'il soit besoin d'étalonner les gyroscopes 800, 900 et 1000, puisqu'ils sont des gyroscopes particuliers configurés pour fonctionner à la même fréquence. Par conséquent, le système 700 peut être compatible avec de nombreux systèmes différents et, ou bien, des systèmes fabriqués par de nombreux fabricants différents. La figure 6 est un organigramme montrant un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple, d'un procédé 2000 permettant de commander deux ou plus de deux gyroscopes utilisant des signaux IF. Selon un mode de réalisation, présenté à titre d'exemple de l'invention, le procédé 2000 commence par déterminer la fréquence de fonctionnement relative aux gyroscopes (étape 2005). Selon un aspect de l'invention, la fréquence de travail est dans l'intervalle d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. Selon un autre aspect de l'invention, la fréquence de travail est d'environ 8,0 kHz. Le procédé 2000 comporte également l'opération qui consiste à mesurer la fréquence naturelle ((OR) du signal de sortie délivré par chaque résonateur d'une pluralité de gyroscopes (par exemple le gyroscope 300, 500, 600, 800, 900 ou 1000) (étape 2010). Une fois que la fréquence de travail a été déterminée et que la fréquence naturelle de chaque résonateur est connue, le procédé 2000 applique l'opération consistant à déterminer la fréquence de référence (coco) d'un signal de référence pour chaque gyroscope (étape 2015). Selon un mode de réalisation présenté à titre d'exemple de l'invention, chaque fréquence de référence est déterminée par addition de la fréquence de travail à la fréquence naturelle pour chaque gyroscope respectif. Par exemple, si la fréquence de travail est de 8,0 kHz et que la fréquence naturelle d'un gyroscope particulier est de 4,12 kHz, la fréquence de référence relative à ce gyroscope particulier sera de 12,12 kHz. Ainsi, en termes généraux, la fréquence de référence peut être rapportée comme étant de 12,xx kHz, puisque, ")o(" est déterminé par la fréquence naturelle. Après que la fréquence de travail, la fréquence naturelle et la fréquence de référence ont été déterminées pour chaque gyroscope, le signal de sortie et le signal de référence de chaque gyroscope sont combinés de façon à former un signal IF comportant une composante (coLo - (OR) (étape 2020). Une fois le calcul effectué, le signal IF comporte une composante qui possède une fréquence de 8,0 kHz (c'est-à-dire la fréquence de travail voulue). Ainsi, chaque gyroscope fonctionne sensiblement à la même fréquence prédéterminée. On note que, en raison de la nature des gyroscopes, la fréquence naturelle du résonateur de chaque gyroscope sera différente. Dans ces conditions, la fréquence de chaque signal de référence sera différente. Toutefois, une fois que le signal de sortie a été ajouté au signal de référence pour chaque gyroscope, chaque signal IF résultant contient une composante (cou) - COR) possédant la même fréquence de travail prédéterminée (c'est-à-dire 8,0 kHz). Ainsi, le procédé 2000 comporte l'opération consistant à délivrer une pluralité de signaux IF ayant sensiblement la même fréquence à un dispositif commun de traitement de données d'inertie (étape 2025). De plus, le procédé 2000 comporte un dispositif commun de traitement de données d'inertie qui délivre un signal de direction possédant la même fréquence que les signaux IF où le signal de direction représente un angle (par exemple AOx, AOy et, ou bien, A0z), par rapport au plan X, au plan Y et, ou bien, au plan Z (étape 2030). On note que les appareils, les systèmes et les procédés ci-dessus présentés peuvent avoir été décrits comme comportant des fréquences particulières. Toutefois, l'homme de l'art comprendra que chaque appareil, système et procédé peut fonctionner à un nombre quelconque de fréquences et à des fréquences qui sont supérieures et, ou bien, inférieures aux fréquences spécifiques indiquées. Dans ces conditions, l'invention n'est pas limitée par la description de fréquences particulières, d'exemples particuliers et de modes de réalisation particuliers. De plus, d'autres avantages, bénéfices et solutions à des 35 problèmes ont été décrits ici en liaison avec des modes de réalisation particuliers. Toutefois, les bénéfices, avantages, solutions à des problèmes, ainsi que tous les éléments qui peuvent amener des bénéfices, des avantages ou des solutions à se produire ou à devenir plus prononcés ne doivent pas être considérés comme étant cruciaux, imposés ou essentiels. Bien entendu, l'homme de l'art sera en mesure d'imaginer, à partir des dispositifs et des procédés dont la description vient d'être donnée à titre simplement illustratif et nullement limitatif, diverses variantes et modifications ne sortant pas du cadre de l'invention | L'invention concerne des appareils, des systèmes et des procédés permettant de commander une pluralité de gyroscopes en utilisant des fréquences intermédiaires. Les gyroscopes (300) sont configurés pour fonctionner à une même fréquence intermédiaire prédéterminée. A cette fin, la fréquence naturelle de chaque est déterminée, tandis qu'un signal de référence est ajouté au signal de sortie de son gyroscope respectif de façon que la somme de la fréquence naturelle et de la fréquence du signal de référence soit égale à la fréquence intermédiaire prédéterminée. Le signal de sortie venant de chaque gyroscope est transmis à un processeur commun de traitement de données d'inertie, et le processeur de données d'inertie délivre en sortie un signal directionnel. Le signal directionnel comporte une représentation d'angle par rapport à un axe X, un axe Y et un axe Z. Puisque chaque signal délivré par le gyroscope possède une même fréquence, les pertes de données sont diminuées et la précision des données est augmentée. | 1. Système directionnel (400), caractérisé en ce qu'il comprend : une pluralité de gyroscopes (500, 600), qui délivrent chacun en sortie un signal de fréquence intermédiaire (IF) ayant sensiblement tous la même fréquence ((OIF) ; et un dispositif de traitement (433) qui est en communication avec chaque gyroscope de la pluralité de gyroscopes, le dispositif de traitement recevant le signal IF de la part de chacun des gyroscopes et traitant les signaux IF de façon à délivrer un signal directionnel. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que 0IF est dans l'intervalle d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que COIF est d'environ 8,0 kHz. 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que chaque gyroscope est un gyroscope à résonateur hémisphérique. 5. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une pluralité de mélangeurs (518, 618) qui sont respectivement en communication avec des gyroscopes, reçoivent un signal possédant une fréquence de résonance naturelle ((OR) de la part de leur gyroscope respectif et un signal de référence possédant une fréquence de référence (wu)), et combinent le signal reçu en provenant de leur gyroscope respectif avec le signal de référence de façon à former le signal IF. 6. Système selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une pluralité de boucles à phase asservie (540, 640) qui sont chacun respectivement en communication avec un mélangeur respectif et 30 transmettent le signal de référence au mélangeur respectif. 7. Système selon la 4, caractérisé en ce que chaque signal IF comprend au moins une composante (cou) + COR) et un composant (cou) -COR). 8. Système selon la 7, caractérisé en ce qu'il 35 comprend une pluralité de filtres passe-bande (522, 622), où chaque filtre passe-bande est en communication avec un mélangeur respectif, reçoit lesignal IF et retire du signal IF au moins une des composantes (coLo + WR) et (c)Lo - COR). 9. Système selon la 7, caractérisé en ce que chaque mélangeur (518, 618) est un mélangeur analogique. 10. Système selon la 7, caractérisé en ce que chaque mélangeur (518, 618) est un mélangeur numérique. 11. Système selon la 7, où chaque mélangeur (518, 618) est formé par addition d'une tension en courant alternatif (VAB) et d'une tension d'excitation (Vb) du premier signal sur la couche de métallisation d'un résonateur dans chaque gyroscope. 12. Système selon la 7, caractérisé en ce que les fréquences (OR d'au moins deux signaux IF sont des fréquences différentes. 13. Système selon la 12, caractérisé en ce que les 15 fréquences wLo de chacun desdits au moins deux signaux sont des fréquences différentes. 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que la composante (coLo - WR) de chaque signal IF possède sensiblement la même fréquence. 20 15. Système selon la 14, où la fréquence WR de chaque signal IF est une fréquence d'environ 4,1 kHz. 16. Système (700) permettant de commander une pluralité de gyroscopes, caractérisé en ce qu'il comprend : un premier gyroscope (800) délivrant en sortie un premier 25 signal de fréquence intermédiaire (IF) afin de déterminer la coordonnée d'axe x ; un deuxième gyroscope (900) qui délivre en sortie un deuxième signal IF de façon à déterminer la coordonnée d'axe y ; un troisième gyroscope (1000) qui délivre en sortie un troisième 30 signal IF de façon à déterminer la coordonnée d'axe z, la fréquence du premier signal IF, celle du deuxième signal IF et celle du troisième signal IF étant sensiblement la même fréquence ; et un dispositif de traitement (733) en communication avec le premier gyroscope, le deuxième gyroscope et le troisième gyroscope, qui 35 reçoit le premier signal IF, le deuxième signal IF et le troisième signal IF et qui délivre un signal directionnel. 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que le premier signal IF possède une composante (wLox - û)RX), le deuxième signal IF possède une composante (WLOY - WRY) et le troisième signal IF possède une composante ( )Loz - coRz), où au moins deux des fréquences Ct)RXI cosy et coi sont des fréquences différentes. 18. Système selon la 17, caractérisé en ce qu'au moins deux des fréquences wwx, wLoy et coLoz sont des fréquences différentes. 19. Système selon la 18, caractérisé en ce que les fréquences des composantes (cowx - coRx), (o)Loy - CORy) et (cowz (ORZ) sont chacune dans l'intervalle d'environ 100 Hz à environ 100 kHz. 20. Système selon la 18, caractérisé en ce que les fréquences des composantes (cowx - (Or ), (COLOy WRY) et (wLoz - (ORZ) sont chacune d'environ 8,0 kHz. 21. Système selon la 17, caractérisé en ce que les fréquences WRX, (I)Ry et c0RZ sont chacune une fréquence d'environ 4,1 kHz. 22. Procédé permettant de commander une pluralité de gyroscopes, en utilisant des signaux de fréquence intermédiaire (IF), caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : sélectionner une fréquence de travail pour la pluralité de gyroscopes ajouter un signal de référence respectif particulier à un signal de sortie venant de chaque gyroscope afin de former un signal IF, chaque signal IF possédant la fréquence de travail ; et transmettre le signal IF qui vient de chaque gyroscope à un dispositif commun de traitement de données d'inertie de façon à former un signal directionnel. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que la fréquence de travail est comprise dans l'intervalle d'environ 100 Hz à 30 environ 100 kHz. 24. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que la fréquence de travail est d'environ 8,0 kHz. 25. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend l'opération consistant à calculer la fréquence de chaque signal 35 de référence en ajoutant la fréquence de travail à la fréquence de chaque signal de sortie respectif. 26. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'opération consistant à délivrer en sortie le signal directionnel venant du dispositif de traitement de données d'inertie, le signal directionnel ayant la fréquence de travail. | G | G01 | G01C | G01C 19 | G01C 19/00 |
FR2889830 | A1 | DISPOSITIF POUR COMMANDER LA SECTION TRANSVERSALE DE SORTIE D'AU MOINS UN ORIFICE DE VENTILATION D'UN MODULE DE COUSSIN DE SECURITE GONFLABLE, ET MODULE EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF | 20,070,223 | L'invention se rapporte à un dispositif pour commander la section transversale de sortie d'au moins un orifice de ventilation destiné à un module de coussin de sécurité gonflable, à travers lequel du gaz provenant dudit module peut s'échapper, comprenant au moins une partie de recouvrement par laquelle ledit orifice peut être recouvert, en vue d'obturer au moins partiellement ce dernier, et un mécanisme d'actionnement qui coopère avec ladite partie de recouvrement afin de faire varier la section transversale de sortie dudit orifice. L'invention concerne, en outre, un module de coussin de sécurité gonflable équipé d'un dispositif du type précité. Un module de coussin de sécurité gonflable de ce genre comprend un coussin à gaz et un générateur de gaz pour gonfler ledit coussin en cas de collision, de telle sorte que ledit coussin gonflé forme un pochon de gaz en vue de protéger un occupant de véhicule. Ledit pochon agit alors comme un "système de retenue" qui amortit l'impact d'un occupant du véhicule et prévient, en particulier, un impact direct dudit occupant sur des parties déterminées dudit véhicule susceptibles de provoquer des blessures. Dans ce cas, pour protéger un occupant du véhicule vis-à-vis de blessures, la pression intérieure optimale du coussin à gaz à l'état gonflé dépend d'une multiplicité de paramètres, par exemple de la taille et du poids de l'occupant à protéger, de la position dudit occupant à l'instant d'une collision, ainsi que de la nature et de la 2889830 2 gravité d'un accident à l'origine de la collision. C'est pourquoi il est judicieux de prévoir sur un module de coussin de sécurité gonflable, en particulier sur le coussin à gaz ou également sur un autre élément constitutif dudit module comme, par exemple, dans une zone de liaison entre le générateur de gaz et ledit coussin, ce qu'on appelle des "orifices de ventilation" ou "orifices d'aération" à travers lesquels du gaz peut sortir du module, en particulier du coussin gonflé ou devant être gonflé. En outre, l'orifice de ventilation prévu au minimum et à travers lequel du gaz, provenant du module et engendré par le générateur de gaz de ce dernier, peut s'échapper dans l'atmosphère, peut également être placé en dehors dudit module, notamment sur une partie du véhicule automobile qui reçoit ledit module comme, par exemple, le dossier d'un siège du véhicule dans le cas d'un module de coussin de sécurité gonflable latéral. La quantité de gaz, pouvant être libérée par le générateur de gaz utilisé en vue de gonfler le coussin à gaz, est alors choisie de telle sorte qu'elle permette la génération, dans ledit coussin, d'une pression intérieure maximale qui, en présence de valeurs déterminées des paramètres susmentionnés, s'avère optimale pour la protection d'un occupant du véhicule. Des orifices respectifs de ventilation ou d'aération, prévus sur le module, peuvent ensuite servir à diminuer la pression intérieure du coussin en présence d'autres valeurs des paramètres précités, adéquatement, de manière avantageuse, à des instants déterminés pendant et/ou après le gonflement du coussin. A cette fin, il est connu de faire varier la section transversale de sortie d'un orifice de ventilation considéré, grâce au fait que l'emplacement d'une partie de recouvrement par laquelle l'orifice peut être recouvert est modifié, par l'intermédiaire d'un mécanisme d'actionnement associé, de façon telle que ledit orifice possède une section transversale de sortie adaptée aux valeurs respectives des paramètres susmentionnés, et provoquant une pression intérieure optimale du coussin gonflé. L'invention a pour objet d'améliorer un mécanisme d'actionnement permettant de régler la section transversale de sortie d'un orifice de ventilation, en particulier en considération de la possibilité d'intégration en souplesse dudit mécanisme dans un module de coussin de sécurité gonflable. Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que le mécanisme d'actionnement, par l'intermédiaire duquel peut être commandée la section transversale de sortie de l'orifice de ventilation, comprend une source de gaz et un élément qui peut être gonflé au moyen de ladite source et qui, lors du gonflement, coopère avec la partie de recouvrement affectée à l'orifice de ventilation considéré, de manière à provoquer une variation de la section transversale de sortie dudit l'orifice. La solution conforme à l'invention offre l'avantage consistant en ce qu'un mécanisme d'actionnement, englobant un élément gonflable et une source de gaz associée, peut être positionné en souplesse dans un module de coussin de sécurité gonflable, sachant que, le cas échéant, ledit élément gonflable peut être plié en même temps que le coussin à gaz servant à la protection d'un occupant du véhicule. Un tel mécanisme d'actionnement autorise simultanément, moyennant l'utilisation d'un faible nombre de pièces structurelles, une commande bien définie de la section transversale de sortie d'un orifice de ventilation et, par conséquent, de la pression intérieure d'un coussin à gaz pouvant être gonflé pour protéger un occupant d'un véhicule automobile. 2889830 4 La source de gaz, servant au remplissage de l'élément gonflable par du gaz, forme avantageusement un ensemble structurel unitaire distinct dudit au moins un générateur de gaz et servant au gonflage du coussin à gaz protégeant l'occupant. Ladite source peut, en particulier, être activée (commandée) distinctement (indépendamment) du générateur, si bien que l'instant du déclenchement de ladite source, en vue de remplir l'élément gonflable associé, n'est pas fermement établi par l'instant du déclenchement du générateur du gaz de gonflage du coussin protégeant l'occupant; mais que ladite source peut, en revanche, être mise à feu à des instants qui ne sont pas prédéterminés par l'inflammation dudit générateur. Ainsi, en vue du remplissage de l'élément gonflable par du gaz, la source de gaz peut être sélectivement activée, c'est-à-dire notamment enflammée avant le générateur de gaz servant à gonfler le coussin, en même temps que ledit générateur, ou bien à un instant déterminé après ledit générateur. Grâce à la possibilité d'une inflammation d'un allumage de la source de gaz à n'importe quels instants, avant, pendant ou après l'activation du générateur de gaz prévu pour gonfler le coussin, la pression intérieure dudit coussin peut être optimalement pilotée et adaptée à une situation d'accident considérée, ainsi qu'à la taille et à la position de l'occupant devant être protégé ; cela procure ainsi une faculté d'adaptation optimale. Par ailleurs, la source de gaz associée à l'élément gonflable occupe de préférence, dans l'espace, une position distincte de celle du générateur de gaz servant à gonfler le coussin à gaz en vue de protéger un occupant du véhicule. Cela autorise un agencement en souplesse, dans le module de coussin de sécurité gonflable, du mécanisme d'actionnement comprenant la source de gaz et l'élément gonflable. La source de gaz, affectée à l'élément gonflable, est de préférence conçue pour la génération pyrotechnique de gaz. Du fait que l'élément gonflable présente, à l'état empli de gaz, un volume nettement moindre comparativement à un coussin à gaz pouvant être gonflé pour protéger l'occupant d'un véhicule, étant donné qu'il ne sert, en effet, qu'à commander au moins un orifice de ventilation du module de coussin de sécurité gonflable, la quantité de gaz requise par le remplissage dudit élément gonflable peut, d'emblée, être générée par une amorce revêtant, en particulier, la forme d'une cartouche d'allumage servant, de manière classique, à l'inflammation de la charge pyrotechnique d'un générateur de gaz d'un module de coussin de sécurité gonflable, sans réclamer la présence d'une charge pyrotechnique supplémentaire. La source de gaz peut alors être disposée, de préférence, dans l'espace circonscrit par l'enveloppe de l'élément gonflable; dans le principe, néanmoins, elle peut également être disposée à l'extérieur de l'élément 20 gonflable et être reliée à ce dernier par l'intermédiaire d'une liaison canalisant les gaz. L'élément gonflable, doté d'une enveloppe en un matériau souple tel qu'un tissu, par exemple, se présente comme un élément distinct du coussin à gaz devant être gonflé pour protéger un occupant du véhicule. En d'autres termes, ladite enveloppe dudit élément gonflable ne fait pas partie intégrante de l'enveloppe dudit coussin, mais peut toutefois être reliée à cette dernière en vue, par exemple, de recouvrir un orifice de ventilation pratiqué dans ledit coussin. En conséquence, dans le cas d'un coussin à gaz enveloppant un premier volume bien défini, à l'état gonflé, l'élément gonflable enveloppe, à l'état rempli de gaz, un second volume qui diffère du volume précité et se trouve, de préférence, à l'extérieur de ce 2889830 6 premier volume tout en pouvant, cependant aussi, être situé à l'intérieur dudit premier volume. L'action exercée par l'élément gonflable sur la partie de recouvrement associée, lors de l'emplissage par du gaz, en vue de modifier la section transversale de sortie d'au moins un orifice de ventilation, s'opère en tirant parti de la variation du volume dudit élément gonflable lors du remplissage par du gaz, et en tirant notamment profit d'une variation corrélative de la position que l'enveloppe dudit élément gonflable occupe dans l'espace, ainsi que d'un raidissement de ladite enveloppe. Conformément à un perfectionnement avantageux de l'invention, l'élément gonflable est réalisé à la manière d'un tuyau flexible, de telle sorte que son expansion augmente, lors du remplissage par du gaz, le long d'au moins une direction transversale par rapport à la direction de l'étendue dudit tuyau flexible. D'après une forme de réalisation de l'invention, la partie de recouvrement, prévue pour recouvrir au moins un orifice de ventilation, fait partie intégrante de l'élément gonflable, notamment de l'enveloppe dudit élément. Conformément à une autre variante de l'invention, ladite partie de recouvrement se présente comme une partie distincte de l'enveloppe de l'élément gonflable, c'est-à-dire comme une partie qui - à l'inverse de ladite enveloppe - ne sert pas à délimiter l'espace interne de l'élément gonflable, mais peut néanmoins être reliée à l'enveloppe de celui-ci. Le dispositif conforme à l'invention peut, d'une part, être implanté et réalisé de façon telle que la partie de recouvrement obture partiellement ou intégralement ledit au moins un orifice de ventilation associé à un stade précoce, c'est-à-dire préalablement au remplissage de l'élément gonflable par du gaz; et que, lors de l'emplissage dudit élément par du gaz, ladite partie de recouvrement soit soumise à une action telle que la section transversale de sortie dudit orifice de ventilation soit accrue, c'est-à-dire que ladite partie dégage en particulier ledit orifice. D'autre part, il peut être prévu que ledit orifice soit dégagé au moins partiellement dans un premier temps, c'est-à-dire préalablement au remplissage de l'élément gonflable par du gaz, et ne soit ensuite progressivement recouvert que suite au remplissage dudit élément par du gaz, ce qui réduit la section transversale de sortie. D'après une variante de l'invention, la partie de recouvrement est fixée amoviblement, préalablement au remplissage de l'élément gonflable par du gaz, en un emplacement dans lequel elle recouvre, partiellement ou intégralement, au moins un orifice de ventilation. Cette liaison peut être libérée, en particulier détruite sous l'action de forces qui sont développées au cours du remplissage de l'élément gonflable par du gaz et au cours de l'accroissement corrélatif du volume dudit élément gonflable. La liaison, servant à consigner la partie de recouvrement à demeure en un emplacement déterminé, peut notamment être conçue comme une liaison pouvant être ouverte par rupture et revêtant, par exemple, la forme d'un joint déchirable. Concrètement, l'orifice de ventilation devant être recouvert peut être prévu dans l'enveloppe du coussin à gaz pouvant être gonflé en vue de protéger un occupant du véhicule, et la partie de recouvrement peut être reliée à ladite enveloppe de façon telle qu'elle recouvre ledit orifice. Dans ce cas, la liaison entre le coussin à gaz et la partie de recouvrement (matérialisée, dans cet exemple de réalisation de l'invention, par une partie de l'enveloppe de l'élément gonflable) peut solidariser simultanément deux régions de l'enveloppe de l'élément gonflable qui s'éloignent l'une de l'autre lors du remplissage dudit élément par du gaz, d'où résulte une libération, en particulier une destruction de ladite liaison. Selon une autre variante de l'invention, l'élément gonflable s'engage dans l'orifice de ventilation de façon telle que ledit orifice ne soit pas intégralement obturé, préalablement au remplissage dudit élément gonflable par du gaz, c'est-à-dire que la sortie d'un gaz soit possible par ledit orifice. L'élément gonflable est alors réalisé et disposé, vis- à-vis de l'orifice de ventilation, de telle sorte qu'il obture ledit orifice à l'état empli de gaz. En présence d'un orifice de ventilation dont la section transversale est circulaire, l'élément gonflable est par exemple d'une réalisation telle qu'il possède, à l'état empli de gaz, une section transversale pour l'essentiel circulaire, en particulier suite à une réalisation cylindrique creuse dudit élément gonflable. L'enveloppe de l'élément gonflable peut alors, d'une part, être configurée de façon qu'aucun gaz ne puisse sortir dudit élément. Dans ce cas, l'orifice de ventilation associé demeure durablement obturé après que l'élément gonflable a été empli de gaz. D'autre part, ladite enveloppe dudit élément peut présenter une perméabilité aux gaz bien définie, par exemple du fait que ladite enveloppe comporte un orifice de ventilation, si bien que le volume de l'élément gonflable est de nouveau réduit après le remplissage par du gaz et que, de ce fait, ledit élément dégage de nouveau, au moins partiellement, 30 l'orifice de ventilation associé. D'après une autre variante avantageuse de l'invention, la partie de recouvrement est matérialisée par une partie souple qui repose sur l'élément gonflable (et peut alors être reliée à ce dernier par zones) et qui, 35 dans le même temps, recouvre au moins en partie au moins 2889830 9 un orifice de ventilation. Un emplissage de l'élément gonflable par du gaz, et la variation du volume dudit élément qui en résulte, se traduisent par un soulèvement de la partie de recouvrement, laquelle dégage l'orifice de ventilation associé. Comme exposé en introduction, l'invention concerne en outre un module de coussin de sécurité gonflable équipant des véhicules automobiles et caractérisé par le fait qu'il comprend un coussin à gaz, pouvant être gonflé en vue de la protection d'une personne; un générateur de gaz pour gonfler ledit coussin; un orifice de ventilation qui est prévu sur ledit module, ou dans l'environnement dudit module, et à travers lequel peut s'échapper du gaz provenant dudit module; et un dispositif conforme à l'invention, pour commander la section transversale dudit orifice de ventilation. L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 montre un premier exemple de réalisation d'un orifice de ventilation d'un module de coussin de sécurité gonflable recouvert d'une partie de recouvrement, ladite partie pouvant être enlevée, au moyen d'un mécanisme d'actionnement, en vue de dégager ledit orifice; les figures 2a et 2b sont une vue en plan et une coupe transversale suivant la ligne IIbIIb, représentant une variante de l'agencement de la figure 1 dans un état fonctionnel dans lequel l'orifice de ventilation est recouvert par une partie de recouvrement associée; les figures 3a et 3b sont une vue en plan et une coupe transversale suivant la ligne IIIb-IIIb, montrant l'agencement des figures 2a et 2b après que la partie de recouvrement a été soulevée à l'écart de l'orifice de ventilation; la figure 4a est une illustration schématique d'un orifice de ventilation dans lequel se trouve un élément gonflable pouvant être utilisé pour l'obturation dudit orifice de ventilation, plus précisément avant remplissage dudit élément gonflable par du gaz; la figure 4b représente l'agencement de la figure 4a, après que l'élément gonflable a été rempli de gaz; la figure 5a montre une variante de l'agencement de la figure 4a; la figure 5b illustre l'agencement de la figure 5a, après que l'élément gonflable a été rempli de gaz; la figure 6 est une représentation schématique d'un module de coussin de sécurité gonflable destiné à un véhicule automobile; et la figure 7 montre différentes possibilités de disposition de la partie de recouvrement, ainsi que d'un mécanisme d'actionnement associé, sur un coussin à gaz pouvant être gonflé en vue de protéger un occupant du véhicule. La figure 1 illustre schématiquement un module de coussin de sécurité gonflable pour un véhicule automobile, qui comprend un coussin à gaz A gonflable ("airbag") replié en un paquet de coussin à gaz, ainsi qu'un générateur de gaz G (figure 6) pour emplir ledit coussin A. Le coussin A et le générateur G sont logés dans un boîtier M du module, dont la surface supérieure de recouvrement est obturée au moyen d'une coiffe K (figure 6) . En cas de collision, le module du coussin de sécurité gonflable est déclenché par inflammation (allumage) du générateur de gaz G, lequel libère ensuite du gaz afin de gonfler le coussin à gaz A. Ledit coussin A se déploie lors du gonflement et la pression dudit coussin A se déployant dégage, dans la coiffe K du boîtier M du module, une ouverture à travers laquelle ledit coussin A peut se déployer en vue de protéger un occupant du véhicule. Sur le module du coussin de sécurité gonflable, plus précisément sur le coussin à gaz A dans le présent cas, il est prévu un orifice de ventilation 0 à travers lequel du gaz, provenant de l'espace interne dudit coussin A, peut s'échapper dans l'espace environnant afin de réduire la pression intérieure régnant dans ledit coussin A. La faculté de commander la taille de la section transversale de sortie d'un tel orifice O offre la possibilité de piloter aussi bien l'instant auquel du gaz peut sortir dans l'espace environnant, à partir de l'espace interne du coussin A, que la quantité du gaz sortant. Cela permet d'influencer adéquatement la pression intérieure du coussin A, plus précisément en fonction des valeurs de paramètres déterminés qui définissent la pression intérieure optimale dudit coussin A, en vue de protéger un occupant du véhicule. Ces paramètres englobent, par exemple, la taille, le poids et la position de l'occupant devant être protégé, à l'intérieur du véhicule automobile, ainsi que la nature et la gravité de l'accident occasionnant le déclenchement du module de coussin de sécurité par allumage du générateur de gaz G. Le commentaire ci-après, à l'appui des figures 1 à 5b, concerne différents exemples de réalisation d'un dispositif à l'aide duquel il est possible d'influencer adéquatement la section transversale de sortie (section transversale d'écoulement) d'un orifice de ventilation O du type illustré sur la figure 6, en dégageant ou en obturant un tel orifice 0 à un instant déterminé. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, un coussin à gaz A est représenté par deux couches Li, L2 mutuellement opposées qui peuvent matérialiser, par exemple, une partie supérieure et une partie inférieure, voire une partie antérieure et une partie postérieure dudit coussin A; et qui délimitent, en tant que parties intégrantes de l'enveloppe dudit coussin A, l'espace interne IR dudit coussin A pouvant être gonflé par admission de gaz. Les deux parties Li, L2 de l'enveloppe du coussin A peuvent se présenter, par exemple, comme deux parties distinctes dudit coussin qui revêtent, en particulier, la forme de couches de tissu mutuellement solidarisées de manière appropriée, par exemple par couture et/ou par collage. En variante, les deux parties L1, L2 d'enveloppe peuvent également former deux zones d'une enveloppe monobloc dudit coussin constituée, par exemple, d'une unique couche de tissu tridimensionnelle. L'enveloppe du coussin à gaz A, constituée des deux couches L1, L2 (et également, le cas échéant, par d'autres parties dudit coussin non illustrées sur la figure 1), comporte (dans l'une desdites couches L1, L2) un orifice de ventilation O à travers lequel du gaz, émanant de l'espace interne IR du coussin A, peut s'écouler vers l'espace environnant lorsque le coussin à gaz, représenté à l'état non gonflé sur la figure 1, est gonflé par amenée de gaz au moyen d'un générateur de gaz G, comme exposé à l'appui de la figure 6. A l'état non gonflé du coussin à gaz A, illustré sur la figure 1, l'orifice de ventilation O dudit coussin est tout d'abord recouvert au moyen d'une pièce de recouvrement 3 faisant partie intégrante de l'enveloppe 20 d'un élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage. L'enveloppe 20 du tuyau flexible de remplissage 2, s'étendant dans une direction d'extension E, et englobe deux parties flexibles 21, 22 qui - observées le long de ladite direction E - reçoivent une source de gaz 1 à une face extrême 25; sont solidarisées avec étanchéité aux gaz par une couture à une face extrême 26 tournée à l'opposé et sont par exemple matérialisées par des pièces en tissu. La source de gaz 1 prévue à l'une, 25, des faces extrêmes comprend un logement 10 destiné à une charge pyrotechnique, ainsi qu'une amorce 12 revêtant la forme d'une cartouche d'allumage pour enflammer ladite charge pyrotechnique sous l'action d'impulsions électriques pouvant être délivrées à ladite amorce 12, de manière connue, au moyen de conducteurs électriques de raccordement 14. Conformément à une variante préférentielle, dans la mesure où l'élément gonflable 2, d'un dimensionnement suffisamment petit, est réalisé avec un volume conséquemment modeste à l'état rempli de gaz, il est possible de renoncer à la charge pyrotechnique additionnelle, dans la source de gaz 1; et, pour procéder au remplissage dudit élément gonflable 2, d'utiliser exclusivement du gaz qui est libéré lors de l'inflammation de l'amorce 12 revêtant la forme d'une cartouche d'allumage. Dans ce cas, en d'autres termes, pour provoquer le remplissage intégral de l'élément 2 par du gaz, on emploie le gaz libéré par une amorce 12 qui serait utilisée, dans un générateur de gaz G servant à gonfler le coussin à gaz A, uniquement pour l'inflammation d'une charge pyrotechnique additionnelle prévue dans ledit coussin, et engendrant alors le gaz nécessaire au gonflage dudit coussin. Par l'intermédiaire des conducteurs de raccordement 14, la source de gaz 1, en particulier le mécanisme d'allumage de cette dernière, est connecté(e) à un système de commande électrique S (électronique de commande) dans lequel sont regroupées et interprétées les valeurs de paramètres déterminés qui peuvent, par exemple, être détectées au moyen de capteurs et revêtent une importance pour le réglage d'une pression intérieure optimale, dans le coussin à gaz A, lors du gonflage dudit coussin en cas de collision; et, notamment aussi, pour le réglage d'une pression intérieure optimale, à des instants déterminés, dans l'espace interne IR du coussin A. A l'une, 25, des faces extrêmes du tuyau flexible de remplissage 2, le logement 10, de type boîtier, du générateur de gaz G est consigné fermement à demeure entre les deux parties 21, 22 de l'enveloppe, au moyen d'une bague de coincement 16 située à l'intérieur dudit tuyau flexible 2 et d'un collier de serrage 18 situé à l'extérieur dudit tuyau flexible 2, d'une manière propre à instaurer simultanément, à ladite face extrême 25, une solidarisation des deux parties 21, 22 avec étanchéité aux gaz. Ainsi, les deux parties 21, 22 de l'enveloppe 20 du tuyau flexible de remplissage 2 ceinturent de manière étanche aux gaz, en association avec la source de gaz 1 située à l'une, 25, des faces extrêmes dudit tuyau flexible 2, et avec la couture prévue à l'autre face extrême 26 dudit tuyau flexible 2, un espace interne de l'élément gonflable 2 se présentant comme un tuyau flexible de remplissage, lequel espace peut être rempli de gaz au moyen de ladite source 1. Par l'intermédiaire de son enveloppe 20, plus précisément par l'une, 21, des parties de ladite enveloppe, le tuyau flexible de remplissage 2 recouvre l'orifice de ventilation 0 du coussin à gaz A pouvant être gonflé en vue de protéger un occupant du véhicule; et est relié le long du bord dudit orifice O, par l'intermédiaire de zones de liaison 27, 28 libérables (détachables) revêtant au moins la forme d'un joint déchirable, à l'enveloppe du coussin A, plus précisément à une couche L2 dudit coussin A. Lesdites zones de liaison 27, 28 détachables, se présentant comme des joints déchirables, s'étendent alors le long du pourtour de l'orifice O et assurent, dans le même temps, la solidarisation mutuelle des deux parties 21, 22 de l'enveloppe du tuyau flexible 2, situées en vis-à-vis l'une de l'autre. Si, en cas de collision, le coussin à gaz A est rempli de gaz pour protéger un occupant du véhicule, au moyen d'un générateur de gaz G associé du type illustré, par exemple, sur la figure 6, ledit gaz ne peut pas encore, dans un premier temps, quitter de nouveau l'espace interne IR du coussin A, en empruntant l'orifice de ventilation O, et demeure par conséquent dans ledit coussin A (dans la mesure où celui-ci ne comporte pas encore d'autres régions perméables aux gaz). S'il est néanmoins établi, par une commande S associée à la source de gaz 1, qu'une ouverture de l'orifice de ventilation O, pratiqué dans l'enveloppe du coussin à gaz A, s'avère judicieuse pour instaurer une protection optimale d'un occupant du véhicule dans les circonstances actuelles, ladite commande S provoque, par l'intermédiaire des conducteurs électriques de raccordement 14, un allumage de la cartouche 12 de la source de gaz 1 affectée au tuyau flexible de remplissage 2. Ainsi, la combustion d'une charge pyrotechnique prévue dans le logement 10 de ladite source 1 se traduit par la génération d'un gaz qui afflue dans l'espace interne du tuyau flexible 2, de sorte que ce dernier se déploie transversalement par rapport à la direction E de son étendue; et que les deux parties 21, 22 de l'enveloppe, mutuellement opposées, ont alors notamment tendance à s'éloigner l'une de l'autre le long d'une direction Q transversale à ladite direction E. Il en résulte que des contraintes conséquemment fortes sont imposées aux zones de liaison 27, 28 dissociables revêtant la forme de joints déchirables, si bien que ces derniers se rompent en impliquant également, en particulier, une dissociation de la liaison entre les parties 21, 22 de l'enveloppe du tuyau flexible 2 et l'enveloppe du coussin A, plus précisément l'une, L2, des couches de l'enveloppe dudit coussin A. De ce fait, il n'existe plus aucune liaison rigide entre l'enveloppe 20 du tuyau flexible 2 etl'enveloppe Li, L2 du coussin A, de sorte que notamment l'orifice O, pratiqué dans ladite enveloppe L1, L2 dudit coussin A, n'est plus obturé par ladite enveloppe 20 dudit tuyau flexible 2. Au stade successif, du gaz peut sortir vers l'espace environnant à partir de l'espace interne du coussin A, à travers l'orifice O, afin de réduire la pression intérieure régnant dans ledit coussin A, et afin de régler ainsi ladite pression sur une valeur optimale pour la protection d'un occupant du véhicule dans des conditions données. L'on fera observer que la figure 1 illustre uniquement un petit fragment du coussin à gaz A et de son enveloppe L1, L2, tandis qu'un tuyau flexible de remplissage 2, matérialisant un élément gonflable associé servant à obturer l'orifice de ventilation 0, est représenté pour l'essentiel en totalité. De façon correspondante, la superficie de l'enveloppe du coussin A est notablement plus grande que la superficie de l'enveloppe du tuyau flexible 2 et, à l'état gonflé, ledit coussin A emprisonne, par son enveloppe Li, L2, un volume nettement plus grand que celui emprisonné par l'enveloppe 20 de l'élément gonflable 2, revêtant la forme d'un tuyau flexible d'emplissage. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage est disposé à l'extérieur du coussin à gaz A, si bien que, à l'état gonflé dudit tuyau flexible 2, le volume emprisonné par ce dernier se trouve à l'extérieur du volume emprisonné par ledit coussin A. Il convient en outre de noter que l'élément gonflable 2 se présentant comme un tuyau flexible de remplissage provoque certes, dans un premier temps, une obturation de l'orifice de ventilation O du coussin à gaz A et est, à cette fin, relié rigidement par zones à l'enveloppe Li, L2 dudit coussin A. Ledit élément 2 gonflable sous forme d'un tuyau flexible ne forme toutefois pas, à proprement parler, un élément constitutif durable de l'enveloppe L1, L2 du coussin A étant donné que, lors du gonflage dudit coussin A en vue de protéger un occupant du véhicule, le tuyau flexible 2 est dissocié d'avec l'enveloppe L1, L2 du coussin A - au moins lorsque des conditions déterminées sont remplies - au moyen d'un système de commande S associé et au moyen de la source de gaz 1, conformément à sa destination, de manière à dégager l'orifice O de ventilation. Les figures 2a et 2b montrent une variante de l'agencement de la figure 1, une première différence consistant en ce que, dans le présent cas, l'orifice de ventilation O devant être obturé au moyen d'un élément de recouvrement 3 est prévu non pas dans un coussin à gaz gonflable en vue de protéger un occupant du véhicule, mais dans une partie de fond du boîtier M d'un module de coussin de sécurité gonflable (cf. également la figure 6). Il s'agit en outre, dans ce cas, non seulement d'un orifice O individuel devant être obturé par la partie de recouvrement 3, mais deux orifices de ventilation O sont, en revanche, recouverts et obturés simultanément au moyen d'une pièce 3. Des orifices O de ce type, pratiqués dans le boîtier M, peuvent également servir à chasser du gaz (engendré par un générateur de gaz), hors dudit boîtier, avant même que ce gaz ait pénétré dans le coussin A devant être gonflé. Une différence supplémentaire de l'agencement des figures 2a et 2b, vis-àvis de l'agencement de la figure 1, consiste en ce que, conformément auxdites figures 2a et 2b, la partie de recouvrement 3 prévue pour obturer les orifices de ventilation 0 ne fait pas partie intégrante de l'enveloppe 20 de l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage; c'est-à-dire qu'elle ne sert pas à délimiter et à ceinturer l'espace interne dudit tuyau flexible 2 pouvant être rempli de gaz. Ladite partie 3 se présente, à la place, comme une pièce souple distincte du tuyau flexible 2 et revêtant, par exemple, la forme d'une couche de tissu 30. La partie de recouvrement 3 repose à plat, par une région centrale 31, sur l'enveloppe 20 de l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage et, au moyen de deux régions latérales 32 saillant au-delà de ladite région centrale 31, ladite partie recouvre respectivement l'un des orifices de ventilation O situés de part et d'autre du tuyau flexible de remplissage 2, lequel se trouve à l'état non gonflé dans la situation initiale illustrée sur les figures 2a et 2b, dans laquelle les orifices O sont obturés par la partie 3. La région centrale 31 de la partie de recouvrement 3 peut alors être reliée de manière adéquate, par exemple par collage ou par couture, à l'enveloppe 20 de l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage. De façon correspondante, les extrémités libres des régions latérales 32 de la partie 3 peuvent être fixées (amoviblement) sur le boîtier M du module. La partie 3 peut ainsi être adéquatement retenue dans la position illustrée sur les figures 2a et 2b, dans laquelle elle recouvre les orifices de ventilation O associés, dont elle provoque par conséquent l'obturation, si bien que lesdits orifices O n'autorisent le passage d'aucune quantité de gaz, voire uniquement de faibles quantités de gaz. Si, en cas de collision, une commande S (cf. figure 1) associée à la source de gaz 1 de l'élément gonflable 2 35 établit qu'une circulation de gaz doit être autorisée, à travers les orifices de ventilation O, afin d'optimaliser les conditions de pression régnant à l'intérieur du coussin à gaz A devant être gonflé pour protéger un occupant du véhicule (cf. figure 6), ladite source de gaz 1 est allumée au moyen du système de commande S, par l'intermédiaire des conducteurs électriques de raccordement 14, de la manière exposée à l'appui de la figure 1; et il en résulte que ladite source 1 libère un gaz avec lequel est rempli l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage, lequel passe à l'état illustré sur les figures 3a et 3b. Il se produit alors un accroissement du volume confiné par l'enveloppe 20 du tuyau flexible 2, sachant, en particulier, que les deux parties 21, 22 de ladite enveloppe 20 dudit tuyau flexible 2 s'éloignent l'une de l'autre le long d'une direction Q, transversalement par rapport à la direction E de l'étendue dudit tuyau flexible 2. De la sorte, la partie de recouvrement 3 appliquée contre l'enveloppe, plus précisément contre l'une, 22, des parties de ladite enveloppe 20, est soulevée à l'écart des orifices O qui autorisent ainsi une sortie de gaz, comme cela est mis en lumière par les figures 3a et 3b. La figure 4a illustre, pour sa part, un exemple de réalisation d'un dispositif de commande de la section transversale d'un orifice de ventilation 0, dans lequel ledit orifice O est prévu dans l'enveloppe d'un coussin à gaz A pouvant être gonflé pour protéger un occupant du véhicule; et dans lequel la partie de recouvrement 3, prévue pour l'obturation dudit orifice O, est intégrée dans l'enveloppe 20 de l'élément gonflable 2. Dans l'agencement représenté sur la figure 4a, une différence essentielle, vis-à-vis des exemples de réalisation précédemment illustrés, consiste en ce que, lorsque l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage est à l'état non activé, c'est-à- dire non empli de gaz, comme le montre la figure 4a, l'orifice de ventilation O associé est ouvert de manière à autoriser la sortie, vers un espace extérieur AR, de gaz provenant de l'espace interne IR du coussin à gaz A. A cette fin, dans le présent cas, l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage occupe une position telle qu'il s'engage dans l'orifice de ventilation 0, pratiqué dans l'enveloppe du coussin à gaz A, sans obturer ledit orifice. Une liaison libérable 29 revêtant la forme d'un joint déchirable, prévue à cet effet entre les deux parties 21, 22 de l'enveloppe 20 du tuyau flexible de remplissage 2, solidarise ces deux parties 21, 22 de telle sorte que ledit tuyau flexible soit sensiblement aplati à l'état non empli de gaz, et n'empêche par conséquent pas la sortie d'un gaz empruntant l'orifice O. En cas de collision, dès qu'un système de commande couplé, par l'intermédiaire d'un conducteur électrique de raccordement 14, à la source de gaz 1 illustrée uniquement de manière schématique sur la figure 4a, établit qu'une obturation de l'orifice de ventilation O est avantageuse pour engendrer, dans l'espace interne IR du coussin à gaz A, une pression intérieure optimale dans les circonstances concrètes, ladite source 1 est allumée de la façon décrite à l'appui de la figure 1, ce qui provoque la libération d'un gaz remplissant l'élément gonflable 2 revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage, de sorte que ledit flexible se dilate dans une direction radiale R, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction E de son étendue, le joint déchirable 29 se rompant alors (cf. figure 4b). L'élément gonflable 2, réalisé sous la forme d'un tuyau flexible de remplissage et dont la direction E d'extension s'étend pour l'essentiel perpendiculairement à l'orifice de ventilation 0 traversé par ledit élément 2, vient alors s'appliquer contre le bord dudit orifice O, par sa surface périphérique constituée des parties 21, 22 de l'enveloppe, ce qui gouverne une obturation dudit orifice. Etant donné que les deux faces extrêmes 25, 26 de l'élément gonflable 2 réalisé comme un tuyau flexible de remplissage sont obturées, avec étanchéité aux gaz, de la manière décrite à l'appui de la figure 1, l'orifice de ventilation O est semblablement obturé de façon durable. Les figures 5a et 5b illustrent une variante de l'agencement des figures 4a et 4b, la différence, par rapport à l'agencement desdites figures 4a et 4b, consistant en ce que l'une, 26', des faces extrêmes (située derrière le joint déchirable 29) de l'élément gonflable 2, revêtant la forme d'un tuyau flexible de remplissage, n'est pas fermée par un joint 29 à robustesse durable. De la sorte, dans la continuité directe du remplissage de l'élément gonflable 2 sous la forme d'un tuyau flexible de remplissage, par un gaz, et dans l'enchaînement direct de la rupture consécutive du joint déchirable 29, le gaz renfermé dans ledit élément 2 peut de nouveau s'échapper par l'une, 26', des faces extrêmes, si bien que l'obturation de l'orifice de ventilation O, par ledit élément 2, n'est que provisoire et est de nouveau supprimée suite à l'échappement de gaz dudit élément 2, et suite à la neutralisation inhérente dudit élément 2. La figure 7 montre, à titre d'exemples, diverses dispositions possibles de l'orifice de ventilation sur un module de coussin de sécurité gonflable, c'est-à-dire un premier emplacement P1 sur le coussin à gaz A qui, à l'état gonflé dudit coussin A, se trouve sensiblement à l'extérieur et à proximité du boîtier M du module servant à recevoir ledit coussin A et le générateur de gaz G associé (cf. figure 6) ; ainsi qu'un deuxième emplacement P2 situé sur le coussin A, et espacé au maximum dudit boîtier M à l'état gonflé dudit coussin. Un troisième emplacement P3 indique une disposition possible de l'orifice de ventilation sur le boîtier M, au-dessous d'une embouchure de gonflage B du coussin à travers laquelle des gaz, provenant d'un générateur du gaz, peuvent pénétrer dans ledit coussin A. Pour chacun des trois emplacements P1, P2, P3 représentés à titre d'exemples, occupés par un orifice de ventilation sur le coussin à gaz A, l'on a respectivement illustré un emplacement adéquat de l'élément gonflable 2 associé (matérialisant simultanément, dans le présent cas, la partie de recouvrement destinée audit orifice), ainsi que de la source de gaz 1 correspondante, et de ses conducteurs électriques de raccordement 14. Dans le cas où la source de gaz 1, et l'élément gonflable 2 affecté au recouvrement d'un orifice de ventilation, sont implantés en un emplacement P3 sur le boîtier du module, ladite source 1 est de préférence disposée à proximité du générateur de gaz servant à gonfler le coussin A et conçu pour être logé dans ledit boîtier M du module (cf. figure 6). Dans le cas où un orifice de ventilation est respectivement prévu dans le coussin à gaz A, ou dans l'enveloppe proprement dite de ce dernier, ledit orifice occupe de préférence un emplacement P2 à proximité du boîtier M du module - en considérant l'état gonflé dudit coussin A -, si bien que des gaz sortant dudit orifice n'affluent pas vers l'occupant du véhicule devant être protégé au moyen dudit coussin A. La source de gaz 1 de l'élément gonflable 2 est située, à chaque fois, le plus près possible de l'emplacement Pi, P2 ou P3 de l'orifice de ventilation de manière à autoriser, à l'aide d'un élément gonflable 2 le plus petit possible, une commande de la section transversale de sortie dudit orifice. Un élément 2, pouvant être rempli par une petite quantité de gaz, offre l'avantage consistant en ce que la source 1 associée peut être d'une réalisation conséquemment ramassée et légère. Dans les exemples de réalisation décrits ci avant, l'orifice de ventilation O pouvant être obturé au moins partiellement au moyen de la partie de recouvrement 3, et dont la section transversale de sortie peut par conséquent être commandée, est respectivement pratiqué sur le module de coussin de sécurité gonflable proprement dit, c'est-à-dire sur un élément structurel dudit module tel que le coussin à gaz A, ou le boîtier M dudit module. En variante, ledit orifice O au moins partiellement obturable par la pièce 3, et dont la section transversale d'écoulement peut par conséquent être modifiée, peut également être prévu sur une partie du véhicule automobile située en dehors du module de coussin de sécurité, c'est-à-dire sur un dossier de siège dans le cas d'un module de coussin de sécurité latéral; et peut être en communication d'écoulement, avec ledit module, par l'intermédiaire d'une liaison canalisant un gaz. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'invention telle que décrite et 25 représentée, sans sortir de son cadre | Ledit dispositif comprend au moins une partie de recouvrement (3) obturant au moins partiellement un orifice de ventilation (O), et un mécanisme d'actionnement agissant sur ladite partie (3) pour faire varier la section transversale de sortie dudit orifice (O). Ledit mécanisme englobe une source de gaz et un élément gonflable (2) coopérant avec la partie de recouvrement (3), lors du gonflage, d'une manière propre à provoquer une variation de la section transversale de sortie de l'orifice (O). | R E V E N D I C A T I O N S - 1. Dispositif pour commander la section transversale de sortie d'au moins un orifice de ventilation destiné à un module de coussin de sécurité gonflable, à travers lequel du gaz provenant dudit module peut s'échapper, comprenant au moins une partie de recouvrement par laquelle ledit orifice peut être recouvert, en vue d'occulter au moins partiellement ce dernier, et un mécanisme d'actionnement qui coopère avec ladite partie de recouvrement afin de faire varier la section transversale de sortie dudit orifice, dispositif caractérisé par le fait que le mécanisme d'actionnement comprend une source de gaz (1) et un élément (2) qui peut être gonflé au moyen de ladite source (1) et qui coopère avec la partie de recouvrement (3), lors du gonflement, d'une manière propre à provoquer une variation de la section transversale de sortie de l'orifice de ventilation (0). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'un générateur de gaz (G) est associé au coussin à gaz (A), en vue de gonfler ledit coussin (A) ; et par le fait que la source de gaz (1), prévue pour remplir de gaz l'élément gonflable (2), forme un ensemble structurel unitaire différant dudit générateur (G). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que la source de gaz (1) peut être activée distinctement du générateur de gaz (G) , au moyen d'un système de commande (S). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé par le fait que la source de gaz (1) occupe, dans l'espace, une position distincte de celle du générateur de gaz (G). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la source de gaz (1) est conçue pour la génération pyrotechnique de gaz, en vue de remplir l'élément gonflable (2) ; et par le fait que ladite source (1) présente une amorce (12) qui est affectée à l'allumage de ladite source, et par laquelle est également engendré le gaz nécessaire au remplissage intégral de l'élément gonflable (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la source de gaz (1) est logée à l'intérieur de l'élément gonflable (2). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le coussin à gaz (A) enveloppe un volume bien défini à l'état gonflé. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que le volume, enveloppé par l'élément gonflable (2) à l'état rempli de gaz, se trouve à l'extérieur du volume enveloppé par le coussin à gaz (A). 9. Dispositif selon la 7, caractérisé par le fait que le volume, enveloppé par l'élément gonflable (2) à l'état rempli de gaz, se trouve à l'intérieur du volume enveloppé par le coussin à gaz (A). 10. Dispositif 7 à 9, volume enveloppé par le selon l'une quelconque des caractérisé par le fait que le coussin à gaz (A) gonflé est plus grand que le volume enveloppé par l'élément gonflable (2) rempli de gaz. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que, par l'augmentation du volume enveloppé par l'élément gonflable (2) lors du remplissage dudit élément gonflable (2) par du gaz, l'emplacement de la partie de recouvrement (3) est influencé de façon telle que la section transversale de sortie de l'orifice de ventilation (0) varie. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que, par l'augmentation du volume enveloppé par l'élément gonflable (2) lors du remplissage dudit élément gonflable (2) par du gaz, et par la variation corrélative de la position occupée, dans l'espace, par l'enveloppe (20) dudit élément gonflable (2), l'emplacement de la partie de recouvrement (3) est influencé de façon telle que la section transversale de sortie de l'orifice de ventilation (0) varie. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'élément gonflable (2) matérialise un tuyau flexible s'étendant longitudinalement à l'état empli de gaz. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé par le fait que, lors du remplissage de l'élément gonflable (2) par du gaz, l'expansion dudit élément gonflable (2) croît le long d'au moins une direction (Q, R) perpendiculaire à la direction (E) de l'étendue dudit élément gonflable (2). 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la partie de recouvrement (3) forme une partie intégrante de l'élément gonflable (2). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé par le fait que la partie de recouvrement (3) constitue une partie distincte de l'enveloppe (20) de l'élément gonflable (2), et sur laquelle ledit élément gonflable (2) agit lors du remplissage par du gaz. 17. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que 35 l'orifice de ventilation (0) est pratiqué sur le coussin à gaz (A), ou sur un élément structurel (M) du module de coussin de sécurité gonflable différant dudit coussin (A). 18. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la partie de recouvrement (3) est fixée amoviblement en un emplacement dans lequel elle recouvre, au moins partiellement, l'orifice de ventilation (0). 19. Dispositif selon la 18, caractérisé par le fait que la fixation de la partie de recouvrement (3) peut être libérée par des forces développées lors du remplissage de l'élément gonflable (2) par du gaz, et lors de l'accroissement consécutif du volume enveloppé par ledit élément gonflable (2). 20. Dispositif selon l'une des 18 ou 19, caractérisé par le fait que la fixation peut être libérée par destruction des moyens de liaison (27, 28) utilisés pour ladite fixation. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé par l'utilisation, pour instaurer la fixation, d'éléments de liaison (27, 28) revêtant la forme d'au moins une couture. 22. Dispositif selon la 17 et l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé par le fait que la partie de recouvrement (3) est fixée au coussin à gaz (A). 23. Dispositif selon les 15 et 22, caractérisé par le fait que les moyens de liaison (27, 28), utilisés pour la fixation de la partie de recouvrement (3) au coussin à gaz (A), assurent simultanément la solidarisation mutuelle de deux régions (21, 22) de l'enveloppe (20) de l'élément gonflable (2), qui s'éloignent l'une de l'autre lors du remplissage dudit élément gonflable (2) par du gaz, ce qui a pour effet de libérer la fixation. 24. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'élément gonflable (2) s'engage dans l'orifice de ventilation (0) et obture ce dernier à l'état rempli de gaz. 25. Dispositif selon la 24, caractérisé par le fait que l'élément gonflable (2) offre une section transversale sensiblement circulaire à l'état rempli de gaz et est appliqué, par sa surface périphérique, contre le bord de l'orifice de ventilation (0). 26. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'enveloppe (20) de l'élément gonflable (2) est matérialisée par au moins une partie d'enveloppe souple (21, 22). 27. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'enveloppe (20) de l'élément gonflable (2) est sensiblement obturée avec étanchéité aux gaz à l'état gonflé ; ou par le fait que ladite enveloppe (20) dudit élément gonflable (2) présente une perméabilité aux gaz bien définie à l'état gonflé. 28. Dispositif selon la 16, ou selon l'une quelconque des 17 à 27 rapportées à la 16, caractérisé par le fait que la partie de recouvrement (3) est matérialisée par au moins une partie souple. 29. Dispositif selon la 28, caractérisé par le fait que la pièce de recouvrement (3) repose sur l'élément gonflable (2), et est soulevée à l'écart de l'orifice de ventilation (0) lors du remplissage dudit élément gonflable (2) par du gaz. 30. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la variation de la section transversale de sortie de l'orifice de ventilation correspond, lors du remplissage de l'élément gonflable (2) par du gaz, à un accroissement ou à une diminution de ladite section transversale de sortie dudit orifice de ventilation (0). 31. Module de coussin de sécurité gonflable équipant des véhicules automobiles et caractérisé par le fait qu'il comprend un coussin à gaz (A) , pouvant être gonflé en vue de la protection d'une personne; un générateur de gaz (G) pour gonfler ledit coussin (A) ; un orifice de ventilation (0) qui est prévu sur ledit module, ou dans l'environnement dudit module, et à travers lequel peut s'échapper du gaz provenant dudit module; et un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, pour commander la section transversale dudit orifice de ventilation (0). 32. Module selon la 31, caractérisé par un boîtier de module (M) conçu pour recevoir le coussin à gaz (A) et le générateur de gaz (G). | B | B60 | B60R | B60R 21 | B60R 21/239,B60R 21/01,B60R 21/276 |
FR2894729 | A1 | DISPOSITIF D'ECLAIRAGE DE SECOURS ET APPAREIL ELECTRIQUE DE COUPURE LE COMPORTANT | 20,070,615 | COMPORTANT. La présente invention concerne un dispositif d'éclairage de secours comprenant une lampe mise en service lorsque le secteur est absent pour apporter un éclairage minimal ainsi qu'un appareil de coupure équipé d'une telle lampe. On connaît une lampe de secours composée d'un socle destiné à être fixé dans le mur et d'une lampe de secours pouvant être extraite pour une utilisation en lampe de poche. Cette lampe assure la fonction éclairage de secours, lorsque le secteur n'est pas en service. On connaît également une prise assurant à la fois la fonction veilleuse et comportant une lampe de secours. La fonction veilleuse permet de se déplacer en pleine nuit sans avoir à allumer l'éclairage normal. La fonction éclairage de secours sert à apporter un minimum d'éclairage pour se déplacer dans la pièce et poursuivre une activité domestique minimale. Cela permet d'avoir en permanence une lampe chargée disponible afin d'assurer un déplacement en cas de coupure du courant. Or, dans ces réalisations, il est nécessaire d'utiliser les deux phases électriques. La présente invention résout ce problème et propose un dispositif d'éclairage de secours ainsi qu'un appareil de coupure le comportant, de conception simple et permettant de n'utiliser qu'une seule phase. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif d'éclairage de secours du genre précédemment mentionné, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il est associé à un appareil de coupure électrique et comporte des moyens de détection de la tension aux bornes de l'appareil de coupure, des moyens de détection du courant circulant dans ledit appareil, des moyens de commande dits premiers reliés électriquement à la sortie des moyens de détection de la tension et à la sortie des moyens de détection du courant précités et commandant l'extinction de la lampe lors de la détection soit d'une tension soit d'un courant aux bornes de l'appareil de coupure et commandant l'allumage de la lampe dans le cas où aucun courant et aucune tension ne sont détectés. Selon une réalisation particulière, ce dispositif comporte une partie fixe et une partie extractible, ladite partie fixe comportant les moyens de détection du courant précités, les moyens de détection de la tension précités, les premiers moyens de commande précités et la partie extractible comporte la lampe précitée, une batterie et des moyens de commande dits seconds de la lampe en position extraite de la partie extractible. Selon une caractéristique particulière, ce dispositif comporte des moyens de charge de la batterie, ladite batterie permettant l'allumage de la lampe en l'absence du secteur. Selon une autre caractéristique, ce dispositif comporte un voyant électrique destiné à indiquer la présence d'une tension aux bornes de l'appareil de coupure électrique. Selon une autre caractéristique particulière, les premiers moyens de commande comportent un transistor, dit premier, dont la base est reliée à la sortie des moyens de détection de la tension et à la sortie des moyens de détection du courant, dont l'émetteur est relié électriquement à la ligne de référence du circuit et dont le collecteur est relié électriquement aux moyens de commande dits seconds précités. Selon une autre caractéristique, les seconds moyens de commande comportent un second transistor dont la base est reliée électriquement au premier moyen de commande, dont l'émetteur est relié à la ligne de référence du circuit, et dont le collecteur est relié à la lampe. Selon une autre caractéristique, le collecteur du second transistor est reliée à l'une des bornes de la lampe dont l'autre borne est reliée au pôle positif de la batterie dont le pôle négatif est relié à la ligne de référence. La base du second transistor est reliée électriquement au collecteur du premier transistor. Selon une autre caractéristique, les moyens de détection de la tension comprennent une diode et une résistance montés en série entre l'entrée du premier moyen de commande et 30 l'une des bornes de l'appareil électrique.25 Selon une autre caractéristique, les moyens de détection du courant comprennent une diode et une résistance montées en série entre l'entrée du premier moyen de commande et l'autre borne de l'appareil électrique et huit diodes comprenant quatre diodes montées dans un sens en parallèle avec quatre diodes montée en sens inverse, l'ensemble de ces diodes étant monté en série avec l'appareil de coupure électrique. Selon une autre réalisation, les moyens de détection du courant comprennent un tore, une première résistance de calibration montée en parallèle avec le tore, un redresseur monté en parallèle avec la résistance précitée et une seconde résistance reliant l'une des entrées de la première résistance précitée au redresseur. La présente invention a encore pour objet un appareil électrique tel un interrupteur électrique comportant les caractéristiques précédemment mentionnées prises seules ou en combinaison. Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - La figure 1 est une vue de face d'un interrupteur selon l'invention comprenant un 20 dispositif d'éclairage électrique selon l'invention, - La figure 2 est un schéma électrique fonctionnel d'un interrupteur selon la figure 1, -La figure 3 est un schéma électrique illustrant une réalisation particulière de l'interrupteur précité, -La figure 4 est un schéma électrique illustrant une réalisation particulière d'un interrupteur 25 selon la figure 3, - La figure 5 illustre la partie extractible de l'interrupteur de la figure 4, et - La figure 6 est un schéma électrique illustrant une autre réalisation d'un interrupteur selon l'invention. 30 Sur la figure 1, est représenté un interrupteur électrique I de commande d'éclairage équipé d'un dispositif d'éclairage de secours selon l'invention. Cet interrupteur I comporte une partie fixe 1 comportant un dispositif d'actionnement de l'interrupteur et une partie extractible 2. Cet interrupteur comporte deux lampes 3,4, de préférence des leds, dont l'une 3 a pour fonction de localiser ledit interrupteur dans l'obscurité tandis que l'autre 4 a une fonction d'éclairage de secours destinée à être activée lorsque le secteur est absent et à permettre de se déplacer dans le lieu d'habitation ou de poursuivre une activité domestique minimale. Sur la figure 2, le schéma électrique fonctionnel de l'interrupteur selon l'invention comporte à l'intérieur de la partie fixe 1, un interrupteur 5, des moyens 6 de détection de la présence de tension reliés en parallèle avec ledit interrupteur 5, des moyens 7 de détection de la présence d'un courant aux bornes de l'interrupteur 5 reliés en série avec ledit interrupteur 5, un voyant 8 indicateur de la présence de tension aux bornes de l'interrupteur 5, un circuit de charge ou d'alimentation 9 d'une batterie 10, ladite batterie 10 étant située à l'intérieur de la partie extractible, des premiers moyens de commande 11 reliés d'une part à la sortie des moyens de détection 6 de la tension et d'autre part, à la sortie des moyens de détection du courant 7, lesdits moyens de commande 11 étant destinés à commander des seconds moyens de commande 12 prévus dans la partie extractible 2. Cette partie extractible 2 comporte un lampe 13 ou led commandée par les seconds moyens de commande précités 12, ces seconds moyens de commande étant eux-mêmes reliés aux premiers moyens de commande 11, et une batterie 10 montée en parallèle avec la lampe 13 et les seconds moyens de commande 12. Ces seconds moyens de commande 12 commandent l'éclairage ou l'extinction de la lampe 13 lorsque la seconde partie est extraite. Lorsque la partie extractible n'est pas extraite, ces seconds moyens de commande 12 sont reliés électriquement aux premiers moyens de commande 11 pour commander l'éclairage ou l'extinction de la lampe 13. En fonctionnement, lorsque l'interrupteur est fermé, en présence d'un courant de secteur, le voyant de présence de tension 8 s'éteint. Lorsque les moyens de détection de la présence d'une tension 6 détectent une tension aux bornes de l'interrupteur 5 ou bien que les moyens de détection de courant 7 détectent un courant à travers l'interrupteur 5, les premiers moyens de commande 11 et les seconds moyens de commande 12 maintiennent l'extinction de la lampe 13. Lorsqu'une tension est détectée aux bornes de l'interrupteur 5, la batterie 10 se charge. Dans le cas de l'absence du secteur, aucun courant ne traversant l'interrupteur 5 et aucune tension n'étant présente aux bornes de l'interrupteur 5, le voyant 8 s'éteint et les premiers moyens 11 commandent les seconds moyens de commande 12 pour allumer la lampe 13, de manière à éclairer le lieu d'habitation. Dans le cas ou la partie extractible 2 est extraite, ce sont les seconds moyens de commande 12 qui commandent l'allumage de la lampe 13. Ainsi, dans le cas ou l'interrupteur 5 est ouvert, et le secteur présent, le courant aux bornes de l'interrupteur 5 est nul et la tension aux bornes de l'interrupteur est de 220v. En conséquence, le voyant 8 est allumé et la lampe 13 éteinte. Dans le cas ou l'interrupteur 5 est ouvert et le secteur est absent, le courant aux bornes de l'interrupteur 5 est nul ainsi que la tension. Ainsi, le voyant 8 est éteint et la lampe 13 allumée. L'utilisateur peut donc débrancher la partie extractible afin de s'en servir comme d'une lampe de poche, la lampe restant alors allumée grâce à la présence de la batterie. Dans le cas ou l'interrupteur 5 est fermé et le secteur présent, le courant aux bornes de l'interrupteur 5 circule et la tension est nulle aux bornes de l'interrupteur. Ainsi le voyant 8 est éteint et la lampe 13 éteinte. Dans le cas ou l'interrupteur 5 est fermé et le secteur est absent , le courant aux bornes de l'interrupteur est nul ainsi que la tension. Ainsi, le voyant 8 est éteint et la lampe 13 allumée. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention illustré sur la figure 3, les moyens de détection de la tension 6 de la figure 2 comprennent une diode 14 et une résistance 15 montés en série entre l'entrée du premier moyen de commande 11 et l'une 5a des bornes de l'appareil électrique 5. Les moyens de détection du courant 7 de la figure 2 comprennent une diode 16 et une résistance 17 montées en série entre l'entrée du premier moyen de commande 11 et l'autre 5b des bornes de l'interrupteur 5, et quatre diodes 18 en série montées en parallèle avec quatre diodes 19 en série montées en sens inverse, l'ensemble de ces diodes étant monté en série avec l'appareil de coupure électrique 5. Le premier moyen de commande 11 comporte un transistor T1 relié en amont par sa base, entre les deux résistances précitées 15,17, ledit transistor Tl étant relié par son émetteur à la ligne de référence 20 et par son collecteur à l'entrée ou la base d'un second transistor T2, lequel transistor est relié en sortie à la lampe 13. Les seconds moyens de commande 12 comportent un second transistor T2 dont la base est reliée électriquement au premier moyen de commande, dont l'émetteur est relié à la ligne de référence 20 du circuit et dont le collecteur est relié à la lampe 13. Le collecteur du second transistor T2 est reliée à la borne 13a de la lampe 13 dont l'autre 5 borne 13b est reliée au pôle positif de la batterie 10 dont le pôle négatif est relié à la ligne de référence 20. La base du second transistor T2 est reliée électriquement au collecteur du premier transistor Ti. 10 En fonctionnement, si les moyens de détection détectent une tension ou un courant aux bornes de l'interrupteur 5, le transistor Ti conduit et le transistor T2 est ouvert. En conséquence, la lampe 13 ne s'allume pas. Si aucune tension et aucun courant n'est détecté aux bornes de l'interrupteur 5, le transistor Ti n'est pas commandé et étant bloqué, il libère la commande du second transistor T2 qui 15 se trouve polarisé par sa résistance 22 et la lampe 13 s'allume. Si la partie extractible est extraite, le transistor Ti est polarisé par sa résistance 22 et la lampe 13 s'éclaire. Sur la figure 4, une autre réalisation particulière d'un interrupteur selon l'invention est 20 illustrée. Selon cette réalisation, les moyens de charge de la batterie comprennent un circuit de limitation du courant comportant deux résistances 25,26 montées en parallèle entre elles, le tout monté en série avec un condensateur 27, un circuit redresseur composé de deux diodes 28,29 montées en sens inverse et un filtre composé d'un condensateur 30, une résistance 31, une diode verte constituant le voyant lumineux 8, un limiteur de tension et de 25 courant dans la batterie 10 illustrée sur la figure 3 comportant une diode 32, une résistance 33 et une diode zéner 34. Le premier circuit de commande 11 comprend un condensateur chimique 36, une résistance 35, une résistance 54 et un transistor 37, ledit circuit de commande ayant en entrée les moyens de détection de la tension et les moyens de détection du courant. Ces moyens de détection de la tension comprennent une résistance 38 et une 30 diode 39 montées en série et les moyens de détection du courant comprennent également une résistance 40 et une diode 41 ainsi que quatre diodes 42 montées en série dans un sens montées en parallèle avec quatre diodes 43 montées en série dans l'autre sens, l'ensemble étant monté entre les bornes 5a,5b de l'interrupteur 5 et l'entrée du premier circuit de commande 11. Sur la figure 5, est représenté le circuit extractible présentant trois entrées à savoir l'entrée de charge de la batterie 44, l'entrée de commande 45 et la liaison à la ligne de référence 46. La partie extractible comprend principalement la lampe 13, la batterie 10, le transistor T2 et une diode 55 placée entre l'entrée du transistor T2 et l'entrée de commande 45. Le fonctionnement de l'interrupteur selon cette réalisation est le même que celui de l'interrupteur selon la réalisation précédemment décrite et ne sera donc pas décrit de nouveau. Selon la réalisation illustrée sur la figure 6, le circuit électrique comporte une partie réalisant la détection du courant comportant un tore 47, une résistance 51 montée en parallèle avec le tore 47, un redresseur 52 monté en parallèle avec la résistance 51, et une résistance 53 montée entre la résistance 51 et le redresseur 52, un condensateur 48 filtrant la sortie du redresseur, la sortie négative du redresseur étant reliée à la ligne de référence 49, la sortie positive passant par une diode 50 et étant reliée électriquement à la résistance 40 de la figure 4. Le fonctionnement de l'interrupteur selon cette réalisation est le même que celui des réalisations précédemment décrites, le tore réalisant la détection du courant. Dans toutes ces réalisations, le dispositif indique la présence de la tension et la recharge de la batterie par un voyant par exemple une led de faible luminosité. Elle devra commuter en mode secours en cas de manque de tension du secteur. La led de faible luminosité s'éteindra et le dispositif commutera simultanément sur l'éclairage d'une led de forte luminosité afin d'assurer un éclairage de secours. L'extraction du dispositif de son socle de recharge sera considéré comme une perte de secteur et provoquera automatiquement le passage en mode secours. On a donc réalisé grâce à l'invention un dispositif d'éclairage de secours permettant de regrouper dans un même volume différentes fonctions à savoir la fonction coupure électrique, la fonction veilleuse, la fonction éclairage de secours, le tout en utilisant seulement une phase électrique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont réalisées suivant son esprit.5 | La présente invention concerne un dispositif d'éclairage de secours comprenant une lampe (13) mise en service lorsque le secteur est absent pour apporter un éclairage minimal. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il est associé à un appareil de coupure électrique (5) et comporte des moyens de détection de la tension (6) aux bornes de l'appareil de coupure (5), des moyens de détection du courant (7) circulant dans ledit appareil (5), des moyens de commande (11), dits premiers, reliés électriquement à la sortie des moyens de détection de la tension (6) et aux moyens de détection du courant précités (7) et commandant l'extinction de la lampe (13) lors de la détection soit d'une tension soit d'un courant aux bornes de l'appareil de coupure (5) et commandant l'allumage de la lampe (13) dans le cas où aucun courant et aucune tension ne sont détectés. | 1. Dispositif d'éclairage de secours comprenant une lampe mise en service lorsque le secteur est absent pour apporter un éclairage minimal, caractérisé en ce qu'il est associé à un appareil de coupure électrique et comporte des moyens de détection de la tension (6) aux bornes de l'appareil de coupure (5), des moyens de détection du courant (7) circulant dans ledit appareil (5), des moyens de commande dits premiers (11) reliés électriquement à la sortie des moyens de détection de la tension (6) et à la sortie des moyens de détection du courant précités (7) et commandant l'extinction de la lampe (13) lors de la détection soit d'une tension soit d'un courant aux bornes de l'appareil de coupure (5) et commandant l'allumage de la lampe (13) dans le cas où aucun courant et aucune tension ne sont détectés. 2. Dispositif d'éclairage de secours selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une partie fixe (1) et une partie extractible (2), ladite partie fixe (1) comportant les moyens de détection du courant précités (7), les moyens de détection de la tension précités (6), les premiers moyens de commande précités (11) et la partie extractible (2) comporte la lampe précitée (13), une batterie (10) et des moyens de commande (12) dits seconds de la lampe (13) en position extraite de la partie extractible (2). 3. Dispositif d'éclairage de secours selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de charge (9) de la batterie (10), ladite batterie permettant l'allumage de la lampe (13) en l'absence du secteur. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un voyant électrique (8) destiné à indiquer la présence d'une tension aux bornes de l'appareil de coupure électrique (5). 30 5. Dispositif d'éclairage de secours selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les premiers moyens de commande (11) comportent un transistor Tl, dit premier, dont la base est reliée à la sortie des moyens de détection de la tension (6) et à25la sortie des moyens de détection du courant (7), dont l'émetteur est relié électriquement à la ligne de référence (20) du circuit et dont le collecteur est relié électriquement aux moyens de commande dits seconds précités (12). 6. Dispositif d'éclairage de secours selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les seconds moyens de commande (12) comportent un second transistor T2 dont la base est reliée électriquement aux premiers moyens de commande (11), dont l'émetteur est relié à la ligne de référence (20) du circuit, et dont le collecteur est relié à la lampe (13). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le collecteur du second transistor T2 est reliée à l'une (13a) des bornes (13a,13b) de la lampe (13) dont l'autre borne (13b) est reliée au pôle positif de la batterie (10) dont le pôle négatif est relié à la ligne de référence (20). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que la base du second transistor T2 est reliée électriquement au collecteur du premier transistor Ti. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce 20 que les moyens de détection de la tension (6) comprennent une diode (14) et une résistance (15) montés en série entre l'entrée du premier moyen de commande (11) et l'une (5a) des bornes de l'appareil électrique (5). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de détection du 25 courant (7) comprennent une diode (16) et une résistance (17) montées en série entre l'entrée du premier moyen de commande (11) et l'autre (5b) des bornes (5a,5b) de l'appareil, et quatre diodes (18) en série, en parallèle et en sens inverse avec quatre autres diodes (19) en série, l'ensemble de ces diodes étant monté en série avec l'appareil de coupure électrique (5). 30 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de détection du courant (7) comprennent un tore (47), une première résistance de15calibration (51) montée en parallèle avec le tore (47), un redresseur (52) monté en parallèle avec la résistance précitée (51) et une seconde résistance (53) reliant l'une des entrées de la première résistance précitée (51) au redresseur (52). 12. Interrupteur électrique comportant un dispositif selon l'une quelconque des précédentes. 15 20 25 30 | H | H02 | H02J | H02J 9 | H02J 9/06 |
FR2894621 | A1 | SYSTEME D'ENTRAINEMENT DE MACHINES AUXILIAIRES D'UN TURBOMOTEUR A DOUBLE CORPS | 20,070,615 | La présente invention concerne le domaine des turbomoteurs à turbine à gaz, multi-corps, appliqués en aéronautique, et vise un moyen de prélèvement de puissance mécanique sur les arbres de rotor. Ce moyen a pour objet notamment l'entraînement des machines auxiliaires. Un turbomoteur comprend, de façon générale, un groupe de compression d'air dont au moins une partie alimente une chambre de combustion. Les gaz issus de cette dernière entraînent un ou plusieurs étages de turbine reliés mécaniquement aux compresseurs et fournissent au moins une partie de la poussée. Un moteur à double corps comprend deux ensembles de rotors, à arbres concentriques et tournant librement mécaniquement l'un par rapport à l'autre. On distingue le corps basse pression, dit BP, et le corps haute pression, dit HP. Les turboréacteurs ou turbopropulseurs civils comprennent un rotor de soufflante ou d'hélice entraîné par le corps BP et délivrant une grande part de la poussée du moteur. Une partie de la puissance fournie par le moteur est utilisée pour alimenter les servitudes à la fois du moteur lui-même et de l'avion dont il assure la propulsion. Cette puissance est actuellement prélevée, en partie mécaniquement, sur l'arbre de l'étage HP du moteur pour entraîner un arbre récepteur de puissance d'un boîtier à engrenages à partir desquels les accessoires sont entraînés. Ce boîtier est aussi désigné AGB, pour Accessory Gear Box. Dans un turboréacteur à soufflante avant, ce boîtier est disposé sur le carter de celle-ci. Son arbre récepteur de puissance est généralement entraîné par un arbre de transmission logé dans un des bras structuraux du carter intermédiaire, et relié à travers un boîtier de renvoi d'angle à un pignon conique de prise de mouvement solidaire de l'arbre HP. Différentes machines auxiliaires, telles que des générateurs et des pompes hydrauliques à huile ou à carburant, sont installées et entraînées sur ce boîtier à engrenages. Une autre partie du prélèvement d'énergie est constituée par de l'air sous pression, soutiré au compresseur HP, pour assurer notamment la pressurisation et le conditionnement de la cabine de l'avion ou bien le dégivrage. La tendance actuelle vise à augmenter la part du prélèvement de puissance mécanique en raison de la part croissante des moyens électriques, réputés plus souples d'emploi. Cette demande croissante de fourniture électrique pour les équipements de l'avion ne permet plus pour des raisons de fonctionnement et de performance du moteur, principalement à des régimes de rotation faible, de prélever la puissance uniquement sur le corps HP. Cette augmentation de prélèvement de puissance pour les nouvelles applications de turbomoteurs nécessite donc la mise en oeuvre d'un système de prélèvement de puissance mécanique sur les corps HP et BP. L'invention a pour objet un moyen de prélèvement de puissance sur les deux rotors, ce prélèvement pouvant, en fonction du régime, être effectué sur l'un ou l'autre des deux rotors ou encore simultanément sur les deux. Cependant les corps HP et BP tournent, de manière indépendante, à des vitesses différentes et possèdent des plages de fonctionnement différentes. Entre le régime de ralenti et le régime de plein gaz, le rapport des vitesses pour l'arbre HP est de l'ordre de deux ; la vitesse de rotation passe par exemple de 10.000 tours par minute à 20.000 tours par minute. En revanche, le rapport des vitesses pour l'arbre BP est de l'ordre de cinq ; sa vitesse passe par exemple de 900 tours par minute au ralenti à 4500 tours par minute au régime plein gaz. Il se pose alors le problème d'assurer un prélèvement compatible avec ces deux plages de fonctionnement distinctes. Ce problème est d'autant important à résoudre que les accessoires installés sur le boîtier sont adaptés pour fonctionner à l'intérieur de plages de vitesses compatibles avec celle du corps HP. On a vu qu'elle était nettement inférieure à celle du corps BP. La présente invention a ainsi pour objet également un moyen de prélèvement de puissance mécanique mixte sur les corps HP et BP tout en fournissant à l'AGB une plage de fonctionnement qui soit compatible avec le fonctionnement des équipements ou accessoires montés sur le boîtier AGB. Pour réaliser ces objectifs, l'invention distingue des premières et des deuxièmes machines auxiliaires, et le système d'entraînement desdites machines est caractérisé par le fait qu'il comprend une première chaîne de puissance entre l'arbre de rotor HP et les premières machines agencée de manière à entraîner mécaniquement celles-ci ; il comprend aussi un premier moyen d'embrayage et une deuxième chaîne de puissance entre l'arbre de rotor BP et les deuxièmes machines agencés de manière à entraîner les dites deuxièmes machines. Ainsi, grâce au moyen d'embrayage, on peut répartir simplement le prélèvement de puissance entre les deux rotors selon le régime du moteur. Conformément à une autre caractéristique, le système comprend un deuxième moyen d'embrayage entre la première chaîne de puissance et la deuxième chaîne de puissance permettant l'entraînement de deuxièmes machines auxiliaires par le rotor HP, notamment quand le moteur fonctionne à un régime élevé et plus particulièrement à plein régime. Avantageusement, le premier moyen d'embrayage est agencé pour être débrayé quand le deuxième moyen d'embrayage est embrayé. De préférence le système comprend une boîte de vitesse à au moins deux rapports de vitesses étant reliée en entrée à l'arbre du rotor BP et en sortie à la deuxième chaîne de puissance, le premier moyen d'embrayage étant agencé pour embrayer sélectivement l'un ou l'autre des deux rapports ou bien pour débrayer la transmission mécanique depuis le rotor BP. Plus particulièrement, le moyen d'embrayage est agencé de façon à ce que le changement de rapports sous charge, s'effectue sans rupture dans la transmission du couple. De préférence encore, le premier moyen d'embrayage est une transmission à double embrayage, connue en soi. Le changement de vitesse ne se fait que par pilotage des embrayages ; le rapport suivant est nécessairement disponible. Le système d' entraînement comprend un moyen de commande comprenant comme paramètres d'entrée des signaux de vitesse des deux corps BP et HP et comme paramètres de sortie des signaux de commande des deux moyens d'embrayages. L'invention porte également sur le mode de fonctionnement du système, selon lequel à faible régime du moteur le premier rapport de la boîte de vitesse est embrayé, puis le deuxième rapport est embrayé à un régime plus élevé. De préférence, le deuxième moyen d'embrayage est débrayé quand le premier moyen d'embrayage est embrayé, et, aux régimes élevés notamment à plein régime, le deuxième moyen d'embrayage est embrayé et le premier moyen d'embrayage est débrayé. Au démarrage, l'une ou l'autre ou les deux des premières ou deuxièmes machines comprenant un moyen de démarrage du moteur, le premier embrayage est débrayé et le deuxième embrayage embrayé, assurant ainsi l'entraînement du rotor HP. L'embrayage répond à la contrainte de démarrage et en outre l'utilisation 5 d'un troisième rapport permet ainsi d'optimiser le système. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit d'un mode de réalisation non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels 10 La figure 1 est une représentation schématique d'un système d'entraînement de machines auxiliaires conforme à l'invention ; La figure 2 illustre le fonctionnement du système au démarrage ; Les figures 3 et 4 illustrent le fonctionnement multi-corps du système 15 pour chacun des deux rapports de la boîte de vitesse ; La figure 5 illustre le fonctionnement du système en prélèvement mono corps ; La figure 6 représente l'évolution de la vitesse de la seconde chaîne de puissance selon le régime du moteur. 20 Les éléments représentés sur la figure 1 sont schématiques. Ils constituent des éléments fonctionnels sans comprendre de véritables détails sur leur structure réelle. Il appartient à l'homme du métier d'y associer des moyens appartenant à l'état de la technique. 25 Du turbomoteur, on ne retient sur la figure que l'arbre 2 du rotor HP et l'arbre 3 du rotor BP. Les deux arbres sont concentriques et tournent librement l'un par rapport à l'autre. Les autres parties du moteur ne sont pas concernées par l'invention et peuvent être quelconques. Chaque arbre 30 est solidaire d'un pignon conique, 21 et 31. Le pignon 21 entraîne un arbre de transmission 4 par un pignon conique 41. L'arbre 4 entraîne, par l'intermédiaire d'une première chaîne de puissance 8, des premières machines auxiliaires, ici deux Al et A2. Cette chaîne de 35 puissance est un train d'engrenages fixes, tel qu'un AGB. L'arbre 3 du rotor BP entraîne un arbre 5 par le pignon conique 51. Cet arbre 5 constitue l'arbre d'entrée d'une boîte de vitesse 6. L'arbre de sortie 7 de la boîte de vitesse entraîne des deuxièmes machines accessoires A3, A4 par l'intermédiaire d'une seconde chaîne de puissance 9 qui est de préférence également un train d'engrenages fixes. La boîte 6, conformément à ce mode de réalisation est à deux rapports, 63 et 65, reliés à l'arbre d'entrée 5 par un premier moyen d'embrayage 61, ici un embrayage double. Le nombre de rapports peut cependant être plus élevé. Un deuxième moyen embrayage 10 relie la chaîne de puissance 8 à la chaîne 9. Il peut s'agir d'un embrayage, tel que connu en soi, simple, d'un coupleur hydraulique, d'une roue libre ou autre. Une unité de commande 20 reçoit des signaux Nhp et Nbp représentatifs des vitesses de rotation des rotors respectifs, et, en application de son programme incorporé, envoie un signal approprié de commande aux organes d'actionnement des premier et second moyens d'embrayage 61 ou 10. On décrit maintenant le mode de fonctionnement du système d'entraînement. En mode démarrage, il s'agit de fournir l'ensemble de la puissance du ou des moyens de démarrage au corps HP du moteur. Dans ce but le premier moyen d'embrayage 61 est désaccouplé et le second 10 est accouplé. Les deux chaînes de puissance sont liées. Les flèches FI et F2 de la figure 2 illustrent la transmission de puissance depuis les moyens de démarrage parmi les premiers et deuxièmes machines. Ainsi, quelle que soit la position des accessoires servant au démarrage, la puissance de démarrage est fournie dans son intégralité au corps HP. En mode de prélèvement multi-corps correspondant aux régimes de moteur faibles, la boîte de vitesse à deux rapports de vitesses permet de rendre compatible la plage de vitesse du rotor BP avec celles des accessoires installés sur la seconde chaîne de puissance. Dans une première plage de régime du moteur, la commande 20 assigne au premier moyen d'embrayage 61 d'accoupler le premier rapport 63 à l'arbre 5. Sur la figure 3 la flèche F3 illustre la transmission de la puissance depuis l'arbre 3 du rotor BP jusqu'à la chaîne de puissance 9 pour entraîner les deuxièmes machines accessoires. La flèche F4 montre l'entraînement de la première chaîne 8 par l'arbre HP. Le second moyen d'embrayage 10 est désaccouplé. La figure 4 illustre par les flèches F5 et F4, cette dernière étant inchangée, la transmission de puissance entre les rotors et les machines à un régime moteur plus élevé. On utilise le deuxième rapport 65 de la boîte de vitesse 6. Le second moyen d'embrayage 10 reste désaccouplé. La boîte de vitesse à deux rapports permet d'avoir le second rapport toujours disponible et de pouvoir l'engager par simple commande de l'embrayage double sans changement d'engrènement. En mode de prélèvement mono corps correspondant au domaine de régimes élevés, le premier moyen d'embrayage 61 est désaccouplé interrompant la liaison du système avec le corps BP. L'accouplement de second moyen d'embrayage 10 lie les chaînes de puissance 8 et 9. Toute la puissance des accessoires est prélevée depuis le corps HP. Cela est illustré sur la figure 5 par la flèche double F6. La figure 6 est un schéma illustrant l'évolution de la vitesse de rotation des secondes machines sur la chaîne de puissance 9, en fonction du régime du moteur. La vitesse croît avec le premier rapport 63 de la boîte de vitesse, puis à un régime donné le second rapport 65 est engagé la vitesse croît selon cette nouvelle loi. Enfin l'embrayage 61 est désaccouplé alors que le second embrayage est accouplé ; la vitesse des accessoires suit alors la loi du corps HP. Il est à noter que moyennant une loi de commande appropriée le passage d'un rapport à l'autre se fait sans interruption de transmission de puissance. Le système de l'invention permet ainsi de fournir des moyens 35 d'entraînement des deux chaînes de puissance compatibles avec les équipements moteur et avion ; transmettre de la puissance issue du corps BP aux accessoires ; assurer le démarrage du moteur en fournissant de la puissance au corps HP uniquement | La présente invention porte sur un système d'entraînement de premières (A1, A2) et deuxièmes (A3, A4) machines auxiliaires d'un turbomoteur à double corps avec un arbre BP (3) et un arbre HP (4). Le système est caractérisé par le fait qu'il comprend une première chaîne de puissance (8) entre l'arbre du rotor HP et les premières machines (A1, A2) agencée de manière à entraîner mécaniquement celles-ci, et un premier moyen d'embrayage (61) et une deuxième chaîne (9) de puissance entre l'arbre du rotor BP et les deuxièmes machines (A3, A4) agencés de manière à entraîner les dites deuxièmes machines (A3, A4). De préférence le système comprend un deuxième moyen d'embrayage (10) entre la première chaîne (8) de puissance et la deuxième chaîne (9) de puissance permettant l'entraînement de deuxièmes machines (A3, A4) auxiliaires par l'arbre (2) du rotor HP, notamment quand le moteur fonctionne aux régimes élevés.Plus particulièrement, il comprend une boîte de vitesse (6) à au moins deux rapports de vitesse (63, 65), le premier moyen d'embrayage (61) étant agencé pour embrayer sélectivement l'un ou l'autre des deux rapports ou bien pour débrayer la transmission mécanique depuis l'arbre (3) du rotor BP. | Revendications 1. Système d'entraînement de premières (Al, A2) et deuxièmes (A3, A4) machines auxiliaires d'un turbomoteur à double corps avec un arbre (3) du rotor BP et un arbre (2) du rotor HP, caractérisé par le fait qu'il comprend une première chaîne de puissance (8) entre l'arbre du rotor HP et les premières machines (Al, A2) agencée de manière à entraîner mécaniquement celles-ci, et un premier moyen d'embrayage (61) et une deuxième chaîne (9) de puissance entre l'arbre du rotor BP et les deuxièmes machines (A3, A4) agencés de manière à entraîner les dites deuxièmes machines (A3, A4). 2. Système selon la 1 comprenant un deuxième moyen d'embrayage (10) entre la première chaîne (8) de puissance et la deuxième chaîne (9) de puissance permettant l'entraînement de deuxièmes machines (A3, A4) auxiliaires par l'arbre (2) du rotor HP, notamment quand le moteur fonctionne aux régimes élevés. 3. Système selon la précédente dont le premier moyen d'embrayage (61) est agencé pour être débrayé quand le deuxième moyen d'embrayage (10) est embrayé. 4. Système selon l'une des 1 à 3, comprenant une boîte de vitesse (6) à au moins deux rapports de vitesse (63, 65) reliée en entrée à l'arbre (3) et en sortie à la deuxième chaîne (9) de puissance, le premier moyen d'embrayage (61) étant agencé pour embrayer sélectivement l'un ou l'autre des deux rapports ou bien pour débrayer la transmission mécanique depuis l'arbre (3) du rotor BP. 5. Système selon la 2 comprenant un moyen de commande (20) comprenant comme paramètres d'entrée des signaux de vitesse des deux arbres des corps BP et HP et comme paramètres de sortie des signaux de commande des deux moyens d'embrayages (61, 10). 6. Mode de fonctionnement du système selon la 4 selon lequel à faible régime du turbomoteur le premier rapport (63) de la boîte de vitesse (6) est embrayé, puis le deuxième rapport (65) lorsque le turbomoteur fonctionne à un régime plus élevé.40 7. Mode de fonctionnement du système selon l'une des 2, 3, 5 et 4 dans la mesure où elle dépend de la 2, selon lequel le deuxième moyen d'embrayage (10) est débrayé quand le premier moyen d'embrayage (61) est embrayé. 8. Mode de fonctionnement selon la 7 selon lequel aux régimes élevés du turbomoteur le deuxième moyen d'embrayage (10) est embrayé et le premier moyen d'embrayage (61) est débrayé. 10 9. Mode de fonctionnement au démarrage du système selon l'une des 2, 3, 5 et 4 dans la mesure où elle dépend de la 2, l'une ou l'autre des premières ou deuxièmes machines comprenant un moyen de démarrage du moteur, selon lequel le premier moyen d'embrayage (61) est débrayé et le 15 deuxième moyen d'embrayage (10) est embrayé.5 | F | F02 | F02C | F02C 7 | F02C 7/32,F02C 7/26,F02C 7/36 |
FR2895856 | A1 | SYSTEME SECURISE DE SAISIE ET DE TRAITEMENT DE DONNEES D'AUTHENTIFICATION | 20,070,706 | La présente invention concerne un . Par données d'authentification, il faut entendre aussi bien les données d'authentification proprement dites que des données d'identification. De nombreuses applications informatiques reposent, pour leur sécurité, sur l'identification et/ou l'authentification de leurs utilisateurs et sur l'application de règles de contrôle d'accès à des ressources sensibles reposant sur le résultat de cette opération. Par authentification, on entend tout procédé permettant à l'application de s'assurer que l'utilisateur est bien celui qu'il prétend être, ou, à tout le moins, qu'il est possesseur d'une information particulière lui donnant l'autorisation d'accéder à cette application. La version la plus commune des procédés d'authentification repose sur une paire identifiant û mot de passe . L'homme du métier connaît de nombreux autres procédés d'authentification dont les plus sophistiqués reposent sur la combinaison de plusieurs facteurs d'authentification ( ce que l'on est, ce que l'on possède, ce que l'on sait ) impliquant par exemple des générateurs de mots de passe jetables , des cartes à puce faisant usage de moyens cryptographiques (et en particulier de cryptographie à clé publique), des données biométriques, etc. Un des problèmes majeurs que doivent résoudre tous ces systèmes ou procédés d'authentification est la sécurité des données sensibles (identifiant, mot de passe, ...), et pour certaines secrètes, permettant cette authentification, et ceci tout particulièrement lors de leur saisie. La plupart des procédés d'authentification actuels prévoient des mécanismes de protection de ces données, notamment lorsqu'elles doivent être stockées avant d'être utilisées (au moyen d'une carte à puce par exemple), ou au moment de leur transmission, vers une application ou un serveur d'authentification par exemple, au travers d'un environnement à risque tel qu'un réseau ouvert (Internet, typiquement). Par contre, peu de systèmes proposent un mécanisme sûr, tant du point de vue de l'utilisateur que de celui de l'opérateur du serveur d'authentification ou de l'application, permettant de garantir que la saisie des données d'authentification est faite dans un environnement de confiance , c'est-à-dire contrôlé et dûment autorisé à manipuler de telles données. 2 Certains systèmes, tels que les terminaux de paiement et les appareils de signature électronique par exemple, apportent des solutions à cette problématique. Ils permettent en particulier à l'utilisateur de saisir le PIN code permettant d'accéder à la carte à puce insérée dans ces matériels au moyen d'une électronique, de périphériques (un clavier, un écran et un lecteur de carte à puce dédiés par exemple) et d'une portion de code au comportement et au cycle de vie étroitement contrôlés. Ces appareils sont en général dédiés à cette seule tâche et, si certains permettent de configurer le processus de saisie des données d'authentification de l'utilisateur au moyen d'applications spécialisées (comme c'est le cas par exemple des terminaux implémentant la spécification FINREAD, qui permettent le chargement de mini-applications interprétées), ils restent cantonnés à un rôle de terminal de saisie n'offrant aucune facilité supplémentaire à l'utilisateur, telle que du traitement de flot de communication et de l'authentification unique, lors d'interactions avec un système informatique distribué depuis un poste de travail banalisé. Les ordinateurs de bureau actuels ne comportent, en standard, que de faibles moyens de sécurité, ce qui peut permettre à des tiers d'intercepter des données confidentielles transitant sur ces machines. Un exemple bien connu de logiciel d'interception est la famille des logiciels qui interceptent les informations en provenance du clavier de l'ordinateur ( keylogger en anglais). Ce problème est particulièrement crucial dans des environnements de type familial ou petite entreprise dans la mesure où les utilisateurs ont de très faibles connaissances en sécurité informatique et installent souvent sur leurs machines des applications variées dont la provenance et la qualité ne sont pas vérifiées. Le but de l'invention est donc de proposer un système de saisie des données d'authentification qui soit sécurisé et utilisable dans un environnement techniquement riche mais peu sécurisé tel que peut l'être un environnement informatique familial composé typiquement d'un ou plusieurs ordinateurs de bureau, d'un réseau local et d'un concentrateur d'accès (routeur, modem, passerelle de services, ...) à un réseau plus large tel que le réseau internet. L'objet de l'invention est donc un système de saisie, de traitement et de transfert sécurisé de données d'authentification comportant : - au moins un périphérique d'interface avec un utilisateur, ledit périphérique comportant des moyens de communication et un mode de fonctionnement sécurisés adaptés pour la collecte de données d'authentification, l'accès à un composant de sécurité, et le transfert sûr des données par lesdits moyens de communication, et - un serveur d'interposition comportant un module de sécurité, ledit module de sécurité comportant : - des moyens de communication sécurisée avec le périphérique d'interface fonctionnant en mode sécurisé, - des moyens de pilotage du périphérique d'interface adaptés pour que l'utilisateur saisisse des données d'authentification sur ledit périphérique d'interface fonctionnant en mode sécurisé, lesdits moyens de pilotage étant aptes à traiter lesdites données d'authentification. D'autres caractéristiques de cet objet sont : - les moyens de pilotage du périphérique d'interface sont programmables de façon sécurisée et sous le contrôle du module de sécurité pour adapter le mode de saisie des données d'authentification aux besoins d'un serveur d'authentification ; - le périphérique d'interface est programmable de façon sécurisée pour 20 adapter le mode de saisie des données d'authentification aux besoins d'un ou du serveur d'authentification ; la programmation du périphérique d'interface est faite à travers le module de sécurité ; - le serveur d'interposition comporte : 25 - des moyens de transmission de données tels que toutes les communications de données entre l'utilisateur et au moins un serveur distant transitent par ledit serveur d'interposition, - des moyens d'analyse du flux de données transitant aptes à détecter une requête d'authentification, lesdits moyens d'analyse étant 30 aptes à déclencher alors le module de sécurité au travers des moyens d'accès et ledit module de sécurité étant apte à initier une session d'authentification avec le serveur d'authentification, puis activer la saisie des données d'authentification de l'utilisateur au travers des moyens de pilotage du périphérique d'interface ; - le serveur d'interposition comporte en outre des moyens de gestion de sessions d'accès de postes de travail au serveur d'interposition, ces moyens étant appelés par les moyens d'analyse de flux lorsque qu'un nouvel accès depuis lesdits postes de travail au serveur d'interposition est détecté, et lesdits moyens de gestion de session étant adaptés pour : - gérer et maintenir des identifiants de session d'accès des postes de travail au serveur d'interposition, - gérer et maintenir des données d'authentification des sessions d'accès des postes de travail au serveur d'interposition, - permettre l'authentification des sessions d'accès des postes de travail au serveur d'interposition ; - les moyens de gestion de sessions sont hébergés dans le module de sécurité ; ou - les moyens de gestion de sessions sont hébergés dans le serveur d'interposition, en dehors du module de sécurité, et sous la surveillance de celui- ci ; - les moyens de gestion de sessions d'accès au serveur d'interposition sont adaptés pour : - réceptionner des moyens d'analyse de flux des preuves d'authentification de l'utilisateur produites par le serveur d'authentification, - associer ces preuves d'authentification à une session d'accès des postes de travail au serveur d'interposition, -appliquer une politique de réutilisation de ces preuves d'authentification, et en particulier déclencher une nouvelle procédure de saisie de donnée d'authentification si : - le serveur distant exige une ré authentification, - le serveur distant exige une méthode d'authentification particulière qui n'est pas celle avec laquelle ont été obtenues les preuves d'authentification existantes, - la politique de réutilisation des preuves d'authentification exige une ré authentification parce que : - la validité des preuves d'authentification est dépassée, la nouvelle requête d'authentification requiert une méthode de saisie des données d'authentification d'un niveau de sécurité supérieur à la méthode de saisie utilisée pour obtenir les preuves d'authentification existantes. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite uniquement à titre d'exemple, et en référence aux dessins en annexe dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'un système de saisie, traitement et transfert de données d'authentification selon un mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 2 est un ordinogramme du fonctionnement du système de la figure 1. En référence à la figure 1, un réseau local 1 est installé, par exemple, dans la demeure d'un particulier. Typiquement, ce réseau local est connecté au réseau internet 2 par un boîtier 3 faisant office, en particulier, de passerelle de communication. Suivant les offres commerciales des fournisseurs, le boîtier 3 peut remplir de nombreuses fonctions telles que des fonctions de routage, de pare-feu, de modem ADSL, de gestion de flux vidéo, ... Dans la suite de la description, ce boîtier 3 sera appelé serveur d'interposition pour souligner son rôle d'interface entre le réseau local 1 et le réseau internet 2. Le serveur d'interposition 3 comporte un module de sécurité 4. Ce module de sécurité 4 est conçu et développé pour avoir un comportement sécurisé, exécuter des opérations sécuritaires (traitements cryptographiques, interactions de confiance avec l'utilisateur, pilotage de périphériques de sécurité, ...), restreindre l'accès à des ressources sensibles (périphériques et/ou données) et protéger des données dont l'origine, l'intégrité et/ou la confidentialité doivent être garanties. Le réseau local 1 et le serveur d'interposition 3 permettent la connexion de stations de travail 5, 6 au réseau internet 2. Le réseau local 1, comme les stations de travail 5, 6 sont des éléments classiques. Par exemple, le réseau local 1 est un réseau filaire à la norme Ethernet, et/ou un réseau sans-fil à la norme IEEE 802.11. Un périphérique d'interface 7 est connecté au module de sécurité 4 du serveur d'interposition 3 par une liaison sécurisée 8. Le périphérique d'interface 7 est, par exemple, un PDA (assistant personnel numérique) ou un téléphone portable comportant un serveur d'affichage ou un environnement d'exécution plus riche, ou bien un lecteur de cartes à puce avec un clavier et un écran. Une caractéristique de ce périphérique réside dans sa relative simplicité , comparée notamment à la richesse fonctionnelle et à la complexité d'un poste de travail. De plus, ce périphérique est un objet personnel de l'utilisateur qui, lui accorde sa confiance pour un certain nombre de traitements sensibles dont la saisie de ses données d'authentification. La liaison sécurisée 8 est une liaison filaire ou sans fil, par exemple, une liaison à la norme Bluetooth ou, dans le cas d'un lecteur de cartes à puce installé en périphérique d'une station de travail, une liaison USB. La sécurisation de ces liaisons, s'appuie par exemple sur le partage préalable de clés cryptographiques entre le module de sécurité 4 et le périphérique d'interface 7, et sur le chiffrement des messages échangés par le module de sécurité 4 et le périphérique d'interface 7 au travers de la liaison 8. De tels mécanismes sont disponibles sur les protocoles de communication Ethernet, Bluetooth et IEEE 802.11, ou dans les protocoles de communication de plus haut niveau (TCP/IP par exemple) qui les utilisent. Le réseau internet 2 permet classiquement l'accès à des serveurs 20 distants 9, 10 offrant des services divers dont certains requièrent une authentification des utilisateurs. De plus, un serveur 11 dit serveur d'authentification, qui appartient en général au fournisseur d'accès proposant à l'utilisateur une connexion au réseau internet, concentre les fonctions d'identification et d'authentification requises par 25 les serveurs 9 et 10. Le module de sécurité 4 comporte des premiers moyens 13 de communication sécurisée avec le périphérique d'interface 7. Plus spécifiquement, les premiers moyens 13 de communication implémentent la sécurisation de la liaison 8. 30 Le module de sécurité 4 comporte également des moyens de pilotage 14 du périphérique d'interface 7 et préférentiellement des moyens 15 de gestion de session des postes de travail 5, 6 au serveur d'interposition 3. Ces moyens 15 de gestion de session sont chargés de gérer les identifiants de session et les éléments cryptographiques nécessaires à la sécurisation d'une connexion entre le serveur d'interposition 3 et la station de travail 5 ou 6, et plus précisément, à la sécurisation d'une session utilisateur entre le serveur d'interposition 3 et un processus s'exécutant sur la station de travail 5 ou 6. Il est à noter que ces moyens 15 de gestion de session sont optionnels dès lors où, par construction ou par nécessité, le besoin de distinguer les stations de travail 5 et 6, ou des processus s'exécutant sur les stations de travail 5 et 6 n'est pas justifié ou n'est pas demandé. Typiquement, un utilisateur souhaitant bénéficier d'une session ouverte sur le poste de travail 5 peut ainsi, sans ré authentification supplémentaire, bénéficier de cette session sur le poste de travail 6. Dans un mode préférentiel de réalisation, le serveur d'interposition 3 comporte des moyens 16 de transmission de données tels que toutes les communications de données entre un utilisateur d'une des stations de travail 5 ou 6 et les serveurs distants 9 ou 10 transitent par le serveur d'interposition 3. Le serveur d'interposition 3 comporte également des moyens 17 d'analyse du flux de données transitant par les moyens 16 de transmission ainsi que des moyens 18 d'accès au module de sécurité 4. Le fonctionnement du système ainsi décrit va maintenant être explicité en relation avec la figure 2. Dans une première étape préalable, le serveur d'authentification 11 a stocké les éléments nécessaires à l'authentification d'un utilisateur, par exemple son identifiant et son mot de passe. Ces éléments sont classés par niveau de sécurité. Par exemple, un couple identifiant/mot de passe est classé avec un niveau de sécurité faible alors que des éléments de cryptographie tels que des paires de clés sont classés avec un niveau de sécurité élevé. Lors d'une navigation sur internet, l'utilisateur de la station de travail 5, par exemple, souhaite accéder à un service sur le serveur distant 9 nécessitant une authentification. Cette requête part de la station de travail 5 et traverse le serveur d'interposition 3. Les moyens 16, 17 de transmission et d'analyse établissent, de façon préférentielle, une session, éventuellement sécurisée, entre le poste de travail 5 et le serveur d'interposition 3, au moyen des moyens 15 de gestion de session et d'éléments d'identification ou d'authentification de poste de travail ou de processus, stockés préalablement dans les moyens 15 de gestion de session. Les moyens 16 de transmission transmettent ensuite la requête du poste de travail 5 au serveur distant 9. Le serveur distant 9 réceptionne la requête, décide qu'une authentification de l'utilisateur de la station de travail 5 est nécessaire, et émet en 20 une requête d'authentification à destination de l'utilisateur de la station de travail 5. Les moyens 17 d'analyse du flux de données détectent en 22 cette requête et appellent en 24 le module de sécurité 4 ; celui-ci leur fournit les éléments à transmettre au serveur d'authentification 11 pour initier une session d'authentification. En 26, les moyens 17 d'analyse du flux de données envoient les données reçues du module de sécurité 4, via les moyens de transmission 16, au serveur d'authentification 11 et réceptionnent de celui-ci les éléments à utiliser pour procéder à l'authentification de l'utilisateur. Ces éléments peuvent comporter le code des moyens de pilotage 14 à installer et à exécuter dans l'environnement d'exécution sûr du module de sécurité 4, ainsi que des données à présenter à l'utilisateur, des aléas d'authentification, etc. Ces éléments sont transmis en 28 au module de sécurité 4 qui active les moyens de pilotage 14 pour procéder à la saisie et au traitement des données d'authentification. Dans un mode de réalisation préférentiel, le module de sécurité 4 et/ou le périphérique d'interface 7 sont programmables, permettant ainsi au serveur d'authentification d'adapter finement l'interface de saisie des données d'authentification et le mode de traitement des données d'authentification avant leur transfert vers le serveur d'authentification 11. L'utilisateur saisit en 30 les données d'authentification sur le périphérique d'interface 7, puis ces données sont transmises en 32 au serveur d'authentification 11 par l'intermédiaire du module de sécurité 4, et des moyens 16, 17de transmission et de filtrage de flux. Le serveur d'authentification 11 vérifie en 34 les données d'authentification grâce aux informations préalablement stockées. Si les données sont correctes, et donc l'utilisateur authentifié, le serveur d'authentification 11 envoie en 36 au module de sécurité 4 une preuve d'authentification que le serveur d'interposition 3 transmet, en 38, d'une part aux moyens 15 de gestion de session pour usage ultérieur, et d'autre part au serveur distant 9, permettant à celui-ci de fournir le service demandé. Dans un mode de réalisation préférentiel, les moyens 15 de gestion de session stockent les preuves d'authentification de l'utilisateur pour les besoins d'un ou plusieurs sessions d'accès au réseau internet 2, et appliquent les règles de réutilisation de ces preuves d'authentification définies par le gestionnaire du serveur d'interposition 3. Cela permet avantageusement de ne plus demander à l'utilisateur de s'authentifier, pendant la durée de sa navigation, pour les serveurs distants 9, 10 demandant le même niveau d'authentification, le serveur d'interposition 3 se chargeant de transmettre une preuve d'authentification adéquate à chaque nouvelle requête d'authentification provenant d'un serveur distant 9, 10. Ainsi, le système de saisie décrit permet avantageusement à l'utilisateur de protéger ses données d'authentification tout en accédant à des applications à accès restreint depuis une station de travail standard, la saisie des données d'authentification étant protégée des risques d'interception pouvant exister sur une telle station de travail par l'utilisation d'un périphérique d'interface spécifique sécurisé, piloté par un serveur d'interposition lui aussi sécurisé, ces deux composants entretenant une relation de confiance mutuelle, le serveur d'interposition entretenant par ailleurs une relation de confiance mutuelle avec le serveur d'authentification, et le service à accès restreint ayant confiance dans le serveur d'authentification qui le dessert. L'utilisation d'une session d'utilisateur permet avantageusement à l'utilisateur de ne saisir ses données d'authentification qu'une seule fois pour toute la durée de la navigation. La sécurisation de cette session permet de restreindre la réutilisation des preuves d'authentification acquises par chaque utilisateur à une session particulière, qui peut être liée à un poste de travail donné ou à un processus donné s'exécutant sur un poste de travail. De façon préférentielle, cette session d'authentification s'adapte au niveau de sécurité requis par les serveurs distants 9,10. Ainsi, si un serveur distant 9, 10 nécessite un niveau de sécurité de l'authentification supérieur à celui en cours pour la session, le serveur d'interposition 3, par l'intermédiaire de son module de sécurité 4, déclenche une nouvelle acquisition de données d'authentification adaptée à ce niveau de sécurité supérieur. Une fois cette nouvelle authentification réalisée, les moyens de gestion de session utilisateur permettent d'assurer une authentification transparente pour l'utilisateur pour tous les serveurs distants nécessitant un niveau de sécurité de l'authentification égal ou inférieur au niveau réalisé, suivant une politique d'authentification convenue à l'avance, et éventuellement reconfigurable par le gestionnaire du serveur d'interposition 3. Ce système permet avantageusement de limiter le nombre de saisies de données d'authentification que doit faire l'utilisateur, tout en protégeant les phases de saisie de données d'authentification et de réutilisation de preuves d'authentification aux moyens de composants spécialisés. II est à noter que pour permettre un échange aisé entre les serveurs distants 9, 10 et le serveur d'authentification 11, les caractéristiques de l'authentification ainsi que le format de la preuve d'authentification sont avantageusement conformes aux spécifications de la Liberty Alliance (www.projectliberty.orq). II est à noter par ailleurs que l'utilisation du module de sécurité 4 sur le serveur d'interposition 3 permet de concentrer les fonctionnalités de sécurité dans un volume de code et dans un espace logique et éventuellement physique restreint, ce qui présente l'avantage technique d'en faciliter la sécurisation, la vérification et l'évaluation sécuritaire, et l'avantage économique de restreindre le coût de cette sécurisation et de la certification de ses propriétés de sécurité. Il est à noter enfin que le périphérique d'interface 7 peut-être avantageusement conçu sur les mêmes principes que le serveur d'interposition 3, avec en particulier un module de sécurité en charge des opérations sensibles s'exécutant sur ce périphérique d'interface. Tout comme le module de sécurité 4, le module de sécurité du périphérique d'interface 7 peut être étendu ou reconfiguré au moyen d'applications téléchargées et installées par un opérateur de confiance dans l'environnement d'exécution sécurisé de ce module de sécurité. De façon préférentielle, ces modules pourront être téléchargés et activés sur le périphérique d'interface 7 par les moyens 14 de pilotage, typiquement sur commande du serveur d'authentification 11. Le système proposé rend donc possible et viable le développement et l'exploitation sûre de serveurs intermédiaires en mesure d'apporter une valeur ajoutée sécuritaire appréciable aux fournisseurs de services et à leurs utilisateurs | L'invention concerne un système de saisie, de traitement et de transfert sécurisé de données d'authentification comportant :- au moins un périphérique d'interface (7) avec un utilisateur, ledit périphérique comportant des moyens de communication et un mode de fonctionnement sécurisés adaptés pour la collecte de données d'authentification, l'accès à un composant de sécurité, et le transfert sûr des données par lesdits moyens de communication, et- un serveur d'interposition (3) comportant un module de sécurité (4), ledit module de sécurité comportant :- des moyens (13) de communication sécurisée avec le périphérique d'interface (7) fonctionnant en mode sécurisé,- des moyens (14) de pilotage du périphérique d'interface adaptés pour que l'utilisateur saisisse des données d'authentification sur ledit périphérique d'interface (7) fonctionnant en mode sécurisé, lesdits moyens de pilotage étant aptes à traiter lesdites données d'authentification. | 1. Système de saisie, de traitement et de transfert sécurisé de données d'authentification comportant : - au moins un périphérique d'interface (7) avec un utilisateur, ledit périphérique comportant des moyens de communication et un mode de fonctionnement sécurisés adaptés pour la collecte de données d'authentification, l'accès à un composant de sécurité, et le transfert sûr des données par lesdits moyens de communication, et - un serveur d'interposition (3) comportant un module de sécurité (4), 10 ledit module de sécurité comportant : - des moyens (13) de communication sécurisée avec le périphérique d'interface (7) fonctionnant en mode sécurisé, - des moyens (14) de pilotage du périphérique d'interface adaptés pour que l'utilisateur saisisse des données d'authentification sur 15 ledit périphérique d'interface (7) fonctionnant en mode sécurisé, lesdits moyens de pilotage étant aptes à traiter lesdites données d'authentification. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (14) de pilotage du périphérique d'interface (7) sont programmables de façon 20 sécurisée et sous le contrôle du module de sécurité (4) pour adapter le mode de saisie des données d'authentification aux besoins d'un serveur d'authentification (11). 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le périphérique d'interface (7) est programmable de façon sécurisée pour adapter le 25 mode de saisie des données d'authentification aux besoins d'un ou du serveur d'authentification (11). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que la programmation du périphérique d'interface (7) est faite à travers le module de sécurité (4). 30 5. Système selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisé en ce que le serveur d'interposition comporte : - des moyens (16) de transmission de données tels que toutes les communications de données entre l'utilisateur et au moins un serveur distant (9, 10) transitent par ledit serveur d'interposition, 12 - des moyens (17) d'analyse du flux de données transitant aptes à détecter une requête d'authentification, lesdits moyens d'analyse étant aptes à déclencher alors le module de sécurité (4) au travers des moyens (18) d'accès, et ledit module de sécurité (4) étant apte à initier une session d'authentification avec le serveur d'authentification (11), puis activer la saisie des données d'authentification de l'utilisateur au travers des moyens (14) de pilotage du périphérique d'interface (7). 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que le serveur d'interposition comporte en outre des moyens (15) de gestion de sessions d'accès de postes de travail (5, 6) au serveur d'interposition (3), ces moyens (15) étant appelés par les moyens (17) d'analyse de flux lorsque qu'un nouvel accès depuis lesdits postes de travail au serveur d'interposition (3) est détecté, et lesdits moyens de gestion de session étant adaptés pour : - gérer et maintenir des identifiants de session d'accès des postes de travail (5, 6) au serveur d'interposition (3), -gérer et maintenir des données d'authentification des sessions d'accès des postes de travail (5, 6) au serveur d'interposition (3), - permettre l'authentification des sessions d'accès des postes de travail (5, 6) au serveur d'interposition (3), 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (15) de gestion de sessions sont hébergés dans le module de sécurité (4), et accédés par les moyens (17) d'analyse de flux au travers des moyens (18) d'accès au module de sécurité (4).. 8. Système selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (15) de gestion de sessions sont hébergés dans le serveur d'interposition (3), en dehors du module de sécurité (4), et sous la surveillance de celui-ci. 9. Système selon les 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens (15) de gestion de sessions d'accès au serveur d'interposition (3) sont adaptés pour : - réceptionner des moyens (17) d'analyse de flux des preuves d'authentification de l'utilisateur produites par le serveur d'authentification (11), - associer ces preuves d'authentification à une session d'accès des postes de travail (5, 6) au serveur d'interposition (3), 5 10- appliquer une politique de réutilisation de ces preuves d'authentification, et en particulier déclencher une nouvelle procédure de saisie de donnée d'authentification si : - le serveur distant (9, 10) exige une ré authentification, - le serveur distant (9, 10) exige une méthode d'authentification particulière qui n'est pas celle avec laquelle ont été obtenues les preuves d'authentification existantes, - la politique de réutilisation des preuves d'authentification exige une ré authentification parce que : - la validité des preuves d'authentification est dépassée, - la nouvelle requête d'authentification requiert une méthode de saisie des données d'authentification d'un niveau de sécurité supérieur à la méthode de saisie utilisée pour obtenir les preuves d'authentification existantes. 15 | H | H04 | H04L | H04L 9 | H04L 9/32 |
FR2893716 | A1 | STRUCTURE D'ALTERATION RADAR,APPAREIL DE DEGIVRAGE ET APPAREIL POUR CREER DES SIGNATURES RADARS | 20,070,525 | Cette invention réclame le bénéfice de l'application provisoire américaine n 60/737 959 déposée le 18 novembre 2005. Le chauffage électrothermique est devenu un choix efficace pour les systèmes de dégivrage de surface portantes et de structures, en particulier quand on utilise des matériaux composites pour les surfaces portantes et/ou les structures à dégivrer. On peut utiliser un système de chauffage électrothermique dès l'instant où il existe une condition de givrage, y compris pour des applications telles que : surface portante de bords d'attaque des ailes, gouvernail, hélices, et lames de rotor d'hélicoptère ; entrées d'air de réacteur ; jambes ; aubes directrices ; carénages ; ascenseurs ; navires ; tours ; lames d'éoliennes ; et similaires, par exemple. Dans les systèmes de dégivrage électrothermiques, l'énergie thermique est typiquement appliquée à la surface de la surface portante ou à la surface de la structure par un élément chauffant métallique via une alimentation électrique fournie par l'aéronef ou par des générateurs d'application adéquats. Un exemple d'appareil de dégivrage électrothermique est représenté dans l'illustration transversale de la figure 1. L'appareil comprend une couche élément chauffant constituée de circuits conducteurs électriques 10 qui peut être configurée sous la forme de surfaces métalliques, de fils, d'un tissu conducteur, et similaires, par exemple disposés en un motif sur une surface 12 de la surface portante ou sur toute autre structure 14. Un système de dégivrage 20 contrôle la tension et l'intensité des circuits électriques de la couche 10 via une pluralité de conducteurs 16 pour protéger la surface 12 de l'accumulation de glace. Généralement, le motif conducteur de l'élément chauffant est mis en place sur ou sous le revêtement de la surface portante ou de la structure, ou incorporé dans le matériau composite lui-même. Un exemple de motif d'élément chauffant 10 est représenté dans l'illustration de la figure 2. Les motifs de systèmes de dégivrage électrothermiques de ce type ont tendance à donner une section efficace en radar plus grande que souhaité en réponse à une illumination radar. Cela devient un problème particulier quand de tels motifs de dégivrage par chauffage sont appliqués à des aéronefs militaires ou d'autres structures qui risquent d'être illuminés par des systèmes radars ennemis. Pour protéger un aéronef ou une structure contre le risque de devenir une cible, on souhaite garder la section efficace en radar de la structure aussi faible que possible. Par conséquent, les motifs métalliques/conducteurs des circuits de la couche élément chauffant 10 rendent les appareils de dégivrage électrothermiques actuels peu pratiques pour une utilisation sur des structures où l'atténuation radar est une préoccupation. Selon un aspect de la présente invention, une structure d'altération des signaux radar comprend : une structure, et au moins une couche de matériau conducteur disposé sur au moins une surface de la structure, la couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs agencés selon un motif spéculaire pour réduire la section efficace en radar de la structure. Suivants des modes de réalisation particuliers, la structure comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -les chemins conducteurs de la couche sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres avec un chemin conducteur circonscrit par un autre s'étendant vers l'extérieur jusqu'à ce qu'un chemin conducteur extérieur de la pluralité achève le motif spéculaire général ; - chaque chemin conducteur comprend des parcours de ligne droite courte, en zigzag et présentant un angle, de sous-motifs répétitifs qui sont conçus pour fournir des lignes opposées perpendiculaires de réflectance de rayonnements électromagnétiques illuminateurs sous un angle souhaité en éloignement de leur source ; - les sous-motifs sont configurés pour créer des zones d'interférence 25 destructive pour les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en provenance de la source ; - les chemins conducteurs de la couche sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres, chaque chemin commençant d'un côté de la couche, courant d'avant en arrière et d'arrière en avant à travers la couche, formant 30 une pluralité de sous-motifs à plusieurs côtés l'un dans l'autre, et finissant de l'autre côté de la couche pour former le motif général ; - les chemins conducteurs de la couche sont des chemins de lignes ondulées configurées pour réfléchir les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en éloignement de leur source ; - une source d'énergie couplée à la pluralité de chemins conducteurs, ladite `> source d'énergie étant destinée à électrifier les chemins conducteurs ; - une source d'énergie couplée à la pluralité de chemins conducteurs, ladite source d'énergie étant destinée à électrifier sélectivement les chemins conducteurs ; - la structure comprend un matériau composite non-métallique ; et dans laquelle la au moins une couche de matériau conducteur est incorporée dans ledit 10 matériau composite non-métallique ; - le motif des chemins conducteurs est formé par l'un des éléments du groupe constitué de fils métalliques, d'une feuille gravée et d'un tissu recouvert de métal. Selon un autre aspect de la présente invention, un appareil de dégivrage électrothermique ayant des propriétés d'altération des signaux radar comprend : un 15 élément chauffant comprenant au moins une couche de matériau conducteur qui peut être disposée sur au moins une surface d'une structure pour dégivrer la surface, la couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs agencés selon un motif spéculaire pour réduire la section efficace en radar de la structure, et une unité de contrôle couplée à l'élément chauffant pour contrôler l'énergie de chauffage qui y est 20 appliquée pour dégivrer la surface. Suivants des modes de réalisation particuliers, l'appareil de dégivrage comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -les chemins conducteurs de l'élément chauffant sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres avec un chemin conducteur circonscrit par un autre 25 s'étendant vers l'extérieur jusqu'à ce qu'un chemin conducteur extérieur de la pluralité achève le motif spéculaire général ; - chaque chemin conducteur comprend des parcours de ligne droite courte, en zigzag et présentant un angle, de sous-motifs répétitifs qui sont conçus pour fournir des lignes opposées perpendiculaires de réflectance de rayonnements 30 électromagnétiques illuminateurs sous un angle souhaité en éloignement de leur source ; - les sous-motifs sont configurés pour créer des zones d'interférence destructive pour les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en provenance de la source ; - les chemins conducteurs de l'élément chauffant sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres, chaque chemin commençant d'un côté de l'élément, courant d'avant en arrière et d'arrière en avant à travers l'élément, formant une pluralité de sous-motifs à plusieurs côtés l'un dans l'autre, et finissant de l'autre côté de l'élément pour former le motif général ; - les chemins conducteurs de la couche sont des chemins de lignes ondulées 10 configurées pour réfléchir les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en éloignement de leur source ; - la au moins une couche de matériau conducteur de l'élément chauffant peut être incorporée dans un matériau de surface composite non-métallique ; - le motif des chemins conducteurs est formé par l'un des éléments du groupe 15 constitué de fils métalliques, d'une feuille gravée et d'un tissu recouvert de métal. Selon encore un autre aspect de la présente invention, un appareil pour créer différentes signatures radar d'une structure vis-à-vis une source de rayonnements électromagnétiques illuminateurs comprend : au moins une couche de matériau conducteur qui peut être disposée sur au moins une surface d'une structure, la couche 20 comprenant une pluralité de chemins conducteurs agencés selon un motif spéculaire pour réduire la section efficace en radar de la structure, et une unité de commutation couplée à la couche de matériau conducteur pour y appliquer sélectivement une énergie électrique pour créer différentes signatures radar de la structure vis-à-vis d'une source de rayonnements électromagnétiques illuminateurs. 25 En particulier, la couche de matériau conducteur est contrôlée pour répondre d'une façon aux rayonnements électromagnétiques illuminateurs quand l'énergie électrique est appliquée, et d'une autre façon quand l'application d'énergie électrique est interrompue. La figure 1 est une illustration schématique en coupe d'un exemple d'appareil 30 de dégivrage électrothermique. La figure 2 est une illustration d'un exemple de motif d'élément chauffant actuellement envisagé pour une utilisation dans un appareil de dégivrage électrothermique. Les figures 3 à 8 sont des exemples de motifs conducteurs spéculaires 1 à 6 respectivement, convenant pour matérialiser les grands principes de la présente invention. La figure 9 est une illustration schématique en coupe d'un appareil de commutation pour une structure d'altération de signaux radar adapté pour matérialiser un autre aspect de la présente invention. Pour des applications militaires, il est bien connu que des structures telles que des surfaces d'aéronefs, par exemple, sont conçues pour opérer furtivement par rapport à l'illumination radar. Cependant, quand un élément chauffant électrothermique avec des motifs de circuit tels que ceux illustrés en exemple sur la figure 2 sont appliqués à la surface de telles structures, les motifs de circuit de l'élément chauffant altèrent la section efficace en radar de la structure, ce qui rend la structure plus vulnérable à l'illumination radar. Notez que le dessin du motif de circuit de la figure 2 comprend des chemins de circuit conducteur qui sont essentiellement transversaux par rapport à l'illumination radar T issue d'une source ponctuelle radar monostatique située à l'avant, à l'arrière ou sur le côté. Par conséquent, les chemins de circuit de tels motifs créent d'intenses ondes électromagnétiques réfléchies directement en retour vers la source radar ponctuelle pour amplifier la section efficace radar de la structure. Les modes de réalisation de la présente invention altérant la section efficace radar qui seront décrits plus en détail ci-dessous impliquent la modification et l'amélioration des caractéristiques spéculaires pour les propriétés électromagnétiques des éléments chauffants électrothermiques pour fournir des pertes d'énergie magnétique et électrique supplémentaires dues à des mécanismes de réflexion et d'interférence. Dans les présents modes de réalisation, cette perte d'énergie est conçue pour survenir quand une onde électromagnétique d'énergie est appliquée par une source radar à une fréquence souhaitée d'utilisation (MHz ou GHz) ou sur une large gamme pour maximiser l'absorption d'énergie électromagnétique par des conducteurs normaux ou modifiés de l'élément chauffant et pour amortir les signaux radars renvoyés alors vers la source radar. Notez que les éléments chauffants via des chemins conducteurs 16 sont électrifiés par le système de dégivrage 20 comme illustré sur la figure 1. Des conceptions de motifs spéculaires 1 à 6 des divers modes de réalisation des chemins conducteurs de l'élément chauffant 10 sont illustrées au moyen d'exemples sur les figures 3 à 8, respectivement. De préférence, on peut utiliser un fil rond pour les chemins conducteurs en raison de ses propriétés réflexives inhérentes pour réduire les retours d'illumination issue d'une source radar ponctuelle monostatique. Toutefois, on comprendra que les chemins conducteurs des différents motifs d'éléments chauffants peuvent être des feuilles gravées, un tissu recouvert de métal, et similaires sans s'écarter des grands principes de la présente invention. De même, l'application préférée des motifs d'éléments chauffants est l'intégration dans des structures composites non-métalliques. Cependant, appliquer les motifs d'éléments chauffants sur ou sous des surfaces métalliques ou non-métalliques d'une structure aura tout autant pour effet d'en faire une structure d'altération des signaux radar. Chacun des motifs spéculaires 1 à 6 comprend six (6) chemins conducteurs avec un conducteur d'alimentation et un conducteur de retour pour chaque chemin, ce qui donne douze (12) conducteurs de connexion pour chaque motif. Les conducteurs de connexion pour chaque motif spéculaire 1 à 6 se trouvent sur les figures 3 à 8 en 16a-16f, respectivement. Les chemins conducteurs de chacun des motifs spéculaires 1 à 4 et 6 débutent et finissent dans la même région. Par exemple, les deux conducteurs extérieurs de 16a sur la figure 3 sont les fils connecteurs d'alimentation et de retour d'un chemin conducteur, et les deux conducteurs extérieurs suivants qui partent vers l'intérieur sont les connecteurs d'alimentation et de retour d'un autre chemin conducteur, etc. Dans chaque motif spéculaire 1 à 4 et 6, les chemins conducteurs sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres avec un chemin conducteur circonscrit par un autre qui s'étend vers l'extérieur jusqu'à ce qu'un chemin conducteur extérieur final achève le motif général. Le motif spéculaire 5 de la figure 7 est légèrement différent des autres ayant des chemins conducteurs qui sont juxtaposés et isolés les uns des autres, excepté que les chemins conducteurs ne sont pas circonscrits les uns par les autres. Au lieu de cela, chaque chemin conducteur débute à une extrémité du motif spéculaire et court d'avant en arrière et d'arrière en avant, formant une pluralité de sous-motifs à trois côtés l'un dans l'autre qui s'étendent à travers le motif général. Par conséquent, les chemins conducteurs se terminent à l'autre extrémité du motif spéculaire 5. Les chemins conducteurs des motifs spéculaires 1 à 4 et 6 comprennent des parcours de ligne droite courte en zigzags et présentant un angle, de sous-motifs répétitifs qui sont conçus pour fournir des lignes opposées perpendiculaires de réflectance électromagnétique à un angle de quarante-cinq degrés (45 ) par rapport à la ligne de vue d'une source radar ponctuelle monostatique, ce qui crée des zones d'interférence destructive depuis n'importe quelle onde électromagnétique non absorbée. Le motif spéculaire 5 est différent des autres, comme il a été noté plus haut, et comprend de plus grands sous-motifs faits de parcours plus longs de chemins conducteurs qui constituent des chemins de lignes ondulées et non pas des chemins de lignes droites comme dans les motifs spéculaires 1 à 4 et 6. Nonobstant la différence du motif spéculaire 5, chacun des motifs spéculaires 1 à 6 fonctionne pour réfléchir les ondes électromagnétiques en les éloignant de leur source ou pour créer une interférence destructive entre les ondes électromagnétiques. Dans l'un et l'autre cas, les ondes électromagnétiques renvoyées à la source radar depuis la structure sont altérées d'une manière qui réduit la section efficace en radar de la structure. Alors que les motifs spéculaires de chemins conducteurs ont été décrits ci-dessus comme élément chauffant électrothermique comme illustré sur la figure 1, on comprendra que c'est simplement une application possible. En général, chacun des différents motifs de chemins conducteurs tels qu'illustré à titre d'exemple sur les figures 3 à 8 est destiné à altérer la surface transversale efficace en radar de la structure à laquelle elle est appliquée. En d'autres termes, les motifs spéculaires de chemins conducteurs peuvent être appliqués à une structure et utilisés comme agents de furtivité pour masquer la structure au radar ennemi, c'est-à-dire la rendre sensiblement transparente au radar. Par exemple, un motif choisi de chemins conducteurs peut être intégré dans un matériau composite pour former un revêtement pour la structure, comme par exemple une surface portante d'un avion. Avec l'addition du motif de chemins conducteurs, la structure devient une structure d'altération des signaux radar (RAS), de sorte que la surface transversale efficace en radar de la structure s'en trouve sensiblement réduite. On comprend en outre que le même motif de chemins conducteurs n'a pas besoin d'être appliqué à l'intégralité de la structure. Par exemple, on peut souhaiter qu'un motif soit appliqué sur la face supérieure d'une surface portante et qu'un motif différent soit appliqué sur sa face inférieure. Sinon, un motif peut être appliqué sur la surface avant de la surface portante tandis qu'un autre motif est appliqué sur sa surface arrière. On peut même appliquer différents motifs spéculaires dans une pluralité de couches sur la structure. Par conséquent, faire de la structure une structure d'altération des signaux radar peut impliquer d'appliquer un ou plusieurs motifs de chemins conducteurs à des portions respectives de la structure et d'en électrifier les chemins conducteurs. De plus, une fois appliqué à la structure, le motif de chemins conducteurs peut être contrôlé pour créer des signatures radar spéciales de la structure vis-à-vis 1.5 des radars qui l'illuminent. Par exemple, les chemins conducteurs 16 du motif 10 peuvent être couplés à un système de commutation RAS 30 comme indiqué sur l'illustration schématique de la figure 9 et mis en action comme une antenne spéciale pour radars qui l'illuminent. En se référant à la figure 9, le système 30 peut servir à connecter et déconnecter les chemins conducteurs à une source de tension ou à la 20 terre, par exemple. Par conséquent, quand ils sont connectés, les chemins conducteurs 16 deviennent des circuits fermés et rendent la structure transparente aux radars qui l'illuminent, et quand ils sont déconnectés, les chemins conducteurs 16 deviennent des circuits ouverts et flottants, c'est-à-dire non reliés à la terre, et rendent la structure apparente aux radars. Par conséquent, le motif de chemins 25 conducteurs peut être contrôlé en fermant et ouvrant ses circuits pour répondre différemment aux signaux radars qui l'illuminent, et éventuellement, envoyer de faux signaux de retour radar afin d'induire l'ennemi en erreur. Bien que la présente invention ait été décrite ci-dessus en association avec un ou plusieurs modes de réalisation, on comprendra qu'une telle présentation est 30 simplement un exemple sans intention de limitation de la présente invention de quelque façon que ce soit par un quelconque mode de réalisation. Au contraire, la présente invention doit être interprétée dans la plus large mesure selon l'énoncé des revendications jointes | L'invention concerne une structure d'altération des signaux radars comprend : une structure, et au moins une couche de matériau conducteur disposé sur au moins une surface de la structure, la couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs (16a) agencés selon un motif spéculaire pour réduire la section efficace en radar de ladite structure.L'invention concerne également un appareil de dégivrage et un appareil pour créer des signatures radars. | 1. Structure d'altération des signaux radar comprenant : une structure, et au moins une couche de matériau conducteur disposé sur au moins une surface de ladite structure, ladite couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs (16) agencés selon un motif spéculaire (1 à 6) pour réduire la section efficace en radar de ladite structure. 2. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 dans laquelle les chemins conducteurs (16) de la couche sont juxtaposés et isolés électriquement les 10 uns des autres avec un chemin conducteur circonscrit par un autre s'étendant vers l'extérieur jusqu'à ce qu'un chemin conducteur extérieur de la pluralité achève le motif spéculaire général (1 à 6). 3. Structure d'altération des signaux radar selon la 2 dans laquelle 15 chaque chemin conducteur (16) comprend des parcours de ligne droite courte, en zigzag et présentant un angle, de sous-motifs répétitifs qui sont conçus pour fournir des lignes opposées perpendiculaires de réflectance de rayonnements électromagnétiques illuminateurs sous un angle souhaité en éloignement de leur source. 20 4. Structure d'altération des signaux radar selon la 3 dans laquelle les sous-motifs sont configurés pour créer des zones d'interférence destructive pour les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en provenance de la source. 25 5. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 dans laquelle les chemins conducteurs (16) de la couche sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres, chaque chemin commençant d'un côté de la couche, courant d'avant en arrière et d'arrière en avant à travers la couche, formant une pluralité de sous-motifs à plusieurs côtés l'un dans l'autre, et finissant de l'autre côté de la couche 30 pour former le motif général. 6. Structure d'altération des signaux radar selon la 5 dans laquelle les chemins conducteurs (16) de la couche sont des chemins de lignes ondulées configurées pour réfléchir les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en éloignement de leur source. 7. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 incluant une source d'énergie couplée à la pluralité de chemins conducteurs (16), ladite source d'énergie étant destinée à électrifier les chemins conducteurs (16). 8. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 incluant une source d'énergie couplée à la pluralité de chemins conducteurs (16), ladite source d'énergie étant destinée à électrifier sélectivement les chemins conducteurs (16). 15 9. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 dans laquelle la structure comprend un matériau composite non- métallique ; et dans laquelle la au moins une couche de matériau conducteur est incorporée dans ledit matériau composite non-métallique. 20 10. Structure d'altération des signaux radar selon la 1 dans laquelle le motif des chemins conducteurs (16) est formé par l'un des éléments du groupe constitué de fils métalliques, d'une feuille gravée et d'un tissu recouvert de métal. 11. Appareil de dégivrage électrothermique ayant des propriétés d'altération des 2.5 signaux radar, ledit appareil comprenant : un élément chauffant comprenant au moins une couche de matériau conducteur qui peut être disposée sur au moins une surface d'une structure pour dégivrer ladite surface, ladite couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs (16) agencés selon un motif spéculaire (1 à 6) pour réduire la section efficace en radar de ladite 30 structure ; et une unité de contrôle couplée audit élément chauffant pour contrôler l'énergie de chauffage qui y est appliquée pour dégivrer ladite surface.10 12. Appareil selon la 11 dans laquelle les chemins conducteurs (16) de l'élément chauffant sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres avec un chemin conducteur circonscrit par un autre s'étendant vers l'extérieur jusqu'à ce qu'un chemin conducteur extérieur de la pluralité achève le motif spéculaire général (1 à 6). 13. Appareil selon la 12 dans lequel chaque chemin conducteur comprend des parcours de ligne droite courte, en zigzag et présentant un angle, de sous-motifs répétitifs qui sont conçus pour fournir des lignes opposées perpendiculaires de réflectance de rayonnements électromagnétiques illuminateurs sous un angle souhaité en éloignement de leur source. 14. Appareil selon la 13 dans lequel les sous-motifs sont configurés pour créer des zones d'interférence destructive pour les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en provenance de la source. 15. Appareil selon la 11 dans lequel les chemins conducteurs (16) de l'élément chauffant sont juxtaposés et isolés électriquement les uns des autres, chaque chemin commençant d'un côté de l'élément, courant d'avant en arrière et d'arrière en avant à travers l'élément, formant une pluralité de sous-motifs à plusieurs côtés l'un dans l'autre, et finissant de l'autre côté de l'élément pour former le motif général. 16. Appareil selon la 15 dans lequel les chemins conducteurs (16) de la couche sont des chemins de lignes ondulées configurées pour réfléchir les rayonnements électromagnétiques illuminateurs en éloignement de leur source. 17. Appareil selon la 11 dans lequel la au moins une couche de 30 matériau conducteur de l'élément chauffant peut être incorporée dans un matériau de surface composite non-métallique. 13 18. Appareil selon la 11 dans lequel le motif des chemins conducteurs (16) est formé par l'un des éléments du groupe constitué de fils métalliques, d'une feuille gravée et d'un tissu recouvert de métal. 19. Appareil pour créer différentes signatures radars d'une structure vis-à-vis d'une source de rayonnements électromagnétiques illuminateurs, ledit appareil comprenant : au moins une couche de matériau conducteur disposé sur au moins une surface d'une structure, ladite couche comprenant une pluralité de chemins conducteurs (16) agencés selon un motif spéculaire (1 à 6) pour réduire la section efficace en radar de ladite structure, et une unité de commutation couplée à ladite couche de matériau conducteur pour y appliquer sélectivement une énergie électrique pour créer différentes signatures radar de la structure vis-à-vis d'une source de rayonnements électromagnétiques illuminateurs. 20. Appareil selon la 19 dans lequel ladite couche de matériau conducteur est contrôlée pour répondre d'une façon aux rayonnements électromagnétiques illuminateurs quand l'énergie électrique est appliquée, et d'une autre façon quand l'application d'énergie électrique est interrompue. | G | G01 | G01S | G01S 13 | G01S 13/00 |
FR2900354 | A1 | PROCEDE POUR DETRUIRE UN CORPS COMPORTANT DES PARTIES METALLIQUES RECOUVERTES D'AMIANTE | 20,071,102 | La présente invention concerne les procédés pour détruire un corps comportant des parties métalliques contenant de l'amiante, qui trouvent des applications particulièrement avantageuses pour la destruction de corps de grand volume comme des navires ou analogues. II faut tout d'abord rappeler que l'amiante se trouve, dans la nature, sous forme de roches fibreuses pouvant soutenir des températures élevées jusqu'à environ 900 C. Elle a été utilisée, pendant près de cinquante années, dans l'automobile notamment pour les plaquettes de freins, dans l'industrie comme protection contre les températures élevées lors du soudage du verre et autre, et dans le bâtiment comme protection contre le feu et pour la fabrication de ciments (fibrociments, etc.). A partir de 1980, l'amiante a été interdite sous toutes ses formes car les fibres, dont les plus fines peuvent avoir un diamètre d'environ 0,02 micron, se logent dans les alvéoles pulmonaires et se transforment au bout de quelques années en cancer ou autre maladie pulmonaire mortelle, du moins fortement invalidante. La solution actuelle pour détruire un corps recouvert d'amiante, est de procéder tout d'abord au désamiantage par exemple par grattage mécanique de ce corps. Le personnel en charge de ce désamiantage se doit de porter un scaphandre et l'endroit en cours de traitement doit être confiné par des parois comme des voiles ou analogues. L'atmosphère dans cet endroit confiné est continuellement soumise à une aspiration. Cette solution n'est pas très efficace et demeure dangereuse. En effet, quand on supprime le confinement, malgré l'aspiration, aucun filtre ne peut réellement bloquer les plus petites particules. Or, ces particules ont une durée de vie dans l'air ambiant, de trente mille ans. En plus, se pose le problème de l'évacuation et du stockage, par exemple par enfouissement, des matériaux récupérés lors du grattage. D'autant plus que, le coût du désamiantage, seul, étant déjà prohibitif, la tentation de la mise en décharge sauvage est alors très forte. Aussi, la présente invention a pour but de mettre en oeuvre un procédé pour détruire un corps comportant des parties métalliques ou analogues recouvertes par de l'amiante, qui trouve des applications particulièrement avantageuses, pour la destruction de corps de grand volume comme des navires ou analogues, qui pallie en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des procédés connus à ce jour. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé pour détruire un corps comportant des parties métalliques recouvertes d'amiante, caractérisé en ce que sa mise en oeuvre comporte les étapes successives suivantes : • découpage du corps à l'aide d'un faisceau laser de puissance pour obtenir des morceaux, • enrobage des morceaux, et • fusion des morceaux enrobés, dans un four fermé. Le procédé peut aussi se caractériser par le fait que l'enrobage des morceaux découpés peut se faire en enfermant les morceaux dans un blister ou analogue, ou en pulvérisant, sur ces morceaux, une couche de vernis ou analogue. Le générateur laser utilisé pour le découpage du corps est 20 avantageusement un générateur laser de puissance, de 5 à 50 kW, par exemple à fibre orientable. Avec une puissance de 5kW, il est possible de découper une tôle d'acier de 25 mm d'épaisseur, avec une vitesse de découpe de l'ordre de 1 m/mn. Un gaz d'isolement, comme de l'air comprimé ou analogue, est 25 avantageusement utilisé pour éloigner des techniciens les éventuelles poussières d'acier et/ou d'amiante et pour faciliter la découpe. Avec un tel laser, l'amiante qui se trouve au niveau de la découpe est fondue, ce qui la rend inactive. Quant au four utilisé pour obtenir la fusion des morceaux enrobés, il est 30 avantageusement un four à plasma préférentiellement équipé d'un sas, de préférence incliné, pour éviter, lors de son ouverture, que la chaleur ne renvoie des particules vers l'extérieur. Ce four est porté à une température de l'ordre de 1400 à 4500 C, ce qui fond les morceaux comportant l'amiante. Il est ainsi obtenu des lingots d'acier et du laitier d'amiante inoffensif, tous utilisables pour de nombreuses applications. Le procédé selon l'invention présente certainement de nombreux avantages par rapport aux procédés similaires de l'art antérieur. Notamment, il évite le coût prohibitif du désamiantage et l'évacuation des déchets, il permet de récupérer de l'acier et du laitier d'amiante, il protège l'environnement et les personnes | La présente invention concerne les procédés pour détruire un corps comportant des parties métalliques recouvertes d'amiante.Le procédé selon l'invention se caractérise essentiellement en ce que sa mise en oeuvre comporte les étapes successives suivantes : le découpage du corps par le faisceau d'un générateur laser pour obtenir des morceaux, l'enrobage des morceaux découpés, et la fusion des morceaux enrobés, dans un four fermé.Application, notamment, à la destruction des parties métalliques amiantées de grands bâtiments comme des navires. | 1. Procédé pour détruire un corps comportant des parties métalliques recouvertes d'amiante, caractérisé en ce que sa mise en oeuvre- comporte les étapes 5 successives suivantes : • découpage du corps par le faisceau d'un générateur laser pour obtenir des morceaux, • enrobage des morceaux découpés, et • fusion des morceaux enrobés, dans un four fermé. 10 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'enrobage des morceaux découpés est effectué selon l'un des processus suivants : enfermement dans un blister, pulvérisation d'une couche de vernis. 15 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le générateur laser est un laser de puissance, d'une puissance comprise entre environ 5 à 50 kW. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit four 20 est un four à plasma apte à fournir une température de l'ordre de 1400 à 4500 C. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ledit four est équipé d'un sas pour éviter que, lors de son ouverture, la chaleur ne renvoie des particules vers l'extérieur. | B | B09 | B09B | B09B 3 | B09B 3/00 |
FR2899508 | A1 | MACHINE POUR LA COUPE SUR MESURE DE TRONCONS LONGILIGNES DE BOIS DE CHAUFFAGE | 20,071,012 | La présente invention concerne une machine pour la coupe sur mesure de tronçons longilignes de bois de chauffage, en particulier ces morceaux, de petites dimensions, déjà coupés à la longueur de 100 à 120 cm sur le lieu de production, à transformer ensuite en morceaux adaptés pour être utilisés par exemple dans des fours à bois de restaurants, dans les cheminées et dans les poêles. On connaît des machines pour couper des morceaux de bois de chauffage, normalement les rejets de taillis et les branches des plantes de haute futaie, déjà coupés en morceaux longs de 100 à 120 cm sur le lieu de production, transportés ensuite sur les lieux de travail des opérateurs qui procèdent à leur coupe, normalement en morceaux de 25 à 35 cm et en morceaux de 50 à 60 cm, puis les vendent aux personnes qui les utilisent pour les brûler dans les cheminées, dans les poêles ou encore dans les fours à bois, par exemple pour la cuisson des pizzas et d'autres aliments. Dans l'état actuel de la technique, on utilise normalement des scies à disque et des scies à ruban avec le plan de travail équipé de butée réglable, avec laquelle l'opérateur coupe les morceaux de bois longilignes de chauffage, en les transformant en tronçons de la longueur prédéterminée adaptée pour le foyer dans lequel ils seront brûlés. Des machines pareilles sont relativement simples et donc peu onéreuses, ont cependant une productivité très limitée et occupent l'opérateur qui manœuvre un morceau de bois derrière l'autre de manière continue, qui le pousse donc contre l'ustensile tranchant, avec les dangers que la proximité de l'opérateur par rapport à la lame coupante comporte. On connaît d'autres machines dotées de ruban ou d'un guide transporteur, sur lesquelles on étend l'un derrière l'autre dans la direction longitudinale, les morceaux de bois à couper, que l'on fait avancer de manière intermittente jusqu'à la station de coupe où ils sont retenus par des presseurs adaptés. Dans la station de coupe, la lame avec un mouvement vertical ou avec un mouvement de translation, coupe le tronc ou le morceau de bois, puis repasse en position de repos pour permettre au tronc ou au morceau de bois à couper d'avancer jusqu'à une butée où il est à nouveau bloqué et soumis à une nouvelle coupe et donc ainsi jusqu'à son épuisement. Des machines pareilles sont normalement utilisées pour la coupe des troncs et des morceaux de bois relativement grands et lourds. Celles-ci sont normalement équipées également de tête de fente, avec laquelle les morceaux individuels coupés sont fendus dans la direction axiale en deux ou plusieurs morceaux pour les rendre faciles à manipuler et de dimensions adaptées pour être brulés dans les cheminées, les poêles ou dans les fours à bois. Des machines pareilles sont adaptées pour couper des troncs ou des morceaux de bois dont la manipulation serait difficile à réaliser par une seule personne. Ce sont cependant des machines relativement lentes et elles ont une production horaire limitée. Le but de la présente invention est la réalisation d'une machine avec laquelle réaliser la coupe de tronçons longilignes de bois de chauffage en morceaux de longueur déterminée, normalement de 20 à 25 cm jusqu'à 50 à 60 cm, avec lesquels alimenter des cheminées, des poêles, et des fours à bois pour la cuisson des aliments. Un autre but de l'invention est la réalisation d'une machine avec laquelle on réalise plusieurs coupes sur les tronçons longilignes de bois de chauffage ayant une longueur normalement de 100 à 150 cm et avec un diamètre inférieur à environ 40 cm, comme ceux qui sont empilés sur les lieux de travail des revendeurs au détail de bois de chauffage -transformant ces derniers en morceaux d'une longueur comprise entre 20 à 25 cm et 50 à 70 cm environ, donc des longueurs adaptées pour rendre de pareils morceaux appropriés pour être utilisés dans les cheminées, les poêles et dans les fours pour cuire des aliments, comme les pizzerias. Un autre but de l'invention est la réalisation d'une machine qui ne nécessite pas la présence constante des opérateurs dans la station dans laquelle ont lieu les coupes des tronçons longilignes de bois. Un autre but de l'invention est la réalisation d'une machine dans laquelle l'opérateur préposé au chargement du bois à couper, travaille à une distance suffisante de sécurité de la station dans laquelle les opérations de coupe ont lieu. Un autre but de l'invention est la réalisation d'une machine qui permet l'exécution des coupes de sorte que les morceaux de bois obtenus sont de longueur réglable et adaptée à ce que demandent les utilisateurs, en particulier produise des morceaux d'une longueur comprise entre 20 et 40 cm et de morceaux d'une longueur comprise entre 50 et 70 cm environ. L'invention qui a permis d'atteindre de tels résultats, se concrétise par une machine qui comprend une voie d'avancement avec des chaînes d'entraînement parallèles, desquelles émergent des barres d'entraînement réparties et sur lesquelles s'étendent, dans la direction transversale, des tronçons longilignes de bois de chauffage à couper, ci-après, indiqués par tronçons à couper par souci de concision. Celle-ci commence par une station de chargement et se termine par une station de coupe, cette dernière étant caractérisée par une pluralité de moyens de coupe situés dans des plans verticaux parallèles à la direction d'avancement des tronçons à couper, avec au moins certains desdits moyens de coupe qui sont réglables dans la direction transversale par rapport à la direction d'avancement desdits tronçons à couper, ainsi que par le fait que lesdits moyens de coupe sont orientables à partir d'une position de travail, dans laquelle ils émergent de la voie d'avancement, jusqu'à une position de repos, dans laquelle ils se trouvent sous le niveau de la voie d'avancement moyenne. Une pareille invention s'avère particulièrement avantageuse parce que la voie d'avancement est réalisée avec une longueur adaptée pour permettre le chargement de la machine en amont de la station de coupe et à une distance suffisante de cette dernière, sécurisant la position de travail de l'opérateur. Elle est avantageuse parce que les chaînes d'entraînement soutiennent les tronçons de bois à couper disposés de manière transversale par rapport à celles-ci, permettant aux moyens de coupe d'effectuer plusieurs coupes du même tronçon pendant qu'il avance. Elle est avantageuse parce que les barres émergeant des chaînes d'entraînement empêchent les tronçons de bois de rouler en arrière sur la voie d'avancement et en même temps leur permettent d'être empilés sur la voie d'avancement, permettant ainsi la d'une pluralité de tronçons des productions horaires élevées de parce que le réglage des direction transversale par rapport à celle de l'avancement des tronçons à couper permet de produire des morceaux de bois de longueurs 20 définies. Elle est avantageuse parce que le positionnement des moyens de coupe dans la direction presque verticale ou dans la direction presque horizontale et à un niveau inférieur du plan sur lequel sont posés les tronçons à 25 couper, permet de réaliser sur chacun d'eux un nombre de coupes réglable, afin d'obtenir des morceaux de différentes longueurs. Elle est avantageuse parce que les tronçons à couper, empilés entre eux, ne nécessitent pas la 30 présence de l'opérateur à la station de coupe, ainsi la machine peut être sécurisée et en tout cas, elle peut coupe simultanée longilignes et donc la machine. Elle moyens de est avantageuse coupe dans la être équipée de tous les accessoires nécessaires pour la sécuriser par rapport aux personnes qui peuvent passer à proximité de celle-ci. L'objet de l'invention est donc une machine pour la coupe sur mesure de tronçons longilignes de bois de chauffage, caractérisée par une voie d'entraînement définie par plusieurs chaînes motorisées, de chacune desquelles sont solidaires des barres d'entraînement, avec ladite voie qui commence par une station de chargement et se termine par une station de coupe, cette dernière étant caractérisée par une pluralité de moyens de coupe situés dans des plans verticaux parallèles à la direction d'avancement de tronçons longilignes de bois de chauffage à couper, avec au moins certains desdits moyens de coupe réglables dans la direction transversale par rapport à la direction d'avancement des morceaux à couper, ainsi que par le fait que chacun desdits moyens de coupe peut être orienté à partir d'une position de travail dans laquelle il émerge de la voie d'avancement, jusqu'à une position de repos, dans laquelle il se trouve au dessous du niveau de la même voie d'avancement. Selon des modes de réalisation particuliers de la machine de l'invention : - Les chaînes définissant la voie d'avancement, peuvent être soutenues par des guides appropriés pour empêcher leur inflexion. Les chaînes peuvent supporter des barres d'entraînement définissant des cages de chargement avec 30 une base de longueur comprise entre 50 et 200 cm. La station de chargement peut être équipée d'une surface latérale de butée pour l'alignement d'une extrémité des morceaux longilignes à couper, chargés sur la voie d'avancement. Dans la station de coupe, les moyens de coupe peuvent être réalisés avec des lames du type utilisé dans les tronçonneuses. - Les lignes de coupe des moyens de coupe peuvent être décalées entre elles dans la direction d'avancement des tronçons longilignes de bois à couper. Les chaînes dans la voie d'avancement peuvent être au nombre de quatre. - Les chaînes peuvent avoir une configuration annulaire. Le mouvement de coulissement des chaînes peut être déterminé par un motoréducteur relié à l'arbre sur lequel sont ancrés les tambours dentés des chaînes individuelles. - Le mouvement de coulissement des chaînes peut être déterminé par un groupe composé d'une roue dentée et d'une crémaillère, avec la crémaillère activée par un vérin oléodynamique et avec la roue dentée couplée à roue libre avec l'arbre qui la traverse. Les moyens de coupe dans la station de coupe 25 peuvent être au nombre de trois. Les moyens de coupe latéraux peuvent être réglables dans leur position selon une direction transversale, le moyen central étant au contraire fixe. Dans la station de coupe, dans une position 30 en hauteur, on peut positionner des groupes stabilisateurs à chaîne à anneau tournant de manière libre, avec des éléments tubulaires télescopiques avec une pointe en forme d'aiguille sortant des maillons de la chaîne et appropriée pour maintenir les tronçons longilignes de bois dans les phases de coupe. - Chaque groupe stabilisateur peut être combiné en amont avec un guide incurvé approprié pour maintenir dans une position soulevée la pointe en forme d'aiguille coulissante des éléments télescopiques tubulaires. Les éléments tubulaires télescopiques peuvent avoir un ressort interne ayant tendance à pousser vers l'extérieur la pointe en forme d'aiguille. -Les groupes stabilisateurs à anneau, dans la station de coupe, peuvent être en nombre égal au nombre de chaînes. - Ladite machine peut être caractérisée par des moteurs hydrauliques raccordés à une centrale activée par la prise de force d'un tracteur. - Ladite machine peut être caractérisée par des roues pour son déplacement sur le terrain et par des moyens à positionner par terre pour sa stabilisation dans le point dans lequel elle est positionnée. Les avantages précités ainsi que d'autres seront facilement compris, en particulier par l'homme du métier, à la lecture de la description détaillée suivante, en référence aux dessins schématiques qui illustrent le mode de réalisation préféré, reproduits dans les planches jointes, dans lesquels : la figure 1 est une vue de face en élévation d'une chaîne avec des barres d'entraînement, entre deux barres adjacentes desquelles sont reproduits les tronçons à couper, ainsi que de la chaîne avec des pointes appropriées pour immobiliser dans la station de coupe, les tronçons longilignes de bois ; la figure 2 est une vue en plan en élévation de la voie d'avancement de la machine reproduite avec quatre chaînes d'entraînement et trois moyens de coupe ; la figure 3 est une vue à plus grande échelle reproduisant une section de la chaîne avec deux barres d'entraînement, un moyen de coupe avec son propre moteur en position de travail, ainsi qu'en hachuré, la position qu'au moins la lame coupante prend lorsqu'il est désactivé ; la figure 4 illustre à plus grande échelle, une section de la chaîne d'entraînement avec quelques barres d'entraînement et le tambour qui la guide ; la figure 5 est une vue de face, à plus grande échelle, d'une section de la chaîne d'entraînement et d'une barre qui la soutient dans son avancement ; la figure 6 représente les maillons de la chaîne desquels sortent les pointes de blocage des tronçons à couper, dans la station de coupe ; la figure 7 représente sur une autre échelle, une pointe de blocage coupée par un plan axial, par lequel on met en évidence sa structure. Il est entendu que les dessins sont du type schématique et sont donnés pour le seul but de faciliter la compréhension de l'invention, sans en constituer pour cela une limitation. Par conséquent, l'invention se co;mnpcse 30 sensiblement d'une machine pour la coupe des tronçon; longilignes de bois de chauffage avec laquelle de tc L ï- tronçons 1 sont transformés en morceaux de la longueur appropriée pour être utilisés dans des cheminées, des poêles à bois pour le chauffage et pour la cuisson des aliments, ainsi que dans des fours à bois comme ceux utilisés dans les pizzerias, etc. Ladite machine comprend une voie d'avancement définie par plusieurs chaînes 2 motorisées côté-à-côte, de chacune desquelles sont solidaires des barres d'entraînement 3 posées à une distance l'une de l'autre de 50 à 200 cm, avec lesdites barres d'entraînement 3 sur les chaînes 2 côte-à-côte, alignées dans la direction transversale afin de définir des cages pour contenir des tronçons 1 à couper disposés dans une pile. La voie d'avancement commence avec une station de chargement et se termine par une station de coupe. La station de chargement est définie normalement par une surface latérale 4 de butée appropriée pour déterminer l'alignement d'une extrémité des tronçons 1 à couper chargés par l'opérateur sur la voie d'avancement, et en particulier dans l'espace compris entre une rangée transversale de barres d'entraînement 3 et la rangée adjacente, pour former une pile. Ladite surface latérale 4 de butée est située dans la section initiale de la voie d'avancement, sur le côté opposé à celui dans lequel agit l'opérateur par son action de chargement. La station de coupe est dans la section finale de la voie d'avancement, où sont produits les morceaux de bois qui, normalement par le biais d'un ruban transporteur, sont transportés dans le point dans lequel ils sont accumulés éventuellement dans le plateau de chargement d'un véhicule qui procède à leur transport jusqu'au lieu dans lequel ils seront utilisés et/ou emmagasinés. Dans ladite station de coupe, sont situés une pluralité de moyens de coupe 5 adjacents sur des plans verticaux parallèles à la direction d'avancement des tronçons 1 à couper. Au moins certains desdits moyens de coupe 5 sont réglables dans la direction transversale par rapport à la direction d'avancement des morceaux 1 à couper, afin de régler la longueur des morceaux individuels obtenus par la taille de ces derniers. Lesdits moyens de coupe 5 sont en outre variables du point de vue de leur orientation, à partir d'une position de travail dans laquelle ils sortent de la voie d'avancement, normalement dans une position comprise entre deux chaînes d'entraînement 2 adjacentes, jusqu'à une position de repos dans laquelle ils se trouvent au dessous du niveau de la voie d'avancement elle-même, comme représenté sur la figure 3, où ils sont normalement désactivés. Lesdits moyens de coupe 5 peuvent être réalisés avec des ustensiles divers. Normalement, ils sont constitués par des lames coupantes à chaîne, comme celles du type utilisé dans les tronçonneuses. Leurs lignes de coupe sont de préférence décalées entre elles dans la direction d'avancement des tronçons 1 à couper, de sorte que les coupes sur le même tronçon ont lieu l'une après l'autre et pas simultanément pour le soumettre ainsi à moins des sollicitations mineures. Dans la solution illustrée sur les dessins, les moyens de coupe 5 dans la station de coupe sont au nombre de trois, de sorte qu'un tronçon 1 de 120 cm peut être coupé en quatre morceaux longs de 30 cm chacun. Avec l'activation d'un seul moyen de coupe central, on produit au contraire, à partir de chaque tronçon 1, deux morceaux longs d'environ 60 cm chacun. Avec l'activation des deux seuls moyens de coupe 5 latéraux, on obtient au contraire deux morceaux de 30 cm et un morceau central de 60 cm. En faisant effectuer un mouvement de translation aux moyens de coupe 5, les mesures des morceaux de bois obtenus peuvent être au contraire changées, satisfaisant ainsi les différentes nécessités des acquéreurs. Les chaînes 2 dans la voie d'avancement sont soutenues par des guides 6 appropriés pour empêcher leur inflexion, même dans le cas où la machine est relativement longue et avec des barres d'entraînement 3 relativement hautes, qui permettent la formation de piles de chargement hautes et lourdes. Les barres d'entraînement 3, dans chaque chaîne 2, sont éloignées entre elles normalement de 50 à 200 cm, alors que leur hauteur est normalement comprise entre 30 et 100 cm. Normalement, lesdites chaînes 2 d'avancement sont au nombre de quatre et ont une configuration annulaire comme illustrée sur la figure 1, avec des tambours dentés 7 de guidage/entraînement au niveau des extrémités, l'un desquels étant un tambour menant. Normalement, les tambours dentés 7 en aval de la voie d'avancement, ceux situés après la station de coupe, sont emboîtés sur un même arbre 8 raccordé avec un motoréducteur approprié, non reproduit sur les dessins, qui permet de les porter en rotation lente et donc à transmettre le mouvement aux chaînes 2 d'avancement. L'entraînement a lieu avec une vitesse normalement non supérieure à un mètre à la minute. Dans un autre mode de réalisation, le mouvement de l'avancement unidirectionnel aux chaînes 2, est transmis par le biais d'une roue dentée 10 emboîtée sur l'arbre 8, de laquelle sont solidaires les tambours dentés 7, avec ladite roue dentée 10 couplée avec une crémaillère 11 activée par un vérin oléodynamique 12. Ladite roue dentée 10 est couplée à roue libre avec l'arbre 8 qui la traverse de sorte que le mouvement alternatif du coulissement du vérin oléodynamique 12 et donc de la crémaillère 11 se traduit par un mouvement unidirectionnel intermittent des chaînes 2, comme illustré sur la figure 2. Dans la station de coupe, dans le mode de réalisation préféré, sont placés, dans une position en hauteur, des groupes stabilisateurs 25 du type à chaîne à anneau, pouvant tourner de manière libre, équipés d'éléments tubulaires télescopiques 14 avec une pointe en forme d'aiguille 16 qui émergent des maillons de la chaîne 21 et appropriés pour maintenir les tronçons 1 dans les phases de coupe. Chaque groupe stabilisateur 25 est combiné, dans sa partie en amont, avec un guide incurvé 15 approprié pour maintenir dans des positions soulevées, les pointes en forme d'aiguille 16 coulissant dans les éléments tubulaires télescopiques 14, de sorte que ceux-ci effectuent un mouvement de translation vers l'extérieur lorsqu'ils sont au dessus de la pile de tronçon 1 et les compriment vers les chaînes 2 d'entraînement de sorte que lesdits tronçons 1 sont immobiles ou restent presque immobiles lorsqu'ils sont sollicités par les lames 20 des moyens de coupe 5. Lesdits éléments tubulaires télescopiques 14 ont normalement un ressort interne 18 ayant tendance à pousser vers l'extérieur la pointe en forme d'aiguille 16 qui interagit avec les tronçons 1 afin de les appuyer et d'assurer leur stabilisation. Lesdits groupes stabilisateurs 25 à anneau, situés dans la station de coupe, sont normalement en nombre identique au nombre de chaînes 2, de sorte qu'au moins l'un de ceux-ci agit sur les morceaux de bois coupés et leur permet de tomber par terre après avoir dépassé le moyen de coupe 5 qui l'a séparé de la partie restante du tronçon 1 à partir duquel il est retiré. Les moyens moteurs, qui activent soit les chaînes 2, soit les moyens de coupe 5, soit les autres parties mécaniques en mouvement de la machine, sont normalement des moteurs hydrauliques, raccordés à une centrale activée ou pouvant être activée par la prise de force d'un tracteur. Dans le cas où la machine doit être positionnée sensiblement dans un point de travail, celle-ci pourra être reliée à des moteurs électr:i_qu_.s ou à une électropompe ou à d'autres moyens activés par l'énergie électrique. La machine est normalement dotée de roues pour son mouvement et son déplacement dans le lieu de travail, ainsi que de pieds ou d'autres moyens à positionne p r terre, pour sa stabilisation à l'endroit où elle est positionnée | Une machine comprenant une voie d'avancement à chaînes (2) avec des barres d'entraînement (3), une station de chargement avec une surface latérale (4) de butée pour le positionnement transversal par rapport à la voie d'avancement des tronçons longilignes (1) à couper, une station de coupe avec une pluralité de moyens de coupe parallèles à la direction d'avancement des tronçons (1), au moins chacun desdits moyens de coupe étant réglable dans la direction transversale et chacun pouvant être orienté à partir d'une position de travail dans laquelle il sort de la voie d'avancement et une position de repos, dans laquelle il reste inactif sous ladite voie. | 1. Machine pour la coupe sur mesure de tronçons longilignes de bois de chauffage, caractérisée par une voie d'entraînement définie par plusieurs chaînes (2) motorisées, de chacune desquelles sont solidaires des barres d'entraînement (3), avec ladite voie qui commence par une station de chargement et se termine par une station de coupe, cette dernière étant caractérisée par une pluralité de moyens de coupe (5) situés dans des plans verticaux parallèles à la direction d'avancement de tronçons longilignes (1) de bois de chauffage à couper, avec au moins certains desdits moyens de coupe (5) réglables dans la direction transversale par rapport à la direction d'avancement des morceaux (1) à couper, ainsi que par le fait que chacun desdits moyens de coupe (5) peut être orienté à partir d'une position de travail dans laquelle il émerge de la voie d'avancement, jusqu'à une position de repos, dans laquelle il se trouve au dessous du niveau de la même voie d'avancement. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les chaînes (2) définissant la voie d'avancement, sont soutenues par des guides (6) appropriés pour empêcher leur inflexion. 3. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les chaînes (2) supportent des barres d'entraînement (3) définissant des cages de chargement avec une base de longueur comprise entre 50 et 200 cm. 4. Machine selon la 1, caractérisée en ce que la station de chargement est équipée d'unesurface latérale (4) de butée pour l'alignement d'une extrémité des morceaux longilignes (1) à couper, chargés sur la voie d'avancement. 5. Machine selon la 1, caractérisée 5 en ce que dans la station de coupe, les moyens de coupe (5) sont réalisés avec des lames du type utilisé dans les tronçonneuses. 6. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les lignes de coupe des moyens de coupe (5) 10 sont décalées entre elles dans la direction d'avancement des tronçons longilignes (1) de bois à couper. 7. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les chaînes (2) dans la voie d'avancement 15 sont au nombre de quatre. 8. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les chaînes (2) ont une configuration annulaire. 9. Machine selon la 1, caractérisée 20 en ce que le mouvement de coulissement des chaînes (2) est déterminé par un motoréducteur relié à l'arbre (8) sur lequel sont ancrés les tambours dentés (7) des chaînes (2) individuelles. 10. Machine selon la 1, caractérisée 25 en ce que le mouvement de coulissement des chaînes (2) est déterminé par un groupe composé d'une roue dentée et d'une crémaillère (10-11), avec la crémaillère (11) activée par un vérin oléodynamique (12) et avec la roue dentée (10) couplée à roue libre avec l'arbre (8) qui 30 la traverse. 11. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de coupe (5) dans la station de coupe sont au nombre de trois. 12. Machine selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de coupe (5) latéraux sont réglables dans leur position selon une direction transversale, le moyen central étant au contraire fixe. 13. Machine selon la 1, caractérisée en ce que dans la station de coupe, dans une position en hauteur, on positionne des groupes stabilisateurs (25) à chaîne à anneau tournant de manière libre, avec des éléments tubulaires télescopiques (14) avec une pointe en forme d'aiguille (16) sortant des maillons de la chaîne (21) et appropriée pour maintenir les tronçons longilignes (1) de bois dans les phases de coupe. 14. Machine selon la 13, caractérisée en ce que chaque groupe stabilisateur (25) est combiné en amont avec un guide incurvé (15) approprié pour maintenir dans une position soulevée la pointe en forme d'aiguille (16) coulissante des éléments télescopiques tubulaires (14). 15. Machine selon la 13 ou 14, caractérisée en ce que les éléments tubulaires télescopiques (14) ont un ressort interne (18) ayant tendance à pousser vers l'extérieur la pointe en forme d'aiguille (16). 16. Machine selon une des 13 à 15, caractérisée en ce que les groupes stabilisateurs (25) à anneau, dans la station de coupe, sont en nombre égal au nombre de chaînes (2). 17. Machine selon la 1, caractérisée par des moteurs hydrauliques raccordés à une centrale activée par la prise de force d'un tracteur. 18. Machine selon la 1, caractérisée par des roues pour son déplacement sur le terrain et par des moyens à positionner par terre pour sa stabilisation dans le point dans lequel elle est positionnée. | B | B27 | B27B | B27B 15,B27B 29 | B27B 15/00,B27B 29/02 |
FR2892661 | A1 | PROCEDE DE REGLAGE DE LA QUANTITE D'ENCRE APPLIQUEE SUR UN PRODUIT A IMPRIMER ET DISPOSITIF CORRESPONDANT. | 20,070,504 | La présente invention concerne un procédé de réglage de la quantité d'encre appliquée sur un produit à imprimer par une unité d'impression munie d'un rouleau encrier (14) et d'un rouleau d'impression associé sur un produit à imprimer, comprenant les étapes : a) entraîner en rotation le rouleau encrier avec une première vitesse d'encrage, et simultanément entraîner en rotation le rouleau d'impression avec une première vitesse d'impression, b) modifier la vitesse de rotation du rouleau d'impression à une seconde vitesse d'impression, c) modifier la vitesse de rotation du rouleau encrier à une seconde vitesse d'encrage lors ou après ladite modification de la vitesse de rotation du rouleau d'impression, en fonction d'un indice de correction de vitesse. Elle s'applique notamment aux presses rotatives offset à bande. On connaît des dispositifs de contrôle de la densité d'encre appliquée au produit à imprimer pendant les périodes d'accélération et de décélération de la presse d'impression. Un tel dispositif est décrit dans le document JP-A-2000255037 de MITSUBISHI. Le dispositif de ce document a pour but de maintenir constant la densité d'encre pendant les phases transitoires des changements de vitesse d'impression. Le contrôle des vitesses des rouleaux d'encrier en fonction de la vitesse d'impression s'effectue à partir de courbes de conversion stockées dans la mémoire du système qui compensent les dérives éventuelles de l'apport d'encre pendant les accélérations ou les décélérations. On connaît en outre des dispositifs d'ajustement de la quantité d'encre apportée au papier par l'unité d'impression en fonction de la vitesse machine et du taux de couverture. Un premier dispositif de ce type est décrit dans le document US2002/0073.867 de HEIDELBERG AG. Ce document s'applique aux machines équipées d'une prise d'encre alternative. La régulation de l'apport d'encre en fonction de la vitesse d'impression est réalisée par la variation de la durée de contact du rouleau preneur sur la bille d'encrier et par la régulation de la vitesse d'encrier. Le but de ce système est de compenser les dérives locales de densité dues à la dispersion du taux de couverture dans la laize lors des changements de vitesse d'impression. Un second dispositif de ce type est décrit dans JP 2001 328 235 de MITSUBISHI. Ce document décrit un système de contrôle de l'apport d'encre en fonction de la densité d'aplat lue sur le papier. Le contrôle est réalisé sur la vitesse du rouleau d'encrier et sur l'ouverture de vis de réglage. Le système n'est pas anticipatif mais seulement correctif. Par ailleurs, on connaît des dispositifs d'optimisation du contrôle de l'encrage dans les phases transitoires de changement de vitesse. Un tel dispositif est décrit dans le document DE 100 13 876. Ce document décrit un algorithme de réglage auto-adaptatif de l'apport d'encre d'une machine à imprimer, qui anticipe les corrections d'encrage, à l'aide de l'ouverture de vis de réglage à apporter à vitesse stabilisée lors des régimes transitoires. Le dispositif calcule ces corrections en fonction de la différence entre les valeurs densitométriques ou colorimétriques mesurées par un système de lecture et les valeurs calculées à partir d'un modèle mathématique. Le dispositif décrit a pour but de réduire les erreurs de régulation et ainsi d'augmenter la productivité des presses d'impression. Les dispositifs connus présentent les inconvénients suivants. Ils ne permettent pas d'adapter les courbes de compensation d'encrage en fonction des conditions propres à chaque groupe d'encrage afin de minimiser les déviations d'apport d'encre en régime stabilisé lors des changements de vitesse d'impression. Or, les déviations de densités dues aux changements de vitesse dépendent des paramètres qui varient dans le temps tels que la température de l'encre appliquée, l'adhérence de l'encre, la viscosité de l'encre, les propriétés du support d'impression, les réglages mécaniques d'un groupe d'encrage et le taux de couverture. Si ces déviations de l'apport d'encre ne sont compensées que par l'ouverture des vis de réglage, elles peuvent engendrer un rapport désavantageux de l'ouverture de vis de réglage par rapport à la vitesse du rouleau d'encrier. Par conséquent les densités d'encrage peuvent être très difficiles à maîtriser pour l'opérateur. C'est pourquoi la présente invention a pour but de pallier les inconvénients cités et de fournir un procédé de réglage d'une unité d'impression qui permette une application plus régulière d'encre sur un produit à imprimer. A cet effet l'invention a pour objet un procédé du type indiqué, caractérisé par les étapes suivantes : - mesurer au moins une première quantité d'encre appliquée sur le produit à imprimer lorsque le rouleau encrier et le rouleau d'impression tournent aux premières vitesses d'encrage et d'impression; - mesurer au moins une seconde quantité de l'encre appliquée sur le produit à imprimer lorsque le rouleau encrier et le rouleau d'impression tournent aux secondes vitesses d'encrage et d'impression; - calculer une valeur de déviation représentant la différence de quantité d'encre appliquée entre les première et seconde quantités d'encre imprimée ; et - adapter le paramètre de correction de vitesse TI 5 en fonction de la valeur de déviation de quantité d'encre imprimée. Selon des modes de réalisation particuliers, le procédé selon l'invention peut comporter les caractéristiques suivantes : - les mesures de la première quantité d'encre et de la seconde quantité d'encre sont effectuées à vitesses d'encrage et d'impression constantes ; - au moins l'une des mesures de première et seconde quantités d'encre est effectuée par une mesure 15 densimétrique ; - au moins l'une des mesures de première et seconde quantités d'encre est effectuée par une mesure colorimétrique ; - la valeur de déviation est calculée par la formule 2 0 suivante : S(V , Vz) _ ~~~ où D(V2) - S (V1r V2) est la valeur de déviation pour un changement de vitesse d'impression de V1 à V2, - V1 est la première vitesse d'impression - V2 est la seconde vitesse d'impression - D(Vx) est la quantité de l'encre appliquée à la vitesse d'impression Vx, x étant 1 ou 2 ; - on calcule au moins une première courbe de valeurs d'indice de correction du rouleau d'encrier dont au moins deux points répondent à la formule TI(V) = VRE(V,consigneRE) 30 (Formule I), où TI(V) = valeur de l'indice de correction pour la vitesse d'impression V; 10 25 VRE max.consigneRE VRE(V, consigne RE) = vitesse réelle du rouleau encrier pour la vitesse d'impression V donné et de la consigne nominale consigne RE donnée ; VREmm = vitesse maximum du rouleau encrier ; Consigne RE = consigne nominale définie par l'opérateur ; - la ou chaque courbe de valeurs d'indice de correction est une courbe définie par un nombre entier de points qui répondent à la formule I et entre lesquelles la courbe est interpolée, notamment interpolée linéairement ; - le procédé est caractérisé par une étape d'optimisation de l'au moins une courbe de valeurs d'indice de correction selon l'équation suivante : TI(V1) 1 Si(Vil V2).Hi(V2). i=1 Hi (V.1) - =TI(V2) où n n = nombre de changements de vitesse considéré ; i = indice caractérisant un changement de vitesse donné ; Si = ratio de la quantité d'encre appliquée au produit à imprimer respectivement avant et après le changement de vitesse i ; Vil = Vitesse d'impression avant changement de vitesse i ; Vi2 = Vitesse d'impression après le changement de vitesse i ; TIi(V2) = valeur de l'indice de correction 25 caractérisant la régulation de la vitesse d'encrage en fonction de la vitesse d'impression pour une consigne RE de rouleau d'encrier à 100%. TIi(VX) : ancienne valeur de l'indice de correction employée, caractérisant la courbe de valeurs d'indice de 30 correction du rouleau d'encrier en fonction de la vitesse d'impression x lors du changement de vitesse i, pour une consigne de rouleau d'encrier réglé à 100% ; 20 - on calcule au moins une deuxième courbe de valeurs d'indice de correction du rouleau encrier tel que décrit ci-dessus, les courbes de valeurs d'indice de correction sont calculées lors de l'utilisation de deux types de consommables différents, notamment deux types d'encre différents ou deux types de papier différents, et on stocke les courbes de valeurs d'indice de correction et un paramètre représentant le type de consommable dans une mémoire ; - le procédé de réglage est caractérisé par les étapes suivantes . - terminaison de la commande en cours; - adapter l'indice de correction en fonction de la valeur de déviation calculée pour les commandes d'impression 15 suivantes ; et - le procédé de réglage de l'épaisseur d'encre d'au moins deux unités d'impression est caractérisé par la mise en oeuvre d'un procédé tel que décrit ci-dessus pour chacune des unités d'impression. 20 Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci a pour objet un dispositif de réglage de l'épaisseur d'encre appliqué par une unité d'impression munie d'un rouleau encrier et d'un rouleau d'impression associé sur un produit à imprimer, du type comprenant : 25 - des moyens d'entraînement en rotation du rouleau d'impression à une vitesse d'impression, - des moyens d'entraînement en rotation du rouleau encrier à une vitesse d'encrage, - des moyens de commande des moyens d'entraînement 30 en rotation adaptés pour commander les vitesses d'entraînement des rouleaux encrier et d'impression, - des moyens de mesure adaptés pour détecter la quantité d'encre déposée sur le produit à imprimer, - une mémoire adaptée pour stocker un indice de correction de vitesse, caractérisé en ce que - les moyens de commande sont adaptés pour commander 5 la vitesse d'encrage en fonction de l'indice de correction de vitesse, -les moyens de mesure sont adaptés pour mesurer une première quantité d'encre imprimée sur le produit lorsque le rouleau encrier et le rouleau d'impression tournent à des 10 premières vitesses d'encrage et d'impression, et pour mesurer une seconde quantité d'encre imprimée sur le produit à imprimer lorsque le rouleau encrier et le rouleau d'impression tournent à des secondes vitesses d'encrage et d'impression ; 15 - les moyens de calcul sont adaptés pour calculer une valeur de déviation représentant la différence de quantité d'encre imprimée entre les première et seconde quantités d'encre imprimées, et pour - adapter le paramètre de correction de vitesse en 20 fonction de la valeur de déviation de quantité d'encre imprimée. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif selon l'invention comporte la caractéristique suivante . 25 - le dispositif de réglage est caractérisé en ce qu'il est en outre adapté pour mettre en oeuvre l'un des procédés tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre 30 d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'une unité d'impression selon l'invention ; - la Figure 2 montre une courbe de valeurs de correction de la vitesse d'encrage ; et - la Figure 3 montre un ordinogramme d'un procédé selon l'invention. Sur la Figure 1 est représentée une unité d'impression selon l'invention, désignée par la référence générale 2. Cette unité d'impression 2 est installée dans une presse d'impression offset à bande, qui comporte une pluralité de telles unités d'impression. Chaque unité d'impression 2 est adaptée pour imprimer sur un support à imprimer, en l'occurrence une bande de papier 4. A cet effet, l'unité d'impression 2 comprend un rouleau porte plaque 6 et un rouleau porte blanchet 8, qui forme un rouleau d'impression en contact avec la bande de papier 4. L'unité d'impression 2 comporte en outre un dispositif d'encrage 10, également appelé groupe d'encrage, muni d'un réservoir d'encre 12, d'un rouleau encrier 14, et d'une pluralité de rouleaux de répartition 16. L'unité d'impression 2 est aussi munie d'un dispositif de réglage 18 de la quantité d'encre appliquée sur la bande de papier 4. Le rouleau encrier 14 est en contact continu avec l'encre se trouvant dans le réservoir d'encre 12 et est adapté pour transférer de l'encre aux rouleaux de répartition 16. Les rouleaux de répartition 16 sont adaptés pour appliquer l'encre sur le rouleau porte plaque 6. Le rouleau encrier 14 est en contact continu avec l'un des rouleaux de répartition 16. Dans une autre représentation, le contact peut être alternatif. Le dispositif de réglage 18 comporte une pluralité de vis de réglage 22 qui sont adaptées pour régler l'épaisseur du film d'encre transmis du réservoir d'encre 12 sur le rouleau encrier 14. En outre, le dispositif de réglage 18 comporte un premier moteur 24, adapté pour entraîner le rouleau porte blanchet 8 en rotation, ainsi qu'un second moteur 26, adapté pour entraîner en rotation le rouleau encrier 14. Le dispositif de réglage 18 est en outre muni de moyens de détection adaptés pour détecter la quantité d'encre appliquée sur la bande de papier 4. Ces moyens de détection sont en l'occurrence une camera 28 pouvant relever la densité D de l'encre appliquée sur la bande 4. Le dispositif de réglage 18 comprend un microcontrôleur 30 ayant un processeur 32, une mémoire tampon 34 et une mémoire actuelle 36. La camera 28 est relié au microcontrôleur 30 par l'intermédiaire d'une première ligne capteur 40. Ainsi, le microcontrôleur 30 est adapté pour recevoir une valeur représentant la quantité d'encre disposée sur la bande 4 en l'occurrence une valeur représentant la densité D. En variante, la caméra 28 relève une valeur colorimétrique. Par ailleurs, le processeur 32 est relié au premier moteur 24 par une première ligne de commande 42, et par une deuxième ligne de commande 44 au second moteur 26. Ainsi, le microcontrôleur 30 est adapté pour commander d'une part la vitesse d'impression, qui est la vitesse de rotation du rouleau porte blanchet 8, et d'autre part la vitesse d'encrage, qui est la vitesse de rotation du rouleau d'encrier 14. Une troisième ligne de commande 46 relie le microcontrôleur 30 à la vis de réglage 22 en vue de commander la position de cette vis 22. Une seconde ligne capteur 48 connecte le rouleau porte blanchet 8 au microcontrôleur 30 en vue de relever la vitesse de rotation de ce rouleau 8. L'unité d'impression 2 fonctionne de la manière suivante. Supposons que l'unité d'impression 2 fonctionne avec une première vitesse d'impression V1, qui est de 30% de la vitesse d'impression maximale Vmax. Le calcul de la première vitesse d'encrage VREI correspondante est alors effectué de la manière suivante . VRE1 (VI, Consigne RE) =VREmax*ConsigneRE*TI (VI) , où VREmax est la vitesse maximum du rouleau encrier ; Consigne RE est une valeur de consigne nominale définie par l'opérateur et est supérieure à 0% et inférieure ou égale à 100% ; et TI(VI) est la valeur d'un indice de correction pour la vitesse d'impression 1. Cette valeur est comprise entre 15 0% et 100%. Cet indice de correction TI(V) est stocké dans la mémoire actuelle 36, et est représentée par la courbe en traits continus de la Figure 2. Cette courbe comporte pour chaque vitesse d'impression V comprise entre 0% et 100% de 20 la vitesse maximale d'impression Vmax un indice de correction. En l'occurrence, la courbe est définie par des points d'appui A0 à A10 qui définissent la valeur de l'indice TI (V) à des intervalles de vitesse d'impression de 10%, en partant de 0%. Entre les points d'appui A0 à A10, la 25 courbe est interpolée linéairement. Pour l'exemple donné, la valeur de l'indice de correction TI(V1=30%) est d'environ 25%. Lorsque la vitesse d'impression est modifiée à une seconde vitesse d'impression V2, qui est par exemple de 50% 30 de la vitesse maximale d'impression Vmax la vitesse d'encrage est en conséquence adaptée avec un paramètre de correction TI(V2=50%) qui a une valeur de 30%. Toutefois, l'apport réel en encre sur le papier 4 dépend des grandeurs variables dans le temps telles que la température de l'encre appliquée, l'adhérence de l'encre, la viscosité de l'encre, les propriétés du support d'impression, les réglages mécaniques de l'unité d'encrage et le taux de couverture. Ces paramètres changent avec le temps et, en conséquence, les valeurs TI(V) stockées dans la mémoire actuelle 36 ne correspondent éventuellement plus aux paramètres précités. En conséquence, l'apport en encre avant et après le changement de vitesse d'impression de V1 à V2 n'est pas constant. Ainsi, selon l'invention, les valeurs de l'indice TI(V) doivent être adaptées. Le mode d'adaptation des valeurs de l'indice TI (V) de cette unité d'impression 2 sera expliqué par la suite en référence à la Figure 3. A l'étape 100 l'impression d'une commande qui consiste à imprimer un certain nombre d'exemplaires, est commencée. A l'étape suivante 102, l'impression proprement dite est démarrée, à savoir l'unité d'impression 2 commence à appliquer de l'encre sur la bande de papier 4. A l'étape 104, le rouleau porte blanchet 8 est entraîné par le premier moteur 24 à une première vitesse d'impression constante V1. A l'étape 106, l'apport d'encre sur la bande de papier 4 est mesuré. En d'autres termes, la caméra 28 relève la densité D(V1) de l'encre effectivement appliquée sur la bande 4 et génère un signal correspondant qui est envoyé via la ligne capteur 40 au microcontrôleur 30. A l'étape 108, est vérifié si la vitesse d'impression a changé de la vitesse V1 à une vitesse V2. Cette vérification est effectuée par le microcontrôleur 30 qui reçoit par la deuxième ligne capteur 48 un signal correspondant à la vitesse d'impression. Lorsque la vitesse d'impression n'a pas changé, c'est-à-dire si elle est toujours égale à la vitesse V1r on revient à l'étape 106 de mesure d'encre. Alternativement, on peut aussi revenir directement à l'étape 108, afin de récupérer les dernières mesures de densité effectuées sur le papier avant changement de vitesse. Lorsque la vitesse d'impression a changé à une deuxième vitesse V2 constante, l'étape 110 est mise en oeuvre. Lors de cette étape 110, une consigne de vitesse de rouleau encrier 14 (consigne RE) est enregistrée par le processeur 32. La consigne RE est définie par l'opérateur au début de l'impression. La consigne RE reste constante lors du changement de vitesse d'impression, à moins d'être modifiée par l'opérateur. Cette consigne RE représente la vitesse de consigne à laquelle le rouleau encrier 14 est entraînée lorsque le rouleau porte blanchet 8 est entraîné à sa vitesse maximale 100%. De plus, la valeur de l'indice de correction TI (V2) est extraite de la mémoire actuelle 36. Cette valeur est l'ordonnée de la courbe en trait continu de la Figure 2, correspondant à l'abscisse de V2. Par exemple, dans le cas où la deuxième vitesse d'impression V2 est de 50% de la vitesse maximale du rouleau porte blanchet 8, la valeur de TI (V2) est d'environ 30%. Le rouleau encrier 14 est alors entraîné à une 25 vitesse constante VRE2 = VREmax * consigne RE * TI (V2). A l'étape 111, on attend un temps de stabilisation d'apport d'encre préalablement défini. Ensuite, lors de l'étape 112, la quantité d'encre appliquée sur le produit à imprimer 4 est mesurée. Ces 30 mesures sont effectuées analogues à la mesure de l'étape 106. Lorsque l'apport en encre est stabilisé, l'erreur engendrée sur l'apport en encre est calculée lors de l'étape 116. En d'autres termes, une valeur représentant la différence de la quantité d'encre appliquée entre les vitesses d'impression V1 et V2 est calculée. L'erreur est exprimée en une valeur de déviation S qui est calculée par la formule suivante : S(V1,V2) = D(~' j où z - S (V1r V2) est la valeur de déviation pour le changement de vitesse d'impression de V1 à V2, - V1 est la première vitesse d'impression - V2 est la seconde vitesse d'impression - D(VX) est la quantité de l'encre appliquée à la 10 vitesse d'impression VX, x étant 1 ou 2. En d'autres termes, pour conserver un apport d'encre constant sur la bande 4, il aurait fallu que la vitesse d'encrage du rouleau d'encrier 14 soit multipliée par un facteur de correction qui est égale à S. Ce calcul est basé 15 sur le fait que l'apport d'encre est directement proportionnel en première approximation à la vitesse d'encrage. Ensuite, lors de l'étape 118, l'adaptation à apporter à la régulation de la vitesse du rouleau encrier 14 20 est calculée. Ces calculs sont effectués de la manière suivante. La courbe de l'indice de correction TI (V) du rouleau encrier 14 qui est représentée à la figure 2 satisfait à la formule TI(V)= VRE(V,consigneRE) (Formule 1), où VRE max consigneRE 25 TI(V) = indice de correction pour la vitesse d'impression V; VRE(V, consigne RE) = vitesse réelle du rouleau encrier 14 pour la vitesse d'impression V donné et de la consigne nominale RE donnée ; VREmAx = vitesse maximum du rouleau encrier ; 30 Consigne RE = consigne nominale définie par l'opérateur. Une valeur adaptée d'indice de correction Tladapté(V2) est calculée selon la formule TI ) = VRE(V, consigneRE) D(V, ) T'adapte (Y; ) = TI(V2 )(S(V ' V2 VRE max -consigneRE D(V2 ) Cette valeur adaptée de l'indice de correction est stockée dans la mémoire tampon 34 et n'est pas utilisée pour le réglage de la vitesse d'encrier de la commande en cours. Pour l'exemple donné, la valeur adaptée de l'indice de correction Tladaptée (V2 = 50%) est légèrement au-dessus de la valeur TI (V2 = 50%). Cette valeur corrigée est représentée en tant que point A5a de la Figure 2. Lors de l'étape 120 il est vérifié si la commande a été terminée. Si tel n'est pas le cas, le procédé est continué à l'étape 104. Dans ce cas, lors d'un nouveau changement de vitesse d'impression, la valeur de l'indice de correction est adaptée, le cas échéant, de la manière décrite ci-dessus. A la fin de la commande, la mémoire tampon 34 comporte donc les valeurs adaptées de l'indice de correction. Ces valeurs sont par exemple représentées par la courbe en traits interrompus de la Figure 2. Les différents changements de vitesse résultent en une courbe définie par les points A0 à A2, A8 à A10 ainsi que les points corrigés A3a à A7a. Si par contre la commande a été terminée, les valeurs adaptées de l'indice de correction calculées sont transférées de la mémoire tampon 34 dans la mémoire actuelle 36 afin d'être utilisées lors de la commande d'impression suivante. Il est mis fin à l'impression lors de l'étape 124. Le procédé selon l'invention permet un auto-apprentissage ou une auto-adaptation des valeurs de l'indice de correction, qui ne nécessite aucune intervention de l'opérateur. De plus, la densité d'encre imprimée est maintenue constante lors des changements de vitesse d'impression, malgré la variation dans le temps des grandeurs telle que la densité d'encre. Par ailleurs, peu de modifications à des presses existants sont nécessaires afin de les rétro-équiper du 5 dispositif de réglage 18. Les étapes de calcul du procédé sont mises en œuvre par le micro-contrôleur 30. Le procédé selon l'invention peut être perfectionné de la manière suivante par une optimisation des courbes de 10 l'indice de correction de la vitesse des rouleaux d'encrier en fonction des le substrat lors Selon le de la courbe de 15 dans laquelle l'équation suivante . dérives de l'apport d'encre remarquées sur des changements de vitesse. perfectionnement, une étape d'optimisation l'indice de correction est mise en oeuvre les valeurs TI(V) sont adaptés selon =TI(V2) où s;(V1,V.2)•TI;(V2)• TI(v.J TI(J/), n i=l n n = nombre de changements de vitesse considéré ; indice caractérisant un changement de vitesse 20 donné ; Si = ratio de la quantité d'encre appliquée au produit à imprimer respectivement avant et après le changement de vitesse i (= valeur de déviation); V1 = Vitesse d'impression avant changement de 25 vitesse i ; V2 = Vitesse d'impression après le changement de vitesse i ; TI (V2) indice caractérisant la régulation de la vitesse du rouleau d'encrier en fonction de la vitesse 30 machine pour une consigne de rouleau d'encrier à 100%. TIi(Vx) ancien indice employé, caractérisant la courbe d'asservissement du rouleau d'encrier en fonction de la vitesse machine x lors du changement de vitesse i, pour une consigne de rouleau d'encrier réglé à 100% Cette étape est donc caractérisée par une prise en compte des valeurs de déviation de n changement de vitesse 5 précédentes entre une première vitesse d'impression V1 à une seconde vitesse d'impression V2 donnée. Le procédé selon l'invention est de préférence appliqué à chaque groupe d'encrage d'une presse d'impression ayant au moins deux unités d'impression. 10 Cette étape permet de minimiser les dérives constatées lors des changements de vitesse i considérés. Les améliorations suivantes peuvent être apportées au procédé selon l'invention : Le microcontrôleur 30 peut être doté d'une mémoire 15 supplémentaire dans laquelle sont stockées les valeurs des paramètres TI(V) précédentes. Les valeurs adaptées TI(V) peuvent être calculées en tenant compte de ces paramètres historiques. Selon une autre variante du procédé, une étape de 20 décision d'entretien peut être ajoutée. Lors de cette étape il est décidé, si une intervention d'entretien de l'unité d'impression est nécessaire. Si les vitesses V1 et V2 ne sont pas égales aux vitesses définies par les points Al à A10, TI(V) est calculé 25 par interpolation. Selon une autre caractéristique du procédé, on calcule au moins une deuxième courbe de valeurs d'indice de correction du rouleau encrier selon un procédé tel que défini ci-dessus, les deux courbes de valeurs d'indice de 30 correction étant calculées lors de l'utilisation de deux types de consommables différents, notamment deux types d'encre différents ou deux types de papier différents, et on stocke les courbes de valeurs d'indice de correction et un | Ce procédé de réglage de la quantité d'encre appliquée sur un produit à imprimer comprend les étapes: entraîner un rouleau encrier (14) et un rouleau d'impression (8) avec des premières vitesses d'encrage et d'impression, modifier la vitesse d'impression à une seconde vitesse d'impression, modifier la vitesse d'encrage à une seconde vitesse d'encrage en fonction d'un indice de correction de vitesse, mesurer une première et une seconde quantités d'encre, calculer la différence de quantité d'encre appliquée, et adapter le paramètre de correction de vitesse en fonction de la différence de quantité d'encre imprimée.Application aux presses offset. | 1. Procédé de réglage de la quantité d'encre appliquée sur un produit à imprimer (4) par une unité d'impression (2) munie d'un rouleau encrier (14) et d'un rouleau d'impression (8) associé sur un produit à imprimer (4), comprenant les étapes : a) entraîner en rotation le rouleau encrier (14) avec une première vitesse d'encrage (VRE1), et simultanément entraîner en rotation le rouleau d'impression (8) avec une première vitesse d'impression (V1), b) modifier la vitesse de rotation du rouleau d'impression à une seconde vitesse d'impression (V2), c) modifier la vitesse de rotation du rouleau encrier à une seconde vitesse d'encrage (VRE2) lors ou après ladite modification de la vitesse de rotation du rouleau d'impression, en fonction d'un indice de correction de vitesse (TI (V)) , caractérisé par les étapes suivantes : d) mesurer au moins une première quantité d'encre (D(VI) ) appliquée sur le produit à imprimer lorsque le rouleau encrier (14) et le rouleau d'impression (8) tournent aux premières vitesses d'encrage (VRE1) et d'impression (V1) ; e) mesurer au moins une seconde quantité de l'encre (D(V2)) appliquée sur le produit à imprimer lorsque le rouleau encrier (14) et le rouleau d'impression (8) tournent aux secondes vitesses d'encrage (VRE2) et d'impression (VI); f) calculer une valeur de déviation (S) représentant la différence de quantité d'encre appliquée entre les première et seconde quantités d'encre imprimée ; g) adapter le paramètre de correction de vitesse TI (V) en fonction de la valeur de déviation (S) de quantité d'encre imprimée. 2. Procédé de réglage suivant la 1, caractérisé en ce que les mesures de la première quantité d'encre (D (V1)) et de la seconde quantité d'encre (D (V2) ) sont effectuées à vitesses d'encrage et d'impression constantes. 3. Procédé de réglage suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins l'une des mesures de première (D(V1)) et seconde (D(V2)) quantités d'encre est effectuée par une mesure densimétrique. 4. Procédé de réglage suivant la 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins l'une des mesures de première et seconde quantités d'encre est effectuée par une mesure colorimétrique. 5. Procédé de réglage suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de déviation est calculée par la formule suivante : S(V,,V2) = DV ) où - S (V1, V2) est la valeur de déviation pour un changement de vitesse d'impression de V1 à V2, - V1 est la première vitesse d'impression - V2 est la seconde vitesse d'impression - D(VX) est la quantité de l'encre appliquée à la vitesse d'impression VX, x étant 1 ou 2. 6. Procédé de réglage suivant la 5, 25 caractérisé en ce qu'on calcule au moins une première courbe de valeurs d'indice de correction du rouleau d'encrier dont au moins deux points répondent à la formule n(V) . VRE(V,consigneRE) (Formule 1), où VRE max -consigneRE TI(V) = valeur de l'indice de correction pour la vitesse 30 d'impression V;20VRE(V, consigne RE) = vitesse réelle du rouleau encrier pour la vitesse d'impression V donné et de la consigne nominale consigne RE donnée ; VREmm = vitesse maximum du rouleau encrier ; Consigne RE = consigne nominale définie par l'opérateur. 7. Procédé de réglage suivant la 6, caractérisé en ce que la ou chaque courbe de valeurs d'indice de correction est une courbe définie par un nombre entier de points qui répondent à la formule I et entre lesquelles la courbe est interpolée, notamment interpolée linéairement. 8. Procédé de réglage suivant la 7, caractérisé par une étape d'optimisation de l'au moins une courbe de valeurs d'indice de correction selon l'équation suivante : n ( TI (V l ) E ,vu) TL(Vz) Tl(v i=1 l ), n n = nombre de changements de vitesse considéré i = indice caractérisant un changement de vitesse donné ; Si = ratio de la quantité d'encre appliquée au produit à imprimer respectivement avant et après le changement de vitesse i ; Vil = Vitesse d'impression avant changement de vitesse i ; Vi2 = Vitesse d'impression après le changement de vitesse i ; TIi(V2) = valeur de l'indice de correction caractérisant la régulation de la vitesse d'encrage en fonction de la vitesse d'impression pour une consigne RE de rouleau d'encrier à 100% ; TIi(VX) : ancienne valeur de l'indice de correction employée, caractérisant la courbe de valeurs d'indice de = TI (V2) oùcorrection du rouleau d'encrier en fonction de la vitesse d'impression x lors du changement de vitesse i, pour une consigne de rouleau d'encrier réglé à 100% . 9. Procédé de réglage suivant l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'on calcule au moins une deuxième courbe de valeurs d'indice de correction du rouleau encrier selon un procédé conforme aux 6 à 8, en ce que les courbes de valeurs d'indice de correction sont calculées lors de l'utilisation de deux types de consommables différents, notamment deux types d'encre différents ou deux types de papier différents, et ce qu'on stocke les courbes de valeurs d'indice de correction et un paramètre représentant le type de consommable dans une mémoire. 10. Procédé de réglage suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par les étapes suivantes : - terminaison de la commande en cours; - adapter l'indice de correction en fonction de la valeur de déviation calculée pour les commandes d'impression 20 suivantes. 11. Procédé de réglage de l'épaisseur d'encre d'au moins deux unités d'impression, caractérisé par la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des précédentes pour chacune des unités d'impression. 25 12. Dispositif de réglage de l'épaisseur d'encre appliqué par une unité d'impression (2) munie d'un rouleau encrier (14) et d'un rouleau d'impression associé (8) sur un produit à imprimer (4), du type comprenant : - des moyens d'entraînement (24) en rotation du 30 rouleau d'impression (8) à une vitesse d'impression (V), - des moyens d'entraînement en rotation du rouleau encrier (14) à une vitesse d'encrage (VRE),- des moyens de commande des moyens d'entraînement en rotation adaptés pour commander les vitesses d'entraînement des rouleaux encrier et d'impression, - des moyens de mesure (28) adaptés pour détecter la quantité d'encre déposée sur le produit à imprimer (4), - une mémoire (34) adaptée pour stocker un indice de correction de vitesse, caractérisé en ce que - les moyens de commande (18) sont adaptés pour 10 commander la vitesse d'encrage en fonction de l'indice de correction de vitesse, - les moyens de mesure (28) sont adaptés pour mesurer une première quantité d'encre (D(V1)) imprimée sur le produit lorsque le rouleau encrier (14) et le rouleau 15 d'impression (8) tournent à des premières vitesses d'encrage (VRE1) et d'impression (V1), et pour mesurer une seconde quantité d'encre (D(V2)) imprimée sur le produit à imprimer (4) lorsque le rouleau encrier et le rouleau d'impression tournent à des secondes vitesses d'encrage (VRE2) et 20 d'impression (V2) ; - les moyens de calcul sont adaptés pour calculer une valeur de déviation (S) représentant la différence de quantité d'encre imprimée entre les première et seconde quantités d'encre imprimées, et pour 25 - adapter le paramètre de correction de vitesse en fonction de la valeur de déviation de quantité d'encre imprimée. 13. Dispositif de réglage selon la 12, caractérisé en ce qu'il est en outre adapté pour mettre en 30 oeuvre l'un des procédés selon des 2 à 11. | B | B41 | B41F | B41F 31,B41F 33 | B41F 31/12,B41F 33/00 |
FR2898146 | A1 | GACHE DESTINEE A ETRE FIXEE A L'OUVRANT D'UNE PORTE, NOTAMMENT UNE PORTE PALIERE D'APPAREIL ELEVATEUR | 20,070,907 | La présente invention concerne une . Pour garantir la sécurité des utilisateurs d'appareils élévateurs, en particulier des ascenseurs, il est impératif que la porte palière demeure fermée lorsqu'une cabine ne se trouve pas en face de celle-ci. A cet effet, de façon connue, la porte palière peut comporter d'une part une gâche fixée sur l'ouvrant et munie d'une tige centrale, et d'autre part une serrure montée en regard sur le dormant. La serrure comprend un pêne constitué d'un corps cylindrique creux dans lequel est monté un percuteur pouvant coulisser par rapport au corps cylindrique, le long de son axe. Lors de la fermeture de l'ouvrant, le percuteur vient en contact avec la tige de la gâche ce qui provoque, par un dispositif approprié prévu dans la serrure, le déplacement du corps cylindrique du pêne en direction de la gâche. Le corps cylindrique vient ainsi se loger dans la gâche, assurant le verrouillage de l'ouvrant par rapport au dormant. Le bon fonctionnement de ce système est conditionné par le contact effectif entre le percuteur et la tige de la gâche, ce qui suppose une maîtrise de la distance séparant la gâche du pêne (préalablement à l'engagement du corps cylindrique dans la gâche). Or, la distance entre l'ouvrant et le dormant de la porte peut varier d'une installation à l'autre, et peut également varier dans le temps pour une même installation. Il est donc nécessaire de prévoir des moyens de réglage de l'écart entre la gâche et le pêne. Selon une première configuration connue, décrite par exemple dans le document EP 1 023 513, il est possible de régler la position d'attaque du pêne, c'est-à-dire la distance dont le pêne fait saillie hors du boîtier de la serrure en l'absence de tout contact avec la gâche. Une telle solution s'avère toutefois peu commode, car le montage et le réglage de la serrure obligent l'opérateur à monter sur la cabine et à ôter la tôle de protection fixée sur le dormant. Selon une deuxième configuration connue, décrite par exemple dans le document EP 0 839 245, on peut régler la profondeur de la gâche dans l'ouvrant par l'insertion de rondelles de calage. Le réglage est moins contraignant que dans le cas précédent dans la mesure où il peut être effectué par l'opérateur depuis le palier. Toutefois, cette solution présente d'autres inconvénients : l'utilisation de cales demande de procéder à des mesures, ce qui est délicat voire impossible sur site, d'autant plus qu'il faut intégrer l'épaisseur de la tôle de l'ouvrant dans le calcul ; - il est souvent nécessaire de procéder à plusieurs essais avant de trouver le nombre de cales conduisant au réglage correct. Or, pour ajouter ou enlever une cale, il est nécessaire de dévisser totalement la tige centrale et d'ôter le cylindre de gâche, ce qui est fastidieux et peut conduire à la perte de certaines pièces, qui sont de taille réduite ; - le réglage ne peut prétendre à une grande précision car, du fait 10 de l'utilisation de cales superposées, seules des distances de réglage prédéterminées et discrètes peuvent être obtenues. L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant une gâche dont la position peut être réglée par un opérateur de façon simple, rapide, et continue. 15 A cet effet, l'invention concerne une gâche destinée à être fixée à l'ouvrant, respectivement au dormant, d'une porte, notamment une porte palière d'appareil élévateur, et à recevoir un pêne à percuteur d'une serrure montée en regard sur le dormant, respectivement sur l'ouvrant, de ladite porte, la gâche comprenant : 20 - un support destiné à être fixé à l'ouvrant, respectivement au dormant, sur un chant de celui-ci ; - un organe de réception du pêne monté mobile dans le support selon une direction dite de réglage, l'organe de réception comprenant un fond sensiblement orthogonal à la direction de réglage pourvu d'un trou ; 25 -une tige apte à actionner le percuteur du pêne, s'étendant sensiblement parallèlement à la direction de réglage, engagée dans le trou ménagé dans le fond de l'organe de réception, la tige comportant un épaulement prenant appui sur ledit fond à l'intérieur de l'organe de réception, et une zone filetée montée de façon réglable dans un trou taraudé ménagé sur le 30 support. Selon une définition générale de l'invention, des moyens élastiques sont disposés entre le fond de l'organe de réception et le support, lesdits moyens élastiques étant agencés pour plaquer le fond de l'organe de réception contre l'épaulement de la tige. 35 En pratique, un opérateur peut donc modifier le réglage de la gâche sans avoir à la démonter, et en particulier sans avoir à enlever l'organe de réception du pêne. Il lui suffit pour cela d'actionner la tige, manuellement ou éventuellement à l'aide d'un outil, pour déplacer l'organe de réception par rapport au support selon la direction de réglage, en comprimant ou en autorisant le relâchement des moyens élastiques, selon le sens du déplacement. La direction de réglage est sensiblement perpendiculaire au chant de l'ouvrant, respectivement du dormant, en position montée de la gâche, de sorte que l'organe de réception peut faire plus ou moins saillie dudit chant. Une fois la position souhaitée atteinte, l'organe de réception est 10 automatiquement bloqué dans cette position par rapport au support, notamment sous l'action des moyens élastiques. Le réglage est donc particulièrement simple et rapide. Même si plusieurs essais sont nécessaires pour trouver le réglage correct, le travail de l'opérateur est facilité du fait qu'aucun démontage n'est nécessaire. De plus, en 15 prévoyant des moyens élastiques, l'invention permet de réaliser un réglage très précis car non limité à des positions discrètes comme c'est le cas avec des cales. Avantageusement, les moyens élastiques peuvent présenter une raideur suffisante pour empêcher le déplacement de l'organe de réception vers 20 la paroi arrière du support sous l'action du pêne. L'homme du métier comprendra que la capacité de déformation des moyens élastiques doit être choisie pour permettre à un opérateur de déplacer l'organe de réception vers l'arrière, à l'encontre de la force exercée par lesdits moyens élastiques, lors du réglage de la position de la gâche, tout en empêchant un tel déplacement sous 25 l'action du pêne lors de la fermeture de la porte. L'organe de réception est par exemple monté coulissant selon la direction de réglage dans un orifice ménagé dans le support. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures 30 annexées: La figure 1 est une vue en perspective d'une gâche selon l'invention ; La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la gâche de la figure 1 ; 35 Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe longitudinale de gâches selon des variantes de réalisation ; Les figures 5 à 8 montrent quatre étapes successives de la fermeture d'un ouvrant muni d'une gâche selon l'invention, l'organe de réception étant en position reculée ; La figure 9 représente un ouvrant muni d'une gâche selon 5 l'invention, en position fermée par rapport à un dormant comportant un pêne, l'engagement du pêne dans la gâche n'ayant pas eu lieu ; et Les figures 10 à 13 montrent quatre étapes successives de la fermeture d'un ouvrant muni d'une gâche selon l'invention, l'organe de réception étant en position avancée. 10 Comme illustré sur la figure 1, une gâche 1 comprend un support 2 possédant une paroi avant 3 dans laquelle sont ménagés un orifice central 4 sensiblement cylindrique d'axe 5 perpendiculaire à la paroi avant 3 et deux trous 6, 7 aux parties extrêmes de ladite paroi avant 3. Le support 2 comprend en outre un bras 8 faisant saillie 15 sensiblement perpendiculairement de la paroi avant 3. La face 9 du bras 8 tournée vers l'axe 5 est sensiblement cylindrique et prolonge localement la face intérieure cylindrique de l'orifice 4. A son extrémité opposée à la paroi avant 3, le bras 8 comporte une paroi arrière 10 sensiblement parallèle à la paroi avant 3 et en regard de l'orifice 4, possédant un trou taraudé 11 centré sur l'axe 5. 20 Comme on le voit sur les figures 5 à 13, le support 2 est destiné à être fixé à un ouvrant 12 d'un porte d'un appareil élévateur ù tel qu'un ascenseur, un monte charge ou équivalent ù au moyen d'organes appropriés tels que des vis (non représentées) insérées dans les deux trous 6, 7. Le support 2 est alors logé à l'intérieur de l'ouvrant 12, la paroi avant 3 affleurant 25 sensiblement le chant 13 de l'ouvrant 12, et étant en regard du dormant 14 de la porte (en position fermée de l'ouvrant). L'ouvrant 12 peut être déplacé à pivotement par rapport au dormant 14. Par rapport au chant 13, le terme avant désigne la zone de l'espace située du côté du dormant 14, et le terme arrière désigne la zone 30 de l'espace située à l'intérieur de l'ouvrant 12. Dans le dormant 14 est disposée, en regard de la gâche 1, une serrure 15 comportant un pêne 16. Le pêne 16 est constitué d'un corps cylindrique creux 17 d'axe 18, biseauté, dans lequel est monté un percuteur 19 pouvant coulisser par rapport au corps cylindrique 17, le long de son axe 18. 35 Dans la réalisation représentée, la serrure 15 est fixée sur un montant du dormant, et l'ouvrant 12 est monté pivotant par rapport au dormant 14. D'autres montages sont néanmoins possibles : l'ouvrant peut être déplacé en translation par rapport au dormant (cas de portes articulées coulissantes), et la serrure peut être fixée sur le linteau de la porte. La gâche 1 comprend également un organe de réception 20 du pêne 16. L'organe de réception 20 est ici sensiblement cylindrique, et comporte un fond 21 possédant un trou lisse 22 centré, ainsi qu'une paroi latérale 23 présentant un bord 24 recourbé entourant l'extrémité ouverte du cylindre opposée au fond 21. L'organe de réception 20 est disposé sensiblement coaxialement 10 dans l'orifice 4 ménagé dans le support 2, la face extérieure de la paroi latérale 23 coopérant avec la face intérieure de l'orifice 4. La gâche 1 comprend en outre une tige 25 globalement cylindrique. La tige 25 comprend un épaulement 26 définissant sur la tige 25 une partie avant 27 lisse et une partie arrière 28 comportant une zone filetée 15 29. Dans la réalisation représentée sur les dessins, les parties avant et arrière de la tige 25 ont des longueurs comparables, mais d'autres configurations sont possibles. La tige 25 est disposée sensiblement selon l'axe 5, en étant engagée dans le trou 22 ménagé sur le fond 21 de l'organe de réception 20 et 20 dans le trou taraudé 11 de la paroi arrière 10 du support 2. En position montée de la tige 25, l'épaulement 26 est en contact avec la face intérieure (face avant) du fond 21 de l'organe de réception 20, l'extrémité avant 30 de la tige 25 est légèrement en avant du plan de l'ouverture avant de l'organe de réception 20 et la zone filetée 29 de la tige 25 coopère avec le trou taraudé 11. De plus, le 25 fond 21 de l'organe de réception 20 est situé à distance de la paroi arrière 10 du support 2. La paroi latérale 23 de l'organe de réception 20 est lisse, et l'organe de réception 20 est monté coulissant dans l'orifice 4 du support 2. En outre, des moyens élastiques sont placés entre le fond 21 de l'organe de 30 réception 20 et la paroi arrière 10 du support 2. Sur la figure 2, les moyens élastiques comprennent un ressort 31 disposé autour de la tige 25 de façon sensiblement coaxiale à celle-ci. Le ressort 31 est par exemple un ressort à spirale conique, dont la partie de plus grand diamètre est située contre le fond 21 de l'organe de réception 20. Dans la variante représentée sur la figure 3, les moyens élastiques comprennent au moins une rondelle en élastomère 32 pourvue d'un orifice central par lequel passe la tige 25. Enfin, dans la variante représentée sur la figure 4, les moyens 5 élastiques comprennent au moins une rondelle élastique 33 de type Belleville, par exemple six rondelles Belleville, traversées par la tige 25. Quelle que soit leur nature, les moyens élastiques sont dimensionnés pour pousser l'organe de réception 20 vers l'avant, c'est-à-dire à l'opposé de la paroi arrière 10, avec une force suffisante, comme on le verra 10 plus loin. Un opérateur peut régler la distance d dont l'organe de réception 20 fait saillie par rapport au support 2 en faisant tourner la tige 25 autour de l'axe 5. Ce mouvement de rotation entraîne en effet un déplacement de la tige 25 le long de l'axe 5 par rapport au support 2, du fait de la coopération entre la 15 zone filetée 29 et le trou taraudé 11. Un déplacement de la tige 25 vers l'arrière conduit au déplacement de l'organe de réception 20 vers l'arrière grâce à l'épaulement 26 en appui contre le fond 21, les moyens élastiques se comprimant. A l'inverse, un déplacement de la tige 25 vers l'avant conduit au déplacement de l'organe de 20 réception 20 vers l'avant sous la poussée des moyens élastiques. Lorsque l'organe de réception 20 est placé dans la position souhaitée, il y est maintenu par l'action des moyens élastiques, la coopération entre la zone filetée 29 et le trou taraudé 11, et la présence de l'épaulement 26. Afin de faciliter la rotation de la tige 25, il peut être prévu que 25 l'épaulement 26 présente un contour approprié (typiquement non cylindrique) pour pouvoir être manoeuvré par un outil. Par exemple, l'épaulement 26 présente un contour hexagonal, ce qui permet son actionnement au moyen d'une clé à six pans. L'organe de réception 20 peut ainsi, grâce à l'invention, être très 30 facilement déplacé par un opérateur situé sur le palier, ayant accès à la tige 25 apparente depuis le chant 13 de l'ouvrant 12. L'organe de réception 20 peut être déplacé entre une position reculée, dans laquelle le bord 24 est proche de la paroi avant 3 du support 2 (voire adjacent à celui-ci) et une position avancée dans laquelle le bord 24 est éloigné de la paroi avant 3 de la distance 35 maximale autorisée par la géométrie de la gâche 1. Les figures 5 à 8 illustrent différentes étapes de fermeture de l'ouvrant d'une porte, dans le cas où le chant 13 de l'ouvrant 12 est éloigné d'une distance Dl relativement faible du chant en regard du dormant 14. Lorsque l'ouvrant 12 approche de sa position fermée, la partie biseautée du pêne 16 vient en contact avec le coin puis le chant 13 de l'ouvrant 12 (figures 5 et 6), provoquant le recul du pêne 16 dans la serrure 15. Lorsque l'ouvrant 12 est en position fermée, la tige 25 actionne le percuteur 19 (figure 7), ce qui conduit au déplacement du corps cylindrique 17 en direction de la gâche 1, et provoque le verrouillage de l'ouvrant 12 par rapport au dormant 14 (figure 8). Dans ce cas, l'organe de réception 20 peut être en position reculée. Toutefois, lorsque la distance D2 entre le chant 13 de l'ouvrant 12 et le chant en regard du dormant 14 est trop importante, le pêne 16 ne vient pas en contact avec l'ouvrant 12 lors du mouvement de fermeture de cet ouvrant 12. Il s'ensuit que, sans disposition particulière, le pêne 16 ne peut pas s'engager dans la gâche 1, et le verrouillage de la porte n'est pas assuré (figure 9). Il est alors possible d'augmenter la distance d, comme indiqué précédemment, pour que l'organe de réception 20 fasse saillie au-delà du chant 13 de l'ouvrant 12, de la distance appropriée. Avec cette configuration, lorsque l'ouvrant 12 approche de sa position fermée, la partie biseautée du pêne 16 vient en contact avec le bord 24 de l'organe de réception 20, provoquant le recul du pêne 16 dans la serrure 15 (figures 10 et 11). Lorsque l'ouvrant 12 est en position fermée, la tige 25 actionne le percuteur 19 (figure 12), ce qui conduit au déplacement du corps cylindrique 17 en direction de la gâche 1, et provoque le verrouillage de l'ouvrant 12 par rapport au dormant 14 (figure 13). Il est à noter que la gâche 1 doit être conçue pour que l'organe de réception 20 conserve sa position lorsqu'il sert d'appui au pêne 16. Ceci est assuré par le choix d'une raideur suffisante des moyens élastiques. Ainsi, l'invention permet d'obtenir un verrouillage satisfaisant d'une porte d'appareil élévateur malgré l'écart variable existant entre le dormant et l'ouvrant, sans pour autant nécessiter de réglages fastidieux. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. En particulier, l'invention a été décrite dans le cas où la gâche est fixée à l'ouvrant et la serrure au dormant, mais le montage inverse est possible | La gâche (1) comprend un support (2) destiné à être fixé sur le chant d'un ouvrant et un cylindre (20) de réception d'un pêne, monté mobile dans le support selon une direction (5) de réglage perpendiculaire audit chant. Le cylindre comporte un fond (21) pourvu d'un trou.Une tige (25) apte à actionner le percuteur du pêne et s'étendant sensiblement parallèlement à la direction de réglage, est engagée dans le trou du cylindre. La tige comporte un épaulement (26) prenant appui sur ledit fond à l'intérieur du cylindre, et une zone filetée (29) montée de façon réglable dans un trou taraudé (11) ménagé sur le support.En outre, des moyens élastiques (31) sont disposés entre le fond du cylindre et le support, pour plaquer le fond du cylindre contre l'épaulement de la tige. | 1. Gâche destinée à être fixée à l'ouvrant (12), respectivement au dormant, d'une porte, notamment une porte palière d'appareil élévateur, et à recevoir un pêne (16) à percuteur (19) d'une serrure (15) montée en regard sur le dormant (14), respectivement sur l'ouvrant, de ladite porte, la gâche (1) comprenant : - un support (2) destiné à être fixé à l'ouvrant (12), respectivement au dormant, sur un chant (13) de celui-ci ; - un organe de réception (20) du pêne monté mobile dans le support (2) selon une direction (5) dite de réglage, l'organe de réception (20) comprenant un fond (21) sensiblement orthogonal à la direction de réglage pourvu d'un trou (22) ; une tige (25) apte à actionner le percuteur (19) du pêne (16), s'étendant sensiblement parallèlement à la direction de réglage, engagée dans le trou (22) ménagé dans le fond (21) de l'organe de réception (20), la tige (25) comportant un épaulement (26) prenant appui sur ledit fond (21) à l'intérieur de l'organe de réception (20), et une zone filetée (29) montée de façon réglable dans un trou taraudé (11) ménagé sur le support (2) ; caractérisée en ce que des moyens élastiques (31, 32, 33) sont disposés entre le fond (21) de l'organe de réception (20) et le support (2), lesdits moyens élastiques étant agencés pour plaquer le fond (21) de l'organe de réception (20) contre l'épaulement (26) de la tige (25). 2. Gâche selon la 1, caractérisée en ce que les moyens élastiques présentent une raideur suffisante pour empêcher le déplacement de l'organe de réception (20) vers la paroi arrière (10) du support (2) sous l'action du pêne (16). 3. Gâche selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'organe de réception (20) est monté coulissant selon la direction de réglage dans un orifice (4) ménagé dans le support (2). 4. Gâche selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce 35 que les moyens élastiques comprennent un ressort (31) disposé autour de la tige (25) de façon sensiblement coaxiale à celle-ci. 5 . Gâche selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens élastiques comprennent au moins une rondelle élastique (33) de type Belleville. 6. Gâche selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens élastiques comprennent au moins une rondelle en élastomère (32). | E,B | E05,B66 | E05B,B66B | E05B 15,B66B 13,E05B 63 | E05B 15/02,B66B 13/00,E05B 63/12 |
FR2902381 | A1 | FUSION D'IMAGES ENTRE UN SYSTEME DE NAVIGATION ET UN SYSTEME DE VISION DE NUIT | 20,071,221 | îUVRE D'UN TEL PROCEDE SUR UN VEHICULE. La présente invention concerne un procédé d'aide à la navigation routière de nuit. Elle concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé sur un véhicule, en particulier un véhicule automobile. Des systèmes de navigation routière permettent d'avoir à l'écran des images représentant des lieux précis sur un parcours donné : ce sont, par exemple, les nouveaux systèmes de navigation GPS avec des images à trois dimensions (ou images 3D). Des images numériques sont composées à partir de données cartographiques, à la manière des solutions classiques en 3D pour le cinéma, permettant d'avoir des informations détaillées sur chaque portion de route. Il existe également, sur certains véhicules automobiles de haut de gamme , des systèmes de vision de nuit , qui utilisent une caméra plus sensible que l'oeil humain pour filmer la scène à l'avant du véhicule, et qui restituent cette image au conducteur sur un écran. L'objectif de ces systèmes est de pouvoir conduire la nuit, ou par conditions de visibilité réduite (pluie, neige, brouillard,...) avec une visibilité plus élevée que celle offerte par les phares, tout en évitant l'éblouissement. Ces systèmes rendent accessibles au conducteur des informations sur la scène routière qu'il ne perçoit pas ou perçoit moins bien en regardant la route, mais qu'il a la possibilité de voir s'il regarde l'écran, comme, par exemple, la présence d'un piéton sur les bas côtés de la route ou bien un profil de route au loin. Ainsi, le brevet d'invention français n 2 854 251 décrit un dispositif d'aide à la conduite d'un véhicule comportant un moyen de prise de vues et un moyen de projection d'une image virtuelle dans le champ de vision du conducteur. Ce dispositif comprend également un écran opaque placé dans le champ de vision du conducteur pour la formation d'une image virtuelle projetée à l'infini dans le champ de vision du conducteur du véhicule, et des moyens pour la filtration des zones de forte intensité lumineuse (analyseur d'image incidente qui commande un moyen d'inhibition des zones dont la luminosité dépasse une valeur seuil). La demande de brevet d'invention des Etats-Unis d'Amérique n 2002/0191388 décrit un procédé de protection contre les éblouissements de la route, selon lequel on éclaire la route avec des impulsions de lumière plus courtes que la période obtenue en divisant la distance observée d'éblouissement en avant du véhicule par la vitesse de la lumière, on fixe la même période entre des impulsions lumineuses pour tous les véhicules, on divise cette période en un nombre prédéterminé d'intervalles avec une durée également prédéterminée pour chaque intervalle, on assigne chaque intervalle de temps prédéterminé à un groupe de véhicules donné, on règle la précision de ladite période entre des impulsions lumineuses pour qu'elle soit égale à au moins le rapport entre la durée d'un intervalle de repos divisé par le temps nécessaire au véhicule pour parcourir ladite distance d'éblouissement. Les demandes de brevet d'invention des Etats-Unis d'Amérique n 2005/0065721 et 2004/0236506 concernent des systèmes qui affichent dans une image vidéo de la scène routière (acquise par une caméra installée sur le véhicule) des consignes issues du système de navigation. Dans tous ces systèmes sur écran de l'art antérieur, il s'agit soit d'améliorer le fonctionnement des systèmes de navigation par l'incrustation des consignes de guidage dans une image de la scène routière, soit d'améliorer les performances des systèmes d'aide à la vision de nuit par l'adjonction de dispositifs anti-éblouissement. Le but de la présente invention est d'aller plus loin dans le perfectionnement des systèmes de navigation routière et d'aide à la vision nocturne, connus de l'art antérieur, en concevant un nouveau procédé d'aide à la conduite routière de nuit. Un autre but de la présente invention est de concevoir un tel procédé nouveau d'aide à la conduite routière de nuit, qui utilise des images de synthèse 3D. Un autre but également de la présente invention est de réaliser un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel nouveau procédé, qui assure les fonctions d'aide à la vision de nuit et d'aide à la navigation routière, simultanément, avec un nombre minimal d'organes, de pièces et d'équipements automobiles. C'est également un but de la présente invention de réaliser un tel dispositif qui soit de montage et d'utilisation simple, fiable et économique. Pour atteindre ces buts, le nouveau procédé d'aide à la conduite routière de nuit est mis en oeuvre sur un véhicule comprenant un système de navigation routière, un système de vision de nuit comportant un dispositif de formation d'images situé à l'avant du véhicule et un écran intérieur destiné au conducteur, et ledit procédé comporte les étapes suivantes, prises en combinaison : - détection de la localisation de la zone de la scène routière vue par le dispositif de formation d'images, -réalisation d'une image de synthèse (image 3D) correspondant à ladite zone de la scène routière localisée, et - fusion de l'image captée par le dispositif de formation d'images et de ladite image de synthèse, le résultat de ladite fusion étant affiché sur ledit écran du véhicule, de manière à permettre au conducteur d'utiliser simultanément les fonctions des deux systèmes sur un seul écran. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la détection de la localisation de la zone de la scène routière vue par le dispositif de formation d'images est obtenue à partir des données sur la position dans l'espace du dispositif de formation d'images, complétées par des informations sur le roulis et le tangage du véhicule. Selon ce mode de réalisation préféré également, la réalisation d'une image de synthèse correspondant à ladite zone de la scène routière localisée est obtenue à partir de la position du véhicule calculée par le système de navigation routière, et à partir de données mémorisées sur l'environnement en trois dimensions de ladite zone. De manière préférentielle, la fusion de l'image captée par le dispositif de formation d'images et de ladite image de synthèse comporte les étapes suivantes : - superposition de ladite image captée et de ladite image de synthèse, - détection des éléments identiques dans les deux images, - conservation des éléments de l'environnement qui 15 viennent de la cartographie, - adjonction d'informations supplémentaires issues du système de vision de nuit qui se trouvent sur la route. De préférence, les données sur la position dans l'espace du dispositif de formation d'images comprennent les 20 données suivantes relatives au dispositif de formation d'images : données sur son implantation géométrique sur le véhicule, angles d'orientation d'ouverture horizontal et vertical, De préférence également, la de son axe, angles résolution d'image. superposition de ladite 25 image captée et de ladite image de synthèse est réalisée en utilisant un algorithme connu en soi de détection d'éléments caractéristiques. De préférence aussi, l'adjonction d'informations supplémentaires issues du système de vision de nuit qui se 30 trouvent sur la route est réalisée avec une surbrillance. En variante, il est prévu un algorithme de détection des piétons, et la présence de piétons est mise en évidence par un moyen de clignotement et/ou une couleur différente. L'invention fournit également un dispositif d'aide à 35 la conduite routière avec vision de nuit pour la mise en oeuvre du procédé conforme au procédé exposé ci-dessus dans ses grandes lignes. Ce nouveau dispositif comprend un système de navigation routière, un système de vision de nuit comportant un dispositif de formation d'images situé à l'avant du véhicule, un écran intérieur destiné au conducteur, et un module de fusion d'images pour la fusion de l'image captée par le dispositif de formation d'images avec une image de synthèse calculée à partir du système de navigation. De préférence, ledit dispositif de formation d'images est constitué par au moins une caméra de vision de nuit, installée sur l'avant du véhicule (dans la calandre ou derrière le pare-brise). D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un tableau de bord de véhicule automobile équipé d'un écran de système de navigation de type GPS classique et d'un écran de système de vision de nuit , - la figure 2 est un exemple schématique d'image de rendu réaliste en 3 dimensions pour indiquer l'itinéraire à suivre, - la figure 3 est une représentation schématique d'un tableau de bord de véhicule automobile équipé d'un système perfectionné de navigation routière de nuit, selon la présente invention, et - la figure 4 est un schéma fonctionnel simplifié de l'architecture du système de navigation perfectionné selon 30 la présente invention. Sur le dessin de la figure 1, on a représenté un tableau de bord de véhicule automobile équipé de deux écrans. Le premier écran, référencé 1, est l'écran d'un système de navigation routière classique, de type GPS (sigle 35 pour Global Positioning System ), affichant, de manière connue en soi, une cartographie et des tracés, des perspectives, des couleurs et des informations. Le second écran - référencé 2 - est l'écran d'un système dit de vision de nuit . Dans un système de vision de nuit, selon une première technologie, une caméra discrètement intégrée à l'avant du véhicule reçoit les images de projecteurs infra rouges réfléchies par la route ou, selon une deuxième technologie, une caméra capte le rayonnement thermique des éléments de la scène. Qu'il s'agisse de la première ou de la deuxième technologie, l'image est affichée sur l'écran. Sur l'écran 2, le résultat est semblable à une image vidéo très détaillée en blanc et noir, de la scène routière référencée Z. Comme déjà mentionné dans le préambule de la présente demande de brevet, des systèmes de navigation routière sont connus qui proposent des images de synthèse en trois dimensions (groupes d'immeubles, arbres, etc.), de façon à mieux indiquer au conducteur l'itinéraire à suivre. Un exemple schématisé d'une telle image 3D de rendu réaliste est donné par la figure 2, à titre d'illustration. On a représenté sur le dessin de la figure 3 un tableau de bord de véhicule automobile équipé d'un système perfectionné de navigation routière de nuit, selon la présente invention. L'écran 3 du tableau de bord de la figure 3 fait fonction d'écran pour les images fusionnées des deux systèmes, à savoir le système de navigation routière classique et le système de vision de nuit. La scène routière est également désignée, de façon générale, par la référence Z. L'architecture du système de l'invention est illustrée 30 par le schéma fonctionnel de la figure 4. Les images en provenance d'un système de navigation routière - référencé SNR -et les images en provenance d'un système de vision de nuit référencé SVN - sont fusionnées par un module de fusion - référencé MOF et le résultat de 35 la fusion est affiché sur un écran E du véhicule, qui peut être l'écran référencé 3 sur le dessin de la figure 3, ou un autre système de projection d'images selon un autre mode de réalisation. Ainsi, l'écran intérieur 3 peut être un écran classique de type LCD (acronyme de Liquid Cristal Display pour écran à cristaux liquides), par exemple, ou bien un système de projection d'images de type HUD (acronyme de Head Up Display pour affichage tête-haute ), par exemple. Une caméra de vision de nuit (non représentée sur les dessins) est discrètement intégrée à l'avant du véhicule. La position de cette caméra est caractérisée par son implantation géométrique sur le véhicule : à savoir les coordonnées en X, Y et Z du point d'implantation, les angles d'orientation de l'axe de la caméra, les angles d'ouverture horizontal et vertical, et la résolution d'image de la caméra (longueur x largeur en pixels). A partir de ces informations, complétées par des informations relatives au roulis (rotation autour de l'axe longitudinal) et au tangage (rotation autour de l'axe transversal) du véhicule issues de données fournies par des capteurs ou calculées par modélisation, on connaît avec précision la localisation de la zone Z de la scène routière vue par la caméra. Le système de navigation SNR, avec la position de localisation GPS du véhicule et les données mémorisées sur l'environnement en trois dimensions de la zone Z, peut calculer l'image de synthèse - désignée ISz - correspondant à la même zone Z que celle vue par la caméra de vision de nuit. L'étape suivante du procédé consiste à réaliser l'étape de fusion des images, à savoir à chaque instant l'image désignée Iz de la zone de scène routière Z fournie par la caméra et l'image ISz de synthèse qui correspond à la même zone Z de scène routière. Pour permettre une superposition précise des deux images, on peut utiliser un algorithme, connu en soi, de détection d'éléments caractéristiques : lignes de perspectives de la route, lignes verticales correspondant à des parois d'immeuble, des arbres, etc. La détection des mêmes éléments dans les deux images, Iz et ISzr permet de disposer d'informations pour recaler précisément les images. La fusion proprement dite des images consiste à conserver les éléments de l'environnement qui viennent de la cartographie et à ajouter avec une surbrillance importante les informations supplémentaires issues du système de vision de nuit qui se trouvent sur la route (éléments dynamiques de l'environnement). Si un algorithme de détection de piéton est disponible, les piétons, illustrés sur le dessin de la figure 3 et désignés 4, peuvent être encore davantage mis en évidence, par exemple en les faisant clignoter dans une couleur rouge. La présente invention concerne également un dispositif 15 pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Ce dispositif d'aide à la navigation routière de nuit comprend un système de navigation routière SNR et un système de vision de nuit SVN. Le système SVN comporte un dispositif de formation d'images situé à l'avant du véhicule, et un 20 écran intérieur 3 destiné au conducteur. Le dispositif, selon la présente invention, comporte, de plus, un module (module électronique) de fusion d'images MOF (figure 4) pour la fusion de l'image captée Iz par le dispositif de formation d'images avec une image de synthèse ISz calculée à partir de 25 données fournies par le système de navigation routière SNR. Le dispositif de formation d'images est constitué par au moins une caméra de vision de nuit, installée sur l'avant du véhicule. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée 30 aux modes de réalisation décrits et représentés ci-dessus à titre d'exemples ; d'autres modes de réalisation peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et de la portée de la présente invention | - Le véhicule comprend un système de navigation routière (SNR), un système de vision de nuit (SVN) avec une caméra située à l'avant du véhicule, un module électronique de fusion d'images (MOF) et un écran intérieur (E) destiné au conducteur.- Le procédé comporte les étapes suivantes : détection de la localisation de la zone de la scène routière vue par le dispositif de formation d'images, réalisation d'une image de synthèse correspondant à ladite zone de la scène routière localisée, et fusion de l'image captée par le dispositif de formation d'images et de ladite image de synthèse, le résultat de ladite fusion étant affiché sur l'écran du véhicule.- Véhicules automobiles. Systèmes de navigation routière. Systèmes de vision de nuit pour véhicules. Systèmes d'aide à la conduite des véhicules automobiles. | 1. Procédé d'aide à la conduite routière de nuit mis en oeuvre sur un véhicule comprenant un système de navigation routière (SNR), un système de vision de nuit (SVN) comportant un dispositif de formation d'images situé à l'avant du véhicule, et un écran intérieur (3) destiné au conducteur, caractérisé en qu'il comporte les étapes suivantes, prises en combinaison : - détection de la localisation de la zone (Z) de la scène routière vue par le dispositif de formation d'images, - réalisation d'une image de synthèse (ISz) correspondant à ladite zone (Z) de la scène routière localisée, et - fusion de l'image (Iz) captée par le dispositif de formation d'images du système de vision de nuit (SVN) et de ladite image de synthèse (ISz), le résultat de ladite fusion étant affiché sur ledit écran (3) du véhicule, de manière à permettre au conducteur d'utiliser simultanément les fonctions des deux systèmes sur un seul écran (3). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détection de la localisation de la zone (Z) de la scène routière vue par le dispositif de formation d'images est obtenue à partir des données sur la position du dispositif de formation d'images, complétées par des informations sur le roulis et le tangage du véhicule. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la réalisation d'une image de synthèse (ISz) correspondant à ladite zone (Z) de la scène routière localisée est obtenue à partir de la position du véhicule calculée par le système de navigation routière (SNR), et à partir de données mémorisées sur l'environnement en trois dimensions de ladite zone (Z). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la fusion de l'image captée (Iz)par le dispositif de formation d'images et de ladite image de synthèse (ISz) comporte les étapes suivantes : - superposition de ladite image captée (Iz) et de ladite image de synthèse (ISz), - détection des mêmes éléments dans les deux images, -conservation des éléments de l'environnement qui viennent de la cartographie, - adjonction d'informations supplémentaires issues du système de vision de nuit (SVN) qui se trouvent sur la 10 route. 5. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les données sur la position du dispositif de formation d'images comprennent les données suivantes relatives au dispositif de formation d'images données sur son 15 implantation géométrique sur le véhicule, angles d'orientation de son axe, angles d'ouverture horizontal et vertical, résolution d'image. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la superposition de ladite image captée (Iz) et de ladite 20 image de synthèse (ISz) est réalisée en utilisant un algorithme de détection d'éléments caractéristiques. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'adjonction d'informations supplémentaires issues du système de vision de nuit (SVN) qui se trouvent sur la route 25 est réalisée avec une surbrillance. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est prévu un algorithme de détection des piétons. 9. Procédé selon la 1 et la 30 8, caractérisé en ce que la présence de piétons (4) est mise en évidence par un moyen de clignotement et une couleur différente. 10. Dispositif d'aide à la conduite routière de nuit pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une quelconque 35 des 1 à 9, comprenant un système de navigation routière (SNR), un système de vision de nuit (SVN) qui comporte un dispositif de formation d'images situéà l'avant du véhicule et un écran intérieur (3) destiné au conducteur, caractérisé en qu'il comporte, de plus, un module de fusion d'images (MOF) pour la fusion de l'image captée (Iz) par le dispositif de formation d'images avec une image de synthèse (ISz) calculée à partir de données fournies par le système de navigation routière (SNR). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ledit dispositif de formation d'images est constitué par au moins une caméra de vision de nuit, installée sur la face avant du véhicule. 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que ledit écran intérieur (3) est un écran de type LCD. 13. Dispositif selon la 10, caractérisé 15 en ce que ledit écran intérieur (3) est un système de projection d'images de type HUD. | B,G | B60,G08 | B60R,G08G | B60R 1,G08G 1 | B60R 1/00,G08G 1/00 |
FR2901190 | A1 | RESERVOIR LIQUIDE ET PROCEDE POUR LE FABRIQUER | 20,071,123 | Réservoir à liquide et procédé pour le fabriquer La présente invention concerne un réservoir à liquide et en particulier, un réservoir à carburant pouvant équiper un véhicule automobile. Elle concerne également un procédé pour fabriquer ce réservoir. Les réservoirs à liquide, en particulier les réservoirs à carburant pour véhicules automobiles, sont aujourd'hui généralement dotés, entre autres, d'un circuit de mise à l'air. Ce circuit permet l'introduction d'air dans le réservoir en cas de dépression (notamment pour compenser le volume de liquide consommé) ou l'évacuation des gaz contenus dans le réservoir en cas de surpression (notamment en cas d'échauffement). Ce circuit permet également la canalisation et le filtrage éventuel des gaz devant être rejetés à l'atmosphère, en vue de satisfaire aux exigences environnementales de plus en plus strictes en la matière. Le circuit de mise à l'air comprend de manière connue au moins un clapet empêchant autant que possible la sortie de liquide provenant du réservoir en cas de retournement ou d'inclinaison excessive du réservoir. Ce clapet de mise à l'air doit offrir une réponse rapide et sûre lorsque ses conditions d'intervention surviennent, mais avec une sensibilité minimale à des phénomènes transitoires tels que notamment les débits très élevés, les surpressions dans le réservoir ou les vagues de faible amplitude. Il doit également faire en sorte qu'un minimum de liquide soit entraîné vers le canister (ou chambre contenant une substance adsorbant les vapeurs de carburant, usuellement du charbon actif) en fonctionnement normal et lors du remplissage, sous peine de saturer ledit canister et de rendre la dépollution des gaz rejetés à l'atmosphère inefficace. Ce phénomène est. généralement appelé LCO (Liquid Carry Over) dans le jargon du métier. De nombreux clapets de mise à l'air mettent en oeuvre un flotteur comportant un pointeau supérieur ou faîte venant obturer un orifice de connexion entre le réservoir et le circuit de mise à l'air. L'inconvénient de ce type de clapet est son encombrement et en particulier, sa hauteur qui limite le volume utile du réservoir lorsqu'il est placé à l'intérieur de celui-ci. Il faut en effet que ledit clapet soit au moins en partie situé au dessus du niveau maximum de liquide dans le réservoir, pour pouvoir assurer sa fonction. A noter toutefois qu'un volume mort minimum dit d'expansion est -2 toutefois imposé par les constructeurs et que généralement, la taille et la géométrie des clapets est adaptée en conséquence. Or, actuellement, les constructeurs automobiles cherchent à augmenter l'habitabilité, la modularité et l'aérodynamisme des véhicules. Un réservoir mince est une alternative intéressante permettant de minimiser la hauteur totale du véhicule tout en maximisant la hauteur intérieure de l'habitacle et en s'intégrant parfaitement sous un plancher plat. Toutefois, une réduction de la hauteur du réservoir à carburant a pour effet de limiter la taille des composants insérés dans celui-ci, en particulier des clapets de ventilation puisque proportionnellement, ils limitent beaucoup plus le volume utile que dans des réservoirs normaux. En réalité, même les plus petits clapets à flotteur disponibles sur le marché grèvent encore trop la hauteur utile des réservoirs minces. En d'autres termes : le volume perdu est nettement plus important que le volume d'expansion requis par les constructeurs automobiles. Pour résoudre ce problème, on peut avoir recours à un volume ou chambre d'expansion externe au réservoir, notamment comme décrit dans le brevet US 3,915,184. Toutefois, une telle architecture nécessite une pièce séparée ainsi que des lignes de connexions entre le réservoir et cette pièce, ce qui est coûteux et compliqué. La présente invention a dès lors pour objet de fournir une architecture plus simple et moins coûteuse, qui permet d'augmenter le volume utile des réservoirs minces tout en garantissant une mise à l'air et une ventilation efficace. A cet effet, la présente invention concerne un réservoir à liquide comprenant : - un premier volume pour le stockage du carburant délimité au moins en partie par une paroi ; un second volume pour le dégazage du réservoir, délimité au moins en partie par la même paroi ; des moyens de communication entre les volumes de stockage et de dégazage, situés dans le haut desdits volumes ; au moins un orifice situé dans le haut du volume de dégazage, mettant normalement en communication ledit volume avec un circuit de dégazage ; et des moyens susceptibles d'obturer ladite communication lorsqu'un niveau prédéterminé de liquide est atteint dans le volume de dégazage. Une telle architecture permet de remplir au maximum le volume de stockage (et donc, de réduire au minimum la perte de volume utile) tout en assurant correctement la ventilation. Elle permet également de réduire le nombre de clapets, les architectures actuelles utilisant généralement un clapet dans chaque dôme ou partie où des poches de gaz sont susceptibles de se former (ce qui peut porter le nombre de clapets requis à 5 dans certains cas). Elle permet en outre dans certains cas de se passer de baffles antibruit (de clapot), la géométrie des différents volumes pouvant dans certains cas assurer cette fonction de manière inhérente. Par réservoir à liquide, on entend désigner un réservoir (ou corps creux délimité par une paroi) étanche, apte à stocker un liquide dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple de ce type de réservoir est celui des réservoirs à carburant qui équipent les véhicules automobiles. Le réservoir à liquide selon l'invention est de préférence réalisé en matière plastique. Par matière plastique on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les -4 sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. Il est également possible d'utiliser des structures multicouches constituées de couches empilées et solidaires comprenant au moins un des polymères ou copolymères décrits supra. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). La paroi du réservoir peut être constituée d'une seule couche de matière thermoplastique ou de deux couches. Une ou plusieurs autres couches supplémentaires possibles peuvent, de manière avantageuse, être constituées de couches en matériau barrière aux liquides et/ou aux gaz. De préférence, la nature et l'épaisseur de la couche barrière sont choisies de manière à limiter au maximum la perméabilité des liquides et des gaz en contact avec la surface intérieure du réservoir. De préférence, cette couche est à base d'une résine barrière c'est-à-dire d'une résine imperméable au carburant telle que lEVOH par exemple (copolymère éthylène ù acétate de vinyle partiellement hydrolysé). Alternativement, le réservoir peut être soumis à un traitement de surface (fluoration ou sulfonation) ayant pour but de le rendre imperméable au carburant. Le réservoir selon l'invention comprend de préférence une couche barrière à base d'EVOH située entre des couches externes à base de PEHD. Le réservoir selon l'invention est de préférence moulé au départ d'une paraison. Par paraison, on entend en fait une préforme en matière plastique, généralement extrudée, qui est destinée à constituer la paroi du réservoir après moulage aux formes et dimensions requises. Généralement, les réservoirs à carburant en matière plastique sont moulés par thermoformage de feuilles planes ou par soufflage d'une paraison tubulaire extrudée, qui ne doit pas nécessairement être d'une seule pièce. De préférence, le réservoir est moulé par soufflage d'une paraison constituée de deux pièces séparées, qui peuvent être deux feuilles par exemple. Toutefois, de manière préférée, ces pièces résultent de la découpe d'une seule et même paraison tubulaire extrudée comme décrit dans la demande EP 1110697 au nom de la demanderesse. Selon cette variante, après l'extrusion d'une paraison unique, celle-ci est découpée sur toute sa longueur, selon deux lignes diamétralement opposées, pour obtenir deux parties (feuilles) séparées. Par rapport au moulage de deux feuilles extrudées séparément, et dont l'épaisseur est constante, cette manière de procéder permet d'utiliser des paraisons d'épaisseur variable (c'est-à-dire non constante sur leur longueur), obtenues grâce à un dispositif d'extrusion adéquat (généralement, une extrudeuse munie d'une filière à poinçon dont la position est réglable). Une telle paraison tient compte de la réduction d'épaisseur qui a lieu lors du moulage à certains endroits de la paraison, suite aux taux de déformation non constants de la matière dans le moule. Le moulage du réservoir implique par définition le recours à un moule qui comprend généralement deux empreintes destinées à être en contact avec la surface externe de la paraison, le thermoformage ou le soufflage de la paraison ayant lieu par plaquage de la paraison sur ces empreintes par aspiration sous vide derrière les empreintes ou à l'aide d'un gaz sous pression injecté à l'intérieur de la paraison. Selon une variante avantageuse de l'invention, le moule comprend également un noyau. On entend par là une pièce de taille et de forme appropriée pour pouvoir être insérée entre les empreintes du moule et en particulier, être introduite dans la paraison lors de son moulage. Une telle pièce est par exemple décrite dans le brevet GB 1,410,215. Ce noyau peut avantageusement servir à fixer un ou plusieurs composants sur la paraison (à l'intérieur de celle-ci) lors même de son moulage. Cette variante permet d'éviter de devoir percer la paroi d'ouvertures pour venir insérer lesdits composants dans le réservoir une fois celui-ci moulé. Dans le cadre de l'invention, le noyau peut avantageusement servir à fixer les moyens de communication entre les volumes de stockage et de dégazage, ainsi que les moyens d'obturation de l'orifice de communication avec le circuit de dégazage, lorsque ceux-ci sont intégrés au réservoir. Dans cette variante, le noyau peut également servir à insuffler le gaz sous pression requis pour le soufflage de la paraison. Et lorsque la paraison à souffler est en 2 parties, le noyau peut également servir à maintenir chaudes les bords de ces 2 parties (ainsi que les points où ont lieu des éventuelles soudures internes) au moins pendant certaines étapes du procédé (en général : celles précédant la soudure des 2 parties pour réaliser le réservoir). Enfin, le noyau peut également être utilisé pour réaliser au moins en partie le contrôle du procédé. A cet effet, on peut par exemple intégrer une caméra au noyau. Selon l'invention, les volumes de stockage et de dégazage sont au moins en partie délimités par la même paroi, qui est de préférence la paraison à partir de laquelle on moule le réservoir. Ils ont donc de préférence au moins leur paroi supérieure et leur paroi inférieure d'un seul tenant (ou en d'autres termes : la paroi supérieure du volume de dégazage est dans le prolongement de la paroi supérieure du volume de stockage, et il en va de même pour les parois inférieures de ces volumes). Lorsque la paraison est en deux parties, les volumes ont alors généralement leurs parois supérieures réalisées dans la même partie de paraison, et leurs parois inférieures réalisées dans l'autre partie de paraison. De préférence, le volume de dégazage est nettement plus faible que volume de stockage. Généralement, les deux volumes présentent la même hauteur et donc, de préférence, le volume de dégazage présente une taille réduite dans les autres dimensions de l'espace. L'orifice présent dans le volume de dégazage met ce volume en communication avec un circuit de dégazage. Lorsque le réservoir selon l'invention est un réservoir à carburant, le circuit de dégazage comprend généralement une ligne liée à un canister (boîtier contenant du charbon actif) ou à tout autre dispositif permettant de filtrer les gaz chargés de carburant avant de les rejeter à l'atmosphère. L'orifice de communication avec ce circuit fait avantageusement partie d'un clapet, lequel peut, outre ses rôles de ventilation et de dégazage décrits précédemment, également assurer d'autres fonctions telles que par exemple fixer le niveau maximum de remplissage (fonction dite FLVV ou Fill Limit V enting Valve), éviter l'entrée de liquide en cas de retournement ou de pente excessive (fonction dite ROV ou Roll Over Valve), et/ou d'éviter le sur- remplissage (fonction dite ISR ou Interdiction de Sur-Remplissage). Alternativement, le volume de dégazage peut comprendre des clapets additionnels permettant d'assurer ces fonctions. Avantageusement, le niveau prédéterminé de liquide à partir duquel la communication avec le circuit de dégazage est fermée, est le niveau maximum 30 de remplissage du réservoir. Dans le réservoir selon l'invention, les moyens de communication entre le volume de stockage et le volume de dégazage sont quelconques. De manière préférée, il s'agit d'au moins une ligne de ventilation qui s'étend dans la partie supérieure du volume de stockage et passe à travers une cloison étanche séparant 35 les deux volumes. Cette cloison est avantageusement au moins en partie réalisée d'un seul tenant avec la paraison, par pinçage de celle-ci lors du moulage. Alternativement ou en outre, cette cloison peut au moins en partie être constituée d'une pièce introduite dans la paraison lors du moulage de cette dernière. Cette variante convient bien dans le cas d'une paraison en deux parties, comme évoquée précédemment. Une telle pièce est appelée passe cloison dans le cadre de l'invention. La ou les lignes de ventilation susmentionnées peuvent avoir une forme quelconque. De préférence, elles ont au moins une partie en forme de siphon de manière à pouvoir remplir au maximum le volume de stockage. De préférence, on utilisera plusieurs lignes de ventilation ou siphons de manière à assurer le ventilation du volume de stockage quelle que soit l'inclinaison du réservoir. Le volume de dégazage du réservoir selon l'invention est de préférence une capacité active c.à.d. qu'elle comprend de préférence des moyens permettant de la purger ou d'en extraire le liquide. Dans le cas d'un réservoir à carburant pour moteur thermique, cette purge est de préférence réalisée par une pompe. De manière tout particulièrement préférée, cette pompe est actionnée par la pompe principale d'alimentation en carburant du moteur. Il s'agit de préférence d'un venturi. Une des exigences que doit remplir un réservoir à carburant pour moteur thermique de véhicule automobile est l'alimentation du moteur en carburant même dans des conditions de roulage sévères telles l'ascension d'une montée, le virage avec un réservoir presque vide, ... Or dans ces conditions il convient que la pompe à carburant soit régulièrement alimentée en carburant, même si le réservoir ne contient plus qu'une faible quantité de carburant. Pour satisfaire ce type d'exigence, il est connu de recourir à une réserve à carburant servant à capter et à retenir le carburant afin d'éviter le désamorçage et garantir l'amorçage de la pompe après panne sèche. Dans le cas des réservoirs minces évoqués précédemment, les réserves à carburant classiques (ou volumes internes entourant généralement le module pompe/jauge) ne conviennent pas car la hauteur très limitée rend le volume du bol très faible. Vu la faible hauteur du réservoir, le drainage est délicat dès que le réservoir prend un angle par rapport à l'horizontale ou que le niveau du carburant s'écarte de l'horizontale suite par exemple aux accélérations/décélérations résultant du déplacement du véhicule. Dès lors, selon une variante préférée de l'invention, le réservoir comprend - un 3ème volume ou volume de réserve, également délimité au moins en partie par la même paroi et dans lequel débouche une tubulure de remplissage du réservoir ; une pompe pour alimenter le carburant au moteur, et puisant le carburant dans le volume de réserve ; - des moyens de communication entre ce volume de réserve et le volume de stockage, ces moyens de communication étant situés dans la partie supérieure de ces volumes ; et des moyens de puisage permettant d'alimenter le volume de réserve en carburant prélevé dans le volume de stockage. Cette variante permet de garantir le fait que le volume de réserve soit toujours plein en fin de remplissage (ce qui permet d'assurer le démarrage du véhicule lors du premier remplissage en usine ou après une panne sèche avec un minimum de carburant), et continue à être alimenté en carburant par la suite. Dans cette variante, la pompe d'alimentation est de préférence située à l'intérieur du volume de réserve. Elle est également de préférence couplée à un filtre et/ou à une jauge, l'ensemble de ces éléments étant de préférence fixés à une embase ou platine introduite latéralement dans le volume, en vue de ne pas grever la hauteur du réservoir. De même, la connexion de la ligne de dégazage vers le canister peut se faire à travers cette même embase, et ce pour la même raison. De manière tout particulièrement préférée, toutes les lignes et composants sont contenus dans le réservoir et sortent via cette embase latérale. Aucune ligne ou composant ne consomme donc de hauteur à l'extérieur du réservoir selon cette variante de l'invention. Dans cette variante de l'invention, la jauge présente dans le volume de réserve permet de suivre la réserve en carburant de manière très précise (nettement plus précise qu'avec la ou les jauges présentent dans les réservoirs actuels). Les moyens de communication entre le volume de réserve et le volume de stockage peuvent être quelconques. Lorsque ces volumes sont voisins et séparés par une cloison étanche, un simple orifice à travers cette cloison peut faire l'affaire. Toutefois, lorsque cette cloison comprend un passe cloison, il est avantageux de pratiquer cet orifice dans le passe cloison et de le munir d'une rampe inclinée ou de tout autre dispositif permettant artificiellement de rehausser le niveau à partir duquel le liquide se déverse du volume de réserve vers le volume de stockage. De préférence, les moyens de puisage du carburant du volume de stockage vers le volume de réserve comprennent une pompe. =De manière tout particulièrement préférée, comme pour la pompe permettant de purger le volume de dégazage, cette pompe est amorcée par la pompe d'alimentation en carburant, et il s'agit de préférence d'un venturi. De manière tout particulièrement préférée, dans le réservoir selon cette variante de l'invention, la pompe principale d'alimentation en carburant actionne à la fois: - un venturi purgeant en permanence le volume de dégazage en ramenant le liquide qu'il contient vers le volume de stockage ; et un venturi remplissant le volume de réserve à l'aide de liquide contenu dans le volume de stockage. Les volumes du réservoir selon l'invention peuvent être disposés de manière quelconque, par exemple en série. Toutefois., de préférence, le volume de stockage entoure au moins partiellement le volume de dégazage. Il suffit alors de le munir de plusieurs lignes de ventilation communiquant avec le volume de dégazage pour pouvoir le dégazer et le ventiler plus efficacement. De même, lorsque le réservoir comprend un 3ème volume (tel qu'un volume de réserve comme décrit ci-dessus), celui-ci est également de préférence au moins en partie entouré par le volume de stockage et proche (au voisinage direct) du volume de dégazage. Une telle architecture centrale permet en effet de réduire la longueur des moyens de puisage (venturi) précités. Elle permet également de limiter le nombre et la longueur des lignes de ventilation (communications entre le volume de stockage et le volume de dégazage). Comme déjà évoqué précédemment, les cloisons séparant les différents volumes sont avantageusement au moins en partie réalisées d'un seul tenant avec la paraison, par pinçage de celle-ci lors du moulage. De manière préférée, elles comprennent également un passe cloison introduit dans la paraison lors du moulage de cette dernière. Dans le cas d'une architecture centrale telle que décrite ci-dessus, un seul passe cloison peut être utilisé, à condition d'être disposé de manière à pouvoir faire partie à la fois de la cloison de séparation entre le volume de réserve et le volume de stockage, et de celle entre ce dernier et le volume de dégazage. En d'autres termes, selon une variante préférée, le réservoir selon l'invention comprend un 3ème volume délimité par la même paroi que celle commune aux deux autres, ce 3ème volume étant également au moins en partie entouré par le volume de stockage et étant situé au voisinage direct du volume de dégazage, les différents volumes étant séparés par des cloisons dont une partie -10- est réalisée d'un seul tenant avec la paroi et dont l'autre partie appartient à un passe cloison commun. Le concept de l'invention (réservoir comprenant plusieurs volumes moulés d'un seul tenant) peut être élargi en intégrant d'autres volumes destinées par exemple (dans le cas des moteurs diesel) à stocker de l'urée et /ou de l'additif diesel destiné à la régénération du filtre à particules. Comme expliqué précédemment, la présente invention est particulièrement bien adaptée à des réservoirs minces, c.à.d. à des réservoirs ayant (de préférence en chaque point) une hauteur faible, typiquement de l'ordre des cm, de préférence inférieure ou égale à 15 cm, voire à 10 cm. De tels réservoirs peuvent, de par leur géométrie, comprendre plusieurs plots de recollement (en particulier dans le volume de stockage), car la perte de volume utile qui y est liée est faible. L'invention concerne également un procédé pour la fabrication d'un réservoir tel que décrit précédemment, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : a) on place une paraison dans des empreintes d'un moule munis de protubérances; b) on referme les empreintes du moule de manière à ce que les protubérances se rapprochent et moulent au moins une partie d'une cloison de séparation entre deux volumes internes à la paraison ; c) on ouvre les empreintes du moule et on démoule le réservoir ; d) on munit la partie supérieure de la cloison de séparation de moyens de communication entre les deux volumes ; e) on pratique au moins un orifice dans le haut du volume de dégazage, ledit orifice étant susceptible de mettre en communication ledit volume avec un circuit de dégazage ; et f) on met en place des moyens susceptibles d'obturer ladite communication lorsqu'un niveau prédéterminé de liquide est atteint dans le volume de dégazage. Il est entendu que les étapes de ce procédé peuvent être effectuées dans un ordre quelconque. De préférence, comme expliqué précédemment, le réservoir est moulé à partir d'une paraison en 2 parties et au moins une des étapes d) à f) est réalisée lors de son moulage, avant la fermeture des empreintes. De manière tout particulièrement préférée, dans cette variante, les moyens de communication entre les volumes sont portés par un passe cloison ; les moyens d'obturation de la -11- communication avec le circuit de dégazage sont intégrés à un clapet ; et le passe cloison et le clapet sont fixés sur la paraison (à la surface interne de celle-ci) à l'aide d'un noyau. La fixation des composants à l'aide d'un noyau fait l'objet de la demande FR 06.01018 au nom de la demanderesse. Dans cette variante, le noyau peut également servir à intégrer les lignes de ventilation, les venturis, les jauges et autres accessoires précités. A condition de munir les empreintes du moule du nombre de protubérances requises, ce procédé permet de mouler d'autres volumes à partir de la même paraison, tel qu'un volume de réserve et/ou un ou plusieurs volume(s) de stockage d'additif(s) par exemple. Lorsque plusieurs de ces volumes doivent communiquer entre eux, il est avantageux de faire en sorte que ces volumes soient voisins et communiquent par l'intermédiaire du même passe cloison. Le ou les passe cloison(s) intégrés à la paraison dans cette variante de l'invention sont généralement fixés à la paraison au droit des protubérances dans les empreintes du moule. Le principe de certaines variantes de la présente invention est illustré de manière non limitative par les figures 1 à 3. La figure 1 illustre un réservoir à carburant selon l'invention, vide; la figure 2 illustre le même réservoir en cours de remplissage et la figure 3 illustre le même réservoir rempli à son niveau maximum. La figure 1 identifie les différents éléments constitutifs du réservoir, à savoir : 1. volume de stockage 2. volume de réserve 3. volume de dégazage 4. tubulure de remplissage 5. pompe 6. passe cloison 7. rampe inclinée du passe cloison 8. ligne de ventilation 9. ROV 10. FLVV 11. venturi pour le remplissage du volume de réserve 12. venturi pour la purge du volume de dégazage. - 12 - Les figures suivantes en illustrent le principe de fonctionnement, et en particulier, les fonctions de : Remplissage: Le remplissage se fait par l'intermédiaire de la tubulure de remplissage (4) qui aboutit directement dans le volume de réserve (2). Celui-ci est donc toujours rempli presque au maximum en fin de remplissage (voir figure 3), ce qui permet d'assurer le démarrage du véhicule lors du premier remplissage en usine ou après une panne sèche avec un minimum de carburant. Lorsque le volume de réserve (2) est plein au maximum de sa capacité (compte tenu de l'emplacement et de la géométrie de la rampe inclinée (7) du passe cloison (6)), le volume de stockage (1) se remplit à son tour par l'intermédiaire de la rampe inclinée (7) du passe cloison (6). Lorsque le volume de stockage (1) est plein, le carburant arrive dans le volume de dégazage (3) par l'intermédiaire de la ligne de ventilation (8). Dès que le niveau de carburant monte dans la capacité de dégazage (3), la FLVV (10) se ferme. Le carburant accumulé dans le volume de dégazage (3) sera vidangé dès démarrage du véhicule par le venturi (12). Il s'agit donc d'une capacité de dégazage active. Pompage: Dès que la pompe (5) est mise en route (généralement dès ledémarrage du moteur du véhicule), le venturi (12) vidange en permanence le volume de dégazage (3) dans le volume de stockage (1). Un autre venturi (11) puise en permanence du carburant du volume de stockage (1) vers le volume de réserve (2), de sorte que celui-ci est toujours rempli au maximum de sa capacité (voir précédemment). Ventilation: Dans le volume (3), le dégazage et la ventilation se font par l'intermédiaire des clapets RC)V (9) et FLVV (10), qui sont des clapets généralement ouverts qui ne se ferment que lorsque le niveau maximum de remplissage est atteint (FLVV (9)) et/ou lorsque le réservoir est incliné, renversé ou sujet à des vagues (ROV (8) et FLVV (9)). Chaque clapet est connecté à l'extérieur du réservoir par une ligne interne non représentée débouchant sur un flanc du réservoir au travers d'une embase. La ventilation du volume de stockage (1) se fait par l'intermédiaire de la ligne de ventilation (8), qui a une forme autorisant un remplissage pratiquement à 100% du volume de stockage (1) | Réservoir à liquide comprenant:- un premier volume pour le stockage du carburant délimité au moins en partie par une paroi;- un second volume pour le dégazage du réservoir, délimité au moins en partie par la même paroi;- des moyens de communication entre les volumes de stockage et de dégazage, situés dans le haut desdits volumes;- au moins un orifice situé dans le haut du volume de dégazage, mettant normalement en communication ledit volume avec un circuit de dégazage; et- des moyens susceptibles d'obturer ladite communication lorsqu'un niveau prédéterminé de liquide est atteint dans le volume de dégazage. | 1. - Réservoir à liquide comprenant: un premier volume pour le stockage du carburant délimité au moins en partie par une paroi; - un second volume pour le dégazage du réservoir, délimité au moins en partie par la même paroi; des moyens de communication entre les volumes de stockage et de dégazage, situés dans le haut desdits volumes; au moins un orifice situé dans le haut du volume de dégazage, mettant normalement en communication ledit volume avec un circuit de dégazage; et des moyens susceptibles d'obturer ladite communication lorsqu'un niveau prédéterminé de liquide est atteint dans le volume de dégazage. 2. - Réservoir selon la précédente, caractérisé en ce que les volumes de stockage et de dégazage ont respectivement leurs parois supérieures et leurs parois inférieures d'un seul tenant. 3. - Réservoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de communication entre le volume de stockage et le volume de dégazage comprennent une ligne de ventilation qui s'étend dans la partie supérieure du volume de stockage et passe à travers une cloison étanche séparant les deux volumes. 4. - Réservoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que il est un réservoir à carburant pour moteur thermique. 5. - Réservoir selon la précédente, caractérisé en ce que le volume de dégazage comprend un venturi actionné par une pompe d'alimentation en carburant du moteur. 6. - Réservoir selon la 4 ou 5, comprenant: -14- un 3ème volume ou volume de réserve, également délimité au moins en partie par la même paroi et dans lequel débouche une tubulure de remplissage du réservoir ; une pompe pour alimenter le carburant au moteur, et puisant le carburant dans le volume de réserve; des moyens de communication entre ce volume de réserve et le volume de stockage, ces moyens de communication étant situés dans la partie supérieure de ces volumes; et - des moyens de puisage permettant d'alimenter le volume de réserve en carburant prélevé dans le volume de stockage. 7. - Réservoir selon la précédente, caractérisé en ce que la pompe d'alimentation est située à l'intérieur du volume de réserve, en ce qu'elle est couplée à un filtre et/ou à une jauge et en ce que 1"ensemble de ces éléments est fixé à une embase ou platine introduite latéralement dans le volume de réserve. 8. - Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que les moyens de puisage du carburant du volume de stockage vers le volume de réserve comprennent un venturi actionné par la pompe d'alimentation en carburant. 9. - Réservoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volume de stockage entoure au moins partiellement le volume de dégazage et en ce qu'il comprend plusieurs lignes de ventilation communiquant avec le volume de dégazage. 10. - Réservoir selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un Sème volume délimité au moins en partie par la même paroi, en ce que ce volume est également au moins en partie entouré par le volume de stockage et est situé au voisinage direct du volume de dégazage, les différents volumes étant séparés par des cloisons dont une partie est réalisée d'un seul tenant avec la paroi et dont l'autre partie appartient à un passe cloison commun. 11. - Procédé pour la fabrication d'un réservoir selon l'une quelconque des précédentes, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :-15- a) on place une paraison dans des empreintes d'un moule munis de protubérances; b) on referme les empreintes du moule de manière à ce que les protubérances se rapprochent et moulent au moins une partie d'une cloison de séparation entre deux volumes internes à la paraison; c) on ouvre les empreintes du moule et on démoule le réservoir; d) on munit la partie supérieure de la cloison de séparation de moyens de communication entre les deux volumes; e) on pratique au moins un orifice dans le haut du volume de dégazage, ledit orifice étant susceptible de mettre en communication ledit volume avec un circuit de dégazage; et f) on met en place des moyens susceptibles d'obturer ladite communication lorsqu'un niveau prédéterminé de liquide est atteint dans le volume de dégazage. 12. - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la paraison est en deux parties et en ce que l'une au moins des étapes d) à f) a lieu avant la fermeture des empreintes du moule. 13. - Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de communication entre les volumes sont portés par un passe cloison ; les moyens d'obturation de la communication avec le circuit de dégazage sont intégrés à un clapet; et le passe cloison et le clapet sont fixés sur la paraison à l'aide d'un noyau. | B | B60,B29 | B60K,B29C | B60K 15,B29C 49 | B60K 15/035,B29C 49/00,B29C 49/20,B60K 15/073 |
FR2898253 | A3 | DISPOSITIF DE COUSSINS DESTINE A DES CHAUSSURES | 20,070,914 | La présente invention concerne un dispositif de coussin comportant une vessie raccordée à une unité compressible qui force de l'air à gonfler la vessie afin d'absorber la charge. Un dispositif de coussin classique installé dans des chaussures est généralement fait d'un matériau de mousse qui a un petit coefficient de ressort et ne peut fournir une fonction de coussin suffisante. En outre, l'élément de mousse utilisé en tant que le dispositif de coussin réagit trop lentement lorsque la personne chaussée fait du jogging et l'air qui sort sous l'effet de la pression de l'élément de mousse est piégé dans une zone limitée de sorte que l'élément de mousse subit une pression importante qui réduit le taux de résilience de l'élément de mousse. La présente invention est destinée à fournir un dispositif de coussin destiné à des chaussures et la vessie du dispositif de coussin réagit rapidement afin d'absorber des chocs et fournit une meilleure fonction de coussin. La présente invention concerne un dispositif de coussin qui comprend un assemblage de vessies comportant une première vessie et une seconde vessie. Un tuyau est raccordé en communication entre la première vessie et la seconde vessie. La seconde vessie a une unité compressible reçue dans cette dernière et un tuyau sortant s'étendant depuis l'unité compressible est raccordé à une entrée de la première vessie. Un tuyau d'entrée a une extrémité située à l'extérieur de la seconde vessie et l'autre extrémité du tuyau d'entrée est raccordée à l'unité compressible. La présente invention apparaîtra de manière plus évidente grâce à la description suivante, envisagée conjointement avec les dessins joints, qui représentent, uniquement à des fins d'illustration, un mode de réalisation préféré, conformément à la présente invention. La figure 1 est une vue éclatée destinée à représenter le dispositif de coussin de la présente invention ; la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de coussin de la présente invention ; la figure 3 est une vue de dessus du dispositif de coussin de la présente invention ; la figure 4 est une vue en coupe transversale latérale du dispositif de coussin de la présente invention, dans laquelle aucune charge n'est appliquée sur l'unité compressible ; la figure 5 est une vue en coupe transversale latérale du dispositif de coussin de la présente invention, dans laquelle une charge est appliquée sur l'unité compressible ; la figure 6 est une vue en perspective destinée à représenter =Le fait qu'un clapet est raccordé au tuyau 20 sortant, et la figure 7 est une vue en coupe transversale latérale du mode de réalisation de la figure 6. En se référant aux figures 1 à 4, le dispositif de coussin destiné à des chaussures de la présente invention 25 comprend un assemblage 20 de vessies comportant une première vessie 21 et une seconde vessie 22. Un tuyau 23 est raccordé en communication entre la première vessie 21 et la seconde vessie 22. La première vessie 21 comporte une pluralité de colonnes 211 raccordées entre un haut et un 30 bas de la première vessie 21 afin de renforcer la résistance structurelle de la première vessie 21. La seconde vessie 22 a une chambre 221 dans laquelle une unité compressible 10 est reçue et un dispositif d'étanchéité 222 assure l'étanchéité de la chambre 221. Un tuyau sortant 14 s'étend depuis l'unité compressible 10 et est raccordé à une entrée 212 de la première vessie 21. Un tuyau 13 d'entrée a une extrémité située à l'extérieur de la seconde vessie 22 et l'autre extrémité du tuyau 13 d'entrée est raccordée à l'unité compressible 10. L'unité compressible 10 comporte une pastille supérieure 11, une pastille inférieure 110 et un ressort 12 est raccordé entre la pastille supérieure 11 et la pastille inférieure 110. Chacune parmi la pastille supérieure 11 et la pastille inférieure 110 comporte un retrait 111, et deux extrémités du ressort 12 sont respectivement mises en prise avec les deux retraits 111 dans la pastille supérieure 11 et la pastille inférieure 110. Le ressort 12 est un ressort en entonnoir avec deux extrémités agrandies et une partie médiane étroite, de sorte que le ressort 12 peut être comprimé tel que représenté sur la figure 5, sans interruption. Tel que représenté sur la figure 5, lorsque la personne chaussée applique son poids sur l'unité compressible 10, l'air dans la chambre 221 est poussé dans le tuyau sortant 14 et entre dans la première vessie 21 et la seconde vessie 22 par le biais du tuyau 23. Le gonflement des première 21 et seconde 22 vessies fournit un chaussant confortable et absorbe les chocs au cours d'un jogging ou d'une marche. Lorsque la charge est retirée de l'unité compressible 10, le ressort 12 fait rebondir la pastille supérieure 11 vers le haut et de l'air est aspiré dans la chambre 221 par le biais du tuyau 13 d'entrée de telle manière que le dispositif de coussin est prêt pour la charge suivante. En se référant aux figures 6 et 7, un clapet 40 est raccordé au tuyau sortant 14 et peut être accessible depuis l'extérieur de la chaussure de telle manière que l'utilisateur peut faire fonctionner le clapet 40 afin de commander le volume d'air s'écoulant dans le tuyau sortant 14. Ceci permet à l'utilisateur d'ajuster la rigidité des vessies 21, 22 selon des besoins pratiques. Bien que nous ayons représenté et décrit le mode de réalisation conformément à la présente invention, il apparaîtra évident à l'homme du métier que des modes de réalisation supplémentaires peuvent être mis au point sans s'écarter de 1a portée de la présente invention | Un dispositif de coussin destiné à des chaussures comporte une première vessie (21) et une seconde vessie (22) avec un tuyau (23) raccordé en communication entre ces dernières. Une unité compressible (10) est reçue dans la seconde vessie (22) et a un tuyau sortant (14) s'étendant depuis cette dernière. Le tuyau sortant (14) est raccordé à une entrée (212) de la première vessie (21). Un tuyau (13) d'entrée a une extrémité située à l'extérieur de la seconde vessie (22) et l'autre extrémité du tuyau (13) d'entrée est raccordée à l'unité compressible (10). La personne chaussée comprime l'unité compressible afin de gonfler les première (21) et seconde (22) vessies. Lorsque la charge disparaît de l'unité compressible (10), de l'air est aspiré depuis le tuyau (13) d'entrée afin d'aider l'unité compressible (10) à retrouver l'état d'origine. | 1. Dispositif de coussin comprenant : un assemblage (20) de vessies comportant une première vessie (21) et une seconde vessie (22), un tuyau (23) raccordé en communication entre la première vessie (21) et la seconde vessie (22), la seconde vessie (22) ayant une unité compressible (10) reçue dans cette dernière, un tuyau sortant (14) s'étendant depuis l'unité compressible (10) et raccordé à une entrée (212) de la première vessie (21), un tuyau (13) d'entrée ayant une extrémité située à l'extérieur de la seconde vessie (22) et l'autre extrémité du tuyau (13) d'entrée raccordée à l'unité compressible (10). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la première vessie (21) comporte une pluralité de colonnes (211) raccordées entre un haut et un bas de la première vessie. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel l'unité compressible (10) comporte une pastille supérieure (11) et une pastille inférieure (110), un ressort (12) raccordé entre la pastille supérieure (11) et la pastille inférieure (110). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel chacune parmi la pastille supérieure (11) et la pastille inférieure (110) comporte un retrait (111), deux extrémités du ressort (12) respectivement mises en prise avec les deux retraits dans la pastille supérieure (11) et la pastille inférieure (110). 5 . Dispositif selon la 3, dans lequel le ressort (12) est un ressort en entonnoir avec deux extrémités agrandies et une partie médiane étroite. 6. Dispositif selon la 1, dans lequel un clapet (40) est raccordé au tuyau sortant (14). | A | A43 | A43B | A43B 13,A43B 5,A43B 7 | A43B 13/20,A43B 5/06,A43B 7/32 |
FR2891789 | A1 | APPAREIL DE COMMANDE DE FREINAGE. | 20,070,413 | La présente invention se rapporte généralement à une commande de freinage d'un véhicule et, plus particulièrement, à un système de freinage à commande électronique. La demande de brevet japonais publiée n 2000-168536 représente un système de freinage à commande électronique, désigné ci-après par "système BBW", qui comprend un accumulateur pour stocker le liquide de frein sous pression et qui actionne des freins hydrauliques en fournissant le liquide de frein sous pression aux cylindres de roue. Sous des conditions de fonctionnement normales, la pression du liquide de frein de l'accumulateur est maintenue aussi élevée que possible pour fournir rapidement une pression hydraulique nécessaire pour produire une force de freinage souhaitée. Ce système BBW comprend un simulateur de course pour permettre une course de pédale de frein souhaitée et pour fournir en outre une sensation simulée de l'enfoncement de la pédale de frein au conducteur. Le système BBW de la demande de brevet japonais publiée n 2000-168536 ne comprend pas de dispositif d'amplification de puissance, comme un amplificateur de puissance sous vide. Celui-ci est efficace pour créer un espace autour du maître-cylindre. D'autre part, le simulateur de course est formé soit intégralement avec le maître-cylindre, soit agencé à proximité du maître-cylindre. Par conséquent, l'espace vide créé en retirant les dispositifs d'amplification de puissance classiques est occupé par le simulateur de course. Cela produit un effet désavantageux sur la compacité du système BBW et sur la flexibilité de la conception du compartiment moteur. Par conséquent, la présente invention a pour objectif la réalisation d'un permettant d'augmenter la flexibilité de la conception du compartiment moteur. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un appareil de commande de freinage, qui comprend : un maître-cylindre apte à produire une pression de 5 liquide en accord avec un état d'un dispositif d'actionnement de frein un ensemble de cylindres de roue apte à produire un effort de freinage sur un ensemble de roues de roulement d'un véhicule en accord avec une pression de liquide ; une unité de freinage ; un 10 premier ensemble de conduites de fluide reliant hydrauliquement le maître-cylindre à l'unité de freinage ; et un deuxième ensemble de conduites de liquide reliant hydrauliquement l'ensemble de cylindres de roue à l'unité de freinage, l'unité de freinage 15 comprenant un premier ensemble d'orifices relié hydrauliquement au maître-cylindre par le premier ensemble de conduites de liquide ; un deuxième ensemble d'orifices relié hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue par le deuxième ensemble de conduites 20 de liquide ; un premier passage de liquide reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices au deuxième ensemble d'orifices ; une première soupape de commutation agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le premier passage de 25 liquide ; une source de pression de liquide agencée pour produire une pression de liquide fournie au deuxième ensemble d'orifices ; une section de réception de fluide apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement reliant 30 hydrauliquement le premier ensemble d'orifices à la section de réception de fluide ; et une deuxième soupape de commutation agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement. 35 Selon des réalisations avantageuses, l'invention peut également comprendre au moins une des caractéristiques suivantes : - la source de pression de liquide comprend un moteur ; et une pompe entraînée par le moteur pour produire une pression de liquide dans la portion du premier passage de liquide entre la première soupape de commutation et le deuxième ensemble d'orifices, et où l'unité de freinage comprend une première face latérale sur laquelle le moteur et la section de réception de liquide sont montés ; - l'unité de freinage comprend en outre une carte de circuit imprimé reliée électriquement au moteur, à la première soupape de commutation et à la deuxième soupape de commutation, et où l'unité de freinage comprend une deuxième face latérale opposée à la première face latérale sur laquelle la première soupape de commutation, la deuxième soupape de commutation et la carte de circuit imprimé sont montées ; - la deuxième soupape de commutation est montée sur un point de la deuxième face latérale où la section de réception de liquide fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale ; - l'unité de freinage comprend en outre un isolateur conçu pour être fixé au véhicule, et où l'isolateur est monté sur la première face latérale ; - le moteur comprend plusieurs portions définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et où le moteur est boulonné à la première face latérale de telle manière que plusieurs portions précitées, définissant chacune un trou de boulon, sont localisées à distance d'une périphérie de la section de réception de liquide ; - la section de réception de fluide comprend plusieurs portions définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et où la section de réception de fluide est boulonnée sur la première face latérale de telle manière qu'au moins l'une de la pluralité de portions, définissant chacune un trou de boulon, se situe dans une portion de coin de la première face latérale ; - la source de pression de liquide comprend un moteur ; et une pompe entraînée par le moteur pour produire une pression de fluide dans la portion du premier passage de liquide entre la première soupape de commutation et le deuxième ensemble d'orifices, et où le passage de liquide de branchement et la section de réception de fluide sont agencés sur un côté d'un axe de rotation du moteur plus proche du premier ensemble d'orifices ; - la section de réception de liquide est agencée dans une position qui se trouve au-dessus du moteur lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule, en ce que l'unité de freinage comprend en outre un isolateur apte à être fixé au véhicule, et en ce que l'isolateur est installé à une position qui se situe dans une portion inférieure de l'unité de freinage lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule ; - le passage de fluide de branchement et la section de réception de fluide sont agencés dans une portion de coin de l'unité de freinage. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, l'appareil de commande de freinage peut comprendre en outre une section de mesure d'état de fonctionnement de frein configurée pour mesurer l'état du dispositif d'actionnement de frein ; et une section à commande électronique du système de freinage configurée pour exécuter ce qui suit : fermer la première soupape de commutation lorsqu'une condition prédéterminée est satisfaite ; calculer une pression de cylindre de roue cible en accord avec l'état mesuré du dispositif d'actionnement de frein ; et transmettre un signal de commande à la première soupape de commutation, à la deuxième soupape de commutation et à la source de pression de liquide de manière à fournir une pression de cylindre de roue cible à l'ensemble de cylindres de roue. Selon un autre aspect de l'invention, un appareil de commande de freinage peut comprendre une unité de freinage apte à être agencée dans un système de conduites de frein, l'unité de freinage comprenant : un premier ensemble d'orifices apte à être relié hydrauliquement à une portion amont du système de conduites de frein par un premier ensemble de conduites de liquide ; un deuxième ensemble d'orifices relié hydrauliquement à une portion en aval du système de conduites de frein par un deuxième ensemble de conduites de liquide ; un premier passage de liquide reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices au deuxième ensemble d'orifices ; une première soupape de commutation agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le premier passage de liquide ; une source de pression de liquide agencée pour produire une pression de liquide fournie au deuxième ensemble d'orifices ; une section de réception de fluide apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices à la section de réception de fluide ; et une deuxième soupape de commutation agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement ; et un dispositif de commande relié électriquement à la première soupape de commutation, à la deuxième soupape de commutation et à la source de pression de fluide et configuré pour commander la première soupape de commutation, la deuxième soupape de commutation et la source de pression de liquide en accord avec un état du dispositif d'actionnement de frein. Selon des réalisations avantageuses, l'invention 35 peut également comprendre au moins l'une des caractéristiques suivantes : - la source de pression de liquide comprend un moteur ; et une pompe entraînée par le moteur pour produire une pression de liquide dans la portion du premier passage de liquide entre la première soupape de commutation et le deuxième ensemble d'orifices, et où l'unité de freinage comprend une première face latérale sur laquelle le moteur et la section de réception de liquide sont montés ; - l'unité de freinage comprend en outre une carte de circuit imprimé reliée électriquement au moteur, à la première soupape de commutation et à la deuxième soupape de commutation, et où l'unité de freinage comprend une deuxième face latérale opposée à la première face latérale sur laquelle la première soupape de commutation, la deuxième soupape de commutation et la carte de circuit imprimé sont montées ; - la deuxième soupape de commutation est montée sur un point de la deuxième face latérale où la section de réception de fluide fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale ; - le passage de liquide de branchement et la section de réception de liquide sont agencés sur un côté d'un axe de rotation du moteur plus proche du premier ensemble d'orifices ; - la section de réception de fluide est agencée dans une position qui se situe au-dessus du moteur lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule, en ce que l'unité de freinage comprend en outre un isolateur apte à être fixé au véhicule, et en ce que l'isolateur est installé dans une position qui se situe dans une portion inférieure de l'unité de freinage lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule ; - la section de réception de liquide comprend plusieurs portions définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et en ce que la section de réception de fluide est boulonnée sur la première face latérale de telle manière qu'au moins l'une de la pluralité de portions, définissant chacune un trou de boulon, se situe dans une portion de coin de la première face latérale ; et - le moteur comprend une pluralité de portions définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et en ce que le moteur est boulonné sur la première face latérale de telle manière que plusieurs portions précitées, définissant chacune un trou de boulon, se situent à distance d'une périphérie de la section de réception de fluide. Selon encore un autre aspect de l'invention, un appareil de commande de freinage peut comprendre : un maître-cylindre apte à produire une pression de fluide en accord avec un état d'un dispositif d'actionnement de frein ; un ensemble de cylindres de roue apte à produire un effort de freinage sur un ensemble de roues de roulement d'un véhicule en accord avec une pression de liquide ; une unité de freinage ; un premier ensemble de conduites de liquide reliant hydrauliquement le maître-cylindre à l'unité de freinage ; et un deuxième ensemble de conduites de fluide reliant hydrauliquement l'ensemble de cylindres de roue à l'unité de freinage, l'unité de freinage comprenant : une source de pression de liquide entraînée par moteur agencée pour produire une pression de liquide fournie à l'ensemble de cylindres de roue ; et une section de réception de fluide agencée pour recevoir une quantité variable de liquide de frein fournie par le maître- cylindre. Avantageusement, l'unité de freinage peut comprendre en outre un premier ensemble d'orifices relié hydrauliquement au maître-cylindre par le premier ensemble de conduites de liquide ; un deuxième ensemble d'orifices relié hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue par le deuxième ensemble de conduites de liquide ; un premier passage de liquide reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices au deuxième ensemble d'orifices ; une première soupape de commutation agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le premier passage de liquide ; un passage de liquide de branchement reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices à la section de réception de fluide ; et une deuxième soupape de commutation agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement ; et l'appareil de commande de freinage comprend en outre un dispositif de commande relié électriquement à la première soupape de commutation, à la deuxième soupape de commutation et à la source de pression de liquide et configuré pour commander la première soupape de commutation, la deuxième soupape de commutation et la source de pression de liquide en accord avec l'état du dispositif d'actionnement de frein. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - La figure 1 est une vue schématique représentant la configuration d'un système BBW avec un appareil de commande de freinage en accord avec un premier mode de réalisation. - La figure 2 est un schéma fonctionnel représentant la configuration d'un dispositif de commande BBW de l'appareil de commande de freinage du premier mode de réalisation. - La figure 3 est une vue schématique de circuit représentant un circuit hydraulique de l'appareil de 35 commande de freinage du premier mode de réalisation. - La figure 4 est une vue en perspective d'une unité de freinage hydraulique de l'appareil de commande de freinage du premier mode de réalisation. - La figure 5 est une vue frontale de l'unité de freinage hydraulique du premier mode de réalisation. - La figure 6 est une vue de côté de l'unité de freinage hydraulique du premier mode de réalisation. - La figure 7 est une vue en coupe, en perspective, de l'unité de freinage hydraulique du premier mode de réalisation, représentant les composants électriques et les passages de fluide agencés dans une première unité de l'unité de freinage hydraulique. - La figure 8 est une vue latérale en coupe de l'unité de freinage hydraulique du premier mode de 15 réalisation. - La figure 9 est une vue latérale en coupe d'une unité de freinage hydraulique d'un appareil de commande de freinage en accord avec un deuxième mode de réalisation. 20 -La figure 10 est une vue schématique représentant la configuration d'un système BBW avec un appareil de commande de freinage en accord avec un troisième mode de réalisation. - La figure 11 est une vue schématique représentant 25 la configuration d'un système BBW avec un appareil de commande de freinage en accord avec un quatrième mode de réalisation. On décrira maintenant un appareil de commande de freinage en accord avec un premier mode de réalisation, 30 en se reportant aux figures 1 à 8. La figure 1 est une vue schématique représentant la configuration d'un système BBW avec l'appareil de commande de freinage du premier mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 1, une pédale de frein 1 est conçue pour être 35 actionnée par un conducteur et est couplée à une tige de commande la. La tige de commande la est couplée à un piston d'un maître-cylindre 3 et est équipée d'un capteur de force de pédale de frein 100 configuré pour mesurer une force de pédale de frein du conducteur ainsi que d'un capteur de course 101 configuré pour mesurer la quantité de course de la pédale de frein 1. Comme représenté sur la figure 1, le maître-cylindre 3 est réalisé intégralement avec un réservoir de fluide ou de liquide 2, assurant que la tige de commande la se déplace d'une manière stable même à l'état où la quantité nécessaire de liquide de frein varie. Le maître- cylindre 3 est d'un type de tandem et est relié hydrauliquement à une unité de freinage hydraulique HU par des passages de fluide 31 et 32 comme un ensemble de conduites de fluide pour le maître-cylindre. Le réservoir de liquide ou de fluide 2 est relié hydrauliquement à l'unité de freinage hydraulique HU par un passage de fluide 36 comme un ensemble de conduites de fluide pour le réservoir de fluide, servant à fournir le liquide ou fluide de frein à une pompe à engrenages 10 comme source de pression de fluide, et à ramener le liquide de frein au réservoir de liquide 2 pendant la diminution de la pression d'un ensemble de cylindres de roue WC. L'unité de freinage hydraulique HU est reliée hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue WC par des passages de fluide 33, 33a, 34 et 34a comme ensemble de conduites de liquide pour les cylindres de roue. L'ensemble de cylindres de roue WC est constitué de quatre cylindres de roue dont chacun produit un effort ou couple ou force de freinage sur une roue respective parmi les roues de roulement 71. L'unité de freinage hydraulique HU présente un premier ensemble d'orifices H11 et H12 auquel les passages de fluide 31 et 32 pour le maître-cylindre 3 sont reliés, un deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15 et H16 auquel les passages de fluide 33, 33a, 34 et 34a pour l'ensemble de cylindres de roue WC sont reliés et un troisième ensemble d'orifices H17 auquel le passage de fluide 36 pour le réservoir de fluide ou de liquide 2 est relié. Comme représenté sur la figure 1, un dispositif de commande CU du BBW est relié électriquement à un capteur 100 de la force de la pédale de frein, à un capteur de course 101, à un capteur de vitesse de roue 102 configuré pour mesurer la vitesse de rotation de chaque roue de roulement 71 et à l'unité de freinage hydraulique HU. Le dispositif de commande CU du BBW est configuré pour recevoir les signaux des capteurs indiquant la force de la pédale de frein, la course de la pédale de frein et la vitesse de rotation de chaque roue de roulement, et les signaux provenant des capteurs de la pression du fluide ou du liquide installés dans l'unité de freinage hydraulique HU et configurés pour commander des vannes électromagnétiques et un moteur électrique 50 qui sont installés dans l'unité de freinage hydraulique HU. Les capteurs de pression de fluide et les vannes électromagnétiques sont décrits ci-dessous en détail. La figure 2 est un schéma fonctionnel représentant la configuration d'un dispositif de commande CU du BBW. Comme représenté sur la figure 2, le dispositif de commande CU du BBW comprend une section de calcul de pression de cylindre de roue cible CU1, une section d'activation de système BBW CU2, une section de commande de moteur CU11, une section de commande de soupape d'admission CU12, une section de commande de soupape d'échappement CU13, une section de commande de soupape d'arrêt à communication directe CU21 et une section de commande de soupape d'arrêt de simulateur de course CU22. La section de calcul de pression de cylindre de roue cible CU1 calcule une pression de cylindre de roue cible en accord avec un état d'une opération de freinage du conducteur qui est déterminée ou mesurée par le capteur de la force de pédale de frein 100, le capteur de course 101, etc. La section d'activation CU2 du système BBW détermine s'il faut activer le système BBW en accord avec un signal d'allumage provenant d'un commutateur d'allumage 103. Après avoir calculé la pression de cylindre de roue cible, la section de calcul de pression de cylindre de roue cible CU1 émet et transmet des signaux de commande à la section de commande de moteur CU11, à la section de commande de soupape d'admission CU12 et à la section de commande de soupape d'échappement CU13. La section de commande de moteur CU11 commande un état de fonctionnement du moteur 50 pour entraîner une pompe à engrenages 10. La section de commande de soupape d'admission CU12 commande l'état d'ouverture des soupapes d'admission 13, 13a, 14 et 14a mentionnées ci-dessous, alors que la section de commande de soupape d'échappement CU13 commande l'état d'ouverture des soupapes d'échappement 15, 15a, 16 et 16a mentionnées ci-dessous. Après avoir déterminé qu'il fallait activer le système BBW, la section d'activation CU2 du système BBW émet et transmet des signaux de commande à la section de commande de soupape de fermeture à communication directe CU21 et à la section de commande de soupape d'arrêt de simulateur de course CU22. La section de commande de soupape d'arrêt à communication directe CU21 commande l'état d'ouverture des soupapes d'arrêt à communication directe 11 et 12 mentionnées ci-dessous tandis que la section de commande de soupape d'arrêt de simulateur de course CU22 commande l'état d'ouverture de la soupape d'arrêt de simulateur de course S1 mentionnée ci-dessous. Bien que la section d'activation CU2 du système BBW détermine s'il faut activer le système BBW en accord avec l'état du commutateur d'allumage 103, comme mentionné ci-dessus, la section d'activation CU2 du système BBW peut être configurée pour déterminer s'il faut activer le système BBW en accord avec un signal du commutateur de frein ou un signal d'annulation de verrouillage de porte. Bien que la section de commande de soupape d'arrêt de simulateur de course CU22 fonctionne essentiellement en accord avec le signal de commande émis par la section d'activation CU2 du système BBW, la section de commande de soupape d'arrêt de simulateur de course CU22 peut être commandée par d'autres sections de commande. La figure 3 est une vue schématique représentant le circuit hydraulique de l'unité de freinage hydraulique HU. Comme représenté sur la figure 3, l'ensemble de cylindres de roue WC comprend quatre cylindres de roue FL, RL, FR et RR. Le cylindre de roue avant gauche FL est relié hydrauliquement au maître-cylindre 3 par des passages de fluide ou de liquide 33, 311, 310 et 31. Le cylindre de roue avant droit FR est relié hydrauliquement au maître-cylindre 3 par des passages de fluide 34, 321, 320 et 32. Le cylindre de roue arrière gauche RL est relié hydrauliquement au maître-cylindre 3 par les passages de fluide 33a, 311a, 310 et 31. Le cylindre de roue arrière droit RR est relié hydrauliquement au maître-cylindre 3 par les passages de fluide 34a, 321a, 320 et 32. Des soupapes de fermeture à communication directe 11 et 12 sont prévues dans les passages de fluide 31 et 32, respectivement. Les soupapes d'arrêt à communication directe 11 et 12 sont du type normalement ouvert, à savoir, elles sont fermées pendant qu'elles sont excitées sous des conditions de freinage normales, et elles sont ouvertes pendant qu'elles sont désexcitées. Par conséquent, lorsqu'il y a une défaillance dans le système électrique, les soupapes d'arrêt à communication directe 11 et 12 s'ouvrent automatiquement et établissent une communication de fluide directe entre le maître-cylindre 3 et l'ensemble de cylindres de roue WC en réalisant ainsi un système de freinage manuel. Un passage de fluide de branchement 32a est prévu dans le passage de fluide 32 entre le maître-cylindre 3 et la soupape d'arrêt à communication directe 12. Un simulateur de course SS est relié hydrauliquement au passage de fluide de branchement 32a par une soupape d'arrêt de simulateur de course S1 du type normalement fermé. Le simulateur de course SS reçoit et stocke le liquide de frein fourni par le maître-cylindre 3. Comme représenté sur la figure 3, le simulateur de course SS est installé dans l'unité de freinage hydraulique HU, qui n'est pas à proximité du maître-cylindre 3. D'autre part, étant donné que l'appareil de commande de freinage du premier mode de réalisation ne comprend pas d'accumulateur, le simulateur de course SS est installé dans l'espace prévu pour l'accumulateur. Par conséquent, un espace est produit autour du maître-cylindre 3. La construction ci-dessus de l'unité de freinage hydraulique HU permet que le maître-cylindre 3 soit d'un type classique, ce qui contribue à réduire le coût. Le simulateur de course SS sera décrit en détail ci-dessous. Un capteur de pression de fluide 21 est disposé dans le passage de fluide 32, tandis qu'un capteur de pression de fluide 22a est disposé dans le passage de fluide 32. En outre, les capteurs de pression de fluide 23, 23a, 24 et 24a sont disposés dans les passages de fluide 33, 33a, 34 et 34a respectivement. La pompe à engrenages 10 est disposée entre un passage de fluide d'entrée de pompe 35 et un passage de fluide de sortie de pompe 370. Le passage de fluide d'entrée de pompe 35 est relié hydrauliquement au réservoir de fluide 2 par le passage de fluide 36 tandis que le passage de fluide de sortie de pompe 370 est relié hydrauliquement aux passages de fluide 43 et 36 par une soupape ou clapet de décharge 19 et est relié aux passages de fluide 37 et 38 par des soupapes de non-retour 17 et 18 qui empêchent une inversion de l'écoulement du liquide de frein. Le passage de liquide 37 est relié hydrauliquement à son extrémité aval à un passage de liquide 37a. Dans le passage de liquide 37a sont prévues les soupapes d'admission 13 et 13a d'un type linéaire normalement ouvert. Le passage de liquide 37a est relié hydrauliquement à une extrémité à un passage de liquide 311 par la soupape d'admission 13 et est relié à l'autre extrémité à un passage de liquide 311a par la soupape d'admission 13a. D'une manière similaire, le passage de liquide 38 est relié à son extrémité en aval à un passage de liquide 38a. Dans le passage de liquide 38a sont prévues les soupapes d'admission 14 et 14a d'un type linéaire normalement ouvert. Le passage de liquide 38a est relié hydrauliquement à une extrémité à un passage de liquide 321 par la soupape d'admission 14 et est relié à l'autre extrémité à un passage de liquide 321a par la soupape d'admission 14a. Le point ou emplacement reliant hydrauliquement les passages de liquide 311 et 33 est également relié hydrauliquement à une extrémité d'un passage de liquide 41 qui est reliée hydrauliquement à l'autre extrémité au passage de liquide 36. Dans le passage de liquide 41 est prévue une soupape d'échappement 15 d'un type linéaire normalement fermé. Le point reliant hydrauliquement les passages de liquide 311a et 33a est également relié hydrauliquement à une extrémité d'un passage de liquide 41a qui est reliée hydrauliquement à l'autre extrémité au passage de liquide 36. Dans le passage de liquide 41a est prévue une soupape d'échappement 15a d'un type linéaire normalement fermé. Le point reliant hydrauliquement les passages de liquide 321 et 34 est également relié hydrauliquement à une extrémité d'un passage de liquide 42 qui est reliée hydrauliquement à l'autre extrémité au passage de liquide 36. Dans le passage de liquide 42 est prévue une soupape d'échappement 16 d'un type linéaire normalement fermé. Le point reliant hydrauliquement les passages de liquide 321a et 34a est également reliéhydrauliquement à une extrémité d'un passage de liquide 42a qui est reliée hydrauliquement à l'autre extrémité au passage de liquide 36. Dans le passage de liquide 42a est prévue une soupape d'échappement 16a d'un type linéaire normalement fermé. Bien que l'unité de freinage hydraulique HU soit configurée pour comprendre un boîtier ou logement, une pompe et plusieurs soupapes, et pour fournir du liquide de frein aux quatre cylindres de roue comme mentionné ci-dessus, l'unité de freinage hydraulique HU peut être prévue pour chacun d'un premier ensemble de cylindres de roues avant gauche et avant droit FL et FR et un second ensemble de cylindres de roues arrière gauche et arrière droit RL et RR pendant que le simulateur de course SS peut être appliqué à l'une des unités de freinage hydraulique HU et HU. Alternativement, l'unité de freinage hydraulique HU peut être configurée pour commander l'un des deux ensembles de roues tandis que l'autre ensemble de roues peut être commandé par un frein électronique. On décrira maintenant un mode de commande normal lors duquel la commande BBW est exécutée. Etant donné que l'appareil de commande de freinage est configuré d'une manière symétrique, la description qui suit traite la construction concernant les roues de roulement avant et arrière gauche. Lorsque le système BBW est activé, la soupape d'arrêt de simulateur de course S1 est ouverte tandis que les soupapes d'arrêt à communication directe 11 et 12 sont fermées. Lorsque la pédale de frein 1 est enfoncée, le liquide de frein est fourni par le maître-cylindre 3 par le passage de liquide 32 et le passage de liquide de branchement 32a et la soupape d'arrêt de simulateur de course S1 au simulateur de course SS. Le fonctionnement du simulateur de course SS sera décrit ci-dessous. La pression de cylindre de roue cible est calculée en accord avec la course et force mesurées de la pédale de frein 1, et une quantité correspondante de courant électrique est fournie au moteur 50. Pendant que la pompe à engrenages 10 est entraînée, une pression de liquide de frein est fournie au passage de liquide 37a par la soupape de non-retour 17 et le passage de liquide 37. La pression du liquide de frein est transmise par le passage de liquide 37a par l'intermédiaire des soupapes d'admission 13 et 13a et les passages de liquide 33 et 33a au cylindre de roue avant gauche FL et au cylindre de roue arrière gauche RL de sorte que la pression du liquide de frein de chaque ensemble de cylindres de roue WC est augmentée à une pression souhaitée. D'autre part, lorsque la pompe à engrenages 10 est arrêtée et que les soupapes d'échappement 15 et 15a sont ouvertes, la pression de freinage de l'ensemble de cylindres de roue WC est réduite ou déchargée par les passages de liquide 41 et 41a et le passage de liquide 36 au réservoir de liquide 2. Dans le cas d'une défaillance du système électrique où toutes les vannes électromagnétiques sont désexcitées, la vanne d'arrêt de simulateur de course S1 est fermée tandis que les soupapes de fermeture à communication directe 11 et 12 sont ouvertes. Lorsque la pédale de frein 1 est enfoncée, la pression du liquide de frein du maître-cylindre 3 est fournie directement au cylindre de roue avant gauche Fl par les passages de liquide 31, 310, 311 et 33 et au cylindre de roue arrière gauche RL par les passages de fluide 31, 310, 311a et 33a. La pression du liquide de frein est ainsi fournie seulement par les soupapes d'arrêt à communication directe 11 et 12 et peut être produite même par une petite force de la pédale de frein. Il faut noter que lorsque les soupapes d'admission 13 et 13a sont ouvertes, les passages de liquide 37a et 37 et la soupape de non-retour 17 forment un circuit fermé. La figure 4 est une vue en perspective de l'unité de freinage hydraulique HU. La figure 5 est une vue frontale de l'unité de freinage hydraulique HU. La figure 6 est une vue de côté de l'unité de freinage hydraulique HU. La figure 7 est une vue en coupe, en perspective, de l'unité de freinage hydraulique HU représentant les composants électriques et les passages de liquide agencés dans une première unité H1 de l'unité de freinage hydraulique HU. La figure 8 est une vue latérale en coupe de l'unité de freinage hydraulique HU. Comme représenté sur la figure 4, l'unité de freinage hydraulique HU comprend une première unité H1, une deuxième unité H2 et une troisième unité H3. La première unité H1 est réalisée à partir d'un bloc d'aluminium, ayant une première face latérale H101 sur laquelle le moteur 50 et le simulateur de course SS sont montés, une deuxième face latérale H102 qui est opposée à la première face latérale H101, une face supérieure H103 où les conduites de frein sont connectées, une face inférieure H104 où des isolateurs de fond ISU sont montés, une troisième face latérale H105 près de laquelle le simulateur de course SS est localisé et une quatrième face latérale H106 où l'orifice de connexion H22 de la deuxième unité H2 est prévu. La première face latérale H101 de la première unité H1 comprend des portions pour retenir le moteur 50, le simulateur de course SS et l'isolateur latéral ISS. Comme représenté sur la figure 5, le moteur 50 comprend des portions 511, 512, 513 et 514 autour de sa périphérie qui définissent des trous de montage 511a, 512a, 513a et 514a pour recevoir des boulons 501, 502, 503 et 504 et qui sont agencés autour de la périphérie et sont sensiblement équidistants ou espacés uniformément. Le moteur 50 est installé de telle manière qu'une ligne droite P1 reliant les trous de montage 511a et 513a est décalée, selon un angle, d'une ligne droite horizontale P3. Cet agencement est efficace pour porter au maximum les portions 511, 512, 513 et 514 pour une zone donnée de la première face latérale H101. Comme représenté sur la figure 5, une partie inférieure de la première face latérale H101 comprend des portions retenant chacune un isolateur latéral ISS à proximité à la fois des extrémités gauche et droite. L'isolateur latéral ISS comprend un arbre de retenue ISS1 et un caoutchouc isolant ISS2. L'arbre de retenue ISS1 s'étend parallèlement à l'axe de moteur G1 perpendiculairement à une première face latérale 101 servant de support de montage destiné à être fixé à une caisse de véhicule. Le caoutchouc isolant ISS2 est formé par un élément élastique entourant la périphérie de l'arbre de retenue ISS1. La face inférieure du caoutchouc isolant ISS2 est en contact direct avec la première face latérale H101 et sert ainsi à réduire efficacement les vibrations. Comme représenté sur la figure 5, le simulateur de course SS est réalisé en une forme cylindrique, est situé au-dessus par rapport à une ligne horizontale droite P3 passant à travers un axe de moteur G1 et est déplacé vers la droite par rapport à une ligne verticale droite P2 passant à travers l'axe de moteur G1. Ce positionnement du simulateur de course SS est efficace pour utiliser la zone qui reste après avoir disposé le moteur 50 sur la zone rectangulaire de la première face latérale H101. Comme on le voit dans la vue latérale en coupe de la figure 8, le simulateur de course SS comprend un tube externe SS1, un premier élément en caoutchouc SS2, un premier ressort hélicoïdal SS3, un tube interne SS4, un deuxième ressort hélicoïdal SS5, un piston SS6, un deuxième élément en caoutchouc SS7 et un élément d'étanchéité SS8. Le tube externe SS1 est réalisé en une forme cylindrique, avec une extrémité fermée SSla et une extrémité ouverte fixée à la première unité H1. Le premier élément en caoutchouc SS2 est réalisé sensiblement dans la forme d'un cône, avec une face inférieure fixée à la face inférieure SSla du tube externe SS1. Le premier ressort hélicoïdal SS3 est disposé entre une portion de siège de ressort SSlb du tube externe SS1 et une portion de siège de ressort SS4a du tube interne SS4. Le deuxième ressort hélicoïdal SS5 est disposé entre la face inférieure SS4b du tube interne SS4 et une portion de bride SS6a du piston SS6. Le deuxième élément en caoutchouc SS7 est fixé à la pointe du piston SS6. L'élément d'étanchéité SS8 est retenu dans une rainure périphérique externe du piston SS6 et est en contact de coulissement avec la face interne du tube externe SS1, servant à établir une étanchéité entre celles-ci. Lorsque le liquide de frein est fourni par le maître-cylindre 3 au simulateur de course SS en réponse à l'enfoncement de la pédale de frein 1, le liquide de frein exerce une pression sur la face inférieure du piston SS6 de sorte que le piston SS6 se déplace contre la force élastique du deuxième ressort hélicoïdal SS5 dans la direction vers la gauche de la figure 8. Lorsque le deuxième élément en caoutchouc SS7 situé à la pointe du piston SS6 atteint la face inférieure SS4b du tube interne SS4, le piston SS6 et le tube interne SS4 commencent à se déplacer vers la gauche, comme une unité, contre la force élastique du premier ressort hélicoïdal SS3. Lorsque le tube interne SS4 atteint le premier élément en caoutchouc SS2, le tube interne SS4 commence à comprimer le premier élément en caoutchouc SS2. La force élastique entre le tube interne SS4 et le premier élément en caoutchouc SS2 simule une force de rétroaction pour enfoncer la pédale de frein 1. Cette sensation de freinage peut être ajustée en modifiant l'élasticité des composants élastiques. Dans ce mode de réalisation, les deux ressorts hélicoïdaux ont des coefficients d'élasticité différents de sorte que la force de rétroaction varie en accord avec la quantité de course de la pédale de frein 1. En particulier, le simulateur de course SS est configuré pour augmenter la force de rétroaction au fur et à mesure qu'augmente l'enfoncement de la pédale de frein 1. Le simulateur de course SS fonctionne d'une manière similaire à ce qui est décrit dans la demande de brevet japonais publiée n 2004-330966. Le contenu de cette demande de brevet japonais n 2004330966 fait partie de la technique à laquelle on peut se référer. Le simulateur de course SS peut comprendre un mécanisme de réglage de position au moyen duquel un conducteur peut régler la quantité de compression des ressorts hélicoïdaux installés au moyen d'un filetage d'ajustement afin d'ajuster la force de rétroaction par rapport à l'enfoncement de la pédale de frein pour obtenir une sensation de freinage recherchée. Comme représenté sur la figure 8, la deuxième face latérale H102 de la première unité H1, qui est opposée à la première face latérale H101, présente plusieurs trous de montage H102a conçus pour la fixation de composants électriques, à savoir des soupapes d'admission, des soupapes d'échappement et des capteurs de pression de fluide. Chacun de ces composants électriques est inséré dans le trou de montage H102a et est fixé ensuite par un matriçage ou martelage de la périphérie du trou de montage H102a. A la place du matriçage, les composants électriques peuvent être fixés par un ajustage à pression, par boulonnage, etc. La soupape d'arrêt de simulateur de course S1 est installée dans une position sur la deuxième face latérale H102 qui est opposée au simulateur de course SS, c'est-à-dire elle est montée sur un point de la deuxième face latérale H102 où le simulateur de course SS fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale H102. La seconde unité H2 est fixée à la deuxième face latérale H102 de la première unité H1 en couvrant les composants électriques ci-dessus. Comme représenté sur la figure 5, la seconde unité H2 comprend une portion de retenue de connecteur H21 et un orifice de connecteur H22 supporté sur la portion de retenue de connecteur H21. L'orifice de connecteur H22 est relié à un connecteur rassemblant les lignes d'alimentation, les lignes de signaux des capteurs, les lignes de communication CAN (réseau CAN), etc. A condition que l'unité de freinage hydraulique HU soit montée sur un véhicule, la portion supérieure de l'unité de freinage hydraulique HU est reliée aux conduites de liquide, la portion inférieure et la portion frontale sont occupées par les supports de montage, le moteur, etc., et les lignes électriques sont tirées collectivement à travers l'orifice de connecteur H22 situé sur la portion latérale. Etant donné que la portion de retenue de connecteur H21 et l'orifice de connecteur H22 sont prévus sur la face latérale plus éloignée du simulateur de course SS, il est facile d'établir la connexion des lignes sans interférence. Comme représenté sur la figure 6, la seconde unité H2 du simulateur de course SS comprend une portion pour retenir une carte de circuit imprimé K1. La carte de circuit imprimé K1 est reliée électriquement au moteur 50, aux capteurs de pression de fluide et aux bobines des vannes électromagnétiques. La carte de circuit imprimé K1 comprend des portions pour installer le CPU, ROM, RAM, etc., servant de dispositif de commande CU du BBW. Cet agencement où les composants électriques sont disposés sur une face latérale est efficace pour simplifier le câblage et pour augmenter la facilité d'installation. La troisième unité H3 de l'unité de freinage hydraulique HU sert d'élément de recouvrement pour prendre en sandwich la deuxième unité H2 avec la première unité H1, en couvrant d'une manière étanche la face arrière de la deuxième unité H2. On décrira ci-après un processus d'assemblage de l'unité de freinage hydraulique HU. Tout d'abord, la première unité H1 est construite en formant les passages de liquide et les trous de montage dans un bloc d'aluminium rectangulaire par forage. Deuxièmement, les composants électriques sont installés et fixés par matriçage ou martelage sur la deuxième face latérale H102 de la première unité H1. Ce processus de matriçage est exécuté d'une manière stable étant donné qu'à ce moment, la première face latérale H101 opposée à la deuxième face latérale H102 est une surface plate et est en contact stable avec un bâti de travail ou établi. Troisièmement, le moteur 50 et le simulateur de course SS sont installés sur la première unité H1. Quatrièmement, la deuxième unité H2 est couplée à la première unité H1 pour couvrir les composants électriques, et les composants électriques sont couplés électriquement à des portions associées de la carte de circuit imprimé K1. Le couplage électrique peut être mis en oeuvre par une connexion par brasage entre les contacts saillants des composants électriques et la carte de circuit imprimé K1 ou en insérant les contacts dans des connecteurs femelles de la carte de circuit imprimé K1. Dans le cas d'une connexion par brasage, le processus de connexion est facilement exécuté sur la face arrière de la deuxième unité H2 conçue pour la troisième unité H3. Cinquièmement, la troisième unité H3 est couplée à la deuxième unité H2 pour compléter la construction de l'unité de freinage hydraulique HU. La réalisation de la troisième unité H3 est efficace pour augmenter la facilité d'assemblage de l'unité de freinage hydraulique HU. Comme représenté sur la figure 4, la face supérieure H103 de la première unité H1 présente plusieurs orifices H11, H12, H13, H14, H15 et H16 aptes à être reliés aux conduites de frein. Le premier ensemble d'orifices H11 et H12, qui est formé sensiblement au centre de la face supérieure H103, est relié aux passages de liquide 31 et 32 pour le maître-cylindre 33. Le deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15 et H16, qui est formé en prenant en sandwich le premier ensemble d'orifices H11 et H12, est relié aux passages de liquide 33, 33a, 34 et 34a pour l'ensemble de cylindres de roue WC. Le troisième ensemble d'orifices H17, qui est formé dans le centre de la face supérieure H103, est relié au passage de liquide 36 pour le réservoir de liquide 2.Ces orifices et conduites de frein sont agencés symétriquement par rapport à l'orifice H17 et au passage de fluide 36. Comme on le voit dans la vue en coupe, en perspective, de la figure 7, l'orifice H12 du premier ensemble d'orifices H11 et H12 présente un trou horizontal 32b plus proche de la face supérieure H103, le trou horizontal 32b étant relié hydrauliquement au simulateur de course SS et à la soupape d'arrêt de simulateur de course S1. C'est-à-dire, le simulateur de course SS est monté sur un point de la première face latérale H101 où la soupape d'arrêt de simulateur de course S1 fait saillie orthogonalement sur la première face latérale H101. Le passage de liquide de branchement 32a qui est relié hydrauliquement à l'orifice H12 et au trou horizontal 32b est prévu sensiblement à la même hauteur que le trou horizontal 32b. Cet agencement réduit à un minimum la résistance du liquide dans les conduites associées. Les capteurs de fluide 21 et 22a sont prévus près du premier ensemble d'orifices H11 et H12. Deux passages de sortie de pompe sont formés, l'un s'étendant depuis en dessous du fond du logement de pompe aux soupapes de non-retour 17 et 18, et l'autre s'étendant par la soupape de décharge 19 située au-dessus du logement de pompe au troisième ensemble d'orifices H17. Les soupapes de non-retour 17 et 18 sont reliées hydrauliquement par des conduites verticales aux soupapes d'admission 13, 13a, 14 et 14a et sont reliées hydrauliquement par des conduites verticales au deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15 et H16. Les conduites verticales au deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15 et H16 se séparent en conduites verticales 33, 33a, 34 et 34a. Les conduites de branchement 33, 33a, 34 et 34a sont réalisées avec des capteurs de pression de liquide 23, 23a, 24 et 24a et les soupapes d'échappement 15, 15a, 16 et 16a. Les sorties des soupapes d'échappement 15, 15a, 16 et 16a sont reliées hydrauliquement les unes aux autres au moyen d'une conduite horizontale qui se croise avec le passage de liquide 36 relié hydrauliquement au réservoir de liquide 2. L'appareil de commande de freinage selon le premier mode de réalisation produit les effets et avantages suivants. (i) L'appareil de commande de freinage comprend . un maître-cylindre 3 conçu pour produire une pression de fluide en accord avec un état d'un dispositif d'actionnement de frein (1) ; un ensemble de cylindres de roue WC conçu pour produire un effort de freinage sur un ensemble de roues de roulement 71 d'un véhicule en accord avec une pression de liquide ; une unité de freinage HU ; un premier ensemble de conduites de liquide 31, 32 reliant hydrauliquement le maître-cylindre 3 à l'unité de freinage HU ; et un deuxième ensemble de conduites de liquide 33, 33a, 34, 34a reliant hydrauliquement l'ensemble de cylindres de roue WC à l'unité de freinage HU, l'unité de freinage HU comprenant un premier ensemble d'orifices H11, H12 relié hydrauliquement au maître-cylindre 3 par le premier ensemble de conduites de liquide 31, 32 ; un deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15, H16 relié hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue WC par le deuxième ensemble de conduites de liquide 33, 33a, 34, 34a ; un premier passage de fluide 32, 320, 321 reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices H11, H12 au deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15, H16 ; une première soupape de commutation 11, 12 agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le premier passage de liquide 32, 320, 321 ; une source de pression de liquide 50, 10, 370, 38, 38a agencée pour produire une pression de liquide fournie au deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15, H16 ; une section de réception de liquide SS apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement 32a reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices H11, H12 à la section de réception de liquide SS ; et une deuxième soupape de commutation S1 agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement 32a. L'agencement dans lequel le simulateur de course SS est disposé dans l'unité de freinage hydraulique HU est efficace pour renforcer la compacité de l'unité formant maître-cylindre incluant un maître-cylindre et les composants annexes autour du maître-cylindre, ce qui se traduit par un plus grand degré de liberté pour la conception du compartiment moteur. L'appareil de commande de freinage peut utiliser un maître-cylindre classique, ce qui se traduit par la réduction du coût de fabrication du système BBW. (ii) Dans l'appareil de commande de freinage, la source de pression de liquide 50, 10, 370, 38, 38a comprend : un moteur 50 ; et une pompe 10 entraînée par le moteur 50 pour produire une pression de liquide dans la portion du premier passage de liquide 32, 320, 321 entre la première soupape de commutation 11, 12 et le deuxième ensemble d'orifices H13, H14, H15 et H16, et l'unité de freinage HU comprend une première face latérale H101 sur laquelle le moteur 50 et la section de réception de liquide SS sont montés. L'appareil de commande de freinage utilise une pompe à engrenages commandée par moteur à la place d'un accumulateur utilisé traditionnellement. Un accumulateur typique est réalisé avec une résistance et sécurité appropriées pour stocker constamment une pression élevée, ce qui se traduit par un accumulateur de grandes dimensions. L'espace qui subsiste après l'enlèvement d'un accumulateur est disponible pour disposer un simulateur de course, ce qui se traduit par une plus grande compacité de l'unité formant maître- cylindre. (iii) Dans l'appareil de commande de freinage, l'unité de freinage HU comprend en outre une carte de circuit imprimé K1 reliée électriquement au moteur 50, la première soupape de commutation 11, 12 et la deuxième soupape de commutation S1, et l'unité de freinage HU comprend une deuxième face latérale H102 opposée à la première face latérale H101 sur laquelle la première soupape de commutation 11, 12, la deuxième soupape de commutation S1 et la carte de circuit imprimé K1 sont montées. L'agencement selon lequel la carte de circuit imprimé K1 et les composants électriques qui sont reliés électriquement les uns aux autres, sont disposés collectivement sur une face, est efficace pour exécuter facilement des processus d'assemblage, comme le brasage. L'agencement selon lequel les composants électriques sont agencés à proximité de la carte de circuit imprimé K1 est efficace pour exécuter facilement le câblage des lignes électriques et pour réduire à un minimum la perte d'énergie due au câblage. On suppose ici que les vannes électromagnétiques et les capteurs de pression de liquide soient montés sur la face sur laquelle le simulateur de course SS et le moteur 50 sont montés. Lorsque le simulateur de course SS ou le moteur 50 est monté d'abord, il est difficile d'installer les vannes électromagnétiques et les capteurs de pression de fluide par un ajustement à pression ou par matriçage ou martelage. D'autre part, on suppose ici que pour éviter cette difficulté, le simulateur de course SS et le moteur 50 soient montés ou boulonnés après le processus de l'ajustage par pression et de matriçage. Cependant, il est possible que le processus de l'ajustage par pression et de matriçage provoque une déformation de la première unité H1 et provoque une déformation des trous de montage. Cela se répercute négativement sur l'efficacité de fabrication. Par contre, dans ce mode de réalisation, l'agencement selon lequel les vannes électromagnétiques et les capteurs de pression de liquide sont montés sur une autre face, à l'exception de la face sur laquelle le simulateur de course SS et le moteur 50 sont montés, entraîne une plus grande efficacité de fabrication. (iv) Dans l'appareil de commande de freinage, la deuxième soupape de commutation S1 est montée sur un point de la deuxième face latérale H102 où la section de réception de liquide SS fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale. On suppose ici que la soupape de fermeture de simulateur de course S1 soit agencée à distance du simulateur de course SS. Sous des conditions de basse température, la viscosité du liquide de frein est faible de sorte que le mouvement du piston du simulateur de course SS a une réponse retardée par rapport au fonctionnement de la soupape de fermeture de simulateur de course S1. Il est possible que ce retard de réponse donne une sensation inconfortable à l'opération d'enfoncement du conducteur. D'autre part, dans le premier mode de réalisation, l'agencement selon lequel la soupape de fermeture de simulateur de course S1 est disposée à proximité du simulateur de course SS est efficace pour réduire à un minimum la perte hydraulique ou le retard dû à la longueur du passage de fluide, et également pour réduire à un minimum la sensation désagréable à la suite de la course de pédale de frein du conducteur. (v) Dans l'appareil de commande de freinage, le passage de liquide de branchement 32a et la section de réception de fluide SS sont agencés sur un côté d'un axe de rotation G1 du moteur 50 plus proche du premier ensemble d'orifices H11, H12. Cet agencement est efficace pour réduire à un minimum le passage de fluide à travers lequel le liquide de frein fourni par le maître-cylindre 3 à l'unité de freinage hydraulique HU est amené au simulateur de course SS et est efficace pour réduire à un minimum la perte hydraulique ou le retard dû à la longueur du passage de fluide d'une manière similaire à l'effet ci-dessus (d). (vi) Dans l'appareil de commande de freinage, la section de réception de liquide SS est agencée dans une position qui se trouve au-dessus du moteur 50 lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule, l'unité de freinage HU comprend en outre un isolateur ISU apte à être fixé au véhicule, et l'isolateur ISU est installé dans une position qui se trouve dans une portion inférieure de l'unité de freinage HU lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule. En général, le moteur est un des composants les plus lourds dans un appareil de commande de freinage. Par conséquent, l'agencement selon lequel le moteur est disposé dans une portion inférieure de l'unité de freinage hydraulique HU est efficace pour abaisser le centre de gravité de toute la construction de l'unité de freinage hydraulique HU. Cela est efficace pour faciliter le montage de l'appareil de commande de freinage et pour stabiliser l'équilibre pondéral du véhicule. Dans le cas où l'unité de freinage hydraulique HU comprend plusieurs orifices pour les conduites de liquide de frein, l'agencement selon lequel le simulateur de course SS est disposé à proximité des orifices est efficace pour réduire à un minimum la perte hydraulique due à la longueur du passage de liquide. On décrira maintenant un appareil de commande de freinage en accord avec un deuxième mode de réalisation en se reportant à la figure 9. La figure 9 est une vue latérale en coupe d'une unité de freinage hydraulique de l'appareil de commande de freinage selon le deuxième mode de réalisation. L'appareil de commande de freinage du deuxième mode de réalisation est essentiellement configuré comme dans le premier mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 9, le simulateur de course SS du premier mode de réalisation est remplacé par un simulateur de course SSm. Bien que le simulateur de course SS comprenne plusieurs ressorts et composants élastiques comme des caoutchoucs pour simuler une caractéristique d'une force d'enfoncement de pédale par rapport à l'opération de la pédale de frein dans le premier mode de réalisation, la caractéristique de la force d'enfoncement de pédale est simulée en réglant électroniquement et continuellement l'ouverture de la soupape d'ouverture de simulateur de course S1 dans le deuxième mode de réalisation. Le simulateur de course SSm comprend un tubeexterne SS1m, un ressort hélicoïdal SS5m, un piston SS6m, un élément en caoutchouc SS7m et un élément d'étanchéité SS8m. Le tube externe SS1m est réalisé en une forme cylindrique, avec une extrémité fermée SS1am et une extrémité ouverte fixée à la première unité H1. Le ressort hélicoïdal SS5m est disposé entre la face inférieure SS1am du tube externe SS1m et une portion de bride SS6am du piston SS6m. L'élément en caoutchouc SS7m est fixé à la pointe du piston SS6m. L'élément d'étanchéité SS8m est retenu dans une rainure périphérique extérieure du piston SS6m et est en contact de coulissement avec la face interne du tube externe SS1m, en servant de joint d'étanchéité entre celles-ci. Dans le deuxième mode de réalisation, la section de commande de soupape de fermeture de simulateur de course CU22 calcule une caractéristique recherchée de la force d'enfoncement de la pédale en accord avec les signaux des capteurs, calcule le degré d'ouverture de la soupape d'arrêt de simulateur de course S1 en accord avec la caractéristique souhaitée et émet un signal de commande correspondant. Comme représenté sur la figure 9, le simulateur de course SS est formé avec une capacité volumétrique minimale pour stocker une quantité nécessaire de liquide de frein. Cet agencement est efficace pour augmenter la compacité du simulateur de course SS. La caractéristique de la force d'enfoncement de la pédale peut être changée en accord avec un état d'entraînement du véhicule. Si un simulateur de course est disposé à proximité d'un maître-cylindre à l'extérieur d'une unité de freinage hydraulique, la commande coopérative d'un système BBW est mise en oeuvre en réalisant des lignes de communication entre le simulateur de course et l'unité de freinage hydraulique ou en prévoyant un dispositif de commande additionnel pour le simulateur de course qui est disposé sur la ligne de communication CAN. A condition que la communication ci-dessus utilise une grande partie de la capacité de la ligne de communication CAN, il est possible que la période de cycle du calcul de commande de frein ne puisse pas être réduite suffisamment à cause de la restriction ou limitation de la charge de bus de la communication CAN. Par conséquent, il est possible que cette vitesse de communication lente agisse désavantageusement sur la performance de commande et agisse ainsi désavantageusement sur la sensation de freinage. Par contre, dans le deuxième mode de réalisation, la soupape de fermeture de simulateur de course S1 est disposée à proximité des soupapes électromagnétiques pour les pressions des cylindres de roue. Cet agencement ne requiert pas de câblage pour la commande coopérative du système de BBW ni de dispositif de commande additionnel et fournit une sensation de freinage stable. Lorsqu'un incident se produit dans le système BBW, la soupape de fermeture de simulateur de course S1 est fermée pour réaliser un système de freinage manuel général. On décrira maintenant un appareil de commande de freinage en accord avec un troisième mode de réalisation en se reportant à la figure 10. La figure 10 est une vue schématique représentant la configuration d'un système BBW avec l'appareil de commande de freinage selon le troisième mode de réalisation. L'appareil de commande de freinage selon le troisième mode de réalisation est configuré essentiellement comme dans le premier mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 10, l'appareil de commande de freinage comprend une pompe principale MP qui fonctionne pour fournir une pression de fluide pendant des conditions de fonctionnement normales, ainsi qu'une unité de vannes VU. L'unité de vannes VU est configurée d'une manière similaire à l'unité de freinage hydraulique HU des premier et second modes de réalisation, incluant la pompe, le moteur et les vannes électromagnétiques. La pompe principale MP comprend un moteur et une pompe entraînée par le moteur. La pompe principale MP est reliée au réservoir de liquide 2 par un passage de liquide 361 et à l'unité de vanne VU par des passages de liquide 72 et 362. Le passage de liquide 362 est relié au troisième ensemble d'orifices H17. Ainsi, le fluide de freinage est fourni à l'unité de vannes VU par le passage de fluide 72 et est évacué de l'unité de vannes VU par les passages de fluide 361 et 362. La pompe de l'unité de vannes VU sert de sous-pompe. Dans cette construction, l'agencement selon lequel le simulateur de course SS est installé dans l'unité de vannes VU incluant des vannes comme la soupape de fermeture de simulateur de course S1, est également efficace pour faciliter l'installation de l'appareil de commande de freinage et pour augmenter la flexibilité de la conception du compartiment moteur. On décrira maintenant un appareil de commande de freinage en accord avec un quatrième mode de réalisation en se reportant à la figure 11. La figure 11 est une vue schématique représentant la configuration d'un système BBW avec l'appareil de commande de freinage selon le quatrième mode de réalisation. L'appareil de commande de freinage selon le quatrième mode de réalisation est essentiellement configuré comme dans le premier mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 11, l'appareil de commande de freinage selon le quatrième mode de réalisation comprend en outre un accumulateur ACC. Une unité de freinage hydraulique HU2 est configurée d'une manière similaire à l'unité de freinage hydraulique HU selon les premier et deuxième modes de réalisation, à l'exception d'un orifice ou accès additionnel. L'accumulateur ACC est réalisé indépendamment de l'unité de freinage hydraulique HU2 et est relié à l'unité de freinage hydraulique HU2 par un passage de fluide 73 pour stocker une pression de fluide produite par la pompe de l'unité de freinage hydraulique HU2 et pour fournir la pression de fluide. Dans cette construction, l'agencement selon lequel le simulateur de course SS est installé dans l'unité de freinage hydraulique HU2 incluant les soupapes, comme la soupape de fermeture de simulateur de course S1, est également efficace pour faciliter le montage de l'appareil de commande de freinage et pour augmenter la flexibilité de la conception du compartiment moteur. Cette demande est basée sur une demande de brevet japonais antérieure n 2005-208044 déposée le 19 juillet 2005. Le contenu de cette demande de brevet japonais N 2005-208044 fait partie de la technique à laquelle on peut se référer. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en se reportant à certains modes de réalisation de l'invention, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Des modifications et des variations des modes de réalisation décrits ci- dessus viendront à l'esprit de l'homme de l'art à la lumière des enseignements fournis ci-dessus. L'étendue de l'invention est défini avec référence aux revendications suivantes | L'invention se rapporte à un appareil de commande de freinage.L'appareil comporte une unité de freinage comprenant un premier ensemble d'orifices (H11, H12) reliés à un maître-cylindre (3) par un premier ensemble de conduites de liquide (31, 32) ; un deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) reliés à un ensemble de cylindres de roue (WC) par un deuxième ensemble de conduites de liquide (33, 33a, 34, 34a) ; un premier passage de liquide reliant le premier ensemble d'orifices au deuxième ensemble d'orifices; une première soupape de commutation pour faire varier un état de communication fluidique à travers le premier passage ; une source de pression de liquide pour produire une pression de liquide fournie au deuxième ensemble d'orifices ; une section de réception de liquide apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement reliant le premier ensemble d'orifices à la section de réception de liquide ; et une deuxième soupape de commutation pour faire varier un état de communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement.L'invention est applicable notamment dans le domaine de la construction automobile. | 1. Appareil de commande de freinage, caractérisé en ce qu'il comprend : un maître-cylindre (3) apte à produire une pression de liquide en accord avec un état d'un dispositif d'actionnement de frein (1) ; un ensemble de cylindres de roue (WC) apte à produire un effort de freinage sur un ensemble de roues de roulement (71) d'un véhicule en accord avec une pression de liquide ; une unité de freinage (HU) ; un premier ensemble de conduites de fluide (31, 32) reliant hydrauliquement le maître- cylindre (3) à l'unité de freinage (HU) ; et un deuxième ensemble de conduites de liquide (33a, 34a, 34, 34a) reliant hydrauliquement l'ensemble de cylindres de roue (WC) à l'unité de freinage (HU), l'unité de freinage (HU) comprenant : un premier ensemble d'orifices (H11, H12) relié hydrauliquement au maître-cylindre (3) par le premier ensemble de conduites de liquide (31, 32) ; un deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) relié hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue (WC) par le deuxième ensemble de conduites de liquide (33, 33a, 34, 34a) ; un premier passage de liquide (32, 320, 321) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices (H11, H12) au deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) ; une première soupape de commutation (11, 12) agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le premier passage de liquide (32, 320, 321) ; une source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) agencée pour produire une pression de liquidefournie au deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) ; une section de réception de fluide (SS) apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement (32a) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices (H11, H12) à la section de réception de fluide (SS) ; et une deuxième soupape de commutation (Si) agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement (32a). 2. Appareil de commande de freinage selon la 1, caractérisé en ce que la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) comprend : un moteur (50) ; et une pompe (10) entraînée par le moteur (50) pour produire une pression de liquide dans la portion du premier passage de liquide (32, 320, 321) entre la première soupape de commutation (11, 12) et le deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16), et où l'unité de freinage (HU) comprend une première face latérale (H101) sur laquelle le moteur (50) et la section de réception de liquide (SS) sont montés. 3. Appareil de commande de freinage selon la 2, caractérisé en ce que l'unité de freinage (HU) comprend en outre une carte de circuit imprimé (K1) reliée électriquement au moteur (50), à la première soupape de commutation (11, 12) et à la deuxième soupape de commutation (Si), et où l'unité de freinage (HU) comprend une deuxième face latérale (H102) opposée à la première face latérale (H101) sur laquelle la première soupape de commutation (11, 12), la deuxième soupape de commutation (Si) et la carte de circuit imprimé (K1) sont montées. 4. Appareil de commande de freinage selon la 3, caractérisé en ce que la deuxième soupape de commutation (Si) est montée sur un point de la deuxième face latérale (H102) où la section de réceptionde liquide (SS) fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale (H102). 5. Appareil de commande de freinage selon la 2, caractérisé en ce que l'unité de freinage (HU) comprend en outre un isolateur (ISS) conçu pour être fixé au véhicule, et où l'isolateur (ISS) est monté sur la première face latérale (H101). 6. Appareil de commande de freinage selon la 5, caractérisé en ce que le moteur (50) comprend plusieurs portions (511, 512, 513, 514) définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et où le moteur (50) est boulonné à la première face latérale (H101) de telle manière que plusieurs portions précitées (511, 512, 513, 514), définissant chacune un trou de boulon, sont localisées à distance d'une périphérie de la section de réception de liquide (SS). 7. Appareil de commande de freinage selon la 2, caractérisé en ce que la section de réception de fluide (SS) comprend plusieurs portions (SS11, SS12) définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et où la section de réception de fluide (SS) est boulonnée sur la première face latérale (H101) de telle manière qu'au moins l'une (SS11) de la pluralité de portions, définissant chacune un trou de boulon, se situe dans une portion de coin de la première face latérale (H101). 8. Appareil de commande de freinage selon la 1, caractérisé en ce que la source de 30 pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) comprend : un moteur (50) ; et une pompe (10) entraînée par le moteur (50) pour produire une pression de fluide dans la portion du premier passage de liquide (32, 320, 321) entre la 35 première soupape de commutation (11, 12) et le deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16), et où le passage de liquide de branchement (32a) et la section deréception de fluide (SS) sont agencés sur un côté d'un axe de rotation (G1) du moteur (50) plus proche du premier ensemble d'orifices (H11, H12). 9. Appareil de commande de freinage selon la 8, caractérisé en ce que la section de réception de liquide (SS) est agencée dans une position qui se trouve au-dessus du moteur (50) lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule, en ce que l'unité de freinage (HU) comprend en outre un isolateur (ISU) apte à être fixé au véhicule, et en ce que l'isolateur (ISU) est installé à une position qui se situe dans une portion inférieure de l'unité de freinage (HU) lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule. 10. Appareil de commande de freinage selon la 8, caractérisé en ce que le passage de fluide de branchement (32a) et la section de réception de fluide (SS) sont agencés dans une portion de coin de l'unité de freinage (HU). 11. Appareil de commande de freinage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une section de mesure d'état de fonctionnement de frein (100, 101) configurée pour mesurer l'état du 25 dispositif d'actionnement de frein (1) ; et une section à commande électronique du système de freinage (CU) configurée pour exécuter ce qui suit : fermer la première soupape de commutation (11, 12) lorsqu'une condition prédéterminée est satisfaite ; 30 calculer une pression de cylindre de roue cible en accord avec l'état mesuré du dispositif d'actionnement de frein (1) ; et transmettre un signal de commande à la première soupape de commutation (11, 12), à la deuxième soupape de 35 commutation (Si) et à la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) de manière à fournir une pressionde cylindre de roue cible à l'ensemble de cylindres de roue (WC) 12. Appareil de commande de freinage, caractérisé en ce qu'il comprend : une unité de freinage (HU) apte à être agencée dans un système de conduites de frein, l'unité de freinage (HU) comprenant : un premier ensemble d'orifices (H11, H12) apte à être relié hydrauliquement à une portion amont (3) du système de conduites de frein par un premier ensemble de conduites de liquide (31, 32) ; un deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) relié hydrauliquement à une portion en aval (WC) du système de conduites de frein par un deuxième ensemble de conduites de liquide (33, 33a, 34, 34a) ; un premier passage de liquide (32, 320, 321) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices (H11, H12) au deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) ; une première soupape de commutation (11, 12) agencée pour faire varier un état de la communication fluidique à travers le premier passage de liquide (32, 320, 321) ; une source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) agencée pour produire une pression de liquide fournie au deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) ; une section de réception de fluide (SS) apte à recevoir une quantité variable de liquide de frein ; un passage de liquide de branchement (32a) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices (H11, H12) à la section de réception de fluide (SS) ; et une deuxième soupape de commutation (Si) agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement (32a) ; et un dispositif de commande (CU) relié électriquement à la première soupape de commutation (11, 12), à ladeuxième soupape de commutation (Si) et à la source de pression de fluide (50, 10, 370, 38, 38a) et configuré pour commander la première soupape de commutation (11, 12), la deuxième soupape de commutation (Si) et la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) en accord avec un état du dispositif d'actionnement de frein (1). 13. Appareil de commande de freinage selon la 12, caractérisé en ce que la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) comprend : un moteur (50) ; et une pompe (10) entraînée par le moteur (50) pour produire une pression de liquide dans la portion du premier passage de liquide (32, 320, 321) entre la première soupape de commutation (11, 12) et le deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16), et où l'unité de freinage (HU) comprend une première face latérale (H101) sur laquelle le moteur (50) et la section de réception de fluide (SS) sont montés. 14. Appareil de commande de freinage selon la 13, caractérisé en ce que l'unité de freinage (HU) comprend en outre une carte de circuit imprimé (K1) reliée électriquement au moteur (50), à la première soupape de commutation (11, 12) et à la deuxième soupape de commutation (Sl), et où l'unité de freinage (HU) comprend une deuxième face latérale (H102) opposée à la première face latérale (H101) sur laquelle la première soupape de commutation (11, 12), la deuxième soupape de commutation (Si) et la carte de circuit imprimé (K1) sont montées. 15. Appareil de commande de freinage selon la 14, caractérisé en ce que la deuxième soupape de commutation (Si) est montée sur un point de la deuxième face latérale (H102) où la section de réception de fluide (SS) fait saillie orthogonalement sur la deuxième face latérale (H102). 16. Appareil de commande de freinage selon la 15, caractérisé en ce que le passage de ,liquide de branchement (32a) et la section de réception de fluide (SS) sont agencés sur un côté d'un axe de rotation (G1) du moteur (50) plus proche du premier ensemble d'orifices (H11, H12). 17. Appareil de commande de freinage selon la 16, caractérisé en ce que la section de réception de fluide (SS) est agencée dans une position qui se situe au-dessus du moteur (50) lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule, en ce que l'unité de freinage (HU) comprend en outre un isolateur (ISU) apte à être fixé au véhicule, et en ce que l'isolateur (ISU) est installé dans une position qui se situe dans une portion inférieure de l'unité de freinage (HU) lorsque l'appareil de commande de freinage est monté sur le véhicule. 18. Appareil de commande de freinage selon la 13, caractérisé en ce que la section de réception de fluide (SS) comprend plusieurs portions (SS11, SS12) définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et en ce que la section de réception de fluide (SS) est boulonnée sur la première face latérale (H101) de telle manière qu'au moins l'une (SS11) de la pluralité de portions, définissant chacune un trou de boulon, se situe dans une portion de coin de la première face latérale (H101). 19. Appareil de commande de freinage selon la 18, caractérisé en ce que le moteur (50) comprend une pluralité de portions (511, 512, 513, 514) définissant chacune un trou de boulon agencé autour de sa périphérie, et en ce que le moteur (50) est boulonné sur la première face latérale (H101) de telle manière que plusieurs portions précitées (511, 512, 513, 514), définissant chacune un trou de boulon, se situent à distance d'une périphérie de la section de réception de fluide (SS). 20. Appareil de commande de freinage, caractérisé en ce qu'il comprend :un maître-cylindre (3) apte à produire une pression de fluide en accord avec un état d'un dispositif d'actionnement de frein (1) ; un ensemble de cylindres de roue (WC) apte à produire un effort de freinage sur un ensemble de roues de roulement (71) d'un véhicule en accord avec une pression de liquide ; une unité de freinage (HU) ; un premier ensemble de conduites de liquide (31, 10 32) reliant hydrauliquement le maître-cylindre (3) à l'unité de freinage (HU) ; et un deuxième ensemble de conduites de fluide (33, 33a, 34, 34a) reliant hydrauliquement l'ensemble de cylindres de roue (WC) à l'unité de freinage (HU), 15 l'unité de freinage (HU) comprenant : une source de pression de liquide entraînée par moteur (50, 10, 370, 38, 38a) agencée pour produire une pression de liquide fournie à l'ensemble de cylindres de roue (WC) ; et 20 une section de réception de fluide (SS) agencée pour recevoir une quantité variable de liquide de frein fournie par le maître-cylindre (3). 21. Appareil de commande de freinage selon la 20, caractérisé en ce que l'unité de 25 freinage (HU) comprend en outre : un premier ensemble d'orifices (H11, H12) relié hydrauliquement au maître-cylindre (3) par le premier ensemble de conduites de liquide (31, 32) ; un deuxième ensemble d'orifices (H13, 14, H15, H16) 30 relié hydrauliquement à l'ensemble de cylindres de roue (WC) par le deuxième ensemble de conduites de liquide (33, 33a, 34, 34a) ; un premier passage de liquide (32, 320, 321) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices 35 (H11, H12) au deuxième ensemble d'orifices (H13, H14, H15, H16) ;une première soupape de commutation (11, 12) agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le premier passage de liquide (32, 320, 321) ; un passage de liquide de branchement (32a) reliant hydrauliquement le premier ensemble d'orifices (H11, H12) à la section de réception de fluide (SS) ; et une deuxième soupape de commutation (Si) agencée pour faire varier un état de communication fluidique à travers le passage de liquide de branchement (32a) et en ce que l'appareil de commande de freinage comprend en outre un dispositif de commande (CU) relié électriquement à la première soupape de commutation (11, 12), à la deuxième soupape de commutation (Si) et à la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) et configuré pour commander la première soupape de commutation (11, 12), la deuxième soupape de commutation (Si) et la source de pression de liquide (50, 10, 370, 38, 38a) en accord avec l'état du dispositif d'actionnement de frein (1). | B | B60 | B60T | B60T 8,B60T 11 | B60T 8/94,B60T 11/16,B60T 11/34 |
FR2888260 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE DECOUPAGE DE STRUCTURES SOUS-MARINES EN PLEINE EAU | 20,070,112 | La présente invention concerne le découpage des structures sous-marines en pleine eau et plus particulièrement du démantèlement des constructions off-shores par découpage de leurs divers éléments pour libérer intégralement les fonds marins, dessous le niveau de la surface de la mer. Les équipements installés en mer sur une plate-forme pour produire et traiter le pétrole, sont en général constitués de structures en treillis de tubes et poutres métalliques appelés "jackets", comportant des piles de jambage ou "jambes", posées sur le fond de la mer et ancrées par des séries de piles foncées à travers l'embase dudit jacket, puis cimentées pour assurer la liaison entre ledit jacket et lesdites piles. Au sommet dudit jacket, on vient ensuite installer les équipements proprement dits, en général sous forme d'une multitude de modules, ou encore en un module unique, lorsque les engins de levage ont une capacité suffisante. De nombreuses installations ont été réalisées en mer de Nord, dans le Golfe du Mexique et en de nombreux autres endroits dans le passé, et sont maintenant inutiles car les champs concernés sont en fin de vie. La réglementation internationale impose leur démantèlement de manière à pouvoir rendre un libre accès aux pêcheurs. A cet effet, l'intégralité des plates-formes doit être enlevée puis ramenée à terre en vue de leur mise à la ferraille après une éventuelle récupération de certains équipements. Ces plates-formes sont installées par des profondeurs d'eau variant de quelques dizaines de mètres jusqu'à 150-200m, voire plus. Les jackets représentent des tonnages variant de quelques milliers de tonnes pour les petits à 15-30 000 tonnes pour les plus gros, l'ensemble des modules et équipements d'une plate-forme pouvant représenter de 10 à 50 000 tonnes, voire plus. De nombreuses méthodes ont été envisagees pour leur démantèlement, certaines consistant, lorsque les moyens de levage le permettent, à prendre en une seule fois la plate-forme et le jacket, après avoir sectionné l'ensemble des piles, en général juste au dessus de fond de la mer, à l'aide d'explosifs. Lorsque les colis sont trop lourds, on enlève en premier les modules et équipements, puis la partie hors d'eau du jacket, puis le jacket lui-même jusqu'au niveau du fond de la mer. On évite de plus en plus l'utilisation des explosifs, car les explosions provoquées ont des conséquences négatives sur l'environnement, en raison de l'onde de choc qui se propage sur de grandes distances, détruisant en général une grande partie de la faune marine. On connaît les techniques de découpe au fil diamanté utilisées de manière courante par les carriers pour débiter les blocs de pierre dure, tel le marbre ou le granit. On connaît le brevet US-5,361,748 qui décrit un dispositif capable de découper une conduite ou une jambe de plate-forme au niveau du fond de la mer. Ce dispositif ne permet pas de découper un ensemble de jambes de plate-forme, et doit être successivement déplacé d'une jambe vers la suivante, ou encore une multiplicité de dispositifs doit être installée, respectivement sur chacune desdites jambes. Ainsi le problème posé est découper une multiplicité de jambes de platesformes en dessous du niveau de l'eau, de manière entièrement contrôlée depuis la surface, sans avoir à déplacer le dispositif d'une jambe vers la suivante, ni avoir à pré-installer un dispositif de découpage sur chacune desdites jambes. Plus généralement, un but de la présente invention est de fournir des dispositifs et procédés de découpage d'une structure sous-marine métallique à découper en pleine eau, dont la mise en place et la mise en oeuvre soient simplifiées et améliorées. Pour ce faire la présente invention fournit un dispositif de découpage d'une structure sous-marine métallique à découper, caractérisé en ce qu'il comprend: deux rails de guidage fixés sur ladite structure sous- marine à découper, de part et d'autre de ladite structure, dessous le niveau de la surface de l'eau, de préférence les deux dits rails de guidage étant disposés sensiblement sur un même plan et parallèlement, et - deux chariots support coopérant respectivement chacun avec un rail de guidage, et - des moyens de déplacement desdits chariots support dans la direction longitudinale XX' desdits rails de guidage, et - un câble de découpe comportant des éléments abrasifs de découpe, tendu entre les deux dits chariots support, et - lesdits chariots support supportant chacun des moyens d'actionnement dudit câble en mouvement de va-et-vient entre les deux dits chariots, de préférence sensiblement dans la direction transversales YY' entre les deux rails de guidage Dans un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de déplacement desdits chariots support comprennent chacun un vérin de translation solidaire dudit chariot support, de préférence un vérin hydraulique, dont la tige est apte à se déplacer sous l'action dudit vérin dans ladite direction longitudinale XX' desdits rails de guidage, ladite tige étant solidaire, à son extrémité, d'un élément de fixation sur ledit rail de guidage, ledit élément de fixation étant lui-même apte à être déplacé de pas à pas le long desdits rails de guidage. Plus particulièrement, ledit élément de fixation est un chariot de fixation indexée rendu solidaire dudit rail de guidage par une goupille ou clavette de verrouillage apte à coopérer avec des trous, de préférence régulièrement espacés dans lesdits rails de guidage, la distance entre deux trous successifs dudit rail étant inférieure à la course de la tige dudit vérin de translation dans ladite direction longitudinale XX'. De préférence, lesdits moyens d'actionnement dudit câble de découpe sont constitués par des vérins de découpe, de préférence hydrauliques, solidaires chacun d'un dit chariot support et dont la tige de chacun desdits vérins de découpe est solidaire à son extrémité, dudit câble de découpe. Plus particulièrement encore, la tige de chacun desdits vérins de découpe est apte à se déplacer sous l'action dudit vérin de découpe, dans ladite direction longitudinale XX' des rails de guidage, et une poulie de renvoi fixée sur ledit chariot est apte à dévier la trajectoire dudit câble de découpe en direction du chariot support sur l'autre rail, câble de découpe dont les extrémités sont fixées respectivement à l'extrémité de chacune des tiges des deux dits vérins de découpe. Selon une autre caractéristique particulière avantageuse, lesdits vérins de découpe et lesdites poulies de renvoi sont disposés dessous lesdits chariots support et lesdits rails de guidage, et de préférence lesdits vérins de translation sont disposés dessus lesdits chariots support. Ainsi, la découpe est effectuée dessous le dispositif de découpage selon l'invention et il est possible de le récupérer après découpage et levage depuis la surface par un engin de levage, en même temps que la structure découpée. Dans un mode de réalisation particulier, particulièrement adapté au découpage des structures sous-marines de type structure en treillis de tubes et/ou poutres métalliques, appelées jacket, supportant une plateforme d'exploitation pétrolière sous-marine off-shore, lesdits rails de guidage sont espacés d'une distance de 2 à 50 m, de préférence 5 à 20 m, et, le cas échéant, la course de la tige desdits vérins de translation est de 1 à 5 m. La présente invention a donc également pour objet un procédé de découpage d'une structure sous-marine à l'aide d'un procédé selon l'invention, caractérisé en ce que l'on actionne simultanément - lesdits moyens de déplacement desdits chariots support, dans la direction longitudinale XX', des rails de guidage, et - les moyens d'actionnement dudit câble de découpe en mouvement de va-et-vient dans la direction transversale YY' entre lesdits rails de guidage, une tension étant maintenue dans ledit câble. Dans un mode préféré de réalisation explicité ci-après, le déplacement respectif des deux dits chariots support sur chaque rail est synchronisé. Cette possibilité de synchronisation des déplacements respectifs des deux chariots support permet, le cas échéant, de faire varier l'angle d'attaque du câble de découpe sur la structure à découper, comme explicité plus loin. Plus particulièrement, dans un procédé de découpage selon l'invention, on utilise un dispositif de découpage comprenant desdits vérins de translation tels que définis dans l'invention et vérins de découpe tels que définis dans l'invention, caractérisé en ce que l'on fait progresser les deux chariots support respectivement sur chacun des deux rails de guidage, de préférence de manière synchronisée, par déplacement pas à pas desdits éléments desdits éléments de fixation entre deux séquences de découpage lorsque lesdits vérins de translation et dits vérins de découpe dudit câble ne sont pas en action, et lesdits vérins de translation et vérins de découpe de chacun des deux dits chariots support sont actionnés de manière synchronisée lorsque lesdits éléments de fixation sont fixés sur ledit rail de guidage à une position donnée. Dans un mode particulier de réalisation du procédé selon l'invention, on découpe les piliers de jambage d'une structure sous-marine de type structure en treillis de tubes et/ou poutres métalliques supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous-marine off-shore. Plus particulièrement, les deux dits rails de guidage sont fixés respectivement sur deux cotés opposés de ladite structure en treillis de tubes et poutres métalliques supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous-marine off-shore, de préférence de manière sensiblement parallèle et sur un même plan. Plus particulièrement encore, chaque rail de guidage est fixé à l'extérieur de ladite structure, contre au moins un, de préférence au moins deux piliers de jambage et on effectue le découpe d'une pluralités de dits piliers de jambage de ladite structure en treillis avec le même dit dispositif de découpage. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures suivantes dans lesquelles - la figure 1 représente en vue de coté, une plate-forme la supportée par une structure treillis de tubes et poutres métalliques du type "jacket" 1, ancrée sur le fond de la mer, et en coupe deux piles lb support du dispositif de découpage selon l'invention, - la figure la est une section en vue de dessus selon le plan AA de la figure 1, représentant les piles lb du jacket et le dispositif selon l'invention comportant deux rails de guidage 2, deux chariots support 3 et un câble de découpe 5 diamanté, - la figure 2 représente en vue de coté, un rail de guidage 2 muni de son vérin de translation longitudinale 4, 4a-4b, ainsi qu'un vérin de découpe 6, 6a-6b, actionnant par un mouvement de va-et-vient un câble de découpe 5, - la figure 3 représente, en partie basse de la figure, en vue de dessus, le dispositif selon la figure 2, la partie haute de ladite figure représentant le symétrique de ladite partie basse par rapport à l'axe de la plate-forme, -les figures 4a, 4b, 4c représentent en vue de coté, la séquence de déplacement longitudinal en pas à pas du chariot support 3 le long du rail, respectivement en début de course du vérin de translation 4 (fig. 4a), en fin de course dudit vérin de translation (fig. 4b) et après avoir décalé le point fixe 4c vers l'orifice de verrouillage 4e suivant (fig. 4c), cette dernière phase correspondant à la rétractation complète dudit vérin de translation. Dans la figure 1, on a représenté, en vue de face, une plate-forme constituée d'un jacket fixe 1 à quatre piliers de jambage ou jambes lb, ancrés respectivement dans le sol par un faisceau de piles 11 enfoncées à grande profondeur. Ledit jacket 1 supporte un plancher la sur lequel sont installés des équipements le de traitement de pétrole et de gaz. Deux poutres constituant des rails de guidage 2 sont installées de part et d'autre de la plate-forme, dans une configuration de préférence horizontale, lesdits rails de guidage étant, de préférence, parallèles entre eux et dans un même plan. Lesdits rails de guidage sont rendus solidaires des jambes lb de la plate-forme au moyen de berceaux 7, appelés "clamps", fixés mécaniquement au moyen de boulons sur lesdites jambes, à l'extérieur de ladite structure ou jacket 1. La figure la est une coupe en vue de dessus au niveau du plan AA relatif à la figure 1, représentant le rail 2a et le rail 2b, situés respectivement de part et d'autre du jacket 1, parallèles entre eux et sensiblement dans un même plan horizontal, lesdits rails s'étendant sur toute la longueur de la plate-forme et débordant dans sa partie avant. Deux chariots support 3 sont guidés sur lesdits rails 2, 2a-2b et peuvent se déplacer de manière synchrone selon l'axe XX' sous l'action de vérins de translation 4, 4a-4b. Un câble de découpe 5, parallèle à l'axe YY', est tendu entre les deux chariots support 3, tourné sur deux poulies 6c, elle-même solidaire de chacun des chariots support 3. Les extrémités du câble 5 sont solidaires de la tige 6b d'un vérin de découpe 6, 6a-6b, s'étendant dans la direction longitudinale XX', ledit vérin de découpe permettant d'imposer audit câble un mouvement de va-et-vient dans la direction transversale YY', dans la mesure où ledit câble est tourné sur les poulies 6c, le renvoyant en direction du chariot support 3 du rail de guidage opposé Ce mouvement de va-et-vient dans la direction YY', dont le fonctionnement sera expliqué plus en détails ci-après, permet audit câble de découpe de réaliser le découpage d'une structure contre laquelle il est appliqué dans la mesure où ledit câble de découpe comprend des éléments abrasifs diamantés qui être des douilles rapportées ou serties sur ledit câble de manière connue. Les vérins de translation sont installés au dessus des chariots support 3, ces derniers circulant le long des rails de guidage, mais lesdits vérins de découpe 6a-6b ainsi que les poulies de renvoi 6c et le câble de découpe 5 sont situés et fixés dessous lesdits chariots support 3, de manière à ce que la découpe s'effectue dessous lesdits rails de guidage, ce qui permet de récupérer en fin de découpage du jacket, le dispositif complet en même temps que la partie supérieure du jacket découpé. La figure 2 est une vue de côté du rail de guidage 2 selon la figure la, détaillant le dispositif selon l'invention, constitué d'un rail de guidage 2 rendu solidaire des jambes lb de la plate-forme, au moyen de berceaux 7 boulonnés sur lesdites jambes, comme représenté sur la figure 3. Ledit rail de guidage 2 comporte des trous d'indexation 4e, espacés de préférence de manière régulière d'une distance L, ladite distance L étant inférieure à la course du vérin de translation 4, 4a-4b des chariots support. Le corps dudit vérin de translation 4a est solidaire dudit chariot support 3 et l'extrémité de sa tige 4b dudit vérin est solidaire d'un second chariot 4c, appelé chariot de fixation, indexé sur le trou d'indexation N au moyen d'une goupille 4d traversant ledit second chariot et rentrant dans ledit trou d'indexation 4e dudit rail de guidage. Ainsi, lorsque la goupille 4d est engagée, le second chariot de fixation est rendu fixe par rapport audit rail de guidage, et lorsque l'on actionne le vérin de translation 4a-4b, le chariot support 3 se déplace vers la gauche lorsque la tige 4b du vérin 4a sort dudit vérin, et vers la droite lorsque la tige du vérin 4b du vérin de translation 4a rentre dans ledit vérin. Les vérins sont actionnés par une centrale hydraulique située de préférence en surface, et l'on installe avantageusement sur chacun desdits vérins, un moyen de mesure, connu de l'homme de l'art, ceci permet à chaque instant de connaître la longueur exacte de tige de vérin sortie, donc de connaître la position exacte de chacun des premiers chariots support 3 par rapport au trou d'indexation N. Il est alors aisé de synchroniser le déplacement des deux chariots support 3a et 3b pour que leur progression soit régulière ou différentiée tout le long du parcours desdits rails de guidage. La figure 3 est une vue en plan correspondant à la figure 2, détaillant le rail de guidage 2a situé en bas de la figure, et son symétrique 2b en partie haute, le câble de découpe 5 reliant les deux poulies 6c. Sur cette figure, on a représenté les goupilles d'indexage 4d, la goupille relative au rail de guidage 2a étant engagée, la goupille relative au rail de guidage 2b étant complètement désengagée. Sur la partie gauche du rail de guidage 2b, on a représenté le berceau boulonné 7 sur la jambe de la plate-forme. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention apparaît alors clairement sur cette figure 3, le câble de découpe 5 est mis en mouvement de va-et-vient par les deux vérins de découpe 6, le vérin de découpe sur le rail 2a, rentrant sa tige 6a, effectue un effort de traction sur le câble de découpe, alors que le vérin de découpe sur le rail 2b exerce une contre-pression, donc une tension dudit câble: l'effort de découpe est donc effectué intégralement par le vérin de découpe en phase de tige rentrante. Lorsque la tige 6b du vérin de découpe 6a sur le rail 2a en phase de traction est complètement rentrée, le cycle est inversé et le vérin de découpe sur le rail 2b devient tracteur, alors que le vérin de découpe sur le rail 2a, par une contre-pression, maintient la tension dans le câble. Le mouvement de va-et-vient est contrôlé depuis la surface, de manière connue, en intégrant simplement des fins de course à chacun des vérins de découpe 6a-6b, ce qui permet d'inverser les cycles de traction de manière automatique. Ainsi, en mettant en mouvement de va-et- vient le câble de découpe 5 et en actionnant les deux vérins de translation 4a-4b de manière synchronisée, le câble de découpe 5 chemine le long de l'axe XX' et découpe tous les obstacles, métallique ou autres, qu'il rencontre comme représenté sur la figure la, de par son mouvement de va-et-vient et de la tension quasi constante existant dans ledit câble de découpe 5. Lorsque les chariots support 3 ont atteint la seconde extrémité des rails de guidage 2, l'intégralité des jambes lb de la plate- forme 1 et autres obstacles, est découpé, et le jacket 1 peut être enlevé par simple levage à l'aide d'une grue sur barge. Sur les figures 4a, 4b, 4c, on a détaillé en vue de côté, le mouvement pas à pas du chariot support 3 pour passer de la position N à la position N+1. Sur la figure 4a, la tige 4b du vérin de translation 4a est rentrée et le chariot de fixation 4c est verrouillé en position N. Le chariot support 3 se déplace vers la gauche au fur et à mesure de la sortie de ladite tige dudit vérin. Sur la figure 4b, la tige dudit vérin de translation est complètement sortie et le chariot support 3 est stoppé. Il est alors bloqué, par des moyens non représentés, sur le rail de guidage et la goupille 4d verrouillant le chariot de fixation 4c est extraite, ledit chariot de fixation 4c se rapproche alors dudit chariot support 3 lorsque l'on actionne le vérin de translation 4a de manière à faire rentrer sa tige 4b à l'intérieur du corps. Lorsque l'orifice de verrouillage 4e du chariot de fixation 4c arrive en face du trou d'indexage N+1 comme représenté sur la figure 4c, on insère à nouveau la goupille 4d, et le dispositif est prêt à continuer sa progression vers la gauche, pour un nouveau cycle jusqu'à atteindre le point d'indexation N+2. Les goupilles 4d seront avantageusement actionnées depuis la surface par des vérins hydrauliques, non représentés sur les diverses figures. Le dispositif selon l'invention présente l'avantage de ne pas nécessiter une géométrie d'ensemble parfaite. En effet, si les deux rails de guidage 2a-2b ne sont pas dans le même plan, ou s'ils sont à des altitudes différentes, ou encore s'ils ne sont pas parallèles, le dispositif selon l'invention pourra fonctionner parfaitement, car il sera quand même possible de tendre correctement le câble de découpe entre les chariots support 3 sur les cieux rails 2a et 2b, de lui appliquer un mouvement de va-et-vient, et de lui faire effectuer globalement le mouvement de translation dans la direction XX' pour découper chacun des éléments de la plate-forme, la précision de ladite découpe n'ayant pas vraiment d'importance. On notera quand même que les désalignements et les désaxages possibles seront de valeur limitée, car ce sont les vérins de découpe 6a-6b de va-et-vient qui absorberont lesdits désalignements et désaxages, et de ce fait leur course opérationnelle s'en trouvera réduite. Dans la description de l'invention, on a présenté le câble de découpe 5 comme étant sensiblement parallèle à l'axe YY', donc sensiblement perpendiculaire à l'axe XX', mais dans certaines configurations de plateforme, il peut être intéressant que ledit câble de découpe fasse un angle a avec ledit axe YY', comme représenté sur la figure la, ce qui permet alors d'attaquer d'abord la jambe lb de droite de ladite figure la, puis ensuite la jambe de gauche. Pour ce faire, le chariot support 3 sur le rail 2b est décalé vers l'avant d'une longueur correspondant à l'angle a recherché, ledit décalage correspondant de préférence à un multiple de la longueur L, ce qui permet une synchronisation simple entre lesdits chariots support 3 des rails 2a et 2b, pendant tout un cycle des vérins de translation, depuis la position tige 4b rentrée (figure 4a) et la position tige 4b complètement sortie (figure 4c). On reste dans l'esprit de l'invention si les axes des vérins de découpe ne sont pas parallèles à l'axe XX', mais présentent un angle avec ledit axe XX'. Ils peuvent ainsi se trouver dans le plan XY, mais aussi dans tout autre plan passant par le plan des deux poulies de renvoi 6c. De même, on reste dans l'esprit de l'invention si l'on supprime les poulies de renvoi 6c, en installant les vérins dans l'axe du câble, c'est-à-dire sensiblement parallèlement à l'axe YY', mais cette disposition n'est pas souhaitable, car les tiges de vérins subissent dans cette configuration un important effort de flexion au niveau du nez du vérin, résultant le la poussée du câble sur la jambe à découper. Dans le dispositif décrit en regard des figures 1 à 4, tous les efforts dans les vérins de découpe sont des efforts de traction pure, qui n'engendrent aucune flexion au niveau des tiges de vérins. On a décrit le dispositif avec des actionneurs de translation constitués de vérins hydrauliques ou mécaniques 4, 4a-4b, mais on reste dans l'esprit de l'invention, si lesdits actionneurs de translation sont constitués par une crémaillère solidaire du rail de guidage et s'étendant sur toute sa longueur, l'actionneur proprement dit étant constitué par un moteur hydraulique ou électrique, solidaire dudit chariot support 3 et dont l'arbre de sortie est muni d'un engrenage coopérant avec ladite crémaillère. De même, on reste dans l'esprit de l'invention si les vérins de découpe sont remplacés par des treuils solidaires desdits chariots support 3 | La présente invention concerne un dispositif et procédé de découpage d'une structure sous-marine métallique à découper (1) constituée notamment de poutres (1b), dessous le niveau de la surface de l'eau (10), dans lequel on fixe deux rails de guidage (2) sur les cotés opposés de ladite structure à découper, et on effectue le découpage à l'aide d'un câble de découpe (5) tendu entre deux chariots support (3) se déplaçant sur lesdits rails de guidage (2), et comprenant des moyens de déplacement (4) desdits chariots (3) le long desdits rails de guidage (2), et des moyens d'actionnement (6) dudit câble de découpe (5) en mouvement de va-et-vient entre les deux chariots (3). | 1. Dispositif de découpage d'une structure sous-marine métallique à découper (1), caractérisé en ce qu'il comprend: - deux rails de guidage (2) fixés sur ladite structure sous-marine à découper (1), de part et d'autre de ladite structure, dessous le niveau de la surface de l'eau, de préférence les deux dits rails de guidage étant disposés sensiblement sur un même plan et parallèlement, et - deux chariots support (3) coopérant respectivement chacun avec un rail de guidage (2), et - des moyens de déplacement (4, 4a-4d) desdits chariots support (3) dans la direction longitudinale (XX') desdits rails de guidage, et - un câble de découpe (5) comportant des éléments abrasifs de découpe (5a), tendu entre les deux dits chariots support (3), et lesdits chariots support (3) supportant chacun des moyens d'actionnement (6, 6a-6c) dudit câble en mouvement de va-et-vient entre les deux dits chariots, de préférence sensiblement dans la direction transversales (YY') entre les deux rails de guidage. 2. Dispositif de découpage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement (4) desdits chariots support (3) comprennent chacun un vérin de translation (4a) solidaire dudit chariot support (3), de préférence un vérin hydraulique, dont la tige (4b) est apte à se déplacer sous l'action dudit vérin dans ladite direction longitudinale (Y1') desdits rails de guidage, ladite tige (4b) étant solidaire, à son extrémité, d'un élément de fixation (4c) sur ledit rail de guidage, ledit élément de fixation (4c) étant lui-même apte à être déplacé de pas à pas le long desdits rails de guidage. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de fixation est un chariot de fixation indexée (4c) rendu solidaire dudit rail de guidage par une goupille ou clavette de verrouillage (4d) apte à coopérer avec des trous (4e), de préférence régulièrement espacés (L) dans lesdits rails de guidage, la distance entre deux trous (4e) successifs dudit rail étant inférieure à la course de la tige (4b) dudit vérin de translation (4a) dans ladite direction longitudinale (XX'). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (6) dudit câble de découpe (5) sont constitués par des vérins de découpe (6a), de préférence hydrauliques, solidaires chacun d'un dit chariot support (3) et dont la tige (6b) de chacun desdits vérins de découpe (6a) est solidaire à son extrémité, dudit câble de découpe (5). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la tige (6b) de chacun desdits vérins de découpe (6a) est apte à se déplacer sous l'action dudit vérin de découpe, dans ladite direction longitudinale (XX') des rails de guidage, et une poulie de renvoi (6c) fixée sur ledit chariot (3) est apte à dévier la trajectoire dudit câble de découpe (5) en direction du chariot support (3) sur l'autre rail, câble de découpe (5) dont les extrémités sont fixées respectivement à l'extrémité de chacune des tiges (6b) des deux dits vérins de découpe (6a). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits vérins de découpe (6a-6b) et lesdites poulies de renvoi (6c) sont disposés dessous lesdits chariots support (3) et lesdits rails de guidage (2), et de préférence lesdits vérins de translation (4a-4b) sont disposés dessus lesdits chariots support (3). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits rails de guidage sont espacés d'une distance de 2 à 50 m, de préférence 5 à 20 m, et, le cas échéant, la course de la tige (4b) desdits vérins de translation (4a) est de 1 à 3 m. 8. Procédé de découpage d'une structure sous-marine (1) à l'aide d'un dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'on actionne simultanément: - lesdits moyens de déplacement (4) desdits chariots support (3), 5 dans la direction longitudinale (XX'), des rails de guidage (2), et - les moyens d'actionnement (6) dudit câble de découpe (5) en mouvement de va-et-vient dans la direction transversale (YY') entre lesdits rails de guidage, une tension étant maintenue dans ledit câble (5). 9 Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le déplacement respectif des deux dits chariots support (3) sur chaque rail est synchronisé. 10. Procédé de découpage selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que l'on utilise un dispositif de découpage comprenant desdits vérins de translation (4a-4b) tels que définis dans l'une des 2 ou 3 et vérins de découpe (6a-6b) tels que définis dans l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'on fait progresser les deux chariots support (3) respectivement sur chacun des deux rails de guidage (2, 2a-2b), de préférence de manière synchronisée, par déplacement pas à pas desdits éléments desdits éléments de fixation (4c) entre deux séquences de découpage lorsque lesdits vérins de translation (4a-4b) et dits vérins de découpe (6a-6b) dudit câble ne sont pas en action, et lesdits vérins de translation (4a-4b) et vérins de découpe (6a-6b) de chacun des deux dits chariots support (3) sont actionnés de manière synchronisée lorsque lesdits éléments de fixation (4c) sont fixés sur ledit rail de guidage à une position donnée. 11 Procédé selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que l'on découpe les piliers de jambage (lb) d'une structure sous-marine (1) de type structure en treillis de tubes et/ou poutres métalliques supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous-marine offshore (la). 12. Procédé de découpage selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce que les deux dits rails de guidage (2) sont fixés respectivement sur deux cotés opposés de ladite structure (1) en treillis de tubes et poutres métalliques (lb) supportant une plate-forme d'exploitation pétrolière sous-marine off-shore (la), de préférence de manière sensiblement parallèle et sur un même plan. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que chaque rail de guidage est fixé à l'extérieur de ladite structure, contre au moins un, de préférence au moins deux piliers de jambage (lb) et on effectue le découpe d'une pluralités de dits piliers de jambage (lb) de ladite structure en treillis avec le même dit dispositif de découpage. | E,B | E02,B23 | E02D,B23D,E02B | E02D 9,B23D 57,E02B 17 | E02D 9/04,B23D 57/00,E02B 17/00 |
FR2889253 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE D'ESTIMATION DU DEBIT D'ALIMENTATION EN AIR FRAIS D'UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TURBOCOMPRESSEUR DE SURALIMENTATION | 20,070,202 | La présente invention porte sur un système et un procédé d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur de suralimentation. La suralimentation en air d'un moteur permet d'augmenter les performances du moteur en admettant une masse d'air plus conséquente pour la combustion du carburant. Un tel système comprend généralement un ensemble turbocompresseur de suralimentation comprenant un compresseur et une turbine à géométrie variable. Le compresseur alimente le moteur en air à une pression supérieure à la pression atmosphérique et la turbine est traversée par les gaz d'échappement issus du moteur. Un ensemble turbocompresseur comprend une turbine et un compresseur ayant pour but d'augmenter la quantité d'air admise dans les cylindres du moteur. La puissance fournie par les gaz d'échappement à la turbine peut être modulée en installant une soupape de décharge ou en prévoyant une turbine munie d'ailettes à orientation variable de façon à constituer un turbocompresseur à géométrie variable (TGV). Le compresseur est monté sur un axe mécanique recevant également la turbine de sorte que le compresseur comprime l'air qui entre dans le répartiteur d'admission. Un échangeur de chaleur peut être placé entre le compresseur et le répartiteur d'admission du moteur afin de refroidir l'air comprimé à la sortie des compresseurs. Des actionneurs sont utilisés pour piloter l'ouverture et la fermeture des soupapes de décharge ou l'orientation des ailettes de la turbine de façon à modifier la géométrie de ladite turbine. Les signaux de commande de ces actionneurs sont fournis par l'unité de commande électronique. Généralement, on utilise un débitmètre pour déterminer le débit d'alimentation en air frais d'un moteur suralimenté de véhicule automobile. Cependant, l'utilisation d'un débitmètre comprend plusieurs inconvénients, par exemple un encombrement et un coût excessifs, ainsi qu'une utilisation exclusive. Le document WO 01/29386 (Robert BOSCH) concerne un procédé et un dispositif de détermination de la pression d'alimentation d'un turbocompresseur à partir d'une cartographie prédéterminée du compresseur. Le débit d'alimentation en air frais du moteur n'est pas déterminé. En outre, il n'est pas tenu compte de l'usure du dispositif avec le temps. Le document FR 2 281 889 (Volkswagen) décrit un procédé et un dispositif de détermination de la température de l'air en sortie du compresseur d'un turbocompresseur, en d'autres termes en aval du turbocompresseur. On utilise, par exemple, un capteur de débit d'air ou débitmètre pour mesurer le débit d'alimentation en air frais du moteur. Ainsi, le but de l'invention est proposer un procédé et un système pour déterminer le débit d'alimentation en air frais d'un moteur suralimenté de véhicule automobile, à moindre coût, d'encombrement réduit, et de montage aisé. Aussi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur de suralimentation comprenant un compresseur d'admission et une turbine d'échappement, et équipé d'une unité de commande électronique. Le système comprend un capteur de vitesse de rotation du turbocompresseur, une première cartographie mémorisée du débit d'alimentation en air frais du moteur en fonction de premiers paramètres de fonctionnement du moteur comprenant une fonction de la vitesse de rotation du turbocompresseur, et des moyens de mise à jour de ladite première cartographie du débit d'alimentation en air frais du moteur. Un tel système n'utilise pas de débitmètre coûteux et difficile à disposer dans la ligne d'admission d'air du moteur. Les coûts de fabrication et de montage sont donc diminués; En outre, il n'est pas nécessaire de disposer un débitmètre dans la ligne d'admission d'air du moteur par perçage et colmatage, ce qui permet d'améliorer la sûreté de fonctionnement du véhicule. Dans un mode de réalisation préféré, le système comprend un capteur de mesure de la température de l'air frais admis en amont du compresseur, une vanne d'alimentation disposée sur la conduite d'alimentation en air frais du moteur, située en aval du compresseur et en amont d'une conduite de recirculation des gaz d'échappement du moteur, un capteur de mesure de la pression en amont de ladite vanne d'alimentation, et un capteur de mesure de la pression atmosphérique. Lesdits premiers paramètres de fonctionnement du moteur comprennent un premier rapport de la vitesse de rotation du turbocompresseur et de la racine carrée de la température en amont du compresseur, et un deuxième rapport de la pression en amont de la vanne d'alimentation et de la pression atmosphérique. Dans un mode de réalisation avantageux, le système comprend une vanne de recirculation disposée sur la conduite de recirculation, et lesdits moyens de mise à jour de ladite première cartographie commandent une fermeture de ladite vanne de recirculation durant une mise à jour de ladite première cartographie. Dans un mode de réalisation préféré, ladite première cartographie comprend un ensemble de couples de premier et deuxième rapports prédéterminés. De plus, lesdits moyens de mise à jour de ladite première cartographie commandent, lors d'une mise à jour de ladite première cartographie, un recalage sur le couple prédéterminé de premier et deuxième rapports le plus proche des valeurs d'un couple de premier et deuxième rapports calculés à partir de mesures de la vitesse de rotation du turbocompresseur, de la température de l'air frais admis en amont du compresseur, de la pression en amont de la vanne d'alimentation, et de la pression atmosphérique. Avantageusement, lesdits moyens de mise à jour de ladite première cartographie sont adaptés pour effectuer ledit recalage par gestion de la pression en amont de la vanne d'admission en commandant l'ouverture de ladite vanne d'admission. En outre, le système comprend une deuxième cartographie prédéterminée d'une grandeur représentative de l'aptitude du moteur à aspirer du gaz en fonction de deuxièmes paramètres de fonctionnement du moteur. Par exemple, le système comprend un capteur de mesure de la pression d'admission des gaz d'alimentation du moteur, ainsi qu'un capteur de mesure de la vitesse de rotation du moteur, et lesdits deuxièmes paramètres de fonctionnement du moteur comprennent la vitesse de rotation du moteur, et le rapport de la pression d'admission des gaz d'alimentation du moteur et du produit de la température en amont du compresseur et de la constante des gaz parfaits. Dans un mode de réalisation préféré, lors d'une mise à jour de ladite première cartographie, lesdits moyens de mise à jour de ladite première cartographie sont adaptés pour utiliser la relation suivante: 1lv,no min al. Vcyl 120 N Qair,appris 0,004 1 000 000 dans laquelle: Qair,appris représente une nouvelle valeur de la première cartographie, en kg/h. Tlv,nominal représente une valeur de la grandeur représentative de l'aptitude du moteur à aspirer du gaz de ladite deuxième cartographie; et V 1représente le volume d'un cylindre du moteur, en 1. N: régime de rotation du moteur en tours par minute. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur de suralimentation comprenant un compresseur d'admission et une turbine d'échappement. On met à jour, en fonction de premiers paramètres de fonctionnement du moteur comprenant une fonction de la vitesse de rotation du turbocompresseur, une première cartographie du débit d'alimentation en air frais du moteur. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma synoptique d'un mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention; - la figure 2 illustre le fonctionnement d'un dispositif selon un aspect de l'invention; - la figure 3 illustre une cartographie prédéterminée initiale du compresseur; et -les figures 4, 5 et 6 illustrent la mise à jour de la cartographie du compresseur selon un aspect de l'invention. Sur la figure 1, se trouve représenté un moteur à combustion interne 1 à quatre cylindres, chaque cylindre étant référencé 2. L'air frais pénétrant dans le répartiteur d'admission 3 du moteur 1 traverse au préalable un turbocompresseur 4 comprenant un compresseur 5 et une turbine 6 montés sur un arbre commun 7. Les débits fournis par le compresseur 5 et la turbine 6 sont commandés par une unité de commande électronique 8. L'air frais, prélevé à l'extérieur, traverse tout d'abord un filtre à air 9, avant de pénétrer dans le compresseur 5 par un conduit 10 muni d'un capteur 11 de mesure de la température de l'air admis en amont du compresseur 5. Le turbocompresseur 4 est muni d'un capteur 12 de mesure de la vitesse de rotation du turbocompresseur 4. Les capteurs 11 et 12 sont respectivement connectés à l'unité de commande électronique 8 par des connexions lla et 12a. Le moteur 1 comprend un capteur 13 pour mesurer la pression Padm d'admission des gaz en entrée du répartiteur d'admission 3. L'air comprimé issu du compresseur 5 traverse un échangeur de chaleur 14 qui permet de refroidir les gaz admis. En sortie de l'échangeur 14, l'air comprimé refroidi traverse une vanne d'alimentation commandée 15 servant à réguler le débit d'alimentation en air du moteur 1. La vanne d'alimentation commandée 15 comprend un volet d'alimentation 15a, permettant de faire varier le débit d'alimentation en air frais du moteur 1. L'air comprimé circule du compresseur 5 au répartiteur d'admission 3 par une conduite d'alimentation 16 qui traverse l'échangeur de chaleur 14 et comprend la vanne d'alimentation commandée 15. Les gaz issus du collecteur d'échappement 17, après combustion dans le moteur 1, par une conduite 19 sont dirigés en partie vers la conduite d'alimentation 16 par une conduite de recirculation 19, afin d'être en partie recyclés après mélange dans l'air d'admission de la conduite d'alimentation 16 dirigé vers le répartiteur d'admission 3. Cette partie recirculée des gaz de sortie du moteur 1 est refroidie par traversée d'un échangeur de chaleur 20, puis traverse une vanne de recirculation commandée 21 servant à réguler du débit de recyclage des gaz de sortie du moteur 1. La vanne commandée 21 comprend un volet d'admission 21a, permettant de faire varier le débit. L'autre partie des gaz de sortie du moteur 1, traverse un conduit 22, jusqu'à la turbine 6 afin d'entraîner le compresseur 5. A la sortie de la turbine 6, les gaz circulent dans la ligne d'échappement 23. L'unité de commande électronique 8 comprend, de façon classique, un microprocesseur ou unité centrale, des mémoires vives, des mémoires mortes, des convertisseurs analogiques/numériques et différentes interfaces d'entrée et de sortie. L'unité de commande électronique 8 reçoit différents signaux permettant le fonctionnement du système. L'unité de commande électronique 8 reçoit en particulier par la connexion par la connexion 24 un signal du capteur de pression 13 indiquant la valeur de la pression Paam d'admission des gaz. L'unité de commande électronique 8 émet différents signaux permettant la gestion du fonctionnement du moteur 1 ainsi que d'autres organes du véhicule, non représentés sur la figure 1. L'unité de commande électronique 8 émet en particulier par la connexion 28, un signal de commande de pilotage de la vanne d'alimentation 15, et émet par la connexion 26, un signal de commande de pilotage de la vanne de recirculation 21. L'unité de commande électronique 8 régule la pression de suralimentation en agissant sur l'orientation d'ailettes internes du compresseur 5 et/ou de la turbine 6 au moyen des connexions 27 et 28. Le système comprend également un capteur 29 de mesure de la pression Pava en amont de la vanne d'alimentation 15, relié à l'unité de commande électronique 8 par une connexion 30. Un capteur 31 de mesure de la pression atmosphérique Patm est relié à l'unité de commande électronique 8 par une connexion 32. L'unité de commande électronique 8 reçoit en outre, par une connexion 33, un signal indiquant la valeur de la vitesse de rotation Nmoteur du moteur 1 provenant d'un capteur 34 de mesure de la vitesse de rotation du moteur 1. L'unité de commande électronique 8 comprend également un module de mise à jour 35 d'une première cartographie 36 du débit d'alimentation en air frais Qair frais du moteur 1, et une deuxième cartographie prédéterminée 37 d'une grandeur r, représentative de l'aptitude du moteur 1 à aspirer du gaz. L'estimation du débit d'alimentation en air frais Qair frais est effectuée à partir de la première cartographie 36. Afin d'effectuer une estimation précise, on effectue une mise à jour de la première cartographie, car initialement, celle-ci a été déterminée pour un turbocompresseur de référence ou théorique, différent du turbocompresseur courant. En d'autres termes on introduit une phase d'apprentissage des caractéristiques du compresseur utilisé, afin d'adapter la première cartographie 36 au turbocompresseur utilisé. Ceci permet d'améliorer l'estimation du débit d'alimentation en air frais. Cette phase d'apprentissage ou mise à jour de la première cartographie 36, peut être effectuée à maintes reprises, au cours du temps, afin de tenir compte du vieillissement du turbocompresseur 4, et de son évolution de fonctionnement. Cette mise à jour de la première cartographie 36 peut être réalisée à périodes régulières tout en veillant à ne pas dégrader le fonctionnement du véhicule. Il est également possible d'effectuer cette mise à jour en fin de montage du véhicule, puis de visites de contrôle du véhicule, ce qui permet de faire fonctionner le moteur 1 uniquement pour mettre à jour la première cartographie 36. La figure 2 illustre le fonctionnement de la mise à jour ou apprentissage de la première cartographie 36. Lors d'une mise à jour de la première cartographie 36, le module de mise à jour 35 commande la fermeture de la vanne de recirculation 21 ou vanne EGR. Puis un ensemble de mesures 38 est pris en compte, comprenant les valeurs de la pression atmosphérique Patm, de la pression Pava en amont de la vanne d'alimentation 15, de la vitesse de rotation Nturbo du turbocompresseur 4, de la température Tac en amont du compresseur 5, et de a vitesse de rotation Nmoteur du moteur 1. Il est également effectué une régulation ou recalage en pression Pava en amont de la vanne d'alimentation 15. Ce recalage permet de se situer sur un couple de valeurs d'entrées de la première cartographie mémorisée, le plus proche de celui correspondant au premier rapport de la vitesse de rotation Nturbo du turbocompresseur 4 et de la racine carrée de la température Tae en amont du compresseur 4 mesurées, et du deuxième rapport de la pression Pava en amont de la vanne d'alimentation et de la pression atmosphérique Patm mesurées. La deuxième cartographie, qui est une cartographie prédéterminée d'une grandeur iv caractéristique de l'aptitude du moteur 1 à aspirer du gaz, en fonction de la vitesse de rotation Nmoteur du moteur 1, et le rapport Pad/ _T, de la pression d'admission Padm des ac gaz d'alimentation du moteur 1 et du produit de la température Tac en amont du compresseur 5 et de la constante des gaz parfaits R. Cette deuxième cartographie nominale 37 permet de calculer pour le couple d'entrée ou point recalé le plus proche de celui correspondant aux valeurs de mesures 38, la valeur apprise ou mise à jour, dans la première cartographie 36, du débit d'alimentation en air frais Qair_frais fourni par le turbocompresseur 4 au moteur 1. Cette valeur mise a à jour du débit d'air Qair_frais d'alimentation du moteur 1, fournie par le turbocompresseur 4 est calculée au moyen de la relation: x Vue, 120 N Qair _frais 0,004 X 1 000 000 dans laquelle Vcy, représente le volume d'un cylindre, en 1. A l'appui des figures 3 à 6, une mise à jour ou apprentissage de la première cartographie est décrite. La figure 3 représente une première cartographie 36 avec des valeurs de référence pour ses deux entrées et sa sortie, le débit d'alimentation en air frais du moteur 1. Cette cartographie est mémorisée sous forme d'un tableau à deux entrées, illustré sur la figure 4. Les valeurs représentées par a, b, c, d, e, f, g, h, i sont ici les valeurs pour un compresseur de référence ou théorique. Lors du premier apprentissage ou mise à jour, ainsi que pour les suivantes, la vanne de recirculation 21 doit être fermée, et un recalage en pression Pava en amont de la vanne d'alimentation 15. Dans ce cas, la position du volet d'alimentation 15a de la vanne d'alimentation 15 est mis en position pour faire coïncider la vitesse de rotation Nturbo du turbocompresseur et la pression Pava en amont de la vanne d'admission 15, avec un couple de coordonnées d'entrée du tableau mémorisé, par exemple celui représenté en gras sur la figure 5, avec Pava =10 Patm L'invention permet donc de mettre à jour ou effectuer un apprentissage de la cartographie du débit d'air fourni par le compresseur, et ainsi tenir compte de ses différences avec le turbocompresseur théorique ou de référence. L'invention permet en outre de mettre à jour la cartographie du débit d'air fourni par le compresseur au cours du temps et ainsi tenir compte de l'évolution de son fonctionnement avec le temps | L'invention concerne un système d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur (1) de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur (4) de suralimentation comprenant un compresseur (5) d'admission et une turbine (6) d'échappement, et équipé d'une unité de commande électronique (8). Le système comprend un capteur (12) de vitesse de rotation du turbocompresseur (4), une première cartographie mémorisée (36) du débit d'alimentation en air frais du moteur (1) en fonction de premiers paramètres de fonctionnement du moteur (1) comprenant une fonction de la vitesse de rotation (Nturbo) du turbocompresseur (4), et des moyens de mise à jour (35) de ladite première cartographie (36) du débit d'alimentation en air frais du moteur (1). | 1. Système d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur (1) de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur (4) de suralimentation comprenant un compresseur (5) d'admission et une turbine (6) d'échappement, et équipé d'une unité de commande électronique (8), caractérisé en ce qu'il comprend: un capteur (12) de vitesse de rotation du turbocompresseur (4), une première cartographie mémorisée (36) du débit d'alimentation en air frais du moteur (1) en fonction de premiers paramètres de fonctionnement du moteur (1), lesdits premiers paramètres de fonctionnement du moteur (1) comprenant une fonction de la vitesse de rotation du turbocompresseur (4), et des moyens de mise à jour (35) de ladite première cartographie (36) du débit d'alimentation en air frais du moteur (1). 2. Système selon la 1, comprenant un capteur (11) de mesure de la température de l'air frais admis en amont du compresseur (5), une vanne d'alimentation (15) disposée sur la conduite d'alimentation (16) en air frais du moteur (1) et située en aval du compresseur (5) et en amont d'une conduite de recirculation (19) des gaz d'échappement du moteur (1), un capteur (29) de mesure de la pression en amont de ladite vanne d'alimentation (15), et un capteur (31) de mesure de la pression atmosphérique, dans lequel lesdits premiers paramètres de fonctionnement du moteur (1) comprennent un premier rapport de la vitesse de rotation du turbocompresseur (4) et de la racine carrée de la température en amont du compresseur (5), et un deuxième rapport de la pression en amont de la vanne d'alimentation (15) et de la pression atmosphérique. 3. Système selon la 2, comprenant une vanne de recirculation (21) disposée sur la conduite de recirculation (19), dans lequel lesdits moyens de mise à jour (35) de ladite première cartographie (36) commandent une fermeture de ladite vanne de recirculation (21) durant une mise à jour de ladite première cartographie (36). 4. Système selon la 2 ou 3, dans lequel, ladite première cartographie (36) comprenant un ensemble de couples de premier et deuxième rapports prédéterminés, lesdits moyens de mise à jour (35) de ladite première cartographie (36) commandent, lors d'une mise à jour de ladite première cartographie (36), un recalage sur le couple prédéterminé de premier et deuxième rapports le plus proche des valeurs d'un couple de premier et deuxième rapports calculés à partir de mesures de la vitesse de rotation du turbocompresseur (4), de la température de l'air frais admis en amont du compresseur (5), de la pression en amont de la vanne d'alimentation (15), et de la pression atmosphérique. 5. Système selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel lesdits moyens de mise à jour (35) de ladite première cartographie (36) sont adaptés pour effectuer ledit recalage par gestion de la pression en amont de la vanne d'admission (15) en commandant l'ouverture de ladite vanne d'admission (15). 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant une deuxième cartographie (37) prédéterminée d'une grandeur représentative de l'aptitude du moteur (1) à aspirer du gaz en fonction de deuxièmes paramètres de fonctionnement du moteur (1). 7. Système selon la 6, comprenant un capteur (13) de mesure de la pression d'admission des gaz d'alimentation du moteur (1), et un capteur (34) de mesure de la vitesse de rotation du moteur (1), dans lequel lesdits deuxièmes paramètres de fonctionnement du moteur (1) comprennent la vitesse de rotation du moteur (1), et le rapport de la pression d'admission des gaz d'alimentation du moteur (1) et du produit de la température en amont du compresseur (5) et de la constante des gaz parfaits. 8. Système selon la 6 ou 7, dans lequel, lors d'une mise à jour de ladite première cartographie (36), lesdits moyens de mise à jour de ladite première cartographie sont adaptés pour utiliser la relation suivante: 7v,no min al. vcyl X 120 N Qair,appris 004 1 000 000 dans laquelle: Qair,appris représente une nouvelle valeur du débit d'air d'alimentation du moteur (1) fourni par le compresseur (5), de la première cartographie (36), en kg/h; Tlv,nominal représente une valeur de la grandeur représentative de l'aptitude du moteur (1) à aspirer du gaz, de ladite deuxième cartographie (37), en kg/h; et Vcylreprésente le volume d'un cylindre du moteur (1), en 1. N: vitesse de rotation du moteur en tour par minute. 9. Procédé d'estimation du débit d'alimentation en air frais d'un moteur (1) de véhicule automobile équipé d'un turbocompresseur de suralimentation (4) comprenant un compresseur (5) d'admission et une turbine (6) d'échappement, caractérisé en ce qu'on met à jour, en fonction de premiers paramètres de fonctionnement du moteur (1) comprenant une fonction de la vitesse de rotation du turbocompresseur (4), une première cartographie (36) du débit d'alimentation en air frais du moteur (1). | F | F02 | F02D | F02D 41,F02D 33 | F02D 41/00,F02D 33/02 |
FR2889046 | A1 | COMPOSANT INTEGRE POUR APPAREIL ELECTROMENAGER | 20,070,202 | La présente invention concerne le secteur des composants pour appareils électroménagers dotés d'une cuve de lavage, plus particulièrement des lave-vaisselles. Selon l'état de la technique, les différents composants, tels que l'indicateur de débit d'eau introduite, le dispositif distributeur de celle-ci (communément appelé air break ) et le groupe de décalcification-régénération, sont réalisés séparément. Il en résulte une grande complexité du cycle de production du fait de la nécessité de produire une quantité de pièces différentes et de les assembler ensuite, en réalisant les connexions respectives. Il faut ensuite prendre en compte le risque que ces dernières puissent être la source de pertes et de défauts similaires. Dans le but de surmonter lesdits inconvénients de l'état de la technique, un composant intégré comprenant un indicateur de débit d'eau introduite, un dispositif distributeur d'eau et un groupe de décalcificationrégénération constituent l'objet de la présente invention; ledit groupe de décalcification-régénération comprenant une chambre de rétention de substances ayant des propriétés décalcifiantes et un réservoir de sel reliés à un conduit menant à ladite chambre de décalcification et à partir de laquelle s'étend une section de chute au-dessus d'une cuvette de collecte d'eau reliée par un conduit au réservoir de sel. Le composant intégré selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être monté sur le lave-vaisselle dans des délais plus rapides par rapport à ceux qui seraient requis pour le montage séparé de chaque élément constitutif. En outre, structure intégrée réduit de manière til i i eq.ue le risque oe;eues. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mentionnés dans la description détaillée qui suit, effectuée simplement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures ci-jointes, qui montrent: Figure 1: une vue en perspective d'un composant intégré de l'invention en configuration assemblée, Figure 2: une représentation schématique du circuit hydraulique du composant selon la présente invention; Figure 3: une vue en perspective frontale du composant de la présente invention en configuration éclatée, et Figure 4: une vue en perspective de la partie arrière du composant de la présente invention en configuration éclatée. Un composant intégré 10 pour un appareil électroménager, en particulier un lave-vaisselle, comprend (fig. 1) un indicateur de débit 12 d'eau introduite, un dispositif distributeur d'eau 14 et un groupe de décalcification-régénération 16. La structure du circuit hydraulique dans le composant intégré est en principe connue et est schématisée sur la figure 2. ledit circuit comprend un conduit 18 d'alimentation en eau du dispositif de distribution 14, une électrovanne de charge 20, qui est contrôlée par une centrale 22, et l'indicateur de débit 12 étant disposés sur ledit conduit 18. Le conduit 18 comporte en outre une section de chute 24 et se jette dans une chambre 26 pour la rétention de substances ayant des propriétés décalcifiantes faisant partie du groupe de décalcification-régénération 16. La section de chute 24 est disposée au-dessus d'une cuvette 28 de collecte d'eau, qui est reliée par un conduit 30 à un réservoir de sel 32 à son tour relié par un conduit 34. muni d'un organe d'interception sélective 36, à la chambre 26. A partir de cette dernière, qui est traversée par le flux d'eau d'a +ion déco initiée j'étend tin nenni] la trot iù est sot., La régénération des substances décalcifiantes est effectuée en ouvrant périodiquement l'organe 36 d'interception sélective, pour faire s'écouler l'eau contenue dans la cuvette 28 vers le réservoir 32 avec la formation d'une saumure régénérante qui est conduite vers la chambre 26. Le réservoir 32 comprend une enveloppe de laquelle dépasse un chapeau d'obturation 44 avec un axe vertical doté d'un couvercle amovible 46 pour permettre le chargement du sel. Le chapeau d'obturation 44 est entouré d'une paroi annulaire 48 de telle sorte qu'un espace annulaire 50 soit défini entre l'un et l'autre. Une chambre d'échappement 52, ouverte vers l'extérieur, peut communiquer, par le biais dudit espace annulaire 50, avec la cuvette de lavage 40, en permettant l'évacuation des vapeurs qui s'y forment. Les modalités spécifiques de réalisation intégrée du chapeau d'obturation 44 entouré d'un espace annulaire 50 communiquant avec la chambre d'échappement 52 sont décrites en détail dans le document EP-A-1 025 793. 2 q so 2889046 Le composant intégré 10 est formé (figures 3 et 4) de trois sous-ensembles en matière plastique assemblés entre eux par soudure. Le premier sous-ensemble 54 a une forme plate et est assemblé avec le deuxième sous-ensemble 56 par une première soudure qui s'étend sensiblement dans un plan vertical 58. Le deuxième sous-ensemble 56 est formé d'une partie inférieure 60 de forme tridimensionnelle et d'une partie supérieure 62 ayant une forme plate et présentant une surface 64 destinée à être orientée vers la cuvette de lavage, ne comportant pas d'ouverture de connexion. Le deuxième sous-ensemble 56 est assembfà avec un troisième sous-ensembie 66 de forme plate par une deuxième soudure qui s'étend sensiblement dans un plan vertical 68. Le troisième sous ensembie èa Cie infériez pible 6 Selon des modes de réalisation de la présente invention, non représentés sur les figures, le composant intégré 10 pourrait être constitué d'un nombre différent de sous-ensembles, par exemple deux. Dans ce cas précis, on aurait un sous-ensemble de forme sensiblement analogue à celle du premier sous-ensemble précédemment décrit et un autre sous-ensemble équivalent à l'intégration du deuxième et troisième sous-ensemble précédemment décrit. Comme il apparaît sur les figures, le premier sous-ensemble 54 et la portion, adjacente à celui-ci, du deuxième sous-ensemble 56, forment le dispositif 14 distributeur d'eau, tandis que la partie inférieure 60 du deuxième sous-ensemble 56 constitue le groupe de décalcificationrégénération 16. De son côté, l'indicateur de débit 12 comprend une roue à palettes 70 montée entre un boîtier formé d'une paroi 72 solidaire du troisième sous-ensemble 66 et d'un insert 74 pouvant être accouplé de façon sélective à l'intérieur de ladite paroi 72. Dans le troisième sousensemble est en outre intégré un chapeau d'obturation 76 d'entrée de l'eau dans le composant 10 qui permet une arrivée à la roue 70 de façon tangentielle par rapport à sa périphérie. Selon des modes de réalisation non représentés de la présente invention, l'entrée de l'eau dans l'indicateur de débit 12 pourrait, au contraire, avoir lieu parallèlement à l'axe de rotation de la roue 70, au lieu d'une façon tangentielle par rapport à sa périphérie. En outre, sur le boîtier de la roue 70, on peut prévoir un logement pour l'insertion d'une carte électronique 78, appelée de façon conventionnelle dispositif reed . Toujours selon des variantes de iéalisation non cepréser-dées de a ente " r e insert 74. Dans -as d'un n,-, retrait de l'insert 74 est encore plus facile, afin de rendre plus aisé le déroulement des opérations de réparation et de maintenance de l'indicateur de débit 12. Bien entendu, tout en maintenant le principe de l'invention, les modes et les détails de réalisation pourront être largement modifiés par rapport à ce qui a été décrit et représenté ci-dessus à simple titre d'exemple, sans pour cela sortir du cadre revendiqué | Composant intégré notamment pour lave-vaisselle.Le composant intégré (10) comprend un indicateur de débit (12) d'eau introduite, un dispositif distributeur (14) d'eau et un groupe de décalcification-régénération (16). Le groupe de décalcification-régénération (16) comprend une chambre (26) de rétention de substances ayant des propriétés décalcifiantes et un réservoir (32) de sel reliés par un conduit (34) muni d'un organe d'interception sélective (36). Le dispositif distributeur (14) d'eau comprend un conduit (18) dirigé vers la chambre (26) et à partir lequel s'étend une section de chute (24) au-dessus d'une cuvette (28) de collecte d'eau reliée par un conduit (30) au réservoir (32) de sel. | 1. Composant intégré (10) pour un appareil électroménager comportant une cuvette de lavage (40), en particulier un lave-vaisselle, caractérisé en ce qu'il comprend un indicateur de débit (12) d'eau introduite, un dispositif distributeur (14) d'eau et un groupe de décalcificationrégénération (16), ledit groupe de décalcification-régénération (16) comprenant une chambre (26) de rétention de substances ayant des propriétés décalcifiantes et un réservoir (32) de sel reliés par un conduit (34) muni d'un organe d'interception sélective (36) et ledit dispositif distributeur (14) d'eau comprenant un conduit (18) dirigé vers ladite chambre de rétention de substances aux propriétés décalcifiantes (26) et à partir de laquelle s'étend une section de chute (24) au-dessus d'une cuvette (28) de collecte d'eau reliée par un conduit (30) au réservoir (32) de sel. 2. Composant intégré (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente une surface (64) orientée vers la cuvette de lavage (40), cette surface ne comportant pas d'ouvertures de connexion. Composant intégré (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit réservoir (32) de sel comprend une enveloppe de laquelle dépasse un chapeau d'obturation (44) avec un axe substantiellement vertical, lequel est entouré d'une paroi annulaire (48) définissant ainsi un espace annulaire (50) entre ledit chapeau d'obturation (44) et ladite paroi annulaire J, et ledit dispositif distributeur (14) comprend une chambre happement (52) ouverte vers! extérieur de!q...t,--5--tde 4. 5. 6. 7. Composant intégré (10) selon la 4, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un premier sous-ensemble (54) assemblé avec un deuxième sous-ensemble (56) par une première soudure qui s'étend substantiellement dans un plan vertical (58), ledit premier sous-ensemble (54) ayant une forme plate et ledit deuxième sous-ensemble (56) étant constitué d'une partie inférieure (60) à tridimensionnelle et d'une partie supérieure (62) ayant une forme plate. Composant intégré (10) selon la 5, caractérisé en ce que la surface (64) de ladite partie supérieure (62) orientée vers la cuvette de lavage (40) ne comporte pas d'ouvertures de connexion. Composant intégré (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux sousensembles en matière plastique assemblés entre eux au moyen d'une soudure. Composant intégré (10) selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que ledit deuxième sous-ensemble (56) est assemblé avec un troisième sousensemble (66) ayant une forme plate par une deuxième soudure qui s'étend substantiellement dans un plan vertical (68). 8. Composant intégré (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit indicateur de débit (12) comprend une roue à palettes (70) montée entre bo"itier d'ur (72) d'oit des sou- =r s Males col i 9. Composant intégré (10) selon la 8, caractérisé en ce que l'entrée de l'eau dans ledit indicateur de débit (12) a lieu parallèlement à l'axe de rotation de la roue (70) ou bien de façon tangentielle par rapport à la périphérie de la roue (70). 10. Composant intégré (10) selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit boîtier est constitué d'une paroi (72) solidaire à l'un des sous-ensembles constituant le composant et d'un insert (74) pouvant être accouplé de façon sélective à ladite paroi (72). 11. Composant intégré (10) selon la 10, caractérisé en ce que ledit insert (74) est orienté vers l'extérieur du composant (10), de telle sorte qu'il puisse être facilement enlevé pour effectuer des opérations de réparation et de maintenance de l'indicateur de débit (12). 12. Composant intégré (10) selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'un chapeau d'obturation (76) d'entrée de l'eau est assemblé ou incorporé dans ledit insert (74). 13. Composant intégré (10) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'un chapeau d'obturation (76) d'entrée de l'eau dans le composant (10) et d'arrivée à l'indicateur de débit (12) est solidaire d'une paroi d'un sous-ensemble constituant le composant. 14. Composant intégré 10! selon l'une quelconque des -, r:lr (P^'cn CI Ir 1 s3 a roui (78). 15. Composant intégré (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite chambre de rétention de substances ayant des propriétés décalcifiantes (26) est reliée à la cuvette de lavage (40) par un conduit (38) sur lequel est placée au moins une soupape de non-retour (42). | A | A47 | A47L | A47L 15 | A47L 15/42 |
FR2896504 | A1 | NOUVEAUX DERIVES D'UREE CYCLIQUE, LEUR PREPARATION ET LEUR UTILISATION PHARMACEUTIQUE COMME INHIBITEURS DE KINASES | 20,070,727 | La présente invention concerne de nouveaux dérivés d'urée cyclique, leur procédé de préparation, leur application comme médicaments, les compositions pharmaceutiques les renfermant et l'utilisation pharmaceutique de tels dérivés pour la prévention et le traitement d'affections capables d'être modulées par l'inhibition de l'activité de protéines kinases. La présente invention concerne de nouveaux dérivés d'urée cyclique possédant des effets inhibiteurs pour des protéines kinases. Les produits de la présente invention peuvent ainsi notamment être utilisés pour la prévention ou le traitement d'affections capables d'être modulées par l'inhibition de l'activité de protéines kinases. L'inhibition et la régulation de protéines kinases constituent notamment un nouveau puissant mécanisme d'action pour le traitement d'un grand nombre de tumeurs solides ou liquides. De telles affections que peuvent traiter les produits de la présente demande sont donc tout particulièrement les tumeurs solides ou liquides. De telles protéines kinases appartiennent notamment au groupe suivant: EGFR, Fak, FLK-1, FGFR1, FGFR2, FGFR3, FGFR4, FGFR5, fit-1, IGF-1R, KDR, PLK,PDGFR, tie2, VEGFR, AKT, Ra f . On indique tout particulièrement la protéine kinase 30 IGF1-R (Insulin Growth Factor-1 Receptor). La présente invention concerne ainsi particulièrement de nouveaux inhibiteurs du récepteur IGF-1R qui peuvent être utilisés pour des traitements en oncologie. 35 Le cancer reste une maladie pour laquelle les traitements existants sont clairement insuffisants. Certaines protéines kinases dont notamment IGF-1R (Insulin Growth Factor 1 Receptor)jouent un rôle important dans de nombreux cancers. L'inhibition de telles protéines kinases est potentiellement importante dans la chimiothérapie de cancers notamment pour supprimer la croissance ou la survie de tumeurs. La présente invention concerne donc l'identification de nouveaux produits qui inhibent de telles protéines kinases. Les protéines kinases participent aux évènements de signalisation qui contrôlent l'activation, la croissance et la différentiation des cellules en réponse, soit à des médiateurs extracellulaires, soit à des changements de l'environnement. En générale, ces kinases appartiennent à deux groupes: celles qui phosphorylent préférentiellement les résidus sérines et/ou thréonine et celles qui phosphorylent préférentiellement les résidus tyrosines [S.K.Hanks and T.Hunter, FASEB. J., 1995, 9, pages 576- 596]. Les sérine/thréonine kinases sont par exemple, les isoformes des protéines kinases C [A.C.Newton, J. Biol. Chem., 1995, 270, pages 28495-28498] et un groupe de kinases dépendantes des cyclines, comme cdc2 [J.Pines, Trends in Biochemical Sciences, 1995, 18, pages 195-197]. Les tyrosine kinases comprennent les récepteurs aux facteurs de croissance comme le récepteur au facteur de croissance épidermal (EGF) [S.Iwashita and M.Kobayashi, Cellular Signalling, 1992, 4, pages 123-132], et des kinases cytosoliques comme p56tck, p59fYn, ZAP-70 et les kinases csk [C. Chan et. al., Ann. Rev. Immunol., 1994, 12, pages 555-592]. Des niveaux anormalement élevés d'activité protéine kinase ont été impliqués dans de nombreuses maladies, résultant de fonctions cellulaires anormales. Ceci peut provenir soit directement soit indirectement, d'un disfonctionnement dans les mécanismes de contrôle de l'activité kinase, lié par exemple à une mutation, une sur-expression ou une activation inapproprié de l'enzyme, ou par une sur- ou sous-production de cytokines ou des facteurs de croissance, également impliqués dans la transduction des signaux en amont ou en aval des kinases. Dans tous ces cas, une inhibition sélective de l'action des kinases laisse espérer un effet bénéfique. Le récepteur de type 1 pour l'insulin-like growth factor (IGF-I-R) est un récepteur transmembranaire à activité tyrosine kinase qui se lie en premier lieu à l'IGFI mais aussi à l'IGFII et à l'insuline avec une plus faible affinité. La liaison de l'IGF1 à son récepteur entraîne une oligomérisation du récepteur, l'activation de la tyrosine kinase, l'autophosphorylation intermoléculaire et la phosphorylation de substrats cellulaires (principaux substrats : IRS1 et Shc). Le récepteur activé par son ligand induit une activité mitogènique dans les cellules normales. Cependant IGF-I-R joue un rôle important dans la croissance dite anormale. Plusieurs rapports cliniques soulignent le rôle important de la voie IGF-I dans le développement des cancers humains : IGF-I-R est souvent trouvé sur-exprimé dans de nombreux types tumoraux (sein, colon, poumon, sarcome, prostate, myelome multiple ...) et sa présence est souvent associée à un phénotype plus agressif. De fortes concentrations d'IGF1 circulant sont fortement corrélées à un risque de cancer de la prostate, poumon et sein. De plus, il a été largement documenté que IGF-I-R est nécessaire à l'établissement et au maintient du phénotype transformé in vitro comme in vivo[Baserga R, Exp. Cell. Res., 1999, 253, pages 1-6]. L'activité kinase d'IGF-I-R est essentielle à l'activité de transformation de plusieurs oncogènes: EGFR, PDGFR, l'antigène grand T du virus SV40, Ras activé, Raf, et v-Src. L'expression d'IGF-I-R dans des fibroblastes normaux induit un phénotype néoplasique, qui peut ensuite entraîner la formation de tumeur in vivo. L'expression d'IGF-I-R joue un rôle important dans la croissance indépendante du substrat. IGF-I-R a également été montré comme un protecteur dans l'apoptose induite par chimiothérapie-, radiation-, et l'apoptose induite par des cytokines. De plus, l'inhibition d'IGF-I-R endogène par un dominant négatif, la formation de triple hélice ou l'expression d'un antisens provoque une suppression de l'activité transformante in vitro et la diminution de la croissance de tumeurs dans les modèles animaux. Parmi les kinases pour lesquelles une modulation de l'activité est recherchée, FAK {Focal Adhesion Kinase) 15 est également une kinase préférée. FAK est une tyrosine kinase cytoplasmique jouant un rôle important dans la transduction du signal transmis par les intégrines, famille de récepteurs hétérodimériques de l'adhésion cellulaire. FAK et les 20 intégrines sont colocalisés dans des structures périmembranaires appelées plaques d'adhérence. Il a été montré dans de nombreux types cellulaires que l'activation de FAK ainsi que sa phosphorylation sur des résidus tyrosine et en particulier son 25 autophosphorylation sur la tyrosine 397 étaient dépendantes de la liaison des intégrines à leurs ligands extracellulaires et donc induites lors de l'adhésion cellulaire [Kornberg L, et al. J. Biol. Chem. 267(33) . 23439-442 (1992)]. L'autophosphorylation sur la tyrosine 30 397 de FAK représente un site de liaison pour une autre tyrosine kinase, Src, via son domaine SH2 [Schaller et al. Mol. Cell. Biol. 14 : 1680-1688 1994 ; Xing et al. Mol. Cell. Biol. 5 : 413-421 1994]. Src peut alors phosphoryler FAK sur la tyrosine 925, recrutant ainsi la 35 protéine adaptatrice Grb2 et induisant dans certaines cellules l'activation de la voie ras et MAP Kinase impliquée dans le contrôle de la prolifération cellulaire [Schlaepfer et al. Nature ; 372 786-791 1994 ; Schlaepfer et al. Prog. Biophy. Mol. Biol. 71 : 435-478 1999 ; Schlaepfer and Hunter, J. Biol. Chem. 272 : 13189- 13195 1997]. L'activation de FAK peut aussi induire la voie de signalisation jun NH2-terminal kinase (JNK) et résulter dans la progression des cellules vers la phase G1 du cycle cellulaire [Oktay et al., J. Cell. Biol.145 : 1461- 1469 1999]. Phosphatidylinositol-3-OH kinase (PI3-kinase) se lie aussi à FAK sur la tyrosine 397 et cette interaction pourrait être nécessaire à l'activation de PI3-kinase [Chen and Guan, Proc. Nat. Acad. Sci. USA. 91 : 10148-10152 1994 ; Ling et al. J. Cell. Biochem. 73 : 533-544 1999]. Le complexe FAK/Src phosphoryle différents substrats comme la paxilline et p130CAS dans les fibroblastes [Vuori et al. Mol. Cell. Biol. 16 : 2606-2613 1996]. Les résultats de nombreuses études soutiennent l'hypothèse que les inhibiteurs de FAK pourraient être utiles dans le traitement du cancer. Des études ont suggéré que FAK pourrait jouer un rôle important dans la prolifération et/ou la survie cellulaire in vitro. Par exemple, dans les cellules CHO, certains auteurs ont démontré que la surexpression de p125FAK conduit à une accélération de la transition G1 à S, suggérant que p125FAK favorise la prolifération cellulaire [Zhao J.-H et al. J. Cell Biol. 143 : 1997-2008 1998]. D'autres auteurs ont montré que des cellules tumorales traitées avec des oligonucléotides anti-sens de FAK perdent leur adhésion et entrent en apoptose (Xu et al, Cell Growth Differ. 4 : 413-418 1996). Il a également été démontré que FAK promeut la migration des cellules in vitro. Ainsi, des fibroblastes déficients pour l'expression de FAK (souris knockout pour FAK) présentent une morphologie arrondie, des déficiences de migration cellulaire en réponse à des signaux chimiotactiques et ces défauts sont supprimés par une réexpression de FAK [DJ. Sieg et al., J. Cell Science. 112 : 2677-91 1999]. La surexpression du domaine C-terminal de FAK (FRNK) bloque l'étirement des cellules adhérentes et réduit la migration cellulaire in vitro [Richardson A. and Parsons J.T. Nature. 380 : 538-540 1996]. La surexpression de FAK dans des cellules CHO, COS ou dans des cellules d'astrocytome humain favorise la migration des cellules. L'implication de FAK dans la promotion de la prolifération et de la migration des cellules dans de nombreux types cellulaires in vitro, suggère le rôle potentiel de FAK dans les processus néoplasiques. Une étude récente a effectivement démontré l'augmentation de la prolifération des cellules tumorales in vivo après induction de l'expression de FAK dans des cellules d'astrocytome humain [Cary L.A. et al. J. Cell Sci. 109 : 1787-94 1996 ; Wang D et al. J. Cell Sci. 113 : 4221-4230 2000]. De plus, des études immunohistochimiques de biopsies humaines ont démontré que FAK était surexprimé dans les cancers de la prostate, du sein, de la thyroïde, du colon, du mélanome, du cerveau et du poumon, le niveau d'expression de FAK étant directement corrélé aux tumeurs présentant le phénotype le plus agressif [Weiner TM, et al. Lancet. 342 (8878) : 1024-1025 1993 ; Owens et al. Cancer Research. 55 : 2752-2755 1995 ; Maung K. et al. Oncogene 18 : 6824-6828 1999 ; Wang D et al. J. Cell Sci. 113 : 4221-4230 2000]. La protéine kinase AKT (également connue sous le nom de PKB) et la phosphoinositide 3-kinase (PI3K) sont impliqués dans une voie de signalisation cellulaire qui transmet des signaux venant de facteurs de croissance activant des récepteurs membranaires. Cette voie de transduction est impliquée dans de 35 multiples fonctions cellulaires: régulation de l'apoptose, contrôle de la transcription et de la traduction, métabolisme du glucose, angiogénèse et intégrité mitochondriale. Identifié d'abord comme un acteur important dans les voies de signalisation insulino-dépendantes régulant des réponses métaboliques, la sérine/thréonine kinase AKT a ensuite été identifiée comme un médiateur jouant un rôle clé dans la survie induite par des facteurs de croissance. Il a été montré qu'AKT pouvait inhiber la mort par apoptose induite par des stimuli variés, dans un certain nombre de types cellulaires et de cellules tumorales. En accord avec ces constatations, il a été montré qu'AKT pouvait, par phosphorylation de résidus sérine donnés, inactiver BAD, GSK3R, caspase-9, le facteur de transcription Forkhead et activer IKKalpha et e-NOS. Il est intéressant de noter que la protéine BAD est retrouvée hyper-phosphorylée dans 11 lignées cellulaires humaines tumorales sur 41 étudiées. De plus, il a été montré que l'hypoxie modulait l'induction du VEGF dans des cellules transformées par Ha-ras en activant la voie PI3K/AKT et en impliquant la séquence de fixation du facteur de transcription HIF-1 (hypoxia inducible factor-1) appelé HRE pour hypoxyresponsive-element . AKT joue un rôle très important dans les pathologies cancéreuses. L'amplification et/ou la surexpression d'AKT a été rapportée dans de nombreuses tumeurs humaines comme le carcinome gastrique (amplification d'AKT1), les carcinomes de l'ovaire, du sein ou du pancréas (amplification et surexpression d'AKT2) et les carcinomes du sein déficients en récepteurs aux oestrogènes ainsi que les carcinomes de la prostate indépendants des androgènes (surexpression d'AKT3). De plus, AKT est activée constitutivement dans toutes les tumeurs PTEN (-/-), la phosphatase PTEN étant délétée ou inactivée par des mutations dans de nombreux types de tumeurs comme les carcinomes de l'ovaire, de la prostate, de l'endomètre, les glioblastomes et les mélanomes. AKT est également impliqué dans l'activation oncogénique de bcr-abl (Références : Khawaja A., Nature 1999, 401, 33-34; Cardone et al. Nature 1998, 282, 1318-1321 ; Kitada S. et al., Am J Pathol 1998 Jan ; 152(1) : 51-61 ; Mazure NM et al. Blood 1997, 90, 3322-3331 ; Zhong H. et al. Cancer Res. 2000, 60, 1541-1545). La présente invention a pour objet les produits de formule générale (I) : 15 dans laquelle: 20 Ra et Rb représentent CH3 ou forment ensemble avec l'atome de carbone auxquels ils sont liés un radical cycloalkyle, Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente 25 alkyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical NH-CO-R6, soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole éventuellement 30 substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle et sur son atome d'azote par un radical CO-alkyl-R3, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que : 35 l'un de Ri et R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R1 et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, et pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aryle et hétéroaryle éventuellement substitués; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, hétérocycloalkyle, aryle, aryloxy et hétéroaryle, éventuellement substitués; R4 et R5, identiques ou différents de Ri et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, et pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aryle et hétéroaryle éventuellement substitués; soit R4 et R5 forment, avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés, une amine cyclique renfermant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi N et O, éventuellement substituée, tous les radicaux ci-dessus aryle, phényle, aryloxy, et hétéroaryle ainsi que l'amine cyclique NR4R5, étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle, phényle, NH2, NHAlk, N(Alk)2, CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; R6 représente alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi 35 les valeurs de R3, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). On peut noter que lorsque Ra et Rb forment ensemble avec l'atome de carbone auxquels ils sont liés un radical cycloalkyle, ce radical est notamment cyclopropyle. La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus: O 20 dans laquelle: Ra et Rb représentent CH3, X1 et X2 ont la signification indiquée ci-dessus, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle 25 substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que : l'un de R1 et R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R1 et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement 30 substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle,azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, 35 hétérocycloalkyle, phényle, pyrimidinyle et pyridyle, éventuellement substitués; et le radical CO-R3 avec R3 15 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, pipéridyle, phényle et phénoxy éventuellement substitués ; R4 et R5, identiques ou différents de R1 et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle,azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, phényle, pyrimidinyle et pyridyle, éventuellement substitués; soit R4 et R5 forment, avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés, une amine cyclique renfermant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi N et O, éventuellement substituée, tous les radicaux phényle, pyrimidinyle et pyridyle ci- dessus, étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle, phényle, NH2, NHAlk, N(Alk)2, CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). Dans les produits de formule (I) et dans ce qui suit, les termes indiqués ont les significations qui suivent : - le terme `Hal', "Halo" ou halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode et de préférence fluor et chlore - le terme radical alkyle ou alk (Alk) désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 12 atomes de carbone choisi parmi les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle, tertbutyle, pentyle, isopentyle, sec-pentyle, tert-pentyle, néo-pentyle, hexyle, isohexyle, sec-hexyle, tert-hexyle et également heptyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle et dodécyle, ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés, On cite plus particulièrement les radicaux alkyle ayant au plus 6 atomes de carbone et notamment les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, terbutyle, pentyle linéaire ou ramifié, hexyle linéaires ou ramifiés. - le terme radical alcoxy désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 12 atomes de carbone et préférentiellement 6 atomes de carbone choisi par exemple parmi les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy linéaire, secondaire ou tertiaire, pentoxy, hexoxy et heptoxy ainsi que leurs isomères de position linéaires ou ramifiés. - le terme radical cycloalkyle désigne un radical carbocyclique monocyclique ou bicyclique renfermant de 3 à 10 chaînons et désigne notamment les radicaux cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle et cyclohexyle, - Le terme radical acyle ou -CO-r désigne un radical linéaire ou ramifié renfermant au plus 12 atomes de carbone dans lequel le radical r représente un radical alkyle, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aryle ou hétéroaryle, ces radicaux ayant les valeurs indiquées ci-dessus et étant éventuellement substitués comme indiqué ci-dessus: on cite par exemple les radicaux formyle, acétyle, propionyle, butyryle ou benzoyle, ou encore valéryle, hexanoyle, acryloyle, crotonoyle ou carbamoyle. On note que le radical CO-R3 peut notamment prendre les valeurs définies ci-dessus pour -CO-r. - le terme radical aryle désigne les radicaux insaturés, monocycliques ou constitués de cycles condensés, carbocycliques. Comme exemples de tel radical aryle, on peut citer les radicaux phényle ou naphtyle, On cite plus particulièrement le radical phényle. Le radical aryloxy désigne un radical 0-aryle dans lequel le radical aryle a la signification indiquée ci-dessus. Le terme radical hétérocycloalkyle désigne un radical carbocylique saturé constitué au plus de 7 chaînons interrompus par un ou plusieurs hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'oxygène, d'azote ou de soufre : comme radicaux hétérocycloalkyles, on peut citer notamment les radicaux dioxolane, dioxane, dithiolane, thiooxolane, thiooxane, oxirannyle, oxolannyle, dioxolannyle, pipérazinyle, pipéridinyle, pyrrolidinyle, imidazolidinyle, pyrazolidinyle, morpholinyle ou encore tétrahydrofuryle, tétrahydrothiényle, chromanyle, dihydrobenzofuranyle, indolinyle, pipéridinyle, perhydropyranyle, pyrindolinyle, tétrahydroquinoléinyle, tétrahydroisoquinoléinyle ou thioazolidinyle, tous ces radicaux étant éventuellement substitués. Parmi les radicaux hétérocycloalkyles, on peut citer plus particulièrement les radicaux pipérazinyle éventuellement substitué, pipéridinyle éventuellement substitué, pyrrolidinyle éventuellement substitué, imidazolidinyle, pyrazolidinyle, morpholinyle ou thioazolidinyle. Le terme radical hétéroaryle désigne un radical carbocylique partiellement ou totalement insaturé constitué au plus de 7 chaînons interrompus par un ou plusieurs hétéroatomes, identiques ou différents, choisis parmi les atomes d'oxygène, d'azote ou de soufre : parmi les radicaux hétéroaryles à 5 chaînons on peut citer les radicaux furyle tel que 2-furyle, thiényle tel que 2- thiényle et 3-thiényle, pyrrolyle, diazolyle, thiazolyle, thiadiazolyle, thiatriazolyle, isothiazolyle, oxazolyle oxadiazolyle, 3- ou 4-isoxazolyle, imidazolyle, pyrazolyle, isoxazolyle. Parmi les radicaux hétéroaryles à 6 chaînons on peut citer notamment les radicaux pyridyle tel que 2-pyridyle, 3-pyridyle et 4-pyridyle, pyrimidyle, pyrimidinyle, pyridazinyle, pyrazinyle et tétrazolyle. - Comme radicaux hétéroaryles condensés contenant au moins un hétéroatome choisi parmi le soufre, l'azote et l'oxygène, on peut citer par exemple benzothiényle tel que 3-benzothiényle, benzofuryle, benzofurannyle, benzopyrrolyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, thionaphtyle, indolyle, purinyle, quinoléinyle, isoquinoléinyle et naphtyridinyle. Parmi les radicaux hétéroaryles condensés, on peut citer plus particulièrement les radicaux benzothiényle, benzofurannyle, indolyle ou quinoléinyle, benzimidazolyle, benzothiazolyle, furyle, imidazolyle, indolizinyle, isoxazolyle, isoquinolinyle, isothiazolyle, oxadiazolyle, pyrazinyle, pyridazinyle, pyrazolyle, pyridyle, pyrimidinyle, pyrrolyle, quinazolinyle, 1,3,4-thiadiazolyle, thiazolyle, thiényle et groupes triazolyle, ces radicaux étant éventuellement substitués comme indiqué pour les radicaux hétéroaryles. Le terme patient désigne les êtres humains mais 25 aussi les autres mammifères. Le terme "Prodrug" désigne un produit qui peut être transformé in vivo par des mécanismes métaboliques (tel que l'hydrolyse) en un produit de formule (I). Par exemple, un ester d'un produit de formule (I) contenant 30 un groupe hydroxyle peut être converti par hydrolyse in vivo en sa molécule mère. Ou encore un ester d'un produit de formule (I) contenant un groupe carboxy peut être converti par hydrolyse in vivo en sa molécule mère. On peut citer à titre d'exemples des esters de 35 produits de formule (I) contenant un groupe hydroxyle tels que les acétates, citrates, lactates, tartrates, malonates, oxalates, salicylates, propionates, succinates, fumarates, maléates, méthylene-bis-b- hydroxynaphthoates, gentisates, iséthionates, di-p-toluoyltartrates, méthanesulfonates, éthanesulfonates, benzenesulfonates, p-toluènesulfonates, cyclohexylsulfamates et quinates. Des esters de produits de formule (I) particulièrement utiles contenant un groupe hydroxyle peuvent être préparés à partir de restes acides tels que ceux décrits par Bundgaard et. al., J. Med. Chem., 1989, 32, page 2503-2507: ces esters incluent notamment des (aminométhyl)-benzoates substitués, dialkylaminométhylbenzoates dans lesquels les deux groupements alkyle peuvent être liés ensemble ou peuvent être interrompus par un atome d'oxygène ou par un atome d'azote éventuellement substitué soit un atome d'azote alkylé ou encore des morpholino-méthyl)benzoates, e.g. 3- ou 4-(morpholinométhyl)-benzoates, et (4-alkylpiperazin-l- yl)benzoates, e.g. 3- ou 4-(4-alkylpiperazin-l- yl)benzoates. Le ou les radicaux carboxy des produits de formule (I) peuvent être salifiés ou estérifiés par les groupements divers connus de l'homme du métier parmi lesquels on peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, les composés suivants. - parmi les composés de salification, des bases minérales telles que, par exemple, un équivalent de sodium, de potassium, de lithium, de calcium, de magnésium ou d'ammonium ou des bases organiques telles que, par exemple, la méthylamine, la propylamine, la triméthylamine, la diéthylamine, la triéthylamine, la N,N-diméthyléthanolamine, le tris (hydroxyméthyl) amino méthane, l'éthanolamine, la pyridine, la picoline, la dicyclohexylamine, la morpholine, la benzylamine, la procaine, la lysine, l'arginine, l'histidine, la N-méthylglucamine, - parmi les composés d'estérification, les radicaux alkyle pour former des groupes alcoxy carbonyle tel que, par exemple, méthoxycarbonyle, éthoxycarbonyle, tertbutoxy-carbonyle ou benzyloxycarbonyle, ces radicaux alkyles pouvant être substitués par des radicaux choisis par exemple parmi les atomes d'halogène, les radicaux hydroxyle, alcoxy, acyle, acyloxy, alkylthio, amino ou aryle comme, par exemple, dans les groupements chlorométhyle, hydroxypropyle, méthoxy-méthyle, propionyloxyméthyle, méthylthiométhyle, diméthyl-aminoéthyle, benzyle ou phénéthyle. Par carboxy estérifié on entend par exemple les radicaux tels que les radicaux alkyloxycarbonyle par exemple méthoxycarbonyle, éthoxycarbonyle, propoxycarbonyle, butyl ou tert-butyloxycarbonyle, cyclobutyloxycarbonyle, cyclopentyloxycarbonyle ou cyclohexyloxycarbonyle. On peut également citer des radicaux formés avec les restes esters facilement clivables tels que les radicaux méthoxyméthyle, éthoxyméthyle ; les radicaux acyloxyalkyle tels que pivaloyloxyméthyle, pivaloyloxyéthyle, acétoxyméthyle ou acétoxyéthyle ; les radicaux alkyloxycarbonyloxy alkyle tels que les radicaux méthoxycarbonyloxy méthyle ou éthyle, les radicaux isopropyloxycarbonyloxy méthyle ou éthyle. Une liste de tels radicaux esters peut-être trouvée par exemple dans le brevet européen EP 0 034 536. Par carboxy amidifié on entend les radicaux du type -CONR4R5 dans lesquels les radicaux R4 et R5 ont les significations indiquées ci-dessus. Par radical alkylamino NHalk, on entend les radicaux méthylamino, éthylamino, propylamino ou butylamino, pentylamino ou hexylamino, linéaires ou ramifiés. On préfère les radicaux alkyle ayant au plus 4 atomes de carbone, les radicaux alkyle peuvent être choisis parmi les radicaux alkyle cités ci-dessus. Par radical dialkylamino N(alk)2, on entend les radicaux dans lesquels alkprend les valeurs définis ci-dessus : comme précédemment on préfère les radicaux alkyle ayant au plus 4 atomes de carbone choisis dans la liste indiquée ci-dessus. On peut citer par exemple les radicaux diméthylamino, diéthylamino, méthyléthylamino. Le terme amine cyclique désigne un radical cycloalkyle renfermant de 3 à 8 chaînons dans lequel un atome de carbone est remplacé par un atome d'azote, le radical cycloalkyle ayant la signification indiquée ci-dessus et pouvant renfermer aussi un ou plusieurs autres hétéroatomes choisi parmi O, S, S02, N ou NR3 avec R3 tel que défini ci-dessus : comme exemples de telles amines cycliques, on peut citer par exemple les radicaux aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, indolinyle, pyrindolinyle ou tétrahydroquinoléinyle, éventuellement substitués : on cite plus particulièreemnt les radicaux pyrrolidinyle, pipéridinyle et morpholinyle. Par carboxy salifié on entend les sels formés par exemple avec un équivalent de sodium, de potassium, de lithium, de calcium, de magnésium ou d'ammonium. On peut également citer les sels formés avec les bases organiques telles que la méthylamine, la propylamine, la triméthylamine, la diéthylamine, la triéthylamine. On préfère le sel de sodium. Lorsque les produits de formule (I) comportent un radical amino salifiable par un acide il est bien entendu que ces sels d'acides font également partie de l'invention. On peut citer les sels fournis avec les acides chlorhydrique ou méthanesulfonique par exemple. Les sels d'addition avec les acides minéraux ou organi-ques des produits de formule (I) peuvent être, par exemple, les sels formés avec les acides chlorhydrique, bromhydrique, iodhydrique, nitrique, sulfurique, phosphorique, propionique, acétique, trifluoroacétique, formique, benzoique, maléique, fumarique, succinique, tartrique, citrique, oxalique, glyoxylique, aspartique, ascorbique, les acides alcoylmonosulfoniques tels que par exemple l'acide méthanesulfonique, l'acide éthanesulfonique, l'acide propanesulfonique, les acides alcoyldisulfoniques tels que par exemple l'acide méthanedisulfonique, l'acide alpha, bêtaéthanedisulfonique, les acides arylmonosulfoniques tels que l'acide benzènesulfonique et les acides aryldisulfoniques. On peut rappeler que la stéréoisomérie peut être définie dans son sens large comme l'isomérie de composés ayant mêmes formules développées, mais dont les différents groupes sont disposés différemment dans l'espace, tels que notamment dans des cyclohexanes monosubstitués dont le substituant peut être en position axiale ou équatoriale, et les différentes conformations rotationnelles possibles des dérivés de l'éthane. Cependant, il existe un autre type de stéréoisomérie, dû aux arrangements spatiaux différents de substituants fixés, soit sur des doubles liaisons, soit sur des cycles, que l'on appelle souvent isomérie géométrique ou isomérie cis-trans. Le terme stéréoisomère est utilisé dans la présente demande dans son sens le plus large et concerne donc l'ensemble des composés indiqués ci-dessus. La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus dans laquelle: Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente un 30 radical alkyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical NH-CO-R6, soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole éventuellement 35 substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle et sur son atome d'azote par le radical CO-CH2-NH-cycloalkyle, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que R1 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitué par un radical hydroxyle, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle renfermant 3 à 6 chaînons ; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, pipéridyle et phényle éventuellement substitué ; R4 et R5, identiques ou différents de R1 et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical hydroxyle, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle renfermant 3 à 6 chaînons ; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; soit R4 et R5 forment avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un radical aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle, tous les radicaux phényle étant éventuellement substitué par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle et les radicaux CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; avec R6 représente alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi les valeurs de R3 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente un radical ter-butyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical -NH-CO-CH(NH2)-phényle, soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole substitué par deux radicaux méthyle et sur son atome d'azote par le radical CO-CH2-NH-cyclopentyle, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que R1 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle renfermant un ou deux atomes de carbone, et R2 est choisi parmi les radicaux alkyle renfermant 1 à 4 atomes de carbone éventuellement substitué par un radical hydroxyle; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi pipéridyle, phényle éventuellement substitué, NH-cycloalkyle, NH2, NH(alk) et N(alk)2; tous les radicaux phényle étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle et les radicaux CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). La présente invention a ainsi pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle: X1 et X2 ont les significations indiquées ci-dessus, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2 dans lequel R1 représente un atome d'hydrogène et R2 représente un radical pyrimidinyle ou pyridyle;ou un radical CO-N(CH3)2; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus dans laquelle X1, X2, Ra, Rb et R ont l'une quelconque des significations indiquées ci-dessus, et les radicaux NR1R2 ou NR4R5 ou bien NR1R2 et NR4R5 sont choisis parmi les radicaux suivants nommés ex 9 à ex 31: H2N 0 HZNù(H2N 0 ex 9 ex 10 ex 11 ex 12 H2Nù4 H2N--O H2Nù{ H2N ex13 ex14 ex 15 ex 16 22 H H N H N N H C N HNI C:) ~ ex 19 ex 20 ex 21 ( Ni ( o H2NH2NH2N~iN ex 23 . ex 24 ex 17 ex 18 ex 22 H N H N H2N ex 25 ex 26 ex 27 ex 28 H2N/N\ H 2 N N" H2N ex 29 ex 30 ex 31 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus dans laquelle le radical NR1R2 est choisi parmi les valeurs ex 9 à ex 31 tels que définies ci-dessus. La présente invention a notamment pour objet les produits de formule (I) telle que définie ci-dessus appartenant à la formule (la): dans laquelle n et NR4R5 ont l'une quelconque des définitions indiquées ci-dessus et notamment NR4R5 peut 5 représenter les radicaux ex 9 à ex 31, lesdits produits de formule (Ia) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases 10 minérales et organiques desdits produits de formule (Ia). Parmi les produits préférés de l'invention, on peut citer plus précisément les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus dont les noms suivent : - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin3-ylamino)-pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyrimidin-2-yl}-1,1-dimethyl-urée - le 3-(4-{3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl2,3-dihydro-lH-indol-6-yl]-5,5-dimethyl-2,4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl} -pyridin-2-yl)-1,1-dimethyl-urée - le 3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2,3-dihydro-lH-indol-6-yl] -5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino)-pyridin-4-ylmethyl] -imidazolidine-2,4-dione 25 - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethoxy-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-1-yl}-2-tr if luoromethylsulfanyl-phenyl)-2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl} -2-trifluoromethoxy-phenyl)-2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethylsulfanyl-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]- imidazolidine-2,4-dione lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). Les produits de formule (I) selon la présente invention peuvent être préparés selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. Les produits de formule (I) selon la présente invention peuvent être préparés par l'application ou l'adaptation de méthodes connues et notamment des méthodes décrites dans la littérature comme par exemple celles décrites par R.C.Larock dans: Comprehensive Organic Transformations, VCH publishers, 1989. Les produits selon la présente invention peuvent notamment être préparés comme indiqué dans les Schémas de synthèse décrits ci-après: Schéma de préparation d'intermédiaires et 4 Schémas Généraux de synthèse : le Schéma Général 1, le Schéma Général 2, le Schéma Général 3 et le Schéma Général 4 ci-dessous. Les préparations des exemples de la présente invention donnent des illustrations des Schémas ci-dessous. De tels schémas de synthèse font partie de la présente invention : la présente invention a ainsi également pour objet les procédés de préparation des produits de formule (I) tels que définis dans le Schéma Général 1, le Schéma Général 2, le Schéma Général 3 et le Schéma Général 4 ci-dessous. La présente invention a également pour objet le procédé de préparation d'intermédiaires tel que défini ci-après. 10 Schéma de préparation d'intermédiaires: Dans le Schéma de préparation d'intermédiaires : 15 Le produit Dl peut être préparé par bromation du produit A en présence de N-bromosuccinimide dans un solvent tel que le tétrachlorure de carbone comme décrit par Brown, D. J.et coll. (Aust J Chem (1974), 2251). L'alcool C peut être préparé par réduction de l'ester B 20 avec un agent de réduction tel que le borohydrure de sodium dans un solvent tel que l'ethanol à une température comprise entre 20 C et la température de reflux du solvent comme décrit para Zanka, A. et coll. (Synlett (1999), (10), 1636-1638). 25 Le produit D2 est préparé par chloration de l'alcool C comme dans les conditions décrites par Fucase K. et coll. (Tetrahedron Lett, 1991, 32(32), 4019-4022) par traitement avec du chlorure de thionyle en présence du DMF dans un solvant tel que le dichlorométhane à une température comprise entre 0 C et 20 C. Schéma Général 1: Dans le Schéma Général 1 : L'alcool F peut être obtenu par le traitement de l'aldéhyde E par un agent réducteur tel que le borhydrure de sodium, dans un solvant tel que le méthanol à une température comprise entre 0 C et 60 C comme par exemple dans les conditions décrites par Wang, E. et coll. (Heterocycles 2002, 57(11), 2021-2033.). Le produit chloré G peut être obtenu à partir de 15 L'alcohol F, comme dans les conditions décrites pour la préparation du produit D2 L'hydantoine 1 peut être obtenue à partir de l'isocyanate H par réaction avec le methyl 2,2-dimethyl glycinate dans un solvent tel que le toluene ou le N,N-diméthylformamide à une température comprise entre 20 C et le reflux du solvent comme décrit par exemple par Brana M. F. (J. Het. Chem. (2002), 39(2), 417-420. Le produit J peut être préparé par réaction des produits I et G avec de l'hydrure de sodium dans le terahydrofurane ou le N,N-dimethylformamide à une température comprise entre 0 C et 60 C tel que décrit par Johnson T. A. et coll. (J. Am. Chem. Soc. (2002), 124, 11689-11698) Le produit de formule générale K peut être préparé par réaction de J avec de l'acide metachloro perbenzoic dans des solvents tels que un mélange dichloromethane methanol (90 :10 ; v/v) ou le dichloro-1,2-ethane à des températures comprises entre 0 C et 60 c tel que décrit par Jeong, I. H. et coll. (Bull Korean Chem Soc (2002), 23 (12), 1823-1826). Les produits de formule générale L peuvent être préparés par réaction de K avec de l'ammoniac en solution dans l'eau et/ou le dioxane en tube scelle au micro-onde ou en chauffant à des températures comprises entre 40 C et 150 C tel que décrit par Font, D. et coll. (Synthesis (2002), (13), 1833-1842). Les produits de formule générale M peuvent être obtenus par réaction de L avec un isocyanate (R4-N=C=O) en utilisant les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. Les produits de formule N peuvent être préparés soit par réaction de K avec une amine (R2NH2) en solution dans le dioxane en tube scelle au micro-onde ou en chauffant à des températures comprises entre 40 C et 150 C tel que décrit dasn la préparation du composé L. Soit à partir de L par réaction avec un bromure d'aryle ou d'héteroaryle (R2-Br) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que l'acétate de palladium et d'un ligand tel que le xantphos dans un solvent tel que le toluene, le dioxane ou le tert- butanol comme par exemple dans les conditions décrites par BUCHWALD, S. L. et coll. (J. Org. Chem. 2001, 66 (8), 2560-2565). Schéma Général 2: Dans le Schéma Général 2 : 10 Le produit O peut être préparé par réaction des produits I et D avec de l'hydrure de sodium dans le terahydrofurane ou le N,N-dimethylformamide à une température comprise entre 0 C et 60 C tel que décrit dans la préparation du composé J. 15 Le produit P peut être préparé à partir de O par réaction avec un carbamate (NH2COOR') en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que l'acétate de palladium et d'un ligand tel que le xantphos dans un solvent tel que le toluene, le dioxane ou le tert-butanol comme par 20 exemple dans les conditions décrites par BUCHWALD, S. L. et coll. (J. Org. Chem. 2001, 66 (8), 2560-2565).5 Le produit M peut être préparé - soit par réaction du carbamate P avec une amine dans un solvent tel que le N-methylpyrrolidinone ou le toluène à une température comprise entre 50 C et la température de reflux du solvent ou en micro-onde tel que décrit par Manov-Yuvenskii V. I et coll. (Zh. Prikl. Khim. (1993), 66 (6), 1319-1327). - soit à partir de O par réaction avec une urée (NH2CONR4R5) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que l'acétate de palladium et d'un ligand tel que le xantphos dans un solvent tel que le toluene, le dioxane ou le tert-butanol comme par exemple dans les conditions décrites par BUCHWALD, S. L. et coll. (J. Org. Chem. 2001, 66 (8), 2560-2565). Le produit N peut être préparé à partir de O par réaction avec une amine (R2-NH2) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que l'acétate de palladium et d'un ligand tel que le xantphos dans un solvent tel que le toluene, le dioxane ou le tert-butanol comme par exemple dans les conditions décrites par BUCHWALD, S. L. et coll. (J. Org. Chem. 2001, 66 (8), 2560-2565). Schéma Général 3: 30 NH2 Q OCF3 u V AA z 0 L OH R' 0 NO2 z diphosgène N N Cl Cl `2896504 T R S SOCl2 R' Dans le Schéma Général 3 : L'hydantoine R peut être obtenue à partir de l'aniline Q 5 par traitement avec le diphosgene dans un solvent tel que le dioxane ou le toluène comme par exemple dans les conditions décrites par Francis, J. E et coll. (J. Med. Chem. (1991), 34(1), 281-90), l'isocyanate obtenu est utilisé tel quel puis mis en réaction avec le methyl 2,2-10 dimethyl glycinate dans un solvent tel que le toluene ou le N,N-diméthylformamide à une température comprise entre 20 C et le reflux du solvent comme décrit par exemple par Brana M. F. (J. Het. Chem. (2002), 39(2), 417-420. Le produit S peut être préparé par réaction des produits R et D avec de l'hydrure de sodium dans le terahydrofurane ou le N,N-dimethylformamide à une température comprise entre 0 C et 60 C tel que décrit dans la préparation du produit J. Le produit T peut être préparé par réduction du nitro S dans un acide tel que l'acide chlorhydrique en présence d'un métal tel que le zinc à une température comprise entre 20 C et 100 C tel que décrit par Bryce M. R. et coll. (Tet Lett (1987), 28, 577-580) Le chlorure d'acide V peut être préparé à partir de l'acide U par traitement avec le chlorure de thionyle dans un solvant tel que le dichlorométhane tel que décrit par Sener, A. et coll (J Heterocycl Chem (2002), 39 (5), 869-875. L'amide W peut être préparé par réaction du chlorure d'acide V avec l'amine T tel que décrit par Feldman, P. L. et coll (Bioorg Med Chem Lett (2002), 12 (21), 3215-3218). Le produit de formule X peut être préparé à partir de W par réaction avec une amine (R2-NH2) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que l'acétate de palladium et d'un ligand tel que le xantphos dans un solvent tel que le toluene, le dioxane ou le tert-butanol comme par exemple dans les conditions décrites par Buchwald, S. L. et coll. (J. Org. Chem. (2001), 66 (8), 2560-2565). Le produit Y peut être obtenu par traitement du composé X avec de la pipéridine dans le N,N-diméthylformamide tel que décrit par Greene T. W. et coll. (protective groups in organic chemistry, John Wiley & sons 1991, second edition) Le produit Z peut être obtenu à partir de W par réaction avec une urée (NH2CONR4R5) comme dans les conditions décrites pour le produit X. Le produit AA peut être obtenu par traitement du produit Z comme dans les conditions décrites pour le produit Y Schéma Général 4: Dans le Schéma général 4: 10 Le produit AC peut être obtenu par acétylation de AB dans l'anhydride acétique au micro-onde ou en chauffant à une température comprise entre 60 C et la température de reflux du solvent en ajoutant de l'acide sulfurique en quantité catalytique comme décrit dans le Vogel's 15 (Textbook of Practical Organic Chemistry, Pearson5 Prentice Hall, 1989, fifth edition) Le produit AD peut être obtenu par alkylation du produit AC dans des solvents tels que le tetrahydrofurane, le N,N-dimethylformamide en utilisant une base telle que l'hydrure de sodium ou un mélange toluène eau en présence d'un agent à transfert de phase en utilisant une base telle que l'hydroxyde ou le carbonate de sodium comme par exemple dans les conditions décrites par Ramsay, T. W. et Coll. (Synth Commun,1995, 25 (24), 4029-4033). Le produit AE peut être préparé par cyclisation du produit AD en présence d'un catalyseur au palladium tel que l'acetate de palladium comme par exemple dans les conditions décrites par Campos K.R. et coll. (J. Org. Chem. 2005, 268). L'amine AF peut être obtenue par hydrogénation du composé nitro AE en présence d'un catalyseur tel que le palladium sur charbon, comme par exemple dans les conditions décrites par Rylander P. N. (catalytic hydrogenation in organic synthesis, Academic press, 1979) L'hydantoine AG peut être obtenue à partir de l'aniline AF par traitement avec le carbonyldiimidazole dans un solvent tel que le tetrahydrofurane comme par exemple dans les conditions décrites par Nefzi A ,et coll. (J. Comb. Chem. (2002), 4 (2) , 175-178). Le produit AH peut être préparé à partir du produit AG et du produit D comme dans les conditions décrites pour le produit J Le produit AI peut être déacétylé à partir du produit AH dans un solvent tel que le dioxane tel que décrit par Greene T. W. et coll. (protective groups in organic chemistry, John Wiley & sons 1991, second edition) Le produit AJ peut être obtenu par acétylation du produit AI en présence d'une base comme la triéthylamine et dans un solvent tel que le 1,2-dichloroéthane tel que décrit par Zhao, H.; et coll. (Bioorg. Med. Chem. Lett. (2002), 12 (21), 3111-3115). Le produit AK peut être préparé par réaction de AJ avec différentes amines qui peuvent être utilisées comme solvent ou en solution dans un solvent tel que l'acetonitrile en présence d'une base telle que le carbonate de potassium tel que décrit par Zhao, H.; et coll. (Bioorg. Med. Chem. Lett. (2002), 12 (21), 3111-3115). Le produit AL peut être préparé partir de AK par réaction avec une urée (NH2CONR4R5) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que décrit dans la préparation de Z Le produit AM peut être préparé à partir de AK par réaction avec une amine (R2-NH2) en présence d'un catalyseur à base de palladium tel que décrit dans la préparation de X. Dans de telles préparations des produits de formule (I) selon la présente invention, les produits de départ, les intermédiaires et les produits de formule (I), qui peuvent être sous forme protégée, peuvent être soumis , si nécessaire ou si désiré, à l'une ou plusieurs des réactions de transformations suivantes, dans un ordre quelconque : a) une réaction d'estérification de fonction acide, b) une réaction de saponification de fonction ester en 25 fonction acide, c) une réaction d'oxydation de groupement alkylthio en suif oxyde ou sulfone correspondant, d) une réaction de transformation de fonction cétone en fonction oxime, 30 e) une réaction de réduction de la fonction carboxy libre ou estérifié en fonction alcool, f) une réaction de transformation de fonction alcoxy en fonction hydroxyle, ou encore de fonction hydroxyle en fonction alcoxy, 35 g) une réaction d'oxydation de fonction alcool en fonction aldéhyde, acide ou cétone, h) une réaction de transformation de radical nitrile en tétrazolyle, i) une réaction de réduction des composés nitrés en composés aminés, j) une réaction d'élimination des groupements protecteurs que peuvent porter les fonctions réactives protégées, k) une réaction de salification par un acide minéral ou organique ou par une base pour obtenir le sel correspondant, 1) une réaction de dédoublement des formes racémiques en produits dédoublés, lesdits produits de formule (I) ainsi obtenus étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréoisomères. On peut noter que de telles réactions de transformation de substituants en d'autres substituants peuvent également être effectuées sur les produits de départ ainsi que sur les intermédiaires tels que définis ci-dessus avant de poursuivre la synthèse selon les réactions indiquées dans le procédé décrit ci-dessus. Dans les réactions décrites ci-après, il peut être nécessaire de protéger des groupes fonctionnels réactifs tels que par exemple des groupements hydroxy, acyle, carboxy libres ou encore amino et monoalkylamino, imino, thio, .. qui peuvent donc être protégés par les groupements protecteurs appropriés. On peut utiliser des groupes protecteurs conventionnels en accord avec les pratiques usuelles standard comme ceux décrits par exemple par T.W. Greene and P.G.M.Wuts dans "Protective Groups in Organic Chemistry" John Wiley and Sons, 1991. La liste suivante, non exhaustive, d'exemples de protection de fonctions réactives peut être citée : - les groupements hydroxyle peuvent être protégés par exemple par les radicaux alkyle tels que tert-butyle, triméthyl-silyle, tert-butyldiméthylsilyle, méthoxyméthyle, tétrahydro-pyrannyle, benzyle ou acétyle, - les groupements amino peuvent être protégés par exemple par les radicaux acétyle, trityle, benzyle, tertbutoxycarbonyle, benzyloxycarbonyle, phtalimido ou d'autres radicaux connus dans la chimie des peptides, - les groupements acyles tel que le groupement formyle peuvent être protégés par exemple sous forme de cétals ou de thiocétals cycliques ou non cycliques tels que le diméthyl ou diéthylcétal ou l'éthylène dioxycétal, ou le diéthylthiocétal ou l'éthylènedithiocétal, - les fonctions acides des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, amidifiées par une amine primaire ou secondaire par exemple dans du chlorure de méthylène en présence, par exemple, de chlorhydrate de 1- éthyl-3-(diméthylaminopropyl) carbodiimide à la température ambiante: - les fonctions acides peuvent être protégées par exemple sous forme d'esters formés avec les esters facilement clivables tels que les esters benzyliques ou terbutyliques ou des esters connus dans la chimie des peptides. Ces réactions a) à k) indiquées ci-dessus peuvent être réalisées, par exemple, comme indiqué ci-après. a) Les produits décrits ci-dessus peuvent, si désiré, faire l'objet, sur les éventuelles fonctions carboxy, de réactions d'estérification qui peuvent être réalisées selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. b) Les éventuelles transformations de fonctions ester en fonction acide des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, réalisées dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier notamment par hydrolyse acide ou alcaline par exemple par de la soude ou de la potasse en milieu alcoolique tel que, par exemple, dans du méthanol ou encore par de l'acide chlorhydrique ou sulfurique. c) Les éventuels groupements alkylthio desproduits décrits ci-dessus, dans lesquels le radical alkyle est éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes d'halogène, notamment de fluor, peuvent être, si désiré, transformés en les fonctions sulfoxyde ou sulfone correspondantes dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple par les peracides comme par exemple l'acide peracétique ou l'acide métachloroperbenzoïque ou encore par l'ozone, l'oxone, le périodate de sodium dans un solvant tel que par exemple le chlorure de méthylène ou le dioxanne à la température ambiante. L'obtention de la fonction sulfoxyde peut être favorisée par un mélange équimolaire du produit renfermant un groupement alkylthio et du réactif tel que notamment un peracide. L'obtention de la fonction sulfone peut être favorisée par un mélange du produit renfermant un groupement alkylthio avec un excès du réactif tel que notamment un peracide. d) La réaction de transformation d'une fonction cétone en oxime peut être réalisée dans les conditions usuelles connues de l'homme de métier, telle que notamment une action en présence d'une hydroxylamine éventuellement O-substituée dans un alcool tel que par exemple l'éthanol, à température ambiante ou en chauffant. e) Les éventuelles fonctions carboxy libre ou estérifié des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, réduites en fonction alcool par les méthodes connues de l'homme de métier : les éventuelles fonctions carboxy estérifié peuvent être, si désiré, réduites en fonction alcool par les méthodes connues de l'homme du métier et notamment par de l'hydrure de lithium et d'aluminium dans un solvant tel que par exemple le tétrahydrofuranne ou encore le dioxane ou l'éther éthylique. Les éventuelles fonctions carboxy libre des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, réduites en fonction alcool notamment par de l'hydrure de bore. f) Les éventuelles fonctions alcoxy telles que notamment méthoxy des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformées en fonction hydroxyle dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier par exemple par du tribromure de bore dans un solvant tel que par exemple le chlorure de méthylène, par du bromhydrate ou chlorhydrate de pyridine ou encore par de l'acide bromhydrique ou chlorhy-drique dans de l'eau ou de l'acide trifluoroacétique au reflux. g) Les éventuelles fonctions alcool des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformées en fonction aldéhyde ou acide par oxydation dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple par action de l'oxyde de manganèse pour obtenir les aldéhydes ou du réactif de Jones pour accéder aux acides. h) Les éventuelles fonctions nitrile des produits décrits ci-dessus peuvent être, si désiré, transformées en tétrazolyle dans les conditions usuelles connues de l'homme du métier telles que par exemple par cycloaddition d'un azidure métallique tel que par exemple l'azidure de sodium ou un azidure de trialkylétain sur la fonction nitrile ainsi qu'il est indiqué dans la méthode décrite dans l'article référencé comme suit : J. Organometallic Chemistry., 33, 337 (1971) KOZIMA S.& coll. On peut noter que la réaction de transformation d'un carbamate en urée et notamment d'un sulfonylcarbamate en suifonylurée, peut être réalisée par exemple au reflux d'un solvant comme par exemple le toluène en présence de l'amine adéquate. Il est entendu que les réactions décrites ci-dessus peuvent être effectuées comme indiqué ou encore, le cas 35 échéant, selon d'autres méthodes usuelles connues de l'homme du métier. i) L'élimination de groupements protecteurs tels que par exemple ceux indiqués ci-dessus peut être effectuée dans les conditions usuelles connues de l'homme de métier notamment par une hydrolyse acide effectuée avec un acide tel que l'acide chlorhydrique, benzène sulfonique ou para-toluène sulfonique, formique ou trifluoroacétique ou encore par une hydrogénation catalytique. Le groupement phtalimido peut être éliminé par 1'hydrazine. On trouvera une liste de différents groupements protec-teurs utilisables par exemple dans le brevet BF 2 499 995. j) Les produits décrits ci-dessus peuvent, si désiré, faire l'objet de réactions de salification par exemple par un acide minéral ou organique ou par une base minérale ou organique selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. k) Les éventuelles formes optiquement actives des produits décrits ci-dessus peuvent être préparées par dédoublement des racémiques selon les méthodes usuelles connues de l'homme du métier. Les éventuelles fonctions réactives qui sont éventuellement protégées sont notamment les fonctions hydroxy ou amino. On utilise pour protéger ces fonctions des groupements protecteurs usuels. On peut citer par exemples les groupements protecteurs suivants du radical amino: tert-butyle, tert-amyle, trichloroacétyle, chloroacétyle, benzhydryle, trityle, formyle, benzyloxycarbonyle. Comme groupement protecteur du radical hydroxy on peut citer les radicaux tels que formyle, chloroacétyle, tétrahydropyrannyle, triméthylsilyle, tert-butyl diméthylsilyle. Il est bien entendu que la liste ci-dessus n'est pas limitative et que d'autres groupements protecteurs, par exemple connus dans la chimie des peptides peuvent être utilisés. Une liste de tels groupements protecteurs se trouve par exemple dans le brevet français BF 2.499.995 dont le contenu est incorporé ici par référence. Les réactions éventuelles d'élimination des groupements protecteurs sont effectuées comme indiqué dans ledit brevet BF 2.499.995. Le mode préféré d'élimination est l'hydrolyse acide à l'aide des acides choisis parmi les acides chlorhydrique, benzène sulfonique ou para toluène sulfonique, formique ou trifluoroacétique. On préfère l'acide chlorhydrique. La réaction éventuelle d'hydrolyse du groupement >C=NH en groupement cétone est également effectuée de préférence à l'aide d'un acide tel que l'acide chlorhydrique aqueux par exemple au reflux. Un exemple d'élimination du groupement terbutyldiméthylsilyle au moyen de l'acide chlorhydrique est donné ci-après dans les exemples. -L'estérification éventuelle d'un radical OH libre est effectuée dans des conditions classiques. On peut utiliser par exemple un acide ou un dérivé fonctionnel, par exemple un anhydride tel que l'anhydride acétique en présence d'une base telle que la pyridine. L'estérification ou la salification éventuelle d'un groupement COOH est effectuée dans les conditions 25 classiques connues de l'homme du métier. L'amidification éventuelle d'un radical COOH est effectuée dans des conditions classiques. On peut utiliser une amine primaire ou secondaire sur un dérivé fonctionnel de l'acide par exemple un anhydride 30 symétrique ou mixte. Les produits de départ utilisés pour préparer les produits de formule (I) selon la présente invention peuvent être connus et disponibles dans le commerce ou peuvent être préparés selon des méthodes connues de 35 l'homme de métier. Les produits objet de la présente invention sont doués de propriétés pharmacologiques intéressantes: on a constaté qu'ils possédaient notamment des propriétés inhibitrices de protéines kinases. Parmi ces protéines kinases, on cite notamment 5 IGF1R. Des tests donnés dans la partie expérimentale ci-après illustrent l'activité inhibitrice de produits de la présente invention vis-à-vis de telles protéines kinases. Ces propriétés rendent donc les produits de formule 10 générale (I) de la présente invention utilisables comme médicaments pour le traitement de tumeurs malignes. Les produits de formule (I) peuvent également être utilisés dans le domaine vétérinaire. L'invention a donc pour objet l'application, à titre 15 de médicaments, des produits de formule générale (I) tels que définis ci-dessus, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et 20 organiques ou avec les bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). L'invention a particulièrement pour objet l'application à titre de médicaments, des produits de formule (I) dont 25 les noms suivent: - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyrimidin-2-yl}-1,1- 30 dimethyl-urée le 3-(4-{3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2, 3-dihydro-lH-indol-6-yl]-5,5-dimethyl-2,4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl} -pyridin-2-yl)-1,1-dimethyl-urée - le 3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2,3dihydro-lH-indol-6-yl]-5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethoxy-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-tr if luoromethylsulfanyl-phenyl)-2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethoxy-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethylsulfanyl-phenyl) -2-phenyl-acetamide le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-15 2,4-dione - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les 20 formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). 25 Les produits peuvent être administrés par voie parentérale, buccale, perlinguale, rectale ou topique. L'invention a aussi pour objet les compositions pharmaceutiques, caractérisées en ce qu'elles renferment, à titre de principe actif, un au moins des médicaments de 30 formule générale (1). Ces compositions peuvent être présentées sous forme de solutions ou de suspensions injectables, de comprimés, de comprimés enrobés, de capsules, de sirops, de suppositoires, de crèmes, de pommades et de lotions. Ces 35 formes pharmaceutiques sont préparées selon les méthodes usuelles. Le principe actif peut être incorporé à des excipients habituellement employés dans ces compositions, tels que les véhicules aqueux ou non, le talc, la gomme arabique, le lactose, l'amidon, le stéarate de magnésium, le beurre de cacao, les corps gras d'origine animale ou végétale, les dérivés paraffiniques, les glycols, les divers agents mouillants, dispersants ou émulsifiants, les conservateurs. La dose usuelle, variable selon le sujet traité et l'affection en cause, peut être, par exemple, de 10 mg à 10 500 mg par jour chez l'homme, par voie orale. La présente invention concerne ainsi l'utilisation de produits de formule (I) tels que définis ci -dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation de médicaments 15 destinés à inhiber l'activité de protéines kinases et notamment d'une protéine kinase. La présente invention concerne ainsi 1' utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits 20 de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est une protéine tyrosine kinase. La présente invention concerne ainsi l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits 25 de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est choisie dans le groupe suivant: EGFR, Fak, FLK-1, FGFR1, FGFR2, FGFR3, FGFR4, FGFR5, flt-1, IGF-1R, KDR, PDGFR, tie2, VEGFR, AKT, Raf. La présente invention concerne ainsi 30 particulièrement l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est IGF1R. La présente invention concerne également 35 l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est dans une culture cellulaire et également cette utilisation dans un mammifère. La présente invention concerne ainsi l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou traiter une maladie caractérisée par le dérèglement de l'activité d'une protéine kinase et notamment une telle maladie chez un mammifère. La présente invention concerne l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou traiter une maladie appartenant au groupe suivant: désordres de la prolifération de vaisseaux sanguins, désordres fibrotiques, désordres de la prolifération de cellules mésangiales, désordres métaboliques, allergies, asthme, thromboses, maladies du système nerveux, rétinopathies, psoriasis, arthrite rhumatoïde, diabètes, dégénération musculaire, maladies en oncologie, cancers. La présente invention concerne ainsi l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des maladies en oncologie. La présente invention concerne particulièrement l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des cancers. Parmi ces cancers, la présente invention s'intéresse tout particulièrement au traitement des tumeurs solides et au traitement de cancers résistants aux agents cytotoxiques Parmi ces cancers, la présente invention concerne tout particulièrement le traitement du cancer du sein, de l'estomac, du colon, des poumons, des ovaires, de l'utérus, du cerveau, du rein, du larynx, du système lymphatique, de la thyroïde, du tractus uro-génital, du tractus incluant vésicule et prostate, du cancer des os, du pancréas, les mélanomes. La présente invention s'intéresse encore plus 10 particulièrement au traitement du cancer du sein, du colon et des poumons. La présente invention concerne aussi l'utilisation de produits de formule (I) telle que définie ci-dessus ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits 15 de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à la chimiothérapie de cancers. A titre de médicaments selon la présente invention destinés à la chimiothérapie de cancers, les produits de formule (I) selon la présente invention peuvent être 20 utilisés seuls ou en association avec chimiothérapie ou radiothérapie ou alternativement en association avec d'autres agents thérapeutiques. La présente invention concerne ainsi notamment les compositions pharmaceutiques telles que définies cidessus contenant en plus, des principes actifs d'autres médicaments de chimiothérapie contre le cancer. De tels agents thérapeutiques peuvent être des agents anti-tumoraux utilisés communément. Comme exemples d'inhibiteurs connus de protéines 30 kinases, on peut citer notamment la butyrolactone, le flavopiridol, la 2-(2-hydroxyéthylamino)-6-benzylamino-9-méthylpurine, l'olomucine, le Glivec ainsi que l'Iressa. Les produits de formule (I) selon la présente invention peuvent ainsi également être avantageusement 35 utilisés en combinaison avec des agents antiprolifératifs : à titre d'exemples de tels agents anti- prolifératifs mais sans toutefois se limiter à cette liste, on peut citer les inhibiteurs d'aromatase, les antiestrogènes, les inhibiteurs de topoisomérase I, les inhibiteurs de topoisomérase II, les agents actifs sur les microtubules, les agents d'alkylation, les inhibiteurs d'histone désacétylase, les inhibiteurs de farnésyl transférase, les inhibiteurs de COX-2, les inhibiteurs de MMP, les inhibiteurs de mTOR , les antimétabolites antinéoplastique, les composés du platine, les composés faisant décroître l'activité des protéines kinases et également les composés antiangiogéniques, les agonistes de la gonadoréline, les anti-androgènes, les bengamides, les biphophonates et le trastuzumab. On peut citer ainsi à titre d'exemples, des agents anti-microtubules comme les taxoides, vinka-alkaloides, des agents d'alkylation tels que cyclophosphamide, des agents DNA-intercalant comme le cis-platinum, des agents interactifs sur topoisomérase comme la camptothécine et dérivés, les anthracyclines comme l'adriamycine, des antimétabolites comme le 5-fluorouracile et dérivés et analogues. La présente invention concerne donc des produits de formule (I) comme inhibiteurs de protéines kinases, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) ainsi que leurs prodrugs. La présente invention concerne particulièrement des produits de formule (I) tels que définis ci-dessus comme inhibiteurs de IGF1R. La présente invention concerne plus particulièrement 35 les produits de formule (I) tels que définis ci-dessus comme inhibiteurs de IGF1R. 47 Les exemples dont la préparation suit illustrent la présente invention sans toutefois la limiter. Exemple 1 : 3-(4-tert-Butyl-phényl)-5,5-diméthyl-1-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyrimidin-4-ylméthyl]-imidazolidine-5 2,4-dione Stade g : 3-(4-tert-Butyl-phényl)-5,5-diméthyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyrimidin-4-ylméthyl]-imidazolidine-2,4-dione A une solution de 0,45 g de l-(2-Amino-pyrimidin-4-ylméthyl)-3-(4-tert-butyl-phényl)-5, 5-diméthylimidazolidine-2,4-dione obtenu au stade f) dans 15 mL de dioxane sont ajoutés successivement sous argon 0,29 g de 15 3-bromopyridine, 1,51 g de carbonate de césium, 0,085 g de 9,9-diméthyl-4,5-bis(diphénylphosphino)xanthene et 0,027 g d'acétate de palladium. Le milieu réactionnel est chauffé à 120 C pendant 5 heures. Après refroidissement, le mélange réactionnel est filtré et le filtrat concentré 20 sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec du dichlorométhane pour donner 76mg de 3-(4-tert-Butylphényl)-5,5-diméthyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyrimidin-4-ylméthyl]-imidazolidine-2,4-dione dont les 25 caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à 300 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DPX-300 avec les déplacements chimiques (5 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 10 ; 1,45 (s, 6H) ; 2,54 (s, 6H) ; 4,64 (s, J = 5,0 Hz, 1H) ; 7,35 (d, J = 8,5 Hz, 2H) 8,5 Hz, 2H) ; 7,72 (dd, J = 7, 5 et 9,0 Hz, 1H) ; 8,40 (d large, J = 5,5 Hz, 1H) ; 8,57 (m, 2H) ; 5 9,06 (s large, 1H) ; 10,35 (s, 1H) . MASSE : ES m/z=445 MH+ pic de base Stade f) : 1-(2-Amino-pyrimidin-4-ylméthyl)-3-(4-tertbutyl-phényl)-5, 5-diméthyl-imidazolidine-2,4-dione 10 Une solution de 0,45 g de 3-(4-tert-Butyl-phényl)-1-(2-méthanesulfonyl-pyrimidin-4-ylméthyl)-5, 5-diméthylimidazolidine-2,4-dione obtenu au stade e) dans 2,1 mL de dioxane et 2,1 mL d'ammoniaque à 30% est chauffée dans un 15 tube scellé au micro-onde à 120 C pendant 1 heure. Après évaporation des solvants on obtient 0,38 g de 1-(2-Aminopyrimidin-4-ylméthyl)-3-(4-tert-butyl-phényl)-5, 5diméthyl-imidazolidine-2,4-dione dont les caractéristiques sont les suivantes : 20 RMN : Spectre RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (S en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K :1,31 (s, 9H) ; 1,41 (s, 6H) ; 4,40 (s, 2H) ; 6,59 (s, 2H) ; 6,61 25 (d, J = 5,0 Hz, 1H) ; 7,33 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 7,50 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,18 (d, J = 5,0 Hz, 1H). MASSE : ES m/z=368 :1,32 (s, 9H) 2H) ; 7,11 (d, ; 7,51 (d, J = N N--/( NH2 MH+ pic de base Stade e) : 3-(4-tert-Butyl-phényl)-1-(2-méthanesulfonylpyrimidin-4-ylméthyl)-5, 5-diméthyl-imidazolidine-2,45 dione N N-CS-O A une solution de 4,11 g de 3-(4-tert-Butyl-phényl)-5,5-diméthyl-l(2-méthylsulfanyl-pyrimidin-4-ylméthyl)- 10 imidazolidine-2,4-dione obtenu au stade d) dans 130 mL de dichloro-1,2-éthane sont ajoutés par portions 9,8 g d'acide 3-chloro-perbenzoique (70-75%). Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 15 heures puis lavé successivement avec 2 fois 100 mL d'une 15 solution saturée d'hydrogénocarbonate de sodium, à l'eau puis avec une solution saturée de chlorure de sodium. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en 20 éluant avec du dichlorométhane pour donner 0,7g de 3-(4-tert-Butyl-phényl)-1-(2-méthanesulfonyl-pyrimidin-4-ylméthyl)-5, 5-diméthyl-imidazolidine-2,4-dione dont les caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER 25 AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (^ en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 1,31 (s, 9H) ; 1,46 (s, 6H) ; 3,41 (s, 3H) ; 4,85 (s, 2H) ; 7,33 49 (d, J = 8, 5 Hz, 2H) ; 7,50 (d, J = 8,5 Hz, 2H) 7,92 (d, J = 5,5 Hz, 1H) ; 9,04 (d, J = 5,5 Hz, 1H) MASS :ES m/z=431 MH+ pic de base stade d): 3-(4-tert-butyl-phényl)-5,5-diméthyl-l(2-méthylsulfanyl-pyrimidin-4-ylméthyl)-imidazolidine-2,4-10 dione S A une suspension de 1,74 g d'hydrure de sodium (à 15 60%) dans 70 mL de tétrahydrofurane sont ajoutées successivement, goutte à goutte sous atmosphère inerte d'argon, une solution de 4,52 g de 3-(4-tert-butyl-phényl)-5,5-diméthyl-imidazolidine-2,4-dione obtenu au stade c) dans 25 mL de tétrahydrofurane suivie par une 20 solution de 5, 14 g de 4-chlorométhyl-2-méthylsulfanyl- pyrimidine dans 50 mL de tétrahydrofurane. Après addition, le mélange réactionnel est chauffé à reflux pendant 48 heures, refroidi à température ambiante, versé sur de l'eau distillée et la phase aqueuse est lavée avec 25 de l'acétate d'éthyle. La phase organique est ensuite lavée successivement avec de l'eau et une solution saturée de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec du dichlorométhane pour donner 5,92 g de 3-(4-tert-Butyl-phényl)-5,5-diméthyl-l(2-méthylsulfanyl-pyrimidin-4-ylméthyl)-imidazolidine-2,4-dione dont les caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à 300 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DPX-300 avec les déplacements chimiques (^ en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 1,31 (s, 9H) ; 1,43 (s, 6H) ; 2,50 (masqué, 3H) ; 4,64 (s, 2H) ; 7,27 (d, J = 5,0 Hz, 1H) ; 7,32 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 7,51 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,58 (d, J = 5,0 Hz, 1H) . MASS :ES m/z=399 MH+ pic de base stade c) : 3-(4-tert-Butyl-phényl)-5,5-diméthyl- imidazolidine-2,4-dione A une suspension de 15 g de 4-tert-butyl-phenyl- isocyanate dans 200 mL de toluène sont ajoutés successivement 31,52 mL de triéthylamine et 13,15 g de chlorhydrate d'ester méthylique de 2,2-diméthyl-glycine. 25 Le mélange réactionnel est chauffé à reflux pendant 24h, refroidi à température ambiante, versé sur de l'eau distillée et extrait à l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée successivement à l'eau, avec une solution saturée de chlorure de sodium, séchée sur 30 sulfate de magnésium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le résidu est repris dans de l'éther diéthylique et le solide formé est filtré et séché pour donner 17,7520 g de 3-(4-tert-butyl-phényl)-5,5-diméthyl-imidazolidine-2,4-dione dont les caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à. 300 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DPX-300 avec les déplacements chimiques (6 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 1,30 (s, 9H) ; 1,39 (s, 6H) ; 7,26 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 7,48 (d, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,48 (s large, 1H) . MASS :IE m/z=260 M+. m/z=245 M - CH3) + m/z=160 (m/z=245 - C4H7ON)+. m/z=132 (m/z=160 - CO) +. m/z=42 C3H6+. pic de base Stade b) : 4-Chlorométhyl-2-méthylsulfanyl-pyrimidine CI N I N S A une solution de 13,69g de (2-méthylsulfanylpyrimidin-4-yl)-méthanol obtenu au stade a) dans 250mL de dichlorométhane sont ajoutés goutte à goutte 7,67 mL de chlorure de thionyle puis 3,91 mL de N,N- diméthylformamide. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 15h et concentré sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'éther de di-isopropyl et le solide formé est filtré et séché pour donner 10,28g de 4-chlorométhyl-2-méthylsulfanylpyrimidine dont les caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K 2,52 (s, 3H) ; 4,72 (s, 2H) ; 7,33 (d, J = 5,5 Hz, 1H) ; 8,68 (d, J = 5,5 Hz, 1H) MASS : IC m/z=175 MH+ pic de base Stade a) : (2-Méthylsulfanyl-pyrimidin-4-yl)-méthanol (P-34003-125-1) HOC =N A une suspension de 20g de 2-Méthylsulfanylpyrimidine-4-carboxaldéhyde dans 400mL de méthanol à O C, sont ajoutés 9,8g de borohydrure de sodium par petites portions. Après addition, le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 15h et concentré sous pression réduite. Le résidu est repris au dichlorométhane et lavé successivement avec de l'eau et une solution saturée de chlorure de sodium, séché sur sulfate de magnésium et filtré. Le solvant est évaporé sous pression réduite pour donner 16,69g de (2-Méthylsulfanyl-pyrimidin-4-yl)-méthanol dont les caractéristiques sont les suivantes : RMN : Spectre RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide - d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 2,49 (s, 3H) ; 4,48 (d, J = 5,5 Hz, 2H) ; 5,61 (t, J = 5,5 Hz, 1H) ; 7,24 (d, J = 5,5 Hz, 1H) ; 8,60 (d, J = 5,5 Hz, 1H) . MASS :IE m/z=156 M+. m/z=138 (M - H2O)+. pic de base Les exemples 2 à 8 dont les noms et structures sont décrits ci-après, sont préparés comme indiqué dans les 10 schémas généraux ci-dessus à l'exemple 1. Structure Nom N.fN 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl- HN 1-[2-(pyridin-3-ylamino)-pyrimidin-4- ex1 ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dio ne ex2 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2,4-dioxo-imidazolidin-lylmethyl]-pyrimidin-2-yl}-1,1-dimethy 1-urea ~3-(4-{3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2,3-dihydro-lH- indol-6-yl]-5,5-dimethyl-2,4-dioxo-o N o imidazolidin-l-ylmethyl}-pyridin-2- N H I~ yl)-1,1-dimethyl-urea ex 3 54 N1('H 3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3- oN.ro dimethyl-2,3-dihydro-lH-indol-6-yl]- " 5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino)- N pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4- ex 4 di one F x Ex 5a X=0 N NH2 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo- 3-[2-(pyridin-3-ylamino)-pyridin-4- o N~o ylmethyl]-imidazolidin-1-yl}-2-N x = 0,S trifluoromethoxy-phenyl)-2-phenyl- _ acetamide N Ex 5b X=S H N 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo3-[2-(pyridin-3-ylamino)-pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-tr if luoromethylsulfanyl-phenyl)-2-phenyl-acetamide ex 5 Fis Ex 6a X=O " 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl- " NHz ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4,4o.p0 dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-1-yl}- " x=o,s 2-trifluoromethoxy-phenyl)-2-phenyl- N N acetamide Ex 6b X=S 2-Amino-N-(5-{3- [2- (3,3-dimethylureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4,4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl} -2-trifluoromethylsulfanyl-phenyl)-2- phenyl-acetamide ex 6 o 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl- N 1-[2-(pyrimidin-5-ylamino)-pyridin-4- H ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione ex 7 La présente invention comprend notamment les produits de formule (I) appartenant à la formule (la) suivante : ex 8 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-1-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione dans laquelle NR4R5 a la signification indiquée ci-dessus. Les produits de formule (Ia) peuvent notamment être 10 préparés comme indiqué dans le Schéma général 2 (composés P et M). Des exemples de produits ayant différents radicaux NR4R5 selon la présente invention sont indiqués ci-après : ces produits font partie de la présente invention. 15 Exemple 9 : H2N0 H2N H2NN ex 9 ex 10 ex 11 ex 12 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(3-pyrrolidin-1yl-propyl) -urée. Exemple 10 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-cyclopentyl -urée Exemple 11 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-1-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(2-pyrrolid in-l-yl-ethyl)-urée Exemple 12 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(4-pyrrolid in-l-yl-butyl)-urée H2N--4 H2N--O H Nù0 H2N ex 13 ex 14 ex 15 ex 16 Exemple 13 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-cyclopropyl -urée Exemple 14: 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-cyclobutylurée Exemple 15 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-1-cyclopentyl -1-methylurée Exemple 16 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-cyclohexyluree H H N N HNC C0) N e x 17 ex 18 ex 19 ex 20 ex 21 Exemple 17 : Aziridine-1-carboxylic acid {4-[3-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-1-ylmethyl]-p yridin-2-yl}-amide Exemple 18 Azetidine-1-carboxylic acid {4-[3-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-1-ylmethyl]-p yridin-2-yl}-amide Exemple 19 : Pyrrolidine-1-carboxylic acid {4-[3-(4-tert-butylphenyl)-5,5-dimethyl-2,4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl] -pyridin-2-yl}-amide Exemple 20 : Morpholine-4-carboxylic acid {4-[3-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-amide Exemple 21 : 4-Methyl-piperazine-l-carboxylic acid {4-[3-(4-tertbutyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2,4-dioxo-imidazolidin-1-y lmethyl]-pyridin-2-yl}-amide ex 22 ex 23 ex 24 Exemple 22 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(2-piperidi n-1-yl-ethyl)-urée Exemple 23 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-[2-(4-methy 1-piperazin-l-yl)-ethyl]-urée Exemple 24 : 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(2-morpholi n-4-yl-ethyl)-urée H N H NI HN Î H2N ex 25 ex 26 ex 27 ex 28 Exemple 25 : 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-l-ethyl-l-met hyl-urée Exemple 26 : 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-1-methyl-l-pr opyl-urée Exemple 27 1-Butyl-3-{4-[3-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-1-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-1-met hyl-urée Exemple 28 1-Butyl-3-{4-[3-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-urée I 1 H2NIr H2N H 2N N ex 29 ex 30 ex 31 Exemple 29 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(2-dimethyl amino-ethyl)-urée Exemple 30 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxoimidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(3-dimethyl amino-propyl)-urée Exemple 31 1-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyridin-2-yl}-3-(4-dimethyl amino-butyl)-urée Les produits de formule (Ia) telle que définie cidessus dans lesquels le radical NR4R5 a les valeurs indiquées ci-dessus numérotées en ex 9 à ex 31 correspondent respectivement aux exemples 9 à 31 qui appartiennent à la présente invention : les produits des exemples 9 à 31 sont préparés comme indiqué dans les schémas généraux de synthèse décrits ci-dessus. Une méthode générale de préparation des urées (comme notamment pour la préparation des produits des exemples 9 à 31) est la suivante : on mélange 0.3 mmole de {4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2,4-dioxo-imidazolidin-lylmethyl] -pyridin-2-yl}-carbamate d'éthyle et 3 mmole de l'amine appropriée et on chauffe dans 3 mL de N-méthyl pyrrolidinone pendant 2 heures au microonde à 130 C et on obtient ainsi l'urée correspondante attendue. Le {4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2,4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl] -pyridin-2-yl}-carbamate d'ethyle peut être préparé à partir du 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-1-(2-chloro-pyridin-4-ylmethyl)-5, 5-dimethyl-imidazolidine- 2,4-dione et de carbamate d'éthyle par couplage au palladium comme décrit dans le Schéma Général ?? ci-dessus. Le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-1-(2-chloro-pyridin-4-ylmethyl)-5, 5-dimethyl-imidazolidine-2,4-dione peut être préparé comme indiqué dans les Schémas Généraux ci-dessus. EXEMPLE 32 : COMPOSITION PHARMACEUTIQUE : On a préparé des comprimés répondant à la formule 15 suivante : Produit de l'exemple 1 0,2 g Excipient pour un comprimé terminé à 1 g (détail de l'excipient : lactose, talc, amidon, stéarate de magnésium). 20 EXEMPLE 33 : COMPOSITION PHARMACEUTIQUE : On a préparé des comprimés répondant à la formule suivante : Produit de l'exemple 8 0,2 g Excipient pour un comprimé terminé à 1 g 25 (détail de l'excipient : lactose, talc, amidon, stéarate de magnésium) | L'invention concerne les nouveaux produits de formule (I) : dans laquelle X1 et X2 représentent : soit l'un hydrogène et l'autre alkyle; soit l'un -OCF3 ou -SCF3 et l'autre NH-CO-alkyl-R3; soit X1 et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole éventuellement substitué ; R représente pyridyle ou pyrimidinyle substitués par NR1R2, avec R1 représente hydrogène ou alkyle, et R2 représente alkyle éventuellement substitué, cycloalkyle, hétérocycloalkyle, phényle, pyrimidinyle, pyridyle, et CO-R3 avec R3 représente notamment amine, alcoxy, hétérocycloalkyle, aryle, aryloxy et hétéroaryle; tous ces radicaux étant éventuellement substitués; et leurs sels | 1) Produits de formule (1): O 10 dans laquelle: 15 Ra et Rb représentent CH3 ou forment ensemble avec l'atome de carbone auxquels ils sont liés un radical cycloalkyle, Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente 20 alkyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical NH-CO-R6, soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole éventuellement 25 substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle et sur son atome d'azote par un radical CO-alkyl-R3, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que : 30 l'un de R1 et R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R1 et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, 35 pipéridyle, morpholinyle, et pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azotepar un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aryle et hétéroaryle éventuellement substitués; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, hétérocycloalkyle, aryle, aryloxy et hétéroaryle, éventuellement substitués; R4 et R5, identiques ou différents de R1 et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, et pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, aryle et hétéroaryle éventuellement substitués; soit R4 et R5 forment, avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés, une amine cyclique renfermant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi N et O, éventuellement substituée, tous les radicaux ci-dessus aryle, phényle, aryloxy, et hétéroaryle ainsi que l'amine cyclique NR4R5, étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle, phényle, NH2, NHAlk, N (Alk) 2 , CO-NHAlk et CO-N (Alk) 2 ; R6 représente alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisis parmi 30 les valeurs de R3, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases 35 minérales et organiques desdits produits de formule (I). 2) Produits de formule (I) tels que définis à la 1: O 10 dans laquelle: Ra et Rb représentent CH3, 15 Xl et X2 ont la signification indiquée à la 1, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que : 20 l'un de R1 et R2 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R1 et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle,azétidinyle, pyrrolidinyle, 25 pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, phényle, pyrimidinyle et pyridyle, éventuellement substitués; et le radical CO-R3 avec R3 30 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, pipéridyle, phényle et phénoxy éventuellement substitués ; R4 et R5, identiques ou différents de R1 et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou 35 un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyleéventuellement substitués par un radical choisi parmi les radicaux hydroxyle, alcoxy, aziridyle,azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle, hétérocycloalkyle, phényle, pyrimidinyle et pyridyle, éventuellement substitués; soit R4 et R5 forment, avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés, une amine cyclique renfermant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi N et 0, éventuellement substituée, tous les radicaux phényle, pyrimidinyle et pyridyle ci-dessus, étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle, phényle, NH2, NHAlk, N(Alk)2, CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 3) Produits de formule (I) tels que définis à la 1 ou 2 dans laquelle: Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente un radical alkyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical NH-CO-R6, soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle et sur son atome d'azote par le radical CO-CH2-NH-cycloalkyle, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que Ri représente un atome d'hydrogène ou 65 un radical alkyle, et R2 est choisi parmi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitué par un radical hydroxyle, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle renfermant 3 à 6 chaînons ; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi NR4R5 et les radicaux alcoxy, pipéridyle et phényle éventuellement substitué ; R4 et R5, identiques ou différents de Ri et R2, sont tels que : soit l'un de R4 et R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, et l'autre de R4 et R5 est choisi l'atome d'hydrogène et les radicaux alkyle éventuellement substitués par un radical hydroxyle, aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle; les radicaux cycloalkyle renfermant 3 à 6 chaînons ; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; soit R4 et R5 forment avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un radical aziridyle, azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridyle, morpholinyle, ou pipérazinyle lui-même éventuellement substitué sur son deuxième atome d'azote par un radical alkyle, tous les radicaux phényle étant éventuellement substitué par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle et les radicaux CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; avec R6 représente alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux identiques ou différents choisisparmi les valeurs de R3 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 4) Produits de formule (I) tels que définis à l'une quelconque des précédentes dans laquelle: 10 Xl et X2 sont tels que : soit l'un représente hydrogène et l'autre représente un radical ter-butyle, soit l'un représente -OCF3 ou -SCF3 et l'autre représente le radical -NH-CO-CH(NH2)-phényle, 15 soit Xl et X2 forment avec le radical phényle auquel ils sont liés un radical di-hydroindole substitué par deux radicaux méthyle et sur son atome d'azote par le radical CO-CH2-NH-cyclopentyle, R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle 20 substitués par un radical NR1R2, NR1R2 étant tel que Ri représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle renfermant un ou deux atomes de carbone, et R2 est choisi parmi les radicaux alkyle renfermant 1 à 4 atomes de carbone éventuellement 25 substitué par un radical hydroxyle; le radical phényle éventuellement substitué; le radical pyrimidinyle; le radical pyridyle éventuellement substitué par un atome d'halogène; et le radical CO-R3 avec R3 choisi parmi pipéridyle, phényle éventuellement substitué, NHcycloalkyle, NH2, NH(alk) et N(alk)2; tous les radicaux phényle étant éventuellement substitués par un à trois radicaux identiques ou différents choisis parmi les atomes d'halogène, les radicaux alkyle et les radicaux CO-NHAlk et CO-N(Alk)2 ; 35 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères etdiastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 5) Produits de formule (I) tels que définis à l'une quelconque des précédentes dans laquelle: Xl et X2 ont les significations indiquées à l'une quelconque des précédentes R représente un radical pyridyle ou pyrimidinyle substitués par un radical NR1R2 dans lequel R1 représente un atome d'hydrogène et R2 représente un radical pyrimidinyle ou pyridyle;ou un radical CO-N(CH3)2; lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 6) Produits de formule (I) tels que définis à l'une quelconque des précédentes dans laquelle Xl, X2, Ra, Rb et R ont les significations indiquées à l'une quelconque des précédentes, et les radicaux NR1R2 ou NR4R5 ou bien NR1R2 et NR4R5 sont choisis parmi les radicaux suivants nommés ex 9 à ex 31: H2NN / ~ N~ H2Nù( H2N N H2N ~ ex 9 ex 10 ex 11 ex 12 H2N-<1 H2Nù{ , H2N H2N ex 13 ex 14 ex 15 ex 16H H N N H N HNJ C:) C~ V ex 19 ex 20 ex 21 ( N~ ( o H2NN H2NN ex 23 ex 24 ex 17 ex 18 ex 22 HN '' H i H2N ex 25 ex 26 ex 27 ex 28 H2N N H2N H2N ex 29 ex 30 ex 31 lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 7) Produits de formule (I) tels que définis à l'une quelconque des précédentes appartenant à la formule (la):15dans laquelle n et NR4R5 ont les définitions indiquées à 5 l'une quelconque des précédentes et notamment à la 6, lesdits produits de formule (Ia) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec 10 les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (la). 8) Produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes dont les noms 15 suivent: - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 3-{4-[3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-2, 4-dioxo-imidazolidin-l-ylmethyl]-pyrimidin-2-yl}-1,1- 20 dimethyl-urée le 3-(4-{3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2, 3-dihydro-lH-indol-6-yl]-5,5-dimethyl-2,4-dioxoimidazolidin-1-ylmethyl} -pyridin-2-yl)-1,1-dimethyl-urée - le 3-[1-(2-Cyclopentylamino-acetyl)-3,3-dimethyl-2,3dihydro-1H-indol-6-yl]-5,5-dimethyl-l-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethoxy-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{4,4-dimethyl-2,5-dioxo-3-[2-(pyridin-3-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidin-l-yl}-2-tr if luoromethylsulfanyl-phenyl)-2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethoxy-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 2-Amino-N-(5-{3-[2-(3,3-dimethyl-ureido)-pyridin-4-ylmethyl]-4, 4-dimethyl-2,5-dioxo-imidazolidin-l-yl}-2-trifluoromethylsulfanyl-phenyl) -2-phenyl-acetamide - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyridin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione - le 3-(4-tert-Butyl-phenyl)-5,5-dimethyl-l-[2-(pyrimidin-5-ylamino) -pyrimidin-4-ylmethyl]-imidazolidine-2,4-dione lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques desdits produits de formule (I). 9) A titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que définie aux 1 à 8, ainsi que leurs prodrugs, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). 10) A titre de médicaments, les produits de formule (I) telle que définie à la 8, ainsi que leurs prodrugs, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avecles bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I). 11) Les compositions pharmaceutiques contenant à titre de principe actif, l'un au moins des médicaments tels que 5 défi-nis aux 9 et 10. 12) Compositions pharmaceutiques telles que définies aux précédentes contenant en plus, des principes actifs d'autres médicaments de chimiothérapie contre le cancer. 10 13) Compositions pharmaceutiques selon l'une quelconque des précédentes caractérisées en ce qu'elles sont utilisées comme médicaments, en particulier pour la chimiothérapie de cancers. 14) Utilisation de produits de formule (I) tels que 15 définis à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation de médicaments destinés à inhiber l'activité de protéines kinases et notamment d'une protéine kinase. 20 15) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à la précédente ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est une protéine tyrosine kinase. 25 16) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) dans laquelle la protéine kinase est IGF1R. 30 17) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou traiter une maladie 35 appartenant au groupe suivant: désordres de la prolifération de vaisseaux sanguins, désordresfibrotiques, désordres de la prolifération de cellules mésangiales, désordres métaboliques, allergies, asthme, thromboses, maladies du système nerveux, rétinopathies, psoriasis, arthrite rhumatoïde, diabètes, dégénération musculaire, maladies en oncologie, cancers. 18) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des cancers. 19) Utilisation de produits de formule (I) selon la précédente dans laquelle la maladie à traiter est un cancer de tumeurs solides ou liquides. 20) Utilisation de produits de formule (I) selon la précédente dans laquelle la maladie à traiter est un cancer résistant aux agents cytotoxiques. 21) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des cancers parmi lesquels les cancers du sein, de l'estomac, du colon, des poumons, des ovaires, de l'utérus, du cerveau, du rein, du larynx, du système lymphatique, de la thyroïde, du tractus uro- génital, du tractus incluant vésicule et prostate, du cancer des os, du pancréas, les mélanomes. 22) Utilisation de produits de formule (I) selon la précédente dans laquelle la maladie à traiter est un cancer du sein, du colon ou des poumons. 23) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation d'un médicament destiné à la chimiothérapie de cancers. 24) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentesou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation de médicaments destinés à la chimiothérapie de cancers utilisés seuls ou en association. 25) Utilisation de produits de formule (I) telle que définie à l'une quelconque des précédentes ou de sels pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) pour la préparation de médicaments destinés à être utilisés seuls ou en association avec chimiothérapie ou radiothérapie ou thérapeutiques peuvent être des agents utilisés communément. 27) Produits de formule (I) tels quelconque des inhibiteurs de IGF1R, lesdits produits de formule (I) étant sous toutes les formes isomères possibles racémiques, énantiomères et diastéréo-isomères, ainsi que les sels d'addition avec les acides minéraux et organiques ou avec les bases minérales et organiques pharmaceutiquement acceptables desdits produits de formule (I) ainsi que leurs prodrugs. alternativement thérapeutiques. 26) Utilisation de produits de formule précédente dans laquelle en association avec d'autres agents (I) selon la les agents anti-tumoraux que définis à l'une précédentes comme35 | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P | C07D 403,A61K 31,A61P 35,C07D 209,C07D 213,C07D 233,C07D 239,C07D 401 | C07D 403/14,A61K 31/4025,A61K 31/4178,A61K 31/4427,A61K 31/506,A61P 35/00,C07D 209/26,C07D 213/74,C07D 233/76,C07D 239/42,C07D 401/06,C07D 401/14,C07D 403/06 |
FR2902091 | A1 | DISPOSITIF POUR ACTIONNER LES BARRIERES DE QUAIS DE DECHARGEMENT DES CAMIONS POUBELLES DANS UNE TREMIE OU UNE FOSSE, ASSOCIE A UN SYSTEME DE COUVERTURE DE CETTE DERNIERE. | 20,071,214 | La présente invention concerne un dispositif pour, à la fois, assurer la sécurité contre les chutes de personnes sur les quais de transfert ou de tri des déchets, et pour couvrir la trémie, afin de limiter les envols de déchets légers. Actuellement, la protection contre les chutes de personnes est assurée par des barrières traditionnelles, articulées ou coulissantes latéralement et la couverture de la trémie consiste à lui adjoindre un toit, des rideaux souples et une ou deux portes en façade. Les solutions actuelles présentes les inconvénients d'être mal adaptées, onéreuses, et fréquemment, de ne pas assurer une sécurité réelle. En effet, des barrières escamotables en hauteur seraient mieux adaptées du fait de la place qu'elles nécessitent, de la présence de déchets au sol, de l'abordage de la trémie en marche arrière par les camions et de la nécessité pour l'opérateur d'accéder aux commandes de vidage à l'arrière des véhicules. En outre cette disposition permettrait de les automatiser facilement et donc d'éviter que les chauffeurs interrompent leurs manoeuvres pour ouvrir et fermer manuellement les portes, au bénéfice de la sécurité et du gain de temps. D'autre part, la couverture des trémies par les moyens classiques est onéreuse car elle majore la surface, et donc poids, des trémies et complique leur fabrication. Le dispositif objet de l'invention permet de parer à ces inconvénients en associant les deux fonctions. Ce dispositif est également applicable à d'autres domaines d'utilisation tels que la manutention, la sécurité des quais de chargement, des plates formes en étages, ou des mezzanines. Selon l'invention, les barrières classiques sont remplacées par de simples panneaux escamotables en hauteur et la trémie est équipée d'un cadre articulé motorisé qui constitue avantageusement le mécanisme d'actionnement commun à toutes les barrières ainsi qu'à une capote repliable installée sur la trémie. Le cadre unique articulé, permet d'évacuer chaque barrière vers le haut, pour permettre l'accès des camions poubelles. Sa motorisation, représentée par deux vérins hydrauliques dans l'exemple, pourrait également être obtenue par un motoréducteur électrique ou tout autre moyen moteur. Les barrières portées par des poteaux, sont simplement constituées d'un panneau qui peut être métallique et grillagé, lequel comporte latéralement deux crochets assurant à la fois leur préhension par le bras et leur verrouillage sur les poteaux. Elles possèdent deux pieds permettant de les centrer et de les porter sur les poteaux. Le cadre est articulé, sur environ 90 , à l'arrière de la trémie, du coté opposé à la barrière, il comporte deux bras, disposés latéralement de chaque coté de la trémie, dont les extrémités sont reliées par un tube de préhension en partie avant et deux patins de repos en partie inférieure. Pendant les déplacements de la trémie, le cadre est en position basse, (tube de préhension effacé) et toutes les barrières sont verrouillées mécaniquement. Lorsque la trémie est arrêtée devant un poste de déchargement, le pivotement du cadre vers le haut permet d'abord de quitter la position d'effacement de la barre de préhension, puis de l'engager dans les crochets d'une barrière, puis de déverrouiller la barrière de ses poteaux et enfin, de la soulever pour l'évacuer au dessus de la trémie. Après vidage et départ du camion-poubelle, le cadre pivote vers le bas, dépose la barrière qui se verrouille sur ses poteaux supports puis se place en position basse effacée de façon à permettre le déplacement de la trémie vers un autre poste. Le dispositif selon l'invention peut évidemment fonctionner avec une trémie fixe dans une version simplifiée. Dans ce cas, la barrière est rendue solidaire du cadre et ne comporte donc pas de moyen de verrouillage. Seul le cadre est verrouillé naturellement par l'arrêt de sa motorisation. Le cadre peut être équipé en partie basse d'une butée de sécurité active arrêtant sa descente en cas d'obstacle rencontré. Le cadre peut également actionner une capote repliable, installée sur la trémie, constituée d'une bâche supportée par des arceaux articulés. L'entraînement de la capote par le cadre a lieu par l'intermédiaire de deux bielles. Cette solution permet de fermer totalement la trémie afin de limiter les envols, de façon économique : Elle permet de simplifier et d'alléger considérablement la trémie en supprimant son toit, les rehausses de flancs sur trois côtés nécessaires au soutènement du toit et une porte frontale. Sous d'autres formes de réalisation, la capote peut être constituée de panneaux rigides, ou d'écailles. Elle peut également être constituée d'une simple toile enroulée sur un tambour ou toute autre système de panneaux articulés ou coulissants entrainés par le cadre. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente un quai de transfert en coupe transversale avec un compacteur mobile portant une trémie équipée du dispositif de l'invention dont le cadre est en position effacée. La figure 2 représente un quai de transfert en coupe transversale avec un compacteur mobile portant une trémie équipée du dispositif de l'invention dont le cadre est en position haute, portant une barrière. La figure 3 représente l'ensemble du quai de transfert en vue de dessus. La figure 4 représente le cadre articulé. La figure 5 représente une barrière verrouillée sur ses poteaux. La figure 6 représente une barrière avec ses crochets de préhension et de verrouillage La figure 7 représente un poteau. La figure 8 représente la capote de trémie fermée. La figure 9 représente la capote de trémie ouverte. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un cadre (1) articulé à l'arrière de la trémie (6) sur deux paliers (2). Le cadre comporte deux bras (3) reliés par la barre de préhension (4) constituée d'un tube et de deux patins de repos (5). Le cadre est mû par un quelconque moyen qui, entre autre, peut être un motoréducteur ou un vérin (12) tel que représenté sur les figures 1 et 4. La trémie (6) portée par le compacteur (7) se déplace d'un poste à l'autre sur deux rails (8), tel qu'illustré sur la figure 3 qui, a titre d'exemple, comporte quatre postes. A chaque poste correspond une barrière (9) portée et centrée par deux pieds (16) et verrouillée sur deux poteaux (10) sur les centreurs (17). Chaque barrière est équipée de deux crochets articulés (11), lesquels permettent, d'un coté (a) leur accrochage par la barre de préhension du cadre articulé et de l'autre côté (b) leur verrouillage sur l'axe (c) des poteaux (10). Un palpeur actionnant un contacteur électrique, non illustré, peut être installé sur le cadre articulé, en partie basse, à l'extrémité et entre les patins de repos afin d'arrêter la descente du cadre en cas d'obstacle. Une capote est accrochée en haut de la trémie, elle est constituée d'une bâche (13), portée par des arceaux (14) et est entraînée par le cadre par l'intermédiaire de deux bielles (15). 15 20 25 | Le dispositif objet de l'invention permet d'actionner simultanément les barrières et la couverture d'une trémie qui se déplace en translation sur plusieurs postes, devant un quai de déchargement. Les barrières sont constituées de panneaux rectangulaires portés et verrouillés sur des poteaux. Il y a une barrière par poste. Le principe consiste à équiper la trémie d'un cadre pivotant à 90 degree , articulé à l'arrière, comportant une barre de préhension et deux patins de repos. Lorsque la trémie est arrêtée devant un poste, le cadre est actionné et sa barre de préhension déverrouille, accroche et évacue vers le haut la barrière qui se trouve devant le poste. Après vidage et départ du camion-poubelle, le cadre pivote vers le bas, redépose la barrière, la verrouille sur ses poteaux, puis se place en position basse « effacée », pour permettre le déplacement de la trémie vers un autre poste. Le cadre constitue ainsi le mécanisme d'actionnement unique de toutes les barrières. Il actionne également, par l'intermédiaire de deux bielles, une capote repliable installée sur la trémie. La capote est classiquement constituée d'une bâche supportée par des arceaux articulés. | 1) Dispositif destiné à actionner les barrières de protection (9) disposées devant les quais de déchargement des camions poubelles et, simultanément, couvrir et découvrir la trémie (6), caractérisé en ce qu'il comporte un cadre (1), articulé sur la trémie (6) de déchargement, possédant une barre de préhension (4) frontale et deux patins de repos (5), qui permet de déverrouiller et d'accrocher successivement chaque barrière (9) en l'évacuant vers le haut pour permettre l'accès du camion, puis, après son départ, redéposer la barrière (9) en la verrouillant sur ses poteaux supports (10). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le cadre (1) est articulé sur la partie arrière de la trémie (6) et pivote d'environ 90 sous l'action de vérins hydrauliques (12) ou tout autre moyen. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cadre (1) comporte une barre de préhension (4) et deux patins de repos (5), qu'il est placé en position basse (position effacée) pendant les déplacements de la trémie (6) pour que sa barre de préhension (4) n'interfère pas avec les crochets (11) des barrières (9). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque barrière (9) est constituée d'un panneau comportant deux crochets (11) assurant à la fois sa préhension par le bras articulé, son déverrouillage et son verrouillage sur ses poteaux (10). 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque barrière est portée par deux poteaux (10) fixés au sol et qu'elle est verrouillée mécaniquement sur ces derniers par engagement de ses deux pieds (16) dans les supports (17) des poteaux (10). 30 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le pivotement du bras vers le haut, permet d'abord de quitter la position d'effacement de la barre de préhension (4), puis de l'engager dans les crochets (11) d'une barrière (9) puis de déverrouiller la barrière de ses poteaux (10) et de la soulever pour l'évacuer en la maintenant par ses crochets et en la soutenant à l'aide des deux patins de repos (5), ces opérations ayant lieu dans l'ordre inverse lors du pivotement du cadre vers le bas pour remettre la barrière en place. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cadre (1) peut également actionner une capote repliable constituée d'une bâche (13), supportée par des arceaux articulés (14), fixée d'un coté au cadre (1) par l'intermédiaire de deux bielles (15) et de l'autre coté à la trémie (6) afin de la couvrir quand le cadre (1) est en position basse et de la découvrir quand il est en position haute. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que son domaine d'application n'est pas limité aux quais de transfert, et qu'il est applicable dans le domaine des machines spéciales pour la manutention et pour les quais de chargement, plates formes en étage et mezzanines. | B,E | B65,E04,E06 | B65F,B65G,E04F,E06B | B65F 9,B65F 5,B65G 3,E04F 19,E06B 11 | B65F 9/00,B65F 5/00,B65G 3/04,E04F 19/08,E06B 11/02 |
FR2893951 | A1 | PROCEDE DE PRODUCTION CHEZ LES PROCARYOTES DE TRANSPOSASES ACTIVES ET STABLES D'ELEMENTS GENETIQUES MOBILES MARINER | 20,070,601 | r La présente invention se rapporte au domaine de la biologie moléculaire relative aux éléments transposables. L'invention concerne plus particulièrement l'amélioration des propriétés des transposases naturelles d'éléments génétiques mobiles mariner, aux fins de leur utilisation en biotechnologies. La présente invention a pour objet un procédé de production, par une cellule hôte procaryote, d'une transposase active et stable d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana. L'invention concerne également une transposase active et stable susceptible d'être produite à l'aide d'un tel procédé, ainsi que les outils de biologie moléculaire, tels que les cellules hôtes procaryotes, les vecteurs d'expression, les kits, qui permettent de produire une transposase active et stable, ou qui la mettent en oeuvre. En outre, la présente invention vise les utilisations des transposases actives et stables. Les éléments transposables (TE) ou éléments génétiques mobiles (EGM) sont des fragments d'ADN de petite taille, capables de se déplacer d'un site chromosomique à un autre (Renault et al., 1997). Ces fragments d'ADN sont caractérisés par des séquences répétées inversées (ITR) situées en positions 5' et 3' terminales. Une enzyme codée par les TE eux-mêmes, la transposase, catalyse le processus de transposition de ces derniers. Des TEs ont été identifiés tant chez les procaryotes que chez les eucaryotes (voir un ouvrage de référence dans ce domaine : Craig et al., 2002). Les TEs sont répartis en deux classes d'après leur mécanisme de transposition. D'une part, les éléments de classe I, ou rétrotransposons, 1 transposent via la transcription inverse d'un intermédiaire ARN. D'autre part, les éléments de classe II transposent directement d'un site chromosomique à un autre, via un intermédiaire ADN, selon un mécanisme de type couper-coller . Chez les procaryotes, un grand nombre de TEs ont été répertoriés à ce jour. L'on peut citer, par exemple, des séquences d'insertion telles que ISI, et des transposons, tel Tn5. Chez les eucaryotes, les éléments de classe Il comprennent cinq familles : P, PiggyBac, hAT, hélitron et Tcl -mariner. Les éléments génétiques mobiles mariner (ou MLE pour marinerlike elements ) constituent un grand groupe de TEs de classe II, appartenant à la superfamille Tcl -mariner (Plasterk et a1., 1999). La capacité des transposases de TE à mobiliser des fragments d'ADN plus ou moins longs, homologues ou hétérologues, comprenant des séquences d'intérêt, pour les insérer dans des acides nucléiques cibles, en particulier dans le chromosome d'un hôte, a été et est encore largement mise à profit dans le domaine des biotechnologies, notamment dans le domaine du génie génétique. Parmi les TEs, les MLEs présentent des propriétés particulièrement avantageuses pour une utilisation en biotechnologie, notamment en ingénierie génétique et génomique fonctionnelle. L'on peut par exemple citer de manière non limitative les propriétés suivantes : (i) Les MLEs sont des transposons de petite taille, faciles à manipuler. (ii) Le mécanisme de transposition des MLEs est simple. En effet, la transposase est capable de catalyser, à elle seule, toutes les étapes de la transposition des MLEs. Elle est d'ailleurs nécessaire et suffisante pour assurer la mobilité des MLEs en l'absence de facteurs de l'hôte (Lampe et al., 1996). (iii) Les MLEs se caractérisent par une très large ubiquité chez les procaryotes et les eucaryotes. Le premier MLE, Dmmarl, également appelé Most, a été découvert chez Drosophila mauritiana par Jacobson et Hartl (1985). Par la suite, de nombreux éléments apparentés ont été identifiés dans des génomes appartenant notamment à des bactéries, protozoaires, champignons, plantes, invertébrés, vertébrés à sang froid et mammifères. (iv) L'activité transpositionnelle des MLEs est hautement spécifique, et n'induit pas de mécanismes de résistance du génome de l'hôte, tels que des phénomènes d'interférences par méthylation [MIP ; Jeong et al. (2002) ; Martienssen et Colot (2001)] ou via des ARN [RNAi ; Ketting et al. (1999) ; Tabara et al. (1999)]. Les événements de transposition peuvent être contrôlés par divers facteurs, tels la température, la présence de certains cations divalents et le pH. En conséquence, les applications potentielles des MLEs en biotechnologie, notamment comme outils de recombinaison génétique, sont considérables. Typiquement, pour des applications de mutagenèse insertionnelle in vitro, le gène codant la transposase est remplacé par un ADN étiquette . La transposase doit être fournie en trans sous forme protéique. Pour des applications de transfert de gènes in vivo ou in vitro, le gène codant la transposase est remplacé par l'ADN exogène à transférer. La transposase doit être fournie en trans via un plasmide d'expression, un ARN messager ou la protéine elle-même. Dans chacune de ces applications, il est donc essentiel de disposer d'une transposase active en quantités suffisantes. La transposase est en effet nécessaire et suffisante pour assurer la totalité du processus de transposition. Cependant, en sus de son aptitude à médier la transposition, la transposase des MLEs est également capable de s'autoprotéolyser. Ce processus irréversible est vraisemblablement impliqué dans un mécanisme d'auto-contrôle, par la transposase elle-même, de la quantité maximum de transposase active présente dans une cellule. Ainsi, il semblerait que le phénomène d'OPI (pour Over Production Inhibition ), décrit par Lohe et al (1996), selon lequel la fréquence de transposition de Most diminue lorsque la transposase est surexprimée dans une cellule, soit dû à l'auto-protéolyse de la transposase surexprimée. C'est pourquoi, les transposases de MLE posent en pratique des difficultés liées à leur qualité et leur stabilité. Ceci est particulièrement vrai pour des applications telles que la transposition in vitro ou lorsque la transposase elle-même (c'est-à-dire sous forme protéique) est fournie aux cellules pour la transposition ex vivo. Ainsi, partout à travers le monde, dans l'industrie comme dans les laboratoires de recherche, les équipes qui utilisent des transposases eucaryotes (mariner ou autres) sont confrontées à un problème récurrent : les transposases sont instables lorsqu'elles sont produites en système procaryote (typiquement, en système bactérien). Les lots de transposase purifiée sont généralement contaminés par des fragments protéolytiques de la protéine. Ces fragments sont spécifiques de chaque transposase. Bien que ce problème d'instabilité des transposases ne soit pas rapporté dans la littérature scientifique, il a eu jusqu'à présent pour conséquence de limiter de manière considérable l'intérêt pratique des MLEs naturels, dans la mesure où industriels et chercheurs doivent disposer de transposases efficaces et stables afin de réduire le nombre de manipulations, le coût et le temps, nécessaires à la réalisation des transpositions recherchées. Ceci explique qu'en définitive, la production en système procaryote, notamment en bactérie, qui est pourtant à ce jour le moyen le plus simple et le moins coûteux pour obtenir les quantités de transposase requises, soit encore peu exploitée, notamment dans l'industrie. II est donc primordial d'accroître la stabilité des transposases produites en système procaryote. C'est précisément à ce besoin que répond l'objet de la présente invention, en fournissant des moyens qui permettent de stabiliser les transposases de MLEs produites en système procaryote et, plus particulièrement, en bactérie. Ainsi, un premier aspect de la présente invention concerne un procédé de production, par une cellule hôte procaryote, d'une transposase active et stable d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana, comprenant au moins les étapes suivantes : a) le clonage de la séquence nucléotidique codant ladite transposase active dans un vecteur d'expression ; b) le clonage de la séquence nucléotidique codant la sous-unité 10 catalytique active de la protéine kinase AMPc-dépendante (pKa) dans un vecteur d'expression ; c) la transformation de ladite cellule hôte avec lesdits vecteurs d'expression ; d) l'expression desdites séquences nucléotidiques par ladite cellule hôte ; 15 et e) l'obtention de la transposase active et stabilisée par phosphorylation par la pKa. Une cellule hôte procaryote est définie ici conformément à l'acception usuelle dans le domaine. Il s'agira de préférence d'une cellule 20 bactérienne. Par exemple, l'homme du métier pourra avantageusement choisir des cellules de Escherichia coll. Les termes et expressions activité , fonction , activité biologique et fonction biologique sont équivalents et répondent à l'acception usuelle dans le domaine technique de l'invention. Dans le 25 cadre précis de l'invention, l'activité en cause est l'activité enzymatique d'une transposase ( activité transposase ou fonction transposase ). Les transposases visées dans le cadre de la présente invention sont des transposases actives , c'est-à-dire des transposases capables de médier la transposition d'un MLE. Avantageusement, elles peuvent être 30 hyperactives si l'activité de transposition a été améliorée par mutagénèse dirigée. On parlera alors ici de transposases mutantes hyperactives . De telles transposases ont été décrites dans la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 850 395 (déposée le 28/01/2003). L'on entend ici par transposase stable , une transposase dont l'auto-protéolyse est réduite de manière significative, voire avantageusement empêchée. On pourra parler de manière plus générale d' inhibition . De préférence, une transposase stable est telle qu'on empêche au moins 70%, de préférence au moins 75%, de manière encore préférée au moins 80%, au moins 85%, au moins 90%, et de manière préférée entre toutes, au moins 95%, voire au moins 98% ou encore au- delà (idéalement 100%), de la protéolyse à chaque site. L'auto-protéolyse (également appelée ici protéolyse ) des transposases implique un site actif , c'est-à-dire une séquence porteuse de l'activité de protéolyse (dans la transposase Most, acides aminés 1 à 116 sur la Figure 2), et entre un et trois sites de clivage , c'est-à-dire entre une et trois séquences cibles du clivage protéolytique. Dans la transposase Mos9, deux sites majoritaires de clivage ont été identifiés. Il sont positionnés entre les acides aminés 80/81 et les acides aminés 101/102. Un site minoritaire de clivage est situé entre les acides aminés 169/170 (voir Figure 2). La sous-famille mauritiana rassemble les MLEs dont les transposases sont codées par des séquences présentant, sur toute leur longueur ou aux niveaux des régions codant les domaines N- et C-terminaux uniquement, un niveau d'homologie suffisant, c'est-à-dire d'au moins 75%, pour être incluses dans la même lignée que les quatre séquences ci-dessous, lors d'études phylogénétiques effectuées en utilisant les méthodes de parcimonie et Neighbor-Joining sur un ensemble de données de 1000 sous-échantillonnages (1000 bootstrap ) [Voir Felsenstein (1993) et Augé-Gouillou et al. (2000)] : - transposase Most (Fig. 2 ; N d'accès EMBL : X78906) ; - transposase Mdmar-1 de Mayetiola destructor (N d'accès EMBL : U24436) ; - transposase Btmar-1 de Bombus terrestris (Bonnin et al., 2005) ; et - transposase Momar-1 de Metaseuilius occidentales (N d'accès EMBL : U12279). De préférence, l'élément génétique mobile ici considéré est Most. Une séquence nucléotidique ou un acide nucléique selon l'invention est conforme à l'acception usuelle dans le domaine de la biologie. Ces deux expressions couvrent indifféremment les ADN et les ARN, les premiers pouvant être par exemple génomiques, plasmidiques, recombinants, complémentaires (ADNc), et les seconds, messagers (ARNm), ribosomaux (ARNr), de transfert (ARNt). De manière préférée, les séquences nucléotidiques et acides nucléiques de l'invention sont des ADN. La séquence nucléotidique codant la sous-unité catalytique active de la protéine kinase AMPc-dépendante (pKa) a été décrite par Strausberg et al. (2002). Elle est notamment accessible dans la base de données NBRFPIR sous le numéro d'accès AAH 54834. L'ensemble des étapes mises en oeuvre dans le cadre du procédé objet de l'invention fait appel à des techniques classiques connues de l'homme du métier (voir, par exemple, Sambrook et Russel, 2001 ; Ausubel et al., 1994). En particulier, le terme transformation est ici revêtu d'un sens générique en ce qu'il couvre également, outre la transformation au sens strict, la transduction par un vecteur viral et la transfection, autant de techniques de biologie moléculaire parfaitement usuelles pour l'homme du métier. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé objet de l'invention comprend en outre une étape de purification de la transposase active et stable obtenue à l'étape e). Typiquement, cette étape de purification consiste à purifier, par des méthodes conventionnelles usuelles pour l'homme du métier, la fraction protéique possédant l'activité enzymatique recherchée, mais pas forcément l'enzyme elle-même. Les expressions enzyme pure ou transposase pure pourront donc désigner indifféremment la fraction protéique active purifiée ou, le cas échéant, l'enzyme purifiée. A l'issue de l'étape de purification, la présence de substances contaminantes, y compris celle d'autres protéines, en quantité minoritaire n'est pas nécessairement exclue, dès lors que l'activité transposase d'intérêt est préservée, et que seule cette activité est détectée. La détection de l'activité enzymatique d'intérêt peut être effectuée par des méthodes conventionnelles connues de l'homme du métier (Ausubel et al., 1994). Selon un autre mode de réalisation, les clonages des étapes a) et b) sont réalisés dans un seul vecteur d'expression. On pourra parler de co-clonage de la séquence nucléotidique codant la transposase active et de la séquence nucléotidique codant la pKa. Dans ce cas, avantageusement, l'expression des deux séquences nucléotidiques est placée sous le contrôle des mêmes éléments de régulation. Un deuxième aspect de la présente invention concerné une transposase active et stable d'élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana, susceptible d'être obtenue par un procédé tel que décrit supra. Dans un troisième aspect, la présente invention vise une cellule hôte procaryote, telle que définie ci-dessus, qui comprend au moins : a) la séquence nucléotidique codant une transposase active d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana ; et b) la séquence nucléotidique codant la pKa. Avantageusement, la transposase active pourra être une transposase mutante hyperactive, comme cela a été précisé plus haut. Selon un mode de réalisation particulier, les séquences nucléotidiques a) et b) sont clonées dans des vecteurs d'expression. Alternativement, ces séquences sont clonées dans un seul vecteur d'expression. Un quatrième aspect de la présente invention a trait à un vecteur d'expression caractérisé en ce qu'il comprend au moins : a) la séquence nucléotidique codant une transposase active d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana ; et b) la séquence nucléotidique codant la pKa. Là encore, la transposase active pourra avantageusement être une transposase mutante hyperactive, telle que décrite plus haut. Dans un cinquième aspect, la présente invention concerne un kit comprenant au moins une transposase active et stable selon l'invention. Par exemple, un tel kit pourra en outre comprendre un ou plusieurs éléments choisis parmi, notamment, des pseudo-transposons mariner Mosl (ADN), un tampon compatible avec la ou les transposases, un tampon "stop" pour arrêter les reactions de transposition, un ou plusieurs ADN contrôles (témoins de réaction), des oligonucléotides utiles pour le sequençage après réaction, des bactéries compétentes, etc. D'autres aspects de l'invention sont relatifs aux utilisations des outils décrits supra. Ainsi, la présente invention vise l'utilisation d'au moins une transposase active et stable conforme à ce qui précède, pour la transposition in vitro d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible. La présente invention vise également l'utilisation d'au moins une transposase active et stable telle que définie ci-dessus, pour la transposition in vivo d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible. L'invention s'intéresse en outre à l'utilisation d'au moins une transposase active et stable selon l'invention, pour la préparation d'un médicament résultant de la transposition in vivo d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible.30 Par exemple, l'invention propose un procédé de préparation d'un médicament, comprenant au moins une étape de transposition d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible, ladite transposition étant médiée par au moins une transposase active et stable selon l'invention. Le médicament peut ainsi être préparé ex vivo si la transposition est réalisée in vitro, ou bien in situ si la transposition a lieu in vivo. Ces applications impliquent d'une manière générale la mise en oeuvre d'une transposition in vitro ou in vivo, ce qui relève des connaissances générales de l'homme du métier dans le domaine de l'invention (Ausubel et al., 1994 ; Craig et al., 2002). Concernant plus particulièrement les transpositions in vivo, la séquence d'ADN cible est typiquement le génome de l'hôte, qui peut être un organisme, eucaryote ou procaryote, ou un tissu d'un organisme, ou encore une cellule d'un organisme ou d'un tissu. Une autre application objet de la présente invention concerne l'utilisation d'un kit selon l'invention pour la mutagénèse insertionnelle et/ou le séquençage et/ou le clonage. Il s'agit là de techniques conventionnelles de biologie moléculaire bien connues de l'homme du métier, pour lesquelles les moyens de l'invention se révèlent d'un grand intérêt. Les figures suivantes sont fournies à titre purement illustratif et ne limitent en aucune façon l'objet de la présente invention. - Figure 1 : Représentation schématique de la transposition des MLEs. 25 Tnp : transposase ; ADNg : ADN génomique. - Figure 2: Séquence protéique de la transposase Most. Les acides aminés entre lesquels s'effectue le clivage (sites de clivage) sont notés en gris clair. Les sites putatifs de phosphorylation par la pKa sont soulignés et encadrés de gris foncé. La région potentiellement porteuse de l'activité 30 protéolytique ( site actif ) est localisée par un cadre clair. - Figure 3 : Gel SDS-page coloré au bleu de Coomassie. MW : marqueurs de taille protéiques (Promega) 1 : Extrait protéique brut de la souche ER2566 (Tnp) 2 : MBP-Tnp purifiée à partir de la souche ER2566 (Tnp) ; Les produits de dégradation de la Tnp apparaissent sous la forme d'un doublet de PM X60 kDa. 3 : Extrait protéique brut de la souche ER2566 (TnplpKa) 4 & 5 : 2 préparations différentes de MBP-Tnp purifiée à partir de la souche ER2566 (TnplpKa) - Figure 4 : Test de transposition in vitro. En pointillé : test réalisé avec la MBP-Tnp pure produite à partir d'une souche ER 2566 (TnplpKa). En trait continu : test réalisé avec la MBP-Tnp pure produite à partir d'une souche ER 2566 (Tnp). La partie expérimentale ci-après, appuyée par des exemples et des figures, illustre, sans limitation, des modes de réalisation et avantages de l'invention. A- MATERIEL ET METHODES 1. Vecteurs 1.1 Description Le vecteur pMaIC2x-Tnp (Augé-Gouillou et ai, 2005) dérive du pMaIC2x (New England Biolabs, Ozyme, Saint Quentin en Yvelines, France). II permet une expression en bactérie de la transposase fusionnée en N-terminal à la protéine MBP (Maltose binding protein), suite à l'induction du pLac par l'IPTG. Le plasmide porte le gène de résistance à l'ampicilline. Le vecteur pET-pKa est dérivé du vecteur pET26b+ (Novagen). Il permet une expression en bactérie de la pKa sous le contrôle du promoteur pol7. Cette expression est donc restreinte aux bactéries qui expriment la T7 DNA polymérase, comme les souches BL21 ou ER2566 d'E.coli. Le pET-pKa porte un gène de résistance à la kanamycine. Le pBC 3Tet3 est un plasmide donneur de pseudo mariner Most (Augé-Gouillou et al, 2001). Il contient le gène de résistance à la tétracycline OFF (c'est-à-dire sans promoteur) bordé par deux ITR 3'. La transposition est détectée par promoteur tagging , plaçant le pseudo-transposon en aval d'un promoteur, qui active la résistance à la tétracycline. Le vecteur porte également le gène de résistance au chloramphénicol. 1.2 Construction 1.2.1 Préparation de l'ADN des vecteurs Pour les différentes constructions, toutes les élutions d'ADN à partir d'un gel d'agarose ont été réalisées avec le kit Wizard SV Gel and PCR Clean-Up system (Promega, France). Toutes les minipréparations de plasmides à partir de cultures bactériennes ont été effectuées avec le kit Wizard Plus minipreps (Promega). 1.2.2 pET-pKa Le fragment codant la pKa a été préparé à partir du plasmide CAT/pRESTB, fourni par le Dr Suzan Taylor [Harward Hughes Medical Institute û USCD û La Jolla CA 92093 û Etats-Unis d'Amérique] par digestion Ndel/Hindlll et élué sur gel 0,8% agarose (TAE1X : 0,04M Tris-Acétate, 1 mM EDTA pH8). Le plasmide pET26b+ a été digéré par Ndel/Hindlll, déposé sur gel d'agarose, élué puis ligaturé avec le fragment codant la pKa, pendant une nuit à 16 C. Un contrôle de recircularisation du plasmide sur lui-même a été réalisé en effectuant une ligature du plasmide en absence de fragment codant la pKa. Le produit de ligation a été utilisé pour transformer des bactéries E. coli 30 JM109 qui ont ensuite été sélectionnées sur boîte LB-kanamicyne (100 g/ml). 4 clones résistants à l'ampicilline ont été mis en culture pour une extraction du plasmide. Les mini-préparations d'ADN ont été contrôlées par digestion Ndel/Hindlll puis en électrophorèse sur gel 0,8% agarose (TAE 1X) afin de s'assurer que les plasmides ont intégré le gène codant la pKa. Il. Préparation des souches bactériennes Deux souches bactériennes ER2566 (New England Biolabs) ont été utilisées : une (dite souche Tnp) pour produire la transposase de Most en absence de la pKa (donc non phosphorylée) et la seconde (dite souche Tnp/pKa) pour co-produire la transposase de Most et la pKa. Dans cette souche, la transposase produite sera phosphorylée dans la bactérie par la pKa. Pour préparer les souches bactériennes, des bactéries ER2566 ont été transformées : avec 100 ng du plasmide pMaIC2x-Tnp (souche Tnp). Les bactéries transformées ont été sélectionnées sur une gélose + ampicilline (100 g/ml). avec 100 ng du plasmide pMaIC2x-Tnp + 100 ng du plasmide pET- pKa (souche Tnp/pKa). Les bactéries transformées ont été sélectionnées sur une gélose kanamicyne (100 g/ml). + ampicilline (100 g/ml) + III. Production et purification de la transposase Most en cellules 25 ER2566 (Tnp) et (Tnp/pKa) 111.1 Production 50 mis de milieu BBC (Brain Heart Infusion Broth - AES) ont été 30 inoculés avec 5 à 10 clones (Tnp) ou 5 à 10 clones (Tnp/pKa) prélevés directement sur les boîtes de transformation. Le milieu a été supplémenté en ampicilline (100 g/ml) pour la souche (Tnp) ou en ampicilline (100 g/ml) + kanamicyne (100 g/ml) pour la souche (Tnp/pKa). Les bactéries ont immédiatement été induites à l'IPTG (1 mM final) et placées à 25 C sous agitation, jusqu'à l'obtention d'une culture à saturation. Pour la souche (Tnp), le temps de culture était classiquement 16 à 20 heures. Pour la souche (Tnp/pKa), le temps de culture était classiquement 30 à 36 heures. 111.2 Purification Les cultures bactériennes ont été centrifugées (5000 rpm, 10 min, 4 C) et le culot repris dans 5 mis d'un tampon 20 mM tris pH9, 100 mM NaCl, 1 mM DTT. Les bactéries ont été lysées par 800 pl de lysosyme à 20 mg/ml, pendant 30 minutes à 4 C. Le lysat bactérien a été centrifugé (10 000 rpm, 15 min, 4 C) et le surnageant recueilli : il constituait l'extrait brut. La protéine fusion MBP-Tnp contenue dans les deux types d'extrait brut (Tnp et Tnp/pKa) a été purifiée sur une résine de maltose en suivant les recommandations du fournisseur (New England Biolabs). Les fractions éluées ont été dosées selon la méthode de Bradford. IV. Analyse de la transposase Mosl pure issue des souches (Tnp) et (TnplpKa) IV.1 Stabilité Les transposases purifiées ont été analysées en gel SDS-page (stacking : 4% acrylamide pH6,8 û séparation : 11 % acrylamide pH8,8). Classiquement 1 à 2 .xg de protéines pures ont été déposés sur le gel, avec un marqueur de PM (Promega). Après une heure d'électrophorèse, les gels ont été colorés au bleu de Coomassie. IV.2 Activité Les transposases purifiées ont été testées pour leur aptitude à médier la transposition, en utilisant un test de transposition in vitro. 80 nM de transposase issue soit de la lignée (Tnp) soit de la lignée (Tnp/pKa) ont été incubés avec 600 ng de plasmide pBC3Tet3 à 30 C, dans un tampon 10 mM tris pH9, 50 mM NaCl, 1 mM DTT, 20 mM MgCl2, 5 mM EDTA, 10% glycérol, en présence de 100ng de BSA, pour des temps variants de 0 à 60 minutes. La réaction a été arrêtée 4 g de protéinase K et 0,15 % SDS pendant 5 minutes à 65 C puis 30 minutes à 37 C. Les ADN ont été purifiés par une extraction phénol/chloroforme suivie d'une précipitation alcoolique, en présence de 114 d'ARNt. Les culots d'ADN ont été repris dans 2011I d'eau ; 20 ont été utilisés pour transformer des bactéries JM109 (E. coli) compétentes. Après transformation, la culture obtenue a été titrée sur boîte LB-chloramphénicol (150 g/ml) (40 l d'une dilution au 1/1000) et sur boîte LB-tétracycline (12,5 Iag/ml) (la totalité -1 ml û de la culture non diluée). Les boîtes ont été placées à 37 C pour 24 heures. Le lendemain, les colonies ont été comptées sur les boîtes LB-chloramphénicol et LB- tétracycline puis on a calculé la fréquence de transposition égale au nombre total de bactéries résistantes à la tétracycline sur le nombre total de bactéries (cloram+tétra). B- RESULTATS 25 La figure 3 montre que la transposase de Most est plus stable lorsqu'elle est produite en présence de la pKa. Cette stabilisation se traduit par une forte diminution de la protéolyse. Elle est illustrée dans la figure 3 par la disparition des produits d'autoprotéolyse sur les pistes 4 et 5, alors que 30 ceux-ci sont très visibles sur la piste 1 (transposase produite en l'absence de pKa). 15 Afin de vérifier que la transposase produite en présence de pKa est toujours active en transposition, des tests de transposition in vitro ont été effectués. Les résultats sont reportés dans la figure 4. Ils montrent qu'une transposase produite en présence de pKa (en pointillé) est aussi efficace, voire plus, qu'une transposase produite en l'absence de pKa (en trait continu). L'efficacité accrue de la transposase produite en présence de pKa peut être directement corrélée à la stabilisation de la protéine qui ne se dégrade pas au cours du test. REFERENCES Augé-Gouillou Cet al. (2001) Mol. Genet. Genomics. 265 : 51-57 Lampe DJ. et al. (1996) EMBO J. 15 : 5470-5479 Plasterk RHA. et al. (1999) Trends in genetics 15 : 326-332 Renault S. et al. 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Biol. 25 : 2861-2870 18 | La présente invention a pour objet un procédé de production, par une cellule hôte procaryote, d'une transposase active et stable d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana.L'invention concerne également une transposase active et stable susceptible d'être produite à l'aide d'un tel procédé, ainsi que les outils de biologie moléculaire, tels que les cellules hôtes procaryotes, les vecteurs d'expression, les kits, qui permettent de produire une transposase active et stable, ou qui la mettent en oeuvre.En outre, la présente invention vise les utilisations des transposases actives et stables. | 1. Procédé de production, par une cellule hôte procaryote, d'une transposase active et stable d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana, comprenant au moins les étapes suivantes : a) le clonage de la séquence nucléotidique codant ladite transposase active dans un vecteur d'expression ; b) le clonage de la séquence nucléotidique codant la sous-unité catalytique active de la protéine kinase AMPc-dépendante (pKa) dans un vecteur d'expression ; c) la transformation de ladite cellule hôte avec lesdits vecteurs d'expression ; d) l'expression desdites séquences nucléotidiques par ladite cellule hôte ; et e) l'obtention de la transposase active et stabilisée par phosphorylation par la pKa. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite transposase active est une transposase mutante hyperactive. 3. Procédé selon la 1 ou 2, comprenant en outre une étape de purification de la transposase active et stable obtenue à l'étape e). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les clonages des étapes a) et b) sont réalisés dans un seul vecteur d'expression. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'expression de ladite séquence nucléotidique codant la transposase 19 2893951 active et de ladite séquence nucléotidique codant la pKa est placée sous le contrôle des mêmes éléments de régulation. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite cellule hôte procaryote est une cellule de bactérie. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite bactérie est Escherichia coll. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit élément génétique mobile mariner est Mos-1. 9. Transposase active et stable d'élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana, susceptible d'être obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Cellule hôte procaryote comprenant au moins : a) la séquence nucléotidique codant une transposase active d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana ; et b) la séquence nucléotidique codant la sous-unité catalytique active de la protéine kinase AMPc-dépendante (pKa). 11. Cellule hôte procaryote selon la 10, caractérisée en ce que ladite transposase active est une transposase mutante hyperactive. 12. Cellule hôte procaryote selon la 10 ou 11, caractérisée en ce que lesdites séquences nucléotidiques a) et b) sont clonées dans des vecteurs d'expression. 20 2893951 13. Cellule hôte procaryote selon la 10 ou 11, caractérisée en ce que lesdites séquences nucléotidiques a) et b) sont clonées dans un vecteur d'expression. 14. Cellule hôte procaryote selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisée en ce qu'elle est une cellule de bactérie. 15. Cellule hôte procaryote selon la 14, caractérisée en ce que ladite bactérie est Escherichia coll. 16. Cellule hôte procaryote selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisée en ce que ledit élément génétique mobile mariner est Mos-1. 17. Vecteur d'expression caractérisé en ce qu'il comprend au moins : a) la séquence nucléotidique codant une transposase active d'un élément génétique mobile mariner appartenant à la sous-famille mauritiana ; et b) la séquence nucléotidique codant la sous-unité catalytique active de la protéine kinase AMPc-dépendante (pKa). 18. Vecteur selon la 17, caractérisé en ce que ladite transposase active est une transposase mutante hyperactive. 19. Vecteur selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que ledit élément génétique mobile mariner est Mos-1. 20. Kit de mutagénèse insertionnelle et/ou de séquençage et/ou de clonage, comprenant au moins une transposase active et stable selon la 9. 21 2893951 21. Utilisation d'au moins une transposase active et stable selon la 9, pour la transposition in vitro d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible. 22. Utilisation d'au moins une transposase active et stable selon la 9, pour la préparation d'un médicament résultant de la transposition in vivo d'une séquence d'ADN transposable d'intérêt dans une séquence d'ADN cible. | C,A | C12,A61 | C12N,A61K,C12Q | C12N 15,A61K 48,C12N 1,C12Q 1 | C12N 15/55,A61K 48/00,C12N 1/21,C12N 15/63,C12N 15/70,C12Q 1/68 |
FR2889364 | A1 | CONNECTEUR DU TYPE A LEVIER PIVOTANT | 20,070,202 | Cette invention se rapporte à un dans lequel des connecteurs mâle et femelle sont montés ensemble en déplaçant de façon pivotante un levier pivotant. On connaît un connecteur du type à levier pivotant conventionnel ayant une paire de parties d'annulation destinées à déformer élastiquement des parties de pièce de retenue élastiques d'un levier pivotant (voir par exemple les documents JP-A-2003-264035 et JP-A-2003- 264036). Dans le connecteur du type à levier pivotant décrit dans les documents JPA-2003-264035 et JP-A-2003-264036, une opération de montage provisoire afin de monter un boîtier mâle à une profondeur prédéterminée dans un boîtier femelle est effectuée avant que les boîtiers mâle et femelle soient totalement montés ensemble. Au moment du montage provisoire des boîtiers mâle et femelle ensemble, une surface inclinée de chaque rainure de came est poussée par un doigt de came correspondant qui entre dans une entrée de la rainure de came, de telle sorte qu'une composante de force est appliquée sur le levier pivotant dans une direction de mouvement pivotant de celui-ci, et le levier pivotant est par conséquent déplacé de façon pivotante depuis une position initiale vers une position de montage. Lorsque le levier pivotant est déplacé de façon pivotante depuis la position initiale vers la position de montage, une partie d'actionnement se déplace à l'écart d'une surface extérieure d'une partie de capot, et dépasse latéralement, et le fait que le levier pivotant a été déplacé de façon pivotante peut par conséquent être clairement vu et confirmé depuis l'extérieur. Ensuite, lorsque les boîtiers mâle et femelle atteignent une profondeur de montage provisoire, chaque doigt de came bute contre une surface courbe gauche, et est par conséquent empêché dans une certaine mesure de se déplacer plus profondément. Même si le doigt de came se déplace davantage en profondeur depuis cette condition alors que le doigt de came bute contre la surface courbe, le levier pivotant est simplement déplacé de façon pivotante, et le montage des boîtiers mâle et femelle ne se produit pas. Ensuite, lorsque le levier pivotant est déplacé de façon pivotante dans une position prédéterminée, chaque doigt de came bute contre une partie de saillie, et le levier pivotant est par conséquent empêché d'être davantage déplacé de façon pivotante, en empêchant ainsi le doigt de came d'être déplacé vers une surface courbe. Chaque partie de saillie a une forme de montagne ayant deux surfaces latérales inclinées, et par conséquent, dans la condition montée provisoirement, lorsqu'une force d'actionnement au-dessus d'une valeur prédéterminée est appliquée sur le levier pivotant afin de déplacer de façon pivotante ce levier pivotant vers la position de montage, le doigt de came coulisse pardessus la partie saillante afin d'être déplacé vers la surface courbe. Chaque partie d'annulation est ainsi amenée en engagement avec une partie de crochet de la partie de pièce de retenue élastique correspondante afin de déformer élastiquement la partie de pièce de retenue élastique vers l'extérieur, et la partie de crochet est également désengagée de la partie de retenue, en annulant ainsi la condition retenue du levier pivotant. Dans la condition dans laquelle le doigt de came bute contre la surface inclinée, l'opération de montage se poursuit, de telle sorte que la surface inclinée est poussée par le doigt de came, et le levier pivotant est par conséquent déplacé de façon pivotante depuis la position initiale vers la position de montage. Toutefois, dans les connecteurs du type à levier pivotant décrits dans les documents JP-A-2003-264035 et JP- 2889364 3 A-2003-264036, la force d'actionnement, suffisamment grande pour amener les doigts de came à coulisser par-dessus les parties de saillie respectives, doit être appliquée manuellement sur le levier pivotant par l'opérateur, et il est par conséquent délicat d'actionner le levier pivotant, et il est assez difficile de réaliser la série d'opérations de montage. Cette invention a été réalisée au vu des circonstances ci-dessus, et un but de l'invention est de procurer un connecteur du type à levier pivotant qui peut annuler une condition montée provisoirement de lui-même de telle sorte qu'une série d'opérations de montage peut être réalisée facilement. Le but ci-dessus a été atteint par un connecteur du type à levier pivotant de la présente invention comportant un premier boîtier de connecteur, un levier pivotant supporté de façon pivotante sur le premier boîtier de connecteur, et un deuxième boîtier de connecteur, le levier pivotant étant engagé avec des parties d'engagement du deuxième boîtier de connecteur, et le levier pivotant étant déplacé de façon pivotante, en montant ainsi le premier boîtier de connecteur et le deuxième boîtier de connecteur ensemble; le premier boîtier de connecteur comprenant une partie de capot destinée à recevoir une partie du deuxième boîtier de connecteur; et le levier pivotant comprenant une paire de parties de corps de levier pivotant en forme de plaque qui sont opposées l'une à l'autre avec la partie de capot du premier boîtier de connecteur disposée entre elles, et peuvent être engagées de manière respective avec les parties d'engagement, une partie d'actionnement de mouvement pivotant s'étendant entre des parties de fin de mouvement pivotant des parties de corps de levier pivotant, et une paire de bras de retenue élastiques prévus au niveau de la partie d'actionnement de mouvement pivotant; et le deuxième boîtier de connecteur comprenant une partie de capot destinée à recevoir une partie du premier boîtier de connecteur, et une paire de premières surfaces inclinées qui sont formées sur une surface extérieure de la partie de capot du deuxième boîtier de connecteur de façon à buter de manière respective contre les bras de retenue élastiques; et la partie de capot du premier boîtier de connecteur possédant une paire de deuxièmes surfaces inclinées qui sont formées sur une surface extérieure de celle-ci, et s'étendent dans des directions respectives afin de diminuer la distance entre elles; et en même temps que le premier boîtier de connecteur est monté dans une position prédéterminée par rapport au deuxième boîtier de connecteur, de telle sorte que le premier boîtier de connecteur et le deuxième boîtier de connecteur sont amenés dans une condition montée provisoirement, les bras de retenue élastiques, après avoir buté de manière respective contre es premières surfaces inclinées, sont guidés de manière respective sur les deuxièmes surfaces inclinées, et coulissent sur les deuxièmes surfaces inclinées respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte que le levier pivotant est déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. Dans le connecteur type à levier pivotant de cette construction, en même temps que le premier boîtier de connecteur est monté dans la position prédéterminée par rapport au deuxième boîtier de connecteur, de telle sorte que le premier boîtier de connecteur et le deuxième boîtier de connecteur sont amenés dans la condition montée provisoirement, les bras de retenue élastiques, après avoir buté de manière respective contre les premières surfaces inclinées, sont guidés de manière respective sur les deuxièmes surfaces inclinées, et coulissent sur les deuxièmes surfaces inclinées respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte que le levier pivotant est déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. Par conséquent, lors de l'annulation de la condition montée provisoirement, une force d'actionnement, suffisamment grande pour amener les doigts de came à coulisser par-dessus les parties de saillie respectives, ne doit pas être appliquée manuellement sur le levier pivotant par l'opérateur comme dans la construction conventionnelle, et le levier pivotant peut par conséquent être facilement déplacé de façon pivotante de façon à monter complètement ensemble le premier boîtier de connecteur et le deuxième connecteur boîtier de connecteur. Le connecteur du type à levier pivotant de cette construction peut ainsi annuler de luimême la condition montée provisoirement, et la série d'opérations de montage peut par conséquent être facilement effectuée. De préférence, chacun des bras de retenue élastiques a une saillie de retenue provisoire formée sur un côté intérieur de celui-ci, et la distance entre les saillies de retenue provisoire est plus petite que la distance entre les premières surfaces inclinées, et est également plus petite que la distance entre les deuxièmes surfaces inclinées. Dans la présente invention, on peut prévoir le connecteur du type à levier pivotant qui peut annuler de lui-même la condition montée provisoirement de telle sorte que la série d'opérations de montage peut être réalisée facilement. L'invention a été brièvement décrite ci-dessus. Des détails de l'invention deviendront plus manifestes à la lecture de la description détaillée suivante des formes de réalisation préférées en se référant aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en perspective montrant une forme de réalisation préférée d'un connecteur du type à levier pivotant de la présente invention avant qu'une condition montée soit atteinte. La figure 2 est une vue agrandie d'une partie du connecteur du type à levier pivotant encerclé par un trait en pointillé II de la figure 2, montrant un bras de retenue élastique et ses alentours. La figure 3 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1. La figure 4 est une vue en élévation de face du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1, montrant principalement un boîtier de connecteur femelle, un boîtier intérieur et un levier pivotant. La figure 5 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1 immédiatement avant qu'une condition montée provisoirement soit obtenue. La figure 6 est une vue agrandie d'une partie encerclée par un trait en pointillé VI de la figure 5. La figure 7 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 5 au moment de l'annulation de la condition montée provisoirement. La figure 8 est une vue en coupe le long de la ligne VIII-VIII de la figure 7. La figure 9 est une vue en coupe le long d'une ligne (qui est plus proche d'une extrémité arrière du boîtier de connecteur femelle que la ligne VIII-VIII (pour la figure 8)), montrant une partie importante (incluant le bras de retenue élastique et ses alentours). La figure 10 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 7 une fois que la condition montée provisoirement est annulée. La figure 11 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 10. La figure 12 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 10 dans sa condition totalement montée. La figure 13 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 12. Une forme de réalisation préférée de la présente invention va maintenant être décrite en détail en se référant aux dessins. La figure 1 est une vue en perspective montrant une forme de réalisation préférée d'un connecteur du type à levier pivotant de la présente invention avant qu'une condition montée soit atteinte, la figure 2 est une vue agrandie d'une partie du connecteur du type à levier pivotant encerclé par un trait en pointillé II de la figure 2, montrant un bras de retenue élastique et ses alentours, la figure 3 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1, la figure 4 est une vue en élévation de face du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1, montrant principalement un boîtier de connecteur femelle, un boîtier intérieur et un levier pivotant, la figure 5 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 1 immédiatement avant qu'une condition montée provisoirement soit obtenue, la figure 6 est une vue agrandie d'une partie encerclée par un trait en pointillé VI de la figure 5, la figure 7 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 5 au moment de l'annulation de la condition montée provisoirement, la figure 8 est une vue en coupe le long de la ligne VIII-VIII de la figure 7, la figure 9 est une vue en coupe le long d'une ligne (qui est plus proche d'une extrémité arrière du boîtier de connecteur femelle que la ligne VIII-VIII (pour la figure 8)), montrant une partie importante (incluant le bras de retenue élastique et ses alentours), la figure 10 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 7 une fois que la condition montée provisoirement est annulée, la figure 11 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 10, la figure 12 est une vue en perspective du connecteur du type à levier pivotant de la figure 10 dans sa condition totalement montée, et la figure 13 est une vue en élévation du côté droit du connecteur du type à levier pivotant de la figure 12. Comme cela est représenté dans les figures 1 à 13, une forme de réalisation préférée du connecteur du type à levier pivotant 10 de l'invention comprend le boîtier de connecteur femelle 11 ayant le boîtier intérieur 12, le levier pivotant 13 supporté de façon pivotante sur le boîtier de connecteur femelle 11, et un boîtier de connecteur mâle 70. Dans ce connecteur du type à levier pivotant, le levier pivotant 13 est engagé avec des saillies d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70, et le levier pivotant 13 est déplacé de façon pivotante, en montant ainsi ensemble le boîtier de connecteur femelle 11 et le boîtier de connecteur mâle 70. Le boîtier de connecteur femelle 11 a une partie de capot 17 destinée à recevoir une partie du boîtier de connecteur mâle 70. Le levier pivotant 13 comprend une paire de parties de corps de levier pivotant en forme de plaque 27 qui sont opposées l'une à l'autre avec la partie de capot 17 du boîtier de connecteur femelle 11 disposée entre elles, et peut être engagé de manière respective avec les saillies d'engagement 71, une partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 s'étendant entre des parties de fin de mouvement pivotant des parties de corps de levier pivotant 27, et la paire de bras de retenue élastiques 32 prévue au niveau de la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28. Le boîtier de connecteur mâle 70 comprend une partie de capot 74 destinée â recevoir une partie du boîtier de connecteur femelle 11, et une paire de surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 qui sont formées sur une surface extérieure de la partie de capot 74 de façon â buter de manière respective contre les bras de retenue élastiques 32. D'autre part, la partie de capot 17 du boîtier de connecteur femelle 11 possède une paire de surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 qui sont formées sur une surface extérieure de celle-ci, et s'étendent dans des directions respectives afin de diminuer la distance entre elles. Comme cela est clair d'après les figures 7 à 9, dans le connecteur du type à levier pivotant 10 de cette construction, en même temps que le boîtier de connecteur femelle 11 est monté dans une position prédéterminée par rapport au boîtier de connecteur mâle 70 (en d'autres termes, lorsque le boîtier de connecteur mâle 70 est monté dans une position prédéterminée par rapport au boîtier de connecteur femelle 11), de telle sorte que le boîtier de connecteur femelle 11 et les boîtiers de connecteur mâle 70 sont amenés dans la condition montée provisoirement, les bras de retenue élastiques 32, après avoir buté de manière respective contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76, sont guidées de manière respective sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21, et coulissent sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte que le levier pivotant 13 est légèrement déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. Des détails du connecteur du type à levier pivotant 10 de cette construction vont être décrits ci-dessous. Le boîtier de connecteur femelle 11 est moulé dans une résine synthétique isolante, et comprend la partie de capot 17 d'une forme tubulaire globalement carrée ayant une paire de plaques latérales 14, une plaque supérieure 15 et une plaque inférieure 16. Chacune des deux plaques latérales 14 a une encoche 18 qui s'étend depuis un bord d'extrémité dans la direction de montage. Les saillies d'engagement 71 formant une paire, formées sur et dépassant de manière respective depuis des surfaces latérales opposées du boîtier de connecteur mâle 70, sont insérées de manière respective dans les encoches 18. Des arbres de support pivotant de levier pivotant 19 (servant d'axe de mouvement pivotant) sont formés de manière respective sur la paire de plaques latérales 14 du boîtier de connecteur femelle 11, et des saillies de limitation de mouvement pivotant de levier pivotant 20 destinées à limiter la plage de mouvement pivotant du levier pivotant 13 sont en outre formées de manière respective sur la paire de plaques latérales 14. La partie de capot 17 a les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 qui sont continues de manière respective avec les bords des encoches 18. Chacune des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 est une partie d'une surface périphérique extérieure courbe de la partie de capot 17. La plaque supérieure 15 a une partie de blocage de levier pivotant 22 disposée au niveau d'une extrémité du côté blocage de la plage de mouvement pivotant du levier pivotant 13. Lorsque le levier pivotant 13 est déplacé de façon pivotante dans une position totalement montée, une partie de pièce de blocage 23 (voir la figure 4), formée sur le levier pivotant 13, est amenée en engagement d'encliquetage avec la partie de blocage de levier pivotant 22, en bloquant ainsi le levier pivotant 13. D'autre part, lorsque la partie de blocage de levier pivotant 22 est poussée dans la condition bloquée du levier pivotant 13, la pièce de blocage 23 du levier pivotant 13 est désengagée de la partie de blocage de levier pivotant 22, en annulant ainsi la condition bloquée. Le boîtier de connecteur femelle 11 a une partie d'insertion de boîtier de connecteur mâle 24 disposée à l'intérieur de la paire de plaques latérales 14 et 14, la plaque supérieure 15 et la plaque inférieure 16. Cette partie d'insertion de boîtier de connecteur mâle 24 possède quatre rainures de guidage 25 s'étendant dans la direction de montage de façon à recevoir et guider de manière respective quatre saillies d'insertion 72 formées sur la surface périphérique externe du boîtier de connecteur mâle 70 et s'étendant dans la direction de montage. Le boîtier intérieur 12 est fabriqué dans une résine synthétique isolante, et possède six bornes femelles 26 (voir la figure 4) reçues de manière respective dans des parties de réception de borne (non représentées). Un joint torique étanche à l'eau (non représenté) est monté sur le boîtier intérieur 12. Lorsque le boîtier de connecteur femelle et le boîtier de connecteur mâle 70 sont montés ensemble, les bornes femelles 26 viennent en contact avec 2889364 12 des bornes mâles 75 respectives (voir la figure 8) à l'intérieur du boîtier de connecteur mâle 70, et sont reliées électriquement à celles-ci. Des parties de raccordement de fil (non représentées) des bornes femelles 26, disposées de manière éloignée d'une partie de montage du boîtier intérieur 12, sont reliées électriquement à un faisceau de câble 80. Le levier pivotant 13 est un élément de support d'opération de montage de connecteur, et comprend la paire de parties de corps de levier pivotant 27, et une plaque de pont s'étendant entre les parties de fin de mouvement pivotant des parties de corps de levier pivotant 27 (les parties de levier pivotant 27 et la plaque de pont sont formées en emboutissant une plaque métallique ou une tôle relativement mince en une forme globalement en U), et la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 d'une forme globalement en U montée intégralement sur les parties de corps de levier pivotant 27 et la plaque de pont afin de les recouvrir. Les parties de fin de mouvement pivotant des parties de corps de levier pivotant 27 sont interconnectées par la plaque de point d'une manière telle que les parties de corps 27 et la plaque de pont sont reliées intégralement ensemble d'une manière ininterrompue, et une partie de cette plaque de pont est exposée depuis la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 afin de former la partie de pièce de blocage 23. Chacune des parties de corps de levier pivotant 27 comprend un trou de pivot 29 pour le passage de l'arbre de support pivotant de levier pivotant 19 à travers, une rainure de came 30 qui est disposée à l'extérieur du trou de pivot 29, et est formée avec une forme courbe, et peut être engagée avec la saillie d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70 de façon à déplacer le boîtier de connecteur femelle II vers le boîtier de connecteur mâle 70 en fonction du mouvement pivotant du levier pivotant 13 pendant l'opération de montage, et un guide 31 destiné à guider la saillie d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70 dans la rainure de came 30 au moment de la réalisation de l'opération de montage. La partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 est fabriquée dans une résine synthétique isolante ayant une élasticité élevée, et a les bras de retenue élastiques 32 et 32 formés de manière respective au niveau des parties latérales opposées. Les bras de retenue élastiques 32 et 32 sont des parties moulées en résine synthétique moulées intégralement avec un corps de la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28, et se prolongent ou s'étendent vers le bas depuis le corps de la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 de manière respective vers les guides 31. Le boîtier de connecteur mâle 70 est moulé dans une résine synthétique isolante, et a la partie de capot 74 d'une forme tubulaire globalement carrée formée sur et dépassant depuis une partie de base 73. Les six bornes mâles 75, fixées sur la partie de base 73, sont disposées à l'intérieur de la partie de capot 74. Des parties de raccordement de fil (non représentées) des bornes mâles 75, disposées près de la partie de base 73, sont reliées électriquement à un faisceau de câble (non représenté). La partie de capot 74 a les quatre saillies d'insertion 72 formées sur sa surface périphérique extérieure et s'étendant dans la direction de montage, et a également la paire de saillies d'engagement 71 formées de manière respective sur les surfaces latérales opposées. La partie de capot 74 a la paire de surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 disposée de façon immédiatement adjacente respectivement à la paire de saillies d'engagement 71. Les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 sont coniques de manière à augmenter progressivement en largeur dans la direction de montage (ou d'avance) du boîtier de connecteur femelle 11. Par conséquent, lorsque le boîtier de connecteur femelle 11 doit être ramené dans la condition montée provisoirement, les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 butent de manière respective contre les bras de retenue élastiques 32 de la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28, et déforment élastiquement ces bras 32 afin d'augmenter la distance entre ces bras 32, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. Comme cela est représenté dans la figure 2, des parties d'extrémité distale (saillies de retenue provisoire) 33 (chacune dépassant vers l'intérieur afin de prendre une forme globalement en L) des bras de retenue élastiques 32 de la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 sont disposées de manière respective à l'intérieur des encoches 18 formées dans le boîtier de connecteur femelle 11. Lorsque la partie de capot 74 du boîtier de connecteur mâle 70 commence à entrer dans la partie de capot 17 du boîtier de connecteur femelle 11 dans la direction de montage, les saillies d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70 commencent à entrer dans les encoches 18 respectives dans le boîtier de connecteur femelle 11, et avant que la condition montée provisoirement soit obtenue, les bras de retenue élastiques 32 butent de manière respective contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76. Dans le connecteur du type à levier pivotant 10, avant que l'opération de montage soit effectuée, le levier pivotant 13 est disposé dans une position sans montage Pl comme cela est représenté dans la figure 3, et les guides 31 ainsi que les encoches 18 du boîtier de connecteur 2889364 15 femelle 11 sont dirigés vers les saillies d'engagement 71 respectives du boîtier de connecteur mâle 70. Comme cela est représenté dans la figure 4, la partie d'insertion de boîtier de connecteur mâle 24 d'une forme globalement annulaire est formée entre la partie de capot 17 et le boîtier intérieur 12 du boîtier de connecteur femelle 11. Lors de la réalisation de l'opération de montage provisoire, les parties de réception de borne du boîtier intérieur 12 sont alignées de manière respective avec les bornes mâles 75 disposées à l'intérieur de la partie de capot 74 du boîtier de connecteur mâle 70 et dépassant dans la direction de montage, et les rainures de guidage 25 du boîtier de connecteur femelle 11 sont également montées de manière respective sur les saillies d'insertion 72 du boîtier de connecteur mâle 70, et les guides 31 du levier pivotant 13 ainsi que les encoches 18 du boîtier de connecteur femelle 11 sont en outre disposés en alignement avec les saillies d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70, respectivement, et dans cette condition, la partie de capot 74 du boîtier de connecteur mâle 70 est poussée et insérée dans la partie d'insertion de boîtier de connecteur mâle 24 formée entre le boîtier de connecteur femelle 11 et le boîtier intérieur 12, comme cela est représenté dans la figure 5. Comme cela est représenté dans la figure 6, la partie de capot 74 du boîtier de connecteur mâle 70 est ainsi poussée et insérée entre le boîtier de connecteur femelle 11 et le boîtier intérieur 12, et une fois que les saillies d'engagement 71 passent de manière respective au-delà des guides 31 du levier pivotant 13, les parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32 du levier pivotant 13 butent de manière respective contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 du boîtier de connecteur mâle 70, de telle sorte que les bras de retenue élastiques 32 sont déformés élastiquement, en augmentant ainsi la distance entre ces bras de retenue élastiques 32. Ensuite, lorsque la partie de capot 74 du boîtier de connecteur mâle 70 est davantage insérée dans une position prédéterminée à l'intérieur de la partie d'insertion deboîtier de connecteur mâle 24, la condition montée provisoirement est obtenue. Toutefois, cette condition montée provisoirement est instantanément annulée par le mouvement coulissant des parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32 sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives comme cela est représenté dans la figure 7. Comme cela est représenté dans la figure 7, les parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32 (qui ont été déformées élastiquement en faisant buter les parties d'extrémité distale 33 contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 respectives, de telle sorte qu'une force élastique a été accumulée dans chaque bras de retenue élastique 32) sont guidées vers les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives de la partie de capot 17 du boîtier de connecteur femelle 11 par l'intermédiaire des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76. Lorsque les parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32 se déplacent sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives disposées en relation continue par rapport au bord supérieur des encoches 18 respectives, les bras de retenue élastiques 32 sont rappelés élastiquement de manière à diminuer la distance entre eux, et coulissent sur et le long des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives sous l'influence des forces élastiques accumulées (c'est-à-dire leurs forces de rappel), de telle sorte que le levier pivotant 13 est poussé immédiatement dans une position d'annulation de montage provisoire P2. Comme cela est représenté plus en détail dans les figures 8 et 9, lorsque la partie d'extrémité distale 33 de chaque bras de retenue élastique 32 se déplace depuis la surface inclinée du côté boîtier de connecteur mâle 76 jusqu'à la surface inclinée du côté boîtier de connecteur femelle 21, des forces de réaction, qui résultent du contact coulissant des bras de retenue élastiques 32 (ayant les forces élastiques accumulées) avec les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives de forme courbe, sont appliquées sur le levier pivotant 13, en poussant ainsi le levier pivotant 13 vers la position d'annulation de montage provisoire P2. C'est-à-dire que la distance entre ces surfaces des parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32 destinées à buter contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 respectives et destinées à buter contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives est plus petite que la distance entre les parties des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76 destinées à venir en contact de manière respective avec les parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques, et est également plus petite que les parties des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 destinées à venir en contact de manière respective avec les parties d'extrémité distale 33. Comme cela est représenté dans la figure 10, le levier pivotant 13, poussé vers la position d'annulation de montage provisoire P2, est déplacé manuellement de façon pivotante vers une position de montage terminée P3 (voir la figure 13) par l'opérateur. Lorsque le levier pivotant 13 est ainsi déplacé de façon pivotante de la position d'annulation de montage provisoire P2 vers la position de montage terminée P3, la distance entre le centre (ou axe) de chaque arbre de support pivotant de levier pivotant 19 et la saillie d'engagement 71 correspondante à l'intérieur de la rainure de came 30 diminue, de telle sorte que le montage du boîtier de connecteur femelle 11 et du boîtier de connecteur mâle 70 l'un par rapport à l'autre se poursuit comme cela est représenté dans la figure 11. Lorsque chaque saillie d'engagement 71 atteint la partie d'extrémité fermée de la rainure de came 30 correspondante dans le levier pivotant 13 comme cela est représenté dans la figure 12, la partie de pièce de blocage 23 du levier pivotant 13 est retenue par la partie de blocage de levier pivotant 22 du boîtier de connecteur femelle 11, de telle sorte que la condition totalement montée est obtenue. Le levier pivotant 13 est bloqué dans la position de montage terminée P3 comme cela est représenté dans la figure 13, et les saillies d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70 sont par conséquent empêchées par les rainures de came 30 respectives d'être retirées, et le montage des boîtiers de connecteur mâle et femelle 70 et 11 est terminé. A ce momentlà, les bornes femelles 26 à l'intérieur du boîtier intérieur 12 sont reliées électriquement de manière respective aux bornes mâles 75 à l'intérieur du boîtier de connecteur mâle 70, et un circuit est formé par le faisceau de câble 80, relié au boîtier de connecteur femelle 11, et le faisceau de câble relié au boîtier de connecteur mâle 70. Ainsi, les parties d'extrémité distale 33 de chacun des bras de retenue élastiques 32 sont amenées de manière successive en contact coulissant avec la surface inclinée du côté boîtier de connecteur mâle 76 et la surface inclinée du côté boîtier de connecteur femelle 21, de telle sorte que la condition monté provisoirement est automatiquement annulée, et le levier pivotant 13 est poussé vers l'extérieur vers la position de montage terminée P3. Par conséquent, l'opérateur doit simplement déplacer de façon pivotante le levier pivotant 13 ainsi poussé vers l'extérieur dans la position de montage terminée P3 avec une faible force de poussée. Comme cela a été décrit ci-dessus, dans le connecteur du type à levier pivotant 10 de cette construction, en même temps que le boîtier de connecteur femelle 11 est monté dans la position prédéterminée par rapport au boîtier de connecteur mâle 70 (en d'autres termes lorsque le boîtier de connecteur mâle 70 est monté dans la position prédéterminée par rapport au boîtier de connecteur femelle 11), de telle sorte que le boîtier de connecteur femelle 11 et le boîtier de connecteur mâle 70 sont montés provisoirement ensemble, les parties d'extrémité distale 33 des bras de retenue élastiques 32, après avoir buté de manière respective contre les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle 76, sont guidées de manière respective sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21, et coulissent sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle 21 respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte que le levier pivotant 13 est légèrement déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. Par conséquent, lors de l'annulation de la condition montée provisoirement, une force d'actionnement, suffisamment grande pour amener les doigts de came à coulisser sur les parties de saillie respectives, ne doit pas être appliquée manuellement sur le levier pivotant par 2889364 20 l'opérateur comme dans la construction conventionnelle, et le levier pivotant peut par conséquent facilement être déplacé de façon pivotante de façon à monter totalement le boîtier de connecteur femelle 11 et le boîtier de connecteur mâle 70 ensemble, Ainsi, le connecteur du type à levier pivotant 10 peut annuler condition montée provisoirement de lui-même, et la série d'opérations de montage peut par conséquent être facilement effectuée. La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation cidessus, et des modifications, améliorations etc. appropriées peuvent être réalisées. De plus, la matière, la forme, les dimensions, la valeur numérique, le nombre, la disposition, etc. de chacun des éléments constitutifs de la forme de réalisation ci-dessus sont arbitraires, et ne sont pas limités tant que l'invention peut être réalisée. Dans le connecteur du type à levier pivotant 10 ci-dessus, le levier pivotant 13 comprend les parties de corps de levier pivotant (fabriquées en métal) qui sont disposées avec la partie de capot 17 du boîtier de connecteur femelle 11 disposée entre elles, et peuvent être engagées de manière respective avec les saillies d'engagement 71 du boîtier de connecteur mâle 70, et la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 (fabriquée en résine synthétique) montée sur les parties de corps de levier pivotant 27 afin de recouvrir les parties de fin de mouvement pivotant des parties de corps de levier pivotant 27. La partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 a la paire de bras de retenue élastiques 32 en résine synthétique moulée intégralement avec le corps. Toutefois, le connecteur du type à levier pivotant de l'invention ne doit pas être limité à cette construction, et le levier pivotant 13 peut par exemple être fabriqué totalement en métal sans prévoir la partie d'actionnement de mouvement pivotant 28 fabriquée en résine synthétique, auquel cas une paire de bras de retenue élastiques en métal est formée intégralement avec ses parties de corps de levier pivotant 27 | Dans un connecteur du type à levier pivotant (10), en même temps qu'un boîtier de connecteur mâle (70) est monté dans une position prédéterminée par rapport à un boîtier de connecteur femelle (11), de telle sorte que le boîtier de connecteur femelle (11) et le boîtier de connecteur mâle (70) sont amenés dans une condition montée provisoirement, des parties d'extrémité distale (33) de bras de retenue élastiques (32), après avoir buté de manière respective contre des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur mâle (76), sont guidées de manière respective sur des surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle (21), et coulissent sur les surfaces inclinées du côté boîtier de connecteur femelle (21) respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte qu'un levier pivotant (13) est déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. | 1. Connecteur du type à levier pivotant {10) caractérisé en ce qu'il comporte: un premier boîtier de connecteur (11), un levier pivotant (13) supporté de façon pivotante sur ledit premier boîtier de connecteur (11), et un deuxième boîtier de connecteur (70), ledit levier pivotant (13) étant engagé avec des parties d'engagement (71) dudit deuxième boîtier de connecteur (70), et ledit levier pivotant (13) étant déplacé de façon pivotante, en montant ainsi ledit premier boîtier de connecteur (11) et ledit deuxième boîtier de connecteur (70) ensemble, ledit premier boîtier de connecteur (Il) comprenant une partie de capot (17) destinée à recevoir une partie dudit deuxième boîtier de connecteur (70), et ledit levier pivotant {13) comprenant une paire de parties de corps de levier pivotant en forme de plaque (27) qui sont opposées l'une à l'autre avec ladite partie de capot (17) dudit premier boîtier de connecteur (11) disposée entre elles, et peuvent être engagées de manière respective avec lesdites parties d'engagement (71), une partie d'actionnement de mouvement pivotant (28) s'étendant entre des parties de fin de mouvement pivotant desdites parties de corps de levier pivotant {27), et une paire de bras de retenue élastiques (32) prévus au niveau de ladite partie d'actionnement de mouvement pivotant {28), et ledit deuxième boîtier de connecteur (70) comprenant une partie de capot (74) destinée à recevoir une partie dudit premier boîtier de connecteur (11), et une paire de premières surfaces inclinées {76) qui sont formées sur une surface extérieure de ladite partie de capot (17) dudit deuxième boîtier de connecteur (70) de façon à buter de manière respective contre lesdits bras de retenue élastiques (32), et ladite partie de capot (17) dudit premier boîtier de connecteur (11) possédant une paire de deuxièmes surfaces inclinées (21) qui sont formées sur une surface extérieure de celle-ci, et s'étendent dans des directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, et en même temps que ledit premier boîtier de connecteur (11) est monté dans une position prédéterminée par rapport audit deuxième boîtier de connecteur (70), de telle sorte que ledit premier boîtier de connecteur (11) et ledit deuxième boîtier de connecteur (70) sont amenés dans une condition montée provisoirement, lesdits bras de retenue élastiques {32), après avoir buté de manière respective contre lesdites premières surfaces inclinées (76), sont guidés de manière respective sur lesdites deuxièmes surfaces inclinées (21), et coulissent sur lesdites deuxièmes surfaces inclinées (21) respectives dans les directions respectives afin de diminuer la distance entre elles, de telle sorte que ledit levier pivotant (13) est déplacé de façon pivotante, en annulant ainsi la condition montée provisoirement. 2. Connecteur du type à levier pivotant {13) (10) selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits bras de retenue élastiques (32) a une saillie de retenue provisoire (33) formée sur un côté intérieur de celui-ci, et une distance entre lesdites saillies de retenue provisoire (33) est plus petite qu'une distance entre lesdites premières surfaces inclinées (76), et est également plus petite qu'une distance entre lesdites deuxièmes surfaces inclinées (21). | H | H01 | H01R | H01R 13 | H01R 13/629,H01R 13/64 |
FR2899923 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE ET INSTALLATION DE STORE COMMANDEE PAR CE PROCEDE | 20,071,019 | La présente invention concerne le domaine des protections solaires motorisées, et en particulier des stores à bras, comme par exemple les stores de terrasse. Des installations existantes de stores motorisées comprennent une toile de store et des bras dépliables de guidage de la toile dont le mouvement accompagne un mouvement de déploiement ou de repli de la toile, la toile étant susceptible de s'enrouler autour d'un tube mis en mouvement par un actionneur. Plus précisément, une installation de store à bras comprend généralement les éléments suivants un tube d'enroulement, maintenu à ses extrémités dans un coffre ou par des supports, des bras dépliables, une toile de store et une barre rigide dite barre de charge. Un actionneur tubulaire permet de motoriser l'installation. La toile de store est fixée par un de ses côtés sur le tube d'enroulement à l'intérieur duquel se trouve l'actionneur tubulaire. Cet actionneur entraîne en rotation le tube et par conséquent permet d'enrouler ou de dérouler la toile. La toile est également fixée sur son côté opposé, à ladite barre de charge. Celle-ci permet de maintenir la toile et, éventuellement, sert à refermer le coffre du store lorsque la toile est dans sa position repliée. Les bras du store sont fixés d'une part au coffre du store (ou à des supports appropriés) et d'autre part à la barre de charge. Ils présentent au moins un coude articulé, leur permettant de se plier ou de se déplier. Les bras sont munis, généralement au niveau du coude, de ressorts bandés lors du repli de la toile. Les stores à bras se déploient généralement de façon sensiblement horizontale. Le déploiement de la toile ne peut donc pas être réalisé uniquement sous l'effet du poids de la barre de charge. Pour le déploiement, les bras ont tendance, sous l'effet des ressorts, à chercher à se déplier. De ce fait, si l'actionneur libère la rotation du tube d'enroulement, la toile est entraînée par les bras et le store se déploie. Lors du repli du store, l'actionneur entraîne le tube d'enroulement en rotation, ce qui a pour effet de tirer sur les bras par l'intermédiaire de la toile pour les replier. Les ressorts des bras ont en général un fort coefficient de raideur. En effet, il est requis que les stores classiquement vendus sur le marché soient déroulés avec la toile fortement tendue, quelle que soit la position d'arrêt, ceci pour des raisons esthétiques et techniques (absence de poche d'eau en cas de pluie, maintien plus rigide et donc résistance au vent, etc.). Ces contraintes en tension de la toile provoquent dans 15 le temps une distension et un allongement de celle-ci qui peut conduire à effectuer des re-réglages. La position complètement déployée, également connue sous les termes de position de fin de course basse est repérée sans butée, généralement grâce à un dispositif de 20 comptage. Dans les installations existantes, cette position correspond également à une position de verrouillage dans laquelle les bras sont dépliés au-delà d'une position où des segments du bras sont alignés. Plus précisément, dans les installations existantes, chaque bras comporte au moins 25 deux segments articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation perpendiculaire au plan de déplacement. Un angle a est défini par les deux segments dans le plan de déplacement. Cet angle a va croissant au fur et à mesure que la toile est déployée. La position de 30 verrouillage correspond à une position dans laquelle l'angle a est supérieur à 180 . Dans cette position, on dit que les bras sont arc-boutés . Cette position de verrouillage permet un bon maintien de la tension de la toile, notamment par rapport au vent. En revanche, le passage de cette position de verrouillage, lors du déploiement ou plus particulièrement du repli de la toile, nécessite que l'actionneur soit capable de développer un fort couple d'entraînement. De ce fait, les actionneurs destinés aux stores à bras sont dimensionnés pour un fort couple, qui n'est globalement nécessaire que pour le déverrouillage des bras, c'est-à-dire le passage de la position verrouillée. Le reste de la course ne nécessite qu'un couple moyen. De plus, l'ensemble du store doit répondre à des critères de précision, de sensibilité et d'étanchéité. Compte-tenu de ces critères, la motorisation des stores est coûteuse puisque les actionneurs doivent être puissants (de 25 à 120 Nm) et les dispositifs de comptage élaborés. L'invention cherche donc à contourner ces exigences et se propose de simplifier la commande de l'installation de store, tout en conservant une tension de toile adaptée à la demande du marché. Elle a donc pour objet un procédé de commande d'une installation de store comportant : - lors du déploiement de la toile, une étape de surveillance d'une grandeur représentative de la tension de la toile, - une étape d'enroulement de la toile sur le tube déclenchée automatiquement en réponse à une chute de la tension de la toile consécutive à un blocage du mouvement associé des bras lors du déploiement, cette étape d'enroulement étant arrêtée automatiquement avant un repli perceptible des bras. Le fait de déclencher l'étape d'enroulement de la toile dès que la tension de la toile chute, permet notamment de retendre automatiquement cette toile. De plus, utiliser une grandeur représentative de la tension de la toile simplifie le procédé de commande puisqu'il n'est plus nécessaire de recourir à des dispositifs de comptage pour commander l'arrêt du déploiement de la toile. En fait une simple butée propre à arrêter le dépliement des bras suffit à provoquer une chute de la tension de la toile et donc à arrêter son déploiement. Enfin, détecter une chute de la tension de la toile à partir de la grandeur représentative de cette tension permet non seulement de retendre la toile lorsque les bras sont arrivés en butée, mais également de retendre la toile lorsque les bras ont rencontré un obstacle extérieur à l'installation du store. Par l'expression un repli perceptible des bras , on définit ici un mouvement de repli des bras correspondant à un déplacement de la toile inférieur à 5% de la course totale de cette toile entre une position complètement repliée et une position complètement déployée. Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -l'étape de surveillance comprend une mesure du couple exercé par l'actionneur sur le tube d'enroulement ; - l'étape d'enroulement est automatiquement arrêtée dès que la grandeur représentative de la tension de la toile devient supérieure à un seuil prédéterminé ou dès que la variation de la grandeur représentative dépasse un seuil prédéterminé ; -l'étape d'enroulement est automatiquement arrêtée dès qu'une durée prédéterminée est écoulée depuis le 30 déclenchement de l'étape d'enroulement ; - la durée ou le seuil est prédéterminé lors d'une phase d'apprentissage pour ne pas provoquer de repli perceptible des bras. Ces modes de réalisation du procédé présentent en outre les avantages suivants : - utiliser une mesure du couple de l'actionneur en tant que grandeur représentative de la tension de la toile 5 permet de loger le capteur dans le tube d'enroulement ou même dans l'actionneur et donc de le protéger, - arrêter l'étape d'enroulement en fonction d'un seuil prédéterminé de tension permet de garantir que la toile a été retendue, 10 - arrêter l'étape d'enroulement après une durée prédéterminée permet de retendre la toile sans pour cela mesurer à nouveau la tension de cette toile, et - déterminer la durée prédéterminée ou le seuil prédéterminé pour ne pas provoquer de repliement 15 perceptible des bras permet de maintenir un déploiement maximal de cette toile. L'invention a également pour objet une installation de stores motorisée comprenant : une toile de store, un actionneur commandable propre à entraîner l'enroulement de la toile du store sur un tube d'enroulement, plusieurs bras dépliables susceptibles d'accompagner le mouvement de la toile du store, un capteur propre à mesurer une grandeur représentative de la tension de la toile pendant son déploiement, et un calculateur apte à commander l'actionneur, et apte à mettre en œuvre le procédé de commande ci-30 dessus. 20 25 6 Cette installation comprend également un calculateur apte à mettre en œuvre le procédé de commande ci-dessus. Les modes de réalisation de cette installation peuvent comporter la caractéristique suivante : - le mécanisme de butée et/ou de retenue est ajustable de manière à régler la valeur de l'angle de blocage, le seuil prédéfini de traction ou la valeur de x. Ces modes de réalisation de l'installation présentent en outre les avantages suivants : - maintenir l'angle a en dessous de 180 C, permet d'utiliser un actionneur moins puissant pour enrouler la toile, ce qui simplifie la conception de l'installation de store, et - utiliser un mécanisme de retenue pour maintenir l'angle a si un effort, inférieur à un seuil prédéfini, est appliqué pour réduire cet angle, permet de verrouiller la toile à proximité de sa position complètement déployée sans utiliser d'énergie électrique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure la est une illustration schématique en perspective d'une installation de store, - les figures 2a, 2b et 2c représentent schématiquement l'installation de la figure 1 dans trois positions différentes, - les figures 3a, 3b et 3c sont des chronogrammes représentant, en fonction du temps, l'évolution du couple 30 d'un actionneur de la figure 1, - la figure 4 est un organigramme d'un procédé de commande de l'installation de la figure 1, - la figure 5 est un procédé de réglage de l'installation de la figure 1, et - les figures 6a et 6b sont une illustration schématique de mécanismes de butée susceptibles d'être mis 5 en œuvre dans l'installation de la figure 1. La figure 1 présente une installation 1 de store à bras selon l'invention. A l'intérieur d'un coffre 2 fixé sur une structure, par exemple une façade d'un bâtiment, se trouve un tube 10 d'enroulement 21 sur lequel s'enroule une toile de store 3. L'installation comprend également deux bras pliables 4, fixés d'un côté directement au coffre 2 et de l'autre côté sur une barre de charge 5 maintenant la toile 3 tendue dans le sens de la largeur. 15 Les bras 4 se plient et se déplient dans un plan commun de déplacement. Par exemple, ici, le plan de déplacement est sensiblement parallèle au plan de la toile 3. Chaque bras est formé de deux segments 41 et 42. Une extrémité du segment 41 est reliée à une autre extrémité du 20 segment 42 par l'intermédiaire d'une charnière 43 formant un coude articulé. La charnière 43 permet un pivotement des segments 41 et 42 l'un par rapport à l'autre autour d'un axe de rotation perpendiculaire au plan de déplacement. L'angle défini entre les segments 41 et 42 dont le plan de 25 déplacement est noté ici a. Chaque bras est équipé d'un dispositif élastique 10 propre à solliciter le bras vers une position dépliée. Généralement, le dispositif 10 se présente sous la forme de ressorts bandés lors du pliage des bras 4. 30 Chaque bras comprend également un mécanisme 11 de butée réglable. Ce mécanisme 11 permet d'imposer une valeur maximale a,,,aX pour l'angle a. La valeur a. est toujours strictement inférieure à 180 et de préférence inférieure à 150 . Des exemples de modes de réalisation du mécanisme 11 sont décrits en regard des figures 6a et 6b. Le dispositif d'actionnement est maintenant décrit en regard de la figure lb. Dans le tube d'enroulement se trouve un actionneur tubulaire 6, muni d'un axe de sortie sous forme d'une roue entraînant le tube 21 en rotation dans un premier sens et, en alternance, dans un deuxième sens opposé. Par exemple, l'axe de sortie est fixé à l'axe du tube 21 sans aucun degré de liberté. L'actionneur 6 comporte une partie d'entraînement ou moto-réducteur 6a ainsi qu'un frein 6b. Le frein permet de contrôler la vitesse de rotation et également de maintenir bloqué le tube d'enroulement. Lors du déploiement de la toile, l'actionneur 6 libère au moins partiellement le frein 6b et donc la rotation du tube d'enroulement dans le premier sens, sous l'action du dispositif élastique 10. La barre de charge 5 et la toile 3 sont alors entraînés vers la position complètement déployée. L'actionneur comprend également un capteur 7 de couple d'entraînement de la toile. Ce capteur 7 permet de mesurer une grandeur représentative de la tension de la toile 3. Alternativement, ce sont les variations de cette grandeur représentative qui permettent de déclencher les actions de déploiement ou de repli. Un capteur et un procédé de mesure du couple exercé par l'actionneur sur le tube 21 sont, par exemple, décrits dans le brevet EP 1 269 596 (Somfy). Ce brevet décrit un dispositif pour arrêter le moteur lorsque la charge sur le moteur dépasse une valeur déterminée. Il comprend des moyens de transformation de la variation de la tension aux bornes du condensateur de déphasage correspondant à une variation de couple déterminée en une variation choisie de la tension quel que soit le couple maximum développé, des moyens de comparaison de la tension transformée avec une tension de référence et des moyens d'arrêt du moteur lorsque la tension transformée est inférieure à la tension de référence. Typiquement, ce capteur permet de mesurer un couple moteur ou résistant. Le couple est dit résistant lorsque le couple exercé par l'actionneur 6 est utilisé pour freiner le déploiement de la toile. A l'inverse, le couple est dit moteur lorsque l'actionneur 6 est commandé pour enrouler la toile 3. Tout type de capteur permettant de mesurer une grandeur représentative de la tension de toile est envisageable, celui-ci ne faisant pas nécessairement partie de l'actionneur. Ainsi, un capteur mesurant directement la tension de toile ou un capteur mesurant des déplacements associés du tube par exemple entrent dans le cadre de l'invention. Enfin, l'actionneur comprend un calculateur électronique 8 apte à exécuter l'un des procédés décrits en regard des figures 4 et 5. Ce calculateur 8 est typiquement un calculateur programmable associé à un support d'enregistrement d'informations contenant des instructions pour l'exécution de l'un de ces procédés. Lors de l'enroulement de la toile, l'actionneur 6 entraîne en rotation dans le deuxième sens le tube 21, ce qui a pour effet de tirer sur la toile 3 et de contraindre les bras 4 à se replier. Les figures 2a à 2c permettent de visualiser les différentes étapes du procédé de commande du déploiement de la toile 3. Les figures 3a à 3c illustrent la variation du couple mesurée par le capteur 7, en fonction du temps, aux instants correspondant respectivement aux étapes des figures 2a à 2c. Lors du déploiement de la toile 3, vu à la figure 2a, le tube d'enroulement tourne dans le premier sens, les bras 4 se déplient et la toile du store se déroule. On parle d'ouverture du store. Pendant cette phase, le capteur 7 mesure le couple d'entraînement de la toile, par exemple au niveau de l'axe de sortie de l'actionneur. Comme illustré, le couple mesuré n'est pas nécessairement constant en fonction du temps pendant cette étape, du fait d'une cinématique particulière liée à la fois aux ressorts des bras et à la commande de l'actionneur, qui permet de tendre la toile lors du mouvement. Toutefois, elle suit globalement une loi linéaire. A la figure 2b, la toile est arrivée dans la position complètement déployée, c'est à dire que les bras 4 ne peuvent pas se déplier plus. Ici, c'est le mécanisme 11 qui empêche les bras de se déplier plus comme cela sera détaillé sur les figures 6a et 6b. Au moment où la toile atteint sa position complètement déployée, pendant un court instant, les bras tirent fortement sur la toile avant que l'actionneur 6 ne poursuive le déroulement. La toile 3 continue alors de se dérouler légèrement et le couple mesuré (couple correspondant à la tension de la toile) chute brutalement dans la mesure où la toile détendue n'exerce plus de contrainte sur le tube d'enroulement et donc sur l'actionneur. Typiquement le couple mesuré tombe en-dessous d'un seuil SI. Le calculateur 8 détecte la variation brutale du couple mesuré et commande alors l'arrêt de la rotation et donc le blocage du tube. L'installation est alors à l'arrêt mais la toile est détendue. Elle ne présente donc pas les caractéristiques souhaitées par les utilisateurs, tant au niveau esthétique que technique. La figure 3b illustre les variations du couple mesuré. La brusque chute B3 de couple est détectée sans confusion par le calculateur 8. Le calculateur 7 déclenche alors automatiquement une légère rotation du tube 21 dans le deuxième sens, ainsi que représenté à la figure 2c. Cette rotation a pour effet de tendre la toile, mais elle est stoppée avant que les bras 4 ne commencent à se replier. L'arrêt de l'enroulement peut être fonction du couple 10 mesuré et/ou d'une durée prédéterminée. Lors de l'enroulement, le couple mesuré augmente à nouveau comme on peut le voir sur la figure 3c. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, le calculateur 8 arrête l'enroulement de la toile 3 dès que le couple mesuré 15 dépasse un seuil prédéterminé S2. La valeur du seuil S2 est ajustée pour provoquer l'arrêt de l'enroulement de la toile 3 avant que les bras 4 ne commencent à se replier. La figure 4 reprend sous forme d'organigramme les différentes étapes liées au déploiement de la toile et à la 20 surveillance de la tension de la toile, ainsi que les liens entre ces deux aspects. Lors d'une étape P1, le début du déroulement de la toile est provoqué par un ordre d'un utilisateur. L'ordre est transmis, par exemple, à partir d'un point de commande 25 fixé au mur ou à partir d'une télécommande mobile sans fil. Cet ordre provoque le début d'une étape P2 de surveillance du couple mesuré par le capteur 7. Lors de l'étape P2, le capteur 7 mesure en continu un couple représentatif de la tension de la toile 3 et ce 30 couple mesuré est comparé en temps réel au seuil S. Une baisse de la tension de la toile est détectée si le couple mesuré tombe en dessous du seuil Si. Lors d'une étape P3, les bras 4 arrivent en butée. Les bras se bloquent. Peu après l'arrivée en butée des bras, le calculateur 8 détecte une baisse de tension de la toile lors d'une étape P4. En réponse, lors d'une étape P5, le calculateur 8 commande immédiatement l'arrêt de l'actionneur. Suite à cet arrêt, le calculateur 8 déclenche automatiquement, lors d'une étape P6, une rotation du tube 21 en sens inverse à celui qui vient d'avoir lieu. Ce mouvement d'enroulement déclenche instantanément une étape P7 de surveillance de l'arrêt de l'enroulement. L'étape P7 consiste, par exemple : - à vérifier si une durée prédéterminée décomptée depuis le début de l'étape P6 s'est écoulée, et/ou - à mesurer le couple représentatif de la tension de la toile 3 et à comparer ce couple au seuil S2. Si lors d'une étape P8, le calculateur 8 détermine que la durée prédéterminée est écoulée ou que le couple mesuré a franchi le seuil S2, alors il commande automatiquement, lors d'une étape P9, l'arrêt de l'enroulement de la toile 3. La toile reste alors immobilisée dans sa position déployée tant qu'une nouvelle commande de déplacement n'est pas provoquée par l'utilisateur. Le seuil S2 est déterminé de manière fixe, par exemple en fonction de la surface de la toile, de la tension imposée au dispositif élastique 10 et/ou du type de butées des bras 4. La valeur du seuil S2, ou de même, la durée d'enroulement de toile prédéterminée, peut également être réglée manuellement en exécutant le procédé de réglage de la figure 5. Au début du procédé de la figure 5, lors d'une étape 30 P11, un utilisateur fait basculer le calculateur 8 dans un mode d'apprentissage. Ensuite, les étapes Pl à P5 du procédé de la figure 4 sont exécutées. Toutefois, dans le mode d'apprentissage, le calculateur 8 ne procède pas automatiquement à l'étape P6. Au contraire, lors d'une étape P12, le calculateur 8 se met en attente d'une commande d'enroulement de la toile qui est provoquée manuellement par l'utilisateur. Ensuite, en réponse à cette commande d'enroulement, le calculateur 8 déclenche l'étape P6 et, en parallèle, lors d'une étape P13, le calculateur se met de nouveau en attente, mais cette fois-ci, d'une commande manuelle d'arrêt de l'enroulement. Lorsque l'utilisateur constate que les bras sont sur le point de se replier, il provoque manuellement l'envoi de cette commande d'arrêt de l'enroulement. En réponse, l'étape P9 est exécutée et, en parallèle, lors d'une étape P14, le calculateur détermine et enregistre la valeur du seuil S2 ou la valeur de temps écoulée pendant le mouvement de repli. La valeur du seuil S2 est déterminée à partir de la valeur mesurée par le capteur 7 à l'instant où l'étape P9 a été déclenchée. La valeur du seuil S2 ou la durée de repli ainsi définie par apprentissage peut être automatiquement modifiée pour tenir compte d'un temps de réaction de l'utilisateur. Cet apprentissage est tout à fait compatible avec le mécanisme 11, en particulier réglable par l'utilisateur. La figure 6a présente un exemple de mécanisme 11 sous forme de butée réglable, pour un bras 4. Ce dispositif limite le débattement mécanique des bras de manière réglable. Dans le mode de réalisation de la figure 6a, le mécanisme 11 comprend une vis 110 de réglage, montée par vissage dans un ergot taraudé 111. L'ergot 111 est fixé, sans aucun degré de liberté, au premier segment 41 du bras 4 ou à la charnière 43 du bras 4. Une extrémité de la vis 110 vient en butée sur un ergot 112 fixé sur le deuxième segment 42 du bras 4 lorsque le bras 4 est dans une position complètement dépliée. Ainsi, la vis 110 permet de régler la valeur amax en la vissant plus ou moins à l'intérieur de l'ergot 111. On peut également imaginer une butée élastique, permettant d'amortir le choc entre l'extrémité de la vis 110 et l'ergot 112, de manière à préserver les éléments de l'installation. Un deuxième mode de réalisation du mécanisme 11 est représenté sur la figure 6b. Il permet, en plus de maintenir la valeur de l'angle a inférieure à 180 , de retenir les bras dans la position complètement déployée. A cet effet, un premier ergot 113 fixé, sans aucun degré de liberté, sur la charnière 43 du bras 4 supporte une patte 114 flexible, à l'extrémité de laquelle est montée une protubérance 115. Un deuxième ergot 116 est fixé sur le deuxième segment 42 du bras 4. De préférence, la protubérance 115 et/ou l'ergot 116 présentent des surfaces inclinées par rapport à une direction F de déplacement relatif de la protubérance 115 par rapport à l'ergot 116. Sur la figure 6b, seule la protubérance 115 présente une surface inclinée 115a par rapport à la direction F. Les ergots 113 et 116, la patte 114 et la protubérance 115 forment un mécanisme de retenue propre à maintenir l'angle a dans une plage de +/- X autour de la valeur amax tant qu'un effort de traction exercé sur les bras pour réduire cet angle reste inférieur à un seuil prédéfini de traction. Par exemple, X est inférieur ou égal à 5 . De préférence, la protubérance 115 est déplaçable le long de la patte 114 dans au moins une direction contenue dans le plan de déplacement des bras 4. Cette possibilité de modifier la position de la protubérance 115 permet de régler la valeur X. De plus, la flexibilité de la patte elle-même peut être ajustée. Ceci permet de définir la valeur d'un seuil de traction au-delà duquel le déverrouillage des bras 4 devient possible, comme on le comprendra à la lecture de ce qui suit. Lors du déploiement des bras 4, l'ergot 116 rencontre la surface inclinée 115a de la protubérance 115. Toutefois, la déformation de la patte 114 permet à l'ergot 116 de passer sous la protubérance 115. La coopération de l'ergot 116 avec la protubérance 115 forme une butée escamotable provoquant une chute de la tension de la toile. Après avoir passé cette butée escamotable, les ergots 113 et 116 peuvent venir en butée pour limiter mécaniquement le déploiement de la toile. Un moyen de réglage tel que décrit en référence à la figure 6a peut également être mis en œuvre dans ce mode de réalisation. Les bras 4 se trouvent alors dans une position de verrouillage, indépendante des ressorts de tension des bras, propre à maintenir la toile dans sa position complètement déployée. Pour déverrouiller les bras 4, il faut également fournir un couple de déverrouillage des bras, ce couple étant cependant nettement inférieur à celui nécessaire au déverrouillage de bras arc-boutés. Lors du déploiement de la toile 3, le passage de la protubérance 115 provoque une chute du couple mesuré, ce qui permet de détecter la proximité de la position complètement déployée. En réponse, dans ce mode de réalisation, le calculateur 8 arrête automatiquement, après une durée prédéterminée, le déroulement de la toile 3. Cette durée est ici prédéterminée, pour laisser assez de temps pour que l'ergot 116 passe la protubérance 115 et que les bras soient ainsi dans leur position de verrouillage. Il n'est pas nécessaire que cette durée soit suffisamment longue pour que l'ergot 116 vienne buter sur l'ergot 113. La courbe de couple en fonction du temps est alors similaire à celle représentée à la figure 3b. Lors du mouvement d'enroulement permettant de tendre la toile 3, il est également plus facile d'arrêter automatiquement le mouvement avant le passage de cette protubérance 115. En effet, le passage de la protubérance 115 correspond à une augmentation importante du couple mesuré. Le seuil S2, peut alors facilement être déterminé par apprentissage. D'autres systèmes de butée et/ou de fixation de la valeur a. peuvent bien entendu être envisagés sans sortir du cadre de l'invention. C'est le cas par exemple d'une butée à bille ou d'une dispositif de retenue à aimant, tel que décrit par exemple dans la demande de brevet EP1273733. L'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le cadre des stores dits autonomes, c'est à dire fonctionnant grâce à une source d'énergie non reliée à un réseau électrique et éventuellement rechargeable (par exemple grâce à des cellules photovoltaïques). En effet, il est particulièrement important dans ce cas de limiter la consommation, et donc de limiter la puissance nécessaire à fournir par l'actionneur lors de l'actionnement du store, tout en conservant une toile suffisamment tendue. Les différentes fonctionnalités liées généralement aux stores sont tout à fait applicables en combinaison avec ce qui vient d'être décrit. Par exemple l'accostage en butée à tension d'alimentation ou vitesse réduite, le déstressage de la toile, l'utilisation conjointe de capteurs (d'ensoleillement, de vent, etc) peuvent être mis en oeuvre dans les modes de réalisation ci-dessus. D'autres avantages liés à l'invention sont détaillés ci-dessous : - un compteur de position n'est pas nécessaire, le store peut évoluer entre ses positions extrêmes (d'un côté le coffre et de l'autre, la butée, escamotable ou pas, sur les bras). Cette structure simplifie alors l'actionneur qui peut être plus facilement rendu étanche (en effet, les dispositifs de comptage sont des points d'entrée pour l'humidité, ce qui représente une contrainte de fabrication dans la mesure où un tel store est placé en extérieur), - les butées peuvent également être utiliséespour recaler la position en cas d'utilisation d'une manœuvre manuelle dans un système hors alimentation et à comptage électronique. Un autre avantage est lié à la détection d'obstacle à la descente d'un store. La variation de tension de la toile détectée pourrait également être due à la présence d'un obstacle sur la zone de déploiement du store (par exemple présence d'un camion devant un store de terrasse de café). Dans ce cas, le déploiement du store est arrêté, conformément à l'invention. En variante, le calculateur 8 et/ou le capteur 7 sont montés en dehors de l'actionneur. Dans d'autres modes de réalisation, chaque bras 4 peut 25 se déplier dans son propre plan de déplacement parallèle au plan de déplacement de l'autre bras. Ici, l'installation de store a été décrite dans le cas particulier où l'étape P6 d'enroulement est arrêtée automatiquement en fonction d'une durée prédéterminée ou du 30 dépassement du seuil S2. En variante, l'étape P6 d'enroulement de la toile est automatiquement arrêtée en fonction d'une distance angulaire prédéterminée. Par exemple, l'actionneur 6 est automatiquement arrêté dès que | Ce procédé de commande d'une installation de store motorisée comporte :- pendant le déploiement d'une toile, une étape (P2) de surveillance de la tension de la toile, et- une étape (P6) d'enroulement de la toile sur un tube déclenchée automatiquement en réponse à une chute de la tension surveillée, et arrêtée automatiquement avant un repli perceptible des bras de guidage de la toile. | 1. Procédé de commande d'une installation de store motorisée, l'installation comprenant une toile (3) de store et des bras dépliables de guidage de la toile (3) dont le mouvement accompagne un mouvement de déploiement ou de repli de la toile, la toile étant susceptible de s'enrouler autour d'un tube mis en mouvement par un actionneur, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte : - lors du déploiement de la toile, une étape (P2) de surveillance d'une grandeur représentative de la tension de la toile, une étape (P6) d'enroulement de la toile sur le tube déclenchée automatiquement en réponse à une chute de la tension de la toile consécutive à un blocage du mouvement associé des bras lors du déploiement, cette étape d'enroulement étant arrêtée automatiquement avant un repli perceptible des bras. 2. Procédé selon la précédente, dans lequel l'étape (P2) de surveillance comprend une mesure du couple exercé par l'actionneur sur le tube d'enroulement. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape (P6) d'enroulement est automatiquement arrêtée dès que la grandeur représentative de la tension de la toile devient supérieure à un seuil prédéterminé (S2) ou dès que la variation de la grandeur représentative dépasse un seuil prédéterminé. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape (P6) d'enroulement est automatiquement arrêtée dès qu'une durée prédéterminée est écoulée depuis le déclenchement de l'étape d'enroulement. 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel la durée ou le seuil est prédéterminé lors d'une phase 20 d'apprentissage pour ne pas provoquer de repli perceptible des bras. 6. Installation de store motorisée, caractérisée en ce qu'elle comprend : une toile (3) de store, - un actionneur (6) commandable propre à entraîner l'enroulement de la toile du store sur un tube d'enroulement, - plusieurs bras (4) dépliables susceptibles d'accompagner le mouvement de la toile du store, - un capteur (7) propre à mesurer une grandeur représentative de la tension de la toile pendant son déploiement, et - un calculateur (8) apte à commander l'actionneur, 15 et apte à mettre en oeuvre un procédé de commande conforme à l'une quelconque des précédentes. 7. Installation selon la 6, dans lequel chaque bras comporte au moins deux segments (41, 42) 20 pouvant pivoter l'un par rapport à l'autre dans un plan de déplacement des bras, un angle a défini par les deux segments dans le plan de déplacement allant croissant au fur et à mesure que la toile est déployée, l'installation comportant un mécanisme de butée propre à provoquer un 25 blocage des bras lors de leur dépliement lorsque la valeur de l'angle a atteint une valeur donnée dite angle de blocage, inférieure à 180 et de préférence inférieure à 150 . 8. Installation selon la précédente, 30 comprenant un mécanisme de retenue permettant le maintien de l'angle a dans une plage de +/- x autour de l'angle de blocage tant qu'un effort de traction exercé sur les bras pour réduire cet angle reste en deçà d'un seuil prédéfini 10de traction, x étant petit devant la valeur de l'angle de blocage, et de préférence inférieur à 5 . 9. Installation selon l'une des 7 à 8, dans laquelle le mécanisme de butée et/ou de retenue (11) est ajustable de manière à régler la valeur de l'angle de blocage, le seuil prédéfini de traction ou la valeur de x. | E,G | E04,G05 | E04F,G05D | E04F 10,G05D 15 | E04F 10/06,G05D 15/01 |
FR2889942 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE DE MATIERES KERATINIQUES REVETUES DE POLYMERE ISSU DE LA POLYMERISATION D'UN MONOMERE ELECTROPHILE | 20,070,302 | La présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, revêtues d'un polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile. Par "matières kératiniques", on entend la peau, les muqueuses telles que les lèvres, et/ou les phanères tels que les ongles et les fibres kératiniques, par exemple les cils, les sourcils et les cheveux. On utilise généralement des compositions cosmétiques à base de silicones ou de polymères ayant une forte affinité pour les matières kératiniques, en particulier les cheveux, en vue de modifier leurs propriétés superficielles, notamment pour les conditionner et leur apporter de la brillance. Il est généralement nécessaire de renouveler ces traitements dans la mesure où les agents de conditionnement ont tendance à s'éliminer, notamment aux shampoings. Il est désormais possible d'obtenir sur les cheveux des effets de conditionnement, de couleur et de brillance améliorés, rémanents aux shampooings, en mettant en oeuvre des monomères électrophiles tels qu'ils sont décrits dans la demande FR 2840208, éventuellement associés à d'autres composés actifs tels que des pigments. Il apparaît important de trouver un procédé qui permette d'éliminer le gainage du cheveu formé par le revêtement de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile, à tout moment, afin que l'utilisateur puisse retrouver son cheveu d'origine s'il le désire, et ce notamment si l'effet conféré par le polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile ne plaît pas ou si l'utilisateur souhaite modifier cet effet. Il est important que le procédé ne dégrade pas le cheveu et que le cheveu obtenu ait des propriétés cosmétiques identiques à celles qu'il avait avant le traitement. La demanderesse vient de découvrir de manière surprenante qu'il était possible d'atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, en appliquant sur les cheveux une composition comprenant au moins un composé démaquillant. Par ailleurs, la demanderesse a constaté de façon surprenante que les cheveux traités par le procédé selon l'invention possédaient un toucher totalement naturel, et qu'ils n'étaient pas dégradés par le procédé. L'invention a donc pour premier objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, revêtues d'un polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile, comprenant l'application, sur les matières kératiniques revêtues, d'une composition comprenant au moins un composé démaquillant. L'invention a également pour objet l'utilisation de cette composition pour démaquiller les matières kératiniques revêtues de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile. D'autres objets de l'invention apparaîtront à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Le polymère constituant le revêtement des matières kératiniques selon l'invention est obtenu par polymérisation d'un monomère capable de polymériser par polymérisation anionique en présence d'un agent nucléophile tel que par exemple, les ions hydroxydes (OH-) contenus dans l'eau à pH neutre. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Les monomères électrophiles utilisés plus particulièrement conformément à l'invention sont les monomères de structure: R1 R3 C = C (A) R2 R4 2889942 3 dans laquelle: RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductifattracteur) tel que: - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, - OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électroattracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, - C=-N, -COOH, COOR, -COSR, -CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, OR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C,_C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR', - COOR', -COR', -SH, -SR', - OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' désignant un radical alkyle en C1_C1o, ce polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n- butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et/ou siloxy et/ou silanol et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n.-(CF2)m-CF3 ou -(CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n=1 à 20 et m= 1 à 20. Les substituants R1 à R4 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoïques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et les groupements de type esters gras. Parmi les monomères précédemment cités, sont préférés les monomères de la famille des cyanoacrylates et leurs dérivés de formule (B) : R C=N C = C R2 COXR'3 X désignant NH,S,O, RI et R2 ayant les mêmes significations que précédemment, R'3 pouvant désigner un atome d'hydrogène ou un radical R tel que défini pour la formule (A). De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (B), on peut citer les 30 monomères: a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle en C1-C20 tels que: l'ester 2,2,3,3tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule: (B) C=N CH2= C (D) COO-CH2-CF2-CHF2, ou encore l'ester 2,2,2- trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2- propénoïque de formule: 10 C=N CH2= C (E) COO-CH2-CF3. b) les cyanoacrylates d'alkyle en C1-Cio ou d'(alcoxy en C1-C4)(alkyle en C1-Cio). On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Les monomères les plus particulièrement préférés sont ceux de formule F et leurs mélanges C=N CH2= C (F) COO-Z dans laquelle: Z=-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Par composé démaquillant au sens de l'invention, on entend tout composé qui, une fois appliqué sur les matières kératiniques revêtues de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile, va permettre de dissoudre et/ou de plastifier le revêtement formé, et donc supprimer toute la structure physique du revêtement ainsi que son adhésion avec les matières kératiniques. Le revêtement est ensuite très facilement éliminé du cheveu par simple action mécanique. Après l'action du démaquillant, la matière kératinique possède un toucher totalement naturel, celui-ci n'a pas du tout été dégradé. Le composé démaquillant est de préférence choisi parmi les huiles naturelles, les huiles minérales, les huiles de silicones, les acides gras liquides tels que l'acide oléique, le squalène, les esters gras. Parmi les huiles, on peut citer à titre non limitatif l'huile de lin, l'huile de coton, l'huile de sésame, l'huile d'olive, l'huile de cacahuète, l'huile minérale, la glycérine. Parmi les esters d'acide gras, on peut plus particulièrement citer les esters gras. Ces composés sont plus particulièrement les esters d'acide gras utilisés en cosmétiques et en pharmacie comme émollients, lubrifiants, plastifiants. On préférera les esters d'acide gras formés à partir d'acides carboxyliques et d'alcools pour lesquels l'ester gras a un nombre total d'atomes de carbone d'au moins 8 jusqu'à 60 et de préférence de 12 à 40 et encore plus préférentiellement de 15 à 30. Par exemple, les esters gras peuvent être formés à partir d'acide ayant une chaîne carbonée comprenant de 2 à 30 atomes de carbone et plus préférentiellement de 4 à 22. Cela inclut de manière non limitative l'acide acétique, l'acide butyrique, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide myristique, l'acide stéarique. Des alcools appropriés pour former l'ester d'acide gras ont une chaîne carbonée comprenant de 2 à 30 atomes de carbone et plus préférentiellement de 4 à 22. Cela inclut de manière non limitative le butanol, 1'octanol, l'alcool laurylique (dodécanol), l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique. De préférence les esters gras sont l'acétate d'octyle, l'acétate de dodécyle, l'isononanoate d'octyle, le palmitate d'isopropyle et le myristate d'isopropyle. Les huiles de silicone incluent notamment les polydiméthylsiloxanes comme l'octaméthyltétrasiloxane, la cyclopentadiméthylsiloxane. Quand plusieurs composés démaquillants sont utilisés en combinaison, ils peuvent être utilisés dans n'importe quelles proportions. Il peut être intéressant de mélanger plusieurs composés avec certains composés qui vont agir en dissolvant le gainage formé et d'autres qui vont agir comme plastifiants en réduisant le collant de l'adhésif. De préférence, le composé démaquillant est un ester gras. La composition peut également contenir un solvant. Des solvants appropriés peuvent être l'acétone, l'acétate d'éthyle, l'acrétate de butyle, l'acétate de méthyle, la turpentine, des alcools incluant l'éthanol, le butanol, l'alcool isopropylique, le diméthylsulfoxyde, la méthylsulfone, la diméthylsulfone. La composition peut aussi contenir différents additifs. A titre non limitatif, on peut citer: les antioxydants, les antimicrobiens, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, les polymères anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, les parfums, les colorants, les pigments, les nacres. Ces additifs sont généralement présents en quantité variable, par exemple de 0.1 à 30%. La composition peut aussi contenir des charges, celles-ci peuvent aider à l'abrasion du gainage. Cela comprend à titre non limitatif des particules incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, lamellaires ou non lamellaires. Elles peuvent être présentes à raison de 0,1% à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence 0,2 à 10 % en poids. On peut notamment citer le talc, l'argile, la silice, la carbonate de calcium, l'oxyde de titane, l'alumine, le sulfate de baryum, la bentonite, le stéarate de zinc, le mica, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon@) (Orgasol de chez Atochem), les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (TéflonB), l'amidon, le nitrure de bore, des microsphères polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme I'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (PolytrapB de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (TospearlsO de Toshiba, par exemple), les organopolysiloxanes élastomères. La composition peut aussi contenir des épaississants du milieu ou des gélifiants, ceux-ci peuvent aider à ce que la composition enrobe bien le cheveu et ne coule pas. A titre indicatif on peut citer comme épaississants l'éthyl cellulose, le stéarate de sodium, l'oléate de sodium, l' octanoate d'aluminium, l'éthyl guar. La composition démaquillante peut être anhydre ou aqueuse. Dans ce dernier cas, son pH peut être compris entre 2 et 11, de préférence entre 3 et 9. La composition démaquillante contient de préférence de 2 à 100% en poids du ou des composés démaquillants, de préférence de 5 à 100%, et plus préférentiellement de 10 à 95%. Le temps de pose de la composition démaquillante varie de 30s à 30mn, et de préférence de 1 à 10mn. Pendant le temps de pose, il est préférable de malaxer les mèches à démaquiller, cette action mécanique renforçant l'action du démaquillant. Après le temps de pose, l'excédent de la composition est généralement enlevé puis les cheveux sont rincés et shampouinés. Si nécessaire, plusieurs shampooings peuvent être réalisés. La composition cosmétique démaquillante peuvent être utilisées sous différentes formes galéniques, et notamment sous forme de spray, de mousse, de lingette, d'éponge, de peigne, ou de shampooing. Elle peut également être appliquée grâce à un peigne, une brosse de type brosse mascara ou même directement avec les doigts. La composition démaquillante peut être imprégnée sur un substrat insoluble dans l'eau, et notamment une lingette. Le substrat insoluble dans l'eau peut comprendre une ou plusieurs couches et il peut être choisi dans le groupe comprenant des matériaux tissés, des matériaux non-tissés, des mousses, des éponges, des ouates, en feuilles, boules ou films. Il peut s'agir notamment d'un substrat non tissé à base de fibres d'origine naturelle (lin, laine, coton, soie) ou d'origine synthétique (dérivés de cellulose, viscose, dérivés polyvinyliques, polyesters comme téréphtalate de polyéthylène, polyoléfines comme polyéthylène ou polypropylène, polyamides comme le Nylon, dérivés acryliques). Les non tissés sont décrits de façon générale dans RIEDEL Nonwoven Bonding Methods & Materials , Nonwoven World (1987). Ces substrats sont obtenus selon les procédés usuels de la technique de préparation des non-tissés. Quand le substrat est un non-tissé, on utilise de préférence un non-tissé épais, qui ne se met pas en boule et qui est assez solide pour ne pas se déliter et ne pas pelucher à l'application sur la peau. Il doit être absorbant, doux au moins sur une face pour le démaquillage des yeux en particulier. Comme non-tissés appropriés, on peut citer par exemple ceux commercialisés sous les dénominations Ultraloft 15285-01, Ultraloft 182008, Ultraloft 182-010, Ultraloft 182-016 par la société BBA, Vilmed M1519 Blau, Vilmed M 1550 N et 112-132-3 par la société Freudenberg, celui commercialisé sous la dénomination Norafin 11601-010B par la société Jacob Holm Industries, celui commercialisé sous la dénomination Aquadim VE50 G1NL (spun lace) par la société Tharreau, les non tissés flockés commercialisés sous les dénominations Univel 109 et Univel 119 par la société Uni Flockage. Ce substrat peut comporter une ou plusieurs couches ayant des propriétés identiques ou différentes et avoir des propriétés d'élasticité, de douceur et autres appropriées à l'usage recherché. Les substrats peuvent comporter par exemple deux parties ayant des propriétés d'élasticité différentes comme décrit dans le document WO-A-99/13861 ou comporter une seule couche avec des densités différentes comme décrit dans le document WO-A-99/25318 ou comporter deux couches de textures différentes comme décrit dans le document WO-A-98/18441. En outre, le substrat peut comprendre au moins une face rugueuse pour permettre une meilleure abrasion du gainage présent sur la matière kératinique. Le substrat peut avoir toute taille et toute forme appropriées au but recherché. Il peut ainsi avoir par exemple la forme d'une lingette rectangulaire, ou la forme d'un gant ou d'une moufle, faciles à enfiler sur la main, ou une forme d'une compresse ronde. Il a généralement une surface comprise entre 0,005 m2 et 0,1 m2, de préférence entre 0,01 m2 et 0,05 m2. Le taux d'imprégnation de la composition sur le substrat va généralement de 10 à 1500 %, de préférence de 50 à 500 % et encore mieux entre 70 et 350 %. Les techniques d'imprégnation des substrats par des compositions sont bien connues dans ce domaine et sont toutes applicables à la présente invention. En général, la composition d'imprégnation est ajoutée au substrat par une ou plusieurs techniques comprenant l'immersion, l'enduction, la vaporisation. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention. Exemples Dans les compositions, les pourcentages sont exprimés en poids. Gainage d'une mèche Une mèche de cheveux a été gainée en utilisant les composés 15 suivants: Monomère électrophile: 2-cyanoacrylate de 2-octyle. Mélange de silicones: - 50% de mélange poly diméthylsiloxane alpha-omega dihydroxyle / cyclopenta diméthylsiloxane (14.7/85.3) commercialisé 20 par Dow Corning sous le nom DC 1501 Fluid, et - 50% de cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom DC 245 Fluid. Une composition contenant 10% de monomères et 90% de mélange de silicones est réalisée. 0.16g de cette composition est appliqué sur 1g d'une mèche humide de cheveux naturels propres et secs de hauteur de ton égale à 4 ce qui correspond à une nuance naturelle châtain selon la classification des nuances naturelles décrite dans "Science des Traitements Capillaires" de C. ZVIAK, Ed. Masson 1988, p. 278. Après 15 minutes de pose la mèche est séchée pendant 2 minutes au sèchecheveux. Démaquillage de la mèche: Exemple 1: Composition 1: Acétate d'octyle: 95% Ethyl guar (1) : 5% (1) produit commercialisé sous la dénomination NHance AG 200 par la 10 société Aqualon La composition 1 est appliquée sur la mèche traitée en quantité suffisante pour recouvrir la mèche. La mèche est malaxée pendant 1 à 2 minutes. L'excédent de matière est ensuite retiré avec un papier, 15 puis un shampooing final en trois temps est réalisé. La mèche obtenue possède un toucher, une brillance et une cosmétique totalement naturelles, identiques à celles qu'elle avait avant le traitement. Exemple 2: Composition 2: Myristate d'isopropyle: 95% Ethyl guar (1) : 5% (1) produit commercialisé sous la dénomination N-Hance AG 200 par la société Aqualon La composition 2 est appliquée sur la mèche traitée en quantité suffisante pour recouvrir la mèche. La mèche est malaxée pendant 1 à 2 minutes. L'excédent de matière est ensuite retiré avec un papier, puis un shampooing final en trois temps est réalisé. La mèche obtenue possède un toucher, une brillance et une cosmétique totalement naturelles, identiques à celles qu'elle avait avant le traitement. Exemple 3: Composition 3: Myristate d'isopropyle: 90% Ethyl guar (1) : 5% Silice pyrogénée: 5% (1) produit commercialisé sous la dénomination N-Hance AG 200 par la 15 société Aqualon La composition 3 est appliquée sur la mèche traitée en quantité suffisante pour recouvrir la mèche. La mèche est malaxée pendant 1 à 2 minutes. L'excédent de matière est ensuite retiré avec un papier, 20 puis un shampooing final en trois temps est réalisé. La mèche obtenue possède un toucher, une brillance et une cosmétique totalement naturelles, identiques à celles qu'elle avait avant le traitement | La présente demande a pour objet un procédé de traitement cosmétique de matières kératiniques, et notamment des fibres kératiniques telles que les cheveux, revêtues de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile, comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition comprenant au moins un composé démaquillant. | 1. Procédé de traitement cosmétique de cheveux revêtus de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile, comprenant l'application, sur les cheveux revêtus, d'une composition comprenant au moins un composé démaquillant. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile est obtenu par polymérisation de monomères électrophiles répondant à la formule: R R3 1 1 C = C (A) R2 R4 dans laquelle: RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur choisi parmi: un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur choisi parmi les groupements -N(R)3+ S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -C=N, -COOH, -COOR, -COSR, - CONH2, -CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, OR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle lineaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1- C4, les groupements aryle et aryloxy, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi OR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un radical alkyle en CI-Ci o. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le ou les monomères électrophiles sont choisis parmi les composés de formule: R1 C=N C = C R2 COXR'3 dans laquelle X désigne NH, S, O, R1 et R2 sont tels que définis dans la 3, R'3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical R tel que défini 25 dans la 6. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le ou les monomères sont choisis parmi les 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle en C1-C20, les cyanoacrylates d'alkyle en (C1-Clo) ou d'(alcoxy en C1-C4) (alkyle en C1-Clo). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le ou les monomères sont choisis parmi le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le (B) cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le ou les monomères électrophiles répondent à la formule (F) : C=N CH2= C (F) COO-Z dans laquelle Z=-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé démaquillant est choisi parmi les huiles naturelles, les huiles minérales, les esters gras, les huiles de silicones, les acides gras liquides, le squalène. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le composé démaquillant est choisi parmi l'huile de lin, l'huile de coton, l'huile de sésame, l'huile d'olive, l'huile de cacahuète, l'huile minérale, la glycérine. 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le composé démaquillant est choisi parmi les esters gras formés à partir d'acide carboxylique et d'alcools pour lesquels l'ester gras a un nombre total d'atomes de carbone d'au moins 8 jusqu'à 60, de préférence de 12 à 40 et encore plus préférentiellement de 15 à 30. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le composé démaquillant est choisi parmi l'acétate d'octyle, l'acétate de dodécyle, 1'isononanoate d'octyle, le palmitate d'isopropyle et le myristate d'isopropyle. 11. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le composé démaquillant est choisi parmi les polydiméthylsiloxanes. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'agent démaquillant est choisi parmi l'octaméthyltétrasiloxane et la cyclopentadiméthylsiloxane. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend un solvant. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le solvant est choisi parmi l'acétone, l'acétate d'éthyle, l'acétate de butyle, l'acétate de méthyle, la turpentine, l'éthanol, le butanol, l'alcool isopropylique, la diméthylsufoxide, le métylsulfone, le diméthylsulfone. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition comprend en outre un additif choisi parmi les antioxydants, les antimicrobiens, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, les polymères anioniques, non ioniques, cationiques ou amphotères, les parfums, les colorants, les pigments, les nacres, les charges, les épaississants. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que les charges sont choisies parmi le talc, l'argile, la silice, la carbonate de calcium, l'oxyde de titane, l'alumine, le sulfate de baryum, la bentonite, le stéarate de zinc, le mica, le kaolin, les poudres de polyamide, les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile, de copolymères d'acide acrylique et les microbilles de résine de silicone, les organopolysiloxanes élastomères. 17. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que les épaississants sont choisis parmi l'éthyl cellulose, le stéarate de sodium, l'oléate de sodium, l'octanoate d'aluminium, l'éthyl guar. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition est anhydre. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la composition est aqueuse. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le pH de la composition est compris entre 2 et 11, de préférence entre 3 et 9. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition contient de 2 à 100% en poids du ou des composés démaquillants, de préférence de 5 à 100% et plus préférentiellement de 10 à 95%. 22.Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition est utilisée sous forme de spray, de mousse, de lingette, d'éponge, de peigne, ou de shampooing. 23.Utilisation d'une composition comprenant un composé démaquillant pour le démaquillage de cheveux revêtus de polymère issu de la polymérisation d'un monomère électrophile. 24.Utilisation selon la 23, caractérisée en ce que le composé démaquillant est choisi parmi les composés utilisés dans les 7 à 12. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 1 | A61K 8/81,A61K 8/89,A61Q 1/00 |
FR2893657 | A3 | BEQUILLE PROVISOIRE D'APPUI D'UN OUVRANT RABATTABLE | 20,070,525 | La présente invention en se rapporte à une béquille provisoire d'appui d'un ouvrant rabattable de véhicule automobile. Les véhicules automobiles comportent habituellement une caisse sur laquelle des ouvrants rabattables, du type capot avant ou hayon arrière, sont montés de manière articulée. Ces ouvrants rabattables sont usuellement montés sur la caisse du véhicule automobile avant les Io opérations de peinture, il se pose alors le problème de leur maintien dans une position écartée de la caisse pour procéder à ces opérations de peinture. Ces dernières peuvent être réalisées à la main par un opérateur, qui doit alors soulever, par exemple le hayon arrière, pour ensuite le maintenir 15 écarté de la caisse soit au moyen d'une béquille formée d'une tige rigide qu'il arc-boute entre le hayon et la caisse soit en l'accrochant par des crochets suspendus au-dessus de la caisse. Dans ces deux cas, des efforts physiques relativement peu importants mais répétitifs sont demandés à l'opérateur, et dans le second cas précisément, des 20 problèmes de qualité de peinture peuvent se posés. En outre, pour assister l'opérateur il a été imaginé de suspendre des systèmes à enrouleur commandables électriquement au-dessus de la caisse, de façon à pouvoir commander sans peine l'entraînement du hayon vers la position écartée de la caisse. 25 De tels systèmes sont relativement coûteux, et de plus ils sont susceptibles, lors de leur fonctionnement, de générer des particules sur la caisse et par conséquent d'entraîner des défauts sur la peinture. Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir une béquille provisoire d'appui qui non seulement 30 permette de maintenir l'ouvrant rabattable dans une position écartée de la caisse, mais au surplus qui puisse soulager l'opérateur lors de la mise en oeuvre de cette béquille provisoire. 2 2893657 Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une béquille provisoire d'appui d'un ouvrant rabattable de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comprenant une caisse sur laquelle ledit ouvrant est monté articulé, ledit ouvrant rabattable étant mobile entre 5 une position rapprochée de ladite caisse et une position écartée de ladite caisse, ladite béquille provisoire comprenant une extrémité d'appui et une extrémité opposée d'accrochage, ladite extrémité d'appui est destinée à être installée en appui contre ladite caisse, tandis que ladite extrémité opposée d'accrochage vient s'accrocher dans ledit ouvrant de façon à lo maintenir ledit ouvrant rabattable dans ladite position écartée; selon l'invention, la béquille comprend : des moyens télescopiques longitudinaux, extensibles entre une position rétractée dans laquelle lesdites extrémités d'appui et d'accrochage sont rapprochées, et une position étendue dans laquelle lesdites extrémités d'appui et d'accrochage 15 sont écartées l'une de l'autre ; et, des moyens d'entraînement commandables pour provoquer l'extension desdits moyens télescopiques vers ladite position étendue. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre de moyens télescopiques longitudinaux et de moyens 20 d'entraînement commandables permettant de déployer les moyens télescopiques longitudinaux, depuis une position dans laquelle ils sont rétractés, vers une position étendue en entraînant par-là même, ledit ouvrant rabattable vers sa position écartée de la caisse, et ce, sans effort particulier pour l'opérateur. 25 En conséquence, une telle béquille provisoire d'appui assiste l'opérateur pour écarter l'ouvrant de la caisse sans avoir à utiliser les dispositifs à enrouleur suspendus, et elle peut être mise en oeuvre pour tout type de véhicule, aussi bien pour le capot avant que pour le hayon arrière. 30 Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, lesdits moyens télescopiques longitudinaux comprennent un vérin, commandé par exemple par des moyens d'entraînement 3 2893657 commandables constitués de moyens de motorisation électriques. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, ledit vérin est alimenté par une pompe hydraulique, ladite pompe hydraulique étant entraînée en rotation par lesdits moyens de motorisation électriques. 5 En outre, et de façon particulièrement avantageuse ladite extrémité d'appui comporte une pince manuelle adaptée à être installée sur la caisse par un opérateur et y venir en prise pour maintenir ladite extrémité d'appui contre ladite caisse. De plus, préférentiellement, ladite extrémité opposée d'accrochage présente elle un crochet adapté à venir en prise io dans ledit ouvrant. De la sorte, l'extrémité d'appui et l'extrémité d'accrochage sont respectivement solidaires de la caisse et de l'ouvrant de sorte que les moyens télescopiques peuvent être activés pour éloigner l'un de l'autre la caisse et l'ouvrant sans risque de désolidarisation. Par ailleurs, grâce aux moyens d'entraînement commandables, ls lesdits moyens télescopiques sont susceptibles d'être commandés dans une pluralité de positions intermédiaires, entre ladite position rétractée et ladite position étendue de façon à pouvoir ajuster l'ouvrant rabattable dans une pluralité de positions entre la position rapprochée de la caisse et la position écartée de la caisse, l'opérateur maintenant d'une main 20 l'ouvrant rabattable et de l'autre actionnant les moyens d'entraînement commandables. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens télescopiques comprennent une pluralité de tronçons tubulaires montés respectivement à coulissement les uns dans les autres, ainsi 25 qu'on l'expliquera ci-après dans la suite de la description. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 30 - la Figure 1 est une vue schématique d'une béquille provisoire d'appui conforme à l'invention selon une première variante de mise en oeuvre ; - la Figure 2 est une vue schématique d'une béquille provisoire d'appui conforme à l'invention selon une seconde variante de mise en oeuvre. La Figure 1 illustre une béquille provisoire d'appui 10, comprenant des moyens télescopiques 11 ici dans une position étendue et constitués de quatre tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18, adaptés à venir coulisser respectivement les uns dans les autres, un premier tronçon 12 adapté à venir coulisser dans un deuxième tronçon 14, qui lui-même est adapté à venir coulisser dans un troisième tronçon 16, lui-même monté à io coulissement dans un dernier tronçon 18. Ces tronçons tubulaires sont reliés ensemble de façons étanche en formant une chambre longitudinale unique à l'intérieur de laquelle est injecté un gaz sous pression. De la sorte, les tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18 sont adaptés à être entraînés à force les uns dans les autres en réduisant le volume de la 15 chambre longitudinale et par la même, en comprimant plus encore le gaz sous pression, les trois tronçons tubulaires 12, 14, 16, étant alors logés entièrement dans le dernier tronçon 18 dans une position rétractée. Par ailleurs, la béquille 10 comporte des moyens de blocage commandables 20 destinés à venir bloquer ensemble les tronçons tubulaires 12, 14, 16, 20 18. Les moyens de blocage commandables sont maintenus dans ladite position de blocage grâce à des moyens ressorts non représentés, de façon à ce que, les tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18 demeurent bloqués ensemble en l'absence de toute intervention sur les moyens de blocage commandables 20. 25 En outre, le premier tronçon tubulaire 12 est équipé de moyens formant crochets 22 destinés à être engagés, par exemple dans un trou d'un ouvrant rabattable ou d'un hayon, éventuellement le trou destiné à installer une serrure, tandis que le dernier tronçon tubulaire 18 est lui équipé d'une pince 24 adaptée à être ajustée sur une caisse d'un véhicule 30 automobile et sur laquelle est monté l'ouvrant rabattable, et en particulier sur une traverse arrière de cette caisse. 5 2893657 Ainsi, lorsque l'ouvrant rabattable est dans une position rapprochée de ladite caisse, la béquille provisoire d'appui 10, après avoir été portée par un opérateur dans une position rétractée, telle que décrite ci-dessus, dans laquelle tous les tronçons sont logés à l'intérieur du dernier tronçon 5 18, est installée, sur la caisse entre l'ouvrant rabattable et la traverse arrière, le crochet 22 éventuellement dans le trou de serrure et la pince 24 sur la traverse. Puis, les moyens de blocage commandables alors actifs sont commandés pour libérer les tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18 qui, grâce au gaz initialement comprimé qui peut maintenant se dilater pour lo chercher à occuper un volume maximal, se déploient pour s'étendrent vers la position étendue telle que représentée sur la Figure 1, et ce, en écartant l'ouvrant rabattable de la caisse sans que l'opérateur ait beaucoup d'effort à produire. Par ailleurs, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention non 15 représenté, les moyens de blocage commandables 20 comportent des moyens de freinage permettant de contrôler la vitesse de déploiement des tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18. En outre, les moyens de blocage commandables 20 sont susceptibles d'être relâchés durant le déploiement des tronçons tubulaires 12, 14, 16, 18, de manière à retrouver une 20 position active dans laquelle ils bloquent les tronçons tubulaires ensemble dans une position d'extension des moyens télescopiques intermédiaires entre ladite position étendue et ladite position rétractée. Cela permet à l'opérateur, d'ajuster l'ouvrant rabattable dans une position intermédiaire entre la position rapprochée de la caisse et la position écartée de la 25 caisse. On se référera maintenant à la Figure 2, qui illustre selon une seconde variante de réalisation, une béquille provisoire d'appui 10' dont les moyens élastiques compressibles, sont ici non pas un gaz mais des ressorts en spirale mais dont les moyens télescopiques et les moyens de 30 blocage commandables sont identiques. La béquille ici illustrée, présente des éléments communs à la béquille 10 illustrée sur la Figure 1, ces éléments communs portant les mêmes références affectées d'un signe prime. Ainsi, le deuxième tronçon tubulaire 14' est équipé d'un premier ressort à spirale 30 dont est solidaire le premier tronçon tubulaire 12', le troisième tronçon tubulaire 16' étant équipé d'un deuxième ressort à spirale 32 dont est solidaire le deuxième tronçon tubulaire 14', et le dernier tronçon tubulaire 18' étant lui, équipé d'un troisième ressort à spirale 34 dont est solidaire le troisième tronçon tubulaire 16'. De la sorte, lorsque les moyens télescopiques 11' sont ici entraînés Io en rétraction vers ladite position rétractée, les trois ressorts 30, 32, et 34 se compriment à mesure que les tronçons tubulaires s'engagent respectivement les uns dans les autres. Ensuite, grâce aux moyens de blocage commandables 20', ils sont susceptibles d'être bloqués ensemble dans une position rétractée, et ce de la même façon que dans la variante 15 précédente illustrée sur la figure 1. En outre, les moyens télescopiques 11' sont susceptibles d'être portés dans une position d'extension de la même façon également. Selon encore une autre variante de réalisation de l'invention, les moyens télescopiques longitudinaux sont constitués d'un vérin 20 télescopique, à deux tiges respectivement montées coulissantes l'une dans l'autre et le tout coulissant dans un cylindre. Ledit cylindre comportant ladite extrémité d'appui, tandis que l'une des tiges présente l'extrémité opposée d'accrochage. Le vérin télescopique est commandé par l'intermédiaire d'une pompe 25 hydraulique et d'un moteur électrique, l'ensemble étant solidaire du cylindre. En outre, la béquille est équipée de batterie d'accumulateurs rechargeables permettant d'alimenter le moteur électrique. 30 7 | L'invention concerne une béquille provisoire d'appui (10) d'un ouvrant rabattable de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comprenant une caisse sur laquelle ledit ouvrant est monté articulé, ledit ouvrant rabattable étant mobile entre une position rapprochée de ladite caisse et une position écartée de ladite caisse, ladite béquille provisoire comprenant une extrémité d'appui (24) et une extrémité opposée d'accrochage (22) ; selon l'invention ladite béquille comprend des moyens télescopiques longitudinaux (12, 14, 16, 18), extensibles entre une position rétractée dans laquelle lesdites extrémités d'appui (24) et d'accrochage (22) sont rapprochées, et une position étendue dans laquelle lesdites extrémités d'appui et d'accrochage sont écartées l'une de l'autre et, des moyens d'entraînement commandables pour provoquer l'extension desdits moyens télescopiques vers ladite position étendue. | 1. Béquille provisoire d'appui (10) d'un ouvrant rabattable de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comprenant une caisse sur laquelle ledit ouvrant est monté articulé, ledit ouvrant rabattable étant mobile entre une position rapprochée de ladite caisse et une position écartée de ladite caisse, ladite béquille provisoire comprenant une extrémité d'appui (24) et une extrémité opposée d'accrochage (22), ladite io extrémité d'appui (24) est destinée à être installée en appui contre ladite caisse, tandis que ladite extrémité opposée d'accrochage (22) vient s'accrocher dans ledit ouvrant de façon à maintenir ledit ouvrant rabattable dans ladite position écartée; caractérisée en ce qu'elle comprend : 15 - des moyens télescopiques longitudinaux (12, 14, 16, 18), extensibles entre une position rétractée dans laquelle lesdites extrémités d'appui (24) et d'accrochage (22) sont rapprochées, et une position étendue dans laquelle lesdites extrémités d'appui et d'accrochage sont écartées l'une de l'autre ; et, 20 - des moyens d'entraînement commandables (30, 32, 34) pour provoquer l'extension desdits moyens télescopiques vers ladite position étendue. 2. Béquille provisoire d'appui selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens télescopiques longitudinaux 25 comprennent un vérin. 3. Béquille provisoire d'appui selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdits moyens d'entraînement commandables comprennent des moyens de motorisation électriques. 4. Béquille provisoire d'appui selon la 2 et 3, 30 caractérisée en ce que ledit vérin est alimenté par une pompe hydraulique, ladite pompe hydraulique étant entraînée en rotation par lesdits moyens de motorisation électriques. 5. Béquille provisoire d'appui selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite extrémité d'appui comporte une pince (24) adaptée à venir en prise sur ladite caisse pour maintenir ladite extrémité d'appui contre ladite caisse. 6. Béquille provisoire d'appui selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ladite extrémité opposée d'accrochage (22) présente un crochet adapté à venir en prise dans ledit ouvrant. 7. Béquille provisoire d'appui selon la 1, io caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens élastiques compressibles adaptés à provoquer l'extension desdits moyens télescopiques vers ladite position étendue. 15 | E,B | E05,B62 | E05C,B62D | E05C 17,B62D 65 | E05C 17/54,B62D 65/06 |
FR2894323 | A3 | DISPOSITIF D'ECLAIRAGE SOLAIRE | 20,070,608 | (a) Domaine technique de l'invention La présente invention concerne des dispositifs solaires et plus particulièrement un dispositif d'éclairage solaire ayant des moyens pour produire du courant électrique par énergie solaire et ayant un circuit de commande pour régler la couleur et l'intensité de la lumière émise par un organe d'émission de lumière qu'il comprend (par exemple, une diode électroluminescente (LED) ou une lampe). (b) Description de l'art antérieur Conventionnellement, la réalisation en verre, en plastique, ou en un matériau acrylique d'une tasse, d'une bouteille, d'un ornement en forme de fleur ou d'un ornement en forme d'animal ou de plante met en valeur la forme de cet objet. L'aspect esthétique de celui-ci ne peut cependant pas être apprécié dans la nuit ou dans un environnement sombre. Un revêtement réfléchissant peut exister sur certaines tasses, bouteilles, récipients transparents, ou ornements pour donner de la couleur dans certains cas. Cependant, sa luminosité est faible et sa couleur est pauvre. Une lumière peut être montée sur de tels ornements dans un but esthétique. Cependant, son alimentation en énergie externe pose un 20 problème. Des batteries ou des piles, éventuellement rechargeables, peuvent être utilisées dans une autre conception. Toutefois, la recharge de telles batteries ou piles est une contrainte ou, lorsqu'elles ne sont pas rechargeables, leur destruction après utilisation peut polluer l'environnement. 25 Par conséquent, des améliorations constantes sont recherchées en ce qui concerne l'exploitation d'un dispositif d'éclairage solaire ayant un système de réglage de couleur et d'intensité assemblé à un récipient, un ornement ou analogues. RÉSUMÉ DE L'INVENTION 30 L'objectif principal de la présente invention est de fournir un dispositif d'éclairage solaire adapté pour être assemblé avec le fond d'un verre, d'une tasse, d'un vase à fleurs, d'une bouteille d'alcool, d'un ornement, ou d'un récipient transparent ou translucide de telle sorte qu'un des objets ci-dessus puisse émettre de la lumière avec une couleur et/ou une intensité variables lorsque l'organe d'émission de lumière du dispositif d'éclairage solaire est en fonctionnement. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un dispositif d'éclairage solaire ayant des moyens pour générer du courant électrique par énergie solaire. Les objectifs ci-dessus et d'autres objectifs de la présente invention sont atteints en fournissant un dispositif d'éclairage solaire comportant un logement transparent ; un circuit de commande ayant un organe d'émission de lumière pour émettre de la lumière de différentes couleurs ; une batterie rechargeable reliée électriquement au circuit de commande ; et des moyens pour convertir l'énergie radiante de la lumière du soleil en courant électrique. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 représente en perspective un dispositif d'éclairage solaire selon l'invention ; La figure 2 est une vue éclatée du dispositif d'éclairage solaire montrant ses détails internes selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention ; La figure 2A est une vue éclatée du dispositif d'éclairage solaire montrant ses détails internes selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention ; La figure 3 est un schéma du circuit du dispositif d'éclairage solaire ; La figure 4 est une vue en perspective éclatée du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un verre ; La figure 4A est une vue semblable à la figure 4 montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et du verre illustrés en figure 4 ; La figure 5 est une vue en coupe du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un verre ; La figure 5A est une vue semblable à la figure 5, dans laquelle le dispositif d'éclairage solaire est éclaté pour montrer une autre configuration de celui-ci ; La figure 6 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un autre verre ; La figure 6A est une vue en perspective éclatée du dispositif d'éclairage solaire illustré sur la figure 6 ; La figure 7 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec encore un autre verre ; La figure 7A est une vue en perspective éclatée du dispositif d'éclairage solaire illustré sur la figure 7 ; La figure 8 est une vue en perspective d'un coffret de chargement pour charger le dispositif d'éclairage solaire déchargé assemblé au verre ; La figure 8A est une vue en perspective de l'enveloppe pour charger le dispositif d'éclairage solaire déchargé assemblé du verre ; La figure 9 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un verre montrant la lumière émise par le dispositif d'éclairage solaire en plaçant un organe de déclenchement à proximité de celui-ci ; La figure 10 est une vue similaire à la figure 8 montrant la lumière émise depuis un autre verre par le dispositif d'éclairage solaire en plaçant un organe de déclenchement à proximité de celui-ci, dans lequel l'organe de déclenchement a une forme différente ; La figure 11 est une vue en perspective le dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un panneau de menu ; La figure 11A est une vue éclatée en perspective montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et du panneau de menu montrés sur la figure 11 ; La figure 12 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec un vase à fleurs ; La figure 12A est une vue éclatée en perspective montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et du vase à fleurs illustrés sur la figure 12 ; La figure 13 est une vue en perspective éclatée montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire assemblée avec un coussinet afin que l'ensemble soit réuni avec un verre ; La figure 14 représente en perspective le dispositif d'éclairage solaire assemblé avec une bouteille d'alcool ; La figure 14A est une vue en perspective éclatée montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et de la bouteille d'alcool illustrés sur la figure 14 ; La figure 15 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire assemblé avec une boule en cristal ; La figure 15A est une vue en perspective éclatée montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et de la boule en cristal illustrés sur la figure 15 ; La figure 16 est une vue en perspective du dispositif d'éclairage solaire 5 assemblé avec une lampe ; et La figure 16A est une vue en perspective éclatée montrant une autre configuration du dispositif d'éclairage solaire et de la lampe illustrés sur la figure 16. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION 10 PRÉFÉRÉES En référence aux figures 1, 2, et 3, un dispositif d'éclairage solaire en forme de disque 100 selon l'invention est illustré. Le dispositif 100 comporte une coquille supérieure 11 et une coquille inférieure 12 constituées toutes les deux en matériau transparent ou translucide. Comme illustré en figure 2, un 15 filetage externe 111 est aménagé autour d'une partie inférieure de la coquille supérieure 11 et un filetage interne est aménagé autour d'une surface interne de la coquille inférieure 12. Les filetages externe et interne 111 et 121 sont adaptés pour venir en prise afin d'assembler les coquilles supérieure et inférieure 11 et 12 l'une à l'autre. Dans une autre configuration telle qu'illustrée 20 en figure 2A, quatre trous traversants 112 sont formés dans la coquille supérieure 11. Quatre parois 122 sont disposées sur quatre côtés d'un espace rectangulaire sur la coquille inférieure 12. Quatre blocs 123 avec un trou fileté sont aménagés dans les parois 122. Quatre vis 20 sont adaptées pour passer par les trous 112 dans les blocs 123 pour assembler les coquilles supérieure 25 et inférieure 11 et 12 l'une à l'autre. Dans le logement délimité par les coquilles supérieure et inférieure 11 et 12, est situé un circuit de commande 13 en forme de panneau, le circuit de commande 13 ayant un organe d'émission de lumière supérieur (par exemple, une diode électroluminescente (LED) ou une lampe) 14 pour émettre 30 différentes couleurs, et une batterie rechargeable 15 disposée sur le circuit de commande 13 et reliée électriquement à celle-ci, et un capteur solaire plat et carré 16 situé sur un fond du circuit de commande 13 pour charger la batterie 15 en convertissant l'énergie radiante de la lumière du soleil en courant électrique. Le circuit de commande 13 et le capteur solaire plat 16 sont tous les deux maintenus par les parois 122 sur la coquille inférieure 12. Le circuit de commande 13 comporte un microprocesseur 131 relié électriquement à la batterie 15, au capteur solaire plat 16, et à l'organe d'émission de lumière 14, le microprocesseur 131 contenant un programme, et un commutateur 132 commandé par le microprocesseur 131, le commutateur 132 étant adapté pour être activé par la force magnétique, la lumière, ou la température du corps afin de régler la couleur et l'intensité de la lumière émise par l'organe d'émission de lumière 14 comme détaillé ci-après. Le circuit de commande 13 comporte en outre un stabilisateur de tension (par exemple, une diode Zener) 133 pour stabiliser le courant électrique provenant de la batterie 15, de sorte que le circuit de commande 13 peut fonctionner normalement sous une tension de fonctionnement prédéterminée. L'organe d'émission de lumière 14 est une diode électroluminescente rouge-vert-bleu et est activée par des transistors rouge, vert, et bleu 134 qui sont électriquement reliés au microprocesseur 131 de telle sorte qu'une lumière avec une couleur variable et/ou une intensité variable peut être émise par l'organe d'émission de lumière 14. Le dispositif d'éclairage solaire 100 est adapté pour s'assembler avec le fond ou l'intérieur d'un verre, d'une tasse, d'un vase à fleur, d'une bouteille d'alcool, d'un ornement, ou d'un récipient transparent ou translucide. Ainsi, un des objets ci-dessus peut émettre de la lumière avec une couleur et/ou une intensité variables quand l'organe d'émission de lumière 14 est en fonctionnement. En référence au figures 4, 4A, 5, et 5A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sous un verre 2 (voir les figures 4 et 5) ou sur un coussinet 10 avec le verre 2 placé dessus (voir les figures 4A et 5A). Ainsi, le verre 2 peut émettre de la lumière avec une couleur et/ou une intensité variables lorsque le dispositif d'éclairage solaire 100 est en fonctionnement. En référence aux figures 6, 6A, 7, et 7A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est adapté pour s'assembler avec une pluralité de verres 3 et 4 ayant différentes formes. Comme illustré en figures 7 et 7A, un verre 4 est remplit de glace 5 de sorte qu'un effet additionnel éblouissant de réflexion de la lumière est apporté grâce à la glace 5. En référence à la figure 8, afin de charger le dispositif d'éclairage solaire 100 en forme de verre 2, un utilisateur peut placer le verre 2 à l'envers pour concentrer les rayons du soleil sur le capteur solaire plat 16 et la batterie 15 est ainsi chargée. Un effet additionnel consistant à tuer les micro-organismes contenus dans le verre 2 est également réalisé. Le verre 2 peut être placé dans un coffret de chargement 6 pour pouvoir charger quand la lumière du soleil est faible ou même il n'y a aucune lumière du soleil. Le coffret de chargement 6 est une boîte ayant un côté ouvert. Dans le coffret de chargement 6, est située une lampe supérieure 62, un plaque absorbant la lumière 63 sous la lampe 62, et deux barres transversales parallèles 64 au-dessous de la plaque absorbant la lumière 63 de façon à ce qu'un verre à l'envers 2 puisse s'accrocher sur les barres transversales 64. Dans cette position, le capteur solaire 16 plat dans le verre 2 peut absorber les rayons du soleil et convertir l'énergie radiante de la lumière du soleil en courant électrique, qui est ensuite fourni à la batterie 15 pour chargement. En référence à la figure 8A, dans une autre configuration comme lors d'un jour ensoleillé, une enveloppe conique 200 est placée au-dessus du verre 2 pour concentrer les rayons du soleil afin d'augmenter la génération de courant électrique. En référence aux figures 9 et 10, conjointement à la figure 3, le commutateur 132 est prévu sous forme d'un commutateur magnétique, d'un commutateur photosensible, ou d'un commutateur thermosensible. Ainsi, un utilisateur peut placer un organe de déclenchement 7 à proximité du fond d'un verre 3 ou 4 pour actionner le commutateur 132 et changer de ce fait le mode d'émission de lumière de l'organe d'émission de lumière 14, le commutateur magnétique étant actionné par la force magnétique, l'interrupteur photosensible étant activé par la lumière, et le commutateur thermosensible étant actionné par la température du corps. Par ailleurs, le microprocesseur 131 peut changer un mode d'émission de lumière de l'organe d'émission de lumière 14 en réponse à un signal produit en approchant l'organe de déclenchement 7 du verre 3 ou 4. De plus, l'organe de déclenchement 7 peut être en forme de coeur (voir figure 9), d'une étoile (voir figure 10), ou analogues. En référence aux figures 11 et 11A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sur la partie inférieure du pied d'un panneau de menu 8 (voir figure 11). De plus, le dispositif d'éclairage solaire assemblé 100 et le panneau de menu 8 peuvent être placés sur un coussinet 10 (voir figure 11A). Le panneau de menu 8 est éclairé par le dispositif d'éclairage solaire 100 pour éclairer le menu placé ou imprimé sur le panneau de menu 8. En référence aux figures 12 et 12A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sur un fond d'un vase à fleurs 9 (voir figure 12). De plus, le dispositif d'éclairage solaire 100 et le vase 9 à fleurs assemblés l'un à l'autre peuvent être placés sur un coussinet 10 (voir figure 12A). Le vase à fleurs 9 est éclairé par le dispositif d'éclairage solaire 100 de telle sorte que le vase à fleurs 9 peut être plus attrayant. En référence à la figure 13, le dispositif d'éclairage solaire 100 est sous forme d'un coussinet 10 de sorte qu'un verre 2 placé sur lui peut être éclairé par le dispositif d'éclairage solaire 100. En référence aux figures 14 et 14A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sur le fond d'une bouteille d'alcool 20 (voir figure 14). De plus, le dispositif d'éclairage solaire 100 et la bouteille d'alcool 20 assemblés l'un à l'autre peuvent être placés sur un coussinet 10 (voir figure 14A). La bouteille d'alcool 20 est éclairée par le dispositif d'éclairage solaire 100 pour présenter une couleur et une intensité variables. En référence aux figures 15 et 15A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sur un piétement 31 d'une boule en cristal 30 (voir figure 15). De plus, le dispositif solaire d'éclairage 100 et la boule en cristal 30 assemblés l'un à l'autre peuvent être placés sur un coussinet 10 (voir figure 15A). En référence aux figures 16 et 16A, le dispositif d'éclairage solaire 100 est monté sur le fond d'un pied de lampe 40 (voir figure 16). De plus, le dispositif d'éclairage solaire 100 et la lampe 40 assemblés l'un à l'autre peuvent être placés sur un coussinet 10 (voir figure 16A) | Selon l'invention, ce dispositif d'éclairage solaire (100) comprend un logement transparent, un circuit de commande (13) ayant un organe d'émission de lumière (14) pour émettre de la lumière de différentes couleurs, une batterie rechargeable (15) électriquement reliée au circuit de commande (13) ; et des moyens pour convertir l'énergie radiante de la lumière du soleil en courant électrique. Un objet transparent ou translucide tel qu'une tasse, une bouteille, ou un ornement peut être monté sur le dispositif d'éclairage de sorte que de la lumière avec une couleur et/ou une intensité variables peut être émise depuis l'objet. | 1. Dispositif d'éclairage solaire, caractérisé en ce qu'il comprend : un logement transparent ; un circuit de commande (13) ayant un organe d'émission de lumière (14) pour émettre de la lumière de différentes couleurs ; une batterie rechargeable (15) électriquement reliée au circuit de commande (13) ; et des moyens (16) pour convertir l'énergie radiante de la lumière du soleil en courant électrique. 2. Dispositif d'éclairage solaire selon la 1, caractérisé en ce que le logement est délimité par une coquille supérieure (11) et une coquille inférieure (12) assemblées l'une à l'autre. 3. Dispositif d'éclairage solaire selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de conversion comprennent un capteur solaire plat (16). 4. Dispositif d'éclairage solaire selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de commande (13) comporte un microprocesseur (131) contenant un programme, le microprocesseur (131) étant électriquement relié à l'organe d'émission de lumière (14) de sorte que le microprocesseur (131) est adapté à changer la couleur et l'intensité de la lumière émise par l'organe d'émission de lumière (14). 5. Dispositif d'éclairage solaire selon la 1, caractérisé en ce que l'organe d'émission de lumière (14) est une diode électroluminescente ou une lampe. 6. Dispositif d'éclairage solaire selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe externe de déclenchement (7) et un commutateur (132) commandés par le microprocesseur (131), et dans lequel le commutateur (132) est un commutateur magnétique actionné par une force magnétique, un commutateur photosensible activé par la lumière, ou un commutateur thermosensible actionné par la température du corps, de sorte qu'en plaçant l'organe de déclenchement (7) à proximité du dispositif d'éclairage solaire (100) le microprocesseur (131) activera le commutateur, et qu'un mode d'émission de lumière de l'organe d'émission de lumière (14) est changé en réponse à un signal produit en approchant l'organe de déclenchement (7) du dispositif d'éclairage solaire (100). | F | F21 | F21S,F21V,F21W | F21S 9,F21S 10,F21V 23,F21V 33,F21W 121 | F21S 9/03,F21S 10/02,F21V 23/00,F21V 33/00,F21W 121/00 |
FR2898445 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION DE TENTATIVES D'INTRUSION SUR UNE LIAISON DE COMMUNICATION ENTRE UN AERONEF ET UNE STATION SOL. | 20,070,914 | L'invention a pour objet un procédé de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison sécurisée de communication entre un aéronef et une station sol, ainsi qu'un aéronef comportant un dispositif susceptible de mettre en oeuvre ce procédé. L'invention concerne également un dispositif de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison sécurisée de communication entre un aéronef et une station sol, ainsi qu'un aéronef comportant un tel dispositif. Les aéronefs modernes, notamment les avions de transport civil, échangent des informations avec des stations basées au sol, en particulier des stations de contrôle aérien ou des stations permettant de communiquer avec les compagnies aériennes exploitant ces aéronefs. Les informations échangées peuvent notamment être relatives à la météorologie, à la maintenance de l'aéronef, à des autorisations du contrôle aérien, etc. Cet échange d'informations est généralement réalisé au moyen de liaisons de données numériques ( datalink en anglais), correspondant en particulier aux standards ACARS ( Aircraft Communications Adressing and Reporting System en anglais) ou ATN ( Aeronautical Telecommunication Network en anglais). Ces liaisons de données sont généralement du type radiocommunication ou satellite. Par conséquent, elles peuvent être interceptées par un pirate : celui-ci peut tenter de décoder des messages transmis par un aéronef ou une station sol, mais aussi envoyer de faux messages sensés provenir d'un aéronef ou d'une station sol. Afin de protéger lesdites liaisons de communication contre des agissements de pirates, ces liaisons peuvent être sécurisées : ainsi, il est possible de prévoir une authentification de l'émetteur d'un message et/ou un cryptage des messages. Cela peut, par exemple, être réalisé au moyen de clefs d'authentification et/ou de cryptage. Toutefois, un pirate peut essayer de passer outre ces techniques de sécurisation, notamment en envoyant une pluralité de faux messages jusqu'à ce que l'un d'entre eux soit éventuellement accepté par un aéronef ou une station sol. Le risque d'acceptation d'un faux message par un aéronef ou une station sol est d'autant plus faible que le nombre de faux messages reçus est faible. Par conséquent, afin de minimiser ce risque d'acceptation d'un message émis par un pirate, il est important de détecter les tentatives d'intrusion sur une telle liaison de communication, afin de pouvoir signaler ces tentatives au pilote de l'aéronef et/ou au personnel de la station sol (de la compagnie aérienne ou du contrôle aérien) qui peuvent alors prendre des mesures de vigilance appropriées. Ces problèmes sont résolus, au moins partiellement, conformément à l'invention par un procédé de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol. Ce procédé est remarquable en ce que la communication est susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité et qu'il comprend les étapes suivantes : - a) lorsqu'un message est reçu par un moyen de réception associé à 15 ladite liaison, on analyse ce message pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ; - b) on compare ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec un niveau de sécurité associé à la communication ; - c) si les niveaux de sécurité comparés à l'étape b) sont différents, on 20 vérifie la valeur d'un état de communication associé à ladite liaison et, selon ladite valeur de cet état de communication, on effectue une action relative au rejet du message reçu et au signalement d'une tentative d'intrusion. De cette façon, d'une part on détecte les messages reçus dont le niveau de sécurité ne correspond pas au niveau de sécurité attendu et, 25 d'autre part, on accepte ou on rejette lesdits messages reçus et on signale des tentatives supposées d'intrusion sur ladite liaison. Le procédé selon l'invention présente donc les avantages de permettre le rejet de messages envoyés par un pirate et aussi de signaler les tentatives d'intrusion correspondantes afin qu'un opérateur humain (pilote, personnels du contrôle 30 aérien ou des compagnies aériennes, etc.) puisse prendre les dispositions adéquates. Dans un mode préféré de réalisation, à l'étape c), ladite action relative au rejet du message reçu et au signalement d'une tentative d'intrusion est choisie dans le groupe suivant : 35 - Al) on rejette le message reçu et on signale une tentative d'intrusion ; ou - A2) on rejette le message reçu ; ou - A3) on accepte le message reçu. De façon préférée, lorsqu'on rejette le message reçu à l'étape c), on envoie sur ladite liaison de communication un message informant l'émetteur dudit message reçu que celui-ci a été rejeté. Cela présente l'avantage que lorsque ce message reçu provient d'un émetteur autorisé, mais avec un niveau de sécurité inapproprié, cet émetteur est informé du rejet dudit message. Encore de façon préférée, à l'étape b), le niveau de sécurité associé à la communication correspond à un niveau de sécurité présélectionné dans des moyens de gestion de communication. En particulier, ce niveau de sécurité peut être sélectionné par un opérateur humain (pilote, etc.) en fonction des circonstances. Cet opérateur peut notamment choisir de relever ledit niveau de sécurité s'il est informé d'une tentative d'intrusion par le procédé selon l'invention. Généralement, afin de changer le niveau de sécurité de la (liaison de communication, ces moyens de gestion de communication (d'un aéronef ou d'une station sol) envoient une requête à destination de moyens de gestion de communication situés à une autre extrémité de ladite liaison (respectivement une station sol ou un aéronef) afin que ceux-ci sélectionnent le même niveau de sécurité pour cette liaison. Dans un mode préféré de réalisation, si les niveaux de sécurité comparés à l'étape b) sont différents, on envoie sur ladite liaison de communication un message demandant à l'émetteur dudit message reçu de changer le niveau de sécurité de la communication pour le porter au même niveau de sécurité que celui présélectionné dans lesdits moyens de gestion de communication. Ainsi, cela présente l'avantage que lorsque ce message reçu provient d'un émetteur autorisé, mais avec un niveau de sécurité inapproprié, il est possible de re-synchroniser automatiquement les niveaux de sécurité correspondant à l'aéronef et à la station sol. Les messages suivants peuvent alors être transmis avec le niveau de sécurité approprié. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message transmis. Cela permet d'adapter ce niveau de sécurité à l'importance et à la criticité des messages afin de n'envoyer avec un niveau de sécurité élevé (ayant un coût d'envoi souvent plus élevé que pour un niveau de sécurité plus faible) que des messages pour lesquels cela présente une importance. De façon avantageuse, lorsque à l'étape c) on réalise l'action Al), on incrémente en outre un compteur. II est ainsi possible de compter les tentatives d'intrusion sur ladite liaison de communication. Ce compteur peut en particulier être consulté à des fins de maintenance ou de statistiques. Dans un autre mode particulier de réalisation de l'invention, lorsque à l'étape c) on réalise l'action A2), on incrémente en outre un compteur qui est par ailleurs remis à zéro selon une périodicité prédéterminée, et on signale une tentative d'intrusion lorsque la valeur dudit compteur dépasse une valeur de seuil prédéterminée. Cela permet de détecter les situations dans lesquelles on reçoit, sur une période prédéterminée, un nombre suffisamment élevé de messages dont le niveau de sécurité est inapproprié mais dont la réception isolée n'aurait pas été considérée comme une tentative d'intrusion. Encore de façon préférée, à l'étape c) on réalise l'action Al) ou l'action A2) selon que la valeur dudit état de communication correspond respectivement à un niveau de sécurité stable ou à un niveau de sécurité en cours de changement. Ainsi, lorsqu'on reçoit un message dont le niveau de sécurité n'est pas approprié alors que le niveau de sécurité associé à la liaison de communication est considéré comme étant dans un état stable, on considère qu'il s'agit d'une tentative d'intrusion puisque l'émetteur dudit message est sensé l'envoyer avec le niveau de sécurité approprié. Par contre, lorsqu'on reçoit un tel message alors que le niveau de sécurité associé à la liaison de communication est considéré comme étant en cours de changement, on considère qu'il ne s'agit pas d'une tentative d'intrusion. En effet, dans ce cas il est possible que l'émetteur du message n'ait pas encore pris en compte le changement de niveau de sécurité associé à cette liaison. L'invention concerne aussi un aéronef susceptible de mettre en oeuvre un procédé de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison de communication entre cet aéronef et une station sol, tel que précité. L'invention concerne également un dispositif de surveillance de communication sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol, comportant : - des moyens d'émission/réception de messages sur cette liaison de 5 communication ; - des moyens de gestion de communication reliés aux dits moyens d'émission/réception. Ce dispositif est remarquable en ce que, la communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, il 10 comporte en outre des moyens de surveillance de communication comprenant : - des premiers moyens aptes à analyser un message reçu par lesdits moyens d'émission/réception pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ; 15 - des seconds moyens aptes à comparer ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec un niveau de sécurité associé à la communication et à fournir un résultat de comparaison ; - des troisièmes moyens aptes à vérifier la valeur d'un état de communication associé à ladite liaison et à déterminer une action associée à 20 ce message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens et d'autre part de la valeur dudit état de communication. Avantageusement, lesdits moyens de gestion de communication comprennent lesdits moyens de surveillance de communication. 25 Avantageusement encore, les moyens de gestion de communication comprennent en outre des moyens aptes à gérer la valeur dudit état de communication associé à ladite liaison. Lesdits moyens d'émission/réception de messages sont des moyens d'émission/réception installés à bord dudit aéronef ou dans ladite station sol, 30 selon que l'on souhaite détecter les tentatives d'intrusions relatives aux messages reçus par cet aéronef ou par cette station sol. De façon préférée, l'ensemble du dispositif selon l'invention est installé respectivement dans cet aéronef ou dans cette station sol. L'invention concerne aussi un aéronef comportant un dispositif de surveillance d'une communication entre un aéronef et une station sol, tel que précité. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen de la figure annexée. La figure 1 est un schéma synoptique d'un dispositif de surveillance d'une communication entre un aéronef et une station sol conforme à l'invention. Dans un but de clarté, la description qui suit est relative à un exemple de mise en oeuvre de l'invention dans le cas où l'on cherche à détecter des tentatives d'intrusion relatives à des messages reçus par un aéronef. Bien entendu, cela ne saurait être interprété de façon limitative, l'invention s'appliquant de façon similaire à la détection de tentatives d'intrusion relatives à des messages reçus par une station sol. Le dispositif 1 conforme à l'invention est représenté schématiquement sur la figure 1. II est embarqué à bord d'un aéronef, en particulier un avion de transport civil, communicant avec une station sol au moyen d'une liaison de communication 12, en particulier une liaison de données numériques ( datalink en anglais) susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité par rapport aux risques d'intrusion d'un pirate sur cette liaison. Ce dispositif est destiné à surveiller les communications sur cette liaison 12 afin de détecter les tentatives d'intrusion d'un pirate sur cette liaison 12. Pour cela, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte : - des moyens d'émission/réception 10 de messages sur une liaison de communication 12 entre ledit aéronef et ladite station sol, par exemple des moyens de communication usuels installés à bord de cet aéronef (moyens de radiocommunication VHF, HF, moyens de communication par satellite, etc.) ; - des moyens de gestion de communication 14 reliés à ces moyens d'émission/réception 10 par une liaison 30. Ces moyens de gestion de communication peuvent en particulier faire partie d'un calculateur gérant des communications de l'aéronef, par exemple un calculateur de type ATSU ( Air Traffic Services Unit en anglais) ; des moyens de surveillance de communication 16, lesquels comprennent : -des premiers moyens 22 aptes à analyser un message reçu par les moyens d'émission/réception 10 pour déterminer un niveau de sécurité associé à ce message ; - des seconds moyens 24 aptes à comparer ce niveau de sécurité correspondant à ce message reçu avec un niveau de sécurité associé à la communication et à fournir un résultat de comparaison ; - des troisièmes moyens 26 aptes à vérifier la valeur d'un état de communication associé à la liaison 12 et à déterminer une action associée à ce message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens 24 et d'autre part de la valeur dudit état de communication. De façon préférée, les moyens de gestion de communication 14 comportent un routeur 18 qui reçoit des moyens d'émission/réception 10, par la liaison 30, les messages reçus de la liaison de communication 12 et qui envoie chaque message vers au moins une application destinatrice Al, A2, ... An par un ensemble de liaisons 34. Chacune desdites applications peut en particulier être une application informatique installée sur un calculateur de l'aéronef. De façon réciproque, ce routeur collecte des messages provenant desdites applications par l'ensemble de liaisons 34 et les transmet, par la liaison 30, aux moyens d'émission/réception 10 qui les envoient sur la liaison de communication 12. De façon préférée, encore, comme représenté sur la figure 1, les moyens de surveillance de communication 16 sont intégrés dans les moyens de gestion de cornmunication 14. Ils sont reliés au routeur 18 par une liaison 32. Les moyens de gestion de communication 14 comprennent en outre des moyens 28 aptes à gérer un état de communication associé à la liaison de communication 12. Ces moyens 28 peuvent notamment être intégrés dans les moyens de surveillance de communication 16. Ces moyens 28 peuvent correspondre à une machine d'états qui peut notamment comporter au moins deux états : un premier état correspondant à un niveau de sécurité de communication stable et un deuxième état correspondant à un niveau de sécurité de communication en cours de changement. Ce deuxième état correspond notamment à une situation dans laquelle les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef ont transmis un message de requête à destination de la station sol afin de changer le niveau de sécurité de la communication (par exemple suite à une demande du pilote de l'aéronef) et dans laquelle lesdits moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef n'ont pas encore reçu une acceptation de la station sol relative à ce changement de niveau. Le premier état, quant à lui, correspond notamment à une situation dans laquelle les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef, après avoir transmis un message de requête à destination de la station sol afin de changer le niveau de sécurité de la communication (par exemple suite à une demande du pilote de l'aéronef) ont reçu une acceptation de la station sol relative à ce changement de niveau. Il correspond aussi à une situation dans laquelle les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef ont reçu de la station sol une requête afin de changer le niveau de sécurité de la communication et ont transmis un message d'acceptation de ladite requête à destination de la station sol. Lorsque les moyens de gestion de communication 14 font partie d'un calculateur de type ATSU, les moyens de surveillance de communication 16 intégrés dans lesdits moyens de gestion de communication 14, ainsi que les premiers moyens 22, les seconds moyens 24, les troisièmes moyens 26 et les moyens 28 aptes à gérer un état de communication, peuvent être mis en oeuvre sous la forme de fonctions logicielles dudit calculateur ATSU. Le niveau de sécurité de la communication peut notamment être choisi dans l'ensemble de niveaux suivants ou dans un sous-ensemble de cet ensemble : - absence de sécurité de la communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; - authentification de l'émetteur d'un message, par exemple en utilisant des clefs d'authentification ; - cryptage des messages transmis sur la liaison de données 12, par exemple en utilisant des clefs de cryptage ; - authentification de l'émetteur d'un message et cryptage des 35 messages transmis sur la liaison de données 12. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, la communication est susceptible d'être configurée selon : - un premier niveau correspondant à une absence de sécurité de ladite communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; - un second niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message ; ou - un troisième niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message, ainsi qu'à un cryptage des messages transmis sur la liaison de données 12. Lorsque les moyens d'émission/réception 10 reçoivent un message de la liaison de communication 12, ils le transmettent, par la liaison 30, aux moyens de gestion de communication 14 où ce message est reçu par le routeur 18. Ce dernier le transmet aux premiers moyens 22 intégrés dans les moyens de surveillance de communication 16 par la liaison 32. Ces premiers moyens 22 analysent ce message de façon à déterminer le niveau de sécurité correspondant à ce message. Ce niveau de sécurité est transmis aux seconds moyens 24 par une liaison 36. Lesdits seconds moyens comparent ce niveau de sécurité avec un niveau de sécurité associé à la communication, lequel peut notamment correspondre à un niveau de sécurité présélectionné et mémorisé dans les moyens de gestion de communication 14. En particulier, ce niveau de sécurité peut être présélectionné suite à une requête du pilote ou de la station sol en vue de changer ce niveau de sécurité associé à la communication. Le résultat de la comparaison, entre le niveau de sécurité correspondant au message reçu et le niveau de sécurité associé à la communication, est transmis par les seconds moyens 24 aux troisièmes moyens 26 par une liaison 38. Dans le cas où lesdits niveaux de sécurité comparés sont identiques, les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information d'acceptation du message correspondant puisque, dans ce cas, ils n'ont pas détecté de tentative d'intrusion sur la liaison de communication 12. Le routeur transmet alors ce message à l'application destinatrice, par l'ensemble de liaisons 34. Dans le cas où lesdits niveaux de sécurité comparés sont différents, les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information de rejet du message correspondant. Par conséquent, le routeur ne transmet pais ce message à l'application destinatrice. De façon avantageuse, les moyens de gestion de communication 14 envoient un message vers la station sol, par l'intermédiaire de la liaison 30, des moyens d'émission/réception 10 et de la liaison de communication 12, afin d'informer cette station sol du rejet dudit message. Ces moyens de gestion de communication 14 envoient aussi à la station sol un message lui demandant de changer le niveau de sécurité présélectionné dans ladite station sol pour le porter au même niveau de sécurité que celui présélectionné dans les moyens de gestion de communication 14 de l'aéronef. De cette façon, si le message reçu (et rejeté) provenait de la station sol, celle-ci peut prendre les mesures appropriées pour le renvoyer avec le niveau de sécurité convenable. En outre, les troisièmes moyens 26 vérifient la valeur d'un état de communication associé à la liaison de communication 12. Les troisièmes moyens 26 reçoivent cet état de communication des moyens 28 par une liaison 40. Cet état de communication correspond à l'un desdits au moins premier et second états précités. Dans le cas où il correspond au premier état (niveau de sécurité de communication stable), on considère qu'il y a une tentative d'intrusion sur la liaison de communication 12 puisque, préalablement à la réception dudit message, la communication était établie de façon stable avec un niveau de sécurité correspondant à celui associé à la communication. Par conséquent, les troisièmes moyens 26 signalent une tentative d'intrusion. Cette tentative d'intrusion peut, par exemple, être signalée à un calculateur (non représenté sur la figure 1) de gestion d'alarmes de l'aéronef de type FWC ( Flight Warning Computer en anglais) ou à un moyen de type DCDU ( Digital Communications Display Unit en anglais) ou MCDU ( Multifunction Control Display Unit en anglais) associé à la liaison de communication 12 et apte à afficher une information relative à ladite tentative d'intrusion. Lorsque ledit état de communication correspond au second état (niveau de sécurité de communication en cours de changement), on ne considère pas qu'il y a une tentative d'intrusion sur la liaison de communication 12 puisque, préalablement à la réception dudit message, le niveau de sécurité de communication était en cours de changement : par conséquent, le message reçu peut provenir de la station sol, même si cela n'est pas certain. Les troisièmes moyens 26 ne signalent donc pas de tentative d'intrusion dans ce cas. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, lorsque lesdits niveaux de sécurité comparés par les seconds moyens 24 sont différents, si le niveau de sécurité correspondant au message reçu correspond audit second niveau (authentification de l'émetteur du message) et que le niveau de sécurité associé à la communication correspond au troisième niveau (authentification de l'émetteur et cryptage du message), les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur, par la liaison 32, une information d'acceptation du message correspondant. Le routeur transmet alors ce message à l'application destinatrice, par l'ensemble de liaisons 34. En effet, on peut considérer que dans ce cas il n'y a pas de tentative d'intrusion sur la liaison de communication 12 puisque le message est reçu avec une authentification de l'émetteur : si celle-ci correspond bien à ladite station sol, on estime que le message ne provient pas d'un pirate qui tenterait une intrusion sur la liaison de communication 12. Selon une première variante de l'invention, le niveau de sécurité de la communication est commun à tous les messages circulant sur la liaison de communication 12 entre l'aéronef et cette station sol. Selon une autre variante, lorsque les messages circulant sur ladite liaison de communication sont susceptibles d'être classés selon différents types de messages, le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message. Cela présente l'avantage de permettre d'adapter le niveau de sécurité à l'importance et à la criticité des messages. Ainsi, il est possible de n'envoyer avec un niveau de sécurité élevé (par exemple ledit troisième niveau) que des messages pour lesquels cela présente une importance. Cela permet de réduire les coûts d'exploitation de l'aéronef lorsque le coût de transmission d'un message est croissant en fonction du niveau de sécurité correspondant à ce message. A titre d'exemple, un premier type de messages dénommé ATC ( Air Traffic Control en anglais) peut correspondre aux messages échangés entre l'aéronef et le contrôle aérien et un second type de messages dénommé AOC ( Airline Operational Control en anglais) peut correspondre aux messages échangés entre l'aéronef et la compagnie aérienne exploitant cet aéronef. De façon préférée, lorsque les troisièmes moyens 26 signalent une tentative d'intrusion, ils déclenchent en outre l'incrémentation d'un compteur (non représenté sur la figure 1) dans les moyens de surveillance de communication 16. Ce compteur peut notamment être lu lors d'opérations de maintenance de l'aéronef afin d'être utilisé à des fins de statistiques. Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de surveillance de communication 16 comportent plusieurs compteurs et lors d'une tentative d'intrusion on incrémente l'un desdits compteurs choisi en fonction du niveau de sécurité correspondant au message reçu, du niveau de sécurité de la communication et de l'état de communication associé à la liaison de communication 12. Dans la variante de l'invention selon laquelle le niveau de sécurité de la communication est fonction du type de message, on peut associer un compteur à chaque type de message. Dans ce cas, lorsque les troisièmes moyens 26 signalent une tentative d'intrusion, on incrémente le compteur associé au type de message correspondant au message reçu. Dans un rnode particulier de réalisation de l'invention, lorsque les troisièmes moyens 26 renvoient au routeur 18 une information de rejet du message reçu, sans signaler une tentative d'intrusion, ils déclenchent en outre l'incrémentation d'un autre compteur (non représenté sur la figure 1) dans les moyens de surveillance de communication 16. Cela correspond notamment au cas où le niveau de sécurité correspondant au message reçu et le niveau de sécurité de la communication sont différents et où l'état de communication correspond à un niveau de sécurité en cours de changement. Ce compteur est remis à zéro selon une périodicité régulière, indépendamment de la réception des messages. S'il vient à dépasser une valeur prédéterminée, les troisièmes moyens 26 signalent une tentative d'intrusion. En effet, s'il est possible de considérer qu'il n'y a pas de tentative d'intrusion lors de la réception d'un nombre limité de messages dont le niveau de sécurité est inapproprié lors d'un changement du niveau de sécurité de la liaison de communication 12, il n'en va pas de même lorsque ce nombre de messages est élevé, en particulier lorsqu'il est supérieur à ladite valeur prédéterminée | L'invention a pour objet un procédé de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison de communication entre un aéronef et une station sol, la communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, qui comprend les étapes suivantes :- a) on analyse un message reçu pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ;- b) on compare ledit niveau de sécurité avec un niveau de sécurité associé à la communication ;- c) si les niveaux de sécurité comparés à l'étape b) sont différents, on vérifie la valeur d'un état de communication associé à ladite liaison et, selon cette valeur, on effectue une action relative au rejet du message reçu et au signalement d'une tentative d'intrusion.L'invention concerne aussi un dispositif pour mettre en oeuvre ce procédé. | 1- Procédé de détection de tentatives d'intrusion sur une liaison de communication (12) entre un aéronef et une station sol, caractérisé en ce que la communication est susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité et qu'il comprend les étapes suivantes : - a) lorsqu'un message est reçu par un moyen de réception (10) associé à ladite liaison (12), on analyse ce message pour déterminer un 10 niveau de sécurité correspondant à ce message ; - b) on cornpare ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec un niveau de sécurité associé à la communication ; - c) si les niveaux de sécurité comparés à l'étape b) sont différents, on vérifie la valeur d'un état de communication associé à ladite liaison et, selon 15 ladite valeur de cet état de communication, on effectue une action relative au rejet du message reçu et au signalement d'une tentative d'intrusion. 2- Procédé selon la 1 caractérisé en ce que ladite action relative au rejet du message reçu et au signalement d'une tentative 20 d'intrusion est choisie dans le groupe suivant : - Al) on rejette le message reçu et on signale une tentative d'intrusion ; ou - A2) on rejette le message reçu ; ou - A3) on accepte le message reçu. 25 3- Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que lorsqu'on rejette le message reçu à l'étape c), on envoie sur ladite liaison de communication (12) un message informant l'émetteur dudit message reçu que celui-ci a été rejeté. 4- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape b), le niveau de sécurité associé à la communication correspond à un niveau de sécurité présélectionné dans des moyens de gestion de communication (14). 30 35 5- Procédé selon la 4 caractérisé en ce que si les niveaux de sécurité comparés à l'étape b) sont différents, on envoie sur ladite liaison de communication (12) un message demandant à l'émetteur dudit message reçu de changer le niveau de sécurité de ladite communication pour le porter au même niveau de sécurité que celui présélectionné dans lesdits moyens de gestion de communication (14). 6- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de sécurité de la communication est fonction 10 du type de message transmis. 7- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que, lorsque à l'étape c) on réalise l'action Al), on incrémente en outre un compteur. 15 8- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que, lorsque à l'étape c) on réalise l'action A2), on incrémente en outre un compteur qui est par ailleurs remis à zéro selon une périodicité prédéterminée, et on signale une tentative d'intrusion lorsque la 20 valeur dudit compteur dépasse une valeur de seuil prédéterminée. 9- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la communication est susceptible d'être configurée selon : 25 - un premier niveau correspondant à une absence de sécurité de ladite communication vis à vis des risques d'attaque par un pirate ; - un second niveau de sécurité correspondant à une authentification de l'émetteur d'un message ; ou - un troisième niveau de sécurité correspondant à une authentification 30 de l'émetteur d'un message, ainsi qu'à un cryptage des messages transmis sur la liaison de données (12). 10- Procédé selon la 9 combinée avec l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce qu'à l'étape c), lorsque le niveau 35 de sécurité du message reçu correspond audit second niveau et le niveau desécurité associé à la communication correspond audit troisième niveau, on réalise l'action A3). 11- Procédé selon l'une quelconque des 2 à 9 caractérisé en ce qu'à l'étape c) on réalise l'action Al) ou l'action A2) selon que la valeur dudit état de communication correspond respectivement à un niveau de sécurité stable ou à un niveau de sécurité en cours de changement. 12- Dispositif (1) de surveillance de communication sur une liaison de communication (12) entre un aéronef et une station sol, comportant : - des moyens d'émission/réception (10) de messages sur cette liaison de communication (12) ; - des moyens de gestion de communication (14) reliés aux dits moyens d'émission/réception (10) ; caractérisé en ce que, la communication étant susceptible d'être configurée selon une pluralité de niveaux de sécurité, il comporte en outre des moyens de surveillance de communication (16) comprenant : - des premiers moyens (22) aptes à analyser un message reçu par lesdits moyens d'émission/réception (10) pour déterminer un niveau de sécurité correspondant à ce message ; - des seconds moyens aptes (24) à comparer ledit niveau de sécurité correspondant à ce message reçu, avec un niveau de sécurité associé à la communication et à fournir un résultat de comparaison ; - des troisièmes moyens (26) aptes à vérifier la valeur d'un état de communication associé à ladite liaison (12) et à déterminer une action associée à ce message reçu en fonction d'une part du résultat de comparaison fourni par les seconds moyens (24) et d'autre part de la valeur dudit état de communication. 13- Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion de communication (14) comprennent lesdits moyens de surveillance de communication (16). 14- Dispositif selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que les moyens de gestion de communication (14) comprennent en outre des moyens (28) aptes à gérer la valeur dudit état de communication associé à ladite liaison (12). 15- Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'émission/réception (10) de messages sont installés à bord dudit aéronef. 10 16- Dispositif selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'émission/réception de messages (10) sont installés dans ladite station sol. 17- Aéronef comportant un dispositif susceptible de mettre en oeuvre 15 le procédé selon l'une quelconque des 1 à 11. 18- Aéronef comportant un dispositif (1) de surveillance de communication selon l'une quelconque des 12 à 15.5 | H,G | H04,G08 | H04B,G08G,H04W | H04B 17,G08G 5,H04B 7,H04W 12,H04W 24,H04W 84 | H04B 17/00,G08G 5/00,H04B 7/26,H04W 12/08,H04W 24/00,H04W 84/06 |
FR2898900 | A1 | ENSIMAGE POUR MAT DE VERRE AIGUILLETE | 20,070,928 | L'invention concerne un nouvel ensimage de fibres minérales pour la fabrication de mats de fils minéraux utilisables pour le renforcement de matériaux composites préparés notamment par injection (procédé dit RTM de l'anglais Resin Transfer Moulding ) ou préparés à partir de préimprégné en feuille (synonyme de SMC de l'anglais Sheet Molding Compound). On peut également imprégner directement le mat selon l'invention par une résine thermodurcissable, notamment pour réaliser des plaques translucides. Le procédé RTM et le procédé utilisant le préimprégné en feuille, font tous deux généralement appel aux matrices thermodurcissables. On n'exclut cependant pas d'utiliser le mat selon l'invention dans le cadre de la réalisation d'un composite à matrice thermoplastique, notamment du type polyuréthane, notamment par le biais du procédé RIM (de l'anglais Reinforced Injection Molding ). Grâce à l'ensimage selon l'invention, les composites réalisés sont particulièrement translucides, et l'on ne distingue pas ou peu les fils par transparence dans le composite. Un mat pour le renforcement de matériaux composites doit présenter de préférence les propriétés suivantes : - avoir une cohésion suffisante pour être enroulable, déroulable (pour le stockage et le transport), - avoir une cohésion suffisante pour être découpé en morceaux, tenu à la main et placé à la main dans le moule (RTM), - ne pas piquer les mains quand on le manipule ou place dans le moule (RTM), - se laisser facilement déformer à la main lorsqu'on le place manuellement dans le moule (RTM), - conserver correctement la forme donnée à la main dans le moule (RTM), - se laisser imprégner par la résine d'injection (RTM) ou du SMC (généralement du type polyester et parfois du type epoxy) le plus facilement possible, - avoir une structure la plus homogène possible, en particulier sans trous ou autre particularité en surface pouvant provoquer une marque en surface du composite final, -renforcer le plus possible le composite. On souhaite de plus pouvoir le fabriquer - à la plus grande vitesse possible, - avec le moins d'étapes possibles, - en utilisant le moins de produits chimiques possibles (comme les liants). Le composite final doit généralement présenter la meilleure résistance aux chocs possible, le moins de porosité incontrôlée possible (pas de bulles de gaz involontairement emprisonnées), et le meilleur aspect de surface possible, notamment le chant (face étroite) des pièces finales, et être le plus transparent possible. Le W02005/054559 enseigne un procédé de préparation d'un mat 15 comprenant a) la dépose ou projection de fils sur un tapis défilant pour former une nappe desdits fils entraînée par ledit tapis, puis b) l'aiguilletage par des aiguilles à barbes traversant ladite nappe et se déplaçant dans la direction de la nappe à sensiblement la même vitesse qu'elle lorsqu'elles 20 la traversent, avec une densité de coups allant de 1 à 25 coups par cm2. Ce procédé mène à des mats d'excellente qualité pour le renforcement de matériaux composites. Cependant, la demanderesse a découvert que la nature de l'ensimage pouvait influencer le comportement du mat lors de l'aiguilletage. Alors qu'un ensimage standard de fibres minérales (notamment de verre) peut se 25 traduire par la cassure de fils lors de l'aiguilletage, l'ensimage selon l'invention protège beaucoup mieux les fibres à l'aiguilletage, et donne au fil une meilleur flexibilité et une surface plus glissante et beaucoup moins de cassures de fils sont à déplorer. La cassure de fil à l'aiguilletage se traduit par des envols de particules dans l'atelier de fabrication, un inconfort à la manipulation (ça pique les mains), et 30 par le fait que le mat se tienne moins bien. De plus, le pouvoir renforçant pour le composite est réduit. La présente invention procure une amélioration à l'enseignement du WO2005/054559 dont le contenu est inclus par référence. La technique de dépose de fils continus en nappe sur un convoyeur plan a notamment été décrite dans les 3 US3969171 et US4208000. Notamment, l'ensimage des fils de verre a pour fonction de faciliter la manipulation desdits fils par ces dispositifs. Notamment, l'ensimage protège les fils de la casse et favorise l'adhésion du fil sur les roues de ces dispositifs. Cette adhésion doit être ni trop forte, ni trop faible. Le fil ne doit pas trop glisser pour que l'on puisse optimiser sa tension entre les roues de ces dispositifs (comme celui de la figure 4 du US3936558). Des compositions d'ensimage contenant une faible quantité de polyvinylpyrrolidone a été enseignée par FR2349622, US4140833, FR2413336, US5038555, US4448911, WO2005/012201. L'invention concerne en premier lieu une composition comprenant de l'eau et dont l'extrait sec comprend 1 à 30% en poids d'un agent de couplage et 30 à 99% en poids de polyvinylpyrrolidone (PVP). Selon l'invention, on ensime les fils minéraux (notamment en verre) par cette composition d'ensimage. L' extrait sec de la composition peut également comprendre en plus, 0 à 79% en poids de lubrifiant (non PVP), notamment 5 à 70% en poids de lubrifiant. Notamment, l'agent de couplage peut être présent dans l'extrait sec à raison de 2 à 10% en poids. Notamment, La PVP peut être présente à raison de 30 à 90% en poids. Notamment, le lubrifiant (n'étant pas du type PVP) peut être présent à raison de 5 à 78% en poids. Généralement, la composition (pouvant servir de composition d'ensimage) ne contient pas de résine epoxy. L'agent de couplage est habituellement un organosilane chargé d'améliorer la liaison entre les fibres et la matrice du composite. Il est donc à choisir en fonction de la matrice (laquelle est généralement du type thermodurcissable). Cet organosilane comprend généralement au moins un groupement réactif capable de réagir avec les groupements hydroxyle de surface des fibres minérales (notamment en verre) de façon à greffer l'organosilane modifié (modifié en ce qu'il a réagi par son groupement réactif et a donc perdu une partie dudit groupement réactif) à la surface des filaments. L'organosilane utilisé lors de l'ensimage est généralement le dérivé hydrolysé d'un alkoxysilane, lui-même comprenant généralement le groupement trialkoxysilane, c'est-à-dire -Si(OR)3, R représentant un radical hydrocarboné tel qu'un radical méthyle ou éthyle ou propyle ou butyle. L'organosilane peut donc par exemple être le dérivé hydrolysé de l'un des composés suivants : 4 - gamma-aminopropyltriéthoxysilane -gamma-glycydoxypropyltriméthoxysilane methacryloxypropyltriméthoxysilane (souvent désigné par A174) La polyvinylpyrrolidone peut avoir une masse moléculaire moyenne en poids allant de 6000 à 3 000 000, notamment entre 100 000 et 2 000 000. Le lubrifiant est huileux au toucher. Le lubrifiant peut notamment être choisi dans la liste suivante : - chlorure de cocotriméthylammonium chlorure de lithium - sel d'ammonium cationique quaternaire - ester alkylphénolethoxylé (notamment le stantex FT 504 de Cognis) - arquad C35 (d'akzo Nobel par exemple) De préférence, le lubrifiant est un polyethylenesterglycol (souvent noté PEG). Notamment, il peut s'agir du PEG 400 ML. De préférence, la composition (notamment d'ensimage) contient en plus un agent anti-mousse dont la teneur dans l'extrait-sec peut aller de 5 à 500 ppm en poids. La composition (notamment d'ensimage) contient de l'eau. La quantité d'eau est telle que l'extrait sec de la composition représente entre 0,5 et 10% en poids, et de préférence entre 0,8 et 6% en poids de la composition. Notamment, la demanderesse a découvert que la teneur en extrait sec de la composition peut être très basse, par exemple de l'ordre de 0,8 à 2% en poids, ce qui présente l'avantage d'occasionner un plus faible encrassement des organes de fonctionnement. L'utilisation de fils continus mène à un avantage au niveau de l'aspect de surface et plus particulièrement du chant des composites finaux, et au niveau de l'homogénéité de la répartition des fibres dans le composite final. En effet, le chant des pièces moulées est beaucoup plus net, lisse et mieux formé que lorsque des fils coupés étaient utilisés. Il semble que l'utilisation de fils coupés implique qu'une quantité importante d'extrémités de fils coupés se retrouvent à la surface ou juste sous la surface des chants de pièces. Ce phénomène a pour origine le fait que les fils coupés ont naturellement une orientation parallèle aux faces principales du composite. Cette accumulation d'extrémités de fils coupés aux chants semble favoriser la présence de porosités aux chants au début du procédé. Les bulles formées se dilatent alors sous l'effet de la température (de l'ordre de 200 C pour la solidification de la résine thermodurcissable), ce qui tend à déformer l'aspect de la surface des chants. Il semble que l'utilisation de fils continus réduise 5 considérablement ce phénomène. En effet, à la place d'une extrémité de fil à la surface (cas de l'utilisation de fils coupés), on aura plutôt une boucle de fil continu, ce qui va dans le sens d'une surface plus lisse. Pour l'application SMC, le mat doit de plus pouvoir fluer aisément lors du moulage sous presse. Rappelons qu'un SMC se présente avant moulage sous la forme d'une feuille de préimprégné contenant une résine thermodurcissable, ladite feuille contenant en son milieu une nappe de fils de renforcement. Ces fils sont, selon l'art antérieur, systématiquement des fils coupés. En effet, dans le moule, le SMC est soumis à une pression et doit fluer aisément pour remplir tout le volume du moule sous l'effet de la pression. Pour l'homme du métier, ce fluage est possible du fait que les fils sont coupés et peuvent aisément se déplacer les uns par rapport aux autres. La surface de SMC avant pressage ne représente généralement que 30 % environ de la surface du composite final. On passe de 30% à 100% sous l'effet du pressage. Selon l'art antérieur, pour préparer un SMC, on projète des fils coupés sur une nappe défilante de pâte à base de résine, et l'on dépose une autre nappe de pâte par dessus pour emprisonner les fils coupés comme dans un sandwich. Le SMC est ensuite enroulé et stocké. On le déroule pour découper une pièce (généralement appelée flan de préimprégné ) dont la surface représente 30% seulement de la surface de la pièce finale, on place ladite pièce dans un moule et l'on procède au moulage à chaud sous presse. La résine thermodurcissable durcit pendant ce traitement. Dans le cadre de la présente invention, on peut utiliser non pas des fils coupés mais des fils continus dans le cadre de la technologie SMC. En effet, la nappe de fils continus peut fluer suffisamment pendant le pressage du SMC. On peut utiliser le mat de fils selon l'invention (fils coupés ou continus) dans le cadre de la technique du SMC. L'utilisation de fils continus en SMC mène de plus à un avantage au niveau des surfaces et plus particulièrement des chants des composites finaux. En effet, le chant des pièces moulées est beaucoup plus net, lisse et mieux formé que lorsque des fils coupés sont utilisés. De plus, en cas d'utilisation de fil coupé, le fluage nécessaire du SMC pendant le moulage conduit à une orientation préférentielle 6 des fils, ce qui peut engendrer des ondulations de surface. En effet, comme les fils coupés sont indépendants, ils suivent trop facilement les flux et s'orientent selon les lignes de flux. Les fils peuvent même s'agglomérer ou former des paquets en suivant trop ces flux. Au contraire, les fils continus résistent à toute orientation du fait de leur longueur, tout en suivant suffisamment l'expansion du SMC pendant le pressage. En conséquence, l'utilisation de fil continu conduit à une meilleure homogénéité du renforcement du composite. A taux de fibre identique, l'utilisation de fil continu conduit généralement à un composite ayant une rigidité supérieur de 5 à 12 % supérieur en comparaison avec une utilisation de fil coupé. La fabrication d'un mat pour le renforcement des composites via le procédé RTM passe généralement par la dépose ou projection de fils fraîchement ensimés sur un tapis défilant. Cependant, le lit de fils n'a à ce stade pas de consistance et ne peut pas être manipulé. Il ne peut pas non plus être enroulé ni déroulé car ses différentes couches de fils se mélangeraient. On doit donc le lier, soit chimiquement, soit mécaniquement. Pour le lier chimiquement, on lui applique un liant chimique du type thermoplastique ou thermodurcissable, généralement en poudre, et l'on procède ensuite à un traitement thermique qui fond le thermoplastique ou polymérise le thermodurcissable et finalement après refroidissement crée des pontages entre les fils. Cependant, ce liant confère un effet ressort à la structure du mat qui a alors tendance à ne pas maintenir certaines formes moins progressives (dans les coins du moule par exemples). D'autre part, on souhaite limiter l'usage de produits chimiques dans un esprit de respect de l'environnement. De plus, le traitement thermique de fusion du thermoplastique est à une température relativement élevée (220-250 C) ce qui conduit à une cuisson sévère de l'ensimage rendant les fils et donc le mat, plus raide et plus difficile à déformer (le réseau de verre est alors bloqué). Pour lier mécaniquement un mat, on peut lui faire subir un aiguilletage classique. Cependant, cela conduit généralement à la cassure de fils, provoquant une baisse des propriétés mécaniques, ainsi qu'à la formation de pointes sortant d'au moins une face du mat. Ces pointes piquent alors les mains des manipulateurs. De plus, comme le mat avance alors que les aiguilles plantées dans le mat sont fixes à l'horizontale et ne se déplacent qu'à la verticale , cela provoque des perforations bien plus importantes que la section des aiguilles et 7 cela tend à tordre les aiguilles. Ces perforations marquent la surface, ce qui se traduit par des défauts de surface dans la pièce finale. En effet, ces trous se remplissent de résine et du fait du retrait de la résine après polymérisation, des creux restent visibles en surface. On connaît les mats comprenant une âme centrale en fibres frisées de polypropylène (PP) et des couches externes de fils de verre coupés, le tout étant lié par une couture en fil synthétique comme en polyester (PET). La fibre frisée tend à donner du volume au mat pour faciliter la pénétration de la résine et remplir l'entrefer du moule (espace entre les deux parties métalliques du moule). Cependant, ni le PET, ni la fibre de PP ne renforcent le composite. De plus, la couture est visible dans le composite final et les aiguilles utilisées pour la couture provoquent par ailleurs des trous en surface. Ces trous se remplissent de résine et du fait du retrait de la résine après polymérisation, des creux restent visibles en surface. Selon l'invention, on réalise un aiguilletage particulier sur le mat, lui donnant suffisamment de consistance, ne cassant pas ou que très peu de fils, notamment du fait de son ensimage particulier, et ne formant pas de trous trop importants. Le mat selon l'invention est suffisamment déformable à la main à la température ambiante et il est très perméable à la résine. Selon l'invention, l'aiguilletage est réalisé par des aiguilles se déplaçant en même temps que le mat, avec sensiblement la même vitesse que le mat dans une direction parallèle à la direction de déplacement du mat. De plus, le nombre d'impacts d'aiguille est réduit et est au plus de 25 coups par cm2, et de préférence au plus de 15 coups par cm2, et de manière encore préférée au plus de 10 coups par cm2. Généralement, le nombre d'impact d'aiguille est d'au moins 1 coup par cm2 et de préférence d'au moins 2 coups par cm2. Rappelons que les mats et les feutres se différencient nettement dans la mesure où un mat est un objet plan, utilisable comme renfort, alors qu'un feutre est un objet ayant du volume, utilisable en isolation thermique. Un mat a généralement une épaisseur allant de 0,8 à 5 mm, et plus généralement de 1 à 3 mm, alors qu'un feutre est bien plus épais, et a généralement une épaisseur supérieur à 1 cm. Un feutre a habituellement une densité allant de 85 à 130 kg/m3. Un mat est beaucoup plus dense puisque sa densité peut être de l'ordre de 300 8 kg/m3 .Cependant, on n'exprime jamais la densité d'un mat en masse volumique mais en masse surfacique, en tant que renfort plan. Ainsi l'invention concerne notamment un procédé de préparation d'un mat comprenant a) la dépose ou projection de fils sur un tapis défilant pour former une nappe desdits fils entraînée par ledit tapis, puis b) l'aiguilletage par des aiguilles à barbes traversant ladite nappe et se déplaçant dans la direction de la nappe à sensiblement la même vitesse qu'elle lorsqu'elles la traversent, avec une densité de coups allant de 1 à 25 coups par cm2. De préférence, au moins 1 barbe et de préférence 2 barbes de chaque aiguille traversent à chaque coup l'épaisseur du mat. De préférence, la profondeur de pénétration des aiguilles (longueur d'aiguille sortant du mat après l'avoir traversé) va de 5 à 20 mm. De préférence les aiguilles ont un diamètre (plus petit cercle contenant entièrement toute section de l'aiguille y compris les barbes) allant de 0,2 à 3 mm et de manière encore préférée 0,5 à 1,5 mm. Un tel aiguilletage mène à un mat manipulable, enroulable et déroulable, facilement déformable à la main dans le moule, ne piquant pas les mains, sans marques de trous en surface. Grâce à cet aiguilletage très particulier, on peut faire avancer le mat à de fortes vitesses, par exemple à au moins 2 mètres par minute et même au moins 5 mètres par minute et même au moins 8 mètres par minute. Généralement, la vitesse est d'au plus 35 voire au plus 30 mètres par minute, voir au plus 20 mètres par minute. Lors de la traversée du mat par les aiguilles, des fils sont pris dans les barbes et entraînés pour former des boucles en travers du mat, sans cassure des fils. Ces boucles lient le mat et se laissent facilement déformer tout en conservant la fonction de liant pendant la mise en place dans le moule. Ces boucles ne piquent pas les mains du fait de la non-cassure des fils. Pour réaliser un tel aiguilletage on peut par exemple utiliser certaines préaiguilleteuses à cylindre normalement conçues pour traiter les feutres de fibres polymère, comme par exemple la machine référencée PA169 ou PA1500 ou PA2000 commercialisée par Asselin (groupe NSC). Dans ce type de machine, les aiguilles décrivent un mouvement elliptique avec une composante horizontale permettant aux aiguilles dans le mat de le suivre dans son déplacement. 9 Le mat selon l'invention a généralement une masse surfacique allant de 50 à 3000 g/m2. Il peut s'agir d'un mat à fils coupés ou d'un mat à fils continus. Ainsi, avant l'aiguilletage, on dépose ou projette sur le tapis défilant en direction de l'aiguilleteuse des fils coupés, généralement de longueur comprise entre 10 et 600 mm et plus particulièrement 12 à 100 mm , ou des fils continus. Dans le cas de fils continus, ceux-ci, dont le nombre peut aller de 5 à 1200, sont projetés sur le tapis défilant par l'intermédiaire d'un bras oscillant transversalement par rapport à la direction de défilement du tapis. Pour la technique de projection de fils continus, on peut par exemple se référer au WO 02084005. Chacun des fils projetés peut comprendre 20 à 500 fibres (en fait, filaments continus) unitaires. De préférence, le fil a un titre allant de 12,5 à 100 tex (g/km). La matière constituant les fibres (filaments continus ) et donc les fils, est minérale et peut comprendre un verre fibrable tel que le verre E ou le verre décrit dans le FR2768144 ou un verre alcalino-résistant dit verre AR, lequel comprend au moins 5% en mole de ZrO2. Notamment l'utilisation de verre AR mène à un mat renforçant efficacement les matrices en ciment ou pouvant renforcer les composites à matrice thermodurcissables devant venir en contact avec un environnement corrosif. Le verre peut également être exempt de bore. Par ailleurs, on peut également utiliser un mélange de fibres de verre et de fils en polymère comme en polypropylène, notamment les fils mixtes commercialisés sous la marque Twintex par Saint-Gobain Vetrotex France. Les fils utilisés pour réaliser le mat comprennent donc des fibres (filaments) de verre. L'invention concerne également un procédé de fabrication de mat comprenant l'étape d'aiguilletage déjà décrite. Avant aiguilletage, les fils coupés ou continus sont déposés ou projetés sur un tapis défilant. A ce stade, les fils peuvent être secs, soit parce qu'ils proviennent de rovings (ou bobines), soit parce qu'ils ont été séchés après ensimage et avant l'aiguilletage selon l'invention. Cependant, la demanderesse a observé qu'il était avantageux que les fils soient un peu humides pour passer dans l'aiguilleteuse. Une trop forte humidité peut conduire à un encrassement. Le mat selon l'invention peut subir au moins un séchage selon le cas. Si les fils utilisés sont secs au départ et que l'on n'imprègne les fils par aucun liquide, le séchage n'est pas nécessaire. Le séchage est nécessaire si les fils sont imprégnés d'un liquide à un moment de la fabrication du mat selon l'invention. 10 Généralement, les fils sont fraîchement ensimés au moment de leur utilisation dans le procédé selon l'invention. Ainsi, il est possible de sécher les fils sur le tapis défilant avant l'aiguilletage. Cependant, comme déjà dit, on préfère conserver l'état imprégné pour l'aiguilletage et l'on sèche donc de préférence la nappe de fils seulement après l'aiguilletage. Le séchage peut être réalisé par passage du tapis défilant dans une étuve à une température allant de 40 à 170 C et plus particulièrement de 50 à 150 C. Un tel traitement thermique ne produit pas de durcissement trop fort de l'ensimage des fils qui gardent toute leur souplesse. Le mat selon l'invention peut être intégré à un complexe comprenant plusieurs couches juxtaposées. Notamment, le mat selon l'invention, dans sa variante utilisant des fils continus, peut constituer la couche à fils continus répartis de façon aléatoire de la structure fibreuse faisant l'objet du WO 03/060218 dont le texte est incorporé à la présente par référence. Plus particulièrement, le mat selon l'invention peut être incorporé dans un complexe multicouche à la structure suivante : mat selon l'invention + couche de fils coupés d'un côté du mat selon l'invention ou mat selon l'invention + couche de fils coupés des deux côtés dudit mat (complexe à 2 ou 3 couches). Ainsi, il est possible de déposer sur le tapis défilant une première couche de fibres (par exemple : fils coupés par exemple à une longueur entre 12 et 100 mm) puis de déposer sur cette couche les fils pour former le mat selon l'invention, puis de procéder à l'aiguilletage selon l'invention et ainsi lier ensemble par l'aiguilletage les deux couches entre elles. On peut également ajouter une troisième couche (par exemple : fils coupés par exemple à une longueur entre 12 et 100 mm) avant l'aiguilletage selon l'invention. En fin de fabrication du mat, on peut éventuellement procéder à une découpe des bordures du ruban de mat formé, du fait que les bordures peuvent éventuellement présenter une structure ou densité un peu différente de la partie centrale. On resterait dans le cadre de l'invention si l'on procédait de l'une des façons suivantes : a) en liant les fibres du mat par un liant soluble dans l'eau (exemple : un alcool polyvinylique) avant l'aiguilletage puis en enlevant le liant par dissolution dans l'eau ou dans une solution aqueuse avant l'aiguilletage ; 11 b) en liant les fibres du mat par un liant soluble dans l'eau (exemple : un alcool polyvinylique) avant l'aiguilletage, puis en enlevant le liant par dissolution dans l'eau ou dans une solution aqueuse après l'aiguilletage ; c) en déposant ou projetant les fils sur un film lui- même reposant sur un tapis défilant, puis en enroulant la nappe de fils non lié en même temps que le film (ce dernier empêchant les différentes couches enroulées de se mélanger), pour un éventuel stockage intermédiaire, puis en déroulant le bicouche film/nappe, en enlevant le film et en remettant la nappe sur un tapis défilant pour la poursuite du procédé selon l'invention ; Le mat obtenu par le procédé selon l'invention ne contient pas de liant. Il est symétrique par rapport à un plan qui lui est parallèle et passe dans son milieu. Il a suffisamment de cohésion pour être enroulé en forme de rouleau et être déroulé pour utilisation. L'invention mène notamment à un mat aiguilleté de fils continus ou de fils coupés (de préférence de fils continus) consistant en de la fibre minérale (notamment en verre) éventuellement ensimée et sans trous d'aiguille visibles à l'oeil nu. Ce mat contient donc un maximum de fibre minérale pour renforcer le plus possible le composite, en l'absence de matières synthétiques à base de polymères (PP, polyester, etc) non renforçantes pour le composite, hormis les éventuels composants organiques de l'ensimage des fibres. Ce mat est avantageusement utilisé pour renforcer un composite dans le procédé d'injection en moule fermé (RTM) ou dans le cadre de la technologie SMC, ou pour être imprégné directement de résine pour faire des plaques, notamment particulièrement translucides. Le mat obtenu par le procédé selon l'invention peut être intégré dans un préimprégné en feuille (SMC). Le mat selon l'invention est alors inséré en continu entre deux couches de pâte de résine thermodurcissable. On déroule puis intègre ledit mat directement entre deux couches de pâte de résine. En plus du mat selon l'invention, on n'exclut pas d'ajouter d'autres couches de renfort dans le SMC, comme par exemple des fils coupés, notamment de verre. Par exemple, on peut procéder ainsi : - déroulement à l'horizontale du mat selon l'invention sur une couche de pâte de résine, puis - projection sur le mat de fils coupés, puis - déroulement d'une couche de pâte de résine sur les fils coupés. On peut également mettre une couche de fils coupés avant de dérouler le mat selon l'invention. La feuille de SMC peut servir à la fabrication d'un matériau composite par moulage de la feuille par pression sur ses faces principales conduisant à un élargissement de la feuille dans le moule avant solidification de la résine. Pour le cas ou le mat est à fils continus, la feuille de SMC découpée a, avant moulage sous pression, de préférence une surface représentant 50 à 80 % de la surface du moule (et donc de la surface de la pièce finale). Le fait qu'on n'utilise pas de liant chimique pour réaliser le mat selon l'invention permet de réaliser des composites particulièrement translucides. La demanderesse a en effet constaté que l'absence de liant améliorait notablement la translucidité du composite final. Pour réaliser de tels composites translucides, on peut notamment utiliser le procédé représenté sur la figure 4 du W02005/054559. L'extrait sec d'une composition peut se déterminer par évaporation en étuve à 110 C pendant 12 heures. Le PVP pur a un extrait sec de 100%. Le PEG 400ML a un extrait sec de 100%. Dans le cas d'un silane, il s'agit bien entendu pour l'homme du métier de ce qui reste du silane après hydrolyse, et après évaporation de l'eau. L'homme du métier parle également de matière active. Le silane A174 a un extrait sec de 82% en poids. En partant de 10 g de silane non hydrolysé, en l'hydrolysant et en traitant l'hydrolysat en étuve à 110 C pendant 12 heures, on récolte finalement 8,2 g d'extrait sec. Quand on dit que l'extrait sec d'une composition d'ensimage comprend 1 à 30% d'un agent de couplage, l'homme du métier comprend immédiatement que cet extrait sec ne contient pasexactement le produit tel que fourni par le fabriquant, mais qu'il s'agit d'un résidu hydrolysé puis déshydraté de ce produit On pourrait donc dire de façon équivalente que l'extrait sec de la composition comprend 1 à 30% en poids issu d'un agent de couplage. 13 EXEMPLES 1-5 Dans les exemples qui suivent on compare des ensimages selon l'invention à un ensimage classique et à un ensimage sans PVP. L'ensimage classique (pour l'exemple 1) comprenait dans son extrait sec (ce dernier représentant 4% de la composition d'ensimage) : - 5% en poids de silane A174 - 91% en poids de film former Neoxyl - 3,9 % en poids de lubrifiant Antarox. Les autres compositions d'ensimage comprenaient 1,3% en poids d'extrait sec comprenant lui-même 6,4% en poids de silane A174 et 50 ppm en poids d'un agent antimousse (de marque Agitan 295 commercialisé par Munzing Chemie). Les autres ingrédients de cet extrait sec sont indiqués dans la deuxième colonne du tableau 1 et il s'agit soit de PVP de masse moléculaire moyenne en masse 900 000, soit de PEG 400 ML, soit d'un mélange comme indiqué de ces deux composants. Ainsi, PVP 100% indique que le reste de l'extrait sec hors silane et agent antimousse est constitué de 100% de PVP. Avec du fil de verre continu ensimé avec ces compositions, on a réalisé des mats à fils continu par projection en nappe sur un convoyeur en mouvement. La projection était réalisée à l'aide d'un dispositif sur le principe de celui de la figure 4 du US3969171. L'aiguilletage était réalisé conformément à la figure 3 du WO2005/054559, avec une densité de coups de 3 coups par cm2. Des composites ont ensuite été réalisés par imprégnation des différents mats à l'aide d'une résine thermodurcissable et selon le procédé RTM. Le tableau 1 ci-dessous rassemble les résultats. On a comparé les différents ensimages sur le plan du comportement du fil ou du mat lors de différentes étapes du procédé ainsi qu'au niveau de la qualité du composite final. Il s'agit d'appréciations relatives. Ce comportement était noté de - - (note minimale) à + + (note maximale). Les comportements suivants ont été observés : - le comportement lors de la dépose du fil continu en nappe : dans le cas de l'exemple 3, la dépose était difficile car le fil glissait trop sur les roues du dispositif de projection, de sorte que l'étirement du fil était difficilement maîtrisable ; - le comportement à l'aiguilletage : deux défauts ont été observés, la cassure de fils dans le cas de l'exemple 1, ou l'impossibilité d'aiguilleter dans le cas de l'exemple 3 ; dans ce dernier cas, le fil s'est avéré trop glissant et le fil revenait trop fréquemment lorsque les aiguilles ressortaient du mat, ce qui équivaut à la quasi absence d'aiguilletage et c'est pourquoi le mat n'avait pas de tenue suffisante ; - la déformabilité à la main dans le moule d'imprégnation : elle était 5 acceptable pour tous les exemples, un peu inférieure cependant dans le cas de l'exemple 2 ; la translucidité du composite final. Ex n ensimage Dépose Aiguilletage Déformabilité Translucidité en nappe à la main Composite final 1 classique + + (cassures) - - 2 PVP : 100% ++ ++ + ++ 3 PEG : 100% - (ne tient pas) + + 4 PVP/PEG : + + + + + + ++ 50/50 PVP/PEG : + + + + + + ++ 75/25 10 | L'invention concerne une nouvelle composition, notamment d'ensimage de fibres minérales, comprenant de l'eau et dont l'extrait sec comprend 1 à 30% en poids d'un agent de couplage et 30 à 99% en poids de polyvinylpyrrolidone. L'invention concerne également un fil minéral ensimé par cette composition ainsi qu'un procédé de transformation de ce fil en mat. comprenanta) la dépose ou projection de fils ensimé sur un tapis défilant pour former une nappe desdits fils entraînée par ledit tapis, puisb) l'aiguilletage par des aiguilles à barbes traversant ladite nappe et se déplaçant dans la direction de la nappe à sensiblement la même vitesse qu'elle lorsqu'elles la traversent, avec une densité de coups allant de 1 à 25 coups par cm<2>.Ce procédé est rapide et efficace et le mat obtenu se laisse facilement déformer à la main pour être placé dans un moule de fabrication de composite par injection de résine (RTM). Ce mat peut également être incorporé dans une feuille de préimprégné (SMC) et être moulé sous pression. | 1. Composition comprenant de l'eau et dont l'extrait sec comprend 1 à 30% en poids d'un agent de couplage et 30 à 99% en poids de polyvinylpyrrolidone. 2. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que son extrait sec comprend 2 à 10% en poids d'un agent de couplage. 3. Composition selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'extrait sec comprend 30 à 90% en poids de polyvinylpyrrolidone. 4. Composition selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que son extrait sec comprend un lubrifiant dont la teneur est inférieure à 79% en poids. 5. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que la teneur du lubrifiant va de 5 à 70% dans l'extrait sec. 6. Composition selon l'une des précédentes caractérisé en ce que son extrait sec comprend 5 à 500 ppm en poids d'agent anti-mousse. 7. Composition selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'elle ne contient pas de résine epoxy. 8. Composition selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'extrait sec représente entre 0,5 et 10% en poids de la composition. 9. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrait sec représente entre 0,8 et 6% en poids de la composition. 10. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que l'extrait sec représente entre 0,8 et 2% en poids de la composition. 11. Fil minéral ensimé par la composition de l'une des précédentes. 12. Fil selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est en verre. 13. Mat de fils continus aiguilleté caractérisé en ce que le fil est celui de l'une des deux précédentes. 14. Mat selon la précédente, sous forme de rouleau. 15. Procédé de préparation d'un matériau composite à matrice thermodurcissable comprenant l'imprégnation du mat de la 13 par une résine thermodurcissable. 16. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est à injection en moule fermé (RTM). 16 17. Procédé de préparation d'une feuille de préimprégné (SMC) comprenant l'insertion en continu du mat de la 13 entre deux couches de pâte de résine thermodurcissable. 18. Feuille de préimprégné comprenant le mat de la 13 et une résine thermodurcissable. 19. Procédé de fabrication d'un matériau composite par moulage de la feuille de la précédente par pression sur ses faces principales conduisant à un élargissement de la feuille avant solidification de la résine. 20. Matériau composite à matrice thermodurcissable renforcé par le mat de la 13. | C,B,D | C08,B29,B32,C03,D04 | C08L,B29C,B32B,C03C,C08J,C08K,D04H | C08L 39,B29C 70,B32B 17,C03C 25,C08J 5,C08K 5,D04H 1 | C08L 39/06,B29C 70/18,B29C 70/48,B32B 17/10,C03C 25/26,C03C 25/28,C08J 5/08,C08J 5/12,C08K 5/54,D04H 1/4218,D04H 1/46,D04H 1/488,D04H 1/587 |
FR2899636 | A1 | DISPOSITIF DE RETENTION AXIALE D'UN FLASQUE DE DISQUE DE ROTOR DE TURBOMACHINE | 20,071,012 | Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne un dispositif de rétention axiale d'un flasque annulaire contre une face radiale d'un disque de rotor de turbomachine. Elle concerne plus précisément un perfectionnement apporté au dispositif de rétention décrit dans la demande de brevet EP 1 498 579 Al déposée par la demanderesse. Un tel dispositif permet de retenir un flasque annulaire contre une face radiale d'un disque de rotor, ledit disque présentant dans la face radiale un évidement annulaire délimité par plusieurs parois dont l'une est formée par la face interne d'une bride qui s'étend radialement vers l'extérieur, et ledit flasque présentant, dans sa partie radialement intérieure, une base annulaire en appui contre la paroi radialement extérieure de l'évidement et un pied qui s'étend radialement vers l'intérieur dans l'évidement du disque à partir de la base. Selon cette invention, le dispositif de rétention comporte en outre une bague de retenue sous forme de jonc fendu disposé dans l'évidement du disque de rotor, ce jonc ayant une face axialement externe qui est en appui contre une face axialement interne de la bride, une face axialement interne qui est en appui contre une face axialement externe du pied, et une face radialement extérieure qui est en appui contre une face radialement intérieure de la base du flasque. Ce dispositif de rétention, et notamment la bague de retenue, est simple à réaliser, peu coûteux et permet de faciliter le montage et le démontage des pièces. Il présente toutefois certains inconvénients. En particulier, lors du fonctionnement, le flasque subit une poussée axiale qui a pour conséquence un risque de basculement du jonc de retenue vers l'extérieur de l'évidement du disque de rotor. Ce basculement du jonc de retenue peut alors conduire à des problèmes d'usure par matage du disque de rotor avec un risque d'éclatement de celui-ci. Le basculement du jonc peut également provoquer après usure par matage à son désengagement de l'évidement et ainsi conduire le flasque à sortir de son logement. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un dispositif de rétention axiale d'un flasque de disque de rotor permettant d'éviter tout risque de basculement du jonc de retenue. Ce but est atteint grâce à un dispositif de rétention dans lequel la bague de retenue annulaire fendue disposée dans l'évidement du disque de rotor a une face axialement externe qui est en appui contre une face axialement interne de la bride résultant en une première force axiale ayant une direction sensiblement axiale, une face axialement interne qui est en appui contre une face axialement externe du pied résultant en une seconde force axiale ayant une direction sensiblement axiale et un sens opposé à la première force axiale, les forces axiales étant décalées radialement l'une par rapport à l'autre, et une face radialement extérieure qui est en appui contre une face radialement intérieure de la base du flasque résultant en une force radiale ayant une direction sensiblement radiale, et dans lequel, conformément à l'invention, la face radialement extérieure de la bague de retenue présente une découpe annulaire de telle sorte que la force radiale résultant de l'appui de cette face contre la face radialement intérieure de la base du flasque est située dans un plan décalé axialement par rapport à un plan radial de la bague de retenue passant par son centre de gravité de façon à obtenir un équilibre mécanique des forces s'appliquant sur ladite bague de retenue. Les forces axiales qui s'exercent sur la bague de retenue sont dues au montage avec précontrainte du flasque sur le disque de rotor. Le décalage radial entre ces forces provient du fait qu'il est nécessaire de faire passer le pied du flasque au-dessus de la bride du disque lors du montage et du démontage du flasque. Quant à la force radiale qui s'applique sur la face radialement extérieure de la bague, elle provient de la force centrifuge résultant de la rotation du disque de rotor. En réalisant une découpe annulaire au niveau de la face radialement extérieure de la bague de retenue, il est possible de décaler axialement la direction de la force radiale s'appliquant sur cette face pour ainsi compenser le couple de rotation créé par le décalage radial entre les forces axiales. De la sorte, on peut obtenir un équilibre mécanique des forces s'appliquant sur les différentes faces de la bague de retenue qui permet d'empêcher son basculement lors du fonctionnement. Le plan radial dans lequel est située la force radiale résultant de l'appui de la face radialement extérieure de la bague de retenue contre la face radialement intérieure de la base du flasque est de préférence disposé entre les faces axialement externe et interne de la bague de retenue. Lorsque la seconde force axiale résultant de l'appui de la face axialement interne de la bague contre la face axialement externe du pied est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la première force axiale résultant de l'appui de la face axialement externe de la bague contre la face axialement interne de la bride, la découpe annulaire de la face radialement extérieure de la bague de retenue est avantageusement disposée de telle sorte que la force radiale est située dans un plan décalé radialement vers la face interne de la bague par rapport au plan radial de la bague passant par son centre de gravité. De préférence, une portion radialement intérieure de la bague de retenue loge dans une rainure ménagée derrière la bride du disque de rotor. L'invention a également pour objet une turbine et une turbomachine comportant au moins un dispositif de rétention tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue partielle et en perspective d'un 30 dispositif de rétention d'un flasque de disque de rotor de turbomachine selon l'invention ; et - la figure 2 est une vue partielle du dispositif de la figure 1 selon une coupe contenant l'axe de rotation du disque de rotor. 35 Description détaillée d'un mode de réalisation Sur les figures est représenté partiellement un disque 1 de turbomachine, par exemple un disque de rotor de turbine haute-pression. Le disque 1 comporte une pluralité d'alvéoles 2 sensiblement axiales qui sont chacune destinées à recevoir un pied d'aube (non représenté). Un flasque annulaire 3 monté contre une face 4 du disque permet d'immobilier axialement les aubes sur le disque. Une portion radialement intérieure 5 du flasque 3 loge dans un évidement annulaire 6 ménagé dans la face 4 du disque et y est immobilisée par une bague de retenue qui se présente sous la forme d'un jonc 7 fendu. Dans la description qui suit, les termes intérieur et extérieur désignent une paroi ou une face respectivement proche ou éloignée de l'axe de rotation du disque 1, et les termes interne et externe se réfèrent à une paroi ou face respectivement proche ou éloignée du plan médian du disque. Comme représenté sur la figure 2, l'évidement annulaire 6 est délimité radialement à l'extérieur par une paroi 8 sensiblement cylindrique qui est raccordée par une surface concave 9 à une rainure annulaire 10, à section en U, disposée derrière une bride annulaire 11 du disque. Cette bride 11 s'étend radialement vers l'extérieur et présente un diamètre qui est légèrement supérieur au diamètre de l'épaulement 12 formé entre la surface concave 9 et le fond de la rainure 10. Dans l'exemple illustré sur les figures, la rainure 10 et la bride 11 émergent sur la face 4 du disque 1. Toutefois, cette disposition n'est 25 pas obligatoire pour la mise en oeuvre de l'invention. La portion radialement intérieure 5 du flasque 3 comporte une base annulaire 13 qui s'étend dans l'évidement 6 du disque et qui présente une surface extérieure 14 cylindrique venant en appui contre la paroi cylindrique 8 du disque. 30 La portion radialement intérieure 5 du flasque 3 comporte également un pied 15 qui est disposé sous la base 13 et qui s'étend radialement vers l'intérieur. Afin de permettre l'introduction de la portion radialement intérieure 5 du flasque 3 dans l'évidement 6 lors de son montage ou de son démontage, le diamètre de l'alésage 16 du pied 15 est 35 sensiblement égal ou légèrement supérieur à celui de la bride 11. Le pied 15 de la portion radialement intérieure 5 du flasque 3 présente une face axialement externe 17 qui est disposée dans un plan radial passant par la rainure 10 au voisinage de l'épaulement 12. Cette face externe 17 se raccorde à la face radialement intérieure 25 de la base 13 et forme avec cette dernière une feuillure 18. Le jonc de retenue 7 est disposé dans l'évidement 6 de sorte que sa portion radialement extérieure loge dans cette feuillure 18 et sa portion radialement intérieure vienne en partie dans la rainure 10. Le jonc de retenue 7 présente une section droite sensiblement rectangulaire. Il comporte deux faces axiales parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe de rotation du disque 1, à savoir une face axialement externe 19 et une face axialement interne 20. En outre, au niveau de sa portion radialement extérieure logée dans la feuillure 18, le jonc présente une face radialement extérieure 21. Comme représenté sur la figure 2, la face axialement externe 19 du jonc de retenue 7 est en appui contre une face axialement interne 22 de la bride 11. De ce contact axial découle une force de réaction dont la résultante est schématisée par la flèche F1. Cette force axiale F1 a une direction sensiblement axiale et est dirigée vers l'interne. De même, la face axialement interne 20 du jonc de retenue 7 est en appui contre la face axialement externe 17 du pied 15 du flasque 3 dont la force de réaction résultante est schématisée par la flèche F2. Cette autre force axiale F2 a une direction sensiblement axiale et un sens opposé à celui de la force axiale F1, c'est-à-dire qu'elle est dirigée vers l'externe. Comme cela sera expliqué par la suite, les forces axiales F1, F2 s'exerçant sur les faces axiales du jonc 7 sont dues au montage avec précontrainte du flasque 3 contre la face axiale 4 du disque 1. Du fait de la disposition particulière des différents éléments du dispositif de rétention rendue nécessaire pour le montage et le démontage du flasque, on notera que la force axiale F1 est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à l'autre force axiale F2 (ce décalage radial est schématisé par la longueur L sur la figure 2). En effet, sans un tel décalage radial L, il serait impossible de faire passer le pied 15 du flasque 3 au-dessus de la bride 11 lors du montage ou du démontage dudit flasque. On notera également que les forces axiales F1 et F2 s'appliquent sur les faces axiales 19, 20 du jonc de retenue 7 selon des lignes disposées radialement de part et d'autre d'une ligne imaginaire axiale 24 passant par le centre de gravité du jonc schématisé par le point G sur la figure 2. Quant à la face radialement extérieure 21 du jonc de retenue 7, elle est en appui contre la face radialement intérieure 25 de la base 13 du flasque 3 (cette face 25 est formée dans la feuillure 18). De ce contact radial découle une force de réaction dont la résultante est schématisée par la flèche F3 sur la figure 2. Cette force radiale F3 qui a une direction sensiblement radiale et qui est dirigée vers l'intérieur est due à la force centrifuge résultant de la rotation du disque 1 autour de son axe. On notera que, du fait de la forme du jonc de retenue 7 et de sa disposition particulière par rapport au flasque 3 et à la bride 11 du disque, la force radiale F3 s'applique de préférence selon un plan radial qui est situé entre les deux faces axiales parallèles 19, 20 du jonc de retenue. Du fait du décalage radial existant entre les forces axiales F1 et F2 s'exerçant sur les faces axiales 19, 20 du jonc de retenue 7 et de leur répartition par rapport à la ligne axiale 24 passant par le centre de gravité G du jonc, un risque existe que celui-ci bascule autour de son centre de gravité. Afin d'éviter un tel risque, il est prévu, conformément à l'invention, que la face radialement extérieure 21 du jonc de retenue 7 présente une découpe (ou dépouille) annulaire 26 de telle sorte que la force radiale F3 résultant de l'appui de cette face 21 contre la face radialement intérieure 25 de la base 13 soit située dans un plan 27 décalé axialement par rapport à un plan radial 28 du jonc passant par son centre de gravité G. En réglant la portée de la surface de contact entre la face radialement extérieure 21 du jonc de retenue 7 et la face radialement intérieure 25 de la base 13, il est ainsi possible d'obtenir un équilibre mécanique des forces F1 à F3 s'appliquant sur le jonc de retenue. Ce réglage s'effectue en réalisant une découpe annulaire 26 plus ou moins profonde (dans le sens axial) sur la face radialement extérieure 21 du jonc de retenue 7. Comme représenté sur la figure 2, lorsque la force axiale F2 est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la force axiale F1, la découpe annulaire 26 est réalisée de telle sorte que la force radiale F3 est située dans un plan 27 décalé radialement vers la face axialement interne 20 du jonc de retenue 7 par rapport au plan radial 28 du jonc passant par son centre de gravité G. Ceci permet de créer un équilibre mécanique entre les forces F1 à F3 s'appliquant sur le jonc de retenue. Bien entendu, dans une situation inverse, c'est-à-dire si la force axiale F2 était décalée radialement vers l'intérieur par rapport à la force axiale F1, la découpe annulaire serait réalisée de telle sorte que la force radiale F3 soit située dans un plan décalé radialement vers la face axialement externe 19 du jonc par rapport au plan radial 28 du jonc, toujours dans le but de créer un équilibre mécanique entre les forces F1 à F3 s'appliquant sur le jonc de retenue. On notera que la présence d'une telle découpe annulaire 26 sur la face radialement extérieure 21 du jonc de retenue 7 présente un autre avantage qui est celui de pouvoir contrôler le bon positionnement du jonc de retenue après le montage du flasque en passant une cale dans la découpe. On notera également que le montage et le démontage du flasque 3 s'effectue de la même manière que pour le dispositif de rétention décrit dans la publication EP 1 498 579 Al. Brièvement, lors du montage ou du démontage du flasque, le jonc 7 est rétracté dans la rainure 10 à l'aide d'outils de compression. A cet effet, comme on le voit sur la figure 1, la bride 11 et le jonc 7 présentent en correspondance une pluralité d'encoches (29 sur la bride 11 et 30 sur le jonc) dans lesquelles on positionne les griffes d'outils de compression. Avant de mettre en place le flasque 3, on introduit le jonc 7 dans l'évidement 6, sa partie radialement intérieure étant de préférence logée dans la rainure 10. A l'aide des outils de compression, on escamote le jonc 7 dans la rainure 10 puis on rapproche le flasque 3 en faisant passer le pied 15 au-dessus de la bride 11, du jonc 7 et des griffes. On plaque alors le flasque 3 contre la face axiale 4 du disque 1 en appliquant sur lui une pression axiale. Le jonc 7 s'expanse alors et sa face radialement extérieure 21 vient en appui contre la base 13. Enfin, on supprime la pression axiale exercée sur le flasque 3, et le jonc 7 est alors comprimé entre le pied 15 et la bride 13 (cette compression donne lieu aux forces axiales F1 et F2 représentées sur la figure 2). Le démontage du flasque se fait selon le processus inverse | L'invention concerne un dispositif de rétention axiale d'un flasque de disque de rotor, comportant une bague de retenue annulaire (7) fendue. Cette bague a une face externe (19) en appui contre une face interne (22) de la bride (11) résultant en une première force axiale (F1), une face interne (20) en appui contre une face externe (17) du pied (15) résultant en une seconde force axiale (F2), les forces axiales (F1, F2) étant décalées radialement l'une par rapport à l'autre, et une face extérieure (21) en appui contre une face intérieure (25) de la base (13) du flasque résultant en une force radiale (F3). La face extérieure (21) de la bague présente une découpe annulaire (26) de telle sorte que la force radiale (F3) est située dans un plan (27) décalé axialement par rapport à un plan radial (28) de la bague passant par son centre de gravité (G) de façon à obtenir un équilibre mécanique des forces (F1, F2, F3) s'appliquant sur ladite bague. | 1. Dispositif de rétention axiale d'un flasque (3) de disque (1) de rotor, comportant : un disque (1) de rotor comportant une face radiale (4) qui présente un évidement annulaire (6) délimité par plusieurs parois dont l'une est formée par la face interne d'une bride (11) qui s'étend radialement vers l'extérieur ; un flasque annulaire (3) présentant, dans sa partie radialement intérieure, une base annulaire (13) en appui contre la paroi radialement extérieure de l'évidement (6) et un pied (15) qui s'étend radialement vers l'intérieur dans l'évidement du disque à partir de la base ; et une bague de retenue annulaire (7) fendue disposée dans l'évidement (6) du disque de rotor, cette bague (7) ayant une face axialement externe (19) qui est en appui contre une face axialement interne (22) de la bride (11) résultant en une première force axiale (F1) ayant une direction sensiblement axiale, une face axialement interne (20) qui est en appui contre une face axialement externe (17) du pied (15) résultant en une seconde force axiale (F2) ayant une direction sensiblement axiale et un sens opposé à la première force axiale (F1), les forces axiales (F1, F2) étant décalées radialement l'une par rapport à l'autre, et une face radialement extérieure (21) qui est en appui contre une face radialement intérieure (25) de la base (13) du flasque (3) résultant en une force radiale (F3) ayant une direction sensiblement radiale ; caractérisé en ce que la face radialement extérieure (21) de la bague de retenue (7) présente une découpe annulaire (26) de telle sorte que la force radiale (F3) résultant de l'appui de cette face (21) contre la face radialement intérieure (25) de la base (13) du flasque est située dans un plan (27) décalé axialement par rapport à un plan radial (28) de la bague de retenue passant par son centre de gravité (G) de façon à obtenir un équilibre mécanique des forces (F1, F2, F3) s'appliquant sur ladite bague de retenue. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le plan radial (27) dans lequel est située la force radiale (F3) résultant del'appui de la face radialement extérieure (21) de la bague de retenue (7) contre la face radialement intérieure (25) de la base (13) du flasque est disposé entre les faces axialement externe (19) et interne (20) de la bague de retenue. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la découpe annulaire (26) de la face radialement extérieure (21) de la bague de retenue (7) est disposée de telle sorte que la force radiale (F3) est située dans un plan (27) décalé radialement vers la face interne (20) de la bague par rapport au plan radial (28) de la bague passant par son centre de gravité (G) lorsque la seconde force axiale (F2) résultant de l'appui de la face axialement interne (20) de la bague contre la face axialement externe (17) du pied (15) est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la première force axiale (F1) résultant de l'appui de la face axialement externe (19) de la bague contre la face axialement interne (22) de la bride (11). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que une portion radialement intérieure de la bague de retenue (7) loge dans une rainure (10) ménagée derrière la bride (11) du disque (1) de rotor. 5. Turbine de turbomachine comportant au moins un dispositif de rétention selon l'une quelconque des 1 à 4. 6. Turbomachine comportant au moins un dispositif de rétention selon l'une quelconque des 1 à 4.25 | F | F01 | F01D | F01D 5 | F01D 5/30 |
FR2892347 | A1 | VEHICULE AUTOMOBILE DE TYPE COUPE-CABRIOLET. | 20,070,427 | La présente invention concerne un . Les véhicules de type coupé-cabriolet comportent généralement un toit escamotable formé de deux parties rigides articulées entre elles et qui sont déplaçables entre une position déployée de fermeture de l'habitacle et une position de rangement à l'intérieur d'un compartiment de coffre ménagé à l'arrière du véhicule. Ce type de véhicules automobiles comprend également un panneau de coffre qui est articulé à sa partie avant et également à sa partie arrière. Ainsi, ce panneau de coffre est déplaçable entre une position de fermeture du compartiment de coffre et deux positions d'ouverture, l'une basculée vers l'arrière du véhicule pour le repliage et le redéploiement du toit et l'autre basculée vers l'avant du véhicule pour le rangement de bagages ou d'objets dans le compartiment de coffre. Ces véhicules comportent aussi une tablette arrière formée d'une partie centrale et de deux parties latérales montées entre cette partie centrale et un élément de garniture disposé sur le côté du véhicule. La tablette arrière est disposée de façon sensiblement horizontale entre une cloison arrière de l'habitacle et le panneau de coffre et elle est déplaçable dans une position escamotée afin de libérer l'espace entre le dossier et le panneau de coffre qui est en position basculée vers l'arrière du véhicule pour permettre le repliage ou le redéploiement du toit. Dans cette position, les parties latérales de la tablette arrière sont escamotées par exemple au-dessous de la partie centrale de cette tablette ou 25 dans le compartiment de coffre. De plus, lorsque le panneau de coffre est basculé vers l'avant du véhicule pour permettre d'accéder au compartiment de coffre, la partie centrale de la tablette arrière doit être relevée pour améliorer l'accessibilité à ce compartiment. 30 Or, chaque partie latérale de la tablette est plaquée à sa périphérie sur l'élément de garniture et également sur le bord adjacent de la partie centrale de cette tablette pour assurer une bonne maîtrise des jeux et des affleurements. Ainsi, pour permettre le basculement de la partie centrale de la tablette afin d'améliorer l'accessibilité au compartiment de coffre, les deux parties latérales de la tablette arrière doivent être écartées. L'invention a pour but de résoudre ce problème. L'invention a donc pour objet un véhicule de type coupé-cabriolet, comprenant un panneau de coffre, une tablette arrière formée d'une partie centrale et de deux parties latérales, caractérisé en ce que chaque partie latérale de la tablette arrière comprend une plaque inférieure de support et une plaque supérieure de couverture déplaçable en translation vers le côté et vers l'arrière du véhicule par des moyens de commande lors du basculement du panneau de coffre vers l'avant du véhicule. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la plaque supérieure est déplaçable par lesdits moyens de commande entre une position de chevauchement du bord latéral adjacent de la partie centrale de la tablette arrière et une position dégagée de ce bord latéral, - au moins une glissière est disposée entre les deux plaques de chaque partie latérale de la tablette arrière, -ladite au moins glissière est inclinée vers le haut pour que le déplacement de la plaque supérieure vers le côté et vers l'arrière s'effectue en 20 concomitance vers le haut, - ladite au moins glissière comprend un élément fixe solidaire de la plaque inférieure et un élément mobile complémentaire solidaire de la plaque supérieure et relié aux moyens de commande, - chaque partie latérale est déplaçable vers le côté et vers l'arrière 25 du véhicule selon un angle de l'ordre de 45 , - les moyens de commande comprennent un organe souple relié par l'une de ses extrémités à l'élément mobile de ladite au moins glissière et par l'autre de ses extrémités à une biellette du mécanisme d'articulation du panneau de coffre, et 30 - les moyens de commande comprennent un organe de rappel relié par l'une de ses extrémités à l'élément mobile et par l'autre de ses extrémités à l'élément fixe de ladite glissière. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1. est une vue schématique en coupe longitudinale de la partie arrière d'un véhicule de type coupé-cabriolet, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective d'une tablette arrière du véhicule, - la Fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne 3-3 de la Fig. 2, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective et partielle de la tablette arrière avec une partie latérale en position de libération de la partie centrale de la tablette arrière, -la Fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne 5-5 de la Fig. 4, - la Fig. 6 est une vue schématique de dessous en perspective d'une glissière de déplacement de la plaque supérieure d'une partie latérale de la tablette arrière, et - la Fig. 7 est une vue schématique en perspective d'un exemple des moyens de commande du déplacement de la plaque supérieure d'une partie latérale de la tablette arrière. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement la partie arrière d'un véhicule du type coupé-cabriolet et qui comporte, de manière classique, un toit 1 déplaçable entre une position de fermeture de l'habitacle, représentée en traits pleins sur la Fig. 1, et une position escamotée représentée en pointillés sur cette figure, dans un compartiment de coffre 2. Ce compartiment de coffre 2 est délimité, à sa partie supérieure, par un panneau de coffre 3 et une tablette arrière désignée par la référence générale 10. En position normale d'utilisation, la tablette arrière 10 est disposée de façon sensiblement horizontale entre une cloison 4 formée par une rangée de sièges arrière et le bord avant 3a du panneau de coffre 3. Dans ce type de 4 véhicule, le panneau de coffre 3 est articulé à sa partie avant et également à sa partie arrière. Ainsi, ce panneau de coffre 3 est déplaçable entre une position de fermeture du compartiment de coffre 2 et deux positions d'ouverture, l'une basculée vers l'arrière du véhicule pour le repliage du toit 1 dans le compartiment de coffre 2 et l'autre basculée vers l'avant du véhicule pour le rangement de bagages ou d'objets dans ce compartiment de coffre 2. Lorsque le panneau de coffre 3 est basculé vers l'arrière du véhicule, pour permettre le repliage ou le redéploiement du toit 1, la tablette arrière 10 est escamotée et lorsque ce panneau de coffre 3 est basculé vers l'avant du véhicule pour permettre d'accéder au compartiment de coffre 2, la tablette arrière 10 est basculée vers l'avant du véhicule pour augmenter l'accessibilité à ce compartiment de coffre 2. Ainsi que représenté à la Fig. 2, la tablette arrière 10 se compose d'une partie centrale 11 et de deux parties latérales 12 symétriques et identiques. En se reportant notamment aux Figs. 3 à 5, on va décrire une partie latérale 12. La partie latérale 12 de la tablette arrière 10 comprend une plaque inférieure 13 de support et une plaque supérieure 14 de couverture qui est déplaçable en translation vers le côté et vers l'arrière du véhicule par des moyens de commande lors du basculement du compartiment de coffre 3 vers l'avant du véhicule. Ainsi, la plaque supérieure 14 de la partie latérale 12 est déplaçable entre une première position dans laquelle elle chevauche le bord latéral adjacent 11 a de la partie centrale 11, comme montrée à la Fig. 3, et une seconde position dans laquelle la plaque supérieure 14 de la partie latérale 12 est dégagée de ce bord latéral 11 a de la partie centrale 11, comme montrée sur les Figs. 4 et 5, afin de libérer cette partie centrale 11 permettant, de ce fait, son basculement vers l'avant du véhicule. Sur la Fig. 4, la partie centrale 11 de la tablette arrière 10 dans sa position basculée vers l'avant du véhicule, est représentée en traits mixtes. De préférence, le déplacement de la partie supérieure 14 de chaque partie latérale 12 vers le côté et vers l'arrière du véhicule s'effectue selon un angle de l'ordre de 45 par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. Pour permettre le déplacement vers le côté et vers l'arrière du 5 véhicule de la plaque supérieure 14 de la partie latérale 12, au moins une glissière désignée par la référence générale 20 à la Fig. 6, est interposée entre les deux plaques respectivement 13 et 14 de la partie latérale 12. De manière classique, cette glissière 20 comporte par exemple un élément fixe 21 solidaire de la plaque inférieure 13 et un élément mobile 22 complémentaire solidaire de la plaque supérieure 14. L'élément mobile est relié aux moyens de commande par un organe souple constitué par un câble 25. Comme cela apparaît à la Fig. 6, la glissière 20 est inclinée vers le haut d'un angle a par rapport à la plaque supérieure 14. Un organe élastique formé par exemple par un ressort de rappel 27 est interposé entre l'élément fixe 21 et l'élément mobile 22. A titre d'exemple, le ressort de rappel 27 a une première extrémité reliée à un doigt 28 porté par l'élément mobile 22 et une seconde extrémité reliée à un doigt 29 porté par l'élément fixe 21. D'autres exemples de réalisation sont bien évidemment 20 envisageables. Les moyens de commande comprennent également une biellette 26 déplaçable par le mécanisme 30 d'articulation du panneau de coffre 3. La biellette 26 est reliée à une extrémité du câble 25 tandis que l'autre extrémité de ce câble 25 est reliée à l'élément mobile 22 de la glissière 20. 25 Lorsque le véhicule est en version cabriolet, chaque partie latérale 12 est plaquée sur sa périphérique, c'est à dire sur le bord latérale 11 a de la partie centrale 11 et sur les éléments de garniture adjacents, pour assurer une bonne maîtrise des jeux et des affleurements. Au moment où un utilisateur déplace le panneau de coffre 3 vers 30 l'avant du véhicule entre une position de fermeture du compartiment de coffre 2 et une position d'ouverture pour permettre de disposer des bagages ou des objets dans ce compartiment de coffre 2, le mécanisme d'articulation du panneau 6 de coffre 2 fait pivoter la biellette 26 ce qui a pour effet d'exercer une traction sur le câble 25. Le câble 25 déplace alors la plaque supérieure 14 de chaque partie latérale 12. La plaque supérieure 14 se déplace simultanément vers le côté, l'arrière et le haut compte tenu de l'inclinaison vers le haut de l'angle a de la glissière 20 de sorte à libérer de sa mise en contrainte sur la partie centrale 11. L'angle a est compris entre 2 et 10 , de préférence égal à 5 , par rapport à la plaque supérieure 14. Lorsque chacune des parties latérales 12 n'est donc plus mise en contrainte sur le bord latéral 11 a de la partie centrale 11, la tablette arrière 10 est ainsi libérée ce qui permet son basculement. Lorsque le câble 25 n'exerce plus d'effort sur la plaque supérieure 14, le ressort de rappel 27 relié entre les éléments fixe 21 et mobile 22 de la glissière 20, exerce un effort nécessaire au placement de la plaque 14 sur le bord latérale 11 a de la partie centrale 11. Au moment où un utilisateur déplace le panneau de coffre 3 de la position d'ouverture à la position de fermeture du compartiment de coffre 2, le ressort de rappel 27 a pour effet d'exercer une traction sur la plaque supérieure 14 de sorte à la plaquer sur le bord latérale 11 a de la partie centrale 11 qui a été au préalable rabattue en position sensiblement horizontale, pour assurer une bonne maîtrise des jeux et des affleurements notamment entre la plaque supérieure 14 et la partie centrale 11 de la tablette arrière 10. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit en relation avec les figures | L'invention concerne un véhicule automobile de type coupé-cabriolet comprenant un panneau de coffre (3), une tablette arrière (10) formée d'une partie centrale (11) et de deux parties latérales (12), caractérisé en ce que chaque partie latérale (12) de la tablette arrière (10) comprend une plaque inférieure de support et une plaque supérieure de couverture déplaçable en translation vers le côté et vers l'arrière du véhicule par des moyens de commande lors du basculement du panneau de coffre (3) vers l'avant du véhicule. | 1. Véhicule automobile de type coupé-cabriolet, comprenant un panneau de coffre (3), une tablette arrière (10) formée d'une partie centrale (11) et de deux parties latérales (12), caractérisé en ce que chaque partie latérale (12) de la tablette arrière (10) comprend une plaque inférieure (13) de support et une plaque supérieure (14) de couverture déplaçable en translation vers le côté et vers l'arrière du véhicule par des moyens (25, 26) de commande lors du basculement du panneau de coffre (3) vers l'avant du véhicule. 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que la plaque supérieure (14) est déplaçable par lesdits moyens (25, 26) de commande entre une position de chevauchement du bord latéral (11a) adjacent de la partie centrale (11) de la tablette arrière (10) et une position dégagée de ce bord latéral (11a). 3. Véhicule automobile selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une glissière (20) est disposée entre les deux plaques (13, 14) de chaque partie latérale (12) de la tablette arrière (10). 4. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que ladite au moins glissière (20) est inclinée vers le haut pour que le déplacement de la plaque supérieure (14) vers le côté et l'arrière s'effectue en concomitance vers le haut. 5. Véhicule automobile selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite au moins glissière (20) comprend un élément fixe solidaire de la plaque inférieure (13) et un élément mobile complémentaire solidaire de la plaque supérieure (14) et relié aux moyens (25, 26) de commande. 6. Véhicule automobile selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque partie latérale (12) est déplaçable vers le côté et vers l'arrière du véhicule selon un angle de l'ordre de 45 . 7. Véhicule automobile selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un organe souple (25) relié par l'une de ses extrémités à l'élément mobile (22) de ladite au moins glissière (20) et par l'autre de ses extrémités à une biellette (26) du mécanisme d'articulation (30) du panneau de coffre (3).8 8. Véhicule automobile selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent un organe de rappel (27) relié par l'une de ses extrémités à l'élément mobile (22) et par l'autre de ses extrémités à l'élément fixe (21) de ladite glissière (20). | B | B60 | B60J | B60J 7 | B60J 7/14,B60J 7/20 |
FR2899247 | A1 | FER A VAPEUR COMPORTANT UN INDICATEUR D'ENTARTRAGE | 20,071,005 | B.07842 . La présente invention se rapporte à un fer à repasser à vapeur comprenant un corps chauffant muni d'une chambre de vaporisation et se rapporte plus particulièrement à un fer à repasser comportant un indicateur d'entartrage permettant d'alerter l'utilisateur sur la nécessité d'effectuer une opération de maintenance. Il est connu, du brevet EP 1 045 932, un fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage qui est activé après un temps d'utilisation prédéterminé du fer, ce dernier comportant des moyens permettant de mesurer le temps d'utilisation accumulé du fer à vapeur. Un tel indicateur d'entartrage présente l'avantage d'inciter régulièrement l'utilisateur à effectuer une opération d'auto-nettoyage du fer pour évacuer les particules de tartre accumulées dans la chambre de vaporisation. Cependant, une telle méthode d'activation de l'indicateur d'entartrage fait appel à une horloge pour mesurer le temps d'utilisation du fer et présente l'inconvénient d'être relativement coûteuse à mettre en oeuvre tout en étant peu représentative de l'état réel de calcification du fer. L'invention qui suit vise à proposer un fer à vapeur muni d'un indicateur d'entartrage activé suivant une solution différente qui soit simple et économique à mettre en oeuvre, et qui permette d'obtenir une meilleure adéquation entre l'état réel d'entartrage du fer et le moment d'activation de l'indicateur d'entartrage. Le but de l'invention est atteint par un fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage et comprenant un corps chauffant muni d'une chambre de vaporisation pour la production de vapeur, le corps chauffant comportant une résistance chauffante électrique dont le fonctionnement est régulé par un thermostat, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens permettant de compter le nombre de cycles de fermeture ou d'ouverture du thermostat et en ce que l'indicateur d'entartrage est activé en fonction du nombre de cycles du 1 thermostat. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer comporte un cordon pour son raccordement à un réseau électrique et des moyens permettant de compter le nombre connexion ou déconnexion du cordon au réseau électrique afin de déterminer le nombre de sessions de repassage et l'indicateur d'entartrage est activé en fonction du nombre de cycles du thermostat cumulés et du nombre de sessions de repassage cumulées. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'indicateur d'entartrage est activé lorsque le nombre de cycles cumulés du thermostat dépasse un seuil prédéterminé et que le nombre de sessions de repassage est supérieur à une valeur donnée. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens pour compter le nombre de cycles de fermeture, ou d'ouverture, du thermostat sont intégrés à un circuit électronique commandant l'activation de l'indicateur d'entartrage. Selon une autre caractéristique de l'invention, le circuit électronique reçoit du thermostat l'information relative à sa fermeture et/ou à son ouverture. Selon une autre caractéristique de l'invention, le circuit électronique comporte une mémoire non volatile dans laquelle est stockée l'information relative au cumul du nombre de cycles du thermostat et/ou le nombre de sessions de repassage cumulées. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'indicateur d'entartrage est un voyant disposé sur le corps du fer. Selon une autre caractéristique de l'invention, le seuil d'activation de l'indicateur d'entartrage est modulé en fonction du degré de dureté de l'eau introduite dans 25 la chambre de vaporisation qui est indiqué par l'utilisateur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le fer comporte un bouton dont l'actionnement pendant une durée prédéterminée permet de réinitialiser le calcul du nombre de cycles du thermostat. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bouton effectuant la 30 réinitialisation constitue également un bouton d'auto-nettoyage provoquant 2 l'arrivée brutale d'une grande quantité d'eau dans la chambre de vaporisation On cornprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention, présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant au dessin annexé dans lequel : - La figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un fer à vapeur selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Le fer, représenté schématiquement à la figure 1, comprend un boîtier 1 disposé au dessus d'une semelle 2 munie de trous de sortie de vapeur, non représentés sur la figure. La semelle 2 est en liaison thermique avec un corps chauffant 3 comportant une chambre de vaporisation 30 fermée classiquement par une plaque 4. Le corps chauffant 3 comprend une résistance chauffante 31 alimentée par un thermostat 6 en relation thermique avec le corps chauffant, le thermostat 6 assurant la régulation de la température de la semelle 2 autour d'une température de consigne définie par l'utilisateur au moyen d'un bouton 60. Le fer est relié à un réseau électrique par un cordon 5. De manière connue en soi, le boîtier 1 renferme un réservoir d'eau 8 muni d'un orifice 8a de remplissage débouchant sur la face avant du fer et comporte un dispositif goutte à goutte 9 qui ménage un passage de l'eau du réservoir 8 vers la chambre de vaporisation 30, ce dispositif possédant classiquement un orifice dont la section peut être réduite par un pointeau. Afin de prévenir l'utilisateur sur la nécessité d'effectuer une opération de détartrage du fer, ce dernier comporte un indicateur d'entartrage constitué par un voyant 10 qui est activé par un circuit électronique 11. Ce circuit électronique 11 est avantageusement alimenté en électricité par le réseau électrique lorsque le cordon 5 du fer à vapeur est raccordé au réseau. Plus particulièrement selon l'invention, le circuit électronique 11 est relié au thermostat 6 et reçoit de ce dernier l'information relative à sa fermeture ou à son ouverture. A partir de cette information, le circuit électronique 11 comptabilise, par exemple au moyen d'un microprocesseur, le nombre de cycles de fermeture, ou d'ouverture, du thermostat 6 puis stocke dans une mémoire le nombre de cycle cumulés du thermostat 6 depuis la première utilisation du fer. Afin de conserver cette donnée en mémoire lorsque le cordon 5 d'alimentation du fer à vapeur est déconnecté du réseau, le circuit électronique 11 comporte une mémoire non volatile, telle une mémoire flash ou EEPROM. Dans une variante le circuit électronique 11 peut également comporter un dispositif d'alimentation autonome, tel une batterie ou un condensateur, pour conserver la donnée en mémoire lorsque le cordon d'alimentation 5 du fer à vapeur est déconnecté du réseau. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le circuit électronique 11 active le voyant 10, pour inviter l'opérateur à effectuer une opération de détartrage, lorsque le nombre de cycles de fermeture, ou d'ouverture, du thermostat 6, cumulés sur les différentes sessions de repassage, atteint un seuil prédéterminé. De manière avantageuse, l'activation du voyant 10 se matérialise par un clignotement du voyant 10 de manière à bien attirer l'attention de l'utilisateur. L'utilisateur est alors invité à effectuer une opération de détartrage du fer en positionnant par exemple le thermostat 6 sur la température maximale et en appuyant sur un bouton d'auto-nettoyage 12 prévu sur le fer de manière à provoquer, de manière connue en soi, une arrivée brutale d'eau du réservoir 8 vers la chambre de vaporisation 30 pour obtenir un décollement des particules de tartre et leur évacuation au travers des trous de vapeur de la semelle 2. De manière préférentielle, le circuit électronique 11 est relié au bouton d'auto-nettoyage 12 et effectue, lors de actionnement du bouton d'auto-nettoyage pendant une durée prédéterminée, une remise à zéro de la mémoire dans laquelle est stockée le nombre de cycles du thermostat 6. La valeur du seuil à partir duquel le voyant 10 est activé peut, par exemple, être obtenue expérimentalement en faisant fonctionner des fers à pleine vapeur 4 avec de l'eau moyennement calcaire et en mesurant le seuil à partir duquel l'état d'entartrage du fer nécessite une opération de détartrage. Dans une variante de réalisation préférentielle de l'invention, le circuit électronique 11 comporte également un compteur mémorisant le nombre de fois où le fer est relié au réseau électrique au moyen du cordon électrique 5, ce qui correspond normalement au nombre de sessions de repassage réalisées. Dans cette variante perfectionnée, le voyant 10 indicateur d'entartrage est activé lorsque le nombre de cycles de fermeture du thermostat 6 dépasse un seuil prédéterminé et que le nombre de sessions de repassage effectuées est supérieur à une valeur donnée. Il est donc nécessaire que ces deux conditions soient vérifiées pour que le voyant soit activé. Ceci permet d'éviter l'activation du voyant après seulement quelques sessions de repassage dans le cas, par exemple, où l'utilisateur a laissé longtemps le fer sur son talon, sans l'utiliser, de sorte que le thermostat a pu avoir un nombre important de cycles de fermeture dans un intervalle de temps relativement court. A titre d'exemple, le voyant indicateur d'entartrage est activé lorsque le nombre de connexions mesurées est supérieur à un seuil X=18 connexions et que le nombre de cycles du thermostat est supérieur à un seuil Y=1200 cycles. De manière avantageuse, ces seuils d'activation X,Y du voyant indicateur d'entartrage sont modulés dans le temps de manière à ce que l'activation de l'indicateur d'entartrage s'effectue à intervalles relativement longs lorsque le fer est neuf puis à des intervalles de plus en plus rapprochés lorsque le fer devient plus vieux et donc plus entartré. Ainsi, par exemple, lors des deux premières activations de l'indicateur d'entartrage, les seuils d'activations seront X=18 et Y=1200, puis lors des vingt activations suivantes X=10 et Y=750, et enfin lors des activations suivantes X=5 et Y=360. De manière préférentielle, une fois l'indicateur d'entartrage 10 activé, le circuit électronique 11 effectue automatiquement, lors du raccordement suivant du cordon 5 au réseau électrique, une remise à zéro des mémoires dans lesquelles sont stockés le nombre de cycles du thermostat 6 et le nombre de sessions de repassage. De manière avantageuse, le fer peut également comporter des moyens permettant à l'utilisateur d'indiquer le degré de dureté de l'eau introduite dans le réservoir, de sorte que la dureté de l'eau puisse être prise en compte par le circuit électronique 11 pour adapter le seuil d'activation du voyant 10 indicateur d'entartrage en fonction de la dureté de l'eau. Un tel fer dans lequel le voyant d'entartrage est activé à partir d'un nombre prédéterminé de cycles de fermeture ou d'ouverture du thermostat et du nombre de sessions de repassage présente l'avantage d'être simple et économique à réaliser et de permettre l'obtention d'une bonne corrélation entre le moment où le voyant indicateur d'entartrage est activé et l'état réel d'entartrage du fer. En particulier, lorsque le fer est entartré, l'échange thermique entre le corps et la chambre de vaporisation est dégradé et le thermostat a tendance à cycler plus rapidement ce qui conduit à une activation rapide du voyant d'entartrage. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, le thermostat mécanique du fer pourra être remplacé par un thermostat électronique relié à des capteurs de température | Fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage (10) et comprenant un corps chauffant (3) muni d'une chambre de vaporisation (30) pour la production de vapeur, le corps chauffant (3) comportant une résistance chauffante électrique (31) dont le fonctionnement est régulé par un thermostat (6), caractérisé en ce qu'il est muni de moyens permettant de compter le nombre de cycles de fermeture ou d'ouverture du thermostat (6) et en ce que l'indicateur d'entartrage (10) est activé en fonction du nombre de cycles du thermostat (6). | 1. Fer à vapeur comportant un indicateur d'entartrage (10) et comprenant un corps chauffant (3) muni d'une chambre de vaporisation (30) pour la production de vapeur, le corps chauffant (3) comportant une résistance chauffante électrique (31) dont le fonctionnement est régulé par un thermostat (6), caractérisé en ce qu'il est muni de moyens permettant de compter le nombre de cycles de fermeture ou d'ouverture du thermostat (6) et en ce que l'indicateur d'entartrage (10) est activé en fonction du nombre de cycles du thermostat (6). 2. Fer à repasser selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un cordon (5) pour son raccordement à un réseau électrique et des moyens permettant de compter le nombre connexion ou déconnexion du cordon (5) au réseau électrique afin de déterminer le nombre de sessions de repassage et en ce que l'indicateur d'entartrage (10) est activé en fonction du nombre de cycles du thermostat (6) cumulés et du nombre de sessions de repassage cumulées. 3. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que l'indicateur d'entartrage est activé lorsque le nombre de cycles cumulés du thermostat (6) dépasse un seuil prédéterminé et que le nombre de sessions de repassage est supérieur à une valeur donnée. 4. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens pour compter le nombre de cycles de fermeture, ou d'ouverture, du thermostat sont intégrés à un circuit électronique (11) 25 commandant l'activation de l'indicateur d'entartrage (10). 5. Fer à repasser selon la 4, caractérisé en ce que ledit circuit électronique (11) reçoit du thermostat l'information relative à sa fermeture et/ou à son ouverture. 6. Fer à repasser selon l'une quelconque des 4 à 5, caractérisé en 30 ce que le circuit électronique (11) comporte une mémoire non volatile danslaquelle est stockée l'information relative au cumul du nombre de cycles du thermostat (6) et/ou le nombre de sessions de repassage cumulées. 7. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit indicateur d'entartrage (10) est un voyant disposé sur le corps du fer. 8. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le seuil d'activation de l'indicateur d'entartrage (10) est modulé en fonction du degré de dureté de l'eau introduite dans la chambre de vaporisation (30) qui est indiqué par l'utilisateur. 9. Fer à repasser selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un bouton (12) dont l'actionnement pendant une durée prédéterminée permet de réinitialiser le calcul du nombre de cycles du thermostat. 10. Fer à repasser selon la 9, caractérisé en ce que ledit bouton effectuant la réinitialisation constitue également un bouton (12) d'auto-nettoyage provoquant l'arrivée brutale d'une grande quantité d'eau dans la chambre de vaporisation. | D | D06 | D06F | D06F 75 | D06F 75/18,D06F 75/26 |
FR2893014 | A1 | DISPOSITIF D'APPLICATION D'UNE BANDE FLEXIBLE LARGE | 20,070,511 | L'invention se rapporte à un sur une surface à recouvrir ; elle concerne plus particulièrement un dispositif simple permettant d'appliquer un film faiblement adhésif sur une surface à protéger, notamment une surface plane. On entend par bande flexible "large" une bande de plus de 10 cm (typiquement comprise entre 15 et 60 cm, voire plus) qui, lorsqu'elle est conditionnée en bobine, n'est pas susceptible d'être portée par un dérouleur suffisamment compact et léger pour être utilisé d'une seule main. Par ailleurs, la demande de brevet US 2005/0028941 décrit un appareil d'application d'une telle bande flexible dite "large" conditionnée en bobine. L'appareil est plus particulièrement conçu pour recouvrir un sol, éventuellement les marches d'un escalier. Il comporte à cet effet un chariot portant la bobine et un système de rouleaux. Le chariot est déplacé à l'aide d'un manche articulé. L'ensemble est compliqué, encombrant et coûteux. Il ne peut être utilisé que pour recouvrir une surface plane, essentiellement horizontale. Or, il existe de nombreux cas où un appareil léger et maniable, permettant de dérouler et appliquer une bande flexible large tel qu'un film protecteur faiblement adhésif est souhaitable, non seulement pour recouvrir une surface horizontale mais aussi des murs ou d'autres surfaces non planes. On peut notamment citer la protection des cabines de peinture, la protection des murs et des sols d'un local pendant une manifestation accueillant du public (cocktail, réception, meeting...) la protection des carrosseries de voiture sur une ligne de montage, la protection d'un pare-brise brisé avant son remplacement, la protection d'éléments de structure pendant un transport, la protection d'éléments particuliers avant mise en peinture d'un local, la confection de pièges à poussières (désamiantage) sur un chantier en cours de réhabilitation... L'invention permet de satisfaire tous ces besoins. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif d'application d'une bande flexible large sur une surface, ladite bande étant conditionnée 35 en bobine et enroulée sur un mandrin, caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison : - un carter allongé manipulable à deux mains et abritant ladite bobine, - des moyens de tourillonnement pour définir un axe de rotation de ladite bobine, portés par deux parois d'extrémité dudit carter, pour supporter ledit mandrin, - un rouleau applicateur porté par ledit carter, parallèlement audit axe de rotation, et - un mécanisme de découpage de ladite bande, porté par ledit carter. On entend par "carter allongé manipulable à deux mains", un boîtier dont la longueur correspond à la largeur de la bande à dérouler et qui peut être saisi à ses deux extrémités par l'utilisateur. Les moyens de tourillonnement sont avantageusement constitués de deux tourillons portés respectivement par les parois d'extrémités. Selon une caractéristique avantageuse, le mécanisme de découpage comporte une lame de longueur correspondant à la largeur de ladite bande flexible, solidaire d'un support monté mobile dans ledit carter suivant une direction perpendiculaire audit axe de rotation. Le déplacement de cette lame rapproche son tranchant de la bande encore tendue et permet de la sectionner. Il est à noter cependant que l'on peut simplifier les moyens de découpage, la lame pouvant être fixe. Dans ce cas, le découpage est obtenu par une rotation du carter amenant le bord tranchant en contact avec la bande tendue. Dans le cas d'un mécanisme de découpage à lame mobile, ledit support peut comporter avantageusement deux éléments d'actionnement faisant saillie du carter au voisinage des parois d'extrémité précitées. Ainsi, l'utilisateur qui tient ledit carter par ces deux extrémités peut actionner le déplacement de la lame à l'aide des pouces. Selon une autre caractéristique avantageuse, le dispositif comporte une languette souple solidaire du carter et faisant saillie à l'extérieur de celui-ci, au voisinage du rouleau applicateur, parallèlement à ce dernier. Le mécanisme de découpage se situe entre le rouleau applicateur et la languette souple. Cette dernière permet de maintenir le film en contact avec la surface pendant le découpage. Selon une autre caractéristique avantageuse, chaque tourillon a la forme d'une douille à épaulement montée dans un trou pratiqué dans une paroi d'extrémité correspondante dudit carter. Ledit tourillon est engagé dans une extrémité dudit mandrin qui est cylindrique et tubulaire. De préférence, chaque tourillon est engagé à frottement dans ladite paroi d'extrémité correspondante et ledit mandrin tubulaire est monté à rotation libre entre les deux tourillons. Enfin, le dispositif peut comporter deux rouleaux de guidage alignés, respectivement montés sur les parois d'extrémité précitées dudit carter, parallèlement audit rouleau d'application. Typiquement, ces rouleaux de guidage, de faible longueur, maintiennent la bande souple, après découpage et l'empêchent de venir se coller contre la bobine, facilitant le déroulement d'un nouveau lé. Ces rouleaux de guidage peuvent être en matériau flexible. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle- ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation actuellement préféré d'un dispositif d'application d'une bande flexible large conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective du dispositif conforme à l'invention ; - la figure 2 est une autre vue schématique selon la flèche II de la figure 1; - la figure 3 est une vue de détail illustrant le maintien de la bobine à l'intérieur du carter ; et - les figures 4 à 6 sont des vues schématiques illustrant la mise en oeuvre du dispositif conforme à l'invention. Le dispositif représenté comporte un carter 11 allongé, de longueur légèrement supérieure à celle d'une bobine 13 de bande flexible large 14 qu'il est destiné à recevoir. La bobine 13 est enroulée sur un mandrin cylindrique 15, typiquement en carton. Dans l'exemple, ce mandrin est tubulaire. Le carter 11 comporte une paroi supérieure 17, une paroi arrière 18 et une paroi inférieure 19. Ces trois parois peuvent être obtenues par une tôle pliée deux fois à angle droit. Le carter est complété par deux parois d'extrémité 21, 22. Il est ouvert sur toute sa longueur entre ces parois, pour permettre le dévidage de la bande flexible et son application sur une surface quelconque, par exemple une paroi verticale 25, comme représenté sur la figure 2. La bande flexible peut être un film faiblement adhésif, connu en soi. Pour maintenir la bobine, le carter est équipé de deux tourillons 27, 28 alignés pour définir un axe de rotation X de ladite bobine. Ces deux tourillons sont respectivement portés par les deux parois d'extrémité 21, 22, pour supporter le mandrin 15. Le carter porte également un rouleau applicateur 30, agencé parallèlement à l'axe de rotation X précité. Ce rouleau applicateur est monté en rotation entre les deux parois d'extrémité 21, 22. Le carter abrite aussi un mécanisme de découpage 34 de ladite bande. Dans l'exemple, ce mécanisme de découpage 34 comporte une lame 37, éventuellement munie de dents, dont la longueur correspond à la largeur de la bande flexible à découper. Cette lame est solidaire d'un support 39 monté mobile dans le carter, suivant une direction perpendiculaire à l'axe de rotation X de la bobine, défini par les deux tourillons. Plus précisément, le support 39 est monté coulissant à ses deux extrémités dans des glissières situées au voisinage des deux parois d'extrémité 21, 22. Avantageusement, le support 39 porte deux éléments d'actionnement 41 constitués ici par deux poussoirs, faisant saillie du carter au voisinage desdites parois d'extrémité 21, 22. A cet effet, la paroi supérieure 17 comporte deux fentes 43 dans lesquelles se déplacent lesdits poussoirs. Le support 39 est sollicité en retrait à l'intérieur du carter par des moyens élastiques 45 tels que des ressorts montés en tension entre les poussoirs et les parois d'extrémité. Comme représenté, chaque tourillon 27, 28 a la forme d'une douille à épaulement montée dans un trou 47 pratiqué dans une paroi d'extrémité correspondante. Le tourillon (plus particulièrement la partie de plus faible diamètre de la douille) est engagé dans une extrémité du mandrin tubulaire 15. Dans l'exemple représenté, chaque tourillon est engagé à frottement modéré dans la paroi d'extrémité 21, 22 correspondante tandis que le mandrin tubulaire 15 est monté à rotation libre entre les deux tourillons. Le trou de la douille a un diamètre suffisant pour que l'on puisse y engager un ou deux doigts et une longueur suffisamment faible pour que l'utilisateur puisse freiner le mandrin tubulaire 15, de l'intérieur, pendant le déroulement de la bande flexible 14. Le changement de bobine se fait de façon simple en dégageant les tourillons 27, 28. Le dispositif comporte en outre une languette souple 49 (par exemple en élastomère) solidaire du carter, plus particulièrement fixée à la paroi supérieure 17. La languette 49 fait saillie à l'extérieur du carter sur sensiblement toute la longueur de celui-ci et au voisinage, c'est-à-dire au-dessus du rouleau applicateur 30, parallèlement à ce dernier. Comme représenté, le mécanisme de découpage 34 se situe 10 entre le rouleau applicateur 30 et la languette souple 49. Le rouleau applicateur est garni d'un matériau élastiquement déformable 50 d'épaisseur notable, de l'ordre de 5 mm ou plus. Un matériau élastomère connu sous le nom de nitrile, d'une dureté de 30 shores a donné des résultats satisfaisants. 15 Le dispositif est complété par deux rouleaux de guidage 53, 54, relativement courts et de faible diamètre, alignés, respectivement montés sur les parois d'extrémité 21, 22 du carter, parallèlement au rouleau applicateur 30 et en dessous de celui-ci. Les deux rouleaux de guidage font saillie à l'intérieur du carter près de l'ouverture de celui-ci, comme 20 cela est visible sur la figure 1. Ces deux rouleaux de guidage 53, 54 sont avantageusement en matériau flexible. Chaque rouleau de guidage est monté à rotation libre sur une paroi d'extrémité correspondante. La bande déroulée de la bobine est en contact avec le rouleau applicateur 30 et passe au-dessus des rouleaux de guidage 53, 54. La faible longueur des 25 rouleaux de guidage et leur flexibilité facilite la mise en place du film en position de déroulement. Lorsque la bande est sectionnée, la partie rattachée à la bobine 13 retombe et est maintenue par les deux rouleaux de guidage dans une position facilitant le déroulage d'un nouveau lé. La mise en oeuvre du dispositif est des plus simples et découle 30 avec évidence de la description qui précède. La bande 14 est ici un film adhésif. Sur la figure 4, on a représenté la position de l'appareil avant l'application d'un lé. Le film adhésif 14 est placé en contact par sa face non adhésive avec le rouleau applicateur 30 et sera appliqué contre la 35 paroi à recouvrir par l'intermédiaire de ce rouleau. Le rouleau est avantageusement traité pour tenir le film. On peut par exemple rendre la surface du rouleau applicateur 30 légèrement adhérente, par exemple par pulvérisation sur celle-ci d'un produit faiblement mais suffisamment adhésif pour maintenir le film en contact avec le rouleau applicateur. Comme mentionné précédemment, la bande flexible (le film adhésif) passe entre le rouleau applicateur 30 et les rouleaux de guidage 53. Elle est en contact avec ledit rouleau applicateur. La lame 37 est rétractée à l'intérieur du carter. L'utilisateur tient le carter 11 par ses deux extrémités. En engageant ses doigts dans les deux douilles formant les tourillons 27, 28 maintenant la bobine à l'intérieur du carter, il peut contrôler le déroulement de la bande flexible. En faisant pivoter légèrement le dispositif vers la paroi 25 à recouvrir (figure 5), l'utilisateur peut maroufler la bande flexible 14 sur la surface à recouvrir au fur et à mesure de son déroulement en exerçant une pression uniforme sur toute la largeur grâce au rouleau applicateur 30. Pour sectionner la bande flexible (figure 6) l'utilisateur fait pivoter le dispositif d'application pour éloigner le rouleau applicateur 30 de la paroi tout en maintenant une certaine tension sur la bande flexible grâce à la languette souple 49 qui reste appliquée contre la paroi. A l'aide de ses pouces, il appuie simultanément sur les deux éléments d'actionnement 41, ce qui provoque le déplacement de la lame en direction de la bande flexible 14 et le sectionnement de cette dernière. Après coupure de la bande flexible, l'extrémité en contact avec le rouleau d'application retombe par gravité et est maintenue par les deux rouleaux de guidage 53 ; l'utilisateur peut alors aisément replacer cette extrémité libre en contact avec la languette souple, pour l'application d'un nouveau lé | Application d'une bande flexible large sur une surface à recouvrir.Le dispositif selon l'invention comporte un carter (11) abritant une bobine (13) de bande flexible et pouvant être manipulé à deux mains, un rouleau applicateur (30) et un mécanisme de découpage comportant une lame (37). | 1. Dispositif d'application d'une bande flexible large sur une surface, ladite bande étant conditionnée en bobine et enroulée sur un mandrin, caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison : - un carter (11) allongé manipulable à deux mains et abritant ladite bobine (13), - des moyens de tourillonnement (27, 28) pour définir un axe de rotation de ladite bobine, portés par deux parois d'extrémité (21, 22) dudit carter, pour supporter ledit mandrin, - un rouleau applicateur (30) porté par ledit carter, parallèlement audit axe de rotation, et - un mécanisme de découpage (34) de ladite bande, porté par ledit carter. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de tourillonnement sont constitués par deux tourillons (27, 28) alignés portés respectivement par lesdites parois d'extrémités (21, 22). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit mécanisme de découpage (34) comporte une lame (37) de longueur correspondant à la largeur de ladite bande flexible, solidaire d'un support (39) monté mobile dans ledit carter suivant une direction perpendiculaire audit axe de rotation. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit support comporte deux éléments d'actionnement (41) faisant saillie dudit carter au voisinage desdites parois d'extrémité. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit support est sollicité en retrait à l'intérieur dudit carter par des moyens élastiques (45). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une languette souple (49) solidaire dudit carter, faisant saillie à l'extérieur de celui-ci et s'étendant au voisinage dudit rouleau applicateur (30), parallèlement à ce dernier. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ledit mécanisme de découpage (34) se situe entre ledit rouleau applicateur (30) et ladite languette souple (49). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit rouleau applicateur (30) est garni d'un matériau élastiquement déformable (50). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit rouleau applicateur (30) est traité pour avoir un niveau d'adhérence suffisant pour maintenir ladite bande au contact de sa surface, avant application de celle-ci. 10. Dispositif selon l'une des 2 à 9, adapté pour recevoir une bobine à mandrin cylindrique tubulaire, caractérisé en ce que chaque tourillon (27, 28) a la forme d'une douille à épaulement montée dans un trou pratiqué dans une paroi d'extrémité correspondante dudit carter, ledit tourillon étant engagé dans une extrémité dudit mandrin tubulaire. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que chaque tourillon (27, 28) est engagé à frottement dans ladite paroi d'extrémité (21, 22) correspondante et en ce que ledit mandrin tubulaire est monté à rotation libre entre les deux tourillons. 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux rouleaux de guidage (53, 54) alignés, respectivement montés sur les parois d'extrémité précitées dudit carter, parallèlement audit rouleau d'application. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que lesdits rouleaux de guidage (53, 54) sont en matériaux flexibles. 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que chaque rouleau de guidage est monté à rotation libre sur une paroi d'extrémité correspondante précitée. | B | B65,B44 | B65H,B44C | B65H 35,B44C 7,B65H 16 | B65H 35/04,B44C 7/06,B65H 16/02,B65H 35/07 |
FR2899836 | A1 | PROCEDE DE PRODUCTION EN CONTINU PAR INJECTION-COMPRESSION DE PREFORMES POUR LA FABRICATION D'EMBALLAGES ET INSTALLATION DE MISE-EN-OEUVRE | 20,071,019 | La présente invention concerne un procédé de production en continu par injection-compression de préformes pour la fabrication d'emballages, tels que des bouteilles, en matière synthétique au moyen d'une extrudeuse ainsi qu'une installation de mise en oeuvre du procédé. Des emballages en matière synthétique, par exemple des bouteilles en PET (Polyethylene terephthalate), sont fabriqués par étirage-soufflage d'une préforme généralement par deux méthodes soit: - Selon la méthode dite "en deux étapes", en fabriquant d'abord des préformes avec une presse à in- jection et un moule multi-empreintes. Cette presse à injecter transforme les granulés de PET en pré-formes. Ces préformes, produites par lots successifs (égal au nombre d'empreintes du moule) et stockées à température ambiante, sont acheminées plus tard vers une souffleuse située à proximité ou non. - Selon la méthode dite "en une étape", en fabriquant des préformes et des bouteilles sur la même machine en continu. Cette machine transforme des granulés de PET en bouteilles directement utilisables. La première méthode permet de fabriquer plusieurs pré- formes à la fois mais les préformes lorsqu'elles arri- vent à la souffleuse se trouvent à la température am- biante et il faut les chauffer jusqu'à la température de soufflage qui est de l'ordre de 100 , ce qui d'une part oblige à une gestion spécifique des préformes CK/3.O263.12FR.2 dep 2 (stockage, transport, manipulation) et d'autre part rend la production plus coûteuse. La seconde méthode est plus lente (avec un nombre équivalent de moules de soufflage) mais permet d'économiser de l'énergie puis- que les préformes, lorsqu'elles arrivent aux postes de soufflage, sont à une température de l'ordre de 60 C ce qui permet d'économiser l'énergie nécessaire pour chauffer les préformes de la température ambiante a 60 C. La présente invention a pour but d'améliorer la produc- tion des préformes pour la rendre continue et mieux adaptée à la cadence des machines de soufflage, notam- ment rotatives. D'autre part, on peut utiliser l'inven-tion même dans la méthode "en deux étapes" la produc- tion des préformes selon l'invention étant plus rapide. Le procédé selon l'invention caractérisé par les étapes suivantes: a) transformation de la matière première dans une extrudeuse et obtention d'une matière extrudée à la température optimale, 25 b) remplissage en continu de doseurs d'injection avec une quantité prédéterminée de la matière extrudée, les-dits doseurs d'injection étant situés sur la périphérie d'une roue tournante en continu, 30 c) passage successif des doseurs d'injection pleins sur une deuxième roue tournant en continu et munie sur sa CK/3.O263.12FR.2 dep périphérie de plusieurs modules d'injection-compression avec matrices et poinçons mobiles, d) pendant un tour de la deuxième roue, injection de la matière extrudée contenue dans chaque doseur dans un moule avec recul du poinçon, compression dans le moule de la matière extrudée par avance du poinçon pour for-mer la préforme, récupération de la préforme par des moyens de prise en charge et passage de chaque doseur d'injection sur la première roue pour nouveau remplis-sage. L'avantage de ce procédé est la production en continu de préformes à grande vitesse ce qui permet d'alimenter en aval une souffleuse rotative pour la formation des emballages qui travaille aussi en grande vitesse. Les préformes quittant la machine de production des préformes se trouvent à une température d'environ 60 C et il suffit de les chauffer pour les amener à la température de soufflage d'environ 100 C avec le profil thermique ideal, ce qui peut se réaliser plus rapidement et avec une économie d'énergie. Selon une variante après la compression dans le moule 25 la préforme est refroidie. Cela est utile si l'on ne souhaite pas alimenter en continu une installation de soufflage pour la fabrication des emballages. CK/3.O263.12FR.2 dep 30 Selon une autre variante, les préformes prises en charge sont acheminées directement vers une installation de soufflage pour la formation des emballages. C'est la variante préférée permettant de tirer profit de la grande vitesse de production des préformes et économiser l'énergie de chauffage des préformes avant le soufflage. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre du procédé caractérisée par le fait qu'elle comprend une extrudeuse agencée pour transformer la matière première en matière extrudée à la température optimale, une roue tournant en continu, située à la sortie de l'extrudeuse et supportant sur sa périphérie des doseurs d'injection, une deuxième roue tournant en continu, juxtaposée à la première et munie sur sa périphérie de plusieurs matrices et poinçons mobiles et des moyens pour tenir les doseurs d'injection, des moyens pour transférer un à un les doseurs d'injections remplis avec la matière extrudée de la première roue à la deuxième roue ainsi que des moyens pour transférer un à un les doseurs vides de la deuxième roue à la première roue et des moyens de prise en charge des préfor- mes. Selon une variante, l'installation est caractérisée par le fait qu'une troisième roue située à la verticale de la deuxième tournant en synchronisme est munie des dis- positifs de refroidissement des préformes. CK/3.O263.12FR.2 dep Si les préformes doivent être stockées avant d'être dé-placées vers une souffleuse, le refroidissement peut être nécessaire. L'invention sera décrite plus en détail à l'aide du dessin annexé. La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une installation selon l'invention. La figure 2 est urne coupe de la roue de dosage selon un plan passant par l'axe de rotation de ladite roue. La figure 3 est une vue agrandie d'un détail de la fi-15 Bure 2. La figure 4 est une vue en perspective d'une partie de l'installation montrant certains détails. 20 La figure 5 est une vue en perspective d'un dispositif d'injection-compression. A la figure 1 nous avons représenté schématiquement les éléments principaux de l'installation pour la mise en 25 oeuvre du procédé selon l'invention. Une trémie et sécheur des granulés de PET 1 alimentent une extrudeuse 2. A son tour l'extrudeuse alimente par un joint tournant, une roue de dosage 3 sur laquelle se trouve de doseurs (non représentés). Une roue d'injection- 30 compression 4 supportant des dispositifs d'injection-compression 5 est disposée à la suite de la roue de do-sage 3. Si l'installation n'est pas prévue pour alimen- CK/3.O263.12FR.2 dep10 ter en continue une souffleuse pour transformer les préformes en emballages, un refroidissement des préformes est prévue au moyen d'une roue de refroidissement 6 munie d'un ensemble de dispositifs 61 refroidis à l'eau et soufflant de l'air sur les préformes avant qu'elles soient prises en charge pour le stockage. La roue de dosage 3 est munie de logements 36 dans les- quels prennent places des doseurs 7. Chaque doseur 7 comprend une partie tubulaire 71 dans laquelle se dé- place de manière étanche un piston 72. La partie tubu- laire 71 se termine par un orifice 73 à travers lequel la matière extrudée est poussée dans le doseur 7 et par la suite elle sortira pour alimenter les dispositifs d'injection-compression. Les logements 36 communiquent avec un obturateur 31, 32 (figure 2, 3). Ledit obtura- teur comprend un siège 32 et un piston 31. Chaque siège 32 communique par une ouverture radiale avec un canal radial 34 de la roue de dosage 3 et il est muni aussi d'un orifice faisant face à l'orifice 73 du doseur 7. Tous les canaux radiaux 34 sont alimentés en matière extrudée par un canal axial 33 de la roue 3 lui même alimenté par l'extrudeuse 2. Lorsqu'un doseur 7 est mis dans un logement 36, l'obturateur 31 recule pour libé- rer le passage et laisser passer la matière extrudée dans le doseur. L'entrée de la matière extrudée sous pression fait reculer le piston 72. Lorsque la quantité de matière prédeterminée se trouve dans le doseur l'ob- turateur 31 redescend et obture le passage vers le do- seur. La quantité de la matière se trouvant dans le do- seur est fonction de plusieurs paramètres tel que la pression d'alimentation, le diamètre de l'orifice 73, CK/3.O263.12FR.2 dep le temps pendant lequel l'obturateur 31, 32 reste ou-vert... Plusieurs doseurs sont disposés sur la roue de dosage 3, Chaque doseur doit se remplir sur environ deux tiers de tour de la roue de dosage 3. Ensuite, il est transféré sur la roue d'injection-compression 4 et remplacé par un doseur vide venant de cette dernière roue 4. L'échange des doseurs 7 entre les roues 3 et 4 sera décrit à l'aide la figure 4. A la figure 4 on a représenté la roue de dosage 3 avec les doseurs 7 montée sur un support vertical, deux roues de transfert 8 et 9 disposées sur de supports verticaux et la roue d'injection-compression 4 avec les dispositifs d'injections compression 5 régulièrement repartis sur sa périphérie. La roue 8 est munie de bras radiaux 81 avec un dispositif de préhension 82. Chaque bras 8 saisit un doseur 5 plein de la roue 3 et l'apporte dans un dispositif d'injection-compression 5 de la roue 4. La roue 9 est aussi munie de bars radiaux 91, 92 identiques aux bras radiaux 81, 82 pour saisir les doseurs vides 7 de la roue 4 et les apporter sur la roue 3 pour un nouveau remplissage. Les quatre roues 3,4,8 et 9 tournent de manière synchrone. Les dispositifs de préhension 82, 92 peuvent être de pinces corn- mandés par une came propre à chaque roue 8, 9 ou d'autres dispositifs équivalents pour saisir le moment opportun un doseur plein ou vide et le laisser sur la roue 4 ou 3. Chaque dispositif d'injection-compression 5 est fixé sur la roue 4 par un support radial 51. La partie inférieure du dispositif 5 comprend un vérin d'injection CK/3.O263.12FR.2 dep 52. Au-dessus du support 51, un dispositif de préhension 53 assure la tenue du doseur 7. Sous l'action d'un ressort 54 le doseur 7 vient se loger à la partie inférieure d'une matrice 55. Sous l'action du vérin d'injection 52, le piston 72 du doseur 7 injecte la matière dans la matrice 55. Un poinçon 56 solidaire d'une pièce mobile 57 vient dans la matrice 55 pour former la préforme. La partie supérieure de la préforme avec le pas de vis (pour la fabrication de préformes destinées à devenir des bouteilles) se forme dans la partie supérieure du poinçon 56. Cette partie est formée de deux mâchoires complémentaires 58, 59. Lorsque la préforme est formée le dispositif 57 recule, les mâchoires 58,59 s'écartent et la préforme est récupérée par de moyens adéquats soit pour alimenter en continu une souffleuse soit pour être stockée. Sur la roue de dosage 3 les doseurs vides doivent se remplir pendant environ 75% d'un tour de la roue 3 ce qui laisse suffisamment de temps. Sur la roue d'injection compression 4 l'échange de doseurs se fait sur environ 15%, l'injection sur environ 25%, la compression et solidification de la préforme sur environ 40%, l'ouverture, éjection et fermeture de la matrice sur environ 25% d'un tour complet de la roue 4. La roue de dosage 3 dans une exécution comprend 24 doseurs tandis que la roue d'injection-compression 4 comprend 48 dispositifs 5. L'installation décrite permet une cadence continue importante. Comme mentionné précédemment, les préformes à la sortie de la roue 4 soit elles continuent sur une CK/3.O263.12FR.2 dep installation de soufflage permettant d'économiser l'énergie de chauffage, soit elles sont stockées pour être soufflées ultérieurement. CK/3.0263.12FR.2 dep | Une trémie et sécheur des granulés de PET (1) alimentent une extrudeuse (2). A son tour l'extrudeuse alimente par un joint tournant, une roue de dosage (3) sur laquelle se trouve de doseurs Une roue d'injection-compression (4) supportant des dispositifs d'injection-compression (5) est disposée à la suite de la roue de dosage (3). Si l'installation n'est pas prévue pour alimenter en continue une souffleuse pour transformer les préformes en emballages, un refroidissement des préformes est prévue au moyen d'une roue de refroidissement (6) munie d'un ensemble de dispositifs 6(1) refroidis à l'eau et soufflant de l'air sur les préformes avant qu'elles soient prises en charge pour le stockage. | Revendications 1. Procédé de production en continu par injection-compression de préformes pour la fabrication d'emballages, tels que des bouteilles, en matière synthétique au moyen d'une extrudeuse, caractérisé par les étapes suivantes: a) transformation de la matière première dans une 10 extrudeuse et obtention d'une matière extrudée à la température optimale, b) remplissage en continu de doseurs d'injection avec une quantité prédéterminée de la matière extrudée, 15 lesdits doseurs d'injection étant situés sur la périphérie d'une roue tournante en continu, c) passage successif des doseurs d'injection pleins sur une deuxième roue tournant en continu et munie sur sa 20 périphérie de plusieurs modules d'injection-compression avec matrices et poinçons mobiles, d) pendant un tour de la deuxième roue, injection de la matière extrudée contenue dans chaque doseur dans un 25 moule avec recul du poinçon, compression dans le moule de la matière extrudée par avance du poinçon pour former la préforme, récupération de la préforme par des moyens de prise en charge et passage de chaque doseur d'injection sur la première roue pour nouveau 30 remplissage. CK13.O263.12FR.2 dep10 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'après la compression dans le moule la préforme est refroidie. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'après la récupération de la préforme par les moyens de prise en charge elle est acheminée directement vers une installation de soufflage pour la formation des emballages. 4. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend une extrudeuse agencée pour transformer la matière première en matière extrudée à la température optimale, une roue tournant en continu, située à la sortie de l'extrudeuse et supportant sur sa périphérie des doseurs d'injection, une deuxième roue tournant en continu, juxtaposée à la première et munie sur sa périphérie de plusieurs matrices et poinçons mobiles et des moyens pour tenir les doseurs d'injection, des moyens pour transférer un à un les doseurs d'injections remplis avec la matière extrudée de la première roue à la deuxième roue ainsi que des moyens pour transférer un à un les doseurs vides de la deuxième roue à la première roue et des moyens de prise en charge des préformes. 5. Installation selon la 4, caractérisée par le fait qu'une troisième roue située à la verticale de la deuxième tournant en synchronisme est munie de dispositifs de refroidissement des préformes. CK13.O263.12FR.2 dep | B | B29 | B29C | B29C 45,B29C 49 | B29C 45/56,B29C 49/00 |
FR2894722 | A1 | BORNE DE CONNEXION ELECTRIQUE ET APPAREIL ELECTRIQUE DE COUPURE COMPORTANT UNE TELLE BORNE | 20,070,615 | BORNE. La présente invention concerne une borne de connexion électrique pour un appareil électrique destinée à relier électriquement la plage dudit appareil à un peigne de raccordement et/ou à un câble d'alimentation, comprenant une pince reliée électriquement à ladite plage et apte à pincer une dent dudit peigne en position de raccordement et une vis de serrage apte, en position de serrage, à serrer un câble contre ladite plage de raccordement de l'appareil, ainsi qu'un appareil électrique de coupure comportant une telle borne. On connaît des appareillages modulaires tels que décrits dans le document EP 1505692, qui sont alimentés par des peignes de distribution électriques comportant des dents destinées à être raccordées à des dispositifs de connexion rapide à pince appartenant aux appareils. Ces appareils comportent également une borne de serrage pour des câbles, du type traditionnel, qui permet la mise sous tension du peigne et donc de toute la rangée d'appareils montés dans un coffret électrique. Dans de tels dispositifs, le courant total de la rangée arrive par un câble dans une borne d'un appareil par serrage sur la plage de raccordement puis traverse la pince, et par pincement élastique de la dent pénètre dans le peigne pour alimenter les autres appareils. La pince reçoit alors la totalité du courant de la rangée, ce qui oblige le constructeur à la sur-dimensionner pour tous les appareils. Un autre inconvénient de ces systèmes tient en ce que lorsqu'un repiquage à partir d'un appareil de la rangée doit être réalisé, la pince doit supporter le courant du départ et le courant du repiquage. Un autre inconvénient de ce type de borne tient en ce que lors d'un court-circuit, une erreur de câblage fait supporter à l'ensemble des pinces en série l'ensemble des contraintes électriques de court-circuit seulement limitées par le disjoncteur amont. La présente invention résout ces problèmes et propose une borne électrique ainsi qu'un appareil de coupure la comportant dans lesquels il n'est pas nécessaire de réaliser une pince de dimensions importantes pour supporter le courant lorsque la borne est raccordée à un câble et à un peigne, lors d'un repiquage et lors d'un court-circuit. A cet effet, la présente invention a pour objet une borne de connexion électrique pour un appareil électrique du genre précédemment mentionné, cette borne étant caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour relier électriquement le câble, la dent et la plage par serrage de la dent contre la plage en position de serrage de la borne de telle manière que le courant en provenance du câble traverse la plage et passe dans la dent sans traverser la partie mobile de la pince. Selon une réalisation particulière, cette borne comporte une pièce intermédiaire conductrice reliée électriquement à la plage et en ce qu'en position de serrage de la dent, ladite dent est serrée par le moyen précité contre la pièce intermédiaire. Selon une caractéristique particulière, cette pièce intermédiaire fait partie intégrante de la partie fixe de la pince. Selon une réalisation particulière de l'invention, la borne est du type à cage et vis mobile, l'orifice d'introduction du câble est situé entre la cage et la plage de contact et l'orifice d'introduction de la dent est situé entre la plage et l'extrémité de la vis, de manière que lors de l'opération de raccordement, le câble soit serré entre la cage et la plage et la dent entre la plage et l'extrémité de la vis. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le pied de la vis traverse un orifice prévu dans la partie mobile de la pince. Selon une autre réalisation, la borne est du type à cage et vis mobile, l'orifice d'introduction du câble étant situé entre la plage de raccordement et l'extrémité de la vis et l'orifice d'introduction de la dent étant situé entre la cage et la pièce intermédiaire, de manière qu'en position de serrage de la borne, le câble soit serré entre la plage et l'extrémité de la vis et la dent soit serrée entre la cage et la pièce intermédiaire. Selon une caractéristique particulière, la pièce intermédiaire comporte une partie en U, comportant deux branches pliées et rapprochées l'une contre l'autre, les deux branches du U enserrant la partie fixe de la pince, le câble étant serré entre l'une des branches de la pièce intermédiaire et la vis et la dent entre l'autre branche de la pièce intermédiaire et la cage. Selon une autre réalisation particulière de l'invention, la borne est du type à cage et vis mobile, l'orifice d'introduction du câble étant situé entre la pièce intermédiaire et la cage et l'orifice d'introduction de la dent étant situé entre la pièce intermédiaire et la tête de la vis de serrage de sorte qu'en position de serrage de la borne, le câble soit serré entre la pièce intermédiaire et la cage et la dent entre la pièce intermédiaire et la tête de la vis de serrage. Selon une caractéristique particulière de l'invention, la tête de la vis de serrage traverse un orifice prévu dans la partie mobile de la pince, la tête de la vis de serrage serrant la dent contre la pièce intermédiaire, et la cage serrant le câble contre la pièce intermédiaire en position de serrage. Selon une autre caractéristique, la pièce intermédiaire comporte une pièce en U fermée dont les branches constituant les petits côtés sont rapprochés et serrées respectivement contre le câble et la dent lors de l'opération de serrage de la borne, la rotation de la vis déplaçant la cage. Selon une autre réalisation, cette borne comporte un moyen pour relier électriquement le câble, la dent et la plage par serrage de la dent contre la plage en position de serrage de la borne de telle manière que le courant en provenance du câble traverse la plage et passe dans la dent sans traverser la pince. Selon une autre réalisation, cette borne de connexion électrique est du type à vis et cage mobile, la vis étant vissée dans la cage, ladite cage comportant trois ouvertures respectivement pour le passage d'une dent, de la plage et d'un câble, le vissage de la vis entraînant le déplacement de la cage vers le haut, ce déplacement de la cage entraînant le serrage du câble contre la plage et le serrage de la dent contre ladite plage, l'extrémité de la dent étant destinée à être introduite dans la pince, ladite pince étant située en dehors de la cage. La présente invention a encore pour objet un appareil électrique de coupure comportant les caractéristiques précédemment mentionnées prises seules ou en combinaison. Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - Les figures 1 et 2 sont deux vues partielles en coupe d'un appareil de coupure selon l'invention, comportant une borne selon une réalisation particulière de l'invention, respectivement pour les figures 1 et 2 dans une position de la borne raccordée à un peigne et une position de la borne raccordée à la fois à un câble et à un peigne, - Les figures 3 et 4 sont deux vues similaires aux figures 1 et 2, mais représentant une borne selon une seconde réalisation, - Les figures 5 et 6 sont deux vues similaires aux figures 1 et 2, mais représentant une borne selon une troisième réalisation, -Les figures 7,8 et 9 illustrent dans une vue en perspective, les trois bornes selon respectivement les trois réalisations précédentes, -Les figures 10 et 11 sont deux vues partielles en coupe d'un appareil de coupure selon l'invention, comportant une borne selon une quatrième réalisation, respectivement pour les figures 10 et 11, dans une position raccordée à un peigne et dans une position raccordée à un câble. Sur les figures, on voit une borne de raccordement 1 logée dans le boîtier B d'un disjoncteur et destinée à relier électriquement la plage de raccordement 2 de l'appareil à un peigne 3, ledit peigne étant alimenté par un câble 4. Selon la réalisation illustrée sur les figures 1 et 2 et telle que représentée sur la figure 7, la borne 1 comporte une cage 5, une vis 6, et une pince 8 comportant une partie fixe 9 et une partie mobile 10. La vis 6 est vissée dans la partie supérieure 11 de la cage 5 et traverse un orifice 12 prévu à cet effet dans la partie mobile 10 de la pince 8. La plage 2 est constituée par une pièce en U comportant deux branches 13,14 pliées l'une contre l'autre, dont l'une 13 des branches est reliée à la pince 8 et constitue la partie fixe 9 de ladite pince 8 tandis que l'autre branche 14 s'étend parallèlement à la première 13. La vis 6 et la cage 5 sont montées dans le boîtier B de telle manière que le vissage de la vis 6 entraîne le déplacement de la vis 6 vers le bas et le déplacement de la cage 5 vers le haut. Un ressort 24 en forme de tuile placé dans une ouverture du boîtier et en appui contre la tête de vis est destiné à rappeler la vis en position haute et à maintenir ouvert l'orifice d'introduction de la dent. Sur la figure 1, la vis 6 de borne est en position desserrée et, étant en position haute, elle autorise l'introduction de la dent 15 du peigne 3 dans un orifice 23 situé à l'intérieur de la pince 8. Les appareils comportant ce même type de bornes sont alimentés par le peigne 3, le courant arrivant sur les plages de raccordement 2 de l'appareil par les dents 15 du peigne 3. Lorsque le peigne d'alimentation 3 doit être alimenté par un câble 4, comme ceci est illustré sur la figure 2, celui-ci est introduit dans l'orifice 16 situé entre la première branche 14 de la plage 2 et la cage 5 et la vis de borne 6 est serrée, ce qui entraîne l'introduction de la vis 6 dans l'orifice précité 12 de la pince 8. La vis de borne 6 prend appui sur la dent 15 et le vissage de la vis 6 déplace la cage 5 vers le haut. Il en résulte le serrage de la dent 15 entre l'extrémité de la vis 6 et la plage 2 (première branche 13) et le serrage du câble 4 entre la plage 2 (seconde branche 14) et la cage 5. Selon la réalisation illustrée sur les figures 3 et 4, et telle qu'illustré sur la figure 8, la borne 1 comporte une cage 5, une vis 6 vissée dans la partie supérieure 11 de la cage 5, une pince 8 comportant une partie fixe 9 et une partie mobile 10, une pièce intermédiaire conductrice 7, comportant une partie en forme de U reliée électriquement à la plage de raccordement 2. La partie en forme de U comporte deux branches 13a,14a serrées l'une contre l'autre entre lesquelles est enserrée la partie fixe 9 de la pince 8. La cage 5 est située à l'intérieure de la pince 8. La borne comporte également un ressort en forme de zébulon 24, placé entre le boîtier et la cage et servant à rappeler la cage en position basse de manière à maintenir l'orifice de la dent de peigne ouvert. On remarquera également la présence d'un étrier 25 comportant une partie placée à l'intérieure de la cage. Sur la figure 3, la vis 6 est desserrée, l'orifice 16 d'introduction du câble est ouvert et une dent 15 peut être introduite dans l'orifice 23 à l'intérieur de la pince 8 entre la pièce intermédiaire conductrice 7 (première branche 13a) et la cage 5. Le courant passe alors du peigne 3, par l'intermédiaire des dents 15, à travers la pièce intermédiaire 7 en direction de la plage de raccordement 2. Sur la figure 4, la vis 6 est desserrée, un câble 4 a été introduit dans l'orifice 16 situé entre l'extrémité de la vis 6 et la pièce intermédiaire conductrice 7 (branche 14a). Lors du serrage de la vis 6, celle-ci prend appui sur l'étrier 25 puis le câble 4 et déplace la cage 5 vers le haut, lequel est serré entre l'extrémité de la vis 6 par l'intermédiaire de l'étrier précité 25 et la pièce intermédiaire conductrice 7 (branche 14a), la dent 15 du peigne 3 étant serrée entre la pièce intermédiaire 7 (branche 13a) et la cage 5. Sur la figure 5, la borne comporte une vis 6 et une cage 5, la vis 6 étant vissée dans la partie supérieure 11 de la cage 5, une pince 8 comportant un élément fixe 9 et un élément mobile 10, ledit élément mobile 10 comportant un orifice 17 à travers lequel passe la tête de la vis 18, et une pièce intermédiaire conductrice 7 en forme de U fermé. Cette pièce intermédiaire comprend une base 19, deux ailes 20,21 et une partie 22 fermant le U constituant l'élément fixe 9 de la pince 8. La vis 6 traverse la pince 8 et la dent 15 pour venir s'engager dans la cage 5 et la déplacer. La cage est mobile en translation parallèlement à l'axe de la vis. Cette borne comporte également un ressort de rappel 24 en forme de lame solidarisé en translation à la vis et fixé dans le boîtier. Ce ressort 24 sert à rappeler la vis vers le haut et à maintenir ouverte l'ouverture de la borne pour l'introduction d'une dent. Sur la figure 5, la vis 6 est desserrée et cette vis étant en position haute, la dent 15 du peigne 3 peut être introduite dans l'orifice 23 prévu dans la pince 7 et pincée. Sur la figure 6, la dent 15 est introduite dans la pince 7 et un câble 4 est introduit dans l'espace 16 situé entre la pièce intermédiaire 7 (base 19) et la cage 5. Lors du vissage de la vis 6, la tête de vis 18 traverse la partie mobile 10 de la pince 8 et serre la dent 15 contre la pièce intermédiaire conductrice 7. Lors du serrage de la vis 6, la cage 5 est entraînée vers le haut, ce qui entraîne le serrage du câble 4 entre la pièce intermédiaire 7 (base 19) et la cage 5. Selon la réalisation illustrée sur les figures 10 et 11, la borne de connexion 1 est du type à vis et cage mobile, la vis 6 est vissée dans la cage 11, ladite cage 11 comportant trois ouvertures respectivement pour le passage d'une dent 15, de la plage 2 et d'un câble 4, le vissage de la vis 6 entraînant le déplacement de la cage 11 vers le haut, ce déplacement de la cage 11 entraînant le serrage du câble 4 contre la plage 2 et le serrage de la dent 15 contre ladite plage 2, l'extrémité de la dent 15 étant destinée à être introduite dans la pince 8, ladite pince 8 étant située en dehors de la cage 11. Dans cette réalisation, le courant en provenance du câble traverse la plage et passe dans la dent sans traverser la pince. Dans toutes ces réalisations, l'appareil dont la borne reçoit le câble, reçoit la totalité du courant par le câble alimentant le peigne et le courant passe du câble à la dent par serrage. On a donc réalisé grâce à l'invention, une borne de connexion électrique ainsi qu'un appareil électrique la comportant permettant de connecter un appareil électrique à une barre de connexion sans vissage, la borne pouvant recevoir également un câble qui nécessite alors un serrage traditionnel, et ce dans un encombrement réduit, sans que cela nécessite de sur-dimensionner la pince. Ce but est obtenu par le fait que dans le cas d'une connexion à un peigne, la dent est pincée via une pince et lorsqu'un câble est introduit dans la borne pour alimenter le peigne, l'ensemble du câble et de la dent est serré via une borne de serrage en soulageant électriquement la pince. Grâce à l'invention, le courant passe directement de la connexion à la plage de raccordement de l'appareil et la pince ne doit plus supporter le courant de départ des autres départs de la rangée. Dans le cas du repiquage d'alimentation à partir d'un appareil, la pince ne doit pas supporter le courant du départ et le courant du repiquage. La qualité du contact ne dépend plus de la pince. Dans le cas où une erreur de câblage se produit créant un court-circuit entre deux phases et entre deux dents du même peigne, la qualité du contact direct sur la plage évite la détérioration et le soudage avant que la protection des disjoncteurs situés en amont ne s'active. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.30 | La présente invention concerne une borne de connexion électrique pour un appareil électrique destinée à relier électriquement la plage (2) dudit appareil à un peigne de raccordement (3) et/ou à un câble d'alimentation (4), comprenant une pince (8) reliée électriquement à ladite plage (2) et apte à pincer une dent (15) dudit peigne (3) en position de raccordement et une borne de serrage (6) apte, en position de serrage, à serrer un câble (4) contre ladite plage de raccordement de l'appareil. Cette borne est caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour relier électriquement le câble, la dent (15) et la plage par serrage de la dent (15) contre la plage (2) en position de serrage de la borne de telle manière que le courant en provenance du câble (2) traverse la plage (2) et passe dans la dent (15) sans traverser la partie mobile (10) de la pince (8). | 1. Borne de connexion électrique pour un appareil électrique destinée à relier électriquement la plage dudit appareil à un peigne de raccordement et/ou à un câble d'alimentation, comprenant une pince reliée électriquement à ladite plage et apte à pincer une dent dudit peigne en position de raccordement et une borne de serrage apte, en position de serrage, à serrer un câble contre ladite plage de raccordement de l'appareil, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour relier électriquement le câble (4), la dent (15) et la plage (2) par serrage de la dent (15) contre la plage (2) en position de serrage de la borne (1) de telle manière que le courant en provenance du câble (4) traverse la plage (2) et passe dans la dent (15) sans traverser la partie mobile (10) de la pince (8). 2. Borne de connexion selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une pièce intermédiaire conductrice (7) reliée électriquement à la plage (2) et en ce qu'en position de serrage de la dent (15), ladite dent (15) est serrée par le moyen précité contre la pièce intermédiaire (7). 3. Borne de connexion selon la 2, caractérisé en ce que la pièce intermédiaire (7) fait partie intégrante de la partie fixe (9) de la pince (8). 4. Borne de connexion selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la borne (1) est du type à cage (5) et vis (6) mobile et en ce que l'orifice (16) d'introduction du câble (4) est situé entre la cage (5) et la plage de contact (2) et l'orifice d'introduction de la dent (15) est situé entre la plage (2) et l'extrémité de la vis (6), de manière que lors de l'opération de raccordement, le câble (4) soit serré entre la cage (5) et la plage (2) et la dent (15) entre la plage (2) et l'extrémité de la vis (6). 5. Borne de connexion selon la 4, caractérisée en ce que le pied de la vis (6) traverse un orifice (12) prévu dans la partie mobile (10) de la pince (8). 6. Borne de connexion selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que la borne (1) est du type à cage et vis (6) mobile, l'orifice (16) d'introduction du câble (4) étant situé entre la plage de raccordement (2) et l'extrémité de la vis (6) et l'orifice d'introduction de la dent (15) étant situé entre la cage (5) et la pièce intermédiaire (7) de manière qu'en position de serrage de la borne (1), le câble (4) soit serré entre la plage (2) et l'extrémité de la vis (6) et la dent (15) soit serrée entre la cage (5) et la pièce intermédiaire (7). 7. Borne de connexion selon la 6, caractérisée en ce que la pièce intermédiaire (7) comporte une partie en U, comportant deux branches (13a,14a) pliées et rapprochées l'une contre l'autre, les deux branches (13a,14a) du U enserrant la partie fixe (9) de la pince (8), le câble (4) étant serré entre l'une (14a) des branches (13a,14a) de la pièce intermédiaire (7) et la vis (6) et la dent (15) entre l'autre branche (13a) de la pièce intermédiaire (7) et la cage (5). 8. Borne de connexion selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que la borne (1) est du type à cage et vis mobile, l'orifice (16) d'introduction du câble (4) étant situé entre la pièce intermédiaire (7) et la cage (5) et l'orifice d'introduction de la dent (15) étant situé entre la pièce intermédiaire (7) et la vis (6) de sorte qu'en position de serrage de la borne (1), le câble (4) soit serré entre la pièce intermédiaire (7) et la cage (5) et la dent (15) entre la pièce intermédiaire (7) et la tête de vis (18). 9. Borne de connexion selon la 8, caractérisée en ce que la tête de vis (18) traverse un orifice (17) prévu dans la partie mobile (10) de la pince (8), la tête (18) de vis (6) serrant la dent (15) contre la pièce intermédiaire (7), et la cage (5) serrant le câble (4) contre la pièce intermédiaire (7) en position de serrage. 10. Borne de connexion électrique selon la 8 ou 9 , caractérisée en ce que la pièce intermédiaire (7) comporte une pièce en U fermée dont les branches (20,21) constituant les petits côtés sont rapprochés et serrées respectivement contre le câble 20 25(4) et la dent (15) lors de l'opération de serrage de la borne (6), la rotation de la vis (6) déplaçant la cage (5). 11. Borne de connexion électrique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen pour relier électriquement le câble (4), la dent (15) et la plage (2) par serrage de la dent (15) contre la plage (2) en position de serrage de la borne (1) de telle manière que le courant en provenance du câble (4) traverse la plage (2) et passe dans la dent (15) sans traverser la pince (8). 12. Borne de connexion électrique selon la Il, caractérisée en ce qu'elle est du type à vis et cage mobile, en ce que la vis est vissée dans la cage, ladite cage comportant trois ouvertures respectivement pour le passage d'une dent, de la plage et d'un câble, le vissage de la vis entraînant le déplacement de la cage vers le haut, ce déplacement de la cage entraînant le serrage du câble contre la plage et le serrage de la dent contre ladite plage, l'extrémité de la dent étant destinée à être introduite dans la pince, ladite pince étant située en dehors de la cage. 13. Appareil électrique de coupure comportant une borne selon l'une quelconque des précédentes. 14. Disjoncteur selon l'une quelconque des 1 à 12 comportant une borne selon l'une quelconque des précédentes. 30 | H | H01 | H01R,H01H | H01R 9,H01H 1,H01R 4 | H01R 9/24,H01H 1/58,H01R 4/36 |
FR2893567 | A1 | RETROVISEUR COMPRENANT UN BOITIER POURVU D'ONDULATIONS | 20,070,525 | L'invention concerne un rétroviseur pour véhicule automobile, comprenant un boîtier portant un miroir, ce boîtier comprenant une paroi bombée se terminant par un bord entourant le miroir, cette paroi bombée se prolongeant en un pied de fixation du boîtier. L'invention concerne la réduction de bruit dans l'habitacle d'un véhicule automobile qui roule. Le bruit perçu depuis l'intérieur de l'habitacle d'un véhicule résulte notamment de trois sources, qui sont le moteur du véhicule, le roulement du véhicule, c'est-à-dire le contact des pneus avec la chaussée et l'écoulement d'air autour du véhicule, c'est-à-dire le bruit d'origine aérodynamique ou aéroacoustique. L'évolution de la conception automobile a permis de diminuer significativement le bruit produit par les deux premières sources, de sorte que les sources de bruit aérodynamique sont devenues importantes, comme en particulier celles générées par des accessoires externes du véhicule, tels que les essuie-glace, les rétroviseurs, ou autres, et qui deviennent prédominantes typiquement à partir d'une vitesse de 100 km/h. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un rétroviseur générant un bruit aérodynamique diminué. A cet effet, l'invention a pour objet un rétroviseur pour véhicule automobile, comprenant un boîtier portant un miroir, ce boîtier comprenant une paroi bombée se terminant par un bord entourant le miroir, cette paroi bombée se prolongeant en un pied de fixation du boîtier, caractérisé en ce que cette paroi bombée comprend au moins une ondulation orientée de façon divergente afin de dévier un écoulement d'air entourant le rétroviseur pour l'écarter du véhicule. Ces ondulations écartent du véhicule le sillage de l'écoulement d'air entourant le rétroviseur, pour éviter que ce sillage n'impacte une paroi latérale du véhicule, comme par exemple une vitre. Du fait qu'il est dévié, ce sillage qui comprend généralement des zones de turbulence ne risque pas de faire vibrer la vitre latérale, ce qui contribue à réduire significativement le niveau de bruit dans l'habitacle. Ces modifications de l'écoulement améliorent également le torseur aérodynamique en réduisant le coefficient de traînée aérodynamique. L'invention concerne également un rétroviseur comprenant plusieurs ondulations s'étendant parallèlement 10 les unes aux autres le long de la paroi bombée. L'invention concerne également un rétroviseur comprenant plusieurs ondulations s'étendant le long de la paroi bombée en formant entre elles un angle. L'invention concerne également un rétroviseur 15 comprenant des ondulations s'étendant dans une moitié supérieure de la paroi du boîtier. L'invention concerne également un rétroviseur comprenant des ondulations formant des sillons et/ou des bossages. 20 L'invention concerne également un rétroviseur comprenant au moins une ondulation inscrite dans un plan. L'invention concerne également un rétroviseur comprenant au moins une ondulation de forme curviligne. 25 L'invention concerne également un rétroviseur dans lequel au moins une ondulation a une section ayant une hauteur et/ou une largeur qui varie le long de cette ondulation. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, 30 et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue en coupe horizontale illustrant le sillage généré par un rétroviseur de l'Etat de la technique ; 35 La figure 2 est une vue de dessus montrant le sillage généré par un rétroviseur de l'Etat de la technique ; La figure 3 est une vue de côté le sillage généré par un rétroviseur de l'Etat de la technique ; La figure 4 est une autre vue en coupe horizontale montrant le sillage généré par un rétroviseur de l'Etat 5 de la technique ; La figure 5 est une vue en coupe horizontale montrant le sillage généré par un rétroviseur selon l'invention ; La figure 6 est une vue de dessus d'un premier 10 rétroviseur selon l'invention ; La figure 7 est une vue de face du boîtier du rétroviseur de la figure 6 ; La figure 8 est une vue de dessus d'un second rétroviseur selon l'invention ; 15 La figure 9 est une vue de face du rétroviseur de la figure 8 ; La figure 10 est une vue en coupe d'un rétroviseur selon l'invention ; La figure 11 est une vue de dessus représentant 20 symboliquement un rétroviseur selon l'invention ; La figure 12 est une vue de dessus représentant symboliquement un autre rétroviseur selon l'invention ; La figure 13 est une vue de dessus représentant symboliquement un autre rétroviseur selon l'invention. 25 L'idée à la base de l'invention réside dans le constat selon lequel le bruit généré par un rétroviseur provient des turbulences dans le sillage du rétroviseur et des fluctuations de pressions sur les vitrages dues à 30 l'écoulement, qui excitent les vitres latérales du véhicule en les mettant en vibration, ce qui génère un niveau de bruit élevé dans l'habitacle. Dans la figure 1, un rétroviseur 1 de l'Etat de la technique représenté en vue de dessus comprend un boîtier 35 bombé 2 se prolongeant en un pied de fixation 3 par lequel il est solidarisé à une partie externe 4 d'un véhicule. Lorsque le véhicule roule, l'air AI incident sur une partie avant du boîtier 2 donne lieu à un sillage S en aval de ce boîtier. Ce sillage comprend une région périphérique turbulente dite de cisaillement, repérée par RC, et une région centrale dite de recirculation, repérée par RR, et située à proximité du rétroviseur. Comme visible dans les figures 2 et 3, le sillage S qui est en aval du rétroviseur 1, part du boîtier du rétroviseur qui est espacé du côté du véhicule 4, et s'oriente spontanément de façon oblique pour se recoller contre une paroi latérale du véhicule. Ce sillage impacte le côté du véhicule dans une zone de recollement ZR qui débute au niveau de la vitre latérale la plus proche 6, qui est la vitre du conducteur dans l'exemple des figures 1 à 3. Cette zone de recollement se prolonge au niveau de la vitre arrière contiguë, ce qui tend également à la faire vibrer. Les fluctuations turbulentes et de pression dans les zones de cisaillements RC sont encore présentes dans la zone de recollement ZR et sont donc encore sources de bruit et de vibrations V des vitres latérales du véhicule. Ces vibrations V sont rayonnées par la ou les vitres latérales, et propagées dans l'habitacle jusqu'aux oreilles des occupants du véhicule. Dans l'exemple des figures 1 à 3, la zone de recollement ZR est située relativement en arrière de la vitre 6, mais la forme du rétroviseur, la présence d'un vent latéral, ou d'autres paramètres peuvent conduire à une zone de recollement très proche du rétroviseur, c'est-à-dire sensiblement au centre de la vitre 6, comme c'est le cas dans l'exemple de la figure 4, soit au voisinage des oreilles des passagers du véhicule. Le rétroviseur selon l'invention, qui est représenté en figure 5 en étant repéré par 8, comprend un boîtier 9 incluant une paroi bombée 10 prolongée par un pied de fixation 11. Cette paroi bombée 10 comprend plusieurs ondulations 12a-12c qui sont orientées de façon divergentes de façon à écarter le sillage S en l'éloignant des vitres latérales. Ces ondulations sont orientées de façon à former un angle par rapport à un plan longitudinal vertical du véhicule lorsque ce rétroviseur est monté sur le véhicule. L'écoulement d'air autour du boîtier 9 est ainsi dévié pour que le sillage S s'éloigne du côté du véhicule et fasse moins vibrer les vitres latérales situées en aval de ce rétroviseur. Les sources de bruit sont donc éloignées du vitrage, en les repoussant vers l'extérieur du rétroviseur 2. L'impact du sillage sur le côté du véhicule est, quant à lui, soit inexistant, soit reporté plus en arrière du véhicule de sorte que l'excitation de la vitre latérale avant 6 est plus faible et donc le bruit dans l'habitacle diminué. L'impact du sillage sur le côté du véhicule est ainsi soit inexistant, soit reporté très en arrière du véhicule de sorte que les turbulences sont plus éloignées du vitrage et génèrent ainsi un niveau de bruit dans l'habitacle qui est négligeable. Les figures 6 et 7 montrent un rétroviseur selon l'invention comprenant quatre ondulations 12a-12d, situées sur la partie supérieure de la paroi bombée 10. Ces ondulations s'étendent chacune depuis une partie avant de la paroi bombée 10, jusqu'au bord 14 et assurent un guidage de l'écoulement d'air depuis son incidence sur le boîtier, jusqu'à ce qu'il dépasse ce boîtier. Les ondulations peuvent se présenter sous différentes formes. Dans l'exemple des figures 6 et 7, il s'agit de bossages formant des reliefs courbes qui dépassent de la paroi bombée 10. Dans l'exemple des figures 8 et 9, ces ondulations se présentent sous forme de sillons courbes, ou canaux, formant des zones creuses dans la paroi bombée 10. Les ondulations 12a-12d sont orientées de façon oblique divergente pour former avec un plan vertical longitudinal du véhicule un angle sortant 0 non nul. Ainsi, lorsque le rétroviseur est monté sur le véhicule, chaque ondulation s'éloigne de la paroi latérale du véhicule depuis l'avant vers l'arrière du boîtier du rétroviseur pour tendre à éloigner le sillage S de la paroi latérale du véhicule. Ces ondulations peuvent former un léger angle les unes par rapport aux autres, comme dans l'exemple des figures 6 à 11, de sorte qu'elles définissent un motif de type éventail lorsque vues de dessus, pour favoriser le guidage du sillage S. Mais ces ondulations peuvent également être parallèles les unes aux autres, comme dans l'exemple de la figure 12, tout en étant orientées selon une direction générale tendant à éloigner le sillage de la paroi latérale du véhicule. Ces ondulations sont espacées les unes des autres d'un écart e qui peut être constant ou varier. Une même ondulation a une section pouvant être variable en largeur et en profondeur, en augmentant depuis le début de cette ondulation correspondant au point B de la figure 10 vers le point A de cette ondulation sur la figure 10. Cette section peut ainsi évoluer en largeur et en profondeur, sa forme générale pouvant être triangulaire ou en arc de cercle, ou courbe. Afin d'augmenter l'efficacité de ces ondulations, elles peuvent être prévues avec une section qui rétrécit depuis le point B vers le point A de manière à produire un effet d'accélération de l'air passant dans cette ondulation. Dans les exemples des figures 6 à 12, les ondulations 12a-12d suivent des courbes qui longent la paroi bombée 10, mais qui sont inscrites dans des plans correspondant par exemple à des plans de coupe possibles du boîtier, comme celui de la figure 10. Mais ces ondulations peuvent également avoir des trajectoires qui sont courbes à la surface de la paroi bombée 10 lorsque vues de dessus, comme dans l'exemple de la figure 13. Ces ondulations peuvent être présentes sur toute la partie supérieure de la paroi bombée du boîtier, ou seulement sur une partie de cette paroi bombée. Ces ondulations peuvent également s'étendre depuis une partie supérieure du bord 14 pour longer la paroi bombée, et pour rejoindre une partie inférieure de ce bord 14 | L'invention concerne un rétroviseur destiné à un véhicule automobile, ce rétroviseur comprenant un boîtier ayant une paroi bombée pourvue d'ondulations.Le boîtier (9) comprend une paroi bombée (10) se terminant par un bord (14) entourant le miroir, cette paroi bombée (10) se prolongeant en un pied de fixation (11) du boîtier. La paroi bombée (10) comprend au moins une ondulation (12a-12d) orientée de façon divergente pour dévier un flux d'air incident en l'éloignant du véhicule sur lequel est monté le rétroviseur.L'invention s'applique à la réduction du bruit aérodynamique résultant, dans l'habitacle, de la présence du rétroviseur, et de l'amélioration du torseur aérodynamique du rétroviseur. | 1. Rétroviseur (8) pour véhicule automobile, comprenant un boîtier (9) portant un miroir, ce boîtier (9) comprenant une paroi bombée (10) se terminant par un bord (14) entourant le miroir, cette paroi bombée (10) se prolongeant en un pied de fixation (11) du boîtier, caractérisé en ce que cette paroi bombée (10) comprend au moins une ondulation (12a-12d) orientée de façon divergente afin de dévier un écoulement d'air (S) entourant le rétroviseur pour l'écarter du véhicule. 2. Rétroviseur selon la 1, comprenant plusieurs ondulations (12a-12d) s'étendant parallèlement les unes aux autres le long de la paroi bombée (10). 3. Rétroviseur selon la 1, comprenant plusieurs ondulations (12a-12d) s'étendant le long de la paroi bombée (10) en formant entre elles un angle. 4. Rétroviseur selon l'une des précédentes, comprenant des ondulations (12a-12d) s'étendant dans une moitié supérieure de la paroi bombée (10). 5. Rétroviseur selon l'une des précédentes, comprenant des ondulations (12a-12d) formant des sillons et/ou des bossages. 6. Rétroviseur selon l'une des précédentes, comprenant au moins une ondulation (12a- 12d) inscrite dans un plan. 7. Rétroviseur selon l'une des précédentes, comprenant au moins une ondulation (12a-12d) 30 de forme curviligne. 8. Rétroviseur selon l'une des précédentes, dans lequel au moins une ondulation (12a-12d) a une section ayant une hauteur et/ou une largeur qui varie le long de cette ondulation. 35 | B | B60 | B60R | B60R 1 | B60R 1/06 |
FR2894117 | A1 | SYSTEME DE DISTRIBUTION ET D'APPLICATION EN UNE SEULE OPERATION ET SON RECIPIENT ADAPTE. | 20,070,608 | -~- La présente invention concerne un système de distribution et d'application d'un produit et de son récipient adapté, en une seule opération. Le dispositif selon l'invention permet la distri- bution et la répartition d'un produit en une seule manipulation reliant les deux objets en un, il permet une répartition homogène, sans gaspillage, tout en laissant les mains libres et propres et en conservant l'hygiène du produit contenu dans le récipient. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique une tête de distribution placée à l'intérieur d'un blaireau (1). et indissociable du blaireau, comprenant une base (8) s'emboîtant parfaitement dans le récipient sous pression (14) dans laquelle sont fixés les poils du blaireau et est intégré le tube de distribution (2) équipé à sa base d'un système permettant de fixer le tout (9) au récipient adapté (14). Ce tube sert à répandre le contenu du récipient dans le blaireau. Selon des modes particuliers de réalisation: -Le tube (2) peut être prévu pour des récipients à pression manuelle figure 8 il est alors équipé d'un pas de vis (9) pouvant être fixé sur son tube (2 6) . Selon des modes particuliers de réalisation : - le tube peut être prévu pour des récipients sous pression, il est alors muni d'une gâchette (4) destinée à commander l'ouverture du récipient sous pression. Cette gâchette est fixée à l'intérieur du tube (2). Selon des modes particuliers de réalisation: -Fig la: La gâchette est perforée horizontalement (16) afin de recevoir un axe (17) traversant le tube par deux trous (3) et faisant office de pivot. - Fig 2: Les deux ergots (7) sont courts et ne ressortent pas du tube et sont maintenus par deux têtes (15) creuses (19) en forme de bouchon s'emboîtant sur les ergots (7)de la gâchette en les maintenant en pivot dans les deux trous (3) prévus à cet effet dans le tube. - 2 - - Fig 3 La gâchette (4) peut être fixée dans le tube (2) par deux ergots (7) ressortant de part en part par deux trous (3) faits dans le tube. - Fig 4: La gâchette (4) peut être soudée (18) légèrement ou par quelques points lui permettant d'être maintenue à l'intérieur du tube tout en gardant une flexibilité. Dans tous les cas la fixation doit faire office de pivot pour l'action de la gâchette. La partie de la gâchette se trouvant à l'intérieur du tube est perforée (5) afin de recevoir la valve ( 10) du récipient sous pression. - Le tube comporte deux trous (3) prévus pour recevoir l'axe de la gâchette. Une ouverture sur le devant (6) permet de glisser la gâchette dans le tube pour son montage et de la laisser libre de son mouvement de pression. - A la base du tube se trouve le système de fixation(9). Selon des modes particuliers de réalisation : - Ce peut être selon variante figure 1 un pas de vis (9) permettant de visser l'ensemble de l'invention sur le récipient muni alors également d'un filetage adapté (13) - Ce peut être selon variante figure 5 un système d'accrochage par ergots. La tête de fixation du récipient (27) est équipé de deux ergots (12) qui s'emboîtent dans les découpes(24) faites dans le tube, celui-ci se clipe par emboîtage et rotation d'un quart de tour. Le récipient sous pression est équipé d'une part: - De la fixation appropriée selon variantes figure 1 et 30 figure 5. Selon des modes particuliers de réalisation: La valve de distribution selon la figure 7 est pourvue d'une sur épaisseur (11) servant de butoir et de reposoir à la gâchette. 35 Ce peut être aussi selon figure 6 un clip (21) selon la figure 6 maintenu dans une saillie (20) faite dans la valve (10) ce clip peut être en caoutchouc, en métal, en plastique ou autres. Après fixation des deux parties et par conséquence l'introduction de la valve (10) dans la perforation centrale (5) de la gâchette, le clip (21) ou le butoir (11) de la valve vient buter sur les bords (25) de la perforation de la gâchette. - la gâchette par pression vers le bas fait descendre la valve de distribution du récipient sous pression et libère ainsi le produit contenu dans ce dernier. Selon la figure 8 la partie amovible supérieure (22) du récipient servant de couvercle et de protection est perforée (23) à plusieurs endroits afin de permettre le séchage de la tête de distribution. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'application d'un produit de rasage. Il peut se faire que l'applicateur (1) peut être à poils courts Il peut se faire que l'applicateur (1)peut être une brosse (28) fig.8 Il peut se faire que l'applicateur (1) peut être une 20 éponge | Système de distribution et d'application en une seule opération et son récipient adapté.L'invention concerne un dispositif permettant la distribution et la répartition d'un produit contenu dans un récipient sous pression en une seule manipulation.Il est constitué d'un tube(2) de distribution, d'un blaireau(1)et son socle(8) avec système d'accrochage par pas de vis(9) muni d'une gâchette(4) fixée à l'intérieur par un axe (7) pivotant ressortant par deux orifices (3) faits dans le tube, une découpe (6) pour le passage de la gâchette perforée (5) recevant la valve du récipient(10) une sur épaisseur (11) vient en butée dans l'orifice de la gâchette(5) une pression de celle-ci libère le produit. Le récipient (14) est pourvu d'un pas de vis(13) permettant de fixer l'ensemble de la tête. | 1) Dispositif pour distribuer et appliquer un produit sous pression en une seule opération caractérisé en ce qu'il comporte un récipient adapté (14) et une tête de distribution placée à l'intérieur d'un blaireau (1) servant à la répartition homogène d'un produit,sa base(8) servant à fixer les poils du blaireau et à sertir un tube de distribution (2) équipé à sa base d'un pas de vis (9) pouvant être vissé sur son récipient (14). Le tube est perforé de part en part (3) afin de recevoir l'axe (17) maintenant la gâchette (4) sur pivot, il comporte une ouverture(6) permettant à la gâchette d'être actionnée de haut en bas. La partie arrière de la gâchette est perforée horizontalement (16) sur sa largeur permettant de recevoir un axe (17) elle est aussi perforée verticalement (5) afin de recevoir la valve {10) du récipient sous pression (14). La valve du récipient (10) comporte une sur épaisseur (11) servant de butoir et de reposoir à la gâchette. Le récipient sous pression est muni d'un filetage (13) permettant de fixer la tête de distribution, les deux par-ties étant réunies, la valve (10) pénètre dans l'orifice (5) de la gâchette, la sur épaisseur (11) de la valve vient en butée sur le bord de la gâchette. Par pression vers le bas sur la gâchette (4) la valve {10) descend dans le récipient sous pression libérant le produit contenu dans le récipient qui passe à l'intérieur du tube (2). La partie amovible du récipient sous pression (22) figure 8 servant de couvercle est perforée (23) à plusieurs endroits pour le séchage de la tête de distribution. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la gâchette est fixée en pivot dans le tube par deux ergots faisant partie intégrante de la gâchette. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la gâchette est fixée en pivot dans le tube par une soudure légère lui laissant la flexibilité- 5 - de pivoter. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le tube est pourvu de découpes permettant de recevoir les ergots fixés sur le récipient, la fixation se fait par emboîtage et rotation. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la valve du récipient sous pression est équipée d'un clip (21) maintenu dans une saillie (20) faite dans la valve servant de butée à la gâchette. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'applicateur (1) peut être â poils courts. 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'applicateur peut être une brosse (28). 8) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'applicateur (1) peut être une éponge. 9) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la tête de distribution peut être fixée sur un tube â pression manuelle, figure 8. | A | A45,A46 | A45D,A46B | A45D 40,A45D 27,A46B 11 | A45D 40/26,A45D 27/02,A46B 11/02 |
FR2892543 | A1 | PROCEDE AUTOMATISE POUR L'IDENTIFICATION DES IMAGES RADIOGRAPHIQUES OU RADIOSCOPIQUES,SYSTEME POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE ET PRODUITS ISSUS DU PROCEDE. | 20,070,427 | Procédé automatisé pour l'identification des images radiographiques ou radioscopiques, système pour la mise en oeuvre du procédé et produits issus du procédé. 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne la radiographie conventionnelle sur film, dans le domaine industriel comme dans le domaine médical, mais elle s'applique également à la radioscopie. Elle consiste en un procédé automatisé et des moyens pour la mise en oeuvre correspondante, pour l'identification des images radiographiques ou radioscopiques d'un sujet ou de l'objet examiné. Cette identification est indispensable pour attribuer à coup sûr, le diagnostic de cet examen au sujet ou à l'objet considéré ; pour cela les images radiographiques ou radioscopiques doivent comporter des marques d'identification, permettant de mettre un lien unique entre le sujet ou l'objet examiné et son image radiographique ou radioscopique. 2. Solutions de l'art antérieur Les récepteurs d'images utilisés ont été, d'abord les films argentiques qui restent encore très utilisés dans l'industrie et dans la radiologie médicale dite conventionnelle, puis les intensificateurs d'images et les écrans scintillateurs, qui sont associés à une caméra. Les détecteurs linéaires et les détecteurs plans, sont apparus plus récemment, ils fournissent, de façon directe ou indirecte une image numérisée. Quel que soit le récepteur d'image utilisé, l'exigence primordiale d'identification doit être satisfaite ; les données d'identification concernent l'identité du sujet ou de l'objet, la date, mais elles portent aussi sur l'exposition ou orientation relative entre le sujet ou l'objet et le détecteur, le cas éventuel sur le numéro de lot ou de série ainsi parfois que sur d'autres données supplémentaires , comme les références du mode opératoire suivi pour l'acquisition de l'image radiographique ou radioscopique, les références du document définissant les critères d'acceptation ou les critères de notation des indications vues sur les images radiographiques ou radioscopiques, les données autres définies par l'utilisateur. Dans l'usage commun, on considère que l'image radiologique doit contenir ces données de façon positive et auto-portante, afin que le radiologue, attribue de façon certaine les images, qu'il interprète, au sujet ou à l'objet concerné, ceci sans devoir retrouver ces données par une recherche, ou par une requête externe, ni les déduire de quelque manière. Toutefois l'identification de l'objet ou du sujet est également réalisée par l'attribution à chaque image d'un identifiant de gestion, préétabli, unique, non significatif vis-à-vis de l'objet ou du sujet, mais auquel on fait correspondre de façon univoque toutes les données d'identification précédentes. La gestion des identifiants et des correspondances est aisée à assurer, surtout par des liens et des outils informatiques, de type tableur ou base de données. Cette pratique permet de raccourcir la longueur de l'identifiant, elle est plus simple à mettre en oeuvre dans une entité disposant d'un système d'information de radiologie, mais en toute hypothèse elle est généralisable grâce à des moyens d'accès distant comme internet. La structure de l'identifiant peut être personnalisée à une entité, une société, un constructeur ou se résumer à un numéro d'ordre dans des séries particulières ; le besoin de normalisation est ici moindre que dans les produits industriels ou ceux de consommation, car les images radiographiques circulent moins que ces produits-là ; en effet elles sont remises soit au sujet, soit au propriétaire de l'objet ou alors elles sont conservées par le fabricant. Dans la radiographie sur film, une méthode éprouvée dans l'industrie consiste à utiliser des matériaux opaques aux rayonnements ionisants, comme par exemple le plomb pour marquer l'image radiologique. De façon typique, des lettres et des chiffres en plomb de dimensions appropriées, sont placés comme dans une composition typographique directement sur l'objet lui-même ou sur le récepteur d'image, et ils y sont maintenus par un adhésif. Une variante consiste à utiliser une réglette support de tenue mutuelle des lettres et chiffres, la dite réglette étant placée sur l'objet ou quand cela et possible sur le récepteur. Par son caractère manuel, ce procédé d'identification d'une part est lent, et le temps nécessaire pour cela peut être long en regard du temps d'exposition pour l'acquisition de l'image radiologique, d'autre part il comporte des risques d'erreurs de report. Dans d'autres circonstances, en particulier, in situ, comme dans les installations industrielles, l'environnement de travail peut rendre plus difficile la composition du marquage du fait du port de protections individuelles comme des gants, et induire des risques de pertes de lettres ou chiffres, lors de la pose ou de la dépose du marquage. Par ailleurs, le temps prolongé pour ce marquage peut exposer les intervenants à des nuisances diverses. Le volume des données d'identification pouvant être étendu, le temps nécessaire à la composition correspondante s'en trouve accru. Parfois c'est la taille de la zone allouée au marquage qui est soit excessive, soit limitée, sa petitesse posant alors des difficultés opératoires de marquage. Une autre méthode de marquage, employée plus souvent dans le médical que dans l'industrie, consiste à marquer le film, grâce à un système de marquage lumineux, ou à une caméra d'identification. Par ce procédé, le marquage est donc fait en dehors de la phase d'exposition radiologique, soit avant soit après, obligeant à des manipulations ordonnées des cassettes. Le placement dans la scène des marqueurs d'identification, lors de l'exposition afin que ceux-ci soient projetés sur l'image reste la procédure d'identification la plus fiable, c'est pourquoi elle demeure très employée dans la radiographie sur film, le marquage lumineux est mal accepté, sinon proscrit, dans l'industrie en raison de sa médiocre lisibilité et des risques de confusion dans les manipulations de cassettes. Dans la radiologie utilisant des récepteurs comme les intensificateurs d'image ou les écrans scintillateurs, on peut utiliser aussi des marqueurs de type lettres et chiffres de plomb, ou d'autres marqueurs produisant le même effet. Lorsque l'image est directement numérisée, alors les données d'identification préalablement saisies sont incorporées dans un champ spécifique du fichier d'image, selon des dispositions normées ou standardisées, comme celles de DICOM. Les récepteurs à plaque photostimulable procurent une image numérisée mais nécessitent après exposition, d'être lues sur un banc laser pour restituer l'image latente, toutefois les données d'identification sont enregistrées lors de l'acquisition puis elles sont incorporées dans le fichier d'image comme précédemment. Ces moyens de radiologie numérisée directe ou indirecte sont coûteux, et de ce fait leur emploi n'est pas encore généralisé ; par ailleurs ces moyens sont généralement fixes, ce qui en restreint l'usage en ambulatoire ou in situ. Il existe donc un besoin d'une technique qui permette de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, une telle technique devrait permettre, selon au moins un de mode de réalisation de l'invention, de mettre à la disposition des utilisateurs de la radiographie conventionnelle sur film et de la radioscopie, du domaine industriel et du domaine médical, un ensemble de procédé et de moyens pour sa mise en oeuvre, qui permet d'automatiser, le marquage par un identifiant pour l'identification des images radiographiques ou radioscopiques, la lecture de cet identifiant et le contre-marquage en clair du film. Cette automatisation apporte des gains de rapidité et de productivité ainsi que des gains de fiabilité, elle ouvre également la voie à une plus large automatisation dans l'aide à l'interprétation, et dans l'aide à l'élaboration des compte-rendus. Une telle technique devrait également permettre, selon au moins un mode de réalisation de l'invention, de remplacer le mode de marquage ou d'identification par lettres et/ou chiffres en plomb, ou tout mode de marquage équivalent, mais aussi le marquage lumineux, lequel est particulièrement mal accepté dans l'industrie. 3. Exposé de l'invention L'invention permet de répondre à ce besoin, en proposant, conformément à un mode de réalisation particulier, un procédé de gestion d'images radiographiques ou radioscopiques de sujets, l'image d'un sujet donné étant obtenue sur un récepteur sensible, par exposition dudit sujet (par exemple un objet) donné au rayonnement d'au moins une source, ledit procédé étant du type comprenant une phase de préparation comprenant l'étape suivante, pour chaque image d'un sujet donné : - enregistrement, dans un système d'information, d'un multiplet d'informations spécifique à ladite exposition et associant un identifiant de gestion avec au moins une donnée utile (par exemple des données d'identification du sujet) relative au sujet donné et/ou à des conditions d'exposition. Selon l'invention, la phase de préparation comprend également une étape de marquage de ladite image avec ledit identifiant de gestion comprenant elle-même les sous-étapes suivantes : - obtention d'au moins un masque (également appelé ci-après étiquette) de marquage permettant le codage dudit identifiant de gestion selon un 15 codage prédéterminé ; -positionnement dudit au moins un masque de marquage entre la source et le récepteur, ou sur le récepteur ; - acquisition de ladite image sur le récepteur, une marque (également appelé ci-après image radiographique de l'étiquette) étant formée pendant ladite 20 exposition sur l'image du fait du positionnement dudit au moins un masque de marquage, ladite marque étant spécifique audit identifiant de gestion. Par image, on entend indifféremment image radiographique, image radioscopique ou film radiographique. Le récepteur peut être, par exemple, un 25 film, une plaque ou un capteur. Un sujet peut être, par exemple, un ou plusieurs objets, personnes ou animaux. Lorsque le masque est positionné sur le sujet ou sur le récepteur, l'étape de positionnement pourra également être désignée ci-après par étape de marquage respectivement du sujet ou du récepteur. 30 Ainsi, la technique de l'invention se distingue de la technique classique de marquage marquage de chiffres ou lettres (au moyen de chiffres ou lettres en plomb) sur l'image par le fait que l'identifiant de gestion est codé avant d'être marqué sur l'image, il n'est pas marqué en clair et par le fait que les lettres ne constituent pas un identifiant de gestion au sens de l'invention du fait que le marquage au moyen des lettres n'est pas utilisé par un système d'information pour identifier des données utiles. Préférentiellement, l'étape de marquage est réalisée avec un masque comprenant une pluralité de cellules de masquage (également appelées ci-après cellules de la matrice de l'étiquette) permettant le codage dudit identifiant de gestion selon un codage prédéterminé, chaque cellule de masquage possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement, et - possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble 15 prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit codage est un codage bi-dimensionnel dans le plan principale dudit au moins un masque. Le codage bi-dimensionnel est à faible densité et est également appelé 20 codage de type matriciel ou codage 2D. Préférentiellement, ledit au moins un masque est positionné sur le sujet. Ainsi, on peut noter la propriété duale du masque de marquage qui, étant positionné sur le sujet, permet de caractériser (ou marquer) le sujet et qui permet en même temps de marquer l'image. 25 Avantageusement, dans l'étape d'enregistrement, ledit identifiant de gestion est obtenu par lecture optique dudit au moins un masque après que ladite étape de positionnement dudit au moins un masque soit mise en oeuvre. Ainsi, l'identifiant de gestion peut être obtenu de manière automatique après lecture du masque, par exemple au moyen d'un lecteur optique à capteur 30 surfacique. Préférentiellement, le procédé comprend une phase d'identification comprenant les étapes suivantes, pour une image donnée : - détection d'une marque formée sur ladite image donnée ; - obtention d'un identifiant de gestion décodé, par décodage de ladite marque (selon un décodage inverse d'un codage mis en oeuvre à l'étape de marquage) ; - parmi les multiplets d'informations enregistrés, identification de celui comprenant ledit identifiant de gestion décodé. Par exemple, la lecture de la marque formée sur ladite image donnée est effectuée au moyen d'une technique optique. Avantageusement, l'étape de détection est obtenue au moyen d'une combinaison d'au moins un lecteur optique et d'au moins un négatoscope. Préférentiellement, le procédé comprend une étape de restitution d'au moins une donnée utile associée au multiplet d'information identifié, par un affichage visuel sous la forme d'un texte et/ou une diffusion d'un message sonore. Avantageusement, le procédé comprend une étape de reprise numérique dudit identifiant de gestion afin d'exporter au moins une donnée utile associée au multiplet d'information identifié. On peut ainsi, par exemple, exporter, de manière automatique, dans un format conforme à un compte rendu d'examen, la ou les donnée(s) utile(s). Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le procédé comprend une phase de contre-marquage comprenant les étapes suivantes, pour une image donnée : obtention d'au moins un support de contre-marquage sur lequel est éditée en clair ladite au moins une donnée utile associée audit multiplet d'information identifié ; positionnement dudit support de contre-marquage sur l'image donnée. Dans le cadre de la phase de contre-marquage, on entend par image, un film radiographique. Par ailleurs, le support de contre-marquage peut recevoir, sous forme codé en 2D standard (par exemple selon les standards DATA MATRIX ou PDF 417), un compte rendu d'une interprétation de l'image. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de gestion tel que précédemment décrit. L'invention concerne également un moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de gestion tel que précédemment décrit. L'invention concerne également un masque de marquage pour la mise en oeuvre du procédé de gestion d'images tel que précédemment décrit, ledit masque comprenant une pluralité de cellules de masquage permettant le codage d'un identifiant de gestion selon un codage prédéterminé, chaque cellule de masquage possédant une couche : réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement, et -possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct. A une épaisseur de cellule donnée est associée une absorption donnée du fait que l'absorption dépend de l'épaisseur du matériau et de sa nature. Par exemple, dans le cadre d'un codage binaire, les niveaux de codage sont 0 et 1. Ainsi, la technique de l'invention se distingue également de la technique classique de marquage de chiffres ou lettres (au moyen de chiffres ou lettres en plomb) sur l'image par le fait que l'identifiant de gestion est codé avant d'être marqué sur l'image, il n'est pas marqué en clair et par le fait que les lettres ne constituent pas un identifiant de gestion au sens de l'invention du fait que le marquage au moyen des lettres n'est pas utilisé par un système d'information pour identifier des données utiles. On peut noter que le concept inventif commun entre le procédé de gestion et le masque réside dans le codage d'un identifiant de gestion sur le masque. Avantageusement, le masque comprend également une couche transparente audit rayonnement comportant une réplique dudit identifiant de gestion afin de permettre un transfert d'un code dudit identifiant de gestion sur au moins un support. Préférentiellement, ledit codage est un codage bi-dimensionnel dans le plan principal dudit au moins un masque. Le codage bi-dimensionnel est également appelé codage de type matriciel 10 ou codage 2D. Avantageusement, les épaisseurs de matériaux de la couche des cellules de masquage au moins partiellement opaques sont réalisées en sur-épaisseur et/ou sous-épaisseur. Un exemple de réalisation en sous-épaisseur est la perforation, et un 15 exemple de réalisation en sur-épaisseur est le dépôt de pastilles sur un support. Préférentiellement, la couche (ou la cellule de masquage) possède une forme sensiblement circulaire ou sensiblement polygonale. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite couche comprend au moins une des dimensions appartenant au groupe comprenant : 20 - une hauteur de 0,1 à 2 millimètres ; - un diamètre de 0,5 à 3 millimètres. Avantageusement, le masque comprend une pluralité de cellules de contrôle (ou point de contrôle), chaque cellule de contrôle possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un 25 rayonnement , et - possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct, et ladite pluralité de cellules de contrôle est disposée suivant un motif 30 prédéfini permettant d'obtenir au moins une information concernant au moins une coordonnée d'au moins une cellule de marquage et/ou une orientation du masque. Ainsi l'ensemble des cellules de contrôle permettent le repérage d'un périmètre alloué aux cellules de masquage et peuvent également servir à définir 5 les coordonnées des cellules de masquage ainsi que l'orientation du masque (les cellules de contrôle forment ainsi un référentiel de calage). Préférentiellement, le masque comprend au moins une cellule de masquage codant une clé de contrôle dudit identifiant de gestion. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un masque de 10 marquage tel que décrit précédemment, le procédé de fabrication comprenant une étape d'obtention d'au moins un support principal sur lequel est réalisée une pluralité de cellules de masquage permettant le codage d'un identifiant de gestion selon un codage prédéterminé. Avantageusement, le procédé de fabrication comprend une étape 15 d'obtention d'une pluralité de cellules de contrôle, chaque cellule de contrôle possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement , et possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un 20 ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct. Préférentiellement, ledit support principal appartient au groupe comprenant : - une cassette de radiographie ; une plaquette rigide comprenant des moyens d'adhésion et/ou de fixation de formes et/ou caractéristiques adaptés à la nature dudit objet éclairé ; une étiquette souple comprenant des moyens d'adhésion et/ou de fixation de formes et/ou caractéristiques adaptés à la nature dudit objet éclairé. 25 30 Avantageusement, l'étape d'obtention met en oeuvre au moins une des techniques appartenant au groupe comprenant les : - frappes à froid ; -perçages, éventuellement non débouchant ; - électro-érosion. Préférentiellement, l'étape d'obtention met en oeuvre un dépôt d'un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement sur ledit support principal. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit dépôt est obtenu 10 au moyen de l'une au moins des techniques appartenant au groupe comprenant les : - collages de pastilles ; - insertions de pastilles entre le support principal et une couche adhésive de recouvrement des pastilles ; 15 - dépôts de composés à base de poudres et de résines ; dépôts de grains par fusion ; rivetage. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support 20 lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de fabrication tel que précédemment décrit. L'invention concerne également un moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu 25 d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de fabrication tel que précédemment décrit. L'invention concerne également une cassette de radiographie caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un masque tel que décrit précédemment. L'invention concerne également une utilisation d'un masque tel que décrit précédemment pour la mise en oeuvre du procédé de gestion tel que décrit précédemment. 4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est un schéma d'une vue en plan d'un masque de marquage selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un schéma d'une vue en coupe du masque de marquage de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma d'une vue en plan d'un masque de marquage selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est un schéma d'une vue en bout du masque de marquage de la figure 2 ; - la figure 5 présente un organigramme des étapes du procédé de gestion selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention ; - la figure 6 présente un organigramme des étapes du procédé de gestion selon un second mode de mise en oeuvre de l'invention. 5. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le procédé de l'invention consiste en un procédé automatisé de marquage de film radiographique du sujet ou de l'objet examiné, utilisant de façon connue les moyens suivants : * une étiquette codée, à l'instar des étiquettes en code matriciel, portant un identifiant de gestion pour marquer l'objet ainsi que son image radiographique * un système optique pour la lecture et le décodage d'une part de l'étiquette, et d'autre part de son image radiographique, système communiquant avec le système d'information * un système d'information de l'entité de radiologie considérée, pour gérer et mettre en correspondance par des tables et bases de données, les données de l'identifiant de chaque image radiographique avec les données préalablement saisies, relatives à l'identification du sujet ou de l'objet et à l'exposition considérée * une étiquette auto-adhésive pour contre-marquer en clair le film radiographique, des données afférentes à l'identification de l'objet ou du sujet et à son exposition radiographique, étiquette éditée grâce à une imprimante d'étiquette caractérisé par les phases successives suivantes : a) -conception d'une étiquette recevant les données d'un identifiant de gestion, arbitraire mais unique pour chaque étiquette, sous une forme codée en matriciel par des variations locales d'épaisseur visibles et lisibles sur l'étiquette, déterminées pour produire des variations correspondantes d'absorption des rayonnements induisant des contrastes, visibles et lisibles sur les images radiographiques de l'étiquette, et réparties de façon organisée sur l'aire de l'étiquette b) - confection d'une étiquette, affectée d'un identifiant de gestion, numérisé et codé par des variations locales d'épaisseur définies et organisées sur l'aire de l'étiquette, variations d'épaisseur en sous- épaisseur, ou en surépaisseur, d'une couleur contrastant avec le fond de l'étiquette pour permettre une lecture optique de l'étiquette c) - marquage par apposition de l'étiquette codée, soit sur la cassette de film ou sur le récepteur d'image du coté de la face d'entrée des rayonnements, soit sur la face de l'objet du côté de sortie des rayonnements, ceci pour maximiser le contraste et la netteté relatifs aux variations d'épaisseur de l'étiquette d)- relevé du marquage de la cassette ou de l'objet, pour chaque exposition radiographique, par un système optique assurant la lecture et le décodage de l'étiquette et adressant les données de l'identifiant de l'étiquette, vers une base de données du système d'information de l'entité de radiologie, avec indexation entre ces données et les données préalablement chargées, relatives à l'identification de l'objet ou du sujet et à celles de l'exposition radiographique e) û lecture de l'image radiographique de l'étiquette sur le film exposé et développé, en combinaison avec un négatoscope, puis décodage de l'identifiant de l'étiquette, grâce au système optique communiquant avec le système d'information, d'où restitution de la correspondance entre l'identifiant de l'étiquette et les données d'identification du sujet ou de l'objet, avec affichage en clair de ces données au poste d'interprétation du radiologue, et reprise numérique pour assistance à l'interprétation et à l'établissement du compte-rendu d'examen f )- contre-marquage du film par une nouvelle étiquette imprimée, éditée par une imprimante d'étiquette pilotée par le système d'information, étiquette, de préférence auto-adhésive, portant en clair toutes les données restituées de l'identification de l'objet ou du sujet, de l'exposition radiographique et des données des repères de marquage, toutes données précédemment associées à l'étiquette codée Les phases du procédé repérées précédemment de a) à f) peuvent être prises en charge et mise en oeuvre par l'utilisateur, c'est à dire le service de radiologie médicale ou industrielle. Par ailleurs, par le procédé de l'invention, les données de marquage du film pourraient être entièrement codées sur l'étiquette, mais dans un mode préférentiel d'exploitation de l'invention, les étiquettes portent un identifiant de gestion codé, arbitraire et unique, et elles sont préfabriquées et fournies à l'utilisateur. Le marquage du sujet ou de l'objet est obtenu ainsi par l'attribution à chaque image radiographique d'un identifiant de gestion à chaque image radiographique ; cet identifiant de gestion est mis en correspondance unique avec toutes les données relatives à l'identification du sujet ou de l'objet, ainsi qu'à l'exposition radiographique considérée grâce à un système d'information de l'entité de radiologie et à des moyens comme un lecteur optique, si bien que la reconnaissance de l'identifiant permet de ramener de façon automatisée les données enregistrées de l'identité de l'objet et celles de son exposition . Cette conception du marquage par un identifiant de gestion permet : de limiter la longueur du marquage, de réaliser un codage en matriciel à faible densité, de prédéfinir et de préfabriquer les étiquettes avant leur utilisation et donc d'approvisionner l'utilisateur en étiquettes consommables,. à un coût marginal faible. Le film étant finalement contre-marqué, par une étiquette papier indiquant en clair toutes les données attendues ou spécifiées relatives à l'identification du sujet oude l'objet, l'identifiant n'a pas lieu d'être pouvoir lu, ni compris par le destinataire final du film. Dans l'invention, le marquage par l'étiquette appliquée sur la cassette ou sur l'objet est temporaire, car le film est finalement contremarqué par une étiquette papier auto-collante, laquelle porte en clair toutes les données d'identification du sujet ou de l'objet, de l'exposition et des repères prévus pour le film. Cette propriété de l'invention autorise la réutilisation de la même étiquette lors de différentes séances de travail, dès lors que le contre-marquage du film est fait dans une séance comprenant : marquage, exposition et contre-marquage. Au demeurant le système d'information permet, si une même étiquette est utilisée une seconde fois, de s'assurer que le contre-marquage consécutif à la première utilisation a bien été fait. Ainsi, l'entité ou service de radiologie, s'approvisionne en quelques lots d'étiquettes réutilisables, les étiquettes étant toutes différentes entr'elles, et affecte un lot d'étiquettes en nombre suffisant pour couvrir les besoins de marquage des films dans une séance de travail, la séance pouvant être la demi-journée, la journée ou une ensemble de jours donnés. La séance de travail qui suit, une séance écoulée se fait donc avec un lot d'étiquettes distinct de celui employé lors de la séance précédente. Lorsque plusieurs équipes d'opérateurs ou de manipulateurs radiologues travaillent dans la même séance de travail, elle reçoivent chacune un lot d'étiquettes. La première phase du procédé de l'invention, repérée a), consiste à concevoir une étiquette sur laquelle sont codées les données d'un identifiant de gestion, ceci par des variations locales d'épaisseur induisant un contraste visible et lisible d'une part sur l'étiquette et d'autre part sur l'image radiographique de l'étiquette. La conception porte donc sur le code ou convention de langage qui régit la disposition des variations d'épaisseur précitées sur l'aire de l'étiquette et la signification correspondante. Le codage est binaire par le fait que chaque cellule de la matrice de l'étiquette prend deux valeurs différentes selon que la cellule considérée est le siège, ou non, d'une variation d'épaisseur. L'utilisation d'un codage matriciel standard : Datamatrix, maxicode, PDF 417 peut être envisagée mais leur densité est trop élevée, compte-tenu du mode de réalisation prévu de l'étiquette. Par ailleurs, la détection sur l'image radiographique des variations d'épaisseurs de faible section n'est pas assurée. C'est pourquoi, dans l'invention, le codage de l'identifiant de gestion est un codage matriciel à faible densité, obtenu par la seule répartition spécifique à chaque étiquette, d'un nombre donné de variations d'épaisseurs sur la zone de marquage de l'étiquette considérée comme divisée en mailles ou cellules fictives, régulières, carrées ou rectangulaires. Les variations d'épaisseur sont alors disposées sensiblement au centre de quelques mailles, en quelque sorte à la manière d'une grille à cocher. L'identifiant est ainsi caractérisé par une valeur numérique ou attribut propre et distinctif , composé à partir du rang ou du numéro d'ordre ou des coordonnées orthogonales des centres des mailles marquées. Le nombre donné de variations d'épaisseur définissant un identifiant, associé au nombre total de mailles dans la zone de marquage de l'étiquette détermine le nombre total de possibilités d'émission d'étiquettes distinctes. Le nombre donné de variations d'épaisseur d'une part, et le nombre de mailles d'autre part sont d'autant plus élevés si une liste continue et absolue de repères est voulue. Dans un mode de réalisation de l'invention, ce nombre de variations d'épaisseur est compris entre trois et huit, car il réalise un compromis entre nombre de cas possibles et temps de fabrication de l'étiquette. Par ailleurs toujours dans l'invention, une variation d'épaisseur supplémentaire à celles de l'identifiant de l'étiquette est créée pour constituer la clé de contrôle du codage. Toujours dans l'invention, les variations locales d'épaisseur sont conçues et réalisées dans deux modes distincts: d'une part en surépaisseur, d'autre part en sous-épaisseur. La variation en sous-épaisseur est obtenue par la perforation traversante d'une étiquette absorbant bien les rayonnements du fait de sa nature et de son épaisseur. La variation en surépaisseur est obtenue par dépôt de pastilles, d'une nature et d'une épaisseur absorbant bien les rayonnements, sur un support d'étiquette, lui -même peu absorbant. Cette étape de conception vise à définir, également, par le calcul mais aussi par l'expérience, la nature du matériau à utiliser pour réaliser les variations d'épaisseur, ainsi que les dimensions de ces variations : section et hauteur pour obtenir le contraste sur l'image radiologique, la hauteur étant prise dans un sens perpendiculaire à la face de l'étiquette ; les matériaux à numéro atomique élevé conviennent bien à la constitution de variations d'épaisseur. Dans l'invention, en plus des perforations ou des pastilles constitutives de la codification de l'identifiant de gestion, des perforations ou des dépôts supplémentaires de l'étiquette, en nombre compris de préférence entre trois et six, sont disposées en périphérie de l'étiquette de façon asymétrique et à des distances mutuelles connues, afin de servir de points de contrôle lors de la lecture de l'étiquette et de son image radiographique assurant ainsi le calage d'orientation d'image et la délimitation du périmètre de la zone de marquage. Ces points de contrôle permettent de déterminer le sens et l'orientation de l'étiquette, et si nécessaire de procéder à un recalage par le calcul grâce à des translations, rotations, symétries et aussi de définir la zone utile de l'image lors du décodage. Ils servent également à déterminer le référentiel de coordonnées des perforations ou des pastilles sur l'image de l'étiquette et sur l'image radiographique de l'étiquette. Le codage de l'étiquette est obtenu par des variations locales d'épaisseur de l'étiquette, de façon préférentielle en forme de section circulaire ou en forme polygonale régulière d'aire équivalente à la forme circulaire, afin de faciliter leur détection automatique sur l'image radiographique. Les variations locales d'épaisseur de l'étiquette ou d'un matériau placé sur l'étiquette, sont déterminées pour entraîner une certaine absorption des rayonnements et pour induire sur l'image radiographique un contraste nécessaire et suffisant à une détection et à une lecture automatique. La création du contraste entre les images radiologiques des variations locales d'épaisseur et les zones entourant ces images-là, résulte de la combinaison de plusieurs facteurs dont les principaux sont: la nature et l'épaisseur du matériau dans lequel sont réalisées ces variations d'épaisseur, l'énergie des rayonnements utilisés : tension de poste X ou radioélément employé dans la radiographie industrielle, les détecteurs utilisés : type de films et d'écrans, les conditions d'exposition de la scène, les conditions de développement, la résolution et la sensibilité du moyen de lecture de l'image radiologique de l'étiquette. La section des variations d'épaisseur de l'étiquette ne doit pas être en dessous d'un minimum sinon leurs images radiographiques ou radioscopiques risquent soit d'être moins contrastées en raison du flou géométrique, soit mal détectées en raison de la résolution et de la sensibilité d'une part du récepteur d'image et d'autre part du moyen de lecture d'image ; à l'inverse, une section excessive accroît inutilement les dimensions d'étiquette. Un équilibre est ainsi à trouver pour un utilisateur, soit par expérience soit par calcul. Pour les applications courantes en radiographie, le diamètre des perforations ou celui des pastilles est compris entre 0, 5 et 3 millimètres. Les variations d'épaisseur sont définies et organisées sur l'étiquette pour ne pas être sécantes entr'elles ; de façon générale, la valeur de l'isthme ou ligament entre deux variations d'épaisseur adjacentes, ceci dans les deux directions de l'étiquette, est sensiblement égale à la valeur du diamètre, l'entr'axe valant donc deux diamètres. Mais cette valeur d'isthme est optimisée par l'expérience ou par la simulation numérique. De façon générale, les variations d'épaisseur les plus élevées d'un matériau donné produisent les plus forts contrastes sur l'image radiographique ou radioscopique. Par ailleurs, pour une variation d'épaisseur donnée, le contraste sur l'image est d'autant plus important que le matériau utilisé a un coefficient élevé d'absorption des rayonnements ionisants et vice-versa. Le plomb et ses alliages ont un remarquable pouvoir d'absorption d'où leur emploi bien connu dans la radioprotection et dans le marquage des images radiographiques ou radioscopiques , comme rappelé à propos des lettres et des chiffres précités . Mais tous les matériaux absorbent les rayonnements ionisants, de façon très inégale et ils sont potentiellement sont plus ou moins aptes au présent usage. Les variations d'épaisseur de l'identifiant de l'étiquette sont corrélées au diamètre des perforations ou des pastilles, pour induire une lisibilité sur l'image radiographique, comme cela est le cas dans certains indicateurs de qualité d'image. Par ailleurs la lisibilité de l'image radiographique de l'étiquette est également liée à l'indice de qualité de l'image radiographique. Cet indice de qualité est fixé a priori à un niveau donné, et par la suite il est constaté et évalué grâce à un indicateur de qualité d'image. Les indicateurs de qualité d'image sont généralement normalisés, parmi ceuxûci les indicateurs à fils et les pénétramètres à trous. Le pénétramètre à trous est une pièce de même caractéristique d'absorption que le sujet ou l'objet à examiner, il comporte des paliers de différentes épaisseurs, dans lesquels des trous de différents diamètres sont réalisés. La notation de l'indice de la qualité d'image se base sur les plus petits trous visibles sur l'image radiographique ; en général le diamètre des trous est en rapport direct avec l'épaisseur du palier considéré et dans certains standards la valeur du diamètre vaut l'épaisseur du palier. Dans l'industrie, l'indice de qualité d'image est fixé à différentes valeurs, selon les codes et les spécifications applicables à un objet ; ainsi pour un examen radiographique donné à effectuer, l'opérateur radiologue connaît la valeur de l'indice de qualité d'image à atteindre et il doit en tenir compte dans le choix du mode opératoire. Dans l'invention,la lisibilité sur l'image radiographique des perforations ou des surépaisseurs d'une étiquette donnée pour l'examen d'un sujet ou d'un objet dans des conditions opératoires définies, découle bien sûr de l'étiquette elle-même mais aussi de la qualité ou sensibilité de l'image radiographique. C'est pourquoi l'utilisateur peut choisir le type d'étiquette pour un contrôle radiographique en fonction de l'épaisseur à traverser donc de l'énergie de rayonnement et de l'indice de qualité d'image visé. Le matériau constitutif des variations d'épaisseur de l'étiquette, qui portent l'information codée de l'identifiant doit être déterminé lors de la conception en tenant compte des conditions de mise en oeuvre de la radiographie. Cette détermination est faite par le calcul, mais elle est accessible par l'expérience. Dans l'invention, le placement de l'étiquette au contact de la cassette ou sur l'objet, côté sortie des rayonnements, est propice à l'obtention d'un contraste maximal pour une étiquette donnée. C'est pourquoi les variations d'épaisseur de l'étiquette, qui couvrent la très grande majorité des besoins, sont de 0,1 à 0,5 millimètre quand elles sont en plomb et de 0,2 à 2 millimètre pour les métaux : cuivre, acier, aluminium. Si nécessaire, des épaisseurs supérieures à 2 millimètres peuvent être envisagées, mais une superposition d'une part de plomb et d'autre part de l'un des métaux précités constitue une autre solution possible de réalisation. A titre indicatif, le rapport entre le diamètre des perforations ou celui des pastilles et la variation d'épaisseur est compris entre 1 et 2. Le format des étiquettes découle, dans une bonne mesure, de la valeur du diamètre des variations d'épaisseur retenu si l'on veut obtenir suffisamment d'étiquettes dont le code soit unique. Par ailleurs, comme l'étiquette doit pouvoir être lue par le lecteur optique, la couleur du fond de l'étiquette et celle des variations d'épaisseur doivent être choisies pour être contrastées afin d'assurer une lecture fiable. Le procédé de l'invention utilise le système d'information du service de radiologie, cependant l'accès à ce système d'information n'est pas toujours aisé, ou simplement possible, comme dans la pratique ambulatoire, en médecine mais surtout dans l'industrie, lors de contrôles sur des installations industrielles en construction ou en maintenance. C'est pourquoi dans l'invention, une variante de conception et de fabrication de l'étiquette consiste à réaliser une étiquette en multicouches ; cette étiquette dite étiquette-mère comporte différentes multicouches auto-adhésives, dont le codage, de façon préférentielle, par perforations réplique alors les données sur chaque couche. Dans un mode de réalisation, l'étiquette-mère est bi-couche et ainsi faite d'une part d'une couche absorbant les rayonnements destiné au marquage de la cassette ou de l'objet, et d'autre part d'une couche de papier ou de film plastique destinée à être apposée sur un support, tel le document de suivi de l'objet afin d'y reporter les données de marquage de l'objet et celles de son image radiographique. La séparation des 2 couches de l'étiquetteûmère une fois perforée, en 2 étiquettes à contenu identique, permet donc : - de marquer l'objet et donc son image radiographique ou radioscopique - de reporter de façon certaine et rapide, ce marquage sur un document de suivi de l'objet, lequel est relu en différé par le lecteur optique. La couleur des couches est choisie en fonction de la couleur respectivement de l'objet et de celle du document sur lequel elle doit être apposée pour le report de marquage, ceci pour apporter un contraste suffisant entre étiquette et perforation, capable de garantir une lecture optique. La phase de relevé de marquage repérée d), est ainsi faite après retour dans le service de radiologie, par lecture de la fiche de suivi complétée des doubles d'étiquettes. Les cassettes de film utilisées par les professionnels de la radiographie médicale ou industrielle sont deux types : d'une part la cassette rigide, le plus souvent en aluminium, d'autre part la cassette souple en matière plastique, cette cassette souple étant soit réutilisable, soit consommable. L'étiquette prévue dans l'invention est apposée sur la cassette ou sur l'objet ; ainsi l'étiquette prévue pour une cassette souple doit, de préférence, être elle-même souple, même si l'utilisation d'une étiquette rigide sur une cassette souple est possible. Une étiquette apposée sur un objet industriel doit être souple pour se conformer à la partie de l'objet, laquelle n'est pas toujours plane. Sur une cassette rigide, l'étiquette rigide et l'étiquette souple sont toutes deux utilisables. Par ailleurs, l'étiquette doit être maintenue sur la cassette ou sur l'objet ; à cette fin, dans l'invention, l'étiquette est soit auto-adhésive, soit insérée dans un petit étui rapporté sur la cassette. Une étiquette rigide, non auto-adhésive, est réutilisable de nombreuses fois, en revanche une étiquette auto-adhésive peut être apposée- déposée, un nombre de fois limité. Pour les applications industrielles, une étiquette souple, non auto-adhésive et réutilisable, constitue également une option de conception, le maintien de l'étiquette sur l'objet étant assuré par une bande d'adhésif chevauchant l'étiquette. L'étiquette auto-adhésive, employée une seule fois, est une autre option de l'invention, dès lors que son coût de revient pour l'utilisateur est acceptable. Pour une cassette consommable, c'est-à-dire souple et livrée chargée avec son film et ses écrans éventuels, la préférence est donnée dans l'invention à une étiquette elle-même consommable. La seconde phase du procédé de l'invention, repérée b) consiste à fabriquer l'étiquette de marquage. Les exigences pour la définition de l'étiquette prévue dans l'invention, sont multiples et elles conduisent à de nombreux choix de conception parmi lesquels on décrit ci-après deux modes de réalisation préférentiels. Un mode de réalisation de l'étiquette est celui de l'étiquette rigide, on décrit ci-après l'étiquette destinée à une application sur une cassette rigide et à des utilisations répétées. L'étiquette est obtenue très simplement à partir d'une plaquette métallique d'un format rectangulaire, longueur comprise entre 20 et 75 millimètres, pour une largeur allant de 10 à 25 millimètres. Le matériau constitutif de cette plaquette est : en acier, en cuivre ou en alliages de ces métaux ; l'aluminium est aussi une autre possibilité. Le cuivre est un matériau approprié pour ses propriétés d'absorption assez élevées. L'épaisseur de cette plaquette est comprise entre 0,2 et 2 millimètres, le choix de l'épaisseur de l'étiquette pour un utilisateur donné s'opère selon l'énergie des rayonnements employés. Cette plaquette est perforée ou percée de trous circulaires, les plus petits trous correspondant aux plus petits formats d'étiquette, par exemple d'un diamètre de 1 millimètre pour les petits formats d'étiquette, de l'ordre de 10 par 25 millimètres et d'une épaisseur submillimétrique, d'un diamètre de 2 millimètres pour un format double avec une épaisseur comprise entre 1 et 2 millimètres. Les diamètres de 3 millimètres amènent à des formats d'étiquette plus importants, mais la nécessité de recourir à des étiquettes de tel diamètre est, de fait, peu fréquente. Les coordonnées des centres de trous pratiqués constituent alors un jeu de données caractéristique de l'identifiant de gestion de cette étiquette. Le code correspond à un nombre donné de trous, compris de préférence entre 3 et 8 ; un trou supplémentaire est prévu pour une clé de contrôle déterminée lors du codage. A noter que l'application de cette étiquette sur une cassette rigide autorise l'utilisation d'une étiquette d'épaisseur plus élevée quand l'environnement de la cassette ne fixe pas de limite physique. La zone de marquage de l'identifiant sur l'étiquette exclut la périphérie de celle-ci ; par ailleurs en dehors de cette zone de marquage de l'identifiant, des trous supplémentaires sont réalisés à des coordonnées connues et constantes pour un format d'étiquette pour constituer des points de contrôle. La planche 1/4 illustre un modèle d'étiquette rigide, tel que décrit ci-dessus, la figure 1 donne une vue en plan de l'étiquette, tandis que la figure 2 correspond à une vue longitudinale en coupe de l'étiquette par des plans parallèles. Le dessin de la figure 1 est à l'échelle 1 de l'étiquette, dont les dimensions approximatives sont donc, longueur : 68 millimètres, largeur: 30milimètres, mais bien souvent des étiquettes d'un format plus petit que celui indiqué par ce dessin dans un rapport d'homothétie de 2/3 conduisant à des dimensions de 45 millimètres par 20 millimètres conviendront aux besoins de la plupart des utilisateurs. Des formats encore plus petits sont possibles, mais plus grands peuvent être nécessaires lorsque la définition conduit à des diamètres de trous élevés, supérieur à 3 millimètres. Sur la figure 1 de la planche 1/4, le corps de l'étiquette est repéré (1), les trous de codage de l'identifiant de l'étiquette sont repérés (2), y compris la clé de contrôle, tandis que les trous des points de contrôle sont repérés (3). Une peinture laquée est appliquée sur les faces de l'étiquette pour des questions de propreté et d'esthétisme ; la face de l'étiquette appliquée sur la cassette comporte en plus un motif supplémentaire de couleur pour constituer un détrompeur entre les deux faces, ceci à l'adresse de l'opérateur. De surcroît, ce motif peut être reconnu par le lecteur optique et interdire la lecture lorsqu'il est détecté. Le motif est quelconque mais une géométrie simple est commode à détecter en lecture optique, comme un grand cercle tangent aux deux côtés de longueur ou un bandeau parallèle à l'un des côtés. La figure 2 de la planche 1/4 montre une coupe de différents plans parallèles au sens long de l'étiquette, pour ramener les trous dans la vue en coupe ; l'épaisseur représentée, à l'échelle 1, est de 2 millimètres ; la gamme d'épaisseur d'une étiquette que l'on veut rigide allant d'un demi-millimètre à deux millimètres. Un utilisateur médical ou industriel peut couvrir ses besoins dans les différentes configurations d'exposition : énergie, type de film, etc , par un nombre réduit de format et d'épaisseur d'étiquettes , voire même par un modèle unique d'étiquette par ses dimensions et par son épaisseur. Dans l'invention, le second mode préférentiel de réalisation de l'étiquette dans la phase repérée b) est celui de l'étiquette souple ; cette étiquette est destinée à être apposée notamment sur les cassettes souples et également sur les objets eux-mêmes. L'étiquette peut être réutilisable, mais elle peut également être consommable notamment lorsqu'elle est utilisée en combinaison avec une cassette elle-même consommable. Le format de l'étiquette souple: longueur, largeur, est compris dans les mêmes gammes de dimensions que celles prévues pour l'étiquette rigide. Les variations d'épaisseur relatives au codage correspondent à des surépaisseurs de pastilles ou disques d'un matériau absorbant les rayonnements, rapportées sur un support d'étiquette souple et lui-même peu absorbant vis-à-vis des rayonnements. Les pastilles métalliques conviennent bien à cet usage, les matériaux constitutifs de ces pastilles circulaires sont de différentes natures possibles: plomb, cuivre, acier, aluminium ou leurs alliages. Les pastilles sont également obtenues par un mélange de poudre de l'un des métaux précités avec une encre ou une résine. Mais pour des contrôles par radiographie en rayons X à moyenne ou basse tension, c'est-à-dire inférieure à 150 kilovolts, la conception des pastilles peut autoriser l'emploi de pastilles non métalliques à base de plastique dur, de carton. Il existe donc une grande variété de nature de pastilles capables de produire une absorption suffisante des rayonnements, qui induise le contraste recherché. L'épaisseur des pastilles métalliques est comprise entre 0,1 dixièmes de millimètre et 0,5 milllimètres pour des pastilles en plomb, l'épaisseur étant choisie à la conception pour une configuration d'exposition ; énergie,... Des pastilles en cuivre doivent avoir une épaisseur supérieure à celle des pastilles en plomb pour un résultat analogue sur l'image radiographique, ceci dans les mêmes conditions d'exposition ; et ainsi de suite lorsque le matériau des pastilles est moins absorbant dans une échelle relative par rapport au plomb. Mais, pour une configuration d'exposition donnée, un résultat sensiblement constant quant au contraste sur l'image radiographique, entre le fond de l'étiquette et la pastille est obtenu par différentes pastilles dont l'épaisseur est d'autant plus forte que le matériau de celles-ci est moins absorbant. Comme l'épaisseur maximale de la pastille n'est pas vraiment contrainte par des exigences de mise en oeuvre de l'exposition radiographique, si ce n'est que son accroissement excessif éloignerait le film de la face d'émergence de l'objet. Le diamètre des pastilles ou disques circulaires est compris entre 1 et 3 millimètres, le plus petit diamètre correspondant au plus petit format d'étiquette, tandis que l'épaisseur est corrélée à celle du diamètre, comme pour le pénétramètre à trous; ainsi pour un diamètre de 1 millimètre, l'épaisseur reste de préférence inférieure à 1 millimètre, tandis que pour une pastille de diamètre 3 millimètres, l'épaisseur peut être comprise entre 1 et 2 millimètres. Dans l'invention, l'étiquette souple consommable, dans un mode de réalisation économique est obtenue à partir d'étiquettes auto-adhésives standard, d'une épaisseur submillimétrique, faite en papier ou en plastique, comme le polyester ou le polyvinyle. La fabrication de l'étiquette de l'invention consiste alors à coller des pastilles circulaires en plastique dur, en cuivre ou en plomb selon l'énergie des rayonnements. Un dépôt localisé d'une résine chargée en poudre métallique constitue aussi un moyen de constituer une pastille absorbante. Cependant, mêler dans les déchets des étiquettes consommées, d'une part du papier et d'autre part des métaux, dont le plomb n'est pas judicieux. C'est pourquoi, la préférence est donnée dans l'invention, à des matériaux pour les pastilles des étiquettes consommables, capables d'entrer dans le cycle de traitement des déchets de papier ou de plastique, en particulier par incinération. Pour ne pas trop réduire le champ des possibilités d'application des étiquettes consommables souples, l'épaisseur des pastilles peut être majorée. Quand l'étiquette doit être apposée sur un objet industriel sensible à une possible contamination chimique par la colle, alors cette dernière est choisie pour cela, ceci en général une concentration limite en chlore et halogènes. Toujours dans l'invention, l'étiquette souple réutilisable, dans un mode de réalisation économique est obtenue à partir d'une petit feuillet de : plastique souple tel le polyvinyle, le polyester, le polyétylène- textile - ou même cuir, ceci dans le format, longueur et largeur de l'étiquette précédemment indiqué. L'épaisseur de ce support d'étiquette est comprise entre quelques dixièmes de millimètre, jusqu'à un millimètre. Les pastilles absorbantes sont faites de cuivre ou de plomb en forme de sorte de rivet dont la tête est plate ou ronde, tandis que la tige du rivet est, de préférence, creuse. Une fois, la pastille placée dans sa position définie, la tige du rivet est frappée ou écrasée, pour s'évaser sur la face opposée à celle où s'applique la tête. La pastille est ainsi liée solidement au support de l'étiquette. Un autre mode d'accrochage des pastilles sur le support, parmi de nombreux modes possibles, consiste à les placer dans leurs coordonnées définies, sur un adhésif auto-collant et à les recouvrir d'un film transparent, les pastilles étant ainsi, retenues, entre le support adhésif et le film transparent. L'étiquette qu'elle soit souple ou rigide, consommable ou réutilisable, doit être appliquée de façon intime sur la cassette ou sur l'objet ; pour cela la fonction de liaison étiquette-cassette ou objet est aisément obtenue par l'application d'une couche de colle adhésive sur l'une des faces de l'étiquette. Ce mode de maintien de l'étiquette convient bien aux étiquettes consommables, il est moins pertinent pour des étiquettes réutilisables, même si certaines colles autorisent des repositionnements répétés. Un moyen simple de maintien de l'étiquette réutilisable, réside dans l'emploi d'un ruban adhésif transparent, chevauchant l'étiquette. Mais d'autres possibilités de réalisation de cette fonction de maintien sont possibles. La planche 2/4 donne deux vues schématiques d'une étiquette souple, réutilisable dans un mode de réalisation caractérisé par le collage sur un fond d'étiquette de pastilles absorbantes les rayonnements. La figure 3 est la vue en plan de l'étiquette, le fond de l'étiquette (11) est fait d'une étiquetteplastique adhésive sur une face, sur laquelle les pastilles absorbantes (12) et (13) sont appliquées réparties sur la zone de marquage selon des coordonnées connues ; le référentiel des coordonnées des centres des pastilles est établi sur les points de contrôle (13). Une couche d'un film plastique (14) transparent est appliquée par- dessus les pastilles qui sont alors enchassées. La figure 4 de l'étiquette vue en bout, est une vue éclatée à une échelle agrandie dans le sens de l'épaisseur pour montrer les détails de réalisation. La cassette consommable est marquée par l'utilisateur mais elle peut être marquée par le fournisseur des cassettes, qui, de préférence, y applique une 15 étiquette consommable. Toujours dans l'invention, la cassette consommable est conçue pour recevoir directement le codage de identifiant lors de sa fabrication ou lors de son chargement, donc avant l'approvisionnement de l'utilisateur. Dans un mode de réalisation de la cassette consommable, les pastilles sont rapportées sur une face 20 extérieure de la cassette, qui joue le rôle de support de l'étiquette, les pastilles ayant les mêmes propriétés que celles destinées aux étiquettes de marquage des cassettes ou des objets. Les pastilles sont , de préférence, de nature plastique pour tenir compte du cycle des déchets, toutefois des pastilles autres sont possibles, dès lors qu'elles sont compatibles avec le cycle déchet des cassettes. On rappelle 25 qu'une numérotation absolue des cassettes n'est pas nécessaire dans la mesure où le contre-marquage du film intervient rapidement après la consommation de la cassette, et il faut donc s'assurer à l'utilisation, grâce au système d'information, qu'une seconde cassette portant un numéro déjà utilisé ne se présente en lecture, sans que le contre-marquage du film de la première cassette soit intervenu ; au 30 demeurant, de façon intrinsèque, cette situation étant hautement improbable. Dans l'invention , lorsque les examens radiographiques ou radioscopiques d'un même objet doivent être répétés ou répétitifs, alors les étiquettes sont faites dans un matériau durable adapté aux conditions d'environnement et ainsi elles peuvent rester installées en permanence dans l'objet lui-même, sur sa surface externe, ou sur son conditionnement. L'étiquette de l'invention conçue dans la phase a) du procédé, et fabriquée dans la phase suivante b), est fournie à l'utilisateur : le service de radiographie médicale ou industrielle, qui s'approvisionne donc en lots d'étiquettes consommables ou réutilisables. La mise en oeuvre, par l'utilisateur, du procédé de l'invention s'effectue par le déroulement des phases repérées c) à f), celles-ci impliquent d'une part un processus physique et d'autre part un processus du système d'information. Le processus physique et le processus système d'information se déroulent en parallèle, et les tâches de ces deux processus séquentiels ont des liens logiques. Le fonctionnement de ces processus est représenté schématiquement dans les planches 3/4 et 4/4. La figure 5 de la planche 3/4 concerne la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec un accès des opérateurs au système d'information de radiologie pendant tout le cycle du processus, comme en cabinet de radiologie ou en service de contrôle dans une usine de production. La figure 6 de la planche 4/4 se rapporte à la mise en oeuvre du procédé avec un accès au système d'information seulement pour certaines phases du cycle c) à f), comme c'est le cas notamment de la radiographie ambulatoire ou de la radiographie sur site d'installations industrielles en construction ou en maintenance. Il y a des similitudes, mais aussi des différences dans la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans ces deux cas. Sur les schémas des figures 5 et 6, le processus physique est présenté sur la partie gauche de la planche, tandis que le processus système d'information est présenté sur la partie droite de la planche. Pour mémoire, et aussi pour la clarté de l'explication à suivre, toutes les phases du processus de radiographie sont rappelées dans le processus physique, bien que certaines d'entr'elles ne concernent pas le procédé de l'invention, comme par exemple : l'accueil, l'exposition radiographique proprement dite, le développement de film. Mais toutes les phases du procédé de l'invention notées de c) à f) sont recalées dans le processus physique d'ensemble. La description suivante est celle de la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec accès au système d'information pendant tout le cycle, comme en cabinet médical ou service de contrôle en usine et elle se réfère à la figure 5. La tâche (101) consiste à accueillir et à prendre en charge le sujet ou l'objet à radiographier ; elle est suivie de la tâche (102) dans laquelle l'opérateur enregistre sur le système d'information de radiologie, les données, en particulier : sujet ou objet, prescription ou spécification, prescripteur ou demandeur, entité de radiologie. Ces données sont saisies dans une base de données du système d'information de radiologie. Au demeurant, certaines données concernant le sujet ou l'objet peuvent être disponibles dans le système d'information de l'établissement qu'il soit médical ou industriel, en ce cas elles peuvent être importées dans le système d'information de radiologie, ceci par manipulation informatique, le cas éventuel par lecture optique d'un code-barre sur le dossier du sujet ou de l'objet. Dans la tâche (103), l'opérateur, pour un sujet ou un objet donné à examiner, choisit un mode opératoire radiographique préétabli, ou un scénario de tir ; le cas éventuel il créée une procédure particulière, et puis il engendre la liste informatique des expositions à faire pour le sujet ou pour l'objet, dans laquelle il porte les données de marquage de chaque exposition ou vue radiographique. L'étiquette portant son identifiant étant définie et fabriquée comme mentionné ci-dessus, est placée dans la scène au moment de l'exposition radiographique ou radioscopique pour qu'elle soit projetée sur le récepteur d'image sans interférer avec les régions d'intérêt des images. Par conception et par construction, cette étiquette est mince, dès lors elle peut être placée sur la cassette ou sur l'objet du coté sortie des rayonnements. Le placement de l'étiquette à proximité du récepteur d'image maximise le contraste et la netteté des variations d'épaisseur de l'étiquette, et c'est cette proximité qui procure l'effet attendu avec une variation d'épaisseur modeste. La tâche (104) consiste à marquer la cassette par l'apposition d'une étiquette codée, portant un identifiant de gestion quelconque, apposition sur la face d'entrée des rayonnements. S'agissant d'un objet à examiner, le marquage peut se faire sur la face d'émergence des rayonnements plutôt que sur la cassette. Mais le marquage systématique de la cassette est totalement opérant. La tâche (104) s'identifie à la phase (c) du procédé de l'invention. La phase (d) du procédé de l'invention porte sur le relevé du marquage de la cassette, ou de l'objet, par la lecture de l'étiquette, le décodage et l'enregistrement de son identifiant. Cet enregistrement de l'identifiant de chaque exposition radiographique doit se faire avec une indexation des données de l'identification du sujet ou de l'objet, et avec celles de l'exposition considérée. Cette phase (d) comporte trois tâches notées (105), (106) et (107). La tâche (105) consiste pour l'opérateur à appeler la liste prévisionnelle des expositions ou vues radiographiques et à l'afficher à l'écran d'une console informatique ou d'un écran de microordinateur équipant le poste de travail, puis à sélectionner l'exposition qu'il s'apprête à exécuter. La tâche (106) consiste, à l'aide d'un lecteur optique à capteur surfacique à lire l'étiquette posée, correspondant à l'exposition sélectionnée. Le lecteur optique communique avec le système d'information de l'entité de radiologie par une liaison filaire ou par une liaison sans fil : infra-rouge, radioélectrique, de sorte que l'opérateur peut lire à distance les étiquettes placées sur un objet à examiner, disposé en cabine ou salle d'exposition. De cette manière, l'opérateur peut, aussi, relever le marquage de toutes les étiquettes préalablement placées sur différentes cassettes, à condition de reporter sur ces dernières un numéro d'ordre défini dans le mode opératoire de radiographie ou scénario de tir. La tâche (107) est celle du décodage de l'identifiant de l'étiquette et de son enregistrement dans la base de données en regard de l'exposition sélectionnée. La tâche (108) est celle de l'exposition radiographique proprement dite, elle se fait dans les conditions habituelles ; elle est suivie de la tâche (109) qui est celle du développement du film qui est fait en mode manuel, ou généralement en machine automatique. Par le procédé de l'invention, les images radiographiques et radioscopiques des étiquettes, se présentent sous forme soit de cercles ou d'ellipses à faible allongement, soit sombres correspondant aux perforations de l'étiquette sur un fond d'étiquette plus clair, soit de cercles clairs relatifs aux surépaisseurs de produit absorbant, l'étiquette étant alors plus sombre. L'opérateur effectue un contrôle d'aspect et de qualité des films développés : absence de rayures et traces de développement, valeur de densité optique, cadrage de l'exposition, présence et lisibilité de l'image radiologique de l'étiquette. La phase (e) du procédé de l'invention est celle de la lecture de l'image radiographique de l'étiquette et de la restitution des données afférentes au sujet ou à l'objet concerné par le film ; Cette phase est ici décomposée en deux tâches notées (110) et (111). La tâche (110) consiste à lire l'image radiographique de l'étiquette, pour cela l'opérateur présente alors chaque film devant le négatoscope et à l'aide du lecteur optique précédent, il lit et décode rapidement l'image de l'étiquette ; la valeur ou attribut de l'identifiant est alors affiché sur un écran de contrôle, cet écran pouvant être embarqué sur le lecteur. La tâche (111) consiste à déterminer les données relatives au sujet ou à l'objet, à son exposition, présentes dans la base de données, qui ont été associées à l'identifiant de l'étiquette lors des tâches (102) à (107). Le lecteur optique étant en communication avec le système d'information, va, après lecture, interroger la base de données et retrouver, grâce à l'indexation précédemment créée, toutes les données de l'identification du sujet ou de l'objet , de l'exposition concernée et du repère de marquage prévu pour ce film-là. Les données d'identification du sujet ou de l'objet sont alors affichées sur un terminal ou un écran de microordinateur et elles sont à la disposition du radiologue. Cette tâche (111) consiste ensuite, de façon automatique après lecture et décodage de l'image radiographique de l'étiquette, à lancer l'impression d'une 30 étiquette papier sur laquelle sont portées en clair toutes les données précédemment renseignées. La phase (f) ultime du procédé de l'invention est celle du contre-marquage du film par une étiquette papier ; en effet le film ainsi marqué n'étant pas identifiable sans le lecteur optique, ni l'accès au système d'information. Elle consiste alors à contre-marquer chaque film par une étiquette papier auto-adhésive portant en clair toutes les données restituées afférentes à chacun des films. Cette phase comporte deux tâches notées (112) et (113). La tâche (112) est celle de l'édition d'une étiquette en papier ou en plastique grâce à une imprimante classique d'étiquettes, cette édition étant déclenchée automatiquement après lecture de l'étiquette et restitution sur celle-ci des données associées. Toutes les données d'identification prévues du sujet ou de l'objet et celles de marquage de film sont alors rappelées dans le système d'information, pour être imprimées sur l'étiquette papier. La tâche (113) consiste à appliquer l'étiquette éditée sur le film concerné, si bien que chaque film porte en final, toutes les marques attendues ou spécifiées. Toujours dans l'invention, la description qui suit, est celle de la mise en oeuvre du procédé de l'invention avec accès au système d'information seulement pendant certaines phases du cycle, comme en radiographie ambulatoire ou surtout en radiographie sur site d'installations industrielles. Cette description se réfère à la figure 6 de la planche 4/4. Il existe des solutions techniques pour accéder d'un site éloigné d'un établissement à son système d'information de radiologie, par des moyens tels que : internet, lecteurs autonomes sans fil, mais compte-tenu des environnements industriels et des pratiques des opérateurs radiographes, on donne la préférence à la présente solution qui utilise une étiquette bi-couche. Dans le processus relatif aux tâches notées dans la série (200), l'absence d'accès au système d'information est compensée par l'utilisation sous forme papier d'une liste prévisionnelle des expositions sur laquelle, par la suite, l'opérateur effectue un report de marquage en y collant les parties doubles des étiquettes. La liste ainsi complétée est lue au retour dans l'établissement et saisie dans le système d'information de radiologie. Les tâches effectuées sur site donc, sans accès au système d'information, sont celles contenues entre les deux lignes pointillées horizontales de la figure 6, il s'agit des tâches : (205) marquage cassette ou objet et report de marquage û ( 206) exposition et (207) développement film, cette dernière tâche relative au développement du film, pouvant toutefois être effectuée au retour du site. La description est faite par comparaison et aussi par différence avec les tâches données en figure 5. Les tâches (201) à (204) incluses sont des tâches de préparation du travail, effectuées dans l'établissement, donc avec accès à son système d'information. La tâche (201) est la tâche d'accueil, identique à la tâche (101), la tâche (202) est celle d'enregistrement , la tâche (203) concerne le choix du mode opératoire et la création e la liste prévisionnelle des expositions ; les tâches (202) et ( 203) sont identiques respectivement aux tâches (102) et (103). La tâche (204) consiste à éditer, sous forme papier, la liste prévisionnelle des expositions ou vues radiographiques de l'objet considéré, dont l'opérateur va se munir pour se rendre sur le site d'intervention. Cet opérateur va, également, se munir d'un lot d'étiquettes bi-couches, comme décrit dans l'invention. La tâche (205) est la tâche de marquage d'une part de la cassette ou de l'objet par la couche qui absorbe les rayonnements, d'autre part de report de marquage sur la liste papier en y collant l'autre couche papier de l'étiquette, ceci au droit du champ ou de la ligne correspondant à la vue qui se prépare. La tâche (206) est celle de l'exposition, la tâche (207) est celle du développement du film. De retour du site, la tâche (208) consiste à afficher la liste prévue des expositions ; elle est identique à la tâche (105) ; la tâche (209) consiste à lire tour à tour, sur la liste papier complétée des doubles des étiquettes, grâce au lecteur optique, l'identifiant de gestion pour chaque exposition, cette tâche est semblable à la tâche (106). La tâche (210) consiste à enregistrer dans la base de données informatique l'identifiant de gestion attribué à chaque exposition. Les tâches (211), (212, (213), (214) sont identiques aux tâches (110), (111), (112), (113) et elles portent respectivement sur : la lecture de l'image radiographique de l'étiquette- la recherche dans la base de données des données afférentes à cet identifiant et le lancement de l'édition d'étiquette papier auto-collante û l'impression de l'étiquette papier û l'application de l'étiquette imprimée sur le film concerné. Dans la suite du procédé de l'invention, lors de l'interprétation des films, le radiologue lit et décode l'image radiographique et via le système d'information il importe au poste de travail et affiche sur écran, non seulement les données d'identification du sujet ou de l'objet, de son exposition, mais des données autres, relatives à l'historique, aux critères d'acceptation ou de notation, de manière générale de toute donnée utile à l'interprétation. La reprise numérique de l'identifiant du film et donc des données afférentes enregistrées dans le système d'information, ouvre la voie à une assistance informatisée pour l'élaboration du compte-rendu d'examen, en particulier grâce à la reconnaissance vocale. Le compte-rendu d'examen est édité, le plus souvent, sous forme papier mais il est également souvent disponible sous forme numérique, c'est pourquoi toujours dans l'invention le contre-marquage du film peut être fait après constitution du compte-rendu, afin de pouvoir imprimer ce dernier et l'attacher au film concerné, ce qui réalise également l'identification du film et ne nécessite pas le contre-marquage par étiquette. Une autre modalité consiste à coder le compte-rendu d'examen moyennant cette fois-ci un codage matriciel standard de haute densité tel que Matrixcode, PDF 417, et à imprimer, sur l'étiquette de contre-marquage, ce compte-rendu ainsi codé. De surcroît, un numéro de gestion pour le classement et l'archivage peut être attribué à chaque film et être imprimé, en clair et en code-barres ou code matriciel, sur l'étiquette de contre-marquage ou sur le compte-rendu d'examen attaché au film. Les moyens connus nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention consistent notamment en un système d'information de l'entité de radiologie, comprenant logiciels, base de données, et des matériels classiques : réseau, terminaux, PC et leurs périphériques habituels. Ce système d'information peut être autonome ou bien communiquer avec un système d'information général à l'établissement de santé ou à l'établissement industriel. Les images radiographiques ou radioscopiques de l'objet ou du sujet peuvent être numérisées par des moyens connus, en particulier pour les films. L'observation montre que la pratique de la numérisation de film est peu répandue, c'est pourquoi l'invention propose l'utilisation combinée, d'un moyen connu à savoir le négatoscope de visualisation des films radiographiques et un dispositif de l'invention, à savoir, un lecteur optique, afin de numériser une aire limitée du film mais suffisante pour lire l'image de l'étiquette. Ce lecteur optique, fonctionne comme un lecteur de code à barres ou code matriciel, mais il fonctionne à bas niveau de lumière pour pouvoir lire les images radiographiques des étiquettes et comporte en plus un programme informatique spécifique pour le décodage des étiquettes de l'invention ; au demeurant ce programme de décodage des étiquettes peut être implanté sur un microordinateur qui alors reçoit du lecteur les données de lecture brutes. Le lecteur optique est à capteur surfacique à bas niveau de lumière de type CCD ou CMOS, et il lit en bloc toute l'image de l'étiquette. Par ailleurs, ce lecteur optique est capable également de lire et de décoder les étiquettes codes à barres, ou code matriciel largement employées notamment dans les organismes ou entreprises pour repérer les objets ou leur documentation, cette faculté permet ainsi d'appeler, via le système d'information, les données relatives au sujet ou à l'objet qui ont pu être enregistrées dans le système d'information général de l'établissement. Ce lecteur optique permet de capturer une aire de 10 centimètres au carré avec une résolution de l'ordre de 100 microns, ce qui est suffisant pour détecter et décoder les images d'étiquettes. Le capteur CMOS est particulièrement adaptée ici en raison de ses caractéristiques techniques : faible traînage, anti-éblouissement, sortie logarithmique, dynamique élevée, profondeur de numérisation de 8 à 12 bits. Le coût des capteurs CMOS est également moindre que celui des caméras CCD. Un logiciel spécifique de capture et de décodage des étiquettes est implanté sur le lecteur optique ; mais ce logiciel peut être déporté sur un microordinateur qui, alors, traite les images brutes reçues du lecteur. Le bon fonctionnement du système optique de lecture des étiquettes et de leurs images radiographiques doit être périodiquement vérifié afin de s'assurer de la qualité de la détection et du décodage, c'est pourquoi dans l'invention, une ou plusieurs étiquettes test sont réalisées et fournies à l'utilisateur ainsi que le ou les films radiographiques correspondant à cette ou à ces étiquettes test. L'étiquette test est une étiquette métallique rigide dont chaque maille ou cellule de la zone de marquage est percée d'un trou, de préférence à section circulaire. Les coordonnées des centres de tous ces trous, dans le référentiel basé sur les points de contrôle, sont connues et enregistrées dans le système d'information de radiologie. Cette étiquette constitue ainsi une sorte de mire dont la lecture, lors des vérifications périodiques, fournit ainsi un étalon métrique ; de la même manière pour le film radiographique de l'étiquette test. Le logiciel de traitement de la calibration caractérise la répétitivité et la fidélité de la lecture d'une part de l'étiquette et d'autre part du film, ainsi la concordance entre les relevés de l'étiquette et du film. La mise à l'échelle des images de l'étiquette test et de son image radiographique se fait grâce aux points de contrôle dont les distances mutuelles sont connues et mémorisées. Les écarts entre les coordonnées des centres des trous d'une part de l'étiquette test, d'autre part des images de l'étiquette et de sa radiographie sont restitués par le logiciel de calibration et le cas échéant, l'utilisateur est ainsi alerté de dépassements de valeurs fixées des écarts. Dans un mode de réalisation, l'étiquette test est faite d'une plaquette métallique : cuivre ou acier, d'une épaisseur de 1 millimètre, d'un format 20 * 50 millimètres, percée de 100 trous d'un diamètre 1 millimètre. De plus, l'utilisateur peut disposer l'étiquette test dans la scène lors de l'exposition radiographique, afin d'évaluer la qualité de la détection et du décodage du film dans des conditions opératoires données de l'exposition radiographique. L'imprimante des étiquettes autocollantes de papier pour le contre-marquage des films peut être un produit standard du commerce ; le lancement de l'impression étant déclenché par la lecture de l'image de l'identifiant de l'étiquette, l'apposition de l'étiquette étant faite ensuite à la main. Ce contre-marquage à la main peut présenter des risques d'erreur, c'est pourquoi un des moyens de l'invention est caractérisé par une imprimante d'étiquette spéciale. Cette imprimante est caractérisée d'une part par une fonction supplémentaire aux imprimantes d'étiquette, consistant en un système additionnel de lecture optique d'une zone de film comportant l'image de l'étiquette, d'autre part par une fonction de pose automatique de l'étiquette imprimée. De la sorte, le bord du film est introduit dans une fente de l'imprimante spéciale, où l'identifiant de l'étiquette est lu et décodé, puis l'étiquette de contre-marquage est imprimée et apposée de façon automatique sur le bord du film, donc sans aucun risque d'erreur dans le contre-marquage. Lorsque l'utilisateur dispose de numériseur de film, alors le capteur optique n'est pas nécessaire pour lire les images radiographiques des étiquettes, toutefois le procédé de marquage par étiquette codée reste applicable. Le micro-ordinateur disposé au poste d'interprétation peut être connecté à un système de dictée à reconnaissance vocale, de sorte qu'après lecture de l'identifiant de l'étiquette d'un film, l'interprète puisse dicter ses constats et les transmettre via le réseau informatique. Dans l'invention, un dispositif de tenue de l'étiquette est prévu sur les cassettes existantes, il consiste à rapporter sur la cassette, côté face incidente des rayonnements, un petit étui réceptable pour un format standard d'étiquette chez un utilisateur donné. Les avantages du procédé de l'invention résident dans : - une amélioration de la fiabilité de l'identification grâce à la quasi-25 automatisation dans la composition du marquage et dans sa lecture, diminuant ainsi les erreurs humaines ; - une amélioration de la productivité par la réduction du temps nécessaire à l'identification et à la lecture ; - un contraste du marquage plus important que celui obtenu par le marquage 30 lumineux, lequel est mal accepté dans l'industrie ; - une diminution du coût marginal (matière et main d'oeuvre) de l'identification, du fait également de l'emploi d'étiquettes réutilisables ; - une réduction de taille de la zone de l'image nécessaire pour le marquage ou l'identification, vis-à-vis des marquages par lettres de plomb ; - une maîtrise dans la localisation du marquage assurant l'absence d'interférence entre le marquage et les régions d'intérêt du film ; - une présence, sur la face de la cassette, d'une marque lisible à l'aide du lecteur, a contrario des marquages lumineux ; - une possibilité d'assistance par l'automatisation grâce à une reprise automatique des données d'identification contenues dans l'image, pour l'interprétation et pour l'élaboration du compte-rendu d'examen ; un contre-marquage du film par une étiquette papier ou plastique, donc lisible sans négatoscope, qui mentionne toutes les marques attendues ou spécifiées, et qui, de surcroît, peut comporter également sous forme codée en matriciel standard d'une part un numéro d'ordre pour la gestion et le classement, d'autre part le compte-rendu d'interprétation du film, a minima sa conclusion ; une meilleure garantie du marquage de la zone à radiographier dans le cas d'ensembles industriels complexes, par apposition sur celle-ci de l'étiquette d'identification, préalablement à l'exposition radiographique soit par le responsable soit par le donneur d'ordre quand le contrôle est sous-traité ; - une possibilité de maintenir en place l'étiquette de marquage lorsque l'objet doit être examiné à différentes reprises ; - un suivi périodique de la qualité de la lecture optique par l'étiquette test et le logiciel de calibration. L'invention trouve son application dans la radiologie médicale conventionnelle sur film, notamment radiologie générale et mammographie ainsi que dans la radioscopie. Mais les applications de l'invention concernent également tous les secteurs industriels qui pratiquent la radiographie ou la radioscopie dans les processus de fabrication, d'installation, de maintenance, d'inspection ou d'expertise. Ces secteurs sont notamment : le nucléaire, l'énergie, l'aéronautique, les transports, l'armement. Les processus ainsi contrôlés sont nombreux, en particulier on peut citer : -le soudage dans les équipements ou les installations ; - la fonderie ; -le brasage, le collage ; - l'industrie électronique ; - la détection de corrosion ou de fissuration d'installation ou d'équipement en service ; -le contrôle des munitions et charges pyrotechniques ; etc,... L'invention montre son intérêt par l'automatisation, pour toutes les entreprises qui ont une activité soutenue en radiographie ou radioscopie, mais elle trouve aussi son intérêt pour les autres entreprises dont le niveau d'activité de l'espèce est moindre, car elle apporte un gain de productivité avec un retour sur investissement rapide et garanti. Enfin, l'invention trouve également son utilisation dans les contrôles de sécurité : bagages, colis, containers, que l'on peut ainsi identifier.20 | Le procédé de l'invention consiste à : concevoir un masque de marquage, codé en matriciel par des variations locales d'épaisseur - fabriquer ce masque en le codant par une couche de cellules de masquage soit opaques, soit transparentes au rayonnement - apposer (104) le masque sur le sujet ou le récepteur d'image-relever l'identifiant du masque et dans le système d'information, l'indexer aux données de l'objet - lire, décoder l'image radiographique du masque et retrouver les données indexées relatives au sujet - et s'agissant de film radiographique, contre-marquer in fine, le film par un support imprimé portant en clair les données de marquage attendues.Le procédé est mis en oeuvre par un système comportant un lecteur optique spécifique du masque, et de son image radiographique ; les produits issus du procédé sont : le masque codé en bi-dimensionnel ou matriciel, rapporté sur le sujet ou sur la cassette et la cassette prémarquée intégrant le masque. | 1. Procédé de gestion d'images radiographiques ou radioscopiques de sujets, l'image d'un sujet donné étant obtenue sur un récepteur sensible, par exposition dudit sujet donné au rayonnement d'au moins une source, ledit procédé étant du type comprenant une phase de préparation comprenant l'étape suivante, pour chaque image d'un sujet donné : - enregistrement (102), dans un système d'information, d'un multiplet d'informations spécifique à ladite exposition et associant un identifiant de gestion avec au moins une donnée utile relative au sujet donné et/ou à des conditions d'exposition ; caractérisé en ce que la phase de préparation comprend également une étape de marquage de ladite image avec ledit identifiant de gestion comprenant elle-même les sous-étapes suivantes : - obtention d'au moins un masque de marquage permettant le codage dudit 15 identifiant de gestion selon un codage prédéterminé ; - positionnement (104) dudit au moins un masque de marquage entre la source et le récepteur, ou sur le récepteur ; - acquisition (108, 109) de ladite image sur le récepteur, une marque étant formée pendant ladite exposition sur l'image du fait du positionnement 20 dudit au moins un masque de marquage, ladite marque étant spécifique audit identifiant de gestion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de marquage est réalisée avec un masque comprenant une pluralité de cellules de masquage permettant le codage dudit identifiant de gestion selon un codage 25 prédéterminé, chaque cellule de masquage possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement, et - possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un 30 niveau de codage prédéfini et distinct. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit codage est un codage bi-dimensionnel dans le plan principale dudit au moins un masque. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit au moins un masque est positionné sur le sujet. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, dans l'étape d'enregistrement, ledit identifiant de gestion est obtenu par lecture optique (106) dudit au moins un masque après que ladite étape de positionnement dudit au moins un masque soit mise en oeuvre. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'identification comprenant les étapes suivantes, pour une image donnée : - détection (110) d'une marque formée sur ladite image donnée ; - obtention d'un identifiant de gestion décodé, par décodage de ladite marque (selon un décodage inverse d'un codage mis en oeuvre à l'étape de marquage) ; parmi les multiplets d'informations enregistrés, identification (111) de celui comprenant ledit identifiant de gestion décodé. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite étape de détection est obtenue au moyen d'une combinaison d'au moins un lecteur optique et d'au moins un négatoscope. 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de restitution d'au moins une donnée utile associée au multiplet d'information identifié, par un affichage visuel sous la forme d'un texte et/ou une diffusion d'un message sonore. 9. Procédé selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de reprise numérique dudit identifiant de gestion afin d'exporter au moins une donnée utile associée au multiplet d'information identifié. 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en cequ'il comprend une phase de contre-marquage comprenant les étapes suivantes, pour une image donnée : - obtention (112) d'au moins un support de contre-marquage sur lequel est éditée en clair ladite au moins une donnée utile associée audit multiplet 5 d'information identifié ; -positionnement (113) dudit support de contre-marquage sur l'image donnée. 11. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable 10 par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de l'une au moins des 1 à 10. 12. Moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit 15 ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10. 13. Masque de marquage pour la mise en oeuvre du procédé de gestion d'images selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit masque comprend une pluralité de cellules de masquage (2 ; 12) permettant 20 le codage d'un identifiant de gestion selon un codage prédéterminé, chaque cellule de masquage possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement, et -possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble 25 prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct. 14. Masque selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend également une couche transparente audit rayonnement comportant une réplique dudit identifiant de gestion afin de permettre un transfert d'un code dudit 30 identifiant de gestion sur au moins un support. 15. Masque selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce que ledit codage est un codage bi-dimensionnel dans le plan principal dudit au moins un masque. 16. Masque selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que lesdites épaisseurs de matériaux au moins partiellement opaques sont réalisées en sur-épaisseur et/ou sous-épaisseur. 17. Masque selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que ladite couche possède une forme sensiblement circulaire (2 ; 12) ou sensiblement polygonale. 18. Masque selon l'une quelconque des 13 à 17, caractérisé en ce que ladite couche comprend au moins une des dimensions appartenant au groupe comprenant : une hauteur de 0,1 à 2 millimètres ; - un diamètre de 0,5 à 3 millimètres. 19. Masque selon l'une quelconque des 13 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de cellules de contrôle (3 ; 13), chaque cellule de contrôle possédant une couche : - réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement , et - possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct, et en ce que ladite pluralité de cellules de contrôle est disposée suivant un motif prédéfini permettant d'obtenir au moins une information concernant au moins une coordonnée d'au moins une cellule de marquage et/ou une orientation du masque. 20. Masque selon l'une quelconque des 13 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cellule de masquage codant une clé de contrôle dudit identifiant de gestion. 21. Procédé de fabrication d'un masque de marquage selon l'une quelconquedes 13 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention d'au moins un support principal sur lequel est réalisée une pluralité de cellules de masquage (2 ; 12) permettant le codage d'un identifiant de gestion selon un codage prédéterminé. 22. Procédé de fabrication selon la 21, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention d'une pluralité de cellules de contrôle (3 ; 13), chaque cellule de contrôle possédant une couche : -réalisée dans un matériau au moins partiellement opaque à un rayonnement , et - possédant une épaisseur, éventuellement nulle, appartenant à un ensemble prédéterminé d'épaisseurs, chacune desdites épaisseurs étant associée à un niveau de codage prédéfini et distinct. 23. Procédé selon l'une quelconque des 21 et 22, caractérisé en ce que ledit support principal appartient au groupe comprenant : - une cassette de radiographie ; - une plaquette rigide comprenant des moyens d'adhésion et/ou de fixation de formes et/ou caractéristiques adaptés à la nature dudit objet éclairé ; une étiquette souple comprenant des moyens d'adhésion et/ou de 20 fixation de formes et/ou caractéristiques adaptés à la nature dudit objet éclairé. 24. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisé en ce que ladite étape d'obtention met en oeuvre au moins une des techniques appartenant au groupe comprenant les 25 - frappes à froid ; perçages, éventuellement non débouchant ; -électro-érosion. 25. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 24, caractérisé en ce que ladite étape d'obtention met en oeuvre un dépôt d'un matériau au moins 30 partiellement opaque à un rayonnement sur ledit support principal. 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que ledit dépôt est obtenu au moyen de l'une au moins des techniques appartenant au groupe comprenant les : collages de pastilles ; - insertions de pastilles entre le support principal et une couche adhésive de recouvrement des pastilles ; - dépôts de composés à base de poudres et de résines ; - dépôts de grains par fusion ; - rivetage. 27. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de l'une au moins des 21 à 26. 28. Moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 21 à 26. 29. Cassette de radiographie caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un masque selon l'une quelconque des 13 à 20. 30. Utilisation d'un masque selon l'une quelconque des 13 à 20 pour la mise en oeuvre du procédé de gestion selon l'une quelconque des 1 à 10.25 | G | G06,G03 | G06K,G03B,G06F | G06K 19,G03B 42,G06F 17,G06K 17 | G06K 19/063,G03B 42/02,G06F 17/30,G06K 17/00 |
FR2892293 | A1 | STIMULATEUR VESTIBULAIRE TRIDIMENSIONNEL ROBOTISE | 20,070,427 | La présente invention concerne un . Elle a des applications dans le domaine de la recherche, des tests et des études, notamment de la fonction vestibulaire chez des sujets d'études. On connaît déjà des dispositifs de positionnement automatisés selon trois axes comme par exemple les appareils de la série AC3350 de la société ACUTRONIC qui permettent des positionnements angulaires quelconques en lacet ( yaw ), tangage ( pitch ) et roulis ( roll ). Ces dispositifs sont toutefois relativement volumineux, coûteux et destinés à tester des appareils de mesure comme les gyroscopes. La présente invention propose la mise en oeuvre de moyens aboutissant à une réduction de coûts tout en permettant d'obtenir de bonnes performances dans les positionnements possibles. Elle peut être déclinée de diverses manières notamment en ce qui concerne les capacités d'emport sur le plateau porte-sujet. L'invention concerne donc un simulateur vestibulaire tridimensionnel robotisé comportant un plateau pour un sujet à stimuler, ledit plateau pouvant être mis en mouvement par des actionneurs selon des évolutions cinétiques dans un espace à trois dimensions au cours du temps et par rapport à un référentiel fixe. De préférence les évolutions sont contrôlées par un moyen informatique. Selon l'invention, le plateau est mobile en rotation (pour le mouvement de lacet), un actionneur de plateau, fixé sur un support de plateau sensiblement parallèle audit plateau, pouvant mettre en rotation dans un sens ou l'autre ledit plateau autour d'un axe de rotation perpendiculaire au plateau, le support de plateau est fixé (par la périphérie) à un premier bras de levier rigide sensiblement perpendiculaire au support de plateau par une première extrémité dudit premier bras de levier, la seconde extrémité dudit premier bras de levier étant fixée par une première rotule à un chariot vertical, un deuxième bras de levier perpendiculaire au premier bras de levier étant fixé rigidement à la seconde extrémité du premier bras de levier, l'extrémité libre du deuxième bras de levier étant fixée par une deuxième rotule à une première extrémité d'un premier actionneur linéaire de roulis disposé latéralement par rapport au support de plateau et dont la seconde extrémité est reliée par une troisième rotule à un premier point du référentiel, le premier bras de levier et le deuxième bras de levier ayant ainsi une forme en L (dans un même plan, avec une extrémité libre du deuxième bras de levier éventuellement repliée à 90 vers l'avant), le premier actionneur de roulis permettant lors de ses mouvements au moins une rotation de la première rotule et au moins un mouvement de balançoire (en roulis) du support de plateau sensiblement dans le plan du premier actionneur linéaire de roulis, le chariot vertical est actionné par un actionneur linéaire de translation verticale (de tangage et/ou verticalité) de direction générale sensiblement verticale lui-même fixé rigidement sur un chariot horizontal afin de permettre lors des mouvements du chariot vertical au moins une rotation de la seconde rotule (et de la quatrième rotule dans le cas où un second actionneur linéaire de roulis est mis en oeuvre) et au moins un mouvement de balançoire (de tangage) du support de plateau dans le plan de l'actionneur linéaire vertical, le chariot horizontal étant actionné par un actionneur linéaire de translation horizontale de direction générale sensiblement horizontale fixé rigidement en au moins un troisième point du référentiel afin de permettre lors des mouvements du chariot horizontal un déplacement en translation horizontale de l'actionneur linéaire de translation verticale (de tangage et/ou verticalité). Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement envisageables, sont employés : - l'extrémité libre du deuxième bras de levier est recourbée à 90 (vers l'avant) dans le plan général dudit deuxième bras de levier afin que la deuxième rotule soit sensiblement dans un plan perpendiculaire au plateau comprenant l'axe de rotation dudit plateau et parallèle au premier bras de levier, - un troisième bras de levier perpendiculaire au premier bras de levier est fixé rigidement à la seconde extrémité du premier bras de levier du coté opposé et dans le prolongement du deuxième bras de levier, l'extrémité libre du troisième bras de levier étant fixée par une quatrième rotule à une première extrémité d'un second actionneur linéaire de roulis disposé latéralement et à l'opposé du premier actionneur linéaire de roulis par rapport au support de plateau et dont la seconde extrémité est reliée par une cinquième rotule à un deuxième point du référentiel, le premier bras de levier, le second bras de levier et le troisième bras de levier ayant ainsi une forme en T, le premier actionneur linéaire de roulis et le second actionneur linéaire de roulis fonctionnant complémentairement l'un de l'autre, - l'extrémité libre du troisième bras de levier est recourbée à 90 (vers l'avant) dans le plan général dudit troisième bras de levier afin que la quatrième rotule soit sensiblement dans un plan perpendiculaire au plateau comprenant l'axe de rotation dudit plateau et parallèle au premier bras de levier, - de préférence les deux extrémités libres du deuxième et du troisième bras de levier sont recourbées à 90 (vers l'avant), - les extrémités libres des deuxième et troisième bras de levier sont recourbées à 90 dans le plan général desdits deuxième et troisième bras de levier afin que les deuxième et quatrième rotules soient sensiblement dans un plan perpendiculaire au plateau, comprenant l'axe de rotation dudit plateau et parallèle au premier bras de levier, le support de plateau, les premier, deuxième et troisième bras de levier forment une nacelle au moins ouverte sur l'avant et le dessus, deux renforts étant disposés entre les extrémités libres recourbées des deuxième et troisième bras de levier et le support de plateau, - les actionneurs sont débrayables, - les actionneurs sont blocables dans une position prédéfinie, - la deuxième rotule et l'éventuelle quatrième rotule sont démontables afin de pouvoir désolidariser le premier actionneur linéaire de roulis et l'éventuel second actionneur linéaire de roulis des extrémités libres de leurs bras de levier correspondants, - les évolutions cinétiques peuvent être choisies parmi les mouvements en lacet, en roulis, en tangage, en translation verticale et en translation horizontale éventuellement en combinaison, - au moins une connexion électrique tournante est mise en oeuvre entre le plateau et le support de plateau, -l'actionneur de plateau est omis, le plateau étant directement fixé rigidement au support de plateau, - les actionneurs linéaires comportent en parallèle un moteur rotatif sur crémaillère en parallèle d'un vérin à gaz, - la surface sujet du plateau porte-sujet est orientée vers le haut, vers le premier bras de levier, - la surface sujet du plateau porte-sujet est orientée vers le bas, à l'opposé du premier bras de levier, (le sujet peut être mis tête en bas) - le plateau porte-sujet est amovible pour pouvoir être installé de manière à ce que la surface sujet du plateau porte-sujet soit orientée vers le haut, vers le premier bras de levier, ou de manière à ce que la surface sujet du plateau porte-sujet soit orientée vers le bas, à l'opposé du premier bras de levier, (le sujet peut être mis tête en bas) - le plateau porte sujet est interchangeable, - au moins un des points du référentiel pour fixation de la seconde extrémité du premier et/ou de l'éventuel second actionneur linéaire de roulis est déplaçable, (correspond à la troisième rotule et/ou cinquième rotule) - le sujet est un animal d'expérience d'un poids maximum d'environ 35Kg, - la translation horizontale maximale de l'actionneur horizontal est d'environ 400mm, - la translation verticale maximale de l'actionneur vertical est d'environ 400mm, - la rotation est illimitée, - le roulis est limité à environ +/-20 par rapport à la verticale, - le tangage est limité entre environ +80 vers l'avant et -20 vers l'arrière par rapport à la verticale, - les actionneurs comportent en outre des codeurs de position. La présente invention va maintenant être exemplifiée sans pour autant en être limitée avec la description qui suit en relation avec les figures suivantes: la Figure 1 qui représente vue de face par l'avant un exemple de réalisation du stimulateur vestibulaire selon l'invention avec deux actionneurs linéaires de roulis, la Figure 2 qui représente vue latéralement le même exemple de réalisation du stimulateur vestibulaire selon l'invention avec deux actionneurs linéaires de roulis, la Figure 3 qui représente schématiquement un actionneur linéaire, les Figures 4 à 6 qui donnent des courbes de réponse du stimulateur, les Figures 7 à 12 qui donnent des représentations géométriques des positions des organes du stimulateur pour analyse des capacités et disposition des organes du stimulateur. Le stimulateur de l'invention permet de mouvoir un sujet, en pratique un animal, placé sur un plateau d'expérimentation pour effectuer des stimulations vestibulaires ou d'autres types. Les mouvements élémentaires permis du plateau qui supporte le sujet de l'expérimentation sont : un mouvement lacet, un mouvement selon la verticale, un mouvement selon l'horizontale, un mouvement de roulis autour d'un axe fixe et un mouvement de tangage autour d'un axe virtuel. Certaines combinaisons de ces mouvements élémentaires sont possibles. Dans la description qui suit des mouvements élémentaires possibles d'un exemple de réalisation de l'invention, on utilise le terme axe pour nommer les actions de chacun des actionneurs. Ainsi, le stimulateur ici présenté en relation avec les Figures comportant cinq actionneurs, on parlera de cinq axes, un axe en rotation pour l'actionneur de plateau et quatre axes en translation selon diverses orientations selon les combinaisons possibles pour les actionneurs linéaires. Ainsi, un mode de fonctionnement utilisant les cinq axes est possible avec un mouvement horizontal combiné selon trois axes, un mouvement vertical combiné selon trois axes, un mouvement de roulis combiné selon deux axes, un mouvement de tangage combiné selon trois axes et un mouvement de lacet pur combiné selon quatre axes. Les actionneurs potentiellement fonctionnellement efficaces sont alors : l'actionneur de plateau (rotation : lacet), le premier actionneur linéaire de roulis, le second actionneur linéaire de roulis, l'actionneur linéaire de translation verticale et l'actionneur linéaire de translation horizontale. Un mode de fonctionnement utilisant trois axes est également possible avec un mouvement horizontal pur, un mouvement vertical pur et un mouvement de lacet pur horizontal. Dans ce mode trois axes, les premier et second actionneurs linéaires de roulis disposés latéralement par rapport au plateau sont débrayés et, préférentiellement, sont déconnectés des extrémités libres des deuxièmes et troisièmes bras de levier au niveau des deuxièmes et quatrièmes rotules, il ne reste alors de potentiellement fonctionnellement efficace que l'actionneur de plateau (rotation : lacet), l'actionneur linéaire de translation verticale et l'actionneur linéaire de translation horizontale. Sur la Figure 1, vue de face, et la Figure 2, vue latérale, le stimulateur 1 met en oeuvre deux actionneurs linéaires de roulis, un premier 11 et un second 19, reliés à leurs premières extrémités d'une manière amovible par des deuxième 10 et quatrième 18 rotules à la partie supérieure d'une cage comportant à sa partie inférieure un support de plateau 4, un actionneur en rotation 3 d'un plateau porte-sujet 2. La cage est formée d'un premier bras de levier 5 et de deux autres bras de levier perpendiculaires au premier, soit un deuxième 8 et un troisième 16 à extrémités libres recourbées vers l'avant 9, 17 pour fixation aux rotules 10, 18, cet ensemble ayant une forme générale en T vue de face. Des renforts latéraux parallèles au premier bras de levier complètent et renforcent la cage. Une première rotule 6 relie l'extrémité supérieure du premier bras de levier 5 à un chariot 7 d'actionneur linéaire vertical 13, ce dernier étant lui-même solidaire d'un chariot 14 d'actionneur linéaire horizontal 15. Les secondes extrémités du premier 11 et du second 19 actionneurs de roulis sont reliées à des points du référentiel par une troisième 12 rotule et cinquième 20 rotule. Pour les exemples de valeurs de caractéristiques dynamiques du stimulateur qui sont données par la suite on a considéré un stimulateur présentant approximativement un empâtement latéral en largeur de 1,20m, en profondeur de 1,30m et en hauteur de 1,10m comme représenté sur les Figures 1 (vue de face) et 2 (vue latérale) et des actionneurs linéaires de 400mm de course. Figure 1, la dimension B, distance entre la deuxième 10 rotule (à la première extrémité du premier actionneur linéaire de roulis) et la quatrième 18 rotule (à la première extrémité du second actionneur linéaire de roulis), est d'environ 40cm. Figure 2, la dimension A, distance entre la première rotule 6 et l'axe joignant la deuxième 10 rotule à la quatrième 18 rotule, est d'environ 20cm. Figure 2, la dimension C, distances entre le plateau porte-sujet et l'axe joignant la deuxième 10 rotule à la quatrième 18 rotule (soit sensiblement la longueur du premier bras de levier moins la distance entre le support de plateau et le plateau porte sujet), est d'environ 20cm. Pour ce qui est du mouvement de lacet pur correspondant à la rotation du plateau par rapport au support de plateau par l'actionneur de plateau, la rotation est infinie (>360 ) et, de préférence un encodeur angulaire est mis en oeuvre afin de connaître la position angulaire (modulo 360 ) du plateau par rapport au support de plateau. Le plateau et le support de plateau sont sensiblement parallèles entre eux et l'axe de rotation perpendiculaire au plan du plateau. La vitesse de rotation maximale du plateau est d'environ 1636 /sec mais dépend de l'actionneur mis en oeuvre (et éventuellement de l'encodeur au cas où un rétro-contrôle de la rotation est mis en oeuvre). Les deux sens de rotation sont possibles. De préférence le plateau est en aluminium ou matière plastique pour un allègement maximal. Le plateau peut comporter des points ou lignes d'ancrage (rainure de fixation) pour y attacher le sujet et des appareillages de mesure. De préférence, un joint tournant à 18 circuits électriques est intégré au plateau avec un connecteur pour branchement des circuits de mesure (résistance d'insertion 10mSQ @ 6Volts - 50mA et une capacité de 2A maximum par circuit pour 6.106 manoeuvres). Dans une variante, la mise en oeuvre d'un appareillage à transmission radio et alimentation autonome voire par induction (une bobine émettrice dans le support de plateau et une bobine réceptrice dans le plateau) permet de se passer du joint tournant. Pour ce qui est du mouvement de roulis pur qui consiste à ce que le plateau ait un mouvement de balançoire latéral (de droite à gauche) sensiblement dans le plan passant par les premier 11 et second 19 actionneurs linéaires de roulis disposés latéralement par rapport au plateau on peut mettre en oeuvre une combinaison de deux axes avec rotation autour de la première 6 rotule en un point vertical fixe. On peut également mettre en oeuvre une combinaison de trois axes avec rotation autour de la première 6 rotule en un point quelconque d'une droite verticale ou horizontale selon que l'actionneur linéaire de translation verticale 13 ou l'actionneur linéaire de translation horizontale 15 est utilisé. On peut enfin mettre en oeuvre une combinaison de quatre axes avec rotation autour de la première 6 rotule en un point quelconque d'un plan vertical avant-arrière (perpendiculaire au plan passant par les premier et second actionneurs linéaires de roulis) en utilisant à la fois l'actionneur linéaire de translation verticale et l'actionneur linéaire de translation horizontale. Dans cet exemple, le balancement est limité à environ +1- 20 par rapport à la verticale. Pour ce qui est du mouvement de tangage pur qui consiste à ce que le plateau ait un mouvement de balançoire avant-arrière (antéropostérieur) c'est l'actionneur linéaire de translation verticale 13 qui permet ce mouvement, les extrémités libres recourbées 9, 17 des deuxième et troisième 16 bras de leviers étant en rotation au niveau des deuxième 8 et quatrième 18 rotules. Ici encore, on peut mettre en oeuvre plusieurs combinaison d'axes selon de l'on fait agir ou non l'actionneur linéaire de translation horizontale 15 et/ou en outre les premier et second actionneurs linéaires de roulis pour déplacer le point de rotation des deuxième 10 et quatrième 18 rotules à d'autres positions verticales (en déplaçant également parallèlement le point de position moyen de l'actionneur linéaire de translation verticale dans le cas où l'axe joignant la deuxième et quatrième rotules reste fixe, et dans une variante celui-ci peut également osciller). Dans cet exemple, le balancement est limité à environ +50 vers l'avant et -20 vers l'arrière par rapport à la verticale. Pour ce qui est du mouvement de translation pur plusieurs possibilités existent en fonction du nombre d'axes mis en oeuvre : l'actionneur linéaire de translation verticale seul pour déplacer verticalement le plateau (mouvement de translation verticale), l'actionneur linéaire de translation horizontale seul pour déplacer horizontalement le plateau (mouvement de translation horizontale) ou, encore, l'actionneur linéaire de translation verticale et l'actionneur linéaire de translation horizontale ensembles pour déplacer le plateau dans un plan vertical antéro-postérieur. Si l'on souhaite un tel mouvement de translation pur, il est possible soit de débrayer les premier et second actionneurs linéaires de roulis disposés latéralement par rapport au plateau, ou, préférentiellement, de les déconnecter des extrémités libres des deuxièmes et troisièmes bras de levier au niveau des deuxièmes et quatrièmes rotules. La vitesse maximale par axe (actionneurs linéaires) est d'environ lm/s pour une précision de 1/10mm. Un actionneur linéaire est représenté sur la Figure 3 et il comporte deux extrémités pouvant être éloignées ou rapprochées linéairement. A chaque extrémité est fixée une rotule 20 permettant la transmission du mouvement linéaire et des mouvements de rotation. L'actionneur linéaire comporte un boîtier 26 dans lequel coulisse une crémaillère 21 guidée à billes 23 et actionnée par le pignon 22 d'un moteur électrique. Un vérin à gaz 25 en parallèle de la crémaillère permet l'amortissement et l'équilibrage des charges mécaniques et embarquées. Une butée de retenue 24 est fixée à une extrémité de la crémaillère 21. Un moyen de mesure de la course (non représenté) à type de codeur incrémental (dans l'exemple : 1024 points soit une précision de 1/10mm sur la course de 400mm) permet de connaître la position d'une extrémité par rapport à l'autre. Pour l'actionneur en rotation du plateau porte-sujet, un codeur angulaire est également mis en oeuvre. On comprend que les valeurs données pour angles de balancement sont liées aux caractéristiques physiques de l'appareil et notamment la longueur des bras de levier et la longueur des actionneurs linéaires. D'autre part, les caractéristiques dynamiques, en particulier fréquences maximales en rotation et linéaire, dépendent notamment des capacités des actionneurs et de la charge embarquée sur le plateau porte-sujet. Des courbes de réponse donnant les fréquences maximales de certains mouvements (tangage, roulis, lacet/rotation, translation), en fonction de la charge embarquée peuvent être déterminées. On donne à titre d'exemple sur la Figure 4 la fréquence maximale en rotation en degrés/s en fonction de la charge (triangle) embarquée en Kg pour un plateau porte-sujet de diamètre 180mm en mouvement de tangage (carreaux), roulis (carrés) et lacet (croix) à différentes fréquences en Hz. La Figure 5, pendante de la précédente, concerne le cas d'un plateau porte-sujet de 380mm. Ces trois mouvements correspondent à des rotations autour d'un point à mi chemin entre les points d'attaches. La Figure 6 concerne les actionneurs linéaires en général et donne l'amplitude maximale de la translation en m (course) en fonction de la fréquence oscillatoire en Hz. Le stimulateur est sous le contrôle d'un micro-ordinateur qui comporte une interface graphique utilisateur permettant de programmer et/ou enregistrer les types de mouvement souhaités (roulis, tangage, lacet, translations et combinaisons), leurs caractéristiques (notamment amplitudes, fréquences) et évolutions au cours du temps. Grâce aux retours donnés par les codeurs linéaires et en rotation, le système stimulateur et micro-ordinateur peut fonctionner en boucle fermée. De plus, lors de la programmation des mouvements, le programme peut, dans une phase d'évaluation ou lors de la saisie, déterminer des incompatibilités ou impossibilités de mouvements ou caractéristiques de mouvement (par exemple amplitude de tangage trop importante vers l'arrière risquant d'amener le plateau porte-sujet vers l'arrière contre l'actionneur linéaire vertical). Grâce à l'interface graphique de saisie, l'utilisateur peut choisir isolément ou en combinaison le/les mouvements : rotation du plateau porte-sujet, le roulis gauche, le roulis droit, la translation verticale, la translation horizontale. Il peut également choisir les vitesses selon les axes et en rotation ainsi que les évolutions combinées ou non: sinusoïdale, rampe, carré, triangle ou autres (un module AUTOMATISME de programmation d'évolution est disponible qui permet de créer, enregistrer et récupérer des scénarios/scripts d'évolutions de mouvement) et leurs caractéristiques (amplitudes en mm ou degrés selon les cas, fréquence, durée...). Par exemple, il est possible de créer un automatisme pour faire monter le plateau de 10cm durant 3s puis lancer un roulis de 3Hz d'amplitude +1-4 . Par mesure de sécurité, outre les évaluations ou contrôles à la saisie évitant les impossibilités ou incompatibilités, des moyens d'arrêt d'urgence sont disponibles aussi bien sur l'interface graphique que sur un pupitre de contrôle propre du stimulateur avec en particulier un bouton poussoir d'arrêt d'urgence. Le pupitre, dans une version évoluée permet également l'exécution de fonctions simples comme l'exécution du programme saisi sur le micro-ordinateur. Ainsi, les mouvements peuvent être commandés individuellement ou plusieurs en même temps par des boutons sur le pupitre de commande. En retour, lors de l'exécution des mouvements, il est possible de suivre les évolutions réelles des actionneurs grâce aux codeurs et de pouvoir enregistrer et/ou afficher ces évolutions sur l'écran du micro-ordinateur. Outre les possibilités de programmation décrites ci-dessus, le système peut également fonctionner manuellement en fonction de la position d'un capteur de position actionné par un utilisateur. Ce capteur, dans une version simplifiée est la souris du micro-ordinateur, et dans des versions plus évoluées peut être un levier de commande type joystick , voire un capteur trois dimensions. Dans le mode manuel, les évolutions du stimulateur sont soit en direct, selon les actions de l'utilisateur, soit les actions enregistrées et restituées ultérieurement. De préférence, le programme du mode manuel détecte les incompatibilités et impossibilités de mouvement du stimulateur. On va maintenant détailler les possibilités d'évolution dynamique du stimulateur décrit à titre d'exemple en considérant un référentiel xyz, avec y axe antéro-postérieur (avant-arrière), x axe droite-gauche, z axe vertical, et grâce à des représentations géométriques pour calcul. En ce qui concerne le positionnement des premier et second actionneurs linéaires de roulis (vérins Gauches et Droites), du fait de la présence desdits actionneurs de roulis et en translation verticale, il existe un cône de blocage. Sur la Figure 7, on considère le cas où l'on veut avoir un roulis et tangage de +/-20 (tangage allant jusqu'à 80 ) par rapport à la verticale avec, de plus, des déplacements possible en horizontal de 40cm et en vertical de 35cm. Le déplacement minimal Dmin est de 59,8cm. Pour déterminer ce positionnement on considère le plateau dans le pire des cas (à -20 dans le plan (Ox,Oz), à -20 dans le plan (Oy,Oz), déplacement Horizontal=0, déplacement Vertical=92.5cm minimum) et on peut ainsi voir qu'il faut que les premier et second actionneurs linéaires de roulis soient inclinés d'un angle de 20 dans le plan (Ox, Oz) et donc que les secondes extrémités desdits actionneurs de roulis soient à environ 19cm de part et d'autre de l'axe z sur l'axe x. Le schéma correspondant à ce cas est donné sur la Figure 7 où l'on voit que les points d'attache bas des vérins Gauche et Droit (troisième et cinquième rotules) doivent être fixés à environ 19cm (19,08cm sur Ox) de part et d'autre de Oz. Pour permettre les déplacements en translation on dispose de deux possibilités : (a) on peut encore reculer les points d'attache inférieur (secondes extrémités) des vérins G et D d'environ 21cm (20,92cm) par rapport à la position précédente ou (b) on peut autoriser les mouvements de la position Horizontale seulement entre 21cm et 40cm lorsque les vérins G et D sont rattachés à leurs premières extrémités (extrémités supérieures) à la nacelle du plateau. Par contre, les vérins G et D doivent être détachés pour les courses H=0 à 21cm. En ce qui concerne les déplacement Horizontaux et Verticaux en l'absence de roulis et de tangage et avec les points d'attache bas des vérins G et D (troisième et cinquième rotules) fixés à 19cm (sur Ox), l'axe joignant la deuxième rotule à la quatrième rotule, c'est à dire aux extrémités supérieures des vérins G et D (premières extrémités des deux actionneurs de roulis), peut reculer de 21cm et avancer de 19cm et monter de 35cm sans obstacle (si on maintient le plateau porte-sujet à l'horizontale, on n'atteint pas la limite du cône de blocage même si l'on recule de 21cm). Par contre selon que les vérins G et D sont rattachés à leurs premières extrémités (extrémités supérieures) à la nacelle du plateau ou non (les vérins peuvent alors être écartés et ne plus constituer une limite) on peut obtenir des amplitudes maximales différentes. En effet, on peut constater que si les vérins gauches et droits sont accrochés à la nacelle par leurs extrémités supérieures, ces vérins G et D, pour suivre le mouvements, doivent se déplacer de plus de 107,93-70,25= 37,68cm alors que la limite maximale de déplacement est de 35 voire 34,5cm dans cet exemple. On doit donc limiter la course verticale de 3 cm en privilégiant soit le haut de la course, soit le bas de la course, ou prévoir les accroches entre 73cm à 108cm. Il en résulte que sur la verticale on peut avoir un déplacement de 95,5 à 92,5+35=127,5cm (amplitude 32cm). Ces cas sont représentés Figure 8 et 9. En ce qui concerne le tangage de -20 à +80 , cas représenté Figure 10, il n'est réalisable que si le point virtuel (centre de rotation) est quasiment au milieu du plateau : Ainsi le point d'accroche (blocage) vertical du plateau va t il passer à -15cm et avancer de 13cm tandis que les longueurs des vérins G et D passeront de 85,12 (-20 ) à 117,59cm (80 ) soit un débattement G et D de 32,5cm. Pour réaliser ce mouvement, l'accroche du plateau doit varier de 85,1cm à 117,6cm sur les vérins G et D. Etant donné que le débattement peut varier de 34,5cm, le plateau pourra être accroché à 83cm pour aller à83+34,6=117.6cm. Si on y ajoute les déplacements horizontal et vertical, on peut avoir un mouvement horizontal possible entre les hauteurs 83cm(un peu moins en pratique) + 23cm(hauteur plateau) = 106cm et 92.5cm(hauteur minimale) + 35cm(débattement hauteur) = 127,5cm. Cela fait un débattement vertical de 127,5-106=21,5cm. Le déplacement horizontal possible est toujours de 40cm. Pour le mouvement tangage -20 à +80 , on ne peut aller ni vers le bas (accroche verticale minimale), ni vers le haut (accroches vérins maximum), ni vers la gauche (risque d'atteindre le cône de blocage), ni vers la droite (augmentation de la longueur maximale des vérins). En ce qui concerne un mouvement de roulis-tangage de +/-20 , cas représenté Figure Il (l'accroche sur la verticale est à +20cm), on doit noter que pour pouvoir réaliser +/-20 d'angles tant au niveau du roulis que du tangage, la position du point virtuel doit à peu près être au centre du plateau sur l'axe du roulis. II en résulte que la position selon l'axe Ox (droite-gauche) peut bouger en basse fréquence de 19cm et selon l'axe Oz (verticale) de 9cm à partir de 92,5+20=112,5cm. On peut également considérer les deltas (écarts) maxima pour une fréquence de 2Hz dans le cas de vitesses de déplacements qui sont au maximum de 1 m/s. Le cas correspondant a été représenté Figure 12 (remontée obligatoire de 16cm par rapport à la hauteur minimale). Soit F la Fréquence en Hz et t le Temps en secondes. Pour un déplacement sur Ox (droite-gauche), le delta DX est donné par résolution de P=DX.cos(t.2.PI.F) et Vmax=DX.2.PI.F, soit avec F=2Hz et Vmax=1m/s, DX=1/(2.PI.F)=8cm (Débattement de 16cm). De même pour le roulis ou le tangage, on sait que +1-20 entraîne +/-17,5cm. Dans le meilleurs des cas, une fréquence de 2Hz implique donc une variation de +/-20.8/17,5=9 . Etant donné que l'on veut combiner ces vitesses, on a un DX Max de 5cm et un D Max de 5 pour 2Hz. Le débattement H est de 19cm. Le débattement V est aussi de 19cm à partir de 92,5+16=108,5cm. En conclusion, les mouvements sur les vérins Gauche et Droit ne seront autorisés que si la position Horizontale varie de 21cm à 40cm. La course horizontale de 40cm n'est réalisable que si les vérins G et D sont libres (débrayés ou, mieux, déconnectés) et ne produisent pas de mouvement. Le tangage maximum (-20 à 80 ) sera réalisé sans roulis, à une position fixe H=21 cm, V=107,5 avec le point virtuel (15,0). Le tangage avec roulis de 20 peut être exécuté entre positions horizontales 21cm à 40cm (amplitude 19cm) et verticales 112,5 à 121,5 cm (amplitude 9cm). Les mouvements au-delà de 2Hz ne peuvent varier de plus de +/-5cm. et +/-5 . Les positions en H et V peuvent varier dans un domaine de 19cm, H de 21 à 40cm et V de 108,5 à 127,5. La longueur des vérins G et D variera de 83 cm à 117.6 cm. On comprend que l'invention peut être déclinée de diverses manières sans sortir du cadre général défini par les revendications. Par exemple, au lieu que le/les actionneurs linéaires de roulis latéraux soient disposés vers le bras, c'est-à-dire que le plateau est entre ces actionneurs de roulis, on peut disposer lesdits actionneurs vers le haut (par exemple fixation de la troisième et cinquièmes rotules au plafond de la salle d'expérimentation au lieu du sol, ou sur un bâti monté en hauteur), ce qui donne un plus grand débattement en roulis. De même l'utilisation d'autres bras de levier permettrait la mise en oeuvre d'actionneur(s) de roulis sensiblement horizontaux. Par exemple en prolongeant le premier bras de levier vers le haut, au-delà de la première rotule | L'invention concerne stimulateur (1) vestibulaire tridimensionnel robotisé comportant un plateau pour un sujet à stimuler. Selon l'invention le plateau (2) est mobile en rotation sur un support (4) de plateau sensiblement parallèle audit plateau qui est fixé à un premier bras de levier (5) rigide sensiblement perpendiculaire par une première extrémité, la seconde extrémité étant fixée par une première rotule (6) à un chariot vertical (7), un deuxième bras de levier (8) perpendiculaire au premier étant fixé rigidement à la seconde extrémité du premier, l'extrémité libre du deuxième bras de levier (8) étant fixée par une deuxième rotule (10) à une première extrémité d'un premier actionneur linéaire de roulis (11) disposé latéralement par rapport au support de plateau et dont la seconde extrémité est reliée par une troisième rotule (12) à un premier point du référentiel, le premier (5) et le deuxième (8) bras de levier ayant ainsi une forme en L, afin de permettre au moins une rotation de la première rotule (6) et au moins un mouvement de balançoire du support de plateau (3) sensiblement dans le plan du premier actionneur linéaire de roulis (11), le chariot vertical (7) est actionné par un actionneur linéaire de translation verticale (13) fixé sur un chariot horizontal (14) afin de permettre au moins une rotation de la seconde rotule (10) et au moins un mouvement de balançoire du support de plateau dans le plan de l'actionneur linéaire vertical ainsi qu'une translation horizontale. | 1. Stimulateur (1) vestibulaire tridimensionnel robotisé comportant un plateau pour un sujet à stimuler, ledit plateau pouvant être mis en mouvement par des actionneurs selon des évolutions cinétiques dans un espace à trois dimensions au cours du temps et par rapport à un référentiel fixe, caractérisé en ce que : - le plateau (2) est mobile en rotation, un actionneur de plateau (3), fixé sur un support (4) de plateau sensiblement parallèle audit plateau, pouvant mettre en rotation dans un sens ou l'autre ledit plateau autour d'un axe de rotation perpendiculaire au plateau, - le support de plateau (4) est fixé à un premier bras de levier (5) rigide sensiblement perpendiculaire au support de plateau par une première extrémité dudit premier bras de levier (5), la seconde extrémité dudit premier bras de levier (5) étant fixée par une première rotule (6) à un chariot vertical (7), un deuxième bras de levier (8) perpendiculaire au premier bras de levier (5) étant fixé rigidement à la seconde extrémité du premier bras de levier, l'extrémité libre du deuxième bras de levier (8) étant fixée par une deuxième rotule (10) à une première extrémité d'un premier actionneur linéaire de roulis (Il) disposé latéralement par rapport au support de plateau et dont la seconde extrémité est reliée par une troisième rotule (12) à un premier point du référentiel, le premier bras de levier (5) et le deuxième bras de levier (8) ayant ainsi une forme en L, le premier actionneur de roulis (Il) permettant lors de ses mouvements au moins une rotation de la première rotule (6) et au moins un mouvement de balançoire du support de plateau (3) sensiblement dans le plan du premier actionneur linéaire de roulis (11), - le chariot vertical (7) est actionné par un actionneur linéaire de translation verticale (13) de direction générale sensiblement verticale lui-même fixé rigidement sur un chariot horizontal (14) afin de permettre lors des mouvements du chariot vertical au moins une rotation de la seconde rotule (10) et au moins un mouvement debalançoire du support de plateau dans le plan de l'actionneur linéaire vertical - le chariot horizontal (14) est actionné par un actionneur linéaire de translation horizontale (15) de direction générale sensiblement horizontale fixé rigidement en au moins un troisième point du référentiel afin de permettre lors des mouvements du chariot horizontal (14) un déplacement en translation horizontale de l'actionneur linéaire de translation verticale (13). 2. Stimulateur selon la 1, caractérisé en ce qu'un troisième bras de levier (16) perpendiculaire au premier bras de levier (5) est fixé rigidement à la seconde extrémité du premier bras de levier du coté opposé et dans le prolongement du deuxième bras de levier (8), l'extrémité libre du troisième bras de levier étant fixée par une quatrième rotule (18) à une première extrémité d'un second actionneur linéaire de roulis (19) disposé latéralement et à l'opposé du premier actionneur linéaire de roulis (11) par rapport au support de plateau (4) et dont la seconde extrémité est reliée par une cinquième rotule (20) à un deuxième point du référentiel, le premier bras de levier, le second bras de levier et le troisième bras de levier ayant ainsi une forme en T, le premier actionneur linéaire de roulis et le second actionneur linéaire de roulis fonctionnant complémentairement l'un de l'autre. 3. Stimulateur selon la 2, caractérisé en ce que les extrémités libres des deuxième (8) et troisième (16) bras de levier sont recourbées (9) (17) à 90 dans le plan général desdits deuxième et troisième bras de levier afin que les deuxième (10) et quatrième (18) rotules soient sensiblement dans un plan perpendiculaire au plateau, comprenant l'axe de rotation dudit plateau et parallèle au premier bras de levier. 4. Stimulateur selon la 3, caractérisé en ce que le support de plateau (4), les premier (5), deuxième (8) et troisième (16) bras de levier forment une nacelle au moins ouverte sur l'avant et le dessus, deux renforts étant disposés entre les extrémités libres recourbées des deuxième et troisième bras de levier et le support de plateau. 5. Stimulateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les actionneurs sont débrayables. 6. Stimulateur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les actionneurs sont blocables dans une position prédéfinie. 7. Stimulateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les évolutions cinétiques peuvent être choisies parmi les mouvements en lacet, en roulis, en tangage, en translation verticale et en translation horizontale éventuellement en combinaison. 8. Stimulateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une connexion électrique tournante est mise en oeuvre entre le plateau et le support de plateau. 9. Stimulateur selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un des points du référentiel pour fixation de la seconde extrémité du premier et/ou de l'éventuel second actionneur linéaire de roulis est déplaçable. 10. Stimulateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième rotule (10) et l'éventuelle quatrième rotule (18) sont démontables afin de pouvoir désolidariser le premier actionneur linéaire de roulis (11) et l'éventuel second actionneur linéaire de roulis (19) des extrémités libres de leurs bras de levier (8) (16) correspondants. | A | A61 | A61B | A61B 5 | A61B 5/103 |
FR2890797 | A1 | DISPOSITIF POUR SURVEILLER L'APPARITION D'UN COURANT DE DEFAUT A LA SORTIE D'UNE SOURCE D'ENERGIE D'UN VEHICULE | 20,070,316 | L'objet de l'invention concerne un dispositif pour détecter l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'une source d'énergie d'un véhicule automobile. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la surveillance d'une batterie d'un véhicule automobile afin d'éviter sa décharge. D'une manière générale, un véhicule automobile est équipé d'au moins une batterie qui même lorsque le véhicule est à l'arrêt, alimente certains équipements électriques et/ou électroniques selon une durée déterminée. C'est ainsi le cas des dispositifs anti-vols, des systèmes de verrouillage des portes, des feux de sécurité, etc.. Dans le même sens, certains équipements tels que des calculateurs, des circuits électroniques ou des actionneurs demandent régulièrement la fourniture d'une énergie électrique afin d'assurer différentes fonctions associées. Des pannes ou des courts-circuits intervenant sur certains équipements électriques ou électroniques peuvent conduire à une décharge complète de la batterie. Il apparaît ainsi des courts-circuits de type résistif avec un courant qui ne dépasse pas quelques dizaines d'ampères, ne permettant pas de faire jouer les fusibles de protection pouvant entraîner une décharge de batterie, voire un incendie du véhicule. D'une manière générale, il apparaît le besoin de mesurer précisément un courant de défaut provenant d'un court-circuit ou d'un courant de fuite. L'état de la technique a proposé différentes solutions afin de détecter l'apparition d'un courant de défaut. De manière générale, un dispositif de surveillance comporte un circuit de mesure de courant avec une résistance interposée entre la sortie de la batterie et les charges alimentées par la batterie. Un tel dispositif comporte également une unité de gestion qui en fonction de la mesure du courant pilote l'ouverture d'un interrupteur monté à la sortie de la batterie pour déconnecter des charges en cas d'apparition d'un courant de défaut. Il doit être considéré que la résistance de mesure traversée par le courant est génératrice d'une chute de tension, ce qui diminue d'autant la 2890797 2 tension appliquée aux charges alimentées. En effet, le courant traversant cette résistance lors des phases de marche du véhicule est important (quelques centaines d'ampères) ainsi que lors des demandes en courant par les calculateurs ou actionneurs pendant les phases d'arrêt du véhicule (quelques dizaines d'ampères). Par ailleurs, pour obtenir une mesure précise du courant de manière à optimiser la qualité de détection des défauts, il apparaît nécessaire de réaliser une mesure sur une faible gamme de valeurs, par exemple de l'ordre de plus ou moins 1 ampère. Aussi, pour avoir une mesure précise de courant sur une gamme de faible valeur, il apparaît nécessaire que la résistance de mesure traversée par le courant présente une grande valeur ohmique, ce qui entraîne une chute de tension élevée à fort courant. Il existe donc une incompatibilité entre d'une part, une mesure résistive précise sur une faible gamme de valeurs et d'autre part, une faible chute de tension alors que le courant délivré par la batterie et traversant la résistance présente une valeur importante. L'objet de l'invention vise donc à proposer un dispositif permettant de pouvoir mesurer de manière précise, via une résistance ohmique, un courant de défaut tel qu'un court-circuit ou un courant de fuite, sans toutefois entraîner une chute de tension élevée par rapport aux charges alimentées par la batterie. Pour atteindre un tel objectif, le dispositif pour surveiller l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'au moins une source d'énergie d'un véhicule, alimentant une série de charges électriques, est destiné à être monté à la sortie de la source d'énergie qui présente d'une part, un mode de fonctionnement fort courant correspondant à une fourniture en courant des charges électriques et d'autre part, un mode de fonctionnement hors fort courant. Selon l'invention, le dispositif comporte: - une branche de mesure de courant montée en parallèle d'une branche de dérivation présentant une résistance électrique inférieure de celle de la branche de mesure, des moyens de mesure du courant circulant dans la branche de mesure, - au moins un interrupteur commandé placé dans la branche de dérivation, - et des moyens d'analyse et de commande reliés à l'interrupteur commandé, aux moyens de mesure et à des moyens d'information sur l'état de l'énergie fourni par la source d'énergie, ces moyens d'analyse et de commande permettant d'une part, de fermer l'interrupteur lorsque la source d'énergie fonctionne en mode fort courant, et d'autre part, lorsque la source d'énergie est en mode hors fort courant, d'ouvrir l'interrupteur et de mesurer de manière précise le courant afin de détecter l'apparition d'un courant de défaut. Selon une variante préférée de réalisation, les moyens d'analyse et de commande pilotent l'ouverture de moyens de coupure lors de la détection de l'apparition d'un courant de défaut. Avantageusement, les moyens de coupure sont constitués par au moins un interrupteur monté en série dans la branche de mesure. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de coupure sont constitués par un interrupteur placé à la sortie de la source d'énergie ou en 20 série avec au moins une charge électrique. Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les moyens d'analyse et de commande pilotent l'ouverture de l'interrupteur monté en série dans la branche de mesure lorsque la source d'énergie est en mode fort courant. Selon un exemple de réalisation, les moyens de mesure de courant comporte une résistance et un circuit de mesure du courant traversant la résistance. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de courant assurent une mesure du courant circulant dans la branche de mesure lorsque l'interrupteur est fermé. 2890797 4 Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les moyens d'analyse et de commande assurent l'ouverture des moyens de coupure et de l'interrupteur placé dans la branche de dérivation en fonction de l'état d'arrêt du véhicule. De même, les moyens d'analyse et de commande pilotent la fermeture des moyens de coupure pour permettre une mesure de courant dans la branche de mesure. Par exemple, les moyens d'analyse et de commande font partie intégrante du dispositif ou sont tout ou partie déportés dans un calculateur. Un autre objet de l'invention est de proposer un système de surveillance de l'état électrique d'un véhicule comportant un dispositif conforme à l'invention. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite cidessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue schématique d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif de surveillance conforme à l'invention. La Figure 2 est un schéma synoptique permettant de décrire le fonctionnement du dispositif de surveillance conforme à l'invention. La Figure 3 est un schéma illustrant une variante de réalisation du dispositif de surveillance conforme à l'invention. Tel que cela ressort de la Fig. 1, l'objet de l'invention concerne un dispositif 1 adapté pour surveiller l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'au moins une source d'énergie 2 d'un véhicule automobile. De manière classique, la source d'énergie 2 alimente une série de charges électriques 3 et se trouve composée d'une batterie montée en parallèle d'un alternateur. Le dispositif de surveillance 1 est destiné à être monté à la sortie de la source d'énergie 2. Par exemple, le dispositif 1 se présente sous la forme d'un boîtier interposé entre la source d'énergie 2 et les charges électriques 3. Le dispositif de surveillance 1 comporte une branche 5 de 2890797 5 mesure de courant montée en parallèle d'une branche de dérivation 7 qui présente une résistance électrique inférieure à la résistance électrique de la branche de mesure 5. La branche de mesure 5 est équipée d'une résistance 8 dite shunt faisant partie de moyens de mesure de courant 9. La branche de dérivation 7 comporte au moins un interrupteur commandé 11 permettant d'ouvrir ou de fermer la branche de dérivation 7. Il doit être considéré que la branche de dérivation 7 est faiblement résistive (par exemple inférieur à 10 mQ) tandis que la branche de mesure 5 est fortement résistive (par exemple supérieur à 10 mQ) et typiquement de l'ordre de quelques centaines mi-2. Les moyens de mesure 9 comporte également un circuit de mesure 12 du courant traversant la branche de mesure 5 et plus précisément la résistance 8. Ce circuit de mesure 12 peut être réalisé de toute manière appropriée en mettant par exemple en oeuvre un amplificateur placé aux bornes de la résistance 8. Le dispositif de surveillance 1 comporte également des moyens d'analyse et de commande 13 reliés à l'interrupteur commandé 11 et au circuit de mesure 12. Ces moyens d'analyse et de commande 13 sont reliés également à des moyens d'information 15 donnant des renseignements sur l'état de l'énergie fourni par la source d'énergie 2. D'une manière générale, il doit être considéré que la source d'énergie 2 présente un mode de fonctionnement à fort courant et un mode de fonctionnement hors fort courant. Le mode de fonctionnement à fort courant apparaît lorsque le véhicule est en marche (quelques centaines d'ampères) ou lorsque le véhicule est à l'arrêt mais que certaines charges telles que des actionneurs ou des calculateurs nécessitent un courant pendant une durée déterminée (quelques dizaines d'ampères). La source d'énergie 2 présente également un mode de fonctionnement hors fort courant pouvant être qualifié de mode de fonctionnement en faible courant. Les moyens d'informations 15 fournissent aux moyens d'analyse et de commande 13 des informations sur l'état de fonctionnement de la source d'énergie (mode fort courant ou mode hors courant) qui dépend des demandes en énergie des différentes charges 3. Les moyens d'analyse et de commande 13 permettent ainsi d'une part de fermer l'interrupteur 11 lorsque la batterie fonctionne en mode fort courant et d'autre part lorsque la batterie est en mode hors fort courant, d'ouvrir l'interrupteur 11 et de mesurer le courant circulant dans la branche de mesure 5 afin de détecter l'apparition d'un courant de défaut. Ainsi, lorsqu'au moins une charge conduit à un mode de fonctionnement de la batterie en mode fort courant, la branche de dérivation 7 est fermée de sorte qu'il apparaît une très faible résistance et donc une très faible chute de tension alors même que le courant circulant peut être de valeur importante. Typiquement, il peut être prévu une résistance de quelques mQ pour la branche de dérivation 7 de sorte qu'il apparaît une faible chute de tension inférieure au Volt. La dérivation est d'autant meilleure que la résistance de la branche de dérivation 7 est très inférieure à la résistance de la branche de mesure 5. Il est à noter que pendant le mode de fonctionnement fort courant, les moyens de mesure 9 peuvent assurer une mesure du courant circulant dans la branche de mesure 5. Lorsque la source d'énergie 2 est en mode de fonctionnement hors fort courant, la branche de dérivation 7 est ouverte par l'ouverture de l'interrupteur 11, de sorte que le courant passe uniquement dans la branche de mesure 5. Compte tenu de la grande valeur ohmique de la résistance 8, il peut être obtenu une mesure précise de courant avec une faible chute de tension inférieure au Volt sur une gamme de valeurs de courant de faibles valeurs. Les moyens d'analyse et de commande 13 permettent ainsi de détecter l'apparition d'un courant de défaut aux bornes de la source d'énergie 2. Le dispositif de surveillance 1 selon l'invention permet ainsi de réaliser une mesure précise de courant tout en n'entraînant pas une chute de tension de la source d'énergie. Il est à noter que cette mesure de courant est efficace principalement lorsque débite en tant que source d'énergie 2, la batterie. La Fig. 2 permet d'expliciter le fonctionnement du dispositif de surveillance selon l'invention. Il doit être noté que le dispositif de surveillance 1 prend en compte comme information la marche du véhicule. Si le véhicule est en marche, les moyens d'analyse et de commande 13 pilotent la fermeture de l'interrupteur commandé 11 afin que la source d'énergie puisse débiter dans les charges 3 via la branche de dérivation 7. Si le véhicule est à l'arrêt, le dispositif de surveillance 1 prend en compte s'il apparaît ou non un besoin en courant élevé auprès d'au moins une charge. Si le besoin d'un courant élevé apparaît, les moyens d'analyse et de commande 13 pilotent la fermeture de l'interrupteur commandé 11 afin d'assurer l'alimentation des charges 3, via la branche de dérivation 7. Lorsqu'aucun besoin en courant élevé n'apparaît alors que le véhicule est à l'arrêt, les moyens d'analyse et de commande 13 pilotent l'ouverture de l'interrupteur 11 de la branche de dérivation 7 et la fermeture de l'interrupteur 16 de la branche de mesure 5. Les moyens 12 mesurent le courant circulant dans la branche de mesure 5 afin d'apprécier si le courant circulant correspond ou non à un courant de défaut. La Fig. 3 illustre un exemple préféré de réalisation dans lequel les moyens d'analyse et de commande 13 pilotent l'ouverture de moyens de coupure 16 lors de la détection de l'apparition d'un courant de défaut. Tel que cela ressort plus précisément de l'exemple illustré à la Fig. 3, les moyens de coupure 16 sont constitués par au moins un interrupteur monté en série dans la branche de mesure 5. Lorsque les moyens d'analyse et de commande 13 détectent l'apparition d'un courant de défaut, les moyens d'analyse et de commande 13 pilotent l'ouverture de l'interrupteur 16 afin de déconnecter les charges 3 de la source d'énergie. Lorsque les deux interrupteurs 11 et 16 sont en position ouverte, la source d'énergie 2 est isolée et protégée d'une décharge intempestive. Tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 2, les moyens d'analyse et de commande 13 prennent aussi en compte selon la variante de réalisation illustrée à la Fig. 3, un ordre de déconnexion si la valeur du courant mesuré dépasse une valeur déterminée ou ne correspond pas à une demande particulière d'une charge. Dans ce cas, l'interrupteur 16 est ouvert. Il est à noter que les moyens d'analyse et de commande 13 peuvent piloter l'ouverture de l'interrupteur 16 en fonction de l'état d'arrêt du véhicule. Ainsi, l'interrupteur 16 peut être ouvert suite à une volonté de déconnexion de la source d'énergie par exemple avant la commercialisation du véhicule ou suite à un arrêt prolongé du véhicule pendant une durée déterminée. Dans le cas où l'ordre de déconnexion n'est pas donné, le dispositif de surveillance reste dans cet état tant qu'une information différente n'apparaît pas au niveau de la marche du véhicule ou d'un besoin en courant. Dans l'exemple de réalisation illustré à la Fig. 3, l'interrupteur 16 est placé de façon préférée dans la branche de mesure 5. Bien entendu, l'interrupteur 16 peut être placé directement à la sortie de la source d'énergie ou en série avec une ou plusieurs charges électriques 3. Par ailleurs, il est à noter que les moyens d'analyse et de commande 13 peuvent piloter l'ouverture de l'interrupteur 16 placé dans la branche de mesure 5 lorsque la source d'énergie est en mode fort courant, c'est-àdire lorsque l'interrupteur 11 est fermé. Bien entendu, l'interrupteur 16 est fermé par les moyens d'analyse et de commande 13 lorsqu'une mesure de courant est effectuée, en mode hors fort courant voire en mode fort courant. Dans les exemples illustrés, les moyens d'analyse et de commande 13 sont considérés comme faisant partie intégrante du dispositif 1. Bien entendu, il peut être envisagé que ces moyens d'analyse et de commande 13 soient tout ou partie déportés à l'extérieur du dispositif 1. Ainsi, une partie ou la totalité des moyens d'analyse et de commande 13 peuvent être déportés dans un calculateur associé au véhicule. Par ailleurs, il doit être considéré que le dispositif de surveillance 1 selon l'invention peut faire partie d'un système pour surveiller l'état électrique du véhicule. Ainsi, le dispositif 1 peut être intégré à un système visant à surveiller ou protéger la batterie contre une décharge ou à protéger un véhicule contre l'incendie. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre | L'invention concerne un dispositif pour surveiller l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'une source d'énergie (2) d'un véhicule. Selon l'invention, le dispositif comporte :- une branche de mesure de courant (5) montée en parallèle d'une branche de dérivation (7) présentant une résistance électrique inférieure de celle de la branche de mesure,- des moyens (9) de mesure du courant circulant dans la branche de mesure (5),- au moins un interrupteur commandé (11) placé dans la branche de dérivation (7),- et des moyens d'analyse et de commande (13) reliés à l'interrupteur commandé (11), aux moyens de mesure (9) et à des moyens d'information (15) sur l'état de l'énergie fourni par la source d'énergie. | 1 - Dispositif pour surveiller l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'au moins une source d'énergie (2) d'un véhicule, alimentant une série de charges électriques (3), le dispositif étant destiné à être monté à la sortie de la source d'énergie qui présente d'une part, un mode de fonctionnement fort courant correspondant à une fourniture en courant des charges électriques et d'autre part, un mode de fonctionnement hors fort courant, caractérisé en ce qu'il comporte: - une branche de mesure de courant (5) montée en parallèle d'une 10 branche de dérivation (7) présentant une résistance électrique inférieure de celle de la branche de mesure, - des moyens (9) de mesure du courant circulant dans la branche de mesure (5), - au moins un interrupteur commandé (11) placé dans la branche de 15 dérivation (7), - et des moyens d'analyse et de commande (13) reliés à l'interrupteur commandé (11), aux moyens de mesure (9) et à des moyens d'information (15) sur l'état de l'énergie fourni par la source d'énergie (2), ces moyens d'analyse et de commande (13) permettant d'une part, de fermer l'interrupteur (11) lorsque la source d'énergie fonctionne en mode fort courant, et d'autre part, lorsque la source d'énergie est en mode hors fort courant, d'ouvrir l'interrupteur (11) et de mesurer de manière précise le courant afin de détecter l'apparition d'un courant de défaut. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'analyse et de commande (13) pilotent l'ouverture de moyens de coupure (16) lors de la détection de l'apparition d'un courant de défaut. 3 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de coupure (16) sont constitués par au moins un interrupteur monté en série dans la branche de mesure (5). 4 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de coupure (16) sont constitués par un interrupteur placé à la sortie de la source d'énergie ou en série avec au moins une charge électrique. - Dispositif selon les 1 et 3, caractérisé en ce que les moyens d'analyse et de commande (13) pilotent l'ouverture de l'interrupteur (16) monté en série dans la branche de mesure lorsque la source d'énergie est en mode fort courant. 6 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure de courant (9) comporte une résistance (8) et un circuit de 10 mesure (12) du courant traversant la résistance (8). 7 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de courant (9) assurent une mesure du courant circulant dans la branche de mesure (5) lorsque l'interrupteur (11) est fermé. 8 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'analyse et de commande (13) assurent l'ouverture des moyens de coupure (16) et de l'interrupteur (11) placé dans la branche de dérivation en fonction de l'état d'arrêt du véhicule. 9 - Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'analyse et de commande (13) pilotent la fermeture des moyens de coupure (16) pour permettre une mesure de courant dans la branche de mesure (5). - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'analyse et de commande (13) font partie intégrante du dispositif ou sont tout ou partie déportés dans un calculateur. 11 - Système de surveillance de l'état électrique d'un véhicule caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) conforme à l'une des 1 à 10. | H | H02 | H02H | H02H 3 | H02H 3/00 |
FR2892744 | A1 | ELEMENT DE CONSTRUCTION DE PISCINE | 20,070,504 | L'invention a trait à un , en particulier d'une piscine enterrée. Pour réaliser des piscines de ce type, il est fréquent d'assembler entre eux des éléments de construction pour former des modules de coffrage ou de banchage. Ces modules permettent de réaliser des parois de piscine en coulant du béton à l'intérieur des éléments assemblés. Ces derniers ont une paroi adaptée pour former une face interne de la piscine, éventuellement recouverte par un film d'étanchéité de type liner. Ces éléments sont généralement réalisés par thermoformage, moulage, rotomoulage ou injection d'un matériau à base de polymère. On connaît par FR-B-2 815 981 des éléments de construction aboutables de différentes formes : une forme permet de réaliser les coins et une autre les bords rectilignes d'une piscine. Chaque élément comporte des moyens d'assemblage, de type mâle et femelle, adjacents sur un même bord. Chaque élément comprend une cloison intermédiaire entretoisée. Les bords, ainsi que la cloison intermédiaire, de l'élément sont discontinus dans le plan vertical, de manière à assurer une communication entre les différentes zones de l'élément et entre deux éléments assemblés, quelle que soit la forme, ce qui permet de réaliser une paroi en coulant du béton dans les éléments. II est nécessaire dans ce cas d'avoir à disposition des éléments formant les coins et des éléments formant les parois. La communication entre les éléments et entre les différentes zones internes de chaque élément implique la mise en oeuvre d'une quantité importante de béton. Outre des coûts et des temps de fabrication élevés, cette quantité importante de béton génère une contrainte élevée exercée sur les parois des éléments ainsi assemblés. L'assemblage n'est donc pas optimal, les éléments ayant tendance à s'écarter et/ou à vriller entre eux sous l'effet de la contrainte exercée par le béton. Ceci induit l'utilisation de fers à béton, insérés horizontalement à travers les éléments assemblés pour armer ces derniers d'où des temps et des coûts de fabrication supplémentaires. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un élément de construction de piscine aisé et rapide à mettre en oeuvre, d'un coût de fabrication acceptable, avec un assemblage entre les éléments sûr, tout en utilisant moins de béton que dans l'art antérieur. A cet effet, l'invention a pour objet un élément de construction de piscine, cet élément ayant une paroi pourvue d'un bossage s'étendant dans un plan médian de l'élément, ce bossage et des bords longitudinaux de l'élément étant équipés de moyens d'assemblage, de type mâle femelle, entre deux éléments adjacents, caractérisé en ce qu'il comprend sur toute sa hauteur un compartiment indépendant formant un volume de réception d'un matériau constitutif d'un poteau, en particulier du béton. Ainsi, un élément équipé d'un tel compartiment subit un minimum de contrainte exercée par le béton constitutif du poteau tout en étant maintenu en position une fois assemblé à un autre élément. En utilisant un élément équipé d'un tel compartiment pour la réalisation d'une piscine on consomme moins de béton, on diminue les temps et les coûts de fabrication d'une piscine. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel élément de construction peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Le compartiment est défini par au moins une première et une deuxième cloisons intérieures pleines et au moins une paroi de l'élément. - Les cloisons intérieures s'étendent à partir de la face interne des ailes du bossage, en direction d'une face interne d'une paroi plane de l'élément. En variante, les cloisons intérieures s'étendent à partir de la face interne des ailes du bossage, en direction d'une troisième cloison intérieure pleine, sensiblement parallèle à une paroi plane de l'élément. - Les bords longitudinaux de l'élément équipés des moyens d'assemblage sont pleins. - Un bord longitudinal est équipé d'un unique moyen d'assemblage de type mâle ou femelle et le bord longitudinal opposé est équipé d'un unique moyen d'assemblage de type complémentaire. - Les moyens d'assemblage comprennent une gorge à section trapézoïdale s'étendant sur toute la hauteur d'un bord et d'un méplat situé sur le 15' bossage et au moins sur la moitié de la largeur du bord et du méplat, cette gorge étant adaptée pour recevoir un relief de forme et de dimension complémentaires ménagé sur un bord longitudinal d'un autre élément identique. - L'invention concerne également une piscine dont les parois sont formées par une succession d'éléments identiques indépendants conformes à au moins 20 une des caractéristiques précédentes, deux éléments adjacents étant assemblés par coopération de formes. - Les parois de cette piscine sont coiffées en partie haute par au moins un organe de maintien pourvu de passages permettant d'accéder à l'intérieur des compartiments indépendants des éléments constitutifs des parois de la piscine. L'invention a également trait à un procédé de fabrication d'une piscine à partir de plusieurs éléments de construction de piscine identiques, conformes à au moins une des caractéristiques précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : a) placer verticalement un élément en orientant une face externe d'une paroi plane de l'élément vers l'intérieur de la piscine, b) assembler le nombre d'éléments nécessaires pour obtenir la longueur désirée d'une paroi intérieure plane de la piscine, c) assembler un élément de manière à orienter une paroi du bossage vers l'intérieur de la piscine en réalisant un coin, d) retourner, tête bêche, un élément par pivotement autour d'un axe de rotation afin de l'assembler à l'élément formant un coin de la piscine, e) assembler un autre élément retourné à l'élément assemblé précédemment de manière à ce que sa paroi plane soit également orientée vers l'intérieur de la piscine, f) poursuivre l'assemblage jusqu'à la réalisation du pourtour de la piscine en répétant autant que nécessaire les étapes précédentes, g) bloquer en position les éléments assemblés en les coiffant en partie haute d'au moins un organe de maintien, h) verser dans les compartiments indépendants des éléments ainsi assemblés un matériau constitutif des poteaux par les passages ménagés dans cet organe de maintien. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un élément conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemples et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un élément conforme à l'invention, la figure 2 est une vue de dessus, à une plus grande échelle, de l'élément de la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus, à une échelle différente, d'une région angulaire d'une piscine réalisée par assemblage de plusieurs éléments de la figure 1 et - la figure 4 est une vue partielle de côté de deux éléments de la figure 1 assemblés, coiffés d'un organe de maintien. L'élément de construction 1 représenté à la figure 1 est de forme allongée et réalisé dans un matériau rigide, étanche à l'air et à l'eau, relativement léger et stable aux conditions climatiques courantes. Il s'agit, par exemple d'un matériau à base de polymère tel que du PVC. Cet élément 1 est réalisé par injection, moulage, ou extrusion. II présente une section transversale conformée globalement en triangle. Cet élément comprend une paroi 2 avec une face externe plane, pleine, visible en particulier à la figure 3. Cette paroi forme une base 2 du triangle. La face externe 20 de cette paroi est adaptée pour former la face interne d'une partie d'une paroi rectiligne P d'une piscine 3. Pour cela, cette paroi a une surface la plus lisse possible, afin d'éviter tout dommage à un film d'étanchéité de type liner que l'on applique sur l'intérieur de la piscine. Les deux autres côtés du triangle sont formés par un bossage 4 s'étendant dans un plan médian (Pe). Ce bossage 4 est globalement configuré en V et occupe la totalité de la paroi opposée à la base 2. Les ailes 40, 41 du V, c'est-à-dire du bossage, sont pleines et incurvées, la concavité étant orientée vers l'extérieur de l'élément 1. La zone de jonction entre les ailes 40, 41 n'est pas une pointe mais forme un méplat 42 pourvu d'un moyen d'assemblage de type femelle 43. Comme représenté aux figures 1 à 3, ce moyen d'assemblage comprend une gorge à section trapézoïdale 43, la grande base du trapèze formant le fond de la gorge 43. On réalise ainsi un moyen d'assemblage 43 de type mortaise sur toute la hauteur de l'élément 1. Les dimensions de cette mortaise 43 sont adaptées pour que celle-ci occupe une grande partie de la largeur du méplat 42, en l'espèce au moins la moitié et, de préférence, entre 60 et 65 %. La jonction entre les extrémités des ailes incurvées 40, 41 du V et la paroi 2 formant la base du triangle s'effectue par l'intermédiaire de deux bords parallèles 5, 6. Chaque bord forme un flanc de l'élément 5, 6 adapté pour être en regard avec un bord 6, 5 d'un autre élément et pour s'assembler avec ce bord. Pour cela, chaque bord est équipé d'un moyen d'assemblage de type mâle ou femelle. En l'espèce, un bord 5 est équipé, sur toute sa hauteur, d'un moyen de type mâle 50. Un relief de forme trapézoïdale 50 est prévu sur toute la hauteur de l'élément 1 et constitue le moyen d'assemblage de type mâle. Le bord 6 opposé parallèle est équipé, également sur toute sa hauteur, d'un moyen d'assemblage complémentaire 60, c'est-à-dire, dans ce cas, femelle. Ce moyen d'assemblage femelle 60 est formé par une gorge trapézoïdale 60 similaire à la gorge 43 ménagée sur le méplat 42. Ces moyens mâle 50 et femelle 60, de façon similaire à la gorge 43 ménagée sur le méplat 42, occupent au moins la moitié de la largeur de chaque bord 5, 6 et préférence entre 50 et 55 %. On réalise ainsi un élément 1 équipé, sur ses trois côtés 42, 5, 6, de 5 moyens d'assemblage susceptibles de coopérer avec des moyens d'assemblages complémentaires d'un autre élément identique. Dans d'autres configurations non représentées, les dimensions et les formes de ces moyens d'assemblage sont différentes et adaptées en fonction de la géométrie de l'élément. Néanmoins, chaque bord 5, 6 ou méplat ne porte 10 avantageusement qu'un unique moyen d'assemblage d'un seul type. Ces moyens d'assemblage 43, 50, 60 permettent de relier deux éléments, par un bord ou le méplat, selon que l'on veut assembler les éléments pour aligner leurs parois planes 2 respectives ou aligner une aile 40, 41 incurvée d'un élément 1 avec une paroi plane 2 d'un autre élément 1. 15 Chaque élément 1 comprend une cloison interne 8, pleine, reliant, sur toute la hauteur de l'élément, les bords 5, 6 parallèles. Cette cloison interne 8 est globalement parallèle à la paroi 2 plane de l'élément. La rigidité de cette cloison est assurée par deux cloisons 80, de plus petites largeurs et également pleines, formant des entretoises 80 entre cette cloison interne 8 et la paroi 2. 20 Deux cloisons intermédiaires 9, 10, planes et pleines, prennent appui sur la face interne des ailes 40 respectivement 41 du V, globalement en position médiane et s'étendent sur toute la hauteur de l'élément. Les cloisons 9, 10 relient la cloison interne 8 à chaque aile 40, 41 du bossage. On définit ainsi un compartiment 11 limité par les cloisons intermédiaires 9, 10, par une partie de chaque aile 40, 41 du bossage et par une partie de la cloison 8. Ce compartiment 11 est globalement à section transversale hexagonale. Il s'étend sur toute la hauteur de l'élément. Ce compartiment 11 est indépendant et forme un volume isolé du reste de l'élément du fait des parois 8, 9, 10, 40, 41 pleines qui le définissent. Dans d'autres modes de réalisation non illustrés, le nombre et la disposition des cloisons internes et/ou intermédiaires sont différentes, ce qui génère une géométrie du compartiment indépendant différente de celle représentée. Dans certaines configurations, compte tenu des dimensions de l'élément, il n'est pas nécessaire d'avoir une cloison interne 8 entretoisant les deux bords 5, 6 parallèles. Dans ce cas, le compartiment indépendant est défini par une partie de la paroi 2 plane de l'élément, une partie des ailes 40, 41 du bossage et les deux cloisons 9, 10 intermédiaires. Dans tous les cas, ce compartiment 11 forme un logement de réception d'un matériau, tel que du béton, constitutif d'un poteau. En l'espèce, il permet de réaliser par coulage de béton un poteau à section transversale hexagonale. Compte tenu des dimensions de l'élément 1 et du compartiment 11, ce poteau a une hauteur globalement comprise entre 1 mètre et 1,70 mètres et une section d'environ 130 cm2. L'élément 1 ne sert donc que sur une partie de sa structure, de coffrage. Les parties de l'élément 1 ne recevant pas de béton et référencés 12 sur la figure 2 permettent, lors de l'assemblage des éléments, d'espacer régulièrement et de positionner les poteaux. Lorsque l'on réalise la face interne d'une piscine 3, comme représenté à la figure 3, on aligne les parois 2 de plusieurs éléments 1 en insérant un relief 50 d'un bord 5 d'un élément 1 dans la gorge 60 du bord 6 d'un autre élément 1. On obtient ainsi une paroi P rectiligne de longueur désirée. Pour former un coin arrondi de la piscine, on insère dans la gorge 43 du bossage 4 d'un élément 1, le relief 50 de l'élément d'extrémité de la paroi ainsi réalisée. Ainsi, le coin An de la piscine est obtenu par l'aile 40 du bossage 4. Pour former la paroi P' rectiligne perpendiculairement à la paroi P de la piscine 3, il convient de poursuivre l'assemblage en alignant la paroi 2 d'un élément avec l'aile 40 de l'élément formant le coin An. Dans ce cas, l'élément 1 formant le coin An présente, comme moyen d'assemblage libre, la gorge 60 de sa paroi 6 alignée avec l'aile 40. Pour présenter un élément 1 avec sa paroi 2 alignée avec l'aile 40 et effectuer l'assemblage il faut que le relief 50 d'un élément soit en regard de la gorge 60 de l'élément formant le coin An. En d'autres termes, pour aligner une aile 40, 41 d'un élément 1 avec la paroi d'un autre élément 1 on utilise la complémentarité des moyens d'assemblage 50, 60. Pour cela, on retourne, tête-bêche, un élément en le faisant pivoter autour d'un axe géométrique A-A' globalement horizontal lorsque l'élément est en appui sur le sol par une extrémité. Bien évidemment, pour poursuivre l'alignement des parois 2 des éléments à assembler avec la paroi 2 de cet élément 1 retourné, il convient de retourner également tête-bêche ces éléments afin de continuer à utiliser l'assemblage par insertion des reliefs 50 dans les gorges 60. Comme illustré à la figure 3, les bossages 4 des éléments 1 formant les parois P et P' de la piscine sont ainsi orientés vers l'extérieur de celle-ci et définissent, entre deux bossages 4 adjacents, des zones en creux en forme de fuseau. Bien entendu, dans d'autres modes de réalisation non représentés, la répartition des moyens mâle 50 et femelle 43, 60 est différente. Par exemple, le méplat 42 est équipé d'un moyen mâle et le bord 5 précédemment équipé d'un moyen mâle est alors pourvu d'un moyen femelle. Il convient cependant de veiller à ne pas avoir les mêmes types de moyens d'assemblage sur les bords 5, 6 parallèles pour pouvoir réaliser un assemblage continu des éléments par retournement de certains de ceux-ci. La partie haute de chaque élément, une fois assemblée, forme une extrémité 7 libre ouverte permettant d'accéder à l'intérieur de l'élément. En d'autres termes, les deux extrémités 7 de l'élément sont ouvertes. II est donc aisé, si l'on souhaite réaliser une paroi de piscine haute, d'empiler les éléments, avant ou après assemblage, de manière à ce que leurs compartiments 11 respectifs soient alignés. Ainsi, avec un seul type d'élément on réalise une piscine 3 à parois 15 parallélépipédiques, c'est-à-dire rectangulaire ou carré, avec des coins arrondis. Lorsque tous les éléments sont assemblés, et éventuellement empilés, ils forment la structure ou pourtour de la piscine 3. On dispose alors en partie supérieure des organes de maintien. 20 Un organe de maintien 13 tel que représenté à la figure 4 est allongé et a une section transversale globalement en U. Sa longueur est adaptée pour qu'il coiffe au moins deux éléments 1 assemblés. Le fond 130 du U est d'une largeur sensiblement équivalente à la distance entre la paroi plane 2 et le méplat 42 c'est-à-dire que cette dimension correspond sensiblement à la plus grande largeur de l'élément 1. Afin de maintenir en position les éléments, la face externe du fond de l'organe de maintien 13 est pourvue de deux pattes 14 s'étendant sur toute la longueur de l'élément et assurant le maintien en position des éléments 1 coiffés par l'organe 13. En d'autres termes, la partie supérieure de chaque élément 1 est reçue entre les pattes 14 équipant le fond 130 du U. Les flancs 15, 16 de l'organe 13 sont, pour l'un 15 recourbé vers l'intérieur de l'organe, pour l'autre 16 rectiligne avec seulement son extrémité libre 160 recourbée. Un rebord creux 17 s'étend vers l'intérieur de la piscine et est situé vers l'extrémité 160 du flanc rectiligne 16. Ce rebord 17 forme un moyen de fixation d'un film d'étanchéité, de type liner. Les parois 15, 16 d'un organe 13, non représenté, coiffant les éléments formant un coin de la piscine sont pourvues d'entailles facilitant le cintrage de l'organe afin qu'il prenne la forme du coin de la piscine. En variante, un organe 13 conformé en L est réalisé pour coiffer spécifiquement les coins. On définit, entre les flancs 15, 16, un volume V formant une goulotte 13. Le fond 130 de cette goulotte est muni d'orifices 18 disposés de manière à permettre un accès au compartiment 11 de chaque élément 1. Les orifices, circulaires en l'espèce, ont un diamètre au plus égal au débouché du compartiment 11 de sorte que, lorsqu'on coule le béton, ce dernier ne rentre que dans le compartiment 11 et pas dans les autres parties 12 de l'élément. Par ces orifices 18, le béton est coulé dans les compartiments 11 pour réaliser les poteaux. La goulotte 3 est ensuite également remplie de béton, par débordement de ce dernier du compartiment 11, pour former une margelle non illustrée. La goulotte 13 sert ainsi de gabarit pour couler le béton dans les seuls compartiments 11. On rigidifie ainsi les parois de la piscine. On peut renforcer les poteaux par des ancrages en fers à béton insérés dans les compartiments 11. Dans le cas où les éléments sont empilés, on peut utiliser des fers à béton insérés également dans les compartiments 12, pour éviter le glissement des éléments lors du coulage du béton. Les dimensions des moyens d'assemblage 43, 50, 60 et la quantité relativement faible de béton utilisée permettent d'éviter l'apparition de contraintes exercées sur les éléments 1, tout en diminuant la quantité de béton consommée. Il suffit, avant la mise en eau, de combler les zones en creux des éléments orientées vers l'extérieur et situées entre deux bossages, par exemple par de la terre, pour parfaire le maintien en position des éléments et la rigidification des parois de la piscine. Les éléments constitutifs des parois de la piscine sont alors aptes à résister à la pression exercée par l'eau lors du remplissage de la piscine | Cet élément (1), de forme allongée à une paroi pourvue d'un bossage (4) s'étendant dans un plan (Pe) médian de l'élément. Ce bossage et des bords longitudinaux (5, 6) de l'élément sont équipés de moyens d'assemblage (50, 60, 43), de type mâle/femelle, entre deux éléments (1) adjacents. L'élément comprend sur toute sa hauteur un compartiment indépendant (11) formant un volume de réception d'un matériau constitutif d'un poteau, en particulier du béton.L'invention est particulièrement adaptée à la réalisation d'une piscine enterrée. | 1. Elément de construction de piscine, ledit élément (1), ayant une paroi pourvue d'un bossage (4) s'étendant dans un plan médian (Pe) de l'élément, ledit bossage et des bords longitudinaux (5, 6) dudit élément étant équipés de moyens d'assemblage (50, 60, 43), de type mâle/femelle, entre deux éléments (1) adjacents, caractérisé en ce qu'il comprend sur toute sa hauteur un compartiment indépendant (11) formant un volume de réception d'un matériau constitutif d'un poteau, en particulier du béton. 2. Elément selon la 1, caractérisé en ce que ledit compartiment (11) est défini par au moins une première (9) et une deuxième (10) cloisons intérieures pleines et au moins une paroi (8, 40, 41) de l'élément (1). 3. Elément selon la 2, caractérisé en ce que lesdites cloisons intérieures (9, 10) s'étendent à partir de la face interne des ailes (40, 41) dudit bossage, en direction d'une face interne d'une paroi plane (2) dudit élément (1). 4. Elément selon la 2, caractérisé en ce que lesdites cloisons intérieures (9, 10) s'étendent à partir de la face interne des ailes (40, 41) dudit bossage, en direction d'une troisième cloison intérieure (8) pleine, sensiblement parallèle à une paroi plane (2) dudit élément. 5. Elément selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits bords longitudinaux (5, 6) équipés des moyens d'assemblage (50, 60) sont pleins.6. Elément selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un bord longitudinal (5, 6) est équipé d'un unique moyen d'assemblage de type mâle (50) ou femelle (60) et en ce que le bord longitudinal opposé (6, 5) est équipé d'un unique moyen d'assemblage de type complémentaire (60, 50). 7. Elément selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'assemblage comprennent une gorge (60, 43) à section trapézoïdale s'étendant sur toute la hauteur d'un bord (6) et d'un méplat (42) situé sur le bossage (4) et au moins sur la moitié de la largeur dudit bord (6) et dudit méplat (42), cette gorge étant adaptée pour recevoir un relief (50) de forme et de dimension complémentaires ménagé sur un bord longitudinal (5) d'un autre élément (1) identique. 8. Piscine (3), caractérisée en ce que les parois (P, An, P') de ladite piscine (3) sont formées par une succession d'éléments (1) identiques indépendants selon une des précédentes, deux éléments (1) adjacents étant assemblés par coopération de formes. 9. Piscine (3) selon la 8, caractérisée en ce que les parois (P, An, P') de ladite piscine sont coiffées (14) en partie haute par au moins un organe de maintien (13) pourvu de passages (18) permettant d'accéder à l'intérieur des compartiments indépendants (11) des éléments (1) constitutifs desdites parois (P, An, P'). 10. Procédé de fabrication d'une piscine (3) à partir de plusieurs éléments (1) de construction de piscine identiques, conformes à l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à :a) placer verticalement un élément (1) en orientant une face externe d'une paroi plane (2) dudit élément vers l'intérieur de la piscine (3), b) assembler le nombre d'éléments (1) nécessaires pour obtenir la longueur désirée d'une paroi intérieure plane (P) de la piscine (3), c) assembler un élément (1) de manière à orienter une paroi (40, 41) du bossage vers l'intérieur de la piscine (3) en réalisant un coin (An), d) retourner, tête bêche, un élément (1) par pivotement autour d'un axe de rotation (A-A') afin de l'assembler à l'élément formant un coin (An) de la piscine (3), e) assembler un autre élément (1) retourné audit élément (1) assemblé précédemment de manière à ce que sa paroi plane (2) soit également orientée vers l'intérieur de la piscine (3), f) poursuivre l'assemblage jusqu'à la réalisation du pourtour de la piscine (3) en répétant autant que nécessaire les étapes précédentes, g) bloquer en position les éléments (1) assemblés en les coiffant en partie haute d'au moins un organe de maintien (13), h) verser dans les compartiments indépendants (11) des éléments ainsi assemblés un matériau constitutif des poteaux par les passages (18) ménagés dans ledit organe (13). | E | E04 | E04H | E04H 4 | E04H 4/00 |
FR2894548 | A1 | PROCEDE DE CONTROLE DU FONCTIONNEMENT D'UN VEHICULE BASE SUR UNE STRATEGIE DE DIAGNOSTIC EMBARQUE DEFINISSANT DIFFERENTS TYPES DE PANNES | 20,070,615 | La présente invention concerne un procédé de contrôle du fonctionnement d'un véhicule, par exemple un véhicule automobile, faisant appel à un système de diagnostic embarqué d'au moins un calculateur électronique parmi les calculateurs électroniques de contrôle du fonctionnement du véhicule. Un véhicule automobile comprend classiquement une pluralité de calculateurs électroniques embarqués, éventuellement connectés à des capteurs et des actionneurs, pour la réalisation de diverses fonctions de contrôle du fonctionnement du véhicule, telles que le contrôle du système d'injection du moteur, le contrôle d'une boîte de vitesse automatique, la gestion des liaisons du véhicule au sol (freinage, suspension...), etc. Pour permettre à la fois la sécurité des usagers face à un éventuel défaut de fonctionnement détecté d'un composant ou d'un système relatif au fonctionnement d'un véhicule et la remise en état par un garagiste, les calculateurs embarquent des systèmes d'auto-diagnostic permettant de mettre en oeuvre diverses stratégies de diagnostic, électrique ou fonctionnel. Ces stratégies de diagnostics peuvent être appliquées en permanence (cas par exemple des diagnostics de continuité électrique) ou dans des conditions spécifiques de fonctionnement (cas des diagnostics fonctionnels, par exemple diagnostic du système de suralimentation ou de l'efficacité de conversion catalytique du système de post traitement des gaz d'échappement). Ces stratégies de diagnostic ont pour rôle de fournir au calculateur des informations de défaillance 5 (ou panne ), auxquelles est associé un statut (par exemple présente , absente ). Le calculateur utilise alors ces informations de défaillance et les statuts associés pour appliquer des stratégies de reconfiguration (utilisation par exemple 10 d'une valeur de remplacement lorsqu'un capteur est défaillant) et/ou de fonctionnement en mode dégradé (par exemple limitation des performances du moteur en cas de défaillance détectée du système de suralimentation). Ces stratégies visent par ordre strictement 15 décroissant à garantir la sécurité des usagers et de l'environnement, à garantir la fiabilité du matériel et à minimiser l'impact ressenti par l'usager. La plupart des systèmes actuels de diagnostic embarqué considèrent quatre statuts possibles pour les 20 pannes, sommairement décrits ci-après : - panne absente : ce statut indique que, pour le dernier résultat fourni par la stratégie de diagnostic embarqué sur le cycle de fonctionnement courant, il n'y a pas de défaillance. Typiquement, lors de l'initialisation 25 du système au début d'un nouveau cycle d'utilisation du véhicule, le statut de l'ensemble des pannes possibles prennent cette valeur. - panne présente : ce statut indique que, pour le dernier résultat de diagnostic fourni par la stratégie 30 de diagnostic embarqué sur le cycle de fonctionnement courant, il y a une défaillance. Cet état de panne n'est pas prévu pour être mémorisé lors de la perte d'alimentation en fin de cycle d'utilisation du véhicule. - panne mémorisée : ce statut indique que depuis le dernier effacement de la mémoire défaut du calculateur concerné par un outil externe de diagnostic, la panne a été détectée au moins une fois. Ce statut ne se rapporte pas au cycle de fonctionnement courant et peut donc s'ajouter aux deux statuts précédents. Ainsi, une panne peut être absente et mémorisée, ou présente et mémorisée. Cet état de panne mémorisé est en fait prévu à des fins d'historique. - panne confirmée OBD : ce statut concerne les pannes du périmètre OBD, soit le système de diagnostic embarqué de type On Board Diagnostic (O.B.D.), conforme à la norme ISO 14 230-4, destiné à contrôler les émissions de polluants, en décelant l'origine probable d'un dysfonctionnement, c'est-à-dire d'une défaillance d'un composant ou d'un système relatif aux émissions, qui entraîne le dépassement des limites d'émissions prévues selon des normes internationales. Le système de diagnostic embarqué OBD peut donc concerner plusieurs calculateurs d'un même véhicule automobile, pouvant avoir une influence sur les émissions de polluants, tels que le calculateur de contrôle moteur ou celui de la boite de vitesses automatique. Selon la norme ISO 14229-UDS (pour Unified Diagnostic Services ), les définitions des statuts précédentes sont complétées par les statuts suivants : panne présente sur le cycle de fonctionnement : ce statut est identique au statut panne présente , mais est maintenu jusqu'à la fin du cycle de fonctionnement. - panne OBD présente sur le cycle de roulage et/ou sur le précédent : ce statut correspond à une panne en cours de confirmation OBD. La norme précitée généralise également à l'ensemble des pannes la notion de readiness , précédemment utilisée pour les pannes du périmètre OBD, pour indiquer sous forme d'information binaire, si la stratégie de diagnostic considérée a été réalisée ou non et ce, à travers deux niveaux d'information : sur le cycle de fonctionnement et depuis le dernier effacement de la mémoire défaut du calculateur par un outil extérieur de diagnostic. Les informations ainsi définies fournissent d'une part une aide efficace à la réparation d'éventuelles défaillances et, d'autre part, permettent de gérer la plupart des reconfigurations et/ou modes dégradés nécessaires en cas de défaillance. Cependant, les états de panne fournissant les résultats de diagnostic pour les défaillances considérées, tels qu'ils sont utilisés dans la plupart des systèmes de contrôle du fonctionnement d'un véhicule automobile, ne permettent pas toujours le respect total des objectifs précités, à savoir garantir la sécurité des usagers et de l'environnement, garantir la fiabilité du matériel et minimiser l'impact sur l'environnement. Notamment, lors du début d'un nouveau cycle d'utilisation du véhicule, le système de diagnostic embarqué de chaque calculateur initialise l'ensemble des états de panne cités ci-dessus, à l'exception des pannes mémorisées. Plus particulièrement, un calculateur considère lors du début de chaque nouveau cycle d'utilisation du véhicule, que l'ensemble du système de diagnostic embarqué est à l'état nominal. Aussi, l'information concernant le dernier diagnostic réalisé avant la perte d'alimentation ne peut être récupérée pour le cycle d'utilisation suivant. Au début d'un nouveau cycle, le système ne peut donc appliquer aucune reconfiguration ni aucun mode de fonctionnement dégradé, même si une défaillance est physiquement présente sur le véhicule. Cette situation restera vraie tant que la première phase de diagnostic proprement dite ne se sera pas exécutée et que la défaillance en question n'aura pas été re-détectée par le système. En conséquence, si une défaillance physique subsiste, le système de diagnostic embarqué, de son initialisation à la nouvelle détection de cette défaillance, fonctionnera en état pseudo-nominal , c'est-à-dire sans qu'aucune stratégie de reconfiguration et/ou de mode dégradé ne soit appliquée, ce qui peut induire des risques de dégradations supplémentaires, voire des risques sécuritaires pour les utilisateurs et/ou l'environnement. A titre d'exemple, la détection d'une fuite de carburant nécessite, pour des raisons de fiabilité de la stratégie de diagnostic, le fonctionnement du système pendant un temps minimal (temps de détection) dans une zone de fonctionnement donnée (zone de détection). Le diagnostic peut donc ne s'appliquer qu'après plusieurs minutes de fonctionnement et/ou kilomètres parcourus. Ainsi, lorsqu'une fuite a été détectée au cours d'un cycle d'utilisation du véhicule, il serait souhaitable, dès le début du cycle de roulage suivant, de pouvoir en informer le conducteur par un moyen approprié (allumage d'un témoin par exemple) sans qu'il soit pour cela nécessaire d'attendre l'exécution de la stratégie de diagnostic pour ce nouveau cycle d'utilisation, d'autant plus que le véhicule peut avoir des utilisateurs multiples, qui ne connaissent pas nécessairement l'historique des roulages précédents. L'utilisation de l'état panne mémorisée n'est en outre pas adaptée à l'effet de reproduire le dernier résultat de diagnostic pour une défaillance considérée au début d'un cycle d'utilisation suivant. En effet, cet état pour une défaillance considérée est irréversible et impose en conséquence le retour du véhicule auprès d'un garage pour effacement. Or, il est nécessaire de prendre en compte le fait que de nombreuses défaillances peuvent s'auto-réparer (par exemple blocage mécanique temporaire d'un composant) ou être éventuellement réparées par l'utilisateur lui-même (par exemple rebranchement d'un capteur). L'état panne mémorisée étant dans le cas général irréversible d'un cycle à un autre, il ne pourrait donc autoriser le système à repasser en mode nominal si la défaillance considérée n'était plus détectée. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un contrôle du fonctionnement d'un système utilisant au moins un calculateur électronique doté de stratégies de diagnostic embarqué, garantissant au système un fonctionnement conforme à tout instant à la meilleure connaissance possible de son état de défaillance. La solution est basée sur la définition d'un nouvel état de panne qui soit représentatif du dernier résultat de diagnostic, indépendamment des pertes d'alimentation entre des cycles d'utilisation consécutifs. L'invention a donc pour objet un procédé de contrôle du fonctionnement d'un véhicule comprenant l'exécution, à chaque cycle d'utilisation du véhicule, d'au moins une phase de diagnostic appliqué à au moins un calculateur parmi les calculateurs électroniques de contrôle du fonctionnement du véhicule, au cours de laquelle ledit calculateur produit et consomme des données, au moins une des dites données étant susceptible de prendre une valeur particulière prédéterminée consécutivement à la détection d'une défaillance de fonctionnement par ledit calculateur, de scrte à indiquer un résultat de diagnostic associé à ladite défaillance, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend la mémorisation, à la fin de chaque cycle, de ladite valeur particulière pour la défaillance considérée et l'initialisation de la phase de diagnostic au début du cycle d'utilisation suivant avec ladite valeur particulière mémorisée de sorte à reproduire, pour ladite défaillance considérée, ledit résultat de diagnostic fourni par la phase de diagnostic lors de sa dernière exécution. Avantageusement, l'initialisation de la phase de diagnostic devant être appliquée au cycle d'utilisation suivant comprend l'application, au début dudit cycle et avant l'exécution de ladite phase de diagnostic, d'un mode de fonctionnement du véhicule adapté selon ladite valeur particulière mémorisée pour la défaillance considérée. Selon une caractéristique, l'application d'un mode de fonctionnement adapté consiste à appliquer une stratégie de reconfiguration d'un paramètre de fonctionnement correspondant à la présence détectée de la défaillance. Selon une autre caractéristique, l'application d'un mode de fonctionnement adapté consiste à appliquer une stratégie de mode dégradé du fonctionnement du véhicule correspondant à la présence détectée de la défaillance. Avantageusement, une fois la phase de diagnostic exécutée pour le cycle d'utilisation suivant, si le résultat de diagnostic associé à ladite défaillance indique l'absence de ladite défaillance, ledit procédé comprend le retour à un mode de fonctionnement normal du véhicule. Avantageusement, une fois la phase de diagnostic exécutée pour le cycle d'utilisation suivant, si le résultat de diagnostic associé à ladite défaillance confirme la présence de ladite défaillance, ledit procédé comprend le maintient du mode de fonctionnement adapté. De préférence, le procédé selon l'invention est appliqué au contrôle du fonctionnement du groupe motopropulseur d'un véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence à la figure unique suivante : - figure 1, dont les chronogrammes illustrent le comportement de différents états de panne définis par la norme ISO 14229, en concurrence avec le comportement d'un nouvel état de panne sur lequel repose la présente invention. La figure 1 illustre donc la solution retenue par la présente invention en décrivant le comportement de quelques états de pannes usuels, tels que ceux définis par la norme ISO 14229, ainsi que le comportement d'un état de panne particulier dénommé panne confirmée mémorisée dont l'objet est précisément de reproduire, pour une défaillance considérée, le résultat de diagnostic fourni lors de la dernière exécution de la phase de diagnostic, indépendamment de la perte d'alimentation. Les états de panne usuels décrits dans la cadre de l'exemple de la figure 1 comprennent les états panne présente , panne présente mémorisée sur le cycle courant et panne mémorisée . On trouve également un état détection élémentaire , représentatif du comportement d'un diagnostic élémentaire non consolidé. Ainsi, selon l'exemple, lors du premier cycle d'utilisation DC1, une défaillance est détectée par le système, comme indiqué par le passage à l'état haut du signal état de la défaillance . Le signal détection élémentaire passe alors également à l'état haut, indiquant qu'une défaillance a été détectée, cependant non encore confirmée. Après un temps de confirmation prédéterminé, si le signal détection élémentaire est toujours à l'état haut, la défaillance est alors considérée confirmée et le signal d'état de défaillance panne présente passe à l'état haut, indiquant qu'il y a une défaillance sur le cycle de fonctionnement courant. Dans le même temps, le signal d'état de défaillance panne présente sur le cycle courant pour la défaillance considérée passe également à l'état haut. Ce signal d'état est donc identique au signal panne présente , à la différence qu'il est prévu pour être maintenu dans son état haut une fois la défaillance détectée jusqu'à la fin du cycle courant DCl. Ainsi, une fois qu'une défaillance a été détectée sur le cycle courant, on n'autorise pas le signal panne présente sur le cycle courant pour la défaillance considérée à revenir à son état nominal. Le statut panne mémorisée est également porté à l'état haut à des fins d'historique pour indiquer que la défaillance en question a été détectée au moins une fois et est prévu pour conserver cet état jusqu'à effacement de la mémoire défaut du calculateur concerné par un outil externe de diagnostic. Enfin, le nouveau statut de panne panne confirmée mémorisée tel que défini par la présente invention, passe également à l'état haut une fois que la défaillance détectée a été confirmée. Au cours du premier cycle de fonctionnement DCl, la défaillance précédemment détectée disparaît, soit qu'il s'agissait d'une fausse détection, soit qu'elle se soit auto-réparée par exemple. Cette nouvelle situation est décrite par le passage à l'état bas du signal état de défaillance . Le comportement de ce signal se répercute alors sur le comportement du signal détection élémentaire , qui passe à l'état bas. De la même façon que la détection de la présence de la défaillance demandait à être confirmée avant d'influer sur le signal d'état de défaillance panne présente , la détection de l'absence de cette défaillance doit également être confirmée. Cette détection n'influe donc sur le comportement du signal d'état de défaillance panne présente , qu'après un temps prédéterminé appelé temps de résorption ou de fin de confirmation. Une fois ce temps écoulé, le signal panne présente passe donc à l'état bas. Les signaux panne présente sur le cycle courant et panne mémorisé ne connaissent quant à eux aucun changement d'état à ce stade comme expliqué précédemment. Par contre, le signal panne confirmé mémorisé adopte le même comportement que le signal panne présente et passe à l'état bas indiquant que la défaillance n'apparaît plus. Par la suite, toujours au cours du même cycle de fonctionnement DC1, la défaillance est à nouveau détectée, comme l'indique le second passage à l'état haut du signal état de la défaillance , ce qui entraîne une modification du comportement des signaux détection élémentaire , panne présente et panne confirmée mémorisée selon le même principe qu'expliqué précédemment lors de la première détection de la défaillance sur le cycle de fonctionnement courant DC1. La défaillance est cette fois-ci confirmée détectée jusqu'à la fin du cycle courant DC1. A la fin du cycle de fonctionnement DC1, la 25 défaillance est donc toujours présente. Le statut panne confirmée mémorisée est alors, pour la défaillance considérée, mémorisée (MEM) dans une mémoire non volatile du calculateur concerné, de sorte à pouvoir être repris lors de l'initialisation du système 30 de diagnostic embarqué au cycle d'utilisation suivant DC2 et ainsi reproduire, pour la défaillance considérée, le résultat de diagnostic réalisé par la stratégie de diagnostic lors de sa dernière occurrence. Au cycle d'utilisation suivant DC2, les états de panne panne présente et panne présente sur le cycle courant sont quant à eux classiquement initialisés pour retrouver leur état nominal, hormis le statut d'historique panne mémorisée . En conséquence, un calculateur doté d'une stratégie de diagnostic qui ne s'appuierait que sur ces états de panne, serait alors amené à considéré, lors du début du nouveau cycle d'utilisation DC2, que l'ensemble du système est effectivement à l'état nominal, malgré le fait que la défaillance détectée présente à la fin du cycle d'utilisation précédent DC1 subsiste. Ainsi, grâce au nouveau statut mémorisé panne confirmée mémorisée , qui reproduit, pour la défaillance considérée, le dernier résultat de diagnostic réalisé lors du cycle précédent DC1, le calculateur sait, dès le début du nouveau cycle d'utilisation DC2, que la défaillance est présente. Selon cet aspect de l'invention, le calculateur peut donc, dès le début du nouveau cycle DC2 et avant même l'exécution proprement dite de la phase de diagnostic, appliquer la reconfiguration appropriée ou le mode dégradé le plus adapté (maintient du mode dégradé correspondant à la présence détectée de la défaillance, alerte au conducteur ou stratégie particulière). Puis une fois la phase de diagnostic atteinte, le calculateur peut alors appliquer la stratégie la plus 30 adaptée en fonction du dernier résultat de diagnostic tel que fourni par l'état de panne panne présente . Ainsi, si le résultat du diagnostic confirme que la défaillance est toujours présente, comme illustré dans l'exemple de la figure 1 où la défaillance est toujours détectée présente au cours du cycle de fonctionnement DC2, la reconfiguration ou le mode dégradé précédemment appliqué en début de cycle avant que la première occurrence de la stratégie de diagnostic ne soit atteinte, en conformité avec l'information mémorisée fournie par l'état de panne panne confirmée mémorisée , est maintenue. Si au contraire, le résultat du diagnostic ne fait plus apparaître de défaillance,_ comme c'est le cas au cours du cycle de fonctionnement DC4 de la figure 1, la reconfiguration ou le mode dégradé précédemment appliqué en conformité avec l'information mémorisée fournie par l'état de panne panne confirmée mémorisée , est abandonnée et on retourne au mode de fonctionnement nominal du véhicule. Ainsi, le fonctionnement du système est en permanence conforme à la meilleure connaissance possible de son état de défaillance. L'invention peut être appliquée aux systèmes de contrôle du groupe motopropulseur d'un véhicule automobile. Elle peut de manière générale être appliquée à tout système utilisant un calculateur électronique doté de stratégies de diagnostic embarqué et, en particulier, à tout calculateur embarqué à bord d'un véhicule routier quelconque | L'invention concerne un procédé de contrôle du fonctionnement d'un véhicule comprenant l'exécution, à chaque cycle de fonctionnement, d'au moins une phase de diagnostic appliqué à au moins un calculateur de contrôle du fonctionnement du véhicule, au cours de laquelle le calculateur produit et consomme des données, au moins une des dites données étant susceptible de prendre une valeur particulière prédéterminée consécutivement à la détection d'une défaillance de fonctionnement par ledit calculateur, de sorte à indiquer un résultat de diagnostic associé à ladite défaillance, caractérisé en ce qu'il comprend la mémorisation, à la fin de chaque cycle, de ladite valeur particulière pour la défaillance considérée et l'initialisation de la phase de diagnostic au début du cycle de fonctionnement suivant avec ladite donnée particulière mémorisée de sorte à reproduire, pour ladite défaillance considérée, ledit résultat de diagnostic fourni par la phase de diagnostic lors de sa dernière exécution. | 1. Procédé de contrôle du fonctionnement d'un véhicule comprenant l'exécution, à chaque cycle (DC1) d'utilisation du véhicule, d'au moins une phase de diagnostic appliqué à au moins un calculateur parmi les calculateurs électroniques de contrôle du fonctionnement du véhicule, au cours de laquelle ledit calculateur produit et consomme des données, au moins une des dites données étant susceptible de prendre une valeur particulière prédéterminée ( panne confirmée mémorisée ) consécutivement à la détection d'une défaillance de fonctionnement par ledit calculateur, de sorte à indiquer un résultat de diagnostic associé à ladite défaillance, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend la mémorisation (MEM), à la fin de chaque cycle (DC1), de ladite valeur particulière pour la défaillance considérée et l'initialisation de la phase de diagnostic au début du cycle d'utilisation suivant (DC2) avec ladite valeur particulière mémorisée de sorte à reproduire, pour ladite défaillance considérée, ledit résultat de diagnostic fourni par la phase de diagnostic lors de sa dernière exécution. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'initialisation de la phase de diagnostic devant être appliquée au cycle d'utilisation suivant comprend l'application, au début dudit cycle et avant l'exécution de ladite phase de diagnostic, d'un mode de fonctionnement du véhicule adapté selon ladite valeur particulière mémorisée pour la défaillance considérée. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'application d'un mode de foncticnnement adapté consiste à appliquer une stratégie de reconfiguration d'un paramètre de fonctionnement correspondant à la présence détectée de la défaillance. 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'application d'un mode de fonctionnement adapté consiste à appliquer une stratégie de mode dégradé du fonctionnement du véhicule correspondant à la présence détectée de la défaillance. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que, une fois la phase de diagnostic exécutée pour le cycle d'utilisation suivant, si le résultat de diagnostic associé à ladite défaillance indique l'absence de ladite défaillance, ledit procédé comprend le retour à un mode de fonctionnement normal du véhicule. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que, une fois la phase de diagnostic exécutée pour le cycle d'utilisation suivant, si le résultat de diagnostic associé à ladite défaillance confirme la présence de ladite défaillance, ledit procédé comprend le maintient du mode de fonctionnement adapté. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est appliqué au contrôle du fonctionnement du groupe motopropulseur d'un véhicule automobile. | B | B60 | B60W | B60W 50 | B60W 50/02 |
FR2894329 | A1 | SYSTEME DE REARMEMENT AUTOMATIQUE POUR UNE ARME A FEU | 20,070,608 | -1- La présente invention concerne un . Cette invention est particulièrement applicable pour une arme de poing, mais elle peut également être appliquée pour d'autres types d'armes comme une arme d'épaule ou un pistolet mitrailleur. Le réarmement automatique d'une arme utilise l'inertie de la cartouche pour comprimer le ressort récupérateur. Cette inertie est constituée d'une poussée très puissante, ce qui constitue également une perte d'énergie. Le système selon l'invention permet de réarmer la culasse de l'arme en limitant au maximum les pertes d'énergie sur la poussée du projectile. Le système est constitué d'un levier qui pivote autour de lui-même, ce qui a pour conséquence de comprimer le ressort récupérateur grâce à une butée qui coulisse le long de la tige guide et de permettre ainsi de fractionner le réarmement en deux temps. Lorsqu'un coup de feu est tiré, l'action des gaz de la cartouche pousse la culasse vers l'arrière de l'arme. Cette translation permet à une ou plusieurs rainure(s) usinée(s) dans la culasse de faire pivoter le levier autour de lui-même. Cette rotation du levier fait coulisser une butée le long de la tige guide, ce qui comprime le fond du ressort récupérateur. Celui-ci est donc comprimé, dans un premier temps, à ses deux extrémités lorsque le levier pivote autour de lui-même. D'abord en arrière grâce au recul de la culasse, mais aussi en avant grâce à la rotation du levier. La rotation complète du levier constitue le deuxième temps. La culasse continue sa translation jusqu'à éjection de l'étui. Le ressort récupérateur n'est alors comprimé qu'à une seule extrémité lorsque la rotation du levier est à son maximum. Lorsque la fermeture de la culasse ce termine, le levier reprend sa position grâce à un ou plusieurs évidements usinés dans celle-ci. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente, culasse en coupe, le système avec la culasse fermée et le levier entièrement relâché. La figure 2 représente, culasse en coupe, le premier temps du réarmement de la culasse avec la rotation du levier et la compression du ressort récupérateur à ses deux extrémités. 10 15 20 25 30 35 2894329 -2- La figure 3 représente, culasse en coupe, le deuxième temps du réarmement de la culasse avec la rotation terminée du levier et la compression du ressort récupérateur à une seule extrémité. La figure 4 représente le levier avec la description de ses particularités. En référence à ces dessins, le système est composé d'un levier (4) qui pivote autour de lui-même. Le levier est en contact direct avec une ou plusieurs rainure(s) (2) usinée(s) dans la culasse (1) et avec le ressort récupérateur (5) par l'intermédiaire d'une butée (6) qui coulisse le long de la tige guide (7). En référence à la figure 2, lorsqu'un coup de feu est tiré, la culasse (1) recule sous la pression des gaz de la cartouche. La translation vers l'arrière de la culasse permet à la rainure (2) de faire pivoter le levier (4) autour de son axe, ce qui a pour conséquence de faire coulisser la butée (6) le long de la tige guide (7). Le ressort récupérateur (5) est donc comprimé en arrière grâce au recul de la culasse et est comprimé en avant grâce à la rotation du levier. Cette étape a pour effet d'augmenter l'effort nécessaire à la culasse afin de permettre son ouverture. En référence à la figure 3, lorsque le levier (4) a entièrement pivoté autour de lui-même sous le recul de la culasse (1), la butée (6) est alors en limite de course. La culasse (1) continue donc sa translation vers l'arrière, ce qui a pour conséquence de ne comprimer le ressort récupérateur (5) plus que d'un seul coté. Cette étape permet de réduire subitement l'effort nécessaire pour l'ouverture de la culasse. En référence à. la figure 4, le levier (4) pivote autour d'un axe dont le centre (4a) est immobile par rapport à l'arme. Ce centre est placé dans l'évidement (3) et en dessous de la rainure (2), ce qui permet au levier d'avoir une bonne mobilité autour de lui-même. La zone d'appui (4b) est en contact avec la ou les rainure(s) (2), tandis que la zone d'appui (4c) est en contact permanent avec la butée (6). La forme du levier (4) permet à la zone d'appui (4c) de toujours coopérer parfaitement avec la butée (6), quelque soit sa position. Le système selon l'invention est particulièrement destiné au réarmement de la culasse sur une arme à feu au fonctionnement semi-automatique ou automatique | L'invention concerne un système permettant de réarmer automatiquement la culasse d'une arme en limitant au maximum les pertes d'énergies sur la poussée du projectile.Le système est constitué d'un levier (4) qui pivote autour de lui-même sous la poussée d'une ou plusieurs rainure(s) (2) usinée(s) dans la culasse (1). En quittant le ou les évidement(s) (3), le levier (4) engage une rotation qui fait translater la butée (6) le long de la tige guide (7), ce qui a pour effet de comprimer le ressort récupérateur (5) à ses deux extrémités.Le système permet de fractionner en deux temps l'ouverture de la culasse afin de réduire les pertes d'énergies sur la propulsion du projectile.Le système selon l'invention est particulièrement destiné au réarmement de la culasse sur une arme à feu au fonctionnement semi-automatique ou automatique. | 1) Système de réarmement automatique pour une arme à feu caractérisé par un levier (4) pivotant autour de lui-même sous le recul de la culasse (1), ce qui a pour conséquence de comprimer le ressort récupérateur (5) grâce à une butée (6) qui coulisse le long de la tige guide (7). 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que la rotation du levier (4) fait coulisser la butée (6) le long de la tige guide (7). 3) Système selon la 1 caractérisé en ce que une ou plusieurs rainure(s) (2) sont usinée(s) dans la culasse (1). 4) Système selon la 1 caractérisé en ce que un ou plusieurs évidement(s) (3) sont usiné(s) dans la culasse (1). 5) Système selon la 3 caractérisé en ce que le levier (4) possède une zone d'appui (4b) en contact avec la ou les rainure(s) (2) ainsi qu'une zone d'appui (4c) en contact permanent avec la butée (6). 6) Système selon la 5 caractérisé en ce que la forme du levier (4) permet à la zone d'appui (4c) de toujours coopérer parfaitement avec la butée (6), quelque soit sa position. 7) Système selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisé en ce que le ressort récupérateur (5) est comprimé à ses deux extrémités lorsque le levier (4) pivote autour de lui- A meme. 8) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le ressort récupérateur (5) est comprimé à 25 une seule extrémité lorsque la rotation du levier (4) est à son maximum. | F | F41 | F41A | F41A 7,F41A 3 | F41A 7/00,F41A 3/72,F41A 3/78 |
FR2892742 | A1 | SYSTEME D'HABILLAGE DE FACADES | 20,070,504 | La présente invention concerne l'habillage de façade de bâtiment à l'aide de panneaux de revêtement métalliques juxtaposés. Il existe déjà de nombreuses réalisations de systèmes de recouvrement de façades par panneaux métalliques. Ces systèmes visent généralement à produire un certain effet esthétique, mais aussi et surtout à imperméabiliser un mur ou une paroi. FR-2563262 décrit ainsi un ensemble d'habillage comprenant des plaques métalliques rectangulaires de revêtement, comportant à leurs extrémités des plis longitudinaux permettant leur accrochage sur des pattes de fixation solidaires de montants fixés à la façade. BE1004142 enseigne un système de bardage à éléments de type plaquette, faisant intervenir des baquettes rigides et profilées en forme générale de C, fixées horizontalement le long de la paroi à couvrir. Lesdites plaquettes sont alors fixées aux baguettes à l'aide de crochets. DE10313649 divulgue un ensemble d'habillage de façade comprenant des panneaux métalliques minces fixés sur rails. Les fixations permettent toutefois un certain jeu latéral, utile lors de la pose de plaques juxtaposées. Ce jeu peut de plus prendre en compte l'expansion thermique. Les panneaux ne sont donc pas immobilisés latéralement. Notons encore que ce dispositif requiert des fentes importantes entre plaques juxtaposées, de l'ordre du centimètre. DE9004887 (Gebrauchsmuster) concerne un dispositif pour la fixation de plaques de revêtement murales. Chaque plaque est caltée par au moins une clavette sur des profils de support fixés au mur. Ce système immobilise les plaques latéralement, mais permet un déplacement vertical utile lors du remplacement d'une plaque. L'expansion et à la rétraction thermiques ou hygrométrique des éléments du dispositif, ainsi que les vibrations induites par le vent, occasionneront toutefois à plus ou moins long terme le désengagement de ladite clavette. Notons ici aussi que ce dispositif requiert des fentes importantes entre plaques adjacentes, de l'ordre du centimètre. A la différence de l'art antérieur, le but de l'invention est ici surtout axé sur l'obtention d'un effet esthétique, et moins sur l'imperméabilisation. Une certaine protection de la façade contre les intempéries reste néanmoins désirable. Celle-ci peut être obtenue en minimisant les fentes entre plaques adjacentes. Une fois les contraintes dues à l'imperméabilisation partiellement levées, de nouvelles voies s'ouvrent pour des réalisations innovantes où l'accent peut être mis sur un effet esthétique particulier. A condition de mettre en oeuvre des moyens techniques nouveaux et adaptés, l'on est alors en mesure de palier certains défauts des systèmes connus. L'effet esthétique désiré est essentiellement celui d'une peau plane et lisse à base d'éléments de formes variées, sans structure répétitive apparente à base de bandes ou de panneaux rectangulaires tels que celle présentée par des clins. Au niveau technique, le système doit pouvoir résister aux variations de températures rencontrées en extérieur. Finalement, il est recherché une solution simplifiant le montage des éléments individuels. Il est clair que l'art antérieur cité ci-dessus ne répond absolument pas à ces critères. La présente invention, quant à elle, permet d'obtenir le résultat escompté à l'aide d'un ensemble d'habillage de façade de bâtiment, comprenant des rails (2, 2') fixés à la façade et des panneaux de revêtement métalliques minces (1, 1', 1") juxtaposés et placés parallèlement à la façade, chaque panneau étant muni sur sa face côté façade d'éléments de fixation (3, 3', 3") solidarisés audit panneau par des moyens non traversants, lesdits éléments de fixation étant prévus pour coopérer avec lesdits rails, caractérisé en ce que cette co-opération définit, pour chaque panneau: -un unique point de fixation sans degré de liberté (3"); - des points de fixation coulissants (3, 3'), permettant les degrés de liberté 30 nécessaires à la libre expansion thermique dudit panneau. Les rails peuvent avantageusement être fixés à la façade selon une direction essentiellement horizontale, définissant par rapport à chaque panneau un rail supérieur (2) et un rail inférieur (2'). Les points de fixation coulissants sont alors 35 réalisés à l'aide d'un ou plusieurs éléments de fixation (3) situés sur la partie supérieure dudit panneau, destinés à co-opérer avec ledit rail supérieur, et d'un ou plusieurs éléments de fixation (3') situés sur la partie inférieure dudit panneau, destinés à co-opérer avec ledit rail inférieur. Dans ce cas, la co-opération entre les éléments de fixation (3) et le rail supérieur permet uniquement un coulissement le long dudit rail, alors que la co-opération entre les éléments de fixation (3') et le rail inférieur permet uniquement un déplacement parallèle à la façade. Le point de fixation sans degré de liberté (3") est de préférence obtenu par blocage sur le rail supérieur d'un élément coulissant de fixation (3). Ceci peut être réalisé à l'aide d'une équerre solidarisée, de préférence par vissage, audit rail supérieur. Il est utile de prévoir une co-opération entre les éléments de fixation et le rail supérieur par clipsage selon une direction essentiellement horizontale et perpendiculaire à la façade. Les fonctions de rail supérieur et de rail inférieur peuvent etre combinéées en un seul rail. Dans ce cas, le profil du rail composite comportera: - dans sa partie destinée à remplir la fonction de rail supérieur, un profil (4) présentant une ouverture horizontale dirigée vers l'extérieur de ladite façade, muni de crochets (5, 5') de retenue destinés à se refermer sur des protubérances horizontales (7, 7') prévues dans les éléments de fixation (3, 3"); - dans sa partie destinée à remplir la fonction de rail inférieur, une arête (6) verticale dirigée vers le haut, écartée de, et parallèle à ladite façade, destinée à se loger, sur une partie de sa profondeur, dans une rainure (8) horizontale ouverte vers le bas prévue sur les éléments de fixation (3'). Il est finalement préférable de réaliser les éléments de fixation (3, 3', 3") dans une matière électriquement isolante. S'agissant du recouvrement en extérieur, il est impératif de prévoir des moyens pour prendre en compte l'expansion thermique. Ceci est d'autant plus critique que l'esthétisme du système implique un assemblage de haute précision où toute déformation serait immédiatement visible et ruinerait l'effet recherché. Il est donc utile d'utiliser des panneaux de dimensions raisonnables, juxtaposés en prévoyant des fentes de dilatation aussi peu visibles que possible, c'est à dire particulièrement étroites. Par panneaux juxtaposés, il faut comprendre que les panneaux, une fois posés, n'interagissent pas directement; ils ne se touchent donc pas. Un tel contact engendrerait en effet des contraintes internes et il s'en suivrait fatalement une déformation des panneaux. Par panneaux métalliques minces, l'on entend des tôles s'une épaisseur de moins de 5 mm, par exemple de 1 mm. Il n'est pas nécessaire de les préfaçonner. Le système préconise l'accrochage des panneaux le long de leur bord supérieur, leur bord inférieur pouvant coulisser verticalement sur une distance de quelques mm, c'est à dire suffisamment pour prendre l'expansion thermique en compte. Les panneaux étant donc suspendus, tout risque de flambement, en particulier lors de la mise en oeuvre de panneaux particulièrement minces, est évité. Cet arrangement assure aussi une pose aisée: les éléments de fixation inférieurs du panneau reposent dans un premier temps sur l'arête verticale du profil inférieur, le haut du panneau étant ensuite poussé horizontalement vers la façade, et clipsé sur le profil supérieur. Ce clipsage entraîne une légère translation du panneau vers le haut, dégageant donc partiellement l'arête verticale du profil inférieur hors de la fente au niveau des éléments de fixation inférieurs. C'est précisément ce dégagement partiel qui permet l'expansion thermique dans le sens vertical. L'expansion thermique dans le sens horizontal est également garantie: l'expansion se propage à partir du point de fixation fixe qui se trouve de préférence sur la partie supérieure du panneau considéré. Les autres points de fixations, aussi bien ceux sur la partie supérieure que ceux sur la partie inférieure, ont la liberté de coulisser horizontalement. Le système permet, du moins dans une mise en oeuvre préférentielle, la pose des panneaux dans un ordre arbitraire. Cela signifie que lors du montage sur chantier, il est possible de travailler de bas en haut ou de haut en bas, en synchronisme avec le montage ou le démontage d'un échafaudage. L'utilisation d'un élévateur à nacelle permet un ordre de pose tout à fait quelconque. De plus, tout panneau peut être enlevé et remplacé, sans devoir intervenir sur les panneaux adjacents. Les éléments de fixation sont de préférence réalisés en matière électriquement isolante. Ceci facilite le choix de métaux compatible pour rail et panneau: le contact électrique entre ces éléments est évité et il n'y a donc pas de formation d'un couple électrochimique pouvant induire une corrosion accélérée. La Figure 1 montre une vue d'ensemble du système, illustrant l'utilisation d'un rail à profil unique (2, 2') pour les connexions supérieures et inférieures d'un panneau. La Figure 2a montre un élément de fixation du type (3, 3") normalement utilisé sur la partie supérieure d'un panneau; La Figure 2b montre un élément de fixation (3') normalement utilisé sur la partie inférieure. Une mise en oeuvre particulière utilise des feuilles en tôle de zinc prépatiné d'une épaisseur de 1,5 mm (QUARTZ-ZINC ). Ces feuilles sont ensuite découpées à l'aide d'un équipement de précision, tel une table de découpe numérique. Il est utile de limiter la surface de chaque panneau ainsi obtenu à moins de 2 m2, ceci dans un but de maniabilité lors du transport et de la pose. Les découpes sont utilement agencées de façon à ce qu'une fois assemblés sur façade, les différents panneaux recouvrent l'ensemble complètement, tout en ménageant de minces fentes de dilatation, de l'ordre de 2 à 3 mm entre les éléments. Quatre éléments de fixation en polyamide renforcé sont normalement collés à l'aide de silicone au dos de chaque panneau. La façade à recouvrir est munie de rails horizontaux présentant un profil selon la Figure 1. Ces rails sont fixés à l'aide de vis en respectant une distance entre-rails permettant une correspondance entre les points de fixation supérieurs et inférieurs pour toute une rangée horizontale de panneaux. 25 Une fois un panneau placé, un de ses points de connexion supérieur est fixé à l'aide d'une équerre vissée sur le rail et s'emboîtant dans une des fentes (9, 9') prévues sur l'élément de fixation. Cette équerre empêche tout mouvement latéral mais ne retient pas le panneau selon un axe perpendiculaire à la façade. Une fois 30 cette équerre placée, le blocage latéral des panneaux se fait par clipsage, donc sans intervention aucune au niveau du rail. Ceci est particulièrement avantageux lors du remplacement d'un panneau, l'accès au rail étant alors limité ou impossible sans le démontage de panneaux adjacents.20 | Le système proposé comprend des rails (2, 2) fixés à la façade et des panneaux de revêtement métalliques minces (1, 1', 1") juxtaposés et placés parallèlement à la façade, chaque panneau étant muni sur sa face côté façade d'éléments de fixation (3, 3', 3") solidarisés audit panneau par des moyens non traversants, lesdits éléments de fixation étant prévus pour co-opérer avec lesdits rails, caractérisé en ce que cette co-opération définit, pour chaque panneau:- un unique point de fixation sans degré de liberté (3");- des points de fixation coulissants (3, 3'), permettant les degrés de liberté nécessaires à la libre expansion thermique dudit panneauL'avantage réside dans l'effet esthétique obtenu, notamment celui d'une peau plane et lisse à base d'éléments de formes variées, sans structure répétitive apparente à base de bandes ou de plaques rectangulaires tels que celle présentée par des clins. Le système permet une pose aisée et est apte à résister aux variations de températures rencontrées en extérieur. | Revendications 1. Ensemble d'habillage de façade de bâtiment, comprenant des rails (2, 2') fixés à la façade et des panneaux de revêtement métalliques minces (1, l', 1") juxtaposés et placés parallèlement à la façade, chaque panneau étant muni sur sa face côté façade d'éléments de fixation (3, 3', 3") solidarisés audit panneau par des moyens non traversants, lesdits éléments de fixation étant prévus pour coopérer avec lesdits rails, caractérisé en ce que cette co-opération définit, pour chaque panneau: - un unique point de fixation sans degré de liberté (3"); - des points de fixation coulissants (3, 3'), permettant les degrés de liberté nécessaires à la libre expansion thermique dudit panneau. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les rails sont fixés à la façade selon une direction essentiellement horizontale, définissant par rapport à chaque panneau un rail supérieur (2) et un rail inférieur (2'). 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les points de fixation coulissants sont réalisés à l'aide: - d'un ou plusieurs éléments de fixation (3) situés sur la partie supérieure dudit panneau, destinés à co-opérer avec ledit rail supérieur; - d'un ou plusieurs éléments de fixation (3') situés sur la partie inférieure dudit panneau, destinés à co-opérer avec ledit rail inférieur. 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que: - la co-opération entre les éléments de fixation (3) et le rail supérieur permet uniquement un coulissement le long dudit rail; - la co-opération entre les éléments de fixation (3') et le rail inférieur permet uniquement un coulissement parallèle à la façade. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que le point de fixation sans degré de liberté (3") est obtenu par blocage sur le rail supérieur d'un élément coulissant de fixation (3). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le par blocage sur le rail supérieur d'un élément coulissant de fixation (3) est réalisé à l'aide d'une équerre solidarisée, de préférence par vissage, audit rail supérieur.35 7. Ensemble selon les 2 à 6, caractérisé en ce que la co-opération entre les éléments de fixation et le rail supérieur est réalisée par clipsage selon une direction essentiellement horizontale et perpendiculaire à la façade. 8. Ensemble selon les 2 à 6, caractérisé en ce que les rails possèdent un profil unique, combinant les fonctions de rail supérieur et de rail inférieur. 10 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le profil du rail comporte: - dans sa partie destinée à remplir la fonction de rail supérieur, un profil (4) présentant une ouverture horizontale dirigée vers l'extérieur de ladite façade, muni de crochets (5, 5') de retenue destinés à se refermer sur des protubérances 15 horizontales (7, 7') prévues dans les éléments de fixation (3, 3"); - dans sa partie destinée à remplir la fonction de rail inférieur, une arête (6) verticale dirigée vers le haut, écartée de, et parallèle à ladite façade, destinée à se loger, sur une partie de sa profondeur, dans une rainure (8) horizontale ouverte vers le bas prévue sur les éléments de fixation (3'). 20 10. Ensemble selon les 1 à 9, caractérisé en ce que les éléments de fixation (3, 3', 3") sont en matière électriquement isolante.5 | E | E04 | E04F | E04F 13 | E04F 13/12 |
FR2890488 | A1 | BOUTON DE COMMANDE A DETECTION DE PRESENCE. | 20,070,309 | L'invention concerne un bouton de commande. Elle concerne plus particulièrement un bouton de commande comprenant une partie mobile susceptible d'être actionnée manuellement et couplée à un transducteur électromécanique. De nombreux boutons de ce type sont connus. On citera par exemple les boutons-poussoirs, les boutons rotatifs, etc. On comprend que la forme de la partie mobile peut être très différente selon les modèles. Cette forme peut notamment prendre en compte des critères ergonomiques. Dans les boutons du type cité en introduction, le transducteur convertit le mouvement mécanique produit sur la partie mobile par un utilisateur en signaux électriques pouvant servir à une commande. Néanmoins de tels dispositifs doivent être identifiés pour que l'utilisateur connaisse l'action commandée par un bouton particulier. Le plus souvent, cette identification est réalisée par apposition d'une légende textuelle ou graphique sur le bouton, ou à proximité de celui-ci. Dans certains cas, on souhaite que les boutons puisent être actionnés à l'aveugle, c'est-à-dire sans nécessité pour l'utilisateur de visualiser directement le bouton à actionner. Il reste nécessaire d'identifier les boutons. Les boutons précités ne peuvent pas être employés, car ils 35 ne peuvent pas être identifiés à l'aveugle. C'est pourquoi, la présente invention propose un bouton de commande du type défini en introduction qui comprend en outre une surface métallique agencée à proximité de la partie mobile et des moyens de mesure de la capacité de la surface métallique en sorte qu'une présence d'un doigt sur la partie mobile peut être détectée. Dès lors, il est possible de faire parvenir à l'utilisateur une information stipulant que son doigt est disposé sur un bouton particulier et qu'il s'apprête à l'actionner. On peut intégrer à cette information une information identifiant le bouton. L'utilisateur peut ainsi actionner ledit bouton à l'aveugle. De préférence, les moyens de mesure de capacité sont aptes à détecter une variation de la capacité de la surface métallique. Dans un premier mode de réalisation, le transducteur électromécanique comprend un commutateur de type poussoir actionné par translation de la partie mobile. Dans un second mode de réalisation, le transducteur électromécanique comprend un composant de type encodeur incrémental rotatif actionné par rotation de la partie mobile. Dans le premier mode de réalisation, la surface métallique 25 est avantageusement mobile en translation par rapport aux moyens de mesure de capacité. La surface métallique est alors avantageusement reliée aux moyens de mesure de capacité par l'intermédiaire d'un ressort en sorte que la surface métallique et les moyens de mesure de capacité sont maintenus en contact électrique lors d'une translation de la partie mobile. Les moyens de mesure de capacité peuvent être montés sur 35 une platine. En variante, les moyens de mesure de capacité sont montés sur un circuit imprimé. Dans tous les cas, il est avantageux que la surface métallique coopère avec la partie mobile par complémentarité de forme. Dans un mode de réalisation avantageux, la surface métallique est portée par une coupelle. Dans ce cas, la coupelle présente avantageusement une jonction métallisée reliée à la surface métallique de manière à relier la surface métallique aux moyens de mesure de capacité. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la surface métallique est réalisée sous forme de lame métalli-15 que. L'invention concerne également un dispositif de commande comprenant un ou plusieurs boutons de ce type. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend un microcontrôleur relié aux moyens de mesure de capacité par l'intermédiaire d'une première interface et au transducteur par l'intermédiaire d'une seconde interface. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe d'un bouton de commande selon l'invention dans un premier mode de réalisa-30 tion, - la figure 2 est une vue en perspective du bouton de commande de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe d'un bouton de commande selon l'invention dans un second mode de réalisation, - la figure 4 est une vue en perspective du bouton de commande de la figure 3, - la figure 5 est un schéma fonctionnel d'un disposi-5 tif de commande comprenant au moins un bouton de commande selon le premier mode de réalisation, et - la figure 6 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de commande comprenant au moins un bouton de commande 10 selon le deuxième mode de réalisation. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Les figures 1 et 2 illustrent un premier mode de réalisation de l'invention. Le bouton-poussoir 1 des figures 1 et 2 comprend une partie mobile 3, ou corps de bouton, susceptible d'être actionnée manuellement, par exemple par pres- Sion d'un doigt. La partie mobile 3 comprend alors avantageusement une surface supérieure incurvée de manière à conférer une bonne ergonomie à la partie mobile 3, comme illustré sur la figure 2. La partie mobile 3 est apte à se déplacer en translation selon une direction sensiblement verticale, symbolisée sur la figure 1 par la flèche 5. Le terme "vertical" se rap-porte ici à la disposition du boutonpoussoir 1 sur les figures 1 et 2 et ne présage aucunement de la position de ce bouton-poussoir 1 une fois intégré, par exemple à un dispositif de commande. Le bouton-poussoir 1 comprend en outre un commutateur 7 de type "poussoir" monté sur une platine 9. Le commutateur 7 est agencé au droit de la partie mobile 3 de sorte que le déplacement en translation de la partie mobile 3 provoque l'actionnement du commutateur 7. Ici, une tige 11 solidaire de la partie mobile 3 est inter-calée entre le commutateur 7 et cette partie mobile 3. La tige 11 transmet les efforts entre la partie mobile 3 et le commutateur 7. La tige 11 est optionnelle: elle peut être supprimée lorsque le commutateur 7 est rehaussé par rapport à la platine 9. La tige 11 peut se terminer par une surface d'appui 13 élargie (figure 2) pour faciliter l'actionnement du commu-10 tateur 7. Le bouton-poussoir 1 comprend en outre une surface métallique réalisée ici sous la forme d'une lame métallique 15 solidaire de la partie mobile 3. Ici, cette lame 15 est agencée sur une surface inférieure de la partie mobile 3. Un ressort de compression 17 réalisé en un matériau électriquement conducteur s'appuie sur la lame 15 et sur une pastille métallique 19 montée sur la platine 9. La lame 15 et la pastille 19 sont de préférence réalisées en cuivre ou alliage de cuivre. Cependant, tout matériau électriquement conducteur peut être employé. Le ressort 17 est disposé de manière à travailler selon la direction de translation de la partie mobile 3 indiquée par la flèche 5. Ici, le ressort est disposé sensiblement verticalement. Grâce au ressort 17, la lame 15 et la pastille 19 sont en contact électrique permanent même lors d'un déplacement de la partie mobile 3. Dans d'autres modes de réalisation, une tige supplémentaire (non représentée) peut être insérée à l'intérieur du ressort 17 pour garantir un maintien vertical et un guidage lors d'une compression du ressort 17. La pastille métallique 19 est reliée à des moyens de mesure de capacité. Ces moyens de mesure sont aptes à détecter et à réagir à une variation de la capacité de la lame 15. Une telle variation est par exemple provoquée par la présence d'un doigt sur la partie mobile 3. Ici, les moyens de mesure de capacité sont réalisés sous la forme d'un circuit imprimé (non représenté) supporté par la platine 9. Le circuit imprimé peut inclure la platine 9 ou être rapportée sur celle-ci. Une interface de traitement 21 est reliée à la pastille 19, par exemple par une liaison de type filaire. Ainsi, les moyens de mesure de capacité sont aptes à réagir à une variation de la capacité de la lame 15 en transmettant à l'interface de traitement 21 un signal de détection. Une telle variation de la capacité survient par exemple lors-qu'un doigt est posé sur la partie mobile 25. Ici, l'interface de traitement 21 est montée sur la platine 9. Il s'entend que l'interface de traitement 21 peut être disposée en des endroits différents. D'autres types de liaison peuvent être prévus entre la pastille 19 et l'interface de traitement 21, par exemple une portion de circuit imprimé. Les figures 3 et 4 illustrent un second mode de réalisation de l'invention. Le bouton rotatif 23 des figures 3 et 4 comprend une partie mobile 25 capable de tourner autour d'un axe 27 vertical comme symbolisé par la flèche courbe 29. La partie mobile 25 est ici réalisée sous la forme d'une coupelle ou coque fine. Préférentiellement, cette coupelle présente une forme sensiblement hémisphérique. Ici, elle est réalisée en matière plastique. D'autres matériaux sont néanmoins envisageables. Le bouton rotatif 23 comprend un transducteur électromécanique sous la forme d'un encodeur incrémentai 31 couplé à la partie mobile 25. L'encodeur incrémentai 31 est capable de réagir à un mouvement de rotation de la partie mobile 25 par l'émission de signaux électriques. Ici, une tige 33 couple de manière solidaire en rotation l'encodeur 31 et la partie mobile 25. Ici, la tige 33 fait partie intégrante de la partie mobile 25. Une platine 9 analogue à la platine 9 des figures 1 et 2 supporte l'encodeur 31. Une surface métallique réalisée ici sous forme de coupelle métallique 37 est agencée à proximité de la partie mobile 25. Ici, la coupelle 37 est de forme complémentaire à la forme de la partie mobile 25 et est disposée en dessous de celle-ci. Dans ce mode de réalisation, la coupelle 37 est de forme sensiblement hémisphérique. La coupelle 37 est portée par une coupelle 39 ou coque fine présentant une surface hémisphérique 41 analogue à la coupelle 37. La coupelle 39 est prolongée par une partie cylindrique 43 s'appuyant sur la platine 35. La coupelle métallique 37 peut être réalisée par dépôt métallique, ou métallisation, sur la coupelle 39. La coupelle métallique 37 est reliée à des moyens de mesure de capacité. Ces moyens de mesure sont aptes à détecter et à réagir à une modification de la capacité de la coupelle métallique 37. Ici, les moyens de mesure de capacité sont réalisés sous forme de circuit imprimé (non représenté) porté par la platine 9. Le circuit imprimé peut inclure la platine 9 ou être rapporté sur celle-ci. En particulier, une pastille métallique 45 reliée au circuit imprimé est disposée au droit de la coupelle 39. La pastille 9 est de préférence réalisée en cuivre ou en alliage de cuivre. Tout matériau électriquement conducteur peut être employé. La surface extérieure de la coupelle 39 présente une jonction métallisée 47 courant de la coupelle 37 à la pastille métallique 45 en reliant ces dernières électriquement. De la même manière, la jonction métallisée 47 peut être prévue sur la surface intérieure de la coupelle 39. Une interface de traitement 48 est reliée à la pastille 45, par exemple par une liaison filaire. Ainsi, les moyens de mesure de capacité sont aptes à réagir à une variation de la capacité de la surface métallique 37 par la transmission d'un signal de détection à l'interface de traitement 48. Une telle variation de la capacité survient par exemple lorsqu'un doigt est posé sur la partie mobile 25. Ici, l'interface de traitement 48 est montée sur la platine 9. Il s'entend que l'interface de traitement 48 peut être disposée en des endroits différents. D'autres types de liaison peuvent être prévus entre la pastille 45 et l'interface de traitement 48, par exemple une portion de circuit imprimé. Bien qu'une lame d'air soit immanquablement présente entre la partie mobile 25 et la coupelle 37, celle-ci n'influe que très légèrement sur la mesure de la capacité réalisée par les moyens de mesure de capacité. Cette lame d'air ne nuit pas par exemple à la détection de la présence d'un doigt sur la partie mobile 25. Optionnellement, la partie mobile 25 est en outre capable de translation suivant l'axe 27. Cette translation est symbolisée par la flèche 49 de la figure 3 et par la représentation en pointillée de la partie mobile 25. Le trans- ducteur électromécanique comprend alors en outre une fonction commutateur de type "bouton-poussoir" comme décrit sur les figures 1 et 2. Ici, la fonction poussoir est intégrée à l'encodeur 31. Dans ce mode de réalisation, on veille à ménager entre la surface métallique 37 et la partie mobile 25 une distance d suffisante pour la course de la fonction bouton-poussoir. La figure 5 illustre fonctionnellement un dispositif de commande 51 mettant en oeuvre le bouton-poussoir 1 des figures 1 et 2. Le dispositif 51 comprend un micro-contrôleur 52 relié par l'intermédiaire de l'interface de traitement 21 aux moyens de mesure de capacité 53. Le micro-contrôleur est en outre relié au commutateur 7 par l'intermédiaire d'une interface de traitement supplémentaire 55 apte à réagir à l'actionnement du commutateur 7. Le dispositif de commande 51 permet la détection de la présence d'un doigt sur le bouton-poussoir 1 et la détection de l'actionnement du commutateur 7. Par exemple, le dispositif 51 peut être couplé à des appareils à commander par une interface 57 et un réseau de communication 58. Le dispositif 51 peut être couplé à un organe d'affichage pour présenter un bouton-poussoir sur lequel un doigt est posé avant actionnement du commutateur 7 associé à ce bouton-poussoir. Ceci présente un intérêt dans les cas où il est préférable que l'attention d'un utilisateur soit focalisée sur un écran plutôt que sur les boutons-poussoir à actionner. La figure 6 illustre fonctionnellement un organe de corn- mande 59. Le dispositif de commande 59 comprend un micro-contrôleur 61 relié aux moyens de mesure de capacité 63 par l'intermédiaire de l'interface de traitement 48. Le micro-contrôleur est relié à l'encodeur 31 par une interface supplémentaire 65. Le dispositif de commande 59 permet la détection de présence d'un doigt sur la partie mobile 25, la détection d'un angle de rotation de la partie mobile 25 et éventuellement la détection de l'actionnement d'un commutateur lorsque la partie mobile 25 est en outre capable de translation verticale. Le dispositif de commande 59 peut être couplé par une interface 67 et un réseau de communication 69 à des appa-35 reils à commander. Le dispositif 59 peut être complété ou combiné à une inter-face graphique affichant par exemple une représentation d'une fonction pouvant être réglée en tournant/actionnant le bouton rotatif 23. Cette représentation peut être mise en évidence lorsque la présence d'un doigt est détectée. Le bouton-poussoir 1 et/ou le bouton rotatif 23 couplés aux dispositifs de commande 51 et/ou 59 peuvent être intégrés dans un organe de commande pour centrale de commande d'appareils de bord, par exemple pour un véhicule automobile. Une telle centrale peut comprendre un organe d'affichage représentant la disposition des boutons 1 et/ou 23 sur l'organe de commande ainsi que l'action associée aux boutons 1 et/ou 23. De préférence, la représentation d'un bouton 1 et/ou 23 est mise en évidence lorsque le doigt d'un utilisateur est détecté. Ainsi l'utilisateur est informé, sans même regarder le bouton, sur l'action qu'il s'apprête à commander. Avantageusement, l'organe d'affichage est disposé dans un véhicule automobile de manière que le conducteur puisse le voir sans détourner son attention de la route. Les appareils commandés peuvent être du type dispositif de chauffage, de ventilation et/ou d'air conditionné, dispositif de lecture de support musical, récepteur radio, dispositif de guidage par satellite ou tout autre dispositif pouvant être intégré dans un véhicule automobile. D'autres modes de réalisation peuvent découler de ceux décrits plus haut. Les moyens de détection de présence d'un doigt pourraient également être prévus sur des boutons coulissants ou sur des leviers. En outre, les dispositifs 51 et 59 peuvent être combinés de manière à réaliser un organe de commande complexe. En particulier, il s'entend que dans la pratique, les dispositifs 51 et 61 comprennent en général plusieurs boutons-poussoirs 1 et/ou boutons rotatifs 23. L'invention trouve une application toute particulière dans des dispositifs de commande à actionner "en aveugle" et dont les actions sont représentées sur des afficheurs. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant mais englobe toutes les variantes que pourrait envisager l'homme de l'art | Bouton de commande comprenant une partie mobile (3) susceptible d'être actionnée manuellement et couplée à un transducteur électromécanique (7). Le bouton comprend en outre une surface métallique (15) agencée à proximité de la partie mobile et des moyens de mesure de la capacité de la surface métallique en sorte que la présence d'un doigt à proximité de la partie mobile peut être détectée. | Revendications 1. Bouton de commande comprenant une partie mobile (3, 25) susceptible d'être actionnée manuellement et couplée à un transducteur électromécanique (7, 31), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une surface métallique (15, 37) agencée à proximité de la partie mobile (3, 25) et des moyens de mesure de la capacité (53, 63) de la surface métallique (15, 37). 2. Bouton de commande selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure de capacité (53, 63) sont aptes à détecter une variation de la capacité de la surface métallique (15, 37). 3. Bouton de commande selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le transducteur électromécanique (7, 31) comprend un commutateur (7) de type poussoir actionné par translation de la partie mobile (3). 4. Bouton de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le transducteur électromécanique (7, 31) comprend un composant de type encodeur incrémental rotatif (31) actionné par rotation de la partie mobile (25). 5. Bouton de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface métallique (15) est mobile en translation par rapport aux moyens de mesure de capacité (53). 6. Bouton de commande selon la 5, caractérisé en ce que la surface métallique (15) est reliée aux moyens de mesure de capacité (53) par l'intermédiaire d'un ressort (17) en sorte que la surface métallique (15) et les moyens de mesure de capacité (53) sont maintenus en contact électrique lors d'une translation de la partie mobile (3). 7. Bouton de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de mesure de capacité (53, 63) sont montés sur une platine (9). 8. Bouton de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure sont montés sur un circuit imprimé. 9. Bouton de commande selon l'une des précé-dentes, caractérisé en ce que la surface métallique (15, 37) coopère avec la partie mobile (3, 25) par complémentarité de forme. 10. Bouton de commande selon l'une des 15 précédentes, caractérisé en ce que la surface métallique (37) est portée par une coupelle (39). 11. Bouton de commande selon la 10, caractérisé en ce que la coupelle (39) présente une jonction métallisée (47) reliée à la surface métallique de manière à relier la surface métallique (37) aux moyens de mesure de capacité (63). 12. Bouton de commande selon l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce que la surface métallique (15) est réalisée sous forme de lame métallique. 13. Dispositif de commande comprenant au moins un bouton de commande selon la 1. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un micro-contrôleur (52, 61) relié aux moyens de mesure de capacité (53, 63) par l'intermédiaire d'une première interface (21, 47) et au transducteur (7, 31) par l'intermédiaire d'une seconde interface (55, 65). | H | H01,H03 | H01H,H03K | H01H 13,H03K 17 | H01H 13/12,H03K 17/955 |
FR2888141 | A1 | PROCEDE DE FRITTAGE SANS PRESSION D'ALLIAGES METALLIQUES ; APPLICATION A LA FABRICATION DE SPHERES CREUSES | 20,070,112 | ONERA310.FRD Procédé de frittage sans pression d'alliages métalliques; application à la fabrication de sphères creuses L'invention concerne un procédé de liaison par frittage de corps métalliques. L'émission sonore d'un avion à usage commercial peut attein- dre 155 dB au décollage, valeur supérieure au seuil de douleur auditive évalué à 130 dB. Il est donc souhaitable de diminuer ce niveau d'émission sonore. Une voie pour tenter de résoudre ce problème consiste à absorber le bruit à l'un de ses points d'émission, c'est-à-dire au niveau des moteurs. Des solutions ont déjà été mises en oeuvre dans les parties "froides" des moteurs, mais les parties "chaudes" ne font actuellement l'objet d'aucun traitement acoustique. 1l est donc souhaitable de développer un matériau ayant une fonction d'absorption acoustique destiné aux parties chaudes des moteurs d'avions. Pour ce faire, une voie envisagée est d'élaborer une tuyère capable d'absorber en partie le bruit produit à l'intérieur du moteur. Par ailleurs, pour remplir une fonction de protection des biens et des personnes, la fabrication de systèmes capables d'absorber beaucoup d'énergie cinétique tout en présentant un poids très faible est d'un indéniable intérêt. Un système peut répondre à ces différents cahiers des 30 charges: l'utilisation de matériaux cellulaires à base de billes. Cependant, il n'existe actuellement sur le marché que des sphères à base de nickel et des sphères céramiques ou organiques. L'assemblage par frittage de ces éléments ne permet pas de varier à l'infini les combinaisons souhaitables pour la réalisation des objectifs ci-dessus et en outre les capacités en températures sont extrêmement limitées tant au niveau de la résistance mécanique qu'à celui de la résistance 2888141 2 à l'environnement oxydant et corrosif rencontré dans les moteurs d'avions. La métallurgie des poudres permet de reconstituer un alliage métallique massif à partir du frittage de sa poudre. Les méthodes de densifications sont nombreuses: pressage dynamique ou isostatique, compactage, etc., ces méthodes étant appliquées à haute température, soit environ aux deux tiers du point de fusion. Au contraire, une densification par frittage naturel à la même température, c'est à dire sans l'application d'une pression extérieure autre que le champ de gravité terrestre, conduit à un alliage poreux. Pour résoudre ces difficultés il a été décidé d'étudier un nouveau matériau qui présenterait les avantages suivants: - constitution à partir d'un alliage métallique issu de la métallurgie des poudres mais dont la densification se fait sans l'usage d'une pression extérieure, possibilité d'avoir des performances prédites dans un 20 cahier des charges issu de la modélisation, - possibilité d'être constitué du matériau le plus adapté à l'utilisation, - possibilité d'avoir des parois denses en une seule opération, - possibilité d'être multifonctionnel. L'invention concerne un procédé de liaison par frittage de corps métalliques, dans lequel on chauffe lesdits corps sous un vide poussé, en présence d'une matière organique, à une température au moins égale à la température de fusion d'un eutectique entre le carbone et les constituants métalliques desdits corps. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémen-35 taires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - Ledit vide est meilleur que 103 Pa. - Ledit vide est meilleur que 10-4 Pa. 2888141 3 - Le frittage est effectué en l'absence de contrainte mécanique. - Lesdits corps sont des grains de poudre. - On chauffe sous ledit vide à ladite température un mélange de poudre métallique, d'un liant organique et le cas échéant d'un solvant. - On chauffe sous ledit vide à ladite température une multiplicité de noyaux solides en matière organique recouverts chacun d'un mélange de poudre métallique et d'une colle organique pour obtenir une multiplicité de corps creux métalliques ayant sensiblement la forme et les dimensions des noyaux de départ, liés entre eux par frittage. - On chauffe sous ledit vide à ladite température une multiplicité de corps creux métalliques liés entre eux au moyen d'une colle organique, une liaison par frittage se substituant à la liaison par collage. - Le frittage est suivi d'un traitement de décarburation. - Lesdits corps métalliques sont constitués de nickel et/ou 25 de cobalt ou d'alliages de ceux-ci, en particulier de superalliages à base de nickel et/ou de cobalt. Selon un aspect de l'invention, l'objet final est obtenu à partir d'un moule ou d'une préforme, dans lequel on introduit une poudre métallique préparée de façon à former une bouillie ou une pâte ou tout autre mélange thixotropique facile à injecter. Selon un autre aspect, une poudre métallique est déposée à la surface de corps tels que des billes; pour ce faire on colle la poudre de l'alliage désiré pour la coque sur la surface des sphères. Ainsi, l'invention peut comporter les étapes suivantes: - la fabrication d'un mélange poudre d'alliage métallique + précurseur organique de façon à obtenir un mélange thixotropique apte à l'injection dans un moule ou une préforme, - l'application à la formation d'une sphère creuse, - la protection éventuelle du matériau par aluminisation. Dans le cas de la fabrication de sphères creuses, on peut utiliser des techniques de rangement en vrac sans avoir recours aux enseignements de FR 2 585 445 A. L'invention s'appuie sur les constatations suivantes. 1. Un corps organique, c'est à dire constitué de molécules basées sur la chimie du carbone, lorsqu'il est soumis à un vide poussé (P < 10-4 Pa) et à une température élevée (T > 150 C), passe de l'état solide (ou liquide) à l'état de vapeur soit par évaporation directe ou sublimation soit par décomposition en un ou plusieurs corps élémentaires pouvant eux aussi se transformer à l'état de vapeur. Pour des corps organiques convenablement choisis, ceci vaut pour plus de 90 % de la matière ainsi exposée au vide à haute température. Mais, surtout si une décomposition a lieu, il peut rester à la surface du contenant dudit corps organique des traces de carbone élémentaire et donc fortement réactif. 2. Un élément métallique légèrement oxydé, c'est à dire recouvert d'une couche d'oxydes spontanés résultant de la mise en contact à température ambiante de ce matériau avec une atmosphère riche en oxygène et en vapeur d'eau, mis en contact avec du carbone élémentaire sous un vide meilleur que 10-4 Pa et à une température supérieure à 500 C, est spontanément désoxydé selon la réaction suivante: MXOy + yC -+ xM + yCO T MXOy + yCO xM + yCO2 t 3. Il est possible d'obtenir une fusion eutectique en utilisant le carbone comme fondant. Forment notamment une réaction eutectique avec le carbone: Co (Tf = 1320 C), Cr (Tf = 1534 C), Fe (Tf = 1153 C), Ni (Tf = 1326 C), Pd 2888141 5 (Tf = 1504 C). On peut donc facilement obtenir un frittage avec n'importe quelle poudre d'alliage, notamment à base de nickel et/ou de cobalt. Pour ce faire il suffit de réduire l'alliage que l'on veut reconstituer en poudre (avantageuse- ment mais non nécessairement centrée sur 40 m), de faire une bouillie à partir de la poudre additionnée d'un liant qui peut être par exemple une colle époxy diluée à l'alcool éthylique, du polyméthacrylate de méthyle dissous dans de l'acétone ou de la méthylcellulose en solution dans de l'eau. Le mélange ainsi formé est séché à l'étuve (T > 80 C) afin d'en faire partir le solvant (alcool éthylique, acétone ou eau ou tout solvant polaire). Il est ensuite mis dans une enceinte sous un vide meilleur que 10-4 Pa et recuit jusqu'au-delà de la température de fusion de l'eutectique métal - carbone. À la fin de l'expérience on obtient l'alliage initial reconstitué et des analyses chimiques pratiquées sur le lingotin obtenu montrent que la pollution par le carbone demeure dans les limites de tolérance. Cette technique est applicable à la fabrication de sphères creuses en superallia- ge. L'invention est illustrée ci-après par des exemples non limitatifs. Exemple I On se propose de fritter de la poudre d'Astroloy, superal- liage à base de nickel dont la composition est la suivante en % massiques: Cr 15, Co 17, Mo 5,3, Al 4.0, Ti 3.5, C 0,06, B 0.03, Ni complément à 100, pour reconstituer le superalliage initial. Pour ce faire on mélange cette poudre à de l'alcool polyvinylique avec de l'eau en tant que solvant. La bouillie obtenue contient 60 % en volume de poudre métallique. Après un étuvage de 16 heures à 80 C dans le but d'éliminer l'eau, l'ensemble est placé dans une enceinte sous un vide meilleur que 10-3 Pa. On chauffe lentement (à environ 1 C par minute) l'ensemble jusqu'à atteindre la température de décomposition du liant organique (environ 450 C). Après un palier de deux heures environ, l'ensemble est ensuite chauffé jusqu'à 2888141 6 1250 C avec une rampe de 100 C par minute. Après un palier de 10 minutes, l'ensemble est refroidi rapidement jusqu'à la température ambiante. Au sortir du four on constate l'obtention d'un matériau massif, exempt de porosités. Un examen métallographique révèle la structure classique du superalliage de départ, à savoir une matrice de gamma nickel dans laquelle sont dispersés des précipités de gamma prime Nia (Al, Ti). L'analyse chimique est conforme à celle du matériau de départ. Si un excès de carbone était détecté, la teneur de cet élément pourrait être réduite par un traitement de décarburation tel qu'un traitement thermique sous hydrogène humide bien connu de l'homme du métier. Exemple II On utilise une technique consistant à coller des poudres de superalliage directement à la surface de billes. En comparai-son du dépôt électrolytique composite, la technique du collage permet d'obtenir des sphères de composition beaucoup plus proche de celle d'un superalliage. En fait, elle offre une possibilité infinie de compositions chimiques, celles-ci étant liées à la nature de la poudre utilisée. Les poudres sont directement collées à la surface de mandrins sphériques de polystyrène selon le mode opératoire suivant: - On mélange dans un verre de montre environ 90 cm3 de poudre d'Astroloy D50 = 10 m à 10 cm3 de colle époxy de marque ARALDITE 2011 à l'aide d'un pistolet applicateur qui permet de doser les différentes quantités de colle et de durcisseur pour obtenir le mélange optimal conseillé par le fabricant. - Dans un deuxième temps on y ajoute une centaine de billes en polystyrène. Puis à l'aide d'un second verre de montre on roule les billes dans le mélange poudre + colle époxy. 2888141 7 - Dès que toute la surface des mandrins est recouverte, les billes ainsi revêtues sont disposées sur un plateau perforé et mis au séchage à l'étuve à 60 C. L'épaisseur de poudre + colle obtenue est d'environ 0,1 mm. Pour garder une tenue mécanique suffisante de la sphère devenant creuses par élimination du mandrin, un nouveau type de traitement thermique a été mis au point. Pour ce faire, les billes sont mises en place sur un support de forme approprié selon la structure finale à obtenir, par exemple un support en forme de dièdre pour obtenir un empilement compact, puis disposées dans un four sous vide dans un pot en alumine muni d'un couvercle ajouré destiné à conserver les billes en place durant les opérations de pompage. Une fois un vide meilleur que 10-3 Pa obtenu, on applique le traitement thermique suivant: - rampe 0,5 C par minute 450 C, - palier de 120 minutes, - rampe 100 C par minute 1250 C, - palier de 20 minutes, - refroidissement rapide (de 25 environ 20 minutes). Cette procédure a été choisie pour sa facilité de mise en oeuvre, permettant un nombre d'étapes minimal en vue d'une industrialisation facilitée pour une application définie. Au cours du recuit sous vide le polystyrène et la colle époxy contribuent à enrichir la surface de chaque grain de poudre d'un peu de carbone élémentaire. Ce carbone étant formé, il y a ensuite réaction de désoxydation de chaque grain de poudre. Enfin, arrivé à la température de fusion de l'eutec- tique formé par le carbone avec Ni et les autres éléments constitutifs du superalliage, soit 1250 C, une fusion partielle de la surface de chaque grain de poudre a lieu. De plus, grâce à la présence d'une phase liquide, les billes en cours de formation se joignent entre elles. Cette technique jusqu'à la température de jusqu'à la température de 1250 C jusqu'à 600 C en 2888141 8 permet d'obtenir une structure formée d'une multiplicité de billes en superalliage à base de nickel qui donne toute satisfaction. Exemple III Dans cet exemple on se propose de réaliser un brasage eutectique simplement en polluant des objets en nickel pur par du carbone. Plus particulièrement on se propose de lier des sphères creuses en nickel pur approvisionnées auprès de la Société ATECA. Les billes sont collées avec la colle époxy ARALDITE 2011 diluée à l'alcool, cette dilution ayant pour but d'augmenter le temps de manipulation des billes avant polymérisation. Après étuvage sous air à la température de 80 C pendant une durée de 2 heures, l'ensemble des billes est placé dans une enceinte sous un vide meilleur que 10-3 Pa. On applique alors à l'ensemble le programme de chauffage suivant: rampe 100 C par minute jusqu'à la température de 1350 C, palier de 10 minutes, refroidissement rapide (de 1350 c à 600 c en 25 minute environ). Après refroidissement on constate que les billes sont brasées entre elles, comme le montrent les ménisques formés à leurs points de contact. Il est impossible de séparer les billes. À titre de comparaison, des sphères issues du même lot ont été soigneusement dégraissées et ont subi le même traitement thermique sous vide. À l'issue de l'expérience aucun ménisque ne s'est formé aux points de contact. On constate seulement une petite interdiffusion sur ces mêmes points de contact mais les billes sont facilement séparées. Naturellement il est possible d'appliquer l'invention à d'autres matériaux métalliques que ceux mentionnés dans les exemples ci-dessus et notamment à tous les superalliages à base de nickel et/ou de cobalt | On chauffe des sphères creuses métalliques sous un vide poussé, en présence d'une matière organique, à une température au moins égale à la température de fusion d'un eutectique entre le carbone et les constituants métalliques desdites sphères. | Revendications 1. Procédé de liaison par frittage de corps métalliques, caractérisé en ce qu'on chauffe lesdits corps sous un vide poussé, en présence d'une matière organique, à une température au moins égale à la température de fusion d'un eutectique entre le carbone et les constituants métalliques desdits corps. 2. Procédé selon la 1, dans lequel ledit vide est meilleur que 10-3 Pa. 3. Procédé selon la 1, dans lequel ledit vide est meilleur que 10-4 Pa. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le frittage est effectué en l'absence de contrainte mécanique. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits corps sont des grains de poudre. 6. Procédé selon la 5, dans lequel on chauffe sous ledit vide à ladite température un mélange de poudre métallique, d'un liant organique et le cas échéant d'un solvant. 7. Procédé selon la 5, dans lequel on chauffe sous ledit vide à ladite température une multiplicité de noyaux solides en matière organique recouverts chacun d'un mélange de poudre métallique et d'une colle organique pour obtenir une multiplicité de corps creux métalliques ayant sensiblement la forme et les dimensions des noyaux de départ, liés entre eux par frittage. 8. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel on chauffe sous ledit vide à ladite température une multiplicité de corps creux métalliques liés entre eux au 2888141 lo moyen d'une colle organique, une liaison par frittage se substituant à la liaison par collage. 9. Procédé selon l'une des précédentes, dans 5 lequel le frittage est suivi d'un traitement de décarburation. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits corps métalliques sont constitués de nickel et/ou de cobalt ou d'alliages de ceux-ci, en particulier de superalliages à base de nickel et/ou de cobalt. | B | B22 | B22F | B22F 1 | B22F 1/02 |
FR2902822 | A1 | PALIER POUR AUBE DE STATOR A CALAGE VARIABLE | 20,071,228 | La présente invention se rapporte au domaine des turbomachines tel qu'un compresseur axial de moteur à turbine à gaz, et vise en particulier les aubes de stator à calage variable de la machine. Un système articulé, comme les aubes de redresseur à calage variable d'un compresseur de moteur à turbine à gaz, comprend des pièces en mouvement relatif les unes par rapport aux autres. Sur la figure 1, on a représenté de façon schématique, une aube 1 de redresseur à calage variable montée dans le carter 3 de la machine. L'aube statorique comprend une pale 12, une platine ou plateforme 13 et une tige formant pivot 14 à une extrémité. Le pivot 14 est logé dans un alésage ou orifice radial ménagé dans la paroi du carter 3 par l'intermédiaire de différents paliers. L'aube n'est tenue que par cette extrémité. L'autre extrémité retient un élément annulaire flottant 16 dans lequel il est monté pivotant par un second pivot 17. L'anneau est pourvu de moyens d'étanchéité pour la partie du rotor 18 qui lui est adjacente. Le pivot 14 tourillonne dans l'alésage correspondant du carter par l'intermédiaire de paliers, par exemple un palier bas 4 du côté de la plateforme. La plateforme 13 est logée dans une cavité en forme de lamage usiné dans la paroi de ce carter. La paroi du carter est en contact radial avec la plateforme 13 soit directement soit par l'intermédiaire d'une douille ou rondelle. La partie haute du pivot 14 est retenue dans un palier haut 5. Les paliers 4 et 5 sont par exemple constitués de douilles logées dans l'alésage du carter avec une bague interne formant surface de frottement avec la tige 14 formant pivot. Une bague de frottement peut également être frettée sur la tige 14. La face opposée de la plateforme 13 par rapport au palier 4 forme la base de la pale et est balayée par les gaz mis en mouvement par le compresseur. Cette face de la platine est conformée de manière à assurer la continuité de la veine formée par le carter. Un écrou 15' maintient l'aube dans son logement et un levier actionné par des organes de commande appropriés, commande la rotation de l'aube autour de l'axe XX de la tige pour mettre celle-ci dans la position requise par rapport à la direction du flux gazeux. Les mouvements relatifs résultent du glissement des surfaces en contact entre elles.40 Dans le cas d'un compresseur axial de moteur à turbine à gaz ou bien d'un compresseur axial seul d'air ou autre gaz, tel que de haut fourneau ou gaz naturel, la pale 12 est soumise sur toute sa longueur aux efforts aérodynamiques et de pression engendrés par le flux gazeux. La composante de ces efforts orientée perpendiculairement à la corde dans le sens intrados vers extrados, en passant généralement par l'axe du pivot est la plus importante. On note aussi que dans les cas de braquages importants la composante peut s'écarter de cet axe. La pale est soumise aussi à des efforts axiaux de pression statique dirigés vers l'amont en raison de la différence de pression entre l'aval et l'amont. La force résultante est illustrée par la flèche F sur la figure. Il s'ensuit l'application d'un moment qui associé à la rotation de calage autour de l'axe XX sur une amplitude qui peut atteindre et dépasser 40 degrés. Comme on l'a mentionné plus haut les douilles que l'on monte sous les leviers du système de calage variable ne permettent aucun mouvement autre que la rotation autour de l'axe du pivot. On constate toutefois qu'en raison des efforts transversaux et de la flexion des redresseurs les douilles de l'art antérieur présentent une usure irrégulière. Une telle usure est dommageable au bon fonctionnement du dispositif de calage variable. Le déposant s'est fixé comme objectif la mise en place de moyens pour supporter les aubes à calage variable du type présenté ci-dessus non ou moins sujets à usure. Conformément à l'invention, on parvient à cet objectif avec un palier pour pivot d'aube de redresseur à calage variable de turbomachine monté dans un alésage du carter de la turbomachine, caractérisé par le fait qu'il comprend une douille interne solidaire dudit axe et une douille externe solidaire dudit alésage, un matériau élastomère étant interposé entre la douille interne et la douille externe permettant le pivotement de l'aube autour de son axe et l'absorption au moins en partie de la flexion du pivot perpendiculairement à l'axe. Grâce à cette disposition le palier fonctionne comme une rotule et permet d'augmenter la surface effective entre le pivot et la douille externe. L'usure des pièces s'en trouve ainsi réduite. La structure de douille selon l'invention a également comme avantage d'avoir, le cas échéant, un effet amortisseur. Il permet de dissiper l'énergie vibratoire lorsque le redresseur est soumis à des excitations aérodynamiques. Les modes vibratoires des redresseurs s'en trouvent amoindris. Avantageusement la douille interne est subdivisée en deux éléments cylindriques au moins dans le prolongement l'un de l'autre. Cela permet à la douille interne de s'adapter aux déformations du pivot. On peut augmenter le nombre d'éléments constituant la douille interne de façon à procurer une adaptation la plus fidèle possible. Plus particulièrement, les différents éléments sont séparés par une couche annulaire d'élastomère de façon à améliorer l'étanchéité le long du pivot. Un tel agencement de palier est avantageux lorsqu'il est appliqué au palier monté sous le levier d'actionnement de l'aubage. On décrit maintenant l'invention plus en détail en référence aux dessins annexés sur lesquels La figure 1 montre vue en coupe de profil une aube de redresseur à calage variable montée dans un alésage du carter d'une turbomachine, selon l'art antérieur ; La figure 2 montre vue en coupe de profil et agrandie par rapport à la première la partie du pivot du côté de la biellette de commande avec le montage selon l'invention ; La figure 3 montre en demi coupe et en perspective le palier selon l'invention, seul. En référence à la figure 2, on voit le pivot 14 de l'aube 1 monté dans l'alésage du carter 3 de manière à en permettre la rotation autour de l'axe XX. Le pivot se termine par un tourillon 15 sur lequel est fixé par un écrou 15' une biellette 19 d'actionnement angulaire de l'aube autour de l'axe XX. Le pivot est supporté par un palier 4 du côté de la plateforme 13 - la pale n'est pas représentée û et par un palier 20 du côté de la biellette 19. L'invention concerne le palier 20. Celui-ci est composé d'une douille externe 21 frettée dans l'alésage du carter 3. Cette douille externe est donc cylindrique avec une collerette 21A, transversale, reposant sur le bord extérieur de l'alésage. Cette collerette est interposée entre le carter et la biellette 19.40 Une douille interne 22, en deux éléments cylindriques 22A et 22B légèrement espacés axialement l'un de l'autre, est frettée sur le pivot 14. Cette douille interne s'étend axialement sur la même longueur que la douille externe 21. Un espace est ménagé entre les deux douilles qui est occupé par un matériau élastomère. Avantageusement, celui-ci adhère aux deux douilles 21 et 22 et occupe l'espace ménagé entre les deux éléments cylindriques 22A et 22B. La figure 3 montre plus en détail la disposition des douilles entre elles. Le matériau élastomère est choisi de façon à, en se déformant, permettre un mouvement de rotation d'une douille par rapport à l'autre d'un angle dans un sens et dans l'autre, correspondant au réglage du calage requis du redresseur. L'épaisseur du matériau élastomère est également un des paramètres dont il faut tenir compte dans l'élaboration du palier. En comblant l'espace annulaire ménagé entre les deux éléments de douille, 22A et 22B, l'élastomère participe à l'étanchéité le long de la surface du pivot. On observe que seulement deux éléments sont représentés mais la douille interne peut être composée d'une pluralité d'éléments. En fonctionnement le matériau élastomère accompagne les mouvements de rotation du pivot autour de l'axe XX tout en assurant une bonne étanchéité mais aussi absorbe les efforts appliqués sur le pivot dans le sens transversal et les répartit sur une surface plus grande que si le contact entre les pièces mobiles était lisse et dur. On a représenté le palier selon l'invention appliqué au support externe du pivot mais il peut être employé dans d'autres zones dans la mesure où l'environnement, en particulier thermique, le permet | La présent invention porte sur palier (20) pour pivot (14) d'aube de redresseur à calage variable de turbomachine monté dans un alésage du carter de la turbomachine, caractérisé par le fait qu'il comprend une douille interne (22) solidaire dudit pivot et une douille externe (21) solidaire dudit alésage, un matériau élastomère (23) étant interposé entre la douille interne et la douille externe permettant le pivotement de l'aube autour de son axe (XX) et l'absorption au moins en partie de la flexion du pivot perpendiculairement à l'axe.L'agencement permet de réduire l'usure sur les douilles de palier. | Revendications 1. Palier (20) pour pivot (14) d'aube de redresseur à calage variable de turbomachine monté dans un alésage du carter de la turbomachine, caractérisé par le fait qu'il comprend une douille interne (22) solidaire dudit pivot et une douille externe (21) solidaire dudit alésage, un matériau élastomère (23) étant interposé entre la douille interne et la douille externe permettant le pivotement de l'aube autour de son axe (XX) et l'absorption au moins en partie de la flexion du pivot perpendiculairement à l'axe. 2. Palier selon la précédente dont la douille interne (22) est en au moins deux éléments cylindriques (22A, 22B) dans le prolongement l'un de l'autre et séparés par une couche annulaire d'élastomère. 3. Aube de redresseur de turbomachine avec un pivot (14) destiné à être monté dans un alésage ménagé dans le carter (3) de la turbomachine, et un tourillon (15) de fixation d'une biellette (19) de commande du calage de l'aube comportant un palier (20), selon l'une des précédentes, disposé à l'extrémité du pivot (14) et dont la douille externe est pourvue d'une collerette (21A). 4. Turbomachine comportant des aubes de redresseur avec des paliers selon l'une des 1 et 2. | F | F01,F02 | F01D,F02C | F01D 25,F01D 9,F02C 7 | F01D 25/16,F01D 9/02,F02C 7/06 |
FR2888680 | A1 | COFFRET POUR APPAREILLAGES ELECTRIQUES A PROFONDEUR VARIABLE | 20,070,119 | La présente invention concerne de manière générale les coffrets pour appareillages électriques tels que, dans le domaine tertiaire, les coffrets de distribution électrique rapportés dans une paroi quelconque. Elle concerne plus particulièrement un coffret pour appareillages électriques comprenant un fond et des moyens de fixation d'appareillages électriques définissant au moins un plan de montage. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'un coffret de distribution modulaire à encastrer dans l'épaisseur d'une paroi d'isolation rapportée sur un mur porteur. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement, les coffrets de distribution sont des coffrets monoblocs qui peuvent contenir des fusibles, des disjoncteurs ou encore des interrupteurs. Ils présentent des tailles spécifiques fixes. En particulier, de tels coffrets à encastrer sont standardisés à une profondeur définie fixe et ne peuvent donc être installés que dans un espace dont la profondeur est égale ou supérieure à cette profondeur de coffret. Ainsi, dans le cas où la profondeur du logement accueillant le coffret de distribution serait supérieure à la profondeur de ce dernier, l'espace disponible entre le fond du coffret et le fond de la paroi est perdu alors qu'il pourrait être avantageusement utilisé pour augmenter l'espace de câblage des appareillages électriques rapportés dans ledit coffret. En effet, aujourd'hui, cet espace de câblage est limité à l'espace situé derrière le plan de montage desdits appareillages dans ledit coffret. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique, la présente invention propose un nouveau coffret modulable pour appareillages électriques dont la configuration permet d'en modifier la profondeur pour l'adapter à la profondeur de l'espace disponible dans la paroi de montage. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un coffret pour appareillages électriques tel que défini en introduction, dans lequel il est prévu que le fond et lesdits moyens de fixation sont agencés pour autoriser différentes positions d'écartement du fond par rapport audit plan de montage. Ainsi, grâce à l'invention, l'installateur peut adapter lui-même la profondeur du coffret à la profondeur du logement prévu dans la paroi pour recevoir le coffret de manière à disposer d'un espace maximum pour câbler les divers appareillages électriques rapportés dans ledit coffret. Selon une première caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, le fond appartient à un socle et les moyens de fixation sont solidaires de deux ailes d'un cadre. Selon une autre caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, le socle comporte deux parois latérales aptes à coulisser sur les ailes 10 du cadre selon un axe orthogonal au plan de montage. Ainsi, les seules formes et dimensions du cadre et du socle permettent de créer une liaison glissière rigide entre le cadre et le socle. La mise en oeuvre de l'invention est alors de conception aisée et est peu coûteuse à réaliser. Avantageusement, le coffret comporte des moyens de blocage en position du fond par rapport au plan de montage. Ainsi, lorsque le cadre et le socle sont encastrés dans ladite paroi, l'installateur peut les assembler solidement afin qu'ils ne puissent plus se translater l'un par rapport à l'autre. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de blocage comportent au moins une vis filetée apte à traverser les ailes du cadre et les parois latérales du socle pour les solidariser l'un à l'autre. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens de blocage comportent au moins une vis quart-de-tour apte à prendre appui sur le cadre et à bloquer le socle pour les solidariser l'un à l'autre. Le cadre du coffret selon l'invention peut être réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. Ainsi, le cadre sort d'un moule sans nécessiter aucune modification supplémentaire afin d'être prêt à l'emploi. En outre, ce type de procédé permet de concevoir sur le cadre des structures fonctionnelles pouvant, par exemple, simplifier le montage du coffret. Avantageusement, selon le mode de réalisation précité de l'invention, le socle comporte sur une face intérieure tournée vers les ailes du cadre au moins une série de crans et le cadre comporte intérieurement au moins un logement ouvert par une fenêtre sur lesdits crans du socle et adapté à recevoir une vis quart-de-tour crantée destinée à coopérer avec lesdits crans pour bloquer en position le socle par rapport au cadre. Ainsi, il est possible de fixer précisément le socle par rapport au coffret en position selon l'axe orthogonal au plan de montage. En effet, la vis quart-de- tour présente des crans aptes à être positionnés à différentes hauteurs sur la série de crans du socle. Une telle fixation est par ailleurs réversible, ce qui permet un démontage aisé du cadre par rapport au socle en ne dégradant aucune de ces deux pièces. En outre, selon ce mode de réalisation, la vis quart-de-tour crantée et le cadre qui comporte un rebord périphérique adapté à venir en appui contre une paroi quelconque forment des moyens de maintien du coffret dans le trou d'encastrement de ladite paroi. Ainsi, le socle est tout d'abord inséré dans le trou d'encastrement de la paroi en question puis, l'installateur insère le cadre dans le socle de sorte que le rebord périphérique s'appuie sur ladite paroi, enfin, il tourne les vis quart-de-tour pour que celles-ci prennent appui sur le cadre qui fait à son tour pression sur les parois latérales du socle. Selon un autre mode de réalisation du coffret conforme à l'invention, chacune des deux ailes du cadre est réalisée d'une seule pièce par extrusion 20 d'une matière plastique. Ainsi, il est possible de diminuer le coût et le temps de fabrication du coffret par rapport à un procédé de moulage. En outre, selon cet autre mode de réalisation, le cadre comporte deux embouts aptes à être rapportés aux extrémités desdites ailes pour former ledit 25 cadre. Préférentiellement, les deux embouts comportent des parties sécables d'ajustement en hauteur du cadre selon l'axe orthogonal au plan de montage. Ainsi, compte tenu du passage des câbles d'alimentation électrique dans le trou d'encastrement de ladite paroi, il est possible de fermer presque hermétiquement le coffret de telle sorte qu'il comporte le plus faible nombre de lumières possible, accroissant ainsi par exemple sa résistance à la poussière. Avantageusement, selon ce mode de réalisation, lesdites ailes du cadre et des parois latérales du socle comportent des moyens d'arrêt en position haute et basse du socle par rapport au cadre selon l'axe orthogonal au plan de montage. Ainsi, le socle reste fixé au cadre notamment lorsque l'installateur pousse le socle vers le fond du trou d'encastrement. En effet, lorsque ce trou d'encastrement est plus profond que l'épaisseur maximale que peut présenter le coffret, ces moyens d'arrêt permettent au socle de ne pas se désolidariser du cadre. Ces moyens d'arrêt permettent donc un montage plus aisé du coffret dans la paroi. Avantageusement alors, lesdits moyens d'arrêt comprennent des nervures disposées, d'une part, le long d'au moins une face extérieure d'une aile du cadre, et, d'autre part, le long d'au moins une face intérieure d'une paroi latérale du socle, lesdites nervures étant adaptées à venir en butée l'une contre l'autre. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le socle est réalisé d'une seule pièce par moulage ou par extrusion d'une matière plastique. Avantageusement, les moyens de fixation des appareillages électriques comprennent au moins une platine transversale dont les extrémités sont solidarisées de manière démontable aux ailes du cadre. Ainsi, il est possible de disposer dans le coffret toutes sortes d'appareillages électriques adaptés aux normes en vigueur dans le pays de destination du coffret. II est par exemple possible de disposer un disjoncteur sur une première platine et des fusibles sur une seconde platine transversale de forme différente. Il est par ailleurs aussi possible d'intervertir la position de ces platines dans le coffret. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le coffret comporte des moyens de maintien du coffret sur une paroi quelconque. Avantageusement alors, lesdits moyens de maintien comprennent, sur le cadre, au moins une patte en saillie de la face extérieure des ailes adaptée à s'interposer entre la plaque avant et le matériau d'isolation d'une paroi d'isolation, un rebord périphérique adapté à venir en appui contre la face extérieure de ladite plaque avant, et au moins une vis apte à traverser ledit rebord périphérique ainsi que ladite plaque avant afin de coopérer avec ladite patte pour prendre en sandwich ladite plaque avant entre ledit rebord périphérique et ladite patte. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un premier mode de réalisation d'un coffret pour appareillages électriques selon l'invention; la figure 2 est une vue en perspective semi assemblée du coffret de la figure 1; les figures 3A et 3B sont des vues partielles en coupe transversale du coffret de la figure 1 en position basse et en position haute; - la figure 4 est une vue en perspective de détail du coffret de la figure 1; la figure 5 est une vue éclatée en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un coffret pour appareillages électriques selon l'invention; la figure 6 est une vue en perspective du coffret de la figure 5 encastré dans une paroi; la figure 7 est une vue schématique de détail d'un moyen de fixation appartenant au coffret de la figure 5; et la figure 8 est une vue schématique éclatée de détail du coffret de la figure 5. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de références et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur les figures 1 à 8, on a représenté deux modes de réalisation avantageux d'un coffret 1 pour appareillages électriques 40,41. Le coffret 1 est un coffret de distribution logeant et protégeant différents appareillages électriques tels que des fusibles 41, des disjoncteurs 40 ou encore des interrupteurs. Comme le montre en particulier la figure 6, un tel coffret 1 est généralement destiné à être positionné verticalement dans un trou d'encastrement réalisé dans une paroi 50, ici une paroi d'isolation d'un mur porteur. La paroi 50 est une paroi de type panneau de gypse. Une telle paroi présente deux plaques, une plaque avant 51 et une plaque arrière 53, qui enserrent un matériau isolant 52, par exemple de la laine de verre. Le trou d'encastrement 55 est réalisé dans la plaque avant 51 et dans le matériau isolant 52, la plaque arrière 53 est quant à elle laissée intacte. Les dimensions de ce trou d'encastrement 55 en longueur et en largeur sont déterminées en fonction de la taille du coffret 1, sa profondeur est déterminée par l'épaisseur de la paroi d'isolation. Le coffret 1 comprend, outre un capot enjoliveur 10 destiné à recouvrir les appareillages électriques 40,41 montés dans ledit coffret 1, deux ensembles indépendants, à savoir un cadre 20 et un socle 30. Le capot enjoliveur 10 est ici réalisé en plusieurs parties et est encliqueté sur le cadre 20. Chaque partie du capot enjoliveur 10 comprend une ouverture 11 permettant à un utilisateur d'accéder aux faces de commande des appareillages électriques 40,41. Le cadre 20, constitué d'une ou plusieurs pièces selon le mode de réalisation, comporte deux ailes 22 entre lesquelles s'étendent des moyens de fixation 42,43 destinés à recevoir les appareillages électriques 40,41. Ici, ces moyens de fixation 42,43 sont des platines transversales pouvant présenter des profils différents selon le type d'appareillage électrique 40,41 destiné à y être fixé. Comme le montrent plus précisément les figures 2 et 5, les platines transversales 42 présentent une forme de rail de section en U disposé orthogonalement aux ailes 22 du cadre 20, et dont les extrémités sont solidarisées de manière démontable à chacune desdites ailes 22 au moyen de vis 28. Ces rails sont particulièrement adaptés à recevoir des fusibles 41. Ils définissent en outre un premier plan de montage. La platine 43 présente quant à elle une forme différente. Ses extrémités sont aussi solidarisées de manière démontable aux ailes 22 du cadre 20 mais le plan de montage que cette platine 43 définit est déporté vers le fond du coffret 1 de manière à pouvoir accueillir des appareillages électriques de dimensions plus importantes, tels qu'un disjoncteur principal 40. Cette platine 43 comprend deux rails courbés s'étendant entre les deux ailes 22 du cadre 20 liés longitudinalement l'un à l'autre. Cette structure lui permet alors de maintenir plus solidement le disjoncteur principal 40 dans le coffret 1. Le socle 30, de section en U, présente un fond 32 et des parois latérales 33, il est destiné à fermer l'arrière du coffret 1. Le socle 30 est formé d'une seule pièce par extrusion ou par moulage d'une matière plastique. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le fond 32 du socle 30 peut prendre différentes positions par rapport à chacun des plans de montage défini par les moyens de fixation 42,43. De cette manière, avantageusement, la profondeur du coffret 1 peut être adaptée à la profondeur du trou d'encastrement 55 de façon à libérer un maximum d'espace de câblage derrière les appareillages électriques 40,41 rapportés sur les platines 42,43. Pour cela, ici, les parois latérales 33 du socle 30 et les ailes 22 du cadre 20 sont agencées de manière à pouvoir coulisser les unes sur les autres selon l'axe Y orthogonal aux plans de montage. Ainsi, ici, le fond 32 du socle 30 peut prendre en continu une infinité de positions relatives par rapport auxdits plans de montage. Bien entendu on peut prévoir, selon une variante de réalisation du coffret, que le cadre et le socle soient agencés de manière à faire prendre au fond du socle seulement un nombre fini de positions relatives par rapport au plan de montage des appareillages électriques dans le coffret. Sur les figures 1 à 4, on a représenté un premier mode de réalisation du coffret 1 dans lequel le cadre 20 est réalisé en quatre pièces 21,22, dont les deux ailes 22 formées chacune d'une seule pièce par extrusion d'une matière plastique. Le socle 30 présente plus spécifiquement une forme de U avec ses deux parois latérales 33, parallèles l'une par rapport à l'autre, qui bordent les deux côtés longitudinaux du fond 32. Il est également réalisé par extrusion d'une matière plastique. Quant au cadre 20, il est principalement composé de quatre poutres indépendantes, les deux ailes 22 et deux embouts 21. Les deux ailes 22 portent les moyens de fixation 42,43 des appareillages électriques 40,41 et sont destinées à être disposées verticalement dans la paroi 50, selon un axe Z. Les deux embouts 21 sont quant à eux destinés à être rapportés aux extrémités desdites ailes pour former le cadre 20 et donc à être disposés horizontalement dans la paroi 50 selon l'axe X. Comme le montre la figure 2, les deux ailes 22 présentent un profil en forme de L. Le petit côté du L, appelé rebord 25, forme une partie de l'ensemble du rebord périphérique du cadre 20 destiné à prendre appui contre la face extérieure de la paroi 50. Ce rebord 25 est par ailleurs percé de deux ouvertures 28 permettant l'insertion de vis de fixation 26 à la paroi. L'autre côté du L, appelé glissière 24, porte sur sa face extérieure, du côté opposé au rebord 25, une nervure 27 longitudinale dont l'extrémité prend appui sur la face intérieure d'une paroi latérale 33 du socle 30. Le socle 30 porte quant à lui sur la face intérieure de chacune de ses paroi latérales 33 deux nervures 34A,34B longitudinales dont les extrémités prennent appui sur la face extérieure d'une glissière 24. Ces nervures 27,34A,34B forment la liaison glissière entre le cadre 20 et le socle 30 (voir figures 3A,3B). Pour bloquer en position relative le cadre 20 et le socle 30, il est prévu ici des vis (non représentées) qui sont vissées au travers des épaisseurs des glissières 24 du cadre 20 et des parois latérales 33 du socle 30 juxtaposées. Par ailleurs, chaque glissière 24 du cadre 20 porte sur sa face intérieure des moyens d'assemblage des platines 42,43. Comme le montrent les figures 3A et 3B, ces moyens d'assemblage comprennent un rail longitudinal 23 s'étendant sur toute la longueur des faces intérieures des glissières 24 selon l'axe Z. Ces rails présentent une section carrée apte à être transpercée de vis de fixation 28 des platines 42,43. Comme le montre la figure 4, chaque glissière 24 comprend deux fentes 29 disposées à l'aplomb des ouvertures 28. Ces fentes 29 permettent l'insertion de pattes 80 pouvant alors faire saillie sur les faces extérieures des glissières 24. Ces pattes 80 sont percées de trous filetés 80A qui, lorsque les pattes 80 sont disposées en saillie des ailes 22, se trouvent en vis-à-vis des ouvertures 28 du rebord 25. Les parois latérales 33 du socle 10 possèdent par ailleurs des encoches 31 permettant le passage des pattes 80 du cadre 20 quelque soit la position de ce dernier par rapport au socle 30. Ces pattes 80 sont destinées à être insérées derrière la plaque avant 51 de la paroi d'isolation 50 pour fixer le cadre 20 associé au socle 30 sur ladite paroi d'isolation 50 en prenant en sandwich ladite plaque avant 51 entre chaque patte 80 et le rebord 25. L'ensemble est solidement maintenu en position au moyen des vis de fixation 26 engagées au travers des ouvertures 28 du rebord 25 et vissées dans les trous filetés 80A des pattes 80. Avantageusement, on notera que chaque nervure 27 des glissières 24 du cadre 20 est apte à prendre appui sur une des nervures 34B du socle 30 pour former un moyen d'arrêt du socle 30 en position basse par rapport au cadre 20, position dans laquelle le fond 32 dudit socle 30 est le plus éloigné du ou des plans de montage définis par les platines 42,43 (voir figure 3B). Les deux embouts 21 du cadre 20 sont quant à eux des poutres en U dont les deux extrémités sont destinées à recouvrir les extrémités des ailes 22. Chaque embout 21 comporte également un rebord 21C faisant partie du rebord périphérique du cadre 20. La paroi de chaque embout 21 présente quant à elle, à partir du rebord 21C, une première partie 21A plane dont la hauteur, selon l'axe Y, est sensiblement égale à la hauteur des ailes 22, puis, une deuxième partie sécable 21B formant la partie basse de l'embout destiné à prendre appui sur les gaines 60. Cette deuxième partie sécable 21B présente avantageusement des stries qui sont des zones amincies de moindre résistance. Ces stries sont disposées selon l'axe X avec un intervalle régulier entre chaque strie. La hauteur de cette deuxième partie 21B est initialement environ égale à celle de la première partie. Sa hauteur peut être ajustée en brisant cette deuxième partie sécable 21B le long d'une strie. Avantageusement, comme le montre plus précisément la figure 4, les embouts 21 portent intérieurement deux poutrelles 21D de section en L et d'axe Z destinées à s'ajuster sur les rails longitudinaux 23 des ailes 22 du cadre 20 pour centrer et fixer les embouts 21 à chaque extrémité desdites ailes 22. A cet effet, chaque poutrelle 21D est percée d'un trou 21E permettant l'introduction aisée d'une vis pour la fixation de ces poutrelles 21D auxdits rails longitudinaux 23. Enfin, les embouts 21 comprennent des logements 21F aptes à coopérer avec des moyens d'encliquetage disposés sur la face arrière du capot enjoliveur 10, autorisant ainsi la fixation de ce dernier sur le cadre 20. Préférentiellement les deux embouts 21 sont réalisés d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. En outre, un bornier 44 est fixé à un des deux embouts 21 pour le raccordement électrique des appareillages électriques 40,41 sur le réseau électrique. Comme le montrent les figures 3A et 3B, pour l'assemblage du coffret 1 et son insertion dans la paroi 50, il est tout d'abord nécessaire de monter les platines 42,43 sur les ailes 22 de sorte que l'ensemble de ces pièces forme un ensemble rigide. On notera d'ailleurs que les platines 42,43 qui s'étendent transversalement entre les ailes 22 participent à la rigidification du cadre 20. L'étape suivante consiste à fixer les appareillages électriques 40,41 sur les platines 42,43 au moyen de systèmes de fixation compris sur les appareillages électriques et bien connus de l'homme du métier. L'installateur fait ensuite coulisser le socle 30 le long des ailes 22 du cadre 20 selon l'axe Z, de sorte que les nervures 34A et 34B du socle 30 coulissent longitudinalement entre les rebords 25 et les nervures 27 des ailes 22. Puis, en fonction du diamètre des gaines 60 des câbles électriques en provenance du réseau électrique et en fonction de la profondeur du trou d'encastrement 55 réalisé dans la paroi 50, l'installateur découpe les embouts 21 du cadre 20 selon une strie de faible résistance de sorte qu'une fois montés dans la paroi 50, le bord libre de la deuxième partie sécable 21B des embouts 21 affleure à la surface des gaines 60 et le rebord 21C des embouts 21 prend appui sur la plaque avant 51 de la paroi 50. Il dispose alors les embouts 21 ajustables en hauteur aux extrémités des 20 ailes 22 de manière à fermer le cadre 20. L'ensemble formé par le cadre 20 et le socle 30 est alors disposé dans le trou d'encastrement 55 de la paroi 50. Les pattes 80 sont alors insérées au travers des fentes 29 derrière la plaque avant 51 de sorte que les ouvertures 28 et les trous filetés 80A soient disposés de part et d'autre de cette plaque. Puis, le cadre 20 est fixé à la paroi 50 au moyen des vis de fixation 26. Pour cela, ces vis de fixation 26 prennent appui sur le rebord 25 des ailes 22, passent au travers des ouvertures 28 et de la plaque avant 51 et sont vissées dans les trous filetés 80A, prenant ainsi la plaque avant 51 de la paroi 50 en sandwich. Une fois l'ensemble formé par le cadre 20 et le socle 30 fixé à la paroi 50, l'installateur peut pousser manuellement le fond 32 du socle 30 contre la plaque arrière 53 de la paroi 50 de manière à pouvoir disposer d'un espace maximum pour câbler les appareillages électriques 40,41. Avantageusement, afin de fixer le socle 30 sur le cadre 20, l'installateur perce et visse chacune des ailes 22 avec une paroi latérale 33 du socle 30. Enfin, l'installateur câble les appareillages électriques avec les câbles électriques tirés dans les gaines 60. L'installateur encliquette enfin le capot enjoliveur 10 sur le cadre 20, achevant ainsi l'installation et le câblage du coffret 1. Sur les figures 5 à 8, on a représenté un deuxième mode de réalisation du coffret dans lequel le cadre 20 et le socle 30 sont chacun réalisés d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. Selon ce mode de réalisation, le socle 30, formé d'une seule pièce par moulage, comporte quatre parois latérales 33 et une paroi de fond 32. Deux de ses parois latérales, celles destinées à être positionnées en haut et en bas du coffret 1, comportent une ouverture 34' destinée au passage des gaines 60 d'amenée des câbles électriques dans ledit coffret 1. Par ailleurs, comme le montre plus particulièrement la figure 7, les deux autres parois latérales 33 qui bordent les côtés longitudinaux du fond 32 comportent chacune sur leur face intérieure deux séries de crans appelées crémaillères 31'. Ces crans répartis sur toute la hauteur des parois latérales 33 du socle 30 sont tournés vers le côté intérieur dudit socle 30 et s'étendent le long de ladite paroi. Ils sont en outre chanfreinés sur leur face avant tournée du côté du capot enjoliveur 10, de sorte qu'ils présentent un profil triangulaire. Selon ce même mode de réalisation, le cadre 20, réalisé d'une seule pièce, comprend deux ailes 22 longitudinales et deux parois d'extrémité haute et basse 22A'. II dispose d'un rebord périphérique 23' adapté à prendre appui sur la paroi 50. Sur chacune des faces intérieures de ses ailes 22 sont prévus, d'une part, des excroissances 24' permettant la fixation de la platine 43, et, d'autre part, un rail longitudinal 25' permettant le montage d'une ou plusieurs platines transversales 42. Le cadre 20 comporte ici également des moyens d'encliquetage aptes à 30 coopérer avec ceux du capot enjoliveur 10. Le cadre 20 comporte par ailleurs avantageusement quatre logements 21' disposés sur la face intérieure de ses ailes 22. Ces quatre logements 21' s'étendent selon la hauteur desdites ailes 22 et sont aptes à accueillir des vis quart-de-tour crantées 81' coopérant avec les crémaillères 31' afin de solidariser le socle 30 au cadre 20. Plus particulièrement, les vis quart-de-tour crantées 81' portent une tête de manoeuvre 82' et un corps cylindrique 83' qui porte, à son extrémité libre opposée à la tête de manoeuvre 82', un panneton 84' pourvu de crans 81A' chanfreinés aptes à coopérer à différentes hauteurs avec ceux de la crémaillère 31'. Ces crans 81A' présentent une forme identique aux crans de la crémaillère 31' à la différence près qu'ils sont chanfreinés sur leur face arrière. Ils sont ainsi aptes à s'engager et à coopérer avec les crans des crémaillères 31'. En outre, comme le montre la figure 8, les logements 21' ont la forme d'un conduit globalement cylindrique pourvu d'une rainure 28' destinée à permettre le passage du panneton 84'. Ce conduit présente, sur sa face avant, une embouchure de faible hauteur comprenant une section d'engagement, puis, sur la hauteur restante, un rétrécissement brutal pourvu d'une fenêtre 27' disposée en vis-à-vis de la crémaillère 31' et permettant aux crans 81A' de la vis quart-de-tour 81' d'accéder à la crémaillère 31'. Ce rétrécissement brutal forme un décrochement présentant une surface d'appui 26' pour la tête de manoeuvre 82' de la vis quart-de-tour 81'. Le coffret 1 étant composé d'un nombre réduit de pièces, son montage est simple et rapide. L'installateur dispose en effet directement le socle 30 sur le cadre 20 puis engage cet ensemble dans le trou d'encastrement 55 réalisé dans la paroi 50. Il pousse manuellement l'ensemble de sorte que le rebord périphérique 23 du cadre 20 prenne appui sur la paroi 50 et que le fond 32 du socle 30 vienne en appui contre le fond du trou d'encastrement 55. Afin d'assembler solidement le cadre 20 avec le socle 30, c'est-à-dire de bloquer en position le socle 30 par rapport au cadre 20, l'installateur utilise les vis quart-de-tour 81'. Pour cela, il dispose les vis quart-detour 81' dans les logements 21' du cadre 20. Faisant pivoter les vis quart-de-tour 81', il engage les crans 81A' de ces vis dans les crans des crémaillères 31' disposées en vis-à-vis des fenêtres 27'. Le nombre decrans de la crémaillère définit le nombre de positions que peut prendre le socle 30 par rapport au cadre 20. Le grand nombre de crans de la crémaillère 31' permet alors de positionner le socle 30 par rapport au cadre 20 précisément à la hauteur voulue. Le socle 30 et le cadre 20 forment ainsi un ensemble rigide d'une profondeur correspondant sensiblement à la profondeur de la paroi 50. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le diamètre du logement 21' au niveau de la fenêtre 27' est tel que, lorsque la vis quart-de-tour 81' pivote d'un quart de tour, elle appuie fortement sur la crémaillère 31'. De la même manière que dans le mode de réalisation précédemment décrit, l'installateur peut ensuite câbler le coffret 1 puis disposer le capot enjoliveur 10 sur le cadre 20, achevant ainsi le montage du coffret 1. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | La présente invention concerne un coffret (1) pour appareillages électriques (40,41) comprenant un fond (32) et des moyens de fixation (42,43) d'appareillages électriques définissant au moins un plan de montage.Selon l'invention, le fond et les moyens de fixation sont agencés pour autoriser différentes positions d'écartement du fond par rapport audit plan de montage. | 1. Coffret (1) pour appareillages électriques (40,41) comprenant un fond (32) et des moyens de fixation (42,43) d'appareillages électriques (40,41) définissant au moins un plan de montage, caractérisé en ce que le fond (32) et les moyens de fixation (42,43) sont agencés pour autoriser différentes positions d'écartement du fond (32) par rapport audit plan de montage. 2. Coffret (1) selon la 1, caractérisé en ce que le fond (32) appartient à un socle (30) et les moyens de fixation (42,43) sont solidaires de deux ailes (22) d'un cadre (20). 3. Coffret (1) selon la 2, caractérisé en ce que le socle (30) comporte deux parois latérales (33) aptes à coulisser sur les ailes (22) du cadre 520) selon un axe orthogonal au plan de montage. 4. Coffret (1) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage en position du fond par rapport au plan de 15 montage. 5. Coffret (1) selon les 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage en position comportent au moins une vis filetée apte à traverser les ailes (22) du cadre (20) et les parois latérales (33) du socle (30) pour les solidariser l'un à l'autre. 6. Coffret (1) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage en position comportent au moins une vis quart-de-tour (81') apte à prendre appui sur le cadre (20) et à bloquer le socle (30) pour les solidariser l'un à l'autre. 7. Coffret (1) selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que le cadre (20) est réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. 8. Coffret (1) selon les 6 et 7, caractérisé en ce que le socle (30) comporte sur une face intérieure tournée vers les ailes (22) du cadre (20) au moins une série de crans (31') et le cadre (20) comporte intérieurement au moins un logement (21') ouvert par une fenêtre (24') sur lesdits crans (31') du socle (30) et adapté à recevoir une vis quartde-tour crantée (81') destinée à coopérer avec lesdits crans (31') pour bloquer en position le socle (30) par rapport au cadre (20). 9. Coffret (1) selon la 8, caractérisé en ce que la vis quartde-tour crantée (81') et le cadre (20) qui comporte un rebord périphérique (22B') adapté à venir en appui contre une paroi quelconque (50) forment des moyens de maintien du coffret (1) dans le trou d'encastrement (55) de ladite paroi (50). 10. Coffret (1) selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que chacune des deux ailes (22) du cadre (20) est réalisée d'une seule pièce par extrusion d'une matière plastique. 11. Coffret (1) selon la 10, caractérisé en ce que le cadre (20) comporte deux embouts (21) aptes à être rapportés aux extrémités desdites ailes (22) pour former ledit cadre (20). 12. Coffret (1) selon la 11, caractérisé en ce que les deux 10 embouts (21) comportent des parties sécables (21B) d'ajustement en hauteur du cadre (20) selon l'axe orthogonal au plan de montage. 13. Coffret (1) selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que lesdites ailes (22) du cadre (20) et des parois latérales (33) du socle (30) comportent des moyens d'arrêt (27,34A,34B) en position haute et basse du socle (30) par rapport au cadre (20) selon l'axe orthogonal au plan de montage. 14. Coffret (1) selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'arrêt (27,34A,34B) comprennent des nervures disposées, d'une part, le long d'au moins une face extérieure (24B) d'une aile (22) du cadre (20), et, d'autre part, le long d'au moins une face intérieure d'une paroi latérale (33) du socle (30), ces nervures étant adaptées à venir en butée l'une contre l'autre. 15. Coffret (1) selon l'une des 2 à 14, caractérisé en ce que le socle (30) est réalisé d'une seule pièce par moulage ou par extrusion d'une matière plastique. 16. Coffret (1) selon l'une des 2 à 15, caractérisé en ce que les moyens de fixation (42,43) des appareillages électriques (40,41) comprennent au moins une platine transversale dont les extrémités sont solidarisées de manière démontable aux ailes (22) du cadre (20). 17. Coffret (1) selon l'une des 2 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de maintien du coffret sur une paroi quelconque (50). 18. Coffret (1) selon la 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent, sur le cadre (20), au moins une patte (80) en saillie de la face extérieure (24B) des ailes (22) adaptée à s'interposer entre la plaque avant (51) et le matériau d'isolation (52) d'une paroi (50) d'isolation, un rebord périphérique (25) adapté à venir en appui contre la face extérieure de ladite plaque avant (51), et au moins une vis apte à traverser ledit rebord périphérique (25) ainsi que ladite plaque avant (51) afin de coopérer avec ladite patte (80) pour prendre en sandwich ladite plaque avant (51) entre ledit rebord périphérique (25) et ladite patte (80). | H | H02,H05 | H02B,H05K | H02B 1,H05K 5 | H02B 1/40,H02B 1/46,H05K 5/02 |
FR2889782 | A1 | PROCEDE DE COMMUNICATION ENTRE DEUX TERMINAUX AU TRAVERS D'UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION | 20,070,216 | L'invention concerne le domaine des procédés de communication entre deux terminaux au travers d'un réseau de télécommunication. Au cours de ce procédé de communication, au moins le contenu d'un message est envoyé d'un premier terminal vers un deuxième terminal. Les terminaux sont des téléphones ou à tout le moins possèdent une fonction téléphonie. Le type de message envoyé peut être du type SMS (pour l'acronyme anglais short message service ). Ce type de message présente l'avantage de nécessiter peu de ressources au niveau du réseau de télécommunication, notamment en terme de bande passante, pour être transmis d'un terminal vers un autre terminal. Ce type de message présente toutefois l'inconvénient d'avoir un contenu relativement pauvre, car limité à du texte. Le type de message envoyé peut être du type MMS (pour l'acronyme anglais multimedia message service ). Ce type de message présente l'avantage d'avoir un contenu relativement riche, car pouvant intégrer une ou plusieurs images en plus du texte. Ce type de message présente toutefois l'inconvénient de nécessiter beaucoup de ressources au niveau du réseau de télécommunication, notamment en terme de bande passante, pour être transmis d'un terminal vers un autre terminal. L'invention se pose le problème de mettre au point un procédé de communication basé sur l'envoi du contenu de message d'un terminal vers un autre terminal, qui réaliserait un bon compromis entre les deux types de message précédents, à savoir envoyer un message d'une part dont le contenu s'approche, en terme de richesse, de celui d'un message de type MMS et d'autre part qui ne nécessite que relativement peu de ressources au niveau du réseau de télécommunication, notamment en terme de bande passante, et qui soit, à ce titre, comparable à un message de type SMS. Pour cela, l'invention base la communication entre terminaux sur l'envoi de messages incluant d'une part du texte et d'autre part des icones, une icone étant une image, de préférence de taille et de complexité relativement modeste, avantageusement suffisamment parlante en elle-même pour véhiculer un sens précis donné. Selon un art antérieur, par exemple décrit dans la demande de brevet américain US 2004 / 0198400, il est connu un message incluant des icones. Toutefois, les images que sont les icones nécessitent des ressources importantes au niveau du réseau de télécommunication pour être transmises d'un terminal à l'autre. L'invention va proposer de transmettre ces messages incluant du texte et des icones de manière à ne requérir que relativement peu de ressources au niveau du réseau de télécommunication. Pour cela, l'invention propose de transformer le message incluant du texte et des icones en une chaîne de caractères, puis de ne transmettre que la chaîne de caractères obtenue, laquelle lors de la réception sera à nouveau retransformée en le message d'origine incluant du texte et des icones, même si la présentation du message à réception peut différer du message d'origine par des détails, elle doit en refléter le contenu. Ce codage d'un message incluant de préférence texte et icones et à tout le moins au moins un icone permet de transmettre une chaîne de caractères avec les mêmes ressources au niveau du réseau de télécommunication et dans les mêmes conditions qu'un message SMS. La chaîne de caractères comportera donc préférentiellement un nombre de caractères qui est inférieur à 200 caractères, avantageusement inférieur à 160 caractères. Ce type de communication pourrait par exemple être appelé SIMS (pour l'acronyme anglais simple iconic message service ), car il utilise en fait la technologie limitée SMS pour passer des messages à contenu plus riche proche de celui des MMS. Selon la taille et le nombre des icones inclus dans le message, le gain en bande passante sera avantageusement d'un facteur allant de 20 à 200. L'invention concerne aussi un terminal de télécommunication apte à mettre en oeuvre le procédé de télécommunication selon l'invention, à la fois pour l'envoi et pour la réception de messages. L'invention concerne encore un terminal de télécommunication apte à envoyer des messages selon le procédé de communication selon l'invention ainsi qu'un terminal de télécommunication apte à recevoir des messages selon le procédé de communication selon l'invention. 2889782 3 Selon l'invention, il est prévu un , comprenant: une étape de codage d'un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères au niveau d'un premier terminal; une étape d'envoi de ladite chaîne de caractères par le premier terminal vers un deuxième terminal au travers du réseau de télécommunication; une étape de réception de ladite chaîne de caractères par le deuxième terminal; une étape de décodage de ladite chaîne de caractères en ledit message incluant au moins un icone au niveau du deuxième terminal. Selon l'invention, il est aussi prévu un terminal de télécommunication comprenant: un codeur apte à transformer un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères; des moyens d'émission et de réception, aptes à émettre vers un réseau de télécommunication ou à recevoir en provenance d'un réseau de télécommunication, une chaîne de caractères; un décodeur apte à transformer une chaîne de caractères en un message incluant au moins un icone. Le codeur et le décodeur peuvent être intégrés en un élément unique réalisant la fonction de codage et de décodage qui est alors appelé codeur décodeur ou encore codec. Selon l'invention, il est également prévu un terminal de télécommunication, comprenant: un codeur apte à transformer un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères; un émetteur apte à émettre une chaîne de caractères vers un réseau de télécommunication. Selon l'invention, il est encore prévu un terminal de télécommunication, comprenant: un récepteur apte à recevoir une chaîne de caractères en provenance d'un réseau de télécommunication; un décodeur apte à transformer une chaîne de caractères en un message incluant au moins un icone. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints, donnés à titre d'exemples, où : - la figure 1 représente schématiquement un exemple de message incluant du texte et des icones, composé au niveau d'un premier terminal, et destiné à être codé en une chaîne de caractères avant d'être envoyé vers un deuxième terminal, selon le procédé de communication selon l'invention; - la figure 2 représente schématiquement un exemple de détail des étapes du procédé de communication selon l'invention, de la composition d'un message au niveau d'un premier terminal jusqu'à la visualisation du message au niveau d'un deuxième terminal; - la figure 3 représente schématiquement un exemple d'interface graphique utilisateur permettant de composer un message destiné à être échangé entre deux terminaux selon le procédé de communication selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement un exemple de message incluant du texte et des icones, composé au niveau d'un premier terminal, et destiné à être codé en une chaîne de caractères avant d'être envoyé vers un deuxième terminal, selon le procédé de communication selon l'invention. Le message représenté à la figure 1 se compose d'un certain nombre d'éléments de texte T, lesquels étant déjà sous forme de caractères n'ont pas besoin d'être modifiés, et d'un icone I lequel doit d'abord être transformé en un ou plusieurs caractères, de préférence en plusieurs caractères pour faire partie intégrante de la chaîne de caractères qui va être transmise entre les terminaux au travers du réseau de télécommunication. La figure 2 représente schématiquement un exemple de détail des étapes du procédé de communication selon l'invention, de la composition d'un message au niveau d'un premier terminal jusqu'à la visualisation du message au niveau d'un deuxième terminal. Le terminal 1 est le terminal émetteur tandis que le terminal 2 est le terminal récepteur pour la transmission d'un message donné au travers du réseau de télécommunication considéré. Décrivons d'abord ce qui se passe du côté du terminal 1 émetteur. L'utilisateur du terminal 1 émetteur compose un message incluant du texte et des icones par l'intermédiaire de l'interface graphique utilisateur 10 notée GUI (pour 2889782 5 l'acronyme anglais guide user interface ) incluant par exemple un clavier. Ce message 11 est codé en une chaîne de caractères 13 par l'intermédiaire du codeur 12 noté codec lequel intègre aussi le plus souvent un décodeur. Cette chaîne de caractères 13 est envoyée au travers du réseau de télécommunication vers le terminal 2 récepteur par un module 14 de transmission de chaînes de caractères noté SMS phone module . Décrivons maintenant ce qui se passe du côté du terminal 2 récepteur. La chaîne de caractères, appelée chaîne de caractères 23 bien qu'elle soit généralement identique à la chaîne de caractères 13 et qu'elle doive au moins avoir le même contenu, est reçue par le module 24 de transmission de chaînes de caractères noté SMS phone module . Cette chaîne de caractères 23 est décodée en un message 21 incluant du texte et des icones, le message 21 étant généralement identique au message 11 d'origine et devant à tout le moins avoir le même contenu que lui, par l'intermédiaire du décodeur 22 noté codec lequel intègre aussi le plus souvent un codeur. L'utilisateur du terminal 2 récepteur affiche le message 21 par l'intermédiaire de l'interface graphique utilisateur 20 notée GUI laquelle inclut par exemple un écran. Le message, tel que composé au niveau du premier terminal émetteur ou tel qu'affiché au niveau du deuxième terminal récepteur, comprend au moins un icone, c'est-à-dire au moins une image, car c'est dès qu'il inclut au moins un icone que le procédé de communication selon l'invention trouve à s'appliquer avantageusement. De préférence, ce message inclut aussi du texte. De préférence, ce message inclut plusieurs icones. Dans la manière la plus évoluée d'utiliser le procédé de communication selon l'invention, ce message inclut du texte et un ou plusieurs icones. Les terminaux sont donc alors aptes respectivement à coder et à décoder un message incluant du texte et un ou plusieurs icones et la chaîne de caractères correspondante. De préférence, au moins l'un des terminaux est mobile, car l'invention est alors particulièrement intéressante du fait que les ressources radio au niveau de la partie radio du réseau de télécommunication sont limitées et qu'il est alors particulièrement intéressant de les économiser. Le procédé de communication pourrait toutefois être utilisé entre un terminal mobile et un terminal fixe, voire entre deux terminaux fixes. De manière avantageuse, les deux terminaux, le terminal émetteur et le terminal récepteur, sont mobiles, ce qui rend l'invention encore plus intéressante. De préférence, le procédé de communication selon l'invention comprend une étape de composition d'un message incluant au moins un icone au niveau du premier terminal, située avant l'étape d'envoi. Mais lorsque le terminal émetteur ne fait que faire suivre vers un terminal un message déjà reçu d'un autre terminal, cette étape n'est pas présente. De préférence, le procédé de communication selon l'invention comprend une étape d'affichage dudit message incluant au moins un icone au niveau du deuxième terminal, située après l'étape de réception. Mais lorsque le terminal récepteur ne fait que faire suivre vers un terminal un message déjà reçu d'un autre terminal, cette étape n'est pas présente. L'essentiel est que le message incluant au moins un icone, et de préférence du texte et des icones, soit codé sous forme d'une chaîne de caractères. Différentes manières peuvent être imaginées pour réaliser ce codage. De préférence, le texte reste inchangé tandis que chaque icone est codé en une série de caractères. De manière avantageuse, chaque série de caractères comprend successivement d'une part un indicateur comprenant un ou plusieurs caractères et indiquant qu'il s'agit d'un icone et d'autre part un identifiant comprenant un ou plusieurs caractères et indiquant de quel icone il s'agit. De préférence, l'indicateur est le même pour tous les icones, car c'est plus simple; toutefois, le cas de plusieurs indicateurs reste possible, il pourrait présenter un intérêt dans le cas d'un grand nombre d'icones disponibles, ce qui n'est toutefois pas le cas préférentiel de l'invention. L'indicateur comprend avantageusement plusieurs caractères tandis que l'identifiant pourra comprendre un ou plusieurs caractères par exemple selon le nombre d'icones disponibles. L'indicateur sera de préférence une séquence de caractères n'ayant aucun sens en soi, par exemple & pour ne pas risquer d'être confondu avec un morceau de texte. Un exemple d'identifiant peut être c pour cigarette, ce qui donne & !c pour l'icone cigarette. Le décodeur reconnaissant la séquence & sait qu'il s'agit d'un icone, le décodeur grâce à une table de correspondance peut ensuite associer la lettre c à l'icone cigarette. Le codeur comme le décodeur des terminaux mobiles effectue une correspondance entre d'une part les icones et d'autre part les séries de caractères codant respectivement les icones. Cette correspondance est de préférence effectuée par l'intermédiaire d'une table de correspondance entre icones et séries de caractères. De manière préférentielle, cette table de correspondance est commune à un groupe d'utilisateurs et est située sur chaque terminal dont l'utilisateur appartient audit groupe. Il faut toutefois pour cela, que dans une phase préalable à la communication, les différents utilisateurs du groupe aient acquis la table de correspondance commune, par exemple en l'ayant téléchargée à partir d'un fichier partagé entre eux et pouvant être accédé par ordinateur personnel. Dans une option, on peut imaginer que chaque utilisateur, bien qu'utilisant la même table de correspondance que les autres utilisateurs de son groupe, veuille personnaliser au niveau de son terminal les icones; pour cela la méta-information de chaque icone est commune à un groupe d'utilisateurs, par exemple le contenu de l'icone signifiera cigarette, tandis que la représentation graphique de chaque icone peut être particulière à chaque terminal, par exemple la représentation graphique pourra varier et représenter une cigarette fine, longue, courte, épaisse, avec des couleurs différentes, selon les goûts de chaque utilisateur. Par ailleurs, la table de correspondance elle-même est personnalisable par chaque terminal, pour que chaque utilisateur de terminal puisse constituer avec d'autres utilisateurs un groupe d'utilisateurs dont les membres seront les seuls à connaître la table de correspondance et donc les seuls à pouvoir s'échanger des messages entre eux de manière intelligible. De préférence, pour ne pas perdre de temps ni de ressources lorsque l'utilisateur veut utiliser son terminal de manière classique, c'est-àdire avec des SMS ne contenant que du texte et pas d'icone, le codeur et le décodeur contrôlent la présence d'au moins un icone. Ainsi, l'étape de codage ou de décodage est automatiquement effectuée sauf si le message ne contient aucun icone. De préférence, l'inclusion d'un icone dans un message comprend deux étapes successives, une première étape affichant un ensemble d'icones et une deuxième étape sélectionnant l'un des icones affichés. De manière avantageuse, la première étape est obtenue par mouvement d'un joystick, ou bien par pression sur une touche dédiée ou bien par une suite de pressions sur plusieurs touches distinctes entre elles. De manière avantageuse, la deuxième étape est obtenue par une ou plusieurs pressions sur une touche. La figure 3 décrit un exemple de réalisation de l'interface graphique utilisateur permettant la composition du message, la partie de l'interface graphique utilisateur permettant l'affichage du message pouvant quant à elle être un simple écran. La figure 3 représente schématiquement un exemple d'interface graphique utilisateur permettant de composer un message destiné à être échangé entre deux terminaux selon le procédé de communication selon l'invention. Un certain nombre de touches dédiées IS permet d'accéder à une famille d'icones. A l'intérieur de chaque famille d'icones, chaque icone particulier peut être accédé par les touches classiques TS selon le mode de fonctionnement classique en SMS, c'est-à-dire qu'une pression de l'une des touches TS va afficher un icone tandis que deux pressions sur la même touche TS va afficher un autre icone, trois pressions encore un autre icone et ainsi de suite. Chaque touche TS va ainsi permettre d'accéder à une sous-famille de la famille d'icones correspondant à une touche dédiée IS. Chaque icone de chaque sous-famille peut être accédé par un nombre de pressions différent sur la touche TS correspondant à ladite sous-famille | L'invention concerne le domaine des procédés de communication entre deux terminaux au travers d'un réseau de télécommunication.C'est un procédé de communication entre deux terminaux au travers d'un réseau de télécommunication, comprenant : une étape de codage d'un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères au niveau d'un premier terminal (1) ; une étape d'envoi de ladite chaîne de caractères par le premier terminal vers un deuxième terminal (2) au travers du réseau de télécommunication ; une étape de réception de ladite chaîne de caractères par le deuxième terminal ; une étape de décodage de ladite chaîne de caractères en ledit message incluant au moins un icone au niveau du deuxième terminal. | 1. Procédé de communication entre deux terminaux au travers d'un réseau de télécommunication, comprenant: - une étape de codage d'un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères au niveau d'un premier terminal (1) ; - une étape d'envoi de ladite chaîne de caractères par le premier terminal vers un deuxième terminal (2) au travers du réseau de télécommunication; - une étape de réception de ladite chaîne de caractères par le deuxième terminal; - une étape de décodage de ladite chaîne de caractères en ledit message incluant au moins un icone au niveau du deuxième terminal. 2. Procédé de communication selon la 1, caractérisé en ce que le message inclut du texte et un ou plusieurs icones. 3. Procédé de communication selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce qu'au moins l'un des deux terminaux est un terminal mobile. 4. Procédé de communication selon la 3, caractérisé en ce que les deux terminaux sont des terminaux mobiles. 5. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de composition d'un message incluant au moins un icone au niveau du premier terminal, située avant l'étape d'envoi. 6. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape d'affichage dudit message incluant au moins un icone au niveau du deuxième terminal, située après l'étape de réception. 7. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le texte reste inchangé tandis que chaque icone est codé en une série de caractères. 8. Procédé de communication selon la 7, caractérisé en ce que chaque série de caractères comprend successivement d'une part un indicateur 2889782 10 comprenant un ou plusieurs caractères et indiquant qu'il s'agit d'un icone et d'autre part un identifiant comprenant un ou plusieurs caractères et indiquant de quel icone il s'agit. 9. Procédé de communication selon la 8, caractérisé en ce que l'indicateur est le même pour tous les icones. 10. Procédé de communication selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisé en ce que l'indicateur comprend plusieurs caractères. 11. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le codage et le décodage sont effectués par l'intermédiaire d'une table de correspondance entre icones et séries de caractères. 12. Procédé de communication selon la 11, caractérisé en ce que la table de correspondance est commune à un groupe d'utilisateurs et est située sur chaque terminal dont l'utilisateur appartient au groupe. 13. Procédé de communication selon l'une quelconque des 11 à 12, caractérisé en ce que la méta-information de chaque icone est commune à un groupe d'utilisateurs tandis que la représentation graphique de chaque icone peut être particulière à chaque terminal. 14. Procédé de communication selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que la table de correspondance est personnalisable par chaque terminal. 15. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de codage ou de décodage est automatiquement effectuée sauf si le message ne contient aucun icone. 16. Procédé de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'inclusion d'un icone dans un message comprend deux étapes successives, une première étape affichant un ensemble d'icones et une deuxième étape sélectionnant l'un des icones affichés. 17. Procédé de communication selon la 16, caractérisé en ce que la première étape est obtenue par mouvement d'un joystick, ou bien par pression sur 2889782 11 une touche dédiée ou bien par une suite de pressions sur plusieurs touches distinctes entre elles. 18. Procédé de communication selon l'une quelconque des 16 à 17, caractérisé en ce que la deuxième étape est obtenue par une ou plusieurs pressions sur une touche. 19. Terminal de télécommunication, comprenant: - un codeur (12, 22) apte à transformer un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères; - des moyens d'émission et de réception (14, 24), aptes à émettre vers un réseau de télécommunication ou à recevoir en provenance d'un réseau de télécommunication, une chaîne de caractères; - un décodeur (12, 22) apte à transformer une chaîne de caractères en un message incluant au moins un icone. 20. Terminal de télécommunication, comprenant: - un codec (12, 22) apte d'une part à transformer un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères et d'autre part à transformer une chaîne de caractères en un message incluant au moins un icone; - des moyens d'émission et de réception (14, 24), aptes à émettre vers un réseau de télécommunication ou à recevoir en provenance d'un réseau de télécommunication, une chaîne de caractères. 21. Terminal de télécommunication, comprenant: - un codeur (12) apte à transformer un message incluant au moins un icone en une chaîne de caractères; - un émetteur (14) apte à émettre une chaîne de caractères vers un réseau de télécommunication. 22. Terminal de télécommunication, comprenant: - un récepteur (24) apte à recevoir une chaîne de caractères en provenance d'un réseau de télécommunication; - un décodeur (22) apte à transformer une chaîne de caractères en un message incluant au moins un icone. 2889782 12 23. Terminal de télécommunication selon l'une quelconque des 19 à 22, caractérisé en ce que le message inclut du texte et un ou plusieurs icones. 24. Terminal de télécommunication selon l'une quelconque des 19 à 23, caractérisé en ce que le terminal est mobile. 25. Terminal de télécommunication selon l'une quelconque des 19 à 24, caractérisé en ce que le terminal comprend également une interface homme machine (10) apte à composer un message incluant au moins un icone. 26. Terminal de télécommunication selon l'une quelconque des 19 à 25, caractérisé en ce que le terminal comprend également une interface homme machine (20) apte à afficher un message incluant au moins un icone. | H | H04 | H04M | H04M 3,H04M 11 | H04M 3/42,H04M 11/00 |
FR2888405 | A1 | DISPOSITIF OPTO-ELECTRONIQUE COMPORTANT UN LASER ET UN MODULATEUR INTEGRES ET PROCEDE DE REALISATION ASSOCIE | 20,070,112 | Le domaine de l'invention est celui des dispositifs d'émission optique comprenant un composant intégré comportant au moins une section laser d'émission et une section de modulation de la puissance optique émise par le laser. On appelle encore ces systèmes ILM, acronyme anglo-saxon de Integrated Laser Modulator ou EML, acronyme anglo-saxon de Electroabsorption Modulated Laser. La section de modulation est généralement appelée également EAM, acronyme anglo-saxon de Electro Absorption Modulator. Ces dispositifs sont utilisés principalement dans le domaine des 10 télécommunications numériques haut débit. Les débits sont typiquement de quelques gigabits à plusieurs dizaines de gigabits par seconde. Il est possible de moduler un faisceau laser de trois façons différentes. Une première méthode consiste à moduler directement le laser source en pilotant son courant d'alimentation. Cependant, cette technique ne permet pas d'atteindre les performances nécessaires au haut débit. Il est également possible d'utiliser un modulateur externe, physiquement séparé du laser source et dont les performances ne sont pas limitées par celles du laser. Cependant, cette méthode pose des problèmes d'intégration et de positionnement importants. Enfin, il est possible de réaliser un composant intégré comportant, sur le même substrat, une section laser d'émission et une section de modulation de la puissance optique émise par le laser. On obtient ainsi le meilleur compromis entre les performances souhaitées et les problèmes technologiques de réalisation et d'intégration. Ce dernier type de dispositif dit ILM est connu et est décrit, par exemple, dans le brevet français FR2 675 634. A titre d'exemple, un dispositif ILM est représenté schématiquement sur la figure 1. Il comprend essentiellement une section laser 1 et une section de modulation 2. Comme indiqué sur la figure 1, le laser est piloté par un courant I et la section de modulation 2 est une section électro-absorbante, commandée en tout ou rien par un signal de tension V. A la sortie du dispositif ILM, un signal optique modulé à haute fréquence est émis (flèche droite rayée de la figure 1). Généralement, la structure d'émission optique est un laser semiconducteur à ruban enterré encore appelée structure BRS, acronyme anglosaxon de Buried Ridge Stripe. Un schéma d'une telle structure est représenté en figure 2. II comprend essentiellement: É Un premier substrat 10 en matériau semi-conducteur dopé n. Le premier substrat est généralement en phosphure d'indium (InP) ; É Une partie active 11 formée par un ruban de section droite rectangulaire, la face inférieure de cette partie active reposant sur le premier substrat 10. La partie active a un indice optique supérieure à celui des couches qui l'entourent. Elle est de faible section, de l'ordre du micron ou de quelques microns, et est généralement constituée d'un ensemble de couches formant des puits et des barrières quantiques. Les couches sont classiquement en GaInAsP ou en AIGaInAs; É Un second substrat 12 en matériau semi-conducteur dopé p. Ce second substrat est également en lnP et il recouvre complètement les faces latérales et la face supérieure de la partie active 10; É Une électrode inférieure 13 disposée sous le premier substrat 10 et une électrode supérieure 14 disposée sur le second substrat 12. Les électrodes amènent le courant nécessaire au fonctionnement du laser. Cette configuration permet d'assurer, à la fois: É Un confinement des porteurs injectés dans le ruban si la différence de largeur de bande interdite entre le matériau du premier substrat et celui du second substrat est suffisante; É Un guidage bidirectionnelle de la lumière si la différence d'indice optique entre le matériau du premier substrat et celui du second substrat est également suffisante. L'intérêt de cette configuration géométrique est d'obtenir des lasers à très faible courant de seuil et à très grande vitesse de commutation. Depuis l'apparition de ce type de structure dans les années 1980, des développements technologiques ont permis d'améliorer les performances de ce type de laser. On utilise généralement des structures comportant des couches semi-isolantes. On trouvera des descriptions de ce type de structure dans le brevet français FR 91 04636. Un schéma d'une telle structure est représenté en figure 3. II comprend essentiellement: É Un premier substrat 10 en matériau semi-conducteur dopé n, généralement en InP; É Une partie active 11 formée par un ruban de section droite rectangulaire, la face inférieure de cette partie active 15 reposant sur le premier substrat 10; É une couche de confinement latéral 15 entourant les faces latérales du ruban. Cette couche 15 est en matériau semiconducteur semi-isolant, généralement en InP dopé Fe; É une couche de confinement vertical 16, recouvrant la face supérieure de la partie active 10, ladite couche 16 en matériau semi-conducteur dopé p. Le dopant est généralement le zinc. É Une électrode inférieure 13 disposée sous le premier substrat et une électrode supérieure 14 disposée sur la couche de confinement vertical 16 et sur la couche de confinement latéral 15. Ces électrodes amènent le courant nécessaire au fonctionnement du laser. Ce type de laser est encore appelé SI BH, acronyme de Semi-Insulating Burried Heterostructure. Bien entendu, dans les dispositifs ILM, la section laser et la section modulateur ont la même structure enterrée. On obtient ainsi des dispositifs ayant de très bonnes performances en terme de dissipation thermique, de pertes optiques, de stabilité des modes optiques et de fiabilité. De plus, l'intégration des deux fonctions d'émission et de modulation dans un composant unique permet de réduire les coûts de façon substantielle. Cependant, un laser de type SI BH présente un courant de fuite latéral important dû à une décroissance rapide de la résistivité de la couche de confinement latéral lorsque l'on applique une tension positive sur la structure. Cet effet est largement connu et décrit. Il résulte de I'interdiffusion des dopants p de la couche de confinement vertical et des dopants de la couche de confinement latéral semi-isolante pendant l'étape de réalisation de la couche de confinement vertical. Ce courant de fuite dégrade de façon sensible les performances du laser. Il existe différentes techniques pour tenter de réduire ce problème. On citera: É La réduction de la surface de la structure active pendant l'étape de gravure latérale de la structure ou l'augmentation de l'épaisseur de la couche de confinement vertical afin de conserver une surface suffisamment résistive. Ces solutions ne permettent pas, cependant, de supprimer complètement le courant de fuite; É L'utilisation de couches de blocage, empêchant la diffusion des dopants p. Malheureusement, dans le cas d'un dispositif ILM, cette technologie accroît la capacité parasite de la section de modulation qui devient trop importante pour une utilisation à haut débit; É L'utilisation d'autres types de dopants comme le Ruthénium qui présentent les inconvénients d'être difficiles à mettre en oeuvre dans les équipements de croissance épitaxiale et dont l'efficacité n'a pas été prouvée dans les conditions d'utilisation du laser. É L'utilisation d'autres types de structures comme les structures de type PN-BH, acronyme anglo-saxon signifiant P-type N-type Buried Heterostructure, comportant une couche de confinement vertical tronquée. Cependant, ces structures qui ont de bonnes performances font appel à un processus de fabrication complexe comportant des étapes supplémentaires de croissance épitaxiale et de tronçonnement de la couche de confinement vertical, difficiles à maîtriser parfaitement. Cette technologie conduit également à des structures dont la capacité parasite trop importante n'autorise pas une utilisation haut débit. L'objet de l'invention est de proposer un composant intégré de type ILM comprenant au moins une section laser d'émission et une section de modulation comportant une structure de type SI BH technologiquement bien maîtrisée et ne présentant ni courant de fuite ni capacité parasite importants. Ainsi, un dispositif selon l'invention permet d'atteindre des performances importantes, compatibles des télécommunications numériques haut débit tout en ne présentant pas de difficultés de réalisation particulière. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif optoélectronique, de type à laser et modulateur intégré comportant une section laser et une section de modulation réalisées dans une structure commune de type P. I.N, ladite structure comprenant successivement un substrat en matériau semi-conducteur dopé n, une zone active enterrée, une couche de confinement vertical dopé p, les faces latérales de la zone active étant entourées par une couche de confinement latéral semi-isolante en matériau semi-conducteur dopé, caractérisé en ce que la partie de la structure appartenant à la section laser comporte une couche bloquante en matériau semi-conducteur dopé n disposée entre la couche de confinement latéral semi-isolante et la couche de confinement vertical. Avantageusement, le substrat, la couche de confinement vertical, la couche de confinement latéral et la couche bloquante sont essentiellement réalisés dans un premier matériau semi-conducteur dont les composants appartiennent aux groupes III et V de la classification périodique. Plus précisément, la couche bloquante peut être réalisée en InP (Phosphure d'Indium), en InGaAsP (Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore) ou en InAlAs (Indium-Aluminium-Arsenic), la zone active étant réalisée en InGaAsP (Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore). Avantageusement, les dopages du substrat et de la couche de confinement vertical sont de l'ordre de 1018 atomes/centimètres3, le dopage de la couche de confinement latéral est de 1017 atomes/centimètres3 et le dopage de la couche bloquante est de l'ordre de 1018 atomes/centimètres3. Avantageusement, la largeur de la zone active vaut environ 1,5 micron et l'épaisseur de la structure commune vaut quelques microns, l'épaisseur de la couche bloquante est, quand à elle, inférieure au micron. Avantageusement, la structure comporte une couche écran ou couche tampon dite couche buffer en terminologie anglo-saxonne disposée entre le substrat et la couche active, ladite couche étant également réalisée en Phosphure d'Indium (InP). L'invention concerne également un procédé de réalisation d'un dispositif opto-électronique, de type à laser et modulateur intégré comportant au moins l'une des caractéristiques précédentes. Ledit procédé comporte au moins les étapes suivantes: É Etape 1: Réalisation sur le substrat de la zone active au moyen d'une première croissance épitaxiale et gravure de ladite zone; É Etape 2: Réalisation de la couche de confinement latéral semi- isolante au moyen d'une seconde croissance épitaxiale; É Etape 5: Réalisation de la couche de confinement vertical dopée P au moyen d'une troisième croissance épitaxiale; caractérisé en ce que le procédé de réalisation comporte, en outre, les deux étapes supplémentaires suivantes réalisées successivement 25 entre la seconde étape et la cinquième étape qui sont: É Etape 3: réalisation de la couche bloquante sur l'intégralité de la couche de confinement latéral semi-isolante; É Etape 4: suppression de la couche bloquante dans la zone de la structure correspondant à la section de modulation. Avantageusement, l'étape 4 du procédé est réalisé par gravure chimique ou mécanique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non 35 limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles: É La figure 1 représente le schéma de principe d'un dispositif opto-électronique de type ILM; É La figure 2 représente une vue en coupe d'un laser à ruban enterré de type BRS; É La figure 3 représente une vue en coupe d'un laser à ruban enterré de type BRS à couche semi-isolante; É La figure 4 représente une première vue en coupe d'un dispositif ILM selon l'invention; É La figure 5 représente une seconde vue en coupe dans la 10 section laser d'un dispositif ILM selon l'invention; É La figure 6 représente une troisième vue en coupe dans la section modulateur d'un dispositif ILM selon l'invention. La vue en coupe de la figure 4 représente un dispositif de type ILM selon l'invention comprenant une section laser et une section de modulation. Il comprend essentiellement une structure commune de type P.I.N, ladite structure comprenant successivement: É un substrat 10 en matériau semiconducteur dopé n, É une zone active enterrée 11 formée par un ruban de section 20 droite rectangulaire, É une couche de confinement vertical 16 dopé p, les faces latérales de la zone active étant entourées par une couche de confinement latéral semi-isolante en matériau semi-conducteur dopé, non représentée sur la figure. La section laser comporte une couche bloquante 17 en matériau semiconducteur dopé n disposée entre la couche de confinement latéral semiisolante et la couche de confinement vertical. Le substrat, la couche de confinement vertical, la couche de confinement latéral et la couche bloquante sont essentiellement réalisées dans un premier matériau semi-conducteur dont les composants appartiennent aux groupes III et V de la classification périodique. A titre d'exemple, ledit premier matériau est du Phosphure d'Indium (InP). les dopages du substrat et de la couche de confinement vertical sont de l'ordre de 1018 atomes/centimètres3 et le dopage de la couche de confinement latéral est de 1017 atomes/centimètres3. La structure est organisée en deux sections 1 et 2 pilotées par deux jeux d'électrodes indépendantes 130, 140 et 131, 141 disposées respectivement sur la face inférieure du substrat 10 et la face supérieure de la couche de confinement vertical 16. Les électrodes 130 et 131 peuvent être reliées entre elles par une terre commune. A titre d'exemple, ces électrodes comprennent un première couche conductrice qui peut être en InGaAs dopé p. L'épaisseur de cette couche est inférieure au micron et son dopage est de l'ordre de 1019 atomes/centimètres3. Sur cette première couche, on dépose le contact électrique métallique proprement dit. La section 1 correspond à la section laser et la section 2 correspond à la section de modulation. La section laser 1 comporte une couche bloquante 17 en matériau semi-conducteur dopé n disposée entre la couche de confinement latéral semi-isolante et la couche de confinement vertical 16. Les figures 5 et 6 représentent deux vues en coupe du dispositif de la figure 4 dans deux plans perpendiculaires à celui de la figure 4. Ces vues permettent de mieux préciser l'agencement interne des différentes couches de la structure. Sur ces vues en coupe, la partie basse de la structure comportant les électrodes 130 et 131 n'est pas représentée. Sur les figures 5 et 6, la zone active 111 est enterrée au sein de la structure. Sa face inférieure est en contact avec le substrat 10. Ses faces latérales sont en contact avec la couche de confinement latéral semi-isolante 15, sa face supérieure est en contact avec la couche de confinement vertical 16. L'épaisseur totale de la structure commune vaut quelques microns. La largeur de la zone active vaut environ 1,5 micron et son épaisseur est inférieure au micron. La zone active comporte nécessairement une couche 111 de matériau actif qui peut être, par exemple, InGaAsP (Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore) ou être une combinaison de la famille de matériaux AIInGaAsP. (Aluminium-Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore). La composition du matériau actif détermine la longueur d'onde d'émission du laser, généralement située dans le proche infra-rouge pour des applications en télécommunications. Elle peut cependant comporter d'autres couches comme une couche buffer ou une couche de protection 112, la couche buffer 110, en raison de son mode de croissance possède une qualité cristalline supérieure, elle est également réalisée en Phosphore d'Indium (InP). Comme indiqué sur la figure 5, la couche bloquante de la section laser est disposée de part et d'autre de la face supérieure de la zone active, entre la couche de confinement latéral semi-isolante 15 et la couche de confinement vertical 16. La couche bloquante est réalisée en matériau semi-conducteur dopé n qui peut être, par exemple, du phosphure d'Indium (InP) ou de l'InGaAsP (Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore) ou de l'InAlAs (Indium-AluminiumArsenic) ou une combinaison de la famille des matériaux AlInGaAsP (Aluminium-Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore). Le dopage de la couche bloquante est de l'ordre de 101$ atomes/centimètres3. Son épaisseur est typiquement de quelques dixièmes de micron. La couche bloquante limite l'interdiffusion des dopants entre les couches de confinement vertical et latéral 15 et 16. Elle permet de préserver le caractère semi-isolant de la couche de confinement latéral sans introduire de capacités parasites ou de résistances supplémentaires. Comme indiqué sur la figure 6, la couche bloquante est limitée à la section laser, la section de modulation ne comportant pas de couche bloquante. Une isolation ionique assure la frontière entre la section laser et la section de modulation. On élimine ainsi toute capacité parasite dans la section de modulation. La réalisation d'un dispositif selon l'invention ne présente pas de difficulté particulière. Il comporte essentiellement les étapes suivantes: É Etape 1: Réalisation sur le substrat de la zone active au moyen d'une première croissance épitaxiale puis gravure de façon à laisser subsister un mésa central comportant la zone active finale; É Etape 2: Réalisation de la couche de confinement latéral semiisolante au moyen d'une seconde croissance épitaxiale; É Etape 3: Réalisation de la couche bloquante sur l'intégralité de la couche de confinement latéral semi-isolante; É Etape 4: Suppression de la couche bloquante dans la zone de la structure correspondant à la section de modulation. Cette suppression peut être réalisée soit par attaque chimique, soit par gravure mécanique ou sèche. La précision requise est de l'ordre de quelques centaines de nanomètres. É Etape 5: Réalisation de la couche de confinement vertical semi-isolante au moyen d'une troisième croissance épitaxiale; É Etape 6: Réalisation des électrodes de contact. La réalisation des couches par croissance épitaxiale et leur délimitation par gravure chimique ou mécanique fait partie des connaissances de l'homme du métier. On trouvera des exemples de ce type de procédés dans les brevets français FR 2 675 634 et FR 2 820 891 | Le domaine de l'invention est celui des dispositifs d'émission optique intégrés comportant une section laser d'émission et une section de modulation de la puissance optique émise par le laser, dispositifs appelés ILM, acronyme anglo-saxon de Integrated Laser Modulator.L'invention a pour objet un dispositif ILM comportant une section laser (1) et une section de modulation (2) réalisées dans une structure commune de type P.I.N, ladite structure comprenant successivement un substrat (10) en matériau semi-conducteur dopé n, une zone active (11) enterrée, une couche de confinement vertical (16) dopé p et une couche de confinement latéral (15) semi-isolante, la partie de la structure appartenant à la section laser comportant une couche bloquante (17) en matériau semi-conducteur dopé n disposée entre la couche de confinement latéral semi-isolante et la couche de confinement vertical de façon à réduire le courant de fuite existant entre lesdites couches. On améliore ainsi les performances et la fiabilité du dispositif final. | 1. Dispositif opto-électronique, de type à laser et modulateur intégré comportant une section laser (1) et une section de modulation (2) réalisées dans une structure commune de type P.I.N, ladite structure comprenant successivement un substrat (10) en matériau semi-conducteur dopé n, une zone active enterrée (11), une couche de confinement vertical (16) dopé p, les faces latérales de la zone active étant entourées par une couche de confinement latéral (15) semi-isolante en matériau semiconducteur dopé, caractérisé en ce que la partie de la structure appartenant à la section laser comporte une couche bloquante (17) en matériau semi- conducteur dopé n disposée entre la couche de confinement latéral (15) semi-isolante et la couche de confinement vertical (16). 2. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que le substrat (10), la couche de confinement vertical (16), la couche de confinement latéral (15) et la couche bloquante (17) sont essentiellement réalisés dans un premier matériau semi-conducteur dont les composants appartiennent aux groupes III et V de la classification périodique. 3. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que la couche bloquante (17) est réalisée en Phosphure d'Indium (InP). ou en InGaAsP (Indium-Gallium-Arsenic-Phosphore) ou en InAlAs (IndiumAluminium-Arsenic) ou en une combinaison de la famille de matériaux AlInGaAsP. 4. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que la zone active (11) est réalisée en InGaAsP (Indium-GalliumArsenic-Phosphore) ou en une combinaison de la famille de matériaux AlInGaAsP. 5. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que la largeur de la zone active (11) vaut environ 1,5 micron et l'épaisseur de la structure commune vaut quelques microns. 6. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche bloquante est inférieure au micron. 7. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que la structure comporte une couche écran disposée entre le substrat et la couche active, ladite couche étant également réalisée en Phosphore d'Indium (InP). 8. Procédé de réalisation d'un dispositif opto-électronique, de type à laser et modulateur intégré selon l'une des précédentes et 15 comportant au moins les étapes suivantes: É Etape 1: Réalisation sur le substrat (10) de la zone active (11) au moyen d'une première croissance épitaxiale et gravure; É Etape 2: Réalisation de la couche de confinement latéral (15) semi-isolante au moyen d'une seconde croissance épitaxiale; É Etape 5: Réalisation de la couche de confinement vertical (16) semi-isolante au moyen d'une troisième croissance épitaxiale; caractérisé en ce que le procédé de réalisation comporte, en outre, les deux étapes supplémentaires suivantes réalisées entre la seconde étape et la cinquième étape qui sont: É Etape 3: réalisation de la couche bloquante (17) sur l'intégralité de la couche de confinement latéral semi- isolante (15) ; É Etape 4: suppression de la couche bloquante dans la zone de la structure correspondant à la section de modulation (2). 9. Procédé de réalisation selon la 8, caractérisé en ce que l'étape 4 du procédé est réalisé par gravure chimique ou mécanique. | H | H01 | H01L,H01S | H01L 33,H01S 5 | H01L 33/00,H01S 5/227 |
FR2890244 | A1 | PROCEDE DE SOUDAGE ELECTRIQUE ET DISPOSITIF DE DECONNEXION D'UNE BATTERIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE | 20,070,302 | La présente invention concerne un procédé de soudage électrique de deux languettes conductrices et un dispositif de déconnexion d'une batterie d'un véhicule automobile. Un tel dispositif permet de déconnecter la batterie afin de protéger les différents organes électriques du véhicule alimentés par cette batterie, notamment lors d'un court circuit provoqué par un dysfonctionnement d'un organe électrique ou un accident du véhicule. On connaît déjà dans l'état de la technique un procédé de soudage électrique de deux languettes conductrices, du type dans lequel on superpose les languettes de façon à définir sur ces deux languettes deux zones de contact en vis-à-vis, l'une des deux zones de contact étant délimitée par un bossage d'entretoisement avec l'autre zone de contact. De façon connue en soi, le soudage électrique est réalisé par passage de courant dans les deux languettes conductrices à souder. Ce courant provoque un échauffement important des zones de contact par effet Joule conduisant à la fusion du bossage et à la formation de la soudure. Cependant, pour obtenir une soudure de qualité, la distance d'entretoisement des deux languettes, imposée par la hauteur du bossage d'entretoisement, doit être au moins égale à une valeur minimale, en général 0,7 mm. En effet, une distance trop faible entre les deux languettes entraîne, par un effet d'arcage, un jaillissement d'étincelles créant notamment des cratères à proximité des zones de contact. En pratique, pour former un bossage de hauteur minimale de 0,7 mm, il faut lui conférer une surface relativement étendue. Or, plus la surface du bossage est étendue, plus l'énergie se disperse dans le 25 bossage. L'invention a notamment pour but d'améliorer la qualité des soudures électriques de deux languettes conductrices, ceci sans limiter l'efficacité de l'opération de soudage. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de soudage électrique du type précité, caractérisé en ce que l'autre zone de contact est également délimitée par un bossage d'entretoisement, les deux bossages étant en appui d'entretoisement l'un contre l'autre. Ainsi, en choisissant un bossage de 0,35 mm de hauteur pour délimiter la zone de contact de chacune des deux languettes, la distance d'entretoisement des deux languettes est égale au double de cette hauteur, c'est-à-dire à 0,7 mm. Dans ce cas, l'effet d'arcage est très limité, voire inexistant. De préférence, les deux bossages ont des formes générales oblongues et s'étendent suivant des directions longitudinales correspondantes croisées. Les formes oblongues permettent de tenir compte des tolérances de positionnement des deux bossages l'un par rapport à l'autre, tout en maintenant des zones de contact des 5 deux bossages relativement peu étendues. Par exemple, pour une hauteur de chaque bossage de 0,35 mm, les zones de contact sont d'environ 0,8 mm2. Un procédé de soudage électrique selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: les deux bossages s'étendent suivant des directions longitudinales correspondantes croisées sensiblement à angle droit; - le soudage est réalisé par passage d'un courant entre deux électrodes; - les électrodes comportent chacune une extrémité de soudage en forme générale de pointe, les électrodes étant appliquées sur les deux languettes de sorte que leurs extrémités de soudage convergent dans le même sens; - l'extrémité de soudage d'une des électrodes converge sensiblement vers le croisement des directions longitudinales des bossages. L'invention a encore pour objet un dispositif de déconnexion d'une batterie d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend - des moyens de raccordement électrique à un organe électrique, et - un organe fusible, les moyens de raccordement et l'organe fusible étant reliés électriquement entre eux par au moins des première et deuxième languettes reliées respectivement aux moyens de raccordement et à l'organe fusible, les languettes conductrices étant soudées 25 électriquement entre elles par un procédé tel que défini ci-dessus. Le dispositif de déconnexion d'une batterie peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la deuxième languette est venue de matière avec l'organe fusible; - l'organe fusible a une forme générale plane et comporte une zone fusible 30 amincie de section réduite associée à la seconde languette; - l'organe fusible comprend plusieurs languettes et au moins autant de zones fusibles amincies de section réduite; - le dispositif comprend de plus un cadre en plastique de rigidification de l'organe fusible, ce cadre étant surmoulé sur l'organe fusible; - le dispositif comprend de plus un cadre en plastique de rigidification de l'organe fusible, ce cadre étant riveté sur l'organe fusible. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un dispositif de déconnexion d'une batterie d'un véhicule automobile selon l'invention; - la figure 2 est une vue de côté d'une languette conductrice du dispositif représenté sur la figure 1; - la figure 3 est une vue de détail de la partie cerclée 3 de la figure 2, à échelle agrandie; - la figure 4 est une vue de dessus d'un organe fusible du dispositif représenté sur la figure 1; - la figure 5 est une vue de détail de la partie cerclée 5 de la figure 4, à échelle agrandie; - la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la figure 5; - la figure 7 est une vue de deux languettes conductrices du dispositif représenté sur la figure 1, soudées par le procédé selon l'invention. On a représenté sur la figure 1 un dispositif de déconnexion d'une batterie d'un véhicule automobile, désigné par la référence générale 10. Dans l'exemple décrit, le dispositif 10 comprend un boîtier étanche 12 comprenant un corps 14 en plastique. Le corps 14 comprend une paroi latérale 16, de contour de forme générale rectangulaire, un fond 18 et une ouverture d'accès obturable 19 délimitée par le contour de la paroi 16. Le dispositif 10 comprend encore des moyens 20 de raccordement électrique à un organe électrique (non représenté). Par exemple, l'organe électrique peut être la batterie du véhicule automobile. Le dispositif 10 comporte un organe fusible 22. L'organe fusible 22 a une forme générale plane. De préférence, l'organe fusible 22 comprend au moins une zone fusible Z amincie de section réduite. L'organe fusible 22 est formé, par exemple, dans un matériau métallique en alliage de cuivre étamé. Par ailleurs, afin de rigidifier l'organe fusible 22, le dispositif 10 peut comprendre un cadre 23 en plastique, ce cadre 23 étant surmoulé sur l'organe fusible 22. En variante, le cadre en plastique 23 est riveté sur l'organe fusible 22. Les moyens de raccordement 20 et l'organe fusible 22 sont reliés électriquement entre eux par au moins des première 24 et deuxième 26 languettes métalliques conductrices. Les languettes 24 et 26 sont respectivement reliées aux moyens de raccordement 20 et à l'organe fusible 22 et sont soudées entre elles par un procédé selon l'invention. A cet effet, les languettes 24 et 26 comprennent chacune des bossages d'entretoisement qui seront décrits plus en détail par la suite. On a représenté sur la figure 2, une languette conductrice 24 destinée à être reliée aux moyens de raccordement 20. On voit que la languette 24 est pliée deux fois en Cl et en C2 sensiblement à angle droit de façon à délimiter des première 27 et deuxième 28 extrémités de forme générale plane et rectangulaire, sensiblement parallèles. La première extrémité 27 s'étend à travers la paroi 16 du corps 14 afin d'établir une connexion électrique avec les moyens de raccordement 20. La deuxième extrémité 28 de la languette 24 est soudée à la languette 26 de l'organe fusible 22. Sur la figure 4, on voit que l'organe fusible 22 comporte plusieurs languettes conductrices 26 et au moins autant de zones Z amincies de section réduite. De préférence, chaque languette conductrice 26 est venue de matière avec l'organe fusible 22 et est associée à une zone Z amincie de section réduite de l'organe fusible 22. Ainsi, on voit que chaque zone Z amincie de section réduite est prolongée par une languette 26. On voit sur les figures 2 (partie cerclée 3) et 3 que chaque languette 24 comprend un bossage d'entretoisement 30 ménagé sur la deuxième extrémité 28 de cette languette 24. Le bossage 30 a., dans l'exemple décrit, une hauteur H1 de 0,35 mm. De préférence, le bossage 30 a une forme générale oblongue. On voit sur les figures 4 à 6 que la languette 26 comporte un bossage 32 ayant de 25 préférence une forme générale oblongue. Le bossage 32 a, dans l'exemple décrit, une hauteur H2 de 0,35 mm. De préférence, les languettes 24 et 26 sont en appui sur le fond 18 ou sur une partie surélevée de ce fond 18. Conformément au procédé de soudage selon l'invention, on superpose les deux languettes 24 et 26 de façon à définir sur ces languettes deux zones de contact 34 et 36 en vis à vis, représentées respectivement sur les figures 2 et 6, délimitées respectivement par les bossages d'entretoisement 30 et 32. Ainsi, les deux bossages d'entretoisement 30 et 32 sont en appui d'entretoisement l'un contre l'autre de manière à maintenir une distance d'entretoisement entre les deux 35 languettes 24 et 26 superposées. La distance d'entretoisement des deux languettes 24 et 26 est égale à la somme des hauteurs H1 et H2 des bossages 30 et 32. Dans cet exemple, comme les bossages 30 et 32 ont 0,35 mm de hauteur, la distance d'entretoisement a une valeur de 0,7 mm. De préférence, comme les bossages 30 et 32 ont des formes générales oblongues, les bossages 30 et 32 s'étendent suivant des directions longitudinales correspondantes croisées. De ce fait, en croisant les directions longitudinales des formes oblongues des bossages 30 et 32, on peut tenir compte des tolérances mécaniques de positionnement des deux bossages 30 et 32 l'un par rapport à l'autre, lors de la superposition des deux languettes 24 et 26. De préférence, les deux bossages 30 et 32 s'étendent suivant des directions longitudinales croisées sensiblement à angle droit, comme illustré sur la figure 7. Le soudage électrique des deux languettes 24 et 26 est réalisé par passage d'un courant entre deux électrodes (non représentées). De façon classique, les deux électrodes comportent chacune une extrémité de soudage en forme générale de pointe. Les électrodes sont introduites dans le boîtier 12, par exemple, par l'ouverture 19, et sont appliquées sur les languettes 24 et 26 de sorte que leurs extrémités de soudage convergent dans le même sens. Les extrémités de soudage sont appliquées, par exemple, l'une dans la zone El de la languette 24 et l'autre dans la zone E2 de la languette 26 (voir figure 7). Ces zones El et E2 sont décalées parallèlement au fond 18 du boîtier 12. De préférence, comme on le voit sur la figure 7, l'extrémité de soudage de l'électrode appliquée en E2, converge sensiblement vers le croisement des directions longitudinales des bossages 30 et 32. Ainsi, le passage du courant dans les deux languettes 24 et 26 provoque un échauffement par effet joule, notamment dans les zones de contact délimitées par les deux bossages 30 et 32 en appui d'entretoisement. Cet échauffement provoque la fusion des bossages 30 et 32 des deux languettes 24 30 et 26. Comme la distance d'entretoisement des deux languettes 24 et 26 est au moins égale à 0,7 mm, l'effet d'arcage, à l'origine de certains défauts de soudure, est très limité, voire inexistant. On obtient de ce fait une soudure de qualité | Dans ce procédé, on superpose les languettes (24, 26) de façon à définir sur ces deux languettes deux zones de contact en vis-à-vis. L'une des deux zones de contact est délimitée par un bossage d'entretoisement avec l'autre zone de contact. L'autre zone de contact est également délimitée par un bossage d'entretoisement (30, 32). Les deux bossages (30, 32) sont en appui d'entretoisement l'un contre l'autre. Le dispositif (10) comprend des moyens (20) de raccordement électrique à un organe électrique et un organe fusible (22). Les moyens de raccordement (20) et l'organe fusible (22) sont reliés électriquement entre eux par au moins des première (24) et deuxième (26) languettes reliées respectivement aux moyens de raccordement (20) et à l'organe fusible (22). Les languettes conductrices (24, 26) sont soudées électriquement entre elles par le procédé selon l'invention. | 1. Procédé de soudage électrique de deux languettes conductrices (24, 26), du type dans lequel on superpose les languettes (24, 26) de façon à définir sur ces deux languettes deux zones de contact (34, 36) en vis-àvis, l'une des deux zones de contact étant délimitée par un bossage d'entretoisement (30, 32) avec l'autre zone de contact, caractérisé en ce que l'autre zone de contact est également délimitée par un bossage d'entretoisement (30, 32), les deux bossages (30, 32) étant en appui d'entretoisement l'un contre l'autre. 2. Procédé de soudage selon la 1, dans lequel les deux bossages (30, 32) ont des formes générales oblongues et s'étendent suivant des directions longitudinales correspondantes croisées. 3. Procédé de soudage selon la 2, dans lequel les deux bossages (30, 32) s'étendent suivant des directions longitudinales correspondantes croisées sensiblement à angle droit. 4. Procédé de soudage selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le soudage est réalisé par passage d'un courant entre deux électrodes. 5. Procédé de soudage selon la 4, dans lequel les électrodes comportent chacune une extrémité de soudage en forme générale de pointe, les électrodes étant appliquées sur les deux languettes (24, 26) de sorte que leurs extrémités de soudage convergent dans le même sens. 6. Procédé de soudage électrique selon la 5, dans lequel l'extrémité de soudage d'une des électrodes converge sensiblement vers le croisement des directions longitudinales des bossages (30, 32). 7. Dispositif de déconnexion d'une batterie d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend - des moyens (20) de raccordement électrique à un organe électrique, et un organe fusible (22), les moyens de raccordement (20) et l'organe fusible (22) étant reliés électriquement entre eux par au moins des première (24) et deuxième languettes (26) reliées respectivement aux moyens de raccordement (20) et à l'organe fusible (22), les languettes conductrices (24, 26) étant soudées électriquement entre elles par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel la deuxième languette (26) est venue de matière avec l'organe fusible (22). 9. Dispositif selon la 7 ou 8, dans lequel l'organe fusible (22) a une forme générale plane et comporte une zone fusible (Z) amincie de section réduite associée à la seconde languette (26). 10. Dispositif selon la 9, dans lequel l'organe fusible (22) comprend plusieurs languettes (26) et au moins autant de zones fusibles (Z) amincies de section réduite. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, comprenant de plus un cadre en plastique (23) de rigidification de l'organe fusible (22), ce cadre (23) étant surmoulé sur l'organe fusible (22). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, comprenant de plus un cadre en plastique (23) de rigidification de l'organe fusible (22), ce cadre (23) étant riveté sur l'organe fusible (22). | H | H01 | H01R | H01R 4,H01R 13 | H01R 4/02,H01R 4/58,H01R 13/68 |
FR2899238 | A1 | INSTALLATION DE GAZEIFICATION DE BIOMASSE AVEC DISPOSITIF DE CRAQUAGE DES GOUDRONS DANS LE GAZ DE SYNTHESE PRODUIT | 20,071,005 | La présente invention concerne une installation de gazéification de biomasse présentant un nouveau dispositif d'épuration du gaz de synthèse produit en sortie de la zone ou chambre de gazéification de celle-ci. Dans le cadre du développement durable, la valorisation de la biomasse qui est, par définition, une source d'énergie renouvelable, occupe une place très importante. Cette valorisation peut se faire par combustion, par fermentation, ou bien par pyrolyse et gazéification. Parmi ces différentes possibilités, la gazéification de la biomasse, c'est-à-dire sa transformation en un gaz combustible, est particulièrement intéressante car elle permet la production, non seulement de chaleur, mais également d'énergie électrique dans des installations appelées co-générateurs . Le gaz obtenu, lorsqu'il a un pouvoir calorifique suffisant, peut en effet être utilisé en tant que carburant pour faire fonctionner un moteur à combustion interne ou une turbine à gaz, reliés à un alternateur. L'utilisation du gaz de synthèse obtenu par gazéification de la biomasse nécessite toutefois une épuration préalable de celui-ci afin de le débarrasser des particules de cendre et de goudron formées et entraînées dans la conduite d'évacuation. Cette épuration entraîne des surcoûts importants d'investissement et de maintenance. Le gaz de synthèse subit en effet une succession d'opérations assez complexes comprenant le refroidissement dans un échangeur de chaleur, un filtrage, généralement dans un filtre à manches, et un lavage dans une tour de lavage. L'échange de chaleur a pour fonction de refroidir le gaz de la température de fonctionnement de la chambre de gazéification (environ 850 C) à environ 150 C afin de le rendre compatible avec le système de filtration. L'échangeur de chaleur est obstrué à intervalles réguliers par des bouchons de suie et de goudron qui viennent se condenser sur les parois des tubes. Le système de filtration à manches est également très complexe : les filtres à manches sont préalablement recouverts de chaux afin d'éviter le colmatage des manches par les goudrons et particules volantes. A intervalles réguliers, le filtre doit être nettoyé par soufflage en sens inverse afin de décoller la couche de chaux souillée, puis de la chaux propre doit être appliquée. Enfin, l'étape de lavage se fait généralement par passage du gaz dans un solvant organique, par exemple de l'ester méthylique de colza (biodiesel), où la plus grande partie des goudrons restants est dissoute et retenue. Le solvant de lavage chargé en impuretés doit être régulièrement remplacé. La mauvaise connaissance des mécanismes de formation des goudrons et la carence de solutions industrielles satisfaisantes constituent actuellement le principal verrou au développement de la gazéification. Dans le cadre de ses recherches visant à améliorer la rentabilité économique des procédés de gazéification connus, la Demanderesse a trouvé un moyen relativement simple permettant de réduire considérablement la teneur en goudrons et en particules du gaz de synthèse, avant de le soumettre aux opérations de nettoyage indiquées ci-dessus. L'intervalle entre deux nettoyages de l'échangeur de chaleur, du filtre à manches et de la tour de lavage peut ainsi être considérablement allongé, ou bien il peut être envisagé de supprimer totalement une ou plusieurs de ces étapes de post-traitement du gaz de synthèse. Ce moyen de nettoyage du gaz de synthèse chargé en goudron et particules de cendre, consiste à exposer ledit gaz, de préférence avant refroidissement et avant toute autre opération d'épuration, à un craquage thermique des goudrons, éventuellement couplé à un craquage catalytique, en faisant passer la conduite d'évacuation véhiculant le gaz de synthèse dans une enceinte très chaude portée à une température suffisante pour décomposer une fraction importante des goudrons en composé gazeux. La présente invention a par conséquent pour objet une installation de gazéification de biomasse comportant au moins une zone de combustion ou chambre de combustion alimentée à sa base par un flux continu de biomasse et par un flux continu de gaz de combustion, dans laquelle a lieu la combustion d'une partie de la biomasse fournie au procédé en vue de la production de l'énergie thermique nécessaire à la gazéification de l'autre partie de la biomasse fournie au procédé, et une zone de gazéification ou une chambre de gazéification alimentée à sa base par un gaz réducteur, dans laquelle a lieu la gazéification proprement dite de la biomasse en gaz de synthèse, et une conduite d'évacuation sortant de la zone ou chambre de gazéification, et qui est caractérisée par le fait que le gaz de synthèse produit dans la zone de gazéification ou chambre de gazéification est soumis à une étape d'épuration par passage de la conduite d'évacuation véhiculant ledit gaz de synthèse, dans une enceinte chaude présentant une température supérieure à celle de la zone de gazéification ou de la chambre de gazéification, de manière à y absorber par échange thermique la chaleur nécessaire au craquage d'au moins une partie du goudron contenu dans le gaz de synthèse. L'installation de gazéification selon l'invention peut être un gazéificateur vertical classique comportant une enceinte unique dont la partie inférieure correspond à la zone de combustion où est brûlée une partie de la biomasse, et dont la partie supérieure constitue la zone de gazéification de la biomasse n'ayant pas été brûlée dans la zone de combustion. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention l'installation de gazéification de biomasse est 20 une installation à lit circulant comportant - une chambre de gazéification alimentée à sa base, d'une part, par un flux continu de biomasse à gazéifier et, d'autre part, par un flux continu de gaz réducteur, - une chambre de combustion alimentée à sa base, d'une 25 part, par un flux continu de biomasse provenant de la chambre de gazéification et, d'autre part, par un flux continu de gaz oxydant, - un milieu caloporteur circulant en continu d'une chambre à l'autre en passant par un siphon supérieur et un siphon 30 inférieur reliant les deux chambres de manière à permettre le passage dudit milieu caloporteur tout en interdisant le passage des gaz contenus dans celui-ci, - une conduite d'évacuation des gaz de combustion partant de la partie supérieure de la chambre de combustion, et - une conduite d'évacuation du gaz de synthèse produit par gazéification de la biomasse dans la chambre de gazéification. Dans ce mode de réalisation préféré, le gaz de synthèse produit dans la chambre de gazéification est soumis à une étape d'épuration par passage de la conduite d'évacuation véhiculant ledit gaz de synthèse, dans une enceinte chaude présentant une température supérieure à celle de la chambre de gazéification, de manière à Y absorber par échange thermique la chaleur nécessaire au craquage d'au moins une partie du goudron contenu dans le gaz de synthèse. On comprendra qu'un tel système de chauffage du gaz de synthèse immédiatement en aval de la chambre de gazéification peut être ajouté très facilement à n'importe quelle installation de gazéification existante sans nécessiter d'importantes modifications de structure de celle-ci. Il est connu que l'efficacité du craquage des goudrons est directement liée à la température de craquage. Plus celle-ci est élevée, plus le craquage est complet. Pour cette raison, la température dans l'enceinte chaude est de préférence au moins égale à 900 C, et en particulier comprise entre 950 C et 1100 C. Bien que la solution la plus facile à mettre en 30 œuvre d'un point de vue mécanique consisterait à faire passer la conduite d'évacuation du gaz de synthèse dans un four prévu à cet effet, chauffé à la température appropriée, cette solution est peu satisfaisante d'un point de vue économique car elle demande un apport d'énergie thermique important qui diminue considérablement la rentabilité globale du procédé. C'est pourquoi la Demanderesse a essayé de trouver des solutions techniques permettant de mettre à profit des sources de chaleur déjà existantes dans l'installation de gazéification. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'enceinte chaude est par conséquent la zone de combustion ou la chambre de combustion de l'installation de gazéification ou une chambre de post-combustion éventuellement présente en aval de la chambre de combustion, autrement dit, on fait passer la conduite d'évacuation du gaz de synthèse, de préférence immédiatement en sortie de la zone de gazéification ou chambre de gazéification, dans la zone de combustion ou chambre de combustion, de préférence dans la partie supérieure de celle-ci où la température est la plus élevée, ou bien dans une chambre de post-combustion présente dans la plupart des installations à lit circulant et destinée à parfaire la combustion et à débarrasser ainsi les gaz de combustion des principaux polluants. Pour que le craquage des goudrons soit le plus efficace et complet possible, il est important d'optimiser l'échange de chaleur entre le gaz de synthèse et l'enceinte chaude, par exemple par un allongement de la durée de séjour du gaz dans la partie de la conduite comprise dans l'enceinte et/ou par une augmentation de la surface d'échange thermique. La Demanderesse a trouvé que ces deux effets pouvaient être obtenus grâce à une conduite d'évacuation qui, dans la partie comprise dans l'enceinte chaude, était conçu comme un siphon rempli d'un milieu liquide à la température de l'enceinte chaude. La signification du terme siphon dans ce contexte n'est pas limitée à une forme particulière de la conduite mais englobe tout système ou dispositif dans lequel deux espaces remplis de gaz sont séparés par un liquide, et qui permet le passage dudit gaz sous pression d'un espace vers l'autre à travers le liquide, avec formation de bulles plus ou moins fines au sein dudit liquide. Le milieu liquide utilisable dans un tel siphon doit résister aux températures élevées du four, de la chambre de combustion ou la chambre de post-combustion, et doit être soit inerte vis-à-vis de la réaction de craquage thermique, soit avoir un effet catalytique facilitant la réaction de craquage. Le milieu liquide est choisi de préférence parmi les métaux fondus et les sels fondus ou encore un mélange de métaux et/ou de sels fondus. On peut citer à titre d'exemples de métaux utilisables en tant que milieu liquide présent dans le siphon les métaux fondus ayant un point de fusion inférieur à 900 C, de préférence le sodium et le plomb. Les sels fondus sont choisis par exemple parmi les sels minéraux et mélanges de sels minéraux ayant un point de fusion inférieur à 900 C, de préférence parmi l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, et un mélange de carbonates de métaux alcalins, en particulier un mélange de carbonate de lithium, de potassium et de sodium. La conduite d'évacuation véhiculant le gaz de synthèse 5 comporte avantageusement, dans sa partie située à l'intérieur de l'enceinte chaude, - des moyens mécaniques augmentant la surface d'échange thermique entre le gaz de synthèse à épurer et la conduite d'évacuation ; il peut s'agir par exemple d'un 10 ensemble de déflecteurs prévus sur la surface intérieure de la paroi de la conduite d'évacuation qui a pour fonction supplémentaire de prolonger le chemin d'écoulement du gaz de synthèse dans la conduite d'évacuation ; 15 - des moyens mécaniques augmentant la surface d'échange thermique entre le gaz de synthèse à épurer et le milieu liquide éventuellement présent dans la conduite ; il peut s'agir par exemple d'une grille, d'une plaque perforée, d'un ensemble de tubes, d'une série 20 d'obstacles, telles que des billes ou particules, ou encore d'un système d'agitation favorisant la formation de fines bulles de gaz à l'intérieur du milieu liquide présent dans le siphon, et/ou - des moyens mécaniques augmentant la surface 25 d'échange thermique entre la conduite d'évacuation et l'enceinte chaude ; il peut s'agir par exemple d'un système d'éléments, tels que des ailettes, faisant saillie à partir de la surface extérieure de la paroi dans l'enceinte chaude. Un exemple de réalisation simple d'un tel système de siphon est représenté sur la figure 2 annexée. Sur cette figure 2, la conduite d'évacuation 6 véhiculant, dans le sens de la flèche A, le gaz de synthèse chargé de goudrons provenant de la chambre de gazéification forme un seul coude vers le bas rempli de milieu liquide 13. Une pluralité de fines conduites 11 dans la partie descendante du coude amènent le gaz de synthèse au fond de la partie ascendante du coude où il est libéré et entre en contact directe avec le milieu liquide 13 avec formation d'un grand nombre de petites bulles 14 qui remontent vers la surface du milieu liquide dans la partie ascendante du coude. La partie ascendante du coude contient un ensemble de déflecteurs 10, horizontaux ou légèrement inclinés, qui empêchent les bulles de gaz de synthèse de remonter directement, dans le sens vertical, vers la surface et prolongent ainsi la durée de vie des bulles 14 et par conséquent le temps de contact direct entre gaz de synthèse et le milieu liquide. La conduite 6 peut également comporter, à n'importe quel endroit situé dans l'enceinte chaude 7, des éléments 12 faisant saillie à partir de la surface extérieure de la conduite et améliorant l'échange thermique entre la conduite 6 et l'enceinte chaude 7. Le craquage du goudron se fait aussi bien dans la pluralité de fines conduites 11, qui peuvent éventuellement être remplies d'un matériau catalytique (non représenté), que dans les fines bulles 14 formées dans la partie ascendante du coude. La mise en contact direct du gaz de synthèse avec le milieu liquide 13 provoquera en outre la rétention d'au moins une partie des particules de cendre. Ces particules, en fonction de la nature et de la température du milieu liquide, resteront en suspension dans le milieu liquide ou bien pourront fondre et/ou se dissoudre dans celui-ci. Il sera par conséquent utile de prévoir un système de nettoyage par recyclage du milieu liquide (non représenté). Le gaz de synthèse débarrassé d'une fraction importante de goudron et de particules de cendre quitte l'enceinte chaude 7 par la conduite d'évacuation dans le sens de la flèche B. L'installation de gazéification de la présente invention est une installation de gazéification indirecte, c'est-à-dire une installation dans laquelle la combustion d'une partie de la biomasse, fournissant l'énergie nécessaire à la réaction de gazéification, a lieu dans une chambre de combustion séparée de la chambre de gazéification. Ce principe de fonctionnement implique généralement l'alimentation de la chambre de combustion avec un gaz oxydant, par exemple l'air ou l'oxygène moléculaire, et l'alimentation de la chambre de gazéification par un gaz réducteur, idéalement de la vapeur d'eau relativement pure qui aboutira à la formation d'un gaz de synthèse constitué essentiellement de monoxyde de carbone et d'hydrogène moléculaire. Les gaz traversant respectivement ces deux chambres, à savoir le gaz oxydant et le gaz de combustion dans la chambre de combustion d'une part, et le gaz réducteur et le gaz de synthèse dans la chambre de gazéification d'autre part, ne se trouvent à aucun moment mélangés, grâce à deux siphons permettant à la fois le passage du milieu caloporteur et la rétention des gaz dans les chambres de combustion et de gazéification. Un exemple concret d'une telle installation de gazéification est celui du cogénérateur fonctionnant dans la ville de Güssing en Autriche. Une telle installation est illustrée à titre d'exemple à la Figure 1 annexée à la présente demande. Cette installation de gazéification comprend une chambre de gazéification 1 alimentée à sa base par un flux continu de biomasse sous forme de particules de bois introduites par une vis sans fin 9. Cette biomasse se mélange progressivement au milieu caloporteur qui remplit la chambre de gazéification. Ce milieu caloporteur est généralement du sable fin ayant éventuellement des propriétés catalytiques de la réaction de gazéification. La plus grande partie de la biomasse mélangée au milieu caloporteur subit une réaction de pyrolyse et de gazéification à une température proche de 850 C avec formation d'un gaz de synthèse constitué essentiellement de CO et de H2, et pollué par des goudrons et des cendres. Une autre partie de la biomasse mélangée au milieu caloporteur, après avoir glissé par gravité le long du fond incliné de la chambre de gazéification 1, traverse un siphon inférieur 4 reliant celle-ci à la chambre de combustion 2. La chambre de gazéification est en outre alimentée par un flux continu de gaz réducteur, généralement de la vapeur d'eau filtrée, introduite par des orifices répartis sur une grande partie du fond de la chambre de gazéification 2. Le gaz de synthèse est évacué par une conduite d'évacuation 6. La chambre de combustion 2 de l'installation est alimentée à sa base, d'une part, par un flux continu de biomasse et de caloporteur provenant de la chambre de gazéification 1 et, d'autre part, par un flux continu de gaz oxydant. Le milieu caloporteur, circule en continu d'une chambre à l'autre en passant par le siphon supérieur 3 et le siphon inférieur 4 qui relient les deux chambres de manière à permettre le passage dudit milieu caloporteur tout en interdisant le passage des gaz contenus dans celui-ci. Il est formé de particules de sable, de préférence de l'olivine ayant un pouvoir catalytique de la réaction de gazéification. A la sortie de la chambre de combustion, un cyclone 8 sépare le milieu caloporteur du gaz de combustion formé et l'envoie dans le siphon supérieur 3 qui l'achemine de nouveau vers la chambre de gazéification 1. Les gaz de combustion quittent l'installation par une conduite d'évacuation 5 qui est avantageusement interrompue par un dispositif de post-combustion (non représenté). L'installation de Güssing est un cogénérateur comportant en outre des moyens de combustion du gaz de synthèse produit, reliés à des alternateurs pour la production d'énergie électrique. La température dans la chambre de combustion est d'environ 950 C. Cette température de la chambre de combustion détermine directement celle de la chambre de gazéification. Elle est avantageusement la plus élevée possible mais est toutefois limitée par le point de fusion des cendres et par une bonne rentabilité globale du procédé. En effet, une température de combustion plus élevée impliquerait la consommation d'une fraction plus importante de biomasse qui n'est alors plus disponible pour la gazéification. La température de la chambre de gazéification est d'environ 850 C. Cette température est limitée vers le haut par la température de la chambre de combustion, par le caractère endothermique de la réaction de gazéification, et par les pertes de chaleur dues au transfert thermique entre la chambre de combustion et la chambre de gazéification. Il est connu que l'augmentation de la température de gazéification réduit considérablement la production de goudrons, objectif principal de la présente invention. La Demanderesse s'est donc fixé pour but supplémentaire d'optimiser le transfert thermique entre la chambre de combustion et la chambre de gazéification et l'échange thermique entre le milieu caloporteur et la biomasse afin de réduire le plus possible la production de goudrons dans le gaz. Ce but a pu être atteint grâce au remplacement du milieu caloporteur particulaire, utilisé habituellement dans des installations de gazéification indirecte à lit fluidisé circulant (installation de Güssing), par un milieu caloporteur liquide. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le milieu caloporteur circulant en continu d'une chambre à l'autre est par conséquent un matériau qui est liquide à la température de la chambre de gazéification. Le caractère liquide du milieu caloporteur lui permet de pénétrer plus aisément dans les particules de biomasse et favorise ainsi un contact intime entre ces deux composants. L'état liquide permet en outre une bonne homogénéisation thermique des composants présents dans les chambres grâce au phénomène de convection, inexistant dans le cas d'un milieu particulaire. Le milieu caloporteur liquide peut être choisi parmi les métaux fondus et les sels fondus ou encore les mélanges de métaux et/ou de sels fondus, de préférence parmi les métaux et sels minéraux inertes vis-à-vis de la réaction de gazéification ou catalysant la réaction de gazéification. Le milieu caloporteur doit bien entendu résister aux températures élevées régnant dans la chambre de combustion et doit avoir, à la température de la chambre de gazéification, une viscosité suffisamment basse pour permettre la formation d'un mélange intime avec la biomasse et les phénomènes de convexion mentionnés ci-dessus. Le milieu caloporteur a de préférence un point de fusion compris entre 650 et 850 c, en particulier entre 700 C et 800 C. On peut citer à titre d'exemples de métaux et/ou de sels utilisables en tant que milieu caloporteur liquide le sodium et le plomb, ou un sel fondu choisi parmi l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, et les mélanges de carbonates de métaux alcalins, en particulier un mélange de carbonate de lithium, de potassium et de sodium. Dans l'installation de gazéification de Güssing décrite ci-dessus, le transfert de chaleur de la chambre de combustion (production de chaleur) vers la chambre de gazéification (consommation de chaleur) se fait exclusivement par l'intermédiaire du milieu caloporteur. Pour réduire le plus possible l'écart de température entre ces deux chambres et pour optimiser la rentabilité globale de l'installation, il est indispensable de prévoir une excellente isolation thermique des chambres et des siphons assurant le transfert du milieu caloporteur. Dans une variante particulièrement préféré de l'installation de la présente invention, le problème de l'isolation thermique et de la réduction de l'écart de température entre la chambre de combustion et la chambre de gazéification est résolu par le fait que l'installation présente une configuration telle que la chambre de combustion est en contact de conduction thermique avec la chambre de gazéification, autrement dit les deux chambres ont au moins une paroi en commun ou présentent chacune au moins une paroi en contact avec une paroi de l'autre chambre. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de la présente invention, la chambre de combustion est située à l'intérieur de la chambre de gazéification, c'est-à-dire la chambre de gazéification entoure la chambre de combustion sur toute la circonférence de celle-ci, de manière à ce qu'une quantité importante de la chaleur de combustion puisse être transférée directement, par conduction et éventuellement par convection, vers la chambre de gazéification. Cette disposition de la chambre de combustion au centre de la chambre de gazéification permet de résoudre complètement le problème d'isolation thermique de la chambre de 16 2899238 combustion et de réduire en outre sensiblement l'écart de température entre la chambre de combustion et la chambre de gazéification. Ce dernier effet est particulièrement prononcé lorsque le milieu caloporteur est un milieu 5 liquide garantissant une bonne homogénéisation thermique à l'intérieur de chacune des chambres. Le transfert de chaleur de la chambre de combustion vers la chambre de gazéification peut encore être optimisé de manière connue en prévoyant des moyens mécaniques 10 d'augmentation de la surface de contact de conduction thermique entre les deux chambres, tels que des ailettes faisant saillie vers l'intérieur d'une des deux chambres. Dans une configuration concentrique des chambres de combustion et de gazéification telle que décrite ci- 15 dessus, il reste toutefois le problème de l'isolation thermique de la chambre de gazéification vis-à- vis de l'environnement extérieur. Ce problème supplémentaire peut être résolu grâce à une chambre de gazéification isolée de l'extérieur par le fait qu'elle est située, à son tour, à 20 l'intérieur de l'enceinte de stockage de la biomasse. De cette manière, la chaleur dégagée au niveau de la paroi extérieure la chambre de gazéification est transférée directement, par conduction et éventuellement par convection, vers l'enceinte de stockage de la biomasse. 25 Cette disposition ne résout non seulement le problème de l'isolation thermique de la chambre de gazéification mais met également avantageusement à profit la chaleur dégagée par la chambre de gazéification pour le séchage de la biomasse dans l'enceinte de séchage. 17 2899238 L'écart de température entre la chambre de gazéification, fonctionnant à des températures comprises entre 800 C et 900 C, et la température de séchage appropriée de la biomasse qui, avantageusement, ne devrait 5 pas dépasser 150 C, est toutefois trop importante pour que l'enceinte de stockage de la biomasse puisse être placée en contact direct de conduction thermique avec la chambre de gazéification, sans risque d'inflammation de la biomasse. Il est par conséquent généralement nécessaire 10 d'interposer une couche d'isolation thermique entre la chambre de gazéification et l'enceinte de stockage de la biomasse, de préférence sur toute la surface de contact entre ces deux enceintes. 15 20 | L'invention concerne une installation de gazéification de biomasse comprenant au moins une zone de combustion ou chambre de combustion alimentée à sa base par un flux continu de biomasse et par un flux continu de gaz de combustion, dans laquelle a lieu la combustion d'une partie de la biomasse, et une zone de gazéification ou chambre de gazéification alimentée à sa base par un gaz réducteur, dans laquelle a lieu la gazéification proprement dite de la biomasse en gaz de synthèse, et une conduite d'évacuation sortant de la zone ou chambre de gazéification,caractérisée par le fait que le gaz de synthèse produit dans la zone de gazéification ou chambre de gazéification est soumis à une étape d'épuration par passage de la conduite d'évacuation véhiculant ledit gaz de synthèse dans une enceinte chaude présentant une température supérieure à celle de la chambre de gazéification, de manière à y absorber par échange thermique la chaleur nécessaire au craquage d'au moins une partie du goudron contenu dans le gaz de synthèse. | 1. Installation de gazéification de biomasse comportant au moins une zone de combustion ou chambre de combustion alimentée à sa base par un flux continu de biomasse et par un flux continu de gaz de combustion, dans laquelle a lieu la combustion d'une partie de la biomasse fournie au procédé en vue de la production de l'énergie thermique nécessaire à la gazéification de l'autre partie de la biomasse fournie au procédé, et une zone de gazéification ou une chambre de gazéification alimentée à sa base par un gaz réducteur, dans laquelle a lieu la gazéification proprement dite de la biomasse en gaz de synthèse, et une conduite d'évacuation sortant de la zone ou chambre de gazéification, caractérisée par le fait que le gaz de synthèse produit dans la zone de gazéification ou chambre de gazéification est soumis à une étape d'épuration par passage de la conduite d'évacuation véhiculant ledit gaz de synthèse dans une enceinte chaude présentant une température supérieure à celle de la chambre de gazéification, de manière à y absorber par échange thermique la chaleur nécessaire au craquage d'au moins une partie du goudron contenu dans le gaz de synthèse. 2. Installation de gazéification selon la 1, caractérisée par le fait qu'il s'agit d'une installation de gazéification à lit circulant comportant- une chambre de gazéification (1) alimentée à sa base, d'une part, par un flux continu de biomasse à gazéifier et, d'autre part, par un flux continu de gaz réducteur, - une chambre de combustion (2) alimentée à sa base, d'une part, par un flux continu de biomasse provenant de la chambre de gazéification (1) et, d'autre part, par un flux continu de gaz oxydant, - un milieu caloporteur circulant en continu d'une chambre à l'autre en passant par un siphon supérieur (3) et un siphon inférieur (4) reliant les deux chambres de manière à permettre le passage dudit milieu caloporteur tout en interdisant le passage des gaz contenus dans celui-ci, - une conduite d'évacuation (5) des gaz de combustion partant de la partie supérieure de la chambre de combustion (2) et - une conduite d'évacuation (6) du gaz de synthèse produit par gazéification de la biomasse dans la chambre de gazéification (1), le gaz de synthèse produit dans la chambre de gazéification étant soumis à une étape d'épuration par passage de la conduite d'évacuation (6) véhiculant ledit gaz de synthèse dans une enceinte chaude (7) présentant une température supérieure à celle de la chambre de gazéification, de manière à y absorber par échange thermique la chaleur nécessaire au craquage d'au moins une partie du goudron contenu dans le gaz de synthèse. 3. Installation de gazéification de biomasse selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que la température de l'enceinte chaude (7) est au moins égale à 900 C, de préférence comprise entre 950 C et 1100 C. 4. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'enceinte chaude (7) est la zone de combustion ou chambre de combustion (2) ou une chambre de post-combustion éventuellement présente en aval de la chambre de combustion. 5. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'étape de purification par passage de la conduite d'évacuation (6) du gaz de synthèse, sortant de la zone de combustion ou de la chambre de gazéification, dans l'enceinte chaude (7) est mise en oeuvre préalablement à toute autre étape d'épuration du gaz de synthèse. 6. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'à l'intérieur de l'enceinte chaude (7) la conduite d'évacuation (6) du gaz de synthèse a la forme d'un siphon rempli d'un milieu liquide à la température de l'enceinte chaude. 7. Installation selon la 6, caractérisée par le fait que le milieu liquide est choisi parmi les métaux fondus et les sels fondus ou un mélange de métaux et/ou de sels fondus. 8. Installation selon la 7, caractérisée par le fait que les métaux fondus sont choisis parmi ceux ayant un point de fusion inférieur à 900 C, de préférence parmi le sodium et le plomb, et que les sels fondus sont choisis parmi les sels minéraux et mélanges de sels minéraux ayant un point de fusion inférieur à 900 C, de préférence parmi l'hydroxyde desodium, l'hydroxyde de potassium, et un mélange de carbonates de métaux alcalins, en particulier un mélange de carbonate de lithium, de potassium et de sodium. 9. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la conduite d'évacuation (6) du gaz de synthèse comporte, dans sa partie située à l'intérieur de l'enceinte chaude (7), des moyens mécaniques augmentant la surface d'échange thermique entre le gaz de synthèse à épurer et la conduite d'évacuation, entre le gaz de synthèse à épurer et le milieu liquide éventuellement présent et/ou entre la conduite d'évacuation (6) et l'enceinte chaude (7). 10. Installation selon la 9, caractérisée par le fait que le moyen mécanique est formé par un système de déflecteurs prolongeant le chemin d'écoulement du gaz de synthèse dans la conduite d'évacuation (6). 11. Installation selon la 9, caractérisée par le fait que le moyen mécanique est une grille, une plaque perforée, un ensemble de tubes, une série d'obstacles ou un système d'agitation favorisant la formation de fines bulles de gaz à l'intérieur du milieu liquide présent dans le siphon. 12. Installation selon l'une quelconque des 2 à 11, caractérisé par le fait que le milieu caloporteur circulant en continu d'une chambre à l'autre est un milieu liquide à la température de la chambre de gazéification. 13. Installation selon la 12, 30 caractérisée par le fait que le milieu caloporteur estchoisi parmi les métaux fondus et les sels fondus ou un mélange de métaux et/ou de sels fondus. 14. Installation selon la 13, caractérisée par le fait que les métaux fondus et les sels fondus sont choisis parmi les métaux et sels minéraux inertes vis-à-vis de la réaction de gazéification ou catalysant la réaction de gazéification. 15. Installation selon la 14, caractérisée par le fait que le milieu caloporteur a un point de fusion compris entre 650 et 850 C, de préférence entre 700 C et 800 C. 16. Installation selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisée par le fait que le milieu caloporteur est un métal fondu choisi parmi le sodium et le plomb, ou un sel fondu choisi parmi l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, et un mélange de carbonates de métaux alcalins, en particulier un mélange de carbonate de lithium, de potassium et de sodium. 17. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une configuration telle que la chambre de combustion est en contact de conduction thermique avec la chambre de gazéification. 18. Installation selon la 17, caractérisée par le fait que la chambre de combustion est située à l'intérieur de la chambre de gazéification de manière à ce qu'une quantité importante de la chaleur de combustion puisse être transférée directement, parconduction et éventuellement par convection, vers la chambre de gazéification. 19. Installation selon la 17 ou 18, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens mécaniques augmentant la surface de contact de conduction thermique entre la chambre de combustion et la chambre de gazéification. 20. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle a une configuration telle que la chambre de gazéification est en contact de conduction thermique avec une enceinte de stockage de la biomasse. 21. Installation selon la 20, caractérisée par le fait que la chambre de gazéification est située à l'intérieur de l'enceinte de stockage de la biomasse de manière à ce qu'une partie de la chaleur dégagée au niveau de la paroi extérieure la chambre de gazéification puisse être transférée directement, par conduction et éventuellement par convection, vers l'enceinte de stockage de la biomasse. 22. Installation selon la 20 ou 21, caractérisée par le fait qu'une couche d'isolation thermique est prévue entre la chambre de gazéification (1) et l'enceinte de stockage de la biomasse.25 | C | C10 | C10J,C10K | C10J 3,C10K 3 | C10J 3/84,C10K 3/02 |
FR2888437 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE CONTROLE D'ACCES A UN SERVICE D'UN FOURNISSEUR D'ACCES IMPLEMENTE SUR UN SERVEUR MULTIMEDIA, MODULE, SERVEUR, TERMINAL ET PROGRAMMES POUR CE SYSTEME | 20,070,112 | La présente invention concerne un procédé et un système de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur d'accès implémenté sur un serveur multimédia. L'invention concerne également un module de validation, un serveur, un terminal multimédia et des programmes d'ordinateur pour ce procédé et ce système. Ici, le terme service désigne un ensemble de tâches ou de fonctions réalisées par un serveur multimédia. Typiquement, un service correspond à des fonctionnalités du serveur multimédia qui sont uniquement accessibles après autorisation par un tiers de confiance, ici un serveur de validation. Ces fonctionnalités sont, par exemple, le déclenchement de la livraison d'informations sur le terminal multimédia de l'utilisateur ou de la livraison d'un produit chez l'utilisateur du terminal multimédia. Il existe des procédés de contrôle d'accès dans lesquels le terminal multimédia est raccordé au serveur multimédia par un réseau grande distance de transmission d'informations et dans lesquels le contrôle d'accès s'effectue à l'aide d'un serveur de validation indépendant du serveur multimédia. Le serveur de validation est raccordé au terminal multimédia par l'intermédiaire du réseau grande distance de transmission d'informations. Ces procédés existants comportent, par exemple, les étapes suivantes: 20 a) une étape d'acquisition par le terminal multimédia de renseignements sur le service choisi par l'utilisateur, b) une fois ces renseignements acquis, une étape d'émission d'une requête de validation de l'accès à ce service vers le serveur de validation, cette requête contenant au moins un jeton de validation de l'accès à ce service, ce ou ces jetons étant signés à l'aide d'une clé cryptographique secrète unique propre à un utilisateur du terminal multimédia ou au fournisseur de services, c) une étape de vérification par le serveur de validation de l'authenticité du ou de chaque jeton de validation contenu dans la requête à l'aide de la signature de chacun de ces jetons, d) si l'authenticité du ou de chaque jeton est établie, une étape d'envoi par le serveur de validation d'une réponse à la requête de validation contenant un accord ou un refus de validation déterminé en fonction du ou des jetons de validation envoyés lors de l'étape b), e) une étape de réception par le terminal multimédia de cette réponse, et f) un étape (144) d'autorisation de l'accès à ce service, si cette réponse contient un accord ou au contraire une étape (142) d'interdiction de l'accès à ce service, si la réponse contient un refus. Dans ces procédés existants, les jetons de validation sont: 1) soit construits à l'intérieur du terminal multimédia en fonction des renseignements acquis lors de l'étape a) ; 2) soit construits par le serveur multimédia puis envoyés après l'étape a) au terminal multimédia, par exemple en réponse à une demande de service du terminal multimédia au serveur multimédia effectuée entre les étapes a) et b), en fonction des renseignements acquis. Dans le cas 1), cela suppose que le terminal multimédia soit équipé de fonctions cryptographiques pour signer les jetons. De plus, l'exécution de ces fonctions cryptographiques sur le terminal multimédia ralentit le procédé de contrôle d'accès au service. Dans le cas 2), les jetons construits par le serveur multimédia doivent être envoyés vers le terminal multimédia après l'étape a), puis, le terminal multimédia les renvoie au serveur de validation. Cette façon de procéder ralentit également le procédé de contrôle d'accès au service. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un procédé de contrôle d'accès à un service plus rapide. L'invention a donc pour objet un contrôle d'accès à un service dans lequel: - avant l'étape a), et avant même que l'utilisateur ait choisi le service qu'il souhaite utiliser, le procédé comporte une étape g) de téléchargement dans le terminal multimédia de jetons de validation signés dont au moins un est utilisable par ce terminal multimédia pour valider l'accès au service choisi, et - entre les étapes a) et b) le procédé comporte une étape h) lors de laquelle le terminal multimédia choisit le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés lors de l'étape g). Dans le procédé ci-dessus, au moment où l'accès au service doit être validé, le ou les jetons de validation correspondant à ce service sont déjà dans le terminal multimédia et peuvent donc être envoyés immédiatement au serveur de validation. Il n'est donc plus nécessaire d'attendre que ces jetons soient construits par le terminal multimédia ou encore d'attendre que ces jetons soient transmis par le serveur multimédia au terminal multimédia. Ce procédé permet donc une validation plus rapide de l'accès à un service choisi par l'utilisateur du terminal multimédia. Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter la caractéristique suivante: si l'authenticité du ou des jetons est établie, le procédé comporte entre les étapes c) et d) une étape de présentation à l'utilisateur d'informations sur le service choisi, ces informations étant extraites des renseignements acquis lors de l'étape a) et/ou des renseignements compris dans le ou les jetons de validation envoyés lors de l'étape b), puis en réponse, une étape de réception par le serveur de validation d'une autorisation, donnée par l'utilisateur, de poursuivre à l'étape d), et le serveur de validation procède à l'étape d) uniquement si cette autorisation est reçue. Ces modes de réalisation du procédé de contrôle d'accès présentent en outre les avantages suivants: - avec l'utilisation de jetons de validation comme messages précalculés d'un protocole de contrôle d'accès existant, le procédé permet de simplifier ce protocole existant sans modifier le serveur de validation; - la présentation à l'utilisateur des renseignements contenus dans les jetons permet à l'utilisateur de vérifier les renseignements sur la base desquels l'accès au service va être contrôlé ; et - l'acquisition d'une autorisation donnée par l'utilisateur à poursuivre permet à l'utilisateur d'interrompre le procédé si les renseignements sur la base desquels le contrôle d'accès va être effectué sont erronés. L'invention a également pour objet un système de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur de services implémenté sur un serveur multimédia, à partir d'un terminal multimédia distant raccordé au serveur multimédia par l'intermédiaire d'au moins un réseau grande distance de transmission d'informations, le système comportant: - un module de validation apte à s'exécuter sur le terminal multimédia pour acquérir des renseignements sur le service choisi par l'utilisateur, et une fois ces renseignements acquis, pour émettre une requête de validation de l'accès à ce service vers un serveur de validation, cette requête contenant au moins un jeton de validation de l'accès au service choisi, ce ou ces jetons étant signés à l'aide d'une clé cryptographique secrète unique propre à l'utilisateur du terminal multimédia ou au fournisseur de services, - le serveur de validation raccordé au terminal multimédia par l'intermédiaire du réseau grande distance et indépendant du serveur multimédia, ce serveur de validation étant apte à vérifier l'authenticité du ou de chaque jeton de validation contenu dans la requête de validation à l'aide de la signature de chacun des jetons et, si l'authenticité du ou de chaque jeton est établie, à envoyer une réponse à la requête de validation contenant un accord ou un refus de validation déterminé en fonction du ou des jetons de validation envoyés par le module de validation, - une application multimédia apte à s'exécuter sur le terminal multimédia, cette application étant apte à recevoir la réponse et à autoriser l'accès au service choisi si la réponse contient un accord ou au contraire à interdire l'accès au service choisi si la réponse contient un refus, dans lequel le module de validation comporte, avant même que l'utilisateur n'ait choisi un service qu'il souhaite utiliser, un ensemble de jetons de validation téléchargés dont au moins un est utilisable par ce module pour valider l'accès au service choisi, et le module de validation est apte à choisir le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés. Les modes de réalisation de ce système de contrôle d'accès peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le module de validation est apte à présenter à l'utilisateur du terminal multimédia des informations sur le service choisi, ces informations étant extraites des renseignements acquis et/ou des renseignements compris dans le ou les jetons de validation envoyés au serveur de validation, et à acquérir en réponse une autorisation, donnée par l'utilisateur, de poursuivre le contrôle d'accès, et le serveur de validation est uniquement apte à poursuivre le contrôle d'accès si l'autorisation de poursuivre acquise par le module de validation est reçue; - une passerelle raccordée au réseau grande distance de transmission d'informations apte à insérer automatiquement un alias correspondant à un identifiant du terminal multimédia sur le réseau grande distance dans tout message échangé entre le terminal multimédia et le serveur multimédia sur lequel est implémenté le fournisseur de services et/ou dans tout message échangé entre le terminal multimédia et le serveur de validation; - le ou chaque jeton de validation est invariant en fonction du service choisi et le module de validation est apte à faire varier le nombre de jetons de validation contenus dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi; - le ou chaque jeton contient au moins un identifiant choisi dans le groupe composé d'un identifiant de service, d'un identifiant de fournisseur de services, d'un identifiant d'utilisateur, et d'un identifiant d'application multimédia, et le module de validation est apte à choisir le ou les jetons de validation à utiliser en fonction d'au moins l'un de ces identifiants; - l'application multimédia est apte à présenter plusieurs services différents susceptibles d'être choisis par l'utilisateur; - l'application multimédia et le module de validation sont des modules logiciels indépendants l'un de l'autre aptes à communiquer l'un avec l'autre par l'intermédiaire d'une interface API ( Application Program Interface ) standardisée. Ces modes de réalisation du système de contrôle d'accès présentent en outre les avantages suivants: - le remplacement d'un identifiant du terminal multimédia sur le réseau grande distance par un alias permet de conserver l'anonymat de l'utilisateur du terminal multimédia, l'utilisation de jetons de validation invariant en fonction du service choisi, permet de créer des jetons standards aptes à permettre la validation d'un service quelconque, en faisant simplement varier leur nombre; - l'utilisation de jetons contenant un identifiant du fournisseur de services, un identifiant d'application multimédia, un identifiant de service ou un identifiant d'utilisateur, permet de limiter l'usage de ces jetons respectivement à un fournisseur de services particulier, à une application multimédia particulière, à un service particulier ou à un utilisateur particulier; - le fait que l'application multimédia et le module de validation soient des modules logiciels indépendants l'un de l'autre permet que le module de validation soit conçu et réalisé par une entité indépendante du serveur multimédia et de l'utilisateur du terminal multimédia pour assurer sa neutralité dans ce contrôle d'accès. L'invention a également pour objet un module de validation, un serveur, un terminal multimédia et des programmes d'ordinateurs aptes à être utilisés dans le procédé ou le système de contrôle d'accès ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système de contrôle d'accès à un service; - la figure 2 est un organigramme d'un premier procédé de contrôle d'accès mis en oeuvre dans le système de la figure 1; et - la figure 3 est un organigramme d'un second procédé de contrôle d'accès mis en oeuvre dans le système de la figure 1. La figure 1 représente un système 2 de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur de services implémenté sur un serveur multimédia 4 à partir de terminaux multimédias. Pour simplifier la figure 1, seul un terminal multimédia 6 est représenté. Les autres terminaux multimédias sont aptes à mettre en oeuvre les mêmes fonctionnalités que celles qui sont décrites pour ce terminal 6. Le terminal 6 est un téléphone mobile, par exemple. Le terminal 6 est raccordé au serveur 4 par l'intermédiaire d'un réseau grande distance 8 de téléphonie mobile et de la toile d'araignée mondiale 10 appelée ici réseau Internet. Les réseaux 8 et 10 sont interconnectés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une passerelle 12. Le serveur 4 est un fournisseur de services, par exemple, apte à rendre un service de consultation de météo marine. A cet effet, il est raccordé à une mémoire 20 contenant une application multimédia 22 propre à être téléchargée sur le terminal 6 et à s'exécuter sur ce terminal. Cette application 22 est apte: - à présenter une carte géographique des différentes régions maritimes dont la météo est consultable, et - à déclencher automatiquement le téléchargement d'un module de validation à partir d'un serveur de validation 26. A cet effet, l'application 22 comporte l'adresse Internet ou adresse IP (Internet Protocol) du serveur 26, ainsi qu'un identifiant AMM-ID de l'application 22 et un identifiant M-ID du fournisseur de services implémenté sur le serveur 4. Le serveur 4 est un serveur informatique apte à exécuter un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de la figure 2 ou 3. Le programme d'ordinateur est, par exemple, enregistré dans la mémoire 20. Le terminal 6 est apte à échanger des informations par l'intermédiaire du réseau 8. Pour cela, il est notamment équipé d'une carte SIM (Subscriber Identity Module) 32 contenant notamment un numéro de téléphone du terminal 6 sur le réseau 8. Le terminal 6 est également apte à télécharger l'application 22 à partir du serveur 4 et à exécuter celle-ci. A cet effet, il comprend un microprocesseur 34 et une interface homme/machine 36 formée, ici, d'un écran 38 et d'un clavier 40. La copie ou l'instance de l'application 22 exécutée sur le terminal 6 porte la référence 42. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, lorsque l'un des procédés de contrôle d'accès des figures 2 et 3 est exécuté, le terminal 6 comprend l'application 42 et un module 44 de validation téléchargé à partir du serveur 26. Le module 44 est équipé d'une interface API (Application Program Interface) 46 standardisée permettant à l'application 42 et au module 44 de communiquer l'un avec l'autre. Le module de validation 44 comprend des jetons 48 de validation signés à l'aide d'une clé cryptographique secrète C-Ks associée à l'identifiant CID d'un utilisateur du terminal 6. L'identifiant C-ID du terminal 6 est, par exemple, le numéro de téléphone enregistré dans la carte SIM 32. Ici, chaque jeton 48 contient en plus de la signature, un identifiant d'application multimédia AMM-ID, un identifiant de fournisseur de services M-ID et un identifiant de service P-ID. Cet identifiant de service est à comprendre au sens large et peut contenir toute information utile, et en particulier une description du service intelligible pour un esprit humain. Le terminal 6 est ici réalisé à partir de calculateurs programmables conventionnels aptes à exécuter des programmes d'ordinateur comportant des instructions de code pour la mise en oeuvre du procédé de la figure 2 ou 3. Le programme d'ordinateur est, par exemple, enregistré dans une mémoire 49. Dans ce mode de réalisation, le serveur 26 remplit à la fois la fonction de serveur de validation propre à authentifier un jeton puis à autoriser ou à refuser un accès à un service du fournisseur de services et la fonction de synthétiseur de module de validation et de jetons téléchargeables sur le terminal 6. Pour la première de ces fonctions, le serveur 26 comporte un module 50 de vérification de signature et une base de données 52 associant à chaque identifiant C-ID une clé cryptographique secrète unique C-Ks permettant de vérifier la signature des jetons 48. Pour la seconde de ces fonctions, le serveur 26 comprend un synthétiseur 54 de module de validation et de jetons. A cet effet, le module 54 est associé à un catalogue 56 contenant les identifiants P-ID de chaque service accessible auprès du fournisseur de services dont l'identifiant est M-ID et en utilisant l'application multimédia dont l'identifiant est AMM-ID. Un prix du service est également associé à chaque identifiant PID dans le catalogue. Le synthétiseur 54 utilise la base de données 52 pour la signature des jetons créés. La base de données 52 et le catalogue 56 sont enregistrés dans une mémoire 58 raccordée au serveur 26. La mémoire 58 contient également un code 60 de module de validation permettant de construire un module de validation contenant des jetons. Le code 60 est, par exemple, écrit dans le langage de programmation Java 8 et permet de traiter les échanges de données entre le module 44 et le serveur 26. Le serveur 26 est un serveur informatique apte à exécuter un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de la figure 2 ou 3. Le programme d'ordinateur est, par exemple, enregistré dans la mémoire 58. L'interface API du module 44 comporte notamment une routine PAY standardisée susceptible d'être appelée par toute application multimédia, et donc notamment par l'application 42. La routine PAY est une routine paramétrable à l'aide de quatre identifiants et d'un prix et permet à une application multimédia de communiquer ces paramètres au module 44 pour déclencher l'envoi d'une requête de validation vers le serveur 26. Les différentes fonctionnalités de l'application 42 et du module 44 sont décrites plus en détail en regard du procédé de la figure 2. Enfin, la passerelle 12 est équipée d'un module 70 d'ajout de l'identifiant C-ID dans chaque message transmis par le terminal 6 à destination du serveur 26 et d'un module 72 d'insertion d'un alias de l'identifiant C-ID dans chaque message transmis du terminal 6 vers le serveur 4 pour préserver l'anonymat du terminal6. Le fonctionnement du système 2 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 2. Lorsqu'un utilisateur souhaite consulter la météo marine d'une région, il se connecte, lors d'une étape 90, à l'aide du terminal 6 au serveur 4 et télécharge, lors de cette étape, une instance de l'application 22 référencée ici sous le numéro 42. Le microprocesseur 34 exécute alors, lors d'une étape 92, l'application 42. Avant même que l'application 42 commence à présenter les différents services accessibles auprès du fournisseur de services implémenté sur le serveur 4, celle-ci déclenche automatiquement, lors d'une étape 94, le téléchargement du module 44. A cet effet, lors de l'étape 94, un message de téléchargement du module 44 est envoyé au serveur 26. Ce message contient, par exemple, l'identifiant AMM-ID de l'application 22 et l'identifiant M-ID du fournisseur de services. Lorsque ce message traverse la passerelle 12, le module 70 détecte que ce message est destiné au serveur 26, par exemple à l'aide de l'adresse IP du serveur 26 contenu dans ce message, et ajoute automatiquement à ce message l'identifiant C-ID du terminal 6, lors d'une étape 96. En réponse à ce message de téléchargement, lors d'une étape 98, le serveur 26 construit les jetons de validation destinés au terminal 6 en utilisant le catalogue 56 et la base de données 52. Plus précisément, lors de cette étape 98, pour chaque identifiant de service P-ID associé dans le catalogue 56 aux identifiants M-ID et AMM-ID correspondant à ceux reçus dans le message de téléchargement, le serveur 26 construit un jeton contenant l'identifiant C-ID, l'identifiant P-ID, le prix de ce service, et les identifiants M-ID et AMM-ID. Ces renseignements sont signés avec la clé C-Ks de l'utilisateur extraite de la base de données 52. Ensuite, lors d'une étape 100, le terminal 6 télécharge le module 44 contenant les jetons 48 construits lors de l'étape 98 à partir du serveur 26. L'application 42 commence alors à interagir, lors d'une étape 102, avec l'utilisateur par le biais de l'interface 36 et présente notamment à ce dernier une liste de plusieurs services payants. Par exemple, ici, l'application 42 présente une carte de différentes régions maritimes, chaque région comportant un lien pour activer le téléchargement de la météo maritime correspondant à cette région. Lors d'une étape 104, l'utilisateur choisit l'un de ces services payants. Le module 44 acquiert alors, lors d'une étape 106, des renseignements sur le service payant choisi par l'utilisateur. Les renseignements comportent les identifiants C-ID, M-ID, AMM-ID, l'identifiant P-ID du service choisi et le prix du service choisi. Par exemple, lors de l'étape 106, l'application 42 appelle la routine PAY paramétrée avec les identifiants cités ci-dessus et le prix du service de manière à transmettre ces renseignements au module 44. Ensuite, le module 44 choisit, lors d'une étape 108, parmi l'ensemble des jetons téléchargés 48 lors de l'étape 100, ceux à envoyer au serveur 26 pour valider l'accès au service payant choisi. Par exemple, ici, le module 44 choisit uniquement un jeton contenant les mêmes identifiants et le même prix que ceux acquis lors de l'étape 106. Ceci permet de limiter l'utilisation d'un jeton à un service particulier ayant un prix donné fourni par un fournisseur de services particulier en utilisant une application multimédia particulière et pour un utilisateur donné. Si aucun jeton ne correspond aux renseignements acquis lors de l'étape 106, l'accès au service est, par exemple, directement refusé lors d'une étape 110. Dans le cas contraire, le module 44 envoie, lors d'une étape 112, au serveur 26 une requête de validation contenant le jeton choisi lors de l'étape 108. Cette requête est, par exemple, une requête HTTP (Hyper Text Transfer Protocol). Cette requête est transmise à la passerelle 12 qui ajoute, lors d'une étape 114, l'identifiant C-ID à cette requête. Le serveur 26 reçoit la requête de validation et le module 50 vérifie, lors d'une étape 116, l'authenticité du jeton de validation qu'elle contient à l'aide de la signature de ce jeton. Dans le cas où ce jeton n'a pas été signé avec la clé C-Ks correspondant à l'identifiant C-ID ou si l'un des identifiants ou le prix a été falsifié alors le procédé s'interrompt lors d'une étape 118 et l'accès au service payant est refusé. Dans le cas contraire, le serveur 26 envoie au module 44, lors d'une étape 120, une demande d'autorisation client contenant le prix et l'identifiant P- ID extraits du jeton authentifié. Le module 44 reçoit, lors d'une étape 122, cette demande d'autorisation client et présente à l'utilisateur, lors d'une étape 124, les informations contenues dans la demande d'autorisation client, par exemple, par le biais de l'interface 36. Typiquement, l'étape de présentation 124 consiste ici à afficher sur l'écran 38 le prix et l'identifiant P-ID extraits du jeton authentifié ainsi que des touches valider et annuler . Comme il a été dit plus haut, l'identifiant P-ID affiché peut en particulier contenir une description du produit intelligible pour un esprit humain. Si l'utilisateur active la touche annuler le procédé s'interrompt lors d'une étape 126. Si le prix et l'identifiant P-ID présentés lors de l'étape 124 correspondent à ceux attendus, alors l'utilisateur confirme qu'il souhaite accéder au service ainsi identifié et au prix ainsi indiqué en activant la touche valider . Le module 44 2888437 12 acquiert alors, lors d'une étape 130, une autorisation de l'utilisateur à poursuivre, correspondant à l'activation de la touche valider et transmet cette autorisation au serveur 26. Lorsque le serveur 26 reçoit cette autorisation, il détermine, lors d'une étape 132, si l'accès au service choisi doit être accordé ou refusé en appliquant des règles prédéterminées. Par exemple, l'accès au service est uniquement autorisé si l'identifiant C-ID de l'utilisateur est associé à un compte bancaire créditeur sur lequel peut être débité le prix du service choisi. Toutefois, tout autre type de règles est applicable. Ensuite, le serveur 26 envoie, lors d'une étape 134, une réponse au module 44 contenant un accord ou un refus d'accès au service choisi. Lors d'une étape 136, le module 44 reçoit cette réponse et la transmet à l'application 42 par l'intermédiaire de l'interface API 46. L'application 42 reçoit cette réponse, lors d'une étape 140, et refuse, lors d'une étape 142, l'accès au service choisi si la réponse contient un refus. Dans le cas contraire, lors d'une étape 144, l'application 42 autorise l'accès au service choisi et envoie, lors d'une étape 146, au serveur 4 une demande de livraison du service choisi. La passerelle 12 intercepte cette demande de livraison et insère un alias de l'identifiant C-ID, lors d'une étape 148, avant de retransmettre cette demande de livraison au serveur 4. Le serveur 4 traite, lors d'une étape 150, cette demande de livraison et communique directement avec l'application 42 par l'intermédiaire de la passerelle 12. Lors de l'étape 150, le serveur 4 reçoit uniquement les alias pour identifier l'utilisateur du terminal 6, de sorte que l'anonymat de l'utilisateur est préservé. La figure 3 représente un second procédé de contrôle d'accès susceptible d'être mis en oeuvre dans le système 2 à la place ou en plus du procédé de la figure 2. Ce procédé de la figure 3 diffère de celui de la figure 2 uniquement par le fait que le jeton de validation contient uniquement un prix signé à l'aide de la clé secrète C-Ks. Ce jeton est donc le même quel que soit l'identifiant de produit P-ID, quel que soit l'identifiant de fournisseur de service M-ID et quel que soit l'identifiant d'application multimédia AMM-ID, de sorte qu'il est utilisable pour valider l'accès à un service quelconque fourni par un fournisseur de services quelconque utilisant une application multimédia quelconque. Dans ce mode de fonctionnement, chaque jeton présente des similarités avec une pièce de monnaie. Seules les différences par rapport au procédé de la figure 2 sont décrites ici. L'étape 98 est remplacée par une étape 160 de construction de jetons contenant uniquement un prix, par exemple, 2 euros et signés avec les clés C-Ks correspondants à l'identifiant C-ID, des jetons différents pouvant évidemment contenir des prix différents. L'étape 106 est remplacée par une étape 162, lors de laquelle le seul renseignement acquis par le module 44 est le prix du service choisi par l'utilisateur. L'étape 108 est remplacée par une étape 164, lors de laquelle le module 44 choisit automatiquement un nombre de jetons téléchargés pour que le cumul des prix contenus dans ces jetons choisis corresponde au prix acquis lors de l'étape 162. La requête de validation envoyée lors de l'étape 112 contient donc un à plusieurs jetons. Lors de l'étape 120, le prix transmis dans la demande d'autorisation client correspond au cumul des prix individuels extraits de chacun des jetons authentifiés. Les autres étapes du procédé sont inchangées. De nombreux autres modes de réalisation du système 2 sont possibles. Par exemple, en variante, le terminal 6 est remplacé par un ordinateur de bureau fixe raccordé au réseau 10 par l'intermédiaire d'un fournisseur d'accès Internet. Dans cette variante, le fournisseur d'accès Internet joue le rôle de la passerelle 12 et comporte donc les modules 70 et 72. Ici, le module 44 a été décrit comme étant uniquement utilisable avec l'application 42. En variante, le module 44 est commun à plusieurs applications multimédia différentes exécutées en parallèle ou successivement sur le terminal 6. Il a été dit également que l'instance 42 de l'application 22 est téléchargée lorsque l'utilisateur se connecte lors de l'étape 90 au serveur multimédia 4. En variante, l'application peut être déjà présente sur le terminal 6, soit qu'elle ait été téléchargée lors d'une connexion précédente, soit qu'elle ait été installée auparavant sur le terminal 6, par l'utilisateur ou avant la vente de ce terminal à l'utilisateur. En variante, l'application multimédia présente sur le terminal multimédia demande le téléchargement du module de validation à un moment quelconque de son fonctionnement. Dans le procédé de contrôle d'accès de la figure 2, à l'exception du prix et/ou de l'identifiant P-ID, tous les autres paramètres du jeton de validation sont facultatifs. Les paramètres facultatifs sont supprimés en fonction du niveau de sécurité souhaité pour l'utilisation de chaque jeton. La demande d'autorisation client a été décrite comme envoyée par le serveur de validation 26, lors de l'étape 120, puis transmise à l'utilisateur par le module de validation 44, lors de l'étape 124. En variante, la demande d'autorisation client peut être présentée à l'utilisateur après l'étape 106 d'acquisition par le module de validation et avant l'étape 112. Par exemple, le procédé comporte entre les étapes 106 et 112 une étape de présentation à l'utilisateur d'informations sur le service choisi, gérée par le module de validation du terminal multimédia, ces informations étant extraites des renseignements sur le service obtenu lors de l'étape 106, puis en réponse, une étape d'acquisition par le module de validation d'une autorisation donnée par l'utilisateur de poursuivre, en procédant à l'étape 112. Le module de validation procède à l'étape 112 uniquement si une autorisation de l'utilisateur a été acquise. Les étapes 120 à 130 sont supprimées. Les étapes 132 et 134 ont donc lieu juste après les étapes 112 et 114. Une étape 146 de demande de livraison effectuée par l'application 42 au serveur 4 a été décrite. En variante, l'accès au service accordé par l'application 42 ne nécessite pas de transfert d'informations à partir du serveur 4, parce que l'étape 144 d'autorisation de l'accès au service consiste pour l'application 42 non pas à livrer simplement une information, mais plus largement à ouvrir l'accès à une partie de ces propres fonctionnalités, indéfiniment ou pendant un intervalle de temps limité, dont la durée est déterminée par le fonctionnement interne de l'application 42, fonctionnalités qui étaient demeurées auparavant inaccessibles pour l'utilisateur, ces fonctionnalités pouvant évidemment comporter des étapes de téléchargement d'informations à partir du serveur 4. Le terminal 6 a été décrit comme étant un téléphone mobile. En variante, il peut s'agir d'un ordinateur portable ou fixe ou encore d'un PDA (Personal Digital Assistant) raccordé à un réseau grande distance de transmission d'informations. En variante, le synthétiseur 54 est implémenté dans la passerelle 12. Dans cette variante, la passerelle 12 est associée à une mémoire contenant le catalogue 56 et le code 60, ainsi qu'une copie de la base de données 52 pour la signature des jetons créés.. Dans le cas où l'identifiant M-ID du fournisseur de service est contenu dans le jeton alors, le jeton peut être signé à l'aide d'une clé secrète M-Ks unique propre au fournisseur de services à la place de la clé C-Ks. Dans cette variante, la base de données 52 associe à chaque identifiant MID la clé secrète M-Ks correspondante permettant d'authentifier la signature du jeton. Les jetons peuvent également être construits directement par le fournisseur de services, lorsque ceux-ci sont signés à l'aide de la clé MKs. Dans cette variante, le serveur 4 incorpore le synthétiseur 54 et la mémoire 20 contient le catalogue 56 et le code 60, ainsi qu'une copie de la base de données 52 pour la signature des jetons créés. Lors du fonctionnement de cette variante, l'application 42 et le module 44 sont simultanément téléchargées sur le terminal 6 à partir du serveur 4. Lorsque le terminal 6 télécharge l'application 42, il est possible de prévoir que le serveur 4 requiert auprès du serveur 26 la construction du module 44 et de jetons signés avec la clé M-Ks. Le serveur 26 transmet alors le module 44 avec ses jetons au serveur 4 par l'intermédiaire du réseau 10. Lors de la réception du module 44, le serveur 4 prépare alors un progiciel combinant l'application 42 et le module 44 qui est téléchargé dans le terminal 6. Lorsque le module de vérification 50 du serveur de validation 26 vérifie un jeton de validation, il utilise la clé secrète C-Ks propre à l'utilisateur, respectivement la clé secrète M-Ks propre au fournisseur de services, ce qui signifie que le mécanisme cryptographique de signature utilisé est à clé partagée. En variante, le mécanisme cryptographique utilisé est un mécanisme de signature à clé publique, et le module 50 de vérification de signature du serveur de validation n'utilise plus la base de données 52, ou une copie de celle-ci, mais une base de données distincte, associant à l'identifiant C-ID la clé publique C-Kp correspondant à C-Ks, et utilise cette clé C-Kp pour la vérification de la signature produite par le module 54, respectivement associant à l'identifiant M-ID la clé publique M-Kp correspondant à M-Ks, et utilise cette clé M-Kp pour la vérification de la signature produite par le module 54. Enfin, le système 2 a été décrit ici dans le cas particulier où seul un fournisseur de services est implémenté sur le serveur 4. En variante, plusieurs fournisseurs de services sont implémentés sur le serveur 4, de sorte que différentes applications multimédia peuvent être téléchargées à partir du même serveur. Il est également possible, en variante, que le système 2 comporte plusieurs serveurs multimédia tel que le serveur 4, de manière à augmenter le nombre de services potentiellement utilisables à partir du terminal 6 | Ce procédé de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur de services implémenté sur un serveur multimédia comporte :- avant même qu'un utilisateur ait choisi un service qu'il souhaite utiliser, une étape (100) de téléchargement dans un terminal multimédia de jetons de validation signés dont au moins un est utilisable par ce terminal multimédia pour valider l'accès au service choisi, et- une étape (108) lors de laquelle le terminal multimédia choisit le ou les jetons de validation à envoyer dans une requête de validation en fonction de renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés. | 1. Procédé de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur de services implémenté sur un serveur multimédia, à partir d'un terminal multimédia distant raccordé au serveur multimédia par l'intermédiaire d'au moins un réseau grande distance de transmission d'informations, le contrôle d'accès s'effectuant à l'aide d'un serveur de validation indépendant du serveur multimédia et également raccordé au terminal multimédia par l'intermédiaire du réseau grande distance de transmission d'informations, le procédé comportant: a) une étape (106; 162) d'acquisition par le terminal multimédia de renseignements sur le service choisi par l'utilisateur, b) une fois ces renseignements acquis, une étape (112) d'émission d'une requête de validation de l'accès à ce service vers le serveur de validation, cette requête contenant au moins un jeton de validation de l'accès à ce service, ce ou ces jetons étant signés à l'aide d'une clé cryptographique secrète unique propre à un utilisateur du terminal multimédia ou au fournisseur de services, c) une étape (116) de vérification par le serveur de validation de l'authenticité du ou de chaque jeton de validation contenu dans la requête à l'aide de la signature de chacun de ces jetons, d) si l'authenticité du ou de chaque jeton est établie, une étape (134) d'envoi par le serveur de validation d'une réponse à la requête de validation contenant un accord ou un refus de validation déterminé en fonction du ou des jetons de validation envoyés lors de l'étape b), e) une étape (140) de réception par le terminal multimédia de cette réponse, et f) un étape (144) d'autorisation de l'accès à ce service, si cette réponse contient un accord ou au contraire une étape (142) d'interdiction de l'accès à ce service, si la réponse contient un refus, caractérisé en ce que: - avant l'étape a), et avant même que l'utilisateur ait choisi le service qu'il souhaite utiliser, le procédé comporte une étape g) (100) de téléchargement dans le terminal multimédia de jetons de validation signés dont au moins un est utilisable par ce terminal multimédia pour valider l'accès au service choisi, et -entre les étapes a) et b) le procédé comporte une étape h) (108; 164) lors de laquelle le terminal multimédia choisit le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés lors de l'étape g). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si l'authenticité du ou des jetons est établie, le procédé comporte entre les étapes c) et d) une étape (124) de présentation à l'utilisateur d'informations sur le service choisi, ces informations étant extraites des renseignements acquis lors de l'étape a) et/ou des renseignements compris dans le ou les jetons de validation envoyés lors de l'étape b), puis en réponse, une étape de réception par le serveur de validation d'une autorisation, donnée par l'utilisateur, de poursuivre à l'étape d), et en ce que le serveur de validation procède à l'étape d) uniquement si cette autorisation est reçue. 3. Système de contrôle d'accès à un service d'un fournisseur de services implémenté sur un serveur multimédia, à partir d'un terminal multimédia distant raccordé au serveur multimédia par l'intermédiaire d'au moins un réseau grande distance de transmission d'informations, le système comportant: - un module (44) de validation apte à s'exécuter sur le terminal multimédia pour acquérir des renseignements sur le service choisi par l'utilisateur, et une fois ces renseignements acquis, pour émettre une requête de validation de l'accès à ce service vers un serveur de validation, cette requête contenant au moins un jeton (48) de validation de l'accès au service choisi, ce ou ces jetons étant signés à l'aide d'une clé cryptographique secrète unique propre à l'utilisateur du terminal multimédia ou au fournisseur de services, - le serveur (26) de validation raccordé au terminal multimédia par l'intermédiaire du réseau grande distance et indépendant du serveur multimédia, ce serveur de validation étant apte à vérifier l'authenticité du ou de chaque jeton de validation contenu dans la requête de validation à l'aide de la signature de chacun des jetons et, si l'authenticité du ou de chaque jeton est établie, à envoyer une réponse à la requête de validation contenant un accord ou un refus de validation déterminé en fonction du ou des jetons de validation envoyés par le module de validation, - une application multimédia (42) apte à s'exécuter sur le terminal multimédia, cette application (42) étant apte à recevoir la réponse et à autoriser l'accès au service choisi si la réponse contient un accord ou au contraire à interdire l'accès au service choisi si la réponse contient un refus, caractérisé en ce que le module de validation (44) comporte, avant même que l'utilisateur n'ait choisi un service qu'il souhaite utiliser, un ensemble de jetons (48) de validation téléchargés dont au moins un est utilisable par ce module pour valider l'accès au service choisi, et en ce que le module de validation est apte à choisir le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le module de validation (44) est apte à présenter à l'utilisateur du terminal multimédia des informations sur le service choisi, ces informations étant extraites des renseignements acquis et/ou des renseignements compris dans le ou les jetons de validation envoyés au serveur de validation (26), et à acquérir en réponse une autorisation, donnée par l'utilisateur, de poursuivre le contrôle d'accès, et en ce que le serveur de validation est uniquement apte à poursuivre le contrôle d'accès si l'autorisation de poursuivre acquise par le module de validation est reçue. 5. Système selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte une passerelle raccordée au réseau grande distance de transmission d'informations apte à insérer automatiquement un alias correspondant à un identifiant du terminal multimédia sur le réseau grande distance dans tout message échangé entre le terminal multimédia et le serveur multimédia sur lequel est implémenté le fournisseur de services et/ou dans tout message échangé entre le terminal multimédia et le serveur de validation. 6. Système selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque jeton de validation est invariant en fonction du service choisi et en ce que le module de validation (44) est apte à faire varier le nombre de jetons de validation contenus dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi. 7. Système selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque jeton contient au moins un identifiant choisi dans le groupe 2888437 20 composé d'un identifiant de service, d'un identifiant de fournisseur de services, d'un identifiant d'utilisateur, et d'un identifiant d'application multimédia, et en ce que le module de validation (44) est apte à choisir le ou les jetons de validation à utiliser en fonction d'au moins l'un de ces identifiants. 8. Système selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que l'application multimédia (42) est apte à présenter plusieurs services différents susceptibles d'être choisis par l'utilisateur. 9. Système selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que l'application multimédia et le module de validation sont des modules logiciels indépendants l'un de l'autre aptes à communiquer l'un avec l'autre par l'intermédiaire d'une interface API ( Application Program Interface ) standardisée. 10. Module de validation apte à être utilisé dans un système conforme à l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que le module de validation comporte, avant même que l'utilisateur n'ait choisi le service qu'il souhaite utiliser, un ensemble de jetons de validation téléchargés dont au moins un est utilisable pour valider l'accès au service, et en ce que le module de validation est apte à choisir le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés contenus dans le module de validation. 11. Serveur (26, 4) apte à être raccordé à un terminal multimédia par l'intermédiaire d'un réseau grande distance, caractérisé en ce qu'il comprend un programme d'ordinateur apte à réaliser l'étape suivante: avant l'étape a), et avant même que l'utilisateur ait choisi le service qu'il souhaite utiliser, le serveur télécharge dans le terminal multimédia des jetons de validation signés dont au moins un est utilisable par ce terminal multimédia pour valider l'accès au service choisi. 12. Terminal multimédia caractérisé en ce qu'il comprend un module de validation tel que défini dans la 10. 13. Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un serveur (26, 4) tel que défini dans la 11, ledit programme comprenant des instructions de code qui, lorsque ledit programme est exécuté sur ledit serveur (62, 4), réalisent l'étape suivante: - avant l'étape a), et avant même que l'utilisateur ait choisi le service qu'il souhaite utiliser, le serveur télécharge dans le terminal multimédia des jetons de validation signés dont au moins un est utilisable par ce terminal multimédia pour valider l'accès au service choisi. 14. Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un terminal multimédia (4) tel que défini dans la 12, caractérisé en ce que lorsque ledit programme est exécuté sur ledit terminal multimédia, il réalise l'étape suivante: - entre les étapes a) et b) le terminal multimédia choisit le ou les jetons de validation à envoyer dans la requête de validation en fonction des renseignements acquis sur le service choisi, parmi l'ensemble des jetons de validation téléchargés lors de l'étape e). | H | H04 | H04L | H04L 12,H04L 29 | H04L 12/16,H04L 29/06 |
FR2895887 | A1 | APPLICATEUR DE PRODUIT COSMETIQUE | 20,070,713 | 5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits fluides ou pâteux, typiquement les applicateurs de produits cosmétiques tels que les mascaras. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà un grand nombre d'applicateurs de mascara. Ces applicateurs, destinés à coopérer avec un récipient formant réservoir pour le 15 mascara, comprennent typiquement : a) un capuchon destiné à obturer ledit récipient et à servir de moyen de préhension dudit applicateur, b) une tige axiale, c) et un moyen d'application. 20 Ledit moyen d'application peut être constitué par une brosse, ladite tige étant solidaire dudit capuchon à une des ses extrémités, et de ladite brosse à l'autre de ses extrémités, ladite brosse comprenant une torsade métallique solidarisant une pluralité de poils. En ce qui concerne ladite brosse, on connaît déjà de très nombreuses modalités de 25 brosses. Ainsi, on connaît les brosse décrites dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 859, FR 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 2 748 913, 30 FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 693, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. 10 2 On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. Ledit moyen d'application peut également être formé par une pièce moulée en matière plastique, comme illustré dans le brevet français FR 2 868 264 au nom de la demanderesse. PROBLEMES POSES D'une part, face à l'évolution permanente des formules de mascara, il y a la nécessité de mettre au point de nouveaux applicateurs pour permettre l'application de ces formules, et typiquement adaptées à chaque nouvelle formule. D'autre part, il y a également pour les personnes utilisatrices la nécessité de disposer d'un large éventail d'applicateurs pour obtenir différents effets, par exemple différents niveaux de charge de l'applicateur en produit à appliquer et/ou différents effets de peignage des cils. En outre, il est de plus en plus nécessaire d'intégrer aux applicateurs de nouvelles fonctions techniques, à la fois pour répondre aux besoins des personnes utilisatrices, et aussi pour se différencier de produits "bas de gamme" dont la production peut être délocalisée dans des pays à faible coût de la main d'oeuvre. Enfin, dans le domaine des produits cosmétiques, il y a une demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits, qu'il s'agisse des formules, des applicateurs ou encore des emballages en général, au point que le renouvellement des produits devient une nécessité commerciale absolue, sous peine de disparaître du marché. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, ledit applicateur d'un produit cosmétique fluide ou pâteux, typiquement d'un mascara, présente une direction axiale et comprend une tige axiale 3 solidaire à son extrémité dite basse, d'un moyen d'application dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute, d'un moyen de préhension manuelle dudit applicateur, et est caractérisé en ce que : a) ledit moyen d'application forme une pièce moulée monobloc, b) ladite pièce moulée coopère avec ladite tige axiale grâce à un moyen de liaison, c) ladite pièce moulée présente ladite direction axiale et comprend au moins un élément de rétention formant un moyen de rétention dudit produit en vue de son application, d) ledit élément de rétention dudit produit comprend au moins un premier élément de rétention comprenant une cavité intérieure entourée d'une paroi tubulaire. Cet applicateur résout les problèmes posés. En effet, comme il comprend, comme moyen d'application, une pièce moulée en matière plastique, il possible de réaliser une grande variété d'éléments de rétention, et ainsi de pouvoir adapter la forme géométrique de ces éléments de rétention notamment aux propriétés rhéologiques des mascaras à conditionner et à applique, ou encore effets particuliers recherchés lors de l'application des mascaras. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les dimensions portées sur les figures sont en mm. Les figures la à le sont relatives à une modalité d'un même embout applicateur (6) formant une pièce moulée monobloc (5). Dans cette modalité, l'élément de rétention (30) du moyen d'application (3) comprend un (N=1) premier élément de rétention (30') présentant une cavité intérieure ouverte (31, 31'), et une première cavité extérieure (33) constitué par un évidement extérieur annulaire (330, 331). La figure la est une vue de côté. La figure lb est une coupe axiale de l'embout applicateur (6) de la figure la, selon un plan axial vertical. 4 La figure 1c est une vue de dessus, dans un plan horizontal, de l'embout applicateur (6) de la figure la. La figure 1d est une vue avant, depuis le côté gauche, de l'embout applicateur (6) de la figure la. La figure le est une vue en perspective de l'embout applicateur (6) de la figure la. Les figures 2a à 2e, analogues respectivement aux figures la à le, sont relatives à une autre modalité d'embout applicateur (6) formant une pièce moulée monobloc (5). Cette modalité se distingue de la précédente en ce que le nombre N de premiers to éléments de rétention (30') est égal à 3 au lieu d'être égal à 1. Les figures 3a à 3e, analogues respectivement aux figures 2a à 2e, sont relatives à une autre modalité d'embout applicateur (6) formant une pièce monobloc (5). Cette modalité se distingue de celle des figures 2a à 2e notamment en ce que l'élément 15 de rétention (3) est flexible et présente une épaisseur de 1 mm au lieu de 3 mm pour la modalité des figures 2a à 2e. Les figures 4a à 4d sont relatives à une autre pièce moulée monobloc (7) comprenant la tige axiale (2) et le moyen d'application (3). Dans cette modalité de moyen d'application 20 (3) : - le nombre N de premiers éléments de rétention (30') est égal à 6, - les cavités intérieures (31) sont des cavités fermées (31"). La figure 4a est une vue en coupe, analogue à la figure 3b, selon le plan A-A de la figure 4b. 25 La figure 4b est une vue de dessus. La figure 4c est une vue agrandie de la partie de la figure 4b entourée d'un rectangle sur la partie gauche de la figure. La figure 4d est une vue en perspective. 30 Les figures 5a à 5h illustrent d'autres modalités d'embouts applicateurs(6) formant une pièce moulée monobloc (5). Les figures 5a, 5c, 5e et 5g sont des coupes axiales analogues à la figure 2b. Les figures 5b, 5d, 5f et 5h sont des vues de dessus analogues à la figure 2c. Sur les figures 5a et 5b : - le nombre N de premiers éléments de rétention (30') est égal à 3, - les cavités intérieures (31) sont des cavités ouvertes (31'). Sur les figures 5c et 5d : - le nombre N de premiers éléments de rétention (30') est égal à 3, - les cavités intérieures (31) sont des cavités fermées (31") de part et d'autre d'un plan axial moyen. Les figures 5e et 5f présentent les caractéristiques des figures 5a et 5b et s'en distinguent par la forme oblongue des cavités intérieures (31) et de la paroi tubulaire (32). Sur les figures 5g et 5h : - le nombre N de premiers éléments de rétention (30') est égal à 5, - les cavités intérieures (31) sont des cavités fermées (31"), de part et d'autre d'un plan axial moyen, comme dans le cas des figures 5c et 5d. Les figures 6a à 6c illustrent une autre modalité de moyen d'application (3) comprenant comme élément de rétention (30) : - un premier élément de rétention (30') placé à l'extrémité inférieure du moyen d'application (3), et constitué par une cavité intérieure ouverte (31, 31'), - un second élément de rétention (35) comprenant une pluralité de 5 secondes cavités extérieures (36) formée par une pluralité de 5 éléments sphériques (37). La figure 6a est une coupe axiale analogue à la figure 4a, selon le plan A-A de la figure 6b. La figure 6b est une vue de dessus analogue à la figure 4b. La figure 6c est une vue agrandie de la partie de la figure 6b entourée d'un rectangle sur la partie gauche de la figure. Les figures 7a à 7e illustrent une autre modalité de moyen d'application (3) comprenant, comme élément de rétention (30), un seul premier élément de rétention (30') dont la paroi tubulaire (32) comprend deux bras latéraux (322) délimitant une cavité centrale 6 oblongue (31 c), et solidarisés à une portion de tube (34) placé dans ladite cavité centrale (31 c), de manière à former 3 cavités distinctes : une cavité centrale (311) et deux cavités latérales (312). La figure 7a est une vue de côté analogue à la figure la. La figure 7b est une vue en coupe axiale analogue à la figure lb. La figure 7c est une vue de dessus analogue à la figure 1c. La figure 7d est une vue avant, de puis le côté gauche, analogue à la figure 1 d. La figure 7e est une vue en perspective analogue à la figure le. Les figures 8a à 8e sont analogues aux figures 7a à 7e. Elles s'en distinguent en ce que les bras latéraux (322) comprennent une pluralité d'évidements annulaires (323) formant un moyen de rétention complémentaire dudit produit. Les figures 9a à 9c illustrent une autre modalité de moyen d'application (3) comprenant, comme élément de rétention (30), une pluralité de N' seconds éléments de rétention (35), avec N' égal à 6 formant entre eux N'-1 dites secondes cavités extérieures (36) formant des évidements extérieurs annulaires (360, 361). Ce moyen d'application (3) est formé par encliquetage de 5 éléments sphériques encliquetables (38), chaque élément (38) comprenant une partie mâle (380) et une partie femelle (381), de manière à obtenir un moyen d'application (3) comprenant un nombre N' adapté à tout besoin spécifique. La figure 9a est une vue en coupe analogue à la figure 6a, selon le plan A-A de la figure 9b. La figure 9b est une vue de côté analogue à la figure 6b. La figure 9c est une vue agrandie de la partie gauche de la figure 9a entourée d'un 25 rectangle. Les figures 10a à 10d sont des coupes axiales. La figure l0a représente un applicateur (1) comprenant une tige axiale (2) solidarisée à son extrémité haute (21) à un moyen de préhension (4), et à son extrémité basse (20) au 30 moyen d'application (3), le moyen de préhension (4) comprenant une coque extérieure 7 (40) et une tête (41) doté d'un filetage (410), ladite tête (41) formant avec ladite tige (2) une pièce moulée monobloc (7). La figure 10b représente le moyen d'application (3) analogue à celui des figures 2a à 2e. La figure 10c représente un réservoir (80) de mascara, doté d'un goulot (81) présentant 5 un filetage extérieur (810), auquel est solidarisé un essoreur (82). La figure 10d représente le distributeur fermé (8) formé lorsque l'applicateur de la figure 10a est introduit dans le réservoir (80) de la figure 10c, et que le moyen de préhension (4) est vissé au goulot (81) du réservoir (80). 10 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, ladite pièce moulée monobloc (5) peut comprendre N premiers éléments de rétention (30'), avec N allant de 1 à 10. 15 Par exemple, N vaut 1 comme illustré sur les figures la à le, et vaut 3 comme illustré sur les figures 2a à 2e. Comme illustré sur la figure 2b, ladite cavité intérieure (31) peut présenter une ouverture latérale (310) orientée typiquement selon une direction transversale (12) 20 perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Comme illustré sur les figures la à 1c, ledit premier élément de rétention (30) dudit produit peut comprendre au moins une dite première cavité extérieure (33), ladite première cavité extérieure (33) étant constituée par un évidement extérieur (330) formé 25 typiquement dans un plan transversal (13) perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Ledit évidement extérieur (330) peut être un évidement annulaire (331) formé au moins entre ledit élément de rétention (30) et ledit moyen de liaison (11). Comme illustré sur la figure 2c, ledit évidement extérieur (330) peut être un évidement annulaire (331') formé entre deux premiers éléments de rétention (30') successifs lorsque 30 ladite pièce moulée monobloc (5) comprend N premiers éléments de rétention (30') et N cavités intérieures (31), avec N égal au moins à 2. 8 Comme illustré par exemple sur les figures lb et 2b, ladite cavité intérieure (31) peut être une cavité dite ouverte (31'), ladite cavité ouverte débouchant sur deux ouvertures latérales (310, 310') en regard, orientées typiquement selon ladite direction transversale (12). Comme illustré par exemple sur les figures 4a, 5c et 5g, ladite cavité intérieure (31) peut être une cavité dite fermée (31 "), ladite cavité fermée (31 ") présentant une ouverture latérale (310), orientée typiquement selon ladite direction transversale (12). Typiquement, quand N est au moins égal à 2, lesdites N cavités intérieures (31) peuvent être orientées selon une même direction, et typiquement selon ladite transversale (12). Comme illustré sur les figures la à 2e, ladite paroi tubulaire (32) dudit premier élément 15 de rétention (30') peut former une paroi dite sphérique (32') présentant extérieurement une forme sphérique tronquée, avec au moins une troncature latérale (320) correspondant à ladite ouverture latérale (310), et au moins une troncature axiale (321) correspondant audit moyen de liaison (11) à ladite tige axiale (2). 20 Comme illustré sur les figures 2b et 2c, ladite cavité intérieure (31) peut présenter un diamètre intérieur DI allant typiquement de 1 mm à 3 mm et une profondeur transversale HT correspondant sensiblement au diamètre extérieur de ladite paroi sphérique (32'), et allant typiquement de 2 mm à 4 mm. 25 Comme illustré sur les figures 3a à 3e, ladite paroi tubulaire (32) dudit premier élément de rétention (30') peut être une paroi dite annulaire (32") formant une cavité intérieure ouverte (31'), de profondeur transversale HT allant typiquement de 0,5 mm à 2 mm. Ladite cavité intérieure ouverte (3 1') peut être une cavité typiquement circulaire (31a) de diamètre intérieur ou plus grande dimension DI allant typiquement de 1 mm à 3 mm. 30 Ladite cavité intérieure ouverte (31') peut être une cavité non circulaire (3 lb), et typiquement une cavité oblongue (31 c), comme illustré sur la figure 3c.10 9 Comme illustré sur les figures 7a à 7e, N étant égal à 1, ladite paroi tubulaire (32) peut comprendre deux bras latéraux (322) délimitant ladite cavité non circulaire (3 lb), ladite cavité non circulaire (31 b) étant une cavité oblongue (31 c). Ladite cavité oblongue (31 c) peut comprendre en son centre une portion de tube central (34), de manière à former une partition de ladite cavité intérieure (31) en trois parties distinctes, avec une cavité centrale (311) et deux cavités latérales (312), ladite cavité centrale (311) présentant une profondeur Hc typiquement au moins égale à la profondeur HL des cavités latérales (312). Comme illustré sur les figures 8a à 8e, lesdits bras latéraux (322) peuvent présenter une pluralité ou succession d'évidements annulaires (323). Comme illustré sur la figure 2b, quand N est au moins égal à 2, lesdits premiers éléments de rétention (30') peuvent être espacés, selon ladite direction axiale (10), d'une 15 distance axiale DA ou pas allant de 2 mm à 5 mm. Comme illustré sur les figures 6a à 6c et 9a à 9c, ledit élément de rétention (30) dudit produit peut comprendre au moins ledit second élément de rétention (35) formant ladite dite seconde cavité extérieure (36), ledit second élément de rétention (35) étant 20 typiquement dépourvu de cavité intérieure, ladite seconde cavité extérieure (36) étant constituée par un second évidement extérieur (360) formé typiquement dans un plan transversal (13) perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Comme illustré sur les figures 6a et 6c, ledit second évidement extérieur (360) peut comprendre un dit second évidement annulaire (361) formé au moins entre ledit second 25 élément de rétention (35) et ledit moyen de liaison (11). Ledit second évidement extérieur peut comprendre un autre dit second évidement annulaire (361') formé entre deux dits seconds éléments de rétention (35) successifs lorsque ladite pièce moulée (5) comprend N' seconds éléments de rétention (35) et N'-1 secondes cavités extérieures (36), avec N' égal au moins à 2 et au plus égal à 10. 30 10 Comme illustré sur la figure la, ladite pièce moulée monobloc (5) peut former un embout applicateur (6) comprenant une partie dite inférieure (60) comprenant ledit élément de rétention (30), et une partie dite supérieure (61) formant une projection axiale (62) apte à être fixée à ladite tige axiale (2), typiquement par fixation ou encliquetage de ladite projection axiale (62) dans un trou borgne (22) formé dans la dite tige axiale (2) à son extrémité basse (20), de manière à former ledit moyen de liaison (11). Ledit embout applicateur (6) peut comprendre une partie intermédiaire annulaire (63) comprise entre ladite partie inférieure (60) et ladite partie supérieure (61), présentant typiquement le même diamètre extérieur que ladite tige axiale (2), de manière à former une butée axiale et à assurer une continuité de surface extérieure entre ladite tige axiale (2) et ledit embout applicateur (6). Selon l'invention, ladite pièce moulée monobloc (5) peut être formée en une matière plastique choisie typiquement parmi les matières plastiques telles que le PE, PP et les élastomères. Comme illustré sur la figure 6a, ladite pièce moulée monobloc (5) et ladite tige axiale (2) forment une autre pièce moulée monobloc (7), de manière à former une autre modalité dudit moyen de liaison (11). Ladite autre pièce moulée monobloc (7) peut être formée en une matière plastique choisie typiquement parmi le PE, PP. Comme illustré sur la figure 10a, ledit moyen de préhension (4) peut comprendre une coque extérieure (40) et une tête (41) solidaire de ladite coque extérieure (40) et de ladite tige axiale (2) à son extrémité haute (21). Comme illustré également sur la figure 10a, ladite tête (41) et ladite tige axiale (2) peuvent former une autre pièce moulée monobloc (7'). Selon une autre modalité, ladite pièce moulée monobloc (5), ladite tige axiale (2) et ladite tête (41) peuvent former une autre pièce moulée monobloc (7"). Cette modalité n'a 11 pas été explicitement illustrée, mais elle se déduit de la figure 10a par suppression dudit moyen de liaison (11) entre ladite tige (2) et ledit moyen d'application (3). Un autre objet de l'invention est constitué par un distributeur (8) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (80) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot fileté (80) coopérant avec l'applicateur (1) selon l'invention, ladite coque extérieure (40) ou ladite tête (41) dudit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un filetage intérieur (810) apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit goulot (80) fileté extérieurement, ledit goulot (80) comprenant typiquement un essoreur (82) destiné à coopérer avec ledit moyen d'application (3) chaque fois que ledit applicateur (1) est séparé dudit réservoir (80) en vue d'une application dudit produit. Un tel distributeur (8) a été représenté sur la figure 10d. EXEMPLES DE REALISATION Les figures constituent des exemples de réalisation de moyens d'application (3) selon l'invention. LISTE DES REPERES Applicateur 1 Direction axiale 10 Moyen de liaison entre 2 et 3 11 Direction transversale 12 Plan transversal 13 Tige axiale 2 Extrémité basse 20 Extrémité haute 21 Trou borgne 22 12 Moyen d'application 3 Elément de rétention du produit 30 Premier élément de rétention 30' Cavité intérieure 31 Cavité ouverte 31' Cavité fermée 31" Cavité circulaire 3 la Cavité non circulaire 31b Cavité oblongue 31c Ouvertures latérales 310, 310' Cavité centrale 311 Cavité latérale 312 Paroi tubulaire 32 Paroi sphérique 32' Paroi annulaire 32" Troncature latérale 320 Troncature axiale 321 Bras latéraux 322 Evidements annulaires de 322 323 Première cavité extérieure 33 Evidement extérieur 330 Evidement annulaire 331, 331' Portion de tube central 34 Second élément de rétention 35 Seconde cavité extérieure 36 Second évidement extérieur 360 Second évidement annulaire 361, 361' Elément sphérique 37 Elément sphérique encliquetable 38 Partie mâle 380 Partie femelle 381 Moyen de préhension manuelle 4 Coque extérieure 40 Tête solidaire de 40 et de 2 41 Filetage 410 Pièce moulée monobloc 5 Embout applicateur 6 Partie inférieure formant 3 60 Partie supérieure 61 Projection axiale 62 to Partie intermédiaire annulaire 63 Autre pièce moulée monobloc (2+5) 7 Autre pièce moulée monobloc (2+41) 7' Autre pièce moulée monobloc (2+41+5) 7" Distributeur 8 15 Réservoir 80 Goulot 81 Filetage 810 Essoreur 82 | L'applicateur (1) présente une direction axiale (10) et comprend une tige axiale (2) solidaire à d'un moyen d'application (3) dudit produit cosmétique, et d'un moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur (1), et est caractérisé en ce que :a) ledit moyen d'application (3) forme une pièce moulée monobloc (5) en matière plastique,b) ladite pièce moulée (5) coopère avec ladite tige axiale (2) grâce à un moyen de liaison (11),c) ladite pièce moulée (5) présente ladite direction axiale (10) et comprend au moins un élément de rétention (30) formant un moyen de rétention dudit produit en vue de son application,d) ledit élément de rétention (30) dudit produit comprend au moins un dit premier élément de rétention (30') comprenant une cavité intérieure (31) entourée d'une paroi tubulaire (32) et/ou un dit second élément de rétention (35) formant une dite seconde cavité extérieure (36). | 1. Applicateur (1) d'un produit cosmétique fluide ou pâteux, typiquement d'un mascara, présentant une direction axiale (10) et comprenant une tige axiale (2) solidaire à son extrémité dite basse (20), d'un moyen d'application (3) dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute (21), d'un moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur (1), et caractérisé en ce que : a) ledit moyen d'application (3) forme une pièce moulée monobloc (5) en matière plastique, b) ladite pièce moulée (5) coopère avec ladite tige axiale (2) grâce à un moyen de liaison (11), c) ladite pièce moulée (5) présente ladite direction axiale (10) et comprend au moins un élément de rétention (30) formant un moyen de rétention dudit produit en vue de son application, d) ledit élément de rétention (30) dudit produit comprend au moins un dit premier élément de rétention (30') comprenant une cavité intérieure (31) entourée d'une paroi tubulaire (32) et/ou un dit second élément de rétention (35) formant une dite seconde cavité extérieure (36). 2. Applicateur selon la 1 dans lequel ladite pièce moulée monobloc (5) comprend N premiers éléments de rétention (30'), avec N allant de 1 à 10. 3. Applicateur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ladite cavité intérieure (31) présente une ouverture latérale (310) orientée typiquement selon une direction transversale (12) perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 4. Applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit premier élément de rétention (30) dudit produit comprend au moins une dite première cavité extérieure (33), ladite première cavité extérieure (33) étant constituée par un évidement extérieur (330) formé typiquement dans un plan transversal (13) perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 20 5. Applicateur selon la 4 dans lequel ledit évidement extérieur (330) est un évidement annulaire (331) formé au moins entre ledit élément de rétention (30) et ledit moyen de liaison (11). 6. Applicateur selon une quelconque des 4 à 5 dans lequel ledit évidement extérieur (330) est un évidement annulaire (331') formé entre deux premiers éléments de rétention (30') successifs lorsque ladite pièce moulée monobloc (5) comprend N premiers éléments de rétention (30') et N cavités intérieures (31), avec N égal au moins à2. 7. Applicateur selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite cavité intérieure (31) est une cavité dite ouverte (31'), ladite cavité ouverte débouchant sur deux ouvertures latérales (310, 310') en regard, orientées typiquement selon ladite direction transversale (12). 8. Applicateur selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite cavité intérieure (31) est une cavité dite fermée (31"), ladite cavité fermée (31") présentant une ouverture latérale (310), orientée typiquement selon ladite direction transversale (12). 9. Applicateur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel, quand N est au moins égal à 2, lesdites N cavités intérieures (31) sont orientées selon une même direction, et typiquement selon ladite transversale (12). 25 10. Applicateur selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ladite paroi tubulaire (32) dudit premier élément de rétention (30') forme une paroi dite sphérique (32') présentant extérieurement une forme sphérique tronquée, avec au moins une troncature latérale (320) correspondant à ladite ouverture latérale (310), et au moins une troncature axiale (321) correspondant audit moyen de liaison (11) à ladite tige axiale (2). 30 516 11. Applicateur selon la 10 dans lequel ladite cavité intérieure (31) présente un diamètre intérieur DI allant typiquement de 1 mm à 3 mm et une profondeur transversale HT correspondant sensiblement au diamètre extérieur de ladite paroi sphérique (32'), et allant typiquement de 2 mm à 4 mm. 12. Applicateur selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ladite paroi tubulaire (32) dudit premier élément de rétention (30') est une paroi dite annulaire (32") formant une cavité intérieure ouverte (31'), de profondeur transversale HT allant typiquement de 0,5 mm à 2 mm. 10 13. Applicateur selon la 12 dans lequel ladite cavité intérieure ouverte (31') est une cavité typiquement circulaire (31a) de diamètre intérieur ou plus grande dimension DI allant typiquement de 1 mm à 3 mm. 15 14. Applicateur selon la 12 dans lequel ladite cavité intérieure ouverte (31') est une cavité non circulaire (31b), et typiquement une cavité oblongue (31c). 15. Applicateur selon la 14 dans lequel, N étant égal à 1, ladite paroi tubulaire (32) comprend deux bras latéraux (322) délimitant ladite cavité non circulaire 20 (31 b), ladite cavité non circulaire (3 lb) étant une cavité oblongue (31 c). 16. Applicateur selon la 15 dans lequel ladite cavité oblongue (31 c) comprend en son centre une portion de tube central (34), de manière à former une partition de ladite cavité intérieure (31) en trois parties distinctes, avec une cavité 25 centrale (311) et deux cavités latérales (312), ladite cavité centrale (311) présentant une profondeur Hc typiquement au moins égale à la profondeur HL des cavités latérales (312). 17. Applicateur selon une quelconque des 15 à 16 dans lequel lesdits 30 bras latéraux (322) présentent une pluralité ou succession d'évidements annulaires (323). 17 18. Applicateur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel, quand N est au moins égal à 2, lesdits premiers éléments de rétention (30') sont espacés, selon ladite direction axiale (10), d'une distance axiale DA ou pas allant de 2 mm à 5 mm. 19. Applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit élément de rétention (30) dudit produit comprend au moins ledit second élément de rétention (35) formant ladite dite seconde cavité extérieure (36), ledit second élément de rétention (35) étant typiquement dépourvu de cavité intérieure, ladite seconde cavité extérieure (36) étant constituée par un second évidement extérieur (360) formé I o typiquement dans un plan transversal (13) perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 20. Applicateur selon la 19 dans lequel ledit second évidement extérieur (360) comprend un dit second évidement annulaire (361) formé au moins entre ledit second élément de rétention (35) et ledit moyen de liaison (11). 15 21. Applicateur selon la 20 dans lequel ledit second évidement extérieur comprend un autre dit second évidement annulaire (361') formé entre deux dits seconds éléments de rétention (35) successifs lorsque ladite pièce moulée (5) comprend N' seconds éléments de rétention (35) et N'-1 secondes cavités extérieures (36), avec N' 20 égal au moins à 2 et au plus égal à 10. 22. Applicateur selon une quelconque des 1 à 21 dans lequel ladite pièce moulée monobloc (5) forme un embout applicateur (6) comprenant une partie dite inférieure (60) comprenant ledit élément de rétention (30), et une partie dite supérieure 25 (61) formant une projection axiale (62) apte à être fixée à ladite tige axiale (2), typiquement par fixation ou encliquetage de ladite projection axiale (62) dans un trou borgne (22) formé dans la dite tige axiale (2) à son extrémité basse (20), de manière à former ledit moyen de liaison (11). 30 23. Applicateur selon la 21 dans lequel ledit embout applicateur (6) comprend une partie intermédiaire annulaire (63) comprise entre ladite partie inférieure 20 18 (60) et ladite partie supérieure (61), présentant typiquement le même diamètre extérieur que ladite tige axiale (2), de manière à former une butée axiale et à assurer une continuité de surface extérieure entre ladite tige axiale (2) et ledit embout applicateur (6). 24. Applicateur selon une quelconque des 1 à 23 dans lequel ladite pièce moulée monobloc (5) est formée en une matière plastique choisie typiquement parmi les matières plastiques telles que le PE, PP et les élastomères. 10 25. Applicateur selon une quelconque des 1 à 21 dans lequel ladite pièce moulée monobloc (5) et ladite tige axiale (2) forment une autre pièce moulée monobloc (7), de manière à former une autre modalité dudit moyen de liaison (11). 26. Applicateur selon la 25 dans lequel ladite autre pièce moulée 15 monobloc (7) est formée en une matière plastique choisie typiquement parmi le PE, PP. 27. Applicateur selon une quelconque des 1 à 26 dans lequel ledit moyen de préhension (4) comprend une coque extérieure (40) et une tête (41) solidaire de ladite coque extérieure (40) et de ladite tige axiale (2) à son extrémité haute (21). 28. Applicateur selon la 27 dans lequel ladite tête (41) et ladite tige axiale (2) forment une autre pièce moulée monobloc (7'). 29. Applicateur selon la 28 dans lequel ladite pièce moulée monobloc (5), 25 ladite tige axiale (2) et ladite tête (41) forment une autre pièce moulée monobloc (7"). 30. Distributeur (8) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (80) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot fileté (80) coopérant avec l'applicateur (1) selon une quelconque des 27 à 29, 30 ladite coque extérieure (40) ou ladite tête (41) dudit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un filetage intérieur (810) apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit5 19 goulot (80) fileté extérieurement, ledit goulot (80) comprenant typiquement un essoreur (82) destiné à coopérer avec ledit moyen d'application (3) chaque fois que ledit applicateur (1) est séparé dudit réservoir (80) en vue d'une application dudit produit.5 | A | A45 | A45D | A45D 40 | A45D 40/26 |
FR2890943 | A1 | DISPOSITIF DE BOUCHAGE D'UN COL DE RECIPIENT, RECIPIENT EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF | 20,070,323 | La présente invention concerne un dispositif de bouchage d'un col de récipient et un récipient équipé d'un tel dispositif, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel dispositif. L'invention concerne plus précisément les dispositifs incluant une jupe entourant le col d'un récipient, dont une partie inférieure, lorsqu'on considère que ce col s'étend verticalement avec son buvant dirigé vers le haut, est destinée à demeurer autour du col après la première ouverture du dispositif, tandis que le reste de la jupe, c'est-à-dire sa partie supérieure, est prévue amovible par rapport au col, tout en étant initialement liée à la partie inférieure non amovible de la jupe par une zone d'affaiblissement à même d'être rompue lors de la première ouverture du dispositif. Cette zone ruptible sert de témoin de la première utilisation du dispositif à l'attention du consommateur, tandis que la partie de jupe non amovible, notamment lorsqu'elle présente une longueur substantielle, peut être utilisée à des fins esthétiques en tant qu'habillage de la zone correspondante du col. Dans cette optique, l'invention s'applique en particulier, mais de manière non exclusive, au domaine du conditionnement de vins et d'alcools forts dans des bouteilles en verre dont le col est traditionnellement habillé d'une longue jupe à partie inférieure non amovible. Pour retenir la partie de jupe inférieure autour du col, il est connu de mettre en butée une saillie intérieure de cette partie de jupe avec un renflement associé du col. Dans le cas où cette partie de jupe présente une longueur substantielle, c'est-à-dire qu'elle s'étend en longueur vers le bas largement au-delà du renflement précité du col, il est courant de prévoir la saillie de retenue sous forme d'une languette venue de matière avec la partie courante de cette partie de jupe. Un exemple de ce type de jupe est schématiquement représenté à la figure 3, sur laquelle la jupe est référencée 100, avec sa partie supérieure 101 séparée de sa partie inférieure 102 par une ligne d'affaiblissement ruptible 103 figurée uniquement en pointillés. La partie inférieure 102 est munie d'une languette 104 du type évoquée ci-dessus, qui s'étend en saillie de la face intérieure de la partie 102 en direction de la partie supérieure 101. Lors de la première ouverture du dispositif de bouchage incluant la jupe 100, l'utilisateur entraîne vers le haut la partie supérieure 101, comme indiqué par la flèche 105, ce qui tend à provoquer la rupture de la ligne 103, tandis que la languette 104 tend à retenir la partie inférieure 102 autour d'un col de récipient 106, en butant contre un épaulement transversal 107 de ce col. Cependant, en pratique, la retenue de la partie de jupe 102 n'est pas toujours efficacement assurée par la languette 104 car, en raison des contraintes qui lui sont appliquées, liées à l'entraînement 105 de la partie de jupe 101, et/ou en raison de la dispersion des dimensions des différents cols sur lesquels la jupe 100 est susceptible d'être mise en place, la languette cède avant la rupture complète de la ligne 103, en se retournant sur elle-même. Ainsi, comme représenté à la figue 3, la languette passe alors de sa forme initiale, représentée en traits pleins, dont la section est sensiblement rectangulaire, à une forme incurvée bombée vers le bas, représentée en traits pointillés, pendant que la partie de jupe 102 est entraînée, conjointement à la partie 101, vers le haut par rapport au col 106. Avec cette forme incurvée bombée vers le bas, la languette n'offre aucune résistance verticale vis-à-vis de l'épaulement 107, si bien que ce dernier poursuit la déformation de la languette, jusqu'à la faire basculer vers le bas dans une position représentée en traits mixtes à la figure 3, la zone de liaison entre la languette et la partie de jupe 102 formant alors une sorte de charnière souple non résistante. La tendance de la languette 104 à céder sous les contraintes générées lors de la première ouverture du dispositif, se rencontre fréquemment lorsque la jupe 100 est constituée d'une matière plastique qui, en raison de sa relative souplesse structurelle, se déforme radialement vers l'extérieur au niveau de la languette, comme indiqué par la flèche 108. Ce problème est d'autant plus marqué dans le cas où la jupe 100 est obtenue par moulage, avec, en sortie de moule, sa languette 104 s'étendant, en saillie de la face intérieure de la jupe, vers le bas. En effet, dans ce cas, avant de mettre en place le dispositif de bouchage incluant la jupe 100 autour du col 106, il est nécessaire de rabattre vers le haut la languette 104 pour qu'elle prenne sa configuration initiale représentée en traits pleins à la figure 3, ce qui implique la déformation, à la façon d'une charnière, de la zone de liaison entre cette languette et la partie 102. Par élasticité, la languette tend ensuite plus facilement à céder lors de la première ouverture du dispositif afin de retrouver sa configuration de sortie de moule, correspondant approximativement à la configuration représentée en traits mixtes. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de bouchage à languette, du type décrit ci-dessus, qui garantisse une retenue plus résistante et plus fiable de la partie de jupe munie de cette languette. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bouchage d'un col d'un récipient, comportant une jupe allongée destinée à entourer le col et pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal de la jupe, cette jupe inclut une première partie à même d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie munie d'au moins une languette qui, dans une configuration d'assemblage du dispositif au col, s'étend en saillie de la face intérieure de la jupe en direction de la première partie de jupe et est adaptée pour buter axialement contre un renflement associé du col afin de retenir la seconde partie de jupe autour du col lors de la première ouverture du dispositif, caractérisé en ce que, dans la configuration d'assemblage du dispositif au col, la ou chaque languette présente, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, une forme essentiellement incurvée, bombée vers la première partie de jupe. Avec le dispositif selon l'invention, et en considérant que l'axe longitudinal de la jupe s'étend verticalement avec la première partie de la jupe disposée au-dessus de sa deuxième partie, la languette, avec sa section de forme incurvée bombée vers le haut, garantit une résistance importante de retenue de la seconde partie de jupe vis-à-vis du col. En effet, lorsque, lors de la première ouverture du dispositif, la languette bute axialement contre le renflement associé du col, l'effort de sollicitation de cette languette est amorti par sa forme incurvée et tend à fléchir la languette de manière à augmenter la courbure de cette forme, ce qui en augmente davantage la résistance, jusqu'à, dans un cas extrême hypothétique, plier la languette sur elle-même, ce qui correspond à une intensité de sollicitation largement supérieure à celle normalement suffisante pour rompre la zone d'affaiblissement séparant les deux parties de jupe. Autrement dit, lors de la première ouverture du dispositif selon l'invention, la forme incurvée initiale de la languette oblige cette dernière à travailler selon un mouvement de flexion tendant à augmenter la courbure de cette forme. Comme la mise en butée de la languette contre le renflement associé du col se produit au niveau de l'extrémité libre de cette languette, un mouvement de flexion opposé, c'est-à-dire tendant à diminuer puis à inverser la courbure de la section de la languette, est mécaniquement impossible. Cette forme incurvée présente également l'avantage de transmettre les efforts de poussée à la partie de la jupe située au-dessus de la languette, cette partie de jupe pouvant être plus épaisse et résistante que celle située au-dessous de la languette. Ainsi, la languette du dispositif selon l'invention fournit une résistance plus importante et plus fiable que celle de la languette 104 de la figure 3. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses de ce dispositif, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - la ou chaque languette présente, dans le plan de 20 coupe longitudinale de la jupe, une épaisseur sensiblement constante; - lors de la première ouverture du dispositif, la ou chaque languette est adaptée pour fléchir entre deux configurations extrêmes, dans chacune desquelles la languette conserve, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, sa forme essentiellement incurvée bombée vers la première partie de jupe; - une seule languette est prévue, qui s'étend sur toute la périphérie intérieure de la seconde partie de 30 jupe; plusieurs languettes sont prévues, qui sont réparties de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie intérieure de la seconde partie de jupe; - la jupe, notamment sa ou ses languettes, est en matière plastique. L'invention a également pour objet un récipient comportant un col équipé d'un dispositif de bouchage de ce 5 col, tel que défini ci-dessus. L'invention a en outre pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif de bouchage d'un col de récipient, dans lequel: - on moule une matière plastique sous forme d'une 10 jupe allongée destinée à entourer le col et pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal de la jupe, cette jupe inclut une première partie à même 15 d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie munie d'au moins une languette qui, en sortie de moule, s'étend en saillie de la face intérieure de la jupe selon une direction opposée à la première partie de jupe, puis - on rabat la ou chaque languette vers la première partie de jupe, jusqu'à ce que la languette s'étende, depuis la face intérieure de la jupe, en direction de cette première partie de jupe, la languette étant alors adaptée pour buter axialement contre un renflement associé du col 25 afin de retenir la seconde partie de jupe autour du col lors de la première ouverture du dispositif, caractérisé en ce que, lors du moulage de la jupe, la ou chaque languette est moulée de manière à présenter, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, une forme essentiellement incurvée, bombée vers la première partie de jupe. Le procédé selon l'invention permet ainsi de disposer rapidement de la jupe en matière plastique, prête à être mise en place autour du col du récipient. Les différentes opérations de ce procédé, tant de moulage de la jupe que de rabattement de la languette, peuvent être mises en uvre suivant des mouvements sensiblement axiaux, de sorte que ce procédé est en pratique automatisable sans nuire à sa qualité de réalisation. Suivant une caractéristique avantageuse de ce procédé, on dispose d'un insert adapté pour être solidarisé à l'intérieur de la jupe pour former, au moins en partie, le dispositif de bouchage, et on rabat la ou chaque languette lors de l'introduction de cet insert dans la jupe. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un dispositif de bouchage selon l'invention, représenté autour d'un col de récipient, la moitié droite de la figure illustrant le dispositif dans sa configuration d'assemblage à ce col et effectivement mis en place autour du col, tandis que la moitié gauche illustre le dispositif dans un état préalable à sa configuration de la partie droite; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle du détail cerclé II à la figure 1; et - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, illustrant un exemple relevant de l'art antérieur et décrit plus haut. Sur les figures 1 et 2 est représenté un dispositif de bouchage 1 adapté pour être vissé de manière amovible sur un col 2 d'un récipient 3, par exemple une bouteille en verre ou analogue, destinée à contenir un alcool, notamment du vin. Le col présente une forme globalement tubulaire d'axe longitudinal X-X. Par commodité, la suite de la description sera orientée en considérant que les termes supérieur et haut correspondent à une direction globalement parallèle à l'axe X-X et allant du corps du récipient 3 vers son col 2, c'est-à-dire une direction dirigée vers la partie haute des figures 1 et 2, tandis que les termes inférieur et bas correspondent à une direction opposée. A son extrémité haute, le col 2 délimite un buvant 4 au niveau duquel le liquide contenu dans le récipient 3 est destiné à être déversé. La face extérieure du col est successivement munie, de haut en bas, d'un filet en hélice 5 et d'un talon 6, tous deux radialement saillants vers l'extérieur. Au niveau de la transition entre l'extrémité inférieure de ce talon et le reste du col, qui forme un cou allongé 7 de face extérieure tronconique d'axe X-X et divergente vers le bas, est formé un épaulement transversal 8 légèrement incliné vers le haut en s'éloignant de l'axe X-X par rapport à un plan perpendiculaire à cet axe. Le dispositif de bouchage 1 comporte trois pièces distinctes, à savoir un capuchon externe 10, un insert 20 et un disque d'étanchéité 30 optionnel, destinées à être assemblées de façon coaxiale les unes aux autres, puis à être montées ensemble sur le col 2. Le capuchon 10 et l'insert 20 présentent chacun une forme globalement tubulaire d'axe longitudinal sensiblement confondu avec l'axe X-X lorsque le dispositif 1 est assemblé et rapporté sur le col 2 comme sur les figures. Le capuchon et l'insert sont chacun ouverts à leur extrémité inférieure et fermés à leur extrémité supérieure par des parois de fond respectives 11 et 21, à la périphérie de chacune desquelles s'étend axialement vers le bas une jupe tubulaire 12, 22 centrée sur l'axe X-X. L'insert 20 est adapté pour être introduit à l'intérieur du capuchon 10 et pour y être immobilisé à demeure, tant axialement qu'en rotation autour de l'axe X-X. Ces deux pièces forment alors un bouchon 40 d'un seul tenant, avec la paroi 11 et la jupe 12 recouvrant la face extérieure de la paroi 21 et de la jupe 22. L'immobilisation de l'insert à l'intérieur du capuchon peut être réalisée par soudage, notamment par application d'ultra-sons, par collage ou par complémentarité de formes entre les parois 11, 12, 21 et 22, comme détaillé dans la demande de brevet français déposée au nom du présent Demandeur et enregistrée sous le numéro 04 03154. Le disque d'étanchéité 30 est logé à l'intérieur de l'insert 20, contre la paroi de fond 21, avec interposition éventuelle d'une couche d'adhésif. Avantageusement, l'insert est pourvu d'encoches 23 radialement saillantes vers l'intérieur depuis la partie haute de sa jupe 22, ces encoches étant destinées à retenir axialement vers le bas le disque pour éviter que ce dernier ne puisse ultérieurement s'échapper de l'intérieur de l'insert. Des détails de réalisation de ces encoches sont donnés dans la demande de brevet français précitée N 04 03154. La partie basse de la face intérieure de la jupe 22 est pourvue d'un filet 24 radialement saillant vers l'intérieur et complémentaire du filet extérieur 5 du col 2, de sorte que le bouchon 40 est apte à être vissé et dévissé sur le col. Pour faciliter la prise en main de ce bouchon, la partie haute de la face extérieure de la jupe 12 est avantageusement dotée de rainures longitudinales 13. La jupe 12 est plus longue que la jupe 22 de sorte que, à l'état assemblé du dispositif 1, le bas de la jupe 12 s'étend largement au-dessous du niveau axial du chant d'extrémité inférieure 25 de l'insert 20, de manière à habiller le col 2 depuis son buvant 4 jusqu'à son cou 7 inclus. Lors de la première ouverture du dispositif 1, la jupe 12 est adaptée pour se séparer en deux parties distinctes d'A peu près même longueur, à savoir une partie supérieure 14, venue de matière avec la paroi de fond 11, et une partie inférieure 15 reliée initialement à la partie supérieure 14 par une ligne d'affaiblissement 16 représentée schématiquement en traits pointillés sur les figures 1 et 2. Cette ligne 16 est prévue dans la partie courante de la jupe 12, un peu au-dessous, suivant l'axe X-X, du niveau du chant d'extrémité inférieure 25 de l'insert 20, de sorte que la partie de jupe 14 loge à elle seule la totalité de l'insert 20 lorsque le dispositif 1 est assemblé. En pratique, la ligne d'affaiblissement 16 est, par exemple, constituée de pontets sécables ou de plusieurs entailles ou découpes circonférentielles pratiquées à travers la paroi de la jupe 12. Pour provoquer la séparation des parties de jupe 14 et 15 par rupture de la ligne 16 lors de la première ouverture du dispositif 1, la partie inférieure 15 est retenue axialement par rapport au col 2 par une languette 17 venue de manière avec la partie courante de cette partie 15 et s'étendent en saillie depuis la face intérieure de cette partie 15. En direction de l'axe X-X, la languette s'étend vers le haut lorsque le dispositif 1 est dans sa configuration d'assemblage au col 2, comme représenté dans la partie droite de la figure 1, tandis que, lorsque ce dispositif est dans sa configuration préalable représentée dans la partie gauche de la figure 1, la languette s'étend vers le bas. L'épaisseur de la languette 17, c'est-à-dire sa dimension la plus petite dans le plan des figures 1 et 2, est sensiblement constante le long de son autre dimension, c'est-à-dire entre son extrémité 17A de liaison avec la paroi de jupe 15 et son extrémité libre 17B. En coupe radiale à l'axe X-X, c'est-à-dire dans le plan des figures 1 et 2, la languette 17 ne présente pas une section de forme rectangulaire, mais de forme incurvée, bombée vers le haut. De la sorte, dans ce plan, la languette 17 a un profil globalement arqué, correspondant approximativement à un quart de cercle, étant remarqué que la courbure de la languette 17 est orientée vers l'axe X-X' et vers le bas à la figure 1, c'est-à-dire vers le corps du récipient 3. Autrement dit, la face supérieure de la languette 17 est essentiellement convexe tandis que sa face inférieure est essentiellement concave. Plus précisément, l'extrémité libre 17B et la partie courante 17C de la languette présentent, d'un côté, des faces supérieures respectives convexes et, du côté opposé, des faces inférieures respectives concaves, tandis que son extrémité 17A présente des faces opposées changeant de sens de courbure en raison de leur raccordement à la partie de jupe 15. Le positionnement axial de la languette 17 le long de la partie de jupe 15, ainsi que son dimensionnement sont prévus pour que, lorsque le dispositif 1 est en configuration d'assemblage et que ce dispositif est rapporté autour du col 2, l'extrémité 17B de la languette est située au niveau de l'épaulement 8. En pratique, selon les dimensions exactes du col 2, notamment au niveau de son talon 6 et de son épaulement 8, et du dispositif 1, l'extrémité 17B de la languette est située juste au-dessous de l'épaulement 8, en étant en contact simple avec cet épaulement, à des jeux fonctionnels près. Dans l'exemple représenté, la languette 17 s'étend continûment sur toute la périphérie intérieure de la partie de jupe 15. En variante non représentée, la languette peut s'étendre de manière discontinue suivant cette périphérie, ce qui revient à disposer de plusieurs languettes élémentaires, avantageusement réparties uniformément suivant la périphérie intérieure de la jupe. Le capuchon 10 est fabriqué en une matière plastique semi-rigide, telle que du polypropylène ou du polyéthylène, le polypropylène étant préféré, notamment pour des raisons esthétiques. Le capuchon 10 est obtenu par moulage de cette matière plastique, prévu pour former à la fois la paroi de fond 11 et la jupe 12 avec notamment sa languette 17 moulée suivant sa forme incurvée. Le démoulage du capuchon est facilité en prévoyant que la languette s'étend, en sortie de moule, dans son état représenté dans la partie gauche de la figure 1, c'est-à-dire avec son extrémité libre 17B dirigée vers le bas. L'assemblage du dispositif de bouchage 1 consiste à, avant ou après avoir inséré le disque 30 à l'intérieur de l'insert 20, placer cet insert à l'intérieur de la jupe 12 du capuchon 10 dans son état de sortie de moule décrit ci- dessus, en introduisant cet insert axialement et en force depuis l'extrémité inférieure ouverte du capuchon. L'outillage permettant cette mise en place assure alors avantageusement le rabattement de la languette 17 vers le haut, de manière à ce qu'elle passe dans son état représenté dans la partie droite de la figure 1. Le dispositif 1 est alors dans sa configuration d'assemblage au col 2. Le bouchon 40, formé de l'insert 20 immobilisé dans le capuchon 10, est ensuite rapporté par vissage autour du col 2 jusqu'à ce que, d'une part, la languette 17 passe au- dessous de l'épaulement 8 du col et, d'autre part, le disque d'étanchéité 30 soit axialement pressé entre le buvant 4 et la paroi de fond 21 de l'insert, la face inférieure du disque délimitant avantageusement une empreinte creuse annulaire 31 complémentaire du buvant. La jupe 12 habille alors le col jusqu'à son cou 7. Pour ouvrir le dispositif 1, l'utilisateur dévisse le bouchon 40, c'est-àdire l'entraîne en rotation autour de l'axe X-X, en l'agrippant au niveau des rainures 13. Lors de la première ouverture du dispositif, le soulèvement vers le haut du bouchon, résultant de son dévissage et indiqué par la flèche 50 à la figure 2, provoque la séparation des deux parties de jupe 14 et 15 par rupture de la ligne d'affaiblissement 16. En effet, alors que la partie supérieure 14 est entraînée vers le haut, la partie inférieure 15 est axialement retenue par sa languette 17 en butée axiale contre l'épaulement 8 du col 2. La forme bombée vers le haut de la section de la languette provoque, sous l'effet du soulèvement 50, un fléchissement de la languette de sorte que sa courbure augmente, la languette passant ainsi de sa configuration incurvée initiale représentée en traits pleins à la figure 2, à une configuration davantage fléchie représentée en pointillés sur cette figure. Le fléchissement correspondant de la languette, dirigé vers l'extérieur et vers le haut comme indiqué par la flèche 51, nécessite, au niveau de l'extrémité 17B de la languette, un effort de sollicitation axiale suffisant pour rompre la ligne 16. Autrement dit, ce fléchissement permet d'encaisser l'effort nécessaire pour retenir la partie de jupe 15 vis-à-vis de l'épaulement 8 jusqu'à rupture de la ligne 16. Comme la languette 17 présente une courbure orientée vers l'axe X-X' et vers le bas, la flexion accrue de la languette, lors du soulèvement de la jupe 12 avant rupture de la ligne 16, tend à uniformiser sa courbure suivant sa longueur, entre son extrémité 17B et sa partie courante 17C. En outre, les efforts de poussée transmis à la jupe 12 le sont principalement au niveau de la portion 15A de la partie 15 située entre la ligne 16 et la languette 17. Cette portion 15A a une épaisseur e15 supérieure à l'épaisseur e'15 de la portion 15B de la partie 15 située à l'opposé de la ligne 16 par rapport à la languette 17, c'est-à-dire la portion située en dessous de la languette 17 dans la configuration des figures 1 et 2 qui correspond à la configuration normale d'utilisation du récipient 3. Divers aménagements et variantes au dispositif de bouchage 1 décrit cidessus, ainsi qu'à son procédé de fabrication, sont bien entendu envisageables. A titre d'exemples: - le rabattement de la languette 17, depuis son état en sortie de moule à son état associé à la configuration d'assemblage du dispositif au col, peut être réalisé par un outillage spécifique indépendant de celui utilisé pour la mise en place de l'insert 20 dans le capuchon 10; - plutôt que de prévoir le bouchon 40 en deux parties distinctes à assembler à demeure l'une à l'autre, ce bouchon peut être réalisé d'une seule pièce mono-bloc, avec une jupe présentant une ligne d'affaiblissement et une languette analogue à la ligne 16 et à la languette 17 du dispositif 1; et/ou - la partie inférieure 15 de la jupe 12 peut ne s'étendre que sur une faible hauteur, vers le bas à la figure 1, en dessous de la languette 17. La partie 15 peut même être interrompue juste au-dessous de la languette 17. En d'autres termes, la portion 15B peut être très courte, voir inexistante | La jupe (12) de ce dispositif est pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement (16), rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle la jupe inclut une première partie (14) à même d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie (15) munie d'une languette (17) s'étendant en saillie de la face intérieure de la jupe en direction de la première partie de jupe et adaptée pour buter contre un épaulement associé (8) du col (2) afin de retenir la seconde partie de jupe autour du col lors de la première ouverture du dispositif. Pour garantir une retenue plus résistante et plus fiable de la seconde partie de jupe, la languette présente, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, une forme essentiellement incurvée, bombée vers la première partie de jupe. | 1. Dispositif (1) de bouchage d'un col (2) d'un récipient (3), comportant une jupe allongée (12) destinée à entourer le col et pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement (16) qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal (X-X) de la jupe, cette jupe inclut une première partie (14) à même d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie (15) munie d'au moins une languette (17) qui, dans une configuration d'assemblage du dispositif au col, s'étend en saillie de la face intérieure de la jupe en direction de la première partie de jupe et est adaptée pour buter axialement contre un renflement associé (8) du col afin de retenir la seconde partie de jupe autour du col lors de la première ouverture du dispositif, caractérisé en ce que, dans la configuration d'assemblage du dispositif (1) au col (2), la ou chaque languette (17) présente, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe (12), une forme essentiellement incurvée, bombée vers la première partie de jupe (14). 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que la ou chaque languette (17) présente, dans le plan de coupe longitudinale de la jupe (12), une épaisseur sensiblement constante. 3. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de la première ouverture du dispositif (1), la ou chaque languette (17) est adaptée pour fléchir entre deux configurations extrêmes, dans chacune desquelles la languette conserve, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe (12), sa forme essentiellement incurvée bombée vers la première partie de jupe (14). 4. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une seule languette (17) est prévue, qui s'étend sur toute la périphérie intérieure de la seconde partie de jupe (15). 5. Dispositif suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que plusieurs languettes sont prévues, qui sont réparties de manière sensiblement uniforme suivant la périphérie intérieure de la seconde partie de jupe (15). 6. Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jupe (12), notamment sa ou ses languettes (17), est en matière 15 plastique. 7. Récipient (3) comportant un col (2) et équipé d'un dispositif (1) de bouchage de ce col, conforme à l'une quelconque des précédentes. 8. Procédé de fabrication d'un dispositif (1) de 20 bouchage d'un col de récipient (2), dans lequel: - on moule une matière plastique sous forme d'une jupe allongée (12) destinée à entourer le col et pourvue d'une zone périphérique d'affaiblissement (16) qui est adaptée pour être rompue lors de la première ouverture du dispositif et de part et d'autre de laquelle, suivant l'axe longitudinal (X-X) de la jupe, cette jupe inclut une première partie (14) à même d'être dégagée du col après rupture de la zone d'affaiblissement et une seconde partie (15) munie d'au moins une languette (17) qui, en sortie de moule, s'étend en saillie de la face intérieure de la jupe selon une direction opposée à la première partie de jupe (14), puis - on rabat la ou chaque languette (17) vers la première partie de jupe (14), jusqu'à ce que la languette s'étende, depuis la face intérieure de la jupe, en direction de cette première partie de jupe, la languette étant alors adaptée pour buter axialement contre un renflement associé (8) du col (2) afin de retenir la seconde partie de jupe (15) autour du col lors de la première ouverture du dispositif (1), caractérisé en ce que, lors du moulage de la jupe (12), la ou chaque languette (17) est moulée de manière à présenter, dans un plan de coupe longitudinale de la jupe, une forme essentiellement incurvée, bombée vers la première partie de jupe (14). 9. Procédé suivant la 8, caractérisé en ce qu'on dispose d'un insert (20) adapté pour être solidarisé à l'intérieur de la jupe (12) pour former, au moins en partie, le dispositif de bouchage (1), et en ce qu'on rabat la ou chaque languette (17) lors de l'introduction de cet insert dans la jupe. | B | B65 | B65D | B65D 53,B65D 41 | B65D 53/04,B65D 41/58 |
FR2893234 | A1 | DISPOSITIF D'ACCROCHAGE D'UN SYSTEME DE NETTOYAGE DE BROSSES A CHEVEUX | 20,070,518 | -1- La présente invention concerne un . Les dispositifs d'accrochage actuels sont en partie liés, voir intégrés, à la brosse à cheveux et généralement spécifiques à celle-ci. Le dispositif selon l'invention permet, tout en étant simple et pratique, de s'affranchir des modifications nécessaires de la brosse à cheveux pour recevoir le système de nettoyage. Les brosses resteront inchangées. Il est composé d'un élément plat comportant deux extrémités utiles et d'un bossage de manipulation. Une extrémité reçoit le système de nettoyage de brosse. L'autre permet, lorsque le dispositif est en place sur la brosse. de fixer et de régler l'ensemble sur celle-ci. Selon un mode particulier de réalisation : L'extrémité permettant le réglage peut être réalisée de façon à venir se monter de part et d'autre du manche de la brosse. Les dessins annexés illustrent l'invention Les figures 1 et 2 représentent le dispositif de l'invention. La figure 3 représente la variante de ce dispositif. En référence aux figures 1 et 2 le dispositif comporte un élément plat (1) avec une extrémité (2) adaptée à recevoir le système de nettoyage de brosse (5), d'une extrémité (3) permettant le réglage et le maintien du dispositif et d'un bossage (4) d'aide à la manipulation. L'ensemble est monté au dos de la brosse à cheveux (6). Dans la forme de réalisation selon la figure 3, le dispositif comporte une extrémité (3a) qui peut se monter de part et d'autre du manche de la brosse et permettant le maintien du dispositif | The hairbrush has a handle (6) and a flat back shaped to receive a cleaning implement held in place by a retaining element (5). The implement has tips for cleaning the brush and a projection for manipulating it, and it is held in place on the brush when not in use. | 1) Dispositif d'accrochage d'un système de nettoyage de brosse à cheveux caractérisé en ce qu'il comporte un élément plat (1) avec une extrémité (2) adaptée à recevoir le système de nettoyage de brosse (5) une extrémité (3) permettant le réglage et le maintien du dispositif et d'un bossage (4) d'aide à la manipulation. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité (3a) se monte de part et d'autre du manche de la brosse. | A | A45 | A45D | A45D 24 | A45D 24/42 |
FR2895417 | A1 | PROCEDE DE DESULFURISATION COMPRENANT UNE ETAPE DE TRANSFORMATION ET UNE ETAPE D'EXTRACTION DES COMPOSES SOUFRES | 20,070,629 | La présente invention se rapporte à un procédé permettant de diminuer les teneurs en soufre et en composés aromatiques contenus de manière générale dans les hydrocarbures et plus particulièrement dans les essences. 15 Les spécifications sur les carburants automobiles prévoient une forte diminution de la teneur en soufre dans ces carburants, et notamment sur les essences. Cette diminution est destinée à limiter, notamment la teneur en oxyde de soufre et d'azote dans les gaz d'échappement d'automobiles. La législation 20 européenne précise les spécifications des carburants essences qui sont depuis 2005 de 50 ppm de soufre, et 35 % d'aromatiques. Afin d'atteindre ces spécifications, il est nécessaire de traiter les essences afin d'en diminuer la teneur en soufre, et dans certains cas, de mettre en place un traitement destiné à contrôler la teneur en composés aromatiques et notamment en benzène. 25 La diminution de teneur en soufre et en composés aromatiques dans les carburants nécessite ainsi la mise au point de nouveaux procédés de désulfuration profonde des essences et d'extraction des composés aromatiques. Les sources principales de soufre dans les bases pour essences sont les essences dites de craquage, et principalement, la fraction d'essence issue d'un procédé de craquage catalytique d'un résidu de la distillation atmosphérique ou sous vide d'un pétrole brut. La fraction d'essence issue du craquage 1 30 catalytique, qui représente en moyenne 40 % des bases essence, contribue en effet pour plus de 90% à l'apport de soufre dans les essences. Par conséquent, la production d'essences peu soufrées nécessite une étape de désulfuration des essences de craquage catalytique. Parmi les autres sources d'essence riches en soufre, citons également les essences de coker, ou, dans une moindre mesure, les essences issues de la distillation atmosphériques, les essences de vapocraquage ou les essences issues du procédé de viscoréduction. La présente invention trouve particulièrement son utilisation dans le traitement d'une coupe essence issue d'une unité de craquage catalytique dont la gamme de points d'ébullition s'étend des points d'ébullition des hydrocarbures à 4 atomes de carbone jusqu'à 220 C ou de -15 C jusqu'à 220 C ou de manière préférée de -10,2 C (température d'ébullition de l'isobutane) jusqu'à 220 C ou de manière encore plus préférée de -5 C jusqu'à 220 C. Par ailleurs, les essences issues d'unités de craquage catalytiques contiennent généralement entre 20% poids et 50 % poids de composés aromatiques et généralement entre 0,5% poids et 5 % poids de benzène. La désulfuration est classiquement réalisée par une ou plusieurs étapes de mise en contact des composés soufrés contenus dans lesdites essences avec un gaz riche en hydrogène dans un procédé dit d'hydrodésulfuration dans lesquels le soufre organique est transformé en H2S (sulfure d'hydrogène) et séparé de l'essence. Les procédés actuellement utilisés sont en général coûteux en hydrogène, notamment pour atteindre de forts taux de désulfuration. Une approche courante consiste par exemple à choisir un point de coupe de distillation d'une essence de FCC de façon à obtenir une fraction légère contenant une minorité de soufre et une fraction plus lourde contenant une majorité d'hydrocarbures lourds aromatiques ainsi que la plupart des composés soufrés. Le point de coupe est généralement choisi de telle façon que les composés soufrés les plus lourds, par exemple les dérivés du thiophène se retrouvent en grande majorité dans la fraction lourde. Ladite fraction lourde alimente ensuite une unité d'hydrodésulfuration (HDS), dans laquelle les composés soufrés sont éliminés sous l'action d'un courant réducteur le plus souvent d'hydrogène. L'inconvénient majeur d'un tel procédé est cependant l'hydrogénation conjointe inévitable des oléfines présentes dans ladite fraction. En effet, l'indice d'octane des essences est très fortement lié à leur teneur en oléfines. La préservation de l'indice d'octane des essences lors des étapes de désulfuration nécessite de limiter au maximum les réactions d'hydrogénation des oléfines en paraffines, malheureusement inhérentes aux procédés d'hydrodésulfuration. En résumé, lorsque l'essence est désulfurée de façon conventionnelle, les réactions de saturation (ou d'hydrogénation) des oléfines qui se produisent parallèlement aux réactions de transformation des composés soufrés en H2S conduisent inévitablement à une forte perte en indice d'octane. Parmi les autres voies de désulfuration des essences, les procédés d'extraction par solvants peuvent être utilisés pour produire, d'une part, une essence riche en oléfines, paraffines et naphtènes, (fraction appelée raffinat) et d'autre part, une essence riche en composés aromatiques et en soufre (fraction appelée extrait). Le brevet US 6,358,402 indique comment, par une approche thermodynamique, choisir et optimiser le solvant utilisé pour une distillation extractive. Le brevet WO 01/59033 enseigne une méthode pour produire une essence désulfurée comprenant une étape d'extraction des composés soufrés destinée à concentrer les composés soufrés dans une fraction riche en aromatiques et pauvre en oléfines (appelée fraction extraite) et à recueillir une fraction légère (appelée raffinat) contenant une minorité de soufre. La méthode d'extraction utilisée peut être une extraction liquide/liquide, ou une distillation extractive. Ladite méthode présenterait selon ses inventeurs une meilleure efficacité pour l'extraction des composés soufrés. Cependant, eu égard à la sévérité des normes telles que précédemment décrites, ladite méthode ne permet pas d'atteindre des taux de désulfuration suffisants car une quantité non négligeable de composés soufrés se retrouve dans le raffinat. Par ailleurs, il est enseigné, dans le brevet W09708272, un procédé pour désulfurer les essences oléfiniques comprenant une étape de distillation réactive. Ce procédé est basé sur la mise en oeuvre d'une colonne réactive qui contient, dans la zone de rectification, un catalyseur susceptible de faire réagir les composés soufrés de type mercaptans avec les dioléfines pour former des sulfures entraînés en fond de colonne. Le point de coupe de cette colonne de distillation réactive est toutefois limité par la présence de composés soufrés aromatiques tels que le thiophène. Afin d'extraire spécifiquement, les composés thiophéniques, le brevet US 6,540,907 propose un procédé de désulfuration utilisant une colonne de distillation à paroi interne qui produit trois coupes : une coupe légère contenant les hydrocarbures à 5 atomes de carbone et les composés soufrés plus légers que le thiophène principalement sous forme de mercaptans, une essence intermédiaire qui concentre les hydrocarbures à 6 et 7 atomes de carbone et le thiophène, et une fraction lourde qui concentre les composés soufrés lourds et qui est pauvre en composés oléfiniques. Le thiophène de la fraction de coeur peut être extrait par une étape complémentaire de traitement par solvant. Enfin, le brevet US2004/0094455 présente un procédé pour éliminer au moins en partie les composés soufrés, les dioléfines et éventuellement les composés aromatiques des essences oléfiniques basés sur un enchaînement d'étapes d'hydrogénation sélective et d'extraction des composés soufrés et des composés aromatiques par un traitement par solvant. La présente invention propose un procédé amélioré de désulfuration d'une charge d'hydrocarbures, par exemple une charge essence et comprenant les étapes suivantes : A) une étape A d'alourdissement des composés soufrés saturés plus légers que le thiophène par mise en contact de l'essence avec un catalyseur comprenant un métal du groupe VIII, en présence d'hydrogène B) une étape B d'extraction par un solvant de ladite fraction hydrogénée 5 permettant d'obtenir au moins deux coupes dont : - un raffinat comprenant la majorité des oléfines, des paraffines et des naphtènes et une quantité réduite de composés soufrés contenus dans la charge initiale, - une fraction lourde contenant les hydrocarbures aromatiques lourds et 10 la majorité des composés soufrés contenus dans la charge initiale. C) une étape C de régénération du solvant par distillation Par majorité des oléfines, des paraffines et des naphtènes, il est entendu au sens de la présente description que le taux massique de ces familles d'hydrocarbures est supérieur ou égal à 50%, de préférence supérieur ou égal 15 à 70% et de façon très préféré supérieur ou égal à 80%. Par une quantité réduite de composés soufrés, il est entendu au sens de la présente description que la quantité total de soufre est inférieur à 20%, de préférence inférieur à 10% et de manière très préférée inférieure à 5% de la quantité totale de soufre présente dans la charge initiale. 20 Au moins deux des étapes A, B et C sont réalisées conjointement. Les étapes A et B peuvent êtres réalisées conjointement dans une colonne réactive dans laquelle, le catalyseur comprenant un métal du groupe VIII 25 susceptible de réaliser l'alourdissement des composés soufrés est mis en oeuvre dans la section de rectification de la colonne de distillation, et le solvant utilisé pour extraire les composés soufrés aromatiques est injecté dans la colonne, sur un plateau situé sous la zone catalytique. 30 L'étape C de régénération du solvant peut être réalisée conjointement à l'étape B, dans une colonne à paroi interne. Les étapes A, B et C peuvent être réalisées conjointement dans une colonne de distillation réactive et extractive à paroi interne. Le bilan énergétique montre que la réalisation du procédé selon l'invention permet une économie d'énergie et de ce fait est très intéressant d'un point de vue industriel. L'invention sera mieux comprise à la lecture du mode de réalisation de l'invention qui va suivre. La présente invention n'est toutefois pas limitée à ce mode de réalisation particulier. L'étape A est réalisée en mettant en contact l'essence à traiter avec de l'hydrogène sur un catalyseur comprenant au moins un métal du groupe VIII et permet de transformer les composés soufrés légers choisis dans la liste constituée des mercaptans, des sulfures et CS2 dont la température d'ébullition est généralement inférieure à celle du thiophène, en composés soufrés plus lourds dont la température d'ébullition est supérieure à celle du thiophène. Ces réactions d'alourdissement sont réalisées, soit par addition directe des mercaptans sur les composés insaturés présents dans la charge et principalement sur les oléfines, généralement appelées thioéthérification, ou bien par une succession d'une première étape d'hydrogénolyse de la liaison carbone soufre par l'hydrogène, puis par addition du composé ainsi formé sur les oléfines. De façon concomitante à l'alourdissement des composés soufrés, on peut observer une hydrogénation partielle des dioléfines présentes dans la charge en oléfines, ainsi qu'une isomérisation de position de la double liaison des oléfines. Cette étape se déroule en présence d'un catalyseur comprenant au moins un métal du groupe VIII, de préférence choisi dans le groupe formé par le platine, le palladium et le nickel, et un support inerte à base d'oxydes métalliques. On emploiera par exemple un catalyseur contenant 1 à 20 % en poids de nickel déposé sur un support inerte à base d'oxydes métalliques, tel que par exemple de l'alumine, de la silice, de la silice-alumine, un aluminate de Nickel ou un support contenant au moins 50 % d'alumine. Ce catalyseur opère généralement sous une pression de 0,2 à 5 MPa, à une température de 50 à 300 C, avec une vitesse spatiale horaire de la charge de 1h-là 12 h-'. Un autre métal du groupe VIB peut être associé pour former un catalyseur bimétallique, tel que par exemple le molybdène ou le tungstène. Ce métal du groupe VIB, s'il est associé au métal du groupe VIII peut être déposé à hauteur de 1 % poids à 20 % poids sur le support. Lorsque le métal utilisé est du palladium, il sera utilisé sous forme réduite, par contre, lorsque le métal utilisé est du nickel, du molybdène ou du tungstène, il sera utilisé sous forme sulfurée. Le choix des conditions opératoires est particulièrement important. On opérera généralement sous pression en présence d'une quantité d'hydrogène en faible excès par rapport à la valeur stoechiométrique nécessaire pour hydrogéner les dioléfines présentes dans la charge. Par faible excès, il est entendu au sens de la présente description que le rapport molaire entre l'hydrogène et les dioléfines est compris entre 1 et 5, de préférence compris entre 1,2 et 3 et de manière plus préférée entre 1,4 et 2,5. La quantité d'hydrogène est ainsi choisie, afin de maximiser l'alourdissement des composés soufrés, éventuellement, d'hydrogéner sélectivement les dioléfines présentes dans la charge et de limiter la désactivation du catalyseur par formation de polymères. La température est comprise le plus généralement entre 50 et 300 C, et de préférence entre 80 et 250 C, et de préférence entre 100 et 210 C. La vitesse spatiale est, dans ces conditions comprise entre 1 à 12 h-1, de préférence comprise entre 2 à 10 h-1. L'étape A est mise en oeuvre dans la zone de rectification d'une colonne catalytique afin de ne traiter que la fraction la plus légère de l'essence. Ce mode de réalisation permet d'améliorer l'activité et la stabilité du catalyseur. En effet, dans ce cas, les composés soufrés lourds ainsi que les gommes et autres contaminants éventuellement présents dans la charge à traiter ont tendance à se concentrer dans les fractions lourdes et ne sont donc pas envoyés sur le catalyseur de l'étape A. Selon ce mode de réalisation, la pression de la colonne sera ajustée afin que le catalyseur fonctionne à une température comprise entre 50 et 300 C, et de préférence entre 80 et 250 C, et de préférence entre 100 et 210 C. L'étape B de traitement de l'essence consiste à mettre en contact, dans une colonne de distillation, l'essence à traiter avec un solvant organique lourd aussi appelé entraîneur présentant une forte affinité pour les composés soufrés aromatiques, dont principalement, le thiophène et les méthyl thiophène ainsi que pour les hydrocarbures aromatiques. L'introduction de l'entraîneur dans la colonne a pour conséquence principale de modifier les volatilités relatives des constituants de la charge. L'entraîneur est en principe un solvant présentant un point d'ébullition supérieur aux constituants de la charge. Il entraîne avec lui les composés soufrés et aromatiques. Le mélange constitué de l'entraîneur, des composés soufrés aromatiques et des hydrocarbures aromatiques est appelé l'extrait. Les solvants généralement utilisés dans le cadre de cette invention sont choisis en fonction de leur affinité pour les composés aromatiques et les composés soufrés. Ils permettent d'extraire les soufrés de la charge en les concentrant dans l'extrait, tout en rejetant les oléfines dans le raffinat. La sélectivité et le pouvoir solvant (solubilité des composés dans le dit solvant) vis à vis de composés soufrés et aromatiques sont les deux principales caractéristiques requises pour le choix du solvant. Le solvant sera notamment choisi en fonction de critères bien connus par l'homme du métier, par exemple selon les principes décrits dans le brevet US 6,358,402 et préférentiellement, devra posséder une température d'ébullition élevée de manière à limiter les pertes de solvant par volatilité et à réduire les phénomènes de dégradation dudit solvant au sein de la colonne de régénération. Par ailleurs, la liste ci-dessous, non exhaustive, fournit une série de solvants susceptibles d'être utilisés pour réaliser ladite séparation : Sulfolane, 3-methylsulfolane, 2,4-dimethylsulfolane, 3-methylsulfolane, 3-ethylsulfolane, N-methyl pyrrolidone, 2-pyrrolidone, N-ethyl-pyrrolidone, N-propyl- pyrrolidone, N-formyl-morpholine, dimethylsulfone, diethylsulfone, methylethylsulfone, dipropylsulfone, dibutylsulfone, tetraethylene glycol, triethylene glycol, dimethylene glycol, diethylene glycol, ethylene glycol, ethylene carbonate, propylene carbonate. Préférentiellement, les solvants préconisés sont le sulfolane, 3-methylsulfolane, 10 N-formyl morpholine, 2-pyrrolidone, dipropylsulfone et le tetraethylene glycol. Les composés soufrés et aromatiques entraînés sont récupérés au cours de l'étape C de régénération. L'étape C consiste en une distillation classique permettant d'extraire en tête, les composés aromatiques et soufrés initialement 15 présents dans l'extrait et en fond le solvant choisi. Celui-ci est choisi de telle façon que sa température d'ébullition soit supérieure à celle du point final de distillation de la charge traitée (de l'extrait). On comprendra mieux le procédé et l'installation de l'invention à partir de la 20 description qui en est faite ci-après, en liaison avec la Figure 1. La charge à traiter (1) est injectée dans une colonne de distillation extractive 25 réactive (3). L'étape A est réalisée en mettant en contact la charge à traiter (1) avec de l'hydrogène (2) sur un lit catalytique (4). L'étape B consiste à mettre en contact, dans une colonne de distillation, l'essence à traiter avec un solvant organique lourd aussi appelé entraîneur présentant une forte affinité pour les composés soufrés aromatiques. L'entraîneur utilisé pour extraire les composés 30 soufrés aromatiques est injecté dans la colonne sur un plateau situé sous la zone catalytique via la ligne (15). Il est recyclé (9) et un appoint en entraîneur frais (10) est effectué. Une purge est aussi réalisée via la ligne (14). L'étape C de régénération du solvant est réalisée conjointement aux étapes A et B, dans une colonne à paroi interne (5). Cette colonne permet de récupérer trois fractions : une fraction légère (6) appauvrie en soufre contenant principalement les oléfines et les paraffines, une fraction intermédiaire (7) contenant les composés soufrés et les composés aromatiques, et une fraction lourde (8) contenant principalement l'entraîneur. Pour être utilisée, la fraction de coeur doit généralement subir un traitement complémentaire de désulfuration (11) et de préférence subit directement ce traitement. Cette désulfuration permet de récupérée une coupe désulfurée (12) et du sulfure d'hydrogène H2S (13). II est possible de valoriser la fraction de coeur désulfurée de plusieurs façons. Sans que ceci soit limitatif, cette fraction de coeur riche en composés aromatiques présentant un bon indice d'octane peut soit être mélangée au pool essence soit être envoyée vers un complexe aromatique afin d'en séparer le benzène, le toluène, les xylènes et autres composés aromatiques qui peuvent par exemple être utilisés séparément comme intermédiaires pétrochimiques. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. Exemple 1 (selon l'art antérieur) Une essence contenant 25% masse d'oléfines, 1% masse de dioléfines et 450 25 ppm de soufre (114 ppm de soufre sous forme de mercaptans et 336 ppm de soufre sous forme de composés thiophéniques) est traitée dans une étape A d'hydrogénation sélective. On ajoute à cette essence en amont de l'étape A de l'hydrogène en excès molaire par rapport à la quantité de dioléfines. Le rapport molaire hydrogène 30 sur dioléfines est de 1,5. Après séparation de l'hydrogène dans un séparateur gaz/liquide, l'effluent du réacteur d'hydrogénation sélective (étape A) est envoyé vers une étape B,20 séparée de l'étape A, d'extraction par solvant. Cet effluent contient 23,5% masse d'oléfines et 450 ppm de soufre (59 ppm de soufre sous forme de mercaptans et 392 ppm de soufre sous forme de composés thiophéniques). La totalité des dioléfines a été hydrogénée. L'extraction est réalisée à l'aide de diethylene glycol dans une colonne à plateaux. La quantité de chaleur échangée à travers le condenseur de cette colonne est de 17,5 MW. La quantité de chaleur échangée à travers le rebouilleur de cette colonne est de 21,4 MW. Le raffinat, soutiré au condenseur de la colonne d'extraction (étape B) contient 10 ppm de soufre, principalement des mercaptans légers (moins de 5 atomes de carbone). Le ratio massique Raffinat/charge colonne est de 0,26. L'extrait, soutiré en fond de colonne, contient la totalité du solvant et les aromatiques lourds. La teneur en soufre de l'extrait est de 605 ppm. Le ration extrait/charge colonne est de 0,74. L'extrait est envoyé vers une colonne de régénération de solvant (étape C). La quantité de chaleur échangée à travers le condenseur de cette colonne est de 49,9 MW. La quantité de chaleur échangée à travers le rebouilleur de cette colonne est de 46,7 MW. Le solvant est soutiré en fond de cette colonne et recyclé vers la colonne 20 d'extraction (étape B). Exemple 2 (selon l'invention) Une essence contenant 25% masse d'oléfines, 1% masse de dioléfines et 450 25 ppm de soufre (114 ppm de soufre sous forme de mercaptans et 336 ppm de soufre sous forme de composés thiophéniques) est traitée selon l'invention. L'essence alimente une colonne de distillation extractive réactive (voir (3) figure 1) au niveau de la zone séparée par une paroi interne (5), vers le milieu de cette zone. L'hydrogène est injecté via la ligne (2) sur un plateau situé au 30 dessus de la zone séparée par une paroi interne, situé juste sous les plateaux contenant le catalyseur d'hydrogénation sélective (4). L'hydrogène est introduit en excès molaire par rapport à la quantité de dioléfines à hydrogéner. Le rapport molaire hydrogène sur dioléfines est de 1,5. Le solvant, du diethylene glycol, est injecté via la ligne (15) dans la partie au dessus de la zone séparée par une paroi interne, sur le plateau inférieur au plateau d'injection d'hydrogène. La quantité de chaleur échangée à travers le condenseur de cette colonne est de 46,5 MW. La quantité de chaleur échangée à travers le rebouilleur de cette colonne est de 51,1 MW. Le raffinat, soutiré au condenseur de la colonne via la ligne (6) contient 10 ppm de soufre, principalement des mercaptans légers (moins de 5 atomes de carbone). Le ratio massique Raffinat/charge colonne est de 0,25. L'extrait (7), soutiré dans la partie inférieure de la zone séparée par la paroi interne située de l'autre coté de la paroi par rapport à l'injection de charge, contient 608 ppm de soufre. Le ration extrait/charge colonne est de 0,75. Le solvant est soutiré en fond de colonne via la ligne (8) et recyclé via la ligne (9). Le gain énergétique obtenu au moyen du procédé selon l'invention est de 31% sur la quantité de chaleur au condenseur et de 25% sur la quantité de chaleur au rebouilleur | Procédé et utilisation du procédé de désulfuration d'une charge hydrocarbonée comprenant au moins les étapes suivantes :A) une hydrogénation sélective des dioléfines présente dans ladite charge initiale d'hydrocarbures, en présence d'un catalyseur comprenant un métal du groupe VIII de la classification périodique sur un support inerte à base d'oxydes métalliques, en présence d'une quantité d'hydrogène en excès par rapport à la valeur stoechiométrique nécessaire pour hydrogéner la totalité desdites dioléfines, le rapport molaire entre l'hydrogène et les dioléfines étant compris entre 1 et 5,B) une extraction par un solvant approprié de ladite fraction hydrogénée permettant d'obtenir au moins deux coupes dont :- un raffinat comprenant en majorité les oléfines, les paraffines et les naphtènes et une quantité réduite de composés soufrés contenus dans la charge initiale,- une fraction lourde contenant les hydrocarbures aromatiques lourds et la majorité des composés soufrés contenus dans la charge initiale.C) une étape de régénération du solvant par distillation, au moins deux des étapes A, B et C étant réalisées conjointement. | 1. Procédé de désulfuration d'une charge hydrocarbonée comprenant au moins 5 les étapes suivantes : A) une hydrogénation sélective des dioléfines présente dans ladite charge initiale d'hydrocarbures, en présence d'un catalyseur comprenant un métal du groupe VIII de la classification périodique sur un support inerte à base d'oxydes métalliques, en présence d'une quantité d'hydrogène en excès par rapport à la 10 valeur stoechiométrique nécessaire pour hydrogéner la totalité desdites dioléfines, le rapport molaire entre l'hydrogène et les dioléfines étant compris entre 1 et 5, B) une extraction par un solvant approprié de ladite fraction hydrogénée permettant d'obtenir au moins deux coupes dont : 15 -un raffinat comprenant en majorité les oléfines, les paraffines et les naphtènes et une quantité réduite de composés soufrés contenus dans la charge initiale, - une fraction lourde contenant les hydrocarbures aromatiques lourds et la majorité des composés soufrés contenus dans la charge initiale. 20 C) une étape de régénération du solvant par distillation, au moins deux des étapes A, B et C étant réalisées conjointement. 2. Procédé selon la 1 dans lequel le rapport molaire entre 25 l'hydrogène et les dioléfines est compris entre 1,2 et 3. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit catalyseur comprend au moins un métal compris dans le groupe constitué par le platine, le palladium, le nickel. 30 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit catalyseur comprend en outre un métal du groupe VIB de la classification périodique. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel ladite fraction lourde est traitée dans une unité d'hydrodésulfuration. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel ladite hydrogénation sélective est mise en oeuvre sous une pression d'environ 0,4 à 5 10 MPa, à une température comprise entre environ 50 et 300 C, avec une vitesse spatiale horaire de la charge comprise entre 1 h-1 et 12 h-1. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite extraction est choisie dans le groupe constitué par les distillations extractives 15 et les extractions liquides-liquides. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel ledit solvant est un composé ou un mélange de composés choisi dans le groupe constitué par : la sulfolane, la 3-methylsulfolane, la 2,4-dimethylsulfolane, la 20 3-methylsulfolane, la 3-ethylsulfolane, la N-methyl pyrrolidone, la 2-pyrrolidone, la N-ethyl- pyrrolidone, la N-propyl- pyrrolidone, la N-formyl-morpholine, la dimethylsulfone, la diethylsulfone, la methylethylsulfone, la dipropylsulfone, la dibutylsulfone, le tetraethylene glycol, le triethylene glycol, le dimethylene glycol, le diethylene glycol, l'ethylene glycol, l'ethylene carbonate, le propylene 25 carbonate. 9. Procédé de désulfuration selon l'une des 1 à 8 dans lequel ladite charge est une essence ou un mélange d'essence issue d'au moins un procédé sélectionné parmi les procédés de craquage en lit fluidisé (FCC), de 30 vapocraquage, de cokéfaction et de viscoréduction. 10. Procédé de désulfuration selon l'une des 1 à 8 dans lequel ladite charge est une coupe essence issue d'une unité de craquage catalytique dont la gamme de points d'ébullition s'étend des points d'ébullition des hydrocarbures à 4 atomes de carbone jusqu'à 220 C. | C | C10 | C10G | C10G 67,C10G 21,C10G 45 | C10G 67/04,C10G 21/12,C10G 21/28,C10G 45/40 |
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