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FR2887978
A1
PROCEDE DE CONTROLE DU PROFIL DE LA ZONE DE RACCORDEMENT ENTRE LA PARTIE CYLINDRIQUE ET LA DEPOUILLE D'UN ROULEAU POUR PALIER A ROULEMENT DE TURBOMACHINE
20,070,105
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général du contrôle de la qualité du profil des rouleaux cylindriques utilisés dans les paliers à roulement de turbomachine. Les paliers à roulement sont couramment utilisés dans le domaine aéronautique. Dans une turbomachine, les paliers à roulement permettent notamment de supporter en rotation un premier arbre par rapport à un second arbre coaxial au premier. De tels paliers sont essentiellement constitués de billes ou de rouleaux cylindriques retenus dans des pistes de roulement formées par des bagues extérieure et intérieure. On utilise généralement des paliers à billes pour tenir aux charges axiales et des paliers à rouleaux pour tenir aux charges radiales de la turbomachine. Les roulements des paliers utilisés dans une turbomachine, notamment les rouleaux cylindriques, sont soumis à de nombreuses contraintes mécaniques. Bien que le nombre de défaillances relevées soit plutôt faible, il est cependant devenu nécessaire d'améliorer la fiabilité des paliers à rouleaux en particulier en contrôlant le profil de ces rouleaux. Le contrôle de la fiabilité d'un rouleau cylindrique de palier passe notamment par l'analyse du profil général du rouleau. Cette analyse peut être réalisée à l'aide d'instruments standards de mesure de forme et de surface, telles que les machines de rugosité équipée d'un capteur inductif à diamant ou à laser par exemple. En pratique, les rouleaux cylindriques des paliers sont dépouillés à leurs extrémités afin d'éviter les sur-contraintes de bord. Les zones de raccordement entre ces deux dépouilles et la partie cylindrique des rouleaux peuvent également engendrer des contraintes de contact inadmissibles en terme de fiabilité du rouleau. Or, les équipements standards de mesure ne permettent pas de contrôler ces zones de raccordement. En effet, la plupart de ces instruments se limitent à la mesure de profils simples et uniques (tels que des profils plans, circulaires, 2887978 2 sphériques ou cylindriques) et ne permettent pas de traiter de manière fiable des profils mixtes (combinaisons de profils simples) qui sont associés aux zones de raccordement entre les dépouilles et la partie cylindrique des rouleaux. Aussi, le contrôle de la fiabilité d'un rouleau cylindrique de palier ne comporte aucune exigence sur de telles zones de raccordement. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un procédé permettant de contrôler le profil de la zone de raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille d'un rouleau de palier à roulement. Le profil de surface d'un rouleau pour palier à roulement de turbomachine est délimité géométriquement par au moins une première zone correspondant à la dépouille du rouleau, au moins une deuxième zone correspondant au raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille du rouleau, et une troisième zone correspondant à la partie cylindrique du rouleau. Selon l'invention, le procédé de contrôle du profil de la zone de raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille du rouleau consiste à réaliser une mesure du profil de surface du rouleau, à partir d'un calcul de la dérivée première du profil mesuré, calculer pour chacune desdites zones géométriques du rouleau des segments de droite modélisant la dérivée première du profil mesuré afin de filtrer les perturbations qui se superposent au profil mesuré, calculer les rayons de courbure du profil de surface du rouleau en effectuant la dérivée première des segments de droite, et comparer les rayons de courbure calculés à des valeurs de seuil prédéfinies afin d'en contrôler la continuité. Le procédé selon l'invention permet de réaliser une caractérisation du profil du rouleau grâce à un simple traitement des points du profil mesuré. Il est ainsi possible de réaliser un contrôle fiable de la qualité du profil d'un rouleau, et notamment de la qualité de la zone de raccordement entre la dépouille et la partie cylindrique du rouleau. Selon une disposition avantageuse de l'invention, l'étape de calcul des segments de droite consiste à choisir un profil de surface théorique du rouleau, calculer la dérivée première du profil théorique afin d'obtenir pour chacune des zones géométriques du rouleau des segments 2887978 3 de droite théoriques, calculer la distance entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques, et calculer le coefficient directeur et l'ordonnée à l'origine de chaque segment de droite par minimisation de la distance entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques. Dans ce cas, l'étape de minimisation de la distance entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques est de préférence réalisée par la méthode des moindres carrés. Le profil de surface théorique de la première zone géométrique du rouleau peut être un arc de cercle, celui de la deuxième zone géométrique du rouleau un autre arc de cercle et celui de la troisième zone géométrique du rouleau peut être rectiligne. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 est un schéma montrant différentes étapes de mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention; et -les figures 2A à 2C représentent différentes étapes d'un exemple d'application du procédé selon l'invention. Description détaillée d'un mode de réalisation Dans la description qui suit, il est envisagé le cas du contrôle du profil de surface d'un rouleau cylindrique pour palier à roulement de turbomachine. L'invention serait toutefois applicable au contrôle du profil de surface de pièces de turbomachine autres que des rouleaux, par exemple des pieds d'aubes, dont la maîtrise du profil est essentielle. Procédé de contrôle de profil de surface On se réfèrera d'abord à la figure 1 qui représente les étapes d'un mode particulier de réalisation d'un procédé de contrôle de profil selon l'invention. De manière générale, le procédé de contrôle de profil selon l'invention peut être mis en oeuvre au moyen d'un système informatique 2887978 4 telle que notamment une station de travail informatique équipée d'un logiciel de traitement de données numériques et reliée à un instrument de mesure du profil de surface d'une pièce géométrique. On considère au préalable que le profil de surface d'un rouleau cylindrique de palier à roulement peut être délimité géométriquement par au moins une première zone correspondant à la dépouille du rouleau, une deuxième zone correspondant au raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille dudit rouleau, et une troisième zone correspondant à la partie cylindrique du rouleau. Selon une première étape (100) du procédé, l'opérateur réalise une mesure du profil de surface du rouleau cylindrique à contrôler. Cette mesure peut être obtenue à l'aide d'une machine de rugosité standard, telle qu'un appareil de mesure à capteur inductif à diamant ou à laser par exemple. Dans ces appareils, un capteur est fixé à un bras de support mobile pouvant se déplacer de telle sorte que le capteur suive le profil de surface du rouleau à contrôler. Le profil de surface mesuré se présente sous la forme de signaux indiquant la position du capteur pendant son trajet le long de la surface du rouleau. Ces signaux sont transmis à la station de travail informatique qui est reliée au capteur afin d'y être traités numériquement pour obtenir une pluralité de points de coordonnées géométriques Ni schématisant le profil géométrique de surface du rouleau à contrôler. Les points Ni sont équidistants d'un nombre entier constant de pas de mesure et sont un nombre n (par exemple de l'ordre de 8000). A partir de ces points géométriques ainsi obtenus, l'étape suivante (200) consiste à effectuer une dérivée première du profil de surface mesuré, c'est-à-dire des n points géométriques Ni constituant le profil. Cette étape peut être réalisée à l'aide d'un logiciel de calcul équipant la station de travail informatique et permet d'obtenir les coordonnées géométriques des n points. Lors d'une autre étape (300) du procédé qui sera détaillée ultérieurement, pour chacune des zones géométriques du rouleau précédemment définies, des segments de droite modélisant la dérivée première du profil mesuré sont calculés. Le calcul, qui peut être réalisée à l'aide du logiciel de calcul équipant la station de travail informatique, 2887978 5 permet de filtrer les perturbations de haute fréquence systématiques et aléatoires qui se superposent au profil mesuré. Toujours à l'aide du logiciel de calcul équipant la station de travail informatique, les rayons de courbure du profil de surface du rouleau à contrôler sont calculés (étape 400) en effectuant la dérivée première des segments de droite calculés lors de l'étape précédente. Enfin, selon une dernière étape (500) du procédé de contrôle, les rayons de courbure ainsi calculés, et notamment ceux de la zone de raccordement entre la partie cylindrique et les dépouilles du rouleau, sont comparés à des valeurs de seuil prédéfinies. En fonction des résultats obtenus lors de cette comparaison, l'opérateur pourra choisir de conserver ou non le rouleau pour l'utiliser dans un palier à roulement de turbomachine. Les valeurs de seuil sont prédéfinies par expérience. Elles sont choisies en fonction de l'emplacement du roulement dans la turbomachine, de ses caractéristiques géométriques, des matériaux, et des sollicitations mécaniques extérieures et notamment du niveau de pression de contact entre le rouleau le plus chargé et les pistes de roulement. Ces valeurs de seuil peuvent par exemple s'exprimer sous la forme d'un rayon de courbure minimum pour les zones correspondant au raccordement entre la partie cylindrique et les dépouilles du rouleau. En dessous de ce rayon de courbure minimum, le rouleau cylindrique est exclu de la sélection. Un tel rayon de courbure minimum est défini selon l'expérience. A titre d'exemple, pour un rouleau cylindrique ayant une longueur axiale de l'ordre de 14 mm, le rayon de courbure minimum peut être de l'ordre de 100 mm. Un autre exemple de mode de sélection, qui peut s'additionner au précédent, peut consister à comparer entre eux les rayons de courbure des deux zones de raccordement entre la partie cylindrique et les dépouilles du rouleau. En cas d'écart trop important entre ces deux rayons de courbure résultant d'une dissymétrie du rouleau, le rouleau est exclu de la sélection. Modélisation de la dérivée première du profil mesuré En liaison avec les figures 2A, 2B et 2C, on décrira maintenant un mode particulier de réalisation l'étape (300) de modélisation de la 2887978 6 dérivée première du profil de surface mesuré. Comme indiqué précédemment, cette étape est réalisée à l'aide d'un logiciel de calcul équipant la station de travail informatique. La première étape de cette modélisation consiste à choisir un profil de surface théorique du rouleau cylindrique à contrôler. Le profil théorique du rouleau est choisi en fonction des dimensions du rouleau à contrôler. La figure 2A représente de façon schématique un exemple de profil de surface partiel et théorique d'un rouleau cylindrique 10 pour palier à roulement de turbomachine. Un tel rouleau cylindrique est symétrique, d'une part par rapport à son axe principal X-X, et d'autre part par rapport à un axe médian Y-Y perpendiculaire à son axe principal X-X. Le profil de surface 10 de ce rouleau est délimité géométriquement par: deux premières zones Zl et Z5 correspondant aux deux dépouilles du rouleau; deux deuxièmes zones Z2 et Z4 correspondant chacune au raccordement entre la partie cylindrique et l'une des dépouilles du rouleau; et une troisième zone Z3 correspondant à la partie cylindrique du rouleau. Les premières zones Zl et Z5 et les deuxièmes zones Z2 et Z4 sont symétriques par rapport à l'axe médian Y-Y du rouleau. Par exemple, pour un rouleau de longueur de l'ordre de 14 mm, les zones géométriques Zl à Z5 sont choisies de la manière suivante. Les premières zones symétriques Z1 et Z5 ont un profil théorique circulaire avec un rayon Rd de 500 mm environ. Les deuxièmes zones symétriques Z2 et Z4 ont également un profil théorique circulaire avec un rayon Rr compris entre 100 mm et 200 mm environ. La longueur axiale de ces deuxièmes zones est comprise entre 0,7 et 2,1 mm. Quant à la troisième zone Z3, elle a un profil théorique rectiligne et sa longueur axiale finale dépend de la valeur des rayons de raccordement qui sont tangents entre les dépouilles et la partie cylindrique. Après réalisation par rayonnage des rayons de raccordement, pour des valeurs Rr comprises entre 100 mm et 200 mm environ, la partie rectiligne finale possède une longueur axiale comprise entre 4,3 mm et 7,3 mm contre une longueur initiale avant rayonnage comprise entre 5,6 et 8,2 mm. Le procédé de contrôle selon l'invention permet ainsi de 2887978 7 re- calculer la longueur cylindrique axiale initiale des rouleaux avant l'élimination des angles vifs par la réalisation des rayons de raccordement. L'étape suivante consiste à calculer la dérivée première du profil théorique afin d'obtenir pour chacune des zones géométriques Z1 à Z5 du rouleau des segments de droite théoriques. La figure 2B illustre le résultat d'un tel calcul. Les cinq segments de droite D1 à D5 délimités par les points frontières P1 à P6 représentent la dérivée première des zones géométriques respectives Z1 à Z5. L'abscisse géométrique des points frontières P1 à P6 est déterminée à partir de la longueur axiale prédéfinie des zones géométriques Z1 à Z5 respectives. Quant à leur ordonnée géométrique, elle est calculée à partir de la formule géométrique représentant le profil théorique des zones Z1 à Z5 respectives (segment de droite pour la zone Z3 et arcs de cercle pour les autres zones). Les segments de droite D1 à D5 peuvent être représentés chacun par les équations (D;) suivantes: y'; = a; x + b, (avec i variant de 1 à 5). Le coefficient directeur a; et l'ordonnée à l'origine b; de chaque segment de droite D; sont calculés à l'aide des coordonnées géométriques des points frontières P1 à p6 précédemment calculées. L'étape suivante de la modélisation consiste à calculer, pour chaque zone géométrique Z1 à Z5 du profil théorique, la distance globale E entre les n points géométriques N'; constituant la dérivée première du profil mesuré lors d'une étape antérieure (200) et les segments de droite théoriques D1 à D5 (figure 2C). Si l'on considère la zone Z; délimitée entre les points P; et P1+1, elle possède [n;+1 - n; + 1] points constituant le profil mesuré. Le calcul de la distance c; entre ces points et le segment de droite (D;) donne alors: e, = LYS, (a; x1 + b; 12 J=n; Le calcul de la distance globale c entre les n points géométriques N; constituant la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques D1 à D5 est alors obtenue par l'équation suivante: 5 E==ZE[y'1 (a;x; +b;2 =i;=1.i=n, 2887978 8 L'étape suivante de modélisation consiste à minimiser la distance E entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques par la méthode des moindres carrés. A cet effet, si l'on considère la distance c comme une fonction des coefficients a; et b; (avec i variant de 1 à 5), sa valeur sera minimale pour les valeurs de coefficients A; et B; telles que: ââ = 0 et ab = 0 pour i variant de 1 à 5 La résolution de ces dix équations à dix inconnues permet d'obtenir la valeur des coefficients Al et B; qui représentent la minimisation de la distance c; sur chacune des zones géométriques Zl à Z5. Ces nouveaux coefficients A; et B; sont les nouveaux coefficient directeur A; et ordonnée à l'origine B; de nouveaux segments de droite (avec i variant de 1 à 5) pour lesquels la distance avec les n points géométriques constituant la dérivée première du profil mesuré est minimale. A partir des nouveaux coefficients A; et B; de chaque segment de droite D';, l'étape suivante consiste à calculer les coordonnées des nouveaux points frontières P'1 à P'6 délimitant les nouveaux segments de droite D'; . Pour la détermination des coordonnées des nouveaux points frontières P'1 et P'6, le calcul consiste à déterminer l'intersection respective des nouveaux segments de droite D'1 et D'6 avec des droites d'équation x = X1 (où X1 est l'abscisse du point frontière P1) et x = X6 (où X6 est l'abscisse du point frontière P6). Pour la détermination des coordonnées des autres nouveaux points frontières P'2 à p'6, on considère l'intersection entre les droites et afin d'obtenir les coordonnées suivantes, pour i variant de 2 à 5: x, B'_i B A, A,_1 A, A,- où et Y'; sont les coordonnées des nouveaux points frontières P'2 à P'6. L'étape suivante consiste alors à comparer la distance E calculée 35 entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques avec une distance de convergence Econv. Si la distance calculée et y, = A, B, B, 2887978 9 E est supérieure à la distance de convergence Econv, le procédé reprend à l'étape de minimisation de la distance E entre la dérivée première du profil mesuré et les nouveaux segments de droite D'1 et D'6. Cette boucle est répétée aussi longtemps que la distance calculée E reste supérieure à la distance de convergence Econv. Lorsque la distance calculée E devient inférieure à la distance de convergence Econv, le procédé de contrôle selon l'invention reprend à l'étape 400 (figure 1), le coefficient directeur Ai de chaque nouveau segment de droite D'1 et D'6 représentant alors le rayon de courbure de chaque zone géométrique du profil du rouleau cylindrique. Le choix de la valeur définissant la distance de convergence Econv dépend essentiellement de la rugosité de la surface du rouleau cylindrique à contrôler. Le calcul itératif précédemment décrit se poursuit tant que la distance E diminue. A partir d'un certain seuil, une légère augmentation de la valeur E est repérée, cette augmentation provenant du fait que le calcul de la convergence E n'est réalisé qu'aux n points géométriques N'i représentant la dérivée première du profil mesuré. La valeur de E pour laquelle cette augmentation est repérée est enregistrée (Emin). Aux itérations suivantes, le calcul de convergence est alors arrêté lorsque distance E devient par exemple inférieure à Econv = 1,001 * Emin
Procédé de contrôle du profil de la zone de raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille d'un rouleau pour palier à roulement de turbomachine. Le profil de surface est délimité géométriquement par une première zone correspondant à la dépouille du rouleau, une deuxième zone correspondant au raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille, et une troisième zone correspondant à la partie cylindrique du rouleau. Le procédé consiste à réaliser (100) une mesure du profil de surface du rouleau, à partir d'un calcul (200) de la dérivée première du profil mesuré, calculer (300) pour chacune des zones géométriques du rouleau des segments de droite modélisant la dérivée première du profil mesuré, calculer (400) les rayons de courbure du profil de surface du rouleau en effectuant la dérivée première des segments de droite, et comparer (500) les rayons de courbure calculés à des valeurs de seuil prédéfinies afin d'en contrôler la continuité.
1. Procédé de contrôle du profil de la zone de raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille d'un rouleau (10) pour palier à roulement de turbomachine, le profil de surface dudit rouleau étant délimité géométriquement par au moins une première zone (Zl, Z5) correspondant à la dépouille du rouleau, au moins une deuxième zone (Z2, Z4) correspondant au raccordement entre la partie cylindrique et la dépouille dudit rouleau, et une troisième zone (Z3) correspondant à la partie cylindrique dudit rouleau, caractérisé en ce qu'il consiste à : réaliser (100) une mesure du profil de surface du rouleau; - à partir d'un calcul (200) de la dérivée première du profil mesuré, calculer (300) pour chacune desdites zones géométriques du rouleau des segments de droite modélisant la dérivée première du profil mesuré afin de filtrer les perturbations qui se superposent au profil mesuré ; - calculer (400) les rayons de courbure du profil de surface du rouleau en effectuant la dérivée première des segments de droite; et - comparer (500) les rayons de courbure calculés à des valeurs de seuil prédéfinies afin d'en contrôler la continuité. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape (300) de calcul des segments de droite consiste à : - choisir un profil de surface théorique du rouleau; - calculer la dérivée première du profil théorique afin d'obtenir pour chacune desdites zones géométriques du rouleau des segments de droite théoriques; - calculer la distance entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques; et calculer le coefficient directeur et l'ordonnée à l'origine de chaque segment de droite par minimisation de la distance entre la dérivée première du profil mesuré et les segments de droite théoriques. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape de minimisation de la distance entre la dérivée première du profil mesuré et 2887978 11 les segments de droite théoriques est réalisée par la méthode des moindres carrés. 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, dans lequel le profil de surface théorique de la première zone géométrique (Z1, Z5) du rouleau (10) est un arc de cercle, le profil de surface théorique de la deuxième zone géométrique (Z1, Z5) du rouleau est un autre arc de cercle et le profil de surface théorique de la troisième zone géométrique (Z3) du rouleau est rectiligne.
G
G01
G01B
G01B 21
G01B 21/20
FR2894948
A1
GERBEUR AUTOMOTEUR EMBARQUE POUR FOURGONS
20,070,622
-1- I La presente invention concerne un dispositif pour charger et decharger facilement les vehicules utilitaires, genre fourgons. En effet, s'il est souvent facile de charger au lieu de stockage les marchandises, sur le lieu de dechargement, it n'y a pas toujours d'engin disponible. II faut done faire 5 appel a une autre personne avec un engin pour decharger. A ce jour, it existe des transpalettes manuels, ils ne sont pas automoteurs et ne peuvent pas etre utilises pour charger un fourgon. Its ne peuvent pas monter dans le vehicule, ni descendre par leur propre moyen. II existe egalement des hayons elevateurs. Mais, un hayon elevateur est monte a 10 demeure sur le fourgon. De plus, ce demier ne fait que lever la charge. II faut acheminer celle-ci avec un transpalette ou autre sur la plate-forme du hayon, ensuite it faut la pousser dans le vehicule. Le poids du hayon penalise le vehicule. L'appareil (B), objet de l'invention, permet de remedier a ces problemes. L'engin est "embarque" derriere le vehicule (figures 2 et 3) et toujours disponible pour 15 decharger. Le fait de pouvoir le transporter derriere le vehicule fait partie de l'invention. Son faible poids ne penalise pas le vehicule. De plus, it est possible de s'en separer s'il nest pas utile (en comparaison avec le hayon elevateur qui est a demeure sur le vehicule). II s'agit d'un engin de manutention sur trois ou quatre roues. Il evolue sur sol 20 assez uni. Il est propulse (marche avant et arriere) par un groupe electro-hydraulique. Il est equipe d'un mat elevateur (C) dont le systeme fonctionne dans les deux sens. C'est la que reside une autre partie de 1'invention puisque c'est grace a ses fourches (D) que 1'engin peut se lever lui-meme pour etre embarque. Les fourches (D) sont egalement utilisees pour lever la charge. 25 Les parties porteuses sont equipees de trois ou quatre roues dont une motrice, ce qui lui permet de se deplacer avec ou sans charge. Le but de cet engin est de prendre colis, palette ou autres , de se deplacer et de les deposer a 1'interieur d'un vehicule genre fourgon (figure 1) et inversement pour decharger. Les diverses operations de manutention sont ainsi solutionnees entre le lieu 30 de stockage et le vehicule. Lorsque les operations sont terminees, l'engin (B) est -2- embarque derriere le fourgon (A) sans perte de place a 1'interieur de celui-ci puisqu'il se trouve a 1'exterieur. (figures 2 et 3). Le systeme d'accrochage de 1'engin automoteur (B) derriere le vehicule est constitue de deux tubes (E) montes sur l'attelage remorque du vehicule. Si ce dernier 35 n'en est pas pourvu, it sera fourni avec le gerbeur. Les fourches (D) du gerbeur automoteur (B) s'enfilent dans les tubes (E). Par le systeme hydraulique, les fourches (D) levent 1'appareil. Ainsi, le gerbeur est "embarque". Ceci est 1'objet de 1'invention (figures 2 et 3). Pour decharger le vehicule (A), it suit de baisser 1'appareil (B) au sol et de 40 retirer les fourches (D) des tubes (E). Ces derniers sont articules et se replient le long de la carrosserie pour permettre a 1'engin d'acceder pres du vehicule. L'appareil etant motorise avant, arriere l'utilisation du gerbeur automoteur est simple et ne demande aucun effort a 1'operateur
Gerbeur automoteur (B) embarqué permettant le chargement et déchargement des véhicules (A) genre fourgons.L'invention consiste dans le fait de pouvoir « embarquer » l'appareil de manutention (B) à l'arrière du fourgon (A) : l'utilisateur charge son fourgon (A) avec le gerbeur automoteur embarqué (B), puis enfile les fourches (D) de l'automoteur dans les tubes (E) montés sur l'attelage de remorque du fourgon (A). Le gerbeur (B) se lève alors grâce à ses fourches (D). L'utilisateur peut ainsi repartir avec le gerbeur (B). Celui-ci ne prendra pas de place à l'intérieur du fourgon (A) puisqu'il se trouve à l'extérieur.Une manoeuvre en sens inverse permet de reposer le gerbeur automoteur (B) au sol.
1 } Dispositif de manutention et de levage (B), denomme "gerbeur autornoteur embarque", caracterise en ce qu'il peut s'embarquer et se debarquer, de facon autonome, a I'arriere d'un vehicule genre fourgon (A), et en ce qu'il compte au moms trois roues, un mat elevateur (C) et deux fourches (D) solidaires du mat. Les fourches (D) s'enfiient clans deux tubes (E) montes sous le vehicule. 2) Dispositif selon la I caracterise en ce que le systeme d'elongation du mat elevateur (C) fonctionne hydrauliquement et dans Ies deux sens (levee et descente).
B
B66,B60
B66F,B60P
B66F 9,B60P 1,B60P 3
B66F 9/075,B60P 1/00,B60P 3/00,B66F 9/22
FR2894133
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT DE MEDICAMENTS SOUS FORME DE COMPRIMES
20,070,608
La présente invention concerne un procédé de conditionnement de comprimés et un dispositif pour mettre en oeuvre ce procédé. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les médicaments sont délivrés sur prescription médicale (ordonnance) qui précise la posologie, la durée du traitement, la fréquence de prise et souvent, moins explicitement car confondue avec la date de l'ordonnance, la date de début du traitement. La délivrance de médicaments sous forme de comprimés, conformément à l'ordonnance, est réalisée par un pharmacien et consiste dans la plupart des cas, à fournir les médicaments dans leur emballage d'origine et à expli- citer oralement les modalités de prise préconisées par le médecin. Les patients traités comprennent en nombre de plus en plus important des personnes dont les facultés et l'autonomie sont peu ou prou altérées. Par ailleurs, dans la plupart des institutions gériatriques, la distribution des médicaments est assurée par le personnel soignant qui doit suivre les prescriptions propres à chaque pensionnaire et donc effectuer un travail de préparation parfois considérable. Il existe donc un besoin important d'assistance à la délivrance de médicaments afin, d'une part, de soulager les tâches du personnel soignant des institutions gériatriques du genre maisons de retraite et, d'autre part, de faciliter la prise de médicaments pour les personnes âgées ou diminuées mais agissant encore de manière auto-nome. On connaît des dispositifs de conditionnement intermédiaire ou transitoire, au moyen desquels une prescription est préparée et décomposée, médicaments par mé-dicaments, avec un compartiment affecté à une prise, ces dispositifs pouvant se présenter sous la forme de piluliers réutilisables ou sous la forme de conditionnements jetables. Le remplissage de ces dispositifs est soit à la charge du personnel soignant dans les institutions, soit à la charge du pharmacien lorsqu'il s'agit de servir un client individuel. Ces dispositifs ont fait leurs preuves et sont utiles en ce qui concerne la sécurité de l'administration des comprimés. Ils constituent en revanche un surcroît de travail pour le pharmacien ou le personnel qui peut devenir incompatible avec les ressources humaines de l'officine ou de la maison spécialisée. OBJET DE L'INVENTION Au moyen de l'invention, on se propose d'allé- ger cette tâche de préparation pour pouvoir la confier à un personnel rapidement opérationnel, tout en privilégiant un contrôle du travail efficace et rapide et en augmentant la sécurité dans la constitution du conditionnement adapté à une distribution aisée de pilules. RESUME DE L'INVENTION À cet effet, l'invention a donc pour objet un procédé de conditionnement de médicaments sous forme de comprimés dans les alvéoles d'un pilulier, en fonction d'une prescription, qui comprend les étapes de : - saisir la prescription par le moyen d'un système de traitement de données, - présenter le schéma du pilulier dans sa position de remplissage, - distinguer sur ce schéma les alvéoles à remplir en fonction de la prescription saisie. La présentation visuelle d'un schéma du pilulier en position de remplissage présente de nombreux avantages. Tout d'abord, elle permet d'éviter à l'opérateur d'avoir à opérer mentalement le retournement du pilulier qui se remplit par sa surface opposée à celle visible lors de l'utilisation. Cette opération de retournement est la source de nombreuses erreurs lors de la réalisation du conditionnement. Dans certain cas même, l'opérateur, avec les piluliers de l'état de la technique est obligé de procéder au marquage des alvéoles, de façon manuelle, pour aider à l'affectation des comprimés dans le pilulier. En outre, comme le pilulier présente un nombre d'alvéoles supérieur au nombre de comprimés contenus dans un conditionnement classique (28 comprimés par boîte), il faut pouvoir décider parmi les alvéoles, lesquels doivent demeurer dépourvus de comprimés étant donnée la date de début du traitement. On mentionnera à cet égard que de façon avantageuse, les alvéoles de pilulier possèdent une référence numérique correspondant au jour du mois auquel est affecté l'alvéole. La présentation visuelle de ce schéma peut être éphémère, réalisée au moyen d'un écran d'ordinateur ou faire l'objet d'une impression, l'une et l'autre pouvant être enregistrées dans la mémoire du système de traitement de données afin de constituer un moyen de traçabilité d'ordonnancement de la prescription. Au moment de la préparation de la prescription, le système de traitement de données est nourri des informations relatives aux médicaments qui seront déplacés de leur emballage d'origine vers le pilulier. Ces informa- tions permettront au système d'éditer une étiquette sur laquelle elles apparaîtront afin d'une part, de satisfaire aux réglementations en vigueur en ce qui concerne l'identification des médicaments et leur traçabilité (la date de péremption, le numéro de lot, etc.) et d'autre part, de personnaliser le nouveau conditionnement (pilulier) pour l'affecter au patient à qui la prescription est destinée. Bien entendu, le système de traitement de données est capable d'enregistrer toutes les informations qui sont portées sur les étiquettes afin de constituer ici aussi une trace du travail réalisé associé par exemple au nom de l'opérateur. Un objet secondaire de l'invention réside dans un dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé ci- dessus qui consiste en une plaque en matière plastique transparente, embossée d'une pluralité d'alvéoles dont le nombre est au moins égal à 31. Ainsi, une plaque peut convenir pour n'importe quel mois de l'année. Chaque alvéole sera associé à un chiffre correspondant à un jour de chaque mois, lisible du côté des reliefs c'est-à-dire du côté où l'on exerce une pression pour extraire le comprimé de l'alvéole au travers d'un film scellé au dos de la plaque. Ce chiffre sera soit placé sur le relief soit à côté de celui-ci. Enfin le pilulier de l'invention possédera de manière avantageuse un rebord dédié à son assemblage dans un classeur avec des piluliers de même nature, ce classeur étant par exemple destiné à l'administration des médicaments pour un groupe de personnes à une heure déter- minée. On indiquera également que chaque pilulier ou chaque étiquette dont est pourvu un pilulier peut comporter des marques de couleurs facilitant l'assemblage des piluliers dans un classeur selon un critère en référence à la couleur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description donnée ci-après d'un exemple de sa réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés par- mi lesquels : - la figure 1 schématiquement un système de traitement de données dédié à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, - la figure 2 illustre un pilulier conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Lorsque une ordonnance 1 parvient chez le pharmacien, un opérateur saisit chacune de ses lignes au moyen d'un clavier par exemple 2, en direction d'une unité de traitement de données 3. Cette saisie comporte pour chaque médicament, son identification, sa posologie, la date de début du traitement et la fréquence d'administration. L'unité centrale est alors à même, d'une part d'afficher par exemple au moyen d'un écran 4, le schéma 5 d'un pilulier, c'est-à-dire un quadrillage dans lequel les cases distinguées par exemple par un coloriage, correspondent aux alvéoles d'un pilulier réel, se présentant retourné par rapport à sa position normale d'utilisation (s'il s'agit d'un pilulier à usage unique). L'opérateur procède alors au remplissage du pilulier comme indiqué par le schéma en extrayant les comprimés de leur conditionnement d'origine pour les placer dans les alvéoles correspondants aux cases distinguées sur le schéma. L'opérateur rentre soit par le clavier 2, soit par tout lecteur approprié dans l'unité de traite-ment 3, les références du médicament préparé, à savoir le nom du médicament, le numéro de lot de celui-ci, sa date de péremption, etc. Le pilulier est ensuite refermé par un film de scellement ou par tout autre moyen de condamnation des alvéoles (un couvercle si le pilulier est une boîte réutilisable). L'opérateur procède enfin à la commande d'impression, au moyen d'une imprimante 5, d'une étiquette qui comporte toutes les informations réglementaires et utiles à l'identification du médicament (qui sont celles obtenues à partir du conditionnement d'origine), augmentées de l'identification du patient et le cas échéant, agrémentées d'un code couleur. Ce code couleur peut carres- pondre, par exemple, à une heure précise de prise du mé- dicament dans la journée. Il peut être remplacé par une impression en clair de cet horaire. Dans la mesure où l'ordonnance comporte plusieurs lignes de médicaments, l'opérateur en saisit la totalité et procède ensuite, en fonction du programme de traite-ment de données, à la réalisation des différents piluliers correspondant à cette ordonnance. On comprend que par le biais du système de traitement de données, il est tout à fait possible de mettre en place plusieurs procédures notamment de contrôle et de sécurisation de la délivrance des médicaments. En particulier, on peut réaliser le rapprochement de deux ordonnances successives concernant un même patient lorsqu'il s'agit du renouvellement d'un traitement pour par exem- pie, vérifier la cohérence de ce renouvellement. Un his-torique des opérations et une traçabilité des médicaments administrés peuvent ainsi être réalisés. De nombreuses erreurs sont ainsi évitées. Le pilulier réalisé conformément à l'invention peut affecter plusieurs formes. La description du procédé faite ci-dessus à mentionner un pilulier à usage unique, plus particulièrement destiné à des collectivités du genre maisons de retraite ou maisons de repos. On peut de la même manière procéder au remplissage d'un pilulier en forme de boîte à compartiments avec un couvercle qui se-rait destiné à un patient autonome. Ce n'est pas sortir du cadre de l'invention que de prévoir dans le programme de traitement des données une possibilité de choisir un pilulier particulier parmi une bibliothèque entrée en mé- moire. La figure 2 illustre un pilulier à usage unique particulièrement adapté à la distribution de médicaments dans des institutions telles que les maisons de retraite. Ce pilulier comporte une plaque 10 en matière plastique thermoformée par exemple transparente. Le ther- moformage a servi à réaliser trente et un alvéoles 11 marqués de 1 à 31, deux alvéoles supplémentaires 12 marqués SECU et une gouttière périphérique 13 de raidissage. À l'intérieur de la gouttière périphérique, la plaque 10 possède une zone 14 permettant son identification, par exemple, en y apposant une étiquette évoquée précédemment lors de la description du procédé de l'invention. À l'opposé de cette zone 14, la plaque possède deux ouvertures 15, ici des trous, ménagés dans une zone proche d'un bord 16 de la plaque, et de chacune desquelles est issue une entaille 17 débouchant sur le bord 16. Chaque entaille 17 définit avec l'orifice 15 correspondant une languette 18 élastique qui peut s'effacer au passage d'un anneau de reliure de la plaque 10 avec d'au- tres plaques dans un classeur. Chaque pilulier ainsi constitué pour chaque pa-tient d'une maison de retraite ou d'un centre de repos ou d'un centre gériatrique (c'est-à-dire d'une institution qui héberge une clientèle consommatrice régulière et de manière récurrente d'un certain nombre de médicaments) peut être rassemblé avec les piluliers correspondant à un groupe de patients géographiquement proches et à un ho-raire de distribution identique. On comprend qu'une officine pharmaceutique, équi-pée d'un matériel permettant de mettre en oeuvre le pro-cédé de l'invention (le système de traitement de données et le pilulier à usage unique), peut préparer à interval-les réguliers toutes les ordonnances prescrites par les médecins consultants dans une maison de retraite. La pré- paration de ces ordonnances conduit l'officine à délivrer des classeurs dans lesquels chaque pilulier forme un feuillet parmi un ensemble de feuillets correspondant par exemple à la distribution de médicaments dans une zone géographique déterminée de la maison de retraite et un horaire déterminé. Les tâches habituellement dévolues au personnel de la maison de retraite sont ainsi exécutées par un personnel de l'officine assisté par le système de l'invention ce qui permet, pour l'officine d'offrir un service de grande qualité et parfaitement contrôlé, très apprécié de sa clientèle puisque celle-ci est déchargée d'une tâche fastidieuse source d'un grand nombre d'erreurs
L'invention concerne un procédé de conditionnement de médicaments sous forme de comprimés dans les alvéoles d'un pilulier, en fonction d'une prescription, comprenant les étapes de :- saisir la prescription (1) par le moyen d'un système (2, 3, 4, 5) de traitement de données,- présenter (4) le schéma du pilulier dans sa position de remplissage,- distinguer sur ce schéma les alvéoles à remplir en fonction de la prescription saisie.
1. Procédé de conditionnement de médicaments sous forme de comprimés dans les alvéoles d'un pilulier, en fonction d'une prescription, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - saisir la prescription (1) par le moyen d'un système (2,3,4,5) de traitement de données, - présenter (4) le schéma du pilulier dans sa po- sition de remplissage, - distinguer sur ce schéma les alvéoles à remplir en fonction de la prescription saisie. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'éditer par le système de traitement de données une étiquette d'identification du pilulier portant toutes les mentions obligatoires et utiles au conditionnement. 3. Dispositif pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le pilulier est formé par une plaque (10) en matière plastique, embossée d'une pluralité d'alvéoles (11) dont le nombre au moins égal à 31, fermés par une pellicule à rupture scellée au bord de chaque alvéole, chaque alvéole étant associé à un chiffre correspondant à un quantième de mois. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le pilulier comporte un bord (16) dédié à son assemblage dans un classeur avec des piluliers semblables. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le bord (16) susdit comporte deux entail-les (17), chacune issue d'une ouverture (15) éloignée du bord (16) et définissant avec ce bord une languette (18) élastiquement déformable permettant à un anneau de clas- leur d'être logé dans ladite ouverture (15).
A,G
A61,G06
A61J,G06F
A61J 7,G06F 17,G06F 19
A61J 7/00,G06F 17/21,G06F 19/00
FR2890788
A1
ANTENNE COMBINEE POURVUE DE POINTS D'ALIMENTATION MULTIPLES
20,070,316
La présente description concerne de façon générale les systèmes de traitement d'informations, et de manière plus particulière les systèmes d'antennes utilisés dans des communications sans fil. Du fait de la valeur et de l'utilisation croissantes des information, les personnes et les entreprises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'une des options mises à la disposition des utilisateurs concerne les systèmes de traitement d'informations. Un système de traitement d'informations (STI), d'une manière générale, traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles ou autres, permettant ainsi aux utilisateurs d'exploiter la valeur des informa- tions. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et en traitement d'informations varient entre différents utilisateurs ou différentes applications, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont trai- tées, de la manière par laquelle les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être traitées, mémorisées, ou communiquées. Les varia- tions des systèmes de traitement d'informations permet-tent aux systèmes de traitement d'informations d'être généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle qu'un traitement de transactions financières, des réservations de vols, la mémorisation de données d'entreprise, ou des communications globales. De plus, les systèmes de traitement d'in- formations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peuvent être configurés pour traiter, mémoriser, et communiquer des informations et peuvent inclure un ou plusieurs systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de données, et systèmes de gestion de réseau. Actuellement, l'utilisation des réseaux locaux (LAN) sans fil a connu une rapide croissance du fait que la techno- logie sans fil, lorsque utilisée avec des dispositifs STI portables, combine l'accessibilité aux informations avec la mobilité des utilisateurs. Bon nombre de ces systèmes STI, spécialement les systèmes portables tels que les ordinateurs bloc-notes, les assistants numériques person- nels (PDA), les téléphones cellulaires et les dispositifs de jeu/divertissement, utilisent typiquement divers dis-positifs périphériques sans fil tels que des moyens radio et des cartes d'interface réseau sans fil (NIC) pour communiquer entre eux et/ou avec d'autres réseaux câblés ou sans fil, y compris les intranets et internet. Les technologies de communication sans fil continuent à évoluer et à se perfectionner. Les technologies de communication sans fil actuellement disponibles incluent: les réseaux personnels sans fil (WPAN), les réseaux locaux sans fil (WLAN), et les réseaux étendus sans fil (WWAN). De multiples r.ormes technologiques peuvent être adoptées pour être utilisées dans les réseaux de communications sans fil. Par exemple, les normes IEEE 802.11, Bluetooth, GSM et IrDA sont des normes largement acceptées pour les communications sans fil. Quelle que soit la norme utilisée, les dispositifs sans fil fonctionnent typiquement dans un certain spectre de fréquence prédéfini. Chaque dispositif radio dans un système de communications sans fil inclut typiquement une ou plusieurs antennes pour recevoir et/ou émettre des signaux. Les types particuliers d'antennes ou de systèmes d'antennes déployés dans un STI sont personnalisés pour chaque application sans fil et dépendent généralement de facteurs tels que la norme de communication, la plage de fréquence, le dé- bit de données, la distance, le niveau de puissance, les critères de qualité de service (QoS) minimum et d'autres facteurs similaires. La figure 1 illustre une vue schématique d'un agencement de disposition pour de multiples antennes dans un système informatique portable, selon la technique antérieure. En général, toutes les antennes sont optimisées pour fonctionner à l'intérieur d'une périphérie de l'enceinte en matières plastiques du système informatique portable. L'emplacement sélectionné pour les multiples antennes peut affecter les performances des antennes. Par exemple, les antennes montées sur la partie supérieure de l'unité d'affichage à cristaux liquides (LCD) peuvent délivrer une meilleure performance par comparaison à des antennes montées sur l'un des côtés ou à la base de l'unité d'af- fichage LCD. Du fait que les ordinateurs portables dé-ploient typiquement des antennes séparées pour chaque fonction sans fil, l'ajout de nouvelles antennes dans un espace déjà densément assemblé et encombré à l'intérieur de l'ordinateur portable peut être difficile. L'adoption rapide de plus récentes normes de communication sans fil telles que WWAN, WLAN et Bluetooth, peut accélérer le problème d'encombrement dans le système informatique portable. De plus, un positionnement incorrect de la ou des antennes peut limiter les performances des dispositifs sans fil. Dans certains cas, de multiples antennes peu-vent être partagées par des dispositifs sans fil grâce à l'utilisation d'un commutateur radiofréquence (RF) (non représenté). Toutefois, cette technique ne permet pas en général un fonctionnement simultané de tous les disposi- tifs sans fil et peut avoir pour résultat une augmentation des coûts due à l'ajout du commutateur radiofréquence. Par conséquent., un besoin existe pour un procédé et un système améliorés pour placer une pluralité d'antennes à l'intérieur d'un STI. De plus, un besoin existe pour lo- ger la pluralité d'antennes de préférence sans l'utilisation d'espace supplémentaire à l'intérieur du STI et de préférence sans augmentation importante du coût du pro-duit. En conséquence, il serait souhaitable de disposer d'une structure d'antenne améliorée couplée à un dispositif radio d'un système de traitement d'informations dé-pourvu des inconvénients que l'on rencontre dans les pro-cédés antérieurs décrits ci-dessus. A cet effet, l'invention propose une antenne combinée comportant: un premier élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences; un second élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences; et une structure commune partagée par le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique, la structure commune incluant une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune. Selon diverses formes de réalisation subsidiaires avanta- geuses: le premier élément de rayonnement électromagnétique, le second élément de rayonnement électromagnétique et la structure commune occupent moins d'espace que l'es- pace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique montés séparément sous forme d'antennes indépendantes; un facteur de forme de l'antenne combinée inclut des dimensions prédéfinies en longueur, en largeur et en hauteur, où la largeur et la hauteur de l'antenne com- binée sont sensiblement les mêmes que pour le premier élément de rayonnement électromagnétique lorsqu'il est monté séparément sous la forme d'une antenne indépen- dante et le second élément de rayonnement électroma- gnétique lorsqu'il est monté séparément sous la forme d'une autre antenne indépendante; le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique fonctionnent. indépendamment l'un de l'autre; la structure d'antennes commune inclut une bande métallique conductrice formant support structurel et couplage électrique au premier élément de rayonnement électromagnétique et au second élément de rayonnement électromagnétique; la structure de montage commune inclut une paire de languettes de montage placées à chaque extrémité de la bande métallique conductrice, la paire de languettes de montage ont un trou perforé à chaque extrémité, et le trou permet à une vis à chaque extrémité de fixer de manière amovible le premier élément de rayonnement électromagnétique, le second élément de rayonnement électromagnétique, et la structure commune à une par-tie d'un système de traitement d'informations porta-ble; la structure de masse commune inclut une feuille conductrice flexible, la feuille conductrice flexible fournissant une référence de masse commune au premier élément de rayonnement électromagnétique, au second élément de rayonnement électromagnétique et au système de traitement d'informations; la structure de masse commune inclut la bande métallique conductrice, la paire de languettes de montage et la vis pour chaque extrémité couplée à une référence de masse commune dans le système de traitement d'in-formations; le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique sont accordés pour recevoir et émettre des signaux ra- diofréquences dans la première bande de fréquences et la seconde bande de fréquences respectivement; le premier élément de rayonnement électromagnétique est couplé à un premier point d'alimentation; le second élément de rayonnement électromagnétique est couplé à un second point d'alimentation; le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique fonctionnent simultanément. L'invention propose également un procédé pour loger une pluralité d'antennes, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : obtenir une structure commune à la pluralité des antennes, la structure commune incluant une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune; obtenir un premier élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences, où le premier élément de rayonnement électromagnétique est structuralement couplé à la structure d'antennes commune et électriquement couplé à la structure de masse commune; ajouter un second élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences, où le second élément de rayonnement électromagnétique est structuralement couplé à la structure d'antennes commune et électriquement couplé à la structure de masse commune; et fixer la structure de montage commune pour le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique à une partie d'un système de traitement d'informations porta- ble. Selon diverses formes de mises oeuvre subsidiaires avantageuses: l'ajout du second élément de rayonnement électromagné- tique prend moins d'espace que l'espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique montés séparément sous forme d'antennes indépendantes; l'obtention de la structure d'antennes commune inclut l'obtention d'une bande métallique conductrice formant support structurel et couplage électrique au premier élément de rayonnement électromagnétique et au second élément de rayonnement électromagnétique; le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique fonctionnent soit simultanément soit indépendamment l'un de l'autre. Selon un autre de ses aspects, l'invention vise également un système de traitement d'informations comportant un processeur, un dispositif radio couplé au processeur et une antenne combinée couplée au dispositif radio, où l'antenne combinée inclut: un premier élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences du dispositif radio; un second élément de rayonnement électromagnétique accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences du dispositif radio; et une structure commune partagée par le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique, la structure commune incluant une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune. Selon des formes de réalisation avantageuses: la structure de masse commune fournit une référence de masse entre l'antenne combinée, le processeur et le dispositif radio; le premier élément de rayonnement électromagnétique, le second élément de rayonnement électromagnétique et la structure commune occupent moins d'espace que l'es- pace combiné occupé par le premier élément de rayonne-ment électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique montés séparément sous forme d'antennes indépendantes. La présente invention va maintenant être mieux comprise à partir de la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 illustre une vue schématique d'un agence- ment de multiples antennes à l'intérieur d'un système informatique portable selon la technique antérieure, décrit ci-dessus, - la figure 2 illustre un schéma fonctionnel d'un système de traitement d'informations 200 ayant une antenne per-15 fectionnée selon un mode de réalisation, - la figure 3 illustre un schéma fonctionnel d'une antenne combinée selon un mode de réalisation, - la figure 4 illustre une vue isométrique d'un ensemble d'antennes monté à l'intérieur d'un système de traitement d'informations portable selon un mode de réalisation, et - la figure 5 est un ordinogramme illustrant un procédé pour adapter une pluralité d'antennes, selon un mode de réalisation. Plusieurs avantages sont obtenus par le procédé et le système selon les modes de réalisation illustratifs présentés ici. Les modes de réalisation offrent avantageuse-ment une technique améliorée pour adapter une pluralité d'antennes fonctionnant en même temps sur une pluralité de bandes de fréquences à l'intérieur d'un espace limité. La technique améliorée réduit également le coût du pro-duit en partageant un ou plusieurs composants entre la pluralité d'antennes. Par conséquent, de plus récentes normes sans:=il peuvent être facilement intégrées sans augmentation de l'espace. La fonctionnalité de divers circuits, dispositifs, modules, cartes, et/ou composants décrits ici peut être mise en oeuvre sous forme matérielle (incluant composants discrets, circuits intégrés et systèmes sur puce SOC) , mi- crologicielle (incluant circuits intégrés spécifiques à des applications et puces programmables) et/ou logicielle ou une combinaison de ces formes, en fonction des impératifs d'application. La terminologie suivante peut être utile dans la compré- hension de la présente description. Il doit être entendu que la terminologie décrite ici sert à la description et ne doit pas être considérée comme limitée. "Dispositif" : toute machine ou tout composant, qui est électriquement couplé à un STI pour effectuer au moins une fonction prédéfinie. Les exemples de dispositifs incluent les alimentations en énergie, les ensembles de ventilateur, les chargeurs, les contrôleurs, les unités de disque, les numériseurs, les imprimantes, les lecteurs de carte, les claviers et les interfaces de communica- tion. De nombreux dispositifs peuvent nécessiter un pro-gramme logiciel appelé programme gestionnaire de dispositif qui agit en tant que traducteur entre un programme d'application et le dispositif, ou entre un utilisateur et le dispositif. "Radio" : un dispositif de communication. Une radio per-met typiquement des communications bidirectionnelles entre deux dispositifs. La radio, qui peut être câblée ou sans fil, inclut généralement du matériel, un micrologiciel, un logiciel gestionnaire et une interface utilisa- teur et/ou une combinaison de ces derniers. La radio peut être intégrée à un STI tel qu'un ordinateur bloc-notes ou un assistant PDA pour permettre des communications par fil ou sans fil entre le STI et des dispositifs externes. "Antenne" : un dispositif pour émettre et/ou recevoir une énergie électromagnétique émise à des fréquences radio. Une antenne d'émission convertit un courant électrique en énergie électromagnétique et une antenne de réception convertit une énergie électromagnétique en courants électriques. La plupart des antennes sont des dispositifs ré- sonants qui fonctionnent sur au moins une bande de fréquences prédéfinie. Un agencement d'une ou de plusieurs antennes fonctionnant sur la ou les bandes de fréquences prédéfinies peut être décrit en tant que système d'antennes. Une antenne est typiquement accordée sur la même bande de fréquences que le dispositif radio auquel elle est couplée. Une disparité entre le dispositif radio et l'antenne peut avoir pour résultat une réception et/ou émission détériorés. Les systèmes Informatiques déploient typiquement des an- tennes séparées pour mettre en oeuvre chaque fonction sans fil. Par conséquent, l'ajout de nouvelles antennes pour supporter de nouvelles bandes de fréquences et/ou des bandes de fréquence supplémentaires peut s'avérer difficile du fait du manque d'espace dans les ordina- teurs, spécialement dans les ordinateurs portables qui sont déjà densément assemblés et ont un espace encombré. L'adoption rapide de plus récentes normes de communication sans fil peut accélérer le problème d'encombrement dans le système informatique portable. Actuellement, au- cun outil et/ou technique n'existent pour loger de multiples antennes tout en économisant l'espace dans les ordinateurs portables. En résultat, les utilisateurs peuvent avoir un choix limité lors du choix de systèmes sans fil munis de multiples antennes. Par conséquent, il est né- cessaire de disposer d'une technique améliorée pour loger de multiples antennes tout en économisant l'espace dans les ordinateurs portables. Selon un mode de réalisation, dans un procédé et un système permettant de loger une pluralité d'antennes, une antenne combinée fournit une structure commune pour com- biner un premier élément de rayonnement électromagnétique et un second éLément de rayonnement électromagnétique. Le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique sont ac- cordés pour fonctionner indépendamment et simultanément sur des première et seconde bandes de fréquence respectivement. La structure commune, qui inclut une structure d'antennes con.mune, une structure de montage commune et une structure de masse commune, économise l'espace par comparaison à un espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique et le second élément de rayonnement électromagnétique montés séparé-ment sous forme d'antennes indépendantes. Aux fins de la présente description description, un STI peut inclure tout dispositif ou ensemble de dispositifs opérationnels pour calculer, classer, traiter, émettre, recevoir, récupérer, envoyer, commuter, mémoriser, afficher, manifester, détecter, enregistrer, lire, gérer ou utiliser toute forme d'informations, d'intelligence ou de données à des fins commerciales, scientifiques, de commande ou autres. Par exemple, le STI peut être un ordinateur individuel, y compris des ordinateurs blocnotes, des assistants numériques personnels, des téléphones cellulaires, des consoles de jeux, un dispositif de mémori-sation de réseau, ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité et prix. Le système de traitement d'informations peut inclure une mémoire à accès direct (RAM), une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande matérielle ou logicielle, une mémoire à lecture seule (ROM), et/ou d'autres types de mémoire non-volatile. Les composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure une ou plusieurs unités de disque, un ou plusieurs ports réseaux pour communiquer avec des dispo- sitifs externes ainsi que divers périphériques d'entrée et sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un afficheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus opérationnels pour transmettre des communications entre les divers composants matériels. La figure 2 illustre un schéma fonctionnel d'un système de traitement d'informations 200 ayant une antenne perfectionnée, selon un mode de réalisation. Le système de traitement d'informations 200 ayant une antenne améliorée 247 inclut un processeur 210, une mémoire à accès direct (RAM) système 220 (également appelée mémoire principale), une mémoire ROM non-volatile 222, un dispositif d'affichage 205, un clavier 225 et un contrôleur d'en- trée/sortie 240 pour contrôler divers autres périphériques d'entrée/sortie. Par exemple, le contrôleur d'entrée/sortie 290 peut inclure un contrôleur de clavier, un contrôleur d'unité de mémorisation sur mémoire et/ou le contrôleur d'entrée/sortie série. Il doit être entendu que les termes "système de traitement d'informations" sont destinés à inclure tout dispositif ayant un processeur qui exécute des instructions provenant d'un support de mémoire. Le STI 200 est présenté comme incluant une unité de dis- que dur 230 connectée au processeur 210 bien que certains modes de réalisation puissent ne pas inclure l'unité de disque dur 230. Le processeur 210 communique avec les composants systèmes via un bus 250, qui inclut des lignes de données, d'adresses et de commande. Dans un mode de réalisation, le STI 200 peut inclure de multiples instances du bus 250. Un dispositif de communication 245, tel qu'une carte d'interface réseau et/ou un dispositif radio, peut être connecté au bus 250 pour permettre un échange d'informations par fil et/ou sans fil entre le STI 200 et d'autres dispositifs (non représentés). Dans le mode de réalisation présenté, l'antenne améliorée 247 peut être couplée au dispositif de communication 245 via des liaisons ou câbles de communication 242 et 244. Dans un exemple de mode de réalisation non-décrit, chacune des liaisons de ccmmunication 242 et 244 peut être couplée à un dispositif de communication séparé. Dans un mode de réalisation particulier, le STI 200 est un système informatique portable. Des détails supplémentaires de l'antenne améliorée 247 sont décrits en faisant référence à la figure 3. Le processeur 210 est opérationnel pour exécuter les instructions informatiques et/ou opérations du STI 200. Le support de mémoire, par exemple, la RAM 220, mémorise de préférence des instructions (connues également sous le nom de "programme logiciel") pour implémenter divers modes de réalisation d'un procédé selon la présente description. Par exemple, dans un programme logiciel particulier, le processeur 210 peut ordonner au dispositif de communication 245 de communiquer en utilisant une bande de fréquences particulière supportée par l'antenne perfectionnée 247. Dans divers modes de réalisation, les instructions et/ou programmes logiciels peuvent être implémentés de diverses manières, y compris des techniques à base de procédures, des techniques à base de campo- sants, et/ou des techniques orientées objet, entre autres. Des exemples spécifiques incluent l'assembleur, le C, le XML, le C++ objet, Java et les "Microsoft Foundation Classes" (MFC). La figure 3 illustre un schéma fonctionnel d'une antenne combinée selon un mode de réalisation. Dans le mode de réalisation décrit, un ensemble d'antennes 300 inclut un premier éléme:ot de rayonnement électromagnétique 310 ac-cordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences, un second élément de rayonnement électromagnétique 320 accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences, et une structure commune qui est partagée par le premier élément de rayonnement électromagnétique 310 et le second élément de rayonnement électromagnétique 320. La structure commune inclut une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune. Le partage de fonctions communes telles qu'un support structural, la monture et masse entre les multiples antennes contribue avantageusement à une réduction de l'espace occupé par l'ensemble d'anten- nes par comparaison à des antennes traditionnelles ayant des fonctions communes dédiées et par conséquent dupliquées. Dans le mode de réalisation décrit, le premier élément de rayonnement électromagnétique 310 est couplé à un premier point d'alimentation 312 et le second élément de rayonne-ment électromagnétique 320 est couplé à un second point d'alimentation 322. Le premier élément de rayonnement électromagnétique 310 est accordé pour recevoir et/ou émettre des signaux radiofréquences dans la première bande de fréquences via le premier point d'alimentation 312. De manière similaire, le second élément de rayonnement électromagnétique 320 est accordé pour recevoir et/ou émettre des signaux radiofréquences dans la seconde bande de fréquences respectivement via le second point d'alimentation 322. Dans un exemple de mode de réalisation non-décrit, l'ensemble d'antennes 300 est sensible- ment le même que l'antenne perfectionnée 247 décrit en faisant référence à la figure 2. Un dispositif radio tel que le dispositif de communication 245 est couplé à l'en- semble d'antennes 300 via des câbles 242 et 244, qui sont couplés au premier et second points d'alimentation 312 et 314, respectivement. Les fonctionnements des premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 sont indépendants l'un de l'autre et peuvent avoir lieu en même temps et/ou simultanément. La taille et la forme des premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 peuvent varier en fonction de la bande de fréquences sélectionnée d'une application sans fil. La structure typique pour chacun des éléments ce rayonnement électromagnétique 310 et 320 peut contenir une antenne courte, une antenne dipôle, une antenne de répartition, une antenne à fentes, une antenne inversée F (I:"1FA), une antenne Yagi et autres antennes similaires. Les éléments d'antennes peuvent être estampés à partir d'une feuille métallique ou fabriqués sur un en-semble de cartes de circuit imprimé. Dans un exemple de mode de réalisation non-décrit, l'ensemble d'antennes 300 est une antenne à plusieurs bandes de fréquences et peut inclure un ou plusieurs éléments de rayonnement électro- magnétique correspondant à chaque bande de fréquences. Dans un exemple de mode de réalisation non décrit, la taille et la forme de l'ensemble d'antennes 300 ressemblent essentiellement à un prisme rectangulaire ayant une longueur L, une hauteur H et une profondeur D. Les dimen- sions exactes peuvent varier en fonction de l'application sans fil et des dimensions du STI 200. Dans le mode de réalisation décrit, la structure d'antennes commune inclut une bande métallique conductrice 332 qui est un cadre de support pour monter les premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320. L'agencement particulier des premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 facilite la réduc:.ion de l'espace et de la taille occupés par l'ensemble d'antennes 300 par comparaison à l'espace et à la taille occupés par les premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 montés séparé- mentconformément à des antennes classiques comme décrit en référence à la figure 1. Dans un exemple de mode de réalisation non décrit, d'autres formes de structure d'antennes communes économisant l'espace, incluant des cadres tridimensionnels, sont proposées pour supporter les premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 tout en réduisant l'espace entier occupé par l'ensemble d'antennes 300. Dans un agencement tridimensionnel, les premier et second éléments de rayonnement électromagnétique 310 et 320 peuvent chevaucher l'espace l'un de l'autre. A chaque extrémité de la structure d'antennes commune se trouve une structure de montage commune. Dans le mode de réalisation décrit, la structure de montage commune inclut une paire de languettes de montage 342 et 344 placées à chaque extrémité de la bande métallique conductrice 332. Chacune de la paire de languettes de montage 342 et 344 est conductrice et a un trou perforé cotres- pondant 346 et 348. Dans un exemple de mode de réalisation non--décrit, la paire de trous 346 et 348 permet à une vis à chaque extrémité de fixer de manière amovible (fixer d'une rr.anière mobile) le premier élément de rayonnement électrcmagnétique 310, le second élément de rayon- nement électromagnétique 320, et la structure commune à une partie du. STI 200. Des détails supplémentaires du montage de l'ensemble d'antennes 300 à l'intérieur du STI 200 sont décrits en faisant référence à la figure 4. Dans le mode de réalisation décrit, la structure de masse commune inclut, la bande métallique conductrice 332, et la paire de languettes de montage 342 et 344. Dans un exemple de mode de réalisation non-décrit, la structure de masse commune 350 est couplée à une référence de masse commune du STI 200 via la paire de vis à chaque extrémi- té. Dans un mode de réalisation particulier, la structure de masse commune 350 peut inclure une feuille conductrice flexible 352. La feuille conductrice flexible 352 assure un couplage supplémentaire entre la structure de masse commune 350 et la référence de masse commune du STI 200 tel qu'un corps métallique logeant l'afficheur LCD. La figure 4 illustre une vue isométrique d'un ensemble d'antennes monté à l'intérieur d'un système de traitement d'informations portable, selon un mode de réalisation. Dans le mode de réalisation décrit, l'ensemble d'antennes 300 (représente sans la feuille conductrice 352) est placé dans l'un des emplacements des antennes classiques décrites en faisant référence à la figure 1. Par exemple, l'ensemble d'antennes 300 est monté à l'intérieur d'un intervalle, d'une fenêtre ou d'une fente se trouvant sur chaque côté d'un ensemble de verrou 410 et entre un bord périphérique supérieur 420 du STI 200 et un afficheur LCD 430 utilisé en tant qu'écran d'affichage 205. Les câbles 242 et 244 délivrent les signaux RF aux premier et second éléments de rayonnement électromagnétique (non représentés). Le facteur de forme de la fenêtre ou de la fente logeant l'ensemble d'antennes 300 ressemble sensiblement à un prisme rectangulaire ayant des dimensions prédéfinies ayant une longueur 422, une hauteur 432 et une pro-fondeur 442. Dans un mode de réalisation particulier, la hauteur 432 et la profondeur 442 sont sensiblement les mêmes qu'une fente de montage pour des antennes classiques décrites en faisant référence à la figure 1. La longueur de l'ensemble d'antennes 300 peut être supérieure à une longueur pour chacun du premier élément de rayonne- ment électromagnétique 312 et du second élément de rayonnement électromagnétique 314 lorsque montés dans un agencement classique, par exemple, séparément comme des antennes indépendantes. Toutefois, la longueur de l'ensemble d'antennes 300 est inférieure à une longueur combinée du premier élément de rayonnement électromagnétique 312 et du second élément de rayonnement électromagnétique 314 lorsque montés dans l'agencement classique. Par conséquent, l'ensemble d'antennes 300 occupe avantageusement moins d'espace par comparaison à un espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique 312 et le second élément de rayonnement électromagnétique 314 lorsque montés séparément comme des antennes classiques indépendantes. La figure 5 est un ordinogramme illustrant un procédé pour loger une pluralité d'antennes, selon un mode de réalisation. Dans l'étape 510, une structure commune est prévue pour la pluralité des antennes. Dans un mode de réalisation, la structure commune pour la pluralité d'antennes inclut une structure d'antennes commune, une structure de:pontage commune et une structure de masse commune. Dans l'étape 520, un premier élément de rayonne-ment électromagnétique, par exemple, le premier élément de rayonnement. électromagnétique 312, accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences est fourni et structuralement couplé à la structure d'antennes commune et électriquement couplé à la structure de masse commune. Dans l'étape 530, un second élément de rayonne-ment électromagnétique, par exemple, le second élément de rayonnement électromagnétique 314, accordé pour fonction- ner sur une seconde bande de fréquences est ajouté en couplant structuralement le second élément à la structure d'antennes commune et en le couplant électriquement à la structure de masse commune. Dans l'étape 540, la structure de montage commune pour le premier élément de rayon- nement électromagnétique et le second élément de rayonne-ment électromagnétique est fixée d'une manière amovible, par exemple, par des vis, à une partie d'un système de traitement d'informations (STI) portable. Diverses étapes décrites cidessus peuvent être ajoutées, omises, combi- nées, modifiées, ou effectuées dans différents ordres. Par exemple, les étapes 520 et 530 peuvent être effectuées en parallèle au lieu de l'être séquentiellement. Bien que des modes de réalisation illustratifs aient été présentés et décrits, une large gamme de modifications, changements et substitutions est prise en compte dans la précédente description et dans certains cas, certaines caractéristiques des modes de réalisation peuvent être utilisées sans utilisation correspondante d'autres caractéristiques. L'homme du métier constatera que le matériel et les procédés illustrés ici peuvent varier en fonction de l'implémentation. Par exemple, il doit être entendu que bien que -L'antenne combinée soit implémentée en utilisant un STI portable, c'est dans le domaine et la portée de la présente invention d'inclure un mode de réali- sation utilisant une forme quelconque d'un STI déployant une quelconque technologie sans fil. A titre d'autre exemple, bien que l'antenne combinée soit mise en oeuvre en utilisant deux éléments de rayonnement ayant leurs points d'alimentation respectifs, elle est considérée avoir une antenne combinée ayant plus de deux éléments de rayonnement, chaque élément de rayonnement ayant son point d'alimentation respectif et plus de deux éléments de rayonnement: partageant une structure commune. Les procédés et systèmes décrits ici prévoient une implé- mentation adaptable. Bien que certains modes de réalisation aient été décrits en utilisant des exemples spécifiques, il sera évident pour l'homme du métier que la pré-sente invention n'est pas limitée à ces quelques exemples. Les bénéfices, avantages, solutions aux problèmes, et tout élément qui peut amener un quelconque bénéfice, avantage, ou solution à apparaître ou devenir plus prononcé ne doivent pas être conçus comme critiques, requis, ou une caractéristique ou élément essentiel de la pré- sente description
La présente invention concerne une antenne combinée (300) qui fournit une structure commune pour combiner un premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et un second élément de rayonnement électromagnétique (320). Le premier élément (310) et le second élément (320) sont accordés pour fonctionner indépendamment et simultanément sur des première et seconde bandes de fréquences respectives. La structure commune, qui inclut une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune , économise l'espace par rapport à l'espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) montés séparément sous forme d'antennes indépendantes.
1. Antenne combinée (300), caractérisée en ce qu'elle comporte: un premier élément de rayonnement électromagnétique (310) accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences, un second élément de rayonnement électromagnétique (320) accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences, et une structure commune partagée par le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320), la structure commune incluant une structure d'antennes commune, u:-ie structure de montage commune et une structure de masse commune (350). 2. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le premier élément de rayonnement électromagné- tique (310), te second élément de rayonnement électromagnétique (320) et la structure commune occupent moins d'espace que l'espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) montés sé- parément sous forme d'antennes indépendantes. 3. Antenne (200) selon la 1, caractérisée par un facteur de forme de l'antenne combinée (300) incluant des dimensions prédéfinies en longueur (422), en largeur (442) et en hauteur (432), où la largeur (442) et la hauteur (432) de l'antenne combinée (300) sont sensiblement les mêmes que pour le premier élément de rayonne-ment électromagnétique (310) lorsqu'il est monté séparé-ment sous la forme d'une antenne indépendante et le se- cond élément de rayonnement électromagnétique (320) lors- qu'il est monté séparément sous la forme d'une autre antenne indépendante. 4. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) fonctionnent indépendamment l'un de l'autre. 5. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que la structure d'antennes commune inclut une bande métallique conductrice (332) formant support structurel et couplage électrique au premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et au second élément de rayonnement électromagnétique (320). 6. Antenne (300) selon la 5, caractérisée en ce que la structure de montage commune inclut une paire de languettes de montage (342, 344) placées à cha- que extrémité de la bande métallique conductrice (332), en ce que la paire de languettes de montage (342, 344) ont un trou perforé (346, 348) à chaque extrémité, et en ce que le trou permet à une vis à chaque extrémité de fixer de manière amovible le premier élément de rayonne- ment électromagnétique (310), le second élément de rayonnement électromagnétique (320), et la structure commune à une partie d'un système de traitement d'informations portable (200). 7. Antenne (::00) selon la 6, caractérisée en ce que la structure de masse commune (350) inclut une feuille conductrice flexible (352), la feuille conductrice flexible (352) fournissant une référence de masse commune au premier élément de rayonnement électromagnéti- que (310), au second élément de rayonnement électromagné-tique (320) et au système de traitement d'informations (200). 8. Antenne (300) selon la 6, caractérisée en ce que la structure de masse commune (350) inclut la bande métallique conductrice (332), la paire de languettes de montage (342, 344) et la vis pour chaque extrémité couplée à une référence de masse commune dans le système de traitement d'informations (200). 9. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) sont accordés pour recevoir et émettre des signaux radiofréquences dans:La première bande de fréquences et la seconde bande de fréquences respective-ment. 10. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) est couplé à un premier point d'alimentation (312). 11. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le second élément de rayonnement électromagnétique (320) est couplé à un second point d'alimentation (314). 12. Antenne (300) selon la 1, caractérisée en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) fonctionnent simultanément. 13. Procédé pcur loger une pluralité d'antennes, le pro-cédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : obtenir une structure commune à la pluralité des an- tennes, la structure commune incluant une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune (350), obtenir un premier élément de rayonnement électromagnétique (310) accordé pour fonctionner sur une pre- mière bande de fréquences, où le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) est structurale-ment couplé à la structure d'antennes commune et électriquement couplé à la structure de masse commune (350), ajouter un second élément de rayonnement électromagnétique (320) accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences, où le second élément de rayonne-ment électromagnétique (320) est structuralement couplé à la structure d'antennes commune et électrique- ment couplé à la structure de masse commune (350), et fixer la structure de montage commune pour le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) à une partie d'un système de traitement d'informations portable (200). 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'ajout du second élément de rayonnement électromagnétique (320) prend moins d'espace que l'espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) montés séparément sous forme d'antennes indépendantes. 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'obtention de la structure d'antennes commune inclut l'obtention d'une bande métallique conductrice (332) formant support structurel et couplage électrique au premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et au se- cond élément de rayonnement électromagnétique (320). 16. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) fonctionnent simultanément. 17. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) fonctionnent indépendamment l'un de l'autre. 18. Système de traitement d'informations (200), caractérisé en ce qu'il comporte: un processeur (210), un dispositif radio (245) couplé au processeur (210), et une antenne combinée (247) couplée au dispositif radio (245), où l'antenne combinée (247) inclut: un premier élément de rayonnement électromagnétique (310) accordé pour fonctionner sur une première bande de fréquences du dispositif radio (245), un second élément de rayonnement électromagnétique (320) accordé pour fonctionner sur une seconde bande de fréquences du dispositif radio (245), et une structure commune partagée par le premier élé- ment de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320), la structure commune incluant une structure d'antennes commune, une structure de montage commune et une structure de masse commune (350). 19. Système (200) selon la 18, caractérisé en ce que la structure de masse commune (350) fournit une référence de masse entre l'antenne combinée (247), le processeur (210) et le dispositif radio (245) . 20. Système (200) selon la 19, caractérisé en ce que le premier élément de rayonnement électromagnétique (310), le second élément de rayonnement électromagnétique (320) et la structure commune occupent moins d'espace que l'espace combiné occupé par le premier élément de rayonnement électromagnétique (310) et le second élément de rayonnement électromagnétique (320) montés séparément sous forme d'antennes indépendantes.
H
H01
H01Q
H01Q 5,H01Q 1,H01Q 21
H01Q 5/00,H01Q 1/24,H01Q 21/00
FR2901907
A1
ANCHE ELECTRO-ACOUSTIQUE DE DEUXIEME GENERATION
20,071,207
La présente invention concerne un dispositif d'embout électro-acoustique actif destiné à être placé sur un instrument de musique adapté original ou un instrument à vent existant permettant d'en jouer sans flux d'air insufflé par l'interprète ou un autre dispositif. Il s'agit d'une . Cette dernière va être à l'origine de la naissance d'une nouvelle famille d'instruments de musique. Le domaine intéressé est celui de l'acoustique musicale. Etat de la technique. Du même auteur, une première anche électro-acoustique a été l'objet du brevet français FR 9803090 du 09 mars 1998, publié au Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle N 99/36 le 10 septembre 1999 sous le numéro 2775823. Cette première anche sera ici nommée Anche électro-acoustique de première génération . Celle-ci a été détaillée dans la publication précédemment citée et est constituée par une boucle oscillatrice à effet Larsen direct composée d'un conduit acoustique à l'ouvert duquel va se placer le corps de l'instrument de musique, d'un microphone ou capteur de pression positionné dans une alvéole en communication avec le conduit. Le signal issu du capteur microphonique est alors traité par un amplificateur adapté alimentant une source sonore dont la partie active débouche dans le conduit précédemment cité (Figure 2). L'anche électro- acoustique de première génération montre un point de travail stable optimal difficile à trouver, et nécessite en pratique pour fonctionner convenablement des dispositifs accessoires comme un laminoir de flux. Par ailleurs, lorsque l'on recherche des tonalités aiguës comme le si bémol, il devient impossible de la stabiliser avec des moyens simples à mettre en oeuvre. De façon pratique, l'anche électro-acoustique de première génération exploite un effet Larsen direct, c'est à dire que le capteur prend en compte aussi bien ce qui vient directement de la source sonore que le retour d'onde de la partie instrument. Ceci peut s'observer, par exemple, lorsque l'on sépare l'anche de l'instrument, celle-ci continue d'osciller seule, du fait de la forte perception par le capteur des ondes incidentes issues de la source, ce qui n'est pas le cas dans le nouveau dispositif L'anche électro-acoustique de deuxième génération est constituée par une boucle oscillatrice à effet Larsen indirect où la position angulaire du capteur est optimisée pour que celui-ci ne prenne en compte que l'onde réfléchie par le corps de l'instrument sans être influencé par l'onde incidente directe issue de la source sonore. L'anche électro-acoustique de deuxième génération caractérisée par une meilleure stabilité et une gamme fréquentielle accessible très étendue, est un nouveau dispositif dont le fonctionnement, illustré en figure 1, procède d'une exploitation recherchée très spécifique de certaines propriétés de la propagation acoustique dans un conduit cylindrique mis en regard d'une source sonore. Les dessins annexés illustrent l'invention : La planche 1 /3 présente le principe de fonctionnement de l'anche électro-acoustique de deuxième génération La planche 2/3 montre un aperçu de l'anche électro-acoustique de première 5 génération. La planche 3/3 présente une réalisation pratique de l'anche électro-acoustique de deuxième génération Légende: (1) Capteur microphonique ou de pression 10 (2) Amplificateur (3) Source sonore (4) Conduit acoustique. (5) Position angulaire relative de l'axe du conduit et de l'axe de sensibilité optimale du capteur. 15 (6) Masque percé d'un orifice. Principe de fonctionnement. La figure 1 montre schématiquement la répartition des zones de forte pression (Hp) et des zones de basse pression (Lp) lorsqu'une source sonore (3) rendue ponctuelle par un masque (6) est mise en regard d'un conduit (4) prolongé par le 20 corps d'un instrument. L'onde de /pression suit le conduit puis le corps de l'instrument en étant régulièrement réfléchie sur les parois, c'est le phénomène bien connu du guide d'ondes. Cette onde incidente (I) issue de la source circule donc dans les zones de haute 25 pression, se propage et se reflète sur les parois jusqu'au premier trou débouché par l'interprète. L'onde incidente est alors en grande partie réfléchie sur un plan tangent au bord supérieur du trou débouché. Cette onde réfléchie (R) parvient en chemin inverse par réflexions successives au capteur (1) dont la position angulaire (5) est telle que l'onde réfléchie vient le frapper dans sa zone optimale de 30 sensibilité cette onde devenant alors prédominante sur l'onde incidente (I) dans le phénomène d'oscillation entretenue, l'angle (5) étant également optimisé pour que l'onde incidente arrive au capteur (1) en zone de moindre sensibilité. Cette disposition est ainsi prise aux fins de privilégier la perception par le capteur de l'onde réfléchie venant de la partie instrument et d'atténuer l'onde 35 incidente issue directement de la source sonore. L'expérimentation montre clairement que dès que l'axe de perception optimale du capteur (1) est incliné un tant soit peu vers le corps de l'instrument à l'opposé de la source (3), le déséquilibre de perception entre l'onde incidente et l'onde réfléchie (R) se manifeste au profit de cette dernière. L'oscillateur entre alors en résonance 40 exclusivement avec l'onde réfléchie (R), ainsi, dès que l'angle (5) devient inférieur à 90 , le mode de fonctionnement du dispositif devient celui de l'anche électro-acoustique de deuxième génération, l'oscillation restant entretenue jusqu'à une mise en parallèle du capteur (orienté vers le corps de l'instrument) avec l'axe longitudinal du conduit. Ceci amène donc à définir précisément le cadre de cette invention par l'inclinaison (5) de l'axe de perception du capteur vers le corps de l'instrument, soit directement par inclinaison du capteur, soit au moyen d'un réflecteur ou d'un canal auxiliaire. Pour un fonctionnement optimal, l'angle (5) est compris entre 89 5 et 0 , valeurs incluses. Il est par ailleurs possible d'incliner cet axe de perception d'un même angle (5) au moyen d'un obstacle, ou un déflecteur aménagé dans le conduit (4) entre la source (3) et le capteur (1) masquant tout ou partie de ce dernier. Ce qui revient en fait à modifier le volume de perception du capteur, donc à modifier le capteur lui- 10 même (qui n'est pas l'objet du présent titre), et il suffit alors d'incliner le nouvel axe de perception optimale obtenu de cet angle (5) défini dans la présente pour retrouver intégralement une anche électro-acoustique de deuxième génération. Réalisation pratique. La figure 3 également retenue pour l'abrégé, montre une réalisation pratique extrêmement simple fonctionnant en Si bémol et donnant des 15 résultats musicaux très réussis. Ce prototype ici décrit monte facilement, de façon stable et sans hystérésis une octave en agissant par commutation sur le gain de l'amplificateur (2). Une réalisation a été faite en utilisant les filtres F1, F2, F3 comme suit : F1 : Filtre passe bas à capacité commutée du 4è le ordre avec Fc= 2KHz 20 F2 : Filtre RC série avec R=100 ohm, C=10 MF F3 : Résistance d'adaptation d'impédance L'amplificateur utilisé, est un amplificateur audio intégré quelconque de classe indifférente A, AB ou B qui laisse disponible sa boucle de contre-réaction. Le transducteur (3) est un mini haut-parleur de diamètre 22mm, utilisé 25 traditionnellement sur les ordinateurs portables. Le capteur (1) est un micro à électret directionnel. L'angle (5) autour de 45 degrés est variable en fonction de la position et de l'écartement de perce souhaité ; il est obtenu en inclinant directement le micro. Potentiel industriel. L'anche électro-acoustique de deuxième génération présente 30 un fort potentiel industriel dans la facture des instruments de musique, soit en l'adaptant sur des instruments à vent existants, soit en créant une famille d'instruments à vent inédite appelée à un succès commercial indéniable. Cela fait en effet quelques siècles que la famille des instruments à vent ne s'était pas agrandie !
Dispositif d'embout électro-acoustique actif destiné à être placé sur un instrument de musique adapté original ou un instrument à vent existant permettant d'en jouer sans flux d'air insufflé par l'interprète ou un autre dispositif.L'anche électro-acoustique de deuxième génération est constituée par une boucle oscillatrice à effet « Larsen » indirect où la position angulaire du capteur est optimisée pour que celui-ci ne prenne en compte que l'onde réfléchie par le corps de l'instrument sans être influencé par l'onde incidente directe issue de la source sonore.Elle comporte une boucle oscillatrice à effet « Larsen » indirect composée d'un conduit acoustique(4), insonné par une source sonore (3), conduit à l'ouvert duquel va se placer l'instrument de musique à vent, d'un capteur microphonique ou de pression (1) positionné dans une alvéole ou un conduit connexe ouvert ou en lien acoustique avec le conduit (4) de façon à incliner son axe de sensibilité optimale vers le bord opposé à la source sonore d'un angle (5) compris entre 0 et 90 degree , 90 degree exclu , ce capteur (1) étant connecté à un amplificateur adapté (2) délivrant son énergie à la source sonore (4). L'angle (5) étant pris dans le sens horaire à compter de l'axe longitudinal du conduit (4). Cette disposition étant prise aux fins de privilégier la perception par le capteur de l'onde réfléchie venant de la partie instrument et d'atténuer l'onde incidente issue directement de la source sonore.
Revendications 1) L'anche électro-acoustique destinée à être placée sur un instrument de musique à vent et permettant d'en jouer est caractérisée en ce qu'elle ne nécessite pas, pour fonctionner, de flux d'air insufflé ; qu'elle comporte une boucle oscillatrice à effet Larsen indirect composée d'un conduit acoustique (4), insonné par une source sonore (3), conduit à l'ouvert duquel va se placer l'instrument de musique à vent, d'un capteur microphonique ou de pression (1) dont l'axe de sensibilité optimale est incliné vers le bord opposé à la source sonore, ce capteur (1) étant connecté à un amplificateur adapté (2) délivrant son énergie à la source sonore (3). 2) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce que le capteur (1) soit incliné d'un angle (5) compris entre 0 et 90 , 90 exclu. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison (5) de l'axe de sensibilité optimale du capteur (1) soit obtenu par un obstacle, ou un déflecteur aménagé dans le conduit (4) entre la source (3) et le capteur (1) masquant tout ou partie de ce dernier. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la source sonore (3) est obturée par un masque (6) percé d'un orifice. 5) Dispositif selon la 4) caractérisé en ce que le masque (6) soit percé d'un orifice central. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la boucle oscillatrice comporte des filtres.
G
G10
G10D
G10D 9
G10D 9/02
FR2898375
A1
DISPOSITIF DE COUVERTURE NOTAMMENT D'UNE PISCINE
20,070,914
L'invention concerne un , du type comprenant des moyens susceptibles de recouvrir en totalité la surface du plan d'eau de la piscine. Pour recouvrir les piscines, on utilise jusqu'à ce jour généralement des bâches qui sont fixées à la margelle de la piscine. Ces dispositifs présentent l'inconvénient majeur que la présence de personnes sur la bâche recouvrant le plan d'eau implique un risque de sécurité. Ce risque augmente avec la surface à recouvrir. D'autre part, la mise en place et l'enlèvement de la bâche constituent des opérations complexes et délicates. La présente invention a pour but de proposer un dispositif de couverture de sécurité qui pallie les inconvénients qui viennent d'être énoncés. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de couverture qui soit simple et économique à réaliser. Pour atteindre ces buts, le dispositif de couverture selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux panneaux rigides reposant par deux côtés latéraux sur la margelle de la piscine, les deux panneaux juxtaposés comportant des bords adjacents de contact mutuel présentant des profilés comportant chacun au moins un segment en saillie alterné avec un segment en creux respectivement destinées à coopérer avec au moins un segment en creux et un segment en saillie du panneau juxtaposé, et en ce que les segments en saillie forment un fourreau destiné à recevoir une tige de verrouillage de deux panneaux juxtaposés dans leur position de juxtaposition. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que le fourreau est formé alternativement par la face interne 35 d'un segment en saillie d'un profilé d'un panneau et par la face interne d'un segment en saillie d'un profilé d'un panneau adjacent. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que chaque 5 segment en saillie présente une forme en V. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif est caractérisé en ce que la pointe de la forme en V du segment de saillie constitue avantageusement un angle de 90 . 10 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif est caractérisé en ce que le segment en creux est formé d'une partie évidée constituant une lumière. Selon encore une autre caractéristique de 15 l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que un panneau comporte un cadre formé par des profilés métalliques supportant des lamelles avantageusement en bois. Selon encore une autre caractéristique de 20 l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que un profilé longitudinal comporte une paroi de tranche, une surface d'appui des lamelles et une surface d'appui sur la margelle. Selon encore une autre caractéristique de 25 l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que la paroi de tranche comporte des segments en saillie fabriqués par pliage de la paroi de tranche vers l'extérieur, et des segments en creux découpés dans la paroi de tranche. 30 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de couverture est caractérisé en ce que les segments en saillie alignés dans la direction de la paroi de tranche forment le fourreau, la tige de verrouillage s'engageant axialement dans le fourreau. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une piscine partiellement recouverte par des panneaux de couverture du dispositif de couverture selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif de couverture de la figure 1, les lamelles étant enlevées sur une grande partie des panneaux pour laisser voir la structure du cadre des panneaux; - la figure 3 est une vue en perspective des panneaux de couverture du dispositif de couverture selon l'invention présenté à la figure 1, les panneaux étant en cours de montage; - la figure 4 est une vue en perspective des panneaux de couverture du dispositif de couverture selon l'invention présenté à la figure 3, les panneaux étant en position verrouillée; - la figure 5 est une vue en coupe, à plus grande 25 échelle, selon la ligne V-V de la figure 2. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. 30 La figure 1 montre une piscine de forme polygonale, reposant sur le sol et dont les parois latérales pourraient être formées par la superposition de madriers et porte un agencement de margelle 3. Une piscine de ce type est décrite dans le brevet français n 2 732 710. 35 L'invention concerne un dispositif de couverture de sécurité, susceptible de recouvrir la totalité de la surface du plan d'eau 6 de la piscine en reposant par ses bords extérieurs sur la margelle 3. A cette fin, le dispositif comporte une pluralité de panneaux 7,7' rigides à savoir deux panneaux d'extrémité 8 de forme polygonale et, entre ces deux panneaux d'extrémité 8, des panneaux intermédiaires 9 de forme rectangulaire prenant appui sur la margelle 3. Les panneaux 7,7' reposent par deux côtés latéraux 4 opposés sur la margelle 3 de la piscine. Comme l'illustre plus en détail la figure 2, un panneau 7,7' comporte un cadre rectangulaire métallique 10,10' formé par des profilés 11,11' parallèles traversant le plan d'eau 6 et deux profilés 12,12' qui viennent en. appui sur la margelle 3. Les cadres 10,10' supportent des lamelles 13 qui s'étendent perpendiculairement aux profilés longitudinaux 11,11'. Avantageusement, les lamelles 13 sont en bois. Il est à noter que les cadres 10,10' sont renforcés par des entretoises 14. Comme l'illustrent les figures 3, 4 et 5, chaque profilé 11,11' présente la forme générale d'un U couché dont les branches supérieures sont configurées pour comporter des surfaces d'appui 31,31' des lamelles 13 tandis que la branche inférieure présente des surfaces d'appui 33,33' sur la margelle 3. La base du profilé 11,11' en U constitue une paroi de tranche 30,30' qui est perpendiculaire au plan d'eau 6. La paroi de tranche 30 d'un panneau 7 est en regard de la face de la paroi de tranche 30' du panneau adjacent. La paroi de tranche 30,30' comporte le long de sa direction longitudinale de façon alternante des segments en saillie 20,20' en forme de V réalisés par pliage de la paroi de tranche 30,30', et des segments en creux 25,25', formant des parties évidées 26,26' réalisées par découpe. Les segments 20,20" font saillie sont en direction de la paroi de tranche 30',30 du profilé 11',11 du cadre 10',10 du panneau 7',7 adjacent qui présente également de segments en saillie 20',20 et en creux 25',25 complémentaires. Les saillies et les découpes de deux panneaux juxtaposés ou adjacents sont disposées de façon qu'une saillie d'un panneau puisse s'engager dans la découpe de l'autre. A l'état assemblé, les saillies des deux panneaux 7,7', en s'engageant chacune dans une découpe, forment ensemble un fourreau 40 adapté pour recevoir une tige de verrouillage 41 introduite dans le fourreau 40 à partir d'un coté des panneaux et s'étend tout le long des panneaux. Lie fourreau 40 est formé alternativement par la face interne d'un segment en saillie 20 d'un profilé 11 d'un panneau 7 et par la face interne d'un segment en saillie 20' d'un profilé 11' d'un panneau adjacent 7'. Si la forme en V présente un angle de 90 , le fourreau 40 présente alors une section transversale carrée. Il est à noter que grâce à l'engagement des saillies 20,20' dans des découpes 25,25' de formes complémentaires, et leur verrouillage par la tige 41, le poids agissant sur un panneau est réparti sur le panneau adjacent. Il est possible d'envisager un moyen de blocage des tiges de verrouillage 41 dans la position de verrouillage des panneaux pour empêcher de les retirer. Ce moyen pourrait être de toute nature connue en soi et comporte par exemple, à une des ses extrémités, un élément en forme d'une tête, et à l'autre de ses extrémités un organe tel qu'un cadenas. Concernant la branche supérieure des profilés 11,11' en forme de U, on constate que la branche supérieure est repliée tout d'abord d'un angle de 180 pour obtenir une butée pour les lamelles 13, et ensuite d'un angle de 90 pour obtenir la surface d'appui 31,31' des lamelles 13. Il ressort de la description de l'invention qui vient d'être donnée à titre d'exemple, avec référence aux figures, que le dispositif de couverture proposé par l'invention est un dispositif de couverture de sécurité pour toutes personnes, animaux et objets à partir d'une certaine taille. Concernant la manipulation des panneaux, une personne à chaque extrémité suffit pour porter les panneaux afin de les mettre en place ou de les retirer. Ainsi la manipulation est manuelle et extrêmement simple d'utilisation. Le dispositif n'est pas limité quant à ses dimensions puisqu'il suffit de mettre autant de panneaux intermédiaires que l'on souhaite, en prenant soin de ne pas dépasser un poids prédéterminé de par exemple 68 kilogrammes. Les panneaux 7,7' en coopérant les uns dans les autres et en se verrouillant grâce à la tige de verrouillage 41 sont bloqués dans leur position assemblée et ne peuvent pas se séparer accidentellement. Il ressort de ce qui précède que le dispositif de 15 couverture selon l'invention constitue une couverture de sécurité qui est simple et économique à réaliser
L'invention concerne un dispositif de couverture notamment de piscine.Le dispositif est du type comprenant des moyens susceptibles de recouvrir en totalité la surface du plan d'eau 6 de la piscine. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux panneaux 7,7' rigides reposant par deux côtés latéraux 4 sur la margelle 3 de la piscine, les deux panneaux 7,7' juxtaposés comportant des bords adjacents 5 de contact mutuel présentant des profilés 11, 11' comportant chacun au moins un segment en saillie 20,20' alterné avec un segment en creux 25,25' respectivement destinées à coopérer avec au moins un segment en creux 25',25 et un segment en saillie 20',20 du panneau juxtaposé 7',7, et en ce que les segments en saillie 20,20' forment un fourreau 40 destiné à recevoir une tige de verrouillage 41 de deux panneaux 7,7' juxtaposés dans leur position de juxtaposition.
1. Dispositif de couverture notamment de piscine, du type comprenant des moyens susceptibles de recouvrir en totalité la surface du plan d'eau (6) de la piscine, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux panneaux (7,7') rigides reposant par deux côtés latéraux (4) sur la margelle (3) de la piscine, les deux panneaux (7,7') juxtaposés comportant des bords adjacents (5) de contact mutuel présentant des profilés (11,11')comportant chacun au moins un segment en saillie (20,20') alterné avec un segment en creux (25,25') respectivement destinées à coopérer avec au moins un segment en creux (25',25) et un segment en saillie (20',20) du panneau juxtaposé (71,7), et en ce que les segments en saillie (20, 20') forment le fourreau (40) destiné à recevoir une tige de verrouillage (41) de deux panneaux (7,7') juxtaposés dans leur position de juxtaposition. 2. Dispositif de couverture selon la 1, caractérisé en ce que le fourreau (40) est formé alternativement par la face interne d'un segment en saillie (20) d'un profilé (11) d'un panneau (7) et par la face interne d'un segment en saillie (20') d'un profilé (11') d'un panneau adjacent (7') . 3. Dispositif de couverture selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque segment en saillie (20,20') présente une forme en V. 4. Dispositif de couverture selon la 3, caractérisé en ce que la pointe de la forme en V du segment de saillie (20,20') constitue avantageusement un angle de 90 . 5. Dispositif de couverture selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le segment en creux (25,25') est formé d'une partie évidée (26,26') constituant une lumière. 6. Dispositif de couverture selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que unpanneau (7,,7') comporte un cadre (10,10') formé par des profilés (11,11',12,12') métalliques supportant des lamelles (13) avantageusement en bois. 7. Dispositif de couverture selon la 6, caractérisé en ce que un profilé longitudinal (11,11') comporte une paroi de tranche (30), une surface d'appui (31,31') des lamelles (13) et une surface d'appui (33,33') sur la margelle (3). 8. Dispositif de couverture selon la 7, caractérisé en ce que la paroi de tranche (30) comporte des segments en saillie (20,20') fabriqués par pliage de la paroi de tranche (30) vers l'extérieur, et des segments en creux (25,25') découpés dans la paroi de tranche (3 0) . 9. Dispositif de couverture selon la 7, caractérisé en ce que les segments en saillie (20,20') alignés dans la direction de la paroi de tranche (30) forment le fourreau (40), la tige de verrouillage (41) s'engageant axialement dans le fourreau (40).20
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/08
FR2892649
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE STRUCTURES EN METAL TRESSE ET LES PRODUITS OBTENUS SELON LE PROCEDE
20,070,504
L'invention se rattache au secteur technique du tressage métallique et, en particulier, des produits métalliques tressés. Ces produits peuvent être, par exemple, des plaques, plateaux, panneaux, chaises, meubles. Selon l'art antérieur, on connaît, par exemple, la réalisation de chaises métalliques en métal tressé incluant deux séries de bandes parallèles disposées dans des plans perpendiculaires pour constituer un quadrillage. On a ainsi représenté, figures 1 et 2, la mise en oeuvre de configuration d'un quadrillage tressé. Des faisceaux des bandes (A - B) de métal sont disposées alternativement, par-dessus et par-dessous, dans des plans perpendiculaires en assurant ainsi un chevauchement alternatif des bandes transversales par rapport aux bandes longitudinales. Une telle réalisation présente certains inconvénients inhérents à cette technologie. La superposition des bandes ou faisceaux de bandes (A ù B) entre elles dans des plans différents entraîne leur appui les unes contre les autres, dans les parties de chevauchement, sans aucune liaison entre elles, sauf à ce que des opérations ultérieures de soudage soient exécutées. Cette technique reste coûteuse à mettre en oeuvre en égard du nombre de soudures à faire dans les différents plans considérés. Ainsi, généralement, par rapport à cette contrainte, les bandes métalliques ne sont pas solidarisées entre elles et lorsque les produits conçus avec de telles bandes se trouvent à l'extérieur, l'apparition de rouille et de zones de rupture est très fréquente. Ainsi, la mise en forme et fabrication de produits en métal tressé trouve des applications très limitées par rapport à ces contraintes. La démarche du demandeur a donc été de réfléchir à une autre solution en tenant compte, des contraintes de l'art antérieur en les supprimant, et en offrant, par la mise en oeuvre d'une solution nouvelle, une multitude de possibilités d'agencements de produits finaux avec des formes et décors variables, en s'exonérant des contraintes environnementales. Selon une première caractéristique de l'invention, le procédé de fabrication de structures en métal tressé est remarquable en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre les opérations suivantes : - à partir d'une plaque métallique pleine, formation d'une pluralité de trous dans une position pré-établie et mémorisée, les trous étant de configuration établie et obtenue à l'aide de poinçons appropriés, - à la mise en oeuvre d'une opération d'emboutissage à mi-chair, sur la moitié de l'épaisseur de la plaque, au coup par coup, selon un maillage pré-établi à l'endroit entre deux trous consécutifs, et correspondant à la partie pleine de la plaque, l'opération d'emboutissage à mi-chair se faisant dans un sens longitudinal de la plaque, selon une bande définie, - à réaliser, par décalage, toutes les opérations d'emboutissage à mi-chair dans les plans longitudinaux de la plaque pour délimiter les faisceaux de bandes longitudinales, - la phase suivante concernant à orienter différemment l'outillage dans un plan axial orienté par rapport au sens longitudinal de la plaque en fonction des formes à obtenir et à procéder à une seconde opération d'emboutissage partiel à mi-chair dans un plan différent de celui de la première ligne de mise en forme, et à former une pluralité de bandes dans le même plan le tout jusqu'à former l'ensemble de la surface utile de la plaque et le maillage correspondant. La mise en oeuvre de ce procédé permet d'obtenir des formes variées de découpe et de tressage, dans des aspects visuels de différents plans axiaux et dans le cadre d'un automatisme de fabrication continue. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non 15 limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue d'une structure métallique tressée selon l'art antérieur, - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne A.A. de la figure 1, selon l'art antérieur, 20 - la figure 3 est une vue en perspective d'une plaque tressée selon l'invention, - la figure 4 est une vue en plan selon la figure 3, - la figure 5 est une vue partielle en coupe selon la ligne B.B. de la figure 4, 25 - la figure 6 est une vue schématique illustrant la présentation de la plaque métallique à plat avant façonnage, - la figure 7 est une vue suivante de la figure 6, après la première opération de découpe des trous selon le maillage pré-établi,10 Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative aux figures des dessins. On a représenté, figure 6, un exemple de plaque (10) à ouvrager selon l'invention. Cette plaque de tôle est pleine dans des caractéristiques dimensionnelles établies à partir de considérations de production de façonnage et de maillage à réaliser. Dans une première phase opératoire figure 7, la plaque est agencée avec la formation d'une pluralité de trous (l0a) selon un quadrillage pré-établi, ces trous étant de configuration carrée, rectangulaire ou autre, obtenus à l'aide de poinçons appropriés, dont les profils sont complémentaires. Le positionnement des trous et leur forme sont choisis en fonction de l'aspect définitif à obtenir de la plaque tressée. La phase suivante consiste à définir des bandes à façonner, à partir des dimensions, largeur et longueur de la plaque destinée à être ouvragée et à procéder aux opérations successives d'emboutissage à mi-chair, d'une part pour l'ensemble des faisceaux de bandes (C) situées selon le même axe longitudinal, et pas à pas avec le décalage souhaité. La largeur des bandes travaillées, et ainsi conformées, dépend de la forme du maillage. Lorsque les opérations ont été effectuées selon un premier sens longitudinal (x-x), les opérations d'emboutissage à mi-chair se poursuivent dans le second plan perpendiculaire (y-y) au précédent si le maillage est régulier. Les opérations d'emboutissage à mi-chair se font à l'aide d'une machine à commande numérique apte à exécuter les opérations précitées.25 Après avoir exécuté une première ligne dans un plan longitudinal, l'opération se poursuit avec un décalage axial, parallèle à la première ligne (L1 û L2 ... LN), jusqu'à former l'ensemble de la surface utile de la plaque dans le sens longitudinal. Puis les outils de façonnage sont pivotés à 90 pour faire, par emboutissage à mi-chair, des opérations complémentaires dans le sens oblique, par exemple, transversal, ligne par ligne (La, Lb, Ln), jusqu'à obtenir un tressage complet selon les axes (XX û YY) de la plaque métallique travaillée. La machine à commande numérique exécute les opérations successives dans un temps très court après programmation. La plaque métallique tressée, selon le procédé de l'invention, reste donc monobloc sans interstice puisqu'il n'y a plus de zone de croisement et de chevauchement des bandes. L'aspect visuel du produit fini donne l'aspect tressé. Si l'on se réfère à la figure 3, chacune des faces de la plaque tressée présente un aspect d'emboutissage à mi-chair. Sans sortir du cadre de l'invention, on peut imaginer que le tressage soit effectué selon des aspects visuels non réguliers avec une simple adaptation des outillages et du logiciel de programmation, ce qui donne une grande liberté dans la formation du produit obtenu. Le procédé, objet de l'invention, trouve de multiples applications et, à titre d'exemple, non limitativement, on cite celles relatives à des structures métalliques tressées pour l'ameublement, la confection de meubles, présentoirs, panneaux, et d'une manière pour tout produit ayant une face sensiblement plane pour constituer des plans d'appui ou d'assise ou de décoration. Le produit obtenu peut rester plat ou être mis en forme par cintrage ou autrement. Selon les applications, il peut être encadré. Les avantages ressortent bien de l'invention. On souligne la nouvelle conception d'une plaque métallique tressée monobloc obtenue selon un coût de fabrication très réduit, et non détériorable par l'environnement extérieur. La machine à commande numérique et son logiciel de programmation offre une large possibilité d'adaptation de l'aspect visuel à obtenir
Le procédé selon l'invention, met en oeuvre les opérations suivantes :- à partir d'une plaque métallique pleine (10), formation d'une pluralité de trous (10a) dans une position pré-établie et mémorisée,- à la mise en oeuvre d'une opération d'emboutissage à mi-chair, sur la moitié de l'épaisseur de la plaque, au coup par coup, selon un maillage pré-établi à l'endroit entre deux trous consécutifs, et correspondant à la partie pleine de la plaque, l'opération d'emboutissage à mi-chair se faisant dans un sens longitudinal de la plaque, selon une bande définie,- à réaliser, par décalage, toutes les opérations d'emboutissage à mi-chair dans les plans longitudinaux de la plaque pour délimiter les faisceaux de bandes longitudinales,- à procéder à une seconde opération d'emboutissage partiel à mi-chair dans un plan différent de celui de la première ligne de mise en forme, et à former une pluralité de bandes dans le même plan le tout jusqu'à former l'ensemble de la surface utile de la plaque (10) et le maillage correspondant.
1- Procédé de fabrication de structures en métal tressé, caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre les opérations suivantes : - à partir d'une plaque métallique pleine (10), formation d'une pluralité de trous (10a) dans une position pré-établie et mémorisée, les trous étant de configuration établie et obtenue à l'aide de poinçon approprié, 10 - à la mise en oeuvre d'une opération d'emboutissage à mi-chair, sur la moitié de l'épaisseur de la plaque, au coup par coup, selon un maillage pré-établi à l'endroit entre deux trous consécutifs, et correspondant à la partie pleine de la plaque, l'opération d'emboutissage à mi-chair se faisant dans un sens longitudinal de la plaque, selon une bande définie, 15 - à réaliser, par décalage, toutes les opérations d'emboutissage à mi-chair dans les plans longitudinaux de la plaque pour délimiter les faisceaux de bandes longitudinales, 20 - la phase suivante concernant à orienter différemment l'outillage dans un plan axial orienté par rapport au sens longitudinal de la plaque en fonction des formes à obtenir et à procéder à une seconde opération d'emboutissage partiel à mi-chair dans un plan différent de celui de la première ligne de mise en forme, et à former une pluralité de bandes 25 dans le même plan le tout jusqu'à former l'ensemble de la surface utile de la plaque (10) et le maillage correspondant.5- 2- Structure en métal tressé mettant en oeuvre le procédé selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend de manière monobloc, et sans interstice, une pluralité de bandes (L1 û L 2 û LN) dans un plan longitudinal et une pluralité de bandes dans un sens axial orienté par rapport au plan longitudinal avec des lignes La, Lb, Ln, les bandes étant toutes conformées à mi-chair sur la moitié de l'épaisseur de la plaque en permettant l'obtention d'un tressage complet. - 3- Structure en métal tressé, selon la 2, caractérisée dans son application à des produits d'ameublement. - 4- Structure en métal tressé, selon la 2, caractérisée dans son application à la confection de panneaux. -5- Structure en métal tressé, selon la 2, caractérisée dans son application à la confection de produits de décoration.
B
B21
B21D
B21D 22
B21D 22/26
FR2893124
A1
TUBES RAINURES POUR ECHANGEURS THERMIQUES A RESISTANCE A L'EXPANSION AMELIOREE
20,070,511
L'invention concerne le domaine des tubes pour échangeurs de chaleur, et plus spécialement le domaine des tubes à échangeurs de chaleur utilisant soit un fluide dit 10 "monophasique", c'est-à-dire un fluide pour lequel l'échange thermique ne comprend pas un cycle d'évaporation et de condensation, soit un fluide dit "diphasique", c'est-à-dire un fluide qui met en jeu sa chaleur latente de vaporisation et de condensation. 15 ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît un grand nombre de documents décrivant la géométrie de tubes rainurés utilisés dans les échangeurs de chaleur. 20 A titre d'exemple, on peut citer la demande de brevet EP-A2-0 148 609 qui décrit des tubes à rainures triangulaires ou trapézoïdales présentant les caractéristiques suivantes : - un rapport H/Di compris entre 0,02 et 0,03, H désignant la profondeur des rainures (ou la hauteur des nervures), et Di le diamètre intérieur du tube rainuré, - un angle d'hélice par rapport à l'axe de tube compris entre 7 et 30 , 25 - un rapport S/H compris entre 0,15 et 0,40, avec S désignant la section transversale de la rainure, - un angle d'apex a des nervures compris entre 30 et 60 . Ces caractéristiques de tubes sont adaptées à des fluides à transition de phase, les performances des tubes étant analysées de manière distincte lors de l'évaporation du 30 fluide et lors de la condensation du fluide.5 La demande japonaise n 57-58088 décrit des tubes à rainures en V, avec H compris entre 0,02 mm et 0,2 mm, et avec un angle 13 compris entre 4 et 15 . Des tubes voisins sont décrits dans la demande japonaise n 57-58094. La demande japonaise n 52-38663 décrit des tubes à rainures en V ou U, avec H compris entre 0,02 et 0,2 mm, un pas P compris entre 0,1 et 0,5 mm et un angle (3 compris entre 4 et 15 . Le brevet US n 4,044,797 décrit des tubes à rainures en V ou U voisins des tubes précédents. Le modèle d'utilité japonais n 55-180186 décrit des tubes à rainures trapézoïdales et nervures triangulaires, avec une hauteur H de 0,15 à 0,25 mm, un pas P de 0,56 mm, un angle d'apex a (angle appelé 0 dans ce document) typiquement égal à 73 , un angle de 30 , et une épaisseur moyenne de 0,44 mm. Les brevets US n 4,545,428 et n 4,480,684 décrivent des tubes à rainures en V et nervures triangulaires, avec la hauteur H comprise entre 0,1 et 0,6 mm, un pas P compris entre 0,2 et 0,6 mm, un angle d'apex a compris entre 50 et 100 , un angle d'hélice compris entre 16 et 35 . 20 Le brevet japonais n 62-25959 décrit des tubes à rainures et nervures trapézoïdales, avec une profondeur de rainure H comprise entre 0,2 et 0,5 mm, un pas P compris entre 0,3 et 1,5 mm, la largeur moyenne des rainures étant au moins égale à la largeur moyenne des nervures. Dans un exemple, le pas P est de 0,70 mm et l'angle d'hélice 25 est de 10 . On connaît aussi le brevet européen EP 1 061 318 décrivant des tubes à nervures triangulaires inclinées aptes à être déformées par pliage lorsque des ailettes externes au tube sont serties au tube afin de former des échangeurs de chaleur. 30 Enfin, le brevet européen EP-B 1-701 680, au nom de la demanderesse, décrit des tubes rainurés, avec rainures à fond plat et avec des nervures de hauteur H différente, d'angle d'hélice compris entre 5 et 50 , d'angle d'apex a compris entre 30 et 60 , de manière obtenir de meilleures performances après le sertissage des tubes et montage dans les échangeurs. D'une manière générale, les performances techniques et économiques des tubes, qui résultent du choix de la combinaison de moyens définissant les tubes (H, P, a, (3, forme des rainures et nervures, etc...), sont généralement relatives à quatre types de 1 o considérations : - d'une part, les caractéristiques relatives au transfert de chaleur (coefficient d'échange thermique), domaine dans lequel les tubes rainurés sont très supérieurs aux tubes non rainurés, de sorte qu'à échange thermique équivalent, la longueur de tube rainurée nécessaire sera moindre que celle de tube non rainuré, 15 - d'autre part, les caractéristiques relatives aux pertes de charge, de faibles pertes de charges permettant d'utiliser des pompes ou compresseurs de plus faible puissance, encombrement et coût, en outre, la faisabilité industrielle des tubes et la vitesse de production qui conditionne le prix de revient du tube chez le fabricant de tubes, 20 - enfin, les caractéristiques relatives aux propriétés mécaniques des tubes, typiquement en relation avec la nature des alliages utilisés ou avec l'épaisseur moyenne des tubes, épaisseur qui conditionne le poids du tube par unité de longueur, et donc influe sur son prix de revient. 25 PROBLEMES POSES D'une part, comme cela résulte de l'état de la technique, il y a un grand nombre et une très grande diversité d'enseignements en ce qui concerne les tubes rainurés, sachant 30 qu'ils visent généralement l'optimisation de l'échange thermique et la diminution de la perte de charge. D'autre part, chacun de ces enseignements offre lui-même le plus souvent une large étendue de possibilités, les paramètres étant généralement définis par des plages de valeurs relativement larges, de sorte que l'homme du métier a déjà beaucoup de difficultés pour tirer la quintessence de l'état de la technique, parmi un si grand nombre de données, parfois contradictoires. En outre, ces enseignements concernent le plus souvent des tubes rainurés considérés en tant que tels, tubes rainurés qui peuvent éventuellement être utilisés dans des échangeurs tubulaires. Cependant, les tubes rainurés peuvent aussi être utilisés dans des échangeurs de chaleur ou batteries qui comprennent des ailettes diffusant la chaleur. Dans ce cas, les tubes sont solidarisés aux ailettes par sertissage qui nécessite une expansion du tube réalisée par une pièce mécanique, typiquement une bille, de diamètre choisi pour réaliser une expansion du tube, ce qui tend à écraser mécaniquement ou à faire fléchir lesdites rainures durant ladite expansion. Certes, on a déjà essayé de fabriquer des tubes relativement résistants à l'écrasement, mais en règle générale, même ces tubes constituent un progrès par rapport à d'autres tubes, ils présentent néanmoins encore une déformation relativement importante qui diminue de manière très significative ses performances et ses capacités d'échange thermique. De plus, il convient que les tubes puissent résister à des conditions de sertissage de plus en plus sévères de manière à augmenter au maximum la surface de contact mécanique entre le tube et les ailettes, de manière à, simultanément augmenter la solidité des batteries et la conduction thermique entre les tubes et les ailettes. Enfin, un autre problème, qui est essentiel sur le plan industriel, est la possibilité de fabriquer des tubes rainurés, car il peut exister des profils de tubes rainurés qui seraient, en théorie du moins, excellents, mais en pratique sinon impossibles du moins difficiles à fabriquer, ou encore impossibles à fabriquer à partir de tubes non rainurés. De plus, il convient que ces tubes puissent être fabriqués avec une productivité suffisante et avec un équipement ou un investissement qui ne soit pas supérieur à celui des tubes rainurés de l'état de la technique. La demanderesse a donc recherché et mis au point des tubes et échangeurs qui peuvent être utilisés soit dans des échangeurs tubulaires, soit dans échangeurs à ailettes ou batteries, les tubes mis au point présentant à la fois une résistance très élevée à la déformation durant ladite expansion, des performances d'échange thermique élevées, 5 une perte de charge relativement faible de manière à limiter la puissance des compresseurs et pompes de circulation des fluides circulant dans lesdits tubes, pour les applications ou domaines qui utilisent des fluides monophasiques ou biphasiques, et qui puissent être fabriqués avec une productivité et des équipements comme dans le cas de tubes rainurés déjà industrialisés. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, les tubes métalliques rainurés, d'épaisseur Tf en fond de rainure, de diamètre extérieur De, typiquement destinés à la fabrication d'échangeurs de chaleur ou batteries utilisant un fluide frigoporteur ou caloporteur de type monophasique ou diphasique, lesdits tubes étant rainurés intérieurement par N nervures hélicoïdales, avec N allant de 20 à 80 selon le diamètre extérieur De, d'angle d'apex a, de hauteur H selon une direction radiale dudit tube, de base B de largeur LN et d'angle d'hélice (3, deux nervures consécutives étant séparées par une rainure à fond typiquement plat de largeur LR, avec un pas P égal LR + LN , caractérisés en ce que : a) lesdites largeurs LN et LR sont telles que LN / LR soit compris entre 0,40 et 0,80, b) lesdites N nervures présentent une largeur à mi-hauteur LNI/2 au moins égale à 2.LN/3 c) lesdites N nervures sont des nervures obliques, inclinées, typiquement dans un même sens, d'un angle y par rapport à ladite direction radiale allant de 10 à 35 , ledit angle y étant l'angle formé entre ladite direction radiale et une droite médiane passant par le milieu de ladite base B de ladite nervure et par le milieu de la largeur de la nervure prise à sa mihauteur H/2, de manière à présenter une résistance élevée à l'écrasement, des capacités d'échange 30 thermique élevées et une faible perte de charge, quand ledit tube est solidarisé à des ailettes de refroidissement dans une batterie. 6 Les tubes selon l'invention résolvent les problèmes posés. En effet, la demanderesse a pu observer que, avec les tubes rainurés selon l'invention : - d'une part, après expansion, même dans les conditions les plus sévères, les nervures de ces tubes passent d'une hauteur H à une hauteur H' telle que H'/H est au moins égal à 0,85, alors qu'avec les tubes traditionnels, ce rapport est inférieur à 0,85. - d'autre part, comme cela apparaîtra avec les exemples, les performances présentent des capacités d'échange thermique élevées, et cela avec une perte de charge typiquement moindre. - enfin, en ce qui concerne la fabrication de ces tubes, elle peut être réalisée par rainurage de tubes non rainurés, ce qui est avantageux en pratique, et cela, avec une productivité et un équipement cadence analogues à ceux des procédés de fabrication des tubes rainurés traditionnels déjà industrialisés. DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 a représente schématiquement une portion de tube rainuré (1) de direction axiale (10), portant intérieurement une pluralité de nervures (2) hélicoïdales avec un angle d'hélice R par rapport à sa direction axiale (10), comme représenté sur la partie gauche de la figure selon une coupe partielle selon ladite direction axiale (10). La figure lb est une coupe partielle du tube rainuré (1) selon un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). La figure 2a est une représentation schématique, en coupe selon la direction axiale (10), pour illustrer l'expansion d'un tube lisse lors du sertissage du tube (1) et des ailettes (5) par passage d'une bille (6) dans le tube (1). La figure 2b est une vue en perspective d'une batterie (4) formée par sertissage d'une pluralité de tubes (1) dans une pluralité d'ailettes (5) orientées perpendiculairement à la direction axiale (10) des tubes (1). 7 La figure 2c est une vue en coupe d'un échangeur de chaleur tubulaire dans lequel les tubes (1) formant un faisceau n'ont pas à être expansés comme dans le cas de la batterie (4) de la figure 2b. Les figures 3a à 4b sont des sections partielles de tubes, en coupe selon un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). Les figures 3a et 3b sont relatives à des tubes (1) avant expansion. Ces figures selon identiques, et se distinguent en ce que la figure 3b porte des valeurs de mesures pour certains paramètres. Les figures 4a et 4b sont relatives aux mêmes tubes après expansion. Ces figures selon identiques, et se distinguent en ce que la figure 4b porte des valeurs de mesures pour certains paramètres. Les figures 5a et 5b sont des diagrammes qui illustrent les performances d'un tube A selon l'invention, comparé à un tube rainuré B de l'état de la technique et à un tube C non rainuré, en évaporation à 8 C en fonction du nombre de Reynolds Re, le fluide étant de l'eau glycolée. La figure 5a donne en ordonnée le coefficient d'échange Hi (W.m2.K) en fonction du 20 nombre de Reynolds Re en abscisse. La figure 5b donne en ordonnée la perte de charge (Palm) en fonction du nombre de Reynolds Re en abscisse. La figure 6a est une coupe axiale illustrant un dispositif de rainurage (7) de tubes. 25 Les figures 6b et 6c sont relatives à un mandrin de rainurage (70) présentant une pluralité de rainures hélicoïdales (700), le pas de ces rainures (700) étant à gauche, ces rainures étant également inclinées à gauche. La figure 6b est une vue composite comprenant une vue en coupe transversale dans un plan perpendiculaire à la direction axiale (10) et une vue en perspective de dessus pour 30 un observateur placé à l'arrière du mandrin de rainurage (70). 8 La figure 6c est une vue de dessus, une flèche oblique pointant à gauche indiquant l'inclinaison à gauche des rainures, une autre flèche axiale indiquant le sens de déplacement du tube par rapport au mandrin (70). La figure 7 est une vue en coupe transversale du tube rainuré (1) formée par compression radiale entre le mandrin de rainurage (70) à l'intérieur du tube, et la pluralité de billes (711, 71 l') à l'extérieur du tube. Sur cette figure, ledit mandrin de rainurage (70) est celui des figures 6b et 6c, sa section transversale étant celle représentée sur la partie basse de la figure 6b, et le sens de rotation de la cage rotative (710) est le sens direct, dans le sens des aiguilles d'une 1 o montre, l'observateur regardant dans la direction axiale (10) correspondant à la direction vers laquelle ledit tube (1) est tiré. Dans ces conditions, le tube rainuré (1) présente une pluralité de nervures (2) ne présentant pas de défaut. 15 Les figures 8a et 8b sont analogues respectivement aux figures 6c et 7. La figure 8a représente un mandrin de rainurage (70) qui se distingue de celui de la figure 6c en ce que les rainures hélicoïdales (700) sont inclinées à droite, au lieu d'être inclinées à gauche, une flèche oblique pointant à droite indiquant l'inclinaison à droite des rainures. 20 La figure 8b est analogue à la figure 7 et s'en distingue en ce que le mandrin de rainurage (70), qui est celui de la figure 8a, présente des rainures (700) inclinées à droite, au lieu d'être inclinées à gauche, le sens de rotation de la cage rotative (710) étant le sens direct. Dans ces conditions, le tube rainuré (1) présente une pluralité de nervures (2) qui 25 présentent des défauts, les nervures étant plus ou moins mal formées ou incomplètement formées. Les figures 9a et 9b sont analogues aux figures 8a et 8b. La figure 9a représente un mandrin de rainurage (70) identique à celui de la figure 6c, 30 qui présente une pluralité de rainures hélicoïdales (700) inclinées à gauche et avec un 9 pas à gauche, une flèche oblique pointant à gauche indiquant l'inclinaison à gauche des rainures. La figure 9b est analogue à la figure 8b et s'en distingue en ce que le mandrin de rainurage (70), qui est celui de la figure 9a, présente des rainures (700) inclinées à 5 gauche, au lieu d'être inclinées à droite et en ce que le sens de rotation de la cage rotative (710) est le sens inverse. Dans ces conditions, le tube rainuré (1) présente une pluralité de nervures (2) qui présentent des défauts, les nervures étant plus ou moins mal formées ou incomplètement formées. 10 Les figures 10a et 10b sont analogues respectivement aux figures 8a et 8b. La figure 10a représente un mandrin de rainurage (70) identique à celui de la figure 8a, une flèche oblique pointant à droite indiquant l'inclinaison à droite des rainures. La figure 10b est analogue à la figure 8b et s'en distingue en ce que le sens de rotation 15 de la cage rotative (710) est inverse au lieu d'être direct. Dans ces conditions, le tube rainuré (1) présente une pluralité de nervures (2) ne présentant pas de défaut, comme dans le cas du tube obtenu selon les figures 6a à 7. Les figures 1 l a à 1 l c, analogues aux figures 3a et 3b, sont des sections partielles, en 20 coupe selon la direction axiale (10), de tubes (1) avant expansion. La figure 1 la est identique à la figure 3a et illustre le cas où lesdites nervures (2) sont des nervures inclinées ou obliques faisant un angle y avec ladite direction radiale (11) faisant un angle de 90 avec la paroi extérieure du tube et passant par le centre géométrique du tube. 25 La figure 1lb illustre le cas où lesdites nervures (2) se présentent sou la forme d'une alternance de nervures inclinées de hauteur H 1 et de hauteur H2< Hl. La figure l lc, analogue à la figure Il a, mais à une échelle différente, illustre le cas où un nervure droite (2") de hauteur H' Selon l'invention, ladite nervure (2) peut présenter une largeur à mi-hauteur LN1i2 au moins égale à 0,65.LN. Typiquement, ladite nervure (2) peut présenter une largeur à mi-hauteur LNI/2 au moins égale à 0,70.LN. De préférence, ladite nervure (2) peut présenter une largeur à mi-hauteur LN1/2 au moins égale à 0,75.LN. En effet, les nervures (2) selon l'invention ont une forme assez éloignée de la forme triangulaire classique, de sorte que la largeur à mi-hauteur est à peine inférieure à la largeur de la base B (20) de la nervure, les côtés latéraux étant presque parallèles. Selon la modalité de l'invention illustrée sur les figures lb et 3a à 3b, ladite nervure (2) peut être une nervure (2') qui présente une section tétragonale comprenant, outre sa base B (20), un côté sommital S (21) en regard de ladite base B (20), et deux côtés latéraux CL1 (22) et CL2 (23) formant entre eux ledit angle d'apex a, dont l'un CL1 (22) fait un angle 01 typiquement inférieur à 90 avec ledit fond de rainure (30) adjacent, et dont l'autre CL2 (23) fait un angle 02 typiquement supérieur à 90 avec ledit fond de rainure (30) adjacent. Ledit angle d'apex a formé par lesdits deux côtés latéraux CL1 (22) et CL2 (23) peut aller de 10 à 35 . Sur la figure 3b, un angle a de 22, 4 a été indiqué, mais l'invention permet d'obtenir industriellement des tubes dotés de nervures (2, 2') ayant un angle a beaucoup plus faible, typiquement de 10-15 . Comme illustré également sur les figures lb et 3a à 3b, ledit côté sommital S (21) peut présenter une largeur au moins égale à 0,3.LN, et de référence au moins égale à 0,4.LN. En outre, ledit côté sommital S (21) peut être incliné par rapport à ladite base B (20) avec un angle â allant de 5 à 35 . Ledit angle 8 peut avoir son sommet plus proche typiquement du dudit côté latéral du côté latéral CL2 (23) que du côté CL1 (22). 11 Selon l'invention, lesdites nervures (2, 2') peuvent avantageusement être de hauteur H telle que H/De soit égal à 0,020 0,005, H et De étant exprimés en mm. De même, le nombre N de nervures (2, 2') peut être tel que N/De soit égal à 4,5 0,5, le pas P correspondant étant égal à it.Di/N, avec Di égal à De-2.Tf, et De étant exprimé en mm. Ledit angle d'hélice (3 peut aller de 5 à 25 . Ce sont ces plages de paramètres qui permettent d'obtenir l'ensemble des résultats obtenus avec les tubes selon l'invention. Typiquement, l'épaisseur Tf peut être telle que Tf /De soit égal à 0,03 0,005, Tf et De étant exprimés en mm, avec De allant 6 mm à 18 mm, Le rapport P/H peut aller de 1,5 à 3 et préférence de 1,7 à 2,3. Comme illustré sur la figure lb, lesdits côtés latéraux CL1 (22) et CL2 (23) peuvent se raccorder aux dits fonds de rainures (30) adjacents avec des rayons de courbure R typiquement inférieurs à 100 m, et typiquement inférieure à 50 m. Comme illustré sur la figure 11 b, lesdites nervures (2, 2') peuvent former une succession de nervures de hauteur H 1=H et de hauteur H2 = a.H 1, avec a compris entre 0,1 et 0,9, la nervure de hauteur H 1 étant la nervure principale, et la nervure de hauteur H2 étant la nervure secondaire, ces deux nervures étant séparées par une rainure à fond plat. Avec cette modalité, qui peut être utile dans des cas particuliers, seule la nervure de plus grande hauteur H1 est touchée par l'expansion du tube, alors que la seconde de hauteur H2 reste intacte. Comme illustré sur la figure 11 c, une nervure droite (2") peut être intercalée entre deux nervures obliques adjacentes (2Comm, 2'), ladite nervure droite présentant une hauteur H' < H ou inférieure à Hl.30 Généralement, ladite nervure (2) et ladite rainure (3) peuvent avoir sensiblement la forme de parallélogrammes, le rapport des surfaces SN / SR étant sensiblement égal au rapport LN/LR, SN et SR désignant respectivement la surface de ladite nervure (2) et de ladite rainure (3). Comme cela apparaît en comparant les figures 3a à 3b avec les figures 4a à 4b, la forme géométrique des nervures (2,2') selon l'invention n'évite pas une certaine déformation de ces nervures et un certain écrasement de ces nervures, mais, d'une part, cette déformation est relativement limitée compte tenu de la puissance et de la résistance opposée par ces nervures à l'écrasement durant l'expansion du tube, et d'autre part, une fois déformées, ces nervures conservent sensiblement la même forme, de sorte qu'il ne se produit pas de diminution importante des performances du tube avant et après expansion du tube. Selon l'invention, les tubes (1) peuvent être en Cu et alliages de Cu, Al et alliages d'AI, 15 Fe et alliages de Fe. Ces tubes (1), typiquement non cannelés, peuvent être obtenus typiquement par rainurage de tubes, ou éventuellement, par rainurage à plat d'une bande métallique puis formation d'un tube soudé. Ces tubes peuvent présenter une section transversale typiquement ronde, ovale ou 20 rectangulaire, en fonction du procédé de fabrication, une section ronde étant obtenue par rainurage d'un tube lisse de section ronde. Un autre objet de l'invention est constitué par des échangeurs de chaleur ou batteries (4) utilisant des ailettes (5) et des tubes expansés (1') formés par expansion de tubes (1) 25 selon l'invention. Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication de tubes rainurés dans lequel on comprime radialement un tube non rainuré (1") sur un mandrin de rainurage (70) doté sur sa surface périphérique d'une pluralité de rainures (700), à 30 l'aide d'un moyen de compression radiale (71), de manière à former un tube rainuré (1) doté d'une pluralité de nervures (2) sur sa surface intérieure, ledit tube rainuré ainsi 13 formé (1) étant tiré par un moyen de traction (72) selon une direction dite axiale (10) de déplacement dudit tube rainuré (1), ledit moyen de compression radiale (71) et ledit mandrin de rainurage (70) restant fixes par rapport à ladite direction axiale (10), ledit mandrin de rainurage (70) étant un mandrin placé à l'intérieur dudit tube non rainuré (1 ") et solidaire d'un mandrin flottant (73) retenu en amont du mandrin de rainurage (70) par une filière de maintien (74), ledit moyen de compression radiale (71) comprenant une cage rotative (710) dotée d'une pluralité d'éléments (711), typiquement d'une pluralité de billes (711'), tournant autour dudit tube non rainuré (1") au droit dudit mandrin de rainurage (70) selon un sens de rotation prédéterminé par rapport à ladite direction axiale (10), caractérisé en ce que : a) lesdites rainures (700) de ladite pluralité de rainures sont des rainures hélicoïdales, de pas droit ou gauche, de manière à obtenir un tube rainuré (1) d'angle d'hélice ≠ 0, b) lesdites rainures (700) de ladite pluralité de rainures sont des rainures inclinées, avec une inclinaison droite ou gauche, de manière à obtenir un tube rainuré (1) dont les nervures (2) présentent un angle d'inclinaison y> 0 , c) on choisit ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710), ledit sens étant direct ou inverse, en fonction notamment de ladite inclinaison droite ou gauche desdites rainures (700), de manière à former ladite pluralité de nervures (2) desdits tubes rainurés (1) dans leur intégralité, ledit pas droit ou gauche dudit mandrin de rainurage (70), ladite inclinaison droite ou gauche desdites rainures (700) et ledit sens de rotation direct ou inverse de ladite cage rotative (710) étant déterminés relativement à un observateur placé à l'arrière et au-dessus dudit mandrin de rainurage (70) et regardant dans ladite direction axiale (10) de défilement dudit tube rainuré (1), ledit sens de rotation direct étant celui des aiguilles d'une montre. Ce procédé utilise un dispositif de rainurage, par exemple un dispositif de rainurage tel que décrit dans le brevet français n 2 707 534 au nom de la demanderesse, la figure 6a qui schématise ce procédé correspondant à la figure 2a de ce brevet. En effet, la demanderesse a observé que les conditions expérimentales avaient une 30 grande influence sur le résultat obtenu. 14 Une pluralité de nervures (2) n'est correctement formée que dans les conditions suivantes : a) lorsque ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710) est direct, lesdites rainures hélicoïdales (700) dudit mandrin de rainurage (70) présentent une inclinaison gauche, ledit pas dudit mandrin de rainurage (70) étant droit ou gauche, comme illustré sur les figures 6b à 7, b) lorsque ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710) est inverse, lesdites rainures hélicoïdales (700) dudit mandrin de rainurage (70) présentent une inclinaison droite, ledit pas étant droit ou gauche, comme illustré sur les figures 10a et 10b. Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, la demanderesse a observé que les rainures (700) se remplissaient mal ou de manière incomplète, de sorte que les nervures (2) correspondantes du tube rainuré (1) étaient défectueuses. Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication de tubes selon l'invention, typiquement non cannelés, obtenus par rainurage à plat d'une bande métallique puis formation d'un tube soudé. EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué un tube (1) en cuivre, comme illustré sur les figures lb et 3a à 3b, par rainurage d'un tube lisse, à l'aide du procédé selon l'invention, à l'aide du dispositif de rainurage illustré sur les figures 6a à zen utilisant un mandrin de rainurage (70) doté d'une pluralité de rainures (700) inclinées vers la gauche, et en faisant tourner la cage rotative (710) dans le sens direct. On a également fabriqué des tubes selon l'invention à l'aide du dispositif de rainurage illustré sur les figures l0a et 10b en utilisant un mandrin de rainurage (70) doté d'une pluralité de rainures (700) inclinées vers la droite, et en faisant tourner la cage rotative (710) dans le sens inverse. Des essais conduits, selon les figures 9a et 9b, avec ce même mandrin de rainurage (70), mais en faisant tourner la cage rotative (710) dans le sens inverse ont été négatifs. 15 De même, des essais conduits selon les figures 8a et 8b, avec un mandrin de rainurage (70) doté d'une pluralité de rainures (700) inclinées à droite, et en faisant tourner la cage rotative (710) dans le sens direct, ont été négatifs. Ce tube (1) présente un diamètre extérieur De de 15,87 mm et une épaisseur à fond de rainure Tf de 0,51 mm. La hauteur H de rainures est de 0,32 mm.Le nombre N de rainures est de 75. Le diamètre Di, égal à De-2.Tf, vaut 14,85 mm. Le pas P, égal à n.Di/N, vaut 0,62 mm. Le rapport LN/LR vaut 0,59, de sorte que la base B (20) présente une largeur LN qui vaut environ 0,23 mm. Ladite nervure (2) présente une largeur à mi-hauteur LNI/2 égale à égale à 0,77.LN. En ce qui concerne les angles : - l'angle d'apex a vaut 22 -l'angle d'hélice 13 vaut 20 . - l'angle y vaut 15 . Cet angle est formé entre ladite direction radiale (11) et la droite médiane (24) passant par le milieu de ladite base B (20) de ladite nervure (2) et par le milieu de la largeur de la nervure (2) prise à sa mi-hauteur H/2. - l'angle S vaut environ 18 . On a réalisé une coupe transversale de ce tube (1), comme représenté sur la figure 3a et 3b. On a mesuré les performances de ce tube (1) en évaporation à 8 C avec de l'eau glycolée (27% en masse) comme fluide et pour différentes valeurs du nombre de Reynolds Re. Les résultats ont été représentés sur les figures 5a et 5b. Le tube A est le tube (1) selon l'invention. Le tube B est un tube analogue au tube A (même diamètre De, même N, même H, même 30 angle [3, etc...) mais qui en diffère en ce que les nervures sont des nervures triangulaires30 16 d'angle d'apex a égal à 60 , et en ce que l'angle y vaut zéro, les nervures triangulaires n'étant pas inclinées. Le diagramme 5a montre le grand intérêt d'un tube rainuré (1) selon l'invention. De plus, dans une large part du domaine du nombre de Reynolds, la perte de charge d'un tel tube 5 A est moindre que celle du tube correspondant B. On a utilisé ce tube pour former une batterie par expansion du tube dans des ailettes, comme schématisé sur les figures 2a et 2b. Après expansion, on a réalisé une coupe transversale selon les figures 4a et4b. On a observé que : 10 - la hauteur H a diminué d'environ 13 % - la largeur des rainures a augmenté d'environ 16% - l'angle S est devenu nul. Comme on peut le voir en comparant les figures 3aà 3b et 4a à 4b, les nervures sont devenues un peu plus "trapues" après expansion du tube, mais elles ont conservé leur 15 forme générale et leur inclinaison y a été peu modifiée. Les mesures de performances effectuées sur ces tubes ont montré une très faible diminution des performances mesurées sur tubes avant expansion. On a également fabriqué des tubes rainurés (1) analogues dotés de nervures obliques de 20 différentes hauteurs, comme illustré sur la figure 1l, avec H2= 0,85. H1. On a également fabriqué des tubes rainurés (1) analogues dotés de nervures droites (2"), comme illustré sur la figure 11 c, toute nervure droite (2") étant intercalée entre deux nervures obliques (2). 25 Dans ce cas, on a fabriqué un tube rainuré (1) doté de 80 nervures régulièrement espacées : 40 étant des nervures obliques (2) et 40 étant des nervures droites (2"). AVANTAGES DE L'INVENTION L'invention présente de grands avantages. En effet, elle permet d'une part d'avoir des tubes échangeurs d'une grande efficacité en ce qui concerne l'échange thermique grâce à un coefficient d'échange Hi très élevé, et cela tout en conservant une perte relativement faible. Par ailleurs, ces tubes présentent une résistance élevée à la déformation suite à l'expansion du tube pour former des batteries, et surtout conservent des performances élevées après expansion. En effet, les tubes selon l'invention conviennent à la fois pour la fabrication d'échangeurs à ailettes, comme illustré sur la figure 2b, et pour les échangeurs tubulaires, comme illustré sur la figure 2c. Enfin, ces tubes ont pu être fabriqués par rainurage de tubes lisses, à grande cadence 1 o comme dans le cas de la fabrication de tubes rainurés classiques. LISTE DES REPERES DES FIGURES Tube rainuré 1 Tube expansé 1' 15 Tube non rainuré 1" Direction axiale 10 Direction radiale 11 Nervure oblique 2 Nervure inclinée tétragonale 2' 20 Nervure droite 2" Base B 20 Côté sommital S 21 Côté latéral CL1 22 Côté latéral CL2 23 25 Droite médiane 24 Rainure 3 Fond de rainure 30 Batterie 4 Ailette 5 30 Moyen d'expansion -bille 6 Dispositif de rainurage 7 18 Mandrin de rainurage 70 Rainures de 70 700 Moyen de compression radiale.... 71 Cage rotative 710 Eléments tournants, billes... 711,711' Moyen de traction de 1 72 Mandrin flottant 73 Filière de maintien 74
Les tubes métalliques (1) rainurés, d'épaisseur Tf en fond de rainure, de diamètre extérieur De, typiquement destinés à la fabrication d'échangeurs de chaleur ou batteries (4) utilisant un fluide frigoporteur ou caloporteur de type monophasique ou diphasique, lesdits tubes (1) étant rainurés intérieurement par N nervures hélicoïdales d'angle d'apex alpha, de hauteur H selon une direction radiale (11) dudit tube, de base B de largeur LN et d'angle d'hélice beta, deux nervures consécutives étant séparées par une rainure (3) à fond (30) typiquement plat de largeur LR, avec un pas P égal LR + LN , sont caractérisés en ce que :a) lesdites largeurs LN et LR sont telles que LN / LR soit compris entre 0,40 et 0,80,b) lesdites N nervures présentent une largeur à mi-hauteur LN1/2 au moins égale à 2.LN/3c) lesdites N nervures sont des nervures obliques (2), inclinées, typiquement dans un même sens, d'un angle gamma par rapport à ladite direction radiale (11) allant de 10 degree à 35 degree , ledit angle gamma étant l'angle formé entre ladite direction radiale (11) et une droite médiane (24) passant par le milieu de ladite base B (20) de ladite nervure (2) et par le milieu de la largeur de la nervure (2) prise à sa mi-hauteur H/2.Avantages : résistance élevée à l'écrasement, capacités d'échange thermique élevées et une faible perte de charge, quand ledit tube est solidarisé à des ailettes de refroidissement dans une batterie.
1. Tubes métalliques (1) rainurés, d'épaisseur Tf en fond de rainure, de diamètre extérieur De, typiquement destinés à la fabrication d'échangeurs de chaleur ou batteries (4) utilisant un fluide frigoporteur ou caloporteur de type monophasique ou diphasique, lesdits tubes (1) étant rainurés intérieurement par N nervures hélicoïdales, avec N allant de 20 à 80 selon le diamètre extérieur De, d'angle d'apex a, de hauteur H selon une direction radiale (11) dudit tube, de base B de largeur LN et d'angle d'hélice (3, deux nervures consécutives étant séparées par une rainure (3) à fond (30) typiquement plat de largeur LR, avec un pas P égal LR + LN , caractérisés en ce que : a) lesdites largeurs LN et LR sont telles que LN / LR soit compris entre 0,40 et 0,80, b) lesdites N nervures présentent une largeur à mi-hauteur LN1i2 au moins égale à 2.LN/3 c) lesdites N nervures sont des nervures obliques (2), inclinées, typiquement dans un même sens, d'un angle y par rapport à ladite direction radiale (11) allant de 10 à 35 , ledit angle y étant l'angle formé entre ladite direction radiale (11) et une droite médiane (24) passant par le milieu de ladite base B (20) de ladite nervure (2) et par le milieu de la largeur de la nervure (2) prise à sa mi-hauteur H/2, de manière à présenter une résistance élevée à l'écrasement, des capacités d'échange thermique élevées et une faible perte de charge, quand ledit tube est solidarisé à des 20 ailettes de refroidissement dans une batterie. 2. Tubes métalliques selon la 1 dans lequel ladite nervure (2) présente une largeur à mi-hauteur LNI/2 au moins égale à 0,65.LN. 25 3. Tubes métalliques selon la 2 dans lequel ladite nervure (2) présente une largeur à mi-hauteur LN1/2 au moins égale à 0,70.LN. 4. Tubes métalliques selon la 3 dans lequel ladite nervure (2) présente une largeur à mi-hauteur LNI/2 au moins égale à 0,75.LN. 30 15 25 20 5. Tubes métalliques selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel ladite nervure (2) est une nervure (2') qui présente une section tétragonale comprenant, outre sa base B (20), un côté sommital S (21) en regard de ladite base B (20), et deux côtés latéraux CL1 (22) et CL2 (23) formant entre eux ledit angle d'apex a, dont l'un CL1 (22) fait un angle 0l typiquement inférieur à 90 avec ledit fond de rainure (30) adjacent, et dont l'autre CL2 (23) fait un angle 02 typiquement supérieur à 90 avec ledit fond de rainure (30) adjacent. 6. Tubes selon la 5 dans lequel ledit angle d'apex a formé par lesdits deux 10 côtés latéraux CL1 (22) et CL2 (23) va de 10 à 35 . 7. Tubes selon une quelconque des 5 à 6 dans lequel ledit côté sommital S (21) présente une largeur au moins égale à 0,3.LN, et de référence au moins égale à 0,4.LN. 8. Tubes selon une quelconque des 5 à 7 dans lequel ledit côté sommital S (21) est incliné par rapport à ladite base B (20) avec un angle 8 allant de 5 à 35 . 9. Tubes selon la 8 dans lequel ledit angle 8 a son sommet plus proche du 20 dudit côté latéral CL2 (23) que du côté CL1 (22). 10. Tubes selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel lesdites nervures (2, 2') sont de hauteur H telle que FI/De soit égal à 0,020 0,005, H et De étant exprimés en mm. 11. Tubes selon une quelconque des 1 à 10 dans lequel le nombre N de nervures (2, 2') est tel que N/De soit égal à 4,5 0,5, le pas P correspondant étant égal à t.Di/N, avec Di égal à De-2.Tf, et De étant exprimé en mm. 30 12. Tubes selon une quelconque des 1 à 11 dans lequel ledit angle d'hélice va de 5 à 25 . 21 13. Tubes selon une quelconque des 1 à 12 dont l'épaisseur Tf est telle que Tf /De soit égal à 0,03 0,005, Tf et De étant exprimés en mm, avec De allant 6 mm à 18 mm, 14. Tubes selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel le rapport P/H va de 1,5 à 3 et préférence de 1,7 à 2,3. 15. Tubes selon une quelconque des 5 à 14 dans lequel lesdits côtés 10 latéraux CL1 (22) et CL2 (23) se raccordent aux dits fonds de rainures (30) adjacents avec des rayons de courbure R typiquement inférieurs à 100 m, et typiquement inférieure à 50 m. 16. Tubes selon une quelconque des 1 à 15 dans lesquels lesdites 15 nervures (2, 2') forment une succession de nervures de hauteur H1=H et de hauteur H2 = a.H1, avec a compris entre 0,1 et 0,9, la nervure de hauteur H1 étant la nervure principale, et la nervure de hauteur H2 étant la nervure secondaire, ces deux nervures étant séparées par une rainure à fond plat. 20 17. Tubes selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel une nervure droite (2") est intercalée entre deux nervures obliques adjacentes (2, 2'), ladite nervure droite présentant une hauteur H' < H ou inférieure à H1. 18. Tubes selon une quelconque des 1 à 17 dans lesquels ladite nervure 25 (2) et ladite rainure (3) ont sensiblement la forme de parallélogrammes, le rapport des surfaces SN / SR étant sensiblement égal au rapport LN/LR, SN et SR désignant respectivement la surface de ladite nervure (2) et de ladite rainure (3). 19. Tubes selon une quelconque des 1 à 18 en Cu et alliages de Cu, Al et 30 alliages d'Al, Fe et alliages de Fe.5 20. Tubes selon une quelconque des , 1 à 19 de section transversale typiquement ronde, ovale ou rectangulaire. 21. Echangeurs de chaleur ou bat eries (4) utilisant des ailettes (5) et des tubes expansés 5 (1') formés par expansion de tubes (1) selon une quelconque des 1 à 20. 22. Procédé de fabrication de tubes rainurés selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel on comprime radialement un tube non rainuré (1") sur un mandrin de rainurage (70) doté sur sa surface périphérique d'une pluralité de rainures (700), à l'aide 10 d'un moyen de compression radiale (71), de manière à former un tube rainuré (1) doté d'une pluralité de nervures (2) sur sa surface intérieure, ledit tube rainuré ainsi formé (1) étant tiré par un moyen de traction (72) selon une direction dite axiale (10) de déplacement dudit tube rainuré (1), ledit moyen de compression radiale (71) et ledit mandrin de rainurage (70) restant fixes par rapport à ladite direction axiale (10), ledit 15 mandrin de rainurage (70) étant un mandrin placé à l'intérieur dudit tube non rainuré (1") et solidaire d'un mandrin flottant (73) retenu en amont du mandrin de rainurage (70) par une filière de maintien (74), ledit moyen de compression radiale (71) comprenant une cage rotative (710) dotée d'une pluralité d'éléments (711), typiquement d'une pluralité de billes (711'), tournant autour dudit tube non rainuré (1") au droit dudit mandrin de 20 rainurage (70) selon un sens de rotation prédéterminé par rapport à ladite direction axiale (10), caractérisé en ce que : a) lesdites rainures (700) de ladite pluralité de rainures sont des rainures hélicoïdales, de pas droit ou gauche, de manière à obtenir un tube rainuré (1) d'angle d'hélice [3 ≠ 0, b) lesdites rainures (700) de ladite pluralité de rainures sont des rainures inclinées, avec 25 une inclinaison droite ou gauche, de manière à obtenir un tube rainuré (1) dont les nervures (2) présentent un angle d'inclinaison y, c) on choisit ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710), ledit sens étant direct ou inverse, en fonction notamment de ladite inclinaison droite ou gauche desdites rainures (700), de manière à former ladite pluralité de nervures (2) desdits tubes rainurés (1) dans 30 leur intégralité, ledit pas droit ou gauche dudit mandrin de rainurage (70), ladite inclinaison droite ou gauche desdites rainures (700) et ledit sens de rotation direct ou5inverse de ladite cage rotative (710) étant déterminés relativement à un observateur placé à l'arrière et au-dessus dudit mandrin de rainurage (70) et regardant dans ladite direction axiale (10) de défilement dudit tube rainuré (1), ledit sens de rotation direct étant celui des aiguilles d'une montre. 23. Procédé selon la 22 dans lequel, lorsque ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710) est direct, lesdites rainures hélicoïdales (700) dudit mandrin de rainurage (70) présentent une inclinaison gauche, ledit pas dudit mandrin de rainurage (70) étant droit ou gauche. 24. Procédé selon la 22 dans lequel, lorsque ledit sens de rotation de ladite cage rotative (710) est inverse, lesdites rainures hélicoïdales (700) dudit mandrin de rainurage (70) présentent une inclinaison droite, ledit pas étant droit ou gauche. 15 25. Procédé de fabrication de tubes selon une quelconque des 1 à 20, typiquement non cannelés, obtenus par rainurage à plat d'une bande métallique puis formation d'un tube soudé. 20
F,B
F28,B21
F28F,B21C,B21D
F28F 1,B21C 37,B21D 53,F28F 21
F28F 1/40,B21C 37/20,B21D 53/06,F28F 1/42,F28F 21/08
FR2890436
A1
CHARGE EXPLOSIVE POUR UN OBUS CYLINDRIQUE
20,070,309
Domaine de l'invention La présente invention concerne une ayant une chaîne pyrotechnique, dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive. Etat de la technique Les obus sont de plus en plus adaptés actuellement à des conditions d'utilisation variant en permanence. Comme les objectifs possibles à neutraliser pour affaiblir l'infrastructure ennemie, se situent de plus en plus dans des zones urbaines, il faut concevoir les obus pour qu'ils endommagent aussi peu que possible les installations situées au voisinage immédiat des objectifs. La direction d'action est conditionnée par la construction des obus. Ainsi, la seule possibilité pour réduire les dommages collatéraux consiste à influencer la puissance de l'obus ou à focaliser la direction de l'objectif. Selon le document DE 100 08 914 C2 on connaît déjà un obus qui décompose une partie de la charge explosive par déflagration à l'aide de cordons détonnants installés dans la charge explosive. La partie restante de la charge explosive est initialisée à l'aide d'une autre chaîne pyrotechnique. Pour accorder la position relative des points de déclenchement les uns par rapport aux autres on peut régler la puissance de l'objectif dans des plages très larges. Cette solution a été essayée et convient bien selon les résultats des essais pour de petits obus tels que des charges à fractionne-ment d'un calibre qui ne dépasse largement 100 mm. L'enveloppe de l'obus ne doit pas avoir des épaisseurs de paroi trop grandes pour que la masse des éclats à accélérer ne soit pas trop grande. Le dispositif évoqué ci- dessus ne convient toutefois pas pour des obus de grand calibre et en particulier pour des obus pénétrants ou des charges analogues à des obus pénétrants et qui ont nécessairement une enveloppe de structure très épaisse et cohérente. La raison est que la charge explosive décomposée mécaniquement par la déflagration et qui doit être accélérée vers l'extérieur, radialement par le cordon détonant, allumé, en est empêchée par l'enveloppe massive de l'obus ou du projectile pénétrant. La même situation se présente pour des obus de grand calibre du fait de la seule inertie de la masse explosive. Dans ces cas le développement de la déflagration est empêché de sorte que cela se traduit par une transformation par détonation de l'ensemble de la charge explosive. Le document DE 35 22 008 Al décrit un obus muni d'une enveloppe à fractionnement dont la charge explosive est appliquée sous la forme d'une couche cylindre contre la face intérieure de l'enveloppe et forme ainsi une cavité centrale creuse. Cette cavité est utilisée pour loger tous les composants de l'élément volant et le moteur de l'élément volant. Il n'est pas prévu d'influencer la puissance de l'obus ni de régler de manière intentionnelle une direction d'action préférentielle et à la conception de l'invention cela n'était pas un objectif de développement. But de l'invention io La présente invention a pour but de développer un moyen permettant d'augmenter la puissance d'un obus de grand calibre, c'est-à-dire d'un diamètre supérieur à 100 mm et qui convienne tout aussi bien pour des obus pénétrants et aussi permettre une focalisation dans la di-rection radiale vers un objectif possible. Exposé et avantage de l'invention A cet effet, l'invention concerne une charge explosive caractérisée en ce que la zone centrale de la charge explosive comporte au moins un volume de compensation, et la zone comprise entre le volume de compensation et l'enveloppe de l'obus est subdivisée en plusieurs volumes en forme de secteurs remplis d'explosif liquide, chaque secteur ayant au moins un passage vers le volume de compensation. Suivant les nécessités, le passage peut être une ouverture libérable ou une ouverture commandée, par exemple une soupape. Ainsi, la poussée du moteur qui existe de toute façon peut servir à faire passer plus rapidement l'explosif liquide dans la volume central de compensation. Cette disposition permet également d'évacuer au moins une partie du contenu de plusieurs secteurs dans le volume de compensation central. Cela permet avantageusement de tenir compte du fait qu'un secteur contenant de l'explosif liquide n'a pas à être vidé complètement. Il suffit en général de le vider partiellement pour réduire considérablement la puissance du secteur. Enfin, il est proposé d'initialiser les secteurs par une installation d'allumage commune ou qu'au moins l'un des volumes comporte une installation d'allumage qui lui est propre pour alors obtenir un effet de focalisation par un allumage immédiat ou temporisé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un obus pénétrant avec des cordons de détonation et un volume de compensation centrale, - la figure 2 montre un obus pénétrant selon la figure 1 avec une charge explosive en partie décomposée, - la figure 3 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des 10 cordons de détonation, - la figure 4 montre un segment d'une charge à fragmentation avec une charge explosive supplémentaire de faible densité, - la figure 5 montre un segment avec une charge à fractionnement et une charge explosive à faible densité, - la figure 6 montre un effet de focalisation avec une initialisation périphérique, - la figure 7 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des cordons détonants et une installation pour répartir les efforts, - la figure 8 montre un segment d'une charge explosive et d'un manchon en partie éclaté et enlevé, et - la figure 9 montre un segment d'une charge à fractionnement avec des secteurs remplis d'explosif liquide. Description de modes de réalisation de l'invention La solution du problème posé consiste à loger un volume de compensation centrale 2 dans la charge explosive 1 comme cela sera décrit à l'aide des exemples de réalisation représentés dans les dessins. Mais l'invention ne se limite pas aux exemples qui ont simplement pour but de présenter certaines applications possibles. A la figure 1, à titre d'exemple, on a représenté une coupe longitudinale d'un obus pénétrant muni d'une enveloppe 4 renforcée. Le long de l'axe principal 5 de l'obus, on a le volume de compensation centrale 2. Les cordons détonants 3, prévus à une certaine distance mais répartis régulièrement à la périphérie du volume de compensation 2, sont complètement noyés dans la charge explosive. Le volume de compensation 2 et les cordons détonants 3 n'arrivent toutefois pas jusqu'au niveau de la chaîne pyrotechnique ZK2 de la charge explosive pour garantir l'initialisation de la charge explosive sur toute sa section. En fonction de la sensibilité aux ondes de choc de la charge explosive 1, utilisée, les cordons détonants comme cela apparaît aux figures 1-8 sont entourés d'une ou plusieurs couches d'amortissement 3a. Les cordons détonants 3 sont commandés par un dispositif de sécurité SV à partir d'une chaîne pyrotechnique ZK1 pour être initialisés à l'instant tl. Après une temporisation réglable qui définit l'importance de la décomposition mécanique de la charge explosive par déflagration, celle-ci est également déclenchée à l'instant t2 à l'aide d'une seconde chaîne pyrotechnique ZK2 qui peut également être commandée par le même dis- positif de sécurité SV. Par le choix de la temporisation t2-tl il est possible de dé-composer une partie quelconque de la charge explosive et de faire détoner la partie restante. Ainsi, on peut doser la charge en fonction de l'objectif. Cette opération est représentée à l'aide de l'exemple de réa-lisation de l'obus de pénétration à la figure 2. Il apparaît clairement que le volume de compensation 2 reçoit, après l'initialisation commune des cor-dons détonants 3, des particules de charge explosive décomposées et des restes. Le volume relatif de la charge explosive 1, d'une part, et le volume de compensation 2, d'autre part, doivent être conçus pour que par la décomposition et l'absorption consécutive de la densité de la charge explosive, aucune conversion par détonation ne pourra plus être excitée. Le dimensionnement dépend du choix de la charge explosive. Pour les charges explosives envisageables on connaît toujours chaque fois la densité minimale à partir de laquelle la charge n'est plus capable de détoner. Le choix de la dimension du volume de compensation 2 dépend de cette densité ; indirectement il en résulte la quantité maximale de charge explosive que l'on peut intégrer dans la tête de projectile. Pour l'obus on choisit des charges explosives insensibles et facilement décomposables. Pour une conception appropriée et un accord entre la charge explosive et les cor- dons détonants, on peut décomposer toute la charge sans qu'il n'y ait de détonation. On évite ainsi purement une réaction chimique car du fait de la quantité de gaz de réaction générée, l'effet souhaité serait considérablement réduit. Le procédé selon l'invention n'est pas limité aux obus pé- nétrants mais peut s'appliquer à tout type de charge explosive ou à frag-mentation. La figure 3 montre comme exemple de réalisation une partie d'une charge à fragmentation avec une enveloppe métallique 4 non cloi-sonnée. De même, à cet endroit, on peut également utiliser une enveloppe fragmentée pour former des fragments de façon contrôlée. Enfin, l'enveloppe 4 peut être constituée d'éclats préformés et/ou avoir plusieurs couches. Le procédé peut même s'appliquer à des charges de pression sans enveloppe massive. La réduction de puissance occasionnée par le volume de compensation est faible si la conception est habile car l'accélération des éclats est principalement produite par la partie de la charge explosive qui se trouve au voisinage immédiat de l'enveloppe. Plus la charge est éloignée de l'enveloppe et moins elle participera à son accélération. Pour des conceptions de charges qui ne nécessiteraient qu'un faible volume de compensation 2, on peut en variante utiliser un volume plus grand, dépassant la quantité nécessaire. Cette situation est représentée à la figure 4 avec la charge explosive 2a de faible densité. Ce procédé s'applique toujours si les charges explosives ne sont pas trop grandes ou ne sont pas trop fortement amorties pour que la charge explosive puisse déflagrer vers l'intérieur et s'expanser vers l'extérieur. En variante, on peut également remplir l'ensemble du volume de la charge avec une charge explosive la de densité plus faible comme cela est montré à la figure 5. Des densités de charge explosive plus faibles s'obtiennent par exemple en y intégrant des pores de façon intentionnelle ou en faisant mousser la charge explosive encore liquide au cours du procédé de remplissage par coulée. Il est en outre possible de prévoir un ou plusieurs autres cordons détonants 3b au niveau proche de l'axe principal. L'utilisation de dispositifs de sécurité purement électroniques permet également la commande simultanée de différents détonateurs. Dans de tels cas on peut utiliser des détonateurs en film, plats, encore appelés EFI (Initiateur en forme de Film Explosif) et qui ne pré-sentent qu'un faible encombrement. La figure 6 montre une application possible de tels films EFI à l'aide d'un exemple de réalisation d'une charge à fragmentation avec des volumes de compensation 2 et en plus des initiateurs périphériques 6. Dans le cas des initiateurs périphériques, selon la figure 6, l'onde de détonation passe des deux côtés autour du volume de compensation 2 pour se rencontrer de nouveau sur les côtés opposés (fié- che). La composition d'onde de détonation crée localement une augmentation de la pression (effet dit d'accumulation))) de sorte que les éclats seront encore plus fortement accélérés et auront plus de puissance. Ainsi, dans le cadre du développement de l'invention, il est possible d'avoir en plus de la possibilité de dosage isotrope de la charge également une focalisation radiale de la puissance. La figure 7 montre un autre exemple de réalisation de l'invention à l'aide d'un segment d'une charge à fractionnement. Dans ce cas, les cordons détonants 3 sont plus loin à l'extérieur que dans les exemples précédents, c'est-à-dire sur un cercle géométrique de grand rayon. En plus, on a entre les cordons détonants 3 et l'enveloppe 4 au moins une installation passive en forme de longeron passif 7, le long des cordons détonants 3 pour répartir les efforts. Ces installations en forme de longerons sont en matière plastique ou en métal et du fait de la dispersion de la pression de la détonation engendrée par les cordons détonants cela répartit les forces d'accélération sur une zone plus importante de l'enveloppe 4. En général on prévoit un volume central de compensation 2. En option, on peut ne déclencher qu'une partie des cordons détonants 3 comme le montre par exemple la figure 8. Dans cette figure, les deux cordons détonants supérieurs ont été allumés de sorte que la partie voisine de l'enveloppe formant des éclats a été enlevée avant que la chaîne pyrotechnique ZK2 représentée aux figures 1 et 2, a initialisé la charge principale. Cela permet ainsi d'obtenir, d'une part, une réduction globale de la puissance, et, d'autre part, également une focalisation de la puissance en direction de l'objectif tout en réduisant de manière significative la puissance agissant en même temps sur une cible collatérale. Par une combinaison quelconque et appropriée des différentes possibilités de présenter et des procédés, on peut obtenir une grande souplesse pour l'obus à la fois du point de vue de l'effet isotrope dosé et aussi du travail de focalisation et ainsi une réduction correspondante des dommages collatéraux. Les exemples de réalisation décrits ci-après augmentent encore plus cette souplesse. La figure 9 représente de manière simplifiée un obus ayant également un volume de compensation centrale 2. En variante des exem- ples de réalisation décrits ci-dessus, la charge principale se compose de secteurs d'explosif 8, divisés. L'explosif lui-même est à l'état liquide. De tels explosifs sont connus et sont utilisés. Chaque secteur a un ou plu- sieurs passages 9 arrivant vers le volume de compensation centrale 2. Les passages 9 peuvent être ouverts de différentes manières. Il est possible d'utiliser des soupapes qui s'ouvrent isolément ou en groupe. Lorsque l'obus est transporté par un engin volant on peut utiliser la pression des moteurs, à l'ouverture d'une soupape pour accélérer considérablement l'explosif liquide. On peut également envisager de fournir la pression du moteur directement à un ou plusieurs secteurs sélectionnés si bien qu'en cas de dépassement d'un certain niveau de pression, une membrane utilisée à la place d'une soupape se casse ou se déchire et libère le chemin vers le volume de compensation 2. D'autres possibilités sont envisageables comme par exemple l'ouverture par détonation des passages 9. L'allumage se fait comme présenté dans la partie droite de la figure 9, à l'aide d'une chaîne pyrotechnique qui agit sur un disque de charge explosive; cette charge est fabriquée de manière classique comme charge comprimée ou coulée. Lors de l'allumage de la chaîne pyrotechnique, lorsqu'on utilise le procédé proposé on aura un effet de souffle et de fractionnement focalisés. Il est en outre possible d'ouvrir simultanément les passages 9 de plusieurs secteurs 8. Le volume de compensation est alors dimen- sionné à la taille appropriée. Il faut veiller à ce qu'un secteur 8 contenant de l'explosif liquide ne se vide que partiellement car cela suffit en général pour éliminer la puissance de fractionnement du secteur concerné
Charge explosive pour un obus cylindrique ayant une chaîne pyrotechnique, dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive.La zone centrale de la charge explosive comporte au moins un volume de compensation (2), et la zone comprise entre le volume de compensation (2) et l'enveloppe de l'obus est subdivisée en plusieurs volumes (8) en forme de secteurs remplis d'explosif liquide, chaque secteur (8) ayant au moins un passage (9) vers le volume de compensation (2).
11 Charge explosive pour un obus cylindrique ayant une chaîne pyrotechnique, dont la puissance est conçue pour initialiser par détonation la charge explosive, caractérisée en ce que la zone centrale de la charge explosive (1) comporte au moins un volume de compensation (2) , et la zone comprise entre le volume de compensation (2) et l'enveloppe (4) de l'obus est subdivisée en plusieurs volumes (8) en forme de secteurs rem-plis d'explosif liquide, chaque secteur (8) ayant au moins un passage (9) vers le volume de compensation (2). 2 ) Charge explosive selon la 1, caractérisée en ce que le passage (9) est commandé ou est réalisé sous la forme d'une membrane susceptible d'être cassée. 3 ) Charge explosive selon la 1, caractérisée en ce qu' au moins une partie du contenu de plusieurs secteurs (8) peut être transférée en même temps dans le volume de compensation (2). 4 ) Charge explosive selon la 1, caractérisée en ce qu' au moins un secteur (8) est exposé à la pression du gaz. 5 ) Charge explosive selon la 1, caractérisée en ce que l'initialisation des secteurs (8) se fait par l'intermédiaire d'une installation 30 d'allumage (ZK) commune. 6 ) Charge explosive selon la 1, caractérisée en ce qu' au moins l'un des volumes (8) comporte une installation d'allumage dis-35 tincte.
F
F42
F42B
F42B 12,F42B 3
F42B 12/20,F42B 3/22
FR2902536
A1
PROCEDE ET SYSTEME POUR COMMANDER UNE INSTALLATION DE FABRICATION
20,071,221
La présente invention concerne un procédé pour commander une installation de fabrication et/ou de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels ainsi qu'un système pour commander une installation de fabrication. On connaît des installations de fabrication pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels, sur lesquelles le processus de fabrication se déroule de façon automatisée, dans lequel une commande d'installation contenant un programme de commande dirige le processus de fabrication. Dans le cas présent, des données caractéristiques de l'état de service actuel peuvent être saisies au moyen d'un dispositif approprié de saisie de données, comme par exemple des capteurs dans l'installation de fabrication et être transmises à la commande d'installation, des paramètres de processus pouvant être modifiés et commandés par le programme, de telle sorte qu'on obtient une exploitation si possible sans incident du processus de fabrication. Par exemple, le niveau de remplissage d'un tampon de pièce d'une station d'alimentation pour des composants de produit individuel à traiter est saisi par un capteur, après quoi la vitesse de transport sur le tronçon de transport correspondant peut être modifiée et réglée par le programme de commande. L'objectif de la présente invention est de créer un procédé pour commander et/ou régler une installation de fabrication et/ou de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels, qui permet d'obtenir un rendement d'installation optimisé et/ou une utilisation de ressources optimisée ainsi qu'une qualité supérieure des produits individuels. Un autre objectif de l'invention est de créer un système pour commander une installation de fabrication dans lequel le processus de fabrication peut être optimisé et la capacité de rendement de l'installation de fabrication augmentée. L'objectif de l'invention est atteint par un procédé pour commander une installation de fabrication et/ou une installation de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels dans un processus de fabrication commandé par un programme de commande, l'installation de fabrication étant constituée d'une ou de plusieurs stations reliées entre elles au plan mécanique et/ou électrique et/ou électronique, par exemple une station d'alimentation, une station de traitement et une station de prélèvement, et présentant une commande d'installation, par laquelle le programme de commande est exécuté, des données, qui sont saisies par des capteurs sur les stations de l'installation de fabrication, étant transmises à la commande d'installation et les données du processus de fabrication étant mémorisées dans un entrepôt de données (datawarehouse). La mise à disposition des données est donc possible de façon avantageuse dans une forme épurée, c'est-à-dire également corrigée au niveau des erreurs et comparable, une influence sur la commande de l'installation de fabrication pouvant s'effectuer de façon plus rationnelle. Selon une autre procédure avantageuse, il est prévu que les données du processus de fabrication, qui sont saisies par d'autres dispositifs de système de données, c'est-à-dire d'autres dispositifs de saisie que ceux formés par les capteurs sur les stations de l'installation de fabrication, sont mémorisées dans l'entrepôt de données. Des paramètres et/ou réglages actualisés de l'installation de fabrication sont mémorisés également dans l'entrepôt de données. Par un dispositif de saisie de données ou des capteurs éventuellement autonomes, des données des états de service de l'installation de fabrication sont saisies et mémorisées dans l'entrepôt de données. Dans les données des états de service de l'installation de fabrication est inclus au moins un type de données qui se rapporte par exemple aux forces appliquées par des acteurs de l'installation de fabrication, aux chemins parcourus par des acteurs ou également aux valeurs de températures et de niveaux de remplissage de stations d'alimentation. Des données et/ou des valeurs de mesure des produits individuels sont également saisies et stockées dans l'entrepôt de données. Ces données contiennent en particulier des grandeurs spécifiques à la qualité des produits individuels. On saisit également par des dispositifs de saisie de données éventuellement autonomes, des données et/ou des valeurs de mesure de composants de produit individuel et on les enregistre dans l'entrepôt de données. Les données des composants de produit individuel contiennent au moins un type de données qui se rapporte par exemple au fournisseur concerné, à la charge de la livraison de matériau, aux influences sur la production chez le client, à des valeurs provenant du contrôle d'entrée, à la date de fabrication, à la durée de stockage dans le dépôt, à la modification du processus de fabrication et à des modifications d'outils chez le constructeur. On saisit et mémorise également des données et/ou des informations qui se rapportent à la méthode d'exploitation de l'installation de fabrication. Dans le cas présent, on saisit par exemple, par un dispositif de saisie de données, des données qui se rapportent à la nature du contrôle des composants de produit individuel, à un modèle d'exploitation par équipes, à un arrêt de pause ou à un passage de pause, à la rotation des utilisateurs ou des équipes, aux cycles de nettoyage, aux cycles de maintenance et aux modifications d'équipement de la machine et on les stocke dans l'entrepôt de données. Dans l'entrepôt de données, on mémorise également des données et des informations qui se rapportent aux utilisateurs. Au nombre de ces données, on compte par exemple des types de données comme les qualifications, la formation, l'expérience, les modèles de comportement, l'âge, le sexe, les facteurs de motivation, le nombre des utilisateurs, le type de combinaison d'utilisateurs, les qualifications des équipes et les interactions entre les équipes qui se suivent. Enfin, on saisit et enregistre également des données qui se rapportent au client et au marché pour les produits individuels. Dans le cas présent, on tient compte des types de données qui se rapportent par exemple à l'appel de grandeurs de lot, au stock chez le client et à l'urgence du besoin. La saisie de ces données dans l'entrepôt de données permet une saisie complète de données importantes pour l'exploitation et une accessibilité optimisée de ces données pour des analyses du comportement d'exploitation de même que de la qualité du produit individuel. Il est également avantageux d'avoir une procédure selon laquelle on enregistre en même temps que les données respectives également le moment de leur saisie dans l'entrepôt de données. Ceci présente l'avantage de la saisie de tendances dans le développement dans le temps de l'exploitation d'installation de même que la qualité des produits individuels fabriqués. La procédure, selon laquelle on stocke dans l'entrepôt de données des données de plusieurs installations de fabrication, présente l'avantage d'un stockage plus rationnel de données dans une seule unité centrale, qui permet également un accès plus rapide aux données concernées. Du fait que les données stockées dans l'entrepôt de données sont analysés et des paramètres de processus de l'installation de fabrication sont modifiés en tenant compte des résultats de l'analyse et du fait que, compte tenu des résultats de l'analyse, le programme de commande de la commande d'installation de fabrication est modifié, on obtient l'avantage d'une optimisation systématique de l'exploitation d'installation et de la qualité des produits individuels. De même la procédure, selon laquelle les données mémorisées dans l'entrepôt de données sont analysées avec un dispositif d'analyse et le programme de commande de la commande d'installation est modifié et une installation de calcul informatisé est utilisée comme dispositif d'analyse, est avantageuse. Ceci permet la mise en oeuvre de l'analyse de même que la modification du programme de commande dans un système homogène. On peut prévoir également qu'un programme d'analyse pour l'analyse graphique des données est utilisé dans le dispositif d'analyse et/ou un programme d'analyse est utilisé pour l'application d'analyses statistiques et/ou qu'un programme d'analyse est utilisé pour l'application d'analyses OLAP (Online Analytical Processing). Ceci présente l'avantage que différentes stratégies d'analyse peuvent être appliquées pour l'analyse des données de l'exploitation de l'installation de fabrication. Ceci permet de mettre en oeuvre des analyses très approfondies de stocks de données très importants et de trouver des relations et des rapports de dépendance réciproques entre les données analysées, qui seraient contraires à vrai dire à l'intuition humaine et à l'attitude escomptée d'un utilisateur. Une variante de procédé très avantageuse peut être vue en particulier dans le fait qu'un modèle de comportement du processus de fabrication ou un modèle de comportement du produit individuel est généré à partir des résultats des analyses. Ceci permet une représentation complète et homogène du savoir acquis par l'expérience concernant l'exploitation de l'installation de fabrication et le comportement en matière de production des produits individuels, qui peut être obtenu à partir des analyses effectuées. Le fait que les modèles de comportement obtenus sont exprimés sous la forme de relations fonctionnelles mathématiques présente l'avantage que les modèles de comportement peuvent être traités de façon automatisée. La procédure consistant à exprimer les modèles de comportement en utilisant la logique floue permet de représenter les résultats des analyses également dans une forme d'expression en langage courant. Est également avantageuse la procédure selon laquelle les modèles de comportement sont utilisés pour établir un programme de commande modifié et le programme de commande modifié est mis en place dans la commande d'installation. Ceci permet de façon systématique d'optimiser la fabrication et/ou le processus de fabrication de l'installation de fabrication et d'améliorer la qualité des produits individuels. Du fait que les modèles de comportement sont utilisés également pour établir des plans de ressources pour l'exploitation de l'installation de fabrication, on évite une saisie et un traitement multiple des données de l'exploitation de l'installation de fabrication. La procédure, selon laquelle les analyses des données de l'entrepôt de données sont effectuées de façon automatisée par un programme de commande d'analyse dans le dispositif d'analyse, permet d'effectuer plus rapidement les analyses et d'obtenir des résultats importants pour l'optimisation de l'exploitation. Cependant, il est également possible en particulier que des analyses soient effectuées ainsi à des moments prédéfinis de façon précise ou soient également déclenchées par des états de service prédéfinis de l'installation de fabrication. Selon une autre variante du procédé, il est prévu que le programme de commande modifié est fabriqué de façon automatisée par le programme de commande d'analyse. Ceci permet une génération plus rapide du programme de commande et donc globalement un déroulement plus rapide de l'optimisation du processus de l'exploitation de l'installation de fabrication. Par une procédure, selon laquelle les modifications du programme de commande modifié sont effectuées dans des limites prédéfinies manuellement, des modifications éventuellement erronées du programme de commande modifié peuvent être évitées. Une variante de procédé, dans laquelle les limites des modifications du programme de commande sont déterminées à partir des résultats des analyses effectuées avec le dispositif d'analyse, est également possible. Ceci présente l'avantage d'avoir une assistance automatisée supplémentaire dans l'optimisation de l'installation de fabrication. D'autres procédures possibles prévoient qu'on utilise, lors de l'analyse, des données provenant d'une période de saisie pendant la durée de la fabrication d'un seul produit individuel. Il est également possible qu'on utilise, lors de l'analyse, des données provenant d'une période de saisie pendant la durée du traitement d'une charge de composants de produit individuel ou pendant la durée d'une équipe d'exploitation ou également d'une durée qui est supérieure à une équipe d'exploitation. Ceci permet d'identifier les comportements récurrents ou des modèles de comportement dans l'exploitation de l'installation de fabrication sur différentes échelles de temps. Cependant, il est également possible en particulier d'utiliser, lors de l'analyse, des données provenant d'une période de saisie qui s'étend sur des mois ou durant des années. La procédure, selon laquelle le comportement du programme de commande modifié, avant qu'il soit mis en place dans la commande d'installation, est analysé dans un système de simulation, présente l'avantage que les interruptions de service dues à des passages de test de l'installation de fabrication peuvent soit être complètement évitées soit être fortement réduites. La procédure, selon laquelle les résultats de la simulation sont stockés dans l'entrepôt de données, offre la possibilité de pouvoir effectuer d'autres modifications systématiques du programme de commande par des comparaisons du comportement de différentes versions de programmes de commande modifiés. Enfin, une variante de procédé, selon laquelle les résultats de la simulation sont utilisés dans le système de simulation pour des planifications ou des projets de nouvelles installations de fabrication à construire, est également avantageuse. De ce fait, on peut transposer des expériences ou des connaissances de procédé collectées de l'exploitation d'une installation de fabrication à des installations de fabrication d'une prochaine génération optimisée. L'objectif de l'invention est atteint cependant également de façon indépendante par un système destiné à commander une installation de fabrication et/ou de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels par un processus de fabrication contrôlé par un programme de commande, l'installation de fabrication étant constituée d'une ou de plusieurs stations mécaniques reliées entre elles au plan mécanique ou électrique ou électronique, par exemple une station d'alimentation d'une station de traitement et une station de prélèvement et l'installation de fabrication présentant une commande d'installation pour exécuter le programme de commande et des capteurs pour la saisie de données étant réalisés sur les stations de l'installation de fabrication et une mémoire formée par un entrepôt de données étant prévue pour l'enregistrement des données du processus de fabrication. Ceci présente l'avantage que des données de l'installation de fabrication, mais également des données et des informations de l'environnement d'exploitation d'une installation de fabrication peuvent être mises à disposition de façon systématique dans une forme épurée, c'est-à-dire corrigée des erreurs et comparable, pour l'optimisation de l'exploitation d'une installation de fabrication. Un perfectionnement avantageux du système pour commander l'installation de fabrication et/ou la station de montage peut être obtenu en pourvoyant le système de l'une au moins des caractéristiques supplémentaires prises isolément ou selon toute combinaison techniquement possible : - les dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des paramètres ou réglages de l'installation de fabrication à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données ou des capteurs sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des états de service de l'installation de fabrication à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données et/ou valeurs mesurées des produits individuels à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données et/ou valeurs mesurées de composants de produit individuel à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données de la méthode d'exploitation à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données sont réalisés 25 pour la saisie et la transmission de données des utilisateurs à l'entrepôt de données ; - des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des clients ou du marché à l'entrepôt de données ; 30 - plusieurs installations de fabrication sont incluses ; - un dispositif d'analyse est réalisé pour l'analyse des données stockées dans l'entrepôt de données ; - le dispositif d'analyse est formé par une 35 installation de calcul informatisée ; - le dispositif d'analyse comprend un programme d'analyse pour l'analyse graphique de données ; - le dispositif d'analyse comprend un programme d'analyse pour l'application d'analyses statistiques ; - le dispositif d'analyse comprend un programme d'analyse pour l'application d'analyses OLAP (On-line- analytical-processing) ; - le dispositif d'analyse comprend un programme d'analyse pour l'application extraction de données ; - le dispositif d'analyse comprend un programme de commande d'analyses pour l'analyse automatique des données de l'entrepôt de données ; et - un système de simulation pour l'observation du comportement d'un programme de commande modifié et généré par le dispositif d'analyse (25) est inclus. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 montre un système pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels avec une installation de fabrication, - la figure 2 un détail de l'installation de 25 fabrication selon la figure 1, - la figure 3 une représentation d'un exemple de réalisation du procédé avec un dispositif d'analyse, - la figure 4 un schéma d'un autre exemple de réalisation d'un procédé pour la commande de 30 l'installation de fabrication. Retenons en introduction que, dans les différents modes de réalisation décrits, des parties identiques sont identifiées avec des références identiques ou des désignations de composants identiques, les divulgations 35 contenues dans la description globale pouvant être appliquées par analogie à des pièces identiques avec des références identiques ou des désignations de composants identiques. De même les indications de position choisies dans la description, comme par exemple en haut, en bas, sur le côté, etc., sont rapportées à la figure directement décrite et représentée et peuvent être transposées dans le cas d'une modification de position par analogie à la nouvelle position. De même des caractéristiques individuelles ou des combinaisons de caractéristiques peuvent être présentées à partir des différents exemples de réalisation montrés et décrits pour des solutions autonomes, inventives ou conformes à l'invention. Un exemple de réalisation de l'invention est décrit de façon plus détaillée à l'aide des figures 1 et 2 ci-dessous. La figure 1 montre un système pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels 2 avec une installation de fabrication 1 qui est présenté de façon simplifiée et schématique. La figure 2 montre un détail de l'installation de fabrication 1 selon la figure 1 avec une première et une seconde stations d'alimentation 3, 4 et une station de traitement 5. En plus des stations d'alimentation 3, 4 et de la station de traitement 5, l'installation de fabrication 1 comprend également une station de prélèvement 6. Selon cet exemple de réalisation, le produit individuel 2 est fabriqué à partir d'un premier et d'un second composants de produit individuel 7, 8, produit dans lequel ces composants sont assemblés à la station de traitement 5 dans un processus d'assemblage. A cet effet, les parties et composants de produit individuel 7, 8 provenant des stations d'alimentation 3, 4 respectives sont placés sur un porte-outil 9 de la station de traitement 5 et déplacées dans le sens de transport 10 dans la zone d'un acteur 11 ou d'une unité d'enfoncement, dès que le processus d'assemblage peut être appliqué. Ensuite, le produit individuel 2 achevé arrive dans la station de prélèvement 6, où il est déposé. L'approvisionnement des stations d'alimentation 3, 4 de l'installation de fabrication 1 avec les pièces ou composants de produit individuel 7, 8 nécessaires pour la fabrication s'effectue à partir d'un stock 12, les pièces arrivant d'abord au moyen d'une entrée de marchandises 13. La livraison des composants de produit individuel 7, 8 sur l'arrivée de marchandises 13 ou sur le stock 12 est appliqué par exemple par un constructeur ou un fournisseur externe. Les produits individuels 2 terminés sont amenés d'abord au stock 12 également par l'entrée de marchandises 13, stock à partir duquel ils sont livrés enfin par une entrée de marchandises 14 à un client. En ce qui concerne le produit individuel 2, il peut s'agir bien entendu également d'un produit semifini qui est livré par la sortie de marchandises pour finir à une autre installation de fabrication différente de l'installation de fabrication 1. Il est également possible que l'installation de fabrication 1 dispose de plus de deux stations d'alimentation 3, 4 et qu'en conséquence davantage de composants de produit individuel 7, 8 soient traités à la station de traitement 5 en produit individuel 2. D'autre part, il est cependant également possible qu'on utilise comme composant de produit individuel 7, 8 une pièce individuelle ou un matériau brut en forme de bande, qui est traité par exemple par un processus de déformation plastique ou par découpage en produit individuel 2. L'installation de fabrication 1 comprend également une commande d'installation 15 à l'aide de laquelle le processus de fabrication peut être effectué de façon automatique ou semi-automatique sur la base d'un programme de commande 16. La commande d'installation 15 est reliée en supplément à un dispositif de saisie de données 17 et à un terminal de commande, par lequel un utilisateur peut intervenir dans le processus de fabrication et entrer des données supplémentaires. Avec la commande d'installation 15, il est possible de réagir de façon automatisée à des variations des états de service dans l'installation de fabrication 1, dans laquelle, en fonction de l'état de service actuel ou de composants de produit individuel 7, 8 traités actuellement à l'intérieur de l'installation de fabrication 1, des paramètres de processus de l'installation de fabrication 1, comme par exemple une vitesse de transport dans une section de transport, sont modifiés et de ce fait optimisés. A cet effet, différentes parties de l'installation de fabrication 1 disposent de capteurs 18 pour la saisie des données des états de service et des capteurs 18 pour la saisie des valeurs mesurées lors du traitement de produits individuels 2. En ce qui concerne les capteurs 18, il s'agit par exemple d'un capteur pour la saisie du niveau de remplissage dans les stations d'alimentation 3, 4 ou d'un capteur pour la saisie d'une force appliquée par l'acteur 11 de la station de traitement 5 lors du processus d'assemblage ou sur le chemin parcouru par le cylindre de l'acteur 11 lors du processus d'assemblage. Avec le procédé conforme à l'invention pour la commande de l'installation de fabrication 1, il est prévu désormais que les données du processus de fabrication soient stockées dans une mémoire de données formé par un entrepôt de données 19. Ceci présente l'avantage qu'il est ainsi possible pour un utilisateur de recourir également à des données remontant loin dans le temps, de les analyser et d'obtenir ainsi en influant sur le programme de commande 16 de la commande d'installation 15 un rendement d'installation amélioré et une utilisation de ressources optimisée et une qualité améliorée des produits individuels. Les installations de fabrication 1 modernes se caractérisent précisément par le fait que des relations très complexes existent entre des données ou des informations importantes au niveau des résultats et la qualité des produits individuels 2 ou le rendement d'installation. Il en résulte ainsi un avantage important, à savoir qu'un utilisateur peut effectuer des analyses du processus de fabrication pendant des périodes d'analyse de durée différente, par exemple également pendant les périodes d'analyse, qui sont supérieures à un poste de production, c'est-à-dire supérieures à huit heures. A cet effet, il est prévu également que d'autres données ou informations influençant éventuellement le résultat du processus de fabrication soient stockées dans l'entrepôt de données. Par un dispositif de saisie de données, des données 20 sont amenées des composants de produit individuel 7, 8 à l'entrepôt de données 19. Celles-ci comprennent par exemple des informations sur les fournisseurs, la charge de la livraison de matériau, les données spécifiques à la qualité des composants de produit individuel 7, 8 ou des charges complètes dans le cas de mesures par échantillonnage, d'influences de production chez le fournisseur, des valeurs provenant du contrôle d'entrée, des données de fabrication, le temps d'entreposage dans le stock, c'est-à-dire le délai d'attente jusqu'au traitement, des modifications éventuellement effectuées du processus de fabrication ou des modifications d'outils chez le constructeur. Par un autre dispositif de saisie de données, on met des données 21, qui sont spécifiques à la méthode d'exploitation, à la disposition de l'entrepôt de données 19. Celles-ci comprennent par exemple des données ou des informations sur la nature du contrôle des composants de produit individuel 7, 8, c'est-à-dire un contrôle individuel ou un contrôle par échantillonnage, des informations sur la nature du modèle d'exploitation par équipe, des informations sur le fait que l'installation de fabrication 1 continue de fonctionner pendant des pauses des utilisateurs, des informations sur le fait qu'une rotation des utilisateurs intervient et des informations sur le réajustage de l'installation de fabrication 1, comme la séquence de rangement, les temps de rangement, le comportement au démarrage après le changement d'équipement, etc. Par un autre dispositif de saisie de données, les données 22 et les informations sur les utilisateurs sont amenés à l'entrepôt de données 19. Celles-ci comprennent par exemple des informations sur la qualification et l'expérience de l'utilisateur, des informations sur le modèle de comportement (âge, sexe), des facteurs de motivation, le nombre des utilisateurs de machines, la nature de la combinaison des qualifications des utilisateurs de machines et les interactions entre les équipes de poste successives. Par un dispositif de saisie de données, on met enfin à la disposition de l'entrepôt de données 19 des données 23 ou des informations qui sont importantes pour la nature des clients ou le marché. Au nombre de ces informations, on compte par exemple les grandeurs de lot commandées par le client, le stock chez le client ou l'urgence des besoins du client. Par la saisie des données de l'installation de fabrication 1 de même que des données 20 des composants de produit individuel 7, 8 des données 21 spécifiques à une méthode d'exploitation, des données 22 spécifiques aupersonnel ou à l'utilisateur et des données 23 spécifiques au client ou au marché dans l'entrepôt de données 19, on peut avoir une planification complète des ressources pour l'exploitation de l'installation de fabrication 1. Ainsi, on peut déterminer à partir de données 24 mémorisées dans l'entrepôt de données 19 par exemple le moment d'appel optimal pour la livraison complémentaire de matériau brut ou des composants de produit individuel 7, 8 pour la fabrication du produit individuel 2. Pour la détermination de ce moment d'appel pour le matériau brut dans le stock 12, on tient compte non seulement du niveau de remplissage actuel des stations d'alimentation 3, 4 et du rendement d'installation actuel, mais on peut tenir compte également d'autres facteurs d'influence, comme la date d'achat probable, qui est obtenue sur la base de la situation actuelle au dépôt 12 ou dans la zone de logistique. Dans le cas présent, on peut recourir aussi bien à des données 24 de l'entrepôt de données 19, qui sont caractéristiques de la situation actuelle de l'état d'exploitation de l'installation de fabrication 1, mais on peut aussi prendre en compte d'autre part également des données 24 provenant de périodes de production antérieures. A ce sujet, il est donc possible de prendre en compte des "connaissances empiriques" représentées par des données 24 dans l'entrepôt de données 19 en ce qui concerne la prise de décision pour les mesures à mettre en place. La figure 3 montre une représentation schématique d'un autre exemple de réalisation du procédé avec un dispositif d'analyse 25. Le dispositif d'analyse 25 est formé par exemple par une installation de calcul informatisée, qui peut être commandée au moins par un terminal de commande 26. Dans le dispositif d'analyse 25 est effectuée une analyse de données 24 de l'entrepôt de données 19 en ce qui concerne les influences réciproques des données provenant de l'installation de fabrication 1 et des données 20, 21, 22, 23 dans l'exploitation de l'installation de fabrication 1 et/ou la qualité des produits individuels 2. Les données 24 de l'entrepôt de données 19 parviennent par une unité de traitement de données 27 pour le traitement dans un programme d'analyse 28 pour l'analyse graphique de données. Le déroulement de l'analyse par le programme d'analyse 28 pour l'analyse graphique de données peut être contrôlé par l'utilisateur au moins par le terminal de commande 26 et les résultats provenant de l'analyse sont accessibles à l'utilisateur par l'intermédiaire du terminal de commande 26. Les résultats obtenus par l'analyse avec le programme d'analyse 28 sont collectés dans un module d'information 29 et peuvent servir par la suite d'élément de base pour un programme de commande 30 modifié pour l'installation de fabrication 1. La totalité des résultats déposés dans le module d'information 29 et résultant des analyses avec le dispositif d'analyse 25 constituent un modèle de comportement 31 du processus de fabrication ou un modèle de comportement 32 du produit individuel 2. Ces modèles de comportement 31, 32 du processus de fabrication ou du produit individuel 2 restituent les relations et dépendances réciproques des données 24 de l'entrepôt de données 19. De la même façon que l'application du programme d'analyse 28 aux données 24 de l'entrepôt de données 19 intervenant sur l'initiative et sur l'ordre d'un utilisateur, le programme de commande 30 modifié est fabriqué par l'utilisateur et implanté dans la commande d'installation 15, où il remplace le programme de commande 16 d'origine. A l'aide du dispositif d'analyse 25, une modification des programmes de commande 16, 30 de l'installation de fabrication 1 sur la base des données 24 collectées dans l'entrepôt de données 19 est donc possible. Comme alternative au programme d'analyse 28 pour l'analyse graphique des données, on peut utiliser également d'autres programmes d'analyse dans le dispositif d'analyse 25. Ainsi, on peut avoir dans le dispositif d'analyse 25 également un programme d'analyse 33 pour l'application d'analyses statistiques. Une autre alternative possible est constituée par exemple par un programme d'analyse 34 pour l'application d'analyses OLAP (On-line-analytical-processing). Dans le dispositif d'analyse 25, il est prévu de préférence un programme d'analyse 35 pour l'application d'analyses extraction de données (data-mining). Avec le programme d'analyse pour l'application d'analyses extraction de données, on peut obtenir désormais des résultats de façon automatisée et les déposer dans le module d'information 29. En ce qui concerne ces résultats et les modèles de comportement 31, 32, il s'agit de modèles de relation et de dépendances fonctionnelles entre différentes données, qui sont obtenus lors du processus de fabrication. Il est important ici que toutes les données mises à disposition de l'installation de fabrication 1 de même que les données 20, 21, 22, 23 de l'environnement de production soient mises à la base des analyses. Une pré-interprétation des données en ce qui concerne les informations "importantes" ou "moins importantes" est complètement supprimée ici, de sorte que la possibilité que, par le programme d'analyse 32, on trouve en ce qui concerne l'extraction de données des modèles de relation ou des dépendances réciproques entre les données 24 qui seraient contraires à vrai dire à l'intuition humaine d'un utilisateur et seraient exclus, reste ouverte. Ceci signifie cependant également que de très grandes quantités de données doivent être maîtrisées par le dispositif d'analyse 25, en particulier l'application du programme d'analyse 35 pour l'extraction de données. On mémorise en permanence des données de l'installation de fabrication 1 pendant ce processus de fabrication de même que des données 20 des composants de produit individuel 7, 8 ainsi que du produit individuel 2 et des données 21, 22, 23 de l'environnement de production et on les mémorise dans l'entrepôt de données. Celles-ci comprennent des données comme des informations concernant un fournisseur de pièces externe ou interne, comme par exemple la quantité, le type, la charge des composants de produit individuel 7, 8, la date de l'entreposage, le niveau de stockage, les mouvements de stock actuels, la grandeur de lot, le chiffre de production actuel, le rendement de machine actuel, le niveau de remplissage dans les stations d'alimentation 3, 4, les données de qualité provenant d'essais par échantillonnage des composants de produit individuel 7, 8 et des produits individuels 2, les cycles de nettoyage et de maintenance, etc. Par l'analyse de ces données 24 de l'entrepôt de données, on peut obtenir à partir de là un modèle de comportement 31 du processus de fabrication qui est formé par exemple par l'indication d'un optimum de niveau de remplissage des stations d'alimentation 3, 4, par l'indication de cycles de maintenance et de nettoyage ou par des valeurs de réglage de l'installation de fabrication 1 pour différents types de composants de produit individuel 7, 8. Le modèle de comportement 31 du processus de fabrication peut cependant se composer également de directives ordonnant que les stations d'alimentation 3, 4 acceptent ou n'acceptent pas dans certaines conditions l'acceptation de composants de produit individuel 7, 8. Les modèles de comportement 31, 32 peuvent être pris en compte par la suite lors de l'établissement du programme de commande 30 modifié, de sorte que par exemple les stations d'alimentation 3, 4 refusent le remplissage avec des composants de produit individuel 7, 8 ou par du matériau brut d'un fournisseur qui fournit une qualité de pièces plus mauvaise. Compte tenu du grand nombre des données 24 enregistrées dans l'entrepôt de données 19, il est également possible d'effectuer des analyses sur différentes échelles de temps. Ainsi, on peut effectuer des analyses qui se rapportent à des données 24 à l'intérieur de la durée de fabrication d'un seul produit individuel 2, mais également les données qui se rapportent à une période du traitement d'une charge globale de composants de produit individuel 7, 8. D'autre part, on peut analyser cependant également des événements enregistrés par les données 24 et survenus à l'intérieur d'un poste, d'une journée, mais également pendant des mois ou sur des périodes encore plus longues. Le dispositif d'analyse 25 peut être équipé en supplément également d'un système de simulation 36. De ce fait, il est également possible de simuler le fonctionnement du programme de commande et d'analyser ainsi son comportement. Les résultats de l'analyse du programme de commande 30 modifié dans le système de simulation 36 peuvent être mémorisés même à nouveau sous la forme de données 24 dans l'entrepôt de données 19. Ces données peuvent former ainsi même la base d'une modification ultérieure du programme de commande 30. Les modifications planifiées lors de la modification, c'est-à-dire lors de l'établissement du programme de commande 30 modifié, peuvent ainsi être contrôlées dans le système de simulation avant que le programme de commande 30 modifié soit mis en place dans la commande de l'installation 15. La figure 4 montre un schéma d'un autre exemple de réalisation d'un procédé pour la commande de l'installation de fabrication 1. Dans l'entrepôt de données 19, on mémorise des données 24 qui proviennent de l'installation de fabrication 1 du processus de fabrication de même que de l'environnement de l'installation de fabrication 1. A l'aide du programme d'analyse 35 concernant l'extraction de données, on obtient de façon automatisée des résultats d'analyse qui constituent la base pour le modèle de comportement du processus de fabrication ou pour le modèle de comportement du produit individuel 2 dans le module d'information 29. Le dispositif d'analyse 25 présente en plus des programmes d'analyse 28, 33, 34, 35 également un programme de commande d'analyse 37. Ainsi, il est possible qu'aussi bien les modèles de comportement 31, 32 que le programme de commande 30 modifié soient générés automatiquement pour le système de simulation 36. A l'aide du programme de commande d'analyse 37, il est également possible que les modèles de comportement 31, 32 soient appliqués de façon automatisée en effectuant des modifications du programme de commande 30 sans l'intervention d'un utilisateur et en influant ainsi sur la commande de l'installation de fabrication 1 ou son comportement. Cette influence peut s'effectuer à l'intérieur de limites prédéfinies manuellement, la spécification des limites étant prédéfinie par la conception de l'installation de fabrication 1 même, mais les limites peuvent être déduites également des programmes d'analyse 28, 33, 34, 35. L'application du procédé est expliquée maintenant de façon plus détaillée sur l'exemple de la station d'alimentation 4 (figures 1 et 2) pour les composants de produit individuel 8. A partir d'un récipient de réserve 38 de la station d'alimentation 4, les composants de produit individuel 8 parviennent par un transport élevé 39, après le franchissement d'une chicane 40 pour l'orientation des composants de produit individuel 8 dans un tampon 41 pour l'arrivée ou le transfert au porte-outil 9. L'opération "amener" est ainsi terminée lorsque le composant de produit individuel 8 à placer ou la pièce est monté sur le porte-outil 9. Avec des installations de fabrication classiques, l'optimisation de la section de transport était effectuée jusqu'à présent à la station d'alimentation 4 et l'alimentation avec de nouveaux composants de produit individuel 8 ou du nouveau matériau s'effectuait manuellement. L'influence des composants de produit individuel 8 à traiter ou d'autres influences provenant de l'environnement de l'installation de fabrication 1 peut alors ne pas être enregistrée ou prise en compte. Avec l'application du procédé conforme à l'invention pour la commande de l'installation de fabrication 1, on collecte des informations et données provenant de zones de système très diverses dans l'entrepôt de données 19, de sorte que celles-ci sont mises à disposition pour les interprétations et les analyses avec le dispositif d'analyse 25. Lesdites zones de système, à partir desquelles des données sont saisies, se rapportent entre autres aux composants de produit individuel 7, 8 à traiter, au niveau du remplissage du récipient de réserve 38 de la station d'alimentation 4 de même qu'au transport élevé 39, à la chicane 40 et au tampon 41 de la station d'alimentation 4, de même qu'à l'utilisateur. Les zones correspondantes de la station d'alimentation 4 ou de l'installation de fabrication 1 sont équipées à cet effet de dispositifs de saisie de données ou d'appareils de mesure et de capteurs. Les données 24 enregistrées dans l'entrepôt de données 19 peuvent être soumises alors sur l'initiative d'un utilisateur, mais également de façon automatisée, à une analyse avec le dispositif d'analyse 25. Lorsque par exemple un processus de fabrication sur l'installation de fabrication 1 se trouve à un moment donné dans une zone critique, de sorte qu'une fraction importante de produits individuels 2 est fabriquée avec une qualité plus mauvaise ou un rebut, le dispositif d'analyse 25, de préférence avec le programme d'analyse 35 concernant l'extraction de données, détermine de façon automatisée les facteurs d'influence qui sont responsables du taux d'erreurs élevé. Les facteurs d'influence constituant le résultat de l'analyse sont mis à disposition comme partie du modèle de comportement 31 du processus de fabrication dans le module d'information 29. Sur la base du modèle de comportement 31 du processus de fabrication ou du modèle de comportement 32 du produit individuel 2, on procède de façon automatisée à la fabrication d'un programme de commande 30 modifié qui est mis à la disposition de la commande d'installation 15 de l'installation de fabrication 1. La modification dans le programme de commande 30 modifié peut consister par exemple en ce que la station d'alimentation 4 refuse l'admission de composants de produit individuel 8 ou de matériau brut d'un fournisseur qui fournit une qualité de pièce plus mauvaise. Cette directive peut être mise en application par le fait qu'un avertissement approprié destiné à l'utilisateur est édité par le dispositif de saisie de données 17 ou le terminal de commande de l'installation de fabrication 1. Cependant, la mise en oeuvre de la mesure correspondante intervient par le fait que la commande d'installation 15 transmet un message allant dans ce sens, lors de l'appel d'autres composants de produit individuel 8 à partir du dépôt 12, à celui-ci, de sorte que, par la suite, les composants de produit individuel 8 présentant la qualité de pièce problématique concernée ne seront plus livrés à la station d'alimentation 4. Une caractéristique importante du procédé est que, lors de l'analyse des données 24 de l'entrepôt de données 19 avec le dispositif d'analyse 25, on peut recourir également à des données 24 qui proviennent de périodes de l'exploitation de l'installation de fabrication 1 qui remontent à des dates quelconques. Un autre exemple de l'application du procédé conforme à l'invention est expliqué de façon plus détaillée à l'aide du processus d'assemblage dans la station de traitement 5 de l'installation de fabrication 1. Les composants de produit individuel 7, 8 se trouvent sur le porte-outil 9 (figure 2) et sont amenés dans la zone de l'acteur 1 de la station de traitement 5, où ils sont assemblés ou comprimés. L'opération est terminée lorsque les composants de produit individuel 7, 8 à assembler ont été traités dans les limites de paramètres prédéfinis pour former le produit individuel 2 et que celui-ci a été déposé dans la station de prélèvement 6. Avec des capteurs 18 de la station de traitement 5, on peut déterminer également des grandeurs spécifiques à la qualité du produit individuel 2, de sorte que, à la station de prélèvement 6, on peut déposer séparément des produits individuels 2 qui répondent aux critères de qualité exigés et des produits qui ne répondent pas aux critères de qualité nécessaires. Dans le cas d'installations de fabrication classiques, l'optimisation du processus de fabrication et des paramètres ou réglages de l'installation de fabrication s'effectue manuellement. L'influence des composants de produit individuel 7, 8 à traiter de même que de l'environnement d'exploitation de l'installation de fabrication 1, ne peut être saisie ou prise en compte que partiellement. Avec le procédé conforme à l'invention, on collecte des informations et des données aussi bien de la station d'usinage 5 que des composants de produit individuel 7, 8 que du personnel de service que des influences de l'environnement ou de conditions d'environnement, comme par exemple la température ambiante dans la zone de l'installation de fabrication 1, que des données 24 dans l'entrepôt de données 19, de sorte qu'elles peuvent être interprétées et analysées le cas échéant. Dans le cas où le processus de fabrication dans l'installation de fabrication 1 se trouve momentanément dans une zone critique ou bien le taux de rebut des produits individuels 2 est atypiquement élevé, une analyse des données 24 de l'entrepôt de données 19 peut être effectuée de façon automatisée par le dispositif d'analyse 25 ou le programme de commande d'analyse 37. Les résultats de cette analyse, qui sont fournis sous la forme de modèle de comportement 31 du processus de fabrication ou de modèle de comportement 32 du produit individuel 2 dans le module d'information 29, peuvent être utilisés pour l'adaptation des paramètres du processus de fabrication. Ces paramètres modifiés sont transmis au dispositif d'analyse 25 de façon automatisée avec le programme de commande 30 modifié destiné à l'installation de fabrication 1 ou à la commande d'installation 15. L'analyse répétée des données 24 de l'entrepôt de données 19 et l'attribution des résultats obtenus lors de cette analyse à l'installation de fabrication 1 sous la forme de programmes de commande modifiés représente donc globalement un processus d'apprentissage mécanique. Les relations réciproques, qui ont été trouvées ici par le dispositif d'analyse 25 de façon automatisée, entre les données du processus de fabrication de même que des composants de produit individuel 7, 8 et des produits individuels 2 constituent en tant que modèle de comportement 31 du processus de fabrication ou de modèle de comportement 32 des produits individuels 2 les connaissances acquises concernant les conditions de production du produit individuel 2 dans l'installation de fabrication 1. Les modèles de comportement 31, 32 sont exprimés sous la forme de relations fonctionnelles entre les données 24. La description des relations fonctionnelles par les modèles de comportement 31, 32 peut s'effectuer ici également par l'utilisation de logique floue. De ce fait, il est également possible de mettre à disposition des éléments des modèles de comportement 31, 32 sous la forme d'informations formulées en langage courant. Les éléments correspondants des modèles de comportement 31, 32 sont utilisés cependant également sous la forme de relations fonctionnelles mathématiques ou modèles de calcul. Les informations déduites des modèles de comportement 31, 32 sont donc disponibles aussi bien pour le traitement ultérieur automatisé que comme informations pour des utilisateurs de l'installation de fabrication 1, de même que pour des décideurs comme base de décisions concernant l'exploitation de l'installation de fabrication 1 même. Dans un mode de réalisation élargi du procédé conforme à l'invention, on peut prévoir enfin également que des données 24 de plusieurs installations de fabrication 1 du même type sont stockées dans l'entrepôt de données 19. Les analyses des données 24 avec le dispositif d'analyse 25 pour générer les modèles de comportement 31, 32 peuvent donc être appuyées sur un multiple approprié de la quantité des données 24. La transmission des données à l'entrepôt de données 19 de même que la transmission des programmes de commande 30 modifiés à l'installation de fabrication 1 peut se faire par différents systèmes de communication. En conséquence, il est également possible que les installations de fabrication 1, l'entrepôt de données 19 et le dispositif d'analyse 25 se trouvent en des endroits différents et largement éloignés les uns des autres. Du fait que le comportement des programmes de commande 30 modifiés dans le système de simulation 36 peut être observé également indépendamment de l'installation de fabrication 1, on peut effectuer sur la base du procédé décrit également des planifications et des projets de nouvelles installations de fabrication 1 à créer. Le procédé pour l'analyse de processus de fabrication d'une installation de fabrication 1 peut ainsi être utilisé également pour générer des modèles de comportement 31, 32 pour une nouvelle génération d'installations de fabrication 1. On obtient donc également un processus de modification à long terme des modèles de comportement 31, 32 même, qui peut être décrit comme une succession de plusieurs étapes. A partir d'études des systèmes industriels d'une nouvelle installation de fabrication 1 ou de données de test disponibles, on conçoit pour commencer de nouveaux modèles de comportement 31, 32 et on les met à disposition dans le module d'information 29 du dispositif d'analyse 25. Lors de la fabrication des produits individuels 2, on collecte des données du processus de fabrication pendant l'utilisation de l'installation de fabrication 1 et on les dépose dans l'entrepôt de données 19 sous la forme de données 24. Les données 24 collectées sont analysées dans le dispositif d'analyse 25 avec des techniques de l'extraction de données ou des techniques de l'apprentissage mécanique et on améliore ainsi les modèles de comportement 31, 32 existants. Il en résulte des répercussions sur l'installation de fabrication 1 du fait que des programmes de commande 30 modifiés de la commande d'installation 15 de l'installation de fabrication 1 sont mis à disposition. Par une collecte d'autres données 24 de l'installation de fabrication 1, on a ensuite des retours d'information de l'installation de fabrication 1 à l'entrepôt de données 19 et aux modèles de comportement 31, 32 et on effectue d'autres modifications des modèles de comportement 31, 32 aussi longtemps que la génération de l'installation de fabrication 1 concernée est utilisée. Enfin, on procède par des simulations de modèles de comportement 31, 32 modifiés dans le système de simulation 36 à la production de nouveaux modèles de comportement 31, 32 pour la prochaine génération d'installations de fabrication 1. Pour être clair, mentionnons pour finir que, pour une meilleure compréhension de la structure du système pour la commande des installations de fabrication 1, celle-ci et ses éléments constitutifs sont représentés partiellement non à l'échelle et/ou agrandis et/ou réduits. L'objectif à la base des solutions inventives et autonomes peut être trouvé dans la description. Les réalisations individuelles, présentées sur les figures 1, 2 ; 3 ; 4, constituent surtout l'objet de solutions conformes à l'invention et autonomes. Les objectifs et solutions conformes à l'invention et relatives à ce sujet sont mentionnés dans les descriptions détaillées de ces figures. Les exemples de réalisation montrent des variantes de réalisation possibles du système pour la commande de l'installation de fabrication 1, tout en mentionnant ici que l'invention n'est pas limitée aux variantes de réalisation présentées spécialement de celle-ci, mais qu'également diverses combinaisons des variantes de réalisation individuelles entre elles sont possibles et que cette possibilité de variation relève de la compétence du spécialiste travaillant dans ce domaine technique d'après l'enseignement concernant l'action technique suscité par la présente invention. Egalement toutes les variantes de réalisation concevables, qui sont possibles par des combinaisons de détails individuels de la variante de réalisation présentée et décrite, sont donc prises en compte également par l'étendue de la production. Liste des références 1 Installation de fabrication 2 Produit individuel 3 Station d'alimentation 4 Station d'alimentation 5 Station de traitement 6 Station de prélèvement 7 Composant de produit individuel 8 Composant de produit individuel 9 Porte-outil 10 Sens de transport 11 Acteur 12 Stock 13 Entrée de marchandises 14 Sortie de marchandises 15 Commande d'installation 16 Programme de commande 17 Dispositif de saisie des données 18 Capteurs 19 Entrepôt de données 20 Données 21 Données 22 Données 23 Données 24 Données 25 Dispositif d'analyse 26 Terminal de commande 27 Dispositif de traitement de données 28 Programme d'analyse 29 Module d'information 30 Programme de commande 31 Modèle de comportement 32 Modèle de comportement 33 Programme d'analyse 34 Programme d'analyse 35 Programme d'analyse 36 Système de simulation 37 Programme de commande d'analyses 38 Récipient de réserve 39 Transport élevé 40 Chicane 41 Tampon
L'invention concerne un procédé pour commander une installation de fabrication (1) et/ou une installation de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels dans un processus de fabrication contrôlé par un programme de commande (16). L'installation de fabrication (1) se compose d'une ou de plusieurs stations reliées entre elles au plan mécanique et/ou électrique et/ou électronique, par exemple une station d'alimentation (3, 4), une station de traitement (5) et une station de prélèvement (6) et présente une commande d'installation (15), par laquelle le programme de commande (16) est exécuté.Des données, qui sont saisies par des capteurs sur les stations de l'installation de fabrication (1), sont transmises à la commande d'installation (15) et les données du processus de fabrication sont stockées dans un entrepôt de données (19).
1. Procédé pour commander une installation de fabrication (1) et/ou une installation de montage pour la fabrication d'ensembles et/ou de produits individuels (2) dans un processus de fabrication commandé par un programme de commande (16), l'installation de fabrication (1) étant constituée d'une ou plusieurs stations reliées entre elles au plan mécanique et/ou électrique et/ou électronique, par exemple une station d'alimentation (3, 4), une station de traitement (5) et une station de prélèvement (6), et l'installation de fabrication (1) présentant une commande d'installation (15), par laquelle le programme de commande (16) est exécuté, des données, qui sont saisies par des capteurs (18) sur les stations de l'installation de fabrication (1), étant transmises à la commande d'installation (15), caractérisé en ce que les données du processus de fabrication sont mémorisées dans un entrepôt de données (19). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que des données du processus de fabrication, qui sont saisies par d'autres dispositifs de saisie de données, sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que des paramètres actuels ou des réglages actuels de l'installation de fabrication (1) sont stockés dans l'entrepôt de données (19). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données des états de service de l'installation de fabrication (1) sont saisies par un dispositif de saisie de données ou par des capteurs (18) et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'au moins un type de données est contenu dans les données des états de service de l'installation de fabrication, qui est sélectionné dans un groupecomportant des forces appliquées par des acteurs, des chemins parcourus par les acteurs, des températures et un niveau de remplissage des stations d'alimentation (3, 4). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des données et/ou des valeurs mesurées des produits individuels (2) sont saisies et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les données et/ou valeurs mesurées des produits individuels (2) contiennent des grandeurs spécifiques à la qualité du produit individuel (2). 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des données et/ou des valeurs de mesure de composants de produit individuel (7, 8) sont saisies par un dispositif de saisie de données et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins un type de données est inclus dans les données des composants de produit individuel, lequel est sélectionné dans un groupe comprenant le fournisseur, la charge de livraison du matériau, les influences de production chez le client, les valeurs résultant du contrôle d'entrée, la date de fabrication, l'heure de stockage, la modification du processus de fabrication et les modifications d'outils chez le constructeur. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des données de la méthode d'exploitation sont saisies par un dispositif de saisie de données et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'au moins un type de données est inclus dans les données de la méthode d'exploitation, lequel est sélectionné dans un groupe comprenant le type de contrôle des composants de produit individuel, le modèle d'exploitation par équipe, l'arrêt de pause/passage de pause, la rotation des utilisateurs, les cycles denettoyage, la rotation des utilisateurs, les cycles de nettoyage, les cycles de maintenance et le changement d'équipement de la machine. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des données des utilisateurs sont saisies par un dispositif de saisie de données et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'au moins un type de données est inclus dans les données des utilisateurs, lequel est sélectionné dans un groupe comprenant la qualification, la formation, l'expérience, le modèle de comportement, l'âge, le sexe, les facteurs de motivation, le nombre des utilisateurs, le type de combinaison des qualifications d'utilisateurs et les interactions entre des équipes de poste qui se suivent. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données des clients ou du marché sont saisies par un dispositif de données et sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'au moins un type de données est contenu dans les données des clients ou du marché, lequel est sélectionné dans un groupe comprenant l'appel de la grandeur de lot, le niveau de stock chez le client et l'urgence du besoin. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en que, en même temps que les données (24) respectives, l'instant de leur saisie dans l'entrepôt de données (19) est également enregistré. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des 35 données (24) de plusieurs installations de fabrication (1) sont stockées dans l'entrepôt de données (19). 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données (24) stockées dans l'entrepôt de données (19) sont analysées et des paramètres de processus de l'installation de fabrication (1) sont modifiés en tenant compte des résultats de l'analyse. 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données (24) stockées dans l'entrepôt de données (19) sont analysées et le programme de commande (16) de la commande d'installation (15) est modifié en tenant compte des résultats de l'analyse. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que les données (24) stockées dans l'entrepôt de données (19) sont analysées avec un dispositif d'analyse (25) et le programme de commande (16) de la commande d'installation (15) est modifié. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) est formé par une installation de calcul informatisée. 22. Procédé selon la 20 ou 21, caractérisé en ce qu'un programme d'analyse (28) pour l'analyse graphique des données est utilisé dans le dispositif d'analyse (25). 23. Procédé selon la 20 ou 21, caractérisé en ce qu'un programme d'analyse (33) pour l'application d'analyses statistiques est utilisé dans le dispositif d'analyse (25). 24. Procédé selon la 20 ou 21, caractérisé en ce qu'un programme d'analyse (34) pour l'application d'analyses OLAP (On-line-analyticalprocessing) est utilisé dans le dispositif d'analyse (25). 25. Procédé selon la 20 ou 21, caractérisé en ce qu'un programme d'analyse (35) pour l'application d'analyses extraction de données est utilisé dans le dispositif d'analyse (25). 26. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 25, caractérisé en ce qu'un modèle de comportement (31) du processus de fabrication ou un modèle de comportement (32) du produit individuel (2) est généré à partir des résultats des analyses. 27. Procédé selon la 26, caractérisé en ce que les modèles de comportement (31, 32) sont exprimés sous la forme de relations fonctionnelles mathématiques. 28. Procédé selon la 26 ou 27, caractérisé en ce que les modèles de comportement (31, 32) sont exprimés par l'utilisation de logique floue. 29. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisé en ce que les modèles de comportement (31, 32) sont utilisés pour l'établissement d'un programme de commande (30) modifié et le programme de commande (30) modifié est mis en place dans la commande d'installation (15). 30. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisé en ce que les modèles de comportement (31, 32) sont utilisés pour l'établissement de plans de ressources pour l'exploitation de l'installation de fabrication (1). 31. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 30, caractérisé en ce que les analyses de données (24) de l'entrepôt de données (19) sont effectuées de façon automatisée par un programme de commande d'analyses (37) dans le dispositif d'analyse (25). 32. Procédé selon la 31, caractérisé en ce que le programme de commande (30) modifié est fabriqué de façon automatisée par le programme de commande d'analyses (37). 33. Procédé selon l'une quelconque des 29 à 32, caractérisé en ce que les modifications du programme de commande (30) modifié sonteffectuées à l'intérieur de limites prédéfinies manuellement. 34. Procédé selon l'une quelconque des 29 à 32, caractérisé en ce que les limites sont déterminées à partir des résultats des analyses effectuées avec le dispositif d'analyse (25). 35. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 34, caractérisé en ce que, lors de l'analyse, des données (24) provenant d'une période de saisie située pendant la durée de la fabrication d'un produit individuel (2) unique sont utilisées. 36. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 34, caractérisé en ce que, lors de l'analyse, des données (24) provenant d'une période de saisie située pendant la durée du traitement d'une charge de composants de produit individuel (7, 8) sont utilisées. 37. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 34, caractérisé en ce que, lors de l'analyse, des données (24) provenant d'une période de saisie située pendant la durée d'un poste d'exploitation sont utilisées. 38. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 34, caractérisé en ce que, lors de l'analyse, des données (24) provenant d'une période de saisie, qui est supérieure à la durée d'un poste d'exploitation, sont utilisées. 39. Procédé selon l'une quelconque des 29 à 38, caractérisé en ce que le comportement du programme de commande (30) modifié est analysé dans un système de simulation (36) avant qu'il soit mis en place dans la commande d'installation (15). 40. Procédé selon la 39, caractérisé en ce que des résultats de la simulation sont stockés dans l'entrepôt de données (19). 41. Procédé selon la 39 ou 40, caractérisé en ce que les résultats de la simulation sontutilisés dans le système de simulation (36) pour des planifications ou des projets de nouvelles installations de fabrication (1) à construire. 42. Système pour commander une installation de fabrication (1) et/ou installation de montage pour la fabrication d'ensembles ou de produits individuels (2) dans un processus de fabrication contrôlé par un programme de commande (16), l'installation de fabrication (1) se composant d'une ou de plusieurs stations reliées entre elles au plan mécanique et/ou électrique et/ou électronique, par exemple une station d'alimentation (3, 4), une station de traitement (5) et une station de prélèvement (6), et l'installation de fabrication (1) présentant une commande d'installation (15) pour l'exécution du programme de commande (16), et des capteurs (18) pour la saisie de données étant réalisés sur les stations de l'installation de fabrication (1), caractérisé en ce qu'une mémoire formée par un entrepôt de données (19) est prévue pour l'enregistrement des données du processus de fabrication. 43. Système selon la 42, caractérisé en ce que les dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des paramètres ou réglages de l'installation de fabrication (1) à l'entrepôt de données (19). 44. Système selon la 42 ou 43, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données ou des capteurs (18) sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des états de service de l'installation de fabrication (1) à l'entrepôt de données (19). 45. Système selon l'une quelconque des 42 à 44, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données et/ou valeurs mesurées des produits individuels (2) à l'entrepôt de données (19). 46. Système selon l'une quelconque des 42 à 45, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données et/ou valeurs mesurées de composants de produit individuel (7, 8) à l'entrepôt de données (19). 47. Système selon l'une quelconque des 42 à 46, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données de la méthode d'exploitation à l'entrepôt de données (19). 48. Système selon l'une quelconque des 42 à 47, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des utilisateurs à l'entrepôt de données (19). 49. Système selon l'une quelconque des 42 à 48, caractérisé en ce que des dispositifs de saisie de données sont réalisés pour la saisie et la transmission de données des clients ou du marché à l'entrepôt de données (19). 50. Système selon l'une quelconque des 42 à 49, caractérisé en ce que plusieurs installations de fabrication (1) sont incluses. 51. Système selon l'une quelconque des 42 à 50, caractérisé en ce qu'un dispositif d'analyse (25) est réalisé pour l'analyse des données (24) stockées dans l'entrepôt de données (19). 52. Système selon la 51, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) est formé par une installation de calcul informatisée. 53. Système selon la 51 ou 52, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) comprend un programme d'analyse (28) pour l'analyse graphique de données. 54. Système selon la 51 ou 52, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25)comprend un programme d'analyse (33) pour l'application d'analyses statistiques. 55. Système selon la 51 ou 52, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) comprend un programme d'analyse (34) pour l'application d'analyses OLAP (On-line-analytical-processing). 56. Système selon la 51 ou 52, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) comprend un programme d'analyse (37) pour l'application extraction de données. 57. Système selon les 51 à 56, caractérisé en ce que le dispositif d'analyse (25) comprend un programme de commande d'analyses (37) pour l'analyse automatique des données (24) de l'entrepôt de données (19). 58. Système selon les 51 à 57, caractérisé en ce qu'un système de simulation (36) pour l'observation du comportement d'un programme de commande (30) modifié et généré par le dispositif d'analyse (25) est inclus.
G
G05,G06
G05B,G06Q
G05B 19,G06Q 10
G05B 19/418,G06Q 10/00
FR2889898
A1
MELANGEUR DE SIGNAUX ANALOGIQUE ET NUMERIQUE
20,070,223
Domaine de l'invention La présente invention concerne un mélangeur recevant un signal analogique et un signal numérique et fournissant un signal analogique obtenu en mélangeant les signaux analogique et numérique reçus. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente schématiquement un tel mélangeur 10 recevant un signal analogique S11 et un signal numérique S12 correspondant à une suite de messages numériques, comprenant chacun un nombre N de bits, fournis à une fréquence F1. Le mélangeur 10 fournit un signal analogique Sp. Un exemple d'application correspond à un dispositif de karaoké pour lequel le signal numérique S12 correspond à un fond musical et le signal analogique S11 correspond à un signal vocal fourni par un microphone. Le signal analogique Sp correspond alors à la superposition du signal vocal au fond musical, et peut être utilisé pour commander un haut-parleur. Un premier exemple classique de mélangeur réalise la conversion du signal numérique S12 en un signal analogique et effectue la somme du signal analogique obtenu et du signal analogique S11 pour fournir le signal analogique Sp. Pour une application audio, le signal analogique SO peut être destiné à commander un amplificateur de classe D qui attaque une charge, par exemple un haut-parleur. Toutefois, un amplificateur de classe D est généralement conçu pour être commandé par un signal analogique modulé en largeur d'impulsion (ou signal PWM de l'anglais Pulse Width Modulation). Bien qu'un signal modulé en largeur d'impulsions soit un signal à deux états, on considère qu'il s'agit d'un signal analogique dans la mesure où la moyenne d'un tel signal correspond à un signal analogique. Un inconvénient du premier exemple de mélangeur est que, le signal analogique S11 n'étant généralement pas sous la forme d'un signal modulé en largeur d'impulsions, la somme du signal S11 et du signal analogique correspondant à la conversion du signal numérique S12 ne permet pas d'obtenir directement un signal analogique modulé en largeur d'impulsions. La figure 2 représente un second exemple de mélangeur 10 comprenant un convertisseur analogique-numérique 12 recevant le signal analogique Sil et fournissant un signal numérique SO1 correspondant à une succession, à la fréquence F1, de messages numériques comprenant chacun N bits. Le mélangeur 10 comprend un additionneur 14 recevant à une première entrée le signal numérique SOl et à une seconde entrée le signal numérique S12 et fournissant un signal numérique SSum correspondant à une succession, à la fréquence F1, de messages comprenant chacun N bits. Le signal SSum est fourni à un convertisseur numérique-analogique 16 adapté à fournir le signal analogique SO. Le second exemple de mélangeur présente l'avantage que le convertisseur numérique-analogique 16 peut être facilement défini pour que le signal SO soit un signal modulé en largeur d'impulsion qui est alors adapté à commander directement un amplificateur de classe D. Le second exemple de mélangeur 10 est donc particulièrement adapté à une application audio. Le convertisseur analogique-numérique 12 est par exemple un convertisseur E-0 qui comprend un module de conver- lion analogique-numérique (A/N) 18 recevant le signal analogique S11 et fournissant un signal numérique SD1 correspondant à une succession, à une fréquence F2 supérieure à la fréquence F1, de messages comprenant chacun M bits, M étant inférieur à N et par exemple égal à 1. Le signal SD1 est fourni à un module de décimation et de filtrage 20 qui fournit le signal numérique Sol. Dans un tel type de convertisseur 12, le signal SDI est fourni à une fréquence élevée F2 par rapport à la fréquence finale FI pour rejeter le bruit de quantification hors de la bande de fréquence utile, le module de décimation et de filtrage 20 permettant notamment de filtrer ce bruit de quantification et de conserver le signal intact dans la bande de fréquence utile. Le convertisseur numérique-analogique 16 est par exemple du type comprenant un module d'interpolation 22 correspondant à un filtre interpolateur recevant le signal numérique SSum et fournissant un signal ST correspondant à une succession, à une fréquence F3 supérieure à la fréquence FI, de messages comprenant chacun N bits. Le signal ST attaque un module de conversion numérique-analogique (N/A) 24 qui fournit le signal analogique SO, éventuellement sous la forme d'un signal modulé en largeur d'impulsions. Un avantage du second exemple de mélangeur 10 est qu'il peut être quasiment en totalité réalisé par des composants logiques, et peut donc être facilement réalisé sous la forme d'un circuit intégré. En outre, un tel mélangeur est particuliè- rement adapté à la fourniture d'un signal analogique modulé en largeur d'impulsions. Toutefois, un tel mélangeur 10 a une structure relativement complexe puisqu'il comprend le module de décimation et de filtrage 20 qui est, par exemple, constitué de filtres mis en cascade réalisant chacun une moyenne glissante et une division en fréquence. Un tel mélangeur 10 nécessite donc une surface de silicium importante lorsqu'il est réalisé de façon intégrée. Résumé de l'invention La présente invention vise un mélangeur recevant un signal analogique et un signal numérique et fournissant un signal analogique qui soit de conception simple. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un mélangeur susceptible de fournir un signal analogique modulé en largeur d'impulsions. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un mélangeur susceptible d'être réalisé de façon intégrée en ne 10 nécessitant qu'une surface de silicium réduite. Dans ce but, la présente invention prévoit un mélangeur recevant un premier signal analogique et un premier signal numérique, correspondant à une succession, à une première fréquence, de premiers messages comprenant chacun un premier nombre de bits, et fournissant un second signal analogique. Ce mélangeur comprend un convertisseur analogique-numérique du premier signal analogique en un deuxième signal numérique, correspondant à une succession, à une seconde fréquence supérieure à la première fréquence, de deuxièmes messages comprenant chacun un second nombre de bits inférieur au premier nombre de bits; un convertisseur numérique-numérique du deuxième signal numérique en un troisième signal numérique correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de troisièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; un module d'interpolation fournissant, à partir d'une interpolation du premier signal numérique, un quatrième signal numérique correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de quatrièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; un additionneur fournissant un cinquième signal numérique égal à la somme des troisième et quatrième signaux numériques; et un convertisseur numérique-analogique du cinquième signal numérique en ledit second signal analogique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le convertisseur analogique-numérique comprend un modulateur delta-sigma. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le module d'interpolation est un filtre numérique interpolateur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le convertisseur numérique-analogique est adapté à fournir le second signal analogique sous la forme d'un signal modulé en largeur d'impulsions. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le convertisseur numérique-numérique est adapté à recevoir un signal de commande et à faire correspondre à chaque deuxième message du deuxième signal numérique un troisième message du troisième signal numérique en fonction du signal de commande. La présente invention vise aussi un procédé de mélange d'un premier signal analogique et d'un premier signal numérique correspondant à une succession, à une première fréquence, de premiers messages comprenant chacun un premier nombre de bits, pour fournir un second signal analogique, comprenant les étapes consistant à convertir le premier signal analogique en un deuxième signal numérique correspondant à une succession, à une seconde fréquence supérieure à la première fréquence, de deuxièmes messages comprenant chacun un second nombre de bits inférieur au premier nombre de bits; convertir le deuxième signal numérique en un troisième signal numérique correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de troisièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; fournir un quatrième signal numérique correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de quatrièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits par interpolation du premier signal numérique; additionner les troisième et quatrième signaux numériques pour fournir un cinquième signal numérique; et convertir le cinquième signal numérique en ledit second signal analogique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le second signal analogique est un signal modulé en largeur d'impulsions. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 35 l'étape de conversion du deuxième signal numérique en le troisième signal numérique comprend la fourniture, pour chaque deuxième message, d'un troisième message selon une relation qui dépend d'un signal de commande. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation particulier faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1, précédemment décrite, illustre le principe de fonctionnement d'un mélangeur; la figure 2, précédemment décrite, représente un exem- ple classique de réalisation du mélangeur de la figure 1; la figure 3 représente un exemple de réalisation d'un mélangeur selon l'invention; la figure 4 représente un exemple de réalisation plus détaillé d'une partie du mélangeur de la figure 3; et les figures 5 et 6 représentent deux exemples de réalisation plus détaillés d'une autre partie du mélangeur de la figure 3. Description détaillée La présente invention consiste à réaliser un mélangeur du type recevant un signal numérique et un signal analogique et fournissant un signal analogique, dans lequel le mélangeur convertit le signal analogique d'entrée en un signal numérique intermédiaire à une fréquence plus élevée que la fréquence du signal numérique d'entrée. Le signal numérique d'entrée est alors interpolé pour fournir un signal numérique à la fréquence du signal numérique intermédiaire. Par ailleurs, le signal numérique intermédiaire est mis en forme pour être additionné au signal numérique interpolé. Une fois la somme effectuée, le signal numérique obtenu est converti en un signal analogique. Par rapport au mélangeur 10 représenté en figure 2, le mélangeur selon l'invention permet donc d'éviter l'utilisation du module de décimation et de filtrage 20, puisque le module de conversion 10 analogique-numérique 18 fournit directement un signal numérique Si Dà une fréquence élevée. Ceci permet d'obtenir un mélangeur ayant une structure particulièrement simple. La figure 3 représente un exemple de réalisation d'un mélangeur 30 selon l'invention. Par rapport au mélangeur 10 représenté en figure 2, les modules réalisant des fonctions identiques sont indiqués par de mêmes références. Le mélangeur 30 comprend le module de conversion analogiquenumérique 18 recevant le signal analogique S11 et fournissant le signal numé- rique SD1 codé sur M bits à la fréquence F2. Le signal SD1 est fourni à un module de conversion numérique-numérique (N/N) 32 qui fournit un signal numérique S'O1 à la fréquence F2 et codé sur un nombre de bits N, où N est supérieur à M. Le mélangeur 30 comprend un module d'interpolation 34 qui correspond à un filtre interpolateur recevant le signal numérique S12 et fournissant un signal numérique SO2 codé sur N bits à la fréquence F2. Ce filtre interpolateur peut être un filtre à réponse impulsionnelle finie ou infinie. Le module d'interpolation 34 et le module de conversion analogique-numérique 18 sont déterminés de façon à fournir deux signaux numériques SO2 et SD1 à la même fréquence F2. Les signaux numériques S'O1 et S02, codés sur le même nombre N de bits sont fournis aux entrées de l'additionneur 14 qui fournit un signal numérique SIN codé sur N bits à la fréquence F2. Le mélangeur 30 comprend le module de conversion numérique-analogique 24 qui reçoit le signal numérique SIN et fournit le signal analogique S0. Le module de conversion numérique-numérique 32 fournit donc, pour chaque message numérique reçu du signal SDI codé sur M bits, un message numérique du signal S'O1 codé sur N bits où N est supérieur à M. Une telle conversion peut être définie de manière déterminée par une table de correspondance prémémorisée qui attribue, à chaque message de M bits, un message de N bits, ou être peut définie de façon programmable. Dans ce dernier cas, le module de conversion numérique-numérique 32 reçoit un signal de commande, non représenté, permettant de modifier les règles de mise en correspondance entre les messages de M bits du signal Si Det les messages associés de N bits du signal S'01. Modifier les règles de mise en correspondance revient alors à appliquer un gain d'amplification réglable au signal analogique Sil. La figure 4 représente un exemple de réalisation du module de conversion 18 du type E-o qui fournit le signal numérique SDI codé sur un nombre M de bits égal à 1. Le module 18 comprend un soustracteur 36 dont l'entrée positive (+) reçoit le signal S11 et qui fournit un signal E à un intégrateur 38. L'intégrateur 38 attaque un quantificateur 40 qui fournit un signal binaire SDI à la fréquence F2 d'un signal de commande COM. Le signal SDI binaire est converti en un signal analogique par un convertisseur numérique-analogique 42 qui attaque l'entrée négative (-) du soustracteur 36. La figure 5 représente un exemple de réalisation du module de conversion numérique-analogique 24 adapté à la fourniture d'un signal analogique SO sous la forme d'un signal modulé en largeur d'impulsions. Le module de conversion 24 comprend un module de conversion PCM 46, également appelé modulateur E-0 (correspondant à l'expression anglaise Noise Shaper) qui reçoit à une première entrée, le signal SIN et qui fournit, à la fréquence F2, un signal numérique SpCM modulé en hauteur d'impulsions à un module de conversion PWM 48 qui fournit le signal SO modulé en largeur d'impulsions. Le signal Spcm est un signal numérique correspondant à une succession, à la fréquence F2, de messages codés sur K (par exemple 3 ou 4) bits, et permettant de coder K+1 états. Le signal Spcm est également fourni par une boucle de retour 50 à une seconde entrée du module de conversion PCM 46. Le module de conversion PWM 48 est commandé par un signal de commande CLK à partir duquel est fourni le signal SO. Le signal SO est un signal à deux états haut et bas tel qu'au cours d'un cycle dont la durée T est égale à l'inverse de la fréquence F2, la durée du signal SO à l'état haut dépend du signal SpCM reçu par le module de conversion PWM 48. La durée minimale pendant laquelle le signal SO peut être à l'état haut ou à l'état bas pendant un cycle caractérise la résolution du module de conversion PWM 48 et est égale à T divisée par K de façon que le signal Sp puisse coder les K+1 états que peut prendre le signal SpCM. Pour atteindre une telle résolution, il faut que le signal de commande CLK ait une fréquence égale à K fois la fréquence F2. La figure 6 représente un autre exemple de réalisation du module de conversion 24 adapté à la fourniture d'un signal Sp modulé en largeur d'impulsions. Par rapport à l'exemple de réalisation représenté en figure 5, le module de conversion PCM 46 reçoit, dans le présent exemple de réalisation, directement le signal Sp par la boucle de retour 50. Ceci permet une prise en compte directe, par le module de conversion PCM 46, des perturbations introduites par le module de conversion PWM 48. Le module de conversion PCM 46 fournit un signal modulé en hauteur d'impulsion S'pCM à la fréquence F2 à un décimateur 52 qui réalise une opération de décimation d'un facteur K, par exemple en sélectionnant un échantillon du signal SpCM' tous les K échantillons et qui fournit le signal SpCM à une fréquence F3 égale à la fréquence F2 divisée par le facteur K au module de conversion PWM 48. Comme le signal Sp est un signal à deux états fourni de façon cyclique à la fréquence F3 et qui peut occuper un même état pendant une durée minimale égale à l'inverse de la fréquence F2, il peut être directement mis sous la forme d'un signal numérique transmis à la fréquence F2 ayant le même nombre de bits que le signal S'IN de façon à être utilisable par le module de conversion PCM 46. A la différence du convertisseur 10 représenté en figure 1, le module de conversion PWM 48 fonctionne, dans le présent exemple, avec un signal de commande CLK' à la fréquence F2. La présente invention présente de nombreux avantages: - elle permet la réalisation d'un mélangeur recevant un signal analogique et un signal numérique et fournissant un signal numérique qui a une structure particulièrement simple; - le mélangeur selon la présente invention peut être réalisé quasiment en totalité par des composants logiques et peut donc être facilement réalisé par un circuit intégré nécessitant une surface de silicium réduite; - le mélangeur selon la présente invention permet d'obtenir directement un signal analogique modulé en largeur d'impulsions qui peut être utilisé pour la commande d'un amplificateur de classe D et se prête donc particulièrement à des applications audio dans lesquelles des amplificateurs de classe D sont généralement utilisés pour la commande de haut-parleurs; - le convertisseur numérique/numérique permet de réaliser un réglage de gain simplifié du signal analogique converti. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les structures du module de conversion analogique-numérique 18 et du module de conversion numérique-analogique 24 peuvent être différentes des structures décrites précédemment. 2889898 11
Selon l'invention un mélangeur (30), recevant un premier signal analogique (SI1) et un premier signal numérique (SI2), correspondant à une succession, à une première fréquence, de premiers messages comprenant chacun un premier nombre de bits, et fournissant un second signal analogique (SO), comprend un convertisseur analogique-numérique (18) du premier signal analogique en un deuxième signal numérique (SD1), correspondant à une succession, à une seconde fréquence supérieure à la première, de deuxièmes messages ayant un second nombre de bits inférieur au premier ; un convertisseur numérique-numérique (32) du deuxième signal numérique en un troisième (S'O1) correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de troisièmes messages ayant le premier nombre de bits ; un module d'interpolation (34) fournissant un quatrième signal numérique (SO2) correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de quatrièmes messages ayant le premier nombre de bits ; un additionneur (14) fournissant la somme (SIN) des troisième et quatrième signaux numériques ; et un convertisseur numérique-analogique de sortie (24).
1. Mélangeur (30) recevant un premier signal analogique (S11) et un premier signal numérique (SI2), correspondant à une succession, à une première fréquence, de premiers messages comprenant chacun un premier nombre de bits, et fournissant un second signal analogique (S0), caractérisé en ce qu'il comprend: un convertisseur analogique-numérique (18) du premier signal analogique en un deuxième signal numérique (SD1), correspondant à une succession, à une seconde fréquence supérieure à la première fréquence, de deuxièmes messages comprenant chacun un second nombre de bits inférieur au premier nombre de bits; un convertisseur numérique-numérique (32) du deuxième signal numérique en un troisième signal numérique (S'O1) correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de troisièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; un module d'interpolation (34) fournissant, à partir d'une interpolation du premier signal numérique, un quatrième signal numérique (SO2) correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de quatrièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; un additionneur (14) fournissant un cinquième signal numérique (SIN) égal à la somme des troisième et quatrième signaux numériques; et un convertisseur numérique-analogique (24) du cinquième signal numérique en ledit second signal analogique. 2. Mélangeur selon la 1, dans lequel le convertisseur analogique-numérique (18) comprend un modulateur delta-sigma. 3. Mélangeur selon la 1, dans lequel le 30 module d'interpolation (34) est un filtre numérique interpolateur. 4. Mélangeur selon la 1, dans lequel le convertisseur numérique-analogique (24) est adapté à fournir le second signal analogique (SO) sous la forme d'un signal modulé en largeur d'impulsions. 5. Mélangeur selon la 1, dans lequel le convertisseur numérique-numérique (32) est adapté à recevoir un signal de commande et à faire correspondre à chaque deuxième message du deuxième signal numérique (SD1) un troisième message du troisième signal numérique (SOl) en fonction du signal de commande. 6. Procédé de mélange d'un premier signal analogique (S11) et d'un premier signal numérique (SI2) correspondant à une succession, à une première fréquence, de premiers messages comprenant chacun un premier nombre de bits, pour fournir un second signal analogique (SO), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: convertir le premier signal analogique en un deuxième signal numérique (SD1) correspondant à une succession, à une seconde fréquence supérieure à la première fréquence, de deuxièmes messages comprenant chacun un second nombre de bits inférieur au premier nombre de bits; convertir le deuxième signal numérique en un troisième signal numérique (S'O1) correspondant à une succession, à la seconde fréquence, de troisièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits; fournir un quatrième signal numérique (SO2) correspon-dant à une succession, à la seconde fréquence, de quatrièmes messages comprenant chacun le premier nombre de bits par interpolation du premier signal numérique; additionner les troisième et quatrième signaux numériques pour fournir un cinquième signal numérique (SIN) ; et convertir le cinquième signal numérique en ledit second signal analogique. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le second signal analogique (SO) est un signal modulé en largeur d'impulsions. 8. Procédé selon la 6, dans lequel l'étape de conversion du deuxième signal numérique (SD1) en le troisième signal numérique (Sol) comprend la fourniture, pour chaque deuxième message, d'un troisième message selon une rela- tion qui dépend d'un signal de commande.
H
H03
H03M
H03M 3,H03M 1
H03M 3/02,H03M 1/00
FR2898337
A1
ARCHITECTURE DE DISTRIBUTION DE PUISSANCE POUR ACTIONNEMENTS EN SEQUENCE D'ELEMENTS MOBILES D'UN AERONEF
20,070,914
L'invention concerne une architecture de distribution de puissance électrique particulièrement adaptée pour actionner en séquence des éléments mobiles d'un aéronef tels que des portes, des atterrisseurs ou des élé- ments hypersustentateurs. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les éléments mobiles sont actionnés par des organes moteurs comportant un ou plusieurs actionneurs électromécaniques, qui comportent chacun au moins un moteur électrique. Il est connu d'associer à chaque actionneur électromécanique une électronique de puissance comportant un onduleur qui reçoit de la puissance électrique d'au moins un générateur de puissance électrique de l'aéronef et qui calibre cette puissance pour la fournir à l'actionneur électromécanique. L'électronique de puissance est soit intégrée dans l'actionneur électromécanique, soit disposée sur l'aéronef à proximité de l'actionneur électromécanique associé. La présence d'électroniques de puissance dédiées pour chacun des actionneurs électromécaniques engendre une masse importante. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet une architecture de dis- tribution de puissance plus légère que les architectures connues, exploitant le fait que certains des éléments mobiles sont actionnés en séquence. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose une architecture de distribution de puissance électrique spécialement adaptée pour actionner en séquence des éléments mobiles d'un aéronef tels que des portes, des atterrisseurs ou des éléments hypersustentateurs, lesdits éléments mobiles étant actionnés par des actionneurs électromécaniques alimentés en séquence à partir d'une puissance électrique fournie par au moins un bus de puissance électrique de l'aéronef. Selon l'invention, l'architecture comporte au moins un organe de distribution de puissance comportant . - des moyens de calibration pour calibrer la puissance électrique provenant du bus de puissance de l'aéronef; - et des moyens de commutation pour diriger sélectivement la puissance calibrée vers :L'un ou l'autre des actionneurs électromécaniques. On a en effet constaté que beaucoup d'éléments mobiles d'un aéronef sont en général actionnés en séquence. A un instant donné, seul l'actionneur électromécanique associé à l'élément mobile actionné nécessite donc de la puissance électrique. En mutualisant la distribution de puissance pour des éléments ne fonctionnant qu'en séquence, il est ainsi possible de se contenter d'un organe de distribution de puissance commun remplaçant une pluralité d'électroniques de puissance, ce qui permet un gain de masse important. De préférence, les moyens de calibration comportent un onduleur associé à des moyens de son pilotage. Dans un mode d'exécution, l'architecture comporte au moins deux organes de distribution de puissance, l'un au moins des éléments mobiles étant actionné par deux actionneurs qui sont chacun reliés à l'un des organes de distribution de puissance. En particulier, les deux organes de distribution de puissance sont alimentés par des bus de puissance distincts. Dans un autre mode d'exécution, l'architecture comporte au moins deux organes de distribution de puis- sance, l'un au moins des éléments mobiles étant actionné par un seul actionneur agencé pour fonctionner soit avec l'un ou l'autre des organes de distribution de puissance, soit avec les deux simultanément. En particulier les deux organes de distribution de puissance sont alimentés par des bus de puissance distincts et/ou sont regroupés à proximité du ou des actionneurs reliés à ces deux organes de distribution. Dans encore un autre mode d'exécution, l'architecture comporte trois groupements de deux organes de distribution de puissance, tels que: - l'un des groupements est disposé à proximité d'un atterrisseur principal pour alimenter les action- peurs associés à cet atterrisseur principal et éventuel- lement d'autres actionneurs; - l'un des groupements est disposé à proximité d'un autre atterrisseur principal pour alimenter les actionneurs associés à cet autre atterrisseur principal et éventuellement d'autres actionneurs; - l'un des groupements est disposé à proximité d'un atterrisseur auxiliaire pour alimenter les actionneurs associés à cet atterrisseur auxiliaire et éventuellement d'autres actionneurs. On pourra alors prévoir que les organes de distribution de puissance de l'un au moins des groupements disposés à proximité d'un atterrisseur principal est agencé pour alimenter un ou des actionneurs électromécaniques d'un système hypersustentateur équipant l'aéronef. En particulier, le système hypersustentateur comporte au moins deux actionneurs électromécaniques, l'un des actionneurs électromécaniques étant associé à l'un des organes de distribution de puissance de l'un des groupements disposés à proximité de l'un des atterrisseurs principaux, tandis que l'autre des actionneurs électromécaniques est associé à l'un des organes de distribution de puissance de l'autre des groupements disposés à proximité de l'un des atterrisseurs principaux, les deux organes de distribution de puissance concernés étant alimen- tés par des bus de puissance distincts. On pourra aussi prévoir que le groupement d'organes de distribution de puissance disposé à proximité de l'atterrisseur auxiliaire est agencé pour alimenter éga- lement un actionneur électromécanique de porte cargo. Avantageusement enfin, l'architecture comporte plusieurs organes de distribution de puissance tous identiques. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un aéronef ; - la figure 2 est une vue schématique d'une architecture de puissance selon l'invention appliquée à l'aéronef de la figure 1; - les figures 3A à 3D sont des schémas de principe d'actionneurs redondés utilisables avec l'architec- ture de puissance selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'invention est ici décrite en application à un aéronef commercial ou mili- taire de transport. L'aéronef comporte divers systèmes à éléments mobiles, dont: - un train d'atterrissage composé d'un atterrisseur principal gauche 100, d'un atterrisseur principal droit 200 et d'un atterrisseur auxiliaire 300; - des dispositifs hypersustentateurs sous la forme de becs 400 et de volets 500; - une porte cargo 600. Comme cela est visible à la figure 2, l'atterrisseur principal gauche 100 se décompose en : - l'atterrisseur 101 proprement dit, formant un 35 élément qui est mobile entre une position rétractée et une position déployée illustrée ici, et manœuvré par un actionneur électromécanique de relevage 105; - un crochet de verrouillage 106 qui est mobile entre une position d'accrochage de l'atterrisseur en po- sition rétractée et une position de libération, et manoeuvré par un actionneur électromécanique interne (non visible); - une porte de soute 107 formant un élément qui est mobile entre une position fermée et une position ou- verte, et manoeuvrée par un actionneur électromécanique 108; De même, l'atterrisseur principal droit 200 se décompose en : - l'atterrisseur 201 proprement dit, formant un élément qui est mobile entre une position rétractée et une position déployée illustrée ici, et manœuvré par un actionneur électromécanique de relevage 205; - un crochet de verrouillage 206 qui est mobile entre une position d'accrochage de l'atterrisseur en po- sition rétractée et une position de libération, et manoeuvré par un actionneur électromécanique interne (non visible); - une porte de soute 207 formant un élément qui est mobile entre une position fermée et une position ou-verte, et manoeuvrée par un actionneur électromécanique 208. Quant à l'atterrisseur auxiliaire 300, il se compose en: - l'atterrisseur auxiliaire 301 proprement dit, formant un élément qui est mobile entre une position ré-tractée et une position déployée illustrée ici, et manoeuvré par un actionneur électromécanique de relevage 305; - un crochet de verrouillage 306 qui est mobile entre une position d'accrochage de l'atterrisseur en po- sition rétractée et une position de libération, et ma- noeuvré par un actionneur électromécanique interne (non visible) ; -une porte de soute 307 formant un élément qui est mobile entre une position fermée et une position ou- verte, et manoeuvrée par un actionneur électromécanique 308; - un organe d'orientation des roues de l'atterrisseur auxiliaire qui comporte un actionneur électromécanique 309. Quant aux volets 400, ils sont mobiles entre une position rentrée et plusieurs positions déployées et sont actionnés par un actionneur électromécanique gauche 401 et un actionneur électromécanique droit 402, les deux actionneurs électromécaniques agissant sur les volets 400 via un arbre de transmission 403. De même, les becs 500 sont mobiles entre une position rentrée et une position déployée et sont actionnés par un actionneur électromécanique gauche 501 et un actionneur électromécanique droit 502, les deux actionneurs électromécaniques agissant sur les becs 500 via un arbre de transmission 503. Enfin, la porte cargo 600 est mobile entre une position fermée et une position ouverte illustrée ici et est actionnée par un actionneur électromécanique 601. Il est possible de faire les constatations sui- vantes: - l'actionneur électromécanique gauche 401 des volets 400 et l'actionneur électromécanique gauche 501 des becs 500 se trouvent physiquement à proximité de l'atterrisseur principal gauche 100 et des actionneurs électromécaniques associés; - l'actionneur électromécanique droit 402 des vo-lets 400 et l'actionneur électromécanique droit 502 des becs 500 se trouvent physiquement à proximité de l'atter- risseur principal droit 200 et des actionneurs électromé- caniques associés; - enfin, l'actionneur électromécanique 601 de la porte cargo 600 se trouve physiquement à proximité de l'atterrisseur auxiliaire 300 et des actionneurs électro-5 mécaniques associés. Dans chacun des groupements ainsi mis en évidence, on constate que les actionneurs électromécaniques travaillent en séquence, et non simultanément. Pour illustrer ce fait, il est utile de détailler 10 l'exemple d'un atterrissage de l'aéronef. Lors d'un atterrissage, on commence par sortir un cran de volets 400, puis on ouvre les portes de soute 107,207,307 des atterrisseurs, puis on sort les atterrisseurs proprement dits 101,201,301, puis on sort les volets 400 jusqu'au dernier 15 cran, puis on sort les becs 500. Après atterrissage, on actionne la commande d'orientation 309, et à l'arrêt de l'aéronef, on rentre les becs 500, puis les volets 400. Enfin, on ouvre la porte cargo 600. Ainsi, aucun des actionneurs électromécaniques 20 n'a travaillé simultanément, si ce n'est, bien naturelle-ment, les deux actionneurs électromécaniques 401 et 402 des volets 400, et les deux actionneurs électromécaniques 501 et 502 des becs 500. Selon encore une autre constatation, tous les actionneurs électromécaniques précités ont la même puissance, typiquement de l'ordre de quelques kilowatts sur un aéronef commercial. Par ailleurs, tous les systèmes concernés ont des criticités similaires. Tous ces systèmes, bien qu'importants pour l'exploitation, ne sont pas 30 considérés comme critiques. Un aéronef peut atterrir sans becs ou sans volets, et si le système de déploiement de l'atterrisseur venait à défaillir, il existe des procédures de sortie secours, notamment par gravité. L'invention vise à exploiter judicieusement l'ac-35 tionnement en séquence, les regroupements physiques pré- cités, et la similarité des puissances et des criticités des actionneurs électromécaniques ainsi regroupés, pour simplifier la distribution de la puissance électrique aux actionneurs électromécaniques. Selon l'invention, l'aéronef est équipé de six organes de distribution de puissance, respectivement 710, 720, 730,740, 750 et 760. Chacun des organes de distribution de puissance comporte un moyen de calibration de puissance sous la forme d'un onduleur piloté, respective- ment 711,721,731,741,751,761, ledit onduleur piloté ser- vant à calibrer la puissance électrique provenant de l'un des bus de puissance PW1 ou PW2 de l'aéronef. Chacun des organes de distribution de puissance comporte un commutateur, respectivement 712,722,732,742,752,762 pour en- voyer la puissance calibrée vers l'un ou l'autre des actionneurs. Les organes de distribution de puissance sont regroupés physiquement par deux, à savoir un premier groupement composé des organes de distribution de puissance 710/720 qui est disposé à proximité de l'atterrisseur principal gauche 100,un deuxième groupement composé des organes de distribution de puissance 730/740 qui est dis-posé à proximité de l'atterrisseur principal droit 200, et enfin un troisième groupement composé des organes de distribution de puissance 750/760 qui est disposé à proximité de l'atterrisseur auxiliaire 300. Les liaisons de puissance entre les organes de distribution de puissance et les actionneurs sont figurées sur la figure 2 soit en traits continus épais, soit en traits pointillés épais. Plus précisément, l'organe de distribution de puissance 710, alimenté par le bus de puissance PW1, est relié - à l'actionneur électromécanique 108 de la porte de soute 107 ; 9 - à l'actionneur électromécanique 105 de l'atterrisseur gauche 101 ; - à l'actionneur électromécanique du crochet 106; et - à l'actionneur électromécanique gauche 401 des volets 400. Un commutateur 712 associé envoie la puissance électrique calibrée par l'onduleur associé sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 710, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simultanément. L'organe de distribution de puissance 720, ali- menté par le bus de puissance PW2, est relié : - à l'actionneur électromécanique 108 de la porte de soute 107 ; - à l'actionneur électromécanique 105 de l'atterrisseur gauche 101; - à l'actionneur électromécanique du crochet 106 ; et - à l'actionneur électromécanique gauche 501 des becs 500. Un commutateur 722 associé envoie la puissance électrique calibrée par l'onduleur associé sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 720, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simulta- nément. De la même façon, l'organe de distribution de puissance 730, alimenté par le bus de puissance PWl, est relié: - à l'actionneur électromécanique 208 de la porte 35 de soute 207 ; - à l'actionneur électromécanique 205 de l'atterrisseur droit 201; - à l'actionneur électromécanique du crochet 206; et - à l'actionneur électromécanique droit 502 des becs 500. Un commutateur 732 associé envoie la puissance électrique calibrée par les onduleurs sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 730, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simultanément. L'organe de distribution de puissance 740, ali- menté par le bus de puissance PW2, est relié: - à l'actionneur électromécanique 208 de la porte de soute 207; - à l'actionneur électromécanique 205 de l'atterrisseur droit 201; - à l'actionneur électromécanique du crochet 206; et - à l'actionneur électromécanique droit 402 des volets 400. Un commutateur 742 associé envoie la puissance électrique calibrée par l'onduleur associé sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 740, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simulta- nément. Enfin, l'organe de distribution de puissance 750, alimenté par le bus de puissance PWl, est relié: - à l'actionneur électromécanique 308 de la porte de soute 307; - à l'actionneur électromécanique 305 de l'atter- risseur auxiliaire 301; - à l'actionneur électromécanique du crochet 306; et aussi - à l'actionneur électromécanique 601 de la porte cargo 600. Un commutateur 752 associé envoie la puissance électrique calibrée par l'onduleur associé sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 750, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simultanément. Quant à l'organe de distribution de puissance 760, alimenté par le bus de puissance PW2, il est relié: - à l'actionneur électromécanique 308 de la porte de soute 307 ; - à l'actionneur électromécanique 305 de l'atterrisseur auxiliaire 301 ; - à l'actionneur électromécanique du crochet 306 ; et aussi - à l'actionneur électromécanique 601 de la porte cargo 600. Un commutateur 762 associé envoie la puissance électrique calibrée par l'onduleur associé sélectivement à l'un des actionneurs électromécaniques cités ci-dessus. En effet, dans la liste des actionneurs électromécaniques reliés à l'organe de distribution de puissance 760, aucun des actionneurs électromécaniques ne fonctionne simultanément. Parmi tous les actionneurs électromécaniques pré-cités, on peut distinguer deux catégories : - les actionneurs qui ne sont reliés qu'à un seul organe de distribution de puissance, c'est-à-dire les actionneurs de volets 401,402 et les actionneurs de becs 501,502 ; et 12 - les actionneurs reliés à deux organes de distribution de puissance, c'est-à-dire tous les autres actionneurs. On remarquera que les actionneurs électromécani- ques de la première catégorie travaillent en parallèle, et fonctionnent donc simultanément, mais sont chacun reliés à un organe de distribution de puissance recevant sa puissance d'un bus d'alimentation distinct. Par exemple, concernant les volets 400, l'actionneur électromécanique 401 est associé à l'organe de distribution de puissance 710 qui est relié au bus de puissance PW1, tandis que l'actionneur électromécanique 402 est associé à l'organe de distribution de puissance 740 qui est relié au bus de puissance PW2. Ainsi, si l'un des bus de puissance, ou l'un des organes de distribution de puissance, ou encore l'un des actionneurs électromécaniques tombe en panne, il reste possible d'actionner les volets avec l'actionneur qui reste alimenté. Une simple panne ne suffit donc pas à perdre la commande d'actionnement des volets 400. De pré- férence, chacun des actionneurs 401,402 sera dimensionné pour fournir la moitié de la puissance nécessaire pour actionner l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. De même, concernant les becs 500, l'actionneur électromécanique 501 est associé à l'organe de distribution de puissance 720 qui est relié au bus de puissance PW2, tandis que l'actionneur électromécanique 502 est associé à l'organe de distribution de puissance 730 qui est relié au bus de puissance PW1. Ainsi, si l'un des bus de puissance, ou l'un des organes de distribution de puissance, ou encore l'un des actionneurs tombe en panne, il reste possible d'actionner les becs avec l'actionneur qui reste alimenté. Un simple panne ne suffit donc pas à perdre la commande d'actionnement des becs 500. De préfé- rence, chacun des actionneurs 501,502 sera dimensionné 13 pour fournir la moitié de la puissance nécessaire pour actionner l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. Quant aux actionneurs électromécaniques de la deuxième catégorie, ils sont selon l'invention pourvus de moyens de redondance, comme illustré sur les figures 3A à 3D. A la figure 3A, l'actionneur électromécanique est pourvu d'un seul bobinage 800 alimenté au moyen d'un com- mutateur 801 par l'un ou par l'autre des organes de puissance associés. Le bobinage de l'actionneur électromécanique est donc dimensionné pour fournir la puissance nécessaire à l'actionnement de l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. A la figure 3B, l'actionneur électromécanique comporte deux bobinages 802 et 803 coopérant avec un même stator 804 , chacun des bobinages étant alimenté par l'un des organes de distribution de puissance. Les deux bobinages fonctionnent en parallèle, de sorte que chacun des bobinages est dimensionné pour fournir la moitié de la puissance nécessaire à l'actionnement de l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. A la figure 3C, l'actionneur électromécanique comporte deux bobinages 805 et 806 qui coopèrent respec- tivement avec ces stators distincts 807 et 808, chacun des bobinages étant alimenté par l'un des organes de distribution de puissance. Les deux bobinages fonctionnent en parallèle, de sorte que chacun des bobinages est dimensionné pour fournir la moitié de la puissance néces- saire à l'actionnement de l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. Enfin, à la figure 3D, l'actionneur électromécanique comporte deux moteurs 810 et 811 comportant des bobinages alimentés respectivement par l'un ou l'autre des organes de distribution de puissance, lesdits moteurs étant associés par un organe de couplage 812 et possédant respectivement des freins 813 et 814, ce qui permet de doser la part de puissance fournie par l'un ou l'autre des moteurs sur l'arbre de sortie de l'actionneur. Les deux moteurs fonctionnent en parallèle, de sorte que chacun des moteurs est dimensionné pour fournir la moitié de la puissance nécessaire à l'actionnement de l'élément mobile associé selon la performance spécifiée. Dans les différentes configurations illustrées à aux figures 3A à 3D, il est donc possible, si l'un des organes de puissance ou l'un des bus de puissance venait à défaillir, de continuer à actionner l'élément mobile associé. Dans le cas de l'actionneur électromécanique il-lustré à la figure 3A, l'actionnement se ferait avec la même puissance, tandis que dans le cas des actionneurs électromécaniques illustrés aux figures 3B à 3D, l'actionnement se ferait avec une puissance diminuée. Ainsi, bien que pour les actionneurs électromécaniques de la deuxième catégorie l'actionnement de l'élément mobile as- socié soit assuré par un seul actionneur, ce dernier comporte une structure qui permet néanmoins de continuer à assurer l'actionnement de l'élément mobile même en cas de défaillance d'un bus de puissance ou d'un organe de distribution de puissance. La redondance est ainsi assurée de façon interne à l'actionneur électromécanique. Dans l'architecture de puissance proposée ici, tous les actionneurs électromécaniques sent donc redondés, soit de façon interne comme les actionneurs électromécaniques de la deuxième catégorie, soit par dédouble- ment comme c'est le cas pour les actionneurs de la première catégorie. Dans les deux cas, la perte d'un bus de puissance ou de l'un des organes de distribution de puissance ne suffit pas pour empêcher l'actionnement de l'élément mobile associé. Ainsi, au lieu d'équiper chacun des actionneurs électromécaniques avec un onduleur et son électronique de pilotage, l'invention vise à mutualiser la distribution de puissance en proposant un organe de distribution de puissance commun pour un certain nombre d'actionneurs électromécaniques qui travaillent en séquence, l'organe de distribution de puissance étant équipé d'un commutateur pour diriger la puissance vers le ou les actionneurs électromécaniques nécessitant d'être alimentés. Une telle disposition permet de diminuer le nombre d'onduleurs, même si, pour des questions de disponibilité, les ondu- leurs ont été ici dédoublés. L'invention est particulièrement intéressante lorsque l'on mutualise la distribution de puissance d'actionneurs électromécaniques ayant des puissances similai- res, ce qui est le cas dans l'exemple présentement illustré. Cette disposition permet de concevoir des organes de distribution de puissance capables de délivrer une puissance nominale qui est compatible avec la puissance du plus important des actionneurs électromécaniques mutuali- sés, mais qui reste encore raisonnable par rapport à la puissance du plus faible des actionneurs électromécaniques mutualisés. Il est à noter que cette mutualisation de la distribution de puissance pour des systèmes aussi divers que des portes, des atterrisseurs ou des systèmes hypersustentateurs va à l'encontre des pratiques habituelles en aéronautique où l'on a l'habitude de considérer lesdits systèmes de façon complètement séparée (par exemple les atterrisseurs ressortent du chapitre 32 de la classifica- tion de l'Air Transport Association, alors que les systèmes hypersustentateurs ressortent du chapitre 27), et d'en confier la maîtrise d'oeuvre à des équipementiers distincts, dont chacun est spécialiste de l'un des systèmes. Ce n'est. qu'en cas de défaillance des deux ondu- leurs que l'on perd toute possibilité d'actionnement des éléments mobiles par les actionneurs électromécaniques alimentés par l'organe de distribution de puissance dé-faillant, ce qui est extrêmement improbable. En outre, comme déjà indiqué, les atterrisseurs sont pourvus de moyens de sortie secours (par exemple par gravité) ne faisant pas appel à un tel actionnement. On remarquera encore que tous les systèmes précités à éléments mobiles, à l'exception du système d'orien- tation des roues de l'atterrisseur auxiliaire 300, sont du type à asservissement en tout ou rien, avec arrêt en position d'arrivée, par exemple au moyen d'un ou plu-sieurs capteurs de fin de course. Concernant l'actionneur électromécanique d'orientation 309, il est le seul de tous les actionneurs électromécaniques mentionnés à ne pas être du type à asservissement en tout ou rien, car il est du type à asservissement continu en position. Pour gérer ces deux types d'asservissement, il suffit de prévoir dans le ou les organes de distribution de puissance concernés des moyens de pilotage de l'onduleur pour doser la puissance au niveau requis, soit à un niveau constant pour les asservissements en tout ou rien, soit à un niveau continûment variable pour les asservissements continus. De préférence, on prévoira des organes de distribution de puissance identiques, donc tous équipés de moyens de pilotage de l'onduleur, ce qui diminue le coût de l'architecture de puissance et en simplifie considérablement sa maintenance. Ainsi, même si l'un des organes de distribution de puissance n'est relié qu'à des actionneurs asservis en tout ou rien, l'organe de pilotage de l'onduleur associé permettra de délivrer à chacun des actionneurs une puissance certes constante, mais d'un ni-veau finement adapté à chacun des actionneurs, ce qui est générateur d'économie d'énergie. 17 L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait prévu des groupements de deux organes de distribution de puissance qui fonctionnent simultanément, on pourra prévoir deux onduleurs ayant chacun une puissance unitaire égale à la puissance nominale, de sorte qu'à un instant donné, l'un seul des deux onduleurs fonctionne, l'autre onduleur n'intervenant que pour prendre le relais du premier onduleur en cas par exemple de défaillance. En variante, on pourra se contenter d'un seul organe de distribution de puissance si la perte du seul on- duleur reste acceptable du point de vue de la disponibilité de l'aéronef, ou au contraire, prévoir des groupements deplus de deux organes de distribution de puissance. Bien que l'aéronef illustré comporte trois grou- pements de deux organes de distribution de puissance, ce qui permet de positionner lesdits organes de distribution de puissance au plus près des actionneurs électromécaniques associés, on pourra disposer un nombre quelconque d'organes de distribution de puissance, en fonction des actionneurs électromécaniques à alimenter. A la limite, l'aéronef pourrait ne comporter qu'un seul organe de distribution de puissance, adapté à alimenter tous les actionneurs électromécaniques concernés. Enfin, bien que les systèmes concernés par la mu- tualisation des organes de puissance des actionneurs électromécaniques soient ici les atterrisseurs, les systèmes hypersustentateurs, et les éventuelles portes car-go, on pourra bien sûr englober d'autres systèmes, de préférence de puissance et de criticité similaires, comme par exemple les reverses des moteurs
L'invention concerne une architecture de distribution de puissance électrique spécialement adaptée pour actionner en séquence des éléments mobiles d'un aéronef tels que des portes, des atterrisseurs ou des éléments hypersustentateurs, lesdits éléments mobiles étant actionnés par des actionneurs électromécaniques alimentés en séquence à partir d'une puissance électrique fournie par au moins un bus de puissance électrique de l'aéronef.Selon 1.'invention, l'architecture comporte au moins un organe de distribution de puissance (710, 720, ... 760) comportant:- des moyens de calibration (711, 721,... 761) pour calibrer la puissance électrique provenant du bus de puissance de l'aéronef;- et des moyens de commutation (712, 722, ... 762) pour diriger sélectivement la puissance calibrée vers l'un ou l'autre des actionneurs électromécaniques.
1. Architecture de distribution de puissance électrique spécialement adaptée pour actionner en sé- quence des éléments mobiles (101 ; 201 ; 301 ; 107 ; 207 ; 307 ; 400 ; 500 ; 600) d'un aéronef tels que des portes, des atterrisseurs ou des éléments hypersustentateurs, lesdits éléments mobiles étant actionnés par des actionneurs électromécaniques (105,108 ; 205,208 ; 305,308 ; 401,402 ; 501, 502 ; 601) alimentés en séquence à partir d'une puissance électrique fournie par au moins un bus de puissance électrique de l'aéronef (PW1,PW2), caractérisée en ce que l'architecture comporte au moins un organe de distribution de puissance (710, 720, _760) comportant : - des moyens de calibration (711, 721, ...761) pour calibrer la puissance électrique provenant du bus de puissance de l'aéronef; - et des moyens de commutation (712, 722, ...762) pour diriger sélectivement la puissance électrique calibrée vers l'un ou l'autre des actionneurs électromécaniques. 2. Architecture selon la 1, dans laquelle les moyens de calibration comportent un onduleur associé à des moyens de son pilotage. 3. Architecture selon la 1, comportant au moins deux organes de distribution de puissance (710,740), l'un au moins des éléments mobiles étant actionné par deux actionneurs électromécaniques (401,402) qui sont chacun reliés à l'un des organes de distribution de puissance. 4. Architecture selon la 3, dans laquelle les deux organes de distribution de puissance (710, 740) sont alimentés par des bus de puissance dis- tincts (PW1,PW2). 5. Architecture selon la 1, comportant au moins deux organes de distribution de puissance (710,720), l'un au moins des éléments mobiles étant actionné par un seul actionneur électromécanique agencé pour fonctionner soit avec l'un ou l'autre des organes de distribution de puissance, soit avec les deux simultané-ment. 6. Architecture selon la 5, dans laquelle les deux organes de distribution de puissance (710, 720) sont alimentés par des bus de puissance dis- tincts (PW1,PW2). 7. Architecture selon la 5, dans laquelle les deux organes de distributicn de puissance (710,720) sont regroupés à proximité du ou des action- neurs électromécaniques (105,108) reliés à ces deux orga- nes de distribution. 8. Architecture selon la 1, comportant trois groupements de deux organes de distribution de puissance, tels que: - l'un des groupements (710/720) est disposé à proximité d'un atterrisseur principal (100) pour alimenter les actionneurs électromécaniques associés à cet atterrisseur principal et éventuellement d'autres actionneurs; - l'un des groupements (730/740) est disposé à proximité d'un autre atterrisseur principal pour alimenter les actionneurs électromécaniques associés à cet autre atterrisseur principal et éventuellement d'autres actionneurs; -l'un des groupements (750/760) est disposé à proximité d'un atterrisseur auxiliaire pour alimenter les actionneurs électromécaniques associés à cet atterrisseur auxiliaire et éventuellement d'autres actionneurs. 9. Architecture selon la 8, dans laquelle les organes de distribution de puissance de l'unau moins des groupements disposés à proximité d'un atterrisseur principal sont agencés pour alimenter un ou des actionneurs électromécaniques d'un système hypersustentateur équipant l'aéronef. 10. Architecture selon la 9, dans laquelle le système hypersustentateur comporte au moins deux actionneurs électromécaniques (401,402), l'un des actionneurs électromécaniques (401) étant associé à l'un des organes de distribution de puissance (710) de l'un des groupements (710/720) disposé à proximité de l'un des atterrisseurs principaux, tandis que l'autre des actionneurs électromécaniques (402) est associé à l'un des organes de distribution de puissance (740) de l'autre des groupements (730/740) disposé à proximité de l'autre des atterrisseurs principaux, les deux organes de distribution de puissance concernés étant alimentés par des bus de puissance distincts (PW1, PW2). 11. Architecture selon la 8, dans laquelle le groupement d'organes de distribution de puis- sance (750/760) disposé à proximité de l'atterrisseur auxiliaire est agencé pour alimenter également un actionneur électromécanique (601) de porte cargo. 12. Architecture selon la 1, comportant plusieurs organes de distribution de puissance tous identiques.
B,H
B64,H02
B64D,H02J,H02P
B64D 47,H02J 1,H02P 27
B64D 47/00,H02J 1/00,H02P 27/06
FR2897819
A1
DISPOSITIF PERMETTANT D'UNE PART LA ROTATION D'UNE CHARGE, DE MODULER SA SURFACE ET SA REPARTITION DE CHARGE ET INTEGRANT OU NON LA DECORATION D'AUTRE PART PAR L'INTEGRATION D'ELEMENTS SUR L'ANNEAU.
20,070,831
La présente invention concerne un dispositif pour : Alléger les manoeuvres de stationnement aux personnes en difficulté par un handicap. Assurer ou accroître la sécurité en termes de manoeuvre de véhicule notamment aux entrées et sortie de maison ou autre, par le manque de place, de visibilité. Eviter les manoeuvres visant à empiéter la chaussée. Optimiser la place de stationnement. Faciliter d'exploitation d'un terrain en termes de gestion des entrées et sortie de véhicules et éventuellement stationnements. Transformation de cet outil en élément décoratif. Le concept et outil consiste à assister les personnes à rediriger un véhicule ou une charge positionnée sur l'invention par une rotation d'une part, et d'autre part en l'utilisant 20 comme élément décoratif par l'incorporation d'éclairage dans le revêtement de l'anneau tournant et/ou d'une fontaine. - L'ensemble se décompose de 1 à plusieurs cintrages de profilé à 360 (1) du dessin 1/7. Les anneaux sont solidaires les uns des autres grâce aux profilés (2) du dessin 1/7. 25 La modularité de la charge est traduite par le rajout de profilé cintré (1) du dessin 1/7. - L'ensemble est assemblé par l'intermédiaire de jonction à boulonner (3) du dessin 1/7. Cet ensemble appelé anneau tournant est positionné sur le sous ensemble (4) du dessin 2/7 constitué d'une platine de fixation (6) du dessin 2/7 surmonté d'une roue (5) du dessin 2/7. 30 Le sous ensemble (4) du dessin 2/7 appelé élément de roulement est positionné sur un autre sous ensemble scellé (7) du dessin 3/7. Cet autre sous ensemble scellé permet l'exactitude du positionnement des éléments de roulement. Il est constitué de platines (6) du dessin 3/7, chacune intégrant 4 tiges filetées (8) du dessin 3/7. Ces platines sont solidaires les 35 une aux autres grâce aux profilés (9) du dessin 3/7 maintenant ainsi l'exactitude des écartements. Ces sous ensembles de scellements sont assemblés les uns aux autres avec la partie (10) du dessin 3/7. L'anneau tourne de manière manuelle ou de manière automatique. 40 En manuel, une barre dite de poussée (11) du dessin 6/7 permet une rotation par un ancrage de la partie mâle (12) du dessin 6/7 dans la partie femelle (13) du dessin 6/7 de l'ossature de l'anneau tournant. La prise puis la poussée se fait à deux mains. 45 En automatique, l'anneau tournant est entrainé par une ou plusieurs roues motrices (14). Cette roue motrice (14) du dessin 7/7 possède un motoréducteur (15) du dessin 7/7 en son centre. La roue épouse le profilé (1) du dessin 1/7. Celle-ci est fixée sur une platine (6) du dessin 7/7. Des ressorts de compression (16) du dessin 7/7 augmentent l'adhérence et la motricité de cet ensemble roue motrice avec les vis de réglage (17) du dessin 7/7 sur l'élément fixe (18) du dessin 7/7. La roue motrice est activée par une télécommande à distance, par automate ou par bouton fixe. Ces dits moyens actionnent différents programmes électriques lumineux, de rotations avec une surveillance de présence de véhicule par une boucle inductive, de fonctionnement de la fontaine sur un ou plusieurs circuit(s) avec l'aide d'électrovannes, en utilisation d'un automate programmable. Une vis (19) du dessin 7/7 permet d'annuler l'adhérence de cette roue motrice permettant une rotation en manuel. Cette vis est mécaniquement raccordée à une manivelle extractible 15 (20) du dessin 7/7. L'anneau tournant reçoit un ou plusieurs spots pour une signalisation ou /et éclairage (21) du dessin 5/7. Le spot est encastré dans le revêtement de l'anneau. Il est raccordé sur un ou plusieurs circuits différents permettant ainsi de différencier les informations visuelles. La connexion de chaque circuit est réalisée à l'aide d'un ensemble de roulettes conductrices (22) 20 du dessin 5/7 en appui sur l'élément (23) du dessin 5/7 fixé sur la partie intérieure de l'anneau. La compression est aidée avec le ressort (16) du dessin 5/7 fixé sur l'élément de roulement (4) du dessin 2/7 et de l'élément à articulation (24) du dessin 5/7. L'alimentation est réalisée avec une connexion à la partie (25) du dessin 5/8 pour la partie fixe et sur le rond conducteur (26) du dessin 5/7 pour la partie mobile. 25 Le ou les circuits sont commandés avec une télécommande à distance, par un automate ou un bouton fixe. L'anneau tournant reçoit également une fontaine formée de jets orientés de l'extérieur vers la partie centrale fixe. Les éléments préfabriqués (27) du dessin 5/7 incorporent des tuyaux (28) du dessin 5/7 avec des buses réglées en direction du centre de l'anneau. Ces 30 mêmes tuyaux de refoulement sont branchés sur une pompe de circulation (29) du dessin 5/7. La pompe aspire l'eau du ou des différents bacs tampons (30) du dessin 5/7. Les bacs sont interconnectés avec le caniveau de réception (31) du dessin5/7. Le ou les circuits sont commandés avec une télécommande à distance, par un automate ou un bouton fixe avec un asservissement avec un ou des électrovannes pour gérer plusieurs circuits 35 et plusieurs pressions de jets. L'anneau tournant permet le blocage en une position limitant les possibilités de manoeuvres augmentant la difficulté de vol. Un verrou solidaire (32) de l'anneau tournant du dessin 4/7 se verrouille sur la partie fixe du dispositif. 40
L'outil d'une part consiste à assister les personnes, de manière manuelle ou automatique, utilisant un véhicule quel qu'il soit dans les situations de difficultés tels que, les risques d'entrées et de sortie de véhicule des propriétés jouxtant une chaussée, les personnes atteintes par un handicap, exploitation difficile d'un terrain en terme de manoeuvres par le dispositif de rotation d'un ensemble de profilé cintré supporté du sous ensembles de roulement7 constitué d'une platine de fixation surmontée d'une roue , la modularité de la surface et de la charge sont réalisés par le rajout de profilé maintenu solidairement par les profilés , un verrouillage de l'anneau tournant est réalisé par un verrou solidaire de la partie mobile et se verrouille sur la partie fixe.Le dispositif se transforme en point décoratif en premier lieu avec des éléments électriques (21) du dessin 5/7 incorporés sur l'anneau tournant connectés sur une roulette conductrice (22) du dessin 5/7 par l'intermédiaire de l'élément (23) du dessin 5/7, et en second lieu en fontaine de part les tuyaux (28) du dessin 5/7 intégrés aux éléments préfabriqués (27) du dessin 5/7 et irrigué par l'intermédiaire de la pompe (29) du dessin 5/7, connectée au bac (30) du dessin 5/7.
1 ) Dispositif pour rotation de véhicule caractérisé par la composition d'un ensemble de profilé cintré à 360 (1) supporté du sous ensemble de roulement (4) constitué d'une platine de fixation (6) du dessin 2/7 surmontée d'une roue (5) . 2 ) Dispositif selon la 1 caractérisé par une modularité de la surface et de charge par le rajout de profilé cintré supplémentaire maintenu solidairement par des profilés (2) 3 ) Dispositif selon les 1 ou 2 caractérisé en ce qu'un sous ensemble à sceller (7) constitué de platines (6) dont chacune intègre des tiges filetées (8), ces platines sont solidaires les unes des autres grâce aux profilés (9) permettant la mise en place du sous ensemble du roulement (4) du dessin 2/7. 4 ) Dispositif selon les 1 ou 2 caractérisé en ce qu'une barre de poussée (11) 20 par ancrage de la partie mâle (12) du dessin 6/7 dans la partie femelle (13) de l'ossature de l'anneau tournant. 5 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une roue (14) possède un motoréducteur en son centre (15) , épousant le profilé (1) , celle-ci est 25 fixée sur une platine (6) comprimée par les ressorts (16) . 6 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que qu'une vis (19) comprime les ressorts (16) avec un outil manuel extractible (20) . 30 7 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une ou plusieurs roulettes conductrices (22) est en appui sur un ou plusieurs éléments (23) avec le ressort (16) et aidé avec l'articulation (24). 8 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des 35 éléments préfabriqués (27) incorporent des tuyaux (28) connectés à une pompe (29) qui elle-même est connectée à un ou plusieurs bac tampon (30) , bacs interconnectés avec le caniveau de réception (31) . 9 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les 40 éléments (3) , (10) sont boulonnés et permettent le montage et démontage. 10 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le verrou (32) solidaire de l'anneau tournant se verrouille sur une partie fixe. 45 11 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une télécommande à distance, un bouton actionnent différents programmes électriques lumineux, de rotations avec une surveillance de présence de véhicule par une boucle inductive, de fonctionnement de la fontaine sur un ou plusieurs circuit(s) avec l'aide d'électrovannes, en utilisation d'un automate programmable.9 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les éléments (3) du dessin 1/7, (3) du dessin 3/7 sont boulonnés et permettent le montage et démontage. 10 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le verrou (1) du dessin 4/7 solidaire de l'anneau tournant se verrouille sur une partie fixe. 11 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en qu'une télécommande à distance, un bouton actionne différent programmes électriques lumineux, de rotations avec une surveillance de présence véhicule par une boucle inductive, de fonctionnement de la fontaine sur un ou plusieurs circuit avec l'aide d'électrovannes, en utilisation d'un automate programmable.
B
B60
B60S
B60S 13
B60S 13/02
FR2888292
A1
TURBINE-EOLIENNE : APPAREIL MU PAR LE VENT POUR LA PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE
20,070,112
-1 - La présente invention technique concerne une machine aérodynamique à axe à 45 mue par les flux conjugués du vent relatif direct additionné aux turbulences actives créant l'effet multiplicateur recherché pour le production électrique par la configuration technique angulaire des aubes fixes et mobiles et de l'orientation à 45 de l'axe de la machine. De par sa configuration technique, l'aérogénérateur à axe vertical présente une partie très limitée de la surface de la tranche motrice du rotor à l'action du vent sans considération appropriée des pertes conjuguées dues aux turbulences actives et réactives qui sont la cause d'une grande perte de rendement de la machine qui se trouve limitée à une production aléatoire d'une énergie électrique de très faible puissance. Les dispositifs techniques constituant l'invention permettent un rendement actif à bas régime et par vent faible sur 60% de la surface soumise à l'action éolienne, en rendant actives simultanément les parties tranche et disque du rotor par une inclinaison de l'axe de rotation et par un système d'ouies ajourées. Le dispositif selon l'invention est d'incliner l'axe vertical du rotor mobile selon un angle précis de 45 par rapport à l'horizontal. La conséquence est l'orientation au vent non seulement de la tranche active du rotor mais également de celle de son disque. La surface dynamique activée par le vent est ainsi quasiment multipliée par deux. Le dispositif selon l'invention est techniquement complété par une couronne mobile indépendante du rotor de la machine, orientée par le vent relatif agissant sur un gouvernail: cette couronne comporte des parties évidées, des écrans rigides et des ouies ajourées; elle dirige la puissance éolienne sur les aubes actives par les parties évidées, empêche l'action du vent relatif par les écrans pleins, réoriente la puissance éolienne motrice dans le sens de rotation du rotor par les ouies ajourées. Le moyeu évidé du rotor enferme les dispositifs de la production de l'énergie électrique. Le nombre d'aubes mobiles (de 6 au minimum) est multiplié à l'image d'une turbine en fonction du diamètre général de la machine, le diamètre variant à la fabrication selon la production électrique à fournir. La forme des aubes mobiles selon l'invention est inscrite dans un triangle isocèle rectangle, les deux extrémités, côté disque, tangeantant les deux côtés du triangle formant l'angle droit; l'extrémité, côté tranche, foiniant une aube secondaire pour améliorer et guider la puissance éolienne par la tranche du rotor: celui-ci fonctionne ainsi de quelque orientation que vienne le vent. L'ensemble du dispositif constituant l'invention est fixé par une potence réglable sur un bâtiment; il peut aussi être fixé sur un mat, un socle, également posé et fixé sur la pente d'un toit. Les dessins annexes illustrent l'invention: la figure 1: coupe en plan la figure 2: coupe en élévation la figure 3: vue en élévation tranche - la figure 4: vue en élévation face supérieure la figure 5: vue en élévation face inférieure. En référence à ces dessins, l'appareil comporte un rotor (1), une couronne (2), une 10 potence de fixation (3). Le rotor (1) est constitué de: Un axe (4) orienté à 45 par rapport à la verticale Un moyeu central (5) enveloppant l'axe pour recevoir les aubes (6) et contenant l'organe (7) de production de l'énergie électrique. - Des aubes (6) dont le nombre minimum est environ de 6, sont inscrites dans un triangle isocèle rectangle (8), les deux extrémités, tangentant les 2 côtés du triangle formant l'angle droit. Une cloison (9) perpendiculaire à l'aube (6) forme une petite aube à l'intérieur de l'aube principale, en son extrémité. La couronne mobile orientée par un gouvernail est constituée de: Un axe (10) formant pivot autour duquel s'oriente l'ensemble de la couronne (2) mue par le gouvernail (11) Un tube central (12) enveloppant l'axe (10) pour recevoir les ouïes - Un écran plein (13) situé sur la tranche de la couronne (2). - Un écran ajouré par des ouïes (14) réorientant le vent dans le sens de rotation du 25 rotor, sur la tranche de la couronne Une partie évidée (15) permettant la poussée du vent sur le rotor (1) sur la tranche de la couronne (2) Un écran ajouré par des ouïes (16) réorientant le vent dans le sens de rotation du rotor, sur le disque supérieur (18) de la couronne (2) - Une partie évidée (17) permettant la poussée du vent sur le rotor (1) sur le disque supérieur (18) de la couronne (2) - Un écran ajouré par des ouïes (16) sur le disque inférieur (19) de la couronne (2). Une partie évidée (20) sur le disque inférieur (19) de la couronne (2) -Un gouvernail (11) réglable orientant la couronne (2) est monté sur un axe (4). Un système de fixation (21) permet le pré-réglage du gouvernail (11) dans le vent. A titre d'exemple non limitatif, la dimension du rotor est simplement proportionnelle à la quantité d'énergie électrique à fournir: Le nombre des aubes est fonction de la dimension du rotor. Le dispositif appliqué à un appareil de production électrique est particulièrement adapté à la production d'énergie électrique domestique par simple fixation sur un bâtiment. Mais l'ensemble monté sur un socle, un mât ou un bâtiment convient pour une production industrielle. -4
Machine aérodynamique mue par le vent pour la production d'énergie électrique.L'invention concerne un dispositif pour accroître la surface au vent d'une éolienne et rendre active la partie passive remontant au vent.L'appareil à production électrique est mû par le vent. L'axe (4) du rotor (1) est incliné à 45 degree pour accroître la surface de prise au vent. Le rotor est couvert d'une couronne (2) ajourée mobile pour rendre active à l'action du vent les parties du rotor normalement passives, remontant au vent. La turbine-éolienne selon l'invention est destinée à fournir de l'énergie électrique domestique ou industrielle.
1) Machine aérodynamique mue par le vent pour la production d'énergie électrique caractérisé par l'axe (4) du rotor (1) orienté à 45 par rapport à l'horizontale et muni d'une couronne (2) composée de parties évidées (15-17-20), d'écrans pleins (13) et d'ouïes ajourées (14-16) réorientant le vent dans le sens de rotation du rotor (1), cette couronne (2) étant orientée par un gouvernail (11) activé par le vent. 2) Machine aérodynamique selon la 1 caractérisé par le nombre d'aubes (6) important formant le rotor (1) et multiplié en nombre, à l'image d'une turbine avec un minimum de 6 aubes. 3) Machine aérodynamique selon la 1 caractérisé par la forme des aubes 10 (6) du rotor (1) inscrite dans un gabarit formé par un triangle rectangle isocèle (8), les extrémités, tangeantant les 2 côtés du triangle formant l'angle droit. 4) Machine aérodynamique selon la 3 caractérisé par les aubes (6) comportant une cloison (9) formant une aube (9) secondaire en extrémité de l'aube principale (6). --5) Machine aérodynamique selon la 1 caractérisé par l'axe (4) enveloppé d'un moyeu creux (5) contenant les organes de production d'énergie électrique. 6) Machine aérodynamique selon la 1 caractérisé par le gouvernail (11) réglable par rapport à la couronne (2)
F
F03
F03D
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F03D 3/04
FR2889195
A1
COMPOSITION DE CAOUTCHOUC COMPORTANT DES POLYMERES BLOCS BRANCHES
20,070,202
lo L'amélioration de l'adhérence ou du confort sont devenues des priorités importantes pour un grand nombre de gammes pneumatiques. Par conséquent, il est souhaitable de produire des mélanges possédant de bonnes propriétés mécaniques et une hystérèse augmentée dans une certaine plage de température afin de pouvoir les mettre en oeuvre pour la fabrication de produits semi-finis entrant dans la composition d'enveloppes de pneumatiques, tels que par exemple des sous-couches, des flancs, des bandes de roulement et d'obtenir des pneumatiques possédant une adhérence ou un confort amélioré. Il est connu que le degré de ramification (branching) peut influencer certaines propriétés des polymères. Les polymères branchés peuvent être préparés par polymérisation de type radicalaire, cationique, ZieglerNatta, métallocène ou anionique. Les polymères branchés peuvent présenter diverses structures en fonction des conditions réactionnelles mises en service. Ainsi, il est connu d'après les publications de KNAUSS et al., Polym. Prep. ACS. Div. Poly. Chem. 38(1), pages 68-69 (1997), Polym. Prep. ACS. Div. Poly, Poly Chem. 41(2) pages 1397-1398 (2000), J. Poly. Sci. Polym. Chem. 38, pages 4289-4298 (2000), J. Poly. Sci. Polym. Chem. 38, pages 3547-3555 (2001), Macromolécules, 35, pages 2055-2062 (2002), de faire réagir un polymère anionique vivant, en l'occurrence le polystyryllithium, sur un agent de couplage pour former un macromonomère in-situ qui réagit à son tour sur les chaînes vivantes présentes. Les chaînes vivantes alors formées réagissent avec l'agent de couplage nouvellement introduit et ce jusqu'à consommation totale de l'agent de couplage. La réaction avec un agent électrophile difonctionnel ou tétrafonctionnel conduit à des polymères fortement branchés pom- pom ou pom-star dont les bras eux-mêmes peuvent être branchés ou reliés à des hybrides dendritiquelinéaires lorsque l'agent de couplage est ajouté lentement. Le document US-B-4.996.266 divulgue la synthèse de copolymères branchés dont les bras (ou greffons) sont disposés le long de la chaîne principale, soit aléatoirement, soit à des endroits prédéterminés. Ces copolymères sont obtenus par la synthèse d'un élastomère vivant obtenu par réaction d'un initiateur lithien avec un monomère polymérisable et un agent dit de condensation organo-métallique portant une fonction vinylique; l'initiateur lithien est utilisé à un rapport molaire sous-stoechiométrique par rapport à l'agent de condensation, puis réaction avec un agent de couplage multifonctionnel. Ces copolymères branchés, utilisables comme adhésifs, possèdent une structure qui se rapproche d'une structure aléatoire et dendritique car il y a simultanément formation du macromonomère et polymérisation du monomère polymérisable. Le document WO 02/16.490 A2 décrit un polymère branché ayant une structure en peigne avec un nombre important de bras latéraux conférant des propriétés d'amortissement. Ce document décrit également l'utilisation de ce polymère branché de structure en peigne dans des bandes de roulement de pneumatiques. Or, les Demanderesses ont découvert lors de leurs recherches qu'une composition de caoutchouc spécifique, à base d'un polymère diénique branché de structure spécifique permet d'obtenir une augmentation significative de l'hystérèse dans une certaine gamme de températures par rapport aux mélanges noir habituels. Les bandes de roulement de pneumatiques et les pneumatiques obtenus à partir de ces compositions de caoutchouc présentent des performances d'adhérence et de confort améliorées. En conséquence, un premier objet de l'invention concerne un polymère diénique branché qui correspond à un élastomère bloc comprenant au moins deux chaînes polymériques linéaires principales diéniques (appelées branches), et préférentiellement à 2 branches, reliées entre elles par un groupe présentant un hétéroatome, tel que notamment le silicium, le germanium, l'étain, le plomb, le phosphore ou par un radical issu de tout agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable tel qu'un ester, multiester, orthoester, diisocyanate, etc. et présentant à chacune des autres extrémités au moins deux chaînes polymériques linéaires diéniques (encore appelés greffons). L'invention concerne également un polymère diénique linéaire branché qui correspond à un élastomère bloc comprenant au moins deux chaînes polymériques linéaires diéniques (greffons) placées toutes à l'une des extrémités d'une chaîne polymérique linéaire principale diénique, sachant que l'autre extrémité porte un groupe fonctionnel, avantageusement une fonction du type acide carboxylique, alcool, amine, silanol, alcoxysilane, organostannyle, ou un proton. L'extrémité terminée par un proton est obtenue par désactivation de la chaîne polymérique principale propageante par addition d'un donneur de proton acide, tel que par exemple le méthanol. L'invention a également pour objet un procédé de préparation de tels élastomères. L'invention concerne également une composition de caoutchouc, utilisable pour la fabrication de pneumatiques, à base d'au moins: un élastomère selon l'invention et une 45 charge renforçante. L'invention a également pour objet l'utilisation d'une composition conforme à l'invention pour la fabrication d'articles finis ou produits semi-finis comportant une composition de caoutchouc conforme à l'invention, ces articles ou produits étant destinés à tout système de liaison au sol des véhicules automobiles, tels que pneumatiques, appuis internes de sécurité pour pneumatiques, roues, ressorts en caoutchouc, articulations élastomériques, autres éléments de suspension et antivibratoire. L'invention a tout particulièrement pour objet l'utilisation d'une composition conforme à l'invention pour la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-finis en caoutchouc destinés à ces pneumatiques, ces articles semi-finis étant notamment choisis dans le groupe constitué par les bandes de roulement, les sous-couches destinées par exemple à être placées sous ces bandes de roulement, les nappes d'armature de sommet, les flancs, les nappes d'armature de carcasse, les talons et les protecteurs. L'invention a également pour objet ces articles finis et produits semifinis eux-mêmes, en particulier les pneumatiques et produits semi-finis pour pneumatiques, lorsqu'ils comportent une composition élastomérique conforme à l'invention. Les pneumatiques conformes à l'invention peuvent être notamment destinés à des véhicules tourisme comme à des véhicules industriels choisis parmi camionnettes, "Poids-lourd" -i.e., métro, bus, engins de transport routier (camions, tracteurs, remorques), véhicules horsla-route - , engins agricoles ou de génie civil, avions, autres véhicules de transport ou de manutention. L'invention ainsi que ses avantages seront aisément compris à la lumière de la description et des exemples de réalisation, ainsi que de la figure, qui suivent. 1. CONDITIONS DE REALISATION DE L'INVENTION Dans la présente description, sauf indication expresse différente, tous les pourcentages (%) indiqués sont des % en masse. I-1. Elastomères Un des objets de l'invention concerne donc des élastomères blocs comprenant au moins deux chaînes polymériques linéaires principales diéniques, et préférentiellement ceux comprenant uniquement deux chaînes polymériques linéaires principales, les chaînes polymériques linéaires principales étant reliées entre elles (à l'une de leurs extrémités) par un groupe présentant un hétéroatome issu d'un agent de couplage, tel que notamment le silicium, le germanium, l'étain, le plomb, le phosphore ou par un radical issu de tout agent de couplage électrophile au moins difonctionnel, tel que par exemple ester, multiester, orthoester, diisocyanate, etc. et présentant à chacune des autres extrémités au moins deux chaînes polymériques linéaires diéniques. Selon une forme d'exécution préférentielle de l'invention, les élastomères blocs selon l'invention comportant 2 branches peuvent être représentés de la manière suivante: Coeur Greffons Ainsi, selon cette représentation, la chaîne principale (représentée horizontalement) est appelée coeur de l'élastomère et est un polymère linéaire diénique et les bouts de chaînes, répartis en moyenne en nombre égal de part et d'autre du coeur, sont appelés greffons et sont des polymères linéaires diéniques. Cette représentation est bien entendu une représentation en moyenne car le polymère diénique branché peut être dissymétrique. Dans ce schéma, les greffons sont au nombre moyen de 10 (2x5), mais leur nombre peut varier en fonction des conditions mises en oeuvre lors du procédé de préparation desdits élastomères, et notamment en fonction du nombre de branches qui constituent le coeur de l'élastomère. Ainsi, selon un aspect particulier de l'invention, l'élastomère bloc comprend en moyenne de 2 à 25, avantageusement de 3 à 10, chaînes polymériques diéniques linéaires placées à l'une des extrémités de chaque chaîne polymérique principale diénique ou branche, soit pour 2 branches, jusqu'à 2 x 25 greffons. Un autre objet de l'invention concerne des élastomères blocs comprenant une chaîne polymérique linéaire principale diénique et au moins deux greffons, c'est-à-dire au moins deux chaînes polymériques linéaires diéniques placées toutes à l'une des extrémités de ladite chaîne polymérique linéaire principale diénique, l'autre extrémité portant soit un proton, soit une fonction Z de type électrophile, avantageusement du type acide carboxylique, alcool, amine, silanol, alcoxysilane, organostannyle, etc.. Selon une forme d'exécution préférentielle de l'invention, les élastomères blocs ainsi définis selon l'invention comportant une fonction Z et 5 greffons peuvent être représentés de la manière suivante: Les élastomères blocs comprennent alors en moyenne de 2 à 25, avantageusement de 3 à 10, chaînes polymériques diéniques linéaires (greffons) toutes placées à l'une des extrémités de chaque chaîne polymérique principale linéaire diénique. Les chaînes polymériques principales et les chaînes polymériques des greffons 10 comprennent des polymères linéaires diéniques. Les polymères linéaires diéniques des greffons sont généralement des homopolymères ou copolymères de monomères diènes (monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non). Par polymère diénique "essentiellement insaturé", on entend ici un polymère diénique issu au moins en partie de monomères diènes conjugués, ayant un taux de motifs ou unités d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 15% (% en moles). C'est ainsi, par exemple, que des polymères diéniques tels que les caoutchoucs butyle ou les copolymères de diènes et d'alpha-oléfines type EPDM n'entrent pas dans cette définition et peuvent être qualifiés au contraire de polymères diéniques "essentiellement saturés" (taux de motifs d'origine diénique faible ou très faible, toujours inférieur à 15%). Dans la catégorie des polymères diéniques "essentiellement insaturés", on entend en particulier par polymère diénique "fortement insaturé" un polymère diénique ayant un taux de motifs d'origine diénique (diènes conjugués) qui est supérieur à 50%. Ces définitions générales étant données, les polymères linéaires diéniques des greffons et du coeur de l'élastomère sont de préférence essentiellement insaturés, en particulier avec: (a) tout homopolymère obtenu par polymérisation d'un monomère diène conjugué ayant de 4 à 12 atomes de carbone; (b) tout copolymère obtenu par copolymérisation d'un ou plusieurs diènes conjugués 35 entre eux ou avec un ou plusieurs composés vinyle aromatique ayant de 8 à 20 atomes de carbone. A titre de diènes conjugués conviennent notamment le butadiène-1,3, le 2méthyl-1,3-butadiène, les 2,3-di-alkyl(CI-05)-1,3-butadiènes tels que par exemple le 2,3-diméthyl- 1,3-butadiène, le 2,3-diéthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-éthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-isopropyl- 1,3-butadiène, un aryl-1,3-butadiène, le 1,3-pentadiène, le 2,4-hexadiène. A titre de composés vinyle-aromatiques conviennent par exemple le styrène, l'ortho-, méta-, para-méthylstyrène, le mélange commercial "vinyle-toluène", le para- tertiobutylstyrène, les méthoxystyrènes, les chlorostyrènes, le vinylmésitylène, et le vinylnaphtalène. Les copolymères peuvent contenir entre 99% et 20% en poids d'unités diéniques et entre 1% et 80% en poids d'unités vinyle-aromatiques. Les copolymères peuvent avoir toute microstructure qui est fonction des conditions de polymérisation utilisées, notamment de la présence ou non d'un agent modifiant et/ou randomisant et des quantités d'agent modifiant et/ou randomisant employées. Les polymères peuvent être par exemple à blocs, statistiques, séquencés, microséquencés, et être préparés en dispersion ou en solution. Ils peuvent être éventuellement couplés ou fonctionnalisés avec un agent de couplage ou de fonctionnalisation, A titre préférentiel conviennent les polybutadiènes et en particulier ceux ayant une teneur en unités -1,2 comprise entre 4% et 80%, les polyisoprènes, les copolymères de butadiène-styrène et en particulier ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement entre 20% et 40%, une teneur en liaisons -1,2 de la partie butadiénique comprise entre 4% et 70%, une teneur en liaisons trans-1,4 comprise entre 20% et 80%, les copolymères de butadièneisoprène et notamment ceux ayant une teneur en isoprène comprise entre 5% et 90% en poids, les copolymères isoprène-styrène et notamment ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids. Dans le cas des copolymères de butadiène-styrène-isoprène conviennent notamment ceux ayant une teneur en styrène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement comprise entre 10% et 40%, une teneur en isoprène comprise entre 15% et 60% en poids et plus particulièrement entre 20% et 50%, une teneur en butadiène comprise entre 5% et 50% en poids et plus particulièrement comprise entre 20% et 40%, une teneur en unités -1,2 de la partie butadiénique comprise entre 4% et 85%, une teneur en unités trans -1,4 de la partie butadiénique comprise entre 6% et 80%, une teneur en unités -1,2 plus -3,4 de la partie isoprénique comprise entre 5% et 70% et une teneur en unités trans -1,4 de la partie isoprénique comprise entre 10% et 50%, et plus généralement tout copolymère butadiène-styrèneisoprène ayant une Tg comprise entre 0 C et -70 C. En résumé, de manière particulièrement préférentielle, les polymères diéniques des greffons de l'élastomère conforme à l'invention sont choisis dans le groupe des élastomères linéaires diéniques essentiellement, voire fortement, insaturés constitué par les polybutadiènes (BR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène et les mélanges de ces polymères. De tels copolymères sont plus préférentiellement choisis dans le groupe constitué par les copolymères de butadiène-styrène (SBR), les copolymères d'isoprène-butadiène (BIR), les copolymères d'isoprène-styrène (SIR), les copolymères d'isoprène-butadiène-styrène (SBIR) et les mélanges de tels copolymères. Chaque chaîne polymérique principale comprend également des polymères linéaires diéniques. Ainsi, les polymères diéniques présents dans une chaîne principale peuvent être définis de la même manière que ceux présents dans les greffons. Ils peuvent être de nature chimique différente ou identique de ceux présents dans les greffons. Avantageusement, les polymères diéniques d'une chaîne principale sont fortement insaturés (tel que défini ci-dessus). Ils sont en particulier choisis parmi les polybutadiènes (BR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène et les mélanges de ces polymères. Lorsque le coeur de l'élastomère bloc est constitué de 2 branches ou plus, chaque chaîne polymérique linéaire principale est reliée à une autre branche par un groupe présentant un hétéroatome, tel que notamment le silicium, le germanium, l'étain, le plomb, le phosphore ou par un radical issu d'un agent de couplage électrophile tel que notamment un ester, multiester, orthoester, ou diisocyanate. Le coeur de l'élastomère peut comprendre plusieurs branches selon la nature de l'agent de couplage électrophile, avantageusement de 2 à 6 branches. Le groupe présentant un hétéroatome peut varier selon les conditions de mise en oeuvre du procédé de préparation de l'élastomère selon l'invention. De manière avantageuse, l'hétéroatome est le silicium. Le groupe organosilicié peut être de formule (I) suivante: Si(R1)4_,,, dans lequel n est un entier 2, 3, ou 4 (avantageusement 2), R1, identique ou différent, est un radical hydrocarboné de C1-C12, de préférence un radical alkyle saturé, linéaire, cyclique ou ramifié, de C1-C6, avantageusement le radical méthyle ou éthyle, cycloalkyle en C5-C18, aryle en C6-C18, en particulier un radical phényle, alkoxyle en C1-C12, cycloalkoxyle en C5-C18, aryloxy en C6-C18. Le groupe organosilicié peut également être de formule (II) suivante: (R1)3_n'Si-R'-Si(R1)3_m, dans lequel R' est un radical alkylène de C1-C12 linéaire ou cyclique, de préférence C1-C6, avantageusement le radical méthylène, un radical cycloalkylène en C5-C18, un radical arylène en C6-C18, en particulier un radical phénylène, n'et m, identiques ou différents, représentent un entier 1, 2 ou 3 et R1 correspond à la signification donnée ci-dessus. Dans le cas d'un élastomère branché fonctionnalisé, les agents de fonctionnalisation peuvent être tous les agents de fonctionnalisation connus et classiquement utilisés en polymérisation anionique et avantageusement la 4,4'-bis(diéthylamino)benzophénone, l'oxyde d'éthylène, l'hexaméthylcyclotrisiloxane, le CO2, les alcoxysilanes, ou le chlorure de tributylétain. La longueur d'une chaîne polymérique linéaire principale est avantageusement supérieure à la longueur d'un greffon. Selon un mode préféré, la longueur de chaque greffon peut être de 1000 à 4 fois, de 100 à 10 fois, plus petite que celle ou de l'une quelconque des branches constituant les chaînes principales. La longueur de chaque chaîne linéaire principale est décrite en termes de longueur moyenne. La longueur moyenne se réfère au poids moléculaire en nombre des chaînes, avant qu'elles ne soient reliées entre elles pour former l'élastomère selon l'invention. Sauf indication contraire, les poids moléculaires en nombre sont donnés par la relation Mn = charge de monomère en masse x conversion / nombre de moles de métal alcalin actif théorique, sachant que le nombre de moles de métal alcalin actif théorique est égal au nombre de moles de métal alcalin total introduit moins le nombre de moles métal alcalin utilisé pour neutraliser les impuretés. La longueur de chaque chaîne ou branche principale peut varier dans une large mesure. Pour donner un ordre de grandeur, chaque partie polymérique linéaire de chaque branche présente préférentiellement un poids moléculaire en nombre compris entre 2000 et 500000, avantageusement compris entre 50000 et 300000 (selon le schéma ci-dessus, la chaîne principale présente donc deux parties polymériques). La longueur de chaque chaîne linéaire des greffons présents aux extrémités de la chaîne principale présente préférentiellement un poids moléculaire en nombre compris entre 500 et 70000, avantageusement compris entre 2500 et 25000. I-2. Préparation des élastomères Les élastomères conformes à l'invention sont avantageusement obtenus par le procédé décrit ci-dessous. Ainsi, la présente invention a également pour objet un procédé de préparation des élastomères selon l'invention, qui comprend au moins les étapes suivantes: (1) synthèse d'un macromonomère par réaction d'au moins un polymère diénique linéaire vivant présentant un carbanion avec un excès stoechiométrique par rapport à la quantité de métal alcalin ou alcalino-terreux actif théorique d'un composé présentant un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant, (2) réaction de la solution de macromonomère formée à l'étape (1) avec un initiateur nucléophile, pour obtenir un polymacromonomère vivant, (3) réaction du polymacromonomère vivant obtenu à l'étape (2) avec au moins un 35 monomère diène conjugué ayant de 4 à 12 atomes de carbone, tel que le butadiène, afin d'obtenir un dibloc vivant polymacromonomère-polymère linéaire diénique, (4) réaction du dibloc vivant obtenu à l'étape (3) soit avec un réactif de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable, soit avec un réactif électrophile, précurseur de groupes fonctionnels, tels que notamment alcool, acide carboxylique, amine, silanol, alcoxysilane, ou organostannyle, soit avec un composé donneur de proton acide. Le polymère vivant mis en oeuvre à l'étape (1) est un polymère de nature diénique qui va correspondre à un greffon tel que défini ci-dessus. Ainsi, il peut notamment être choisi parmi les polybutadiènes (BR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène, les copolymères de butadiène- styrène (SBR), les copolymères d'isoprène-butadiène (BIR), les copolymères d'isoprènestyrène (SIR), les copolymères d'isoprène-butadiène-styrène (SBIR) et les mélanges de tels (co)polymères. Ce polymère présente à l'une de ses extrémités un carbanion, et son contre-ion est issu de la famille des métaux alcalins ou alcalino-terreux, en particulier du lithium. Les procédés de préparation des polymères utilisés à l'étape (1) sont largement décrits dans la littérature (voir Principles of Polymerization 3e édition, G. Odian, John Wiley & Sons, 1991) et sont donc à la portée de l'homme du métier. Le composé présentant à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant est de préférence un composé présentant une fonction styryle d'une part et un atome d'halogène, d'autre part, tel que notamment les chlore, brome, iode et fluor. On peut citer par exemple le chlorométhylstyrène (VBC), le chlorodiméthylsilylstyrène, le chlorodiméthylsilylméthylstyrène ou le bromométhylstyrène. Ces produits sont disponibles commercialement ou synthétisables par des procédés décrits dans la littérature (cf. Asami et al., Polym. Prepr. ACS, Div. Polym. Chem. 29(2), 19-20 (1998)). Le composé présentant à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant est utilisé en excès stoechiométrique par rapport à la quantité de métal alcalin ou alcalino-terreux actif théorique, avantageusement de Li actif, c'est-à-dire en une quantité strictement supérieure à 1,0 et inférieure à 2 équivalents molaires, préférentiellement de 1,05 à 1,5 équivalents molaires, afin d'obtenir une structure linéaire du macromonomère. La température de réaction de l'étape (1) est généralement comprise entre -20 C et 70 C, elle est typiquement de -10 C à 5 C pour modérer la réactivité du carbanion et orienter la réaction sur le déplacement nucléophile. La température est un moyen connu pour modérer la réactivité, mais tout autre moyen connu de l'homme de l'art peut être utilisé, tel que la réaction préalable du bout de chaîne vivant avec le diphényléthylène. L'étape (1) peut être réalisée dans un solvant polaire ou non-polaire, tel que le tetrahydrofurane (THF), ou un composé hydrocarboné, tel que les hexanes acycliques ou cycliques, heptanes, octanes, pentanes, leurs dérivés alkylés (par exemple le méthylcyclohexane), ou encore un solvant aromatique (par exemple le toluène) ou leurs mélanges et/ou en présence de coordinateurs éthers, amines ou randomisants tels que - 10 - des alcoolates de sodium pour la synthèse de macromonomère diénique (y compris SBR) à taux d'unités 1,2 supérieur à 10%. Dans le cas de la synthèse de macromonomère avec un taux d'unités 1,2 supérieur à 10% (y compris SBR) par des moyens connus de l'homme de l'art, il est avantageux de modérer davantage la réactivité du carbanion alors exacerbée par la présence des composés polaires pour minimiser la réaction parasite qui est la réaction d'addition nucléophile sur la double liaison styryle et par suite pour maintenir une sélectivité de réaction suffisante. Les moyens pour y parvenir sont en particulier l'introduction de l'adduit de formule LiAI(R)3(R'), décrit dans le brevet US 6506862 B2, où R et R' représentent chacun indépendamment un groupe alkyle, cycloalkyle ou aryle, ou bien l'introduction de diphényléthylène avant réaction avec le composé présentant à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion du polymère vivant, avantageusement du type halogénoalkylstyrène. Ainsi, dans le cas d'une réaction à l'étape (1) de polybutadiène avec du VBC, le produit (ou encore appelé macromonomère) qui peut être obtenu à l'issue de l'étape (1) correspond à un styrène substitué par une chaîne polymérique polybutadiène linéaire. L'initiateur nucléophile utilisé à l'étape (2) peut être tout initiateur utilisé couramment dans les réactions de polymérisation anionique. Il peut être en particulier un initiateur de formule générale (III) : R-M, dans laquelle M représente un métal choisi parmi un métal alcalin et un alcalino-terreux et R représente un radical alkyle, linéaire ou ramifiée, contenant de 2 à 6 atomes de carbone ou un radical aryle de 6 à 12 atomes de carbone. Des initiateurs nucléophiles peuvent notamment être choisis parmi les secbutyllithium, n-butyllithium, t-butyllithium, napthalènesodium, 1,4disodio-1,1,4,4-tetraphénylbutane, diphénylméthylpotassium, diphénylméthylsodium, l'-méthylstyryllithium et 1,1-diphényl-3méthylpentyllithium ou encore des amorceurs fonctionnels, tels que ceux porteurs d'une fonction amine, étain, imine, alcool éventuellement protégée. De préférence, l'initiateur est le sec-butyllithium. La polymérisation anionique est généralement réalisée dans un solvant polaire ou non- polaire, tel que le tetrahydrofurane (THF), ou un composé hydrocarboné, tels que les hexanes acycliques ou cycliques, heptanes, octanes, pentanes, leurs dérivés alkylés (e.g. le méthylcyclohexane), ou un solvant aromatique ou leurs mélanges. Lorsque le macromonomère formé à l'étape (1) ou lorsque le coeur de l'élastomère branché est un copolymère d'un diène conjugué et d'un composé vinyle aromatique, afin de promouvoir le caractère aléatoire de la copolymérisation et/ou de contrôler la teneur en espèces vinyliques, un coordinateur polaire (ou agent modifiant et/ou randomisant) peut être ajouté au mélange réactionnel. La quantité decoordinateur polaire employée peut varier de 0 à environ 90 ou plus d'équivalents par équivalent molaire de lithium. La quantité de coordinateur polaire dépend de la quantité de vinyl désirée, du taux de styrène employé, de la température de polymérisation, ainsi que de la nature du coordinateur utilisé. De tels coordinateurs incluent, par exemple, les éthers ou amines fournissant la microstructure envisagée. La réaction de la solution de macromonomère formée à l'étape (1) avec l'initiateur nucléophile pour polymériser le macromonomère est avantageusement effectuée dans un milieu de polarité minimum relativement élevée pour obtenir un indice de polydispersité Ip étroit de l'élastomère conforme à l'invention. La polarité du milieu est réglée de manière connue en soi en fonction de l'agent polaire utilisé. L'invention a également pour objet le polymacromonomère diénique susceptible d'être obtenu par réaction du polymacromonomère vivant, obtenu au terme de l'étape 2, soit avec un réactif électrophile précurseur de groupes fonctionnels, tels que notamment alcool, acide carboxylique, amine, silanol, alcoxysilane ou organostannyle, soit avec un composé donneur de proton acide. Ainsi, la présente invention a également pour objet un procédé de préparation de polymacromonomères diéniques, comprenant les étapes (1) et (2) telles que définies ci-dessus, de préférence suivi de la réaction du polymacromonomère vivant obtenu au terme de l'étape 2, soit avec un réactif électrophile précurseur de groupes fonctionnels, tels que notamment alcool, acide carboxylique, amine, silanol, alcoxysilane ou organostannyle, soit avec un composé donneur de proton acide. Les conditions et les composés donneurs de proton acide et réactifs électrophile précurseurs de groupes fonctionnels susceptibles d'être mis en oeuvre pour cette étape sont tels que décrits ci- après. L'étape (3) telle qu'identifiée ci-dessus correspond en particulier à une polymérisation diénique par propagation de diènes à partir du polymacromonomère vivant de l'étape (2). Ainsi, les conditions de cette étape correspondent plus spécifiquement aux conditions classiques mises en oeuvre lors d'une polymérisation anionique. Cette étape permet en particulier de préparer la partie polymérique de la chaîne principale linéaire de l'élastomère conforme à l'invention. En particulier, les diènes conjugués mis en oeuvre sont notamment le butadiène-1,3, le 2-méthyl-1,3-butadiène, les 2,3-di(alkyle en Cl à C5)-1, 3-butadiènes tels que par exemple le 2,3-diméthyl-1,3-butadiène, le 2,3diéthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-éthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3isopropyl-1,3-butadiène, un aryl-1,3-butadiène, le 1,3-pentadiène, le 2,4hexadiène. L'ajout de composés vinyle-aromatiques peut également être envisagée pour former une chaîne de type copolymère. Ainsi, à titre de composés vinylearomatiques conviennent par exemple le styrène, l'ortho-, méta-, paraméthylstyrène, le mélange commercial "vinyle-toluène", le paratertiobutylstyrène, les méthoxystyrènes, les chlorostyrènes, le vinylmésitylène, le vinylnaphtalène. - 12 - Le composé ainsi obtenu à l'étape (3) peut être mis en présence d'un agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable, selon l'étape (4). A titre d'agents de couplage électrophiles, conviennent avantageusement les composés organométalliques halogénés ou non, répondant aux formules suivantes (IV) : Y(X) (RI)4_,,, ou (V) : (RI)3_,rXmY-R'-YX >(RI)3_ >, dans lesquelles n est un entier 2, 3 ou 4 (avantageusement 2) ou n' et m, identiques ou différents, représentent un entier 1, 2 ou 3, Y est Si, Ge, Sn, Pb, X est un atome d'halogène, tel que notamment les chlore, brome, iode et fluor, avantageusement le chlore, ou un groupe alcoxyle ou aryloxy, RI, identique ou différent, est un radical hydrocarboné de C1-C12, de préférence un radical alkyle saturé, linéaire, cyclique ou ramifié, de C1- C6, avantageusement le radical méthyle ou éthyle ou un radical aryle en C6-C 18, avantageusement le groupe phényle, R' étant un radical hydrocarboné insaturé de C1-C12, linéaire ou cyclique, de préférence un radical alkylène C1-C6 et avantageusement le radical méthylène, ou arylène en C6-C18 et avantageusement le radical phénylène. Peuvent également convenir les phosphites, avantageusement les composés répondant aux formules P(OR1)3 ou P(OAr)3 dans lesquelles RI correspond à la définition ci-dessus et Ar est un radical aryle en C6-C18, et les dérivés de l'étain répondant à la formule générale (VI) suivante:(R1)4_ Sn(X) dans laquelle RI, X et n ont la signification indiquée ci-dessus, les esters, orthoesters, multiesters, ou les diisocyanates. A titre préférentiel, l'agent de couplage est un composé du silicium répondant à la formule Si(X)r, (RI)4-n dans laquelle X, RI et n correspondent à la définition ci-dessus. La quantité de l'agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable peut varier selon sa fonctionnalité et selon le nombre de branches souhaité. De manière pratique, elle est avantageusement comprise entre 0,1 et 0,5 équivalent molaire par rapport au composé obtenu à l'étape (3). Selon une variante d'exécution du procédé de l'invention, le composé ainsi obtenu à l'étape (3) peut être mis en présence d'un donneur de proton acide, selon l'étape (4), et avantageusement le méthanol, ou bien d'un agent de fonctionnalisation (ou réactif électrophile) à raison d'une quantité de 1 à 10 équivalent molaire, préférentiellement de 1 à 3. A titre d'agents de fonctionnalisation, conviennent avantageusement des agents précurseurs de fonction acide carboxylique, alcool, silanol, alcoxysilane, organostannyle, ou amine. De manière connue en soi, le procédé comprend avantageusement en outre une étape (5) mettant en contact le polymère obtenu à l'issue de l'étape (4) avec un agent anti-oxydant ou un agent donneur de proton, notamment un alcool et préférentiellement le méthanol. Cet agent diminue, voire empêche, notamment toute oxydation ou réticulation du polymère bloc branché de l'invention. L'agent peut être tout agent anti-oxydant classiquement utilisé dans le domaine des polymères, en particulier on peut citer le 2,2'- méthylène bis(4-méthyl-6tertiobutylphénol) et le N-1,3 diméthylbutyl N-phénylparaphénylènediamine. La quantité de cet agent peut varier dans une large - 13 - mesure, elle est généralement comprise entre 0.1 et 5 pour cent parties d'élastomère par rapport au composé obtenu à l'étape (4). La température des étapes (2), (3) et (4) peut généralement être comprise entre environ 5 0 C à 90 C, et de préférence entre environ 20 C et 70 C. Tous les réacteurs, monomères, solvants et autres composés sont au préalable avantageusement barbotés à l'azote. Sauf indication contraire, les solutions sont préparées dans le méthylcyclohexane. La solution de nBuLi est avantageusement dans le cyclohexane. L'ensemble des étapes décrites ci-dessus peut se faire de manière discontinue ou avantageusement de manière continue, en particulier sans isoler (ni purifier) les produits réactionnels obtenus après chaque étape, sauf lorsque l'on veut récupérer le polymacromonomère à l'issue de l'étape 2. Le copolymère bloc ainsi préparé est récupéré selon les méthodes classiques, notamment par séchage à chaud et/ou pression réduite ou par stripping. L'homme du métier peut bien entendu sélectionner les conditions de réaction convenables pour réaliser le procédé conforme à l'invention. I-3. Composition de caoutchouc L'invention concerne également une composition de caoutchouc, utilisable pour la fabrication de pneumatiques, à base d'au moins: un élastomère bloc branché selon l'invention et une charge renforçante. Bien entendu, par l'expression composition "à base de", il faut entendre une composition comportant le mélange et/ou le produit de réaction in situ des différents constituants utilisés, certains de ces constituants de base étant susceptibles de, ou destinés à réagir entre eux, au moins en partie, lors des différentes phases de fabrication de la composition, en particulier au cours de sa réticulation. La composition conforme à l'invention est par exemple utilisable comme bande de roulement pour pneumatique, qu'il s'agisse d'un pneumatique neuf ou usagé (cas d'un rechapage). La composition conforme à l'invention est par exemple utilisable comme bande de roulement pour pneumatique de tourisme, de Poids-lourds, ou utilisée comme mélange interne au pneumatique, par exemple pour la réalisation de sous-couches, pour le calandrage d'armatures de sommet ou de carcasse. - 14 - Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, notamment lorsqu'elle est destinée à un flanc de pneumatique, la composition conforme à l'invention peut contenir au moins un élastomère diénique essentiellement saturé, en particulier au moins un copolymère EPDM, en mélange avec un ou plusieurs des élastomères selon l'invention. Les compositions de l'invention peuvent contenir un seul élastomère selon l'invention ou un mélange de plusieurs élastomères selon l'invention, le ou les élastomères diéniques pouvant être utilisés en association avec tout type d'élastomère synthétique autre que diénique, voire avec des polymères autres que des élastomères, par exemple Io des polymères thermoplastiques. On peut utiliser tout type de charge renforçante connue pour ses capacités à renforcer une composition de caoutchouc utilisable pour la fabrication de pneumatiques, par exemple une charge organique tel que du noir de carbone ou encore une charge inorganique renforçante telle que de la silice à laquelle sera alors associée un agent de couplage. Comme noirs de carbone conviennent tous les noirs de carbone, notamment les noirs du type HAF ("High Abrasion Furnace"), ISAF ("Intermediate Super Abrasion Furnace"), SAF ("Super Abrasion Furnace"), conventionnellement utilisés dans les pneumatiques (noirs dits de grade pneumatique), par exemple dans les bandes de roulement de ces pneumatiques. Parmi ces derniers, on citera plus particulièrement les noirs de carbone renforçants des séries 100, 200 ou 300 (grades ASTM), comme par exemple les noirs N115, N134, N234, N330, N339, N347, N375. Comme charges inorganiques renforçantes conviennent notamment des charges minérales du type siliceuse, en particulier de la silice (SiO2), ou du type alumineuse, en particulier de l'alumine (Al2O3) ou des (oxyde) hydroxydes d'aluminium. La silice utilisée peut être toute silice renforçante connue de l'homme du métier, notamment toute silice précipitée ou pyrogénée présentant une surface BET ainsi qu'une surface spécifique CTAB toutes deux inférieures à 450 m2/g, de préférence de 30 à 400 m2/g. Les silices précipitées hautement dispersibles (dites "HD") sont préférées, en particulier lorsque l'invention est mise en oeuvre pour la fabrication de pneumatiques présentant une faible résistance au roulement; comme exemples de silices HD, on peut citer les silices Ultrasil 7000 et Ultrasil 7005 de la société Degussa, les silices Zeosil 1165MP, 1135MP et 1115MP de la société Rhodia, la silice Hi-Sil EZ150G de la société PPG, les silices Zeopol 8715, 8745 et 8755 de la Société Huber. Comme exemples d'alumines renforçantes, on peut citer les alumines "Baikalox" "Al25" ou "CR125" (société Baikowski), "APA-100RDX" (société Condea), "Aluminoxid C" (société Degussa) ou "AKP-G015" (Sumitomo Chemicals). Pour coupler la charge inorganique renforçante à l'élastomère diénique, on utilise tout agent de couplage ou liaison connu, en particulier des organosilanes ou des polyorganosiloxanes au moins bifonctionnels. On utilisera notamment des silanes - 15 - polysulfurés, dits "symétriques" ou "asymétriques" selon leur structure particulière, tels que décrits par exemple dans les brevets ou demandes de brevet FR 2 149 339, FR 2 206 330, US 3 842 111, US 3 873 489, US 3 978 103, US 3 997 581, US 4 002 594, US 4 072 701, US 4 129 585, US 5 580 919, US 5 583 245, US 5 650 457, US 5 663 358, US 5 663 395, US 5 663 396, US 5 674 932, US 5 675 014, US 5 684 171, US 5 684 172, US 5 696 197, US 5 708 053, US 5 892 085, EP 1 043 357, WO 01/49782, WO 02/22728, WO 02/31041, WO 02/083782. De manière préférentielle, le taux de charge renforçante totale (noir de carbone et/ou charge inorganique renforçante) est compris entre 20 et 200 pce, plus préférentiellement entre 30 et 150 pce (parties en poids pour cent parties d'élastomère), l'optimum étant différent selon les applications visées: le niveau de renforcement attendu sur un pneumatique vélo, par exemple, est de manière connue nettement inférieur à celui exigé sur un pneumatique apte à rouler à grande vitesse de manière soutenue, par exemple un pneu moto, un pneu pour véhicule de tourisme ou pour véhicule utilitaire tel que Poids lourd. A la lumière de la présente description, l'homme du métier saura ajuster cette teneur, dans les domaines indiqués ci-dessus, en fonction de l'application visée, par exemple de la partie du pneumatique à laquelle est destinée la composition de caoutchouc de l'invention, de la nature de l'élastomère diénique ou encore de la quantité de charge renforçante utilisée. La composition de l'invention peut comprendre en outre un système de vulcanisation, en particulier du soufre, d'autre(s) agent(s) donneur(s) de soufre usuel(s) ou leur mélange. Bien entendu, les compositions de caoutchouc conformes à l'invention comportent également tout ou partie des additifs habituellement utilisés dans les compositions de caoutchouc comportant un élastomère diénique et destinées à la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-fins pour pneumatiques, comme par exemple des plastifiants, des agents de protection tels que cires anti-ozone, anti-ozonants chimiques, anti- oxydants, agents anti-fatigue, des promoteurs d'adhésion, des résines renforçantes telles que décrites par exemple dans WO02/10269, des peroxydes et/ou bismaléimides, divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus tels que oxyde de zinc, acide stéarique, dérivés guanidiques (en particulier diphénylguanidine), etc. A la charge renforçante, notamment lorsqu'il s'agit d'une charge inorganique renforçante, peut être également associée, si besoin est, une charge inorganique conventionnelle peu ou non renforçante, par exemple des particules d'argiles, de bentonite, talc, craie, ou kaolin. Dans le cas où la charge renforçante utilisée est une charge inorganique, on pourra utiliser avantageusement des agents de recouvrement de la charge inorganique renforçante, ou plus généralement des agents d'aide à la mise en oeuvre susceptibles de manière connue, grâce à une amélioration de la dispersion de la charge inorganique dans la matrice de caoutchouc et à un abaissement de la viscosité des compositions, d'améliorer leur faculté de mise en oeuvre à l'état cru, ces agents étant par exemple des alkylalkoxysilanes, notamment des alkyltriéthoxysilanes, comme par exemple le 1-octyl-triéthoxysilane commercialisé par la société Degussa-Hüls sous la dénomination Dynasylan Octeo ou le 1-hexa-décyl- triéthoxysilane commercialisé par la société Degussa-Hüls sous la dénomination Si216, des polyols, des polyéthers (par exemple des polyéthylèneglycols), des amines primaires, secondaires ou tertiaires (par exemple des trialcanol-amines), des polyorganosiloxanes hydroxylés ou hydrolysables, par exemple des a,c,-dihydroxy-polyorganosiloxanes (notamment des a,co-dihydroxypolydiméthylsiloxanes). I-4. Préparation des compositions de caoutchouc Les compositions sont fabriquées dans des mélangeurs appropriés, en utilisant deux phases de préparation successives bien connues de l'homme du métier: une première phase de travail ou malaxage thermo-mécanique (parfois qualifiée de phase "non-productive") à haute température, jusqu'à une température maximale (notée Tmax) comprise entre 110 C et 190 C, de préférence entre 130 C et 180 C, suivie d'une seconde phase de travail mécanique (parfois qualifiée de phase "productive") à plus basse température, typiquement inférieure à 110 C, par exemple entre 40 C et 100 C, phase de finition au cours de laquelle est incorporé le système de réticulation ou vulcanisation. De telles phases ont été décrites par exemple dans les demandes EP-A-0501227, EP-A-0735088, EP-A-0810258, EP-A-0881252, WO99/28376, WO00/05300, WO00/05301 ou WO02/10269. Le procédé de fabrication des compositions selon l'invention comporte les étapes suivantes: É incorporer à un élastomère diénique, au cours d'une première étape dite "non- productive", au moins une charge renforçante, en malaxant thermomécaniquement le tout, en une ou plusieurs fois, jusqu'à atteindre une température maximale comprise entre 110 C et 190 C; É refroidir l'ensemble à une température inférieure à 100 C; É incorporer ensuite, au cours d'une seconde étape dite "productive", le système de réticulation ou de vulcanisation; É malaxer le tout jusqu'à une température maximale inférieure à 120 C, É extruder ou calandrer la composition de caoutchouc ainsi obtenue, sous la forme désirée, telle qu'une bande de roulement de pneumatique par exemple. A titre d'exemple, la première phase (non-productive) est conduite en une seule étape thermomécanique au cours de laquelle on introduit, dans un mélangeur approprié tel qu'un mélangeur interne usuel, tous les constituants de base nécessaires, les éventuels agents de recouvrement ou de mise en oeuvre complémentaires et autres additifs divers, à l'exception du système de vulcanisation. Une seconde étape de travail thermomécanique peut être ajoutée dans ce mélangeur interne, après tombée du mélange et refroidissement intermédiaire (température de refroidissement de préférence inférieure à 100 C), dans le but de faire subir aux compositions un traitement thermomécanique complémentaire, notamment pour améliorer encore la dispersion, dans la matrice élastomérique, de la charge renforçante et autres ingrédients. La durée totale du malaxage, dans cette phase non-productive, est de préférence comprise entre 2 et 10 minutes. Après refroidissement du mélange ainsi obtenu, on incorpore alors le système de vulcanisation à basse température, généralement dans un mélangeur externe tel qu'un mélangeur à cylindres; le tout est alors mélangé (phase productive) pendant quelques minutes, par exemple entre 5 et 15 minutes. La composition finale ainsi obtenue est ensuite calandrée, par exemple sous la forme d'une feuille, d'une plaque ou encore extrudée, par exemple pour former un profilé de caoutchouc utilisé pour la fabrication de semifinis tels que des bandes de roulement, des nappes sommet, des flancs, des nappes carcasse, des talons, des protecteurs. La vulcanisation (ou cuisson) est conduite de manière connue à une température généralement comprise entre 130 C et 200 C, pendant un temps suffisant qui peut varier par exemple entre 5 et 90 min en fonction notamment de la température de cuisson, du système de vulcanisation adopté, de la cinétique de vulcanisation de la composition considérée ou par exemple de la taille du pneumatique. Le système de vulcanisation proprement dit est préférentiellement à base de soufre et d'un accélérateur primaire de vulcanisation, en particulier d'un accélérateur du type sulfénamide. A ce système de vulcanisation viennent s'ajouter, incorporés au cours de la première phase nonproductive et/ou au cours de la phase productive, divers accélérateurs secondaires ou activateurs de vulcanisation connus tels que oxyde de zinc, acide stéarique, dérivés guanidiques (en particulier diphénylguanidine), etc. Le taux de soufre est de préférence compris entre 0,5 et 3,0 pce, celui de l'accélérateur primaire est de préférence compris entre 0,5 et 5, 0 pce. Il va de soi que l'invention concerne les compositions de caoutchouc précédemment décrites tant à l'état dit "cru" (i.e., avant cuisson) qu'à l'état dit "cuit" ou vulcanisé (i.e., après réticulation ou vulcanisation) . Les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées seules ou en coupage (i.e., en mélange) avec toute autre composition de caoutchouc utilisable par exemple pour la fabrication de pneumatiques. L'invention est illustrée dans la section suivante par des exemples et la figure 1 qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. FIGURE 1: Evolution de Tan(8) en fonction de la température pour les compositions B et C à base d'élastomères selon l'invention. II. MESURES ET TESTS UTILISES Les élastomères selon l'invention sont caractérisés avant cuisson comme indiqué ci-après. II-A -Détermination des masses moléculaires en nombre Mn Sauf indication contraire, les masses moléculaires en nombre sont donnés par la relation Mn = charge de monomère en masse x conversion/ nombre de moles de métal alcalin ou alcalino-terreux actif théorique, sachant que le nombre de moles de métal alcalin ou alcalino-terreux actif théorique est égal au nombre de moles de métal alcalin ou alcalino-terreux total introduit moins le nombre de moles métal alcalin ou alcalino-terreux utilisé pour neutraliser les impuretés. II-B - Détermination de la distribution des masses moléculaires des polymères obtenus par la technique de chromatographie d'exclusion de taille (SEC) : Préparation du polymère: Il n'y a pas de traitement particulier de l'échantillon de polymère avant analyse. Celui-ci est simplement solubilisé dans du tétrahydrofurane à une concentration d'environ 1 g/1. Principe de la mesure: Les chaînes polymères sont séparées selon la taille qu'elles occupent quand elles sont solubilisées dans le tétrahydrofuranne: plus elles occupent un volume important, moins 30 les pores des colonnes leur sont accessibles et plus leur temps d'élution est faible. Sans être une méthode absolue, la SEC permet d'appréhender la distribution des masses moléculaires d'un polymère. A partir de produits étalons, les différentes masses moyennes en nombre (Mn) et en poids (Mw) peuvent être déterminées et l'indice de polydispersité calculé (Ip = Mw/Mn). Le polymère est solubilisé dans du tétrahydrofuranne à une concentration de 1 g/1. Un volume de 100 gl est injecté à travers un jeu de colonnes de chromatographie d'exclusion stérique. La phase mobile, le tétrahydrofuranne, est éluée avec un débit de 1 ml/min. Les colonnes sont thermostatées dans un four à 35 C. La détection est assurée par un réfractomètre thermostaté à 35 C. La phase stationnaire des colonnes est à base d'un gel de polystyrène divinylbenzène à porosité maîtrisée. Matériel utilisé : - Chaîne de chromatographie en phase liquide par exemple la chaîne Alliance 2690 de WATERS, munie d'un dégazeur en ligne Réfractomètre, par exemple le réfractomètre 2410 de WATERS Logiciel d'acquisition et de traitement des données, par exemple le logiciel MILLENNIUM32 de WATERS - Four à colonnes, par exemple le WATERS columns Heater Module - filtre de porosité 0.45 itm pour filtration du tétrahydrofuranne - Colonnes chromatographiques: 15 2 colonnes sont montées en série: Numéro Marque Domaine de Longueur Diamètre Taille des Désignation Références (à masses molaires (mm) interne particules commerciale titre indicatif) (g/mol) (mm) (pyn Colonne WATERS 2 000 10' 300 7,8 10 Styragel WAT044219 1 HT6E Colonne WATERS 2 000 10' 300 7 8 10 Styragel WAT044219 2 HT6E II-C - Détermination de la viscosité inhérente à 25 C d'une solution de polymère à 0,1 20 g/dl dans le toluène, à partir d'une solution de polymère sec: PRINCIPE: La viscosité inhérente est déterminée par la mesure du temps d'écoulement t de la solution de polymère et du temps d'écoulement t du toluène, dans un tube capillaire. Dans un tube Ubbelhode (diamètre du capillaire 0.46 mm, capacité 18 à 22 ml), placé dans un bain thermostaté à 25 0,1 C, le temps d'écoulement du toluène et celui de la solution polymère à 0,1 g/dl sont mesurés. La viscosité inhérente est obtenue par la relation suivante: 1 Dinh =1n avec: C: concentration de la solution toluénique de polymère en g/dl; t: temps d'écoulement de la solution toluénique de polymère en secondes; ta: temps d'écoulement du toluène en secondes; inh: viscosité inhérente exprimée en dl/g. II-D -Détermination de la microstructure des polymères par RMN du carbone 13: Préparation de l'échantillon: - Solvant: CDC13 (3m1) - Masse de l'échantillon: 200 mg (effet très influent sur la qualité du spectre, il faut concentrer au maximum) Condition de solubilisation: Température ambiante, lh-2h (minimum) 15 Filtration: en cas de présence de particules en suspension Réglages de l'expérience RMN: Spectromètre: BRUKER AV250s Séquence d'impulsion: Sonde: DUAL 13C/1H 10mm É zgig É ns = 8192 É dl = 6s É SW =180ppm É TD =16k É Temps d'acquisition: 10h30 II-E- Plasticité Mooney (réalisée sur les élastomères) comme décrit ci-après. II-F Détermination de la température de transition vitreuse des polymères: Les températures de transition vitreuse Tg des polymères sont mesurées au moyen d'un 35 calorimètre différentiel ( differential scanning calorimeter ). Les compositions de caoutchouc sont caractérisées, avant et après cuisson, comme indiqué ci-après. II-1. Plasticité Mooney On utilise un consistomètre oscillant tel que décrit dans la norme ASTM D 1646. La mesure de plasticité Mooney se fait selon le principe suivant: la composition à l'état cru (i.e., avant cuisson) est moulée dans une enceinte cylindrique chauffée à 100 C. Après une minute de préchauffage, selon le cas le rotor de faible largeur ou le rotor large, -21 - tourne au sein de l'éprouvette à 2 tours/minute et on mesure le couple utile pour entretenir ce mouvement après 4 minutes de rotation. La plasticité Mooney, respectivement (ML 1+4) et (MS 1+4) est exprimée en "unité Mooney" (UM, avec 1 UM = 0.83 N.m). II-2. Essais de traction Ces essais permettent de déterminer les contraintes d'élasticité et les propriétés à la rupture. Sauf indication différente, ils sont effectués conformément à la norme française NF T 46002 de septembre 1988. On mesure en seconde élongation (i.e. après un cycle d'accommodation au taux d'extension prévu pour la mesure elle-même) les modules sécants nominaux (ou contraintes apparentes, en MPa) à 10% d'allongement (noté MA10), 100% d'allongement (noté MA100) et 300% d'allongement (noté MA300). On mesure également les contraintes à la rupture (en MPa) et les allongements à la rupture (en %). Toutes ces mesures de traction sont effectuées dans les conditions normales de température (23 2 C) et d'hygrométrie (50 5% d'humidité relative), selon la norme française NF T 40-101 (décembre 1979). II-3. Dureté Shore A La dureté Shore A des compositions après cuisson est appréciée conformément à la norme ASTM D 2240-86. II-4. Propriétés dynamiques Les propriétés dynamiques AG* max et tan(S) max sont mesurées sur un viscoanalyseur (Metravib VA4000), selon la norme ASTM D 5992-96. On enregistre la réponse d'un échantillon de composition vulcanisée (éprouvette cylindrique de 4 mm d'épaisseur et de 400 mm2 de section), soumis à une sollicitation sinusoïdale en cisaillement simple alterné, à la fréquence de 10Hz, dans les conditions normales de température (23 C) selon la norme ASTM D 1349-99. On effectue un balayage en amplitude de déformation de 0,1 à 50% (cycle aller), puis de 50% à 1% (cycle retour). Les résultats exploités sont le module complexe decisaillement dynamique (G*), le module complexe de cisaillement dynamique G" exprimé par la mesure du maximum de G", noté G" max 23 C à une amplitude de 0,1 à 50 % et à une amplitude de déformation de 50 % et le facteur de perte tan(S). Pour le cycle retour, on indique la valeur maximale de tan(S) observée, noté tan(S)max, ainsi que l'écart de module complexe (AG*) entre les valeurs à 0,15 et 50% de déformation (effet Payne). II-5. Mesure des propriétés hystérétiques Les propriétés hystérétiques peuvent être évaluées par la mesure des pertes d'énergie par rebond des échantillons à énergie imposée mesurée au 6e choc, dans les conditions 22 - normales de température (23 C) ou à des températures plus élevées (60 C) et exprimées en % selon la relation suivante: PH (%) = 100 [(WO W 1) / WO] avec WO: énergie fournie; W 1: énergie restituée. III. EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION III-1. Préparation des élastomères A Synthèse d'un élastomère comprenant en moyenne 2 x 5 greffons de polybutadiène de Mn 10.000 (BR) et un coeur BR de Mn 2 x 50. 000. - Synthèse d'un polybutadiène vivant de Mn 10000 Un réacteur de 10 litres est chargé avec 5500 ml de méthylcyclohexane barboté à l'azote et 870 ml de butadiène. Le milieu étant porté à 60 C, les impuretés étant neutralisées avec 350 moles de BuLi, 40 ml de sBuLi à 1,415 mol/1 sont introduits. Après quarante minutes de polymérisation à 60 C, la température du milieu réactionnel est abaissée à 5 C. - Synthèse du macromonomère polybutadiène Mn 10000 A -5 C, 8,7 ml de chlorométhylstyrène (VBC) sont introduits. Après 17 h de contact à 5 C, la température est élevée à nouveau à 60 C. - Polymérisation du macromonomère, suivie de celle du butadiène et réaction de couplage avec le diméthyldichlorosilane 13,1 ml de sBuLi à 1, 415 mol/1 (dont 39% pour neutraliser l'excès de VBC) sont introduits, puis 9,6 ml d'une solution de tétrahydrofurfuryléthyléther à 100 g/1. Après 30 minutes de polymérisation du macromonomère à 60 C, 870 ml de butadiène sont ajoutés. Après 15 minutes de polymérisation à 60 C, 9,7 ml de diméthyldichlorosilane à 0,536 mol/1 sont introduits. Après 30 minutes de contact à 60 C, 1,4 ml de méthanol dilué dans 150 ml de toluène barboté sont ajoutés au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté 0,5 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol). Le polymère est récupéré sec après séchage en étuve sous pression réduite à 60 C sous azote. Caractérisation de l'élastomère ainsi préparé : Tg (AT) : -76 C (16) Vinyl: 34,7 % (dont 61 % dans la chaîne principale) Trans: 37 % Cis: 29 % - 23 - Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 1,38 Viscosité inhérente à 0,1 g/dl: du polybutadiène avant réaction avec le VBC et stoppé au méthanol: 0,26* - du macromonomère: 0,29* du polymacromonomère stoppé au méthanol: 0,49* du polymère bloc macromonomère-butadiène: 0,78 - Analyse SEC Mn: 89.136 Mw: 155.885 Ip: 1, 75 B - Synthèse d'un élastomère comprenant en moyenne 2 x 5 greffons SBR de Mn 10000 15 et un coeur SBR de Mn 2 x 75000: - Préparation préalable de la solution de AlLiR4: Dans 55,62 ml de méthylcyclohexane barboté sont introduits 7,43 ml de nBuLi à 0,9425 mol/1 et 8,2 ml de trioctylaluminium à 0,8747 mol/1. - Synthèse d'un SBR vivant de Mn 10000 Un réacteur de 10 litres est chargé avec 5455 ml de méthylcyclohexane barboté à l'azote, 398,5 ml de butadiène, 100,0 ml de styrène et 0,605 ml d'éthyltetrahydrofurfuryléther (ETE) dilué dans la charge styrène. Le milieu étant porté à 40 C, les impuretés étant neutralisées avec 400 moles de sBuLi, 25,4 ml de sBuLi à 1,38 mol/1 sont introduits. Après 55 minutes de polymérisation à 40 C, la température du milieu réactionnel est refroidie. Soit 5 minutes après, la température est de 29 C. - Synthèse du macromonomère SBR Mn 10000 A la suite, 45,7 ml de la solution de LiAIR4 (soit 1,025 équivalent molaire de ETE) précédemment préparée est injectée à 29 C. La température est alors abaissée à -12 C en l'espace d'une vingtaine de minutes, 5,5 ml de chlorométhylstyrène (VBC, soit 1,1 équivalent molaire lithium actif) sont introduits. Après une nuit à -7 C, la température est élevée à 60 C. - Polymérisation du macromonomère, suivie de celle du butadiène et styrène, puis réaction de couplage avec le diméthyldichlorosilane 8,62 ml de sBuLi à 1,38 mol/1 (dont 41% pour neutraliser l'excès de VBC) sont introduits à 60 C, ainsi qu'une solution de ETE dans le méthylcyclohexane (8.37 ml à 0.835 mol/1). Après 30 minutes de polymérisation du macromonomère à 60 C, 525 g mesure à 0,2 g/dl - 24 - d'une charge à 74% de butadiène et 26% de styrène est injectée. La polymérisation est conduite à une température maintenue entre 58 et 63 C. 22 minutes après, 6,8 ml d'une solution de diméthyldichlorosilane dans le méthylcyclohexane à 0,413 mol/1) est introduite au milieu réactionnel. Après 30 minutes de contact à 60 C, 0,82 ml de méthanol dilué dans 150 ml de toluène barboté est ajouté au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté 0,4 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol). Le polymère est récupéré sec après séchage en étuve sous pression réduite à 60 C sous azote. Caractérisation: de l'élastomère ainsi préparé : Styrène: 25,4% 15 Vinyl: 58,0 % Trans: 21,7 % Cis: 20,4 % Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: Analyse SEC Mn: 96.529 Mw: 240.827 Ip: 2,50 C -Synthèse d'un élastomère comprenant en moyenne 2x 5 greffons BR de Mn 10000 et un coeur SBR de Mn 2x 75000: - Synthèse d'un BR vivant de Mn 10000 Un réacteur de 10 litres est chargé avec 5500m1 de méthylcyclohexane barboté à l'azote, 543 ml de butadiène. Le milieu étant porté à 60 C, les impuretés étant neutralisées avec 600 moles de nBuLi, 25.6 ml de sBuLi à 1,38 mol/1 sont introduits. Après 50 minutes de polymérisation à 60 C, la température du milieu réactionnel est abaissée à -5 C. - Synthèse du macromonomère BR Mn 10000 A -5 C, 5,5 ml de chlorométhylstyrène (VBC, soit 1.1 équivalent molaire lithium actif) sont introduits. Après une nuit de contact à -5 C, la température est élevée à nouveau à 60 C. - Polymérisation du macromonomère, suivie de celle du butadiène et styrène, puis 40 réaction de couplage avec le diméthyldichlorosilane 8,11 ml de sBuLi à 1,38 mol/1 (dont 37% pour neutraliser l'excès de VBC) sont introduits à 60 C, ainsi qu'une solution de ETE dans le méthylcyclohexane (8,8 ml à 0,804 mol/1). Après 30 minutes de polymérisation du macromonomère à 60 C, 529 g du greffon: styrène: 23,9% vinyl: 59,4% trans: 21,7% cis: 20,4% - 25 - d'une charge à 74% de butadiène et 26% de styrène est injectée. La polymérisation est conduite à une température maintenue entre 56 et 63 C. 22 minutes après, 6,7 ml d'une solution de diméthyldichlorosilane dans le méthylcyclohexane à 0,422 mol/1) est introduite au milieu réactionnel. Après 30 minutes de contact à 60 C, 0, 82 ml de méthanol dilué dans 150 ml de toluène barboté est ajouté au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté 0,4 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol). Le polymère est récupéré sec après séchage en étuve sous pression réduite à 60 C sous azote. Caractérisation: du greffon: de l'élastomère ainsi préparé : Styrène: 14, 9% Vinyl: 33,7% vinyl: 7,1% Trans: 34,9% trans: 49,8% Cis: 31,8% cis: 43, 1% Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 1,97 Analyse SEC Mn: 123.616 Mw: 263.626 Ip: 2,13 D Synthèse d'un élastomère bloc EB1 comprenant en moyenne 2 x 5 greffons BR de 25 Mn 10.000 et un coeur BR de Mn 2 x 50.000. Synthèse d'un polybutadiène vivant de Mn 10000 Un réacteur est chargé avec 49687 ml de méthylcyclohexane barboté à l'azote et 8184 ml de butadiène. Le milieu étant porté à 60 C, les impuretés étant neutralisées avec 4,54 mmoles de BuLi, 2111 ml de sBuLi à 0,252 mol/1 sont introduits. Après 50 minutes de polymérisation à 60 C, la température du milieu réactionnel est abaissée à -5 C. Synthèse du macromonomère polybutadiène Mn 10000 A -5 C, 160 ml de chlorométhylstyrène (VBC) à 3,5 mol/1 sont introduits. Après une nuit de contact à -5 C, la température est élevée à nouveau à 60 C. - Polymérisation du macromonomère, suivie de celle du butadiène et réaction de 40 couplage avec le diméthyldichlorosilane 597 ml de sBuLi à 0,252 mol/1 (dont 29% pour neutraliser l'excès de VBC) sont introduits, puis 582 ml d'une solution de tétrahydrofurfuryléthyléther à 0,134 mol/l. Après 30 minutes de polymérisation du macromonomère à 60 C, 8184 ml de butadiène - 26 - sont ajoutés. Après 14 minutes de polymérisation à une température s'élevant jusqu'à 76 C, 1404 ml de diméthyldichlorosilane à 0, 035 mol/1 sont introduits. Après 30 minutes de contact à 60 C, 641 ml de méthanol à 0,5 mol/1 dans le toluène barboté sont ajoutés au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté : 0,8 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol) 0,2 pce de N-1,3 diméthylbutyl N-phénylparaphénylènediamine. Le polymère est récupéré sec après stripping et séchage sur Welding (extrudeuse monovis équipée d'une filière 1 trou de 3 mm et 6 trous de 6 mm). Caractérisation de l'élastomère ainsi préparé : Tg (AT) : -80 C Vinyl: 31. 0%, Trans: 39.7%, Cis: 29.3% Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 1,55 Analyse SEC: Mn 114106; Mw 205235; Ip 1,80 (ML 1+4) : 47 Caractérisation du greffon:Vinyl: 8.2%, Trans: 54.9%, Cis: 36.9% E Synthèse d'un élastomère bloc EB2 comprenant en moyenne 2 x 5 greffons BR de Mn 10.000 et un coeur de BR de Mn 2 x 75.000: Synthèse d'un polybutadiène vivant de Mn 10000 Un réacteur est chargé avec 53172 ml de méthylcyclohexane barboté à l'azote et 5391 ml de butadiène. Le milieu étant porté à 60 C, les impuretés étant neutralisées avec 4,45 mmoles de BuLi, 1419 ml de sBuLi à 0,247 mol/1 sont introduits. Après 60 minutes de polymérisation à 60 C, la température du milieu réactionnel est abaissée à -5 C. Synthèse du macromonomère polybutadiène Mn 10000 A -5 C, 105 ml de chlorométhylstyrène (VBC) à 3,5 mol/1 sont introduits. Après une nuit de contact à -5 C, la température est élevée à nouveau à 60 C. Polymérisation du macromonomère, suivie de celle du butadiène et réaction de couplage avec le diméthyldichlorosilane 424 ml de sBuLi à 0,247 mol/1 (dont 33% pour neutraliser l'excès de VBC) sont introduits, puis 586 ml d'une solution de tétrahydrofurfuryléthyléther à 0,134 mol/1. Après 30 minutes de polymérisation du macromonomère à 60 C, 8086 ml de butadiène sont ajoutés selon le protocole suivant: 1300 ml sont d'abord injectés en une seule fois, puis le complément est introduit environ 4 minutes plus tard à raison de 250 g/min. - 27 - Après 15 minutes de polymérisation à une température s'élevant de 40 à 76 C, 882 ml de diméthyldichlorosilane à 0,035 mol/1 sont introduits. Après 30 minutes de contact à 60 C, 421 ml de méthanol à 0,5 mol/1 dans le toluène barboté sont ajoutés au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté : - 0,8 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol) 0,2 pce de N-1,3 diméthylbutyl N-phénylparaphénylènediamine. Le polymère est récupéré sec après stripping et séchage sur Welding (extrudeuse monovis équipée d'une filière 1 trou de 3 mm et 6 trous de 6 mm). Caractérisation de l'élastomère ainsi préparé : Tg (AT) : -74 C Vinyl: 36, 0%, Trans: 36,6%, Cis: 27,4% Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 2,15 Analyse SEC: Mn 120673; Mw 258258; Ip 2,14 (ML 1+4) : 85 Caractérisation du greffon: Vinyl: 7,8%, Trans: 54,9%, Cis: 37,3% EB2 est la résultante de 3 synthèses: Tg (AT) : -74 C Vinyl: 35,7 %, Trans: 36,2 %, Cis: 28,1 % Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 2,15 (ML 1+4) : 91 Analyse SEC: Mn 125160; Mw 256558; Ip 2,05 - Synthèse d'un élastomère témoin linéaire non branché (BR linéaire tribloc) : Un réacteur est chargé avec 41826 ml de méthylcyclohexane barboté à l'azote et 1335 ml de butadiène. Le milieu étant porté à 60 C, les impuretés étant neutralisées avec 2,72 mmoles de BuLi, 351 ml de sBuLi à 0,247 mol/1 sont introduits. Après 70 minutes de polymérisation à 60 C (conversion de 100%), sont successivement introduits: 458 ml d'une solution de tétrahydrofurfuryléthyléther à 0,134 mol/1 10018 ml de butadiène selon le protocole suivant: 1300 ml sont d'abord injectés en une seule fois, puis le complément est introduit environ 4 minutes plus tard à raison de 250 g/min. Après 23 minutes de polymérisation à une température s'élevant jusqu'à 75 C, 1091 ml de diméthyldichlorosilane à 0, 035 mol/1 sont introduits.-Après 30 minutes de contact à 60 C, 521 ml de méthanol à 0,5 mol/1 dans le toluène barboté sont ajoutés au milieu réactionnel. Enfin, au polymère encore en solution est ajouté : - 28 - 0,8 pce de 2,2'méthylène bis(4-méthyl-6-tertiobutylphénol), - 0,2 pce de N-1,3 diméthylbutyl N-phénylparaphénylènediamine. Le polymère est récupéré sec après stripping et séchage en étuve à 50 C sous pression 5 réduite sous azote. Caractérisation de l'élastomère ainsi préparé : Tg (AT) : -61 C Vinyl: 49,3%, Trans: 28,4%, Cis: 22,3% Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 1,65 Analyse SEC: Mn 122728; Mw 137716; Ip 1,12 Caractérisation du 1e bloc BR: Vinyl: 7,5%, Trans: 53,7%, Cis: 38,8%, Mn 11543;Mw 12193;Ip 1,06 BR linéaire tribloc est la résultante de 4 synthèses type: Tg (AT) : -61 C (8) Vinyl: 49,3%, Trans: 28,4%, Cis: 22, 3% Viscosité inhérente à 0,1 g/dl dans le toluène à 25 C: 1,65 20 Analyse SEC: Mn 128936; Mw 150025; Ip 1,16 Les caractéristiques physico-chimiques de ces élastomères sont résumées dans le tableau 1 suivant. Tableau 1 BR linéaire tribloc EB 1 EB2 Viscosité inhérente (dl/g) 1,65 1,55 2,15 Mooney (ML1+4) 100 C - 47 91 Fluidité (150 kg) - 349 146 Mn du coeur 150000 100000 150000 Nombre de Greffons 2 x 1 2 x 5 2 x 5 Mn des greffons 10000 10000 10000 Microstructure globale %1-2 49,3 31 35,7 % trans 28,4 39,7 36,2 % cis 22,3 29,3 28,1 Microstructure des greffons %l -2 7,5 8,2 7,8 % trans 52,9 54,9 54,9 % cis 39,6 36,9 37,3 licrostructure du coeur %1-2 54,8 53,8 54,3 % trans 25,1 24,5 23,7 % cis 20 21,7 22 Tg ( C) -61,4 -79,9 -74 dT ( C) 8 14 15 Densité 0,895 0,911 0,897 Ip 1,16 1,80 2,05 L'homme du métier comprendra que des conditions de synthèse modifiées permettraient d'obtenir d'autres élastomères selon l'invention. III-2. Préparation des compositions de caoutchouc Deux lots d'élastomères blocs branchés préparés en discontinu selon l'invention comme décrit cidessus aux paragraphes III-1-D et E, l'un de masse moléculaire en nombre Mn = 100000 g/mol (EB 1), l'autre de masse moléculaire en nombre Mn = 150000 g/mole (EB2) pour le coeur et un élastomère témoin (BR linéaire tribloc) de masse moléculaire 150000 g/mole pour le coeur et possédant un seul greffon par extrémité alors que les élastomères EB 1 et EB2 possèdent en moyenne 5 greffons de masse moléculaire 10000 g/mole à chaque extrémité, sont testés en compositions de caoutchouc vulcanisables. Pour les essais qui suivent, les élastomères ont été testés dans une composition de base renforcée au noir de carbone décrite ci-dessous (taux des différents produits exprimés en pce). Elastomère 100 Noir de carbone N234 50 ZnO 3 Acide stéarique 2 Antioxydant* 1 Soufre Sol 2H 1,2 Accélérateur** 1,2 * : N-1,3diméthylbutyl-N-phénylparaphénylènediamine (Santoflex 6-PPD de la société Flexsys); ** : N-cyclohexyl-2-benzothiazyl-sulfénamide (Santocure CBS de la société Flexsys). Les mélanges ont été réalisés avec les conditions de mélangeage suivantes: 0 minute: Elastomère + Noir + ZnO + Acide stéarique 5 minutes: Tombée Chaque composition est réalisée par un travail thermo-mécanique en une étape qui dure environ 5 minutes pour une vitesse moyenne des palettes de 85 tr/minute dans un mélangeur d'environ 400cm3 jusqu'à atteindre une température maximale de tombée - 30 - identique de 160 C, tandis que l'étape d'incorporation du système vulcanisant est effectuée sur l'outil à cylindres à 30 C pendant 3 à 4 minutes. Les compositions ainsi obtenues sont ensuite calandrées sous la forme de plaques (épaisseur de 2 à 3 mm) ou de feuilles fines de caoutchouc pour la mesure de leurs propriétés physiques ou mécaniques, ou extrudées pour former des profilés utilisables directement, après découpage et/ou assemblage aux dimensions souhaitées, par exemple comme produits semifinis pour pneumatiques, en particulier comme bandes de roulement de pneumatiques. III-3. Evaluation des compositions à base de noir de carbone Les propriétés des compositions telles que préparées ci-dessus sont présentées dans le tableau 2 suivant. Tableau 2 Composition A B C Gomme BR linéaire tribloc EB 1 EB2 (Témoin) Mooney (MS 1+4) 100 C 43,6 49,6 90,2 Dureté Shore A 23 C 66,97 55,07 64,13 MAS 10 (Mpa) 5,974 3,172 5,357 MAS 100 (Mpa) 2,078 1,272 2,336 MAS 300 (Mpa) 2, 453 1,678 rupture MAS 300/MAS 100 1,18 1,31 rupture Pertes à 23 C (%) 37, 59 44,32 42,32 Déformation (%) 33,08 47,94 34,93 Pertes à 60 C 33,42 32 32,07 Déformation (%) 37,89 56,21 42,37 G* 0,1 % (MPa) 23 C 4,94 2,91 3, 67 G* 50% (MPa) 1,78 1,06 1,63 AG 23 C (MPa) 3,17 1,85 2,04 G" max (MPa) 23 C 0,698 0,622 0,645 G" 50% (MPa) 0,288 0,301 0,369 Tan 5 max 23 C 0, 214 0,323 0,252 Ainsi, il apparaît de façon surprenante que les compositions B et C à base 20 respectivement d'élastomères EB1 et EB2, conformes à l'invention, présentent des propriétés hystérétiques à 23 C (Pertes par rebond et tan(8)max) largement supérieures à celles de la composition A à base d'un élastomère tribloc butadiène témoin (BR). Ces différences de propriétés hystérétiques permettent de garantir aux compositions B et 25 C des propriétés d'amortissement nettement améliorées dans une zone de température proche de la Tg par rapport à la composition A témoin. A haute température (60 C), les propriétés hystérétiques (pertes par rebond) des compositions B et C sont alors équivalentes à celles de la composition A témoin. L'évolution du Tan(8) en fonction de la température présentée à la Figure 1 permet d'illustrer l'augmentation de l'hystérèse dans une gamme de température comprise entre 0 C et 60 C pour les compositions B et C à base d'élastomères selon l'invention. En résumé, grâce à l'incorporation dans les compositions de caoutchouc d'un élastomère selon l'invention, il est possible d'obtenir une augmentation significative de l'hystérèse dans une certaine gamme de températures par rapport aux mélanges noir habituels. L'invention trouve des applications particulièrement avantageuses dans les compositions de caoutchouc utilisables pour la fabrication d'articles finis ou produits semi-finis entrant dans la composition d'enveloppes de pneumatiques, tels que par exemple des sous-couches, des flancs, des bandes de roulement et d'obtenir des pneumatiques possédant une adhérence ou un confort amélioré
La présente invention se rapporte à des polymères blocs branchés, aux compositions de caoutchouc les contenant, utilisables notamment pour la fabrication de pneumatiques ou de produits semi-finis pour pneumatiques. Elle concerne également des procédés de préparation desdits polymères et compositions.
, 1. Elastomères blocs comprenant au moins deux chaînes polymériques principales diéniques linéaires (branches) reliées entre elles par un groupe présentant un hétéroatome choisi parmi le groupe constitué par Si, Sn, Ge, Pb, P, issu d'un agent de couplage, ou par un radical issu d'un agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable, et présentant à chacune de leurs autres extrémités au moins deux chaînes polymériques diéniques linéaires (greffons). 2. Elastomères blocs selon la 1, caractérisés en ce que les élastomères comprennent de 2 à 6 chaînes polymériques principales diéniques linéaires (branches). 3. Elastomères blocs selon la 1, caractérisés en ce qu'ils présentent deux chaînes polymériques principales diéniques linéaires (branches)-. 4. Elastomères blocs comprenant une chaîne polymérique principale diénique linéaire et au moins deux chaînes polymériques diéniques linéaires placées toutes à l'une des deux extrémités de ladite chaîne polymérique linéaire principale diénique, l'autre extrémité portant: une fonction (Z) de type électrophile, avantageusement du type acide carboxylique, alcool, amine, silanol, alcoxysilane, ou organostannylée, ou un proton. 5. Elastomères blocs selon les 1 à 3, caractérisés en ce qu'ils comprennent en moyenne de 2 à 25 chaînes polymériques diéniques linéaires (greffons) placées à une des extrémités de chaque chaîne polymérique principale diénique. 6. Elastomères blocs selon la 4, caractérisés en ce qu'ils comprennent 30 en moyenne de 2 à 25 chaînes polymériques diéniques (greffons) placées à l'extrémité de la chaîne polymérique principale diénique. 7. Elastomères blocs selon l'une des 1 à 6, caractérisés en ce que les polymères diéniques présents dans la chaîne polymérique principale ou dans les chaînes polymériques diéniques (greffons) placées à une des extrémités de la ou des chaîne(s) polymérique(s) principale(s) sont choisis parmi les polybutadiènes (BR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène et les mélanges de ces polymères. 8. Elastomères blocs selon l'une des 1 à 7, caractérisés en ce que la longueur de la ou des chaîne(s) polymérique(s) principale(s) est supérieure à la longueur d'un greffon. 9. Elastomères blocs selon la 8, caractérisés en ce que la longueur de chaque greffon est de 1000 à 4 fois, de 100 à 10 fois, plus petite que celle de la chaîne principale. - 33 - 10. Elastomères blocs selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que chaque partie polymérique d'une chaîne principale présente un poids moléculaire en nombre compris entre 2000 et 500000, avantageusement compris entre 50000 et 300000. 11. Elastomères blocs selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que la longueur de chaque chaîne présente aux extrémités d'une chaîne principale (greffons) possède un poids moléculaire en nombre compris entre 500 et 70000, avantageusement compris entre 5000 et 25000. 12. Procédé de préparation d'élastomères blocs, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes: (1) synthèse d'un macromonomère par réaction d'au moins un polymère diénique vivant présentant un carbanion avec un excès stoechiométrique d'un composé présentant un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant (2) réaction de la solution du macromonomère formé à l'étape (1) avec un initiateur nucléophile, pour obtenir un polymacromonomère vivant, (3) réaction du polymacromonomère vivant obtenu à l'étape (2) avec au moins un monomère diène conjugué ayant de 4 à 12 atomes de carbone, tel que le butadiène, afin 25 d'obtenir un dibloc vivant polymacromonomère-polymère diénique, (4) réaction du dibloc vivant obtenu à l'étape (3) avec un agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable, avec un réactif électrophile précurseur de groupes fonctionnels ou avec un composé donneur de proton acide. 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le polymère diénique vivant est choisi parmi les polybutadiènes (BR), les polyisoprènes de synthèse (IR), les copolymères de butadiène, les copolymères d'isoprène, les copolymères de butadiène-styrène (SBR), les copolymères d'isoprène-butadiène (BIR), les copolymères d'isoprènestyrène (SIR), les copolymères d'isoprène-butadiène-styrène (SBIR) et les mélanges de tels (co)polymères 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que le composé présentant à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant est un composé présentant une fonction styryle d'une part et un atome d'halogène réactif vis-à-vis des nucléophiles. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le composé présentant 45 à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant est choisi parmi le - 34 -chlorométhylstyrène (VBC), le chlorodiméthylsilylstyrène, le chlorodiméthylsilylméthylstyrène et le bromométhylstyrène. 16. Procédé selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce que le composé présentant à la fois un groupement polymérisable par voie anionique et un groupement susceptible de déplacement nucléophile par le carbanion dudit polymère vivant est utilisé en excès stoechiométrique par rapport à la quantité de métal alcalin ou alcalino-terreux théorique dans un rapport strictement supérieur à 1,0 et inférieur à 2 équivalents molaires, et préférentiellement de 1,05 à 1,5 équivalents molaires. 17. Procédé selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce que la température de réaction de l'étape (1) est comprise entre -20 C et 70 C, avantageusement de -10 C à 5 C. 18. Procédé selon l'une des 12 à 17, caractérisé en ce que l'initiateur nucléophile utilisé à l'étape (2) est choisi parmi secbutyllithium, nbutyllithium, t-butyllithium, napthalènesodium, 1,4disodio-1,1,4,4-tetraphénylbutane, diphénylméthylpotassium, diphénylméthylsodium, l'-méthylstyryllithium et 1,1-diphényl-3méthylpentyllithium ou les amorceurs d'une fonction amine, imine, étain, alcool éventuellement protégée. 19. Procédé selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce que les diènes conjugués utilisés à l'étape (3) sont choisis parmi le butadiène-1,3, le 2-méthyl-1,3-butadiène, les 2,3-di(alkyle en Cl à C5)-1, 3-butadiènes tels que par exemple le 2,3- diméthyl-1,3-butadiène, le 2,3diéthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3-éthyl-1,3-butadiène, le 2-méthyl-3isopropyl-1,3-butadiène, un aryl-1,3-butadiène, le 1,3-pentadiène, et le 2,4-hexadiène 20. Procédé selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce que l'agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable est choisi dans le groupe constitué par les composés de type organométallique répondant aux formules suivantes (IV) : Y(X)n(RI)4_n, ou (V) : (R1)3_n'Xn'Y-R'-YXn'(R1)3_n dans lesquelles n est un entier 2, 3 ou 4 (avantageusement 2) ou n' est un entier 1, 2 ou 3, Y est Si, Ge, Sn, Pb, X est un atome d'halogène, ou un groupe alcoxyle ou aryloxy, R1 identique ou différent, est un radical hydrocarboné de C1C12, de préférence un radical alkyle saturé, linéaire, cyclique ou ramifié, de CI-C6, avantageusement le radical méthyle ou éthyle ou un radical aryle en C6-C18, avantageusement le groupe phényle, R' étant un radical hydrocarboné insaturé de C1-C12, linéaire ou cyclique, de préférence un radical alkylène C1-C6 et avantageusement le radical méthylène, ou arylène en C6-C18 et avantageusement le radical phénylène; les phosphites, avantageusement les composés répondant aux formules P(OR1) 3 ou P(OAr)3 dans lesquelles R1 identique ou différent, est un radical hydrocarboné de C1-C12, de préférence un radical alkyle saturé, linéaire, cyclique ou ramifié, de C1-C6, et Ar est un radical aryle en C6-C18; et les dérivés de l'étain répondant à la formule générale (VI) suivante:(R1) 4_n Sn(X)n dans laquelle R1, X - 35 - et n ont la signification indiquée ci-dessus; les esters; orthoesters; multiesters; et les diisocyanates. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que l'agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable est choisi parmi les composés de formule (IV) : Si(X) (R1)4_ dans laquelle X est un atome d'halogène, R1 identique ou différent, est un radical hydrocarboné de C1-C12, de préférence un radical alkyle saturé, linéaire, cyclique ou ramifié, de C1-C6, n est un entier 2, 3 ou 4, et avantageusement le diméthyldichlorosilane. 22. Procédé selon l'une des 12 à 21, caractérisé en ce que le réactif électrophile précurseur de fonction est choisi parmi les agents de fonctionnalisation précurseurs de fonctions acide carboxylique, alcool, silanol, alcoxysilane, organostannyle, amine et en ce que le composé donneur de proton acide est le méthanol. 23. Procédé selon l'une des 12 à 21, caractérisé en ce que la quantité de l'agent de couplage électrophile au moins difonctionnel non polymérisable est comprise entre 0,1 et 0,5 équivalent molaire par rapport au composé obtenu à l'étape (3). 24. Procédé selon la 12 ou 22, caractérisé en ce que la quantité du composé donneur de proton ou d'un agent de fonctionnalisation est compris entre 1 et 10 équivalent molaire, préférentiellement entre 1 et 3. 25. Procédé selon l'une des 12 à 24, caractérisé en ce que le procédé comprend en outre une étape (5) mettant en contact le polymère obtenu à l'issue de l'étape (4) avec un agent anti-oxydant. 26. Polymacromonomère diénique obtenu par réaction du polymacromonomère diénique vivant obtenu à l'issue de l'étape 2 du procédé selon la 12, soit avec un réactif électrophile précurseur de groupes fonctionnels tels que notamment alcool, acide carboxylique, amine, silanol, alcoxysilane ou organostannyle, soit avec un composé donneur de proton acide. 27. Composition de caoutchouc, utilisable pour la fabrication de pneumatiques, à base d'au moins: un élastomère bloc défini selon l'une des 3, 5 et 7 à 11 et une charge renforçante. 28. Composition selon la 27, caractérisée en ce que la charge 40 renforçante est présente à un taux compris entre 20 et 200 pce, de préférence entre 30 et 150 pce (parties en poids pour cent d'élastomère diénique). 29. Composition selon l'une quelconque des 27 et 28, la charge renforçante étant majoritairement une charge inorganique, de préférence de la silice. 30. Composition selon l'une quelconque des 27 à 28, la charge renforçante étant majoritairement une charge organique, de préférence du noir de carbone. 31. Composition selon l'une quelconque des 27 à 30, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un système de vulcanisation. 32. Composition selon la 31, caractérisée en ce qu'elle se trouve à l'état vulcanisé. 33. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 27 à 31, pour la fabrication d'un article fini ou d'un produit semi-fini destiné à un système de liaison au sol de véhicule automobile. 34. Utilisation selon la 33, caractérisée en ce que l'article fini est un pneumatique. 35. Utilisation selon la 34, caractérisée en ce que les produits semi-finis destinés aux pneumatiques sont choisis dans le groupe constitué par les bandes de roulement, les sous-couches, les nappes d'armature de sommet, les flancs, les nappes d'armature de carcasse, les talons, et les protecteurs. 36. Article fini ou produit semi-fini destiné à un système de liaison au sol de véhicule automobile, comportant une composition selon l'une quelconque des 25 27 à 32. 37. Article fini selon la 36, consistant en un pneumatique. 38. Produit semi-fini selon la 36, consistant en un produit semi-fini 30 pour pneumatique. 39. Produit semi-fini selon la 38, choisi dans le groupe constitué par les bandes de roulement, les sous-couches de ces bandes de roulement, les nappes sommet, les flancs, les nappes carcasse, les talons, et les protecteurs.
C,B
C08,B60
C08F,B60C,C08K,C08L
C08F 297,B60C 1,C08F 12,C08F 36,C08K 3,C08L 51
C08F 297/04,B60C 1/00,C08F 12/08,C08F 36/04,C08K 3/04,C08K 3/36,C08L 51/10
FR2895634
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TRANSMISSION VIDEO HAUT DEBIT NUMERIQUE A BORD D'UN VEHICULE
20,070,629
Le domaine de l'invention est celui de la transmission numérique haut débit d'un flux d'images vidéo entre une source d'images vidéo et un équipement de visualisation d'images vidéo embarqués à bord d'un véhicule. L'invention concerne plus particulièrement un système et un procédé permettant de transmettre un flux vidéo haut débit entre une source d'images vidéo et un équipement de visualisation déporté de la source, la source et l'équipement étant relié par une ligne de transmission vidéo. A titre d'exemple d'équipement de visualisation embarqué à bord d'un véhicule, on peut citer les systèmes viseur de casque utilisés dans les avions de chasse ou dans les véhicules terrestres militaires de type chars. L'invention n'est toutefois pas limitée à cet exemple, et s'étend de manière générale à tout équipement de visualisation déporté de la source et utilisé en environnement sévère, et notamment les équipements à balayage trame haute résolution (matriciels ou non). Dans le domaine de l'aviation, différents types de câblage sont classiquement utilisés pour connecter des équipements électroniques. II s'agit du câble coaxial ou du câble à paire(s) torsadée(s) généralement blindé. Parmi les équipements de visualisation d'images vidéo, on distingue : - les équipements à balayage cavalier (ou stroke selon la terminologie anglo-saxonne) dont la bande passante, relativement faible, est compatibNe avec un câblage classique ; - les équipements à balayage trame basse résolution entrelacé (du type STANAG3350) dont la bande passante du signal analogique reste 25 compatible avec un câblage classique ; - les équipements à balayage trame haute résolution entrelacé ou non entrelacé nécessitant des précautions d'emploi eu égard aux fréquences et débits nécessaires à leur fonctionnement. La mise en oeuvre d'un système à balayage trame haute résolution à 30 bord d'un aéronef militaire nécessite une liaison vidéo entre la source vidéo située en soute et l'équipement de visualisation situé en cabine. Cette liaison vidéo doit être capable de véhiculer un débit d'information important (de l'ordre de 100 IMpixels/seconde) avec les contraintes suivantes : -distance importante (en regard du débit) entre la source vidéo située en soute et l'équipement de visualisation situé en cabine ; - nature de câblage imposée, - présence de multiples prises de coupure (traversées de cloison, connecteur largable). Parmi les câblages classiques, la connexion par câble coaxial n'est pas compatible avec la connectique d'un équipement de visualisation de type viseur de casque utilisant un système d'affichage haute résolution, notamment du fait de problèmes liés à la présence des prises de coupure et à la recherche de compacité de la connectique. La connexion par paire torsadée blindée est alors la seule compatible avec la connectique d'un tel équipement de visualisation dans un 15 environnement tel que celui des avions d'arme. On recherche donc des solutions pour permettre d'assurer cette transmission haut débit entre la source et l'équipement de visualisation par l'intermédiaire d'un câblage à paires torsadées blindées. Une première solution envisagée consiste à réaliser une 20 transmission analogique différentielle. Toutefois, la transmission d'images vidéo analogiques haute résolution au travers d'un câble à paire torsadée dégrade la qualité de l'image restituée. En effet, l'impédance de ce type de câble n'est pas suffisamment constante sur toute la bande de fréquence utile sans qu'il existe de moyen de compensation. Une telle solution n'est donc 25 pas satisfaisante. Une autre solution envisagée consiste à utiliser des liaisons numériques différentielles classiques telles que OpenLDl ( Open LVDS Digital Interface ) ou TMDS ( Transition Minimized Differential Signaling ). Mais cette solution n'est quant à elle pas compatible avec ce qui peut être 30 employé à bord d'un aéronef militaire en terme de câblage pour garantir le débit et la récupération de l'information sans erreur. Ces protocoles ne sont effectivement pas suffisamment robustes en regard des retards relatifs autorisés entre les différents signaux de la liaison (skew inter paire). II existe donc un besoin pour une technique permettant d'assurer à bord d'un véhicule une transmission haut débit numérique d'un flux d'images vidéo entre une source vidéo et un équipement de visualisation déporté de la source, en particulier par le biais d'une liaison source-équipement compatible avec les contraintes imposées par une installation dans un véhicule militaire (avion d'arme, véhicule terrestre type char) telles que qualité du câble, connectique et réalisation du câblage (introduction de retard relatif ou skew ). L'invention vise à répondre à ce besoin, et propose à cet effet, selon un premier aspect, un système de transmission numérique haut débit d'un flux d'images vidéo entre une source d'images vidéo et un équipement de visualisation embarqués à bord d'un véhicule, l'équipement de visualisation étant déporté de la source et le système de transmission comprenant une ligne de transmission vidéo reliant la source et l'équipement de visualisation, le système étant caractérisé en ce que la ligne de transmission est formée d'une pluralité de canaux de transmission et en ce que chaque canal véhicule une portion du flux vidéo provenant de la source au travers d'une liaison différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce système sont les suivants : - il comporte des moyens de démultiplexage adaptés pour répartir le flux 25 vidéo provenant de la source sur un ensemble de canaux de ladite pluralité desdits canaux ; - il comporte en outre des moyens de multiplexage adaptés pour combiner en un seul flux les données transférées sur ledit ensemble de canaux, de manière à reformer ledit flux vidéo pour transmission audit équipement ; - chaque canal comporte des composants sérialiseur/désérialiseur intégrant un protocole de synchronisation automatique, sans transmission directe d'horloge ; - il comporte en outre à l'émission des moyens d'encodage de la portion 5 du flux vidéo destinée à être véhiculée sur chaque canal, en particulier un encodage réalisé selon le protocole 8B/10B ; - les canaux sont regroupés par paire et la transmission sur un premier canal d'une paire est décalée dans le temps par rapport à la transmission sur un second canal de ladite paire ; 10 la source fournit deux flux vidéo et la ligne de transmission relie la source à deux équipements de visualisation de manière adaptée pour que chacun de ces équipements reçoive l'un des flux provenant de la source ; -la source est située en soute du véhicule et l'équipement de visualisation est un équipement à balayage trame haute résolution situé en cabine. 15 L'invention s'étend bien entendu à un véhicule, en particulier un aéronef ou un véhicule terrestre de type char, intégrant un système selon le premier aspect de l'invention. Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de transmission haut débit d'un flux d'images vidéo numérique entre une source d'images 20 vidéo et un équipement de visualisation embarqués à bord d'un véhicule, l'équipement de visualisation étant déporté de la source et reliée à celle-ci par une ligne de transmission vidéo, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à répartir le flux vidéo provenant de la source sur un ensemble de canaux de transmission formant ladite ligne de transmission, de manière à ce 25 que chaque canal véhicule une portion du flux vidéo au travers d'une liaison différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes 30 de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est un schéma d'un système de transmission numérique haut débit conforme au premier aspect de l'invention ; la figure 2 est un schéma d'un mode de réalisation possible du système selon le premier aspect de l'invention ; - la figure 3 est un chronogramme illustrant la répartition d'un flux vidéo sur quatre canaux. En référence à la figure 1, on a représenté un système de transmission numérique haut débit 1 d'un flux d'images vidéo entre une source d'images vidéo 10 et un équipement de visualisation 20. La source 10 et l'équipement de visualisation 20 sont embarqués à bord d'un aéronef, typiquement un aéronef militaire. L'invention n'est toutefois pas limitée à un tel aéronef, mais s'étend de manière plus générale à tout type de véhicule, en particulier militaire, dans lequel l'équipement de visualisation est déportée de la source, et notamment à un véhicule terrestre, par exemple un char. L'équipement 20 est déporté de la source 10, et situé à une distance importante de celle-ci, en particulier au regard du débit. Le système de transmission 1 comprend une ligne de transmission vidéo 30 reliant la source et l'équipement de visualisation. La ligne de transmission est formée d'une pluralité de canaux de transmission C1-C4, chaque canal étant distribué (couche physique du système) par une liaison filaire cuivre différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée. Chaque canal est ainsi compatible avec les exigences en matière de câblage avionique. Dans un mode de réalisation de l'invention, on réalise plus précisément une transmission LVDS ( Low Voltage Differential Signaling ) sur paire torsadée. Ce mode de réalisation présente les avantages d'un faible bruit, d'une faible consommation et d'une bonne immunité. Sur la figure 1, on désigne par émetteur E, l'ensemble des composants situés côté source 10 vis-à-vis de la ligne de transmission 30. L'émetteur E est typiquement logé dans la soute de l'aéronef. On désigne par récepteur R l'ensemble des composants situés côté équipement de visualisation 20 vis-à-vis de la ligne de transmission 30. Le récepteur R est typiquement logé dans la cabine de l'aéronef. La source 10 délivre un flux vidéo numérique FV, par exemple sous la forme d'un flux vidéo au format DVI (selon l'acronyme anglo-saxon de Digital Video Interactive désignant la Vidéo Interactive Numérique) préalablement décodé et reconstitué. Le flux FV fourni par la source 10 est traité par un encodeur de trames 40, classiquement connu en soi, adapté pour former à partir du flux vidéo FV des trames vidéo où chaque pixel est représenté par un caractère de 8 bits de long. On notera que le récepteur R comporte quant à lui un décodeur 41 permettant de reconstituer un flux vidéo à partir de trames de données. Ce décodeur 41 réalise l'opération inverse de celle réalisée par l'encodeur de trames 40. Le système 1 comporte également des moyens de démultiplexage 50 adaptés pour répartir le flux vidéo provenant de la source sur l'ensemble desdits canaux C1-C4. En mettant en oeuvre un tel multiplexage, chaque canal ne véhicule qu'une portion du flux. Le débit brut par canal correspond effectivement au débit global réduit par un facteur N, N étant le nombre de canaux. Le flux FV haut débit correspond par exemple à la transmission d'un flux vidéo monochrome haute résolution, du type flux de 50 images par seconde, chaque image disposant d'une haute résolution de 1024x1280 pixels. Un tel flux nécessite donc un haut débit de l'ordre de 100 Mega pixels par seconde (Mpixels/s). Le nombre de canaux C1-C4 utilisés dépend du débit global nécessaire pour transmettre les images et du débit utile que peut supporter un canal. Dans le cadre de l'exemple ici présenté, chaque canal peut supporter un débit de 25 Mpixels/s, et l'on choisit donc d'utiliser 4 canaux, chaque canal véhiculant alors'/ de l'information. Le débit binaire global sur l'ensemble de la ligne 30 sera alors de 250 Mbits/s. Le débit brut par canal est alors compatible avec le débit supporté par une liaison filaire au travers d'un câble à paire torsadée blindée d'un système viseur de casque. On notera que le récepteur R comporte des moyens de multiplexage 51 permettant de reconstituer un flux vidéo haut débit. Ces moyens de multiplexage 51 combinent en un seul flux les données transférées sur l'ensemble des canaux, de manière à reformer ledit flux vidéo pour transmission à l'équipement de visualisation 20. Les moyens de multiplexage 51 du récepteur R réalisent ainsi l'opération inverse des moyens de démultiplexage 50 de l'émetteur E. Un mode de mise en oeuvre du multiplexage sera décrit plus en détail par la suite, en relation avec la présentation d'un mode de réalisation possible du système selon l'invention, en particulier en regard de la figure 3. En aval des moyens de multiplexage 50, pour chacune des voies démultiplexées en amont de chaque canal, le système comporte des moyens d'encodage à l'émission 60 adaptés pour symétriser la transmission et permettre la détection d'éventuelles erreurs. Cet encodage définit le séquencement des informations. Un choix de codes de contrôle est réalisé pour garantir le maintien de la synchronisation des canaux et la récupération parfaite du rythme de la transmission. Les moyens d'encodage 60 peuvent notamment être prévus pour que l'information utile transportée par chaque canal (par exemple 10 bits par pixel) soit encodée à l'émission selon le protocole 8B/10B par exemple. Cet encodage permet de maximiser les transitions, de balancer la ligne (répartition équitable des 0 et des 1), de transmettre des codes de contrôle, de détecter d'éventuelles erreurs de transmission. Des codes de contrôle peuvent également être utilisés pour la transmission d'informations de blanking, de synchronisation horizontale et verticale, d'accrochage et de synchronisation du canal de transmission. On détaille ci-après les mécanismes d'encodage et de décodage 8B/10B. Parmi les données formant la trame vidéo encodées selon 8B/10B, on distingue le groupe de codes des données D (256 caractères au total) et le groupe de codes des caractères spéciaux K (12 caractères spéciaux au total). Les données non encodées comprennent 8 bits et sont notées Dx,y où x est la valeur décimale des bits les moins significatifs EDCBA et y la valeur décimale des bits les plus significatifs HGF. Par exemple la donnée 0x79, correspondant au code D25.3, est représentée de la façon suivante : (325. 3 FIC'F QII EDCBA 1'-3 X=25 Les données encodées, appelées groupe-codes, comprennent dix bits et sont notées /Dx,y/ où x est la valeur décimale des bits les moins significatifs abcdei et y la valeur décimale des bits les plus significatifs fghj. Par exemple le caractère D25.3 est représenté par le groupe-code /D25.3/ dont un des encodages possibles est le suivant : ,D25.3,' abcdei I itfi I Io fghj 110 Les bits sont transmis avec le bit a en tête dans l'ordre a, b, c, d, e, i, f, g, h, j. L'encodage et le décodage 8B/10B fait en outre appel à une variable binaire appelée RUNNING DISPARITY permettant de balancer la ligne. On distingue une valeur positive RD+ et une valeur négative RD- dont l'utilité est de mémoriser la différence entre le nombre de 0 et le nombre de 1 transmis, et de faire en sorte que cette différence soit nulle. La valeur courante de cette variable permet de sélectionner quel groupe-code doit être transmis lorsque l'encodage nécessite de faire un choix entre deux codes asymétriques. Les pixels visualisables sont encodés dans les combinaisons de données valides définies dans l'encodage (codes Dx.y). Les zones de blanking et de synchronisation (horizontale HSYNC, verticale VSYNC) sont encodées dans les combinaisons de caractères 5 spéciaux valides offertes par l'encodage (codes Kz.t) comme défini dans le tableau suivant (où I = Inactif, A = Actif). BLANKING HSYNC VSYNC DATA Commentaires 1 X X Dx.y Transmission des pixels utiles de l'image A I 1 K28.5 Transmission des périodes de blanking A A I K28.1 Transmission des impulsions de synchronisation ligne (HSYNC) A X A K27.7 Transmission des caractères d'alignement durant N premiers pixels suivant le front actif de VSYNC alignés sur un quartet A I A K28.2 Transmission des impulsions de synchronisation trame (VSYNC actif seul) A A A K28.3 Transmission des impulsions de synchronisation ligne pendant le retour trame (HSYNC et VSYNC actifs simultanément) L'insertion du caractère spécial K27.7 (caractère d'alignement) pendant les 4 pixels suivant le front descendant du signal VSYNC permet la détermination du réalignement des N paires BLVDS au niveau du récepteur. 10 Dans le cas d'une répartition sur quatre flux, les N (avec N=4) codes K27.7 sont alignés sur le premier quartet suivant l'activation de VSYNC. Le caractère spécial K28.5, présent pendant les périodes de blanking sert à la re-synchronisation rapide des désérialisateurs au niveau du récepteur. 15 Les caractères spéciaux sont choisis pour leur non-équilibrage de '0' et de '1' (propriété requise pour garantir le recouvrement d'horloge). La table de décodage est la suivante. DATA BLANKING HSYNC VSYNC Commentaires Dx.y I X X Pixel image K28.5 A I I Période de Blanking K28.1 A A I HSYNC K27.7 A HSYNCN_l A Code d'alignement K28.2 A I A VSYNC actif seul K28.3 A A A HSYNC et VSYNC actifs simultanément On notera que durant la phase d'alignement, on considère que VSYNC est actif et que HSYNC conserve son état précédent. Chaque caractère encodé est ensuite sérialisé, transmis sur un canal, puis dé-sérialisé et décodé au niveau de l'équipement de visualisation. Un sérialiseur et un désérialiseur assurent ainsi l'interface entre la couche de liaison et la couche physique au niveau de chaque canal. Ces composants sérialiseur / désérialiseur intègrent avantageusement un protocole de synchronisation automatique, en particulier grâce à l'insertion de bits START et STOP permettant de délimiter chaque caractère. A titre d'exemple, ces composants peuvent être des composants COTS ( commercial off-the-shelf ) répondant à la norme BLVDS (c'est-à-dire norme Bus LVDS, issue de la norme LVDS û Low Voltage Differential Signaling û et présentant une marge d'immunité au bruit accrue). On notera que des sérialiseurs / désérialiseurs réalisés en logique programmable peuvent également être utilisés. Les données transférées sur chaque canal peuvent ainsi être encapsulées dans des caractères de 12 bits répartis comme décrit ci-après. Cette répartition correspond au format BLVDS 10 bits. Le tableau ci-dessous représente l'ordre de présentation des bits dans le flux sérialisé. Temps 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 bit Groupe a b c d e i f g h j -code MSB LSB Data bit ST DO D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9 SP Pour chaque caractère : le bit 1 correspond au bit START (ST) et est toujours à l'état Haut ; les bits 2 à 11 correspondent à la charge utile ( payload ) et contiennent l'information pixel encodée (groupe-codes) ; Le MSB (Most Significant Bit) est positionné au bit 2 et correspond au bit a du groupe-code. Le LSB (Least Significant Bit) est positionné au bit 11, et correspond au bit j du groupe-code. le bit 12 correspond au bit STOP (SP) et est toujours à l'état Bas. La mise en oeuvre de la norme BLVDS permet à la liaison vidéo faisant le lien entre la source vidéo située en soute et l'équipement de visualisation siitué en cabine d'être une liaison numérique multiplexée sans transmission directe d'horloge. L'horloge est alors extraite du signal à la réception. Le fait de ne pas transmettre d'horloge séparée (comme cela est réalisé à contrario en TMDS par exemple) est avantageux en ce qu'il permet d'être robuste vis à vis de la réalisation du câblage avion. Dans le cadre de cette mise en oeuvre, le retard relatif ( skew ) admissible entre canal est effectivement égal à la durée de transmission d'un caractère (soit la durée de transmission de 10 bits). A titre de comparaison, en TMDS, le retard relatif admissible est d'uniquement 11 bit, soit 10 fois moins. La détermination du retard des canaux les uns par rapport aux autres ( skew ) est réalisée au niveau du récepteur R grâce à des codes de contrôle particuliers, et permet au récepteur de réaligner les canaux de telle sorte que les données sont présentées à l'affichage par l'équipement de visualisation dans l'ordre dans lequel elles ont été émises. Le dirnensionnement des moyens de démulitplexage/mulitplexage répond aux règles suivantes d'établissement du nombre de canaux nécessaires: - le nombre de pixels par ligne HorizontalTotal doit être un multiple du nombre de canaux Ncanaux soit : HorizontalTotal %Ncanaux = 0 (% représente le reste de la division euclidienne); le débit binaire doit être inférieur à la capacité du canal, soit : Ncanaux Fpixel x12 / capacité du canal ; le débit binaire doit respecter la gamme de fréquence d'entrée des sérialisateurs, soit : Fmin Cette répartition permet de plus d'étendre la configuration décrite à deux flux numériques pour deux systèmes de visualisation indépendants sans pour autant doubler les ressources matérielles nécessaires (outre les canaux eux-mêmes). Ce mode de réalisation avantageux du système selon l'invention est illustré sur la figure 2, et consiste à multiplexer deux flux vidéo FV1, FV2 sur quatre canaux chacun, de manière à distribuer des images vidéo différentes vers deux équipements de visualisation 21, 22 situés en cabine. Ce mode de réalisation s'avère avantageux dans la mesure où, notamment dans les aéronefs militaires, on fournit des informations différentes aux différents utilisateurs de système viseur de casque présents en cabine. Cette répartition peut en outre être utilisé pour transmettre une pluralité de flux vidéo vers un même équipement de visualisation ; par exemple pour transmettre trois flux monochromes vers un équipement de visualisation, en particulier des flux correspondant chacun à une composante primaire (par exemple composante Rouge (R), composante Verte (G) et composante Bleus (B)) d'un flux vidéo couleur. La discussion suivante traite plus particulièrement de ce mode de réalisation avantageux. On notera toutefois que cette discussion s'applique de manière plus générale au démultiplexage conforme à l'invention d'un flux vidéo sur différents canaux. Comme cela est apparent sur le chronogramme de la figure 3, chaque flux vidéo est multiplexé sur quatre canaux. La figure 3 montre plus précisément la chronologie et la répartition des flux de données depuis les flux vidéo en entrée jusqu'à la sérialisation. Bien entendu, ce chronogramme est purement fonctionnel et ne serait tenir compte des éventuels délais de latence qui peuvent être introduits par les choix de conception. Une image source est découpée en bloc de quatre pixels consécutifs du rang N au rang N+3 pour le flux FV1 (et du rang M au rang M+3 pour le flux FV2), avec N (respectivement M) multiple de 4. Chaque bloc de pixels est distribué en ordre sur les quatre canaux (canal 0 : canal 1 : C2 ; canal 2 : C'1 ; canal 3 : C'2) : pixel de rang N sur le canal 0 jusqu'au pixel de rang N+3 sur le canal 3. Le pixel de rang N=0 correspond au premier pixel d'une trame marqué par l'activation du top de synchronisation verticale. Les canaux sont appairés deux à deux, sous forme de deux canaux pairs (canaux 0 et 2 : CI et C'1) et deux canaux impairs (canaux 1 et 3 : C2 et C'2). Chaque paire de canal vidéo est décalée dans le temps de telle sorte que le début de transmission des pixels sur les paires de canaux soit équiréparti sur une période de 4 pixels. On a ainsi représenté sur la figure 3, le flux FV1 sérialisé et transmis sur la voie 1 formé des paires de canaux CI, C'l et C2, C'2. De manière similaire, on a représenté le flux FV2 sérialisé et transmis sur la voie 2 formé des paires de canaux C3, C'3 et C4, C'4. La phase entre les deux voies (matérialisée par un décalage des 20 débuts de trames des deux flux) est quelconque. Les deux voies sont synchrones l'une de l'autre (fréquences pixel identiques). La voie 1 est récupérée au niveau d'un récepteur RI pour traitement de reconstitution du flux FV1 et transmission dudit flux FV1 pour affichage sur l'équipement 21 ; la voie 2 est récupérée au niveau d'un récepteur R2 pour 25 traitement de reconstitution du flux FV2 et transmission dudit flux FV2 pour affichage sur l'équipement 22. On note que les fronts montant/descendant des horloges d'émission sont utilisés pour piloter l'envoi séquentiel des flux FV1 et FV2. On précise enfin qu'à l'établissement de la liaison, une salve prédéfinie 30 de caractères peut être émise afin de réaliser la synchronisation des équipements. Cette salve peut consister en l'envoi d'une suite finie de caractères, par exemple 1024 caractères de valeur H1111100000L. On notera que cette salve peut en outre être envoyée en cours de transmission de la trame vidéo en cas de détection par l'émetteur d'une perte de synchronisation du récepteur. Bien entendu, l'invention s'étend également à un véhicule, en particulier un véhicule militaire, par exemple un aéronef ou un véhicule terrestre, intégrant à un système de transmission selon le premier aspect de l'invention.10
L'invention concerne un procédé de transmission haut débit d'un flux d'images vidéo numérique (FV, FV1, FV2) entre une source d'images vidéo (10) et un équipement de visualisation (20, 21, 22) embarqués à bord d'un véhicule, l'équipement de visualisation (20, 21, 22) étant déporté de la source (10) et reliée à celle-ci par une ligne de transmission vidéo (30), caractérisé en ce qu'il comporte l'étape consistant à répartir le flux vidéo (FV, FV1, FV2) provenant de la source sur un ensemble de canaux de transmission (C1-CN; C1-C4; C'1-C'4) formant ladite ligne de transmission, de manière à chaque canal véhicule une portion du flux vidéo au travers d'une liaison différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée.L'invention s'étend également à un système comprenant des moyens adaptés pour mettre en oeuvre le procédé.
1. Système (1) de transmission numérique haut débit d'un flux d'images vidéo (FV, FV1, FV2) entre une source d'images vidéo (10) et un équipement de visualisation (20, 21, 22) embarqués à bord d'un véhicule, l'équipement de visualisation (20, 21, 22) étant déporté de la source (10) et le système de transmission comprenant une ligne de transmission vidéo (30) reliant la source et l'équipement de visualisation, le système étant caractérisé en ce que la ligne de transmission (30) est formée d'une pluralité de canaux de transmission (CC,-CN ; C1-C4 ; C'l-C'4) et en ce que chaque canal véhicule une portion du flux vidéo provenant de la source au travers d'une liaison différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée. 2. Système selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de démultiplexage (50) adaptés pour répartir le flux vidéo (FV, FV1, FV2) provenant de la source (10) sur un ensemble de canaux de ladite pluralité desdits canaux (Cl-CN ; C1-C4 ; C'i-C'4). 3. Système selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de multiplexage (50, 51, 52) adaptés pour combiner en un seul flux les données transférées sur ledit ensemble de canaux, de manière à reformer ledit flux vidéo pour transmission audit équipement. 4. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque canal comporte des composants sérialiseur/désérialiseur intégrant un protocole de synchronisation automatique, sans transmission directe d'horloge. 5. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre à l'émission des moyens d'encodage (60) de la portion du flux vidéo destinée à être véhiculée sur chaque canal, en particulier un encodage réalisé selon le protocole 8B/10B. 6. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les canaux sont regroupés par paire et en ce que la transmission sur un premier canal d'une paire est décalée dans le temps par rapport à la transmission saur un second canal de ladite paire. 10 7. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la source fournit deux flux vidéo (FV1, FV2) et en ce que la ligne de transmission relie la source à deux équipements de visualisation (21, 22) de manière adaptée pour que chacun de ces équipements reçoive l'un des flux 15 provenant de la source. 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la source est située en soute du véhicule et en ce que l'équipement de visualisation est un équipement à balayage trame haute résolution situé en 20 cabine. 9. Véhicule, en particulier un aéronef ou un véhicule terrestre, intégrant un système selon l'une quelconque des précédentes. 25 10. Procédé de transmission haut débit d'un flux d'images vidéo numérique (FV, FV1, FV2) entre une source d'images vidéo (10) et un équipement de visualisation (20, 21, 22) embarqués à bord d'un véhicule, l'équipement de visualisation (20, 21, 22) étant déporté de la source (10) et reliée à celle-ci par une ligne de transmission vidéo (30), caractérisé en ce qu'il comporte 30 l'étape consistant à répartir le flux vidéo (FV, FV1, FV2) provenant de la source sur un ensemble de canaux de transmission (CI-CN ; C1-C4; C'1-C'4)5 appartenant à ladite ligne de transmission, de manière à ce que chaque canal véhicule une portion du flux vidéo au travers d'une liaison différentielle ayant comme support un câble à paire torsadée à impédance contrôlée, éventuellement blindée. 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le flux vidéo est démultiplexé pour chaque canal véhicule une portion dudit flux. 12. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'il 10 comporte en outre l'étape consistant à multiplexer les données transférées sur l'ensemble des canaux de transmission (Cl-CN ; C1-C4 ; C'1-C'4) pour les combiner en un seul flux, de manière à reformer ainsi ledit flux vidéo pour transmission audit équipement. 15 13. Procédé selon l'une des trois précédentes, caractérisé en ce que la transmission sur un canal est réalisée selon un protocole de synchronisation automatique, sans transmission directe d'horloge. 14. Procédé selon l'une des quatre précédentes, caractérisé 20 en ce qu'il comporte l'étape consistant à encoder à l'émission la portion du flux vidéo devant être véhiculée sur chaque canal, en particulier selon le protocole 8B/10B. 15. Procédé selon l'une des cinq précédentes, caractérisé 25 en ce qu'il comporte l'étape consistant à regrouper les canaux par paire, et à décaler la transmission sur un premier canal d'une paire par rapport à la transmission sur un second canal de ladite paire. 16. Procédé selon l'une des six précédentes, caractérisé en 30 ce qu'il comporte une étape de synchronisation consistant à émettre une salve prédéfinie de caractères.5
H,G
H04,G08
H04N,G08G
H04N 7,G08G 1
H04N 7/18,G08G 1/0969,H04N 7/24
FR2899791
A3
DISPOSITIF POUR FACILITER L'ACCES AUX HAUTEURS DES PERSONNES EN FAUTEUILS MEDICAUX ROULANTS
20,071,019
1. La présente invention concerne un dispositif pour venir en aide à toutes personnes dépendant d'un fauteuil roulant médicalisé . Les fauteuils médicaux sont traditionnellement pourvus du sol à l'assise d'une hauteur d'environ cinquante centimètres et n'autorise aucune possibilité d'être en moyenne 5 à hauteur ergonomique humaine,debout . Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient . Il comporte en effet selon une première caractéristique un jeu de gonflables élévateurs et rétractables se déployant à hauteur de un mètre à partir du sol . Il peut être commandé par piste manuelle, mécanique , électronique , hydraulique . 10 Les dessins annexés illustrent l'invention : la figurel représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe une variante de ce dispositif. La figure 3 représente en coupe le dispositif des raccords pour le levage et gonflage des fauteuils médicaux roulants traditionnels. En référence à ces dessins , le dispositif comporte (1) un jeu de deux gonflables reliés et maintenus par la partie siege 15 représentants chaque côté d'un fauteuil médicalisé roulant (2) une valve anti-retour d'air à chaque gonflable pour alimentation de combustible (3) repose pieds coulissant pour différence du sol aux pieds (4) bandes auto-agrippantes se fixant entre le siège et le dessous du gonflable (5) ossatures encernant les gonflables pour maintenir leurs formes et s'enfichant par dessus les tubulures des fauteuils médicaux traditionnels roulants afin de régler les 20 hauteurs en rapport au sol . (6) dossier,accoudoirs (7) les poignets seront rétractables afin de ne pas géner ceux du fauteuil classique
L'invention concerne un dispositif capable d'adapter l'acçés de certains Handicapé(es) aux hauteurs dites ergonomiques de tailles, moyennes, debout,adulte et enfant, permettant ainsi de recouvrir plus de mobilité et de travail physique pour la masse musculaireIl est constitué d'éléments gonflables (1) pour chaque côté du fauteuil, présentant chacun une valve anti retour d'air, d'un repose pieds (3) coulissant à prévoir pour la différence sol, siège (4) et de bandes auto agrippantes (4) du kit sont fixées au siège pour assurer une bonne stabilité, et d'une ossature (5) encerclant les gonflables pour maintenir la forme et s'enfichant dessus les tubulures traditionnelles des fauteuils médicaux roulants.Le dispositif comprend également un dossier (6) un siège et des accoudoirs (7) ainsi que des poignées rétractables afin de ne pas géner celles d'origine.
1. Dispositif pour faciliter l'accés aux hauteurs des personnes en fauteuils médicaux roulants caractérisé en ce qu'il comporte (1) une structure en forme de fauteuil comprenant deux éléments gonflables représentant chaque coté d'un fauteuil et est déstiné à être mis en place sur le fauteuil roulant médical et capable de se déployer selon les besoins à différentes hauteurs 2. Dispositif selon la 1 caracterisé par une valve anti-retour pour chaque élément gonflable (3) 3. Dispositif selon l'une quelconque de let2 caractérisé par un repose pieds coulissant pour accompagner les manipulations de levage et descente 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend en outre des bandes auto-agrippantes se fixant entre le siège du fauteuil roulant et le dessous des éléments gonflables. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une ossature encercle les éléments gonfables pour maintenir leur forme et est destiné à être mis en place dessus les tubulures du fauteuil roulant médical traditionnel. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il présente en outre, un dossier, un siège et des accoudoirs ainsi que des poignées rétractables pour ne pas géner celles du fauteuil classique.
A
A61
A61G
A61G 5
A61G 5/10
FR2892286
A1
DISPOSITIF POUR ECONOMISER L'ENERGIE DANS LA CUISSON DES LEGUMES RACINES
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif pour économiser l'énergie la lors de la cuisson des légumes racines tel que par exemple " pomme de terre ; betteraves e.t.c.... Actuellement la cuisson s'opère avec une progression de la chaleur depuis la périphérie du légume vers l'intérieure. ce sens est contraire au sens de cheminement naturel de la sève .Cependant que la cuisson par micro ondes ne développe pas toute les saveurs du légume. Le dispositif selon l'invention permet d'obtenir une Parfaite qualité gustative tout en économisant prés de la moitié de l'énergie nécessaire à un mode de cuisson conventionnel. Il comporte selon une première exécution Figure l,un noyau métallique (1) bon conducteur de la chaleur que l'on enfonce dans le centre du légume suivant le cheminement privilégié de la sève .La sève réchauffée se diffuse dans le légume comme un fluide caloporteur. Une pièce ajoutée (2) en tête du noyau métallique tient le rôle de capteur thermique de la source d'énergie utilisée et transmet la chaleur captée au noyau métallique .Cette disposition permet de cuite les légumes (3) sans pollutions extérieures ,tel que peuvent être la vapeur, la friture, la matière grasse Selon des modes particuliers les métaux du noyau et de la tête thermique sont de nature différentes pour répondre aux règles d'hygiène alimentaire tout en satisfaisant aux contraintes physiques et thermiques. Le noyau peu être en forme spiralée pour faciliter la pénétration dans le légume .la tête pouvant être adaptée à la captation de l'énergie thermique soit par chauffage directe ,par conduction ,par convection , par rayonnement ,soit encore par une combinaison de plusieurs de ces modes . La figure deux représente une réalisation possible Un clou spiralé en acier inoxydable de dimension 5.5 x 140 (1)a été brasé au centre d'un profilé U en cuivre de dimension 20x20x100 (2)constitue la tête . Une version plus évoluée peut être l'application du procédé de cuisson décrit ci-dessous, dans un ustensile de cuisine approprié permettant de cuire plusieurs racines en simultané à titre d'exemple un de ces appareils est dessiné figure trois, dont la description est la suivante. Une section tubulaire verticale réfractaire (4) sert de cheminée d'évacuation des gaz brûlés du brûleur inférieur (5) .Plusieurs têtes (2)disposées en rayon à l'intérieur de ce tube échangent la chaleur des gaz brûlés avec les noyaux (1) traversant les racines (3) disposées en couronne autour du tube .une brochette de légumes variés peut aussi être cuite de la même façon (6). Un autre mode de cuisson peut être opéré en positionnant les noyaux dans un axe orthogonale par rapport au plan de chauffe ,permet aux aromates de mieux profiter des courants de convections internes pour se répartir dans le légume. 10 15 20 25 30 35 40 45 50 -i
The device has a metal core (1) which is a good conductor of heat and is placed in the center of a vegetable to be cooked (3) along a privileged path of sap. The sap is heated and diffused in the vegetable as coolant. A flat washer (2) added in thermal head of the core acts as temperature sensor of a heat source and transmits sensed heat from the heat source to the core and the vegetable. The core and the head are made of different materials. The core is provided in a spiral shape and the head operates by direct heating, by conduction, by convection, by radiation or combination of them.
1.ns-Positif pour économiser l'éneraie dans la cuisson des légumes racine, composé d'un noyau (1) que l'on enfonce au travers du légumes (3) de manière à respecter le cheminement naturel de la sève_ ce novaux solidaire de sa tête (2) aui transmet au léaume la chaleur captée par elle en provenance de la source de chaleur. 2. Dispositif selon la 1) caractérisé en ce aue le noyau (1) est constituée d'un matériau différent de la tête (2) pour adapter chaque partie à des fonctions propres 3. Dispositifs selon la 1) ou 2) où plusieurs sont associés autour d'un même ustensile de cuisine Fiaure(3),Ia source de chaleur uniaue est dans ce cas centralisée. 4. Dispositif selon les trois précédentes ou le novau (1) est orthoaonale au plan de la source de chaleur pour une répartition plus homogène des courants de convections internes au légume .
A
A47
A47J
A47J 36
A47J 36/00
FR2900903
A3
EMBARCATION A COQUE PROFILEE
20,071,116
L'invertion concerne une embarcation à coque pro-filée. Selon l'invention, la coque profilée de l'embarcation comporte une partie de contact avec l'eau qui dé- finit deux tunnels longitudinaux parallèles, chacun des tunnels s'étendant de part et d'autre d'une séparation centrale en étant délimité latéralement par un flanc de la coque. Les tunnels contribuent à créer entre l'eau et la coque un coussin d'air qui soulève l'embarcation, ce qui diminue la résistance à l'avancement. due au frottement de l'eau sur la coque. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L' :invention sera mieux comprise à la lumière de la description lui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : - 'a fiqure 1 est une vue en perspective de l'arrière d'une embarcation selon un mode de réalisation particulier de 1'nvention ; - la fiqure 2 est une vue en perspective de pro- fil de l'embarcation de la figure 1 ; - la fiqure 3 est une vue en perspective de face de l'embarcation de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures, l'embarcation comporte une coque avec zne partie basse 1 en contact avec l'eau qui définit deux tunnels 2 qui s'étendent entre une séparation centrale 3 et des flancs latéraux 4. Les tunnels 2 ont une section courante arrondie, comme cela est clai-rement visible à la figure 1 et à la figure 3. La séparation centrale 3 se prolonge par une quille 5 terminée par un profil cylindrique creux 6. Lorsque L'embarcation vogue, un coussin d'air se forme entre la coque et le niveau de l'eau (figuré de fa- çon symbolique à la figure 1), ce qui contribue à soule- ver l'embarcation et ainsi réduire la résistance à l'avancement due au frottement de l'eau sur la coque. Des volets 7 disposés à l'arrière de la coque sont articulés pour être placés de façon commandés soit dans une position relevées (illustrée ici) dans laquelle ils dégagent l'arrière des tunnels, et une position baissée dans laquelle ils obstruent au moins partiellement l'arrière des tunnels. Cette obstruction contribue à augmenter le cous;in d'air, surtout dans les phases de dé- marrage de l'enbarcation. L'embarcation comporte en outre des empennages verticaux 8 situés à l'arrière et contribuant à stabiliser l'embarcation à haute vitesse, et supportant un empennage hor.izoital dont l'incidence est réglable pour ajuster l'attitude de l'embarcation sur l'eau. L'embar,ati_on comporte également deux tubes 10 s'étendant depuis des entrées d'air 11 ménagées sur une partie avant énergée de la coque et une sortie à l'arrière de l'emtarcation. L'air s'engouffrant à Pinté-rieure des tubes 10 contribue à stabiliser l'embarcation à haute vitesse. Concer.nint la propulsion de l'embarcation, elle pourra se faire par une ou des hélices immergées qui pourront être disposées soit à l'arrière de la séparation centrale 3, soi: dans le profil cylindrique creux 6. La propulsion peut encore se faire par des hélices émergées di'';posées au sommet des empennages verticaux 8, soit par deF réacteurs disposés à la place des tubes 10. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications
L'invention concerne une embarcation comportant une coque profilée, caractérisée en ce que la coque comporte une part e de contact avec l'eau qui définit deux tunnels (2) longitudinaux parallèles, chacun des tunnels s'étendant de part et d'autre d'une séparation centrale (3) en étant délimité latéralement par un flanc (4) de la coque.
1 û Embarcation comportant une coque profilée, caractérisée en ce que la coque comporte une partie de contact avec l'eau qui définit deux tunnels (2) longitudinaux parallèles, chacun des tunnels s `étendant de part et d'autre d'une séparation centrale (3) en étant délimité latéralement par un flanc (4) de la coque. 2 û Embarcation selon la 2, dans laquelle les tunnels (2) ont une section courante arrondie. 3 û Embarcation selon la 1, dans laquelle la séparation centrale (2) est prolongée par une quille (5). 4 - Embarcation selon la 3, dans laquelle la quille (5) est terminée par un profil cylindrique creux (6). - Embarcation selon la 1, dans laquelle des volets (7) sont disposés à l'arrière de l'embarcation pour être mobiles entre une position relevée dégageant les tunnels (2) et une position baissée obstruant au moins partiellement les tunnels. 6 -Embarcation selon la 1, comportant un ou plusieurs empennages verticaux (8) supportant un empennage horizontal (9). 7 -Embarcation selon la 6, dans laquelle l'empennage horizontal à une incidence réglable. 8 - Embarcation selon la 1, comportant deux tubes longitudinaux (10) qui s'étend depuis les deux entrées d'air (11) à l'avant d'une partie émergée de la coque jusqu'au deux sorties à l'arrière de l'embarcation.
B
B63
B63B
B63B 1
B63B 1/22
FR2895476
A1
ENSEMBLE D'EMBRAYAGE MULTIPLE NOTAMMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,629
La présente invention se rapporte à un . Un ensemble d'embrayage multiple comprend plusieurs embrayages, et le plus souvent deux embrayages, comme cela est connu notamment du document EP 1 361 102. Un tel ensemble d'embrayage présente notamment comme avantage de permettre des passages de rapports de vitesses sans rupture de couple. Un tel ensemble d'embrayage comporte toutefois l'inconvénient de présenter un encombrement axial supérieur à celui d'un embrayage simple. Or, cet encombrement axial est une donnée critique pour pouvoir implanter l'ensemble d'embrayage entre le moteur et la boîte de vitesses de certains véhicules. La présente invention a ainsi notamment pour but de fournir un ensemble d'embrayage multiple présentant un moindre encombrement axial par rapport aux ensembles d'embrayages multiples actuellement disponibles sur le marché. On atteint ce but de l'invention avec un ensemble d'embrayage multiple, comprenant : - au moins des première et deuxième frictions, - au moins un plateau d'appui comprenant des premier et deuxième demi- plateaux d'appui, - au moins des premier et deuxième plateaux de pression, aptes à pincer lesdites frictions respectives contre lesdits demi-plateaux d'appui respectifs, - un volant de transmission du couple moteur audit ensemble d'embrayage, - des moyens d'amortissement interposés entre ledit volant et ledit plateau d'appui, ces moyens d'amortissement comprenant : - au moins deux rondelles de guidage, - une pluralité de ressorts disposés entre ces deux rondelles de guidage, - au moins un voile d'amortissement disposé entre ces deux rondelles de guidage et coopérant avec lesdits ressorts, et - des moyens de frottement interposés entre lesdites rondelles de guidage et ledit voile, ensemble d'embrayage dans lequel lesdits ressorts sont déportés au moins presque complètement radialement en dehors des pistes de frottement desdites frictions sur leurs demi-plateaux d'appui respectifs. Le fait de déporter les ressorts radialement à l'extérieur des pistes de frottement des frictions permet de réduire l'épaisseur totale entre les faces de frottement des deux demi-plateaux d'appui sans pour autant diminuer leur résistance mécanique et thermique globale, étant donné qu'il n'est plus nécessaire d'empiéter sur leurs volumes respectifs pour loger les rondelles de guidage et les ressorts. Ceci permet donc de réduire l'encombrement axial de l'ensemble d'embrayage selon l'invention. On notera en outre qu'en déportant les ressorts radialement à l'extérieur des pistes de frottement des frictions, on éloigne les ressorts desdites pistes de frottement, c'est-à-dire de zones où, du fait du frottement des frictions sur leurs demi-plateaux d'appui respectifs, les températures peuvent être très élevées. On protège ainsi les ressorts vis-à-vis de telles températures, ce qui permet d'augmenter considérablement la longévité de ces ressorts. Ainsi, au final, le déport des ressorts en dehors de pistes de frottement permet d'améliorer sensiblement la fiabilité et la pérennité de l'embrayage selon l'invention par rapport à ceux de la technique antérieure. Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, lesdits ressorts sont déportés au moins presque complètement radialement à l'extérieur desdites pistes de frottement. Cette caractéristique permet d'augmenter le débattement angulaire des rondelles de guidage par rapport au voile d'amortissement, et ainsi d'améliorer l'efficacité des moyens d'amortissement. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'ensemble d'embrayage selon l'invention : - lesdites rondelles de guidage sont solidaires dudit volant et ledit voile est solidaire desdits deux demi-plateaux, - l'une au moins desdites rondelles de guidage recouvre une partie significative dudit voile, lesdits moyens de frottement étant interposés entre des parties radialement intérieures de cette rondelle et de ce voile, - lesdits moyens de frottement comprennent une rondelle élastique et une rondelle de frottement, cette rondelle de frottement étant entraînée par l'une desdites rondelles de guidage et frottant contre ledit voile. Selon un autre mode de réalisation de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, cet ensemble comprend un premier ensemble d'amortissement comprenant : - au moins deux première rondelles de guidage, - une pluralité de premiers ressorts disposés entre ces deux premières rondelles de guidage, - au moins un premier voile d'amortissement disposé entre ces deux premières rondelles de guidage et coopérant avec lesdits premiers ressorts, et - des premiers moyens de frottement interposés entre lesdites premières rondelles de guidage et ledit premier voile, et un deuxième ensemble d'amortissement comprenant : - au moins deux deuxièmes rondelles de guidage, - une pluralité de deuxièmes ressorts disposés entre ces deux deuxièmes rondelles de guidage, et - au moins un deuxième voile d'amortissement disposé entre ces deux deuxièmes rondelles de guidage et coopérant avec lesdits deuxièmes ressorts, et - des deuxièmes moyens de frottement interposés entre lesdites 20 deuxièmes rondelles de guidage et ledit voile. Cet autre mode de réalisation de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, qui comprend deux étages d'amortissement, est particulièrement avantageux car il permet un débattement angulaire global plus important des moyens d'amortissement, ce qui améliore la filtration des vibrations de torsion transmises par le vilebrequin. 25 Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, au moins l'une desdites rondelles de guidage présente une concentration de masses relativement importante à sa périphérie. Cette caractéristique permet de faire jouer à la rondelle de guidage le rôle d'un volant d'inertie, en complément (voire à la place) du volant relié au vilebrequin. 30 Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, lesdites rondelles de guidage définissent des logements fermés pour lesdits ressort. Cette caractéristique permet de protéger les ressorts notamment vis-à-vis des fortes élévations de température qui se produisent dans les zones des pistes de 35 frottement des fictions sur leurs demi-plateaux d'appui respectifs. 10 15 Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, des joints sont disposés dans la zone de liaison entre lesdites rondelles de guidage et le voile d'amortissement associé. Cette caractéristique permet de placer les ressorts dans des compartiments étanches, et ainsi de les faire baigner dans une substance lubrifiante, ce qui améliore leur longévité. Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, lesdits moyens de frottement sont séparés desdits demi-plateaux d'appui par lesdites rondelles de guidage. Cette caractéristique permet d'isoler les ressorts des zones de fortes températures, les rondelles de guidage formant alors des sortes de boucliers thermiques. Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, lesdits demi-plateaux comprennent des orifices de refroidissement, et lesdits moyens de frottement sont disposés au moins en partie en face de ces orifices. Cette caractéristique permet d'aérer les moyens de frottement, et ainsi d'éviter que ces moyens ne soient soumis à de trop fortes températures. Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, lesdits demi-plateaux comprennent des orifices de refroidissement, et lesdits ressorts sont disposés au moins en partie en face de ces orifices. Cette caractéristique permet d'aérer les ressorts, et ainsi d'éviter que ces ressorts ne soient soumis à de trop fortes températures. Suivant encore d'autres caractéristiques optionnelles de l'ensemble d'embrayage selon l'invention : - lesdits demi-plateaux sont reliés entre eux par des entretoises afin de limiter la déformation en cône de ces demi-plateaux, - ledit volant est flexible. D'autres caractéristiques et avantages de l'ensemble d'embrayage selon l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre, et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un premier mode de réalisation de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un deuxième mode de réalisation de l'ensemble d'embrayage selon l'invention, et - la figure 3 est une vue de face des moyens d'amortissement de l'ensemble d'embrayage de la figure 2. On a choisi dans ce qui suit de présenter l'invention sur la base de deux modes de réalisation d'un double embrayage. Il faut toutefois noter que la présente invention n'est nullement limitée aux doubles embrayages, et qu'elle est applicable aux embrayages multiples en général, qu'ils soient normalement ouverts ou normalement fermés. On se reporte à présent à la figure 1, sur laquelle on peut voir que l'ensemble d'embrayage 1 est disposé à l'intérieur d'une cloche d'embrayage fixe 3. Cet ensemble d'embrayage est relié en amont à un vilebrequin 5, par l'intermédiaire d'un volant 7, et en aval à deux arbres de boîte de vitesses co-axiaux 9, 11. Le volant 7, qui pourrait éventuellement être flexible, est fixé à une pièce sensiblement circulaire 13 formant rondelle de guidage, présentant une concentration de masse relativement importante à sa périphérie, lui conférant une forte inertie par rapport à l'axe de rotation de l'ensemble d'embrayage. Cette pièce 13, ainsi qu'une plaque 15 dont elle est solidaire, forment les deux rondelles de guidage d'une pluralité de ressorts hélicoïdaux 17 répartis régulièrement autour de l'axe de rotation de l'ensemble d'embrayage. Plus précisément, les deux rondelles de guidage 13 et 15 sont conformées de manière à définir des logements fermés pour les ressorts 17. Entre ces deux rondelles de guidage s'étend un voile d'amortissement 19 sensiblement circulaire, coopérant avec les ressorts hélicoïdaux 17. Comme cela est connu en soi, le voile d'amortissement 19 est mobile en rotation par rapport aux deux rondelles de guidage 13, 15, à l'encontre de la résistance opposée par les ressorts hélicoïdaux 17. De préférence, des joints 21 sont disposés dans la zone de liaison des rondelles de guidage 13, 15 avec le voile d'amortissement 19. On notera également que l'on peut avantageusement prévoir, à l'intérieur des logements définis par les deux rondelles de guidage 13, 15, des gouttières 23 de guidage des ressorts 17. La rondelle de guidage 13 recouvre une partie significative du voile d'amortissement 19, et entre les parties radialement intérieures, c'est-à-dire les parties de ces deux pièces les plus proches de l'axe de rotation de l'ensemble d'embrayage, sont disposés des moyens de frottement 25. Ces moyens de frottement, connus en soi et dits à hystérésis , comprennent typiquement une rondelle élastique 27 qui exerce un effort axial sur une rondelle de frottement 29 qui elle-même prend appui sur le voile d'amortissement 19. La rondelle de frottement 29 est montée avec un jeu angulaire par rapport à la rondelle de guidage 13 et entraînée par celle-ci après un certain débattement. Elle est mobile en rotation par rapport au voile d'amortissement 19. De part et d'autre du voile d'amortissement 19 sont disposés deux demi-plateaux d'appui 31a, 31b, formant ensemble un plateau d'appui 31. Deux séries de rivets 33a et 33b formant entretoises, situés respectivement radialement proche et à distance de l'axe de rotation de l'ensemble d'embrayage, relient entre eux de manière fixe les deux demi-plateaux d'appui 31a, 31b et le volant d'amortissement 19. Entre le demi-plateau d'appui 31a et le voile d'amortissement 19 se trouve un espace permettant la mise en place et la rotation de la rondelle de guidage 13, laquelle présente des rainures circonférentielles permettant le passage des rivets 33b. On pourra noter que les deux demi-plateaux 31a, 31b comprennent de préférence des orifices 35a, 35b, répartis régulièrement, disposés en face de la zone dans laquelle se trouvent les moyens de frottement 25. De part et d'autre des demi-plateaux d'appui 31a, 31b sont disposés des voiles de friction 36a, 36b portant à leur périphérie des garnitures de friction 37a, 37b. On désignera par pistes de frottement 39a, 39b les parties des demi-plateaux d'appui 31a, 31b susceptibles de coopérer avec les garnitures de friction 37a, 37b. Des plateaux de pression 41a, 41b sont susceptibles de prendre en sandwich les garnitures de friction 37a, 37b avec les deux demi-plateaux d'appui 31 a, 31 b. Comme cela est connu en soi, les plateaux de pression 41a, 41b peuvent être déplacés axialement sous l'action de diaphragmes respectifs 43a, 43b eux-mêmes actionnés respectivement par un doigt 45 monté coulissant à l'intérieur de l'arbre 9, et par une butée 47 mobile axialement. On notera que les ressorts hélicoïdaux 17 sont avantageusement placés radialement à l'extérieur des pistes de frottement 39a, 39b. Le mode de fonctionnement de l'embrayage qui vient d'être décrit et ses avantages résultent directement de ce qui précède. Le couple moteur est transmis au volant 7 par le vilebrequin 5. Ce volant 7 transmet à son tour ce couple aux rondelles de guidage 13, 15, qui transmettent à leur tour ce couple au voile d'amortissement 19 à travers les moyens d'amortissement que constituent d'une part les ressorts hélicoïdaux 17 et d'autre part les moyens de frottement 25. Ces moyens d'amortissement permettent de filtrer les vibrations de torsion transmises par le vilebrequin 5 à l'ensemble d'embrayage 1. Les actionnements respectifs du doigt 45 et de la butée 47 permettent sélectivement de pincer les garnitures de friction 37a entre le demi-plateau d'appui 31a et le plateau de pression 41a, ou les garnitures de friction 37b entre le demi- plateau d'appui 31b et le plateau de pression 41b. On peut de la sorte sélectivement transmettre le couple moteur à l'arbre 9 ou à l'arbre 11. Le fait de déporter les ressorts hélicoïdaux 17 radialement à l'extérieur des pistes de frottement 39a, 39b permet d'utiliser des plateaux d'appui 31a, 31b présentant une épaisseur moyenne plus régulière que dans les dispositifs de l'état de la technique et donc un encombrement moindre à comportements mécanique et thermique équivalents. En effet, étant donné que dans la présente invention, les logements dans lesquels se trouvent les ressorts hélicoïdaux 17 n'empiètent plus sur ces demi- plateaux d'appui 31a, 31b, une plus faible épaisseur moyenne de ces deux demi-plateaux d'appui est suffisante pour leur conférer la résistance mécanique nécessaire. On notera en outre que le déport radial des ressorts hélicoïdaux 17 permet d'éloigner ceux-ci d'une zone soumise à de très fortes élévations de température provoquées par les frottements des garnitures de friction 37a, 37b sur leurs plateaux d'appui respectifs. On peut ainsi préserver les ressorts 17 des inconvénients inhérents aux fortes élévations de température sans avoir à augmenter les épaisseurs respectives des demi-plateaux d'appui 31a, 31b. On comprend donc que l'embrayage selon l'invention permet d'obtenir un gain d'encombrement axial par rapport aux dispositifs de la technique antérieure, ce qui permet de rendre cet ensemble d'embrayage compatible avec une cloche d'embrayage 3 très compacte. Le fait de prévoir une rondelle de guidage 13 présentant une forte inertie de rotation par rapport à l'axe de l'ensemble d'embrayage permet de faire jouer à cette rondelle le rôle d'un volant d'inertie complémentaire. Le fait que les deux rondelles de guidage 13, 15 définissent des logements fermés et étanchéifiés par les joints 21 permet de faire baigner les ressorts 17 dans un lubrifiant. La présence des gouttières 23, qui épousent la forme des ressorts 17, permet de guider correctement ces ressorts à l'intérieur de leurs logements respectifs. Le fait de prévoir des orifices 35a, 35b en face des moyens de frottement 25 permet de refroidir correctement ces moyens de frottement. La présence des entretoises 33b qui relient entre eux les deux demi-plateaux d'appui 31a, 31b permet de limiter les déformations en cône de ces deux demi-plateaux sous l'effet de l'élévation de température provoquée par les frottements des garnitures 37a, 37b sur leurs pistes de frottement respectives. On notera également que le fait de déporter les ressorts hélicoïdaux 17 radialement à l'extérieur des pistes de frottement 39a, 39b permet d'obtenir un plus grand débattement angulaire des rondelles de guidage 13, 15 par rapport au voile d'amortissement 19, ce qui est plus favorable à la filtration des vibrations de torsion transmises par le vilebrequin 5 à l'ensemble d'embrayage 1. On se reporte à présent au mode de réalisation représenté sur les figures 2 et 3, pour lequel on a utilisé les mêmes références numériques que précédemment pour les organes communs ou analogues. On ne s'attachera à décrire dans ce qui suit que les différences de ce mode de réalisation par rapport au précédent. Dans ce mode de réalisation, les moyens d'amortissement comprennent en fait deux ensembles d'amortissement. Le premier ensemble d'amortissement comprend deux premières rondelles de guidage 13, 15 fixées sur le volant 7, une pluralité de premiers ressorts 17 étant répartis régulièrement entre ces deux premières rondelles de guidage. Un premier voile d'amortissement 19 coopérant avec les premiers ressorts 17 est disposé entre les deux premières rondelles de guidage 13, 15. Des premiers moyens de frottement 25 (dits à hystérésis ) sont interposés entre les deux premières rondelles de guidage 13, 15 d'une part et le premier voile d'amortissement 19. Les deux premières rondelles de guidage 13, 15 se rassemblent elles-mêmes en une extension formant un deuxième voile d'amortissement 49 faisant partie d'un deuxième ensemble d'amortissement. Ce deuxième ensemble d'amortissement comprend, outre ce voile 49, deux deuxièmes rondelles de guidage 51, 53 entre lesquelles sont placés une pluralité de deuxièmes ressorts 55 coopérant avec le voile d'amortissement 49. Des deuxièmes moyens de frottement 57 sont interposés entre les deux deuxièmes rondelles de guidage 51, 53 d'une part et le deuxième voile d'amortissement 49. De manière avantageuse, on pourra noter que les premiers moyens de frottement 25 sont isolés des deux demi-plateaux d'appui 31a, 31b, par les deux premières rondelles de guidage 13, 15, et que les deuxièmes moyens de frottement 57 sont isolés de ces deux demi-plateaux d'appui par les deux deuxièmes rondelles de guidage 51, 53. On notera également que des orifices 61a, 61b sont formés dans les deux demi-plateaux d'appui en face des deuxièmes ressorts hélicoïdaux 55. On notera que dans ce deuxième mode de réalisation, tant les premiers ressorts 17 que les deuxièmes ressorts 55 sont déportés presque complètement radialement en dehors des pistes de frottement 39a, 39b, respectivement radialement à l'extérieur et radialement à l'intérieur de ces pistes. Les avantages de ce deuxième mode de réalisation résultent directement de ce qui précède. Le fait de prévoir deux ensembles d'amortissement permet de cumuler les débattements angulaires de chacun de ces ensembles, et ainsi d'obtenir une filtration encore plus efficace des vibrations de torsion transmises par le vilebrequin 5. On peut à ce titre se reporter à la figure 3 sur laquelle on a représenté un exemple des débattements angulaires que l'on peut obtenir avec chaque ensemble d'amortissement. Dans cet exemple, l'ensemble d'amortissement comprenant les premiers ressorts 17 permet un débattement angulaire de 18 degrés et 30 minutes du premier voile d'amortissement 19 par rapport aux deux premières rondelles de guidage 13, 15, et les deuxièmes ressorts 55 permettent un débattement angulaire de 22 degrés et 30 minutes des deux deuxièmes rondelles de guidage 51, 53 par rapport au deuxième voile d'amortissement 49, soit un débattement angulaire cumulé de 31 degrés. Le fait de prévoir que les deux groupes de ressorts 17 et 55 soient situés presque complètement radialement en dehors des pistes de frottement 39a, 39b procure des avantages analogues à ceux du mode de réalisation précédent en terme d'encombrement axial et de protection de ces ressorts vis-à-vis des fortes élévations de température. Le fait de placer les moyens de frottement 25 et 57 entre respectivement les deux premières rondelles de guidage 13, 15 et les deux deuxièmes rondelles de guidage 51, 53 permet de protéger ces moyens de frottement des fortes élévations de température des deux demi-plateaux d'appui 31a, 31b. Le fait de prévoir des orifices 61a, 61b dans ces deux demi-plateaux d'appui permet d'aérer les ressorts 55, et ainsi de les préserver contre les fortes élévations de températures. Bien entendu, la présente n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à titre d'exemple illustratif et non limitatif
Cet ensemble d'embrayage multiple comprend deux frictions, deux demi-plateaux d'appui, deux plateaux de pression, un volant d'inertie, et des moyens d'amortissement.Ces moyens d'amortissement comprennent deux rondelles de guidage, une pluralité de ressorts disposés entre ces deux rondelles de guidage, un voile d'amortissement disposé entre ces deux rondelles de guidage et coopérant avec lesdits ressorts, et des moyens de frottement interposés entre les rondelles de guidage et le voile.Les ressorts sont déportés au moins presque complètement radialement en dehors des pistes de frottement des frictions sur leurs demi-plateaux d'appui respectifs.
1. Ensemble d'embrayage multiple (1), comprenant : - au moins des première et deuxième frictions (37a, 37b), - au moins un plateau d'appui comprenant des premier (31a) et deuxième (31b) demi-plateaux d'appui, - au moins des premier (41a) et deuxième (41b) plateaux de pression, aptes à pincer lesdites frictions respectives (37a, 37b) contre lesdits demi-plateaux d'appui respectifs (31a, 31b), - un volant (7) de transmission du couple moteur audit ensemble d'embrayage (1), - des moyens d'amortissement interposés entre ledit volant (7) et ledit plateau d'appui (31 a, 31 b), ces moyens d'amortissement comprenant : - au moins deux rondelles de guidage (13, 15 ; 51, 53), - une pluralité de ressorts (17 ; 55) disposés entre ces deux rondelles de guidage, - au moins un voile d'amortissement (19, 49) disposé entre ces deux rondelles de guidage et coopérant avec lesdits ressorts, et - des moyens de frottement (25 ; 57) interposés entre lesdites rondelles de guidage et ledit voile, ensemble d'embrayage dans lequel lesdits ressorts sont déportés au moins presque complètement radialement en dehors des pistes de frottement (39a, 39b) desdites frictions (37a, 37b) sur leurs demi-plateaux d'appui respectifs (31a, 31b). 2. Ensemble d'embrayage (1) selon la 1, dans lequel lesdits ressorts (17) sont déportés au moins presque complètement radialement à l'extérieur desdites pistes de frottement (39a, 39b). 3. Ensemble d'embrayage (1) selon la 2, dans lequel lesdites rondelles de guidage (13, 15) sont solidaires dudit volant (7) et ledit voile (19) est solidaire desdits deux demi-plateaux (31a, 31b). 4. Ensemble d'embrayage (1) selon la 3, dans lequel lesdits moyens de frottement (25) comprennent une rondelle élastique (27) et une rondelle de frottement (29), cette rondelle de frottement (29) étant entraînée par l'une (13) desdites rondelles de guidage et frottant contre ledit voile (19). 5. Ensemble d'embrayage (1) selon la 3 ou 4, dans lequel l'une (13) au moins desdites rondelles (13, 15) de guidage recouvre une partie significativedudit voile (19), lesdits moyens de frottement (25) étant interposés entre des parties radialement intérieures de cette rondelle et de ce voile. 6. Ensemble d'embrayage (1) selon la 1, comprenant un premier ensemble d'amortissement comprenant : - au moins deux premières rondelles de guidage (13, 15), - une pluralité de premiers ressorts (17) disposés entre ces deux premières rondelles de guidage, - au moins un premier voile d'amortissement (19) disposé entre ces deux premières rondelles de guidage (13, 15) et coopérant avec lesdits premiers ressorts (17), et - des premiers moyens de frottement (25) interposés entre lesdites premières rondelles de guidage (13, 15) et ledit premier voile (19), et un deuxième ensemble d'amortissement comprenant : - au moins deux deuxièmes rondelles de guidage (51, 53), - une pluralité de deuxièmes ressorts (55) disposés entre ces deux deuxièmes rondelles de guidage (51, 53), et - au moins un deuxième voile d'amortissement (49) disposé entre ces deux deuxièmes rondelles de guidage (51, 53) et coopérant avec lesdits deuxièmes ressorts (55), et - des deuxièmes moyens de frottement (57) interposés entre lesdites deuxièmes rondelles de guidage (51, 53) et ledit voile (49). 7. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins l'une (13) desdites rondelles de guidage présente une concentration de masses relativement importante à sa périphérie. 25 8. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdites rondelles de guidage (13, 15) définissent des logements fermés pour lesdits ressorts (17). 9. Ensemble d'embrayage (1) selon la 8, dans lequel des joints (21) sont disposés dans la zone de liaison entre lesdites rondelles de guidage (13, 30 15) et le voile d'amortissement associé (19). 10. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de frottement (25, 57) sont séparés desdits demi-plateaux d'appui (31a, 31b) par lesdites rondelles de guidage (13, 15, 51, 53). 11. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des 35 précédentes, dans lequel lesdits demi-plateaux (31a, 31b) comprennent des orifices 10 15 20de refroidissement (35a, 35b), et lesdits moyens de frottement (25) sont disposés au moins en partie en face de ces orifices (61a, 61b). 12. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits demi-plateaux (31a, 31b) comprennent des orifices de refroidissement (61a, 61b), et lesdits ressorts (55) sont disposés au moins en partie en face de ces orifices. 13. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits demi-plateaux (31a, 31b) sont reliés entre eux par des entretoises (33b) afin de limiter la déformation en cône de ces demi-plateaux. 14. Ensemble d'embrayage (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit volant (7) est flexible.
F
F16
F16D
F16D 21
F16D 21/06
FR2899039
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONVERSION D'UNE TENSION CONTINUE EN UNE TENSION VARIABLE DE FORME PREDETERMINEE,ET ONDULEUR DOTE D'UN TEL DISPOSITIF
20,070,928
[0001] L'invention concerne un procédé de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : la commutation permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir, pour créer une tension de 10 sortie variable entre ladite sortie et un point de référence, - la mesure de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie, et - la commande de la commutation à l'aide d'une fonction hystérésis ayant un premier seuil (H-) et un second seuil (H+), à partir de la valeur représentative de la tension de 15 sortie et d'un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée, pour obtenir une tension de sortie ayant une forme sensiblement identique à celle du signal de référence. [0002] L'invention concerne également un dispositif de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : 20 - un commutateur permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie variable entre ladite sortie et un point de référence, - des moyens de mesure de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie, et 25 - des moyens de commande du commutateur comportant un ensemble de traitement par hystérésis, pour obtenir une tension de sortie variable à partir de la valeur représentative de la tension de sortie et d'un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée. [00031 L'invention concerne, en outre, un onduleur comprenant : - des moyens de conversion d'une tension alternative en une tension continue, des moyens d'accumulation d'énergie électrique, - au moins une ligne de la tension continue entre lesdits moyens de conversion de la 5 tension alternative en tension continue et lesdits moyens d'accumulation d'énergie électrique, et des moyens de conversion de la tension continue en tension alternative comportant des moyens de traitement par hystérésis. ETAT DE LA TECHNIQUE 10 [00041 Dans les dispositifs de conversion d'une tension continue en une tension variable de l'art antérieur, tels quel ceux mis en oeuvre dans les onduleurs, il est connu d'utiliser des moyens de commutation permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir. La commutation permet de créer une tension de sortie variable entre cette sortie et un point de référence. 15 Généralement, les moyens de commutation sont adaptés pour fermer un contact électrique entre une sortie et alternativement l'une ou l'autre de deux lignes positive et négative de la tension continue à convertir. Le plus souvent, la tension de sortie ainsi obtenue est filtrée. [00051 Par ailleurs, les moyens de commutation sont activés par l'intermédiaire de moyens de commande permettant d'obtenir, entre la sortie et le point de référence, une tension de 20 sortie ayant une forme déterminée. A cette fin, la tension de sortie préalablement filtrée, est mesurée de manière à obtenir une valeur représentative de cette tension. Cette valeur représentative de la tension de sortie est ensuite comparée avec un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée. L'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence est alors utilisé pour commander la commutation entre la 25 sortie et l'une ou l'autre des lignes de la tension continue à convertir. [00061 Généralement, dans les procédés de l'art antérieur, le courant de sortie est également mesuré de manière à obtenir une valeur représentative dudit courant, et les moyens de commande comportent une boucle de régulation du courant. Dans ce cas, la commande des moyens de commutation peut comporter, en outre, - la détermination d'une consigne de courant en fonction de l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence, - la comparaison de la valeur représentative du courant de sortie avec la consigne, - la commande de la commutation entre la sortie et l'une ou l'autre des lignes de la tension continue à convertir, en fonction de l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et consigne. [0007] Afin d'obtenir une tension de sortie dont la forme se rapproche de celle du signal de référence, tout en limitant les actions de commutation, les moyens de commande des procédés de l'art antérieur peuvent comporter un ensemble de traitement par hystérésis. Ainsi, une fonction hystérésis peut être appliquée, directement ou indirectement, à l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence. De cette manière, la commande des moyens de commutation est activée lorsque cet écart change de signe et dépasse l'un des seuils d'hystérésis de ladite fonction. [0008] Dans le cas où la commande comporte la mise en oeuvre d'une boucle de régulation du courant, la fonction hystérésis peut être appliquée à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne, la commande des moyens de commutation étant réalisée en fonction de la valeur de sortie de cette fonction hystérésis. Ainsi, la commutation entre la sortie et l'une ou l'autre des lignes de la tension continue est activée si les deux conditions suivantes sont remplies : -l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne a changé de signe, et - la valeur absolue de cet écart augmente au-delà d'une des valeurs seuils de la fonction hystérésis. [0009] De manière plus détaillée, lorsque d'une part, l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne passe d'une valeur positive à une valeur négative, et que d'autre part, la valeur absolue de cet écart augmente et devient supérieure à un premier seuil de la fonction hystérésis, les moyens de commutation sont activés pour fermer un contact électrique entre la sortie et la ligne positive de la tension continue à convertir. De la même façon, lorsque d'une part, ce même écart passe d'une valeur négative à une valeur positive, et que d'autre part, la valeur de cet écart augmente et devient supérieure à un second seuil de la fonction hystérésis, les moyens de commutation sont activés pour fermer un contact électrique entre la sortie et la ligne négative de la tension continue à convertir. Des moyens d'inversion permettent de s'assurer que lorsqu'un contact électrique est fermé sur l'une des lignes de la tension continue, le contact électrique sur l'autre ligne est ouvert, dans un sens ou dans l'autre. [0010] La mise en oeuvre de ces moyens de traitement par hystérésis génère des ondulations se superposant à la tension de sortie et présentant une fréquence appelée fréquence de découpage. L'amplitude et la fréquence de découpage de ces oscillations peuvent varier en fonction d'un certain nombre de paramètres, notamment des variations de la charge. [0011] Un des inconvénients des procédés de conversion mettant en oeuvre de tels ensembles de traitement par hystérésis est que les variations de la charge, et en particulier une diminution significative de la résistance de ladite charge, notamment lors de l'établissement d'un court circuit, peuvent entraîner une augmentation significative de la fréquence de découpage. Cette augmentation de la fréquence de découpage peut elle-même générer des échauffements de certains composants électriques ou électroniques des moyens de commande et des moyens de commutation. A terme, de tels échauffements peuvent devenir préjudiciables au bon fonctionnement du dispositif de conversion. Cette augmentation de la fréquence de découpage a tendance à augmenter la consommation électrique liée à la commutation et à la commande de commutation. EXPOSE DE L'INVENTION [0012] L'invention vise à remédier aux inconvénients des procédés de conversion de l'art antérieur. [0013] L'invention concerne un procédé de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : - la commutation permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie variable entre ladite sortie et un point de référence, - la mesure de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie, et - la commande de la commutation à l'aide d'une fonction hystérésis ayant un premier seuil (H-) et un second seuil (H+), à partir de la valeur représentative de la tension de sortie et d'un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée, pour obtenir une tension de sortie ayant une forme sensiblement identique à celle du signal de référence. [0014] Selon l'invention, le procédé comporte la variation du premier seuil et/ou du second seuil et/ou de l'écart entre lesdits seuils, en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie. [0015] Avantageusement, le procédé comporte une étape de filtrage de la tension de sortie préalablement à la mesure de ladite tension. [0016] Avantageusement, le procédé comporte, en outre, la mesure d'un courant de sortie, et la commande de la commutation comporte : - la comparaison de la valeur représentative de la tension de sortie avec le signal de référence, - la détermination d'une consigne de courant, en fonction de l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence, - la comparaison d'une valeur représentative du courant de sortie avec ladite consigne, et - l'application de la fonction hystérésis à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et ladite consigne. [0017] De préférence, les seuils sont maintenus symétriques et/ou les valeurs absolues des seuils sont maintenues à des valeurs sensiblement égales entre elles. [0018] De préférence, lorsque la valeur représentative de la tension de sortie tend vers zéro, l'écart entre les seuils est augmenté et/ou les valeurs absolues des seuils sont augmentées. [0019] Selon un mode de réalisation avantageux, la variation du premier seuil et/ou du second seuil et/ou de l'écart entre lesdits seuils de la fonction hystérésis, est réalisée en fonction du signal de référence. De préférence, l'écart entre les seuils et/ou les valeurs absolues de l'un et/ou l'autre desdits seuils varient dans un sens opposé par rapport à la valeur absolue du signal de référence. [0020] Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comporte la mesure d'une fréquence de découpage, et la variation de l'écart entre les seuils et/ou du premier seuil et/ou du second seuil de la fonction hystérésis est fonction d'une valeur représentative de ladite fréquence de découpage. Avantageusement, lorsque la valeur représentative de la fréquence de découpage augmente au-delà d'une limite prédéterminée, l'écart entre les seuils et/ou les valeurs absolues des seuils sont augmentés. [0021] L'invention concerne également un dispositif de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : un commutateur permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie variable entre ladite sortie et un point de référence, - des moyens de mesure de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie, et - des moyens de commande du commutateur comportant un ensemble de traitement par hystérésis, pour obtenir une tension de sortie variable à partir de la valeur représentative de la tension de sortie et d'un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée, dans lequel l'ensemble de traitement par hystérésis comporte des moyens permettant de faire varier un premier seuil et/ou un second seuil et/ou l'écart entre lesdits seuils de la fonction hystérésis par le procédé de conversion décrit précédemment. [0022] L'invention concerne également un onduleur comprenant : - des moyens de conversion d'une tension alternative en tension continue, - des moyens d'accumulation d'énergie électrique, - au moins une ligne de la tension continue entre lesdits moyens de conversion de la tension alternative en tension continue et lesdits moyens d'accumulation d'énergie électrique, et - des moyens de conversion de la tension continue en tension alternative comportant des moyens de traitement par hystérésis, dans lequel les moyens de conversion de la tension continue en tension alternative sont conformes au dispositif de conversion décrit précédemment, lesdits moyens de conversion étant connectés à ladite ligne de la tension continue. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0023] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. [0024] La figure 1 représente schématiquement les principaux éléments d'un onduleur, et de manière plus détaillée, un dispositif de conversion d'une tension continue en tension alternative dudit onduleur. [0025] La figure 2 représente schématiquement les moyens de commande du dispositif de conversion d'une tension continue en tension alternative, selon un mode de réalisation préféré de l'invention. [0026] La figure 3 représente un organigramme des étapes principales d'un mode particulier du procédé de l'invention. ] La figure 4 représente les courbes de signaux de commande en fonction du temps permettant d'illustrer le fonctionnement de la commande d'un dispositif de conversion selon l'art antérieur. [0028] La figure 5 représente, en fonction du temps, les courbes de la tension et du courant de sortie d'un onduleur comportant un dispositif de conversion dont la commande est illustrée à la figure 4. [0029] La figure 6 représente les courbes de signaux de commandes en fonction du temps permettant d'illustrer le fonctionnement de la commande d'un dispositif de conversion selon l'invention. [0030] La figure 7 représente, en fonction du temps, les courbes de la tension et du courant de sortie d'un onduleur comportant un dispositif de conversion selon l'invention, dont la commande est illustrée à la figure 6. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0031] L'onduleur représenté à la figure 1 comporte une entrée réseau 1 fournissant une tension alternative, un convertisseur 2 de la tension alternative en tension continue, ledit convertisseur étant relié d'un côté à l'entrée réseau, et de l'autre côté, à deux lignes 3 et 4 de la tension continue. L'onduleur comporte également des moyens d'accumulation d'énergie 5 connectés aux lignes 3 et 4 de la tension continue par l'intermédiaire de moyens de conversion 6, ces derniers permettant de convertir la tension continue en une tension continue d'une valeur différente. Généralement, la tension sur les lignes 3 et 4 est plus élevée que la tension continue aux bornes des moyens d'accumulation d'énergie 5. L'onduleur comporte, de plus, un dispositif 7 de conversion de la tension continue en tension variable relié aux deux lignes 3 et 4 de la tension continue. [0032] L'onduleur de la figure 1 permet, en fonctionnement normal, de charger ou de maintenir chargé les moyens d'accumulation d'énergie, en convertissant la tension alternative du réseau en tension continue, à l'aide du convertisseur 2. Le dispositif 7 de conversion de la tension continue en tension variable permet ainsi de fournir à une charge, non représentée, une tension variable, le plus souvent alternative, à partir de la tension continue disponible sur les lignes 3 et 4. Lorsque la fourniture d'énergie électrique par le réseau n'est plus suffisante, la tension continue est fournie par les moyens d'accumulation d'énergie 5, par l'intermédiaire de ces mêmes lignes 3 et 4. [0033] Le dispositif 7 de conversion de la tension continue en tension variable comporte des moyens de commutation Il permettant de fermer un contact électrique entre une sortie 12, destinée à fournir la tension variable, et alternativement l'une ou l'autre des lignes 3 et 4 de la tension continue à convertir. [0034] Plus précisément, les moyens de commutation comportent deux interrupteurs commandés 13 et 14. Les fonctions des moyens de commutation sont généralement similaires à des fonctions connues de bras d'onduleur. Chaque interrupteur est connecté d'un côté à la sortie 12, par l'intermédiaire d'un filtre 15, et de l'autre côté à chacune des lignes 3 et 4 de la tension continue à convertir. Les interrupteurs 13 et 14 sont commandés par l'intermédiaire de moyens de commande 100, de manière à générer, au niveau de la sortie 12, une tension variable ayant une forme prédéterminée le plus souvent alternative. [0035] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 1, les interrupteurs commandés 13 et 14 sont des moyens de commutations permettant fermer un contact électrique entre la sortie 12 et alternativement l'une ou l'autre des deux lignes 3 et 4 de la tension à convertir. Plus généralement, les moyens de commutation peuvent permettre de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et une ou plusieurs lignes de la tension continue. Les interrupteurs commandés 13 et 14 des moyens de commutation peuvent être n'importe quel moyen connu de l'homme du métier permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique par une commande. Généralement, les interrupteurs commandés 13 et 14 sont des transistors, par exemple de type IGBT, à effet de champ ou autres. [0036] La tension variable convertie grâce au dispositif de conversion 7 est obtenue entre la sortie 12 et un point de référence 16 appelé également neutre . Dans le mode de réalisation représenté, le point de référence correspond à un point dont le potentiel électrique est, de préférence, égale à zéro volt. Dans le cas présent, le potentiel électrique du point de référence est déterminé par la valeur des capacités de deux condensateurs 23 et 24 connectés entre ce point de référence et chacune des lignes 3 et 4 de la tension continue à convertir. [0037] La tension variable de sortie établie entre la sortie 12 et le point de référence 16 est filtrée par l'intermédiaire d'un filtre 15, en l'occurrence un filtre analogique comportant une inductance 31 et un condensateur 32. Le filtre 15 peut être n'importe quel moyen de filtrage, analogique ou numérique, connu de l'homme du métier. [0038] Les moyens de commande 100, destinés à commander les interrupteurs 13 et 14 des moyens de commutation Il, utilisent des valeurs représentatives de la tension et du courant de sortie, mesurées par des moyens de mesure 33 et 34 respectivement de la tension et du courant de sortie. [0039] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, les moyens de commandes 100, comportent des moyens 101 et 102 permettant de déterminer des valeurs représentatives respectivement de la tension et du courant de sortie. Les moyens de commande comportent également un générateur 103 d'un signal de référence variable REF ayant une forme prédéterminée, en l'occurrence sinusoïdale. Un comparateur 104 permet de déterminer l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence. Cet écart est ensuite envoyé dans un module 105 permettant de déterminer une consigne de courant CONSI de façon à réduire l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence. Un comparateur 106 permet de déterminer l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne CONSI. [0040] A l'aide d'un ensemble de traitement par hystérésis 107, une fonction hystérésis est appliquée à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne, la commande des moyens de commutation étant réalisée en fonction de la valeur de sortie de cette fonction hystérésis. Des moyens d'inversion 108, connectés entre la sortie de l'ensemble de traitement par hystérésis 107 et l'entrée commande de l'un des deux interrupteurs 13 ou 14, permettent de fermer un contact électrique sur l'une des lignes de la tension continue à convertir et d'ouvrir le contact électrique sur l'autre ligne sensiblement en même temps. De cette manière, la fonction d'hystérésis permet d'obtenir une tension de sortie variable, tout en limitant les actions de commutation. [0041] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, la fonction hystérésis n'est pas directement appliquée à l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence, mais à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne. Dans d'autres modes de réalisation, non représentés, cette fonction hystérésis pourrait être directement appliquée à l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence. [0042] L'ensemble de traitement par hystérésis 107 comporte un module 121 permettant, d'une part, d'appliquer la fonction hystérésis à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et la consigne, et d'autre part, de récupérer la valeur de sortie de ladite fonction pour commander des moyens de commutation. [0043] La fonction d'hystérésis peut être mise en oeuvre par n'importe quel moyen. La fonction d'hystérésis peut, par exemple, être mise en oeuvre par des fonctions de bascule ou de retournement déclenchées par des seuils. Ces seuils, appelés également seuils d'hystérésis, peuvent être exprimés de manière centrée par rapport à une référence, généralement égale à zéro. Dans ce cas, un premier seuil peut être négatif et un second seuil peut être positif, et leur valeur absolue peut, de préférence, être maintenue constante. Ces seuils peuvent également être exprimés comme un écart par rapport à la tension ou le courant de sortie. Dans ce cas, les deux seuils peuvent être de même signe et peuvent, de préférence, être maintenus symétriques par rapport à la tension ou au courant de sortie. Ces fonctions hystérésis ou équivalentes peuvent être réalisées sous forme analogique, numérique ou programmée. [0044] L'ensemble de traitement par hystérésis 107 comporte également un module 122 de détermination des seuils d'hystérésis permettant de faire varier ces seuils en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie, conformément à l'invention. De surcroît, dans le mode de réalisation de la figure 2, le module 122 permet de faire varier les seuils d'hystérésis en fonction du signal de référence et de la fréquence de découpage. [0045] Les étapes principales, représentées à la figure 3, du procédé de conversion selon un mode de réalisation de l'invention sont : - la commutation 51 permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie et au moins une ligne de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie variable entre ladite sortie et un point de référence, le filtrage 52 de la tension de sortie - la mesure 53 de ladite tension de sortie préalablement filtrée, - la détermination 101 d'une valeur représentative de la tension de sortie, - la mesure 54 d'un courant de sortie, - la détermination 102 d'une valeur représentative du courant de sortie, - la comparaison 104 de la valeur représentative de la tension de sortie avec le signal de référence, - la détermination 105 d'une consigne de courant, en fonction de l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence, - la comparaison 106 d'une valeur représentative du courant de sortie avec ladite 10 consigne, -l'application 121 d'une fonction hystérésis à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et ladite consigne, - la variation 122 des seuils d'hystérésis de la fonction hystérésis, en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie, du signal de référence et de la fréquence de 15 découpage, et - la commande 55 de la commutation à l'aide de la sortie de la fonction hystérésis. Fonctionnement d'un dispositif de conversion selon l'art antérieur [0046] Dans les dispositifs de conversion de l'art antérieur utilisant des moyens de traitement par hystérésis, les seuils d'hystérésis de la fonction d'hystérésis ne varient pas en 20 fonction de la valeur représentative de la tension de sortie. Les figures 4 et 5 illustrent le fonctionnement d'un dispositif de conversion selon l'art antérieur pour lequel les seuils d'hystérésis sont invariables. [0047] Les signaux de commande représentés à la figure 4 sont le signal de référence sinusoïdale 201, l'écart 202 entre la valeur représentative du courant et la consigne de 25 courant, et les signaux de commande 203 et 204 des interrupteurs 13 et 14. L'ensemble des signaux de commande de 201 à 204 est représenté sur une même échelle de temps. Les seuils d'hystérésis H+ et H- représentés à la figure 4 sont invariables. [0048] Comme cela a été décrit précédemment, l'utilisation de moyens de commande par hystérésis crée des ondulations se superposant à la tension de sortie et présentant une fréquence dite fréquence de découpage. Ces ondulations sont également visibles sur la courbe d'évolution, en fonction du temps, de l'écart 202 entre la valeur représentative du courant et la consigne. Comme cela est représenté à la figure 4, la fréquence de ces ondulations varie entre une fréquence minimum ou une période maximum Tmax, lors des crêtes du signal de référence sinusoïdale, et une fréquence maximum ou une période minimum Tmin, lorsque le signal de référence sinusoïdale passe par zéro. Ces ondulations se répercutent sur les signaux de commande 203 et 204 dont la fréquence varie, de la même façon entre un minimum (Tmax) et un maximum (Turin). [0049] La figure 5, illustre le fonctionnement de ce même dispositif de conversion selon l'art antérieur en montrant l'évolution en fonction du temps de la tension de sortie 205 et du courant de sortie 206. La figure 5 illustre un fonctionnement normal du dispositif sur une charge donnée, jusqu'à un temps donné tee, et un fonctionnement en court circuit au niveau de la charge, à partir de ce temps donné tee. [0050] Pendant le fonctionnement normal, les ondulations se superposant à la tension de sortie 205 ont une fréquence de découpage variant dans le même sens que la vitesse de variation, ou la dérivé par rapport au temps, du signal de référence sinusoïdale. Ces ondulations présentent une fréquence minimum sur les crêtes de la sinusoïde et une fréquence maximum lors du passage par zéro. Il s'ensuit que la forme de la tension de sortie est, par rapport au signal de référence, détériorée au niveau des crêtes de ladite tension. [0051] Pendant le fonctionnement en court circuit, les ondulations se superposant à la tension de sortie 205 sont en moyenne beaucoup plus resserrées ce qui traduit une augmentation de la fréquence de découpage. La fréquence élevée de ces ondulations peuvent générer un échauffement de certains composants électriques et électroniques du dispositif de conversion pouvant être préjudiciables à son bon fonctionnement. La fréquence élevée de ces ondulations entraîne une augmentation de la consommation électrique liée à la commutation et à la commande de commutation. Fonctionnement d'un dispositif de conversion selon l'invention [00521 Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le module 122 de détermination des seuils d'hystérésis permet de faire varier ces seuils en fonction, entre autres, de la valeurreprésentative de la tension de sortie. La variation des seuils d'hystérésis est réalisée de façon à augmenter les valeurs absolues de ces seuils d'hystérésis lorsqu'une diminution de la résistance de la charge est détectée, notamment lors de l'établissement d'un court circuit. Les figures 6 et 7 illustrent le fonctionnement du dispositif de conversion selon ce mode de réalisation de l'invention dont les moyens de commande sont représentés à la figure 2. [00531 Les signaux de commande représentés, sur une même échelle de temps, à la figure 6 sont : la valeur représentative de la tension de sortie 301, l'écart 202 entre la valeur représentative du courant et la consigne de courant, et les signaux de commande 203 et 204 des interrupteurs 13 et 14. Contrairement à la figure 4, il est visible que les seuils d'hystérésis H+ et H- représentés à la figure 6 sont variables. Deux modes de fonctionnement sont représentés : un fonctionnement normal sur une charge donnée, avant un temps donné tcc, et un fonctionnement avec un court-circuit au niveau de la charge, après le temps donné tee. [00541 Pendant le fonctionnement en court-circuit, la valeur représentative de la tension de sortie est sensiblement égale à zéro. Cette valeur est interprétée, par le module 122 de détermination des seuils d'hystérésis, comme la détection d'un court-circuit. Le module 122 est configuré de manière à détecter la présence d'un court-circuit, et d'augmenter les valeurs absolues des seuils d'hystérésis H- et H+ ou l'écart entre ces seuils, en réponse à ce court-circuit. Dans le cas présent, au temps tee, les valeurs absolues des seuils d'hystérésis H- et H+ ou l'écart entre lesdits seuils sont augmentées et maintenues à une valeur constante maximum pendant toute la durée du court-circuit. De cette façon, la fréquence de découpage des ondulations est diminuée et correspond à une période de découpage T0. Ces ondulations se répercutent sur les signaux de commande 203 et 204 et la fréquence réduite de ces ondulations permet de limiter l'échauffement de certains composants électriques et électroniques du dispositif de conversion. Cette fréquence réduite permet également de réduire la consommation électrique du dispositif de conversion liée à la commutation et à la commande de commutation [0055] La figure 7, illustre le fonctionnement de ce même dispositif de conversion selon l'invention en montrant l'évolution, en fonction du temps, de la tension de sortie 205 et du courant de sortie 206. Comme pour la figure 5, la figure 7 illustre un fonctionnement normal du dispositif sur une charge donnée, jusqu'à un temps donné tee, et un fonctionnement en court circuit au niveau de la charge, à partir de ce temps donné tee. [0056] Pendant le fonctionnement en court circuit et par rapport à l'art antérieur illustré à figure 5, les ondulations se superposant à la tension de sortie 205 de la figure 7 sont, en moyenne, beaucoup moins resserrées. Ceci traduit la diminution de la fréquence de découpage évoquée et les avantages qui en découlent décrits précédemment. [0057] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le module 122 de détermination des seuils d'hystérésis permet, en outre, de faire varier les seuils d'hystérésis en fonction du signal de référence. [0058] Comme cela est visible à la figure 6, pendant le fonctionnement normal sur une charge donnée, c'est à dire avant le temps tee, la variation des seuils d'hystérésis est réalisée de façon à faire varier les valeurs absolues desdits seuils dans un sens opposé par rapport à la valeur absolue du signal de référence. De cette façon, pendant le fonctionnement normal et par rapport à l'art antérieur illustré à figure 5, les ondulations superposées à la tension de sortie 205 de la figure 7 sont plus resserrés au niveau des crêtes de la sinusoïde. De ce fait, la tension de sortie présente une forme plus proche de la sinusoïde du signal de référence. Par ailleurs, la fréquence de découpage des ondulations est toujours maintenue inférieure à une limite au-delà de laquelle l'échauffement et la consommation électrique sont inacceptables. [0059] Ainsi, le dispositif de conversion selon l'invention pennet d'obtenir une tension de sortie ayant une forme plus proche de celle du signal de référence, tout en limitant les échauffements et la consommation électrique. De surcroît, ces avantages perdurent même dans le cas d'un fonctionnement en court-circuit au niveau de la charge. 10060] Comme décrit précédemment, les valeurs absolues de l'un et/ou l'autre des seuils d'hystérésis peuvent varier dans un sens opposé par rapport à la valeur absolue du signal de référence. De la même façon, les valeurs absolues de l'un et/ou l'autre des seuils d'hystérésis peuvent varier dans un sens opposé par rapport à la valeur absolue de la valeur représentative de la tension de sortie. Dans ces deux cas, les fonctions de variation des valeurs absolues de ces seuils peuvent être des fonctions linéaires de la valeur absolue du signal de référence ou de la valeur représentative de la tension de sortie. [0061] Dans d'autres cas, la variation de la valeur absolue de l'un et/ou l'autre des seuils d'hystérésis peut être une fonction de l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence. Cette variation peut être pondérée par une fonction de filtrage de premier ordre. [0062] Le fait de faire varier les seuils d'hystérésis, d'une part en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie, et d'autre part en fonction du signal de référence permet d'obtenir un fonctionnement optimal en ce qui concerne la consommation énergétique, quelles que soient les variations de la charge électrique utilisée. [0063] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le module 122 de détermination des seuils d'hystérésis permet, non seulement, de faire varier les seuils d'hystérésis à la fois en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie et du signal de référence, mais également en fonction de la fréquence de découpage. Ceci permet d'obtenir une encore plus grande régularité de la consommation énergétique liée à la commutation et à la commande de commutation
Un procédé de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant la commutation (51) pour créer une tension de sortie variable (Us) entre une sortie (12) et un point de référence (16), la mesure (53) de ladite tension de sortie, et de la commande (55) de la commutation à l'aide d'une fonction hystérésis, le procédé comportant la variation (122) d'un premier seuil (H-) et/ou d'un second seuil (H-) de la fonction hystérésis et/ou de l'écart entre lesdits seuils, en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie (Umes).Un dispositif de conversion (7) dont les moyens de commande (100) comportent un ensemble de traitement par hystérésis (107) doté de moyens (122) permettant de faire varier un premier seuil (H-) et/ou un second seuil (H+) de la fonction hystérésis par le procédé de conversion décrit ci-dessus.Un onduleur comportant le dispositif de conversion (7) décrit ci-dessus.
1. Procédé de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : la commutation (51) permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre une sortie (12) et au moins une ligne (3, 4) de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie (Us) variable entre ladite sortie et un point de référence (16), la mesure (53) de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie (Urnes), et la commande (55) de la commutation à l'aide d'une fonction hystérésis ayant un premier seuil (H-) et un second seuil (H+), à partir de la valeur représentative de la tension de sortie et d'un signal de référence (REF) variable ayant une forme prédéterminée, caractérisé en ce qu'il comporte la variation (122) du premier seuil et/ou du second 15 seuil et/ou de l'écart entre lesdits seuils, en fonction de la valeur représentative de la tension de sortie (Urnes). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de filtrage (52) de la tension de sortie préalablement à la mesure (53) de ladite tension. 20 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, la mesure (54) d'un courant de sortie (Is), et en ce que la commande de la commutation comporte : la comparaison de la valeur représentative de la tension de sortie (Urnes) avec le 25 signal de référence (REF), la détermination d'une consigne de courant (CONSI), en fonction de l'écart entre la valeur représentative de la tension de sortie et le signal de référence, la comparaison d'une valeur représentative (Imes) du courant de sortie avec ladite consigne, et 30 l'application (121) de la fonction hystérésis à l'écart entre la valeur représentative du courant de sortie et ladite consigne. 17 5 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les seuils (H-, H+) sont maintenus symétriques et/ou les valeurs absolues des seuils (H-, H+) sont maintenues à des valeurs sensiblement égales entre elles. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que, lorsque la valeur représentative de la tension de sortie tend vers zéro, l'écart entre les seuils (H-, H+) est augmenté et/ou les valeurs absolues des seuils (H-, H+) sont augmentées. 10 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la variation du premier seuil (H-) et/ou du second seuil (H+) et/ou de l'écart entre lesdits seuils, est réalisée en fonction du signal de référence (REF). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'écart entre les seuils (H-, H+) 15 et/ou les valeurs absolues de l'un et/ou l'autre desdits seuils (H-, H+) varient dans un sens opposé par rapport à la valeur absolue du signal de référence. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte la mesure d'une fréquence de découpage (fc), et en ce que la variation de l'écart entre les seuils 20 (H-, H+) et/ou du premier seuil (H-) et/ou du second seuil (H+) de la fonction hystérésis est fonction d'une valeur représentative de ladite fréquence de découpage. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que, lorsque la valeur représentative de la fréquence de découpage augmente au-delà d'une limite prédéterminée, l'écart 25 entre les seuils (H-, H+) et/ou les valeurs absolues des seuils (H-, H+) sont augmentées. 10. Dispositif de conversion d'une tension continue en une tension variable ayant une forme prédéterminée, comprenant : ù un commutateur (Il) permettant de fermer et d'ouvrir un contact électrique entre 30 une sortie (12) et au moins une ligne (3, 4) de la tension continue à convertir, pour créer une tension de sortie variable (Us) entre ladite sortie et un point de référence (16),des moyens de mesure (33) de ladite tension de sortie pour déterminer une valeur représentative de la tension de sortie (Urnes), et des moyens de commande (100) du commutateur comportant un ensemble de traitement par hystérésis (107), pour obtenir une tension de sortie variable à partir de la valeur représentative de la tension de sortie et d'un signal de référence variable ayant une forme prédéterminée, caractérisé en ce que ledit ensemble de traitement par hystérésis comporte des moyens (122) permettant de faire varier un premier seuil (H-) et/ou un second seuil (H+) et/ou l'écart entre lesdits seuils de la fonction hystérésis par le procédé de conversion selon l'une des 1 à 9. 11. Onduleur comprenant : des moyens de conversion (2) d'une tension alternative en tension continue, des moyens d'accumulation d'énergie électrique (5), au moins une ligne de la tension continue (3, 4) entre lesdits moyens de conversion (2) de la tension alternative en tension continue et lesdits moyens d'accumulation d'énergie électrique (5), et des moyens de conversion de la tension continue en tension alternative comportant des moyens de traitement par hystérésis (107), caractérisé en ce que les moyens de conversion de la tension continue en tension alternative sont conformes au dispositif de conversion (7) selon la 10, lesdits moyens de conversion étant connectés à ladite ligne de la tension continue (3, 4).
H
H02
H02M
H02M 7
H02M 7/525
FR2896292
A1
DISPOSITIF ANTI-RETOUR DESTINE A ETRE MONTE ENTRE DEUX CONDUITS D'EVACUATION D'UN FLUIDE, INCLUANT UN SIPHON SEC ET COMPRENANT UN CORPS FLEXIBLE.
20,070,720
Le domaine de l'invention est celui de l'hydraulique en général et de l'évacuation en particulier. Plus précisément, l'invention concerne un cispositif anti-retour destiné à être monté en dérivation entre deux conduites d'évacuation d'un fluide. L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivemènt, aux installations sanitaires, par exemple pour l'évacuation d'eau à partir d'un évier, d'un lavabo, d'une baignoire, d'un bac de douche... On note que l'invention peut également être appliquée dans des domaines industriels, notamment dans une installation d'évacuation d'huiles ou d'autres effluents. Dans le domaine de l'invention, il est classique de mettre en oeuvre, dans une conduite d'évacuation d'eau, un siphon destiné à supprimer les remontées d'odeurs provenant des canalisations. Classiquement, dans le domaine sanitaire, les siphons sont connectés d'une part à l'ouverture d'évacuation d'un évier, lavabo ou autre appareil sanitaire et d'autre part à un tuyau de vidange. Selon une approche largement répandue des siphons, ceux-ci sort conçus pour permettre une garde d'eau. Cette garde d'eau a pour fonction d'empêcher la remontée des mauvaises odeurs. Les gardes d'eau, différentes selon les normes nationales en vigueur, peuvent varier de 5 à 10 cm. Un inconvénient des siphons actuels avec garde d'eau est liée à leur hauteur importante qui tend à occuper d'autant l'espace situé sous 1 appareil sanitaire, limitant ainsi le volume utile de cet espace. Cet encombrement s'avère le plus souvent indésirable dans la mesure où l'espace dans lequel le siphon est présent est généralement utilisé comme espace de rangement, comme c'est le cas par exemple dans un dessous d'évier. Cependant, il n'est pas obligatoire techniquement d'avoir de l'eau pour assurer une étanchéité entre l'amont et l'aval du dispositif de séparation des odeurs. En effet, des systèmes de siphons sans garde d'eau ont été proposés par l'art antérieur. Ces siphons comprennent un système à membrane ou à clapet. Les siphons à membrane se connectent de façon horizontale ou verticale, directement sur la bonde ou au tuyau de vidange. L'ensemble est solidarisé à l'ouverture d'évacuation de l'appareil sanitaire au moyen d'un système d'écrou ou d'assemblage rapide par encliquetage. Des siphons à membrane, désignés couramment par le terme de siphons secs, ont été décrits à plusieurs reprises dans l'état de la technique, et notamment dans les documents de brevets publiés sous les numéros FR -1.027.609, FR - 2.539.779, FR - 1.109.095, GB - 232.031, GB - 2.137.247 ou encore EP - 0.941.433. Le principe général des siphons secs reposent donc sur la mise en oeuvre d'une membrane, celle-ci comprenant deux parois souples qui s'écartent l'une de l'autre sous l'influence du flux (ménageant alors un passage pour le flux), et se plaquent l'une contre l'autre en l'absence de flux. Lorsqu'elles sont plaquées l'une contre l'autre, le contact des deux parois souples permet une étanchéité à la remontée des odeurs. Les parois de la membrane doivent être suffisamment souples pour assurer une étanchéité par un contact intime de la matière. Elles doivent être également suffisamment souples pour permettre l'évacuation des fluide. tout en évitant l'accrochage des matières évacuées. Par ailleurs, les siphons à membrane sont montés dans un corps dans lequel ils sont positionnés et maintenus de façon appropriée. Or, tel que cela apparaît notamment dans le brevet publié sous le numéro EP - 0.941.433, ce corps est constitué par une conduite rigide dont les ouvertures d'extrémité sont coaxiales (ou dont les axes sont parallèles), de forme plus ou moins évoluée selon les fonctions recherchées. Les dispositifs existants sont donc conçus pour s'étendre entre deux conduits coaxiaux, voire légèrement décalés l'un par rapport à l'au.:re mais s'étendant selon des axes parallèles. Or, dans la pratique, il est courant de devoir monter un siphon entre deux conduits non coaxiaux ou non parallèles (il est par exemple fréquent de devoir monter un siphon entre deux conduits perpendiculaires entre eux). Les dispositifs actuels ne sont donc pas adaptés à cette configuration et nécessitent, le cas échéant, la mise en oeuvre d'une pièce supplémentaire ayant pour but d'assurer la liaison entre le corps du siphon et un des deux conduits. Ceci tend à augmenter sensiblement le coût des installations du fait de la nécessité de pièces supplémentaires, et à allonger les temps de montage. Par ailleurs, la conception des siphons secs actuels implique des difficultés de montage. En effet, le corps rigide dans lequel est monté la membrane présente une longueur déterminée. Aussi, pour procéder au montage du corps entre deux conduits présentant un écartement donné entre eux, l'installateur doit augmenter temporairement l'écartement entre les deux conduits pour pouvoir y loger le corps et les moyens de solidarisation que celui-ci porte. Ceci entraîne des manipulations fastidieuses, souvent clans des conditions inconfortables. En tout état de cause, les temps de montage tendent à nouveau à être augmentés de ce fait. Il en va de même lors du démontage du siphon pour une éventuelle intervention de maintenance, voire de remplacement. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un dispositif anti--retour qui puisse être monté directement entre deux conduits, ceci y compris lorsque les conduits son non coaxiaux ou non parallèles entre eux. L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif anti- retour qui soit adapté au fonctionnement d'un siphon sec. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel dispositif anti-retour qui soit facile et rapide à installer. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif anti-retour qui soit peu encombrant pour un diamètre de conduit donné auquel le dispositif doit être associé. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel dispositif anti-retour qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif anti-retour destiné à être monté entre deux conduits d'évacuation d'un fluide, incluant un siphon ledit dispositif comprenant un manchon à l'intérieur duquel est monté ledit siphon sec, caractérisé en ce que ledit manchon comprend un corps flexible de façon à pouvoir prendre deux configurations : - une configuration droite selon laquelle ledit manchon s'étend selon un axe sensiblement rectiligne ; - une configuration courbe selon laquelle ledit corps flexible forme une portion coudée. Ainsi, grâce à l'invention, un dispositif anti-retour à siphon sec 'eut être installé entre deux conduits coaxiaux ou parallèles entre eux, mais également entre des conduits non coaxiaux ou non parallèles entre eux. Bien entendu, on comprend que le dispositif selon l'invention peut être installé en formant un coude définissant un angle qui peut varier selon les installations à équiper, ceci grâce à la flexibilité du corps qui permet d'adapter le dispositif en fonction de l'angle formé par les deux conduits auxquels le dispositif doit être associé. En d'autres termes, il suffit à l'installateur de présenter le dispositif antiretour selon l'invention en regard des conduits en question et d'agi- sur les extrémités du dispositif pour fléchir le corps et couder celui-ci en foncton de la position des extrémités libres des conduits. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit corps flexible est compressible longitudinalement de façon élastique. Une telle caractéristique permet de monter et de démonter le dispositif selon l'invention plus aisément et plus rapidement en comparaison des dispositifs anti-retour de l'art antérieur. En effet, pour loger le dispositif entre deux conduits (alignés ou pas), il est possible de comprimer le corps du dispositif de façon à réduire suffisamment sa longueur pour l'insérer entre les deux conduits. Il suffit ensuite de relâcher le corps pour que celui-ci s'étende sur tout l'espace entre les deux conduits. Avantageusement, ledit siphon sec comprend une membrane souple dont deux parois sont flexibles, ladite membrane étant susceptible de prendre deux configurations : - une configuration d'étanchéité dans laquelle les deux parois sont plaquées l'une contre l'autre dans toute leur largeur, en l'absence d'écoulement de fluide ; une configuration d'ouverture, selon laquelle, sous la poussée dudit fluide, lesdites parois s'écartent l'une de l'autre de façon élastique pour former un passage pour l'écoulement dudit fluide, lesdites parois flexibles s'étendant au moins partiellement à l'intérieur dudit corps flexible. On peut ainsi faire se coïncider longitudinalement la longueur du siphon sec et celle du corps flexible. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de préserver une portion droite dans laquelle s'étend le siphon sec et, pour cela, de déporter, sur la longueur du dispositif, la position du corps flexible. Il est donc possible de proposer un dispositif selon l'invention avec une longueur relativement réduite. Selon une solution avantageuse, ledit corps flexible comprend une section définie par au moins deux dimensions : une première dimension s'étendant selon ladite largeur desdites parois et prévue pour permettre à celles-ci d'être plaquées dans toute leur largeur dans ladite configuration d'étanchéité ; une deuxième dimension s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à celle de ladite première dimension, ladite deuxième dimension étant notablement inférieure à ladite première dimension. On peut de cette façon permettre la mise en place, à l'intérieur du corps, d'un siphon sec en assurant la fonction d'étanchéité de celui-ci, tout en réduisant l'encombrement global de celui-ci. En effet, selon une approche traditionnelle de la conception des conduits d'évacuation et/ou des siphons, on propose des éléments dont la section est circulaire. Or, dans un corps présentant une circulation circulaire de section réduite, le risque est que les parois du siphon sec se recroquevillent à l'intérieur du corps, au point de s'écarter l'une de l'autre et donc de ne plus assurer leur fonction d'étanchéité. Ceci est illustré par la figure 11 qui montre un corps 110 de section circulaire à l'intérieur duquel est monté un siphon sec comprenant detx parois 111, 112. Comme cela apparaît, l'espace interne du corps 110 contraint les parois 111, 112 à épouser la paroi interne du corps 110, en se recroquevillant légèrement, ce qui entraîne un écartement partiel des parois 111, 112 entre elles. Ce phénomène entraîne la formation d'un passage 113 entre les parois, y compris en l'absence de flux, ce qui, par conséquent, détruit la fonction d'étanchéité du siphon sec. Bien entendu, cela est inacceptable. Pour éviter ce problème, une solution évidente consiste à augmenter le diamètre du corps, de façon que les parois puissent s'étendre plus li 3rement, plaquées l'une contre l'autre. Toutefois, ceci augmenterait considérablement l'encombrement global du dispositif, ce qui n'est pas souhaitable. La forme particulière du corps d'un dispositif selon l'invention permet donc de préserver un espace suffisant pour assurer l'étanchéité du siphon sec, ceci sans augmenter de façon préjudiciable l'encombrement du dispositif. Selon une solution préférée, ledit corps flexible présente une section ovoïde. On obtient, avec une telle forme, un très bon compromis entre la réduction d'encombrement et le comportement en flexion du corps. Avantageusement, ledit corps flexible présente une structure annelée. Dans ce cas, ladite structure annelée comprend préférentiellement une pluralité d'anneaux répartis avec un pas compris entre environ 3 mm et environ 7 mm. Selon une autre caractéristique avantageuse, ledit siphon sec inclut une portion d'admission dudit fluide en amont, dans le sens d'écoulement dudit fluide, desdites parois flexibles, ladite portion d'admission présentant à son extrémité libre une collerette destinée à coopérer avec un épaulement ménagé dans ledit manchon pour assurer le maintien dudit siphon sec dr.ns ledit manchon. De cette façon, les moyens de coopération entre le corps du dis )ositif et le siphon sec sont directement intégrés dans ce dernier. On limite ainsi le nombre de pièces composant le dispositif, ce qui permet de réduire les temps d'assemblage de celui-ci. Dans ce cas, une âme de rigidification est noyée dans ladite collerette. On assure ainsi un maintien fiable et pérenne du siphon sec dans le corps du dispositif, sans qu'il soit nécessaire de rapporter une pièce de maintien complémentaire. Selon une variante envisageable, ledit manchon présente entre ses deux extrémités au moins une prise d'air et/ou de raccordement extérieur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention et de plusieurs de ses variantes, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif anti-retour selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif anti-retour selon l'invention ; la figure 3 représente une vue en perspective d'un siphon sec destiné à équiper un dispositif anti-retour selon l'invention; - la figure 4 est une vue d'un dispositif asti--retour selon l'invention dans une configuration coudée ; - la figure 5 est une vue partielle en coupe d'une extrémité d'un dispositif anti-retour selon l'invention; - la figure 6 est une vue partielle d'une collerette d'un siphon sec destiné à équiper un dispositif anti-retour selon l'invention; - la figure 7 est une vue en coupe d'un embout femelle d'un dispositif anti-retour selon l'invention ; la figure 8 est une vue en perspective d'un embout mâle d'un dispositif anti-retour selon l'invention ; - les figures 9 et 10 sont des vues en bout de la sortie d'un siphon sec destiné à équiper un dispositif anti-retour selon l'invention ; - la figure 11 illustre la position qu'est susceptible de prendre les parois d'un siphon sec à l'intérieur d'un corps flexible de section circulaire. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait d'associer, dans un dispositif anti-retour, un siphon sec et un corps flexible dans lequel le siphon sec est monté, ceci pour permettre au dispositif de prendre alternativement une configuration droite ou une configuration coudée. 25 En référence aux figures 3 et 4, on rappelle qu'on désigne par siphon sec une membrane comprenant une portion d'amission 11 se prolongeant par deux parois souples et élastiques 13 susceptibles de former un passage 12 pour un flux. Le flux entre par l'extrémité 3 du dispositif, pénètre la portion 30 d'admission 1 1 du siphon et ressort de celui-ci par l'ouverture 12. 10 15 20 La figure 3 illustre un siphon sec au repos, c'est à dire en l'absence de flux. Dès que la pression amont augmente du fait de l'arrivée de l'effluent, les parois 13 s'écartent pour laisser le flux passer dans l'ouverture 12. Dès qu'il n'y a plus d'effluent, les parois 13 reprennent leur position d'origine, à savoir accolées l'une contre l'autre, assurant la fonction d'étanchéité du siphon. On note que les parois 13 peuvent être lisses (figure 9). Scion une variante envisageable, les parois présentent une ou plusieurs nervures longitudinales 19 (figure 10) pour leur conférer une certaine rigidité dans le sens de l'écoulement du flux, tout en gardant la flexibilité recherchée pour l'ouverture 12 dans le sens perpendiculaire de l'écoulement. Ces nervures 19 peuvent être présentes en quinconce décalées sur les faces ou en vis à vis sur les parois 13. Il est également possible d'avoir une seule nervure, le nombre de ces dernières pouvant évoluer selon la rigidité souhaitée. Egalement, il est possible d'avoir une section de la paroi 13 progressive (figure 9), l'épaisseur de la paroi 13 étant en l'occurrence plus importante au centre que sur ses extrémités. En référence aux figures 1 et 4, un dispositif anti-retour selon l'invention est constitué d'une part d'un siphon l tel que décrit précédemment (assurant l'étanchéité à la remontée des odeurs) et d'un manchon 2 présentant deux extrémités 3 et 4 permettant la connexion du siphon A à des conduits d'évacuation (non représentés). Le dispositif anti-retour A peut être installé verticalement comme horizontalement, en respectant bien sûr le sens de montage du siphon sec. Aux extrémités 3 et 4 se trouvent les ouvertures destinées à recevoir les conduits, ces dernières venant chacune s'insérer dans un joint d'étanchéité (non représenté) logé dans des cavités 5 et 6. Un autre mode de raccordement possible peut être obtenu par la mise en oeuvre d'un embout femelle (tel que celui illustré par la figure 7), ou par le recours à un embout mâle (figure 8) à emboîter, l'étanchéité étant dans ce cas assurée par un joint torique 20. Sans joint torique, cet embout mâle peut être collé selon une variante envisageable. On précise que, d'une manière générale, il est intéressant de disposer d'un dispositif anti-retour présentant au moins un raccord démontable. Selon le présent mode de réalisation, le manchon comprend un corps flexible 8 constitué d'une structure annelée. Cette structure annelée comprend préférentiellement une pluralité d'anneaux 81 répartis avec un pas d'environ 3 mm, et plus généralement un pas compris entre environ 3 mm et environ 7 mm. Comme cela apparaît sur la figure 2, le corps 8 présente une section présentant un diamètre 14 très sensiblement supérieur au diamètre en 15, perpendiculaire au diamètre 14. Préférentiellement, la section du corps 8 présente une forme ovoïde. La partie la plus grande de la section du corps 8 (correspondant au diamètre 14) est prévu pour permettre le positionnement en largeur des parois 13 du siphon sec 1. Selon le principe de l'invention, le corps flexible 8 permet au dispositif anti-retour de prendre une configuration courbée telle que celle illustrée par la figure 4. On note que, dans cette configuration coudée, le corps 8 et le siphon 1 se courbent en même temps (les parois du siphon s'étendant à l'intérieur du corps flexible et suivant la courbure de celui-ci), un espace de liberté permettant dans cette géométrie à la membrane de s'ouvrir en présence d'un flux. Bien entendu, un dispositif anti-retour selon l'invention peut également être installé dans une configuration droite telle que celle illustrée par la figure 1. En outre, la structure annelée du corps 8 est prévue pour permettre une compression longitudinale du manchon. Ainsi, on peut procéder à un montage et à un démontage rapides par compression du corps, ce qui permet notamment la visite et l'entretien éventuel du siphon sec 1. Par ailleurs, le siphon 1 comprend une collerette 7 destinée à venir en butée sur l'épaulement 9 prolongeant la face interne du rebord 3 d'entrée (figure 5). Cette collerette 7 comprend une âme rigide 10 annulaire surmoulée qui permet un maintien solide de l'ensemble du siphon 1 dans le manchon 2. L'âme rigide 10 est selon le présent mode de réalisation noyée dans la collerette 7 par surmoulage lors de la fabrication du siphon, ce qui rend l'âme rigide invisible sur le produit fini. Le maintien du siphon dans le manchon est obtenu en prévoyant le diamètre extérieur de la collerette 7 supérieur au diamètre intérieur de l'épaulement 9 du corps 2. De plus, la collerette 7 porte une lèvre d'étanchéité 16 (figure 6) destinée à prendre place par compression dans le manchon. Le montage du siphon dans le manchon 2 est réalisé soit en tirant les parois 13 par l'ouverture 4, soit en poussant la collerette 7 par l'ouverture 3. On note que le siphon 1 peut avoir des rapports spécifiques épaisseur / largeur, ladite largeur étant mesurée dans une direction transversale à la ,Direction d'écoulement du fluide. Il est en particulier possible d'avoir une membrane 13 extrêmement fine, similaire à un film, dont l'épaisseur de paroi représente par exemple 0,06 % de sa largeur (par exemple de l'ordre de 50 mm). Pour obtenir cette finesse extrême, la matière du film du siphon 1 pourra être du polyéthylène (ou autre PET). On peut également, selon un autre mode de réalisation envisageable, prévoir une membrane plus épaisse tout en assurant efficacement la fonction d'étanchéité et d'évacuation (même pour des flux très réduits), l'épaisseur des parois de la membrane pouvant par exemple représenter 3,3 % ou plus de leur largeur. Selon une variante envisageable, un système de prise d'air 17, 13 (figure 5) peut être également prévu pour l'installation d'une prise d'air ou d'eau, d'un anti-vide tel qu'un embout cannelé pour raccordement d'un tube souple par exemple, d'une prise d'air pour accélérer le débit par effet venturi, oa encore pour le raccordement d'un trop plein d'évier. Cette prise d'air 17 peut être en amont de la collerette 7 pour le raccordement d'un trop plein ou d'une pipette destinée à l'injection d'un produit quelconque, ou en aval 18 de la collerette 7, endroit approprié pour la pose d'un anti-vide. Un dispositif anti-retour selon l'invention est destiné à être connecté d'une part à l'ouverture d'évacuation d'un appareil sanitaire tel qu'un évier ou un lavabo et d'autre part au tuyau de vidange. Le corps intègre indifféremment à ses extrémités soit un double système de raccordement rapide (tel qu'illustré par la figure 1), soit un seul système de raccordement rapide et un embout mâle (accolé ou glissant avec joint torique) pour la connexion du dispositif aux tubulures d'évacuations (amont et aval). D'autres applications de l'invention, par exemple clans des domaines industriels, peuvent être envisagées
L'invention a pour objet un dispositif anti-retour (A) destiné à être monté entre deux conduits d'évacuation d'un fluide, incluant un siphon sec (1), ledit dispositif comprenant un manchon (2) à l'intérieur duquel est monté ledit siphon sec (1),caractérisé en ce que ledit manchon (2) comprend un corps flexible (8) de façon à pouvoir prendre deux configurations :- une configuration droite selon laquelle ledit manchon (2) s'étend selon un axe sensiblement rectiligne ;- une configuration courbe selon laquelle ledit corps flexible (8) forme une portion coudée.
1. Dispositif anti-retour (A) destiné à être monté entre deux conduits d'évacuation d'un fluide, incluant un siphon sec (1), ledit dispositif comprenant un manchon (2) à l'intérieur duquel est monté ledit siphon sec (1), caractérisé en ce que ledit manchon (2) comprend un corps flexible (8) de façon à pouvoir prendre deux configurations : - une configuration droite selon laquelle ledit manchon (2) s'étend 10 selon un axe sensiblement rectiligne ; une configuration courbe selon laquelle ledit corps flexible (3) forme une portion coudée. 2. Dispositif anti-retour selon la 1, caractérisé en ce que ledit corps flexible (8) est compressible longitudinalement de façon élastique. 15 3. Dispositif anti-retour selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit siphon sec (1) comprend une membrane souple dont deux parois (13) sont flexibles, ladite membrane étant susceptible de prendre deux configurations : une configuration d'étanchéité dans laquelle les deux parois (13) sont 20 plaquées l'une contre l'autre dans toute leur largeur, en l'absence d'écoulement de fluide ; une configuration d'ouverture, selon laquelle, sous la pousse dudit fluide, lesdites parois (13) s'écartent l'une de l'autre de façon élastique pour former un passage pour l'écoulement dudit fluide, 25 lesdites parois flexibles (13) s'étendant au moins partiellement à l'intérieur dudit corps flexible (8). 4. Dispositif anti-retour selon la 3, caractérisé en ce que ledit corps flexible (8) comprend une section définie par au moins deux dimensions : une première dimension s'étendant selon ladite largeur desdites parois 30 (13) et prévue pour permettre à celles-ci d'être plaquées dais touteleur largeur dans ladite configuration d'étanchéité ; -une deuxième dimension s'étendant dans une direction sens.blement perpendiculaire à celle de ladite première dimension, ladite deuxième dimension étant notablement inférieure à ladite première dimension. 5. Dispositif anti-retour selon la 4, caractérisé en ce que ledit corps flexible (8) présente une section ovoïde. 6. Dispositif anti-retour selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit corps flexible (8) présente une structure annelée. 7. Dispositif anti-retour selon la 6, caractérisé en ce que ladite structure annelée comprend une pluralité d'anneaux répartis avec un pas compris entre environ 3 mm et environ 7 mm. 8. Dispositif anti-retour selon l'une quelconque des revendicatiors 3 à 7, caractérisé en ce que ledit siphon sec (1) inclut une portion d'admission (11) dudit fluide en amont, dans le sens d'écoulement dudit fluide, desdites parois flexibles (13), ladite portion d'admission présentant à son extrémité 1bre une collerette (7) destinée à coopérer avec un épaulement (9) ménagé dans ledit manchon (2) pour assurer le maintien dudit siphon sec dans ledit manchon. 9. Dispositif anti-retour selon la 8, caractérisé en ce qu'une âme de rigidification (10) est noyée dans ladite collerette (7). 10. Dispositif anti-retour selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit manchon présente entre ses deux extrémités au moins une prise d'air et/ou de raccordement extérieur (17), (18).
F,E
F16,E03
F16K,E03C
F16K 15,E03C 1
F16K 15/00,E03C 1/298,F16K 15/14
FR2893981
A1
DISPOSITIF DE STRATIFICATION EN TEMPERATURE DE LA CHARGE D'UN CYLINDRE D'UN MOTEUR DIESEL A COMBUSTION HOMOGENE
20,070,601
La présente invention est relative à un dispositif de stratification en température de la charge en mélange air/carburant d'un cylindre d'un moteur Diesel à combustion homogène, comprenant des conduits d'amenée de courants de gaz frais froids et chauds, respectivement, en amont d'au moins une soupape d'admission du cylindre. Les moteurs Diesel à combustion homogène (dite HCCI dans les pays de langues anglaise) présentent l'avantage de produire très peu d'oxydes d'azote et de particules et semblent donc plus propres que les moteurs Diesel classiques à satisfaire aux normes antipollution de plus en plus sévères qui sont actuellement introduites par nombre de législations nationales ou régionales. La combustion homogène a cependant l'inconvénient d'être très bruyante du fait de l'allumage du mélange air/carburant simultanément en tous les points de la charge en ce mélange contenue dans le cylindre. Pour empêcher cet allumage simultané et commander au contraire un allumage progressif ou séquentiel de cette charge, on a pensé à organiser une stratification en température de la charge. En créant dans cette charge plusieurs strates de gaz à des températures différentes, on assure un allumage séquentiel de ces strates et donc un étalement dans le temps de l'énergie sonore globalement développée par la combustion de la charge. Suivant une première technique connue, proposée pour stratifier en température la charge d'un cylindre de moteur Diesel à combustion homogène, on refroidit fortement les parois du cylindre, avec de l'eau à une température de 50 C par exemple, de manière à créer un gradient de température entre la partie centrale de cette charge et les parties de la charge qui sont voisines des parois refroidies. Cette technique n'est praticable que si les échanges thermiques au niveau des parois du cylindre peuvent être importants. C'est pourquoi elle semble impraticable aux régimes élevés du moteur. Suivant une autre technique proposée pour un cylindre comprenant deux soupapes d'admission, on introduit par celles-ci dans le cylindre des gaz à deux températures différentes. La stratification en deux couches, seulement, de températures différentes qui en résulte paraît insuffisante pour assurer la réduction convenable du bruit recherchée. La présente invention a précisément pour but de réaliser un dispositif de stratification en température de la charge en mélange air/carburant d'un cylindre d'un moteur Diesel à combustion homogène, qui ne présente pas les limitations évoquées ci-dessus et qui soit propre à assurer une réduction du bruit de combustion de cette charge à un niveau convenable. Plus particulièrement la présente invention vise à réaliser un tel dispositif propre à assure une stratification continue en température de la charge contenue dans le cylindre. On atteint ces buts de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront dans la suite de la présente description, avec un dispositif de stratification en température de la charge en mélange air/carburant d'un cylindre d'un moteur Diesel à combustion homogène, comprenant des moyens d'amenée de courants de gaz frais froids et chauds, respectivement, en amont d'au moins une soupape d'admission du cylindre. Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comprend des moyens pour mélanger les gaz frais froids et chauds en proportion variable et délivrer le mélange au cylindre pendant la levée de la soupape d'admission, et des moyens pour commander les moyens de mélange en fonction d'un programme de stratification en température de ladite charge du cylindre. Ces moyens de mélange sont constitués par une valve présentant des première et deuxième entrées alimentées par les courants de gaz frais froids et chauds, respectivement, et une sortie délivrant un mélange de ces gaz, la valve comprenant une partie tubulaire percée de lumières et une bague coaxiale montée coulissante sur la partie tubulaire pour obturer sélectivement une fraction variable des lumières, la valve étant montée en amont de la soupape de manière à être traversée axialement par un des courants de gaz et radialement par l'autre, à travers cette fraction variable des lumières. Comme on l'expliquera en plus de détail dans la suite, grâce à cette valve et à ses moyens de commande, le dispositif suivant la présente invention permet d'établir une stratification continue en température des gaz contenus dans la chambre de combustion du cylindre, propre à réduire efficacement le niveau de bruit pendant la combustion. En outre cette stratification est obtenue quel que soit le point de fonctionnement du moteur. Suivant d'autres caractéristiques de la présente invention: - la surface cumulée des lumières de ladite fraction variable desdites lumières est liée à la position axiale de ladite bague par une relation prédéterminée, - le dispositif comprend un conduit d'amenée de gaz frais froids à une entrée, axiale, de la valve, des moyens pour dériver une partie de ces gaz en amont de la valve, un échangeur de chaleur monté sur l'échappement du moteur et traversé par le gaz dérivé pour réchauffer ce dernier, et un conduit de renvoi du gaz réchauffé vers les lumières de la valve, - en variante, le dispositif peut comprendre un compresseur alimenté par un courant de gaz frais froids pour délivrer à sa sortie un courant de gaz frais chauds, un conduit d'amenée d'une partie du courant de gaz frais chauds à une des deux entrées de gaz de la valve, un échangeur de chaleur alimenté par le reste de ce courant pour délivrer à sa sortie un courant de gaz frais refroidis pour l'alimentation de l'autre entrée de la valve, - selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ce compresseur est un compresseur à ondes, - l'un au moins des courants de gaz alimentant la valve comprend des gaz d'échappement recyclés, - la valve est placée en aval d'un injecteur de carburant dans le conduit d'amenée de gaz frais froids, - les moyens de commande comprennent un actionneur du groupe formé par : un actionneur mécanique à came, un actionneur électromécanique, un actionneur hydraulique, - dans un moteur comportant plusieurs cylindres, les moyens de commande agissent cylindre par cylindre. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue perspective schématique, avec arrachement partiel, d'un moteur Diesel monocylindre équipé du dispositif suivant l'invention, - la figure 2 est une vue agrandie d'une partie du dispositif représenté à la figure 1, -les figures 3A à 3C représentent schématiquement trois modes de réalisation des lumières de la valve équipant le dispositif suivant l'invention, - les figures 4A à 4C représentent schématiquement trois modes de réalisation d'actionneurs utilisables pour commander la valve du dispositif suivant l'invention, et - les figures 5 à 7 représentent schématiquement trois modes de réalisation du dispositif suivant l'invention, appliqués à des moteurs Diesel à 4 cylindres. On a représenté à la figure 1 du dessin annexé un moteur Diesel équipé d'un mode de réalisation du dispositif suivant l'invention. Ce moteur ne compte qu'un cylindre pour la clarté du dessin seulement. Comme cela apparaîtra en effet dans la suite, l'invention est évidemment applicable à des moteurs comptant plusieurs cylindres. Le moteur représenté comprend ainsi un cylindre 1 alimenté en gaz frais par un conduit 2 d'amenée de tels gaz, ou conduit d'admission, l'entrée des gaz dans une chambre de combustion du cylindre étant commandée par une soupape d'admission 3. Un injecteur de carburant 4 est monté dans le conduit d'admission, en amont de la soupape 3. Le cylindre est raccordé à un conduit d'échappement 5 qui permet classiquement d'évacuer les gaz brûlés dans le cylindre 1. Un conduit 6 branché en 7 sur le conduit 2, en amont de l'injecteur 4, permet de dériver une partie 8 des gaz frais vers un échangeur de chaleur 9 monté sur le conduit d'échappement 5. Cette partie est réchauffée dans cet échangeur 9 par le courant 10 de gaz d'échappement qui le traverse, pour constituer un courant 11 de gaz frais "chauds" c'est-à-dire, au sens de la présente demande de brevet, plus chauds que les gaz frais "froids" amenés par le conduit 2. Ces gaz frais froids sont ordinairement constitués par de l'air extérieur éventuellement mélangé à une fraction des gaz d'échappement rejetés par le cylindre, comme on le verra plus loin. Suivant la présente invention, un conduit 12 permet de renvoyer les gaz frais chauds 11 sortant de l'échangeur 9 vers des moyens 13 disposés en amont de la soupape d'admission 3 et en aval de l'injecteur de carburant 4, ces moyens étant conçus pour mélanger ces gaz frais chauds au courant 14 de gaz frais froids amené vers cette soupape par le conduit d'admission 2. On se réfère à la vue agrandie de la figure 2 pour décrire en plus de détail ces moyens de mélange. Ceux-ci prennent la forme d'une valve 13 comprenant une partie tubulaire 15 et une bague coaxiale 16 montée coulissante sur la partie tubulaire 15. La partie tubulaire 15 est solidaire et en ligne avec le conduit 2 au niveau d'une de ses deux bases, qui constitue l'entrée de gaz frais froids de la valve 13. L'autre base de cette partie constitue la sortie de cette valve. Cette sortie est disposée immédiatement en amont de la tête 3a de la soupape d'admission 3, comme représenté. La paroi de la partie tubulaire 15 est percée de lumières 17a, 17b,...distribuées périphériquement et axialement sur cette paroi. Quand la bague 16 est dans sa position de repos, elle obture ces lumières. Un déplacement axial de la bague à partir de cette position de repos permet de dégager une fraction variable des lumières, comme représenté à la figure 2. On a représenté schématiquement aux figures 3A à 3C diverses configurations de lumières et de distributions de ces lumières 17a, 17b,... sur la partie tubulaire 15, à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs seulement. Sur la figure 3A, les lumières sont de forme oblongue, allongées selon l'axe de la partie tubulaire 15. Sur la figure 3B, les lumières sont circulaires et agencées selon des distributions annulaires empilées les unes au-dessus des autres, le diamètre des lumières croissant d'une distribution à la suivante, selon un des sens de l'axe de la partie 15. Une telle distribution permet de régler plus finement la croissance de la surface cumulée des lumières découvertes par la bague 16, pendant la levée de celle-ci à partir de sa position de repos. Sur la figure 3C les lumières, circulaires et de même diamètre, sont distribuées hélicoïdalement sur la partie 15. Bien entendu, d'autres distributions et formes de lumières pourraient être choisies par le concepteur du moteur. A titre d'exemple, les lumières pourraient être disposées comme sur la figure 3C, le diamètre de ces lumières croissant au long de l'hélicoïde. Dans tous les cas, il existe une relation prédéterminée entre la surface cumulée des lumières découvertes par la bague 16 et la position axiale de cette bague sur la partie tubulaire 15. On revient à la figure 2 ou il apparaît que le conduit 12 d'amenée de gaz frais chauds à la valve 13 débouche dans une enceinte 18 enveloppant la bague 16. Il en résulte que les gaz frais chauds 12 circulant dans ce conduit peuvent passer radialement à l'intérieur de la partie tubulaire 15, à travers les lumières dégagées par la bague 16, ces lumières constituant ainsi l'entrée de gaz frais chauds de la valve 13. Ces gaz frais chauds s'y mélangent alors avec les gaz frais froids 14 convoyés par le conduit 2 et circulant axialement dans cette partie tubulaire de la valve 13. On conçoit qu'en ajustant convenablement la position de la bague 16, on peut régler à tout instant les proportions relatives, et donc la température, des gaz frais froids et chauds qui se mélangent dans la partie tubulaire de la valve 13 et qui traversent la sortie de celle-ci pour pénétrer ensuite dans le cylindre 1 pendant la levée, ou temps d'ouverture, de la soupape d'admission 3. Plus précisément, ce résultat peut être obtenu comme suit. A l'ouverture de la soupape d'admission 3, la valve 13 est fermée. Seuls des gaz frais froids peuvent alors entrer dans la chambre de combustion du cylindre 1. Des moyens de commande de la valve 13, qui seront décrits dans la suite en liaison avec les figures 4A à 4C et 5, écartent alors la bague 16 de la valve 13 de sa position de fermeture pour laisser entrer des gaz frais chauds dans le courant des gaz frais froids qui traversent la valve 13 pour pénétrer dans la chambre de combustion du cylindre. Le mélange de gaz qui en résulte voit sa température croître avec l'accroissement de la quantité de gaz chauds dans ce mélange, c'est-à-dire avec la croissance de la surface des lumières qui sont débouchées par la translation progressive de la bague 16 à l'écart de sa position de repos. Du fait de leur pression plus élevée, pratiquement seuls les gaz chauds pénètrent dans la valve et dans le cylindre à la retombée de la soupape 3 sur son siège. Il apparaît qu'alors la température de la charge en mélange air/carburant de ce cylindre va croissant du piston à la culasse du cylindre. Ainsi, pendant l'ouverture de la soupape d'admission 3, on peut "empiler" séquentiellement et continûment dans la chambre de combustion du cylindre, des strates ou couches de gaz à des températures différentes sur la tête du piston circulant dans ce cylindre. Cette stratification continue pourra s'opérer selon l'une quelconque de plusieurs séquences, ou programmes, prédéterminés établis par le concepteur du moteur, en fonction du régime de ce moteur, par exemple. Cette stratification continue permet d'étaler dans le temps l'énergie sonore émise par l'inflammation du mélange air/carburant contenu dans le cylindre et donc de réduire le niveau instantané de ce bruit, conformément au but poursuivi par la présente invention. Bien entendu, il convient que la stratification en température ainsi obtenue ne soit pas détruite ou perturbée par le refroidissement provoqué par la vaporisation du carburant introduit par l'injecteur 4. On injecte ce carburant pendant la phase d'admission de manière à garantir une bonne répartition de ce carburant dans la charge en mélange air/ carburant de la chambre de combustion, conformément au principe de la combustion homogène. II faut choisir le motif d'injection de manière à tenir compte du fait que la masse volumique des gaz entrant dans le cylindre change au cours de l'admission. Ainsi, dans l'exemple décrit ci-dessus, la température des gaz entrants pendant l'admission étant croissante, le débit du carburant injecté doit décroître simultanément. On se réfère maintenant aux figures 4A à 4C du dessin annexé pour décrire différents types d'actionneurs de la bague 16, formant partie des moyens de commande de la valve 13, à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs seulement. L'actionneur schématisé à la figure 4A est purement mécanique et prend la forme d'une came rotative 18 agissant sur une contre-came 19 solidaire de la bague 16. Cette came est entraînée par le moteur à la même vitesse que l'arbre à cames commandant les soupapes. Un ressort de rappel, non représenté, établit un contact permanent entre la came et la contre-came. Cet actionneur peut être complété par des moyens mécaniques, connus en eux-mêmes, permettant de réaliser des levées de la bague 16 variables en durée et en hauteur. L'actionneur 20 schématisé à la figure 4B est électromécanique et comprend un plateau 21 solidaire de la bague 16, intercalé entre deux bobines électromagnétiques 22a et 22b. Des ressorts de rappel 23a et 23b sont disposés de part et d'autre du plateau 21. Le principe de fonctionnement de cet actionneur est similaire à celui des soupapes électromécaniques. Les bobines maintiennent le plateau dans l'une ou l'autre de deux positions, l'énergie nécessaire au déplacement du plateau entre celles-ci étant fournie par les ressorts. Cet actionneur ne permet pas de jouer sur la hauteur de levée de la bague 16. Seul un déphasage peut être commandé. L'actionneur 24 schématisé à la figure 4C est hydraulique et comprend un vérin à double action 25 dont le piston 26 déplace la bague 16 de la valve 13. La position du piston est commandée classiquement par deux circuits, hydrauliques ou pneumatiques, haute pression HP et basse pression BP respectivement. Un tel actionneur permet de commander le phasage de l'ouverture et de la fermeture de la valve 13, ainsi que la durée d'ouverture et la hauteur de levée de la bague 16 de cette valve. Il permet d'exécuter des mouvements complexes de cette bague pendant l'ouverture de la soupape d'admission, tels qu'un mouvement composé de plusieurs levées consécutives de la bague. On se réfère maintenant aux figures 5 à 7 pour décrire divers modes de mise en oeuvre de la présente invention dans des moteurs Diesel à plusieurs cylindres, 4 dans ces modes de réalisation donnés seulement à titre illustratif et non limitatif. Le moteur schématisé à la figure 5 est suralimenté et comprend donc, classiquement, une turbine T traversée par les gaz d'échappement des cylindres 1; (i de 1 à 4) du moteur pour animer un compresseur C d'alimentation de ces cylindres en gaz frais "froids", au sens de la présente demande de brevet. Classiquement encore, le moteur comprend une ligne 30 de recyclage de gaz d'échappement (dits EGR selon le sigle de l'expression anglo-saxonne correspondante). Une électrovanne 31 est placée à l'entrée de cette ligne et cette vanne est actionnée sélectivement par une unité électronique de commande 32. Comme on le sait, l'utilisation d'EGR dans l'alimentation en gaz frais d'un moteur Diesel permet de maintenir les oxydes d'azote présents dans les gaz d'échappement à un taux très bas. Comme représenté à la figure 5, les EGR sont mélangés à l'air frais comprimé sortant du compresseur C, le mélange alimentant d'une part les cylindres 1; du moteur et, d'autre part, un échangeur de chaleur 9a grâce à une ligne de dérivation 6a. L'échangeur 9a est placé sur la sortie du collecteur des gaz d'échappement du moteur pour y jouer le même rôle que celui de l'échangeur 9 du dispositif monocylindre représenté à la figurel. La fraction des gaz frais froids réchauffés dans l'échangeur 9a est redistribuée et réinjectée dans les entrées de gaz frais froids des cylindresl sous la commande de valves 13; suivant l'invention, constituées comme la valve 13 du dispositif de la figure 1. Ces valves 13; sont actionnées sélectivement par des moyens de commande dûment programmés, qui peuvent d'ailleurs être incorporés commodément à l'unité de commande 32 qui actionne l'électrovanne 31. On comprend que la stratification en température de la charge des cylindres du moteur peut ainsi être avantageusement commandée cylindre par cylindre. Il devient possible de gérer le démarrage des combustions dans ces cylindres de manière très souple, suivant une grande variété de stratégies. On a représenté schématiquement sur la figure 6 une variante d'une partie du dispositif de la figure 5. Sur cette figure, ainsi que sur la figure 7, des références numériques identiques à des références utilisées sur la figure 5 repèrent des organes identiques ou analogues. La variante de la figure 6 se distingue par le mode de production des gaz frais froids et chauds, qui tire parti du fait qu'à la sortie du compresseur C, on dispose de gaz comprimés plus chauds qu'à son entrée en raison du travail de compression. Suivant l'invention,on refroidit une partie des gaz chauds sortant du compresseur C dans un échangeur 33 pour constituer des gaz frais "froids" débités aux cylindres 1;. La partie non refroidie des gaz sortant du compresseur C alimente les entrées de gaz chauds des valves 13;. Des EGR sont introduits dans le courant de gaz chauds sortant du compresseur C, en amont de la bifurcation alimentant ces entrées. On obtient ainsi un même dosage d'EGR dans les deux entrées de gaz des valves 13;. On pourrait aussi introduire cet EGR après cette bifurcation de manière à permettre un réglage séparé de son dosage dans les deux courants de gaz, chauds et froids. Comme schématisé sur la figure 7, on pourrait sur le même principe utiliser un compresseur à ondes 34 (dit aussi compresseur PWS selon le sigle anglo-saxon désignant couramment cet appareil) pour comprimer et réchauffer les gaz frais de l'admission, air extérieur et EGR, entrant dans le compresseur par les entrées 35 et 36 respectivement. Un mélange de ces gaz, comprimés et donc réchauffés, est débité à la sortie 37 en aval de laquelle il est divisé en deux branches dont l'une comporte un échangeur 33 de refroidissement, comme dans la variante de la figure 6. Les gaz d'échappement non recyclés sortent par la sortie 38 du compresseur. On peut aussi remplacer le compresseur de la figure 6 par un compresseur à ondes multiports comprenant deux sorties distinctes pour les gaz frais, froids et chauds. Il est alors possible de régler séparément le pourcentage d'EGR dans ces deux courants de gaz, grâce au phasage des lumières du compresseur. Bien entendu, des moyens de production de gaz frais froids et chauds, autres que ceux décrits ci-dessus, pourraient leur être substitués. Il apparaît maintenant que la présente invention permet bien d'atteindre le but annoncé, à savoir assurer une stratification en température continue ,et fine, de la charge des cylindres d'un moteur Diesel à combustion homogène, dans tous les modes de fonctionnement de ce moteur. Ce résultat est obtenu notamment grâce à la valve 13 du dispositif suivant l'invention, dont l'implantation dans les conduits d'admission du moteur est rendue particulièrement facile par sa structure cylindrique, compatible avec la géométrie de ces conduits. En outre, on remarquera que le dosage du mélange de gaz opéré dans cette valve peut être réglé avec une grande précision par une géométrie adaptée des formes et distributions des lumières de la partie tubulaire et par une commande précise appropriée des mouvements de la bague d'obturation sélective de ces lumières
Le dispositif comprend des moyens (2 ;6,12) d'amenée de courants de gaz frais froids et chauds, respectivement, en amont d'une soupape d'admission (3) du cylindre (1), des moyens pour mélanger ces gaz frais en proportion variable et délivrer le mélange au cylindre (1) pendant la levée de la soupape d'admission (3), et des moyens pour commander ces moyens de mélange en fonction d'un programme de stratification en température de la charge du cylindre (1). Les moyens de mélange sont constitués par une valve (13) comprenant une partie tubulaire (15) percée de lumières (17a,17b) et une bague coaxiale (16) montée coulissante sur la partie tubulaire (15) pour obturer sélectivement une fraction variable des lumières (17a,17b), la valve (13) étant montée en amont de la soupape (3) de manière à être traversée axialement par un des courants de gaz et radialement par l'autre, à travers la fraction variable des lumières (17a,17b).
1. Dispositif de stratification en température de la charge en mélange air/carburant d'un cylindre (1 ;1;) d'un moteur Diesel à combustion homogène, comprenant des moyens (2 ;6,12) d'amenée de courants de gaz frais froids et chauds, respectivement, en amont d'au moins une soupape d'admission (3) dudit cylindre (1 ;1;), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (13,13;) pour mélanger lesdits gaz frais froids et chauds en proportion variable et délivrer le mélange audit cylindre (1 ;1;) pendant la levée de ladite soupape d'admission (3), et des moyens (18 ;20 ;24 ;32) pour commander lesdits moyens de mélange (13 ;13;) en fonction d'un programme de stratification en température de ladite charge dudit cylindre (1 ;1;). 2. Dispositif conforme à la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de mélange sont constitués par une valve (13 ;13;) présentant des première et deuxième entrées alimentées par lesdits courants de gaz frais et chauds, respectivement, et une sortie délivrant ledit mélange desdits gaz, ladite valve (13 ;13;) comprenant une partie tubulaire (15) percée de lumières (17a,17b) et une bague coaxiale (16) montée coulissante sur ladite partie tubulaire (15) pour obturer sélectivement une fraction variable desdites lumières (17a,17b), ladite valve (13 ;13;) étant montée en amont de ladite soupape (3) de manière à être traversée axialement par un desdits courants de gaz et radialement par l'autre, à travers ladite fraction variable desdites lumières (17a,17b). 3. Dispositif conforme à la 2, caractérisé en ce que la surface cumulée des lumières (17a, 17b) de ladite fraction variable desdites lumières est liée à la position axiale de ladite bague (16) par une relation prédéterminée. 4. Dispositif conforme à l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (2) d'amenée de gaz frais froids à ladite première entrée, axiale, de ladite valve (13 ;13;), des moyens (6) pour dériver une partie desdits gaz en amont de ladite valve (13 ;13;), un échangeur de chaleur (9) monté sur l'échappement (5) dudit moteur et traversé par ledit gaz dérivé pour réchauffer ce dernier, et un conduit (12) de renvoi dudit gaz réchauffé vers lesdites lumières (17a, 17b) de ladite valve (13 ;13;). 5. Dispositif conforme à l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce qu'il comprend un compresseur (C ;34) alimenté par un courant de gaz frais froids pour délivrer à sa sortie un courant de gaz frais chauds, un conduit d'amenée d'une partie dudit courant de gaz frais chauds à une des deuxentrées de gaz de ladite valve (13;), un échangeur de chaleur (33) alimenté par le reste dudit courant pour délivrer à sa sortie un courant de gaz frais refroidis pour l'alimentation de l'autre entrée de ladite valve (13;). 6. Dispositif conforme à la 5, caractérisé en ce que ledit compresseur (34) est un compresseur à ondes. 7. Dispositif conforme à l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que l'un au moins desdits courants de gaz alimentant ladite valve (13;) comprend des gaz d'échappement recyclés. 8. Dispositif conforme à l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ladite valve (13 ; 13i) est placée en aval d'un injecteur de carburant (4) dans ledit conduit (2) d'amenée de gaz frais froids. 9. Dispositif conforme à l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande comprennent un actionneur (18 ; 20 ; 24) du groupe formé par : un actionneur mécanique à came (18), un actionneur électromécanique (20), un actionneur hydraulique (24). 10 Dispositif conforme à l'une quelconque des 2 à 9, adapté à un moteur comportant plusieurs cylindres (1;), caractérisé en ce que lesdits moyens de commande agissent cylindre par cylindre.
F
F02,F01
F02B,F01L,F02M
F02B 17,F01L 5,F02M 35
F02B 17/00,F01L 5/04,F02M 35/10
FR2890146
A1
DISPOSITIF DE POSITIONNEMENT ET D'IMMOBILISATION D'UN CONDUIT DANS UN CORPS CREUX ET POUTRE D'UNE TRAVERSE DE PLANCHE DE BORD MUNIE D'UN TEL DISPOSITIF.
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif de positionnement et d'immobilisation d'un conduit dans un corps creux, comme par exemple un conduit de ventilation dans une poutre d'une traverse de planche de bord d'un véhicule automobile. L'invention concerne également une poutre d'une traverse de planche de bord comportant un conduit de ventilation maintenu par un tel dispositif. Dans de nombreux domaines industriels, des conduits comme par exemple des conduits de ventilation, sont placés dans des corps creux comportant un canal s'étendant suivant la longueur du corps creux et destiné à recevoir ce conduit. C'est le cas par exemple de la poutre de traverse d'une planche de bord d'un véhicule automobile qui forme un canal suivant la longueur de la poutre renfermant un conduit de ventilation. Ainsi, les traverses de planche de bord, outre leur fonction dans la rigidité du véhicule, sont utilisées pour amener le flux d'air provenant du climatiseur ou de l'appareil de chauffage. Elles comportent donc un conduit en matière isolante pour canaliser ce flux d'air jusqu'à l'habitacle en préservant ses propriétés calorifiques. En effet, la poutre des traverses de planche de bord est généralement en métal si bien que faire passer l'air directement dans la poutre induit des pertes calorifiques importantes de l'air transporté. Il est donc nécessaire de doubler la poutre métallique par une matière moins conductrice que le métal. C'est pourquoi les poutres des traverses des planches de bord des véhicules automobiles comprennent le plus souvent un conduit de ventilation en matière plastique rigide disposé à l'intérieur des poutres. Mais, l'introduction et le positionnement d'un tel conduit pose des problèmes car il s'agit le plus souvent d'un montage qui s'effectue en aveugle ne permettant pas de positionner avec précision dans toutes les directions le conduit de ventilation ce qui pose des problèmes pour l'accostage des autres composants sur la planche de bord, comme par exemple les aérateurs. De plus, il est indispensable d'assurer le maintien du conduit dans la poutre de la traverse afin d'éviter que ce conduit vibre ou se déplace à l'intérieur de cette poutre. A cet effet, on connaît une poutre d'une traverse de planche de bord dans laquelle le conduit intérieur est surmoulé dans la poutre par une matière plastique. Mais, ce mode de réalisation est complexe à mettre en ceuvre surtout dans le cas d'une production en grande série. On connaît aussi une poutre métallique qui comporte au moins un canal tubulaire et dans lequel le conduit intérieur est introduit par glissement, si bien qu'il ne présente aucune partie émergeante. Dans ce cas, il se pose le problème du positionnement du conduit intérieur ainsi que de la liaison de ce conduit par rapport à l'aérateur en respectant les contraintes aérauliques de l'ensemble. Le but de l'invention est donc de résoudre ce problème. L'invention a donc pour objet un dispositif de positionnement et d'immobilisation d'un conduit dans un corps creux, ledit corps creux comportant, à une première extrémité, un passage d'introduction du conduit par coulissement dans ce corps creux et, à une seconde extrémité, une plaque de fixation du corps creux et formant une butée pour le conduit, caractérisé en ce qu'il comprend un élément en saillie ménagé sur l'extrémité du conduit destinée à être appliquée sur la plaque, une découpe ménagée dans la plaque et de forme sensiblement complémentaire à l'élément en saillie et des moyens de blocage dudit élément en saillie dans ladite découpe. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - l'élément en saillie est formé par une patte en forme de L, - la découpe comporte un rebord s'étendant sensiblement perpendiculairement à la plaque et vers l'extérieur de ladite plaque par rapport au sens d'introduction du conduit dans le corps creux, et - les moyens de blocage sont formés par au moins un organe de vissage pour la fixation de la patte sur le rebord. L'invention a également pour objet une poutre d'une traverse de planche de bord de véhicule automobile comportant un conduit de ventilation, caractérisé en ce que le conduit de ventilation est positionné et immobilisé par au moins un dispositif tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'une partie d'une traverse d'une planche de bord de véhicule automobile comportant une poutre et un conduit de ventilation munis d'un dispositif de positionnement et d'immobilisation, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective de la poutre de la traverse, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective de la plaque 15 d'extrémité de la poutre, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective du conduit de ventilation de la traverse, et - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective montrant le dispositif de positionnement et d'immobilisation avec le conduit de ventilation 20 placé dans la poutre. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une partie d'une traverse d'une planche de bord de véhicule automobile et qui est désignée par la référence générale 1. De manière classique, cette traverse assure une fonction structurelle pour le véhicule, c'est à dire qu'elle participe à la rigidification de la structure de ce véhicule. Elle assure également le transport de l'air vers les passagers de véhicule et enfin le support de certains composants tels qu'une colonne de direction et un dispositif de sécurité à sac gonflable. La traverse 1 se compose d'une poutre désignée dans son ensemble par la référence 10 (Fig. 2) et un conduit de ventilation désigné dans 30 son ensemble par la référence 20 (Fig. 4). La poutre 10 constituant un corps creux se présente sous la forme d'une profilé formant un canal 11 suivant la longueur de cette poutre et qui comporte, à une première extrémité, un passage 12 d'introduction du conduit 20 par coulissement dans ledit canal. La poutre 10 comporte également, à une seconde extrémité, une plaque 13 de fixation sur la structure de la caisse du véhicule automobile. Cette plaque 13 constitue une butée pour le conduit 20 lorsqu'il est positionné dans le canal 11 de la poutre 10. La poutre 10 est également munie d'une ouverture 14 disposée sur la face de la poutre 10 destinée à être dirigée vers l'habitacle du véhicule, pour le positionnement d'un aérateur, non représenté. Ainsi que montré à la Fig. 3, la plaque d'extrémité 13 de la poutre 10 comporte une découpe 15 présentant la forme générale d'un L. Cette découpe 15 comporte un rebord 16 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la plaque d'extrémité 13 et dirigé vers l'extérieur de ladite plaque 13 par rapport au sens d'introduction du conduit dans le canal 11 de la poutre 10. Le conduit de ventilation 20 réalisé en un matériau isolant rigide comporte également une ouverture 21 destinée à être placée en regard de l'ouverture 14 de la poutre 10 pour diffuser l'air à l'intérieur de l'habitable par l'intermédiaire de l'aérateur. Ainsi que montré plus particulièrement à la Fig. 4, l'extrémité du conduit 20 destiné à être appliquée sur la plaque d'extrémité 13 de la poutre 10, comporte un élément en saillie formé par une patte 22 en forme de L. La découpe 15 et la patte 22 ont donc une forme sensiblement complémentaire. Lors de l'introduction du conduit de ventilation 20 dans le canal 11 par l'ouverture 12 de la poutre 10, l'extrémité de ce conduit 20 vient en butée contre la plaque 13 et la patte 22 traverse la découpe 15, ainsi que montré à la Fig. 5. Dans cette position, la branche 22a de la patte 22 recouvre le bord 16 de la plaque d'extrémité 13 et l'immobilisation du conduit 20 à l'intérieur de la poutre 10 est réalisée par des moyens de blocage qui sont formés par au moins une vis 25 (Fig. 5) qui traverse la branche 22a de la patte 22 et qui pénètre dans le rebord 16. Le dispositif selon l'invention permet donc d'assurer le bon positionnement du conduit de ventilation dans toutes les directions et cela par des moyens économiques et simples à mettre en oeuvre
L'invention concerne un dispositif de positionnement et d'immobilisation d'un conduit (20) dans un corps creux (10), ledit corps creux (10) comportant un passage d'introduction du conduit (20) par coulissement dans ce corps creux (10) et une plaque (13) de fixation du corps creux (10) et formant une butée pour le conduit (20). Le dispositif comprend un élément (22) en saillie ménagé sur l'extrémité du conduit (20) destinée à être appliquée sur la plaque (13), une découpe (15) ménagée dans la plaque (13) et de forme sensiblement complémentaire à l'élément en saillie (22) et des moyens de blocage dudit élément en saillie (22) dans ladite découpe (15).L'invention s'applique à une poutre de traverse de planche de bord de véhicule automobile.
1. Dispositif de positionnement et d'immobilisation d'un conduit (20) dans un corps creux (10), ledit corps creux (10) comportant, à une première extrémité, un passage (12) d'introduction du conduit (20) par coulissement dans ce corps creux (10) et, à une seconde extrémité, une plaque (13) de fixation du corps creux (10) et formant une butée pour le conduit (20), caractérisé en ce qu'il comprend un élément en saillie (22) ménagé sur l'extrémité du conduit (20) destinée à être appliquée sur la plaque (13), une découpe (15) ménagée dans la plaque (13) et de forme sensiblement complémentaire à l'élément en saillie (22) et des moyens (25) de blocage dudit élément en saillie (22) dans ladite découpe (15). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément en saillie est formé par une patte (22) en forme de L. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la découpe (15) comporte un rebord (16) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la plaque (13) et dirigé vers l'extérieur de ladite plaque (13) par rapport au sens d'introduction du conduit (20) dans le corps creux (10). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de blocage sont formés par au moins un organe de vissage (25) pour la fixation de la patte (22) sur le rebord (16). 5. Poutre d'une traverse de planche de bord de véhicule automobile comportant un conduit (20) de ventilation, caractérisé en ce que le conduit de ventilation (20) est positionné immobilisé par au moins un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4.
F,B
F16,B60
F16L,B60H
F16L 3,B60H 1
F16L 3/00,B60H 1/26
FR2896115
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CHANGEMENT RAPIDE DE CANAL POUR TVIP
20,070,713
La présente invention concerne le domaine des services de réseaux 5 commutés. Les réseaux commutés, tels que les réseaux de lignes numériques d'abonnés (LNA), servent à assurer des services comme l'accès à l'Internet, la télévision sur protocole Internet (TVIP), la vidéo à la demande (VoD), la voix sur Internet (VoIP), etc. Un réseau ordinaire de LNA comprend divers serveurs et routeurs qui constituent 10 une structure pour le réseau de LNA. Ces serveurs reçoivent, entre autres, le contenu des LNA (tels que les signaux vidéo, les signaux vocaux et les données) provenant de diverses sources et transmettent le contenu des LNA à des centraux (CO) situés dans différentes zones géographiques. Des commutateurs tels que des multiplexeurs d'accès de lignes numériques d'abonnés (MALNA), répartissent le contenu des LNA 15 à des équipements d'abonnés et établissent une transmission bidirectionnelle entre le réseau et les équipements d'abonnés. Ordinairement, un MALNA contient de multiples (quelques centaines) ports assurant chacun une connexion particulière à un équipement d'interface d'abonné ou de client tel qu'un modem (ce qu'on appellera également ici la passerelle client). 20 Dans un réseau de TVIP à commutation, chaque canal de service de TVIP correspond à un groupe de multidiffusion IP et est mis à la disposition d'un client sous la forme d'un flux de données à multidiffusion IP. Ordinairement, un client choisit de regarder un programme en utilisant un boîtier décodeur (BD) qui envoie au réseau un message "JOIN" demandant de se raccorder au groupe de multidiffusion IP 25 correspondant. A la réception d'une telle demande "JOIN", le réseau commence à envoyer au BD du client le flux de données de multidiffusion associé. Ordinairement, un flux vidéo est constitué d'une suite de différents types d'images qui comprend les contenus vidéo et audio. Ces images sont appelées images I, images B et images P. Une image I (image intracodée) est une image qui sert de 30 référence pour prédire et coder d'autres images comme des images B ou des images P, qui suivent l'image I. Une image I et les images B et les images P qui suivent l'image I (jusqu'à l'image I suivante) constituent souvent ce qu'on appelle un groupe d'images (GI). La distance entre les images I dans un flux vidéo est ordinairement de 0,3 à 5 secondes, selon les méthodes de codage et les contenus vidéo. Ainsi, 35 lorsqu'un client change de canal entre des images I, le client peut avoir à attendre jusqu'à 5 secondes avant que l'image I suivante n'arrive d'un serveur vidéo pour voir une image claire. Ainsi, on a besoin d'un système et d'un procédé aptes à fournir plus rapidement le contenu vidéo aux clients. Selon un premier aspect, la présente invention propose un programme informatique enregistré sur un support exploitable par ordinateur, qui contient des instructions destinées à être exécutées par un processeur. Le programme informatique comprend au moins une instruction servant à amener le processeur à mettre en mémoire tampon une image I envoyée à un utilisateur depuis un serveur ; au moins une instruction servant à amener le processeur à détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur ; et au moins une instruction servant à amener le processeur à fournir l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Le programme informatique peut comprendre en outre au moins une instruction servant à amener le processeur à mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins l'un des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un groupe d'abonnés ou un voisinage s'est abonné, tous les canaux fréquemment utilisés par le voisinage et des canaux prédits d'après l'un au moins des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute de voisinage, les habitudes d'écoute d'un réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et des horaires des émissions. Le programme informatique peut également comprendre au moins une instruction servant à amener le processeur à mettre en mémoire tampon circulaire PEPS une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux, et au moins une instruction servant à amener le processeur à partager l'image I avec un autre processeur d'un groupe de processeurs. L'événement utilisateur peut être un changement de canal ou une erreur du dispositif utilisateur. La présente invention propose en outre un procédé pour fournir un contenu vidéo, le procédé comprenant des étapes consistant à mettre en mémoire tampon une image I transmise sur un réseau dans un dispositif en réseau ; détecter un événement utilisateur à partir d'un utilisateur ; et fournir l'image I en mémoire tampon à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Le procédé peut comprendre en outre une étape consistant à mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins l'un des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage, et tous les canaux prédits (en prédisant un canal suivant d'après l'un au moins des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des émissions). La mise en mémoire tampon comprend une mise en mémoire tampon d'une image I la plus récente pour chaque canal d'un groupe de canaux. La présente invention propose également un élément de réseau qui sert à fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau. L'élément de réseau comprend une mémoire servant à stocker une image I du contenu ; un détecteur d'événement utilisateur qui sert à détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur ; et un processeur servant à mettre en mémoire tampon une image I dans la mémoire, et servant en outre à extraire l'image I de la mémoire pour la fournir à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. La mémoire de l'élément de réseau peut servir en outre à stocker une image I du contenu pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux comprenant le canal voulu et étant au moins l'un des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en prédisant un canal suivant d'après au moins une des habitudes d'écoute d'utilisateurs, habitudes d'écoute du voisinage, habitudes d'écoute du réseau, heure de la journée, jour de la semaine et horaires d'émissions). La mémoire peut être une mémoire tampon circulaire PEPS et peut être accessible par un autre processeur d'un groupe de processeurs. Dans un mode de réalisation, le détecteur d'événement utilisateur sert en 25 outre à détecter un changement de canal du fait de l'utilisateur et/ou une erreur du dispositif utilisateur. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend des étapes consistant à coupler une mémoire à l'élément de réseau de façon que la mémoire serve à mettre en mémoire tampon une image I sur un réseau, depuis un serveur vers un utilisateur, et 30 adapter l'élément de réseau pour détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur et fournir l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Dans un mode de réalisation, le couplage est tel que la mémoire sert à mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins l'un des groupes suivants : tous les canaux 35 disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en produisant un canal suivant reposant sur au moins l'un des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes). Dans un mode de réalisation, le couplage de la mémoire comporte un couplage d'une mémoire tampon PEPS servant à mettre en mémoire tampon une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape 10 consistant à coupler une mémoire à un autre élément de réseau. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape consistant à adapter l'élément de réseau afin de détecter à partir de l'utilisateur un événement utilisateur qui comprend la détection d'un changement de canal à partir de l'utilisateur et/ou la détection d'une erreur du dispositif utilisateur. 15 L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes repères, et sur lesquels : la Fig. 1 est une représentation d'un réseau commuté de télévision sur 20 protocole Internet (TVIP), ou d'une architecture de service de TVIP selon une forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est un organigramme illustrant un procédé pour fournir un contenu vidéo selon une forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 3 est une représentation d'un support exploitable par un ordinateur, 25 contenant des instructions destinées à être exécutées dans un ordinateur contenant un processeur, selon une forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 4 est une représentation d'un élément de réseau apte à fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau, selon une forme de réalisation de la présente invention ; 30 la Fig. 5 est un organigramme illustrant un procédé pour modifier un élément d'un réseau, selon une forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 6 est un organigramme d'un procédé pour fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau, selon encore une autre forme de réalisation de la présente invention ; et la Fig. 7 est une représentation schématique d'une machine sous la forme d'un système informatique dans lequel une série d'instructions, lorsqu'elles sont exécutées, peuvent amener la machine à exécuter l'une quelconque ou plusieurs des méthodes présentées ici. Compte tenu des considérations ci-dessus, la présente invention, par un ou plusieurs de ses divers aspects et/ou formes de réalisation, est présentée comme offrant un ou plusieurs avantages tels que ceux indiqués ci-après. La Fig. 1 est une représentation d'un réseau commuté de télévision sur protocole Internet (TVIP), ou d'une architecture 100 de service de TVIP selon une forme de réalisation de la présente invention. La TVIP utilise un signal de diffusion numérique bidirectionnelle envoyé par l'intermédiaire d'un réseau commuté à l'aide d'une connexion à large bande et d'un boîtier décodeur (BD). Le BD est programmé avec un logiciel qui peut envoyer des demandes de téléspectateurs (par exemple, une instruction envoyée à l'aide d'une télécommande de télévision) à un serveur tel qu'un serveur vidéo (SV) sur le réseau, ce qui peut donner accès à de nombreuses sources de supports disponibles (par exemple, des canaux d'un réseau de diffusion, des services d'abonnement et la vidéo à la demande). Bien qu'il y ait de nombreuses sources de supports possibles, un seul canal vidéo est décrit pour faciliter la compréhension. Le réseau de TVIP de la Fig. 1 peut être mis en oeuvre à l'aide de services à large bande reposant sur n'importe quelle technologie de lignes numériques d'abonnés (LNA). Il existe divers types de technologie de LNA, comme la LNA asymétrique, la LNA à haut débit binaire, la LNA à une seule ligne, la LNA à très haut débit de données, la LNA de réseau numérique à intégration de services et la LNA à débit adaptable ayant divers débits de transmission, des caractéristiques de circuits commutés et d'autres caractéristiques de fonctionnement connues. On les appellera ici collectivement technologies xLNA. Les services LNA offrent aux utilisateurs de grands débits de données numériques sur des installations de transmission téléphoniques. Les installations ou liaisons de transmission qui connectent des équipements de locaux d'abonnés au réseau sont ordinairement appelées "boucle" et comportent deux fils torsadés l'un avec l'autre. Comme représenté sur la Fig. 1, le réseau commuté de TVIP 100 comprend des dispositifs d'accès côté porteuse qui sont appelés multiplexeurs (MALNA) d'accès de LNA commutées 108. Les MALNA 108 effectuent, entre autres tâches, la structuration du trafic, le groupage, la régulation, le multiplexage d'accès. A l'aide des MALNA, le réseau 100 peut communiquer avec des sources d'informations spécialisées et avec l'Internet. De la sorte, les informations accessibles au réseau fédérateur 102 peuvent être échangées entre le réseau 100 et le dispositif du site d'un client, par exemple un BD ou un modem 110. Selon un aspect de la présente invention, on peut dire que le réseau commuté de TVIP fonctionne dans un environnement de multiplexeur d'accès de ligne numérique d'abonné (MALNA). Comme représenté sur la Fig. 1, le système 100 (ou l'architecture 100 de services de TVIP) comprend un super-concentrateur (SHO) 101, une infrastructure nationale 102, un concentrateur vidéo 104, un réseau métropolitain 106, un MALNA 108, un dispositif de mémoire tampon 106 de canaux et une passerelle client ou un boîtier décodeur 110. Le SHO peut comporter divers serveurs qui obtiennent toutes sortes de contenus (données vidéo, audio) et alimentent d'autres serveurs et routeurs de l'infrastructure nationale 102. Le concentrateur vidéo 104 peut faire partie de l'infrastructure nationale ou peut se trouver dans diverses zones géographiques et comprend les serveurs 105, un routeur 107 et des liaisons de transport 109. les réseaux métropolitains (appelés parfois également centraux) assurent la connectivité par l'intermédiaire de MALNA entre les concentrateurs vidéo du réseau et la passerelle client 110 sur le site du client. Le dispositif de mémoire tampon 116 de canaux peut comprendre en outre une mémoire tampon pour des flux de données contenant des images I, des programmes ou des instructions qui détectent les changements de canaux reçus par l'intermédiaire d'un équipement de locaux d'abonné, comme un BD 110, un processeur et des programmes informatiques ou instructions qui fournissent au MALNA l'image I stockée en réponse à un événement client tel qu'un changement de canal. Il faut souligner que les fonctions du dispositif de mémoire tampon 116 de canaux peuvent être intégrées dans un MALNA ou n'importe quel autre dispositif approprié en interface avec la passerelle client. Le côté client est également représenté comme comprenant un dispositif de vision 112 et un dispositif de télécommande 114 qui sert à changer de canal. Le réseau commuté de TVIP 100 peut servir à distribuer des signaux vidéo, dont des signaux vidéo comprimés. La compression de signaux vidéo peut se faire par l'intermédiaire d'images I, d'images P et d'images B. Les images I, ou "infra-images" (également appelées "images clés" ou "images intracodées") sont décodables de façon indépendante et contiennent toutes les données nécessaires pour afficher une image. L'image I sert de référence pour prédire et coder des images B ou des images P qui succèdent à l'image I. Toujours en référence à la Fig. 1, des images P, ou images "prédictives", sont prédites à partir d'une image I ou d'une image P précédente et contiennent des informations nécessaires pour recréer une image vidéo conjointement avec les informations contenues dans l'image I précédente. Les images B, ou images "bidirectionnelles", décrivent des vecteurs de mouvements de formes discrètes dans l'image, entre une image I ou une image P passée et/ou une image I ou une image P future. Toute image future dont dépend une image B est réalisée avant l'image B mais est présentée après l'image B, mais si le vecteur de mouvement est constant, des images animées peuvent être présentées avec précision même si les images I peuvent être peu fréquentes. Par ailleurs, on peut recourir à un réordonnancement des trames "SYNC" et de la trame d'utilisation. Les codecs H.263 et H.264, par exemple, dans un BD peuvent présenter des signaux vidéo reposant sur les images I, les images B et les images P. Une image I particulière et les images B et les images P qui succèdent à l'image I, jusqu'à la réception de l'image I suivante, constituent souvent ce qu'on appelle un groupe d'images (GI). Ordinairement, l'intervalle entre les images I dans un flux vidéo varie de 0,3 à 5 secondes, selon les méthodes de codage et les contenus vidéo. Lorsqu'un téléspectateur change de canal entre des images I, même si le réseau peut commencer immédiatement à envoyer le flux vidéo correspondant à son BD, le téléspectateur peut encore avoir à attendre jusqu'à 5 secondes avant l'image I suivante pour voir une image claire. Cependant, la durée du changement de canal pour des services de télévision habituels est de 0,5 à 2 secondes. Dans la présente invention, le dispositif de mémoire tampon 116 de canaux peut recevoir et mettre en mémoire tampon jusqu'au "N" images I les plus récentes, la valeur de N pouvant être seulement de 1. Dans le mode TVIP, le MALNA 108 reçoit un groupe de canaux. Le MALNA 108 peut se raccorder à un groupe de canaux, notamment tous les groupes de multidiffusion pour tous les canaux. Les mémoires tampons 116 d'images des canaux peuvent donc contenir des données d'images jusqu'au "M" images I les plus récentes pour chaque canal d'un groupe de canaux ou d'un groupe de canaux fréquemment utilisés. Selon une autre possibilité, les mémoires tampons 116 d'images de canaux peuvent enregistrer et mettre en mémoire tampon une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux. Toujours en référence à la Fig. 1, selon un premier aspect, le MALNA 108 peut adopter un mécanisme de hachage pour sélectionner un sous-groupe de tous les canaux. Le mécanisme de hachage peut, par exemple, réaliser un hachage d'après la fréquence de vision, pour prendre une décision quant aux groupes (canaux) de multidiffusion auxquels il convient de se raccorder et qu'il faut mettre en mémoire tampon. La mémoire tampon 116 d'images de canaux peut donc stocker une image I pour chaque canal auquel au moins un utilisateur connecté au MALNA 108 est actuellement abonné, et/ou une image I pour chaque canal auquel au moins un utilisateur connecté au MALNA 108 peut devenir abonné. La mémoire de la mémoire tampon 116 d'images de canal peut utiliser n'importe quelle méthode de stockage appropriée, dont une mémoire tampon circulaire, par exemple une mémoire tampon circulaire du type premier entré, premier sorti (PEPS), capable de stocker une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux et de supprimer une image I la plus ancienne pour chaque canal du groupe de canaux en réponse à un état complet. Selon un autre aspect, le MALNA 108 peut également prédire un canal suivant d'après des habitudes d'écoute de chaque utilisateur, des habitudes d'écoute du voisinage, des habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et/ou les horaires d'émissions. Par exemple, si un horaire d'émission indique qu'un événement populaire sera diffusé à une heure particulière, le MALNA 108 peut adapter un mécanisme de hachage afin d'inclure l'événement populaire, même si aucun utilisateur ne regarde à ce moment une chaîne qui diffusera l'événement populaire. Le mécanisme de hachage peut être adapté pour déterminer une habitude d'un utilisateur, notamment si un utilisateur particulier préfère regarder des comédies, des rencontres sportives ou des concerts de musique et peut comporter dans la mémoire une mise en mémoire tampon spécialement adaptée. Comme représenté sur la Fig. 1, selon un autre aspect, le MALNA 108 peut également comprendre un canal spécifique d'un utilisateur correspondant à chaque équipement d'utilisateur couplé au MALNA 108. Le MALNA 108 peut fournir à chaque utilisateur des images I, des images B et/ou des images P. Tant que l'utilisateur ne change pas de canal, le MALNA 108 continue à fournir les signaux reçus de l'infrastructure, dont des images I, des images B et/ou des images P à chaque utilisateur. Périodiquement, le MALNA 108 reçoit des images I d'un serveur vidéo et transmet à l'utilisateur les images I. Entre les images I, le MALNA 108 reçoit ordinairement des images P et/ou des images B et transmet les images P et/ou les images B à l'utilisateur. Chaque canal produit périodiquement une image I, et (dans l'intervalle entre les images I) chaque canal produit des images B et/ou des images P. Le MALNA 108 peut produire le signal de diffusion individuelle pouvant contenir une image P modifiée et/ou une image B modifiée. Ordinairement, les utilisateurs changent fréquemment de canal. Le détecteur de changement de canal de la mémoire tampon 116 de changement de canal détecte la sélection d'un canal particulier par un utilisateur en interceptant une demande de changement de canal à partir du BD 110. Si un utilisateur sélectionne un canal particulier après que le canal a produit une image I, le MALNA 108 extrait une image I de la mémoire tampon de changement de canal et fournit cette image I au BD 110. De la sorte, le BD 110 est capable de reconstruire une image complète à partir d'images B et/ou d'images P produites successivement. En réponse à la demande de changement de canal, le MALNA 108 peut envoyer au BD les images en mémoire tampon du canal, depuis l'image I la plus récente jusqu'à la dernière image mise en mémoire tampon, par diffusion individuelle à un rythme plus rapide que la vitesse des images à multidiffusion. Si on le souhaite, le MALNA 108 peut calculer une image I modifiée d'après une image I enregistrée et une image P et/ou une image B reçues. L'image I modifiée peut remplacer dans la mémoire l'image I stockée. Lorsqu'un utilisateur change de canal pour sélectionner un canal particulier correspondant à l'image I modifiée, le MALNA 108 peut fournir l'image I modifiée au BD de l'utilisateur. Le MALNA 108 peut produire un signal de diffusion individuelle contenant une image P modifiée et/ou une image B modifiée. Dans le réseau commuté de TVIP, ou l'architecture 100 de services de TVIP, chaque canal du service de TVIP peut être associé à un groupe de multidiffusion IP et peut être acheminé jusqu'à un téléspectateur sous la forme d'un flux de multidiffusion IP. Un téléspectateur peut choisir de regarder une chaîne en utilisant le BD pour envoyer un message "JOIN" au réseau, demandant le raccordement au groupe de multidiffusion IP correspondant. A la réception d'une telle demande "JOIN", le réseau peut commencer à envoyer le flux de multidiffusion correspondant au BD du téléspectateur. Le MALNA 108 peut continuer à produire un signal de diffusion individuelle d'après l'image I extraite de la mémoire ou peut passer à la production d'un signal de multidiffusion que le MALNA 108 reçoit d'un serveur situé plus en amont. Le MALNA 108 peut alors commencer à envoyer un signal de multidiffusion au lieu d'un flux de diffusion individuelle au BD lorsqu'il détermine que les flux de diffusion individuelle et de multidiffusion sont en synchronisme. En particulier, le MALNA 108 peut passer au signal de multidiffusion en déterminant que le signal de diffusion individuelle et les signaux de multidiffusion sont en synchronisme. Le MALNA 108 peut déterminer que les flux de diffusion individuelle et de multidiffusion sont en synchronisme lorsque, par exemple, le MALNA a envoyé la dernière image mise en mémoire tampon au BD par l'intermédiaire de la diffusion individuelle. Le MALNA 108 peut aussi déterminer que les flux de diffusion individuelle et de multidiffusion sont en synchronisme lorsque, par exemple, une nouvelle image I vient juste d'être reçue par multidiffusion. D'autres situations peuvent également permettre au MALNA 108 de déterminer que les flux de diffusion individuelle et de multidiffusion sont en synchronisme. Le MALNA 108 peut comparer l'image I stockée dans la mémoire avec une version reçue du canal particulier et peut passer à la version reçue du canal particulier en réponse à une détermination de ce que la version reçue et le signal de diffusion individuelle sont synchronisés. Par exemple, le MALNA 108 peut passer à la version reçue du canal particulier en réponse à une détermination de ce que la version reçue contient une image I. En réponse à une détermination de ce que les flux de diffusion individuelle et de multidiffusion sont en synchronisme, le MALNA 108 peut commencer à envoyer un flux de multidiffusion à partie de l'image I ce qui peut parfois aboutir à anticiper en fonction de l'expérience acquise avec le téléspectateur. Selon une autre forme de réalisation de la présente invention, le réseau de LNA peut également comprendre une mémoire de grappe couplée à au moins deux MALNA 108. La mémoire de grappe peut contenir une image I de telle sorte que chaque MALNA 108 couplé à la mémoire de grappe peut extraire une image I de la mémoire de grappe en réponse à la détection de changement de canal. Ainsi, des images I correspondant à des canaux rarement regardés peuvent être stockées dans la mémoire de grappe plutôt que dans une MALNA particulière 108. La mémoire de grappe peut être plus apte qu'un serveur du central à fournir rapidement une image I à n'importe quel MALNA 108 couplé à la mémoire de grappe. Selon une autre forme de réalisation de la présente invention, l'environnement d'une LNA peut également comprendre un coprocesseur couplé au MALNA 108. Le coprocesseur peut être capable de créer une image I modifiée à partir d'une image I et de n'importe quelles images P et images B qui ont pu être reçues depuis l'image I. Le coprocesseur peut insérer l'image I modifiée dans la mémoire de telle sorte que, si un utilisateur change de canal, l'utilisateur puisse être doté d'une image I modifiée. Il n'est pas nécessaire que l'image I modifiée soit disponible à un autre MALNA 108 dans le réseau de LNA. La forme de réalisation décrite peut comprendre n'importe quel type de serveur qui réalise un changement rapide de canal (CRC) pour les canaux les moins fréquemment sélectionnés, dont les serveurs appelés "serveurs de changement de canaux". La forme de réalisation décrite peut mettre en oeuvre le procédé de CRC proposé dans une plate-forme séparée et intégrer celui dans un MALNA 108 localement ou par un réseau local LAN. Les fonctions et opérations décrites peuvent être mises en oeuvre dans le serveur situé sur le réseau 100, qui peut être une plate-forme séparée en interaction avec d'autres organes tels que des MALNA. Il s'agit donc d'un système souple qui peut être mis en oeuvre n'importe où sur le réseau 100. Toujours en référence à la Fig. 1, la forme de réalisation décrite de la présente invention peut servir à réduire un risque de congestion d'un réseau métropolitain, surtout si de nombreux téléspectateurs changent de canal au cours d'une image de courte durée, car certains flux de multidiffusion peuvent être fournis par le MALNA plutôt que par l'un des serveurs 105 servant de serveur de changement de canal, qui est déployé en profondeur dans le réseau dans le concentrateur vidéo 104 et qui, autrement, pourrait avoir à fournir un flux de diffusion individuelle auBD 110. Les flux vidéo à diffusion individuelle issus du MALNA peuvent être dotés de n'importe quelle priorité seulement au prix d'un léger travail pour la qualité de service (QS) du réseau de TVIP, puisque le flux vidéo à diffusion individuelle issu du MALNA n'est produit que sur une partie du réseau de TVIP entre le MALNA et le BD. La souplesse d'échelle des serveurs de changement de canaux peut également être préservée et renforcée, éventuellement en réduisant à un minimum le nombre de serveurs de changement de canaux nécessaires pour assurer un service adéquat. La Fig. 2 est un organigramme illustrant un procédé pour fournir un contenu vidéo, selon une forme de réalisation de la présente invention. Le procédé peut comprendre une mise en mémoire tampon 210 d'une image I sur un réseau depuis un serveur vers un utilisateur, comportant éventuellement une mise en mémoire tampon circulaire PETS 220 d'une image I la plus récente pour un canal, ou pour chaque canal d'un groupe de canaux. Le groupe de canaux peut comporter tous les canaux disponibles sur le réseau ou tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, ou tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage, ou tous les canaux prédits. Le groupe de canaux prédits peut être créé en prédisant un canal suivant d'après au moins un critère parmi des habitudes d'écoute d'utilisateurs, des habitudes d'écoute du voisinage, des habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires du programme. Le procédé peut comprendre une étape consistant à détecter 230 un événement utilisateur tel qu'un changement de canal et/ou une erreur du dispositif utilisateur, à partir de l'utilisateur. Enfin, le procédé peut comprendre une étape consistant à fournir 240 l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Si on le souhaite, le procédé peut également comporter une étape consistant à partager 250 l'image I avec un autre processeur d'un groupe de processeurs. La Fig. 3 est une représentation d'un support exploitable par ordinateur contenant des instructions destinées à être exécutées dans un ordinateur contenant un processeur, selon une forme de réalisation de la présente invention. Les instructions peuvent comprendre, par exemple, au moins une instruction 310 pouvant amener le processeur à mettre en mémoire tampon une image I sur un réseau entre un serveur et un utilisateur, dont éventuellement au moins une instruction 320 capable d'amener le processeur à réaliser une mise en mémoire tampon circulaire PEPS d'une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux. Les instructions peuvent également comporter au moins une instruction capable d'amener le processeur à mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux. Le groupe de canaux peut comporter tous les canaux disponibles sur le réseau ou tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, ou tous les canaux fréquemment utilisés par le voisinage ou tous les canaux prédits. Le groupe de canaux prédits peut être créé en prédisant un canal suivant d'après au moins un critère dont les habitudes d'écoute des utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes. Les instructions peuvent comprendre au moins une instruction 330 capable d'amener le processeur à détecter un événement utilisateur tel qu'un changement de canal et/ou une erreur du dispositif utilisateur, à partir de l'utilisateur. Enfin, les instructions peuvent comporter au moins une instruction 340 capable d'amener le processeur à fournir l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Les instructions peuvent également comporter au moins une instruction capable d'amener le processeur à partager 350 l'image I avec un autre processeur d'un groupe de processeurs. La Fig. 4 est une représentation d'un élément de réseau capable de fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau, selon une forme de réalisation de la présente invention. L'élément de réseau peut comprendre une mémoire 410, telle qu'une mémoire tampon circulaire PEPS 420, capable de stocker une image I du contenu. L'élément de réseau peut comporter un détecteur 430 d'événement utilisateur capable de détecter un évènement utilisateur, tel qu'un changement de canal et/ou une erreur du dispositif utilisateur, à partir de l'utilisateur. Par ailleurs, l'élément de réseau peut comporter un processeur 440 capable de mettre en mémoire tampon une image I dans la mémoire, capable de fournir l'image I de la mémoire à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Le processeur 440 peut être apte à déterminer un canal voulu en réponse à l'événement utilisateur et la mémoire peut être apte à stocker une image I du contenu pour chaque canal d'un groupe de canaux, de telle sorte que le groupe de canaux puisse comporter le canal voulu. Le groupe de canaux peut comporter tous les canaux disponibles sur le réseau ou tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, ou tous les canaux fréquemment utilisés par le voisinage, ou tous les canaux prédits. La prédiction d'un canal suivant peut reposer sur au moins un des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes. Si on le souhaite, la mémoire peut être accessible par un autre processeur d'un groupe de processeurs. Le processeur 440 peut se trouver dans un MALNA d'un réseau commuté de TVIP, ou d'une architecture de services de TVIP. La Fig. 5 est un organigramme illustrant un procédé pour modifier un élément de réseau, selon une forme de réalisation de la présente invention. Le procédé peut comprendre une étape consistant à coupler une mémoire 510, telle qu'une mémoire tampon circulaire PEPS capable de mettre en mémoire tampon une image I la plus récente pour un canal voulu ou pour chaque canal du groupe de canaux, à l'élément de réseau de telle manière que la mémoire tampon puisse mettre en mémoire tampon une image I sur un réseau depuis un serveur jusqu'à un utilisateur. Le procédé peut comporter une étape consistant à adapter 520 l'élément de réseau afin de détecter un événement de réseau tel qu'un changement de canal et/ou une erreur du dispositif utilisateur, à partir de l'utilisateur. Enfin, le procédé peut comporter une étape consistant à fournir 530 l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. Le couplage 510 peut permettre à la mémoire de mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, dont un canal voulu. Le groupe de canaux peut comporter tous les canaux disponibles sur le réseau ou tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, ou tous les canaux fréquemment utilisés par le voisinage ou tous les canaux prédits. Les canaux prédits peuvent être déterminés d'après au moins un des critères suivants : les habitudes d'écoute des utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes. Le procédé peut également comporter une étape consistant à coupler 540 la mémoire à un autre élément du réseau. La Fig. 6 est un organigramme d'un procédé pour fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau, selon encore une autre forme de réalisation de la présente invention. Le procédé peut comporter une étape consistant à recevoir 602 un ou plusieurs signaux de multidiffusion d'un ou de plusieurs serveurs sur un réseau de LNA. Au moins un des signaux de multidiffusion peut comporter une image I. Le procédé peut également comporter une étape consistant à déterminer quel canal chaque utilisateur a sélectionné 604, et à quelle date récente chaque utilisateur a sélectionné un canal 606. Le procédé peut également comporter une étape consistant à fournir le signal de multidiffusion correspondant au canal choisi 608 à chaque utilisateur qui n'a pas sélectionné récemment (comme déterminé par une périodicité des images I) un canal. Le procédé peut également comprendre une étape consistant à déterminer 612 si, oui ou non, chacun des signaux de multidiffusion appartient à un groupe prédéterminé de canaux, conformément à un mécanisme de hachage. Le groupe prédéterminé de canaux peut être défini d'après des habitudes d'écoute d'utilisateurs, des habitudes d'écoute du voisinage, des habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et/ou les horaires des programmes et peut comporter des canaux qui sont fréquemment utilisés, des canaux auxquels au moins un utilisateur est actuellement abonné ou des canaux auxquels au moins un utilisateur peut venir à s'abonner. Pour chacun des signaux de multidiffusion du groupe prédéterminé de canaux, le procédé peut également stocker des copies d'images I 614 et peut éviter de stocker des copies d'images B et d'images P. Comme n'importe lequel des signaux de multidiffusion (dont ceux qui appartiennent au groupe prédéterminé de canaux) peut contenir des images I, quelques images I peuvent être stockées. En particulier, le procédé peut comporter une mise en mémoire tampon circulaire PEPS, c'est-à-dire le stockage d'image I la plus récente et, en réponse à un état complet, supprimer une image I la plus ancienne correspondant à chaque signal de multidiffusion du groupe prédéterminé de canaux. Comme indiqué plus haut, le procédé peut comprendre une étape consistant à fournir le signal de multidiffusion correspondant au canal choisi à chaque utilisateur qui n'a pas sélectionné un canal durant un laps de temps prédéterminé (depuis l'image I la plus récente fournie par le réseau de TVIP). Cependant, le procédé peut également comprendre les étapes consistant à fournir un signal de diffusion individuelle à chaque utilisateur qui a récemment sélectionné un canal 616. Le procédé peut également comprendre une étape consistant à détecter la sélection d'un canal particulier par un utilisateur 618. En réponse à la sélection d'un canal particulier par un utilisateur 618, le procédé peut comprendre une étape consistant à déterminer si, oui ou non, une image I stockée correspondant au canal particulier se trouve dans la mémoire 620. Si une image I correspondant au canal particulier se trouve dans la mémoire, le procédé peut comprendre une étape consistant à fournir à l'utilisateur 622 un signal de diffusion individuelle reposant sur l'image I stockée. Le signal de diffusion individuelle peut comprendre l'image I ou peut comprendre une image I modifiée qui a été actualisée en fonction d'images P et d'images B reçues depuis qu'a été reçue l'image I. Le procédé peut également comprendre une étape consistant à comparer le signal de diffusion individuelle avec un signal de multidiffusion correspondant 624 afin de déterminer si, oui ou non, le signal de diffusion individuelle est en synchronisme avec le signal de multidiffusion et peut comporter une étape consistant à déterminer si, oui ou non, une image I a été reçue pendant que le MALNA fournit le signal de diffusion individuelle 626. Si le signal de diffusion individuelle est en synchronisme avec le signal de multidiffusion, ou si une image I a été reçue pendant que le MALNA fournit le signal de diffusion individuelle (ou les deux), le procédé peut comprendre une étape consistant à passer à la production du signal de multidiffusion correspondant plutôt que du signal de diffusion individuelle 628. Le procédé peut également comprendre une étape consistant à actualiser le groupe prédéterminé de canaux 630, conformément à un mécanisme de hachage. Par exemple, si le groupe prédéterminé de canaux est défini comme comprenant les canaux les plus fréquemment utilisés, le groupe prédéterminé de canaux peut alors être actualisé si les utilisateurs commencent à utiliser des canaux antérieurement non utilisés. Le procédé peut également comprendre une étape consistant à stocker une image I dans une mémoire 632 de grappe de façon que plusieurs processeurs couplés à la mémoire de grappe puissent extraire une image I de la mémoire de grappe en réponse à la détection d'un changement de canal chez un utilisateur correspondant au processeur. La Fig. 7 est une représentation schématique d'une machine sous la forme d'un système informatique 700 dans lequel un ensemble d'instructions, lorsqu'il est exécuté, peut amener la machine à mettre en oeuvre l'une quelconque ou plusieurs des méthodes présentées ici. Dans certaines formes de réalisation, la machine fonctionne en tant que dispositif autonome. Dans certaines formes de réalisation, la machine peut être connectée (par exemple à l'aide d'un réseau) à d'autres machines. Dans une forme de réalisation en réseau, la machine peut fonctionner en ayant la capacité d'un serveur ou d'une machine d'utilisateur client dans un environnement en réseau constitué d'un serveur et d'utilisateur client, ou comme machine homologue dans un environnement en réseau poste à poste (ou distribué). La machine peut être constituée par un ordinateur de serveur, un ordinateur d'utilisateur client, un ordinateur personnel (PC), une tablette PC, un boîtier décodeur (BD), un assistant numérique personnel (ANP), un téléphone cellulaire, un dispositif mobile, un ordinateur de poche, un ordinateur portatif, un dispositif de communications, un téléphone sans fil, un téléphone fixe, un système de commande, une caméra, un scanner, un télécopieur, une imprimante, un téléavertisseur, un dispositif personnel fiable, un serveur mono fonctionnel pour l'Internet, un routeur de réseau, un commutateur ou un montage en pont ou toute machine apte à exécuter un ensemble d'instructions (séquentielles ou autres) qui précisent des actions à prendre par cette machine. Il est entendu qu'un dispositif selon la présente invention comprend globalement n'importe quel dispositif électronique permettant des transmissions de signaux audio, vidéo ou de données. En outre, bien qu'une seule machine soit représentée, le terme "machine" devra également être pris au sens de n'importe quelle collection de machines qui exécute, individuellement ou conjointement, un ensemble (ou de multiples ensembles) d'instructions pour mettre en oeuvre l'une quelconque ou plusieurs des méthodes présentées ici. Le système informatique 700 peut comprendre un processeur 702 (par exemple, une unité centrale (CPU), un processeur graphique (GPU), ou les deux), une mémoire principale 704 et une mémoire statique 706, qui communiquent l'une avec l'autre par l'intermédiaire d'un bus 708. Le système informatique 700 peut comprendre en outre un afficheur vidéo 710 (par exemple un afficheur à cristaux liquides (LCD), un écran plat, un afficheur à semiconducteur ou un tube cathodique (CRT)). Le système informatique 700 peut comprendre un dispositif de saisie 712 (par exemple un clavier), un dispositif de commande 714 de curseur (par exemple une souris), un lecteur 716 de disque, un dispositif de production 718 de signaux (par exemple une enceinte acoustique ou une télécommande) et un dispositif d'interface de réseau 720. Le lecteur de disque 716 peut comporter un support 722 exploitable par une machine, sur lequel sont stockés un ou plusieurs ensembles d'instructions (par exemple, un logiciel 724) exécutant l'une quelconque ou plusieurs des méthodes ou fonctions décrites ici, dont les procédés illustrés plus haut. Les instructions 724 peuvent également se trouver, entièrement ou au moins partiellement, dans la mémoire principale 704, la mémoire statique 706 et/ou dans le processeur 702 pendant l'exécution de celles-ci par le système informatique 700. La mémoire principale 704 et le processeur 702 peuvent également constituer des supports exploitables par une machine. Des mises en oeuvre matérielles spéciales dont, d'une manière nullement limitative, des circuits intégrés spécifiques d'applications, des réseaux logiques programmables et autres dispositifs matériels peuvent de même être construits pour mettre en oeuvre les procédés décrits ici. Les applications pouvant comporter le dispositif et les systèmes selon diverses formes de réalisation comprennent globalement divers systèmes électroniques et informatiques. Certaines formes de réalisation exécutent des fonctions dans deux ou plus de deux modules du dispositif matériel spécifique interconnectés, des signaux de commande et de données correspondant étant échangés entre et par l'intermédiaire des modules, ou en tant que parties d'un circuit intégré spécifique d'une application. Ainsi, l'exemple de système peut s'appliquer à des mises en oeuvre logicielles, progicielles et matérielles
Système capable de recevoir d'un réseau de LNA un groupe de canaux (dont l'un au moins contient une image I), mémoire capable de stocker les images I et détecteur de changement de canal capable de détecter le choix d'un canal particulier par un utilisateur. Si la mémoire contient l'image I correspondant au canal particulier et si une image I n'a pas été reçue du réseau de LNA, le système fournit alors à l'utilisateur l'image I stockée extraite de la mémoire.
1. Support exploitable par un ordinateur contenant des instructions destinées à être exécutées dans un ordinateur contenant un processeur, les 5 instructions comprenant : au moins une instruction (310) servant à amener le processeur à mettre en mémoire tampon une image I envoyée d'un serveur à un utilisateur sur un réseau ; au moins une instruction (330) servant à amener le processeur à détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur ; et 10 au moins une instruction (340) servant à amener le processeur à fournir l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. 2. Support exploitable par ordinateur selon la 1, dans lequel les instructions comprennent en outre : au moins une instruction (320) servant à amener le processeur à mettre 15 en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins un des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en prédisant un canal suivant d'après au moins un des critères suivants : les habitudes d'écoute des 20 utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes). 3. Support exploitable par un ordinateur selon la 1, dans lequel les instructions comprennent en outre : au moins une instruction servant à amener le processeur à réaliser une 25 mise en mémoire tampon circulaire PEPS d'une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux. 4. Support exploitable par ordinateur selon la 1, dans lequel les instructions comprennent en outre au moins une instruction servant à amener le processeur à partager l'image I avec un autre processeur d'un groupe de 30 processeurs. 5. Support exploitable par ordinateur selon la 1, dans lequel : les instructions servant à amener le processeur à détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur comprennent :au moins l'une des instructions suivantes : au moins une instruction servant à amener le processeur à détecter un changement de canal à partir de l'utilisateur, et au moins une instruction servant à amener le processeur à détecter une erreur du dispositif utilisateur. 6. Procédé pour produire un contenu vidéo, le procédé comprenant les étapes consistant à : mettre en mémoire tampon (210) une image I transmise sur un réseau dans un dispositif en réseau ; détecter (230) un événement utilisateur à partir d'un utilisateur ; et fournir (240) l'image I mise en mémoire tampon à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. 7. Procédé pour produire un contenu vidéo selon la 6, comprenant en outre une étape consistant à : mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins un groupe parmi : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en prédisant un canal suivant d'après l'un au moins des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes). 8. Procédé pour produire un contenu vidéo selon la 6, dans lequel la mise en mémoire tampon comporte : la mise en mémoire tampon d'une image I la plus récente pour chaque 25 canal appartenant à un groupe de canaux. 9. Procédé pour produire un contenu vidéo selon la 6, comprenant en outre : le partage de l'image I avec un autre processeur d'un groupe de processeurs. 30 10. Procédé pour produire un contenu vidéo selon la 6, dans lequel : la détection d'un événement utilisateur à partir de l'utilisateur comporte l'une au moins des opérations consistant à : détecter un changement de canal du fait de l'utilisateur et détecter une erreur du dispositif utilisateur. 11. Elément de réseau servant à fournir un contenu à un utilisateur sur un réseau, l'élément de réseau comprenant : une mémoire (410) servant à stocker une image I du contenu ; un détecteur (430) d'événement utilisateur servant à détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur ; et un processeur (440) servant à mettre en mémoire tampon une image I de la mémoire et servant en outre à fournir l'image I de la mémoire à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. 12. Elément de réseau selon la 1l, dans lequel : le processeur (440) sert en outre à déterminer un canal voulu en réponse à l'événement utilisateur ; et la mémoire (410) sert en outre à stocker une image I du contenu pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux comprenant le canal voulu et étant l'un au moins des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en prédisant un canal suivant d'après l'un au moins des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes). 13. Elément de réseau selon la 1l, dans lequel la mémoire comporte en outre : une mémoire tampon circulaire PEPS. 14. Elément de réseau selon la 1l, dans lequel : la mémoire est en outre accessible par un autre processeur appartenant à un groupe de processeurs. 15. Elément de réseau selon la 11, dans lequel : le détecteur d'événement utilisateur sert en outre à détecter un changement de canal du fait de l'utilisateur et/ou une erreur du dispositif utilisateur. 16. Procédé pour modifier un élément de réseau, le procédé comprenant des étapes consistant à : coupler (510) une mémoire à l'élément de réseau de façon que la mémoire serve à mettre en mémoire tampon une image I sur un réseau, depuis un serveur vers un utilisateur ; etadapter (520) l'élément de réseau pour détecter un événement utilisateur à partir de l'utilisateur et fournir l'image I à l'utilisateur en réponse à l'événement utilisateur. 17. Procédé pour modifier un élément de réseau selon la 16, dans lequel : le couplage (510) est tel que la mémoire sert à mettre en mémoire tampon une image I pour chaque canal d'un groupe de canaux, le groupe de canaux étant au moins l'un des groupes suivants : tous les canaux disponibles sur le réseau, tous les canaux auxquels un voisinage est abonné, tous les canaux qui sont fréquemment utilisés par le voisinage et tous les canaux prédits (en produisant un canal suivant reposant sur au moins l'un des critères suivants : les habitudes d'écoute d'utilisateurs, les habitudes d'écoute du voisinage, les habitudes d'écoute du réseau, le moment de la journée, le jour de la semaine et les horaires des programmes). 18. Procédé pour modifier un élément de réseau selon la 16, dans lequel le couplage de la mémoire comporte un couplage d'une mémoire tampon PEPS servant à mettre en mémoire tampon une image I la plus récente pour chaque canal du groupe de canaux. 19. Procédé pour modifier un élément de réseau selon la 16, comprenant en outre une étape consistant à : coupler (540) une mémoire à un autre élément de réseau. 20. Procédé pour modifier un élément de réseau selon la 16, comprenant en outre une étape consistant à : adapter (520) l'élément de réseau afin de détecter à partir de l'utilisateur un événement utilisateur qui comprend la détection d'un changement de canal à partir de l'utilisateur et/ou la détection d'une erreur du dispositif utilisateur.
H
H04
H04N
H04N 7
H04N 7/16
FR2898601
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE DERIVES (2-(2,3-DIHYDRO-BENZOFURAN OU BENZOFURAN-7-YLOXY)-ETHYL)-(3-CYCLOPENTEN-1-YL-BENZYL) AMINES ET INTERMEDIAIRE DE SYNTHESE
20,070,921
[2-(2,3-DIHYDRO-BENZOFURAN- OU BENZOFURAN-7-YLOXY)-ETHYL]-(3-CYCLOPENTEN-I-YL-BENZYL)- AMINES ET INTERMEDIAIRE DE SYNTHESE La présente invention a pour objet un nouveau procédé de préparation de dérivés [2-(2,3-dihydro-benzofuran- ou benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-l-yl-benzyl)-amines de formule (3) dans lequel : (a) représente une liaison simple ou double ; W représente un groupe CH, CH2, CHCH3, CCH3, C(CH3)2, un groupe C(CH2)2 (i.e., un atome de carbone portant deux groupes méthylènes liés entre eux de manière à former un motif spiro- 15 cyclopropane) avec la réserve, toutefois, que lorsque (a) est une liaison double alors W représente exclusivement un groupe CH ou CCH3 et que, lorsque (a) est une liaison simple, alors W représente exclusivement un groupe CH2, CHCH3, C(CH3)2 ou C(CH2)2. 20 Les composés de formule (3), revendiqués dans la demande internationale WO 2004/035561, sont des antagonistes des récepteurs dopaminergiques du type D2 et des agonistes des récepteurs sérotoninergiques du sous-type 5-HT1A. Cette double activité confère aux composés (3) des propriétés anti- 25 psychotiques particulières à la fois dans les modèles animaux représentatifs des symptômes productifs et dans ceux représentatifs des symptômes déficitaires. Les propriétés anti-psychotiques avantageuses des composés de formule (3) sont, de plus, associées à une faible propension à causer des 30 troubles extra-pyramidaux. A ce titre, les composés de formule (3) sont potentiellement utiles dans le traitement des états psychotiques aigus et chroniques chez l'homme. Du fait de leur 10 (3) 5 potentiel thérapeutique important et du besoin thérapeutique considérable dans ce domaine, un procédé de synthèse des composés (3), applicable industriellement, est fortement souhaitable. La demande internationale WO 2004/035561 fait état d'un procédé de préparation des composés (3). Le dit procédé fait intervenir une réaction d'amination réductrice entre l'aldéhyde de formule (1) et une amine primaire de formule générale (2), cf. Schéma A 10 (1 (2) Schéma A dans lequel (a) et W ont la même signification que précédemment. Toujours dans la demande internationale 15 WO 2004/035561, l'aldéhyde de formule (1) est préparé en trois étapes selon la séquence indiquée dans le schéma B. réaction de Heck O OEt reduction de l'ester oxydation de l'alcool Schéma B HO La synthèse de l'aldéhyde (1), selon la voie décrite 20 dans le Schéma B, s'avère cependant difficilement applicable à l'échelle industrielle. En effet, la première étape met en jeu une réaction de couplage, du type Heck, catalysée par un complexe du palladium. Or, l'utilisation de métaux de transition pose à la fois le problème de leur élimination et de la mesure des teneurs résiduelles en métaux, aussi bien au niveau du principe actif (3) que des effluents. Dans le cas particulier de la réaction de Heck conduisant à l'intermédiaire (4), le couplage n'est pas complètement régiosélectif et un mélange de dérivés cyclopenténiques isomères est obtenu. La purification du composé (4) est alors effectuée par chromatographie sur gel de silice. Cette étape de purification devient difficilement praticable lorsque les quantités de produit à purifier augmentent. La séparation des isomères cyclopenténiques à un stade ultérieur, par exemple au niveau des composés (5), (1) ou (3) ; n'est pas non plus facilement réalisable. De plus, la réaction d'oxydation ménagée de l'alcool (5) en l'aldéhyde (1) nécessite un excès de l'agent oxydant (MnO2) pour obtenir un taux de conversion acceptable. En fin de réaction, l'aldéhyde (1) formé est fortement adsorbé à la surface du précipité qui doit être très soigneusement extrait, de préférence à chaud, afin de récupérer (1) avec un rendement acceptable. En résumé, le mode de préparation de l'aldéhyde (1), tel que décrit dans WO 2004/035561 (Schéma B) n'est pas satisfaisant pour une application à large échelle et constitue un facteur limitant dans l'obtention des composés de formule (3) . La présente invention concerne un nouveau procédé de synthèse des composés (3). Selon le nouveau procédé de l'invention, les dérivés [2-(2,3-dihydro-benzofuran- ou benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-l-yl-benzyl)-amines de formule (3) sont obtenus au moyen d'une réaction d'amination réductrice telle que décrite dans le schéma A à partir des intermédiaires (2) et (1), l'aldéhyde (1) utilisée étant obtenu à partir de l'intermédiaire (6). (6) O De manière préférentielle pour la synthèse des composés de formule (3) on utilise l'aldéhyde (1) obtenu par déprotection et déshydratation du 2-[3-(l-cyclopentane-lhydroxy)phenyl]-1, 3-dioxolane de formule (6). élimination O _ déprotection (6) h (1) De manière encore plus préférentielle l'intermédiaire 6 est obtenu par condensation d'un organolithien dérivé du 2-(3-bromophenyl)-1, 3-dioxolane sur la cyclopentanone. Br/Li + Br échange (6) La présente invention porte également sur un nouveau procédé de synthèse de l'aldéhyde (1). Plus précisément, le nouveau procédé de synthèse de l'aldéhyde (1) utilise comme intermédiaire unique l'alcool tertiaire de formule (6). 15 Selon l'invention, l'aldéhyde de formule (1) est préparé en seulement deux étapes selon le schéma C avec un rendement global très supérieur à celui obtenu en utilisant la séquence initiale (cf. Schéma B). 10 Br/Li Br échange (6) 20 Schéma C Un aspect essentiel de l'invention provient de ce que le nouveau procédé de préparation de l'aldéhyde (1) ne fait plus intervenir l'étape d'oxydation dont on rappelle que le élimination (6) - O déprotection H (1) traitement était particulièrement problématique. Un avantage supplémentaire de l'invention consiste en ce que la synthèse du composé (1), et donc au final du principe actif (3), est effectuée sans l'intervention de catalyseur à base de métaux de transition. La méthode de préparation du composé (1), selon l'invention est détaillée ci-après. La première étape consiste à condenser l'intermédiaire aryllithium dérivé du 2-(3-bromophenyl)-1,3-dioxolane [17789- 14-9] sur la cyclopentanone [120-92-3], disponible commercialement. La préparation du dit aryllithium utilise une réaction d'échange brome/lithium classique en chimie organique (e.g., J. Med. Chem. 1998, 41, 358). Dans le cas qui nous intéresse, nous avons constaté que la présence d'un acide de Lewis minimisait la formation du produit de réduction (7) issu de la protonation de l'aryllithium par la cyclopentanone. Le chlorure de lithium s'est avéré particulièrement adapté pour favoriser la réaction de condensation désirée au détriment de la réduction (cf. Schéma D). En effet, selon les conditions de l'invention, la proportion du produit (7) est très faible 2%) ce qui permet d'éviter la séparation du composé attendu (6) du sous-produit (7) par chromatographie. Il est bien entendu avantageux d'éviter une séparation chromatographique en particulier sur large échelle. + Br échange Schéma D La seconde étape combine deux réactions : la déprotection de la fonction aldéhyde et la déshydratation de l'alcool tertiaire. Séparément, chacune de ces réactions est bien connue de l'homme du métier. Il existe aussi des précédents, sur des substrats autres que (6), dans lesquels ces réactions interviennent de façon concomitante (e.g., J. Org. Chem. 1997, 62, 4183 et Org. Lett. 2000, 2, 1791). Dans le cas de l'intermédiaire (6), les conditions expérimentales ont été choisies pour effectuer la double transformation one-pot . Le procédé de préparation du 3-(cyclopenten-lylphenyl)-carboxaldéhyde de formule (1) tel qu'il est décrit ci-dessus est robuste et réalisable au plan semi- ou industriel. Ainsi donc, l'accès aux composés de formule (3) se trouve significativement amélioré par rapport au procédé décrit antérieurement (WO 2004/035561). Globalement, le procédé de synthèse des composés de formule (3), grâce à la nouvelle méthode d'obtention de l'aldéhyde (1), est plus avantageux tant sur le plan économique qu'environnemental, donc plus favorable à une exploitation industrielle. Un autre aspect de l'invention porte sur l'intermédiaire de formule (6) i.e., 2-[3-(l-cyclopentane-l- hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane; nouveau composé mis en évidence, synthétisé et utilisé comme intermédiaire dans la synthèse de l'aldéhyde (1) et, au final dans la synthèse des composés actifs de formule (3). La présente invention concerne également un procédé de synthèse de l'intermédiaire de formule (6) i.e., 2-[3-(l-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane par condensation d'un intermédiaire aryllithium dérivé du 2-(3-bromophenyl)-1,3-dioxolane sur la cyclopentanone, de préférence en présence d'un acide de Lewis tel que, par exemple, du chlorure de lithium. Br/Li Br échange (6) Les exemples suivants illustrent l'invention. Exemple 1 : 2-[3-(l-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane (6) (6) O Le n-butyl lithium (2,5 M dans du THF; 9,6 mL; 0,024 mol) est additionné lentement à -78 C à une solution de 2-(3-bromophenyl)-1,3-dioxolane (5 gr, 0,022 mol) dans du THF sec (50 mL) et contenant du chlorure de lithium (1,85 gr; 0,043 mol). A la fin de l'addition le mélange réactionnel est agité pendant 1 heure 30 minutes à -78 C puis la cyclopentanone (2,9 )0 mL; 0,033 mol) est ajoutée goutte à goutte. On laisse remonter la température jusqu'à température ambiante pendant deux heures. La solution est ensuite traitée par de l'eau (10 mL), diluée dans de l'acétate d'éthyle (100 mL) puis lavée avec de l'eau et enfin une solution aqueuse saturée en sel. La phase 15 organique est séchée sur du sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous pression réduite. L'analyse HPLC de la phase organique révèle un mélange (6)/(7) = 98.5 : 1.5 (HPLC/Chrom Type : Fixed WL Chromatogram, 220 nm ; colonne : Symmetry C8 5 250x 4,6 mm Waters ; éluant : acétonitrile /eau, 1 mL/min ; 20 quantification des pics par surface). Le produit (6) est isolé sous la forme d'une huile incolore (3,7 gr, 72%). 1H RMN (CDC13) : ^ 1,61 (s, 1H) ; 1,86 (m, 2H); 1,99 (m, 6H); 4,04 (m, 2H); 4,13 (m, 2H); 5,81 (s, 1H); 7,36 (m, 2H); 7,49 (m, 1H); 7,61 (s, 1H). 25 Exemple 2 : 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)-carboxaldéhyde (1) (1) H A une solution de 2-[3-(1-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3- dioxolane (6) préparé selon l'exemple 1 (14,6 gr; 0,062 mol) 30 dans l'acétonitrile (250 mL) est ajoutée à 0 C une solution aqueuse d'acide chlorhydrique (4N; 63 mL; 0,25 mol). Le mélange réactionnel est réchauffé à température ambiante et agité pendant 16 heures. La mixture est ensuite neutralisée en la versant dans une solution aqueuse saturée de bicarbonate de sodium. La phase organique est concentrée sous pression réduite, le résidu est repris dans l'acétate d'éthyle et la solution est lavée à l'eau puis avec une solution aqueuse saturée en sel. La phase organique est séchée sur du sulfate de sodium, filtrée et concentrée sous pression réduite. Le produit est purifié par chromatographie flash sur silice (cyclohexane/acétate d'éthyle, 95:5) ; 6,55 gr (61%) de produit (1) sont obtenus sous la forme d'une huile jaune. 1H RMN (CDC13) : ^ 2,06 (m, 2H); 2,57 (m, 2H); 2,72 (m, 2H); 6,30 (s, 1H) ; 7,49 (t, J = 7,6 Hz, 1H) ; 7,71 (m, 2H) ; 7,91 (s, 1H) ; 10,02 (s, 1H). Exemple 3 : [2-(2,2-Dimethyl-2,3-dihydro-benzofuran-7-yloxy)-ethyl](3-cyclopenten-l-yl-benzyl)-amine (3a) (3a) On ajoute 1.5 g de sulfate de magnésium dans une solution de 3-cyclopenten-1-yl-benzaldéhyde (la) préparé comme dans l'exemple 2(0.56 g, 3.26 mmoles) et de [2-(2,2-diméthyl-2,3-dihydro-benzofuran-7-yloxy)]-éthylamine (2a), préparée selon WO 2004/035561, (0.68 g, 3.26 mmoles) dans 15 ml de 1,2-dichloroéthane et on chauffe le mélange à 60 C pendant 17 heures. Le mélange est refroidi à température ambiante, le solide est filtré et le solvant est évaporé sous pression réduite. On dilue le résidu avec 15 ml de méthanol puis on refroidit à 0 C. On introduit alors 0.35 g de borohydrure de potassium (6.52 mmoles) et le mélange réactionnel est agité pendant trois heures à 0 C. Le mélange est ensuite versé dans de l'eau glacée, extrait avec de l'acétate d'éthyle et lavé avec une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium. Les phases organiques combinées sont séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (chlorure de méthylène / méthanol / ammoniaque : 98/1.5/0.5). On isole le produit du titre (0.61 g) sous la forme d'une huile incolore. 1H RMN (CDC13) : S 1.48 (s, 6H); 2.00 (m, 2H); 2.54 (m, 2H); 2.69 (m, 2H); 3.01 (s, 2H); 3.04 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 3.85 (s, 2H); 4.18 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 6.18 (s, 1H); 6.74 (m, 3H); 7.19 (d, J = 7.4 Hz, 1H); 7.25 (t, J = 8.7 Hz, 1H); 7.32 (d, J = 7.6 Hz, 1H); 7.41 (s, 1H). Fumarate du composé du titre : F = 146 C 1H RMN (DMSOd6) : S 1.39 (s, 6H) ; 1.96 (m, 2H) ; 2.51 (m, 2H) ; 2.65 (m, 2H); 2.96 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 2.99 (s, 2H); 3.91 (s, 2H); 4.11 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 6.27 (s, 1H); 6.56 (s, 2H); 6.71 (m, 1H); 6.79 (m, 2H); 7.31 (m, 2H); 7.37 (d, J = 7.6 Hz, 1H); 7.50 (s, 1H); IR (KBr) v : 3060, 2967, 1719, 1463 cm-1; Analyse Elémentaire pour C24H29NO2. C4H4O4 théorique % :C 70,13 H 6,94 N 2,92 trouvé : C 69,92 H 6,93 N 2,89. Exemple 4 : [2-(Benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-l-yl-benzyl)-amine (3b) H ~N (3b) En procédant comme dans l'exemple 3 mais en utilisant la 2-(benzofuran-7-yloxy)éthyl-amine de formule (2b préparé selon WO 2004/035561) à la place de la de [2-(2,2-diméthyl-2,3-dihydro-benzofuran-7-yloxy)]-éthylamine de formule (2a) on obtient le composé du titre. 1H RMN (CDC13) : 8 2.04 (m, 2H); 2. 53 (m, 2H); 2.70 (m, 2H); 3.12 (t, J = 5.2 Hz, 2H) ; 3.90 (s, 2H) ; 4.33 (t, J = 5.2 Hz, 2H); 6.19 (s, 1H); 6.76 (s, 1H); 6.83 (d, J = 7.6 Hz, 1H); 7.13 (t, J = 7.8 Hz, 1H); 7.19 (m, 2H); 7.29 (m, 2H); 7.33 (d, J = 7.5 Hz, 1H ); 7.44 (s, 1H); 7.61 (d, J = 2.0 Hz, 1H). Fumarate du produit du titre : F = 126 C 1H RMN (DMSOd6) : S 1.95 (m, 2H) ; 2.49 (m, 2H) ; 2.64 (m, 2H) ; 3.04 (t, J = 5.6 Hz, 2H) ; 3.91 (s, 2H) ; 4.29 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 6.26 (s, 1H); 6.57 (s, 2H); 6.93 (m, 2H); 7.15 (t, J = 7.8 Hz, 1H) ; 7.26 (m, 3H) ; 7.36 (d, J = 7.2 Hz, 1H) ; 7.49 (s, 1H); 7.95 (s, 1H); IR (KBr) v : 3498, 2952, 2842, 1701, 1486 cm-1; Analyse Elémentaire pour C22H23NO2. C4H4O4 théorique % :C 69,47 H 6,05 N 3,12 trouvé : C 69,25 H 6,08 N 3,05. Exemple 5 : [2-(2,3-Dihydro-benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-1-yl-benzyl) -amine (3c) En procédant comme dans l'exemple 3 mais en utilisant la 2-(2,3-dihydro-benzofuran-7-yloxy)-éthyl-amine de formule (2c préparé selon WO 2004/035561) à la place de la de [2-(2,2-diméthyl-2,3-dihydro-benzofuran-7-yloxy)]-éthylamine de 25 formule (2a) on obtient le composé du titre. 1H RMN (DMSOd6) : 6 1.95 (m, 2H) ; 2.40 (m, 2H) ; 2.65 (m, 2H) ; 2.81 (t, J = 5.6 Hz, 2H) ; 3.13 (t, J = 8.8 Hz, 2H) ; 3.74 (s, 2H); 4.03 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 4.46 (t, J = 8.8 Hz, 2H); 6.25 (s, 1H); 6.79 (m, 3H); 7.27 (m, 3H); 7.42 (s, 1H). 30 Fumarate du produit du titre : F = 118 C 1H RMN (DMSOd6) : 6 1.92 (m, 2H) ; 2.49 (m, 2H) ; 2.65 (m, 2H) ; (3c)20 2.93 (t, J = 5.6 Hz, 2H) ; 3.16 (t, J = 8.8 Hz, 2H) ; 3.88 (s, 2H); 4.11 (t, J = 5.6 Hz, 2H); 4.50 (t, J = 8.8 Hz, 2H); 6.27 (s, 1H); 6.56 (s, 2H); 6.81 (m, 3H); 7.24 (d, J = 6.9 Hz, 1H); 7.30 (t, J = 7.4 Hz); 7.36 ( d, J = 7.3 Hz, 1H); 7.48 (s, 1H); IR (KBr) v : 3536, 3448, 2949, 2851, 1612, 1466 cm-1; Analyse Elémentaire pour C22H25NO2. C4H404 théorique % :C 69,16 H 6,47 N 3,10 trouvé : C 68,99 H 6,55 N 3,32.10
L'invention concerne un procédé de préparation de composés de formule générale (3) dans lequel :- (a) représente une liaison simple ou double ;- W représente un groupe CH, CH2, CHCH3, CCH3, C(CH3)2, un groupe C(CH2)2 (i.e., un atome de carbone portant deux groupes méthylènes liés entre eux de manière à former un motif spiro-cyclopropane) avec la réserve, toutefois, que lorsque (a) est une liaison double alors W représente exclusivement un groupe CH ou CCH3 et que, lorsque (a) est une liaison simple, alors W représente exclusivement un groupe CH2, CHCH3, C(CH3)2 ou C(CH2)2
1. Procédé de préparation de dérivés [2-(2,3-dihydrobenzofuran- ou benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-l-yl-5 benzyl)-amines de formule (3) (3) dans lequel : (a) représente une liaison simple ou double ; W représente un groupe CH, CH2, CHCH3, CCH3, C(CH3)2, un 10 groupe C(CH2)2 (i.e., un atome de carbone portant deux groupes méthylènes liés entre eux de manière à former un motif spiro-cyclopropane) avec la réserve, toutefois, que lorsque (a) est une liaison double alors W représente exclusivement un groupe CH ou CCH3 et que, 15 lorsque (a) est une liaison simple, alors W représente exclusivement un groupe CH2, CHCH3, C(CH3)2 ou C(CH2)2 ; au moyen d'une réaction d'amination réductrice entre une amine primaire de formule générale (2) a H (2) 20 et le 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)-carboxaldéhyde de formule (1) (1) H caractérisé en ce que le 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)-carboxaldéhyde de formule (1) est obtenu à partir du 2- [3- (lcyclopentane-1-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6).(6) 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 5 ce que le 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)-carboxaldéhyde de formule (1) est obtenu par déprotection et déshydratation du 2-[3-(1-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1, 3-dioxolane de formule (6). élimination O déprotection (6) ù h (1) 10 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le 2-[3-(1-cyclopentane-lhydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6) est obtenu par condensation d'un intermédiaire aryllithium dérivé du 2-(3-bromophenyl)-1, 3-dioxolane sur la cyclopentanone. Br/Li + Br échange 15 (6) 4. Composé 2-[3-(1-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6). (6) 20 5. Procédé de synthèse du 2-[3-(l-cyclopentane-lhydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6), utilisé dans la préparation de dérivés [2-(2,3-dihydro-benzofuran- ou benzofuran-7-yloxy)-ethyl]-(3-cyclopenten-l-yl-benzyl)-amines 25 de formule (3)selon les 1 à 3, par condensationd'un intermédiaire aryllithium dérivé du 2-(3-bromophenyl)-1,3-dioxolane sur la cyclopentanone Br/Li + Br échange (6) 6. Procédé de synthèse du 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)- carboxaldéhyde de formule (1) à partir du 2-[3-(l-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6). 7. Procédé de synthèse du 3-(cyclopenten-l-ylphenyl)- carboxaldéhyde de formule (1) selon la 6 caractérisé en ce qu'il est obtenu par déprotection et déshydratation du 2-[3-(l-cyclopentane-l-hydroxy)phenyl]-1,3-dioxolane de formule (6).15
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 317,A61K 31,A61P 25,C07D 307
C07D 317/20,A61K 31/343,A61K 31/357,A61P 25/18,C07D 307/86
FR2901737
A1
DISPOSITIF DE BUTEE DE SUSPENSION ET JAMBE DE FORCE
20,071,207
La présente invention concerne le domaine des dispositifs de butée de suspension utilisés en particulier sur les véhicules automobiles dans des jambes de suspension des roues directrices. Classiquement, une butée de suspension est pourvue d'une bague supérieure, d'une bague inférieure entre lesquelles sont disposés des éléments roulants, et d'éléments d'appui ou de support inférieur et supérieur, tels que des capots, formant logements pour les bagues inférieure et supérieure du roulement, respectivement. Une butée de suspension est disposée dans la partie supérieure de la jambe de suspension entre un ressort de suspension et un élément supérieur solidaire de la caisse du véhicule. Le ressort de suspension est disposé autour d'une tige de piston amortisseur dont l'extrémité peut être solidarisée à la caisse du véhicule. Le ressort vient axialement en appui, directement ou indirectement, sur le capot inférieur de support du roulement. La butée de suspension permet ainsi de transmettre des efforts axiaux entre le ressort de suspension et la caisse du véhicule tout en autorisant un mouvement angulaire relatif entre le capot inférieur, mobile en rotation, et le capot supérieur. Ce mouvement angulaire relatif peut découler d'un braquage des roues directrices et/ou de la compression du ressort de suspension. On connaît, par le document GB-A-2 347 906, une butée de suspension pourvue d'un capot de support et d'un roulement monté sur le capot de support. Le capot de support est réalisé en matière synthétique, et comprend une surface axiale de centrage pour un ressort de suspension, qui est prolongée à son extrémité supérieure vers 2 l'extérieur, par une surface hélicoïdale formant butée pour la spire de l'extrémité supérieure du ressort. Cette butée de suspension présente l'inconvénient de comprendre un capot de support sur lequel l'extrémité supérieure du ressort vient directement en appui. Ainsi, les vibrations du ressort sont transmises à la caisse du véhicule automobile, via le capot de support, ce qui est nuisible pour le confort du véhicule. Dans le but de limiter ces phénomènes, il est souhaitable d'absorber, au moins en partie, de telles vibrations. A cet égard, il est possible de prévoir, comme illustré sur la figure 2 du document FR-A-2 809 675, une semelle souple en élastomère montée sur le capot de support et munie d'une surface d'appui pour le ressort. Une telle semelle peut présenter certains inconvénients. En effet, à moins de disposer d'une semelle souple très épaisse, la dernière spire du ressort provoque sur le capot de support de fortes concentrations de contraintes, lors du fonctionnement de la butée de suspension. Dans ces conditions, on conçoit aisément qu'il existe alors des risques de fatigue prématurée et de fissuration du capot de support pouvant générer un dysfonctionnement de la butée de suspension. La présente invention a donc pour but de remédier à cet inconvénient. La présente invention a également pour but de prévoir un dispositif de butée de suspension qui soit relativement économique et présentant une bonne sûreté de fonctionnement. Selon un premier aspect, l'invention a donc pour objet un dispositif de butée de suspension, notamment pour véhicule automobile, comprenant un roulement formant butée axiale, un capot de support inférieur du roulement muni d'un corps en matériau synthétique. Selon une caractéristique générale, le dispositif comprend un sous-ensemble de filtration des vibrations et de répartition de contraintes qui est monté sur le corps du capot de support et qui comprend une surface d'appui pour un ressort. Le sous-ensemble comporte un élément filtrant les vibrations et une armature de rigidification montée contre l'élément filtrant. Avec un tel dispositif, il devient dès lors possible d'obtenir un capot de support qui permet de filtrer en partie les vibrations tout en garantissant une bonne résistance aux efforts axiaux exercés par le ressort de suspension. En effet, la disposition d'une armature rigide montée en appui contre l'élément filtrant permet de répartir la charge appliquée par le ressort sur le capot de support inférieur afin de réduire sensiblement les risques de fissuration du capot de support. En d'autres termes, l'existence d'un sous-ensemble distinct du capot inférieur et monté en appui contre celui-ci, permet d'accroître la fiabilité de la butée de suspension en assurant une première fonction d'amortissement de vibrations et une seconde fonction de répartition des contraintes. Avantageusement, l'armature de rigidification comprend une portion axiale de centrage et une portion radiale en contact contre une portion radiale de l'élément filtrant. De préférence, l'épaisseur de l'armature de rigidification est sensiblement égale à celle de l'élément filtrant. Une telle disposition permet d'obtenir un bon compromis entre la compacité du capot de support et sa résistance aux efforts exercés par le ressort de suspension. 4 Avantageusement, l'élément filtrant comprend un moyen de retenue axiale de l'armature de rigidification. Le moyen peut comporter au moins une saillie s'étendant radialement en direction de l'armature de rigidification. Dans un mode de réalisation, l'élément filtrant est disposé axialement entre le capot de support inférieur et l'armature de rigidification. Dans un autre mode de réalisation, l'armature de rigidification est disposée axialement entre le capot de support inférieur et l'élément filtrant. Préférentiellement, l'élément filtrant est surmoulé sur l'armature de rigidification. Dans un mode de réalisation de l'invention, le capot de support inférieur comprend des éléments de retenue axiale du sous-ensemble d'amortissement et de répartition de contraintes. Dans un autre mode de réalisation, l'élément filtrant est surmoulé sur le capot de support inférieur. L'élément filtrant peut être réalisé en polyuréthane, ou en caoutchouc nitrile. Selon un second aspect, l'invention a également pour objet une jambe de force, en particulier pour véhicule automobile, comprenant un amortisseur, et un dispositif de butée de suspension comprenant un roulement formant butée axiale, un capot de support inférieur du roulement muni d'un corps en matériau synthétique. Selon une caractéristique générale, le dispositif comprend un sous-ensemble de filtration des vibrations et de répartition de contraintes monté sur le corps du capot de support et comprenant une surface d'appui pour un ressort. Le sous-ensemble comprend un élément filtrant les vibrations et une armature de rigidification montée contre l'élément filtrant. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale de la partie supérieure d'un système de suspension d'un véhicule automobile comprenant un dispositif de butée selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue de détail de la figure 1, - la figure 3 est une vue de détail en coupe axiale d'un sous-ensemble d'amortissement et de répartition de contraintes d'un dispositif de butée selon un second mode de réalisation de l'invention, et - la figure 4 est une vue partielle en coupe axiale d'un dispositif de butée selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un dispositif de butée de suspension, désigné par la référence numérique générale 1, et montée entre un siège d'appui 2 supérieur et un ressort 3 de type hélicoïdal. La butée de suspension 1 est disposée autour d'une tige d'amortisseur 20 4, d'axe 5 sensiblement vertical, ladite tige étant allongée axialement en forme de cylindre de révolution, le ressort 3 étant monté autour de ladite tige. Comme cela sera décrit plus en détail par la suite, la butée de suspension 1 permet notamment d'amortir les vibrations et de résister 25 aux efforts axiaux exercés par le ressort 3 de suspension. Le siège d'appui 2, représenté schématiquement en pointillés, est apte à venir, directement ou indirectement, en appui dans un élément d'un châssis du véhicule automobile. Le siège d'appui 2 comprend une coupelle de forme générale annulaire. 5 10 15 6 La butée de suspension 1 comprend un capot supérieur 6 de support, un capot inférieur 7 de support, et un roulement 8 disposé axialement entre lesdits capots. Le capot supérieur 6 peut consister en une pièce monobloc réalisée en matériau plastique, par exemple en polyamide PA6.6 renforcé ou non de fibres de verre. Le capot supérieur 6 présente une surface radiale supérieure 6a en contact avec une portion radiale 2a du siège d'appui 2, une surface axiale 6b de petit diamètre s'étendant vers le bas à partir d'une extrémité de petit diamètre de la surface radiale 6a, et venant se centrer sur une portion axiale 2b du siège d'appui 2 qui prolonge axialement vers le bas un bord de petit diamètre de la portion radiale 2a. Le capot supérieur 6 comprend également une jupe annulaire 6c de faible épaisseur disposée dans le prolongement de la surface axiale 6b, axialement vers le bas. Le capot supérieur 6 est pourvu, en outre, d'une jupe axiale 6d de faible épaisseur et de grand diamètre s'étendant vers le bas à partir de la surface supérieure 6a, et de deux surfaces radiales annulaires 6e de grand diamètre et 6f de petit diamètre disposées entre les jupes axiales 6c et 6d. Les surfaces annulaires radiales 6e et 6f sont reliées par une surface 6g de forme sensiblement arrondie. Un crochet 6h qui peut être continu ou discontinu circulairement est ménagé sur le bord interne de la jupe axiale 6d externe, à son extrémité inférieure. Le crochet 6h est dirigé radialement vers l'intérieur. Le roulement 8 comprend une bague supérieure 9 en tôle emboutie, une bague inférieure 10 également entôle emboutie, et une rangée d'éléments roulants 11 réalisés ici sous forme de billes. De manière à permettre le maintien d'un espacement circonférentiel 7 régulier entre les éléments roulants 11, le roulement 8 comprend également une cage 12. Les éléments roulants 11 sont disposés entre des pistes de roulement formées par les bagues supérieure 9 et inférieure 10. Avantageusement, lesdites bagues peuvent être obtenues à partir d'un même flanc de tôle par découpe et emboutissage, grâce au fait que le diamètre extérieur de la bague supérieure 9 est sensiblement égal au diamètre intérieur (le la bague inférieure 10. La bague supérieure 9 présente une portion toroïdale 9a qui est en contact avec la surface arrondie 6g, et qui s'étend au voisinage d'une partie de la surface radiale annulaire 6f de petit diamètre du capot supérieur 6. La surface inférieure de la portion toroïdale 9a forme la piste de roulement pour les éléments roulants 11. La bague inférieure 10 présente également une portion toroïdale l0a dont la surface supérieure forme la piste de roulement pour les éléments roulants 11. Le roulement 8 est entièrement disposé radialement entre les jupes 6c et 6d du capot supérieur 6. Le capot inférieur 7 comprend un corps 13 réalisé en matériau synthétique plastique, par exemple dans le même matériau que le capot supérieur 6. Le corps 13 présente une surface extérieure 13a cylindrique de petite dimension axiale à partir de l'extrémité inférieure de laquelle s'étend une surface généralement radiale 13b se prolongeant vers l'intérieur par une surface arrondie, puis par une surface axiale 13e. A partir de l'extrémité inférieure de la surface axiale 13e, s'étend vers l'intérieur une surface annulaire radiale 13d. A partir du bord de petit diamètre de la surface radiale 13d, s'étend axialement vers le haut une surface axiale 13e qui forme l'alésage du capot inférieur 7. Une portion radiale 13f s'étend vers l'intérieur à partir du bord supérieur de la surface axiale 13e. La portion radiale 13f est disposée axialement sous la jupe axiale 6c du capot supérieur 6. A partir d'une extrémité supérieure de la surface axiale cylindrique 13a, le corps 13 du capot inférieur 7 comprend également une nervure annulaire 13g radiale, qui est elle-même prolongée radialement vers l'intérieur par une surface sensiblement radiale, puis par une surface axiale s'étendant en direction du capot supérieur 6. Une surface axiale intérieure cylindrique 13n s'étend vers le haut à partir de la portion radiale 13f. A partir de l'extrémité supérieure de ladite surface axiale, le corps 13 du capot 7 comprend également une nervure annulaire 13i radiale de diamètre réduit par rapport à celui de la nervure 13g. La nervure annulaire 13i présente une surface inférieure radiale prévue pour coopérer avec le crochet 6h de la jupe axiale 6d du capot supérieur 6, afin d'interférer avec ledit crochet 6h et d'empêcher une séparation du capot supérieur 6, du capot inférieur 7 et du roulement 8 avant que la butée de suspension 1 ne se trouve montée entre le siège d'appui 2 supérieur et le ressort 3. En outre, le crochet 6h et la nervure annulaire 13i forment des étanchéités par passages étroits, de manière à éviter l'intrusion de corps étrangers ou d'éléments polluants divers. De même, la jupe axiale 6c forme avec la surface axiale 13n et la portion radiale 13f une chicane d'étanchéité. A cet égard, le corps 13 du capot inférieur 7 comprend également à proximité de la nervure annulaire 13i, un bourrelet annulaire axial 13j s'étendant axialement en direction de la surface radiale 6e du capot supérieur 6. Le bourrelet 13j s'étend axialement à partir d'une surface supérieure de la nervure annulaire 13i et protège le roulement d'éventuelles remontées d'eau lorsque le véhicule pourvu d'une telle butée roule sur route mouillée. 9 A partir du bord de petit diamètre du bourrelet 13j annulaire, le corps 13 comprend une surface axiale 13k étagée en partie en contact avec la portion toroïdale l0a de la bague inférieure 10, qui est prolongée vers l'intérieur par une surface arrondie, elle-même prolongée par une surface radiale 131 en contact avec ladite portion toroïdale 10a. De manière à permettre une filtration des vibrations ainsi qu'une bonne résistance aux efforts exercés par le ressort 3, la butée de suspension 1 comprend également un sous-ensemble 15 d'amortissement et de répartition de contraintes venant en appui contre les surfaces 13b et 13e du corps 13 du capot inférieur 7. Le sous-ensemble 15 comprend un élément filtrant 16 réalisé en matériau synthétique plastique relativement souple, par exemple en polyuréthane ou en caoutchouc nitrile, et une armature de rigidification 17 métallique se présentant sous la forme d'une coupelle en acier relativement épaisse pour garantir une rigidité suffisante au sous-ensemble 15. L'armature 17, de forme générale annulaire, présente en section droite une forme générale en L. Elle comprend une portion axiale 17a en appui contre la surface axiale 13e du corps 13 du capot inférieur 7, qui est prolongée vers l'extérieur à partir d'une extrémité supérieure par une portion arrondie 17b sensiblement en concordance de forme avec la portion arrondie reliant les surfaces 13b et 13e du corps 13. La portion arrondie 17b est prolongée, à partir d'un bord de grand diamètre, radialement vers l'extérieur par une portion radiale 17c dont l'extrémité libre affleure sensiblement avec la surface cylindrique 13a. 10 L'armature 17 peut par exemple être obtenue à partir d'un flan de tôle par découpe et emboutissage. L'armature 17 est en concordance de forme avec les surfaces 13b et 13c du corps 13 du capot inférieur 7. L'élément filtrant 16 comprend, quant à lui, une portion axiale 16a venant en appui contre la portion axiale 17a de l'armature 17, elle-même prolongée à une extrémité supérieure par une portion arrondie 16b également en contact contre la portion arrondie 17b, et une portion radiale 16c prolongeant la portion arrondie 16b et venant en contact contre la portion radiale 17c de l'armature 17. En d'autres termes, l'élément filtrant 16 et l'armature 17 sont en concordance de forme et en contact l'un contre l'autre, l'armature 17 étant en appui sur le corps 13 du capot inférieur 7. L'armature de rigidification 17 est ainsi disposée axialement entre l'élément filtrant 16 et le capot inférieur 7. Avantageusement, l'élément filtrant les vibrations 16 est surmoulé sur l'armature de rigidification 17, ces deux éléments étant rendus ainsi solidaires l'un de l'autre. Des trous ou évidements 17d sont prévus sur la portion radiale 17c afin de constituer des zones d'ancrage pour l'élément filtrant 16 lors du surmoulage. De manière à permettre la retenue axiale du sous-ensemble 15 constitué par l'élément filtrant 16 et l'armature 17 de rigidification, le capot inférieur 7 comprend une pluralité de languettes 20, venues de matière avec le corps 13, et s'étendant obliquement à partir de la surface radiale 13d de manière qu'une partie des languettes soient situées axialement sous la saillie 16d de l'élément filtrant 16. A cet égard, les languettes 20 sont légèrement courbées vers l'extérieur, en considérant l'axe 5. 11 Le diamètre du cercle fictif qui enveloppe des extrémités des languettes 20 est supérieur au diamètre de l'alésage de l'armature 17, assurant ainsi l'interférence nécessaire à la retenue axiale de l'armature 17 sur le capot inférieur 7. Le montage du sous-ensemble 15 sur le corps 13 du capot inférieur 7 se fait par rapprochement axial de ces deux éléments. Les languettes 20 se rétractent légèrement lors du passage de l'alésage de l'armature 17 puis reprennent leur forme initiale pour assurer la liaison axiale du sous-ensemble 15 et du capot inférieur 7. Dans ce mode de réalisation, la portion axiale 16a de l'élément filtrant permet le centrage du ressort 3 sur le sous-ensemble 15, tandis que la portion radiale 16c ménage une surface d'appui pour ledit ressort. En ce qui concerne la portion axiale 17a, celle-ci permet le centrage du sous-ensemble 15 sur la surface 13c du corps 13 du capot inférieur 7. La portion radiale 17e permet de transmettre les efforts axiaux entre le ressort 3 et le capot inférieur 7 sans concentrations de contraintes excessives sur ledit capot. Ce mode de réalisation est avantageux dans la mesure où le ressort 3 de suspension vient directement en appui contre l'élément filtrant 16, ce qui permet d'obtenir une bonne filtration des vibrations. Toutefois, on conçoit aisément qu'en variante, comme illustré sur la figure 3, il est également possible d'intervertir la position relative de l'élément filtrant 16 et de l'armature 17 de rigidification de manière que l'élément filtrant 16 soit disposé axialement entre l'armature de rigidification 17 et le corps 13 de capot inférieur 7. D'une manière analogue au mode de réalisation précédent, l'élément filtrant 16 peut avantageusement être surmoulé sur l'armature de rigidification 17 12 Dans ce mode de réalisation, l'élément filtrant 16 comprend également un bourrelet 16f annulaire s'étend axialement vers le bas à partir de la surface inférieure de la portion axiale 16e, au voisinage de l'ergot 16e. Le bourrelet 16f vient en appui contre l'extrémité libre de la portion radiale 17c et affleure avec la surface inférieure de celle-ci. La portion axiale 17a de l'armature 17 de rigidification permet ici le centrage du ressort 3 sur le sous-ensemble 15, tandis que la portion axiale 16a de l'élément filtrant 16 permet le centrage du sous-ensemble 15 sur le corps 13 du capot inférieur 7. La surface inférieure de la portion radiale 17e forme ainsi surface d'appui pour le ressort 3. Bien entendu, on pourrait imaginer d'autres modes de liaison entre l'élément filtrant 16 et l'armature 17, par exemple par collage ou par utilisation de moyens de liaison mécanique. Dans ce cas, l'élément filtrant est fabriqué séparément par moulage puis est monté sur l'armature 17. La variante de réalisation illustrée à la figure 4, sur laquelle les éléments identiques portent les mêmes références. diffère en ce que l'élément filtrant 16 du sousensemble 15 est ici surmoulé directement sur le corps 13 du capot inférieur 7 de manière à être en contact avec les surfaces 13b, 13e dudit corps et la surface arrondie les reliant entre elles. On obtient ainsi un sous-ensemble à deux composants formé par le capot inférieur 7 et l'élément filtrant 16. Des logements 26 et 27 pratiqués dans le corps 13 du capot inférieur 7 servent de points d'ancrage pour la matière de l'élément filtrant qui vient remplir lesdits logements en formant des saillies 24 et 25. A cet égard, l'élément filtrant 16 comprend une protubérance 24 ménagée au niveau d'une surface supérieure de la portion radiale 16e de l'élément filtrant, au voisinage de son extrérnité libre, et 13 dirigée en direction du corps 13 du capot inférieur 7. La protubérance 24 présente ici une surface supérieure légèrement concave. Le sous-ensemble 15 comportant l'élément filtrant 16 et le capot inférieur 7 peut par exemple être obtenu de façon économique par moulage bi-injection dans un moule rotatif. L'armature 17 de rigidification vient ici en contact avec l'élément filtrant au niveau de la portion radiale 17e. Un léger jeu 28 est ménagé entre les portions arrondies 16b et 17b ainsi qu'entre les portions axiales 16a et 17a de l'élément filtrant 16 et de l'armature 17 de rigidification. Bien entendu, il est également possible de disposer l'armature 17 de rigidification de manière qu'elle soit en contact avec l'élément filtrant 16 sur toute la longueur de celle-ci. Pour permettre la retenue axiale de l'armature 17 de rigidification, l'élément filtrant 16 comprend au niveau d'une extrémité inférieure de la portion axiale 16a, une saillie ou un bourrelet 29 qui peut être continu ou discontinu circulairement, se présentant sous la forme d'une saillie radiale dirigée vers l'extérieur en direction de l'armature 17 de rigidification. A cet effet, celle-ci comprend au niveau d'une extrémité inférieure de sa portion axiale 17a, un décrochement 30 axialement en regard du bourrelet 29 et ménageant une surface radiale 31 prévue pour coopérer avec le bourrelet 29 afin d'interférer avec ledit bourrelet et d'empêcher une éventuelle séparation de l'armature 17 de rigidification et de l'élément filtrant 16. Le montage de l'armature 17 sur l'élément filtrant 16 se fait par simple rapprochement axial des deux éléments, le bourrelet 29 se rétractant légèrement lors du passage de l'alésage de l'armature 17 puis reprenant sa forme initiale dans le décrochement 30 pour assurer l'interférence radiale nécessaire entre ledit bourrelet 29 et la surface 14 radiale 31 en vue de réaliser la liaison axiale entre l'armature 17 et l'élément filtrant 16. Dans ce mode de réalisation, le capot 7 comprend un crochet 6i, qui peut être continu ou discontinu circulairement, ménagé sur le bord externe de la jupe axiale 6c interne, à son extrémité inférieure. Le crochet 6i est dirigé radialement vers l'extérieur. A partir de l'extrémité supérieure de la surface axiale 13e, le corps 13 du capot 7 comprend une nervure annulaire 13m radiale qui présente une surface inférieure radiale prévue pour coopérer avec le crochet 6i de la jupe axiale 6c du capot 6, afin d'interférer avec ledit crochet 6i et d'empêcher une séparation du capot supérieur 6, du capot inférieur 7 et du roulement 8 avant que la butée de suspension 1 ne se trouve montée entre le siège d'appui 2 supérieur et le ressort 3. En outre, le crochet 6i et la nervure annulaire 13m forment des étanchéités par passages étroits, de manière à éviter l'intrusion de corps étrangers. On notera que, bien que dans l'ensemble des modes de réalisation précédents, l'armature 17 de rigidification et l'élément filtrant 16 ont été décrit comme comportant des portions axiales 17a, 16a et radiales 17c, 16c, on conçoit aisément qu'il est également possible, sans sortir du cadre de l'invention, de prévoir une armature 17 et un élément filtrant 16 qui comprenne une portion légèrement tronconique de centrage, et une portion hélicoïdale en vue de former une butée pour le ressort 3 de suspension. Grâce à l'invention, on réalise de façon simple un dispositif de butée de suspension comprenant un capot inférieur d'appui muni d'un corps en matériau synthétique sur lequel est monté un sous-ensemble d'amortissement et de répartition de contraintes, ledit sous-ensemble étant pourvu d'un élément filtrant en matière synthétique souple et d'un insert métallique rigide de renfort monté contre l'élément filtrant. 15 On obtient ainsi une butée qui permet d'une part de filtrer efficacement les vibrations et d'autre part de répartir la charge appliquée par le ressort sur le capot inférieur afin d'éviter d'éventuelles concentrations de contrainte excessives sur le capot inférieur
Dispositif de butée de suspension, notamment pour véhicule automobile, comprenant un roulement 8 formant butée axiale, un capot de support 7 inférieur du roulement muni d'un corps 13 en matériau synthétique, caractérisé en ce qu'il comprend un sous-ensemble 15 de filtration des vibrations et de répartition de contraintes monté sur le corps 13 du capot de support et comprenant une surface d'appui pour un ressort, le sous-ensemble 15 comportant un élément filtrant 16 les vibrations et une armature de rigidification 17 montée contre l'élément filtrant.
1. Dispositif de butée de suspension, notamment pour véhicule automobile, comprenant un roulement (8) formant butée axiale, un capot de support (7) inférieur du roulement muni d'un corps (13) en matériau synthétique, caractérisé en ce qu'il comprend un sous-ensemble (15) de filtration des vibrations et de répartition de contraintes monté sur le corps (13) du capot de support et comprenant une surface d'appui pour un ressort, le sous-ensemble (15) comportant un élément filtrant (16) les vibrations et une armature de rigidification (17) montée contre l'élément filtrant. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'armature de rigidification (17) comprend une portion axiale (17a) de centrage et une portion radiale (17b) en contact contre une portion radiale (16a) de l'élément filtrant (16). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'épaisseur de l'armature de rigidification (17) est sensiblement égale à celle de l'élément filtrant (16). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément filtrant (16) comprend un moyen de retenue axiale (29) de l'armature de rigidification (17). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le moyen de retenue axiale comprend au moins une saillie s'étendant radialement en direction de l'armature de rigidification. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément filtrant (16) est disposé axialement entre le capot de support (7) inférieur et l'armature de rigidification (17). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel l'armature de rigidification (17) est disposée axialement entre le capot de support (7) inférieur et l'élément filtrant (16). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément filtrant (16) est surmoulé sur l'armature de rigidification (17). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le capot de support (7) inférieur comprend des éléments de retenue axiale (20) du sous-ensemble (15) de filtration des vibrations et de répartition de contraintes. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'élément filtrant (16) est surmoulé sur le capot de support (7) inférieur. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément filtrant (16) comprend du polyuréthane ou du caoutchouc nitrile. 12. Jambe de force comprenant un amortisseur (4) et un dispositif de butée de suspension selon l'une quelconque des précédentes.
B,F
B60,F16
B60G,F16F
B60G 15,F16F 9
B60G 15/06,F16F 9/54
FR2890889
A1
PIECE AVEC DE MULTIPLES COUCHES DE FILMS DE REVETEMENT ET SON PROCEDE DE PRODUCTION
20,070,323
La présente invention concerne une pièce comme un membre métallique destiné à être revêtu avec des films de revêtement et un procédé de formation de films de revêtement sur une pièce destinée à être revêtue. Plus particulièrement, elle concerne une pièce formée des films de revêtement sur un membre métallique d'un membre de freinage utilisé par exemple dans les machines industrielles, les véhicules ferroviaires, les véhicules de transport de marchandises, les voitures particulières, etc., et un procédé de formation des films de revêtement sur la pièce. Plus spécifiquement, elle concerne une pièce comme un membre métallique destiné à être formé avec des films de revêtement et un procédé de formation des films de revêtement sur la pièce, dans un membre de friction utilisé dans les applications décrites ci-dessus. ÉTAT DE LA TECHNIQUE Conventionnellement, pour améliorer la résistance à la corrosion et la résistance aux intempéries, il est largement pratiqué de former un film de revêtement sur un membre métallique. Comme procédé de formation du film de revêtement, différents procédés incluant le revêtement par pulvérisation, le revêtement par immersion, le revêtement électrophorétique, le revêtement par poudre, etc. sont connus. Dans ces procédés, les procédés utilisant des compositions de revêtement incluant un solvant nécessitent une étape de récupération du solvant. Cependant, comme l'étape de récupération du solvant pose des problèmes comme la sécurité, les procédés utilisant des compositions de revêtement incluant un solvant sont en cours de remplacement par d'autres procédés. Dans les procédés, comme le revêtement par poudre n'utilise pas de solvant, nécessite des étapes simples et permet de récupérer la poudre qui n'est pas appliquée en revêtement dans une étape de revêtement, le revêtement par poudre présente un avantage comme la réduction des coûts. Cependant, un film de revêtement continu est formé par le soudage de particules de poudre entre elles par chauffage et cuisson, après la formation d'une couche de revêtement par adhésion de corps de poudre sur une surface d'un membre métallique. De ce fait, il est difficile d'obtenir un film de revêtement à recouvrement complet. Par exemple, dans un revêtement par poudre d'un membre de friction (plaquette de frein), un matériau de revêtement en poudre de type résine époxyde ou de type résine époxyde-polyester a été utilisé jusqu'à maintenant, par exemple comme décrit dans JP-A-2004-27035. Cependant, ceci pose un problème que la résistance à la corrosion et l'adhésion étroite ne sont pas suffisantes et en outre que les caractéristiques de bruit provoqué par le membre de friction (plaquette de frein) comme source de vibration ne sont suffisantes sous l'angle de la médiocre flexibilité et des caractéristiques d'amortissement. Concernant la résistance à la corrosion, mise à part la résistance à la corrosion de la surface de liaison en soi, il existe une possibilité sur le marché que le décollement d'adhésion dû à la rouille à la surface de liaison quand de l'eau pénétrant depuis une rainure en queue d'aronde du membre de friction (trou de liaison pour le moulage) la surface latérale d'un membre de friction atteigne la surface de liaison, ou le décollement d'adhésion dû au développement de rouille produite à la périphérie de la partie liée pour le membre de friction où le matériau de friction n'est pas présent et sa pénétration jusqu'à la surface de liaison, et une contre-mesure dans les régions souffrant des dégâts dus au sel comme la zone nord-américaine conduisent à un problème significatif dans le futur. Un but de la présente invention est de fournir une pièce destinée à être revêtue comme un membre métallique et un procédé de formation d'un film de revêtement de la pièce pour un film de revêtement qui a une excellente résistance à la corrosion et une excellente résistance aux intempéries, où un film dans lequel des particules élastomères sont dispersées est obtenu par un revêtement par poudre. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, il est fourni une pièce destinée à être revêtue de multiples couches de films de revêtement avec: une première couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère sur une surface destinée à être revêtue de la pièce; une seconde couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en 2890889 3 poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges sur la première couche de film de revêtement, où la première couche de film de revêtement et la seconde couche de film de revêtement sont cuites par chauffage. De plus, la pièce peut être un membre de friction comprenant une plaque de pression métallique et un matériau de friction. Selon un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention, un procédé de formation de multiples couches de films de revêtement sur une pièce destinée à être revêtue, le procédé comprend les étapes de: formation d'une première couche de film de revêtement par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère sur une surface destinée à être revêtue de la pièce; formation d'une seconde couche de film de revêtement par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges sur la première couche de film de revêtement; et cuisson de la première couche de film de revêtement et de la seconde couche de film de revêtement par chauffage. En outre, l'étape de formation de la première couche de film de revêtement peut être réalisée par revêtement électrostatique sur la surface de la pièce au moyen d'un matériau de revêtement en poudre de type résine époxyde contenant des particules d'une ou plusieurs substances parmi des métaux comme l'aluminium et le zinc, le noir de carbone, et des particules d'oxydes métalliques comme l'oxyde de zinc et l'oxyde de titane comme charge. De plus, l'étape de formation de la seconde couche de film de revêtement peut être réalisée par revêtement électrostatique sur la première couche du film de revêtement au moyen d'un matériau de revêtement en poudre de type résine époxyde contenant une ou plusieurs substances parmi le polytétrafluoroéthylène et le polytrifluoroéthylène comme particules hydrofuges. Selon le procédé de formation de multiples couches de film de revêtement sur une pièce qui doit être revêtue et la pièce d'un ou 35 plusieurs modes de réalisation de la présente invention, où la première couche de film de revêtement comprenant une charge électroconductrice et des particules d'élastomère dispersées à l'intérieur et la seconde couche de film de revêtement comprenant des résines hydrofuges dispersées à l'intérieur, une pièce revêtue excellente en ce qui concerne l'adhésion étroite du film de revêtement, la résistance à la corrosion, la résistance aux intempéries et la résistance aux vibrations d'un film appliqué en revêtement peut être produite, et le décollement d'adhésion provoqué par la rouille pendant l'utilisation peut être empêché. Quand une plaque de pression métallique d'un membre de freinage dans lequel un membre de friction est amené à adhérer à la plaque de pression métallique est munie de films de revêtement formés par le procédé de formation de multiples films de revêtement, non seulement elle est excellente concernant l'adhésion étroite des films de revêtement, la résistance à la corrosion, la résistance aux intempéries et la résistance aux vibrations, mais encore elle est améliorée en ce qui concerne les caractéristiques de bruit provoquées par le matériau de friction comme source de vibrations. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue schématique montrant une constitution de couches en coupe transversale d'un membre de friction (plaquette de frein). DESCRIPTION DETAILLÈE DES MODES DE REALISATION À TITRE D'EXEMPLE Des modes de réalisation à titre d'exemple de l'invention vont être décrits en se référant aux dessins annexés. Dans les modes de réalisation à titre d'exemple, une pièce destinée à être revêtue de multiples couches de film de revêtement et un procédé de formation de multiples couches de film de revêtement sur une pièce destinée à être revêtue de la présente invention est appliquée à un membre de friction pour un appareil de type frein, à titre d'exemple pour expliquer la présente invention. Dans le dessin pour expliquer les modes de réalisation à titre d'exemple et les exemples, les facteurs constitutifs ayant des fonctions identiques sont décrits en se référant à des signes de référence identiques. La production d'un matériau de friction destiné à être utilisé dans des freins est généralement réalisée au moyen de chacune des étapes de mélange, agitation, moulage préliminaire d'un produit de départ d'un membre de friction à une température normale, mise en forme thermique, traitement thermique et finissage comme le meulage. Tout d'abord, chacune des étapes doit être décrite pour un exemple illustré d'une plaquette de friction pour un frein à disque à titre de membre de friction 1. La figure 1 est une vue en coupe transversale d'un membre de friction 1 dans lequel un matériau de friction 4 est intégré par moulage à la presse au moyen d'un adhésif 3 à une plaque de pression 2 revêtue d'une couche de fond 5 (appelée dans la suite "Pin. P/P est fabriquée par chacune des étapes de pressage de tôle, traitement de dégraissage, traitement de couche de fond et préchauffage de P/P comme étape principale. Dans l'étape de pressage de tôle d'acier, un produit de départ de P/P choisi au préalable est moulé en P/P en une forme prédéterminée par pressage ou analogue. Dans l'étape de dégraissage, les huiles et les graisses déposées sur la P/P lors du pressage sont retirées au moyen d'un détergeant. Dans l'étape de traitement de couche de fond, une couche de fond de résine est appliquée en revêtement par pulvérisation sur toute la surface de la P/P dégraissée, séchée, chauffée à 180 à 200 C pendant environ 1 h, et la couche de fond est durcie pour former une couche de fond. Pour la couche de fond 5, il est possible d'utiliser des couches de fond courantes qui incluent par exemple une résine vinyle/phénol (polyvinylacétal, polyvinylformal, polyvinylbutyral et copolyamide comme élastomère vinylique), une résine de caoutchouc nitrile/phénol, une résine de type silane (par exemple yaminopropyltriéthoxysilane), et une couche de fond de type uréthane. D'autre part, le moulage préliminaire du matériau de friction 4 inclut le dosage, le mélange, l'agitation et le moulage préliminaire des produits de départ comme étape principale. Chacune des étapes décrites ci-dessus peut être conforme à la technique de production existante pour le matériau de friction. Par exemple, un produit de départ est préparé par mélange de fibres de renfort comme des fibres organiques résistant à la chaleur, des fibres inorganiques, et des fibres métalliques avec des produits de départ pulvérulents comme des charges inorganiques, un produit régulant la friction, un lubrifiant solide et un liant de type résine thermodurcissable, chacun à un rapport prédéterminé et homogénéisation suffisante de ceux-ci par mélange et agitation. Dans ce qui précède, les fibres de renfort incluent par exemple des fibres organiques comme des fibres de polyamide aromatique, des fibres acryliques résistant au feu, des fibres métalliques comme des fibres de cuivre et des fibres d'acier, et des fibres inorganiques comme des fibres de titanate de potassium et des fibres de céramique AI2O3-SiO. La charge inorganique inclut par exemple des particules inorganiques comme le sulfate de baryum et le carbonate de calcium, et des produits inorganiques en écailles comme la vermiculite ou le mica. Le liant de type résine thermodurcissable inclut par exemple les résines phénoliques (incluant une résine phénolique linéaire, différents types de résines phénoliques modifiées avec du caoutchouc), une résine de mélamine, une résine époxyde et une résine de polyimide. De plus, le produit régulant la friction inclut par exemple les produits régulant la friction inorganiques, comme l'alumine, la silice, la magnésie, la zircone et l'oxyde de chrome, les produits régulant la friction organiques comme le caoutchouc synthétique et la résine de cajou. Le lubrifiant solide inclut par exemple le graphite et le disulfure de molybdène. Pour la composition du matériau de friction, différentes proportions peuvent être adoptées pour la composition. C'est-à-dire que les matériaux peuvent être utilisés seuls ou bien deux ou plusieurs d'entre eux peuvent être mélangés en combinaison selon les caractéristiques de friction nécessaires pour les produits, par exemple le coefficient de friction, la résistance à l'usure, les caractéristiques de vibration et les caractéristiques de bruit. Puis, les produits de départ sont introduits dans une matrice de moulage et sont moulés à une pression d'environ 10 à 100 MPa de pression de surface pour préparer un produit moulé préliminaire 4a d'un membre de friction, ainsi que cela est représenté par exemple sur la figure 1. Le produit moulé préliminaire 4a comprenant la P/P et le matériau de friction traité comme décrit ci-dessus est transféré à une étape de thermoformage. Dans l'étape de thermoformage, une P/P chauffée préalablement est d'abord fixée en étant maintenue à une haute température dans une machine de compression, sur laquelle le produit moulé préalablement 4a est placé et mis en forme thermiquement. Un revêtement par poudre est adopté pour le revêtement dans l'invention. Le revêtement par poudre inclut un procédé de revêtement électrostatique et un procédé d'immersion fluidisée. Dans le procédé de revêtement électrostatique, selon le principe du procédé de revêtement électrostatique utilisant le revêtement par poudre, des particules de poudre sont chargées par une haute tension continue obtenue par un générateur de haute tension statique et sont déposées par attraction électrostatique sur un article destiné à être revêtu qui est relié à la terre. Le matériau de revêtement appliqué en revêtement sur une pièce destinée à être revêtue est chauffé dans un four de cuisson, fondu puis durci pour former un film continu. Le matériau de revêtement en poudre pulvérisé en excès est récupéré et utilisé de nouveau. Le procédé de revêtement électrostatique par revêtement par poudre est généralement classé en deux types. a. Procédé de revêtement électrostatique Un matériau de revêtement en poudre est envoyé pneurnatiquement d'un réservoir d'apport de revêtement à un pistolet de pulvérisation. De plus, le revêtement en poudre est chargé négativement par une haute tension obtenue à partir du générateur de haute tension statique (habituellement à -40 KV à -90 KV). D'autre part, la pièce destinée à être revêtue est reliée à la terre et le matériau de revêtement en poudre déchargé par l'extrémité supérieure du pistolet est déposé à la surface de la pièce destinée à être revêtue par attraction électrostatique. Dans ce cas, les particules de poudre chargées négativement s'exercent de manière intense sur une partie à haut potentiel pour être déposées sur la pièce destinée à être revêtue. Quand elles sont déposées de manière épaisse, les charges négatives sont accumulées sur le film de revêtement et conduisent à une répulsion électrostatique à une plus grande épaisseur prédéterminée et se déposent moins. Le matériau de revêtement en poudre qui ne parvient pas directement à la pièce destinée à être revêtue se disperse partiellement et se dépose. Un film de revêtement uniforme est obtenu en une certaine épaisseur par le phénomène décrit ci-dessus et l'épaisseur du film est limitée aussi. De plus, le revêtement par pulvérisation triboélectrique appliquant le principe de la triboélectricité est un procédé de revêtement présentant un avantage, par exemple, en ce qu'il ne nécessite pas de générateur de haute tension, en ce qu'il présente de bonnes propriétés de retournement ou de pénétration et en ce qu'il produit moins de répulsion électrostatique. b. Procédé d'immersion électrostatique Une plaque inférieure d'un réservoir d'immersion pour contenir un matériau de revêtement en poudre est formée d'une plaque poreuse et des électrodes sont disposées chacune à une distance prédéterminée. Le matériau de revêtement en poudre dans le réservoir est fluidisé par de l'air qui circule de bas en haut depuis la plaque inférieure poreuse. D'autre part, une haute tension à -40 KV å -90 KV est appliquée depuis un générateur de haute tension statique aux électrodes et des particules de poudre ionisées en suspension dans l'air sont chargées négativement et sont dispersées vers le haut dans le réservoir et sont déposées sur l'objet qui est relié à la terre. Les particules qui ne sont pas déposées sur la pièce destinée à être revêtue tombent par gravité et montent ensuite de nouveau sous forme de particules chargées et répètent ce mouvement en vue d'un nouveau dépôt sur la pièce destinée à être revêtue. Le procédé d'immersion fluidisé est un procédé de fluidisation pneumatique de la poudre dans un réservoir de fluidisation ayant une plaque poreuse placée au fond, d'immersion d'une pièce préchauffée destinée à être revêtue dans la poudre en suspension et de fusion thermique de la poudre déposée sur la surface de la pièce pour former un film continu. Comme le procédé ne nécessite pas d'appareillage particulier, le coût d'installation est relativement faible, les pertes de revêtement sont faibles, et un film de revêtement à une grande épaisseur de film de 250 pm à 1000 pm et excellent en ce qui concerne le recouvrement des bords peut être obtenu aisément. Toutefois, la taille et la forme de la pièce destinée à être revêtue sont limitées et nécessitent un préchauffage de la pièce destinée à être revêtue (150 à 300 C) qui est nécessaire comme condition essentielle. La composition de revêtement en poudre utilisée dans l'invention a une taille moyenne de particules pour les particules de 15 à 35 pm où 30 % en masse ou moins des particules ont une taille de particules de 50 pm ou plus. De préférence encore, 5 % en masse ou moins des particules ont une taille de particules de 100 pm ou plus et 15 % en masse ou moins des particules ont une taille de particules de 5 pm ou moins. En rendant plus petite la taille moyenne de particules et en rendant uniforme la taille des particules comme décrit ci-dessus, l'épaisseur du revêtement est réduite et l'aptitude au traitement par cuisson est excellente. La résine de revêtement en poudre utilisée pour le matériau de revêtement en poudre inclut une résine acrylique, une résine époxyde et une résine de polyester, et un matériau de revêtement en poudre comprenant une résine époxyde thermodurcissable ou une résine époxyde-résine de polyester thermodurcissable comme ingrédient principal est préféré dans cette invention. La résine de polyester (A) utilisée pour le matériau de revêtement en poudre de l'invention est une résine ayant une liaison ester -C(0)O- et est généralement formée par condensation par déshydratation entre un composé ayant un groupe alcool (groupe -ROH) et un composé ayant un groupe carboxyle (groupe -COOH). La quantité de mélange de la résine de polyester dans le cas de l'utilisation de la résine époxyde/résine de polyester thermodurcissable est de 10 à 90 % en masse et de préférence de 20 à 50 % en masse sur la base de la masse totale de la composition. Habituellement, la résine de polyester est formée par exemple par polymérisation d'un alcool polyhydroxylé comme l'éthylèneglycol, le propanediol, l'hexanediol, le néopentylglycol, le triméthylolpropane ou le pentaérythritol et d'un acide carboxylique comme l'acide maléique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide phtalique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide sébacique, l'acide f3-oxypropionique selon un procédé courant. Dans l'invention, la résine de polyester n'est pas limitée particulièrement à condition qu'elle soit utilisée généralement comme résine pour le revêtement par poudre, et sa masse moléculaire moyenne est de préférence de 500 à 100 000 et de préférence encore de 2 000 à 80 000. L'indice OH est de 0 à 300 mg de KOH/g, de préférence de 30 à 120 mg de KOH/g. De plus, l'indice d'acide est de 0 à 200 mg de KOH/g, de préférence de 10 à 100 mg de KOH/g. Le point de fusion est de préférence de 50 à 200 C et de préférence encore de 80 à 150 C. Spécifiquement, la résine de polyester inclut par exemple "Crylcoat 341, 7620, 7630" produite par Daicel UCD Co., "Finedick M-8010, 8020, 8024, 8710" produite par Dai-Nippon Ink and Chemicals Inc., "Kopita coat GV110, 230" produite par Nippon Kopika Co., "ER6570" produite par Nippon Ester Co., et "VESTAGON EP-P100 produite par Hules Co. Des exemples spécifiques de résines époxydes incluent une résine de glycidylester; une résine de type glycidyléther comme un produit de réaction de condensation du bisphénol A et de I'épichlorhydrine ou un produit de réaction de condensation du bisphénol F et de l'épichlorhydrine; une résine époxyde cycloaliphatique; une résine époxyde aliphatique une résine époxyde contenant du brome; une résine époxyde de type phénol-novolaque ou de type crésol-novolaque, etc. Une résine de type glycidyléther comme des produits de réaction de condensation du bisphénol A et de l'épichlorhydrine ou des produits de réaction de condensation du bisphénol F et de l'épichlorhydrine sont préférés. Spécifiquement, ils incluent "Epototo YD903N, YD128, YD14, PN639, CN701, NT114, ST-5080, ST-5100, ST-4100D" produits par Toto Kasei Co., "EITPA3150" produit par Daicel Chemical Industries Ltd., "Ardite CY179, PT810, PT910, GY6084" produits par Ciba Geigy Co., "Tekonal EX711" produit par Nagase Kasei Co., "Epicron 4055RP, N680, HP4032, N-695, HP7200H produits par Dai Nippon Ink and Chemicals Inc., "Epicoat 1001, 1002, 1003, 1004, 1007" produits par Yuka Shell Epoxy Co., "DER662" produit par Dow Chemical Co., et "EPPN201 202, EOCN1020, 102S" produits par Nippon Kayaku Co. De plus, l'agent de durcissement utilisé pour le matériau de revêtement en poudre de l'invention inclut un type isocyanate bloqué, un type isocyanate de triglycidyle (TGIC), un type époxyde (polyéthylate, résine époxyde), etc. Le type isocyanate bloqué est particulièrement préféré. L'agent de durcissement de type isocyanate bloqué est formé d'un composé comprenant principalement des liaisons uréthane (-NHCO-). Dans le (poly)isocyanate bloqué utilisé dans l'invention, les groupes isocyanate du composé (poly)isocyanate sont bloqués avec un agent de blocage. Le point de ramollissement va de 20 à 100 C et de préférence de à 80 C, et la proportion de NCO (%) est de préférence d'environ 5 à 30 %. Un pigment ou un pigment corporel mélangé de manière appropriée avec la composition de revêtement de l'invention inclut des pigments colorants comme l'oxyde de titane, l'oxyde de fer rouge, l'oxyde de fer, le noir de carbone, le bleu de phtalocyanine, le vert de phtalocyanine, un pigment de type quinacridone, un pigment de type azoïque, des pigments corporels comme le talc, la silice, l'alumine, le carbonate de calcium et le sulfate de baryum précipité, ou des pigments antirouille comme un pigment de type chrome, un pigment de type phosphate et un pigment de type molybdène. De plus, un agent nivelant éventuellement mélangé de manière appropriée (agent de régulation de la surface) inclut des silicones comme le diméthylsilicone et le méthylsilicone et un oligomère acrylique, etc., et inclut spécifiquement "CF-1056" produit par Toshiba Silicone Co., "Modaflow" produit par Monsant Kasei Co., "Acronal 4F" produit par BASF Co., "BYK-360P" produit par BYK Chemie Co., et "DISPARLON PL540" produit par Kusumoto Chemicals Ltd. Puis, un mode de réalisation d'une pièce destinée à être revêtue de multiples films de revêtement et un procédé de formation de multiples films de revêtement sur la pièce vont être décrits plus spécifiquement. Dans le revêtement d'un membre de friction (plaquette de frein) comme pièce comprenant une plaque de pression métallique et un matériau de friction, un premier film de revêtement est formé par revêtement électrostatique d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère à la surface de la plaque de pression destinée à être revêtue. Puis, un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges est appliqué en revêtement par revêtement électrostatique sur la première couche de film de revêtement pour former une seconde couche de film de revêtement. Finalement, le membre de friction est chauffé et cuit. La résine comme matrice pour le film de la première couche est une résine époxyde ou une résine époxyde-résine de polyester qui contient un agent de durcissement, un pigment, un agent anti-blocage, etc., et la composition et sa quantité ajoutée peuvent être décidées de manière appropriée par l'homme du métier. La charge à titre de charge électroconductrice inclut de l'aluminium et du zinc comme type de métal et une taille de particule de l'ordre inférieur au micromètre est préférée. La charge inclut du noir de carbone comme type de carbone ayant une taille de particules de 10 à 200 nm et une surface spécifique de 50 à 1 000 m2/g. L'effet de charge est meilleur quand la taille de particule est plus petite et quand la surface spécifique est plus grande. La charge inclut de l'oxyde de zinc et de l'oxyde de titane comme type d'oxyde, et la taille de particules préférée est de 0,1 à 2 pm. Cependant, comme la charge joue aussi le rôle de colorant, elle devrait être choisie de manière à être conforme à la teinte. A la quantité ajoutée dans une plage de 10 à 60 % en masse, un matériau de revêtement en poudre pour le film de la seconde couche peut être appliqué par revêtement électrostatique sans problème concernant la coloration. C'est de préférence 20 % en masse ou plus pour ceux excluant le noir de carbone et 3 % en masse ou plus pour le noir de carbone. Les particules d'élastomère dispersées en même temps que la charge dans le film de la première couche comprennent du caoutchouc NBR ou du caoutchouc chloroprène, dont la teneur est de 20 à 50 % en masse et elles incluent différents types de stabilisants et d'inhibiteurs de vieillissement à raison de 3 à 5 % en masse. La charge électroconductrice et l'élastomère sont dispersés dans la résine de matrice par malaxage à l'état fondu avec la résine époxyde ou la résine époxyde-résine de polyester comme résine de matrice et l'épaisseur jusqu'à la surface du membre de friction destiné à être revêtu peut être de 10 à60 pm, de préférence de 15 à 30 pm par pulvérisation mécanique en particules pulvérulentes ayant une taille moyenne de particules de 10 à 50 pm. La résine thermodurcissable comme matrice pour le film de la seconde couche est la résine époxyde ou la résine époxyde-résine de polyester de même que pour le film de la première couche, et inclut également celles contenant une quantité appropriée d'un agent de durcissement, d'un pigment et d'un agent anti-blocage. Les particules hydrofuges dispersées dans la couche de matrice incluent par exemple le polytétrafluoroéthylène et le polytrifluoroéthylène. La taille moyenne de particules est 5 pm ou plus et la quantité ajoutée va de 5 à 20 % en masse. Le matériau de revêtement en poudre est préparé de la même manière que celui utilisé pour le film de la première couche. La quantité de particules hydrofuges ajoutée à la résine époxyde ou à la résine époxyde-résine de polyester est de 5 à 30 % et de préférence de 10 à 20 % sur la base de la résine. L'épaisseur du film de la seconde couche est dans une plage de 10 à 40 pm, de préférence de 10 à 20 pm. Ainsi, on préfère que l'épaisseur du film de revêtement soit de 15 à 30 pm pour la première couche et que l'épaisseur du film de revêtement soit de 10 à 20 pm pour la seconde couche. Comme I'électroconductivité est conférée à la charge dans le film de la première couche, le revêtement électrostatique par poudre pour la seconde couche peut être réalisé dans les conditions habituelles. Après la formation du film de la première couche et du film de la seconde couche par revêtement par poudre électrostatique (décharge corona, système de charge triboélectrique), suivie par une cuisson, il est possible d'obtenir une adhésion étroite suffisante sur le côté de la plaque de pression, une résistance du film de revêtement suffisante, une résistance à la corrosion suffisante du fait du développement du caractère hydrofuge à la surface du film de revêtement, et une résistance aux intempéries suffisante du fait de la modification d'élastomère. Le caractère hydrofuge peut être amélioré encore par application d'une gravure dense par traitement par plasma à la surface du film de la seconde couche. Dans ce cas, le caractère hydrofuge peut être augmenté proportionnellement à la rugosité. Exemples La présente invention va être décrite plus spécifiquement par des exemples mais le domaine de l'invention n'est pas limité aux 30 exemples. Exemple 1 Après application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre de type époxyde mélangé avec 20 % en masse de noir de carbone (200 nm en moyenne) comme charge électroconductrice et modifié avec 40 % en masse de NBR comme élastomère à raison de 15 à 2890889 14 pm jusqu'à la surface d'une plaquette de frein destinée à être revêtue après chauffage par revêtement par poudre électrostatique (système de charge triboélectrique), un matériau de revêtement en poudre de type époxyde/polyester mélangé avec 15 % en masse de polytétrafluoro- éthylène comme particules hydrofuges (5 pm en moyenne) a été appliqué en revêtement à raison de 15 à 20 pm également par le revêtement par poudre électrostatique (système de charge triboélectrique), et soumis à une cuisson à 180 C pendant 30 min, pour préparer un échantillon pour l'évaluation. De plus, le même revêtement en poudre de type époxyde que dans l'exemple 1 (sans modification avec NBR (élastomère)) a été appliqué en revêtement à raison de 30 à 40 pm par revêtement par poudre électrostatique (système de charge triboélectrique) et cuit à 180 C pendant 30 min pour préparer un échantillon à titre d'exemple comparatif 1. Le tableau 1 montre le résultat du test de caractère hydrofuge et du test de pulvérisation d'eau salée pour l'exemple 1 et l'exemple comparatif 1. Test de caractère hydrofuge Procédé de test Mesure de l'angle de contact selon un procédé d'application de liquide (procédé 0/2) : traitement de l'image, échantillon liquide = eau (10 pl, 20 C). Résultat du test Exemple = 85 , exemple comparatif = 60 Test de pulvérisation d'eau salée Procédé de test La surface revêtue a été munie d'entailles croisées 72 h après la pulvérisation d'eau salée (norme JIS), un ruban en cellophane a été amené à adhérer étroitement à la partie entaillée, le ruban de cellophane a été décollé 10 min après et évalué selon les normes d'évaluation suivantes. Le résultat du test est montré dans le tableau 1. Dans le tableau 1, "N1", etc., indique le numéro des échantillons. 2890889 15 Résultat du test Décollement dans un intervalle de 2 mm sur un côté depuis la partie entaillée: 0 Décollement dans un intervalle de 5 mm sur un côté depuis la partie entaillée: A Décollement sur plus de 5 mm sur un côté depuis la partie entaillée: X Tableau 1 Résultat du test de pulvérisation d'eau salée Exemple 1 Exemple comparatif 1 N=1 0 N=2 0 A N=3 0 A Comme on peut le voir d'après le résultat du test, un effet plus excellent a pu être obtenu pour les exemples de l'invention par rapport aux exemples comparatifs en ce qui concerne le caractère hydrofuge et la résistance à la corrosion. Dans la présente invention, des couches multiples de films de revêtement excellents concernant la résistance à la corrosion et la résistance aux intempéries et ayant une qualité uniforme peuvent être obtenues dans une pièce destinée à être revêtue avec des films de revêtement. De ce fait, on prévoit que le procédé pour former de multiples couches de films de revêtement soit utilisé comme procédé de revêtement pour différents membres métalliques, et la pièce formée avec les multiples couches de films de revêtement obtenue par le procédé est largement utilisable dans différents domaines techniques. Spécifiquement, dans la production de membres de friction destinés à être utilisés dans les freins, par exemple, de véhicules automobiles, de véhicules ferroviaires, et de machines industrielles, on prévoit par la mise en oeuvre de la présente invention pour fournir un membre de friction capable d'obtenir des produits excellents concernant la résistance à la corrosion et l'adhésion étroite et ayant une qualité uniforme, ainsi qu'un procédé de revêtement pour ceux-ci. Il apparaîtra à l'homme du métier que différentes modifications et différentes variations peuvent être apportées aux modes de réalisation à titre d'exemple décrits de la présente invention sans s'écarter du cadre de l'invention. Ainsi, il est envisagé que la présente invention couvre toutes les modifications et toutes les variations de l'invention
L'invention concerne une pièce destinée à être revêtue avec de multiples couches de films de revêtement qui comprend :une première couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère sur une surface destinée à être revêtue sur la pièce ; etune seconde couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges sur la première couche de film de revêtement,où la première couche de film de revêtement et la seconde couche de film de revêtement sont cuites par chauffage, et un procédé pour sa production.
1. Pièce destinée à être revêtue de multiples couches de films de revêtement caractérisée en ce qu'elle comprend: une première couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère sur une surface destinée à être revêtue sur la pièce; et une seconde couche de film de revêtement formée par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges sur la première couche de film de revêtement, où la première couche de film de revêtement et la seconde couche de film de revêtement sont cuites par chauffage. 2. Pièce selon la 1, caractérisée en ce que la pièce est un membre de friction comprenant une plaque de pression métallique et un matériau de friction. 3. Procédé de formation de multiples couches de films de revêtement sur une pièce destinée à être revêtue caractérisé en ce qu'il 20 comprend: la formation d'une première couche de film de revêtement par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant une charge électroconductrice et un élastomère sur une surface destinée à être revêtue sur la pièce; la formation d'une seconde couche de film de revêtement par application en revêtement d'un matériau de revêtement en poudre d'une résine thermodurcissable contenant des particules hydrofuges sur la première couche de film de revêtement et la cuisson de la première couche de film de revêtement et de la 30 seconde couche de film de revêtement par chauffage. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape de formation de la première couche de film de revêtement est réalisée par revêtement électrostatique sur la surface de la pièce au moyen d'un matériau de revêtement en poudre de type résine époxyde contenant des particules d'une ou plusieurs substances parmi des métaux comme l'aluminium et le zinc, le noir de carbone, et des particules d'oxydes métalliques comme l'oxyde de zinc et l'oxyde de titane comme charge. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape de formation de la seconde couche de film de revêtement est réalisée par revêtement électrostatique sur la première couche de film de revêtement au moyen d'un matériau de revêtement en poudre de type résine époxyde contenant une ou plusieurs substances parmi le polytétrafluoroéthylène et le polytrifluoroéthylène comme particules hydrofuges.
B,C,F
B29,B32,C09,F16
B29C,B32B,C09D,F16D
B29C 41,B32B 27,C09D 5,C09D 163,C09D 167,F16D 69
B29C 41/20,B29C 41/08,B32B 27/20,C09D 5/03,C09D 163/00,C09D 167/00,F16D 69/00
FR2898629
A1
PORTE COULISSANTE AVEC GLISSIERE TELESCOPIQUE RENTRANTE
20,070,921
La présente invention concerne une porte coulissante avec une glissière télescopique rentrante, en particulier 5 mais pas exclusivement pour une application dans le domaine des portes. Domaine de l'invention Les portes de type coulissant sont connues. Ces solutions de portes, en particulier pour les portes 10 coulissantes, sont utilisées spécifiquement dans les structures des immeubles dans lesquelles il est prévu de séparer les espaces internes afin de permettre l'usufruit de la surface qui devrait sinon être réservée pour permettre l'ouverture, sans obstacle, d'une porte 15 traditionnelle pivotant sur des gonds. Etat de l'art Dans ce contexte, par exemple, les portes coulissantes de type rentrant sont connues. Généralement, elles nécessitent l'utilisation d'un contre-châssis comprenant une série d'éléments fixes destinés à être intégrés dans la structure du mur, et une série d'éléments mobiles, destinés à être utilisés pendant la phase de mise en œuvre pour être retirés dans une deuxième phase. En substance, un contre-châssis est intégré dans la structure du mur. Les éléments mentionnés qui font partie du contre-châssis sont prévus pour être associés à la structure du mur et comprennent au moins un caisson destiné à constituer la structure encastrée qui contiendra le panneau de la porte une fois qu'il aura coulissé dans la 30 position d'ouverture, au-delà d'un montant de feuillure destiné à être fixé au mur au niveau du profil vertical de l'encadrement de la porte opposé à celui de positionnement du caisson mentionné, de manière à permettre, une fois en position de fermeture, que la porte soit adossée sur 35 celui-ci. Afin de permettre ledit mouvement au-dessus 20 25 - 2 dudit caisson, une traverse est utilisée et vissée sur ladite structure porteuse supportant une glissière longitudinale ou un rail sous-jacents. Dans ce cas, grâce à des chariots appropriés, la porte est suspendue sur le rail de coulissement. Enfin, les glissières télescopiques sont connues. Traditionnellement, elles sont largement utilisées dans la fabrication de produits électroménagers, comme par exemple les lave-vaisselle, pour permettre d'extraire les paniers de lavage. Dans d'autres cas, dans la fabrication de compléments pour l'ameublement, comme les tiroirs dotés de profondeurs particulières. La fonction desdites glissières télescopiques, tant dans le premier que dans le deuxième cas, est de permettre le soutien par à-coups d'un conteneur, qui peut être le panier ou le tiroir, par rapport à la structure principale de contention, facilitant l'accès à ceux-ci. Les solutions décrites doivent évidemment être dotées d'une glissière double, une pour chacun des deux côtés du panier ou du tiroir, chaque glissière étant composée d'un premier élément en C adossé à la paroi relative de la structure principale de contention, à l'intérieur de laquelle un deuxième élément supporté par des billes ou des roulettes est coulissant et mobile longitudinalement par rapport à celui-ci, ledit deuxième élément étant disposé sur le côté correspondant dudit panier ou tiroir. Même dans la littérature des brevets, il est possible de trouver des propositions de solutions ayant pour objectif des structures de rail de guidage de type télescopique. Par exemple, le brevet US 2005 174 022 (Kuttalek) décrit un rail ou une extension télescopique, horizontale ou verticale, d'un élément d'une armoire, de la porte d'un four ou d'un appareil électroménager similaire. Ladite extension télescopique comprend au moins un rail extérieur en tôle et un rail coulissant également en tôle, lequel chevauche partiellement le rail extérieur - 3 - et peut être remplacé le long du rail extérieur par un support antifriction. Le rail extensible comprend un rail de fixation extérieur relié par des renforts au rail extérieur et/ou à un autre rail connexe, raccordé à celui- ci et agencé pour renforcer le rail coulissant. L'extension télescopique comprend deux rails interconnectés. Une autre solution est présentée dans le brevet EP 0 538 181 (Corrie), qui décrit un rail de guidage pour portes coulissantes, en particulier pour des portes coulissantes de cabine de douche. En résumé, la solution proposée comprend un bord de porte qui définit un premier profilé fixe et un deuxième profilé ouvert, qui définissent un rail de guidage coulissant par rapport à une première section afin d'actionner un encadrement qui peut s'étendre afin de pouvoir égaler des ouvertures de largeur variable. Deux vantaux de porte sont montés afin de coulisser accrochés au rail de guidage, de telle sorte que le premier vantail est monté pour accomplir un mouvement coulissant par rapport au deuxième vantail et lesdits deux vantaux de manière à pouvoir accomplir un mouvement de coulissement par rapport au rail de guidage. Une autre solution connue dans le commerce prévoit qu'une porte coulissante du type à coulissement extérieur au mur soit dotée d'un rail de guidage pour le déplacement du vantail, ledit rail de guidage étant unique, du type à lambrequin, et de longueur égale au double de ladite porte afin d'égaler la mesure de l'ouverture à refermer et de s'étendre au-delà de cette dernière sur la largeur totale de la porte. Inconvénients L'état de l'art connu montre que toutes les solutions proposées le sont plus ou moins sous toute réserve. En effet, les réserves émises sont reconnaissables dans les solutions des portes coulissantes comprenant l'utilisation de contre-châssis, qui bien qu'étant - 4 certainement significatives, permettent de fournir une réponse adaptée aux attentes des consommateurs, mais nécessitent l'intervention substantielle sur la structure du mur de séparation des environnements dans les immeubles. Par conséquent, du point de vue pratique, une main d'ouvre qualifiée est nécessaire avec des coûts d'intervention plutôt conséquents. Même les solutions de ladite documentation de brevets présentent des réserves. Plus précisément, la solution du brevet EP 0 538 181 (Corrie), de l'avis du demandeur, ne semble pas optimisée par rapport aux besoins de contention des espaces de la saillie d'encombrement. De plus, la solution telle qu'elle est structurée ne semble pas adaptée pour permettre de façon appropriée le soutien de charges telles que les charges habituelles dans le cas des vantaux de porte traditionnellement utilisés dans la séparation des espaces intérieurs des immeubles. En outre, la solution est prévue pour mettre en œuvre le support et le coulissement de deux vantaux. En ce qui concerne les solutions suggérées dans le secteur des compléments d'ameublement, comme celle selon le brevet US 2005 174 022 (Kuttalek) mentionné, elles sont totalement inadaptées à d'autres fins ou destinations, en particulier si elles sont transposées comme équipement de portes d'immeubles. De plus, toutes les solutions connues de portes coulissantes pour des immeubles, en particulier celles qui prévoient le montage d'un rail de guidage extérieur du type à lambrequin, prévoyant une longueur double par rapport à l'ouverture de la porte qu'elles équipent, se révèlent saillantes et visibles en permanence, influant donc sur l'esthétique du mur auquel elles sont associées. Par conséquent, les entreprises, en particulier dans le secteur d'activité, doivent déterminer des solutions alternatives plus efficaces par rapport aux solutions actuellement en vigueur. 10 15 20 25 30 35 - 5 L'objectif de la présente invention est également de surmonter les inconvénients décrits. Brève description de l'invention Cet objectif, ainsi que d'autres, sont atteints par 5 la présente invention et résolvent les problèmes présentés grâce à une porte coulissante rentrante avec glissière télescopique, du type comprenant un panneau de porte, dont le côté supérieur, directement ou par l'intermédiaire d'un profil de châssis de support, est engagé avec un premier élément coulissant extensible longitudinalement de façon contrôlée par rapport à un deuxième élément coulissant, ledit deuxième élément coulissant étant extensible de façon contrôlée par rapport à un troisième élément statique fixé sur le côté de l'ouverture qui doit être refermée. Objectifs de l'invention De cette façon, certains objectifs et avantages sont obtenus grâce à l'apport créatif notable dont l'effet a permis une amélioration technique considérable. Un premier objectif vise à obtenir une porte coulissante à glissière télescopique rentrante, d'aspect minimal, dont la structuration particulière permet d'obtenir une installation facile, qui ne nécessite pas d'interventions significatives sur les structures de séparation de l'environnement de l'immeuble. Un deuxième objectif vise à obtenir une porte coulissante à glissière télescopique rentrante, dont la structuration particulière permet d'obtenir une solution en mesure de garantir un support optimal de la porte dans un immeuble et un coulissement simultané facile de celle-ci pour son ouverture et sa fermeture, optimisant les encombrements. Un troisième objectif vise à obtenir une porte coulissante rentrante à guide télescopique avantageuse du point de vue économique, offrant des coûts réduits de production et de commercialisation. - 6 - Un quatrième objectif vise à faciliter la manutention, étant donné qu'une expertise moindre est requise de la part de l'utilisateur/manutentionnaire lors du remplacement du composant d'ensemble usé. En définitive, il a été possible d'obtenir une structure sensiblement intégrée et compacte, d'un bon contenu technologique, à un coût limité, ainsi qu'à une belle esthétique. Ces avantages, ainsi que d'autres, apparaîtront à la 10 lecture de la description détaillée ci-après d'un mode de réalisation préféré, ainsi qu'aux dessins joints, dont les détails d'exécution doivent seulement être considérés à titre d'exemple et sans limitation. Description des dessins La figure 1 est une vue d'ensemble de la porte coulissante à glissière télescopique rentrante dans un état ouvert la figure 2 est une vue d'ensemble de la porte coulissante à glissière télescopique rentrante dans un état fermé de l'ouverture qui doit être fermée ; la figure 3 est une vue en coupe transversale de la glissière télescopique rentrante selon l'objectif de la présente invention ; la figure 4 est une vue en coupe transversale d'une variante de la glissière télescopique rentrante selon l'objectif de la présente invention ; la figure 5 est une vue en coupe transversale d'une autre variante de la glissière télescopique rentrante selon l'objectif de la présente invention ; la figure 6 est une vue en perspective de la variante de la glissière télescopique rentrante selon la figure 5 en position de fermeture ; la figure 7 est une vue en perspective de la variante de la glissière télescopique rentrante selon la figure 6 en position d'ouverture. Exemple de mode de réalisation de l'invention 15 20 25 30 35 - 7 La porte coulissante à glissière télescopique rentrante 1, du type comprenant un panneau de porte 100 dont le côté supérieur, directement ou par l'intermédiaire d'un profil 21 du châssis de support 2, est engagé sur un premier élément coulissant 3, extensible longitudinalement de façon contrôlée par rapport à un deuxième élément coulissant 4, ledit deuxième élément coulissant 4 étant extensible de façon contrôlée par rapport à un troisième élément statique 5, ce dernier étant fixé sur le côté de l'ouverture qui doit être refermée. Dans le cas d'espèce et principalement dans le détail du mode de réalisation décrit, la glissière télescopique rentrante prévoit que le troisième élément statique 5 soit constitué d'un profil métallique rectiligne avec une section sensiblement en C dont la longueur est au moins égale à la largeur de l'ouverture du mur qui doit être refermée par l'intermédiaire du panneau de porte 100, et au moins le côté vertical 51 peut être associé au dos de la cloison adjacente à l'ouverture qui doit être refermée. Au niveau d'une zone proche de l'extrémité saillante de la partie intérieure, tant le premier côté horizontal 52 que le deuxième côté horizontal 53 du troisième élément statique 5 prévu, sur leur longueur totale, sont dotés d'une cavité 521 et 531 qui s'étend longitudinalement. Sensiblement dans le détail du mode de réalisation décrit, et comme cela est illustré sur la figure 3, la cavité 521 dont est doté le premier côté horizontal 52 est parallèle et symétriquement spéculaire de la cavité 531 dont est doté le deuxième côté horizontal 53 du troisième élément statique 5. De plus, au niveau de la partie inférieure du deuxième côté horizontal 53 du troisième élément statique 5 se trouve un logement 532 destiné à retenir un masque de couverture 7 angulaire. Dans le sens axial, par rapport à l'élément statique 5, le deuxième élément coulissant 4 est accueilli, celui-ci étant également 5 10 15 20 25 30 35 -8- caractérisé par un profil rectiligne métallique avec une section essentiellement en C. Tant le côté horizontal supérieur 41 que le côté horizontal inférieur 42 du deuxième élément coulissant 4 sont découpés de telle sorte qu'au niveau d'une zone proche de l'extrémité libre, chacun soit doté d'une cannelure supérieure 411 et 421, et d'une cannelure inférieure 412 et 422, ladite cannelure supérieure 411 et 421 étant à l'opposé parallèle et symétrique à la cannelure inférieure 412 et 422. De plus, tant chaque cannelure supérieure 411 et 421 que chaque cannelure inférieure 412 et 422 sont concaves et s'étendent longitudinalement sur toute la longueur respectivement du côté horizontal supérieur 41 et du côté horizontal inférieur 42. Afin de permettre le coulissement dudit deuxième élément coulissant 4 par rapport au troisième élément statique 5 prévu, il est prévu que des roulements à billes 6 soient intercalés respectivement entre la cavité 521 du premier côté horizontal 52 du troisième élément statique 5 et la cannelure supérieure 411 du côté horizontal supérieur 41 du deuxième élément coulissant 4, ainsi qu'entre la cavité 531 du deuxième côté horizontal 53 du troisième élément statique 5 et la cannelure inférieure 422 du côté horizontal inférieur 42 du deuxième élément coulissant 4. Enfin, un premier élément coulissant 3 est reçu à l'intérieur dudit deuxième élément coulissant 4 avec des roulements à billes 6 similaires intercalés, dans lequel ledit premier élément coulissant 3 prévoit une partie supérieure 31 du profil saillante par rapport à la partie de guidage 32 et capable de positionner le support au dos de ladite partie de guidage 32 du panneau de porte 100. Sensiblement dans le détail du mode de réalisation décrit, la partie de guidage 32 prévue du premier élément coulissant 3 est dotée d'un logement cannelé supérieur 321 et, de façon opposée spéculaire à celle-ci, d'un logement cannelé inférieur 322. Les roulements à billes 6 prévus sont intercalés 10 15 20 25 30 35 - 9 - respectivement entre la cannelure inférieure 412 du côté horizontal supérieur 41 du deuxième élément coulissant 4 et le logement cannelé inférieur 321 de la partie de guidage 32 du premier élément coulissant 3, ainsi qu'entre la cannelure supérieure 421 du côté horizontal inférieur 42 du deuxième élément coulissant 4 et le logement cannelé inférieur 322 de la partie de guidage 32 du premier élément coulissant 3. L'extension du deuxième élément coulissant 4 est limitée par rapport au troisième élément statique 5, comme est limitée l'extension du premier élément coulissant 3 par rapport au deuxième élément coulissant 4. Une variante du mode de réalisation de la présente invention, illustrée à la figure 4, prévoit qu'au niveau respectivement de la cavité 521 dont est doté le premier côté horizontal 52 et de la cavité 531 dont est doté le deuxième côté horizontal 53 du troisième élément statique 5, ainsi qu'au niveau de la cannelure supérieure 411 et de la cannelure inférieure 412 du côté horizontal supérieur 41 du deuxième élément coulissant 4 et au niveau de la cannelure supérieure 421 et de la cannelure inférieure 422 du côté horizontal inférieur 42 du deuxième élément coulissant 4 et, en outre, au niveau du logement cannelé supérieur 321 et du logement cannelé inférieur 322 de la partie de guidage 32 du premier élément coulissant 3 se trouve un profil angulaire métallique 8, en acier dans l'exemple, de façon à réduire l'usure possible due au mouvement des billes du roulement 6 en conséquence des mouvements d'ouverture et de fermeture des éléments composant la glissière télescopique 1. Dans la variante décrite, un autre logement 522, également destiné à retenir un masque de couverture 7 angulaire, est prévue également pour le premier côté horizontal 52 du troisième élément statique 5. Une variante possible de la présente solution, illustrée sur la figure 4, prévoit que la partie - 10 - supérieure 31 du premier élément coulissant 3 soit saillante, alignée et en projection par rapport à la partie de guidage 32. Une autre variante possible, illustrée sur la figure 5, prévoit que la partie supérieure 31 du premier élément coulissant 3 soit verticale, étant perpendiculaire par rapport à la partie de guidage 32. 5 10 20 25 30 35
The door has a structured telescopic-guide rail and a door panel (100) with an upper side that is fastened directly or by using a profile (21) of a support frame (2) to a sliding member (3). A sliding member (4) is extendably controlled in relation to a fixed unit. The sliding member (4) is fastened laterally to a closed intermediate space, where the extension of the sliding member (4) in relation to the fixed unit is limited. A control ball lies between the sliding members and the fixed unit.
1. Porte coulissante destinée à la séparation d'intérieurs, caractérisée en ce qu'elle comprend un panneau de porte (100), dont le côté supérieur, directement ou par l'intermédiaire d'un profil (2) de châssis de support, est engagé avec un premier élément coulissant (3) extensible longitudinalement de façon contrôlée par rapport à un deuxième élément coulissant (4), ledit deuxième élément coulissant (4) étant extensible de façon contrôlée par rapport à un troisième élément statique (5) fixé sur le côté de l'ouverture qui doit être refermée. 2. Porte coulissante selon la 1, caractérisée en ce que l'extension du deuxième élément coulissant (4) est limitée par rapport au troisième élément statique (5), comme est limitée l'extension du premier élément coulissant (3) par rapport au deuxième élément coulissant (4). 3. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que des roulements à billes (6) sont intercalés entre le premier élément coulissant (3), le deuxième élément coulissant (4) et le troisième élément statique (5). 4. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1, 2 et 3, caractérisée en ce que tant le troisième élément statique (5) que le deuxième élément coulissant (4) sont constitués d'un profil métallique rectiligne avec une section sensiblement en C, et le premier élément coulissant (3) prévoit une partie supérieure (31) du profil saillante par rapport à la partie de guidage (32). 5. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que tant le premier côté horizontal (52) que le deuxième côté horizontal (53) du troisième élément statique (5), sur la totalité de leur longueur, comprennent une cavité (521) et 10 15 20 25 30 35- 12 - (531) qui s'étend longitudinalement, et tant le côté horizontal supérieur (41) que le côté horizontal inférieur (42) du deuxième élément coulissant (4) sont découpés de telle sorte qu'au niveau d'une zone proche de l'extrémité libre chacune comprenne une cannelure supérieure (411 et 421) et une cannelure inférieure (412 et 422), ladite cannelure supérieure (411 et 421) étant à l'opposé parallèle et symétrique à la cannelure inférieure (412 et 422), la partie de guidage (32) du premier élément coulissant (3) comprenant un logement cannelé supérieur (321) et un logement cannelé inférieur (322) opposé spéculairement à celui-ci. 6. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'au niveau respectivement de la cavité (521) dont le premier côté horizontal (52) est doté, et de la cavité (531) dont est doté le deuxième côté horizontal (53) du troisième élément statique (5), ainsi qu'au niveau de la cannelure supérieure (411) et de la cannelure inférieure (412) du côté horizontal supérieur (41) du deuxième élément coulissant (4) et au niveau de la cannelure supérieure (421) et de la cannelure inférieure (422) du côté horizontal inférieur (42) du deuxième élément coulissant (4) et, en outre, au niveau du logement cannelé supérieur (321) et du logement cannelé inférieur (322) de la partie de guidage (32) du premier élément coulissant (3) se trouve un profil angulaire métallique (8). 7. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins l'un du premier côté horizontal (52) et du deuxième côté horizontal (53) du troisième élément statique (5) comprend un logement (522 et 532) destiné à maintenir un masque de couverture ( angulaire. 8. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la partie supérieure (31) du premier élément coulissant (3) est5- 13 - saillante, alignée et en projection par rapport à la partie de guidage (32). 9. Porte coulissante selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la partie supérieure (31) du premier élément coulissant (3) est verticale, étant perpendiculaire par rapport à la partie de guidage (32). 10
E
E05
E05D
E05D 15
E05D 15/06
FR2901891
A1
CELLULE ELECTROCHROME, SON UTILISATION DANS LA REALISATION D'UNE VITRE OU D'UN RETROVISEUR ET SON PROCEDE DE REALISATION.
20,071,207
La présente invention a pour objet une cellule électrochrome comportant un empilement de couches comprenant une couche de matière électrochrome inorganique et transparente et, appliquée sur celle-ci, une couche d'un électrolyte inorganique et transparent, des moyens étant prévus pour établir une différence de potentiel entre ces couches et la matière électrochrome et l'électrolyte étant choisis pour que sous l'effet de cette différence de potentiel des cations migrent, de manière réversible, depuis l'électrolyte vers la matière électrochrome pour venir s'insérer dans cette dernière en provoquant une modification de son pouvoir d'absorption de la lumière. Elle a également pour objet des applications de cette cellule et un procédé de réalisation de cette dernière. Dans les cellules électrochromes connues du type ci-dessus, utilisation est généralement faite, en tant que matières électrochromes, de composés de métaux de transition, en particulier, l'oxyde de tungstène (WO3) et l'oxyde de vanadium (V2O5) . Ces deux dernières matières sont en effet susceptibles 20 d'intégrer, par insertion, des cations tels que des protons (H'), Li', Na' et K` par exemple. Cette insertion s'accompagne d'une modification chimique desdites matières, à l'origine d'un changement de couleur, c'est-à-dire d'une augmentation du pouvoir d'absorption de la lumière. 25 Ainsi, par exemple, WO3 est incolore à l'état normal et est, par suite de l'insertion de cations, transformé en un complexe coloré de couleur bleu. On ajoutera que ladite insertion de cations est obtenue en choisissant l'électrolyte susmentionné afin que celui-ci, sous 30 l'effet d'une différence de potentiel entre cet électrolyte et la matière électrochrome, libère des cations qui viennent s'insérer dans la matière électrochrome. On précisera que ce phénomène d'insertion est réversible, en ce sens qu'en appliquant une différence de potentiel inverse de 35 celle provoquant l'insertion des cations, il y a migration de ces 2 mêmes cations en retour vers l'électrolyte, ce qui s'accompagne de la transformation du complexe coloré susmentionné en W03 incolore. Dans les cellules connues du type ci-dessus, l'électrolyte est constitué par un conducteur ionique solide, organique ou inorganique. Or, les empilements comprenant un conducteur ionique organique, tel qu'un polymère, sont difficiles à réaliser avec une grande précision et uniformité d'épaisseur en raison du caractère liquide ou pâteux de ce type de conducteur, caractère qui lui est conféré par la présence de solvants ; ce manque de précision et d'uniformité est à l'origine de la formation de marbrures lors de la polarisation de l'empilement. En outre, l'étape de réalisation de la couche de conducteur ionique organique (injection du conducteur dans l'espace formé entre deux couches de verre à écartement constant, puis scellement de cet espace) est non seulement difficile à mettre en œuvre, mais encore elle ne s'intègre pas dans le procédé de réalisation des autres couches de l'empilement, procédé qui est du type dépôt physique en phase vapeur ; il s'ensuit que deux techniques différentes de fabrication sont indispensables pour réaliser l'empilement, ce qui complique la fabrication de ce dernier. Par ailleurs, dans le cas de conducteurs ioniques inorganiques tels que Ta205:H hydraté, la conduction ionique varie de façon extrêmement rapide avec le degré d'hydratation ; il est dès lors indispensable de veiller à ce que les conditions de préparation d'un tel conducteur hydraté permettent d'obtenir de manière précise et fiable le degré d'hydratation souhaité, ce qui est extrêmement difficile à l'échelle industrielle. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients énumérés ci-dessus et à cet effet il est proposé une cellule électrochrome conforme au premier paragraphe de cette description, cette cellule étant caractérisée en ce que lesdits cations sont des cations Na' et l'électrolyte comprend au moins un composé de formule générale : Nal+x Zr2 Six P3_X 012 (1) 3 dans laquelle x est choisi pour répondre aux conditions suivantes : 1,6 < x < 2,4, x étant de préférence sensiblement égal à 2. L'électrolyte de formule (1) ci-dessus correspond à la série des NASICON (forme cristallisée) ou des NASIGLAS (forme amorphe), qui sont des céramiques conductrices ioniques, le passage de la forme amorphe à la forme cristallisée étant obtenu par traitement thermique. Par rapport aux électrolytes de l'état antérieur de la technique, le composé de formule (1) présente de multiples avantages. Ainsi, il est stable chimiquement, possède de bonnes propriétés mécaniques et de conductivité (se laisse aisément traverser par les ions Na') et est opérationnel à température ambiante. Il est caractérisable de sorte qu'il est possible de doser tous les éléments qui le constituent ; sa conductivité n'est pas sensiblement influencée par son degré d'humidité. Enfin, comme on le verra ci-après, son procédé de préparation s'harmonise parfaitement avec le procédé de préparation des autres couches de l'empilement. La matière électrochrome de la cellule selon l'invention est avantageusement constituée de l'oxyde de tungstène (WO3) ou de l'oxyde de vanadium (V2O5), préférence étant donnée à WO3. Dans ce cas, la modification du pouvoir d'absorption de la lumière de la matière électrochrome correspond à un changement de couleur ; WO3 et V2O5 incolores à leur état normal se transforment sous l'effet de l'insertion en leur sein de cations Na' provenant du composé de formule (1), respectivement en un complexe coloré bleu et un complexe coloré brun. L'application d'une différence de potentiel inverse produit l'effet inverse, c'est-à-dire une migration en retour des cations Na` vers le composé (1), laquelle migration s'accompagne d'une transformation desdits complexes colorés respectivement en WO3 et V2O5 incolores. 4 Selon un mode de réalisation, la cellule comprend en outre une couche de matière transparente constituant une réserve de cations Na', disposée sur la face externe de la couche d'électrolyte, et dotée de propriétés de conduction ionique. Cette réserve permet de pallier une insuffisance éventuelle de cations Na' provenant de l'électrolyte. Cette même réserve peut par exemple comprendre de l'oxyde de titane (TiO2) poreux ou non poreux et dopé en Na ou une alumine a [de formule (Na2O) (Al22O33) 1_X avec 0,15 < x < 0,31 . De tels composés présentent l'avantage d'être non seulement des conducteurs ioniques, mais également des conducteurs électroniques. De ce fait, ils constituent une transition entre l'électrolyte purement conducteur ionique et les moyens purement conducteurs électroniques d'établissement d'une différence de potentiel normalement destinés à être appliqués directement sur l'électrolyte ; cette transition assure un bien meilleur fonctionnement de la cellule et évite l'obligation de mettre en œuvre une différence de potentiel trop élevée. Les moyens susmentionnés pour établir une différence de potentiel comprennent une première électrode transparente disposée sur la face externe de la couche de matière électrochrome et une deuxième électrode transparente disposée sur la face externe de la couche d'électrolyte ou de la couche de matière constituant une réserve de cations Na' quand cette dernière est présente, des moyens étant en outre prévus pour relier ces électrodes à une source de courant électrique. De préférence, les matières constituant les première et deuxième électrodes sont choisies parmi l'oxyde de zinc dopé en 30 aluminium (ZnO:Al), l'oxyde d'étain dopé en fluor (SnO2:F) et l'oxyde d'indium et d'étain (ITO). La différence de potentiel à mettre en œuvre devra être au moins égale à celle permettant la migration des cations Na' depuis l'électrolyte et la réserve de cations Na' et leur insertion dans 35 le composé électrochrome. Plus cette différence de potentiel sera élevée, et plus cette migration, et donc le changement du pouvoir d'absorption de la lumière, seront rapides. Avantageusement, la cellule selon l'invention comprend en 5 outre un support pour ledit empilement des couches et lesdits moyens pour établir une différence de potentiel. Selon une première variante, ce support est transparent, est par exemple constitué par du verre ou un polymère transparent tel qu'un polycarbonate, un polystyrène ou un polyéthylène téréphtalate, et peut être pourvu sur sa face externe d'un revêtement réfléchissant (par exemple un métal à surface réfléchissante). Selon une seconde variante, ledit support est opaque, est par exemple constituée par un polymère tel qu'un polybutadiène, et peut être pourvu d'un revêtement réfléchissant (par exemple métal à surface réfléchissante) disposé sur la face opposée à la face externe dudit support ; on notera que dans le cas où le revêtement réfléchissant est réalisé en un matériau conducteur de l'électricité (métal),ce revêtement fait partie des moyens pour établir une différence de potentiel ou constitue la première électrode. On ajoutera que dans l'une ou l'autre des deux variantes susvisées, le revêtement réfléchissant, quand il est constitué par un matériau conducteur de l'électricité, peut faire partie d'un circuit chauffant dont la fonction est l'élimination du givre ou de la buée éventuellement déposée sur la cellule. Les épaisseurs des différents éléments de la cellule sont de préférence comme suit . - couche de matière électrochrome : 200-600 nm - couche d'électrolyte : 200-1200 nm - couche de matière constituant la réserve de cations Na' 200-800 nm - première électrode : 100-500 nm - deuxième électrode : 100-500 nm - support : 1-3 mm - revêtement réfléchissant : 700-1200 nm, 6 et les moyens pour établir une différence de potentiel sont de préférence choisis pour établir une différence de potentiel de 2-4 volts. La cellule électrochrome qui vient d'être décrite trouve 5 diverses applications. Ainsi, quand le support est en verre, la cellule peut faire partie d'une vitre. La présente invention s'étend donc à une vitre, notamment pour véhicule, cette vitre constituant le support transparent en 10 verre de la cellule selon la première variante définie ci-dessus et sans revêtement réfléchissant. On comprendra que la mise en œuvre de ladite cellule permet un réglage rapide du niveau thermique et lumineux souhaité à l'intérieur d'un véhicule. 15 La cellule peut également faire partie d'un rétroviseur. Par conséquent, la présente invention s'étend en outre à un rétroviseur pour véhicule, comprenant un ensemble réfléchissant la lumière constitué par la cellule électrochrome de la première variante (avec revêtement réfléchissant) ou la seconde variante 20 (avec revêtement réfléchissant) définie ci-dessus. Lorsque la cellule n'est pas en fonctionnement, c'est-à-dire qu'aucune différence de potentiel n'est établie, le rétroviseur est dans un état très réfléchissant pour une utilisation de jour. Lorsqu'une différence de potentiel suffisante est établie, 25 il passe à un état moins réfléchissant pour une utilisation de nuit afin de limiter ou de supprimer l'éblouissement d'un conducteur par les phares des véhicules qui le suivent. La présente invention s'étend par ailleurs à un procédé de fabrication de la cellule électrochrome susvisée. 30 Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend le dépôt physique en phase vapeur de la couche d'électrolyte par pulvérisation cathodique, sur au moins un substrat constitué par une partie appropriée préalablement formée de la cellule et dans une atmosphère à pression réduite constituée d'un gaz vecteur 35 neutre et d'oxygène, d'une première cible en un alliage Si-Zr et 7 d'une deuxième cible en Na3PO4, pour former le composé de formule (1) définie ci-dessus. On comprendra que, compte tenu de la structure de la cellule électrochrome selon l'invention, le dépôt du composé (1) doit être effectué sur la couche de matière électrochrome ; de ce fait, la couche extérieure du substrat susmentionné pourra être constituée par ladite matière électrochrome, par l'une des électrodes ou par la réserve de cations Na'. On notera que l'alliage Si-Zr comprend de préférence 40 à 60% en moles de Si, que le pourcentage volumique d'oxygène est de préférence inférieur ou égal au pourcentage volumique du gaz vecteur (par exemple, 5 à 10 parties en volume d'oxygène pour 20 parties en volume de gaz vecteur) et que le gaz vecteur neutre est de préférence de l'argon. La pulvérisation cathodique susmentionnée peut comprendre la pulvérisation cathodique simultanée des deux cibles. En variante, la pulvérisation cathodique comprend une opération de pulvérisation cathodique de l'une des cibles, suivie d'une opération de pulvérisation cathodique de l'autre cible, ces opérations étant répétées dans le même ordre. Lors de la pulvérisation cathodique, la décharge électrique provoque l'ionisation du gaz vecteur avec formation d'atomes de gaz ionisés (par exemple Ar') qui viennent percuter la cible (cathode). Ceci conduit à l'éjection d'atomes superficiels de la cible. Dans le cas de la cible Si-Zr, les atomes éjectés de la cible sont transférés sur le substrat à la surface duquel ils réagissent avec l'oxygène présent dans le gaz plasmagène pour former les oxydes SiO2 et ZrO2. Il en est de même pour la cible de Na3PO4 dont les atomes éjectés sont directement transférés sur le substrat sans réaction avec l'oxygène présent. La pulvérisation cathodique devra être réalisée dans des conditions permettant le transfert sur le substrat d'une succession de monocouches chacune sensiblement constituée de deux molécules de ZrO2 et deux molécules de SiO2 pour une molécule de 8 Na3PO4, résultat auquel l'homme de métier pourra aboutir en choisissant de manière appropriée les différents paramètres disponibles. On notera ici que la mise en oeuvre d'une cible unique de composé de formule (1) a conduit à un échec, aucun dépôt n'ayant pu être effectué sur le substrat en raison d'un échauffement rédhibitoire de la cible. De la même manière, l'utilisation d'une cible réalisée par frittage d'un mélange d'une partie de poudre de Na3PO4, de deux parties de poudre de ZrO2 et deux parties de poudre de SiO2 n'a pas permis le dépôt du composé de formule (1). En fait, seule a été couronnée de succès, l'utilisation des deux cibles susmentionnées (alliage Si-Zr et Na3PO4). Selon un mode de réalisation, le procédé comprend un déplacement relatif entre les cibles et chaque substrat entre une première position dans laquelle il y a essentiellement réception sur un substrat de la vapeur émise par la pulvérisation cathodique de l'une des cibles et une seconde position dans laquelle il y a essentiellement réception sur le même substrat de la vapeur émise par la pulvérisation cathodique de l'autre cible. Le déplacement est de préférence effectué selon une trajectoire fermée, notamment selon un cercle d'axe (0). Dans le cas de la mise en oeuvre de plusieurs substrats, le déplacement relatif entre les cibles et les substrats peut être effectué selon des cercles concentriques d'axe (0), les cibles (ou substrats) étant répartis sur ces cercles concentriques. Selon une variante, le plan médian, parallèle à l'axe (0), d'une cible est sensiblement dans le prolongement du plan médian, parallèle à l'axe (0), du substrat, quand ladite cible et ledit substrat sont dans ladite première position. Selon une autre variante, les surfaces en regard des cibles et du ou des substrats sont sensiblement planes et parallèles entre elles, et la distance (Dl, D2) la plus courte entre les plans contenant respectivement lesdites surfaces est supérieure à D/2 et inférieure à 2D, D étant la distance entre ledit axe (0) et le plan médian, parallèle à cet axe, de la cible considérée. Par ailleurs, la vitesse du déplacement entre chaque cible et le substrat devra être choisie pour réaliser, comme indiqué précédemment, le dépôt d'une succession de monocouches chacune constituée sensiblement de deux molécules de ZrO2 et deux molécules de SiO2 pour une molécule de Na3PO4 A cet effet, dans le cas où les cibles présentent chacune une section circulaire prise selon un plan perpendiculaire à l'axe (0), cette vitesse de déplacement relatif devra de préférence répondre à la relation suivante : V D' < 1nm 2 Tr D w dans laquelle : V : vitesse de dépôt sur le substrat (en nm/s) D' : diamètre de la cible (en cm) D : distance entre l'axe O et le plan médian, parallèle à cet axe, de la cible (en cm) w : vitesse du déplacement relatif (en tours/s). Par ailleurs, selon un mode de réalisation possible de l'invention, la pulvérisation cathodique de la cible en alliage Si-Zr est effectuée avec un courant électrique continu pulsé d'une fréquence supérieure à 10 kHz et une densité de courant de 20-60 mA/cm2 et la pulvérisation cathodique de la cible en Na3PO4 est effectuée avec un courant électrique continu pulsé d'une fréquence supérieure à 200 kHz et une densité de courant de 20-60 mA/cm2, la tension appliquée étant, dans le deux cas, de 175-450V. Enfin, le procédé de réalisation de la cellule électrochrome peut en outre comprendre le dépôt physique en phase vapeur de chacune des autres couches, des électrodes et du revêtement réfléchissant éventuel de la cellule électrochrome, à l'exception du support. Ce qui précède montre que la cellule électrochrome selon la présente invention peut être réalisée par mise en oeuvre d'un seul type de processus, celui d'un dépôt physique en phase vapeur et ceci, grâce au choix particulier de l'électrolyte. Par rapport aux procédés de la technique antérieure, il est possible selon l'invention d'obtenir la couche d'électrolyte avec une bonne précision et reproductibilité de l'épaisseur et des propriétés de conduction ionique et d'éviter les difficultés rencontrées avec les procédés antérieurs. Le procédé selon l'invention permet en outre l'utilisation de différents types de support (verre ou polymère opaque ou transparent) et notamment des supports en polymère plus léger que le verre, évitant les problèmes de vibration dues à un excès de poids. L'utilisation de support en polymère permet de réaliser des formes plus complexes que le verre, à quoi s'ajoute le fait que les cellules dont le support est en polymère sont évidemment beaucoup moins fragiles que les supports en verre. Plusieurs formes d'exécution de l'invention sont décrites ci-après à titre d'exemples illustratifs, en référence aux dessins 15 schématiques annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe transversale d'une cellule électrochrome à support transparent et réserve de cations Na', - la figure 2 est une coupe transversale d'une cellule électrochrome à support transparent et dépourvue de réserve de 20 cations Na', - la figure 3 est une coupe transversale d'une cellule électrochrome à support opaque et réserve de cations Na', - la figure 4 est une coupe transversale d'une cellule électrochrome à support opaque et dépourvue de réserve de cations 25 Na', - la figure 5 est une représentation schématique d'une installation de pulvérisation cathodique à deux cibles et à porte-substrats rotatifs, et -la figure 6 est une vue en détail de l'une des cibles et 30 de son support. De manière connue en soi, la cellule objet de la figure 1 comprend un empilement constitué, dans cet ordre, d'une électrode 1, d'une couche 2 de réserve de cations Na', d'une couche 3 d'électrolyte, d'une couche 4 de matière électrochrome, d'une 35 électrode 5 et d'un support 6. Cet ensemble est complété par une batterie 7 dont l'une 8 des bornes 8, 9 est reliée à l'électrode 1 et l'autre 9 est reliée à l'électrode 5. Selon la présente invention : - l'électrolyte formant la couche 3 est en NASICON (forme cristallisée) ou en NASIGLAS (forme amorphe), - la matière électrochrome formant la couche 4 est de préférence en WO3, - le réserve de cations Na' formant la couche 2 est de 10 préférence en TiO2 poreux ou non poreux et dopé avec quelques % de Na, ou en alumine a, - les électrodes 1 et 5 sont en ZnO:Al, SnO2:F ou ITO, et - le support 6 est en polymère transparent, notamment en ABS, polycarbonate ou polysulfone. 15 La cellule ainsi formée comprend en outre un revêtement réfléchissant 10 disposé sur la face externe du support 6 ; ce revêtement est de préférence constitué par un métal (par exemple, alliage aluminium-titane, chrome ou aluminium) à surface réfléchissante. 20 En l'absence de différence de potentiel entre les électrodes 1 et 5, c'est-à-dire lorsque la batterie n'est pas connectée à ces électrodes, WO3 est incolore et son pouvoir d'absorption de la lumière est minimum, la cellule étant de ce fait très réfléchissante. 25 Lorsque l'électrode 1 est reliée à la borne positive de la batterie et l'électrode 5 est reliée à la borne négative de la batterie, les cations Na' de l'électrolyte migrent vers la matière électrochrome WO3 et viennent s'insérer dans cette dernière qui passe de l'état incolore à l'état coloré bleu ; il en résulte une 30 augmentation du pouvoir d'absorption de la matière électrochrome, la cellule étant de ce fait moins réfléchissante. En inversant la commutation de la batterie, la matière électrochrome retrouve son état incolore initial. On notera que pour leur part, les cations Na' de la réserve 35 formant la couche 2 migrent vers l'électrolyte pour venir occuper les sites laissés libres par les cations Na' ayant migré vers la matière électrochrome, les cations Na' venant occuper ces sites pouvant éventuellement migrer à leur tour vers la matière électrochrome. La cellule de la figure 2 est en tous points identiques à celle de la figure 1, si ce n'est qu'elle ne comporte pas de couche 2 de réserve de cations Na' ; son fonctionnement est le même que celui de la cellule de la figure 1. La cellule de la figure 3 est identique à celle de la figure 1, si ce n'est que le support 6 est en un polymère opaque (par exemple, en polycarbonate (PC), polysulfone (PSu), polyétherimide (PEI) ou polycarbonate + ABS), que l'électrode 5 a été supprimée, que les positions relatives du support 6 et du revêtement réfléchissant 10 sont inversées par rapport à celles qu'occupent ce support et ce revêtement dans la cellule de la figure 1 et que ledit revêtement 10 joue le rôle de l'électrode 5, ce revêtement 10 étant de ce fait connecté à la batterie 7. Quant à la cellule de la figure 4, elle est identique à celle de la figure 3, si ce n'est qu'elle ne comporte pas de couche de réserve de cations Na'. Le fonctionnement des cellules objet des figures 3 et 4 est semblable à celui de la cellule de la figure 1. On ajoutera que dans les cellules objet des figures 1 et 2, la séquence couche 2 de réserve de cations Na' -couche 3 d'électrolyte - couche 4 de matière électrochrome peut être modifiée en séquence couche 4 de matière électrochrome - couche 3 d'électrolyte - couche 2 de réserve de cations Na', auquel cas les polarités des électrodes 1 et 5 devront être inversées pour obtenir le même fonctionnement de la cellule résultant de cette modification de séquence. Ceci est également valable pour les cellules objet des figures 3 et 4. Lorsque dans les cellules objet des figures 1 et 2, le revêtement réfléchissant 10 est omis et le support 6 est en verre, celles-ci peuvent être utilisées en tant que vitres, par exemple vitres de véhicules. 13 Par ailleurs, les cellules objet des figures 1 à 4 peuvent être utilisées en tant qu'ensembles réfléchissants (ou miroirs) pour rétroviseurs. Exemple 1 : cellule électrochrome conforme à celle objet de la figure 1 et présentant les caractéristiques suivantes : - électrode 1 : en ZnO:Al et d'une épaisseur de 300 nm - couche 2 de réserve de cations Na' : NaXTiO2 où x = 0,25 - couche 3 de NASICON : épaisseur de 800 nm - couche 4 en WO3 : épaisseur de 400 nm - électrode 5 : en ZnO:Al et d'une épaisseur de 300 nm - support 6 : en polymère ABS, polycarbonate ou polysulfone transparent et d'une épaisseur de 2-3 mm revêtement réfléchissant 10 : en alliage aluminium-titane et d'une épaisseur de 1 m - différence de potentiel appliquée entre les électrodes 1 et 5 pour provoquer le changement de couleur de la couche 4 de WO3 (incolore - bleue) : 3 volts - augmentation du pouvoir d'absorption de la couche 4, résultant de l'application de la différence de potentiel ci-dessus 20 : 35 % - temps nécessaire pour obtenir l'augmentation du pouvoir d'absorption susvisé : 20 secondes -temps nécessaire pour retrouver le pouvoir d'absorption couche 4, après inversion du potentiel 10 25 de pulvérisation cathodique objet de la chambre 11 dans laquelle débouche un conduit de vide (non représentée). est en outre pourvue d'une arrivée 13 d'un 30 mélange gazeux plasmagène constitué d'argon et d'oxygène. A l'intérieur et en partie basse de la chambre 11, sont disposées une première cible 14 et une deuxième cible 15. La cible 14 est supportée par un élément conducteur de l'électricité 16 (par exemple en acier inoxydable ou cuivre) 35 raccordé électriquement à la cathode d'un générateur électrique 17 de courant continu pulsé dont l'autre borne est à la masse. initial de la secondes. L'installation figure 5 comprend une 12 reliée à un source La chambre 11 De même, la cible 15 est supportée par un élément conducteur de l'électricité 18 (en acier inoxydable ou cuivre par exemple) raccordé électriquement à la cathode d'un autre générateur électrique 19 de courant continu pulsé, dont l'autre borne est à la masse. La chambre 11 est également reliée à la masse. En outre, à l'intérieur et en partie haute de la chambre 11 est disposé horizontalement un porte-substrats 20 de forme circulaire et pourvu de moyens (non représentés) pour l'amener en rotation dans un plan horizontal et autour d'un axe vertical (0), avec une vitesse réglable. Sous le porte-substrats 20 et au voisinage de la périphérie de celui-ci, sont fixés des substrats (ou supports) 21, 22 sur lesquels doivent être transférées, par pulvérisation cathodique, respectivement les matières des cibles 14, 15. Par ailleurs, les surfaces en regard des substrats 21, 22 et des cibles 14, 15 sont sensiblement planes et horizontales. On ajoutera que les cibles 14, 15 ont la forme d'un disque et que chaque substrat 21, 22 peut être constitué par une vitre ou par le support d'un rétroviseur, destiné à recevoir un ensemble réfléchissant la lumière. Les positions relatives des substrats 21, 22 et des cibles 14, 15 sont choisies de telle manière que lors de la rotation du porte-substrats 20, l'un 21 des substrats passe successivement au- dessus de la première cible 14 puis de la deuxième cible 15, alors que pendant le même temps l'autre substrat 22 passe successivement au-dessus de la deuxième cible puis de la première cible. A cet effet, dans une première position, le plan médian M'1 parallèle à l'axe 0 du substrat 21, est sensiblement dans le prolongement du plan médian M1 parallèle à l'axe O de la cible 14, et le plan médian M'2 parallèle à l'axe O du substrat 22 est sensiblement dans le prolongement du plan médian M2 parallèle à l'axe O de la cible 15 ; dans une seconde position, le plan médian M'1 susvisé du substrat 21 est sensiblement dans le prolongement du plan médian M2 susvisé de la cible 15, et le plan médian M'2 15 susvisé du substrat 22 est sensiblement dans le prolongement du plan médian M1 susvisé de la cible 14. Il est à noter que la forme du porte-substrats, le nombre de substrats et la position de ces derniers sur le porte-substrats ne sont en aucune manière limités à ceux représentés sur la figure 5. En fait, les substrats peuvent être ennombre quelconque et occuper n'importe quelle position sur et à l'intérieur du cercle d'axe (0) délimité par le bord périphérique du porte-substrats 20. Ce dernier peut présenter n'importe quelle forme sur laquelle les substrats pourraient être répartis selon une disposition quelconque. Ainsi, le porte-substrats pourrait par exemple être constitué d'une plaque circulaire d'axe (0) et les substrats répartis à volonté sur cette plaque, par exemple sur des cercles concentriques d'axe (0). On signalera ici qu'un substrat positionné sur l'axe (0) reçoit un flux constant de matière. Dans le cas des positions extrêmes des substrats montrées sur la figure 5, le flux de matière parvenant à un substrat donné depuis une cible donnée varie de manière régulière entre une valeur maximale quand la distance entre la cible et le substrat est minimum et une valeur minimale quand ladite distance est maximum. Par ailleurs, une variante au déplacement circulaire des substrats 21, 22 consisterait à prévoir des cibles de forme linéaire et allongée et de déplacer lesdits substrats au-dessus de ces cibles, suivant un mouvement linéaire d'aller-retour. L'installation ci-dessus définie est utilisée selon l'invention pour réaliser un dépôt d'un composé de la série des NASICON et à cet effet, la première cible est en alliage Si-Zr (à 40-60% de Si) et la deuxième cible est en Na3PO4. On précisera que les substrats 21, 22 sont de préférence constitués chacun par la partie de cellule électrochrome, destinée à recevoir la couche 3 d'électrolyte. Cette partie de la cellule peut comprendre, dans cet ordre : 16 le support transparent 6, l'électrode 5 et la couche 4 de matériel électrochrome, ou - le revêtement réfléchissant 10, le support transparent 6, l'électrode 5 et la couche 4 de matière électrochrome, ou - le support opaque 6, le revêtement réfléchissant 10 et la couche 4 de matière électrochrome. Cette installation fonctionne de la manière suivante. On établit le vide à l'intérieur de la chambre 11, par exemple au moyen d'une pompe turbo-moléculaire permettant d'atteindre un vide primaire de l'ordre de 10-4 Pa. On introduit ensuite dans la chambre 11 un gaz plasmagène par l'arrivée 13, pour obtenir et maintenir dans ladite chambre une pression de l'ordre 0,4 Pa. Le porte-substrats 20 est alors amené en rotation. Puis on relie l'élément conducteur 16 à la cathode du générateur électrique 17 et l'élément conducteur 18 à la cathode du générateur électrique 19. Les tensions aux bornes respectivement des générateurs 17 et 19 sont sélectionnées pour obtenir une décharge électrique entre la paroi de la chambre 11 et les cibles 14, 15 respectives. Ces tensions sont de 175-450 Volts. Pour la cible en Si-Zr, cette tension est obtenue avec un générateur 17 de courant continu pulsé d'une fréquence supérieure à 10 kHz et pour la cible Na3PO4, cette tension est obtenue avec un 25 générateur 19 de courant continu pulsé d'une fréquence de 200-350 kHz. Par ailleurs, la densité du courant au niveau des cibles est de préférence de l'ordre 20-60 mA/cm2. Les espèces Ar' générées par les décharges viennent percuter 30 les cibles qui sont de ce fait localement vaporisées, la vapeur produite venant se condenser sur les substrats. Dans le cas de la cible 14 en Si-Zr, les atomes de Si et de Zr sont en outre transformés en oxydes correspondants SiO2 et ZrO2, lors de leur condensation sur les substrats. 35 Le dépôt sur les substrats doit être réalisé pour former sur ceux-ci une couche de NASICON, ce qui implique le dépôt de deux 17 molécules de SiO2 et de deux molécules de ZrO2 pour une molécule de Na3PO4. Pour cette raison, la vitesse de rotation du porte-substrats 20 doit être choisie de manière appropriée, c'est-à-dire pour former non pas des couches successives de SiO2, ZrO2 et Na3PO4, mais un NASICON. A cet effet, les relations suivantes doivent être respectées dans toute la mesure du possible : D/2 < Dl ou D2 < 2D VD' s 1 nm 27r D w dans lesquelles D est la distance entre l'axe O et le plan médian M1 M2, D1 est la distance entre les surfaces en regard du substrat 21 et de la cible 14, D2 est la distance entre les surfaces en regard du substrat 22 et de la cible 15 et les différents autres paramètres ont les mêmes significations que celles données dans la description ci-dessus. On précisera encore que la cible 14 en Si-Zr est obtenue en frittant un mélange de poudre de Si et de poudre de Zr, à une température de 1000-1300 C et sous une pression supérieure à 100 kg/cm2 (107Pa). Quant à la cible 15 de Na3PO4, elle est obtenue par pressage à plus de 108 Pa à froid d'une poudre de Na3PO4 anhydre et d'une granulométrie inférieure à 200 m. Enfin, la figure 6 est une vue plus détaillée de l'ensemble 30 cible 15/élément conducteur 18, suivant un autre mode de réalisation que celui de la figure 5. Ainsi, l'élément 18 est prolongé à sa base pour s'étendre jusqu'à l'extérieur de la chambre 11, en traversant la paroi inférieure de cette dernière avec interposition d'un élément 35 isolant 23 (en téflon ou bakélite par exemple) entre l'élément 18 et ladite paroi. 18 Afin de protéger le dépôt de NASICON formé sur les substrats 21, 22 de la contamination due à des pulvérisations parasites de l'isolant 23 et de la matière conductrice constituant l'élément 18, produites en raison de la fréquence élevée du courant utilisé pour la cible 15 en Na3PO4, ledit isolant 23 et ledit élément 18 sont entourés d'un écran 24 conformé pour limiter, voire supprimer l'accès aux substrats 21, 22 de la vapeur de la matière conductrice de l'élément 18 et de la vapeur de la matière de l'isolant 23. Un écran 25 est en outre prévu autour du bord périphérique circulaire de chaque cible pour faire barrière à la matière libérée à partir de ce bord lors de la pulvérisation cathodique. Les écrans 24, 25 peuvent être en verre, fibres de verre ou en métal (par exemple fer) revêtu de verre ou de fibres de verre. Exemple 2 : Conditions de pulvérisation cathodique de la cible en Si-Zr (45 % de Si) - distance D : 6 cm - distance Dl : 9,5 cm - diamètre de la cible : 5 cm - w : 2 tours/s - pression du gaz plasmagène (Ar + 02) : 0,4 Pa - pression partielle de Ar dans le gaz plasmagène : 0 , 3 Pa - densité de courant : 36 mA/cm2 - tension du courant pulsé : 380 volts - fréquence du courant pulsé : 20 kHz Exemple 3 . Conditions de pulvérisation cathodique de la cible en Na3PO4 : - distance D : 6 cm - distance D2 : 4,5 cm - diamètre de la cible : 5 cm - w : 2 tours/s - pression du gaz plasmogène (Ar+02) : 0,4 Pa - pression partielle de Ar dans le gaz plasmagène 0,3 Pa 35 - densité de courant : 36 mA/cm2 - tension du courant pulsé : 300 volts 19 - fréquence du courant pulsé : 275 kHz. Toutes les autres couches de la cellule selon l'invention, c'est-à-dire la couche 2 de réserve de cations Na`, la couche 4 de matière électrochrome, les électrodes 1, 5 et le revêtement réfléchissant 10, à l'exclusion du support 6, peuvent selon l'invention être réalisées chacune par la même technique de pulvérisation cathodique que celle utilisée pour réaliser la couche 3 d'électrolyte. L'homme du métier trouvera dans les documents de la technique antérieure toutes informations utiles sur les cibles et les conditions opératoires à mettre en œuvre pour la réalisation de ces autres couches, électrodes et revêtement, par pulvérisation cathodique. Ainsi, on donnera les informations suivantes à titre 15 d'exemples : électrode en ZnO:Al cible en Zn et cible en Al co-pulvérisées simultanément gaz plasmagène : argon+02, avec une proportion de 20 02 de 2 à 30% pression du gaz plasmagène : 0,3-0,8 Pa tension appliquée à la cible en Al : courant pulsé (20-100 kHz) de 100- 200 V tension appliquée à la cible en Zn : courant 25 continu de 300-450 V couche de WO3 cible en W gaz plasmagène : argon+02, avec une proportion de 02 de 15 à 40% pression du gaz plasmagène : 2-4 Pa tension appliquée à la cible en W : courant pulsé (20-50 kHz) de 450-600 V couche de NaXTiO2 (réserve de Na') cible en Ti et cible en Na3PO4 co-pulvérisées simultanément 30 35 20 gaz plasmagène : argon+02, avec une proportion de 02 de 5 à 30% pression du gaz plasmagène : 0,3-0,8 Pa (dans le cas de la réalisation d'un produit dense et 2-4 Pa dans le cas de la réalisation d'un produit poreux) - tension appliquée à la cible en Na3PO4 : courant pulsé (200-350 kHz) de 175-350 V tension appliquée à la cible en Ti : courant continu de 350-500 V10
L'invention a pour objet une cellule électrochrome comprenant une couche (4) de matière électrochrome et, appliquée sur celle-ci une couche (3) d'électrolyte, des moyens (7,8,9) étant prévus pour établir une différence de potentiel entre ces couches ; l'électrolyte comprend au moins un composé de formule généraleNa1+x Zr2 Six P3-x O12 (1)dans laquelle x est choisi pour répondre aux conditions suivantes : 1,6 <= X ≤ 2,4.L'invention a également pour objet une vitre ou un rétroviseur comportant une telle cellule.
1. Cellule électrochrome comportant un empilement de couches comprenant une couche (4) de matière électrochrome inorganique et transparente et, appliquée sur celle-ci une couche (3) d'un électrolyte inorganique et transparent, des moyens (7,8,9) étant prévus pour établir une différence de potentiel entre ces couches et la matière électrochrome et l'électrolyte étant choisis pour que sous l'effet de cette différence de potentiel des cations migrent, de manière réversible, depuis l'électrolyte vers la matière électrochrome pour venir s'insérer dans cette dernière en provoquant une modification de son pouvoir d'absorption de la lumière, caractérisée en ce que lesdits cations sont des cations Na` et l'électrolyte comprend au moins un composé de formule générale Nal+X Zr2 Six P3_X 012 (1) dans laquelle x est choisi pour répondre aux conditions suivantes : 1,6 2. Cellule selon la 1, caractérisée en ce que dans la formule (1) x est sensiblement égal à 2. 3. Cellule selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la matière électrochrome est constituée par de l'oxyde de tungstène (WO3) ou de l'oxyde de vanadium (V2O5) . 4. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une couche (2) de matière transparente constituant une réserve de cations Na', disposée sur la face externe de la couche (3) d'électrolyte et dotée de propriétés de conduction ionique. 5. Cellule selon la 4, caractérisée en ce que la matière constituant une réserve de cations Na' comprend de l'oxyde de titane (TiO2) poreux ou non poreux et dopé en Na ou une alumine P. 6. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que lesdits moyens pour établir une différence de potentiel comprennent une première électrode 22 transparente (5) disposée sur la face externe de la couche (4) de matière électrochrome et une deuxième électrode transparente (1) disposée sur la face externe de la couche (3) d'électrolyte ou de la couche (2) de matière constituant une réserve de cations Na' quand cette dernière est présente, des moyens étant en outre prévus pour relier ces électrodes à une source de courant électrique (7). 7. Cellule selon la 6, caractérisée en ce que les matières constituant les première et deuxième électrodes sont 10 choisies parmi l'oxyde de zinc dopé en aluminium (ZnO:Al), l'oxyde d'étain dopé en fluor (SnO2:F) et l'oxyde d'indium et d'étain (ITO). 8. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un 15 support (6) pour ledit empilement et lesdits moyens pour établir une différence de potentiel. 9. Cellule selon la 8, caractérisée en ce que le support (6) est transparent. 10. Cellule selon la 9, caractérisée en ce que 20 le support (6) est constitué par du verre ou un polymère transparent. 11. Cellule selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que ledit support (6) est pourvu sur sa face externe d'un revêtement réfléchissant (10). 25 12. Cellule selon la 8, caractérisée en ce que le support (6) est opaque et est pourvu d'un revêtement réfléchissant (10) disposé sur la face opposée à sa face externe. 13. Cellule selon la 12, caractérisée en ce que ledit revêtement réfléchissant (10) est un conducteur 30 électrique et fait partie desdits moyens pour établir une différence de potentiel ou constitue ladite première électrode (5) . 14. Cellule selon l'une quelconque des 6 à 13, caractérisée en ce que les épaisseurs de ses différents 35 éléments sont comme suit : -couche de matière électrochrome : 300-500 nm 23 - couche d'électrolyte : 300-1200 nm - couche de matière constituant la réserve de cations Na` 200-600 nm - première électrode : 100-300 nm - deuxième électrode : 100-300 nm support : 1-3 mm - revêtement réfléchissant : 700-1200 nm, et en ce que les moyens pour établir une différence de potentiel sont choisis pour établir une différence de potentiel de 2-4 10 volts. 15. Vitre, notamment pour véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend la cellule selon la 10 ou 14, la vitre constituant le support (6) transparent en verre de cette cellule. 15 16. Rétroviseur pour véhicule, comprenant un ensemble réfléchissant la lumière, caractérisé en ce que ledit ensemble est constitué par la cellule électrochrome selon l'une quelconque des 11 à 14. 17. Procédé de réalisation de la cellule électrochrome selon 20 l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend le dépôt physique en phase vapeur de la couche d'électrolyte (3) par pulvérisation cathodique, sur au moins un substrat constitué par une partie préalablement formée de la cellule et dans une atmosphère à pression réduite constituée d'un 25 gaz vecteur neutre et d'oxygène, d'une première cible (14) en un alliage Si-Zr et d'une deuxième cible (15) en Na3PO4, pour former le composé de formule (1) définie à la 1 ou 2. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'alliage Si-Zr comprend 40 à 60% en moles de Si. 30 19. Procédé selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que le pourcentage volumique d'oxygène est inférieur ou égal au pourcentage volumique du gaz vecteur. 20. Procédé selon la 17, 18 ou 19, caractérisé en ce que la pulvérisation cathodique comprend la pulvérisation 35 cathodique simultanée des deux cibles. 24 21. Procédé selon la 17, 18 ou 19, caractérisé en ce que la pulvérisation cathodique comprend une opération de pulvérisation cathodique de l'une des cibles, suivie d'une opération de pulvérisation cathodique de l'autre cible, ces opérations étant répétées dans le même ordre. 22. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend un déplacement relatif entre les cibles et chaque substrat entre une première position dans laquelle il y a essentiellement réception sur un substrat de la vapeur émise par la pulvérisation cathodique de l'une des cibles et une seconde position dans laquelle il y a essentiellement réception sur ce même substrat de la vapeur émise par la pulvérisation cathodique de l'autre cible. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que le déplacement relatif est effectué selon un cercle d'axe (0). 24. Procédé selon la 23 mettant en oeuvre plusieurs substrats, caractérisé en ce que le déplacement relatif entre les cibles et les substrats est effectué selon des cercles concentriques d'axe (0), les cibles ou les substrats étant répartis sur ces cercles concentriques. 25. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que le plan médian, parallèle à l'axe (0), d'une cible est sensiblement dans le prolongement du plan médian, parallèle à l'axe (0), du substrat, quand ladite cible et ledit substrat sont dans ladite première position. 26. Procédé selon la 23, 24 ou 25 caractérisé en ce que les surfaces en regard des cibles et du ou des substrats sont sensiblement planes et parallèles entre elles et en ce que la distance (D1, D2) la plus courte entre les plans contenant respectivement lesdites surfaces est supérieure à D/2 et inférieure à 2D, D étant la distance entre ledit axe (0) et le plan médian, parallèle à cet axe, de la cible considérée. 27. Procédé selon l'une quelconque des 23 à 26, dans lequel les cibles présentent chacune une section circulaire prise selon un plan sensiblement perpendiculaire audit 25 axe (0), caractérisé en ce que la vitesse du déplacement relatif est choisie pour répondre à la relation suivante : V D' < lnm 2 Tr D w dans laquelle : V : vitesse de dépôt sur le substrat (en nm/s) D' : diamètre de la cible (en cm) D : distance entre l'axe (0) et le plan médian, parallèle à cet axe, de la cible (en cm) w : vitesse du déplacement relatif (en tours/s). 28. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 27, caractérisé en ce que la pulvérisation cathodique de la cible en alliage Si-Zr est effectuée avec un courant électrique continu pulsé d'une fréquence supérieure à 10 kHz et une densité de courant de 20-60 mA/cm2 et la pulvérisation cathodique de la cible en Na3PO4 est effectuée avec un courant électrique continu pulsé d'une fréquence supérieure à 200 kHz et une densité de courant de 20-60 mA/cm2, la tension appliquée étant, dans le deux cas, de 175-450V. 29. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend en outre le dépôt physique en phase vapeur par pulvérisation cathodique, de chacune des autres couches, des électrodes et du revêtement réfléchissant éventuel de la cellule électrochrome, à l'exception du support.
G,B
G02,B60
G02F,B60R
G02F 1,B60R 1
G02F 1/153,B60R 1/08
FR2892774
A1
DEMARREUR DE MOTEURS
20,070,504
(Domaine technique) La présente invention se rapporte à des démarreurs qui démarrent des moteurs installés par exemple dans des véhicules, et en particulier à un démarreur doté d'un moteur électrique et d'un pignon fixé à un arbre de sortie du moteur électrique pour transmettre un couple d'entraînement à une couronne accouplée à un moteur. (Technique apparentée) En général, divers types de véhicules tels que des véhicules à deux roues, des véhicules à quatre roues et de bateaux planants, sont dotés de démarreurs appelés des démarreurs instantanés électromagnétiques. Ce type de démarreur est doté d'un moteur électrique, d'un pignon installé sur un arbre de sortie d'un moteur électrique, et d'un commutateur électromagnétique. Une force d'attraction de la force électromagnétique est utilisée pour permettre à au pignon de s'engrener avec une couronne accouplée à un moteur, en amenant le couple d'entraînement du moteur électrique à être transmis à la couronne pour lancer le moteur. Le démarreur instantané électromagnétique est cependant doté d'un embrayage unidirectionnel pour éviter que la rotation du moteur ne soit transmise à une armature du moteur électrique du démarreur. C'est-à-dire qu'avec un tel démarreur, lorsque le moteur réalise l'explosion complète en raison de son lancement et que le régime du moteur dépasse la vitesse de rotation du démarreur, l'embrayage unidirectionnel tourne à vide pour interrompre le transfert de rotation du moteur au démarreur, en empêchant de cette manière la rotation en roue libre de l'armature du moteur électrique. Cependant, on connaît un système qui commande automatiquement l'arrêt et le redémarrage d'un moteur, qui est appelé un système d'arrêt de ralenti. Dans le cas de l'utilisation de ce système, lorsqu'une tentative est réalisée pour redémarrer le moteur après son arrêt automatique, le moteur nécessite d'être redémarré en une durée (par exemple 0,3 seconde) extrêmement plus courte que celle durant laquelle un utilisateur actionne un contacteur d'allumage pour lancer le moteur dans un cas ordinaire. Cependant, lorsque le démarreur instantané à commutateur électromagnétique précédent est utilisé en tant que dispositif de démarrage du moteur, cela prend du temps avant que le pignon ne soit sorti pour s'engrener avec la couronne, résultant en ce que le démarrage du moteur prend plus de temps De même, du bruit est généré lorsque le pignon est amené à s'engrener avec la couronne. Au contraire, avec la technique apparentée décrite dans la publication de demande de brevet japonais N 10-122 107, un dispositif de démarreur a été proposé dans lequel un engrenage menant est maintenu en engrènement avec un pignon d'un démarreur par l'intermédiaire d'une unité de réducteur et l'engrenage menant est relié à un vilebrequin d'un moteur par l'intermédiaire d'un embrayage unidirectionnel. Avec un tel dispositif de démarreur, du fait que le pignon et l'engrenage menant sont maintenus en engrènement l'un avec l'autre par l'intermédiaire de l'unité de réducteur, aucun besoin n'apparaît pour que les deux engrenages soient amenés à s'engrener l'un avec l'autre au cours d'un lancement du moteur et le moteur peut être lancé en un intervalle de temps plus court que celui requis dans le démarreur électromagnétique instantané. En outre, avec un tel dispositif de démarreur, aucun bruit d'engrènement n'est généré entre les deux engrenages, ce qui permet de lancer le moteur en silence. Avec le démarreur instantané électromagnétique présenté ci--dessus, l'embrayage absorbe la variation de rotation du moteur au cours de son lancement comme représenté sur la figure lA. C'est-à-dire que lorsque les rotations du démarreur (représentées en un trait continu "b") ont du mal à suivre l'augmentation des rotations du moteur (représentées en un trait continu "a"), l'embrayage tourne à vide, ce qui amène le démarreur à être déconnecté du moteur. Au contraire, lorsque les rotations du moteur diminuent pour permettre aux rotations du démarreur de suivre les rotations du moteur, l'embrayage est accouplé (verrouillé), en entraînant de cette manière le moteur. De tels modes apparaissent également de façon similaire dans le dispositif de démarreur décrit dans la publication de demande de brevet japonais N 10-122 107, c'est-à-dire une structure dans laquelle l'embrayage est prévu d'un côté du moteur. Cependant, avec un embrayage qui est prévu d'un côté du démarreur, en raison d'un rapport d'engrenage accru (rapport de réduction) entre le pignon et la couronne, l'embrayage supporte une variation de charge plus importante (plage de variation des rotations sur la figure dessinée) que celle créée par l'embrayage situé du côté démarreur, résultant en une augmentation du couple d'impact (voir figure 1B) provoquée par une telle variation de charge. Par conséquent, dans une situation où l'embrayage est situé du côté du moteur, un besoin se produit pour que l'embrayage présente une capacité à supporter un tel couple d'impact augmenté, provoquant une augmentation de la taille de l'embrayage et une augmentation du coût. Par exemple, supposons que le couple de charge du moteur est de 200 N.m et qu'un rapport de réduction (i) se situe dans une plage allant de 7 à 13. Lors de la réalisation d'une comparaison de volume d'embrayage (dimensions physiques) entre un cas dans lequel l'embrayage est situé du côté démarreur et un autre cas dans lequel l'embrayage est situé du côté moteur, l'embrayage pour le côté moteur présente une taille importante en termes de structure qui est de 7 à 13 fois la taille de l'embrayage situé sur le démarreur. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été achevée en vue de traiter les problèmes ci-dessus et a pour objectif de fournir un dispositif de démarrage de moteur, comportant un pignon d'un démarreur maintenu en engrènement constant avec une couronne d'un moteur, qui comporte un embrayage unidirectionnel présentant des dimensions physiques réduites à une taille minime, pour être situé d'un côté du moteur. Pour traiter les problèmes ci-dessus, un premier aspect de la présente invention fournit un dispositif de démarrage du moteur dans lequel un pignon d'un démarreur s'engrène avec une couronne, reliée à un vilebrequin d'un moteur, pour transférer le couple d'entraînement d'un moteur électrique, incorporé dans le démarreur, par l'intermédiaire du pignon à la couronne en vue de démarrer le moteur. Avec une telle structure, un embrayage unidirectionnel est installé pour un démarreur dans un trajet de transfert de puissance suivant lequel le couple d'entraînement du moteur est transféré au pignon, et un embrayage unidirectionnel est installé pour un moteur dans une position entre le vilebrequin et la couronne. Avec le dispositif de démarrage de moteur conforme à la présente invention, en prévoyant les embrayages pour à la fois le moteur et le démarreur, respectivement, à la fois l'embrayage pour le moteur et l'embrayage pour le démarreur peuvent absorber une variation des rotations du moteur au cours d'un mode de lancement. Ceci résulte en une diminution des variations de charge exercées sur les deux embrayages et minimise le couple d'impact provoqué par une telle variation de charge, en permettant de cette manière aux deux embrayages d'avoir une structure réduite. En particulier, en raison d'un rapport de réduction important entre le pignon et affirmer que l'embrayage pour le moteur supérieur, résultant d'une variation de une diminution résultante de volume de 1 physiques), par rapport à celui de démarreur. En outre, la réduction à une taille minime de l'embrayage en termes de dimensions permet à des pièces composantes autour de l'embrayage d'être réduites à une taille minime, ce qui permet de fournir un dispositif de démarrage de moteur excellent en termes de longévité et de fiabilité. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Sur les dessins annexés : La figure lA est un graphe représentant des variations habituelles des rotations d'un moteur et d'un démarreur au cours d'une opération de lancement dans un cas où un embrayage est prévu soit d'un côté démarreur, soit d'un côté moteur, La figure lB est un graphe représentant un couple d'impact habituel provoqué par des variations des rotations du moteur et du démarreur dans un état où l'embrayage est prévu soit du côté démarreur, soit du côté moteur, La figure 2 est un tableau représentant un résultat habituel 35 de comparaison réalisée en termes de dimensions physiques (volume d'embrayage) entre l'embrayage installé du côté moteur et l'embrayage installé du côté démarreur, La figure 3 est une vue en coupe transversale représentant une structure globale d'un dispositif de démarrage du moteur la couronne, on peut présente un avantage couple minimisée avec 'embrayage (dimensions l'embrayage du côté d'un premier mode de réalisation conforme à la présente invention, La figure 4 est une vue simplifiée représentant le dispositif de démarrage de moteur du premier mode de réalisation 5 conforme à la présente invention, La figure 5 est une vue en coupe transversale agrandie représentant un embrayage unidirectionnel installé du côté démarreur, La figure 6 est une vue en coupe transversale représentant 10 une structure du dispositif de démarrage du moteur du premier mode de réalisation conforme à la présente invention d'un côté moteur, La figure 7A est une vue en coupe transversale représentant un état d'accouplement d'un embrayage unidirectionnel installé 15 du côté moteur, La figure 7B est une vue en coupe transversale représentant un état séparé de façon centrifuge de l'embrayage unidirectionnel monté du côté moteur, La figure 8A est un graphe représentant des variations des 20 rotations du moteur et du démarreur au cours d'une opération de lancement dans un cas où des embrayages sont prévus à la fois du côté démarreur et du côté moteur, La figure 8B est un graphe représentant des variations des couples d'impact provoquées par des variations de rotations du 25 moteur et du démarreur dans une situation où les embrayages sont prévus pour à la fois le côté démarreur et le côté moteur, La figure 9 est une vue en coupe transversale représentant une structure globale d'un dispositif de démarrage du moteur d'un second mode de réalisation conforme à la présente 30 invention, La figure 10 est une vue en coupe transversale représentant une structure du dispositif de démarrage du moteur du second mode de réalisation conforme à la présente invention d'un côté moteur, 35 Les figures 11A et 11B sont des vues en coupe transversale représentant un embrayage à cames sous une forme modifiée de la présente invention, et Les figures 12A et 12B sont des vues en coupe transversale représentant un embrayage à rouleaux dans une autre forme 40 modifiée de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Les meilleurs modes de mise en oeuvre de la présente invention seront décrits ci-dessous en détail en faisant référence aux dessins annexés. [Premier mode de réalisation] La figure 3 est une vue en coupe transversale représentant une structure globale d'un dispositif de démarrage de moteur d'un premier mode de réalisation conforme à la présente invention et la figure 4 est une vue simplifiée représentant le dispositif de démarrage de moteur du premier mode de réalisation conforme à la présente invention. Le dispositif de démarrage de moteur du premier mode de réalisation comprend un démarreur 2, générant un couple d'entraînement pour démarrer un moteur 1, lequel comporte un pignon 3 maintenu en engrènement constant avec une couronne 4 du moteur 1 comme représenté sur la figure 4. Comme représenté sur la figure 3, le démarreur 2 comprend un moteur électrique 5 destiné à générer une force de rotation, un commutateur électromagnétique 6 opérationnel pour ouvrir ou fermer un contact principal (non représenté) disposé dans un circuit d'excitation (appelé ci-après circuit de moteur électrique) du moteur électrique 5, une unité de réducteur 8 qui augmente le couple d'entraînement du moteur électrique 5 pour une délivrance à un arbre de sortie 7, et un embrayage 9 opérationnel pour transférer la rotation de l'arbre de sortie 7 au pignon 3. Le moteur électrique 5 est un moteur série à courant continu qui comprend une bobine de champ 11 disposée sur une culasse 10 au niveau d'une périphérie intérieure de celle-ci, et une bobine d'armature 13 reliée à la bobine de champ 11 en série par l'intermédiaire de balais 12, grâce à quoi lorsque le commutateur électrique 6 est excité pour fermer le contact principal, une puissance électrique est fournie d'une batterie (non représentée) à une armature 14, intégrant la bobine d'armature 13, laquelle génère une force de rotation. Le commutateur électromagnétique 6 comprend une bobine d'excitation excitée par la puissance électrique délivrée depuis la batterie en vue de former un électroaimant, un noyau-plongeur fonctionnant pour répondre à une force d'attraction générée par l'électroaimant, et un ressort de rappel destiné à renvoyer le noyau-plongeur à sa position d'origine lorsque la force d'attraction de l'électroaimant est annulée, en ouvrant ou en fermant de cette manière le contact principal en fonction des opérations du noyau--plongeur. Le contact principal comprend un ensemble de contacts immobiles (non représenté) connecté au circuit du moteur électrique par l'intermédiaire de deux bornes externes 15, 16 (voir figure 3), et un contact mobile (non représenté) entraîné par le noyau-plongeur. Avec le contact mobile amené à venir en contact par butée avec le premier ensemble de contacts immobiles pour établir une conductance, le contact principal est amené dans un état fermé et lorsque le contact mobile est séparé du premier ensemble de contacts immobiles pour interrompre la conductance entre les contacts immobiles, le contact principal est amené dans un état ouvert. L'unité de réducteur 8 comprend une unité de réduction par engrenages planétaires bien connue qui comprend une roue solaire 18 formée sur une première extrémité d'un arbre rotatif (appelé ci-après arbre d'armature 17) de l'armature 14, un engrenage interne 19, dont la rotation est limitée par un dispositif d'absorption de choc (décrit ci-dessous) et une pluralité de satellites 20 en engrènement avec la couronne 18 et l'engrenage interne 19, les satellites 20 tournant sur leurs axes et décrivant une orbite autour de la roue solaire 18. Le dispositif d'absorption de choc comprend un disque rotatif 21 dont la rotation est limitée en raison d'une force de frottement. Lorsque l'engrenage interne 19 reçoit une force excessive dépassant un couple statique du disque rotatif 21, le disque rotatif 21 est amené à patiner (en rotation) en s'opposant à la force de frottement, ce qui permet à l'engrenage interne 19 de tourner pour absorber de cette manière un couple excessif. L'arbre de sortie 7 est disposé de façon coaxiale à l'arbre d'armature 17 par l'intermédiaire de l'unité de réducteur 8 et comporte une première extrémité supportée de façon à pouvoir tourner sur un boîtier avant 23 au moyen d'un palier 22 et l'autre extrémité reliée à l'unité de réducteur 8 pour tourner lors de la réception. de mouvements d'orbite des satellites 20. Le pignon 3 est situé de façon à pouvoir tourner sur une périphérie extérieure de l'arbre de sortie 7 au moyen d'un palier 24 en face de l'embrayage 9 à une position opposée au moteur électrique 5. Comme représenté sur la figure 5, l'embrayage 9 comprend un élément extérieur 25 (un élément rotatif d'entraînement) relié par cannelures à la périphérie extérieure de l'arbre de sortie 7, un élément intérieur (un élément rotatif entraîné) 26 situé radialement à l'intérieur de l'élément extérieur 25 et formé de façon solidaire du pignon 3, des rouleaux (éléments d'embrayage) 28 disposés dans les chambres de cames en forme de coins 27, respectivement, qui sont formées entre l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26, et des ressorts 29 poussant les rouleaux respectifs 28 dans des directions se rétrécissant (vers la gauche comme observé sur la figure 5) des chambres de cames 27. Avec l'embrayage 9, comme le couple d'entraînement du moteur électrique 5 est transféré à travers l'arbre de sortie 7 vers l'élément extérieur 25, les rouleaux 28 sont pincés entre l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26 pour verrouiller l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26 dans un état d'accouplement pour transférer la rotation de l'élément extérieur 25 vers l'élément intérieur 26 de telle sorte que les deux composants tournent de manière unie. En outre, lorsque le moteur 1 est démarré et que la rotation du moteur 1 est transférée de la couronne 4 vers le pignon 3 pour amener l'élément intérieur 26 à tourner à une vitesse supérieure à une vitesse de rotation de l'élément extérieur 25, les rouleaux 28 compriment les ressorts 29 pour déplacer les rouleaux 28 dans des directions opposées aux directions se rétrécissant des chambres de cames 27, en permettant des rotations relatives de l'élément extérieur 25 et de l'élément intérieur 26. Par conséquent, aucune rotation de l'élément intérieur 26 n'est transférée vers l'élément extérieur 25, ce qui empêche de cette manière la rotation du moteur 1 de provoquer la rotation en roue libre de l'armature 14. C'est-à-dire que l'embrayage 9 prend la forme d'un embrayage unidirectionnel qui permet un transfert de couple de l'élément extérieur 25 vers l'élément intérieur 26, mais empêche un transfert de couple de l'élément intérieur 26 vers l'élément extérieur 25. Cependant, aucune probabilité n'existe pour que les rouleaux 28 soient séparés de façon centrifuge (en flottement) d'une surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26 dans un état où la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépasse la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25, et que les rouleaux 28 tournent à vide en contact glissant avec une surface circonférentielle intérieure de l'élément extérieur 25 et la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26. En d'autres termes, les ressorts 29 sont conçus pour présenter des forces de rappel respectives telles que les rouleaux 28 ne rencontrent pas une séparation centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26. Cependant, comme représenté sur la figure 6, la couronne 4 du moteur 1 est assemblée sur un volant d'inertie 31, installé sur un vilebrequin 30 du moteur 1, au moyen d'un premier ensemble de roulements étanches 30, 33 pour des capacités de rotation de façon relative et couplés au volant d'inertie 31 au moyen d'un embrayage unidirectionnel 34. Le volant d'inertie 31 est fixé fermement au vilebrequin 30 au moyen de boulons 36 à une extrémité de celui-ci, s'étendant vers l'extérieur depuis un bloc-moteur 35. Les roulements 32, 33 sont des roulements bien connus qui comprennent des chemins extérieurs et des chemins intérieurs, entre lesquels plusieurs billes 32a, 33a sont prévues avec des possibilités de roulement, respectivement, dont les deux extrémités comportent des éléments d'étanchéité 32b, 33b, respectivement, destinés à étanchéifier les chemins extérieurs et les chemins intérieurs pour des capacités d'étanchéité aux liquides. Les roulements 32, 33 sont montés sur la couronne 4, l'embrayage 34 intervenant entre les roulements 32, 33. De la graisse très efficace remplit les espaces fermés définis par les roulements 32, 33 pour lubrifier de cette manière l'embrayage 34 et les deux roulements 32, 33. De plus, les éléments d'étanchéité 32b, 33b des paliers 32, 33 peuvent être installés sur les roulements 32, 33 uniquement au niveau d'un côté de ceux-ci à des positions opposées à l'embrayage 34 (c'est-à-dire du côté droit des billes 32a pour le roulement 32, comme observé sur la figure dessinée, et du côté gauche des billes 33a pour le roulement 33 comme observé sur la figure dessinée). Comme représenté sur les figures 7A et 7B, l'embrayage 34 40 comprend un élément extérieur 37 formé de façon solidaire du volant d'inertie 31, un élément intérieur 38 formé de façon solidaire de la couronne 4, et une pluralité d'éléments d'embrayage (tels que par exemple des galets 39) disposés entre l'élément extérieur 37 et l'élément intérieur 38. L'embrayage 34 fonctionne de telle sorte qu'au cours du démarrage du moteur 1 au cours duquel le couple d'entraînement du démarreur 2 est transféré au vilebrequin 30, c'est-à-dire lorsque le couple d'entraînement est transféré du pignon 3 à la couronne 4, l'élément intérieur 37 et l'élément extérieur 38 sont verrouillés au moyen des galets 39 en un état d'accouplement tel que représenté sur la figure 7A, ce qui amène la rotation de l'élément intérieur 38 à être transférée à l'élément extérieur 37 pour une rotation unie. En outre, lorsque le moteur 1 est démarré et que l'élément extérieur 37 tourne à une vitesse supérieure à une vitesse de rotation de l'élément intérieur 38, les galets 39 sont séparés de façon centrifuge depuis une surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 pour séparer l'élément extérieur 37 et l'élément intérieur 38 l'un de l'autre par l'intermédiaire d'un écartement tel que représenté sur la figure 7B, en interrompant de cette manière un transfert de couple de l'élément extérieur 37 vers l'élément intérieur 38. Ensuite, le fonctionnement du dispositif de démarrage du moteur du présent mode de réalisation est décrit. Comme représenté sur la figure 3, lorsque le commutateur électromagnétique 6 est excité pour fermer le contact principal du circuit du moteur électrique, une puissance électrique est fournie de la batterie vers le moteur électrique 5, ce qui amène l'armature 14 à générer une force de rotation. Lorsque ceci a lieu, la rotation de l'armature 14, ayant sa vitesse réduite avec l'unité de réducteur 8, est transférée vers l'arbre de sortie 7 et est en outre délivrée au pignon 3 par l'intermédiaire de l'embrayage 9. Ceci permet au couple d'entraînement du démarreur 2 d'être transféré depuis le pignon 3 vers la couronne 4. Lorsque la rotation de la couronne 4 est transférée vers le volant d'inertie 31 par l'intermédiaire de l'embrayage, un couple d'entraînement est transféré au vilebrequin 30, auquel le volant d'inertie 31 est couplé, ce qui lance le démarrage. Au début d'une explosion complète du moteur 1 en raison de l'opération de démarrage, les rotations du vilebrequin 30 augmentent (l'élément extérieur 37 tournant à une vitesse supérieure à celle de l'élément intérieur 38 de l'embrayage 34). Lorsque ceci a lieu, les galets 39 sont séparés de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 comme représenté sur la figure 7B, ce qui amène la couronne 4 à être séparée du vilebrequin 30. Donc, aucune rotation du vilebrequin 30 n'est transférée à la couronne 4. En outre, lorsque le commutateur électromagnétique 6 est activé pour fermer le contact principal, l'alimentation d'énergie électrique de la batterie au moteur électrique 5 est interrompue, en arrêtant de cette manière la rotation de l'armature 14. (Effet avantageux du premier mode de réalisation) Avec le dispositif de démarrage de moteur du présent mode de réalisation, du fait que les embrayages unidirectionnels 9, 34 sont prévus à la fois pour le moteur 1 et le démarreur 2, l'embrayage 34 installé pour le moteur 1 et l'embrayage 9 installé pour le démarreur 2 peuvent absorber tous deux les variations de rotation du moteur au cours de l'opération de lancement. Pour réaliser une comparaison entre la structure du présent mode de réalisation et une structure dans laquelle seul un embrayage est prévu pour le démarreur 2 ou le moteur 1, une variation moindre (variation de charge) se produit dans les rotations du moteur comme représenté sur la figure 8A avec la structure du présent mode de réalisation et, donc, des couples d'impact moindres agissent sur les deux embrayages 9, 34 (voir figure 8B). Par conséquent, les deux embrayages 9, 34 peuvent être d'une taille réduite. En particulier, en raison d'un rapport de réduction important entre le pignon 3 et la couronne 4 (voir figure 2), on peut dire que l'embrayage 34 prévu pour le moteur 1 présente un avantage accru avec une diminution de variation de charge et un volume d'embrayage moindre (dimensions physiques) que celui de l'embrayage 9 prévu pour le démarreur 2. De plus, la réduction à une taille minime de l'embrayage 34 permet aux pièces composantes autour de l'embrayage d'être réduites à une taille minime, ce qui permet de fournir un dispositif de démarrage de moteur présentant une longévité et une fiabilité augmentées. En outre, l'embrayage 34 installé pour le moteur 1 fonctionne de telle sorte que lorsque le moteur 1 est démarré et que la vitesse de rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse de rotation de l'élément intérieur 38, les galets 39 sont séparés de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement et désaccouplent de façon fiable la couronne 4 du vilebrequin 30. Avec une telle opération, aucune rotation du moteur 1 n'est transférée au démarreur 2, ce qui empêche de façon fiable le démarreur 2 de tourner avec la rotation du moteur 1. En outre, l'embrayage unidirectionnel 34 installé pour le moteur 1 permet à l'élément extérieur 37, couplé au vilebrequin 30, de tourner en continu même après que le moteur 1 a démarré. Cependant, aucun des galets 39 n'est amené en contact glissant avec la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 et les galets 39 sont séparés de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement, en permettant de cette manière à l'embrayage d'avoir une fonction d'embrayage pendant un long intervalle de temps avec une fiabilité garantie. Cependant, l'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 fonctionne de telle sorte que même dans une circonstance où en raison du démarrage du moteur 1, la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépasse la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25, aucun des rouleaux 28 n'est séparé de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26 et les rouleaux 28 tournent à vide en contact glissant avec la surface périphérique intérieure de l'élément extérieur 25 et la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26. Donc, aucune perte d'engrènement ou retard de l'embrayage 9 n'a lieu au cours d'un démarrage du moteur 1, ce qui permet à l'élément extérieur 25 et à l'élément intérieur 26 d'être amenés à s'engrener l'un avec l'autre par l'intermédiaire des rouleaux 28 de façon fiable. Ceci résulte en la capacité de réaliser de façon fiable un transfert de couple pour le moteur 1 devant être entraîné. De plus, du fait que l'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 est un embrayage à rouleaux intégrant des rouleaux du type colonne cylindrique 28 en tant qu'éléments d'embrayage, aucun point d'application, apparaissant au cours d'un engrènement d'embrayage, ne se concentre sur une zone particulière de chaque rouleau 28 et le point d'application se décale sur diverses zones du rouleau 28 chaque fois que l'embrayage est accouplé. Ceci résulte en la capacité de réduire touteusure asymétrique des rouleaux 28, résultant d'une utilisation prolongée, et donc les rouleaux 28 peuvent être appliqués de façon fiable à l'embrayage unidirectionnel 29 du démarreur 2 qui nécessite d'exécuter de façon fiable un transfert de couple au cours d'un démarrage du moteur 1. En outre, le dispositif de démarrage de moteur du présent mode de réalisation peut être appliqué à un véhicule doté d'un système d'arrêt/redémarrage automatique de moteur destiné à commander automatiquement un arrêt et un redémarrage du moteur 1. Le système d'arrêt/redémarrage automatique de moteur est un système bien connu (désigné généralement par système d'arrêt de ralenti ou un système de conduite économique) opérationnel de telle sorte que, par exemple, lorsqu'un véhicule vient à s'arrêter à un feu de signalisation à une intersection ou lors d'un embouteillage, le moteur 1 est automatiquement arrêté une fois et, par la suite, lorsqu'une opération de démarrage donnée est initiée (par exemple lorsqu'un conducteur relâche la pédale de frein pour enfoncer la pédale d'accélérateur), le moteur 1 est automatiquement redémarré. Avec un véhicule doté d'un tel système présenté ci-dessus, du fait que le moteur 1 s'arrête et redémarre automatiquement à chaque fois que le véhicule vient à s'arrêter, la fréquence des démarrages du moteur 1 est considérablement plus importante que celle des démarrages d'un véhicule habituel dans lequel aucun système mentionné ci-dessus n'est installé. Pour cette raison, si le système précédent emploie un démarreur instantané électromagnétique de la technique apparentée, non seulement une durée de démarrage plus longue est requise au cours d'un redémarrage, mais également du bruit survient lors d'un engrènement entre les engrenages associés chaque fois que le redémarrage est initié, ce qui amène l'éventualité d'un risque pour le conducteur d'avoir une sensation désagréable. Au contraire, le dispositif de démarrage de moteur, décrit ci-dessus en faisant référence au premier mode de réalisation, adopte le démarreur du type à engrènement constant 2 ayant le pignon 3 maintenu en engrènement constant avec la couronne 4 du moteur 1. Ceci permet une réduction considérable du temps de démarrage à une valeur inférieure à celle d'un cas dans lequel le démarreur instantané électromagnétique est utilisé, ce qui permet de démarrer le moteur sans aucune présence de stress pour le conducteur. De plus, aucun besoin ne se présente concernant le fait que le pignon 3 s'engrène avec la couronne 4 du moteur 1 chaque fois que le redémarrage est initié. Ceci permet une réduction du bruit au cours d'un démarrage du moteur et permet un effet de silence supérieur à celui du démarreur instantané électromagnétique. Avec un second mode correspondant au mode de réalisation conforme à la présente invention, l'embrayage unidirectionnel 34 installé pour le moteur 1 comprend l'élément extérieur 37 relié au vilebrequin 30, l'élément intérieur 38 relié à la couronne 4 et les galets 39 disposés entre l'élément extérieur et l'élément intérieur 38 et agissant en tant qu'éléments d'embrayage pour permettre un embrayage ou un débrayage entre l'élément extérieur 37 et l'élément intérieur 38. Donc, lorsque la vitesse de rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse de rotation de l'élément intérieur 38, les galets 39 sont séparés de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement pour permettre des rotations relatives de l'élément extérieur 37 et de l'élément intérieur 38. Avec un tel second mode, l'embrayage unidirectionnel 34 installé pour le moteur 1 fonctionne de telle sorte que lorsque le moteur 1 a démarré et que la vitesse de rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse de rotation de l'élément intérieur 38, les galets 39, agissant en tant qu'éléments d'embrayage, sont séparés de façon centrifuge (en flottement) de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement, en amenant de cette manière la couronne 4 à être séparée du vilebrequin 30 de façon fiable. Donc, aucune probabilité ne se présente concernant le fait que la rotation du moteur 1 doit être transférée au démarreur 1, le pignon 3 restant en engrènement constant avec la couronne 4, ce qui empêche donc de façon fiable la rotation accompagnée du démarreur 2. En outre, avec l'embrayage unidirectionnel 34 installé pour le moteur 1, l'élément extérieur 37 relié au vilebrequin 30 tourne à tout instant après le démarrage du moteur 1. Au cours d'une telle rotation, aucun des galets 39 n'est amené en contact glissant avec la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 et n'est séparé de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement, ce qui permet à la fonction d'embrayage d'être maintenue pendant un intervalle de temps prolongé avec une fiabilité assurée. Avec un septième mode correspondant au présent mode de réalisation conforme à la présente invention, l'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 comprend l'élément extérieur 25 agissant en tant qu'élément rotatif menant, entraîné en rotation par le moteur électrique 5, l'élément intérieur 26 relié au pignon 3 en tant qu'élément rotatif mené, et les rouleaux 28 disposés entre l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26 en tant qu'éléments d'embrayage pour permettre ou interdire un transfert de couple entre ces composants. Avec une telle structure, lorsque la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépasse la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25, les rotations relatives de l'élément extérieur 25 et de l'élément intérieur 26 sont permises avec les rouleaux 28 maintenus en contact glissant avec à la fois l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26. Avec un tel septième mode, l'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 permet des rotations relatives de l'élément extérieur 25 et de l'élément intérieur 26, les rouleaux 28 étant maintenus en contact glissant avec à la fois l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26 sans rencontrer de séparation centrifuge quelconque de ces pièces composantes associées, même dans un état où la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépasse la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25. Donc, aucune perte d'engrènement, ou retard de l'embrayage, n'est rencontrée au cours d'un démarrage du moteur 1, ce qui permet à l'élément extérieur 25 et à l'élément intérieur 26 d'être couplés de façon fiable l'un à l'autre par l'intermédiaire des rouleaux 28. Ceci résulte en la capacité d'exécuter de façon fiable un transfert de couple au cours du mode d'entraînement du moteur 1, la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépassant la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25. Avec un huitième mode correspondant au présent mode de réalisation conforme à la présente invention, l'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 comprend l'embrayage à rouleaux employant les rouleaux en forme de colonne cylindrique 28 en tant qu'éléments d'embrayage. Avec l'embrayage à rouleaux, aucun point d'application (point d'engrènement auquel le rouleau 28 est en engagement avec l'élément extérieur 25 et l'élément intérieur 26) au cours de l'état d'accouplement de l'embrayage ne se concentre au niveau d'une zone particulière du rouleau 28 et le point d'application du rouleau 28 se déplace sur divers points de contact chaque fois que l'embrayage est accouplé. Ceci résulte en une capacité de diminution de l'occurrence d'usure asymétrique des rouleaux 28, résultant de l'utilisation pendant des périodes prolongées. Donc, l'embrayage unidirectionnel 9 peut être utilisé de préférence en tant qu'embrayage unidirectionnel du démarreur 2 qui est nécessaire pour exécuter de façon fiable un transfert de couple au cours du démarrage du moteur 1. Avec un dixième mode correspondant au présent mode de réalisation conforme à la présente invention, le pignon 3 et la couronne 4 sont maintenus en engrènement constant l'un avec l'autre. Avec le dispositif de démarrage du moteur du présent mode de réalisation, non seulement l'embrayage est monté pour le démarreur 2, mais également l'embrayage est monté pour le moteur 1. Donc, lorsque la vitesse de rotation du démarreur 2 dépasse la vitesse de rotation du moteur 1 en raison de l'achèvement du démarrage du moteur, l'embrayage 34 pour le moteur 1 tourne à vide (avec une séparation centrifuge) pour amener la couronne 4 à être séparée du vilebrequin 30. Par conséquent, même avec le pignon 3 maintenu en engrènement constant avec la couronne 4, aucune force de rotation du moteur 1 n'est transférée au démarreur 2, en supprimant de cette manière l'usure de l'embrayage installé pour le démarreur 2. De plus, un engrènement du pignon 3 et de la couronne 4 à tout moment permet d'initier un redémarrage même au cours de la rotation du moteur 1 et fournit une possibilité de se conformer à un procédé de démarrage du moteur 1 qui est difficile à réaliser avec le démarreur du type instantané électromagnétique. Avec un onzième mode correspondant au présent mode de réalisation conforme à la présente invention, le dispositif de démarrage de moteur est appliqué à un système d'arrêt et de redémarrage automatique du moteur qui commande automatiquement 10 l'arrêt et le redémarrage du moteur 1. Avec le système d'arrêt et de redémarrage automatique de moteur, la fréquence de démarrage du moteur 1 est considérablement plus élevée que celle d'un véhicule n'ayant aucun système semblable installé, ce qui entraîne l'apparition 15 de sérieux problèmes pour réduire le temps de démarrage et diminuer le bruit au cours d'un démarrage du moteur 1. Au contraire, avec le dispositif de démarrage de moteur du présent mode de réalisation, le pignon 3 du démarreur 2 est maintenu en engrènement constant avec la couronne 4 du moteur 1 à tout 20 instant. Donc, l'application du dispositif de démarrage de moteur du présent mode de réalisation au système d'arrêt et de redémarrage automatique du moteur permet la réalisation de la réduction du temps de démarrage du moteur 1 et la diminution du bruit au cours d'un démarrage de celui-ci. 25 [Second mode de réalisation] La figure 9 est une vue en coupe transversale représentant une structure globale d'un dispositif de démarrage de moteur d'un second mode de réalisation conforme à la présente invention et la figure 10 est une vue en coupe transversale représentant 30 une structure du dispositif de démarrage de moteur du second mode de réalisation au niveau d'une zone plus proche d'un moteur. Avec le second mode de réalisation, du premier ensemble de roulements 32, 33 décrit en faisant référence au premier mode de 35 réalisation, le dispositif de démarrage de moteur adopte un joint d'étanchéité à l'huile 40 à la place du roulement 32 installé sur la surface circonférentielle extérieure de l'embrayage 34, et une graisse très efficace remplit un espace entre le joint d'étanchéité à l'huile 40 et le roulement 32 installé sur une surface circonférentielle intérieure de l'embrayage 34. L'utilisation d'un joint d'étanchéité à l'huile 40 fournit une fonction d'étanchéité améliorée en permettant de cette manière d'empêcher une fuite de graisse tout en contribuant à l'amélioration de la fiabilité. En particulier, la graisse qui remplit l'espace entre le joint d'étanchéité à l'huile 40 et le roulement 32 s'écoule vers une zone circonférentielle extérieure en raison d'une force centrifuge apparaissant au cours de la rotation du moteur et, donc, le positionnement du joint d'étanchéité à l'huile 40 présentant une propriété d'étanchéité accrue sur la zone circonférentielle extérieure de l'embrayage 34, empêche de façon fiable une fuite de graisse. En outre, bien qu'il soit concevable pour l'huile de moteur d'être introduite dans un espace fermé (un espace dans lequel l'embrayage 34 est installé) défini avec le joint d'étanchéité à l'huile 40 et le roulement 32, un tel cas nécessite de modifier le moteur 1 dans le but de former un passage d'écoulement pour recevoir l'huile du moteur. Au contraire, avec la structure du présent mode de réalisation, aucun besoin ne se présente pour que le moteur 1 présente une structure modifiée et une structure de lubrification simplifiée peut suffire pour remplir de graisse l'espace ouvert dans lequel l'embrayage 34 est monté. Ceci résulte en la possibilité de parvenir à une réduction considérable du coût de production, tout en permettant d'atteindre une assurance qualité lors du montage de la couronne 4 et du volant d'inertie 31. De plus, l'embrayage présente une structure simple avec une recherche simultanée de longévité de fonctionnement et de résistance à l'usure importantes de l'embrayage 34, ce qui permet de fournir un dispositif de démarrage de moteur présentant une souplesse d'utilisation accrue. (Forme modifiée) L'embrayage unidirectionnel 9 installé pour le démarreur 2 peut employer des cames ou des galets en tant qu'éléments d'embrayage à la place des rouleaux 28 et suffisant pour présenter une structure dans laquelle dans un cas où la vitesse de rotation de l'élément intérieur 26 dépasse la vitesse de rotation de l'élément extérieur 25, aucun des éléments d'embrayage n'est séparé de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 26. En outre, l'élément d'embrayage 34 pour le moteur peut adopter un embrayage à cames 34A, représenté sur les figures 11A et 11B, ou un embrayage à rouleaux 34B représenté sur la figure 12. De même, sur les figures 11A et 11B et les figures 12A et 12B, les mêmes pièces composantes que celles du premier mode de réalisation mentionné ci-dessus portent les mêmes références numériques. Comme représenté sur les figures 11A et 11B, l'embrayage à cames 34A comprend un élément extérieur 37 formé de façon solidaire du volant d'inertie 31, un élément intérieur 38 formé de façon solidaire de la couronne 4, et des cames 41 disposées entre l'élément extérieur 37 et l'élément intérieur 38 pour agir en tant qu'éléments d'embrayage. L'embrayage 34A fonctionne de telle sorte que lorsque le couple d'entraînement du démarreur 2 est transféré vers le vilebrequin 30 pour lancer le moteur 1, c'est-à-dire lorsque le couple d'entraînement est transféré du pignon 3 vers la couronne 4, l'élément intérieur 38 et l'élément 37 sont verrouillés au moyen des cames 41 pour à la rotation de l'élément intérieur 38 d'être à l'élément extérieur 37 pour une rotation unie avec De plus, lorsque le moteur 1 est lancé et que la rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse 25 de rotation de l'élément intérieur 38, les cames 41 sont séparées de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38, comme représenté sur la figure 11B, pour amener l'élément intérieur 38 et l'élément extérieur 37 à être désaccouplés l'un de l'autre par 30 l'intermédiaire d'un écartement, en interrompant de cette manière un transfert de couple de l'élément extérieur 37 vers l'élément intérieur 38. Comme représenté sur les figures 12A et 12B, l'embrayage à rouleaux 34B comprend un élément extérieur 37 formé de façon 35 solidaire du volant d'inertie 31, un élément intérieur 38 formé de façon solidaire de la couronne 4, des rouleaux en forme de colonne cylindrique 43 disposés dans des chambres de cames en forme de coin 42 formées entre l'élément extérieur 37 et l'élément intérieur 38 et agissant en tant qu'éléments 40 d'embrayage, et des ressorts 44 destinés à solliciter les extérieur permettre transférée celui-ci. vitesse de20 rouleaux 43 dans des directions de rétrécissement (vers la droite comme observé sur les figures des dessins). L'embrayage 34B fonctionne de telle sorte que lorsque le couple d'entraînement du moteur 2 est transféré au vilebrequin 30 pour lancer le moteur 1, c'est-à-dire lorsque le couple d'entraînement est transféré du pignon 3 vers la couronne 4, l'élément intérieur 38 et l'élément extérieur 37 sont verrouillés au moyen des rouleaux 43 pour permettre à la rotation de l'élément intérieur 38 d'être transférée à l'élément extérieur 37 pour une rotation unie avec celui-ci. De plus, lorsque le moteur 1 est lancé et que la vitesse de rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse de rotation de l'élément intérieur 38, les cames 41 sont séparées de façon centrifuge de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38, comme représenté sur la figure 11B, pour amener l'élément intérieur 38 et l'élément extérieur 37 à être désaccouplés l'un de l'autre par l'intermédiaire d'un écartement, en interrompant de cette manière un transfert de couple de l'élément extérieur 37 vers l'élément intérieur 38. Par conséquent, les embrayages 34A, 34B peuvent suffire pour prendre la forme de structures dans lesquelles lorsque le moteur 1 est lancé et que la vitesse de rotation de l'élément extérieur 37 dépasse la vitesse de rotation de l'élément intérieur, les éléments d'embrayage sont séparés de façon centrifuge (en flottement) de la surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur 38 par l'intermédiaire de l'écartement pour de cette manière désaccoupler de façon fiable la couronne 4 du vilebrequin 30. En outre, alors que l'embrayage unidirectionnel 9 monté sur le démarreur 2 est agencé pour comprendre l'élément rotatif menant composé de l'élément extérieur 25 et l'élément rotatif mené composé de l'élément intérieur 26, il peut être modifié pour prendre une structure inversée. C'est-à-dire que l'embrayage unidirectionnel 9 peut prendre une structure qui comprend un élément intérieur pouvant être entraîné en rotation de façon solidaire de l'arbre de sortie 7 et un élément extérieur relié au pignon 3, grâce à quoi au cours du lancement du moteur, un couple d'entraînement est transféré de l'élément intérieur à l'élément extérieur pour permettre à un couple d'entraînement du moteur électrique 5 d'être transféré vers le pignon 3 relié à l'élément extérieur. La présente invention peut être réalisée sous d'autres formes spécifiques sans s'écarter de l'esprit ou des caractéristiques essentielles de celle-ci. Les modes de réalisation et modifications précédents devront en conséquence être considérés à tous égards comme illustratifs et non pas restrictifs, la portée de la présente invention étant indiquée par les revendications annexées plutôt que par la description précédente, et toutes les modifications qui s'intègrent à la signification et à l'étendue de l'équivalence des revendications sont donc prévues pour être englobées dans celle-ci
Un dispositif de démarrage de moteur est décrit, dans lequel un embrayage unidirectionnel est installé pour un démarreur dans un trajet de transfert de puissance pour transférer un couple d'entraînement d'une moteur électrique à un pignon et un autre embrayage unidirectionnel est installé pour un moteur entre un vilebrequin et une couronne. Avec un tel dispositif de démarrage de moteur, à la fois l'embrayage pour le moteur et l'embrayage pour le démarreur absorbent une variation de rotation du moteur au cours d'un mode de lancement. Ceci résulte en la réduction de variations de charges agissant sur les deux embrayages et peut réduire un couple d'impact résultant d'une telle variation de charge, ce qui permet aux deux embrayages d'être réduits à une taille minime.
1. Dispositif de démarrage de moteur dans lequel un pignon d'un démarreur s'engrène avec une couronne, reliée à un vilebrequin d'un moteur, pour transférer le couple d'entraînement d'un moteur électrique, intégré dans le démarreur, par l'intermédiaire du pignon à la couronne pour lancer le moteur, le dispositif de démarrage de moteur comprenant : un embrayage unidirectionnel installé pour le démarreur dans un trajet de transfert de puissance dans lequel le couple d'entraînement du moteur électrique est transféré au pignon, et un embrayage unidirectionnel installé pour le moteur dans une position entre le vilebrequin et la couronne. 2. Dispositif de démarrage de moteur selon la 1, dans lequel l'embrayage unidirectionnel installé pour le moteur comprend un élément extérieur relié au vilebrequin, un élément intérieur relié à la couronne, et des éléments d'embrayage disposés entre l'élément extérieur et l'élément intérieur pour permettre ou interdire un transfert de couple entre l'élément extérieur et l'élément intérieur, dans lequel lorsqu'une vitesse de rotation de l'élément extérieur dépasse une vitesse de rotation de l'élément intérieur, les éléments d'embrayage sont séparés de façon centrifuge d'une surface circonférentielle extérieure de l'élément intérieur pour permettre des rotations relatives de l'élément extérieur et de l'élément intérieur. 3. Dispositif de démarrage de moteur selon la 2, dans lequel les éléments d'embrayage comprennent des galets, respectivement. 4. Dispositif de démarrage de moteur selon la 2, dans lequel les éléments d'embrayage comprennent un élément quelconque parmi les cames et les rouleaux en forme de colonne cylindrique. 5. Dispositif de démarrage de moteur selon la 1, dans lequel la couronne pour le moteur est assemblée à un volant d'inertie, installé sur le vilebrequin, par l'intermédiaire d'un ensemble de roulements étanches pour une capacité de rotation de façon relative. 6. Dispositif de démarrage de moteur selon la 5, dans lequel le premier ensemble de roulements étanches comprend un roulement disposé sur un côté périphérique extérieur de l'embrayage unidirectionnel installé pour le moteur, qui est remplacé par un joint d'étanchéité à l'huile. 7. Dispositif de démarrage de moteur selon la 1, dans lequel l'embrayage unidirectionnel installé pour le démarreur comprend un élément rotatif menant entraîné en rotation par le moteur électrique, un élément rotatif mené relié au pignon, et des éléments d'embrayage disposés entre l'élément rotatif menant et l'élément rotatif mené pour permettre ou interdire un transfert de couple entre l'élément rotatif menant et l'élément rotatif mené, dans lequel lorsqu'une vitesse de rotation de l'élément rotatif menant dépasse une vitesse de rotation de l'élément rotatif mené, les éléments d'embrayage permettent des rotations relatives de l'élément rotatif menant et de l'élément rotatif mené pour un engrènement glissant avec l'élément rotatif menant et l'élément rotatif mené. 8. Dispositif de démarrage de moteur selon la 7, dans lequel l'embrayage unidirectionnel installé pour le démarreur comprend un embrayage à rouleaux comprenant des rouleaux en forme de colonne cylindrique en tant qu'éléments d'embrayage. 9. Dispositif de démarrage de moteur selon la 7, dans lequel les éléments d'embrayage comprennent un élément parmi les cames et les galets. 5 10. Dispositif de démarrage de moteur selon la 1, dans lequel : le pignon et la couronne sont maintenus en engrènement constant mutuellement à tout instant. 11. Dispositif de démarrage de moteur selon la 1, appliqué à un système d'arrêt et de redémarrage automatique de moteur qui commande automatiquement un arrêt et un redémarrage du moteur.
F
F02
F02N
F02N 11,F02N 15
F02N 11/00,F02N 15/02
FR2899319
A1
DISPOSITIF DE VENTILATION ET DE CHAUFFAGE AERAULIQUE DE LOCAUX
20,071,005
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local, ainsi qu'un système de chauffage / rafraîchissement et ventilation comprenant un tel dispositif. L'invention s'applique à tout local, qu'il soit d'habitation (individuelle ou collective) ou tertiaire. Un tel local comprend typiquement plusieurs pièces de séjour (par exemple salle à manger, salon et chambres dans le cas d'un logement) et plusieurs pièces techniques (cuisine, salle de bain, toilettes). Compte tenu de l'évolution actuelle des bâtiments, les besoins de chauffage tendent à diminuer fortement. En effet, les progrès sur les différents matériaux (isolation, vitrage, pont thermique...) ont permis de réduire de manière importante les déperditions thermiques des bâtiments. Désormais, le chauffage aéraulique - qui consiste à utiliser le vecteur air pour couvrir l'ensemble des déperditions - devient une alternative intéressante pour assurer l'ensemble du chauffage d'un logement. Par ailleurs, un des avantages du vecteur air est de pouvoir être utilisé en rafraîchissement en période estivale. L'air distribué dans le local comprend de l'air neuf, provenant de l'extérieur et destiné à la ventilation, et de l'air recyclé, provenant de l'intérieur du local. La distribution de l'air se fait à travers un ensemble centralisé ventilateur - batterie qui est appelé couramment gainable . L'air recyclé est généralement repris dans les circulations du local pour ensuite être chauffé ou refroidi avant d'être insufflé dans les pièces de séjour. La production de chaleur au niveau de la batterie peut être soit du type électrique (résistance chauffante), soit du type eau chaude (à partir d'une chaudière ou autre), soit du type thermodynamique (détente directe). La présence d'un ventilateur de recyclage de l'air est quasi obligatoire pour assurer un chauffage ou un rafraîchissement satisfaisant du local. En effet, le traitement thermique (chauffage ou rafraîchissement) de l'air neuf uniquement ne permet généralement pas, en restant à des niveaux de températures de soufflage convenables, de couvrir l'ensemble des besoins. Dans les locaux chauffés et/ou rafraîchis par des systèmes de chauffage aéraulique, il faut prêter une attention particulière à la gestion de l'air neuf de ventilation. En effet, l'apport d'air neuf nécessaire pour garantir une bonne qualité de l'air est souvent un problème à gérer, car les besoins en air neuf et les besoins en chauffage ou rafraîchissement sont généralement contradictoires. On présente ci-après plusieurs systèmes courants permettant de concilier le besoin en air neuf et le besoin en chauffage ou rafraîchissement. Le système le plus classique consiste à traiter la ventilation et le chauffage par deux systèmes indépendants. La ventilation, traitée avec un système classique et découplée du fonctionnement du système de chauffage, est assurée par un système de type VMC (ventilation mécanique contrôlée) simple flux (entrées d'air et groupe d'extraction). Toutefois, pour les unités intérieures de traitement thermique de l'air, l'association avec une ventilation simple flux peut générer des perturbations aérauliques avec les entrées d'air. En effet, lors de la mise en route du gainable , une quantité d'air recyclé importante est introduite dans une pièce. Du fait de la perte de charge du transit d'air vers la circulation, la pression dans la pièce s'élève et les entrées d'air peuvent devenir des sorties d'air ce qui augmente les déperditions thermiques pour l'air et diminue la qualité de l'air. Cette solution est donc inadéquate au plan technique. Pour éviter ce problème, on peut utiliser un système de ventilation de type VMC double-flux. Avec un tel système, il n'y a pas d'entrée d'air directe depuis l'extérieur. En effet, l'insufflation est réalisée par des conduits indépendants et des bouches de soufflage dans les pièces de séjour, l'extraction se faisant dans les pièces techniques. Mais, dans la mesure où les unités gainables utilisent également un réseau d'insufflation pour véhiculer l'air de chauffage ou de rafraîchissement, la cohabitation avec un système de ventilation double flux pose de gros problèmes d'installation. Un autre système visant à résoudre le problème d'installation précité consiste à essayer de traiter la ventilation hygiénique (amenée d'air neuf venant de l'extérieur) dans le même réseau. On évite ainsi le problème d'encombrement lié à un double réseau de soufflage et à la présence de deux terminaux de soufflage par pièce. Certaines installations de conditionnement d'air avec des unités de type gainables sont réalisées avec une amenée d'air neuf en amont de la machine. Si le contrôle de la température de chaque pièce se fait par variation du débit d'air soufflé (registre motorisé par exemple), il est alors impossible de garantir les débits d'air neuf de ventilation par pièce : la ventilation n'est donc pas réglementaire. Puisque les besoins de ventilation et de chauffage ne sont pas concomitants, on se retrouve dans certains cas soit avec une sous-ventilation soit avec des surchauffes. Par ailleurs, une difficulté complémentaire est la gestion de la température pièce par pièce. L'air est chauffé par une seule batterie pour tous les points de distribution ce qui complique encore la régulation de la température. Pour les unités intérieures de type gainables, il existe un moyen de parvenir à traiter l'air neuf tout en utilisant le même réseau d'insufflation. Ce système est décrit dans le document WO 1999/057491. Le principe est de diffuser en vrac dans un plénum (faux-plafond) un mélange d'air recyclé et d'air neuf de ventilation, l'ensemble étant traité thermiquement par l'unité gainable. On réalise ainsi une fourniture centralisée d'air à une même température, cet air étant ensuite insufflé dans les différentes pièces de séjour au moyen de bouches reliées au plénum. La température est régulée dans chacune de ces pièces par le degré d'ouverture variable de la bouche correspondante. Or, la demande thermique de chaque pièce de séjour dépend de la température extérieure, alors que le besoin de ventilation en air neuf de chaque pièce est fixe. Selon l'ouverture de chacune des bouches, la quantité d'air neuf insufflée est donc fluctuante. En particulier, si le besoin en chauffage est faible, on insuffle une trop faible quantité d'air neuf, et le besoin en ventilation n'est pas satisfait. Pour pallier ce problème, le document WO 99/57491 prévoit de comptabiliser l'apport d'air neuf sur une période donnée puis d'ajuster l'écart par une sur-ventilation temporaire et localisée aux pièces en déficit. Cela représente un ensemble complexe de gestion électronique liée à l'interdépendance de la production d'énergie et de la ventilation dans ce cas. De plus, le système proposé par ce document nécessite une sur-ventilation énergivore pour parvenir aux débits réglementaires. Par ailleurs, on connaît du document FR 2 839 143 un système dans lequel un élément d'amenée d'air neuf de ventilation et de distribution est prévu en aval de l'unité de chauffage de l'air recyclé et vient se connecter au soufflage de l'unité gainable. Cet élément permet d'une part de contrôler les besoins thermiques pièce par pièce, et d'autre part d'assurer de manière permanente et régulée le débit d'air neuf pièce par pièce. Le dispositif permet ainsi de maintenir l'indépendance entre la production d'énergie et la ventilation, mais au travers d'un même conduit ce qui est recherché pour des gains d'encombrement et des facilités de mise en place. Cependant, ce système nécessite la mise en route du ventilateur de recyclage dès qu'il y a des besoins de chauffage. Ceci est vrai pour les systèmes précédemment cités. Cela engendre une consommation électrique importante et peut créer des problèmes acoustiques. L'invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en permettant d'assurer de façon couplée : - le chauffage et/ou le rafraîchissement d'un local au moyen du vecteur air, en permettant une régulation thermique pièce par pièce ; - une gestion adéquate des débits de ventilation et donc de la qualité d'air intérieur pièce par pièce ; et ce d'une manière simple et avec une consommation électrique peu importante. A cet effet. et selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local comprenant plusieurs pièces de séjour et plusieurs pièces techniques, dans lequel : - on amène de l'air neuf de ventilation et de l'air recyclé dans une chambre intérieure définie par un caisson situé dans le local ; - on traite thermiquement l'air contenu dans ladite chambre 15 intérieure en fonction de la température de consigne dans au moins une pièce de séjour ; - on insuffle l'air contenu dans ladite chambre intérieure dans chacune des pièces de séjour à alimenter ; - on évacue l'air vicié à partir des pièces techniques ; 20 Selon une définition générale de l'invention, ce procédé est caractérisé en ce que : - pour chaque pièce de séjour à alimenter, on traite thermiquement l'air neuf de ventilation destiné à être insufflé dans une pièce de séjour donnée en fonction de la température de consigne de ladite pièce de 25 séjour, et indépendamment du traitement thermique de l'air destiné à être insufflé dans une autre pièce de séjour ; - et, seulement si cela est nécessaire pour atteindre la température de consigne dans au moins une pièce de séjour, on amène de l'air recyclé dans ladite chambre intérieure, qui se mélange à l'air neuf de 30 ventilation et subit le même traitement thermique. De la sorte, on assure un apport suffisant d'air neuf de ventilation, conformément à la réglementation, et ce quels que soient les besoins en chauffage / rafraîchissement. Ainsi, on peut garantir une qualité satisfaisante de l'air dans chaque pièce, sans mettre en oeuvre des moyens complexes. 35 En outre, l'air de recyclage n'étant amené dans le caisson que si cela s'avère nécessaire pour atteindre la température de consigne, on limite considérablement la consommation électrique permettant cette amenée d'air recyclé, et les bruits correspondants. Le caisson peut être constitué par un boîtier disposé dans le local, ou par un plénum formé dans le local lui-même, comme par exemple un faux-5 plafond. L'invention permet également de réguler simplement la température pièce par pièce, et ne met pas en oeuvre de système de fourniture centralisée d'air à une rnême température. Le débit d'air neuf de ventilation amené dans une pièce de séjour 10 peut être sensiblement constant et indépendant de la température de consigne dans ladite pièce. En variante, ce débit peut être asservi à au moins un paramètre mesuré dans le local et correspondant au besoin de ventilation de celui-ci (présence d'un ou plusieurs occupants, taux de CO2, taux d'humidité, ou tout autre traceur de pollution dans la pièce considérée). 15 Par exemple, on amène de l'air recyclé dans la chambre intérieure lorsque, après avoir insufflé de l'air neuf de ventilation traité thermiquement dans au moins une pièce de séjour pendant une durée prédéterminée, la température dans ladite pièce de séjour est toujours sensiblement différente de la température de consigne. 20 Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un dispositif de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local comprenant plusieurs pièces de séjour et plusieurs pièces techniques, le dispositif comprenant un caisson définissant une chambre intérieure et comportant : - au moins un orifice d'entrée d'air neuf de ventilation et un orifice 25 d'entrée d'air recyclé débouchant dans ladite chambre intérieure ; - des orifices d'insufflation de l'air contenu dans la chambre intérieure, destinés à être reliés chacun à une pièce de séjour à alimenter ; - et, en outre, une pluralité d'unités de traitement thermique de l'air associées chacune à un orifice d'insufflation de l'air et destinées à être 30 commandées indépendamment les unes des autres en fonction de la température de consigne de la pièce de séjour correspondante. Grâce à ce dispositif, il est possible d'obtenir la température souhaitée dans chacune des pièces de séjour, tout en garantissant un débit satisfaisant d'air neuf de ventilation. 35 Avantageusement, chaque orifice d'insufflation présente une section adaptée au début d'air souhaité dans la pièce de séjour correspondante. On peut ainsi augmenter le débit d'air insufflé tout en conservant le même rapport entre les différentes pièces. Si, par exemple, les orifices d'insufflation sont de sections sensiblement identiques, on peut obtenir une répartition sensiblement identique de l'air neuf entre les différentes pièces de séjour. Enfin, selon un troisième aspect, l'invention concerne un système de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local comprenant plusieurs pièces de séjour et plusieurs pièces techniques, comprenant un dispositif tel que précédemment décrit et un module de ventilation comportant une entrée d'air neuf de ventilation depuis l'extérieur du local, une sortie d'air neuf de ventilation connectée à l'orifice d'entrée d'air neuf de ventilation du dispositif, une entrée d'air vicié reliée à chacune des pièces techniques d'où l'air doit être extrait et une sortie d'air vicié vers l'extérieur du local. Le module de ventilation peut être un module de VMC double flux. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue schématique en perspective et de dessus d'un local comportant un système de chauffage / rafraîchissement et ventilation selon l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective avant d'un dispositif de 20 chauffage / rafraîchissement et ventilation selon l'invention ; La figure 3 est une vue en perspective arrière du dispositif de la figure 2 ; et La figure 4 est une vue similaire à la figure 2 montrant l'intérieur du dispositif. 25 La figure 1 représente un local 1, ici une habitation individuelle, comprenant plusieurs pièces de séjour telles que deux chambres 2, 3 et une salle à manger - salon 4, des pièces techniques telles qu'une cuisine 5, une salle de bain - toilettes 6, et un couloir 7. Dans le local 1 est placé un dispositif 8 de chauffage / 30 rafraîchissement et ventilation selon l'invention et un module de ventilation 9 de type VMC double flux. Le dispositif 8, plus particulièrement illustré sur les figures 2 à 4, comprend un caisson 10 définissant une chambre intérieure 11. Le module de ventilation 9 permet l'entrée d'air neuf de ventilation 12, éventuellement filtré, depuis l'extérieur du local 1 et son amenée par une 35 première conduite 13 à un orifice d'entrée 14 d'air neuf de ventilation ménagé sur le caisson 10 et débouchant dans la chambre intérieure 11. Dans la réalisation des figures 2 à 4, le dispositif 8 comprend deux orifices d'entrée 14 d'air neuf de ventilation 12. Le caisson 10 comporte également un orifice d'entrée 15 d'air recyclé 16 connecté à une deuxième conduite 17 débouchant dans le couloir 7 du local 1. Le dispositif 8 comprend un ventilateur 18 agencé pour permettre l'entrée d'air recyclé 16 dans la chambre intérieure par l'orifice d'entrée d'air recyclé 15, lorsque cela est nécessaire. II peut également comporter un clapet anti retour, motorisé ou non, agencé pour empêcher la sortie de l'air contenu dans la chambre intérieure 11 par l'orifice d'entrée 15 d'air recyclé. L'air neuf de ventilation 12 et l'air recyclé 16 éventuellement amené dans la chambre intérieure 11 se mélangent, sont traités thermiquement (c'est-à-dire réchauffés ou refroidis) puis sont insufflés dans les pièces de séjour 2, 3, 4. A cet effet, le caisson 10 comporte des orifices d'insufflation 19 connectés chacun à une troisième conduite 20 s'ouvrant sur une bouche d'insufflation 21 ménagée dans la cloison d'une pièce de séjour 2, 3, 4, par exemple en partie haute. Enfin, l'air vicié 22 est extrait de chacune des pièces techniques 5, 6 par une bouche d'extraction 23 qui, ménagée dans la cloison de ces pièces, est connectée à une quatrième conduite 24 débouchant dans le module de ventilation 9. L'air vicié 22 est alors évacué vers l'extérieur du local 1, éventuellement après être passé dans un échangeur thermique permettant un préchauffage de l'air neuf de ventilation 12. On décrit à présent plus précisément le traitement thermique de l'air contenu dans la chambre intérieure 11 du caisson 10 et le fonctionnement du système de chauffage / rafraîchissement et ventilation du local 1. Ce traitement thermique est obtenu au moyen d'unités 25 de traitement thermique disposées dans la chambre intérieure 11, en amont de chaque orifice d'insufflation 19, les unités 25 étant propres à chaque orifice d'insufflation 19 et indépendantes les unes des autres. Chaque unité 25 est donc associée à une pièce distincte du local 1. Les unités 25 fonctionnent ici par circulation d'un fluide caloporteur tel que l'eau, amené et évacué par un système approprié 26 'ménagé sur le caisson 10. Il est ainsi possible de chauffer ou de refroidir l'air à insuffler selon les besoins. Toutefois, d'autres types d'unités peuvent être prévus (par exemple chauffage par une résistance électrique). L'air neuf de ventilation 12 est amené dans la chambre intérieure 11 au débit nécessaire à la conservation d'un air de bonne qualité dans le local 1. Le débit d'air global pour le local 1 est fixé en amont du dispositif 8. Il peut être constant ou asservi à au moins un paramètre mesuré et correspondant au besoin global de ventilation du local 1. La bonne répartition de l'air neuf de ventilation 12 entre les pièces de séjour 2, 3, 4 est assurée en définissant la section de chaque orifice d'insufflation 19, lequel aura autorité sur le débit. Avantageusement la perte de charge singulière constituée par l'unité 25 constituera cet orifice équivalent. Lors de la mise en route du ventilateur de recyclage 18, le débit total soufflé augmente, mais la quantité d'air neuf de ventilation 12 par pièce reste identique (le taux d'air neuf de ventilation 12 par pièce est respecté étant donné que le débit sur chacun des orifices d'insufflation 19 varie de façon proportionnelle). Avantageusement, le système comprend une unité centrale de pilotage (non représentée) reliée à un thermostat 27 prévu dans chaque pièce de séjour 2, 3, 4. En fonction de l'écart entre la température réelle et la température de consigne dans au moins une pièce de séjour, l'unité centrale commande les unités 25 de traitement thermique pour permettre le chauffage ou le refroidissement de l'air neuf de ventilation 12 contenu dans la chambre intérieure 11 du caisson 10. Si la température de consigne ne peut pas être atteinte par le traitement thermique de l'air neuf de ventilation 12 seul, l'unité centrale de pilotage peut commander la mise en route et la vitesse de rotation du ventilateur 18 de recyclage, en fonction de l'écart entre la température réelle et la température de consigne. L'air recyclé 16 ainsi amené dans la chambre 11 se mélange avec l'air neuf de ventilation 12 et est également chauffé ou refroidi lors du passage à travers les unités 25 et avant son passage dans les orifices d'insufflation 19. De préférence, l'unité centrale de pilotage intègre les écarts de température sur l'ensemble des pièces de séjour, pour assurer un équilibrage 30 sur l'ensemble des pièces de séjour. Le clapet anti-retour permet d'assurer, lors de l'arrêt du ventilateur 18, que l'air neuf de ventilation 12 sera insufflé dans les pièces de séjour et ne viendra pas passer dans le ventilateur 18 et court-circuiter la ventilation des pièces de séjour. 35 La régulation thermique est réalisée à chaque unité 25, ce qui permet de réaliser une régulation pièce par pièce précise. Par ailleurs, lorsque les besoins sont faibles, un chauffage uniquement de l'air neuf de ventilation 12 peut être assuré, ce qui évite de démarrer le ventilateur de recyclage 18 : on limite ainsi la consommation électrique et les nuisances sonores. Le démarrage du ventilateur 18 se fera en fonction des besoins à couvrir et d'une limite haute de température de soufflage. Dans la pratique, 60 à 80% des besoins peuvent être couverts sans démarrage du ventilateur de recyclage 18. Afin d'éviter la stratification, c'est-à-dire le maintien de l'air chaud en partie haute des pièces de séjour, notamment si le débit d'insufflation est faible, le système selon l'invention peut en outre comprendre des moyens de brassage de l'air dans au moins une pièce de séjour. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en permettant de répondre de manière simple à deux besoins souvent contradictoires, à savoir le besoin d'air neuf pour ventiler un local et le besoin de calories ou frigories véhiculées par l'air pour chauffer ou rafraîchir ce local. L'invention permet d'une part d'obtenir un débit d'air neuf de ventilation pièce par pièce conforme aux réglementations, cet air neuf pouvant en outre être filtré et/ou préchauffé. D'autre part, grâce à l'invention, la fourniture de chaleur ou de froid est individualisée par pièce à travers une régulation thermostatique par pièce (et non une fourniture centralisée à température constante). L'invention permet donc de répondre pièce par pièce à un besoin thermique variable. Par ailleurs, puisqu'il est prévu une seule conduite par pièce traitant à la fois la ventilation et le chauffage / le rafraîchissement, l'invention permet de réduire l'encombrement des réseaux de distribution d'air d'un système de ventilation double-flux, de faciliter l'installation des réseaux et de diminuer le coût d'installation. Grâce au principe double-flux, on évite l'installation de grilles de transfert entre les pièces de séjour et le lieu où a lieu la reprise d'air recyclé. II va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le dispositif (8) comprend un caisson (10) définissant une chambre intérieure (11) et comportant un orifice d'entrée (14) d'air neuf de ventilation (12), un orifice d'entrée (15) d'air recyclé (16), et des orifices d'insufflation (19) de l'air contenu dans la chambre intérieure, destinés à être reliés chacun à une pièce de séjour du local. Des d'unités (25) de traitement thermique de l'air sont associées chacune à un orifice d'insufflation et sont commandées indépendamment les unes des autres en fonction de la température de consigne de la pièce de séjour correspondante.Le procédé consiste à amener de l'air recyclé dans la chambre intérieure seulement si cela est nécessaire pour atteindre la température de consigne dans une pièce de séjour, et à traiter thermiquement l'air neuf de ventilation, et le cas échéant l'air recyclé, indépendamment pièce par pièce.
1. Procédé de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local (1) comprenant plusieurs pièces de séjour (2, 3, 4) et plusieurs pièces 5 techniques (5, 6), dans lequel : - on amène de l'air neuf de ventilation (12) et de l'air recyclé (16) dans une chambre intérieure (11) définie par un caisson (10) situé dans le local (1) ; - on traite thermiquement l'air contenu dans ladite chambre 10 intérieure (11) en fonction de la température de consigne dans au moins une pièce de séjour (2, 3, 4) ; - on insuffle l'air contenu dans ladite chambre intérieure (11) dans chacune des pièces de séjour (2, 3, 4) à alimenter ; - on évacue l'air vicié (22) à partir des pièces techniques (5, 6) ; 15 caractérisé en ce que : - pour chaque pièce de séjour (2, 3, 4) à alimenter, on traite thermiquement l'air neuf de ventilation (12) destiné à être insufflé dans une pièce de séjour donnée en fonction de la température de consigne de ladite pièce de séjour, et indépendamment du traitement thermique de l'air destiné à 20 être insufflé dans une autre pièce de séjour ; - et, seulement si cela est nécessaire pour atteindre la température de consigne dans au moins une pièce de séjour (2, 3, 4), on amène de l'air recyclé (16) dans ladite chambre intérieure (11), qui se mélange à l'air neuf de ventilation (12) et subit le même traitement thermique. 25 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le débit d'air neuf de ventilation (12) amené dans une pièce de séjour (2, 3, 4) est sensiblement constant et indépendant de la température de consigne dans ladite pièce. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le débit d'air neuf de ventilation (12) amené dans une pièce de séjour (2, 3, 4) est asservi à au moins un paramètre mesuré dans le local (1) et correspondant au besoin de ventilation de celui-ci. 30 354. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on amène de l'air recyclé (16) dans la chambre intérieure (11) lorsque, après avoir insufflé de l'air neuf de ventilation (12) traité thermiquement dans au moins une pièce de séjour (2, 3, 4) pendant une durée prédéterminée, la température dans ladite pièce de séjour (2, 3, 4) est toujours sensiblement différente de la température de consigne. 5. Dispositif de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local (1) comprenant plusieurs pièces de séjour (2, 3, 4) et plusieurs pièces techniques (5, 6), le dispositif (8) comprenant un caisson (10) définissant une chambre intérieure (11) et comportant : - au moins un orifice d'entrée (14) d'air neuf de ventilation (12) et un orifice d'entrée (15) d'air recyclé (16) débouchant dans ladite chambre intérieure (11) ; - des orifices d'insufflation (19) de l'air contenu dans la chambre intérieure (11), destinés à être reliés chacun à une pièce de séjour (2, 3, 4) à alimenter ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pluralité d'unités (25) de traitement thermique de l'air associées chacune à un orifice d'insufflation (19) de l'air et destinées à être commandées indépendamment les unes des autres en fonction de la température de consigne de la pièce de séjour (2, 3, 4) correspondante. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que 25 chaque orifice d'insufflation (19) présente une section adaptée au débit d'air souhaité dans la pièce de séjour (2, 3, 4) correspondante. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend un clapet anti retour agencé pour empêcher la sortie de l'air contenu 30 dans la chambre intérieure (11) par l'orifice d'entrée (15) d'air recyclé (16). 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un ventilateur (18) agencé pour permettre l'entrée d'air recyclé (16) dans la chambre intérieure (11) par l'orifice d'entrée (15) d'air 35 recyclé (16). 9. Système de chauffage / rafraîchissement et ventilation d'un local (1) comprenant plusieurs pièces de séjour (2, 3, 4) et plusieurs pièces techniques (5, 6), caractérisé en ce qu'il comprend : - un dispositif (8) selon l'une des 5 à 8 ; - un module de ventilation (9) comportant une entrée d'air neuf de ventilation (12) depuis l'extérieur du local (1), une sortie d'air neuf de ventilation connectée à l'orifice d'entrée (13) d'air neuf ventilation (12) du dispositif, une entrée d air vicié reliée à chacune des pièces techniques (5, 6) d'où l'air doit être extrait et une sortie d'air vicié vers l'extérieur du local (1). 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que le module de ventilation (9) est un module de VMC double flux. 11. Système selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend une unité centrale de pilotage apte à commander la vitesse de rotation d'un ventilateur (18) de recyclage agencé pour permettre l'entrée d'air dans la chambre intérieure (11) par l'orifice d'entrée (15) d'air recyclé (16), en fonction de l'écart entre la température réelle et la température de consigne dans au moins une pièce de séjour (2, 3, 4). 12. Système selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de brassage de l'air dans au moins une pièce de séjour (2, 3, 4).25
F
F24
F24F
F24F 11,F24F 3
F24F 11/00,F24F 3/06
FR2892881
A1
SYSTEME, PROCEDE ET APPAREIL POUR UN GUIDE DE PROGRAMME ELECTRONIQUE, UNE REDIRECTION DE DIFFUSION MULTIMEDIA ET UNE DIFFUSION MULTIMEDIA A LA DEMANDE
20,070,504
La présente invention concerne des services de diffusion multimédia et de façon davantage particulière, elle concerne un système ainsi qu'un procédé de guide de programme électronique, un système ainsi qu'un procédé pour rediriger une diffusion multimédia et un système ainsi qu'un procédé de diffusion multimédia à la demande et également un serveur de guide de programme électronique, un terminal numérique et un redirecteur de requête. ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Une caractéristique du service de diffusion multimédia consiste à lire des fichiers de diffusion multimédia tout en les déchargeant. Par comparaison avec un procédé de déchargement simple, le service de diffusion multimédia réduit largement le retard de temps de démarrage et nécessite une capacité tampon moindre sur des terminaux numériques tels qu'un boîtier décodeur (STB). Par comparaison avec la télévision analogique classique, le système de diffusion multimédia augmente fortement la qualité de lecture de diffusion multimédia et fournit des programmes professionnels, diversifiés et personnalisés à des groupes spécifiques d'audiences qui peuvent choisir des programmes vidéo ou audio en fonction de leurs propres intérêts et qui peuvent profiter d'une certaine variété de services interactifs. Cependant, selon le présent système de diffusion multimédia à la demande, par exemple dans un réseau de délivrance de contenu (CDN) ou dans un système de service de diffusion multimédia, le système complet adopte seulement un format de fichier de diffusion multimédia présentant la même résolution et un serveur de guide de programme électronique (EPG) munit un terminal numérique d'une liste de programmes présentant seulement un format de fichier de diffusion multimédia présentant la même résolution et le même débit binaire ; le redirecteur de requête dessert seulement les terminaux numériques qui présentent la même capacité afin de rediriger des serveurs de diffusion multimédia qui supportent des fichiers de diffusion multimédia du même format, de la même résolution et du même débit binaire. RÉSUMÉ DE L'INVENTION 10 Un système et un procédé de guide de programme électronique (EPG), un système et un procédé pour rediriger une diffusion multimédia et un système et un procédé de diffusion multimédia à la demande et également un serveur EPG, un terminal numérique et un redirecteur de requête sont proposés pour réaliser une mise en réseau mixte de terminaux numériques 15 qui supportent différents formats de diffusion multimédia et différentes capacités de décodage. Un système de guide de programme électronique (EPG) inclut un serveur EPG et un terminal numérique ; dans lequel : le serveur EPG obtient une liste de programmes de diffusion 20 multimédia en correspondance conformément à des paramètres de capacité du terminal numérique et transmet la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au terminal numérique ; et le terminal numérique reçoit la liste de programmes de diffusion multimédia en provenance du serveur EPG et présente la liste de 25 programmes de diffusion multimédia à un utilisateur. Un système pour rediriger la diffusion multimédia inclut un redirecteur de requête, un terminal numérique et un serveur de diffusion multimédia, dans lequel : le redirecteur de requête obtient les paramètres de capacité du terminal 30 numérique et le programme choisi par un utilisateur, paramètres et programme sur la base desquels le redirecteur de requête sélectionne un serveur de diffusion multimédia en correspondance et redirige la visite du terminal numérique sur le serveur de diffusion multimédia sélectionné ; et le terminal numérique rapporte le programme choisi par l'utilisateur au redirecteur de requête, reçoit les données de fichier de diffusion multimédia en provenance du serveur de diffusion multimédia conformément à la redirection du redirecteur de requête et lit le fichier reçu pour l'utilisateur sur un dispositif d'affichage. Un système de diffusion multimédia à la demande inclut un serveur de guide de programme électronique (EPG), un terminal numérique, un redirecteur de requête et un serveur de diffusion multimédia, dans lequel : le serveur EPG obtient une liste de programmes de diffusion multimédia en correspondance conformément aux paramètres de capacité de terminal numérique obtenus et transmet la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au terminal numérique ; le terminal numérique reçoit la liste de programmes de diffusion multimédia en provenance du serveur EPG, présente la liste de programmes de diffusion multimédia à un utilisateur pour qu'il effectue un choix et rapporte le programme choisi par l'utilisateur au redirecteur de requête ; le redirecteur de requête sélectionne un serveur de diffusion multimédia en correspondance conformément au programme qui est choisi par l'utilisateur, lequel est rapporté par le terminal numérique, et redirige la visite du terminal numérique sur le serveur de diffusion multimédia sélectionné ; et le serveur de diffusion multimédia fournit des données de fichier de diffusion multimédia au terminal numérique conformément à la redirection du redirecteur de requête. Un serveur de guide de programme électronique (EPG) inclut une base de données de programmes de diffusion multimédia et un module d'interrogation de capacité de terminal, dans lequel : la base de données de programmes de diffusion multimédia sauvegarde les programmes de diffusion multimédia qui correspondent à des fichiers de diffusion multimédia qui sont sauvegardés dans un serveur de diffusion multimédia et sauvegarde des paramètres de capacité qui doivent être supportés par le terminal numérique ; et le module d'interrogation de capacité de terminal obtient les paramètres de capacité d'un terminal numérique, en effectuant une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique afin d'obtenir une liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité du terminal numérique et en envoyant la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue sur un terminal numérique correspondant. Par l'intermédiaire de la capacité de lecture interactive entre le terminal numérique et le serveur EPG/le redirecteur de requête, les procédés, les systèmes et les appareils proposés par les modes de réalisation de la présente invention peuvent réaliser une mise en réseau mixte de terminaux numériques disposant de différentes capacités de traitement et une évolution en douceur de terminaux numériques qui supportent différents formats et différentes capacités de décodage. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma qui représente la structure d'un système EPG selon un mode de réalisation de la présente invention la figure 2 est un organigramme du procédé EPG selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 3 est un schéma qui représente la structure d'un système de 25 redirection de diffusion multimédia selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est un organigramme du procédé pour rediriger une diffusion multimédia selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 est un schéma qui représente la structure d'un système de 30 diffusion multimédia à la demande selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 6 est un schéma qui représente la structure d'un système de diffusion multimédia à la demande selon un autre mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 7 est un organigramme du procédé pour fournir une diffusion 5 multimédia à la demande selon un mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLÉE DE L'INVENTION 10 L'invention est ci-après décrite en détail par report aux modes de réalisation et aux dessins annexés afin de clarifier davantage les objectifs, le schéma technique et les avantages de la présente invention. Les terminaux numériques existants qui supportent différents formats de diffusion multimédia et différentes capacités de décodage ne peuvent pas 15 être installés dans le même réseau ; en outre, un système de service de diffusion multimédia actuel ne peut pas supporter une évolution en douceur de terminaux numériques qui supportent différents formats de diffusion multimédia et différentes capacités de décodage. Selon le procédé EPG et le système afférent proposés par un mode de 20 réalisation de la présente invention, le serveur EPG obtient, conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique, une liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité et transmet la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au terminal numérique de telle sorte que le serveur EPG puisse présenter la liste de 25 programmes de diffusion multimédia supportée par le terminal numérique à un utilisateur par l'intermédiaire du terminal numérique pour permettre à l'utilisateur de choisir un programme. Les paramètres de capacité du terminal numérique peuvent être rapportés par le terminal numérique à son initiative au serveur EPG ou 30 peuvent être obtenus par le serveur EPG par l'intermédiaire de l'envoi d'une requête sur le terminal numérique ou peuvent être obtenus par le serveur EPG par l'intermédiaire d'une recherche dans la base de données de capacités de terminal numérique du côté réseau les paramètres de capacité du terminal numérique peuvent inclure le format de fichier de diffusion multimédia qui est supporté par le terminal numérique, la résolution et/ou le débit binaire supporté par le terminal numérique. Les paramètres de capacité de terminal numérique qui sont sauvegardés dans la base de données de capacités de terminal numérique peuvent être rapportés directement au terminal numérique ou sauvegardés par le serveur EPG. Une base de données de programmes de diffusion multimédia peut être instaurée dans le serveur EPG afin de sauvegarder l'information des fichiers de diffusion multimédia sauvegardés dans tous les serveurs de diffusion multimédia, y compris les programmes et les formats des fichiers de diffusion multimédia, ou y compris en outre les résolutions et/ou les débits binaires des fichiers, etc. ; le serveur EPG effectue une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique afin d'obtenir la liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux formats de fichiers de diffusion multimédia et en outre à la résolution et/ou au débit binaire supportés par le terminal numérique puis le serveur EPG transmet la liste de programmes de diffusion multimédia au terminal numérique. La liste de programmes de diffusion multimédia qui est transmise au terminal numérique peut être présentée à l'utilisateur sous la forme d'une page web et chaque fichier de diffusion multimédia peut être présenté selon une forme de moyen de localisation de ressource universel (URL) dans la page web. Si l'on considère que le terminal numérique est un STB, la figure 1 représente un mode de réalisation du système EPG incluant un serveur EPG 11 et un STB 12. Le serveur EPG 11 inclut une base de données de programmes de diffusion multimédia 112 et un module d'interrogation de capacité de terminal 111 ; le STB 12 inclut un module de rapport de capacité 121 et un module de communication 122. Le serveur EPG 11 est utilisé pour obtenir, conformément aux paramètres de capacité du STB 12, une liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité et pour transmettre la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au STB 12. La base de données de programmes de diffusion multimédia 112 est utilisée pour sauvegarder les programmes de diffusion multimédia qui correspondent aux fichiers de diffusion multimédia qui sont sauvegardés dans le serveur de diffusion multimédia et aux paramètres de capacité qui doivent être supportés par le STB, incluant un élément pris parmi le format de fichier de diffusion multimédia, la résolution et/ou le débit binaire ou une quelconque combinaison de ces éléments, etc. Le module d'interrogation de capacité de terminal 111 est utilisé pour obtenir la liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité du STB 12 par l'intermédiaire d'une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia 112 conformément aux paramètres de capacité obtenus du STB 12, par exemple pour obtenir la liste de programmes de diffusion multimédia selon un format Moving Pictures Experts Group-2 (MPEG-2) ou selon un format H.264 et pour envoyer la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue sur le STB correspondant 12 sous la forme d'une page web ou similaire pour un affichage par le STB 12 sur un équipement d'affichage pour que l'utilisateur effectue un choix. Le module d'interrogation de capacité de terminal 111 peut obtenir les paramètres de capacité du STB 12 par l'intermédiaire des paramètres de capacité rapportés de façon initiative par le module de rapport de capacité 121 dans le STB 12 ; ou il peut envoyer une requête sur le STB 12 et il peut obtenir les paramètres de capacité du STB12 par l'intermédiaire des paramètres de capacité rapportés par le module de rapport de capacité 121 en réponse à la requête ; ou il peut obtenir les paramètres de capacité du STB 12 à partir de la base de données de capacité de STB dans le système d'interrogation. Le STB 12 est utilisé pour rapporter ses propres paramètres de capacité au serveur EPG 11, pour recevoir la liste de programmes de diffusion multimédia en provenance du serveur EPG 11 et pour présenter la liste de programmes de diffusion multimédia à l'utilisateur sur un équipement d'affichage de telle sorte que l'utilisateur puisse choisir un programme. Le module de rapport de capacité 121 dans le STB 12 est utilisé pour rapporter les paramètres de capacité du STB 12, incluant un élément pris parmi le format de fichier de diffusion multimédia, la résolution et/ou le débit binaire supportés ou n'importe quelle combinaison de ces éléments, au serveur EPG 11 par l'intermédiaire du module de communication 122 ; le module de rapport de capacité 121 peut envoyer les paramètres de capacité sur le serveur EPG par l'intermédiaire de la liaison des paramètres de capacité à la requête d'accès qui est envoyée par le module de communication 122 sur le serveur EPG 11, et il peut également rapporter les paramètres de capacité au serveur EPG 11 par l'intermédiaire du module de communication 122 après que le module de communication 122 a reçu la requête en provenance du serveur EPG 11 concernant les paramètres de capacité du STB 12. Etant entendu que le terminal numérique est un STB, la figure 2 représente le flux de travail du procédé EPG selon un mode de réalisation de la présente invention, incluant : tout d'abord, une étape 20 au niveau de laquelle l'utilisateur visite le 20 serveur EPG par l'intermédiaire du STB ; une étape 21 au niveau de laquelle le serveur EPG obtient les paramètres de capacité du STB. Lorsque l'utilisateur visite le serveur EPG par l'intermédiaire du STB, les paramètres de capacité du STB peuvent être transportés par la requête de 25 visite, requête de visite à partir de laquelle le serveur EPG obtient les paramètres de capacité du STB. La requête de visite peut également être envoyée sans les paramètres de capacité du STB lorsque l'utilisateur visite le serveur EPG par l'intermédiaire du STB. Dans un tel cas, le serveur EPG peut envoyer une 30 requête d'interrogation de paramètre de capacité au STB au niveau de cette étape après réception de la requête de visite et le STB rapportera ses propres paramètres de capacité dans une réponse d'interrogation de paramètre de capacité au serveur EPG ; le serveur EPG peut également effectuer une recherche dans la base de données de capacité de terminal numérique conformément à l'identificateur de STB (STB ID) dans la requête de visite ; si la base de données de capacité de terminal numérique inclut les paramètres de capacité du STB, le serveur EPG obtient le paramètre sinon, le serveur EPG envoie la requête d'interrogation de paramètres de capacité sur le STB et sauvegarde les paramètres de capacité du STB dans la base de données de capacité de terminal numérique après réception des paramètres de capacité qui sont rapportés par le STB. La base de données de capacité de terminal numérique peut être instaurée dans le serveur EPG ou peut être installée de manière indépendante. Ensuite, au niveau d'une étape 22, le serveur EPG effectue une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia conformément aux paramètres de capacité du STB et obtient la liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité du STB. La base de données de programmes de diffusion multimédia sauvegarde les programmes de diffusion multimédia qui sont sauvegardés dans chaque serveur de diffusion multimédia dans le système de diffusion multimédia à la demande ainsi que leurs formats correspondants et sauvegarde en outre les résolutions et/ou les débits binaires correspondants ; le serveur EPG effectue une recherche d'un programme de diffusion multimédia en correspondance conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique. Par exemple, lorsque les paramètres de capacité du terminal numérique indiquent que le format H. 264 est supporté, le serveur EPG recherche des données de programme de diffusion multimédia et obtient une liste de tous les programmes de diffusion multimédia selon le format H.264 ; lorsque les paramètres de capacité du terminal numérique indiquent que le format H.264 présentant une résolution de Y2 est supporté, le serveur EPG recherche des données de programme de diffusion multimédia et obtient une liste de tous les programmes de diffusion multimédia selon le format H.264 présentant une résolution de ". Au niveau d'une étape 23, le serveur EPG envoie la liste de programmes de diffusion multimédia qui est obtenue au STB, lequel affiche la liste sur un équipement d'affichage tel qu'une télévision de telle sorte que l'utilisateur puisse choisir un programme. La liste peut être affichée sous la forme d'une page web ou similaire et les programmes de diffusion multimédia peuvent être affichés en tant que URL dans une page web ou similaire. Selon le procédé et le système proposés par les modes de réalisation de la présente invention pour rediriger une diffusion multimédia , le redirecteur de requête sélectionne un serveur de diffusion multimédia pour desservir le terminal numérique conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique et au programme qui est choisi par l'utilisateur. Les paramètres de capacité du terminal numérique peuvent être rapportés par le terminal numérique à son initiative lorsque le terminal numérique initie une requête de redirection sur le redirecteur de requête ou peuvent être obtenus par le redirecteur de requête à partir du terminal numérique par l'intermédiaire d'une requête après que le redirecteur de requête a reçu une requête de redirection sans les paramètres de capacité en provenance du terminal numérique ou peuvent être obtenus par le redirecteur de requête à partir de la base de données de capacité de terminal numérique sur le côté de réseau ou peuvent être obtenus par le redirecteur de requête à partir du terminal numérique par l'intermédiaire d'une requête lorsque le redirecteur de requête échoue à obtenir les paramètres de capacité à partir de la base de données de capacité de terminal numérique. Les paramètres de capacité de terminal numérique qui sont sauvegardés dans la base de données de capacité de terminal numérique proviennent du rapport direct réalisé par le terminal numérique ou sont sauvegardés par le redirecteur de requête ou par d'autres dispositifs après obtention des paramètres de capacité du terminal numérique. Les paramètres de capacité du terminal numérique représentent un quelconque élément pris parmi le format de fichier de diffusion multimédia supporté par le terminal numérique, la résolution et/ou le débit binaire supportés par le terminal numérique ou une quelconque combinaison de ces éléments. Compte tenu du fait que le terminal numérique est un STB, la figure 3 représente un système de redirection de diffusion multimédia selon un mode de réalisation de la présente invention, incluant un redirecteur de requête 31, un STB 32 et de multiples serveurs de diffusion multimédia 33. Le redirecteur de requête 31 inclut un module d'interrogation de capacité de terminal 311 et un module de détection de capacité de serveur de diffusion multimédia, d'état sain, de charge et de proximité 312, en d'autres termes un module de détection de serveur de diffusion multimédia ; le STB 32 inclut un module de rapport de capacité 321 et un module de communication 322 ; les multiples serveurs de diffusion multimédia peuvent supporter différents formats de diffusion multimédia et différentes capacités de décodage, tels qu'un serveur H.264 Dl, un serveur H.164'h Dl, un serveur MPEG-2, un serveur MPEG-4, un serveur AVS, un serveur haute définition (HD) et un serveur de définition standard (SD). Le redirecteur de requête 31 est utilisé pour sélectionner un serveur de diffusion multimédia pour desservir le STB 32 conformément aux paramètres de capacité du STB 32 et au programme qui est choisi par l'utilisateur. Le module d'interrogation de capacité de terminal 311 est utilisé pour obtenir les paramètres de capacité de STB qui sont liés à la requête de redirection qui est rapportée par le STB 32 ou pour envoyer une requête d'interrogation de paramètres de capacité au STB 32 afin d'obtenir les paramètres de capacité du STB 32 ou pour effectuer une recherche dans la base de données de capacité de terminal numérique pour obtenir les paramètres de capacité du STB 32 et pour rapporter les paramètres obtenus au module de détection de capacité de serveur de diffusion multimédia, d'état sain, de charge et de proximité de terminal 312. Le module de détection de capacité de serveur de diffusion multimédia, d'état sain, de charge et de proximité de terminal 312 est utilisé pour sélectionner un serveur de diffusion multimédia qui supporte les paramètres de capacité du STB 32 et qui assure le meilleur service conformément aux paramètres de capacité et à la localisation du STB 32, conformément aux paramètres de capacité supportés par le serveur de diffusion multimédia, si oui ou non le contenu existe, et conformément au degré de charge du serveur de diffusion multimédia afin de rediriger la visite depuis le STB 32 sur le serveur de diffusion multimédia sélectionné. Le STB 32 est utilisé pour rapporter ses propres paramètres de capacité et le programme choisi par l'utilisateur au redirecteur de requête 31, pour recevoir les données de fichier de diffusion multimédia en provenance du serveur de diffusion multimédia et pour présenter le fichier reçu sur un équipement d'affichage à l'utilisateur. Le module de rapport de capacité 321 dans le STB 32 est utilisé pour rapporter les paramètres de capacité du STB 32, incluant un élément quelconque pris parmi les formats de fichier de diffusion multimédia supportés, la résolution supportée et/ou le débit binaire supporté ou une quelconque combinaison de ces éléments au redirecteur de requête 31 par l'intermédiaire du module de communication 322 ; le module de rapport de capacité 321 peut rapporter les paramètres de capacité au redirecteur de requête 31 par l'intermédiaire de la liaison des paramètres de capacité à une requête de redirection qui est envoyée par le module de communication 322 sur le redirecteur de requête 31, et il peut également rapporter les paramètres de capacité au redirecteur de requête 31 par l'intermédiaire du module de communication 322 après que le module de communication 322 a reçu la requête en provenance du redirecteur de requête 31 concernant les paramètres de capacité du STB 32. Le serveur de diffusion multimédia 33 est utilisé pour fournir les données de fichier de diffusion multimédia au STB 32 conformément à la 25 redirection du redirecteur de requête 31. Etant entendu que le terminal numérique est un STB, la figure 4 représente un flux de travail du procédé pour rediriger une diffusion multimédia selon un mode de réalisation de la présente invention, incluant le fait que : 30 au niveau d'une étape 41, le STB envoie le programme de diffusion multimédia qui est choisi par l'utilisateur à partir de la liste de programmes de diffusion multimédia sur le redirecteur de requête, lequel redirecteur sélectionne le serveur de diffusion multimédia le plus approprié pour desservir le STB conformément à des polices incluant la localisation du STB, les paramètres de capacité supportés par le serveur de diffusion multimédia, si oui ou non le contenu existe, et le degré de charge du serveur de diffusion multimédia. Lorsque le STB envoie le programme de diffusion multimédia choisi sur le redirecteur de requête, il peut envoyer les paramètres de capacité du STB également de telle sorte que le redirecteur de requête puisse obtenir les paramètres de capacité du STB directement ; le STB peut envoyer le programme de diffusion multimédia choisi sur le redirecteur de requête sans paramètres de capacité du STB et dans un tel cas, le redirecteur de requête effectue une recherche dans la base de données de capacité de terminal numérique conformément à STB ID afin d'obtenir les paramètres de capacité du STB ou le redirecteur de requête envoie une requête d'interrogation de paramètre de capacité au STB et le STB rapporte ses propres paramètres de capacité au redirecteur de requête dans une réponse d'interrogation de paramètre de capacité après réception de la requête d'interrogation de paramètre de capacité. Ensuite, le redirecteur de requête choisira le serveur de diffusion multimédia le plus approprié conformément aux polices incluant les paramètres de capacité du STB, le programme de diffusion multimédia choisi, la localisation du STB, les paramètres de capacité de STB supportés par le serveur de diffusion multimédia, si oui ou non le contenu de programme existe, et le degré de charge du serveur de diffusion multimédia, etc. Ensuite, au niveau d'une étape 42, la visite par l'utilisateur du programme de diffusion multimédia par l'intermédiaire du STB est redirigée sur le serveur de diffusion multimédia choisi au niveau de l'étape 41, lequel envoie des données de fichier de diffusion multimédia correspondantes sur le STB pour desservir l'utilisateur, et le STB lit le fichier de diffusion multimédia correspondant. Le système EPG et le système de redirection de diffusion multimédia sont inclus dans le système de diffusion multimédia à la demande proposé par les modes de réalisation de la présente invention. Compte tenu du fait que le terminal numérique est un STB, la figure 5 représente la structure d'un système de diffusion multimédia à la demande selon un mode de réalisation de la présente invention. Le système de diffusion multimédia à la demande peut être réalisé sur la base du système CDN existant ou du système de service de diffusion multimédia existant, il inclut un serveur EPG 11, unredirecteur de requête 31, de multiples STB 52 et de multiples serveurs de diffusion multimédia et les quatre types de dispositifs mentionnés ci-avant sont respectivement connectés au réseau 51. Les serveurs de diffusion multimédia représentés sur la figure 5 représentent un exemple incluant un serveur MPEG-2 331 et un serveur H.264 332 et par conséquent, les serveurs de diffusion multimédia représentés sur la figure 5 supportent respectivement des fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEGû2 et le format H.264. Le serveur EPG 11, le redirecteur de requête 31, chaque STB 52 et chaque serveur de diffusion multimédia dans le système possèdent respectivement une identité unique (telle qu'une adresse IP), identité unique par l'intermédiaire de laquelle une transmission de diffusion multimédia entre les serveurs de diffusion multimédia et les STB est réalisée. Le réseau 51 est un réseau qui supporte des protocoles de transport de diffusion multimédia et même des protocoles de transport en temps réel tels qu'un protocole de transport en temps réel (RTP), un protocole de commande de transport en temps réel (RTCP), un protocole de diffusion en temps réel (RTSP), etc. Les serveurs de diffusion multimédia sont utilisés pour sauvegarder et envoyer des fichiers de diffusion multimédia sur le STB 52, dans lequel le serveur MPEG-2 331 est utilisé pour sauvegarder et envoyer des fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEG-2 au STB 52 et le serveur H.264 332 est utilisé pour sauvegarder et envoyer des fichiers de diffusion multimédia selon le format H.264 au STB 52. Les différents STB possèdent des paramètres de capacité différents de telle sorte qu'ils peuvent respectivement lire des fichiers de diffusion multimédia selon différents formats avec des résolutions ou des débits binaires différents à partir des serveurs de diffusion multimédia tels que les fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEGû2 ou le format H.264. En outre, les STB interagissent également avec d'autres dispositifs mis en jeu dans le système EPG et dans le système de redirection de diffusion multimédia et aucune description supplémentaire n'est présentée ici. La constitution du serveur EPG et du redirecteur de requête ainsi que l'interaction entre eux sont similaires à la description présentée ci-avant des deux systèmes. Le système de diffusion multimédia à la demande peut en outre inclure un distributeur multimédia qui distribue les fichiers de diffusion multimédia 10 selon différents formats et selon des résolutions ou des débits binaires différents sur différents serveurs de diffusion multimédia. Le système de diffusion multimédia à la demande peut en outre inclure une base de données de capacité de terminal numérique 53 qui sauvegarde la relation entre l'information ID du STB 52 et les paramètres de capacité du 15 STB. Le système proposé par le mode de réalisation de la présente invention est décrit ci avant par report au mode de réalisation au niveau duquel il y a de multiples serveurs de diffusion multimédia incluant un serveur MPEG-2 331 et un serveur H.264 332. Les serveurs de diffusion multimédia selon le mode de 20 réalisation représenté sur la figure 6 incluent également un serveur H.264 Dl 61 qui supporte le format H.264 avec une résolution Dl et un serveur H.264 1/2 Dl 62 qui supporte le format H.264 avec une résolution Y2 Dl et par conséquent, le système selon le mode de réalisation supporte une mise en réseau mixte avec un STB qui supporte H.264 Dl et un STB qui supporte 25 H.264 Dl de telle sorte que le système peut être soumis à évolution en douceur depuis H.264 1/2 Dl jusqu'à H.264 Dl afin d'augmenter l'efficience des ressources ; de façon similaire, un système peut également être soumis à évolution en douceur depuis le format MPEG-2 jusqu'au format H.264. Les serveurs de diffusion multimédia décrits ci-avant incluent : un 30 serveur MPEG-4 qui supporte des fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEG-4, un serveur MPEG-2 qui supporte des fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEG-2, un serveur H.264 qui supporte des fichiers de diffusion multimédia selon le format H.264, un serveur AVS qui supporte des fichiers de diffusion multimédia selon le format AVS, un serveur qui supporte n'importe lequel des formats mentionnés ci-avant selon une résolution Dl, Dl, HD ou SD ou un serveur qui supporte deux des formats mentionnés ci-avant ou plus avec deux des résolutions mentionnées ci-avant ou plus, etc. de telle sorte que le système selon le mode de réalisation peut réaliser une mise en réseau mixte avec n'importe lequel des serveurs mentionnés ci-avant ou n'importe quelle combinaison de ceux-ci. Naturellement, les serveurs de diffusion multimédia selon le mode de réalisation peuvent inclure tous les serveurs de diffusion multimédia décrits ci-avant de même que les serveurs qui supporteront d'autres formats de fichiers de diffusion multimédia dans le futur. D'autres formes de mises en réseau mixtes à l'exception de celles présentées ci-avant ne seront pas décrites davantage. Le système de diffusion multimédia à la demande selon les modes de réalisation de la présente invention est décrit en détail ci-avant par report aux modes de réalisation. Le procédé selon un mode de réalisation de la présente invention pour une diffusion multimédia à la demande est décrit ci-après, le mode de réalisation afférent étant représenté sur la figure 7, et les étapes afférentes sont décrites selon les modes de réalisations des procédés de redirection EPG et de diffusion multimédia et ne seront pas décrites davantage ici. Naturellement, selon le procédé de diffusion multimédia à la demande selon un mode de réalisation de la présente invention, après qu'un serveur EPG transmet à un STB une liste de programmes de diffusion multimédia selon le format supporté par le STB, le redirecteur de requête peut sélectionner un serveur de diffusion multimédia pour desservir le STB conformément au programme qui est rapporté par le STB sans obtenir les paramètres de capacité du STB. Un exemple est présenté ici afin d'illustrer le procédé pour fournir une diffusion multimédia à la demande : si l'on suppose que le STB supporte des fichiers de diffusion multimédia selon le format MPEG-2 avec une résolution de 1080P, en premier lieu le serveur EPG obtient par l'intermédiaire du réseau les paramètres de capacité de STB indiquant que le format MPEG-2 avec la résolution de 1080P est supporté et effectue une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia conformément aux paramètres de capacité de STB afin d'obtenir une liste dans laquelle tous les programmes de diffusion multimédia selon le format MPEG-2 avec une résolution de 1080P sont inclus ; le STB sélectionne un fichier de diffusion multimédia à partir de la liste avant de visiter le redirecteur de requête, lequel à son tour sélectionne le serveur de diffusion multimédia le plus approprié, par exemple un serveur MPEG-2, afin de desservir le STB conformément à des polices incluant une localisation du STB, des paramètres de capacité de STB supportés par le serveur de diffusion multimédia, si oui ou non le contenu existe, et le degré de charge du serveur de diffusion multimédia. Les descriptions présentées ci-avant sont seulement des modes de réalisation préférés de la présente invention et ne sont pas utilisés pour limiter l'invention. Une quelconque modification, un quelconque remplacement équivalent ou une quelconque amélioration réalisés sous l'esprit et les principes de la présente invention devraient être couverts par le cadre de protection de la présente invention
Un procédé de diffusion multimédia inclut : un terminal numérique qui visite (20) un serveur de guide de programme électronique (EPG), le serveur EPG obtient (21) les paramètres de capacité du terminal numérique et une liste de programmes de diffusion multimédia correspondant aux paramètres de capacité du terminal numérique et le serveur EPG envoie (22, 23) la liste de diffusion multimédia sur le terminal numérique de telle sorte qu'un utilisateur puisse choisir un programme ; après que le programme a été choisi par l'utilisateur, le terminal numérique initie une requête de redirection sur le redirecteur de requête ; après réception de la requête de redirection, le redirecteur de requête obtient les paramètres de capacité du terminal numérique et sélectionne un serveur de diffusion multimédia en correspondance afin de desservir le terminal numérique en fonction des paramètres de capacité du terminal numérique et en fonction du programme choisi par l'utilisateur. La présente invention propose également un système de diffusion multimédia à la requête incluant un système EPG et un redirecteur.
1. Système de guide de programme électronique (EPG), comprenant un serveur EPG (11) et un terminal numérique (12), caractérisé en ce que: le serveur EPG (11) obtient une liste de programmes de diffusion multimédia (112) en correspondance conformément à des paramètres de capacité du terminal numérique (12) et transmet la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au terminal numérique (12) ; et le terminal numérique (12) reçoit la liste de programmes de diffusion multimédia en provenance du serveur EPG (11) et présente la liste de 10 programmes de diffusion multimédia à un utilisateur. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une base de données (121) de capacité de terminal numérique qui sauvegarde les paramètres de capacité rapportés par le terminal numérique ; 15 et en ce que le serveur EPG (11) effectue une recherche dans la base de données de capacité de terminal numérique pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que le 20 terminal numérique rapporte ses propres paramètres de capacité au serveur EPG (11). 4. Système selon la 1, caractérisé en ce que : le serveur EPG (11) comprend une base de données de programmes de diffusion multimédia (112) correspondant à des fichiers de diffusion 25 multimédia qui sont sauvegardés dans un serveur de diffusion multimédia et la base de données de programmes de diffusion multimédia (112) comprend au moins les noms des programmes de diffusion multimédia et les paramètres de capacité de terminaux numériques correspondants ; et le serveur EPG (11) effectue une recherche dans la base de données 30 de programmes de diffusion multimédia (112) conformément aux paramètresde capacité du terminal numérique afin d'obtenir la liste de programmes de diffusion multimédia. 5. Système selon la 1, dans lequel le terminal numérique (12) comprend un module de rapport de capacité (121) et un 5 module de communication (122), caractérisé en ce que : le module de rapport de capacité (121) rapporte des paramètres de capacité du terminal numérique au serveur EPG (11) par l'intermédiaire du module de communication. 6. Système selon la 1, caractérisé en ce que les 10 paramètres de capacité du terminal numérique (12) comprennent au moins un élément pris parmi un format de diffusion multimédia, une résolution et le débit binaire maximum supporté par le terminal numérique (12). 7. Système pour rediriger une diffusion multimédia, comprenant un redirecteur de requête (31), un terminal numérique (32) et un serveur de 15 diffusion multimédia (33), caractérisé en ce que : le redirecteur de requête (31) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique et un programme choisi par un utilisateur, paramètres et programme sur la base desquels le redirecteur de requête (31) sélectionne un serveur de diffusion multimédia (33) en correspondance et redirige la visite du 20 terminal numérique (32) sur le serveur de diffusion multimédia (33) sélectionné ; et le terminal numérique (32) rapporte le programme choisi par l'utilisateur au redirecteur de requête (31), reçoit les données de fichier de diffusion multimédia en provenance du serveur de diffusion multimédia (33) 25 conformément à la redirection du redirecteur de requête (31) et lit le fichier reçu pour l'utilisateur sur un dispositif d'affichage. 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que le redirecteur de requête (31) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique conformément aux paramètres de capacité rapportés par le 30 terminal numérique (32) ; ou le redirecteur de requête (31) effectue une recherche dans une base de données de capacité de terminal numériqueconstituée en outre dans le système pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique. 9. Système selon la 7, caractérisé en ce que les paramètres de capacité du terminal numérique comprennent au moins un élément pris parmi un format de diffusion multimédia, une résolution et le débit binaire maximum supportés par le terminal numérique. 10. Système selon la 7, dans lequel le terminal numérique (32) comprend un module de rapport de capacité (321) et un module de communication (322), caractérisé en ce que : le module de rapport de capacité (321) rapporte des paramètres de capacité du terminal numérique (32) au serveur EPG par l'intermédiaire du module de communication (322). 11. Système selon la 7, dans lequel le redirecteur de requête (31) comprend un module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) et un module de détection de serveur de diffusion multimédia (312), caractérisé en ce que : le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) obtient des paramètres de capacité d'un terminal numérique (32) et rapporte les paramètres de capacité obtenus au module de détection de serveur de diffusion multimédia (312) ; et le module de détection de serveur de diffusion multimédia (312) sélectionne un serveur de diffusion multimédia (33) conformément aux paramètres de capacité et redirige la visite du terminal numérique (32) sur le serveur de diffusion multimédia (33) sélectionné. 12. Système selon la 11, caractérisé en ce que le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique par l'intermédiaire d'une requête de redirection en provenance du terminal numérique (32) ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) envoie une requête d'interrogation de paramètre de capacité sur le terminal numérique (32) afin d'obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (32) ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) effectueune recherche dans une base de données de capacité de terminal numérique pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (32). 13. Système selon la 7, caractérisé en ce que le redirecteur de requête (31) sélectionne en outre un serveur de diffusion multimédia (33) conformément à la localisation du terminal numérique (32) et à la charge du serveur de diffusion multimédia (33). 14. Système de diffusion multimédia à la demande, comprenant un serveur de guide de programme électronique (EPG) (11), un terminal numérique (32), un redirecteur de requête (31) et un serveur de diffusion multimédia (33), caractérisé en ce que : le serveur EPG (11) obtient une liste de programmes de diffusion multimédia en correspondance conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique obtenus et transmet la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue au terminal numérique (32) ; le terminal numérique (32) reçoit la liste de programmes de diffusion multimédia en provenance du serveur EPG (11), présente la liste de programmes de diffusion multimédia à un utilisateur pour qu'il effectue un choix et rapporte le programme choisi par l'utilisateur au redirecteur de requête (31) ; le redirecteur de requête (31) sélectionne un serveur de diffusion multimédia (33) en correspondance conformément au programme qui est choisi par l'utilisateur, lequel est rapporté par le terminal numérique (32), et redirige la visite du terminal numérique (32) sur le serveur de diffusion multimédia (33) sélectionné ; et le serveur de diffusion multimédia (33) fournit des données de fichier de diffusion multimédia au terminal numérique (32) conformément à la redirection du redirecteur de requête (31). 15. Système selon la 14, caractérisé en ce que le serveur EPG (11) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique (32) conformément aux paramètres de capacité rapportés par le terminal numérique (32) ; ou le serveur EPG (11) effectue une recherche dans une base de données de capacité de terminal numérique qui est constituée enoutre dans le système pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (32). 16. Système selon la 14, caractérisé en ce que le redirecteur de requête (31) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique (32) et sélectionne le serveur de diffusion multimédia (33) conformément aux paramètres de capacité et au programme choisi par l'utilisateur. 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que le redirecteur de requête (31) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique (32) conformément aux paramètres de capacité rapportés par le terminal numérique (32) ; ou le redirecteur de requête (31) effectue une recherche dans la base de données de capacité de terminal numérique constituée en outre dans le système pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (32). 18. Système selon la 14, dans lequel le terminal numérique (32) comprend un module de rapport de capacité (321) et un module de communication (322), caractérisé en ce que : le module de rapport de capacité (321) rapporte des paramètres de capacité du terminal numérique au serveur EPG par l'intermédiaire du module 20 de communication (322). 19. Système selon la 14, dans lequel le redirecteur de requête (31) comprend un module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) et un module de détection de serveur de diffusion multimédia (312), caractérisé en ce que : 25 le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) obtient des paramètres de capacité d'un terminal numérique et rapporte les paramètres de capacité obtenus au module de détection de serveur de diffusion multimédia (312) ; et le module de détection de serveur de diffusion multimédia (312) 30 sélectionne un serveur de diffusion multimédia (33) conformément aux paramètres de capacité et redirige la visite du terminal numérique (32) sur le serveur de diffusion multimédia (33) sélectionné. 20. Système selon la 19, caractérisé en ce que le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique par l'intermédiaire d'une requête de redirection en provenance du terminal numérique (32) ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) envoie une requête d'interrogation de paramètre de capacité sur le terminal numérique (32) afin d'obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal numérique (311) effectue une recherche dans une base de données de capacité de terminal numérique pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (32). 21. Serveur de guide de programme électronique (EPG) (11) comprenant une base de données de programmes de diffusion multimédia (112) et un module d'interrogation de capacité de terminal (111), caractérisé en ce que: la base de données de programmes de diffusion multimédia (112) sauvegarde les programmes de diffusion multimédia qui correspondent à des fichiers de diffusion multimédia qui sont sauvegardés dans un serveur de diffusion multimédia et sauvegarde des paramètres de capacité qui doivent être supportés par le terminal numérique (12) ; et le module d'interrogation de capacité de terminal (111) obtient les paramètres de capacité d'un terminal numérique (12), en effectuant une recherche dans la base de données de programmes de diffusion multimédia (112) conformément aux paramètres de capacité du terminal numérique afin d'obtenir une liste de programmes de diffusion multimédia qui correspond aux paramètres de capacité du terminal numérique (12) et en envoyant la liste de programmes de diffusion multimédia obtenue sur un terminal numérique (12) correspondant. 22. Serveur EPG selon la 21, caractérisé en ce que le module d'interrogation de capacité de terminal (111 ; 311) obtient les paramètres de capacité du terminal numérique par l'intermédiaire des paramètres de capacité rapportés à son initiative par le terminal numérique (12 ; 32) ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal(111 ; 311) envoie une requête sur le terminal numérique (12 ; 32) demandant les paramètres de capacité du terminal numérique ; ou le module d'interrogation de capacité de terminal (111 ; 311) effectue une recherche dans une base de données de capacité de terminal numérique pour obtenir les paramètres de capacité du terminal numérique (12 ; 32).
H
H04
H04N
H04N 7
H04N 7/16,H04N 7/173
FR2900970
A1
MOTEUR THERMIQUE A PISTON DE TRAVAIL DOUBLE EFFET, SOLIDAIRE D'UN PISTON DE PRECOMPRESSION DOUBLE EFFET, CECI AFIN D'OBTENIR DEUX EXPLOSIONS PAR TOUR SUR UNE SEULE BIELLE
20,071,116
-1- La présente invention concerne un moteur thermique à piston double effet de pré-compression solidaire d'un piston de travail double effet. Les moteurs thermiques traditionnels fonctionnent avec 5 un piston simple effet par bielle. Le moteur selon l'invention à l'avantage de fournir sur une seule bielle un travail par tour moteur équivalent au travail fournit par quatre bielles d'un moteur 4 temps ou au travail fournit par deux bielles d'un moteur 2 temps. 10 L'association du piston de pré-compression au piston de travail permet : 1) de transmettre les efforts nécessaires à la pré- compression directement d'un piston à l'autre sans gé- nérer de frottement et de perte par inertie des pièces 15 qui auraient été nécessaire à la transmission de ces forces. 2) d'utiliser les faces les mieux disposées à la lubrifi- cation pour le guidage des pistons solidaires. 3) De par sa conception d'économiser, en réalisation et en 20 perte par inertie, sur les pièces en mouvement de tout ce qui conçoit l'embiellage. Selon des modes particuliers de réalisation Le montage peut-être multiple ceci dans le but de multiplier d'autant, la puissance et par opposition diminuer 25 les balourds des pièces en mouvement. L'admission des chambres de pré-compression peut-être assurée par des clapets habituellement utilisés sur des compresseurs à air. -2- Les clapets d'admission peuvent être forcés à l'ouverture par une pression des gaz d'admission générée par l'utilisation d'un turbocompresseur récupérant la pression des gaz d'échappement ou tout autre système de sur-presseur. Les conduits de communication entre les chambres de pré-compression et les chambres de travail peuvent-être équipées de clapet anti-retour, afin d'empêcher les retours de pression dû à des auto-allumages accidentels. Le refroidissement interne du piston de travail peut-être assuré par une ventilation générée par une variation de volume d'une chambre non utilisée pour le travail ou la pré-compressionä Les conduits de liaison entre les chambres de pré- compression et les chambres de travail peuvent-être équipées d'échangeur de chaleur afin de refroidir l'air d'admission qui ensuite refroidie les composants interne du moteur. Le transfert des gaz comprimés de la chambre de pré- compression à la chambre de travail peut-être conditionné par l'ouverture du passage entre ces deux chambres par l'escamotage du piston de travail de la dite ouverture. Le transfert des gaz comprimés de la chambre de pré- compression à la chambre de travail peut-être conditionné par la mise en communication des passages existant sur le piston de travail et le passage existant dans la chemise correspondant â ce piston de travail. -3- Afin de provoquer une rotation des gaz propulsés dans la chambre de travail annulaire, l'injection des gaz et du carburant s'effectue perpendiculairement et tangent à l'axe de la dite chambre annulaire. Une partie des gaz de pré-compression peut-être détour-née au profit d'une autre utilisation externe au fonctionnement du moteur. La lubrification nécessaire à la segmentation peut-être diffusée par l'intermédiaire de bague poreuse incluse dans la chemise alimentée par un circuit de lubrification commun ou indépendant du système de lubrification du moteur. Le refroidissement du lubrifiant peut-être obtenu par un échange thermique par le biais d'ailettes aménagées dans les pièces en contact avec, d'une part le lubrifiant et d'autre part le liquide de refroidissement du dit moteur. La lubrification des segments d'étanchéité situés entre l'évacuateur de chaleur d'une soupape et une partie fixe du moteur soit assuré par la circulation des gaz chargés de vapeur de lubrifiant et dont les dits gaz soient contraint à circuler par la variation de volume générée par le mouvement de la dite soupape. Le piston de travail peut-être équipé d'une soupape d'admission avec son système de ressort, la dite soupape contrainte à l'ouverture soit par une deuxième soupape d'échappement située dans la culasse, ou soit une simple tige pleine ou creuse munie d'une butée fixe ou démontable reliée à la culasse. La fin de course basse du piston conditionnant L'ouverture et la fermeture de la dite sou- -4- pape située sur le piston de travail. La dite butée peut-être équipée d'an système à ressort ayant pour fonction d'amortir le contact entre la dite butée et l'intérieur du piston. Le piston de travail destiné à recevoir une soupape peut-être équipé d'un siège de soupape avec ou non son système de fixation. L'ouverture et la fermeture des soupapes d'admission et d'échappement peut-être décalée d'une soupape à l'autre en jouant sur différence de raideur entre le ressort de rappel de la soupape d'admission et la différence de raideur du ressort: de la soupape d'échappement. Les soupapes d'admission ou/et d'échappement peuvent-êtres équipées d'un conduit destiné au refroidissement et à la lubrification des dites soupapes et que ce conduit soit en communication avec le système de lubrification du moteur ou un système de lubrification indépendant au dit moteur. La ou les soupapes peuvent-êtres conttaintes à l'ouverture par une ou plusieurs came solidaire du vilebrequin. La ou les soupapes peuvent-être équipées d'un évacuateur de chaleur destiné à évacuer la chaleur vers une partie froide du circuit de refroidissement, aussi l'évacuateur de chaleur peut-être utilisé à diminuer l'espace nécessaire à l'ouverture de la soupape par le fait que le dit évacuateur comporte un jeu de segments. 2900970 -5- La culasse destinée à recevoir la ou les soupapes mu-nies d'évacuateur de chaleur peut-être équipé d'un bossage plein ou évidé destinée à combler l'intérieur de l'évacuateur de chaleur afin de générer une circulation 5 d'air destinée à rendre plus efficace l'évacuation de la chaleur de la ou des soupapes munies d'évacuateur de chaleur. L'étanchéité des chambres de pré-compression et/ou des chambres de travail peut se faire en installant dans cha- 10 que gorge deux segments superposés, auxquels est adossé un troisième segment, en veillant à ce que les coupes ne soient pas communicantes. Ce montage assure un anneau élastique étanche et ne nécessite qu'une seule gorge par étanchéité. 15 Pour des raisons de montage les dits segments peuvent- êtres en appui sur un épaulement ou une bague et être maintenu en position par un anneau élastique qui possède ou non un système de ressort destiné à conserver le jeu de segments toujours en appui sur la même face. 20 Un double montage de jeu de segments étanches ci-dessus nommé peut-être utilisé afin de maintenir prisonnier entre ces deux montages, un anneau de lubrifiant destiné à lubrifier et ou refroidir les segments. Le dit anneau de lubrifiant pouvant-être en communication avec les canalisa- 25 tions de lubrification interne ou externe au dit moteur. Les jeux de segments étanches peuvent-être équipés de conduite de retour débouchant dans la partie la plus basse, ceci afin de supprimer les rétentions de lubrifiant 2900970 -6- qui pourraient lors d'un arrêt prolongé se vider et polluer des zones non prévues à cet effet. La ou les soupapes équipées de conduit d'évacuation de chaleur peuvent-êtres ou non guidées par la canalisation 5 de distribution de lubrifiant refroidissant alimentant la (ou les) dites soupapes. Le sabot destiné à pousser la ou les soupapes commandées par le vilebrequin peut-être équipé d'une canalisation de retour suffisamment dimensionné pour évacuer le 10 lubrifiant: destiné à la lubrification et au refroidisse-ment de la (ou des) dites soupapes. Le piston de travail peut-être dissocié en deux parties dont l'une reçoit l'axe de pied de bielle et la deuxième partie recouvre la première partie au niveau de l'axe de 15 pied de bielle. Le piston de travail peut-être le support d'un piston de pré-compression intégré ou démontable. Les principales pièces fixes peuvent-êtres maintenues par effet d'empiècement sous la contrainte de vis ou gou-20 jons suffisamment élastique pour encaisser la dilatation des pièces empilées. Dans le but de rendre possible le montage et le démontage, les chemises internes supérieures peuvent-êtres fixées à la culasse supérieure seulement après la mise en 25 place des segments sur le piston de travail supérieur. Le bridage de la chemise interne supérieure de pré-compression peut-être maintenu par bridage effectué par la mise en place de la chemise interne supérieure de travail. -7- Le bridage de la chemise interne supérieure de travail peut-être maintenu par bridage effectué par la mise en place de la chemise interne supérieure de pré-compression. Le bas de la chemise de travail ou de la chemise de pré-compression peut-être équipé d'une pièce destinée à maintenir la bague poreuse et éventuellement la segmentation inférieure. Les chemises internes supérieures peuvent-êtres d'une même et seule pièce. L'énergie destinée au fonctionnement du moteur peut-être de nature différente pour chaque chambre de travail. Les balourds engendrés par le fonctionnement du moteur peuvent-êtres atténués par un système de deux pièces ex-centrées tournant sur le même axe dans un sens de rotation inverse et: de telle sorte que le croisement des masses génère une force de sens inverse à la force du balourd génère par le fonctionnement du moteur. Une ou les deux pièces destinées à vaincre le balourd naturel du moteur peuvent-êtres des pièces déjà utilisées 20 à d'autres fonctions interne ou externe au moteur. Les dessins annexés illustrent l'invention : - Les figures l et 2 représentent sous forme de sections partielles l'ensemble piston de travail et de pré-compression double effet. 25 - Les figures 3 et 4 représentent sous forme de sections partielles l'ensemble piston de travail et de pré-compression avec une variante de soupape intégrée au piston de travail. -8- - La figure 5 représente sous forme de la section partielle B-B le transfert des gaz pré-compressés de la chambre de pré-compression vers la chambre de travail inférieure. Sous forme de section partielle A-A la mise en rotation des gaz injectés dans la chambre de travail inférieure. Sous forme de section partielle E-E les ailettes destinées à évacuer la chaleur contenue dans le lubrifiant vers le circuit de refroidissement. - La figure 6 représente sous forme de section partielle l'assemblage des principales pièces fixes par empile-ment et aussi l'assemblage des chemises internes de la chambre de travail supérieure. Elle représente aussi une version de bague poreuse sur la chemise de piston de travail inférieur avec une canalisation de lubrification et de refroidissement alimentant la dite bague poreuse en lubrifiant et aussi la soupape creuse supérieure. - Les figures 7 et 8 représentent sous forme de section partielle deux versions de bridage et fixation des chemises intérieures/supérieures. Elles représentent aussi deux versions de chevauchement de la soupape creuse avec le conduit d'approvisionnement de lubrifiant refroidisseur. Elles représentent aussi une version de la soupape creuse supérieure dont l'ouverture est dépendante de la soupape intégrée au piston de travail supérieur. - La figure 9 représente sous forme de section partielle la soupape inférieure commandée par une came située sur le vilebrequ:in. 2900970 -9- - La figure 10 représente sous forme de section partielle une version de refroidissement de la soupape inférieure commandée par le vilebrequin. La figure 11 représente sous forme de section partielle 5 une version de réalisation d'obtention d'un anneau de lubrifiant refroidisseur prisonnier entre deux jeux de segments étanches. La figure 12 représente sous forme de section partielle une version générale du moteur double effet à deux ex- 10 plosions par tour. En référence à ces dessins, exposés d'un mode de réalisation élargi à plusieurs versions. Moteur thermique à piston de travail double effet (411 figure 2) associé à un piston de précompression (212 15 figure 1) (212 figure 2),ensemble monté sur une bielle (209 figure 1) (209 figure 12) par l'intermédiaire d'un axe de pied de bielle (220 figure 1). La chambre de pré-compression (320 figure 12) après avoir aspirée l'air par le clapet anti-retour (238 fi- 20 gure 12), est chargée d'envoyer l'air comprimé au travers d'un clapet anti-retour (282 figure 12) et d'une canalisation {281 figure 5) vers la chambre de travail (323 figure 12). La chambre de pré-compression (321 figure 12) après 25 avoir aspirée les gaz par le clapet anti-retour (238 figure 12) est chargée d'envoyer l'air comprimé au travers du clapet anti-retour (203 figure 12) situé sur la chemise (309 figure 4) pour ensuite s'évacuer soit dans. les canalisations des pistons (205 figure 4) {301 fi- 30 gure 4) et après ouverture de la soupape (213 figure 2900970 -10- 12),ou directement l'air pénètre dans la chambre de travail (324 figure 12) en chassant les gaz d'échappement. par le passage libéré par la soupape (229 figure 12). 5 Le piston de travail supérieur (301 figure 1) conçu pour porter un jeu de segments étanche avec éventuelle-ment un anneau de lubrification (311 figure 11) prison-nier entre les jeux de segments (310, 303 figure 11). Les dits jeux de segments peuvent-êtres plaqués sous 10 l'effet des ressorts (307 figure 11) incorporés ou non à la bague (304 figure 11) et à l'anneau élastique {302 figure 11) afin d'éviter les fuites de lubrifiant au moment du changement de direction de la résultante des forces appliquées à ces dits jeux de segments. 15 L'ensemble des jeux de segments peuvent-êtres démontables lorsque le piston (301 figure 11) est en place, dès lors que l'ensemble des jeux de segments et de leur système de ressort soit maintenu dans un épaulement simple ou étagé et contraint à leurs positions par une 20 bague (304 figure 11) et un anneau élastique (302 figure 11). La circulation du lubrifiant peut se faire par des orifices (305 figure 11) dont au moins l'un est destiné à évacuer le lubrifiant dans la partie la plus basse pour éviter toute rétention de lubrifiant. Le dit 25 anneau de lubrification (311 figure 11) peut-être mis en circulation par des orifices du type (305 figure 11) mis en communication avec des orifices de type (219 figure 3) qui sont eux-mêmes en communication avec le circuit de lubrification du moteur par l'axe creux de 2900970 -11- pied de bielle (220 figure 3) et le forage (326 figure 4) effectué dans la bielle (209 figure 4). Le dit piston (411 figure 1) peut-être destiné aussi à recevoir une soupape (213 figure 7) avec éventuellement 5 son siège (424 figure 8) et un verrou (325 figure 8) destiné à maintenir le siège (424 figure 8) dans son emplacement. La soupape (213 figure 7) est maintenue par le ressort (214 figure 7) appuyée par la bague (215 figure 7) 10 équipée d'une étanchéité (257 figure 8) et verrouillée par l'anneau élastique (216 figure 7). Le piston (411 figure 1) doit être aussi équipé après la mise en place de l'étanchéité (217 figure 8) de la soupape {229 figure 7) avec la butée (218 figure 7) et l'anneau élas- 15 tique (228 figure 8). - Choisir la résistance à l'écrasement des ressorts de soupape (252 figure 7) et (214 figure 7) en fonction de la priorité à l'ouverture que l'on veut obtenir, la soupape équipée du ressort le plus puissant s'ouvrira 20 la dernière et se fermera la première. - La soupape (229 figure 7) comporte un conduit (230 figure 7) en communication avec une canalisation (240 figure 7 figure 8) qui chevauche la queue de la soupape {229 figure 7) par l'intérieur ou l'extérieur en y don- 25 nant ou non une fonction de guidage de la soupape. Le montage du ressort de soupape {252 figure 7) avec la bague (249 figure 8) et l'anneau élastique (248 figure 8) ne s'effectue qu'après la mise en place de la culasse (300 figure 7) et des joints d'étanchéité (253 30 figure 8) et (246 figure 7) et aussi le carter (250 fi- 2900970 -12- gure 8) s'il n'est pas incorporé à la dite culasse (300 figure 7). Pour faciliter le montage de l'anneau élastique (248 figure 8) il est possible de mettre en position haute le piston (301 figure 7) pour qu'il soulève 5 la soupape (229 figure 7) et de la rendre accessible au-dessus de la culasse (300 figure 7). La dite soupape (229 figure 6) peut-être contrainte à l'ouverture par l'intérieur du piston (301 figure 6). Le montage de la soupape (229 figure 6) est à effectuer 10 sur le pistou (301 figure 6) avant le montage de la bielle (209 figure 1)et de l'axe de pied de bielle (220 figure 2). L'étanchéité de la chambre de travail (324 figure 6) au passage de la soupape (229 figure 6) peut-être assuré par un segment ou un jeu de segments (409 15 figure 6). La butée (218 figure 6) peut-être maintenue par un anneau élastique (228 figure 6) et être équipée ou non d'un amortisseur à ressort (non illustré) intégré ou non à la dite butée (218 figure 6). La culasse (300 figure 7) est équipée d'un guide (242 20 figure 7). Le dit guide de soupape peut-être intégré à la culasse (300 figure 7). Le guide de soupape (242 figure 7) peut-être coiffé d'un joint racleur (241 figure 7) destiné à racler l'excédent de lubrifiant se trouvant sur la tige de la soupape (229 figure 7). La cavi- 25 té (245 figure 7) est destiné à recueillir le lubrifiant afin d'éviter le remplissage de la chambre contenant les ressorts de rappel (252 figure 7), cette cavité (245 figure 7) doit-être reliée à un conduit d'évacuation (non illustré) en communication avec le 30 réservoir de lubrifiant. 2900970 -13- - Le couvercle (247 figure 7) solidaire ou non de la conduite (240 figure 7) peut-être maintenu en place par une fixation par vis (non illustrée) avec le au carter (250 figure 3). 5 Les connexions des entrées et sorties du liquide de refroidissement, peuvent s'effectuer sur des tubes (251 figure 6 figure 8) fixés par filetage ou emmanchés à force dans la culasse (300 figure 6). - Selon une première version la chemise de pré-10 compression (210 figure 7) et le joint (405 figure 7) sont maintenus prisonniers entre le joint de culasse (402 figure 7) et la chemise de travail (309 figure 7) elle-même fixée à la culasse (300 figure 7) par vis (243 figure 7) montée au moment de la mise en place de 15 la culasse (300 figure 7). - Selon une deuxième version la chemise de travail (404 figure 8) et le joint (405 figure 8) sont maintenus prisonniers entre le joint de culasse (402 figure 8) et la chemise de pré-compression (403 figure 8) elle-même 20 fixée à la culasse (401 figure 8) par vis (400 figure 8). -Selon une troisième version, les bagues poreuses de lubrification (227 figure 1) (277 figure 5) (277 figure 6) sont montées à force dans leur logement respectif 25 aménagé dans chaque chemise de travail (309 figure 1) ou (202 figure 6). Les bagues poreuses de lubrification peuvent-êtres alésées en même temps que les chemises de travail respectives (309 figure 1) ou (202 figure 6). Selon une quatrième version, les dites bagues poreuses 30 de lubrification (227 figure 1) (277 figure 5) (277 2900970 -14- figure 6) peuvent-être bridées en position par un anneau (410 figure 1) fixé par vis (non illustré), ou pour la bague poreuse de lubrification (277 figure 6),elle peut-être bridée par la bague (201 figure 6) 5 tout en laissant le jeu suffisant au fonctionnement du segment (440 figure 6) qui lui est logé dans un épaule-ment réalisé dans la bague poreuse de lubrification (277 figure 6). Le positionnement de la bague (201 figure 6) permet aussi la mise en place du joint (275 fi- 10 gare 6) et du joint (443 figure 6). Le positionnement de l'anneau (410 figure 1) permet aussi la mise en place des segments (223 figure 2) et (221 figure 2) tout en leur laissant un espace suffisant nécessaire à l'extension des segments (223 figure 2) et (221 figure 15 2). - L'alimentation de la bague poreuse de lubrification (227 figure 1) peut-être assuré par un conduit {225 figure 1) contraint dans sa position par le montage de la culasse (300 figure 6) sur la chemise (309 figure 1). 20 Le conduit (226 figure 1) est communicant d'une part avec une gorge de répartition autour de la bague poreuse (227 figure 1) et d'autre part communique avec le conduit (225 figure 1). Le retour du lubrifiant excédentaire se fait par la canalisation (222 figure 2) 25 cette canalisation permet aussi de vider le lubrifiant lors de l'arrêt du moteur. Le passage du lubrifiant dans la chambre (322 figure 2) permet la lubrification des segments (221 figure 2) et (223 figure 2). L'orifice (224 figure 2) est destiné à l'évacuation du 30 lubrifiant accumulé dans la chambre (322 figure 2). 2900970 -15- La lubrification de la bague poreuse (277 figure 6) peut-être assurée par la communication d'une gorge de diffusion (408 figure 5) avec le conduit de lubrification (406 figure 6) alimenté en lubrifiant par 5 l'orifice du coussinet (270 figure 6). La conduite de lubrifiant (240 figure 6) destinée à la lubrification et au refroidissement de la soupape (229 figure 6) peut-être équipé d'un échangeur de chaleur (444 figure 6). La connexion de la canalisation {240 10 figure 6) peut-être assurée par écrou tournant (407 figure 6) monté sur le bout de la canalisation (240 fi-Bure 6) qui aura été évasée. Le montage du piston de pré-compression (212 figure 6) équipé des segmentations (232 figure 6) et (231 figure 15 6) ne peut-être fait qu'après avoir : 1 ) assemblé sur le piston de travail {301 figure 6) si elles existes la ou les soupapes commandées par ce dit piston. 2 ) assemblé la bielle (209 figure 4) sur le piston 20 de travail (301 figure 4) par le moyen de l'axe de pied de bielle (220 figure 3). 3 ) assemblé les deux pistons de travail (301 figure 6) et (205 figure 6) par le moyen d'un anneau élastique (206 figure 6) et en s'assurant d'un blocage en rota- 25 tion entre les deux pistons de travail (301 figure 6) et (205 figure 6), assuré par une goupille élastique (non illustrée), engagée dans deux perçages alignés intéressant chaque piston de travail {301 figure 6) et (205 figure 6). -16- 4 ) Mise en place de la bague (201 figure 6) sur l'ensemble piston de travail (411 figure 6) avec les joints (275 figure 6) et (443 figure 6), les segments ou jeux de segments (440 figure 6), (276 figure 6) et (278 figure 6). 5 ) Se saisir de l'ensemble des pièces pré-assemblées suivant les paragraphes 1 à 4 ci-dessus nommés pour les positionner dans et sur la chemise de travail (202 figure 6) après l'avoir équipé ou non suivant version, de la bague poreuse de lubrification (277 figure 6). 6 ) Installé la chemise de travail (309 figure 6) équipée suivant version des segmentations (221 figure 6) et (223 figure 6) sur le piston de travail (301 figure 6). 7 ) Installé la chemise de pré-compression (210 figure 6) et le joint (256 figure 6) sur la chemise de travail (309 figure 6). Le piston de pré-compression (212 figure 6) peut-être fixé au piston de travail (205 figure 6) par le moyen de vis {211 figure 6). Le serrage de la culasse (300 figure 6) sous l'action des vis (422 figure 6) lié par filetage à la culasse (280 figure 6) va permettre de serrer la chemise de compression {200 figure 6) qui prend appui sur la bague {201 figure 6) qui elle-même contraint la chemise de travail (202 figure 6) à la compression du joint (286 figure 6) dans la limite de la hauteur lui étant réser-ve. Le piston de travail (301 figure 1) peut-être équipé d'une ouverture sur laquelle est fixée un clapet 2900970 -17- d'entré (208 figure 1) et un clapet de sortie (207 figure 1) destiné à utiliser les variations de volume de la chambre (322 figure 2) pour ventiler l'intérieur des pistons (301 figure 1) et (205 figure 1)e 5 Le piston de travail (205 figure 5) est muni d'une ouverture (244 figure 5) destinée au transfert des gaz d'admission lors de la compression de la chambre (321 figure 5)a - Les segments (231 figure 5), (232 figure 5), (221 fi- 10 gare 5) et le joint (275 figure 5) participent à l'étanchéité de la chambre de pré-compression (321 figure 5). - Les clapets (282 figure 5) et (203 figure 5) sont destinés à éviter le retour des gaz pré-comprimés lors de 15 l'augmentation de volume des chambres de pré-compression respectives (320 figure 5) et (321 figure 5). - La canalisation de transfert (281 figure 5) peut-être équipée d'un échangeur de chaleur (283 figure 5) et 20 peut-être équipée aussi d'un clapet (284 figure 5) qui permet de fournir à la conduite auxiliaire (285 figure 5) un volume de gaz pré-comprimé pour une utilisation autre que de remplir la chambre annulaire de travail (323 figure 5). 25 - La canalisation de transfert (281 figure 5 section AA) peut-être guidée par un perçage tangent à l'axe de la chambre annulaire de travail réalisé dans la chemise de pré-compression (289 figure 5 section AA) et aligné à un second perçage réalisé dans la chemise (202 figure 5 30 section AA), chaque perçage possédant une gorge destiné 2900970 -18- à contenir chacune un joint d'étanchéité (290 figure 5 section AA). - La culasse (280 figure 5) peut être équipée d'ailettes (288 figure .5 section EE) destinées à favoriser 5 l'évacuation de la chaleur contenue dans le lubrifiant vers le liquide de refroidissement. La culasse inférieure (280 figure 9) peut-être équipée selon version d'une soupape (260 figure 9) contrainte à l'ouverture par le soulèvement du sabot (264 figure 9) 10 provoqué par une came (266 figure 9, figure 10) solidaire du vilebrequin (267 figure 9, figure 10). - La culasse inférieure (280 figure 10) selon une autre version peut--être équipée d'une soupape (260 figure 10) comportant un évacuateur de chaleur (234 figure 10) et 15 une canalisation (237 figure 10). - La chemise de travail (202 figure 10) peut-être munie d'une protubérance (235 figure 10) avec ou non un évidemment (262 figure 10) dans lequel circule le liquide de refroidissement. 20 - La chemise de travail (202 figure 10) peut-être équipée d'un évent (233 figure 10) en communication avec la partie gazeuse du carter moteur. - La soupape (260 figure 9) peut-être refroidie et lubrifiée par une canalisation (269 figure 9) en communica- 25 tion avec le circuit de lubrification au travers du coussinet (270 figure 9). Le lubrifiant propulsé dans la chambre contenant le ressort (263 figure 9) et évacué par les canaux (265 figure 9). Le joint (261 figure 9) évite le passage des gaz d'échappement et les remon- 30 tées trop importantes du lubrifiant. 2900970 -19- - Le segment ou jeu de segments (236 figure 10) est nécessaire pour assurer l'étanchéité de la chambre de travail afin d'éviter la remontée intempestive de la soupape (260 figure 10) il est nécessaire que le diamè- 5 tre de l'évacuateur de chaleur soit inférieur au diamè- tre de la portée de la soupape (260 figure 10). 10 15 20
Moteur thermique à piston de travail double effet, solidaire d'un piston de pré-compression double effet, ceci afin d'obtenir deux explosions par tour sur une seule bielle.L'invention concerne un moteur thermique doté d'un ou plusieurs pistons quadruple effet, destiné à faire travailler la (ou les) bielles (209) à la compression et à l'extension sous l'effet de deux explosions par bielle et par tour. Les chambres de pré-compression (320) (321) sont équipées de clapet d'entré (238) et de clapet de sortie (282) (203). Les gaz pré-comprimés sont destinés à gaver les chambres de travail (323) (324) lorsque simultanément les soupapes d'admission (213) et d'échappement (229) sont ouvertes.Le moteur selon L'invention est destiné aux mêmes utilisations que les moteurs thermiques actuels.
1) Moteur thermique caractérisé en ce qu'une bielle (209 figure 12) soit contrainte à la poussée et à la traction par un piston de travail double effets (411 figure 2) solidaire d'un piston de pré-compression double effets (212 figure 2), le système peut être multiple dans un but d'équilibrage ou de multiplication de la puissance. 2) Moteur thermique selon 1, caractérisé en ce que la culasse (300 figure 7) soit équipée d'une soupape (229 figure 7) contrainte à l'ouverture par effet d'entraînement dans la fin de course basse du piston {301 figure 1) que le dit piston soit ou non équipé d'une deuxième soupape (213 figure 7) entraînée elle-même par le piston (301 figure 7), la priorité à l'ouverture entre les soupapes (229 figuré 7) et (213 figure 7) est conditionnée par la différence de résistance à la compression entre les ressorts (252 figure 7) et (214 figure 7), la soupape (229 figure 7) peut être ou non équipée d'un conduit (230 figure 7) destinée à son refroidissement et que la canalisation (240 figure 7) ou (240 figure 8) chevauche de par l'intérieur ou de par l'extérieur l'extrémité de la soupape (229 figure 7) pour que la dite canalisation serve ou non de guide à la soupape (229 figure 7). 3) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que la culasse (280 figure 6) (280 figure 9) soit équipée 25 d'une soupape (260 figure 9) possédant ou non un évacuateur de chaleur (234 figure 10), que la dite soupape soit contrainte à l'ouverture par une came (266 figure 10) solidaire du vilebrequin (267 figure 10), que la dite soupape soit ou non lubrifiée et refroidie par un conduit 30 (269 figure 9) en provenance de l'orifice de lubrification 2900970 -21- du coussinet de palier (270 figure 9), la dite soupape doit ou non être équipée d'un conduit de circulation des gaz (237 figure 10) ayant pour fonction de refroidissement. 4) Moteur thermique selon 1 caractérisé en 5 ce que les gaz d'admission sous pression atmosphérique ou sous pression résultant de l'utilisation d'un turbo-compresseur et/ou d'une turbine, que ces gaz soient envoyés vers les chambres de pré-compression (320 figure 12) (321 figure 12), en passant au travers de un ou plusieurs clapets 10 anti-retour d'admission (238 figure 12) pour ensuite sous forme comprimée, qu'ils s'échappent par un conduit (281 figure 5) équipés ou non d'échangeur de chaleur (283 figure 5) ou qu'ils s'échappent par le passage reliant la chambre de pré-compression (321 figure 12) à la chambre de travail 15 (324 figure 12) en passant ou non au travers d'un ou plusieurs clapets anti-retour de sortie {282 figure 5) (203 figure 5), les gaz d'admission sont ou non partiellement déviés au travers d'un ou plusieurs clapets (284 figure 5) afin de fournir un travail auxiliaire interne ou externe au 20 dit moteur. 5) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que l'accès des gaz d'admission aux chambres de travail (324 figure 2) (323 figure 5) soient autorisés par la fin de course de travail du piston de travail {205 figure 5) (301 figure 1) ou selon une autre version que l'accès des gaz d'admission à la chambre de travail soient autorisés par la mise en communication de l'orifice du piston (205 figure 4) avec l'orifice de communication de la chemise (309 figure 4), conjointement aligné avec l'orifice appartenant au 2900970 -22- piston de travail (301 figure 4) et l'espace libéré suite à l'ouverture de la soupape (213 figure 4). 6) Moteur thermique selon 1, caractérisé en ce que les gaz d'admission et / ou que le jet d'injection 5 soient propulsés perpendiculairement à la trajectoire du piston (205 figure 5) et tangent à la l'axe de la chambre de travail (323 figure 5) par l'orientation du conduit (281 figure 5) représenté page 3/8 section A-A et que l'injecteur de carburant soit ou non installé dans le dit 10 conduit. 7) Moteur thermique selon 1, caractérisé en ce que l'intérieur du piston de travail (301 figure 1) soit ventilé par la circulation d'air généré par les variations de volume de la chambre située entre le piston (411 figure 15 1) et la chemise (309 figure 1), maîtrisé ou non par des clapets (207 figure 1) (208 figure 1). 8) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que le film de graissage nécessaire au glissement des segments soit diffusé par une ou plusieurs bagues poreuses 20 (227 figure 1), (277 figure 5) approvisionnées en liquide de lubrification provenant du circuit de lubrification du dit moteur ou que la ou les dites bagues poreuses soient alimentées par un doseur de liquide de lubrification spécifique à cette fonction. 25 9) Moteur thermique selon 1, caractérisé en ce que le lubrifiant du dit moteur soit refroidi par des ailettes (288 figure 5) chargées de transférer la chaleur contenue dans le lubrifiant vers le circuit de refroidissement circulant dans la culasse (280 figure 5). 2900970 -23- 10) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que l'étanchéité par segmentation soit assurée par deux segments superposés (310 figure 11) en contact avec un troisième segment (303 figure 11), que ces trois segments se 5 logent dans une gorge ou appuient sur un épaulement et soient maintenus par un anneau élastique (302 figure 11) ou une bague (304 figure 11) les dit segments sont équipé ou non d'un système à ressort à titre d'exemple (307 figure 11), les montages peuvent être superposés afin d'obtenir un 10 espace annulaire (311 figure 11) en communication avec un circuit de lubrification spécifique ou commun avec le circuit de lubrification du moteur relié par un canal (305 figure 11) situé sur l'extrême partie basse de l'espace nécessaire entre le jeu de segments du bas et l'intérieur de 15 la gorge ou de l'épaulement contenant les dits segments, la dite lubrification assurant aussi une fonction de refroidissement. 11) Moteur thermique selon 1, caractérisé en ce que les principales pièces fixes {300 200 201 202 20 280 figure 6) soient fixées par effet d'empilement et solidarisées entre-elles par fixation {402 figure 6) encaissant les dilatations des différentes pièces ci-dessus nommées et que la chemise (309 figure 7) ou (403 figure 8) soit dissociable de la culasse (300 figure 7), pouvant être 25 maintenue en position par fixation (243 figure 7) ou (400 figure 8) accessible après mise en place de la culasse (300 figure 7) tout en maintenant prisonnière la chemise (210 figure 7) ou (404 figure 8), les dites chemises (210 figure 7) ou (404 figure 8) peuvent êtres confondues en une même et-24-seule pièce avec leur chemise de bradage respective (309 figure 7) ou (403 figure 8). 12) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que la chambre de travail (324 figure 12) soit alimentée par un carburant de propriétés différentes du carburant alimentant la chambre de travail (323 figure 12) et / ou que momentanément seulement l'une des deux dites chambres de travail soit alimentée en carburant. 13) Moteur thermique selon 1 caractérisé en ce que les balourds engendrés par les mouvements des pièces mobiles (411, 212, 220, 209 figure 1), soient partiellement atténués par deux masses équivalentes intégrées ou non à des pièces existantes, tournant sur le même axe et ayant un sens de rotation opposé l'un à l'autre et dont les effets convergents s'opposent aux balourds des dites pièces mobiles.
F
F02,F01
F02B,F01L
F02B 33,F01L 21
F02B 33/22,F01L 21/04
FR2900463
A1
ENSEMBLE DE PORTE ENTIEREMENT DEPOSABLE POUR FOYER FERME DE CHEMINEE
20,071,102
La présente invention se rapporte à un ensemble de porte entièrement déposable et son mécanisme de déplacement pour foyer fermé de cheminée. Classiquement, les cheminées à foyer fermé présentent une porte qui coulisse verticalement à la manière d'une guillotine. Cette porte est habituellement vitrée et montée dans un châssis pour former un ensemble châssis-porte, également appelé ensemble de porte, relativement lourd et volumineux. Habituellement, le châssis sur lequel est montée la porte n'est pas démontable de manière rapide et aisée. Ainsi, en cas de réparation du châssis, il est souvent nécessaire de dégager l'habillage de la cheminée afin de libérer un espace suffisant pour démonter la cheminée et en extraire le châssis de porte. Cette opération de démontage de l'habillage de la cheminée prend beaucoup de temps et implique également une démolition au moins partielle de cloisons et d'habillage de la pièce où se trouve la cheminée, ce qui est particulièrement gênant pour le propriétaire des lieux. Or, le dispositif permettant de faire coulisser verticalement l'ensemble châssis-porte est un élément relativement fragile qu'il est parfois nécessaire de changer. De même, il peut être nécessaire d'effectuer d'autres remplacements, réparations ou opérations d'entretien qui imposent de démonter l'ensemble châssis-porte. De ce fait, il existe un besoin pour un moyen permettant de réaliser la dépose totale, aisée et rapide de l'ensemble châssis-porte en vue de sa réparation ou de son entretien. Pour résoudre ce problème technique, l'invention fournit un ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée, du type à déplacement vertical le long de deux guides latéraux formant une piste linéaire de déplacement, ensemble de porte dans lequel un châssis sur lequel est montée une porte s'élève ou s'abaisse pour le dégagement ou la fermeture totale de l'ouverture du foyer dans un mouvement assisté par contrepoids. L'ensemble de porte selon l'invention comporte des moyens de déplacement du châssis le long des guides dissociables des guides par un mouvement de basculement vers l'avant de la partie basse de l'ensemble de porte dans un premier temps, puis dans un deuxième temps par un mouvement de descente suivi d'un mouvement de traction vers l'avant de l'ensemble de porte, aboutissant à la dépose totale de l'ensemble de porte. Selon une mode de réalisation préférentiel, chaque guide latéral formant une piste linéaire de déplacement est délimité par deux parois sensiblement verticales et parallèles, la paroi la plus proche de la porte comportant de préférence des interruptions, préférentiellement des encoches, pour l'extraction des moyens de déplacement hors des guides. Les moyens de déplacements du châssis peuvent être quelconques et par exemple des galets, roulements, glissières ou autres. Avantageusement, les moyens de déplacement du châssis peuvent être des moyens de déplacement par roulement. Il s'agit de préférence de roulements, au moins au nombre de quatre, deux pour chaque guide. Pour rendre la manipulation aisée, celle-ci s'effectue en deux temps. Lors d'une première phase, un pivotement de basculement vers l'avant permet d'extraire les roulements inférieurs. Lors d'une deuxième phase d'abaissement-extraction,, l'ensemble est totalement libéré pour sa dissociation. Un tel ensemble de porte peut être déposé entièrement, rapidement et facilement, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser un seul outil. Ce type d'ensemble de porte s'avère particulièrement intéressant pour le service après-vente et représente un avantage certain, à la fois technique et commercial. En outre, un tel ensemble de porte assure une totale interchangeabilité, mais permet aussi de remplacer une porte existante par une autre présentant une forme différente du moment que les moyens permettant de maintenir ces ensembles de porte en place sont compatibles. Ainsi, une fois que le caisson de base du foyer de la cheminée est mis en place et que la cheminée est habillée, son propriétaire peut facilement changer l'apparence de sa cheminée en remplaçant uniquement l'ensemble châssis-porte par une opération simple et rapide qui ne l'oblige pas à détruire son travail précédent. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue générale en perspective d'une cheminée à foyer fermé et à porte coulissant verticalement sur laquelle une partie du châssis a été enlevé afin de rendre visible les roulements et les guides du dispositif selon l'invention ; et . les figures 2 à 5 sont des vues de profil de la cheminée de la figure 1 au cours des différentes phases de la dissociation de l'ensemble châssis/ porte du corps de l'appareil. Dans la suite de cette description, par cheminée, nous entendrons tout type d'appareil de chauffage à combustible solide, fermé par une porte montée sur un châssis coulissant verticalement devant le foyer. L'invention s'applique à un foyer fermé 1 par exemple de cheminée présentant une porte 2 montée sur un châssis 3 mobile en translation devant l'ouverture 4 du foyer 1 pour l'accès au foyer à pleine ouverture en vue d'un chargement commode en combustible ou de son nettoyage. La porte 2 est une porte à vitre 5 montée dans un cadre 6 qui est souvent lui-même monté à pivotement sur le châssis 3 pour une ouverture de la porte vers l'avant, ouverture dite à la française. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'ensemble de porte ou ensemble châssis-porte est monté déplaçable par l'intermédiaire de glissières de coulissement ou de roulements le long de guides verticaux. L'invention a pour but de réaliser la dépose aisée, totale et rapide de l'ensemble châssis-porte en vue de sa réparation ou de son entretien, mais aussi des interventions sur l'ensemble d'entraînement, de déplacement et de guidage de celui-ci. On décrira ci-après l'exemple d'un mécanisme préférentiel tel que représenté sur les figures. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ce mécanisme comprend un ensemble de quatre roulements ou galets, deux roulements ou galets étant placés de chaque côté de l'ouverture 4 à savoir un roulement supérieur 7 et un roulement inférieur 8. Ces roulements se déplacent le long de guides 19 sensiblement verticaux, formés de deux parois sensiblement parallèles, respectivement arrière 9 et avant 10, espacées d'une distance procurant un jeu fonctionnel suffisant aux deux roulements 7, 8 pour se déplacer et assurer un mouvement stable. Les roulements 7, 8 sont portés par des supports les reliant mécaniquement au châssis 3. Le mouvement est préférentiellement assisté par deux contrepoids (non représentés), un de chaque côté correspond à chaque guide 19, relié chacun de manière cinématique au moyen d'un lien flexible ou déformable par exemple une chaîne (non représentée) à chaque support de chaque roulement inférieur 8. Dans un mode de réalisation préféré, le mouvement est renvoyé par une chaîne et le contrepoids est à masse sectionnée. L'extrémité basse de chaque chaîne est préférentiellement attachée, accrochée ou autrement montée sur chaque support de roulement inférieur déporté vers l'arrière du foyer par rapport à l'axe du roulement inférieur de manière à procurer une force vers l'arrière qui plaque l'ensemble de porte contre l'ouverture 4 du foyer. La paroi avant 10 de chaque guide 19 présente chacune une interruption haute 11 et une interruption basse 12 sous la forme d'une encoche formant une fente d'entrée ou de sortie pour le roulement correspondant en vue de la dépose totale de l'ensemble châssis et porte. La paroi arrière 9 de chaque guide 19 présente préférentiellement au moins un dégagement sous la forme d'une rampe oblique dirigée vers l'extérieur du guide 19, c'est-à-dire vers. l'intérieur de l'appareil de chauffage. On distingue de préférence une rampe supérieure de dégagement 13, dirigée vers le haut et l'extérieur du guide 19, ainsi qu'une rampe inférieure de dégagement 14, dirigée vers le bas et vers l'arrière c'est-à-dire vers l'extérieur du guide 19. La rampe supérieure de dégagement 13 supporte le roulement supérieur 7 lors de la phase de basculement vers l'avant de la partie basse de l'ensemble de porte. Elle permet ainsi de le placer en déport vers l'intérieur de l'appareil de chauffage pour saisir le châssis 3 par son bord inférieur et le faire basculer vers l'avant par sa partie basse en vue du dégagement du roulement inférieur 8 comme on le verra ci-après lors de l'explication du fonctionnement. La rampe inférieure de dégagement 14 permet au roulement inférieur 8 d'occuper une position décalée en retrait vers l'intérieur de l'appareil de chauffage pour plaquer la porte 2 contre l'ouverture 4 du foyer et assurer ainsi le plaquage du ou des joint(s) de porte et inversement pour l'éloigner avant le mouvement de dépose de l'ensemble châssis-porte. Par ailleurs, chaque guide 19 comporte préférentiellement, en partie inférieure, une butée d'immobilisation verticale 15 qui marque la position basse de l'ensemble de porte dans laquelle il se trouve exactement en face de l'ouverture 4 et qui correspond à la position entièrement fermée de la porte. Pour assurer le guidage jusqu'au dégagement total de l'ouverture du foyer, les guides 19 se poursuivent vers le haut préférentiellement jusqu'à une hauteur supplémentaire légèrement supérieure à la hauteur de l'ensemble châssis-porte. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, cet ensemble s'escamote pour disparaître sous un capot de protection 16 prévu au dessus du foyer. Le passage entre la partie attenante au foyer et la partie supérieure au foyer de la paroi avant 10 de chaque guide 19 comporte de préférence une rampe supérieure d'appui 17, sensiblement inclinée et dirigée vers le bas et l'intérieur du guide 19, sur laquelle porte le roulement supérieur 7 dans la position de fermeture totale. Dans cette position, le roulement inférieur 8 porte sur la rampe 14. La rampe supérieure d'appui 17 coopère ainsi avec la rampe inférieure d'appui 14 correspondante en vue du plaquage de la porte contre l'ouverture 4 du foyer. La succession des rampes 13 et 17 forme une chicane pour réaliser une zone d'immobilisation temporaire 18 du roulement supérieur 7 lors du dégagement par basculement vers l'avant de la partie basse du châssis 3 en vue de sa dépose. Fonctionnement : Lorsque, pour des raisons de réparation ou autres, il faut déposer le châssis 3 avec la porte 2, on procède de la façon suivante. Les contrepoids sont bloqués en position par un moyen de verrouillage (non représenté) auquel on accède de préférence par l'intérieur du foyer, à travers une trappe d'accès (non représentée). Les liaisons avec chaque contrepoids sont décrochées de leur point d'attache aux supports porte-roulement inférieur. Le châssis 3 est saisi par son bord inférieur et tiré vers soi. Ceci a pour effet d'amener les roulements inférieurs 8 en face de leur encoche de sortie 12 respective. L'ensemble bascule autour des roulements supérieurs 7 formant un axe de pivotement virtuel. Ceux-ci se trouvent dans leur zone d'immobilisation temporaire 18 garantissant une certaine immobilisation de l'axe de pivotement. Après la sortie de chaque roulement inférieur 8 à travers l'encoche 12 de la paroi avant 10 des guides 19 par un mouvement de translation transversale, la partie inférieure de l'ensemble châssis-porte est dissociée de l'appareil de chauffage comme représenté sur la figure 3. Au cours de ce mouvement chaque roulement supérieur 7 vient en appui sur la rampe supérieure de dégagement 13 correspondante. La partie supérieure de l'ensemble de porte se dégage de la façon suivante. On accompagne le mouvement de descente de l'ensemble châssis-porte jusqu'à ce que les roulements supérieurs 7 se trouvent en face de leurs encoches de sortie 11. L'extraction s'effectue par un simple mouvement de traction transversale et l'ensemble est libéré, entièrement dissocié du corps du foyer fermé 1 de cheminée. Le montage ou remontage s'effectue de façon inverse. On engage chaque roulement supérieur 7 dans son encoche 11 respective, on monte l'ensemble en position inclinée, on bascule vers l'arrière le bas de l'ensemble de porte et on engage chaque roulement inférieur 8 dans l'encoche inférieure 12 correspondante. La partie basse de l'ensemble de porte est ensuite poussée vers le foyer pour assurer le bon contact du ou des joint(s) avec la surface opposée sur laquelle il(s) porte(nt). Les liaisons avec chaque contrepoids sont accrochées à nouveau sur leur point d'attache aux supports porte-roulement. Puis les contrepoids sont débloqués assurant de part la position de l'extrémité des chaînes une traction transversale permanente et ainsi une force de plaquage de l'ensemble de porte contre l'ouverture 4 du foyer 1. D'autres modes de réalisation pourront être envisagés par l'homme du métier sans s'écarter du principe général de l'invention. Par exemple, nous avons décrit ici un ensemble de porte coulissant à l'aide de deux roulements situés de chaque côté. On peut cependant envisager un nombre plus important de roulements. L'homme du métier pourra aisément augmenter ce nombre de roulements s'il prévoit un nombre équivalent de fentes dans la paroi avant 10 de chaque guide 19. Puisque la porte est d'abord libérée au niveau des roulements inférieurs, l'homme du métier devra positionner les fentes de manière que tous les roulements hormis les roulements supérieurs puissent sortir sensiblement simultanément de leur fente respective. De même, il sera évident pour l'homme du métier d'appliquer le principe de cette invention à d'autres types de cheminée en adaptant les moyens décrits aux particularités de celles-ci, sans s'écarter de la portée des revendications
L'ensemble de porte et son mécanisme de déplacement comportent des guides (19) de chaque côté, le long de chacun desquels se déplacent deux roulements (7, 8) qui peuvent être dégagés et extraits des guides (19) à travers des encoches (11, 12) correspondantes existant dans ceux-ci.Chaque guide présente en partie supérieure une zone d'immobilisation temporaire (18) accueillant les roulements supérieurs (7) et déterminant un axe virtuel de pivotement autour duquel bascule l'ensemble de porte lors de la première phase de son mouvement de dissociation.Cette invention intéresse les fabricants de foyers fermés de cheminée.
1. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé (1) de cheminée, du type à déplacement vertical le long de deux guides latéraux (19) formant une piste linéaire de déplacement, ensemble de porte dans lequel un châssis (3) sur lequel est montée une porte (2) s'élève ou s'abaisse pour le dégagement ou la fermeture totale de l'ouverture (4) du foyer dans un mouvement assisté par contrepoids caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de déplacement (7, 8) du châssis (3) le long des guides (19) dissociables des guides (19) par un mouvement de basculement vers l'avant de la partie basse de l'ensemble de porte dans un premier temps, puis dans un deuxième temps par un mouvement de descente suivi d'un mouvement de traction vers l'avant de l'ensemble de porte, aboutissant à la dépose totale de l'ensemble de porte. 2. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon la 1 caractérisé en ce que chaque guide latéral (19) formant une piste linéaire de déplacement est délimité par deux parois (9, 10) sensiblement verticales et parallèles. 3. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon la précédente caractérisé en ce que la paroi (10) la plus proche de la porte (2) comporte des interruptions (11, 12) pour l'extraction des moyens de déplacement (7, 8) hors des guides (19). 4. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon la précédente caractérisé en ce que les interruptions sont des encoches (11, 12). 5. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens de déplacement (7, 8) sont des moyens de déplacement par roulement. 6. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de déplacement sont des roulements (7, 8), au moins au nombre de quatre, deux pour chaque guide (19). 7. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon les 4 et 6 caractérisé en ce que les roulements (7, 8) sont extraits des guides (19) par un mouvement de translation transversale à travers les encoches (11, 12). 8. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les guides (19) présentent en partie inférieure une butée d'immobilisation verticale (15) en position entièrement fermée de la porte et une rampe inférieure de dégagement (14) dirigée vers l'arrière pour le plaquage de la porte (2) contre l'ouverture (4) du foyer. 9. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon les 6 et 8 caractérisé en ce que le guide (19) présente au niveau de chaque roulement supérieur (7) dans la position basse de la porte, du bas vers le haut, une rampe supérieure de dégagement (13) dirigée vers le haut et l'extérieur du guide (19) et une rampe supérieure d'appui (17) dirigée vers le bas et l'intérieur du guide (19), cette dernière coopérant avec la rampe inférieure d'appui (14) correspondante en vue du plaquage de la porte contre l'ouverture (4) du foyer, alors que chaque rampe supérieure de dégagement (13) supporte le roulement supérieur (7)lors de la phase de basculement vers l'avant de la partie basse de l'ensemble de porte. 10. Ensemble de porte à dépose totale rapide et aisée pour foyer fermé de cheminée selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il existe un contrepoids correspondant à chaque guide (19) relié chacun au support du roulement inférieur (8) correspondant au moyen d'un lien dont l'extrémité est placée sur le support du roulement inférieur (8) en retrait de celui-ci vers l'arrière du foyer de manière à induire une force de rappel en plaquage de l'ensemble de porte contre l'ouverture (4) du foyer.
F
F24
F24B
F24B 1
F24B 1/192
FR2901318
A1
PROCEDE POUR GENERER UNE RESERVE DE COUPLE SUR UN MOTEUR TURBO DIESEL
20,071,123
On connaît aussi des phases de fonctionnement dans lesquelles il est intéressant de moduler le couple moteur, pour éviter les à-coups, sans altérer la charge du turbo, comme par exemple une phase de décollage (phase où le véhicule passe d'un état arrêté à un état en mouvement), ou d'accélération du véhicule : le but est de préserver l'agrément de conduite, tout en conservant un bon potentiel d'accélération. Et on connaît des phases spécifiques de roulage sportif, pendant lesquelles des levers de pied brefs alternent avec des demandes d'accélérations importantes. Or, réduire le couple moteur, même de manière transitoire, revient à io faire chuter le régime du turbocompresseur donc à générer un temps de réponse sensible lors de la remise du couple. En outre, dans certaines des phases de fonctionnement précitées, pour diminuer le couple, il est nécessaire de réaliser une diminution de la quantité de carburant, ce qui est préjudiciable à la dynamique de montée en 15 charge de la suralimentation. L'invention se propose donc notamment de résoudre ce problème de temps de réponse du turbocompresseur lors d'un passage d'un couple faible à un couple élevé. A cette fin, dans l'invention, on assure un découplage entre la gestion 20 du couple moteur et le niveau de suralimentation généré par le turbocompresseur. Plus précisément, on dissocie le couple moteur de la puissance fournie au turbocompresseur en dégradant le rendement de combustion du moteur. Il est ainsi possible de maintenir le débit d'air à un niveau élevé pendant les phases où le couple demandé est faible. 25 Dans ce cadre, l'injection de carburant est maintenue, mais est effectuée en fort retard par rapport au calage nominal, c'est-à-dire par rapport à une avance à l'injection nominale où le rendement de combustion du moteur est optimal. Ce fort retard dans l'injection du carburant a pour effet de maximiser l'enthalpie des gaz d'échappement en sortie du moteur, tout en 30 respectant le niveau de couple faible requis. L'énergie récupérée par la turbine s'en trouve fortement augmentée et permet de maintenir la suralimentation du moteur à un niveau élevé. Il en résulte un plus grand débit d'air admis, et, par conséquent, la capacité à injecter plus de carburant à chaque cycle moteur, car on s'éloigne des limites imposées par les émissions de fumée et les contraintes thermiques sur le moteur. On obtient ainsi une réserve de couple qui dynamise le véhicule au moment de sa reprise, grâce à deux effets : - une plus grande quantité de carburant, injectée avec une avance appropriée, permet de générer quasi-instantanément plus de couple, - un temps de réponse du turbo considérablement raccourci, puisque celui-ci fonctionne déjà à un régime élevé au moment de la remise de couple, et possède donc une excellente capacité à se relancer. io L'invention concerne donc un , ce procédé mettant en oeuvre un moteur diesel muni d'au moins un cylindre, ce moteur comportant : - un injecteur de carburant assurant une injection de carburant à l'intérieur du cylindre afin de réaliser une combustion de ce carburant à 15 l'intérieur de ce cylindre suivant un rendement de combustion, et - un turbocompresseur assurant le forçage de l'air à l'intérieur du cylindre, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - dégrader le rendement de combustion du moteur pour assurer un 20 découplage entre la gestion du couple moteur et la gestion du débit d'air fourni par le turbocompresseur, cette dégradation du rendement permettant une diminution du couple moteur, tout en maintenant l'énergie récupérable par la turbine du turbocompresseur à un niveau élevé, de manière à conserver un débit d'air important. 25 L'invention concerne également un contrôleur d'un moteur turbo diesel commandant ce moteur pour générer une réserve de couple, le moteur diesel étant muni d'au moins un cylindre et comportant : - un injecteur de carburant assurant une injection de carburant à l'intérieur du cylindre afin de réaliser une combustion de ce carburant à 30 l'intérieur de ce cylindre suivant un rendement de combustion, et - un turbocompresseur assurant le forçage de l'air à l'intérieur du cylindre, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour dégrader le rendement de combustion du moteur afin d'assurer un découplage entre la 35 gestion du couple moteur et la gestion d'un débit du turbocompresseur, cette dégradation du rendement permettant une diminution du couple moteur, tout en maintenant l'énergie récupérable par la turbine du turbocompresseur à un niveau élevé, de manière à conserver un débit d'air important. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - figure 1 : une représentation schématique d'un cylindre d'un moteur diesel à injection directe et turbocompresseur commandés par un contrôleur mettant en oeuvre le procédé selon l'invention ; io - figure 2 : une représentation schématique du contrôleur selon l'invention sous forme de blocs fonctionnels ; - figure 3 : des représentations graphiques de l'évolution temporelle de couples moteur et de débits d'air du turbocompresseur observables lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre et lorsqu'il ne l'est pas. 15 La figure 1 montre un cylindre 1 d'un moteur diesel turbo à injection directe dont le fonctionnement est commandé par un contrôleur 2 mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Ce cylindre 1 comporte un injecteur 7 qui injecte du carburant dans la chambre de combustion 6. Ce cylindre 1 comporte en outre une soupape d'admission 4 et une soupape 20 d'échappement 5 susceptibles de s'ouvrir et de se fermer. Un turbocompresseur 12 est relié à un conduit d'entrée 2.1 et à un conduit de sortie 2.2 du cylindre 1. Ce turbocompresseur 12 comporte un compresseur 13 et une turbine 14 reliés entre eux par un arbre 15, qui impose en permanence l'égalité des vitesses de rotation de ces deux 25 constituants. La turbine 14 est entraînée par le gaz refoulé par le cylindre 1 dans le conduit 2.2. Tandis que le compresseur 13 aspire de l'air ambiant préalablement filtré et le refoule dans le conduit 2.1, en multipliant sa pression dans un rapport compris entre 1 et 3 (ordres de grandeur). Le compresseur 13 augmente ainsi la quantité d'air admise à chaque cycle 30 moteur à l'intérieur de la chambre de combustion 6. Par ailleurs, une pompe 18 reliée d'une part à l'injecteur 7 et d'autre part à un réservoir 19 rempli de carburant, assure une alimentation en carburant de l'injecteur 7. Dans un premier temps du fonctionnement du moteur, lorsque le 35 piston 3 se trouve au voisinage du point mort bas PMB, l'air sortant du compresseur 13 pénètre dans le cylindre 1 via le conduit d'entrée 2.1. La soupape 4 est alors ouverte et la soupape 5 est fermée. Dans un deuxième temps, la soupape 4 se ferme et, lorsque le piston 3 monte, l'air est comprimé dans le cylindre 1. Dans un troisième temps, lorsque le piston 3 est au voisinage de son point mort haut PMH, du carburant est injecté à haute pression dans la chambre de combustion 6 du cylindre à l'aide de l'injecteur 7. Lorsque le carburant entre au contact de l'air comprimé surchauffé, il se produit une combustion de ce carburant, qui génère une surpression sur le piston 3, io ayant tendance à le repousser vers le bas. Le piston 3 entraîne ainsi en rotation l'ensemble bielle manivelle 8, conduisant à la génération du couple Cmot, vu comme la résultante du couple (positif) fourni par la combustion, et des couples (négatifs) générés par les frottements internes et le transvasement des gaz à travers le moteur. 15 Enfin, dans un quatrième temps, lorsque le piston 3 repasse par son point mort bas PMH, la soupape 5 s'ouvre et les gaz issus de la combustion du carburant sont évacués par le conduit de sortie 2.2. Ces gaz d'échappement sont caractérisés par une pression et une température importantes, directement liées au débit et au calage de 20 l'injection précédemment réalisée. Ils sont partiellement détendus dans la turbine 14, qui convertit cette détente en puissance mécanique transmise au compresseur 13 par l'intermédiaire de l'arbre 15 : cette puissance détermine donc directement le potentiel de suralimentation du moteur par le compresseur 13, à chaque instant. Cette relation est liée à l'invention 25 exposée ici. Le contrôleur 2 commande l'injection de carburant et le débit d'air du turbocompresseur 12 en fonction d'une volonté d'accélération du conducteur. A cet effet, le contrôleur 2 reçoit à ses entrées El-EN un signal issu d'une pédale 16 d'accélérateur et des signaux issus de capteurs (non représentés) 30 mesurant notamment le régime de rotation du moteur, la vitesse du véhicule, le débit, la pression et la température d'air à l'intérieur du conduit 2.1. Un signal d'entrée lié au contrôle d'une boite de vitesses 21 est aussi appliqué en entrée du contrôleur 2. En fonction de ces signaux d'entrée, le contrôleur 2 émet à ses sorties 35 S1-SN des signaux à destination des différents éléments commandables du moteur. Plus précisément, le contrôleur 2 émet un signal à destination de la pompe 18. Ce signal commande la pression et le débit du carburant délivré aux injecteurs. Un signal est également émis à destination de l'injecteur 7 pour commander l'avance et la durée d'injection. En outre, un signal émis à destination du turbocompresseur 12, permet de contrôler la pression et le débit de l'air comprimé par le compresseur 13, via une vanne de by-pass interne à la turbine 14, modulant la puissance récupérée par celle-ci à partir de la détente des gaz d'échappement. io Dans une mise en oeuvre, lorsque le contrôleur 2 détecte une phase de diminution de couple suivie d'une phase de reprise, il contrôle la pompe 18 et l'injecteur 7 par l'intermédiaire de stratégies spécifiques faisant appel à des réglages cartographiés, de manière que l'avance à l'injection soit diminuée par rapport à l'avance à l'injection nominale, et que la quantité de 15 carburant soit maintenue à une quantité proche de celle correspondant au couple demandé par le conducteur. Une telle opération a pour effet d'augmenter l'entropie des gaz d'échappement du moteur, et par conséquent, l'énergie récupérée par la turbine 14, directement exploitée par le compresseur 13 pour maintenir le débit d'air à un niveau suffisant. 20 La figure 2 montre une représentation schématique du contrôleur 2 selon l'invention représenté sous forme de blocs fonctionnels 30-36. Ces blocs fonctionnels 30-36 sont des programmes exécutés par une unité de calcul du contrôleur 2. Ces programmes commandent les différents actionneurs mis en oeuvre dans le cadre de l'invention. 25 Le contrôleur 2 calcule une quantité de carburant à injecter 33 ainsi qu'une avance à l'injection 36, en fonction d'objectifs de couple moteur fournis par des blocs d'entrée 26 et 27. Les valeurs calculées par le contrôleur 2 sont transmises à des blocs 28 et 29 qui gèrent le turbo et l'injection du moteur. Ici, l'injection du moteur est une injection directe simple. 30 Toutefois, le cas des injections multiples et des injections indirectes peut facilement se ramener à ce qui est décrit ici. Plus précisément, les blocs 26 et 27 participent respectivement au contrôle du moteur et de la boite de vitesses 21, quand celle-ci est elle-même pilotée électroniquement. A cet effet, le bloc 26 calcule l'objectif de 35 couple issu de la volonté du conducteur, tandis que le bloc 27 calcule l'objectif de couple issu de la commande de la boite de vitesses 21, qui est utilisé lors de chaque changement de rapport pour optimiser l'agrément de conduite. Ces blocs 26 et 27 transmettent respectivement ces valeurs de couples aux blocs 30 et 31, via les entrées El-EN du contrôleur 2. Le bloc 30 calcule une quantité de carburant de base injectable, directement liée à la volonté de couple du conducteur, dans l'hypothèse d'une avance à l'injection nominale où le rendement est optimal. A cet effet, une fonction de pondération tenant compte d'une dégradation d'avance permet de lisser les évolutions de cette quantité de carburant lors de io l'activation et de la désactivation de la réserve de couple. Cette dégradation d'avance issue du bloc 34 correspond à la différence entre l'avance à l'injection à appliquer pour réaliser le couple demandé par la boite, et l'avance à l'injection nominale. La quantité de carburant calculée à partir de la fonction de pondération est exprimée en unité de masse par coup (ou 15 injection). Le résultat 30.1 du bloc 30 est transmis aux blocs 31 et 32. Le bloc 32 a pour but de limiter la quantité de carburant à injecter, afin de respecter des contraintes classiques liées à la tenue mécanique du moteur et aux émissions de particules, telles que la température des gaz d'échappement en entrée de la turbine 14, le flux thermique aux parois, la 20 dilution de carburant et de carbone dans l'huile, l'opacité des gaz d'échappement... A cette fin, le bloc 32 met en oeuvre plusieurs cartographies prenant en compte le régime moteur, le débit d'air, la richesse du mélange, la durée d'injection et la dégradation de rendement de combustion calculés pour l'injection précédente. Le bloc 32 calcule ainsi une 25 quantité de carburant maximale à ne pas dépasser lors de l'injection à venir et transmet la valeur de cette quantité de carburant au bloc 33. Le bloc 33 calcule alors la quantité de carburant à injecter en retenant la valeur minimale entre les résultats transmis par les blocs 30 et 32. En outre, à partir de la mesure du débit d'air admis par le moteur, le bloc 33 30 fournit un objectif de richesse qui correspond au rapport entre les débits d'air admis et de carburant injecté. Par ailleurs, le bloc 31 reçoit la valeur de l'objectif de couple de la boîte de vitesses issu de 27, ainsi que la valeur 30.1 de carburant à injecter pour un couple souhaité par le conducteur. A partir de ces valeurs, le bloc 31 35 calcule le taux de dégradation de couple à réaliser à partir du couple issu de 26 et du couple issu de 27. En fonction de ce taux, et de l'objectif de richesse calculé par le bloc 33, le bloc fonctionnel 31 interpole la dégradation d'avance précitée dans une cartographie 2D dédiée. Pour supprimer des effets du couplage entre les calculs de la quantité de carburant injectée et de l'avance à l'injection, un filtre passe bas est appliqué à la dégradation d'avance. Ainsi, la dégradation d'avance possède une évolution lente devant celle de la quantité de carburant injectée. En sortie de ce filtre, on obtient la valeur de la dégradation d'avance 31.1 qui est transmise aux blocs 30 et 34. io Le bloc 34 limite la dégradation d'avance pour éviter le dépassement de critères de tenue mécanique du moteur et d'émissions de particules. A cette fin, ce bloc 34 met en oeuvre des cartographies tenant compte du régime moteur, de la quantité injectée, et de la richesse, et opère une correction sur la dégradation d'avance en tenant compte d'une durée 15 d'injection. Ce bloc 34 sélectionne alors la valeur maximale entre la dégradation d'avance issue du bloc 33 et la dégradation d'avance qui vient d'être calculée. Par convention, la dégradation est positive quand on retarde l'injection par rapport au moment où le piston est en position haute. Le bloc 34 calcule ainsi une dégradation d'avance limitée et transmet sa valeur 34.1 20 aux blocs 32 et 35. Le bloc 35 fournit une avance à l'injection applicable à partir de la dégradation d'avance calculée par 34. A cet effet, on ajoute la dégradation d'avance issue de 34 à l'avance à l'injection nominale. Cette avance nominale est l'avance optimale d'un point de vue du rendement de 25 combustion, et est cartographiée à partir du régime moteur, de la quantité injectée, et corrigée en fonction de la pression du carburant, pour tenir compte d'une dépendance à un taux d'introduction. Le résultat 35.1 issu du bloc 35 est donc l'avance à l'injection principale qui est transmise au bloc 36. Le bloc 36 gère l'application de cette avance à l'injection principale 30 lors du cycle moteur suivant. A cet effet, le bloc 36 transmet la valeur de l'avance principale au bloc 28 via les sorties S1-SN du contrôleur 2. Tandis que le bloc 33 transmet à ce bloc 28 la quantité de carburant à injecter. Dans le même temps, le contrôle du débit d'air par le pilotage du turbocompresseur est assuré par le bloc 29. Les blocs 28 et 29 doivent être vus comme les étages de commande physiques respectivement des injecteurs et du turbocompresseur. Dans une mise en oeuvre de l'invention, pour gérer les interdépendances entre les différents blocs fonctionnels, les calculs réalisés par les blocs 26 et 27 sont réalisés en premier. Les blocs 30, 32, et 33 fournissent ensuite les objectifs de richesse et de quantité de carburant injectée. Les blocs 31, 34, 35 et 36 fournissent la dégradation de couple visée, et l'avance à l'injection principale à appliquer. Toutefois, les calculs pourraient être réalisés dans un ordre différent. io La figure 3 montre des représentations graphiques d'évolutions temporelles de couples et de débits d'air du turbocompresseur pendant un changement de rapport avec une boite de vitesses manuelle lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre et lorsqu'il ne l'est pas. Ainsi, la courbe Cobj représente le couple moteur à respecter pour 15 que les prestations visées soient atteintes pendant le régime transitoire de changement de vitesse. La courbe Cpot représente le couple moteur réalisable pour un débit d'air donné, en supposant que l'injection de carburant est pilotée de manière à approcher le mieux possible les critères de tenue mécanique du moteur, 20 d'émission de particules, et de bruit. La mise en oeuvre de l'invention se fait dans des phases où le couple est dans un premier temps fortement réduit, pour être à nouveau augmenté quelques dixièmes de seconde plus tard. Les grandeurs décrites ci-dessous décomposent ces évolutions suivant qu'elles sont obtenues par une 25 modification du débit de carburant injecté ou par une modification de l'avance à l'injection. La courbe Cnom représente l'évolution du couple moteur potentiel Cpot suite à une diminution de la quantité de carburant, tout en conservant l'avance à l'injection optimale, du point de vue du rendement de combustion, 30 et dans le respect des contraintes moteur (tenue, bruit, vibrations, émissions). Cette évolution est représentée par les flèches 43. La courbe Cobj est la résultante de la dégradation de couple appliquée à Cnom, par la réduction d'avance à l'injection dont le calcul est détaillé plus haut. Cette dégradation de couple est représentée par les 35 flèches 44. La différence entre Cpot et Cobj matérialise la réserve de couple dont cette invention fait l'objet. En effet, dans les situations où cette invention est mise en oeuvre, il est en permanence possible de passer du couple Cobj au couple Cpot de manière quasi-instantanée, en adaptant le débit et l'avance à l'injection. La courbe Csr représente le couple moteur réalisé, dans la même phase transitoire, sans stratégie de réserve de couple, c'est à dire lorsque le procédé selon l'invention n'est pas mis en oeuvre. Les courbes Qsr et Qr représentent les débits d'air du io turbocompresseur, respectivement lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre et lorsqu'il ne l'est pas. Plus précisément, une phase A, qui se situe entre les instants tO et t1, représente une phase d'accélération, de décélération ou de roulage en stabilisé. Dans cette phase qui détermine les conditions initiales de 15 fonctionnement du moteur, le couple Cpot possède une valeur initiale C2, tandis que les autres couples possèdent une valeur initiale Cl toujours inférieure ou égale à C2. Une phase B, qui se situe entre les instants t1 et t2, correspond à la phase pendant laquelle le couple moteur est réduit afin de réaliser un 20 changement de vitesse. Dans cette phase B, le couple Cobj diminue de manière rapide afin d'atteindre une valeur de couple négative globalement constante, nécessaire à l'opération de changement de rapport de vitesse. Le couple Cpot évolue en fonction de la variation du débit d'air. Afin 25 de dynamiser la remise de couple, Cpot tire parti du débit d'air augmenté Qr par l'effet de la fonction de réserve de couple selon l'invention. Le passage de Cpot à Cnom, puis à Cobj par diminution de la quantité de carburant et par sous-calage de la combustion permet d'obtenir une forte augmentation de l'enthalpie des gaz d'échappement, génératrice d'un 30 surcroît de puissance récupérée par la turbine. Cette puissance est directement mise en oeuvre par le compresseur qui génère donc un fort débit d'air Qr, qui sera mis à profit dès le début de phase de remise de couple. La phase C, qui se situe après t2, est la phase de remise de couple, dans laquelle la réserve de couple est progressivement consommée pour 35 respecter l'objectif de couple Cobj, en tirant partie du débit d'air élevé Qr. Dans cette opération, l'avance à l'injection est progressivement ramenée à sa valeur nominale en fonction d'un écart entre le couple moteur observable et le couple objectif Cobj. En même temps, la quantité de carburant est augmentée de manière à satisfaire le besoin en couple moteur instantané. La courbe du couple moteur observable lorsque l'invention est mise en oeuvre se confond ainsi quasiment avec la courbe Cobj. Dans une mise en oeuvre, pour maximiser la dynamique du transitoire en phase C, il est possible de commencer par augmenter la quantité de carburant à iso calage (c'est-à-dire avec une avance à injection nominale), io de manière à accroître l'enthalpie des gaz d'échappement, tout en augmentant le couple. La réponse de la suralimentation est alors très rapide. En comparaison, la courbe Csr pour laquelle il n'y a pas de réserve de couple suit la courbe Cobj pendant la phase B. Toutefois, comme Csr représente le couple moteur réalisable avec un débit d'air entièrement lié à 15 l'évolution du couple Cobj, Csr ne peut pas respecter le couple objectif pendant tout le début de la phase C. Par ailleurs, la courbe Qsr subit une chute de débit liée à la forte réduction (voire à l'annulation) de la quantité de carburant pendant la phase B, pendant laquelle le couple requis est réduit. 20 En revanche, avec l'invention, le débit d'air Qr est maintenu à un niveau élevé par rapport à Qsr, grâce à la fonction de réserve de couple. Et en l'exploitant au moment de la reprise de couple de phase C, le moteur peut générer un couple qui suit la courbe Cobj. En variante, il est possible de mettre en oeuvre le procédé selon 25 l'invention avec une phase initiale A où le couple moteur est négatif, l'injection de carburant pouvant même être coupée durant cette phase
L'invention concerne un procédé pour générer une réserve de couple sur un moteur turbo diesel. Ce procédé met en oeuvre un moteur diesel muni d'au moins un cylindre (1). Ce moteur comporte en outre un injecteur (7) de carburant assurant une injection de carburant à l'intérieur du cylindre (1), et un turbocompresseur (12) assurant le forçage de l'air à l'intérieur du cylindre (1). Pendant une phase de fonctionnement (A, B, C) où une remise de couple moteur se produit, le rendement de combustion du moteur est dégradé de manière à assurer un découplage entre la gestion du couple moteur et la gestion du débit du turbocompresseur. Dans une phase de réduction de couple du moteur, le débit d'air est maintenu à un niveau élevé alors que le couple moteur est négatif, grâce au fait que l'enthalpie des gaz d'échappement reste importante.
1 - Procédé pour générer une réserve de couple sur un moteur turbo diesel, ce procédé mettant en oeuvre un moteur diesel muni d'au moins un cylindre (1), ce moteur comportant : - un injecteur (7) de carburant assurant une injection de carburant à l'intérieur du cylindre afin de réaliser une combustion de ce carburant à l'intérieur de ce cylindre suivant un rendement de combustion, et - un turbocompresseur (12) assurant le forçage de l'air à l'intérieur du io cylindre (1), caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - dégrader le rendement de combustion (30-36) du moteur pour assurer un découplage entre la gestion du couple moteur et la gestion du débit d'air fourni par le turbocompresseur (12), cette dégradation du 15 rendement permettant une diminution du couple moteur, tout en maintenant l'énergie récupérable par la turbine (14) du turbocompresseur (12) à un niveau élevé, de manière à conserver un débit d'air important. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le rendement de combustion est dégradé pendant une phase de 20 fonctionnement (A, B, C) pendant laquelle un couple produit par le moteur passe d'un niveau important (A) à un niveau négatif ou nul sur une courte durée (B), tout en devant revenir à un couple élevé le plus rapidement possible (C). 3 - Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que pour 25 dégrader le rendement de combustion, il comporte l'étape suivante : -effectuer l'injection de carburant en fort retard (36) par rapport à une valeur nominale d'avance à l'injection. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : 30 - maintenir la quantité de carburant injectée pendant l'injection du carburant en fort retard à une quantité directement liée à la volonté de couple du conducteur, cette quantité n'ayant toutefois pas besoin d'être maintenue au même niveau que lors d'un fonctionnement du moteur à couple élevé. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lorsqu'il est mis en oeuvre lors d'un changement d'un rapport de vitesses d'une boîte de vitesses du moteur, il comporte les étapes suivantes : -calculer la quantité de carburant à injecter à partir d'un couple souhaité par le conducteur (30, 32, 33), - calculer le rendement de combustion de manière à respecter un couple issu de la gestion de la boîte de vitesse, en prenant en compte la quantité de carburant à injecter (31), -transformer le rendement de combustion calculé en une valeur io d'avance à injection à appliquer au moteur (35), et - injecter dans le cylindre la quantité de carburant calculée (28, 29), tout en appliquant au moteur l'avance à l'injection calculée (28, 29, 36). 6 - Procédé selon la 5, caractérisé en ce que pour calculer l'avance à l'injection à appliquer au moteur, il comporte les étapes 15 suivantes : - calculer un taux de dégradation de couple à partir du couple issu de la volonté du conducteur et du couple issu de la boîte de vitesses (31), - interpoler une dégradation d'avance dans une cartographie dédiée en fonction de ce taux de dégradation de couple (31), 20 - cette dégradation d'avance étant la différence entre l'avance à appliquer pour réaliser le couple demandé par la boite, et celle donnant le meilleur rendement de combustion, et - ajouter cette dégradation d'avance limitée à une avance à l'injection optimale d'un point de vue du rendement de combustion (35). 25 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante : - limiter la dégradation d'avance pour éviter un dépassement de critères de tenue moteur et d'émission de particules (34). 8 - Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il 30 comporte l'étape suivante : - appliquer un filtre passe bas sur les valeurs de dégradation d'avance, de manière que la dégradation d'avance possède une évolution lente devant celle de la quantité de carburant injectée. 9 - Procédé selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que pour calculer la quantité de carburant à injecter à l'intérieur du cylindre, il comporte les étapes suivantes : - calculer une quantité de carburant de base à partir du couple souhaité et d'une avance à l'injection nominale (30), - calculer une quantité de carburant maximale à ne pas dépasser lors d'une injection à régime moteur et à débit d'air du turbocompresseur (32) donnés à l'aide de cartographies, et - retenir la valeur minimale de ces quantités de carburant (33). io 10 - Contrôleur (2) d'un moteur turbo diesel commandant ce moteur pour générer une réserve de couple, le moteur diesel étant muni d'au moins un cylindre (1) et comportant : - un injecteur (7) de carburant assurant une injection de carburant à l'intérieur du cylindre afin de réaliser une combustion de ce carburant à 15 l'intérieur de ce cylindre suivant un rendement de combustion, et - un turbocompresseur (12) assurant le forçage de l'air à l'intérieur du cylindre (1), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (30-36) pour dégrader le rendement de combustion du moteur afin d'assurer un découplage entre la 20 gestion du couple moteur et la gestion d'un débit du turbocompresseur (12), cette dégradation du rendement permettant une diminution du couple moteur, tout en maintenant l'énergie récupérable par la turbine (14) du turbocompresseur (12) à un niveau élevé, de manière à conserver un débit d'air important. 25 11 - Contrôleur selon la 10, caractérisé en ce que le rendement est dégradé pendant une phase de réduction de couple. 12 - Contrôleur selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (36) pour effectuer l'injection de carburant en fort retard par rapport à une valeur nominale d'avance à l'injection. 30 13 - Contrôleur selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (33) pour maintenir la quantité de carburant injectée pendant l'injection du carburant en fort retard à une quantité directement liée à la volonté de couple du conducteur. 14 - Contrôleur selon l'une des 10 à 13, caractérisé en 35 ce qu'il comporte :- des moyens (30, 32, 33) pour calculer la quantité de carburant à injecter à partir d'un couple souhaité par le conducteur, -des moyens (31) pour calculer le rendement de combustion de manière à respecter un couple issu de la gestion de la boîte de vitesse, en prenant en compte la quantité de carburant à injecter, - des moyens (35) pour transformer le rendement de combustion calculé en une valeur d'avance à injection à appliquer au moteur, - des moyens (28, 29) pour injecter dans le cylindre la quantité de carburant calculée et piloter le turbocompresseur, et io - des moyens (28, 36) pour appliquer au moteur l'avance à l'injection calculée. 15 - Contrôleur selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (31) pour calculer un taux de dégradation de couple à 15 partir d'un couple issu de la volonté du conducteur et d'un couple issu d'une boite de vitesse reliée au moteur, - des moyens (31) pour interpoler une dégradation d'avance dans une cartographie dédiée en fonction de ce taux de dégradation de couple, - cette dégradation d'avance étant la différence entre l'avance à 20 appliquer pour réaliser le couple demandé par la boite, et celle donnant le meilleur rendement de combustion, et - des moyens (35) pour ajouter cette dégradation d'avance limitée à une avance à l'injection optimale d'un point de vue du rendement de combustion. 25 16 - Contrôleur selon la 15, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (34) pour limiter la dégradation d'avance pour éviter un dépassement de critères de tenue moteur et d'émission de particules. 17 - Contrôleur selon la 15 ou 16, caractérisé en ce qu'il 30 comporte : - un filtre passe-bas susceptible d'être appliqué sur des valeurs de dégradation d'avance, de manière que la dégradation d'avance possède une évolution lente devant celle de la quantité de carburant injectée. 18 - Contrôleur selon l'une des 14 à 17, caractérisé en 35 ce qu'il comporte :- des moyens (30) pour calculer une quantité de carburant de base à partir du couple souhaité et d'une avance à l'injection nominale (30), - des moyens (32) pour calculer une quantité de carburant maximale à ne pas dépasser lors d'une injection, à l'aide de cartographies prenant en compte le régime moteur et le débit d'air du turbocompresseur, et - des moyens (33) pour retenir la valeur minimale de ces quantités de carburant.
F
F02
F02D
F02D 41,F02D 23
F02D 41/30,F02D 23/02,F02D 41/10
FR2900325
A1
APPAREIL DE DEPISTAGE DES DEFAUTS VISUELS
20,071,102
La présente invention concerne un . Lors d'un test de dépistage des défauts visuels, il convient de dépister les défauts visuels dans différentes conditions et notamment : en vision de loin ou vision à l'infini, en vision de près, à une distance d'environ 33 cm devant les yeux, en vision intermédiaire, à une distance d'environ 66 cm devant les yeux, et en vision hypermétropique, à une distance d'environ 100 cm derrière les yeux. Divers appareils connus permettent de réaliser les tests selon ces différentes conditions en plaçant des lentilles différentes devant les yeux d'un patient, en les introduisant par exemple successivement dans une fente débouchant sur un côté de l'appareil, ou en ménageant différents chemin optiques dans l'appareil dépendant de l'inclinaison du regard du patient. On peut citer par exemple le document EP0102887 qui décrit trois chemins optiques différents. Un tel type de dispositif donne satisfaction en ce qui concerne la possibilité de réaliser l'ensemble des tests mentionnés ci-dessus. Toutefois il est souhaitable de réaliser ces tests avec un appareil dont la compacité est améliorée, et permettant de plus d'éviter les opérations manuelles d'un utilisateur sur l'appareil pendant une session de tests. La présente invention a pour objet de fournir un tel appareil. A cet effet, la présente invention concerne un appareil de dépistage des défauts visuels comportant : - des moyens de définition d'une position d'observation pour l'ceil d'un patient, en particulier une têtière, - un dispositif d'affichage d'image, permettant en particulier 30 d'afficher des optotypes, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un chemin optique entre la position d'observation de l'ceil du patient et le dispositif d'affichage d'image, un organe mobile en rotation selon un axe transversal au chemin optique, l'organe mobile comportant aux moins deux agencements optiques destinés à être 35 positionnés alternativement sur le chemin optique par rotation de l'organe mobile. Grâce aux dispositions selon l'invention, plusieurs fonctions optiques sont contenues dans un seul et même organe. L'organe mobile permet de positionner des types distincts d'agencements optiques en commandant simplement un mouvement de rotation, facilement contrôlable par des moyens d'entraînement. Avantageusement, l'organe mobile comprend un agencement optique correspondant à la vision de loin, et au moins un agencement optique additionnel. Selon un mode de réalisation, l'organe mobile comprend un 10 agencement optique correspondant à une vision intermédiaire, et/ou un agencement optique correspondant une vision hypermétropique. Selon un mode de réalisation, l'organe mobile comprend une première lentille convergente de vision de loin, disposée sur le chemin optique entre la position d'observation de l'oeil du patient et l'organe mobile, dont le 15 plan focal correspond au plan d'affichage des images par le dispositif d'affichage, l'un au moins des agencements optiques de l'organe mobile ne comportant pas de lentille pour permettre l'action seule de la lentille de vision de loin, au moins un autre agencement optique comportant une lentille supplémentaire. 20 Avantageusement, un second chemin optique est ménagé entre le dispositif d'affichage et la position d'observation de l'oeil du patient, le premier chemin optique passant par l'organe mobile correspondant à une configuration de vision de loin et le second chemin optique correspondant à une configuration de vision de près, l'appareil comprenant des moyens de renvoi 25 d'image au moins partiellement mobiles pour passer d'une configuration de vision à l'autre. Ces dispositions permettent d'effectuer les différents tests précités en utilisant le même et unique plan d'observation. Par conséquent, dispositif d'affichage est indépendant des agencements optiques utilisés pour les 30 différents tests de vision. Selon un mode de réalisation, le grandissement optique de la configuration de vision de loin et celui de la configuration de vision de près sont identiques. Selon un mode de réalisation, les moyens de renvoi d'image 35 comportent un premier miroir escamotable s'articulant autour de l'axe de rotation de l'organe mobile. Avantageusement, l'organe mobile est constitué par un barillet creux, à l'intérieur duquel un second miroir fixe est positionné, ce second miroir renvoyant une image entre un agencement optique et une fenêtre de sortie correspondante ménagée dans le corps du barillet, coïncidant avec le premier miroir, disposé à l'extérieur du barillet. Selon un mode de réalisation, l'appareil comporte des moyens d'entraînement en rotation de l'organe mobile. Avantageusement, les moyens d'entraînement comprennent un moteur dont la rotation dans un premier sens entraîne la mise en position du premier miroir escamotable, dans une première position sur le chemin optique de vision de loin ainsi que le positionnement d'un nouvel agencement optique sur ce chemin optique, et dans lequel une rotation du moteur dans un second sens inverse du premier permet d'escamoter le miroir sans agir sur la rotation de l'organe mobile, dans une seconde position correspondant à la vision de près. Ainsi l'appareil est conçu de manière à ce que toute fonction optique ou mécanique soit tributaire d'un seul et même axe. Le positionnement ainsi que le changement de configuration des agencements optiques sont réalisés au moyen d'un seul et même mouvement rotatif. La présente invention concerne également un procédé de commande d'un appareil de dépistage des défauts visuels comprenant les étapes consistant à positionner successivement et de façon répétitive sur le chemin optique entre la position d'observation de l'ceil du patient et un dispositif d'affichage d'image : - un agencement optique de vision des images au loin, et - un agencement optique additionnel, correspondant par exemple à une vision intermédiaire. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 est une vue schématique, en coupe longitudinale d'une partie d'un appareil selon l'invention dans une première position de fonctionnement du miroir. La figure 2 est une vue schématique, en coupe longitudinale d'une partie de l'appareil de figure 1, le barillet ayant été supprimé. La figure 3 est une vue schématique, en coupe longitudinale d'une partie de l'appareil de figure 1, le barillet ayant été supprimé, dans une seconde position de fonctionnement du miroir. Selon un mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, un 5 appareil de dépistage des défauts visuels selon l'invention comporte un boîtier non représenté, dans lequel est logé un dispositif d'affichage 2 d'image, permettant en particulier d'afficher des optotypes. Le patient positionne son oeil 3 en regard du dispositif d'affichage, au niveau d'une position d'observation définie grâce à une têtière non 10 représentée, en face de d'ouvertures ménagées à cette effet dans le boîtier. Dans l'appareil, deux chemins optiques sont ménagés entre le dispositif d'affichage 2 et la position d'observation pour l'oeil du patient 3, correspondant respectivement aux conditions de la vision de près et de la vision de loin : 15 - la vision de loin consiste à présenter une image à l'infini; - la vision de près consiste à présenter une image à 330mm des yeux avec une inclinaison du regard de 35 par rapport à la configuration vision de loin. Chaque configuration de vision utilise le même dispositif 20 d'affichage 2. Des moyens de renvoi d'image constitués de deux miroirs 4, 5 sont mis en place pour passer d'une configuration de vision à l'autre. Un premier miroir 4 est escamotable pour pouvoir basculer de la configuration vision de loin à la vision de près. La disposition des miroirs 4, 5 est telle que les champs visuels sont identiques entre les deux configurations. 25 La vision de loin repose sur la collimation d'une image par une première lentille 6 convergente de vision de loin. Cette lentille 6 est positionnée entre l'oeil et le dispositif d'affichage. Le plan focal de la lentille correspond au plan d'affichage des images par le dispositif d'affichage 2. La sirnulation d'autres configurations de vision se fait par l'addition 30 de lentilles spécifiques 7, 8, ou bonnettes, entre le plan d'affichage et la lentille 6 de vision de loin, à proximité de cette dernière. De cette manière, en regardant à travers la configuration de vision de loin il est possible de simuler d'autres configurations de vision comme la vision intermédiaire avec une lentille supplémentaire 7 ou encore le test 35 d'hypermétropie avec une autre lentille supplémentaire 8. Les lentilles supplémentaires 7, 8 sont montées sur un barillet 9 rotatif creux dont l'axe de rotation A est horizontal et perpendiculaire à la direction d'observation. Le barillet 9 comprend un corps dans lequel sont ménagées des emplacements logeant des agencements optiques ainsi que des fenêtres de sortie 12 d'un rayon lumineux. Des lentilles additionnelles 7 et 8 constituent deux agencements optique sont montées sur deux emplacements. Un troisième emplacement comprend une simple ouverture comme agencement optique 10 pour permettre l'action seule de la lentille 6 de vision de loin. Les fenêtres de sorties 12 sont de simples ouvertures permettant à la lumière de traverser le barillet. Le premier miroir escamotable 4 s'articule autour de l'axe de rotation du barillet 9, à l'extérieur du barillet. Dans une première position, le premier miroir 4 réfléchit vers le dispositif d'affichage des rayons provenant du barillet, correspondant à la vision de loin. En s'escamotant dans une seconde position, le miroir 4 mobile libère l'observation à travers un système optique pour la vision de près constitué par des prismes 13, alors que le premier miroir renvoie le champ d'observation vision de loin sur une zone noire. Le second miroir fixe 5 est positionné à l'intérieur du barillet 9. Ce second miroir permet de réfléchir un rayon lumineux entrant par une fenêtre d'entrée vers une fenêtre de sortie correspondante, en direction du premier miroir 5. L'appareil comprend des moyens d'entraînement comportant un moteur non représenté permettant la rotation du barillet 9. Une rotation du moteur dans un premier sens entraîne automatiquement la mise en position du miroir escamotable sur chemin optique ainsi que la mise en position de l'agencement optique consécutif à celui déjà en place 7, 8 ou 10 sur du barillet. Une rotation du moteur dans un second sens inverse du premier permet d'escamoter le miroir 5 sans agir sur la rotation du barillet, pour permettre le contrôle de la vision de près, ainsi que représenté sur la figure 3. II est à noter que les éléments du système ci-dessus sont adaptés pour permettre le contrôle des deux yeux. En particulier, les lentilles 6, 7 et 8 sont dupliquées pour chaque oeil. En passant successivement de la vision de loin à la vision intermédiaire, par de simples rotations de barillet il est possible: - de provoquer une fatigue visuelle, de dépister une fatigue visuelle La fatigue visuelle se traduit par de nombreux symptômes. Un des symptômes est la baisse du pouvoir d'accommodation. Ce pouvoir d'accommodation est la capacité de l'oeil à rendre nette une image à une distance donnée. En présentant à l'oeil successivement des images au loin et d'autres à 660mm devant les yeux par l'adjonction de lentilles additionnelles sur le parcours de la vision de loin, grâce au barillet, l'oeil mets en oeuvre sa capacité d'accommodation. La succession de présentations fatigue l'oeil. II est ensuite possible en mesurant par exemple le temps d'accommodation, de déterminer un degré de fatigue visuelle. L'appareil a été conçu de manière à ce que le grandissement optique de la configuration de vision de loin ainsi que celui de la configuration vision de près soient identiques. De ce fait, une même échelle d'acuité présentée en vision de loin ou en vision de près sera vue dans les mêmes conditions. L'appareil satisfait ainsi la norme NF EN ISO 8596 quand aux tolérances de présentation des optotypes. Comrne il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
Appareil de dépistage des défauts visuels comportant :- des moyens de définition d'une position d'observation pour l'oeil (3) d'un patient, en particulier une têtière,- un dispositif d'affichage d'image (2), permettant en particulier d'afficher des optotypes,caractérisé en ce qu'il comporte, sur un chemin optique entre la position d'observation de l'oeil du patient (3) et le dispositif d'affichage d'image, un organe mobile (9) en rotation selon un axe (A) transversal au chemin optique, l'organe mobile comportant aux moins deux agencements optiques (7, 8, 10) destinés à être positionnés alternativement sur le chemin optique par rotation de l'organe mobile (9).
1. Appareil de dépistage des défauts visuels comportant : - des moyens de définition d'une position d'observation pour l'oeil (3) d'un patient, en particulier une têtière, - un dispositif d'affichage d'image (2), permettant en particulier d'afficher des optotypes, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un chemin optique entre la position d'observation de l'oeil du patient (3) et le dispositif d'affichage d'image, un organe mobile (9) en rotation selon un axe (A) transversal au chemin optique, l'organe mobile comportant aux moins deux agencements optiques (7, 8, 10) destinés à être positionnés alternativement sur le chemin optique par rotation de l'organe mobile (9). 2. Appareil selon la 1, dans lequel l'organe mobile 15 comprend un agencement optique correspondant à la vision de loin (10), et au moins un agencement optique additionnel (7, 8). 3. Appareil selon la 2, dans lequel l'organe mobile comprend un agencement optique correspondant à une vision intermédiaire, et/ou un agencernent optique correspondant une vision hypermétropique. 20 4. Appareil selon l'une des 2 ou 3, dans lequel l'organe mobile comprend une première lentille (6) convergente de vision de loin, disposée sur le chemin optique entre la position d'observation de l'oeil du patient (3) et l'organe mobile (9), dont le plan focal correspond au plan d'affichage des images par le dispositif d'affichage (2), l'un au moins des 25 agencements optiques (10) de l'organe mobile (9) ne comportant pas de lentille pour permettre l'action seule de la lentille (6) de vision de loin, au moins un autre agencement optique comportant une lentille supplémentaire (7, 8). 5. Appareil selon l'une des 1 à 4, dans lequel un second chemin optique est ménagé entre le dispositif d'affichage (2) et la 30 position d'observation de l'oeil du patient (3), le premier chemin optique passant par l'organe mobile (9) correspondant à une configuration de vision de loin et le second chemin optique correspondant à une configuration de vision de près, l'appareil comprenant des moyens de renvoi d'image (4, 5) au moins partiellement mobiles pour passer d'une configuration de vision à l'autre. 6. Appareil selon la 5, dans lequel le grandissement optique de la configuration de vision de loin et celui de la configuration de vision de près sont identiques. 7. Appareil selon l'une des 5 et 6, dans lequel les 5 moyens de renvoi d'image comportent un premier miroir escamotable (4) s'articulant autour de l'axe de rotation de l'organe mobile (9). 8. Appareil selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'organe mobile est constitué par un barillet creux (9), à l'intérieur duquel un second miroir fixe (5) est positionné, ce second miroir (5) renvoyant une image 10 entre un agencement optique (7, 8, 10) et une fenêtre de sortie (12) correspondante ménagée dans le corps du barillet (9), coïncidant avec le premier miroir (5), disposé à l'extérieur du barillet. 9. Appareil selon l'une des 1 à 8, comprenant des moyens d'entraînement en rotation de l'organe mobile (9). 15 10. Appareil selon la 9 et selon l'une des 5 à 8, dans lequel les moyens d'entraînement comprennent un moteur dont la rotation dans un premier sens entraîne la mise en position du premier miroir (4) escamotable, dans une première position sur le chemin optique de vision de loin ainsi que le positionnement d'un nouvel agencement 20 optique (7, 8, 10) sur ce chemin optique, et dans lequel une rotation du moteur dans un second sens inverse du premier permet d'escamoter le miroir (4) sans agir sur la rotation de l'organe mobile (9), dans une seconde position correspondant à la vision de près. 11. Procédé de commande d'un appareil de dépistage des défauts 25 visuels comprenant les étapes consistant à positionner successivement et de façon répétitive sur le chemin optique entre la position d'observation de l'oeil du patient (3) et un dispositif d'affichage d'image (2) : - un agencement optique (10) de vision des images au loin, et - un agencement optique (7) additionnel, correspondant par 30 exemple à une vision intermédiaire.
A
A61
A61B
A61B 3
A61B 3/02
FR2900377
A1
TABLETTE DE RECOUVREMENT DES BAGAGES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE INTEGRANT UNE POIGNEE MONOBLOC
20,071,102
L'invention concerne une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile et un procédé de réalisation d'une telle tablette. Il est connu de réaliser une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant une structure comprenant deux coques surmoulées par une âme en mousse. Il est nécessaire, dans certains cas, par exemple lorsque la tablette peut être repliée afin de faciliter l'accès au compartiment à bagages, de prévoir de pourvoir ladite tablette d'une poignée, disposée notamment sur son bord arrière. Usuellement, de telles poignées comprennent deux parties prenant la structure en sandwich, lesdites parties étant reliées entre elles, un tel agencement permettant d'assurer une association ferme de la poignée à la structure. Un tel agencement présente l'inconvénient de complexifier la réalisation de la tablette, la poignée étant associée à la structure lors d'une étape de finition. En outre, le fait que la poignée comprenne deux parties et qu'elle requière le cas échéant des moyens d'assemblage desdites parties entre elles, par exemple par des vis, entraîne des surcoûts complémentaires de fabrication. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une tablette dans laquelle la poignée est de conception simplifiée et associée à la tablette selon un procédé peu complexe. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant une structure comprenant deux coques surmoulées par une âme en mousse, ladite tablette comprenant en outre une poignée, ladite poignée étant monobloc et comprenant, issus de matière, une pluralité d'ergots, l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices agencés pour recevoir 2 lesdits ergots, la partie extrême libre desdits ergots étant surmoulée par la mousse. Dans un tel agencement, la poignée peut être formée d'une seule pièce, ce qui en diminue le coût de fabrication. En outre, elle est associée à la structure par surmoulage, ce qui supprime l'étape d'assemblage de la poignée lors d'une étape de finition et l'utilisation de moyens d'assemblage tels que des vis. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (endroit, envers, arrière,...) sont pris en référence à la tablette disposée dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'une telle tablette, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • prévoir deux coques à base de matériau partiellement poreux à la mousse, l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices, • prévoir une poignée pourvue d'une pluralité d'ergots, • introduire lesdits ergots dans lesdits orifices, de sorte à associer ladite poignée à l'une desdites coques, • mettre lesdites coques contre les parois d'un moule, la partie extrême libre desdits ergots étant tournée vers l'intérieur du moule, • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, • après expansion de la mousse, de sorte à former l'âme et à surmouler la partie extrême libre desdits ergots, démouler la tablette obtenue. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique partielle de la face d'endroit d'une tablette selon un mode de réalisation de l'invention, 3 • la figure 2 est une représentation schématique partielle en coupe (selon AA) de la tablette de la figure 1. En référence aux figures, on décrit à présent une tablette 1 de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant une structure 2 comprenant deux coques 3,4 surmoulées par une âme 5 en mousse, notamment à base de polyuréthanne, ladite tablette comprenant en outre une poignée 6, disposée sur son bord arrière 7, ladite poignée étant monobloc, notamment à base de matière plastique moulée, et comprenant, issus de matière, une pluralité d'ergots 8, l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices 9 agencés pour recevoir lesdits ergots, la partie extrême libre 10 desdits ergots étant surmoulée par la mousse. Selon la réalisation représentée, les orifices 9 présentent une section correspondant sensiblement à la section enveloppe des ergots 8, afin que lesdits ergots soient sensiblement en contact avec la périphérie desdits orifices, de sorte à assurer sensiblement une étanchéité à la mousse. Selon la réalisation représentée, la partie extrême libre 10 des ergots présente au moins une saillie radiale 11, notamment sous forme de collerette, de sorte à permettre un ancrage solide desdits ergots dans la mousse. Selon la réalisation représentée, la poignée 6 est sensiblement en forme de cadre, les ergots 8 étant répartis sur une pluralité de côtés dudit cadre, une cuvette 12 étant prévue dans la face endroit de la structure 2 en regard dudit cadre, de sorte à permettre un engagement de la main, un coté 13 dudit cadre surplombant ladite cuvette, de sorte à permettre une préhension de ladite poignée par l'utilisateur. Selon la réalisation représentée, la poignée 6 est disposée en outre en périphérie de la structure 2 en s'étendant sur sa tranche 14, et en regard, et à distance, de sa zone périphérique d'envers 15, de sorte à permettre par ailleurs sa préhension par l'envers de ladite structure. 4 Selon une réalisation, les coques 3,4 présentent une porosité partielle à la mousse, en étant formées par exemple à base de feutre, de sorte être imprégnées partiellement de mousse dans leur épaisseur et à être rigidifiées, ce qui produit un effet de poutre contribuant à la résistance en flexion de la tablette 1. Un procédé de réalisation d'une telle tablette comprend les étapes suivantes : • prévoir deux coques 3,4 à base de matériau partiellement poreux à la mousse, l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices 9, • prévoir une poignée 6 pourvue d'une pluralité d'ergots 8, • introduire lesdits ergots dans lesdits orifices, de sorte à associer ladite poignée à l'une desdites coques, • mettre lesdites coques contre les parois d'un moule, la partie extrême libre 10 desdits ergots étant tournée vers l'intérieur du moule, • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, • après expansion de la mousse, de sorte à former l'âme 5 et à surmouler ladite partie extrême libre desdits ergots, démouler la tablette 1 obtenue
L'invention concerne une tablette (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant une structure (2) comprenant deux coques (3,4) surmoulées par une âme (5) en mousse. La tablette comprend en outre une poignée (6), ladite poignée étant monobloc et comprenant, issus de matière, une pluralité d'ergots (8), l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices (9) agencés pour recevoir lesdits ergots, la partie extrême libre (10) desdits ergots étant surmoulée par la mousse. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'une telle tablette.
1. Tablette (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant une structure (2) comprenant deux coques (3,4) surmoulées par une âme (5) en mousse, ladite tablette étant caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une poignée (6), ladite poignée étant monobloc et comprenant, issus de matière, une pluralité d'ergots (8), l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices (9) agencés pour recevoir lesdits ergots, la partie extrême libre (10) desdits ergots étant surmoulée par la mousse. 2. Tablette selon la 1, les orifices (9) présentant une section correspondant sensiblement à la section enveloppe des ergots (8), afin que lesdits ergots soient sensiblement en contact avec la périphérie desdits orifices, de sorte à assurer sensiblement une étanchéité à la mousse. 3. Tablette selon l'une des 1 ou 2, la partie extrême libre (10) des ergots (8) présentant au moins une saillie radiale (11), notamment sous forme de collerette, de sorte à permettre un ancrage solide desdits ergots dans la mousse. 4. Tablette selon l'une quelconque des 1 à 3, la poignée (6) étant sensiblement en forme de cadre, les ergots (8) étant répartis sur une pluralité de côtés dudit cadre, une cuvette (12) étant prévue dans la face endroit de la structure (2) en regard dudit cadre, de sorte à permettre un engagement de la main, un coté (13) dudit cadre surplombant ladite cuvette, de sorte à permettre une préhension de ladite poignée par l'utilisateur. 5. Tablette selon la 4, la poignée (6) étant en outre disposée en périphérie de la structure (2) en s'étendant sur sa tranche (14). 6 6. Tablette selon la 5, la poignée (6) étant en outre disposée en regard et à distance de la zone périphérique d'envers (15) de la structure (2), de sorte à permettre par ailleurs sa préhension par l'envers de ladite structure. 7. Tablette selon l'une quelconque des 1 à 6, les coques (3,4) présentant une porosité partielle à la mousse, de sorte être imprégnées partiellement de mousse dans leur épaisseur et à être rigidifiées. 8. Procédé de réalisation d'une tablette selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : • prévoir deux coques (3,4) à base de matériau partiellement poreux à la mousse, l'une desdites coques comprenant une pluralité d'orifices (9), • prévoir une poignée (6) pourvue d'une pluralité d'ergots (8), • introduire lesdits ergots dans lesdits orifices, de sorte à associer ladite poignée à l'une desdites coques, • mettre lesdites coques contre les parois d'un moule, la partie extrême libre (10) desdits ergots étant tournée vers l'intérieur du moule, • injecter entre lesdites coques un mélange précurseur de mousse, • après expansion de la mousse, de sorte à former l'âme (5) et à surmouler ladite partie extrême libre desdits ergots, démouler la tablette (1) obtenue.
B
B60,B29
B60R,B29C
B60R 5,B29C 44
B60R 5/04,B29C 44/12
FR2890105
A1
DISPOSITIF D'IMMOBILISATION D'UN ANNEAU DE RETENTION AXIALE D'UNE AUBE, DISQUE DE ROTOR ET ANNEAU DE RETENTION ASSOCIES ET ROTOR ET MOTOR D'AERONEF LES COMPORTANT
20,070,302
La présente invention se rapporte au domaine technique des anneaux de rétention axiale des 10 aubes d'un rotor d'une turbomachine, notamment d'un moteur d'aéronef. Elle vise un dispositif d'immobilisation en rotation d'un tel anneau de rétention. Elle vise aussi un anneau de rétention 15 équipé d'un tel dispositif d'immobilisation en rotation. Elle vise également un rotor comportant un anneau de rétention équipé d'un tel dispositif d'immobilisation en rotation. Elle vise enfin une turbomachine, par exemple un moteur d'aéronef comportant un tel anneau de rétention équipé d'un tel dispositif d'immobilisation en rotation. Dans tout le texte, le terme axial se 25 rapporte à la direction axiale de la turbomachine. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Il est connu qu'un rotor de turbomachine soit équipé d'un disque et d'aubes portées par le disque, ainsi que d'un anneau de rétention pour empêcher un déplacement des aubes dans la direction axiale, comme décrit dans le document FR 2 729 709-Al. La figure 1 illustre un tel anneau de rétention des aubes d'un rotor, connu par la technique antérieure. En se reportant à la figure 1, un disque 10 d'un rotor comporte un corps de disque 11 et des dents 12 qui s'étendent radialement à partir du corps de disque 11 et sont réparties sur la circonférence de celui-ci. L'espace entre deux dents 12 successives forme une alvéole 13 orientée axialement. Chaque dent 12 est dotée d'au moins un crochet 6 en saillie suivant une direction axiale, qui définit sur cette dent une gorge élémentaire s'ouvrant radialement vers l'intérieur. Sur l'exemple illustré, les dents 12 sont dotées d'un crochet 6 amont et d'un crochet 6 aval. La figure 2 illustre un pied 14 d'une aube 16 inséré dans une telle alvéole 13. Les deux dents 12 permettent de contenir circonférentiellement et radialement cette aube 16. Comme illustré sur la figure 2, et de manière connue, un anneau de rétention 20 est placé dans une gorge 22, discontinue, qui correspond à la succession des gorges élémentaires. La présence de l'anneau de rétention 20 dans la gorge 22 permet d'empêcher un déplacement axial des aubes 16. Pour faciliter son installation dans la gorge 22, l'anneau de rétention 20 est ouvert par une fente 24 qui sépare les deux extrémités ou brins 26 de celui-ci. Il est généralement préféré que la fente 24 de l'anneau de rétention 20 soit située au niveau de l'une des dents 12 et non entre deux dents 12 voisines, afin d'éviter que les extrémités de l'anneau de rétention 20 ne sortent de la gorge 22. A cette fin, il est connu de doter l'anneau de rétention 20 d'un dispositif d'immobilisation en rotation, qui assure que la fente 24 reste positionnée au niveau de l'une dent 12 une fois que l'anneau de rétention 20 a été installé dans la gorge 22. Le dispositif d'immobilisation en rotation de l'anneau de rétention 20 selon la technique antérieure, illustré sur la figure 1, comporte: -deux taquets 30 de l'anneau de rétention 20, qui sont disposés respectivement aux deux extrémités 26 de celui-ci, de chaque côté de la fente 24, et qui ont chacun une face de contact 32 du côté de la fente 24, et - un crochet formant butée 60 de l'une des dents 12, ce crochet formant butée 60 ayant une face frontale 42 et deux faces latérales 44 sensiblement opposées l'une à l'autre, les faces latérales 44 étant obtenues par usinage des côtés latéraux du crochet formant butée 60. Lorsque l'anneau de rétention 20 est mis en place dans la gorge 22, chaque face de contact 32 des taquets respectifs 30 se trouve en butée contre l'une des faces latérales 44 du crochet formant butée 60. Par suite, la fente 24 se trouve sous le crochet formant butée 60 et l'anneau de rétention 20 est empêché de tourner dans la gorge 22, de sorte que l'anneau de rétention 20 ne peut pas sortir spontanément de la gorge 22 lors du fonctionnement de la turbomachine. Il 2890105 4 s'ensuit que les aubes 16 ne peuvent s'échapper des alvéoles 13 dans lesquelles sont insérés leurs pieds 14. Cependant, la largeur D du crochet formant butée 60 est réduite, du fait de l'usinage de ce crochet formant butée 60 sur ses deux côtés latéraux. Par suite le recouvrement de la fente 24 de l'anneau de rétention 20 par le crochet formant butée 60 se fait sur une distance qui est égale à la largeur D du crochet formant butée 60, et il existe un risque que l'une des deux extrémités 26, ou les deux extrémités 26, de l'anneau de rétention 20 s'échappe de la gorge élémentaire de la dent 12 ayant le crochet formant butée 60. Ce risque est accru lorsque la fente 24 de l'anneau de rétention 20 est orientée obliquement par rapport à la direction circonférentielle de l'anneau de rétention 20, et non perpendiculairement à cette direction. Par suite, il pourrait se produire un déplacement axial d'une aube 14, et par suite la perte de cette aube 14. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention propose un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention des aubes d'un rotor d'une turbomachine, qui surmonte l'inconvénient ci-dessus mentionné inhérent au dispositif d'immobilisation en rotation de la technique antérieure. Selon un premier aspect, l'invention se rapporte à un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention d'aubes sur un disque de rotor d'une turbomachine suivant une direction sensiblement axiale de ladite turbomachine, ledit disque de rotor étant muni de crochets répartis sur sa circonférence et définissant une gorge pour recevoir ledit anneau de rétention, et ledit anneau de rétention étant muni d'une fente. Le dispositif d'immobilisation comporte: - un premier crochet d'immobilisation, un deuxième crochet d'immobilisation et un troisième crochet d'immobilisation successifs dudit disque de rotor, et - deux taquets dudit l'anneau de rétention, disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente. La position desdits taquets sur ledit anneau de rétention est telle que, lorsque ledit anneau de rétention est en place dans ladite gorge, lesdits deux taquets sont en butée respectivement contre ledit premier crochet d'immobilisation et contre ledit troisième crochet d'immobilisation, et ladite fente est recouverte par ledit deuxième crochet d'immobilisation. Comme cela apparaîtra dans la suite de la description, l'expression crochet d'immobilisation couvre deux fonctions que remplissent l'un et/ou plusieurs de ces trois crochets: une fonction de butée pour un taquet et une fonction de recouvrement de la fente. De préférence, ledit premier et ledit troisième crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation, lesdits taquets dudit anneau de rétention sont dotés chacun d'une face de contact orientée vers ladite fente, et lesdites faces de blocage coopèrent avec lesdites faces de contact pour une mise en butée desdits taquets contre lesdits premier et troisième crochets d'immobilisation. En particulier, ladite gorge a deux parois dont une paroi interne la plus proche du disque de rotor et une paroi externe la plus éloignée du disque 10 de rotor, et chaque face de blocage est située sur le crochet d'immobilisation correspondant, et s'étend suivant la direction axiale à partir de la surface libre dudit crochet d'immobilisation jusqu'à la paroi interne de ladite gorge. Selon une variante de réalisation, lesdites faces de blocage sont orientées selon un plan radial dudit disque de rotor. Selon une autre variante de réalisation, lesdites faces de blocage sont orientées selon un plan oblique par rapport à un plan radial dudit disque de rotor. Selon un deuxième aspect, l'invention se rapporte à un disque de rotor de turbomachine, muni de crochets répartis sur sa circonférence et comportant un premier crochet d'immobilisation, un deuxième crochet d'immobilisation et un troisième crochet d'immobilisation successifs, dans lequel ledit premier et ledit troisième crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation. De manière connue, lesdits crochets définissent une gorge orientée radialement vers l'intérieur ayant deux parois dont une paroi interne la plus proche du disque de rotor et une paroi externe la plus éloignée du disque de rotor. Selon l'invention, chaque face de blocage est située sur le crochet d'immobilisation correspondant, et s'étend suivant la direction axiale à partir de la surface libre dudit crochet d'immobilisation jusqu'à la paroi interne de ladite gorge. Selon une variante de réalisation, lesdites faces de blocage sont orientées selon un plan radial dudit disque de rotor. Selon une autre variante de réalisation, lesdites faces de blocage sont orientées selon un plan oblique par rapport à un plan radial dudit disque de rotor. Selon un troisième aspect, l'invention se rapporte à un anneau de rétention des aubes d'un rotor de turbomachine, destiné à être associé à un disque de rotor selon le premier aspect de l'invention, comportant une fente et deux taquets disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente, et dans lequel lesdits taquets sont espacés l'un de l'autre d'un écart angulaire au moins égal à trois fois le pas angulaire séparant deux aubes successives. Selon un quatrième aspect, l'invention se rapporte à un ensemble disque/anneau, comportant un anneau de rétention muni d'une fente, et comportant un disque de rotor muni de crochets répartis sur sa circonférence et définissant une gorge pour la réception dudit anneau de rétention, caractérisé en ce que ledit disque de rotor comporte un premier crochet d'immobilisation, un deuxième crochet d'immobilisation et un troisième crochet d'immobilisation successifs, en ce que ledit anneau de rétention comporte deux taquets disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente, et en ce que la position desdits taquets sur ledit anneau de rétention est telle que, lorsque ledit anneau de rétention est en place dans ladite gorge, lesdits deux taquets sont en butée respectivement contre ledit premier crochet d'immobilisation et contre ledit troisième crochet d'immobilisation, et ladite fente est recouverte par ledit deuxième crochet d'immobilisation. De préférence, ledit premier et ledit troisième crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation, lesdits taquets dudit anneau de rétention sont dotés chacun d'une face de contact orientée vers ladite fente, et lesdites faces de blocage coopèrent avec lesdites faces de contact pour une mise en butée desdits taquets contre lesdits premier et troisième crochets d'immobilisation. Selon un cinquième aspect, l'invention se rapporte à un rotor de turbomachine comportant un dispositif d'immobilisation selon le premier aspect de l'invention et/ou un disque de rotor selon le deuxième aspect de l'invention et/ou un anneau de rétention selon le troisième aspect de l'invention et/ou un ensemble disque/anneau selon le quatrième aspect de l'invention. Selon un sixième aspect, l'invention se rapporte à une turbomachine, par exemple un moteur d'aéronef comportant un dispositif d'immobilisation selon le premier aspect de l'invention et/ou un disque de rotor selon le deuxième aspect de l'invention et/ou un anneau de rétention selon le troisième aspect de l'invention et/ou un ensemble disque/anneau selon le quatrième aspect de l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre de modes de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1, déjà décrite, représente une vue en perspective d'une portion de disque de rotor, adapté pour un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention d'aubes, conformément à la technique antérieure; - la figure 2, déjà décrite, représente une vue en perspective d'un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention d'aubes d'un rotor de turbomachine, conformément à la technique antérieure; - la figure 3 représente une vue en perspective d'une portion de disque de rotor, adapté pour un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention d'aubes mobiles, conformément à l'invention; - la figure 4 représente une vue en perspective d'un dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention d'aubes d'un rotor de turbomachine, conformément à l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Le dispositif d'immobilisation en rotation selon l'invention, illustré aux figures 3 et 4, ne sera 10 décrit que pour ses différences avec le dispositif d'immobilisation en rotation selon la technique antérieure, illustré aux figures 1 et 2. Sur les figures, des repères identiques désignent des caractéristiques identiques. Pour simplifier la description détaillée qui suit, l'anneau de rétention sera simplement appelé anneau et les premier, deuxième et troisième crochets d'immobilisation seront simplement appelés premier crochet , deuxième crochet , et troisième crochet respectivement. En se reportant aux figures 3 et 4, un disque 10 d'un rotor comporte des dents 12 qui s'étendent radialement à partir de sa circonférence et sont réparties sur cette circonférence. L'espace entre deux dents 12 successives forme une alvéole 13 orientée axialement dans laquelle est inséré un pied 14 d'une aube 16. Ces deux dents 12 successives ont des formes et des dimensions qui permettent de contenir circonférentiellement et radialement l'aube 16 installée entre elles dans l'alvéole 13. Les dents 12 ont une partie en saillie 4 qui dépasse du disque 10 suivant la direction axiale vers l'amont, et/ou une partie en saillie 4 qui dépasse du disque 10 suivant la direction axiale vers l'aval. Dans chaque partie en saillie 4 est ménagée une gorge élémentaire s'ouvrant radialement vers l'intérieur, l'extrémité libre de chaque partie en saillie 4 au-delà de la gorge élémentaire par rapport au corps de disque 11 formant un crochet 6 orienté radialement vers l'intérieur. Chaque gorge élémentaire possède deux parois dont une paroi interne la plus proche du disque de rotor 10 et une paroi externe la plus éloignée du disque de rotor 10. La succession des gorges élémentaires forme une gorge 22, discontinue, dans laquelle est disposé un anneau 20. L'anneau 20 dans la gorge 22 constitue une butée axiale qui permet d'empêcher un déplacement axial des aubes 16. Pour faciliter son installation dans la gorge 22, cet anneau 20 est ouvert par une fente 24 qui sépare ses deux extrémités 26 l'une de l'autre. L'anneau 20 comporte deux taquets 30 positionnés sur une même face de celui-ci, sur la face opposée à sa face en regard du disque de rotor 10, dans l'exemple illustré à la figure 2. De préférence, chaque taquet 302, 304 est réalisé de la manière suivante. On réalise deux découpes sur l'anneau 20, de manière à retirer un secteur d'anneau ayant une dimension donnée suivant la direction circonférentielle dudit anneau 20 et la même dimension que le reste de l'anneau 20 suivant la direction axiale de celui-ci. On remplace le secteur retiré par une pièce ayant la même dimension suivant la direction axiale et la même dimension suivant la direction circonférentielle, mais ayant une épaisseur plus importante. Cette pièce est fixée au reste de l'anneau 20 par soudage de manière à reconstituer un anneau 20 fermé. Puis on usine le taquet 302, 304 dans ladite pièce d'épaisseur plus importante que le reste de l'anneau 20. Un tel mode opératoire permet d'effectuer un usinage précis des taquets 302, 304, en assurant leurs dimensions et leur position sur l'anneau 20. La fente 24 est réalisée sur l'anneau 20 après la réalisation des deux taquets 30. Elle est positionnée de telle manière que les deux taquets 30 soient disposés vers l'une des extrémités 26 de l'anneau 20, de part et d'autre de la fente 24, à une distance déterminée de celle-ci. De préférence, les deux taquets 30 sont espacés l'un de l'autre d'un écart angulaire au moins égal à trois fois le pas angulaire des aubes 16. Ce pas angulaire est défini comme l'écart angulaire entre les plans médians de deux alvéoles 13 successives. Chaque taquet 30 comporte une face de contact 32 orientée du côté de la fente 24 de l'anneau 25 20. Parmi les crochets 6 se trouvent successivement un premier crochet 62, un deuxième crochet 64 et un troisième crochet 66. Le deuxième crochet 64 a une géométrie 30 similaire à la géométrie des crochets 6 de la technique antérieure. Le premier crochet 62 et le troisième crochet 66 ont une géométrie modifiée par rapport celle des crochets 6. Chacun des premier et troisième crochets 62, 66 présente une face frontale 142 qui est la face de sa surface libre, et une face latérale 144 qui est sensiblement perpendiculaire à la face frontale 142. La face latérale 144 du premier crochet 62, respectivement du troisième crochet 66, s'étend depuis la face frontale 142 dudit crochet 62, 66, jusqu'à la paroi interne de la gorge élémentaire dudit crochet 62, 66. De préférence, la face latérale 144 du premier crochet 62 est obtenue par usinage, sur son côté latéral qui est opposé à son côté latéral qui est en regard du troisième crochet 66. De manière analogue, la face latérale 144 du troisième crochet 66 est obtenue par usinage sur son côté latéral qui est opposé à son côté latéral qui est en regard du premier crochet 62. En d'autres termes, chacune des dents 12 correspondantes se termine par un crochet 62, 66 qui présente une face latérale 144 sur son côté opposé à son côté en regard de l'autre crochet 66, 62, ladite face latérale 144 étant circonférentiellement en retrait. Sur l'exemple illustré à la figure 2, les faces latérales 144 sont orientées selon un plan radial du disque de rotor 10. La position des deux taquets 30 sur l'anneau 20 est établie de manière appropriée, de préférence en fonction des dimensions et distances des crochets 62, 64, 66 du disque de rotor 10. Cette position peut être définie par leurs distances respectives par rapport aux extrémités 26 respectives de l'anneau 20 ou par l'écart angulaire qui les sépare. Pour des raisons de facilité de fabrication, il est préféré, mais non nécessaire, que les deux taquets 30 soient disposés de manière symétrique de part et d'autre de la fente 24. Avec une position relative appropriée des deux taquets 30 sur l'anneau 20, lorsque l'anneau 20 est mis en place dans la gorge 22, la face de contact 32 de l'un des taquets 30 se trouve en butée contre la face latérale 144 du premier crochet 62, et la face de contact 32 de l'autre taquet 30 se trouve en butée contre la face latérale 144 du troisième crochet 66. Les faces latérales 144 sont des faces de blocage respectives du premier crochet 62 et du troisième crochet 66, qui coopèrent avec les faces de contact 32 respectives des deux taquets 30 de l'anneau 20. Les deux extrémités 26 de l'anneau 20 et la fente 24 se trouvent alors sous le deuxième crochet 64. L'anneau 20 est ainsi empêché de tourner dans la gorge 22. Par suite, l'anneau 20 ne peut pas s'échapper de la gorge 22 lors du fonctionnement de la turbomachine. Il s'ensuit que les aubes 16 ne peuvent s'échapper suivant la direction axiale de l'alvéole 13 dans laquelle elles sont insérées. L'invention qui vient d'être décrite permet donc d'empêcher l'anneau 20 de tourner dans la gorge 22. Elle présente l'avantage que la fente 24 de l'anneau 20 se trouve positionnée sous un crochet et non pas entre deux crochets. De plus, la fente 24 se trouve positionnée sous le deuxième crochet 64, qui ne présente pas de face latérale en retrait, et possède donc une largeur DD qui n'est pas réduite comme pouvait l'être la largeur D du crochet 60 du dispositif d'immobilisation de la technique antérieure. Par suite, les risques de sortie des extrémités de l'anneau 20 hors de la gorge 22 sont réduits. Avec le dispositif d'immobilisation en rotation de l'anneau selon l'invention, la fonction d'immobilisation proprement dite (par mise en butée des faces de contact 32 des taquets contre les faces de blocage 144 des premier et troisième crochets 62, 66) et la fonction de recouvrement de la fente 24 ne sont pas assurées par un seul crochet de disque comme c'était le cas avec le dispositif d'immobilisation de la technique antérieure. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit. Sur l'exemple illustré à la figure 4, la fente 24 est perpendiculaire à la direction circonférentielle de l'anneau 20, mais elle pourrait être oblique, sans sortir du cadre de l'invention. Sur l'exemple illustré aux figures 3 et 4, les faces de blocage sont orientées selon une direction radiale du disque de rotor 10, mais elles pourraient être orientées selon une direction oblique par rapport à une direction radiale du disque de rotor 10, sans sortir du cadre de l'invention. Sur l'exemple illustré aux figures 3 et 4, les alvéoles 13 dans lesquelles sont insérés les pieds 14 des aubes 16 sont orientées axialement, mais l'invention s'applique également aux configurations dans lesquelles la direction des alvéoles forme un angle avec la direction axiale de la turbomachine
Le dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention (20) sur un disque de rotor (10) comporte :- trois crochets d'immobilisation successifs (62, 64, 66) du disque (10),- deux taquets (30) de l'anneau de rétention (20), disposés de chaque côté d'une fente (24) de l'anneau de rétention (20).La position des taquets (30) sur l'anneau de rétention (20) est telle que, lorsque l'anneau de rétention (20) est en place dans une gorge (22) située sur le disque de rotor (10), les deux taquets (30) sont en butée respectivement contre le premier et le troisième crochets d'immobilisation (62, 66), et la fente (24) est recouverte par le deuxième crochet d'immobilisation (64).
1. Dispositif d'immobilisation en rotation d'un anneau de rétention (20) d'aubes (16) sur un disque de rotor (10) d'une turbomachine suivant une direction sensiblement axiale de ladite turbomachine, ledit disque de rotor (10) étant muni de crochets (6, 62, 64, 66) répartis sur sa circonférence et définissant une gorge (22) pour recevoir ledit anneau de rétention (20), et ledit anneau de rétention (20) étant muni d'une fente (24), caractérisé en ce qu'il comporte: - un premier crochet d'immobilisation (62), un deuxième crochet d'immobilisation (64) et un troisième crochet d'immobilisation (66) successifs dudit disque de rotor (10), - deux taquets (30) dudit l'anneau de rétention (20), disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente (24), et en ce que la position desdits taquets (30) sur ledit anneau de rétention (20) est telle que, lorsque ledit anneau de rétention (20) est en place dans ladite gorge (22), lesdits deux taquets (30) sont en butée respectivement contre ledit premier crochet d'immobilisation (62) et contre ledit troisième crochet d'immobilisation (66), et ladite fente (24) est recouverte par ledit deuxième crochet d'immobilisation (64). 2. Dispositif d'immobilisation en rotation selon la 1, caractérisé en ce que: ledit premier (62) et ledit troisième (66) crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage (144) sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation (64), et lesdits taquets (30) dudit anneau de rétention (20) sont dotés chacun d'une face de contact (32) orientée vers ladite fente (24), et lesdites faces de blocage (144) coopèrent avec lesdites faces de contact (32) pour une mise en butée desdits taquets (30) contre lesdits premier (62) et troisième crochets d'immobilisation (66). 3. Dispositif d'immobilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel ladite gorge (22) a deux parois dont une paroi interne la plus proche du disque de rotor (10) et une paroi externe la plus éloignée du disque de rotor (10), caractérisé en ce que chaque face de blocage (144) est située sur le crochet d'immobilisation (62, 66) correspondant, et s'étend suivant la direction axiale à partir de la surface libre dudit crochet d'immobilisation (62, 66) jusqu'à la paroi interne de ladite gorge (22). 4. Dispositif d'immobilisation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdites faces de blocage (144) sont orientées selon un plan radial dudit disque de rotor (10). 5. Dispositif d'immobilisation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdites faces de blocage (144) sont orientées selon un plan oblique par rapport à un plan radial dudit disque de rotor (10). 6. Disque de rotor (10) d'une turbomachine, ledit disque de rotor (10) étant muni de crochets (6, 62, 64, 66) répartis sur sa circonférence, caractérisé en ce qu'il comporte: - un premier crochet d'immobilisation (62), un deuxième crochet d'immobilisation (64) et un troisième crochet d'immobilisation (66) successifs, et en ce que ledit premier (62) et ledit troisième (66) crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage (144) sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation (64). 7. Disque de rotor (10) selon la 6, dans lequel: lesdits crochets (6, 62, 64, 66) définissent une gorge (22) orientée radialement vers l'intérieur, ladite gorge (22) a deux parois dont une paroi interne la plus proche du disque de rotor (10) et une paroi externe la plus éloignée du disque de rotor (10), caractérisé en ce que chaque face de blocage (144) est située sur le crochet d'immobilisation (62, 66) correspondant, et s'étend 25 suivant la direction axiale à partir de la surface libre dudit crochet d'immobilisation (62, 66) jusqu'à la paroi interne de ladite gorge (22). 8. Disque de rotor (10) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdites faces de blocage (144) sont orientées selon un plan radial dudit disque de rotor (10). 9. Disque de rotor (10) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdites faces de blocage (144) sont orientées selon un plan oblique par rapport à un plan radial dudit disque de rotor (10). 10. Anneau de rétention (20) des aubes (16) d'un rotor de turbomachine, destiné à être associé à un disque de rotor selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une fente (24) et deux taquets (30) disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente (24), lesdits taquets (30) étant espacés l'un de l'autre d'un écart angulaire au moins égal à trois fois le pas angulaire séparant deux aubes (16) successives. 11. Ensemble disque/anneau (10, 20) d'une turbomachine, comportant un anneau de rétention (20) muni d'une fente (24), et comportant un disque de rotor (10) 30 muni de crochets (6, 62, 64, 66) répartis sur sa circonférence et définissant une gorge (22) pour la réception dudit anneau de rétention (20), caractérisé en ce que ledit disque de rotor (10) comporte un premier crochet d'immobilisation (62), un deuxième crochet d'immobilisation (64) et un troisième crochet d'immobilisation (66) successifs, en ce que ledit anneau de rétention (20) comporte deux taquets (30) disposés sur une face de celui-ci de chaque côté de ladite fente (24), et en ce que la position desdits taquets (30) sur ledit anneau de rétention (20) est telle que, lorsque ledit anneau de rétention (20) est en place dans ladite gorge (22), lesdits deux taquets (30) sont en butée respectivement contre ledit premier crochet d'immobilisation (62) et contre ledit troisième crochet d'immobilisation (66), et ladite fente (24) est recouverte par ledit deuxième crochet d'immobilisation (64). 12. Ensemble disque/anneau (10, 20) selon la 11, caractérisé en ce que: ledit premier (62) et ledit troisième (66) crochets d'immobilisation sont dotés chacun d'une face de blocage (144) sur leur côté qui est opposé au côté en regard dudit deuxième crochet d'immobilisation (64), lesdits taquets (30) dudit anneau de rétention (20) sont dotés chacun d'une face de contact (32) orientée vers ladite fente (24), et lesdites faces de blocage (144) coopèrent avec lesdites faces de contact (32) pour une mise en butée desdits taquets (30) contre lesdits premier (62) et troisième crochets d'immobilisation (66). 13. Rotor de turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'immobilisation selon l'une quelconque des 1 à 5 et/ou un disque de rotor (10) selon l'une quelconque des 6 à 9, et/ou un anneau de rétention (20) selon la 10 et/ou un ensemble disque/anneau (10, 20) selon la 11 ou 12. 14. Moteur d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif d'immobilisation selon l'une quelconque des 1 à 5 et/ou un disque de rotor (10) selon l'une quelconque des 6 à 9, et/ou un anneau de rétention (20) selon la 10 et/ou un ensemble disque/anneau (10, 20) selon la 11 ou 12.
F
F01
F01D
F01D 5
F01D 5/32
FR2899017
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN TRANSISTOR A CANAL COMPRENANT DU GERMANIUM
20,070,928
La présente invention concerne les circuits intégrés, et plus particulièrement les transistors MOS présentant un canal en silicium-germanium sur isolant. Le développement de transistors de plus en plus petits a conduit à changer l'architecture des transistors afin de palier certains problèmes, notamment les effets de canaux courts (,en anglais : Short Channel Effect (SCE)) ou bien encore l'abaissement de barrière induit par le drain (en anglais : Drain Induced Barrier Lowering (DIBL)). En particulier, des architectures à appauvrissement total (en anglais : Fully Depleted) ont été mises en oeuvre pour éviter ces effets. Or, dans le même temps, l'amélioration des performances des transistors a conduit à essayer de remplacer le silicium par le germanium qui présente une résistivité plus faible. La mise au point d'un transistor dont le canal comprend du germanium et est réalisé sur une couche isolante présente donc un intérêt important et permettrait d'obtenir un transistor avec des performances accrues. Un procédé de réalisation d'un tel transistor est présenté dans l'article High-Mobility Strained SiGe-on-Insulator pMOSFETs With Ge- Rich Surface Channels Fabricated by Local Condensation Technique de Tezuka et al (IEEE, Electron Device Letters, vol.26, NO. 4, Avril 2005). L'article propose un procédé de réalisation d'un transistor sur un substrat de silicium sur isolant, dans lequel une couche de silicium-germanium est déposée sur le substrat et est recouverte d'une couche de silicium puis d'une couche d'oxyde de silicium. Une oxydation du silicium est alors réalisée de manière à oxyder une partie du silicium compris entre l'isolant du substrat et la couche d'oxyde de silicium. Les auteurs obtiennent alors une couche riche en germanium entre la couche isolante du substrat et la couche d'oxyde de silicium qui s'est formée durant l'oxydation. La couche d'oxyde de silicium est gravée de manière à former l'isolant de grille, puis la grille et les régions de source et de drain sont formées afin d'obtenir le transistor. Cependant, ce procédé présente plusieurs inconvénients limitant son utilisation. Tout d'abord, le procédé nécessite la réalisation du transistor sur un substrat de silicium sur isolant. En effet, durant l'oxydation du silicium de la couche de silicium-germanium, le silicium du substrat situé en-dessous est également oxydé. Il est donc difficile de mettre en oeuvre un tel procédé sur un substrat de silicium puisqu'il n'y aura plus de couche isolante permettant d'arrêter et de confiner les atomes de germanium durant la phase d'oxydation. De plus, l'oxydation du silicium entraîne une migration des atomes de silicium vers la surface oxydée tandis que les atomes de germanium sont repoussés dans la direction opposée. Ces mouvements d'atomes ne garantissent pas une bonne qualité de surface entre la couche riche en germanium et la couche d'oxyde de silicium qui se forme durant l'oxydation. Or, cette interface est importante puisque la couche riche en germanium est utilisée comme canal du transistor et une partie de la couche d'oxyde de silicium est utilisée comme isolant de grille. L'apparition de défauts électriques liés aux défauts de surface entre le canal et l'isolant de grille est donc possible. L'invention vise à remédier à ces inconvénients. L'invention a également pour but de proposer un nouveau procédé permettant de réaliser un transistor avec un canal riche en germanium et avec une architecture à appauvrissement total, pouvant être réalisé facilement sur tout type de substrat et dont la formation du canal peut être facilement contrôlée. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de fabrication d'un transistor MOS comprenant : a) la formation, au-dessus d'un substrat, d'une couche semi-conductrice intermédiaire contenant un alliage de silicium et de germanium, b) la réalisation des régions de source, de drain et de grille isolée du transistor, au-dessus de la couche intermédiaire, c) l'oxydation de la couche intermédiaire à partir de sa surface inférieure de façon à augmenter la concentration de germanium dans le canal du transistor. En d'autres termes, on réalise un transistor avec un canal riche en germanium par oxydation du silicium contenu dans la couche intermédiaire de silicium-germanium à partir de la surface inférieure de ladite couche intermédiaire. Les atomes de germanium sont donc amenés à migrer vers la surface supérieure de la couche intermédiaire de silicium-germanium, et sont stoppés par la couche d'isolant de grille. La migration des atomes durant l'étape d'oxydation est ainsi moins préjudiciable pour les performances du transistor puisque l'isolant de grille du transistor est déjà réalisé et n'est pas modifié durant cette étape. La migration des atomes de germanium vers l'isolant de grille qui est immobile conduit à limiter les défauts de surface entre le canal et l'isolant. De plus, le transistor peut être réalisé sur tout type de substrat. En effet, durant la phase d'oxydation, les atomes de germanium s'éloignent du substrat et sont stoppés par une couche réalisée au-dessus de la couche intermédiaire de silicium-germanium. Il est donc aisé de choisir le matériau de la couche d'arrêt (qui constituera l'isolant de grille) et il n'y a plus de contrainte particulière sur le type de substrat à utiliser. Le procédé proposé permet de réaliser soit des transistors avec un canal en silicium-germanium sur isolant, soit des transistors avec un canal en germanium sur isolant. En effet, en oxydant durant un temps suffisant la couche intermédiaire de silicium-germanium, d'une part on condense le germanium, c'est-à-dire que l'on augmente la concentration de germanium, à proximité de l'isolant de grille, et d'autre part on oxyde le silicium restant. Il est ainsi possible d'obtenir un canal ne contenant plus que du germanium. Le procédé permet alors d'obtenir un transistor à canal en germanium sans nécessiter de dépôt de couche de germanium pur. Le canal en germanium est formé en condensant les atomes de germanium initialement présents dans la couche intermédiaire, dans la région située sous l'isolant de grille. On concentre donc le germanium dans un espace plus petit notamment en faisant réagir les autres atomes de la couche intermédiaire. Ce procédé permet de remplacer le dépôt de germanium pur par le dépôt de silicium-germanium qui plus facile, plus rapide et de meilleure qualité. Selon un mode de mise en oeuvre, l'étape b) comprend la formation d'une couche supérieure sur la couche intermédiaire, et la réalisation des régions de source, de drain et de grille isolée sur ladite couche supérieure. La couche supérieure n'est pas indispensable à la réalisation du transistor. En effet, on pourrait envisager de former l'oxyde ou diélectrique de grille directement sur la couche intermédiaire. Cependant cette couche supérieure présente l'avantage de permettre une meilleure interface avec l'isolant de grille. Par exemple, lorsque l'oxyde de grille est de l'oxyde de silicium et la couche supérieure est une couche de silicium, le dépôt d'une couche d'oxyde de silicium sur une couche de silicium permet de limiter les défauts de surface et d'obtenir une meilleure interface entre les deux couches De plus, comme la migration des atomes de germanium durant la phase d'oxydation se fait à partir de la surface opposée de la couche intermédiaire de silicium-germanium, le procédé permet de conserver cette interface de bonne qualité entre la canal et la couche d'oxyde de silicium. La couche de silicium a pour principal objectif de permettre un dépôt de meilleure qualité de l'isolant de grille. Il n'est donc pas nécessaire de réaliser la couche supérieure avec une épaisseur importante. De plus, cette couche est destinée à être enrichie en germanium durant la phase d'oxydation. Il est donc préférable de limiter la taille de la couche supérieure afin de limiter la quantité de silicium restant dans le canal du transistor. Enfin, une épaisseur trop importante de la couche supérieure pourrait permettre une oxydation localisée de celle-ci, ce qui conduirait à une épaisseur plus importante de l'isolant de grille qui comprend de l'oxyde de silicium. Ainsi, de manière préférentielle, la couche supérieure est une couche de silicium formée par épitaxie et présentant une épaisseur inférieure à 4nm, par exemple 1 nm. De manière préférentielle, la surface inférieure de la couche intermédiaire repose sur une couche sacrificielle formée au-dessus du substrat et l'étape c) comprend : - la gravure de la couche sacrificielle de manière à obtenir un tunnel exposant la surface inférieure de la couche intermédiaire, et - l'oxydation, dans le tunnel, de la surface inférieure de la couche intermédiaire. Ce mode de mise en oeuvre permet de réaliser l'oxydation par contact de la couche à oxyder avec une atmosphère oxydante. Afin d'avoir accès à la surface inférieure de la couche intermédiaire à oxyder, une couche sacrificielle est réalisée sous la couche intermédiaire puis est gravée sélectivement afin de créer un tunnel exposant la surface inférieure de la couche intermédiaire. Il suffit alors de placer le circuit intégré dans une atmosphère oxydante pour réaliser l'oxydation. De manière préférentielle, après l'oxydation de la surface inférieure de la couche intermédiaire, on remplit le tunnel avec un matériau diélectrique. En effet, durant l'oxydation de la couche intermédiaire, une augmentation de l'épaisseur de la couche apparaît en raison de l'oxydation du silicium en oxyde de silicium. Toutefois, cette augmentation ne permet pas forcément de combler totalement le tunnel. Le dépôt d'un matériau diélectrique peut alors être effectué afin de créer une zone entièrement diélectrique sous le canal. Selon un mode de mise en oeuvre, la couche sacrificielle comprend du silicium et est formée sur une première couche contenant un alliage de silicium et de germanium. Ce mode de mise en oeuvre propose ainsi de réaliser la couche sacrificielle en silicium entre deux couches de silicium-germanium afin de permettre une gravure sélective de la couche sacrificielle. La couche sacrificielle permet de définir ainsi la taille et la position du tunnel qui va être formé, afin de réaliser dans un second temps l'étape d'oxydation. De manière préférentielle, l'étape a) comprend la formation de la première couche, de la couche sacrificielle et de la couche intermédiaire par une épitaxie sans facette. De plus., la gravure de la couche sacrificielle comporte une gravure sélective par rapport à la première couche et à la couche intermédiaire. On entend par épitaxie sans facette, un procédé d'épitaxie permettant d'éviter le recouvrement d'une couche par une autre au niveau des extrémités latérales. En particulier, lors de la croissance d'une couche par épitaxie, certains plans cristallographiques qui ne sont pas parallèles à la surface du substrat peuvent croître et créer une couche avec des extrémités obliques. Ces extrémités obliques, appelées facettes, sont à éviter car elles peuvent être complètement recouvertes par les couches suivantes et empêcher ainsi d'avoir accès latéralement à la couche. Il n'est alors plus possible de graver la couche par ses extrémités. Selon un autre mode de mise en oeuvre, la couche sacrificielle est une couche diélectrique formée au-dessus du substrat. Ce mode de mise en oeuvre permet d'utiliser les gravures sélectives de matériaux diélectriques par rapport aux matériaux semi- conducteurs. En particulier, il est possible de réaliser la couche sacrificielle sur le substrat semi-conducteur qui ne sera pas gravé par la gravure sélective. La couche diélectrique définit alors la taille et la position du tunnel qui permet d'exposer la surface inférieure de la couche intermédiaire. De manière préférentielle, la couche intermédiaire présente une épaisseur comprise entre 5nm et 15nm, de préférence inférieure à 10nm, et une proportion de germanium comprise entre 30% et 90%, de préférence supérieure à 50%. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à l'examen de la description détaillée de deux modes de mise en oeuvre, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels les figures 1 à 9 illustrent d'une façon très schématique, les principales étapes de deux modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 1 représente très schématiquement une coupe d'un circuit intégré 1 comprenant un substrat 2, par exemple en silicium, et deux zones d'isolation 3, par exemple de type tranchée peu profonde (STI : Shallow Trench Isolation). La figure 2 représente la coupe du circuit intégré 1 après la réalisation de différentes couches selon un premier mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. En particulier, après gravure du substrat 2 entre les zones 3, on réalise une première couche 4 comprenant du silicium-germanium, puis une couche sacrificielle 5 de silicium. La couche 4 peut être choisie de manière à présenter une proportion de germanium relativement faible, par exemple entre 20 et 40%. L'épaisseur de la couche 4 peut être comprise par exemple entre 20 et 40nm. L'épaisseur de la couche 5 peut être comprise entre 5 et 30nm. La couche 5 détermine l'épaisseur du tunnel et doit être adaptée de manière à ce que l'augmentation de volume des différentes couches durant l'oxydation ne remplisse pas prématurément le tunnel. Les couches 4 et 5 sont réalisées par exemple par épitaxie, selon un procédé sans facette, c'est-à-dire limitant l'apparition des facettes aux extrémités latérales des couches. Un tel procédé d'épitaxie sans facette est connu en soi, et l'homme du métier pourra par exemple se référer à l'article Investigation of Facet Formation In RTCVD Si/SiGe Selective Epitaxie de Talbot et al (ECS Proceedings, vol 2004-07, p.601) pour plus de précisions concernant un tel procédé de mise en oeuvre d'une épitaxie sans facette. En particulier, une diminution de la température, lors de la croissance par épitaxie des différentes couches, permet de limiter les vitesses de croissance des plans cristallographiques formant des facettes. On réalise alors une couche intermédiaire 6 comprenant un alliage de silicium-germanium. La couche intermédiaire 6 présente une proportion élevée de germanium, comprise par exemple entre 30 et 90% selon la vitesse de croissance souhaitée et l'épaisseur voulue. En effet, plus la proportion de germanium dans la couche 6 est élevée, plus l'épaisseur de la couche 6 est faible et plus la durée de croissance est courte. La proportion de germanium ainsi que l'épaisseur sont donc adaptées aux conditions de dépôts et à la proportion de germanium souhaitée ultérieurement dans le canal du transistor. Préférentiellement, la couche 6 comprend une proportion de germanium supérieure à 50% et une épaisseur inférieure à 10 nm. La couche 6 est également réalisée par épitaxie, selon un procédé classique et connu de l'homme du métier. On pourra par exemple réaliser la couche 6 également selon une méthode d'épitaxie sans facette. La couche intermédiaire 6 est alors recouverte par une couche supérieure 7 de silicium. La couche 7 peut également être réalisée par épitaxie, et présente une épaisseur inférieure à 4nm, de préférence inférieure à 2nm. La couche 7 n'est pas obligatoire pour la réalisation du transistor mais est préférable car elle facilite la réalisation de l'isolant de grille au-dessus de la couche 6. En particulier, selon le matériau utilisé pour réaliser l'isolant de grille (qui peut comprendre par exemple de l'oxyde de silicium SiO2, ou bien un matériau à forte constante diélectrique ( High K ), ou bien une combinaison des deux), on pourra choisir en conséquence un autre matériau pour la couche 7 ou bien ne pas déposer de couche 7. Ainsi, dans le cas particulier où l'isolant de grille est de l'oxyde d'hafnium HfO2, on pourra soit déposer une couche 7 comprenant préférentiellement de l'oxyde de silicium-germanium SiGeO, soit ne pas déposer de couche 7. On procède alors à la réalisation classique de la grille isolée du transistor MOS (figure 3). Plus précisément, cette réalisation comporte tout d'abord la formation, sur la couche supérieure 7, d'un oxyde de grille 8, dans le cas présent de l'oxyde de silicium, puis la formation de la grille 9. Celleci est flanquée d'un premier type de régions isolantes ou espaceurs 10, par exemple en nitrure de silicium. Enfin, on réalise deux régions en silicium-germanium par une reprise d'épitaxie sur la couche supérieure 7. Cette épitaxie sélective est suivie d'une implantation classique de façon à former les régions 1l et 12 de source et de drain. Les régions 11, 12 de source et de drain peuvent comprendre par exemple une proportion de germanium comprise entre 20 et 30% et présentent avantageusement une épaisseur d'environ 30nm. En particulier, la taille des régions 11, 12 sera choisie de manière à ce qu'elles ne soient pas réduites de manière trop importante durant l'étape d'oxydation, afin qu'il soit toujours possible de réaliser facilement la prise de contact sur ces deux régions 11, 12. L'étape suivante consiste à graver, de manière classique pour l'homme du métier. les régions isolantes 3 de manière à exposer les extrémités latérales de la couche sacrificielle 5. Les extrémités latérales de la couche 5 peuvent être accessibles notamment grâce à l'utilisation du procédé d'épitaxie sans facette. On obtient donc le circuit intégré 1 avec des régions isolantes gravées 30 (figure 4). On procède alors à la formation du tunnel par gravure sélective de la couche sacrificielle 5 par rapport aux couches 4 et 6. La gravure sélective de la couche 5 est connue en soi et réalisée par exemple par gravure plasma comprenant du tétrafluorométhane CF4, de l'oxygène 02 et du difluorométhane CH2F2. Elle permet le retrait de la couche 5 qui est la seule couche en silicium. En particulier, la couche supérieure 7 n'est pas gravée car son épaisseur est trop fine pour permettre un retrait efficace et conséquent. De plus, la couche supérieure 7 n'est pas nécessairement formée par épitaxie sans facette, ce qui permet de recouvrir les extrémités latérales de la couche 7 et donc d'éviter la gravure de celle-ci. La couche sacrificielle 5 est donc gravée sélectivement de manière à former un tunnel 50 exposant la surface inférieure de la couche intermédiaire 6 (figure 5). L'étape suivante consiste à condenser le germanium dans la région de canal. On réalise donc une oxydation de la couche intermédiaire 6 à partir de sa surface inférieure. L'oxydation est effectuée sous atmosphère oxydante, à une température comprise préférentiellement entre 900 C et 1200 C. On pourra notamment se référer à l'article de Tezuka et al pour de plus amples détails concernant une telle méthode d'oxydation. L'oxydation de la surface inférieure de la couche 6 est possible grâce au tunnel 50. On forme ainsi une couche d'oxyde de silicium 13 à partir de la surface inférieure de la couche intermédiaire 6, mais également sur toutes les surfaces exposées qui contiennent du silicium. On obtient donc une couche d'oxyde de silicium 14 sur les surfaces latérales de la couche intermédiaire 6 et des régions 11 et 12 de source et de drain. On obtient également une couche d'oxyde de silicium 15 sur la surface supérieure des régions 11 et 12 de source et de drain et une couche d'oxyde de silicium 16 sur la surface supérieure de la première couche 4. Au fur et à mesure que les couches 13, 14, 15, 16 d'oxyde de silicium se forment, les couches 4, 6 et les régions 11, 12 diminuent en taille et s'enrichissent en germanium, pour donner des couches 40, 60 et des régions 110, 120 (figure 6). La couche supérieure 7 a disparu durant l'étape d'oxydation car les atomes de germanium de la couche intermédiaire 6 sont concentrés dans la région située sous le canal, c'est-à-dire dans la région où se trouve une partie de la couche supérieure 7. La couche 7 comprend donc du silicium-germanium, comme la partie non-oxydée de la couche 6, et les deux couches forment alors la région de canal 60. La région 60 comprend les atomes de germanium initialement présents dans la couche intermédiaire 6, tandis que les atomes de silicium de la couche 6 et 7 ont été, au moins en partie, oxydés durant l'étape d'oxydation. Si l'on souhaite réaliser un transistor avec un canal 60 comprenant essentiellement du germanium, il suffit d'oxyder durant un temps suffisant les couches 6 et 7 afin de transformer presque tous les atomes de silicium, en oxyde de silicium. Les atomes de germanium restant formeront alors le canal du transistor 60. Une fois l'étape d'oxydation terminée, on grave de manière classique, la couche d'oxyde 15 de manière à accéder aux régions 110 et 120 de source et de drain. Puis on réalise un deuxième type de régions isolantes ou espaceurs 17, par exemple en nitrure de silicium. On peut remplir également le tunnel 50 avec un matériau diélectrique 18, par exemple du nitrure de silicium, afin de former une région complète 16, 18, 13 diélectrique sous les régions 60, 110, 120 de canal, de drain et de source (figure 7). La suite du procédé de réalisation du transistor est classique, et comporte notamment les prises de contact sur les régions 110, 120, 9 de source, de drain et de grille. On obtient alors, comme illustré sur la figure 7, un transistor à canal en silicium-germanium ou en germanium à appauvrissement total. Ce transistor se situe sur un empilement de couches 16, 18, 13 reposant sur un substrat 2, cet empilement de couches étant diélectrique. Par ailleurs, la couche isolante 8 de grille se situe au-dessus du canal 60 de silicium-germanium et n'a pas été modifiée depuis son dépôt sur la couche supérieure de silicium 7. L'interface entre la couche 8 et le canal 60 a donc gardé une qualité de surface analogue à celle entre la couche 8 et la couche 7. La finesse de la couche de canal 60 est déterminée notamment par la quantité de germanium présent dans la couche intermédiaire initiale 6 et par la durée de l'oxydation. Cette finesse est choisie de manière à permettre géométriquement un bon contrôle des effets canaux courts. Par ailleurs, l'utilisation de germanium dans le canal 60 va permettre d'améliorer la mobilité des porteurs de charges se déplaçant dans le canal 60. De plus, la possibilité de réaliser localement par épitaxie les couches 4, 5 et 6 permet d'intégrer les transistors obtenus selon le procédé décrit dans des plaquettes de silicium ou de silicium sur isolant. Il est alors aisé de juxtaposer des transistors différents, correspondant à différentes technologies, selon les besoins. Enfin, le procédé décrit permet la réalisation de l'oxyde de grille 8 sur la couche supérieure 7 de silicium, avant l'étape d'oxydation. Ainsi, les liaisons Si-O qui apparaissent à l'interface entre la couche supérieure 7 et l'oxyde de grille 8 sont stables et ne sont pas susceptibles d'être perturbées durant la concentration du germanium à proximité de cette interface. On évite ainsi des défauts éventuels, tels que les défauts électriques, à l'interface entre le semi-conducteur et l'oxyde de grille. L'invention n'est pas limitée au mode de mise en oeuvre et de réalisation qui vient d'être décrit, mais en embrasse toutes les variantes. Ainsi, comme illustré sur les figures 8 et 9, il est possible de réaliser une couche sacrificielle 5' en matériau diélectrique, par exemple en oxyde de silicium. Il n'est alors plus nécessaire d'utiliser un procédé d'épitaxie sans facette (puisque la couche diélectrique n'est pas déposée par épitaxie). Il suffit ensuite de réaliser les étapes de formation des couches 6, 7, 8 et des régions 9, 10, 11, 12 pour obtenir un transistor analogue à celui représenté sur la figure 3. La réalisation du tunnel se fera alors par une gravure sélective du matériau diélectrique 5'. Cette gravure sélective est connue en soi et peut être réalisée par exemple par gravure chimique d'une solution d'acide fluorhydrique HF. Le reste du procédé pourra se faire de manière analogue au premier mode de mise en oeuvre décrit. Il est également possible de réaliser le transistor selon le premier mode de mise en oeuvre décrit, sans réaliser les couches 4, 5 (et éventuellement 6, 7) par épitaxie sans facette. En particulier, il est possible de réaliser lesdites couches par épitaxie classique avant de réaliser les zones d'isolation 3 (STI), puis de graver (de manière connue pour l'homme du métier) les extrémités facettées de l'empilement, et enfin de réaliser, au niveau des zones gravées, les régions d'isolations 3. On obtient alors un circuit intégré analogue à celui représenté sur la figure 2 à partir duquel on peut reproduire les mêmes étapes du procédé que dans le premier mode de mise en oeuvre décrit. On veillera cependant, lors de la réalisation des régions isolantes 3, à utiliser un matériau diélectrique ne nécessitant pas de budget thermique important lors de sa réalisation, de manière à ne pas endommager les couches 4, 5 (et éventuellement 6, 7) réalisées par épitaxie et pouvant présenter des contraintes
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un transistor MOS comprenant :a) la formation, au-dessus d'un substrat 2, d'une couche semiconductrice intermédiaire 6 contenant un alliage de silicium et de germanium,b) la réalisation des régions 11, 12, 9 de source, de drain et de grille isolée du transistor, au-dessus de la couche intermédiaire 6,c) l'oxydation de la couche intermédiaire 6 à partir de sa surface inférieure de façon à augmenter la concentration de germanium dans le canal du transistor.
1. Procédé de fabrication d'un transistor MOS, caractérisé en ce qu'il comprend a) la formation, au-dessus d'un substrat (2), d'une couche semi-5 conductrice intermédiaire (6) contenant un alliage de silicium et de germanium, b) la réalisation des régions (11, 12, 9) de source, de drain et de grille isolée du transistor, au-dessus de la couche intermédiaire (6), c) l'oxydation de la couche intermédiaire (6) à partir de sa surface 10 inférieure de façon à augmenter la concentration de germanium dans le canal du transistor. 2. Procédé selon la précédente dans lequel l'étape b) comprend la formation d'une couche supérieure (7) sur la couche intermédiaire (6) et la réalisation des régions (11, 12, 9) de 15 source, de drain et de grille isolée sur ladite couche supérieure (7). 3. Procédé selon la 2 dans lequel la couche supérieure (7) est une couche de silicium formée par épitaxie et présentant une épaisseur inférieure à 4nm. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 dans lequel la 20 surface inférieure de la couche intermédiaire (6) repose sur une couche sacrificielle (5, 5') formée au-dessus du substrat (2) et dans lequel l'étape c) comprend : - la gravure de la couche sacrificielle (5, 5') de manière à obtenir un tunnel (50) exposant la surface inférieure de la couche intermédiaire 25 (6), et - l'oxydation, dans le tunnel (50), de la surface inférieure de la couche intermédiaire (6). 5. Procédé selon la 4 dans lequel, après l'oxydation de la surface inférieure de la couche intermédiaire (6), on 30 remplit le tunnel (50) avec un matériau diélectrique (18). 6. Procédé selon la 4 ou 5 dans lequel la couche sacrificielle (5) comprend du silicium et est formée sur une première couche (4) contenant un alliage de silicium et de germanium. 7. Procédé selon la 6 dans lequel : - l'étape a) comprend la formation de la première couche (4), de la couche sacrificielle (5) et de la couche intermédiaire (6) par une épitaxie sans facette, et - la gravure de la couche sacrificielle (5) comporte une gravure sélective par rapport à la première couche (4) et à la couche intermédiaire (6). 8. Procédé selon la 4 dans lequel la couche sacrificielle (5') est une couche diélectrique formée au-dessus du substrat (2). 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la couche intermédiaire (6) présente une épaisseur comprise entre 5nm et 15nm, de préférence inférieure à 10nm, et une proportion de germanium comprise entre 30% et 90%, de préférence supérieure à 50%.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/336,H01L 29/78
FR2897388
A3
STRUCTURE DE COMMANDE DE RIDEAU
20,070,817
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte d'une manière générale à une structure de commande de rideau dans deux sens, et plus particulièrement à une structure de commande de rideau dans deux sens qui fonctionne sans à-coup et de manière stable. 2. Description de l'art antérieur Le mouvement conventionnel de fermeture ou d'ouverture d'un rideau commence depuis le bas du rideau. Cependant, du fait que la lumière du soleil pénètre dans une maison selon différents angles selon l'heure et les objets extérieurs, pour arrêter la lumière du soleil selon un certain angle, il est nécessaire d'abaisser le rideau au maximum. Il peut en résulter une circulation d'air insuffisante entre l'intérieur et l'extérieur, un arrêt de la lumière du soleil dans la maison, de sorte que la lumière est insuffisante. Pour résoudre les inconvénients des rideaux conventionnels mentionnés ci-dessus, l'industrie a développé une structure de rideau qui peut être déplacé dans deux sens. En plus de la fermeture et de l'ouverture du rideau vers le haut et vers le bas depuis le bas du rideau, le dessus du rideau peut également descendre vers le bas du rideau, ou le bas du rideau peut être levé vers le boîtier fixe de rideau. Ce système permet de commander l'ensemble des positions du rideau (pas simplement celle de la partie inférieure du rideau) vers le haut et vers le bas, et permet d'éloigner une lumière du soleil selon des angles différents sans arrêter la circulation d'air et en conservant un éclairage extérieur normal. Ce rideau amélioré peut résoudre l'inconvénient du rideau conventionnel, mais, pour commander la partie inférieure ou le sommet du rideau vers le haut et vers le bas, le système utilisé a les inconvénients d'avoir un mouvement interférent et disruptif, rendant nécessaire d'améliorer la conception structurale. Ainsi, pour surmonter les problèmes mentionnés ci-dessus de l'art 30 antérieur, cela constituerait une avancée dans la technique que de fournir une 1 structure améliorée pouvant améliorer l'efficacité du système de manière significative. L'inventeur a conçu la présente invention à cet effet. RESUME DE L'INVENTION L'invention consiste en l'installation d'une structure 50 de commande, qui utilise des premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons pour actionner la partie inférieure 43 et le sommet 41 du rideau vers le haut et vers le bas indépendamment. Par conséquent, pendant le fonctionnement, le rideau ne sera pas coincé en raison d'interférences, et également parce que les premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons enroulent les cordons de traction 11, 12 13, 14. Le mouvement d'enroulement est plus stable parce que le soutien permis par les premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons rend le fonctionnement du rideau à deux sens plus régulier et stable. Bien que l'invention soit expliquée par rapport à son mode de réalisation préféré, il doit être compris que beaucoup d'autres modifications et variations possibles peuvent être faites sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention comme ci-après revendiquée. BREVE: DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une vue externe du rideau selon la présente invention. La figure 2 est une vue en plan, de dessus, de la tige de rideau fixe et de la structure cle commande selon la présente invention. La figure 3 est une vue en plan du rideau selon la présente invention, replié depuis le bas. La figure 4 est une vue en plan du rideau selon la présente invention, replié depuis le haut vers le bas. La figure 5 est une vue en perspective, à l'état assemblé, d'un autre mode de réalisation préféré du composant de commande et du boîtier fixe de rideau selon la présente invention. La figure 6 est une vue en perspective, à l'état assemblé, d'un autre mode de réalisation préféré du rideau selon la présente invention. La figure 7 est une vue en plan d'un autre mode de réalisation préféré du rideau selon la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Les dispositifs et les avantages selon la présente invention seront plus aisément compris à partir de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préféré de la présente invention, référence étant faite aux figures annexées. Comme montré sur les figures 1 et 2, un mode de réalisation préféré de réalisation de la présente invention comporte un boîtier fixe 10 de rideau, qui emploie des cordons de traction 11, 12, 13, 14 de premier et second composants de commande 20, 30 situés sur les deux côtés pour déplacer le rideau 40 vers le haut et vers le bas (de la même façon que les composants conventionnels, de sorte que cela n'est pas décrit ici plus en détail). Le dispositif amélioré selon la présente invention consiste en la structure 50, qui comprend un premier et un deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons, placés à l'intérieur du boîtier fixe 10 de rideau. Une extrémité de chacun des premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons est reliée aux premier et deuxième composants de commande 20, 30, de sorte que les cordons de commande 21, 31 du premier et deuxième composants de commande 20, 30, lorsqu'ils sont tirés vers le bas, commandent les composants de commande 20, 30 à entraîner le premier et le deuxième arbres d'enroulement de cordons 51, 52 dans un sens de rotation horaire et dans un sens de rotation anti-horaire ; le premier arbre 51 d'enroulement de cordons enroule les cordons de traction 11, 12, et une extrémité des cordons de traction 11, 12 passe au travers du boîtier fixe 10 de rideau, du sommet du rideau 40, et de l'écran en tissu 42, qui est relié à une latte inférieure 43 ; le deuxième arbre 52 d'enroulement de cordons enroule les cordons de traction 13, 14, et une extrémité des cordons de traction 13, 14 passe au travers du boîtier fixe 10 de rideau et est fixé au sommet 41 du rideau 40. Comme montré sur les figures 2 et 3, lorsque la partie inférieure 43 du rideau 40 doit aller vers le haut pour replier l'écran en tissu 42, le cordon de commande 21 du premier composant 20 de commande est tiré vers le bas pour relever les cordons de traction 11, 12 du premier arbre 51 d'enroulement de cordons et pour relever la partie inférieure 43 vers le haut afin de replier l'écran en tissu 42. Comme montré sur les figures 2 et 4, lorsque le sommet 41 du rideau 40 doit être abaissé jusqu'à la partie inférieure 43, le cordon de commande 31 du deuxième composant 30 de commande est tiré vers le bas pour abaisser les cordons de traction 13, 14 du deuxième arbre 52 d'enroulement de cordons, et abaisser le sommet 41 de l'écran en tissu 42. Comme montré sur la figure 5, les premier et deuxième composants de commande 20, 30 peuvent être placés des deux côtés de la surface du boîtier fixe 10 de rideau (seul le premier composant 20 de commande est montré pour la description), de telle sorte que le premier et deuxième composants de commande 20, 30 sont placés sur la surface du boîtier fixe 10 de rideau selon un angle de 90 degrés, une extrémité des premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons étant reliée à un pignon conique 511 et vient en prise avec un pignon conique 201 des premier et deuxième composants de commande 20, 30. Cette structure est utilisée lorsque les premiers et deuxièmes composants de commande précités ne peuvent pas être employés en raison du mur, et rend en outre l'ensemble facile et pratique à utiliser. Comme montré sur la figure 6, la présente invention est également applicable à un rideau 60 de type romain. Comme montré sur la figure 7, lorsque la largeur du rideau 40 est plus grande, un troisième ensemble de cordons de traction 15, 16 peut également être ajouté aux premier et deuxième arbres 51, 52 d'enroulement de cordons, et être relié au sommet 41, à l'écran en tissu 42 et à la partie inférieure 43 du rideau 40 pour rendre le fonctionnement d'ouverture et de fermeture plus stable
Cette structure comporte un boîtier fixe (10) de rideau, qui emploie des cordons de traction (11, 12, 13, 14) de premier et second composants de commande (20, 30) situés sur les deux côtés pour déplacer le rideau (40) vers le haut et vers le bas.Selon l'invention, elle comporte une structure (50) qui comprend un premier et un deuxième arbres (51, 52) d'enroulement de cordons, placés à l'intérieur du boîtier fixe (10) de rideau, une extrémité de chacun des premier et deuxième arbres (51, 52) d'enroulement de cordons étant reliée aux premier et deuxième composants de commande (20, 30), de sorte que les cordons de commande (21, 31) du premier et deuxième composants de commande (20, 30), lorsqu'ils sont tirés vers le bas, commandent les composants de commande (20, 30) à entraîner le premier et le deuxième arbres d'enroulement de cordons (51, 52) dans un sens de rotation horaire et dans un sens de rotation anti-horaire.
1. Structure de commande de rideau, comportant un boîtier fixe (10) de rideau, qui emploie des cordons de traction (11, 12, 13, 14) de premier et second composants de commande (20, 30) situés sur les deux côtés pour déplacer le rideau (40) vers le haut et vers le bas, caractérisée en ce qu'elle comporte une structure (50) qui comprend un premier et un deuxième arbre (51, 52) d'enroulement de cordons, placés à l'intérieur du boîtier fixe (10) de rideau, une extrémité de chacun des premier et deuxième arbres (51, 52) d'enroulement de cordons étant reliée aux premier et deuxième composants de commande (20, 30), de sorte que les cordons de commande (21, 31) du premier et deuxième composants de commande (20, 30), lorsqu'ils sont tirés vers le bas, commandent les composants de commande (20, 30) à entraîner le premier et le deuxième arbres d'enroulement de cordons (51, 52) dans un sens de rotation horaire et dans un sens de rotation anti-horaire. 2. Structure selon la 1, caractérisée en ce que le premier arbre (51) d'enroulement de cordons enroule les cordons de traction (11, 12), et une extrémité des cordons de traction (11, 12) passe au travers du boîtier fixe (10) de rideau, du sommet du rideau (40), et de l'écran en tissu (42), qui est relié à la partie inférieure (43) du rideau ; le deuxième arbre (52) d'enroulement de cordons enroule les cordons de traction (13, 14), et une extrémité des cordons de traction (13, 14) passe au travers du boîtier fixe (10) de rideau et est fixé au sommet (41) du rideau (40). 3. Structure selon la 1, caractérisée en ce que les premier et deuxième composants de commande (20, 30) sont placés des deux côtés du boîtier fixe (40) de rideau, de telle sorte que les premier et deuxième composants de commande (20, 30) sont placés sur la surface du boîtier fixe (10) de ricleau selon un angle de 90 degrés, une extrémité des premier et deuxième arbres (51, 52) d'enroulement de cordons étant reliée à un pignon conique (511) et vient en prise avec un pignon conique (201) des premier et deuxième composants de commande (20, 30). 4. Structure selon la 1, caractérisée en ce que le rideau est un rideau (60) de type romain. . Structure selon la 1, caractérisée en ce qu'un troisième ensemble de cordons de traction (15, 16) est ajouté aux premier et deuxième arbres (51, 52) d'enroulement de cordons, et est relié au sommet (41), à l'écran en 1:issu (42) et à la partie inférieure (43) du rideau (40).
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/56,E06B 9/262
FR2892334
A1
TRANCHOIR DE FORME COMPACTE A USAGES MULTIPLES.
20,070,427
1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à des tranchoirs à usages multiples équipés de lames polyvalentes trapézoïdales et pouvant, sélectivement, dégager ou protéger un tranchant de la lame. 2. Description de l'art antérieur Un tranchoir à usages multiples de type classique comporte un manche allongé, à l'intérieur duquel un porte-lame est logé à coulissement. Il est fait renvoi, par exemple, aux brevets US-A-4 242 795 et US-A-6 249 975. Une lame polyvalente trapézoïdale est montée de façon amovible sur le porte-lame. La lame trapézoïdale de type standard possède un tranchant situé sur son bord le plus long, et une ou plusieurs encoche(s) de montage pratiquée(s) sur un bord opposé. Lorsque le porte-lame occupe une position rétractée, la lame est escamotée dans le manche et protégée par celui-ci. Lorsque le porte-lame est animé d'un coulissement jusqu'à une position déployée, une petite partie de la lame est dégagée. Le manche classique est relativement long afin d'offrir, à la main d'un utilisateur, un espace longitudinal suffisant pour exercer un effet de levier suffisant, sur la lame, lors d'une opération de coupe ; et/ou pour permettre à l'utilisateur de saisir le manche sans être trop rapproché du tranchant de la lame. De manière désavantageuse, la longueur et la taille de ce manche se traduisent par un tranchoir de grand dimensionnement et de fort encombrement lorsque ledit tranchoir n'est pas en service. En conséquence, il demeure nécessaire de disposer d'un tranchoir à usages multiples qui soit plus ramassé, transporté plus facilement lorsqu'il n'est pas utilisé, tout en étant néanmoins d'un emploi commode lorsqu'il occupe sa position opérante. EXPOSE GENERAL DE L'INVENTION Par conséquent, la présente invention vise à fournir un tranchoir à usages multiples qui soit monobloc en position rétractée inopérante, et commodément long en position déployée. Par ailleurs, l'invention vise à fournir un tranchoir comprenant un manche et un porte-lame supporté par ledit manche de manière coulissante/télescopique afin d'accomplir, vis-à-vis dudit manche, un mouvement coulissant entre une position déployée et une position rétractée. Le porte-lame est profilé et conçu pour être 2 rattaché à une lame polyvalente trapézoïdale ou d'un type autre. Ledit porte-lame est structuré et agencé pour s'étendre à l'avant du manche lorsqu'il occupe la position déployée. Le tranchoir peut présenter une lame polyvalente trapézoïdale montée sur le porte-lame. Ladite lame possède un tranchant allongé qui est protégé par le manche lorsque le porte-lame occupe la position rétractée. Ledit tranchant peut s'étendre d'au moins 25,4 mm (1 inch), à l'avant du manche, lorsque le porte-lame occupe la position déployée. D'après une autre caractéristique de l'invention, au moins 40 % (voire, de préférence, au moins 50 %) du tranchant s'étend à l'avant du manche lorsque le porte-lame occupe la position déployée. Le porte-lame peut être structuré et agencé pour s'étendre à l'avant du manche, d'au moins 6,35 mm (0,25 inch), lorsqu'il occupe la position déployée. Une longueur du tranchoir à l'état rétracté, lorsque le porte-lame occupe la position rétractée, est de préférence inférieure à 114,30 mm (4,5 inches), et peut mesurer entre 99,06 mm (3,9 inches) et 124,46 mm (4,9 inches). De préférence, une longueur du tranchoir (garni d'une lame polyvalente) à l'état déployé, lorsque le porte-lame occupe la position déployée, excède d'au moins 15 % une longueur dudit tranchoir à l'état rétracté, lorsque ledit porte-lame occupe la position rétractée. De préférence encore, la longueur à l'état déployé excède d'au moins 20 % la longueur à l'état rétracté. Optimalement, ladite longueur à l'état déployé excède même d'au moins 25 % ladite longueur à l'état rétracté. Le mouvement coulissant, entre le manche et le porte-lame, peut décrire un trajet curviligne ou non rectiligne. La courbe peut présenter un rayon fixe. Ladite courbe peut, globalement, concorder avec une configuration d'ensemble du manche. Le manche peut comporter une ouverture à travers laquelle le porte-lame s'étend lorsqu'il occupe la position déployée. Conformément à l'invention, aucune partie dudit porte-lame ne traverse ladite ouverture lorsque ledit porte-lame occupe la position rétractée. Le tranchoir peut comporter, par ailleurs, un mécanisme de verrouillage du coulissement qui peut être actionné manuellement et qui maintient, sélectivement, le porte-lame dans la position rétractée ou déployée. Ledit mécanisme de verrouillage peut également englober une position de verrouillage intermédiaire. Ledit mécanisme peut être équipé d'une pièce élastique dotée de première et seconde régions, la première région étant montée sur le porte-lame. En outre, ledit mécanisme peut être muni d'un bouton-poussoir disposé sur la pièce élastique. Lorsque le porte-lame est verrouillé dans la position déployée ou rétractée, une poussée manuelle, appliquée 3 audit bouton-poussoir en opposition à une force de sollicitation de ladite pièce élastique, neutralise le mécanisme de verrouillage du coulissement pour permettre au porte-lame de coulisser vis-à-vis du manche. Qui plus est, le tranchoir peut être équipé d'un mécanisme de verrouillage de la lame, pouvant être actionné à la main et disposé sur le porte-lame. Ledit mécanisme peut être amené manuellement d'une position verrouillée, dans laquelle il retient la lame dans le porte-lame, à une position libérée qui permet à ladite lame d'être dissociée manuellement d'avec ledit porte-lame. Le mécanisme de verrouillage peut comporter une pièce élastique comprenant des première et seconde régions, la première région étant montée sur le porte-lame. Ledit mécanisme peut également présenter un organe saillant disposé sur la seconde région, ledit organe pénétrant dans une encoche pratiquée dans un bord supérieur de la lame. La pièce élastique sollicite élastiquement ledit organe vers le bas, en direction de ladite lame. Une zone de préhension peut être disposée sur la pièce élastique. Un soulèvement manuel de ladite zone de préhension soulève l'organe saillant pour le faire sortir de l'encoche, en opposition à la force de sollicitation de la pièce élastique, et permet à la lame d'être dissociée d'avec le porte-lame. Le mécanisme verrouillant la lame peut être inaccessible lorsque le porte-lame occupe la position rétractée. L'organe saillant peut s'étendre à l'avant du manche lorsque ledit porte-lame occupe la position déployée. Le porte-lame peut présenter un bord supérieur qui, lorsque ledit porte-lame occupe la position déployée, traverse une ouverture réservée dans le manche. Conformément à un autre aspect de la présente invention, le porte-lame ne traverse pas l'ouverture lorsque ledit porte-lame occupe la position rétractée. Sous un autre aspect, la présente invention fournit un tranchoir équipé d'un manche dans lequel se trouve une ouverture. Ledit tranchoir possède également un porte-lame supporté par le manche de manière coulissante en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche, entre une position déployée et une position rétractée. Le tranchoir est également doté d'une lame polyvalente rattachée au porte-lame. Ladite lame possède un tranchant, et dépasse au-delà de l'ouverture lorsque le porte-lame occupe la position déployée. Ladite lame ne dépasse pas de ladite ouverture lorsque ledit porte-lame occupe la position rétractée. Le tranchant demeure espacé du périmètre de l'ouverture, d'au moins 1 mm ou d'au moins 2 mm, lorsque le porte-lame occupe la position déployée. La lame peut être pourvue de faces latérales qui sont espacées de bords latéraux de l'ouverture, d'au moins 1 mm ou d'au moins 2 mm, lorsque le porte-lame occupe la position déployée. La largeur de ladite ouverture peut être d'au moins 2 mm, d'au moins 3 mm, d'au moins 4 mm ou d'au moins 5 mm en un point situé, sur la lame polyvalente, à 6 mm au-dessus du tranchant lorsque le porte-lame occupe la position déployée. PRESENTATION DES DESSINS L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une élévation latérale, par la gauche, d'un tranchoir à usages multiples selon une forme de réalisation de la présente invention, occupant une position déployée ; la figure 2 est une élévation latérale par la gauche du tranchoir de la figure 1, occupant une position rétractée ; la figure 3 est une vue en éclaté du tranchoir de la figure 1 ; la figure 4 est une vue en plan du tranchoir de la figure 1 ; la figure 5 est une élévation latérale, par la gauche, d'un porte-lame du tranchoir de la figure 1 ; et la figure 6 est une vue par-devant du tranchoir de la figure 1. DESCRIPTION DETAILLEE DE LA FORME DE REALISATION PREFERENTIELLE Les figures 1 à 6 montrent un tranchoir monobloc 10 à usages multiples, d'après une forme de réalisation de la présente invention. Comme illustré sur la figure 1, le tranchoir 10 comprend un manche 20 ; un porte-lame 30 relié audit manche 20 de manière coulissante ; un mécanisme 40 de verrouillage du coulissement, pour retenir sélectivement le porte-lame 30 dans une position déployée (figure 1), ou dans une position rétractée (figure 2) ; une lame polyvalente trapézoïdale 50, montée de manière amovible sur le porte-lame 30 ; et un mécanisme 60 de verrouillage de la lame, pour verrouiller sélectivement ladite lame 50 sur ledit porte-lame 30. Toutes les indications de directions mentionnées dans le présent mémoire font renvoi à la figure 1. L'indication "vers l'avant" fait référence à une orientation vers la gauche du tranchoir 10 (c'est-à-dire en direction d'une extrémité de coupe dudit tranchoir 10). Les indications "vers le haut" et "vers le bas" sont à interpréter en conformité avec la figure 1. Comme illustré sur la figure 3, le manche 20 comprend des parties 20a, 20b de gauche et de droite, qui sont solidarisées par vissage ou d'une manière autre. Une coiffe 70 configurée en U est montée sur un bord supérieur des parties 20a, 20b par l'intermédiaire de vis, ou d'autres mécanismes de fixation. Comme représenté sur les figures 3 et 4, une attache de transport 80 est vissée, ou fixée d'une autre manière, à la partie 20b de droite. Bien que le manche 20 illustré se compose d'une multiplicité de pièces structurelles, l'une ou plusieurs de ces dernières peu(ven)t être supprimée(s) sans sortir du cadre de la présente invention. Comme le montrent les figures 3 et 5, le porte-lame 30 comprend des 5 parties de retenue 30a, 30b de gauche et de droite, qui sont fixées l'une à l'autre en utilisant des rivets 100 ou d'autres systèmes de fixation adéquats (comme, par exemple, un vissage, un collage, un soudage, une conception monobloc, etc.). Dans une autre forme de réalisation envisageable, le porte-lame se présente comme une unique pièce d'un seul tenant, se substituant à deux parties reliées l'une à l'autre. Comme représenté sur la figure 3, le manche 20 et le porte-lame 30 comportent des profilages superficiels associés 20c, 30c qui définissent un trajet de coulissement/télescopage dudit porte-lame 30. Dans la forme de réalisation illustrée, les profilages superficiels 20c, 30c comprennent des canaux et des surfaces complémentaires. Spécifiquement, les profilages 30c supérieur et inférieur du porte- lame 30 viennent coopérer, par coulissement, avec les profilages 20c situés à l'intérieur du manche 20. Dans la forme de réalisation illustrée, le trajet de coulissement/télescopage est un trajet curviligne à rayon fixe, offrant un centre de courbure situé au-dessous du tranchoir 10. En conséquence, un bout antérieur de la lame 50 s'incurve de plus en plus vers le bas au fur et à mesure que le porte-lame 30 coulisse depuis sa position rétractée jusqu'à sa position déployée. Bien que le trajet illustré soit une courbe à rayon fixe, ledit trajet peut, en variante, englober n'importe quelle autre forme adéquate (par exemple, une forme rectiligne ou non rectiligne, une courbe convexe ou concave, une courbe à rayon variable, etc.), sans s'écarter du cadre de la présente invention. Comme le montrent les figures 3, 4 et 6, le porte-lame 30 fait saillie télescopiquement au-delà d'une ouverture 20d réservée dans le manche 20. Dans la forme de réalisation illustrée, l'ouverture 20d possède un périmètre continu, mais peut en variante, sans sortir du cadre de la présente invention, offrir un périmètre ouvert (une fente ouverte, par exemple). En observation par le côté (cf. figure 1), des bords 30d, 30e supérieur et inférieur du porte-lame 30 sortent, l'un et l'autre, de l'ouverture 20d lorsque ledit porte-lame 30 occupe la position déployée. Inversement, en observation par le côté telle que représentée sur la figure 2, aucune partie du porte-lame 30 ne dépasse de l'ouverture 20d lorsque ledit porte-lame 30 se trouve dans la position rétractée. Néanmoins, dans une variante de réalisation de la présente invention, le porte-lame 30 sort de l'ouverture 20d également dans le cas où ledit porte-lame 30 occupe la position rétractée. 6 Comme illustré sur la figure 6, l'ouverture 20d donne naissance à un interstice conséquent entre la lame 50 et le manche 20. De ce fait, si des rognures étrangères (comme, par exemple, de la sève, du goudron, de la colle, un adhésif, etc.) s'accumulent en service sur la lame 50, l'interstice offre une marge suffisante pour restreindre l'éventualité d'un cheminement desdites rognures vers le manche 20 lorsque la lame 50 est rétractée, puis déployée dans l'enchaînement. Inversement, lorsque ladite lame 50 se trouve dans la position rétractée, ledit manche 20 emprisonne ladite lame 50 pour empêcher de quelconques rognures extérieures, déposées sur ladite lame 50, de cheminer vers d'autres objets (comme, par exemple, la poche d'une personne, d'autres outils dans une boîte, etc.). La lame 50 occupe de préférence une position centrale dans l'ouverture 20d, mais peut, sans s'écarter du cadre de la présente invention, être décalée dans n'importe quelle direction. La largeur de ladite ouverture 20d peut représenter le double de celle de la lame 50. Ladite ouverture 20d peut être au moins trois, quatre, cinq, six, huit, dix ou quinze fois plus large que la lame 50. Dans l'une des formes de réalisation, la largeur de l'ouverture 20d représente de trois à quinze fois celle de la lame 50. Lorsque la lame 50 se meut de sa position déployée vers sa position refermée, des faces latérales 50c de ladite lame 50 demeurent de préférence espacées, du périmètre de l'ouverture 20d, d'une distance mesurant au moins 1 mm et pouvant mesurer au moins 2 mm, au moins 3 mm ou au moins 4 mm. Dans l'une des formes de réalisation, les faces latérales de la lame 50 se trouvent à une distance comprise entre 1 mm et 5 mm vis-à-vis des faces latérales de l'ouverture 20d. Un tranchant 50a peut être espacé, du périmètre de l'ouverture 20d, d'un interstice mesurant au moins 1 mm lorsque la lame 50 rentre de la position déployée à la position rétractée. L'interstice du tranchant peut mesurer au moins 2 mm, au moins 3 mm ou au moins 4 mm. Il est de 1 mm à 5 mm dans l'une des formes de réalisation. Comme représenté sur la figure 6, une largeur W de l'ouverture 20d est, de préférence, suffisamment grande pour donner naissance à un espace interstitiel entre les faces latérales de la lame 50 et les faces latérales de ladite ouverture 20d. La largeur W peut être comprise entre 1 mm et 10 mm, entre 2 mm et 11 mm, ou entre 3 mm et 10 mm. Ladite largeur W peut être supérieure à 1 mm, supérieure à 2 mm, supérieure à 3 mm ou supérieure à 4 mm. Ladite largeur W mesure environ 5,3 mm dans l'une des formes de réalisation. Une largeur W' de l'ouverture 20d est définie en un point 300 situé, sur la lame polyvalente 50, à 6 mm au-dessus du tranchant 50a (c'est-à-dire un point situé 7 sur ladite lame 50 et espacé, du tranchant 50a, de 6 mm dans une direction perpendiculaire audit tranchant 50a rectiligne). La largeur W' peut excéder 2 mm, excéder 3 mm ou excéder 4 mm. Dans l'une des formes de réalisation, ladite largeur W' mesure entre 3 mm et 10 mm. Elle est d'environ 5,3 mm dans l'une des formes de réalisation. La largeur W peut varier sur sa hauteur. Dans l'une des formes de réalisation, par exemple, ladite largeur W est plus modeste en direction d'un bord supérieur de la lame polyvalente 50, et relativement plus grande en direction du tranchant 50a de Iadite lame 50. Une région de l'ouverture 20d, qui occupe une position adjacente à une moitié supérieure de la lame 50, est plus étroite qu'une région de ladite ouverture 20d qui est adjacente à la moitié inférieure de ladite lame 50. Dans l'une des formes de réalisation, les moitiés inférieures des faces latérales 50c de la lame 50 (c'est-à-dire des régions desdites faces latérales 50c qui sont situées au-dessous d'une ligne imaginaire parallèle aux bords supérieur et inférieur de la lame 50, dont elle est équidistante), se trouvent à au moins 1 mm des bords latéraux de l'ouverture 20d lorsque ladite lame 50 occupe la position déployée. Les moitiés inférieures des faces latérales 50c peuvent se trouver à au moins 2 mm ou à au moins 3 mm des bords latéraux de l'ouverture 20d lorsque la lame 50 est dans la position déployée. Les régions supérieures des faces latérales 50c peuvent être plus rapprochées des bords latéraux de l'ouverture 20d. La région supérieure rétrécie de l'ouverture 20d peut permettre au manche 20 de supporter latéralement la lame 50 ; tandis que la région inférieure de ladite ouverture 20d, relativement plus large, restreint l'éventualité d'un cheminement de rognures, depuis la lame 50 jusqu'au manche 20, lorsque ladite lame 50 coulisse vers sa position rétractée. Bien que l'ouverture 20d élargie soit illustrée en association avec un tranchoir 10 à usages multiples équipé d'un porte-lame 30 s'étendant vers l'avant du manche 20, une ouverture élargie conforme à la présente invention peut, en variante, être transposée à divers tranchoirs à usages multiples de type classique. Inversement, un tranchoir selon la présente invention ne doit pas nécessairement comporter une ouverture 20d élargie. En effet, l'espace interstitiel conféré par l'ouverture 20d peut être éliminé sans sortir du cadre de la présente invention. Dans une telle forme de réalisation, l'ouverture 20d peut provoquer un raclement contre les faces 50c, contre le sommet et/ou contre le tranchant 50a de la lame 50 lorsque ladite lame 50 se déploie et se rétracte. Un tel raclement peut essuyer des rognures déposées sur la lame 50 lorsque ladite lame 50 est rétractée, et/ou procurer un support latéral à ladite lame 50 déployée. 8 Comme représenté sur les figures 1 à 3, la configuration longitudinale d'ensemble du manche 20 épouse globalement la forme du trajet de coulissement. La courbure dudit manche 20, qui en résulte, lui confère une meilleure prise en main. Comme l'atteste une observation de la figure 3, le mécanisme 40 de verrouillage du coulissement comprend une pièce élastique 130 conçue et agencée pour être montée sur l'une des extrémités du porte-lame 30. Dans la forme de réalisation illustrée, ladite pièce 130 comporte des orifices 131 lui permettant d'être fixée au porte-lame 30 en utilisant deux, parmi les rivets 100 qui solidarisent mutuellement les parties 30a, 30b dudit porte-lame. Une protubérance 140 fait saillie latéralement vers l'extérieur à partir d'une extrémité opposée de la pièce 130, pour définir un bouton-poussoir 145. Comme représenté sur les figures 1 et 3, la protubérance 140 et le bouton-poussoir 145 s'étendent vers l'extérieur à travers une fente 150 pratiquée dans le manche 20. Ladite fente 150 épouse globalement la forme du trajet de coulissement du porte-lame 30. Une surface supérieure de la fente 150 offre des encoches 150a, 150b antérieure et postérieure. La pièce 130 pousse la protubérance 140 vers le haut, en direction des encoches 150a, 150b. Comme le montre la figure 1, lorsque le porte-lame 30 occupe la position déployée, la protubérance 140 pénètre dans l'encoche 150a afin de retenir ledit porte-lame 30 dans ladite position déployée. Inversement, comme illustré sur la figure 2, lorsque le porte-lame 30 se trouve dans la position rétractée, ladite protubérance 140 pénètre dans l'encoche 150b pour retenir ledit porte-lame 30 dans la position totalement rétractée. En vue de déplacer le porte-lame 30 entre les positions rétractée et déployée, un utilisateur exerce, sur le bouton-poussoir 145, une pression vers le bas et/ou vers l'intérieur en s'opposant à la force de sollicitation de la pièce élastique 130, de manière à faire sortir la protubérance 140 de l'encoche 150a ou 150b. L'utilisateur pousse ensuite le bouton 145 vers l'avant ou vers l'arrière, de façon à déployer ou à rétracter le porte-lame 30 et la lame 50. Après que l'utilisateur a amené le portelame 30 à la position déployée ou rétractée, et a relâché le bouton 145, la protubérance 140 pénètre dans l'encoche 150a, 150b correspondante, afin de verrouiller ledit porte-lame 30 dans la nouvelle position. Bien que cela ne soit pas représenté, des encoches supplémentaires peuvent être façonnées, dans la fente 150, pour offrir au porte-lame 30 des positions de verrouillage supplémentaires (par exemple, une position intermédiaire/partiellement déployée dans laquelle seule une petite partie de la lame 50 dépasse au-delà du manche 20, une position d'extension maximale, etc.). 9 Dans la forme de réalisation illustrée, les positions déployée et rétractée du porte-lame 30 sont les positions totalement déployée et totalement rétractée dudit porte-lame 30. Néanmoins, il est envisageable que ledit porte-lame 30 puisse se déployer ou se rétracter au-delà de ces positions, sans s'écarter pour autant du cadre de la présente invention. Comme représenté sur la figure 3, la lame 50 revêt la forme d'une lame polyvalente trapézoïdale de type standard, munie d'un tranchant allongé 50a disposé sur son bord inférieur. Deux encoches de montage 50b sont façonnées sur un bord supérieur de la lame 50. Ledit bord supérieur, de plus faible longueur, n'est pas effilé. La lame 50 peut être usinée selon un procédé classique connu dans l'art antérieur. Bien que le tranchoir 10 illustré soit équipé d'une lame 50 trapézoïdale, n'importe quelle autre lame polyvalente adéquate peut être employée, à la place d'une lame trapézoïdale, sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, un tranchoir conforme à la présente invention peut être conçu pour une utilisation avec une lame polyvalente rectangulaire. Comme illustré sur la figure 5, le mécanisme 60 de verrouillage de la lame comprend une pièce élastique 200 montée, à l'une des extrémités, sur le porte-lame 30. Dans la forme de réalisation représentée, la pièce 200 comporte une pluralité d'orifices 202 (figure 1) qui permettent au mécanisme de verrouillage 60 d'être fixé au porte-lame 30 en utilisant deux, parmi les rivets 100 solidarisant les parties 30a, 30b dudit porte-lame. Comme illustré sur la figure 3, un organe saillant 210 à déclic s'étend vers le bas à partir d'une région antérieure de la pièce 200. Ladite pièce 200 pousse ledit organe saillant 210 vers le bas. Une zone de préhension 220 procure une surface extérieure de prise en main disposée sur la région antérieure de la pièce 200. Lorsque la lame 50 est insérée dans le porte-lame 30, l'organe 210 pénètre dans une encoche 50b de ladite lame 50 afin de retenir ladite lame 50 dans ledit porte-lame 30. La lame 50 peut être dissociée d'avec le porte-lame 30 par soulèvement manuel de la zone de préhension 220, en opposition à la force de sollicitation de la pièce élastique 200, jusqu'à ce que l'organe 210 sorte de l'encoche 50b. La lame 50 peut ensuite être extraite du porte-lame 30 par mouvement manuel vers l'avant. Dans la forme de réalisation illustrée, la pièce élastique 200, l'organe saillant 210 et la zone de préhension 220 sont tous façonnés d'un seul tenant, à partir d'une tôle d'acier monobloc. En variante, cependant, ces éléments structurels peuvent être façonnés séparément et être ensuite reliés les uns aux autres, sans s'écarter pour autant du cadre de la présente invention. 10 Comme représenté dans la forme de réalisation des figures 1 et 2, le mécanisme 60 de verrouillage de la lame est accessible uniquement lorsque le porte-lame 30 occupe la position déployée. Lorsque ledit porte-lame 30 se trouve dans la position rétractée, le mécanisme 60 est logé au moins partiellement à l'intérieur du manche 20 de manière à interdire, audit mécanisme 60, de libérer la lame 50 lorsque le tranchoir 10 n'est pas en service. Dans une autre forme de réalisation concevable, le mécanisme 60 peut être accessible à l'état rétracté, mais aucun mouvement ne peut lui être imprimé pour libérer la lame 50. Dans une forme de réalisation encore différente, ledit mécanisme 60 peut, à la fois, être accessible et utilisé pour libérer la lame 60 soit à l'état rétracté, soit à l'état déployé. Les pièces élastiques 130, 200 illustrées consistent, de préférence, en un matériau robuste élastiquement déformable, tel que de l'acier à ressorts, qui est poinçonné et cintré pour former lesdites pièces 130, 200. En variante, cependant, lesdites pièces 130, 200 peuvent consister en n'importe quel autre matériau ou combinaison de matériaux adéquat(e), et peuvent être formées de n'importe quelle autre manière appropriée, sans s'écarter du cadre de la présente invention. Bien que les illustrations portent sur des mécanismes particuliers 40, 60 de verrouillage du coulissement et du verrouillage de la lame, n'importe quel autre mécanisme approprié de verrouillage sélectif peut être employé, en variante, sans s'écarter du cadre de la présente invention. Le tranchoir 10 à usages multiples est compact lorsqu'il occupe la position rétractée, et est de longueur commode lorsqu'il occupe la position déployée. Comme illustré sur la figure 1, le porte-lame 30 s'étend vers l'avant du manche 20, d'une distance h, lorsqu'il se trouve dans la position déployée. La distance h peut être d'au moins 6,35 mm (0,25 inch) voire, de préférence, d'au moins 12,70 mm (0,5 inch). Dans l'une des formes de réalisation, la distance h est comprise entre 17,78 mm (0,7 inch) et 25,4 mm (1 inch) et avoisine, de préférence, 21,59 mm (0,85 inch). Dans l'une des formes de réalisation, la distance h mesure entre 12,70 mm (0,5 inch) et 50,80 mm (2 inches). De façon similaire, la lame 50 s'étend vers l'avant du manche 20, d'une distance b, lorsque le porte-lame 30 occupe la position déployée. La distance b peut être d'au moins 19,05 mm (0,75 inch) voire, de préférence, d'au moins 25,4 mm (1 inch), optimalement d'au moins 31,75 mm (1,25 inch). Dans l'une des formes de réalisation, la distance b mesure entre 30,48 mm (1,2 inch) et 40,64 mm (1,6 inch), et avoisine de préférence 36,83 mm (1,45 inch). La distance b peut mesurer entre 25,4 mm (1 inch) et 76,20 mm (3 inches). La distance b représente, de préférence au moins 40 % de la longueur du tranchant 50a ; voire, 11 préférentiellement, au moins 50 % de la longueur dudit tranchant 50a ; et peut même, optimalement, être supérieure ou approximativement égale à 60 % de la longueur dudit tranchant 50a, si bien que la lame 50 fait notablement saillie à l'avant du manche 20. La distance b pourrait, à proprement parler, être plus grande que la longueur du tranchant 50a, de telle sorte que la lame 50fasse intégralement saillie à l'avant du manche 20. Les distances b, a sont mesurées à partir d'un plan 250 qui est tangent à un point antérieur extrême du manche 20, et est perpendiculaire à un axe 260 défini par le tranchant 50a. Comme illustré sur la figure 1, l'organe saillant 210 du mécanisme 60 de verrouillage de la lame s'étend, lui aussi, à l'avant du manche 20 lorsque le porte-lame 30 se trouve dans la position déployée. Ledit mécanisme 60 s'en trouve ainsi aisément accessible lorsque ledit porte-lame 30 occupe ladite position déployée. Comme représenté sur la figure 1, une longueur e de déploiement intégral du tranchoir 10 est définie comme la distance maximale séparant deux points quelconques situés sur ledit tranchoir 10 (incluant la lame 50). Comme illustré sur la figure 2, une longueur r de rétraction intégrale du tranchoir 10 est définie de la même manière. La longueur e se situe de préférence entre 127 mm (5 inches) et 177,80 mm (7 inches) et est même, optimalement, inférieure à 152,40 mm (6 inches). Dans l'une des formes de réalisation, la longueur e est d'environ 144,78 mm (5,7 inches). La longueur est de préférence inférieure à 127 mm (5 inches), et peut être inférieure à 114,30 mm (4,5 inches). La longueur r est de préférence comprise entre 99,06 mm (3,9 inches) et 124,46 mm (4,9 inches). Dans l'une des formes de réalisation, ladite longueur r est d'environ 109,22 mm (4,3 inches). De préférence, la longueur e est d'au moins 15 % supérieure à la longueur r (c'est-à-dire qu'un rapport e:r est d'au moins 1,15:1. De préférence encore, la longueur e est d'au moins 20 % supérieure à la longueur r, voire même d'au moins 25 % supérieure à ladite longueur r, optimalement d'au moins 30 % supérieure à ladite longueur r. Dans l'une des formes de réalisation, la longueur e est supérieure d'au moins 33 % à la longueur r. En conséquence, le tranchoir 10 est notablement plus long dans sa position opérante que dans sa position escamotée, ce qui confère, audit tranchoir 10, une utilisation commode et un stockage/transport aisé. De préférence, la distance h représente au moins 5 % de la distance r, voire de préférence au moins 10 % de la distance r et, optimalement, au moins 15 % de ladite distance r. Dans la forme de réalisation illustrée, la distance h représente 35 approximativement 20 % de la distance r, de sorte qu'un déploiement du porte-lame 30 augmente notablement la longueur totale du tranchoir 10. 12 Le tranchoir 10 peut également renfermer un compartiment de stockage de lame(s), pour stocker une ou des lame(s) 50 de remplacement. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au tranchoir à usages multiples décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention
La présente invention se rapporte à des tranchoirs à usages multiples équipés de lames polyvalentes trapézoïdales et pouvant, sélectivement, dégager ou protéger un tranchant de la lame. Par ailleurs, l’invention vise à fournir un tranchoir comprenant un manche et un porte-lame supporté par ledit manche de manière coulissante/télescopique afin d’accomplir, vis-à-vis dudit manche, un mouvement coulissant entre une position déployée et une position rétractée. Le porte-lame est profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente trapézoïdale ou d’un type autre. Ledit porte-lame est structuré et agencé pour s’étendre à l’avant du manche lorsqu’il occupe la position déployée. Le tranchoir peut présenter une lame polyvalente trapézoïdale montée sur le porte-lame. Ladite lame possède un tranchant allongé qui est protégé par le manche lorsque le porte-laine occupe la position rétractée. Le manche peut comporter une ouverture à travers laquelle le porte-lame s’étend lorsqu’il occupe la position déployée. Conformément à l’invention, aucune partie dudit porte-lame ne traverse ladite ouverture lorsque ledit porte-lame occupe la position rétractée.
1. Tranchoir (10) comprenant : - un manche (20); et - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, le porte-lame (30) étant profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente (50), le porte-lame (30) étant structuré et agencé pour s'étendre à l'avant du manche (20) lorsqu'il occupe la position déployée. 2. Tranchoir selon la 1, caractérisé par le fait que le porte-lame (30) est profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente trapézoïdale (50). 3. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée sur le porte-lame (30), sachant que ladite lame possède un tranchant allongé (50a) qui est protégé par le manche (20) lorsque le porte-lame occupe la position rétractée. 4. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée sur le porte-lame (30), sachant que la lame demeure espacée du manche (20) lorsque ledit porte-lame (30) coulisse entre les positions déployée et rétractée. 5. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée sur le porte-lame (30), ladite lame étant munie d'un tranchant allongé (50a), sachant qu'au moins 40 % dudit tranchant (50a) s'étend à l'avant du manche (20) lorsque le porte-lame occupe la position déployée. 6. Tranchoir selon la 5, caractérisé par le fait qu'au moins 50 % du tranchant (50a) s'étend à l'avant du manche (20) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 7. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait que le porte-lame (30) est structuré et agencé pour s'étendre à l'avant du manche (20), d'au moins 6,35 mm (0,25 inch) lorsqu'il occupe la position déployée. 8. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'une longueur dudit tranchoir (10), à l'état rétracté, est inférieure à 114,30 mm 35 (4,5 inches) lorsque le porte-lame (30) occupe la position rétractée. 14 9. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'une longueur dudit tranchoir (10), à l'état rétracté, mesure entre 99,06 mm (3,9 inches) et 124,46 mm (4,9 inches) lorsque le porte-lame (30) occupe la position rétractée. 10. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée sur le porte-lame (30), sachant que ladite lame s'étend à l'avant du manche (20), d'au moins 25,4 mm (1 inch), lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position déployée. 11. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée sur le porte-lame (30), sachant qu'une longueur dudit tranchoir (10) à l'état déployé, lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position déployée, excède d'au moins 15 % une longueur dudit tranchoir (10), à l'état rétracté, lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position rétractée. 12. Tranchoir selon la 11, caractérisé par le fait que la longueur à l'état déployé excède d'au moins 20 % la longueur à l'état rétracté. 13. Tranchoir selon la 12, caractérisé par le fait que la longueur à l'état déployé excède d'au moins 25 % la longueur à l'état rétracté. 14. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait que le mouvement coulissant, entre le manche (20) et le porte-lame (30), décrit un trajet curviligne. 15. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait que le manche (20) comporte une ouverture (20d) traversée par le porte-lame (30) lorsqu'il occupe la position déployée ; et par le fait qu'aucune partie dudit porte-lame (30) ne traverse ladite ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position rétractée. 16. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, un mécanisme (40) de verrouillage du coulissement, qui peut être actionné manuellement et maintient sélectivement le porte-lame (30) dans une position rétractée, dans une position déployée ou dans une position intermédiaire. 17. Tranchoir selon la 2, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, un mécanisme (40) de verrouillage du coulissement, qui peut être actionné manuellement et maintient sélectivement le porte-lame (30) dans la position rétractée ou déployée. 18. Tranchoir selon la 17, caractérisé par le fait que le 35 mécanisme de verrouillage (40) comprend: 15 - une pièce élastique (130) dotée de première et seconde régions espacées, la première région étant montée sur le porte-lame (30), et - un bouton-poussoir (145) disposé sur ladite pièce élastique (130), dans lequel lorsque le porte-lame (30) est verrouillé dans la position déployée ou rétractée, une pression manuelle exercée sur le bouton-poussoir (145), en opposition à la force de la pièce élastique (130), neutralise le mécanisme de verrouillage (40) pour permettre au porte-lame (30) de coulisser vis-à-vis du manche (20). 19. Tranchoir selon la 2, comprenant en outre: 1 o - une lame polyvalente trapézoïdale (50) montée de manière amovible sur le porte-lame (30), et - un mécanisme (60) de verrouillage de la lame qui peut être actionné manuellement et est disposé sur ledit porte-lame (30), ledit mécanisme de verrouillage (60) pouvant être amené, à la main, d'une position verrouillée dans 15 laquelle ledit mécanisme (60) retient la lame (50) dans le porte-lame (30), à une position libérée qui permet à ladite lame (50) d'être dissociée manuellement d'avec le porte-lame (30). 20. Tranchoir selon la 19, caractérisé par le fait que le mécanisme (60) de verrouillage de la lame comprend en outre : 20 - une pièce élastique (200) dotée de première et seconde régions, la première région étant montée sur le porte-lame (30), et - un organe saillant (210) disposé sur la seconde région, ledit organe saillant engageant une encoche (50b) pratiquée dans un bord supérieur de la lame (50), ladite pièce élastique (200) sollicitant élastiquement l'organe saillant (210), vers 25 le bas, en direction de ladite lame (50), - dans lequel un soulèvement manuel de l'organe saillant (210) hors de l'encoche (50b), en opposition à la force de sollicitation de la pièce élastique (200), permet à la lame (50) d'être dissociée d'avec le porte-lame (30). 21. Tranchoir selon la 20, caractérisé par le fait que le 30 mécanisme (60) de verrouillage de la lame est inaccessible lorsque le porte-lame (30) occupe la position rétractée. 22. Tranchoir selon la 20, caractérisé par le fait que l'organe saillant (210) s'étend à l'avant du manche (20) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 35 23. Tranchoir (10) comprenant : 16 - un manche (20), un porte-lame (30) relié audit manche (20) de manière coulissante en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, et - une lame polyvalente (50) montée sur le porte-lame, dans lequel une longueur de déploiement intégral dudit tranchoir (10) excède, d'au moins 15 %, une longueur de rétraction intégrale dudit tranchoir (10). 24. Tranchoir selon la 23, caractérisé par le fait que la lame polyvalente est une lame polyvalente trapézoïdale (50). 25. Tranchoir selon la 24, caractérisé par le fait que la longueur de déploiement intégral dudit tranchoir (10) excède, d'au moins 20 %, la longueur de rétraction intégrale dudit tranchoir (10). 26. Tranchoir selon la 24, caractérisé par le fait que la longueur de déploiement intégral dudit tranchoir (10) excède, d'au moins 25 %, la longueur de rétraction intégrale dudit tranchoir (10). 27. Tranchoir (10) comprenant : - un manche (20), - un porte-lame (30) relié audit manche (20) de manière coulissante en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, et - une lame polyvalente (50) montée sur ledit porte-lame (30) et munie d'un tranchant (50a), dans lequel une part prépondérante dudit tranchant (50a) s'étend à l'avant du manche (20) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 28. Tranchoir selon la 27, caractérisé par le fait que la lame polyvalente est une lame polyvalente trapézoïdale (50) dotée d'un tranchant allongé (50a). 29. Tranchoir (10) comprenant: - un manche (20), - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, et - une lame polyvalente (50) montée sur le porte-lame (30) et munie d'un tranchant (50a). 30. Tranchoir selon la 29, caractérisé par le fait que la lame 35 polyvalente est une lame polyvalente trapézoïdale (50) dotée d'un tranchant allongé (50a). 17 31. Tranchoir selon la 30, caractérisé par le fait que le trajet de coulissement non rectiligne se présente comme une courbe à rayon fixe offrant un centre de courbure disposé au-dessous dudit tranchoir (10). 32. Tranchoir selon la 30, caractérisé par le fait que le trajet de coulissement non rectiligne se présente comme une courbe ; et par le fait que la configuration d'ensemble du manche (20) suit sensiblement la courbure dudit trajet de coulissement. 33. Tranchoir (10) comprenant : - un manche (20) pourvu d'une ouverture (20d), et - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, ledit porte-lame (30) étant profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente (50), dans lequel le porte-lame (30) présente un bord supérieur (30d) qui traverse l'ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position déployée. 34. Tranchoir selon la 33, caractérisé par le fait que le porte-lame (30) est profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente trapézoïdale (50). 35. Tranchoir selon la 33, caractérisé par le fait que le porte- lame (30) ne traverse pas l'ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position rétractée. 36. Tranchoir selon la 33, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente trapézoïdale (50) rattachée au porte-lame (30), ladite lame (50) possédant un tranchant (50a) qui demeure espacé d'un périmètre de l'ouverture (20d), d'au moins 1 mm, lorsque ledit porte-lame (30) se meut de sa position déployée à sa position rétractée. 37. Tranchoir (10) comprenant : - un manche (20), et - un porte-lame (30) supporté, par ledit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, ledit porte-lame (30) étant profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente (50), ledit porte-lame (30) étant structuré et agencé pour s'étendre à l'avant du manche (20) lorsqu'il occupe la position déployée. 38. Tranchoir selon la 37, caractérisé par le fait que le porte-lame (30) est profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente trapézoïdale (50). 39. Tranchoir (10) comprenant : 18 - un manche (20) ; - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée, ledit porte-lame (30) étant profilé et conçu pour être rattaché à une lame polyvalente (50) munie d'une encoche (50b) ; et - un mécanisme (60) de verrouillage de la lame, qui peut être actionné manuellement et comprend: - une pièce élastique (200) comportant des première et seconde régions, la première région étant montée sur le porte-lame (30), - un organe saillant (210) disposé sur la seconde région, ledit organe saillant étant profilé et conçu pour engager l'encoche (50b) pratiquée dans ladite lame (50), afin de retenir ladite lame (50) dans ledit porte-lame (30), la pièce élastique (200) sollicitant élastiquement l'organe saillant, vers le bas, en direction de l'encoche, et - une zone de préhension (220) disposée sur la pièce élastique (200), dans lequel le mécanisme (60) de verrouillage de la lame est profilé et conçu de façon telle que, lorsque la lame polyvalente (50) est rattachée au porte-lame (30) et lorsque l'organe saillant (210) est retenu élastiquement dans l'encoche (50b), un mouvement manuel ascendant, imposé à force à ladite zone de préhension (220), soulève l'organe saillant pour le faire sortir de l'encoche, en opposition à la force de sollicitation de la pièce élastique (200), pour permettre à la lame (50) d'être dissociée d'avec le porte-lame (30). 40. Tranchoir selon la 39, caractérisé par le fait que la zone de préhension (220) est inaccessible lorsque le porte-lame (30) occupe la position rétractée. 41. Tranchoir selon la 39, caractérisé par le fait que l'organe saillant (210) s'étend à l'avant du manche (20) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 42. Tranchoir selon la 39, caractérisé par le fait qu'il présente, en outre, une lame polyvalente munie d'une encoche (50b), ladite lame (50) étant rattachée au porte-lame (30), et l'organe saillant (210) du mécanisme (60) de verrouillage de la lame pénétrant dans ladite encoche (50b) en retenant ladite lame (50) dans ledit porte-lame (30). 43. Tranchoir selon la 42, caractérisé par le fait que la lame polyvalente se présente comme une lame polyvalente trapézoïdale (50). 19 44. Tranchoir (10) comprenant : - un manche (20) muni d'une ouverture (20d) ; - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée ; et -une lame polyvalente (50) rattachée audit porte-lame (30) et munie d'un tranchant (50a), ladite lame (50) dépassant de l'ouverture (20d) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée, ladite lame (50) ne dépassant pas de ladite ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position rétractée, dans lequel la lame polyvalente (50) demeure espacée d'un périmètre de l'ouverture (20d), d'au moins 1 mm, lorsque le porte-lame (30) coulisse de la position déployée à la position rétractée. 45. Tranchoir selon la 44, caractérisé par le fait que la lame polyvalente se présente comme une lame polyvalente trapézoïdale (50). 46. Tranchoir selon la 45, caractérisé par le fait que le tranchant (50a) est espacé du périmètre de l'ouverture (20d), d'au moins 2 mm, lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 47. Tranchoir selon la 45, caractérisé par le fait que la lame (50) possède des faces latérales (50c) ; et par le fait que des moitiés inférieures desdites faces latérales (50c) sont espacées de bords latéraux de l'ouverture (20d), d'au moins 2 mm, lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 48. Tranchoir selon la 45, caractérisé par le fait que la largeur de l'ouverture (20d) mesure au moins 4 mm en un point (300) situé, sur la lame (50), à 6 mm au-dessus du tranchant (50a) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 49. Tranchoir (10) comprenant: - un manche (20) muni d'une ouverture (20d) ; - un porte-lame (30) supporté de manière coulissante par ledit manche (20) en vue d'accomplir un mouvement coulissant, par rapport audit manche (20), entre une position déployée et une position rétractée ; et - une lame polyvalente (50) rattachée audit porte-lame (30) et munie d'un tranchant (50a), ladite lame dépassant de l'ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position déployée, ladite lame (50) ne dépassant pas de l'ouverture (20d) lorsque ledit porte-lame (30) occupe la position rétractée, 20 dans lequel la largeur de l'ouverture (20d) mesure au moins 2 mm en un point (300) situé, sur la lame (50), à 6 mm au-dessus du tranchant (50a) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 50. Tranchoir selon la 49, caractérisé par le fait que la largeur de l'ouverture (20d) mesure au moins 3 mm au point (300) situé, sur la lame (50), à 6 mm au-dessus du tranchant (50a) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 51. Tranchoir selon la 49, caractérisé par le fait que la largeur de l'ouverture (20d) mesure au moins 4 mm au point (300) situé, sur la lame Io (50), à 6 mm au-dessus du tranchant (50a) lorsque le porte-lame (30) occupe la position déployée. 52. Tranchoir selon la 49, caractérisé par le fait que la largeur de l'ouverture (20d) mesure au moins 5 mm au point (300) situé, sur la lame (50), à 6 mm au-dessus du tranchant (50a) lorsque le porte-lame (30) occupe la 15 position déployée.
B
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FR2896074
A1
RAIL POUR LA FIXATION D'ACCESSOIRES SUR LE DEVANT DE TABLETTES DANS LES LIEUX DE VENTE, ET DISPOSITIFS SUPPORT DE COMMUNICATION ASSOCIES.
20,070,713
L'invention concerne d'une façon générale les équipements et accessoires pour les surfaces de vente telles que les supermarchés et hypermarchés. Classiquement, ces surfaces de vente sont équipées de gondoles dotées de tablettes, sur lesquelles sont disposés les produits en vente. Il est courant d'équiper le devant de ces tablettes d'aménagements permettant en particulier d'apposer des étiquettes de prix, que ce soit sous forme de signaux numériques en carton ou en matière plastique ou, de façon plus récente, d'étiquettes électroniques commandées à distance et permettant l'affichage du prix sur un écran à cristaux liquides. Il existe diverses formes pour de tels aménagements, ceux-ci étant soit intégrés directement à la tablette, soit prévus sur des rails profilés rapportés (par collage, encliquetage, etc.) sur la face avant de la tablette. On a représenté sur les figures 1 à 3 différents types d'aménagements de tablettes. Ainsi la figure 1 illustre un exemple de tablette connue 10 présentant une face avant cintrée 11 globalement en forme de C, la partie inférieure du C s'étendant en oblique vers le bas et possédant une partie terminale sous la forme d'une dent 12 dirigée vers le haut, la partie supérieure du C présentant une butée 13. La figure 2 est un autre exemple de tablette connue 20 présentant une face avant formée d'une première surface plane verticale 21 et d'une deuxième surface plane 22 s'étendant en oblique vers le bas, chacune de ces surfaces se terminant par un crochet 23, 24 formant un retour sur environ 180 . Enfin la figure 3 représente encore un autre exemple de tablette connue 30 possédant deux lèvres 31 et 32 en saillie à partir du bord supérieur de la tablette, respectivement obliquement vers le bas et obliquement vers le haut, et permettant en particulier de fixer des étiquettes de prix en matière plastique souple en les cintrant préalablement de manière à les engager entre les lèvres. 2 On cherche de nos jours à attirer l'attention du chaland par différents accessoires tels que des panonceaux ou affichettes que l'on place sur des potences, mâts ou autres supports de communication adaptés, de manière à ce qu'ils s'étendent transversalement à la direction de la gondole. Ces dispositifs de communication se fixent de préférence sur l'avant des tablettes, avec des aménagements d'accrochage spécifiquement conçus en fonction du type d'aménagements existant à l'avant des tablettes sur les tablettes elles-mêmes ou sur des rails. Ceci contraint les fabricants à référencer de nombreux types d'accessoires, en fonction des nombreux types d'aménagements sur lesquels ces accessoires doivent venir se fixer. Par ailleurs, si les tablettes de gondoles sont généralement horizontales, elles peuvent également être inclinées afin d'utiliser la force de gravité pour faire glisser les produits vers les clients à mesure que des articles sont prélevés par ceux-ci. Les tablettes sont en outre situées à des hauteurs différentes, typiquement entre la hauteur du sol et environ 2 mètres voire davantage. Or il est nécessaire d'assurer une bonne lisibilité par le consommateur de l'accessoire fixée au support de communication. Cette variété d'agencements de tablettes impose notamment d'avoir recours à autant de différents supports qu'il y a de situations à gérer. Il peut être ainsi nécessaire de disposer de supports de communication redressés vers le haut pour équiper les tablettes situées en bas ou les tablettes inclinées vers le bas, ou encore de disposer de supports de communication inclinés vers le bas pour équiper les tablettes situées en hauteur. L'inconvénient mentionné ci-dessus relatif au référencement de différents types d'accessoires se trouve donc accru du fait de la variété d'agencements de tablettes. L'invention a pour objectif de pallier à cet inconvénient de l'état de la technique. Plus précisément, un but de l'invention est de proposer un rail profilé destiné à être rapporté en face avant d'une tablette de surface de vente qui soit conformé de manière à pouvoir porter différents types de supports de communication. Un autre but de l'invention est de proposer un rail conformé de telle manière qu'il soit possible d'y fixer un même support de communication selon différents angles d'inclinaison. L'invention propose ainsi, selon un premier aspect, un rail profilé comportant une partie montage permettant d'assurer le montage du rail sur des aménagements prévus à l'avant d'une tablette de surface de vente, et une partie support pour la fixation amovible de supports de communication, caractérisé en ce que la partie support est semi cylindrique et comporte au 1 o moins deux rainures longitudinales pratiquées sur sa face avant, chaque rainure débouchant sur un canal formé à l'intérieur de la partie support. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce rail sont les suivants : chaque rainure présente des bords latéraux qui délimitent l'ouverture du 15 canal et forment chacun une zone d'appui apte à permettre la fixation d'un support de communication ; le rail comporte au moins trois rainures longitudinales débouchant chacune sur un canal, lesdites rainures étant régulièrement réparties sur la face avant du rail, de manière à ce que l'écart angulaire entre deux 20 canaux successifs soit identique quelque soient le couple de canaux successifs considéré ; le rail comporte quatre rainures longitudinales et en ce que l'écart angulaire entre deux canaux successifs est sensiblement égal à 44 ; les rainures sont chacune pratiquées de manière à ce que les zones de 25 la face avant contiguës à une rainure, de part et d'autre de celle-ci au droit du canal correspondant, forment respectivement une lèvre de retenue supérieure et une lèvre de retenue inférieure conformées de telle sorte que la taille de la lèvre de retenue supérieure est inférieure ou égale à la taille de la lèvre de retenue supérieure. 30 Selon un second aspect, l'invention propose un dispositif support de communication comportant une partie support d'accessoires de présentation 4 d'informations dans des surfaces de vente ainsi qu'une partie de fixation pour son montage sur un rail agencé à l'avant d'une tablette, caractérisé en ce que la partie de fixation comporte des aménagements adaptés pour assurer la fixation amovible dudit dispositif sur la partie support d'un rail selon l'une quelconque des revendications précédentes. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce dispositif sont les suivants : la partie de fixation comporte un partie principale de profil sensiblement semi-circulaire apte à épouser une partie au moins de la face avant de la 1 o partie support du rail ; la partie supérieure de ladite partie principale présente une dent ou un crochet prévu pour être engagé dans un premier canal de la partie support du rail ; la partie inférieure de ladite partie principale présente une dent prévue 15 pour être engagée dans un deuxième canal de la partie support de manière à assurer la fixation dudit dispositif sur le rail par pincement de la face avant dudit rail ; la partie supérieure de ladite partie principale comporte un membre coudé supérieur, ledit membre coudé supérieur comportant un bras 20 supérieur et un avant-bras supérieur, ledit avant-bras venant en appui sur un bord latéral de la rainure débouchant sur un premier canal de la partie support lorsque l'avant bras est introduit dans ledit premier canal ; la partie inférieure de ladite partie principale comporte un membre coudé inférieur, ledit membre coudé inférieur comportant un bras inférieur et un 25 avant-bras inférieur, ledit avant-bras inférieur venant en appui sur un bord latéral de la rainure débouchant sur un deuxième canal de la partie support lorsque l'avant bras inférieur est introduit dans ledit deuxième canal, de manière à assurer la fixation dudit dispositif sur le rail par antipincement de la face avant dudit rail ; 30 la partie inférieure de la partie principale comporte un bras destiné à permettre le déclippage du support de communication ; la partie support d'accessoires est reliée à la partie de fixation par l'intermédiaire d'une charnière. Selon encore un autre aspect, l'invention propose un ensemble pour surface de vente comportant un rail selon le premier aspect de l'invention sur lequel est fixé un dispositif support de communication selon le deuxième aspect de l'invention. D'autres aspect, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux 1 o dessins annexés, sur lesquels : -les figures 1 à 3 déjà décrites précédemment illustrent des aménagements standards de devant de tablette ; - les figures 4 à 7 représentent deux modes de réalisation possible d'un rail selon le premier aspect de l'invention ; 15 - les figures 8a-8c illustrent différents modes de réalisation de la partie de fixation destinée à permettre l'accrochage d'un support de communication sur un rail conforme à l'invention ; - les figures 9a-9d illustrent la mise en place d'un support de communication sur un rail du type de celui illustré sur la figure 7 ; 20 - les figures 10 et 11 illustrent la fixation d'autres types de support de communication sur un rail du type de celui illustré sur la figure 6 ; - les figures 12a-12d illustrent la mise en place d'un support de communication de type porte-étiquette sur un rail du type de celui illustré sur la figure 7 ; 25 - les figures 13a-13b, 14a-14c, 15a-15c et 16a-16d représentent la fixation de différents types de support de communication de type porte-étiquette sur un rail du type de celui illustré sur la figure 6 ; -les figures 17a-17f représentent le montage d'un rail conforme à l'invention sur différents types de tablette. 6 En référence maintenant aux dessins, on a représenté sur les figures 4 et 5 deux modes de réalisation possible d'un rail 1 selon le premier aspect de l'invention. Le rail 1 comporte une partie montage 40 permettant d'assurer le montage du rail sur des aménagements prévus à l'avant d'une tablette de surface de vente, et une partie support 50 pour la fixation amovible de supports de communication sur le rail. Sur les figures 4 et 5, la partie montage 40 est plus précisément adaptée à une tablette du type de celle représentée sur la figure 3. Bien 1 o entendu, la partie montage peut être adaptée à différents types de tablettes de surface de vente, et notamment, comme cela sera décrit plus en détail par la suite en relation avec les figures 17a-17f, à l'une quelconque des tablettes représentées sur les figures 1 à 3. Les rails des figures 4 et 5 différent en ce que la partie montage du rail 15 de la figure 5 présente des aménagements 60, connus en eux-mêmes, formant rail permettant de venir clipper un séparateur sur une tablette (le séparateur servant de cloison permettant de séparer des groupes de produit disposés sur la tablette). La partie support 50 est semi-cylindrique. Elle comporte au moins deux 20 rainures longitudinales pratiquées sur sa face avant 70 de profil semi- circulaire. La partie support comporte de préférence trois rainures au minimum, par exemple quatre rainures 51, 52, 53 et 54 comme cela est représenté sur les figures 4 et 5. 25 Bien entendu l'invention n'est aucunement limitée au nombre de rainures, et l'homme du métier comprendra aisément qu'augmenter le nombre de rainures permet d'augmenter le nombre d'inclinaisons pouvant être réalisées pour un support de communication fixé sur le rail. Chaque rainure longitudinale 51-54 présente une largeur d'ouverture LR 30 de rainure et ouvre sur un canal 61-64 formé à l'intérieur de la partie support 50. 7 Les bords latéraux 510, 511 ; 520, 521 ; 530, 531 ; 540, 541 de chaque rainure 51, 52, 53, 54 délimitent l'ouverture du canal correspondant 61, 62, 63, 64 et forment chacun une zone d'appui prévue pour permettre la fixation d'un support de communication sur le rail. De manière préférentielle, et comme cela est représenté sur la figure 6, les rainures et les canaux correspondants sont régulièrement réparties le long du profil semi circulaire de la face avant 70 de la partie support. De telle sorte, l'écart angulaire entre deux canaux successifs est identique quelque soit le couple de canaux successifs considérés. 1 o Plus précisément l'écart angulaire (mesurée depuis le centre virtuel C du profil semi circulaire de la face externe) entre deux rainures successives est constant. Dans l'exemple de la figure 6, quatre rainures sont pratiquées dans la face externe et l'écart angulaire entre rainures successives vaut 44 . Comme cela a été mentionné précédemment, l'invention n'est pas 15 limitée à un nombre de rainures particulier ; un nombre plus important de rainures permet en effet de proposer un nombre plus important d'inclinaisons, ces inclinaisons étant distantes les unes des autres d'un écart angulaire alors moins important. Les rainures 51-54 sont chacune pratiquées de manière à ce que les 20 zones de la face avant contiguës à une rainure, de part et d'autre de celle-ci au droit du canal correspondant 61-64, forment respectivement une lèvre de retenue supérieure L1, L2, L4, L6, Ls et une lèvre de retenue inférieure L3, L5, L7, Li conformées de telle sorte que la taille de la lèvre de retenue supérieure est inférieure ou égale à la taille de la lèvre de retenue supérieure 25 Ainsi, selon un mode de réalisation représenté sur les figures 4 à 6, les rainures longitudinales sont formées de manière décalée par rapport à la partie centrale de chaque canal. Les canaux 62, 63 et 64 des figures 4 à 6 présentent ainsi chacun une lèvre de retenue inférieure L3, L5, L7 (du côté du bord latéral bas 521, 531, 541 de la rainure) de taille réduite par rapport à la 3o lèvre de retenue supérieure L2, L4, L6 (du côté du bord latéral haut 520, 530, 540 de la rainure). 8 Le canal 51 ne présente quant à lui qu'une lèvre de retenue supérieure LI (la rainure étant formée pour déboucher le long de la paroi séparant ce canal 61 du canal adjacent 62 ; le bord latéral bas 511 de la rainure 51 s'étendant alors jusqu'au fond du canal 61). Selon un autre mode de réalisation représenté sur la figure 7, les rainures longitudinales sont formées de manière à réaliser une ouverture débouchant sensiblement dans la partie centrale de chacun des canaux et permettant ainsi de former une lèvre supérieure Ls et une lèvre inférieure Li sensiblement de même dimensions. 1 o On détaille ci-après à titre d'exemples non limitatifs différents types de dispositifs support de communication pouvant être utilisés avec un rail conforme à un mode de réalisation possible de l'invention. D'une manière générale ces dispositifs support de communication comportent une partie de fixation adaptée pour permettre la fixation du 15 support sur la partie support d'un rail telle que décrite précédemment. Ces supports de communication comprennent également une partie support d'accessoire de signalétique ou de présentation d'informations pouvant être d'un même tenant que la partie de fixation, ou bien apte à être reliée à la partie de fixation, par exemple par le biais d'une liaison articulée. 20 On a représenté sur les figures 8a et 8b deux exemples d'un premier mode de réalisation possible d'une partie de fixation 100a, 100b d'un support de communication. La partie 100a, 100b comprend une partie principale 101 de profil sensiblement semi circulaire apte à épouser une partie au moins de la face avant de la partie support semi cylindrique du rail selon le premier 25 aspect de l'invention. Sur la figure 8a, l'extrémité supérieure de la partie principale 101 présente un crochet 102a et l'extrémité inférieure de la partie principale 103 présente une dent 103, le crochet 102a et la dent 103 étant dirigés dans le sens de la courbure de la partie 101. 9 Sur la figure 8b, l'extrémité supérieure présente une simple dent 102b et l'extrémité inférieure présente également une dent 103, les dents 102b et 103 étant dirigées dans le sens de la courbure de la partie 101. Comme cela sera décrit plus en avant en relation avec les figures 9a à 9d et 11, une telle partie de fixation 100a, 100b est prévue pour assurer la fixation d'un support de communication sur un rail conforme à l'invention par pincement. La figure 8c représente quant à elle un exemple d'un autre mode de réalisation possible d'une partie de fixation 100c d'un support de communication. La partie 100c comporte une partie principale 104 de profil sensiblement semi circulaire apte à épouser une partie au moins de la face avant de la partie support semi cylindrique du rail selon le premier aspect de l'invention. L'extrémité supérieure de la partie centrale 104 présente, du côté destiné à venir en contact avec la face avant du rail, un membre coudé supérieur 108 comportant un bras supérieur 1081 et un avant-bras supérieur 1082 dirigé pour s'étendre sensiblement en parallèle de la partie centrale. L'avant-bras supérieur 1082 est destiné à être introduit vers le haut dans un canal de la partie support du rail et le bras supérieur 1081 est destiné à venir buter sur le bord latéral haut de la rainure correspondant audit canal. Dans une telle configuration, l'avant-bras 1082 épouse la face interne de la lèvre de retenue supérieure. L'extrémité inférieure de la partie centrale 104 porte une pince 109 comportant, du côté destiné à venir en contact avec la face avant du rail, un membre coudé inférieur 106, et de l'autre côté un bras 107 dirigé vers le bas en oblique vers l'extérieur, ce bras 107 étant prévu pour agir comme surface d'appui pour réaliser manuellement le declippage du support de communication. Le membre coudé 106 inférieur comporte un bras inférieur 1061 et un avant-bras inférieur 1062 dirigé pour s'étendre sensiblement en parallèle de la partie centrale. L'avant-bras inférieur 1062 est destiné à être introduit vers le bas dans un canal de la partie support du rail et le bras inférieur 1061 est destiné à venir buter sur le bord latéral bas de la rainure correspondant audit canal. Dans une telle configuration, l'avant-bras inférieur épouse la face interne de la lèvre de retenue inférieure. On notera que la taille de l'avant-bras inférieur est inférieure à celle de l'avant-bras supérieur, de manière à permettre de 1 o réaliser de manière simple le clippage et le décliplagge d'un support de communication sur le rail. Comme cela sera décrit plus en avant en relation avec les figures 11, 12a-12d, 13a-13b, 14a-14c, 15a-15c et 16a-16d, une telle partie de fixation 102c est prévue pour assurer la fixation d'un support de communication sur 15 un rail conforme à l'invention par anti-pincement. En référence aux figures 9a-9d, on a illustré la mise en place d'un support de communication comportant une partie de fixation 100b (cf. figure 8a) sur un rail du type de celui illustré sur la figure 7. Le support de communication comporte ici une partie support 20 d'accessoire 80 (de type panonceau, ou affichette en carton), connue en soi, et qui est d'un même tenant que la partie fixation. La partie support d'accessoire 80 comprend une partie principale 81 délimitant une ouverture centrale dans laquelle s'étend une partie formant voile 82, décalée par rapport au plan général de la partie 44. De la sorte, une affichette en carton 25 peut être insérée et coincée entre les deux parties, à partir de la droite sur la figure, sa tenue étant assurée d'une part par un pincement réalisé par les parties 81 et 82 et d'autre part par des saillies 83 et 84 formées dans la partie voile 82. Sur la figure 9a, le crochet 102a est amené au contact d'un rail 30 conforme aux figures 4-6 au niveau de la rainure 51 ouvrant sur le canal 61. Sur la figure 9b, le crochet 102a est introduit en force (déformation de la lèvre inférieure Li) dans le canal 61. Le crochet est alors retenu en place, en particulier par la lèvre inférieure Li du canal 61. Sur cette figure 9b, la flèche F1 illustre le mouvement de rotation appliqué à la partie de fixation 100a pour amener la partie principale 101 à épouser le contour de la face avant du rail et la partie inférieure 103 au contact de la face externe du rail (cf. figure 9c). Enfin sur la figure 9d, on a introduit en force (déformation de la lèvre supérieure Ls du canal 54) le crochet 103 dans le canal 64. Le crochet 103 est ainsi retenu en place, en particulier par la lèvre supérieure Ls du canal 64. On notera que la partie fixation 100a peut comporter dans la partie inférieure de la partie principale un bras 105 dirigé vers le bas en oblique vers l'extérieur, ce bras 104 étant prévu pour agir comme surface d'appui pour réaliser manuellement le declippage du support de communication. Le declippage du support de communication se fait par rotation selon la flèche F2 en venant appuyer sur le bras 105. On a représenté sur la figure 10 la fixation sur un rail du type de celui représenté sur les figures 4- 6 d'un support de communication comportant une partie fixation 100b (cf. figure 8b) ainsi qu'une partie support d'accessoire 90 (de type panonceau, ou affichette en carton), connue en soi. Cette partie support d'accessoire est ici d'un même tenant que la partie fixation. On notera que la partie fixation 100b peut comporter dans la partie inférieure de la partie principale un bras 105 dirigé vers le bas en oblique vers l'extérieur, ce bras 105 étant prévu pour agir comme surface d'appui pour réaliser manuellement le déclippage du support de communication. La partie support 90 comporte une partie principale plane 91 de forme arrondie comportant un ergot 92, ainsi qu'un arceau 93 décalé par rapport à la partie principale. De la sorte, une affichette peut être insérée et coincée 12 entre la partie 91 et l'arceau 93, à, partir de la droite sur la figure, sa tenue étant assurée par un pincement réalisé à l'aide de l'ergot 92. Les flèches Fh/Fb illustrent le pincement de la face avant du rail réalisé par la partie fixation 100b (plus précisément par l'introduction des dents 102b et 103 dans les canaux 61, 64 ; la partie centrale 101 de la partie fixation épousant le contour semi circulaire de la face avant du rail). On obtient dans ce mode de réalisation un sens de clippage haut, vers le bas (flèche Fh) et un sens de clippage bas, vers le haut (flèche Fb). On notera que sur les figures 9a-9d et 10, les canaux utilisés sont 1 o respectivement le premier canal 61 et le dernier canal 64. On peut également prévoir que la partie centrale 101 de la partie de fixation des supports de communication soit raccourcie de manière à permettre l'utilisation de canaux adjacents (par exemple couples de canaux 61-62, 62-63 ou 63-64) ou de canaux séparés par un canal (par exemple couples de canaux 61-63 ou 62- 15 64). Dans de tels cas de figure (utilisation possible de différents couples de canaux), on comprend bien que le support de communication peut être agencé sur le rail de manière à prendre une inclinaison parmi plusieurs possibles. On a représenté sur la figure 11, la fixation sur un rail du type de celui 20 représenté sur les figures 4-6 d'un support de communication comportant une partie fixation 100c (cf. figure 8c) ainsi qu'une partie support d'étiquette électronique 110 connue en soi. La partie 110 possède ainsi un berceau 111 apte à recevoir, de façon non démontable sans outillage particulier, le boîtier généralement parallélépipédique d'une étiquette électronique d'affichage de 25 prix (non illustrée). Ce berceau 111 est délimité par des murets supérieur et inférieur 112, 112', et des aménagements non détaillés car sortant du cadre de l'invention sont prévus pour la fixation de l'étiquette électronique dans son berceau. La partie 110 peut être d'un seul tenant avec la partie de fixation 100c, 30 ou, comme cela est représenté sur la figure 11, reliée à la partie de fixation par l'intermédiaire d'une charnière souple 113. Dans ce mode de réalisation, la partie de fixation 100c dispose d'une partie centrale dimensionnée pour épouser la face avant du rail de manière à ce que les canaux utilisés soient deux canaux adjacents. Par ailleurs, on réalise ici un accrochage en anti-pincement tel que cela est illustré par les flèches Fh'/Fb' représentant respectivement un sens de clippage haut, vers le haut (flèche Fh')et un sens de clippage bas, vers le bas (flèche Fb') (voir également à ce propos la discussion des figures 12a-12d). En référence aux figures 12a-12d, on a illustré la mise en place d'un support de communication comportant une partie fixation 100c sur un rail du 1 o type de celui illustré sur la figure 7. Sur la figure 12a, le membre coudé supérieur 108 est amené au contact de la face avant du rail. L'avant-bras supérieur 1082 est ensuite introduit dans un canal 62. Par rotation dans le sens indiqué par la flèche F1, la pince 109 est amenée en contact du rail. Ce mouvement de rotation amène le bras 15 supérieur 1081 en contact de butée avec le bord latéral haut 520 de la rainure 52. Sur la figure 12c, selon un mouvement dirigé essentiellement vers le haut tel que cela est illustré par la flèche F2, on introduit en force (déformation de la lèvre inférieure Li du canal 64) l'avant bras inférieur 1062 20 dans le canal 64, le bras inférieur 1061 venant en contact de butée avec le bord latéral haut 541 de la rainure 54. Le support de communication est alors fixé au rail, la partie de fixation du rail étant pincée en anti-pincement . Sur la figure 12d, la flèche F3 illustre le mouvement à appliquer au bras 25 107 pour effectuer le déclippage du support de communication. Le membre coudé 106 doit ainsi être soulevé, puis le doigt 107 entraîné vers l'extérieur de manière à dégager l'avant-bras inférieur 1061 du canal 64. Comme on l'aura compris, différentes inclinaisons peuvent être choisies, en fonction du couple de canaux utilisés. On a représenté sur les figures 13a et 13b la fixation de deux supports de communication de type porte-étiquettes électroniques sur un rail selon le mode de réalisation possible de l'invention présenté sur la figure 12. Le support 110a de la figure 13a comporte un berceau 111 apte à accueillir une étiquette électronique, formé d'un seul tenant avec une partie de fixation 100c. Le support 110b de la figure 13b comporte quant à lui un berceau 111' apte à accueillir une étiquette électronique, relié par l'intermédiaire d'une charnière souple 113 à une partie de fixation 100c. 1 o Sur ces figures 13a et 13b, le couple inférieur de canaux formé des canaux 63 et 64 est utilisé de manière à incliner le support de communication (et par conséquent ici l'étiquette électronique) sensiblement vers le bas. Comme cela est apparent sur ces figures 13a-13b, la charnière souple permet de modifier l'angle d'inclinaison. Ainsi sur la figure 13a, l'inclinaison 15 est de 44 vers le bas. En revanche sur la figure 13b, l'inclinaison est corrigée du fait de la présence de la charnière souple qui va aligner le centre de gravité G du dispositif équipé de l'objet à présenter (ici une étiquette électronique) et le centre R de la rotation due à la présence de la charnière souple. 20 Les figures 14a-14c illustrent la fixation d'un support de type porte étiquette électronique sur un rail selon l'invention. Le rail est ici agencé à l'avant d'une tablette horizontale (non représentée). Ces figures démontrent un avantage du rail selon l'invention : différents angles d'inclinaison peuvent effectivement être obtenus sans avoir à modifier ni le rail, ni le support de 25 communication. Sur la figure 14a, le couple central de canaux formé des canaux adjacents 62 et 63 est utilisé demanière à ce que le porte-étiquette ne soit pas incliné. Sur la figure 14b, le couple inférieur de canaux formé des canaux 30 adjacents 63 et 64 est utilisé de manière à ce que le porte-étiquette soit incliné vers le bas (ici de -24 , et non pas de 44 , du fait de la charnière souple 113). Cela permet notamment de diriger vers le bas une étiquette électronique disposée au niveau d'une tablette haute. Enfin, sur la figure 14c, le couple supérieur de canaux formé des canaux adjacents 61 et 62 est utilisé de manière à ce que le porte-étiquette soit incliné vers le haut (de +44 , la charnière souple n'ayant pas d'effet ici, le fond du berceau venant en appui contre la partie centrale de la partie de fixation, qui elle-même épouse la face avant du rail). Cela permet notamment de diriger vers le haut une étiquette électronique disposée au niveau d'une tablette basse. 1 o Les figures 15a-15c illustrent la fixation d'un support de type porte-étiquette sur un rail conforme à l'invention, lui-même agencé à l'avant d'une tablette inclinée. Ces figures illustrent elles aussi l'intérêt de la présente invention quant à la possibilité de définir plusieurs angles d'inclinaison possible. L'agencement de la figure 15a permet notamment de redresser un 15 porte étiquette disposé au niveau d'un client sur une tablette inclinée. Les figures 16a-16d illustrent la fixation de deux supports 110b, 110c de porte-étiquette. Le support 110b (cf. figures 16a-16b) est celui comportant une charnière souple 113 comme cela a déjà été illustré sur les figures 13b, 14a- 20 14c et 15a-15c. En particulier, ce support 110b se retrouve incliné de 24 lorsque la partie fixation vient en anti-pincement sur le couple inférieur de canaux formé par les canaux 53, 54. Le support 110c présente, en lieu et place la charnière 113 un système articulé selon lequel la partie principale 104 de la partie de fixation 100c se 25 prolonge au-delà du doigt 108 de manière à épouser le contour de la face externe du rail sur une distance couvrant trois canaux 52, 53, 54. Le support porte-étiquette 110c comporte du côté du rail un bras relié à la portion d'extrémité supérieure de la partie principale 104 par l'intermédiaire d'une charnière souple 113', ledit bras étant conformé de manière à ce que, 3o en position repliée (angle d'inclinaison de 0 tel que cela est représenté sur la figure 16c), il épouse une portion au moins de la partie principale 100c. Ce système articulé permet de modifier la position de la charnière par rapport au centre de gravité G' du produit présenté via le support 110c, et donc de modifier l'angle d'inclinaison pouvant être obtenu. Le centre de rotation R' (cf. figure 16b) se retrouve effectivement au niveau de la cavité 62, alors que le centre de rotation R (cf. figure 16d) est au niveau de la cavité 63. En particulier, le support 110c se retrouve incliné de 38 lorsque la partie fixation vient en anti-pincement sur le couple inférieur de canaux formé par les canaux 63 et 64. Le support 110b est quant à lui incliné de 24 , l'axe A joignant les centres R et G étant situé plus à droite sur les figures 16b et 16d que l'axe A' joignant les centres R' et G'. Enfin on a représenté sur les figures 17a-17f différents types de partie montage du rail conforme à l'invention. Plus précisément, les figures 17a-17b illustrent le montage d'un rail selon l'invention comportant une partie montage 41 pour assurer son montage sur une tablette du type de celle représentée sur la figure 1 ; les figures 17c-17d illustrent le montage d'un rail selon l'invention comportant une partie montage 42 pour assurer son montage sur une tablette du type de celle représentée sur la figure 2 ; les figures 17e-17f illustrent le montage d'un rail selon l'invention comportant une partie montage 43 pour assurer son montage sur une tablette du type de celle représentée sur la figure 3. Ainsi la partie montage 41 (cf. figures 17a-17b) présente une partie centrale 410 cintrée adaptée pour épouser la face avant 11 de la tablette 10. Une gorge 411 est arrangée en haut de la partie centrale 410 pour recevoir la butée 13 de la tablette 10. Enfin des aménagements 412 aptes à emprisonner la dent 12 de la tablette 10 par encliquetage. La partie montage 42 (cf. figures 17c-17d) présente quant à elle une partie centrale 420 dirigée en oblique vers le bas adapté pour épouser une partie au moins desdites surface plane 21 et surface oblique 22 de la face avant de la tablette 20. Des aménagements 421 sont prévus pour permettre l'accrochage du crochet 23 de la tablette 10. Enfin des aménagements 422 17 sont prévus pour emprisonner le crochet 24 de la tablette 10 par encliquetage. La partie montage 43 (cf. figures 17e-17f) comporte une face plane 430 des aménagements 431 en partie supérieure aptes à permettre l'accrochage de la lèvre supérieure 31, et des aménagements 432 en partie inférieure aptes à emprisonner la lèvre inférieure 32
L'invention concerne selon un premier aspect un rail profilé (1) comportant une partie montage (40) permettant d'assurer le montage du rail sur des aménagements prévus à l'avant d'une tablette de surface de vente, et une partie support (50) pour la fixation amovible de supports de communication, la partie support (50) étant semi cylindrique et comportant au moins trois rainures longitudinales (51, 52, 53, 54) pratiquées sur sa face avant, lesdites rainures étant régulièrement réparties sur ladite face avant du rail.L'invention concerne également selon un second aspect un dispositif support de communication comprenant une partie une partie de fixation pour son montage sur un rail agencé à l'avant d'une tablette, qui comporte des aménagements adaptés pour assurer la fixation amovible du dispositif sur la partie support d'un rail selon le premier aspect de l'invention.L'invention concerne également un ensemble comportant un rail selon le premier aspect de l'invention sur lequel est fixé un dispositif support de communication selon le second aspect de l'invention.
1. Rail profilé (1) comportant une partie montage (40) permettant d'assurer le montage du rail sur des aménagements prévus à l'avant d'une tablette de surface de vente, une partie support (50) pour la fixation amovible de support de communication, caractérisé en ce que la partie support (50) est semi cylindrique et comporte au moins trois rainures longitudinales (51, 52, 53, 54) pratiqué sur sa face avant, lesdites rainures étant régulièrement réparties sur ladite face avant du rail. 2. Rail selon la précédente, caractérisé en ce que chaque rainure (51, 52, 53, 54) présente des bords latéraux (510, 511 ;520, 521 ; 530, 531 ; 540, 541) formant chacun une zone d'appui apte à permettre la fixation d'un support de communication. 3. Rail selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'écart angulaire entre deux rainures successives est identique quel que soit le couple de rainures successives considéré. 4. Dispositif de support de communication comportant une partie support d'accessoires de présentation d'informations dans les surfaces de vente ainsi qu'une partie de fixation (100a, 100b, 100c) pour son montage sur un rail agencé à l'avant d'une tablette, caractérisé en ce que la partie de fixation comporte une partie principale de profil sensiblement semi circulaire (101, 104) apte à épouser une partie au moins de la face avant de la partie support du rail selon l'une quelconque des précédentes, la partie supérieure de ladite partie principale (101) comportant une dent (102b) ou un crochet (102a) prévue pour être engagée dans une première rainure de la partie support du rail, la partie inférieure de ladite partie principale 19 (101) comportant une dent (103) prévue pour être engagée dans une deuxième rainure de la partie support du rail. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la partie inférieure de la partie principale (101, 104) comporte un bras (105, 107) destiné à permettre le déclipage du support de communication. 6. Dispositif selon l'une des 4 à 5, caractérisé en ce que la partie support d'accessoires est reliée à la partie de fixation par l'intermédiaire d'une charnière (113, 113'). 7. Ensemble pour surface de vente comportant un rail selon l'une 1 o quelconque des 1 à 3 sur lequel est fixé un dispositif support de communication selon l'une quelconque des 4à6.
G,A
G09,A47
G09F,A47F
G09F 3,A47F 5
G09F 3/20,A47F 5/08
FR2891719
A1
OEILLET
20,070,413
La présente invention a trait au domaine des oeillets susceptibles de servir de bordures et/ou de renforts aux 5 perforations pratiqués dans tout matériau (rideaux, textiles ou matériaux similaires, etc...) et notamment aux adaptations permettant d'optimiser leur montage, leur fabrication et leurs fonctions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Il existe dans l'art antérieur des oeillets formés de deux demi-coques assemblables par clipsage pour servir notamment de bordure à des trous pratiqués dans des textiles ou similaires comme par exemple en extrémité haute de rideau. 15 Les deux demi-coques entrent en prise mutuelle par clipsage. De plus, une des deux demi-coques comprend des ergots en saillie dont les pointes entrent dans une rainure ou canal annulaire circulaire de l'autre demi-coque. 20 En outre, il existe des oeillets où les deux demi-coques comprennent au niveau de leur petit diamètre une projection cylindrique préformée pour coopérer de façon à autoriser le clipsage. La demanderesse a constaté que ce type d'oeillet 25 n'était pas adapté aux différentes épaisseurs des tissus ou matériaux similaires existants. En effet, une fois clipsées l'une sur l'autre, les deux demi-coques présentent au niveau de leur partie annulaire un écartement fixe définissant l'épaisseur sur laquelle peut 30 s'installer l'oeillet. La demanderesse a en outre constaté que la tenue du tissu au niveau des ergots, leur pénétration et leur traversée de ladite matière présentaient des inconvénients. 35 De plus, l'esthétique extérieure des oeillets en matériau plastique semble exclusivement définie par les 10 - 2 contraintes de l'injection ce qui en réduit les possibilités d'évolution de la forme. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait la demanderesse a mené des recherches pour optimiser les oeillets connus de l'art antérieur en ce qui concerne leur adaptabilité à plusieurs épaisseurs, la tenue du rideau, tissu ou du matériau sur lequel ils viennent s'installer, et leur esthétique. Ces recherches ont abouti à la conception d'un oeillet présentant des améliorations obviant aux inconvénients de l'art antérieur. L'oeillet de l'invention est du type de celui constitué de deux demi-coques s'assemblant par clipsage s'utilisant comme bordure et/ou renfort d'une perforation dans des rideaux, des textiles ou similaires, les deux demi-coques venant en prise mutuellement par clipsage des deux côtés, une des deux demi-coques comportant une pluralité d'ergots saillant de la surface tournée vers l'intérieur de l'autre demi-coque et dont les pointes s'introduisent dans une rainure annulaire circulaire ménagée à cet effet dans la surface intérieure de l'autre demi-coque. Conformément à l'invention, cet oeillet est remarquable en ce que lesdits ergots présentent un corps 25 adoptant une section polygonale. Cette section participe à une meilleure pénétration du corps des ergots à travers le textile ou à travers le matériau sur lequel s'installe l'oeillet. Alors que les ergots de l'art antérieur se contentaient d'un corps 30 conique et rendaient ainsi dépendante la tenue de l'oeillet de la longueur de l'ergot traversant le textile, une section constante polygonale garantit la même tenue. Cette nouvelle section résout ainsi un des inconvénients de l'art antérieur. 35 Afin de faciliter la première pénétration de la pointe de l'ergot, lesdits ergots comportent une première 5 - 3 - extrémité liée à la surface intérieure d'une demi-coque et une autre extrémité qui se termine par une pointe adoptant la forme d'une pyramide. Toujours pour répondre au souci constant de la demanderesse d'une bonne tenue de l'oeillet sur le textile ou matériau sur lequel il forme une bordure autour d'un trou, une partie du corps polygonal desdits ergots s'introduit dans ladite rainure ou canal annulaire. Ainsi, contrairement à ce que propose l'art antérieur, ce n'est 10 pas seulement la pointe qui vient s'introduire dans la rainure annulaire mais une partie du corps supportant la pointe ce qui renforce la fixation proposée par les ergots. Selon un choix technologique, la section des ergots est quadrangulaire et lesdits ergots sont orientés de façon à ce que les surfaces planes des ergots soient en contact avec les surfaces cylindriques de la rainure annulaire de l'autre demi-coque. Afin de mieux prendre en compte les variations d'épaisseur des supports sur lesquels il s'installe, la demanderesse a imaginé qu'au moins une des deux demicoques comporte à son extrême périphérie c'est à dire sur la partie la plus éloignée du centre de la fixation, une pluralité de dents saillant de sa face intérieure vers la 25 face intérieure de l'autre demi-coque dans l'espace défini entre les deux demi-coques afin de maintenir en position, l'oeillet jusqu'à son extrême périphérie. Ces dents supplémentaires permettent en outre au bord de l'oeillet, de venir en contact avec le textile même si ce dernier est d'une épaisseur inférieure à la distance séparant les deux demi-coques assemblées. Selon un choix technologique, les faces intérieures des deux demi-coques sont équipées desdites dents. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques 15 20 30 35 - 4 ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un oeillet conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue de côté en coupe d'un mode de réalisation d'un oeillet conforme à l'invention, la figure 2a est un dessin schématique d'une vue 10 extérieure de côté d'une première demi-coque formant l'oeillet de la figure 1 la figure 2b est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective de la surface intérieure de la demi-coque de la figure 2a, 15 la figure 2c est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective de la surface extérieure de la demi-coque de la figure 2a, la figure 3a est un dessin schématique d'une vue extérieure de côté de la deuxième demi-coque formant 20 l'oeillet de la figure 1, la figure 3b est un dessin schématique d'une vue extérieure en perspective de la surface intérieure de la demi-coque de la figure 3a, la figure 3c est un dessin schématique d'une vue 25 extérieure en perspective de la surface extérieure de la demi-coque de la figure 3a, la figure 4 est un dessin schématique d'une section en vue de côté de détail de l'assemblage des deux demi-coques de l'oeillet illustré en figure 1. 30 DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin de la figure 1, l'oeillet de l'invention référencé O dans son ensemble s'utilise comme bordure de trou réalisé dans des textiles ou matériaux similaires non illustrés et est constitué de 35 deux demi-coques 100 et 200 qui s'assemblent par clipsage. Les deux demi-coques 100 et 200 viennent en prise - 5 mutuellement, une fois rendues coaxiales par clipsage de leurs faces intérieures respectives 110 et 210 préformées à cet effet chacune d'une projection cylindrique dont les formes se complètent. En outre, afin de maintenir l'oeillet en position dans le trou dont il forme la bordure et afin notamment d'éviter sa rotation, une des deux demi-coques à savoir la demi-coque 100 comporte une pluralité d'ergots 120 saillant de sa face intérieure 110 tournée vers la face intérieure 210 de l'autre demi-coque 200. Comme illustrées plus en détail sur le dessin de la figure 4, les pointes 121 et une partie du corps des ergots 120 s'introduisent dans une rainure annulaire 220 circulaire ménagée à cet effet dans la surface intérieure 210 de l'autre demi-coque 200. Conformément à la géométrie des oeillets de l'invention, les ergots 120 et la rainure annulaire 220 sont disposés selon un même diamètre afin qu'une fois les deux demi-coques 100 et 200 mises en vis-à-vis et rendues coaxiales, lesdits ergots 120 puissent pénétrer dans ladite rainure annulaire 220. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits ergots 120 présentent un corps adoptant une section polygonale. Selon le choix technologique adopté apparaissant sur les figures 2a, 2b, 2c, les ergots 120 présentent un profil carré. Ainsi, conformément à l'invention, la section des ergots est rectangulaire et lesdits ergots sont orientés de façon à ce que les faces planes des ergots soient en contact avec les surfaces cylindriques de la rainure annulaire 220 de l'autre demi coque 200. Comme illustrées sur les dessins des figures 1 et 4, deux faces planes 122 et 123 du corps de l'ergot 120 pénètrent la rainure annulaire 220 et viennent en contact avec les surfaces cylindriques qui le constituent respectivement 221 et 222 ce qui optimise la liaison entre les ergots 120 et la rainure annulaire 220 en comparaison avec un profil circulaire. - 6 - Comme illustrés sur le dessin de la figure 4, lesdits ergots 120 comportent une première extrémité liée à la surface intérieure d'une demi-coque et dont l'autre extrémité se termine par une pointe 121 adoptant la forme d'une pyramide. Selon le mode de réalisation illustré, cette pyramide présente quatre faces. Afin d'optimiser la tenue de la périphérie de l'oeillet par rapport au tissu, au moins une des deux demi-coques comporte à son extrême périphérie une pluralité de dents saillant de sa face intérieure. Selon le mode de réalisation illustré, les deux demi-coques 100 et 200 comportent sur leur surface interne, des dents 130 et 230 saillant vers la surface interne de l'autre demi-coque. Comme illustrées, lesdites dents 130 et 230 présentent une hauteur inférieure à la moitié de la distance séparant les parties périphériques des demi-coques les supportant. Ces parties périphériques sont des parties planes situées sur le plus grand diamètre de l'oeillet O et lui servant de rebord. La présence de ces dents évite le glissement du tissu et permet de rattraper l'écartement plus important des deux demi-coques en cas de tissu plus mince. Ainsi, en comparaison des oeillets composés de deux demi-coques de l'art antérieur, l'oeillet de l'invention présente de plus grandes possibilités en proposant un écartement plus 25 important des deux demi-coques pour permettre l'installation dans de bonnes conditions des oeillets sur des tissus épais. Un autre inconvénient résolu par l'oeillet O de l'invention réside dans le manque de rigidité des oeillets 30 en plastique de l'art antérieur. Selon l'invention, au moins une demi-coque est préformée pour présenter une rainure annulaire 140 et 240 sur leur surface extérieure. Comme illustrées, les deux demi-coques sont préformées pour présenter une rainure annulaire 140 et 240 sur leur 35 surface extérieure qui crée un pli dans l'épaisseur de la demi-coque 100 et 200. Ainsi, cette rainure n'est pas 10 15 20 - 7 réalisée par enlèvement de matière, ce qui contribue à une meilleure rigidité de l'ensemble de l'oeillet O. Selon le mode de réalisation illustré, chaque demi-coque 100 et 200 présente donc extérieurement en partant de son centre : - une surface sensiblement verticale assurant la bordure cylindrique du trou, -un premier bourrelet ou renflement, - un deuxième bourrelet ou renflement de plus grande dimension et lié au premier par ledit pli, - une surface sensiblement plane annulaire. Cette forme extérieure alors adoptée par l'oeillet de l'invention est connue seulement des oeillets métalliques alors que le mode de réalisation non limitatif prévu est défini en plastique. La fixation centrale principale des deux demi-coques a également fait l'objet d'une étude par la demanderesse. Ces études ont porté sur la fatigue de cette fixation due notamment aux opérations de montage/démontage successives des deux demi-coques ainsi qu'à un éventuel mauvais montage. Comme connue dans l'art antérieur, la fixation principale des deux demi-coques entre elles est comme illustrée, constituée par un clipsage cylindrique. Pour ce faire, les deux demi-coques 100 et 200 sont préformées au niveau de leur plus petit diamètre, de projections dont les formes, une fois mises en position se complètent pour former un cylindre intérieur sans arête pour border le trou pratiqué dans le tissu au matériau similaire. Ainsi, chaque demi-coque 100 et 200 comprend une projection cylindrique 150 et 250 autour du trou dont elles assurent la bordure, les projections cylindriques étant préformées de formes complémentaires 151 et 251 pour se clipser l'une dans l'autre. Afin de guider le mouvement de clipsage et de maintenir en position la liaison, une des demi-coques est préformée d'arrêts saillants 160 qui, répartis angulairement autour du centre de la demi-coque 100, 5 10 15 20 25 30 -8-guident la fin du mouvement de clipsage et maintiennent en position les dites projections 150 et 250 entre elles. Pour ce faire, l'extrémité non liée à la demi-coque 100 desdits arrêts 160 est préformée d'un plan incliné 161 orienté de sorte que, lors du mouvement de translation de l'opération de clipsage, la déformation de la partie complémentaire 251 de la demi-coque 200 tendant à l'écarter du centre, soit guidée pour ramener ladite forme complémentaire vers le centre. L'oeillet de l'invention présente une structure symétrique dont le plan sépare les deux demicoques perpendiculairement à l'axe de la bordure cylindrique qu'elles forment. Selon le choix technologique illustré, les deux demi-coques diffèrent au niveau de leur partie intérieure de par la présence d'arrêts saillants 160 et d'ergots 120 pour la première demi-coque 100 et par la présence d'une rainure annulaire 120 pour la deuxième demi-coque les deux projections, 150 et 250 venant se compléter. Selon un mode de réalisation préféré, les demi-coques de l'invention sont réalisées par un procédé d'injection plastique. De plus, la surface extérieure fait l'objet, selon un autre mode réalisation préféré de l'invention, d'une métallisation. On comprend que l'oeillet, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 10 15 20 25 30 35
L'invention concerne un oeillet (0) du type de celui constitué de deux demi-coques (100 et 200) s'assemblant par clipsage s'utilisant comme bordure et/ou renfort de perforations dans des rideaux, des textiles ou matériaux similaires, les deux demi-coques (100 et 200) venant en prise mutuellement par clipsage, une des deux demi-coques (100 et 200) comportant une pluralité d'ergots (120) saillant de sa face tournée vers l'intérieur de l'autre demi-coque (200) et dont les pointes (121) s'introduisent dans une rainure annulaire circulaire (220) ménagée à cet effet dans la surface intérieure de l'autre demi-coque (200). Cet oeillet est notamment remarquable en ce que lesdits ergots (120) présentent un corps adoptant une section polygonale.Applications : renfort et bordure des perforations et trous pratiqués dans tout matériau.
1. Gillet (0) du type de celui constitué de deux demi-coques (100 et 200) s'assemblant par clipsage s'utilisant comme bordure et/ou renfort de perforations dans des rideaux, des textiles ou matériaux similaires, les deux demi-coques (100 et 200) venant en prise mutuellement par clipsage, une des deux demi-coques (100 et 200) comportant une pluralité d'ergots (120) saillant de sa face tournée vers l'intérieur de l'autre demi-coque (200) et dont les pointes (121) s'introduisent dans une rainure annulaire circulaire (220) ménagée à cet effet dans la surface intérieure de l'autre demi-coque (200), CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdits ergots (120) présentent un corps adoptant une section polygonale. 2. îillet (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdits ergots (120) comportent une première extrémité liée à la surface intérieure d'une demi-coque (100) et une deuxième extrémité qui se termine par une pointe (121) adoptant la forme d'une pyramide. 3. îillet (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'une partie du corps polygonal desdits ergots (120) s'introduit dans ladite rainure annulaire (220). 4. îillet (0) selon la 3, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la section des ergots (120) est quadrangulaire et que lesdits ergots (120) sont orientés de façon à ce que les surfaces planes (122 et 123) des ergots (120) soient en contact avec les surfaces cylindriques (221 et 222) de la rainure annulaire (220) de l'autre demi-coque (200). 5. îillet (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT qu'au moins une des deux demi-coques (100 et 200) comporte à son extrême périphérie une pluralité de dents (130 et 230) saillant de sa face intérieure. 6. îillet (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE chaque demi-coque (100 et 200) comprend- 10 - une projection cylindrique (150 et 250) autour du trou dont elles assurent la bordure, les projections cylindriques (150 et 250) étant préformées de formes complémentaires (151 et 251) pour se clipser l'une dans l'autre, une demi-coque (100) étant préformée d'arrêts saillants (160) guidant la fin du mouvement de clipsage. 7. îillet (0) selon la 6, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'extrémité non liée à la demi-coque (100) desdits arrêts (160) est préformée d'un plan incliné (161) orienté de sorte que, lors du mouvement de translation de l'opération de clipsage, la déformation de la partie complémentaire (251) de la demi-coque (200) tendant à l'écarter du centre soit guidée pour ramener ladite forme complémentaire (251) vers le centre. 8. îillet (0) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'au moins une demi-coque (100 et 200) est préformée pour présenter une rainure annulaire (140 et 240) sur sa surface extérieure.20
A
A47
A47H
A47H 13
A47H 13/02
FR2888943
A1
DETECTEUR D'OBSTACLE A CAPTEUR A ULTRASONS
20,070,126
La présente invention est relative à un détecteur d'obstacle comportant un capteur à ultrasons. Par exemple, JP-A-2001-16 694 décrit un dispositif de détection à ultrasons monté sur un véhicule tel qu'une automobile et servant à détecter un obstacle ou analogue. Le dispositif de détection à ultrasons comprend un élément émetteur et un élément récepteur (un seul élément peut être utilisé en ayant les deux fonctions d'émission et de réception), et émet une onde ultrasonore à partir de l'élément émetteur, et reçoit une onde ultrasonore qui a été amenée à frapper un obstacle et à être réfléchie par celui-ci. Le dispositif sert à effectuer un traitement arithmétique et, ainsi, à détecter une direction ou une distance de l'obstacle, ou à déterminer une irrégularité de l'obstacle à l'aide d'une pression sonore, d'une différence de temps et d'un déphasage de l'onde ultrasonore reçue par l'élément récepteur. Comme élément récepteur servant dans un tel dispositif de détection à ultrasons, on a noté un élément dans lequel un oscillateur constitué par un mince film piézoélectrique est formé sur une membrane constituant une petite partie de l'épaisseur d'un substrat. L'élément récepteur à structure sous la forme d'une membrane est réalisé par une technique de micro-usinage de semiconducteurs et est appelé ci-après élément de détection à ultrasons de type SMEM (Système Micro-Electro-Mécanique). Un tel élément de détection à ultrasons du type SMEM et un dispositif de détection matricielle à ultrasons utilisant l'élément sont décrits, par exemple, dans JP-A-2003-284 182. L'élément de détection à ultrasons (élément de réception) est réalisé en intercalant une couche de film mince en céramique PZT, qui est une substance ferro-électrique, entre deux électrodes, et comprend un détecteur piézoélectrique qui a une fréquence de résonance prédéterminée pour détecter une onde ultrasonore, une tension de polarisation prédéterminée étant appliquée entre les deux électrodes pendant l'opération de mesure faite par l'élément de détection à ultrasons, la fréquence de résonance de l'élément pouvant de la sorte être modifiée. Cependant, dans la configuration ci-dessus, une source d'ultrasons et un dispositif de détection matricielle à ultrasons sont séparés et cela implique un coût de fabrication pour chacun d'eux. En outre, lorsqu'on en équipe un pare-choc d'automobile ou analogue, la précision de montage de la source d'ultrasons et du dispositif de détection matricielle à ultrasons a une incidence sur la précision de la détection de la direction et de la distance de l'obstacle, et l'intervalle de montage entre eux devient grand. Dans un dispositif de détection à ultrasons directement monté sur le parechoc d'automobile, lorsqu'une goutte d'eau ou de la poussière vient à adhérer sur une surface de l'élément de détection à ultrasons, il n'est pas possible de mesurer avec précision la distance par rapport à l'obstacle. En outre, l'atténuation d'une onde ultrasonore se propageant dans l'air dépend de la température ou de l'humidité de l'air, or la température ou l'humidité est différente selon le milieu ambiant de l'automobile, par conséquent on se heurte à une difficulté en ce sens que la précision de détection de l'obstacle est amoindrie sous l'effet de la variation de la température et de la variation de l'humidité. En particulier, pour la température du milieu ambiant de l'automobile, la température ambiante peut être mesurée par un capteur de température ambiante ou analogue, cependant, pour l'humidité, il n'existe pas de capteur d'humidité approprié pouvant être monté à l'extérieur d'un véhicule, ce qui ne supprime donc pas la difficulté. Compte tenu du problème décrit ci-dessus, la présente description vise à proposer un détecteur d'obstacle à capteur à ultrasons. Selon un aspect de la présente description, un détecteur d'obstacle servant à détecter un obstacle comprend: un capteur à ultrasons servant à détecter l'obstacle sur une première portée, le capteur à ultrasons comprenant un substrat, un dispositif émetteur servant à émettre une onde ultrasonore en convertissant un signal électrique, et un dispositif récepteur servant à recevoir l'onde ultrasonore et à convertir l'onde ultrasonore en signal électrique, le dispositif émetteur et le dispositif récepteur étant disposés sur le substrat; un élément de détection servant à détecter l'obstacle sur une seconde portée; et un boîtier. Le dispositif récepteur comporte de multiples éléments récepteurs. Au moins une partie de la première portée du capteur à ultrasons est différente de la seconde portée de l'élément de détection. Le capteur à ultrasons et l'élément de détection sont disposés dans le boîtier. Dans le détecteur ci-dessus, comme le dispositif émetteur et le dispositif récepteur sont formés sur le même substrat, les dimensions du détecteur sont réduites le plus possible et, par ailleurs, le coût de fabrication du détecteur est réduit. Par ailleurs, comme les positions relatives entre le dispositif émetteur et le dispositif récepteur sont définies avec précision sur le substrat, la précision de détection du détecteur n'est pas notablement influencée par le facteur de fixation tel qu'une erreur de fixation au moment du montage du détecteur sur un véhicule automobile. Par ailleurs, comme le détecteur comporte deux types de capteurs différents, le détecteur d'obstacle détecte d'une manière sûre l'obstacle et détecte l'obstacle sur une plus grande portée. Ainsi, le détecteur est peu encombrant, il a une grande portée de détection et un faible coût de fabrication. Selon une autre possibilité, l'élément détecteur peut être disposé sur le substrat du capteur à ultrasons. Dans ce cas, le capteur à ultrasons et l'élément détecteur se présentent sous la forme d'une seule puce. Selon une autre possibilité, le dispositif récepteur peut comporter au moins trois éléments récepteurs. Dans ce cas, même si l'un des éléments récepteurs se casse ou connaît un problème, d'autres éléments récepteurs peuvent détecter l'obstacle, si bien que l'erreur de fonctionnement est détectée par le capteur. En outre, le dispositif récepteur peut comporter quatre éléments récepteurs. Dans ce cas, le capteur bénéficie non seulement de la détection d'erreur de fonctionnement, mais encore il a un fonctionnement intrinsèquement sûr. Selon une autre possibilité, le dispositif émetteur peut émettre de multiples ondes ultrasonores dont chacune a une fréquence différente. Dans ce cas, le capteur a une fonction de compensation d'humidité, de façon que la précision de détection du capteur sous l'effet d'une variation d'humidité soit compensée. Par ailleurs, le dispositif émetteur peut comporter de multiples éléments émetteurs dont chacun correspond respectivement aux fréquences différentes. En outre, le dispositif émetteur peut comporter deux éléments émetteurs. Dans ces cas, la fonction de compensation d'humidité du capteur s'obtient facilement. Selon une autre possibilité, le substrat peut comporter de multiples membranes dont chacune correspond au dispositif émetteur ou au dispositif récepteur, et le dispositif émetteur et le dispositif récepteur peuvent être disposés chacun respectivement sur la membrane. Dans ce cas, la membrane sert de surface de vibration. En outre, chacun des dispositif émetteur et dispositif récepteur peut être un vibreur piézoélectrique à fréquence de résonance prédéterminée dans une gamme de fréquences ultrasonores, et le vibreur piézoélectrique, conjointement avec la membrane, peut résonner à la fréquence de résonance prédéterminée. Par ailleurs, au moins une partie de l'élément détecteur peut être disposée sur la membrane. Dans ce cas, les dimensions du détecteur sont très réduites. Le capteur à ultrasons et l'élément détecteur peuvent être formés sur la même face de la membrane ou peuvent être formés respectivement sur des faces différentes. Selon une autre possibilité, l'élément détecteur peut être un capteur d'image comportant de multiples éléments optiques de détection et une lentille. Les éléments optiques de détection sont agencés de façon à constituer un motif prédéterminé en deux dimensions afin que chaque élément optique de détection constitue un pixel. Chaque élément optique de détection est capable de produire un signal électrique correspondant à l'intensité d'une lumière amenée à entrer dans l'élément optique de détection. La lentille introduit la lumière dans l'élément optique de détection, la lumière entrant dans la lentille avec une plage angulaire prédéterminée. Dans ce cas, une courte portée de détection avec un grand angle est détectée par le capteur à ultrasons et une longue portée de détection est détectée par le capteur d'image. Ainsi, le détecteur a un champ de détection large et long. En outre, le boîtier peut comporter une ouverture et la lentille peut être montée sur le boîtier de façon que la lentille couvre l'ouverture du boîtier. Selon une autre possibilité, l'élément détecteur peut comporter un capteur de lumière infrarouge servant à détecter une lumière infrarouge émise par l'obstacle. Dans ce cas, une courte portée de détection avec un grand angle est détectée par le capteur à ultrasons, et une longue portée de détection est détectée par le capteur de lumière infrarouge. Ainsi, le détecteur a un champ de détection large et long. En outre, le capteur de lumière infrarouge et le capteur à ultrasons peuvent être utilisés de nuit. En outre, le capteur d'infrarouges peut comporter un élément détecteur de lumière infrarouge et un film d'absorption de lumière infrarouge. L'élément détecteur de lumière infrarouge produit un signal électrique d'après une variation de température au moment où l'élément détecteur de lumière infrarouge reçoit la lumière infrarouge, et le film d'absorption de lumière infrarouge couvre au moins une partie de l'élément détecteur de lumière infrarouge. Dans ce cas, lorsque l'élément détecteur de lumière infrarouge et le film d'absoption de lumière infrarouge sont formés sur le même substrat, les dimensions du détecteur sont réduites. En outre, lorsque l'élément détecteur de lumière infrarouge et le film d'absorption de lumière infrarouge sont formés sur la membrane, les dimensions du détecteur sont très réduites. Par ailleurs, l'élément détecteur peut comporter en outre une source de lumière infrarouge servant à émettre la lumière infrarouge en chauffant une résistance présente dans la source de lumière infrarouge. Dans ce cas, la lumière infrarouge émise par la source de lumière infrarouge est réfléchie par l'obstacle, puis la lumière infrarouge réfléchie est détectée par l'élément de détection de lumière infrarouge. Ainsi, l'obstacle est détecté par le détecteur. Selon une autre possibilité, l'élément détecteur peut comporter un générateur d'ondes millimétriques et un détecteur d'ondes millimétriques. Le générateur d'ondes millimétriques génère une onde d'émission. L'onde d'émission est réfléchie par l'obstacle, si bien qu'une onde de réflexion est générée. Le détecteur d'ondes millimétriques détecte l'onde réfléchie et génère un signal électrique correspondant à l'intensité de l'onde réfléchie. Dans ce cas, une courte portée de détection est détectée par le capteur à ultrasons avec un grand angle, et une longue portée de détection est détectée par l'élément détecteur. Ainsi, le détecteur a un champ de détection large et long. Selon une autre possibilité, l'élément de détection peut comporter un générateur de laser et un détecteur à laser. Le générateur de laser génère une onde d'émission. L'onde d'émission est réfléchie par l'obstacle, si bien qu'une onde réfléchie est produite. Le détecteur à laser détecte l'onde réfléchie et génère un signal électrique correspondant à une intensité de l'onde réfléchie. Dans ce cas, un champ de détection court à grand angle et détecté par le capteur à ultrasons et un long champ de détection est détecté par l'élément de détection. Ainsi, le détecteur a un champ de détection large et long. Selon une autre possibilité, la première portée du capteur à ultrasons se situe près du capteur à ultrasons, et la seconde portée de l'élément de détection se situe loin de l'élément de détection. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels: la Fig. 1A est une vue en coupe transversale représentant un détecteur d'obstacle selon une première forme de réalisation de la présente invention et la Fig. lB est une vue en perspective représentant le détecteur d'obstacle; la Fig. 2 est une vue agrandie en plan représentant partiellement un capteur à ultrasons dans le détecteur d'obstacle; la Fig. 3A est une vue en plan représentant le capteur à ultrasons et la Fig. 3B est une vue en coupe transversale représentant le capteur à ultrasons, prise suivant la ligne IIIB-IIIB de la Fig. 3A; les figures 4A et 4B sont des vues schématiques expliquant le principe de détection du capteur à ultrasons et la Fig. 4C est un chronogramme d'un signal expliquant le principe de détection du capteur à ultrasons; la Fig. 5 est un chronogramme d'un signal expliquant la compensation d'humidité par le capteur à ultrasons; la Fig. 6A est une vue en plan représentant un capteur à ultrasons dans un détecteur d'obstacle selon une variante de la première forme de réalisation et la Fig. 6B est un chronogramme représentant divers signaux impulsionnels possibles délivrés par deux éléments émetteurs et divers signaux impulsionnels possibles reçus par quatre éléments récepteurs; la Fig. 7 est une vue en plan représentant un capteur à ultrasons dans un détecteur d'obstacle selon une deuxième variante de la première forme de réalisation; la Fig. 8A est une vue en coupe transversale représentant un capteur à ultrasons dans un détecteur d'obstacle selon une troisième variante de la première forme de réalisation, et la Fig. 8B est une vue en plan représentant le capteur à ultrasons dans le détecteur d'obstacle selon la troisième variante; la Fig. 9 est une vue en plan représentant un détecteur d'obstacle selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention; la Fig. 10A est une vue en coupe transversale représentant un capteur à ultrasons dans un détecteur d'obstacle selon une variante de la deuxième forme de réalisation et la Fig. 10B est une vue en plan représentant le capteur à ultrasons dans le détecteur d'obstacle selon la variante; la Fig. 11 est une vue en perspective représentant un détecteur d'obstacle selon une troisième forme de réalisation de la présente invention; la Fig. 12 est une vue en plan représentant un détecteur d'obstacle selon une variante de la troisième forme de réalisation de la présente invention; et la Fig. 13 est une vue en perspective représentant un détecteur d'obstacle selon une deuxième variante de la troisième forme de réalisation de la présente invention. (Première forme de réalisation) Un détecteur d'obstacle est installé, par exemple, dans un véhicule et est conçu de façon à détecter un obstacle au voisinage du véhicule. Le détecteur d'obstacle selon une forme de réalisation comporte, en gros, deux aspects caractéristiques. Un premier aspect est la disposition d'un capteur à ultrasons et d'un système de détection dans le même logement, et l'autre est une configuration du capteur à ultrasons. On commencera par décrire le premier. Les figures 1A à 1B sont des vues représentant une configuration schématique du détecteur d'obstacle, la Fig. lA étant une vue en coupe transversale et la Fig. 1B étant une vue en perspective sur laquelle un logement est partiellement omis. Comme représenté sur les figures 1A à 1B, un détecteur 100 d'obstacle comprend un capteur 110 à ultrasons servant à détecter un obstacle peu éloigné d'un véhicule, et un capteur 120 d'image constituant un système de détection ayant une portée de détection au moins partiellement différente d'une portée de détection du capteur 110 à ultrasons, les deux capteurs étant disposés dans le même logement 130. De la sorte, avec le détecteur 100 d'obstacle, le capteur 120 d'image ayant la portée de détection au moins partiellement différente de la portée de détection du capteur 110 à ultrasons, est disposé, avec le capteur 110 à ultrasons, dans un même logement 130. Ainsi, plusieurs capteurs 110 et 120, capables de détecter l'obstacle et ayant des portées de détection différentes, sont réunis l'un avec l'autre et prennent ainsi la forme d'un seul dispositif 100. Par conséquent, on obtient un détecteur 100 d'obstacle petit et peu coûteux, le dispositif étant conçu pour pouvoir détecter un obstacle sur une plus grande portée et la précision de la détection pouvant être améliorée du fait de la détection du même obstacle par deux capteurs 110 et 120. L'expression "portées de détection différentes" signifie un état différent d'un cas dans lequel des portées de détection correspondent totalement l'une à l'autre. Par exemple, l'état peut comporter un cas dans lequel une première portée de détection inclut l'autre portée de détection. De plus, dans la forme de réalisation, le capteur 110 à ultrasons et le capteur 120 d'image sont disposés dans le même logement 130, en outre, un élément émetteur 111 et un élément récepteur 112 servant à constituer le capteur 110 à ultrasons et un élément photodétecteur 121 destiné à constituer le capteur 120 d'image sont formés sur le même substrat 10 en semiconducteur, par exemple un substrat en silicium. De la sorte, puisque le capteur 110 à ultrasons et le capteur 120 d'image se présentent sous la forme d'une seule puce, on obtient un détecteur 100 d'obstacle encore plus petit et moins coûteux. Dans le capteur 120 d'image, le capteur 110 à ultrasons peut détecter un obstacle peu éloigné dans un champ large, dans lequel une déformation a tendance à survenir du fait d'une lentille ou analogue, et le capteur 120 d'image peut détecter un obstacle lointain. Par conséquent, le détecteur 100 d'obstacle peut détecter un obstacle dans un large champ. Pour l'élément photodétecteur 121, un capteur d'image classique à CCD, un capteur d'image à CMOS ou analogue, qui produit un signal électrique en fonction de l'intensité de la lumière injectée, peut être employé. Un moyen de commande traite un signal d'image qui est un ensemble de valeurs de pixels délivrées par le capteur 120 d'image, ce qui permet donc, par exemple, de produire une image d'après un signal d'image ou une détection (reconnaissance) de l'obstacle. De la sorte, puisque le capteur d'image à CCD ou le capteur d'image à CMOS est employé pour l'élément photodétecteur 121, l'élément 121 s'intègre facilement avec l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112, en particulier sur du silicium comme substrat 10 à semiconducteur. De plus, un moyen formant circuit de traitement du capteur 110 à ultrasons et du capteur 120 d'image peut être formé sur le substrat 10 en semiconducteur. Dans la forme de réalisation, le moyen formant circuit de traitement (non représenté) du capteur 110 à ultrasons et du capteur 120 d'image est formé sur une carte 11 de circuit. Le logement 130 de la forme de réalisation est constitué par la carte 11 de circuit sur laquelle est monté le substrat 10 en semiconducteur, et par un boîtier 12 fixé sur la carte 11 de circuit, et l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 sont connectés électriquement à la carte 11 de circuit. Une zone du boîtier 12 correspondant à l'avant (le dessus du boîtier 12) de l'élément émetteur 111 et des éléments récepteurs 112 est une zone de protection 12a servant à protéger l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 et, lorsque le dispositif est employé pour le véhicule, une matière résistant aux intempéries, par exemple en divers métaux (alliages d'aluminium), en résine synthétique, en verre et en caoutchouc peut être employée pour la zone. Le boîtier 12 peut être entièrement réalisé en cette matière, ou encore seule la zone protectrice 12a peut être réalisée à l'aide d'une matière différente de la matière du boîtier. Dans la forme de réalisation, le boîtier 12 et la zone de protection 12a sont réalisés avec la même résine synthétique. Des éléments de séparation 12b font partie du boîtier 12, ils servent à séparer un espace S entre la zone de protection 12a du boîtier 12 et une surface du substrat 10 en semiconducteur pour chacun des élément émetteur 111 et éléments récepteurs 112. Un matériau de remplissage 14 est disposé dans l'espace S constitué par la zone de protection 12a, les éléments de séparation 12b et le substrat 10 en semiconducteur. L'élément de séparation 12b peut se présenter sous la forme d'un élément séparé du boîtier 12, fixé au boîtier 12. L'impédance acoustique d'une substance est exprimée ici par le produit de la densité de la substance et de la vitesse de propagation acoustique. Une caractéristique de propagation d'une onde acoustique entre les substances se dégrade avec l'augmentation de la différence d'impédance acoustique entre les substances. Ainsi, lorsque augmente la différence d'impédance acoustique entre le matériau de remplissage 14 dans l'espace S et la zone de protection 12a, par exemple, une onde ultrasonore réfléchie par un obstacle est plus facilement réfléchie par la zone de protection 12a et se transmet donc difficilement au matériau de remplissage 14. Ainsi, un liquide ou un sol ou un gel est utilisé comme matériau de remplissage 14. Dans ce cas, l'impédance acoustique du matériau de remplissage 14 peut être rendue très proche de l'impédance acoustique de la zone de protection 12a, si bien que, par exemple, l'oscillation de la zone de protection 12a peut être transmise d'une façon sûre à l'élément récepteur 112 via la matériau de remplissage 14. Ainsi, la sensibilité de chacun des éléments récepteurs 112 peut être améliorée. Dans la forme de réalisation, l'élément émetteur 111 est doté de la même structure (décrite plus loin) que l'élément récepteur 112. Ainsi, l'impédance acoustique du matériau de remplissage 14 est rendue très proche de l'impédance acoustique de la zone de protection 12a, aussi l'oscillation de l'élément émetteur 111 peut-elle être transmise de façon sûre à la zone de protection 12a via le matériau de remplissage 14, ce qui permet donc d'améliorer le signal de sortie de l'élément émetteur 111. Dans le cas de l'utilisation d'une résine synthétique pour la zone de protection 12a, le sol dans lequel sont dispersées des particules de résine dans un liquide, ou un gel de polymère contenant la résine synthétique concernée peut être employé pour le matériau de remplissage 14. Le matériau de remplissage 14 doit nécessairement comporter une matière qui n'attaque pas l'élément récepteur 112. Par conséquent, par exemple, il est possible d'employer un gel de silicium ou un gel de fluor. Lorsqu'un gaz (tel que de l'air ou un gaz inerte) est présent dans l'espace S, l'oscillation de la zone de protection 12a se transmet difficilement à l'élément récepteur 112 (l'oscillation de l'élément émetteur 111 se transmet difficilement à la zone de protection 12a). Par conséquent, il est préférable que le gaz soit entièrement évacué de l'espace S puis que le matériau de remplissage 14 soit chargé. La configuration ci-dessus (la zone de protection 12a, l'élément de séparation 12b et le matériau de remplissage 14) est décrite en détail dans JP-A-2006-94 459, demande antérieurement déposée par le demandeur. Dans une zone du boîtier 12 correspondant à l'avant (le haut du boîtier 12) de l'élément photodétecteur 121, une lentille 122 servant à injecter de la lumière sur une plage angulaire prédéterminée vers l'élément photodétecteur 121 est prévue. En particulier, une ouverture 12e est ménagée dans le haut du boîtier 12, et la lentille 122 est fixée au boîtier 12 de manière à fermer cette ouverture 12e. Ainsi, le boîtier 12 est conçu pour arrêter la lumière et transmettre la lumière via la lentille 122 disposée dans l'ouverture 12c. Bien qu'un exemple dans lequel la lentille 122 est fixée à une face interne du boîtier 12 soit illustré sur la Fig. 1A, on peut employer une configuration dans laquelle elle est fixée à une surface extérieure, ou une configuration dans laquelle elle est logée dans l'ouverture 12c,. De plus, la lentille 122 peut faire corps avec le boîtier 12 au lieu d'être un élément séparé. La configuration du logement 130 ne se limite pas à l'exemple. Elle n'est pas particulièrement limitée si elle permet de loger le capteur 110 à ultrasons et le capteur 120 d'image. En référence à la Fig. 1B, la Fig. 2 et les figures 3A à 3B, on va maintenant décrite une configuration du capteur à ultrasons constituant un autre point caractéristique du détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation. La Fig. 2 est une vue éclatée en plan du pourtour du capteur 110 à ultrasons dans le détecteur 100 d'obstacle. Les figures 3A à 3B sont des vues représentant schématiquement la configuration d'éléments formant le capteur 110 à ultrasons, la Fig. 3A étant une vue en plan prise du dessus et la Fig. 3B étant une vue en coupe transversale prise suivant une ligne IIIB-IIIB de la Fig. 3A. Comme représenté sur la Fig. 1B et la Fig. 2, dans le capteur 110 à ultrasons un élément émetteur 111 et quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d) sont intégrés sur le même substrat 10 en semiconducteur. Les éléments 111 et 112 ont une configuration identique dans les deux cas. D'une façon spécifique, comme représenté sur les figures 3A à 3B, l'élément émetteur 111 est formé à l'aide du substrat 10 en semiconducteur dans une structure SSI (Silicium Sur Isolant). Dans le substrat 10 en semiconducteur, un repère la désigne une première couche de semiconducteur (substrat de support), un repère lb désigne un film d'oxyde noyé, un repère 1c désigne une seconde couche de semiconducteur et un repère 1d désigne un film d'oxyde protecteur. Sur une membrane M, laquelle est constituée sous la forme d'une partie peu épaisse du substrat 10 en semiconducteur par la technique de micro-usinage à semiconducteur, un oscillateur piézoélectrique 20 est formé de manière à couvrir la membrane M. l'oscillateur piézoélectrique 20 a une structure dans laquelle une mince pellicule piézoélectrique est insérée entre des films métalliques d'électrodes 3a et 3b. Dans l'élément émetteur 111 ainsi conçu, une tension alternative est appliquée aux films métalliques formant électrodes 3a et 3b de l'oscillateur piézoélectrique 20 afin de mettre en résonance la membrane M avec l'oscillateur piézoélectrique 20 à une fréquence prédéterminée de la bande des ultrasons, grâce à quoi une onde ultrasonore peut être émise. Dans le cas de l'utilisation des éléments comme les éléments récepteurs 112 (112a à 112d), la membrane M est mise en résonance avec l'oscillateur piézoélectrique 20 par une onde ultrasonore qui est réfléchie par un obstacle (objet) et renvoyée, puis l'oscillation est convertie en signal électrique par l'oscillateur piézoélectrique 20, si bien que l'onde ultrasonore est reçue. Lorsque la structure représentée sur les figures 3A et 3B est employée pour l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 (112a à 112d) du capteur 110 à ultrasons, comme l'élément émetteur 111 nécessite ordinairement la délivrance d'une plus grande pression sonore, la superficie d'un motif plan de la membrane M dans l'élément émetteur 111 est de préférence plus grande que la superficie d'un motif plan de la membrane M dans les éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Ainsi, la pression sonore délivrée par l'élément émetteur 111 peut être accrue. En revanche, dans les éléments récepteurs 112 (112a à 112d), on peut même utiliser une petite surface, si on obtient une sensibilité suffisante. Ensuite, à l'aide des figures 4A à 4C, on va décrire un principe de détection de l'obstacle par le capteur 110 à ultrasons. Sur les figures 4A à 4C, il est supposé que le détecteur 100 d'obstacle représenté sur la Fig. lb est employé en étant tenu perpendiculairement au sol, l'élément émetteur 111 étant orienté vers le haut. La Fig. 4A est une vue représentant schématiquement les éléments récepteurs 112a et 112b du capteur 110 à ultrasons, et un état d'une onde ultrasonore réfléchie par un obstacle 220 et injectée dans les éléments récepteurs 112a et 112b dans un plan X-Y parallèle au sol. La Fig. 4B est une vue représentant schématiquement les éléments récepteurs 112a et 112c du capteur 110 à ultrasons, et un état d'une onde ultrasonore réfléchie par un obstacle 200 et injectée dans les éléments récepteurs 112a et 112e dans un plan perpendiculaire au sol. La Fig. 4C est une vue représentant schématiquement un chronogramme d'un autre signal impulsionnel à ultrasons possible, émis par l'élément émetteur 111 du capteur 110 à ultrasons et par les signaux impulsionnels alternés à ultrasons reçus par les quatre éléments récepteurs 112a à 112d. A l'aide des deux éléments récepteurs 112a, 112b sur le côté haut représenté sur la Fig. 2, une distance Dx par rapport à l'obstacle 200 présent dans le plan X-Y parallèle au sol, représenté sur la Fig. 3A, peut être calculée d'après la différence de temps AT12 entre un signal d'émission (émission) de l'élément émetteur 111 et une valeur moyenne de temps T12 de signaux de réception (réception n 1 et réception n 2) des éléments récepteurs 112a et 112b, comme représenté sur la Fig. 4C. A l'aide des deux éléments récepteurs 112a et 112b dans le haut de la Fig. 1, un azimuth Ox de l'obstacle 200 par rapport à un axe X dans le plan XY parallèle au sol, comme représenté sur la Fig. 4A, peut être calculé d'après le déphasage A'12 entre le signal (réception n 1) de l'élément récepteur 112a et le signal (réception n 2) de l'élément récepteur 112b, comme illustré sur la Fig. 4C. Ici, l'élément récepteur 112a reçoit une onde de réception n 1 et l'élément récepteur 112b reçoit une onde de réception n 2. AL sur la Fig. 4A représente une différence de trajet qui est égale à dxcos(Ox). De même, à l'aide des deux éléments récepteurs 112a, 112c à gauche sur la Fig. 1, une distance Dz à l'obstacle 200 se trouve dans le plan perpendiculaire au sol, comme représenté sur la Fig. 4B, peut être calculée d'après la différence de temps AT13 entre le signal d'émission (émission) de l'élément émetteur 111 et une valeur moyenne de temps T13 de signaux de réception (réception n 1 et réception n 3) des éléments récepteurs 112a et 112e, comme illustré sur la Fig. 4C. Ici, l'élément récepteur 112e reçoit une onde de réception n 3 et l'élément récepteur 112d reçoit une onde de réception n 4. AL sur la Fig. 4B représente une différence de trajet, qui est égale à d x cos (Oz). A l'aide des deux éléments récepteurs 112a, 112e, à gauche sur la Fig. 2, un azimuth Oz de l'obstacle 200 par rapport au plan horizontal par rapport au sol dans le plan perpendiculaire au sol comme représenté sur la Fig. 4B, peut être calculé d'après la différence de phase A013 entre le signal (réception n 1) de l'élément récepteur 112a et le signal (réception n 3) de l'élément récepteur 112e, comme illustré sur la Fig. 4C. De la sorte, avec le capteur 110 à ultrasons de la forme de réalisation, une distance et un azimuth de l'obstacle 200 par rapport au capteur 110 à ultrasons peuvent être déterminés à l'aide des distances Dx, Dz et des azimuths Ox, Oz. Le capteur 110 à ultrasons représenté sur les figures 1B et 2 peut être miniaturisé et son coût peut être rendu faible en comparaison du dispositif doté de l'élément émetteur (source de son ultrasonore) et l'élément récepteur formés séparément, car il est fabriqué avec l'élément émetteur d'ultrasons 111 et les éléments récepteurs 112 (112a à 112d) intégrés sur le même substrat 10 en semi-conducteur. De plus, le capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 1B et la Fig. 2 est à peine affecté par la précision du montage lorsqu'il est installé sur le pare- choc de l'automobile ou analogue, car la relation de position entre l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 (112a à 112d) est établie avec précision sur le substrat 10 en semi-conducteur. En outre, même si le nombre d'élément émetteur 111 et éléments récepteurs 112 formés sur le même substrat 10 en semiconducteur est accru, ou même si les dimensions de l'élément émetteur 111 et des éléments récepteurs 112 sont modifiées, le capteur 110 à ultrasons peut être modifié simplement en remplaçant un masque, aussi le coût de fabrication est-il sensiblement inchangé dans un capteur 110 à ultrasons ainsi obtenu. Bien que le capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 1B et la Fig. 2 ait quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d), il n'utilise qu'une combinaison de trois éléments récepteurs 112 (112a à 112c) pour la détection de l'obstacle (objet) 200, comme illustré sur les figures 4A à 4C. Ainsi, il utilise les deux éléments récepteurs 112a et 112b du haut de la Fig. 2 pour mesurer la distance Dx à l'obstacle 200 dans le plan X- Y parallèle au sol et l'azimuth Ox de l'obstacle 200 par rapport à l'axe X de la Fig. 4A; et il utilise les deux éléments récepteurs 112a et 112c, à gauche sur la Fig. 2, pour la distance Dz à l'obstacle 200 dans le plan perpendiculaire au sol et l'azimuth Oz de l'obstacle 200 par rapport au plan parallèle au sol, comme illustré sur la Fig. 4B. D'autre part, comme plus haut, la distance Dx à l'obstacle 200 dans le plan X-Y parallèle au sol et l'azimuth Ox de l'obstacle 200 par rapport à l'axe X de la Fig. 4A peuvent être mesurés à l'aide des deux éléments récepteurs 112e et 112d, en bas sur la Fig. 2; et la distance Dz à l'obstacle 200 dans le plan perpendiculaire au sol et l'azimuth Oz de l'obstacle 200 par rapport au plan parallèle au sol, comme illustré sur la Fig. 4B, peuvent être mesurés à l'aide des deux éléments récepteurs 112b et 112d, à droite sur la Fig. 2. Autrement dit, l'obstacle (objet) 200 peut être détecté à l'aide d'une combinaison des trois éléments récepteurs 112b à 112d. De la sorte, dans le capteur 110 à ultrasons comportant les quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d), les données concernant l'obstacle (objet) 200 mesurées par les deux types de combinaisons sont comparées, et si elles ne correspondent pas l'une à l'autre, on peut déterminer que l'un des quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d) fonctionne mal. De ce fait, le capteur 110 à ultrasons a la possibilité d'avoir un défaut de capacité de détection. Si un seul élément récepteur 112 fonctionne mal, l'obstacle (objet) 200 peut être détecté de la même manière que décrit plus haut à l'aide d'une combinaison de trois éléments récepteurs 112 autres que l'élément unique. Par conséquent, le capteur 110 à ultrasons peut également avoir un fonctionnement intrinsèquement sûr. Si le capteur 110 à ultrasons ne peut avoir que la fonction de détection d'anomalie de fonctionnement, cela est possible même avec trois éléments récepteurs 112 (112a à 112c). Ainsi, les données de l'obstacle (objet) 200 sont calculées d'après des données de combinaison des éléments récepteurs 112a et 112b, et des données de combinaison des éléments récepteurs 112a et 112c et des données de combinaison des éléments récepteurs 112b et 112e peuvent servir à contrôler des données de l'obstacle (objet) 200. Ainsi, un capteur 110 à ultrasons comportant les trois éléments récepteurs 112 (112a à 112e) peut avoir la fonction de détection d'anomalie de fonctionnement. Comme précédemment, dans le capteur 110 à ultrasons ayant au moins trois éléments récepteurs 112, même si un élément récepteur 112 est endommagé ou fonctionne mal, le capteur peut être conçu pour avoir la fonction de détection d'anomalie de fonctionnement en comparant les uns avec les autres des signaux d'autres éléments récepteurs 112. De plus, le capteur 110 à ultrasons, qui a au moins quatre éléments récepteurs 112, peut même avoir une capacité de fonctionnement intrinsèquement sûr. Ainsi, un capteur 110 à ultrasons ou un détecteur 100 d'obstacle, qui est peu coûteux et peut réagir à un défaut de fonctionnement résultant de la chute d'une goutte d'eau ou de l'adhérence de poussière, peut être obtenu. De plus, le capteur 110 à ultrasons représenté sur le Fig. 1B et sur la Fig. 2 peur être conçu de façon que l'élément émetteur 111 émette au moins deux ondes ultrasonores à des fréquences différentes en modifiant temporairement la fréquence d'un signal impulsionnel alterné appliqué à l'élément émetteur 111. Ainsi, le capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 1B et la Fig. 2 peut être conçu pour avoir une fonction de correction d'humidité par un traitement arithmétique simple. Pour émettre des ondes ultrasonores à fréquences différentes par un seul élément émetteur 111, les ondes ultrasonores à des fréquences différentes peuvent être émises en commandant la tension d'entrée avec des fréquences qui ne provoquent pas de résonance de la membrane M représentée sur la Fig. 3. La Fig. 5 est une vue servant à illustrer la fonction de correction d'humidité. La Fig. 5 est une vue représentant schématiquement un chronogramme d'un signal impulsionnel ultrasonore alterné émis par l'élément émetteur 111, et des signaux impulsionnels ultrasonores alternés reçus par les quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d) dans le cas où l'élément émetteur 111 du capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 1B et la Fig. 2 est conçu pour émettre deux types d'ondes ultrasonores à fréquences différentes fl et f2. Sur ce point, les équations ci-dessous expriment la perte d'atténuation P d'une onde ultrasonore et un coefficient d'absorption m de l'onde ultrasonore. P a e-mr (Formule n 1) m = (33 + 0,2 x T) x f2. x 10-12 + k Mf (Formule n 2) /27tf + x 105 (Formule n 3) P de la formule F1 représente une perte d'atténuation (c'est-à-dire une absorption d'onde acoustique), r représente une distance de propagation et m dans la formule F2 représente un coefficient d'absorption. M représente un coefficient, f représente une fréquence, T représente une température, GO représente une pression de vapeur saturante, G représente une pression atmosphérique totale et h représente une humidité. Lorsque l'élément émetteur 111 du capteur 110 à ultrasons émet l'onde ultrasonore à la fréquence fl et l'onde ultrasonore à la fréquence f2 tout en passant périodiquement de l'une à l'autre, comme illustré sur la Fig. 5A, les signaux de réception (réception 1 à réception 4) correspondant aux ondes ultrasonores à la fréquence fl et la fréquence f2 apparaissent respectivement dans les quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Une relation entre le signal impulsionnel alterné de l'élément émetteur 111 et les signaux impulsionnels alternés des éléments récepteurs 112 (112a à 112d) à la fréquence fl, et une relation entre le signal impulsionnel alterné de l'élément émetteur 111 et les signaux impulsionnels alternés des éléments récepteurs 112 (112a à 112d) à la fréquence f2 sont respectivement les mêmes sur la Fig. 4C. D'autre part, sur la Fig. 5, même si un niveau du signal impulsionnel alterné à la fréquence fl émis par l'élément émetteur 111 est le même que celui à la 35 fréquence f2, les niveaux des signaux impulsionnels alternés à la fréquence f2 reçus \ 1,3 k=1,92x /GOxh G, par les éléments récepteurs 112 (112a à 112d) sont fortement atténués en comparaison des niveaux des signaux impulsionnels ultrasonores alternés à la fréquence fl. Comme décrit dans les formules F1-F3 précitées, la perte d'atténuation P (coefficient d'absorption m) d'une onde ultrasonore dépend de la fréquence f de l'onde ultrasonore, et l'atténuation augmente avec l'augmentation de fréquence f d'une onde ultrasonore. De plus, la perte d'atténuation P (coefficient d'absorption m) de l'onde ultrasonore a une valeur qui dépend non seulement de la fréquence, mais encore de la température T et de l'humidité h du milieu de propagation. Sur ce point, une valeur de la fréquence f de l'onde ultrasonore est préalablement établie pour chacun des élément émetteur 111 et éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Lorsque le capteur à ultrasons 110 est destiné à servir dans un véhicule, la température T du milieu de propagation peut être mesurée par un capteur de température ambiante ou analogue. En revanche, pour l'humidité h du milieu de propagation, il n'existe aucun capteur d'humidité approprié qui puisse être monté à l'extérieur du véhicule. Cependant, sur la Fig. 5, puisque l'onde ultrasonore est mesurée à l'aide des deux types de fréquences fl et f2, l'humidité h peut être calculée à posteriori d'après la différence de coefficient d'atténuation entre elles. L'humidité calculée h sert à corriger l'humidité en fonctionnement qui est préalablement établie pour le capteur 110 à ultrasons, grâce à quoi le capteur 110 à ultrasons peut être doté d'une fonction de correction d'humidité. Ainsi, on peut obtenir un capteur 110 à ultrasons peu coûteux et pouvant s'adapter à une difficulté liée à une dégradation de la précision de détection par suite d'un changement d'humidité, ainsi qu'un détecteur 100 d'obstacle comportant un capteur 110 à ultrasons. Lorsque le capteur 110 à ultrasons peut, comme ci-dessus, avoir la fonction de correction d'humidité, au moins deux éléments émetteurs 111 sont de préférence prévus. Dans ce cas, à la différence d'un cas où un seul élément émetteur 111 est utilisé, chacun des éléments émetteurs 111 peut émettre une onde ultrasonore à valeur Q élevée à une fréquence différente au moyen de la fréquence de résonance de la membrane M représentée sur la Fig. 3B. Les figures 6A à 6B représentent un tel capteur 110 à ultrasons. La Fig. 6A est une vue en plan du capteur 110 à ultrasons, prise de dessus, et la Fig. 6B est une vue représentant schématiquement un chronogramme de signaux impulsionnels ultrasonores alternés émis par deux éléments émetteurs 111 (111a, 1 llb) et de signaux impulsionnels ultrasonores alternés reçus par les quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Le capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 6A peut émettre en même temps, comme représenté sur la Fig. 6B, des ondes ultrasonores ayant deux types de fréquences fl et f2, à l'aide des deux éléments émetteurs 111 (11la, 11 lb) qui émettent des ondes ultrasonores à des fréquences différentes fl et f2. Ainsi, la correction tenant compte du mouvement d'une automobile ou autres est inutile. Puisque les ondes ultrasonores aux fréquences différentes fl et f2 ont la même vitesse de propagation, les ondes réfléchies atteignent en même temps les éléments récepteurs respectifs 112 (112a à 112d). Par conséquent, une analyse de fréquence permettant de décomposer des signaux de réception des éléments récepteurs respectifs 112 (112a à 112d) à composantes de fréquences fl et f2 est nécessaire. La Fig. 7 est une vue en plan, prise de dessus, représentant une variante du capteur 110 à ultrasons. Dans le capteur 110 à ultrasons représenté sur la Fig. 7, un seul élément émetteur 111 est situé au centre et huit éléments récepteurs 112 (112a à 112h) englobent le pourtour de l'élément émetteur. Lorsqu'on a de la sorte un élément émetteur 111 et des nombres pairs d'éléments récepteurs 112, il est préférable que les éléments récepteurs 112 englobent l'élément émetteur 111 et soient disposés par deux dans des positions symétriques par rapport à l'élément émetteur 111. Ainsi, dans les éléments récepteurs 112 disposés par deux dans les positions symétriques par rapport à l'élément récepteur 111, la pression sonore d'onde ultrasonore, qui ont été émises par l'élément émetteur 111, puis réfléchies par un obstacle et renvoyées, peuvent être approximativement égalisées. Par conséquent, une détection et une mesure précises de l'obstacle peuvent être effectuées. Les capteurs 110 à ultrasons présentés plus haut sont conçus de façon à être petits, peu coûteux et peu influencés par la précision de montage lorsqu'ils sont installés sur le pare-choc de l'automobile ou analogue, et pour pouvoir supprimer la difficulté posée par la dégradation de la précision de détection par suite de l'adhérence de la goutte d'eau ou de poussière et de variations d'humidité. Par conséquent, les capteurs sont utilisés de préférence pour le détecteur 100 d'obstacle destiné à servir dans un véhicule. Dans le capteur 110 à ultrasons du détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation, le nombre d'éléments émetteurs 111 et d'éléments récepteurs 112 intégrés sur le même substrat 10 en semi-conducteur n'est pas limité à ceux des exemples ci-dessus. Le capteur peut comporter au moins un élément émetteur 111 et au moins deux éléments récepteurs 112. Une augmentation du nombre d'éléments récepteurs 112 permet d'obtenir des informations avec une plus grande résolution. Le nombre d'éléments émetteurs 111 peut également être accru pour être d'au moins deux. Ainsi, la pression sonore d'une onde ultrasonore à émettre peut être accrue, ou la directivité de l'onde peut être maîtrisée. Lorsque l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 sont formés sur le même substrat 10 en semi-conducteur, un signal d'émission peut être appliqué à un élément récepteur, en provoquant un bruit, cependant la forme de réalisation utilise une configuration dans laquelle les éléments récepteurs 112 sont en réseau, si bien qu'un signal émis est reçu par plusieurs éléments récepteurs 112 et est ainsi annulé. Ainsi, un obstacle proche 200 peut être détecté à l'aide d'un signal à rapport S/B plus grand. Dans la forme de réalisation, un capteur 110 à ultrasons, de type piézoélectrique, utilisant un matériau piézoélectrique, a été décrit. Cependant, un capteur 110 à ultrasons du type capacitif, qui détecte un changement de capacité entre des électrodes, ou un capteur 110 à ultrasons de type piézoélectrique détectant le signal de sortie d'un instrument de mesure par pression peut être utilisé en plus du type piézoélectrique. En outre, on peut employer un capteur 110 à ultrasons résultant d'une combinaison de ces types. Dans la forme de réalisation a été présenté un exemple dans lequel l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 servant à constituer le capteur 110 à ultrasons, et l'élément photodétecteur 121 servant à constituer le capteur 120 d'image sont formés dans différentes régions du même substrat 10 en semi-conducteur. Cependant, comme représenté sur les Fig. 8A à 8B, au moins une partie de l'élément photodétecteur 121 peut être formée sur la membrane M. On peut ainsi utiliser une configuration dans laquelle une zone pour la formation de l'élément émetteur 111 et des éléments récepteurs 112 est chevauchée par au moins une partie d'une zone pour la formation de l'élément photodétecteur 121 dans la direction du plan du substrat 10 en semiconducteur. Les figures 8A à 8B sont des vues illustrant une variante du détecteur 100 d'obstacle, la Fig. 8A étant une vue en coupe transversale et la Fig. 8B une vue dans le plan prise de dessus. Sur la Fig. 8, le logement 130 n'est pas représenté. Dans une telle configuration, puisqu'une zone de formation de capteurs peut 35 être réduite, le détecteur 100 d'obstacle peut être encore plus miniaturisé. A ce stade, il faut prendre des précautions particulières pour empêcher une réduction de la puissance d'émission ou de la sensibilité de réception par suite de la formation de l'élément photodétecteur 121 sur la membrane M. Bien qu'ait été représenté un exemple dans lequel les oscillateurs piézoélectriques 20 servant à constituer l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 ont été formés au dos d'une surface sur laquelle les éléments photodétecteurs 121 ont été formés comme représenté sur la Fig. 8A, on peut les former sur la même surface (par exemple, une surface servant à la constitution des éléments photodétecteurs 121, comme représenté sur la Fig. 8A). Dans ce cas, la connexion électrique à un moyen formant circuit de traitement et autres se trouve facilitée. Sur la Fig. 8B a été représenté un exemple dans lequel les éléments photodétecteurs 121 ont été formés à des emplacements correspondant à des zones respectives de formation des quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Dans une telle configuration, il est possible d'empêcher une oscillation d'être transmise à un autre élément récepteur 112 par l'intermédiaire de l'élément photodétecteur 121. De ce fait, la précision de la détection peut être améliorée. Cependant, un seul élément photodétecteur 121 peut être formé dans une même zone d'une manière couvrant toutes les zones de formation des éléments récepteurs 112. En outre, en plus des éléments récepteurs 112, l'élément photodétecteur 121 peut être formé sur la membrane M servant à la formation de l'élément émetteur 111. (Seconde forme de réalisation) On va maintenant décrire, en référence à la Fig. 9, une seconde forme de réalisation de l'invention. La Fig. 9 est une vue en plan prise de dessus, représentant une configuration schématique du détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation. Sur la Fig. 9, par commodité, le logement n'est pas représenté. Puisque le détecteur 100 d'obstacle selon la seconde forme de réalisation présente de nombreux points en communs avec ceux de la première forme de réalisation, les parties communes ne seront pas décrites en détail ciaprès et seules les parties différentes seront décrites. Comme représenté sur la Fig. 9, le détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation utilise une configuration ayant, comme système de détection, au moins un capteur 140 d'infrarouges servant à détecter des rayons infrarouges émanant d'un obstacle, à la place du capteur 120 d'image représenté pour la première forme de réalisation. De la sorte, avec le détecteur 100 d'obstacle, le capteur 140 d'infrarouges, qui a une portée de détection au moins partiellement différente de la portée de détection du capteur 110 à ultrasons, est disposé avec le capteur 110 à ultrasons dans un même logement (non représenté). Ainsi, plusieurs capteurs 110 et 140, capables de détecter l'obstacle et ayant des portées de détection différentes, sont réunis l'un avec l'autre et se présentent donc sous la forme d'un seul dispositif 100. De la sorte, on obtient un détecteur 100 d'obstacle petit et peu coûteux qui est conçu pour pouvoir détecter un obstacle sur une plus grande portée. Dans la forme de réalisation, le capteur 110 à ultrasons et le capteur 140 d'infrarouges sont formés sur le même substrat 10 en semi-conducteur tel que le substrat en silicium. Ainsi, puisque le capteur 110 à ultrasons et le capteur 140 d'infrarouges se présentent sous la forme d'une seule puce, on obtient un détecteur 100 d'obstacle encore plus petit et moins coûteux. En outre, le capteur 110 à ultrasons peut détecter un obstacle faiblement éloigné et le capteur 140 d'infrarouges peut détecter un obstacle lointain. Par conséquent, le détecteur d'obstacle peut détecter un obstacle sur une grande portée. Puisque le capteur 110 à ultrasons et le capteur 140 d'infrarouges peuvent détecter un obstacle de nuit, un détecteur 100 d'obstacle à usage nocturne peut être réalisé. Les infrarouges émanant d'un obstacle peuvent être des infrarouges émis par l'obstacle ou des infrarouges réfléchis par l'obstacle. Le capteur utilise un capteur 140 d'infrarouges à thermopile comprenant comme élément de détection d'infrarouges un thermocouple 141 qui produit un signal électrique d'après la variation de température survenant au moment où l'élément reçoit un rayon infrarouge, et un film 142 d'absorption d'infrarouges qui couvre au moins partiellement le thermocouple 141. Une configuration du capteur 140 d'infrarouges est décrite dans la technique antérieure par le demandeur dans JPA-2002-365 140. Cependant, la configuration du capteur 140 d'infrarouges ne se limite pas à celle de l'exemple. Dans la forme de réalisation, le dispositif comporte une source 150 de lumière infrarouge qui irradie des infrarouges en provoquant un dégagement de chaleur par une résistance 151 qui sert de système de détection en plus du capteur 140 d'infrarouges. De la sorte, un obstacle réfléchit un rayonnement infrarouge émis par la source 50 de lumière infrarouge, et le capteur 140 d'infrarouges détecte la lumière réfléchie, l'obstacle pouvant de ce fait être détecté. La source 150 de lumière infrarouge est également formée sur le même substrat 10 en semi- conducteur. Ainsi, puisqu'une relation de position entre la source 150 de lumière infrarouge et le capteur 140 d'infrarouges peut être établie avec précision sur le substrat, le dispositif est à peine influencé par la précision du montage. De plus, le détecteur 100 d'obstacle peut être encore plus miniaturisé. Un repère M sur la Fig. 9 désigne des membranes servant à constituer respectivement le capteur 140 d'infrarouges et la source 150 de lumière infrarouge. Ci-dessus a été présenté un exemple dans lequel le capteur 140 d'infrarouges et la source 150 de lumière infrarouge sont formés dans des zones différentes d'une zone servant à la formation du capteur 110 à ultrasons. Cependant, il est possible d'utiliser une configuration dans laquelle une zone pour la formation du capteur 110 à ultrasons est au moins partiellement chevauchée par une zone pour la formation du capteur 140 d'infrarouges et de la source 150 de lumière infrarouge dans la direction du plan du substrat 10 en semi-conducteur. Par exemple, comme représenté sur les figures 10A et 10B, il est admissible que la source 150 de lumière infrarouge soit formée sur l'élément émetteur 111 et que les capteurs 140 d'infrarouges soient respectivement formés à des emplacements correspondant aux zones de formation des quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Dans une telle configuration, puisque la zone de formation des capteurs peut être réduite, le détecteur 100 d'obstacle peut être encore miniaturisé. De plus, comme plusieurs capteurs 140 d'infrarouges sont présents, la précision de la détection peut être améliorée. Les figures 10A à 10B sont des vues illustrant une variante du détecteur 100 d'obstacle présenté dans la forme de réalisation, la Fig. 10A étant une vue en coupe transversaleet la Fig. 10B étant une vue en plan prise de dessus. Sur la Fig. 10, par commodité, le logement 130 n'est pas représenté. I1 convient de prendre les précautions particulières pour éviter une diminution de la puissance d'émission ou de la sensibilité de réception par suite de la formation du capteur 140 d'infrarouges ou de la source 150 de lumière infrarouge sur la membrane M servant à la formation de l'élément émetteur 111 et des éléments récepteurs 112. Il a été présenté un exemple dans lequel les oscillateurs piézoélectriques 20 servant à constituer l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 étaient formés au dos d'une surface employée pour la constitution des capteurs 140 d'infrarouges ou de la source 150 de lumière infrarouge, comme représenté sur les figures 10A et IOB. Cependant, les uns et les autres peuvent être formés sur la même surface (par exemple, une surface servant à constituer les capteurs 140 d'infrarouges, comme représenté sur la Fig. 10A). Dans ce cas, la connexion électrique à un moyen formant circuit de traitement et autres se trouve facilitée. (Troisième forme de réalisation) En référence à la Fig. 11, on va maintenant décrire une troisième forme de réalisation de l'invention. La Fig. 11 est une vue en perspective représentant une configuration schématique d'un détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation. Sur la Fig. 11, par commodité, un logement n'est représenté que partiellement. Comme le détecteur 100 d'obstacle selon la troisième forme de réalisation présente de nombreux points en commun avec ceux de la première ou de la deuxième forme de réalisation, les parties communes ne seront pas décrites en détail ci-après et seules seront décrites les parties différentes. Comme représenté sur la Fig. 11, le détecteur 100 d'obstacle utilise un système de radar 160 comportant un élément générateur de laser 161 qui génère une onde d'émission, et un élément de détection à laser 162, dans lequel, lorsque l'élément reçoit une onde réfléchie par un obstacle, il produit un signal électrique correspondant à l'intensité de l'onde réfléchie, ce système de détection remplaçant le capteur 120 d'image présenté à propos de la première forme de réalisation. De la sorte, avec le détecteur 100 d'obstacle, le système de radar 160 ayant une portée de détection qui est au moins partiellement différente de la portée de détection du capteur 110 à ultrasons, est disposé conjointement avec le capteur 110 à ultrasons dans un même logement (non représenté). Ainsi, plusieurs capteurs 110 et 160, capables de détecter l'obstacle et ayant des portées de détection différentes, sont réunis les uns avec les autres et se présentent donc sous la forme d'un seul dispositif 100. On obtient donc un détecteur 100 d'obstacle petit et peu coûteux qui est conçu de façon à pouvoir détecter un obstacle sur une grande portée. Dans la forme de réalisation, l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 (112a à 112d) servant à constituer le capteur 110 à ultrasons et l'élément générateur de laser 161 et l'élément détecteur à laser 162 servant à constituer le système de radar 160 sont formés sur le même substrat 10 en semi-conducteur tel qu'un substrat en silicium. De la sorte, puisque le capteur 110 à ultrasons et le système de radar 160 se présentent sous la forme d'une seule puce, on obtient un détecteur 100 d'obstacle encore plus miniaturisé et moins coûteux. En outre, le capteur 110 à ultrasons peut détecter un obstacle peu éloigné et le système de radar 160 peut détecter un obstacle lointain. Par conséquent, le détecteur d'obstacle peut détecter un obstacle sur une grande portée. Pour l'élément générateur de laser 161, on peut utiliser un élément classique à laser à semi-conducteur tel qu'un élément à laser à base de GaAs et, pour l'élément de détection à laser 162, on peut utiliser une photodiode. Lorsque l'élément générateur de laser 161 est formé sur le même substrat 10 en semi-conducteur que celui sur lequel ont été formés l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112, des matières hétérogènes combinables, par exemple, par hétéroépitaxie sont choisies et utilisées pour le substrat 10 en semi-conducteur et l'élément générateur de laser 161, grâce à quoi ils peuvent être intégrés. En outre, un élément générateur de laser 161 formé séparément peut être monté sur le substrat 10 en semi-conducteur. Comme représenté sur les figures 8A à 8B, au moins une partie de l'élément détecteur à laser 62 peut être formée sur la membrane M servant à constituer l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112. Ainsi, comme représenté sur la Fig. 12, on peut utiliser une configuration dans laquelle une zone servant à la constitution de l'élément émetteur 111 et des éléments récepteurs 112 est chevauchée par au moins une partie d'une zone servant à la constitution des éléments détecteurs à laser 162 dans la direction du plan du substrat 10 en semi-conducteur. La Fig. 12 est une vue en plan prise de dessus, illustrant une variante du détecteur 100 d'obstacle selon la forme de réalisation, sur laquelle, par commodité, le logement 130 n'est pas représenté. Dans une telle configuration, puisque qu'une zone de formation de capteurs peut être réduite, le détecteur 100 d'obstacle peut être encore plus miniaturisé. A ce stade, il convient de prendre les précautions particulières pour empêcher une diminution de la puissance d'émission ou de la sensibilité de réception du fait de la formation de l'élément détecteur à laser 162 sur la membrane M. Les oscillateurs piézoélectriques 20 servant à constituer l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 peuvent être formés sur la même surface que celle utilisée pour constituer les éléments détecteurs à laser 162 ou peuvent être formés au dos. Sur la Fig. 12 a été représenté un exemple dans lequel les éléments détecteurs à laser 162 ont été formés à des emplacements correspondant à des zones respectives de formation des quatre éléments récepteurs 112 (112a à 112d). Dans une telle configuration, il est possible d'empêcher la transmission d'une oscillation à un autre élément récepteur 112 par l'intermédiaire de l'élément détecteur à laser 162. De ce fait, la précision de détection peut être améliorée. Cependant, un seul élément détecteur à laser 162 peut être formé sur une même zone de manière à couvrir toutes les zones de formation des éléments récepteurs 112. De plus, l'élément détecteur à laser 162 peut être formé sur une membrane M servant à constituer l'élément émetteur 111 en plus des éléments récepteurs 112. Dans la forme de réalisation a été présenté un exemple dans lequel l'élément générateur de laser 161 et l'élément détecteur à laser 162 ont constitué le système de radar 160. Cependant, à la place de la configuration ci-dessus, on peut employer une configuration consistant à avoir un élément générateur d'ondes millimétriques et un élément détecteur d'ondes millimétriques. Bien que des formes de réalisation préférées de l'invention aient été décrites ci-dessus, l'invention n'est nullement limité aux formes de réalisation décrites et peut être mise en oeuvre dans diverses variantes. Pour les systèmes de détection, en plus des configurations présentées dans les formes de réalisation, n'importe quelles autres configurations peuvent être employées si elles ont une portée de détection au moins partiellement différente de la portée de détection du capteur 110 à ultrasons et si elles peuvent détecter un obstacle dans les limites de la portée de détection. En outre, le capteur 110 à ultrasons, le capteur 120 d'image, le capteur 140 d'infrarouges, la source 150 de lumière infrarouge et le système de radar 160 présentés dans les formes de réalisation ne constituent chacun qu'un aspect de celles-ci. Si chacun d'eux peut être disposé dans le logement 130 et peut en outre de préférence être agencé sur le même substrat que celui de l'élément émetteur 111 et de éléments récepteurs 112 servant à constituer le capteur 110 à ultrasons, il est plus acceptable. En outre, comme représenté sur la Fig. 13, il est possible d'employer une configuration dans laquelle l'élément émetteur 111 et les éléments récepteurs 112 servant à constituer le détecteur 110 à ultrasons, et d'autres systèmes de détection (par exemple, l'élément photodétecteur 121 du capteur 120 d'image) sont formés respectivement sur des substrats séparés, puis les substrats respectifs sont disposés sur un substrat commun (par exemple, la carte 11 de circuit), puis le substrat commun est disposé dans le même logement 130. La Fig. 13 est une vue en plan prise de dessus, illustrant une variante du détecteur d'obstacle
Détecteur d'obstacle, comprenant : un capteur (110) à ultrasons servant à détecter un obstacle sur une première portée, le capteur (110) à ultrasons comprenant un substrat (10), un dispositif émetteur (111) et un dispositif récepteur (112) disposés sur le substrat (10) ; un élément de détection servant à détecter l'obstacle sur une seconde portée ; et un boîtier. Le dispositif récepteur (112) comporte de multiples éléments récepteurs (112). Au moins une partie de la première portée du capteur (110) à ultrasons est différente de la deuxième portée de l'élément de détection. Le capteur (110) à ultrasons et l'élément de détection sont disposés dans le boîtier.
Revendications 1. Détecteur d'obstacle servant à détecter un obstacle (200), comprenant: un capteur (110) à ultrasons servant à détecter l'obstacle (200) sur une première portée, le capteur (110) à ultrasons comprenant un substrat (10), un dispositif émetteur (111, 111a, lllb) servant à émettre une onde ultrasonore en convertissant un signal électrique, et un dispositif récepteur (112, 112a-112h) servant à recevoir l'onde ultrasonore et à convertir l'onde ultrasonore en signal électrique, et le dispositif émetteur (111, 11la, lllb) et le dispositif récepteur (112, 112a-112h) étant disposés sur le substrat (10) ; un élément de détection (120, 140, 160) servant à détecter l'obstacle (200) sur une seconde portée; et un boîtier (12), dans lequel: le dispositif récepteur (112, 112a-112h) comporte de multiples éléments récepteurs (112, 112a-112h), au moins une partie de la première portée du capteur (110) à ultrasons est différente de la seconde portée de l'élément de détection (120, 140, 160), et le capteur (110) à ultrasons et l'élément de détection (120, 140, 160) sont disposés dans le boîtier (12). 2. Détecteur d'obstacle selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de détection (120, 140, 160) est disposé sur le substrat (10) du capteur (110) à ultrasons. 3. Détecteur d'obstacle selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif récepteur (112, 112a-112h) comporte au moins trois éléments récepteurs (112, 112a-112h). 4. Détecteur d'obstacle selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif de réception (112, 112a-112d) comporte quatre éléments récepteurs (112, 112a-112d). 5. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif émetteur (111, 11la, 11 lb) émet de multiples ondes ultrasonores dont chacune a une fréquence différente. 6. Détecteur d'obstacle selon la 5, caractérisé en ce que le dispositif émetteur (111, 11la, 11 lb) comporte de multiples éléments émetteurs (111, 111a, ll lb) dont chacun correspond respectivement aux différentes fréquences. 7. Détecteur d'obstacle selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif émetteur (111, 11 la, ll lb) comporte deux éléments émetteurs (111a, lllb). 8. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le substrat (10) comporte de multiples membranes (M) dont chacune correspond au dispositif émetteur (111) ou au dispositif récepteur (112, 112a-112d), et le dispositif émetteur (111) et le dispositif récepteur (112, 112a-112d) sont disposés chacun respectivement sur la membrane (M). 9. Détecteur d'obstacle selon la 8, caractérisé en ce que chacun des dispositif émetteur (111) et dispositif récepteur (112, 112a112d) est un vibreur piézoélectrique à fréquence de résonance prédéterminée dans une plage de fréquences ultrasonores, et le vibreur piézoélectrique, ainsi que la membrane (M), résonnent à la fréquence de résonance prédéterminée. 10. Détecteur d'obstacle selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que l'élément de détection (120, 140, 160) comporte au moins une partie qui est disposée sur la membrane (M). 11. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection (120, 140, 160) est un capteur (120) d'image comportant de multiples éléments optiques de détection (121) et une lentille (122), les éléments optiques de détection (121) sont disposés de façon à constituer un motif prédéterminé en deux dimensions afin que chaque élément optique de détection (121) constitue un pixel, chaque élément optique de détection (121) est apte à produire un signal électrique correspondant à une intensité d'une lumière qui est introduite dans l'élément optique de détection (121), et la lentille (122) introduit la lumière dans l'élément optique de détection (121), la lumière entrant dans la lentille (122) avec une plage angulaire prédéterminée. 12. Détecteur d'obstacle selon la 11, caractérisé en ce que le boîtier (12) comporte une ouverture, et la lentille (122) est montée sur le boîtier (12) d'une manière telle que la lentille (122) couvre l'ouverture du boîtier (12). 13. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection (140) comporte un capteur (140) de lumière infrarouge servant à détecter une lumière infrarouge émise depuis l'obstacle (200). 14. Détecteur d'obstacle selon la 13, caractérisé en ce que le capteur (140) de lumière infrarouge comporte un élément de détection (141) de lumière infrarouge et un film d'absorption (142) de lumière infrarouge, l'élément de détection (141) de lumière infrarouge produit un signal électrique d'après un changement de température lorsque l'élément de détection (141) de lumière infrarouge reçoit la lumière infrarouge, et le film d'absorption (142) de lumière infrarouge couvre au moins une partie de l'élément de détection (141) de lumière infrarouge. 15. Détecteur d'obstacle selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que l'élément de détection (140) comporte en outre une source (150) de lumière 20 infrarouge servant à émettre la lumière infrarouge par chauffage d'une résistance dans la source (150) de lumière infrarouge. 16. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection (160) comprend un générateur (161) d'ondes 25 millimétriques et un détecteur (162) d'ondes millimétriques, le générateur (161) d'ondes millimétriques génère une onde d'émission, l'onde d'émission est réfléchie par l'obstacle (200) afin qu'une onde de réflexion soit produite, et le détecteur (162) d'ondes millimétriques détecte l'onde de réflexion et 30 produit un signal électrique correspondant à une intensité de l'onde de réflexion. 17. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection (160) comporte un générateur (161) de laser et un détecteur (162) à laser, le générateur (161) de laser génère une onde d'émission, l'onde d'émission est réfléchie par l'obstacle (200) de façon qu'une onde de réflexion soit produite, et le détecteur (162) à laser détecte l'onde de réflexion et produit un signal électrique correspondant à une intensité de l'onde de réflexion. 18. Détecteur d'obstacle selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la première portée du capteur (110) à ultrasons est une courte portée de détection, pour détecter un obstacle faiblement éloigné du capteur (110) à ultrasons, et la seconde portée de l'élément de détection (120, 140, 160) est une longue portée de détection, pour détecter un obstacle lointain, éloigné de l'élément de détection (120, 140, 160).
G,B,H
G01,B60,H04
G01S,B60R,H04R
G01S 7,B60R 21,G01S 13,G01S 15,G01S 17,H04R 17
G01S 7/521,B60R 21/0134,G01S 13/86,G01S 15/93,G01S 17/87,H04R 17/00
FR2893313
A1
DISPOSITIF DE TRANSPORT ET DE STOCKAGE DE PRODUITS ALIMENTAIRES
20,070,518
La présente invention concerne le domaine de la conservation et de la manutention de produits sensibles à la température, notamment de produits alimentaires. On connaît à cet égard le document FR-A-2 677 000, qui décrit un conditionnement calorifugé pour le transport réfrigéré ou chaud de récipients contenant des produits alimentaires. Le conditionnement est formé par un caisson dont au moins une partie est conformée pour constituer un plateau de centrage et de support pour au moins un récipient, le plateau délimitant autour du récipient une enceinte communiquant avec une source de production d'un fluide froid ou chaud, permettant de créer une circulation du fluide en vue de placer à une température respectivement froide ou chaude les produits alimentaires. Le caisson comprend une série de plateaux amovibles montés de manière superposée entre le couvercle et le fond et maintenus à l'aide de moyens d'assemblage. Toutefois, ce type de conditionnement est relativement complexe, en ce sens qu'il nécessite d'assembler un grand nombre de pièces, notamment le fond, les plateaux et le couvercle. Le fait de disposer une cartouche de génération de froid ou de chaud complique le conditionnement. Le conditionnement est difficile à recycler. La présente invention vise à remédier aux inconvénients du conditionnement ci-dessus. La présente invention propose un dispositif de transport et de stockage de produits alimentaires, de structure et d'utilisation simples, permettant le respect des règles d'hygiène et une manipulation aisée. Le dispositif de transport et de stockage de produits alimentaires, comprend une caisse jetable comprenant des parois latérales et une paroi supérieure réalisées essentiellement en panneaux biodégradables, et un 2 socle capable de supporter la caisse et pourvu de moyens pour chauffer et/ou refroidir l'intérieur de la caisse jetable. Le contenu de la caisse peut être refroidi ou chauffé ou maintenu à une température inférieure ou supérieure à la température ambiante de façon simple. Le coût de la caisse est raisonnable. La caisse jetable est avantageuse sur le plan de l'hygiène. Les panneaux de la caisse peuvent être recyclés ou valorisés par combustion avec récupération de l'énergie. Les panneaux de la caisse peuvent être réalisés à partir de matières recyclées ou renouvelables, notamment la fibre de cellulose. La caisse présente, à la fois, des qualités écologiques, économiques et d'hygiène. En vue d'une combustion propre ou d'un recyclage plus aisé, la caisse peut être réalisée entièrement ou en partie en carton. Avantageusement, les panneaux sont ondulés ou alvéolés, enfermant une couche d'air entre des feuilles pour former un panneau isolant. La consommation d'énergie pour le refroidissement ou le maintien à une température inférieure à la température ambiante est réduite. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend au moins deux trous traversant la paroi de fond pour permettre l'entrée d'un fluide réfrigérant et la sortie du fluide réchauffé ou refroidi par la circulation autour des produits alimentaires. Le fluide peut être refroidi ou réchauffé à nouveau. Lorsque le fluide réfrigérant réchauffé est à une température inférieure à la température ambiante, la consommation énergétique est réduite. Dans un mode de réalisation, la caisse est dépliable. Dans un autre mode de réalisation, la caisse est non repliable. Dans un mode de réalisation, précédentes, la caisse est gerbable. Dans un mode de réalisation, la caisse comprend au moins un trou traversant la paroi supérieure pour permettre la circulation d'un fluide réfrigérant vers le haut. Plusieurs caisses superposées du même type peuvent ainsi recevoir un fluide réfrigérant. Les caisses superposées peuvent présenter des dimensions différentes. Dans un mode de réalisation, le socle comprend des moyens de refroidissement d'un fluide réfrigérant, une surface supérieure prévue pour supporter au moins une caisse, et au moins une conduite d'amenée du fluide réfrigérant en provenance des moyens de refroidissement, débouchant sur la surface supérieure. L'emplacement de ladite conduite peut correspondre au trou traversant la paroi de fond de la caisse de façon que le fluide réfrigérant pénètre dans ladite caisse. On peut ainsi associer un socle, le cas échéant muni de roues, capable de supporter au moins une caisse et d'en refroidir le contenu, au moins et une telle caisse. Le socle est pourvu d'un élément de stockage d'énergie, par exemple une batterie. Le socle peut être pourvu d'un moyen de rechargement de l'élément de stockage d'énergie. Dans un mode de réalisation, le socle comprend des moyens de chauffage d'un fluide caloporteur, et au moins une conduite d'amenée du fluide caloporteur en provenance des moyens de chauffage, débouchant sur la surface supérieure. L'emplacement de la conduite peut correspondre à un trou traversant la paroi de fond de la caisse de façon que le fluide caloporteur pénètre dans ladite caisse. On peut chauffer le contenu de la caisse après l'avoir maintenu au froid. Pour des produits alimentaires, la température de chauffage pourra être de l'ordre de 60 à 80 C et la température de refroidissement pourra être de l'ordre de 1 à 10 C. Dans un mode de réalisation, un trou traversant une paroi de fond de la caisse est commun au fluide réfrigérant et au fluide caloporteur. Dans un mode de réalisation, les moyens de chauffage et les moyens de refroidissement comprennent un compresseur commun. Le compresseur commun est relié à un échangeur thermique faisant partie des moyens de chauffage et à un échangeur frigorifique faisant partie 4 des moyens de refroidissement. Les échangeurs peuvent se présenter sous la forme d'un serpentin. Dans un mode de réalisation, les moyens de chauffage comprennent une résistance électrique. La résistance électrique peut venir en plus ou non de l'échangeur thermique. Bien entendu, le dispositif peut comprendre à la fois une résistance électrique ou un moyen de chauffage chimique, d'une part, et un serpentin de dissipation thermique, d'autre part, faisant partie des moyens de chauffage. Le fluide caloporteur utilisé par les moyens de chauffage peut être l'air ambiant, ou encore l'air contenu à l'intérieur de la caisse. Il en va de même pour les moyens de refroidissement. On dispose ainsi d'un système complet comprenant, d'une part, un socle facile à déplacer, notamment au moyen de roues, et qui est prévu pour être réutilisé de nombreuses fois, et d'une armoire frigorifique jetable, de masse et de coût faibles, et pouvant être conçue pour un usage unique, ce qui est particulièrement avantageux en termes d'hygiène. L'armoire jetable peut être de relativement grandes dimensions, permettant d'accueillir un chariot à plateaux sur lequel peuvent être disposées un grand nombre d'assiettes préalablement dressées qui peuvent ainsi être conservées à une température froide de conservation lors du chargement dans un camion, puis être transportées dans un camion qui peut être dépourvu d'installation frigorifique, ce qui s'avère particulièrement économique, puis déchargé sur le lieu d'utilisation des plats dressés, et ce en diminuant le risque de rupture de la chaîne du froid. En effet, les aliments et les plats dressés eux-mêmes ne font plus l'objet de manipulation directe entre l'installation sur le chariot et leur sortie de l'armoire en vue de leur distribution. Peu avant la distribution, les moyens de chauffage peuvent être activés afin de mener les plats dressés à la température convenable, par exemple de l'ordre de 60 à 80 C. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -les figures 1 à 4 illustrent différents modes de réalisation du dispositif. Comme on peut le voir sur la figure 1, le dispositif de transport et de stockage 1 comprend une caisse 2 réalisée essentiellement ou uniquement en carton et un socle frigorigène 3. La caisse 2 comprend une paroi de fond 4, des parois latérales 5 et une paroi supérieure 6. L'une des parois latérales 5 peut former une porte 7, qui peut être ouverte ou fermée et qui peut être articulée par un pli vertical formé dans une ou plusieurs feuilles de carton de faible épaisseur et bloquée en position fermée par des rabats de carton, non représentés. Un trou traversant 8 est formé dans la paroi inférieure 4. La caisse 2 définit un espace intérieur utile, de forme générale parallélépipédique, dans lequel peuvent être disposés des produits alimentaires, ou plus généralement des produits que l'on souhaite maintenir à une température déterminée. Le trou 8 permet de faire entrer dans l'espace intérieur de la caisse 2 un fluide réfrigérant, par exemple de l'air à une température basse, par exemple légèrement inférieure à la température à laquelle on souhaite conserver les produits disposés dans la caisse. Des trous de petites dimensions, non visibles sur la figure 1, peuvent être prévus dans les parois latérales 5 pour éviter de créer une surpression dans l'espace intérieur de la caisse 2. Les parois inférieures 4, latérales 5 et supérieures 6 peuvent être formées à partir d'un même panneau de carton découpé, plié et assemblé. Le panneau de carton peut présenter une épaisseur de l'ordre de 5 à 10 cm. Le panneau de carton peut être pourvu de deux feuilles pleines de bord, entre lesquelles sont formées des alvéoles 6 perpendiculaires auxdites feuilles de bord, conférant ainsi audit panneau de carton d'excellentes propriétés d'isolation thermique et une bonne résistance mécanique. Le panneau de carton présente ainsi une structure de sandwich en nid d'abeilles à alvéoles régulières ou irrégulières. La caisse 2 est légère et non polluante en étant fabriquée en matériau renouvelable. Les panneaux peuvent aussi comprendre des matériaux synthétiques biodégradables. Le socle frigorigène 3 est prévu pour supporter au moins une caisse 2, tout en fournissant un fluide réfrigérant vers l'espace intérieur de ladite caisse 2. Le socle frigorifique 3 comprend un bâti 9 supporté par des roues 10 prévues pour contact avec le sol et permettant un déplacement aisé du socle 3. Le bâti 9 est pourvu d'une surface supérieure 11, sur laquelle est disposée la paroi inférieure 4 de la caisse 2. Le socle 9 peut également être pourvu d'un rebord 12 en saillie vers le haut par rapport à la surface supérieure 11 pour faciliter le positionnement précis de la caisse 2 sur le socle 3 et faciliter le déplacement de l'ensemble du dispositif lorsqu'un opérateur exerce une poussée sur l'une des parois latérales 5 de la caisse 2. En variante, le rebord 12 peut être continu ou discontinu, et peut être formé sur les quatre côtés de la surface supérieure 11 du bâti 9. À l'intérieur du bâti 9, sont disposés les moyens frigorifiques. Plus précisément, le socle 3 comprend un compresseur 13, un échangeur thermique 14 et un évaporateur 15. Une conduite 16 de sortie du compresseur 13 passe dans l'échangeur thermique 14, ce qui permet le refroidissement du gaz comprimé qui a subi un échauffement lors de la compression. Le gaz comprimé refroidi par l'échangeur thermique 14 passe ensuite dans l'évaporateur 15, également dénommé détendeur , dans lequel la diminution de pression provoque un refroidissement du gaz. Le gaz détendu et réchauffé dans l'évaporateur 15 retourne ensuite au compresseur 13. Ledit gaz passant dans le compresseur 13 peut être 7 un gaz couramment utilisé dans le domaine frigorifique. Le compresseur 13 est alimenté en énergie électrique par une batterie 17. L'échangeur thermique 14 est pourvu d'une conduite 18 d'amenée d'air extérieur, sur laquelle est disposé un ventilateur 19, et d'une conduite de sortie 20. Le ventilateur 19 est également alimenté, de façon non représentée, par la batterie 17. L'air entre à la température ambiante dans la conduite 18, se réchauffe dans l'échangeur thermique 14 en refroidissant le gaz comprimé issu du compresseur 13 et sort à une température supérieure à la température ambiante par la conduite de sortie 20. De façon similaire, l'évaporateur 15 est pourvu d'une conduite d'entrée 21 équipée d'un ventilateur 22 alimenté, de façon non représentée, par la batterie 17 et d'une conduite de sortie 23 débouchant dans la surface supérieure 11 du bâti 9 au droit du trou 8 formé dans la paroi inférieure de la caisse 2. L'air entre dans la conduite 21, est refroidi dans le détendeur 15 en réchauffant le gaz détendu provenant de la conduite 16 et retournant ensuite au compresseur 13. L'air refroidi dans l'évaporateur 15 passe ensuite dans la conduite 23, puis dans le trou 8 et se répand dans l'espace intérieur de la caisse 2, ce qui assure une baisse de la température à l'intérieur de la caisse 2. Pour des raisons de simplicité du dessin, la conduite 16 a été représentée de façon schématique et simplifiée dans l'échangeur thermique 14 et dans l'évaporateur 15. Néanmoins, l'on cherchera à augmenter les surfaces d'échange thermique. À cette fin, la conduite 16 se présentera avantageusement sous la forme d'un serpentin présentant une longueur développée importante. La paroi inférieure 4 comprend un trou supplémentaire 25 formé à une certaine distance du trou 8 et traversant également la paroi inférieure 4. Au droit du trou 25 et dans la surface supérieure 11 du socle 3 est prévue l'entrée de la conduite 21 qui débouche dans l'évaporateur 15. Ainsi, la conduite 21 prélève de l'air dans l'espace 8 intérieur de la caisse 2, ledit air étant ensuite refroidi dans l'évaporateur 15, puis envoyé dans l'espace intérieur de la caisse 2 par l'intermédiaire de la conduite 23 et du trou 8. On établit ainsi une circulation d'air entre l'intérieur de la caisse 2 et le détendeur 15, ce qui assure d'excellentes performances énergétiques dans le cas du maintien d'aliments à une température basse. Le mode de réalisation illustré sur la figure 2 est distinct du précédent en ce que la batterie 17 est en outre pourvue d'un chargeur 24 qui peut être relié de façon filaire à une alimentation électrique, en particulier au secteur électrique. On facilite ainsi l'utilisation du socle frigorifique 3 dont la batterie 17 peut, de façon aisée, être rechargée. Par ailleurs, la caisse 2 est dépourvue de paroi inférieure, le socle 3 étant pourvu d'une isolation sous la surface supérieure 11. La quantité de panneaux de carton utilisés pour former la caisse 2 est ainsi réduite. Comme illustré sur la figure 2, un chariot 26 comprenant un châssis 27, des roues 28 supportant le châssis 27 et une pluralité de plateaux 29 superposés, est disposé dans l'espace intérieur de la caisse 2. Sur les plateaux 29, peuvent être disposées des assiettes 30 dressées au préalable, c'est-à-dire entièrement préparées et prêtes à servir. Bien entendu, en pratique, l'ensemble des plateaux 29 est chargé avec des assiettes 30. Le dispositif peut être utilisé comme suit. Un traiteur prépare en un premier lieu, par exemple l'établissement principal dudit traiteur, des assiettes 30 prêtes à servir. Les assiettes 30 peuvent comprendre, à titre d'exemple, un mets à servir à froid comme une entrée à base de crudités. Au fur et à mesure de leur préparation, les assiettes 30 sont disposées sur les plateaux 29 du chariot 26. Une fois que l'ensemble des assiettes 30 est ainsi disposé dans le chariot 26 ou que le chariot 26 est rempli, un opérateur dispose ledit chariot 26 dans une caisse 2 d'un dispositif 1, par exemple au moyen d'un petit quai de chargement permettant de faire 9 monter le chariot 26 sur le socle 3. La mise en fonctionnement du socle frigorifique 3 est alors déclenchée. La batterie 17 fournit de l'énergie au compresseur 13. Les ventilateurs 19 et 22 sont mis en fonctionnement, ce qui permet de faire entrer par le trou 8 de l'air froid qui forme un fluide réfrigérant. Les assiettes 30 sont ainsi maintenues à une température basse, par exemple de l'ordre de 3 à 6 C, ce qui permet leur conservation dans d'excellentes conditions. Le dispositif 1 peut ensuite être chargé dans un véhicule de transport, par exemple un camion standard dépourvu d'installation frigorifique, et amené en un deuxième lieu, par exemple une salle où se tient un banquet. Lorsque les assiettes 30 doivent être disposées sur les tables, la porte 7 de la caisse 2 est ouverte et, soit les assiettes 30 sont prises par des serveurs et posées sur les tables, soit le chariot 26 est sorti de la caisse 2, puis les assiettes 30 disposées sur les tables. La caisse 2 peut ensuite être jetée, ce qui évite une possible contamination bactérienne, au cas peu probable, mais qui ne peut être totalement exclu, où un aliment serait venu en contact avec l'une des parois de la caisse 2, en particulier dans l'espace intérieur. En raison de la composition de la caisse 2, essentiellement ou totalement en carton, la caisse 2 peut être facilement recyclée ou brûlée avec valorisation énergétique. Le socle frigorifique 3 protégé du contact avec les aliments qui sont disposés dans la caisse 2, pourra lui être ramené au premier lieu en vue d'autres utilisations. Le mode de réalisation illustré sur la figure 3 se rapproche de celui illustré sur la figure 1, à ceci près qu'une pluralité de caisses 2 dépourvues de paroi inférieure sont disposées sur le socle frigorifique 3. Une première caisse 2 est disposée en contact avec la surface supérieure 11 du bâti 9 du socle frigorifique 3 et est pourvue d'un trou 31 formé dans la paroi supérieure 6. On assure ainsi une communication entre plusieurs caisses 2 superposées, ce qui permet de refroidir l'espace intérieur d'une pluralité de caisses 2. Par ailleurs, le socle frigorifique 3 est pourvu d'un moyen de chauffage sous la forme d'une résistance électrique 32 disposée sur la conduite 21 et alimentée par la batterie 17. Un utilisateur peut ainsi se servir du socle 3 comme élément de refroidissement ou comme élément de chauffage. Des assiettes contenant les aliments qui doivent être servis chauds peuvent ainsi être disposées dans une caisse 2 après avoir été dressées et maintenues à une température élevée, par exemple comprise entre 50 et 80 par le socle chauffant 3. Dans le cas du chauffage, le compresseur 13 et le ventilateur 19 sont arrêtés, le ventilateur 22 et les résistances électriques 32 sont alimentés par la batterie 17, ce qui assure la circulation d'un air chaud dans l'espace intérieur des caisses 2. Une autre utilisation possible du socle 3 consiste à maintenir l'espace intérieur des caisses 2 à une température basse pour la conservation des aliments, puis avant un service, par exemple 30 à 60 minutes auparavant, le compresseur 13 et le ventilateur 19 sont arrêtés, le ventilateur 22 est maintenu en fonctionnement. La résistance électrique 32 est alimentée et l'espace intérieur des caisses 2 est chauffé jusqu'à une température suffisante pour servir les assiettes qui peuvent y être disposées. Une autre possibilité d'utilisation du dispositif de transport et de stockage 1 consiste à disposer dans les caisses 2 des aliments relativement chauds qui viennent d'être préparés, puis à effectuer une étape de refroidissement pour les amener à une température de conservation, par exemple inférieure à 10 C, à les transporter à l'intérieur des caisses 2. Avant de servir les aliments, une étape de réchauffage est mise en oeuvre pour porter les aliments à la température à laquelle ils doivent être servis. Les aliments peuvent ainsi subir une étape de refroidissement, une étape de maintien à température basse, y compris lors d'un transport, puis une étape de réchauffage, et ce tout en restant disposés dans une même caisse 2 associée à un même socle 3, ce qui garantit une grande simplicité d'utilisation, une diminution du risque de mauvaise manipulation des aliments, un excellent respect de la continuité de la chaîne du froid et par conséquent des aliments présentant une sûreté hygiénique plus élevée et une manutention particulièrement simple. Le mode de réalisation illustré sur la figure 4 se rapproche de ceux qui sont illustrés sur les figures 1 et 2. Le socle frigorifique comprend une conduite 21 pourvue d'une vanne trois voies 33 en amont de laquelle sont disposées une conduite 34 débouchant à l'extérieur du socle 3 et une conduite 35 débouchant sur la surface supérieure Il du socle 3. La vanne 33 peut mettre en communication les conduites 21 et 34 pour prélever de l'air extérieur à température ambiante lorsque la température dans l'espace intérieur de la caisse 2 est supérieure à la température ambiante. Dans une autre position, la vanne 33 met en communication les conduites 21 et 35 en obturant la conduite 34, ce qui permet de prélever de l'air dans l'espace intérieur de la caisse 2 et de faire circuler ledit air dans le détendeur 15, ce qui s'avère plus intéressant d'un point de vue énergétique lorsque la température à l'intérieur de la caisse 2 est inférieure à la température ambiante, en d'autres termes, pour une étape de maintien à température basse. Par ailleurs, la conduite 20 est également pourvue d'une vanne trois voies 36 permettant de mettre la sortie de l'échangeur thermique 14 en communication avec l'extérieur du socle 3 par la conduite 20 ou en communication avec l'intérieur de la caisse 2 par l'intermédiaire d'une conduite 37 débouchant sur la surface supérieure 11 du socle 3 dans la caisse 2. Lors d'une étape de refroidissement ou de maintien à température basse, l'air réchauffé dans l'échangeur thermique 14 est rejeté à l'extérieur par la conduite 20. Au cours d'une opération de chauffage ou de maintien à température élevée, l'air réchauffé dans l'échangeur thermique 14 est envoyé dans la conduite 37 et pénètre dans la caisse 2. Dans ces deux cas, le compresseur 13, le ventilateur 19 et le ventilateur 22 sont mis en fonctionnement. Les vannes 33 et 36 sont préférablement des électrovannes commandées par une unité de commande non représentée, également apte à commander le compresseur 13 et les ventilateurs 19 et 22. Des capteurs de température peuvent également être prévus et reliés à l'unité de commande pour fournir une information de température ambiante et de température dans la conduite 35 proche de la température dans la caisse 2. Le compresseur 13 peut donc à la fois servir au chauffage lors de certaines périodes et au refroidissement lors d'autres périodes pour une utilisation souple du dispositif de transport et de stockage. Une résistance électrique, du type de la résistance 32 de la figure 3, peut être prévue pour un chauffage plus rapide en plus de l'échangeur thermique. On bénéficie d'un ensemble formé par au moins une caisse en carton à paroi inférieure perforée et un socle frigorifique 3, éventuellement calorifique, permettant de soumettre des produits alimentaires disposés dans la caisse en carton à des températures contrôlées, et ce sans avoir à extraire lesdits produits alimentaires de ladite caisse et au contraire en les maintenant à l'intérieur de ladite caisse entre le moment où lesdits produits alimentaires ont été préparés et le moment où lesdits produits alimentaires seront consommés, ce qui évite à la fois les souillures et les expositions à des températures inadaptées. Lorsque les produits alimentaires sont préparés sur le lieu de leur consommation, les caisses peuvent être transportées vers ledit lieu à l'état plié, puis dépliées et disposées sur un socle. Le volume à transporter est réduit et se limite aux socles pérennes et aux caisses jetables pliées
Dispositif de transport et de stockage de produits alimentaires comprenant une caisse jetable comprenant des parois latérales et une paroi supérieure réalisées essentiellement en panneaux biodégradables et un socle capable de supporter la caisse et pourvu de moyens pour chauffer et/ou refroidir l'intérieur de la caisse.
1-Dispositif de transport et de stockage de produits alimentaires (1), caractérisé par le fait qu'il comprend une caisse jetable (2) comprenant des parois latérales (5) et une paroi supérieure (6) réalisées essentiellement en panneaux biodégradables et un socle (3) capable de supporter la caisse et pourvu de moyens pour chauffer et/ou refroidir l'intérieur de la caisse. 2-Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les panneaux sont ondulés ou alvéolés, enfermant une couche d'air entre des feuilles pour former un panneau isolant. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux trous (8, 25) traversant une paroi de fond (4) pour permettre l'entrée d'un fluide et la sortie du fluide réchauffé ou refroidi par la circulation autour des produits alimentaires. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins un trou (31) traverse la paroi supérieure (6) pour permettre la circulation d'un fluide vers le haut. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le socle (3) comprend des moyens de refroidissement (15) d'un fluide réfrigérant, une surface supérieure (11) prévue pour supporter au moins une caisse (2), et au moins une conduite (23) d'amenée du fluide réfrigérant en provenance des moyens de refroidissement, débouchant sur la surface supérieure. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le socle (3) comprend des moyens de chauffage (14, 32) d'un fluide caloporteur, et au moins une conduite d'amenée du fluide caloporteur en provenance des moyens de chauffage, débouchant sur la surface supérieure (1l). 7-Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait qu'un trou (8) traversant une paroi de fond de la caisse est commun au fluide réfrigérant et au fluide caloporteur. 8-Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé par le fait que les moyens de chauffage et les moyens de refroidissement comprennent un compresseur (13) commun. 9-Dispositif selon la 6, 7 ou 8, caractérisé par le fait que les moyens de chauffage comprennent une résistance électrique (32). 10-Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé par le fait que le socle (3) est pourvu de roues (10).
B,A,F
B65,A47,F25
B65D,A47J,F25D
B65D 81,A47J 39,A47J 47,F25D 3
B65D 81/18,A47J 39/02,A47J 47/14,F25D 3/00
FR2891701
A1
CONTENANT, NOTAMMENT AQUARIUM, PLIANT ET AUTO-PORTANT
20,070,413
La présente invention concerne un contenant, notamment un aquarium, plus particulièrement, mais non exclusivement, destiné à l'élevage des poissons d'agrément. Les aquariums connus de ce type sont de manière classique, constitués d'une structure destinée à être remplie d'eau, formant une carcasse rigide ouverte à sa partie supérieure et dont ses parois latérales sont aptes à supporter la pression de l'eau, et coopèrent avec des moyens d'étanchéité pour définir une enceinte aquatique étanche. Les parois latérales de ces aquariums sont transparentes, et sont réalisées en verre ou en résine synthétique. Les avantages à cette matière sont de pouvoir résister aux chocs, de permettre la réalisation d'une structure légère, et également de pouvoir assurer aisément le collage des parois entre elles ou sur un châssis correspondant aux arêtes de la carcasse, pour l'obtention d'une enceinte aquatique étanche, par interposition ou non de mastic. Par contre, l'inconvénient de la résine synthétique réside dans le fait de sa faible résistance à l'abrasion, ce qui lui donne une certaine opacité après un temps d'utilisation. De plus, elle est sensible aux rayures. Pour ces dernières raisons, il est souvent préféré le verre, mais d'autres inconvénients se posent alors, qui sont principalement le poids et la fragilité du verre, ainsi que la mise en oeuvre des moyens d'étanchéité. En ce qui concerne le poids, le problème se pose surtout dans les aquariums de grande dimension, qui nécessitent des supports d'une planéité parfaite, de manière à éviter le vrillage de la structure, voire la cassure des vitres. De plus, le poids associé à la fragilité des parois en verre et à l'encombrement global de ces i0 aquariums pose également des problèmes de stockage, d'expédition et de manutention. Lors de telles réalisations et pour éviter ces divers inconvénients, notamment celui de l'encombrement, et faciliter ainsi la vente par 15 correspondance par exemple, le demandeur a d'abord imaginé de rendre la structure démontable, de manière à pouvoir la stocker ou l'expédier en pièces détachées dans un colis d'encombrement minimum, une notice de montage jointe permettant 20 l'assemblage de la structure par l'utilisateur. La principale difficulté rencontrée dans la réalisation d'un aquarium selon ce principe concerne les moyens d'étanchéité à mettre en oeuvre par l'utilisateur qui sont d'un maniement délicat 25 lorsqu'il s'agit de colle spéciale en présence du verre ou de manipulation d'un mastic. C'est ainsi que le demandeur a déjà proposé une solution qui a fait l'objet du brevet d'invention français n 91 08748 et qui a pour objet de 30 remédier à tous les inconvénients précités, tout en lui conférant une étanchéité parfaite et un agrément visuel inaltérable. Pour ce faire, l'aquarium est constitué d'une structure destinée à être remplie d'eau et qui est formée d'une carcasse rigide ouverte a sa partie supérieure, et dont ses parois latérales sont aptes A supporter la pression de l'eau, et coopèrent avec des moyens d'étanchéité pour définir une enceinte aquatique étanche, réalisée indépendamment de la carcasse rigide et constituée au moins partiellement par une bâche imperméable souple, amovible, repliable sur elle-même sur un même plan et dont la forme déployée correspond sensiblement à celle du volume interne de la carcasse rigide, qui n'a qu'un rôle de support, dans lequel est logée la bâche de l'aquarium, la pression d'eau lors de son introduction assurant le plaquage de ladite boche contre les parois latérales de la carcasse, ladite bâche comportant une paroi latérale de façade située en vis-à-vis d'une paroi de façade de la carcasse et qui est constituée d'un matériau transparent rigide. Si cette solution a remédié à un bon nombre d'inconvénients, il n'en reste pas moins vrai que l'enceinte aquatique étanche repliable sur ellem me lors d'une non utilisation et déployable lors d'une utilisation, reste tributaire d'une carcasse rigide avec laquelle elle doit coopérer nécessairement pour le maintien des trois autres parois latérales et du fond de l'enceinte aquatique formant bâche, augmentant ainsi le coet de l'ensemble. Afin de remédier à cet inconvénient, le demandeur a également proposé une autre solution ayant fait l'objet du brevet français n 97 08501 décrivant un aquarium du type précité, mais dans lequel l'enceinte étanche est formée par deux parois frontales quadrangulaires, transparentes et rigides, situées en vis-à-vis pour définir une face avant et une face arrière dudit aquarium, lesquelles faces sont reliées entre elles par des panneaux souples d'extrémités latérales et de fond constitué par la bâche, de manière à permettre la IO mise en forme de ladite enceinte et à la rendre auto-porteuse par la seule pression de l'eau sur ses parois lors de sa mise en service. Néanmoins bien qu'apportant des avantages certains à la solution précédente, un tel aquarium 15 nécessite des renforcements au niveau de ses deux parois latérales souples, et donc l'adjonction de panneaux rigides externes, ainsi que des moyens pour les maintenir en place. La présente invention a pour but de remédier d 20 ce nouvel inconvénient et concerne à cet effet un contenant, notamment un aquarium destiné d l'élevage des poissons d'agrément, du type constitué par une enceinte étanche repliable sur elle-méme dans un méme plan, en vue de son 25 transport, et qui est formée par une partie de bâche imperméable souple associée avec au moins une face latérale rigide pour définir un volume utile lors d'un déploiement en vue de son utilisation, caractérisé en ce que l'enceinte étanche est formée 30 par une pluralité de faces latérales quadrangulaires, toutes rigides, reliées entre elles pour définir an volume de section s prédéterminée et un fond de forme correspondante constitué par la bâche souple, l'une au moins desdites faces rigides étant formée par au moins deux parties repliables sur elles-mêmes, préférentiellement vers l'intérieur de l'enceinte, par l'intermédiaire d'une articulation, de manière à permettre le pliage de celle-ci ou son développement, la rendant auto-porteuse par la seule pression de l'eau, lors de sa mise en service. De cette manière et selon le but recherché, toutes les faces latérales en caoutchouc ont été supprimées tout en conservant la notion de pliage intégral de l'aquarium. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, en référence aux dessins annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue développée d'une bâche 25 souple constituant le fond d'un aquarium par exemple, associée à une face avant, une face arrière et deux faces latérales transparentes et rigides, après assemblage de celles-ci par rapport à la bâche de fond souple, selon l'invention. 30 La figure 2 représente en perspective un aquarium selon l'invention, après assemblage complet du développé selon la figure 1, après pliage de l'une des faces latérales, en vue de son pliage complet. La figure 3 représente en perspective un aquarium selon l'invention, après assemblage complet du développé selon la figure 1, après pliage de deux faces latérales, en vue de son pliage complet. La figure 4 est une vue en perspective d'un aquarium selon les figures précédentes, entièrement 10 déployé, en vue de son utilisation. La figure 5 est une vue d'un aquarium selon les figures précédentes, en position entièrement repliée, en vue de son stockage ou de son transport. 15 Le contenant ou l'aquarium selon un exemple d'application de l'invention, représenté sur les figures est constitué par une enceinte étanche 1 repliable sur elle-même dans un même plan en vue de son transport. 20 Elle est formée par une partie de bâche imperméable souple 2, associée â des faces latérales afin de définir un volume utile lors de leur déploiement en vue de l'utilisation de l'aquarium. 25 D'une manière générale selon le présent exemple, l'enceinte étanche 1 est formée par une pluralité de faces latérales 3, 4, 5, 6 quadrangulaires, toutes transparentes et rigides, reliées entre elles pour définir un volume de 30 section prédéterminée et un fond de forme correspondante constitué par la bâche souple 2, l'une au moins desdites faces transparentes et rigides étant formée par au moins deux parties 5a, 5b - 6a, 6b repliables sur elles-mêmes, préférentiellement vers l'intérieur de l'enceinte 1, par l'intermédiaire d'une articulation 7, de manière à permettre le pliage de celle-ci ou son. développement, la rendant auto-porteuse par la seule pression de l'eau, lors de sa mise en service. Plus précisément, selon l'exemple de réalisation représenté sur les figures, l'enceinte étanche 1 constituant l'aquarium forme un volume parallélépipédique présentant une face avant 4, une face arrière 3 et deux faces latérales 5, 6, deux de ces faces en vis-à-vis 5, 6 étant chacune formée par deux parties 5a, Sb --6a, 6b repliables sur elles-mêmes, de forme et de dimension identiques, les deux autres 3, 4 étant d'un seul tenant. Préférentiellement, toujours selon le présent exemple, les faces opposées repliables de l'enceinte étanche 1 sont les faces latérales 5, 6. Selon une variante de réalisation non représentée mais basée sur le même concept, l'enceinte étanche constituant l'aquarium forme un volume cubique dont deux de ses faces opposées sont chacune formées par deux parties repliables sur elles-mêmes de forme et de dimension identiques, les deux autres étant d'un seul tenant. Selon un autre exemple de réalisation non représenté, l'enceinte étanche constituant l'aquarium forme un volume de section hexagonale dont chaque face est identique, au moins deux faces opposées étant constituées de deux parties de forme s et de dimension identiques repliables sur elles-mêmes par rapport aux faces qui leur sont adjacentes, les autres étant tout ou en partie d'un seul tenant. Selon une variante du cas précédent, l'enceinte étanche constituant l'aquarium forme un volume de section hexagonale dont chaque face est identique, mais dont au moins deux faces opposées sont d'un seul tenant, les autres étant tout ou en partie ]0 constituées de deux parties repliables sur elles-mêmes et par rapport aux faces qui leur sont adjacentes. Selon un autre exemple également envisagé mais non représenté, l'enceinte étanche constituant 15 l'aquarium forme un volume de section pentagonal dont toutes les faces sont identiques et sont toutes formées par deux parties de forme et de dimension également identiques, repliables sur elles-mêmes et par rapport aux faces qui leur sont 20 adjacentes. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'articulation 7 reliant deux parties 5a, Sb -- 6a, 6b de face 5, 6 pliables entre elles ou par rapport aux faces 3, 4 ou demi-faces, qui leur sont 25 adjacentes, est constituée par un joint apte à assurer à la fois l'assemblage, la souplesse et l'étanchéité entre les faces ou demi-faces. Ce joint peut être constitué par un cordon de colle polyuréthane, de silicone, par un profilé en 30 H en caoutchouc ou en silicone. Par ailleurs, le fond 2 est une feuille souple et pliable pouvant être également en silicone ou en caoutchouc. Sa liaison avec les faces 3, 4, 5, 6 peut se faire également avec une colle polyuréthane ou en silicone. Comme le montre particulièrement bien les 5 figures 1, 2 et 5, l'enceinte étanche constituant l'aquarium est réalisé grâce aux joints 7a reliant les demi-faces 6a, 6b pour constituer une face pliante 6 7b reliant les deux faces pliantes 5a, 10 5b pour constituer la face pliante 5 7c reliant la face pliante 6 à la bâche de fond 2 7d reliant la face pliante 5 à la bâche de fond 2 15 7e reliant la face latérale rigide 3 à la bâche de fond 2 7f reliant la face latérale rigide 4 à la bâche de fond 2 7g reliant la face arrière 3 â la face 20 latérale pliante 6 7h reliant la face avant 4 à la face latérale pliante 6 7i reliant la face arrière 3 à la face latérale pliante 5 25 - 7j reliant la face avant 4 à la face latérale 5. Bien entendu, l'enceinte étanche constituant le contenant, pourra avoir toutes autres destinations que celle de l'aquarium, décrit à titre d'exemple 30 non limitatif
Contenant, notamment aquarium destiné à l'élevage des poissons d'agrément, du type constitué par une enceinte étanche (1) repliable sur elle-même dans un même plan, en vue de son transport, et qui est formée par une partie de bâche imperméable souple associée avec au moins une face latérale rigide pour définir un volume utile lors d'un déploiement en vue de son utilisation, caractérisé en ce que l'enceinte étanche (1) est formée par une pluralité de faces latérales (3, 4, 5, 6) quadrangulaires, toutes rigides, reliées entre elles pour définir un volume et un fond de forme correspondante constituée par une bâche souple (2), l'une au moins desdites faces rigides étant formée par au moins deux parties (5a, 5b-6a, 6b) repliables sur elles-mêmes de manière à permettre le pliage de l'aquarium pour son transport.
1. Contenant, notamment aquarium, destiné à l'élevage des poissons d'agrément, du type constitué par une enceinte étanche (1) repliable sur elle-même dans un même plan, en vue de son transport, et qui est formée par une partie de bâche imperméable souple associée avec au moins une face latérale rigide pour définir un volume utile lors d'un déploiement en vue de son utilisation, caractérisé en ce que l'enceinte étanche (1) est formée par une pluralité de faces latérales (3, 4, 5, 6) quadrangulaires, toutes rigides, reliées entre elles pour définir un volume de section prédéterminée et un fond de forme correspondante constitué par la bâche souple (2), l'une au moins desdites faces rigides étant formée par au moins deux parties (5a, Sb - 6a, 6b) repliables sur elles-mêmes, préférentiellement vers l'intérieur de l'enceinte (1), par l'intermédiaire d'une articulation (7), de manière à pe4mettre le pliage de celle-ci ou son développement, la rendant auto-porteuse par la seule pression de l'eau, lors de sa mise en service. 2. Contenant selon la 1, caractérisé en ce que les faces latérales constituant l'enceinte étanche, avec le fond souple, sont à la fois rigides et transparentes. 3. Contenant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte étanche (1) qu'il constitue forme un volume parallélépipédique présentant une face avant (4), une face arrière (3)et deux faces latérales (5, 6), deux de ces faces en vis-à-vis (5, 6) étant chacune formée par deux parties (5a, 5b - 6a, 6b) repliables sur elles- mêmes, de forme et de dimension identiques, les deux autres (3, 4) étant d'un seul tenant. 4. Contenant selon la 3, caractérisé en ce que les faces opposées repliables de l'enceinte étanche (1) sont les faces latérales (5, 6). 5. Contenant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte étanche qu'il constitue forme un volume cubique dont deux de ses faces opposées sont chacune formées par deux parties repliables sur elles-mêmes de forme et de dimension identiques, les deux autres étant d'un seul tenant. 6. Contenant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte étanche qu'il constitue forme un volume de section hexagonale dont chaque face est identique, au moins deux faces opposées étant constituées de deux parties de forme et de dimension identiques repliables sur elles-mêmes par rapport aux faces qui leur sont adjacentes, les autres étant tout ou en partie d'un seul tenant. 7. Contenant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte étanche qu'il constitue forme un volume de section hexagonale dont chaque face est identique, au moins deux faces opposées étant d'un seul tenant, les autres étant tout ou en partie constituées de deux partiesrepliables sur elles-mêmes et par rapport aux faces qui leur sont adjacentes. 8. Contenant selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte étanche qu'il constitue forme un volume de section pentagonal dont toutes les faces sont identiques et sont toutes formées par deux parties de forme et de dimension également identiques, repliables sur elles-mémés et par rapport aux faces qui leur sont adjacentes. 9. Contenant selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'articulation (7) reliant deux parties (5a, Sb - 6a, 6b) de face (5, 6) pliables entre elles ou par rapport aux faces (3, 15 4) ou demi-faces, qui leur sont adjacentes, est constituée par un joint apte à assurer à la fois l'assemblage, la souplesse et l'étanchéité entre les faces ou demi-faces. 10. Contenant selon la 9, 20 caractérisé en ce que le joint est constitué par un cordon silicone.
A
A01
A01K
A01K 63
A01K 63/00
FR2889277
A1
DISPOSITIF ANTIVIBRATOIRE
20,070,202
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs antivibratoires utilisés pour des véhicules, tels que des automobiles, des camions ou des véhicules ferroviaires. La présente invention se rapporte plus particulièrement à des types de train dit à roue indépendante, de type Pseudo Mc Pherson . L'invention proposée est un des éléments constituant la jambe de force dans un véhicule. Les appuis de suspension avant actuels sont généralement constitués de deux ensembles. Le premier, appelé coupelle appui ressort , réalise l'interface entre le second élément et le ressort de suspension et le second, appelé appui supérieur , réalise l'interface entre la tige d'amortisseur et la caisse. Le second ensemble intègre un roulement permettant la fixation de la tige d'amortisseur. Des éléments en élastomère assurent une fonction de filtration entre les différents éléments (ressort, amortisseurs et caisse). Un appui 1 selon l'Art antérieur est représenté sur la figure 1. Il est réalisé au moyen d'un certain nombre d'armatures. Il s'agit tout d'abord d'une armature extérieure 105 et d'une armature intérieure 102 entre lesquelles interviennent un élément ou des éléments en élastomère 107. Il s'agit ensuite d'une armature 103 de support de roulement soudée à l'armature intérieure 102 et d'une armature de limitation de débattement axial en détente 106 coopérant avec l'armature extérieure 105, de l'élastomère intervenant entre ces deux armatures. Une partie inférieure 104 de l'armature intérieure 102 forme armature de limitation de débattement axial en attaque coopérant avec l'armature extérieure, de l'élastomère intervenant entre ces deux armatures. L'emploi de ces multiples armatures est imposé, d'une part, par les différentes fonctions de la pièce et, d'autre part, par les contingences liées aux procédés d'assemblage. Des soudures sont réalisées pour fixer/assembler les éléments constitutifs les uns aux autres, notamment l'armature support de roulement et l'armature intérieure et l'armature intérieure et l'armature de limitation en détente. Le fait de devoir souder les armatures impose des contraintes de choix des matériaux. En outre, la précision et la qualité des soudures doivent être importantes de manière à assurer notamment le bon positionnement de l'armature de limitation en détente et le calage axial de l'ensemble de l'appui de suspension. Cela rend la fabrication de cette pièce onéreuse. Par ailleurs, la limitation du débattement axial de l'appui en attaque ou en détente est effectuée par une armature venant en butée sur une autre armature. De l'élastomère intervenant entre ces armatures donne lieu à une limitation plus ou moins franche suivant la géométrie et l'élastomère employés. Ce moyen de limitation implique, par le dimensionnement, une moins bonne optimisation du nombre d'empreintes dans le moule. Il en résulte une complexité accrue. La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif antivibratoire plus facile à fabriquer et moins onéreux assurant au moins autant de fonctions que les dispositifs existants. Pour ce faire, la présente invention concerne un dispositif antivibratoire destiné à assurer la liaison entre deux éléments dans un véhicule, comportant un élément intérieur et un élément extérieur reliés par au moins un moyen en élastomère, ledit élément intérieur étant associé à un roulement, caractérisé en ce qu'un assemblage d'au plus deux armatures constitue à la fois ledit élément intérieur, un moyen de logement dudit roulement et des moyens de limitation de débattement axial en attaque et en détente coopérant avec ledit élément extérieur et ledit moyen en élastomère. On limite ainsi le nombre de composants nécessaires à la fabrication du dispositif antivibratoire, ainsi que les opérations de soudure à effectuer. Selon un autre aspect de la présente invention, ledit élément intérieur est constitué d'une seule armature comprenant un logement adapté à recevoir ledit roulement. Avantageusement, ledit logement est ouvert à une extrémité inférieure au niveau de laquelle ladite armature comprend au moins un moyen déformable par sertissage, de manière à pouvoir introduire ledit roulement dans ledit logement puis l'immobiliser par sertissage. Avantageusement, ledit moyen déformable par sertissage est une patte rabattable. Selon un autre aspect de la présente invention, ledit élément intérieur est constitué d'une seule armature comprenant au niveau de son extrémité supérieure un moyen déformable par sertissage pour la fixation d'une armature de limitation en détente. Avantageusement, ladite extrémité supérieure comprend une partie rabattable contre ladite armature de limitation en détente. Selon un autre aspect de la présente invention, ladite armature intérieure comprend au niveau de son extrémité supérieure une partie formant armature de limitation en détente. Dans le cas où l'élément intérieur est constitué d'une seule armature comprenant au niveau de son extrémité inférieure un logement de roulement et comprenant en outre, au niveau de son extrémité supérieure, un moyen déformable par sertissage pour la fixation d'une armature de limitation en détente, il n'y a besoin d'aucune opération de soudage pour assembler le dispositif anti-vibratoire. Dans le cas où l'élément intérieur est constitué d'une seule armature comprenant au niveau de son extrémité inférieure un logement de roulement et dont l'extrémité supérieure comprend une partie formant armature de limitation en détente, non seulement aucune opération de soudage n'est nécessaire pour l'assemblage du dispositif anti-vibratoire mais en outre, l'appui peut être réalisé au moyen de deux armatures, une intérieure et une extérieure, reliée par un moyen en élastomère. Selon un autre aspect de la présente invention, le moyen en élastomère a une forme telle que, lorsqu'il se déforme sous l'effet du déplacement axial en attaque de l'élément intérieur, il vient porter contre une partie périphérique intérieure de l'élément extérieur de manière à réaliser une limitation du débattement axial en attaque. Cette solution a pour avantage une plus grande souplesse et progressivité de la limitation. En outre, la forme que doit avoir l'élastomère pour mettre en uvre cette solution est plus simple. Ainsi qu'on le voit sur la figure 1, dans l'état de la technique, un évidemment dans l'élastomère est réalisé au niveau du secteur du dispositif antivibratoire permettant une saturation franche en attaque. Ce type de forme rend nécessaire l'utilisation de tiroirs dans le moule d'élastomère. En revanche, pour assurer une limitation du débattement axial par limitation radiale du gonflement de l'élastomère, ce dernier ne doit pas comprendre d'évidemment au niveau de sa partie inférieure, puisqu'on souhaite qu'il vienne porter contre l'armature extérieure. Par conséquent, la conception du moule est simplifiée ce qui permet une fabrication moins coûteuse. Selon un mode d'exécution de l'invention, le moyen en élastomère sera uniforme et continu sur 360 , soit le tour complet dudit dispositif. Selon un autre mode d'exécution de l'invention, le moyen en élastomère sera discontinu et constitué de pains. De préférence, la partie élastomère présentera une forme conique. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, de modes de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées: - la figure 1 illustre une vue en coupe d'un dispositif antivibratoire selon l'art antérieure; - la figure 2 illustre une vue en coupe d'un dispositif antivibratoire selon un mode de réalisation de la présente invention; - les figures 3A à 3C illustrent des étapes d'un procédé d'assemblage du dispositif antivibratoire de la figure 2; - la figure 4 illustre une vue en coupe d'un dispositif antivibratoire selon un autre mode de réalisation de la présente invention; - la figure 5 illustre une vue en coupe d'un dispositif antivibratoire selon encore un autre mode de réalisation de la présente invention; - la figure 6 illustre une étape d'un procédé d'assemblage du dispositif antivibratoire de la figure 5; et - la figure 7 illustre une vue en coupe d'un dispositif antivibratoire selon encore un autre mode de réalisation de la présente invention. Un dispositif antivibratoire répond à plusieurs exigences techniques liées à la conception propre au train. L'appui supérieur permet d'intégrer les fonctions suivantes: Fixation filtrée de la coupelle d'appui ressort, Positionnement d'une butée à bille recevant la coupelle d'appui ressort, Fixation, guidage et filtration de la tige d'amortisseur, - Logement de la butée d'amortisseur, - Fixation du soufflet de protection de la tige d'amortisseur. En référence à la figure 2, l'appui, ou dispositif antivibratoire 1 selon l'invention, est constitué d'une armature intérieure 2, d'une armature extérieure 5, d'une armature de limitation de détente 6 et d'une partie en élastomère. Un roulement 11 permet la fixation de la tige d'amortisseur qui constitue un élément classique d'un véhicule moteur. Selon l'invention, l'armature intérieure 2, en une seule pièce, comprend une première partie cylindrique 12, une seconde partie évasée formant logement de roulement 11 et une troisième partie sensiblement en forme d'anneau radial formant armature de limitation de débattement axial en attaque 13. L'extrémité inférieure de la première partie cylindrique comprend un évasement s'étendant d'abord sensiblement radialement puis axialement vers le bas de manière à former la partie supérieure du logement de roulement 11. A partir de là, l'armature s'évase encore radialement sur la majorité de sa circonférence de manière à former la partie radiale 13 à l'exception de parties, régulièrement réparties sur la circonférence, qui s'étendent verticalement en dessous de ladite partie radiale de manière à former des pattes 9. Lorsque les pattes 9 s'étendent verticalement, comme c'est le cas par exemple sur la figure 3B, le logement 11 est ouvert vers le bas et le roulement 10 peut y être introduit. Ensuite, ces pattes 9 peuvent être rabattues par sertissage en dessous du roulement 10 de manière à fermer le logement 11 et à immobiliser le roulement 10 dans ce logement. Dans ce dispositif, la limitation en débattement en attaque de l'appui est assurée par la partie radiale 13 coopérant avec l'armature extérieure 5. Un évidemment est ménagé dans l'élastomère 7 entre l'extrémité inférieure d'une partie conique 14 formant l'extrémité intérieure de l'armature 5 et la partie radiale 13. La limitation en débattement en détente de l'appui est assurée par une armature 6, sensiblement en forme d'anneau, qui est assemblée sur la partie supérieure de l'armature intérieure 2 et qui est adaptée à coopérer avec l'armature extérieure 5. L'armature 6 repose d'une part sur l'extrémité supérieure de l'armature 2 et d'autre part sur une partie supérieure de l'élastomère 7, en forme d'anneau de faible épaisseur qui s'étend au-dessus de la partie conique 14 de l'armature extérieure 5. Des pattes 8 prolongent vers le haut, avec une plus faible épaisseur, les parois de la partie cylindrique 12 de cette armature. Du fait de leur plus faible épaisseur, les pattes 8 définissent sur l'extrémité supérieure de l'armature 2 des épaulements qui permettent l'installation de l'armature 6. Les pattes 8 sont rabattues sur l'armature 6 afin de verrouiller cette dernière. Selon un mode de réalisation du dispositif antivibratoire de l'invention, la partie en élastomère 7 est uniforme et continue sur 360 . Elle peut également être discontinue et être constituée de pains. Cette géométrie de caoutchouc sera fonction des caractéristiques des raideurs radiale et axiale désirées. La partie en élastomère de forme conique permet de supprimer les opérations de retreint ou de dudgeonnage généralement effectuées pour compenser le retrait du caoutchouc et la mise sous contrainte. Les figures 3A à 3C représentent schématiquement un procédé d'assemblage d'un appui selon la présente invention. Dans un premier temps, l'armature 6 de limitation de débattement axial en détente est posée sur l'épaulement 16 à l'extrémité supérieure de l'armature 2 et sur la partie supérieure fine de l'élastomère 7. Ensuite, les pattes 8 sont rabattues sur l'armature 6 afin de verrouiller cette dernière. Le roulement 10 est introduit par la partie inférieure ouverte du logement 11 et les pattes 9 sont rabattues de manière à fermer le logement 11 et à immobiliser le roulement 10 dans ce logement. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, en référence à la figure 4, l'architecture est différente notamment par le fait qu'une partie intérieure est constituée de l'assemblage de deux armatures. Une armature 204 comprend du haut vers le bas, une partie supérieure 211 cylindrique, une partie centrale 212 cylindrique de diamètre supérieur à la partie supérieure et une partie inférieure 206 incurvée pour s'étendre radialement vers l'extérieur. Cette armature 204 reçoit sur la périphérie de ses parties supérieure 211 et centrale 212 cylindriques la partie élastomère 207. Par ailleurs, sa partie inférieure évasée 206 forme armature de limitation de débattement axial en attaque. Une armature 205 comprend une partie centrale 208 de diamètre correspondant au diamètre de la partie supérieure cylindrique de l'armature 204, une partie inférieure 209 évasée de diamètre correspondant à celui du roulement 10 et une partie supérieure 217 rabattue pour s'étendre radialement vers l'extérieur. Cette armature 205 est assemblée coaxialement à l'armature 204, adhérisée contre la paroi intérieure des parties 211 et 212 de cette dernière. La partie inférieure 212 permet de loger le roulement 10. La partie supérieure 217 forme armature de limitation de débattement axial en détente adaptée à coopérer avec l'armature extérieure. Ainsi qu'on le voit sur la figure 4, dans le secteur 210 dans lequel est réalisée la limitation de débattement axial en détente, une partie supérieure de l'élastomère 207 forme un anneau fin qui prolonge la partie intérieure conique de l'armature extérieure, comme dans le mode de réalisation précédent. Cet anneau en élastomère s'interpose entre la partie 217 de l'armature 205 et l'armature extérieure, de manière à rendre la limitation de débattement axial en détente plus progressive. Ainsi qu'on le voit sur la figure 4, dans le secteur 220 dans lequel est réalisée la limitation de débattement axial en attaque, un évidemment est ménagé dans l'élastomère 207 comme dans le mode de réalisation précédent. Comme dans le mode de réalisation précédent, des pattes permettent le verrouillage du roulement 10. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 4, ces pattes sont ménagées à intervalle régulier dans le prolongement de la partie centrale 212 de l'armature 204 de manière à s'étendre verticalement vers le bas en dessous de l'armature 204. Ces pattes sont rabattues contre le roulement 10 pour immobiliser ce dernier. Il existe deux possibilités de réalisation de l'armature de détente. Suivant une première possibilité, l'armature 205 est fabriquée sans l'opération d'emboutissage permettant de réaliser le logement 209. Cette armature est introduite dans l'armature 204 et elle subit ensuite un emboutissage pour réaliser le logement de roulement 209. Suivant une autre possibilité l'armature 205 est fabriquée avec son logement 209. En revanche sa partie supérieure 217 est constituée par des pattes qui dans un premier temps s'étendent verticalement de sorte qu'elle peut être glissée dans l'armature 204. Les pattes sont ensuite rabattues de manière à former la partie 217 de limitation de débattement axial en détente. Dans un mode de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, une armature intérieure 302 forme à la fois élément intérieur recevant l'élastomère 307, moyen de logement de roulement 10 et, en coopération avec l'armature extérieure 315 et de l'élastomère 307, moyen de limitation de débattement axial en attaque et en détente. L'armature 302 comprend du haut vers le bas, une partie centrale 308 cylindrique prolongée vers le bas par une partie cylindrique de plus grand diamètre 309 formant logement de roulement 10, une partie supérieure 317 rabattue pour s'étendre radialement et une partie inférieure 306 incurvée pour s'étendre radialement. Les parties 317 et 306 forment armature de limitation de débattement axial en détente et en attaque. Comme dans les modes de réalisation précédents, des pattes 319 permettent le verrouillage du roulement 10. Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 5 et 6, ces pattes sont ménagées à intervalle régulier dans le prolongement de la partie 309 de l'armature 302 de manière à s'étendre verticalement vers le bas en dessous de la partie 306 de l'armature 304. Ces pattes 319sont rabattues contre le roulement 10 pour immobiliser ce dernier. Cette armature 302 reçoit sur les parties cylindriques 306 et incurvée 309 de sa paroi extérieure la partie élastomère 307. Contrairement aux modes de réalisation précédant un évidemment n'est pas ménagé dans l'élastomère 307 au niveau de sa partie inférieure. En revanche, toujours au contraire des modes de réalisation précédents, l'élastomère ne vient pas en prise avec l'armature intérieure au-dessus du logement 309. Ainsi qu'on le voit bien sur les figures 5 et 6, au repos, la partie supérieure de l'élastomère 207 s'étend en s'incurvant d'abord radialement vers l'extérieur puis axialement vers le haut entre le haut du logement 309 et l'extrémité supérieure de la partie intérieure conique 314 de l'armature extérieure 315. L'extrémité de l'élastomère dépasse au-dessus de l'extrémité supérieure de la partie intérieure conique 314 de l'armature extérieure 315 de manière à former, comme dans les modes de réalisation précédents, un anneau fin qui s'interpose entre la partie 307 de l'armature 302 et l'armature extérieure, de manière à rendre la limitation de débattement axial en détente plus progressive. Dans ce mode de réalisation est prévue une limitation du débattement axial en attaque par gonflement de l'élastomère 307. Lors du déplacement axial de l'armature intérieure 302, il s'opère un gonflement de l'élastomère qui vient porter contre la paroi intérieure conique 314 de l'armature extérieure 315, limitant ainsi très fortement le déplacement axial. La figure 6 représente une étape de montage de l'appui de la figure 5. L'armature 302 sort de fabrication avec les pattes 319 et la partie supérieure 317 s'étendant axialement. Après moulage de l'elastomère, la partie supérieure 317 est rabattue pour former armature de limitation en débattement axial en détente. Par ailleurs, lorsque le roulement 10 est introduit dans le logement 309, les pattes 319 sont rabattues pour fermer ce logement et verrouiller en position le roulement 10. La figure 7 représente un autre mode de réalisation qui diffère du mode de réalisation représenté sur la figure 2 en ce qu'une armature intérieure 102 formant également moyen de logement du roulement 10 et moyen de limitation en débattement axial en attaque est de beaucoup plus petite taille que l'armature 2 du mode de réalisation de la figure 2. Une armature 406 de limitation en débattement axial en détente comprend une partie inférieure cylindrique dont l'extrémité inférieure est assemblée à l'extrémité supérieure de l'armature 402 et une partie supérieure s'étendant radialement formant le moyen de limitation en débattement axial en détente proprement dit. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention se rapporte à un dispositif antivibratoire (1) destiné à assurer la liaison entre deux éléments dans un véhicule, comportant une armature extérieure (5) et une armature intérieure (2) entre lesquels intervient un moyen en élastomère (7). Selon l'invention, un assemblage d'au plus deux armatures (2,6) constitue à la fois ledit élément intérieur, un moyen de logement (11) dudit roulement et des moyens de limitation de débattement axial en attaque (13) et en détente (6) coopérant avec ledit élément extérieur et ledit moyen en élastomère.
1. Dispositif antivibratoire ( 1; 201; 301; 401) destiné à assurer la liaison entre deux éléments dans un véhicule comportant un élément intérieur (2; 204; 302; 402) et un élément extérieur (5; 215; 315; 405) reliés par au moins un moyen en élastomère (7; 207; 307; 407), ledit élément intérieur étant associé à un roulement (10), caractérisé en ce qu'un assemblage d'au plus deux armatures (2, 6; 204, 205; 302; 402, 406) constitue à la fois ledit élément intérieur, un moyen de logement (11; 209; 309; 409) dudit roulement et des moyens de limitation de débattement axial en attaque (13; 206; 306; 416) et en détente (6; 217; 317; 406) coopérant avec ledit élément extérieur et ledit moyen en élastomère. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément intérieur (2; 302; 402) est constitué d'une seule armature comprenant un moyen de logement (11; 309;409) adapté à recevoir ledit roulement (10). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit moyen de logement (11; 209; 309; 409) est ouvert à une extrémité inférieure au niveau de laquelle une armature (2; 205; 302; 402) comprend au moins un moyen déformable par sertissage (9; 219; 319; 419) de manière à pouvoir introduire ledit roulement (10) dans ledit logement puis l'immobiliser par sertissage. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit moyen déformable par sertissage est une patte rabattable. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément intérieur (2) est constitué d'une seule armature comprenant au niveau de son extrémité supérieure un moyen déformable (8) par sertissage pour la fixation d'une armature de limitation en détente (6). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite extrémité supérieure (8) comprend une partie rabattable contre ladite armature de limitation en détente. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément intérieur (302) comprend au niveau de son extrémité supérieure une partie (317) formant armature de limitation en détente. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen en élastomère (307) a une forme telle que, lorsqu'il se déforme sous l'effet du déplacement axial en attaque de l'élément intérieur, il vient porter radialement contre une partie intérieure (314) de l'élément extérieur (315) de manière à réaliser une limitation du débattement axial en attaque. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen en élastomère présente une forme conique.
F
F16
F16F
F16F 9
F16F 9/58,F16F 9/54
FR2893520
A1
PROCEDE DE PLANAGE D'UN PRODUIT PLAT SOUS FORME DE BANDE OU DE TOLE DANS UNE MACHINE A PLANER A ROULEAUX IMBRIQUES ET INSTALLATION DE PLANAGE PERMETTANT LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE.
20,070,525
L'invention a pour objet un procédé de planage d'un produit plat sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer à rouleaux imbriqués et l'installation de planage permettant la mise en oeuvre du procédé. Pour le planage des produits plats et, en particulier, des bandes et des tôles métalliques laminées, on utilise souvent une planeuse à multi rouleaux comprenant deux équipages de planage portant chacun une série de rouleaux à axes parallèles et placés, respectivement, au dessus et en dessous de la bande, les rouleaux étant décalés longitudinalement et verticalement de façon à s'imbriquer en déterminant un trajet ondulé de la bande qui est ainsi soumise à des effets de traction flexion dans des sens alternés. Des moteurs permettent d'actionner les rouleaux en rotation et, par frottement de faire avancer le produit à une vitesse déterminée. Pour le planage des bandes épaisses et des tôles ces équipements fonctionnent sans application de traction externe en amont ou en aval de la machine. Le fonctionnement d'une telle machine a fait l'objet d'approches théoriques avancées. Ces théories du planage s'appuient sur le calcul des courbures maximales de la tôle dans la planeuse, ces courbures engendrent une plastification de la matière dans l'épaisseur du produit qui conditionne le détensionnement des contraintes dans la largeur et l'épaisseur. Selon l'importance de l'imbrication et le diamètre des rouleaux, la courbure prise par le produit est plus ou moins importante et la déformation plastique affecte une partie plus ou moins grande de l'épaisseur. Un paramètre de réglage du planage est le taux de plastification, il représente le rapport entre la valeur de l'épaisseur du produit dans laquelle la contrainte a dépassé la limite élastique, la déformation est donc plastique, par rapport à l'épaisseur totale du produit. Bien entendu le reste de l'épaisseur du produit reste à une valeur de contrainte de déformation élastique. Ces deux zones dans l'épaisseur du produit ont chacune une influence sur l'effort de planage et la valeur des couples à transmettre aux rouleaux, mais les variations qu'elles engendrent sur les paramètres de planage suivent des lois différentes. Enfin, on distingue généralement dans une planeuse deux zones dont les fonctions sont sensiblement différentes mais complémentaires et interactives. Une zone d'entrée, qui est une zone de plastification importante traitant de préférence les défauts géométriques de planéité, et une zone de sortie dans laquelle le planage concerne davantage le détensionnement et s'effectue avec une faible plastification ou même par des flexions alternées dans la limite élastique du matériau.. On sait établir des calculs théoriques permettant d'obtenir un résultat précis et pouvant servir au préréglage des machines. Le principe est basé sur la décroissance 2 progressive du taux de plastification. Ceci ne peut être obtenu qu'avec des machines comportant un nombre suffisant de rouleaux planeurs et permettant un réglage adéquat de l'imbrication de chacun de ces rouleaux. L'imbrication des rouleaux dépend du taux de plastification demandé et de l'épaisseur et de la température des tôles à planer. Pour des tôles d'acier sortant d'un laminoir à chaud on demande habituellement un taux de plastification élevé, de l'ordre de 70%. Pour l'obtenir dans le cas de tôles épaisses il suffit d'une faible imbrication, or, dans le même temps, les efforts de planage sont très élevés et ils ont tendance à écarter les rouleaux planeurs et à diminuer l'imbrication. De telle sorte que l'écartement des rouleaux, encore appelé cédage, produit par l'effort de planage, est bien supérieur à la valeur de l'imbrication nécessaire à la plastification. Il se pose donc un problème de la précision avec laquelle il est possible de contrôler la valeur de l'imbrication et de déterminer un procédé de contrôle permettant de l'assurer. Une installation de planage comprend donc, d'une façon générale, une cage de soutien fixe, deux équipages de planage à rouleaux parallèles, placés respectivement au-dessus et en dessous de la bande et dont les rouleaux sont imbriqués de façon à déterminer un trajet ondulé de la bande et des moyens de réglage et de maintien de l'écartement desdits équipages par appui sur la cage fixe pour le réglage de l'imbrication des rouleaux, chaque équipage de planage comportant une rangée de rouleaux actifs parallèles prenant appui sur un châssis de support par l'intermédiaire d'au moins une rangée de rouleaux d'appui et montés rotatifs, à leurs extrémités, chacun sur deux paliers définissant un axe de rotation perpendiculaire à la direction de défilement, lesdits paliers étant portés, respectivement, par deux pièces latérales solidaires du châssis de support. Dans une machine de planage des tôles et des bandes de forte épaisseur les rouleaux de travail sont motorisés par des moteurs électriques car des couples importants doivent être transmis à chaque rouleau pour assurer la déformation et l'avance du produit à l'intérieur de la machine à planer. Le plus souvent l'équipage de planage inférieur est fixe en position, l'équipage supérieur pouvant se déplacer verticalement pour le réglage de l'imbrication. A cet effet, on utilise généralement quatre actionneurs mécaniques ou hydrauliques montés aux angles du châssis et permettant de régler le niveau général de l'équipage réglable par rapport à l'équipage inférieur fixe et, par conséquent, l'imbrication des rouleaux. En outre, les actionneurs peuvent être réglés indépendamment et à des valeurs différentes, ce qui permet de déterminer un basculement entre l'entrée et la sortie de la machine à planer, en général nécessaire à la réalisation d'effets de planage différents selon les besoins. Les efforts développés pour le planage sont très élevés, en particulier lorsque cette opération est réalisée sur une tôle forte après laminage à chaud et refroidissement accéléré, ou bien sur une tôle froide. On est donc amené à donner aux planeuses une structure aussi rigide que possible de façon à pouvoir contrôler les effets du planage. La déformation sous effort des différentes parties de la machine fausse la précision du contrôle de la position des rouleaux de planage, donc la valeur de la courbure obtenue sur chaque rouleau et peut, dans certains cas la rendre complètement irréalisable. Par exemple pour une tôle d'acier de 50 millimètres d'épaisseur on calcule des imbrications de l'ordre de 0,3 millimètre, or les efforts de planage sont suffisamment élevés pour provoquer un cédage de la machine de l'ordre d'une dizaine de millimètres. Il est donc clair que l'application directe d'une méthode de planage comme celle décrite dans le brevet US 4,881,392 n'est pas possible. De plus la tolérance de laminage sur une tôle telle que celle citée est de l'ordre de 0,1 millimètre. Or une machine à planer doit pouvoir s'ouvrir de la valeur de l'épaisseur nominale de la tôle pour la laisser passer, mais les variations d'épaisseur dues aux tolérances de fabrication ne doivent pas provoquer des variations du taux de plastification, donc ne pas faire varier l'imbrication des rouleaux. Pour palier à ces inconvénients on a réalisé des planeuses a contrôle hydraulique pour le déplacement de l'équipage de planage mobile, et aussi pour le contrôle individuel de chaque rouleau de planage, et on a associé un modèle de cédage basé sur les mesures d'effort et un calcul théorique des déformations de la machine sous effort, pour compenser ces déformations, mais toutes ces compensations sont entachées d'erreurs dues aux non linéarités du cédage de la machine et il n'est pas réaliste d'envisager de compenser un défaut dont l'amplitude vaut dix fois ou plus celle du paramètre à contrôler. L'invention a donc pour objet un procédé permettant de contrôler l'imbrication des rouleaux avec la précision voulue et permettant de résoudre l'ensemble de ces problèmes sans entraîner de complication ni de coût excessif des dispositifs utilisés. Le principe même du planage par flexions alternées consiste à donner aux produits métalliques une courbure, alternativement dans un sens puis dans l'autre, à l'aide des rouleaux dont on règle l'imbrication. Lors de cette opération la partie de l'épaisseur du produit en contact avec le rouleau, encore appelée intrados, subit des contraintes de compression et la partie extérieure, dénommée extrados, subit des contraintes de traction. Il existe dans la zone centrale du produit une ligne selon laquelle les contraintes sont nulles, elle est dénommée fibre neutre. Selon l'épaisseur de la tôle et la courbure donnée au produit il est possible de dépasser la limite élastique du matériau et de produire une plastification. Selon le nombre de rouleaux de la machine à planer il se produira ainsi un certain nombre de plastifications alternées d'au moins une partie de l'épaisseur du produit. Selon les défauts des tôles à traiter on pourra faire subir au produit un planage par flexions alternées dans la plage de déformations élastiques ou dans celles des déformations plastiques. D'une manière générale, pour planer des tôles d'acier de forte épaisseur on règle la machine à planer de façon à produire des déformations plastiques au moins dans la première partie de la machine, située à l'entrée, et des déformations moindres dans la zone de sortie. Pour les tôles fortes on utilise généralement des machines comportant 7, 9 ou 11 rouleaux. Typiquement on vise des taux de plastification de 30%, 70%, 40% puis 20% sur les premiers rouleaux d'une machine à planer. Les rouleaux des machines à planer sont entraînés en rotation par des moteurs électriques pour permettre de faire avancer le produit et pour lui communiquer l'énergie nécessaire à sa déformation. Les modèles théoriques de planage permettent de prévoir les couples à transmettre pour ces déformations, de même que les imbrications nécessaires. Lorsque, du fait du cédage, l'imbrication n'est pas à la valeur prévue il n'est pas possible de déformer suffisamment le produit et il a été observé par la société déposante que la valeur réelle des couples transmis par les moteurs électriques est très inférieure à celle prévue de manière théorique. Des observations quantifiées ont donc permis de concevoir un procédé de contrôle des imbrications à partir de la valeur observée sur les couples utilisés par rapport aux couples théoriques estimés par les modèles, ou par rapport au préréglage souhaité. La compensation des cédages est ainsi remplacée par un modèle de calcul en temps réel ou un autre dispositif de préréglage des couples à transmettre aux rouleaux de planage associé à une régulation de l'écart avec la mesure des couples réellement utilisés par action sur la position des rouleaux de la machine à planer pour régler leurs imbrications. Selon le procédé de l'invention on mesure au moins la valeur globale des couples transmis aux rouleaux de planage et on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage, et on agit sur les organes (3) de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence (Refc) donnée par le rnodèle. Toujours selon le procédé de l'invention on corrige la mesure des couples transmis aux rouleaux de planage par la valeur des couples d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer. Dans le cas d'une machine à planer composée de plusieurs parties dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante par groupes, chaque groupe correspondant à une des parties de la machine de planage, chaque partie comportant des moyens séparés d'imbrication des rouleaux, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit dans chaque partie de la machine, on mesure dans chaque partie, et selon le procédé de l'invention, au moins la valeur globale des couples transmis au groupe de rouleaux de planage correspondant et on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans chacune des parties, on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour la même partie de la machine, et on agit sur les organes de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage de ladite partie pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. Selon le procédé de l'invention on détermine par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit par les différentes parties de la machine de motorisation indépendante, et que l'on détermine, pour chaque partie, la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur des couples nécessaires pour équilibrer la traction présente dans le produit dans les zones situées entre chaque partie de la machine à planer. En particulier, et toujours selon le procédé de l'invention, dans une machine à planer en deux parties, composée d'une partie d'entrée comportant un certain nombre de rouleaux de planage, et respectivement d'une partie de sortie comportant aussi un certain nombre de rouleaux de planage, on mesure sur les rouleaux de l'entrée, respectivement de la sortie, au moins la valeur globale des couples transmis au dits rouleaux et on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans l'entrée, respectivement la sortie, on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour l'entrée, respectivement la sortie, de la machine, et on agit sur les organes de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage de l'entrée, respectivement de la sortie, pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. On détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans l'entrée, respectivement la sortie de la machine, en corrigeant la mesure par la valeur des couples d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer, on détermine aussi par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit dans la zone située entre les rouleaux de l'entrée et ceux de la sortie et on en déduit, pour l'entrée et pour la sortie, la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur des couples nécessaires pour équilibrer la traction présente dans le produit dans ladite zone située entre les rouleaux de l'entrée et ceux de la sortie. Selon le procédé de l'invention, dans une machine à planer dont tous les rouleaux sont motorisés individuellement de manière indépendante et comportant des moyens séparés (52) d'imbrication de chaque rouleau, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit, on mesure la valeur du couple transmis à chaque rouleau de planage et on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour le même rouleau, et que on agit sur les organes (52) de réglage de l'imbrication dudit rouleau de planage pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. Pour déterminer la valeur du couple nécessaire à la plastification du produit, on corrige la mesure par la valeur du couple d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer et on détermine par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit entre chaque rouleau et on corrige aussi la mesure par la valeur du couple nécessaires pour équilibrer l'écart de traction présent dans le produit entre l'amont et l'aval de chaque rouleau. Selon l'invention, le dispositif de régulation de l'imbrication des rouleaux dans une machine à planer les produits plats sous forme de bande ou de tôle comporte un circuit de régulation de la vitesse des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle et un circuit de régulation de l'imbrication des rouleaux agissant sur la position des rouleaux en régulant l'écart entre la référence de couple nécessaire à la plastification du produit donnée par le modèle et la mesure faite sur les rouleaux. Dans une machine à planer composée de plusieurs parties dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante par groupes, chaque groupe correspondant à une des parties de la machine de planage, chaque partie comportant des moyens séparés d'imbrication des rouleaux, le dispositif de l'invention comporte un circuit de régulation de la vitesse des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle, et un circuit de régulation de l'imbrication des rouleaux pour chaque partie agissant séparément sur la position des rouleaux de chaque partie. Dans une machine à planer composée de plusieurs parties dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante et individuelle, chaque rouleau comportant des moyens séparés d'imbrication, le dispositif de l'invention comporte un circuit de régulation de la vitesse des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle et un circuit séparé de régulation de l'imbrication de chacun des rouleaux agissant séparément sur la position desdits rouleaux. Selon l'invention le dispositif de régulation de l'imbrication des rouleaux dans une machine à planer les produits plats est du type proportionnel, intégral et différentiel et il comporte des entrées pour les signaux d'accélération de la machine ainsi que pour les écarts de traction induites dans le produit entre les zones amont et aval de chaque rouleau. Mais l'invention sera mieux comprise par la description d'un mode de réalisation avec la description des figures ci-après : - La figure 1 représente la force et le couple dans les zones élastique et plastique. La figure 2 représente une ondulation de planage. - La figure 3 représente les contraintes dans le produit (déformation élastique) La figure 3 bis représente les contraintes dans le produit (déformation plastique) La figure 4 représente schématiquement la régulation objet de l'invention. - La figure 4 bis représente schématiquement la régulation selon un mode perfectionné de l'invention. - La figure 5 représente une vue de côté en élévation d'une machine à planer. - La figure 6 représente en perspective la motorisation d'une machine à planer. 25 La figure 7 représente une vue de détail de la cage à pignons de la motorisation. Ainsi qu'il est montré sur la figure 2 une première ondulation dans une machine à planer est produite sur un produit 10 par un groupe de trois rouleaux RI, R2 et R3. Le produit est cintré sur le rouleau central R2 qui est imbriqué entre les rouleaux d'extrémité 30 R1 et R3. II prend un rayon de courbure qui s'approche du rayon du rouleau et dépend de l'imbrication des rouleaux, de la résistance mécanique du produit et de son épaisseur e. La face en contact avec le rouleau, l'intrados se trouve en compression et la face extérieure, l'extrados, en traction, ainsi qu'il est représenté sur la figure 3. Les lois de la résistance des matériaux montrent que la variation est linéaire dans l'épaisseur du 35 produit, tant que la contrainte a est inférieure à la limite élastique. Il existe une zone centrale sans contrainte : la fibre neutre. 20 8 Dans le cas où le cintrage est plus important on peut dépasser la limite élastique du matériau dans les zones de contrainte maximale. Dans ce cas la contrainte est constante et égale à une valeur maximale dans la zone de déformation plastique, ainsi que le montre la figure 3 bis. On peut observer que chaque ondulation, formée dans un sens puis dans l'autre est formée par un groupe de trois rouleaux. Ainsi dans le cas général une machine à planer est conçue avec un nombre impair de rouleaux pour former un nombre pair d'ondulations et ne pas risquer de conserver sur le produit une déformation permanente, due à l'opération de planage. Bien entendu pendant cette opération le produit 10 exerce des forces sur les rouleaux et plus l'imbrication est importante et la déformation élevée, plus ces forces prennent une valeur élevée. Si on reste dans la plage de déformation élastique correspondant à la figure 3, la force est proportionnelle à la déformation, comme l'indiquent les lois de la résistance des matériaux. Ensuite la valeur de la force sature progressivement quand toute l'épaisseur e du produit est plastifiée. La figure 1 illustre l'ensemble des observations et le résultat des travaux de modélisation de la société déposante. La courbure variant à l'inverse du rayon R de courbure pris par le produit on a représenté la courbure soit 1/R sur l'axe des abscisses de cette figure. Selon la courbure donnée au produit la contrainte a peut atteindre la limite élastique E, d'abord dans les zones proches des surfaces supérieures et inférieures. Puis, la courbure augmentant, des zones de déformation plastiques dans lesquelles la contrainte est constante en première approximation, s'étendent vers le centre et peuvent représenter la plus grande partie de l'épaisseur e du produit 10. Dans la première partie du graphique la force F exercée sur les rouleaux est sensiblement proportionnelle à la courbure et donc à l'imbrication donnée aux rouleaux de planage. Puis progressivement cette force atteint une valeur sensiblement constante quand toute l'épaisseur du produit 10 est plastifiée. Ceci illustre encore le problème posé, il n'est pas possible de contrôler l'imbrication des rouleaux dans cette zone en contrôlant la force, car celle-ci ne varie pratiquement plus. Mais il en va autrement des couples nécessaires à l'entraînement du produit. En effet les couples nécessaires à la déformation du produit dans la limite de la plage élastique sont nuls. Dans ce cas l'état de contrainte dans le produit passe de la contrainte nulle à un état tel que représenté sur la figure 3. II faut pour cela fournir une certaine quantité de travail mécanique pour que le produit prenne un rayon de courbure R, ceci se passe à l'entrée des rouleaux planeurs dans le sens de défilement du produit, mais à la sortie de chaque rouleau c'est le produit qui fournit un travail équivalent par son retour élastique. Le bilan pour le rouleau est nul, autrement dit sur chaque rouleau de planage la zone d'entrée est résistante et la zone de sortie est motrice, le bilan du travail mécanique à fournir est nul. Par contre il est nécessaire de fournir de l'énergie au produit lorsque l'on est dans la zone de déformation plastique, car on réalise une déformation permanente. Ceci est vrai pour chaque ondulation car la déformation est faite de manière alternée. Cette énergie est naturellement proportionnelle à la zone plastifiée donc à l'épaisseur e de cette zone et, par conséquent, à l'imbrication des rouleaux de planage. Cela est illustré par la figure 1. Tant que la déformation du produit 10 est élastique les couples à fournir sont nuls, ils deviennent progressivement proportionnels à la courbure, donc à l'imbrication. Dans la plage déjà citée des valeurs pratiques utilisées pour le planage des tôles, c'est-à-dire de 20 % à 70 %, la progression du couple est très sensiblement linéaire. Il est donc tout à fait possible, selon le procédé de l'invention, de réaliser un contrôle de l'imbrication des rouleaux de planage à partir de la détermination de la valeur des couples consommés par la plastification. Il faut pour cela concevoir un dispositif permettant cette détermination et un dispositif permettant le réglage de l'imbrication des rouleaux de planage. La figure 5 représente une machine à 9 rouleaux. D'une façon générale une machine à planer est constituée d'une cage de soutien fixe 1 un équipement de planage supérieur 2 et un équipement de planage inférieur 2'. La cage de soutien fixe 1 comprend généralement un sommier inférieur 11, deux montants latéraux 12, 13, placés de part et d'autre d'un plan médian longitudinal de défilement du produit 10 à planer et un sommier supérieur 14. Compte tenu des dimensions d'une telle installation, la partie inférieure de celle-ci peut avantageusement être placée dans une fosse ménagée dans un massif de fondation portant deux poutres écartées ou autres pièces rigides formant un entablement fixe sur lequel repose le sommier inférieur 11. D'autre part , les deux sommiers, respectivement inférieur 11 et supérieur 14 sont constitués chacun d'une structure mécano soudée formant une dalle rigide, de forme sensiblement rectangulaire, qui recouvre toute la surface couverte par les équipages de planage 2, 2', entre les montants latéraux 12, 13. Chaque montant latéral 12 (13) est constitué d'une paire de colonnes écartées 12, 12' (13,13'). Ces colonnes et le sommier supérieur, formant généralement une dalle rigide, sont équipés de dispositifs variés largement décrit dans l'art antérieur qui peuvent coopérer pour permettre un coulissement vertical du sommier 14 le long des quatre colonnes 12, 12', 13, 13'. Ce mouvement peut être mécanique mettant en oeuvre des vis motorisées ou hydraulique comme représenté sur la figure 5. Dans ce cas on dispose de quatre vérins 3, 3' installés au sommet de chaque colonne. Dans la disposition représentée chaque vérin est constitué d'un corps 31 fixé sur le sommier 14 et d'un piston 32 solidaire d'une tige 33 fixée sur la colonne correspondante 12, 12', 13, 13'. Le sommier inférieur 11 étant fixe, le sommier supérieur 14 peut donc se déplacer, sous l'action des quatre vérins 3, 3', les pistons des vérins restant au même niveau. Les vérins 3, 3' sont positionnés pour régler l'imbrication souhaitable des rouleaux par rapport à l'épaisseur de la tôle à planer de manière à réaliser l'ondulation déterminée par le modèle théorique ou mémorisée dans le dispositif de préréglage. Ils exercent l'effort de planage pendant le passage du produit. Chaque équipement de planage comprend une rangée de rouleaux actifs 4 associés à une rangée de rouleaux d'appui 5, l'ensemble étant porté par un châssis 2. Chaque rouleau actif 4 est monté rotatif sur deux paliers définissant son axe de rotation, il s'appui sur un rouleau d'appui 5 monté rotatif sur des paliers d'extrémité 51. Sur la représentation de la figure 5 ces paliers d'extrémité prennent appui sur le sommier 2 par l'intermédiaire d'un organe de support 52. Dans une version plus élaborée de l'invention, cet organe de support peut comporter un dispositif de réglage qui permet de modifier de manière individuelle pour chaque rouleau actif son imbrication, dont la valeur globale est donnée par le positionnement du sommier 2 à l'aide des vérins 3, 3'. Ces dispositifs de réglages peuvent être mécaniques, comme par exemple un système à coins, ou bien peuventêtre constitués par des vérins hydrauliques. Il est aussi possible dans une machine à planer de régler différemment les vérins 3 situés du côté de l'entrée de la machine et ceux 3' situés du côté de la sortie pour donner aux rouleaux 5 une imbrication progressivement dégressive et réaliser ainsi une plastification importante du produit 10 au début de l'opération et un planage avec une moindre plastification ou encore en se limitant au domaine élastique en fin d'opération. Le sens de défilement du produit 10 est noté S sur la figure 5. Une telle machine à planer comprend un dispositif de motorisation susceptible d'entraîner en rotation tous les rouleaux actifs supérieurs et inférieurs 4 et 4'. Pour cela un moteur 9 est relié à un réducteur de vitesse 8 lui-même relié à une boîte à pignons 7. Cette boîte à pignons distribue le couple nécessaire sur chaque rouleau actif 4 et dans le bon sens de rotation, par l'intermédiaire d'une pluralité d'allonges de transmissions articulées 6. Ainsi que cela a déjà été dit il est intéressant de régler une partie de la machine avec une imbrication différente de l'autre partie, et de dissocier ainsi l'entrée de la sortie de la machine. Dans ce cas les couples à transmettre sur les rouleaux d'entrée qui réalisent une forte plastification sont notablement plus élevés que ceux à transmettre aux rouleaux de sortie qui travaillent dans la plage élastique du produit 10 ou tout au moins avec une faible plastification. Il est donc très intéressant d'installer deux motorisations différentes pour une telle machine, l'une pour les rouleaux de l'entrée et l'autre pour les rouleaux de la sortie. C'est ce type de motorisation qui est représentée sur les figures 6 et 7. L'exemple est montré pour une planeuse à 11 rouleaux actifs, 5 rouleaux supérieurs 41, 42, 43, 44, 45 et 6 rouleaux inférieurs 40', 41', 42', ...45'. D'une manière habituelle une motorisation transmet le couple moteur aux 5 premiers rouleaux 40, 41, 41', 42, 42' de l'entrée de la machine et la seconde motorisation transmet le couple moteur aux 6 rouleaux actifs de la sortie de la machine 43, 43', 44, 44' et 45'. Chaque rouleau actif est relié à un arbre de sortie de la cage à pignons par un arbre de transmission articulé 60, 61, 61', ...64, 64',65'. La figure 7 représente schématiquement la distribution des pignons dentés à l'intérieur de la boîte à pignons. Un moteur 91 fournit la puissance à la partie entrée de la machine par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 81. L'arbre de sortie de ce réducteur est relié par un accouplement à l'arbre qui porte le pignon P'1, le même arbre attaque par son autre extrémité le rouleau inférieur 41' par l'intermédiaire de l'arbre allonge articulé 61'.. Le pignon P'1 transmet par engrènement le mouvement aux pignons P2 et P1 reliés respectivement aux rouleaux 42 et 41 par l'intermédiaire d'un arbre articulé respectivement 62 et 61. Enfin le pignon P1 transmet par engrènement le mouvement au pignon P'0 qui est relié au rouleau 40' par l'intermédiaire d'une allonge articulée 60' et le pignon P2 transmet par engrènement le mouvement au pignon P'2 qui est relié au rouleau 42' par l'intermédiaire d'une allonge articulée 62'. Ainsi tous les rouleaux actifs de la première partie de la machine sont entraînés en rotation dans le sens convenable pour le défilement du produit 10 et la transmission de la puissance nécessaire à la déformation du produit. De façon équivalente la deuxième partie de la machine est entraînée par un moteur 92 à travers un réducteur de vitesse 82. L'arbre de sortie de ce réducteur de vitesse est relié par un accouplement à l'arbre qui porte le pignon P'4 de la boîte à pignon. Le même arbre est relié à son autre extrémité au rouleau 44' par l'intermédiaire de l'allonge articulée 64'. Le pignon P'4 entraîne par engrènement les pignons P5 et P4 qui entraînent à leur tour par engrènement respectivement les pignons P'S et P'3, le pignon P'3 entraîne par engrènement le pignon P3. De manière analogue à la première partie de la machine les arbres des pignons P3, P'3, P4, P'4, P5 et P'5 sont reliés aux rouleaux actifs 43, 43', 44, 44', 45 et 45' par les allonges articulées 63, 63', 64, 64', 65 et 65'. Ainsi tous les rouleaux actifs de la section de sortie de la machine à planer sont entraînés en rotation dans le sens convenable pour l'entraînement du produit 10 et peuvent transmettre l'énergie de déformation nécessaire au planage. Il est habituel de déterminer la valeur des couples transmis par la mesure de l'intensité des courants des moteurs 91 et 92 ou par tout autre moyen approprié installé dans les accouplements ou dans les allonges articulées. De tels moyens sont bien connus et ne nécessitent pas d'être décrits d'avantage. Le procédé de l'invention est une régulation de l'imbrication des rouleaux à partir des écarts détectés sur les couples transmis, pour ce faire il faut associer, dans le procédé de l'invention, une régulation de la vitesse de rotation des rouleaux. La figure 4 représente schématiquement cette régulation selon un mode de réalisation du dispositif de l'invention. Le module 100 représente la motorisation des rouleaux et symbolise les moteurs, leurs alimentations et circuits de commande et régulation. Tous ces circuits sont les circuits classiques de commande de moteurs électriques en vitesse et en couple. Ils peuvent d'ailleurs s'appliquer à différents types de moteurs à vitesse variable : moteurs à courant continu ou moteurs asynchrones à fréquence variable. Il n'est pas nécessaire de décrire d'avantage ces circuits et technologies bien connues de l'homme du métier. La machine à planer peut être actionnée par un seul moteur ou par deux moteurs principaux comme il a été expliqué. On peut aussi imaginer une machine dans laquelle chaque rouleau actif 4 aurait une motorisation individuelle. Le principe du procédé de l'invention peut s'appliquer de la même façon. Le module 100 comprend une régulation de la vitesse de rotation des moteurs qui est bien entendu la même pour tous les rouleaux et fonctionne avec la même référence de vitesse Refv, cette référence correspond à la vitesse à laquelle on veut déplacer le produit 10 et au sens du défilement S. On mesure dans le dispositif de motorisation 100 une mesure du couple fournit par le ou les moteur(s), soit par une mesure de l'intensité, soit par des dispositifs appropriés installés sur les arbres de transmission. Cette mesure de couple est introduite dans un premier comparateur 101. Bien entendu le couple fournit par les moteurs ne correspond pas exactement au couple nécessaire à la plastification qui est le seul à pouvoir être utilisé pour le procédé. En effet le fonctionnement d'une machine à planer requiert en général des accélérations importantes pour atteindre la vitesse prévue pour le planage. Les moteurs fournissent donc un couple d'accélération qu'il faut déduire. Pour cela un signal de vitesse issu du module 100 est entré sur un multiplicateur 106 qui reçoit par ailleurs la valeur de l'inertie totale J des parties tournantes de la machine à planer. Ce couple d'accélération est déduit du couple mesuré par le comparateur 101. Dans le cas général d'une machine ayant un seul moteur il n'existe pas d'autre couple puisque, comme il a été dit, la somme des travaux élastiques est nulle sur chaque rouleau et comme la machine travaille sans traction dans le produit à l'entrée et à la sortie, le moteur ne fournit pas de couple supplémentaire. Ainsi à la sortie du comparateur 101 est présent un signal représentatif du couple utilisé pour la plastification du produit 10. Ce signal est comparé à l'aide du circuit 102 à la valeur de référence Refc donnée par le modèle théorique ou par le dispositif de préréglage. L'écart entre ces deux valeurs va servir, selon le procédé de l'invention, à corriger l'imbrication des rouleaux. Comme il a été vu que la variation du couple est sensiblement proportionnelle à l'imbrication, on peut utiliser un circuit de régulation 103 qui est un amplificateur PID, proportionnel, intégral et différentiel. Dans le cas présent la partie intégrale sera celle principalement utilisée afin d'assurer la stabilité du dispositif. Le circuit de régulation délivre un signal au circuit de commande de l'imbrication 104 qui règle la position des vérins 3, 3' en faisant varier la position du sommier supérieur 14. Cette action se fait grâce à un circuit hydraulique comportant des pompes et, par exemple, des servo valves mais elle peut aussi être réalisée par tout dispositif susceptible de déplacer le sommier 14 de manière contrôlée. Ces technologies hydrauliques sont aujourd'hui largement utilisées dans divers domaines et particulièrement pour les dispositifs de serrage des planeuses et des cages de laminoir, elles ont fait l'objet de nombreux brevets et il n'est pas utile de les décrire plus en détail. Selon un mode de réalisation plus perfectionné du dispositif de l'invention on peut imaginer une machine à planer ayant une motorisation pour la partie d'entrée et une motorisation pour la partie de sortie selon la représentation des figures 6 et 7. On doit disposer de deux circuits de régulation séparés du type de celui de la figure 4. La partie d'entrée de la machine dans laquelle on réalise une forte plastification pourra fonctionner de la façon décrite plus haut à partir de la mesure de couple correspondant à celle du moteur commandant les rouleaux de planage de l'entrée. Le circuit de régulation 104 va commander les vérins hydrauliques 3 situés du côté de l'entrée. Par contre il n'est pas possible de prévoir un dispositif exactement identique pour la régulation de la section de sortie de la machine. En effet il va généralement se créer une traction dans le produit entre la section d'entrée et la section de sortie du fait des taux de plastification différents entre les deux sections. Une partie de la machine fonctionne avec des courbures importantes et l'autre avec des courbures plus faibles ; les rouleaux, s'il n'y a pas de glissement, imposent la vitesse de la face de la tôle en contact et donc une vitesse de la fibre neutre légèrement supérieure, la survitesse étant proportionnelle à la courbure au point de contact. La vitesse de la fibre neutre étant la même dans toute la machine. Dans le cas de rouleaux couplés mécaniquement des tractions/ compressions apparaissent entre les rouleaux et provoquent entre le produit et les rouleaux des glissements qui résolvent la discordance des vitesses. Ces tractions créent un couple moteur ou un couple résistant selon le rouleau considéré. Dans le cas de motorisations séparées de différentes parties de la machine à planer ces couples sont compensés par des couples supplémentaires fournis par les moteurs. L'image du travail de déformation réalisé par le rouleau est alors faussée par l'échange de puissance réalisé par ces tractions. Il convient donc de les prendre en compte dans la régulation. Il est nécessaire pour cela de mesurer les tractions qui prennent naissance entre les différentes parties de la machine dont les motorisations sont différentes et évaluer les écarts d'efforts de traction LIT. Les couples supplémentaires pris en charge par le moteur sont alors du type RAT, R étant le rayon d'un rouleau de planage et le circuit de régulation approprié est du type représenté sur la figure 4 bis. Ce circuit est analogue au circuit précédent, il faut simplement corriger le couple mesuré de la valeur du couple induit par les tractions en introduisant le signal RAT sur une entrée différenciatrice du comparateur 101. Le fonctionnement est ensuite le même que précédemment et le circuit de contrôle de l'imbrication 104 agit sur les vérins hydrauliques 3' situés du côté de la sortie de la machine à planer. On peut aussi envisager de ne pas séparer complètement les actions sur les vérins 3 situés à l'entrée de l'action sur ceux 3' situés à la sortie et de mixer les signaux de commande avec des pourcentages d'action appropriés. Dans le cas d'une machine dans laquelle tous les rouleaux actifs sont à entraînement individuel, et selon une variante perfectionnée du procédé de l'invention, il est nécessaire d'utiliser des dispositifs permettant de déterminer la traction dans le produit 10 au niveau de tous les intervalles situés entre les rouleaux actifs. Le dispositif de l'invention est alors constitué de circuits de régulation du type de celui représenté sur la figure 4 bis et il est possible de commander l'imbrication de chaque rouleau de manière individuelle, par exemple en installant des dispositifs appropriés au niveau des organes de réglage 52. Dans ce type de machine on peut aussi imaginer d'autres types de fonctionnement, en agissant d'une part de manière individuelle sur chaque rouleau actif à partir de la mesure de couple faite sur son moteur d'entraînement, et d'autre par en combinant une action globale à l'aide des vérins hydrauliques 3, 3' et en utilisant un signal de réglage obtenu en combinant les signaux de réglage individuels. Mais l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit à titre de simple exemple, des variantes pouvant être utilisées sans s'écarter du cadre des revendications. On pourra en particulier utiliser des planeuse équipées d'autres types de dispositifs de réglage de l'imbrication des rouleaux actifs, ou encore utiliser d'autres méthodes et mesures permettant de déterminer les couples nécessaires à la plastification du produit. Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée
L'invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de régulation de l'imbrication des rouleaux planeurs dans une machine à planer comprenant deux équipages de planage portant chacun une série de rouleaux (4, 4') à axes parallèles. L'invention s'applique en particulier aux tôles et produits en bande de forte épaisseur et de dureté élevée nécessitant une faible imbrication des rouleaux. Selon le procédé de l'invention on mesure au moins la valeur globale des couples transmis aux rouleaux de planage par les moteurs, on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage et on agit sur les organes (3, 3') de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminée à la valeur de référence (Refc).Selon l'invention le dispositif de régulation (103) de l'imbrication des rouleaux pour la mise en oeuvre du procédé comporte un circuit de régulation de la vitesse (105) des rouleaux un circuit de régulation (104) de l'imbrication agissant sur la position des rouleaux.
1) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer du type comportant une cage de soutien fixe (1), deux équipages de planage à rouleaux parallèles (4, 4'), placés respectivement au-dessus et en dessous de la bande, les dispositifs nécessaires (3, 3') au réglage de l'imbrication des rouleaux, des moyens de motorisation (91, 92) des rouleaux de planage, des moyens de mesure au moins globale (100) des couples transmis aux rouleaux de planage par les moteurs, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence (Refv) de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage (4, 4') et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit, caractérisé par le fait que l'on mesure au moins la valeur globale des couples transmis aux rouleaux de planage et que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, que l'on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage, et que l'on agit sur les organes (3, 3') de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence (Refc) donnée par le modèle. 2) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon la 1) caractérisé en ce que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit en corrigeant la mesure par la valeur des couples d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer. 3) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle selon la 1) dans une machine à planer composée de plusieurs parties dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante par groupes, chaque groupe correspondant à une des parties de la machine de planage, chaque partie comportant des moyens séparés (3, 3') d'imbrication des rouleaux, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit dans chaque partie de la machine, caractérisé par le fait que, dans chaque partie, on mesure au moins la valeur globale des couples transmis au groupe de rouleaux de planage correspondant et que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans chacune des parties, que l'on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour la même partie de la machine, et que l'on agit sur les organes (3, 3') de réglage de l'imbrication des 17 rouleaux de planage de ladite partie pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. 4) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon la 3) caractérisé en ce que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans chaque partie de la machine, en corrigeant la mesure par la valeur des couples d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer. 5) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon l'une des 3) ou 4) caractérisé en ce que l'on détermine par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit par les différentes parties de la machine de motorisation indépendante, et que l'on en déduit, pour chaque partie, la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur des couples nécessaires pour équilibrer la traction présente dans le produit dans les zones situées entre chaque partie de la machine à planer. 6) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle selon l'une des 1) ou 3) dans une machine à planer composée de deux parties, respectivement une en entrée et une en sortie, dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante en deux groupes (91, 92), chaque groupe correspondant à une des parties de la machine de planage, l'imbrication des rouleaux de l'entrée étant plus particulièrement contrôlée par les moyens de serrage de l'entrée(3) de la machine et, respectivement, l'imbrication des rouleaux de la sortie étant plus particulièrement contrôlée par les moyens de serrage de la sortie (3') de la machine, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit dans chaque partie de la machine, caractérisé par le fait que l'on mesure sur les rouleaux de l'entrée, respectivement de la sortie, au moins la valeur globale des couples transmis et que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans l'entrée, respectivement la sortie, que l'on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour l'entrée, respectivement la sortie, de la machine, et que l'on agit sur les organes (3) de réglage de l'imbrication des rouleaux de planage de l'entrée, respectivement de la sortie (3'), pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. 7) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon la 6) caractérisé en ce que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit dans l'entrée, respectivement la sortie de la machine, en corrigeant la mesure par la valeur des couples d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer. 8) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon l'une des 6) ou 7) caractérisé en ce que l'on détermine par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit dans la zone située entre les rouleaux de l'entrée et ceux de la sortie et que l'on en déduit, pour l'entrée et pour la sortie, la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur des couples nécessaires pour équilibrer la traction présente dans le produit dans ladite zone située entre les rouleaux de l'entrée et ceux de la sortie. 9) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle selon la 1) dans une machine à planer dont tous les rouleaux sont motorisés individuellement de manière indépendante et comportant des moyens séparés (52) d'imbrication de chaque rouleau, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit, caractérisé par le fait que l'on mesure la valeur du couple transmis à chaque rouleau de planage et que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, que l'on compare la valeur déterminée à la valeur de référence du couple donné par le modèle de préréglage pour le même rouleau, et que l'on agit sur les organes (52) de réglage de l'imbrication dudit rouleau de planage pour maintenir la valeur du couple ainsi déterminé utilisé pour la plastification du produit égale à la valeur de référence donnée par le modèle. 10) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon la 9) caractérisé en ce que l'on détermine la valeur réelle des couples utilisés pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur du couple d'accélération et décélération mis en oeuvre lors des changements de la vitesse de la machine à planer. 11) Procédé de planage d'un produit plat (10) sous forme de bande ou de tôle dans une machine à planer selon l'une des 9) ou 10) caractérisé en ce que l'on détermine par une mesure ou par le calcul la valeur de la traction induite dans le produit 19 entre chaque rouleau et que l'on détermine pour chaque rouleau la valeur réelle du couple utilisé pour la plastification du produit, en corrigeant la mesure par la valeur du couple nécessaires pour équilibrer l'écart de traction présent dans le produit entre l'amont et l'aval de chaque rouleau. 12) Dispositif de régulation (103) de l'imbrication des rouleaux (4, 4') dans une machine à planer les produits plats (10) sous forme de bande ou de tôle, machine du type comportant une cage de soutien fixe(1), deux équipages de planage à rouleaux parallèles, placés respectivement au-dessus et en dessous de la bande, les dispositifs nécessaires (3, 3') au réglage de l'imbrication des rouleaux, des moyens de motorisation (91, 92) des rouleaux de planage, des moyens de mesure au moins globale des couples transmis aux rouleaux de planage par les moteurs, un modèle théorique ou un dispositif de préréglage donnant au moins une valeur de référence de vitesse pour les moteurs des rouleaux de planage et pour la valeur du couple électrique nécessaire à la plastification du produit, caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit de régulation de la vitesse (105) des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle et un circuit de régulation de l'imbrication des rouleaux (104) agissant sur la position des rouleaux en régulant l'écart entre la référence de couple nécessaire à la plastification du produit donnée par le modèle et la mesure faite sur les rouleaux. 13) Dispositif de régulation (103) de l'imbrication des rouleaux (4, 4') dans une machine à planer les produits plats (10) selon la 12, composée de plusieurs parties dont les rouleaux sont motorisés de manière indépendante par groupes, chaque groupe correspondant à une des parties de la machine de planage, chaque partie comportant des moyens séparés (3, 3') d'imbrication des rouleaux caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit de régulation de la vitesse (105) des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle et un circuit de régulation de l'imbrication (104) des rouleaux pour chaque partie agissant séparément sur la position des rouleaux de chaque partie. 14) Dispositif de régulation (103) de l'imbrication des rouleaux (4, 4') dans une machine à planer les produits plats (10) selon la 12, dont les rouleaux sont tous motorisés de manière indépendante, chaque rouleau comportant des moyens séparés d'imbrication (52) caractérisé par le fait qu'il comporte un circuit de régulation de la vitesse (105) des rouleaux permettant son asservissement sur la référence de vitesse donnée par le modèle et un circuit séparé de régulation de l'imbrication (104) de chacun des rouleaux agissant séparément sur la position desdits rouleaux. 20 15) Dispositif de régulation (103) de l'imbrication des rouleaux (4, 4') dans une machine à planer les produits plats (10) selon l'une des 12 à 14, caractérisé par le fait qu'il est du type proportionnel, intégral et différentiel et qu'il comporte des entrées pour les signaux d'accélération de la machine ainsi que pour les écarts de traction induites dans le produit entre les zones amont et aval de chaque rouleau.
B
B21
B21D
B21D 1
B21D 1/02
FR2891643
A1
SYSTEME D'ALARME INSTALLE SUR UNE ENVELOPPE SOUPLE DE PROTECTION DU TYPE BACHE OU CAPOTE
20,070,406
Description La présente invention concerne un dispositif prévenant tout risque 5 d'agression extérieure tendant à violer l'intégrité d'un ensemble constitué d'une protection souple enveloppant un volume dont on veut préserver le chargement. Capotes de véhicule léger, bâches de remorque sur véhicule tracté ou non, édification d'ensembles bâchés. Ce dispositif, selon l'invention, relié à une alarme électronique par contact mécanique (Fig. 4), est constitué d'un fil de carbone (pouvant être remplacé par un ruban aluminium autocollant ou un revêtement de peinture graphite) apposé en serpentin, par collage, sur un support isolant (1 et 2). Il peut se présenter sous l'aspect d'un lé sur lequel est tissé le fil de carbone sous un angle de 15 , réalisé dans le sens horizontal. Le fil, sectionné volontairement ou non, interrompant la continuité du circuit, déclenche instantanément le système d'alarme fourni par la centrale électronique. La centrale fonctionne en haute fréquences (HF), et le système peut fonctionner par ondes courtes, ultrasons, exception faite des infrarouges et des basses tensions. La source d'alimentation de la centrale doit être indépendante. Des panneaux apposés à l'intérieur de la bâche, pouvant également être placés en bandes verticales, sont reliés électriquement et mécaniquement en série par le contacteur. Celui-ci se présente en panneau autocollant, souple (Fig. 2), posé sur la face interne de la bâche (6), aux endroits susceptibles de voir se produire les actes délictueux (7), déclenchant alarmes sonore et visuelle. Le montage s'effectue impérativement en série. Pour les remorques, la centrale HF, placée dans le tracteur, signal le côté de l'agression (rupture du fil carbone). Les dossiers annexés illustrent l'invention. É La figure 1 représente, de face, le panneau d'alarme, É La figure 2 représente, en coupe, une variante de ce dispositif, 40 É La figure 3 représente, en situation d'exploitation, le procédé, É La figure 4 représente la vue en coupe du contact mécanique, permettant le montage des panneaux en série. 45 Le montage de ce système anti-effraction ne nécessite aucune disposition particulière. É La figure 5 représente trois sigles constituant le logo, à apposer en plusieurs points, sur les bâches, dans un but dissuasif
L'invention concerne un dispositif mis en place par autocollage sur la face interne de l'enveloppe souple (1) ; cette dernière, cisaillée, volontairement ou non, entraîne le sectionnement du fil de carbone déclenchant les alarmes.Il est constitué de panneaux souples , dans lesquels est inséré un fil de carbone (2) ; sectionné en même temps que l'enveloppe de protection (1), la continuité du signal étant interrompue actionne les alarmes.Le dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné à la protection des ensembles routiers bâchés, ainsi que les capotes de voiture, sensibles aux coups de cutter.
Revendications 1. Dispositif d'alarme installé sur une enveloppe souple de protection du type bâche ou capote (1), se présentant sous l'aspect d'un lé sur lequel est tissé un fil de carbone (2) sous un angle de 15 . 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le fil, sectionné volontairement ou non et interrompant la continuité du circuit, déclenche instantanément le système d'alarme fourni par la centrale électronique. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la centrale fonctionne en haute fréquences, et le système peut fonctionner par ondes courtes, ultrasons, exception faite des infrarouges et des basses tensions. 4. Dispositif, selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la source d'alimentation de la centrale doit être indépendante. 5. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que des panneaux (7) apposés à l'intérieur de la bâche, pouvant également être placés en bandes verticales, sont reliés électriquement et mécaniquement en série par le contacteur. 6. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le 25 fil de carbone peut être remplacé par un ruban aluminium autocollant ou un revêtement de peinture graphite. 7. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le tissage du fil de carbone est réalisé dans le sens horizontal.
G
G08
G08B
G08B 13
G08B 13/26
FR2892524
A1
MACHINE DE RMN A BOBINES DE GRADIENT SOLENOIDALES INCORPOREES DANS DES TUBES.
20,070,427
La présente invention concerne une machine de résonance magnétique nucléaire (RMN) à bobines de gradient solénoïdales incorporées dans des tubes. L'invention concerne d'une manière générale une machine de RMN utilisable pour réaliser de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) 10 notamment dans le domaine médical. Des machines de RMN peuvent présenter une structure du type tunnel avec un espace central réservé au patient et une structure annulaire qui doit intégrer d'une part des moyens pour créer dans l'espace central d'observation un champ magnétique principal intense Bo, ces 15 moyens étant généralement constitués par une bobine supraconductrice d'aimantation principale disposée dans un cryostat, ou le cas échéant par un aimant permanent, et d'autre part des moyens d'excitation radiofréquence (antennes d'émission) et de traitement des signaux radiofréquence réémis par le corps d'un patient placé dans l'espace central 20 d'observation, en réponse aux séquence d'excitation radiofréquence. Pour pouvoir différencier les signaux radiofréquence émis en réponse et créer une image, il est en outre mis en oeuvre des bobines, dites bobines de gradient, pour superposer au champ homogène intense principal, des champs magnétiques supplémentaires dont la valeur est 25 fonction des coordonnées dans l'espace de leur lieu d'application. On organise traditionnellement cette différenciation selon trois axes orthogonaux X, Y, Z, avec l'axe Z qui est généralement pris colinéaire au champ intense Bo. Chaque lieu de l'espace peut ainsi être codé à une valeur de champ différente et on exploite dans le signal réémis les 30 modifications qui en résultent pour créer l'image. L'acquisition d'une image nécessite donc, au cours de l'application des séquences d'excitation radiofréquence, l'application conjointe de séquences de gradient de champ. Quelle que soit la méthode d'imagerie retenue, une caractéristique des gradients de champ est qu'ils 35 sont pulsés. Divers exemples de systèmes de bobines de gradient pour machines de RMN ont été donnés par exemple dans les documents de brevet FR 2 588 997 et FR 2 621 125. Pour que l'imagerie RMN soit de qualité, il convient que les gradients de champ réels soient homogènes, c'est-à-dire respectent, avec une tolérance donnée, une distribution théorique idéale que l'on voudrait imposer. Pour accroître l'homogénéité des gradients produits, les bobines de gradient doivent être les plus grandes possibles, mais il convient également, pour des questions d'encombrement et de puissance, de ne pas augmenter exagérément la taille de ces bobines de gradient dont la conception est donc soumise à des exigences contradictoires. Par ailleurs, le caractère temporaire des impulsions de gradient nécessite de résoudre en plus d'un problème de linéarité du champ que ces bobines de gradient procurent, des problèmes liés au caractère pulsé de ce champ. Ainsi, en particulier, pour des machines de RMN à champ orientateur de forte intensité, il est nécessaire d'avoir des signaux de RMN détectables de fréquence élevée, par exemple de l'ordre de 426 MHz pour des machines de RMN fonctionnant à environ 10 teslas. Les bobines de gradient doivent alors être à même de fournir une pente de gradient par exemple de l'ordre de 100 à 150 milliteslas par mètre. De tels gradients plus puissants conduisent à plusieurs types de problèmes. Premièrement, la puissance dissipée par les bobines de gradient capables de telles pentes devient très importante : de l'ordre de quelques dizaines de kW. Il convient donc de mettre en place un refroidissement efficace pour que ces gradients ne viennent pas réchauffer le patient et le cryostat dans lequel est contenue la bobine supraconductrice d'aimantation principale. En outre, dans des séquences d'imagerie utilisées actuellement, des séquences rapides comportent l'application d'impulsions de gradient dont la durée est de l'ordre de quelques millisecondes et dont les temps de montée et de descente doivent être inférieurs ou égaux à la milliseconde. Avec les puissances électriques mises en jeu, les bobines de gradient se retrouvent alors soumises, dans le champ orienteur de la machine, à des accélérations très violentes dues aux forces électromagnétiques. Ces accélérations provoquent d'une part à court terme la détérioration de la machine et d'autre part la production de bruits insupportables par le patient sous examen. La contrainte de bruit est par ailleurs une contrainte particulièrement néfaste lorsque, notamment dans le cadre de l'examen du cerveau, on cherche à mettre en évidence les zones du cerveau qui sont sollicitées lors d'un exercice intellectuel particulier. Il est alors difficile de demander à un patient de se livrer à un exercice intellectuel particulier (par exemple effectuer des opérations d'addition ou de multiplication mentalement) tout en le soumettant à un bruit trépidant qui gêne sa concentration. Quand bien même ce type d'expérience serait envisageable avec un être humain, les expériences pré-cliniques effectuées avec des animaux ne sont alors pas possibles si ces animaux sont sollicités par ailleurs par ces bruits. L'ensemble de ces problèmes doit bien entendu être résolu en tenant compte du fait que l'encombrement des bobines de gradient est limité, pour laisser un volume d'examen utile suffisamment grand. A titre indicatif, on retiendra parce que c'est maintenant une habitude dans le domaine, que le volume utile d'examen dans un tunnel de section circulaire dont le diamètre doit avoir une valeur d'environ 550 millimètres, les bobines de gradient devant tenir dans un espace annulaire compris entre ce volume tunnel utile et le volume à l'intérieur des enveloppes du cryostat. Ce volume intérieur au cryostat dégage un tunnel circulaire d'environ 1000 millimètres de diamètre. Pour réaliser des gradients tout en prenant en compte les problèmes précédents, on a déjà proposé, dans le document de brevet WO2005/029110, de consacrer l'espace annulaire disponible à la mise en place de tubes dans lesquels sont engagées des bobines solénoïdales circulaires. De préférence, les tubes sont contigus les uns aux autres et forment une nappe de tubes. La disposition des bobines dans les tubes permet d'aboutir au résultat escompté de grande intensité des gradients produits grâce à des possibilités de refroidissement améliorées, de respect des contraintes de linéarité imposées par les spécifications, de réduction des bruits acoustiques et de limitation des courants de Foucault. La disparition des bruits provient de la structure solénoïdale des bobines engagées dans des tubes d'axes parallèles au champ principal et de leurs sollicitations uniquement radiales à leur propre structure, le torseur résultant des contraintes électromagnétiques étant nul. Les structures ainsi préconisées, notamment pour les gradients X et Y, ayant une orientation de champ perpendiculaire aux bobines de gradient classiques produisent dans les écrans ou les différentes enveloppes métalliques du cryostat des courants de Foucault notablement plus faibles que selon les réalisations précédemment connues. Toutefois, ces courants de Foucault peuvent dans certains cas rester gênants, notamment en provoquant un échauffement exagéré du cryostat, qui augmente la consommation de fluide cryogénique. Par ailleurs, l'interposition d'écrans classiques entre des générateurs de gradients et le cryostat de l'aimant principal permet de diminuer à l'extérieur de ces écrans les champs électriques produits par les générateurs de gradients. Toutefois, cette réduction des courants induits diminue l'efficacité des gradients et rend encore plus difficile la réalisation de gradients intenses à commutation rapide dans un champ principal élevé. L'invention a ainsi pour but de remédier aux inconvénients précités et notamment de diminuer les inconvénients liés à la création de courants de Foucault par les générateurs de gradients. L'invention a encore pour objet d'améliorer l'accessibilité à une machine de RMN, notamment dans le cas d'imagerie du cerveau au cours de laquelle on procède à des observations de la seule tête d'un patient, à l'aide d'un système dit "gradient tête" dont les dimensions sont bien inférieures à celles des examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pratiqués sur le corps entier d'un patient. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, grâce à une machine de résonance magnétique nucléaire, comprenant des moyens de création d'un champ magnétique principal intense Bo dans un espace intérieur utile en forme de tunnel d'axe Z, des moyens d'excitation radiofréquence et de traitement des signaux radiofréquence émis en réponse par un corps ou objet disposé dans ledit espace intérieur utile, et un ensemble de bobines de gradient solénoïdales pour superposer au champ magnétique intense Bo des composants d'un champ magnétique supplémentaire, lesdites bobines de gradient étant incorporées dans des tubes disposés dans un espace annulaire cylindrique situé entre une enceinte cryogénique extérieure contenant lesdits moyens de création d'un champ magnétique intense Bo et ledit espace intérieur utile, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre entre ladite enceinte cryogénique extérieure et ledit espace annulaire cylindrique un écran cylindrique long d'axe Z comprenant un matériau conducteur de faible résistance et de faible magnétorésistance tel que des courants induits négligeables sont générés dans l'enceinte cryogénique extérieure tandis que les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique contribuent à renforcer les gradients produits par lesdites bobines de gradient solénoïdales. Contrairement aux écrans traditionnels, l'écran cylindrique préconisé selon l'invention n'atténue pas les courants induits, mais permet de les faire apparaître de façon contrôlée et exactement calculable dans l'écran long, épais et bon conducteur qui est cylindrique avec un axe colinéaire à l'axe Z du champ principal Bo. L'écran cylindrique peut être en aluminium, en cuivre ou encore en un matériau supraconducteur. Avantageusement, l'écran cylindrique conducteur est refroidi à une température inférieure ou égale à 77 K (température de l'azote liquide) ou de préférence à une température comprise entre 20 et 40 K. Une telle plage de température peut être obtenue par exemple par recyclage de vapeurs d'hélium utilisées dans le cryostat. Selon un mode particulier de réalisation, l'écran cylindrique en matériau conducteur est disposé entre des première et deuxième parois cylindriques en verre époxy, l'écran cylindrique étant maintenu en position par rapport aux première et deuxième parois cylindriques à l'aide de supports isolants localisés. Avantageusement, l'écran cylindrique comprend de préférence une épaisseur comprise entre 5 et 15 mm. Selon une caractéristique particulière, les bobines de gradient solénoïdales produisent un premier gradient de champ X dans une première direction radiale de la machine, et un deuxième gradient de champ Y dans une deuxième direction radiale de la machine, la première direction étant perpendiculaire à la deuxième direction, et la machine comporte des amplificateurs pour alimenter simultanément ces bobines solénoïdales par des sommes algébriques de courants correspondant aux deux gradients. Selon un mode particulier de réalisation, une bobine solénoïdale dont le diamètre est inscrit dans l'espace annulaire cylindrique et qui produit un gradient de champ Z dans une première direction z est coaxiale avec une autre bobine solénoïdale inscrite dans un même tube de cet espace annulaire cylindrique et produisant un gradient de champ X dans une direction inclinée x par rapport à la première direction. Dans ce cas, selon une particularité avantageuse, qui permet notamment d'offrir plus de place pour les épaules d'une patient ou pour des éléments d'instrumentation, les bobines de gradient solénoïdales incorporées dans des tubes constituent des sources élémentaires de gradients de X, Y et Z qui sont dimensionnées comme faisant partie d'un ensemble de N sources élémentaires contiguës, où N = 4v, u étant un entier supérieur ou égal à 2 et de préférence compris entre 2 et 4, mais où une source élémentaire sur deux est omise pour ne conserver que 2v sources élémentaires non contiguës. Selon un autre mode de réalisation particulier, l'espace annulaire cylindrique comporte sur une paroi externe de celui-ci des bobines annulaires de production d'un gradient de champ magnétique orienté selon une génératrice de la machine, tandis que les bobines solénoïdales produisant des gradients de champ X, Y dans des directions perpendiculaires à la direction z de cette génératrice sont toutes disposées dans l'épaisseur de l'espace annulaire cylindrique. Dans ce cas, selon une particularité avantageuse qui permet également d'offrir plus de place pour les épaules d'un patient soumis à un examen d'IRM de la tête, les bobines de gradients solénoïdales incorporées dans des tubes constituent des sources élémentaires de gradients de champ X, Y dans des directions perpendiculaires à la direction de l'axe Z, qui sont dimensionnées comme faisant partie d'un ensemble de N sources élémentaires contiguës, où N = 4u + 2, v étant un entier supérieur ou égal à 1 et de préférence compris entre 1 et 4, mais où deux sources élémentaires diamétralement opposées correspondant à un plan axial xOz sont omises pour ne conserver que 4u sources élémentaires contiguës réparties en deux sous-ensembles séparés par des espaces libres. Dans le cas où il n'est pas nécessaire de dégager plus de place pour les épaules d'un patient, selon un mode de réalisation possible, les bobines solénoïdales circulaires sont réparties selon le pourtour de l'espace annulaire en 2n arrangements de bobines solénoïdales coaxiales où n est un entier supérieur ou égal à 3, de préférence compris entre 4 et 9. Selon un autre mode de réalisation possible, les bobines solénoïdales circulaires sont réparties selon le pourtour de l'espace annulaire en 2n arrangements de bobines solénoïdales coaxiales, plusieurs bobines étant alimentées simultanément par des combinaisons de courants pour produire un gradient X et/ou Y et/ou Z, n étant un entier supérieur ou égal à 3, de préférence compris entre 4 et 9. Selon une variante de réalisation, une composante d'un courant qui passe dans une bobine pour produire un gradient est proportionnelle à un courant nominal multiplié par un cosinus d'un angle de repérage de la bobine sur le pourtour de l'espace annulaire. Selon une autre variante de réalisation, une composante d'un courant qui passe dans une bobine pour produire un gradient est proportionnelle à un courant nominal multiplié par un coefficient 1, 0,732 ou 0,268, en fonction d'un angle de repérage de la bobine sur le pourtour de l'espace annulaire. Selon une réalisation particulière, l'espace annulaire comporte plusieurs tubes contigus répartis sur le pourtour pour recevoir les bobines solénoïdales, le rayon a d'un tube étant donné par a = rl(sinîr/N)/(1-sinn/N) = r2(sinit/N)/(1+sinit/N), formule dans laquelle N représente le nombre de tubes et rl et r2 les rayons intérieur et extérieur respectivement de l'espace annulaire. Des bobines solénoïdales sont alimentées par des alimentations électriques individualisées. Avantageusement, les bobines solénoïdales sont formées de spires, de préférence à profil rectangulaire, hélicoïdales allongées le long de manchons circulaires conducteurs, plusieurs manchons d'une même bobine étant concentriques et engagés les uns dans les autres. Dans ce cas, de préférence, un espace annulaire entre deux manchons est parcouru par un fluide de refroidissement. Selon un mode de réalisation particulier, la part des gradients de champ produits dans des directions (x, y) perpendiculaires à l'axe z par les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique est déterminé par une technique de calculs électromagnétiques telle qu'une technique par éléments finis. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'une machine de RMN, - la Figure 2 est une vue schématique en coupe perpendiculaire à l'axe du tunnel et du champ principal, montrant une machine de RMN à laquelle est applicable l'invention, - la Figure 3 est une vue schématique en coupe perpendiculaire à l'axe du tunnel d'une machine de RMN selon l'invention, - la Figure 4 est une vue schématique en coupe perpendiculaire à l'axe du tunnel, d'une partie de machine de RMN selon l'invention, adaptée pour dégager des espaces libres localisés, et - la Figure 5 est une vue schématique en perspective montrant un exemple d'application à un examen de "gradient de tête". La Figure 1 représente de façon très schématique le principe d'une machine de RMN 7 avec un dispositif 1 de création d'un champ magnétique principal homogène et intense Bo essentiellement parallèle à l'axe Z d'un tunnel 4 dans lequel est installé un patient 5. Sur la Figure 1, le dispositif de création d'un champ magnétique principal intense Bo peut comprendre des aimants permanents. Toutefois, ce dispositif peut également comprendre de façon privilégiée un aimant supraconducteur placé dans un cryostat destiné à maintenir cet aimant supraconducteur à très basse température. Dans tous les cas, le dispositif 1 de création d'un champ magnétique intense est placé dans une enceinte externe annulaire cylindrique qui ménage un espace annulaire entre la paroi interne de cette enceinte externe et le tunnel 4 dans lequel est placé le patient à examiner 5. L'enceinte externe annulaire cylindrique est généralement fermée par des parois métalliques par exemple en acier inoxydable. Dans cet espace annulaire situé à l'intérieur du dispositif 1 de création d'un champ magnétique principal intense, sont disposées des bobines de gradient 2 destinées à créer des gradients de champ magnétique à la fois selon la direction de l'axe Z du tunnel 4 et selon les directions X et Y perpendiculaires entre elles et à l'axe Z. Comme on l'a indiqué précédemment, les bobines de gradient 2 servent à créer un codage dans l'espace où se trouve le patient 5 par l'application de champs magnétiques supplémentaires pulsés. Les composantes de ces champs magnétiques qui ne sont pas orientés comme le champ orientateur Bo contribuent au deuxième ordre seulement (et donc de manière négligeable pour les valeurs considérées de Bo et des gradients) à la modification du signal de RMN utile. Ainsi, la seule composante de ces champs magnétiques, produite par les bobines de gradient, qui est intéressante et utile est la composante orientée selon le champ Bo. Cette composante utile est appelée traditionnellement composante Bz ou B. La machine est repérée par rapport à un référentiel cartésien, l'axe z étant colinéaire à la direction du champ uniforme Bo et parallèle aux génératrices de la machine tunnel. Selon les différents jeux de bobines de gradient alimentés, la composante Bz utile en un lieu verra son amplitude croître en fonction de l'abscisse x d'un plan contenant ce lieu, parallèle au plan yOz pour les gradients X, en fonction de l'ordonnée y d'un plan contenant ce lieu, parallèle au plan xOz pour les gradients Y, ou en fonction de la cote z d'un plan contenant ce lieu, parallèle au plan xOy pour les gradients Z. Un dispositif 3 d'antennes d'émission radiofréquence est disposé au voisinage du tunnel 4 où se trouve le patient ou est inséré directement dans ce tunnel. Les bobines ou antennes d'émission radiofréquence sont associées de façon classique à des dispositifs de réception et de traitement des signaux radiofréquence émis en réponse par le corps du patient 5 ou tout autre objet étudié, tel qu'un animal par exemple. Sur la figure 2, on a montré l'espace annulaire cylindrique 6 comme comportant des bobines solénoïdales circulaires dont le diamètre 9, de valeur 2a, est inscrit dans une épaisseur 10 de cet espace annulaire 6 délimité par des parois cylindriques 53, 54 présentant respectivement des rayons ri et r2. On peut admettre dans un premier temps que l'épaisseur 10 de l'espace annulaire est égale à l'épaisseur totale de cet espace 6. Dans l'exemple représenté, l'espace annulaire 6 est ainsi occupé par douze tubes matérialisés par des enveloppes en matière plastique 11, ou en un autre matériau isolant électriquement. A l'intérieur des tubes 11, des bobines de production de champs magnétiques de gradient sont engagées, qui peuvent être réalisées comme décrit dans le document WO 2005/029110. De préférence les tubes sont contigus les uns aux autres. Chaque tube peut être muni d'un jeu de bobines exactement identique à un jeu d'un autre tube. Ce jeu de bobine est avantageusement capable de produire un gradient Z et un gradient dans une direction choisie perpendiculaire à l'axe Z. Par la commande des différentes bobines, on peut destiner les différentes bobines à produire des gradients d'orientation X ou Y. Dans l'exemple représenté, le nombre de tubes peut être pair, soit 2n, pour constituer les gradients de type X ou Y, ainsi que les gradients Z. Toutefois une réalisation particulière pourrait comprendre un nombre de premiers tubes pair pour contenir les bobines solénoïdales destinées à constituer des gradients de type X ou Y et un nombre impair de seconds tubes pour contenir les bobines destinées à constituer les gradients Z. Ci-après sont exposées quelques notions de base utiles à la compréhension de l'invention. On notera d'abord qu'un point M quelconque de l'espace peut 25 être repéré par ses coordonnées cartésiennes (x,y,z) ou ses coordonnées sphériques (r, i, (p) avec : 30 =OM r=lrl x=rsin9cosça y=rsin,9sinçP z=rcos,9 Le champ principal Bo est très sensiblement uniforme dans le 40 volume d'intérêt autour de l'origine O et dirigé suivant l'axe Oz : Bo =Bou, Dans une région de l'espace magnétiquement vide (c'est-à-dire sans courants électriques ou matériau de susceptibilité magnétique non négligeable), chaque composante Bx, By et BZ a son laplacien nul. Par exemple, quelles que soient les sources du champ, ABZ = 0 et BZ Cr) a un développement unique en harmoniques sphériques de la forme : BZ(r,B,rp) =Zo +Er" Z"P"(cos0)+I (Xn cosmq +Ym sinmçp)W Pm(cos0) "=1 m=1 Où Wn est un facteur numérique de pondération tel que W pan' (cos e)l Ce développement n'est valable que pour r < rmax, rayon de la plus grande sphère magnétiquement vide de centre O. Les coefficients de degré n (on appelle m l'ordre) sont de la forme armai où a a la dimension d'un champ et le développement converge d'autant plus rapidement que r est inférieur à rmax. La réalisation d'images à partir de signaux de RMN nécessite un codage de l'espace. Ce codage est obtenu au moyen de sources de champ spécifiques dont la composante bZ serait idéalement de la forme bZ = gxx, bZ = gyy et b2 = gzz où gx, gy et g2 sont proportionnels aux courants d'excitation de leurs sources respectives. On les désignera en raccourci par gradient x, gradient y et gradient z respectivement. En pratique, une telle linéarité ne peut être réalisée que de façon approchée avec des sources qui génèrent des champs b dont les composantes bx et by ne sont pas nulles. Fort heureusement, ceci est sans importance dès lors que Bo, ce qui est pratiquement toujours le cas. En effet, la fréquence de résonance est proportionnelle à : 2 IBI =\(Bo+bZ)2+bx +b2 =Bo 1+2 bZ +bz Bo Bo b2 + b2 =Bo+bz+ 2B y +...=Bo+bZ+BoxO 0 35 Bo Ainsi, seule la composante bZ intervient au niveau du ppm tant qUe Bien entendu, tous les systèmes connus utilisent les résultats de l'application du principe de symétrie. On peut cependant aller beaucoup plus loin dans l'annulation de certains des coefficients du développement en harmoniques sphériques en combinant plusieurs sources élémentaires alimentées par des courants liés par des relations de proportionnalité appropriées. Considérons une distribution de courant antisymétrique par rapport au plan xOz et soit antisymétrique (M), soit symétrique (AS), par rapport au plan xOy. Une réalisation simple d'une telle distribution est par exemple constituée d'un ensemble de solénoïdes de même axe O'z' parallèle à oz, à une distance d de celui-ci. Les coordonnées cartésiennes du centre 0' de cet ensemble antisymétrique ou symétrique par rapport au plan xOy sont (d,0,0) avec l'une ou l'autre des deux configurations suivantes : - l'ensemble (M) comprend un nombre pair de solénoïdes situés de part et d'autre du plan xOy, les solénoïdes géométriquement symétriques étant parcourus par des courants tournant en sens opposés autour de l'axe O'z' (le cas le plus simple comporte donc deux solénoïdes antisymétriques) ; - l'ensemble (AS) comprend un nombre quelconque de solénoïdes, les solénoïdes géométriquement symétriques par rapport au plan xOy étant parcourus par des courants tournant dans le même sens autour de l'axe 0'Z' (le cas le plus simple comporte donc un seul solénoïde admettant xOy comme plan de symétrie). Mais on peut envisager des configurations plus complexes, des bobinages sur des sections non circulaires et autour de plusieurs axes 0'z' par exemple. Les seules conditions à respecter sont les propriétés de symétrie symbolisées par (M) ou (AS). Considérons l'un ou l'autre de ces ensembles parcouru par un courant d'intensité I et soit P la puissance dissipée correspondante. En application directe du principe de symétrie, un ensemble (M) produit dans la région d'intérêt un champ dont les termes non nuls du développement sont de la forme : Z2 p+, Vp >_ 0 X, `dm>_1,n=m+21+1 Vl?0 On démontre de la même façon qu'un ensemble (AS) parcouru par un courant d'intensité I produit dans la région d'intérêt un champ dont les termes non nuls du développement sont de la forme : z2p Vp>_0 Xn Vm1,n=m+21 V1>0 Les principes suivants peuvent être mis en oeuvre pour la réalisation d'un générateur de gradient Z. Considérons N sources élémentaires identiques de type (M) parcourues par le même courant I et régulièrement réparties autour de l'axe Oz. Les coordonnées des traces 0; de leurs axes sur le plan xOy sont donc : (of=rpa+j N jE[O,N-1 45 où (po est un azimut origine quelconque. Le développement en harmoniques sphériques de la composante z du champ totalproduit est la somme des développements de type (M) convenablement décalés en azimut (p, soit : B_ (r, 0, E r2p+'NZ P (cos 9) > >~) = 2p-1 2p+ 1 p=0 m+21+1 m + Y Xm+21+I m=1 1=0 N-1 Soi T~~ m m 1 cos m (q' ù ) -r m+21+ 1 Pm+21+1 (COS 9) j=0 Les sommes entre crochets se calculent comme suit : N-I N-1 Ecosm(~pù=1 cos j=0 j=0 N-1 n N 1 7I Ecosj 2 m N cosm(tpùqpo)+ Esinj 2 m N sinm(rpùq)0) j=0 j=0 O,m≠kN 1 tNcosm(q)_q)o),m=kN} Le développement du champ total se réduit donc à : m(çPù~0)ùj 2N~ r2p+I Z2p+l P2p+1(cos0) p=0 BZ(r,9,ço)=N + E E r kN+21+1 XkN cos kN( )~7kNkN+21+IPkN kN+21+1(COS B) kN+21+I ~ pour une puissance totale dissipée égale à NP. 20 Pratiquement, il suffira de choisir N assez grand, par exemple N = 12 ou plus, pour que les contributions des termes en rkN+2/+l XkN+2/+1 soient tout à fait négligeables et que le développement se réduise à : 25 BZ(Y,9,ço)NEr2p+lZ2p+lP2p+l(cos9) p=0 = NZI z + NE r2p+l Z2 p+I P2 p+I (cos 9) p=1 La linéarité du générateur du gradient z ainsi obtenu sera d'autant meilleure que l'on annulera plus de termes de degré 2p+1, p=1,2... du développement. Cette annulation ne dépend plus de considérations de symétrie mais de la distribution effective des courants dans la source élémentaire. Dans une réalisation simple de la source élémentaire à base de solénoïdes coaxiaux, on peut, avec le minimum de deux solénoïdes géométriquement symétriques par rapport au plan xOy et parcourus par des courants opposés, choisir leurs dimensions et leurs positions pour annuler Z3, le premier terme gouvernant les défauts de linéarité étant alors Z5. Avec quatre solénoïdes de dimensions et positions convenablement choisies, on peut annuler Z3 et Z5, le premier terme gouvernant les défauts de linéarité devenant Z7, etc. Dans une recherche d'optimisation d'un tel générateur, on peut introduire d'autres considérations comme la minimisation de la puissance continue nécessaire pour obtenir un gradient permanent donné ou la minimisation de l'inductance pour permettre des temps de montée plus courts avec une tension maximum donnée ou encore une adaptation aux alimentations ou amplificateurs disponibles. Il est important de noter que ce principe de réalisation permet très facilement de recourir à plusieurs alimentations ou amplificateurs, réduisant ainsi leurs puissances unitaires. La réalisation, suivant les mêmes principes, d'un générateur de gradient x (ou d'un générateur de gradient y qui s'en déduit simplement par une rotation de z autour de Oz) est également possible et se révèle tout aussi efficace pour obtenir la linéarité recherchée. On doit utiliser un nombre pair N = 2n de sources élémentaires de type (AS) régulièrement réparties autour de l'axe Oz, le plan xOz étant un plan de symétrie de l'ensemble. Ce dernier élément de symétrie impose que l'azimut origine (po soit 0 ou zn . Les coordonnées des traces 0'j de leurs axes sur le plan xOy sont donc soit rp~=j- ,soit 4p = ;r +jù je[0,2nù1]. n ' 2n n 40 On démontre alors que si les sources élémentaires sont alimentées par des courants d'intensité Ii = I coscpi, le développement en harmoniques sphériques de la composante z du champ total produit se réduit à : co E r2 p+I X2 p+1 cos lp W2 p+1 P' (cos O) p=0 1 B,(r,9,çp)=n (_1)k IEr k=I 1=0 o zxn-1+21 X2kZkn" 1'+21 cos(2kn -1 W '1 P2kn-' (cos &) - ) 2kn-1+2! 21ä1+21 + + 1 k ,2kn+1+2JX2kn+2kn+l+21 1 cos( 2kn + 1) q)W2kn+l 1+2! 2kn+P2knn+12k+l +2! (COS 0) L L (ù1) k=I 1=0 pour une puissance totale dissipée égale à nP. Le calcul est similaire à celui présenté précédemment avec les sommes suivantes à calculer : 15 2nù1 ECOSCPi COSMÇOi = i=o0,m~2kn 1 (1_1)k,m=2kn 1 2nù1 Ecosçpi sinmçp., =0 Vm j=0 le facteur (-1)k correspond au cas où l'azimut origine est j. 25 Comme pour le gradient z, il suffit de choisir N = 2n (n étant un entier) assez grand pour que les contributions des termes en r2kr, 1+2' X2knt1+21 soient tout à fait négligeables et que le développement se réduise à: 30 B=(r,B,ç,) = nEr2P+'X2p+l cos9W2,p+IP2p+l(cos0) P=0 = nX:x+nEr2P+'X2p+I COS(vW2'p+IP21p+1(COS9) P=1 La linéarité du générateur de gradient x ainsi obtenu sera 40 d'autant meilleure que l'on annulera plus de termes de degré 2p+1, p = 1,2... du développement. Cette annulation ne dépend plus de considérations de symétrie mais de la distribution effective des courants dans la source élémentaire. Dans une réalisation simple de la source élémentaire à base de solénoïdes coaxiaux avec le minimum d'un seul solénoïde, on ne peut annuler aucun des coefficients Xl,p, Vp>_ 1. Il faut au moins deux solénoïdes symétriques par rapport au plan xOy de dimensions et positions convenablement choisies pour annuler X3, le premier terme gouvernant les défauts de linéarité étant alors X5. Avec trois solénoïdes de dimensions et positions convenablement choisies, on peut annuler X3 et X5, le premier terme gouvernant les défauts de linéarité devenant X;, etc. Comme pour le générateur de gradient z, l'optimisation du système fera intervenir des considérations de puissance continue dissipée et d'inductance. Mais alors que pour le premier on pouvait avoir une seule alimentation avec toutes les sources élémentaires en série puisque l'intensité du courant était la même pour toutes, il faudra ici au moins autant d'alimentations que de valeurs de courants différentes (en valeur absolue). Un autre aspect très important d'un tel dispositif est que ce sont les mêmes sources élémentaires qui peuvent servir à produire le gradient x et le gradient y. Chaque source élémentaire sera ainsi alimentée par la somme algébrique des courants nécessaires à la production simultanée des deux valeurs de gradient souhaitées, suivant les formules explicitées supra. On notera toutefois que si les intensités et gradients s'ajoutent algébriquement, il n'en est pas de même des puissances dissipées qu'il importe de calculer pour chaque source élémentaire en fonction des séquences de gradients à produire. Comme les valeurs des gradients x et y doivent être commandées séparément, on devra disposer in fine d'au moins n alimentations distinctes, soit une alimentation pour chaque paire de sources élémentaires antisymétriques par rapport à l'axe Oz. Enfin, pour meilleure utilisation de l'espace limité disponible pour les générateurs de gradient, on peut adopter le même nombre de sources élémentaires pour les gradients x et y d'une part et pour le gradient z d'autre part, en réalisant une source élémentaire composite (AS) et (AA). Dans la réalisation simple d'une telle source élémentaire à base de solénoïdes coaxiaux, on peut par exemple combiner deux solénoïdes, symétriques par rapport au plan xOy, de dimensions et positions convenablement choisies pour annuler X3 et quatre solénoïdes, antisymétriques deux à deux par rapport au plan xOy, de part et d'autre de chacun des deux solénoïdes précédents, avec des dimensions et positions convenablement choisies pour annuler Z3 et Z5. Pour l'alimentation des bobines de gradient , la figure 2 montre que, pour un gradient X, un circuit électronique 43 produit une impulsion temporelle 44 ayant la forme (temps de montée, temps de descente) et la durée requise par une séquence d'imagerie à mettre en oeuvre avec la machine de RMN. Le signal 44 représentatif de l'impulsion est introduit dans un amplificateur 45 à gain variable et commandé. La commande appliquée sur l'amplificateur 45, produite par un système informatique qui gère les séquences, provoque l'application d'un courant nominal multiplié par un coefficient qui vaut ici 1 pour les bobines situées dans un tube 46 situé dans le plan xOz. Un tube 47 contigu au tube 46 dont l'axe, ici 12, est situé dans un plan passant par l'axe z et incliné de n/6 par rapport au plan xOz est alimenté par un courant multiplié par un coefficient valant .NJ3/2. Pour un tube 48 contigu au tube 47 et encore décalé de ce dernier de n/6, le courant est multiplié par 1/2. Pour un tube 49 contigu au tube 48, et situé dans un plan yOz, le coefficient vaut O. Pour un tube 50 symétrique du tube 48, le coefficient vaut -1/2, pour un tube 51 symétrique du tube 47, il vaut - i3/2, et pour un tube 52 symétrique du tube 46 par rapport à l'axe Z, le coefficient vaut -1. Pour les tubes situées à gauche de la figure et symétriques des tubes 46 à 52 par rapport au plan xOz, les valeurs de coefficient sont les mêmes (négatives en dessous de l'axe Y, positives au dessus de l'axe Y). Le courant dans une bobine est ainsi proportionnel au cosinus de l'angle de repérage du tube qui la contient sur le pourtour de l'espace circulaire. Cette répartition des courants selon une variante peut également être décalée de 15 . La figure 3 montre un mode particulier de réalisation de l'invention selon lequel, entre la paroi interne, par exemple en acier inoxydable, de l'enceinte cryogénique extérieure 102 incorporant le dispositif 101 de création de champ magnétique principal Bo et la paroi 99 délimitant un espace intérieur utile 109 en forme de tunnel d'axe Z destiné à recevoir un patient, on trouve non seulement un espace annulaire cylindrique 130 destiné à recevoir un ensemble 110 de bobines de gradient solénoïdales 111 à 122 contenues dans des tubes d'axe parallèle à l'axe z, et pouvant être réalisées de la manière décrite précédemment, mais également un écran cylindrique 104 d'axe Z s'étendant sur une grande longueur le long de la machine et comprenant un matériau conducteur de faible résistance et de faible magnétorésistance. De façon plus particulière, la conductivité électrique de l'écran cylindrique 104, sa longueur et son épaisseur sont choisies de telle manière que des courants induits négligeables soient générés dans l'enceinte cryogénique extérieure 102 tandis que les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique 104 lui-même apparaissent de façon contrôlée et exactement calculable et contribuent à renforcer les gradients produits par les bobines de gradient circulaires 111 à 122. L'écran cylindrique 104 d'axe Oz, symétrique par rapport au plan xOy doit être suffisamment long, épais et bon conducteur pour que les champs électriques résiduels à l'extérieur ne génèrent que des courants induits tout à fait négligeables dans les enveloppes cryogéniques 102. La conductivité du matériau utilisé doit aussi être assez grande pour que la diffusion des courants induits dans l'écran soit négligeable pendant les temps caractéristiques de variation des gradients afin notamment que les courants établis par une montée de gradient disparaissent quasi exactement à sa descente. Pratiquement ceci impose de choisir un écran en matériau supraconducteur ou encore en cuivre ou en aluminium refroidi au moins à la température de l'azote liquide (77 K) ou mieux, à plus basse température (20 à 40 K par exemple). L'aluminium se révèle alors un meilleur choix que le cuivre à cause de sa magnétorésistance plus faible. L'épaisseur minimum nécessaire pour cet écran est liée à l'épaisseur de peau correspondant aux temps caractéristiques de variation des gradients. En pratique, cette épaisseur de peau est suffisamment faible pour que les considérations de tenue mécanique soient déterminantes dans le choix de l'épaisseur de l'écran. A titre d'exemple, cette épaisseur peut être comprise entre 5 et 15 mm. Selon un mode particulier de réalisation l'écran cylindrique 104 en matériau conducteur est disposé entre des premières et deuxièmes parois cylindriques 103, 105 en verre époxy. L'écran 104 est maintenu en position par rapport aux parois cylindriques 103, 105 à l'aide de supports isolants localisés 106, 107. Il est important de noter que l'écran 104 ainsi introduit possède les propriétés de symétrie nécessaires pour que toutes les conclusions précédemment indiquées demeurent quant aux coefficients du développement en harmoniques sphériques nuls par raison de symétrie géométrique et aux relations entre intensités des courants des sources élémentaires. Pour un nombre suffisamment grand de ces sources, la linéarité des gradients ne dépendra donc encore que des coefficients Z2 + 1 pour le gradient z et X 12p+1 pour les gradients x ou y (p>_1) , coefficients qui doivent évidemment être calculés en tenant compte du champ généré par les courants de Foucault. Le calcul de ces derniers est simple pour le gradient z car on connaît a priori la géométrie des courants induits. Pour les gradients x ou y où ce n'est plus le cas, on fait appel à des techniques connues de calculs électromagnétiques (différences finies, éléments finis, méthodes spectrales, etc). Dans une réalisation simple de source élémentaire à base de solénoïdes coaxiaux, tels que ceux décrits dans la présente demande ou dans le document de brevet WO 2005/029110, c'est-à-dire constitués par des bobines solénoïdales circulaires dont le diamètre est inscrit dans une épaisseur de l'espace annulaire cylindrique et dont l'axe est parallèle au champ principal, les courants induits dans l'écran 104 contribuent à renforcer les gradients produits et à augmenter de façon très significative l'efficacité du système. Au contraire, pour des réalisations classiques qui utiliseraient pour produire des gradients X ou Y à la place des bobines de gradient solénoïdales 111 à 122 placées dans des tubes, des bobines de gradient classiques telles que celles décrites par exemple dans le document de brevet FR 2 588 997, les courants qui seraient induits dans un écran tel que l'écran 104 tendraient à réduire les gradients produits. Comme on l'a déjà indiqué, l'invention peut s'appliquer à des machines de RMN dans lesquelles les bobines de gradients 111 à 122 sont telles qu'une bobine solénoïdale circulaire dont le diamètre est inscrit dans l'espace annulaire cylindrique 130 et qui produit un gradient de champ z dans une première direction z est coaxiale avec une autre bobine solénoïdale inscrite dans un même tube de cet espace annulaire cylindrique 130 et produisant un gradient de champ X dans une direction inclinée x par rapport à la direction z. L'invention peut toutefois s'appliquer de la même manière à des machines de RMN dans lesquelles seules les bobines de gradient 111 à 122 de type solénoïdal produisant des gradients de champ X, Y dans des directions perpendiculaires à la direction z sont disposées dans des tubes dans l'épaisseur de l'espace annulaire cylindrique 130 tandis que pour la production du gradient de champ z on recourt à une solution plus classique dans laquelle des bobines annulaires de production d'un gradient de champ magnétique orienté selon une génératrice de la machine sont disposées sur une paroi externe 108 de cet espace annulaire 130 et non à l'intérieur de cet espace. Les solutions classiques présentent en effet moins d'inconvénients pour la création du gradient de champ Z que pour la création des gradients de champ X, Y. L'efficacité des générateurs de gradient en régime permanent (où G est le gradient de champ produit pour une puissance dissipée Pest d'autant meilleure que les courants sources sont proches du volume d'intérêt. L'inductance est également réduite si les dimensions du générateur sont plus faibles. C'est pour cette raison que l'on réalise des systèmes spécifiques pour l'imagerie du cerveau appelés gradients tête de dimensions bien inférieures à celle des gradients dits corps entier . La figure 5 montre schématiquement un exemple avec un patient 150 dont seule la tête 153 est insérée à l'intérieur du volume d'intérêt sur lequel agit l'ensemble 110 des bobines de gradient. Certaines contradictions entre les contraintes géométriques résultant des équations de Maxwell d'une part et de la morphologie du corps humain d'autre part pourraient être levées si de la place était libérée pour le passage des épaules 151, 152 du sujet à examiner. On supposera que celui-ci est installé de façon telle qu'il est allongé suivant l'axe Oz et que I < axe de ses épaules est dans le plan xOz et parallèle à Ox. Afin de ménager un passage libre pour les épaules 151, 152, on considère une configuration de générateurs de gradients à N=2n sources élémentaires d'azimut origine (po = 0 dans laquelle on supprime les deux sources élémentaires correspondant à (pi = 0 et y] = n. Il est alors encore possible de trouver des combinaisons de courants d'alimentation des sources élémentaires qui conduisent à la meilleure linéarité possible, avec une réduction de l'efficacité qui reste acceptable. Dans le cas du générateur de gradient z constitué par des bobines solénoïdales circulaires placées dans l'espace annulaire 130, on part simplement d'une configuration à N = 2n sources élémentaires avec (po = 0 et on supprime une source sur deux. t 10 Si le nombre entier n est suffisamment grand, la linéarité sera oujours gouvernée par la structure de la source élémentaire. L'efficacité est seulement divisée par Ce faisant, on a non seulement ménagé un passage pour les épaules 151, 152 du patient mais aussi suivant d'autres directions, celles 15 qui correspondent aux autres sources supprimées, ce qui peut présenter un intérêt en termes d'accessibilité ou de logement d'accessoires. En ce qui concerne le générateur de gradient x et y constitué par des bobines solénoïdales circulaires placées dans l'espace annulaire 130, on doit distinguer deux cas suivant que n est pair ou impair. 20 n pair Si n = 2v, la solution est la même que pour le gradient z. Si v est suffisamment grand, la linéarité sera toujours gouvernée par la structure de la source élémentaire et l'efficacité est simplement divisée par 25 n impair le cas n = 21)+1 implique de supprimer effectivement que les deux sources élémentaires correspondant au passage des épaules et de nouvelles relations doivent être établies entre les courants des sources restantes. On remarquera cependant que pour le gradient y, rien n'est 30 changé par rapport au cas sans suppression de source puisque les deux sources élémentaires supprimées n'étaient alors pas alimentées. La linéarité et l'efficacité de ce gradient y sont donc conservées. Pour le gradient x on doit prendre en compte les aspects suivants : les coordonnées des traces 0'j des axes des sources 35 élémentaires sur le plan xOy sont maintenant çaI 2v +1 je [1,2v]u[2v+2,4v+1] et la meilleure linéarité possible est obtenue avec des courants d'intensités : I~ =1[cos ço ù(-1)'] Les calculs se déroulent en remplaçant cos(p, par cos(p,-(-1)' 10 dans les sommes à calculer et en remarquant que la sommation sur j peut être étendue, de 0 à 2n-1=4v+1 puisque j=0 et j=2D+1 correspondant aux sources élémentaires supprimées donnent cos(pj-(-1)'=0. On trouve alors : r 2 ''+'X2 p+1 cos Wi2p+1 pl (cos P=0 co m 2 r(2k-l)n+21X(2k-1)n cos 2kù1 n W(2k-1)n p(2k-I n (2k-1 )n+2/ ( ) (2k-I)n+2! (2k-I)n+21(COS 9) k=l (=0 oc oo r,2kn-1+2/X2kn-1 cos(2kn -1)4, 22knkn--1+' 2f p22kknn--1+I 2/ (cos B) 2kn-1+21 k=1 1=0 o +E E r,2kn+1+2/X2kn+1 cos 2kn + 1 W2kn+l D2kn+1 (cos B) 2kn+1+21 ( )~ 2kn+1+21 2kn+1+21 k=1 1=0 15 avec une puissance dissipée égale à 3nP. La linéarité est donc moins bonne que celle du gradient y avec de nouveaux termes non nuls en Xzk-1n+2i, notamment celui de degré le plus bas Xnn, mais il suffira de choisir n assez grand pour garantir la qualité 20 recherchée. L'efficacité en régime permanent est simplement divisée par Pour aménager l'accessibilité au niveau des épaules 151, 152 d'un patient, on a donc le choix entre deux configurations possibles. On peut dimensionner les sources élémentaires comme si l'on 25 devait en disposer un nombre multiple de 4, N=4v, et n'en installer effectivement qu'une sur deux , soit 2u. Cette solution est valable pour les gradients dans les trois directions et réduit pour chacun l'efficacité d'un facteur .e par rapport à la situation où l'on aurait installé les N=4v sources. Elle permet également d'utiliser des sources élémentaires 30 combinées pour les axes x y et z. Bz(r,O,v)=n On peut également dimensionner les sources élémentaires comme si l'on devait en disposer un nombre N=4u+2 et n'en installer effectivement que 4u (références 211 à 222 de la figure 4) en supprimant les deux sources élémentaires correspondant au passage des épaules 151, 152 dans le plan xOz. Le gradient y est alors identique à celui que l'on aurait obtenu avec toutes les sources alors que le gradient x a son efficacité réduite d'un facteur . Il n'y a pas de solution de ce type pour le gradient z qui doit, dans ces conditions, être installé dans un espace extérieur à celui occupé par l'ensemble 210 des sources précédents et ne nécessite donc plus d'aménagement particulier pour le passage des épaules. Sur la figure 4, par mesure de clarté on n'a pas représenté l'écran cylindrique 106 ni les éléments associés, mais ceux-ci peuvent être réalisés de la même manière qu'illustré sur la figure 3.15
La machine de résonance magnétique nucléaire comprend un dispositif (101) de création d'un champ magnétique principal intense B0 dans un espace intérieur utile (109) en forme de tunnel d'axe Z, un dispositif d'excitation radiofréquence et de traitement des signaux radiofréquence émis en réponse par un corps (150) disposé dans l'espace intérieur utile (109), et un ensemble (110) de bobines de gradient solénoïdales pour superposer au champ magnétique intense B0 des composants d'un champ magnétique supplémentaire, les bobines de gradient (111-122) étant incorporées dans des tubes disposés dans un espace annulaire cylindrique (130). Entre une enceinte cryogénique extérieure (102) et l'espace annulaire cylindrique (130), il est interposé un écran cylindrique (104) long d'axe Z comprenant un matériau conducteur de faible résistance et de faible magnétorésistance tel que des courants induits négligeables sont générés dans l'enceinte cryogénique extérieure (102) tandis que les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique (104) contribuent à renforcer les gradients produits par les bobines de gradient solénoïdales (111-122).
1. Machine de résonance magnétique nucléaire, comprenant des moyens (101) de création d'un champ magnétique principal intense Bo dans un espace intérieur utile (109) en forme de tunnel d'axe Z, des moyens d'excitation radiofréquence et de traitement des signaux radiofréquence émis en réponse par un corps (150) ou objet disposé dans ledit espace intérieur utile (109), et un ensemble (110, 210) de bobines de gradient solénoïdales pour superposer au champ magnétique intense Bo des composants d'un champ magnétique supplémentaire, lesdites bobines de gradient (111-122 ; 211-222) étant incorporées dans des tubes disposés dans un espace annulaire cylindrique (130) situé entre une enceinte cryogénique extérieure (102) contenant lesdits moyens (101) de création d'un champ magnétique intense Bo et ledit espace intérieur utile (109), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre entre ladite enceinte cryogénique extérieure (102) et ledit espace annulaire cylindrique (130) un écran cylindrique (104) long d'axe Z comprenant un matériau conducteur de faible résistance et de faible magnétorésistance tel que des courants induits négligeables sont générés dans l'enceinte cryogénique extérieure (102) tandis que les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique (104) contribuent à renforcer les gradients produits par lesdites bobines de gradient solénoïdales (111-122 ; 211-222). 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) est en aluminium. 3. Machine selon la 1, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) est en cuivre. 4. Machine selon la 1, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) est en matériau supraconducteur. 5. Machine selon l'une quelconque des 1 à 4, 35 caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) est refroidi à une température inférieure ou égale à 77 K.30 6. Machine selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) est refroidi à une température comprise entre 20 et 40 K. 7. Machine selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) en matériau conducteur est disposé entre des première et deuxième parois cylindriques (104, 105) en verre époxy, l'écran cylindrique (104) étant maintenu en position par rapport aux première et deuxième parois cylindriques (103, 105) à l'aide de supports isolants localisés (106, 107). 8. Machine selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que l'écran cylindrique (104) présente une épaisseur 15 comprise entre 5 et 15 mm. 9. Machine selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que les bobines de gradient solénoïdales (111-122 ; 211-222) produisent un premier gradient de champ (X) dans une première 20 direction radiale de la machine, et un deuxième gradient de champ (Y) dans une deuxième direction radiale de la machine, la première direction étant perpendiculaire à la deuxième direction, et en ce que la machine comporte des amplificateurs (45, 59) pour alimenter simultanément ces bobines solénoïdales par des sommes algébriques de courants 25 correspondant aux deux gradients. 10. Machine selon la 9, caractérisée en ce qu'une bobine solénoïdale dont le diamètre est inscrit dans l'espace annulaire cylindrique (130) et qui produit un gradient de champ (Z) dans une 30 première direction (z) est coaxiale avec une autre bobine solénoïdale inscrite dans un même tube de cet espace annulaire cylindrique (130) et produisant un gradient de champ (X) dans une direction inclinée (x) par rapport à la première direction. 35 11. Machine selon la 9, caractérisée en ce que l'espace annulaire cylindrique (130) comporte sur une paroi externe (108)de celui-ci des bobines annulaires de production d'un gradient de champ magnétique orienté selon une génératrice de la machine, tandis que les bobines solénoïdales (111-122 ; 211-222) produisant des gradients de champ (X, Y) dans des directions perpendiculaires à la direction (z) de cette génératrice sont toutes disposées dans l'épaisseur de l'espace annulaire cylindrique. 12. Machine selon la 10, caractérisée en ce que les bobines de gradient solénoïdales (111, 113, 115, 117, 119, 121) incorporées dans des tubes constituent des sources élémentaires de gradients de X, Y et Z qui sont dimensionnées comme faisant partie d'un ensemble de N sources élémentaires contiguës, où N = 4v, v étant un entier supérieur ou égal à 2, mais où une source élémentaire sur deux est omise pour ne conserver que 2v sources élémentaires non contiguës. 13. Machine selon la 11, caractérisée en ce que les bobines de gradients solénoïdales (211 à 222) incorporées dans des tubes constituent des sources élémentaires de gradients de champ (X, Y) dans des directions perpendiculaires à la direction de l'axe Z, qui sont dimensionnées comme faisant partie d'un ensemble de N sources élémentaires contiguës, où N = 4v + 2, u étant un entier supérieur ou égal à 1, mais où deux sources élémentaires diamétralement opposées correspondant à un plan axial xOz sont omises pour ne conserver que 4u sources élémentaires contiguës réparties en deux sous-ensembles (211- 216, 217-222) séparés par des espaces libres. 14. Machine selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que les bobines solénoïdales (111-122 ; 211-222) sont réparties selon le pourtour de l'espace annulaire (130) en 2n arrangements de bobines solénoïdales coaxiales où n est un entier supérieur ou égal à 3. 15. Machine selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que les bobines solénoïdales (111-122 : 211-222) sont réparties selon le pourtour de l'espace annulaire (130) en 2n arrangements de bobines solénoïdales coaxiales, plusieurs bobines étantalimentées simultanément par des combinaisons de courants pour produire un gradient X et/ou Y et/ou Z, n étant un entier supérieur ou égal à 3. 16. Machine selon la 15, caractérisée en ce qu'une composante d'un courant qui passe dans une bobine pour produire un gradient est proportionnelle à un courant nominal multiplié par un cosinus d'un angle de repérage de la bobine sur le pourtour de l'espace annulaire. 17. Machine selon la 15, caractérisée en ce qu'une composante d'un courant qui passe dans une bobine pour produire un gradient est proportionnelle à un courant nominal multiplié par un coefficient 1, 0,732 ou 0,268, en fonction d'un angle de repérage de la bobine sur le pourtour de l'espace annulaire (130). 18. Machine selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que l'espace annulaire (130) comporte plusieurs tubes contigus répartis sur le pourtour pour recevoir les bobines solénoïdales, le rayon a d'un tube étant donné par a = ri(sinn/N)/(1-simr/N) = r2(sinrc/N)/(1+sinic/N), formule dans laquelle N représente le nombre de tubes et ri et r2 les rayons intérieur et extérieur respectivement de l'espace annulaire (130). 19. Machine selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que des bobines solénoïdales sont alimentées par des alimentations électriques individualisées. 20. Machine selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée e ce que les bobines solénoïdales sont formées de spires, de préférence à profil rectangulaire, hélicoïdales allongées le long de manchons circulaires conducteurs, plusieurs manchons d'une même bobine étant concentriques et engagés les uns dans les autres. 21. Machine selon la 20, caractérisée en ce qu'un 35 espace annulaire entre deux manchons est parcouru par un fluide de refroidissement. 22. Machine selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisée en ce que la part des gradients de champ produits dans des directions (x, y) perpendiculaires à l'axe z par les courants de Foucault induits dans l'écran cylindrique (104) est déterminé par une technique de calculs électromagnétiques telle qu'une technique par éléments finis.
G,A
G01,A61
G01R,A61B
G01R 33,A61B 5
G01R 33/385,A61B 5/055,G01R 33/44
FR2898320
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONTROLE DE GROUPE MOTOPROPULSEUR ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION
20,070,914
CONTRâLE DE GROUPE MOTOPROPULSEUR ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif et un procédé de contrôle de groupe motopropulseur. L'invention concerne plus particulièrement un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage reliant directement un moteur à une transmission automatique. Une transmission automatique classique est reliée à un moteur par l'intermédiaire d'un coupleur hydraulique tel qu'un convertisseur de couple. Le convertisseur de couple transmet la force motrice à la transmission par l'intermédiaire du fluide (par exemple de l'huile) qui circule dans le convertisseur de couple. En conséquence, la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée du convertisseur de couple diffère de la vitesse de rotation de l'arbre de sortie du convertisseur de couple. Ceci peut diminuer le rendement de transmission de la force motrice. En conséquence, un embrayage de verrouillage qui relie mécaniquement l'arbre d'entrée à l'arbre de sortie du convertisseur de couple est généralement prévu. Pour améliorer le rendement en carburant, lorsque la vitesse du véhicule est égale ou supérieure à une vitesse prédéterminée tandis que le véhicule décélère, la fourniture de carburant est interrompue, c'est-à-dire que l'injection de carburant est arrêtée. Si la vitesse du véhicule diminue jusqu'à la vitesse prédéterminée tandis que la fourniture de carburant est interrompue, l'injection de carburant reprend (c'est-à-dire que la fourniture de carburant reprend). Après la reprise de la fourniture de carburant, la vitesse du moteur augmente. En conséquence, si l'embrayage de verrouillage est embrayé lorsque l'injection de carburant reprend, il peut se produire un choc, et la souplesse de conduite peut se dégrader. Pour cette raison, le groupe motopropulseur est contrôlé de telle sorte que l'embrayage de verrouillage soit débrayé lorsque la fourniture de carburant reprend. La publication de la demande de brevet japonais No. 2004-137963 (JP-A-2004-137963) décrit un dispositif de contrôle pour contrôler un véhicule durant une décélération, reprenant l'injection de carburant après débrayage de l'embrayage de verrouillage. L'appareil de contrôle décrit dans JP-A-2004-137963 contrôle un véhicule dans lequel un 2 embrayage de verrouillage est contrôlé et la fourniture de carburant est interrompue lorsque l'amplitude d'actionnement de la pédale d'accélérateur est nulle pour que le véhicule décélère. L'appareil de contrôle comporte une partie de détection de vitesse de véhicule, une partie de détection d'amplitude d'actionnement de la pédale d'accélérateur, une partie de détermination de valeur initiale, une partie de mesure de temps de retard de débrayage, une partie de changement de vitesse de véhicule, une partie de contrôle de débrayage, une partie de confirmation de débrayage, et une partie de contrôle de fourniture de carburant. La partie de détection de vitesse de véhicule détecte la vitesse du véhicule. La partie de détection d'amplitude d'actionnement de la pédale d'accélérateur détecte l'amplitude de l'actionnement de la pédale d'accélérateur. La partie de détermination de valeur initiale détermine à l'avance la valeur initiale de la vitesse du véhicule lors du débrayage, à laquelle l'embrayage de verrouillage est débrayé, en faisant l'hypothèse que le temps de retard de débrayage est long. Le temps de retard de débrayage est le temps de retard entre le moment où un signal d'instruction est émis pour débrayer l'embrayage de verrouillage et le moment où l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé. La partie de mesure de temps de retard de débrayage mesure le temps de retard de débrayage, lorsque l'embrayage de verrouillage est débrayé. La partie de changement de vitesse de véhicule diminue la vitesse du véhicule déterminée lors du débrayage en se basant sur le temps de retard de débrayage mesuré. La partie de contrôle de débrayage fournit en sortie le signal d'instruction pour débrayer l'embrayage de verrouillage lorsque l'importance de l'actionnement de la pédale d'accélérateur est nulle, et que la vitesse détectée du véhicule est inférieure ou égale à la vitesse du véhicule déterminée lors du débrayage. La partie de confirmation de débrayage confirme le fait que l'embrayage de verrouillage est débrayé. La partie de contrôle de fourniture de carburant reprend la fourniture de carburant après que l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé. Le dispositif de contrôle décrit détermine la valeur initiale de la vitesse du véhicule lors du débrayage en faisant l'hypothèse que le temps de retard de débrayage est long, et diminue la vitesse du véhicule lors du débrayage lorsque le temps de retard du débrayage diminue. Ceci accroît la plage de vitesse du véhicule dans laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé lorsque l'importance d'actionnement de la pédale d'accélérateur est nulle. Le dispositif de contrôle interrompt également la fourniture de carburant lorsque l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé. Il est en conséquence possible d'améliorer le rendement en carburant, pour éviter de faire caler le moteur, et pour éviter un choc lorsque la fourniture de carburant reprend, quel que soit le temps de retard de débrayage. Même si le temps requis pour débrayer l'embrayage de verrouillage est constant, après la reprise de la fourniture de carburant, la vitesse du moteur peut rapidement augmenter dans certains cas et peut ne pas augmenter rapidement dans d'autres cas. Toutefois, JP-A-2004-137963 focalise l'attention seulement sur le temps requis pour débrayer l'embrayage de verrouillage. Le laps de temps entre le moment où la fourniture de carburant reprend et le moment où la vitesse du moteur commence à augmenter n'est pas pris en considération. En conséquence, lorsque la fourniture de carburant reprend après que l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé, comme dans JP-A-2004-137963, si la vitesse du moteur n'augmente pas rapidement après la reprise de la fourniture de carburant, la vitesse du véhicule peut chuter, ce qui peut provoquer le calage du moteur. RÉSUMÉ DE L'INVENTION L'invention fournit un dispositif et un procédé de contrôle de groupe motopropulseur supprimant le choc lorsque la fourniture de carburant reprend et supprimant le calage du moteur. Un premier aspect de l'invention concerne un dispositif de contrôle de groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage reliant directement un moteur, dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique. Le dispositif de contrôle comporte une unité de sortie, une unité de contrôle et une unité de détermination. L'unité de sortie fournit en sortie une instruction pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est débrayé. L'unité de contrôle reprend la fourniture de carburant au moteur lorsqu'un temps de retard déterminé à l'avance s'est écoulé depuis que l'instruction a été fournie en sortie. L'unité de détermination détermine le temps de retard 4 de telle sorte que le temps de retard soit plus court lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est une seconde température qui est supérieure à la première température. Selon le premier aspect de l'invention, l'embrayage de verrouillage est amené dans l'état débrayé depuis l'état embrayé lorsque l'unité de sortie fournit l'instruction en sortie. Il existe toutefois un retard entre le moment où l'embrayage de verrouillage est complètement débrayé et le moment où le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage commence. En conséquence, la fourniture de carburant au moteur reprend lorsque le temps de retard déterminé à l'avance s'est écoulé après fourniture en sortie de l'instruction. Le temps à partir du moment où la fourniture de carburant reprend jusqu'au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter varie en fonction de la température de la chambre de combustion du moteur. Lorsque la température de la chambre de combustion est basse, la combustibilité du carburant est faible. En conséquence, le temps jusqu'au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter est long. Lorsque la température de la chambre de combustion est élevée, la combustibilité du carburant est élevée. En conséquence, le temps jusqu'au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter est court. Ainsi, le temps de retard entre le moment où l'instruction est fournie en sortie et le moment où la fourniture de carburant reprend est déterminé de telle sorte que le temps de retard soit plus court lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est la première température que lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est la seconde température, qui est supérieure à la première température. Par exemple, le temps de retard peut être déterminé en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur ou la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue. Le temps de retard est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur diminue. À titre de variante, le temps de retard est déterminé de manière à diminuer à mesure que la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est basse et que la période jusqu'à ce que la température du moteur commence à augmenter est longue, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne plus tôt. Par opposition, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est élevée et que la période jusqu'au moment où la vitesse du moteur commence à 5 augmenter est courte, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne plus tard. Ceci réduit l'écart entre le temps au moment où l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé et le temps au moment où la vitesse du véhicule commence à augmenter. En conséquence, il est possible de fournir le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur supprimant un choc lorsque la fourniture de carburant reprend et empêchant le moteur de caler. Le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon le deuxième aspect de l'invention est similaire au dispositif de contrôle selon le premier aspect, à l'exception de la température de la chambre de 15 combustion qui est déterminée en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur. Selon le deuxième aspect de l'invention, la température de l'agent de refroidissement du moteur est utilisée pour déterminer la température de la chambre de combustion. La température de la chambre 20 de combustion est corrélée avec la température de l'agent de refroidissement du moteur. En conséquence, le temps de retard est déterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion, c'est-à-dire que le temps de retard est déterminé en se basant sur le temps au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter, sans 25 mesurer directement la température de la chambre de combustion. Le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon le troisième aspect de l'invention est similaire au dispositif de contrôle selon le premier aspect, à l'exception du fait que l'unité de détermination diminue le temps de retard lorsque la température de l'agent de 30 refroidissement diminue. Selon le troisième aspect de l'invention, le temps de retard est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur diminue. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est basse et que le temps jusqu'au 35 moment où la vitesse du moteur commence à augmenter est long, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne 6 plus tôt. Par opposition, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est élevée et que le temps jusqu'à ce que la vitesse du moteur commence à augmenter est court, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne plus tard. Ceci réduit l'écart entre le temps au moment où l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé et le temps au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter. En conséquence, il est possible de fournir le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur supprimant un choc lorsque la fourniture de carburant reprend et supprimant le calage du moteur. Le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon le quatrième aspect de l'invention est similaire au dispositif de contrôle selon le premier aspect, à l'exception du fait que la température de la chambre de combustion est déterminée en se basant sur la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue dans le moteur. Selon le quatrième aspect de l'invention, la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue dans le moteur est utilisée pour déterminer la température de la chambre de combustion. La température de la chambre de combustion est corrélée avec la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue (c'est-à-dire, l'injection de carburant est arrêtée). En conséquence, le temps de retard est déterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion, c'est-à-dire, en se basant sur le temps au moment où la vitesse du moteur commence à augmenter, sans mesurer directement la température de la chambre de combustion. Le dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon le cinquième aspect de l'invention est similaire au dispositif de contrôle selon le quatrième aspect, à l'exception du fait que l'unité de détermination diminue le temps de retard à mesure que la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. Selon le cinquième aspect de l'invention, le temps de retard est déterminé de manière à diminuer à mesure que la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. Ainsi, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est basse et que la période jusqu'à ce que la vitesse du moteur commence à augmenter est longue, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne plus tôt. Par opposition, lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est élevée et que la période jusqu'à ce que la vitesse du moteur commence à augmenter est courte, le moteur est contrôlé de telle sorte que la fourniture de carburant reprenne plus tard. Ceci réduit l'écart entre le moment où l'embrayage de verrouillage est réellement débrayé et le moment où la vitesse du moteur commence à augmenter. En conséquence, il est possible de fournir un dispositif de contrôle de groupe motopropulseur supprimant un choc lorsque la fourniture de carburant reprend et empêchant le moteur de caler. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs, caractéristiques et avantages de l'invention ci-dessus ainsi que d'autres apparaîtront d'après la description suivante de modes de réalisation préférés en référence aux dessins annexés, sur lesquels des numéros analogues sont utilisés pour représenter des éléments analogues et dans lesquels : La figure 1 est un dessin schématique représentant le groupe motopropulseur d'un véhicule dans lequel un dispositif de contrôle selon un premier mode de réalisation est fourni ; la figure 2 est un schéma représentant un circuit hydraulique qui régule la pression hydraulique fournie à un convertisseur de couple pour contrôler un embrayage de verrouillage ; la figure 3 est un organigramme représentant la structure de contrôle d'un programme exécuté par une ECU (Unité Electronique de Contrôle) constituant le dispositif de contrôle selon le premier mode de réalisation ; la figure 4 est un schéma montrant la relation entre la température de l'agent de refroidissement d'un moteur et un temps de retard T (FC) ; la figure 5 est un chronogramme montrant la variation de la vitesse du moteur NE ; la figure 6 est un organigramme représentant la structure de contrôle d'un programme exécuté par l'ECU constituant un dispositif de contrôle selon un deuxième mode de réalisation ; et la figure 7 est un schéma montrant la relation entre une période d'interruption de carburant et le temps de retard T (FC). DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES EXEMPLES DE MODES DE RÉALISATION Des modes de réalisation de l'invention vont être décrits ci-après en détail en référence aux dessins. Dans la description qui suit, les mêmes composants sont représentés par les mêmes numéros de référence et ont les mêmes noms et les mêmes fonctions. En conséquence, leur description redondante est omise. Le groupe motopropulseur d'un véhicule dans lequel un dispositif de contrôle selon un premier mode de réalisation de l'invention est fourni va être décrit en référence à la figure 1. Le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation peut être réalisé, par exemple, lorsqu'une ECU (unité de contrôle électronique) 1000 représentée sur la figure 1 exécute des programmes. Comme représenté sur la figure 1, le groupe motopropulseur du véhicule comporte un moteur 100, un convertisseur de couple 200, une 15 transmission automatique 300 et une ECU 1000. L'arbre de sortie du moteur 100 est relié à l'arbre d'entrée du convertisseur de couple 200. C'est-à-dire que le moteur 100 est relié au convertisseur de couple 200 par les arbres rotatifs. En conséquence, la vitesse de rotation NE de l'arbre de sortie du moteur 100 (c'est-à-dire, la 20 vitesse du moteur NE) détectée par un capteur de vitesse de moteur 400 est égale à la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la vitesse de rotation d'une turbine de pompe). Le convertisseur de couple 200 comporte un embrayage de verrouillage 210 qui relie directement l'arbre d'entrée à l'arbre de sortie ; 25 la turbine de pompe 220 côté arbre d'entrée une roue de turbine 230 côté arbre de sortie ; et un stator 240 incluant une roue libre 250, et qui amplifie le couple. Le convertisseur de couple 200 est relié à la transmission automatique 300 par les arbres rotatifs. Un capteur de vitesse de turbine 30 410 détecte la vitesse de rotation NT de l'arbre de sortie du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la vitesse de turbine NT). Un capteur de vitesse d'arbre de sortie 420 détecte la vitesse de rotation NOUT de l'arbre de sortie de la transmission automatique 300. La transmission automatique 300 peut être une transmission 35 comportant une pluralité de vitesses, incluant une unité d'engrenage planétaire. À titre de variante, la transmission automatique 300 peut être une transmission variable en continu qui modifie en continu le rapport de vitesse. L'ECU 1000 reçoit un signal indiquant la vitesse du moteur NE provenant du capteur de vitesse de moteur 400, un signal indiquant la vitesse de la turbine NT provenant du capteur de vitesse de turbine 410, un signal indiquant la vitesse de rotation NOUT provenant du capteur de vitesse d'arbre de sortie 420, un signal indiquant la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 provenant d'un capteur de température d'agent de refroidissement 430, un signal indiquant l'importance d'actionnement de la pédale d'accélérateur 1200 provenant d'un capteur d'importance d'actionnement de pédale d'accélérateur 440, et un signal indiquant la vitesse du véhicule provenant d'un capteur de vitesse de véhicule 450. L'ECU 1000 contrôle le moteur 100, l'embrayage de verrouillage 15 210, la transmission automatique 300 et analogue, en se basant sur ces signaux. Un circuit hydraulique 500 va être décrit en référence à la figure 2. Le circuit hydraulique 500 régule la pression hydraulique fournie au convertisseur de couple 200 pour contrôler l'embrayage de verrouillage 20 210. La figure 4 ne représente qu'une partie du circuit hydraulique 500 se rapportant à l'invention. Le circuit hydraulique 500 comporte une pompe à huile 510, une soupape de régulateur primaire 520, une soupape de régulateur secondaire 530, une vanne de modulateur à solénoïde (électrovalve de 25 modulateur) 540, et une vanne de contrôle de verrouillage 550. La pompe à huile 510 est reliée au vilebrequin du moteur 100. Lorsque le vilebrequin tourne, la pompe à huile 510 aspire le fluide de la transmission automatique (ATF) accumulé dans un carter d'huile 512, de façon à générer une pression hydraulique. La soupape de régulateur 30 primaire 520 régule la pression hydraulique générée par la pompe à huile 510, de façon à générer la pression de ligne. Le fluide de transmission en excès évacué par la soupape de régulateur primaire 520 s'écoule dans la soupape de régulateur secondaire 530. La soupape de régulateur secondaire 530 génère la pression 35 secondaire. La vanne de modulateur à solénoïde 540 génère une pression de modulateur de solénoïde en utilisant la pression de ligne en tant que pression d'origine. La pression du modulateur de solénoïde est fournie à un solénoïde de service 560. Une vanne de contrôle de verrouillage 550 fournit de manière sélective la pression secondaire à la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, la chambre d'huile côté turbine de pompe 220), ou la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200 (c'est-à-dire, l'espace défini par l'embrayage de verrouillage 210 et un couvercle de convertisseur 260). La vanne de contrôle de verrouillage 550 agit en utilisant la pression hydraulique fournie par le solénoïde de service 560 en tant que pression pilote. Lorsque la pression hydraulique n'est pas fournie à la vanne de contrôle de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560, le tiroir de la vanne de contrôle de verrouillage 550 est dans la position représentée du côté gauche (1) sur la figure 2. Dans ce cas, la pression secondaire est fournie à la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200, et la pression hydraulique dans la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200 est fournie à un refroidisseur d'huile (non représenté). En conséquence, l'embrayage de verrouillage 210 est séparé du couvercle de convertisseur 260, et l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé. Lorsque la pression hydraulique est fournie à la vanne de contrôle de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560, la bobine de la vanne de contrôle de verrouillage 550 est dans la position représentée du côté droit (2) sur la figure 2. Dans ce cas, la pression secondaire est fournie à la chambre d'huile côté embrayage du convertisseur de couple 200, et la pression hydraulique est évacuée de la chambre d'huile côté débrayage du convertisseur de couple 200. En conséquence, l'embrayage de verrouillage 210 est poussé vers le couvercle de convertisseur 260, et l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé. La pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 (c'est-à-dire, la pression hydraulique qui embraye l'embrayage de 35 verrouillage 210) varie en fonction de la différence de pression 11 hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage dans le convertisseur de couple 200. La différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage varie en fonction de 5 la pression hydraulique fournie à la vanne de contrôle de verrouillage 550 depuis le solénoïde de service 560. Le solénoïde de service 560 fournit la pression en sortie conformément à une valeur d'instruction de service transmise par l'ECU 1000. En conséquence, la pression d'embrayage pour l'embrayage de 10 verrouillage 210 est contrôlée par la valeur d'instruction de service fournie au solénoïde de service 560. Toutefois, le procédé de contrôle de la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 n'est pas limité à ce procédé. La structure de contrôle d'un programme exécuté par l'ECU 15 1000, c'est-à-dire le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation, va être décrite en référence à la figure 3. À l'étape S100, l'ECU 1000 détermine si la condition d'interruption de la fourniture de carburant est satisfaite. La condition d'interruption de la fourniture de carburant peut être satisfaite, par 20 exemple, lorsque la vitesse du véhicule est supérieure à une valeur de seuil, et que l'amplitude d'actionnement de la pédale d'accélérateur est de 0 (le moteur 100 est au ralenti). Si la condition est satisfaite (OUI à l'étape S100), le programme passe à l'étape S110. Si la condition n'est pas satisfaite (NON à l'étape S100), le programme se termine. À l'étape S110, 25 l'ECU 1000 interrompt la fourniture de carburant. À l'étape S200, l'ECU 1000 détermine si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite. La condition pour reprendre la fourniture de carburant peut être satisfaite, par exemple, lorsque la vitesse du véhicule est inférieure ou égale à la valeur de seuil. 30 Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape S200), le programme passe à l'étape S300. Si la condition pour reprendre la fourniture de carburant n'est pas satisfaite (NON à l'étape S200), le programme retourne à S200. À l'étape S300, l'ECU 1000 détermine un temps de retard T 35 (FC) en se basant sur la température de l'agent de refroidissement du moteur 100. Comme représenté sur la carte de la figure 4, le temps de 12 retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. Comme représenté sur la figure 3, à l'étape S400, l'ECU 1000 détermine si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé, par exemple, en se basant sur le fait que la différence entre la vitesse du moteur NE et la vitesse de la turbine NT est inférieure ou égale à une valeur de seuil. Si l'on détermine que l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé (OUI à l'étape S400), le programme passe à l'étape S410. Si l'on détermine que l'embrayage de verrouillage 210 n'est pas embrayé (NON à l'étape S400), le programme passe à l'étape S600. À l'étape S410, l'ECU 1000 fournit en sortie la valeur d'instruction de service pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 (c'est-à-dire, la différence de pression hydraulique entre la chambre d'huile côté embrayage et la chambre d'huile côté débrayage) depuis une première pression hydraulique, à laquelle l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé, jusqu'à une seconde pression hydraulique, à laquelle l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé. C'est-à-dire que l'ECU 1000 fournit en sortie l'instruction pour débrayer l'embrayage de verrouillage 210. Ainsi, le processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210 commence. À l'étape S500, l'ECU 1000 fournit en sortie la valeur d'instruction de service pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 depuis la première pression hydraulique jusqu'à la seconde pression hydraulique. L'ECU 1000 détermine ensuite si le temps de retard T (FC) s'est écoulé. Si le temps de retard T (FC) s'est écoulé (OUI à l'étape S500), le programme passe à l'étape S600. Si le temps de retard T (FC) ne s'est pas écoulé (NON à l'étape S500), le programme retourne à l'étape S500. À l'étape S600, l'ECU 1000 arrête l'interruption de la fourniture 30 de carburant, c'est-à-dire, reprend l'injection de carburant. Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure etl'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation. Si la condition pour interrompre la fourniture de carburant 35 lorsque le véhicule se déplace est satisfaite, par exemple, lorsque le véhicule décélère (OUI à l'étape S100), la fourniture de carburant est interrompue (S110). Puis, si la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape S200), la fourniture de carburant finit par reprendre. Après avoir arrêté l'interruption de la fourniture de carburant (c'est-à-dire que l'injection de carburant reprend), la vitesse du moteur NE augmente. Si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé lorsque la vitesse du moteur NE augmente, il se produit un choc. En conséquence, il est souhaitable de reprendre la fourniture de carburant lorsque l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé. Il faut du temps pour débrayer complètement l'embrayage de verrouillage 210 après le début du processus de débrayage de l'embrayage de verrouillage 210. En conséquence, l'interruption de la fourniture de carburant s'arrête lorsque le temps de retard prédéterminé T (FC) s'est écoulé une fois que le processus de débrayage de l'embrayage 15 de verrouillage 210 commence. La vitesse du moteur NE ne commence pas toujours à augmenter au même moment après que l'interruption de la fourniture de carburant est arrêtée et que l'injection de carburant reprend. Par exemple, lorsque la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 est 20 basse, la température de la chambre de combustion du moteur 100 est basse, en corrélation avec la faible combustibilité du carburant. En conséquence, lorsque la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 est basse, le temps, à partir du moment où l'interruption de la fourniture de carburant est arrêtée jusqu'à ce que la vitesse du moteur NE 25 commence à augmenter, est long, par comparaison au cas où la température de l'agent de refroidissement est élevée. En conséquence, lorsque la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 est basse, si le temps de retard T (FC) est déterminé à la même valeur que lorsque la température de l'agent de 30 refroidissement est élevée, la vitesse du moteur NE n'augmente pas, et l'embrayage de verrouillage 210 reste débrayé pendant une longue durée. En conséquence, la vitesse du moteur NE peut fortement chuter avant que la vitesse du moteur NE ne commence à augmenter. En conséquence, le moteur 100 peut caler. 35 Ainsi, le temps de retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 diminue (S300). Si l'embrayage de verrouillage 210 est embrayé (OUI à l'étape S400), la valeur d'instruction de service est fournie en sortie pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage 210 depuis la première pression hydraulique jusqu'à la seconde pression hydraulique (S410). Comme représenté sur la figure 5, après que le temps de retard T (FC) s'est écoulé après que la valeur d'instruction de service est fournie en sortie pour débrayer l'embrayage de verrouillage 210 (OUI à l'étape S500), l'interruption de la fourniture de carburant est arrêtée (S600). Le temps de retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 diminue. Ceci réduit l'écart entre le moment où l'embrayage de verrouillage 210 est débrayé et le moment où la vitesse du moteur NE commence à augmenter. Comme décrit ci-dessus, l'ECU, c'est-à-dire le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation, détermine le temps de retard T (FC) de telle sorte que le temps de retard T (FC) diminue à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur diminue. Lorsque le temps de retard T (FC) après que la valeur d'instruction de service est fournie en sortie pour débrayer l'embrayage de verrouillage 210 s'est écoulé, l'interruption de la fourniture de carburant est arrêtée, et l'injection de carburant reprend. Ceci réduit l'écart entre le moment où l'embrayage de verrouillage est débrayé et le moment où la vitesse du moteur NE commence à augmenter. Ainsi, le choc lorsque la fourniture de carburant reprend peut être supprimé. De plus, le moteur a moins de chance de caler. Un deuxième mode de réalisation de l'invention va être décrit ci-après. Le deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation en ce que le temps de retard T (FC) est déterminé en se basant sur la période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue (appelée ci-après période d'interruption de carburant ), au lieu de la température de l'agent de refroidissement du moteur 100. Les autres parties de la structure sont les mêmes que celles du premier mode de réalisation. Leurs fonctions sont les mêmes que dans le premier mode de réalisation. En conséquence, leur description détaillée sera omise. La structure de contrôle d'un programme exécuté par l'ECU 1000, c'est-à-dire, le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation, va être décrite en référence à la figure 6. Les mêmes processus que dans le premier mode de réalisation sont représentés par les mêmes numéros d'étapes. En conséquence, leur description détaillée sera omise. À l'étape S700, l'ECU 1000 commence à compter la période d'interruption de carburant. À l'étape S710, l'ECU 1000 arrête de compter la période d'interruption de carburant. À l'étape S800, l'ECU 1000 détermine le temps de retard T (FC) en se basant sur la période d'interruption de carburant. Comme représenté sur la carte de la figure 7, le temps de retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. Le fonctionnement de l'ECU 1000 basé sur la structure et 15 l'organigramme décrits ci-dessus va être décrit. L'ECU 1000 constitue le dispositif de contrôle selon le mode de réalisation. Comme décrit ci-dessus, la température de la chambre de combustion du moteur 100 diminue à mesure que la température de l'agent de refroidissement du moteur 100 diminue. La température de la 20 chambre de combustion diminue également à mesure que la période d'interruption de carburant augmente. Ainsi, lorsque la fourniture de carburant est interrompue (S110), l'ECU 1000 commence à compter la période d'interruption de carburant (étape S700). Lorsque la condition pour reprendre la fourniture de carburant est satisfaite (OUI à l'étape 25 S200), l'ECU 1000 arrête de compter la période d'interruption de carburant (S710). Le temps de retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la période écoulée augmente (S800). Ainsi, il est possible d'obtenir les mêmes effets que ceux qui sont obtenus dans le premier 30 mode de réalisation. Le temps de retard T (FC) peut également être déterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion. Dans ce mode de réalisation, un capteur de température peut être ajusté sur la chambre de combustion du moteur 100 pour détecter la température de la chambre 35 de combustion. Dans ce cas, le temps de retard T (FC) est déterminé en se basant sur la température de la chambre de combustion détectée par ce capteur de température. En conséquence, le temps de retard T (FC) est déterminé de manière à diminuer à mesure que la température de la chambre de combustion diminue. Le mode de réalisation de l'invention qui a été décrit dans la description doit être considéré à tous égards comme explicatif et non restrictif. La portée technique de l'invention est définie par les revendications, et toutes les modifications appartenant à la signification et à la plage d'équivalences des revendications sont en conséquence destinées à y être incorporées
Un dispositif de contrôle d'un groupe motopropulseur contrôle un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage, reliant directement un moteur, dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique. Le dispositif de contrôle comporte une unité de sortie, une unité de contrôle et une unité de détermination. L'unité de sortie (S410) fournit en sortie une instruction pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est embrayé jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage est débrayé. L'unité de contrôle (S500, S600) reprend la fourniture de carburant au moteur lorsqu'un temps de retard prédéterminé s'est écoulé depuis que l'instruction a été fournie en sortie. L'unité de détermination (S300) détermine le temps de retard de telle sorte que le temps de retard soit plus court lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion du moteur est une seconde température qui est supérieure à la première température.
1. Dispositif de contrôle pour un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage (210) reliant directement un moteur (100), dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique (300), caractérisé en ce qu'il comprend : une unité de sortie (1000, S410; S500), qui fournit en sortie une instruction pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage (210) depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est embrayé jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est débrayé, une unité de contrôle (1000, S500, S600; S510, S600) qui reprend la fourniture de carburant au moteur (100) lorsqu'un temps de retard prédéterminé s'est écoulé depuis que l'instruction a été fournie en sortie ; et une unité de détermination (1000, S300; S510) qui détermine le temps de retard de telle sorte que le temps de retard soit plus court lorsque la température de la chambre de combustion du moteur (100) est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion du moteur (100) est une seconde température qui est supérieure à la première température. 2. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: une unité de détection de température qui détecte la température de la chambre de combustion, et en ce que l'unité de détermination (1000) diminue le temps de retard à mesure que la température détectée de la chambre de combustion diminue. 3. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la température de la chambre de combustion est déterminée en se basant sur une valeur se rapportant à 30 la température de la chambre de combustion. 4. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 3, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion est la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 35 5. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 4, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000,S300) diminue le temps de retard à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. 6. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 3, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion est une période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue dans le moteur (100). 7. Dispositif de contrôle de groupe motopropulseur selon la 6, caractérisé en ce que l'unité de détermination (1000, S800) diminue le temps de retard à mesure que la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente. 8. Procédé de contrôle d'un groupe motopropulseur incluant un embrayage de verrouillage (210) reliant directement un moteur (100), dans lequel la fourniture de carburant est interrompue, à une transmission automatique (300), caractérisé en ce qu'il comprend : la fourniture en sortie d'une instruction pour diminuer la pression d'embrayage pour l'embrayage de verrouillage (210) depuis une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est embrayé jusqu'à une valeur à laquelle l'embrayage de verrouillage (210) est débrayé, la reprise de la fourniture de carburant au moteur (100) après qu'un temps de retard fixé à l'avance s'est écoulé après que l'instruction a été fournie en sortie ; et la détermination du temps de retard de telle sorte que le temps de retard soit plus court lorsque la température de la chambre de combustion est une première température que lorsque la température de la chambre de combustion est une seconde température qui est supérieure à la première température. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre la détection de la température de la chambre de combustion, et en ce qu'on diminue le temps de retard à mesure que la température détectée de la chambre de combustion diminue. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la détermination de la température de la chambre de 35 combustion en se basant sur une valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion est la température de l'agent de refroidissement du moteur (100). 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le 5 temps de retard diminue à mesure que la température de l'agent de refroidissement diminue. 13. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la valeur se rapportant à la température de la chambre de combustion est une période de temps durant laquelle la fourniture de carburant est 10 interrompue dans le moteur (100). 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le temps de retard diminue à mesure que la période durant laquelle la fourniture de carburant est interrompue augmente.
B,F
B60,F02,F16
B60W,F02D,F16H
B60W 10,F02D 29,F02D 41,F16H 59,F16H 61
B60W 10/02,B60W 10/06,F02D 29/00,F02D 41/12,F16H 59/78,F16H 61/14
FR2895547
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE CARTE A MICROCIRCUIT
20,070,629
La présente invention concerne un procédé de fabrication de carte à microcircuit et des cartes à microcircuit associées. L'invention se rapporte à une carte à microcircuit comprenant les cartes à microprocesseur, les cartes à mémoire telle qu'une carte mémoire de stockage de données numériques (carte Secure Digital ou carte SD), les 15 cartes smartmedia ou les mini cartes multimédia. Les cartes à microcircuit comprennent essentiellement un corps de carte qui est réalisé en général en un matériau plastique et un module électronique. Ce module électronique comprend notamment un microcircuit 20 sous la forme d'un circuit intégré et d'un circuit imprimé sur lequel est fixé le circuit intégré et qui définit des plages externes de contacts électriques. Le module électronique est fixé dans le corps de la carte de manière à ce que les plages de contacts électriques affleurent une des faces principales du corps de carte. 25 Les spécifications d'une telle carte à microcircuit sont par exemple celles définies par la norme ISO 7816. On parle dans ce cas de carte à puce. Selon cette norme, l'épaisseur de la carte est d'environ 0,76 mm. Dans ce cas, le microcircuit est apte à communiquer avec un lecteur de carte à puce selon la norme ISO 7816, par exemple en utilisant le protocole appelé T=0 . 30 Toutefois, l'épaisseur de la carte peut être quelconque. 1 La carte est apte à être positionnée dans le lecteur de carte de telle manière que les plages de contacts de la carte viennent en contact électrique avec le connecteur du lecteur de carte. Selon un autre exemple de réalisation, le microcircuit peut 5 comprendre une mémoire flash, un capteur d'empreinte, un écran, un capteur solaire. Une méthode d'assemblage très utilisée consiste à réaliser le support plastique par des procédés de laminage ou d'injection de matières thermoplastiques et ensuite à coller le module électronique dans une cavité du 10 support plastique réalisée à cet effet. Cette dernière opération est connue sous le terme encartage . Ainsi la figure 1 illustre l'opération d'encartage. Le module électronique 1 comprend des contacts électriques externes 2 aptes à être mis en connexion dans un lecteur de carte et un microcircuit 3 comprenant par 15 exemple un microprocesseur ou un module mémoire. Le microcircuit 3 est relié aux contacts électriques externes 2 par des fils de connexion électrique 4. Afin de protéger le module électronique, une résine 5 protége le microcircuit 3 et les fils de connexion électrique 4. Un corps de carte 6 en matière plastique est fabriqué et comprend une cavité 7 apte à accueillir le module électronique 1. Le 20 module électronique 1 est ensuite fixé dans la cavité 7. Afin de supprimer cette étape d'encartage, on connaît du document EP0277854 intitulé Procédé de réalisation de cartes à mémoire et cartes obtenues par la mise en oeuvre dudit procédé , un procédé de moulage par injection. 25 Ce procédé est basé sur l'utilisation d'un moule 21 ayant la forme du corps de la carte souhaitée tel qu'illustré en figure 2. II comprend l'insertion d'un module électronique 22 dans le moule 21 et le maintien en place du module électronique 22 de telle manière que la face d'accès du module électronique 22 soit disposée contre une paroi du moule. Ensuite, on introduit 30 dans le moule un matériau plastique de telle manière que le matériau plastique occupe la totalité de l'espace limité par les parois du moule non occupé par le module électronique. Cependant, un tel système présente l'inconvénient d'être un procédé de fabrication complexe. De même, le maintien du module électronique en position dans le moule nécessite des méthodes particulières, notamment réalisées à partir de picots ou de pistons, ce qui a pour conséquence d'augmenter le coût des moules. Ainsi, lorsqu'il est fabriqué une carte par moulage, un besoin permanent est de réduire les coûts de fabrication et simplifier les équipements. L'invention propose à cet effet un procédé de fabrication de cartes à microcircuit comprenant les étapes suivantes : une étape de positionnement d'un microcircuit dans un moule à cavité ouverte, une étape de dépôt d'un matériau dans la cavité ouverte du moule, le matériau étant suffisamment peu visqueux pour enrober au moins indirectement au moins une partie du microcircuit. En effet, dans un souci de simplification du et de réduction du coût de celle-ci, on fabrique ladite carte à microcircuit par le dépôt d'un matériau dans un moule ouvert. Le moule ouvert est de fabrication simplifiée comparé à un moule de type à injection et donc de moindre coût. De plus, ce procédé ne nécessite nullement de presse de transfert ou de mécanisme d'injection. La cavité ouverte est notamment de la forme de la carte à microcircuit à fabriquer. Le matériau utilisé doit être suffisamment liquide (peu visqueux) pour que celui-ci vienne enrober au moins indirectement au moins une partie du microcircuit (éventuellement par l'intermédiaire d'une résine d'enrobage ou similaire). Plus le matériau est liquide, meilleur est le remplissage de la cavité du moule (ainsi qu'avantageusement la future liaison mécanique entre ce matériau et le microciruit) et plus grandes peuvent être les cadences de production industrielle. De plus, ce procédé de fabrication peut nécessiter seulement l'utilisation de faibles températures. Par conséquent, ce procédé est sans incidence sur le microcircuit de la carte. Diverses caractéristiques avantageuses, isolées ou combinées, peuvent être mises en oeuvre selon l'invention. Selon un mode de réalisation, la viscosité du matériau permet après dépôt d'obtenir une surface libre sensiblement lisse. Selon cette caractéristique, le fait que la surface soit lisse (et avantageusement plane) a pour effet de minimiser les traitements ultérieurs sur cette surface. De plus, ce matériau est avantageusement d'une fluidité permettant sa répartition, notamment homogène dans le moule. Selon un mode de réalisation, le dépôt est réalisé par coulée dans le moule. De manière avantageuse, la viscosité du matériau est inférieure à 10.000 mPa.s. Toutefois, il est préféré que la viscosité du matériau soit comprise entre 500 et 5.000 mPa.s. Selon un mode de réalisation, la cavité ouverte du moule est avantageusement de la forme de la carte à microcircuit. Selon une caractéristique avantageusement, le matériau est un matériau polymérisable. De manière préférentielle, le matériau comprend principalement une résine thermodurcissable. Il peut comprendre en outre un durcisseur. En outre, la résine est par exemple du polyuréthane. Selon des modes de réalisation particuliers, le procédé comprend avantageusement une étape de durcissement du matériau déposé et / ou une étape de chauffage du matériau déposé et / ou une étape de pré-chauffage du moule. Elle permet, dans le cadre industriel impliquant des cadences importantes de bien contrôler le durcissement de la carte à puce. De manière à conférer à la carte à microcircuit fabriquée la rigidité requise, le procédé comprend, avantageusement, en outre une étape de polymérisation. Pour ce faire, la résine est avantageusement choisie en sorte d'avoir, après l'étape de polymérisation, une température de transition vitreuse supérieure à 50 C. Dans le cadre de la fabrication de carte à microcircuit de téléphonie mobile, la résine est avantageusement choisie en sorte d'avoir, après l'étape de polymérisation, une température de transition vitreuse supérieure à 70 C. Selon un mode de réalisation particulier, la résine est avantageusement choisie en sorte d'avoir une dureté du matériau supérieure à 70 Shore D. Selon une variante de réalisation, l'étape de dépôt du matériau est 15 avantageusement réalisée postérieurement à l'étape de positionnement du microcircuit. Avantageusement, le moule comprend au moins un trou réalisé au fond du moule en vu de maintenir en position le microcircuit par aspiration. Selon cette caractéristique, le positionnement du microcircuit est 20 simplifié et permet d'obtenir un maintien de celui-ci durant la phase de la fabrication dans le moule de la carte à microcircuit. D'autre part, au moyen du trou, il est rendu aisé le démoulage de la carte à microcircuit après sa fabrication. Selon un mode de réalisation particulier, le microcircuit comprend 25 avantageusement des contacts externes, les contacts externes étant positionnés contre le fond du moule. Avantageusement, ledit au moins un trou est positionné au niveau du positionnement des contacts externes de telle manière que le maintien des contacts externes est amélioré. 30 Selon une variante de réalisation, l'étape de dépôt du matériau est réalisée préalablement à l'étape de positionnement du microcircuit, Selon cette variante, le microcircuit comprend des contacts externes, les contacts externes étant positionnés au niveau de la surface du matériau déposé préalablement à un durcissement complet. Selon un autre mode de réalisation, le microcircuit est 5 avantageusement fixé à un film de support. Ce film de support porte, avantageusement, des contacts externes. Avantageusement, le film comprend sur une face les contacts externes et sur l'autre face, le microcircuit, des interconnexions étant établies 10 entre des bornes du microcircuit et au moins certains des contacts externes: Le film de support peut également comporter en outre au moins une partie d'une antenne, ladite antenne pouvant être, avantageusement, reliée au microcircuit. Selon un mode de réalisation, l'antenne est avantageusement 15 présente sur la face du film de support munie du microcircuit. Avantageusement, le film de support est fixé par au moins une extrémité au moule et / ou par des gouttes de matériau. Selon cette caractéristique, on assure un bon maintien du film de support dans le moule durant la phase de fabrication dans le moule de la carte à microcircuit. 20 Selon une autre variante de réalisation de l'invention, le microcircuit étant fixé sur un film de support, il y a avantageusement une étape de fixation du film de support à un niveau intermédiaire dans le moule de sorte que le matériau enrobe le film de support. Selon cette caractéristique, on fixe le film de support de manière à 25 ce que, par exemple, le matériau enrobe le film et forme, notamment, une carte comportant en son coeur, le microcircuit. Cette carte peut être une carte sans contact, mais également une carte à contact dans laquelle le microcircuit est enrobé dans le matériau. Avantageusement, le film de support est muni d'au moins une 30 partie d'une antenne. Selon un mode de réalisation, le film de support comprend avantageusement des trous permettant de répandre le matériau. Selon un autre mode de réalisation, le film de support est avantageusement maintenu à distance de certains côtés du moule. Selon encore un autre mode de réalisation, le film de support est avantageusement maintenu par des gouttes de matériau. Selon une autre variante de réalisation, le microcircuit est avantageusement fixé sur un film de support, le procédé comprenant les étapes suivantes : une étape de remplissage du fond du moule par un premier dépôt de matériau ; une étape de positionnement du film de support dans le matériau ; une étape consistant à recouvrir le film de support par remplissage dans le moule par un second dépôt de matériau. Selon ce mode de réalisation, on fabrique des cartes à microcircuit sans contact. Toutefois, ce mode de réalisation est applicable à des cartes à contact par fixation de contacts externes à la surface de la carte et en effectuant des liaisons électrique de ces contacts externes jusqu'au microcircuit. Selon un mode de réalisation particulier, le film de support est muni d'au moins une partie d'une antenne. De la sorte, la carte à puce peut être une carte sans contact ou une carte duale. De préférence, la carte fabriquée est conforme à la norme ISO 7816 avec une épaisseur sensiblement égale à 0,76 mm. L'invention et les avantages qui en découlent apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui décrit des modes de réalisation donnés purement à titre d'exemples non-limitatifs, par référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une carte fabriquée selon un procédé d'encartage selon l'état de la technique ; La figure 2 est une carte fabriquée par injection selon l'état de la technique ; La figure 3 est une représentation schématique d'un moule ouvert ; La figure 4 est une représentation schématique d'un film de support comprenant sur la face externe un ensemble de motifs ; La figure 5 est une représentation schématique du film de support comprenant sur la face interne des microprocesseurs ; La figure 6 est une représentation schématique d'un microcircuit fixé sur un film de support de type puce montée-retournée ; La figure 7 est une illustration du positionnement du microcircuit dans le moule selon l'invention ; La figure 8 illustre la carte à microcircuit dans un moule selon l'invention ; La figure 9 illustre l'utilisation d'une râpe selon l'invention ; La figure 10 illustre le dépôt de matériau dans le moule préalablement au positionnement du microcircuit ; La figure 11 est une représentation schématique de la couche de matériau sur lequel le microcircuit va être positionné ; La figure 12 est une représentation schématique d'un microcircuit fixé sur la couche de matériau dans le moule ; La figure 13 illustre un film comprenant une seule voie de contacts ; La figure 14 illustre un film comprenant une seule voie de contacts et de microcircuits ; La figure 15 illustre un moule composé d'éléments amovibles ; La figure 16 est une vue de dessus des moules ; La figure 17 illustre un support pour carte sans contact ; La figure 18 est une représentation schématique d'un support de carte sans contact ; La figure 19 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation d'une carte sans contact selon l'invention ; La figure 20 est une représentation schématique d'un second mode de réalisation d'une carte sans contact selon l'invention ; La figure 21 est une variante de réalisation du second mode de réalisation d'une carte sans contact selon l'invention ; La figure 22 est une illustration du dépôt de matériau dans le moule en vue de fabriquer une carte sans contact selon un troisième mode de réalisation ; La figure 23 est une illustration du positionnement de l'inlay dans le moule en vue de fabriquer une carte sans contact selon le troisième mode de réalisation ; et La figure 24 est une illustration du dépôt d'une seconde couche de 10 matériau dans le moule en vue de fabriquer une carte sans contact selon le troisième mode de réalisation. L'invention consiste à réaliser une carte, notamment une carte à microcircuit par un procédé de moulage faible coût utilisant la dispense, aussi 15 appelée la coulée d'un matériau, notamment de la résine polyuréthane, dans un moule ouvert. Pour ce faire, le procédé utilise un moule ouvert 31 présentant une cavité débouchant tel qu'illustré en figure 3. Le moule comprend une cavité ouverte définissant une empreinte qui donne la forme externe du corps de la 20 carte souhaitée. Pour cela, celui-ci a la forme et les dimensions en largeur et longueur de la carte souhaitée, diminuant ainsi le coût de fabrication. Le moule peut prendre la forme d'une carte à microcircuit c'est-à-dire être au format carte bancaire définie par la norme ISO-7816, mais également peut prendre la forme d'une mini-carte telle qu'une carte SIM 25 notamment conforme à la norme ISO7816 ou d'une SD-Card. Selon une variante de réalisation, le moule est de la forme d'un support intermédiaire utilisé ultérieurement comme partie constituante de la carte à microcircuit définitive. Ce support intermédiaire est par exemple un module composé d'un support comprenant un microcircuit ou une mémoire, ou 30 tout autre forme. Dans un mode de réalisation, le microcircuit utilisé comprend, notamment, un ou plusieurs microprocesseurs et/ou une ou plusieurs mémoires ainsi qu'un film support pouvant porter des contacts internes et externes. Ce film support peut également comprendre un écran, un capteur optique d'empreinte digitale, ou un système micromécanique ou micro-optique. Selon une variante de réalisation, le microcircuit peut être présent dans l'épaisseur du film de support ou dans une cavité du film de support prévue à cet effet. L'épaisseur du film de support est variable selon les matériaux utilisés. Elle se situe en moyenne entre 50 pm et 200 pn. Ainsi, un film de support où les contacts et les microcircuits sont positionnés est illustré en figures 4 et 5. Le film de support 41 est, notamment, en matériau flexible comprenant une pluralité de motifs 42, jouant le rôle de contacts externes 44 pour chaque microcircuit. Ces motifs sont fixés notamment sur une face du film 41 appelée face externe 43. Des microcircuits 51, comprenant par exemple un microprocesseur ou une mémoire, sont fixés sur la face opposée aux contacts externes c'est-à-dire sur la seconde face du film de support 41 aussi appelée face interne 52 du film de support 41 tel qu'illustré en figure 5. De la sorte, un microcircuit 51 est collé sur la face interne 52 du film de support à chaque emplacement de contact externe 44 de telle manière que chaque motif de contacts externes comporte un microcircuit. Selon un mode de réalisation particulier, les contacts externes 44 et le microcircuit 51 ne sont pas à proximité mais éloignés sur le film de support 41. La liaison entre les contacts externes 44 et le microcircuit 51 est assurée par des lignes conductrices sur ou dans le film de support. Selon une autre variante de réalisation, le microcircuit 51 peut être présent dans l'épaisseur du film de support 41 ou dans une cavité du film de support prévue à cet effet. Ensuite, des connexions électriques 53 sont réalisées entre les bornes de connexion du microcircuit 51 et au moins un contact d'un motif de contacts externes 44 porté par la face externe 43 du film de support. On obtient ainsi une bande formée par le film de support 41 qui comporte sur une de ses faces une pluralité de motifs, chaque motif comportant de plus un microcircuit 51 qui lui est associé sur la face opposée du film. Le film de support peut notamment être un film en verre époxy, en PET (poly éthylène térephtalate) ou en polyimide. En variante de réalisation, le microcircuit 51 n'est pas monté sur un film de support mais est sous la forme d'un microcontrôleur et d'une antenne formant un circuit intégré. La connexion des contacts externes 44 et du microcircuit 51 au 10 travers du film de support 41 peut être obtenue par un procédé de puce montée-retournée ( Flip-chip en terminologie anglo-saxonne) tel qu'illustré en figure 6. Selon ce procédé, les contacts externes 44 sont positionnés sur la face externe 43 du film de support 41. Sur la face interne 52 du film de support 15 41, on a le microcircuit 51 qui est positionné et qui est connecté à des pistes conductrices 63. Les pistes conductrices 63 relient le microcircuit 51 et les contacts externes 44 au moyen de connexion électrique 53, notamment réalisée par des trous métallisés aussi appelés vias métallisés. Le microcircuit 51 est fixé par un élément tel que de la colle 61 isolante ou 20 conductrice anisotrope. De même, la connexion entre le microcircuit 51 et les pistes conductrices 63 est réalisée par une surépaisseur conductrice 62 aussi appelée bump en terminologie anglo-saxonne. Selon un autre mode de réalisation dans lequel la puce n'est pas montée û retournée ( Flip-Chip ), la connexion des contacts externes 44 et du 25 microcircuit 51 au travers du film de support 41 peut être obtenue par un procédé de soudure filaire entre le microcircuit et les pistes conductrice 63. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque microcircuit individuel est découpé du film de support et est positionné dans le moule ouvert. Les contacts externes du microcircuit sont positionnés contre le fond du 30 moule tel que montré en figure 7. Dans le cas des cartes à microcircuit, la position est définie par la norme internationale ISO, notamment dans la norme ISO 7816. Le microcircuit peut être maintenu pendant l'opération de moulage, par exemple, par une aspiration passant par un trou réalisé 71 dans le fond du moule 31 à l'emplacement voulu. Ce trou peut également permettre, ultérieurement, le démoulage de la carte fabriquée. Dans le cas d'utilisation d'un film de support comprenant le microcircuit, celui-ci est placé au fond du moule, et le trou d'aspiration maintien le film de support positionné durant la phase de fabrication. Selon encore une autre variante de réalisation, on peut maintenir le film de support par le dépôt de gouttes de matériau en périphérie du film de support. Un matériau 72 est ensuite déposé, notamment par coulée, dans le moule contenant le microcircuit de sorte à enrober au moins indirectement au moins une partie du microcircuit, le microcircuit pouvant être lui- même enrobé au moins en partie par une résine. Cet enrobage contribue à une bonne adhérence du matériau avec le microcircuit. Ce matériau est par exemple une résine polyuréthane. Ce matériau doit également avoir des propriétés de mouillage adaptées de manière à ce que ce matériau rentre en contact au moins en partie et au moins indirectement avec le microcircuit. La quantité de matériau déposé, notamment par coulée, dans le moule est calculée de façon à remplir le moule jusqu'à atteindre le niveau d'épaisseur recherché pour la carte à microcircuit. Une carte fabriquée conformément à la norme ISO 7816 est d'épaisseur à peu près de 0,76 mm. Bien entendu le dépôt peut être effectué à un emplacement donné ou à une pluralité d'emplacements simultanément, en utilisant par exemple une pluralité de buses de dépôt. Une telle utilisation présente l'avantage de fabriquer un grand nombre de cartes à microcircuits rapidement. Le matériau de dépôt est notamment obtenu par le mélange d'une résine polyuréthane de base et d'un durcisseur. La viscosité du mélange doit permettre de remplir la surface du moule définissant la carte de façon satisfaisante, d'obtenir une épaisseur homogène sur toute ladite surface et obtenir une surface libre sensiblement lisse et avantageusement plane tel que montré en figure 8. A cet effet, la viscosité du mélange à 25 C doit être inférieure à 10.000 mPa.s. De manière préférentielle, la viscosité est de l'ordre de quelques milliers de mPa.s à 25 C et avantageusement entre 500 et 5.000 mPa.s. Il est à noter qu'une faible température suffit pour la fabrication de telles cartes à microcircuit. De la sorte, le procédé et très peu stressant pour le film, le microprocesseur ou la mémoire, et les connections entre le microcircuit et les contacts externes, ces connexions étant soit réalisées par un procédé de soudure filaire ou par un procédé de puce montée û retournée. Selon une variante de réalisation, on utilise une racle 91, comme illustré en figure 9 pour homogénéiser l'épaisseur de la carte à microcircuit. Le moule peut aussi être préchauffé pour accélérer le gel ou le durcissement du matériau déposé et optimiser sa répartition dans le moule ouvert. Les températures de préchauffage sont faibles, notamment de l'ordre de 40 C pour éviter un durcissement du matériau avant qu'il n'ait rempli le moule. De même, on peut procéder à un durcissement du matériau par d'autres techniques telles que le durcissement par UV. Ces techniques de durcissement du matériau ont pour but de contrôler et / ou d'accélérer sensiblement le procédé de fabrication des cartes à microcircuit. En effet, dans un contexte industriel, cette étape de durcissement permet d'augmenter sensiblement la productivité de fabrication de cartes à microcircuit fabriquées par dépôt de matériau dans un moule ouvert. Selon un mode de réalisation particulier, le matériau utilisé a une température de transition vitreuse après polymérisation supérieure à 50 C et une dureté supérieure à 70 Shore D, afin de résister aux variations de température durant son utilisation et être suffisamment rigide pour pouvoir être inséré sans problème dans un connecteur, par exemple, un lecteur de carte à microcircuit. Pour une mini-carte, notamment les cartes d'identification de téléphonie mobile SIM ou USIM, la température de transition vitreuse se situe au-dessus de 70 C en raison d'une possible montée en température dans le téléphone en fonctionnement. Des moyens de chauffage externes sur la surface libre de la carte peuvent aussi être utilisés pour accélérer le durcissement. On peut, par exemple, utiliser des températures assez faibles de l'ordre de 25 C à 100 C. Ensuite, la carte à microcircuit est démoulée. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de fabrication de la carte à microcircuit débute par le dépôt, notamment par coulée, du matériau dans le moule, préalablement au positionnement du microcircuit tel que montré en figure 10. Pour ce faire, on procède au dépôt d'une couche de matériau d'une épaisseur conforme à la carte à microcircuit souhaitée, notamment une épaisseur de 0,76 mm pour une carte conforme à la norme ISO 7816, tel qu'illustré en figure 11. Ensuite, on procède au positionnement du microcircuit 51 à la surface du matériau déposé, tout en prenant bien soin à ce que les contacts externes connectés au microcircuit restent à la surface du matériau tel qu'illustré en figure 12. Enfin, on procède à la polymérisation de la structure ainsi obtenue. On rend ainsi rigide la carte à microcircuit. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, on peut réaliser les cartes à microcircuit sur le film de support comprenant des microcircuits sans toutefois détacher ceux-ci du film de support. Selon encore une autre variante de réalisation de l'invention, au lieu d'utiliser un film de support double voie, c'est-à-dire ayant en parallèle deux séries de motifs de contacts, tel qu'illustré aux figures 3 et 4, on utilise un film de support comprenant une seule série de motifs de contacts, ce film est alors appelé film monovoie. Selon un mode de réalisation, les microcircuits positionnés sur le film de support sont espacés d'une distance strictement supérieure à la largeur d'une carte telle qu'illustré aux figures 13 et 14. Selon un mode de réalisation particulier, le moule est constitué de deux parties. Une première partie comprend un support plan sur lequel vient reposer le film et une seconde partie comprend une partie amovible définissant les dimensions latérales de la carte à microcircuit souhaitée. Après avoir procédé au positionnement du film sur le support plan, la partie amovible du moule vient se rabattre sur le film tel que montré en figure 15. Le moule ainsi monté est prêt pour réaliser l'opération de moulage de la carte à microcircuit. On procède ainsi au dépôt de matériau dans le moule. La figure 16 illustre une vue de dessus des moules montrant le lot de cartes à microcircuit à réaliser, les moules contenant les microcircuits 51. Le procédé précédemment décrit s'applique également à la réalisation d'une carte à microcircuit sans contact contenant un film de support comprenant une antenne et notamment au moins un microcircuit. Le microcircuit peut être un microprocesseur ou une mémoire connectée directement à l'antenne, par exemple, par un procédé de fabrication de puce montée montée-retournée ou par un procédé de soudure filaire. Selon une variante, le microcircuit comprend un microprocesseur ou une mémoirepré-assemblée dans un module, ce dernier étant connecté à l'antenne. Les figures 17 et 18 montrent une feuille de support 41 sur laquelle est fixé un microprocesseur ou une mémoire qui est connecté directement par un procédé de fabrication de puce montée montée-retournée à l'antenne 171 en vue de fabriquer une carte à microcircuit sans contact. Cet ensemble constitué de la feuille de support, de l'antenne et du microprocesseur est appelé inlay en terminologie anglo-saxonne. L'inlay ainsi constitué peut être utilisé pour la fabrication de la carte à microcircuit. Selon un premier mode de réalisation d'une carte à antenne illustré en figure 19, on positionne l'inlay au fond du moule ouvert et on dépose, par exemple par coulée, le matériau sur la face de l'inlay contenant le microprocesseur ou la mémoire et l'antenne. Le positionnement de l'inlay et le maintien en position au fond du moule peuvent être effectués par des moyens d'aspiration au travers de trous 71 réalisés dans le fond du moule tel qu'illustré en figure 19. Le dépôt de matériau sur l'inlay est consiste à coulée une quantité 5 de ce matériau de sorte à obtenir l'épaisseur souhaitée. Selon un second mode de réalisation d'une carte à antenne illustré en figure 20, on positionne à un niveau intermédiaire l'inlay dans le moule ouvert de manière à ce que l'inlay soit positionné à l'intérieur de la structure de carte. Ce niveau intermédiaire est situé à peu près au milieu de 10 l'épaisseur souhaitée de la carte à microcircuit. Pour ce faire, il est nécessaire que le matériau puisse enrober l'inlay sur ses deux faces. A cet effet, on peut maintenir l'inlay au moyen de rainures ménagées dans les parois latérales du moule. 15 Afin que le matériau puisse se répandre au fond du moule, on peut, selon un premier mode de réalisation, percer des trous 201 réalisés dans l'inlay tel qu'illustré en figure 20 de manière à laisser couler du matériau sous l'inlay. Selon une variante de réalisation, on prévoit que les côtés du 20 moule ne soient pas recouverts par l'inlay tel qu'illustré en figure 21 de manière à laisser couler le matériau sous la couche de l'inlay. Selon encore une autre variante de réalisation, on maintient l'inlay en position par le dépôt de gouttes de matériau. Selon un autre mode de réalisation, on peut inclure l'inlay au sein 25 de la carte par un procédé de fabrication en deux étapes. Dans un premier temps, on dépose, par exemple par coulée, une première couche de matériau au fond du moule tel qu'illustré en figure 22. L'épaisseur de cette première couche correspond à peu près à la moitié de l'épaisseur de la carte souhaitée. 30 Ensuite, on positionne l'inlay sur la couche de matériau alors que cette couche est encore liquide tel que montré en figure 23. Enfin, on dépose, notamment par coulée, une seconde couche sur l'inlay de sorte à ce que l'inlay soit positionné au sein du matériau de la carte tel qu'illustré en figure 24. L'épaisseur de cette seconde couche correspond à peu près à l'épaisseur de la première couche. Selon ce mode de réalisation, l'inlay est positionné au milieu de l'épaisseur de la carte à microcircuit afin d'obtenir une carte à microcircuit ayant une structure symétrique.10
Un procédé de fabrication d'une carte à microcircuit, comprenant les étapes suivantes : une étape de positionnement d'un microcircuit dans un moule à cavité ouverte, une étape de dépôt d'un matériau dans la cavité ouverte du moule, le matériau étant suffisamment peu visqueux pour enrober au moins indirectement au moins une partie du microcircuit.
1. Procédé de fabrication d'une carte à microcircuit comprenant les étapes suivantes : - une étape de positionnement d'un microcircuit dans un moule à cavité ouverte, - une étape de dépôt d'un matériau dans la cavité ouverte du moule, le matériau étant suffisamment peu visqueux pour enrober au moins indirectement au moins une partie du microcircuit. 2. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel la viscosité du matériau permet après dépôt d'obtenir une surface libre sensiblement lisse. 3. Procédé de fabrication selon la 1 ou la 2, dans lequel le dépôt est réalisé par coulée dans le moule. 4. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la viscosité du matériau est inférieure 20 à 10.000 mPa.s. 5. Procédé de fabrication selon la 4, dans lequel la viscosité du matériau est comprise entre 500 et 5.000 mPa.s. 25 6. Procédé de fabrication selon la l'une quelconque des précédentes, dans lequel la cavité ouverte du moule est de la forme de la carte à microcircuit. 7. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 30 précédentes, dans lequel le matériau est un matériau polymérisable. 8. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le matériau comprend principalement une résine thermodurcissable. 9. Procédé de fabrication selon la 8, dans lequel le matériau comprend en outre un durcisseur. 10. Procédé de fabrication selon la 8 ou la 9, dans lequel la résine est du polyuréthane. 11. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de durcissement du matériau déposé. 15 12. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de chauffage du matériau déposé. 13. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 20 précédentes, comprenant une étape de pré-chauffage du moule. 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une étape de polymérisation. 25 15. Procédé de fabrication selon la 14, dans lequel la résine est choisie en sorte d'avoir, après l'étape de polymérisation, une température de transition vitreuse supérieure à 50 C. 16. Procédé de fabrication selon la 15, dans lequel, 30 pour une carte à microcircuit de téléphonie mobile, la résine est choisie en sorte d'avoir, après l'étape de polymérisation, une température de transition vitreuse supérieure à 70 C.10 17. Procédé de fabrication selon la 15 ou la 16, dans lequel la résine est choisie en sorte d'avoir une dureté du matériau supérieure à 70 Shore D. 18. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de dépôt du matériau est réalisée postérieurement à l'étape de positionnement du microcircuit. 19. Procédé de fabrication selon la 18, dans lequel le moule comprend au moins un trou réalisé au fond du moule en vu de maintenir en position le microcircuit par aspiration. 20. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 15 18 à 19, dans lequel le microcircuit comprend des contacts externes, les contacts externes étant positionnés contre le fond du moule. 21. Procédé de fabrication selon la 19 et la 20, dans lequel ledit au moins un trou est positionné au niveau du 20 positionnement des contacts externes. 22. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel l'étape de dépôt du matériau est réalisée préalablement à l'étape de positionnement du microcircuit. 23. Procédé de fabrication selon la 22, dans lequel le microcircuit comprend des contacts externes, les contacts externes étant positionnés au niveau de la surface du matériau déposé préalablement à un durcissement complet. 10 25 30 24. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le microcircuit est fixé à un film de support. 25. Procédé de fabrication selon la 24, dans lequel le film de support porte des contacts externes. 26. Procédé de fabrication selon la 25, dans lequel le film comprend sur une face les contacts externes et sur l'autre face, le 10 microcircuit, des interconnexions étant établies entre des bornes du microcircuit et au moins certains des contacts externes. 27 Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 24 à 26, dans lequel le film de support comporte en outre au 15 moins une partie d'une antenne. 28. Procédé de fabrication selon la 27, dans lequel ladite antenne est reliée au microcircuit. 20 29. Procédé de fabrication selon la 27 ou la 28, selon lequel l'antenne est présente sur la face du film de support munie du microcircuit. 30. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 25 24 à 29, selon lequel le film de support est fixé par au moins une extrémité au moule. 31. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 24 à 30, dans lequel le film de support est maintenu par des 30 gouttes de matériau.32. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 16, dans lequel le microcircuit étant fixé sur un film de support, il y a une étape de fixation du film de support à un niveau intermédiaire dans le moule de sorte que le matériau enrobe le film de support. 33. Procédé de fabrication selon la 32, dans lequel le film de support est muni d'au moins une partie d'une antenne. 34. Procédé de fabrication selon la 32 ou la 10 33, dans lequel le film de support comprend des trous permettant de répandre le matériau. 35. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 32 à 34, dans lequel le film de support est maintenu à distance 15 de certains côtés du moule. 36. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 32 à 35, dans lequel le film de support est maintenu par des gouttes de matériau. 20 37. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 16, dans lequel le microcircuit est fixé sur un film de support, le procédé comprenant les étapes suivantes : une étape de remplissage du fond du moule par un premier dépôt de 25 matériau ; une étape de positionnement du film de support dans le matériau ; - une étape consistant à recouvrir le film de support par remplissage dans le moule par un second dépôt de matériau. 30 38. Procédé de fabrication selon la 37, dans lequel le film de support est muni d'au moins une partie d'une antenne.539. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la carte fabriquée est conforme à la norme ISO 7816 avec une épaisseur sensiblement égale à 0,76 mm.
G,B
G06,B29
G06K,B29C
G06K 19,B29C 70
G06K 19/077,B29C 70/68
FR2900282
A1
DISPOSITIF DE BRANCHEMENT ELECTRIQUE ETANCHE SECURISE.
20,071,026
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs de branchement électrique, destinés à être étanche aux liquides, entre au moins une prise de courant et au moins un appareil électrique comportant au moins un câble électrique de raccordement à une extrémité duquel sont fixés des moyens de raccordement électrique à ladite au moins une prise de courant, ledit dispositif comprenant : - une enceinte comportant une paroi étanche aux liquides et définissant un espace libre à l'intérieur duquel ladite prise de courant est placée et ledit branchement électrique est destiné à être effectué, - des moyens de connexions de ladite au moins une prise de courant à au moins un câble électrique d'alimentation entrant, -une première traversée destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche de ladite enceinte, apte à permettre au dit au moins un câble électrique d'alimentation entrant de franchir ladite paroi de manière étanche aux liquides, - au moins une deuxième traversée destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche de l'enceinte, destinée à permettre au dit au moins un câble électrique de raccordement de franchir ladite paroi de manière étanche aux liquides, - ladite enceinte comportant en outre : - une première partie supportant ladite au moins une prise (le courant, - une deuxième partie, mobile par rapport à ladite première partie, et associée à cette dernière en sorte de permettre au moins les deux première et deuxième positions suivantes: - une première position, dite de raccordement électrique, dans laquelle un accès desdits moyens de raccordement électrique dudit au moins un appareil électrique à ladite au moins une prise de courant est possible en vue de la réalisation dudit branchement électrique, et - une deuxième position, dite de protection dudit branchement électrique contre les liquides provenant de l'extérieur de ladite enceinte, dans laquelle lesdites première et deuxième parties de l'enceinte sont solidaires afin d'obtenir une étanchéité de ladite enceinte. L'art antérieur propose un tel dispositif de branchement électrique étanche avec le document FR 2 868 882 au nom de la demanderesse qui fonctionne parfaitement. La présente invention propose cependant d'améliorer encore la sécurité, plus particulièrement la sécurité lors du branchement électrique, et propose en outre d'autres avantages. Plus précisément, elle consiste en un dispositif de branchement électrique tel que défini ci-dessus qui se caractérise en ce qu'il comprend en outre au moins un premier interrupteur intégré à ladite enceinte, agissant sur ladite alimentation électrique provenant dudit câble électrique d'alimentation entrant, afin de permettre un raccordement électrique sécurisé des moyens de raccordement électrique à ladite au moins une prise de courant, en coupant ladite alimentation électrique provenant du câble électrique d'alimentation entrant. 10 15 20 25 30 35 40 Le dispositif de branchement électrique sécurisé selon l'invention permet d'effectuer un raccordement électrique d'un appareil sur une prise de courant non alimenté, ou plus exactement dont l'alimentation a été coupée. Ainsi, l'opérateur peut brancher son appareil en toute sécurité même s'il est mouillé ou humide lui-même, ce qui présente un intérêt notamment aux alentours des piscines, ou en tout milieu humide en général. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre au moins une troisième traversée destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche de ladite enceinte, apte à permettre à au moins un câble électrique d'alimentation sortant de ladite enceinte, de franchir ladite paroi de manière étanche aux liquides. Le câble d'alimentation électrique sortant permet d'alimenter un autre dispositif selon l'invention placé à un autre endroit, à partir d'une alimentation unique. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre au moins un deuxième interrupteur agissant sur ladite alimentation électrique délivrée par ledit câble électrique d'alimentation sortant. Le deuxième interrupteur permet de couper l'alimentation sortante du dispositif selon l'invention alors que l'alimentation entrante de ce dispositif est par exemple opérationnelle selon la position du premier interrupteur. Cette caractéristique permet de dégrouper l'alimentation des dispositifs selon l'invention lorsqu'ils ont utilisés en groupe dans un même lieu ou des lieux voisins. Selon une caractéristique avantageuse, ledit au moins premier interrupteur, ou lesdits au moins premier et deuxième interrupteurs, sont disposés sur la première partie de l'enceinte. La première partie de l'enceinte comprend normalement le câblage électrique et un montage simple consiste à placer le ou les interrupteurs au plus près du câblage électrique. En outre, la première partie de l'enceinte peut former un sous-ensemble d'enceinte étanche comportant donc le câblage électrique et donc les interrupteurs manipulable de l'extérieur de ce sous-ensemble étanche. Selon une caractéristique avantageuse, ledit au moins premier interrupteur, ou lesdits au moins premier et deuxième interrupteurs, sont disposés à l'intérieur de l'espace libre défini par ladite enceinte. Cette caractéristique se rapporte à un placement du ou des interrupteurs en sorte que sa commande directe soit inaccessible à partir de l'extérieur de l'enceinte, mais accessible par exemple dans la première position, dite de raccordement électrique. Selon une caractéristique avantageuse de la configuration qui précède, le dispositif selon l'invention comprend en outre : - des moyens de renvoi de la commande dudit au moins un premier interrupteur, ou desdits au moins premier et deuxième interrupteurs, sur la deuxième partie de l'enceinte, - des moyens de commande desdits moyens de renvoi, disposés sur ladite deuxième partie de l'enceinte et sur une surface extérieure de celle-ci, en sorte de permettre une 10 15 20 25 30 35 40 commande externe dudit ou desdits interrupteurs à partir de la deuxième partie de l'enceinte. Cette caractéristique permet avantageusement d'actionner le ou les interrupteurs avant de toucher au branchement électrique, à partir de l'extérieur de l'enceinte, et avant toute manipulation de celle-ci ou de ses parties constitutives, augmentant la sécurité de manipulation du dispositif selon l'invention. Selon une caractéristique avantageuse de la configuration qui précède, lesdits moyens de renvoi sont agencés en sorte de : - interrompre l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie de l'enceinte de la deuxième position dite de protection à la première position, dite de raccordement électrique, - rétablir l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie de l'enceinte de la première position, dite de raccordement électrique à la deuxième position dite de protection. Cette caractéristique ajoute encore à la sécurité du dispositif selon l'invention, en ce qu'elle permet l'automatisation de la coupure systématique de l'alimentation électrique pour l'opération d'accouplement ou de séparation des moyens de raccordement électrique de l'appareil électrique sur la prise de courant. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre : - au moins une cellule photoélectrique, - des moyens d'éclairage de l'espace externe environnant ledit dispositif de branchement électrique, commandés par ladite au moins une cellule photoélectrique, en sorte que : - lorsqu'une lumière extérieure à ladite enceinte atteint ladite cellule photoélectrique, lesdits moyens d'éclairage sont éteints, et - lorsqu'aucune lumière n'atteint ladite cellule photoélectrique, lesdits moyens d'éclairage sont allumés afin d'éclairer ledit dispositif de branchement électrique. Cette caractéristique ajoute encore à la sécurité en ce que les abords de l'enceinte sur laquelle se trouve le branchement à effectuer sont éclairés automatiquement en cas de besoin, évitant à l'opérateur qui doit faire un branchement d'appareil, d'avoir à actionner un contacteur électrique pour éclairer le dispositif selon l'invention préalablement au branchement. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de témoin lumineux indiquant la position dudit au moins premier interrupteur, ou desdits au moins premier et deuxième interrupteurs, en sorte d'indiquer de manière lumineuse à l'extérieur de l'enceinte lorsque l'alimentation de la prise de courant est établie. L'opérateur peut ainsi s'assurer de la coupure de l'alimentation avant d'intervenir sur le branchement électrique. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de fixation murale étanche de ladite enceinte. 10 15 20 25 30 35 40 Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de raccordement électrique sont des moyens de raccordement électrique à fiches, et ladite au moins une prise de courant comporte des logements complémentaires pour lesdites fiches. Selon une caractéristique avantageuse, ladite au moins deuxième traversée étanche est disposée entre lesdites première et deuxième parties de l'enceinte. Selon une caractéristique avantageuse, ladite au moins deuxième traversée étanche comprend un joint d'étanchéité cylindrique dissocié axialement en deux demi-joints, un premier demi-joint étant lié à ladite première partie de l'enceinte, un deuxième demi joint étant lié à ladite deuxième partie de l'enceinte, de sorte que lorsque lesdites première et deuxième parties de l'enceinte sont solidaires en vue d'obtenir une étanchéité de ladite enceinte, l'axe longitudinal dudit joint d'étanchéité cylindrique correspond à l'axe dudit au moins un câble électrique de raccordement. Selon une caractéristique avantageuse, ladite au moins une première traversée étanche, ou lesdites au moins première et troisième traversées étanches, comportent des moyens de serrage dudit câble électrique d'alimentation entrant, ou respectivement desdits câbles électriques d'alimentation entrant et sortant, dans une ou des plages déterminées de diamètres respectivement. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de serrage d'un câble d'alimentation électrique entrant ou sortant, comprennent une pluralité de languettes apte à entourer ledit câble électrique d'alimentation, lesdites languettes comportant des extrémités libres aptes à converger vers un axe longitudinal du câble électrique d'alimentation sous l'effet d'une poussée parallèle au dit axe longitudinal du câble électrique d'alimentation en vue d'assurer un serrage de ce dernier. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites languettes sont régulièrement réparties sur une surface annulaire destinée à entourer ledit câble électrique d'alimentation, lesdites languettes comportant respectivement une section transversale d'épaisseur décroissante vers l'intérieur de la surface annulaire. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites première et deuxième parties de l'enceinte sont liées entre elles au moyen d'une liaison de type charnière à un degré de liberté en rotation. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de verrouillage de ladite deuxième partie de l'enceinte sur ladite première partie de l'enceinte, dans la deuxième position, dite de protection dudit branchement électrique. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un exemple de mode de réalisation d'un dispositif de branchement électrique étanche selon l'invention, accompagnée des dessins annexés, exemple donné à titre illustratif non limitatif. La figure 1 représente une vue en perspective partielle d'un exemple de mode de réalisation du dispositif de branchement électrique étanche selon l'invention, dans sa première position de raccordement électrique. La figure 2 représente une vue partielle avant en perspective de l'exemple de la 10 15 20 25 30 35 40 figure 1, en éclaté et comportant quelques variantes de réalisation. La figure 3 représente une vue partielle arrière en perspective de l'exemple de la figure 1, en éclaté et comportant les variantes de réalisation de la figure 2. La figure 4 représente l'exemple selon la figure 2, à l'état assemblé et dans sa deuxième position de protection du branchement électrique. Les figures 5 et 6 représentent en perspective un détail du dispositif selon la figure 4, suivant respectivement une vue de dessus et une vue de dessous. La figure 7 représente une vue schématique en coupe longitudinale d'un détail agrandi du dispositif selon les figures 1 à 4, 10, relatif à un exemple de mode de réalisation des moyens de renvoi de la commande d'un interrupteur. La figure 8 représente une vue schématique en coupe longitudinale d'un détail agrandi du dispositif selon les figures 1 à 4, 10, relatif à un exemple de mode de réalisation des moyens de fixation murale étanche de l'enceinte. La figure 9 représente une vue de dessus de l'exemple de la figure 1. La figure 10 représente une vue en coupe suivant la ligne 1-1 de la figure 9. Le dispositif 1 de branchement électrique, représenté sur la figure 1, et sur les figures 2 à 10 selon quelques variantes de réalisation, est destiné à être étanche aux liquides. Le dispositif 1 est destiné au branchement électrique entre une prise de courant 2 et un appareil électrique (non représenté) comportant un câble électrique de raccordement 3 à une extrémité duquel sont fixés des moyens de raccordement électrique 4 à la prise de courant, adoptant avantageusement la forme de moyens de raccordement électrique 4 à fiches 29, la prise de courant 2 comportant des logements 30 complémentaires pour les fiches 29. le dispositif 1 de branchement électrique comprend : - une enceinte 5 comportant une paroi 6 étanche aux liquides et définissant un espace libre 7 à l'intérieur duquel la prise de courant 2 est placée et le branchement électrique est destiné à être effectué, - des moyens de connexions 8 de la prise de courant 2 à un câble électrique d'alimentation 9 entrant, - au moins une traversée 10, et avantageusement trois traversées 61, 80, 81 supplémentaires, destinées à être respectivement étanches aux liquides, de la paroi étanche 6 de l'enceinte 5, l'une d'elles, par exemple la traversée 10 dans la représentation de la figure 1, étant apte à permettre au câble électrique d'alimentation 9 entrant de franchir la paroi 6 de manière étanche aux liquides, - une traversée 11 destinée à être étanche aux liquides, de la paroi étanche 6 de l'enceinte 5, et permettant au câble électrique de raccordement 3 d'un appareil électrique de franchir la paroi 6 de manière étanche aux liquides, - un premier interrupteur 60 intégré à l'enceinte 5, agissant sur l'alimentation électrique provenant du câble électrique d'alimentation 9 entrant, afin de permettre un raccordement électrique sécurisé des moyens de raccordement électrique 4 à la prise de courant 2, en coupant l'alimentation électrique provenant du câble électrique d'alimentation 9 entrant. 5 15 20 25 30 35 40 L'enceinte 5 comporte en outre, comme représenté sur les figures 1 à 4 : - une première 12 partie supportant la prise de courant 2, - une deuxième 13 partie, mobile par rapport à la première partie 12, et associée à cette dernière en sorte de permettre au moins les deux première et deuxième positions suivantes: - une première position, dite de raccordement électrique, comme représenté sur la figure 1, dans laquelle un accès des moyens de raccordement électrique 4 de l'appareil électrique à la prise de courant 2 est possible en vue de la réalisation du branchement électrique, et - une deuxième position, dite de protection du branchement électrique contre les liquides provenant de l'extérieur de l'enceinte 5, comme représenté sur la figure 4, dans laquelle les première 12 et deuxième 13 parties de l'enceinte 5 sont solidaires afin d'obtenir une étanchéité de cette dernière. La première partie 12 de l'enceinte 5 peut avantageusement adopter la forme d'un boîtier avantageusement rigide, constitué d'un fond 32 de boîtier surmonté d'un dessus 33 de boîtier possédant une large ouverture 34 destinée à être obturée par la deuxième partie 13 de l'enceinte 5. Le fond 32 et le dessus 33 du boîtier pourront avantageusement être associés de manière démontable par l'intermédiaire de vis (non représentées) logées dans des logements taraudés 82 par exemple formés dans fond 32, comme représenté plus particulièrement sur la figure 5, la liaison entre le fond 32 et le dessus 33 devant être rendue étanche aux liquides, par exemple par l'intermédiaire d'un joint torique 36 placé entre le fond 32 et le dessus 33 intermédiaire entre les surfaces de contact de ces derniers. Le passage de l'ouverture 34 doit posséder des dimensions suffisantes pour laisser passer les moyens de raccordement électrique 4 en vue de les introduire dans la prise de courant 2 qui sera disposée en face de cette ouverture 34, comme représenté sur les figures 1 à 3, sans être gênés par un rebord 84 avantageusement périphérique à l'ouverture 34. Le boîtier entrant dans la constitution de l'enceinte 5 peut adopter toute forme appropriée, par exemple une forme parallélépipédique creuse. L'espace libre 7 à l'intérieur de l'enceinte 5 pourra permettre de loger et de fixer les organes électriques (non représentés) et/ou accessoires (non représentés) nécessaires au fonctionnement du dispositif selon l'invention, à savoir la prise de courant 2, les moyens de connexion 8 de la prise de courant 2 au câble électrique d'alimentation 9 entrant, des fusibles le cas échéant, etc. Sur la figure 5, on a représenté l'intérieur du fond 32 du boîtier sur lequel nous reviendrons ultérieurement. La prise de courant 2 sera réalisée selon tout moyen connu, en fonction des appareils que l'on souhaite brancher sur le dispositif 1 représenté, en général selon un standard déterminé. La prise de courant 2 ne sera donc pas décrite plus en détail ici, celle-ci pouvant répondre à tout standard en vigueur, notamment selon les pays dans lesquels le dispositif 1 est destiné à être utilisé. Sur l'exemple représenté, la prise de courant 2 est une prise couramment utilisée, de type femelle à trois logements 30, destinée à recevoir une fiche mâle complémentaire à trois plots 29, à savoir une phase, 10 15 20 25 30 35 40 un neutre, et une terre, également couramment utilisée. Cette prise de courant 2 peut être fixée selon tous moyens connus (non représentées), par exemple par vis, sur le fond 32 du boîtier ou sous le dessus 33 du boîtier, et occuper ainsi une partie d'un premier sous-espace clos défini entre le fond 32 et le dessus 33 du boîtier. Des trous de passage pour les plots 29 de la fiche mâle, seront réalisés dans le dessus 33 du boîtier, afin d'assurer un accès des logements de la prise aux fiches 29. L'ouverture 34 du boîtier peut se présenter avantageusement, comme montré sur les figures 1 à 4, sous la forme d'une surface plane 83 supérieure du dessus de boîtier entourée du rebord 84 périphérique supérieur de ce boîtier. La première partie 12 de l'enceinte 5 comprend en outre les quatre traversées étanches 10, 61, 80, 81, formées respectivement sur les quatre côtés latéraux du fond 32 du boîtier, comme représenté sur les figures 1 à 6. Un exemple de mode de réalisation de ces traversées sera décrit plus loin. La prise de courant 2 sera connectée au câble d'alimentation 9 entrant selon tous moyens de connexion 8 connus, par exemple à vis, par bornier, etc..., qui ne seront donc pas décrits plus en détail ici. La deuxième 13 partie de l'enceinte 5 comprend avantageusement : - un couvercle 14 lié avantageusement par une liaison 85 de type charnière à un degré de liberté en rotation, à la première 12 partie de l'enceinte 5, plus précisément à un côté du rebord 84 de l'ouverture 34 du dessus 33 de la première partie 12 du boîtier, comme représenté sur la figure 1, - des moyens de verrouillage 69 du couvercle 14 sur la première 12 partie de l'enceinte 5, dans la deuxième position, dite de protection du branchement électrique, destinés à comprimer la deuxième traversée 11 en vue d'assurer son étanchéité. Le couvercle 14 adopte par exemple la forme d'une paroi plane 86 rectangulaire munie d'un rebord périphérique 87 venant en vis-à-vis du rebord périphérique 84 décrit plus haut, et prenant appui sur celui-ci lorsque le couvercle 14 est fermé, c'est à dire lorsque le couvercle 14 et la première partie 12 de l'enceinte 5 adoptent la deuxième position dite dite de protection étanche du branchement électrique. l'espace compris entre les surfaces 83 et 86 planes et les rebords périphériques 84 et 87 définit un deuxième sous-espace de l'enceinte 5 séparé du premier sous-espace par la paroi de la première partie de l'enceinte 5 portant la surface plane 83 et forrnant le dessus 33 du boîtier. Le deuxième sous-espace est clos lorsque le couvercle 14 est placé dans la deuxième position. Le volume, et notamment la hauteur, du deuxième sous-espace est défini en sorte de permettre un logement des moyens de raccordement 4 d'un appareil électrique, et la fermeture étanche du couvercle 14 lorsque les moyens de raccordement 4 sont fichés dans la prise de courant 2. La position de fermeture complète de l'ouverture 34 par le couvercle 14, est avantageusement rendue étanche aux liquides par l'intermédiaire d'un joint torique 40 placé entre les surfaces de contact du couvercle 14 et du dessus 33 du boîtier, et écrasé lorsque les moyens de verrouillage 69 du couvercle 14 sont activés pour assurer l'étanchéité. De manière avantageuse, la deuxième traversée 11 étanche est disposée entre les 10 15 20 25 30 35 40 première 12 et deuxième 13 parties de l'enceinte 5, plus particulièrement entre le dessus 33 du boîtier et le couvercle 14, sur un petit côté de 1[a section horizontale rectangulaire 'du boîtier, comme représenté sur les figures 1 à 4. La deuxième traversée 11 étanche comprend avantageusement un joint d'étanchéité 17, dont la surfacé destinée à être en contact avec le câble 3 est par exemple cylindrique, ou plane comme représenté sur les figures 1 à 4, dissocié axialement en deux demi-joints, un premier 18 demi joint étant lié à la première 12 partie de l'enceinte 5 et assurant la continuité du joint périphérique 40 lorsque ce dernier est placé à cet endroit, un deuxième 19 demi-joint étant lié au couvercle 14, et assurant la continuité avec la partie du couvercle 14 destinée à entrer en contact avec le joint périphérique 40, de sorte que lorsque les première 12 et deuxième 13 parties de l'enceinte 5 sont associées entre elles, l'axe longitudinal du joint d'étanchéité 17 correspond à l'axe 21 du câble électrique de raccordement 3. Le joint d'étanchéité 17 sera avantageusement réalisé en matière synthétique souple et élastique de manière à permettre de préférence une étanchéité correcte de la traversée du câble 3 par écrasement sous l'effet du couvercle 14 et des moyens de verrouillage 69, malgré des diamètres de câble électrique 3 de raccordement qui peuvent être différents. La surface du joint 17 destinée à entourer le câble pourra comporter tout relief approprié, par exemple des bourrelets annulaires (non représentés) à cet effet, afin de concentrer la pression sur ces parties en relief et de diminuer la force nécessaire pour assurer une étanchéité. La première 10 traversée étanche, disposée en pleine paroi 6 de l'enceinte 5, notamment du fond 32 de l'enceinte 5, sera réalisée de toute manière connue, par exemple comme suit de manière préférentielle (non représentée) : la première traversée 10 comporte avantageusement des moyens de serrage (lu câble électrique d'alimentation 9, dans une plage déterminée de diamètres afin de présenter une souplesse d'utilisation permettant de rendre une même traversée étanche pour des diamètres différents de câbles d'alimentation. Les moyens de serrage comprennent par' exemple une pluralité de languettes sensiblement axiales dont une de leurs extrémités est fixée sur une surface annulaire perpendiculaire à l'axe longitudinal du câble et entourant ce dernier, les languettes comportant des extrémités libres aptes à converger vers l'axe longitudinal du câble 9 sous l'effet d'une poussée parallèle à cet axe ou selon celui-ci en vue d'assurer un serrage du câble, poussée par exemple obtenue au moyen d'un système vis-écrou apte à transformer la poussée axiale en poussée radiale des languettes contre le câble. Les languettes sont régulièrement réparties sur la surface annulaire destinée à entourer le câble 9, et comportent respectivement de préférence une section transversale d'épaisseur décroissante vers l'intérieur de la surface annulaire. Les languettes possèdent de préférence une inclinaison appropriée permettant une déformation de la languette en vue d'assurer un serrage du câble 9 et une étanchéité au contact de celui-ci. Tout autre moyen de traversée étanche de cloison connu peut convenir. Les autres traversées 61, 80, et 81 sont des traversées identiques à la traversée 10 15 20 25 30 35 40 10 décrite ci-dessus, et peuvent être utilisées pour le départ de câbles d'alimentation (non représentés) électriques vers d'autres dispositifs selon l'invention. En cas de non-utilisation d'une traversée, le passage correspondant pour le câble absent peut être obturé par tout bouchon étanche placé dans la traversée, ou par tout bouchon étanche directement monté sur l'ouverture traversant la paroi 6, en cas d'absence de la traversée. Le dispositif 1 comprend avantageusement en outre un deuxième interrupteur 63 agissant sur l'alimentation électrique délivrée par le câble électrique d'alimentation 64 sortant et traversant la traversée étanche 81 par exemple, comme représenté sur la figure 4. Les premier 60 et deuxième 63 interrupteurs, sont disposés avantageusement sur la première 12 partie de l'enceinte 5, plus précisément de préférence à l'intérieur de l'espace libre 7 défini par l'enceinte 5, de préférence encore, leurs parties actives respectives pour la commande de chaque interrupteur 60, 63 étant accessibles à partir du deuxième sous espace de l'enceinte 5, les connexions des câbles électriques à ces interrupteurs étant effectuées dans le premier sous-espace de l'enceinte 5. A cet effet, les interrupteurs 60 et 63 seront avantageusement fixés sur le dessus 33 du boîtier sur lequel apparaissent les logements de la prise de courant, dans l'ouverture 34. Ainsi, la commande de ces interrupteurs sera normalement accessible lorsque le couvercle 14 est ouvert, soit lorsqu'il est dans la première position dite de raccordement électrique. Le dispositif 1 comprend avantageusement en outre, comme plus particulièrement représenté sur la figure 7 ou 10 : - des moyens de renvoi 65 de la commande des premier 60 et deuxième 63 interrupteurs, sur la deuxième partie 13 de l'enceinte 5, plus précisément sur le couvercle 14, - des moyens de commande 70 des moyens de renvoi 65, disposés sur la deuxième 13 partie de l'enceinte 5 et sur une surface extérieure de celle-ci, plus précisément sur le couvercle 14, en sorte de permettre une commande externe des interrupteurs 60 et 63 à partir de la deuxième 13 partie de l'enceinte 5. Cette configuration permet de réduire le volume du dispositif selon l'invention, et permet également de sécuriser le dispositif 1 en ce que la coupure de l'alimentation électrique peut être effectuée avant d'ouvrir le couvercle 14. Un exemple de mode deréalisation des moyens de renvoi 65, et des moyens de commande 70 va maintenant être plus précisément décrit avec l'aide de la figure 7, qui est de manière schématique, un agrandissement d'un des moyens de renvoi 65 représentés sur la figure 10 à l'égard des deux interrupteurs. Les moyens de renvoi 65 pour un interrupteur 60 ou 63 comportent une tige 90 mobile en translation, dont une extrémité 91 est disposée en vis à vis de la commande de l'interrupteur correspondant et dont l'autre extrémité 92 opposée traverse, de manière étanche, la paroi plane 86 rectangulaire du couvercle 14 pour être accessible par l'extérieur de l'enceinte 5 et se trouver en vis-à-vis des moyens de commande 70 des moyens de renvoi 65, en sorte qu'une action sur ces moyens de commande 70 10 15 20 25 30 35 40 entraîne le déplacement de la tige 90 et donc une action sur l'interrupteur correspondant. A cet effet, l'axe longitudinal de la tige 90 est monté parallèle à la direction de déplacement de la commande de l'interrupteur 60 ou 63 en face duquel elle est placée. Chaque interrupteur possède sa tige 90 d'actionnement. Une tige 90 est liée au couvercle 14 selon une liaison comportant un degré de liberté en translation, par exemple au moyen d'un guide 93 solidaire du couvercle 14, l'axe du guide 93 étant perpendiculaire à la paroi 86 plane du couvercle 14, en sorte que l'axe de la tige 90 et sa direction de déplacement est perpendiculaire à cette paroi 86, la direction de manoeuvre des interrupteurs étant également perpendiculaire à la paroi 86 plane du couvercle 14 lorsque ce dernier est placé dans la deuxième position de protection du branchement électrique. L'extrémité 92 de la tige accessible de l'extérieur du couvercle 14, est recouverte d'un capuchon étanche 94 souple permettant la manoeuvre de la tige 90 par l'extérieur de l'enceinte 5. La manoeuvre de la tige 90 par l'extérieur de l'enceinte 5 entraîne celle de l'interrupteur correspondant lorsque le couvercle 14 est placé dans la deuxième position. Le capuchon étanche 94 déformable adopte par exemple une forme de bonnet 97 à collerette 96, et est par exemple réalisé en caoutchouc ou analogue. L'étanchéité de l'assemblage du capuchon étanche 94 sur le couvercle 14 est par exemple assurée au moyen d'un écrou 95 percé en son centre pour laisser traverser la tige 90, et exerçant une pression périphérique sur la collerette 96 du capuchon étanche 94 déformable, lorsqu'il est par exemple vissé dans un trou taraudé formé à la surface extérieure de la paroi 86 du couvercle 14. La tige 90 comporte avantageusement une collerette 98 solidaire qui sert de butée à un ressort 99 de rappel de la tige 90 en position de repos, c'est à dire en position de non contact avec l'interrupteur, comme représenté sur la figure 7. La collerette 98 et le ressort de rappel sont logés dans le guide tubulaire 93 solidaire du couvercle qui s'étend avantageusement à partir de la paroi 86 du couvercle 14 à l'intérieur du deuxième sous-espace de l'enceinte 5, en direction de l'interrupteur correspondant. L'extrémité du guide 93 peut être munie d'un écrou 100 de retenu du ressort 99 à l'intérieur du guide. L'écrou 100 est percé en son centre pour laisser traverser la tige 90. Comme expliqué ci-dessus, les moyens de renvoi 65 sont ainsi constitués d'un ensemble indépendant de la première partie 12 de l'enceinte et faisant corps avec la deuxième partie 13 de l'enceinte 5. Les moyens de renvois 65 respectifs pour chacun des interrupteurs 60 et 63, sont disposés sur le couvercle 14 en sorte d'être en position d'actionner ces interrupteurs lorsque le couvercle est fermé (deuxième position), comme représenté sur la figure 10. Une telle configuration permet de diminuer sensiblement le volume du dispositif, en profitant d'un espace libre inutilisé dans le deuxième sous-espace de l'enceinte 5 pour placer les moyens de renvoi 65, et en utilisant la surface supérieure du couvercle 14 très en vue et accessible pour disposer les moyens de commande 70 des moyens de renvoi 65. Ces moyens de commande 70 peuvent adopter chacun toute forme appropriée, 10 15 20 25 30 35 40 de type bouton poussoir par exemple, apte à manoeuvrer la tige 90 lorsqu'un opérateur appuie dessus. Il est possible de considérer que les moyens de renvoi 65 constituent en eux-mêmes les moyens de commande 70 dans la mesure où le capuchon étanche 94 est agencé en sorte de permettre sa manoeuvre directe par le doigt d'un opérateur; dans ce cas, les moyens de commande 70 sont constitués du capuchon étanche 94 directement accessible à l'opérateur. Il peut être avantageux de réaliser des moyens de commande spécifiques facilitant la manoeuvre des moyens de renvois 65. La figure 2 montre un exemple de réalisation de ces moyens de commande 70 spécifiques; ils sont constitués pour chaque moyen de renvoi 65 d'une plaque 101 de manoeuvre montée rotative à une de ses extrémités sur le dessus du couvercle 14, et dont l'autre extrémité opposée appuie sur le capuchon étanche 94; ainsi, la surface d'actionnement des moyens de renvoi 65 est augmentée en vue de faciliter la commande des interrupteurs. Comme représenté sur les figures 2 à 4, deux plaques 101 de commande sont disposées parallèlement sur le dessus du couvercle 14 et s'étendent sensiblement sur toute la surface de celui-ci, en vue de commander respectivement les interrupteurs 60 et 63 via leurs moyens de renvoi 65 respectifs. De manière avantageuse, les moyens de renvoi 65 peuvent être agencés de manière à : - interrompre l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie 13 de l'enceinte 5 de la deuxième position dite de protection à la première position, dite de raccordement électrique, - rétablir l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie 13 de l'enceinte 5 de la première position, dite de raccordement électrique à la deuxième position dite de protection. Une telle configuration peut être obtenue avec des moyens de commande 70 et des interrupteurs 60, 63 du commerce appropriés, de telle sorte qu'une tige 90 reste maintenue enfoncée et en appui sur l'interrupteur 60 ou 63 pour maintenir l'interrupteur actif; ainsi, lorsque le couvercle 14 est ouvert, les tiges 90 se séparent automatiquement des interrupteurs 60 et 63 et actionnent en conséquence lors de cette séparation ces derniers afin de couper l'alimentation électrique. Les tiges 90 étant maintenues en position durant la manoeuvre d'ouverture et de fermeture du couvercle, lorsque ce dernier est refermé, les interrupteurs 60 et 63 sont automatiquement actionnés et l'alimentation électrique ainsi rétablie. Indépendamment d'un tel mode d'actionnement des interrupteurs 60 et 63, les moyens de commandes 70 dans ce cas permettent en outre de couper ou de rétablir l'alimentation lorsque le couvercle 14 est fermé, par une simple action sur ceux-ci, d'une manière identique au mode de fonctionnement classique d'un interrupteur. Lorsque l'alimentation est coupée quand un opérateur ouvre le couvercle, les tiges 90 peuvent ne plus être en contact avec les interrupteurs 60 ou 63 quand le couvercle est encore fermé, puisque l'ouverture de ce dernier n'a pas à couper le courant qui est déjà coupé. Les moyens de verrouillage 69, permettant de verrouiller le couvercle 14 sur la première partie 12 de l'enceinte 5, peuvent être constitués de tout moyen de 10 15 20 25 30 35 40 verrouillage connu, par exemple comportant des crochets 102 à effacement élastique venant pénétrer dans des logements idoines, ou s'associant à des épaulements idoines, lorsque le couvercle 14 est en position de fermeture étanche de l'enceinte 5. Les crochets 102 peuvent comporter une languette 103 solidaire de manoeuvre permettant à un opérateur en la manoeuvrant de dégager les crochets 102 de leur logements ou épaulements idoines afin d'ouvrir le couvercle 14. Ces moyens de verrouillage 69 peuvent avantageusement être disposés latéralement à l'extérieur de l'enceinte 5, du côté de la traversée 11, comme représenté sur les figures 1 à 4. Les crochets 102 peuvent ainsi être disposés de part et d'autre de la traversée 11, afin d'assurer un verrouillage direct et efficace dans la zone de compression du joint 17 de la traversée 11. La liaison 85 de type charnière sera disposée du côté du couvercle 14 opposé aux moyens de verrouillage. Le dispositif 1 comprend avantageusement en outre : - au moins une cellule photoélectrique 66, - des moyens d'éclairage 67 de l'espace externe environnant le dispositif de branchement électrique, commandés par la ou les cellules photoélectriques 66, en sorte que - lorsqu'une lumière extérieure à l'enceinte 5 atteint la ou les cellules photoélectriques 66, les moyens d'éclairage 67 sont éteints, et - lorsqu'aucune lumière n'atteint la ou les cellules photoélectriques 66, les moyens d'éclairage 67 sont allumés afin d'éclairer le dispositif de branchement électrique. La ou les cellules photoélectriques 66 sont disposées à l'extérieur de l'enceinte dans une zone touchée par la lumière naturelle lorsque celleci est présente, par exemple mais pas nécessairement, sur le dessus du couvercle 14 ou le rebord 87 de celui-ci. Les moyens d'éclairage 67 adoptent par exemple la forme de deux plots lumineux disposés latéralement sur la première partie 12 de l'enceinte 5, sur le même côté que celui où sont placés les moyens de verrouillage 69, comme représenté sur la figure 1. Le dispositif 1 comprend avantageusement en outre des moyens de témoins lumineux 68 indiquant la position de fonctionnement des premier 60 et deuxième 63 interrupteurs, en sorte d'indiquer de manière lumineuse à l'extérieur de l'enceinte 5 lorsque l'alimentation de la prise de courant 2 est établie. Les moyens de témoins lumineux 68, par exemple au nombre deux voyants, un par interrupteur, sont connectés respectivement aux interrupteurs 60 et 63 et à l'alimentation électrique provenant du câble électrique 9, en sorte que, lorsque l'alimentation électrique est établie à la prise de courant 2, le témoin lumineux soit allumé, et lorsque l'alimentation à la prise de courant 2 est coupée, le témoin lumineux 68 est éteint. Les témoins lumineux 68 peuvent avantageusement être disposés au sommet de colonnes 104, formées dans la première partie 12 de l'enceinte 5, à deux angles contigus de celle-ci, afin d'être visible de l'extérieur de l'enceinte 5 et d'une zone large entourant le dispositif de branchement électrique selon l'invention. Les colonnes 104 peuvent être réparties de part et d'autre 10 15 20 25 30 35 40 des moyens de verrouillage 69, comme représenté sur les figures 1 à 4. Le dispositif 1 comprend avantageusement en outre des moyens de fixation murale étanche de l'enceinte 5, comme montré sur la figure 8. La figure 8 représente à cet effet une vue en coupe longitudinale passant dans l'angle du fond 32 du boîtier de l'enceinte 5. La fixation murale du dispositif 1 peut être effectuée avantageusement au moyen de quatre vis 110 traversant la paroi du fond 32 du boîtier aux quatre angles de celui-ci, respectivement. Afin de garantir l'étanchéité de cette fixation, la tête de la vis 110 est avantageusement logée dans un puits 111 formé dans l'angle du boîtier et bouché à son entrée par un obturateur 112 après mise en place de la vis, par exemple un obturateur à vis, vissé dans le puits 111, dont l'assemblage avec le fond 32 du boîtier est par exemple rendu étanche en fin de vissage au moyen d'un joint torique 113, comme représenté sur la figure 8. Il est à noter que le dispositif 1 selon l'invention peut comporter plusieurs prises de courant 2, similaires ou différentes, en vue de permettre un branchement étanche de plusieurs appareils électriques ne comportant pas tous les mêmes moyens de raccordement électrique. Il peut également être envisagé que le dispositif 1 selon l'invention soit alimenté par plusieurs câbles électriques d'alimentation, impliquant la réalisation de plusieurs. traversées étanches, une par câble d'alimentation. Dans le cas de la présence d'une pluralité de prises de courant, il est préférable pour une meilleure étanchéité de l'enceinte, de réaliser autant de traversées étanches, par exemple telle que la traversée 11 décrite plus haut, que de prises de courant. En vue de conserver l'étanchéité d'une traversée 11 malgré .une non-utilisation de la prise de courant correspondante, c'est à dire en l'absence de tout câble électrique traversant le joint 17, ce dernier sera de préférence de type à contact jointif déformable : c'est à dire que les deux demi-joints 18 et 19 posséderont chacun une surface de contact complémentaire de celle de l'autre en l'absence de câble. Ainsi, un tel joint assurera l'étanchéité de la traversée 11 même lorsqu'aucun câble ne la traverse. Le dispositif 1 fonctionne de la manière suivante : - lorsqu'il n'est pas utilisé, mais lorsqu'il est connecté à un câble 9 d'alimentation électrique, le dispositif 1 est de préférence étanche en l'absence de câble électrique 3 de raccordement d'un appareil, comme expliqué ci-dessus ; - lorsqu'un opérateur souhaite brancher un appareil électrique au dispositif 1 alimenté par un câble électrique 9 en place et électriquement raccordé, il coupe l'alimentation au moyen de la commande 70 d'interrupteur 60, et ouvre le couvercle 14 dégageant ainsi l'ouverture 34, ou simplement directement en ouvrant le couvercle selon le mode de réalisation choisi comme décrit plus haut ; - il branche ensuite les moyens de raccordement 4 électrique sur la prise de courant 2 à l'intérieur de l'enceinte 5, et positionne le câble de raccordement électrique 3 dans le demi-joint 18 inférieur de la deuxième traversée 11 ; - l'opérateur referme ensuite le couvercle 14 et actionne les moyens de verrouillage 69 de manière à écraser le joint périphérique 40, le joint 17 de passage du câble 9, afin d'assurer ainsi l'étanchéité du dispositif 1 aux liquides ;5 14 - l'opérateur actionne ensuite les moyens de commande 70 pour rétablir l'alimentation électrique, si cette dernière ne s'est pas automatiquement rétablie lors de la fermeture du couvercle 14. Le dispositif 1 ainsi obtenu peut être placé dans des arnbiances humides ou arrosée, par exemple à proximité d'une piscine, jardin, extérieur, etc... 10 15 20 25 30 35 40
Dispositif (1) de branchement électrique étanche, entre une prise (2) et un appareil comportant un câble électrique de raccordement (3) à une extrémité duquel sont fixés des moyens de raccordement électrique (4) à la prise, comprenant :- une enceinte (5) comportant une paroi (6) étanche, comportant :- une première (12) partie supportant la prise,- une deuxième (13) partie, mobile par rapport à la première partie, et pouvant adopter :- une première position dans laquelle un accès des moyens de raccordement à la prise est possible, et- une deuxième position, dans laquelle les première et deuxième parties de l'enceinte sont solidaires afin d'obtenir une étanchéité de l'enceinte,- et comprenant en outre un premier interrupteur (60) intégré à l'enceinte, agissant sur l'alimentation provenant du câble entrant, afin de permettre un raccordement électrique sécurisé des moyens de raccordement à la prise, en coupant l'alimentation provenant du câble entrant.
1. Dispositif (1) de branchement électrique, destiné à être étanche aux liquides, entre au moins une prise de courant (2) et au moins un appareil électrique comportant au moins un câble électrique de raccordement (3) à une extrémité duquel sont fixés des moyens de raccordement électrique (4) à ladite au moins une prise de courant, ledit dispositif comprenant : -une enceinte (5) comportant une paroi (6) étanche aux liquides et définissant un espace libre (7) à l'intérieur duquel ladite prise de courant est placée et ledit branchement électrique est destiné à être effectué, - des moyens de connexions (8) de ladite au moins une prise de courant à au moins un câble électrique d'alimentation (9) entrant, - une première traversée (10) destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche de ladite enceinte, apte à permettre au dit au moins un câble électrique d'alimentation entrant de franchir ladite paroi de manière étanche aux liquides, - au moins une deuxième traversée (11) destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche de l'enceinte, destinée à permettre au dit au moins un câble électrique de raccordement (3) de franchir ladite paroi de manière étanche aux liquides, - ladite enceinte (5) comportant en outre : - une première (12) partie supportant ladite au moins une prise de courant, - une deuxième (13) partie, mobile par rapport à ladite première partie (12), et associée à cette dernière en sorte de permettre au moins les deux première et deuxième positions suivantes : une première position, dite de raccordement électrique, dans laquelle un accès desdits moyens de raccordement électrique (4) dudit au moins un appareil électrique à ladite au moins une prise de courant est possible en vue de la réalisation dudit branchement électrique, et - une deuxième position, dite de protection dudit branchement électrique contre les liquides provenant de l'extérieur de ladite enceinte, dans laquelle lesdites première (12) et deuxième (13) parties de l'enceinte (5) sont solidaires afin d'obtenir une étanchéité de ladite enceinte (5), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un premier interrupteur (60) intégré à ladite enceinte (5), agissant sur ladite alimentation électrique provenant dudit câble électrique d'alimentation (9) entrant, afin de permettre un raccordement électrique sécurisé des moyens de raccordement électrique (4) à ladite au moins une prise de courant, en coupant ladite alimentation électrique provenant du câble électrique d'alimentation (9) entrant. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une troisième traversée (61) destinée à être étanche aux liquides, de ladite paroi étanche (6) de ladite enceinte (5), apte à permettre à au moins un câble électrique d'alimentation sortant (64) de ladite enceinte (5), de franchir ladite paroi de manière 10 15 20 25 30 35 40 étanche aux liquides. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un deuxième interrupteur (63) agissant sur ladite alimentation électrique délivrée par ledit câble électrique d'alimentation (64) sortant. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit au moins un premier interrupteur (60), ou lesdits au moins premier (60) et deuxième (63) interrupteurs, sont disposés sur la première (12) partie de l'enceinte (5). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit au moins un premier interrupteur (60), ou lesdits au moins premier (60) et deuxième (63) interrupteurs, sont disposés à l'intérieur de l'espace libre (7) défini: par ladite enceinte. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - des moyens de renvoi (65) de la commande dudit au moins un premier interrupteur (60), ou desdits au moins premier (60) et deuxième (63) interrupteurs, sur la deuxième partie (13) de l'enceinte (5), - des moyens de commande (70) desdits moyens de renvoi (65), disposés sur ladite deuxième (13) partie de l'enceinte (5) et sur une surface extérieure de celle-ci, en sorte de permettre une commande externe dudit ou desdits interrupteurs à partir de la deuxième (13) partie de l'enceinte (5). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de renvoi (65) sont agencés en sorte de : - interrompre l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie (13) de l'enceinte (5) de la deuxième position dite de protection à la première position, dite de raccordement électrique, - rétablir l'alimentation électrique automatiquement lors du passage de la deuxième partie (13) de l'enceinte (5) de la première position, dite de raccordement électrique à la deuxième position dite de protection. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - au moins une cellule photoélectrique (66), - des moyens d'éclairage (67) de l'espace externe environnant ledit dispositif de branchement électrique, commandés par ladite au moins une cellule photoélectrique (66), en sorte que : - lorsqu'une lumière extérieure à ladite enceinte (5) atteint ladite cellule photoélectrique, lesdits moyens d'éclairage (67) sont éteints, et - lorsqu'aucune lumière n'atteint ladite cellule photoélectrique (66), lesdits moyens d'éclairage (67) sont allumés afin d'éclairer ledit dispositif de branchement électrique. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de témoins lumineux (68) indiquant la position dudit au moins un premier interrupteur (60), ou desdits au moins premier (60) et deuxième (63) interrupteurs, en sorte d'indiquer dé manière lumineuse à l'extérieur de l'enceinte (5) lorsque l'alimentation de la prise de courant (2) est établie. 10 15 20 25 30 35 40 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de fixation murale étanche de ladite enceinte (5). 11. Dispositif selon l'une quelconque des :l à 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de raccordement électrique (4) sont des moyens de raccordement électrique à fiches (29), et en ce que ladite au moins une prise de courant (2) comporte des logements (30) complémentaires pour lesdites fiches. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième traversée (11) étanche est disposée entre lesdites première (12) et deuxième (13) parties de l'enceinte (5). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième (11) traversée étanche comprend un joint d'étanchéité cylindrique (17) dissocié axialement en deux demi-joints, un premier (18) demi-joint étant lié à ladite première (12) partie de l'enceinte (5), un deuxième (19) demi joint étant lié à ladite deuxième partie (13) de l'enceinte (5), de sorte que lorsque lesdites première (12) et deuxième (13) parties de l'enceinte sont solidaires en vue d'obtenir une étanchéité de ladite enceinte (5), l'axe longitudinal (20) dudit joint d'étanchéité cylindrique correspond à l'axe (21) dudit au moins un câble électrique de raccordement (3). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ladite au moins une première (10) traversée étanche, ou lesdites au moins première (10) et troisième (61) traversées étanches, comportent des moyens de serrage (24) dudit câble électrique d'alimentation (9) entrant, ou respectivement desdits câbles électriques d'alimentation entrant (9) et sortant (64), dans une ou des plages déterminées de diamètres respectivement. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de serrage (24) d'un câble d'alimentation électrique entrant (9) ou sortant (64), comprennent une pluralité de languettes (25) apte à entourer ledit câble électrique d'alimentation (9, 64), lesdites languettes comportant des extrémités libres (26) aptes à converger vers un axe (27) longitudinal du câble électrique d'alimentation sous l'effet d'une poussée parallèle au dit axe longitudinal du câble électrique d'alimentation en vue d'assurer un serrage de ce dernier. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que lesdites languettes (25) sont régulièrement réparties sur une surface annulaire (28) destinée à entourer ledit câble électrique d'alimentation, lesdites languettes comportant respectivement une section transversale d'épaisseur décroissante vers l'intérieur de la surface annulaire. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que lesdites première (12) et deuxième (13) parties de l'enceinte (5) sont liées entre elles au moyen d'une liaison (85) de type charnière à un degré de liberté en rotation. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 17, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de verrouillage (69) de ladite deuxième (13) partie de l'enceinte sur ladite première (12) partie de l'enceinte (5), dans la deuxième position, dite de protection dudit branchement électrique.
H
H01,H05
H01R,H05K
H01R 13,H05K 5
H01R 13/52,H05K 5/06
FR2898625
A3
DISPOSITIF DE DETECTION D'UNE SERRURE ELECTRONIQUE
20,070,921
Domaine de l'invention La présente invention concerne d'une façon générale un noyau d'une serrure électronique et, plus particulièrement un dispositif de détection du noyau. Etat de la technique Comme représenté dans la figure 1, une serrure électronique conventionnelle comprend un noyau 10 reçu dans un corps de noyau 101 et connecté à un bouton 102. Le noyau 10 loge un dispositif de détection 14 muni d'une perle d'engagement 1421. La serrure électronique est actionnée par une clef 20 qui assure à la fois un actionnement mécanique et un actionnement électronique. La clef 20 comprend un corps de clef 21 muni d'une puce 22 noyée dans celui-ci. La puce 22 est connectée à un conducteur 23 logé à l'intérieur d'une protection 211 le long de la lame de la clef 20. Lorsque la clef 20 est introduite dans le noyau 10, le conduc- teur 23 de la clef 20 vient en contact avec la perle d'engagement 1421 et le code d'identification enregistré dans la puce 22 est transmis à un système de commande (non représenté) pour effectuer une comparaison. Si le code d'identification est authentifié, le noyau 10 est configuré dans un état prêt à fonctionner et, lorsqu'on fait tourner la clef 20, la serrure électronique est déverrouillée. Un meilleur transfert des signaux électroniques d'identification, est décisif pour la connexion électrique entre les divers éléments de la serrure. Comme représenté dans les figures 2 et 3, la perle d'engagement conventionnelle 1421 est disposée dans une partie en saillie 1411 du dispositif de détection 14, et ce dispositif de détection 14 est reçu dans une cavité latérale 12 prévue sur la périphérie extérieure du noyau 10. La partie en saillie 1411 vient se loger dans un trou 13 à l'intérieur de la cavité latérale 12 de façon que la perle d'engagement 1421 fasse saillie dans la rainure de clef 11 de la serrure électronique pour que la perle d'engagement 1421 vienne ainsi en contact avec le conducteur 23 lorsque la clef 20 est introduite. Comme représenté en outre dans les figures 3 et 4, le dis-positif de détection 14 est muni d'un logement 141, d'un plot conducteur 142, d'un élément de butée 143 et d'un couvercle 144. Le logement 141 est accouplé au couvercle 144 de manière à constituer un boîtier de forme semi-cylindrique dans lequel le plot conducteur 142 comporte une partie de contact 1422 connectée électriquement à une encoche 1431 prévue dans l'élément de butée 143, pour permettre ainsi à la perle d'engagement 1421 de faire saillie à travers un trou traversant 1412 formé dans la partie en saillie 1411. Comme le plot conducteur 142 est relativement petit, sa connexion à l'élément de butée 143 nécessite un effort relativement im- portant. De plus, le coût de fabrication de l'élément de butée 143 est également relativement élevé. Par suite, le dispositif de détection conventionnel 14 n'est pas économique en termes de fabrication et d'installation. En outre, l'utilisation fréquence de l'élément de butée 143 doit provoquer une fatigue élastique de celui-ci, de sorte que la perle d'engagement 1421 risque de ne plus venir convenablement en contact avec le conducteur 23, en réduisant ainsi la fiabilité de la serrure électronique. Buts de l'invention Le principal but de la présente invention est de créer un dispositif de détection du noyau d'une serrure électronique, qui présente un coût de fabrication nettement plus faible. Un autre but de la présente invention est d'améliorer la connexion électrique entre la perle d'engagement et l'élément de butée selon l'art antérieur, de manière à obtenir un meilleur engagement de cette perle avec la clef pour éviter les dé- fauts de connexion électrique qui apparaissaient dans l'art antérieur. Un autre but encore de la présente invention est de créer un dispositif de détection ayant une structure de logement particulière, et de permettre au dispositif de détection d'être disposé facilement et de façon sûre dans le noyau. Résumé de l'invention Pour atteindre les buts ci-dessus, la présente invention crée un dispositif de détection ayant une configuration améliorée pour permettre une meilleure installation. Le dispositif de détection est monté sur la cavité côté compatible d'un noyau. Ce dispositif de détection comprend un élément principal, un élément latéral, un ressort et un plot conducteur. L'élément principal est accouplé à l'élément latéral pour former un loge-ment capable de recevoir le ressort et le plot conducteur. L'élément principal forme une première plaque de glissement sur sa périphérie extérieure, et l'élément latéral forme également une seconde plaque de glissement sur sa périphérie extérieure. Grâce aux plaques de glissement, le dispositif de détection peut être introduit facilement, par un simple mouvement de glissement, dans une fente d'insertion formée par la cavité latérale. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de détection d'un noyau d'une serrure électronique, caractérisé en ce qu'il comprend : - un élément principal comportant une première plaque de glissement sur sa périphérie extérieure, - un élément latéral accouplé à l'élément principal pour former un loge-ment muni d'une saillie d'insertion comportant un trou traversant et un évidement partant de celui-ci, l'élément latéral comportant une seconde plaque de glissement sur sa périphérie extérieure, - un ressort venant se loger dans l'évidement, et - un plot conducteur reçu dans l'évidement, ce plot conducteur comportant une perle d'engagement à son extrémité avant, un ergot en saillie dans sa partie médiane, et une partie de connexion à son extrémité arrière, la partie de connexion étant entourée par le ressort, la perle d'engagement sortant à l'extérieur de la saillie d'insertion par le trou traversant, et le plot conducteur étant confiné à l'intérieur de l'évidement par l'ergot. Suivant une autre caractéristique de l'invention le ressort se prolonge par une extrémité conductrice. Le logement ainsi accouplé comprend une saillie d'insertion munie d'un trou traversant et d'un évidement partant de celui-ci. Le plot conducteur est muni d'une perle d'engagement à son extrémité avant, d'un ergot en saillie dans sa partie médiane, et d'une partie de connexion à son extrémité arrière, la partie de connexion étant entourée par un res- sort venant se loger dans l'évidement, la perle d'engagement faisant saillie à l'extérieur de la partie en saillie d'insertion en sortant du trou traversant, et le plot conducteur étant confiné par l'ergot à l'intérieur de l'évidement. Le dispositif de détection selon l'invention est encore carac- térisé en ce que l'élément principal comporte une première saillie d'insertion munie d'une première encoche et d'un premier évidement par-tant de celle-ci, l'élément latéral correspondant à l'élément principal comporte une seconde saillie d'insertion munie d'une seconde encoche et d'un second évidement partant de celle-ci, la première saillie d'insertion est couplée à la seconde saillie d'insertion pour former la saillie d'insertion globale, la première encoche est couplée à la seconde encoche pour former le trou traversant, et le premier évidement est couplé au second évide-ment pour former l'évidement global partant du trou traversant. Dans ce cas, si le ressort se prolonge par une extrémité conductrice, de préférence l'évidement se prolonge par une fente de retenue de façon que l'extrémité conductrice soit reçue en toute sécurité dans celle-ci. Suivant une autre caractéristique encore du dispositif de détection selon l'invention, si une paroi latérale de l'élément principal est munie d'une ouverture, et si l'extrémité conductrice arrive dans cette ouverture, avantageusement l'évidement se prolonge par une fente de retenue de façon que l'extrémité conductrice soit retenue en toute sécurité dans celle-ci. Selon la présente invention, le plot conducteur est entouré tout d'abord par le ressort dans la partie de connexion, puis le plot conducteur et le ressort sont disposés tous deux dans l'évidement formé soit par l'élément principal soit par l'élément latéral. Après l'accouplement de l'élément principal et de l'élément latéral, l'ensemble du dispositif de détection selon la présente invention est réalisé. Grâce à la configuration décrite ci-dessus, la perle d'engagement est connectée au ressort par un moyen d'enveloppement, ce qui remplace donc le processus de soudure entre l'élément de butée et la perle d'engagement, qu'on utilise dans l'art antérieur. Par suite, les coûts de fabrication doivent être diminués. Pendant ce temps, le coût nécessaire à la fabrication de l'élément de butée selon l'art antérieur est supérieur à celui du ressort, de sorte qu'il en résulte une réduction supplémentaire des coûts mis en oeuvre dans le processus de fabrication selon la présente invention. Globalement, grâce à la connexion du ressort avec la structure de logement selon la présente invention, on doit améliorer la sensibilité et la fiabilité de la serrure électronique. Les buts ci-dessus ainsi que d'autres buts, caractéristiques, aspects et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'examen complet de la description détaillée qui suit et qui se réfère de manière appropriée aux dessins ci-joints. Brève description des dessins Dans les dessins : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une serrure électronique selon l'art antérieur, - la figure 2 est une vue schématique d'un noyau de la serrure électronique selon l'art antérieur, - la figure 3 est une vue éclatée d'un dispositif de détection du noyau selon l'art antérieur, - la figure 4 est une vue en coupe du dispositif de détection du noyau selon l'art antérieur, - la figure 5 est une vue schématique d'un noyau selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 6 est une vue schématique d'un dispositif de détection du noyau selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 7A est une vue éclatée du dispositif de détection selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 7B est une autre vue éclatée du dispositif de détection selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 8 est une vue en coupe du dispositif de détection selon un mode de réalisation de la présente invention, et - la figure 9 est une vue de dessus du dispositif de détection selon un mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée du mode de réalisation préférentiel La figure 5 illustre un noyau 30 selon un mode de réalisation de la présente invention. Un dispositif de détection 34 est introduit dans une cavité latérale 32 formée par le noyau 30, et une perle d'engagement 3431 du dispositif de détection 34 fait saillie hors de celui-ci. La perle d'engagement en saillie 3431 est située dans une rainure de clef 31 qui consiste en une fente destinée à l'insertion d'une clef. Lorsque la rainure de clef 31 est remplie par la clef, la perle d'engagement 3431 doit venir en contact avec la clef pour effectuer la transmission du code d'identification. Comme représenté dans les figures 6, 7A et 7B, le dispositif de détection 34 comprend un élément principal 341, un élément latéral 342, un ressort 344, et un plot conducteur 343. L'élément principal 341 est accouplé à l'élément latéral 342 pour constituer un logement de forme semi-cylindrique capable de recevoir le ressort 344 et le plot conducteur 343 à l'intérieur de celui-ci. L'élément principal 341, de forme semi-cylindrique, est mu-ni d'une première plaque de glissement 3411 sur sa périphérie extérieure. Cependant, une première saillie d'insertion 3412 est prévue sur le plan tourné vers la cavité latérale 32 de la périphérie extérieure de l'élément principal 341. De plus, la première saillie d'insertion 3412 est munie, vers l'intérieur, d'une première encoche 3413 et d'un premier évidement 3414 partant de celle-ci. L'élément principal 341 est également muni d'une ouverture 3415 dans laquelle doit passer un câble de signal (non représenté). L'élément latéral 342, également de forme semi-cylindrique et dont la structure correspond à celle de l'élément principal 341, est muni d'une seconde plaque de glissement 3421 sur sa périphérie extérieure. Cependant, une seconde saillie d'insertion 3422 de structure correspondant à celle de la première saillie d'insertion 3412, est prévue sur le plan tourné vers la cavité latérale 32 à la périphérie extérieure de l'élément latéral 342. De plus, la seconde saillie d'insertion 3422 est munie, vers l'intérieur, d'une seconde encoche 3423 correspondant à la première en-coche 3413 et d'un second évidement 3424 correspondant au premier évidement 3414, ce second évidement 3424 partant de la seconde encoche 3423. En accouplant l'élément principal 341 à l'élément latéral 342, on forme un logement complet destiné à recevoir le ressort 344 et le plot con- ducteur 343. La première saillie d'insertion 3412 est accouplée à la seconde saillie d'insertion 3422 pour former une saillie d'insertion munie, vers l'intérieur, d'un trou traversant couplé par la première encoche 3413 et la seconde encoche 3423, ainsi qu'un évidement partant de celui-ci, couplé par le premier évidement 3414 et le second évidement 3424. De plus, une fente de retenue 3425 s'étend du second évidement 3424 jus-qu'à une cavité 3426. La cavité 3426 correspond à l'ouverture 3415 pour permettre l'accès du câble de signal (non représenté) provenant de l'extérieur du dispositif de détection 34. Le plot conducteur 343 comprend une perle d'engagement 3431 à son extrémité avant, un ergot en saillie 3432 dans sa partie médiane, et une partie de connexion 3433 à son extrémité arrière. La partie de connexion 3433 est entourée par le ressort 344 qui est reçu dans le logement formé par le premier évidement 3414 et le second évidement 3424. La perle d'engagement 3431 dépasse à l'extérieur de la saillie d'insertion formée par l'accouplement de la première saillie d'insertion 3412 avec la seconde saillie d'insertion 3422, en partant du trou traversant formé par l'accouplement de la première encoche 3413 et de la seconde encoche 3423. De plus, le plot conducteur 343 doit être confiné à l'intérieur de l'évidement par l'ergot 3432. Le ressort 344 entoure en toute sécurité la partie de connexion 3433 du plot conducteur 343 et transfère le code d'identification électronique provenant de la perle d'engagement 3431 en contact avec le conducteur et la puce de la clef. Le ressort 344 se prolonge par une ex- trémité conductrice 3441 de manière à transmettre le code d'identification électronique à l'extérieur du ressort 344. L'extrémité conductrice 3441 est retenue dans la fente de retenue 3425 et pénètre dans l'espace compris entre l'ouverture 3415 et la cavité 3426. L'extrémité conductrice 3441 est alors connectée électriquement au câble de signal (non représenté) qui conduit au système de commande (non représenté) de la serrure électrique, à partir de l'ouverture 3415. En se référant aux figures 6 à 9, lorsqu'on monte le dispositif de détection 34 selon la présente invention, le plot conducteur 343 est tout d'abord entouré par le ressort 344 dans la partie de connexion 3433, puis le ressort 344 et la partie de connexion 3433 sont disposés tous deux dans le second évidement 3424 formé par l'élément latéral 342, et l'extrémité de connexion 3441 est disposée dans la fente de retenue 3425. Ensuite, l'élément principal 341 est couplé à l'élément latéral 342 et le montage du dispositif de détection selon la présente invention est réalisé. Le plot de connexion 343 associé au ressort 344 fait saillie à l'extérieur mais se trouve confiné dans la cavité par l'ergot 3432, ce qui fait sortie la perle d'engagement 3431 à l'extérieur de la saillie d'insertion (formée par la première saillie d'insertion 3412 couplée à 1 seconde saillie d'insertion 3422), par le trou traversant (formé par la première encoche 3413 accou- plée à la seconde encoche 3423). En se référant à la configuration décrite ci-dessus, la perle d'engagement 3431 connecte le ressort 344 par un moyen d'enveloppement qui remplace donc les processus de soudure entre l'élément de butée et la perle d'engagement selon l'art antérieur. Par suite, on doit diminuer le coût de fabrication du dispositif de détection 34. De plus, en connectant le ressort 344 à la structure de logement selon la pré-sente invention, on doit améliorer la sensibilité et la fiabilité de la serrure électronique. Comme on peut le voir sur la figure 6, pour améliorer le montage du dispositif de détection 34, ce dispositif de détection 34 est muni d'une première plaque de glissement et d'une seconde plaque de glissement, respectivement 3411 et 3412, tandis que le noyau 30 est muni pendant ce temps d'une cavité latérale correspondante 32. La cavité laté- raie 32 est munie de deux fentes d'insertion respectives 321 sur les parois opposées de cette cavité latérale 32. Grâce aux plaques de glissement 3411 et 3421, on installe facilement et solidement le dispositif de détection 34 en faisant glisser les plaques de glissement 3411 et 3412 dans les fen- tes d'insertion 321, tandis que la saillie d'insertion vient s'adapter dans une cavité 33 qui l'enferme. On effectue donc le montage du dispositif de détection 34 par un simple mouvement de glissement, et le processus de fabrication du noyau est efficacement amélioré. Il apparaît clairement aux spécialistes de la question que diverses modifications et variantes peuvent être apportées à la présente invention sans sortir de l'esprit et du cadre de celle-ci. La présente invention a donc pour but de couvrir toutes ces modifications et variantes pourvu qu'elles entrent dans le cadre des revendications annexées et de leurs équivalents.15
On crée un dispositif de détection (34) du noyau (30) d'une serrure électronique, pour améliorer le processus de montage et diminuer son coût. Le dispositif de détection (34) comprend un élément principal (341), un élément latéral (342), un ressort (344), et un plot conducteur (343) entouré par le ressort de coût inférieur (344) pour réaliser la connexion électrique, de manière à améliorer efficacement la durée et le coût de fabrication. De plus grâce aux plaques de glissement (3411, 3421) prévues sur la périphérie extérieure du dispositif de détection (34), celui-ci est installé simplement et solidement dans le noyau.
1 ) Dispositif de détection (34) d'un noyau (30) d'une serrure électronique, caractérisé en ce qu' il comprend : - un élément principal (341) comportant une première plaque de glisse-ment (3411) sur sa périphérie extérieure, - un élément latéral (342) accouplé à l'élément principal (341) pour for-mer un logement muni d'une saillie d'insertion (3422) comportant un trou traversant et un évidement (3424) partant de celui-ci, l'élément latéral (342) comportant une seconde plaque de glissement (3421) sur sa périphérie extérieure, - un ressort (344) venant se loger dans l'évidement (3414, 3424), et - un plot conducteur (343) reçu dans l'évidement, ce plot conducteur comportant une perle d'engagement (3431) à son extrémité avant, un ergot en saillie (3432) dans sa partie médiane, et une partie de connexion (3433) à son extrémité arrière, la partie de connexion (3433) étant entourée par le ressort (344), la perle d'engagement (3431) sortant à l'extérieur de la saillie d'insertion (3422) par le trou traversant, et le plot conducteur (343) étant confiné à l'intérieur de l'évidement par l'ergot (3432). 2 ) Dispositif de détection selon la 1, caractérisé en ce que le ressort (344) se prolonge par une extrémité conductrice (3441). 3 ) Dispositif de détection selon la 1, caractérisé en ce que l'élément principal (341) comporte une première saillie d'insertion (3412) munie d'une première encoche (3413) et d'un premier évidement (3414) partant de celle-ci, l'élément latéral (342) correspondant à l'élément principal (341) comporte une seconde saillie d'insertion (3422) munie d'une seconde encoche (3423) et d'un second évidement (3424) partant de celle-ci, la première saillie d'insertion (3412) est couplée à la seconde saillie d'insertion (3422) pour former la saillie d'insertion globale, la première encoche (3413) est couplée à la seconde encoche (3422) pour former le trou traversant, et 10 le premier évidement (3414) est couplé au second évidement (3424) pour former l'évidement global partant du trou traversant. 4 ) Dispositif de détection selon la 3, caractérisé en ce que le ressort (344) se prolonge par une extrémité conductrice (3441). 5 ) Dispositif de détection selon la 4, caractérisé en ce que l'évidement (3424) se prolonge par une fente de retenue (3425) de façon que l'extrémité conductrice (3441) soit reçue en toute sécurité dans celle-ci. 6 ) Dispositif de détection selon la 4, caractérisé en ce qu' une paroi latérale de l'élément principal (341) est munie d'une ouverture (3426), et l'extrémité conductrice (3441) arrive dans cette ouverture (3426). 7 ) Dispositif de détection selon la 6, caractérisé en ce que l'évidement (3424) se prolonge par une fente de retenue (3425) de façon que l'extrémité conductrice (3441) soit retenue en toute sécurité dans celle-ci. 30
E
E05
E05B
E05B 17,E05B 49
E05B 17/00,E05B 49/00
FR2891070
A1
PROCEDE DE CALIBRATION D'UN SYSTEME ELECTRONIQUE INTEGRANT UNE UNITE DE CALCUL EMBARQUEE
20,070,323
L'invention concerne un et possédant une connectique comportant au moins deux fils d'alimentation électrique. De façon usuelle, ces procédés de calibration consistent à adresser, vers l'unité de calcul embarquée, des paramètres de calibration constitués d'un nombre n de données numériques de valeurs prédéterminées, et à mémoriser les dites données numériques dans une mémoire non volatile. A titre d'exemple de système électronique concerné par de tels procédés de calibration, on peut notamment citer, dans le domaine automobile, les capteurs de proximité des systèmes d'accès mains libres, destinés à être implantés dans les poignées des portières de façon à détecter la présence d'une main actionnant une poignée, et à commander le déclenchement d'une procédure d'identification visant à autoriser ou non le déverrouillage des portières du véhicule. De tels capteurs de proximité sont adaptés pour se configurer: É soit, lors de la première alimentation électrique effectuée classiquement sur la chaîne de montage des dits capteurs, dans un mode de calibration permettant à une unité de calibration d'adresser vers leur unité de calcul embarquée les paramètres de calibration, É soit, une fois la calibration effectuée, dans un mode de détection leur 20 permettant de délivrer, vers une unité centrale embarquée sur un véhicule, un signal de détection destiné à initier une procédure d'identification. De façon usuelle, en vue de permettre, d'une part l'alimentation du capteur de proximité, et d'autre part les divers échanges de données dans l'un et l'autre modes de fonctionnement, calibration et détection, la connectique de chaque capteur de proximité se compose de: É deux fils d'alimentation électrique, É d'un fil de transmission du signal de détection, É et d'un fil ou d'une connexion pour la liaison avec l'unité de calibration. Une telle connectique s'avère toutefois onéreuse à mettre en oeuvre compte tenu du nombre de connexions requises (quatre en l'espèce) et des importantes longueurs de fils requises, notamment pour assurer la triple liaison entre le capteur de proximité et l'unité centrale du véhicule. Une première solution visant à simplifier cette connectique a consisté à utiliser le fil de transmission du signal de détection pour adresser, dans le mode de calibration, les paramètres de calibration. Cette solution conduit donc à supprimer une connexion. Par contre, elle impose, comme la précédente une triple liaison filaire entre le capteur de proximité et l'unité centrale du véhicule. Une deuxième solution visant à simplifier la connectique a consisté à supprimer le fil de transmission du signal de détection, et à implanter, sur un des fils d'alimentation électrique, un module de mesure adapté pour mesurer la consommation instantanée du capteur de proximité. Selon cette solution, l'unité de calcul du capteur est, en outre, programmée pour générer un pic de consommation décelable par le module de mesure lors de l'activation du dit capteur. Par rapport à la solution de base, une telle solution conduit, telle que la précédente, à supprimer une connexion puisqu'elle ne nécessite que deux connexions d'alimentation électrique et une connexion de calibration. De plus, la connexion supprimée consiste en une des trois liaisons filaires entre le capteur de proximité et l'unité centrale du véhicule. La présente invention vise également à simplifier la connectique des systèmes électroniques du type décrit ci-dessus nécessitant une procédure de calibration, et a pour objectif essentiel de fournir un procédé de calibration permettant d'adresser les paramètres de calibration en utilisant les seuls fils d'alimentation électrique des dits systèmes électroniques. A cet effet, l'invention vise un procédé de calibration consistant à alimenter électriquement le système électronique par l'intermédiaire des fils d'alimentation électrique du dit système, en commandant une modulation d'une des caractéristiques de la dite alimentation quantifiable par l'unité de calcul embarquée, de façon à faire varier la dite caractéristique en lui affectant n valeurs successives identifiables par la dite unité de calcul embarquée comme correspondant chacune à une donnée numérique à mémoriser. Le procédé selon l'invention consiste donc à utiliser l'alimentation électrique du système électronique comme vecteur de transmission des paramètres de calibration, moyennant une modulation d'une des caractéristiques de cette alimentation. Selon ce procédé, par conséquent, les deux seuls fils d'alimentation sont suffisants pour assurer leur fonction propre d'alimentation ainsi que la fonction de calibration. De plus, ces deux fils peuvent également assurer la fonction de transmission des signaux de détection moyennant, tel que précité, l'implantation d'un module de mesure. En conclusion, le procédé selon l'invention permet de réduire à deux (deux fils d'alimentation) le nombre de fils nécessaires aux deux modes de fonctionnement des 35 systèmes électroniques. Selon une première variante avantageuse de mise en oeuvre du procédé de calibration selon l'invention, on commande une modulation de la tension d'alimentation de façon que la dite tension d'alimentation présente n valeurs successives correspondant chacune à une donnée numérique à mémoriser. Selon une seconde variante avantageuse de mise en oeuvre du procédé de calibration selon l'invention, on procède à n interruptions de l'alimentation électrique déterminant n périodes successives d'alimentation effective, et on commande une modulation consistant à affecter une durée prédéterminée à chacune des périodes d'alimentation. De plus, selon cette seconde variante, on utilise avantageusement une unité de calcul embarquée dotée d'une horloge interne, et on mesure la durée de chaque 10 période d'alimentation au moyen de la dite horloge interne. Par ailleurs, de façon avantageuse selon l'invention: É on mémorise une variable dite d'état de calibration à laquelle est initialement affectée une valeur initiale représentative d'un état brut non calibré de l'unité de calcul embarquée, et à laquelle la dite unité de calcul est programmée pour affecter une valeur incrémentée conférée à la dite variable une fois une procédure de calibration terminée, É lors de chaque démarrage du système électronique, l'unité de calcul embarquée est programmée pour vérifier la valeur de la variable d'état de calibration afin de commander, soit le lancement d'une procédure de calibration, soit le démarrage de la procédure normale de fonctionnement du dit système électronique. Cette spécification permet de commuter automatiquement le système électronique soit dans son mode de calibration si ce dernier n'a pas été effectué, soit dans son mode de détection une fois le dit système calibré. De plus, l'unité de calcul embarquée est avantageusement programmée pour réaffecter sa valeur initiale à la variable d'état de calibration, et ainsi pour se mettre en attente d'une procédure de calibration, lors d'une alimentation présentant des caractéristiques spécifiques. Ainsi le procédé de l'invention offre la faculté, si nécessaire, de renouveler la procédure de calibration des systèmes électroniques. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence au dessin annexé qui en représente à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel: - la figure 1 représente schématiquement un véhicule équipé d'un système d'accès mains libres comportant un capteur de proximité selon l'invention, - la figure 2 représente une vue d'un capteur conforme à l'invention. Le système électronique représenté à la figure 1 auquel s'applique le procédé de calibration selon l'invention, consiste en un capteur de proximité 1 d'un système d'accès mains libres. Un tel capteur de proximité 1 est adapté, tel que représenté à la figure 1, pour être intégré à l'intérieur de la poignée 2 d'une des portières du véhicule 3 équipé du système d'accès mains libres, de façon à détecter la présence d'une main actionnant cette poignée 2, et à commander le déclenchement d'une procédure d'identification visant à autoriser ou non le déverrouillage des portières du véhicule 3. De plus, et de façon usuelle, ce capteur de proximité 1 est relié à une unité centrale 4 embarquée dans le véhicule 3, à partir de laquelle est assurée l'alimentation électrique du dit capteur de proximité, et vers laquelle sont transmis les signaux de détection délivrés par le capteur de proximité 1, destinés à initier une procédure d'identification. A cet effet, la liaison entre chaque capteur de proximité 1 et l'unité centrale 4 est constituée de deux fils électriques 5, 6, d'une part assurant l'alimentation électrique du capteur de proximité 1, et d'autre part sur un desquels (fil d'alimentation 5 sur la figure 1) est implanté un module de mesure 7 adapté pour mesurer la consommation instantanée du capteur de proximité 1. Le capteur de proximité 1 proprement dit comporte, comme illustré à la figure 2, une électrode 11 formant l'élément de détection déterminant la surface sensible du dit capteur, connectée, au niveau d'une de ses extrémités longitudinales sur un circuit imprimé 10 intégrant un microcontrôleur 12 comportant notamment une unité de calcul 13, une horloge interne 14 et une mémoire non volatile 15. Lors de son fonctionnement normal, un tel capteur de proximité 1 est adapté pour se configurer dans un mode de détection dans lequel le microcontrôleur 12 est programmé pour générer un pic de consommation décelable par le module de mesure 7, et représentatif, pour l'unité centrale 4 embarquée dans le véhicule 3, d'une sollicitation de l'élément de détection que forme l'électrode 11. Dans une phase préalable, généralement réalisée directement sue chaîne de montage, les capteurs de proximité 1 sont adaptés pour se configurer dans un mode de calibration permettant, lors de leur première alimentation électrique, à une unité de calibration d'adresser des paramètres de calibration vers le microcontrôleur 12. En premier lieu, le démarrage de la procédure de calibration est conditionné, lors de la connexion électrique, à l'identification d'une valeur prédéterminée représentative d'un état brut non calibré, affectée à une variable mémorisée d'état de calibration. Selon l'invention, cette procédure de calibration consiste à alimenter électriquement le capteur de proximité 1 en connectant les fils d'alimentation 5, 6 à une unité de calibration adaptée pour commander, pour n paramètres de calibration à mémoriser: É n interruptions de l'alimentation électrique déterminant n périodes successives d'alimentation effective, É une modulation consistant à affecter une durée prédéterminée à chacune des périodes d'alimentation. Ainsi, par exemple, si les paramètres de calibration sont mémorisés sous la 10 forme de données binaires 0 ou 1 , la modulation consiste à affecter une durée tl ou une durée t2 à chaque période d'alimentation. En outre, la durée de chaque période d'alimentation est mesurée en utilisant de façon usuelle l'horloge interne 14 du microcontrôleur 12, et les données binaires sont successivement mémorisées dans la mémoire non volatile 15 au fur et à mesure du déroulement de la procédure de calibration. En dernier lieu, une fois la procédure de calibration terminée, c'est-àdire une fois les n données numériques mémorisées, une valeur incrémentée est affectée à la variable d'état de calibration, afin que, lors des connexions ultérieures du capteur de proximité 1, ce dernier se configure directement dans son mode de détection. Il est à noter toutefois qu'il est possible si nécessaire, selon l'invention, de réaffecter sa valeur initiale à la variable d'état de calibration, et ainsi de se mettre en attente d'une procédure de calibration. Il convient simplement, à cet effet, de programmer une procédure de réinitialisation consistant à commander une alimentation présentant des caractéristiques spécifiques. En conclusion, selon l'invention, une connectique constituée de deux simples fils d'alimentation électrique 5, 6 est requise pour assurer le fonctionnement (alimentation électrique, procédure(s) de calibration, transmission des signaux de détection) d'un système électronique tel qu'un capteur de proximité 1
L'invention concerne un procédé de calibration d'un système électronique (1) intégrant une unité de calcul embarquée (12) et possédant une connectique comportant des fils d'alimentation électrique (5, 6), ce procédé de calibration consistant à adresser vers l'unité de calcul (12) des paramètres de calibration constituées d'un nombre n de données numériques de valeurs prédéterminées. Selon l'invention, ce procédé de calibration consiste à alimenter électriquement le système électronique (1) par l'intermédiaire des fils d'alimentation électrique (5, 6) du dit système, en commandant une modulation d'une des caractéristiques de la dite alimentation quantifiable par l'unité de calcul embarquée (12), de façon à faire varier la dite caractéristique en lui affectant n valeurs successives identifiables par la dite unité de calcul embarquée comme correspondant chacune à une donnée numérique à mémoriser.
, 1. Procédé de calibration d'un système électronique (1) intégrant une unité de calcul embarquée (12) et possédant une connectique comportant des fils d'alimentation électrique (5, 6), ce procédé de calibration consistant à adresser vers l'unité de calcul (12) des paramètres de calibration constitués d'un nombre n de données numériques de valeurs prédéterminées, et à mémoriser les dites données numériques dans une mémoire non volatile (15), le dit procédé de calibration étant caractérisé en ce qu'il consiste à alimenter électriquement le système électronique (1) par l'intermédiaire des fils d'alimentation électrique (5, 6) du dit système, en commandant une modulation d'une des caractéristiques de la dite alimentation quantifiable par l'unité de calcul embarquée (12), de façon à faire varier la dite caractéristique en lui affectant n valeurs successives identifiables par la dite unité de calcul embarquée comme correspondant chacune à une donnée numérique à mémoriser. 2l Procédé de calibration selon la 1 caractérisé en ce que l'on commande une modulation de la tension d'alimentation de façon que la dite tension d'alimentation présente n valeurs successives correspondant chacune à une donnée numérique à mémoriser. 3/ Procédé de calibration selon la 1 caractérisé en ce que l'on procède à n interruptions de l'alimentation électrique déterminant n périodes successives d'alimentation effective, et en ce que l'on commande une modulation consistant à affecter une durée prédéterminée à chacune des périodes d'alimentation. 4/ Procédé de calibration selon la 3 caractérisé en ce que l'on utilise une unité de calcul embarquée (12) dotée d'une horloge interne (15), et en ce que l'on mesure la durée de chaque période d'alimentation au moyen de la dite horloge interne. 5/ Procédé de calibration selon l'une des précédentes caractérisé en ce que: É on mémorise une variable dite d'état de calibration à laquelle est initialement affectée une valeur initiale représentative d'un état brut non calibré de l'unité de calcul embarquée (12), et à laquelle la dite unité de calcul est programmée pour affecter une valeur incrémentée conférée à la dite variable une fois une procédure de calibration terminée, É lors de chaque démarrage du système électronique (1), l'unité de calcul embarquée (12) est programmée pour vérifier la valeur de la variable d'état de calibration afin de commander, soit le lancement d'une procédure de calibration, soit le démarrage de la procédure normale de fonctionnement du dit système électronique. 6/ Procédé de calibration selon la 5 caractérisé en ce que l'unité de calcul embarquée (12) est programmée pour réaffecter sa valeur initiale à la variable d'état de calibration, et ainsi pour se mettre en attente d'une procédure de calibration, lors d'une alimentation présentant des caractéristiques spécifiques.
G,E
G06,E05,G01
G06F,E05B,G01V
G06F 15,E05B 65,G01V 3,G06F 13
G06F 15/177,E05B 65/12,G01V 3/08,G06F 13/42
FR2891690
A1
DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT POUR UNE CARTE ELECTRONIQUE COULISSANT DANS DES GLISSIERES
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières. Elle s'applique notamment dans tous les domaines où des assemblages électroniques complexes sont soumis à un environnement vibratoire contraignant, l'automobile et l'aéronautique par exemple. De nombreux systèmes sont exposés à des contraintes sévères liées à leur environnement d'exploitation. Par exemple des assemblages électroniques peuvent être soumis à de fortes vibrations dans des systèmes installés sur des plate-formes mobiles ou même aéroportées. En effet le porteur du système, qu'il soit roulant ou volant, dispose non seulement d'équipements propulseurs continuellement générateurs de très fortes vibrations, mais la plate-forme elle-même est sujette à des mouvements générateurs de perturbations ponctuelles mais importantes. Les contraintes qui en découlent sont multiples. Tout d'abord se pose le problème de résistance des matériaux employés. Dans ce domaine, un choix de composants et de procédés d'assemblage en respect de certaines normes strictes de tolérance aux vibrations permet d'atteindre un niveau de fiabilité satisfaisant quant à la résistance des matériaux. Puis se pose le problème de fiabilité des dispositifs amovibles de connexion qui non seulement ne doivent pas se débrancher de manière inopportune sous l'effet des vibrations, mais qui doivent également faciliter des débranchements et des branchements aisés pendant les opérations de maintenance. Le raccordement d'une carte électronique dite fille à sa carte dite mère est un cas typique de cette problématique. On trouve généralement ces assemblages de plusieurs cartes filles à leur carte mère commune dans des coffrets dédiés, le coffret offrant une configuration compacte et modulaire tout à fait adaptée aux systèmes actuels. Mais dans ces coffrets la problématique d'usure précoce des connexions amovibles est accentuée par un phénomène dit de résonance des cartes. Ce phénomène est lié à la forme des cartes et à leur disposition dans le coffret où elles ne sont fixées que par leurs bords. En effet, lorsqu'une carte électronique est soumise à des vibrations dans un coffret, celle-ci peut entrer dans un de ses modes de résonance selon les fréquences des vibrations qui l'excitent. Les vibrations que subit le coffret sont le résultat de la combinaison des mouvements vibratoires engendrés par plusieurs sources, les propulseurs et les perturbations liées au déplacement du porteur dans son environnement notamment. On qualifie d'ambiance vibratoire ce mélange de mouvements vibratoires. Dans un avion ce sont les réacteurs et l'environnement aérodynamique qui génèrent l'ambiance vibratoire, sachant qu'en fonction de la zone de l'appareil dans laquelle se trouve le coffret, près des ailes ou près des réacteurs par exemple, le coffret sera soumis à un niveau de bruit spécifique. Dans une voiture c'est le moteur et les irrégularités de la route transmises par les roues qui génèrent le bruit vibratoire. Ainsi si le bruit est composé d'un mouvement vibratoire dont la fréquence correspond à un des modes de résonance de la carte, celle-ci se met à vibrer selon une certaine déformée c'est-à-dire en reproduisant une déformation caractéristique du mode de résonance excité. A une carte dans un coffret correspondent un mode de résonance du premier ordre avec la déformée et la fréquence associées, un mode de résonance du second ordre avec la déformée et la fréquence associées, et ainsi de suite, les fréquences étant croissantes avec l'ordre du mode. Une carte ne vibre pas à d'autres fréquences qu'à celles de ses modes de résonance, mais lorsque qu'une carte entre dans un de ses modes de résonance, alors cela s'accompagne également d'un phénomène d'amplification de l'amplitude des vibrations. Les valeurs d'amplification dépendent du mode, sachant queplus le mode est bas en fréquence plus l'amplification crée du déplacement. Notamment au premier mode, les valeurs d'amplification peuvent créer des déformations très importantes et amener au débranchement inopiné, à l'usure prématurée, voire même à la destruction des connecteurs de la carte. Une solution actuelle à ce problème de résonance des cartes est d'utiliser des connecteurs qualifiés pour les normes les plus strictes (spécifiques) de tolérance aux vibrations ou de développer des connecteurs spécifiques. Plus chère, cette solution ne fait souvent que décaler dans le temps le changement des connecteurs, qui finissent quand même par s'user. Une autre solution est d'empêcher la carte de vibrer sous l'effet du bruit ou tout au moins de limiter ses vibrations. Il s'agit de rigidifier la carte en lui ajoutant une structure rigide appelée raidisseur. Par exemple ce peut être une barre métallique transversale fixée rigidement sur la carte. Plus efficace, cette solution a cependant l'inconvénient majeur de limiter l'implantation des composants sur la carte. En effet à l'emplacement d'un raidisseur aucun composant ne peut êtrepositionné et soudé. Une façon connue d'empêcher les cartes de vibrer dans le cas où plusieurs cartes sont mitoyennes, ce qui est maintenant souvent le cas des assemblages électroniques au vu des exigences de compacité des systèmes actuels, notamment dans un coffret, c'est aussi de déposer du gel amortissant directement entre les cartes. Cette solution ne facilite cependant pas la maintenance, tout spécialement des composants implantés sous le gel amortissant. En effet, selon le gel utilisé leur maintenance peut revenir chère ou même être impossible, en raison de l'arrachement de composants lorsqu'on retire le gel par exemple. Enfin certaines solutions attaquent le problème beaucoup plus en amont du phénomène de propagation des vibrations puisqu'elles consistent soit à isoler l'ensemble du système des vibrations de la plate-forme porteuse, soit même à annuler le bruit de la plate-forme porteuse. Dans le cas des solutions d'isolation de l'ensemble du système, il s'agit de suspendre les cartes dans le coffret qui les contient ou de suspendre le coffret contenant le système par l'intermédiaire d'un matériau amortissant, des silentblocs par exemple. Dans le cas des solutions d'annulation du bruit, il s'agit de générer volontairement des vibrations aux mêmes fréquences que celles de l'excitation mais en inversant le signal (opposition de phase) qui vont empêcher la carte d'entrer dans un de ses modes de résonance. Ces solutions d'annulation du bruit où des vibrations supplémentaires sont volontairement générées sont dites solutions actives par opposition aux autres solutions dites passives où l'on ne génère pas de vibrations, comme celles décrites précédemment. Les solutions d'isolation de l'ensemble du système et d'annulation du bruit ont pour principal inconvénient qu'elles modifient soit la configuration du coffret, soit l'interface avec le porteur et qu'elles nécessitent plus de place dans le porteur. Ainsi ces solutions peuvent avoir un impact sur des systèmes tiers embarqués sur le porteur. 2891690 4 L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités en absorbant efficacement les vibrations d'une carte coulissant dans des glissières. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières. Ce dispositif comporte au moins une paire de cales formant chacune une concavité, cette concavité étant garnie d'une pièce d'un matériau amortisseur. Chaque paire de cales est disposée autour de la carte au niveau d'évidements des bords de la carte qui coulissent dans les glissières en mettant en regard les concavités des cales. Les bords des cales en contact au niveau des évidements de la carte coulissent solidairement dans les glissières. Les pièces de matériau amortisseur peuvent par exemple être des un matériau amortisseur standard à base d'élastomère et les cales peuvent 15 par exemple être métalliques. L'invention a encore pour principaux avantages qu'elle s'adapte à la majorité des implantations de composants sur les cartes par simple coulissement des cales. La majorité des composants pouvant tenir sous les cales, elle permet également de contrer les modes de résonance les plus endommageants. Elle facilite également la maintenance puisque la dépose de la carte amortie implique également la dépose des cales sans aucune opération supplémentaire et donc l'accès facile aux composants couverts par les cales. Notamment dans le cadre d'un coffret à glissières, l'invention a encore pour principaux avantages qu'elle ne modifie pas l'interface avec la plate-forme porteuse du coffret, qu'elle s'applique à toutes les configurations intérieures de coffret à glissières sans aucune modification. Elle permet de plus d'amortir chaque carte dans le coffret de manière autonome et ciblée, c'est-à-dire en privilégiant un mode de résonancepropre à chaque cale, sans aucun impact sur les cartes voisines. Il est à noter aussi que les cales sont réutilisables sur des coffrets et des cartes de même taille. Dans un contexte industriel de fabrication en grande série de coffrets standardisés, ces nombreux avantages se traduisent par une baisse des coûts de production. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent: la figure 1, une illustration d'un exemple de réalisation d'un 5 dispositif selon l'invention par une vue de dessus; les figures 2a, 2b et 2c, par des schémas les déformations caractéristiques d'une carte vibrant selon ses modes de résonance du premier, du deuxième et du troisième ordre; la figure 3, une illustration de l'exemple de réalisation précédent d'un dispositif selon l'invention par une vue en coupe transversale; les figures 4a et 4b, une illustration de l'exemple de réalisation précédent d'un dispositif selon l'invention par une vue en perspective. La figure 1 illustre par une vue en coupe latérale un exemple de réalisation du dispositif selon l'invention. Il comporte une carte électronique 1 à amortir et sur laquelle sont par exemple assemblés divers composants 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18. La carte coulisse par exemple dans un coffret 8 le long de glissières 9 et 10 creusées dans des parois opposées à l'intérieur du coffret. Dans ce mode de réalisation des connecteurs enfichables 4 et 5 disposés sur le bord de la carte dirigé vers le fond du coffret s'enfichent dans des connecteurs 6 et 7 disposés au fond du coffret. Ces connecteurs de fond de coffret peuvent par exemple être les connecteurs permettant de brancher la carte fille à sa carte mère qui serait disposée transversalement au fond du coffret. Dans ce mode de réalisation la carte est rigidement fixée au coffret lorsqu'elle arrive en fond de glissière grâce à un bandeau de fixation 19 muni de vis ou d'un dispositif de fixation quelconque. La carte comporte par exemple deux évidements 2 et 3 creusés symétriquement au milieu des bords coulissant dans les glissières et une paire de cales 11 et 20 est disposée transversalement de part et d'autre de la carte au niveau des évidements, la cale 20 étant masquée par la cale 11 sur la figure. Avantageusement les cales peuvent être usinées sous la forme de bandes métalliques rigides. En tous cas, elles ne doivent pas dépasser au-delà des bords de la carte. La longueur des cales est donc sensiblement la largeur de la carte et la largeur des cales est par exemple de l'ordre d'un cinquième à un dixième de la longueur de la carte. La taille des évidements aux bords de la carte permet au moins aux deux cales de s'appuyer librement l'une sur l'autre au niveau des évidements. La figure 2a illustre la déformation caractéristique de la carte 1 par une vue de profil et vibrant selon son premier mode de résonance. Disposer une cale transversalement sensiblement au milieu M de la carte permet de concentrer l'effort d'amortissement là où la déformée du premier ordre a la plus forte amplitude, c'est-à-dire là où la carte se déforme le plus. S'agissant du mode de résonancedu 1er ordre, c'est celui qu'il faut amortir en priorité, sachant que les modes suivants seront également amortis par ce dispositif même si ce n'est pas de manière optimale. Plus d'une paire de cales peuvent être disposées le long de la carte à condition que les évidements correspondants aient été creusés de manière appropriée en des emplacements symétriques le long des bords coulissant dans les glissières du coffret. Comme le montre la figure 2b, qui illustre la déformation caractéristique de la carte 1 vue de profil et vibrant selon son second mode de résonance, la disposition optimale des cales pour amortir le mode de résonance du second ordre sera de disposer des cales sensiblement aux quarts Q1 et Q3 de la longueur de la carte, là où l'amplitude de déformation est maximale. De même et comme le montre la figure 2c, qui illustre la déformation caractéristique de la carte 1 vue de profil et vibrant selon son troisième mode de résonance, la disposition optimale des cales pour amortir le mode de résonance du troisième ordre sera de disposer des cales sensiblement aux sixièmes SI, S3 et S5 de la longueur de la carte. Ainsi quel que soit le mode de résonance visé, même au-delà du troisième ordre, des paires de cales identiques peuvent être disposées symétriquement de part et d'autre des faces de la carte pour optimiser l'amortissement. Dans le mode de réalisation illustré par la figurel où l'effort d'amortissement est concentré sur le premier mode de résonance, il y a donc une cale de chaque côté de la carte sensiblement en son milieu. Cette configuration représente un optimum entre masse et efficacité de l'amortissement, entraînant notamment une réduction du ter mode de résonance donc des usures. 2891690 7 La figure 3 illustre par une vue en coupe transversale l'exemple de réalisation précédent d'un dispositif selon l'invention. La coupe est réalisée au niveau des évidements 2 et 3 de la carte 1 et au niveau de la cale 11, ce qui explique que ce n'est pas la carte qui est insérée dans les glissières 9 et 10 à cet endroit mais les cales. En dehors des évidements, c'est bien la carte qui est insérée dans les glissières. La cale 11 et la cale 20 sont disposées de part et d'autre des faces de la carte au niveau des évidements de manière symétrique. L'épaisseur des cales, au moins au niveau de ses bords, est un peu moins de la moitié de la largeur des glissières du coffret qui est aussi o l'épaisseur de la carte,composants et connecteurs compris, ainsi les bords des cales en contact coulissent sans jeu dans les glissières du coffret. Les cales sont réalisées de manière à laisser un espace avec les composants assemblés sur la carte. Par souci de simplification, seuls les composants 14 et 15 ont été représentés sur cette figure. Des pièces 21 et 22 d'un matériau amortisseur sont collés côté cales et se trouvent interposées entre les cales et les composants assemblés sur la carte. Ce sont ces pièces amortissantes qui vont limiter les vibrations de la carte. La figure 4a illustre l'exemple de réalisation précédent d'un dispositif selon l'invention par une vue en perspective de la cale 11 garnie de la pièce de matériau amortisseur 22. La cale est usinée en forme de bande pliée transversalement en quatre emplacements successifs p1, p2, p3 et p4 de sa longueur entre ses deux extrémités e1 et e2. Les plis sont réalisés de manière à inscrire les deux bords de la cale, c'est-à-dire les parties entre el et p1 et entre p4 et e2, dans un même plan et à les orienter dans des directions opposées l'un de l'autre, et de manière à inscrire la partie centrale de la cale entre les plis p2 et p3 dans un plan parallèle au plan commun des bords pour former une concavité. Ainsi la cale forme une concavité entre p2 et p3 destinée à accueillir parallèlement la carte à amortir et ses bords entre el et p1 et entre p4 et e2 peuvent être introduits dans les glissières qui se font face de part et d'autre des parois du coffret. Dans le mode de réalisation illustré par la figure, les plis sont réalisés symétriquement de part et d'autre de l'axe médian transversal de la cale et selon un même angle droit. Mais on peut envisager d'autres emplacements non symétriques des plis le long de la cale selon plusieurs valeurs d'angles plus ou moins ouverts. La seule contrainte est que ces emplacements non symétriques et ces valeurs d'angles doivent être compatibles des évidements de la carte, c'est-àdire que la carte doit pouvoir être accueillie parallèlement à la cale dans la concavité. Cette concavité de la cale entre les plis p2 et p3 accueille la pièce de matériau amortisseur puisqu'elle est destinée à être en regard de la carte à amortir. La figure 4b illustre l'exemple de réalisation précédent d'un dispositif selon l'invention par une vue en perspective de la cale 11 garnie de la pièce de matériau amortisseur 22 et de la cale 20 garnie de la pièce de matériau amortisseur 21, les cales étant agencées selon l'invention, c'est-à-dire de manière à mettre leurs concavités en regard l'une de l'autre. Les deux cales sont en contact au niveau de leurs bords uniquement, à savoir les parties entre el et p1 et entre p4 et e2. Dans le mode de réalisation illustré par la figure, les deux cales sont strictement identiques, mais on peut envisager un dispositif selon l'invention avec des cales différentes. La carte à amortir est disposée dans l'espace laissé libre entre les pièces de matériau amortisseur 21 et 22, à hauteur de ses évidements, la carte étant en contact plus ou moins appuyé sur les parties amortissantes avec ces pièces selon l'épaisseur des composants assemblés. Avantageusement et pour profiter des techniques les plus récentes d'amortissement, les pièces de matériau amortissant peuvent être simplement des pièces en élastomère simple, ces pièces devant être collées aux cales. Avec un matériau amortisseur standard du commerce, dans le mode de réalisation à une seule paire de cales centrale permettant de privilégier l'amortissement du premier mode de résonance et pour certains niveaux d'excitation du coffret correspondant à l'ambiance vibratoire sévère de certaines plate-formes aéroportées, l'amplification au centre de la carte passe d'un facteur 140 à un facteur 25, soit une atténuation de l'ordre de 8 décibels. Cette atténuation peut même atteindre 15 décibels pour des excitations de plus faible amplitude. Ces résultats sont bien meilleurs que ceux que l'on peut obtenir avec les anciennes solutions, ce qui montre l'efficacité du dispositif selon l'invention. Il est à noter que la grande majorité des composants électroniques s'insèrent aisément entre la carte et les parties amortissantes même si ce sont eux qui subissent le contact le plus appuyé. C'est un des avantages essentiels de la solution, sachant que la disposition des composants sur la carte dépend de contraintes physiques peu flexibles liées à la dissipation de la chaleur à la surface de la carte ou à la répartition des masses ou encore des contraintes liées au manque de déformabilité de certains matériaux comme la céramique. La majorité de ces composants peut supporter l'appui des parties amortissantes sans problème associé. Enfin, la possibilité de positionner les cales n'importe où le long de la carte permet non seulement des positionnements optimaux visant certains modes de résonance, au milieu M comme dans l'exemple de réalisation ou aux quarts QI et Q3 ou encore aux sixièmes S1, S3 et S5, et ainsi de suite, mais cela permet également de s'adapter à tous les cas particuliers d'implantation sur la carte de composants de forme vraiment atypique, notamment en hauteur, qui ne permettent pas un positionnement optimal des cales le long de la carte. C'est un avantage essentiel de l'invention. Avantageusement, l'invention permet d'obtenir un dispositif de coffret à glissières pour cartes electroniques facilement démontable et n'ayant pas besoin de système de fixation particulier. Il peut par exemple s'installer et s'enlever sur du matériel existant, pourvu que la carte electronique ait les évidemments nécessaires à l'installation des cales
La présente invention concerne un dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières.Le dispositif comporte au moins une paire de cales formant chacune une concavité, cette concavité étant garnie d'une pièce d'un matériau amortisseur, chaque paire de cales étant disposée autour de la carte au niveau d'évidements des bords de la carte qui coulissent dans les glissières en mettant en regard les concavités des cales, les bords des cales en contact au niveau des évidements de la carte coulissant solidairement dans les glissières.Avantageusement, le système est amovible facilement et ne nécessite pas de moyen de fixation particulier.Application : automobile, aéronautique.
1. Dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une paire de cales (11, 20) formant chacune une concavité, cette concavité étant garnie d'une pièce d'un matériau amortisseur (21, 22), chaque paire de cales étant disposée autour de la carte au niveau d'évidements des bords de la carte qui coulissent dans les glissières en mettant en regard les concavités des cales, les bords des cales en contact au niveau des évidements de la carte coulissant solidairement dans les glissières. 2. Dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières selon la 1, caractérisé en ce que les pièces de matériau amortisseur (21, 22) sont des amortisseurs à base d'élastomère. 3. Dispositif d'amortissement pour une carte électronique coulissant dans des glissières selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les cales (11, 20) sont métalliques. 4. Dispositif de coffret à glissières pour cartes électroniques, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: une carte coulissant dans les glissières du coffret et comportant des évidements sur ses bords coulissant; une paire de cales (11, 20) formant chacune une concavité, cette concavité étant garnie d'une pièce d'un matériau amortisseur (21, 22) la paire de cales étant disposée autour de la carte au niveau de ses évidements en mettant en regard les concavités des cales, les bords des cales en contact au niveau des évidements de la carte coulissant solidairement dans les glissières. 5. Dispositif de coffret à glissières pour cartes électroniques selon la 4, caractérisé en ce que les pièces de matériau amortisseur (21, 22) sont en élastomère simple. 6. Dispositif de coffret à glissières pour cartes électroniques selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que les cales (11, 20) sont métalliques.
H
H05
H05K
H05K 7,H05K 5
H05K 7/14,H05K 5/02
FR2892544
A1
DETECTION DE TENTATIVE D'EFFRACTION SUR UNE PUCE A TRAVERS SA STRUCTURE SUPPORT
20,070,427
L'invention vise à protéger des composants électroniques contre une lecture frauduleuse de données qu'ils contiennent et/ou de leur structure de circuit. Il s'agit en d'autres termes de protéger des puces de semi-conducteurs. Le terme puce électronique utilisé de façon générique ci-après inclut tous les composants électroniques susceptibles d'être lus de manière frauduleuse comme indiqué ci-après, en particulier par la face arrière de la structure support de cette puce. A toutes fins utiles, on précise qu'on appelle ici puce électronique une petite plaque à base de matériau semi-conducteur, typiquement du silicium, sur laquelle sont réalisés et/ou disposés des éléments, ou composants, servant typiquement à former un circuit intégré. Il existe déjà notamment une solution de protection d'une telle puce qui fait appel à un circuit électrique déposé par des cordons conducteurs sur l'enrobage de protection mécanique d'une puce disposée sur un support. Quoi qu'il en soit, il a été constaté qu'aujourd'hui un problème demeure vis-à-vis de la protection de ces puces électroniques contre une lecture frauduleuse telle qu'indiquée ci-avant, en particulier dans le cadre de la protection contre des attaques par perturbation physique, comme une attaque par faisceau électromagnétique, laser ou analogues. Un objectif est ici spécifiquement. d'assurer une protection contre une attaque par la face arrière de la 30 puce, du côté où elle est liée à sa structure support (film souple, structure plus rigide...). On sait que de telles attaques s'opèrent en particulier par la réalisation d'une découpe, ou d'un petit trou, à travers la zone d'emplacement de la puce sur la structure support. Un objectif ici visé est d'au moins perturber de telles attaques par la face arrière, au moins en les retardant et/ou en les compliquant. Dans ce cadre, est en particulier proposé un assemblage comprenant : - une structure-support, - au moins une puce électronique reçue en un emplacement d'une première face de la structure-support ayant une surface prédéterminée, - et au moins un moyen révélateur d'effraction disposé au moins en regard d'une partie substantielle de ladite surface qu'occupe la puce sur la structure-support et qui: * est intégré à la structure-support, * et/ou est interposé entre ladite puce et cette structure-support, * et/ou est lié à ladite structure-support du côté de sa deuxième face opposée à la première, * et qui présente au moins un paramètre physique qui varie suivant qu'on se trouve dans un premier état de référence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. Favorablement . - le, ou chaque, moyen révélateur de l'effraction (ou de la tentative d'effraction) sera électriquement conducteur et relié électriquement à la puce et/ou à des pistes conductrices dont la structure-support est pourvue, - et/ou le paramètre physique qui varie sera un paramètre électrique de cet élément révélateur d'effraction, telle que la résistance. Ceci favorisera la réalisation de l'assemblage précité (en particulier dans le cas d'un moyen révélateur d'effraction à intégrer à la structure support), limitera le coût et simplifiera globalement la solution. Le, ou chaque, moyen révélateur d'effraction, s'il s'agit d'un moyen électriquement conducteur, sera par ailleurs favorablement réalisé à partir d'un dépôt de matériau électriquement conducteur, d'une encre électriquement conductrice, d'un élément résistif, d'une colle électriquement conductrice. Dans un mode de réalisation favorable en termes en particulier de procédé de fabrication, il a en particulier été prévu que le moyen conducteur révélateur d'effraction définisse une partie des pistes conductrices de la structure support. En particulier dans ce cas, un mode de réalisation favorable prévoit que le moyen révélateur d'effraction considéré comprenne au moins une piste présentant des méandres. En alternative, ou en complément si l'on prévoit plusieurs moyens révélateurs d'effraction, par exemple un sur chaque face de la structure support, on a prévu de réaliser le moyen révélateur d'effraction, ou l'un au moins de ces moyens révélateurs d'effraction, de manière qu'il comprenne un réseau électriquement conducteur. Cette solution est considérée comme favorable à la dissuasion compte tenu de la nature alors maillée du circuit électrique constitué par ce réseau et donc du caractère plus aléatoire des perturbations ou altérations engendrées par l'attaque. D'ailleurs, on peut prévoir d'utiliser des moyens révélateurs d'effraction différents pour un même lot de structure support. Comme indiqué avant, il est possible que l'assemblage précité comprenne plusieurs puces électroniques. Dans ce cas, on conseille que ces puces soient, au moins pour certaines, reliées entre elles par des moyens de contrôle adaptés pour que les moyens de contrôle d'une des puces contrôlent l'état altéré ou non du moyen révélateur d'effraction de l'autre, ou d'au moins une autre, puce à laquelle la précédente est reliée. Outre ce qui précède, un aspect ici concerné est relatif à un procédé pour déceler donc une effraction sur au moins une puce électronique et/ou à travers une structure support de cette puce à laquelle la puce est liée, ou à lier, en un emplacement, caractérisé en ce qu'en regard de l'emplacement de la puce sur la structure, on adjoint à cette structure-support, en l'y intégrant ou en l'y rapportant, un moyen révélateur d'effraction relié, ou à relier, aux dites pistes conductrices et/ou à la puce et dont au moins un paramètre physique varie suivant qu'on se trouve dans un premier état de référence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. A toutes fins utiles, on notera ici qu'on appelle dans le présent texte effraction , une réelle effraction ou une tentative d'effraction de la puce, du côté de sa face arrière dirigée vers sa structure support. Concernant la révélation de cette effraction, on prévoit en particulier deux approches privilégiées : - soit déceler ladite variation du paramètre physique du moyen révélateur d'effraction entre ses dits états non altéré et altéré, - soit déceler une variation dudit paramètre 10 physique entre deux états altérés, l'un l'étant plus que l'autre. Pour une optimisation de la sécurité des données sécurisées dans la puce à protéger, on conseille par ailleurs de relier électriquement le moyen révélateur 15 d'effraction et des composants de fonctionnement de la puce concernée, de telle sorte qu'une altération dudit moyen révélateur d'effraction entraîne un défaut de fonctionnement de cette puce. Concernant maintenant la démarche relative à la 20 prise en compte de la variation du paramètre physique dudit moyen révélateur d'effraction qui survient si celui-ci est altéré, on conseille : - de détecter cette variation, - et de déclencher, à partir de cette détection, 25 une modification de fonctionnement de la puce. En particulier, la puce pourra arrêter de fonctionner, ou encore transmettre, ou faire transmettre, un signal d'alerte, ou encore s'altérer en tout ou partie, voire se détruire. On peut aussi prévoir que le 30 microcontrôleur de la puce ne reçoive plus de signal d'horloge et/ou d'alimentation électrique. En liaison avec une telle détection, il est conseillé . a)- de conduire une succession d'étapes de détection de ce paramètre physique : - de détecter ladite variation du paramètre physique du moyen révélateur d'effraction qui survient s'il est altéré, - et que cette détection déclenche une modification de fonctionnement de la puce, b)- ou bien de conduire une étape préalable (à la mise en fonctionnement initiale de la puce) d'enregistrement de la valeur de ce paramètre : - puis, ultérieurement, d'effectuer au moins une détection dudit paramètre physique de ce moyen révélateur d'effraction alors que celui-ci est dans un dit état altéré. Pour une autonomie de fonctionnement, on conseille par ailleurs que la détection de la variation du paramètre physique soit conduite par au moins un composant de la puce. Outre ce qui précède, un autre objet de l'invention concerne une unité à mémoire de stockage de données, telles qu'une carte à puces, une carte SIM ou une mémoire MMC, pourvue d'une structure support de puce(s) électronique(s) telle que présentée ci-avant et/ou d'un assemblage entre une structure support et au moins une telle puce, de manière qu'une telle unité comprenne un moyen révélateur d'effraction ayant tout ou partie des caractéristiques énoncées plus haut et ressortant de façon générale de la présente description. Par souci d'informations encore plus détaillées, on va maintenant fournir des détails complémentaires de réalisation, à titre d'exemples non limitatifs et en relation avec des dessins fournis à titre uniquement illustratif et dans lesquels : - les figures 1 et 2 schématisent deux 5 perspectives en éclaté de deux réalisations sécurisées conformes à l'invention, - la figure 3 schématise la solution de la figure 1, dans l'état assemblé et connectés des éléments montrés figure 1, 10 - les figures 4 et 5 schématisent deux vues de face, respectivement de l'arrière et de l'avant, d'une structure support de puce comme on peut en trouver avec, en plus, une illustration d'une réalisation possible d'un moyen révélateur d'effraction tel qu'ici enseigné, 15 - la figure 6 correspond à la figure 5 avec une puce en place sur sa structure support, - la figure 7 montre une solution à deux puces côte à côte, - et la figure 8 schématise une unité mémoire 20 susceptible de recevoir l'un des assemblages des figures 3 ou 6. Figure 1, on a donc représenté, en éclaté et très schématiquement, une structure 1 support d'une puce 3, le terme, générique, puce devant donc être compris comme 25 tout composant électronique susceptible d'être attaqué parce qu'il renferme ou donne accès à des données auxquelles un accès limité, sélectif, a été préalablement défini. Dans ce mode de réalisation, un moyen révélateur 30 d'effraction (ou donc de tentative d'effraction) 5 est interposé entre la structure support 1 et la puce 3. Figure 2, le moyen révélateur d'effraction, ou témoin, toujours repéré 5, est prévu pour être disposé sous la structure support 1, du côté de la face arrière lb de cette structure opposée à celle, la, du côté de laquelle la puce 3 est reçue sur, ou contre, la structure 1. Comme montré figure 4, on peut aussi prévoir, à titre alternatif ou complémentaire, que ledit moyen révélateur d'effraction, encore repéré 5, soit intégré à la structure support 1 elle-même. En liaison avec ce qui précède, on comprend donc qu'une caractéristique importante est ici de placer un moyen physique révélateur d'effraction sous la puce 3, en supposant une orientation verticale, comme notamment sur les figures 1 et 2, par rapport à des attaques pouvant être menées en direction de la puce 3, à partir de la face inférieure, ou arrière, lb de la structure support 1. Figures 3 et 6, la puce 3 est en place sur la structure support 1, du côté donc de la face supérieure ou avant ,la, de celle-ci. C'est la face opposée à la face (la, fig.4 par exemple) visible de l'extérieur sur une carte à puce, telle qu'une carte de crédit ou une carte de téléphone. C'est donc par la face arrière la que la communication avec un appareil ou un système de lecture et/ou écriture extérieur est établie. Plus précisément, la puce 3 a donc été mise en place à l'endroit d'un emplacement, ici central et schématisé par le contour 30 figures 1 et 2. Et c'est au moins une partie substantielle de cette surface 30 recouverte par la puce (cf. figure 3), voire plus que cette surface, que va/vont occuper ou recouvrir le ou les moyen(s) révélateur(s) d'effraction, de manière que soit nécessairement interposé entre la puce et le moyen d'attaque (rayon lumineux par exemple, visant la face arrière lb de la structure 1) au moins un dit moyen 5 témoin de cette tentative d'effraction. Favorablement, tout moyen de liaison, de fixation ou d'enrobage connu entre la puce 3 et la structure 1, du côté de sa face avant (AVT) la, assurera la liaison étroite entre elles, comme sur les figures 3 et 6, par exemple au moyen d'une colle. Sur les figures, on constate que la structure 1 est réalisée à partir d'un substrat isolant ou diélectrique 10 et de pistes électriquement conductrices schématisées dans leur ensemble 11 et dont une illustration plus réaliste apparaît sur les figures 4 à 6 en particulier. Le substrat 10 pourra être une structure sandwich multicouches avec un diélectrique ou un isolant (verre, résine époxy..) sur lequel seront déposées les zones ou pistes électriquement conductrices 1.1 typiquement métallisées et qui sont présentes sur les deux faces la,lb de la structure 1, a priori en des endroits différents; voir faces AVT et ARR, figs.4 à 6. Figure 1, l'encombrement du, ou de l'un au moins des, moyen(s) révélateur(s) d'effraction 5 (matérialisé(s) par le contour 50) pourrait être plus important que la dimension totale de l'emplacement 30 recouvert par la puce 3. Comme indiqué avant, c'est donc par la variation d'au moins un paramètre physique de ce moyen révélateur d'effraction 5 que l'effraction, ou sa tentative, sera révélée, ce paramètre physique variant de ce fait entre un premier état de référence correspondant à un état non altéré et au moins un deuxième état d'effraction correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. De façon traditionnelle, on doit comprendre altéré comme un état dans lequel le moyen témoin 5 est structurellement et/ou fonctionnellement perturbé, modifié ou transformé. On peut en particulier imaginer qu'une entaille, une rupture au moins locale ou un trou sera survenu à l'endroit, en particulier à travers, ce moyen 5 révélateur d'effraction. Comme schématisé figure 3 en particulier, la puce est typiquement reliée électriquement aux pistes conductrices 11 de la structure support 1 par des éléments conducteurs 13. Figure 3, entre la face arrière 3b de la puce et la face avant la de la structure support 1, on retrouve le moyen révélateur d'effraction 5, lequel est relié à la puce par les moyens de liaison schématisés en 15,16 lesquels sont de façon générale adaptés pour que l'on puisse, en particulier via des composants de cette puce, détecter l'altération de son paramètre physique retenu et, de préférence, déclencher une alerte et/ou une parade, tout ceci dans le but d'au moins retarder l'accès aux données sécurisées qui sont typiquement stockées ou mémorisées dans la puce 3. C'est par les éléments conducteurs 15 et ses plots 16 que le moyen révélateur d'effraction 5 est relié, ici électriquement, aux pistes conductrices 11 de la structure 1. C'est donc sur sa face supérieure, ou avant, 3a que la puce 3 reçoit les composants électriques prévus. Assemblée avec la structure support 1, la puce 3 est habituellement protégée du côté de cette face avant 3a par différents boucliers protecteurs, tant sous un aspect mécanique que vis-à-vis des tentatives d'intrusion ou d'effraction. Pour la protection arrière ici visée, le ou les moyen(s) révélateur(s) d'effraction 5 pourront en particulier consister en un réseau filamentaire électriquement conducteur, comme sur les figures 1 et 2, et/ou en au moins un circuit électrique présentant des méandres, comme illustré figures 4 et 5. La forme du réseau pourra être aléatoire. Sur ces figures 4 et 5, on a même prévu que le moyen 5 révélateur d'effraction définisse une partie des pistes conductrices 11 de la structure-support, en étant donc intégré à cette structure, de préférence lors de la fabrication de la structure, que ce soit sur une face et/ou sur l'autre la,lb de cette structure. Ces solutions permettent de couvrir largement la zone sous-adjacente 30 en regard de la face arrière 3b de la puce, avec toutefois des espaces libres, de sorte qu'une altération physique (voire chimique) d'une zone même relativement limitée du moyen révélateur 5 conduira à faire passer au moins un de ses paramètres physiques du premier état de référence correspondant à un état non altéré audit deuxième état d'effraction correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur 5. On pourrait prendre en compte par exemple un paramètre mécanique (contrainte, pression) ou optique (réflectivité via des couches plus au moins opto- conductrices) qu'une attaque mécanique (découpe, perçage....) ou optique (faisceau laser, autres rayons lumineux sélectionnés...) perturberait. On peut aussi songer à un moyen témoin 5 piézoélectrique. C'est toutefois la variation décelable d'au moins un paramètre électrique (en particulier la résistance d'un circuit ou réseau électriquement conducteur) qui est toutefois ici privilégiée, par souci de coût réduit, de 10 facilités de mise en oeuvre et de prise en compte du signal perturbé généré, en vue de préférence d'une action complémentaire au niveau de la puce. En effet, comme déjà indiqué, on prévoit de préférence qu'au-delà de la matérialisation de 15 l'effraction ou de la tentative d'effraction par la modification constatable (a priori irréversible) du paramètre physique considéré dudit témoin révélateur d'effraction 5, voire de la visualisation matérielle de l'attaque (zone découpée, marque ), l'altération de ce 20 témoin conduira favorablement, au moment de l'attaque, non seulement à la détection de la variation induite de son paramètre physique considéré, mais également au déclenchement d'une modification de fonctionnement de la puce, ou encore plus généralement du moyen porteur qui en 25 est équipé et que l'on dénomme ici unité à mémoire de stockage de données , telle qu'une carte à puce, une carte SIM(Module d'identification d'abonné, Subscriber identification module) ou mémoire MMC(Ca:rte multimédia, multimedia card). 30 Une liaison, telle que les deux éléments conducteurs précités 15, reliera alors un composant ou un ensemble de composants électriques 17 de la puce, ou disposé(s) sur elle, et le moyen révélateur 5, de manière qu'une altération de ce moyen révélateur d'effraction 5 entraîne un défaut de fonctionnement de la puce. Par exemple, un circuit connu détecteur d'une variation de résistance pourra convenir. Par les moyens de liaison/éléments conducteurs 15,16 circuleront de préférence tant l'énergie électrique d'alimentation de la puce que les signaux de contrôle et/ou de commande de celle-ci. La détection de la variation du paramètre physique du moyen 5 révélateur d'effraction pourra être conduite par tout composant ou série de composants 17 et/ou 18 appropriés de la puce ou disposé(s) sur cette puce. Figure 3, c'est via ces éléments conducteurs de liaison électrique 15 que le composant de détection 17, sensible à la variation de la résistance électrique du moyen révélateur 5, va détecter l'altération de celui-ci, du fait d'une attaque arrière, et va modifier le fonctionnement de la puce. On peut prévoir alors le lancement d'instructions de protection de certaines données sécurisées en mémoire, une modification de certains codes, la suppression d'un signal vital au fonctionnement de la puce, voire une destruction de cette puce.... en tant qu'effet(s) généré(s) par la transmission à la puce de la détection de l'effraction. Comme déjà indiqué, la détection se fera favorablement, soit par comparaison périodique entre deux états dynamiques du moyen révélateur 5, en cours de fonctionnement de la puce, à des instants différents, soit entre un tel état dynamique et un état de référence correspondant, de manière sûre, à un état; non altéré du moyen révélateur 5 et donc à une valeur normale du paramètre physique concerné. Les deux états pourront correspondre à deux états plus ou moins altérés, avec un seuil d'altération déclencheur de la parade . Dans chaque cas, c'est malgré tout la variation de la valeur détectée, et/ou enregistrée sur la puce, du paramètre qui révélera l'attaque. Comme déjà indiqué et comme schématisé figure 7, plusieurs puces électroniques, telles que 31,32 pourront être prévues, reliées entre elles, au moins pour certaines, par des moyens de contrôle 33 adaptés pour que les moyens de contrôle (35 ou 37) d'une de ces puces contrôlent l'état altéré ou non du moyen 5 révélateur d'effraction de l'autre, ou d'au moins une autre, puce à laquelle elle est reliée. Dans ce cas les puces sont favorablement situées côte à côte sur la structure-support. Il y a donc deux emplacements de réception de puce sur la structure 1. Ces puces devront savoir communiquer entre elles pour assurer la fonctionnalité du système. La communication inter-puces se fera soit directement par câblage puce à puce, soit par connexion grâce à des pistes du support auxquelles seront câblées les puces. Concernant le/les moyen(s) 5 révélateur d'effraction, en supposant qu'il s'agit ici d'un moyen électriquement conducteur à paramètre électrique : soit une seule puce (maître) assurera favorablement l'intégrité de l'ensemble du système en possédant un seul moyen conducteur révélation d'effraction comprenant des pistes qui parcourront les surfaces comprises sous toutes les puces (maître + esclaves), les puces esclaves pouvant elles-mêmes être des éléments/paramètres du circuit de détection, - soit chaque puce possèdera sont propre moyen de révélation d'effraction. Dans ce cas là, chaque circuit de détection sera indépendant et pourra s'étendre, par exemple serpenter, sous la puce (face arrière 5b) où ne se trouvera pas son mécanisme (ses composants 21) de détection associé pour détecter toute séparation physique des puces entre elles et/ou de la structure-support 1. Concernant la réalisation du, ou de chaque, moyen 5 révélateur d'effraction, sera de préférence retenu l'un au moins parmi les choix privilégiés suivants : une pâte conductrice, une couche conductrice, un réseau conducteur, un élément résistif, une encre conductrice, un dépôt de matériau conducteur, une colle conductrice. Figure 8, on voit un schéma de carte SIM 38 portant la puce 3 sur sa structure support 10.20
Il s'agit de déceler une effraction, ou tentative, sur une puce électronique (3) et/ou à travers une structure (1) support de cette puce à laquelle la puce est liée en un emplacement (30). En regard de cet emplacement, on adjoint à la structure-support, en l'y intégrant ou en l'y rapportant, un moyen (5) révélateur d'effraction dont au moins un paramètre physique varie suivant qu'on se trouve dans un premier état de référence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré dudit moyen révélateur d'effraction.
1. Structure-support adaptée à recevoir, en au moins un emplacement (30) ayant une surface prédéterminée, au moins une puce électronique (3, 31,32), caractérisée en ce qu'au moins en regard d'une partie substantielle de ladite surface qu'occupe, ou que doit occuper, la puce sur la structure-support (1), cette dernière comprend au moins un moyen (5) révélateur d'effraction intégré, ou lié, à cette structure-support et dont au moins un paramètre physique varie suivant qu'on se trouve dans un premier état de référence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. 2. Structure-support selon la 1, caractérisée en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction est électriquement conducteur et relié électriquement à la puce (3,31,32) et/ou à des pistes conductrices (11) dont la structure-support est pourvue. 3. Structure-support selon la 2, caractérisée en ce que ledit paramètre physique qui varie est un paramètre électrique du moyen révélateur d'effraction (5), tel que la résistance. 4. Structure-support selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend, rapportée sur elle, sur une première face (la) où la puce est reçue, et/ou sur une deuxième face opposée (lb), ledit moyen (5) révélateur d'effraction. 5. Structure-support selon la 2 ou l'une des 3, 4 rattachée à cette 2, caractérisée en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction : - comprend un réseau électriquement conducteur, - et/ou définit une partie des pistes (11) conductrices de la structure-support, - et/ou comprend au moins un circuit électrique présentant des méandres. 6. Assemblage comprenant une structure-support (1) selon l'une quelconque des précédentes, avec donc . - au moins une dite puce électronique (3,31,32) disposée vis-à-vis de cette structure-support audit emplacement de 15 surface prédéterminée, - et ledit moyen (5) révélateur d'effraction. 7. Assemblage comprenant : - une structure-support (1), - au moins une puce électronique (3,31,32) reçue en un 20 emplacement (30) d'une première face de la structure-support ayant une surface prédéterminée, - et au moins un moyen (5) révélateur d'effraction disposé au moins en regard d'une partie substantielle de ladite surface qu'occupe la puce sur la structure-support 25 et qui : * est intégré à la structure-support, * et/ou est interposé entre ladite puce et cette structure-support, * et/ou est lié à ladite structure-support du côté de 30 sa deuxième face (lb) opposée à la première, * et qui présente au moins un paramètre physique qui varie suivant qu'on se trouve dans un premier état deréférence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. 8. Assemblage selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs dites puces électroniques (31,32) reliées entre elles, au moins pour certaines, par des moyens (33) de contrôle adaptés pour que les moyens de contrôle (35,37) d'une de ces puces contrôlent l'état altéré ou non du moyen révélateur d'effraction de l'autre, ou d'au moins une autre, puce à laquelle elle est reliée. 9. Assemblage selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction est électriquement conducteur et relié électriquement à la puce (3,31,32) et/ou à des pistes conductrices (11) dont la structure-support est pourvue. 10. Assemblage selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que ledit paramètre physique du moyen (5) révélateur d'effraction qui varie est un paramètre électrique, tel que la résistance. il. Assemblage selon l'une des 7 à 10, caractérisée en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction comprend un réseau électriquement conducteur et/ou définit une partie des pistes conductrices (11) dont la structure-support est pourvue. 12. Assemblage selon l'une des 7 à 11, caractérisée en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction est réalisé comme l'une au moins parmi une pâte conductrice, une couche conductrice, un réseau conducteur, un élément résistif, une encre conductrice, un dépôt de matériau conducteur, une colle conductrice.13. Procédé pour déceler une effraction sur au moins une puce électronique (3,31,32) et/ou à travers une structure (1) support de cette puce à laquelle la puce est liée, ou à lier, en un emplacement (30), caractérisé en ce qu'en regard de l'emplacement de la puce sur la structure, on adjoint à cette structure-support, en l'y intégrant ou en l'y rapportant, un moyen (5) révélateur d'effraction dont au moins un paramètre physique varie suivant qu'on se trouve dans un premier état de référence correspondant à un état non altéré du moyen révélateur d'effraction ou dans un deuxième état d'effraction ou de tentative d'effraction, correspondant à un état altéré de ce moyen révélateur d'effraction. 14. Procédé selon la 13, caractérisé 15 en ce que . - on sélectionne : * en tant que moyen révélateur d'effraction, un moyen électriquement conducteur, * et, en tant que paramètre physique de ce moyen (5) 20 révélateur d'effraction, au moins un paramètre électrique, tel que la résistance, - et on relie, électriquement ledit moyen révélateur d'effraction à la puce et/ou à des pistes conductrices (11) dont on pourvoit la structure-support et auxquelles 25 la puce est connectée, ou à connecter. 15. Procédé selon la revendicat=ion 13 ou 14, caractérisé en qu'on considère comme révélateur de l'effraction : - soit ladite variation du paramètre physique du moyen 30 (5) révélateur d'effraction entre ses dits états non altéré et altéré,-soit une variation du paramètre physique de ce moyen révélateur d'effraction entre deux états altérés, l'un l'étant plus que l'autre. 16. Procédé selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce qu'on relie électriquement le moyen (5) révélateur d'effraction, qui est donc électriquement conducteur, et des composants (17) de fonctionnement de la puce, ou disposé(s) sur elle, de telle sorte qu'une altération dudit moyen révélateur d'effraction entraîne un défaut de fonctionnement de la puce. 17. Procédé selon l'une des 13 à 16, caractérisé en ce que : - on détecte ladite variation du paramètre physique du moyen (5) révélateur d'effraction qui 15 survient s'il est altéré, - et cette détection déclenche une modification de fonctionnement de la puce. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de détection de possible variation du 20 paramètre physique du moyen (5) révélateur d'effraction comprend : - une succession d'étapes de détection de ce paramètre physique, échelonnées dans le temps, - et une comparaison entre au moins deux de ces 25 détections échelonnées. 19. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que ladite détection de possible variation du paramètre physique du moyen (5) révélateur d'effraction comprend : 30 - une étape préalable d'enregistrement de la valeur de ce paramètre physique alors que le moyen (5) révélateur d'effraction est dans son état non altéré,- puis, ultérieurement, au moins une détection dudit paramètre physique de ce moyen révélateur d'effraction alors que celui-ci est dans un dit état altéré. 20. Procédé selon l'une des 17 à 19, caractérisé en ce que la détection de la variation du paramètre physique du moyen (5) révélateur d'effraction est conduite par au moins un composant (17,18) de la puce, ou disposé sur elle. 21. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 20, caractérisé en ce que le moyen (5) révélateur d'effraction est : - réalisé avec les pistes électriquement conductrices (11) de la structure support auxquelles il 15 est intégré, -et/ou rapporté sur ladite structure, sur la face (la) qui reçoit la puce électronique, de sorte que le moyen révélateur d'effraction est alors interposé entre la puce et la structure support, et/ou sur la face 20 opposée (lb). 22. Unité à mémoire de stockage de données, telle que carte à puce, carte SIM ou mémoire MMC, sur laquelle, conformément au procédé selon l'une quelconque des 13 à 21, on peut déceler une effraction ou 25 une tentative d'effraction sur au moins une puce électronique et/ou à travers une structure (1) support de cette puce dont l'unité à mémoire est pourvue, et/ou comprenant une dite structuresupport selon l'une quelconque des 1 à 5, et/ou un assemblage 30 selon l'une des 6 à 12.
G
G06
G06K,G06F
G06K 19,G06F 12
G06K 19/073,G06F 12/14
FR2895414
A1
PROCEDE D'HYDROGENATION SELECTIVE METTANT EN OEUVRE UN CATALYSEUR PRESENTANT UNE POROSITE CONTROLEE
20,070,629
La production d'essences répondant aux nouvelles normes d'environnement nécessite que l'on diminue de façon importante leur teneur en soufre à des valeurs n'excédant généralement pas 50 ppm, et préférentiellement inférieures à 10 ppm. Il est par ailleurs connu que les essences de conversion, et plus particulièrement celles provenant du craquage catalytique, qui peuvent représenter 30 à 50 % du pool essence, présentent des teneurs en mono oléfines et en soufre élevées. Le soufre présent dans les essences est pour cette raison imputable, à près de 90 %, aux essences issues des procédés de craquage catalytique, qu'on appellera dans la suite essence de FCC (Fluid Catalytic Cracking selon la terminologie anglosaxonne, que l'on peut traduire par craquage catalytique en lit fluidisé). Les essences de FCC constituent donc la charge préférée du procédé de la présente invention. Plus généralement, le procédé selon l'invention est applicable à toute coupe essence contenant une certaine proportion de dioléfines, et pouvant contenir en outre quelques composés plus légers appartenant aux coupes C3 et C4. Les essences issues d'unités de craquage sont généralement riches en mono oléfines et en soufre, mais également en dioléfines dont la teneur, pour les essences issues de craquage catalytique peut varier de 1% poids à 5 % poids. Les dioléfines sont des composés instables qui peuvent polymériser facilement et doivent généralement être éliminées avant tout traitement de ces essences tels que les traitements d'hydrodésulfuration destinés à répondre aux spécifications sur les teneurs en soufre dans les essences. Toutefois, cette hydrogénation doit s'appliquer sélectivement aux dioléfines afin de limiter l'hydrogénation des mono-oléfines et de limiter la consommation d'hydrogène ainsi que la perte d'octane de l'essence. Par ailleurs, comme cela a été décrit dans la demande de brevet EP01077247 Al, il est avantageux de transformer par alourdissement les composés soufrés légers saturés, qui sont les composés soufrés dont le point d'ébullition est inférieur au point d'ébullition du thiophène, tels que le méthanethiol, l'éthanethiol, le diméthylsulfure avant l'étape de désulfuration car cela permet de produire une fraction essence désulfurée composée majoritairement de mono- oléfines à 5 atomes de carbone sans perte d'octane par simple distillation. De plus, les composés diéniques présents dans la charge à traiter sont instables et ont tendance à former des gommes par polymérisation. Cette formation de gommes entraîne une désactivation progressive du catalyseur d'hydrogénation sélective ou un bouchage progressif du réacteur. Pour une application industrielle, il est donc important d'utiliser des catalyseurs qui limitent la formation de polymères, c'est à dire des catalyseurs présentant une faible acidité ou bien dont la porosité est optimisée pour faciliter l'extraction continue des polymères ou précurseurs de gommes par les hydrocarbures de la charge, afin d'assurer une durée de cycle maximale pour le catalyseur. La présente invention concerne l'utilisation d'un nouveau catalyseur dans un procédé permettant de réaliser conjointement l'hydrogénation des composés polyinsaturés et plus particulièrement des dioléfines, ainsi que l'alourdissement des composés soufrés légers et plus particulièrement des mercaptans. Un des avantages de l'invention est de faciliter l'élimination du soufre par alourdissement des mercaptans de manière à pouvoir les séparer plus facilement et donc les éliminer dans une étape ultérieure d'hydrodésulfuration. Un autre avantage de l'invention est d'obtenir une essence présentant un indice d'octane élevé. Un autre avantage de l'invention est d'éliminer les composés dioléfiniques et donc de stabiliser la charge avant son passage dans l'unité d'hydrodésulfuration. Un troisième avantage de l'invention réside dans le fait que la formulation du catalyseur est ajustée afin d'assurer une meilleure stabilité du catalyseur vis à vis de la formation de polymères, une bonne sélectivité vis à vis de l'hydrogénation des dioléfines et une bonne activité pour la conversion des mercaptans et autres composés soufrés légers. ETAT DE LA TECHNIQUE La littérature décrit des formulations catalytiques ou des procédés permettant, soit d'hydrogéner sélectivement les dioléfines en mono-oléfines, soit de transformer les mercaptans par alourdissement, soit de réaliser ces deux types de réactions, en une ou deux étapes. Il est connu d'utiliser des catalyseurs contenant au moins un métal noble. Ainsi, de nombreux brevets proposent des catalyseurs pour l'hydrogénation sélective contenant du palladium. En effet, le palladium est connu pour son activité hydrogénante et est largement utilisé dans les procédés d'hydrogénation sélective. Toutefois, le palladium est sensible aux poisons et notamment à la présence de soufre. La présente invention se différentie notamment de ces catayseurs par le fait que le catalyseur selon l'invention ne contient pas de palladium, et plus largement, ne contient pas de métaux nobles. La demande de brevet européen EP 0685552 Al propose un procédé d'hydrogénation des dioléfines et de réduction de la teneur en mercaptans contenus dans une essence de craquage catalytique basé sur un catalyseur contenant entre 0,1 et 1% poids de palladium. La demande de brevet européen EP 0623387 Al propose un catalyseur comprenant au moins un métal du groupe VIII choisi de manière préférée parmi le platine, le palladium et le nickel et au moins un métal additionnel M choisi de manière préférée dans le groupe formé par le germanium, l'étain, le plomb, le titane, le fer, le molybdène, le tungstène et le rhénium. Le catalyseur est caractérisé par le fait que le métal du groupe VIII est activé par réduction dans le réacteur avant introduction du métal M. Le catalyseur de la présente invention se différentie de ce brevet car il ne subit pas d'étape de réduction lors de la phase de préparation. Les brevets et demandes de brevets suivants proposent des solutions pour hydrogéner sélectivement les dioléfines, les réactions affectant éventuellement les composés soufrés si ils sont présents ne sont pas mentionnés. Le brevet US 6469223 concerne un procédé d'hydrogénation sélective de dioléfines sur un catalyseur contenant du nickel et du molybdène sur un support à base d'alumine. Le procédé est caractérisé par le fait que les métaux nickel et molybdène sont mis en oeuvre sous forme d'oxydes. La présente invention se différentie de cet art antérieur en ce que les métaux sont mis en oeuvre sous forme de sulfures métalliques et non d'oxydes. Le brevet US 3472763 propose un procédé d'hydrogénation sélective comprenant un catalyseur à base de nickel supporté sur alumine. Le catalyseur peut également contenir de manière préférée entre 1% et 10% de molybdène. Ce catalyseur est par ailleurs caractérisé par une répartition poreuse telle que le volume poreux total est supérieur à 0,4 cm3/g, avec 40% à 80% de ce volume correspondant à des pores dont le diamètre est supérieur à 0,05 et dont les pores qui ont un diamètre compris entre 0,05 et 1 micron représente plus de 20% du volume poreux. Ce brevet enseigne par ailleurs qu'il est préférable de réduire les métaux avant leur sulfuration partielle. Le catalyseur de la présente invention se différentie de cet art antérieur notamment par la teneur en molybdène qui est supérieure à 10% poids, et par l'étape de sulfuration qui est réalisée sur les métaux à l'état d'oxydes. Les brevets et demandes de brevets suivants proposent des solutions pour alourdir les 5 mercaptans par des réactions de thioéthérification et éventuellement hydrogéner sélectivement les dioléfines. Le brevet US 5807477 propose un procédé permettant, dans une première étape, de transformer les mercaptans en sulfures par addition sur les dioléfines, sur un catalyseur 10 comprenant un métal du groupe VIII de préférence du nickel sous forme d'oxyde, puis dans une seconde étape, d'hydrogéner sélectivement les dioléfines dans une colonne de distillation réactive en présence d'hydrogène. La présente invention se différentie de ce brevet car les étapes d'hydrogénation sélective et d'alourdissement des composés soufrés sont réalisées conjointement sur le même catalyseur, mis en oeuvre sous forme sulfurée. 15 Le brevet US 5851383 décrit un procédé d'hydrogénation sélective et de thioéthérification de coupes C3-05 caractérisé par un dispositif de distillation comprenant deux zones de fractionnement permettant de récupérer séparément les composés légers et les thioéthers. Les catalyseurs décrits sont soit des catalyseurs à base de métal du groupe VIII, soit des résines 20 contenant un métal. Un catalyseur contenant entre 15% et 35% de nickel est préféré. Le catalyseur de la présente invention se différentie de ce brevet car le métal d'hydrogénation est un métal du groupe VIb, et la teneur en nickel est inférieure à 15% poids. Au vu des solutions décrites dans la littérature, la présente invention propose un procédé 25 permettant de réaliser conjointement l'hydrogénation des composés polyinsaturés et plus particulièrement des dioléfines, ainsi que l'alourdissement des composés soufrés légers et plus particulièrement des mercaptans et mettant en oeuvre un catalyseur présentant une porosité contrôlée. Ledit catalyseur présente une stabilité et une activité améliorée par rapport au catalyseur de l'art antérieur. 30 DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION La présente invention décrit un procédé d'hydrogénation sélective des composés polyinsaturés et plus particulièrement des dioléfines permettant de réaliser conjointement l'alourdissement des composés soufrés légers saturés et plus particulièrement des mercaptans, ledit procédé mettant en oeuvre un catalyseur contenant au moins un métal du groupe VIb et au moins un métal non noble du groupe VIII déposés sur un support poreux et dans lequel • la teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIb est strictement supérieure à 10% poids, • la teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIII est inférieure à 15% 10 poids, • le taux de sulfuration des métaux constituants ledit catalyseur est au moins égal à 60%, • le volume des pores dont le diamètre est supérieur à 0,05 microns est compris entre 10 et 40% du volume poreux total . 15 Le procédé consiste à faire passer sur le catalyseur un mélange constitué de l'essence à traiter et d'hydrogène. L'hydrogène est introduit généralement en faible excès, jusqu'à 5 mole par mole, par rapport à 20 la stoechiométrie, nécessaire pour hydrogéner les dioléfines (une mole d'hydrogène par mole de dioléfine). Le mélange constitué de l'essence et de l'hydrogène est mis en contact avec le catalyseur sous une pression comprise entre 0,5 et 5 MPa, une température comprise entre 80 C et 220 C, avec une vitesse spatiale liquide (LHSV) comprise entre 1h-' et 10 h-1, la vitesse spatiale 25 liquide étant exprimée en litre de charge par litre de catalyseur et par heure (1/l.h). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention concerne un procédé de traitement d'essences comprenant tout type de familles chimiques et notamment des dioléfines, des mono-oléfines, et des composés soufrés sous 30 forme de mercaptans et de sulfures légers. La présente invention trouve particulièrement son application dans la transformation des essences de conversion, et en particulier des essences en provenance du craquage catalytique, du craquage catalytique en lit fluide (FCC), d'un procédé de cokéfaction, d'un procédé de viscoréduction, ou d'un procédé de pyrolyse. Les charges pour lesquelles s'applique l'invention ont une température d'ébullition comprise entre 0 C et 280 C, et plus précisément entre 30 C et 250 C. Les charges peuvent également contenir des hydrocarbures à 3 ou 4 atomes de carbone. Par exemple, les essences issues d'unités de craquage catalytique (FCC) contiennent, en moyenne, entre 0,5 % et 5 % poids de dioléfines, entre 20 % et 50% poids de mono-oléfines, entre 10 ppm et 0,5 % poids de soufre dont généralement moins de 300 ppm de mercaptans. Les mercaptans se concentrent généralement dans les fractions légères de l'essence et plus précisément dans la fraction dont la température d'ébullition est inférieure à 120 C. Le traitement de l'essence décrit dans le présent procédé consiste principalement à : - hydrogéner sélectivement les dioléfines en mono-oléfines - transformer les composés soufrés légers saturés et principalement les mercaptans et 15 sulfures légers, en sulfures ou mercaptans plus lourds par réaction avec les mono-oléfines Les réactions d'hydrogénation des dioléfines en mono-oléfines sont illustrées ci-dessous par la transformation du 1,3 pentadiène qui est un composé instable qui peut facilement polymériser en pent-2-ène par addition d'hydrogène. Toutefois, on cherche à limiter les réactions 20 secondaires d'hydrogénation des mono-oléfines qui dans l'exemple ci-dessous conduiraient à la formation de n-pentane. /CH\ /CHI H2 H2C/ CH CH3 CH H2 CH2 7CH2 H C/CH2`CH CH3 > H3C 'CH2 ~CH3 3 25 Les composés soufrés que l'on cherche à transformer sont principalement les mercaptans. La réaction principale de transformation des mercaptans consiste en une thioéthérification des mono-oléfines par les mercaptans. Cette réaction est illustrée ci-dessous par l'addition du propane-2-thiol sur le pent-2-ène pour former un propyl pentyl sulfure. 7 H3C H3C HS CH3 H3C/CH2`CH CH CH3 SCH3 C/CH2 C2 CH3 CH H 3 En présence d'hydrogène, la transformation des composés soufrés peut également passer par la formation intermédiaire d'H2S qui peut ensuite s'additionner sur les composés insaturés présents dans la charge. Cette voie est toutefois minoritaire dans les conditions de la réaction préférées. Outre les mercaptans, les composés susceptibles d'être ainsi transformés et alourdis sont les sulfures et principalement le diméthyl sulfure, méthyl éthyl sulfure et diéthyl sulfure, le CS2, le COS, le thiophane, le méthyl thiophane. Dans certains cas, on peut également observer des réactions d'alourdissement des composés azotés légers, et principalement des nitriles, du pyrrole et de ses dérivés. Le procédé décrit dans la présente invention consiste à mettre en contact la charge à traiter en mélange avec un flux d'hydrogène, avec un catalyseur contenant au moins un métal du groupe VIb (groupe 6 selon la nouvelle notation de la classification périodique des éléments : Handbook of Chemistry and Physics, 76ième édition, 1995-1996) et au moins un métal non noble du groupe VIII, (groupes 8, 9 et 10) de ladite classification, déposés sur un support poreux. En particulier, il a été trouvé que les performances des catalyseurs sont améliorées lorsque le catalyseur présente les caractéristiques suivantes : La teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIb sous forme oxyde est strictement supérieure à 10% poids et de préférence supérieure à 12% poids . Le métal du groupe VIb est de préférence choisi parmi le molybdène et le tungstène. De manière plus préférée, le métal du groupe Vlb est le molybdène. Le catalyseur contient également un métal non noble du groupe VIII de préférence choisi parmi le nickel, le cobalt et le fer. De manière plus préférée, le métal non noble du groupe VIII sera constitué de nickel. La teneur en métal non noble du groupe VIII exprimée sous forme d'oxyde est inférieure à 15% poids et de préférence comprise entre 1% poids et 10% poids. Le rapport molaire entre le métal non noble du groupe VIII et le métal du groupe VIb est compris entre 0,2 et 0,5 mol/mol et de manière préférée, entre 0,25 et 0,45 mol/mol.. 5 De préférence, on utilise un catalyseur présentant un volume poreux total mesuré par porosimétrie au mercure supérieur à 0,4 cm3/g, et de préférence compris entre 0,4 et 0,8 cm3/g et de manière très préféré, compris entre 0,5 et 0,7 cm3/g. La porosimétrie au mercure est mesurée selon la norme ASTM D4284-92 avec un angle de mouillage de 140 , avec un 10 appareil modèle Autopore III de la marque Microméritics. La surface spécifique du catalyseur est de préférence inférieure à 250 m2/g, et de manière plus préférée comprise entre 30 m2/g et 150 m2/g. 15 De plus, le volume des pores du catalyseur, mesuré par porosimétrie au mercure, dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron est compris entre 10 et 40% du volume poreux total et de manière préférée, compris entre 15 et 35% du volume poreux total et de manière encore plus préférée, compris entre 18 et 35% du volume poreux total. 20 Le volume des pores du catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,1 micron représentent de préférence au plus 20% du volume poreux total et de manière plus préférée au plus 15% du volume poreux total. Il a notamment été observé par les inventeurs, que cette répartition poreuse permet de limiter la formation de gommes dans le catalyseur. 25 De manière préférée, le catalyseur selon l'invention ne contient pas de métal alcalin, ni d'alcalino terreux. Le support du catalyseur est de préférence un oxyde métallique poreux choisi parmi l'alumine, la silice, le carbure de silicium, ou un mélange de ces oxydes. On utilise, de manière plus 30 préférée, de l'alumine et de manière encore plus préférée de l'alumine pure. De manière très préférée, on utilise de l'alumine gamma cubique ou de l'alumine delta et de manière encore plus préférée, on utilise de l'alumine delta. De manière préférée, on utilise un support présentant un volume poreux total mesuré par 5 porosimétrie au mercure compris entre 0,4 et 0, 9 cm3/g et préférentiellement compris entre 0,5 et 0,8 cm3/g. De plus, le volume des pores du support, mesuré par porosimétrie au mercure, dont le diamètre est supérieur à 0,1 micron est compris de préférence entre 0 et 30% du volume 10 poreux total et de manière plus préférée entre 5 et 20% du volume poreux total. Le volume des pores du support dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron est compris entre 10 et 50% du volume poreux total et de manière préférée, compris entre 15 et 40% du volume poreux total. La surface spécifique du support est de préférence inférieure à 250 m2/g, et de manière plus préférée comprise entre 30 m2/g et 150 m2/g. Un mode de réalisation préféré de l'invention correspond à la mise en oeuvre d'un catalyseur 20 contenant une teneur en poids d'oxyde de Nickel sous forme de NiO comprise entre 1 et 10%, une teneur en poids d'oxyde de molybdène sous forme de MoO3 supérieure à 12% et un rapport molaire Nickel/Molybdène compris entre 0,25 et 0,45, les métaux étant déposés sur un support alumine pur, le taux de sulfuration des métaux constituant le catalyseur étant supérieur à 80% et le volume des pores dudit catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,05 25 microns étant compris entre 18 et 35%. Le catalyseur selon l'invention peut être préparé au moyen de toute technique connue de l'homme du métier, et notamment par imprégnation des éléments des groupes VIII et Vlb sur le support sélectionné. Cette imprégnation peut par exemple être réalisée selon le mode connu 30 de l'homme du métier sous la terminologie d'imprégnation à sec, dans lequel on introduit juste la quantité d'éléments désirés sous forme de sels solubles dans le solvant choisi, par exemple de l'eau déminéralisée, de façon à remplir aussi exactement que possible la porosité du 15 support. Le support ainsi rempli par la solution est de préférence séché. Le support préféré est l'alumine qui peut être préparée à partir de tout type de précurseurs et outils de mise en forme connus de l'homme de métier. Après introduction des éléments des groupes VIII et VIb, et éventuellement une mise en forme du catalyseur, celui-ci subi un traitement d'activation. Ce traitement a généralement pour but de transformer les précurseurs moléculaires des éléments en phase oxyde. Il s'agit dans ce cas d'un traitement oxydant mais un simple séchage du catalyseur peut également être effectué. Dans le cas d'un traitement oxydant, également appelé calcination, celui-ci est généralement mis en oeuvre sous air ou sous oxygène dilué, et la température de traitement est généralement comprise entre 200 C et 550 C, de préférence entre 300 C et 500 C. Des sels de métaux des groupes VIb et VIII utilisables dans le procédé de préparation du catalyseur sont par exemple le nitrate de cobalt, le nitrate de nickel, l'heptamolybdate d'ammonium ou le métatungstate d'ammonium. Tout autre sel connu de l'homme du métier présentant une solubilité suffisante et décomposable lors du traitement d'activation peut également être utilisé. Après calcination, les métaux déposés sur le support se trouvent sous forme d'oxyde. Dans le cas du nickel et du molybdène, les métaux se trouvent principalement sous forme de MoO3 et de NiO. Avant mise en contact avec la charge à traiter, les catalyseurs subissent une étape de sulfuration. La sulfuration est de préférence réalisée en milieu sulforéducteur, c'est à dire en présence d'H2S et d'hydrogène, afin de transformer les oxydes métalliques en sulfures tels que par exemple, le MoS2 et le Ni3S2. La sulfuration est réalisée en injectant sur le catalyseur un flux contenant de l'H2S et de l'hydrogène, ou bien un composé soufré susceptible de se décomposer en H2S en présence du catalyseur et de l'hydrogène. Les polysulfures tel que le diméthyldisulfure sont des précurseurs d'H2S couramment utilisés pour sulfurer les catalyseurs. La température est ajustée afin que l'H2S réagisse avec les oxydes métalliques pour former des sulfures métalliques. Cette sulfuration peut être réalisée in situ ou ex situ (en dedans ou dehors du réacteur) du réacteur d'hydrodésulfuration à des températures comprises entre 200 et 600 C et plus préférentiellement entre 300 et 500 C. 5 Pour être actifs, les métaux doivent être substantiellement sulfurés. Un élément est considéré comme substantiellement sulfuré lorsque le rapport molaire entre le soufre ( S ) présent sur le catalyseur et le dit élément est au moins égal à 60% du rapport molaire théorique correspondant à la sulfuration totale de l'élément considéré: (S/élément)eatalyseur >= 0,6 x (S/élement)théorique avec: (S/élément)catalyseur rapport molaire entre le soufre (S) et l'élément présents sur le catalyseur (S/élément)théorique rapport molaire entre le soufre et l'élément correspondant à la sulfuration 10 totale de l'élément en sulfure. Ce rapport molaire théorique varie selon l'élément considéré: - (S/Fe)théorique = 1 - (S/CO)théorique = 8/9 - (S/Ni)théorique ù 2/3 15 -(S/Mo)théorique =2/1 (S/W)théorique =2/1 Le catalyseur comprenant, plusieurs métaux, le rapport molaire entre le S présent sur le catalyseur et l'ensemble des éléments doit également être au moins égal à 60% du rapport 20 molaire théorique correspondant à la sulfuration totale de chaque élément en sulfure, le calcul étant effectué au prorata des fractions molaires relatives de chaque élément. Par exemple, pour un catalyseur comprenant du molybdène et du nickel avec une fraction molaire respective de 0,7 et 0,3, le rapport molaire minimal (S/ Mo + Ni) est donné par la relation: 25 (S/Mo+Ni)catalyseur = 0,6 x {(0,7 x 2)+ (0,3 x (2/3)). De façon très préférée, le taux de sulfuration des métaux sera supérieur à 80%. La sulfuration est mise en oeuvre sur les métaux sous forme d'oxyde sans que soit réalisée une 30 étape préalable de réduction des métaux. En effet, il est connu que la sulfuration de métaux réduits est plus difficile que la sulfuration de métaux sous forme d'oxydes. Dans le procédé d'hydrogénation sélective selon l'invention, la charge à traiter est mélangée à de l'hydrogène avant d'être mise en contact avec le catalyseur. La quantité d'hydrogène injectée est telle que le rapport molaire entre l'hydrogène et les dioléfines à hydrogéner soit supérieur à 1 (stoechiométrie) et inférieure à 10, et de préférence compris entre 1 et 5 mol/mol. Un trop large excès d'hydrogène peut entraîner une forte hydrogénation des mono-oléfines et par voie de conséquence, une diminution de l'indice d'octane de l'essence. La totalité de la charge est généralement injectée à l'entrée du réacteur. Toutefois, il peut être avantageux, dans certains cas d'injecter une fraction ou la totalité de la charge entre deux lits catalytiques consécutifs placés dans le réacteur. Ce mode de réalisation permet notamment de continuer à opérer le réacteur si l'entrée du réacteur se trouve bouchée par dépôts de polymères, de particules, ou de gommes présentes dans la charge. Le mélange constitué de l'essence et de l'hydrogène est mis en contact avec le catalyseur sous une à une température comprise entre 80 C et 220 C, et de préférence entre 90 C et 200 C, avec une vitesse spatiale liquide (LHSV) comprise entre lh-i et 10 h-1. La pression est ajustée afin que le mélange réactionnel soit majoritairement sous forme liquide dans le réacteur. La pression est comprise entre 0,5 MPa et 5 MPa et de préférence entre 1 et 4 MPa. L'essence traitée dans les conditions énoncées ci-dessus, présente une teneur en dioléfines et en mercaptans réduite. Généralement, l'essence produite contient moins de 1 % poids de dioléfines, et de préférence moins de 0,5 % poids de dioléfines. La teneur en composés soufrés légers dont la température d'ébullition est inférieure à celle du thiophène (84 C) sont généralement convertis à plus de 50%. Il est donc possible de séparer la fraction légère de l'essence par distillation et d'envoyer directement cette fraction au pool essence sans traitement complémentaire. La fraction légère de l'essence a généralement un point final inférieur à 120 C, et de préférence inférieure à 100 C et de façon très préférée inférieure à 80 C. Ce nouveau catalyseur est particulièrement adapté pour être mis en oeuvre dans le cadre du 30 procédé décrit dans la demande de brevet EP 01077247 Al. Exemple 1 Préparation des catalyseurs A, B et C (non conforme) , D, E et F (conforme à l'invention) Les catalyseurs A, B, C, D, E et F sont préparés selon la méthode dite de l'imprégnation à sec. Le protocole de synthèse consiste à réaliser une imprégnation à sec d'une solution d'heptamolybdate d'ammonium et de nitrate de nickel, le volume de la solution aqueuse contenant les précurseurs métalliques étant égal au volume de reprise à l'eau correspondant à la masse de support à imprégner (volume d'eau total pouvant pénétrer dans la porosité). Les concentrations des précurseurs dans la solution sont ajustées de manière à déposer sur le support les teneurs pondérales en oxydes métalliques souhaitées. Le solide est ensuite laissé à maturer à température ambiante durant 12 heures, puis séché à 120 C, durant 12 heures. Finalement, le solide est calciné à 500 C durant deux heures sous flux d'air (11/h/g). Le support alumine utilisé est un support industriel fourni par la société Axens. Les caractéristiques des catalyseurs ainsi préparés sont fournies dans le tableau 1 ci-dessous. Les catalyseurs préparés se distinguent par leur teneur en phase active. Tableau 1 : caractéristiques des catalyseurs A, B, C, D, E, F sous forme oxyde. Catalyseur A B C D E F %pds en MoO3 5,2 8,1 10,0 11,2 12,1 14,1 %pds en NiO 1,1 1,6 2,2 2,3 2,5 2,7 rapport Ni/Mo molaire 0,4 0,38 0,430,40 0,40 0,37 S(BET) m2/g 120 115 112 108 106 102 V poreux total cm3/g 0,68 0,65 0,62 0,60 0,58 0,55 V poreux Hg cm3/g 0,19 0,18 0,18 0,17 0,16 0,15 (pores > 0,05 micron) 28% 28% 29% 28% 28% 27% et en % du V poreux total Selon les critères de porosité, surface spécifique, teneur pondérale en MoO3 et rapport molaire 20 Ni/Mo, les catalyseurs D, E et F sont donc conformes à l'invention ; au contraire les catalyseurs A, B et C (teneur en molybdène plus faible) ne sont pas conformes à l'invention. Évaluation des catalyseurs L'activité des catalyseurs A, B, C, D, E, F est évaluée par un test d'hydrogénation sélective d'un mélange de molécules modèles effectué dans un réacteur autoclave agité de 500 ml. Typiquement entre 2 et 6 g de catalyseur sont sulfurés à pression atmosphérique en banc de sulfuration sous mélange H2S/H2 constitué de 15% volumique d'H2S à 1 Ug.h de catalyseur et à 400 C durant deux heures (rampe de 5 C/min) suivi d'un palier de 2 heures sous hydrogène pur à 200 C. Ce protocole permet d'obtenir des taux de sulfuration supérieurs à 80% pour l'ensemble des catalyseurs conformément à l'invention. Le catalyseur ainsi sulfuré est transféré dans le réacteur à l'abri de l'air puis mis au contact de 250 ml de charge modèle sous une pression totale de 1,5 MPa et une température de 160 C. La pression est maintenue constante durant le test par apport d'hydrogène. La charge utilisée pour le test d'activité présente la composition suivante : 1000 ppm poids de soufre sous forme méthyl 3-thiophène, 100 ppm poids de soufre sous forme de propane-2-thiol, 10% poids oléfine sous forme de hexène 1, dans du n-heptane. Le temps t=0 du test correspond à la mise en contact du catalyseur et de la charge. La durée du test est fixée à 45 minutes et l'analyse chromatographique en phase gaz de l'effluent liquide obtenu permet d'évaluer les activités des différents catalyseurs en hydrogénation de l'isoprène (formation des méthylbutènes), hydrogénation du héxène 1 (formation du nhexane) et alourdissement du propane-2-thiol (disparition du propane-2-thiol). L'activité du catalyseur pour chaque réaction est définie par rapport à la constante de vitesse obtenue pour chaque réaction normalisée par gramme de catalyseur. La constante de vitesse est calculée en considérant un ordre 1 pour la réaction : A(X) = k(X) / m avec : A(X) : activité du catalyseur pour la réaction X, en miri-' / g de catalyseur m : masse de catalyseur (forme oxyde) engagée dans le test k constante de vitesse pour la réaction considérée, en miri-' étant calculée selon la formule 14 k(X) = (1/45) * ln (100 / (100 ù Conv(X) )) avec 45: durée du test en minutes Conv(X): conversion du composé X ; X = isoprène ou propane-2-thiol ou héxène-1 X : réaction considérée : X = isoprène : hydrogénation de l'isoprène X= héxène 1: hydrogénation du héxène 1 X = propane-2-thiol : conversion du propane-2-thiol La sélectivité du catalyseur vis à vis de l'hydrogénation de l'isoprène est égale au rapport des activités du catalyseur en hydrogénation de l'isoprène et de l'hexène 1 :A(isoprène)/A(héxène 1). 15 Les résultats obtenus sur les différents catalyseurs sont reportés dans le tableau 2 ci-dessous. Tableau 2 : performances des catalyseurs en test molécule modèle. Catalyseur A 13 C D E F A(isoprène) * 103 2,4 3,4 3,6 4,5 4,7 4,9 A(héxène 1)*103 0,014 0,018 0,022 0,024 0,027 0,029 A(isoprène)/A( 171 189 163 187 174 169 héxène 1) A(propane-2- 11,7 Infini* Infini* Infini* Infini* Infini* thiol)* 103 * conversion totale du propane-2-thiol 20 On constate que l'ensemble des catalyseurs est très sélectif vis à vis de la réaction d'hydrogénation de la dioléfine. Ces catalyseurs permettent donc d'hydrogéner substantiellement l'isoprène sans hydrogéner significativement le 1-héxène. On constate également que dans les conditions du test, la conversion du mercaptan léger est totale pour l'ensemble des catalyseurs hormis pour le catalyseur A, moins chargé en phase 25 active. 10 En effet, dans le cas des catalyseurs B, C, D, E et F, une activité infinie signifie une conversion totale du propane-2-thiol. En revanche, seuls les catalyseurs D, E et F conformes à l'invention présentent une activité maximale en hydrogénation de l'isoprène. Il apparaît donc que les catalyseurs conformes à l'invention sont capables d'effectuer simultanément l'hydrogénation sélective de la dioléfine avec conversion simultanée du mercaptan léger. Exemple 2 : Influence du taux de sulfuration Le catalyseur E décrit précédemment est évalué dans le test molécule modèle décrit dans l'exemple 1 (charge et conditions opératoires identiques) mais sans étape de sulfuration préalable. Le degré de sulfuration du solide est donc nul. La diminution de la température de palier sous mélange H2S/H2 (de 400 C à typiquement 100 à 150 C) lors du protocole de sulfuration du catalyseur en banc de sulfuration permet également d'obtenir des taux de sulfuration intermédiaires pour le catalyseur E. Le tableau 3 reporte les résultats catalytiques obtenus sur ce catalyseur en fonction de son taux de sulfuration. On constate que la sulfuration préalable du catalyseur a un effet bénéfique important sur l'activité du catalyseur en hydrogénation de l'isoprène et en conversion du propane-2-thiol, ainsi que sur sa sélectivité. Tableau 3 : performances du catalyseur E en fonction de son taux de sulfuration. E non sulfuré E sulfuré Taux de sulfuration / % 0 45 65 86 A(isoprène) * 103 0,3 2,4 3,3 4,7 A(héxène 1)*103 0,010 0,014 0,019 0,027 A(isoprène)/A(héxène 1) 18 171 173 174 A(propane-2-thiol)* 103 3 Infini* Infini* Infini* * conversion totale du propane-2-thiol Exemple 3 : Influence du rapport molaire Ni/Mo. Dans cet exemple les catalyseurs G et H sont préparés selon le protocole opératoire décrit dans l'exemple 1. Ces catalyseurs ne diffèrent substantiellement du catalyseur E que par leur teneur en nickel, et donc par le rapport molaire Ni/Mo (tableau 4). Ils ne sont donc pas conformes à l'invention. Tableau 4 : caractéristiques des catalyseurs G et H sous forme oxyde. Catalyseur G H % pds en MoO3 12,1 12,4 % pds en NiO 0,8 8,6 Rapport Ni/Mo molaire 0,13 1,34 S(BET) m2/g 106 100 V poreux total cm3/g 0,58 0,55 V poreux Hg cm3/g 0,17 0,16 (pores > 0,05 micron) et 29% 29% en % du V poreux total Les catalyseurs G et H sont évalués dans le test molécule modèle décrit dans l'exemple 1. Pour ces catalyseurs, le protocole de sulfuration adopté permet d'obtenir des taux de sulfuration supérieurs à 80%. Ces catalyseurs sont comparés au catalyseur E, qui présente un rapport molaire Ni/Mo de 0,4 compris dans la fourchette préférée et un taux de sulfuration similaire. (tableau 5). Tableau 5 : performances des catalyseurs E, G et H en test molécule modèle. Catalyseur E G H Taux de sulfuration 86% 85% 89% A(isoprène) *103 4,7 1,3 5,0 A(héxène 1)* 103 0,027 0,010 0,030 A(isoprène)/A( 174 130 167 héxène 1) A(propane-2- Infini* 10,2 Infini* thiol)* 103 * conversion totale du propane-2-thiol On constate que le catalyseur G (rapport Ni/Mo de 0,13) présente un déficit d'activité en hydrogénation de l'isoprène et en conversion du propane-2-thiol comparativement au catalyseur E conforme à l'invention. On observe également que la forte augmentation de la teneur en nickel (catalyseur H, rapport Ni/Mo de 1,34) ne permet pas d'améliorer les performances du catalyseur en terme d'activité et de sélectivité. Exemple 4 : Influence du volume macroporeux compris entre 10 et 40% du volume poreux total. Les catalyseurs I, J et K sont préparés selon le protocole décrit dans l'exemple 1, en utilisant 10 différents supports alumine Al-1, Al-2 et Al-3 fournis par la société Axens dont les propriétés sont données dans le tableau 6 ci-dessous. Tableau 6 : Propriétés des supports Al-1, Al-2, Al-3. Al-1 Al-2 Al-3 SBET (m`g-') 145 137 293 Volume poreux total (Hg) 0,73 1,10 0,75 cm3/g Volume poreux (Hg) 0,09 0,32 0,01 pores > 0,1 micron cm3/g V (0, 1 microns) en % du 12% 29% 1% V poreux total Volume poreux (Hg) 0,22 0,49 0,03 pores > 0,05 micron cm3/g V (0,05 microns) en % du 30% 45% 4% V poreux total 15 Les caractéristiques de ces catalyseurs ainsi que celle du catalyseur E sont fournies dans le tableau 7 ci û dessous. Les catalyseurs E et I sont conformes à l'invention. Le catalyseur J n'est pas conforme à l'invention car la fraction de volume poreux des pores de diamètre supérieur à 0,05 microns est supérieur à 40% (45%). Le catalyseur K n'est pas non plus 5 conforme à l'invention car la fraction de volume poreux des pores de diamètre supérieur à 0,05 microns est inférieure à 10% (3%). Tableau 7: caractéristiques des catalyseurs E, I, J et K Catalyseur E I J K % pds en Mo03 12,1 12,0 12,3 12,1 % pds en NiO 2,5 2,4 2,5 2,2 S(BET) m2/g 106 120 116 278 V poreux total cm3/g 0,58 0,62 1,00 0,65 V poreux (Hg) cm3/g 0,16 0,21 0,45 0,02 (pores > 0,05 micron) V poreux (Hg) cm3/g 0,08 0,09 0,31 0,01 (pores > 0,1 micron) V poreux 34% 45% 3% (pores > 0,05 micron) 28 % en % du V poreux total Ili V poreux 31% 2% (pores > 0,1 micron) 14% 15% en % du V poreux total DRT (g/cm3)* 0,69 0,65 0,48 0,59 * Densité de Remplissage Tassée La Densité de Remplissage Tassée (DRT) correspond à la quantité maximale de catalyseur dans un volume donné, elle est normalisée en gramme de catalyseur par centimètre cube. 10 Celle-ci est évaluée par un vibreur de marque RETSCH AS 200 control et une éprouvette de volume connu et de diamètre adapté aux granulométries des produits (le diamètre de l'éprouvette doit être 10 fois supérieur à celui des particules). Après tarage, l'éprouvette, de volume V, est remplie sur le vibreur avec le produit en l'état. La vibration est maintenue 3 minutes à une amplitude de 0,03 inch en maintenant le niveau constant par ajout de produit. A 15 la fin du tassement, la surface du produit est arrasée à la partie supérieure de l'éprouvette et la masse de l'éprouvette pleine est pesée. La DRT est alors obtenue en divisant la masse corrigée de la perte au feu du catalyseur par le volume de l'éprouvette. D'une manière générale, moins le catalyseur sera poreux, plus celui-ci présentera une densité de chargement importante. Ces catalyseurs sont testés sur une essence totale de craquage catalytique dont les caractéristiques sont fournies dans le tableau 8 ci û dessous. L'évaluation de la teneur en dioléfines conjuguées est basée sur la réaction des diènes conjugués avec l'anhydride maléique selon la réaction de Diels-Alder. La MAV (Maléique Anhydride Value) est proportionnelle à la teneur en dioléfine présentes et est déterminée selon une méthode standard IFP: la méthode 9407. la MAV s'exprime en milligrammes d'anhydride maléique réagi par gramme d'échantillon. La méthode IFP9407 est similaire à la méthode 326-82UOP normalisée qui donne la DV (Diène Value), les deux grandeurs étant liées par la relation MAV=3.86 DV. Les teneurs pondérales en aromatiques et en mono-oléfines de la charge sont estimées par chromatographie en phase gazeuse. Les mercaptans légers de la charge et de l'effluent sont quantifiés par chromatographie. Le matériel employé est un chromatographe HP 5890 Série II (Agilent Technologies) couplé à un détecteur spécifique 355 (Sievers Inc., Boulder, CO, USA). La colonne employée est une colonne non polaire PONA (50 m 0,2 mm, 0,20 microns). Les conditions opératoires sont dérivées de la méthode standard ASTM D 5623 et les composés soufrés sont identifiés par comparaison avec les temps de rétention des composés soufrés de référence. Tableau 8: caractéristiques de l'essence totale de craquage catalytique. teneur en S 3460 ppm teneur en S mercaptans légers * 116 ppm MAV 17,5 teneur en aromatiques 36,5 % pds teneur en mono-oléfines 34,4 % pds distillation ASTM Point 5%: 30 C Point 95%: 233 C * methanethiol, ethanethiol et propanethiols Le protocole d'évaluation des catalyseurs sur charge réelle est le suivant. 50 cm3 de catalyseur sont sulfurés sous un mélange n-heptane + 4%DMDS (diméthyldisulfure) / H2, le rapport volumique H2/charge de sulfuration étant de 500 Normaux litres / litres de charges (Nl/l) et la VVH de la charge de sulfuration étant de 2 h-' (volume de charge de sulfuration par volume de catalyseur par heure). La rampe de montée en température est de 1 C/min jusqu'à une température de palier de 350 C. Le palier est maintenu durant 4 h. La température est ensuite redescendue à 120 C, la charge de sulfuration est remplacée par du n-heptane pur pendant 4 heures puis l'essence de FCC est injectée, et les conditions opératoires ajustées aux valeurs désirées. Les conditions opératoires de test sont les suivantes: pression totale = 2,5 MPa, le rapport H2/charge = 6 Nl/l, VVH = 3 h-'. Les catalyseurs sont évalués à 140 C et à 160 C, la durée de chaque palier est ajustée en fonction de la durée de stabilisation du catalyseur, évaluée par des analyses régulières de MAV de l'effluent. L'évolution de la MAV résiduelle de l'effluent en fonction du temps pour les 4 catalyseurs est représentée sur la figure 1. En se référant à la figure 1, on constate que les catalyseurs E et I, conformes à l'invention éliminent le plus efficacement les dioléfines à 140 et à 160 C puisque la MAV résiduelle obtenue est la plus faible. Le catalyseur J, caractérisé par un volume poreux trop important, présente un déficit d'activité hydrogénante substantiel. Le catalyseur K quant à lui présente durant les 50 premières heures une activité comparable au catalyseur E et I mais est moins résistant à l'encrassement d'où une désactivation plus importante. Des analyses de la teneur en carbone résiduel sur les catalyseurs usés après extraction au toluène montrent que la teneur en carbone du catalyseur K est environ deux fois plus importante que la teneur en carbone des catalyseur E et I. Pour l'ensemble des catalyseurs, dans les conditions opératoires choisies l'hydrogénation des mono-oléfines reste marginale et inférieure à 2%.30 Tableau 9: conversion en mercaptans légers à 140 C et 160 C obtenue sur les catalyseurs E, I, J, K. Conversion à 140 C Conversion à 160 C catalyseur E 94% 100% catalyseur I 93% 100% catalyseur J 89% 95% catalyseur K 90% 96% Le tableau 9 reporte l'évolution de la conversion en mercaptans légers pour les 4 catalyseurs, à chaque température après stabilisation du catalyseur (dernière recette de chaque palier). On constate que dans les conditions opératoires choisies, l'ensemble des catalyseurs convertissent substantiellement les mercaptans légers de la charge, cette conversion étant même totale pour les catalyseurs E et I à 160 C. On constate en revanche que les catalyseurs E et I, conformes à l'invention sont plus efficaces que les catalyseurs J et K pour l'élimination des mercaptans légers
L'invention concerne un procédé permettant de réaliser conjointement l'hydrogénation sélective de composés polyinsaturés en composés mono insaturés contenus dans des essences, ainsi que l'alourdissement des composés soufrés légers par réaction avec les composés insaturés, ledit procédé mettant en oeuvre un catalyseur supporté, comprenant au moins un métal du groupe VIb et au moins un métal non noble du groupe VIII mis en oeuvre sous forme sulfuré, déposé sur un support spécifique comprenant un aluminate de métal de type MAl2O4 avec un métal M sélectionné dans le groupe constitué par le Nickel et le Cobalt. Le procédé selon l'invention consiste à mettre la charge en contact avec le catalyseur sous une température comprise entre 80 degree C et 220 degree C avec une vitesse spatiale liquide comprise entre 1h <1> et 10h et une pression comprise entre 0,5 et 5 MPa.
Revendications 1. Procédé d'hydrogénation sélective de composés poly insaturés en composés mono insaturés permettant conjointement l'alourdissement des composés soufrés légers saturés par réaction avec les composés insaturés contenus dans des essences, ledit procédé mettant en oeuvre un catalyseur contenant au moins un métal du groupe VIb et au moins un métal non noble du groupe VIII déposés sur un support et dans lequel • la teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIb est strictement supérieure à 10% poids, • la teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIII est inférieure à 15% poids, • le taux de sulfuration des métaux constituants ledit catalyseur est au moins égal à 60%, • le volume des pores dudit catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,05 microns est compris entre 10 et 40% du volume poreux total. 2. Procédé selon la 1 dans lequel le catalyseur comprend un métal du groupe VIb choisi parmi le Molybdène et le Tungstène. 3. Procédé selon la 2 dans lequel le métal du groupe VIb est le Molybdène. 4. Procédé selon la 1 dans lequel le catalyseur comprend un métal non noble du groupe VIII choisi parmi le Nickel, le Cobalt et le Fer. 5. Procédé selon la 4 dans lequel le métal non noble du groupe VIII est le Nickel. 6. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur comprend une teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIII comprise entre 1 et 10% poids. 7. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur comprend une teneur en poids d'oxyde de l'élément du groupe VIb supérieure à 12% 8. Procédé selon la 1 dans lequel le taux de sulfuration des métaux constituants ledit catalyseur est supérieur à 80%. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur présente un rapport molaire Ni/Mo compris entre 0,2 et 0,5. 10. Procédé selon la 9 dans lequel le rapport molaire Ni/Mo est compris entre 0,25 et 0,45. 11. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur présente un volume poreux total supérieur à 0,4 cm3/g. 12. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur présente un volume poreux total compris entre 0,4 cm3/g et 0,8 cm3/g. 13. Procédé selon la 12 dans lequel le catalyseur présente un volume poreux 10 total compris entre 0,5 cm3/g et 0,7 cm3/g. 14. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel les pores du catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,1 micron représentent au plus 20% du volume poreux total. 15. Procédé selon la 14 dans lequel les pores du catalyseur dont le diamètre 15 est supérieur à 0,1 micron représentent au plus 15% du volume poreux total. 16. Procédé selon la 1 dans lequel les pores du catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron représentent 15 à 35% du volume poreux total. 17. Procédé selon la 16 dans lequel les pores du catalyseur dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron représentent 18 à 35% du volume poreux total 20 18. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la surface spécifique du catalyseur est inférieure à 250 m2/g et de préférence comprise entre 30 et 150 m2/g. 19. Procédé selon la 1 dans lequel le support du catalyseur est un oxyde métallique poreux choisi parmi l'alumine, la silice, le carbure de silicium ou un mélange de ces oxydes. 25 20. Procédé selon la 19 dans lequel le support du catalyseur est constitué d'alumine pure. 21. Procédé selon l'une des 19 ou 20 dans lequel le support du catalyseur est constitué d'alumine gamma cubique ou d'alumine delta. 22. Procédé selon la 21 dans lequel le support du catalyseur est constitué 30 d'alumine delta. 23. Procédé selon l'une des 19 à 22 dans lequel le support du catalyseur présente un volume poreux compris entre 0,4 et 0,9 cm3/g. 24. Procédé selon la 23 dans lequel le support du catalyseur présente un volume poreux compris entre 0,5 et 0,8 cm3/g. 25. Procédé selon l'une des 19 à 24 dans lequel le volume des pores du support dont le diamètre est supérieur à 0,1 micron représente 0 à 30% du volume poreux total. 26. Procédé selon la 25 dans lequel le volume des pores du support dont le diamètre est supérieur à 0,1 micron représente 5 à 20% du volume poreux total. 27. Procédé selon l'une des 19 à 26 dans lequel le volume des pores du support dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron représente 10 à 50% du volume poreux total. 28. Procédé selon la 27 dans lequel le volume des pores du support dont le diamètre est supérieur à 0,05 micron représente 15 à 40% du volume poreux total. 29. Procédé d'hydrogénation sélective selon l'une des précédentes dans lequel la charge est mis en contact avec le catalyseur sous une température comprise entre 80 C et 220 C avec une vitesse spatiale liquide comprise entre 1h-1 et 10h-1 et une pression comprise entre 0,5 et 5 MPa.
C,B
C10,B01
C10G,B01J
C10G 65,B01J 23,B01J 27,B01J 35,C10G 45
C10G 65/06,B01J 23/883,B01J 27/049,B01J 35/10,C10G 45/08,C10G 45/38
FR2893424
A1
STRUCTURE OPTIQUE, NOTAMMENT POUR UN DOCUMENT DE SECURITE ET/OU DE VALEUR.
20,070,518
La présente invention concerne une . On connaît par la demande internationale WO 03/082598 un document avec, sur une face, un dispositif de sécurité comportant deux structures superposées, chacune pouvant générer une image holographique. Selon l'angle d'observation, l'image holographique de l'une ou l'autre des structures apparaît. Le brevet US 5 301 981 décrit un ruban comprenant sur une première face des microreliefs formant un réseau lenticulaire. Le ruban présente, sur une deuxième face opposée à la première, une succession de bandes noires parallèles disposées de manière à ce que, lorsque le ruban est observé suivant une direction perpendiculaire à son plan, les faisceaux lumineux soient dirigés par les microreliefs sur les bandes noires. Ceci donne une image noire formant un écran pour masquer des informations figurant sur un document sur lequel le ruban est apposé. On connaît par la demande internationale WO 02/03104 une structure optique 15 capable de créer une première image, par exemple holographique, en réflexion et une deuxième image en transmission. On connaît encore par la demande internationale WO 03/055692 un document sur lequel est appliquée une structure à reliefs prismatiques qui est totalement réfléchissante sous un certain angle d'observation de manière à masquer des informations 20 figurant sur le document, et transparente sous un autre angle d'observation de manière à rendre apparentes ces informations. L'invention vise à proposer une structure optique, notamment pour un document de sécurité et/ou de valeur, permettant de créer de nouveaux effets optiques en vue notamment de renforcer la sécurité du document contre une éventuelle tentative de 25 contrefaçon. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, une structure optique, notamment pour un document de sécurité et/ou de valeur, comportant : - des première et deuxième faces extérieures opposées, - au moins une première interface comportant un premier réseau de 30 microreliefs et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette première interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un premier milieu ayant un premier indice de réfraction à un deuxième milieu ayant un deuxième indice de réfraction supérieur au premier, - au moins une deuxième interface comportant un deuxième réseau de microreliefs et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette deuxième interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un troisième milieu ayant un troisième indice de réfraction à un quatrième milieu ayant un quatrième indice de réfraction inférieur au troisième, chaque interface ayant au moins une portion décalée par rapport à l'autre interface lorsque la structure est observée suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'une au 10 moins des faces extérieures. Les interfaces peuvent par exemple générer des effets optiques, éventuellement variables selon l'angle d'observation, qui sont différents d'une interface à l'autre. L'invention permet ainsi de créer, en lumière visible et/ou infrarouge et/ou ultraviolette, de nouveaux effets visuels afin par exemple d'améliorer l'esthétique d'un 15 document et/ou la sécurité de celui-ci contre une tentative de contrefaçon. Les interfaces peuvent, le cas échéant, être entièrement décalées l'une par rapport à l'autre, c'est-à-dire sans portions se superposant. Lorsque l'une au moins des interfaces présente un contour définissant un motif, en positif ou en négatif, ce motif peut présenter un aspect visuel différent de l'aspect visuel 20 d'une zone l'entourant. Le motif peut comporter par exemple un caractère alphanumérique, un symbole, un logo ou un dessin. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des réseaux de microreliefs se superpose au moins partiellement, notamment exactement, à une zone 25 sensiblement lisse, dépourvue de microrelief, de l'une des faces extérieures. L'une au moins des interfaces peut être formée par exemple sur l'une des faces extérieures de la structure. L'un au moins des premier et quatrième milieux peut être formé par l'air ambiant. 30 Les deuxième et troisième milieux peuvent être formés par exemple par un même matériau et avoir le même indice de réfraction, notamment un matériau ayant un indice de réfraction supérieur à 1, notamment 1,5, par exemple 2. En variante, les deuxième et troisième milieux peuvent être formés par des matériaux différents et/ou ayant des indices de réfraction différents. Le premier milieu peut être formé par exemple par un premier matériau sur lequel est réalisé le premier réseau de microreliefs et le deuxième milieu par un deuxième 5 matériau déposé, notamment par dépôt sous vide, sur le premier matériau. Le deuxième matériau peut recouvrir partiellement ou entièrement le premier matériau et former, si on le souhaite, au moins un motif. Le deuxième matériau peut former, le cas échéant, une protection extérieure de la structure optique et présenter un indice de réfraction par exemple supérieur à 1,8. 10 Le deuxième matériau peut être obtenu par exemple par vaporisation, par exemple de sulfure de zinc ayant un indice de réfraction d'environ 2,3. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'une au moins des interfaces est agencée de manière à ce que, pour au moins une première plage d'angles d'observation, une portion de la structure au droit de cette interface apparaisse 15 sensiblement transparente lorsque la structure est observée depuis l'une des première et deuxième faces extérieures, notamment en lumière visible et/ou infrarouge et/ou ultraviolette. L'une au moins des interfaces peut être agencée de manière à ce que, pour au moins une deuxième plage d'angles d'observation, une portion de la structure au droit de 20 cette interface apparaisse sensiblement réfléchissante lorsque la structure est observée depuis une face extérieure, notamment en lumière visible et/ou infrarouge et/ou ultraviolette. Avantageusement, l'une au moins des interfaces est agencée de manière à ce que, pour une première plage d'angles d'observation, une portion de la structure au droit de 25 cette interface apparaisse sensiblement transparente lorsque la structure est observée depuis une face extérieure prédéterminée et, pour une deuxième plage d'angles d'observation, cette portion de la structure apparaisse sensiblement réfléchissante lorsque la structure est observée depuis ladite face extérieure. Ainsi, lorsque la ou les interfaces présentent un contour définissant un motif, 30 celui-ci peut apparaître, en lumière visible, avec un aspect réfléchissant ou transparent selon l'angle d'observation de la structure. L'invention peut, le cas échéant, permettre, en faisant varier l'angle d'observation, d'apercevoir le motif successivement en positif, avec un aspect réfléchissant et entouré d'une zone transparente et, en négatif, avec un aspect transparent, entouré d'une zone réfléchissante. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des microreliefs présente sensiblement une forme en prisme triangulaire. Le réseau de microreliefs peut être agencé par exemple de manière à restituer un aspect métallisé, notamment réfléchissant, lorsque la structure optique est observée suivant une plage d'angles prédéterminée. Le ou les réseaux de microreliefs peuvent par exemple être analogues à celui présent sur le film commercialisé par la société 3M sous la dénomination ScotchTM Optical Lighting Film. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des microreliefs comporte au moins une surface courbe, concave ou convexe, chaque surface courbe pouvant créer un effet de lentille. La surface courbe peut par exemple être une surface demi-cylindrique ou en calotte sphérique, notamment demi-sphérique, cette liste n'étant pas limitative. De préférence, les microreliefs présentent une épaisseur supérieure aux longueurs d'onde de la lumière visible, éventuellement du rayonnement proche infrarouge ou ultraviolet. Les microreliefs peuvent présenter une épaisseur par exemple supérieure à 1 m. L'épaisseur des microreliefs est de préférence inférieure à 10 mm, notamment lmm. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, une partie au moins des microreliefs s'étend suivant une direction longitudinale, les microreliefs étant sensiblement parallèles les uns aux autres. Les microreliefs respectivement des premier et deuxième réseaux peuvent être identiques ou, en variante, différents, par exemple ayant des formes et/ou des dimensions différentes. Les microreliefs des premier et deuxième réseaux peuvent être réalisés sur un support commun, sur une même face de ce support ou sur deux faces opposées de celui-ci. La structure optique peut comporter par exemple un support avec sur une face au moins un réseau de microreliefs, le réseau de microreliefs étant recouvert partiellement d'une couche de revêtement ayant un indice de réfraction plus élevé que celui du support de manière à ce que la première interface soit formée entre le support et l'air ambiant et la deuxième interface entre le support et la couche de revêtement, les première et deuxième interfaces étant notamment adjacentes. La couche de revêtement peut comporter par exemple du sulfure de zinc. La structure optique selon l'invention peut ainsi être réalisée de manière relativement aisée du fait qu'un unique ensemble de microreliefs peut servir pour former 10 les deux interfaces. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, les premier et deuxième réseaux de microreliefs peuvent être réalisés sur des supports distincts. La structure peut comporter, si on le souhaite, au moins un matériau électriquement conducteur. 15 L'authentification et/ou l'identification de la structure peut ainsi être basée sur une mesure de la conductivité électrique de celle-ci, en plus de son observation visuelle. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure comporte au moins un support sur lequel est réalisée une partie au moins des microreliefs, le support étant notamment réalisé en un matériau polymère sensiblement transparent, tel que le 20 polyester ou le PMMA (polyméthacrylate de méthyle). Le support peut comporter une couche électriquement conductrice, par exemple à base d'un polymère conducteur tel que le polythiophène ou ses dérivés ou à base d'un composite d'oxyde d'indium étain. La structure peut être dépourvue de métal, notamment d'une couche métallisée. 25 Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure optique peut présenter une forme en bande avec une largeur comprise notamment entre 1,5 mm et 100 mm, notamment entre 2 mm et 45 mm. La structure peut présenter, en variante, sensiblement une forme choisie parmi : une forme polygonale, par exemple rectangulaire ou carrée, une forme ovale, une forme 30 circulaire, cette liste n'étant pas limitative. Le cas échéant, la structure peut être agencée pour pouvoir être transférée au moins partiellement sur une face d'un document, la structure pouvant comporter au moins une couche d'adhésif. La structure peut comporter, en plus du réseau de microreliefs, au moins un élément d'authentification et/ou d'identification choisi parmi au moins l'un des éléments suivants : un élément de mise en évidence d'une falsification, notamment visible et/ou détectable à l'aide d'un dispositif spécifique de détection, un élément à effet optique variable, interférentiel et/ou diffractif, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, des biomarqueurs, un vernis ou une encre, des traceurs luminescents, fluorescents ou phosphorescents, des composés photochromiques, thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur au contact d'un ou de plusieurs produits prédéterminés. La structure peut comporter, le cas échéant, au moins un matériau fluorescent sous rayonnement infrarouge et/ou ultraviolet, déposé par exemple sous la forme d'une couche, notamment sur l'une des faces de la structure. L'invention peut ainsi permettre d'observer, en lumière visible, sous excitations en rayonnement infrarouge et/ou ultraviolet, une couche fluorescente sous-jacente, à travers la portion de la structure apparaissant transparente pour la première plage d'angles d'observation. Pour la deuxième plage d'angles d'observation, la portion précitée de la structure, étant réfléchissante, ne permet pas l'observation de la fluorescence de la couche sous-jacente. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, une structure optique comportant au moins un réseau de microreliefs agencé de manière à ce que, pour une première plage d'angles d'observation, la portion de la structure couverte par le réseau apparaisse sensiblement réfléchissante lorsqu'elle est observée depuis une face prédéterminée et, pour une deuxième plage d'angles d'observation, cette portion apparaisse sensiblement transparente lorsque la structure est observée depuis ladite face. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la structure est agencée de manière à ce que, lorsqu'elle est observée sous un angle et depuis une face prédéterminés, la structure présente à la fois au moins une zone sensiblement transparente et au moins une zone sensiblement réfléchissante. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un matériau en feuille comprenant une structure optique telle que définie ci-dessus. L'expression matériau en feuille peut désigner dans la description et les revendications une feuille fibreuse à base de fibres cellulosiques et/ou synthétiques, présentant une structure monocouche ou multicouche, composite ou non. Un matériau en feuille peut par exemple présenter une épaisseur relativement faible, notamment inférieure ou égale à 3 mm, par exemple égale à 100 m environ, et être flexible. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille peut être conditionné en bobine, notamment avant d' être découpé au format souhaité. L'expression matériau en feuille peut également désigner un film souple ou rigide, à structure monolithique ou multicouche. La structure optique comporte avantageusement au moins une portion apparente sur une face du matériau en feuille. La structure optique peut être partiellement noyée dans la masse du matériau en feuille, celui-ci comportant notamment au moins une fenêtre laissant dégagée la structure optique. Lorsque la structure optique présente une forme en bande, celle-ci peut s'étendre d'un premier bord du matériau en feuille à un deuxième bord, opposé au premier. En variante, la structure optique est disposée sur une face du matériau en feuille, en étant par exemple collée sur cette face. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau en feuille comporte au moins un élément d'information tel qu'un caractère alphanumérique, un symbole, un logo ou un dessin, la structure optique étant agencée de manière à pouvoir masquer sensiblement l'élément d'information lorsque cette structure est observée suivant une première plage d'angles et présente un aspect réfléchissant. Le matériau en feuille peut comporter au moins une couche fibreuse ou, en variante, une matière plastique. Selon le cas, l'une au moins des première et deuxième faces extérieures de la 30 structure optique peut être au contact de l'air ambiant ou de la matière fibreuse du matériau en feuille. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un document de sécurité et/ou de valeur comportant un matériau en feuille tel que défini ci-dessus. Le document peut constituer l'un des éléments suivants : un billet de banque, un document d'identité, une feuille ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. L'invention a également pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif de conditionnement, notamment un emballage, comportant un matériau en feuille tel que défini ci-dessus. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d'authentification et/ou d'identification d'un article, notamment un document, comportant une structure optique telle que définie ci-dessus, le procédé comportant les étapes suivantes : - observer les effets visuels, notamment un aspect transparent et/ou réfléchissant, de la structure optique, notamment sous au moins deux angles différents, - conclure quant à l'authenticité et/ou l'identité de l'article au moins grâce à cette observation. Lorsque la structure optique comporte au moins un matériau électriquement conducteur, notamment non métallique, par exemple un polymère conducteur, le procédé 20 peut comporter les étapes suivantes : -mesurer la conductivité électrique de la structure, - conclure quant à l'authenticité et/ou l'identité de l'article au moins grâce à cette mesure. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 25 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : -les figures 1 et 2 représentent, schématiquement et partiellement, une structure optique conforme à l'invention, observée respectivement suivant deux angles différents, 30 - la figure 3 illustre, schématiquement et partiellement, un réseau de microreliefs de la structure optique des figures 1 et 2, - la figure 4 illustre très schématiquement le trajet de faisceaux lumineux dans la structure de la figure 3, - la figure 5 représente, schématiquement et partiellement, en coupe, la structure optique de la figure 1, - les figures 6 et 7 représentent, schématiquement et partiellement, deux documents conformes à des exemples de l'invention, - la figure 8 représente, schématiquement et partiellement, en perspective, un emballage conforme à l'invention, et - les figures 9 à 16 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe, 10 différents exemples de structures optiques conformes à l'invention. Sur le dessin, dans un souci de clarté, les proportions relatives des différents éléments représentés n'ont pas toujours été respectées, les vues étant schématiques. On a représenté sur les figures, 1, 2 et 5 une structure optique 1 conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, présentant des première et deuxième faces 15 extérieures opposées 2 et 3. La structure optique 1 comporte sur chacune des faces 2 et 3 au moins un réseau de microreliefs 5 s'étendant sur une portion 4 seulement de la face 2 ou 3 correspondante, comme illustré sur la figure 5. La structure 1 présente une première interface 11, respectivement une 20 deuxième interface 12, formée par le ou les réseaux 5 de microreliefs de la première face 2, respectivement la deuxième face 3, comme illustré sur la figure 5. Chaque réseau 5 comporte dans l'exemple considéré des microreliefs 6 représentés à la figure 3, en forme de prisme triangulaire présentant chacun des dimensions, en section transversale, supérieures aux longueurs d'onde de la lumière 25 visible, et éventuellement du rayonnement proche infrarouge. Ces dimensions, notamment l'épaisseur e des microreliefs, peuvent par exemple être supérieures à 1 m, notamment à 1, 2 m. Par exemple, la distance d entre les sommets de deux prismes adjacents peut être comprise entre 100 m et 900 m, étant par exemple voisine de 350 m. 30 L'épaisseur e d'un prisme peut être comprise par exemple entre 50 m et 300 m, étant par exemple voisine de 170 m. L'épaisseur maximale E de la structure optique 1 peut être comprise entre 100 m et 900 m, étant par exemple voisine de 500 m. Comme illustré sur la figure 3, l'angle a entre une normale locale X à la structure optique 1 et une face d'un microrelief 6 peut être compris entre 30 et 60 , étant 5 par exemple voisin de 45 . Les dimensions et les angles des microreliefs 6 sont avantageusement choisis en fonction de l'indice de réfraction du ou des matériaux utilisés dans la structure 1. Les microreliefs 6 forment des stries parallèles dans l'exemple considéré. Le réseau de microreliefs 5 peut par exemple être analogue à celui présent sur 10 le film commercialisé par la société américaine 3M sous la dénomination ScotchTM Optical Lighting Film. La structure 1 est de préférence flexible, pouvant par exemple être pliable. Les microreliefs 6 sont réalisés sur un matériau 15 ayant un indice de réfraction supérieur à celui de l'air, ce matériau pouvant être par exemple un polymère transparent tel 15 que le polyester ou le PMMA. Les microreliefs 6 peuvent être obtenus par exemple par gravure, mécanique ou chimique. En variante, les microreliefs 6 peuvent être obtenus par impression d'une encre ou par embossage. 20 Lorsque l'on traverse la première interface 11 dans le sens de la première face 2 vers la deuxième face 3, on passe d'un premier milieu d'indice de réfraction ni (formé par l'air ambiant) à un deuxième milieu (formé par le matériau 15) d'indice de réfraction n2 plus élevé que ni. Lorsque l'on traverse la deuxième interface 12 dans le sens de la première face 25 2 vers la deuxième face 3, on passe d'un troisième milieu d'indice n3 (formé par le matériau 15, avec n3 = n2) à un quatrième milieu (formé par l'air ambiant) d'indice de réfraction n4 plus faible. On a donc n4 = ni. Chaque réseau de microreliefs 5 sur la face 2, respectivement sur la face 3, se superpose exactement à une zone sensiblement lisse 8 de l'autre face. 30 Comme illustré sur la figure 4, un faisceau lumineux A pénétrant dans la structure optique 1, au niveau d'une portion 4 de la deuxième face 3 ayant un réseau de microreliefs 5, avec un angle compris dans l'intervalle [ai ; a2] par rapport à la normale X, est réfléchi par la face opposée 2, de sorte que la portion de la structure 1 au droit du réseau 5 apparaisse avec un aspect réfléchissant. Un faisceau lumineux B pénétrant dans la structure optique, au niveau de la portion 4, avec un angle compris dans l'intervalle ]ao ; ai] par rapport à la normale X, ressort par la face 2 opposée de sorte que la portion de la structure 1 au droit du réseau 5 apparaisse avec un aspect transparent. Les angles ao, ai, et a2 peuvent par exemple être sensiblement égaux à respectivement 0 , 45 et 90 . Un faisceau lumineux C pénétrant dans la structure optique 1, au niveau d'une zone 8 sensiblement lisse de la première face 2, avec un angle compris dans l'intervalle [a3 ; a4] par rapport à la normale X, est réfléchi par le réseau de microreliefs 5 sur la face opposée 3 de sorte que la portion de la structure au droit du réseau 5 apparaisse avec un aspect sensiblement réfléchissant. Un faisceau lumineux D pénétrant dans la structure optique 1 par la zone 8 avec un angle compris dans l'intervalle ]a4 ; a5] par rapport à la normale X, ressort par la face opposée 3 de sorte que la portion de la structure 1 au droit du réseau 5 apparaisse avec un aspect sensiblement transparent. Les angles a3, a4 et a5 peuvent par exemple être sensiblement égaux à respectivement 0 , 45 et 90 . Le ou les réseaux de microreliefs 5 peuvent définir, en positif ou en négatif, au moins un motif 10 formé par exemple par un texte, un symbole, un logo et/ou un dessin. Lorsque la structure optique 1 est observée depuis la face 2 suivant une première plage d'angles, correspondant par exemple à l'intervalle [a4 ; a5], le motif 10 peut apparaître de manière sensiblement transparente entouré d'une zone sensiblement réfléchissante, comme illustré sur la figure 1. Lorsque la structure 1 est observée depuis la face 2 suivant une deuxième plage d'angles, correspondant par exemple à l'intervalle [a3 ; a4], le motif 10 peut apparaître avec un aspect sensiblement réfléchissant entouré d'une zone sensiblement transparente, comme illustré sur la figure 2. La structure 1 peut comporter, le cas échéant, une succession de motifs 10 se répétant de manière régulière suivant une direction. Le réseau de microreliefs 5 peut être agencé de manière à restituer un aspect métallique réfléchissant en fonction de l'angle d'observation. Le matériau 15 sur lequel sont formés les réseaux de microreliefs 5 peut être à base d'un polymère transparent. L'authentification et/ou l'identification à l'aide de la structure 1 peut ainsi comporter, le cas échéant, les étapes suivantes : - mesurer la conductivité électrique de la structure 1, - conclure quant à l'authenticité et/ou l'identité de la structure 1 au moins grâce à cette mesure. La structure 1 peut présenter une forme en bande avec une largeur comprise notamment entre 1,5 mm et 100 mm. On a représenté sur la figure 6 un document de sécurité et/ou de valeur 20 constitué par un billet de banque, ce document comprenant un matériau en feuille 21 formé par une couche fibreuse dans laquelle est partiellement noyée la structure optique 1. La structure 1 s'étend d'un premier bord 23 du matériau en feuille 21 à un deuxième bord 24 opposé au premier. Le matériau en feuille 21 peut comporter une ou plusieurs fenêtres 22 laissant dégagée la structure optique 1. La ou les fenêtres peuvent être réalisées par exemple à l'aide de reliefs présents sur un cylindre de toile rotatif d'une machine à papier servant à fabriquer le matériau en feuille, comme cela est décrit par exemple dans les demandes de brevet EP 0 860 298 et EP 0 625 431. On a représenté sur la figure 7 une structure optique 1 présentant une forme par exemple sensiblement rectangulaire, cette structure 1 étant apposée sur une face du matériau en feuille 21, sans être noyée dans la masse de ce matériau 21, étant par exemple collée dessus à l'aide d'une couche d'adhésif, éventuellement sous température et pression. La structure optique 1 peut être agencée pour masquer au moins un élément d'information 25 présent sur le matériau en feuille 21 lorsque la structure 1 apparaît avec un aspect réfléchissant. L'élément d'information 25 devient visible à travers une portion 26 de la structure 1 lorsque cette dernière est observée suivant un angle d'observation adéquat. L'élément d'information 25 peut être par exemple imprimé sur une face du matériau en feuille 21. Le document 20 peut constituer, en variante, l'un des éléments suivants : un document d'identité, une feuille ou une couverture de passeport, un visa, un coupon, un document de valeur autre qu'un billet de banque, par exemple un chèque ou une carte de crédit, une étiquette de protection et/ou d'authentification, une étiquette de traçabilité. On a représenté sur la figure 8 un dispositif de conditionnement 30 tel qu'un emballage, par exemple une boîte, avec une structure optique 1 apposée sur une face 31 de la boîte 30. La structure optique 1 peut comporter, en plus du ou des réseaux de microreliefs 5, au moins un élément d'authentification et/ou d'identification choisi parmi au moins l'un des éléments suivants : un élément de mise en évidence d'une falsification, notamment visible et/ou détectable à l'aide d'un dispositif spécifique de détection, un élément à effet optique variable, interférentiel et/ou diffractif, iridescent ou à cristaux liquides, un revêtement magnétique, des traceurs détectables par fluorescence X, des biomarqueurs, un vernis ou une encre, des traceurs luminescents, fluorescents ou phosphorescents, des composés photochromiques,thermochromiques, électroluminescents et/ou piézochromiques et/ou qui changent de couleur au contact d'un ou de plusieurs produits prédéterminés. La structure optique 1 peut comporter un support monolithique 29 à base du matériau 15, sur les faces 2 et 3 duquel sont formés les réseaux de microreliefs 5, comme illustré sur la figure 5. En variante, comme illustré sur la figure 9, la structure optique 1 peut comporter un support monolithique 30 tel qu'un film, présentant une première face 31 entièrement lisse et, sur une deuxième face 32 opposée à la première 31, des portions 4 couvertes par un ou plusieurs réseaux 5 de microreliefs séparés par des zones 8 sensiblement lisses. La structure 1 comporte en outre au moins un élément 33 de superficie plus faible que le support 30 et fixé, par exemple par collage, sur la face 31 de ce support 30, lequel élément 33 comporte sur une face un réseau de microreliefs 5 recouvrant exactement une zone sensiblement lisse 8 de la face 32 du support 30. La face extérieure 2 de la structure 1 est formée à la fois par la face 31 du support 30 et le réseau 5 de microreliefs de l'élément 33. Les microreliefs 5 peuvent par exemple être présents initialement sur toute la face 32 du support 30 et certains de ces microreliefs sont soumis à un traitement pour être supprimés, par exemple par attaque chimique ou par action mécanique, afin de créer les zones sensiblement lisses 8. Dans l'exemple illustré à la figure 10, la structure optique 1 est formée d'une pluralité d'éléments 33 disposés de part et d'autre d'un support intermédiaire 35 formé par exemple par un film transparent, de manière à ce qu'un réseau de microreliefs 5 d'un élément 33 sur une face du support 35 soit disposé au droit d'une zone 36 dépourvue d'élément 33 de l'autre face du support. En variante, comme illustré sur la figure 11, les éléments 33 peuvent être disposés sur un même côté du support 35 formé par exemple par un film adhésif transparent. L'un au moins des éléments 33 peut provenir par exemple de la découpe d'un support monolithique 30 avec des microreliefs, l'un au moins des éléments 33 étant retourné et remis dans l'espace laissé par la découpe. Dans l'exemple illustré à la figure 12, la structure optique 1 comporte deux supports 30 avec des microreliefs, fixés sur deux faces opposées d'un support intermédiaire 35. Dans l'exemple illustré à la figure 13, la structure optique 1 est recouverte sur chacune de ses deux faces opposées 2 et 3 d'une couche d'un revêtement 37 telle qu'un vernis transparent. L'ensemble 39 ainsi formé présente des faces extérieures sensiblement lisses. Les couches 37 sur les faces 2 et 3 peuvent avoir des indices de réfraction identiques ou non. On a représenté sur la figure 14 une structure optique 40 comportant un support 41 réalisé à base d'un matériau polymère transparent, associé éventuellement à un polymère électriquement conducteur, et présentant des faces opposées 42 et 43. Dans l'exemple illustré, la face 42 du support 41 est entièrement recouverte par un réseau de microreliefs 5. La face 43 est entièrement lisse, dépourvue de microreliefs. La structure optique 40 comporte en outre une couche de revêtement 45 recouvrant le réseau de microreliefs 5, sur une portion de la face 42. La couche de revêtement 45 peut être déposée par exemple par dépôt sous vide, notamment par vaporisation, d'un matériau ayant un indice de réfraction supérieur à celui du matériau du support 41. La couche de revêtement 45 contient par exemple du sulfure de zinc ayant un indice de réfraction d'environ 2,3, le support 41 étant réalisé par exemple à base d'un polymère ayant un indice de réfraction d'environ 1,5. La structure 40 présente ainsi deux interfaces formées par les microreliefs 5. L'une des interfaces sépare le matériau 15 de l'air ambiant, et l'autre des interfaces sépare le matériau 15 du matériau de la couche de revêtement 45, ce qui permet de produire des effets optiques différents selon l'angle d'observation. La couche de revêtement 45 peut présenter une épaisseur supérieure à l'épaisseur du réseau de microreliefs 5, comme illustré sur la figure 14. En variante, la couche de revêtement 45 peut présenter une épaisseur maximale sensiblement égale à l'épaisseur des réseaux de microreliefs 5, comme illustré sur la figure 15. Si on le souhaite, la couche 45 peut former un motif. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits. Par exemple, les microreliefs peuvent présenter une forme autre qu'une forme 20 prismatique. On a illustré sur la figure 16 une structure optique 50 présentant, sur chacune des faces opposées 51 et 52, au moins un réseau de microreliefs 53, chaque microrelief ayant sensiblement une forme de demi-cylindre. Chaque réseau de microreliefs 53 s'étend en regard d'une portion sensiblement 25 lisse 54 de la face opposée. Les microreliefs 53 forment des lentilles produisant des effets optiques différents selon que le faisceau lumineux traverse d'abord le réseau de microreliefs 53 ou la zone sensiblement lisse 54, comme on peut le constater à partir des trajets des faisceaux lumineux F et G sur la figure 16. 30 Les caractéristiques des différents modes de réalisation décrits peuvent être combinées entre elles au sein des variantes non illustrées. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne une structure optique (1), notamment pour un document de sécurité et/ou de valeur, comportant :- des première et deuxième faces extérieures opposées (2, 3),- au moins une première interface (11) comportant un premier réseau de microreliefs (5) et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette première interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un premier milieu ayant un premier indice de réfraction (n1) à un deuxième milieu ayant un deuxième indice de réfraction (n2) supérieur au premier,- au moins une deuxième interface (12) comportant un deuxième réseau de microreliefs et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette deuxième interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un troisième milieu ayant un troisième indice de réfraction (n3) à un quatrième milieu ayant un quatrième indice de réfraction (n4) inférieur au troisième,chaque interface ayant au moins une portion décalée par rapport à l'autre interface lorsque la structure est observée suivant une direction (X) sensiblement perpendiculaire à l'une au moins des faces extérieures.
1. Structure optique (1 ; 40 ; 50), notamment pour un document de sécurité et/ou de valeur, comportant : - des première et deuxième faces extérieures opposées (2, 3 ; 42, 43 ; 51, 52), - au moins une première interface (11) comportant un premier réseau de microreliefs (5 ; 53) et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette première interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un premier milieu ayant un premier indice de réfraction (ni) à un deuxième milieu ayant un deuxième indice de réfraction (n2) supérieur au premier, - au moins une deuxième interface (12) comportant un deuxième réseau de microreliefs et agencée de manière à ce que, lorsque l'on traverse cette deuxième interface dans le sens de la première face extérieure vers la deuxième face extérieure, on passe d'un troisième milieu ayant un troisième indice de réfraction (n3) à un quatrième milieu ayant un quatrième indice de réfraction (n4) inférieur au troisième, chaque interface ayant au moins une portion décalée par rapport à l'autre interface lorsque la structure est observée suivant une direction (X) sensiblement perpendiculaire à l'une au moins des faces extérieures. 2. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que les interfaces (11 ; 12) sont entièrement décalées l'une par rapport à l'autre lorsque la structure est observée suivant la direction (X). 3. Structure selon l'une des deux précédentes, caractérisée par le fait que l'une au moins des interfaces présente un contour définissant un motif (10) tel qu'un caractère alphanumérique, un symbole, un logo ou un dessin. 4. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'un au moins des réseaux de microreliefs (5) se superpose au moins partiellement, notamment exactement, à une zone (8) sensiblement lisse de l'une des faces extérieures. 5. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'une au moins des interfaces (11 ; 12) est formée sur l'une au moins des faces extérieures de la structure. 6. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'un au moins des premier et quatrième milieux est formé par l'air ambiant. 7. Structure selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisée par le fait que les deuxième et troisième milieux sont formés par un même matériau. 8. Structure selon l'une quelconque de 1 à 6, caractérisée par le fait que les deuxième et troisième milieux sont formés par des matériaux différents et/ou ayant des indices de réfraction différents. 10 9. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le premier milieu est formé par un premier matériau (15) sur lequel est réalisé le premier réseau de microreliefs (5) et le deuxième milieu est formé par un deuxième matériau (45) déposé, notamment par dépôt sous vide, sur le premier matériau. 15 10. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'une au moins des interfaces est agencée de manière à ce que, pour au moins une première plage d'angles d'observation, une portion de la structure au droit de cette interface apparaisse sensiblement transparente lorsque la structure est observée depuis l'une des première et deuxième faces extérieures. 20 11. Structure selon la précédente, ladite interface étant agencée pour être transparente à la lumière visible et/ou infrarouge et/ou ultraviolette pour la première plage d'angles d'observation. 12. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'une au moins des interfaces est agencée de manière à ce que, 25 pour au moins une deuxième plage d'angles d'observation, une portion de la structure au droit de cette interface apparaisse sensiblement réfléchissante lorsque la structure est observée depuis une face extérieure. 13. Structure selon la précédente, ladite interface étant agencée pour réfléchir la lumière visible et/ou infrarouge et/ou ultraviolette pour la deuxième plage 30 d'angles d'observation. 14. Structure selon les 10 à 13, caractérisée par le fait que l'une au moins des interfaces est agencée de manière à ce que, pour une première plage d'anglesd'observation, une portion de la structure au droit de cette interface apparaisse sensiblement transparente lorsque la structure est observée depuis une face extérieure prédéterminée et, pour une deuxième plage d'angles d'observation, cette portion de la structure apparaisse sensiblement réfléchissante lorsque la structure est observée depuis ladite face extérieure. 15. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'un au moins des microreliefs présente sensiblement une forme en prisme triangulaire. 16. Structure selon la précédente, caractérisée par le fait que le réseau de microreliefs est agencé de manière à restituer un aspect métallisé, notamment réfléchissant, lorsque la structure optique est observée suivant une plage d'angles prédéterminée. 17. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'un au moins des microreliefs (53) comporte au moins une surface courbe, concave ou convexe. 18. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les microreliefs présentent une épaisseur (e) supérieure aux longueurs d'onde de la lumière visible, notamment du rayonnement proche infrarouge, notamment supérieure à 1 m. 19. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'une partie au moins des microreliefs s'étend suivant une direction longitudinale, les microreliefs étant sensiblement parallèles les uns aux autres. 20. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les microreliefs respectivement des premier et deuxième réseaux sont identiques. 21. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les microreliefs des premier et deuxième réseaux sont réalisés sur un support commun (29). 22. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte un support (41) avec sur une face au moins un réseau de microreliefs (5), le réseau de microreliefs étant recouvert partiellement d'une couche de revêtement (45) ayant un indice de réfraction plus élevé que celui du support demanière à ce que la première interface soit formée entre le support et l'air ambiant et la deuxième interface entre le support et la couche de revêtement, les première et deuxième interfaces étant notamment adjacentes. 23. Structure selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée 5 par le fait que les premier et deuxième réseaux de microreliefs sont réalisés sur des supports (33) distincts. 24. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un matériau électriquement conducteur. 25. Structure selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un support sur lequel est réalisée au moins une partie des microreliefs, le support étant réalisé en un matériau sensiblement transparent, notamment un polymère. 26. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins un matériau fluorescent sous rayonnement infrarouge et/ou 15 ultraviolet. 27. Matériau en feuille comprenant une structure optique selon l'une quelconque des précédentes. 28. Matériau selon la précédente, caractérisé par le fait que la structure optique (1) est au moins partiellement noyée dans la masse du matériau en feuille. 20 29. Matériau selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins une fenêtre (22) laissant dégagée la structure optique (1). 30. Matériau selon l'une quelconque des 27 à 29, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un élément d'information (25), la structure optique étant agencée de manière à pouvoir masquer sensiblement l'élément d'information lorsque 25 la structure optique est observée suivant une première plage d'angles et présente un aspect réfléchissant. 31. Matériau en feuille selon l'une quelconque des 27 à 30, comportant une base de fibres cellulosiques et/ou synthétiques. 32. Document de sécurité et/ou de valeur comportant un matériau en feuille tel 30 que défini dans l'une quelconque des 27 à 31. 33. Dispositif de conditionnement, notamment un emballage (30), comportant un matériau en feuille défini dans l'une quelconque des 27 à 31.
G,B,D
G02,B42,B44,D21
G02B,B42D,B44F,D21H
G02B 27,B42D 15,B44F 1,D21H 21
G02B 27/00,B42D 15/00,B44F 1/02,B44F 1/06,D21H 21/40
FR2899661
A1
LIMITEUR DE COUPLE
20,071,012
La présente invention se rapporte à un . On connaît de la technique antérieure des limiteurs de couples, destinés à être interposés entre un arbre menant et un arbre mené : de tels limiteurs sont utilisés notamment dans le domaine automobile, et permettent par exemple de limiter le couple transmis par un moteur à explosion à une transmission non débrayable telle qu'une transmission automatique ou une transmission variable continue (fréquemment désignée par CVT ). Classiquement, ces limiteurs de couple comprennent une friction pincée entre deux plateaux d'appui sous l'effet de moyens élastiques, ce pincement étant taré de manière que lorsque le couple exercé par l'arbre menant dépasse un seuil prédéterminé, la friction puisse glisser entre les deux plateaux d'appui et dissiper ainsi par frottement l'excédent de couple exercé par l'arbre menant, évitant de la sorte la ruine des organes situés en aval de l'arbre mené. En d'autres termes, le limiteur de couple joue un rôle de fusible entre les arbres menant et mené. Un type particulier de limiteur de couple est le limiteur de couple à volant flexible : la présence d'un volant flexible permet d'absorber les à-coups en translation axiale et en nutation transmis par l'arbre menant, en particulier lorsque cet arbre est entraîné par un moteur à explosion. La présente invention a pour but de proposer un agencement particulièrement simple pour un tel limiteur de couple, permettant d'en réduire tant le coût de fabrication que l'encombrement. On atteint ce but de l'invention avec un limiteur de couple, du type comprenant un volant flexible fixe par rapport à un arbre menant, un premier plateau d'appui fixe par rapport audit volant, un deuxième plateau d'appui mobile axialement et fixe en rotation par rapport audit volant flexible, une friction interposée entre lesdits premier et deuxième plateaux d'appui et destinée à entraîner un arbre mené, et des moyens élastiques aptes à exercer un effort axial sur ledit deuxième plateau d'appui de manière à pincer ladite friction entre lesdits premier et deuxième plateaux d'appui, limiteur dans lequel lesdits moyens élastiques sont interposés entre ledit volant flexible et ledit deuxième plateau d'appui. Grâce au fait que les moyens élastiques prennent appui sur le volant flexible, on peut s'affranchir de toute une série de pièces intermédiaires qui jusqu'à présent compliquaient la fabrication des limiteurs de couple à volant flexible, et en augmentaient l'encombrement notamment axial. On peut de la sorte obtenir un limiteur de couple réalisé avec un nombre de pièces minimal, ce qui le rend économique et peu encombrant. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles du limiteur de couple selon l'invention : - lesdits moyens élastiques comprennent un rondelle élastique du type Belleville, montée précontrainte entre ledit volant flexible et ledit deuxième plateau d'appui, - ledit deuxième plateau d'appui présente une épaisseur axiale sensiblement plus importante que ledit premier plateau d'appui, - ledit premier plateau d'appui est formé dans un couvercle dudit limiteur, - ledit limiteur de couple comprend en outre des moyens d'amortissement des acyclismes, dont l'entrée coopère avec ladite friction et la sortie est apte à coopérer avec ledit arbre mené, - ledit limiteur de couple comprend une plaque accolée audit volant flexible, pour répartir les efforts de moyens de fixation dudit volant flexible sur ledit arbre menant, - ledit limiteur de couple comprend des moyens de fixation prisonniers pour fixer ledit volant flexible sur ledit arbre menant, et des orifices permettant d'accéder à ces moyens de fixation, - lesdits orifices traversent lesdits moyens d'amortissement, -lesdits premier et deuxième plateaux d'appui sont reliés entre eux par une pluralité de languettes autorisant un déplacement relatif axial de ces deux plateaux, et interdisant la rotation de ces deux plateaux l'un par rapport à l'autre. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la planche de dessins ci-annexée, dans laquelle : - la figure 1 est une vue de face partiellement arrachée du limiteur de couple selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la figure 1 du limiteur selon l'invention, lorsqu'il est monté sur un vilebrequin et disposé à l'intérieur d'une cloche fixe, et - la figure 3 est une vue partielle du limiteur de couple selon l'invention, prise selon la direction de la flèche III de la figure 1. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, le limiteur de couple 1 selon l'invention comprend une plaque métallique 3 formant volant flexible, destinée à être fixée sur un arbre menant 5 tel qu'un vilebrequin de moteur à combustion interne. Des moyens de fixation telles que des vis à pan creux 7i sont employés pour fixer le volant flexible 3 sur le vilebrequin 5. De préférence, on prévoit de doubler le volant flexible 3 d'une plaque de répartition d'effort 9 dans sa zone de fixation sur le vilebrequin 5. Sur le volant flexible 3 est fixé un couvercle rigide 11 comportant une partie annulaire 13 formant un premier plateau d'appui. Face à ce premier plateau d'appui se trouvent les garnitures 15 d'une friction 17. De l'autre côté des garnitures 15 se trouve un deuxième plateau d'appui 19 de forme sensiblement annulaire, présentant une épaisseur axiale de préférence plus importante que le premier plateau d'appui 13. Le deuxième plateau d'appui 19 est monté fixe en rotation par rapport au couvercle 11 et au volant flexible 3, et mobile axialement par rapport à ces deux organes. Ce mouvement libre en translation et bloqué en rotation est obtenu au moyen d'une pluralité de languettes élastiques 21a, 21b, 21c, réparties de manière régulière autour du limiteur (voir figures 1 et 3). Entre le volant flexible 3 et le deuxième plateau d'appui 19 se trouve une rondelle élastique 22, du type rondelle Belleville, centrée dans ce plateau ou dans le volant flexible 3. Cette rondelle élastique 22 peut comprendre un chanfrein, un rayon ou une frappe sur son diamètre extérieur et sur son diamètre intérieur, dans ses zones d'appui respectivement sur le plateau 19 et sur le volant 3, pour d'une part diminuer les contraintes et d'autre part présenter un appui amélioré sur ce plateau et sur ce volant. Cette rondelle est précontrainte de manière à exercer en permanence un effort de pression calibré sur le deuxième plateau d'appui 19, permettant le pincement des garnitures 15 de la friction 17 entre ce deuxième plateau d'appui et le premier plateau d'appui 13. Dans une variante simplifiée et non représentée, la friction 17 pourrait être reliée directement à un arbre mené, susceptible lui-même d'entraîner par exemple une transmission automatique ou une transmission variable continue. Dans la variante représentée, le limiteur de couple selon l'invention comprend, comme cela est connu en soi, des moyens permettant d'amortir les acyclismes transmis par le vilebrequin 5. Ces moyens d'amortissement comprennent deux rondelles de guidage 23, 25 entre lesquelles s'étend un voile d'amortissement 27 lui-même solidaire d'un moyeu 29 apte à entraîner un arbre mené (non représenté). Entre les deux rondelles de guidage 23 et 25 sont disposés une pluralité de ressorts ou groupe de ressorts 31a à 31d, coopérant avec le voile d'amortissement 27. La rondelle de guidage 25 est elle-même solidaire de la friction 15. On prévoit, tant dans les deux rondelles de guidage 23, 25 que dans le voile 27, des orifices 33i permettant le passage d'un outil de vissage des moyens de fixation 17. On notera que l'on peut avantageusement prévoir que les têtes 35i des moyens de fixations 7i soient trop grosses pour passer dans les orifices 33i de sorte que l'on peut considérer que ces moyens de fixation 7i sont en fait prisonniers à l'intérieur du limiteur de couple selon l'invention. Un système d'hystérésis simple ou multiple (hystérésis variable), connu en soi, est prévu dans les moyens d'amortissement. Ce système comprend en particulier une rondelle de frottement 36, présentant des échancrures Ei et des tétons Ti régulièrement répartis à sa périphérie. Les tétons Ti permettent de relier la rondelle de frottement 36 à la rondelle de guidage 25. La disposition des échancrures Ei et des tétons Ti permet de ne pas obstruer les orifices 33i, de manière à laisser passer un outil de vissage. Comme cela est connu en soi, le limiteur de couple 1 est disposé à l'intérieur d'une cloche de protection 37 puis disposé, le cas échéant, entre un moteur à combustion interne et une transmission automatique ou variable continue (non représentés). Le mode de fonctionnement et les avantages du limiteur du couple selon l'invention résultent directement de la description qui précède. Le vilebrequin 5, le volant flexible 3, le couvercle 11, le premier plateau d'appui 13, le deuxième plateau d'appui 19, la rondelle élastique 22 tournent en permanence d'un seul tenant. Tant que le couple transmis par le vilebrequin 5 est inférieur à une valeur prédéterminée imposée par le calibrage de la rondelle élastique, les garnitures 15 de la friction 17 sont maintenues pincées entre les premier 13 et deuxième 19 plateaux d'appui. Lorsque le couple transmis par le vilebrequin 5 dépasse ladite valeur prédéterminée, les garnitures 15 de la friction 17 glissent entre les premier 13 et deuxième 19 plateaux d'appui, de sorte qu'une partie du couple est perdue par frottement, permettant ainsi de limiter le couple effectivement transmis à l'arbre mené, et d'éviter d'endommager des organes entraînés par cet arbre. Les moyens d'amortissement comprenant les deux rondelles de guidage 23, 25, le voile d'amortissement 27 et la pluralité de ressorts 31a à 31d permettent quant à eux de réduire les acyclismes transmis par le vilebrequin 5. On notera que le volant flexible 3 permet d'absorber les à-coups en translation axiale et en nutation transmis par le vilebrequin 5. On notera également que le fait de prévoir une épaisseur axiale relativement importante pour le deuxième plateau d'appui 19 permet de faire jouer à ce deuxième plateau d'appui le rôle d'un volant d'inertie, ainsi que de faciliter la dissipation de la chaleur provenant du frottement des garnitures 15 de la friction 17. Dans le cas où le besoin d'inertie est faible, on peut en variante utiliser un plateau d'appui mince, qui peut alors être en acier et réalisé par découpe de presse. On notera que le fait de rendre les moyens de fixation 7i prisonniers du limiteur de couple permet de transporter ce limiteur de couple sans que l'on risque de perdre ces moyens de fixation. La présence des orifices 33i permet d'actionner ces moyens de fixation en vue de leur coopération avec le vilebrequin 5 malgré le fait qu'ils soient prisonniers. Grâce à ces caractéristiques, le limiteur de couple selon l'invention peut être entièrement pré-assemblé avant d'être effectivement monté sur le vilebrequin 5 : ce caractère modulaire facilite considérablement l'intégration de ce limiteur de couple dans un processus de fabrication. On notera que pour démonter le limiteur de couple du vilebrequin 5, il peut être nécessaire de faire pivoter la friction 17 et ses moyens d'amortissement associés, de manière à amener les orifices 33i en face des moyens de fixation 35i : pour ce faire, on prévoit un outil cannelé apte à venir en prise avec le moyeu 29. Ceci est impératif dans le cas où le couvercle 11 est fixé de manière inamovible (par exemple par rivets) sur le voile flexible 3. En revanche, lorsque ce couvercle est fixé sur le voile flexible par des moyens amovibles tels que des vis/écrous, comme cela est représenté, on peut accéder aux moyens de fixation 35i en désolidarisant le couvercle 11 du voile flexible 3. On notera en outre que le fait de prévoir que les orifices 33i soient plus petits que les têtes 35i des moyens de fixation 7i permet de limiter la taille des zones sans matière du voile 27, et ainsi de renforcer sa tenue mécanique. Le fait que la rondelle élastique 22 soit interposée entre le volant flexible 3 et le deuxième plateau d'appui 19, sans aucune pièce intermédiaire supplémentaire, constitue un agencement très simple, peut coûteux et peut encombrant notamment axialement. Un tel agencement n'avait jusqu'à ce jour jamais été envisagé, car on pensait, à tort, qu'il était exclu que la rondelle élastique 22 prenne appui sur un organe présentant une certaine souplesse telle que le volant flexible 3. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit et représenté, fourni à titre illustratif et non limitatif. C'est ainsi par exemple que l'on pourrait remplacer la rondelle élastique 22 par des découpes (par exemple sous forme de languettes) réalisées directement dans le volant flexible. Ceci permettrait de supprimer la rondelle élastique 22 et ainsi d'économiser une pièce
Ce limiteur de couple (1) est du type comprenant un volant flexible (3) fixe par rapport à un arbre menant, un premier plateau d'appui (13) fixe par rapport audit volant (3), un deuxième plateau d'appui (19) mobile axialement et fixe en rotation par rapport audit volant flexible (3), une friction (17) interposée entre lesdits premier (13) et deuxième (19) plateaux d'appui et destinée à entraîner un arbre mené, et des moyens élastiques (22) aptes à exercer un effort axial sur ledit deuxième plateau d'appui (19) de manière à pincer ladite friction (17) entre lesdits premier (13) et deuxième (19) plateaux d'appui.Lesdits moyens élastiques (22) sont interposés entre ledit volant flexible (3) et ledit deuxième plateau d'appui (19).
1. Limiteur de couple (1), du type comprenant un volant flexible (3) fixe par rapport à un arbre menant, un premier plateau d'appui (13) fixe par rapport audit volant (3), un deuxième plateau d'appui (19) mobile axialement et fixe en rotation par rapport audit volant flexible (3), une friction (17) interposée entre lesdits premier (13) et deuxième (19) plateaux d'appui et destinée à entraîner un arbre mené, et des moyens élastiques (22) aptes à exercer un effort axial sur ledit deuxième plateau d'appui (19) de manière à pincer ladite friction (17) entre lesdits premier (13) et deuxième (19) plateaux d'appui, limiteur dans lequel lesdits moyens élastiques (22) sont interposés entre ledit volant flexible (3) et ledit deuxième plateau d'appui (19). 2. Limiteur de couple (1) selon la 1, dans lequel lesdits moyens élastiques comprennent un rondelle élastique (22) du type Belleville, montée précontrainte entre ledit volant flexible (3) et ledit deuxième plateau d'appui (19). 3. Limiteur de couple (1) selon la 1, dans lequel lesdits moyens élastiques sont découpés dans ledit volant flexible. 4. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit deuxième plateau d'appui (19) présente une épaisseur axiale sensiblement plus importante que ledit premier plateau d'appui (13). 5. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit deuxième plateau d'appui (19) est en acier mince. 6. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit premier plateau d'appui (13) est formé dans un couvercle (11) dudit limiteur (1). 7. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens d'amortissement des acyclismes (23, 25, 27, 31a à 31d), dont l'entrée coopère avec ladite friction (17) et la sortie est apte à coopérer avec ledit arbre mené. 8. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une plaque (9) accolée audit volant flexible (3), pour répartir les efforts de moyens de fixation dudit volant flexible (3) sur ledit arbre menant. 9. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant des moyens de fixation (7i) prisonniers pour fixer ledit volant flexible (3) sur ledit arbre menant, et des orifices (33i) permettant d'accéder à ces moyens de fixation. 10. Limiteur de couple (1) selon les 7 et 9, dans lequel lesdits orifices (33i) traversent lesdits moyens d'amortissement (23, 25, 27). 11. Limiteur de couple (1) selon la 10, dans lequel lesdits moyens d'amortissement comprennent au moins une rondelle de frottement (36) comportant des échancrures (Ei) et des tétons de fixation (Ti) disposés de manière à ne pas obstruer lesdits orifices (33i). 12. Limiteur de couple (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits premier (13) et deuxième (19) plateaux d'appui sont reliés entre eux par une pluralité de languettes (21a à 21c) autorisant un déplacement relatif axial de ces deux plateaux, et interdisant la rotation de ces deux plateaux l'un par rapport à l'autre.
F
F16
F16D
F16D 7
F16D 7/02
FR2893280
A1
SYSTEME POUR REGLER AUTOMATIQUEMENT DES SIEGES, NOTAMMENT DES SIEGES DE VEHICULES.
20,070,518
L'invention concerne un , dans au moins une zone du siège, dirigée vers l'utilisateur, au moyen d'au moins une vessie gonflable qui peut être remplie d'un fluide et est ainsi de volume variable, ainsi qu'un siège, notamment un siège pour voitures automobiles, avions ou similaires, comprenant une surface d'assise et au besoin un dossier et/ou des accoudoirs et/ou un appui-tête, dans lequel au moins une zone dirigée vers l'utilisateur, peut être réglée automatiquement au moyen d'au moins une vessie gonflable qui peut être remplie d'un fluide et est ainsi de volume variable. On connaît, dans ce contexte, des systèmes qui permettent, au moyen de secteurs de siège pouvant être déplacés sur des rails, de modifier ou faire varier les dimensions du siège, notamment d'allonger vers l'avant la surface d'assise du siège en tant que réglage de la profondeur d'assise. En guise d'entraînement sont le souvent prévus des moteurs électriques. Un coulissement d'un cadre sur le côté avant duquel est rapporté une partie d'appui relevable, au moyen de vessies gonflables pouvant être remplies d'air, en-dessous de la surface d'assise, dans sa zone arrière, est décrit dans le document GB 2 255 905. On utilise également en guise d'entraînement pour le relevage de la partie d'appui sur la cadre coulissant, des vessies gonflables pouvant être remplies d'air, qui toutefois restent enfouies en-dessous de la partie d'appui proprement dite conférant forme, et la surface externe dirigée vers l'utilisateur. On connaît également de par la pratique, des systèmes dans lesquels une seule vessie gonflable unique, constituée de plusieurs chambres mutuellement raccordées, est prévue au niveau du bord avant du siège. Cette vessie est collée entre garniture de revêtement du siège et le corps de mousse du coussin, et agrandit ou diminue le rayon de transition entre la surface d'assise du siège et la surface frontale, de sorte qu'il en résulte également un allongement de la surface d'assise du siège. Le but de la présente invention consiste à fournir un système d'un mode de construction simple, adapté à l'équipement ultérieur rapide et simple de sièges existants, et également à l'intégration rapide dans des systèmes pneumatiques de confort, tels que des appuis lombaires, des sièges de massage et ainsi de suite, et qui permet nettement plus de libertés dans le type et l'ampleur du réglage du siège, et qui malgré tout est très économique dans sa fabrication. Un autre but de l'invention est de fournir un siège qui autorise de manière simple et fiable sur le plan fonctionnel, un réglage automatique présentant lesdits avantages. Ce but est atteint pour le système mentionné en introduction, grâce au fait qu'au moins deux vessies gonflables sont prévues sensiblement de manière parallèle entre elles, la distance entre les points de fixation de vessies gonflables voisines, dans leur état non rempli, étant inférieure à la moitié de circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure. Ce type de réglage peut être intégré de manière simple à des systèmes de réglage pneumatiques ou fluidiques, existants prévus à d'autres fins dans siège, et peut être réalisé sans agencements mécaniques complexes et à l'aide de vessies gonflables de forme simple, qui peuvent par exemple être de simples coussins ou être de forme cylindrique dans l'état gonflé, ce qui constitue pour la fabrication et la manipulation, une simplification considérable par rapport à d'autres formes compliquées de vessie gonflable. Il est malgré tout possible de réaliser, grâce au soutien de la vessie gonflable supérieure par la vessie gonflable inférieure, un bon réglage de contour avec de grandes zones de réglage. Conformément à un mode de réalisation avantageux de l'invention, en vue de faciliter l'intégration, en particulier également pour un équipement ultérieur dans un système existant, le système est caractérisé en ce que les vessies gonflables sont fixées à un support pour pièces auxiliaires, qui est adapté ou adaptable au contour du siège, en-dessous de la surface externe du siège. Un mode de réalisation avantageux sur le plan de la construction et de abrication est ici possible de la manière suivante, à savoir que des vessies gonflables sont prévues sur chaque côté du support, de préférence une vessie gonflable sur le côté dirigé vers la surface externe du siège et deux vessies gonflables sur le côté opposé du support. En ce qui concerne le second but de l'invention, il est atteint pour un siège du type de celui mentionné en oduction et caractérisé en ce sont prévues de manière sensiblement parallèle entre elles, au moins deux vessies fables, la distance entre les points de fixation de vessies gonflables voisines, dans leur état non rempli, étant inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure. Il est ainsi possible, sans agencements mécaniques complexes, d'obtenir une bonne modification ou un bon réglage de contour, stable, ceci avec de grandes zones de réglage. En vue de réaliser de manière simple, un réglage de la dimension de la surface d'assise du siège, de préférence un allongement de la surface d'assise du siège, un premier mode de réalisation conforme à l'invention est caractérisé en ce que les vessies gonflables sont prévues au niveau d'une limite extérieure de la surface d'assise du siège, de préférence dans la zone du bord avant du siège. Si selon un autre mode de réalisation, les vessies gonflables sont prévues au niveau d'une limite latérale du dossier du siège, de préférence dans la zone des joues latérales du siège, il est possible, sans grande mise en œuvre mécanique, d'effectuer de manière simple et rapide, une adaptation ou un réglage du maintien latéral du siège. Pour que l'on soit en mesure de garantir dans ce cas, la meilleure stabilité possible, les vessies gonflables sont rapportées sur un support fixé en-dessous de la surface externe du siège, au cadre de siège ou à coque de siège. manière avantageuse, selon une autre caractéristique l'invention, ce support est relié de manière pivotante autour d'un axe, au cadre de siège ou à la coque de siège, et au moins deux vessies gonflables sont prévues sur le côté opposé du support. L'axe de pivotement et ainsi la direction du réglage du maintien latéral, peuvent ainsi être prédéfinis manière exacte. En vue de pouvoir prédéfinir un contour de la surface externe dans la zone de l'adaptation de maintien latéral, et de stabiliser davantage encore cette zone sur le plan mécanique, il est possible de prévoir un mode de réalisation d'après lequel le support est formé par une plaque sensiblement rigide, l'axe de pivotement se situant à proximité du plan médian de la surface d'assise ou du dossier, et au moins une vessie gonflable étant prévue au niveau du bord de la plaque, opposé à l'axe de pivotement. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, décrits jusqu'à présent, il est possible de prévoir au moins deux vessies gonflables séparées et pouvant être remplies indépendamment les unes des autres, en étant espacées les unes des autres dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée. Grâce aux vessies gonflables séparées et pouvant être remplies séparément, le contour de siège considéré équipé de ces vessies gonflables, peut être adapté de manière très flexible aux besoins ou aux souhaits de l'utilisateur. En variante ou en supplément, il est possible, selon une autre caractéristique de l'invention, de prévoir au moins une vessie gonflable pliée comprenant au moins deux chambres de vessie gonflable, la zone de bordure de l'une des chambres de vessie gonflable étant décalée, par la zone de charnière de la vessie gonflable pliée, par rapport à la zone de bordure de l'autre chambre de vessie gonflable, dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée. II est ainsi possible d'obtenir la même configuration géométrique 35 qu'avec des vessies gonflables voisines, avec toutefois une mise en oeuvre bien moindre en ce qui concerne les 5 conduites pneumatiques etcommande électrique/électronique ainsi que pneumatique du remplissage et du vidage des vessies gonflables. Pour permettre une meilleure modification du contour de siège et de travail plus grande, le système gradation de la également une course ou le siège tel que décrit précédemment peut en l'invention, être caractérisé outre, conformément à en ce qu'en plus des 10 vessies gonflables agencées sensiblement de manière parallèle les unes aux autres, pour lesquelles la distance d'espacement des points de fixation de vessies gonflables voisines, dans leur état non rempli, est inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie 15 gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure, il est prévu au moins une vessie gonflable supplémentaire pouvant être remplie indépendamment de l'agencement de vessies gonflables, la vessie gonflable supplémentaire se 20 situant, pour un agencement de vessies gonflables au moins sensiblement rempli, au niveau de la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée. On réalise ainsi un montage en série d'agencements individuels de vessies gonflables orienté dans la 25 direction de la modification de contour souhaitée, qui peuvent être gonflés et dégonflés de manière indépendante, par étapes, pour par exemple réaliser une variation de longueur de la profondeur de siège en plusieurs étapes, en pouvant ainsi éviter dans une large 30 mesure des vessies gonflables partiellement remplies et ainsi molles et de forme peu stable. btient un agencement simple et très stable grâce à un mode de réalisation d'après lequel vessie 35 gonflable supplémentaire est fixée à un support ou nçon de support chevauchant l'agencement de vessies gonflables, de préférence sur le côté opposé à l'agencement de vessies gonflables. Dans un mode de réalisation avec une possibilité de modification de contour graduelle, d'après lequel sont prévus au moins deux agencements de vessies gonflables supplémentaires se chevauchant mutuellement, la vessie gonflable supplémentaire respectivement extérieure se situant, pour un agencement de vessies gonflables situé en-dessous et au moins sensiblement rempli, au niveau de la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée, il est également possible d'obtenir un agencement pouvant être adapté de manière très flexible aux besoins ou aux souhaits de l'utilisateur. Avantageusement il est prévu pour les deux cas, c'est-à-dire pour le système en soi ou bien également pour le siège conforme à l'invention, qu'au moins une vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable s'étende sur sensiblement la totalité de la longueur de la zone de siège pouvant être réglée, de préférence transversalement à la direction de réglage. En vue d'obtenir une direction de mouvement favorable contour de siège sous l'effet de la variation de grandeur de la vessie gonflable remplie ou respectivement vidée ou purgée, la zone de liaison de la vessie gonflable ou de chaque vessie gonflable avec le siège ou le support se situe, pour une vessie gonflable sensiblement vidée, au-dessus de son milieu, vu dans la direction normale à la surface réglable, de préférence au niveau du bord supérieur. Selon une autre caractéristique avantageuse de 35 l'invention, la distance d'espacement des zones de liaison d ' s deux vessies gonflables ou chambres e vessie gonflable espacées mutuellement dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée, est, dans cette direction, plus faible que somme des rayons des deux vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable dans l'état sensiblement rempli. Grâce à cette géométrie, le mouvement de vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable supérieure est assisté de manière optimale dans le sens de la modification ou variation de dimension souhaitée du i0 siège, par les vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable situées en-dessous. Selon une autre caractéristique de l'invention, sont prévues au moins trois vessies gonflables ou chambres de 15 vessie gonflable espacées mutuellement dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée. Une modification supplémentaire de dimension ou de 20 contour est possible dans le cas d'un mode de réalisation de l'invention d'après lequel une vessie gonflable est disposée à hauteur du bord le plus à l'extérieur de la zone réglable du siège, de préférence à distance de l'autre ou de chaque autre vessie 25 gonflable dans la zone d'une limite extérieure de la zone réglable du siège. Il est ainsi par exemple possible, lorsque le groupe principal des vessies gonflables agit pour allongement de la profondeur d'assise, de réaliser supplément au niveau du bord 30 avant de la surface d'assise, soutien de cuisse. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, il est prévu qu'au moins la vessie gonflable chambre de vessie gonflable supérieure, 35 est, dans sa zone opposée à la zone de liaison au support ou à structure de base siège, reliée manière élastique au support ou à la structure de base de siège. On évite ainsi un allongement non souhaité du revêtement de garniture du siège et une compression désavantageuse de la mousse du siège dans la zone des vessies gonflables. Simultanément on contribue ainsi au vidage des vessies gonflables et celles-ci sont amenées de manière définie dans la position initiale. Finalement, il serait également possible de prévoir W qu'au moins une vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable, soit, dans sa zone opposée à la zone de liaison au support ou à la structure de base de siège, reliée au revêtement de garniture de siège. Cela facilite le suivi de mouvement par le matériau de 15 revêtement supérieur du siège lors du remplissage des vessies gonflables, et dans le cas d'une élasticité appropriée du matériau du revêtement de garniture de siège, cela aide également au vidage des vessies gonflables et au retour en position initiale. 20 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les vessies gonflables peuvent être agencées sur un carter orienté parallèlement au contour de siège réglable, ce carter présentant un puits de carter, de préférence en 25 forme de spirale, dans lequel sont logées les vessies gonflables au moins dans un état partiellement dégonflé. Le carter confère à la zone réglable, une stabilité mécanique et protège en même temps les vessies gonflables des pièces qui y sont reliées, à 30 l'encontre d'un endommagement. Pour permettre également dans le cas cette variante, de contribuer au vidage des vessies gonflables et de ramener celles-ci de manière définie dans la position 35 initiale, on prévoit une variante d'après laquelle au moins la vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable 20 25 30 35 supérieure est fixée de manière élastique, de préférence dans sa zone opposée à la zone de liaison avec le carter, à l'intérieur du carter. Dans la suite, l'invention va être présentée plus détail dans le cadre de la description qui va suivre, et au regard des figures des dessins annexés, qui montrent : W Fig. 1 une coupe longitudinale de la partie avant de la surface d'assise d'un siège de véhicule, montrant des vessies gonflables purgées pour le réglage de la profondeur d'assise du siège, 15 Fig. 2 une représentation selon la figure 1, montrant toutefois des vessies gonflables gonflées et ainsi une profondeur d'assise plus grande, Fig. 3 une vue de côté d'un élément de support comprenant trois vessies gonflables pour l'intégration dans un siège, Fig. 4 en coupe longitudinale, conformément à la figure 1 ou à la figure 2, un siège comprenant le support de la figure 3 et des vessies gonflables gonflées, Fig. 5 un élément de support comprenant une vessie gonflable pliée, ig. 6 une coupe longitudinale selon la figure 2, avec une vessie gonflable pliée et une vessie gonflable individuelle dans l'état gonflé, au niveau la partie avant d'un siège de véhicule, Fig. 7 une coupe longitudinale selon la figure 2 comprenant deux vessies gonflables qui sont reliées de manière élastique à la structure de base de siège, Fig. une coupe longitudinale selon la figure 7 comprenant un agencement en série de vessies gonflables et un revêtement de garniture de siège relié élastiquement à la structure de Fig. 8b Fig. 9a IO Fig. 9b 15 Fig. 10a Fig. 10b Fig. 10c 20 Fig. 10d 25 base de siège, ceci dans un état dégonflé, l'agencement précédent représenté dans l'état gonflé des vessies gonflables inférieures, l'utilisation d'un agencement de vessies gonflables conforme à l'invention pour le réglage de maintien latéral, dans un état sensiblement dégonflé, l'agencement précédent dans l'état sensiblement gonflé, une section transversale d'un agencement de vessies gonflables comprenant un carter en guise de support, dans l'état dégonflé, l'agencement précédent dans l'état gonflé, le support de la figure 10a et 10b utilisé pour le réglage de maintien latéral, dans l'état dégonflé, et le support de la figure 10a et 10b utilisé pour le réglage de maintien latéral, dans l'état gonflé. L'invention va être explicitée à l'aide des figures 6 au regard d'un système pour le réglage automatique de la profondeur d'assise d'un siège de véhicule. La surface d'assise S, en tant que surface externe dirigée vers l'utilisateur, doit ici pouvoir être réglée automatiquement vers l'avant, c'est-à-dire dans une dimension transversalement à la surface d'assise S. Sur le côté frontal avant F du siège sont prévus effet, trois vessies gonflables 1, 2, 3 pouvant être remplies de fluide, et donc de volume variable. Bien la fonction de principe existe déjà à l'aide d'une seule vessie gonflable, des agencements de deux volumes pouvant être remplis et vidés ou davantage sont toutefois plus favorables. Ces vessies gonflables 1, 2, 3 peuvent de préférence être remplies d'air, le système de conduites pneumatiques et d'alimentation en air n'étant pas représenté. Les vessies gonflables 1 à 3 pour le réglage de contour peuvent être fixées directement à la structure de base de siège 4, ou bien W également, dans le cas d'un mode de construction très simple, directement au revêtement de garniture de siège 5. Très souvent, la structure de base de siège comprend une couche de support non allongeable pour la mousse, par exemple en un tissu de "Nylon". Les vessies 15 gonflables 1 à 3 pour le réglage de contour peuvent alors également être fixées à cette couche de support, aucune ou seulement une très faible force de traction étant transmise à la mousse et/ou au revêtement de garniture de siège 5. Dans la suite, lorsqu'on se réfère 20 au revêtement de garniture de siège 5, il peut éventuellement également s'agir de compositions comprenant un matériau de support pour la mousse, la mousse qui y est rapportée et un revêtement de garniture proprement dit appliqué par-dessus. Les vessies 25 gonflables 1 à 3 peuvent naturellement également être rapportées sur support 6 agencé en-dessous du revêtement de garniture de siège 5, adapté ou pouvant être adapté au contour de siège et destiné éventuellement également à d'autres pièces auxiliaires. 30 Il est ici avantageusement prévu qu'au moins la vessie gonflable supérieure s'étende sur toute largeur de la surface d'assise du siège. La figure 1 laisse également déjà entrevoir que de 35 manière avantageuse, pour chaque vessie gonflable à 3, sa zone de liaison avec le siège ou le support 6, dans le cas d'une vessie gonflable sensiblement vidée, se situe au-dessus de son milieu, vu dans le plan de la face frontale avant F du siège. Comme on peut le constater nettement, en combinaison avec la figure 2, la distance des zones de liaison respectivement de deux des vessies gonflables 1 à 3 disposées les unes au-dessus des autres, est avantageusement, en direction normale à la surface d'assise S, inférieure à la somme des rayons de ces deux vessies gonflables dans l'état sensiblement w gonflé, ce qui fait que la vessie gonflable 1, 2 respectivement supérieure est soutenue de manière optimale par la vessie gonflable 2, 3 respectivement inférieure. Il s'avère ici particulièrement avantageux que la distance d'espacement des zones de liaison d'au 15 moins deux vessies gonflables 1 à 3 superposées, dans la direction normale à la surface d'assise S, soit inférieure au rayon de la vessie gonflable 1 ou 2 respectivement supérieure, dans l'état sensiblement gonflé. Comme le laisse également entrevoir la figure 2, 20 la zone de liaison de la vessie gonflable supérieure 1, dans une direction perpendiculaire à la surface externe S dirigée vers l'utilisateur, peut avantageusement se situer dans un plan parallèle à ladite surface externe et à distance de cette surface externe, cette distance 25 étant inférieure au rayon de ladite vessie gonflable supérieure 1 dans l'état sensiblement rempli. Alors que dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, les vessies gonflables 1 à 3 sont placées sur le même 30 côté du support 6, on a représenté sur les figures 3 et 4, un autre mode de réalisation d'après lequel la vessie gonflable 1 supérieure dans l'état monté, est agencée sur un côté du support 6 généralement réalisé en feutre, tandis que les vessies gonflables inférieures 3 35 servant de soutien se trouvent sur le côté opposé. Les vessies gonflables 1 à 3 ne sont ici pas fixées 14 bien également d'autres vessies gonflables pliées 8. 2893280 directement au support 6, mais y sont au contraire accrochées par l'intermédiaire d'éléments 7 en forme de languettes ou de bandes. Ces éléments 7 sont toutefois dimensionnés de façon à ce que les conditions de 5 distance d'espacement mutuel des vessies gonflables, évoquées au regard des figures 1 et 2, soient respectées. Par position de montage support 6 et les conditions de distance d'espacement et de rayon des vessies gonflables 1 à 3 des figures 3 et 4, il est non seulement possible de réaliser un réglage de la longueur d'assise du siège, mais également, comme le montre nettement la figure 4, un soutien du bord avant de la surface d'assise S en guise de soutien de cuisse. En-dehors des vessies gonflables 1, 2, 3 individuelles dont il a été question jusqu'à présent, il est naturellement également possible d'utiliser de manière avantageuse, des vessies gonflables pliées 8, les figures 5 et 6 montrant des exemples de mode de réalisation correspondants pour un support 6 (figure 5) ainsi qu'un siège de véhicule (figure 6). Dans le cas de l'agencement d'au moins une vessie gonflable pliée 8 sur un support 6 à rapporter sur un siège, les deux chambres de vessie gonflable 9, 10 peuvent se situer sur un seul côté du support 6. Les deux chambres de vessie gonflable 9, 10 de la vessie gonflable pliée 8 peuvent toutefois également, tel que représenté sur la figure 5, être agencées sur les côtés opposés du support 6, la zone pli 11 étant alors logée dans une encoche en forme de fente du support 6, et la vessie gonflable pliée étant également reliée par cette zone 11, support 6. Sur l'un ou les deux côtés du support 6 peuvent être prévues d'autres vessies gonflables 1, 2, 3 individuelles ou est également possible de rapporter des vessies gonflables pliées 8 non pas directement sur le support 6, mais par l'intermédiaire d'éléments en forme de languette ou de bande. Finalement, on peut voir sur la figure 6, une construction de siège présentant des vessies gonflables 2, 8 sous le revêtement de garniture de siège 5, fixées directement à la structure de base de siège 4. Dans ce 10 cas, une vessie gonflable pliée 8 située au-dessus est soutenue par une vessie gonflable individuelle 2 située en-dessous, lorsque les deux vessies gonflables 2, 8 sont remplies au moins partiellement. La vessie gonflable pliée 8 comprend ici à nouveau au moins deux 15 chambres de vessie gonflable 9, 10 dont le remplissage commun permet de réduire considérablement la mise en œuvre pour les conduites et la commande du remplissage et du vidage. Dans le cas de vessies gonflables pliées 8, qu'elles soient fixées sur un support 6 ou bien 20 directement à la structure de base de siège 4, au moins une chambre de vessie gonflable 9 ou 10 s'étend sensiblement sur toute la largeur de la délimitation de la surface externe, transversalement à la dimension pouvant être modifiée. 25 Par une fixation préférentielle de la vessie gonflable pliée 8 dans la zone 11 de son pli entre les deux chambres de vessie gonflable 9, 10, siège, on assure le point de rotation souhaité pour garantir le mouvement 30 des chambres de vessie gonflable 9, 10 nécessaire à l'adaptation du contour de siège. Par ce mode de liaison de la vessie gonflable pliée 8 et de la structure de base de siège 4, ici également la distance entre les zones de liaison de deux chambres de vessie gonflable 9, 35 10 espacées mutuellement dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée, est également, 20 dans cette direction, plus faible que la somme des rayons des deux chambres de vessie gonflable 9, 10 dans l'état sensiblement rempli. Par gonflage des vessies gonflables 1, 2, 3, le revêtement de garniture de siège 5 est fortement étiré et ainsi durci. ou allongé de manière non souhaitée. La mousse ou tout autre type de rembourrage du siège sont également fortement compressés par la pression des vessies gonflables, et ainsi également durcis. Comme il n'est pas possible dans tous les cas d'avoir un revêtement de garniture pouvant s'allonger, par exemple dans le cas de sièges en cuir, il est nécessaire de disposer de suffisamment de matériau de revêtement de garniture pour assurer que celui-ci suive lors du gonflage. Celui-ci peut avantageusement être relié de manière élastique avec le siège, pour, lors de la purge ou du dégonflage des vessies gonflables, pouvoir être ramené et ne pas former des plis inesthétiques. Un mode de réalisation représenté sur la figure 7 à titre d'exemple, s'avère ici particulièrement avantageux, mode de réalisation d'après lequel pour au moins la vessie gonflable supérieure 25 vessie gonflable supérieure 9, le plus pour toutes les vessies gonflables 1, 1 ou chambre de souvent toutefois 2, ou c ambres 30 de vessie gonflable 9, 10, il est prévu élastique 12, 13 avec la structure de base le cas échéant également avec le support 6 gonflables 1 à 3 et respectivement 8. A directement sur les vessies gonflables 1, 2, une liaison de siège 4, des vessies cet effet, 3, 8 ou sur des prolongements 12 en forme de bande de languette, est rapporté un élément élastique, par exemple ressort hélicoïdal 13, dont l'autre extrémité est reliée 35 de préférence à la zone inférieure de la structure de base de siège 4, ou à un bord inférieur du support 6, qui dépasse de loin le bord inférieur des vessies gonflables 1, 2, 3, 8. En supplément ou en variante, l'extrémité inférieure du revêtement de garniture de siège 5 peut également être reliée à l'élément élastique 13. Dans le cas d'une construction de siège avec une couche de support pour la mousse, ne pouvant pas s'allonger, le ressort 13 est avantageusement relié à cette couche de support, de sorte que la force du ressort 13 n'agit que sur cette couche de support et qu'aucune force de traction ou seulement une faible force de traction est transmise à la mousse et/ou au revêtementde garniture de siège 5 proprement dit. On garantit ainsi également que le revêtement de garniture 5 suive toujours d'une quantité suffisante lors du gonflage et soit à nouveau tendu lors du vidage des vessies gonflables. Le revêtement de garniture 5 n'est ainsi pas allongé de manière excessive et les vessies gonflables 1, 2, 3, 8 ne compressent pas trop fortement le rembourrage du siège, de sorte qu'il n'apparaît pas de durcissement non souhaité de la surface d'assise S, spécialement dans la zone voisine des vessies gonflables 1, 2, 3, 8. Les vessies gonflables 1, 2, 3, 8 sont également, lors de leur vidage, retirées automatiquement dans leur position initiale et peuvent se disperser de manière non définie dans la structure, ce qui pourrait rendre un gonflage ultérieur plus difficile et moins confortable. A cet effet, il serait également possible de prévoir un ressort séparé enserré directement entre les vessies gonflables 1, 2, 3, 8 et/ou leur support a structure de base de siège Un siège, qui est équipé d'un exemple de réalisation du système selon l'invention, avec une meilleure gradation de la modification du contour de siège et également une 35 course de travail plus grande, est représenté sur les figures 8a et b. Sur la structure de base 4 du siège est fixé un support 6 pour l'agencement de vessies gonflables, ou bine ce support est posé sur la structure de base de siège 4, sous le revêtement de garniture de siège 5. Sur ce support 6 sont à nouveau fixées deux vessies gonflables 1, 2 disposées sensiblement de manière parallèle entre elles, selon un agencement déjà évoqué plus haut et dans les conditions géométriques mentionnées précédemment. En plus de ces vessies gonflables 1, 2 d'une première étape de modification de contour pour le siège, d'autres vessies gonflables supplémentaires 14, 15, 16, 17 sont à présent prévues et permettent d'autres étapes de la modification de contour et une plus grande course de travail que seulement deux ou trois vessies gonflables 1, 2. Les vessies gonflables 14 à 17 avantageusement agencées par paires, avec naturellement la possibilité de prévoir pour chacune des paires de vessies gonflables 14, 15 et 16, 17 également une vessie gonflable pliée tel que cela a déjà été évoqué plus haut, peuvent être gonflées et dégonflées ou purgées indépendamment les unes des autres et également indépendamment de l'agencement de vessies gonflables 1, 2 le plus proche du siège. Les vessies gonflables supplémentaires 14, 15 se situent, pour agencement de vessies gonflables 1, 2 proche du siège au moins sensiblement gonflé, au niveau de la limite extérieure de la surface externe pouvant être modifiée. Lorsque ces vessies gonflables supplémentaires 14, 15 sont également au moins sensiblement remplies, la deuxième paire de vessies gonflables 16, 17 vient se placer au niveau de la limite extérieure de la surface externe pouvant être modifiée, de sorte qu`il en résulte le réglage graduel ou par étapes évoqué du contour de siège, de préférence de la longueur d'assise du siège. Avantageusement, la ou chaque vessie gonflable supplémentaire 14, 15 et respectivement 16, 17 est fixée à un support tronçon de support 18 pour les vessies gonflables 14, 15, et tronçon de support 19 pour les vessies gonflables 16, 17, chevauchant l'agencement de vessies gonflables 1, 2, lesdits tronçons de support 18, 19 étant prévus sur le côté opposé à celui où se trouve l'agencement de vessies gonflables 1, 2 le plus proche du siège. Comme le revêtement de garniture de siège 5 serait très sollicité par la très grande course de réglage possible de l'agencement de vessies gonflables 1, 2, 14, 15, 16, 17, voire même empêcherait une course de travail si grande, des mesures sont avantageusement prises en vue de permettre au revêtement de garniture de siège de suivre le mouvement. A cet effet on enserre à nouveau au moins un élément élastique, de préférence un ressort hélicoïdal 13 ou une bande élastique, entre le bord inférieur du revêtement de garniture de siège 5, respectivement de la couche de support ne pouvant s'allonger, pour la mousse et le revêtement de garniture de siège proprement dit, et la structure de base de siège 4. Dans un état au moins partiellement gonflé de l'agencement de vessies gonflables 1, 2, 14 à 17, ce ressort hélicoïdal 13 maintient tendu le revêtement de garniture de siège 5 (tel que représenté sur la figure 8b). De manière avantageuse, le ressort hélicoïdal 13 peut également contribuer à la purge ou au dégonflage de l'agencement de vessies gonflables 1, 2, 14 à 17 et à son retour dans la position initiale représentée sur ure 8a, ce pour quoi il est également possible de prévoir par exemple un ressort distinct, qui peut être enserré directement entre les vessies gonflables 1, 2, 14 à 17 et/ou leurs supports 6 et la structure de base de siège 4, comme cela a également déjà été évoqué au regard de la figure 7. En variante à cela, au moins une vessie gonflable 1, 17 ou chambre de vessie gonflable 9, pourrait également être reliée au matériau du revêtement de garniture de siège 5, cette liaison s'effectuant de préférence sur le bord opposé à celui où se trouve la zone de liaison au support 6 ou à la structure de base de siège 4. On évite ainsi également ici un allongement non souhaité du revêtement de garniture de siège 5 et une compression désavantageuse de la mousse du siège dans la zone des vessies gonflables, et le matériau du revêtement de garniture de siège 5 suit simplement le mouvement lors du gonflage ou remplissage des vessies gonflables 1, 2 et respectivement 14 à 17. Lorsque la garniture de revêtement de siège 5 est élastique, cette élasticité contribue également dans ce mode de réalisation, au vidage ou à la purge des vessies gonflables 1, 2, 14 à 17 en ramenant celles-ci également de manière définie dans leur position initiale. La liaison des vessies gonflables 1, 16 ou 17 au revêtement de garniture de siège 5 pourrait par exemple s'effectuer par soudage, couture ou de manière analogue avec le tissu de la garniture de revêtement de siège 5, un débordement plus large au niveau du joint de soudage étant avantageusement laissé à cet effet, lors de la fabrication des vessies gonflables 1, , 17. Une isation pour le réglage pneumatique du maintien latéral du dossier d'un siège de véhicule, est représentée sur les figures 9a et 9b qui montrent une section transversale des joues latérales du siège. Sur la coque de siège ou une construction formée un cadre de dossier 18 et d'une plaque d'appui de soutien latéral 19, le support 6 d'un agencement de vessies gonflables 1, 2, 3 est fixé dans la zone plus proche du plan médian du dossier. Ce support 6 peut être réalisé en un matériau flexible, par exemple en feutre, mais pourrait également être formé par une plaque sensiblement rigide, la zone de liaison avec la plaque d'appui de soutien latéral 19 définissant alors un genre de charnière autour de laquelle peut pivoter cette plaque. L'agencement décrit des vessies gonflables 1, 2, 3 et de leur support 6 se situe sous le revêtement de garniture de siège et de préférence également sous le rembourrage de siège 20 dans cette zone. Grâce à l'agencement de vessies gonflables 2, 3, pour lesquelles la distance d'espacement des zones de liaison dans la direction normale à la surface externe de la joue latérale du siège, est inférieure à la somme des rayons de ces deux vessies gonflables 2, 3 dans l'état sensiblement rempli, le support 6 est basculé par rapport à la structure de base de siège 18, 19, ce qui produit la modification du contour latéral. La vessie gonflable supérieure 1, peut être utilisée pour former une surface concave de la joue latérale (voir figure 9b), ce qui améliore davantage encore le soutien latéral par un effet du genre effet d'agrafage. Une pression élevée appropriée et un débit d'air élevé correspondant dans le système pneumatique, rendent possible un réglage très rapide et permettent également des adaptations dynamiques à des situations de circulation qui changent rapidement. Le support 6 peut au besoin également être réalisé d'un seul tenant avec la plaque d'appui de soutien latéral 19. Sur les dessins n'est pas non plus représenté un élément élastique optionnel, qui peut solliciter le support 6 et/ou les vessies gonflables 1, 2, 3 en direction de plaque d'appui de soutien latéral 19 avec une force de rappel, ce qui contribue à la purge ou au dégonflage de l'agencement de vessies gonflables 1, 2, 3 et rend plus rapide le mouvement de retour. Il est naturellement également possible de prévoir, à la place de vessies gonflables 2, 3 individuelles, une vessie gonflable pliée avec deux chambres de vessie gonflable de configuration conforme à l'invention. Sur les figures 1 a et 10b est représenté une l0 construction très stable et protégeant également l'agencement de vessies gonflables à l'encontre d'un endommagement. On prévoit ici au moins deux vessies gonflables 1, 2 dont les zones de liaison avec un carter 21 de réception ou de logement, sont mutuellement 15 espacées, dans la direction normale de préférence à l'axe longitudinal de ce carter 21, de manière moins importante que la somme des rayons de ces deux vessies gonflables 1, 2 dans l'état sensiblement rempli. Dans l'état totalement dégonflé et même encore partiellement 20 dégonflé, ces vessies gonflables 1, 2 sont placées au moins partiellement dans un puits de carter 22 de préférence en forme de spirale, dans lequel elles sont ramenées avantageusement par un élément élastique 23. Lors du gonflage des vessies gonflables 1, 2, tel 25 représenté sur la figure 'Ob, les vessies gonflables 1, 2 sortent du puits de carter 22 et s'appuient sur le carter 21 qui de préférence est agencé avec son axe longitudinal (normal au plan du dessin) parallèlement à la zone réglable du siège. A cette occasion, l'élément 30 élastique 23 est également en partie tiré hors du puits de carter 22 et est tendu. Cet élément élastique 23 est relié de préférence à la vessie gonflable supérieure 1 u à la chambre de vessie gonflable supérieure dans le cas de vessies gonflables pliées. 35 Comme le carter 21 fournit une grande stabilité, cet agencement peut de manière particulièrement avantageuse, tel que montré sur les figures 10c et 10d, être utilisé dans la zone des joues latérales du siège pour le réglage du maintien latéral. Dans ce cas le carter 21 est monté parallèlement au contour latéral du dossier du siège, sous le rembourrage et le revêtement de garniture de siège 20, de sorte que lors du gonflage des vessies gonflables 1, 2, il se produit un mouvement de pivotement ou de basculement de la joue latérale du siège en direction du plan médian du dossier. Pour une configuration de contour appropriée du rembourrage, il est ici également possible d'obtenir un genre d'effet d'agrafage par une configuration concave de surface des joues latérales, comme le laisse entrevoir schématiquement la figure 10d. Avantageusement, les vessies gonflables sont fixées à un support pour pièces auxiliaires, qui est adapté ou adaptable au contour du siège, en-dessous de la surface externe du siège. Avantageusement, des vessies gonflables sont prévues sur chaque côté du support, de préférence une vessie gonflable sur le côté dirigé vers la surface externe du siège et deux vessies gonflables sur le côté opposé du support. Avantageusement, les vessies gonflables sont prévues au niveau d'une limite extérieure de la surface d'assise du siège, de préférence dans la zone du bord avant du siège. Avantageusement, les vessies gonflables sont prévues au 35 niveau d'une limite latérale du dossier du siège, de préférence dans la zone des joues latérales du siège. Avantageusement, les vessies gonflables sont rapportées sur un support fixé en-dessous de la surface externe du siège, au cadre de siège ou à coque de siège. Avantageusement, le support est relié de manière pivotante autour d'un axe, au cadre de siège ou à la coque de siège, et au moins deux vessies gonflables sont prévues sur le côté opposé du support. 10 Avantageusement, le support est formé par une plaque sensiblement rigide, l'axe de pivotement se situant à proximité du plan médian de la surface d'assise ou du dossier, et au moins une vessie gonflable étant prévue 15 au niveau du bord de la plaque, opposé à l'axe de pivotement. Avantageusement, au moins deux vessies gonflables séparées et pouvant être remplies indépendamment les 20 unes des autres sont prévues espacées les unes des autres dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée. Avantageusement, il est prévu au moins une vessie 25 gonflable pliée comprenant au moins deux chambres de vessie gonflable, la zone de bordure de l'une des chambres de vessie gonflable étant décalée, par la zone de charnière de la vessie gonflable pliée, par rapport à la zone de bordure de l'autre chambre de vessie 30 gonflable, dans une direction normale à surface externe pouvant être modifiée. Avantageusement, en plus des vessies gonflables agencées sensiblement de manière parallèle les unes aux autres, 35 pour lesquelles la distance d'espacement des points de fixation de vessies gonflables voisines, dans leur état non rempli, est inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de. la vessie gonflable respectivement inférieure, il est prévu au moins une vessie gonflable supplémentaire pouvant être remplie indépendamment de l'agencement de vessies gonflables, la vessie gonflable supplémentaire se situant, pour un agencement de vessies gonflables rempli au moins de manière prépondérante, au niveau de la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée. Avantageusement, la vessie gonflable supplémentaire est fixée à un support ou tronçon de support chevauchant l'agencement de vessies gonflables, de préférence sur le côté opposé à l'agencement de vessies gonflables. Avantageusement, sont prévus au moins deux agencements de vessies gonflables supplémentaires se chevauchant mutuellement, la vessie gonflable supplémentaire respectivement extérieure se situant, pour un agencement de vessies gonflables situé en-dessous et au moins sensiblement rempli, au niveau de la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée. Avantageusement, au moins une vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable s'étend sur sensiblement la totalité de la longueur de la zone de siège pouvant être réglée, de préférence transversalement à la direction de réglage. Avantageusement, zone liaison la vessie gonflable ou de chaque vessie gonflable avec le siège ou support se situe, pour une vessie gonflable sensiblement vidée, au-dessus de son milieu, dans la direction normale à la surface réglable, de préférence au niveau du bord supérieur. Avantageusement, la distance d'espacement des zones de liaison d'au moins deux vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable espacées mutuellement dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée, est, dans cette direction, plus faible que la somme des rayons des deux vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable dans l'état sensiblement rempli. W Avantageusement, sont prévues au moins trois vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable espacées mutuellement dans une direction normale à la surfaces externe pouvant être modifiée. 15 Avantageusement, une vessie gonflable est disposée à hauteur du bord le plus à l'extérieur de la zone réglable du siège, de préférence à distance de l'autre ou de chaque autre vessie gonflable dans la zone d'une limite extérieure de la zone réglable du siège. 20 Avantageusement, au moins la vessie gonflable ou chambre de vessie gonflable supérieure, est, dans sa zone opposée à la zone de liaison au support ou à la structure de base de siège, reliée de manière élastique 25 au support ou à la structure de base de siège
L'invention concerne un système pour le réglage automatique du contour d'au moins une surface externe d'un siège dirigée vers l'utilisateur, dans au moins une dimension transversalement à cette surface externe, qui comprend au niveau d'une limite extérieure de la surface, une vessie gonflable de volume variable. Pour permettre de fournir un système autorisant nettement plus de libertés dans le type et l'ampleur du réglage de siège, au moins deux vessies gonflables (1, 2, 3) sont prévues sensiblement parallèles entre elles, la distance entre les points de fixation de vessies gonflables voisines, dans leur état non rempli, étant inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure.
1. Système pour régler automatiquement des sièges, notamment des sièges de véhicules, dans au moins une zone du siège, dirigée vers l'utilisateur, au moyen d'au moins une vessie gonflable qui peut être remplie d'un fluide et est ainsi de volume variable, caractérisé en ce qu'au moins deux vessies gonflables (1, 2, 3; 8) sont prévues sensiblement de manière parallèle entre elles, la distance entre les points de fixation de vessies l0 gonflables (1, 2, 3; 8) voisines, dans leur état non rempli, étant inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure. 15 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les vessies gonflables (1, 2, 3; 8) sont fixées à un support (6) pour pièces auxiliaires, qui est adapté ou adaptable au contour du siège, en-dessous de la surface 20 externe du siège. Système selon la 2, caractérisé en ce que des vessies gonflables sont prévues sur chaque côté du support (6), de préférence une vessie gonflable (1) 25 sur le côté dirigé vers la surface externe (S) du siège et deux vessies gonflables (2, 3) sur le côté opposé support. 4. Siège, notamment siège pour voitures automobiles, 30 avions ou similaires, comprenant une surface d'assise et au besoin dossier et/ou des accoudoirs et/ou appui e, dans lequel au moins une zone dirigée vers l'utilisateur, peut être réglée automatiquement au moyen d'au moins une vessie gonflable qui peut être remplied'un fluide et est ainsi de volume variable, caractérisé en ce que sont prévues de manière sensiblement parallèle entre elles, au moins deux vessies gonflables (1, 2, 3; , la distance entre les points de fixation de vessies gonflables , 2, 3; voisines, dans leur état non rempli, étant inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure en direction de la vessie gonflable respectivement inférieure. IO 5. Siège selon la 4, caractérisé en ce que les vessies gonflables (1, 2, 3; 8) sont prévues au niveau d'une limite extérieure de la surface d'assise du siège, de préférence dans la zone du bord avant du 15 siège. 6. Siège selon la 4, caractérisé en ce que les vessies gonflables (1, 2, 3; 8) sont prévues au niveau d'une limite latérale du dossier du siège, de 20 préférence dans la zone des joues latérales du siège. 7. Siège selon la 6, caractérisé en ce que les vessies gonflables (1, 2, 3; 8) sont rapportées sur un support fixé en-dessous de la surface externe du 25 siège, au cadre de siège (18, 19) ou à la coque de siège. 8. Siège selon la 7, caractérisé en ce que le support (6) est relié de manière pivotante autour 30 d'un axe, au cadre de siège {18, ou à la coque de siège, et au moins deux vessies gonflables (2, sont prévues sur le côté opposé du support 9. Système ou siège selon l'une des 2, 3, 7 ou 8, caractérisé en ce que le support (6) est formé par une plaque sensiblement rigide, l'axe de pivotementse situant à proximité du plan médian de la surface d'assise ou du dossier, et au moins une vessie gonflable étant prévue au niveau du bord de la plaque (2), opposé à l'axe de pivotement. 10. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins deux vessies gonflables (1, 2, 3) séparées et pouvant être remplies indépendamment les unes des autres sont prévues espacées les unes des autres dans une direction normale à la surface externe pouvant être modifiée. 11. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est prévu au moins une vessie gonflable pliée (8) comprenant au moins deux chambres de vessie gonflable (9, 10), la zone de bordure de l'une des chambres de vessie gonflable (9, 10) étant décalée, par la zone de charnière de la vessie gonflable pliée (8), par rapport à la zone de bordure de l'autre chambre de vessie gonflable (9, 10), dans une direction normale à la surface externe (S) pouvant être modifiée. 12. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'en plus des vessies gonflables (1, 2, 3) agencées sensiblement de manière parallèle les unes aux autres, pour lesquelles la distance d'espacement des points de fixation de vessies gonflables (1, 2, 3) voisines, dans leur état non rempli, est inférieure à la moitié de la circonférence de la vessie gonflable respectivement supérieure direction de la vessie gonflable respectivement inférieure, il est prévu au moins une vessie gonflable supplémentaire pouvant être remplie indépendamment de l'agencement de vessies gonflables (1, 2, 3), la vessie gonflable supplémentaire se situant,pour un agencement de vessies gonflables (1, 2, 3) rempli au moins de manière prépondérante, au niveau de la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée. . Système ou siège selon la 12, caractérisé en ce que la vessie gonflable supplémentaire est fixée à un support ou tronçon de support chevauchant l'agencement de vessies gonflables (1, 2, 3), de 10 préférence sur le côté opposé à l'agencement de vessies gonflables (1, 2, 14. Système ou siège selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que sont prévus au moins deux 15 agencements de vessies gonflables supplémentaires se chevauchant mutuellement, la vessie gonflable supplémentaire respectivement extérieure se situant, pour un agencement de vessies gonflables (1, 2, 3) situé en-dessous et au moins sensiblement rempli, au niveau de 20 la limite extérieure de la zone du siège pouvant être réglée. 15. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins une 25 vessie gonflable (1, 2, 3) ou chambre de vessie gonflable (9, 10) s'étend sur sensiblement la totalité de la longueur de la zone de siège pouvant être réglée, de préférence transversalement à la direction de réglage. 30 16. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé ce que la zone de liaison de la vessie gonflable de chaque vessie gonflable (1, avec le siège ou le support se situe, pour une vessie gonflable sensiblement vidée, au-dessus de son milieu, dans la direction normale àsurface réglable, de préférence au niveau du bord supérieur. 17. Système ou siège selon l'une quelconque des 5 à 15, caractérisé en ce que la distance d'espacement des zones de liaison d'au moins deux vessies gonflables (1, 2, ou chambres de vessie gonflable (9, espacées mutuellement dans une direction normale à la surface externe (S) pouvant être 10 modifiée, est, dans cette direction, plus faible que la somme des rayons des deux vessies gonflables ou chambres de vessie gonflable dans l'état sensiblement rempli. 18. Système ou siège selon l'une quelconque des 15 1 à 17, caractérisé en ce que sont prévues au moins trois vessies gonflables (1, 2, 3) ou chambres de vessie gonflable (9, espacées mutuellement dans une direction normale à surfaces externe (S) pouvant être modifiée. 20 19. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'une vessie gonflable est disposée à hauteur du bord le plus à érieur de la zone réglable du siège, de préférence 25 à distance de l'autre ou de chaque autre vessie gonflable dans la zone d'une limite extérieure de la zone réglable du siège. 20. Système ou siège selon l'une quelconque des 30 1 à 19, caractérisé en ce qu'au moins la vessie gonflable ( 1 ) chambre de vessie gonflable (9) supérieure, est, dans sa zone opposée à la zone de liaison au support 6 à la structure de base de siège (4), reliée de manière élastique au support (6) ou à la structure de base de siège (4).21. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'au moins une vessie gonflable (1) ou chambre de vessie gonflable (9), est, dans sa zone opposée à la zone de liaison au support (6) ou à la structure de base de siège (4), reliée au revêtement de garniture (5) du siège. 22. Système ou siège selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que les vessies gonflables (1, 2) sont agencées sur un carter (21) orienté parallèlement au contour de siège réglable, ce carter {21) présentant un puits de carter (22), de préférence en forme de spirale, dans lequel sont logées les vessies gonflables (1, 2) au moins dans un état partiellement dégonflé. 23. Système ou siège selon la 22, caractérisé en ce qu'au moins la vessie gonflable (1) ou chambre de vessie gonflable supérieure est fixée. de manière élastique, de préférence dans sa zone opposée à la zone de liaison avec le carter (21), à l'intérieur du carter (21
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/62,B60N 2/90
FR2894286
A1
SYSTEME DE DETERMINATION DU NIVEAU D'EMPOISONNEMENT EN SOUFRE DE MOYENS DE DEPOLLUTION INTEGRES DANS UNE LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,608
La présente invention concerne un système de détermination du ni-veau d'empoisement en soufre de moyens de dépollution intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un tel système dans le- quel le moteur est associé à des moyens de pilotage de son fonctionnement pour commuter celui-ci entre des fonctionnements en mode pauvre de stockage du soufre et en mode riche de déstockage de celui-ci. Un tel système de post-traitement des gaz de type par exemple piège à NOx, est un système séquentiel qui fonctionne selon un mode de stockage des NOx émis par le moteur dans le piège, en mode pauvre, c'est-à-dire en fonctionnement normal par exemple du moteur Diesel, et un mode de déstockage et de réduction des NOx stockés dans le piège, en mode riche. Pendant les phases pauvres, c'est-à-dire de stockage des NOx, les sulfates (SO2, S03) émis par le moteur en faible quantité, se stockent dans le piège sur les mêmes sites de stockage que les NOx. Contrairement aux nitrates, les sulfates ne sont pas déstockés lors des opérations de DeNOx en mode riche. Il en résulte un lent empoisement du piège par le soufre. Cet empoisement en soufre est problématique car il entraîne une diminution progressive de la performance du piège à NOx, c'est-à-dire une chute de la conversion des NOx. En effet, les sulfates étant stockés sur les mêmes si-tes que les NOx, une diminution de la capacité de stockage du piège est observée au fur et à mesure de I'empoisement en soufre du piège. Il est cependant possible de déstocker le soufre présent dans le piège à NOx. Pour cela, il est nécessaire de passer en mode riche à haute tempéra- ture. En effet, une atmosphère de gaz d'échappement riche ne suffit pas à déstocker les sulfates, il faut en plus assurer une température suffisamment élevée, par exemple au moins égale à 700 C. La difficulté est alors d'assurer la température nécessaire et suffisante pour désulfater le piège. En effet, les hauts niveaux thermiques permettant de déstocker le soufre génèrent un vieillissement thermique du piège à NOx. A haute température, les propriétés des matériaux de stockage, des métaux pré-cieux ou du support, sont progressivement dégradées. Il est donc primordial de déterminer le déclenchement et la durée de désulfatation de façon opportune. Le but de l'invention est de proposer un système qui permette de dé-terminer cette masse de soufre stockée dans le piège et donc le niveau d'empoisement de celui-ci, de façon continue. A cet effet, l'invention a pour objet un système de détermination du ni- veau d'empoisonnement en soufre de moyens de dépollution intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, associé à des moyens de pilotage de son fonctionnement pour commuter celui-ci entre des fonctionnements en mode pauvre de stockage et en mode riche de déstockage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul de la vitesse de stockage du soufre en mode pauvre, des moyens de calcul de la vitesse de déstockage du soufre en mode riche, des moyens de calcul de la quantité de soufre stockée dans les moyens de dépollution au cours du fonctionnement du moteur et des moyens de comparaison de cette quantité de soufre à des valeurs de seuil pour déterminer un niveau d'empoisonnement des moyens de dépollution. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - la vitesse de stockage du soufre est calculée à partir d'une première vitesse de stockage du soufre issu du carburant consommé par le moteur et d'une seconde vitesse de stockage du soufre issu de l'huile de lubrification consommée par le moteur ; - la première vitesse est déterminée selon la relation : Qcarb(g/s) = (0.835/3.104)*(Qpilot;+Qmain;+Qpost;(mm3/cp))*N;(tr/min) où : Qpilot, ()main, ()post représentent les consommations lors des différentes injections de carburant dans le moteur, et N, le régime de rotation du moteur ; - la seconde vitesse est calculée selon la relation : Teneur soufre huile [ppm]*Conso huile [g/1000km]/l000*Vitesse véhicule [km/h]/3600 ; - la vitesse de déstockage du soufre en mode riche est déterminée se-30 Ion la relation V deSOx = f (a,amont, TdeNOx) où ; 2amont représente la richesse en oxygène des gaz d'échappement en amont des moyens de dépollution, délivrée par des moyens de mesure correspondants, et TdeNOx, la température de ceux-ci ; - la quantité de soufre déterminée est comparée à quatre seuils prédéterminés pour évaluer cinq niveaux d'empoisonnement faible, moyen, élevé, très élevée et critique ; et - le niveau d'empoisonnement est délivré à un superviseur deSOx raccordé à un contrôleur deSOx adapté pour mettre en oeuvre la désulfatation par enchaînement de phases de fonctionnement en modes pauvre et riche du moteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 10 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig.1 représente un schéma synoptique illustrant l'implantation d'une ligne d'échappement en sortie d'un moteur ; - la Fig.2 représente l'évolution de la capacité de stockage sur plu-15 sieurs niveaux d'empoisement en soufre de moyens de dépollution ; - la Fig.3 illustre le principe d'une désulfatation de tels moyens de dé- pollution ; - la Fig.4 représente un schéma synoptique des moyens de pilotage d'un moteur ; 20 - la Fig.5 représente un schéma synoptique illustrant la structure générale d'un système de détermination selon l'invention ; - la Fig.6 représente un schéma synoptique illustrant des moyens de calcul de la vitesse de stockage du soufre ; - la Fig.7 représente un schéma synoptique illustrant des moyens de 25 calcul de la vitesse de déstockage du soufre ; et - la Fig.8 illustre l'évolution de la masse en soufre dans des moyens de dépollution. On a en effet illustré sur la figure 1, l'intégration d'une ligne d'échappement désignée par la référence générale 1, en sortie d'un moteur par 30 exemple Diesel de véhicule automobile désigné par la référence générale 2. Un turbocompresseur désigné par la référence générale 3 peut également être associé à la sortie de ce moteur. La ligne d'échappement comporte des moyens de dépollution désignés par la référence générale 4, comprenant par exemple un catalyseur de type piège à NOx. Différents capteurs sont également associés à cette ligne 5 d'échappement. C'est ainsi par exemple qu'une sonde 2 proportionnelle désignée par la référence générale 5 peut être envisagée en amont des moyens de dépollution 4, de même que deux sondes de température l'une appelée ATI désignée par la référence générale 6, et l'autre AT2 désignée par la référence générale 7, dispo- 10 sées de part et d'autre de ces moyens de dépollution 4. Comme cela a été mentionné précédemment, I'empoisement en soufre des moyens de dépollution pose un problème, car il entraîne une diminution progressive des performances du piège à NOx, c'est-à-dire une chute de la conversion des NOx. 15 Ceci est par exemple illustré sur la figure 2 qui présente l'évolution de la capacité de stockage sur plusieurs niveaux d'empoisement au soufre. La figure 3 illustre le principe de fonctionnement des phases de désulfatation de tels moyens de dépollution. En fait, les températures de gaz d'échappement d'un moteur par 20 exemple Diesel comprises entre 150 C et 500 C, sont largement inférieures aux températures nécessaires pour la désulfatation du piège à NOx qui se situent aux environs de 700 C. Des calibrations spécifiques de chauffage des gaz d'échappement, par exemple en utilisant des post-injections de carburant pendant les phases de dé- 25 tente des cylindres de celui-ci, ont été développées et permettent d'atteindre ces niveaux de température. De même, une calibration riche a été développée pour permettre de déstocker les NOx et les sulfates comme cela est illustré sur cette figure 3. Cette figure montre en effet les différentes phases de la désulfatation : 30 - la calibration de chauffage est appliquée jusqu'à ce que le niveau thermique soit suffisant ; - des passages en mode riche sont effectués pour déstocker les sulfa-tes du piège ; et - des retours en mode de chauffage peuvent être réalisés pour ajuster la température. Or, la difficulté d'une telle opération concerne le contrôle de la température dans les conditions dynamiques du véhicule. En particulier, les demandes conducteur, c'est-à-dire les accélérations, les levés de pieds, etc.., ont un impact important sur ces niveaux thermiques. Une autre difficulté concerne les émissions de H2S, polluant toxique et fortement odorant. Il est acquis que ces émissions peuvent être limitées en effectuant des retours réguliers en mode pauvre, c'est-à-dire en excès d'oxygène. Par conséquent, les passages en mode riche ne doivent pas dépasser une durée prédéfinie permettant de limiter les émissions de H2S. Le système de détermination selon l'invention est mis en oeuvre dans le cadre général des moyens de pilotage du fonctionnement du moteur du véhicule. Le système selon l'invention concerne le calcul de la masse en soufre pré- sente dans le catalyseur piège à NOx. Elle intervient alors dans la décision d'un superviseur deSOx pour lancer ou au contraire arrêter une phase de désulfatation. En fait, un tel modèle est intégré dans les moyens de pilotage du moteur et évalue à chaque instant la masse de soufre, cette masse de soufre étant convertie en un niveau d'empoisement qui est transmis au superviseur deSOx qui pilote la décision de lancer une phase de désulfatation. Cette décision est ensuite transmise à un contrôleur deSOx en charge de la réalisation de la désulfatation par enchaînement de phases de chauffage et riche. La figure 4 illustre la structure générale de tels moyens de pilotage. En fait, de tels moyens comportent des moyens formant modèle de température désignés par la référence générale 10 sur cette figure, des moyens formant modèle d'émission de NOx désignés par la référence générale 11, des moyens formant modèle de piège à NOx désignés par la référence générale 12 et des moyens formant modèle de consommation désignés par la référence gé- nérale 13. Ces différents modèles sont raccordés à un superviseur deNOx désigné par la référence générale 14, lui-même raccordé à un contrôleur deNOx dé-signé par la référence générale 15. Le modèle formant estimateur de niveau d'empoisement en soufre du piège est désigné par la référence générale 16 et est relié à un superviseur de- SOx désigné par la référence générale 17, lui-même raccordé à un contrôleur deSOx désigné par la référence générale 18. La masse en soufre est calculée en continu. A cet effet, deux calculs différents sont effectués. En effet, l'un de ces calculs concerne la vitesse de stoc- kage du soufre et l'autre la vitesse de déstockage de celui-ci. Selon que l'on est hors deSOx ou en deSOx, un commutateur vient intégrer l'une ou l'autre des vitesses pour estimer en continu la masse de soufre dans le piège. Ceci est par exemple illustré sur la figure 5, où l'on voit que des estimateurs de vitesse de stockage de soufre et de vitesse de déstockage de soufre respectivement 19 et 20, sont associés à un commutateur 21 basculant entre l'une ou l'autre des sorties de ces modules de calcul 19 et 20, selon que l'on est en deSOx ou hors deSOx. En 22, on a illustré l'intégrateur permettant d'obtenir la masse en soufre présente, qui est ensuite délivrée à un estimateur de niveau d'empoisement 23 permettant de délivrer une information de niveau d'empoisement. Le calcul de la vitesse de stockage du soufre est en fait la somme de deux vitesses de stockage, à savoir celle due au soufre contenu dans le carburant consommé par le moteur et celle due au soufre contenu dans l'huile de lubrification consommée par le moteur. La vitesse de stockage en soufre issu du carburant consommé par le moteur est calculée en supposant la teneur en soufre du carburant constante, à savoir par exemple 10 ppm. La consommation instantanée du moteur en carburant (Qcarb) est déterminée en réalisant la somme des débits des différentes injections utilisées, à savoir les injections pilotes (Qpilot) principales, (Qmain) et post-injections (Qpost) selon la relation : Qcarb(g/s) = (0,835/3.104)*(Qpilot;+Qmain;+Qpost;(mm3/cp))*N;(trlmin) dans laquelle N représente le régime de rotation du moteur. Cette consommation instantanée est ensuite multipliée par la teneur en soufre du carburant, ce qui donne la vitesse de stockage issue de celui-ci. La vitesse de stockage du soufre issu de l'huile consommée par le moteur est calculée à partir de la consommation d'huile par le moteur, ce qui est une valeur calibrable par exemple en g/l000 km parcouru, multipliée par la teneur de l'huile en soufre qui est également une valeur calibrable. Cette vitesse de stockage est alors déterminée selon la relation : Teneur soufre huile [ppm]*Conso huile [g/1000km]/1000*Vitesse véhicule [km/h]/3600. La vitesse de stockage totale du soufre est donc la somme de celle is-sue du carburant et de celle issue de l'huile de lubrification, comme cela est illustré sur la figure 6. On reconnaît en effet sur cette figure 6, un modèle de calcul de la consommation instantanée du moteur désigné par la référence générale 25 recevant en entrée une information de régime de rotation du moteur et de débit en carburant. La consommation est ensuite associée à la teneur en soufre de celui-ci au niveau d'un multiplicateur 26 pour délivrer une information de vitesse de stockage issue du carburant consommé. Des calculs à partir de la teneur en soufre de l'huile de lubrification, de la consommation d'huile dans le moteur et de la vitesse du véhicule, sont égale-ment réalisés par des multiplicateurs 27 et 28, pour délivrer une vitesse de stockage du soufre issu de l'huile de lubrification consommée par le moteur. Ces deux vitesses de stockage sont alors additionnées dans un som- mateur 29 pour délivrer la vitesse de stockage totale du soufre. La vitesse de déstockage est quant à elle calculée en cas de décision de deSOx émanant du superviseur deSOx. La masse de soufre dans les moyens de dépollution diminue à chaque passage en mode de fonctionnement riche du moteur. On utilise alors un modèle de déstockage pour représenter l'évolution de la masse en soufre durant une décision de deSOx. On définit pour cela une vitesse de déstockage du soufre en mode riche Vdesox (gis) calibrable dépendant de la valeur de la richesse des gaz telle que délivrée par la sonde lambda proportionnelle en sortie du moteur et désignée par la référence générale 5 sur la figure 1 et de la température TdeNOx à l'intérieur du catalyseur piège à NOx, modélisée dans le modèle de température. Ainsi, lorsque DecisionDeSOx = 1, la vitesse de déstockage du soufre obéit à la règle suivante : SI {Decision deSOx=1} - SlXamont?1 : VdeSOx = 0 - SINON Vdesox = f(7amont, TdeNOx) SINON - VdeSOx = 0. Ceci est illustré sur la figure 7 où l'on voit que la vitesse de déstockage du soufre Vdesox est délivrée à partir d'une cartographie 30 recevant en entrée une information issue de la sonde Lambda et de la température TdeNOx. Les modules de commutation 31 et 32 permettent de prendre en compte le mode de fonctionnement du moteur et l'état de décision afin de délivrer la vitesse de déstockage du soufre. A partir de ces différentes informations, un intégrateur prend alors en compte la vitesse de stockage totale hors deSOx (Décision deSOx = 0) ou la vitesse de déstockage en deSOx (Décision deSOx = 1). Il en ressort la masse de soufre présente dans le piège. L'évolution de cette masse en soufre dans le piège est illustrée sur la figure 8. Ensuite cette quantité de soufre est comparée à différents seuils, par exemple prédéterminés, pour estimer un niveau d'empoisonnement des moyens de dépollution. Ainsi, par exemple, cette masse peut être comparée à quatre niveaux de seuil prédéterminés pour définir cinq niveaux d'empoisonnement, à savoir un niveau d'empoisonnement faible, un niveau moyen, un niveau élevé, un niveau très élevé et un niveau critique, le niveau correspondant étant transmis au super-viseur deSOx et intervenant dans la décision de lancer et d'arrêter une désulfata- tion. On conçoit alors qu'un tel système présente un certain nombre d'avantages notamment au niveau de sa simplicité dans la mesure où la stratégie pro-posée est simple et n'implique pas une forte charge en termes de codage. De même, il y a peu de valeurs à calibrer et ce type de stratégie est in- tégrable dans un contrôle moteur embarqué. De plus, un tel système est complet dans la mesure où il prend en compte l'ensemble des phénomènes liés à l'empoisonnement des moyens de dépollution par le soufre, à savoir le soufre stocké provenant à la fois du soufre présent dans le carburant consommé par le moteur qui présente une teneur fai- ble mais une consommation élevée et dans le lubrifiant qui présente une teneur forte mais une consommation faible. Le stockage intervient également uniquement en mode pauvre et en basse température. Il n'y a pas de stockage ni dés- tockage du soufre en mode de chauffage deSOx. En effet, la température est trop élevée pour stocker le soufre et les gaz d'échappement sont trop pauvres (excès d'oxygène) pour déstocker le soufre. Par ailleurs, un tel système est également évolutif dans la mesure où la stratégie mise en oeuvre suppose une teneur en soufre constante dans le car- burant et le lubrifiant. Le calcul étant relativement simple et éclaté. Il est possible facilement de prendre en compte d'autres contraintes, à savoir par exemple un diagnostic embarqué de la performance du catalyseur à l'aide d'un capteur NOx ou d'une sonde Lambda en aval du piège à NOx en modifiant certains paramètres ou valeurs calibrables. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envi-sagés
Ce système de détermination du niveau d'empoisonnement en soufre de moyens de dépollution intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, associé à des moyens de pilotage de son fonctionnement pour commuter celui-ci entre des fonctionnements en mode pauvre de stockage et en mode riche de déstockage, est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (19) de calcul de la vitesse de stockage du soufre en mode pauvre, des moyens (20) de calcul de la vitesse de déstockage du soufre en mode riche, des moyens (21,22) de calcul de la quantité de soufre stockée dans les moyens de dépollution au cours du fonctionnement du moteur et des moyens de comparaison (23) de cette quantité de soufre à des valeurs de seuil pour déterminer un niveau d'empoisonnement des moyens de dépollution.
1. Système de détermination du niveau d'empoisonnement en soufre de moyens de dépollution (4) intégrés dans une ligne d'échappement (1) d'un moteur (2) de véhicule automobile, associé à des moyens de pilotage de son fonctionnement pour commuter celui-ci entre des fonctionnements en mode pauvre de stockage et en mode riche de déstockage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (19) de calcul de la vitesse de stockage du soufre en mode pauvre, des moyens (20) de calcul de la vitesse de déstockage du soufre en mode riche, des moyens (21,22) de calcul de la quantité de soufre stockée dans les moyens de dépollution au cours du fonctionnement du moteur et des moyens de comparaison (23) de cette quantité de soufre à des valeurs de seuil pour dé-terminer un niveau d'empoisonnement des moyens de dépollution. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la vitesse de stockage du soufre est calculée à partir d'une première vitesse (25, 26) de stockage du soufre issu du carburant consommé par le moteur et d'une seconde vitesse (27, 28) de stockage du soufre issu de l'huile de lubrification consommée par le moteur. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que la première vitesse est déterminée selon la relation : Qcarb(g/s) = (0.835/3.104)*(Qpiloti+Qmaini+Qposti(mm3/cp))*Ni(trlmin) où : Qpilot, Qmain, Qpost représentent les consommations lors des différentes injections de carburant dans le moteur, et N, le régime de rotation du moteur. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que la seconde vitesse est calculée selon la relation : Teneur soufre huile [ppm]*Conso huile [g/1000km]/1000*Vitesse véhicule [km/h]/3600. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de déstockage du soufre en mode riche est dé-30 terminée selon la relation V deSOx = f (%amont, TdeNOx) où ; Xamont représente la richesse en oxygène des gaz d'échappement en amont des moyens de dépollution, délivrée par des moyens de mesure correspondants (5), etTdeNOx, la température de ceux-ci. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité de soufre déterminée est comparée à quatre seuils prédéterminés pour évaluer cinq niveaux d'empoisonnement faible, moyen, élevé, très élevée et critique. 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en. ce que le niveau d'empoisonnement est délivré à un superviseur deSOx (17) raccordé à un contrôleur deSOx (18) adapté pour mettre en oeuvre la désulfatation par enchaînement de phases de fonctionnement en modes pauvre et riche du moteur.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/08
FR2898633
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UN MECANISME D'ENROULEMENT D'UN VOLET ROULANT OU SIMILAIRE
20,070,921
La présente invention a pour objet un dispositif de montage d'un mécanisme d'enroulement d'un moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement d'une ouverture. Elle trouve en particulier son application dans le domaine du montage de mécanismes d'enroulement de volets roulants ou similaires. Généralement, un volet roulant est monté dans un caisson qu'il est nécessaire d'installer dans un emplacement réservé au niveau d'une ouverture (porte, fenêtre, ou baie vitrée par exemple). Un tel volet roulant comprend en principe un tablier guidé en montée ou descente dans une coulisse. On connaît des dispositifs dans lesquels tout ou partie du 15 mécanisme d'enroulement est solidarisé aux parois latérales du caisson par l'intermédiaire de vis. Or, qu'il s'agisse d'un montage en configuration neuve ou rénovée, l'emplacement réservé n'est pas toujours de dimension standard. Le problème qui se pose est alors de disposer d'un dispositif de montage de 20 dimension réglable en fonction de la dimension de l'emplacement réservé. En particulier, la longueur hors tout du caisson doit être variable. Par conséquent, l'écart entre la longueur hors tout du coffre et la coulisse du tablier doit pouvoir varier. Le type de dispositif décrit ci-dessus ne permet pas de résoudre ce 25 problème. On connaît également, notamment par le document FR 2 761 728, des dispositifs dans lesquels, à chaque extrémité du caisson, le flasque de guidage supportant tout ou partie du mécanisme d'enroulement est relié à l'embout de caisson par l'intermédiaire d'au moins deux pattes crantées 30 perpendiculaires au flasque et à l'embout. Alternativement, l'embout présente directement des retours perpendiculaires crantés, comme c'est le cas dans le dispositif décrit dans le document DE 39 20 479. Le flasque de guidage vient alors se positionner entre deux crans. En fonction des crans choisis, la distance entre le flasque de guidage et l'embout varie, ce qui permet une adaptation en fonction de l'emplacement réservé au montage. Toutefois, avec de tels dispositifs, le risque d'erreur de positionnement de l'embout par rapport au flasque de guidage est important. En particulier, l'embout peut facilement se mettre de travers par rapport au flasque de guidage, au lieu de se mettre parallèle à celui-ci. Par ailleurs, le démontage peut s'avérer difficile en raison du principe d'accrochage dans les crans. Enfin, le réglage s'avère limité aux seules possibilités offertes par le nombre de crans, leur espacement, et leur position. En particulier, un réglage fin n'est pas possible. Par ailleurs, les mêmes problèmes se posent dans une configuration à double tablier. Dans celle-ci, deux tabliers se trouvent juxtaposés. La jonction intermédiaire entre ces deux tabliers nécessite un flasque de guidage pour chaque tablier qu'il est nécessaire de relier, tout en ayant la possibilité de régler l'écartement en ces deux flasques de guidage. Autrement dit, dans cette configuration, le flasque de guidage d'un des deux tabliers, au niveau de la jonction entre ces deux tabliers, remplit également la fonction de joue qui ne forme pas embout de caisson mais embout de tablier. Pour les mêmes raisons que pour l'assemblage en bout de caisson, l'assemblage en configuration à double tablier pose donc les mêmes problèmes que cités précédemment. Le problème général qui se pose alors est donc de disposer d'un dispositif de montage du mécanisme d'enroulement qui permette le réglage de l'écart entre le flasque de guidage et la joue, que cette dernière forme embout de caisson ou flasque de guidage d'un second tablier, tout en garantissant un positionnement correct et précis de cette joue par rapport à ce flasque de guidage, et qui soit simple à monter et à démonter. Dans toute la suite de cette description ainsi que dans les revendications, et sauf précisions contraires, on entend par joue aussi bien la joue classique qui généralement forme au moins partiellement embout de caisson, que le flasque de guidage d'un second tablier que l'on rencontre dans une configuration à double tablier et qui jouxte le flasque de guidage d'un premier tablier. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux problèmes précités parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc à un dispositif de montage d'un mécanisme d'enroulement d'un moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement d'une ouverture, notamment un volet roulant, dans un caisson. Le dispositif comprend au moins un flasque de guidage destiné à guider l'enroulement et le déroulement du moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement. Le flasque de guidage est relié par sa face de liaison à la face de liaison d'une joue, par l'intermédiaire de moyens de jonction. De façon caractéristique, les moyens de jonction comprennent au moins une pièce d'espacement et un premier élément en saillie, par exemple un plot creux ou plein. Ce premier élément en saillie fait partie de la face de liaison soit du flasque de guidage soit de la joue. La pièce d'espacement présente une première extrémité qui coopère avec le premier élément en saillie. Ainsi, le positionnement de la joue par rapport au flasque de guidage est assuré de façon correcte et précise par la coopération entre la pièce d'espacement avec le premier élément en saillie, et l'espacement entre cette joue et ce flasque de guidage est réglable en fonction de la pièce d'espacement choisie. Dans une première variante de réalisation, la joue forme au moins partiellement embout du caisson. Cette variante correspond ainsi au montage aux deux extrémités du caisson. Dans une autre variante de réalisation, la joue forme le flasque de guidage d'un deuxième moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement juxtaposé au premier moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement. Cette variante correspond ainsi au montage en configuration à double tablier, au niveau de la jonction entre les deux tabliers juxtaposés. Dans une autre variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, les moyens de jonction comprennent un deuxième élément en saillie. Celui-ci fait partie de la face de liaison du flasque de guidage lorsque le premier élément en saillie fait partie de la face de liaison de la joue, et fait partie de la face de liaison de la joue lorsque la premier élément en saillie fait partie de la face de liaison du flasque de guidage. Dans cette variante, une deuxième extrémité opposée à la première extrémité de la pièce d'espacement coopère avec le deuxième élément en saillie. De préférence, les premier et deuxième éléments en saillie s'assemblent par encastrement l'un dans l'autre. Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, la première extrémité de la pièce d'espacement vient en butée contre la face de liaison de la joue lorsque le premier élément en saillie fait partie de la face de liaison du flasque de guidage, et contre la face de liaison du flasque de guidage lorsque le premier élément en saillie fait partie de la face de liaison de la joue. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, la deuxième extrémité de la pièce d'espacement vient en butée contre la face de liaison de la joue lorsque la première extrémité de la pièce d'espacement vient en butée contre la face de liaison du flasque de guidage, et contre la face de liaison du flasque de guidage lorsque la première extrémité de la pièce d'espacement vient en butée contre la face de liaison de la joue. Alternativement, la deuxième extrémité de la pièce d'espacement vient en butée contre le premier ou le deuxième élément en saillie. Dans encore une autre variante de réalisation, éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, l'une des deux extrémités de la pièce d'espacement est positionnée autour ou à l'intérieur de l'un des premier et deuxième éléments en saillie. De préférence, l'autre des deux extrémités de la pièce d'espacement est positionnée autour ou à l'intérieur de l'autre des premier 10 et deuxième éléments en saillie. Alternativement, l'ensemble de la pièce d'espacement est positionné autour ou à l'intérieur de l'un des premier et deuxième éléments en saillie, ou des deux. Dans encore une autre variante de réalisation, éventuellement en 15 combinaison avec l'une quelconque des précédentes, la pièce d'espacement est fendue longitudinalement. Ainsi, par une opération de serrage de la pièce d'espacement, on améliore le maintien en place de celle-ci autour du premier et/ou du deuxième élément en saillie. 20 Dans encore une autre variante de réalisation, la pièce d'espacement présente un décrochement en son extérieur et/ou en son intérieur. De préférence, l'un des premier et deuxième éléments en saillie vient en butée contre l'une des faces intérieures et extérieures du 25 décrochement de la pièce d'espacement, et l'autre de ces éléments en saillie vient en butée contre l'autre des faces intérieures et extérieures du décrochement de la pièce d'espacement. Ainsi, un déport, donc un écart, plus important entre la joue et le flasque de guidage peut être obtenu, en particulier lorsque la longueur du 30 premier et/ou du deuxième élément en saillie est insuffisante. Par ailleurs, cette configuration avec décrochement renforce la tenue de l'assemblage de la joue avec le flasque de guidage. De préférence encore, les premier et deuxième éléments en saillie s'assemblent par encastrement l'un dans l'autre. De préférence également, la pièce d'espacement est positionnée autour ou à l'intérieur du premier et/ou du deuxième élément en saillie. Dans encore une autre variante de réalisation, l'une des extrémités de la pièce d'espacement vient en butée contre le premier élément en saillie et l'autre des extrémités de la pièce d'espacement vient en butée contre le deuxième élément en saillie. De préférence, alors, la pièce d'espacement est creuse et présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale disposée au niveau de chaque segment de la section intérieure polygonale, à l'exception de l'un de ces segments. Par ailleurs, le premier élément en saillie présente une section extérieure polygonale avec plusieurs saillies longitudinales de longueurs différentes disposées chacune au niveau de l'un des segments de la section extérieure polygonale, de sorte que l'une des saillies longitudinales vient en butée contre l'une des extrémités de la pièce d'espacement au niveau du segment de la section intérieure polygonale qui ne présente pas d'encoche longitudinale. Alternativement, le premier élément en saillie est creux et présente une section intérieure polygonale avec plusieurs encoches longitudinales de longueurs différentes disposées chacune au niveau d'un des segments de la section intérieure polygonale. Par ailleurs, la pièce d'espacement présente une section extérieure polygonale avec une saillie longitudinale disposée au niveau de l'un des segments de la section extérieure polygonale, de sorte que l'une des extrémités de la saillie longitudinale vient en butée contre l'extrémité de l'une des encoches longitudinales. De préférence, pour les deux alternatives ci-dessus, le deuxième élément en saillie est creux et présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale disposée au niveau de chaque segment de la section intérieure polygonale et en ce que le premier élément en saillie ou la pièce d'espacement vient s'encastrer dans ce deuxième élément en saillie. Dans encore une autre variante de réalisation, la pièce d'espacement présente une deuxième extrémité opposée à la première extrémité qui coopère directement avec la face de liaison du flasque de guidage lorsque le premier élément en saillie fait partie de la face de liaison de la joue, et avec la face de liaison de la joue lorsque le premier élément en saillie fait partie de la face de liaison du flasque de guidage. 1 o De préférence, la deuxième extrémité de la pièce d'espacement est verrouillée dans un trou formé dans la face de liaison du flasque de guidage ou dans la face de liaison de la joue, par clipsage. Ainsi, la pièce d'espacement, une fois clipsée, est imperdable. De préférence également, la pièce d'espacement est creuse et 15 présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale disposée au niveau de chaque segment de la section intérieure polygonale, à l'exception de l'un de ces segments. Par ailleurs, le premier élément en saillie présente une section extérieure polygonale avec plusieurs saillies longitudinales de longueurs différentes qui sont 20 disposées chacune au niveau de l'un des segments de la section extérieure polygonale, de sorte que l'une des saillies longitudinales vient en butée contre l'une des extrémités de la pièce d'espacement au niveau du segment de la section intérieure polygonale qui ne présente pas d'encoche longitudinale. 25 Alternativement, la deuxième extrémité de la pièce d'espacement est verrouillée dans un trou formé dans la face de liaison du flasque de guidage ou clans la face de liaison de la joue par verrou de type quart de tour. Ainsi, ici encore, la pièce d'espacement, une fois verrouillée par 30 rotation d'un quart de tour, est imperdable. De préférence, alors, la pièce d'espacement présente une succession de plusieurs éléments en saillie deux à deux symétriques par rapport à l'axe longitudinal de la pièce d'espacement. La forme du trou formé dans la face de liaison du flasque de guidage ou dans la face de liaison de la joue, permet l'insertion de la pièce d'espacement dans le trou dans une première position et son verrouillage dans ce trou dans une deuxième position en rotation, selon l'axe longitudinal de la pièce d'espacement, d'un quart de tour par rapport à la première position. De préférence encore, l'une des extrémités de la pièce d'espacement coopère avec le premier élément en saillie par clipsage dans celui-ci. Dans encore une autre variante de réalisation, les moyens de jonction comprennent plusieurs premiers éléments en saillie de longueurs différentes sur la face de liaison du flasque de guidage, et plusieurs deuxièmes éléments en saillie éventuellement de longueurs différentes sur la face de liaison de la joue. L'une des extrémités de la pièce d'espacement coopère alors avec l'un des premiers éléments en saillie par clipsage dans celui-ci, et l'autre des extrémités de la pièce d'espacement coopère avec l'un des deuxièmes éléments en saillie par clipsage dans celui-ci. Ainsi, avec une même pièce d'espacement, on peut faire varier l'écart entre la joue et le flasque de guidage en fonction du premier élément en saillie et/ou du deuxième élément en saillie choisis. Dans encore une autre variante éventuellement en combinaison avec l'une quelconque des précédentes, la pièce d'espacement présente un moyen visuel de repérer sa longueur. Ce moyen visuel peut être une couleur, et/ou un code inscrit sur la pièce d'espacement, et/ou ou la forme extérieure de la pièce d'espacement. De la sorte, le montage s'en trouve facilité, et ce montage s'effectue plus rapidement. En effet, à une configuration de montage donnée est associé un type de pièce d'espacement identifié par ce moyen visuel de reconnaissance. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs, et en référence aux figures 1 à 10 annexés qui représentent schématiquement certaines de ces diverses variantes. Toutes les variantes décrites ci-après le sont en référence au cas particulier d'un montage en configuration neuve, à simple tablier. Toutefois, l'ensemble de la description concerne autant le montage en configuration rénovée qu'en configuration neuve. Par ailleurs, la description concerne autant la configuration à simple tablier que celle à double tablier. Comme il a déjà été expliqué plus haut, dans le premier cas, la joue forme au moins partiellement embout de caisson, et dans le cas, la joue forme le flasque de guidage d'un second moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement (par exemple le deuxième tablier d'un double volet roulant) qui jouxte le premier moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement (par exemple le premier tablier d'un double volet roulant. La figure 1 représente schématiquement le dispositif de l'invention 20 en perspective éclatée, dans le cas particulier d'un montage en configuration neuve. Au centre est représenté classiquement le caisson 2 qui est généralement constitué de différents profils, par exemple en PVC. Ce caisson 2 est destiné à recevoir l'axe autour duquel le tablier du volet 25 roulant s'enroule. En les deux extrémités respectives de ce caisson 2, on retrouve les éléments du dispositif de montage de l'invention qui sont décrits ci-dessous. Le flasque de guidage 1 permet notamment de supporter tout ou 30 partie du mécanisme d'enroulement, notamment l'axe du tablier et des paliers non représentés. II peut également assurer le montage de l'organe de manoeuvre tel qu'une poulie ou un treuil. Ce flasque de guidage est relié à une joue 3 formant au moins partiellement embout de l'ensemble. Un embout supplémentaire 26 de profil du caisson 2 peut éventuellement être ajouté contre la face de liaison de la joue 3, c'est-à-dire la face tournée vers l'extérieur du caisson 2. Eventuellement, entre le flasque de guidage 1 et la joue 3 peuvent être interposés une interface de fixation 24 et/ou un élément isolant 25. L'ensemble peut alors être fixé dans l'emplacement réservé à cet effet par l'intermédiaire des pattes de fixation 27 aux deux extrémités. Comme on peut le voir sur cette figure 1, de façon non détaillée, le flasque de guidage 1 et la joue 3 sont reliés par des moyens de jonction qui comprennent notamment des éléments en saillie 4 en forme de plots et disposés sur la face de liaison du flasque de guidage 1, c'est-à-dire la face du flasque de guidage 1 tournée vers l'extérieur du caisson 2, et comprennent également des pièces d'espacement 6. De préférence, quatre éléments en saillie 4 et pièces d'espacements 6 sont disposés aux quatre coins du flasque de guidage 1 dont la forme d'ensemble est sensiblement carrée ou rectangulaire. Les détails de ces moyens de jonction entre le flasque de guidage 1 et la joue 3 sont décrits plus en détail dans les figures 2 à 10, correspondant à différentes variantes de réalisation. Les figures 2a à 2c correspondent à une première variante de réalisation dans laquelle la pièce d'espacement 6, telle une entretoise, est disposée d'une part autour de l'élément en saillie 4 présent sur la face de liaison la du flasque de guidage 1, et d'autre part autour d'un autre élément en saillie 5 disposé sur la face de liaison 3a de la joue 3, c'est-à-dire la face de la joue 3 tournée vers l'intérieur du caisson 2 représenté à la figure 1. La figure 2a représente donc l'assemblage du flasque de guidage 1 et de la joue 3 dans cet exemple de réalisation, en perspective éclatée. La figure 2b représente schématiquement cet assemblage en coupe transversale. Dans les figures 2a et 2b sont représentés en partie supérieure les moyens de jonction comprenant l'élément en saillie 4, la pièce d'espacement 6 et l'élément en saillie 5, et en partie inférieure l'élément en saillie 4', la pièce d'espacement 6' et l'élément en saillie 5'. La figure 2c représente en détail l'assemblage par les moyens de jonction constitués par l'élément en saillie 4, la pièce d'espacement 6 et l'élément en saillie 5 de la partie supérieure de l'assemblage représenté en figure 2a. On voit donc dans cet exemple qu'une première extrémité 6a de la pièce d'espacement vient en butée contre la face de liaison 3a de la joue 3. Par ailleurs, la deuxième extrémité 6b de cette pièce d'espacement 6 vient en butée contre la face de liaison d'espacement la du flasque de guidage 1. Le réglage de l'écartement entre le flasque de guidage 1 et la joue 3 peut donc être réalisé par l'utilisation de pièces d'espacement de différente longueur, la longueur pouvant être facilement repérable pour l'assembleur, par exemple par l'utilisation d'un code couleurs, ou encore d'un code inscrit (par exemple gravé) sur la pièce d'espacement, ou encore un code de formes. Sur la figure 2b est également représentée une coulisse 28 dont le rôle est d'assurer le guidage en montée ou descente, c'est-à-dire en enroulement ou en déroulement, du tablier. Dans cet exemple de réalisation, les éléments en saillie 4 et 5 sont de type plots cylindriques creux. Bien sûr, ils pourraient tout autant être cylindriques pleins. Ils pourraient également être de forme sensiblement conique pour assurer le montage par encastrement dans les extrémités respectives de la pièce d'espacement 6. Par ailleurs, la forme sensiblement conique de ces plots ou éléments en saillie 4 , 5, facilite le positionnement de la joue 3 sur le flasque de guidage 1. Les figures 3a à 3c représentent schématiquement, dans différents modes de représentation équivalents aux modes de représentation utilisés respectivement pour les figures 2a à 2c, une autre variante de réalisation qui diffère de la précédente en ce que la pièce d'espacement 6 n'est plus disposée autour des éléments en saillie 4 et 5, mais à l'intérieur de ceux-ci. Autrement dit, dans la variante de réalisation décrite précédemment relativement aux figures 2a et 2b, l'assemblage de l'extrémité 6a de la pièce d'espacement 6 avec l'élément en saillie 5 de la face de liaison 3a de la joue 3, est un assemblage par encastrement du type femelle-mâle dans lequel l'extrémité 6a de la pièce d'espacement 6 joue le rôle de l'élément fernelle et l'élément en saillie 5 joue le rôle de l'élément mâle. De même, l'assemblage de l'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 avec l'élément en saillie 4 de la face de liaison 1 a de la face de guidage 1, est un assemblage par encastrement du type femellemâle dans lequel l'extrémité 6b de la pièce d'espacement joue le rôle de l'élément femelle et l'élément en saillie 4 joue le rôle de l'élément mâle. Alors que dans cette autre variante de réalisation décrite relativement aux figures 3a à 3c, c'est bien le type d'assemblage inverse qui est utilisé. En effet, l'assemblage de l'extrémité 6a avec l'élément en saillie 5 de la face de liaison 3a de la joue 3, est un assemblage par encastrement du type mâle-femelle dans lequel l'extrémité 6a de la pièce d'espacement joue le rôle d'élément mâle et l'élément en saillie 5 joue le rôle de l'élément femelle. De même, l'assemblage de l'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 avec l'élément en saillie 4 de la face de liaison la du flasque de guidage 1, est un assemblage par encastrement de type mâle-femelle dans lequel l'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 joue le rôle d'élément mâle et l'élément en saillie 4 joue le rôle d'élément femelle. Dans cette variante comme dans la précédente, les extrémités 6a et 6b de la pièce d'espacement 6 viennent respectivement en butée contre la face de liiaison 3a de la joue 3 et contre la face de liaison la du flasque de guidage 1. Les mêmes considérations concernant la forme cylindrique ou non de la pièce d'espacement 6, ainsi que la forme de plot des éléments en saillie 4 et 5, s'appliquent à cette variante de réalisation décrite relativement aux figures 3a à 3c, que celles mentionnées ci-dessus relativement à la variante précédente décrite relativement aux figures 2a et 213. La figure 4 représente encore une autre variante de réalisation, en représentation détaillée de la coupe transversale de l'assemblage. Dans cet exemple, l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1 s'encastre dans l'élément en saillie 5 de la joue 3, et vient en butée contre l'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6. L'autre extrémité 6a de cette pièce d'espacement 6 vient quant à elle en butée contre la face de liaison 3a de la joue 3. On a donc ici un assemblage de l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1 et de l'élément en saillie 5 de la joue 3 par encastrement de type mâle-femelle, dans lequelle l'élément en saillie 4 joue le rôle d'élément mâle et l'élément en saillie 5 joue le rôle d'élément femelle. Une configuration inverse, dans laquelle l'assemblage serait du type femelle-mâle, est bien sûr tout à fait possible. La pièce d'espacement 6 serait alors disposée à l'intérieur de l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1, au lieu d'être disposée à l'intérieur de l'élément en saillie 5 de la joue 3, et viendrait en butée contre la face de liaison la du flasque de guidage 1. 2 5 Egalement, il est possible d'envisager une configuration d'assemblage élément en saillie (4) avec élément en saillie (5) de type mâle-femelle ou femelle-mâle, dans laquelle la pièce d'espacement serait cette fois disposée autour de l'élément en saillie (4 ou 5) jouant le rôle de l'élément mâle, au lieu d'être disposée à l'intérieur de l'élément en saillie 30 (4 ou 5) jouant le rôle de l'élément femelle comme c'est le cas dans la figure 4. Ici encore, les mêmes considérations que précédemment s'appliquent, concernant la forme cylindrique ou non de la pièce d'espacement 6, ainsi que la forme de plot des éléments en saillie 4 et 5. Les figures 5a et 5b représentent schématiquement encore une autre variante de réalisation, respectivement en perspective éclatée et en coupe transversale détaillée. Dans cette variante, la pièce d'espacement 6 présente un décrochement intérieur et extérieur 7, avec une face de décrochement externe 7a et une face de décrochement interne 7b. L'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 est disposée autour de l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1, jusqu'à ce que la face de décrochement interne 7b vienne en butée contre l'extrémité de cet élément en saillie 4. Par ailleurs, l'extrémité 6a de la pièce d'espacement 6 est disposée 15 autour de l'élément en saillie 5 de la joue 3, jusqu'à ce que cette extrémité 6a vienne en butée contre la face de liaison 3a de la joue 3. L'élément en saillie 5 de la joue 3 et l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1 sont assemblés par encastrement de type mâle-femelle, dans lequel l'élément en saillie 5 joue le rôle de l'élément mâle et l'élément 20 en saillie 4 joue le rôle de l'élément femelle. L'inverse, c'est-à-dire un assemblage de l'élément en saillie 5 de la joue 3 et de l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1 par encastrement de type femelle- mâle, dans lequel l'élément en saillie 5 joue le rôle de D'élément femelle et l'élément en saillie 4 joue le rôle de 25 l'élément mâle, est bien sûr tout à fait possible. Dans ce cas, la position du décrochement 7 sur la pièce d'espacement 6 est inversée de façon à ce que l'extrémité de l'élément en saillie 5 de la joue 3 vienne en butée contre la face de décrochement interne 7b de la pièce d'espacement. Cette configuration présente notamment l'avantage de permettre un 30 déport important entre la joue 3 et le flasque de guidage 1, même si les éléments en saillie respectifs 4 et 5 sont courts, tout en renforçant la tenue de l'assemblage. Les figures (3a et 6b représentent schématiquement encore une autre variante de réalisation, respectivement en perspective éclatée et en coupe transversale détaillée. Cette variante de réalisation diffère seulement de la précédente en ce quela pièce d'espacement 6 vient se positionner autour de l'un seulement des éléments en saillie 4, 5, au niveau de l'une 6a de ces deux extrémités 6a, 6b. Par conséquent, l'assemblage élément en saillie 4 ou 5 avec la pièce d'espacement 6, qui était toujours un encastrement du type mâle-femelle dans la variante décrite précédemment relativement aux figures 5a et 5b, est ici du type mâle-femelle pour l'un des éléments en saillie 5 et femelle-mâle pour l'autre 4. Dans ce cas le déport entre la joue 3 et le flasque de guidage 1 peut être encore plus important, puisque l'assemblage par encastrement direct d'un des éléments en saillie 4, 5 dans l'autre n'est plus nécessaire. Ce déport peut être d'autant plus important que l'on augmente l'épaisseur (et non la hauteur) du décrochement 7 dans la pièce d'espacement 6, c'est-à-dire la distance entre la face de décrochement interne 7a et la face de décrochement externe 7b. On notera que la partie de la pièce d'espacement 6 du côté de son extrémité 6b est représentée pleine. Elle pourrait cependant tout autant être creuse, comme c'est le cas pour la partie de cette pièce d'espacement 6 du côté de son extrémité 6a. Il va également de soi que la configuration inverse est possible, dans laquelle l'extrémité mâle 6b de la pièce d'espacement 6 s'encastre dans un élément en saillie 5 de la joue 3 qui est creux, et l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1 s'encastre dans l'extrémité femelle 6a de cette pièce d'espacement 6. Les figures 7a et 7b représentent schématiquement encore une autre variante de réalisation, respectivement en perspective éclatée et en coupe transversale détaillée. Dans cette variante de réalisation, l'élément en saillie 5 de la joue 3 présente une forme de plot à section polygonale. A la base de cet élément en saillie 5, et au niveau de chaque segment du polygone définissant une face sur l'extérieur de l'élément en saillie 5, sont disposées des saillies longitudinales de longueurs différentes. Ainsi, la saillie longitudinale 10 disposée à la base de la face 13 est de longueur inférieure à la longueur de la saillie longitudinale 11 disposée à la base de la face 14. Celle-ci est elle-même de longueur inférieure à la longueur de la saillie longitudinale 12 disposée à la base de la face 15, et ainsi de suite sur tout ou partie du pourtour de l'élément en saillie 5 de la joue 3. Par ailleurs, la pièce d'espacement 6 est creuse, et présente une section intérieure polygonale. Au niveau de chaque segment du polygone définissant une face sur l'intérieur de la pièce d'espacement 6, sont disposées des encoches longitudinales 8, sauf au niveau d'un seul de ces segments qui définis: une face 9 sans encoche sur l'intérieur de la pièce d'espacement 6. De la sorte, en positionnant, par son extrémité 6a, la pièce d'espacement 6 de sorte que la face sans encoche 9 se présente au niveau d'une des faces 13, 14, 15 du pourtour de l'élément en saillie 5 de la joue 3, on peut assembler cette pièce d'espacement 6 avec l'élément en saillie 5 de la joue 3 par encastrement du type femelle-mâle dans lequel la pièce d'espacement 6 joue le rôle de l'élément femelle et l'élément en saillie 5 joue le rôle de l'élément mâle, jusqu'à ce que la pièce d'espacement 6 vienne en butée, par son extrémité 6a et au niveau de sa face sans encoche 9, contre l'extrémité d'une des saillies longitudinales 10, 11, 12. Dans l'exemple particulier de la figure 7b, l'extrémité 6a de la pièce d'espacement 6 vient en butée, au niveau de sa face intérieure sans encoche 9, contre l'extrémité de la saillie longitudinale 12 disposée sur l'une 13 des faces extérieures 13, 14, 15 de l'élément en saillie 5 de la joue 3. Les autres saillies longitudinales 10, 11 présentes sur les autres faces extérieures de l'élément en saillie 5 peuvent être de longueur supérieure ou inférieure à celle de la saillie longitudinale 12. Si elles sont de longueur inférieure, comme c'est le cas de la saillie longitudinale 10, elles ne pénètrent pas dans la pièce d'espacement 6. Si elles sont de longueur supérieure, elles ne gênent pas l'encastrement de l'élément en saillie 5 dans la pièce d'espacement 6, car elles pénètrent dans les encoches longitudinales 8 présentes au niveau des différentes faces de l'intérieur de la pièce d'espacement 6, sauf de la face 9. Ainsi, en fonction de la longueur de la saillie longitudinale 10, 11, 12 de la face 13, 14, 15 du pourtour de l'élément en saillie 5, on peut varier l'écartement entre la joue 3 et le flasque de guidage 1. Eventuellement, on peut combiner la sélection de la saillie longitudinale 10, 11, 12 de la longueur appropriée avec une pièce d'espacement 6 de longueur variable, on augmente encore les possibilités de réglage de l'écartement entre la joue 3 et le flasque de guidage 1. Dans cette variante de réalisation, l'élément en saillie 4 présent sur la face de liaison la du flasque de guidage 1 est également creux, avec une section intérieure polygonale, identique à celle de l'intérieur de la pièce d'espacement 6, à l'exception du fait que toutes ses faces intérieures définies par les différents segments du polygone sont pourvues d'une encoche longitudinale 16. Ainsi, comme il est représenté à la figure 7b, l'élément en saillie 5 de la joue 3 peut s'encastrer jusque dans l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1, pour assurer l'assemblage, l'autre extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 venant en butée contre l'extrémité de l'élément en saillie 4. Bien sûr, une configuration inverse est envisageable, dans laquelle l'élément en saillie creux est l'élément en saillie 5 de la face de liaison 3a de la joue 3, et l'élément en saillie qui s'encastre dans la pièce d'espacement 6 est l'élément en saillie 4 de la face de liaison la du flasque de guidage 1. Egalement, il peut être envisagé une configuration symétrique dans laquelle l'élément en saillie 5 de la joue 3 est creux, avec une section intérieure polygonale, et la pièce d'espacement 6 présente une section extérieure polygonale. Dans ce cas, l'élément en saillie 5 présente en son intérieur, au niveau de chacune des faces intérieures définies par les segments du polygone intérieur, des encoches de longueur différentes. Par ailleurs, la pièce d'espacement 6 présente sur une seule de ses faces extérieures définies par les segments du polygone extérieur, une saillie longitudinale. De la sorte, en choisissant de présenter cette seule saillie longitudinale présente sur le pourtour de la pièce d'espacement 6 au niveau de l'une particulière des encoches présentes à l'intérieur de l'élément en saillie 5, on varie l'endroit en lequel l'extrémité 6a de la pièce d'espacement vient en butée contre le fond de l'encoche choisie dans l'élément en saillie 5. On varie donc ainsi l'écartement entre la joue 3 et le flasque de guidage 'I. Les figures 8a et 8b représentent schématiquement, en perspective éclatée, une autre variante de réalisation, qui diffère seulement de la précédente décrite relativement aux figures 7a et 7b, en ce que la pièce d'espacement coopère directement par son extrémité 6b avec le flasque de guidage 1, sans élément en saillie présent sur la face de liaison la du flasque de guidage 1. Cet assemblage direct de la pièce d'espacement 6 dans le flasque de guidage 1 peut être obtenue par le biais d'un système d'insertion et de verrouillage par clipsage de la pièce d'espacement 6 dans un trou 1 b dans le flasque de guidage 1. Le clipsage peut être obtenu par exemple par des pattes 17 au niveau de l'extrémité 6b de la pièce d'espacement qui, par leur forme, favorise l'insertion par déformation mais limite voire empêche le démontage une fois la déformation terminée, lorsque les pattes 17 reprennent leur position initiale sur le pourtour du trou 1 b dans le flasque de guidage 1, du côté opposé à la face de liaison 1 a de ce flasque de guidage 1. Bien sûr, également dans cette variante de réalisation, une configuration inverse, et une configuration symétrique, sont envisageables, comme cela a été décrit précédemment relativement aux figures 7a et 7b. Précisément, le trou dans lequel est verrouillé la pièce d'espacement 6 par l'une de ses extrémités peut très bien être un trou 3b dans la jouei 3, et l'élément en saillie coopérant par encastrement avec l'autre extrémité de la pièce d'espacement 6 sera alors l'élément en saillie 4 du flasque de guidage 1. Pour la configuration symétrique, les considérations présentées ci- dessus concernant la configuration symétrique pour la variante de réalisation décrite relativement aux figures 8a et 8b s'appliquent à l'identique. La figure 9 représente schématiquement encore une autre variante de réalisation, ein perspective éclatée, dans laquelle la pièce d'espacement 6 est encastrée dans l'élément en saillie 5 de la face de liaison de la joue 3, éventuellement verrouillé par clipsage. Le clipsage peut être obtenu par la forme particulière de pattes 20 disposée à l'extrémité 6a de la pièce d'espacement 6, qui s'insèrent et se verrouillent dans un trou 19 de forme adapté, dans l'élément en saillie 5. En son autre extrémité 6b, la pièce d'espacement est verrouillée dans le flasque de guidage 1, par un système de verrou dit quart de tour. Ainsi, la forme du trou 1 b dans le flasque de guidage 1 est adaptée à la forme de l'extrémité 6b de la pièce d'espacement 6 qui présente des éléments en saillie 18, 18', symétriques par rapport à l'axe de la pièce d'espacement 6, de sorte qu'une fois la pièce d'espacement 6 insérée dans le trou lb du flasque de guidage 1, une rotation d'un quart de tour empêche la pièce d'espacement de ressortir. En plaçant une succession d'élément en saillie 18, 18' symétrique le long de l'axe de la pièce d'espacement 6, on obtient différents niveaux de verrouillage le long de cet axe de la pièce d'espacement 6, se sorte que l'on peut ainsi régler l'écartement entre le flasque de guidage et la joue 3. Ici encore, la configuration inverse est envisageable, avec clipsage d'une des extrémités de la pièce d'espacement 6 clipsée dans un élément en saillie présent s, ur la face de liaison la du flasque de guidage 1, et l'autre de ces extrémités de la pièce d'espacement verrouillée par un système de verrou de type quart de tour dans un trou prévu à cet effet dans la joue 3. Une autre variante de réalisation est représentée schématiquement à la figure 10, en perspective éclatée. Dans cette variante, la pièce d'espacement présente des pattes 21 et 20 en ses extrémités respectives 6b et 6a, destinées à assurer un clipsage dans les éléments en saillie respectifs 4, 4' et 5, 5' de la face de liaison 1 a du flasque de guidage 1 et la face de liaison 3a de la joue 3. Les éléments en saillie 4, 4' sont regroupés en une zone de la face de liaison la du flasque de guidage 1, en vis-à-vis d'une zone de la face de liaison 3a de la joue 3 en laquelle sont regroupés des éléments en saillie 5, 5'. Les éléments en saillie dans l'un ou l'autre des groupes 4, 4' et 5, 5', ou dans les deux groupes, présentent des longueurs variables. Ainsi, en choisissant l'élément en saillie 4 ou 4' approprié dans le groupe d'éléments en saillie 4, 4' de la face de liaison la du flasque de guidage 1, ou en choisissant l'élément en saillie 5 ou 5' approprié dans le groupe d'éléments en saillie 5, 5' de la face de liaison 3a de la joue 3, ce qui revient au même, on peut choisir l'écartement approprié entre le flasque de guidage 3 et la joue 3. L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple et n'est pas limitatif de l'invention. En particulier, les exemples de réalisation qui ont été décrit ci-dessus sont indépendants du montage en configuration neuve ou rénovée. De même, toutes les explications ci-dessus ont été données relativement à l'assemblage d'un flasque de guidage et d'une joue, sans distinction entre le cas où la joue forme au moins partiellement embout du caisson, et le cas où la joue forme flasque de guidage d'un autre moyen d'enroulement juxtaposé au premier moyen d'enroulement dans le cas d'une configuration à double tablier. Par conséquent, ces explications sur les assemblages sont applicables tant au premier qu'au deuxième cas. Il est effectivement rappelé que le terme joue utilisé ne limite pas l'invention à l'assemblage d'un flasque de guidage avec une joue formant (au moins partiellement) embout de coffre. Ce terme est également utilisé pour dénommer un second flasque de guidage qui jouxte le premier flasque de guidage dans une configuration à double tablier. Ainsi, l'invention concerne également l'assemblage d'un premier flasque de guidage d'un premier tablier avec un second flasque de guidage d'un second tablier dans une configuration à double tablier. Egalement, le nombre d'éléments en saillie ou de groupes d'éléments en saillie sur la face de liaison de la joue 3 et/ou du flasque de guidage 1, n'est pas limitatif de l'invention. Idéalement, on prévoit un élément en saillie ou un groupe d'éléments en saillie en les 4 coins de la joue 3 et/ou du flasque de guidage 1 qui sont de forme d'ensemble sensiblement carrée ou rectangulaire
La présente invention concerne un dispositif de montage d'un mécanisme d'enroulement d'un volet roulant ou similaire, dans un caisson.Le dispositif comprend au moins un flasque de guidage destiné à guider l'enroulement du volet roulant, qui est relié par sa face de liaison à la face de liaison d'une joue, par des moyens de jonction qui comprennent une pièce d'espacement et un élément en saillie faisant partie de la face de liaison du flasque de guidage ou de la joue. La pièce d'espacement présente une première extrémité coopérant avec l'élément en saillie.Ainsi, le positionnement de la joue par rapport au flasque de guidage est correctement et précisément assuré par la coopération entre la pièce d'espacement avec l'élément en saillie, et l'espacement entre ces deux pièces est réglable en fonction de la pièce d'espacement choisie.
1. Dispositif de montage d'un mécanisme d'enroulement d'au moins un premier moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement d'une ouverture, notamment un volet roulant, dans un caisson (2), ledit dispositif comprenant au moins un flasque de guidage (1) destiné à guider l'enroulement et le déroulement dudit premier moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement, ledit flasque de guidage (1) étant relié par sa face de liaison (la) à la face de liaison (3a) d'une joue (3), par l'intermédiaire de moyens de jonction, caractérisé en ce que lesdits moyens de jonction comprennent au moins une pièce d'espacement (6) et un premier élément en saillie (4, 5) faisant partie soit de ladite face de liaison (1 a) dudit flasque de guidage (1) soit de ladite face de liaison (3a) de ladite joue (3), ladite pièce d'espacement (6) présentant une première extrémité (6a, 6b) coopérant avec ledit premier élément en saillie (4, 5), en sorte d'assurer le positionnement de ladite joue (3) par rapport audit flasque de guidage (1) tout en réglant l'espacement entre cette dite joue (3) et ce dit flasque de guidage (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la joue (3) forme au moins partiellement embout dudit caisson (2) 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la joue (3) forme le flasque de guidage d'un autre moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement juxtaposé au premier moyen roulant d'occultation et/ou d'obscurcissement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de jonction comprennent un deuxième élément en saillie (4, 5) faisant partie de la face de liaison (1 a) du flasque de guidage (1) lorsque le premier élément en saillie (4, 5) fait partie de la face de liaison (3a) de la joue (3), et faisantpartie de ladite face de liaison (3a) de ladite joue (3) lorsque ledit premier élément en saillie (4, 5) fait partie de ladite face de liaison (la) dudit flasque de guidage (1), et en ce qu'une deuxième extrémité (6a, 6b) opposée à la première extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) coopère avec ledit deuxième élément en saillie (4, 5). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les premier et deuxième éléments en saillie (4, 5) s'assemblent par encastrement l'un dans l'autre. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la première extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) vient en butée contre la face de liaison (3a) de la joue (3) lorsque le premier élément en saillie (4, 5) fait partie de la face de liaison (la) du flasque de guidage (1), et contre ladite face de liaison (la) dudit flasque de guidage (1) lorsque ledit premier élément en saillie (4, 5) fait partie de la face de liaison (3a) de ladite joue (3). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) vient en butée contre la face de liaison (3a) de la joue (3) lorsque la première extrémité (6a, 6b) de ladite pièce d'espacement (6) vient en butée contre la face de liaison (1a) du flasque de guidage (1), et contre ladite face de liaison (la) dudit flasque de guidage (1) lorsque ladite première extrémité (6a, 6b) de 2 5 ladite pièce d'espacement (6) vient en butée contre la face de liaison (3a) de ladite joue (3). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) vient en butée contre le premier ou le deuxième 30 élément en saillie (4, 5). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8,caractérisé en ce que l'une des deux extrémités (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) est positionnée autour ou à l'intérieur de l'un des premier et deuxième éléments en saillie (4, 5). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'autre des deux extrémités (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) est positionnée autour ou à l'intérieur de l'autre des premier et deuxième éléments en saillie (4, 5). 11. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'ensemble de la pièce d'espacement (6) est positionné autour ou à l'intérieur de l'un des premier et/ou deuxième éléments en saillie (4, 5). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la pièce d'espacement (6) est fendue longitudinalement. 13. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) présente un décrochement (7) en son extérieur et/ou en son intérieur. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que l'un des premier et deuxième éléments en saillie (4, 5) vient en butée contre une des faces intérieure et extérieure (7a, 7b) du décrochement (7) de la pièce d'espacement (6), et l'autre de ces dits éléments en saillie (4, 5) vient en butée contre l'autre desdites faces intérieure et extérieure (7a, 7b) dudit décrochement (7) de ladite pièce d'espacement (6). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 14, caractérisé en ce que les premier et deuxième éléments en saillie (4, 5) s'assemblent par encastrement l'un dans l'autre. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) est positionnée autour ou à l'intérieur du premier et/ou deuxième élément en saillie (4, 5). 17. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'une desextrémités (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) vient en butée contre le premier élément en saillie (4, 5), et l'autre desdites extrémités de ladite pièce d'espacement (6) vient en butée contre le deuxième élément en saillie (4, 5). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) est creuse et présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale (8) disposée au niveau de chaque segment sauf un (9) de ladite section intérieure polygonale, et en ce que le premier élément en saillie (4, 5) présente une section extérieure polygonale avec plusieurs saillies longitudinales (10, 11, 12) de longueurs différentes disposées chacune au niveau de l'un des segments (13, 14, 15) de ladite section extérieure polygonale, de sorte que l'une (10) desdites saillies longitudinales (10, 11, 12) vient en butée contre l'une des extrémités (6a, 6b) de ladite pièce d'espacement (6) au niveau dudit segment (9) de ladite section intérieure polygonale qui ne présente pas d'encoche longitudinale. 19. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que le premier élément en saillie (4, 5) est creux et présente une section intérieure polygonale avec plusieurs encoches longitudinales de longueurs différentes disposées chacune au niveau d'un des segments de ladite section intérieure polygonale, et en ce que la pièce d'espacement (6) présente une section extérieure polygonale avec une saillie longitudinale disposée au niveau de l'un des segments de ladite section extérieure polygonale, de sorte que l'une des extrémités de ladite saillie longitudinale vient en butée contre l'extrémité de l'une desdites encoches longitudinales. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 18 et 19, caractérisé en ce que le deuxième élément en saillie (4, 5) est creux et présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale (16) disposée au niveau de chaquesegments de ladite section intérieure polygonale, et en ce que le premier élément en saillie (4, 5) ou la pièce d'espacement (6) vient s'encastrer dans ledit deuxième élément en saillie (4, 5). 21. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) présente une deuxième extrémité (6a, 6b) opposée à la première extrémité (6a, 6b) qui coopère directement avec la face de liaison (1a) du flasque de guidage lorsque le premier élément en saillie (4, 5) fait partie de la face de liaison (3a) de la joue (3), et avec ladite face de liaison (3a) de ladite joue (3) lorsque ledit premier élément en saillie (4, 5) fait partie de ladite face de liaison (la) dudit flasque de guidage. 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) est verrouillée dans un trou (lb) formé dans la face de liaison (la) du flasque de guidage (1) ou dans la face de liaison (3a) de la joue (3), par clipsage. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 21 et 22, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) est creuse et présente une section intérieure polygonale avec une encoche longitudinale (8) disposée au niveau de chaque segments sauf un (9) de ladite section intérieure polygonale, et en ce que le premier élément en saillie (4, 5) présente une section extérieure polygonale avec plusieurs saillies longitudinales (10, 11, 12) de longueurs différentes disposées chacune au niveau de l'un des segments (13, 14, 15) de ladite section extérieure polygonale, de sorte que l'une (10) desdites saillies longitudinales (10, 11, 12) vient en butée contre l'une des extrémités (6a, 6b) de ladite pièce d'espacement (6) au niveau dudit segment (9) de ladite section intérieure polygonale qui ne présente pas d'encoche longitudinale. 24.Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) estverrouillée dans un trou (1b) formé dans la face de liaison (la) du flasque de guidage (1) ou dans la face de liaison (3a) de la joue (3), par verrou de type quart de tour. 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) présente une succession de plusieurs éléments en saillie (18, 18') deux à deux symétriques par rapport à l'axe longitudinal de ladite pièce d'espacement (6), et en ce que la forme du trou (lb) permet l'insertion de ladite pièce d'espacement (6) dans ledit trou (1 b) dans une première position et son verrouillage dans ce dit trou (lb) dans une deuxième position en rotation, selon ledit axe longitudinal de ladite pièce d'espacement (2), d'un quart de tour par rapport à ladite première position. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 21, 24 et 25, caractérisé en ce que l'une des extrémités (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) coopère avec le premier élément en saillie (4, 5) par clipsage dans ce dit premier élément en saillie (4, 5). 27. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de jonction comprennent plusieurs premiers éléments en saillie (4, 4') de longueur différente sur la face de liaison (1a) du flasque de guidage, et plusieurs deuxièmes éléments en saillie (5, 5') sur la face de liaison (3b) de la joue (3), et en ce que l'une des extrémités (6a, 6b) de la pièce d'espacement (6) coopère avec l'un desdits premiers éléments en saillie (4, 4') par clipsage dans ce dit premier élément en saillie (4, 4'), et l'autre desdites extrémités (6a, 6b) de ladite pièce d'espacement (6) coopère avec l'un desdits deuxièmes éléments en saillie (5, 5') par clipsage dans ce dit deuxième élément en saillie (5, 5'). 28. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'espacement (6) présente un moyen visuel de repérer sa longueur. 29. Dispositif selon la 28, caractérisé en ce que leditmoyen visuel est une couleur et/ou un code inscrit sur la pièce d'espacement (6) et/ou la forme extérieure de la pièce d'espacement (6).
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/17,E06B 9/174
FR2890846
A1
SYSTEME D'ACQUISITION ET DE TRAITEMENT ELECTROCARDIOGRAPHIQUES
20,070,323
L'invention concerne un système d'acquisition et de traitement de données électrocardiographiques. Elle se rapporte au domaine des instruments de mesure utilisés en électrocardiographie, notamment dans une application médicale, sportive ou autre. Dans le premier exemple d'application, l'électrocardiographie permet à un praticien (cardiologue) de disposer d'éléments d'information pour prononcer un diagnostic médical. Dans le second exemple d'application, elle permet à un sportif, par exemple un coureur à pied ou un coureur cycliste, de doser son effort en fonction du comportement et des réactions de son muscle cardiaque. En électrocardiographie, on génère un signal électrique représentatif des battements cardiaques, ci-après signal ECG, qui est un signal sensiblement périodique (aux variations du rythme cardiaque près). Chaque période correspond à un battement cardiaque respectif. Ce signal électrique constitue une mesure des forces électromotrices générée par l'activité du muscle cardiaque (myocarde). La représentation graphique de ces forces électromotrices a été normalisée par une convention internationale sous la forme d'un électrocardiogramme enregistré à l'aide de dix électrodes placées à la surface du corps d'un individu. En fait, douze signaux électriques correspondant respectivement à douze dérivations obtenues à partir de ces électrodes constituent cet électrocardiogramme. Ces dérivations sont dénommées respectivement Dl, D2, D3, aVR, aVL, aVF, V1, V2, V3, V4, V5 et V6. Six dérivations sont dites unipolaires car elles sont obtenues à l'aide d'une unique électrode en plus de l'électrode mesurant le potentiel de la terre (cette dernière étant disposée sur la cheville de l'individu) : il s'agit des dérivations VI à V6. Six autres dérivations sont bipolaires, comme étant obtenues à l'aide de deux électrodes en plus de l'électrode mesurant le potentiel de terre: il s'agit des dérivations Dl à D3, aVR, aVL, et aVF. Les échelles de représentation sur l'axe des abscisses et sur l'axe des ordonnées échelles de représentation sur l'axe des abscisses et sur l'axe des ordonnées sont également normalisées. Ainsi, sur l'axe des abscisses, 2,5 cm (centimètres) représente 1 s (seconde). De même, sur l'axe des ordonnées, 1 cm représente 1 mv (millivolts). L'électrocardiographie fournit une grande quantité de renseignements sur l'état structurel et fonctionnel de l'appareil cardiocirculatoire d'un individu. Elle permet de diagnostiquer des affections myocardiques, mais également des atteintes anatomiques, électrophysiologiques, métaboliques, hémodynamiques, etc. Divers travaux cliniques ont permis de mettre en évidence le lien entre la variabilité de la fréquence cardiaque ou VFC ("Hearth Rate Variability", ou HRV, en anglais) et des affections du système nerveux autonome (SNA). Le SNA permet de régler la fréquence cardiaque en fonction de l'activité de l'individu (repos, sport, stress, etc.), en commandant les systèmes nerveux sympathiques et parasympathiques. Le SNA peut donc être à l'origine d'anomalies cardiovasculaires extracardiaques provoquant des arythmies ventriculaires pouvant mener à la mort subite d'origine cardiaque. Les travaux précités sont résumés par exemple dans le rapport spécial "Hearth Rate Variability. Standard of Measurement, Physiological Interpretation, and Clinical Use", Circulation, 1996; 93: 1043-1045, Task Force of the European Society of Cardiology and the North Society of Pacing and Electrophysiology. Chaque battement cardiaque se caractérise, d'une façon dominante et chronologique (dominance du noeud sinusal), par des accidents (ou ondes) du signal ECG se traduisant sur un électrocardiogramme par des pics notés, de manière normalisée, par les lettres P, Q, R, S, T et U. Parmi ces ondes, l'onde passant par les pics Q, R et S (dite onde QRS) est particulièrement significative. Un inconvénient de l'électrocardiographie traditionnelle résulte de la difficile détection des pics R et de la faible précision du calcul de l'intervalle entre deux pics R consécutifs qui en découlent. C'est pourquoi, cet intervalle n'est actuellement calculé qu'à l'aide de techniques de moyennage reposant sur les méthodes de l'analyse du domaine de temps ou du domaine de la fréquence, décrites dans le rapport spécial précité. Ces analyses sont menées à partir de données électrocardiographiques obtenues à long terme (sur une période d'observation de 24 h) à l'aide d'un dispositif appelé "holter". Elles fournissent des indications sur l'activité du système nerveux sympathique et du système nerveux parasympathique, mais ces indications ne rendent pas directement compte de l'activité du SNA. En outre, elles sont complexes et nécessitent des capacités de calcul importantes. L'invention vise à remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique en permettant l'acquisition et le traitement de données électrocardiographiques de manière à rendre compte de l'activité du SNA. Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à un système d'acquisition et de traitement de données électrocardiographiques comprenant: - une unité d'acquisition de données électrocardiographiques comprenant des valeurs numériques d'échantillons d'un signal électrique représentatif des battements cardiaques ainsi qu'une valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé ; et, une unité de traitement comprenant des moyens pour calculer, à partir desdites données électrocardiographiques, battement par battement, une première valeur de sortie correspondant à l'intervalle entre les pics R respectifs de l'onde QRS du battement et de l'onde QRS du battement précédent. L'invention permet donc de mesurer, battement par battement, l'intervalle entre deux pics R consécutifs d'un signal ECG, et permet donc de rendre compte de la VFC via l'intervalle R-R. On obtient ainsi des indications sur l'activité du SNA. Le signal ECG peut être un signal bipolaire ou un signal unipolaire. Dans un mode de réalisation préféré, l'unité de traitement comprend en outre des moyens pour calculer, à partir desdites données électrocardiographiques, battement par battement, une deuxième valeur de sortie et/ou une troisième valeur de sortie correspondant respectivement à l'amplitude du pic R et à l'amplitude du pic S de l'onde QRS du battement. Ces amplitudes sont mesurées à partir du potentiel de terre qui détermine une ligne isoélectrique représentée par la phase diastolique du signal ECG. En permettant la production de ces valeurs de sortie, l'invention procure une meilleure exploitation des données électrocardiographiques et un meilleur diagnostic des pathologies extracardiaques résultant notamment de l'activité du SNA. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celleci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels on a représenté : - à la figure 1: le graphe d'un signal ECG; - à la figure 2: un graphe montrant l'allure d'un signal ECG pour un battement cardiaque déterminé ; - à la figure 3: le schéma d'un système selon l'invention; - à la figure 4: le schéma d'une unité d'acquisition selon l'invention; - à la figure 5: le schéma d'un filtre à capacités commutées utilisées dans une unité d'acquisition selon l'invention; - à la figure 6: le schéma de la structure de trame d'un signal émis par unité d'acquisition vers l'unité de traitement d'un système selon l'invention. Le graphe de la figure 1 est la représentation graphique d'un signal ECG. L'axe des abscisses et l'axe des temps, sur lequel 2,5 cm représente 1 s. L'axe des ordonnées indique l'amplitude du signal ECG exprimé en volts, sur lequel 1 cm correspond à 1 v. Le signal ECG est sensiblement périodique (on peut dire pseudo-périodique) , aux variations du rythme cardiaque près. Il peut ainsi être découpé en périodes correspondants à des battements cardiaques respectifs. Dans la suite, les termes "successif", "suivant" et "précédent" utilisés en relation avec les termes "battements cardiaques", doivent être interprétés en référence à la succession des battements cardiaques d'un individu, et donc en référence à la succession des pseudo-périodes du signal ECG. A chaque battement cardiaque correspondent des ondes du signal ECG se traduisant par des pics, et notamment un pic R par battement. A la figure 1, les références 11 et 12 désignent les pics R de deux battements respectifs successifs. L'intervalle entre les pics R 11 et 12 est noté ARR. La ligne isoélectrique à laquelle il sera fait référence dans la suite correspond à un électrocardiogramme plat, c'est à dire à un signal ECG en l'absence d'activité cardiaque (phase diastolique). L'amplitude du signal ECG correspond alors au potentiel de la terre. Dit autrement, l'amplitude du signal ECG correspond, en présence de contractions (phase systolique), à la mesure d'un potentiel électrique, positif ou négatif, par rapport au potentiel de la terre. Le graphe de la figure 2 représente l'allure d'un signal ECG pour un battement cardiaque déterminé. Comme précédemment indiqué, le signal ECG présente des accidents, qui sont appelés ondes en électrocardiographie, et qui se traduisent par des pics. De manière normalisée, les pics successifs sont référencés P, Q, R, S, T et U. Parmi ces ondes, l'une d'elles est particulière puisqu'elle implique l'amplitude maximale et occasionne des valeurs négatives du signal ECG: il s'agit de l'onde passant par les pics Q, R et S, appelée communément onde QRS. La forme exacte du signal ECG pour un battement cardiaque déterminé dépend bien entendu d'un grand nombre de facteurs physiologiques, rythmologiques, et/ou pathologiques. On notera toutefois que, de manière constante, l'amplitude du signal ECG décroît régulièrement et brutalement entre les pics R et S de l'onde QRS. A la figure 3, on a représenté le schéma d'un système selon l'invention. Le système comprend tout d'abord une unité 31 d'acquisition de données électrocardiographiques. Ces données comprennent des valeurs numériques d'échantillons d'un signal ECG ainsi qu'une valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé. Cette unité d'acquisition sera détaillée plus loin en regard de la figure 4. Le système comprend en outre une unité de traitement 32. L'unité de traitement peut se présenter sous la forme d'un ordinateur à usage général. Elle comprend par exemple un module de traitement 34 tel qu'un microprocesseur associé à des moyens mémoires. Ce module de traitement 34 communique avec des modules d'interface par l'intermédiaire d'un bus de données 30 tel qu'un bus USB (de l'anglais "Universal Serial Bus"). Ces modules d'interface sont par exemple un modem 35 pour la connexion de l'unité de traitement 32 à un serveur de données 25 via un réseau de télécommunications 24 tel que l'Internet; un contrôleur d'imprimante 36 réalisant l'interface avec une imprimante 26; un contrôleur d'écran 37 réalisant l'interface avec un écran 27; un contrôleur de souris 38 réalisant l'interface avec une souris d'ordinateur 28; et enfin un contrôleur de clavier 39 réalisant l'interface avec un clavier 29. L'imprimante 26, l'écran 27, la souris d'ordinateur 28, et le clavier 29 sont des organes périphériques de l'unité de traitement 32. D'un point de vue fonctionnel, ils sont donc partie intégrante de l'unité de traitement 32. L'unité d'acquisition 31 et l'unité de traitement 32 sont reliées par une liaison 33, préférentiellement de type série. Il peut s'agir d'une liaison filaire. Dans un exemple de réalisation préféré, cette liaison est toutefois une liaison sans fils, fonctionnant selon un protocole de transmission série déterminé. Il s'agit de préférence d'une liaison RF, c'est à dire par onde porteuse radiofréquence. Ainsi, l'unité d'acquisition 31 peut être portée par un individu et l'unité de traitement 32 peut être fixe, de manière que l'individu conserve une certaine autonomie de déplacement. L'unité d'acquisition 31 va maintenant être décrite en regard du schéma de la figure 4. L'unité 31 comprend un microcontrôleur 40 dans lequel s'exécute un programme de pilotage. Elle comprend en outre une première voie d'acquisition de données électrocardiographiques reliée à une entrée 41 du microcontrôleur 40. Ces données sont constituées par des valeurs numériques d'échantillons d'un signal ECG. L'unité 31 comprend en outre une seconde voie d'acquisition de données électrocardiographiques reliée à une seconde entrée 42 du microcontrôleur 40. Ces données sont constituées par une valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement cardiaque déterminé. La première et la seconde voie d'acquisition comprennent tout d'abord un amplificateur d'instrumentation 43, de gain G1. L'amplificateur 43 peut être un amplificateur différentiel ou non. Dans le premier cas (seul représenté à la figure 4), il comporte deux entrées différentielles pour l'acquisition d'un signal ECG en mode bipolaire. Dans le second cas, il ne comporte qu'une seule entrée pour l'acquisition d'un signal ECG en mode unipolaire. En fonctionnement, cette entrée ou ces entrées sont reliées à des électrodes appliquées sur le corps d'un individu. La première et la seconde voie d'acquisition comprennent en outre un filtre passe-bas 44, disposé en aval de l'amplificateur 43. II s'agit par exemple d'un filtre passe-bas d'ordre 2 à réponse de Butterworth, dont la fréquence de coupure est égale à 125 Hz (Hertz). On peut en outre insérer un filtre passe-haut du premier ordre, dont la fréquence de coupure est égale à 0,05 Hz, permettant de filtrer la composante continue dans les modes unipolaire ou bipolaire. La première et la seconde voie comprennent en outre, disposé en aval du filtre 44, un amplificateur de gain G2. Il s'agit par exemple d'un amplificateur opérationnel. Dans un mode de réalisation préféré, la première et la seconde voie d'acquisition comprennent encore, disposé en aval de l'amplificateur 45, un filtre coupe-bande en peigne 46. Il s'agit d'un filtre réjecteur des harmoniques à la fréquence du courant de secteur et aux fréquences multiples de cette fréquence. La fréquence de secteur est égale à 60 Hz ou à 50 Hz selon les pays. L'environnement dans lequel fonctionne l'unité d'acquisition 31 étant en effet occupé par nombre d'appareils électriques alimentés par le courant secteur, cet environnement est "pollué" par des signaux parasites à la fréquence du courant de secteur et aux fréquences multiples de celle-ci. Le filtre 46 permet avantageusement de filtrer les harmoniques du signal ECG à ces fréquences, afin d'éliminer l'effet de ces perturbations électromagnétiques. Dans un exemple de réalisation préféré, il s'agit d'un filtre à capacités commutées, qui sera décrit en détail ci-dessous en regard de la figure 5. Dans ce cas, on peut en outre insérer un filtre passe-bas 47 en aval du filtre 46. Le filtre 47 est par exemple un filtre passe-bas d'ordre 6 à réponse de Butterworth, dont la fréquence de coupure est égale à 125 Hz. Il permet de lisser le signal aux bornes des capacités du filtre 46, c'est à dire le signal de sortie de ce filtre. On notera que le gain de la première et la seconde voie d'acquisition de données est déterminé par la valeur du gain G1 de l'amplificateur d'instrumentation 43 et par celle du gain G2 de l'amplificateur opérationnel 45. La première voie d'acquisition comporte en outre, disposé en aval des éléments 43 à 47, un convertisseur analogique/numérique 49, qui peut être précédé d'un amplificateur suiveur 48 (dont le gain G est égal à l'unité). La sortie du convertisseur 49 est reliée à l'entrée 41 du microcontrôleur 40 pour y délivrer des valeurs numériques d'échantillons du signal ECG. La fréquence d'échantillonnage Fe du convertisseur 49, est fournie à ce dernier par le microcontrôleur 40. Sa valeur est déterminée de manière à respecter la condition de Shannon, en tenant compte également du débit binaire de la liaison 33 entre l'unité d'acquisition 31 et l'unité de traitement 32. Dans un exemple, la valeur de la fréquence Fe est égale à 800 Hz. Dans une variante du mode de réalisation représenté à la figure 4, le convertisseur 49 peut bien entendu être intégré au microcontrôleur 40, l'entrée 41 étant alors une entrée analogique au lieu d'une entrée numérique. La seconde voie d'acquisition comprend quant à elle, disposés en aval des éléments 43 à 47, les éléments suivants. D'une part un circuit redresseur double alternance 50 permettant de s'affranchir de la polarité du signal ECG (cette polarité étant fonction de la connexion des électrodes sur les entrées de l'amplificateur d'instrumentation 43). D'autre part un filtre passe-bande 51, disposé en aval du circuit redresseur 50, dont la fréquence centrale est fixée à 40 Hz. Ce filtre est par exemple obtenu à partir d'un filtre passe-bas et d'un filtre passe-haut du deuxième ordre, de même fréquence de coupure égale à 40 Hz. De préférence, le gain du filtre passe-bas et celui du filtre passe-haut sont indépendants, afin de pouvoir régler la sélectivité du filtre passe-bande résultant de leur combinaison. Le filtre passe-bande 51 à pour fonction de détecter le front montant du pic R de l'onde QRS respective des battements cardiaques. Le signal en sortie du filtre passe-bande 51 est ainsi transmis sur l'entrée 42 du microcontrôleur 40, via un amplificateur 52 de gain G3. L'entrée 42 est une entrée "triggerisée" qui prend la valeur binaire "0" en dessous d'un certain seuil de tension et la valeur binaire "1" au- dessus de ce seuil. La sensibilité de la seconde voie d'acquisition est réglée en réglant le gain G3 de l'amplificateur 52. La valeur binaire sur l'entrée 42 du microcontrôleur 40 est indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé. L'unité d'acquisition 31 peut être alimentée par le courant du secteur. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, elle est alimentée par une batterie 53 tel qu'une pile ou analogue. De cette manière, l'unité d'acquisition 31 peut être portée par un individu en permettant à celuici de conserver son autonomie de mouvement. Dans un exemple, l'unité d'acquisition 31 est alimentée à partir d'une tension d'alimentation positive de + 5 V et d'une tension d'alimentation négative de - 5 V. La tension d'alimentation positive est obtenue à partie de la tension délivrée par la batterie 53, au moyen d'un circuit régulateur de tension 54. La tension d'alimentation négative est obtenue à partir de la tension d'alimentation positive, au moyen d'un circuit inverseur de tension 55. La tension délivrée par la batterie 53 peut avantageusement être fournie sur une entrée 43 du microcontrôleur 40 de manière à surveiller la charge restante de la batterie 53. L'unité d'acquisition 31 comprend enfin un circuit d'émission 57 connecté à une sortie 58 du microcontrôleur 40, pour l'émission sur la liaison série 33 des données électrocardiographiques acquises. Dans le cas où la liaison 33 est une liaison RF, le circuit d'émission 57 est un émetteur RF connecté à une antenne d'émission 59. A la figure 5, on a représenté le schéma détaillé d'un filtre à capacités commutées constituant, dans un mode de réalisation préféré, le filtre réjecteur 46 de l'unité d'acquisition 31. Un tel filtre comprend, connectées en parallèle entre une entrée 71 et une sortie 72, n capacités respectivement Cl à Cn chacune connectée en série avec un interrupteur respectivement Il à ln, où n est un nombre entier strictement supérieur à l'unité. Il comprend en outre une résistance R connectée entre la sortie 72 et le potentiel de terre. Tous les condensateurs ont la même valeur C. Les interrupteurs sont fermés l'un après l'autre, au cours d'une période de temps T, telle que T- 1 Fo où Fo est une fréquence déterminée fournie par le microcontrôleur 40. A chaque période de temps T, un seul li des n interrupteurs est fermé. En fixant la valeur de Fo à 800 Hz et la valeur de n à 16, on obtient un filtre réjecteur des harmoniques correspondants à la fréquence valant 50 Hz et de toutes les fréquences multiples de cette dernière. De même, en fixant la valeur de Fo à 960 Hz et la valeur de n à 16, on obtient un filtre réjecteur des harmoniques à la fréquence 60 Hz et à toutes les fréquences multiples de cette dernière. Le taux d'atténuation est déterminé par le temps de fermeture de chaque interrupteur (rapport cyclique). La sélectivité du filtre est déterminée par la constante de temps RC. La largeur B de la bande atténuée à - 3 dB est donnée par la relation: B- 1 II.n.R.C. pour n = 16, R = 1 MQ (mégaohms) et C = 22 nF (nanofarads), la largeur B de la bande atténuée à - 3 dB est ainsi égale à 1 Hz. En appliquant un rapport cyclique égal à 0,5 pour la fermeture des interrupteurs I1 à ln, on obtient un taux de réjection sensiblement égal à 50 dB. De retour au schéma de la figure 3, l'unité de traitement 32 comprend un module de réception 321 pour recevoir des données numériques en provenance de l'unité d'acquisition 31, par l'intermédiaire de la liaison 33. Dans le cas où la liaison 33 est une liaison RF, le module 321 est un récepteur RF connecté à une antenne de réception 47. Les données reçues comprennent les valeurs numériques des échantillons du signal ECG ainsi que la valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé. A la figure 3, les valeurs numériques des échantillons du signal ECG portent la référence Si, où l'indice i se réfère à la suite des échantillons du signal ECG. L'unité de traitement 31 comprend en outre un module 342 de détection de sommet et un module 344 de calcul de l'intervalle entre les pics R respectifs de l'onde QRS d'un battement déterminé et de l'onde QRS du battement précédent. La valeur de cet intervalle, délivrée par le module 344, est notée R-Rj sur la figure 3, où l'indice j se réfère à la suite des battements cardiaques dans le signal ECG. Le module 342 de détection de sommet est activé par un signal de commande CTRL1, qui est délivré par le module de réception 321 en fonction de la valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement cardiaque. Dans un exemple, le signal CTRL1 est à l'état logique haut en cas de détection de l'onde QRS d'un battement déterminé, et il est à l'état logique bas dans le cas contraire. Dit autrement, le module 342 de détection de sommet est activé par la valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé. Il fonctionne par comparaison de chaque valeur numérique d'un échantillon du signal ECG avec la valeur antérieurement reçue. Lorsque le module de la valeur courante est inférieur au module de la valeur antérieurement reçue, c'est que le sommet a été atteint. Le module de calcul 344 est quant à lui activé par un signal de commande CTRL2, qui est délivré par le module 342 de détection de sommet. Dans un exemple, le signal CTRL2 est à l'état logique haut en cas de détection de sommet, et à l'état logique bas dans le cas contraire. Dans un mode de réalisation particulier, le module 342 de détection de sommet comprend non seulement des moyens pour détecter le sommet du pic R mais également des moyens pour détecter le sommet du pic S de l'onde QRS d'un battement cardiaque déterminé. Dans ce cas, le module de calcul 344 délivre non seulement la valeur Rj de l'amplitude du pic R mais également où alternativement la valeur Sj de l'amplitude du pic S de l'onde QRS dudit battement. Sur le schéma de la figure 3, ces valeurs sont respectivement notées Rj et Sj, où l'indice j se réfère à la suite des battements cardiaques. On sait que le pic S correspond au sommet concave qui vient immédiatement après le sommet convexe du pic R. Par conséquent, sa détection est aisée. Dans un mode de réalisation préféré, l'unité de traitement 31 comprend en outre un module 343 de filtrage des valeurs numériques Si. Le module 343 délivre des valeurs S'i correspondant aux valeurs Si filtrées. Il s'agit d'un filtrage par triangulation, c'est à dire consistant à remplacer chaque valeur Si par la moyenne S'i de la valeur Si+1 et de la valeur Si1. Ce module de filtrage 343 permet d'éliminer l'effet des perturbations électromagnétiques sur le signal ECG. Le module de filtrage 343 reçoit en entrée les valeurs Si qui lui sont fournies par le module de réception 321, et délivre en sortie les valeurs S'i qui sont transmises au module 342 de détection de sommet et en outre au module de calcul 344. Le module de filtrage 343 n'est cependant pas obligatoire. Dans le cas où il est absent, les valeurs numériques Si délivrées par le module de réception 321 sont directement transmises au module de détection de sommet 342 et en outre au module de calcul 344. Les modules 342, 343 et 344 sont par exemple mis en oeuvre sous la forme de logiciels stockés dans une mémoire permanente du module de 30 traitement 34 et exécuté par le microprocesseur de ce module 34. Les valeurs R-Rj, Rj et Sj peuvent être transmises par l'intermédiaire du bus 30 au contrôleur 36 et/ou au contrôleur 37, de manière à être restituées sous forme visible par un utilisateur, respectivement par impression sur du papier à l'aide de l'imprimante 26 et/ou par affichage sur l'écran 27. Ces valeurs peuvent en outre être transmises par l'intermédiaire du bus de données 30 au modem 35, pour être transmises au serveur de données 25 par l'intermédiaire du réseau de télécommunication 24. Le serveur de données 25 constitue alors une base de données distante constituant une source d'informations sur l'activité cardiaque de l'individu, qui peut ultérieurement être consultée de manière à formuler un diagnostic sur d'éventuelles pathologies du système cardiovasculaire et/ou du SNA de l'individu, et/ou à formuler à ce dernier des recommandations sur son activité physique. Le schéma de la figure 6 illustre la structure de trame d'un protocole de transmission série utilisé sur la liaison 33 entre l'unité d'acquisition 31 et l'unité de traitement 32. Outre des bits de service comprenant notamment un bit de démarrage 61, un bit de fin 62 et un bit de contrôle de parité 63, la trame comprend un mot d'en-tête 64 et un mot de données 65. La valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé est codée dans le mot d'en-tête 64. De plus, la valeur numérique d'un échantillon du signal ECG est codée dans le mot de données 65. Dans un exemple, le mot d'en-tête 64 est codé sur 1 octet et le mot de données 65 est codé sur 3 octets. Les valeurs numériques en sortie du convertisseur analogique/numérique 49 de l'unité d'acquisition 31 (figure 4) étant codé sur 12 bits, un mot de données 65 convient pour le codage d'une telle valeur numérique avec un transcodage de rendement 1/2. Dans un exemple, le débit binaire sur la liaison 33 est égal à 38 400 bps (bits par seconde). Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, la valeur indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé prend une première ou une seconde valeur binaire déterminée, respectivement en cas de détection ou non de l'onde QRS d'un battement, ces première et seconde valeurs binaires déterminées ayant un codage binaire présentantune alternance de valeurs binaires "1" et "0". De cette manière, le mot d'en-tête 64 permet la mise en oeuvre d'un algorithme de récupération de rythme dans le module de réception 321 de l'unité d'acquisition 32. Dans un exemple, ladite première valeur binaire est égale à 01010101 (soit 55h en codage hexadécimal) et la seconde valeur binaire déterminée est égale à 10101010 (soit AAh en codage hexadécimal), ou vice et versa
The system has an acquisition unit (31) for acquiring electrocardiographic data comprising digital values (Si) of samples of an electric signal representative of cardiac pulses as well as digital value indicating the detection of QRS wave of a determined cardiac pulse. A processing unit (32) e.g. computer, has a calculating module (344) for calculating an output value, pulse by pulse, corresponding to an interval between respective spikes of the wave of the pulse and the wave of preceding pulse from the electrocardiographic data. Independent claims are also included for the following: (1) a unit for acquisition of electrocardiographic data (2) a unit for processing electrocardiographic data.
1. Système d'acquisition et de traitement de données électrocardiographiques, comprenant: - une unité (31) d'acquisition de données électrocardiographiques comprenant des valeurs numériques (Si) d'échantillons d'un signal électrique représentatif des battements cardiaques ainsi qu'une valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé ; et, - une unité de traitement (32) comprenant des moyens (342, 344) pour calculer, à partir desdites données électrocardiographiques, battement par battement, une première valeur de sortie (R-Rj) correspondant à l'intervalle entre les pics R respectifs de l'onde QRS du battement et de l'onde QRS du battement précédent. 2. Système selon la 1 dans lequel l'unité de traitement comprend en outre des moyens (342, 344) pour calculer, à partir desdites données électrocardiographiques, battement par battement, une deuxième valeur de sortie (Rj) et/ou une troisième valeur de sortie (Sj) correspondant respectivement à l'amplitude du pic R et à l'amplitude du pic S de l'onde QRS du battement. 3. Système selon l'une quelconque des 1 ou 2, comprenant en outre des moyens de restitution (26, 27), sous forme visible par un utilisateur, de la première valeur de sortie, de la seconde valeur de sortie et/ou de la troisième valeur de sortie. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un serveur de données (25) et des moyens de télécommunication (34, 35) pour transmettre la première valeur de sortie (R- Rj), la deuxième valeur de sortie (Rj) et/ou la troisième valeur de sortie (Sj) vers le serveur de données (25). 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'unité d'acquisition (31) et l'unité de traitement (32) sont reliées par une liaison de type série déterminée (33). 6. Système selon la 5 dans lequel la liaison (33) est une liaison sans fils fonctionnant selon un protocole de transmission série déterminé. 7. Système selon la 6, dans lequel le protocole de transmission fonctionne selon une structure de trame comprenant un mot d'en-tête (64) et au moins un mot de données (65), la valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé étant codée dans le mot d'en-tête (64) et une valeur numérique (Si) d'un échantillon du signal électrocardiographique étant codée dans le mot de données (65). 8. Système selon la 7, dans lequel la valeur indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé prend une première ou une seconde valeur binaire déterminée, respectivement en cas de détection ou non de l'onde QRS d'un battement déterminé, lesdites première et seconde valeurs binaires ayant un codage binaire présentant une alternance de valeurs binaires "1" et "0". 9. Unité d'acquisition de données électrocardiographiques destinée à être utilisée dans un système selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant: - des moyens (43-47) d'acquisition d'un signal électrique 20 représentatif des battements cardiaques; - des moyens (48-49) de production de valeurs numériques (Si) d'échantillons dudit signal électrique; et, - des moyens (50-52, 43) de production d'une valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé. 10. Unité d'acquisition selon la 9, dans laquelle les moyens d'acquisition comprennent un filtre (46) réjecteur des harmoniques à la fréquence du courant de secteur et aux fréquences multiples de cette fréquence. 11. Unité d'acquisition selon la 10, dans laquelle le 30 filtre réjecteur (46) est un filtre à capacités commutées. 12. Unité d'acquisition selon l'une quelconque des 9 à 11, destinée à être utilisée en particulier dans un système selon l'une quelconque des 5 à 8 comprenant en outre des moyens (57,59) d'émission desdites valeurs numériques, selon un protocole série déterminé, sur la liaison de type série déterminée (33). 13. Unité de traitement de données électrocardiographiques destinée à être utilisée dans un système selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant: - un module de détection de sommet (342), activé par la valeur numérique indicative de la détection de l'onde QRS d'un battement déterminé, et comprenant des moyens pour détecter le sommet du pic R de l'onde QRS dudit battement déterminé à partir des valeurs numériques (Si) des échantillons du signal électrique représentatif des battements cardiaques; - un module de calcul (344) délivrant la valeur (R-Rj) de l'intervalle entre les pics R respectifs de l'onde QRS dudit battement déterminé et de l'onde QRS du battement précédent. 14. Unité de traitement selon la 13, dans laquelle le module de détection de sommet (342) comprend en outre des moyens pour détecter le pic S de l'onde QRS dudit battement déterminé. 15. Unité de traitement selon l'une quelconque des 13 ou 14, dans laquelle le module de calcul (344) délivre en outre la valeur (Rj) de l'amplitude du pic R et/ou la valeur (Sj) de l'amplitude du pic S de l'onde QRS dudit battement déterminé. 16. Unité de traitement selon l'une quelconque des 13 à 15, comprenant en outre un module de filtrage par triangulation (343), permettant d'éliminer l'effet des perturbations électromagnétiques sur le signal électrique représentatif des battements cardiaques, recevant en entrée les valeurs numériques (Si) des échantillons de ce signal et délivrant en sortie des valeurs numériques filtrées (S'i) qui sont transmises au module de détection de sommet (342) et/ou au module de calcul (344). 17. Unité de traitement selon l'une quelconque des 13 à 16, destinée à être utilisée en particulier dans un système selon l'une quelconque des 5 à 8, comprenant en outre des moyens de réception (47, 321) pour recevoir lesdites valeurs numériques, selon un protocole déterminé, par l'intermédiaire de ladite liaison de type série déterminée (33).
A
A61
A61B
A61B 5
A61B 5/0456
FR2899395
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION D'UN CIRCUIT DE PUISSANCE OSCILLANT
20,071,005
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs de protection de circuits de puissance oscillants. Il est classique de protéger un circuit de puissance contre les surtensions en prévoyant un organe de coupure pouvant détecter la surtension, par exemple un disjoncteur ou bien un fusible. Cependant certains circuits notamment oscillants risquent de se trouver dégradés par la présence d'un courant continu. Par exemple, les bobines utilisées dans les dispositifs de déminage électromagnétiques (tel que décrit notamment par le brevet FR2750204) sont sensibles aux courants continus qui peuvent au bout d'un certain temps les détériorer, même si ces courants ont: un niveau d'intensité qui est inférieur à un seuil donné. L'invention a pour but de proposer un dispositif de protection permettant d'assurer une protection contre l'apparition de tels courants continus. Ainsi l'invention a pour objet un , et notamment d'une bobine de déminage, dispositif comportant un moyen de coupure interposé entre un réseau d'alimentation en courant alternatif et le circuit de puissance, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de mesure et analyse du courant qui alimente le circuit de puissance, moyen pouvant détecter l'apparition d'un courant continu et relié à un moyen de déclenchement assurant l'ouverture du moyen de coupure. Le moyen de mesure et analyse du courant pourra comprendre un module logique incorporant un composant monostable re-enclenchable dont le basculement est commandé périodiquement par la variation du courant du réseau d'alimentation, composant dont l'arrêt de basculement commande l'apparition d'un signal d'erreur qui est utilisé 2 par le moyen de déclenchement pour provoquer l'ouverture du moyen de coupure. Le moyen de mesure et analyse pourra également comporter un module de mesure assurant une évaluation de la valeur du courant du réseau d'alimentation, le module de mesure comportant un moyen comparateur assurant la comparaison de la valeur mesurée avec un seuil prédéfini, le résultat de cette comparaison étant utilisé par le moyen de déclenchement pour provoquer l'ouverture du moyen de coupure. Avantageusement le moyen de déclenchement sera relié également à un moyen de visualisation permettant de mettre en évidence l'état du moyen de coupure. L'invention vise également l'application d'un tel dispositif à la protection d'une bobine de déminage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure 1 est un schéma bloc représentant un 20 dispositif selon l'invention, - la figure 2 est un schéma organico fonctionnel montrant de façon plus détaillée un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. En se reportant à la figure 1, un dispositif de 25 protection 1 selon l'invention comporte un moyen de coupure 2 qui est placé sur un conducteur de puissance 3 relié à un réseau R d'alimentation en courant alternatif par exemple le réseau d'un véhicule. Le moyen de coupure 2 est disposé en amont d'un circuit 30 de puissance 4 qui comporte ici un boîtier de puissance 5 relié à une bobine de déminage 6. Un boîtier c.e commande 7 est disposé en amont du moyen de coupure 2. Il permet de piloter la forme des signaux 3 engendrés par la bobine 6 et il comporte une interface homme machine permettant le pilotage du dispositif de déminage. Le disposit=_f 1 comprend également un moyen 8 de mesure et analyse du courant destiné à alimenter le circuit de puissance 4. Ce moyen de mesure 8 est relié à un moyen de déclenchement 9 qui permet de commander l'ouverture du moyen de coupure 2. Conformément à l'invention le moyen de mesure 8 est conçu 10 de façon à pouvoir détecter l'apparition d'un courant continu dans le conducteur de puissance 3. Un moyen de visualisation 10 est lui aussi relié au moyen de déclenchement 9 et il permet de mettre en évidence l'état ouvert ou fermé du moyen de coupure 2. 15 Ce moyen de visualisation 10 pourra par exemple comprendre deux voyants de couleurs différentes, une couleur de voyant correspondant à la position ouverte du moyen de coupure 2 et l'autre à la position fermée. Il est bien entendu possible, pour la commodité de mise 20 en œuvre du dispositif, de déporter le moyen de visualisation 10 au niveau du boîtier de commande 7 ou de son interface Homme Machine. On a représenté sur la figure 1 une liaison 11 en traits pointillés pour figurer une telle liaison vers un moyen de visualisation 10 déporté. 25 La figure 2 montre d'une façon plus précise la structure organique et fonctionnelle du dispositif 1. Le moyen 8 de mesure et analyse du courant comprend deux modules différents : un module logique 12 et un module de mesure 13. 30 Le module :ogique 12 incorpore un composant monostable ré-enclenchable 14 (par exemple un composant connu sous la dénomination ncrmalisée 74HC4538). La sortie logique de ce composant alter:ze avec une fréquence qui est celle du courant circulant dans :1e conducteur de puissance 3. 4 Ce monostable 14 est relié à un détecteur d'état 15 (par exemple une bascule D) qui permet de repérer un arrêt du basculement du monostable 14. L'arrêt de ce basculement correspond à l'arrêt de l'oscillation du courant ce qui signifie, soit qu'il n'y a plus de courant circulant dans le conducteur de paissance 3, soit que ce courant est continu. Le détecteur d'état 15 fournit alors un signal d'erreur (passage par exemple à un état logique 1), signal qui est appliqué au moyen de déclenchement 9 via une porte logique OU 16. Le moyen de déclenchement 9 provoque alors l'ouverture du moyen de coupure 2. Le détecteur d'état pourra être réalisé sous la forme d'un composant électronique spécifique (par exemple un composant connu sous la dénomination normalisée 74HC74). Il pourra être simplement constitué par un module logiciel incorporé à un calculateur, module programmé de façon à détecter l'arrêt: des oscillations de la sortie du monostable 14. Un tel calculateur pourra par ailleurs être programmé de façon à surveiller des formes de courants plus complexes. Le moyen de déclenchement 9 pourra par exemple être constitué par un circuit de commande de l'ouverture du moyen de coupure 2. Si le moyen de coupure 2 est constitué par un interrupteur statique tel un thyristor, le moyen de déclenchement 9 pourra être par exemple le circuit électronique de commande de la gâchette de ce thyristor. Le module de mesure 13 comporte un moyen 17 assurant une mesure de la valeur du courant circulant dans le réseau d'alimentation et le conducteur 3. Les composants de mesure du courant sont biens connus de l'Homme du Métier et peuvent être de technologie analogique ou numérique. Le module de mesure 13 comporte également une mémoire ou registre 18 à l'intérieur de laquelle est incorporée une valeur de seuil. Le module de mesure comporte enfin un comparateur 19 qui assure la comparaison de la valeur mesurée par le moyen 17 avec le seuil contenu dans la mémoire 18. Le comparateur est conçu de façon à délivrer un signal (par exemple un état logique 1), signal qui sera appliqué au 5 moyen de déclenchement 9 via la porte logique 16. On pourra sans sortir du cadre de l'invention définir la mémoire 18 sous la forme de composants électroniques calibrés incorporés dans un comparateur analogique 19 réalisé par exemple sous la forme d'un pont. On pourra plus simplement mettre en œuvre un calculateur assurant une comparaison numérique du courant mesuré avec une valeur mise dans mémoire du calculateur. Cette solution présentera l'avantage de permettre une modification aisée du seuil par programmation. On voit qu'avec l'invention le moyen de coupure 2 est actionné aussi bien lors de l'apparition d'un niveau d'intensité excessif que lorsque le courant passe de l'état alternatif à l'état continu. Il en résulte un niveau de protection accru pour les 20 composants dégradables par le courant continu. On notera que le dispositif selon invention assure également une coupure des circuits de puissance lorsque le courant est stoppé. On améliore ainsi l'isolation et la protection du circuit en dehors des phases d'utilisation. 25 Il est également possible de mettre en œuvre un module logique 12 pouvant détecter une composante continue superposée à un signal oscillant. Il suffira pour cela d'ajouter au niveau du module logique 12, et en parallèle aux moyens 14 et 15, un étage comprenant un filtre éliminant la 30 composante alternative suivi d'un évaluateur mesurant la composante continue. Cet évaluateur comportera un comparateur relié à une autre mémoire dans laquelle sera programmé un niveau de seuil de la composante continue. 6 On pourra alors commander le moyen de coupure 2 lorsque le courant circulant dans le moyen de commande comportera une composante continue dépassant un niveau prédéterminé. L'invention a été décrite en référence à des figures schématiques qui ne préjugent pas des moyens techniques mis en œuvre concrètement. Il est bien entendu que les différents moyens constituant le dispositif 1 seront avantageusement réalisés en tout ou partie à l'aide d'un micro processeur ou calculateur qui comportera des moyens logiciels permettant d'assurer d'une part la comparaison du niveau d'intensité du courant avec un seuil préprogrammé et d'autre part permettant de détecter l'arrêt des oscillations du courant. L'invention a été décrite dans son application à la protection d'une bobine de déminage. Elle peut bien entendu être appliquée à la protection d'autres types de circuits électroniques dégradés par le courant continu
L'invention a pour objet un dispositif (1) de protection d'un circuit de puissance oscillant (4), et notamment d'une bobine de déminage (6), dispositif comportant un moyen de coupure (2) interposé entre un réseau d'alimentation (R) en courant alternatif et le circuit de puissance (4). Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (8) de mesure et analyse du courant qui alimente le circuit de puissance (4), moyen pouvant détecter l'apparition d'un courant continu et relié à un moyen de déclenchement (9) assurant l'ouverture du moyen de coupure (2).
1- Dispositif de protection d'un circuit de puissance oscillant (4), et notamment d'une bobine de déminage (6), dispositif comportant un moyen de coupure (2) interposé entre un réseau (R) d'alimentation en courant alternatif et le circuit de puissance (4), dispositif caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (8) de mesure et analyse du courant qui alimente le circuit de puissance, moyen pouvant détecter l'apparition d'un courant continu et relié à un moyen de déclenchement (9) assurant l'ouverture du moyen de coupure (2). 2- Dispositif de protection selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (8) de mesure et analyse du courant comprend un module logique (12) incorporant un composant monostable re-enclenchable (14) dont le basculement est commandé périodiquement par la variation du courant du réseau d'alimentation, composant dont l'arrêt de basculement commande l'apparition d'un signal d'erreur qui est utilisé par le moyen de déclenchement (9) pour provoquer l'ouverture du moyen de coupure (2). 3- Dispositif de protection selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen (8) de mesure et analyse comporte un module de mesure (13) assurant une évaluation de la valeur du courant du réseau d'alimentation, le module de mesure comportant un moyen comparateur (19) assurant la comparaison de la valeur mesurée avec un seuil prédéfini, le résultat de cette comparaison étant utilisé par le moyen de déclenchement (9) pour provoquer l'ouverture du moyen de coupure (2). 4- Dispositif de protection selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de déclenchement (9) est relié également à un moyen de visualisation (10)permettant de mettre en évidence l'état du moyen de coupure (2). 5- Application du dispositif de protection selon une des 1 à 4 à la protection d'une bobine de déminage 5 (6).
H,F
H02,F41,F42
H02H,F41H,F42D
H02H 7,F41H 11,F42D 5
H02H 7/20,F41H 11/12,F42D 5/04
FR2892639
A1
LUNETTES DE PLONGEE VENTILEES
20,070,504
Page 1 La présente invention concerne le domaine de la plongée de loisir en apnée (chasse ou apnée pure) . Elle présente un dispositif permettant aux plongeurs en apnée qui plongent avec un masque d'insufler de l'air à l'intérieur de celui-ci pour compenser les effets de la pression au fur et à mesure qu'ils descendent dans l'eau, d'une façon beaucoup plus confortable, sûre et efficace que les dispositifs existant à ce jour. Etat de la technique antérieure : Lorsqu'un plongeur descend dans l'eau en portant un masque, l'eau exerce sur celui-ci une pression qui augmente proportionnellement avec la profondeur à raison d'l bar supplémentaire tous les 10 m. Io Si le plongeur ne fait rien pour contrer les effets de la pression, celle-ci écrase le masque contre la figure du plongeur avec une telle force qu'elle rend très vite (au delà des 10-15 m) la suite de la plongée impossible, et peut dans les cas extrêmes occasionner des lésions sur les globes oculaires et l'éclatement du masque. Pour contrer cet effet, tous les plongeurs doivent souffler de l'air dans 15 leur masque au fur et à mesure qu'ils descendent, afin de maintenir constant le volume de l'air contenu dans celui-ci. Les plongeurs en scaphandre soufflent l'air qu'ils respirent de leurs bouteilles; les plongeurs en apnée ne peuvent souffler que l'air qu'ils ont emmagasiné dans leurs poumons en surface. Ceci pose deux problèmes aux plongeurs en apnée : 20 D'une part, souffler de l'air dans le masque est un exercice qui sollicite le diaphragme et donc fatigue les poumons du plongeur. Au-delà des 20-25 m de profondeur, l'écrasement de la cage thoracique par la pression est tel que le diaphragme doit fournir un effort important pour arriver à insuffler de l'air dans le masque. D'autre part, le volume d'air à insuffler n'est pas négligeable. Pour un 25 plongeur ayant une capacité pulmonaire moyenne de 4 litres, descendre à 40 mètres avec un masque de 200 cm3 de volume intérieur demanderait d'insufler dans le masque 40 / 10 x 200 cm3 = 800 cm3 d'air pulmonaire, soit 20% du total de l'air contenu dans les poumons, ce qui est énorme. Ces deux effets font du gonflage du masque un exercice qui diminue les performances du plongeur, mais également sa sécurité : un plongeur fatigué 30 par l'exercice du gonflage et ayant expulsé une partie importante de son air court un risque de syncope - et donc d'accident mortel - plus important. Pour réduire les efforts liés au gonflage de masque, les fabricants de matériel de plongée ont développé de masques dits à faible volume , dont le volume interne oscille entre 150 et 120 cm3. L'idéal aurait été de pouvoir plonger avec des lunettes de natation, dont le volume 35 interne est nettement plus faible, mais il est impossible de les gonfler car elles n'ont pas de Page 2 communication avec la bouche ou le nez. En revanche, les masques dits à faible volume couvrent les deux yeux et le nez, le gonflage se faisant par expiration nasale. Il n'en demeure pas moins que, même avec ces masques améliorés, le gonflage continue de fatiguer et de consommer l'air du plongeur, avec les effets sur la sécurité qui ont été exposés Exposé de l'invention : La présente invention consiste en un masque composé par une paire de lunettes de natation qui se gonflent avec la bouche. Un tuyau en plastique souple permet de souffler de l'air de la bouche directement à l'intérieur du masque. Un deuxième tuyau assure le passage de l'air entre les deux yeux et donc l'équilibrage permanent de la pression entre les deux lunettes. Au fur et à mesure qu'il descend, le plongeur souffle dans le tuyau qu'il porte dans la bouche et assure le maintien de la pression dans son masque. Cette invention a deux avantages majeurs : D'une part, le volume interne du masque est de 20 à 25 cm3, soit 5 à 6 fois moins que celui des meilleurs masques dits à faible volume . Le plongeur consommera donc 15 beaucoup moins d'air en le gonflant. D'autre part, le gonflage ne sollicite pas le diaphragme. La quantité d'air à insuffler est tellement petite que l'air contenu dans les joues suffit, le gonflage se faisant par petites pressions avec les muscles des joues, comme quand on veut cracher un petit jet d'eau par la bouche. 20 L'exposé de l'état de la technique antérieure à l'invention permet de comprendre les effets de ces deux avantages sur la sécurité du plongeur. Le dispositif selon l'invention comporte une paire de lunettes de natation composés par une jupe droite et une jupe gauche, unies entre elles par un pont nasal. Selon une autre caractéristique de l'invention, le pont nasal peut être une pièce 25 distincte, faite en plastique dur, insérée dans chaque jupe par un orifice pratiqué dans la jupe dans sa partie la plus proche du nez du nageur, dont la forme est prévue pour laisser passer le pont nasal sans que celui-ci puisse glisser librement. Dans ce cas, le pont nasal est pourvu de crans protubérants qui empêchent le pont nasal de glisser librement dans les orifices des jupes, et dont la fonction est de définir des stades d'ajustement discrets afin que le nageur puisse ajuster la 30 largeur utile du pont nasal à celle de son appendice nasal. Alternativement, le pont nasal peut faire partie intégrante des jupes. Dans ce cas, les deux jupes et le pont nasal ont été moulés ensemble et forment une seule et unique pièce solidaire, ne se prêtant à aucun ajustement en largeur. Selon une autre caractéristique de l'invention, les jupes droite et gauche 35 possèdent une rainure entre leurs surfaces extérieure (en contact avec l'environnement) et intérieure (en contact avec la face du plongeur) servant à loger les vitres des lunettes. Les vitres des lunettes sont donc enchâssés dans chacune des deux jupes. Page 3 Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque jupe possède une partie rigide, servant à enchâsser les vitres, et une partie en plastique souple ou en silicone, dont le but est d'épouser la forme de la face du plongeur. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque jupe possède une charnière, fixée à la jupe dans sa partie la plus opposée au nez du plongeur et la plus proche de ses oreilles. La charnière est une pièce en plastique percée d'un orifice servant à laisser passer la sangle d'ajustement. Selon une autre caractéristique de l'invention, la jupe de l'une des deux lunettes comporte un orifice rond de 2 à 3 mm de diamètre percé en sa partie inférieure, dont sort le tuyau de ventilation que le plongeur maintient dans la bouche tout le long de sa plongée. Ce tuyau de ventilation se termine par une pipette que le plongeur porte dans sa bouche et qui facilite la préhension du tuyau. Selon une autre caractéristique de l'invention, la longueur du tuyau de ventilation est telle que la pipette se trouve juste devant le centre des lèvres du plongeur. Selon une autre caractéristique de l'invention, la vitre de chacune des deux lunettes comporte un orifice rond de 2 à 3 mm de diamètre percé en sa partie la plus proche du nez , dont sort le tuyau de communication qui communique les deux lunettes. Ce tuyau assure l'équipression entre les deux lunettes. Ainsi, quand le plongeur souffle dans le tuyau de ventilation, il insufle l'air dans celle des deux lunettes qui communique avec ledit tuyau (par exemple la droite), et l'autre (dans ce cas la gauche) se gonfle automatiquement grâce au tuyau de communication. Selon des modes particuliers de réalisation : Le tuyau de ventilation peut être simple ou double. S'il est simple, il y en a un seul. Il débouche dans l'une des deux lunettes, le gonflage de la deuxième lunette se faisant à partir de la première par le tuyau de communication. S'il est double, il y en a deux. Chacun débouche dans une lunette. Le plongeur gonfle directement les deux lunettes en soufflant par les tuyaux de ventilation. Dans ce cas, il n'y a pas de tuyau de communication. Les deux tuyaux de ventilation aboutissent dans la même pipette. Au lieu d'être un élément séparé et extérieur aux lunettes, le tuyau de communication peut être percé ou moulé à l'intérieur du pont nasal entre les deux lunettes (le pont nasal étant l'elément qui relie ensemble les deux lunettes). Ceci n'est possible que lorsqu'il s'agit de lunettes avec une jupe moulée en un seul bloc, intégrant le pont nasal. Le tuyau de communication peut également remplacer le pont nasal. Un tuyau de communication suffisamment solide (ou deux tuyaux en parallèle) peuvent remplacer la fonction mécanique du pont nasal qui consiste à maintenir ensemble les deux lunettes. Quatre dessins A, B, C et D ci-après illustrent l'invention. Une page présente 8 photos de prototypes. Les photos ne sont pas présentées à titre de dessin, mais bien en complément de ceux-ci et pour en faciliter la compréhension. Page 4 En référence à ces dessins, Le dispositif comporte une paire de lunettes de natation composée par deux vitres (4), une jupe (3) - composée par deux moitiés reliées par un pont nasal (6) - , deux charnières (2) et une sangle (1). Il y a une vitre (4) placée devant chaque oeil du plongeur. En plastique rigide transparent, elles sont enchâssées dans la jupe(3) . Le but de la vitre(4) est de permettre au plongeur de voir dans l'eau. La jupe (3)est la partie du masque qui est plaquée contre la figure du plongeur. Les vitres (4) y sont enchâssées. En caoutchouc ou en silicone, elle épouse la forme de la figure du plongeur (orbites oculaires et pommettes), ce qui, en empêchant l'eau de rentrer dans le masque, en assure l'étanchéité. La jupe (3) peut être (a) en une pièce - qui dans ce cas intègre le pont nasal(6) -, ou (b) en deux pièces identiques, une pour chaque oeil, et reliées entre elles par un pont nasal (6) qui est alors une pièce séparée. Le pont nasal (6) est la pièce qui tient ensemble les deux moitiés de la jupe (3) . Si la jupe (3) est en 1 seule pièce, le pont nasal (6) en fait partie intégrante et a été moulé avec. Si la jupe (3) est en 2 pièces, le pont nasal (6) est une pièce à part. Dans ce cas, le pont nasal (6) est muni de crans qui permettent de régler l'écartement des deux moitiés de la jupe (3) pour s'adapter à la largeur du nez du plongeur. Chacune des deux charnières (2) fait partie solidaire de la jupe (3) . C'est le point d'accroche de la sangle (1) à la jupe (3). Il y en a 2, une de chaque côté de la jupe (3). La sangle (1) est une bande en caoutchouc ou en silicone, elle sert à maintenir le masque serré autour de la tête du plongeur. Pour des motifs de lisibilité, elle n'est pas représentée dans son intégralité dans les croquis. La jupe (3) d'une des deux lunettes est percée d'un orifice dans la jupe (10) , dont sort un tuyau de ventilation (9) qui se termine par une pipette (8) qui communique avec l'environnement, et que le plongeur loge dans sa bouche. Chaque vitre (4) est percée d'un orifice dans la vitre (5) . Un tuyau de communication (7), qui relie les deux orifices des vitres (5), permet d'équilibrer la pression des deux lunettes. Chacune des deux vitres (4) comporte un orifice rond (5) , percé perpendiculairement au plan de la vitre (4) , de 2mm à 3 mm de diamètre, et dont le but est de laisser passer le tuyau de communication (7) entre les deux yeux. Les orifices (5) sont pratiqués à moins de 1 cm de la partie de chaque vitre (4) qui est la plus proche du point de symétrie du masque. Placés à cet endroit, ils sont hors du champ visuel du plongeur et donc n'interfèrent pas dans sa vision. Le Tuyau de communication (7) est en plastique souple opaque ou transparent, d'un diamètre extérieur de 2 à 3 mm, d'un diamètre intérieur de 1 à 1,5 mm, d'une épaisseur de 0,5 à 1 mm et d'une longueur de 55 à 65 mm. Son rôle est d'équilibrer en permanence la pression à l'intérieur des deux lunettes en laissant passer l'air de l'une à l'autre. A chacune de ses deux extrémités, le tuyau de communication (7) est emboîté dans un des orifices dans les vitres (5) . La pipette (8) est une petite pièce en plastique ou en métal qui termine le tuyau de ventilation (9) et qui est placée dans la bouche du plongeur. Son but est de faciliter la Page 5 préhension du tuyau (9) par la bouche du plongeur et surtout avec les dents pour éviter que le bout du tuyau (9) ne s'échappe de la bouche en cours de plongée. Le tuyau de ventilation (9) est en plastique souple, de la même matière que le tuyau de communication (7) , d'un diamètre extérieur de 2 à 3 mm, d'un diamètre intérieur de 1 à 1,5 mm, d'une épaisseur de 0,5 à 1 mm et d'une longueur de 70 à 130 mm. Son rôle est de permettre au plongeur d'insuffler de l'air avec la bouche à I intérieur du masque afin d'éviter la souspression dans celui-ci . Le tuyau de ventilation (9) commence à l'orifice dans la jupe (10) et se termine dans la pipette (8) . La jupe comporte un orifice (10) rond, percé perpendiculairement sous l'un des yeux du plongeur, de 2mm à 3 mm de diamètre, et dont le but est de laisser passer le tuyau de ventilation (9). Dans la forme de réalisation correspondant aux Dessins A et B, il s'agit d'une paire de lunettes à jupe (3) unique (donc le pont nasal (6) n'est pas une pièce distincte), avec un tuyau de communication (7) unique et non creusé dans le pont nasal (6) . Le tuyau de ventilation (9) est lui aussi unique. Les deux tuyaux ont un diamètre extérieur de 3 mm, les orifices dans les vitres (5) et l'orifice dans la jupe (10) ont été percés avec un foret bois de 3 mm, et les tuyaux ont été collés aux vitres et à la jupe avec une goutte de cyanocrilate. Ce procédé est susceptible de reproduction à l'échelle industrielle. Les deux tuyaux sont faits dans le plastique dont on fait les câbles electriques. Dans la forme de réalisation correspondant aux Dessins C et D, il s'agit d'une paire de lunettes sans tuyau de communication. Le tuyau de ventilation (9) est double, ce qui rend 20 inutile l'existence d'un tuyau de communication
L'invention consiste en une paire de lunettes de natation qui se remplissent d'air avec la bouche par un tuyau en plastique souple placé dans la bouche du plongeur. Un deuxième tuyau assure le passage de l'air entre les deux lunettes et l'équilibrage permanent de la pression entre elles. Il est constitué d'une paire de lunettes de natation composées par deux vitres (4), une jupe (3)-composée par deux moitiés reliées par un pont nasal (6) - , deux charnières (2) et une sangle (1). La jupe (3) d'une des deux lunettes est percée d'un orifice dans la jupe (10), dont sort un tuyau de ventilation (9) qui se termine par une pipette (8) qui communique avec l'environnement, et que le plongeur loge dans sa bouche. Chaque vitre (4) est percée d'un orifice dans la vitre (5). Un tuyau de communication (7), qui relie les deux orifices des vitres (5), permet d'équilibrer la pression des deux lunettes.Le dispositif selon l'invention est destiné aux plongeurs en apnée profonde.
1. Lunettes de plongée, caractérisées en ce qu'elles comprennent deux jupes (3) raccordées entre elles par un pont nasal (6), deux vitres (4) , deux charnières (2) comportant chacune d'entre elles un orifice, et une sangle (1) d'ajustement 2. Lunettes de plongée selon la 1, caractérisées en ce que une jupe est percée dans sa partie inférieure d'un orifice dans la jupe (10), communicant avec un tuyau de ventilation (9) qui se termine par une pipette (8), qui communique avec l'environnement. 3. Lunettes de plongée selon la 2, caractérisées en ce que chaque vitre (4) est percée d'un orifice dans la vitre (5). Un tuyau de communication (7), qui relie les deux orifices des vitres (5) par le côté extérieur des lunettes, permet d'équilibrer la pression de l'air dans les deux lunettes. 4. Lunettes de plongée selon la 1, caractérisées en ce que, selon un second mode de reàlisation, chacune des deux jupes (3) est percée dans sa partie inférieure d'un orifice dans la jupe (10), communiquant avec un tuyau de ventilation (9) qui se termine par une pipette (8). Les deux tuyaux de ventilation aboutissent à une pipette unique, communiquant avec l'environnement. Il n'y a pas, dans ce mode de réalisation, de tuyau de communication entre les deux lunettes.
A
A63
A63B
A63B 33
A63B 33/00
FR2895034
A1
GENERATEUR PERMETTANT LA PRODUCTION GRATUITE D'UNE ENERGIE CINETIQUE PAR EXPLOITATION DU TRAVAIL DES FORCES DE PRESSION ET DE GRAVITATION
20,070,622
-1- La presente invention concerne un generateur permettant la production gratuite d'une energie cinetique par ('exploitation du travail des forces de pression et de gravitation. Les moyens necessaires a ce fonctionnement sont fournis gracieusement a ('aide d'un dispositif positionne a I'interieur d'un engin qui genere une depression ou une acceleration constante, II est a noter que Ion peut faire varier les parametres de ces actions a souhait par un fonctionnement en cuve close ou la pression ambiante se regle a volonte. Avec comme objectif la mise a disposition d'une dynamique, a ['aide d'une aide mecanique, proposons nous de creer une dynamique en expansion dont le gain sera genere par une depression cumulee ou le fruit d'une acceleration constante. Principe du fonctionnement: II est caracterise par un prelevement energetique effectue sur la dynamique de sortie et son transfert cumule avec la mecanique d'entree. La planche 1 / 2 decompose et analyse les differentes activites. Pour creer les conditions necessaires a une exploitation autonome de ce systeme, 15 nous mettrons en application le precepte represents figure 1 et decrit ci-dessous. Supposons, dans la figure 1 : - en A une pompe de rendement = 0,9 - En B un moteur delivrant 1 kW pour entrainer cette pompe - En C un collecteur d'energie captant sur la sortie de la pompe le dixieme de la 20 puissance du fluide a ('ejection. - En D un moteur qui transmet a I'arbre de la pompe, avec un rendement de 0,9, la puissance collectee par C. Desirant utiliser la dynamique restante du fluide de sortie apres la collecte de C, a ('aide de la courbe figure 2, etudions les variations de la valeur des differentes puissances en 25 fonction du temps avec : - P comme la puissance disponible sur I'arbre de la pompe = 1 kW + transfert par I'intermediaire de D de la puissance collectee en C (chiffree ci-dessous) - Pe la puissance de ('ejection telle que Pe = 0,9 P - Pc la puissance collectee en C telle que Pc=0,1 Pe = 0,09 P 30 - Pt, le transfert de C vers D tel que Pt = 0,9 Pc = 0,09 Pe= 0,081 P - P Ia puissance fournie par ('axe de la pompe soit P = 1 + 0,081 P - Pr la puissance utile, puissance dynamique residuelle a ('ejection telle que Pr = Pe - Pc = 0,9 Pe = 0,81 P. C'est la dynamique utilisee. La figure 2 represente les variations de puissance en fonction du temps 35 Au temps T= 256 secondes, nous aurons P = 45,6 GW et Pr = 37 GW. Dans la pratique, avec un entrainement primaire, un engin peut regrouper a Iui seul tous les elements et les fonctionnements decrits dans la planche 1 / 2. Au temps T = l s nous aurons P = 1 ; Pe = 0,9 ; Pc = 0,09 ; Pt= 0,081 et Pr = 0,81 Au temps T = 2silyaura P=1,081; Pe=0,97; Pc=0,097; Pt= 0,0817 et Pr = 0,817 -2- Cette mecanique peut se materialiser de deux fawns 1) Par une machine centrifuge, decrite figure 3 de la planche 2 / 2 ou une roue a aubes mobile (2) recoit le fluide delivre par le distributeur (1). Le role de prelevement energetique de C (figurel) et la fonction acceleratrice de D sont realises dans un espace radial entre a et b (figure 3), ou une acceleration interne radiale centrifuge, assure la mise en place et I'entretien dune depression, donc d'une aspiration. Des qu'il y aura rotation, dans cet espace le fluide sera soumis aux effets des forces centrifuges qui augmenteront sa vitesse, it y aura depression par rapport a ('entree et creation d'une aspiration. 11) L'action responsable de la rotation et de la fourniture energetique pour I'entretien de la depression, affectee a D planche 1, sera executee par ('action du fluide sur les pales de la roue mobile representees en 2 (planche 2 / 2) en prelevant de I'energie sur la dynamique en mouvement. Lorsque, pour differentes utilisations, I'on voudra allier a une grande puissance de sortie une petite puissance initiale, cela sera rendu possible par ('utilisation de plusieurs roues mobiles places en serie. 2) Par le positionnement en serie (figure 4 planche 2 / 2), calees sur le meme axe 3 dans ou hors le meme systeme 5 de deux helices 4 de pas ou (et) de dimensions differents: pour absorber la meme quantite de fluide, I'helice ayant le plus petit pas et (ou) la plus petite dimension aura toujours tendance a tourner plus vite que I'autre et a accelerer la rotation, ce qui augmentera le debit. L'utilisation de la dynamique residuelle de sortie peut se faire : a) Par son emploi de fawn directe en tant que telle : usage en aspirateur, pompe ou ventilateur. b) En tant que force pour un moteur aerien ou maritime, avec utilisation de la puissance ejectee comme action energetique primaire generatrice d'une reaction. c) Par utilisation de la dynamique comme alimentation d'un autre engin place en serie ou comme composante d'un generateur magneto-dynamique qui rendra le fluide ionise. Lorsque, pour une propulsion ou ('alimentation de I'engin, it sera necessaire de maintenir une trajectoire de la dynamique ionisee, cette exigence se realisera par le concours d'un champ electro-magnetique . 15 20 25 30
L'invention consiste en un engin qui, par un dispositif interne, assure un transfert énergétique partiel de la sortie vers l'entrée et génère les conditions pour utiliser gracieusement toutes les possibilités énergétiques de la gravitation.A partir d'un entraînement de la roue mobile 2, alimentée par 1, est créée entre a et b une mini dépression interne source d'aspiration.L'énergie nécessaire à ce travail est prélevée sur la dynamique, et le transfert énergétique permet le cumul intégral de cette dépression, donc le travail de la totalité des forces de pression.L'énergie issue de ce générateur peut être utilisée en tant que telle, comme alimentation d'une mécanique générant une action ou (et) une réaction, ou comme composante d'un générateur magnéto-dynamique.
1) Generateur permettant la production gratuite d'une energie cinetique par exploitation du travail des forces de pression et de gravitation. II est caracterise par le fait que, a ('aide d'un dispositif positionne dans la machine, it fabrique lui-meme une part d'energie cinetique qu'il transfere vers la dynamique d'entree en exploitant, par une acceleration constante ou une depression interne cumulee, la potentialite du travail des forces precitees. 2) Suivant la 1, comme le represente la figure 3, la depression interne est caracterisee par le fait que, par une acceleration radiale centrifuge entre a et b des la mise en rotation de la roue mobile 2, celle-ci realise de fagon entierement autonome, un gain energetique sans apport exterieur de puissance. 3) Suivant la 1, I'acceleration se caracterise par sa mise en oeuvre autonome des qu'il y a rotation. Elie procede (figure 4) de deux helices (4) de pas (et) ou de dimensions differents, mises en serie, solidaires et calees sur le meme arbre (3), dans ou hors le meme systeme (5). 4) Suivant les 1, 2 et 3, I'engin decrit se caracterise par le fait que le travail, necessaire a ('action des forces de gravitation, est fourni gracieusement par un prelevement sur la dynamique mise en oeuvre sur les pales (2) de la figure 3. 5) Suivant les 1, 2, 3 et 4 la dynamique resultant de ces actions est caracterisee comme etant la finalite du but recherche. 6) Suivant les 1, 2, 3 et 4 la dynamique se caracterise comme alimentation 20 directe d'une autre roue mobile ou d'un autre engin en tant que force ou composante d'action. 7) Suivant les 1, 2, 3 et 4, la dynamique se caracterise comme force ou composante de reaction. 8) Suivant les 6 et 7, la dynamique sera caracterisee comme utilisation 25 conjointe suivant ces deux . 9) Suivant les 1, 2, 3, 4, 6,7 et 8, la dynamique sera caracterisee par I'utilisation d'un fluide conducteur utilise en tant que composante pour un Generateur-Magneto-Dynamique . Ce fluide deviendra ionise. 10) Suivant la 9, lorsque pour des raisons de fonctionnement ou de 30 propulsion ce fluide ionise devra titre controle, it le sera par un champ magnetique. 11) Suivant la 1, la caracteristique des forces de pression est qu'elles peuvent se modifier a la demande par une utilisation de I'engin en cuve close ou I'on peut varier a volonte la valeur de la pression ambiante. 12) Suivant les 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, et 11, I'obtention d'une grande 35 puissance peut se caracteriser par la necessite de mettre plusieurs roues mobiles en serie
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F03G 7
F03G 7/10
FR2890513
A1
AUTORADIO A LIAISON SANS FIL A UN TELEPHONE MOBILE PERMETTANT UN FONCTIONNEMENT DE TYPE "MAINS LIBRES"
20,070,309
L'invention concerne les équipements électroniques utilisés à bord des véhicules automobiles, destinés à être couplés à un téléphone portable de manière à assurer un fonctionnement "mains-libres" des ces derniers. Les premières générations de ces appareils comprenaient un berceau fixé à la planche de bord du véhicule, recevant le téléphone portable et permettant de relier celui-ci via un câble à un adaptateur spécifique ou "car-kit" assurant le fonctionnement mains-libres. Avec les dispositifs de nouvelle génération, le couplage du téléphone portable à l'adaptateur mains libres n'est plus réalisé par un câble, mais par une liaison sans fil, généralement une liaison radio de type Bluetooth (marque déposée du Bluetooth SIG, Inc). Les spécifications Bluetooth offrent en effet la possibilité de piloter à distance par une liaison sans fil bidirectionnelle toutes les fonctions d'un téléphone portable telles que décrochage, raccrochage, numérotation, navigation dans les menus, naviga- tion dans les répertoires, etc. en prenant intégralement, à distance, le contrôle du téléphone portable et en se substituant entièrement au clavier de celui-ci. La présence du téléphone portable dans le rayon d'action de l'adaptateur est détectée de manière entièrement automatique, et il n'est donc pas nécessaire pour l'utilisateur de sortir le téléphone portable pour le poser sur un berceau. Le téléphone peut rester dans une poche de veste, dans un sac, un porte-documents... sans que l'utilisateur n'ait aucune manipulation à faire pour activer l'adaptateur, qui devient immédiatement opérationnel dès que l'utilisateur pénètre avec son téléphone dans le véhicule. Ces adaptateurs peuvent être réalisés sous la forme d'un boîtier intégré à demeure au véhicule, en première monte ou ultérieurement. Ils peuvent également se présenter sous la forme d'un module lui-même incorporé à un appareil de type autoradio, installé dans la planche de bord du véhicule automobile. Le fonctionnement mains-libres met en oeuvre un microphone incorporé à l'autoradio ou relié à celui-ci, et utilise les haut-parleurs de l'autoradio, avec un système permettant de mettre en veille le fonctionnement radio/audio pendant une communication téléphonique. L'invention vise plus précisément ces appareils de type autoradio incorporant des fonctions de téléphonie mobile. L'une des difficultés rencontrées avec ces appareils sur le plan de la con- ception industrielle réside dans l'adaptation à un autoradio traditionnel des circuits assurant les fonctions de téléphonie mobile. L'autoradio doit en effet être spécifiquement adapté et modifié pour assurer ces fonctions, ce qui en grève le coût de développement et limite les possibilités de mise à jour ou d'incorporation de versions améliorées du système de téléphonie mobile, alors même que ces versions modifiées et améliorées se succèdent très rapidement, en offrant à l'utilisateur de nouvelles fonctions et une plus grande compatibilité avec les nouveaux télé-phones portables ou " téléphones intelligents" (smartphones). L'un des buts de l'invention est de proposer une structure d'appareil auto-radio intégrant des fonctionnalités de téléphonie mobile qui permette une adaptation très aisée aux autoradios existants et autorise des modifications et mises à jour sans modification de l'architecture matérielle d'en-semble de l'appareil. L'invention s'applique à un appareil de type autoradio comprenant un boîtier intégrable dans un véhicule automobile, ce boîtier logeant une carte-mère portant des circuits électroniques incluant des circuits radio et audio et un microcontrôleur de pilotage des circuits de la carte-mère, et une façade, portant un afficheur et une pluralité de boutons de commande reliés à la carte-mère. De façon caractéristique de l'invention, cet appareil comprend en outre une carte-fille portant des moyens de couplage sans fil avec un téléphone portable distant, et un circuit numérique comprenant des moyens de traitement des signaux, de pilotage des circuits de la carte-fille, et de commu- nication bidirectionnelle avec le microcontrôleur de la carte-mère. La façade porte également au moins un bouton de prise de ligne/composition et un bouton de raccrochage/annulation. La carte-fille est couplée de manière opérante à la carte-mère de telle sorte que le circuit numérique contrôle le microcontrôleur pour permettre le basculement sélectif du disposi- tif entre un mode téléphone, où l'appareil est piloté par le circuit numérique de la carte-fille, et un mode radio/audio, où l'appareil est piloté par le microcontrôleur de la carte-mère. Selon diverses caractéristiques subsidiaires avantageuses: l'appareil comprend des moyens pour déclencher un basculement du mode radio/audio vers le mode téléphone par appui sur l'un des bou- tons de prise de ligne/composition ou de raccrochage/annulation. Le circuit numérique de la carte-fille peut notamment détecter cet appui et adresser en réponse au microcontrôleur de la carte-mère un signal de basculement éventuel vers le mode téléphone. la façade est amovible et il est prévu des moyens de détection du retrait de la façade, le circuit numérique de la carte-fille étant apte, sur détection du retrait de la façade, à adresser en réponse au microcontrôleur de la carte-mère un signal de basculement éventuel vers le mode radio/audio. la façade porte en outre au moins un microphone couplé au circuit numérique de la carte-fille. il est en outre prévu un mode menu, activé par appui sur l'un des boutons de commande de la façade, permettant le paramétrage des fonctions de la carte-mère ou des fonctions de la carte-fille. la façade porte en outre un bouton marche/arrêt, et le circuit numérique de la carte-fille est apte à détecter ledit appui sur ce bouton et à piloter la mise en veille des circuits de la carte-mère et des circuits de la carte-fille. 0 20 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques. La figure 1 est un schéma général d'ensemble de l'appareil selon l'invention, montrant sous forme de bloc fonctionnel les différents éléments et organes de commande. La figure 2 montre les étapes de retrait de la façade de l'appareil, permet-tant notamment la désactivation automatique du mode téléphone. 0 Sur la figure 1, la référence 10 désigne de façon générale l'appareil selon l'invention, qui se présente sous la forme d'un autoradio de dimensions normalisées, intégrable dans la planche de bord d'un véhicule automobile. Cet appareil 10 comporte un boîtier 12 avec une façade 14. Le boîtier 12 loge une carte-mère 16 portant les divers circuits électroniques assurant les fonctions radio/audio de l'appareil, cette carte-mère comportant des liaisons à une antenne 18, à des haut-parleurs 20 et à une source d'alimentation 22. Comme illustré figure 2, la façade 14 est avantageusement une façade basculante permettant de découvrir une trappe 24 d'insertion d'une cassette et/ou d'un disque compact. La façade est en outre une façade anti-vol amovible, d'une manière en elle-même bien connue. La carte-mère 16 supporte, outre les divers circuits radio/audio, un micro- contrôleur 26 assurant le pilotage de la carte et la communication avec les divers organes d'entrée/sortie réunis sur la façade 14. Ces organes d'entrée/sortie comprennent par exemple un afficheur 28, par exemple un afficheur à cristaux liquides 132 x 32 caractères, ainsi que divers boutons de commande avec des touches de navigation 30, des touches "+" et "-" 32 de contrôle du volume ou d'autres fonctions, et un interrupteur général marche/arrêt 34 assurant également une fonction "mute" de mise en veille temporaire. L'appareil comporte en outre une carte-fille 36 montée sur la carte-mère 16. Cette carte-fille 36 supporte un certain nombre de circuits avec notamment un circuit 38 d'interfaçage avec un téléphone portable 40. Ce circuit permet de gérer une liaison sans fil avec un téléphone portable conformément aux spécifications Bluetooth. Comme on l'a indiqué plus haut, l'interface Bluetooth permet de détecter automatiquement la présence d'un téléphone portable compatible dans le rayon d'action du dispositif, et d'en piloter à distance toutes les fonctions (décrochage, raccrochage, numérotation, navigation dans les menus, navigation dans les répertoires, etc.) par une liaison sans fil bidirectionnelle, en prenant intégralement, à distance, le contrôle du téléphone portable et en se substituant entière-ment au clavier de celui-ci. La carte-fille 36 est architecturée autour d'un circuit central 42 formant microcontrôleur et processeur numérique de signaux (DSP), par exemple réalisé à partir des ASICs conçus et commercialisés par la société Par-rot SA, qui présentent par ailleurs la particularité d'intégrer un certain nombre de fonctions de reconnaissance vocale. Le circuit 42 est relié à des mémoires flash et RAM (mémoire vive) 44 ainsi qu'au circuit d'interfa2890513 5 çage 38 et à un circuit de sortie audio 46. La sortie du circuit audio 46 est un circuit analogique relié directement à l'entrée audio (entrée "auxiliaire") 48 de la carte-mère 16. Le microcontrôleur 26 de la carte-mère 16 et l'ASIC 42 de la carte-fille 36 sont reliés entre eux par une liaison de données numérique, par exemple une liaison série bidirectionnelle permettant l'échange de signaux entre ces deux composants, notamment pour relayer des données de/vers la façade 14 et pour permettre le basculement du contrôle de l'appareil soit par le microcontrôleur 26 de la carte-mère 16 soit par l'ASIC 42 de la carte-fille 36, comme cela sera exposé plus bas. Pour le contrôle des fonctions du téléphone à partir de l'autoradio, il est prévu sur la façade 14 deux touches 50 et 52 semblables aux touches verte et rouge habituellement rencontrées sur un téléphone portable (vert = prise de ligne/composition; rouge = raccrochage/annulation), ainsi qu'une touche 54 permettant le passage à un mode "menu" pour le paramétrage des diverses fonctions de téléphonie ou radio/audio, pour la recherche d'un numéro de correspondant dans un répertoire, etc. La façade 14 inclut également un microphone 56 permettant de capter la voix du conducteur, pour la conversation téléphonique et éventuellement pour des commandes vocales. Il peut être également avantageusement prévu un second microphone 58 situé à distance du premier microphone 56, pour mettre en oeuvre un mécanisme de filtrage du bruit de type Beamforming ou DoublePhoning basé sur les différences de phase entre les ondes acoustiques captées par les deux microphones: pour le bruit ambiant, cette différence de phase est faible, tandis que pour la voix du locuteur, cette différence de phase est significative, et du fait de cette caractéristique il est possible d'extraire de manière efficace la voix du bruit ambiant par des moyens logiciels relativement simples. Il est enfin prévu un détecteur 60 permettant à la carte-mère 16 de détecter le retrait de la façade, pour prendre les actions appropriées qui seront exposées plus bas. On va maintenant décrire le fonctionnement général du dispositif de l'invention. Essentiellement, ce dispositif peut basculer d'un mode "radio/audio", qui est son mode de fonctionnement de base, à un mode "téléphone". Il est également prévu un troisième mode "menu" permettant à l'utilisateur d'effectuer divers réglages ou recherches au moyen du bouton de navigation 30 et de l'afficheur 28. De façon caractéristique de l'invention, en mode "radio/audio" l'appareil est piloté par le microcontrôleur 26 de la carte-mère 16, tandis qu'en mode "téléphone" il est piloté par l'ASIC 42 de la carte-fille 36. En mode "téléphone", la carte-fille 36 assure le pilotage de l'afficheur 28 de la façade 14, et elle reçoit toutes les commandes exercées par l'utilisateur lorsque celui-ci appuie sur l'une quelconque des touches de cette façade 14, ces actions étant relayées par la carte-mère 16 et transmises par le microcontrôleur 26 à l'ASIC 42 pour traitement des commandes par un logiciel spécifique de celui-ci et inversement pour la présentation des informations sur l'afficheur 28. Dans ce mode "téléphone", les actions exercées par l'utilisateur sur les divers boutons ne déclenchent aucune modification de l'état interne du microcontrôleur 26, à la seule exception d'un appui éventuel sur le bouton marche/arrêt 34 qui déclenchera des procédures spécifiques, exposées plus bas, au niveau de la carte-fille. En mode "radio/audio", en revanche, c'est la carte-mère et son microcontrôleur 26 qui assurent le pilotage de l'afficheur 28 et le traitement des actions exercées sur les divers boutons de la façade. Dans le cas particulier d'un appui sur un des boutons de prise de ligne/composition 50 ou de raccrochage/annulation 52, le microcontrôleur 26 de la carte-mère 16 re-laye cette action à l'ASIC 42 de la carte-fille 36 afin que ce dernier puisse prendre les actions adéquates en vue du basculement vers le mode "télé- phone". En mode "menu", l'afficheur et les boutons sont pilotés par le microcontrôleur 26 de la carte-mère 16 et, si les actions de l'utilisateur concernent des fonctions de téléphonie, alors le microcontrôleur 26 demande à l'ASIC 42 de la carte-fille 36 de présenter sur l'afficheur 28 les informations spécifi- ques à ces fonctions (par exemple l'affichage des noms d'un répertoire téléphonique). De la même façon que dans le mode "radio/audio", si en mode "menu" l'utilisateur appuie sur l'une des touches 50 ou 52, cette action est relayée par le microcontrôleur 26 à l'ASIC 42 pour que celui-ci puisse exécuter les actions nécessaires au basculement vers le mode "télé- phone". On va maintenant décrire la manière dont est contrôlée la mise en route et l'arrêt de l'appareil. Le bouton "marche/arrêt/mute" 34 peut être actionné soit par un appui fugitif (fonction "mute') soit par un appui prolongé (fonction "marche/arrêt"). La mise en route de l'appareil peut être commandée soit par un appui long sur ce bouton 34, soit automatiquement lorsque le conducteur tourne la clé de contact: dans ce dernier cas, les circuits de téléphonie sont activés en priorité, le contrôle de l'appareil étant pris par l'ASIC 42 de la carte-fille 36 qui met en route les circuits B/uetooth 38, notamment pour recher- cher la présence d'un téléphone mobile 40 dans le rayon d'action de l'appareil et, simultanément, présenter des messages appropriés sur l'afficheur 28. L'arrêt de l'appareil peut être commandé de diverses manières; toutefois, l'arrêt de l'appareil reste contrôlé par l'ASIC 42, qui délivre une autorisa- tion d'arrêt de l'appareil. Ainsi, un appui prolongé sur le bouton marche/ arrêt 34 est transmis à l'ASIC 42, qui vérifie qu'aucune communication téléphonique est en cours et désactive la liaison B/uetooth avec le téléphone portable avant de mettre en veille les différents circuits de l'appareil. La même procédure est respectée lorsque le conducteur coupe le contact du véhicule, ce qui n'a pas pour effet de mettre immédiatement hors service l'appareil; cette action est seulement détectée et transmise à l'ASIC 42 de la carte-fille 36, de la même manière que l'appui sur le bouton marche/ arrêt 34. Une troisième manière d'arrêter l'appareil consiste à retirer la façade: cette action est signalée par le détecteur 60 et transmise à l'ASIC 42 de la carte-fille 36 pour mise en veille de l'appareil, avec les mêmes précautions que précédemment. Il est par ailleurs possible de forcer l'arrêt des différents circuits de l'appareil sans respecter la procédure préalable décrite plus haut. Ce forçage est par exemple commandé par un appui très long (six secondes) sur le bouton marche/arrêt 34. Cette action spécifique est détectée par l'ASIC 42, qui commande alors l'arrêt immédiat des circuits à la fois de la carte-fille 36 et de la carte-mère 16 par envoi d'une commande appropriée au microcontrôleur 26
L'appareil (10) comprend un boîtier (12) avec une carte-mère (16) portant des circuits radio et audio et un microcontrôleur (26) de pilotage des circuits de la carte-mère, ainsi qu'une façade (14) portant un afficheur (28) et une pluralité de boutons de commande (30, 32, 54). Une carte-fille (36) porte des moyens (38) de couplage sans fil avec un téléphone portable distant (40), et un circuit numérique (42) pour le traitement des signaux, le pilotage des circuits de la carte-fille, et la communication bidirectionnelle avec le microcontrôleur de la carte-mère. La façade porte également des boutons (50, 52) de prise de ligne/composition et de raccrochage/annulation. La carte-fille (36) est couplée de manière opérante à la carte-mère (16) de sorte que le circuit numérique (42) contrôle le microcontrôleur (26) pour basculer sélectivement entre un mode téléphone, où l'appareil est piloté par le circuit numérique (42) de la carte-fille, et un mode radio/audio, où l'appareil est piloté par le microcontrôleur (26) de la carte-mère.
1. Un appareil de type autoradio (10) comprenant: un boîtier (12) intégrable dans un véhicule automobile, ce boîtier Io- geant une cartemère (16) portant des circuits électroniques incluant des circuits radio et audio et un microcontrôleur (26) de pilotage des circuits de la cartemère, et une façade (14), portant un afficheur (28) et une pluralité de boutons (30, 32, 54) de commande reliés à la carte-mère, appareil caractérisé en ce que il comprend en outre une carte-fille (36) portant: ^ des moyens (38) de couplage sans fil avec un téléphone portable distant, É un circuit numérique (42) comprenant des moyens de traitement des signaux, de pilotage des circuits de la carte-fille, et de commu-nication bidirectionnelle avec le microcontrôleur de la carte-mère, la façade porte également au moins un bouton (50) de prise de ligne/ composition et un bouton (52) de raccrochage/annulation, la carte-fille (36) est couplée de manière opérante à la carte-mère (16) de telle sorte que le circuit numérique (42) contrôle le microcontrôleur (26) pour permettre le basculement sélectif du dispositif entre: un mode téléphone, où l'appareil est piloté par le circuit numérique (42) de la carte-fille, et un mode radio/audio, où l'appareil est piloté par le microcontrôleur (26) de la carte-mère. 2. L'appareil de la 1, comprenant des moyens pour déclencher un basculement du mode radio/audio vers le mode téléphone par appui sur l'un des boutons (50, 52) de prise de ligne/composition ou de raccrochage/annulation. 3. L'appareil de la 2, dans lequel le circuit numérique (42) de la carte-fille est apte à détecter ledit appui sur l'un des boutons (50, 52) de prise de ligne/composition ou de raccrochage/annulation et à adresser en réponse au microcontrôleur (26) de la carte-mère un signal de bascule-ment éventuel vers le mode téléphone. 4. L'appareil de la 1, dans lequel: ladite façade (14) est une façade amovible, il est prévu des moyens (60) de détection du retrait de la façade, et le circuit numérique (42) de la carte-fille est apte, sur détection du re- trait de la façade, à adresser en réponse au microcontrôleur (26) de la carte-mère un signal de basculement éventuel vers le mode radio/au- dio. 5. L'appareil de la 1, dans lequel la façade (14) porte en outre au moins un microphone (56, 58) couplé au circuit numérique (42) de la carte-fille. 6. L'appareil de la 1, dans lequel il est en outre prévu: un mode menu, activé par appui sur l'un (54) des boutons de commande de la façade, permettant le paramétrage des fonctions de la carte-mère ou des fonctions de la carte-fille. 7. L'appareil de la 1, dans lequel la façade porte en outre un bouton marche/arrêt (34), et le circuit numérique (42) de la cartefille est apte à détecter ledit appui sur ce bouton et à piloter la mise en veille des circuits de la carte-mère (16) et des circuits de la cartefille (36).
H,B
H04,B60,H05
H04M,B60R,H05K
H04M 9,B60R 11,H05K 11
H04M 9/08,B60R 11/02,H05K 11/02
FR2889437
A1
IMPLANT RACHIDIEN A MOYEN DE BLOCAGE PIVOTANT POUR UNE TIGE DE LIAISON
20,070,209
La présente invention concerne de manière générale les systèmes d'implants rachidiens thoraco-lombaires antérieurs. Elle concerne plus particulièrement implant comprenant un socle pourvu d'un logement adapté à recevoir une tige de liaison s'étendant de part et d'autre du socle, et des moyens de blocage de la tige de liaison dans ledit logement. Ce type d'implant assemblé avec une tige de liaison est utilisé pour traiter des arthroses, des fractures vertébrales ou pour corriger des déviations de la colonne vertébrale telles qu'une scoliose ou une cyphose. En général, le chirurgien fixe par voie antérieure un implant par vertèbre puis place dans l'implant une tige préalablement cintrée en fonction du traitement et de la correction à apporter sur la colonne vertébrale. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà des implants rachidiens du type précité dans lesquels ledit logement destiné à recevoir dans son fond la tige de liaison est taraudé et lesdits moyens de blocage comprennent une vis de verrouillage vissée dans ledit logement pour prendre appui directement ou indirectement sur la tige de liaison afin de la bloquer dans le logement. L'inconvénient principal de ce type d'implant déjà connu est que la mise en place de la vis de verrouillage dans le logement muni de la tige de liaison plus ou moins cintrée est souvent une opération difficile et délicate à réaliser. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, l'invention propose un nouvel implant rachidien simple d'utilisation, fiable dans le temps et extractif si nécessaire. Plus particulièrement, selon l'invention, l'implant rachidien comprend un socle pourvu d'un logement adapté à recevoir une tige de liaison s'étendant de part et d'autre du socle, et des moyens de blocage de la tige de liaison dans ledit logement, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage comprennent un capot pivotant sur le socle. Ainsi dans l'implant rachidien selon l'invention, le capot pivotant permet de positionner aisément la tige de liaison dans le logement du socle et procure un maintien de cette tige tout en autorisant sa rotation et/ou sa translation avant le blocage final. 2889437 2 D'autre caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'implant rachidien conforme à l'invention sont les suivantes: - ledit capot est monté à pivotement autour d'un axe de pivotement qui s'étend sensiblement parallèlement à un axe longitudinal du logement selon lequel est destinée à s'étendre ladite tige de liaison; ledit axe de pivotement est rapporté et serré dans des ouvertures du socle; - l'axe de pivotement comporte deux extrémités libres de forme sphérique qui dépassent dudit socle; - le capot s'étend globalement transversalement audit logement en le recouvrant et il présente de part et d'autre dudit logement une partie d'extrémité arrière pourvue d'un conduit ouvert à chaque extrémité pour la mise en place d'un axe de pivotement et une partie d'extrémité avant agencée pour coopérer avec des moyens de verrouillage adaptés à mettre sous tension ledit capot rapproché de la face avant du socle; - le capot comporte entre ses parties d'extrémité arrière et avant une partie médiane dont la face arrière est pourvue d'une gorge destinée à épouser la tige de liaison placée dans ledit logement pour la maintenir dans celui-ci; - les moyens de verrouillage comprennent une vis de blocage dont le corps fileté est apte à traverser une lumière de la partie d'extrémité avant du capot pour se visser dans un puits taraudé du socle et dont la tête accessible à l'utilisateur par le dessus dudit implant est apte à se bloquer contre la face avant dudit capot; ladite lumière est oblongue; - le corps fileté de la vis de blocage comporte une extrémité libre conique; le socle présente des faces avant et arrière à profil courbe et le capot présente un profil courbe qui suit le profil courbe de la face avant du socle; et le socle comporte, d'une part, en regard dudit logement une première ouverture traversante qui débouche du côté de la face avant du socle en retrait du fond dudit logement, et, d'autre part, à son extrémité 2889437 3 avant une deuxième ouverture traversante, lesdites première et deuxième ouvertures traversantes présentant des axes convergents pour la mise en place de deux vis de fixation du socle à une vertèbre, et le capot en position de fermeture sur le socle présente une partie d'extrémité avant qui s'étend au-dessus d'une partie de la deuxième ouverture traversante pour former une butée anti-recul de la vis introduite dans ladite deuxième ouverture traversante. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 10 titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un implant rachidien selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus de l'implant de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective de dessous de l'implant de la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective de dessus du socle de l'implant de la figure 1; la figure 5 est une vue en perspective de dessus du capot de l'implant de la figure 1; - la figure 6 est une vue en perspective du capot de la figure 5 monté en position d'ouverture sur le socle de la figure 4 recevant une tige de liaison; et - la figure 7 est une vue de côté du socle de la figure 4. Sur les figures 1 à 3 on a représenté un implant rachidien 100 destiné à être fixé à vertèbre par voie antérieure c'est-à-dire par l'abdomen du patient. Il permet de solidariser plusieurs vertèbres entre elles au moyen d'une tige de liaison 120 qui court le long de la colonne vertébrale, pour traiter des pathologies dégénératives ou traumatiques de la vertèbre thoracique T7 à la vertèbre lombaire L4. Plus particulièrement l'utilisation de plusieurs de ces implants rachidiens permet de corriger de façon tridimensionnelle des déformations du rachis par une instrumentation vertébrale multi étagée. 2889437 4 Comme le montrent les figures, cet implant rachidien 100 comprend un socle 110 pourvu d'un logement 111 adapté à recevoir une tige de liaison 120 s'étendant de part et d'autre du socle 110. Le socle 110 s'étendant globalement selon un axe X, ledit logement 111 s'étendant selon un axe longitudinal Xl transversal à l'axe X (voir figure 4). Le logement 111 est formé par un creux de la face avant 110A du socle 110, ouvert longitudinalement et à chaque extrémité pour permettre le passage de la tige de liaison 120 (voir figures 4 et 6). Il présente un fond arrondi qui est destiné à épouser ladite tige de liaison 120 placée dans ledit logement 111 (voir figures 6 et 7). Lorsque la tige de liaison 120 est placée dans le logement 111 elle s'étend selon l'axe longitudinal X1. L'implant rachidien 100 comporte des moyens de blocage 130,140 de la tige de liaison 120 dans ledit logement 111. Selon une caractéristique essentielle de cet implant, lesdits moyens de blocage comprennent un capot 130 pivotant sur le socle 110. Plus particulièrement, comme le montrent les figures, le capot 130 est rapporté sur la partie arrière 110C du socle 110 au moyen d'un axe de pivotement autour duquel il est monté à pivotement. Cet axe de pivotement s'étend selon l'axe X2 sensiblement parallèle à l'axe longitudinal Xl du logement 111. II est rapporté et serré dans des ouvertures 112A d'axe X2 prévues dans des oreilles 112 parallèles du socle 110, situées en arrière du logement 111, et s'élevant perpendiculairement à la face avant 110A du socle 110. Avantageusement, l'axe de pivotement du capot 130 comporte deux extrémités libres 101,102 de forme sphérique qui dépassent dudit socle 110. La forme sphérique desdites extrémités libres 101,102 permet de ne pas agresser les parties molles autour de la vertèbre sur laquelle est posé l'implant rachidien 100. Comme montrent les figures 1 à 3, le capot 130 s'étend globalement transversalement audit logement 111 en le recouvrant. II présente, de part et d'autre dudit logement 111, d'une part, une partie d'extrémité arrière 131, engagée entre les deux oreilles 112 du socle 110, pourvue d'un conduit traversant 131A, ouvert à chaque extrémité, dans lequel est enfilé l'axe de pivotement, et, d'autre part, une partie d'extrémité avant 132 agencée pour coopérer avec des moyens 2889437 5 de verrouillage 140 adaptés à mettre sous tension ledit capot 130 rapproché de la face avant 110A du socle 110. Le capot 130 comporte entre ses parties d'extrémité arrière et avant 131, 132 une partie médiane 133 dont la face arrière comporte en creux une gorge 133A destinée à épouser la tige de liaison 120 placée dans ledit logement 111 pour la maintenir dans celui-ci. Ici, les moyens de verrouillage comprennent une vis de bocage 140 dont le corps fileté 141 est apte à traverser une lumière 132A de la partie d'extrémité avant 132 du capot 130 pour se visser dans un puits taraudé 114 du socle 110 et dont la tête 142 accessible à l'utilisateur par le dessus dudit implant est apte à se bloquer contre la face avant dudit capot 130 (voir figures 1,2 et 3). Préférentiellement, le corps fileté 141 de la vis de blocage 140 comporte une extrémité libre 141A conique qui dépasse de la face arrière 110B du socle 110 afin de faciliter éventuellement la pénétration de cette extrémité libre 141A dans la corticale du corps de la vertèbre. Selon le mode de réalisation préférentiel du capot 130 représenté sur la figure 5, ladite lumière 132A est oblongue ce qui donne au chirurgien une certaine souplesse de mise en place de ladite vis de blocage 140. Avantageusement, le socle 110 présente des faces avant et arrière 110A, 110B à profil courbe et le capot 130 présente un profil courbe qui suit le profil courbe de la face avant 110A du socle 110. Par exemple la face avant 110A du socle 110 présente un rayon de courbure égal à 18 mm, la face arrière 110B de ce dernier présente à l'avant une partie courbe dont le rayon de courbure est égal à 20 mm (voir la figure 7) et la face arrière du capot 130 présente un rayon de courbure égal à 20 mm. Ainsi, l'implant rachidien 100 en position sur la vertèbre présente un encombrement en hauteur réduit, inférieur ou égal à 10 mm. Cette configuration courbe de l'implant permet de protéger les vaisseaux sanguins adjacents à la vertèbre. Par ailleurs, le socle 110 comporte, d'une part, en regard dudit logement 111 une première ouverture traversante 113 qui débouche du côté de la face avant 110A du socle 110 en retrait du fond dudit logement 111, et, d'autre part, à son extrémité avant 110D une deuxième ouverture traversante 115, lesdites première et deuxième ouvertures traversantes 113,115 présentant des axes 2889437 6 Y1,Y2 convergents pour la mise en place de deux vis 150,160 de fixation du socle 110 à une vertèbre. L'ouverture traversante 115 prévue à l'avant du socle 110 présente une forme oblongue ce qui donne au chirurgien une souplesse de mise en place de la vis 160 dans la vertèbre en fonction de la position de l'autre vis 150. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, avantageusement, le capot 130 en position de fermeture sur le socle présente une partie d'extrémité avant 132 qui s'étend au-dessus d'une partie de la deuxième ouverture traversante 115 pour former une butée anti-recul de la vis 160 introduite dans ladite deuxième ouverture traversante 115. Toutefois, avantageusement, le recouvrement de ladite ouverture traversante 115 par le capot 130 est tel qu'il permet encore au chirurgien d'accéder avec un tournevis à la tête de la vis 160 introduite dans la vertèbre via la deuxième ouverture traversante 115 pour la serrer sur le socle 110. Chacune des pièces de l'implant rachidien 100 est réalisée en titane ou alliage de titane biocompatible. La mise en place de cet implant sur une vertèbre est réalisée de la manière suivante. Tout d'abord le socle 110 avec le capot 130 ouvert est positionné sur la 20 partie antéro-latérale du corps vertébral. Puis la vis 150 postérieure est vissée au travers de l'ouverture traversante 113 dans l'os cortical de la vertèbre sans rechercher forcément une prise bi-corticale. Cette vis 150 postérieure est serrée sur le socle 110 pour fixer l'implant rachidien 100 à la vertèbre. Le chirurgien visse ensuite la vis 160 antérieure au travers de l'ouverture traversante 115 dans l'os cortical de la vertèbre de façon convergente à la vis 150 postérieure. Toutefois, cette vis 160 antérieure n'est pas serrée immédiatement sur le socle 110 pour permettre ultérieurement au chirurgien de légèrement bouger ledit implant rachidien 100 afin d'ajuster sa position finale sur la vertèbre. La tige de liaison 120 est descendue dans le fond du logement 111 du socle 110 de sorte qu'elle recouvre la tête de la vis 150 postérieure en appui dans le fond de l'ouverture traversante 113. Le capot 130 est alors rabattu par pivotement sur le socle 110 et la vis de blocage 140 est introduite dans le puits taraudé 114 du socle 110 au travers de la 2889437 7 lumière 132A de manière que le capot 130 maintient ladite tige de liaison 120 en position dans le logement 111 tout en autorisant sa rotation et/ou sa translation dans ledit logement 111. Le chirurgien pose alors de la même manière les autres implants rachidiens du même type sur toutes les vertèbres à instrumentaliser puis il ajuste la position de l'implant rachidien 100 sur la vertèbre en fonction du cintrage de la tige de liaison 120 qui passe dans les logements 111 desdits implants. Enfin le chirurgien serre la vis 160 antérieure sur le socle 110 de l'implant rachidien 100 puis il serre la vis de blocage 140 dans le puits taraudé 114 de manière à bloquer la tige de liaison 120 dans le logement 111 et à verrouiller ainsi l'implant rachidien 100 sur celle-ci. L'implant rachidien 100 selon l'invention présente les avantages suivants: le capot pivotant permet de positionner aisément la tige de liaison dans le logement du socle et procure un maintien de cette tige tout en autorisant sa rotation et/ou sa translation avant le blocage final; l'implant rachidien présente une configuration courbe à faible hauteur qui permet de protéger les vaisseaux sanguins avoisinant la vertèbre, - le capot et la tige de liaison placée dans le logement du socle forment un système de butée anti-recul pour les vis de fixation à la vertèbre; l'implant rachidien est agencé de manière à permettre au chirurgien de réaliser toutes les actions de fixation des vis par le dessus de l'implant; l'implant se présente en une seule taille valable pour le côté droit ou 25 gauche et adaptée à différentes tailles de vertèbres. Ainsi il peut être posé sur un rachis d'adulte ou d'enfant. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
L'invention concerne un implant rachidien (100) comprenant un socle (110) pourvu d'un logement (111) adapté à recevoir une tige de liaison (120) s'étendant de part et d'autre du socle, et des moyens de blocage (130,140) de la tige de liaison dans ledit logement.Selon l'invention, lesdits moyens de blocage comprennent un capot (130) pivotant sur le socle.
1. Implant rachidien (100) comprenant un socle (110) pourvu d'un logement (111) adapté à recevoir une tige de liaison (120) s'étendant de part et d'autre du socle (110), et des moyens de blocage (130,140) de la tige de liaison 5 (120) dans ledit logement (111), caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage comprennent un capot (130) pivotant sur le socle (110). 2. Implant rachidien selon la 1, caractérisé en ce que ledit capot (130) est monté à pivotement autour d'un axe de pivotement qui s'étend sensiblement parallèlement à un axe longitudinal (X1) du logement (111) selon 10 lequel est destinée à s'étendre ladite tige de liaison (120). 3. Implant rachidien selon la 2, caractérisé en ce que ledit axe de pivotement est rapporté et serré dans des ouvertures (112A) du socle (1 10). 4. Implant rachidien selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en 15 ce que l'axe de pivotement comporte deux extrémités libres (101,102) de forme sphérique qui dépassent dudit socle (110). 5. Implant rachidien selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le capot (130) s'étend globalement transversalement audit logement (111) en le recouvrant et il présente de part et d'autre dudit logement (111) une partie d'extrémité arrière (131) pourvue d'un conduit (131A) ouvert à chaque extrémité pour la mise en place d'un axe de pivotement et une partie d'extrémité avant (132) agencée pour coopérer avec des moyens de verrouillage (140) adaptés à mettre sous tension ledit capot (130) rapproché de la face avant (110A) du socle (110). 6. Implant rachidien selon la 5, caractérisé en ce que le capot (130) comporte entre ses parties d'extrémité arrière et avant (131, 132) une partie médiane (133) dont la face arrière est pourvue d'une gorge (133A) destinée à épouser la tige de liaison (120) placée dans ledit logement (111) pour la maintenir dans celui-ci. 7. Implant rachidien selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent une vis de blocage (140) dont le corps fileté (141) est apte à traverser une lumière (132A) de la partie d'extrémité avant (132) du capot (130) pour se visser dans un puits taraudé (114) du socle 2889437 9 (110) et dont la tête (142) accessible à l'utilisateur par le dessus dudit implant est apte à se bloquer contre la face avant dudit capot (130). 8. Implant rachidien selon la 7, caractérisé en ce que ladite lumière (132A) est oblongue. 9. Implant rachidien selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le corps fileté (141) de la vis de blocage (140) comporte une extrémité libre (141A) conique. 10. Implant rachidien selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le socle (110) présente des faces avant et arrière (110A,110B) à profil courbe et le capot (130) présente un profil courbe qui suit le profil courbe de la face avant (110A) du socle (110). 11. Implant rachidien selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le socle (110) comporte, d'une part, en regard dudit logement (111) une première ouverture traversante (113) qui débouche du côté de la face avant (110A) du socle (110) en retrait du fond dudit logement (111), et, d'autre part, à son extrémité avant une deuxième ouverture traversante (115), lesdites première et deuxième ouvertures traversantes (113,115) présentant des axes (Y1,Y2) convergents pour la mise en place de deux vis (150,160) de fixation du socle (110) à une vertèbre, et en ce que le capot (130) en position de fermeture sur le socle présente une partie d'extrémité avant (132) qui s'étend au-dessus d'une partie de la deuxième ouverture traversante (115) pour former une butée anti-recul de la vis (160) introduite dans ladite deuxième ouverture traversante (115).
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/70
FR2897689
A1
DISPOSITIF DE MESURE DE COURANT, NOTAMMENT DE COURANT DE BATTERIE
20,070,824
-1- La présente invention concerne un . Elle s'applique à la mesure d'un courant dans un circuit électrique relié à une batterie de véhicule automobile, l'intensité de ce courant variant dans une large plage de valeur. En effet, lorsque le véhicule est en fonctionnement, au moins certains organes électriques requerrant un courant d'alimentation d'intensité élevée (par exemple un démarreur, un groupe moto-ventilateur) sont activés. En revanche, lorsque le véhicule est à l'arrêt, en stationnement, les organes électriques requerrant un courant d'alimentation d'intensité élevée sont généralement désactivés, alors que certains organes électriques (par exemple un ordinateur de bord) requerrant un courant d'alimentation d'intensité faible peuvent être maintenus en état de veille. L'intensité des courants faibles est, par exemple, comprise entre 0 A et 1 A et celle des courants forts est, par exemple, comprise entre 1 A et 100 A. On connaît déjà dans l'état de la technique, un dispositif de mesure de courant, du type comprenant : - un organe conducteur destiné à être raccordé à un circuit dans lequel circule un courant à mesurer d'intensité susceptible d'atteindre au plus une intensité maximale, l'organe conducteur comportant des première et deuxième branches respectivement de passage de courants forts et faibles, munies de premières extrémités communes raccordées à une branche commune dans laquelle circule le courant à mesurer, la première branche de passage de courants forts comportant un premier tronçon ayant une première résistance électrique dans lequel circule une première partie du courant à mesurer et la deuxième branche de passage de courants faibles comportant un deuxième tronçon ayant une deuxième résistance électrique dans lequel circule une deuxième partie du courant à mesurer, l'organe conducteur comportant des premiers moyens de raccordement en parallèle des deux tronçons, - des moyens de mesure d'intensité de courant inférieure à un seuil destinés à mesurer les courants faibles dans le deuxième tronçon de la deuxième branche. Un tel dispositif est décrit, par exemple, dans US 5 920 189. Ainsi, ce document décrit un dispositif comprenant une première branche de passage de courants forts munie d'un premier tronçon ayant une résistance électrique relativement faible et une deuxième branche de passage de courants faibles munie d'un deuxième tronçon ayant une résistance électrique relativement élevée, plus élevée que celle du premier tronçon. Les deux branches sont par ailleurs raccordées entre elles et à une branche -2- commune dans laquelle circule le courant à mesurer en des premières extrémités communes. Le premier tronçon de la première branche est munie d'un interrupteur susceptible d'adopter deux états fermé et ouvert respectivement de raccordement ou non en parallèle des deux tronçons. Afin de mesurer l'intensité du courant circulant dans la branche commune sur une large plage de valeur, le dispositif de mesure de courant comprend des premiers moyens de mesure adaptés à la mesure de courants faibles et des seconds moyens de mesure adaptés à la mesure de courants forts. Les premier moyens de mesure de courants faibles sont affectés au deuxième tronçon de la deuxième branche de passage de courants faibles tandis que les seconds moyens de mesure de courants forts sont affectés à la branche commune. De ce fait, un dispositif de mesure de courant classique, du type précité a une structure relativement complexe et coûteuse. L'invention a pour but de proposer un dispositif de mesure de courant du type précité susceptible de mesurer de façon fiable des courants dans une large plage de mesure, ceci à l'aide de moyens relativement simples. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de mesure de courant, du type précité, caractérisé en ce que les première et deuxième résistances électriques respectivement des premier et deuxième tronçons ont des valeurs prédéterminées de manière à ce que, pour un courant à mesurer d'intensité maximale, la deuxième partie du courant circulant dans le deuxième tronçon ait une intensité inférieure au seuil. Du fait que la deuxième partie du courant circulant dans le deuxième tronçon de la deuxième branche de passage de courants faibles est inférieure au seuil pour un courant à mesurer d'intensité maximale, les moyens de mesure ne risquent pas d'être endommagés et sont adaptés à la mesure de la deuxième partie du courant. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire d'avoir des moyens de mesures supplémentaires pour la mesure des courants forts, car les résistances électriques des tronçons sont prédéterminées. Par conséquent, il est possible de déterminer le courant à mesurer circulant dans le circuit par une relation mathématique relativement simple. En effet, si R1 est la première résistance électrique du premier tronçon, R2 la deuxième résistance électrique du deuxième tronçon et 12 la deuxième partie du courant à mesurer, on obtient le courant I circulant dans la branche commune par la relation : 1 12 R1+R2j R1 Ainsi, le dispositif de mesure du courant est simple et peu coûteux. -3- Un dispositif de mesure du courant selon l'invention peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristique suivantes : - les premiers moyens de raccordement comprennent un interrupteur de raccordement en parallèle des tronçons susceptible d'adopter un état fermé et un état ouvert respectivement de raccordement ou non des deux tronçons ; les première et deuxième branches sont munies de deuxièmes extrémités, destinées à être reliées respectivement à des premier et deuxième ensembles d'organes électriques ; la première branche de passage de courants forts comprend un interrupteur de courants forts monté en série avec le premier tronçon, susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le premier ensemble d'organes électriques est raccordé à la première branche de passage de courants forts et un état ouvert dans lequel le premier ensemble d'organes électriques est séparé du premier tronçon ; -l'organe conducteur comprend des deuxième moyens de raccordement du premier tronçon et de l'interrupteur de courants forts en parallèle avec le deuxième tronçon ; - les deuxièmes moyens de raccordement comprennent un interrupteur de raccordement du deuxième tronçon avec le premier ensemble d'organes électriques susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le deuxième tronçon est raccordé au premier ensemble d'organes électriques et un état ouvert dans lequel le deuxième tronçon est séparé du premier ensemble d'organes électriques ; le dispositif comprend des premiers moyens de pilotage : - de l'interrupteur de raccordement en parallèle des deux tronçons et - de l'interrupteur de courants forts en fonction d'un paramètre dépendant de la position d'un contacteur de démarrage de véhicule automobile, ce paramètre imposant des états identiques : à l'interrupteur de raccordement en parallèle des deux tronçons et - à l'interrupteur de courants forts. le dispositif comprend des deuxièmes moyens de pilotage de l'interrupteur de raccordement du deuxième tronçon avec le premier ensemble d'organes électriques en fonction du paramètre dépendant de la position du contacteur, ce paramètre imposant un état de l'interrupteur de raccordement du deuxième tronçon avec le premier ensemble d'organes électriques différent de l'état de -4-l'interrupteur de raccordement en parallèle des deux tronçons et de l'état de l'interrupteur de courants forts. le rapport de la deuxième résistance électrique sur la première résistance électrique est de 1000 ; les moyens de mesure comprennent des moyens choisis parmi un shunt, un capteur rnagnéto-résistif et un capteur à effet Hall. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins de la figure unique. On a représenté sur la figure un dispositif de mesure du courant selon l'invention désigné par la référence générale 10. Dans cet exemple, le dispositif 10 est destiné à mesurer des courants faibles et/ou forts dans un circuit électrique C relié à une batterie de véhicule automobile (non représentée). Cette batterie alimente des organes électriques dont les intensités d'alimentation peuvent être très diverses. Le dispositif 10 comprend un organe conducteur 12 qui est destiné à être raccordé au circuit électrique C dans lequel circule le courant à mesurer I. L'organe conducteur 12 comporte une première branche conductrice 14 de passage de courants forts et une deuxième branche conductrice 16 de passage de courants faibles. Les branches 14 et 16 comprennent respectivement des premières extrémités communes 14A et 16A raccordées à une branche commune 18 dans laquelle circule le courant à mesurer I. Les première 14 et deuxième 16 branches sont également munies de deuxièmes extrémités 14B et 16B destinées à être reliées respectivement à des premier 20 et deuxième 22 ensembles d'organes électriques. En particulier, les organes électriques du premier ensemble 20 ont des intensités d'alimentation relativement élevées tandis que les organes électriques du deuxième ensemble 22 ont des intensités d'alimentation relativement faibles. La première branche de passage de courants forts 14 comporte un premier tronçon 24 ayant une première résistance électrique R1 dans lequel circule une première partie 11 du courant à mesurer I. De façon analogue, la deuxième branche de passage de courants faibles 16 comporte un deuxième tronçon 26 ayant une deuxième résistance électrique R2 et dans lequel circule une deuxième partie 12 du courant à mesurer I. Dans l'exemple décrit, les sections des tronçons 24 et 26 diffèrent entre elles de façon à être adaptées à l'intensité des courants qui les traversent. -5- Le dispositif 10 comprend encore des moyens de mesure 28 d'intensité de courant inférieure à un seuil S et destinés à mesurer les courants faibles dans le deuxième tronçon 26 de la deuxième branche 16. Les moyens de mesure 28 comprennent par exemple des moyens choisis parmi un shunt, un capteur magnéto-résistif et un capteur à effet Hall. Le shunt pourra éventuellement être formé par le deuxième tronçon 26 et aura, dans ce cas, une valeur égale à la valeur de la deuxième résistance prédéterminée R2 du deuxième tronçon 26. L'organe conducteur 12 comporte également des premiers moyens 30 de raccordement en parallèle des deux tronçons 24 et 26. De préférence, les premier moyens de raccordement 30 comprennent un interrupteur 32 de raccordement en parallèle des deux tronçons 24 et 26 susceptible d'adopter un état fermé et un état ouvert respectivement de raccordement ou non des deux tronçons 24 et 26. De façon connue en soi, la deuxième partie de courant 12 est liée au courant à mesurer I par la relation mathématique R : I =12(1+ R2j R1 Par exemple, le rapport de la deuxième résistance R2 électrique sur la première résistance électrique R1 est de 1000 et on choisit une résistance R1 d'une 25 valeur de 100 S2 et une résistance R2 d'une valeur de 100 mn. La première branche de passage de courants forts 14 comprend également un interrupteur 34 de courants forts monté en série avec le premier tronçon 24. L'interrupteur 34 est susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le premier ensemble d'organes électriques 20 est raccordé à la première branche de passage de courants forts 30 14 et un état ouvert dans lequel le premier ensemble d'organes électriques 20 est séparé du premier tronçon 24. Le dispositif 10 comprend encore des premiers moyens 36 de pilotage de l'interrupteur 32 de raccordement en parallèle des deux tronçons 24 et 26 et de l'interrupteur 34 de courants forts. Conformément à l'invention, les première R1 et deuxième R2 résistances respectivement des premier 24 et deuxième 26 tronçons ont des valeurs prédéterminées de manière à ce que, pour un courant d'intensité maximale Imax la deuxième partie 12 du courant à mesurer circulant dans le deuxième tronçon 22 ait une intensité inférieure au seuil S. -6- En particulier, les premiers moyens 36 sont destinés à pilotés les interrupteurs 32 et 34 en fonction d'un paramètre dépendant de la position d'un contacteur de démarrage de véhicule automobile. Ce paramètre impose des états identiques à l'interrupteur 32 de raccordement en parallèle des deux tronçons 24 et 26 et à l'interrupteur 34 de courants forts. De façon optionnelle, l'organe conducteur 12 comprend des deuxièmes moyens 38 de raccordement du premier tronçon 24 et de l'interrupteur 34 de courants forts en parallèle avec le deuxième tronçon 26. Les deuxièmes moyens de raccordement 38 comprennent un interrupteur 40 de raccordement du deuxième tronçon 26 avec le premier ensemble d'organes électriques 20 susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le deuxième tronçon 24 est raccordé au premier ensemble d'organes électriques 20 et un état ouvert dans lequel le deuxième tronçon 26 est séparé du premier ensemble d'organes électriques 20. Le dispositif 10 comporte encore des deuxièmes moyens 42 de pilotage de l'interrupteur de raccordement 40 du deuxième tronçon 26 avec le premier ensemble d'organes électriques 20. Les deuxièmes moyens 42 sont destinés à piloter l'interrupteur 40 en fonction du paramètre dépendant de la position du contacteur. En particulier, ce paramètre impose un état de l'interrupteur de raccordement 40 du deuxième tronçon 26 avec le premier ensemble d'organes électriques 20 différent de l'état de l'interrupteur 32 de raccordement en parallèle des deux tronçons 24 et 26 et de l'état de l'interrupteur 34 de courants forts. Dans l'exemple décrit, les premiers et deuxièmes moyens de pilotage 36 et 42 sont regroupés dans une carte électronique 44. Cette carte électronique 44 comprend un micro contrôleur formant au moins une partie des moyens de pilotage 36 et 42. La carte électronique 44 comportent une première entrée 46 destinée à recevoir un paramètre dépendant de la position du contacteur du démarrage du véhicule automobile et une deuxième entrée 48 destinée à recevoir une grandeur permettant la mesure du courant I. Cette grandeur est fournie par les moyens de mesure 28 et correspond à l'intensité de la deuxième partie 12 du courant à mesurer. On va maintenant décrire les principaux aspects du fonctionnement du dispositif liés à l'invention. On considère initialement le véhicule à l'arrêt. Le rotor du contacteur du démarrage est en position STOP . De façon classique, le contacteur de démarrage comporte un rotor déplaçable, par exemple, successivement dans une position STOP , une première -7- position intermédiaire ACCESSOIRE , une deuxième position intermédiaire CONTACT et une position DEMARRAGE permettant la mise en marche du moteur. La position DEMARRAGE est temporaire et le rotor du contacteur est rappelé dans la position intermédiaire CONTACT après le démarrage du moteur du véhicule automobile. Dans ce cas, les organes électriques du premier ensemble 20 habituellement alimentés en courants forts sont désactivés alors que certains organes électriques du second ensemble 22 sont alimentés en courants faibles. De façon optionnelle, certains organes électriques du premier ensemble 20 requerrant un courant d'alimentation d'intensité faible pour être maintenu en état de veille peuvent éventuellement être activés lorsque le véhicule est à l'arrêt. Dans ce cas, l'interrupteur 40 est dans l'état fermé afin de raccorder le deuxième tronçon 26 au premier ensemble 20 d'organes électriques. Les premiers moyens de pilotage 36 imposent un état identique ouvert aux interrupteurs 32 et 34. Les moyens de mesure 28 fournissent en entrée 48 une grandeur correspondant à l'intensité 12 permettant la mesure du courant I. Cette intensité 12 est inférieure au seuil S des moyens de mesure 28. Comme les interrupteurs 32 et 34 sont dans l'état ouvert, l'intensité du courant à mesurer I est égale à l'intensité de la deuxième partie du courant 12. Lorsque le rotor du contacteur du démarrage est déplacé dans une position intermédiaire ACCESSOIRE ou CONTACT , la carte électronique 44 reçoit en entrée 46 un paramètre signalant le déplacement du rotor dans une position intermédiaire. Les premiers moyens 36 pilotent les interrupteurs 32 et 34 de façon à les déplacer dans leur état fermé. De façon optionnelle, les deuxièmes moyens 42 pilotent l'interrupteur 40 de façon à le déplacer dans son état ouvert. Au moins certains organes électriques du premier ensemble 20 alimentés en courants forts sont activés et l'intensité du courant à mesurer I est liée à l'intensité de la deuxième partie 12 du courant à mesurer par la relation R. Comme les résistances R1 et R2 ont des valeurs prédéterminées, l'intensité de la deuxième partie 12 du courant à mesurer a une valeur inférieure au seuil S des moyens de mesure 28, même lorsque le courant à mesurer a une intensité maximale Imax. De ce fait, la mesure du courant est précise et les moyens de mesure 28 ne risquent pas d'être endommagés par un courant d'intensité élevée, notamment supérieure au seuil S
Ce dispositif (10) comprend un organe conducteur (12) comportant des première (14) et deuxième (16) branches respectivement de passage de courants forts et faibles, munies de premières extrémités communes (14A, 16A) raccordées à une branche commune (18) dans laquelle circule le courant à mesurer. En particulier, les première (14) et deuxième (16) branches comportent respectivement des premier (24) et deuxième (26) tronçons de première (R1) et deuxième (R2) résistances électriques dans lequel circulent des première (11) et deuxième (12) parties du courant à mesurer (I). En outre, l'organe conducteur (12) comporte des premiers moyens (30) de raccordement en parallèle des deux tronçons (24, 26). Le dispositif (10) comprend également des moyens de mesure (28) d'intensité de courant inférieure à un seuil destinés à mesurer les courants faibles dans le deuxième tronçon (26) de la deuxième branche (16). Les résistances électriques (R1, R2) ont des valeurs prédéterminées de manière à ce que, pour un courant à mesurer (I) d'intensité maximale, la deuxième partie (12) du courant ait une intensité inférieure au seuil.
1. Dispositif (10) de mesure du courant, du type comprenant : - un organe conducteur (12) destiné à être raccordé à un circuit (6) dans lequel circule un courant à mesurer d'intensité (I) susceptible d'atteindre au plus une intensité maximale, l'organe conducteur (12) comportant des première (14) et deuxième (16) branches respectivement de passage de courants forts et faibles, munies de premières extrémités communes (14A, 16A) raccordées à une branche commune (18) dans laquelle circule le courant à mesurer, la première branche de passage de courants forts (14) comportant un premier tronçon (24) ayant une première résistance électrique (R1) dans lequel circule une première partie (11) du courant à mesurer et la deuxième branche de passage de courants faibles (16) comportant un deuxième tronçon (26) ayant une deuxième résistance électrique (R2) dans lequel circule une deuxième partie (12) du courant à mesurer, l'organe conducteur comportant des premiers moyens (30) de raccordement en parallèle des deux tronçons (24, 26), - des moyens de mesure (28) d'intensité de courant inférieure à un seuil destinés à mesurer les courants faibles dans le deuxième tronçon (26) de la deuxième branche (16), caractérisé en ce que les première (R1) et deuxième (R2) résistances électriques respectivement des premier (24) et deuxième (26) tronçons ont des valeurs prédéterminées de manière à ce que, pour un courant à mesurer d'intensité maximale, la deuxième partie du courant circulant dans le deuxième tronçon (26) ait une intensité inférieure au seuil. 2. Dispositif (10) de mesure de courant selon la 1, dans lequel les premiers moyens de raccordement (30) comprennent un interrupteur (32) de raccordement en parallèle des tronçons (24, 26) susceptible d'adopter un état fermé et un état ouvert respectivement de raccordement ou non des deux tronçons (24, 26). 3. Dispositif (10) de mesure de courant selon la 1 ou 2, dans lequel les première (14) et deuxième (16) branches sont munies de deuxièmes extrémités (14B, 16B), destinées à être reliées respectivement à des premier (20) et deuxième (22) ensembles d'organes électriques. 4. Dispositif (10) de mesure de courant selon la 3, dans lequel la première branche de passage de courants forts (14) comprend un interrupteur (34) de courants forts monté en série avec le premier tronçon (24), susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le premier ensemble d'organes électriques (20) est raccordé à la -9- première branche de passage de courants forts (14) et un état ouvert dans lequel le premier ensemble d'organes électriques (20) est séparé du premier tronçon (24). 5. Dispositif (10) de mesure du courant selon la 4, dans lequel l'organe conducteur (12) comprend des deuxième moyens (38) de raccordement du premier tronçon (24) et de l'interrupteur (34) de courants forts en parallèle avec le deuxième tronçon (26). 6. Dispositif (10) de mesure du courant selon la 5, dans lequel les deuxièmes moyens de raccordement (38) comprennent un interrupteur de raccordement (40) du deuxième tronçon (26) avec le premier ensemble d'organes électriques (20) susceptible d'adopter un état fermé dans lequel le deuxième tronçon (26) est raccordé au premier ensemble d'organes électriques (20) et un état ouvert dans lequel le deuxième tronçon (26) est séparé du premier ensemble d'organes électriques (20). 7. Dispositif (10) de mesure du courant selon la 2 prise en combinaison avec l'une quelconque des 4 à 6, comprenant des premiers moyens (36) de pilotage : - de l'interrupteur (32) de raccordement en parallèle des deux tronçons (24, 26) et - de l'interrupteur (34) de courants forts en fonction d'un paramètre dépendant de la position d'un contacteur de démarrage de véhicule automobile, ce paramètre imposant des états identiques : - à l'interrupteur (32) de raccordement en parallèle des deux tronçons (24, 26) et - à l'interrupteur (34) de courants forts. 11. Dispositif (10) de mesure du courant selon la 7, comprenant des deuxièmes moyens (42) de pilotage de l'interrupteur de raccordement (40) du deuxième tronçon (26) avec le premier ensemble d'organes électriques (20) en fonction du paramètre dépendant de la position du contacteur, ce paramètre imposant un état de l'interrupteur de raccordement (40) du deuxième tronçon (26) avec le premier ensemble d'organes électriques (20) différent de l'état de l'interrupteur (32) de raccordement en parallèle des deux tronçons (24, 26) et de l'état de l'interrupteur (34) de courants forts. 12. Dispositif (10) de mesure de courant selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le rapport de la deuxième résistance électrique (R2) sur la première résistance électrique (R1) est de 1000. 13. Dispositif de mesure de courant selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel les moyens de mesure (28) comprennent des moyens choisis parmi un shunt, un capteur magnéto-résistif et un capteur à effet Hall.35
G
G01
G01R
G01R 19,G01R 31
G01R 19/00,G01R 31/36
FR2896143
A1
DISPOSITIF DE FIXATION POUR BARRE D'ACCROCHAGE D'USTENSILES DE CUISINE FORME ESSENTIELLEMENT D'UN SUPPORT-EQUERRE ET D'UN CAVALIER DE BLOCAGE
20,070,720
L'invention concerne un nouveau dispositif de fixation pour barre d'accrochage d'ustensiles de cuisine. Dans le domaine de l'équipement des plans de travail des meubles de cuisine, l'art antérieur connaît des présentoirs mettant tous les ustensiles à portée de main. Ecumoire, louche, boite à sel, dérouleur de film, etc.... sont accrochés à une barre qui comprend des trous pour la fixation aux murs. Un présentoir de ce type est décrit dans le document DE 37 10 485. Dans la plupart des cuisines, les murs sont recouverts de carreaux de faïence et il est souvent nécessaire de percer au milieu d'un carreau, c'est une opération délicate avec risque de casse des carreaux. Ce problème vient du fait que les trous prévus dans les barres imposent les emplacements des perçages à effectuer dans le mur. Un autre document, FR 529 215, décrit un système à barre ne comportant pas de trous de fixation et qui est facilement démontable, car la barre est engagée à ses extrémités dans des fentes de deux équerres de fixation. Cette barre ne comporte pas de trous, mais des butées latérales préformées ce qui impose également les emplacements des perçages à effectuer dans un mur ou un autre support vertical. L'invention vise à proposer un dispositif de fixation permettant de choisir les emplacements des perçages, par exemple dans les joints des carrelages, ou au point de rencontre de deux barres, puis d'y fixer les moyens de fixation, et d'y adapter une barre de fixation sans trou, ni butée latérale et qui peut éventuellement être recoupée. En outre l'invention vise à proposer un dispositif de fixation utilisable soit en fixation murale, soit en fixation sous placard. Ces objectifs sont atteints par l'invention qui consiste en un dispositif de fixation pour une barre d'accrochage d'ustensiles de cuisine, tel que par exemple, des louches, écumoires, dérouleurs de film, etc caractérisé en ce qu'il comporte principalement un support-équerre et un cavalier : -le support-équerre se présentant sous forme d'un plateau plan, prolongé sur un de ses bords par un pli à 90 , ledit plateau présentant sur la face opposée au pli un moyen de coopération et un perçage central, - le cavalier présentant une section en U avec une face avant réunie par un pontet à une face arrière présentant une découpe débouchante vers le bas de ladite face arrière, et dans laquelle le moyen de coopération peut s'engager et coulisser. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après faite en référence aux figures annexées suivantes : - figures 1 et 2 : vues d'ensemble d'un dispositif de fixation selon une première variante de réalisation de l'invention, respectivement côté avant 5 et côté arrière, -figure 3 : vue en éclaté du dispositif de la figure 1, figure 4 : vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1, en position d'utilisation, - figures 5 et 6, vues d'ensemble d'un dispositif de fixation selon une 10 deuxième variante de réalisation de l'invention, respectivement côté avant et côté arrière, figure 7, vue en coupe transversale du dispositif des figures 5 et 6. On se rapporte d'abord aux figures 1 à 4. 15 Cette première variante de l'invention se compose essentiellement d'un support-équerre (1), d'une entretoise (2), et d'un cavalier (3) et elle est destinée à être utilisée en "fixation murale". Le support-équerre (1) est une pièce destinée à supporter une barre plate (4) à section rectangulaire, et il se présente sous la forme d'un plateau rectangulaire (5) 20 plan prolongé sur un de ses bords par un pli (6) à 90 . En position d'utilisation, le plateau rectangulaire est disposé verticalement avec le pli en partie basse et dirigé vers l'avant du plateau, de telle sorte que la barre plate (4) repose par gravité sur le pli (6). L'entretoise (2) est un simple élément tubulaire cylindrique dont la longueur 25 détermine l'écartement de la barre par rapport à un mur ou autre support vertical telle qu'une façade de meuble par exemple. On prévoit un moyen de coopération (7) entre le plateau (5) et l'entretoise (2), par exemple une saillie tubulaire (8) cylindrique apte à s'engager à l'intérieur de l'entretoise et prévue autour d'un perçage (9) circulaire central du plateau (5) et en 30 saillie vers l'arrière du plateau. Le cavalier (3) présente une section en U et comporte une face avant (10) plane sensiblement rectangulaire, pleine, et réunie par un pontet (11) à une face arrière (12) également plane, présentant une découpe (13) ouverte, débouchant sur la bordure inférieure (14) de ladite face arrière. Ladite découpe (13) présente une 35 largeur au moins égale à la dimension extérieure ou au diamètre extérieur du moyen de coopération (7), et/ou de l'entretoise (2) et se termine en demicercle dans sa partie haute (15). En outre, la distance intérieure entre les deux faces et au moins égale à l'épaisseur de la barre additionnée de l'épaisseur du plateau (5). En position d'utilisation de cette première variante de fixation, l'entretoise est engagée sur la saillie arrière du support-équerre, qui est fixé sur un plan vertical à l'aide d'une vis (16) disposée horizontalement. Préférentiellement, on prévoit que la tête de la vis s'engage dans le perçage (9) pour que la barre puisse s'appliquer contre le plateau (5). Des variantes de coopération entre l'entretoise et le moyen de coopération (7) peuvent être envisagées, par exemple avec une entretoise s'engageant dans la saillie, ou avec un moyen (7) en forme de crochets de clipsage ou autre. En outre, on peut prévoir également une rondelle ou capuchon (17) de finition ou de propreté s'engageant dans l'ouverture arrière de l'entretoise, et augmentant la surface d'appui sur le mur. Après avoir fixé deux supports-équerre, on met en place une barre sur ceux-ci, puis on engage, sur chaque support, un cavalier en présentant l'ouverture de la découpe à l'arrière du support-équerre, et au-dessus de la saillie (8). Puis par un déplacement en translation vers le bas, on met en place chaque cavalier qui vient coiffer la barre et le support-équerre, et plaquer ladite barre contre le plateau du support-équerre. On prévoit avantageusement des picots (18) à l'intérieur et en partie basse de l'une des faces du cavalier pour permettre son maintien par clipsage, le démontage pouvant s'effectuer en libérant les cavaliers manuellement ou à l'aide d'un outil. On se rapporte à présent aux figures 5 à 7. Cette deuxième variante de réalisation est destinée à être utilisée en "fixation sous placard". Elle comporte, en commun avec la première variante, le support-équerre (1) avec son moyen de coopération (7) et le cavalier (3), qui coopèrent avec une patte de fixation (19). La patte de fixation (19) peut présenter des variantes d'exécution. Celle qui est présentée sur les figures vient se fixer sous un meuble de cuisine suspendu, par deux vis engagées chacune dans un des deux retours (20) à 90 prévus de part et d'autre de l'âme centrale (21) de la patte (19). Après avoir fixé deux de ces pattes (19) sous un meuble, on fixe directement par boulonnage un support-équerre (1) à chaque extrémité basse des pattes (19), au moyen d'un système vis-écrou (22) s'engageant dans un perçage (23) de la patte (19). Pour chacune des variantes de réalisation, on fait observer les particularités 5 dimensionnelles du cavalier et du support-équerre, notamment sur les vues en coupe des figures 4 et 7 : - le pontet (11) vient en appui sur la barre (4) et non sur le support-équerre de manière à appliquer celle-ci verticalement sur le pli (6) du support-équerre, 10 -les faces avant et arrière couvrent de préférence, mais non obligatoirement entièrement la barre et le support-équerre, notamment pour un effet esthétique et de protection (vapeurs grasses, poussières...), la face avant du cavalier vient en appui sur la barre (4) et non sur le pli (6), de manière à appliquer celle-ci contre le plateau (5) du supportéquerre, - la barre est bloquée par le cavalier et ne peut glisser latéralement. Les avantages de l'invention sont non limitativement les suivants : - fixation pratique dont l'aspect esthétique à angles droits est très contemporain, bien entendu d'autres aspects extérieurs des pontets 20 pouvant être envisagés, - les barres sont livrées sans trous ce qui permet de choisir l'emplacement de fixation le mieux approprié ; dans un joint entre deux carreaux par exemple ou au point de rencontre de deux barres pour masquer la jonction et donner l'impression d'une même barre unique sans 25 discontinuité y compris dans les retours d'angle, les barres peuvent facilement être recoupées à la demande, - démontage facile, pour l'entretien par exemple, - le moyen de coopération (7) présente deux fonctions, il permet l'engagement de l'entretoise dans la première variante de l'invention, et il 30 réalise, dans la deuxième variante, un écartement entre le support-équerre et la patte de fixation pour permettre la mise en place du cavalier. Ce moyen (7) peut présenter éventuellement d'autres formes que celle présentée sur les figures, le principe de l'invention n'est pas limité à la fixation de barres plates, en 35 adaptant les dimensions du support-équerre et du cavalier, on peut envisager de bloquer des barres de section circulaire, elliptique ou autre
L'invention concerne un dispositif de fixation pour une barre (4) d'accrochage d'ustensiles de cuisine, tel que par exemple, des louches, écumoires, dérouleurs de film, etc..., caractérisé en ce qu'il comporte principalement un support-équerre (1) et un cavalier (3) :- le support-équerre se présentant sous forme d'un plateau (5) plan, prolongé sur un de ses bords par un pli (6) à 90 degree , ledit plateau présentant sur la face opposée au pli (6) un moyen de coopération (7) et un perçage central (9),- le cavalier (3) présentant une section en U avec une face avant (10) réunie par un pontet (11) à une face arrière (12) présentant une découpe (13) débouchante vers le bas de ladite face arrière, et dans laquelle le moyen de coopération (7) peut s'engager et coulisser.L'invention permet, avec un accessoire complémentaire, entretoise ou patte, de fixer la barre sur un support plan vertical ou sous un support horizontal, et de choisir les emplacements de fixation.
1 Dispositif de fixation pour une barre (4) d'accrochage d'ustensiles de cuisine, tel que par exemple, des louches, écumoires, dérouleurs de film, etc caractérisé en ce qu'il comporte principalement un support-équerre (1) et un cavalier (3) : - le support-équerre se présentant sous forme d'un plateau (5) plan, prolongé sur un de ses bords par un pli (6) à 90 , ledit plateau présentant sur la face opposée au pli (6) un moyen de coopération (7) et un perçage central (9), - le cavalier (3) présentant une section en U avec une face avant (10) réunie par un pontet (11) à une face arrière (12) présentant une découpe (13) débouchante vers le bas de ladite face arrière, et dans laquelle le moyen de coopération (7) peut s'engager et coulisser. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de coopération (7) est une saillie tubulaire (8) cylindrique prévue autour du perçage (9). 3 Dispositif selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une entretoise (2) tubulaire apte à s'engager avec le moyen de coopération (7), 4 Dispositif selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une patte (19) comportant à son extrémité basse un perçage (23) pour coopérer avec le moyen de coopération (7) d'un support- équerre (1), et comportant en partie haute deux retours (20) de fixation. 5 Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en que la découpe débouchante (13) de la face arrière du cavalier présente une largeur au moins égale au diamètre extérieur du moyen de coopération (7) et se termine en demi-cercle dans sa partie haute (15). 6 Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la distance intérieure entre les deux faces du cavalier (3) est au moins égale à l'épaisseur de la barre additionnée de l'épaisseur du plateau (5). 57 Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le cavalier présente, à l'intérieur et en partie basse de l'une de ses faces, des picots (18) de clipsage. 8 Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'en position d'utilisation, le pontet (11) vient en appui sur la barre (4) et la face avant du cavalier vient en appui sur la barre 4 pour bloquer la barre. 10
A
A47
A47J,A47G
A47J 45,A47G 29,A47J 47
A47J 45/02,A47G 29/087,A47J 47/16
FR2893729
A1
PROCEDE ET SYSTEME POUR GERER DES IMAGES MEDICALES NUMERIQUES
20,070,525
-1- La présente description concerne de façon générale des images médicales numériques et en particulier, la gestion d'images médicales numériques. En radiographie numérique, la taille maximale d'une image d'un cliché radiographique unique est principalement déterminée par la taille du détecteur. Les tailles typiques sont de 41 x 41 centimètres (cm) pour un détecteur à panneau plat ou de 14 x 17 pouces (36 x 43 cm) pour une plaque de radiographie assistée par ordinateur (CR). On ne peut pas former l'image d'anatomies de grande taille telles que la totalité de la colonne vertébrale, les jambes, et la région de la poitrine/des poumons par exemple, d'un patient de grande taille, dans une zone de détecteur unique. On a mis au point divers procédés pour prendre en compte ces exigences d'imagerie pour des anatomies de grande taille. On peut prendre des clichés individuels de régions plus petites d'une anatomie de grande taille avec un certain recouvrement et on peut les observer séparément, par exemple deux images pour observer les côtés gauche et droit de la poitrine ou des images individuelles de sections de la colonne vertébrale, par exemple. On peut prendre des clichés individuels avec un certain recouvrement et les aligner ensuite manuellement sous la forme d'images numériques pour créer une image composite comprenant chacun des clichés individuels. On peut également aligner automatiquement des images numériques multiples pour créer une image composite. L'observation d'images individuelles ne procure pas une image composite de l'anatomie. Il peut également y avoir des variations de qualité et/ou d'agrandissement des images entre les images, en fonction de l'anatomie et de la technique radiographique, pouvant être dérangeantes, réduisant en conséquence la qualité du diagnostic de l'image. Le processus d'alignement manuel des images peut être lourd et nécessiter de multiples itérations. La création automatique d'images composites et le traitement d'images composites peuvent procurer des économies significatives de temps pour l'opérateur et une qualité d'image cohérente tout au long de l'image composite. Toutefois, en raison des mouvements du patient pendant l'acquisition, d'un positionnement imparfait et des défaillances logicielles et matérielles, il peut se créer une image composite imprécise ou mal alignée. Un alignement imprécis peut influer sur la qualité du traitement de l'image composite. En raison des erreurs du système ou de l'utilisateur, le système peut être incapable de créer automatiquement -2- en une séquence une image composite à la suite de l'acquisition des images individuelles. En conséquence, il existe un besoin dans la technique pour un agencement de gestion d'image amélioré, supprimant ces inconvénients. Un mode de réalisation de l'invention comporte une interface utilisateur interactive (UI) pour gérer des images médicales numériques. L'UI comporte un premier panneau d'affichage pour afficher plus d'une des images médicales numériques et un point sur chaque image médicale numérique, situées dans des régions associées pour raccorder des paires des images médicales numériques, et un second panneau d'affichage pour afficher une image composite comprenant les images médicales numériques raccordées. L'UI fournit un moyen pour qu'un utilisateur modifie la localisation des points et un moyen pour appliquer un algorithme pour régénérer l'image composite en réponse à la localisation des points. Dans un mode de réalisation, le point sur chaque image médicale numérique est un point unique. Dans un mode de réalisation, le second panneau d'affichage affiche l'image composite comprenant au moins les images médicales numériques affichées sur le premier panneau d'affichage. Dans un mode de réalisation, l'interface utilisateur est configurée pour permettre : à un utilisateur de créer et de modifier l'image composite provenant des images médicales numériques par l'intermédiaire d'un alignement des points de chaque paire d'images à raccorder ; à un utilisateur de modifier une image composite créée précédemment par l'intermédiaire du réalignement des points de chaque paire d'images raccordées ; ou les deux actions précédentes ; dans lequel l'interface utilisateur est configurée pour permettre de modifier l'image composite, de la régénérer et de l'observer dans une fenêtre d'application. Dans un mode de réalisation, le premier panneau d'affichage et le second panneau d'affichage sont représentés en même temps sur le même écran d'affichage. Un autre mode de réalisation de l'invention comporte un procédé de gestion d'images médicales numériques. Le procédé comporte la sélection de l'une des images médicales numériques ou d'une image médicale composite comprenant les images médicales numériques, et la sélection d'une région de raccordement de l'image médicale composite pour afficher sur un premier panneau d'affichage plus d'une des images médicales numériques, et pour afficher sur un second panneau -3-d'affichage l'image composite. Le procédé permet une modification de la taille, de l'emplacement et de l'intensité de l'affichage des images médicales numériques sur le premier panneau d'affichage et de l'image composite sur le second panneau d'affichage, la localisation d'un point dans chaque région de raccordement associée à une paire d'images parmi les images médicales numériques, la région de raccordement de chaque image ayant des attributs d'image communs et la régénération de l'image composite en se basant sur l'emplacement des points correspondants. Dans un mode de réalisation, la localisation d'un point comprend la localisation d'un point unique. Dans un mode de réalisation, la sélection d'une région de raccordement, le fait de permettre la modification, la localisation d'un point, et la régénération de l'image composite, se produisent dans une fenêtre unique de l'interface utilisateur, éliminant ainsi le besoin d'ouvrir ou de fermer des fenêtres supplémentaires de l'interface utilisateur. Dans un mode de réalisation, le second panneau d'affichage affiche l'image composite comprenant au moins l'image médicale numérique affichée sur le premier panneau d'affichage. Dans un mode de réalisation, la sélection de l'une des images médicales numériques ou d'une image médicale composite comprend la sélection d'images médicales radiographiques. Un autre mode de réalisation de l'invention comporte un programme informatique comprenant un support lisible par un ordinateur ayant un code de programme lisible par un ordinateur configuré pour mettre en oeuvre le procédé de gestion d'images médicales numériques. Un autre mode de réalisation de l'invention comporte un système informatique pour gérer une pluralité d'images radiographiques, le système comportant un dispositif d'affichage, un dispositif d'entrée, un circuit de traitement et un dispositif de mémorisation, lisible par le circuit de traitement, mémorisant des instructions destinées à être exécutées par le circuit de traitement pour mettre en oeuvre le procédé de gestion d'images médicales numériques. En se référant aux exemples des dessins sur lesquels des éléments semblables sont numérotés de manière semblable sur les figures annexées : la figure 1 est un schéma par blocs d'un exemple de système radiographique selon des modes de réalisation de l'invention ; -4- la figure 2 représente un exemple de mode de réalisation d'une interface utilisateur pour aligner des images individuelles dans une image composite raccordée selon des modes de réalisation de l'invention ; la figure 3 représente, sous la forme d'un organigramme, un exemple de mode de réalisation d'un procédé d'alignement des images individuelles dans une image composite raccordée selon des modes de réalisation de l'invention ; et la figure 4 représente, sous la forme d'un organigramme, un exemple de mode de réalisation généralisé d'un procédé d'alignement des images individuelles dans une image composite raccordée selon des modes de réalisation de l'invention. Un mode de réalisation de l'invention fournit un procédé interactif et efficace pour corriger les désalignements faisant suite à la création automatique d'une image composite ou pour créer une image composite lorsqu'elle n'est pas disponible pour une séquence d'images médicales numériques. Une interface utilisateur (UI) effectue l'affichage simultané de deux images individuelles ou plus obtenues en tant que partie d'une séquence d'images, ainsi que d'une image composite raccordée représentant toutes les images de la séquence d'images alignées les unes par rapport aux autres, et un moyen pour marquer des points correspondants ou points de repère sur les images individuelles. Un mode de réalisation de l'invention fournit également un moyen pour faire varier la taille et la position de l'affichage, et l'intensité des pixels des images individuelles et de l'image composite. Un réalignement des images individuelles dans l'image composite est réalisé par l'intermédiaire des points sur chaque image contiguë. À la suite du réalignement, on peut immédiatement régénérer l'affichage de l'image composite. Cette UI donne à l'utilisateur la possibilité de corriger de manière interactive et efficace de quelconques désalignements résultant de la création automatique d'une image composite, d'aligner manuellement les images individuelles d'une séquence pour laquelle aucune génération automatique d'une image composite n'est disponible, ou d'aligner manuellement les images individuelles d'une séquence pour laquelle la génération automatique d'une image composite ne s'effectue pas en raison d'un dysfonctionnement ou d'une perturbation de traitement dans le système. En se référant à la figure 1, est représenté un schéma d'un exemple de mode de réalisation d'un système de radiographie 50. Une source de rayons X (appelée également ici source d'imagerie) 100 projette un faisceau de rayons X (appelé également ici rayonnement d'imagerie) 101, qui est dirigé à travers un objet d'imagerie 105, tel qu'une partie d'une anatomie humaine par exemple, vers un panneau détecteur (appelé également ici détecteur d'image) 110. Comme représenté -5- sur la figure 1, l'objet d'imagerie 105 est représentatif d'un corps humain, sous la forme d'un dessin en fil de fer. Puisque la région d'intérêt 106 de l'objet d'imagerie 105 peut être plus grande que le panneau détecteur 110, il peut être nécessaire de prendre plusieurs clichés. Dans un mode de réalisation, la source de rayons X 100 est capable de tourner autour d'un point central 120, créant un arc de rotation 121. De façon similaire, le panneau détecteur 110 est capable de se déplacer dans une direction linéaire, comme indiqué par une ligne de direction 131. Lorsque le faisceau de rayons X 101 traverse l'objet d'imagerie 105, des composantes de densités variables dans l'objet d'imagerie 105 fournissent une atténuation différentielle des rayons X. Un faisceau de rayons X atténué 102 est reçu par le panneau détecteur 110, produisant un signal électrique en réaction à l'intensité du faisceau de rayons X atténué 102. Un dispositif de traitement 160 communique avec la source de rayons X 100, le panneau détecteur 110, un dispositif de mémorisation de données 156, un dispositif d'entrée 157 et un dispositif de sortie 169. Le dispositif de traitement 160 est également en communication avec des moteurs (non représentés sur la figure 1) pour commander la rotation de la source de rayons X 100 et le déplacement du panneau détecteur 110. Le dispositif de traitement 160 fournit des signaux d'alimentation et de synchronisation à la source de rayons X 100 et reçoit des données de signaux électriques depuis le panneau détecteur 110 pour traitement ultérieur en une pluralité d'images médicales radiographiques numériques 115. Tel qu'il est ici utilisé, le numéro de référence 115 peut se référer à une image unique 115 ou à une pluralité d'images 115 dans une séquence d'imagerie créée par le dispositif de traitement 160 en réponse à la collecte de rayons X atténués 102 par le panneau détecteur 110. Le dispositif de traitement 160 peut transformer les images de projection individuelles 115 en une image composite unique 230 (comme représenté sur la figure 2), mémoriser les images 115, 230, dans le dispositif de mémorisation de données 156 et afficher les images 115, 230, par l'intermédiaire du dispositif de sortie 169. Selon un exemple de mode de réalisation, on peut observer les images 115, 230 par l'intermédiaire d'un écran d'affichage 170 du dispositif de sortie 169. En réponse à l'entrée des paramètres d'imagerie tels que la région d'intérêt 106 de l'objet d'imagerie 105, par l'intermédiaire du dispositif d'entrée 157, le dispositif de traitement 160 peut déterminer le nombre approprié d'images en séquence 115 requises à des fins de diagnostic. Pour chaque image, la source de rayons X 100 et le panneau détecteur 110 sont amenés dans une nouvelle position, maintenus immobiles, et une image 115 est prise. En réponse à la rotation de la -6source de rayons X 100 autour du point central 120 dans la direction indiquée par l'arc 121, le panneau détecteur 110 se déplace vers le bas dans la direction indiquée par la flèche de direction 131. Le dispositif de traitement 160 coordonne le mouvement de la source de rayons X 100 et du panneau détecteur 110, de telle sorte qu'ils restent alignés, c'est-àdire de telle sorte que le faisceau de rayons X 101 soit dirigé vers le panneau détecteur 110. Dans l'exemple de mode de réalisation schématique représenté sur la figure 1, on peut comprendre que la source de rayons X 100 et le panneau détecteur 110 sont représentés dans quatre positions discrètes pour prendre quatre images 115. Comme représenté sur la figure 1, on peut voir qu'il existe un recouvrement 116 des images 115 prises par le panneau détecteur 110. Comme représenté sur la figure 1, le recouvrement 116 dote chaque image 115 d'informations redondantes, facilitant le traitement (qui sera décrit plus en détail ci-dessous) du raccordement des images individuelles 115 en image composite 230 (représentée sur la figure 2). On notera que bien que chacune des quatre positions du panneau détecteur 110 représentées sur la figure 1, soit située dans un plan distinct, ceci est uniquement à des fins d'explication. Dans l'exemple d'un panneau détecteur qui se déplace 110, le panneau détecteur 110 reste dans le même plan pour chaque image prise 115. Bien qu'un mode de réalisation de l'invention ait été décrit utilisant la source de rayons X rotative 100 et le détecteur qui se déplace 110, on comprendra que la portée de l'invention n'est pas ainsi limitée et que l'invention s'applique également à des systèmes d'imagerie 50 pouvant utiliser une source de rayons X 100 capable de se déplacer ainsi que de tourner et un détecteur d'image 110 capable d'un mouvement supplémentaire, tel que par exemple, une rotation. En se référant maintenant à la figure 2, est représenté un exemple de mode de réalisation d'une interface utilisateur d'alignement manuel (MAUI) 199, telle que fournie par l'écran d'affichage 170. Les images individuelles 115 sont affichées sur le premier panneau d'affichage 200. Dans le mode de réalisation représenté, une première image 220 et une deuxième image 225 de la séquence d'images individuelles 115 sont affichées sur le premier panneau d'affichage 200. Telles qu'elles sont ici utilisées, la première image 220 et la deuxième image 225 représentent deux images contiguës quelconques 115 de la séquence d'images 115, ayant été sélectionnées pour être affichées sur le premier panneau d'affichage 200. Un simple réticule (appelé également ici point) 201, 202, est situé à l'intérieur du recouvrement (appelé également ici région de raccordement) 116 de chacune des images contiguës 220, 225. Un second panneau d'affichage 205 affiche l'image -7- composite raccordée 230. L'image composite raccordée 230 est une représentation d'image unique au moins des deux images 220, 225, affichées sur le premier panneau d'affichage 200. L'image composite raccordée 230 sur le second panneau d'affichage 205 peut contenir toutes les images individuelles 115 de la séquence ayant été prise par le panneau détecteur 110, comme décrit ci-dessus. Le premier panneau d'affichage 200 et le second panneau d'affichage 205 sont représentés en même temps sur le même écran d'affichage 170. Un panneau de commande 210 donne la possibilité de modifier les emplacements des points 201, 202, et en conséquence, l'alignement exact de la première image 220 et de la deuxième image 225 sur l'image composite 230. Bien qu'un mode de réalisation de l'invention ait été décrit utilisant une interface utilisateur comportant un panneau de commande faisant partie de l'écran d'affichage, on comprendra que la portée de l'invention n'est pas ainsi limitée et que l'invention s'applique également à une interface utilisateur dans laquelle le panneau de commande peut être un dispositif d'entrée distinct tel qu'une tablette ou un clavier par exemple. En se référant de nouveau brièvement à la figure 1, le recouvrement 116 entre les images définit ce qui est appelé une région de raccordement (appelée également ici soudure) 240 de l'image composite 230. Telles qu'elles sont ici utilisées, les régions de raccordement 240 se référent à la région des images 220, 225, 230, affichées dans la MAUI 199, concernant les régions de recouvrement (ou de raccordement) 116 indiquées sur la figure 1. La région de raccordement 240 est proche de la séparation entre la première image 220 et la deuxième image 225 sur le premier panneau d'affichage 200. De plus, des crochets (appelés également ici indicateurs) 245 affichés sur le second panneau d'affichage 205 indiquent le ou les emplacements des régions de raccordement 240 entre chaque paire d'images contiguës 115 sur l'image composite 230. À proximité de chaque crochet 245, est disposé un numéro d'identification de soudure, qui sera davantage expliqué ci-dessous. Ces crochets 245 sont prévus pour attirer l'attention de l'utilisateur vers la région de raccordement 240 sur l'image composite 230. On peut obtenir un alignement plus précis en en prêtant une attention particulière à la région de raccordement 240, car un mode de réalisation de la présente invention donne la possibilité de détecter et de corriger des erreurs d'alignement minimes, comme il va être davantage expliqué ci-dessous. Bien que le mode de réalisation ici décrit représente un premier panneau d'affichage avec deux images individuelles, on comprendra que l'invention décrite -8- peut également s'appliquer à d'autres configurations d'un premier panneau d'affichage, ayant par exemple une, deux, trois images individuelles ou plus. En outre, bien que le mode de réalisation ici décrit représente un second panneau d'affichage avec une image composite ayant des soudures indiquées par des crochets, on comprendra que l'invention décrite peut également s'appliquer à d'autres configurations d'un second panneau d'affichage utilisant d'autres procédés pour indiquer des emplacements de soudure, tels que des lignes, des flèches, des étoiles ou d'autres indications graphiques ou textuelles par exemple. Bien que le mode de réalisation ici décrit représente une interface utilisateur pour la gestion d'images radiographiques, on comprendra que la portée de l'invention n'y est pas limitée et que l'invention s'applique également à des images médicales numériques d'une autre origine, telle que l'imagerie par résonance magnétique, par exemple. L'alignement entre la première image 220 et la deuxième image 225 est réalisé par l'intermédiaire d'outils fournis par le panneau de commande 210. La sélection des images 115 de la séquence d'images 115 qui sont affichées en tant que première image 220 et deuxième image 225 est réalisée par l'intermédiaire d'un dialogue par liste déroulante de sélection de soudure 250. En se référant brièvement de nouveau à la figure 1, on comprendra que pour l'exemple représenté, quatre images 115 ont été prises, créant ainsi trois recouvrements 116 ou soudures 240. En se référant maintenant à la figure 2, on peut sélectionner les trois recouvrements 116 concernant les soudures 240 contenues dans l'image composite 230 par l'intermédiaire du dialogue par liste déroulante 250. Le dialogue par liste déroulante 250 donne la possibilité de sélectionner la soudure spécifique 240 au moyen du numéro d'identification de soudure correspondant parmi l'ensemble complet de soudures 240 accompagnant la séquence d'images 115 prises. Si par exemple, quatre images 115 sont prises, il y a un total de trois soudures 240. La sélection du dialogue par liste déroulante 250 (comme représenté) de la soudure 1/3 ( une parmi trois ) provoque l'affichage de la première et de la deuxième image 115 (d'un ensemble de 4 images prises 115) sur le premier panneau d'affichage 200. De façon similaire, la sélection du dialogue par liste déroulante de la soudure 2/3 ( deux parmi trois ) provoque l'affichage sur le premier panneau d'affichage 200 de la deuxième et de la troisième image 115 (d'un ensemble de 4 images prises 115). Les images 115 associées à la première soudure 240 sont affichées par défaut sur le premier panneau d'affichage 200 en réponse au lancement de la MAUI 199. On notera que l'explication ci-dessus, en référence à la figure 1 et à la figure 2, décrit les trois crochets 245 sur le second panneau d'affichage 205 et le dialogue par liste déroulante -9- de sélection de soudure 250 concernant une séquence de quatre images 115 avec trois soudures 240. À des fins d'explication, les deux images 220, 225, affichées sur le premier panneau d'affichage 200 concernent une séquence de deux images 115 avec une soudure 240. Des outils standard de manipulation d'attribut d'image sur le panneau de commande 210 permettent la manipulation de la première image 220, de la deuxième image 225 et de l'image composite 230. Un outil de panoramique 260, de zoom 265 et d'intensité d'affichage 270 peut être utilisé pour modifier indépendamment la taille, l'emplacement et l'intensité de chaque image 220, 225, 230, pour mieux déterminer l'alignement approprié. On envisage que l'aire de plus grand intérêt est la région de raccordement 240 des images individuelles 220,225 et de l'image composite 230. Un bouton de sélection de réticule 255 permet de relocaliser le réticule 201, 202, sur chacune parmi la première image 220 et la deuxième image 225. Les réticules 201, 202, peuvent être placés de telle sorte qu'ils soient disposés à des emplacements identiques de particularités anatomiques contenues dans les informations redondantes de chaque région de soudure 240 des images individuelles 220, 225. Les outils standard de manipulation d'image décrits ci-dessus sont fournis pour faciliter cette tâche, par exemple en utilisant l'outil panoramique 260 et l'outil de zoom 265 pour déterminer plus précisément les emplacements correspondants des particularités anatomiques. Après avoir disposé les réticules 201, 202, sur des particularités anatomiques identiques dans la région de raccordement 240, la sélection d'un bouton d'aperçu 275 applique un algorithme pour régénérer l'image composite 230 d'une manière telle que la première image 220 et la deuxième image 225 soient collées ou raccordées sur l'image composite 230 avec une modification d'alignement appropriée. En réponse à la sélection du bouton d'aperçu 275, chacune des images 220, 225, sur le premier panneau d'affichage 200, est alignée sur l'image composite 230 où les coordonnées définies par chacun des réticules 201, 202, dans la ou les régions de raccordement 240 des images individuelles 220, 225 sont considérées comme étant le même point sur l'image composite 230. En conséquence, la régénération fait suite à la sélection du bouton d'aperçu 275 peut produire un décalage relatif entre la représentation des images individuelles 220, 225, sur l'image composite 230. Le bouton d'aperçu 275 permet de régénérer l'image composite 230 dans la même fenêtre d'application de l'interface utilisateur 199, que les images individuelles 220, 225, éliminant la nécessité d'ouvrir ou de fermer des fenêtres supplémentaires de l'interface utilisateur. La sélection du bouton d'aperçu 275 ne mémorise pas nécessairement les -10- modifications affichées sur le dispositif de mémorisation de données 156 contenant chacune des images 115 et l'image composite 230. L'algorithme destiné à définir le processus de raccordement peut être une application quelconque de collage d'image, telle que celle qui est mise en pratique dans le GE DEFINIUM (TM) 8000, par exemple, disponible auprès de Général Electric Company. En réponse à la configuration appropriée du système de radiographie 50 pour assurer un alignement de rotation des images prises 115, l'utilisation d'un point unique 201, 202, sur chaque image 220, 225, améliore la qualité de l'alignement. Les procédés d'alignement utilisant des points multiples 201, 202 ou des lignes sur chaque image 220, 225, peuvent avoir pour conséquence l'introduction d'un désalignement en rotation. Étant donné que le procédé d'acquisition d'image minimise le désalignement en rotation, l'utilisation d'un point unique 201, 202, sur chaque image 220, 225, évite l'introduction possible d'un tel désalignement en rotation. Pour ramener les réticules 201, 202, dans leurs positions dans la région de raccordement 240 des images 220, 225, à la suite de la sélection la plus récente du bouton d'aperçu 275, on peut actionner un bouton de réinitialisation de région 280. Les réticules 201, 202, reviennent dans leurs positions antérieures et des modifications supplémentaires par rapport à leurs positions à la suite de la dernière sélection du bouton d'aperçu 275 sont autorisées. Si le bouton d'aperçu 275 n'a pas été sélectionné, les réticules 201, 202, reviennent dans leurs positions d'origine comme représenté au démarrage de la MAUI 199. La sélection d'un bouton d'application à l'image 285 provoque la sauvegarde dans le dispositif de mémorisation de données 156 des modifications susmentionnées de la position relative des images individuelles 220, 225, dans une image composite 230. En outre, chacune des images 115 est mise à jour pour indiquer les nouveaux emplacements des réticules 201, 202, correspondant aux modifications d'alignement et on sort de la MAUI 199. La sélection d'un bouton de fermeture 290 provoque la sortie de la MAUI sans effectuer aucune modification sur l'image composite 230 ou sur les images individuelles 115 mémorisées dans le dispositif de mémorisation de données 156. Dans un mode de réalisation, à la suite de la sélection du bouton de fermeture 290, mais avant de sortir de la MAUI 199, une boîte de dialogue de confirmation (non représentée) apparaît et donne le choix à l'utilisateur, soit de continuer à sortir (sans sauvegarder aucune modification), soit de revenir à la MAUI 199 où des modifications peuvent être effectuées et sauvegardées. En se référant maintenant à la figure 3, un organigramme 300 représente un exemple de flux de tâches d'un mode de réalisation de l'invention. Le flux de tâches - Il - commence par la sélection 310 des images 115 pour alignement. On peut sélectionner une quelconque image unique 115 d'une séquence d'images 115. À titre de variante, on peut sélectionner 310 une image composite 230 ayant été précédemment générée, soit automatiquement, soit manuellement. À la suite de la sélection 310 d'une image appropriée 115, 230, l'interface utilisateur d'alignement manuel (MAUI) est lancée 320. La sélection 330 de la région de raccordement 240 détermine quellesimages 115 sont affichées sur le premier panneau d'affichage 200. Puis, le système autorise 340 la modification des attributs de l'image 220, 225, 230, tels que la taille, l'emplacement ou l'intensité, si nécessaire, pour améliorer la visualisation. À la suite d'une quelconque modification autorisée 340 par le système aux attributs de l'image pour améliorer la visualisation, un point unique 201, 202, est placé 350 sur des particularités ou positions anatomiques identiques correspondantes dans la région de raccordement 240 de chacune des images individuelles 220, 225. À la suite de la localisation 350 des positions des réticules appropriés 201, 202, on peut régénérer 350 l'image composite 230 et en obtenir un aperçu. À la suite de la régénération 360 de l'image composite 230, on effectue une détermination 370 de l'acceptabilité de l'image composite 230. Si le nouvel alignement de l'image composite régénérée 230 n'est pas acceptable, on peut répéter la localisation 350 des positions des réticules 201, 202, jusqu'à ce qu'une image composite acceptable 230 soit régénérée 360. En réponse à la détermination 370 du fait que l'image composite 230 est acceptable, la nouvelle image composite 230 peut être créée et mémorisée 380 dans le dispositif de mémorisation de données 156 pour récupération et examen de diagnostic ultérieurs. Une généralisation du procédé 300 indiqué sur la figure 3 peut être représentée par le procédé 400 indiqué sur la figure 4, où des éléments analogues sont numérotés de façon analogue. Bien que le mode de réalisation ici décrit indique l'utilisation préférée d'un point unique pour marquer des emplacements correspondants avec des régions d'image se recouvrant, on comprendra que l'invention décrite peut également s'appliquer à l'utilisation d'autres procédés d'alignement, tels que par exemple, des lignes et plus d'un point. Un mode de réalisation de l'invention peut être réalisé sous la forme de processus mis en oeuvre par un ordinateur et de dispositifs pour mettre ces processus en pratique. La présente invention peut également être réalisée sous la forme d'un programme informatique comportant un code de programme informatique contenant des instructions matérialisées sur un support tangible, tel que des disquettes, des CD-ROM, des disques durs, des unités USB (bus série universel) ou un quelconque autre - 12 - support de mémorisation lisible par un ordinateur, tel qu'une mémoire à accès aléatoire (RAM), une mémoire à lecture seule (ROM) ou une mémoire à lecture seule programmable effaçable (EPROM), par exemple, sur lequel, lorsque le code de programme informatique est chargé dans et exécuté par un ordinateur, l'ordinateur devient un dispositif pour mettre l'invention en pratique. La présente invention peut également être réalisée sous la forme d'un code de programme informatique, par exemple, qu'il soit mémorisé sur un support de mémorisation, chargé dans et/ou exécuté par un ordinateur ou transmis sur un certain support de transmission, par exemple sur des fils ou un câblage électrique, par l'intermédiaire de fibres optiques ou par l'intermédiaire d'un rayonnement électromagnétique, dans lequel, lorsque le code de programme informatique est chargé dans et exécuté par un ordinateur, l'ordinateur devient un dispositif pour mettre l'invention en pratique. Lorsqu'ils sont mis en oeuvre sur un microprocesseur à usage général, les segments de code de programme informatique configurent le microprocesseur pour créer des circuits logiques spécifiques. Un effet technique de l'instruction exécutable est de fournir une interface pour l'alignement d'une pluralité d'images médicales numériques sur une image médicale composite unique, l'image médicale composite unique contenant les informations provenant de la pluralité d'images médicales. Comme décrit, certains modes de réalisation de l'invention peuvent inclure certains des avantages suivants : l'aptitude à corriger rapidement un désalignement dans une image composite générée automatiquement ; l'aptitude à créer une image composite s'il n'existe pas d'image composite générée automatiquement ; l'aptitude à améliorer la qualité d'image par l'intermédiaire de l'application d'un traitement d'image à une image composite alignée correctement ; l'aptitude à améliorer la qualité d'alignement en utilisant des outils de manipulation d'images pour optimiser l'emplacement des points correspondants sur deux images ; l'aptitude à améliorer la qualité d'alignement en utilisant un point d'alignement sur chaque image ; et l'aptitude à réduire le flux de tâches par l'intermédiaire d'une interface utilisateur unique configurée pour permettre à la fois la modification et la régénération de l'alignement d'image composite. Bien que l'invention ait été décrite en référence à des exemples de modes de réalisation, les hommes de l'art comprendront que diverses modifications peuvent être réalisées et que des éléments de celles-ci peuvent être remplacés par des équivalents sans s'écarter de la portée de l'invention. De plus, un grand nombre de modifications peuvent être réalisées pour adapter une situation ou un matériel particulier aux enseignements de l'invention sans s'écarter de sa portée essentielle. En conséquence, -13- il est voulu que l'invention ne soit pas limitée au mode de réalisation particulier décrit comme étant le meilleur ou le seul mode envisagé pour réaliser cette invention, mais que l'invention comporte tous les modes de réalisation appartenant à la portée des revendications annexées. Sur les dessins et la description, ont également été décrits des exemples de modes de réalisation de l'invention et, bien que des termes spécifiques puissent avoir été utilisés, sauf indication contraire, ils sont utilisés dans un sens générique et descriptif seulement et non à des fins de limitation de la portée de l'invention qui n'est en conséquence pas ainsi limitée. De plus, l'utilisation des termes premier, deuxième, etc., n'indique aucun ordre d'importance mais les termes premier, deuxième, etc., sont plutôt utilisés pour distinguer un élément d'un autre. De plus, l'utilisation des termes un, etc., n'indique pas de limitation de quantité mais indiquent plutôt la présence de l'un au moins des éléments référencés. 20 25 30 35 - 14 - LISTE DES ÉLÉMENTS 50 Système radiographique 100 Source de rayons X 101 Faisceau de rayons X 102 Faisceau de rayons X atténué 105 Objet d'imagerie 106 Région d'intérêt 110 Panneau détecteur 115 Images de projection 116 Recouvrement 120 Point central 121 Arc de rotation 131 Ligne de direction 156 Dispositif de mémorisation de données 157 Dispositif d'entrée 160 Dispositif de traitement 169 Dispositif d'affichage 170 Écran d'affichage 199 MAUI 200 Premier panneau d'affichage 201 Point 202 Point 205 Second panneau d'affichage 210 Panneau de commande 220 Première image 225 Deuxième image 230 Image composite raccordée 240 Région de raccordement 245 Indicateurs 250 Dialogue par liste déroulante de sélection de soudure 255 Sélection de réticule 260 Panoramique d'image 265 Zoom d'image 270 Intensité d'affichage 275 Bouton d'aperçu - 15 - 280 Bouton de réinitialisation de région 285 Bouton d'application à l'image 290 Bouton de fermeture 300 Organigramme 310 Images sélectionnées 320 Lancement d'application 330 Sélection de région de raccordement 340 Possibilité de modification d'attribut d'image 350 Localisation des points correspondants 360 Régénération de l'image composite 370 Détermination du fait que l'alignement est acceptable 380 Création et mémorisation de l'image composite 400 Organigramme
Une interface utilisateur interactive (UI) (199) pour gérer des images médicales numériques (115) est décrite. L'UI comporte un premier panneau d'affichage (200) pour afficher plus d'une des images médicales numériques (200, 225) et un point (201, 202) sur chaque image médicale numérique (220, 225), situé dans des régions associées (240) pour raccorder ensemble des paires des images médicales numériques (115), et un second panneau d'affichage (205) pour afficher une image composite (230) comprenant les images médicales numériques raccordées (115). L'UI (199) fournit un moyen (255) pour qu'un utilisateur modifie la localisation des points (201,202), et un moyen (275) pour appliquer un algorithme pour régénérer l'image composite (230) en réponse à la localisation des points (201, 202).
1. Interface utilisateur interactive (UI) (199) pour gérer des images médicales numériques (115) comprenant : un premier panneau d'affichage (200) pour afficher plus d'une des images médicales numériques (200, 225) et un point (201, 202) sur chaque image médicale numérique (220, 225), situées dans des régions associées (240) pour raccorder des paires des images médicales numériques (115), un second panneau d'affichage (205) pour afficher une image composite (230) comprenant les images médicales numériques raccordées (115) ; un moyen (255) pour qu'un utilisateur modifie l'emplacement des points (201, 202) ; et un moyen (275) pour appliquer un algorithme pour régénérer l'image composite (230) en réponse à la localisation des points (201, 202). 2. Interface utilisateur (199) selon la 1, dans laquelle : le point (201, 202) sur chaque image médicale numérique (220, 225) est un point unique (201,202). 3. Interface utilisateur (199) selon la 1, dans laquelle : le second panneau d'affichage (205) affiche l'image composite (230) comprenant au moins les images médicales numériques (115) affichées sur le premier panneau d'affichage (200). 4. Interface utilisateur (199) selon la 1, dans laquelle : l'interface utilisateur (199) est configurée pour permettre : à un utilisateur de créer et de modifier l'image composite (230) provenant des images médicales numériques (115) par l'intermédiaire d'un alignement des points (201, 202) de chaque paire d'images (220, 225) à raccorder ; à un utilisateur de modifier une image composite créée précédemment (230) par l'intermédiaire du réalignement des points (201, 202) de chaque paire d'images (220, 225) raccordées ; ou les deux actions précédentes ; dans laquelle l'interface utilisateur (199) est configurée pour permettre de modifier l'image composite (230), de la régénérer et de l'observer dans une fenêtre d'application. 5. Interface utilisateur (199) selon la 1, dans laquelle :le premier panneau d'affichage (200) et le second panneau d'affichage (205) sont représentés en même temps sur le même écran d'affichage (170). 6. Procédé de gestion d'images médicales numériques (115), comprenant : la sélection (310) de l'une des images médicales numériques (115) ou d'une image médicale composite (230) comprenant les images médicales numériques (115) ; la sélection (330) d'une région de raccordement (240) de l'image médicale composite (230) pour afficher sur un premier panneau d'affichage (200) plus d'une des images médicales numériques (115), et pour afficher sur un second panneau d'affichage (205) l'image composite (230) ; le fait de permettre (340) une modification de la taille, de l'emplacement et de l'intensité de l'affichage des images médicales numériques (220, 225) sur le premier panneau d'affichage (200) et de l'image composite (230) sur le second panneau d'affichage (205) ; la localisation (350) d'un point (201, 202) dans chaque région de raccordement (240) associée à une paire des images médicales numériques (220, 225), la région de raccordement (240) de chaque image (220, 225) ayant des attributs d'image communs ; la régénération (360) de l'image composite (230) en se basant sur l'emplacement des points correspondants (201, 202). 7. Procédé selon la 6, dans lequel : la localisation (350) d'un point (201, 202) comprend la localisation d'un point unique (201, 202). 8. Procédé selon la 6, dans lequel : la sélection (330) d'une région de raccordement (240), le fait de permettre (340) la modification, la localisation (350) d'un point (201, 202), et la régénération (360) de l'image composite (230), se produisent dans une fenêtre unique de l'interface utilisateur (199), éliminant ainsi le besoin d'ouvrir ou de fermer des fenêtres supplémentaires de l'interface utilisateur (199). 9. Procédé selon la 6, dans lequel : le second panneau d'affichage (205) affiche l'image composite (230) comprenant au moins l'image médicale numérique (220, 225) affichée sur le premier panneau d'affichage (200). 10. Procédé selon la 6, dans lequel :la sélection (310) de l'une des images médicales numériques (115) ou d'une image médicale composite (230) comprend la sélection d'images médicales radiographiques (115).
G,A
G06,A61,G09
G06F,A61B,G09G
G06F 3,A61B 6,G09G 5
G06F 3/147,A61B 6/00,G09G 5/32
FR2888720
A1
LEURRE DE PECHE CONTENANT UNE CHARGE MOBILE
20,070,126
L'invention concerne un leurre de pêche. On a proposé d'introduire dans un leurre creux un liquide apte à se déplacer à l'intérieur du leurre pour que la masse de liquide mobile provoque par inertie des accentuations des mouvements du leurre et rende moins saccadés les changements de direction pour mieux rappeler l'attitude d'un poisson vivant et attirer l'attention du prédateur (FR 2 728 432). On a aussi proposé d'utiliser un écoulement du liquide à l'extérieur du leurre pour simuler les sécrétions naturelles d'un poisson vivant afin d'attirer le prédateur (US 2 674 058, US 2 922 246, WO 90/01264). 15 En variante, on a proposé de faire en sorte que le leurre soit traversé par l'eau environnante quand on le tire (US 2 556 634, US 3 036 400, WO 90/01264). On a en outre proposé d'utiliser un liquide à l'intérieur du leurre pour ajuster la densité du leurre 20 et sa profondeur d'immersion (US 6 131 328, WO 92/07462). On a aussi proposé de placer dans le leurre des billes mobiles pour modifier le centre de gravité du leurre (publication JP 2003-061516, US 2003/0093939, DE 25 1 964 0144, EP 0 947 133). Si l'on ne considère que les leurres comportant des éléments mobiles à l'intérieur, on constate que cette mobilité (d'eau ou de billes) est sans incidence sur l'aspect du leurre. La présente invention vise à utiliser des mouvements à l'intérieur du leurre pour stimuler un éventuel prédateur. Selon l'invention, on ménage à l'intérieur du leurre un volume creux et on dispose dans ce volume une charge mobile visible au travers de la paroi du leurre, en sorte que le mouvement de cette charge modifie l'apparence du leurre. Cette charge mobile est notamment constituée par un liquide, un mélange de liquides, des particules, des particules présentes dans un liquide ou dans un mélange de liquides. La charge mobile est de préférence choisie pour procurer des effets de coloris mouvants facilitant le repérage du leurre par un prédateur et/ou rappelant le jeu des teintes fluctuantes d'une proie effrayée. La charge est liquide, ou constituée de particules solides, ou constituée de particules solides dans un ou 15 plusieurs liquides. Lorsque la charge est constituée de ou comprend un ou plusieurs liquides, le volume de la charge liquide est de préférence de 30 à 90% du volume creux, de préférence de 40 à 85% du volume creux, le choix du volume de liquide pouvant aussi être déterminé selon que le leurre doit être flottant ou non. Lorsque la charge est constituée de ou comprend des solides divisés, ces solides peuvent être des particules diverses (paillettes, perles, billes, etc), de formes 25 diverses et de coloris divers. Sans être limitée à un choix particulier de particules, l'invention préconise notamment l'utilisation de paillettes imitant des écailles de poisson. Pour que les liquides et/ou les particules soient visibles depuis l'extérieur du leurre, la paroi du leurre est totalement ou partiellement transparente. On a déjà proposé des leurres à paroi transparente ou translucide (CA 1 208 017) mais uniquement pour obtenir des effets de réflexion. De préférence, la charge est constituée de particules dans un liquide ou mélange de liquides. De préférence, le ou les liquides sont colorés pour participer à l'apparence du leurre. Ils peuvent avoir des densités différentes. Les liquides peuvent être de natures diverses: eau, huile, etc. Les proportions des particules dans le ou les liquides peuvent être très variables selon les réalisations. Les variances de coloris de la combinaison du liquide (ou des liquides) et des particules s'apparentent à celles observées sur un poissonnet stressé lorsqu'il est pourchassé et perd ses écailles, ce qui renforce aux yeux du prédateur l'illusion d'une proie en perdition et augmente son agressivité à son encontre. La mouvance en trois dimensions des particules simule parfaitement, notamment lorsque les particules représentent des écailles, l'apparence d'une proie blessée et apeurée, y compris dans les actions de pêche les plus lentes. Le fait que l'attrait du leurre soit créé par des moyens internes surface de la cette surface déplacements du L'invention d'être creux, poissons. et non par un traitement approprié de la paroi du leurre permet de conserver à un état lisse qui facilite les leurre sur et dans l'eau. s'applique à tout leurre susceptible notamment aux leurres imitant des L'effet de la charge mobile est renforcé par les mouvements du leurre. C'est notamment le cas avec un leurre-hélice dont la rotation du corps optimise les effets visuels liés au remplissage mixte de liquides et de charges divisés solides, et avec un leurre de type cuiller ondulante à nage saccadée. Les liquides contenant les charges solides a effet visuel peuvent se déplacer dans la totalité ou la quasi- totalité du volume interne du leurre creux à paroi transparente ou dans certaines parties seulement du volume interne du leurre. La forme du leurre peut être étudiée pour que les mouvements des éléments mobiles soient plus importants dans certaines parties du leurre. Par exemple, le leurre peut avoir à l'avant une forme bossue dans laquelle les liquides internes auront le plus de mouvements à l'intérieur du leurre. On décrira ci-après à titre d'exemples uniquement 20 des leurres creux conformes à l'invention en référence aux figures du dessin joint sur lequel: É La figure 1 est une vue latérale schématique d'un leurre à hélice; É la figure 2 est une vue éclatée du leurre de la 25 figure 1; É la figure 3 est une coupe verticale d'un leurre de type cuiller ondulante; É la figure 4 est une vue éclatée du leurre de la figure 3; É la figure 5 est une vue latérale schématique d'un leurre à bavette, et É la figure 6 est une vue éclatée du leurre de la figure 5. Les leurres représentés sur les figures ont des longueurs de 80 à 200 mm. Pour la clarté des dessins, on a représenté les volumes internes creux des leurres, en faisant abstraction des liquides et des particules contenus dans ces volumes. Les leurres représentés sur les figures sont constitués de deux demicoques creuses longitudinales en matériau de synthèse (1,2) assemblées pour constituer le leurre (3). Dans le cas du leurre des figures 1 et 2, le leurre présente une ailette (4) partagée entre les demi-coques. Dans le cas du leurre des figures 3 et 4, le leurre comporte, au sein de son volume creux interne, un guide (5) qui s'étend sur une partie de la longueur du leurre pour guider des billes (6) dont le déplacement modifie la masse volumique du leurre. Dans le cas du leurre des figures 5 et 6, le leurre présente à l'avant une forme bossue et il est muni d'une bavette (8). L'invention n'est pas limitée à un type de leurre particulier, mais elle s'applique notamment aux leurres de type stick bats, popper, prop/devon, cuiller ondulante, poisson nageur avec bavette, leurre à hélices
L'invention concerne un leurre de pêche.Le leurre contient une charge mobile dans un volume creux ménagé à l'intérieur du leurre, cette charge étant visible au travers de la paroi du leurre en sorte que le mouvement de la charge modifie l'apparence du leurre.L'invention s'applique à tous les types de leurres susceptibles d'être creux.
1. Leurre de pêche contenant une charge mobile dans un volume creux ménagé à l'intérieur du leurre, caractérisé en ce que cette charge est visible au travers de la paroi du leurre, en sorte que le mouvement de la charge modifie l'apparence du leurre. 2. Leurre de pêche selon la 1, dont la charge est choisie pour procurer des effets de coloris mouvants facilitant le repérage du leurre par un prédateur. 3. Leurre de pêche selon la 1 ou 2 dont la charge est choisie pour rappeler le jeu des teintes fluctuantes d'une proie effrayée. 4. Leurre selon l'une des 1 à 3 dont la charge comprend une ou plusieurs des charges suivantes: liquide, mélange de liquides, solides divisés, mélange de solides divisés. 5. Leurre de pêche selon la 4 dont la 20 charge comprend des particules solides noyées ou flottantes dans un liquide ou des liquides. 6. Leurre de pêche selon la 4 ou 5 dont le ou les liquides occupent de 30 à 90% du volume creux. 7. Leurre de pêche selon la 6 dont le ou les liquides occupent de 40 à 85% du volume creux. 8. Leurre selon l'une des 5 à 7 et dont la charge comprend des particules choisies dans le groupe constitué par des paillettes, des perles, des billes. 9. Leurre de pêche selon la 8 et qui contient des paillettes imitant des écailles de poisson. 10. Leurre de pêche selon la 8 dont les particules comprennent des perles irisées ou colorées. 11. Leurre de pêche selon la 3 dont les particules comprennent des billes métalliques ou flottantes. 12. Leurre de pêche selon l'une des 1 à 11 dont la charge est essentiellement constituée d'eau. 13. Leurre de pêche selon une ou plusieurs des 1 à 12 dont la majeure partie de la paroi est transparente pour laisser voir la charge. 14. Leurre de pêche selon l'une des 1 à 13 dont la forme imite celle d'un poisson. 15. Leurre de pêche selon la 14 constituée de deux demicoques creuses longitudinales en matériau de synthèse assemblées pour constituer le leurre. 20 25
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FR2889225
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ACCESSOIRE DE TRAITEMENT D'EAU POUR PISCINE OU SIMILAIRE
20,070,202
L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des accessoires de traitement d'eau pour piscine ou similaire, ayant un boîtier au moins partiellement immergé duquel s'étend au moins une conduite pour relier le boîtier à un dispositif de traitement extérieur. Le boîtier de l'accessoire peut ainsi comporter un ou des organes de captation de surface (appelés "skimmer") pour capter l'eau et la conduire vers le dispositif extérieur, ou encore une ou des buses de refoulement d'eau après qu'elle ait été traitée par le dispositif extérieur. De nombreux accessoires de ce type comportent des moyens de fixation du boîtier à un rebord de la piscine, ce qui évite de devoir perforer la paroi latérale de la piscine. La conduite passe alors par dessus le rebord de la piscine. En général, les moyens de fixation et la conduite sont recouverts par un capotage qui forme un obstacle inesthétique et encombrant sur le rebord de la piscine. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un accessoire de traitement d'eau ne présentant pas les inconvénients précités. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on prévoit selon l'invention de doter l'accessoire d'au moins un tube rigide qui forme la conduite et qui porte des moyens de sa fixation au rebord de la piscine. Ainsi, en plus du rôle de canalisation, le tube sert de support structural au boîtier pour supporter au moins partiellement ce dernier et le solidariser au rebord. Le tube forme alors une conduite apparente et esthétique qu'il n'est plus nécessaire de cacher par un ca- potage. De plus, le tube peut recevoir divers éléments structuraux, tels que des marches ou des toboggans, qui confèrent à l'accessoire de l'invention une double fonction. En outre, le tube est refroidi par l'eau circulant à l'intérieur, ce qui évite aux usagers de se brûler lorsque les tubes sont soumis à un réchauffement important du fait d'un ensoleillement intense. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective d'un accessoire formant échelle selon un premier mode particulier de réalisation de l'invention, illustré en position dans une piscine; - la figure 2 est une vue de côté avec coupe partielle de l'accessoire illustré à la figure 1, la piscine étant coupée selon le plan P2 de la figure 1; - la figure 3 est une vue agrandie de la figure 2, au niveau de l'extrémité du tube fixée au rebord de la piscine; - la figure 4 est une vue en perspective d'un collier de solidarisation des marches et du boîtier de l'accessoire sur l'un des tubes; - la figure 5 est une vue en perspective d'un accessoire formant échelle selon un deuxième mode particulier de réalisation de l'invention, illustré en position dans une piscine; - la figure 6 est une vue de côté de l'accessoire illustré à la figure 5, la piscine étant coupée selon le plan P6 de la figure 5; - la figure 7 est une vue de détail partiellement écorchée de la fixation des marches sur les tubes de l'accessoire des figures 5 et 6. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 et 2, l'invention est ici décrite en application à une piscine en kit ayant une paroi 1 faite de montants en bois et un rebord 2 fait de margelles également en bois fixées au sommet des mon- tants. La piscine comporte ici un revêtement interne ou liner 3 qui assure l'étanchéité de la piscine. L'accessoire de traitement 10 selon un premier mode particulier de réalisation de l'invention comporte un boîtier 11 immergé fixé à des tubes rigides 50 (par exemple en acier inoxydable) qui s'étendent pour former les montants d'une échelle. La fixation du boîtier 11 aux tubes 50 est réalisée au moyen de colliers 90 qui seront détaillés plus loin en relation avec la figure 4. Les tubes 50 présentent successivement des pre- mières parties verticales 51 ayant des extrémités qui portent des moyens de fixation au rebord 2 de la piscine (ces moyens de fixations seront détaillés plus lion en liaison avec la figure 3), des portions cintrées 52 liant les premières parties verticales 51 à des deuxièmes parties verticales 53 qui plongent dans l'eau, puis de nouveau des portions cintrées 54 liant les deuxièmes parties verticales 53 à des troisièmes parties verticales 55 ayant des extrémités reliées à des ports de connexion 17 à la base du boîtier 11. Les tubes 50 s'étendent parallè- lement l'un à l'autre. A l'intérieur du boîtier 11 s'étendent des con-duites (non visibles) mettant en relation le tube 50 de droite (figure 1) à un organe de captation ou skimmer 12 porté par un module latéral du boîtier 11, et le tube 50 de gauche (figure 1) à une buse de refoulement 13 portée par le boîtier 11. En référence à la figure 3, les tubes 50 sont fixés au rebord 2 de la piscine de la façon suivante. L'extrémité de la première partie verticale 50 est soudée à une collerette 60. Une base 70 est fixée au rebord 2 de la piscine par des vis à bois 71 (seule l'une d'elle est représentée ici) et comporte en son centre un conduit 72 qui s'étend dans un orifice 4 du rebord 2 et qui comporte à son extrémité des moyens de sa connexion à un tuyau 96 qui s'étend jusqu'à un dispositif de traitement extérieur 95 (visible à la figure 1). L'accessoire de l'invention est rapporté sur le rebord 2 de sorte que les collerettes 60 s'étendent en regard des bases 70, un joint d'étanchéité 80 étant disposé entre chaque base 70 et la colle- rette 60 en regard. Puis les collerettes 60 sont fixées aux bases 80 au moyen de vis 61 (seule l'une d'elles est visible). Les moyens de fixation des tubes 50 réalisent donc une connexion étanche entre les tuyaux 96 et les tubes 50. On a ainsi organisé un circuit de circulation d'eau illustré par des flèches sur la figure 1 partant du skimmer 12 vers le dispositif de traitement extérieur 95 en transitant par le tube 50 de droite et le tuyau 96 associé, puis, en retour, du dispositif de traitement 95 vers le la buse de refoulement 13 en passant par l'autre tuyau 96 et par le tube 50 de gauche. On remarquera que les tubes 50, (plus particulièrement les extrémités des premières parties verticales 51), sont les seuls éléments de liaison de l'accessoire de l'invention avec la structure de la piscine. L'accessoire n'est pas en contact avec la paroi interne de la piscine et aucune conduite ne traverse le liner 3. En outre, l'accessoire est facilement démontable en vue de son entreposage pour hivernage. Les tubes 50 forment avantageusement des montants d'échelle. A cet égard, ils portent des marches 56 fixées au tubes au moyen de colliers 90 illustrés à la figure 4. Chacun des colliers 90 comporte ici un tronçon de cornière 91 dont l'aile horizontale forme un appui pour la marche 56 et dont l'aile verticale est percée de deux orifices pour recevoir les branches parallèles d'un étrier 92 enserrant l'un des tubes 50. La marche 56 est fixée à la cornière 91 à l'aide de vis, tandis que les branches de l'étrier sont filetées et reçoivent des écrous de serrage. Pour les colliers 90 en regard du boîtier 11, une tige 93 est soudée dans le creux de la cornière 91, cette tige ayant une extrémité filetée pour sa fixation au boîtier 11. Le boîtier 11 est ainsi solidaire des tubes 50 par la connexion de ceuxci à la base du boîtier 11, mais également par l'intermédiaire des colliers 90, de sorte que la liaison entre le boîtier 11 et les tubes 50 est particulièrement solide. Selon un aspect particulier de l'invention, le boîtier 11 porte un projecteur 14 dont on aperçoit le hublot aux figures 1 et 2. Ce projecteur est alimenté par un câble 15 qui sort du boîtier 11 et qui passe par des-sus le rebord 2 de la piscine en étant recouvert par un cache 16. En variante, le câble 15 pourra courir le long d'un des tubes 50, voire à l'intérieur de l'un des tubes pour une intégration complète. Selon un deuxième mode particulier de réalisation illustré aux figures 5 et 6, sur lesquelles les références des éléments communs avec les figures précédentes ont été augmentées d'une centaine, l'accessoire 110 de l'invention comporte un boîtier 111 associé à deux tubes rigides 150 qui forment les montants d'une échelle et qui forment comme précédemment, des conduites. Le boîtier 111 comporte de part et d'autre de l'échelle deux parois latérales obliques sur lesquelles débouchent des skimmers 112. On remarquera que les deux skimmers ne peuvent être bouchés simultanément par une même personne, ce qui réduit les risques d'incidents (la succion de la pompe du circuit de traitement d'eau peut être importante). En outre, en cas de vent, il se trouve, la plupart du temps, au moins un skimmer correctement orienté par rapport à la direction du vent pour assurer un écumage efficace. Le boîtier 111 porte sur sa face avant des buses de refoulement 113 ainsi qu'un projecteur 114. Comme auparavant, les skimmers 112 sont reliés à l'un des tubes 150, tandis que les buses de refoulement 113 sont reliées à l'autre des tubes 150. Selon un aspect particulier de l'invention, le boîtier est solidarisé directement au rebord 102 de la piscine par des vis de fixation 118 qui traversent le rebord 102 pour pénétrer dans le haut du boîtier 111 (on remarquera que le boîtier ne touche pas le liner 103). Cette disposition évite l'usage de fixations entre le boîtier 111 et les tubes 150 (autres que celles nécessaire à la connexion des tubes aux ports de connexion 117 boîtier 111), ce qui permet de fixer le boîtier 111 au rebord 102, puis de mettre en place les tubes 150. Selon un autre aspect particulier de l'invention, un couvercle 105 est articulé sur le rebord 102 pour être mobile entre une position en alignement avec le rebord 102 dans lequel le couvercle ferme le haut du boîtier 111, et une position relevée (illustrée en pointillés à la figure 6) dans laquelle le couvercle libère l'accès à l'intérieur du boîtier (par exemple pour y disposer des pastilles de chlore, ou encore pour en inspecter l'intérieur). Le couvercle 105 comporte avantageusement un poignée de manoeuvre 106, intégrant un dispositif de verrouillage. Selon encore un autre aspect particulier de l'invention plus particulièrement visible à la figure 7, les marches 156 sont fixées aux tubes 150 directement par des vis 157 qui traversent les tubes 150. Bien qu'en théorie ce type de liaison puisse provoquer des fuites au travers des parois des tubes 150, ce risque n'est pas gênant en pratique dans la mesure où les marches 156 et les vis 157 s'étendent dans l'eau de la piscine, de sorte que les éventuelles fuites s'écoulent dans la piscine et ne provoquent donc pas de perte d'eau. La liaison entre le mar- ches 156 et les tubes 150 s'en trouve considérablement simplifiée. De préférence ici, on adoptera des marches en bois de la même essence que le bois du rebord 102 et du couvercle 105, par souci esthétique. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait indiqué que les tubes de l'accessoire illustré forment les montants d'une échelle, le ou les tubes pourront plus généralement servir de structure porteuse à l'accessoire, qu'ils aient ou non un rôle complémentaire comme support d'autres éléments structurels (marches, toboggans, accroches pour des lignes ou parois de séparations...) Par exemple, l'accessoire peut comporter un unique tube servant de rampe ou de garde-fou. Bien que l'on ait décrit l'installation de l'accessoire de l'invention dans une piscine avec paroi et rebord en bois dont l'étanchéité est assurée par un liner, l'accessoire de l'invention est adapté à tout type de piscine, à paroi (bois, métal, plastique) à coque, ou à bassin, ayant ou non un liner
L'invention concerne un accessoire de traitement d'eau de piscine ou similaire, ayant un boîtier (111) au moins partiellement immergé duquel s'étend au moins une conduite pour relier la portion immergée à un dispositif de traitement extérieur, caractérisé en ce que l'accessoire comporte au moins un tube rigide (150) qui forme la conduite et qui porte des moyens de sa fixation (60) au rebord de la piscine..
1. Accessoire de traitement d'eau de piscine ou similaire, ayant un boîtier (11;111) au moins partielle- ment immergé duquel s'étend au moins une conduite pour relier la portion immergée à un dispositif de traitement extérieur, caractérisé en ce que l'accessoire comporte au moins un tube rigide (50;150) qui forme la conduite et qui porte des moyens de sa fixation (60) au rebord de la piscine. 2. Accessoire selon la 1, dans le-quel l'accessoire (10) est adapté à être maintenu au rebord de la piscine uniquement par les moyens de fixation portés par le ou les tubes (50). 3. Accessoire selon la 2, dans le-quel des organes de solidarisation (90) s'étendent en outre entre le boîtier (11) et une partie en regard (53) du ou des tubes (50) pour solidariser le boîtier (11) avec le ou les tubes. 4. Accessoire selon la 1, dans le-quel le boîtier (111) comporte des moyens (118) de sa fixation au rebord de la piscine. 5. Accessoire selon la 1, dans le-quel les moyens de fixation du tube au rebord de la pis- cine comprennent une collerette (60) portée par une extrémité du tube (50) pour être rapportée sur une base (70) fixée au rebord de la piscine et portant un conduit (72). 6. Accessoire selon la 1, compor- tant deux tubes (50;150) formant conduite, l'un des tubes (50;150) étant relié à au moins un organe de captation de surface (12;112) porté par le boîtier (11;111) tandis que l'autre des tubes (50) est relié à au moins une buse de refoulement (13;113) portée par le boîtier. 7. Accessoire selon la 6, dans le- quel les tubes (50;150) s'étendent parallèlement l'un à l'autre et portent des marches (56;156). 8. Accessoire selon la 7, dans le-quel le boîtier porte au moins deux organes de captation (112) qui sont disposés de part et d'autre des tubes (150). 9. Accessoire selon la 7, dans le-quel les marches sont fixées au tube par des vis (157) traversant les tubes (150). 10. Accessoire selon la 7 et la 3, dans lequel les organes de solidarisation (90) du boîtier (11) et des tubes (50) sont adaptés à porter les marches.
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FR2896314
A1
DISPOSITIF DE LOCALISATION DE SOURCES ACOUSTIQUES ET DE MESURE DE LEUR INTENSITE
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La présente invention a pour objet un . Le confort acoustique apparaît aujourd'hui comme un problème important, en particulier dans le cas de riverains, vivant notamment en zone 5 urbaine ou à proximité d'un aéroport. Afin de rendre les moyens de transport moins bruyant, il est nécessaire de mieux comprendre les divers phénomènes acoustiques apparaissant au niveau de l'enveloppe externe des véhicules. En effet, certaines zones d'un véhicule apparaissent comme des sources de bruit 10 nuisibles. Ainsi, dans le cas d'un avion, les réacteurs ou les trains d'atterrissage sont des zones privilégiées pour l'émission de bruits. Toutefois, d'autres zones peuvent également être concernées, leur intensité étant généralement plus faible. II est alors important de localiser, non seulement les sources 15 acoustiques de forte intensité, mais aussi celle d'intensité plus réduite. Leur localisation précise et la détermination de leur intensité permet alors de développer des systèmes moins bruyants et donc plus adaptés à la vie quotidienne. Les dispositifs de mesure connus utilisent un ensemble de 20 microphones et des moyens de traitement des signaux issus des différents microphones. Les traitements usuels des signaux consistent à établir un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou intensités acoustiques en différents points de calcul d'une même surface, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme 25 des pressions acoustiques mesurées par les microphones, en tenant compte du retard des pressions acoustiques correspondant au temps de parcours entre le point de calcul et un microphone. L'hologramme obtenu est constitué de lobes correspondant à la position des sources acoustiques et de lobes dus à la taille limitée de l'antenne. 30 Ceux-ci sont appelés respectivement lobes principaux et lobes secondaires. On obtient alors par le biais de ces systèmes une localisation des sources acoustiques dont la résolution est d'autant meilleure que la fréquence est élevée et que l'antenne constituée par les microphones est grande. Cependant des problèmes se posent dans le cas de sources 35 émettant en haute fréquence. Dans ce cas le maillage de l'antenne, c'est-à-dire la distance entre les microphones, doit être suffisamment fin. Si tel n'est pas le cas, des lobes parasites appelés lobes images apparaissent sur l'hologramme, en plus des sources réelles. Afin d'éviter un tel phénomène, l'utilisation d'un grand nombre de microphones est indispensable, ce qui augmente les coûts nécessaires à la mise en oeuvre d'un tel dispositif. Afin de résoudre ce problème, un dispositif de localisation de sources acoustiques et de mesure de leur intensité a été développé, comprenant une antenne comportant deux branches. Un tel dispositif est notamment décrit dans l'article Localization of the acoustic sources of the A 340 with a large phased microphone array during flight tests, J.F. Piet from ONERA et al., AIAA 2002-2506 . Les branches sont disposées en croix et sont chacune équipées d'une pluralité de microphones. Ce dispositif comprend en outre un système de traitement des signaux issus des microphones permettant d'établir un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou des intensités acoustiques en différents points de calcul d'une même surface, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones d'une même branche en tenant compte du retard des pressions acoustiques, puis en multipliant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, les valeurs de pression obtenues par addition des pressions acoustiques mesurées par les microphones d'une même branche. Cette solution est intéressante car elle permet d'obtenir un bon compromis entre la résolution obtenue et le nombre de microphones de l'antenne. Cependant elle a l'inconvénient de faire apparaître sur l'hologramme des lobes secondaires de forte intensité, en comparaison avec les lobes principaux, et de générer l'apparition de lobes supplémentaires appelés lobes fantômes. Les lobes fantômes apparaissent du fait du traitement multiplicatif, lorsqu'il existe plusieurs sources acoustiques de localisation différente. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, elle concerne un dispositif de localisation de sources acoustiques et de mesure de leur intensité comprenant : une antenne comportant au moins deux sous-antennes, chaque sous-antenne comportant au moins deux branches disposées en croix ou en étoile, chaque branche étant équipée d'une pluralité de microphones, et un système de traitement des signaux issus des microphones, le dispositif étant agencé pour établir, pour une fréquence supérieure à une valeur déterminée fc, un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou intensités acoustiques en différents points de calculs d'une même surface, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones d'une même sous-antenne en tenant compte du retard des pressions acoustiques correspondant au temps de parcours entre le point de calcul et un microphone, puis en multipliant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, les valeurs de pressions obtenues par addition des pressions acoustiques mesurées par les microphones des différentes sous-antennes. Ce dispositif permet de limiter l'influence des parasites pouvant apparaître sur l'hologramme. Ces parasites qui sont les lobes secondaires, les lobes images et les lobes fantômes, ont alors des intensités faibles en comparaison avec les lobes définissant les sources réelles. Par conséquent ces lobes se démarquent nettement sur l'hologramme par rapport aux lobes parasites, ce qui permet de localiser avec une meilleure précision les sources acoustiques réelles. Préférentiellement, les sous-antennes sont disposées dans des plans parallèles et décalées angulairement. Avantageusement, le dispositif est agencé pour établir un hologramme des sources acoustiques, pour une fréquence inférieure à la valeur déterminée fc, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones de l'antenne en tenant compte du retard des pressions acoustiques. Lorsque l'on a plusieurs sous-antennes juxtaposées, l'avantage de conserver un traitement additif sur l'ensemble des microphones pour une fréquence inférieure à t est de garder une bonne résolution en basse fréquence. En effet, la résolution est liée à la taille totale de l'antenne. Au-delà de fc, le traitement multiplicatif a l'avantage d'éliminer les lobes images. De plus, le fait que le traitement additif est effectué pour une antenne avec plusieurs branches et non sur une seule ligne comme dans le cas de la publication précitée, conduit à diminuer de manière importante les lobes fantômes. Il est à noter que lorsque le traitement multiplicatif est utilisé, la 35 résolution devient, proportionnelle à la taille d'une sous-antenne seule. Ainsi, selon une caractéristique de l'invention, le dispositif est agencé pour établir, pour une fréquence inférieure à la valeur déterminée fc, un hologramme des sources acoustiques en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones de l'antenne en tenant compte du retard des pressions acoustiques. Un traitement additif des signaux issus de l'ensemble des microphones de l'antenne est donc réalisé seul, de sorte que la puissance de calcul nécessaire soit réduite de manière considérable. Selon une possibilité avantageuse, la valeur déterminée de fréquence fc est égale à c.D/p.l où c est la célérité du son, D est la distance entre l'objet et l'antenne, p est la distance entre deux microphones, I est la longueur de l'objet à analyser. La détermination de la valeur de la fréquence fc est notamment 15 fonction de la précision, des intervalles de distance entre les microphones et de la distance entre la source à localiser et les microphones. Selon une autre caractéristique, les branches d'une même sous-antenne sont réparties angulairement de façon régulière et les sous-antennes sont décalées d'un angle correspondant à une fraction de l'angle entre deux 20 branches. Cette disposition permet généralement d'obtenir la plus forte réduction des lobes images et des lobes secondaires. Avantageusement, les sous-antennes sont décalées d'un angle correspondant à a moitié de l'angle entre deux branches. 25 Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, le système de traitement des signaux issus des microphones est adapté au traitement de signaux émis par des sources mobiles. Selon une possibilité avantageuse, les branches des sous-antennes sont droites. 30 Les branches peuvent notamment comporter entre 7 et 30 microphones, ce qui permet d'obtenir un bon compromis entre la résolution obtenue et les coûts de mise en ouvre d'un tel dispositif. Chacune de ces branches peut en particulier avoir une longueur comprise entre 1 mètre et 20 mètres, de manière à obtenir un bon compromis 35 entre la résolution et l'encombrement des sous-antennes. Selon une caractéristique particulière de l'invention, les microphones sont régulièrement répartis, ce qui permet de bénéficier d'un meilleur contraste. En outre, afin de réduire les coûts de mise en oeuvre du dispositif, 5 les microphones peuvent être identiques. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de ce dispositif. Figure 1 est une vue de dessus d'une antenne constituée de deux 10 sous-antennes à deux branches représentant une première forme d'exécution dans laquelle les deux sous-antennes sont juxtaposées Figure 2 est une vue de dessus d'une antenne constituée de deux sous-antennes à deux branches représentant une seconde forme d'exécution dans laquelle les deux sous-antennes sont coaxiales 15 Figure 3 est une vue de dessus d'une antenne constituée de deux sous-antennes à trois branches représentant une troisième forme d'exécution dans laquelle les deux sous-antennes sont juxtaposées. Figure 4 est une vue de dessus d'une antenne constituée de deux sous-antennes à trois branches représentant une quatrième forme d'exécution 20 dans laquelle les deux sous-antennes sont coaxiales. Figure 5 est un schéma bloc illustrant le traitement des signaux issus des microphones de l'antenne pour une fréquence supérieure à une valeur déterminée fc. Figure 6 est un schéma bloc illustrant le traitement des signaux 25 issus des microphones de l'antenne pour une fréquence inférieure à une valeur déterminée fc. La figure 1 représente une antenne 1 composée de deux sous-antennes 2 juxtaposées chaque sous-antenne 2 étant composée de deux branches 3. Ces dernières sont droites et disposées en croix, l'intersection 30 étant par exemple située sensiblement au milieu de chaque branche. L'agencement représenté décrit une croix dont l'angle entre les deux branches est d'environ 90 . Préférentiellement, les deux branches 3 ont des longueurs identiques, la longueur des branches étant par exemple comprise entre 5 et 20 mètres dans le cas où l'on s'intéresse à un avion situé à environ 100 mètres 35 du sol, ou encore entre 1 et 3 mètres si l'on s'intéresse à une voiture passant à 3 mètres de l'antenne. Les deux sous-antennes 2 sont disposées dans des plans coplanaires. Elles sont décalées d'un angle correspondant à la moitié de l'angle entre deux branches, dans ce cas égal à 45 . Les branches 3 sont le support d'une pluralité de microphones 4 5 permettant l'enregistrement des émissions sonores des sources acoustiques, appelées également sources de bruit. Un nombre de microphone adapté est compris entre 7 et 30, judicieusement égal à 15. La figure 2 représente une autre forme d'exécution dont l'antenne 1 est composée de deux sous-antennes 2 à deux branches 3, les deux sous-10 antennes étant décalées angulairement de 45 . Ces dernières forment des croix dont les centres sont coïncidents. La figure 3 représente une troisième forme d'exécution dont l'antenne 1 est composée de deux sous-antennes 2 en forme d'étoile à trois branches 3, les deux sous-antennes étant décalées angulairement de 30 . Ces 15 dernières sont coplanaires et juxtaposées. Enfin, la figure 4 représente une quatrième forme d'exécution dont l'antenne 1 est composée de deux sous-antennes 2 à trois branches 3, les deux sous-antennes étant décalées angulairement de 30 . Ces dernières forment des étoiles dont les centres sont coïncidents. 20 Un grand nombre de branches permet d'améliorer la précision de localisation mais augmente également la complexité de mise en oeuvre d'une telle localisation. Le dispositif de localisation est ainsi composé d'une antenne, préférentiellement selon l'une des variantes proposées ci-dessus, et d'un 25 système de traitement des signaux issus des microphones. L'antenne est placée à distance d'une source fixe ou mobile. Dans le cas de la localisation des sources sonores d'un avion par exemple, l'antenne peut être placée horizontalement au niveau du sol, l'avion effectuant un ou plusieurs passages au-dessus de l'antenne, à une altitude 30 d'approximativement 100 mètres. Cet agencement permet d'établir, pour une fréquence supérieure à une valeur déterminée fc, un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou intensités acoustiques en différents points de calcul d'une même surface. Pour cela, conformément à la figure 5, les 35 pressions acoustiques issues des sources acoustiques sont captées par les microphones de chaque sous-antenne (ETAPE 1), puis la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones d'une même sous-antenne est réalisée, en tenant compte de leur retard correspondant au temps de parcours entre le point de calcul et un microphone (ETAPE 2). Ensuite, pour chaque point de calcul, les valeurs des pressions obtenues par addition sont multipliées (ETAPE 3). Enfin, le résultat obtenu est représenté, d'une manière connue en soi, sous la forme d'un hologramme, sur lequel apparaissent visuellement les informations concernant la localisation des sources. Le décalage angulaire entre les sous-antennes et le traitement des informations issus des microphones tel que défini ci-dessus, en particulier l'opération de multiplication, permettent de limiter l'influence des effets parasites. Comme vu précédemment, pour des fréquences inférieures à une valeur déterminée, il peut être avantageux de ne pas réaliser l'opération de multiplication. C'est pourquoi, le dispositif de localisation des sources peut également être agencé de telle sorte que pour des fréquences inférieures à t, l'établissement de l'hologramme soit réalisé à partir du calcul, pour chaque point de l'hologramme, en sommant les pressions acoustiques mesurées par les microphones de l'ensemble de l'antenne et non plus uniquement d'une sous-antenne, en tenant compte comme précédemment, du retard des pressions acoustiques. La figure 6 décrit un tel dispositif dans lequel l'étape de multiplication (ETAPE 3) a été supprimée. On réalise donc simplement l'acquisition des données, à savoir la mesure des pressions acoustiques par les microphones (ETAPE 1), puis l'étape d'addition telle que définie ci-dessus (ETAPE 2), le résultat étant finalement représenté sous la forme d'un hologramme (ETAPE 4). Dans le cas d'une antenne constituée de deux sous-antennes à deux branches, soit respectivement 1.1 et 1.2 les traitements additifs des première et seconde branche de la première sous-antenne et 2.1 et 2.2 les traitements additifs des première et seconde branche de la seconde sous-antenne. En-dessous de fc, on effectue le traitement global 1.1+1.2 +2.1+ 2.2 et au-dessus de fo, on effectue le traitement global (1.1+1.2)x(2.1+2.2). Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce système, décrites ci-dessus à titre d'exemple, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le nombre de branches peut être supérieur à trois, que celles-ci peuvent avoir des longueurs différentes, que les sous-antennes peuvent former des croix ou des étoiles irrégulières c'est-à-dire présentant des assymétries, que ces sous-antennes peuvent être décalées d'un angle différent de la moitié de l'angle entre deux branches, que les sous-antennes peuvent être non coplanaires, ou que les branches peuvent être courbes
L'invention concerne un dispositif de localisation de sources acoustiques et de mesure de leur intensité comprenant- une antenne comportant au moins deux sous-antennes, chaque sous-antenne comportant au moins deux branches disposées en croix ou en étoile, chaque branche étant équipée d'une pluralité de microphones, et- un système de traitement des signaux issus des microphones,le dispositif étant agencé pour établir, pour une fréquence supérieure à une valeur déterminée fc, un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou intensités acoustiques en différents points de calculs d'une même surface.
1. Dispositif de localisation de sources acoustiques et de mesure de leur intensité, caractérisé en ce qu'il comprend une antenne (1) comportant au moins deux sous-antennes (2) , chaque sous-antenne comportant au moins deux branches (3) disposées en croix ou en étoile, chaque branche (3) étant équipée d'une pluralité de microphones (4), et un système de traitement des signaux issus des microphones, le dispositif étant agencé pour établir, pour une fréquence supérieure à une valeur déterminée fc, un hologramme des sources acoustiques, c'est-à-dire une répartition des pressions ou intensités acoustiques en différents points de calculs d'une même surface, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones d'une même sous-antenne en tenant compte du retard des pressions acoustiques correspondant au temps de parcours entre le point de calcul et un microphone, puis en multipliant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, les valeurs de pressions obtenues par addition des pressions acoustiques mesurées par les microphones des différentes sous-antennes. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les sous-antennes (2) sont disposées dans des plans parallèles et sont décalées angulairement. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est agencé pour établir un hologramme des sources acoustiques, pour une fréquence inférieure à la valeur déterminée fc, en réalisant, pour chaque point de calcul de l'hologramme, la somme des pressions acoustiques mesurées par les microphones de l'antenne en tenant compte du retard des pressions acoustiques. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce la valeur déterminée de fréquence fc est égale à c.D/p.l où c est la célérité du son, D est la distance entre l'objet et l'antenne, p est la distance entre deux microphones, I est la longueur de l'objet à analyser. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce 35 les branches (3) d'une même sous-antenne (2) sont réparties angulairement defaçon régulière et que les sous-antennes (2) sont décalées d'un angle correspondant à une fraction de l'angle entre deux branches (3). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce les sous-antennes (2) sont décalées d'un angle correspondant à la moitié de 5 l'angle entre deux branches (3). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le système de traitement des signaux issus des microphones (4) est adapté au traitement de signaux émis par des sources mobiles. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce 10 que les branches (3) des sous-antennes (2) sont droites. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque branche (3) comporte entre 7 et 30 microphones. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que chaque branche (3) a une longueur comprise entre 1 m et 20 m. 15 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les microphones (4) sont régulièrement répartis. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les microphones (4) sont identiques.
G,H
G01,G03,H04
G01S,G03H,H04R
G01S 3,G03H 3,H04R 1
G01S 3/808,G03H 3/00,H04R 1/40
FR2892144
A1
MECANISME POUR L'ARTICULATION D'UN OUVRANT SUR UNE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE COMPRENANT UN TEL MECANISME.
20,070,420
La présente invention concerne un mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant sur une structure de véhicule automobile, du type comprenant un cache prévu pour recouvrir la jointure entre la structure et l'ouvrant, le cache étant monté mobile sur la structure par l'intermédiaire de moyens de liaison. II est possible de prévoir une porte arrière de coffre montée rotative par un bord inférieur sur la structure du véhicule automobile autour d'un axe d'articulation horizontal entre une position verticale relevée de fermeture, et une position horizontale abaissée d'ouverture, et un cache monté rotatif sur la structure autour d'un autre axe d'articulation, parallèle à l'axe de rotation de la porte et décalé vers l'intérieur du véhicule par rapport à l'axe de rotation de la porte, le cache étant sollicité en appui contre la porte par un ressort. En position relevée de la porte, le cache s'étend verticalement le long de la porte. Lors de l'ouverture de la porte, du fait du décalage entre les axes de rotation de la porte et du cache, le cache se décale par rapport à la porte en glissant le long de la celle-ci, et en position abaissée de la porte, le cache s'étend à cheval au-dessus de la jonction entre la porte et un plancher du coffre, de façon à assurer une continuité de surface entre la porte et le plancher pour faciliter le chargement d'objets dans le coffre. Néanmoins, lors de l'ouverture et de la fermeture, le cache frotte contre la porte, et il en résulte une usure rapide des revêtements du cache et de la porte. Un but de l'invention est de proposer un mécanisme d'articulation d'un ouvrant sur une structure de véhicule automobile permettant de limiter une usure d'un cache. A cet effet, l'invention propose un mécanisme d'articulation d'un ouvrant sur une structure de véhicule automobile, du type précité, caractérisé en ce que les moyens de liaison comprennent au moins une bielle articulée sur la structure et sur le cache autour de deux axes parallèles et distincts. Selon d'autres modes de réalisation, le mécanisme comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens de liaison comprennent deux bielles reliant le cache et la structure avec des entraxes différents; - le cache est lié en déplacement à l'ouvrant; - au moins une des bielles reliant le cache et la structure, relie 5 l'ouvrant et la structure, de sorte que l'ouvrant et le cache sont liés en déplacement; - la bielle est reliée à l'ouvrant par une liaison à un degré de liberté en rotation autour d'un axe d'articulation, et un degré de liberté en translation le long d'une ligne s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation 10 de la bielle sur l'ouvrant; - la bielle constitue une première bielle d'un ensemble articulé comprenant une deuxième bielle articulée sur l'ouvrant, et reliée à la structure par une liaison à un degré de liberté en rotation autour d'un axe d'articulation et un degré de liberté en translation le long d'une ligne 15 s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation de la deuxième bielle par rapport à la structure; - les première et deuxième bielles sont articulées l'une sur l'autre. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un ouvrant articulé sur une structure du véhicule automobile par 20 l'intermédiaire d'un mécanisme tel que défini ci-dessus. Selon un mode de réalisation, l'ouvrant est une porte arrière destinée à fermer un coffre ou un plateau arrière du véhicule automobile. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se 25 référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique latérale de la partie arrière d'un véhicule automobile comprenant une porte arrière articulée sur la structure du véhicule automobile à l'aide d'un mécanisme conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue de trois quart arrière de la partie arrière du 30 véhicule automobile de la figure 1, la porte étant en position ouverte ; et - les figures 3 à 5 sont des vues schématiques latérales de la porte et d'un ensemble articulé du mécanisme dans différentes positions. Tel que représenté sur la figure 1, le véhicule 2 comprend une porte 4 articulée sur une structure 6 du véhicule 2 entre une position relevée verticale (en trait plein) de fermeture d'un coffre 8 du véhicule 2 et une position abaissée horizontale (en trait mixte) d'ouverture du coffre 8. Dans la suite de la description, les orientations utilisées sont les orientations usuelles des véhicules automobiles. Il sera ainsi fait référence au système d'axes orthogonaux usuellement utilisé pour les véhicules automobiles et représenté sur la figure 1, comprenant : - un axe longitudinal X dirigé de l'arrière vers l'avant du véhicule 2; - un axe transversal Y dirigé de la droite vers la gauche du véhicule 2 ; et - un axe vertical Z dirigé du bas vers le haut. En position abaissée (traits mixtes), la porte 4 s'étend sensiblement horizontalement, et possède une surface 10 supérieure inclinée et décalée vers le bas par rapport au plan d'un plancher 12 du coffre 8.. En position relevée (traits pleins), la porte 4 s'étend sensiblement verticalement en travers d'une ouverture arrière du coffre 8, et la surface 10 est sensiblement verticale et orientée vers l'intérieur du coffre 8. Un mécanisme 14 d'articulation de la porte 4 sur la structure 6 comprend un cache 15 recouvrant la séparation entre le plancher 12 et la surface 10 lorsque la porte 4 est en position d'ouverture (traits mixtes), de façon à assurer une continuité de surface entre la surface 10 et le plancher 12. Tel que représentée sur la figure 2, le mécanisme 14 comprend deux ensembles articulés 16, possédant chacun une première bielle 18 et une deuxième bielle 20, chacune reliée à la porte 4 et à la structure 6. Les ensembles 16 sont sensiblement symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan longitudinal médian du véhicule 2 incluant les axes X et Z, et fonctionnent de façon identique. Tel que représentée sur la figure 3, la bielle 18 de chaque ensemble 16 possède une extrémité 22 articulée sur la structure 6 par l'intermédiaire d'une première liaison 24 du type liaison pivot autorisant une rotation autour d'un axe Al. La bielle 18 de chaque ensemble 16 possède une autre extrémité 26 articulée sur la porte 4 par l'intermédiaire d'une deuxième liaison 28 autorisant une rotation autour d'un axe A2 et une translation le long d'une ligne L1. La liaison 28 comprend un coulisseau 30 fixé sur l'extrémité 26, et se déplaçant dans un rail 32 solidaire d'une paroi latérale 34 de la tranche de porte 4. Le rail 32 s'étend suivant la ligne L1, qui est située dans un plan perpendiculaire à l'axe A2. Le coulisseau 30 est cylindrique d'axe A2, de façon à permettre la rotation du coulisseau 30, et donc de la bielle 18, autour de l'axe A2 par rapport à la porte 4. La bielle 20 de chaque ensemble 16 possède une extrémité 36 articulée sur la porte 4 par l'intermédiaire d'une troisième liaison 38 du type liaison pivot autorisant une rotation autour d'un axe A3. La bielle 20 de chaque ensemble 16 possède une autre extrémité 40 articulée sur la structure 6 par une quatrième liaison 42 permettant une rotation autour d'un axe A4, et une translation le long d'une ligne L2. La liaison 42 comprend un coulisseau 44 fixé sur l'extrémité 40, et se déplaçant dans un rail 46 solidaire d'une paroi latérale 47 du coffre 8. Le rail 46 s'étend suivant la ligne L2, qui est située dans un plan perpendiculaire à l'axe A4. Le coulisseau 44 est cylindrique d'axe A4, de façon à permettre la rotation du coulisseau 44, et donc de la bielle 20, autour de l'axe A4 par rapport à la structure 6. Les bielles 18 et 20 de chaque ensemble 16 sont articulée entre elles, entre leurs extrémités 22 et 26 pour la bielle 18, et 36 et 40 pour la bielle 20, par une cinquième liaison 48 du type liaison pivot autorisant une rotation des bielles 18 et 20 l'une par rapport à l'autre autour d'un axe A5. Le cache 15 se présente sous la forme d'une plaque sensiblement plane s'étendant parallèlement à l'axe Y, et comprenant des bords 60 et 62 opposés, parallèles à l'axe Y. Chaque ensemble 16 comprend une troisième bielle 50 reliant le cache 15 et la structure 6. La bielle 50 est articulée sur le cache 15 par l'intermédiaire d'une sixième liaison 54, du type liaison pivot, à un degré de liberté en rotation autour d'un axe A6. La bielle 50 est articulée sur la structure 6 par l'intermédiaire d'une septième liaison 56, du type liaison pivot, à un degré de liberté en rotation autour d'un axe A7. La bielle 50 est reçue dans un logement 58 ménagé dans le plancher 12, à l'extrémité arrière de celui-ci. Le cache 15 est relié à la structure 6 par la bielle 18 de chaque ensemble 16. Plus précisément, le cache 15 est articulé sur la bielle 18 par l'intermédiaire d'une huitième liaison 64, du type liaison pivot, à un degré de liberté en rotation autour d'un axe A8. L'axe A8 se situe le long de la bielle 18 entre l'axe A5 et l'axe A2. Les liaisons 24, 28, 38, 42, 48, 54, 56 et 64 possèdent chacune un seul degré de liberté en rotation, autour des axes Al, A2, A3, A4, A5, A6, A7 et A8 respectivement. Les liaisons 28 et 42 possèdent chacune un seul degré de liberté en translation : le long des lignes LI et L2 respectivement. Les axes Al, A2, A3, A4, A5, A6, A7 et A8 sont parallèles entre eux et à l'axe Y. Les axes Al et A7 sont fixes par rapport à la structure 6. Les axes A2, A3, A4, A5, A6 et A8 se déplacent par rapport à la structure 6 lors du déplacement de la porte 4. Tel que représenté, les lignes L1 et L2 sont rectilignes. En variante, une des lignes L1 et L2 est courbe, ou les deux lignes LI et L2 sont courbes, sur toute leur longueur ou sur un tronçon seulement. La trajectoire de la porte 4 par rapport à la structure 6 dépend de nombreux paramètres, parmi lesquels : - les positions en X et en Z des axes Al et A3 sur respectivement la structure 6 et la porte 4 ; - les entraxes avec lesquels les bielles 18 et 20 relient la porte 4 et la structure 6, c'est-à-dire les distances entre les axes Al et A2, et entre les axes A3 et A4 ; - la forme des lignes L1 et L2, et leurs positions en X et en Z sur respectivement la porte 4 et la structure 6 ; et - la position en X et en Z de l'axe A5 par rapport aux axes Al, A2, A3 et A4. La modification de l'un de ces paramètres modifie la trajectoire de la porte 4 par rapport à la structure 6. Par conséquent, étant donné le grand nombre de paramètres permettant d'ajuster la trajectoire de la porte 4, il est possible de définir des trajectoires complexes comprenant des phases de rotation et des phase de translation. En particulier, les liaisons 28 et 42 confèrent des degrés de liberté en translation permettant d'augmenter les possibilités de trajectoire par rapport par exemple à une articulation à deux bielles et à liaisons du type liaison pivot. Du fait des liaisons 28 et 42, chaque ensemble 16 permet d'obtenir une trajectoire de porte possédant un grand débattement tout en conservant des bielles 18 et 20 courtes, préservant la compacité du mécanisme 14. La liaison 48 entre les bielles 18 et 20 ajoute une contrainte de positionnement relatif entre les bielles 18 et 20 compensant les degrés de liberté en translation conférés par les liaisons 28 et 42. II en résulte que la trajectoire est déterminée, avec un guidage précis. La rotation de la porte 4 est due aux entraxes avec lesquels les bielles 18 et 20 relient la porte 4 et la structure 6, qui sont différents, et aux 30 distances différentes entre l'axe A5 et les axes Al à A4. Lors de son déplacement, la porte 4 contourne le pare-chocs arrière 68 du véhicule 2, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de prévoir dans le pare-chocs 68 un dégagement qui nuirait à l'aspect esthétique du véhicule 2, et imposerait des contraintes de conception à la partie de la structure 6 située sous le pare-chocs 68. Les bielles 18 et 20 sont rectilignes. En variante, les bielles 18 et 20 sont courbes au moins en partie, pour éviter des collisions entre ces bielles 18 et 20 et la structure 6, notamment le pare-chocs 68. Chaque bielle 18 et 50 permet un déplacement du cache 15 par rapport à la structure 6 selon une trajectoire complexe permettant d'éviter que le cache 15 ne frotte contre la porte 4 lors du déplacement de la porte 4. Ceci évite une usure du cache 15 et de la surface 10 et la formation de bruits de frottement, et limite les efforts nécessaires à I'actionnement de la porte 4. La trajectoire du cache 15 est fonction des distances respectives entre les axes Al, A6, A7 et A8. En effet, lors du mouvement d'ouverture de la porte 4 (figures 4 et 5), l'axe A8 suit la bielle 18 et se déplace en arc de cercle autour de l'axe Al, et l'axe A6 se déplace en arc de cercle autour de l'axe A7. La bielle 50 et la bielle 18 relient chacune le cache 15 et la structure 6, mais avec des entraxes, c'est-à-dire des distances entre les axes Al et A8, et A6 et A7, différents. Par conséquent, le cache 15 se déplace par rapport à la structure 6 en pivotement et en translation. Ainsi, en position de fermeture (figure 3), le cache 15 s'étend sensiblement verticalement le long de la surface 10 de la porte 4, et en position d'ouverture (figure 5), le cache 15 recouvre en partie la surface 10, et s'étend jusqu'au plancher 12 de façon à assurer une continuité de surface entre la surface 10 et le plancher 12 pour faciliter le chargement d'objets dans le coffre 8. L'articulation du cache 15 sur la structure 6 par l'intermédiaire de la bielle 18 reliant la structure 6 à l'ouvrant 4 assure que le cache 15 est lié en déplacement à la porte 4, et que l'ouverture de la porte 4 entraînera automatiquement le déploiement du cache 15. Dans un mode de réalisation, le logement 58 s'étend suivant la direction Y, et les bielles 50 des ensembles 16 sont reliées par une pièce allongée suivant l'axe Y, constituant un seuil de coffre lorsque la porte 4 est en position d'ouverture
Ce mécanisme est du type comprenant un cache (15) prévu pour recouvrir la jointure entre la structure (6) et l'ouvrant (4), le cache (15) étant monté mobile sur la structure (6) par l'intermédiaire de moyens de liaison (18, 24, 28 ; 50, 54, 56).Selon un aspect de l'invention, les moyens de liaison (18, 24, 28 ; 50, 54, 56) comprennent au moins une bielle (18, 50) articulée sur la structure (6) et sur le cache (15) autour de deux axes (A1, A8 ; A6, A7) parallèles et distincts.
1.- Mécanisme pour l'articulation d'un ouvrant (4) sur une structure (6) de véhicule automobile, du type comprenant un cache (15) prévu pour recouvrir la jointure entre la structure (6) et l'ouvrant (4), le cache (15) étant monté mobile sur la structure (6) par l'intermédiaire de moyens de liaison (18,24,28;50,54,56), caractérisé en ce que les moyens de liaison (18, 24, 28 ; 50, 54, 56) comprennent au moins une bielle (18, 50) articulée sur la structure (6) et sur le cache (15) autour de deux axes (Al, A8 ; A6, A7) parallèles et distincts. 2.- Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison (18, 24, 28 ; 50, 54, 56) comprennent deux bielles (18, 50) reliant le cache (15) et la structure (6) avec des entraxes (Al, A8 ; A6, A7) différents. 3.- Mécanisme selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le cache (15) est lié en déplacement à l'ouvrant (4). 4.- Mécanisme selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins une des bielles (18) reliant le cache (15) et la structure (6), relie l'ouvrant (4) et la structure (6), de sorte que l'ouvrant (4) et le cache (15) sont liés en déplacement. 5.- Mécanisme selon la 4, caractérisé en ce que la bielle (18) est reliée à l'ouvrant (4) par une liaison (28) à un degré de liberté en rotation autour d'un axe d'articulation (A2), et un degré de liberté en translation le long d'une ligne s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation (A2) de la bielle (18) sur l'ouvrant (4).30 6.- Mécanisme selon la 5, caractérisé en ce que la bielle (18) constitue une première bielle d'un ensemble (16) articulé comprenant une deuxième bielle (20) articulée sur l'ouvrant (4), et reliée à la structure (6) par une liaison (42) à un degré de liberté en rotation autour d'un axe d'articulation (A4) et un degré de liberté en translation le long d'une ligne (L2) s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe d'articulation (A4) de la deuxième bielle (20) par rapport à la structure (6). 7.- Mécanisme selon la 6, caractérisé en ce que les première (18) et deuxième (20) bielles sont articulées l'une sur l'autre. 8.- Véhicule automobile comprenant un mécanisme selon l'une quelconque des précédentes. 9.- Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que l'ouvrant (4) est une porte arrière destinée à fermer un coffre (8) ou un plateau arrière du véhicule automobile.
E,B
E05,B60,E06
E05D,B60J,E06B
E05D 15,B60J 5,E06B 3,E06B 7
E05D 15/40,B60J 5/10,E06B 3/50,E06B 7/28
FR2892664
A1
PNEUMATIQUE COMPORTANT UN ELEMENT DE RENFORT BIELASTIQUE
20,070,504
[0001] L'invention concerne un pneumatique comportant au moins un élément de renfort biélastique circonférentiel étant constituée d'un tissu biélastique. [0002] De façon classique, les pneumatiques sont sans cesse soumis à de nombreuses sollicitations mécaniques qui ont pour conséquence directe que certains produits moins bien conçus ont des durées de vie beaucoup plus courtes que ceux qui prennent en compte les exigences les plus sévères. Ceci est particulièrement véridique pour les pneumatiques de type agricoles, qui subissent continuellement l'environnement hostile et les multiples aléas des ~o terres agricoles, souvent avec des charges importantes, associées à de faibles pressions, en outre pour limiter les effets de compaction et pour augmenter le rendement. [0003] En conséquence un premier objet de l'invention consiste en un pneumatique comprenant au moins une, et de préférence au moins deux, 15 structures de renfort de type carcasse (bias ou radiales), l'une interne et l'autre externe, chacune desdites structures de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet vers ledit flanc, et est ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, chaque bourrelet se prolongeant radialement 20 vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, ledit pneumatique comportant par ailleurs au moins un élément de renfort biélastique circonférentiel étant constituée d'un tissu biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer 25 les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage, ledit renfort biélastique étant agencé de façon à s'étendre sensiblement parallèlement le long d'une portion d'une structure de renfort (de type carcasse ou de renfort sommet). P10-1788fr -2 [0004] L'utilisation d'un élément de renfort biélastique améliore la résistance à la propagation des fissures. L'endurance et la durée de vie des produits peut ainsi être améliorée. De manière avantageuse, en fonction des propriétés précises recherchées, on sélectionne une position de l'élément de renfort parmi une pluralité de positions potentielles par rapport aux structures de renfort de type carcasse et/ou sommet (en cas de présence de renfort de sommet) : par exemple, intérieurement, ou extérieurement, ou entre deux structures. Plusieurs renforts biélastiques peuvent aussi occuper diverses combinaisons de ces positions. Une telle architecture est particulièrement avantageuse pour les lo pneumatiques de type agricole. En utilisation, la plupart des pneumatiques de type agricole nécessitent une adaptation de la pression en fonction du sol : route ou terre agricole, la pression étant sensiblement plus faible dans ce dernier cas afin de limiter la compaction du sol et diminuer le risque d'endommagement des cultures. Par exemple, certains pneumatiques ont une is pression nominale de 3.2 bars pour la route, cette pression devant être réduite jusqu'à un bar pour roulage sur sol agricole. Les pressions à utiliser sont souvent déterminées en fonction des vitesses (habituellement comprises entre 10 et 90 km/h) et des charges (qui peuvent atteindre près de 15 tonnes par pneumatique). Pour faciliter ces manipulations, certains véhicules agricoles 20 sont équipés de dispositifs permettant de piloter ou de modifier aisément la pression des pneumatiques. Plus récemment, sont apparus sur le marché des pneumatiques agricoles à basse pression, adaptés pour roulage sur route et/ou sur terre agricole en conservant toujours une pression identique. Les pneumatiques agricoles sont par ailleurs souvent munis de barrettes servant à 25 la traction lors d'utilisation sur des sols meubles. 5] De manière avantageuse, ledit élément de renfort biélastique est en majeure partie positionné dans la portion du flanc située radialement extérieurement à une position correspondant à H/2. [0006] Selon un mode de réalisation avantageux, le pneumatique comporte au moins une structure de renfort de sommet, comprenant chacune une série de P10-1788fr 30 -3 fils de renfort de sommet dont chacun est disposé de façon à s'étendre transversalement. 7] Selon un autre exemple de réalisation, ledit élément de renfort 1 biélastique est en majeure partie positionné dans la zone du sommet du pneumatique. 8] Selon un mode de réalisation avantageux, ledit élément de renfort biélastique comporte une longueur minimale correspondant à 1/10 de l'arc L, io l'arc L correspondant sensiblement au parcours des structures de renforts de type carcasse entre la position correspondant à H/2 et une droite passant par le point N et perpendiculaire au point d'intersection avec la portion externe de l'épaule, le point N d'extrémité d'épaulement étant défini, dans la zone de l'épaule du pneumatique, par la projection orthogonale sur la surface extérieure 15 du pneumatique de l'intersection des tangentes aux surfaces d'une extrémité axialement extérieure de la bande de roulement (sommet des barrettes) d'une part et de l'extrémité radialement extérieure d'un flanc d'autre part. 9] De manière avantageuse, la longueur de l'élément de renfort est 20 supérieure à 70% de la longueur de l'arc L, et encore plus préférentiellement supérieure à 80% de la longueur de l'arc L. 0] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le tissu biélastique présente au moins l'une et de préférence l'ensemble des caractéristiques 25 suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de préférence 200 mailles par décimètres. [0011] Ledit tissu comprend de préférence au moins un matériau choisi parmi 30 les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. P10-1788fr -4 [0012] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le tissu comprend une certaine proportion de fils élastiques. [0013] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le tissu ou tricot présente une épaisseur pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. [0014] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le tissu ou tricot présente une masse surfacique généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de préférence entre 140 et 410 g/m2. [0015] Selon un autre mode de réalisation avantageux, le tricot biélastique est lo composée d'au moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les polymères thermoplastiques. 6] Selon encore un autre mode de réalisation avantageux, la structure de renfort de sommet comporte deux ou plus arrangements de fils configurés avec is des angles opposés et sensiblement symétriques. Lesdits angles des fils sont de préférence compris entre 5 et 70 degrés. 7] Les fils de la structure de renfort de type carcasse et les fils de renfort de sommet peuvent être soit de nature semblable (par exemple tous textiles) ou 20 encore de nature différente : par exemple, les fils de la structure de renfort de type carcasse sont de type textile et les fils de renfort de sommet sont de type métallique. [0018] De manière avantageuse, le tissu utilisé est un tricot biélastique, c'est-à-dire un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de 25 se déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage. Par biélastique, on entend que le matériau en question possède des propriétés le rendant élastique dans au moins deux directions sensiblement perpendiculaires, et de préférence dans toutes les directions. P10-1788fr -5 [0019] L'utilisation de fibres élastomériques pour réaliser ce tissus ou tricot n'est donc pas indispensable. On peut éventuellement en prévoir en faible proportion pour favoriser la mise en oeuvre et faciliter le retour élastique. [0020] Si toutefois on ne souhaite qu'un découplage mécanique, l'utilisation 5 d'une matrice élastomérique peut permettre d'amplifier la capacité de découplage. [0021] Le terme de tissus biélastique recouvre également des structures qui ont la possibilité de se déformer élastiquement de manière réversible mais qui ne sont pas forcément obtenues par tricotage. II peut s'agir en particulier de io structures obtenues au crochet ou des assemblages sous forme de bouclettes ou des aiguilletés. [0022] L'entrelacement des boucles forme un réseau déformable de manière élastique dans deux directions sensiblement perpendiculaires. Dans le cas avantageux où on utilise un tricot biélastique, la capacité de déformation de ce 15 tricot biélastique selon l'invention résulte en particulier de la structure en tricot, les fibres constituant le tricot glissant les unes par rapport aux autres dans le réseau maillé. De manière générale, le taux d'allongement élastique du tricot biélastique selon l'invention est d'au moins 10% dans au moins une des deux directions d'allongement. Il est avantageusement de 50% ou plus, voire plus 20 particulièrement de 100% ou plus. Ces propriétés s'entendent avant la mise en oeuvre du tricot dans le pneumatique selon l'invention. 3] Le sens de pose du tricot biélastique sur les zones à protéger est avantageusement tel que la direction du tricot ayant le taux d'allongement le plus important est parallèle à la direction de la contrainte la plus élevée agissant 25 sur ladite zone. [0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un exemple de réalisation d'un pneumatique conforme à l'invention, en référence aux figures en annexe, dans lesquelles : P10-1788fr -6 [0025] -la figure la représente une coupe transversale d'une moitié d'un pneumatique, avec un flanc et une portion du sommet, avec un premier exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; [0026]-la figure 1b représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec 5 un second exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; [0027] -la figure 1c représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec un troisième exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; [0028] -la figure 2 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec un quatrième exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; ~o [0029] -la figure 3 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec un cinquième exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique ; [0030] -la figure 4 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec un exemple de positionnement de plusieurs éléments de renfort bi-élastiques ; [0031] -la figure 5 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec 15 un autre exemple de positionnement de plusieurs éléments de renfort biélastiques ; [0032] -la figure 6 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec encore un autre exemple de positionnement de plusieurs éléments de renfort bi-élastiques ; 20 [0033] -la figure 7 représente une coupe similaire à celle de la figure la, avec un autre exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique, cette fois dans la zone du sommet ; [0034] -les figures 8a et 8b représentent des vues similaires à celle de la figure la, avec toujours d'autres exemples de positionnements d'un élément de 25 renfort bi-élastique ; [0035] -la figure 9 représente une vue similaire à celle de la figure la, avec encore un autre exemple de positionnement d'un élément de renfort biélastique ; P10-1788fr 2892664 -7- [0036] -la figure 10 représente une vue similaire à celle de la figure 1 a, avec toujours un autre exemple de positionnement d'un élément de renfort biélastique ; [0037] -la figure 11 représente une vue similaire à celle de la figure la, avec un s dernier exemple de positionnement d'un élément de renfort bi-élastique. [0038] Dans le texte, on adoptera la terminologie "inférieure" pour désigner toute couche ou surface radialement orientée vers le pneumatique et "supérieure" pour désigner toute couche ou surface radialement orientée à l'opposé du pneumatique, notamment une couche ou surface en contact avec io l'air. [0039] On entend par axiale une direction parallèle à l'axe de rotation du pneumatique ; cette direction peut être axialement intérieure lorsqu'elle est dirigée vers l'intérieur du pneumatique et axialement extérieure lorsqu'elle est dirigée vers l'extérieur du pneumatique. 15 [0040] Le terme structure de renfort de sommet est utilisé dans le texte. De manière usuelle, cet élément est souvent désigné par le terme armature de sommet . [0041] La figure 1a représente de manière schématique une demie coupe radiale d'un pneumatique 1 à armature de carcasse. Ce pneumatique 1 20 comporte un sommet 2, des flancs 3, des bourrelets 4, deux structures de renfort de type carcasse 6 s'étendant d'un bourrelet à l'autre. Le sommet 2 est surmonté d'une bande de roulement 7. Les structures de renfort 6 sont ancrées dans le bourrelet de façon classique, par exemple soit par enroulement autour d'une tringle, ou de façon interposée entre des enroulements de fils 25 circonférentiels, en coopération avec un mélange caoutchoutique d'ancrage, de préférence à haut module. [0042] Dans les différents exemples illustrés, deux structures de renforts de type carcasse sont présentées. Certains pneumatiques selon l'invention, notamment ceux de type agricole, peuvent comporter un nombre différent de 30 structures, par exemple trois, ou même plus, ou dans certains cas, une seule. P10-1788fr -8- Dans le cas de pneumatiques de type bias, on peut compter jusqu'à huit structures de renfort de type carcasse. [0043] Au moins un élément de renfort 10 est disposé à proximité d'au moins une desdites structures de renfort. A la figure 1 a, l'élément 10 est positionné, d'une part intérieurement à l'ensemble des structures d renfort 6, et d'autre part, dans la portion radialement extérieure du flanc, entre H/2 et une droite passant par le point N, et perpendiculaire à la surface du pneumatique. Le point N d'extrémité d'épaulement est défini, dans la zone de l'épaule du pneumatique, par la projection orthogonale sur la surface extérieure du pneumatique de to l'intersection des tangentes aux surfaces d'une extrémité axialement extérieure de la bande de roulement (sommet des barrettes) d'une part et de l'extrémité radialement extérieure d'un flanc d'autre part. [0044] L'élément de renfort 10 est avantageusement constitué d'un tricot élastique de faible densité apparente et très déformable. Ceci permet une 15 élasticité par glissement des fils et déformation des mailles. Il permet dans une certaine mesure un découplage mécanique entre les différents composants architecturaux entre lesquelles il s'interpose. Par ailleurs, l'avantage d'un tricot élastique est clairement d'avoir suffisamment de souplesse de structure pour suivre les déformations du pneumatique. On pourra ainsi choisir différentes 20 natures de matériau pour former ce tricot élastique : son épaisseur, son taux de vide et sa densité sont directement liés à ce choix et à la structure du tricot (diamètre du fil, nombre de mailles au dm et serrage). [0045] Le tissu biélastique présente au moins l'une et de préférence l'ensemble 25 des caractéristiques suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de préférence 200 mailles par décimètres. [0046] Par exemple, des essais effectués avec un tricot comportant 240 mailles 30 par décimètre d'un côté, et 235 mailles par décimètre de l'autre côté, ont permis P10-1788fr -9- l'obtention de résultats fort intéressants, notamment en terme de résistance à la fissuration. 7] De manière générale, le tricot biélastique selon l'invention est constitué de fibres synthétiques, de fibres naturelles ou d'un mélange de ces fibres. A titre de fibres synthétiques, le tricot biélastique selon l'invention peut comprendre au moins un type de fibres choisi parmi le polyamide 6, le polyamide 6,6 (nylon), les polyesters, etc. [0048] Ainsi, de manière avantageuse, ledit tissu comprend au moins un io matériau choisi parmi les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. 9] Selon une variante de réalisation avantageuse, une certaine proportion de fils élastiques tels qu'en polyuréthane, latex, caoutchouc naturel ou synthétique peut s'avérer utile afin d'assurer le rappel élastique, ce qui permet 15 de faciliter la mise en oeuvre du tissu. Ainsi, à titre de tricot biélastique selon l'invention, on peut citer le tricot commercialisé par Milliken sous la référence 2700 composé de 82% de fibre de polyamide 6 et de 18% de polyuréthane de 44 dTex. [0050] Le tissu ou tricot biélastique selon l'invention présente une épaisseur 20 pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. [0051] Sa masse surfacique est généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de préférence entre 140 et 410 g/m2. [0052] Selon une variante de réalisation, le tricot biélastique est composée d'au moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les 25 polymères thermoplastiques. [0053] De manière préférentielle, le tricot élastique pourra présenter une masse volumique d'au moins 0,02 g/cm3, mesurée de manière classique, cette masse volumique pouvant aller jusqu'à 0,50 g/cm3. P10-1788fr 2892664 -Io- [0054] Une autre caractéristique du tricot élastique utilisable dans le cadre de l'invention est son taux de vide. De manière générale selon l'invention, le taux de vide sera avantageusement d'au moins 40 % pour que le tricot soit suffisamment compressible. Ce taux de vide peut-être calculé en comparant la 5 masse volumique du tricot avec celle du matériau compact constituant sa matrice, mesurée par tout moyen classique. [0055] Parmi les matériaux non élastomériques pouvant constituer la matrice de ces tricots, on peut citer : -les fibres textiles naturelles, comme le coton, la laine, le lin, le chanvre, la ~o soie, etc. -les fibres textiles artificielles comme la rayonne; -des fibres textiles synthétiques par exemple en polyesters, polyamides, aramides, polychlorure de vinyle, polyoléfines etc. -des fibres minérales par exemple en verre, silice, ou laine de roche. 15 [0056] Parmi les matériaux élastomériques, on peut citer le caoutchouc naturel, le polybutadiène, le SBR, le polyuréthane, etc. [0057] Les figures 2 à 11 illustrent différentes variantes de réalisation dans lesquels la position et/ou le nombre d'éléments de renfort varie. D'autres paramètres peuvent également varier, tels la longueur, la distance par rapport 20 aux structures de renfort, etc. [0058] A la figure 1 b, ledit élément 10 est positionné un peu plus radialement intérieurement et se prolonge ainsi radialement intérieurement au-delà de la position H/2. A la figure 1c, ledit élément 10 est positionné un peu plus radialement extérieurement et se prolonge ainsi radialement extérieurement au- 25 delà de l'axe passant par le point N. [0059] A la figure 2, ledit élément 10 est positionné à l'extérieur des structures de renfort 6, dans la portion radialement extérieure du flanc, similairement à l'exemple de la figure 1 a. A la figure 3, l'élément 10 est disposé entre deux structures de renfort 6. P10-1788fr [0060] Les figures 4, 5, et 6 présentent des variantes avec deux éléments de renfort 10. A la figure 4, les éléments 10 sont d'une part à l'intérieur et à l'extérieur des structures 10. A la figure 5, un élément est à l'extérieur et l'autre entre les deux structures 10. A la figure 6, un élément est à l'intérieur et l'autre entre les deux structures 10. [0061] Bien que dans ces exemples les éléments soient radialement sensiblement alignés, d'autres variantes non montrées prévoient des configurations dans lesquelles deux ou plus éléments 10 occupent des positions radiales différentes. io [0062] Les figures 7 à 11 présentent des variantes de réalisation dans lesquelles des éléments 10 sont prévus dans la région du sommet du pneumatique. Ainsi, à la figure 7, l'élément 10 est disposé sensiblement axialement centralement, à l'intérieur des structures de renfort 10. A la figure 8a, l'élément 10 est disposé sensiblement axialement centralement, à 15 l'extérieur des structures de renfort 10, entre celles-ci et les couches de renfort de sommet 11. [0063] La figure 8b présente une variante dans laquelle l'élément de renfort 10 occupe une position intermédiaire entre d'une part les exemples des figures 1 à 7 et d'autre part les exemples des figures 8a, et 9 à 11. Ainsi, l'élément 10 se 20 situe à la jonction de l'épaule et du sommet, extérieurement aux structures de renfort 10. D'un côté, l'élément 10 se prolonge radialement intérieurement par rapport à la droite qui passe par le point N, et de l'autre, il se prolonge jusqu'à s'immiscer entre les renforts de sommet 11 et les structures de renfort 6 dans la portion où elles se rejoignent. 25 [0064] A la figure 9, l'élément 10 est disposé sensiblement axialement centralement, entre les deux structures de renfort 10. [0065] A la figure 10, l'élément 10 est disposé sensiblement axialement centralement, à l'extérieur des renforts de sommet 11, et à la figure 11, l'élément 10 est disposé sensiblement axialement centralement, entre les deux 30 renforts de sommet 11. Pl0-1788fr 20
L'invention concerne un pneumatique comprenant au moins une, et de préférence au moins deux, structures de renfort de type carcasse, l'une interne et l'autre externe, éventuellement une ou plusieurs structures de renfort de sommet, au moins un élément de renfort biélastique circonférentiel constitué d'un tissus biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage, ledit renfort biélastique étant agencé de façon à s'étendre sensiblement parallèlement le long d'une portion d'une structure de renfort.
1. Pneumatique comprenant au moins une, et de préférence au moins deux, structures de renfort de type carcasse, l'une interne et l'autre externe, chacune desdites structures de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet vers ledit flanc, et est ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, ledit pneumatique comportant par ailleurs au moins un élément de w renfort biélastique circonférentiel étant constituée d'un tissus biélastique dans lequel ledit tissu utilisé est un tricot biélastique, soit un tissu à mailles dont les boucles formant les mailles sont susceptibles de se déplacer les unes par rapport aux autres dans le sens du tricotage et dans le sens perpendiculaire au tricotage, ledit renfort biélastique étant agencé de façon à s'étendre 15 sensiblement parallèlement le long d'une portion d'une structure de renfort. 2. Pneumatique selon la 1, dans lequel ledit élément de renfort biélastique est en majeure partie positionné dans la portion du flanc située radialement extérieurement à une position correspondant à H/2. 3. Pneumatique selon l'une des 1 ou 2, comportant au moins une structure de renfort de sommet, comprenant chacune une série de fils de renfort de sommet dont chacun est disposé de façon à s'étendre transversalement. 25 4. Pneumatique selon l'une des 1 ou 3, dans lequel ledit élément de renfort biélastique est en majeure partie positionné dans la zone du sommet du pneumatique. 30 5. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel ledit élément de renfort biélastique comporte une longueur minimale correspondant P10-1788fr- 13 - à 1/10 de l'arc L, l'arc L correspondant sensiblement au parcours des structures de renforts de type carcasse entre la position correspondant à H/2 et une droite passant par le point N et perpendiculaire au point d'intersection avec la portion externe de l'épaule, le point N d'extrémité d'épaulement étant défini , dans la zone de l'épaule du pneumatique, par la projection orthogonale sur la surface extérieure du pneumatique de l'intersection des tangentes aux surfaces d'une extrémité axialement extérieure de la bande de roulement d'une part et de l'extrémité radialement extérieure d'un flanc d'autre part. 6. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel le tissu biélastique présente au moins l'une et de préférence l'ensemble des caractéristiques suivantes : -un taux d'allongement élastique d'au moins 8%, -une taille de maille inférieure ou égale à 150 mailles par décimètres, et de préférence 200 mailles par décimètres. 7. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel ledit tissu comprend au moins un matériau choisi parmi les polyamides, les polyesters, la rayonne, le coton, la laine, l'aramide, la soie, le lin. 8. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel le tissu comprend une certaine proportion de fils élastiques. 9. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel le tissu ou tricot présente une épaisseur pouvant se situer entre 0,2 mm et 2 mm, et de préférence entre 0,4 et 1,2 mm. 10. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel le 25 tissu ou tricot présente une masse surfacique généralement située entre 70 et 700 g/m2, et de préférence entre 140 et 410 g/m2. 11. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel le tricot biélastique est composée d'au moins un polymère choisi parmi les polymères thermodurcissable, les polymères thermoplastiques. P10-1788fr
B
B60
B60C
B60C 11,B60C 13,B60C 19
B60C 11/01,B60C 13/00,B60C 19/00
FR2899895
A1
NOUVEAUX SELS DE STRONTIUM D'ACIDES SULFONIQUES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,071,019
-1- La présente invention concerne de . De nombreux sels minéraux et organiques de strontium sont déjà connus dans la littérature. Parmi les dérivés d'acide sulfonique, le bis(aminométhanesulfonate) de strontium, ainsi que son utilisation dans les papiers photographiques, ont été décrits dans le brevet US 4,419,433. Le méthanedisulfonate de strontium a été décrit dans la publication Recueil : Journal of the Royal Netherlands Chemical Society 1981, 100(12), 449-452. Le m-benzènedisulfonate de strontium a été décrit dans la publication J.Phys. Chem. 1963, 67, 337-339. L'utilisation de sels de strontium à usage thérapeutique a également fait l'objet de publications et de brevets. A titre d'exemple, le brevet US 4,152,431 décrit des sels de métaux alcalins utilisables dans le traitement de l'inflammation. La demande de brevet WO 94/09798 présente des complexes de sulfates de différents métaux, actifs dans le traitement des maladies de la peau. Les travaux de 011e Svensson et coll. (Acta Path. Microbiol. Immunol. Scand., Sect. A 1985, 93, 115-120) montrent que le strontium joue un rôle dans certains cas de rachitisme. Le ranélate de strontium, ainsi que son utilisation dans le traitement de l'ostéoporose, ont été décrits dans le brevet EP 0 415 850. La présente invention concerne de nouveaux sels de strontium dérivés d'acide sulfonique, ainsi que leur utilisation dans le traitement de l'arthrose et de l'ostéoporose. Plus spécifiquement, la présente invention concerne les sels de strontium des acides sulfoniques de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle : - A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H, -2- - B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1-C12 éventuellement substituée par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy, oxo, amino, SO3H, CO2H et dont un ou plusieurs des atomes de carbone est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement SO2, à l'exclusion du bis(aminométhanesulfonate) de strontium, du méthanedisulfonate de strontium et du 1,3-benzènedisulfonate de strontium. Par arylène, on entend phénylène, biphénylylène ou naphtylène, chacun de ces groupements étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle C1-C6 linéaire ou ramifié, OH, NH2, SO3H et CO2H. A représente préférentiellement NH2 ou SO3H. B représente préférentiellement une chaîne alkylène linéaire C1-C6, plus préférentiellement une chaîne alkylène linéaire C3-C6. Les sels de strontium préférés selon l'invention sont : - le 1,3-propanedisulfonate de strontium; - le bis(3-amino-l-propanesulfonate) de strontium; - le sulfonatoacétate de strontium; - le bis(2-amino-1-éthanesulfonate) de strontium; - le 1,2-éthanedisulfonate de strontium; - le 1,4-butanedisulfonate de strontium; et - le 1,2-benzènedisulfonate de strontium. L'invention s'étend également à un premier procédé de préparation des sels de strontium selon l'invention par réaction d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) - 3 dans laquelle A et B sont tels que définis précédemment, avec de l'hydroxyde de strontium, suivie de l'isolement du sel de strontium ainsi obtenu. L'invention s'étend également à un deuxième procédé de préparation des sels de strontium selon l'invention par réaction du sel de sodium ou de potassium d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle A et B sont tels que définis précédemment, avec du chlorure de strontium, suivie de l'isolement du sel de strontium ainsi obtenu. L'invention s'étend aussi aux compositions pharmaceutiques renfermant comme principe lo actif un sel de strontium selon l'invention avec un ou plusieurs excipients inertes, non toxiques et appropriés tels que des diluants, des lubrifiants, des liants, des agents de désintégration, des absorbants, des colorants, des édulcorants. A titre d'exemple et de manière non limitative, on peut citer : • pour les diluants : le lactose, le dextrose, le sucrose, le mannitol, le sorbitol, la cellulose, 15 la glycérine, • pour les lubrifiants : la silice, le talc, l'acide stéarique et ses sels de magnésium et de calcium, le polyéthylène glycol, • pour les liants : le silicate d'aluminium et de magnésium, l'amidon, la gélatine, la tragacanthe, la méthylcellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium, le 20 carboxyméthylamidon et la polyvinylpyrrolidone, • pour les désintégrants : l'agar, l'acide alginique et son sel de sodium, les mélanges effervescents. -4 Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse ou sous-cutanée), nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, les pommades, les gels dermiques, les préparations injectables, les suspensions buvables. La posologie utile varie selon le sexe, l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la nature de l'affection et des traitements éventuellement associés et s'échelonne entre 5 mg et 3 g par 24 heures, par exemple entre 100 mg et 2 g par 24 heures. Les exemples suivants illustrent l'invention. EXEMPLE 1 : 1,3-Propanedisulfonate de strontium Un mélange de 222g d'acide 1,3-propanedisulfonique à 70% dans l'eau (0,76 mol) et 200,4g d'hydroxyde de strontium octahydrate (0,75 mol) dans 200 ml d'eau est chauffé à reflux pendant 3h. Le mélange réactionnel est filtré à chaud puis refroidi à 4 C. Le précipité qui se forme est éliminé par filtration et 500 mL d'éthanol à 96% sont ajoutés au filtrat. Le précipité est filtré, rincé avec 250 mL d'un mélange éthanol/eau 70/30 et séché pour obtenir 139g d'un produit cristallin blanc de sel de strontium d'acide 1,3-propanedisulfonique (rendement 63%). Température de fusion : >250 C Microanalyse élémentaire: %C %H %S %Sr Calculé 12,43 2,09 22,13 30,23 Trouvé 12,56 3,44 22,76 26,88 EXEMPLE 2 : Bis(3-amino-1-propanesulfonate) de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 3-amino-1-propanesulfonique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. EXEMPLE 3 : Sulfonatoacétate de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide sulfoacétique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. Température de fusion : >270 C Microanalyse élémentaire: %C %H %S Calculé 10,64 0,89 14,21 Trouvé 9,77 1,20 14,18 EXEMPLE 4 : Bis(2-amino-1-éthanesulfonate) de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 2-amino-1-éthanesulfonique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. EXEMPLE 5 : 1,2-Ethanedisulfonate de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 1,2-éthanedisulfonate avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. EXEMPLE 6 : 1,4-Butanedisulfonate de strontium 0,75 mol de chlorure de strontium hexahydrate et 0,75 mol de 1,4-butanedisulfonate de disodium sont dissous dans 600 ml d'eau. Après 1h d'agitation, 1 1 d'éthanol à 96% est ajouté. Le précipité qui se forme est filtré, rincé avec 500 ml d'un mélange éthanol/eau 70/30 et séché pour conduire produit attendu. EXEMPLE 7 : 1,2-Benzènedisulfonate de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction du 1,2-benzènedisulfonate de dipotassium avec -6- le chlorure de strontium hexahydrate selon le procédé de l'Exemple 6. EXEMPLE 8 : Bis(2-hydroxyéthanesulfonate) de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction du 2-hydroxyéthanesulfonate de sodium avec le chlorure de strontium hexahydrate selon le procédé de l'Exemple 6. EXEMPLE 9 : 2,2-Bis(sulfonatométhyl)-1,3-propanedisulfonate de distrontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 2,2-bis(sulfométhyl)-1,3-propanedisulfonique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. EXEMPLE 10 : 1,5-Pentanedisulfonate de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction du 1,5-pentanedisulfonate de disodium avec le chlorure de strontium hexahydrate selon le procédé de l'Exemple 6. EXEMPLE 11:1,6- Iexanedisulfonate de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction du 1,6-hexanedisulfonate de disodium avec le chlorure de strontium hexahydrate selon le procédé de l'Exemple 6. EXEMPLE 12 : Bis(4-amino-l-butanesulfonate) de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 4-amino-l-butanesulfonique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. EXEMPLE 13 : Bis(1-amino-2-benzènesulfonate) de strontium Le produit attendu est obtenu par réaction de l'acide 1-amino-2-benzènesulfonique avec l'hydroxyde de strontium octahydrate selon le procédé de l'Exemple 1. -7 EXEMPLE 14 : Composition pharmaceutique Formule de préparation pour un comprimé dosé à 1 g : Composé de l'exemple 1 500 mg Povidone K30 24 mg Cellulose Avicel PMI 02 417 mg Carboxyméthylamidon Primojel 21 mg Stéarate de magnésium 6 mg Talc 32 mg
Sels de strontium des acides sulfoniques de formule (I) :A-B-SO3H (I)dans laquelle :- A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H,- B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1-C12 éventuellement substituée et dont un ou plusieurs des atomes de carbone est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement SO2,à l'exclusion du bis(aminométhanesulfonate) de strontium, du méthanedisulfonate de strontium et du 1,3-benzènedisulfonate de strontium.
1. Sels de strontium des acides sulfoniques de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle : - A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H, - B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1-C12 éventuellement substituée par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy, oxo, amino, SO3H, CO2H et dont un ou plusieurs des atomes de carbone est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement S02, à l'exclusion du bis(aminométhanesulfonate) de strontium, du méthanedisulfonate de strontium et du 1,3-benzènedisulfonate de strontium, étant entendu que par arylène, on entend phénylène, biphénylylène ou naphtylène, chacun de ces groupements étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle C1-C6 linéaire ou ramifié, OH, NH2, SO3H et CO2H. 2. Sels de strontium selon la 1, pour lesquels A représente SO3H ou NH2. 3. Sels de strontium selon la 1 ou 2, pour lesquels B représente une chaîne alkylène linéaire C1-C6. 4. Sel de strontium selon la 1, choisi parmi : 20 - le 1,3-propanedisulfonate de strontium; - le bis(3-amino-l-propanesulfonate) de strontium; - le sulfonatoacétate de strontium;-9- - le bis(2-amino-1-éthanesulfonate) de strontium; - le 1,2-éthanedisulfonate de strontium; - le 1,4-butanedisulfonate de strontium; et - le 1,2-benzènedisulfonate de strontium. 5. Procédé de préparation d'un sel de strontium selon la 1 par réaction d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle A et B sont tels que définis précédemment, avec de l'hydroxyde de strontium, suivie de l'isolement du sel de strontium ainsi obtenu. 6. Procédé de préparation d'un sel de strontium selon la 1 par réaction du sel de sodium ou de potassium d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle A et B sont tels que définis précédemment, avec du chlorure de strontium, suivie de l'isolement du sel de strontium ainsi obtenu. 7. Composition pharrnaceutique contenant comme principe actif le sel de strontium d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle : - A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H, - B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1-C12 éventuellement substituée par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy, oxo, amino, SO3H, CO2H et dont un ou plusieurs des atomes de carbone est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement S02,-10- en combinaison avec un ou plusieurs véhicules inertes, non toxiques et pharmaceutiquement acceptables, étant entendu que par arylène, on entend phénylène, biphénylylène ou naphtylène, chacun de ces groupements étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle C1-C6 linéaire ou ramifié, OH, NH2, SO3H et CO2H. 8. Utilisation du sel de strontium d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle : - A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H, - B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1-C12 éventuellement substituée par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy, oxo, amino, SO3H, CO2H et dont un ou plusieurs des atomes de carbone est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement SO2, pour la fabrication de médicaments utiles dans la prévention ou le traitement de l'arthrose, étant entendu que par arylène, on entend phénylène, biphénylylène ou naphtylène, chacun de ces groupements étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle C1-C6 linéaire ou ramifié, OH, NH2, SO3H et CO2H. 9. Utilisation du sel de strontium d'un acide sulfonique de formule (I) : A-B-SO3H (I) dans laquelle :-11- - A représente un groupement choisi parmi OH, NH2, SO3H et CO2H, - B représente un groupement arylène ou une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée C1- C12 éventuellement substituée par un ou plusieurs groupements choisis parmi hydroxy, oxo, amino, SO3H, CO2H et dont un ou plusieurs des atomes de carbone 5 est éventuellement remplacé par un atome d'oxygène ou un groupement S02, pour la fabrication de médicaments utiles dans la prévention ou le traitement de l'ostéoporose, étant entendu que par arylène, on entend phénylène, biphénylylène ou naphtylène, chacun de ces groupements étant éventuellement substitué par un ou plusieurs 10 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle C1-C6 linéaire ou ramifié, OH, NH2, SO3H et CO2H.
C,A
C07,A61
C07C,A61K,A61P
C07C 309,A61K 31,A61P 19
C07C 309/05,A61K 31/19,A61K 31/192,A61K 31/194,A61K 31/195,A61P 19/00,C07C 309/14,C07C 309/18,C07C 309/30
FR2898303
A1
SYSTEME DE TOIT ESCAMOTABLE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN TEL SYSTEME.
20,070,914
La présente invention concerne un système de toit escamotable pour un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comprenant un tel système. Le document FR 2 856 014 décrit un système de toit escamotable pour un véhicule automobile, du type comprenant : - un toit articulé destiné à être monté sur le véhicule, le toit pouvant prendre une position déployée totale, dans laquelle il est destiné à couvrir un habitacle du véhicule, une position repliée, dans laquelle il est destiné à être confiné dans un coffre du véhicule, et une position déployée partielle d'accès au coffre, intermédiaire entre les positions repliée et déployée, et - des moyens de positionnement et de maintien du toit dans la position déployée totale, dans la position repliée et dans la position déployée partielle. Le toit est formé de deux parties rigides, un pavillon et une lunette arrière, repliées l'une sur l'autre en position repliée. Dans cette position, le toit gêne l'accès au coffre. La position dépliée partielle du toit résout ce problème en permettant l'agrandissement de l'espace d'accès au coffre. A cet effet, les moyens de positionnement et de maintien du toit comprennent un vérin hydraulique d'entraînement du toit et une came de verrouillage du toit en position déployée partielle. En fonctionnement, le vérin est alimenté en fluide sous pression afin qu'il soulève le toit depuis la position repliée jusqu'à la position déployée partielle de la même manière que pour déployer totalement le toit. Dans sa montée, le toit entre en contact et s'engage avec la came lorsqu'il atteint sa position déployée partielle, ce qui est détecté par un capteur qui provoque l'arrêt d'alimentation en fluide du vérin. La came retient alors le toit dans la position déployée partielle. Le système de l'état de la technique nécessite donc la présence d'une came de verrouillage et celle d'un capteur de la position du toit. Pour intégrer la fonction de redéploiement partiel à un modèle de véhicule existant il est donc nécessaire de modifier sa structure, ce qui entraîne des surcoûts de conception. Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un système de toit escamotable pouvant prendre une position déployée partielle d'accès au coffre, sans nécessiter d'éléments supplémentaires par rapport à un toit escamotable ne présentant pas cette fonction. 2 A cet effet, l'invention a pour objet un système de toit escamotable pour un véhicule automobile, notamment de type coupé/cabriolet, du type précité, caractérisé en ce que les moyens de positionnement et de maintien comprennent des premier et second vérins mis bout à bout et reliant le toit à une partie fixe du véhicule, l'un des vérins étant dimensionné de manière que son actionnement déplace le toit de sa position repliée à sa position déployée partielle. Grâce à l'invention, pour intégrer la fonction de déploiement partiel, il suffit d'échanger le vérin d'origine par les deux vérins mis bout à bout selon l'invention. Avec cet échange, aucune pièce supplémentaire n'est donc introduite. Un système de toit escamotable selon l'invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - chaque vérin comporte deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre le long d'une même direction de coulissement, une des parties mobiles du premier vérin est destinée à être fixée à la partie fixe du véhicule, en un premier point d'attache, l'autre partie mobile du premier vérin est solidaire d'une des parties mobiles du second vérin, et l'autre partie mobile du second vérin est fixée au toit, en un second point d'attache, et l'une des parties mobiles de l'un des vérins, dit vérin de complément, est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile de ce vérin de complément le long de la direction de coulissement, la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit depuis sa position repliée à sa position déployée partielle ; - l'une des parties mobiles du vérin autre que le vérin de complément, dit vérin principal, est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile de ce vérin principal le long de la direction de coulissement, la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit depuis sa position déployée partielle à sa position déployée totale ; - l'une des parties mobiles du vérin autre que le vérin de complément, dit vérin principal, est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile de ce vérin principal le long de la direction de coulissement, la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points 3 d'attache nécessaire pour faire passer le toit depuis sa position repliée à sa position déployée totale ; - le premier vérin, fixé à la partie fixe du véhicule, est le vérin de complément ; - une des parties mobiles du premier vérin comporte un premier piston solidaire d'une première extrémité d'une première tige s'étendant dans la direction de coulissement et l'autre partie mobile comporte un premier cylindre délimitant une première chambre dans laquelle le premier piston coulisse, une des parties mobiles du second vérin comporte un second piston solidaire d'une première extrémité d'une seconde tige s'étendant dans la direction de coulissement et l'autre partie mobile comporte un second cylindre délimitant une seconde chambre dans laquelle le second piston coulisse, les premier et second cylindres sont solidaires l'un de l'autre, et - les vérins sont orientés relativement l'un à l'autre de telle manière que les tiges s'éloignent chacune du piston auquel elles sont fixées dans des sens opposés; - chaque tige dépasse hors de son cylindre respectif par une ouverture ménagée dans ce cylindre, chaque cylindre est fermé par un fond opposé à l'ouverture, les fonds sont formés par une même paroi transversale à la direction de coulissement. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, notamment de type coupé/cabriolet, caractérisé en ce qu'il comprend un système de toit escamotable tel que décrit précédemment. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un coffre d'un véhicule automobile coupé/cabriolet comprenant un système de toit escamotable selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe du véhicule automobile en configuration coupé ; la figure 3 est une vue similaire à la figure 1, lorsque le toit est en position déployée partielle ; et 4 - la figure 4 est une vue en coupe d'un double vérin du système de toit escamotable des figures 1 et 2. Le coffre 10 représenté sur la figure 1 est délimité, dans sa partie supérieure, par un panneau de coffre 12, dans sa partie arrière, par une traverse 14 et, dans sa partie inférieure, par un plancher 16. Le coffre 10 est muni d'un système de toit escamotable, désigné par la référence générale 18. Le système de toit escamotable 18 comprend un toit articulé 20 monté sur le véhicule, ainsi que des moyens 22 de positionnement et de maintien du toit 20, aptes à lui faire prendre une position déployée totale, dans laquelle il couvre un habitacle du véhicule comme représenté sur la figure 2, et une position repliée, dans laquelle il est confiné dans le coffre 10. Sur la figure 1, le toit 20 est en position repliée dans le coffre 10. Le toit 20 comprend un pavillon 24 et une lunette arrière 26, articulés l'un par rapport à l'autre, ainsi qu'un système de bras 28 sur lequel le pavillon 24 et la lunette arrière 26 sont montés articulés. Afin d'autoriser le chargement du coffre 10, le panneau de coffre 12 est basculable vers l'avant du véhicule automobile par action sur un bouton 29 d'ouverture, disposé sur le panneau 12. Le panneau 12 étant ouvert, le toit 20 en position repliée dans le coffre 10 ménage avec la traverse arrière 14 un passage 30 dont la largeur L est relativement réduite, comme cela est illustré. Dans le but d'améliorer la largeur du passage 30, les moyens de positionnement et de maintien 22 sont aptes, par action sur un bouton 31 de déploiement partiel situé dans le coffre 10, à positionner le toit 20 depuis la position repliée jusqu'à une position déployée partielle, intermédiaire entre les positions repliée et déployée. Dans cette position déployée partielle, illustrée sur la figure 3, le toit 20 libère le passage 30 formant l'entrée du coffre 10. Cela signifie que la largeur L du passage 30 augmente, généralement d'environ dix centimètres. Les moyens de positionnement et de maintien 22 comprennent un double vérin hydraulique 32 et une pompe 34 d'amenée de fluide au double vérin 32. Par double vérin, on entend dans la présente description deux vérins 32A, 32B mis bout à bout en étant reliés mécaniquement. Cela signifie que chaque vérin comporte deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre selon une direction de coulissement, et que l'une des parties mobiles d'un vérin est fixée de manière solidaire à l'une des parties mobiles de l'autre vérin, les directions de coulissement des deux vérins étant de préférence confondues. Une structure possible du double vérin 32 est illustrée sur la figure 4. Dans la suite, les éléments du vérin 32A, dit vérin principal, seront qualifié par le terme "principal" et référencés par la lettre A, et les éléments du vérin 32A, dit vérin de complément, seront qualifié par les termes "de complément" et référencés par la lettre B. Chacun des vérins 32A, 32B comprend, d'une part, une première partie 36A, 36B comportant une tige 40A, 40B et un piston 38A, 38B solidaire d'une extrémité de la tige 40A, 40B, et, d'autre part, une seconde partie comportant un cylindre fermé 44A, 44B délimitant une chambre 46A, 46B dans laquelle le piston 38A, 38B coulisse dans une direction de coulissement X. Les vérins 32A, 32B sont montés tête-bêche , c'est-à-dire qu'ils sont orientés relativement l'un à l'autre de telle manière que les tiges 40A, 40B s'éloignent chacune du piston 38A, 38B auquel elles sont fixées dans des sens opposés. Chaque cylindre 44A, 44B comporte un fond 48A, 48B et un couvercle 50A, 50B dans lequel est ménagée une ouverture 52A, 52B de passage de la tige 40A, 40B. Les tiges 40A, 40B dépassent hors de leur cylindre 44A, 44B par l'ouverture et possède une extrémité à l'extérieur du cylindre. L'extrémité extérieur de la tige 40A du vérin principal 32A est fixé au système de bras 28 du toit 20, en un point dit point d'attache au toit, tandis que l'extrémité extérieur de la tige 40B du vérin de complément 32B est destinée à être fixé à un point fixe du véhicule, dit point d'attache au véhicule. Chaque piston 38A, 38B divise la chambre 46A, 46B dans laquelle il coulisse en deux sous-chambres, une sous-chambre dite haute délimitée en partie par le couvercle 50A, 50B et une sous-chambre dite basse délimitée en partie par le fond 52A, 52B. Plus précisément, les cylindres sont formés par un corps cylindrique 54 s'étendant suivant l'axe X, fermé à ses deux extrémités par les couvercles 50A, 50B. L'espace délimité par le corps 54 est divisé longitudinalement, pour former les chambres 46A, 46B, par une paroi 56 transversale à l'axe X. Les fonds 48A, 48B des cylindres 44A, 44B sont donc formés par la paroi transversale 56. Chaque piston 38A, 38B peut prendre deux positions stables par rapport au corps 54 : une position dite avancée et une position dite rentrée, c'est-à-dire respectivement une position proche ou éloignée de l'ouverture 52A, 52B par laquelle dépasse la tige 40A, 40B fixée au piston 38A, 38B. Chaque vérin est relié à deux conduits d'arrivée de fluide sous pression dans chaque sous-chambre, pour déplacer les pistons dans les deux sens comme cela sera expliqué par la suite. Les conduits du vérin principal 38A sont référencés 58A et le conduit du vérin de complément sont référencés 58B. La distance entre les deux positions est dépendante notamment de la longueur de la chambre 46A, 46B selon l'axe X et est appelée débattement du piston 38A, 38B. La chambre du vérin principal 32A est plus longue que la chambre du vérin de complément 32B, de sorte que le débattement du piston principal 38A est plus grand que le débattement du piston 38B. Dans l'exemple décrit, le ratio des débattements est de l'ordre de un pour douze. La somme des débattements de chaque piston 38A, 38B correspond à l'augmentation de longueur du double vérin 32 nécessaire pour faire passer le toit 20 de sa position repliée à sa position déployée totale. Le débattement du piston de complément 38B correspond à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit 20 depuis sa position repliée à sa position déployée partielle. Le fonctionnement du système des figures 1 et 2 va à présent être décrit. Le véhicule est en configuration cabriolet, c'est-à-dire que le toit 20 est en position repliée dans le coffre 10. Un utilisateur 12 souhaite accéder à ce coffre 10, par exemple pour charger ou décharger des objets. Dans cette configuration, chaque piston 38A, 38B est dans sa position rentrée, de sorte que le double vérin 32 présente une longueur minimale. L'utilisateur actionne le bouton 29 d'ouverture du panneau 12, puis celui 31 de déploiement partiel. L'action sur le bouton 31 entraîne la mise en marche de la pompe 34 afin d'alimenter en fluide sous pression seulement la sous-chambre basse 7 du vérin de complément 32B. Le piston est ainsi poussé par le fluide jusqu'à sa position avancée. La longueur du double vérin 32, définie par la longueur entre les extrémités extérieures des tiges 40A, 40B augmente ainsi de la distance de débattement du piston de complément 38B, et déploie le toit 20 jusqu'à la position déployée partielle. Cette position est maintenue en laissant le fluide sous pression dans le vérin de complément 32B de manière à empêcher le retour du piston de complément 38A. Lorsque l'utilisateur n'a plus besoin d'accéder au coffre 10, il peut replacer le toit 20 en position repliée en appuyant à nouveau sur le bouton 31. La seule sous-chambre haute du vérin de complément 32B est alors alimentée en fluide sous pression, tandis que la sous-chambre basse est vidée, afin d'entraîner la descente du toit 20 jusqu'à sa position repliée. L'utilisateur peut alors refermer le panneau 12 du coffre 10 en toute sécurité. Lors du passage de la configuration cabriolet à la configuration coupé, le toit 20 passe de la position repliée jusqu'à la position déployée totale. A cet effet, les deux sous-chambres basses sont alimentées en fluide sous pression afin de mouvoir chaque piston 38A, 38B vers sa position avancée. L'alimentation en fluide sous pression se fait simultanément dans les deux sous-chambres basses. En variante, l'alimentation est réalisée successivement dans la sous-chambre basse du vérin de complément 32B, puis dans la sous chambre basse du vérin principal 32A. En variante, le débattement du piston principal 38A correspond à l'augmentation de la distance entre les première et seconde parties d'attache nécessaire pour faire passer le toit 20 depuis sa position repliée à sa position déployée totale. Dans ce cas, le déploiement total du toit depuis sa position repliée est réalisé en actionnant uniquement le piston principal 38A, le piston de complément 38B restant dans sa position rentrée. Dans un autre mode de réalisation, un seul conduit d'arrivée peut être prévu pour la chambre de complément 46B, pour faire passer le piston de complément 38B de la position rentrée à la position avancée. 8 Dans ce cas, le passage de la position déployée partielle à la position repliée dans le coffre 10 est assuré par le poids du toit 20, ou bien par un dispositif de rappel dédié
Le système de toit escamotable pour un véhicule automobile, notamment de type coupé/cabriolet, comprend un toit (20) articulé destiné à être monté sur le véhicule, le toit (20) pouvant prendre une position déployée totale, dans laquelle il est destiné à couvrir un habitacle du véhicule, une position repliée, dans laquelle il est destiné à être confiné dans un coffre (10) du véhicule, et une position déployée partielle d'accès au coffre (10), intermédiaire entre les positions repliée et déployée, et des moyens (22) de positionnement et de maintien du toit (20) dans la position déployée totale, dans la position repliée et dans la position déployée partielle.Les moyens de positionnement et de maintien (22) comprennent des premier et second vérins (32) mis bout à bout et reliant le toit (20) à une partie fixe du véhicule, l'un des vérins étant dimensionné de manière que son actionnement déplace le toit (20) de sa position repliée à sa position déployée partielle.
1. Système de toit escamotable pour un véhicule automobile, notamment de type coupé/cabriolet, du type comprenant : - un toit (20) articulé destiné à être monté sur le véhicule, le toit (20) pouvant prendre une position déployée totale, dans laquelle il est destiné à couvrir un habitacle du véhicule, une position repliée, dans laquelle il est destiné à être confiné dans un coffre (10) du véhicule, et une position déployée partielle d'accès au coffre (10), intermédiaire entre les positions repliée et déployée, et - des moyens (22) de positionnement et de maintien du toit (20) dans la position déployée totale, dans la position repliée et dans la position déployée partielle, caractérisé en ce que les moyens de positionnement et de maintien (22) comprennent des premier et second vérins (32A, 32B) mis bout à bout et reliant le toit (20) à une partie fixe du véhicule, l'un des vérins (32A) étant dimensionné de manière que son actionnement déplace le toit (20) de sa position repliée à sa position déployée partielle. 2. Système de toit escamotable selon la 1, caractérisé en ce que: - chaque vérin (32A, 32B) comporte deux parties (36A, 44A ; 36B, 44B) mobiles l'une par rapport à l'autre le long d'une même direction de coulissement (X), - une des parties mobiles (36A) du premier vérin (32A) est destinée à être fixée à la partie fixe du véhicule, en un premier point d'attache, l'autre partie mobile (44A) du premier vérin (32A) est solidaire d'une des parties mobiles (44B) du second vérin (32B), et l'autre partie mobile (36B) du second vérin (32B) est fixée au toit (20), en un second point d'attache, et - l'une des parties mobiles (36A) de l'un des vérins (32A), dit vérin de complément (32A), est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile (44A) de ce vérin de complément (32A) le long de la direction de coulissement (X), la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit (20) depuis sa position repliée à sa position déployée partielle. 3. Système de toit escamotable selon la 2, caractérisé ence que l'une des parties mobiles (36B) du vérin (32B) autre que le vérin de complément (32A), dit vérin principal (32B), est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile (44B) de ce vérin principal (32B) le long de la direction de coulissement (X), la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit (20) depuis sa position déployée partielle à sa position déployée totale. 4. Système de toit escamotable selon la 2, caractérisé en ce que l'une des parties mobiles (36B) du vérin (32B) autre que le vérin de complément (32A), dit vérin principal (32B), est apte à prendre deux positions stables par rapport à l'autre partie mobile (44B) de ce vérin principal (32B) le long de la direction de coulissement (X), la distance entre ces deux positions correspondant à l'augmentation de la distance entre les points d'attache nécessaire pour faire passer le toit (20) depuis sa position repliée à sa position déployée totale. 5. Système de toit escamotable selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le premier vérin (32A), fixé à la partie fixe du véhicule, est le vérin de complément. 6. Système de toit escamotable selon la 2, caractérisé en ce que: - une des parties mobiles (36A) du premier vérin (32A) comporte un premier piston (38A) solidaire d'une première extrémité d'une première tige (40A) s'étendant dans la direction de coulissement (X) et l'autre partie mobile (44A) comporte un premier cylindre délimitant une première chambre (46A) dans laquelle le premier piston (38A) coulisse, - une des parties mobiles (36B) du second vérin (32B) comporte un second piston (38B) solidaire d'une première extrémité d'une seconde tige (40B) s'étendant dans la direction de coulissement (X) et l'autre partie mobile (44B) comporte un second cylindre délimitant une seconde chambre (46B) dans laquelle le second piston (38B) coulisse, - les premier et second cylindres sont solidaires l'un de l'autre, et - les vérins (32A, 32B) sont orientés relativement l'un à l'autre de telle manière que les tiges (40A, 40B) s'éloignent chacune du piston auquel elles sont fixées dans des sens opposés. 11 7. Système de toit escamotable selon la 6, caractérisé en ce que: - chaque tige (40A, 40B) dépasse hors de son cylindre respectif par une ouverture (52A, 52B) ménagée dans ce cylindre, - chaque cylindre est fermé par un fond (48A, 48B) opposé à l'ouverture (52A, 52B), - les fonds (52A, 52B) sont formés par une même paroi (56) transversale à la direction de coulissement (X). 8. Véhicule automobile, notamment de type coupé/cabriolet, caractérisé 10 en ce qu'il comprend un système de toit escamotable selon l'une quelconque des 1 à 7.
B,F
B60,F15
B60J,F15B
B60J 7,F15B 15
B60J 7/14,B60J 7/20,F15B 15/16
FR2891301
A1
CARTER STRUCTURAL DE TURBOMOTEUR
20,070,330
La présente invention concerne un carter structural de support de pièces rotatives d'un turbomoteur, notamment d'un 5 turboréacteur. Comme illustré sur la figure 1, un turbomoteur 1 comporte, de façon générale, une enceinte tubulaire 2, contenant des corps rotatifs, tels que des étages de compresseur 3-4 et de turbine 5-6 montés sur un ou plusieurs arbres de rotation 7 disposés axialement dans l'enceinte 2 du turbomoteur, qui constitue un stator. La structure d'un turbomoteur 1 comporte des carters structuraux 8 et 9 qui supportent le ou les arbres 7 en rotation. Ces carters sont reliés à l'aéronef, par l'intermédiaire de pièces de suspension (pylône, mât, attaches ou biellettes). Un turbomoteur 1 comporte au moins deux carters structuraux 8 et 9: un carter intermédiaire qui supporte des paliers de rotation à l'avant de l'arbre rotatif 7 et un carter d'échappement 9 qui supporte des paliers de rotation à l'arrière de l'arbre rotatif 7. Les carters 8 et 9 ont pour fonction de suspendre les corps rotatifs 3 à 7 du moteur dans le stator 2, d'immobiliser les paliers de rotation et de transmettre les efforts mécaniques des paliers vers le stator 2. Les documents FR-A-2 641 328, FR-A-2 681 401 et JP-A-9-324 699 montrent des exemples de structures de carters de turbomoteur. Comme illustré sur la figure 2, un carter structural 9 de turboréacteur de type connu, comprend un moyeu central 10 servant de support palier, une virole annulaire intermédiaire et un anneau externe 30, concentriques au moyeu central 10. Le moyeu central 10 et la virole intermédiaire 20 sont reliés fixement et rigidement par une série de plusieurs bras 11 à 19 (au nombre de neuf ici) disposés radialement. La virole intermédiaire 20 et l'anneau externe 30 sont reliées de façon articulée par des biellettes de suspension 22. Ces biellettes 2891301 2 22 servent à transmettre les efforts mécaniques (atterrissages, manoeuvres de direction, poussée, balourds du moteur) entre le moyeu 10, les bras 11-19, la pièce annulaire intermédiaire 20 et la pièce annulaire externe 30. Les bras structuraux 11-19 ont une structure creuse profilée qui est dimensionnée pour supporter ces efforts mécaniques. L'inconvénient est que le dimensionnement des bras creux des carters structuraux connus ne leur permet pas de supporter d'importants efforts mécaniques de façon prolongée. Cependant, un objectif constant en aéronautique est de réduire la masse des éléments constitutifs des aéronefs sans nuire à leurs performances. Le but de l'invention est d'optimiser la forme des pièces du carter de façon à augmenter la durée de vie de ces pièces, 15 tout en limitant leur masse. Pour cela, il est prévu, d'après l'invention, que le carter comporte deux types de bras structuraux: les bras principaux sont disposés radialement dans le prolongement des biellettes et supportent donc l'essentiel de la charge et des forces exercées par le moteur. Les bras secondaires sont éloignés des biellettes et supportent relativement moins de charges mécaniques que les bras principaux. L'invention prévoit, d'une part, d'alléger les bras secondaires en réduisant leur épaisseur de paroi par rapport aux bras principaux et, d'autre part, d'optimiser la géométrie des bras principaux en augmentant leur épaisseur de paroi dans les zones de contraintes maximales et en réduisant éventuellement leur épaisseur de paroi dans les zones de contraintes minimales. L'invention concerne un carter structural de turbomoteur comprenant un moyeu central, au moins une virole intermédiaire et un anneau externe, concentriques, l'anneau externe et la virole intermédiaire étant reliés par l'intermédiaire de biellettes, la virole intermédiaire et le moyeu central étant reliés par une série de bras fixés radialement, la série de bras comprenant au moins un bras principal et au moins un bras secondaire, chaque bras principal étant disposé dans le prolongement d'une biellette et ayant une masse supérieure à celle d'un bras secondaire disposé à distance des biellettes. Il est prévu que chaque bras principal présente, dans au moins une section transversale, une épaisseur de paroi supérieure à l'épaisseur de paroi d'un bras secondaire. De préférence, chaque bras principal comporte au moins une zone présentant une épaisseur de paroi supérieure à l'épaisseur des parois du reste du bras. Avantageusement, le bras principal présente une diminution progressive d'épaisseur de paroi entre la zone d'épaisseur supérieure et le reste du bras. A titre indicatif, les bras secondaires présentent des parois latérales d'épaisseur de l'ordre de 70% de l'épaisseur des parois d'un bras principal. Il est prévu que les bras creux comportent en aval du corps principal, des ailettes formant un bord de fuite, les parois d'ailette ayant une épaisseur inférieure à l'épaisseur des parois du corps principal du bras. L'invention concerne également un turbomoteur comprenant 20 un tel carter structural. D'autres particularités ou avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la suite de la description donnée à titre d'exemple nonlimitatif, et faite en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un turbomoteur comportant des carters structuraux; - la figure 2 est une vue de l'avant dans l'axe d'un carter structural selon l'art antérieur; - la figure 3 est une vue en perspective d'un carter structural selon l'invention; - la figure 4A est une vue dans l'axe de l'arrière d'un carter structural selon l'invention; - la figure 4B est une vue en coupe axiale du carter de la figure 4A selon le plan vertical B-B (dit à 12 heures) ; - la figure 5 est une vue de côté et de dessous d'un bras de carter structural selon l'invention; 2891301 4 - la figure 6 est une coupe transversale d'un bras principal de carter structural selon l'invention; - la figure 7 est une coupe transversale d'un bras structural secondaire allégé selon l'invention; - la figure 8 est une vue en perspective d'une portion amont (corps principal) d'un bras principal montrant l'emplacement des zones subissant le plus de contraintes mécaniques; - la figure 9 est une coupe transversale d'un bras principal présentant une surépaisseur de paroi dans une zone de fortes contraintes, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; et, -la figure 10 est une autre coupe transversale de bras principal ayant une forme optimisée avec une zone surépaissie et une zone amincie, selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 3 est représenté un carter structural d'échappement 9 selon l'invention, comportant un moyeu central circulaire 10, un anneau périphérique externe 30 et une virole annulaire intermédiaire 20. Les pièces 10,20,30 sont concentriques et peuvent être entièrement de révolution ou non, notamment de forme polygonale. L'anneau externe 30 et la virole intermédiaire 20 sont 25 reliés par des biellettes de suspension 21,23,28, au nombre de trois ici. Chaque biellette 21,23,28 est montée de façon articulée sur deux pivots dont les axes de pivotement sont transversaux par rapport à la direction axiale du carter, comme illustré plus en détail sur les figures 4A et 4B. Les deux pivots sont engagés dans des chapes 24 et 25 solidaires, respectivement, de la virole intermédiaire 20 et de l'anneau externe 30. La position angulaire des biellettes 21, 23, 28 est optimisée afin de réduire les efforts dans la virole intermédiaire 20. Selon l'exemple de réalisation de carter des figures 3 et 4A, les trois biellettes 21, 23, 28 sont positionnées respectivement à des angles d'environ 0 , 80 et - 80 par rapport à la verticale (direction dite "à 12 heures" en regardant dans l'axe du carter du turboréacteur). Le moyeu central 10 est fixé à la virole 20 par l'intermédiaire de bras structuraux 11 à 19 disposés radialement en étoile entre le moyeu 10 et la virole intermédiaire 20. Sur l'exemple de réalisation des figures 3 et 4A, les bras radiaux 11 à 19 sont au nombre de neuf, répartis régulièrement à des angles d'environ 00, 40 , 80 , 120 et 160 par rapport à la verticale. Les bras sont de deux types: les bras principaux 11, 13 et 18 situés à 0 , 80 et -80 (par rapport à la verticale) se trouvent dans le prolongement direct des biellettes de suspension 21, 23 et 28. Ces bras principaux 11,13,18 supportent donc l'essentiel des efforts mécaniques résultant du poids, de la poussée et des manoeuvres de direction. Les six autres bras 12, 14, 15, 16, 17, 19 situés à 40 , 120 , 160 sont éloignés des bras de suspension et supportent relativement moins d'efforts mécaniques. Ces bras moins chargés forment les bras secondaires. Les figures 5 à 10 montrent que les bras 100, 110 ont une structure creuse s'étendant entre une partie de base 101, comportant ici quatre pattes d'attaches 103 pour fixation sur le moyeu 10, et une partie de sommet 102, comportant ici deux pas de vis 104 pour fixer le bras sur la virole intermédiaire 20. Comme illustré sur les figures 5 à 10, chaque bras 100 /110 est formé d'un corps principal comportant deux parois latérales 105 et 105'. La section des bras présente approximativement une forme d'ellipse tronquée par une cloison transversale 106 joignant les deux parois latérales 105 et 105' du bras. Les deux parois latérales 105,105' du bras sont prolongées vers l'arrière par deux parois 107, 107' se joignant pour former une ailette de fuite dans le prolongement du bras. Le bras 100 ou 110 présente ainsi un profil transversal proche d'un profil symétrique d'aile creuse comportant deux cavités 108 et 109 séparées axialement par une cloison transversale 106. Les deux parois 107 et 107' de 2891301 6 l'ailette sont d'épaisseur réduite par rapport aux parois du corps principal. Selon l'invention, les parois des bras secondaires 12,14,15,16,17 et 19 sont amincies par rapport aux parois des 5 bras principaux 11, 13 et 18. Dans un premier mode de réalisation illustré sur la figure 6, le corps du bras principal 110 comporte des parois d'épaisseur EO constante sur la quasi-totalité de sa hauteur H, à l'exception de la base 101 et du sommet 102 (l'ailette conserve une épaisseur de paroi réduite, inférieure à EO). La figure 7 montre une section transversale d'un bras secondaire 100 dont les parois 105, 105' et 106 sont amincies à une épaisseur réduite El. La réduction d'épaisseur des parois de bras secondaire peut être de l'ordre d'un quart à la moitié de l'épaisseur d'un bras principal. Des exemples d'épaisseur de parois de bras structuraux sont donnés dans le tableau I ci-après. De préférence, l'ensemble des parois 105, 105' et 106 autour de la cavité antérieure 108 de chaque bras secondaire 100, c'est-à-dire les parois des faces latérales 105-105' et de la cloison transversale 106, présentent une telle épaisseur réduite El. Les parois 107-107' de l'ailette à l'arrière du corps du bras 100 ont également une épaisseur F réduite, notamment égale ou inférieure à El. De façon avantageuse, on peut obtenir ainsi sur chaque bras un gain de poids pouvant atteindre environ un tiers de la masse d'un bras. Appliqué aux six bras secondaires 12,14,15,16,17,19 disposés à distance des biellettes 21,23,28 suivant la configuration des figures 2 et 3, une réduction de l'épaisseur de paroi de 30% conduit à un gain de poids de l'ordre de la masse de deux bras. Ainsi, dans un carter 9 selon l'invention, les bras secondaires 12,14,15, 16,17,19 ont une épaisseur de paroi inférieure à l'épaisseur de paroi des bras principaux 11,13 et 18, l'épaisseur des parois 105 des bras étant sensiblement constante sur la plus grande partie de la hauteur H des bras. A titre d'exemple non limitatif, les bras principaux 11,13,18 peuvent avoir une épaisseur de paroi de l'ordre d'un millimètre et les bras secondaires 12,14,15,16,17,19 peuvent avoir une épaisseur de paroi de l'ordre de 0,7 mm. Les figures 8 à 10 montrent d'autres réalisations de bras principaux 110 dans laquelle la géométrie des bras est optimisée en fonction des contraintes mécaniques supportées localement par les bras principaux. La figure 8 montre une vue en perspective d'un bras principal 110 sur lequel un quadrillage moucheté fait ressortir les zones où se concentrent les contraintes maximales (densité de points croissant avec le niveau de contrainte). Dans l'exemple de la figure 8, le bras comporte plusieurs zones de contraintes les zones qui travaillent sont essentiellement, ici, les zones situées le long du bord d'attaque 112 et les zones situées à l'arrière du bras, en particulier la cloison transversale 106 et les flancs 114 (parois latérales du bras) situés au voisinage de la cloison 106. Les contraintes maximales se concentrent, selon l'exemple de la figure 8, dans la partie inférieure du bras 110, à la base 111 du bord d'attaque et le long du pourtour de la base 101 (sous le plan transversal IX). Selon l'invention, il est prévu d'augmenter localement l'épaisseur des parois de chaque bras principal dans les zones les plus chargées et éventuellement de réduire l'épaisseur des parois du bras dans les zones les moins chargées. Ainsi, dans un deuxième mode de réalisation de bras principal 110 représenté sur la figure 9, les parois présentent une surépaisseur S dans la zone 111-112 de contraintes maximales qui s'étend ici à la partie inférieure du bord d'attaque et se prolonge sur le pourtour de la base 101 et/ou le long du bord d'attaque 112 du bras 110. Dans cette zone 111 de contrainte maximale, le bras principal présente une épaisseur de paroi S supérieure à l'épaisseur de paroi E2 dans le reste de la partie tubulaire 105 du bras, cette surépaisseur pouvant atteindre le double ou le triple de l'épaisseur de paroi dans la zone de contrainte minimale. Le tableau I ci-après donne des exemples d'épaisseur de parois de bras principal selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. Le bras principal 110 peut présenter ainsi un surcroît d'épaisseur S dans la zone 111 de contrainte maximale, le reste de la partie tubulaire du bras présentant une épaisseur E2 constante. De façon avantageuse, l'apport d'un surcroît de matière S représentant de l'ordre de un à quelques pourcents (typiquement 2% ou moins) de la masse totale du bras principal 110 dans la zone 111 la plus chargée du bras permet de réduire le niveau de contrainte maximale supportée par les parois du bras 110 d'une ou de plusieurs dizaines de pourcents dans cette zone (le niveau de contrainte est abaissé typiquement de 20% environ). L'avantage essentiel d'une telle réduction du niveau de contrainte est de doubler voire même de tripler, la durée de vie escomptée des bras principaux. La figure 8 montre encore que les parois tubulaires 105 du bras principal 110 présentent une zone de contrainte minimale 115, qui s'étend, ici dans l'exemple de la figure 8, sur une portion comprise entre un quart et trois quart des parois, dans la partie 115 supérieure et antérieure du bras en allant vers le bord d'attaque. Il apparaît des zones de contraintes médianes 113-114 couvrant une portion inférieure 113 du bras et toute une portion postérieure 114 du bras en allant vers la cloison 106. Selon un troisième mode de réalisation illustré sur la figure 10, l'épaisseur des parois du bras principal 110 dans la zone de contrainte minimale 115 est amincie à une valeur réduite E5 inférieure à la valeur d'épaisseur E3 de paroi dans la zone de contrainte médiane 113, épaisseur E3 elle-même inférieure à l'épaisseur S de paroi surépaissie dans la zone de contrainte maximale 111-112. Dans la zone de contrainte minimale 115 couvrant typiquement la moitié de la surface de parois du bras, l'épaisseur E5 de paroi peut être réduite d'un quart ou de moitié par rapport aux épaisseurs E3 et E4 des parois du bras dans les zones de contraintes moyennes 113 et 114, tandis que la zone de contrainte maximale présente une épaisseur S de l'ordre de 100% à 200% des épaisseurs E3 et E4. Le tableau I ci-après donne des exemples d'épaisseur de 5 bras principal selon le troisième mode de réalisation de l'invention. Tableau I Exemples d'épaisseurs des parois de bras structuraux exprimées 10 en pourcentage par rapport à l'épaisseur de référence EO Epaisseur Bord 112 Parois latérales 105 Cloison Ailettes d'attaque 106 107 Bras 50%à100% 50% à 100% 50% à (typ. secondaire (selon (typ. (typ. E1=70%E0) 100% F=70%E0) l'invention) E1=70%E0) (typ. E1=70%E0) Bras 100% 100% 100% (typ. principal (première (EO) (E0) (E0) F=70%E0) réalisation) Bras 100%à200% 100% 100% (typ. principal (deuxième (typ. (E2=E0) (E2=E0) F=70%E0) réalisation) S=150%E0) Bras 100%à200% Zone113 Zone 115 Zone114 50% à (typ. principal E3 50%àl00% 50%à150% (troisième (typ. varie (typ. (typ. 150% F=70%E0) réalisation) S=150%E0) entre E5=70%E0) E4=E0) (typ. S et E5 E6=E0) Les techniques de fonderie et de forge permettent avantageusement d'obtenir des bras structuraux présentant des transitions progressives (diminution ou augmentation) dans les épaisseurs de parois. Les bras sont réalisés de préférence en métal, notamment en alliage métallique à base de nickel. De façon avantageuse, un bras principal présentant une épaisseur de paroi amincie sur toute sa hauteur, à l'exception d'une zone de renfort 111 ceinturant la base du bras et s'étendant le long du bord d'attaque procure encore un gain de masse de l'ordre de 15%, soit pour trois bras principaux, un gain de poids de l'ordre d'un tiers à une moitié de la masse d'un bras. Sur l'ensemble du carter, la réduction de l'épaisseur des parois des bras secondaires et l'optimisation du profil des parois des bras principaux procure ainsi un gain de poids supérieur au double de la masse d'un bras, ce gain de poids pouvant représenter trois fois la masse d'un bras secondaire selon l'invention
L'invention concerne un carter structural (9) de turbomoteur comprenant un moyeu central (10), au moins une virole (20) intermédiaire et un anneau (30) externe, concentriques, l'anneau externe et la virole intermédiaire étant reliés par l'intermédiaire de biellettes (21,24,28), la virole intermédiaire et le moyeu central étant reliés par une série de bras (11-19) creux fixés radialement, caractérisé par le fait que la série de bras comprend au moins un bras principal (11,13,18) et au moins un bras secondaire (12,14,15,16,17,19), chaque bras principal (11), étant disposé dans le prolongement d'une biellette (21) et ayant une masse supérieure à celle d'un bras secondaire (12), disposé à distance des biellettes (21,24).
1. Carter structural (9) de turbomoteur comprenant un moyeu central (10), au moins une virole (20) intermédiaire et un anneau {30) externe, concentriques autour d'une direction axiale, l'anneau externe et la virole intermédiaire étant reliés par l'intermédiaire de biellettes (21, 23,28), la virole intermédiaire et le moyeu central étant reliés par une série de bras (11-19) creux fixés radialement, caractérisé par le fait que la série de bras comprend au moins un bras principal (11,13,18&110) et au moins un bras secondaire (12,14,15,16,17,19&100), chaque bras principal (11), étant disposé dans le prolongement d'une biellette (21) et ayant une masse supérieure à celle d'un bras secondaire (12) disposé à distance des biellettes (21,24). 2. Carter selon la 1, dans lequel chaque bras comprend un corps principal creux comportant un bord d'attaque (112) et des parois latérales (105,105'), chaque bras principal (110) présentant, selon au moins une section transversale, une épaisseur de paroi (E0,E2) supérieure à l'épaisseur de paroi (El) d'un bras secondaire (100). 3. Carter selon la 1 ou 2, dans lequel chaque bras principal (110) comporte au moins une zone (111,112) présentant une épaisseur (S) de paroi supérieure à l'épaisseur (E2,E3,E5,E4) des parois du reste (113,115,114) du bras. 4. Carter selon la 3, dans lequel le bras principal (110) présente une diminution progressive d'épaisseur (S/E3/E5) de paroi entre la zone (111,112) d'épaisseur supérieure (S) et le reste (115) du bras. 5. Carter selon l'une des 1 à 4, dans lequel les bras secondaires (100) présentent des parois latérales (105,105') d'épaisseur (El) de l'ordre de 70% de l'épaisseur (EO) des parois d'un bras principal (110). 6. Carter selon l'une des 1 à 5, dans lequel chaque bras creux (100,110) comporte en aval du corps principal, des parois d'ailette (107,107') formant un bord de fuite, les parois d'ailette ayant une épaisseur (F) inférieure à l'épaisseur (EO,El,E2,E3,E4) des parois (105) du corps principal du bras. 7. Carter selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque biellette (21,23,28) est articulée sur deux axes de pivotement solidaires, respectivement, de l'anneau externe (30) et de la virole intermédiaire (20), les axes de pivotement étant transversaux par rapport à la direction axiale du carter (9). 8. Turbomoteur caractérisé en ce qu'il comprend au moins un carter structural selon l'une des précédentes.
F
F01,F02
F01D,F02C
F01D 25,F02C 7
F01D 25/16,F01D 25/28,F02C 7/00
FR2890329
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN HABILLAGE INTERIEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN INSERT ORNEMENTAL.
20,070,309
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un habillage intérieur de véhicule automobile comprenant un support et une peau décorative recouvrant le support, du type comprenant l'étape d'appliquer de la matière chauffée destinée à former au moins une partie du support contre la peau, de façon que la matière chauffée adhère à la peau en refroidissant. Le document WO 97/47454 décrit des procédés de fabrication d'habillages intérieurs de véhicules automobiles de ce type. Il est parfois demandé par les constructeurs automobiles d'apposer sur la peau des habillages intérieurs des inserts ornementaux, tels que des logos représentant la marque des constructeurs automobiles ou des logos fournissant une indication particulière, telle que la présence d'un airbag. Il est possible de coller un tel logo sur la peau après la fabrication de l'habillage intérieur. Néanmoins, ceci requiert une étape supplémentaire, et doit être réalisé avec précaution pour ne pas endommager la peau au moment où l'on applique l'insert contre celle-ci. Un but de l'invention est de proposer un procédé de fabrication d'un habillage intérieur permettant de fixer un insert ornemental de façon simple et économique. A cet effet, l'invention propose un procédé du type précité, dans lequel on recouvre au moins une zone d'un insert ornemental d'un adhésif thermoactivable, et on applique la zone de l'insert recouverte par l'adhésif thermoactivable sur la peau du côté opposé au support, de façon à ce que la chaleur de la matière chauffée active l'adhésif thermoactivable à travers la peau lorsque la matière chauffée est appliquée contre la peau, et que l'insert est ainsi collé sur la peau. Selon d'autres modes de mise en oeuvre, le procédé comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - on applique l'insert recouvert d'adhésif thermoactivable sur la peau avant d'appliquer la matière chauffée contre la peau; 2890329 2 - on applique la matière chauffée contre la peau en disposant la peau dans un moule, puis en injectant la matière chauffée en fusion dans le moule pour la surmoulée sur la peau; on dispose l'insert recouvert de l'adhésif thermoactivable contre une paroi du moule et on dispose la peau contre la paroi du moule en l'appliquant sur au moins la zone de l'insert recouverte par l'adhésif thermoactivable avant d'injecter la matière chauffée en fusion dans le moule; - on fixe l'insert contre la paroi du moule à l'aide d'un adhésif apte à maintenir une force d'adhésion entre l'insert et le moule inférieure à la force d'adhésion fournie par l'adhésif thermoactivable entre l'insert et la peau une fois l'adhésif thermoactivable activé par la chaleur; - avant d'injecter la matière chauffée en fusion, on dispose une base dans le moule formant une partie du support, et on injecte la matière chauffée en fusion entre la peau et la base, la matière chauffée formant après refroidissement une couche intermédiaire formant une partie du support située entre la peau et la base; - la matière chauffée appliquée contre la peau est de la matière plastique. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un habillage intérieur de véhicule automobile, - les Figures 2 à 4 sont des vues en coupe d'un moule, illustrant des 25 étapes successives d'un procédé conforme à l'invention mis en uvre pour obtenir l'habillage de la Figure 1, - la Figure 5 est une vue de détail de la Figure 2, - la Figure 6 est une vue analogue à celle de la Figure 1, illustrant un habillage intérieur selon une variante, et 2890329 3 - la Figure 7 est une vue analogue à celle de la Figure 3, illustrant une étape d'un procédé conforme à l'invention mis en oeuvre pour obtenir l'habillage de la Figure 6. Tel que représenté sur la Figure 1, l'habillage intérieur 2 de véhicule 5 automobile comprend un support en matière plastique 4 et une peau décorative 6 recouvrant le support 4. L'habillage 2 est destiné à être fixé dans l'habitacle du véhicule automobile, par exemple pour recouvrir une planche de bord ou l'intérieur d'une porte. Le support 4 confère une rigidité suffisante à l'habillage 2, et la peau 6 constitue la partie visible de l'habillage 2 une fois celui-ci fixé dans le véhicule. La peau 6 est par exemple en plastique pour les véhicules de bas de gamme, et en tissu ou en cuir pour les véhicules haut de gamme. Un insert ornemental 8 est fixé sur la peau 6. L'insert 8 représente par exemple un logo, tel que la marque du véhicule automobile ou un pictogramme. L'insert 8 est par exemple une plaque mince en plastique ou en métal, ou une feuille imprimée. L'habillage 2 est représenté de façon schématique avec un contour sensiblement rectangulaire, l'insert 8 étant fixé au centre de la peau 6. L'habillage 2 possède en variante une forme quelconque adaptée à l'élément d'habitacle qu'il doit recouvrir, et le logo 8 est placé en variante à un endroit différent, par exemple à la périphérie de la peau 6. L'habillage 2 est obtenu par la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication dans lequel de la matière chauffée, par exemple de la matière synthétique telle que de la matière plastique, destinée à former le support est appliquée contre la peau, de façon à ce que la matière plastique adhère à la peau. Pour ce faire, comme représenté sur les Figures 2 à 4, on utilise par exemple un moule 10 comprenant une partie inférieure 12 et une partie supérieure 14 déplaçables l'une par rapport à l'autre entre une position fermée (Figure 3) dans laquelle elles sont rapprochées et définissent entre elles une cavité 16 de moulage, et une position ouverte (Figure 2) dans laquelle elles sont écartées pour permettre d'accéder à l'intérieur du moule 10. La partie 12 comprend des buses 18 débouchant d'un côté dans la cavité 16 lorsque le moule 10 est fermé, et raccordées du côté opposé à une source d'alimentation en matière plastique en fusion. La partie 14 comprend une région centrale 20 possédant une paroi 22 délimitant la cavité 16 et un rebord 24 périphérique s'étendant en direction de la partie 12. La partie 14 comprend des buses 26 débouchant sur la paroi 22 et raccordées à une source de vide. Lors d'une première étape, et comme illustré sur la Figure 5, l'insert 8 est recouvert sur une face 30 destinée à être orientée vers la peau 6 d'un adhésif 32 thermoactivable, et sur une face 34 opposée, destinée à être la face visible de l'insert 8, d'un adhésif 36 qui est par exemple un adhésif sensible à la pression. Lors d'une deuxième étape, l'insert 8 est fixé à un emplacement déterminé contre la paroi 22, en appliquant l'insert 8 contre la paroi 22 à l'aide de l'adhésif 36. Lors d'une troisième étape, la peau 6 est appliquée contre la paroi 22, et maintenue contre la paroi 22 en formant un vide entre la paroi 22 et la peau 6 à l'aide des buses 26 (Figure 2). Dans cette position, une face 38 de la peau 6, destinée à être visible, recouvre la face 30 et est en contact avec l'adhésif 32. Lors d'une quatrième étape, le moule 10 est refermé (Figure 3). Lors d'une cinquième étape, la matière plastique en fusion est injectée à travers les buses 18 dans la cavité 16, et remplit la cavité 16 (Figure 3) . La matière plastique en fusion est donc appliquée sur une face 39 de la peau 6 opposée à l'insert 8. La chaleur de la matière plastique en fusion traverse la peau 6 et atteint l'adhésif 32. Si une quantité de chaleur suffisante est apportée à l'adhésif 32, celui-ci est thermoactivé, de sorte que l'insert 8 est scellé sur la peau 6. La quantité de chaleur apportée dépend de la température de la matière chauffée, de la conductivité thermique de la peau 6, de l'épaisseur de la peau 6 et de la durée pendant laquelle la chaleur est transférée à travers la peau 6. Par conséquent, en fonction de ces paramètres, il sera fait en sorte que la chaleur apportée à l'adhésif 32 soit suffisante pour son activation. En refroidissant, la matière plastique adhère à la peau 6. Lors d'une sixième étape, le moule 10 est ouvert (Figure 4). Les forces d'adhésion respectives de l'adhésif 32 une fois activé et de l'adhésif 36 sont choisies de sorte que la force d'adhésion produite par l'adhésif 32 entre l'insert 8 et la peau 6 est supérieure à la force d'adhésion produite par l'adhésif 36 entre l'insert 8 et le moule 6. Ainsi, à l'ouverture du moule 10, l'insert 8 se décolle de la paroi 20 et reste scellé sur la peau 6 sans altération de l'insert 8 ou de la peau 6. L'insert 8 est donc fixé sur la peau 6 en même temps que le support 4, sans opération supplémentaire, et sans risque d'altérer la peau. Tel que représenté sur la Figure 6, un habillage 2 selon une variante comprend un support 4 bicouches comprenant une base inférieure rigide 40 et une couche intermédiaire souple 42 interposée entre la peau 6 et la base 40. La base 40 fournit à l'habillage 2 sa rigidité. La couche intermédiaire 42 est par exemple une mousse et confère à l'habillage 2 une certaine 25 souplesse au toucher lorsque l'on appuie sur la peau 6. Cette souplesse est perçue comme un critère de qualité par les utilisateurs. Un moule 10 pour la fabrication de l'habillage diffère de celui des Figures 2 à 4 en ce que les buses 18 sont reliées à une source de vide, et la partie 14 comprend des buses 46 traversant le rebord 24 et raccordées à une source d'alimentation en matière synthétique en fusion et sous pression. Comme illustré sur la Figure 7, l'habillage 2 est obtenu de la même façon que précédemment, à ceci près que, avant de refermer le moule 10, on dispose la base 40 contre la partie 12 et on la maintient plaquée contre la partie 12 en créant un vide entre la base 40 et la partie 12 par l'intermédiaire des buses 18, puis on referme le moule et on injecte la matière synthétique en fusion dans la cavité 16, par l'intermédiaire des buses 46 débouchant dans la cavité 16 entre la peau 6 et la base 40. En refroidissant, la couche intermédiaire 42 adhère d'un côté à la base 40 et de l'autre côté à la peau 6. Comme précédemment, la chaleur de la matière en fusion permet d'activer l'adhésif thermoactivable recouvrant l'insert 8. Dans une variante applicable à l'habillage de la Figure 1 ou 6, l'insert 8 dont la face 30 est recouverte de l'adhésif 32 est appliqué sur la peau 6 immédiatement après le démoulage de l'habillage 2, de façon que l'adhésif est activé par la chaleur de la matière du support 4 encore chaude. Dans une autre variante, le support 4 est fabriqué préalablement, la peau 6 est ensuite appliquée sur la matière du support encore chaude ou réchauffée, et l'insert 8 est appliqué sur la peau 6. Il n'est pas nécessaire d'appliquer l'insert 8 en exerçant une pression importante, ce qui simplifie l'opération et limite les risques d'altération de la peau 6
Ce procédé est destiné à la fabrication d'un habillage intérieur (2) de véhicule automobile comprenant un support (4) et une peau (6) décorative recouvrant le support (4), et est du type comprenant l'étape d'appliquer de la matière chauffée destinée à former au moins une partie du support (4) contre la peau (6), de façon à ce que la matière chauffée adhère à la peau (6) en refroidissant.Selon un aspect de l'invention, on recouvre au moins une zone de l'insert (8) d'un adhésif thermoactivable, et on applique la zone de l'insert (8) ornemental recouverte par l'adhésif thermoactivable sur la peau (6) du côté opposé au support (4), de façon à ce que la chaleur de la matière chauffée active l'adhésif thermoactivable à travers la peau (6) lorsque la matière chauffée est appliquée contre la peau (6), et que l'insert est ainsi collé sur la peau (6).
1.- Procédé de fabrication d'un habillage intérieur (2) de véhicule automobile comprenant un support (4) et une peau (6) décorative recouvrant le support (4), du type comprenant l'étape d'appliquer de la matière chauffée destinée à former au moins une partie du support (4) contre la peau (6), de façon à ce que la matière chauffée adhère à la peau (6) en refroidissant, dans lequel on recouvre au moins une zone (30) d'un insert ornemental (8) d'un adhésif thermoactivable (32), et on applique la zone (30) de l'insert (8) recouverte par l'adhésif thermoactivable (32) sur la peau (6) du côté opposé au support (4), de façon à ce que la chaleur de la matière chauffée active l'adhésif thermoactivable (32) à travers la peau (6) lorsque la matière chauffée est appliquée contre la peau (6), et que l'insert est ainsi collé sur la peau (6). 2.- Procédé selon la 1, dans lequel on applique l'insert (8) recouvert d'adhésif thermoactivable (32) sur la peau (6) avant d'appliquer la matière chauffée contre la peau (6). 3.- Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel on applique la matière chauffée contre la peau (6) en disposant la peau (6) dans un moule (10), puis en injectant la matière chauffée en fusion dans le moule (10) pour la surmoulée sur la peau (6). 4.- Procédé selon la 3, dans lequel on dispose l'insert (8) recouvert de l'adhésif thermoactivable (32) contre une paroi du moule (10) et on dispose la peau (6) contre la paroi du moule (10) en l'appliquant sur au moins la zone (30) de l'insert (8) recouverte par l'adhésif thermoactivable avant d'injecter la matière chauffée en fusion dans le moule (10). 5.- Procédé selon la 4, dans lequel on fixe l'insert (8) 30 contre la paroi du moule (10) à l'aide d'un adhésif (36) apte à maintenir une force d'adhésion entre l'insert (8) et le moule (10) inférieure à la force d'adhésion fournie par l'adhésif thermoactivable (32) entre l'insert (8) et la peau (6) une fois l'adhésif thermoactivable (32) activé par la chaleur. 6.- Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel, avant d'injecter la matière chauffée en fusion, on dispose une base (40) dans le moule (10) formant une partie du support (4) , et on injecte la matière chauffée en fusion entre la peau (6) et la base (40), la matière chauffée formant après refroidissement une couche intermédiaire (42) formant une partie du support (4) située entre la peau (6) et la base (40). 7.- Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la matière chauffée appliquée contre la peau (6) est de la matière plastique.
B
B29
B29C,B29L
B29C 45,B29L 31
B29C 45/14,B29L 31/58
FR2891401
A1
REALISATION D'UN DETECTEUR DE RAYONNEMENT.
20,070,330
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un détecteur de rayonnement comportant un récepteur photosensible associé à un convertisseur de rayonnement. L'invention concerne également un outillage permettant la réalisation d'un détecteur de rayonnement ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre ce cet outillage. Les domaines d'application de ce type de détecteur sont par exemple la détection de rayonnements X utilisés pour la radiologie: radiographie, fluoroscopie, mammographie, ainsi que le contrôle non destructif et la sécurité. L'invention sera décrite en rapport avec un détecteur de rayonnement X. Il est bien entendu que l'invention peut être mise en oeuvre dans tout type de détecteur pour lequel le récepteur photosensible n'est pas directement sensible au rayonnement à détecter, et pour lequel il est donc nécessaire d'interposer un convertisseur de rayonnement entre une fenêtre d'entrée du détecteur et le récepteur photosensible. De tels détecteurs de rayonnement sont connus par exemple par le brevet français FR 2 605 166 dans lequel un capteur formé de photodiodes en silicium amorphe, formant le récepteur photosensible, est associé à un convertisseur de rayonnement. Le fonctionnement et la structure d'un tel détecteur de 20 rayonnement vont être rappelés succinctement. Le capteur photosensible est généralement réalisé à partir d'éléments photosensibles à l'état solide arrangés en matrice ou en ligne. Les éléments photosensibles sont réalisés à partir de matériaux semiconducteurs, le plus souvent du silicium mono cristallin pour les capteurs de type CCD ou CMOS, du silicium poly cristallin ou amorphe. Un élément photosensible comporte au moins une photodiode, un phototransistor ou une photo résistance. Ces éléments sont déposés sur un substrat, généralement une dalle de verre. Ces éléments ne sont généralement pas sensibles directement aux rayonnements de longueurs d'ondes très courtes comme le sont les rayons X ou gamma. C'est pourquoi, on associe le capteur photosensible à un convertisseur de rayonnement qui comporte une couche d'une substance scintillatrice. Cette substance a la propriété, lorsqu'elle est excitée par de tels rayonnements, d'émettre un rayonnement de longueur d'onde supérieure, 2891401 2 par exemple de la lumière visible ou proche du visible, auquel est sensible le capteur. La lumière émise par le convertisseur de rayonnement illumine les éléments photosensibles du capteur qui effectuent une conversion photoélectrique et délivrent des signaux électriques exploitables par des circuits appropriés. Le convertisseur de rayonnement sera appelé scintillateur dans la suite de la description. Certaines substances scintillatrices de la famille des halogénures alcalins ou des oxysulfures de terres rares sont fréquemment employées pour leurs bonnes performances. Parmi les halogénures alcalins, l'iodure de césium dopé au sodium ou au thallium selon que l'on souhaite une émission vers 400 nanomètres ou vers 550 nanomètres respectivement, est connu pour sa forte absorption des rayons X et pour son excellent rendement de fluorescence. Il se présente sous la forme de fines aiguilles que l'on fait croître sur un support. Ces aiguilles sont sensiblement perpendiculaires à ce support et elles confinent en partie la lumière émise vers le capteur. Leur finesse conditionne la résolution du détecteur. Les oxysulfures de lanthane et de gadolinium sont aussi très employés pour les mêmes raisons. Mais parmi ces substances scintillatrices, certaines ont comme inconvénient d'être peu stables, elles se décomposent partiellement lorsqu'elles sont exposées à l'humidité et leur décomposition libère des espèces chimiques qui migrent soit vers le capteur soit à l'opposé du capteur. Ces espèces sont très corrosives. L'iodure de césium et I'oxysulfure de lanthane ont notamment cet inconvénient. En ce qui concerne l'iodure de césium, sa décomposition donne de l'hydroxyde de césium Cs+ OH- et de l'iode libre 12 qui peut ensuite se combiner avec des ions iodures pour donner le complexe I3-. En ce qui concerne l'oxysulfure de lanthane sa décomposition donne du sulfure d'hydrogène H2S chimiquement très agressif. L'humidité est extrêmement difficile à supprimer. L'air ambiant ainsi que la colle utilisée pour l'assemblage du détecteur en contiennent toujours. La présence d'humidité dans la colle est due soit à l'air ambiant, soit comme sous-produit de la polymérisation si celle-ci résulte de la condensation de deux espèces chimiques, ce qui est fréquent. 2891401 3 L'un des aspects importants lors de la réalisation de ces détecteurs sera de minimiser la quantité d'humidité présente initialement à l'intérieur du détecteur, et en contact avec le scintillateur, et d'éviter la diffusion de cette humidité à l'intérieur du capteur lors de son fonctionnement. Dans une première configuration, dite du scintillateur rapporté, la substance scintillatrice est déposée sur un support que le rayonnement à détecter doit traverser avant d'atteindre le capteur. L'ensemble est alors collé sur le capteur. Dans une seconde configuration, dite du dépôt direct, le capteur sert de support à la substance scintillatrice qui est alors en contact direct et intime avec le capteur. La substance scintillatrice est ensuite recouverte d'une feuille de protection. Les deux configurations présentent chacune des avantages et des inconvénients. Un avantage de la première configuration, dite du scintillateur rapporté, est que le capteur et le scintillateur ne sont assemblés que s'ils ont été testés avec succès ce qui permet d'améliorer le rendement global de fabrication. D'autres avantages de cette configuration apparaîtront à la lecture 20 de la demande de brevet français FR 2 831 671. L'invention cherche à améliorer la fabrication d'un détecteur de rayonnement réalisé selon la première configuration et plus précisément, l'invention cherche à améliorer le collage utilisé dans l'assemblage du scintillateur et du capteur. Ce collage est actuellement réalisé en utilisant une colle spécialement conçue pour ses propriétés optiques et notamment pour sa transparence optique aux longueurs d'ondes émises par le scintillateur. On utilise par exemple un gel à base de silicone. De plus, la qualité de l'image délivrée par le capteur dépend de l'épaisseur de la couche de colle utilisée. En effet, le rayonnement lumineux généré par le scintillateur doit traverser la couche de colle avant d'être absorbée par le capteur. La dispersion du rayonnement sera d'autant plus faible que l'épaisseur de la couche de colle sera mince. Par ailleurs, la dispersion du rayonnement influe essentiellement sur la résolution de l'image qui doit rester homogène sur toute la surface de l'image. Ceci impose de déposer la colle dans une épaisseur la plus constante possible. Pour ce faire, la colle est actuellement 2891401 4 déposée par sérigraphie sur l'un ou sur les deux éléments à assembler. Dans les cas des scintillateurs à base d'iodure de césium, la couche de colle doit avoir une épaisseur minimale afin de permettre un bon accrochage mécanique et un enrobage suffisant par la colle des aiguilles d'iodure de césium. L'enrobage des aiguilles d'iodure de césium est important pour assurer la qualité de l'interface optique entre le scintillateur et la colle. L'invention a pour but de simplifier la réalisation de détecteurs obtenus par collage d'un scintillateur sur un capteur. A cet effet, l'invention a pour objet un,procédé de réalisation d'un détecteur de rayonnement comportant deux éléments: un récepteur photosensible et un scintillateur transformant le rayonnement en un rayonnement auquel le capteur photosensible est sensible, le scintillateur étant fixé par collage sur le récepteur photosensible, caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre un film de colle protégé sur chacune de ses faces par un film protecteur et en ce qu'il consiste à enchaîner les opérations suivantes: É enlever un film protecteur, É laminer le film de colle sur le premier élément, É enlever le second film protecteur, mettre en contact le second élément avec le film de colle. L'invention a également pour objet un outillage pour la réalisation d'un détecteur de rayonnement tel que décrit plus haut, caractérisé en ce que l'outillage comporte une enceinte dont l'intérieur peut être mis sous vide, en ce qu'à l'intérieur de l'enceinte sont disposés une platine sur laquelle est posé le premier élément et des vérins permettant de maintenir le deuxième élément à distance du premier élément. Cet outillage est plus précisément utilisé pour mettre en contact le second élément avec le film de colle. Un autre objet de l'invention est un procédé de mise en oeuvre de l'outillage décrit plus haut, caractérisé en ce qu'il consiste à : É placer le premier élément sur la platine, É enlever le second film protecteur, É placer les vérins en position haute, É positionner le deuxième élément sur les vérins, É refermer l'enceinte, 2891401 5 É faire le vide à l'intérieur de l'enceinte, É placer les vérins en position basse le temps que le collage des deux éléments soit effectif, É remettre l'intérieur de l'enceinte à la pression atmosphérique, 5 É ouvrir l'enceinte, É déposer le détecteur de l'outillage. En mettant en oeuvre l'invention, la détection de défaut sur les détecteurs est facilitée. En effet, avec une méthode de dépose de colle par sérigraphie, on peut obtenir une épaisseur de colle non homogène et non répétitive qu'il est très difficile à détecter et qui peut entraîner une détérioration continue et locale de fréquence de transfert de modulation bien connue dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de Frequency Transfers Module (FTM) . En revanche en mettant en oeuvre un film de colle calibré, le défaut potentiel du à une épaisseur de colle variable disparaît. En mettant en oeuvre l'invention, le seul défaut possible est la présence éventuelle de bulles entre l'un des éléments et le film de colle. Les bulles entraînent des artéfacts très visibles produisant une discontinuité de la fréquence de transfert de modulation. Ces artéfacts sont donc repérables de façon beaucoup plus aisée que la détérioration continue de fréquence de transfert de modulation du à une épaisseur de colle non homogène Un autre avantage lié à l'invention est l'amélioration de la fréquence de transfert de modulation grâce à une réduction de l'épaisseur de colle réunissant le récepteur photosensible et le scintillateur. En effet, en déposant de la colle par sérigraphie, l'épaisseur minimale possible est de l'ordre de 40 m. En revanche, il existe des films de colle protégés d'épaisseur de 12 m ce qui permet de rapprocher le scintillateur du détecteur et donc d'améliorer la fréquence de transfert de modulation. De plus, la tolérance sur le film de colle protégé est beaucoup plus étroite que la tolérance sur l'épaisseur d'un dépôt de colle par sérigraphie ce qui améliore l'homogénéité de la fréquence de transfert de modulation. Encore un autre avantage lié à l'invention vient du fait que le procédé est mis en oeuvre à température ambiante. Cela permet de se prémunir d'effets néfastes du à d'éventuelles différences entre les 2891401 6 coefficients de dilatation thermique des éléments à assembler au moyen du film de colle. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel: la figure 1 représente un détecteur de rayonnement utilisé en radiologie dont le scintillateur comporte de l'iodure de césium; la figure 2 représente un autre détecteur de rayonnement utilisé en radiologie dont le scintillateur comporte de l'oxysulfure de gadolinium; la figure 3 représente un détecteur de rayonnement comportant un élément intermédiaire entre le scintillateur et le capteur; la figure 4 représente un détecteur de rayonnement où le scintillateur est couplé optiquement au capteur par l'intermédiaire d'une lentille; la figure 5 représente un outillage pour la réalisation d'un détecteur de rayonnement. Sur ces figures, les échelles ne sont pas respectées dans un souci de clarté. De plus, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente un détecteur de rayonnement comprenant un capteur photosensible 1 comportant un substrat 2, par exemple formé d'une dalle en verre, supportant des éléments photosensibles 3. Chaque élément photosensible 3 est monté entre un conducteur de ligne et un conducteur de colonne de manière à pouvoir être adressé. Les conducteurs ne sont pas visibles sur la figure 1 dans un but de simplification. Les éléments photosensibles 3 et les conducteurs sont généralement recouverts d'une couche de passivation 4 destinée à les protéger de l'humidité. Le détecteur de rayonnement comprend également un scintillateur 5 couplé optiquement avec le capteur 1. Le couplage optique est réalisé au moyen d'un film de colle 6. Le scintillateur 5 comporte une couche de substance scintillatrice 7, représentée avec une structure en aiguilles, déposée sur un support 8. Le support 8 porte ainsi la substance scintillatrice 7. La substance scintillatrice 7 appartient à la famille des halogénures alcalins tel l'iodure de césium qui est particulièrement sensible à l'oxydation humide. 2891401 7 Dans le détecteur de rayonnement représenté sur la figure 1, une fenêtre d'entrée 10 est posée sur le scintillateur 5 sans être fixée sur lui. Le rayonnement traverse la fenêtre d'entrée 10 en amont du scintillateur 5. Un joint de scellement 11 étanche à l'humidité fixe la fenêtre d'entrée 10 au capteur 1 ou plus précisément à son substrat 2. Le principal avantage de la mise en place d'une fenêtre d'entrée 10 distincte du support 8 du scintillateur 5 est d'améliorer l'étanchéité du détecteur de rayonnement vis à vis de l'air ambiant auquel l'iodure de césium est particulièrement sensible. En effet, on choisit le matériau de la fenêtre d'entrée 10 de telle sorte que son coefficient de dilatation thermique soit voisin de celui du substrat 2. Ceci permet d'utiliser un joint de scellement 11 rigide présentant une bonne étanchéité à l'humidité. La figure 2 représente un autre détecteur de rayonnement utilisé en radiologie dont la substance scintillatrice 7 comporte un oxysulfure de terre rare tel que par exemple l'oxysulfure de gadolinium ou encore I'oxysulfure de lanthane. Ce détecteur de rayonnement comprend les mêmes éléments que le détecteur de rayonnement représenté sur la figure 1 à l'exception de la fenêtre d'entrée 10. En effet, le scintillateur 5 réalisé avec de l'oxysulfure de terre rare utilise un liant plastique lui conférant une bonne étanchéité intrinsèque. Il n'est donc pas nécessaire de renforcer l'étanchéité de l'ensemble du détecteur de rayonnement. Dans le détecteur de rayonnement représenté sur la figure 2 la fonction fenêtre d'entrée est réalisée directement au moyen du support 8 du scintillateur 5. Ce support est par exemple réalisé dans un alliage d'aluminium. Cet alliage a un coefficient de dilatation thermique supérieur à celui d'un substrat 2 réalisé en verre. Le joint de scellement 11 relie le support 8 au substrat 2. Du fait de la différence de coefficient de dilatation entre le support 8 et le substrat 2, on utilisera un joint 11 souple par exemple à base de silicone qui par nature est moins étanche à l'humidité qu'un joint de scellement 11 rigide tel que décrit à l'aide de la figure 1. Un procédé pour mettre en uvre l'invention consiste à utiliser un film de colle protégé sur chacune de ses faces par un film protecteur et à enchaîner les opérations suivantes: É enlever un film protecteur, 2891401 8 É laminer le film de colle sur le premier des éléments (scintillateur 5 ou capteur photosensible 1), É enlever le second film protecteur, mettre en contact le second élément avec le film de colle. Avantageusement, le laminage du film de colle sur le premier des éléments est réalisé entre deux rouleaux afin d'éliminer toute bulle d'air entre l'élément et le film de colle. Avantageusement, avant d'enlever le second film protecteur, on découpe le film de colle en fonction des dimensions du premier élément. Cette découpe peut par exemple se faire à l'aide d'un massicot qui permet de découper le film de colle aux dimensions exactes du premier élément. Avantageusement, la mise en contact du second élément avec le film de colle se fait sous vide. Ce procédé sous vide est bien adapté aux oxysulfures de terre rare qui présentent un aspect lisse. Pour les scintillateurs appartenant à la famille des halogénures alcalins tel l'iodure de césium la réalisation du collage sous vide est moins nécessaire. En effet cette famille de substance scintillatrice présente un aspect micro poreux permettant d'éliminer naturellement d'éventuelles bulles d'air retenues entre le film et le scintillateur 5. Avantageusement, le film de colle est à base acrylique. La figure 3 représente un détecteur de rayonnement semblable à celui de la figure 1 dans lequel on a intercalé un réseau de fibre optique 30 entre le capteur photosensible 1 et le scintillateur 5. Le couplage optique entre le capteur photosensible 1 et le réseau de fibre optique 30 est réalisé au moyen d'un film de colle 61. De même, Le couplage optique entre le scintillateur 5 et le réseau de fibre optique 30 est réalisé au moyen d'un film de colle 62. les deux films de colle 61 et 62 peuvent être mis en place selon un procédé conforme à l'invention. Il est également possible de mettre en oeuvre un tel réseau de fibre optique 30 dans un détecteur de rayonnement tel que décrit sur la figure 2 où la substance scintillatrice 7 est directement placé sur la fenêtre d'entrée 8. Le réseau de fibres optique 30 permet de guider le rayonnement issu du scintillateur 5 vers le capteur photosensible 1. On peut remplacer le réseau de fibres optique 30 par un matériau électro2891401 9 optique à base de sélénium amorphe permettant l'amplification du rayonnement issu du scintillateur 5. La figure 4 représente un détecteur de rayonnement comprenant un dispositif optique 40 permettant de focaliser le rayonnement issu du scintillateur 5 vers le capteur photosensible 1. Ce détecteur de rayonnement comprend en outre une lame 41 transparente au rayonnement issu du scintillateur 5 et formant le récepteur photosensible. Le couplage optique entre la lame 41 et le scintillateur 5 est réalisé au moyen du film de colle 6 qui peut être mis en place selon un procédé conforme à l'invention. La figure 5 représente un outillage pour la réalisation d'un détecteur de rayonnement. L'outillage comporte un corps 30 qui avec une toile 31 forment une enceinte dont l'intérieur peut être mis sous vide par exemple au moyen d'un canal 32 destiné à être raccordé à une pompe à vide non représentée sur la figure. A l'intérieur de l'enceinte sont disposés une platine 33 sur laquelle est posé le premier élément, par exemple le scintillateur 5, et des vérins 34 permettant de maintenir le récepteur photosensible 1 à distance du scintillateur 5. Sur la figure 3, les vérins 34 sont représentés en position haute. Ils maintiennent ainsi le récepteur photosensible 1 à distance du scintillateur 5. Lorsque les vérins 34 viennent en position basse le contact entre le récepteur photosensible 1 et le scintillateur 5 est possible. Le récepteur photosensible 1 est positionné à l'intérieur d'un lamage réalisé dans un support 35 posé sur les vérins 34. Le récepteur photosensible 1 est maintenu sur le support 35 par des doigts 36 solidaires du support 35. Pour assurer un positionnement relatif correct du récepteur photosensible 1 et du scintillateur 5 le support est centré par rapport au corps 30. Pour mettre en oeuvre l'outillage décrit à l'aide de la figure 3 on enchaîne les opérations suivantes: É Placer le scintillateur 5 sur la platine 33. A ce stade de la 30 réalisation du détecteur, le scintillateur 5 est déjà recouvert du film de colle. É Enlever le second film protecteur. É Placer les vérins 34 en position haute. É Positionner le récepteur photosensible 1 sur les vérins 34. Plus précisément on place le support 35, sur lequel on a préalablement monté le récepteur photosensible 1, sur les vérins 34. É Refermer l'enceinte en fixant la toile 31 sur le corps 30. É Faire le vide à l'intérieur de l'enceinte. É Placer les vérins 34 en position basse le temps que le collage des deux éléments soit effectif. Le temps de collage est par exemple de l'ordre de quelques minutes. É Remettre l'intérieur de l'enceinte à la pression atmosphérique. É Ouvrir l'enceinte. É Déposer le détecteur de l'outillage
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un détecteur de rayonnement comportant un récepteur photosensible (1 ; 30 ; 41) associé à un convertisseur de rayonnement (5) fixé par collage sur le récepteur photosensible (1 ; 30 ; 41). Le procédé consiste à mettre en oeuvre un film de colle (6 ; 61 ; 62) protégé sur chacune de ses faces par un film protecteur. Le procédé consiste à enchaîner les opérations suivantes :● enlever un film protecteur,● laminer le film de colle (6 ; 61 ; 62) sur le premier élément (5),● enlever le second film protecteur,● mettre en contact le second élément (1 ; 30 ; 41) avec le film de colle (6 ; 61 ; 62).L'invention concerne également un outillage permettant la réalisation d'un détecteur de rayonnement ainsi qu'un procédé de mise en oeuvre ce cet outillage.
1. Procédé de réalisation d'un détecteur de rayonnement comportant deux éléments: un récepteur photosensible (1; 30; 41) et un scintillateur (5) transformant le rayonnement en un rayonnement auquel le récepteur photosensible (1; 30; 41) est sensible, le scintillateur (5) étant fixé par collage sur le récepteur photosensible (1; 30; 41), caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre un film de colle (6; 61; 62) protégé sur chacune de ses faces par un film protecteur et en ce qu'il consiste à enchaîner les opérations suivantes: É enlever un film protecteur, É laminer le film de colle (6; 61; 62) sur le premier élément (5), É enlever le second film protecteur, É mettre en contact le second élément (1; 30; 41) avec le film de colle (6; 61; 62). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'avant d'enlever le second film protecteur, on découpe le film de colle (6; 61; 62) en fonction des dimensions du premier élément (5). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la mise en contact du second élément (1; 30; 41) avec le film de colle (6; 61; 62) se fait sous vide. 4. Procédé selon l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce que le film de colle (6; 61; 62) est à base acrylique. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le laminage est réalisé entre deux rouleaux. 6. Outillage pour la réalisation d'un détecteur de rayonnement comportant deux éléments: un récepteur photosensible (1; 30; 41) et un scintillateur (5) transformant le rayonnement en un rayonnement auquel le récepteur photosensible (1; 30; 41) est sensible, le scintillateur (5) étant fixé par collage sur le récepteur photosensible (1; 30; 41), caractérisé en ce que le collage est réalisé au moyen d'un film de colle (6; 61; 62) protégé sur chacune de ses faces par un film protecteur, en ce que l'outillage comporte une enceinte (30, 31) dont l'intérieur peut être mis sous vide, en ce qu'à l'intérieur de l'enceinte (30, 31) sont disposés une platine (33) sur laquelle est posé le premier élément (5) et des vérins (34) permettant de maintenir le deuxième élément (1; 30; 41) à distance du premier élément (5). 7. Procédé de mise en oeuvre d'un outillage selon la 6, caractérisé en ce qu'il consiste à : É placer le premier élément (5) sur la platine (33), É enlever le second film protecteur, É placer les vérins (34) en position haute, É positionner le deuxième élément (1; 30; 41) sur les vérins (34), É refermer l'enceinte (30, 31), É faire le vide à l'intérieur de l'enceinte (30, 31), É placer les vérins (34) en position basse le temps que le collage des deux éléments (1; 30; 41; 5) soit effectif, É remettre l'intérieur de l'enceinte (30, 31) à la pression atmosphérique, É ouvrir l'enceinte (30, 31), É déposer le détecteur de l'outillage.
H,A,G
H01,A61,G01
H01L,A61B,G01T
H01L 31,A61B 6,G01T 1,H01L 27
H01L 31/18,A61B 6/03,G01T 1/20,H01L 27/14
FR2891813
A1
ENSEMBLE DE CONVOYAGE POUR CAMION A BENNE
20,070,413
La présente invention se rapporte à un . La livraison sur un chantier des matériaux transportés par un camion à benne peut être effectuée par simple levage de la benne, et déversement des matériaux sur un des cotés ou par l'arrière du camion. Cette façon de procéder n'est toutefois pas appropriée lorsqu'on ne souhaite livrer qu'une partie du chargement du camion à un endroit précis. C'est la raison pour laquelle, dans l'état de la technique, on a conçu des convoyeurs montés sur des camions à benne. Le document FR 78 19103 offre un exemple d'un tel convoyeur : dans ce document, l'inclinaison du convoyeur peut être modifiée par rapport à l'horizontale afin de transporter une partie du chargement du camion vers un point situé à l'arrière du camion. Bien qu'offrant un surcroît de commodité par rapport au cas d'un simple camion à benne dépourvu de convoyeur, le dispositif du document FR 78 19103 pêche par un défaut de maniabilité : pour livrer le chargement du camion à un point déterminé, il faut commencer par placer le camion d'une manière précise par rapport à ce point, de sorte que lors de son déploiement, le convoyeur atteigne effectivement ce point. La présente invention a pour but notamment de fournir un dispositif plus commode et maniable que ceux de la technique antérieure. On atteint ce but de l'invention avec un ensemble de convoyage pour camion à benne, comprenant : - un convoyeur comprenant un châssis comprenant au moins un premier élément rigide sur lequel circule une bande transporteuse continue, - des moyens pour coupler ledit convoyeur à ladite benne, ces moyens de couplage comprenant : des moyens de mise en rotation dudit convoyeur autour d'axes sensiblement horizontal et vertical, et des moyens pour faire passer le contenu de ladite benne vers ledit convoyeur. Le fait de pouvoir faire pivoter le convoyeur autour d'axes horizontal et vertical permet de l'orienter dans toutes les directions de l'espace, et ainsi de livrer le chargement de la benne du camion en un point déterminé sans qu'il soit nécessaire au préalable de positionner le camion d'une manière précise. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'ensemble de convoyeur selon l'invention : - ledit châssis comprend en outre un deuxième élément rigide mobile autour d'un axe sensiblement horizontal par rapport audit premier élément rigide, - ledit châssis comprend en outre un troisième élément rigide mobile autour d'un axe sensiblement horizontal par rapport audit deuxième élément rigide, - au moins l'un desdits premier, deuxième et troisième éléments rigides est télescopique. Le fait de prévoir plusieurs éléments rigides articulés entre eux, et le fait qu'au moins certains d'entre eux puissent être télescopiques, offrent une très grande maniabilité permettant de couvrir une large amplitude de livraison des matériaux transportés par le camion à benne. Suivant encore une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention, lesdits moyens de couplage comprennent une plaque de fermeture de benne. Grâce à cette caractéristique, il suffit d'enlever la plaque de fermeture de benne habituelle du camion et de la remplacer par celle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention pour mettre le convoyeur à poste sur la benne. Suivant encore une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention, lesdits moyens de passage comprennent une gouttière formée dans ladite plaque, communiquant avec ladite benne et avec ledit convoyeur, et une vis sans fin disposée à l'intérieur de ladite gouttière (ou tout autre moyen de déplacement du matériau dans la gouttière, la vis sans fin n'étant qu'un exemple d'application). Grâce à cette caractéristique, les moyens de transfert du chargement de la benne vers le convoyeur sont réalisés de manière simple, compacte et efficace. Suivant encore une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention, l'axe de rotation vertical dudit convoyeur est incliné par rapport au plan médian de ladite plaque, d'un angle sensiblement égal à l'angle de levage de ladite benne. Grâce à cette caractéristique, lorsque la benne est levée, le convoyeur peut effectivement pivoter autour d'un axe sensiblement vertical, ce qui facilite sa manoeuvre. Suivant encore une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention, l'axe de rotation horizontal dudit convoyeur est placé dans la partie inférieure et à l'écart de ladite plaque. Grâce à cette caractéristique, lorsque la benne est levée, il est possible d'orienter le convoyeur notamment vers l'avant du camion. Suivant encore une autre caractéristique optionnelle de l'ensemble de convoyeur selon l'invention, lesdits moyens de mise en rotation dudit convoyeur autour d'un axe vertical comprennent un ensemble de palier mu par un moteur hydraulique + vis sans fin+couronne d'orientation + frein (ceci n'étant qu'un exemple de réalisation). Grâce à cette caractéristique, on réalise de manière simple et fiable les moyens de pivotement du convoyeur autour d'un axe vertical. La présente invention se rapporte également à un camion à benne équipé d'un ensemble de convoyage conforme à ce qui précède. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et à l'examen des planches de dessins ci-annexées, dans lesquelles : - les figures 1 et 2 sont deux vues en perspective de l'ensemble de convoyage selon l'invention, avec des angles de vue différents ; - les figures 3 et 4 sont deux vues de côté de l'ensemble de convoyage selon l'invention monté sur un camion à benne, dans des positions respectivement rétractée et allongée ; - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective d'un ensemble de convoyage selon l'invention équipant un camion à benne, positionné pour charger un deuxième camion situé respectivement à droite ou à gauche du premier ; la figure 7 est une vue de derrière d'un ensemble de convoyage selon l'invention comprenant deux éléments formant un angle l'un par rapport à l'autre ; la figure 8 est une vue de dessus d'un ensemble de convoyage équipant un camion à benne, sur laquelle on a représenté le débattement angulaire du convoyeur, et les figures 9 et 10 sont des vues respectivement en perspective et de côté d'un ensemble de convoyage selon l'invention en position pliée équipant un camion à benne. On se rapporte à présent aux figures 1 à 4, sur lesquelles on peut voir que l'ensemble de convoyage selon l'invention comprend un châssis 1 sur lequel circule une bande transporteuse continue 3, ce châssis étant monté pivotant autour d'un axe vertical V et autour d'un axe horizontal H sur une plaque 5 adaptée pour fermer l'arrière de la benne 7 d'un camion à benne 9. Sur les figures 1 et 2, l'ensemble de convoyage selon l'invention est désolidarisé de la benne 7 et posé sur un trépied de support 11. Sur les figures 3, 4 et suivantes au contraire, la plaque 5 est montée sur la benne 7 du camion 9, et remplace la plaque de fermeture habituelle de cette benne. Comme on peut le voir sur les figures 1 à 4, le convoyeur 1 comprend en fait deux éléments rigides 13 et 15 articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un deuxième axe sensiblement horizontal h. Les mouvements autour des axes horizontaux H et h des premier 13 et deuxième 15 éléments rigides sont commandés par des vérins hydrauliques respectifs 17 et 19. L'entraînement de la bande transporteuse 3 par rapport au châssis 1 est effectué par un tambour 21 situé à l'extrémité libre du châssis 1 et entraîné par un moteur hydraulique (non représenté). Le châssis 1 est monté sur la plaque 5 par l'intermédiaire d'une couronne d'orientation 23, et la mise en rotation du châssis 1 autour de l'axe sensiblement vertical V est effectuée au moyen d'un ensemble moteur hydraulique + vis sans fin + couronne 23 + frein. Sur la face intérieure de la plaque 5, c'est-à-dire sur la face de cette plaque qui est destinée à se trouver à l'intérieur de la benne 7, se trouve une gouttière sensiblement horizontale 26 à l'intérieur de laquelle est disposée une vis sans fin 27. Cette vis sans fin peut être actionnée en rotation par un moteur hydraulique connu en soi et non représenté. La gouttière 26 communique avec la bande transporteuse 3 par l'intermédiaire d'un passage 29. Comme cela est visible sur les figures 3 et 4, la longueur du convoyeur peut être réglée grâce à un mouvement télescopique du premier élément rigide 13. Ce mouvement télescopique provoqué par un vérin hydraulique non représenté, est permis grâce à un parcours en S de la bande transporteuse 3 sur le premier élément rigide 13, comme cela est visible en particulier sur la figure 2. Bien entendu, le châssis 1 pourrait comprendre plus de deux éléments rigides articulés l'un par rapport à l'autre, et l'un quelconque ou plusieurs de ces éléments pourrai(en)t être télescopique(s). Comme cela est visible sur les figures 3 et 4, la couronne d'orientation 23 est fixée sur la plaque 5 de manière que l'axe de rotation V de ce palier forme un angle a par rapport au plan médian de la plaque 5, cet angle a étant sensiblement égal à l'angle que forme la benne 7 du camion 9 en position de levage. Typiquement, cet angle peut être de l'ordre de 35 . On notera également, comme cela est visible aussi sur les figures 3 et 4, que l'axe de rotation horizontal H du premier élément rigide 13 est positionné dans la partie inférieure et à distance du plan médian de la plaque 5, de manière que lorsque la benne est inclinée en position de déchargement, cet axe H se trouve sous le niveau de cette benne. Le mode de fonctionnement et les avantages de l'ensemble de convoyage selon l'invention résultent directement de la description qui précède. Comme indiqué précédemment, pour monter l'ensemble de convoyage selon l'invention sur la benne 7 d'un camion à benne 9, il faut commencer par enlever la plaque de fermeture arrière de cette benne, et lui substituer la plaque 5. Lorsqu'on souhaite livrer les matériaux transportés par la benne 7 à un endroit donné, on commence par placer le camion 9 à proximité de cet endroit, puis on lève la benne de manière à ce qu'elle atteigne son angle de déchargement a (voir figure 4 notamment) et on agit ensuite sur le convoyeur de manière que son extrémité libre soit située au-dessus du point de livraison souhaité. Pour atteindre cette position, on agit sur le moteur hydraulique de la couronne de mise en rotation du convoyeur autour de l'axe sensiblement vertical V, sur les vérins 17 et 19 de variation d'inclinaison des premier 13 et deuxième 15 éléments rigides, et, si nécessaire, sur le vérin de modification de la longueur du premier élément rigide 13. Du fait de l'inclinaison de l'axe de rotation de la couronne 23 par rapport au plan médian de la plaque 5, on peut faire pivoter le convoyeur autour d'un axe sensiblement vertical lorsque la benne est en position levée. Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 4, le convoyeur s'étend de manière sensiblement horizontale et permet la livraison des matériaux de la benne à un point situé plus ou moins vers l'arrière de cette benne. Dans la configuration représentée à la figure 5, le convoyeur s'étend vers l'avant, vers la droite et vers le haut du camion à benne 9, et permet ainsi par exemple le chargement de la benne 7' d'un deuxième camion à benne 9' situé à droite du camion à benne 9. Dans la configuration représentée à la figure 6, le convoyeur s'étend vers l'arrière, vers la gauche et vers le haut du camion à benne 9, et permet le chargement de la benne 7' d'un deuxième camion à benne 9' disposé à gauche du camion à benne 9. Dans la configuration représentée à la figure 7, le convoyeur s'étend vers la droite du camion à benne 9, et tandis que le premier élément rigide 13 est incliné vers le haut, le deuxième élément rigide 15 est disposé de manière sensiblement horizontale, permettant ainsi de livrer les matériaux de la benne 7 à un point situé en hauteur. Sur la figure 8, on a représenté l'ensemble des positions angulaires que peut occuper le convoyeur lorsque la benne 7 du camion benne 9 est levée. Comme on peut le voir sur cette figure, on obtient un débattement angulaire qui atteint quasiment 270 . Un tel débattement peut être atteint notamment en raison du fait que l'axe horizontal H de rotation du convoyeur se trouve sous le niveau de la benne 7 lorsque celle-ci est en position basculée, ce qui permet à ce convoyeur de passer sous cette benne, comme c'est le cas pour la position 31 de la figure 8. Une fois que l'on a terminé l'opération de livraison, on peut replier le convoyeur conformément aux figures 9 et 10, c'est-à-dire de manière que les premier 13 et deuxième 15 éléments rigides soit repliés l'un contre l'autre et s'étendent de manière sensiblement verticale (ou inclinée en ne dépassant pas du gabarit latéral du camion 9). Dans cette position, le convoyeur occupe un minimum de place et peut être transporté sur la route sans qu'il soit nécessaire de le démonter du camion à benne. Comme on peut le comprendre à présent, l'ensemble de convoyage selon l'invention est particulièrement ergonomique, la double articulation du convoyeur autour d'axes horizontal et vertical permettant de livrer le chargement de la benne du camion pratiquement à n'importe quel point situé au voisinage de cette benne. Ceci permet en particulier d'éviter d'avoir à positionner le camion d'une manière précise préalablement à l'opération de déchargement au moyen du convoyeur. On notera que le caractère amovible de l'ensemble de convoyeur selon l'invention le rend particulièrement commode et adaptable sur des bennes existantes. Les convoyeurs peuvent servir à livrer des matériaux divers tels que du sable (0-5mm), du gravier (5mm-40mm) ou de l'asphalte. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit et représenté, fourni à titre purement illustratif. C'est ainsi notamment que le convoyeur pourrait être fixé sur la partie gauche de la plaque 5, au lieu d'être fixé sur la partie droite de cette plaque (ou à tout autre endroit de ladite plaque), comme cela a été représenté sur l'ensemble des figures ci- annexées. C'est ainsi également que l'on pourrait prévoir un système de rattrapage d'angle du type parallélogramme articulé, permettant de maintenir l'axe de rotation V du convoyeur 1 par rapport à la plaque 5 en position sensiblement verticale quelle que soit l'inclinaison de la benne 7
Cet ensemble de convoyage pour camion à benne comprend :- un convoyeur comprenant un châssis (1) comprenant au moins un premier élément rigide (13) sur lequel circule une bande transporteuse continue (3),- des moyens pour coupler ledit convoyeur à ladite benne, ces moyens de couplage comprenant :des moyens de mise en rotation (23) dudit convoyeur autour d'axes sensiblement horizontal (H) et vertical (V), et des moyens (5, 26, 27, 29) pour faire passer le contenu de ladite benne vers ledit convoyeur.
1. Ensemble de convoyage pour camion à benne, comprenant : - un convoyeur comprenant un châssis (1) comprenant au moins un premier élément rigide (13) sur lequel circule une bande transporteuse continue (3), - des moyens pour coupler ledit convoyeur à ladite benne (7), ces moyens de couplage comprenant : des moyens de mise en rotation (23) dudit convoyeur autour d'axes sensiblement horizontal (H) et vertical (V), et des moyens (5, 26, 27, 29) pour faire passer le contenu de ladite benne (7) vers ledit convoyeur. 2. Ensemble de convoyeur selon la 1, dans lequel ledit châssis (1) comprend en outre un deuxième élément rigide (15) mobile autour d'un axe sensiblement horizontal (H) par rapport audit premier élément rigide (13). 3. Ensemble de convoyeur selon l'une des 1 ou 2, dans lequel ledit châssis comprend en outre un troisième élément rigide mobile autour d'un axe sensiblement horizontal par rapport audit deuxième élément rigide. 4. Ensemble de convoyeur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel au moins l'un desdits premier (13), deuxième (15) et troisième éléments rigides est télescopique. 5. Ensemble de convoyeur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de couplage comprennent une plaque de fermeture de benne (5). 6. Ensemble de convoyeur selon la 5, dans lequel lesdits moyens de passage comprennent une gouttière (26) formée dans ladite plaque (5), communiquant avec ladite benne (7) et avec ledit convoyeur, et une vis sans fin (27) disposée à l'intérieur de ladite gouttière (26). 7. Ensemble de convoyeur selon les 5 et 6, dans lequel l'axe de rotation vertical (V) dudit convoyeur est incliné par rapport au plan médian de ladite plaque (5), d'un angle (a) sensiblement égal à l'angle de déchargement de ladite benne (7). 8. Ensemble de convoyeur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'axe de rotation horizontal (H) dudit convoyeur est placé dans la partie inférieure et à l'écart de ladite plaque (5). 9. Ensemble de convoyeur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de mise en rotation dudit convoyeur autour d'un axe vertical (V) comprennent une couronne (23) mue par un moteur hydraulique. 10. Camion à benne (9) équipé d'un ensemble de convoyage conforme à 5 l'une quelconque des précédentes.
B
B65,B60
B65G,B60P
B65G 69,B60P 1,B65G 67
B65G 69/30,B60P 1/43,B65G 67/24
FR2890096
A1
PORTE ISOLANTE
20,070,302
La présente invention se rapporte à une porte isolante susceptible d'accepter des contraintes, notamment thermiques, différentes au niveau de ses deux faces, l'une des faces étant susceptible de se déformer par rapport à l'autre face. Une porte comprend généralement un panneau appelé ouvrant, articulé notamment grâce à des paumelles, par rapport à un cadre appelé dormant. Une poignée permet de manoeuvrer l'ouvrant et une serrure peut être prévue pour maintenir l'ouvrant en position fermée. Dans certaines applications, l'ouvrant peut avoir des faces qui ne sont pas soumises aux mêmes contraintes, notamment lorsqu'une des faces est soumise à des phénomènes de dilatation importants en raison de son exposition au soleil. Lorsque l'ouvrant est monobloc, les phénomènes de dilatation déforment l'ensemble de l'ouvrant si bien que ce dernier peut se coincer dans le dormant rendant difficile sa manoeuvre. Pour pallier aux problèmes liés aux phénomènes de dilatation, le document FR- 2.478.726 propose un ouvrant avec une première plaque formant la face extérieure et une seconde plaque formant la face intérieure, les deux plaques étant d'un point de vue thermique indépendantes. Pour assurer une liaison déformable entre les deux plaques, chaque plaque comprend au niveau de sa face intérieure des cornières décalées par rapport au bord périphérique des plaques, les cornières étant agencées de manière à ce que les cornières reliées à la première plaque soient disposées en regard des cornières reliées à la seconde plaque, un matériau composite avec une matière inerte à la chaleur et une matière expansible reliant les cornières des première et seconde plaques. Selon ce mode de réalisation, la liaison mécanique entre les deux plaques est assurée par le matériau composite déformable disposé entre les cornières. Pour assurer l'isolation phonique et thermique, des plaques avec des propriétés isolantes thermiques et/ou phoniques sont intercalées entre les première et 5 seconde plaques. En complément, la seconde plaque est pliée au niveau de ses bords périphériques afin de former le chant de l'ouvrant. Ainsi, lorsque la première plaque orientée vers l'extérieur est exposée au soleil et se dilate, la seconde plaque orientée vers l'intérieur ne se déforme pas en raison du matériau composite intercalé entre les cornières. Ainsi, la périphérie de l'ouvrant conserve ses dimensions et l'ouvrant ne coince pas au niveau du dormant. Pour assurer l'étanchéité de l'ouvrant, la première plaque est également pliée au niveau de sa périphérie afin de constituer une partie du chant de l'ouvrant. Toutefois, les rebords pliés des première et seconde plaques formant le chant de l'ouvrant doivent être séparés d'une certaine distance afin de ne pas former un pont thermique entre les première et seconde plaques. Pour assurer l'étanchéité, un joint périphérique peut être intercalé entre les rebords des première et seconde plaques. Ainsi selon ce mode de réalisation, la liaison mécanique entre les plaques est assurée par le matériau composite décalé par rapport à la périphérie, le joint périphérique n'ayant qu'une fonction d'étanchéité. Même si cette porte fonctionne correctement et ne se coince pas, elle ne donne pas satisfaction car son coût de fabrication est relativement élevé en raison d'un 25 procédé de réalisation relativement complexe. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une porte avec un ouvrant de conception simple, assurant un fonctionnement sûr de la porte même si les faces dudit ouvrant ne sont pas soumises aux mêmes contraintes thermiques. A cet effet, l'invention a pour objet un ouvrant pour porte comprenant un premier panneau, appelé panneau intérieur, un second panneau, appelé panneau extérieur, ainsi que des moyens de liaison entre le panneau intérieur et le panneau extérieur, lesdits moyens de liaison étant susceptibles d'assurer une liaison mécanique satisfaisante entre les deux panneaux de manière à garantir la solidité de l'ouvrant, tout en constituant une rupture de pont thermique entre lesdits deux panneaux et en autorisant des déplacements relatifs entre lesdits deux panneaux, caractérisé en ce que les moyens de liaison sont disposés en périphérie et sur le pourtour d'au moins un des panneaux en sorte de constituer une partie du chant de l'ouvrant et d'assurer l'étanchéité entre les deux panneaux. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va 15 suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation d'une porte, - la figure 2 est une coupe selon la ligne A-A de la figure 1 d'un ouvrant de porte selon une première variante de l'invention, - la figure 3 est une coupe selon la ligne A-A de la figure 1 d'un ouvrant de porte selon une autre variante de l'invention, la figure 4 est une coupe selon la ligne A-A de la figure 1 d'un ouvrant de porte selon une autre variante de l'invention, - la figure 5 est une coupe selon la ligne B-B de la figure 1 d'une porte selon un 25 mode de réalisation, - la figure 6 est une coupe selon la ligne A-A de la figure 1 d'un ouvrant de porte selon un mode de réalisation de l'invention, et - la figure 7 est une coupe illustrant en détails une barrette assurant la liaison mécanique entre les différentes parties d'un ouvrant. Sur la figure 1, on a représenté en 10 une porte permettant d'obturer une ouverture, avec un dormant 12 fixe, susceptible d'encadrer l'ouverture, et un ouvrant 14 articulé par rapport au dormant 12 de manière à obturer ou à dégager l'ouverture. Selon un mode de réalisation, l'ouvrant 14 peut pivoter selon un axe de pivotement 16 prévu au niveau d'un montant du dormant grâce à des paumelles 18. Toutefois, d'autres moyens d'articulation pourraient être prévus entre le dormant et l'ouvrant. L'ouvrant pourrait être coulissant. De préférence, une poignée 20 est prévue pour manoeuvrer l'ouvrant 14. En complément, une serrure peut être prévue pour maintenir l'ouvrant 14 en position fermée par rapport au dormant 12. Ces éléments ne sont pas plus détaillés car ils sont à la portée de l'homme de l'art. Généralement, l'ouvrant 14 forme un panneau sensiblement rectangulaire avec une première face 22 et une seconde face 24 orientées en direction opposée. La porte selon l'invention est plus particulièrement adaptée pour être placée au niveau d'une ouverture donnant vers l'extérieur, ladite porte étant susceptible d'être soumise à des contraintes thermiques différentes au niveau de ses deux faces 22 et 24, la première face 22 orientée vers l'intérieur étant susceptible d'être soumise à des variations thermiques faibles alors que la seconde face 24 orientée vers l'extérieur étant susceptible d'être soumise à des variations thermiques importantes. Comme illustré sur les différentes figures, l'ouvrant 14 comprend un premier panneau 26, appelé par la suite panneau intérieur, dont l'une des surfaces constitue la première face 22, un second panneau 28, appelé par la suite panneau extérieur, dont l'une des surfaces constitue la seconde face 24 ainsi que des moyens 30 de liaison entre le panneau intérieur 26 et le panneau extérieur 28, lesdits moyens 30 de liaison étant susceptibles d'assurer une liaison mécanique satisfaisante entre les deux panneaux de manière à garantir la solidité de l'ouvrant 14 tout en constituant une rupture de pont thermique entre lesdits deux panneaux 26 et 28 et en autorisant des déplacements relatifs entre lesdits deux panneaux 26 et 28. Selon un mode de réalisation, les panneaux 26 et 28 sont métalliques. Selon l'invention, les moyens 30 de liaison sont disposés en périphérie et sur le pourtour d'au moins un des panneaux 26 ou 28 en sorte de constituer une partie du chant de l'ouvrant et d'assurer l'étanchéité entre les deux panneaux 26 et 28. Comme illustré sur la figure 3, les moyens 30 de liaison sont disposés de manière à venir affleurer avec le bord périphérique du panneau extérieur 28 et constituent ainsi une partie du chant de l'ouvrant 14. Selon ce mode de réalisation, les moyens 30 de liaison sont disposés sur le pourtour de l'ouvrant et forment une barrière entre les panneaux 26 et 28. Selon un autre mode de réalisation, l'un des panneaux, notamment le panneau extérieur 28, peut comprendre au moins un rebord plié 32, sensiblement à angle droit, sur sa périphérie ou une partie de sa périphérie. Dans ce cas, les moyens 30 de liaison sont coiffés par le ou les rebord(s) pliés) 32, l'écartement entre les rebords pliés parallèles étant ajusté à la dimension séparant les faces extérieures 34 des moyens de liaison. Dans ce cas, l'extrémité des rebords pliés 32 étant distante de l'autre panneau 26 pour ne pas former un pont thermique, une partie des faces extérieures 34 des moyens 30 de liaison constitue une partie du chant de l'ouvrant et forme une barrière entre les deux panneaux 26 et 28. Ainsi, selon l'invention, on obtient un ouvrant susceptible de se déformer de manière différente au niveau de ses deux faces, si bien qu'une des faces peut se déformer sans que cela ne nuise au bon fonctionnement de l'ouvrant. Par ailleurs, compte tenu de la disposition des moyens 30 de liaison, on obtient un panneau de conception simple permettant de réduire les coûts de fabrication, tout en offrant une esthétique satisfaisante. Selon les variantes, les moyens 30 de liaison peuvent être intercalés entre les panneaux et être reliés directement à chacun des deux panneaux, comme illustré sur la figure 4. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 2, 3, 5 et 6, l'ouvrant comprend un châssis 36 prévu au moins au niveau des bords verticaux de l'ouvrant, et de préférence prévu sur le pourtour de l'ouvrant, intercalé entre l'un des panneaux, de préférence le panneau intérieur 26, et les moyens 30 de liaison. Ce châssis 36 contribue à renforcer l'ouvrant et permet de rapporter les différents éléments, tels que les paumelles et les parties de la serrure. Ce châssis est de préférence obtenu à partir de profilés avec une section en T, avec éventuellement des nervures intérieures pour assurer une meilleure rigidité. La tête 38 du T est accolée contre le panneau intérieur 26, une première branche 40 de la tête du T étant susceptible de recevoir à son extrémité les moyens d'articulation tels que par exemple les paumelles 18 vissées dans le profilé, la seconde branche 42 de la tête du T étant susceptible de recevoir la poignée et les éléments de la serrure. La tête du T a une épaisseur E suffisante pour autoriser le vissage de la majorité des paumelles commercialisées alors que la seconde branche 42 a une longueur L suffisante pour pouvoir recevoir les poignées et les serrures aux dimensions standard. L'extrémité du pied 44 du T est reliée aux moyens 30 de liaison. Selon un mode de réalisation, les profilés formant le châssis 36 ainsi que les 25 moyens 30 de liaison sont découpés et assemblés à onglet de manière à former un cadre. Avantageusement, comme illustré sur les figures 2, 3, 5 et 6, le panneau intérieur 26 comprend de préférence sur sa périphérie ou une partie de sa périphérie un rebord plié 46, sensiblement à angle droit. Les rebords pliés 46 délimitent un logement ajusté aux dimensions du cadre formé par le châssis 36. Les rebords pliés 46 ont des dimensions supérieures à l'épaisseur de la tête du T pour la recouvrir. be préférence, la branche 40 de la tête du T peut comprendre au moins une rainure pour assurer le maintien d'un joint 48. Selon un mode de réalisation illustré par les figures 5 à 7, les moyens 30 de liaison comprennent au moins une barrette 50 déformable réalisée en un matériau susceptible de constituer une rupture de pont thermique tel qu'en polyamide par exemple. be préférence, les moyens 30 de liaison comprennent deux barrettes 50, 50' disposées en parallèle. Comme illustré sur la figure 7, chaque barrette 50 comprend en partie centrale un corps déformable 52 avec de part et d'autre des pieds 54 assurant la liaison d'une part avec le panneau intérieur 26 et d'autre part avec le panneau extérieur 28. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 5 et 6, les pieds 54 des barrettes ont une forme en queue d'aronde susceptible de coopérer avec des rainures ménagées d'une part au niveau du pied du profilé en T formant le châssis 36 et d'autre part au niveau d'une platine 56 solidaire du panneau extérieur 28. be préférence, l'espace 58 délimité par les deux panneaux 26 et 28, les moyens 30 de liaison et éventuellement le châssis 36 contient au moins un élément isolant phonique et/ou thermique. Selon une variante, les éléments isolants phoniques et/ou thermiques peuvent se présenter sous la forme d'au moins une plaque et de préférence deux plaques placées dans l'espace 58, lesdits éléments n'ayant aucune fonction dans la liaison entre les panneaux 26 et 28. L'ouvrant selon la présente invention grâce à sa conception simple peut être fabriqué avec des coûts inférieurs à ceux des dispositifs existants. Pour réaliser l'ouvrant illustré sur les figures 5 et 6, il convient d'assembler les profilés pour former le cadre du châssis 36. Les barrettes 50, 50' sont mises en place ainsi que la platine 56 sur la périphérie du châssis. Une fois cet ensemble châssis/barrettes/platine formant cadre réalisé, le panneau intérieur 26 est relié, notamment par collage, au châssis 36. La mise en place du panneau est facilitée grâce aux rebords 46 ajustés au châssis 36. Par la suite, les éléments isolants thermique et/ou phonique sont mis en place. Enfin, le panneau extérieur 28 est relié, notamment par collage, à la platine 56. La mise en place du panneau 28 est facilitée grâce aux rebords 32 ajustés aux moyens 30 de liaison. Selon l'invention, on obtient des panneaux extérieur 28 et intérieur 26 parfaitement positionnés sans qu'il soit nécessaire de prévoir un outillage complexe. Par ailleurs, le fonctionnement des moyens 30 de liaison, notamment leur capacité à se déformer, n'est pas altéré par un mauvais positionnement des panneaux intérieur 26 et extérieur 28, lesdits moyens 30 de liaison étant susceptibles de fonctionner correctement même si les panneaux intérieur 26 et extérieur 28 ne sont pas correctement positionnés l'un par rapport à l'autre contrairement à la majorité des dispositifs existants. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les moyens 30 de liaison ainsi que les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments. Enfin, la présente invention peut s'appliquer à la majorité des ouvrants quel que 25 soit le mode d'articulation avec le dormant, pivotant, basculant ou coulissant. 2890096 9
L'objet de l'invention est un ouvrant pour porte comprenant un premier panneau (26), appelé panneau intérieur, un second panneau (28), appelé panneau extérieur, ainsi que des moyens (30) de liaison entre le panneau intérieur (26) et le panneau extérieur (28), lesdits moyens (30) de liaison étant susceptibles d'assurer une liaison mécanique satisfaisante entre les deux panneaux de manière à garantir la solidité de l'ouvrant, tout en constituant une rupture de pont thermique entre lesdits deux panneaux (26, 28) et en autorisant des déplacements relatifs entre lesdits deux panneaux (26, 28), caractérisé en ce que les moyens (30) de liaison sont disposés en périphérie et sur le pourtour d'au moins un des panneaux en sorte de constituer une partie du chant de l'ouvrant et d'assurer l'étanchéité entre les deux panneaux (26, 28).
1. Ouvrant de porte comprenant un premier panneau (26), appelé panneau intérieur, un second panneau (28), appelé panneau extérieur, ainsi que des moyens (30) de liaison entre le panneau intérieur (26) et le panneau extérieur (28), lesdits moyens (30) de liaison étant susceptibles d'assurer une liaison mécanique satisfaisante entre les deux panneaux de manière à garantir la solidité de l'ouvrant, tout en constituant une rupture de pont thermique entre lesdits deux panneaux (26, 28) et en autorisant des déplacements relatifs entre lesdits deux panneaux (26, 28), caractérisé en ce que les moyens (30) de liaison sont disposés en périphérie et sur le pourtour d'au moins un des panneaux en sorte de constituer une partie du chant de l'ouvrant et d'assurer l'étanchéité entre les deux panneaux (26, 28). 2. Ouvrant de porte selon la 1, caractérisé en ce que l'un des panneaux, notamment le panneau extérieur (28), comprend au moins un rebord plié (32) sur sa périphérie ou une partie de sa périphérie, l'écartement entre les rebords pliés parallèles étant ajusté à la dimension séparant les faces extérieures des moyens (30) de liaison. 3. Ouvrant de porte selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (36) prévu au moins au niveau des bords verticaux de l'ouvrant, et de préférence prévu sur le pourtour de l'ouvrant, intercalé entre l'un des panneaux, de préférence le panneau intérieur (26), et les moyens (30) de liaison. 4. Ouvrant de porte selon la 3, caractérisé en ce que le châssis est constitué à partir de profil en T dont la tête (38) est accolée contre l'un des panneaux et l'extrémité du pied (44) est reliée aux moyens (30) de liaison. 5. Ouvrant de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux panneaux (26, 28) comprennent sur toute leur périphérie ou sur une partie de leur périphérie un rebord plié (32, 46). 6. Ouvrant de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (30) de liaison comprennent au moins une barrette (50) déformable réalisée en un matériau susceptible de constituer une rupture de pont thermique tel qu'en polyamide par exemple. 7. Ouvrant de porte selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (30) de liaison comprennent deux barrettes (50, 50') disposées en 10 parallèle. 8. Ouvrant de porte selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque barrette (50) comprend en partie centrale un corps déformable (52) avec de part et d'autre des pieds (54) assurant la liaison d'une part avec le panneau intérieur (26), éventuellement par l'intermédiaire d'un châssis (36), et d'autre part avec le panneau extérieur (28), éventuellement par l'intermédiaire d'une platine (56). 9. Ouvrant de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les panneaux (26, 28), les moyens (30) de liaison délimitent un espace (58) contenant au moins un élément isolant phonique et/ou thermique. 10. Porte comportant un ouvrant selon l'une quelconque des précédentes.
E
E06,E04
E06B,E04B
E06B 5,E04B 1
E06B 5/10,E04B 1/76
FR2897574
A1
CIRCUIT DE DIODES ELECTROLUMINESCENTES ET DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU SIGNALISATION L'INCORPORANT.
20,070,824
Circuit de diodes électroluminescentes et dispositif d'éclairaqe et/ou signalisation l'incorporant L'invention concerne de manière générale un circuit de diodes électroluminescentes intégré dans un dispositif d'éclairage eilou signalisation pour véhicule automobile comprenant une pluralité de modules de diode électroluminescente, des moyens de câblage et des moyens de génération de courant aptes à alimenter la pluralité de modules de diode électroluminescente, les modules de diode électroluminescente, les moyens de câblage et les moyens de génération de courant étant connectés électriquement de manière à former le circuit. II est connu de l'entité inventive des circuits souples appelés flexboard en anglais qui permettent de réaliser le dépôt en 3 dimensions de diodes électroluminescentes (LED) dans des applications d'éclairage et/ou signalisation automobile. Ces circuits flexboard ont cependant l'inconvénient d'une réalisation qui peut s'avérer délicate et coûteuse. En effet, une modification même minime du circuit en cours de développement implique irrémédiablement une modification des outillages de réalisation du circuit flexboard. L'invention a pour principal objectif de fournir une alternative technique à la solution flexboard. Le circuit de diodes électroluminescentes selon l'invention comprend une pluralité de modules de diode électroluminescente, des moyens de câblage et des moyens de génération de courant aptes à alimenter la pluralité de modules de diode électroluminescente, les modules de diode électroluminescente, les moyens de câblage et les moyens de génération de courant étant connectés électriquement de manière à former le circuit. Conformément à l'invention, les moyens de câblage comprennent une nappe de câblage formée d'au moins un câble plat d'alimentation générale et d'une pluralité de câbles plats d'alimentation de diodes électroluminescentes formant respectivement une pluralité de branches de dérivation à partir dudit câble plat d'alimentation générale, le câble plat d'alimentation générale ayant une extrémité connectée électriquement auxdits moyens de génération de courant, les câbles plats d'alimentation de diodes électroluminescentes ayant chacun une extrémité connectée au câble plat d'alimentation générale par un moyen, tel que soudure, permettant d'assurer une liaison électrique et ayant au moins une partie de connexion de module de diode électroluminescente comportant au moins deux extrémités de fil électrique dénudées aptes à être soudées sur un module de diode électroluminescente. L'invention fournit ainsi une solution qui garantit une grande rapidité de modification et de développement du circuit, tout en assurant un niveau de qualité équivalent à la technique dite flexboard. Selon une autre caractéristique, une branche de dérivation comporte une pluralité de modules de diode électroluminescente alimentés en série par un générateur de courant compris dans les moyens de génération de courant. Selon encore une autre caractéristique, les moyens de génération de courant comprennent une pluralité de générateurs de courant dédiés respectivement à l'alimentation des branches de dérivation. Selon une forme de réalisation particulière, un câble plat d'alimentation de diodes électroluminescentes comprend quatre fils électriques, deux fils étant dédiés à la connexion en série des modules montés sur le câble et deux autres fils étant dédiés à un retour de masse, les quatre fils étant court-circuités en une extrémité libre du câble opposée à l'extrémité connectée au câble plat d'alimentation générale. De préférence, les deux autres fils du câble plat d'alimentation de diodes électroluminescentes sont soudés sur les modules montés sur le câble de manière à fiabiliser la liaison mécanique des modules et du câble. Selon une autre caractéristique, le module de diode électroluminescente comprend au moins une diode électroluminescente en parallèle avec une résistance. De préférence, la diode électroluminescente et la résistance sont appariées de telle manière à obtenir un flux lumineux de valeur prédéterminée. Selon une forme de réalisation particulière, un module de diode électroluminescente comporte au moins un orifice de fixation apte à un engagement mécanique avec serrage dans un pion correspondant d'une partie formant support d'un dispositif d'éclairage et/ou signalisation dans lequel est intégré le circuit. Selon d'autres aspects, l'invention concerne aussi un dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile comprenant au moins un circuit tel que décrit brièvement ci-dessus, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel dispositif d'éclairage et/ou signalisation. D'autres aspects et avantages de la présente l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description d'une forme de réalisation particulière qui va suivre, cette description étant donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la Fig.1 est une vue globale du circuit de diodes électroluminescentes selon l'invention ; la Fig.2 montre le schéma électrique du circuit de la Fig.1 ; la Fig.3 montre en détail les connexions par soudure entre une 20 module de diode et un câble plat d'alimentation ; et la Fig.4 est une vue partielle montrant une implantation du circuit de diodes électroluminescentes dans un dispositif d'éclairage et/ou signalisation. En référence aux Figs.1 à 4, il est maintenant décrit une forme de 25 réalisation particulière d'un circuit de diodes électroluminescentes (LED) 1 selon l'invention. Comme montré à la Fig.1, le circuit 1 selon l'invention comprend une pluralité de modules de diode LED 2, un module d'alimentation 3 et une nappe de câblage 4-5. 30 La nappe de câblage 4-5 comporte un câble plat d'alimentation générale 4 sur lequel sont soudés une pluralité de câbles plats d'alimentation de diodes LED 5. Chaque câble plat d'alimentation 5 est équipé de un ou plusieurs modules de diode LED 2 et forme une branche d'alimentation de diodes en dérivation à partir du câble plat d'alimentation générale 4. Les modules de diode LED 2 comporte chacun deux orifices de fixation F prévus pour un engagement mécanique avec serrage dans des pions PP correspondants, montrés à la Fig.4, d'une partie formant support 60 d'un dispositif d'éclairage et/ou signalisation 6 pour véhicule automobile. Dans cette forme de réalisation particulière, comme cela apparaît à la Fig.2, un module de diode LED 2 comprend essentiellement une carte de circuit imprimé sur laquelle est soudée une diode LED 20 et une résistance d'ajustement de courant 21. De préférence, un élément de dissipation thermique (non représenté), sous la forme d'un radiateur ou drain thermique, est prévu sur la face de circuit imprimé opposée à celle sur laquelle est implantée la diode LED 20. Bien entendu, un certain nombre de vias thermiques (non représentés) sont également prévus sur le circuit imprimé, à des emplacements adéquats, de façon à assurer une conduction thermique entre la diode LED 20 et l'élément de dissipation thermique. Les modules de diode LED 2 sont soudés aux fils des câbles plats d'alimentation 5, au niveau de parties dénudées P2 (Fig.1) de ceux-ci. Chaque câble plat d'alimentation 5 comporte également une partie dénudée P4 pour permettre une soudure des fils de celui-ci sur des portions de fil dénudées correspondantes du câble plat d'alimentation générale 4. Les modules de diode LED 2 montés sur un même câble plat d'alimentation 5 sont alimentés en série par un générateur de courant 30, comme montré à la Fig.2. Le module d'alimentation 3 comporte une pluralité de générateurs de courant 30 dédiés à l'alimentation en courant des câbles plats d'alimentation 5 équipés, chaque générateur de courant 30 fournissant un courant à un câble d'alimentation 5 équipé. Dans cette forme de réalisation particulière, les câbles d'alimentation 5 comportent chacun 4 fils. Deux fils 50 sont utilisés pour le retour de masse vers le circuit d'alimentation 3 et deux fils 51 sont utilisés pour la connexion en série des diodes LED 20. Comme cela apparaît à la Fig.1, les 4 fils 50, 51 sont court-circuités par soudure au niveau une extrémité libre 53 du câble d'alimentation 5 de manière à avoir une continuité électrique du circuit formé par les diodes LED 20 en série et le générateur de courant 30. Le détail des soudures des fils 50, 51 réalisées sur un module 2 est montré à la Fig.3. Les soudures SA et SC des fils 51 correspondent aux connexions électriques des anode et cathode de la diode LED 20. Les soudures SA et SC sont faites sur des pastilles conductrices du circuit imprirné en continuité électrique avec les anode et cathode de la diode LED 20, respectivement. De préférence, les fils 50 sont également soudés, soudures SM, sur des portions en cuivre du circuit imprimé, ces soudures SM ayant ici essentiellement pour fonction de fiabiliser la liaison mécanique entre le module de diode LED 2 et le câble plat d'alimentation 5. Conformément à cette forme de réalisation de l'invention, les courants traversant les diodes LED 20 sont ajustés de façon à obtenir un flux lumineux sensiblement de même valeur pour chacun des modules de diode LED 2. Cette fonction d'ajustement du flux lumineux est réalisée à l'aide de la résistance 21 montée en parallèle avec chacune des diodes LED 20. Les résistances 21 sont donc appariées respectivement aux diodes LED et autorisent ainsi un ajustement des courants traversant celles-ci de façon à compenser une disparité de la caractéristique courant û flux lumineux des diodes LED. Dans d'autres formes de réalisation, les diodes sont triées par gamme de flux lumineux et la résistance 21 n'est alors plus nécessaire
Le circuit (1) comprend une pluralité de modules de diode électroluminescente (2), des moyens de câblage (4, 5) et des moyens de génération de courant (3, 30) aptes à alimenter les modules de diode. Les modules de diode, les moyens de câblage et les moyens de génération de courant sont connectés électriquement de manière à former le circuit. Conformément à l'invention, les moyens de câblage comprennent une nappe de câblage formée d'au moins un câble plat d'alimentation générale (4) et d'une pluralité de câbles plats d'alimentation de diodes (5) formant respectivement une pluralité de branches de dérivation à partir du câble d'alimentation générale. Le câble d'alimentation générale a une extrémité connectée électriquement aux moyens de génération de courant. Les câbles d'alimentation de diodes ont chacun une extrémité (P4) connectée au câble d'alimentation générale par un moyen, tel que soudure, permettant d'assurer une liaison électrique et ont au moins une partie de connexion de module de diode (P2) comportant au moins deux extrémités de fil électrique dénudées (51) aptes à être soudées sur un module de diode.
1. Circuit de diodes électroluminescentes (1) intégré dans un dispositif d'éclairage et/ou signalisation (6) pour véhicule automobile comprenant une pluralité de modules de diode électroluminescente (2), des moyens de câblage (4, 5) et des moyens de génération de courant (3, 30) aptes à alimenter ladite pluralité de modules de diode électroluminescente (2), lesdits modules de diode électroluminescente (2), lesdits moyens de câblage (4, 5) et lesdits moyens de génération de courant (3, 30) étant connectés électriquement de manière à former ledit circuit, caractérisé en ce que lesdits moyens de câblage comprennent une nappe de câblage formée d'au moins un câble plat d'alimentation générale (4) et d'une pluralité de câbles plats d'alimentation de diodes électroluminescentes (5) formant respectivement une pluralité de branches de dérivation à partir dudit câble plat d'alimentation générale (4), ledit câble plat d'alimentation générale (4) ayant une extrémité connectée électriquement auxdits moyens de génération de courant (3, 30), lesdits câbles plats d'alimentation de diodes électroluminescentes (5) ayant chacun une extrémité (P4) connectée audit câble plat d'alimentation générale (4) par un moyen, tel que soudure, permettant d'assurer une liaison électrique et ayant au moins une partie de connexion de module de diode électroluminescente (P2) comportant au moins deux extrémités de fil électrique dénudées (51) aptes à être soudées sur un dit module de diode électroluminescente (2). 2. Circuit selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une dite branche de dérivation comporte une pluralité de modules de diode électroluminescente (2) alimentés en série par un générateur de courant (30) compris dans lesdits moyens de génération de courant (3). 3. Circuit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de génération de courant (3) comprennent une pluralité degénérateurs de courant (30) dédiés respectivement à l'alimentation desdites branches de dérivation. 4. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un câble plat d'alimentation de diodes électroluminescentes (5) comprend quatre fils électriques (50, 51), deux fils (51) étant dédiés à la connexion en série des modules (2) montés sur le câble (5) et deux autres fils (50) étant dédiés à un retour de masse, lesdits quatres fils '50, 51) étant court-circuités au niveau d'une extrémité libre (53) du câble opposée à ladite extrémité connectée audit câble plat d'alimentation générale (4). 5. Circuit selon la 4, caractérisé en ce que lesdits deux autres fils (50) du câble plat d'alimentation de diodes électroluminescentes (5) sont soudés sur les modules (2) montés sur le câble (5) de manière à fiabiliser la liaison mécanique des modules (2) et du câble (5). 6. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un module de diode électroluminescente (2) comprend au moins une diode électroluminescente (20) en parallèle avec une résistance (21). 7. Circuit selon la 6, caractérisé en ce que lesdites diode électroluminescente (2) et résistance (21) sont appariées de telle manière à obtenir un flux lumineux de valeur prédéterminée. 8. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un module de diode électroluminescente (2) comporte au moins un orifice de fixation (F) apte à un engagement mécanique avec serrage dans un pion (PP) correspondant d'une partie formant support (60)d'un dispositif d'éclairage et/ou signalisation (6) dans lequel est intégré le circuit (1). 9. Dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un circuit (1) selon l'une des 1 à 8. 10. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un dispositif d'éclairage et/ou signalisation (6) selon la 9.
B,H
B60,H05
B60R,B60Q,H05B
B60R 16,B60Q 1,H05B 33
B60R 16/033,B60Q 1/00,H05B 33/02
FR2894299
A1
DISPOSITIF PERMETTANT DE CONVERTIR L'ONDULATION ET OU LES OSCILLATIONS D'UN LIQUIDE DANS LEQUEL IL EST AU MOINS PARTIELLEMENT IMMERGE, EN UNE ENERGIE UTILISABLE.
20,070,608
La présente invention a pour objet un dispositif permettant de convertir l'ondulation et/ou les oscillations d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement immergé, en une énergie utilisable. Elle s'applique notamment mais non exclusivement à la conversion de l'énergie de la houle, des vagues et de la marée en énergie électrique. 15 On sait qu'il existe déjà des dispositifs permettant de convertir l'énergie mécanique de la houle, des vagues et de la marée en énergie électrique. Ainsi, notamment, on a déjà proposé dans le brevet FR 2 834 757 un dispositif relié au fond de la mer par un ancrage, ce dernier comprenant au moins un premier 20 élément de liaison souple agissant sur un vérin hydraulique monté dans un circuit hydraulique incluant un moteur hydraulique de manière à ce que l'action de l'élément de liaison sur le vérin lors des déplacements verticaux de l'appareil, engendre dans le circuit hydraulique une variation de débit et/ou de pression permettant l'entraînement en rotation dudit moteur hydraulique. De 25 même par le brevet JP 5 288 141, on connaît un dispositif dans lequel des flotteurs guidés chacun sur un mât ancré dans le fond sous-marin par l'intermédiaire de galets, actionnent des crémaillères entraînant en rotation une génératrice de courant électrique. 30 Néanmoins, ces dispositifs sont relativement complexes et comprennent généralement un nombre relativement important de pièces telles que par 1 exemple des clapets, des roues cinétiques, des câbles, des poulies de renvoi, des ensembles crémaillères - pignons ce qui accroît les problèmes d'usure et de corrosion et nécessite des efforts de maintenance importants. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. A cet effet, elle propose un dispositif faisant intervenir comme dans l'exemple précédemment invoqué, un flotteur guidé par un dispositif de guidage ancré dans le fond sous-marin, à l'aide de moyens de guidage et comportant des moyens de conversion permettant de convertir les déplacements relatifs entre le flotteur et le dispositif de guidage en une énergie utilisable telle que par exemple l'énergie électrique. Selon l'invention, les moyens de guidage comprennent au moins un galet, un pignon ou une roue en contact avec un chemin de roulement du dispositif de guidage, et les moyens de conversion comprennent au moins une génératrice électrique entraînée en rotation par ledit galet, ledit pignon ou ladite roue. Avantageusement, le galet, le pignon ou la roue peut être monté rotatif autour d'un axe lié au flotteur. Grâce à ces dispositions, le mouvement de coulissement du flotteur soumis à la houle entraîne un mouvement rotatif dudit galet, pignon ou roue qui est connecté à au moins une génératrice ce qui permet de produire de l'énergie électrique tout en limitant la chaîne cinématique au strict nécessaire. 25 Selon une variante d'exécution de l'invention, le dispositif comprend : ^ un support de guidage sensiblement vertical fixé directement ou indirectement à un fond sous-marin ; • un flotteur comportant : o un trou traversant, d'axe sensiblement vertical, qui débouche dans sa face supérieure et dans sa face inférieure, le diamètre 30 de ce trou étant sensiblement supérieur à celui du support de guidage afin de permettre le coulissement du flotteur par rapport audit support ; o au moins un compartiment qui comprend une ouverture antérieure débouchant dans ledit trou traversant, une paroi inférieure, une paroi supérieure, une paroi postérieure et deux parois latérales comportant chacune un orifice d'axe horizontal en regard l'un de l'autre ; ce compartiment comprend également : - au moins un moyen de guidage tel qu'un galet, un pignon ou une roue dont l'axe horizontal est sensiblement parallèle au plan de ladite ouverture, et disposé de manière à être en contact avec la surface dudit support de guidage lorsque celui-ci est solidarisé au flotteur ; - au moins un arbre d'entraînement passant par l'axe horizontal dudit moyen de guidage et traversant lesdits orifices desdites parois latérales, au moins l'une des extrémités de cet arbre d'entraînement étant reliée à au moins une génératrice comprise dans le corps du flotteur. Ainsi, sous l'action de la houle et/ou des vagues et/ou de la marée et/ou de la poussée d'Archimède, le flotteur est animé d'un mouvement vertical alternatif 25 qui entraîne les moyens de guidage en contact avec la surface du support de guidage. Le mouvement rotatif alternatif de ces moyens de guidage est transmis ensuite aux arbres d'entraînement puis à la génératrice qui peut produire de cette façon de l'énergie électrique. 30 De manière avantageuse, afin d'empêcher le passage du liquide dans le corps du flotteur, au moins l'une des faces de chaque paroi latérale desdits 10 15 20 compartiments peut comprendre des joints d'étanchéité pouvant être toriques, disposés de manière à recouvrir partiellement lesdits orifices de ces parois latérales et à enserrer les arbres d'entraînement. Avantageusement, le dispositif selon l'invention peut également comprendre des moyens permettant d'exercer une pression des moyens de guidage sur la surface du support de guidage de façon à éviter le glissement intempestif de ces moyens de guidage. De manière avantageuse, le dispositif selon l'invention peut comprendre plusieurs génératrices pouvant chacune fonctionner alternativement dans un sens et dans l'autre. Le dispositif selon l'invention pourra également comprendre : • des moyens d'inversion de la tension générée par les génératrices selon le sens de rotation desdites génératrices ; • des moyens de conversion de la tension générée par les génératrices en une tension alternative ou continue ; • des moyens de stabilisation et/ou de régulation des tensions générées 20 par lesdites génératrices Avantageusement, l'énergie thermique dégagée par les génératrices au cours de leur fonctionnement peut permettre de chauffer de l'eau rendant ainsi possible la récupération d'énergie sous forme d'électricité mais également sous 25 forme d'eau chaude. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : 30 La figure 1 est une représentation schématique du dispositif selon l'invention surplombé d'une plate-forme industrielle. La figure 2 est une représentation schématique du dispositif de guidage et du flotteur du dispositif selon l'invention en position désassemblée. Les figures 3, 4 et 5 sont une représentation schématique du mouvement de flotteurs coulissant chacun autour d'un pied d'un dispositif de guidage tripode. Dans cet exemple, le dispositif selon l'invention 1 comprend un dispositif de guidage 2 constitué par un support de guidage, d'axe sensiblement vertical, fixé à un fond sous-marin ou à une embase flottante (non représentée) qui est maintenue en position à l'aide d'ancrages lui permettant de demeurer fixe par rapport au fond sous-marin. Ainsi, la fixation du dispositif de guidage 2 au fond sous-marin peut être notamment réalisée en maintenant en position l'embase flottante à l'aide de lignes d'ancrage sensiblement parallèles et constamment sous tension. Le support de guidage 2 peut être notamment cylindrique ou à facettes et est 20 conformé préférentiellement, de façon à ne pas opposer de résistance excessive aux éléments. Le dispositif selon l'invention 1 comprend également un flotteur 3 comportant un trou traversant 4, qui débouche sensiblement dans la zone médiane de sa 25 face supérieure et de sa face inférieure. Afin de permettre le coulissement du flotteur 3 par rapport audit support de guidage 2, le diamètre dudit trou 4 est sensiblement supérieur à celui du support de guidage 2. Selon une variante d'exécution de l'invention, le support de guidage 2 peut 30 comprendre plusieurs pieds sensiblement verticaux. Ainsi, à titre d'exemple, il peut être tripode, trois flotteurs du type susdit 3 pouvant chacun coulisser par rapport à l'un des trois pieds 30, 30', 30" du support de guidage 2. De manière avantageuse, la structure et la forme du flotteur 3 sont conçues de façon à assurer sa flottabilité, ce qui permet de faciliter son transport vers la terre ferme afin de procéder à des visites périodiques et/ou d'effectuer des réparations. Ainsi, tel que cela est illustré sur la figure 2, le flotteur 3 peut être composé de deux coques flottantes démontables 18, 18' pouvant s'assembler et se désassembler autour d'un axe sensiblement vertical. Le flotteur 3 peut comprendre quatre compartiments 5 disposés à intervalles sensiblement réguliers autour dudit trou traversant 4. Chacun de ces compartiments 5 comporte une ouverture antérieure 6 débouchant dans ledit trou traversant 4, une paroi inférieure, une paroi supérieure, une paroi postérieure 9 et deux parois latérales 10 comportant chacune un orifice 11 d'axe horizontal en regard l'un de l'autre. Selon une variante d'exécution de l'invention, les compartiments 5 peuvent être cylindriques, ils comportent alors chacun une ouverture 6 débouchant dans ledit trou traversant 4, une paroi inférieure, une paroi supérieure, et une paroi latérale 10 comportant deux orifices 11 d'axe horizontal en regard l'un de l'autre. Selon une autre variante d'exécution de l'invention, chacun desdits compartiments 5 ne comprend pas de paroi inférieure et de paroi supérieure, ils constituent alors avec ledit trou traversant 4, un trou traversant unique qui débouche dans la face supérieure et inférieure du flotteur 3. Ainsi, dans l'hypothèse où le flotteur 3 comprend quatre compartiments 5 disposés à intervalles réguliers, ceux-ci constituent avec le trou traversant 4 du flotteur 3, un trou traversant unique ayant sensiblement la forme d'une croix. - 7 Chaque compartiment 5 comprend également : • Au moins un moyen de guidage 12 dont l'axe horizontal est sensiblement parallèle au plan de ladite ouverture 6, et disposé de manière à être en contact avec la surface dudit support de guidage 2 lorsque celui-ci est solidarisé au flotteur 3. • Au moins un arbre d'entraînement 13 passant par l'axe horizontal dudit moyen de guidage 2 et traversant lesdits orifices 11 desdites parois latérales 10. Au moins l'une des extrémités de cet arbre d'entraînement 13 étant reliée à au moins une génératrice 14 comprise dans le corps du flotteur 3. Ledit moyen de guidage 12 peut être notamment un galet, une roue ou un pignon engrenant avec une crémaillère (non représentée) s'étendant verticalement sur la surface du support de guidage 2. Avantageusement, afin d'empêcher le passage de l'eau dans le corps du flotteur 3, celui-ci peut comprendre des joints d'étanchéité pouvant être toriques 15 qui sont disposés de façon à recouvrir partiellement lesdits orifices 11 desdites parois latérales 10 et à enserrer lesdits arbres d'entraînement 13. 20 De plus, le dispositif selon l'invention 1 peut également comprendre des moyens (non représentés) permettant d'exercer une pression des moyens de guidage 12 sur la surface du support de guidage 2 de façon à éviter le glissement intempestif de ces moyens de guidage 12. Les génératrices 14 sont des génératrices de courant continu ou alternatif toutefois, selon une variante d'exécution de l'invention, elles peuvent être remplacées par des pompes hydrauliques (non représentées). 25 -8 Avantageusement, le dispositif selon l'invention 1 peut comprendre plusieurs génératrices 14 qui sont de préférence étanches et pouvant chacune fonctionner alternativement dans un sens et dans l'autre. De manière avantageuse, l'énergie thermique dégagée par les génératrices 14 au cours de leur fonctionnement peut permettre de chauffer de l'eau rendant ainsi possible la récupération d'énergie sous forme d'électricité mais également sous forme d'eau chaude. De cette façon, sous l'action de la houle et/ou des vagues et/ou de la marée et/ou de la poussée d'Archimède, le flotteur 3 est animé d'un mouvement vertical alternatif qui entraîne les moyens de guidage 12 en contact avec la surface du support de guidage 2. Le mouvement rotatif alternatif de ces moyens de guidage 12 est transmis ensuite aux arbres d'entraînement 13 puis à la génératrice 14 qui peut produire de cette façon de l'énergie électrique. Avantageusement, le mouvement vertical alternatif du flotteur 3 permet d'assurer le nettoyage automatique du dispositif de guidage 2 et des moyens de guidage 12 en empêchant la fixation d'éléments tels que des crustacés et/ou des sédiments. De manière avantageuse, le dispositif selon l'invention 1 peut être surplombé d'une plate-forme industrielle 16 supportée par le support de guidage 2 et sur laquelle l'énergie électrique ainsi produite peut être utilisée pour alimenter ses équipements industriels. Ces plates-formes 16 peuvent comprendre au moins un dispositif de production d'énergie additionnel tel qu'un dispositif de production d'énergie éolienne 17 et/ou un dispositif de production d'énergie thermique (non représenté) et/ou un dispositif de production d'énergie solaire 19.30 - 9 Des dispositifs selon l'invention 1 surplombés ou non de plates-formes industrielles 16 peuvent être regroupés dans des espaces relativement restreints afin de former des "fermes houlomotrices" ou plus généralement des "fermes multiénergétiques". Le dispositif selon l'invention 1 peut comprendre un dispositif de contrôle électronique (non représenté) permettant de commander notamment : • les générateurs 14 en temps réel et donc de gérer la production d'énergie en fonction des besoins ; • le flotteur 3 afin d'adapter l'amplitude de sa course en fonction du marnage et des mouvements de la houle ; l'amplitude de la course du flotteur 3 devant être au moins égale à la somme du marnage, de l'amplitude de la houle et d'un écart de sécurité. De manière avantageuse, le flotteur 3 peut comprendre à sa base des compartiments de ballastage (non représentés), dont le remplissage peut être commandé à l'annonce d'une tempête majeure, afin de permettre sa plongée et d'éviter ainsi qu'il ne soit soumis à des mouvements excessifs sous l'action d'une houle particulièrement forte ; le remplissage et le vidage desdits compartiments de ballastage pouvant être commandés par ledit dispositif de contrôle électronique. Plusieurs dispositifs selon l'invention 1 peuvent être regroupés en réseau et comprendre un dispositif de contrôle électronique de type susdit permettant de 25 commander : • l'actionnement et l'arrêt du coulissement des flotteurs 3 par rapport aux dispositifs de guidage 2 ; • ainsi que la résistance rencontrée par les moyens de guidage 12 lors de leurs déplacements sur la surface desdits dispositifs de guidage 2. 30 - 10 - De cette manière et de façon avantageuse, ce regroupement en réseau des dispositifs selon l'invention 1 permet d'assurer une production d'une énergie électrique moyenne dans le temps en effet, grâce à un dispositif de contrôle de type susdit, il est possible de commander un déphasage approprié de la course de chacun desdits flotteurs 3 ce qui permet de s'affranchir des contraintes liées aux mouvements alternatifs de la houle. La variante d'exécution de l'invention selon laquelle le support de guidage 2 peut comprendre plusieurs pieds sensiblement verticaux permet également de s'affranchir des mouvements alternatifs de la houle grâce à un déphasage approprié des différents flotteurs 3. A titre d'exemple, en prenant les hypothèses suivantes : • tel que cela est représenté sur les figures 3, 4 et 5, le support de guidage 2 est tripode, il comprend deux pieds latéraux 30, 30' et un pied médian 30" équidistant de ces deux autres pieds ; • la distance entre les deux pieds latéraux 30, 30' est sensiblement égale à un demi pas de houle ; • le dispositif selon l'invention 1 comprend un dispositif de contrôle du type susdit (non représenté) qui peut commander : o l'actionnement et l'arrêt du coulissement des flotteurs 3 par rapport aux dispositifs de guidage 2 ; o ainsi que la résistance rencontrée par les moyens de guidage 12 lors de leurs déplacements sur la surface desdits dispositifs de guidage 2. La figure 3 illustre de manière schématique le positionnement des différents flotteurs 3 à l'instant to. Les flotteurs 3 coulissant autour des pieds latéraux 30, 30' sont respectivement situés en haut et au creux de la vague, leur vitesse 30 respective étant nulle à cet instant, l'énergie qu'ils produisent est également nulle. Par contre, le flotteur 3 coulissant autour du pied médian 30" est situé25 -11- sensiblement "au milieu" de la vague, et produit donc une énergie non nulle égale à W. Par conséquent, à l'instant to, le dispositif selon l'invention 1 produit une énergie ayant une valeur égale à W. La figure 4 illustre de manière schématique le positionnement des différents flotteurs 3 à l'instant to + du pas de la houle. Le flotteur 3 coulissant autour du pied médian 30" est situé au sommet de la vague, l'énergie qu'il produit est alors nulle. Les flotteurs 3 coulissant autour des pieds latéraux 30, 30' quant à eux sont sensiblement disposés "au milieu" de la vague et produisent donc chacun une énergie égale à W. Par conséquent, à l'instant to + du pas de la houle, le dispositif selon l'invention 1 produit une énergie ayant une valeur égale à 2W. La figure 5 illustre de manière schématique le positionnement des différents flotteurs 3 à l'instant to + '/2 du pas de la houle. Les flotteurs 3 coulissant autour des pieds latéraux 30, 30' sont respectivement situés au creux et au sommet de la vague, leur vitesse respective étant nulle à cet instant, l'énergie qu'ils produisent est également nulle. Par contre, le flotteur 3 coulissant autour du pied médian 30" est situé sensiblement "au milieu" de la vague, et produit donc une énergie non nulle égale à W. Par conséquent, à l'instant to + '/2 du pas de la houle, le dispositif selon l'invention 1 produit une énergie ayant une valeur égale à W. Afin de rendre sensiblement constante, la valeur de l'énergie produite par le dispositif selon l'invention 1, ledit dispositif de contrôle peut commander l'arrêt du coulissement de l'un des flotteurs 3 coulissant autour des pieds latéraux 30, 30' aux instants to + (k * ) du pas de la houle (k étant un entier naturel impair différent de 0). De cette façon, l'énergie (et donc la tension) produite par le dispositif selon l'invention 1 est constante (en l'espèce, elle est égale à w), ledit dispositif de contrôle et le support de guidage 2 constituant - 12 - des moyens de stabilisation et/ou de régulation des tensions générées par lesdites génératrices 14. Afin de transformer la tension continue ou alternative du courant produit par les génératrices 14 respectivement en un courant de tension alternative ou continue, le dispositif selon l'invention 1 pourra également comprendre des moyens de conversion de la tension continue ou alternative générée par les génératrices 14 respectivement en une tension alternative ou continue, tels que des convertisseurs de tension (non représentés), permettant par exemple de transformer un courant continu de 650 V en un courant alternatif triphasé de 380 V utilisable directement à proximité du dispositif selon l'invention 1, comme par exemple, sur une plate-forme industrielle 16 le surplombant. Avantageusement, le dispositif selon l'invention pourra comprendre un "bus drive" (non représenté) permettant de sommer les énergies de chaque génératrice 14 et permettant ainsi de transformer un courant alternatif de 750 V produit par les génératrices en un courant continu de 650 V
La présente invention a pour objet un dispositif (1) permettant de convertir l'ondulation et/ou les oscillations d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement immergé, en une énergie utilisable. Le dispositif (1) comprend un flotteur (3) guidé par un dispositif de guidage (2) ancré dans le fond sous-marin, à l'aide de moyens de guidage (12) et comportant des moyens de conversion permettant de convertir les déplacements relatifs entre le flotteur (3) et le dispositif de guidage (2) en une énergie utilisable telle que l'énergie électrique.
Revendications 1. Dispositif (1) permettant de convertir l'ondulation et/ou les oscillations d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement immergé, en une énergie utilisable, caractérisé en ce qu'il comprend un flotteur (3) guidé par un dispositif de guidage (2) ancré dans le fond sous-marin, à l'aide de moyens de guidage (12) et comportant des moyens de conversion (14) permettant de convertir les déplacements relatifs entre le flotteur (3) et le dispositif de guidage (2) en une énergie utilisable telle que l'énergie électrique. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage (12) comprennent au moins un galet, un pignon ou une roue en contact avec un chemin de roulement du dispositif de guidage (2), et les moyens de conversion (14) comprennent au moins une génératrice électrique entraînée en rotation par ledit galet, ledit pignon ou ladite roue. 3. Dispositif (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le galet, le pignon ou la roue est monté rotatif autour d'un axe (13) lié au flotteur (3). 4. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : s un support de guidage (2) sensiblement vertical fixé directement ou indirectement à un fond sous-marin ; • un flotteur (3) comportant : o un trou traversant (4), d'axe sensiblement vertical, qui débouche dans sa face supérieure et dans sa face inférieure, le 30 diamètre de ce trou (4) étant sensiblement supérieur à celui-14- du support de guidage (2) afin de permettre le coulissement du flotteur (3) par rapport audit support (2); o au moins un compartiment (5) qui comprend une ouverture antérieure (6) débouchant dans ledit trou traversant (4), une paroi inférieure, une paroi supérieure, une paroi postérieure (9) et deux parois latérales (10) comportant chacune un orifice d'axe horizontal (11) en regard l'un de l'autre ; ce compartiment (5) comprend également : - au moins un moyen de guidage (12) tel qu'un galet, un 10 pignon engrenant avec une crémaillère ou une roue dont l'axe horizontal est sensiblement parallèle au plan de ladite ouverture (6), et disposé de manière à être en contact avec la surface dudit support de guidage (2) lorsque celui-ci est solidarisé au flotteur (3) ; 15 - au moins un arbre d'entraînement (13) passant par l'axe horizontal dudit moyen de guidage (2) et traversant lesdits orifices (11) desdites parois latérales (10), au moins l'une des extrémités de cet arbre d'entraînement (13) étant reliée à au moins une 20 génératrice (14) comprise dans le corps du flotteur (3). 5. Dispositif (1) selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de guidage (2) est fixé à une embase flottante qui est maintenue en position à l'aide de lignes d'ancrage 25 sensiblement parallèles et constamment sous tension lui permettant de demeurer fixe par rapport au fond sous-marin. 6. Dispositif (1) selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le support de guidage (2) est cylindrique ou à facettes et 30 est conformé de façon à ne pas opposer de résistance excessive aux éléments.5-15- 7. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le support de guidage (2) comprend plusieurs pieds sensiblement verticaux, un flotteur (3) coulissant par rapport à chacun de ces pieds. 8. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce que le flotteur (3) est composé de deux coques flottantes démontables (18, 18') pouvant s'assembler et se désassembler autour d'un axe sensiblement vertical. 10 9. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que les compartiments (5) sont cylindriques. 10. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 9, 15 caractérisé en ce que chacun desdits compartiments (5) ne comprend pas de paroi inférieure et de paroi supérieure. 11. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 10, caractérisé en ce que le corps du flotteur (3) comprend des joints d'étanchéité 20 toriques (15) qui sont disposés de façon à recouvrir partiellement lesdits orifices (11) desdites parois latérales (10) et à enserrer lesdits arbres d'entraînement (13). 12. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 11, 25 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant d'exercer une pression des moyens de guidage (12) sur la surface du support de guidage (2) de façon à éviter le glissement intempestif de ces moyens de guidage (12). 13. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 12, 30 caractérisé en ce que les moyens de conversion (14) sont constitués par des pompes hydrauliques.5-16- 14. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 13, caractérisé en ce que la (les) génératrice(s) (14) est (sont) étanches et fonctionne(ent) alternativement dans un sens et dans l'autre. 15. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 14, caractérisé en ce que les génératrices (14) constituent un moyen de production d'énergie thermique, cette énergie thermique dégagée par les génératrices (14) au cours de leur fonctionnement permettant de chauffer de l'eau. 10 16. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 15, caractérisé en ce qu'il est surplombé d'une plate-forme industrielle (16) supportée par le support de guidage (2) et sur laquelle l'énergie électrique ainsi produite peut être utilisée pour alimenter ses équipements industriels. 17. Dispositif (1) selon la 16, caractérisé en ce que les plates-formes (16) comprennent un dispositif de production d'énergie éolienne (17) et/ou un dispositif de production d'énergie thermique et/ou un dispositif de production d'énergie solaire (19). 20 18. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 17, caractérisé en ce que les dispositifs selon l'invention (1) sont regroupés en réseau. 25 19. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle électronique permettant de commander : • les générateurs (14) en temps réel et donc de gérer la production d'énergie en fonction des besoins ; 30 • le flotteur (3) afin d'adapter l'amplitude de sa course en fonction du marnage et des mouvements de la houle ; l'amplitude de la course du 15 15 20 2894299 -17-flotteur (3) devant être au moins égale à la somme du marnage, de l'amplitude la houle et d'un écart de sécurité ; • l'actionnement et l'arrêt du coulissement des flotteurs (3) par rapport aux dispositifs de guidage (2) ; 5 • la résistance rencontrée par les moyens de guidage (12) lors de leurs déplacements sur la surface desdits dispositifs de guidage (2). 20. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 19, caractérisé en ce que le flotteur (3) comprend à sa base des compartiments de ballastage. 21. Dispositif (1) selon la 20, caractérisé en ce que le remplissage et le vidage desdits compartiments de ballastage sont commandés par ledit dispositif de contrôle électronique. 22. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de conversion de la tension continue ou alternative générée par les génératrices (14) respectivement en une tension alternative ou continue. 23. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend un "bus drive" permettant de sommer les énergies de chaque génératrice (14).
F,E
F03,E02
F03B,E02B
F03B 13,E02B 9
F03B 13/18,E02B 9/08
FR2896376
A1
DESHERBEUSE-EMIETTEUSE
20,070,727
La présente invention concerne un dispositif aratoire rapide pour désherber, niveler, sarcler mécaniquement la surface des sols en terre, décompacter la neige... et plus précisément les allées, terrains de sports stabilisés, cultures... afin d'éviter la pollution par les herbicides. Les appareils de désherbage dotés des différents procédés thermiques et d'outils mécaniques 5 statiques ou rotatifs à dents, ont une consommation énergétique importante au mètre carré annuellement; sont lents ou bien déforment de façon conséquente la surface du sol . L'état de la technique connu est notamment constituée par les demandes de brevets suivantes : EP 0085491 - CH 663132 - DE 4338298 - EP 0883989 - CH 679412 - DE 4124815 û 10 FR 2808419 - EP 0846414 û FR 2718922 . 10 Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. L'effort de traction, fonction des rapports dimensions-épaisseurs suffit aux outils pour remplir les fonctions de désherbage, de nivellement du sol en un seul passage, sans consigner les surfaces utilisées par le public. Le dispositif comporte sous un châssis (1) rigide, une multitude de soucoupes (3) de forme 15 lenticulaire, fixées sur des colonnes (2) et disposées en quinconce sur un même plan. Chaque soucoupe (3) de forme lenticulaire du dispositif, pénètre sous la surface du sol à une profondeur réglée très précisément. Le dispositif de par sa vitesse de travail, la forme des soucoupes (3) provoquent la coupe, le soulèvement des végétaux et croûtes du sol; ceux-ci forment sur les côtés des soucoupes, au dessus du sol, des jets symétriques de matières. 20 La disposition subtile des soucoupes (3) sur le châssis (1), permet le télescopage des jets dans leurs trajectoires et provoquent ainsi la fragmentation des différents éléments qui se répartissent uniformément sur la surface du sol. Selon des modes particuliers de réalisation : Le dispositif peut être rigide, semi-rigide, articulé, rotatif circulaire ou elliptique, les matériaux 25 employés seront essentiellement des métaux, matériaux composites ou autres. La rigidité et planéité du dispositif est assurée par un ou plusieurs châssis (1). Le châssis (1) peut recevoir des éléments fixes ou amovibles permettant au dispositif d'être auto-porté, porté, semi-porté, tracté par traction humaine, animale ou mécanique. Le châssis (1) peut transmettre aux colonnes (2), soucoupes(3) des mouvements vibrants, 30 alternatifs, rotatifs, elliptiques par des éléments fixés et entraînés. - Le châssis (1)' peut être équipé d'outils combinant des opérations de ratissage, nivellement, broyage, roulage, semis du sol... La fixation peut être intégrée dans la conbinaison de deux soucoupes (3) inversées; ou obtenue par colonne (2) tubulaire, autre profil, rendu solidaire au châssis (1) par boulonnage, soudure, rivetage... Dans un mode de réalisation possible, la fixation (2) peut permettre des mouvements alternatifs, rotatifs de la soucoupe (3), sur son axe ou excentré. Des ensembles colonnes (2) , soucoupes (3) peuvent être fixées et animées sur un plateau à mouvement rotatif alternatif La colonne (2) peut être sécurisée par des boulons de cisaillements, ressorts ou autres afin de permettre à la soucoupe (3) de s'escamoter en cas d'obstacles. La colonne (2) peut prendre la forme adaptée afin de permettre le meilleur écoulement des débris végétaux et éléments du sol. La soucoupe (3) est en acier spécial, résilient, résistant à l'usure, sa forme peut varier du disque légèrement convexe au cône, la partie extérieure en contact au sol forme la partie travaillante appelée lèvre, elle est lisse ou dentée, aff tée ou non , la lèvre peut être en carbure de tungstène rapporté à la soucoupe. la soucoupe (3) afin de se protéger des chocs peut être équipée d'une dent 'verticale prolongée devant la lèvre (3B) auto-affutante. La base de la soucoupe (3) peut prendre d'autres formes, ovoïde, triangulaire, hexagonale, octogonale... Sa forme et épaisseur résulte du meilleur compromis pénétration résilience usure. En référence à la figure 2, les colonnes (2) , soucoupes (3) peuvent être munies d'un ou plusieurs conduits (1) permettant l'émission de rayons, d'injecter sous pression ou non, des liquides, vapeur, poudres, gaz sur ou sous la surface du sol. Selon un mode de réalisation possible la colonne (2) et soucoupe (3) peuvent être munies d'accessoires, afin de créer des effets de venturi, brise- motte, décompactage, nivelage... Les colonnes (2) et soucoupes (3) du dispositif de part leur emplacement avec d'autres outils peuvent améliorer l'effet d'interaction provoqué par la combinaison de plusieurs outils de types différents. Le dispositif peut être associé en combinaison à des coupe bordure, rouleau, balai, grille, semoir, ou autres outils... -3- Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en perspective le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en perspective une variante de ce dispositif En référence au dessin de la figure 1, le châssis (1) du dispositif est réalisé strictement plan afin de permettre une précision requise de travail du sol. Deux plaques en acier assemblées en sandwich sur des profilés en péripherie. La plaque inférieure est lisse, avec des alésages aux diamètres des colonnes (2).La plaque supérieure est ajourée, ses alésages sont aux diamètres des boulons (4) de fixation. Ces alésages sont répartis sur la surface à des entre axes définies. Ce châssis (1) reçoit sur l'avant une fixation 3 points (5) permettant au dispositif d'être porté par un tracteur. Sur la partie arrière du dispositif sont fixés des supports recevant un barillet (9) contenant trois outils amovibles : un rouleau (6), une brosse (8), des roues porteuses (7). Ces outils peuvent fonctionner seul ou par deux. Le dispositif se trouve ainsi positionné entre l'appui des outils et l'essieu du tracteur, 15 permettant le nivelage du sol. La profondeur de travail du dispositif est obtenue par le système de réglage (11) et le réglage du 3ème point du tracteur. Les soucoupes (3) de forme lenticulaire en aciers spéciaux sont embouties, leurs lèvres extérieures sont usinées et affûtées à des cotes tolérancées, l'angle d'a tlt varie entre 30 et 60 degrés. le centre des soucoupes (3) comporte un alésage aplani sur son pourtour, permettant 20 le passage, la portée des boulons (4) de fixations ; les têtes de ceux-ci sont en retrait à l'intérieur des soucoupes (3). L'usure des lèvres (3B) se répartie en effectuant une rotation appropriée de la soucoupe (3) sur la colonne (2) en desserrant et serrant le boulon (4). Les colonnes (2) sont en fort tube rond d'acier usinées à des cotes tolérancées, elles sont encastrées dans la plaque inférieure et comprimées par les boulons (4) sur la plaque supérieure. 25 Des boulons (4) en aciers spéciaux, à écrous freinés, assurent les fonctions d'assemblages des colonnes (2) et soucoupes (3). Ils assurent la rigidité du châssis (1). A titre d'exemple non limitatif, le châssis (1) aura 1200mm de large sur 1650 mm de long, la colonne-soucoupe (2-3) aura 180mm de hauteur sous le châssis (1),140inm pour le diamètre de la soucoupe (3) et d'épaisseur 4mm. 30 Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'entretien des allées, terrains de sports en sols stabilisés, cultures, pistes enneigées
La présente invention concerne un dispositif de travail du sol multifonctions, destinée à désherber, niveler, décompacter, fragmenter la surface des sols durs en terre ou enneigé. Le dispositif comporte sous un châssis (1) rigide, disposées sur un même plan, une multitude de soucoupes (3) de forme lenticulaire fixées sur des colonnes (2). Ce dispositif est caractérisé par dû à la multitude et forme des colonnes (2), soucoupes (3) coopérant entre elles. Applications : espaces stabilisés, terrains de sports, agriculture, pistes de ski...
1 - Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique des sols en un seul passage, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de colonnes (2) , soucoupes (3) de forme lenticulaire fixées sous un châssis (1). 2 - Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon la n 1 5 caractérisé en ce que des organes entraînés, fixés au châssis (1) peuvent transmettre aux colonnes (2), soucoupes(3) des mouvements. 3 ù Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon la précédente caractérisé en ce que la colonne (2) peut transmettre à la soucoupe (3) des mouvements dans son axe ou excentré. 10 4 ù Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon les précédentes caractérisé en ce que les colonnes (2), soucoupes (3) peuvent être fixées et animées sur un plateau à mouvement rotatif alternatif. ù Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon la n 1 caractérisé en ce que les colonnes (2), soucoupes (3) peuvent être munies d'un ou 15 plusieurs conduits (1) . 6 ù Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la soucoupe (3) peut intégrer dans sa forme sa propre fixation . 7 -Dispositif selon la précédente caractérisé en ce la soucoupe (3) peut 20 être équipée d'une deuxième soucoupe inversée . 8 û Dispositif de désherbage et de nivellement mécanique selon la précédente caractérisé en ce que la forme de la soucoupe (3) peut varier du disque légèrement convexe au cône. (suite) 9 - Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce la soucoupe (3) peut être équipée d'une dent verticale fixe anti-choc. 10 Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que l'usure des lèvres (3B) auto-aflutante de la soucoupe (3) se répartie en effectuant une rotation appropriée de celle-ci sur la colonne (2).
A
A01
A01B
A01B 35,A01B 19,A01B 33,A01B 39
A01B 35/26,A01B 19/06,A01B 33/06,A01B 39/18
FR2899165
A1
DISPOSITIF DE CHARGEMENT ET DE DECHARGEMENT BASCULANT ET AMOVIBLE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,005
L'invention concerne un dispositif de chargement et de déchargement pouvant être monté de façon amovible dans un véhicule automobile. L'invention concerne également des véhicules automobiles dans lesquels un tel dispositif est monté. Le dispositif est par exemple destiné à être monté de façon amovible dans des véhicules automobiles de type pick-up, fourgon ou camionnette. Ce type de véhicule est équipé d'un plateau dégagé formant un grand espace de rangement arrière s'étendant derrière les sièges avant du véhicule. Cet espace to est utilisé pour stocker des objets parfois encombrants ou des matériaux. Cependant, le déchargement de l'espace de rangement peut être compliqué et demander beaucoup d'efforts pour soulever les charges et les sortir de l'espace de rangement. Par conséquent, il peut être utile, par exemple pour des 15 utilisations professionnelles du véhicule, d'avoir un espace arrière qui puisse basculer afin de faciliter le déchargement. Il est connu de transformer le véhicule en remplaçant le plateau arrière par un container monté de façon basculante sur la caisse du véhicule. Cependant, une 20 telle transformation entraîne des coûts importants et nécessite une main-d'oeuvre spécialisée. L'utilisation du container en position basculée est souvent limitée aux applications professionnelles du véhicule et ne justifie pas une telle dépense. De plus, les éléments sont stockés à même le sol du container et peuvent salir celui-ci, ce qui nuit à l'utilisation non professionnelle du véhicule. 25 L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de chargement et de déchargement basculant pouvant être associé de façon amovible au plateau formant espace de rangement arrière d'un véhicule automobile. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de chargement et de déchargement destiné à être disposé sur un plateau formant espace de rangement arrière d'un véhicule automobile de façon amovible, ledit dispositif comprenant un container et un support dudit container destiné à être 30 fixé sur le plateau du véhicule automobile, le support comprenant un cadre externe comprenant des moyens de fixation réversibles sur le plateau et un cadre interne associé au cadre externe de façon mobile en translation par rapport audit cadre externe entre une position rétractée, dans laquelle le cadre interne est complètement disposé à l'intérieur du cadre externe, et une position déployée, dans laquelle une partie extrême du cadre interne fait saillie hors du cadre externe, le container étant associé audit cadre interne en rotation autour de ladite partie extrême entre une position de rangement dans laquelle le container repose sur le support et une position de déchargement dans laquelle io le container est basculé par rapport audit support, ledit dispositif comprenant des moyens de mise en translation du cadre interne et de mise en rotation du container. Ainsi, le dispositif de chargement et de déchargement permet d'adapter un 15 véhicule comprenant un plateau arrière à une utilisation avec un container basculant sans modifier la caisse du véhicule et sans rendre permanente la transformation. De plus, le stockage ne se fait pas à même le sol du plateau, ce qui permet de 20 maintenir celui-ci propre, lorsque le dispositif de chargement et de déchargement est retiré, par exemple pour une utilisation autre que professionnelle. Selon une réalisation, le dispositif comprend des pieds associés au support, les 25 pieds étant agencés pour reposer sur le sol lorsqu'ils sont déployés, lesdits pieds étant rétractables dans ledit support et étant réglables en hauteur de sorte à permettre de surélever le dispositif lorsque les pieds sont déployés afin de pouvoir dégager ledit dispositif du plateau. 30 Ainsi, le dispositif peut être dégagé du véhicule très simplement sans avoir à effectuer d'effort important pour porter le dispositif et le poser au sol. Pour retirer le dispositif, les pieds sont déployés et posés sur le sol puis le dispositif est surélevé, le véhicule peut ainsi sortir de sous le dispositif. De même, pour remettre le dispositif sur le véhicule, celui-ci se place sous le dispositif et les pieds sont rétractés. Une telle utilisation permet de stocker les éléments chargés dans le container sans sortir ces éléments du container et en laissant celui- ci sur l'emplacement de stockage, le véhicule pouvant alors se déplacer librement sans le dispositif. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un véhicule automobile du type pick-up, comprenant un plateau arrière formant espace de rangement, ledit lo plateau étant fermé par une ridelle mobile entre une position relevée dans laquelle la ridelle s'étend sensiblement perpendiculairement au plateau et une position baissée dans laquelle la ridelle s'étend dans la continuité dudit plateau, un dispositif de chargement et de déchargement tel que décrit ci-dessus étant associé de façon amovible audit plateau, ledit dispositif étant agencé pour que 15 la partie extrême du cadre interne soit de niveau avec la partie extrême de la ridelle en position baissée ou dépasse de celle-ci lorsque le cadre interne est en position déployée. Ainsi, le pick-up n'a pas à être modifié, notamment au niveau de sa ridelle, du 20 fait que le dispositif puisse se déplacer en translation le long du plateau. Selon un troisième aspect, l'invention concerne un véhicule automobile du type fourgon ou camionnette, comprenant un espace de rangement arrière comprenant un plateau inférieur et un toit, un dispositif de chargement et de 25 déchargement tel que décrit ci-dessus étant associé de façon amovible au plateau inférieur, ledit dispositif étant agencé pour que la partie extrême du cadre interne dépasse de l'espace de rangement lorsque le cadre interne est en position déployée de sorte à permettre le basculement du container. 30 Ainsi, comme pour le pick-up, la camionnette n'a pas besoin de subir de modifications pour recevoir le dispositif de chargement et de déchargement selon l'invention. 15 D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en références aux figures annexées. La figure 1 est une représentation schématique en perspective du dispositif de 5 chargement et de déchargement selon l'invention, le container étant en position de déchargement. La figure 2 est une représentation schématique partielle de côté d'un véhicule automobile dans laquelle un dispositif selon l'invention est déposé, le cadre io étant en position rétractée et le container étant en position de rangement. La figure 3 est une représentation schématique partielle de côté du véhicule de la figure 2, le cadre interne étant en position déployée et le container étant en position de rangement. La figure 4 est une représentation schématique partielle de côté du véhicule de la figure 2, le cadre interne étant en position déployée et le container étant en position de déchargement. 20 La figure 5 est une représentation schématique partielle de côté, le dispositif selon l'invention reposant sur le sol et le véhicule étant dégagé dudit dispositif. En référence au figures, on décrit un dispositif de chargement et de déchargement 1 destiné à être disposé sur un plateau 2 formant espace de 25 rangement arrière d'un véhicule automobile 3 de façon amovible. Dans la description, les termes avant et arrière sont définis par rapport à la direction avant arrière d'un véhicule automobile. 30 Le véhicule automobile 3 peut être du type pick-up. Le plateau 2 est alors fermé par une ridelle 4 mobile entre une position relevée (figure 2 et 5) dans laquelle la ridelle 4 s'étend sensiblement perpendiculairement au plateau 2 et une position baissée (figure 3 et 4) dans laquelle la ridelle 4 s'étend dans la continuité du plateau 2. La ridelle 4 est articulée en rotation à l'extrémité arrière du plateau 2. Selon une autre réalisation, non représentée, le véhicule 3 peut être du type fourgon ou camionnette. L'espace de rangement arrière est alors délimité par un plateau inférieur et un toit et est fermé par une ou deux portes par exemple. Le dispositif 1 comprend un container 5 associé à un support 6. Le container 5 est par exemple réalisé en matériau plastique moulé, injecté ou thermoformé. Ce container pourrait également être métallique, par exemple comme la caisse du véhicule automobile 3. La surface du container 5 est par exemple adaptée io pour remplir sensiblement toute la surface libre du plateau 2 et sa forme peut être adaptée à celle du plateau 2 comme on peut le voir sur la figure 1 dans le cas d'un véhicule du type pick-up. Le support 6 est posé sur le plateau 2 du véhicule automobile 3, lorsque le is dispositif 1 est utilisé avec le véhicule. Le support 6 comprend un cadre externe 7 comprenant des moyens de fixation (non représentés) réversibles sur le plateau 2. Les moyens de fixation réversibles comprennent par exemple des moyens de bridage du cadre externe 7 sur le plateau 2. Tout autre type de moyens de fixation réversibles adaptés pourrait être prévu. Le cadre externe 7 20 est donc fixe par rapport au plateau 2 lorsque le dispositif 1 est utilisé avec le véhicule. Un cadre interne 8 est associé au cadre externe 7 de façon mobile en translation par rapport audit cadre externe entre une position rétractée (figure 2 25 et 5), dans laquelle le cadre interne est complètement disposé à l'intérieur du cadre externe, et une position déployée (figure 1, 3 et 4), dans laquelle une partie extrême 9 du cadre interne 8 fait saillie hors du cadre externe 7. La partie extrême 9 fait saillie, en position déployée, vers l'arrière du plateau, comme représenté sur les figures et la translation se fait selon la direction avant- arrière 30 du véhicule automobile 3. Dans le cas du pick-up, la partie extrême 9 du cadre interne 8 est de niveau avec la partie extrême de la ridelle 4 en position baissée ou dépasse de celle-ci lorsque le cadre interne 8 est en position déployée, comme représenté sur les figures 3 et 4. Le dispositif 1 comprend des moyens de mise en translation du cadre interne 8 par rapport au cadre externe 7. Ces moyens sont par exemple formés par un vérin 10 comprenant une partie fixe 11 associée au cadre externe 7 et une tige 12, mobile en translation par rapport à la partie fixe 11, dont l'extrémité est associée au cadre interne 8. Le vérin 10 est par exemple pneumatique, hydraulique ou électrique. Il peut être alimenté en énergie par une pompe qui peut être montée dans un montant avant 13 du cadre externe 7. Le container 5 est associé au cadre interne 8 de façon à être mobile en translation avec lui. Le container est associé en rotation autour de la partie io extrême 9 du cadre interne 8 par exemple autour de charnières 14. Selon la réalisation représentée sur les figures, l'axe de rotation est sensiblement perpendiculaire à la direction de la translation du cadre interne 8. Le container 5 est ainsi mobile entre une position de rangement (figures 2, 3 et 5), dans laquelle le container 5 repose sur le support 6, et une position de déchargement 15 (figures 1 et 4), dans laquelle le container 5 est basculé par rapport audit support 6. La position de déchargement est telle que les objets chargés dans le container 5 puissent glisser vers le sol, comme représenté sur la figure 4. Afin de permettre la rotation du container 5, le vérin 10 est monté en rotation sur le cadre externe 7, sur le montant avant 13. De plus, l'extrémité de la tige 12 est 20 associée à une came 15 montée en rotation sur le cadre interne 8, le container reposant sur ladite came. L'extrémité libre de la came 15 comprend par exemple une roulette 16 sur laquelle le container 5 peut glisser. La came 15 est agencée pour pivoter et soulever le container 5 dans sa position de déchargement à la fin du mouvement de translation de la tige 12, formant ainsi des moyens de mise 25 en rotation du container 5. Ainsi, les moyens de mise en translation du cadre interne 8 et de mise en rotation du container 5 sont agencés pour faire passer le container 5 en position de déchargement lorsque le cadre interne 8 est en position déployée. 30 Le container 5 peut comprendre un volet 17 sur une de ses parois latérales, par exemple la paroi arrière, comme représenté sur les figures. Le volet 17 est articulé en rotation de façon à être mobile entre une position de fermeture (figures 2 et 3) et une position d'ouverture (figure 4) dans laquelle le container 5 peut être vidé. Pour permettre le dégagement du dispositif 1 du plateau 2, le dispositif 1 comprend des pieds 18 associés au support 6. Ces pieds 18 sont agencés pour reposer sur le sol lorsqu'ils sont déployés, comme représenté sur la figure 5, et sont rétractables dans le support 6. De plus, les pieds 18 sont réglables en hauteur de sorte à permettre de surélever le dispositif 1 lorsque les pieds 18 sont déployés. Ainsi, lorsque les pieds sont déployés et que leur hauteur est augmentée, le véhicule 3 peut se déplacer et sortir de sous le dispositif 1, comme représenté sur la figure 4. Une paire de pieds 18 est par exemple lo associées à la partie extrême 9 du cadre interne 8 et une autre paire de pieds peut être associée au montant 13 du cadre externe 7. Ces pieds peuvent être rétractés à l'intérieur du montant 13 et à l'intérieur des montants latéraux 19 entourant la partie extrême 9. Lorsque les pieds 18 sont sortis, ils sont agencés pour basculer vers le sol afin de reposer sur celui-ci et permettre le réglage en 15 hauteur
L'invention concerne un dispositif de chargement et de déchargement destiné à être disposé, de façon amovible, sur un plateau (2) d'un véhicule automobile (3), ledit dispositif comprenant un container (5) et un support (6) destiné à être fixé sur le plateau (2), comprenant un cadre externe (7) comprenant des moyens de fixation réversibles sur le plateau (2) et un cadre interne (8) associé au cadre externe (7) de façon mobile en translation entre une position rétractée et une position déployée, dans laquelle une partie extrême (9) du cadre interne (8) fait saillie hors du cadre externe (7), le container (5) étant associé audit cadre interne en rotation entre une position de rangement, dans laquelle le container (5) repose sur le support (6), et une position de déchargement, dans laquelle le container (5) est basculé par rapport audit support.
1. Dispositif de chargement et de déchargement destiné à être disposé, de façon amovible, sur un plateau (2) formant espace de rangement arrière s d'un véhicule automobile (3), ledit dispositif comprenant un container (5) et un support (6) dudit container destiné à être fixé sur le plateau (2) du véhicule automobile (3), ledit dispositif étant caractérisé en ce que le support (6) comprend un cadre externe (7) comprenant des moyens de fixation réversibles sur le plateau (2) et un cadre interne (8) associé au cadre lo externe (7) de façon mobile en translation par rapport audit cadre externe entre une position rétractée, dans laquelle le cadre interne (8) est complètement disposé à l'intérieur du cadre externe (7), et une position déployée, dans laquelle une partie extrême (9) du cadre interne (8) fait saillie hors du cadre externe (7), le container (5) étant associé audit cadre Is interne en rotation autour de ladite partie extrême entre une position de rangement, dans laquelle le container (5) repose sur le support (6), et une position de déchargement, dans laquelle le container (5) est basculé par rapport audit support, ledit dispositif comprenant des moyens de mise en translation du cadre interne (8) et de mise en rotation du container (5). 20 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mise en translation du cadre interne (8) et de mise en rotation du container (5) sont agencés pour faire passer le container (5) en position de déchargement lorsque le cadre interne (8) est en position déployée. 25 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de mise en translation comprennent un vérin (10) comprenant une partie fixe (Il) associée au cadre externe (7) et une tige (12) mobile en translation par rapport à ladite partie fixe, l'extrémité de ladite tige mobile étant associée au 30 cadre interne (8). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie fixe (11) du vérin (10) est associée en rotation au cadre externe (7) et en ce que l'extrémité de la tige (12) est associée à une came (15) montée en rotationsur le cadre interne (8), le container (5) reposant sur ladite came, ladite came étant agencé pour pivoter à la fin du mouvement de translation de la tige (12) de sorte à faire passer le container (5) de sa position de rangement à sa position de déchargement. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des pieds (18) associés au support (6), les pieds (18) étant agencés pour reposer sur le sol lorsqu'ils sont déployés, lesdits pieds étant rétractables dans ledit support et étant réglables en hauteur de sorte à io permettre de surélever le dispositif lorsque les pieds (18) sont déployés afin de pouvoir dégager ledit dispositif du plateau (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le container (5) comprend un volet (17) sur une de ses parois latérales, 15 ledit volet étant mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture dans laquelle le container (5) peut être vidé. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de fixation réversibles comprennent des moyens de bridage 20 du cadre externe (7) sur le plateau (2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le container (5) est en matériau plastique moulé, injecté ou thermoformé. 25 9. Véhicule automobile du type pick-up, comprenant un plateau arrière (2) formant espace de rangement, ledit plateau étant fermé par une ridelle (4) mobile entre une position relevée dans laquelle la ridelle (4) s'étend sensiblement perpendiculairement au plateau (2) et une position baissée 30 dans laquelle la ridelle (4) s'étend dans la continuité dudit plateau, ledit véhicule étant caractérisé en ce qu'un dispositif de chargement et de déchargement (1) selon l'une quelconque des 1 à 8 est associé de façon amovible audit plateau, ledit dispositif étant agencé pour que la partie extrême (9) du cadre interne (8) soit de niveau avec la partieio extrême de la ridelle (4) en position baissée ou dépasse de celle-ci lorsque le cadre interne (8) est en position déployée. 10. Véhicule automobile du type fourgon ou camionnette, comprenant un espace de rangement arrière comprenant un plateau inférieur et un toit, ledit véhicule étant caractérisé en ce qu'un dispositif de chargement et de déchargement (1) selon l'une quelconque des 1 à 8 est associé de façon amovible au plateau inférieur, ledit dispositif étant agencé pour que la partie extrême (9) du cadre interne (8) dépasse de l'espace de to rangement lorsque le cadre interne (8) est en position déployée de sorte à permettre le basculement du container (5).
B
B60,B65
B60P,B65G
B60P 1,B65G 67
B60P 1/64,B60P 1/16,B60P 1/30,B65G 67/02
FR2901587
A1
ACTIONNEUR A RATTRAPAGE DE COURSE, EN PARTICULIER POUR UN EMBRAYAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,130
La présente invention a notamment pour but de répondre à ce besoin de façon simple, efficace et économique. Elle a pour objet un actionneur à rattrapage de course, applicable notamment à la commande d'un embrayage de véhicule automobile et qui comprend des moyens de réglage de la longueur de l'élément menant d'une façon permettant de compenser l'usure des garnitures de friction de l'embrayage. Elle propose à cet effet un , comprenant un élément menant et un moyen moteur d'entraînement de l'élément menant sur une course aller et retour, caractérisé en ce qu'il comprend également : - des moyens de rattrapage de course qui relient le moyen moteur à l'élément menant et qui sont déplaçables en translation par le moyen moteur sur une course de réglage et sur une course d'entraînement de l'élément menant, ces moyens de rattrapage comprenant un organe de réglage de position d'une butée d'entraînement de l'élément menant, - et deux moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel qui sont portés par le carter de l'actionneur et qui coopèrent avec l'organe de réglage pour le déplacer d'un pas dans un sens ou dans l'autre quand les moyens de rattrapage sont déplacés par le moyen moteur dans un sens ou dans l'autre respectivement depuis une position intermédiaire de leur course de réglage. Ainsi, selon l'invention, les moyens de rattrapage de course, notamment pour le rattrapage d'usure des garnitures de friction d'un embrayage, sont intégrés à l'actionneur et non à l'embrayage et sont donc soumis à des contraintes beaucoup plus faibles, ce qui améliore leur fiabilité et leur précision de fonctionnement. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de rattrapage de course comprennent un coulisseau guidé en translation dans le carter de l'actionneur et entraîné par le moyen moteur sur les courses de réglage et d'entraînement précitées, et un système vis-écrou porté par le 3 coulisseau, la vis formant la butée d'entraînement de l'élément menant et étant guidée en translation et immobilisée en rotation dans le coulisseau, l'écrou étant vissé sur la vis et guidé en rotation sur le coulisseau et comportant une denture extérieure coopérant avec les deux moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel quand le coulisseau est déplacé sur la course de réglage. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel comprennent deux bagues montées à rotation dans le coulisseau et présentant une denture intérieure destinée à coopérer avec la denture extérieure de l'écrou, ces deux bagues étant associées à des moyens élastiques de rappel qui les sollicitent en rotation dans des sens opposés pour les amener en appui sur des butées formées sur le coulisseau. Les dentures intérieures des deux bagues sont en forme de V très ouvert et comprennent une première partie oblique par rapport à l'axe de la bague et une seconde partie parallèle à l'axe de la bague, les parties obliques des dents d'une des bagues étant parallèles aux parties obliques des dents de l'autre bague et orientées dans des directions opposées. Les dents extérieures de l'écrou sont en forme de losange et ont deux faces parallèles à l'axe de l'écrou et deux faces obliques par rapport à l'axe de l'écrou, ces faces obliques étant parallèles aux faces obliques des dents internes des bagues. Les faces obliques des dents des bagues et de l'écrou sont parallèles au filet de la vis et orientées dans le même sens. De préférence, pour augmenter la longueur de l'élément menant, le coulisseau est déplacé dans le sens du rappel de l'embrayage. Les courses de réglage et d'entraînement des moyens de rattrapage sont bout à bout dans une réalisation de l'invention. En variante, elles peuvent se chevaucher partiellement. Dans une forme de réalisation intéressante, l'actionneur est du type à compensation d'effort et comprend au moins un ressort de compensation 4 qui agit par l'intermédiaire d'un organe roulant sur une came ou rampe inclinée liée à l'élément menant, dans le sens correspondant à l'ouverture de l'embrayage. De façon générale, l'actionneur selon l'invention est applicable, non seulement à la commande d'un embrayage, mais également à celle d'une boîte de vitesses ou d'un moyen de freinage d'un véhicule automobile. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective et en arrachement partiel d'un actionneur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue à plus grande échelle des moyens de rattrapage de course de l'actionneur de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques en perspective et à plus grande échelle d'un écrou et d'un moyen d'entraînement unidirectionnel des moyens de rattrapage de course ; - la figure 5 illustre schématiquement les étapes de fonctionnement des moyens de rattrapage de course selon l'invention ; -les figures 6 et 7 sont des vues schématiques en perspective illustrant une variante de réalisation de l'invention. L'actionneur représenté en figure 1 est destiné à la commande d'un embrayage de véhicule automobile et comprend essentiellement un carter 10 portant un moteur électrique 12 dont l'arbre de sortie est relié par un réducteur et une crémaillère (non représentés) à un équipage mobile 14 guidé en translation dans le carter 10 perpendiculairement à l'axe du moteur électrique 12, cet équipage mobile agissant par l'intermédiaire d'une tige de poussée 16 sur un organe de l'embrayage E, par exemple sur une butée d'embrayage. L'équipage mobile 14, que l'on voit mieux en figure 2, comprend essentiellement un coulisseau 18 entraîné par le moteur électrique 12 et relié à la tige de poussée 16 par des moyens de rattrapage de course qui permettent de compenser le déplacement axial de la tige de poussée 16 qui résulte de l'usure des garnitures de friction de l'embrayage. Pour cela, le coulisseau 18 comporte un passage axial 20 dans 5 lequel une vis 22 est guidée en translation et immobilisée en rotation, par exemple au moyen d'un méplat formé sur un côté de la vis 22 et guidé par une face plane correspondante du passage 20. La vis 22 est déplacée en translation dans le passage 20 au moyen d'un écrou 24 qui est vissé sur la vis 22 et qui est guidé en rotation dans un logement annulaire du coulisseau 6, la rotation de l'écrou 24 dans ce logement étant transformée par le filetage interne de l'écrou en prise avec le filetage externe de la vis 22, en une translation axiale de la vis 22 à l'intérieur du coulisseau 18. La vis 22 est de forme tubulaire et comporte un passage axial cylindrique 26 débouchant du côté de la tige de poussée 16 et fermé à son extrémité opposée par un fond sur lequel s'appuie une tête de rotule 28 formée à l'extrémité de la tige de poussée 16. Ainsi, une translation axiale de la vis 22 à l'intérieur du coulisseau 18 se traduit par une variation de la longueur apparente de la tige de poussée 16, permettant de compenser le décalage axial de cette tige de poussée dû à l'usure des garnitures de friction de l'embrayage. L'écrou 24 comporte une denture externe formée de losanges 30 répartis sur sa périphérie (figure 3) et qui est destinée à coopérer avec les dentures internes 32 de deux bagues 34a, 34b d'entraînement unidirectionnel (figure 4) qui sont montées à rotation limitée à l'intérieur du coulisseau 18 et sont immobilisées en translation axiale par rapport au carter 10. Ces deux bagues sont destinées à être traversées axialement par l'écrou 24 quant le coulisseau 18 est déplacé axialement dans un sens et dans l'autre par le moteur électrique 12, à partir d'une position intermédiaire P1 de sa course, de réglage, définie entre des positions PO et P2 pour 6 lesquelles le fond de la vis 22 n'est pas en appui sur la tête 28 de la tige de poussée 16 (figure 1). L'autre course du coulisseau est définie par des positions P3 et P4 et correspond au déplacement de la tige de poussée 16 pour l'ouverture et la fermeture de l'embrayage. Les deux bagues 34a et 34b d'entraînement unidirectionnel portées par le coulisseau 18 sont associées à des butées axiales et angulaires 36 portées par le carter 10, qui limitent les déplacements axiaux et angulaires de ces bagues pendant les déplacements du coulisseau 18, grâce à des butées ou des dents 38 formées en saillie sur les périphéries extérieures des bagues et venant en appui sur les butées 36. Un ressort annulaire de rappel 40 est monté entre les deux bagues 34a et 34b et ses extrémités prennent appui sur les butées extérieures 38 de ces bagues pour les écarter angulairement l'une de l'autre. La denture externe 30 de l'écrou 24 et les dentures internes 32 des bagues 34a, 34b sont conçues de façon à faire tourner l'écrou 24 d'un pas autour de son axe quand cet écrou est déplacé dans un sens à travers une bague 34a ou 34b et à ne pas le faire tourner autour de son axe quand il est déplacé en sens inverse à travers cette bague 34a ou 34b, comme cela va être décrit plus en détail à l'aide de la figure 5. Les dents extérieures 30 de l'écrou 24, en forme de losange, comprennent deux faces 42 parallèles à l'axe de l'écrou et deux faces obliques 44 sensiblement parallèles entre elles et reliant les deux faces 42. Les deux faces 42 peuvent être sensiblement planes. Idéalement, les deux faces 42 forment des surfaces hélicoïdales Les dents internes 32 des bagues 34a et 34b comprennent chacune une première partie 46 située du côté de l'écrou, qui est oblique par rapport à l'axe de la bague et une seconde partie 48 du côté opposé à l'écrou, qui est parallèle à l'axe de la bague. De même que pour les faces 42, la partie 46 peut être sensiblement plane. Idéalement cette partie 46 est de forme hélicoïdale. 7 Les premières parties obliques 46 des dents 32 sont parallèles aux faces obliques 44 des dents externes 30 de l'écrou 24. Par ailleurs, les parties obliques 46 des dents de la bague 34a sont orientées en sens contraire des parties obliques 46 des dents de l'autre bague 34b, comme on peut le voir clairement en figure 5. Dans cette figure, les différentes étapes du déplacement de l'écrou 24 dans un sens et dans l'autre par rapport aux bagues 34a et 34b depuis la position intermédiaire P1 sont représentées par des chiffres de 1 à 10. En figure 5-1, l'écrou 24 est dans la position P1, et ses dents extérieures 30 sont à mi-chemin entre les bagues 34a et 34b. En figure 5-2, l'écrou 24 a été déplacé en direction de la bague 34b, c'est-à-dire vers la position P2, et ses dents externes 30 sont en appui sur les extrémités des parties obliques 46 des dents de la bague 34b. Dans cette position, la bague 34b est en appui sur une butée fixe 36 et ne peut tourner autour de son axe dans le sens correspondant à une flèche orientée vers le bas en figure 5-2. En figure 5-3, l'écrou 24 a encore été déplacé vers la position P2 et ses dents 30, en glissant sur les parties obliques 46 des dents de la bague 34b, ont fait tourner l'écrou d'un pas dans le sens d'une flèche orientée vers le haut. En figure 5-4, la rotation d'un pas de l'écrou 24 est achevée, les dents 30 de l'écrou sont en appui sur les parties rectilignes 48 des dents de la bague 34b et le déplacement de l'écrou vers la position P2 ne provoque pas de rotation supplémentaire de l'écrou. Quand ensuite, comme représenté en figure 5-6, l'écrou 24 est déplacé en sens contraire et ramené vers la position P1, le déplacement de ses dents 30 le long des parties rectilignes 48 des dents de la bague 34b ne provoque aucune rotation de l'écrou ou de la bague, jusqu'à la position représentée en figure 5-7. Le déplacement de l'écrou vers la position P1 se poursuivant, les dents 30 de l'écrou viennent en appui sur les parties obliques 46 des dents 8 de la bague 34b comme représenté en figure 5-8 et font tourner celle-ci dans le sens représenté par une flèche orientée vers le haut, jusqu'à ce que les dents 30 de l'écrou échappent aux dents de la bague 34b comme représenté en figure 5-9 et arrivent dans la position représentée en figure 5-10 qui correspond à la position P1 de l'écrou. Quand les dents 30 de l'écrou 24 échappent aux dents 32 de la bague 34b, celle-ci est ramenée dans sa position initiale par le ressort de rappel 40 et tourne donc dans le sens représenté par la flèche orientée vers le bas en figure 5-10. On voit que ce déplacement aller et retour de l'écrou 24 entre les positions P1 et P2 a eu pour effet de faire tourner l'écrou d'un pas autour de son axe, dans un sens déterminé par l'inclinaison des parties obliques 46 des dents de la bague 34b. Quand l'écrou 24 est déplacé dans l'autre sens, c'est-à-dire entre ses positions P1 et P0, l'autre bague 34a le fait tourner d'un pas dans l'autre sens à chaque aller et retour. Chaque rotation de l'écrou 34 sur un pas dans un sens ou dans l'autre se traduit par un pas de translation axiale de la vis 22, dans un sens ou dans l'autre, par rapport au coulisseau 18 et donc par un allongement ou par un raccourcissement apparent de la tige de poussée 16. En réglant convenablement les butées fixes 36 qui limitent les déplacements axiaux et angulaires des bagues 34a et 34b, on peut définir les positions axiales. PO et P2 qui délimitent la course de réglage, par rapport aux positions P3 et P4 qui délimitent la course d'entraînement. Dans l'exemple représenté schématiquement en figure 1, on voit que le coulisseau 18 peut être déplacé entre ses positions PO et P2 sans modifier la position de la tige de poussée 16, et que cette course de réglage est séparée de la course du coulisseau sur laquelle il entraîne la tige de poussée 16. La longueur L de la vis 22 qui est vissable à l'intérieur de l'écrou représente la course que l'on peut rattraper. 9 De préférence, pour augmenter la longueur apparente de la tige de poussée 16, on déplace l'équipage mobile 14 dans le sens du rappel de l'embrayage. Cela permet de réduire et d'uniformiser les efforts de réglage. Il est avantageux également, pour cela, que les surfaces hélicoïdales du filet de la vis 22 et les parties obliques des dents des bagues 34a et 34b soient orientées dans le même sens. Les figures 6 et 7 représentent schématiquement une variante de réalisation dans laquelle chaque bague 34a, 34b est solidaire de deux pattes longitudinales parallèles permettant de la positionner correctement par rapport au coulisseau dans le carter de l'actionneur. Les pattes 50 de la bague 34a située du côté opposé à l'embrayage s'étendent du côté opposé à l'embrayage tandis que les pattes 50 de la bague 34b située du côté de l'embrayage s'étendent en direction de l'embrayage. Les pattes 50 sont des portions de cylindre, comme on le voit bien en figure 7, et permettent de limiter la rotation et le déplacement axial de chaque bague 34a, 34b par butée sur le carter 10 de l'actionneur. Par ailleurs, l'actionneur selon l'invention est avantageusement du type à compensation d'effort et comprend, comme représenté en figure 1, un ressort de compression 52 agencé dans le carter 10 parallèlement au moteur et agissant, par l'intermédiaire d'un organe roulant 54, sur une rampe inclinée ou sur une came 56 portée par l'équipage mobile 14. La force appliquée par le ressort 52 à l'équipage mobile sollicite celui-ci dans le sens de l'ouverture de l'embrayage, ce qui réduit d'autant le couple que le moteur 12 doit fournir pour l'actionnement de l'embrayage
Actionneur à rattrapage de course, en particulier pour un embrayage de véhicule automobile, comprenant un moteur (12) de déplacement en translation d'un équipage mobile (14) agissant sur une tige de poussée (16) pour l'ouverture et la fermeture de l'embrayage, l'équipage mobile comprenant des moyens vis-écrou (22, 24) coopérant avec deux moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel pour le réglage de la longueur de la tige de poussée (16) en fonction de l'usure des garnitures de friction de l'embrayage.
1. Actionneur à rattrapage de course, en particulier pour un embrayage de véhicule automobile, comprenant un élément menant (16) et un moyen moteur (12) d'entraînement de l'élément menant sur une course aller et retour, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (14) de rattrapage de course qui relient le moyen moteur (12) à l'élément menant (16) et qui sont déplaçables en translation par le moyen moteur sur une course (P0-P2) de réglage et sur une course (P3-P4) d'entraînement de l'élément menant (16), ces moyens de rattrapage comprenant des moyens (22, 24) de réglage de position d'une butée d'entraînement de l'élément menant et deux moyens conjugués (34a, 34b) d'entraînement unidirectionnel qui sont portés par le carter 10 de l'actionneur et qui coopèrent avec les moyens de réglage pour les déplacer d'un pas dans un sens ou dans l'autre quand les moyens de rattrapage (14) sont déplacés par le moyen moteur dans un sens ou dans l'autre depuis une position intermédiaire (P1) de leur course de réglage. 2. Actionneur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de rattrapage (14) comprennent un coulisseau (18) guidé en translation dans le carter (10) de l'actionneur et entraîné par le moyen moteur (12) sur les courses de réglage et d'entraînement précitées, et un système vis-écrou (22, 24) porté par le coulisseau (18), la vis (22) formant la butée d'entraînement de l'élément menant (16) et étant guidée en translation et immobilisée en rotation dans le coulisseau (18), l'écrou (24) étant vissé sur la vis et guidé en rotation sur le coulisseau et comportant une denture extérieure (30) coopérant avec les deux moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel (34a, 34b) quand le coulisseau (18) est déplacé sur la course de réglage précitée. 3. Actionneur selon la 2, caractérisé en ce que les 30 moyens conjugués d'entraînement unidirectionnel comprennent deux bagues (34a, 34b) montées à rotation autour du coulisseau (18) et 11 présentant une denture intérieure (32) destinée à coopérer avec la denture extérieure (30) de l'écrou (24), ces deux bagues étant associées à des moyens élastiques de rappel (40) qui les sollicitent en rotation dans des sens opposés pour les amener en appui sur des butées formées sur le coulisseau (18). 4. Actionneur selon la 3, caractérisé en ce que les dentures intérieures des bagues (34a, 34b) sont en forme de V très ouvert et comprennent une première partie (46) oblique par rapport à l'axe de la bague et une seconde partie (48) parallèle à l'axe de la bague, les parties obliques (46) des dents d'une des bagues étant parallèles aux parties obliques (46) des dents de l'autre bague et s'étendant dans des directions opposées. 5. Actionneur selon la 4, caractérisé en ce que les dents extérieures de l'écrou (24) sont en forme de losange et ont deux faces (42) parallèles à l'axe de l'écrou et deux faces (44) obliques par rapport à l'axe de l'écrou, ces faces obliques étant parallèles aux faces obliques (46) des dents internes des bagues (34a, 34b). 6. Actionneur selon la 5, caractérisé en ce que les faces obliques (44, 46) des dents de l'écrou et des bagues sont parallèles au filet de la vis (22) et orientées dans le même sens. 7. Actionneur selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que les bagues (34a, 34b) comportent des pattes longitudinales (50) coopérant avec le carter (10) de l'actionneur pour limiter les déplacements longitudinaux et angulaires des bagues. 8. Actionneur selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que la vis (22) est tubulaire et l'extrémité correspondante de l'élément menant (16) est engagée à l'intérieur de la vis (22). 9. Actionneur selon la 8, caractérisé en ce que l'extrémité de l'élément menant (16) engagée à l'intérieur de la vis (22) forme une rotule venant en appui sur une paroi de fond de la vis (22). 12 10. Actionneur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour augmenter la longueur de l'élément menant (16), le coulisseau (18) est déplacé dans le sens du rappel de l'embrayage. 11. Actionneur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les courses de réglage et d'entraînement des moyens de rattrapage sont jointives. 12. Actionneur selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les courses de réglage et d'entraînement des moyens de rattrapage se chevauchent partiellement. 13. Actionneur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est du type à compensation d'effort et comprend au moins un ressort de compensation (52) qui agit par l'intermédiaire d'un organe roulant (54) sur une came ou une rampe (56) portée par les moyens de rattrapage (14) et qui sollicite ces moyens de rattrapage dans le sens correspondant à l'ouverture de l'embrayage.
F
F16
F16D
F16D 48
F16D 48/06
FR2894522
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF DE FILTRATION D'AIR, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE, ET DISPOSITIF DE FILTRATION D'AIR
20,070,615
-1- La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un dispositif de filtration d'air, notamment pour véhicule automobile, et un dispositif de filtration d'air. Elle s'applique en particulier à la filtration d'air circulant dans un véhicule automobile, notamment d'air climatisé ou non destiné à circuler dans l'habitacle du véhicule. On connaît déjà, dans l'état de la technique, un procédé de fabrication d'un dispositif de filtration d'air, notamment pour véhicule automobile, le procédé étant du type comportant une étape de solidarisation d'un média filtrant plié en accordéon avec deux parois planes longitudinales de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant. Un tel procédé permet de fabriquer un dispositif de filtration d'air, notamment pour véhicule automobile, comportant un média filtrant plié en accordéon solidarisé avec deux parois longitudinales planes de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant. Ce procédé de fabrication est relativement simple et économique. Cependant, la rigidité d'un dispositif de filtration d'air à deux parois est relativement faible, ce qui impose de respecter certaines précautions lors du montage de ce dispositif dans un boîtier de climatiseur du véhicule automobile. En effet, il est important d'éviter des déformations du dispositif de filtration, car celles-ci nuiraient à son efficacité. A cause de ces précautions, le montage d'un dispositif de filtration d'air à deux parois dans un boîtier de climatiseur peut être relativement long et fastidieux. On connaît également dans l'état de la technique un dispositif de filtration d'air comportant, en outre des deux parois longitudinales, deux parois rigides transversales de canalisation d'air solidarisées aux extrémités du média filtrant, parallèlement aux plis de ce média filtrant. Les parois rigides transversales de canalisation d'air assurent notamment une fonction de rigidification du dispositif de filtration d'air, réduisant les risques de déformations du dispositif de filtration au cours de son montage dans le boîtier de climatiseur du véhicule automobile. Ainsi, les précautions imposées pour le montage d'un filtre à deux parois ne sont plus nécessaires, si bien que le montage de ce dispositif de filtration dans le boîtier de climatiseur est simple tout en étant fiable. -2- Cependant, les bandes rigides transversales sont habituellement solidarisées au média filtrant au cours d'une étape de solidarisation distincte de l'étape de solidarisation du média filtrant avec les parois longitudinales, ce qui complexifie le procédé de fabrication du dispositif et nécessite généralement du matériel plus coûteux. L'invention a pour but de fournir un procédé de fabrication d'un dispositif de filtration d'air qui soit pratiquement aussi économique et simple à mettre en oeuvre que le procédé de fabrication d'un dispositif de filtration classique à deux parois, et qui fournisse un dispositif dont la rigidité est suffisante pour autoriser un montage du dispositif dans un boîtier de climatiseur de façon aussi simple et fiable que dans le cas d'un dispositif classique à quatre parois. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif de filtration d'air, notamment pour véhicule automobile, du type précité, comportant une étape préliminaire de mise en place par chevauchement d'un organe allongé de rigidification à section sensiblement en U sur un pli du média filtrant, chaque extrémité de l'organe de rigidification étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation correspondante au cours de l'étape de solidarisation du média filtrant avec les deux parois longitudinales de canalisation. Grâce à sa section sensiblement en U, l'organe de rigidification coopère par contact avec le pli du média filtrant en le chevauchant de manière à rester en position lors de la manipulation du média filtrant, notamment lors de l'étape de solidarisation. Une fois solidarisé aux parois longitudinales, l'organe de rigidification améliore sensiblement la rigidité du dispositif de filtration, de façon à autoriser un montage rapide et fiable de ce dispositif dans un boîtier de climatiseur du véhicule automobile. Dans certains cas, la rigidité apportée au dispositif par cet organe de rigidification est suffisante pour s'affranchir de la présence de parois rigides transversales de canalisation d'air. Ainsi, il est possible d'économiser une étape de solidarisation de telles parois transversales avec le média filtrant. Par ailleurs, l'organe de rigidification étant solidarisé aux parois longitudinales au cours de la même opération que le média filtrant, le procédé de fabrication selon l'invention ne comporte généralement qu'une seule étape de solidarisation. Le procédé de fabrication selon l'invention est donc aussi simple à mettre en oeuvre qu'un procédé classique de fabrication d'un dispositif de filtration à deux parois, la rigidité du dispositif étant au moins aussi satisfaisante que celle d'un dispositif de filtration à quatre parois. On notera que l'organe allongé de rigidification est généralement solidarisé au dispositif sans ajout de matière supplémentaire, notamment sans ajout de matière -3- adhésive telle que de la colle. La présence de l'organe de rigidification ne nuit donc pas à la recyclabilité du dispositif de filtration d'air. Un procédé de fabrication selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la solidarisation du média filtrant et des extrémités de l'organe de rigidification avec les parois longitudinales de canalisation est réalisée par une opération de soudage thermique, notamment choisie parmi un soudage miroir, un soudage infrarouge et un soudage ultrason ; - le pli sur lequel est mis en place l'organe de rigidification est un pli d'extrémité du média filtrant ; - l'organe de rigidification est mis en place par chevauchement à la fois sur le pli d'extrémité du média filtrant et sur une paroi transversale de canalisation d'air, chaque extrémité de la paroi transversale étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation correspondante au cours de l'étape de solidarisation du média filtrant avec les deux parois longitudinales de canalisation ; - le procédé de fabrication comporte une étape de solidarisation d'une paroi transversale de canalisation d'air avec une extrémité du média filtrant, sensiblement parallèlement aux plis de ce média filtrant. L'invention a également pour objet un dispositif de filtration d'air, notamment pour véhicule automobile, comportant un média filtrant plié en accordéon solidarisé avec des parois de canalisation d'air, qui comporte un organe allongé de rigidification à section sensiblement en U, coopérant par contact avec un pli du média filtrant et chevauchant ce pli, les seules parois de canalisation d'air auxquelles est relié l'organe de rigidification 25 étant deux parois longitudinales planes de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant. De préférence, un dispositif de filtration d'air selon l'invention comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -le pli coopérant par contact avec l'organe de rigidification est un pli 30 d'extrémité du média filtrant ; - l'organe de rigidification coopère par contact à la fois avec le pli du média filtrant et une paroi transversale de canalisation d'air, chaque extrémité de la paroi transversale étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation correspondante ; 35 - l'organe de rigidification forme une paroi transversale de canalisation d'air, parallèle aux plis du média filtrant ; 10 15 20 -4- -le dispositif comporte une paroi transversale de canalisation d'air solidarisée à une extrémité du média filtrant sensiblement parallèlement aux plis de ce média filtrant ; - l'organe de rigidification est en polypropylène ; - les parois longitudinales de canalisation d'air sont en mousse de polypropylène, leurs épaisseurs étant de préférence comprise entre 3 et 5mm. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans 10 lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de filtration d'air selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale du dispositif de filtration de la figure 1 agencé dans un boîtier de climatiseur d'un véhicule 15 automobile ; - la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 du dispositif de filtration de la figure 1 en cours de fabrication; - les figures 4 à 6 sont des vues partielles en coupe longitudinale d'un dispositif de filtration respectivement selon des deuxième à quatrième 20 modes de réalisation de l'invention. On a représenté sur les figures 1 et 2 un dispositif de filtration d'air selon un premier mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif de filtration d'air est désigné par la référence générale 10. Le dispositif 10 de filtration d'air est destiné par exemple à être agencé dans 25 une installation de circulation d'air dans un véhicule automobile, afin notamment d'approvisionner un habitacle de ce véhicule en air climatisé ou non. A cet effet, le dispositif 10 de filtration d'air est habituellement logé dans un boîtier de climatiseur 11 (visible sur la figure 2) agencé dans le corps du véhicule automobile. Le dispositif 10 de filtration d'air comporte un média filtrant 12 de type 30 classique, plié en accordéon. Ce média filtrant 12 est constitué par exemple d'un matériau multicouches porté, le cas échéant, par des grilles non représentées, et comporte avantageusement des moyens de filtration de particules et/ou de gaz. Afin de faciliter le recyclage du dispositif 10, le média filtrant 12 est de préférence entièrement fabriqué en matériau synthétique thermoplastique, plus particulièrement en polypropylène. 35 On notera que des plis 12P situés aux extrémités du média filtrant 12, dits plis d'extrémité 12P, sont conformés pour que, lorsque le dispositif 10 est logé dans le boîtier5 -5- 11, ces plis d'extrémité 12P coopèrent par contact avec une surface intérieure du boîtier de climatiseur 11 lorsqu'un flux d'air, représenté par la flèche F sur la figure 2, passe à travers le dispositif de filtration 10. Le média filtrant 12 est solidaire avec deux parois planes 13 de canalisation d'air entre lesquelles le média filtrant 12 s'étend, destinées à canaliser l'air à travers le média filtrant 12. Ces parois 13 de canalisation d'air, dites longitudinales, sont sensiblement parallèles entre elles, et s'étendent sensiblement perpendiculairement aux plis du média filtrant 12. Les parois longitudinales 13 de canalisation d'air sont munies chacune d'une face interne 131 reliée à une surface de jonction complémentaire 12J du média filtrant 12, par une soudure thermique sans apport de matière. Afin de faciliter le recyclage du dispositif 10, les parois longitudinales 13 sont de préférence entièrement fabriquées en matériau synthétique thermoplastique, plus particulièrement en polypropylène. Par exemple, les parois longitudinales 13 sont en mousse. De préférence, l'épaisseur des parois longitudinales 13 est comprise entre 3 et 5mm. Le dispositif 10 de filtration d'air comporte en outre deux organes allongés de rigidification 14 destinés à rigidifier le dispositif de filtration d'air 10, afin de faciliter son montage dans le boîtier de climatiseur 11. Chaque organe de rigidification 14 comporte une âme 14A et deux ailes 14L, de façon à lui conférer sensiblement une section sensiblement en U, et coopère par contact avec un pli 12P respectif d'extrémité du média filtrant 12, en le chevauchant. La longueur de ces organes de rigidification 14 est sensiblement égale à la longueur des plis du média filtrant 12. Ainsi, les organes de rigidification 14 sont solidarisés, à leurs extrémités 14E, aux parois longitudinales 13, généralement par une soudure thermique sans apport de matière. Afin de faciliter le recyclage du dispositif 10, les organes de rigidification 14 sont de préférence entièrement fabriqués en matériau synthétique thermoplastique, plus particulièrement en polypropylène. On notera que la rigidité de ce dispositif 10 de filtration d'air, comportant de tels organes de rigidification 14, est sensiblement équivalente à celle d'un dispositif classique de filtration d'air à quatre parois. Le dispositif 10 de filtration d'air est fabriqué conformément à un procédé de fabrication selon l'invention, qui sera décrit ci-après. -6-Ce procédé de fabrication comporte une étape préliminaire de mise en place des deux organes allongés de rigidification 14 à section sensiblement en U sur les plis d'extrémités 12P du média filtrant 12. Grâce à leurs sections sensiblement en U, chaque organe de rigidification 14 coopère par contact avec le plis 12P du média filtrant correspondant en le chevauchant. En effet, son âme 14A est en appui sur le pli 12P correspondant, et, chaque pli du média filtrant 12 étant délimité par deux pans convergents, au moins une aile 14L de l'organe de rigidification 14 coopère avec un pan du pli 12P. Ainsi, les organes de rigidification 14 restent en position lors de la manipulation du média filtrant 12, notamment lors d'une étape solidarisation du média filtrant 12 avec les deux parois longitudinales 13 de canalisation d'air. Au cours de cette étape de solidarisation, les surfaces de jonction 12J du média filtrant 12 et les extrémités 14E des organes de rigidification 14 sont solidarisés simultanément par soudure thermique avec les faces internes 131 des parois longitudinales de canalisation 13. Généralement, le soudage thermique est réalisé par une opération classique de soudage miroir, de soudage par rayonnement infrarouge ou d'un soudage par ultrasons. Par exemple, comme cela est partiellement représenté en figure 3, on peut utiliser un dispositif de soudage 16, comportant des supports 18, 20 destinés respectivement à supporter le média filtrant 18 et les parois longitudinales 13. On vient ensuite appliquer une plaque préalablement chauffée au contact du média filtrant 12 et des parois longitudinales 13 jusqu'à fusion locale de la matière. On applique ensuite les parois longitudinales 13 contre le média filtrant 12 afin de réaliser la soudure. On notera que, la longueur des organes de rigidification 14 étant sensiblement égale à la longueur des plis du média filtrant 12, les surfaces internes 131 sont également appliquées aux extrémités 14E de ces organes de rigidification 14, si bien qu'elles se solidarisent également avec ces extrémités 14E en refroidissant. De préférence, le média filtrant 12, les organes de rigidification 14 et les parois longitudinales 13 sont tous fabriqués en polypropylène, ce qui assure une soudure de bonne qualité, en outre d'une bonne recyclabilité du dispositif 10 de filtration d'air. Sur les figures 4 à 6, les éléments analogues à ceux des figures 1 à 3 sont désignés par des références identiques. On a représenté sur la figure 4 un dispositif 10 de filtration d'air selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. -7- Conformément à ce deuxième mode de réalisation, le dispositif de filtration d'air 10 comporte, en outre des parois longitudinales 13, des parois transversales 22 de canalisation d'air, solidarisées aux extrémités du média filtrant 12, destinée à canaliser l'air à travers le média filtrant 12. Ces parois transversales 22 de canalisation d'air sont sensiblement parallèles entre elles, et s'étendent sensiblement parallèlement aux plis du média filtrant 12. On notera que, grâce aux organes de rigidification 14, les parois transversales 22 n'assurent pas à elles seules la fonction de rigidification du dispositif de filtrage. Ainsi, ces parois transversales 22 peuvent être plus fines que dans un dispositif de filtration classique, ce qui permet de réaliser un gain de matière. De même, les parois transversales 22 peuvent être réalisées dans un matériau moins rigide que dans un dispositif de filtration classique, ce qui est économiquement avantageux. Ainsi, de préférence, les parois transversales 22 sont en mousse et leurs épaisseurs sont comprises entre 3 et 5mm. On notera que, bien que le dispositif 10 de filtration d'air comporte à la fois des parois longitudinales 13 et transversales 22 de canalisation d'air, les seules parois de canalisation d'air auxquelles sont reliés les organes de rigidification 14 sont les parois longitudinales 13. On a représenté sur la figure 5 un dispositif de filtration d'air 10 selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Conformément à ce troisième mode de réalisation, chaque organe de rigidification 14 coopère par contact à la fois avec le pli 12P d'extrémité du média filtrant 12 et une paroi transversale 22 de canalisation d'air, en chevauchant ce pli 12P et cette paroi transversale 22. En effet, l'âme 14A de chaque organe de rigidification 14 est à la fois en appui sur la paroi transversale 22 et sur le pli 12P, et une aile 14L de cet organe de rigidification 14 recouvre un pan du pli 12P. L'organe de rigidification 14 forme donc un organe d'étanchéité empêchant l'air de passer entre la paroi transversale 22 et le média filtrant 12. Ainsi, grâce à cet organe de rigidification 14, il n'est pas nécessaire de solidariser la paroi transversale 22 avec le média filtrant 12. La paroi transversale 22 est alors uniquement solidarisée à ses extrémités avec les parois longitudinales 13 au cours de la même étape de solidarisation que le média filtrant 12 et l'organe de rigidification 14. Ce mode de réalisation présente donc les avantages d'un dispositif de filtration d'air à quatre parois de canalisation d'air malgré le fait qu'il soit réalisé au moyen -8- d'une seule étape de solidarisation, de la même manière qu'un dispositif de filtration d'air à deux parois de canalisation classique. On notera que, pour les mêmes raisons que dans le deuxième mode de réalisation, les parois transversales 22 peuvent également être plus fines ou réalisées dans un matériau moins rigide que dans un dispositif de filtration classique. On a représenté sur la figure 6 un dispositif de filtration d'air 10 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Conformément à ce quatrième mode de réalisation, l'une des ailes 14L de chaque organe de rigidification 14, de hauteur H sensiblement égale à la hauteur des plis du média filtrant 12, forme une paroi transversale de canalisation d'air. De la même manière que dans le troisième mode de réalisation, cette paroi transversale 14L n'est pas solidarisée au média filtrant 12, mais uniquement solidarisée à ses extrémités avec les parois longitudinales 13, puisqu'elle fait partie de l'organe de solidarisation 14. Ce mode de réalisation présente donc les avantages d'un dispositif de filtration d'air à quatre parois de canalisation d'air malgré le fait qu'il soit réalisé au moyen d'une seule étape de solidarisation, de la même manière qu'un dispositif de filtration d'air à deux parois de canalisation classique. On notera que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits. En effet, diverses variantes pourront être apportées au dispositif de filtration sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Ce procédé de fabrication comporte une étape de solidarisation d'un média filtrant (12) plié en accordéon avec deux parois planes longitudinales (13) de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant (12). Il comporte une étape préliminaire de mise en place par chevauchement d'un organe allongé de rigidification (14) à section sensiblement en U sur un pli du média filtrant (12). Chaque extrémité (14E) de l'organe de rigidification (14) est solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation correspondante au cours de l'étape de solidarisation du média filtrant (12) avec les deux parois longitudinales de canalisation (13).
1. Procédé de fabrication d'un dispositif de filtration d'air (10), notamment pour véhicule automobile, le procédé étant du type comportant une étape de solidarisation d'un média filtrant (12), plié en accordéon avec deux parois planes longitudinales (13) de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant (12), caractérisé en ce qu'il comporte une étape préliminaire de mise en place par chevauchement d'un organe allongé de rigidification (14) à section sensiblement en U sur un pli du média filtrant (12), chaque extrémité (14E) de l'organe de rigidification (14) étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation correspondante au cours de l'étape de solidarisation du média filtrant (12) avec les deux parois longitudinales de canalisation (13). 2. Procédé de fabrication selon la 1, caractérisé en ce que la solidarisation du média filtrant (12) et des extrémités (14E) de l'organe de rigidification (14) avec les parois longitudinales de canalisation (13) est réalisée par une opération de soudage thermique, notamment choisie parmi un soudage miroir, un soudage infrarouge et un soudage ultrason. 3. Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le pli sur lequel est mis en place l'organe de rigidification (14) est un pli d'extrémité du média filtrant (12). 4. Procédé de fabrication selon la 3, caractérisé en ce que l'organe de rigidification (14) est mis en place par chevauchement à la fois sur le pli d'extrémité du média filtrant (12) et sur une paroi transversale (22) de canalisation d'air, chaque extrémité de la paroi transversale (22) étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation (13) correspondante au cours de l'étape de solidarisation du média filtrant (12) avec les deux parois longitudinales de canalisation (13). 5. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de solidarisation d'une paroi transversale (22) de canalisation d'air avec une extrémité du média filtrant (12), de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux plis de ce média filtrant (12). 6. Dispositif de filtration d'air (10), notamment pour véhicule automobile, comportant un média filtrant (12) plié en accordéon solidarisé avec des parois de canalisation d'air (13, 22), caractérisé en ce qu'il comporte un organe allongé de rigidification (14) à section sensiblement en U, coopérant par contact avec un pli du média filtrant (12) et chevauchant ce pli, les seules parois de canalisation d'air auxquelles est-10- relié l'organe de rigidification (14) étant deux parois longitudinales planes (13) de canalisation d'air sensiblement perpendiculaires aux plis du média filtrant (12). 7. Dispositif de filtration d'air (10) selon la 6, caractérisé en ce que le pli coopérant par contact avec l'organe de rigidification (14) est un pli d'extrémité du média filtrant (12). 8. Dispositif de filtration d'air (10) selon la 7, caractérisé en ce que l'organe de rigidification (14) coopère par contact à la fois avec le pli du média filtrant (12) et une paroi transversale (22) de canalisation d'air, chaque extrémité de la paroi transversale (22) étant solidarisée avec une paroi longitudinale de canalisation (13) correspondante. 9. Dispositif de filtration d'air (10) selon la 7, caractérisé en ce que l'organe de rigidification (14) forme une paroi transversale (14L) de canalisation d'air, parallèle aux plis du média filtrant (12). 10. Dispositif de filtration d'air (10) selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une paroi transversale (22) de canalisation d'air solidarisée à une extrémité du média filtrant (12) de façon à s'étendre sensiblement parallèlement aux plis de ce média filtrant (12). 11. Dispositif de filtration d'air (10) selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'organe de rigidification (14) est en polypropylène. 12. Dispositif de filtration d'air (10) selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce que les parois longitudinales (13) de canalisation d'air sont en mousse de polypropylène, leurs épaisseurs étant de préférence comprise entre 3 et 5mm.
B
B60,B01
B60H,B01D
B60H 3,B01D 46
B60H 3/06,B01D 46/52
FR2897492
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FOURNITURE DE DONNEES MULTIMEDIA LORS DE L'ETABLISSEMENT D'UN APPEL TELEPHONIQUE
20,070,817
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de fourniture de données multimédia lors de l'établissement d'un appel téléphonique. Elle s'applique notamment pour la fourniture de services supplémentaires aux usagers au moment de l'établissement des appels téléphoniques. L'offre de services en matière de téléphonie croît continuellement. II est important pour un opérateur d'être en mesure de proposer des services de plus en plus diversifiés et performants. Les utilisateurs de leur côté s'attendent à profiter de moyens de communications et de services associés toujours plus nombreux. La combinaison de services de téléphonie classique et de services Internet peut apporter beaucoup d'avantages pour les utilisateurs. Ainsi lorsqu'un abonné d'un service de téléphonie fixe ou mobile entend la sonnerie d'un appel, il peut désirer connaître l'identité de l'appelant mais également disposer d'autres informations. En particulier ces informations pourraient être par exemple une carte de visite détaillée de l'appelant, le compte-rendu d'une réunion précédente tenue entre l'appelé et l'appelant ou encore une séquence vidéo d'une conférence ou d'une présentation les concernant. Toutes ces informations peuvent être par ailleurs disponibles sous forme de pages Web ou de tout autre type de présentations d'informations multimédia. La mise en oeuvre de tels services supplémentaires fait appel au domaine de la téléphonie, caractérisé par des réseaux à commutation de circuit, et au domaine de l'Internet, caractérisé par des réseaux à commutation de paquets de données. La plupart des terminaux de téléphonie, fixe ou mobile, ne savent pas gérer ces deux domaines. La connaissance de l'identité de l'appelant illustre bien cette difficulté. Les terminaux de téléphonie peuvent afficher l'identité des appelants, en général le nom et le prénom. Cependant cela n'est possible que si l'utilisateur a au préalable mémorisé le nom de l'appelant dans son terminal en regard de son numéro de téléphone. Si un inconnu ou une personne dont l'identité n'a pas encore été mémorisée dans le terminal appelle, l'identité ne peut s'afficher sur le terminal. En général, ce dernier ne sait afficher par ailleurs que le numéro appelant. L'offre de services actuelle autour de la téléphonie reste donc limitée, en 35 contradiction avec la demande croissante de services en tous genres. En particulier en l'état actuel de la technique les services précédemment décrits lors de l'établissement d'un appel téléphonique ne sont pas couramment disponibles, ou tout au moins accessibles moyennant des modifications importantes des équipements de téléphonie. Un but de l'invention est notamment de permettre la fourniture de services supplémentaires lors de l'établissement d'appels téléphoniques adaptée aux terminaux de téléphonies existant. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fourniture de données multimédia à un terminal de téléphonie lors de l'établissement d'un appel téléphonique, le terminal étant relié par un réseau à commutation de paquets à une plate-forme de fourniture de données multimédia, l'appel étant transmis à un serveur d'appel. Le serveur bloque l'appel puis notifie l'événement d'appel à la plate-forme qui télécharge des données multimédia dans le terminal, le serveur débloquant l'appel vers le terminal lorsque les données multimédia sont téléchargées. L'invention a également pour objet un dispositif de fourniture de données multimédia à un terminal de téléphonie lors de l'établissement d'un appel téléphonique, comportant au moins une plate-forme de fourniture de données multimédia et un serveur d'appel relié à la plate-forme par un réseau à commutation de paquets. L'appel est transmis au serveur d'appel qui bloque l'appel puis notifie l'événement d'appel à la plate-forme. La plate-forme télécharge des données multimédia dans le terminal via le réseau à commutation de paquets, le serveur débloquant l'appel vers le terminal lorsque les données multimédia sont téléchargées. L'invention a notamment pour principaux avantages qu'elle s'adapte à tous types de réseaux de téléphonie et à la plupart des terminaux de téléphonie, fixes ou mobiles et qu'elle ne nécessite pas, ou très peu, de modifications matérielles des équipements existants. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent : - la figure 1, une illustration d'un terminal de téléphonie en relation avec un réseau à commutation de circuits et un réseau à commutation de paquets ; - la figure 2, une illustration d'un exemple de système de 5 communication téléphonique dans lequel est mis en oeuvre le procédé selon l'invention. La figure 1 illustre deux réseaux auquel peut se connecter un terminal de téléphonie 3. Les services de téléphonie utilisent un réseau CS à 10 commutation de circuit, encore appelé Circuit Switched Network dans la littérature anglo-saxonne. Par ce réseau un usager B peut être appelé sur son terminal 3 depuis un terminal 2 d'un autre usager. Ce réseau CS ne peut pas transmettre des données multimédia. L'usager B ne peut donc pas disposer par ce canal de services supplémentaires importants. Pour 15 bénéficier de tels services 20, il doit notamment accéder au réseau Internet ou tous autres réseaux PS à commutation de paquets de données, encore appelé Packets Switched Network dans la littérature anglo-saxonne. Actuellement, les terminaux de téléphonie n'accèdent pas facilement simultanément aux deux réseaux CS, PS. En particulier, ils ne permettent 20 pas à un usager de bénéficier de services supplémentaires lors de l'établissement d'un appel téléphonique. La figure 2 illustre un exemple de système de télécommunication dans lequel est mis en oeuvre un procédé selon l'invention. Dans ce système un usager 25 A équipé d'un terminal de téléphonie 2 entre en communication avec un usager B équipé d'un terminal de téléphonie 3. Le système comporte un serveur d'appel 5. Ce serveur d'appel fait partie d'un réseau à commutation de circuit, public ou privé. Lorsque le numéro de téléphone du terminal 3, appelé, est composé sur le terminal 2, ce numéro est envoyé au serveur 30 d'appel qui met ensuite en communication les deux terminaux 2, 3. Le système comporte par ailleurs une plate-forme 9 qui gère des services multimédia. Le serveur d'appel 5 peut communiquer avec la plate-forme 9 par le réseau à commutation de paquets PS, par exemple par le réseau Internet. La plate-forme 9 est par exemple gérée par un prestataire de 35 services multimédia. De nombreux usagers ou abonnés peuvent y accéder. Dans ce contexte, le serveur d'appel 5 est un usager parmi d'autres de la plate-forme 9 et possède sa propre adresse d'accès par le réseau, en particulier sa propre adresse IP pour le réseau Internet. La plate-forme 9 fournit donc divers types de services multimédia. A cet effet, elle accède à des fournisseurs de services puis dispatche ces derniers vers ses abonnés ou usagers. Dans le contexte de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la plate-forme 9 accède par exemple à un ensemble de services. Ces services sont en fait des données multimédia stockées dans une source de données 11. Pour faciliter la description, on confondra par la suite la source de données 11 et les services qu'elle contient. Ces services 11 sont destinés à être fournis aux usagers lors des établissements des appels téléphoniques mais pas nécessairement. Il peut s'agir de services déjà disponibles par ailleurs pour d'autres usages. Ces services 11 peuvent par exemple délivrer des cartes de visites des appelants A, des pages Web comportant d'autres informations, ou encore des séquences vidéo ou audio, et plus généralement tous types d'informations multimédia. La plate-forme 9 est par ailleurs reliée à une base de données 10. Cette base comporte les liens entre les numéros de téléphone des terminaux téléphoniques 2, 3 et leurs adresses IP, les adresse IP, Internet Protocole , permettent d'acheminer les informations multimédia vers ces terminaux. Chaque terminal a son adresse IP propre à un instant donné. Les numéros de téléphones ou d'appel sont encore appelés numéros ISDN selon la terminologie anglo-saxonne Integration Service Data Network . Un numéro ISDN est un numéro du réseau téléphonique à circuit commuté CS qui permet d'identifier les terminaux 2, 3 de ce réseau. Pour un réseau de téléphonie mobile, les numéros de téléphone sont encore appelés par le sigle MSISDN pour Mobile Station ISDN . Pour un réseau donné, la base de données 10 indique donc les liens entre les adresses IP et les numéros IDSN ou MSIDSN des terminaux 2, 3. Un problème pour un terminal 3 appelé est de recevoir simultanément l'appel téléphonique d'un terminal 2, par le réseau à commutation de circuit CS, et des informations multimédia, par le réseau à commutation de paquets PS. Selon l'invention, lorsqu'un usager A appelle par son terminal 2 le terminal 3 d'un autre usager B, le serveur d'appel 5 bloque l'appel puis transmet à la plate-forme 9 le numéro de téléphone du terminal 3. Par ce numéro de téléphone, la plate-forme sait reconnaître l'adresse IP du terminal3 au moyen de la base de données 10. La plate-forme télécharge alors les services supplémentaires 11 destinés au terminal 3 par une liaison 12 du réseau à commutation de paquets PS. Une fois les services 11 téléchargés dans le terminal 3, la plate-forme 9 informe le serveur d'appel 5 par une liaison 14. Le serveur d'appel 5 débloque alors l'appel et lance la sonnerie du terminal 3 pour établir la communication téléphonique. A l'établissement de la communication, l'appelé B peut ainsi voir s'afficher les informations multimédia préalablement téléchargées. L'appelé B voit par exemple s'afficher sur le terminal 2 la carte d'identité de l'appelant A. Dans ce contexte, la plate-forme 9 correspond notamment à tout équipement capable de traiter de tels services 11, de les mémoriser, de sélectionner des services pertinents en fonction par exemple de l'identité de l'appelé ou de son terminal, d'un code émis le cas échéant par l'appelant ou d'une demande exprimée préalablement par l'appelé, puis d'envoyer par le réseau Internet, ces services à l'appelé et éventuellement à l'appelant. A titre d'exemple, un cas d'appel du terminal 2 vers le terminal 3 est décrit 20 par la suite, en regard de la figure 2. Dans une première étape l'appelant A compose le numéro d'appel du terminal 3. Une liaison 4 s'établit alors entre le terminal 2 et le serveur d'appel 5 par le réseau à commutation de circuit CS. Cet appel créée un événement 6 dans le serveur d'appel, cet événement indique qu'un appel 25 s'établit entre le terminal 2 et le terminal 3. Dans une deuxième étape, le serveur d'appel 5 prend en compte cet événement 6 en effectuant au moins deux actions. Dans une première action le serveur bloque l'appel émanant du terminal appelant 2. Pour cela il mémorise le numéro d'appel dans un espace réservé 7. Dans une deuxième 30 action, le serveur d'appel 5 notifie l'événement 6 à la plate-forme 9 via le réseau Internet. La transmission de l'événement 6 est accompagnée du numéro d'appel du terminal 3. Dans une troisième étape, sur la base de ce numéro d'appel, la plate-forme obtient l'adresse IP du terminal 3 dans la base de données 10 qui comporte 35 les liens entre les adresse IP et les numéros d'appel des terminaux. Dans une quatrième étape, la plate-forme 9 récupère les données multimédia à télécharger dans le terminal 3. Ces données peuvent varier d'un appel à l'autre et d'un usager à l'autre. A cette étape du procédé, il peut être noté que les usagers A, B sont préalablement enregistrés dans la plate-forme 9. Plus particulièrement, le profil des usagers est enregistré. Ce profil détermine par exemple les données à transmettre relativement à chaque appelant ou appelé. Ce profil n'est pas figé, il peut être mis à jour dynamiquement. Un espace mémoire est par exemple réservé dans la plate-forme pour stocker le profil de chaque usager. Un exemple de profil type d'un usager A indique par exemple que la carte d'identité de cet usager est transmise aux appelés à chaque fois qu'il émet un appel. Le profil peut aussi contenir des filtrage, ainsi la carte d'identité est transmise uniquement à certains appelés préalablement identifiés. On considère ici le cas d'une carte d'identité à titre d'exemple, mais le profil peut traiter tous types de données multimédia. Le profil peut aussi être modifié dynamiquement, ainsi l'appelant peut modifier son profil avant de lancer un appel. Il peut ainsi demander à la plate-forme de transmettre le compte-rendu d'une réunion précédente. Cela signifie aussi qu'un usager A télécharge au préalable vers la plate-forme 9, au moyen de son terminal 2 ou de tout autre terminal, les informations qu'il souhaite transmettre. Ainsi les services supplémentaires fournis peuvent dépendre du profil de l'appelé, et le cas échéant dépendre aussi de l'identité de l'appelant ou de son profil. Dans une sixième étape, la plate-forme 9 récupère les données multimédia correspondant aux services supplémentaires liés à l'appel et les télécharge à l'adresse IP du terminal 3. Le cas échéant, la plate-forme peut aussi télécharger d'autres services supplémentaires dans le terminal 2 de l'appelant A. Un document d'utilité commune à l'appelant A et à l'appelé B peut ainsi être téléchargé dans les deux terminaux 2, 3. Enfin, la plate-forme 9 informe le serveur d'appel 5 par une notification 14 que les services supplémentaires ont été téléchargés. Dans une étape suivante, le serveur d'appel 5 libère l'appel mémorisé dans l'espace réservé 7 et active une communication 15 avec le terminal 3. Le terminal 3 est alors activé et produit une alarme, par exemple une sonnerie. Lorsque l'usager B active la réponse le serveur d'appel établit la communication entre les terminaux 2, 3 qui peuvent par ailleurs afficher ou produire les données multimédia préalablement téléchargées. De préférence les usagers A et B souscrivent un abonnement spécifique, par exemple auprès du prestataire de service. Par cet abonnement, les usagers téléchargent les données de leur profil décrit précédemment ainsi que des données multimédia pour fournir les services supplémentaires 11. La plate-forme 9 envoie par exemple au serveur d'appel 5 une notification 9A lors de l'inscription d'un nouvel abonné ou de radiation d'un abonné. De la sorte, le serveur d'appel n'envoie des notifications 8 lors de la survenue d'un événement d'appel 6 que pour les terminaux des usagers A, B ayant souscrit un abonnement aux services supplémentaires. Cela évite notamment que le serveur d'appel entre en communication lors de l'établissement de chaque appel, y compris pour les usagers non intéressés par les services supplémentaires. La base de données 10 qui indique les liens entre les numéros d'appel ISDN et les adresses IP des terminaux est par exemple située au niveau de la plate-forme 9, par exemple dans un serveur de présence. C'est par exemple cette dernière qui gère cette base 10 par des mises à jour successives. En particulier lorsqu'un usager souscrit aux services supplémentaires, il informe le prestataire de service du numéro d'appel et de l'adresse IP de son terminal. La plate-forme 9 peut alors alimenter la base de données 10. La structure de cette base est par exemple telle qu'elle comporte ainsi un ensemble de couples formé chacun d'un numéro d'appel et d'une adresse IP. Pour un terminal, l'adresse IP peut être fixe, mais elle peut aussi être dynamique. Une attribution dynamique des adresses IP permet notamment à un prestataire de services de fournir un plus grand nombre d'abonnés. Le nombre d'adresses IP étant limitée, une gestion dynamique permet d'attribuer successivement à un abonné donné des adresses IP différentes en fonction d'un état actuel de la demande de services. La plate-forme 9 peut gérer les adresses IP à l'intérieur de la base de données 10 en fonction d'une gestion dynamique globale de l'ensemble des adresses IP. En particulier, un protocole particulier pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, peut imposer à un utilisateur de fournir son adresse IP actuelle à la plate-forme 9 afin que cette dernière mette à jour la base 10 en conséquence. Dans la description précédente de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, il a été considéré qu'un terminal téléphonique 2, 3 pouvait recevoir par ailleurs des données multimédia, par exemple via le réseau Internet. Les terminaux de téléphonie mobile du type GPRS peuvent recevoir de telles données. Le procédé selon l'invention s'applique néanmoins à d'autres types de terminaux. Il peut notamment être appliqué pour des terminaux fixe ou mobiles ne pouvant recevoir des données multimédia, à condition que ces terminaux soient associés à un terminal Internet, notamment un ordinateur, fixe ou portable. Pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention tel que décrit précédemment, un terminal 2, 3 est alors la combinaison d'un terminal de téléphonie, par exemple un téléphone fixe, et d'un terminal de réseau à commutation de paquets, par exemple un ordinateur. Dans un mode de mise en oeuvre particulier du procédé, la plate-forme 9 de 15 service supplémentaires peut être intégrée dans le serveur d'appel 5, formant ainsi une extension de service du serveur d'appel. Le réseau téléphonique peut être un réseau public ou un réseau privé, notamment un réseau d'entreprise, du type PABX par exemple. 20 Un dispositif de fournitures de services supplémentaires lors de l'établissement d'un appel téléphonique est par exemple composé au moins de la plate-forme 9 et d'un serveur d'appel 5 coopérant comme indiqué précédemment, relativement à la description de la figure 2. La base de données 10 qui mémorise les adresses IP et les numéros d'appel des 25 terminaux est par exemple intégrée à la plate-forme 9. Le dispositif comporte en outre la source de données 11 qui contient les services supplémentaires. Il a été indiqué précédemment que cette source de données 11 pouvait être mise à jour par les usagers eux-mêmes, en particulier par le chargement de données multimédia depuis leurs terminaux 2, 3. Cette source de données 30 11 peut aussi être alimentée par des entités tierces, privées ou publiques, selon le type d'abonnement. On peut ainsi envisager qu'un organisme public alimente la source de données d'informations d'intérêt générale, telles que par exemple des informations météorologiques, des informations générales, ou des informations sur des spectacles. Un organisme privé pourrait 35 télécharger dans la source de données 11 des clip vidéo ou des morceaux de musiques. Certaines de ces informations, séquences vidéo ou audio, pourraient alors être affichées sur un terminal lors de l'établissement d'une communication, par exemple en fonction du type d'abonnement ou de l'identité des usagers, et plus généralement en fonction de leurs profils. La source de données 11 peut aussi être alimentée par un organisme qui délivre la position des terminaux 2, 3 à condition que ces derniers soient équipés d'un récepteur de positionnement par satellite, GPS notamment, et que leurs utilisateurs aient souscrit un abonnement particulier. Dans ce cas, la source de données est alimentée dynamiquement par les positions successives des terminaux 2, 3. Lorsque le terminal 2 émet un appel vers le terminal 3, les données de positionnement du terminal 2 sont par exemple téléchargées dans le terminal 3, le cas échéant avec d'autres données. Ainsi lors de l'établissement de l'appel, l'utilisateur du terminal 3 peut voir s'afficher la position du terminal 2. Il est possible d'envisager par ailleurs que la position du terminal 3 soit aussi téléchargée dans le terminal 2 pour que l'utilisateur de ce terminal puisse lui aussi lire la position du terminal 3 qu'il appelle. La source de données 11 peut aussi comporter des programmes logiciels. Par exemple elle peut contenir un programme qui agit sur la sonnerie d'un terminal 2, 3. Le programme comporte alors les instructions pour modifier la sonnerie et une mélodie particulière, cette dernière étant par exemple fonction de l'usager appelant. De cette façon, l'usager appelé à la possibilité de reconnaître l'identité de l'appelant dès l'établissement de la sonnerie de son terminal. La sonnerie peut être remplacée par un mode vibratoire particulier
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de fourniture de données multimédia lors de l'établissement d'un appel téléphonique.Un le terminal étant relié par Internet à une plate-forme (9) de fourniture de données multimédia, un appel est transmis (4) à un serveur d'appel (5) qui bloque l'appel puis notifie l'événement d'appel (6) à la plate-forme (9). Cette dernière télécharge des données multimédia dans le terminal (3), le serveur (5) débloquant l'appel vers le terminal (3) lorsque les données multimédia sont téléchargées.L'invention s'applique notamment pour la fourniture de services supplémentaires aux usagers au moment de l'établissement des appels téléphoniques.
1. Procédé de fourniture de données multimédia à un terminal de téléphonie (3) lors de l'établissement d'un appel téléphonique, caractérisé en ce que le terminal étant relié par un réseau à commutation de paquets (PS) à une plate-forme (9) de fourniture de données multimédia, l'appel étant transmis (4) à un serveur d'appel (5), le serveur (5) bloque l'appel puis notifie l'événement d'appel (6) à la plate-forme (9) qui télécharge des données multimédia dans le terminal (3), le serveur (5) débloquant l'appel vers le terminal (3) lorsque les données multimédia sont téléchargées. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce la notification de l'événement d'appel (6) à la plate-forme comprend le numéro d'appel du terminal (3), la plate-forme (9) accédant à une base de données (10) indiquant le lien entre le numéro d'appel du terminal (3) et son adresse d'accès (IP) par le réseau à commutation de paquet (PS). 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plate-forme (9) notifie au serveur d'appel (5) la fin du téléchargement des données dans le terminal (3). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'appel est émis par un terminal appelant (2) relié à la plate-forme (9) par le réseau à commutation de paquets (PS), la plate-forme téléchargeant des données dans ce terminal appelant (2). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plate-forme contient un profil associé à chaque terminal (2, 3), les données téléchargées dans un terminal dépendant de son profil. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les données multimédia sont préalablement téléchargées dans une source de données (11). 107. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les données sont téléchargées par les terminaux de téléphonie (2, 3). 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en 5 ce que les données sont téléchargées par une entité tierce. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plate-forme (9) télécharge un programme pour modifier la sonnerie du terminal (3). 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un terminal appelant (2) étant associé à un récepteur de positionnement par satellite, la position de ce terminal appelant est fournie à la plate-forme (9) qui la télécharge dans le terminal appelé (3). 15 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que un terminal appelé (3) étant associé à un récepteur de positionnement par satellite, la position de ce terminal appelé est fournie à la plate-forme (9) qui la télécharge dans le terminal appelant (2). 20 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un abonnement spécifique étant prévu pour la fourniture des données multimédia, la plateforme (9) envoie au serveur d'appel (5) une notification (9A) lors de l'inscription ou de la radiation d'un abonné, le serveur 25 d'appel n'envoyant de notification (8) lors de la survenue d'un événement d'appel (6) que pour les terminaux (2, 3) des abonnés. 13. Dispositif de fourniture de données multimédia à un terminal de téléphonie (3) lors de l'établissement d'un appel téléphonique, caractérisé en 30 ce qu'il comporte au moins une plate-forme (9) de fourniture de données multimédia et un serveur d'appel (5) relié à la plate-forme par un réseau à commutation de paquets (PS), l'appel étant transmis (4) au serveur d'appel (5), le serveur (5) bloquant l'appel puis notifiant l'événement d'appel (6) à la plate-forme (9) qui télécharge des données multimédia dans 35 le terminal (3) via le réseau à commutation de paquets (PS), le serveur (5)débloquant l'appel vers le terminal (3) lorsque les données multimédia sont téléchargées. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la plate- forme (9) comporte une base de données (10) indiquant le lien entre le numéro d'appel d'un terminal (3) et son adresse d'accès (IP) par le réseau à commutation de paquet (PS), la notification de l'événement d'appel (6) par le serveur (5) à la plate-forme comprenant le numéro d'appel du terminal (3). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 13 ou 14, caractérisé en ce que la plate-forme (9) notifie au serveur d'appel (5) la fin du téléchargement des données dans le terminal (3). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que la plate-forme (9) comporte des profils associés à des terminaux (2, 3) et une source de données (11) stockant les données multimédia, les données multimédia étant téléchargées dans un terminal (2, 3) en fonction de son profil. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que la plate-forme (9) est intégrée dans le serveur d'appel (5).
H
H04
H04L,H04Q
H04L 12,H04Q 7
H04L 12/56,H04Q 7/24
FR2902342
A1
PROCEDE, DISPOSITIF ET INSTALLATION POUR LA DECONTAMINATION D'UN FLUIDE CALORIPORTEUR
20,071,221
La présente invention concerne un procédé pour décontaminer un fluide de refroidissement circulant dans un circuit de refroidissement et dans une tour aéroréfrigérante que comporte une installation pour le refroidissement d'au moins une machine ou analogue. Cette invention a, également, trait à un dispositif pour assurer une telle décontamination ainsi qu'à une installation de refroidissement comportant un tel dispositif. Cette invention concerne le domaine de la décontamination des fluides en circulation dans des installations conçues pour assurer le refroidissement d'au moins une machine ou analogue et trouvera une application particulièrement appropriée dans le cadre d'une installation de refroidissement comportant une tour aéroréfrigérante. De manière connue, de telles installations comportent un réservoir contenant un fluide, usuellement de l'eau, pour l'alimentation d'un circuit de refroidissement. Ce circuit de refroidissement est connecté à au moins une machine ou analogue en vue de son alimentation en fluide froid pour le refroidissement de cette machine. Le fluide réchauffé par cette machine est évacué hors de celle-ci et circule dans le circuit de refroidissement pour être acheminé vers une tour aéroréfrigérante en vue de son refroidissement. Le fluide refroidi par cette tour aéroréfrigérante est, alors, acheminé par le circuit de refroidissement vers le réservoir pour un nouveau cycle de refroidissement. On observera que le réservoir est alimenté en fluide, plus particulièrement en eau, qui est usuellement de l'eau de ville contenant des composés et organismes indésirables, plus particulièrement des microorganismes, des bactéries, notamment des légionelles responsables de la légionellose. Cette eau circule dans le circuit de refroidissement et atteint, à sa sortie de la machine à refroidir, une température idéale pour la prolifération des bactéries telles que les légionelles. Cette eau pénètre, ensuite, dans la tour aéroréfrigérante dans laquelle elle est vaporisée sous forme d'un panache de vapeur d'eau, contenant des légionelles en suspension, et susceptible d'être inhalée par des personnes qui peuvent, alors, contracter la légionellose. Une solution a été développée afin de remédier à un tel inconvénient et consiste à verser, dans l'eau du réservoir, un produit chimique au moins en partie constitué par un bactéricide. Ce produit chimique circule, alors, dans le circuit de refroidissement et permet de limiter, au moins temporairement, les émissions de légionelles. Cependant, cette solution présente de nombreux inconvénients. En effet, ce produit chimique est particulièrement onéreux. De plus, les microorganismes et les bactéries présentes dans l'eau du circuit de refroidissement jouissent d'une importante faculté d'adaptation et développent, rapidement, une résistance vis-à-vis du produit chimique et, notamment du bactéricide. Ceci étant, il est, régulièrement, nécessaire d'augmenter la dose de ce produit chimique et/ou de changer la composition de ce produit ce qui renchérit considérablement le coût du traitement de l'eau. Un autre inconvénient consiste en ce que le produit chimique contenu dans cette eau est, également, vaporisé par la tour aéroréfrigérante de sorte que ses constituants sont, également, susceptibles d'être inhalés ce qui représente un risque sanitaire non négligeable. Finalement, la maintenance d'une installation de refroidissement consiste à vidanger, de manière régulière, le réservoir contenant de l'eau dans laquelle est dilué le produit chimique et, donc, le bactéricide. En l'absence de système de dépollution approprié, la vidange se fait, usuellement, dans le réseau public d'évacuation des eaux usées, voir et dans le pire des cas, directement dans la nature. Ce produit chimique est, alors, susceptible d'occasionner une pollution conséquente de l'environnement. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des installations de l'état de la technique. A cet effet, l'invention concerne un procédé pour la décontamination d'un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, circulant dans un circuit de refroidissement et dans une tour aéroréfrigérante que comporte une installation pour le refroidissement d'au moins une machine ou analogue, caractérisé par le fait que la décontamination consiste à assurer au moins une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation. Selon une autre caractéristique, ce procédé de décontamination consiste, encore, à assurer une filtration stérilisante, voire encore une filtration sédimentaire et/ou absorbante du fluide caloriporteur en circulation. En fait, on assure la filtration du fluide caloriporteur en amont de la tour aéroréfrigérante. Plus particulièrement, on assure la décontamination en filtrant le fluide caloriporteur contenu dans un réservoir d'alimentation du circuit de refroidissement et que comporte l'installation de refroidissement. L'invention concerne, également, un dispositif pour décontaminer un fluide caloriporteur circulant dans un circuit de refroidissement et dans une tour aéroréfrigérante que comporte une installation pour le refroidissement d'au moins une machine ou analogue, ce dispositif étant notamment conçu pour mettre en oeuvre le procédé susmentionné. Ce dispositif de décontamination est caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un moyen pour assurer une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation. Une autre caractéristique consiste en ce qu'il comporte, encore, un moyen pour assurer une filtration stérilisante, voire encore un moyen pour assurer une filtration sédimentaire et/ou un moyen pour assurer une filtration absorbante du fluide caloriporteur en circulation. En fait, les moyens de filtration sont disposés, en série, au sein d'au moins un jeu, voire d'une pluralité de jeux en 35 parallèle, de moyens de filtration. Une caractéristique additionnelle consiste en ce que le dispositif comporte, d'une part, un moyen d'approvisionnement du ou des moyens de filtration en fluide caloriporteur à décontaminer et, d'autre part, un moyen d'alimentation de l'installation en fluide caloriporteur décontaminé par ce ou ces moyens de filtration Finalement, l'invention concerne une installation pour le refroidissement d'au moins une machine ou analogue et comportant une tour aéroréfrigérante, un circuit de refroidissement, un réservoir d'alimentation de ce circuit ainsi qu'un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, en circulation dans cette installation. Cette installation est caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif, présentant les caractéristiques susmentionnées, et conçu pour décontaminer le fluide caloriporteur. Contrairement à l'état de la technique qui consiste à assurer un traitement chimique du fluide circulant dans le circuit de refroidissement, la présente invention consiste à appliquer à ce fluide un traitement physique en le filtrant. De manière avantageuse, une telle filtration permet d'éviter le stockage et la manipulation, par un opérateur, de produits chimiques onéreux et dangereux. De plus, les filtres permettant d'assurer une telle filtration sont, avantageusement, conçus de manière à pouvoir récolter les résidus de cette filtration en vue de leur élimination ou de leur valorisation, ceci dans un circuit de traitement des déchets parfaitement maîtrisé et respectueux de l'environnement. Encore un autre avantage consiste en ce que les moyens de filtration, notamment sous forme de cartouches, sont de type interchangeables et sont susceptibles d'être remplacés aisément et rapidement, notamment sans interrompre la circulation de fluide de refroidissement dans l'installation. En outre et de manière avantageuse, ces moyens de 35 filtration peuvent être de conception traditionnelle, voire être disponibles dans le commerce. Selon un autre avantage, le dispositif de décontamination est susceptible de venir équiper une installation de refroidissement déjà existante, voire une installation dont la décontamination était assurée au préalable par traitement chimique. De manière surprenante, le procédé de filtration conforme à l'invention présente une efficacité accrue par rapport à un tel traitement chimique ainsi qu'un coût de revient et d'entretien moindre. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématisée d'une installation de refroidissement conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue schématisée et en détail d'un dispositif de décontamination que comporte l'installation de la 20 figure 1 ; - la figure 3 est une vue similaire à la précédente et correspond à un second mode de réalisation d'un tel dispositif de décontamination; - la figure 4 est une vue schématisée et en détail d'un 25 moyen de filtration que comporte le dispositif de décontamination conforme à l'invention. La présente invention concerne le domaine de la décontamination des fluides caloriporteurs en circulation dans des installations conçues pour assurer le refroidissement d'au 30 moins une machine ou analogue. Tel que visible sur la figure 1, une telle installation 1 de refroidissement comporte un réservoir 2 contenant un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, destiné à assurer un tel refroidissement. Ce réservoir 2 est susceptible d'être alimenté 35 en fluide caloriporteur par des moyens d'alimentation appropriés, notamment constitués par une conduite d'alimentation en eau de ville. Cette installation 1 comporte, encore, au moins un moyen 3 pour son raccordement à au moins une machine 4 dont il convient d'assurer le refroidissement à l'aide du fluide caloriporteur. A ce propos, on observera qu'une telle machine 4 peut être constituée par un bloc de climatisation, une unité de production, une chaîne de fabrication ou autre. C'est, plus particulièrement, au niveau d'une telle machine 4 que se produit un échange de chaleur entre cette machine 4 et le fluide caloriporteur qui se réchauffe. Tel que visible sur la figure 1, ladite installation 1 comporte, de plus, une tour aéroréfrigérante 5 conçue pour assurer un refroidissement du fluide caloriporteur réchauffé par la ou les machines 4. Une telle tour aéroréfrigérante 5 assure, de manière connue en soi, un échange de chaleur entre l'air et le fluide caloriporteur, ceci jusqu'à provoquer une vaporisation d'une partie de ce fluide. Cette installation 1 comporte, en outre, un circuit de refroidissement 6 à l'intérieur duquel circule le fluide caloriporteur et constitué, d'une part, par un premier élément de tuyauterie 8 conçu pour raccorder le réservoir 2 à la (ou aux) machine(s) 4 à refroidir, d'autre part, par un deuxième élément de tuyauterie 8A conçu pour raccorder cette ou ces machines 4 à la tour aéroréfrigérante 5 et, d'autre part encore, par une troisième élément de tuyauterie 8B conçu pour raccorder cette tour aéroréfrigérante 5 audit réservoir 2. Finalement et tel que visible figure 1, cette installation 1 de refroidissement comporte un moyen 7 conçu pour assurer une mise en circulation de ce fluide caloriporteur dans ce circuit 6. Un tel moyen 7 est, usuellement, constitué par une pompe ou analogue permettant de conférer au fluide un débit compris entre 50 et 350 m3 par heure, notamment de l'ordre de 100 m3 par heure. Selon l'invention, cette installation 1 comporte un dispositif 9 conçu pour assurer la décontamination du fluide caloriporteur circulant dans ledit circuit 6 de refroidissement ainsi que dans la tour aéroréfrigérante 5 que comporte cette installation 1. En fait, ce dispositif de décontamination 9 comporte au 5 moins un moyen 10 pour assurer une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation. Un tel moyen 10 de filtration aseptisante est conçu pour assurer une fonction bactéricide, plus particulièrement en inhibant tout type de bactérie, notamment les légionelles. 10 Ce moyen 10 de filtration aseptisante présente un seuil de filtration de 1pm nominal. Un mode de réalisation préféré consiste en ce que ce moyen 10 de filtration aseptisante comporte au moins un élément en polypropylène argenté dont la teneur en argent est comprise 15 entre 1 et 5%, de préférence de l'ordre de 2%. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de décontamination 9 comporte, encore, un moyen 11 pour assurer une filtration stérilisante du fluide caloriporteur. 20 Ce moyen 11 de filtration stérilisante est conçu pour assurer la rétention de tout élément dont la taille est supérieure 0.25pm, voire (et de préférence) supérieure à 0.2pm. Pour ce faire, ledit moyen 11 de filtration stérilisante présente, alors, un seuil de rétention d'au moins 0.25pm, voire 25 (et de préférence) de l'ordre de 0.2pm. A ce propos, on observera que, d'une part, la plus petite bactérie connue à ce jour mesure 0.28pm et, d'autre part, ce moyen 11 de filtration stérilisante est, plus particulièrement, conçu pour assurer une rétention de toutes les bactéries, plus 30 particulièrement celles qui ont été inhibées par le moyen 10 de filtration aseptisante, notamment les légionelles. Un mode préféré de réalisation consiste en ce que ce moyen 11 de filtration stérilisante comporte une membrane réalisée en polypropylène, plus particulièrement en polypropylène 35 thermosoufflé. En fait et selon un mode de réalisation particulier de l'invention, une telle membrane est constituée par 3 feuilles de polypropylène. Une caractéristique additionnelle consiste en ce que ce dispositif de décontamination 9 comporte, de plus, un moyen 12 pour assurer une filtration sédimentaire du fluide caloriporteur en circulation. Ce moyen 12 de filtration sédimentaire est conçu pour assurer la rétention de toutes les impuretés en suspension dans le fluide caloriporteur dont la taille est supérieure à 5pm. Pour ce faire, un tel moyen 12 de filtration sédimentaire présente un seuil de rétention de 5pm nominal. En fait, ce moyen 12 de filtration sédimentaire permet d'éliminer les impuretés dans le fluide caloriporteur et, par conséquent, de réduire les substances nutritives servant de nutriment aux bactéries ou autres microorganismes. Un mode préféré de réalisation de l'invention consiste en ce que ce moyen 12 de filtration sédimentaire comporte une membrane réalisée en polypropylène, notamment en polypropylène thermosoufflé. Encore une autre caractéristique consiste en ce que le dispositif de décontamination 9 comporte un moyen 13 pour assurer une filtration absorbante du fluide caloriporteur. Ce moyen 13 de filtration absorbante est conçu pour enlever le mauvais goût et/ou les mauvaises odeurs du fluide caloriporteur. Pour ce faire, ce moyen 13 de filtration absorbante assure, essentiellement, une déchloration du fluide caloriporteur en absorbant, plus particulièrement, les composés organo-chlorés. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ce moyen 13 de filtration absorbante comporte un élément réalisé à base de charbon actif, plus particulièrement à base de charbon de noix de coco, compacté et extrudé. On observera, là encore, que ce moyen 13 de filtration absorbante présente un seuil de filtration nominal de 5pm. Selon une autre caractéristique de l'invention et tel que visible figure 4, au moins un de ces moyens (10; 11; 12; 13) de filtration (voire et de préférence l'ensemble de ces moyens de filtration 10, 11, 12, 13) se présente sous la forme d'une cartouche de filtration 14 comportant un carter 15 pourvu, d'une part, d'un moyen de raccordement 16 à un conduit d'alimentation de cette cartouche 14 en fluide à filtrer et, d'autre part, un moyen de raccordement 17 à un conduit d'évacuation du fluide filtré au sein de cette cartouche 14. Le carter 15 de cette cartouche 14 contient, intérieurement, au moins un élément 18 (notamment une membrane ou autre) conçu pour assurer une filtration spécifique et du type susmentionné (aseptisante, stérilisante, sédimentaire ou absorbante). Tel que visible sur les figures 2 et 3, les moyens de filtration (10; 11; 12; 13) sont, de préférence, disposés en série au sein d'au moins un jeu 19 de cartouches 14. Un mode particulier de réalisation de l'invention illustré figure 3 concerne un dispositif 9 de décontamination comportant une pluralité de jeux 19, 19A, 19B de cartouches 14, ces jeux 19, 19A, 19B étant disposés en parallèle au sein dudit dispositif 9. A ce propos, on observera qu'un tel mode de réalisation est, plus particulièrement, adapté à une installation 1 de refroidissement et/ou à un dispositif 9 de décontamination au sein de laquelle (duquel) le fluide caloriporteur circule à grande vitesse. A ce propos, il convient d'observer que, au sein d'un jeu 19 de cartouches 14, ces moyens de filtration (10; 11; 12; 13) sont alors disposées selon un ordre préféré et en sorte que le fluide caloriporteur pénètre, tout d'abord, dans le moyen 12 de filtration sédimentaire pour, ensuite, pénétrer dans le moyen 13 de filtration absorbante pour, après, pénétrer dans le moyen 10 de filtration aseptisante et, finalement, pénétrer dans le moyen 11 de filtration stérilisante, avant de sortir du dispositif 9 de décontamination. Tel que visible sur les figures 2 à 4 correspondant à des modes de réalisation préférés de l'invention, les moyens de filtration (10; 11; 12; 13) peuvent être raccordés entre eux (indirectement ou, et de préférence, directement) par l'intermédiaire de moyens de raccordement (16, 17) de type réversible, notamment de type "raccord union". De tels moyens de raccordement réversibles autorisent, avantageusement, un démontage aisé d'un tel moyen de filtration (10; 11; 12; 13), notamment en vue de son remplacement et/ou de son entretien (notamment de son nettoyage). Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif 9 de décontamination comporte, d'une part, un moyen d'approvisionnement 20 du ou des moyens de filtration (10; 11; 12; 13) en fluide caloriporteur à décontaminer et, d'autre part, un moyen d'alimentation 21 de l'installation 1 en fluide caloriporteur décontaminé par ce ou ces moyens de filtration (10; 11; 12; 13). A ce propos, il convient d'observer que, selon un premier type de réalisation de l'invention (non représenté), ledit dispositif 9 de décontamination est implanté entre la ou les machine (s) 4 à refroidir et la tour aéroréfrigérante 5. Dans un tel mode de réalisation, le dispositif 9 de décontamination est, en fait, implanté au sein du circuit 6 de refroidissement, plus particulièrement au sein de l'élément de tuyauterie 8A susmentionné. Dans ce cas, le moyen d'approvisionnement 20 est constitué par un moyen de raccordement à un ou plusieurs machines 4 tandis que le moyen d'alimentation 21 est constitué par un moyen de raccordement à la tour aéroréfrigérante 5 conçu pour alimenter cette dernière 5 en fluide caloriporteur décontaminé. On observera qu'un tel mode de réalisation est parfaitement envisageable mais serait susceptible de présenter un certain 30 nombre d'inconvénients. Parmi ces inconvénients, on observera que le débit de fluide caloriporteur est élevé (entre 50 et 350 m3 par heure) ce qui nécessite de dimensionner, en conséquence, le dispositif 9 de décontamination (notamment en multipliant les jeux 19 de 35 cartouches 14) et/ou de faire appel à des moyens de filtration (10; 11; 12; 13) particulièrement performants, ce qui renchérit considérablement, le coût du dispositif 9 de décontamination ainsi que celui de l'installation de refroidissement 1. De plus, l'implantation d'un tel dispositif 9 de décontamination au sein du circuit 6 de refroidissement peut poser des problèmes en cas d'intervention (entretien, réparation) sur ce dispositif 9 qui peuvent se traduire par un arrêt complet de l'installation de refroidissement 1 et, par conséquent, des machines 4 à refroidir, ce qui est difficilement acceptable, notamment dans le cas de machines de production. Aussi et afin de remédier à ces inconvénients, l'invention consiste, conformément à un second type de réalisation illustré figure 1, à implanter le dispositif 9 de décontamination au niveau du réservoir 2 de fluide caloriporteur de manière à assurer la décontamination du fluide caloriporteur contenu dans ce réservoir 2, ceci avant que ce fluide ne soit mis (ou remis) en circulation dans le circuit 6 de refroidissement. Dans un pareil cas, le moyen d'approvisionnement 20 est constitué, d'une part, par un conduit 22 plongeant dans le fluide contenu dans le réservoir 2 et conçu pour prélever du fluide caloriporteur à décontaminer, et, d'autre part, une pompe 23 pour aspirer et acheminer du fluide caloriporteur à décontaminer vers le ou les moyens de filtration (10; 11; 12; 13). En ce qui concerne le moyen d'alimentation 21, celui est conçu pour ré-alimenter le réservoir 2 en fluide caloriporteur issu de ce même réservoir 2 et décontaminé par les moyens de filtration (10; 11; 12; 13). En fait, un tel moyen d'alimentation 21 peut, là encore, être constitué par un conduit 24 apte à déverser le fluide caloriporteur décontaminé dans le réservoir 2. Tel que visible sur les figures 2 et 3, le dispositif 9 de décontamination conforme à la présente invention peut se présenter sous la forme d'un dispositif autonome, individualisé et indépendant de l'installation 1 de refroidissement. A ce titre, un tel dispositif 9 de décontamination peut être implanté au niveau du réservoir 2 d'une installation 1 de refroidissement existante, notamment du type traité préalablement de manière chimique, par exemple à l'aide de bactéricide. Cependant et selon un autre mode de réalisation, un tel dispositif 9 de décontamination peut faire partie intégrante d'une telle installation 1 de refroidissement. L'invention concerne, alors, également, une installation 1 de refroidissement comportant un dispositif 9 de décontamination présentant les caractéristiques susmentionnées. L'invention concerne, également, un procédé pour la décontamination d'un fluide caloriporteur (notamment de l'eau) circulant dans le circuit 6 de refroidissement et dans la tour aéroréfrigérante 5 que comporte une telle installation 1 pour le refroidissement d'au moins une machine 4 ou analogue. Selon le procédé conforme à cette invention, la décontamination consiste à assurer au moins une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation, ceci par le biais du moyen 10 de filtration aseptisante susmentionné. Cependant et selon un mode préféré de réalisation de l'invention, cette décontamination consiste, encore, à assurer une filtration stérilisante (par le biais du moyen 11 de filtration stérilisante susmentionné), voire encore une filtration sédimentaire (par le biais du moyen 12 de filtration sédimentaire susmentionné) et/ou une filtration absorbante (par le biais du moyen 13 de filtration absorbante susmentionné) du fluide caloriporteur en circulation. En fait, une telle filtration du fluide caloriporteur est assurée en amont de la tour aéroréfrigérante 5. Selon un mode de réalisation particulier, une telle filtration est assurée entre la (ou les) machine(s) 4 à refroidir à l'aide de ce fluide caloriporteur et cette tour aéroréfrigérante 5. Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ce procédé consiste à assurer la décontamination en filtrant le fluide caloriporteur contenu dans le réservoir 2 d'alimentation du circuit 6 de refroidissement. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention
L'invention concerne un procédé pour la décontamination d'un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, circulant dans un circuit de refroidissement (6) et dans une tour aéroréfrigérante (5) que comporte une installation (1) pour le refroidissement d'au moins une machine (4) ou analogue.Ce procédé est caractérisé par le fait que la décontamination consiste à assurer au moins une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation.L'invention concerne, encore, un dispositif (9) pour décontaminer un tel fluide caloriporteur, ce dispositif (9) étant notamment conçu pour mettre en oeuvre le procédé susmentionné.Finalement, l'invention concerne une installation (1) de refroidissement d'au moins une machine (4) et comportant un tel dispositif (9) de décontamination.
1) Procédé pour la décontamination d'un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, circulant dans un circuit de refroidissement (6) et dans une tour aéroréfrigérante (5) que comporte une installation (1) pour le refroidissement d'au moins une machine (4) ou analogue, caractérisé par le fait que la décontamination consiste à assurer au moins une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation. 2) Procédé de décontamination selon la 1, caractérisé par le fait que la décontamination consiste, encore, à assurer une filtration stérilisante, voire encore une filtration sédimentaire et/ou absorbante du fluide caloriporteur en circulation. 3) Procédé de décontamination selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'on assure la filtration du fluide caloriporteur en amont de la tour aéroréfrigérante (5), voire entre la machine (4) à refroidir à l'aide de ce fluide caloriporteur et cette tour aéroréfrigérante (5) . 4) Procédé de décontamination selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'on assure la décontamination en filtrant le fluide caloriporteur contenu dans un réservoir (2) d'alimentation du circuit de refroidissement (6) et que comporte l'installation de refroidissement (1). 5) Dispositif (9) pour décontaminer un fluide caloriporteur circulant dans un circuit de refroidissement (6) et dans une tour aéroréfrigérante (5) que comporte une installation (1) pour le refroidissement d'au moins une machine (4) ou analogue, ce dispositif (9) étant notamment conçu pour mettre en oeuvre le procédé conforme aux précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un moyen (10) pour assurer une filtration aseptisante du fluide caloriporteur en circulation. 6) Dispositif (9) de décontamination selon la 5, caractérisé par le fait qu'il comporte, encore, un moyen (11) pour assurer une filtration stérilisante, voire encore un moyen pour assurer une filtration sédimentaire (12) et/ou un moyen pour assurer une filtration absorbante (13) du fluide caloriporteur en circulation. 7) Dispositif (9) de décontamination selon la 6, caractérisé par le fait les moyens de filtration (10, 11, 12, 13) sont disposés, en série, au sein d'au moins un jeu (19), voire d'une pluralité de jeux (19, 19A, 19B) en parallèle, de moyens de filtration (10, 11, 12, 13). 8) Dispositif (9) de décontamination selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part, un moyen d'approvisionnement (20) du ou des moyens de filtration (10, 11, 12, 13) en fluide caloriporteur à décontaminer et, d'autre part, un moyen d'alimentation (21) de l'installation (1) en fluide caloriporteur décontaminé par ce ou ces moyens de filtration (10, 11, 12, 13). 9) Dispositif (9) de décontamination selon la 8, caractérisé par le fait que le moyen d'approvisionnement (20) est constitué, d'une part, par un conduit (22) pour prélever du fluide caloriporteur à décontaminer au niveau d'un réservoir (2) que comporte l'installation (1), et, d'autre part, une pompe (23) pour aspirer et acheminer du fluide caloriporteur à décontaminer vers le ou les moyens de filtration (10, 11, 12, 13). 10) Dispositif (9) de décontamination selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé par le fait que le moyen d'alimentation (21) est constitué par un conduit (24) pour alimenter un réservoir (2), que comporte l'installation de refroidissement (1), en fluide caloriporteur décontaminé par le ou les moyens de filtration (10, 11, 12, 13). 11) Installation (1) pour le refroidissement d'au moins une machine (4) ou analogue et comportant une tour aéroréfrigérante (5), un circuit de refroidissement (6), unréservoir (2) d'alimentation de ce circuit (6) ainsi qu'un fluide caloriporteur, notamment de l'eau, en circulation dans cette installation (1), caractérisée par le fait qu'elle comporte un dispositif (9) pour décontaminer le fluide caloriporteur, ce dispositif (9) étant conforme aux 5 à 10.
A
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FR2891674
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE PLANIFICATION AUTOMATIQUE DE RETARDS DES TEMPS D'EMISSION DES EMETTEURS D'UN RESEAU DE DIFFUSION SYNCHRONE EN TEMPS ET EN FREQUENCE
20,070,406
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention est du domaine des télécommunications et concerne la gestion de retards des temps d'émission des émetteurs d'un réseau radio permettant de diffuser des programmes par exemple selon la norme DVB-H (Digital Video Broadcast Handheld) ou d'autres standards de télédiffusion. L'invention concerne plus particulièrement un procédé et un io système de planification automatique de retards des temps d'émission des différents émetteurs composant un réseau de diffusion radio synchrone en temps et en fréquence, permettant une télédiffusion numérique avec une seule fréquence UHF (Ultra High frequencies) vers des terminaux mobiles radio sur un large territoire. L'invention s'applique au domaine des transmissions basées sur de I'OFDM. La technologie OFDM (Orthogonal Frequency Duplex Modulation) est un procédé de modulation numérique des signaux qui est utilisé, entre autres, pour les systèmes de transmissions mobiles à haut débit de données. L'OFDM est particulièrement bien adapté aux canaux de transmission radio avec transmissions d'ondes multiples (échos) dues aux réflexions des ondes sur des obstacles. En effet, lorsqu'elles se combinent, les transmissions multiples modifient, voire détruisent le signal émis et font que le même signal est reçu plusieurs fois avec des temps décalés. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Les technologies d'émission numérique, telles que la diffusion vidéo numérique - terrestre DVB-T (Digital Video Broadcasting - Terrestrial) pour l'Europe et la diffusion numérique de services intégrés (Integrated Services Digital Broadcasting Terrestrial) pour le Japon, ont fait entrer la diffusion TV dans l'âge numérique. En parallèle, le développement du réseau Internet, et 2 2891674 surtout la généralisation des accès à haut débit, offrent la possibilité technique de diffuser des services audio et vidéo sur ce réseau à destination de terminaux. La norme émergente DVB-H correspond à une étape supplémentaire par rapport à la norme DVB-T, en rendant possible la réception de la radiodiffusion numérique par des terminaux mobiles. La planification des réseaux DVB-H nécessite dès la conception de considérer les caractéristiques des conditions d'usage particulières à la réception de la TV par un récepteur portable et mobile. A l'instar de la téléphonie mobile, il faut prendre en compte le fait que ces usages se io produisent principalement à l'intérieur des bâtiments et en déplacement. Au sein d'un réseau, les signaux radio électriques reçus par un récepteur sont souvent composés de plusieurs instances du signal émis. C'est en particulier le cas lorsque l'environnement proche de l'émetteur ou du récepteur n'est pas dégagé et lorsque de multiples trajets sont nécessaires (par exemple communication avec un mobile de type cellulaire). C'est également le cas lorsque le même signal est diffusé depuis plusieurs points d'émission (réseau de paging selon un système de radiomessagerie numérique de type ERMES, réseaux de broadcast numérique, ou encore diversité d'émission...). En conséquence, des dispositifs techniques doivent être mis au point pour prendre en compte ces phénomènes. La technologie OFDM est largement déployée dans des réseaux multifréquences en raison des débits élevés souhaités dans les technologies radio de diffusion numérique: c'est le cas du DVB pour ses composantes terrestres (DVB-T) et mobile (DVB-H), ainsi que des technologies DAB (Digital Audio Broadcasting) et DMB (Digital Multimédia Broadcasting). Comme les différents dispositifs de réception sont limités par leur sensibilité pour recevoir les différentes composantes utiles du signal dans un même temps d'intégration donné, il est souhaitable d'utiliser la modulation OFDM. En effet, cette modulation prévoit entre chaque symbole un délai non porteur d'information permettant, à la réception, l'intégration de l'ensemble des signaux reçus, sous réserve qu'il n'y ait pas de signaux excessivement retardés. On comprend alors qu'avec une technologie OFDM, certaines zones offrent une qualité de communication insuffisante à cause des brouillages résultant d'une réception tardive de signaux émis via des trajets "retardés". Il est connu selon le "jeune" art antérieur des outils de gestion d'émetteurs de diffusion, nécessitant des ajustements au cas par cas. Ces outils permettent parfois de visualiser une cartographie des brouillages générés par les différences de temps de propagation et fournissent ainsi des informations utiles pour ajuster "manuellement" les retards pour éliminer les brouillages. io Il n'existe actuellement pas de solution satisfaisante pour gérer les retards qui provoquent des brouillages au sein d'un réseau de télédiffusion radio, et il est difficile pour un opérateur d'assurer une qualité de service acceptable avec les outils existants. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un procédé de planification de retards des temps d'émission des différents émetteurs composant un réseau de diffusion radio synchrone en temps et en fréquence, permettant de faciliter l'obtention d'une qualité de réception optimale dans les différents points du réseau. Un objet supplémentaire de l'invention est de permettre l'obtention d'un réseau de télédiffusion numérique optimisé utilisant une seule fréquence tout en assurant une couverture dense d'un territoire étendu, avec un minimum de brouillages. Un objet supplémentaire de l'invention est de tenir compte de façon pragmatique des particularités des zones de couverture de chaque émetteur (réalité du terrain) pour assurer une qualité de service appropriée pour les abonnés, sur l'ensemble de la couverture. A cet effet, l'invention concerne un procédé de planification automatique de retards des temps d'émission de différents émetteurs radio générant avec une même fréquence des cellules radio pour former un réseau radio de télédiffusion numérique synchrone en temps et en fréquence, mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un système informatique comprenant des moyens de mémorisation pour stocker des données relatives au réseau incluant des données représentatives de zones s géographiques découpées en une pluralité de points ou pixels selon le découpage dudit réseau et comportant la position des émetteurs radio, des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau, des données spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule, des io données représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio et des données représentatives d'une durée des intervalles de garde prévus entre des trames de données, le système comprenant en outre un module de calcul et des moyens de paramétrage d'une pluralité d'émetteurs radio, le procédé comprenant pour chaque émetteur radio une étape de déclenchement d'une émission à un instant déterminé, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de traitement des données relatives au réseau utilisant le module de calcul pour calculer des données représentant des chiffres de population située dans des zones de brouillage nuisible et une étape d'ajustement de ladite étape de déclenchement effectuée pour chaque émetteur radio en utilisant un retard d'émission variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms avec mémorisation pour chaque émetteur radio du retard utilisé, l'étape d'ajustement étant suivie d'une réitération de l'étape de traitement pour estimer à nouveau des chiffres de population située dans des zones de brouillage nuisible, l'étape de traitement étant réitérée avec un nombre d'itérations paramétré à l'aide de moyens de configuration du système, l'étape d'ajustement étant finalisée à l'issue des itérations en utilisant une combinaison mémorisée de retards utilisés pour chaque émetteur de l'ensemble des émetteurs qui permet d'atteindre un minimum pour lesdits chiffres de population estimés dans des zones de brouillage nuisible. L'invention permet ainsi de planifier automatiquement les retards d'émission dans un réseau ayant une topologie de type SFN (Single Frequency Network), ce qui autorise une gestion de réseaux complexes de plusieurs milliers de sites isofréquence qu'il serait totalement impossible en pratique de gérer à la main. Selon une autre particularité, l'étape de traitement des données s relatives au réseau comprend: une étape de détermination d'une couverture radio du réseau, incluant un traitement par le module de calcul des données de carte géographique comportant la position des émetteurs radio, des données spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un io niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule et des données représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio, pour générer des données représentatives de cartes de couverture du réseau qui spécifient, pour chacun des émetteurs, des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels; pour chaque émetteur radio, une étape d'estimation d'un signal utile et d'un signal d'interférences dans des pixels du réseau, à l'aide d'une décomposition par le module de calcul des niveaux de champ des signaux reçus via le réseau en une composante utile et une composante brouilleuse, le module de calcul utilisant une fonction de pondération paramétrable pour réaliser ladite décomposition. Selon une autre particularité, l'étape de traitement des données relatives au réseau comprend, pour chaque émetteur radio: une étape de calcul d'une probabilité de brouillage pour chaque pixel, dans laquelle une valeur représentative du ratio signal sur perturbation est d'abord calculée par le module de calcul pour chaque pixel à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs, ladite perturbation étant composée des interférences intercellulaires et du bruit relatif à la largeur de canal utilisée par les émetteurs de la cellule, puis la probabilité de brouillage dans le pixel est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels par le module de calcul; et une étape de détermination d'un critère représentatif de la population totale située dans des zones de brouillage nuisible, ledit critère étant déterminé par le module de calcul à partir des probabilités de brouillage en chaque pixel et des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau. Selon une autre particularité, l'étape d'ajustement de ladite étape de déclenchement est réalisée de façon déterminée par le module de calcul io pour atteindre un minimum de la somme desdits critères calculée par intégration sur l'ensemble des émetteurs, ledit minimum résultant notamment d'au moins une comparaison par des moyens de comparaison du module de calcul entre plusieurs solutions distinctes d'ajustement des retards d'émission au sein du réseau. Selon une autre particularité, la probabilité de brouillage dans chaque pixel est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels de la cellule par des moyens de comparaison du module de calcul, une valeur de ratio minimum étant stockée dans les moyens de mémorisation et utilisée par les moyens de comparaison pour déterminer pour chaque pixel si le ratio minimum n'est pas atteint et permettre ainsi l'obtention de la probabilité de brouillage pour le pixel. Selon une autre particularité, l'étape d'ajustement utilise des valeurs réparties avec un pas compris entre 1 ps et 45 ps dans une gamme de valeurs dont l'amplitude reste inférieure à 500 ps. Selon une autre particularité, l'étape d'ajustement utilise des valeurs réparties avec un pas compris entre 5 ps et 45 ps dans une gamme de valeurs dont l'amplitude reste inférieure à 500 ps. Selon une autre particularité, l'étape de déclenchement d'une émission à un instant déterminé comprend une division d'un signal reçu par l'émetteur en une pluralité de signaux d'émission sur une pluralité de sous-porteuses suivant une modulation numérique de fréquence de type OFDM, des intervalles de garde ayant une même durée déterminée de transmission étant insérés entre des trames de données constituant des symboles modulés en OFDM, la durée de transmission des intervalles de garde étant une constante fonction de la durée de transmission d'un symbole. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend s une étape de mémorisation de données de densité de trafic d'utilisateurs d'un réseau de radiotéléphonie à utiliser en remplacement des données de démographie. Selon une autre particularité, l'étape de détermination d'une couverture radio comporte une étape de détermination par le module de io calcul, pour chaque pixel, d'une distance respective entre chaque émetteur et le pixel à considérer, suivie d'une étape de correction par le module de calcul de cette distance par prise en compte du retard paramétré pour les émetteurs respectifs à l'aide des moyens d'ajustement des retards. Un autre objet de l'invention est de proposer un système adapté pour paramétrer un réseau de télédiffusion sur un territoire étendu, en utilisant une seule fréquence tout en assurant une couverture dense d'un territoire étendu, avec un minimum de brouillages pour l'usager. A cet effet, l'invention concerne un système de planification automatique de retards des temps d'émission de différents émetteurs radio générant avec une même fréquence des cellules radio pour former un réseau radio de télédiffusion numérique synchrone en temps et en fréquence, comprenant des moyens de mémorisation pour stocker des données relatives au réseau incluant des données représentatives de zones géographiques découpées en une pluralité de points ou pixels selon le découpage dudit réseau et comportant la position des émetteurs radio, des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau, des données spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule, des données représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio et des données représentatives d'une durée des intervalles de garde prévus entre des trames de données, le système comprenant en outre un module de calcul et des moyens de paramétrage d'une pluralité d'émetteurs radio, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de déclenchement d'une émission à un instant déterminé pour chaque émetteur radio, le module de calcul étant agencé pour calculer, par un traitement des données relatives au réseau, des données représentant des chiffres de la population située dans des zones de brouillage nuisible, lesdits moyens de paramétrage étant aptes à utiliser des retards qui sont stockés dans les moyens de mémorisation, des moyens de contrôle des moyens de déclenchement étant prévus pour retarder l'émission au niveau de chaque émetteur radio, avec un retard variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms, ce retard io étant mémorisé pour chaque émetteur radio, des moyens d'ajustement des retards étant reliés aux moyens de contrôle pour fournir différentes combinaisons de retards pour l'ensemble des émetteurs, le module de calcul étant doté de moyens d'itérations permettant de faire calculer à nouveau des chiffres de la population située dans des zones de brouillage nuisible pour des combinaisons distinctes de retards, des moyens de configuration du système étant en liaison avec le module de calcul pour fournir un nombre d'itérations permettant de désactiver les moyens d'itérations, lesdits moyens de contrôle étant aptes à utiliser, parmi les combinaisons fournies par les moyens d'ajustement de retards, une combinaison de retards pour l'ensemble des émetteurs qui correspond à l'obtention par le module de calcul d'un minimum pour lesdits chiffres de population estimés. Selon une autre particularité, le module de calcul dispose, pour calculer les données représentant des chiffres de la population située dans des zones de brouillage nuisible: de moyens pour déterminer une couverture radio du réseau, aptes à traiter les données de carte géographique comportant la position des émetteurs radio, les données spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule et les données représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio, pour générer des données représentatives de cartes de couverture du réseau qui spécifient, pour chacun des émetteurs, des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels; des moyens d'estimation pour chaque émetteur radio, d'un signal utile et d'un signal d'interférences dans des pixels du réseau, ces moyens d'estimation étant aptes à décomposer des niveaux de champ des signaux reçus via le réseau en une composante utile et une composante brouilleuse, et à utiliser une fonction de pondération paramétrée à l'aide des moyens de configuration pour réaliser ladite décomposition; io des moyens de détermination, pour chaque émetteur radio, d'une probabilité de brouillage pour chaque pixel, agencés pour calculer une valeur représentative du ratio signal sur perturbation pour chaque pixel à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs fournis par les moyens d'estimation, ladite perturbation étant composée des interférences intercellulaires et du bruit relatif à la largeur de canal utilisée par les émetteurs de la cellule, lesdits moyens de détermination calculant la probabilité de brouillage dans le pixel à partir des calculs dudit ratio dans les pixels; des moyens d'association permettant, pour chaque émetteur, de déterminer un critère représentatif de la population totale située dans des zones de brouillage nuisible, ledit critère étant déterminé par association de la probabilité de brouillage en chaque pixel et des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau. Selon une autre particularité, le module de calcul détermine la combinaison de retards à utiliser par les moyens de contrôle en utilisant des moyens de comparaison du module de calcul prévus pour déterminer, parmi une pluralité de sommes des critères, correspondant respectivement aux différentes combinaisons de retards, un minimum de la somme desdits critères calculée par intégration sur l'ensemble des émetteurs. Selon une autre particularité, la probabilité de brouillage dans chaque pixel est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels de la cellule par des ro moyens de comparaison du module de calcul, une valeur de ratio minimum étant stockée dans les moyens de mémorisation et utilisée par les moyens de comparaison pour déterminer pour chaque pixel si le ratio minimum n'est pas atteint et permettre ainsi l'obtention de la probabilité de brouillage pour le pixel. Un autre objet de l'invention est de proposer un réseau adapté à permettre une télédiffusion sur un territoire étendu, en assurant une couverture continue qui prend en compte la réalité du terrain et minimise le risque de brouillage pour l'usager. ro A cet effet, l'invention concerne un réseau pour la diffusion de radiocommunications contenant au moins un programme N ou radio, caractérisé en ce qu'il consiste en un réseau de radiotéléphonie comprenant une pluralité de sites émetteurs formant des cellules radio respectives définissant ensemble une couverture radio, et en ce que tous ces sites sont équipés d'émetteurs pour la diffusion de TV ou de radio et qu'ils sont tous paramétrés avec une même fréquence UHF pour générer une cellule radio, les émetteurs étant agencés pour envoyer des trames constituant un symbole modulé en OFDM avec un intervalle de garde correspondant à une fraction comprise entre un quart et un seizième de la durée de transmission d'une trame, les émetteurs étant agencés pour déclencher leur émission respective avec un décalage ou retard déterminé variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms et ne dépassant pas le double de la durée de l'intervalle de garde, ledit réseau utilisant une combinaison de retards adaptée pour minimiser le nombre de zones de brouillage nuisible coïncidant avec des zones peuplées. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels: la figure 1 représente schématiquement le système informatique selon l'invention et une partie du réseau; la figure 2 illustre l'adjonction de l'intervalle de garde entre les symboles successifs; Il la figure 3 représente la correspondance entre l'éloignement de cellules et la génération d'interférences destructives, compte tenu de l'intervalle de garde retenu; la figure 4 représente un logigramme des étapes du procédé selon 5 un mode de réalisation de l'invention; la figure 5 représente des composantes de signaux reçus dans une zone du réseau correspondant à un pixel; - la figure 6 illustre, à travers la représentation de cartes numériques utilisées selon le procédé de planification des retards de io l'invention, une possibilité d'amélioration de la qualité dans une partie du réseau; la figure 7 illustre, à travers la représentation de cartes numériques utilisées selon le procédé de l'invention, l'incidence d'un décalage d'émission trop important pour un émetteur du réseau; la figure 8 représente un logigramme des étapes du procédé selon un mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Dans I'OFDM (Orthogonal Frequency Duplex Modulation), le signal est multiplexé sur un grand nombre de sous-porteuses, de sorte que le débit sur chacune des sous-porteuses est réduit. Ainsi, la durée de symbole est augmentée et il est permis de limiter le risque d'interférence inter-symbole. Il est rappelé ici qu'un symbole (S) donné achemine un certain nombre de bits d'informations. Grâce à un espacement rigoureusement régulier entre les porteuses, ces dernières forment ce que les mathématiciens appellent un ensemble orthogonal. L'espacement en fréquence fu est l'inverse de la période utile Tu (ou période active) du symbole pendant laquelle le récepteur intègre le signal démodulé. Outre le multiplexage de l'information sur différentes sous- porteuses à bas débit, I'OFDM prévoit entre chaque symbole un délai non porteur d'information permettant à la réception l'intégration de l'ensemble des signaux reçus. L'adjonction de ce délai appelé intervalle de garde (GI, Fig. 2) entre les symboles successifs permet de conserver le critère d'orthogonalité pour des trajets retardés. Ces propriétés de I'OFDM qui permettent naturellement de s'adapter aux multitrajets de propagation propres aux environnements urbains et/ou de communication avec les mobiles, sont avantageusement utilisées dans le procédé de l'invention pour permettre de diffuser une même information depuis plusieurs émetteurs différents, et cela avec la même fréquence. Le procédé peut servir à définir une couverture radio permettant une diffusion de type DVB avec une seule fréquence UHF, par l'intermédiaire d'un réseau doté d'une pluralité de moyens d'émission de stations de base permettant de générer des cellules radio, et ce sans limitation de surface à couvrir. L'invention vise en effet à établir une couverture DVB, par exemple DVB-H, ou toute autre télédiffusion numérique analogue sur un réseau SFN. Bien entendu, tous les émetteurs (4) sont précisément synchronisés en fréquence et sont synchronisés dans le temps, c'est-àdire qu'ils transmettent les informations au même instant. Les contenus diffusés sont en outre rigoureusement identiques. Le procédé de l'invention prévoit de déclencher une émission à un instant déterminé en divisant le signal reçu par l'émetteur (4) en une pluralité de signaux d'émission sur une pluralité de sous-porteuses suivant une modulation numérique de fréquence de type OFDM. Ces signaux seront envoyés simultanément par cet émetteur (4). Des intervalles de garde (GI) ayant une même durée déterminée de transmission sont insérés entre les trames de données constituant les symboles (S) modulés en OFDM et la durée de transmission de ces intervalles de garde (GI) est fixée comme étant une constante fonction de la durée de transmission d'un symbole (S). L'invention permet ainsi la conception d'un réseau pour la diffusion de radiocommunications, contenant au moins un programme W. L'architecture du réseau est de type radiotéléphonique et permet grâce aux sites émetteurs de définir une couverture radio continue sur un vaste territoire. Tous les sites émetteurs sont paramétrés avec la même fréquence UHF et sont agencés pour envoyer les trames avec un intervalle de garde (GI) correspondant par exemple à une fraction comprise entre un quart et un huitième voire un seizième de la durée de transmission d'une trame. En référence à la figure 2, alors qu'un trajet principal (41) ne pose pas de problème de brouillage, il apparaît que pour un trajet retardé (42), la période du symbole doit être prolongée à l'aide de l'intervalle de garde (Gl) pour éviter que la période d'intégration (Ti) ne porte sur deux symboles. Tant que certaines composantes du signal sont reçues avec du retard à l'intérieur de l'intervalle de garde, il n'y a pas d'interférence avec le symbole (S) suivant. En revanche, dès lors que l'une des composantes déborde ce délai, elle crée des interférences sur le symbole suivant. Un tel problème peut être résolu en augmentant la durée de l'intervalle de garde (GI). Dans un mode de réalisation de l'invention, la durée non porteuse de signal correspondant aux intervalles de garde (GI) n'excède pas le quart de la durée de transmission d'une trame constituant un symbole modulé en OFDM. Ainsi, la bande passante disponible ne sera pas trop réduite. Cette durée de l'intervalle de garde (GI) est alors la même pour tous les émetteurs (4) diffusant un même signal sur une même fréquence. Le procédé selon l'invention vise à prendre en compte la durée de l'intervalle de garde (GI) pour permettre de réduire les problèmes de brouillage. En particulier, le procédé a pour objet de réaliser automatiquement, pour chaque émetteur radio (4), des ajustements ou décalages du déclenchement d'une émission permettant "d'absorber" les signaux gênants reçus en retard tout en permettant de minimiser le nombre total d'émetteurs (4). Autrement dit, les signaux fournis simultanément aux émetteurs (4) du réseau (N) vont être émis le cas échéant avec des retards ou avec de l'avance (de l'ordre de 0 à 500 ps par exemple) par rapport à un instant de référence de synchronisation des émissions. L'ajustement des instants relatifs d'émission des différentes sources d'émission doit être effectué de façon optimale pour réduire au maximum les zones de brouillage coïncidant avec des zones peuplées ou avec des zones à fort trafic d'utilisateurs du réseau de radiotéléphonie utilisant leur terminal mobile (par exemple des routes ou voies ferrées où les usagers utilisent couramment leur téléphone portable pour recevoir des contenus diffusés via le réseau). Comme illustré à la figure 3, pour les cellules (6) de la couronne la plus proche à interférer, le retard (45) relatif est inférieur à une période desymbole: seule une partie du signal transmise sur ce trajet agit comme un brouillage, puisqu'elle n'achemine que des informations appartenant au symbole précédent. Le reste achemine certes des informations du symbole utile, mais peut s'ajouter de manière constructive ou destructive aux informations du trajet principal. La figure 1 représente, sur un dispositif d'affichage (10) d'un système informatique (1), une carte (100) d'une zone géographique d'un réseau (N) de télédiffusion numérique en cours de définition ou d'optimisation, sur laquelle ont été reportées les positions prévues de cellules radio (CV, CL, 6) entourant la cellule (40) générée par l'émetteur (4) de position indiquée. On comprend ici que la terminologie émetteur doit être prise au sens large, comme signifiant un ou plusieurs appareils d'émission radio permettant de générer une cellule radio. Comme représenté, les cellules voisines (CV) proches de la cellule (40) étudiée sont localisées dans une zone de brouillage (B) dans laquelle les signaux les plus retardés émis par l'émetteur (4) indiqué sont reçus dans l'intervalle de garde (GI). Pour ce mode de réalisation de la figure 1 qui correspond à un fonctionnement correct du réseau (N) à une seule fréquence, les cellules (CL) de la première couronne située au-delà de la zone de brouillage (B) permettent tout de même une réception des signaux envoyés par l'émetteur (4) dans l'intervalle de garde (GI). Les cellules (6) les plus éloignées qui ne permettent pas la réception des signaux dans l'intervalle de garde (GI) ne posent pas de problème de brouillage puisqu'elles sont situées en dehors de la zone de brouillage (B) de l'émetteur (4). La carte (100) est une représentation de données d'une carte numérique (CN) stockée dans des moyens de mémorisation (12) du système informatique (1), tels qu'une base de données. Les moyens de traitement de calcul, ou unité centrale, de mémorisation, de saisie et de présentation de données, par un clavier et/ou un écran d'affichage interactif avec souris ou autres, n'ont pas été représentés en détail dans le système informatique (1). La carte numérique (CN) spécifie les reliefs naturels et artificiels, ainsi que leur nature, telle que forêt, immeubles et autres, ce qui permet de calculer une estimation de l'atténuation radio de liaisons affectées par les reliefs. En référence à la figure 1, l'émetteur (4) à régler produit une zone de brouillage (B) qui s'étend sur plusieurs cellules voisines (CV). Les cellules sont représentées ici selon un modèle hexagonal. Pour un réseau (N) de type SFN faisant intervenir un temps de garde (GI), un fonctionnement ro correct se rencontre lorsque la zone constituée des cellules (CL) recevant les signaux retardés dans l'intervalle de garde (GI) s'étend au-delà de la zone de brouillage (B) de l'émetteur (4). En revanche, comme illustré à gauche dans les figures 6 et 7, le réseau (N) produit des interférences lorsque la zone de brouillage (B) s'étend audelà de l'ensemble des cellules (CL) pour lesquelles la correction par l'intervalle de garde (GI) est encore possible. Il apparaît alors des zones (Br) de brouillage nuisible, dans lesquelles un utilisateur ne pourra pas recevoir les signaux issus de l'émetteur (4) considéré avec une qualité suffisante. Le procédé selon l'invention intervient pour ajuster les instants relatifs d'émission des différents émetteurs (4) de façon à minimiser l'auto brouillage, illustré aux figures 6 et 7, du réseau (N) de type SFN. Par rapport à un moment de référence, on comprend que l'émission de l'émetteur (4) à régler peut être avantageusement avancée pour que les signaux reçus dans la zone de brouillage (B) arrivent à destination des récepteurs au plus tard dans l'intervalle de garde (GI). Par un tel ajustement, l'émission effective prévue au départ peut donc être avancée pour certains émetteurs (4) tandis que les autres émetteurs auront nécessairement des retards par rapport à ce moment d'émission avancé (par rapport à la prévision initiale). Autrement dit, les émetteurs (4) qui reçoivent de façon synchrone les informations à transmettre à travers le réseau (N) vont pour la plupart avoir des décalages relatifs d'émission entre eux. La figure 7 illustre le fait que l'avance par rapport au moment de référence pris au départ doit être limitée pour ne pas créer des interférences de proximité. Les zones (Br) de brouillage nuisible représentées à la figure 7 montrent ainsi que le décalage ne peut être paramétré que dans une marge limitée. Ainsi, avec le procédé selon l'invention, il peut être mis en place un réseau (N) pour la diffusion de radiocommunications incluant au moins un programme TV ou radio, dans lequel les émetteurs (4) sont agencés pour déclencher leur émission respective avec un décalage ou retard déterminé ne dépassant pas le double de la durée de l'intervalle de garde (GI). Ce retard varie par exemple entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms. Les retards sont ainsi très limités de sorte que le réseau (N) reste synchrone et il est impossible de percevoir les décalages au niveau des utilisateurs. Le réseau (N) utilise alors une combinaison de retards adaptée pour minimiser le nombre de zones (Br) de brouillage nuisible coïncidant avec des zones peuplées. Dans un mode de réalisation de l'invention, le procédé de planification automatique des retards est mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un système informatique (1) tel que représenté à la figure 1. Ce système (1) comprend par exemple des moyens de mémorisation (12) permettant de stocker des données relatives au réseau (N) incluant: des données (3) représentatives de zones géographiques découpées en une pluralité de points ou pixels (301, 302, 303) selon le découpage dudit réseau (N) et comportant la position des émetteurs radio (4) ; - des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau, des données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1) ; des données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio; et des données représentatives d'une durée des intervalles de garde (GI) prévus entre des trames de données. Le système (1) comprend des moyens de paramétrage d'une pluralité d'émetteurs radio (4) et un module de calcul (11) permettant de traiter les données relatives au réseau (N) pour calculer des informations chiffrées représentant la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible. En référence à la figure 1, le système (1) comprend des moyens de déclenchement (non représentés) d'une émission à un instant déterminé pour chaque émetteur radio (4). Des moyens de contrôle des moyens de io déclenchement sont prévus pour retarder l'émission au niveau de chaque émetteur radio (4). Des moyens d'ajustement des retards sont par exemple en liaison avec ces moyens de contrôle pour fournir différentes combinaisons de retards pour l'ensemble des émetteurs (4). Les moyens de paramétrage des émetteurs radio, regroupant par exemple les moyens de contrôle des moyens de déclenchement d'émission et les moyens d'ajustement des retards, permettent ainsi d'utiliser des retards qui sont stockés dans les moyens de mémorisation (12). Le module de calcul (11) dispose en outre de moyens d'itérations permettant de faire calculer à nouveau des chiffres de la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible pour des combinaisons distinctes de retards. Comme illustré à la figure 1, le système (1) comporte des moyens de configuration (13) en liaison avec le module de calcul (11) pour fournir un nombre d'itérations permettant de désactiver les moyens d'itérations. Autrement dit, les opérations de calcul itérées pour converger vers une solution optimale sont stoppées dès lors que le nombre d'itérations paramétré à l'aide des moyens de configuration (13) par l'utilisateur est atteint. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de contrôle peuvent utiliser, parmi les combinaisons fournies par les moyens d'ajustement de retards, une combinaison de retards pour l'ensemble des émetteurs (4) qui offre la plus grande qualité de service du point de vue des utilisateurs. Cette combinaison correspond ainsi à l'obtention par le module de calcul (11) d'un minimum pour l'estimation des chiffres de population localisée dans les zones (Br) de brouillage nuisible. Dans une variante de réalisation, les données de démographie peuvent être remplacées par des données de densité de trafic d'utilisateurs abonnés (utilisateurs d'un réseau de radiotéléphonie). Ces données de densité de trafic sont alors stockées dans les moyens de mémorisation (12) et les estimations effectuées par le module de calcul représenteront un trafic mal desservi à cause de brouillages nuisibles. On comprend ainsi que les données de démographie peuvent être remplacées selon l'invention par d'autres données relatives à io une densité d'utilisation du service. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le module de calcul (11) dispose de moyens pour déterminer une couverture radio du réseau (N), permettant de traiter les données (3, 4, 31, 32) relatives au réseau (N) stockées dans les moyens de mémorisation (12) pour générer is des données représentatives de cartes (CN) de couverture du réseau (N). Ces données spécifient, pour chacun des émetteurs (4), des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels (301, 302, 303). Le système informatique (1) permet ainsi de déployer les émetteurs (4) et de les représenter sur le dispositif d'affichage (10). L'opérateur peut ainsi visualiser tout ou partie du réseau (N) à planifier. La zone de couverture de chaque émetteur est calculée en utilisant par exemple un modèle de prédiction, implémentant notamment la loi d'atténuation de propagation radio, qui est associé aux bases de données d'altimétrie et de morphologie (terrain) appropriées. Ce modèle de prédiction permet de caractériser les spécificités locales du réseau (N), grâce au découpage en pixels (301, 302, 303). Le niveau de réception depuis chaque émetteur (4) peut ainsi être calculé, en chaque pixel de la zone étudiée sur la carte (100). Des matrices associées à chacune des cellules radio peuvent aussi être calculées pour représenter ces niveaux de réception au niveau cellulaire. La couverture de chaque émetteur (4) ainsi calculée est mémorisée dans les moyens de mémorisation pour former lesdites données représentatives de cartes (CN) de couverture du réseau (N). Le système informatique (1) permet ensuite d'estimer, à partir des couvertures respectives obtenues, le signal reçu de la part de chacun des émetteurs (4). Pour cela, le module de calcul (11) détermine pour chaque émetteur (4) une distance entre l'émetteur (4) et le pixel (301, 302, 303) à considérer, puis corrige cette distance de l'éventuel retard paramétré pour cet émetteur (4) à l'aide des moyens d'ajustement des retards. Autrement dit, pour un pixel (301) donné, les signaux reçus dans ce pixel (301) sont estimés avec leurs composantes dans le temps, la puissance de chacun de ces signaux étant également déterminée comme illustré à la figure 5. Les lo composantes (Cl, C2, ..Ci, .., Cn) des signaux reçus issus des différents émetteurs (4) permettent d'estimer qualitativement le fonctionnement du réseau (N). Chaque composante peut être obtenue à l'aide d'une fonction d'atténuation A(R) en fonction de la distance R par rapport à l'émetteur, selon la formule suivante: C = P A(R) où P est la puissance émise et la fonction A(R) est une loi de propagation appropriée à la technologie et à l'environnement de travail, par exemple le modèle connu COST 231 donnant le champ résultant à une certaine distance R de l'émetteur (4). Le module de calcul (11) comprend des moyens d'estimation déterminant, pour chaque émetteur radio (4), un signal utile et un signal d'interférences. Dans un mode de réalisation de l'invention, les signaux respectifs sont estimés dans des pixels (301, 302, 303) du réseau (N). Ces moyens d'estimation permettent par exemple de décomposer des niveaux de champ des signaux reçus en une composante utile et une composante brouilleuse. Une fonction de pondération paramétrée à l'aide des moyens de configuration (13) est utilisée pour réaliser cette décomposition. Chacune des composantes Ci identifiées lors de la phase précédente par le module de calcul (11) peut se décomposer en une partie utile CiWi et une partie brouilleuse Ci(1-Wi). La répartition du poids des composantes utile et brouilleuse est fonction de la technologie mise en oeuvre. Le poids est par exemple choisi pour correspondre aux technologies de type DVB-H, DVB-T, DAB (Digital Audio Broadcasting), la technologie d'origine coréenne DMB (Digital Multimedia Broadcasting), FLO ou toute autre technologie basée sur I'OFDM. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de paramétrage du système permettent un paramétrage spécifique de ces fonctions de poids ou l'utilisation de fonctions pré-programées pour les technologies T-DAB, DVB-T et DVB-H. Ces fonctions sont décrites dans le io document de référence "Impact on coverage of intersymbol interference and FFT window positionning" de Roland Brugger et David Hemingway: EBU technical review July 2003. Le module de calcul (Il) dispose de moyens de détermination, pour chaque émetteur radio (4), d'une probabilité de brouillage (PI, P2, P3) attribuée à chaque pixel (301, 302, 303). Ces moyens de détermination permettent de calculer une valeur représentative du ratio signal sur perturbation CI(I+N) pour chaque pixel (301, 302, 303) à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs fournis par les moyens d'estimation. Ladite perturbation est composée des interférences intercellulaires I et du bruit N relatif à la largeur de canal utilisée par les émetteurs (4) de la cellule. Pour un émetteur (4) donné, la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) dans le pixel (301, 302, 303) est calculée par lesdits moyens de détermination à partir des calculs du ratio C/(I+N) obtenu dans les pixels (301, 302, 303) respectifs. On comprend que les probabilités de brouillage (P1, P2, P3) respectives dans chaque pixel (301, 302, 303) se déduisent aisément des calculs respectifs dudit ratio dans les pixels de la cellule. Pour cela, des moyens de comparaison du module de calcul (11) utilisent une valeur de ratio minimum stockée dans les moyens de mémorisation (12) afin de déterminer pour chaque pixel (301, 302, 303) si ce ratio minimum n'est pas atteint. De la sorte, les moyens de comparaison permettent l'obtention des probabilités de brouillage (PI, P2, P3) pour un pixel donné (301, 302, 303). De façon connue en soi, la valeur minimum du ratio C/(1+N) pour obtenir un fonctionnement correct est fonction de la technologie utilisée et des choix de modulation et de codage dans cette technologie: C I+N = f (technologie, modulation, codage) De façon également connue en soi, le rapport signal à interférence en bordure de couverture d'un émetteur (4) est une fonction du rayon Rc de cellule couverte par un émetteur (4) et de la distance D équivalente au temps de propagation du délai inter symbole formant l'intervalle de garde (GI) : Ç = brouillage(Rc,D) De la même façon, il est connu que le rapport signal à bruit est fonction du rayon de couverture de la cellule Rc: C = atténuation(Rc) N Pour obtenir le service en un point ou pixel (301, 302, 303) donné, il 1s faut que le rapport CI(I+N) soit supérieur à la valeur minimum de référence supportée par la technologie, c'est-à-dire: Crée/ , Cref N + Iréel N + Iref avec Iréel = Créa I brouillage (Rc, D) où brouillage (Rc, D) vaut: La fonction prob(valeurl;valeur2) est une fonction donnant le niveau max( E prob ( atténuation (D) ; 50% ); E prob (atténuation(D);10%)) cellule _ brouilleuse 3 plus _ forte _ brouilleuse prob(atténuation(Rc); prob service) de champ atteint avec une probabilité supérieure à valeur2 pour une valeur moyenne égale à valeurl. La valeur prob_service est paramétrée par l'utilisateur en fonction de la qualité de service souhaitée pour la technologie envisagée. En référence à la figure 1, le système (1) selon l'invention permet de calculer les données représentant les chiffres de la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible, par l'intermédiaire de moyens d'association prévus pour déterminer, pour chaque émetteur (4), un critère représentatif de la population totale située dans des zones (Br) de brouillage io nuisible. Ce critère est déterminé par association de la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) en chaque pixel (301, 302, 303) avec les données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau (N). Le fait d'appliquer la probabilité de brouillage sur le pixel (301, 302, 303) sur la population résidant dans ce pixel permet ainsi de calculer la population brouillée sur ce pixel (301, 302, 303). On comprend que la population totale brouillée est alors la somme sur la surface utile correspondant à la couverture du réseau (N) de la population brouillée sur chaque pixel (301, 302, 303). Le module de calcul (11) détermine la combinaison de retards à utiliser par les moyens de contrôle en utilisant des moyens de comparaison du module de calcul (11) servant à déterminer, parmi une pluralité de sommes des critères calculées par intégration sur l'ensemble des émetteurs (4) et correspondant respectivement aux différentes combinaisons de retards, une somme minimale. Autrement dit, l'ajustement des instants relatifs d'émission des différents émetteurs (4) est réalisé par le module de calcul (11) de manière spécifique pour atteindre un minimum de la somme des critères. Les moyens de comparaison du module de calcul (11) permettent de déterminer ce minimum en effectuant des comparaisons entre plusieurs solutions distinctes d'ajustement des retards d'émission au sein du réseau (N). Chaque somme correspondant à une des solutions est mémorisée par exemple dans les moyens de mémorisation (12) du système (1). Au cours des variations de retard d'émission effectuées par les moyens d'ajustement des retards, dans la limite des bornes inférieures et supérieures de décalage temporelle paramétrées par l'utilisateur (par rapport au moment de référence prévu au départ), le module de calcul (11) stocke des données représentatives de la qualité des combinaisons de retards. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'optimisation des retards se fait notamment par exploitation d'un algorithme d'optimisation de type "recuit" simulé, par le module de calcul (11). Cet algorithme est stocké dans une mémoire de travail du module de calcul (11), une base de données ou io tout autre moyen de stockage relié au module de calcul (11). Une fonction de convergence prévue avec cet algorithme est par exemple de la forme: Coût([t]) = contraintes(Txi, Txj, ti-tj) Tx, Tx,#Tx; où [t] est une combinaison [t] de retards appliqués respectivement à chaque 15 émission Txi, et E contraintes(Txi, Txj, ti-tj) est la population brouillée par l'émission Txi Txi#Tx; lorsque l'émetteur indicé Txi est retardé de ti-tj par rapport à l'émetteur indicé Txi. La fonction de coût mise en oeuvre consiste ainsi, pour un ensemble de retards d'émission [t] des différents émetteurs (4) en la somme des populations brouillées pour chaque couple de cellules compte tenu de la différence de leurs retards d'émission respectifs. Deux paramètres tels qu'un seuil d'acceptation Xa et un nombre d'itérations Xi peuvent être fixés par l'utilisateur pour que ladite optimisation soit effectuée jusqu'à ce que la variation de la fonction ou critère de convergence Coût([t]) au cours de Xi itérations amène celle-ci à un niveau inférieur au seuil Xa. Alternativement, il ne peut être prévu aucun seuil et la combinaison [t] de retards retenue est celle qui permet l'obtention du minimum parmi les sommes calculées. La convergence est stoppée dès que le nombre Xi d'itérations paramétré par l'utilisateur est atteint. Naturellement l'algorithme de type "recuit" simulé peut aussi être remplacé par une méthode de liste tabou ou toute méthode de convergence itérative dérivée. Ce mode d'obtention d'une combinaison [t] de retards à appliquer présente l'avantage d'un temps de calcul court. Pour permettre d'optimiser de manière encore plus certaine le réseau (N), le système (1) prévoit par exemple d'utiliser la solution quasi optimale obtenue de la manière susmentionnée et de calculer à partir de cette première solution des cartes de brouillage pour toutes les modifications possibles du retard d'un unique émetteur. Cette première solution optimale peut être mise en oeuvre sans io nécessiter un nouveau calcul des chiffres de la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible. En effet, l'ajustement des retards peut être réitéré sous le contrôle des moyens d'itérations, directement après le calcul de la fonction de convergence. Le nombre d'itérations associé à la boucle "ajustement des retards - calcul convergence" peut ainsi être paramétré et une solution quasi optimale pour la combinaison des retards peut être mémorisée. En référence à la figure 4, le procédé de planification automatique de retards des temps d'émission comprend une étape (500) de traitement des données relatives au réseau (N), dans laquelle le module de calcul (11) détermine des données relatives à la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible puis des retards d'émission sont utilisés pour déclencher l'émission des émetteurs radio (4) à des instants décalés lors d'une étape (54) d'ajustement. Cette étape (54) d'ajustement peut être suivie d'une réitération de l'étape (500) de traitement pour estimer à nouveau des chiffres de population située dans des zones de brouillage nuisible. Un nombre d'itérations peut être paramétré pour cela à l'aide de moyens de configuration (13) du système (1). L'étape (54) d'ajustement utilise par exemple des valeurs réparties avec un pas compris entre 1 ps et 45 ps dans une gamme de valeurs dont l'amplitude reste inférieure à 500 ps. Le pas peut aussi être supérieur à 5 ps pour permettre d'accélérer les calculs. Pour obtenir une optimisation fine, cette étape (54) peut apporter des modifications unitaires d'une valeur de retard pour un émetteur (4) et permettre de choisir la valeur de changement apportant la plus forte amélioration. L'étape (54) d'ajustement prévoit aussi une mémorisation pour chaque émetteur radio (4) du retard utilisé. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'étape d'ajustement comprend une étape (541) de sélection d'un ajustement des retards suivie d'une étape (542) de calcul de convergence. L'étape (542) de calcul de convergence prévoit un calcul d'un critère représentatif de la population totale située dans des zones (Br) de brouillage nuisible. L'étape (54) d'ajustement des retards peut donc comprendre une pluralité de calculs de io ce critère et s'achève lorsque le nombre d'itérations a été atteint. Pour limiter le temps de calcul, on comprend que le nombre d'itérations pour recommencer l'étape (541) de sélection d'un ajustement des retards et l'étape (542) de calcul de convergence peut être plus élevé que le nombre d'itérations prévu pour recommencer l'étape (500) de traitement. L'étape (54) d'ajustement est finalisée à l'issue des itérations en utilisant la combinaison mémorisée de retards utilisés pour chaque émetteur de l'ensemble des émetteurs (4) qui permet d'atteindre un minimum pour lesdits chiffres de population estimés dans les zones (Br) de brouillage nuisible. Dans l'exemple non limitatif de la figure 4, l'étape de traitement (500) comporte: pour chaque émetteur radio (4), une étape (50) de détermination d'une couverture radio du réseau (N) ; pour chaque pixel (301, 302, 303) du réseau (N), une étape (51) 25 d'estimation des différentes composantes du signal reçu avec leurs caractéristiques respectives en amplitude et en décalage temporel; pour chaque pixel (301, 302, 303) du réseau (N), une étape (52) de calcul de probabilité de brouillage (P1, P2, P3) ; et une étape (53) de détermination d'un critère représentatif de la population totale située dans des zones de brouillage nuisible. L'étape (50) de détermination de couverture radio comprend un traitement par le module de calcul (11) des données (3) de carte géographique comportant la position des émetteurs radio (4), des données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1) et des données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio, pour générer des données représentatives de cartes (CN) de couverture du réseau (N) qui spécifient, pour chacun des émetteurs (4), des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels (301, 302, 303). L'étape (50) io de détermination de couverture radio est suivie de l'étape (51) d'estimation d'un poids utile et d'un poids d'interférences pour chacun des signaux reçus. En référence à la figure 4, il s'ensuit une étape (52) de calcul de probabilité de brouillage (P1, P2, P3) qui prévoit le calcul d'une valeur représentative du ratio signal sur perturbation par le module de calcul (11) pour chaque pixel (301, 302, 303) à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs. La probabilité (P1, P2, P3) de brouillage dans le pixel est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels par le module de calcul (11). A partir de ces probabilités de brouillage (P1, P2, P3) en chaque pixel, et des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau (N), l'étape (53) suivante permet d'obtenir le critère servant à évaluer les chiffres de population mal desservie par le réseau (N). Dans un mode de réalisation de l'invention, il est possible de décomposer le processus de planification de retards en deux parties: une première partie servant pour obtenir rapidement une solution quasi optimale, et une seconde partie prévue pour corriger les défauts résiduels inhérents à la première partie du processus. En référence à la figure 8, le procédé selon l'invention peut ainsi comporter une étape (600) d'initialisation des paramètres du réseau (N), et notamment d'un moment de référence prévu initialement pour l'émission des trames de données par les émetteurs (4). Le procédé comprend pour commencer une étape (50') de calcul de la couverture radio de chaque émetteur (4) qui est analogue à l'étape (50) illustrée à la figure 4. Des matrices des niveaux de réception dans les pixels (301; 302; 303) peuvent être ainsi obtenues et des cartes numériques (CN) stockées dans les moyens de mémorisation (12). Dans le mode de réalisation de la figure 8, une étape (El) de calcul de contraintes de brouillage est effectuée à l'aide du module de calcul (11). Ce calcul débute par l'étape (51') d'estimation d'un signal utile et d'un signal d'interférences dans laquelle la puissance utile reçue et la puissance brouilleuse sont calculées en chaque point ou pixel (301, 302, 303). La figure 5 permet d'illustrer l'obtention des composantes (Cl, C2, ..Ci, .., Cn) des signaux. La première partie du processus de planification peut avantageusement servir à estimer les contraintes entre chaque paire de cellules uniquement sur la surface utile qui est la zone où l'une ou l'autre des cellules, prises dans l'ensemble du réseau (N), est reçue avec un champ supérieur ou égal au rapport C/N minimum associé àla technologie d'émission et à la modulation et codage sélectionnés. Ces contraintes entre chaque paire de cellules sont calculées pour toutes les valeurs de différence de retard d'émission, formant ainsi un coefficient unique résumant le poids des interférences entre deux cellules pour une différence de temps d'émission donnée. Le rapport C/N est par exemple un rapport corrigé d'une marge paramétrable par l'utilisateur pour tenir compte de spécificités de certaines zones du réseau (pour tenir compte d'une demande de qualité plus exigeante.). Ainsi, sur la zone utile, il est simplement effectué un calcul en chaque pixel (301, 302, 303) de la composante utile et brouilleuse de chacun des deux signaux reçus à l'aide d'une fonction de pondération, en prenant par exemple comme origine de temps le signal le plus fort parmi les deux signaux. Le système (1) permet en effet le paramétrage spécifique de fonctions de poids ou l'utilisation de fonctions de poids préprogrammées pour les technologies d'émission, par exemple T-DAB et DVB-T/H. Lorsque les émissions sont réalisées suivant la norme T-DAB, le coefficient de pondération paramétrable est par exemple de la forme: 0 si t -Tu (Tu+t)2 /Tu' si -Tu < t 0 1 si 0 Tu+ A avec Wi représentant le coefficient de pondération du i-ème signal; Tu représentant la période utile d'un symbole; A représentant le délai inter-symbole; et lo t représentant l'instant d'arrivée du signal comparativement à un moment de référence. Lorsque les émissions sont réalisées suivant la norme T-DVB-H, le coefficient de pondération paramétrable est par exemple de la forme: (Tu+ t)2 /Tu' Wi= 1 (Tu+A t)2!Tu' avec Wi représentant le coefficient de pondération du i-ème signal; Tu représentant la période utile d'un symbole; A représentant le délai inter-symbole; t représentant l'instant d'arrivée du signal comparativement à un moment de référence; et Tp représentant l'intervalle de contribution utile du signal. Wi = _ si tsA -Tp si A -Tp Tp La décomposition en partie utile et partie brouilleuse tient compte des coefficients Wi. La puissance totale Ct du signal utile et la puissance totale brouilleuse It sont respectivement données par les formules suivantes: Ct = WiCi s It = (1-Wi)Ci Dans le cas de la norme TDAb, la démodulation est différentielle, tandis que dans le cas du DVBT/H la démodulation est cohérente. On pourra se reporter à la référence susmentionnée "Impact on coverage of intersymbol interference and FFT window positionning" pour trouver des io informations supplémentaires particulières relatives aux technologies utilisées dans le but d'estimer la composante utile et la composante brouilleuse des signaux reçus. Il doit être compris que le positionnement du temps de référence peut être effectué en suivant plusieurs méthodes possibles. A titre d'exemple non limitatif, les méthodes utilisées par les récepteurs OFDM des terminaux mobiles pour synchroniser leur fenêtre de démodulation peuvent être basées sur: soit un calage sur le plus fort signal; soit un calage sur le premier signal au-dessus d'un seuil; soit un calage sur le "centre de gravité" (délai pondéré par la puissance de chacun des signaux reçus tels qu'illustrés à la figure 5) soit un calage sur la composante du signal permettant de maximiser le rapport C/l. Le module de calcul (11) du système informatique (1) peut permettre de choisir l'une de ces quatre méthodes, sachant qu'il convient en pratique de paramétrer celle qui correspond à la méthode implémentée majoritairement dans les terminaux mobiles. Les probabilités de brouillage (P1, P2, P3) sont déterminées pour 30 chaque pixel (301, 302, 303) lors de l'étape (52') de calcul analogue à l'étape (52) déjà décrite précédemment. L'étape (53') fournit ensuite le critère représentatif de la population totale située dans des zones de brouillage nuisible. Dans le mode de réalisation de la figure 8, la sélection de retards paramétrée lors de l'étape (61) de sélection est effectuée en faisant varier le retard d'émission entre les bornes minimales et maximales paramétrées par l'utilisateur. L'étape (62) qui suit met par exemple en oeuvre l'algorithme d'optimisation de type "recuit" simulé du type susmentionné pour établir une convergence vers une combinaison [t] de retards quasi optimale. Dans cette étape, tant que le nombre d'itérations Xi n'est pas atteint, des io modifications des retards sont proposées, à l'aide des moyens d'ajustement de retards, lors d'une réitération de l'étape (61) de sélection. L'ajustement tient compte des cas illustrés aux figures 6 et 7, par exemple en conservant certains retards permettant de diminuer/éliminer les zones (Br) de brouillage nuisible et de supprimer certains retards qui ne permettent pas une telle diminution. La seconde partie du processus de planification de retards permet d'effectuer des ajustements, directement à partir de la combinaison de retards quasi optimale obtenue grâce à la première partie décrite cidessus. En référence à la figure 8, une étape (E2) de calcul de cartes de brouillage est effectuée à l'aide du module de calcul (11) en tenant compte de tous les retards possibles. Ce calcul comprend une étape (63) d'extraction de données permettant de fournir d'une part des données représentatives des brouillages résultants des retards programmés sur chaque émetteurs (4) en tenant compte des cartes numériques (CN) et d'autre part, des données de population. A partir de la couverture unitaire des cellules (matrices de niveaux de réception), et en fonction des retards, le module de calcul (11) génère des données représentatives d'une carte de probabilité de brouillage. Cette probabilité de brouillage est la probabilité que le rapport C/(I+N) en un pixel (301, 302, 303) soit inférieur au niveau minimum de fonctionnement du réseau (N) compte tenu de la dispersion du champ dans le pixel (301, 302, 303). Dans un mode de réalisation de l'invention, une cartographie de population est alors associée aux probabilités de brouillage en chaque pixel (301, 302, 303) pour définir précisément le pourcentage de population victime du brouillage. Ce pourcentage peut être calculé comme suit: Jf pop _brouillée (x,y)x population (x,y) x,y Taux pop brouillée = J f population ( x, y) y où x et y représentent des coordonnées de pixels. Cette fonction d'évaluation du pourcentage de population victime du brouillage peut être utilisée pour qualifier les solutions potentielles les unes par rapport aux autres. L'étape (E2) de calcul de cartes de brouillage sert ainsi à fournir des informations de référence pour trouver une solution minimisant autant que possible la fonction Taux pop brouillée. En référence à la figure 8, le procédé peut se poursuivre avec une étape (641) d'ajustement des retards qui tient compte des informations de référence fournies sous la forme de cartes de brouillage. L'étape (641) permet d'effectuer des changements unitaires d'une valeur de retard pour un émetteur (4) et de choisir le changement apportant le plus fort gain. L'étape (642) qui suit met par exemple en oeuvre l'algorithme d'optimisation de type "recuit" simulé du type susmentionné pour établir une convergence vers une combinaison [t] de retards complètement optimale. L'étape (642) est suivie d'une réitération de l'étape de calcul de cartes de brouillage pour mettre à jour les informations de référence devant être utilisés dans l'étape suivante (641) d'ajustement de retards, jusqu'à atteindre un nombre d'itérations paramétré. Chaque itération nécessitant des calculs complexes en chaque pixel du réseau (N), en raison du nombre important de sites d'émission et de valeurs des retards, le nombre d'itérations pourra être choisi peu élevé (inférieur à 100 par exemple). Dans un mode de réalisation de l'invention, le procédé illustré à la 30 figure 8 peut utiliser des valeurs de retards possibles réduites, par exemple en sélectionnant des valeurs multiples de dix ou de vingt microsecondes et non les microsecondes elles-mêmes. Ainsi, la qualité du résultat peut rester bonne tout en réduisant le temps de calcul. Le pas d'incrément des valeurs de retard possible doit quand même rester dans un faible rapport avec l'intervalle de garde, par exemple au moins 5 fois inférieur à cet intervalle de garde (GI). Naturellement, lorsque les valeurs sont réduites par utilisation d'un incrément de l'ordre de la dizaine de microsecondes, il peut être envisagé de compléter le processus illustré à la figure 8 par au moins un cycle d'itération lo complémentaire dans la seconde partie, afin d'exploiter toutes les valeurs possibles. A titre d'exemple, dans la technologie DVB-T ou DVB-H, en mode OFDM de 8K (qui correspond à 6817 sous-porteuses) avec un codage à glissement de phase en quadrature QPSK '/4 (Quadrature Phase Shift Keving d'un quart), l'intervalle de garde (GI) peut être pris égal à 224 ps. Le domaine de variation du retard peut être borné entre 0 et 2 fois la durée de cet intervalle (GI), par un paramétrage de l'utilisateur à l'aide des moyens de configuration (13). L'architecture du réseau (N) est naturellement prise en compte pour paramétrer l'étendue maximale entre les décalages ou retards d'émission. Cela peut représenter près de 450 valeurs lorsque l'incrément entre les valeurs est de 1 ps. Une option prévue dans le procédé de l'invention est de réaliser quelques calculs en utilisant des valeurs en vingtaines de microsecondes pour accélérer la convergence. Une fois la convergence atteinte, il est possible de passer par pas de 5 ps, puis 1 ps pour une optimisation fine. De façon alternative ou complémentaire, le procédé selon l'invention peut mettre en oeuvre une répartition en mailles de réseau (N) de dimensions plus grandes que les pixels (dimensions supérieures à 1 km * 1 km par exemple). En particulier, la répartition en de telles mailles peut être utilisée pour le calcul de la fonction Taux pop brouillée. Ainsi, alors que les calculs de couverture sont faits typiquement sur des résolutions de quelques dizaines de mètres, et compte tenu du fait que les sites interféreurs sont situés à quelques dizaines de km les uns des autres (l'intervalle de garde pouvant en effet être suffisamment élevé pour repousser les interférences bien au-delà de 10 km), les calculs d'interférences peuvent être réalisés sur une base de quelques km2. Pour cela, il suffit de sous-échantillonner les cartes de couverture (CN) de chaque site d'émission avec une résolution souhaitée, tout en conservant la valeur minimale et la valeur maximale des puissances des signaux reçus. La valeur minimale servira en effet à l'évaluation du champ utile C, tandis que la valeur maximale servira à l'évaluation du champ io brouilleur. A titre d'exemple, le passage d'une résolution de 50 mètres (dimension d'un pixel) à un calcul sur 2 km permet d'accélérer le calcul d'une itération dans la seconde partie du processus dans un rapport 1600. Il est bien entendu que le choix de cette résolution de calcul est également limité par la durée de l'intervalle de garde (GI) qui doit rester grande devant la taille de la maille de surface, soit un rapport 10 au minimum. Là encore, il st possible de compléter une optimisation effectuée à basse résolution par quelques itérations en haute résolution, avec un calcul de la fonction d'évaluation Taux_pop brouillée élaboré en considérant les pixels (301, 302, 303) élémentaires. Un des avantages de l'invention est de permettre un gain de qualité de couverture et un gain de temps en ingénierie d'un réseau (N) radio utilisant seulement une fréquence pour délivrer un service de télédiffusion numérique à destination de terminaux mobiles cellulaires. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus
Le système de planification automatique de retards dans un réseau (N) de type SFN comprend :- des moyens déclencheurs d'une émission OFDM pour chaque émetteur radio (4), des délais inter-symbole étant prévus ;- un module de calcul traitant des données de réseau et déterminant des chiffres de population située dans des zones brouillées ;- des moyens de contrôle des moyens de déclenchement pour retarder l'émission au niveau de chaque émetteur, avec un retard variant entre 0 et 1 ms ;- des moyens d'ajustement des retards reliés aux moyens de contrôle pour des combinaisons de retards pour l'ensemble des émetteurs.Le module (11) recalcule des chiffres de population située dans des zones brouillées pour des combinaisons successives de retards et des moyens de configuration (13) du système fournissent le nombre d'itérations permises. La combinaison optimale est obtenue lorsque lesdits chiffres de population estimés sont au minimum.
1. Procédé de planification automatique de retards des temps d'émission de différents émetteurs radio (4) générant avec une même fréquence des cellules radio pour former un réseau (N) radio de télédiffusion numérique synchrone en temps et en fréquence, mis en oeuvre par l'intermédiaire d'un système informatique (1) comprenant des moyens de mémorisation (12) pour stocker des données relatives au réseau (N) incluant des données (3) représentatives de zones géographiques découpées en une pluralité de points ou pixels (301, 302, 303) selon le découpage dudit réseau io (N) et comportant la position des émetteurs radio (4), des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau, des données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1), des données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio et is des données représentatives d'une durée des intervalles de garde (GI) prévus entre des trames de données, le système (1) comprenant en outre un module de calcul (11) et des moyens de paramétrage d'une pluralité d'émetteurs radio (4), le procédé comprenant pour chaque émetteur radio (4) une étape de déclenchement d'une émission à un instant déterminé, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (500) de traitement des données relatives au réseau (N) utilisant le module de calcul (11) pour calculer des données représentant des chiffres de population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible et une étape (54) d'ajustement de ladite étape de déclenchement effectuée pour chaque émetteur radio (4) en utilisant un retard d'émission variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms avec mémorisation pour chaque émetteur radio (4) du retard utilisé, l'étape (54) d'ajustement étant suivie d'une réitération de l'étape (500) de traitement pour estimer à nouveau des chiffres de population située dans des zones de brouillage nuisible, l'étape (500) de traitement étant réitérée avec un nombre d'itérations paramétré à l'aide de moyens de configuration (13) du système (1), l'étape d'ajustement étant finalisée à l'issue des itérations en utilisant une combinaison mémorisée de retards utilisés pour chaque émetteur de l'ensemble des émetteurs (4) qui permet d'atteindre un minimum pour lesdits chiffres de population estimés dans des zones (Br) de brouillage nuisible. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape (500) de traitement des données relatives au réseau (N) comprend: une étape (50) de détermination d'une couverture radio du réseau (N), incluant un traitement par le module de calcul (Il) des données (3) de carte géographique comportant la position des io émetteurs radio (4), des données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1) et des données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio, pour générer des données représentatives de cartes (CN) de couverture du réseau (N) qui spécifient, pour chacun des émetteurs (4), des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels (301, 302, 303) ; pour chaque émetteur radio (4), une étape (51) d'estimation d'un signal utile et d'un signal d'interférences dans des pixels du réseau (N), à l'aide d'une décomposition par le module de calcul (11) des niveaux de champ des signaux reçus via le réseau (N) en une composante utile et une composante brouilleuse, le module de calcul (11) utilisant une fonction de pondération paramétrable pour réaliser ladite décomposition. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape (500) de traitement des données relatives au réseau (N) comprend, pour chaque émetteur radio (4) : une étape (52) de calcul d'une probabilité de brouillage (P1, P2, P3) pour chaque pixel (301, 302, 303), dans laquelle une valeur représentative du ratio signal sur perturbation est d'abord calculée par le module de calcul (11) pour chaque pixel (301, 302, 303) à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs, ladite perturbation étant composée des interférences intercellulaires et du bruit relatif à la largeur de canal utilisée par les émetteurs (4) de la cellule, puis la probabilité (P1, P2, P3) de brouillage dans le pixel est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels par le module de calcul (11) ; et une étape (53) de détermination d'un critère représentatif de la population totale située dans des zones de brouillage nuisible, ledit io critère étant déterminé par le module de calcul (11) à partir des probabilités de brouillage (P1, P2, P3) en chaque pixel et des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape (54) d'ajustement de ladite étape de déclenchement est réalisée de façon déterminée par le module de calcul (11) pour atteindre un minimum de la somme desdits critères calculée par intégration sur l'ensemble des émetteurs (4), ledit minimum résultant notamment d'au moins une comparaison par des moyens de comparaison du module de calcul (11) entre plusieurs solutions distinctes d'ajustement des retards d'émission au sein du réseau (N). 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) dans chaque pixel (301, 302, 303) est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels de la cellule par des moyens de comparaison du module de calcul (11), une valeur de ratio minimum étant stockée dans les moyens de mémorisation (12) et utilisée par les moyens de comparaison pour déterminer pour chaque pixel si le ratio minimum n'est pas atteint et permettre ainsi l'obtention de la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) pour le pixel (301, 302, 303). 6. Procédé selon une des 2 à 5, dans lequel les émissions sont réalisées suivant la norme T-DAB, le coefficient de pondération paramétrable étant de la forme: (Tu+t)2!Tu' Wi= 1 (Tu+A t)2 /Tu2 avec Wi représentant le coefficient de pondération du i-ème signal; Tu représentant la période utile d'un symbole; A représentant le délai intersymbole; et t représentant l'instant d'arrivée du signal comparativement à un moment de 15 référence. 7. Procédé selon une des 2 à 5, dans lequel les émissions sont réalisées suivant la norme DVB, le coefficient de pondération paramétrable étant de la forme: (Tu+t)2 /Tu2 Wi = _ 1 (Tu+A t)2 /Tu2 avec Wi représentant le coefficient de pondération du i-ème signal; si t Tu+ A si t Tp Tu représentant la période utile d'un symbole; A représentant le délai inter-symbole; t représentant l'instant d'arrivée du signal comparativement à un moment de référence; et Tp représentant l'intervalle de contribution utile du signal. 8. Procédé selon une des 1 à 7, dans lequel l'étape (54) d'ajustement utilise des valeurs réparties avec un pas compris entre 1 ps et 45 ps dans une gamme de valeurs dont l'amplitude reste inférieure à 500 ps. io 9. Procédé selon une des 1 à 8, dans lequel l'étape (54) d'ajustement utilise des valeurs réparties avec un pas compris entre 5 ps et 45 ps dans une gamme de valeurs dont l'amplitude reste inférieure à 500 ps. 10. Procédé selon une des 1 à 9, dans lequel l'étape de déclenchement d'une émission à un instant déterminé comprend une division d'un signal reçu par l'émetteur (4) en une pluralité de signaux d'émission sur une pluralité de sous-porteuses suivant une modulation numérique de fréquence de type OFDM, des intervalles de garde (GI) ayant une même durée déterminée de transmission étant insérés entre des trames de données constituant des symboles (S) modulés en OFDM, la durée de transmission des intervalles de garde (Gl) étant une constante fonction de la durée de transmission d'un symbole (S). 11. Procédé selon une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mémorisation de données de densité de trafic d'utilisateurs d'un réseau de radiotéléphonie à utiliser en remplacement des données de démographie. 12. Procédé selon une des 2 à 11, dans lequel l'étape (50) de détermination d'une couverture radio comporte une étape de détermination par le module de calcul (11), pour chaque pixel (301, 302, 303), d'une distance respective entre chaque émetteur (4) et le pixel à considérer, suivie d'une étape de correction par le module de calcul (Il) de cette distance par prise en compte du retard paramétré pour les émetteurs (4) respectifs à l'aide des moyens d'ajustement des retards. 13. Système (1) de planification automatique de retards des temps d'émission de différents émetteurs radio (4) générant avec une même fréquence des cellules radio pour former un réseau (N) radio de télédiffusion numérique synchrone en temps et en fréquence, comprenant des moyens de mémorisation (12) pour stocker des données relatives au réseau (N) io incluant des données (3) représentatives de zones géographiques découpées en une pluralité de points ou pixels (301, 302, 303) selon le découpage dudit réseau (N) et comportant la position des émetteurs radio (4), des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau, des données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1), des données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio et des données représentatives d'une durée des intervalles de garde (GI) prévus entre des trames de données, le système (1) comprenant en outre un module de calcul (11) et des moyens de paramétrage d'une pluralité d'émetteurs radio (4), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de déclenchement d'une émission à un instant déterminé pour chaque émetteur radio (4), le module de calcul (11) étant agencé pour calculer, par un traitement des données relatives au réseau (N), des données représentant des chiffres de la population située dans des zones de brouillage nuisible, lesdits moyens de paramétrage étant aptes à utiliser des retards qui sont stockés dans les moyens de mémorisation (12), des moyens de contrôle des moyens de déclenchement étant prévus pour retarder l'émission au niveau de chaque émetteur radio (4), avec un retard variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms, ledit retard étant mémorisé pour chaque émetteur radio (4), des moyens d'ajustement des retards étant reliés aux moyens de contrôle pour fournir différentes combinaisons de retards pour l'ensemble des émetteurs (4), le module de calcul (11) étant doté de moyens d'itérations permettant de faire calculer à nouveau des chiffres de la population située dans des zones de brouillage nuisible pour des combinaisons distinctes de retards, des moyens de configuration (13) du système (1) étant en liaison avec le module de calcul (11) pour fournir un nombre d'itérations permettant de désactiver les moyens d'itérations, lesdits moyens de contrôle étant aptes à utiliser, parmi les combinaisons fournies par les moyens d'ajustement de retards, une combinaison de retards pour l'ensemble des émetteurs (4) qui correspond à l'obtention par le module de calcul (11) d'un minimum pour lesdits chiffres de population estimés. 14. Système (1) selon la 13, dans lequel le module de calcul (11) dispose, pour calculer les données représentant des chiffres de la population située dans des zones (Br) de brouillage nuisible: de moyens pour déterminer une couverture radio du réseau (N), aptes à traiter les données (3) de carte géographique comportant la position des émetteurs radio (4), les données (31) spécifiant un niveau d'émission d'émetteurs et un niveau de seuil de sensibilité de réception radio de terminaux de la cellule (1) et les données (32) représentatives d'une loi d'atténuation de propagation radio, pour générer des données représentatives de cartes (CN) de couverture du réseau (N) qui spécifient, pour chacun des émetteurs (4), des niveaux de champ des signaux reçus en chacun des pixels (301, 302, 303) ; des moyens d'estimation pour chaque émetteur radio (4), d'un signal utile et d'un signal d'interférences dans des pixels du réseau (N), ces moyens d'estimation étant aptes à décomposer des niveaux de champ des signaux reçus via le réseau (N) en une composante utile et une composante brouilleuse, et à utiliser une fonction de pondération paramétrée à l'aide des moyens de configuration (13) pour réaliser ladite décomposition; des moyens de détermination, pour chaque émetteur radio (4), d'une probabilité de brouillage (P1, P2, P3) pour chaque pixel (301, 302, 303), agencés pour calculer une valeur représentative du ratio signal sur perturbation pour chaque pixel (301, 302, 303) à partir des signaux estimés associés aux pixels respectifs fournis par les moyens d'estimation, ladite perturbation étant composée des interférences intercellulaires et du bruit relatif à la largeur de canal utilisée par les émetteurs (4) de la cellule, lesdits moyens de détermination calculant la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) dans le pixel à partir des calculs dudit ratio dans les pixels; des moyens d'association permettant, pour chaque émetteur (4), de déterminer un critère représentatif de la population totale située dans des zones (Br) de brouillage nuisible, ledit critère étant déterminé par association de la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) en chaque pixel (301, 302, 303) et des données de démographie en correspondance avec le découpage du réseau (N). 15. Système (1) selon la 14, dans lequel le module de calcul (11) détermine la combinaison de retards à utiliser par les moyens de contrôle en utilisant des moyens de comparaison du module de calcul (11) prévus pour déterminer, parmi une pluralité de sommes des critères, correspondant respectivement aux différentes combinaisons de retards, un minimum de la somme desdits critères calculée par intégration sur l'ensemble des émetteurs (4). 16. Système (1) selon la 14 ou 15, dans lequel la probabilité de brouillage (P1, P2, P3) dans chaque pixel (301, 302, 303) est déduite des calculs dudit ratio dans les pixels de la cellule par des moyens de comparaison du module de calcul (11), une valeur de ratio minimum étant stockée dans les moyens de mémorisation (12) et utilisée par les moyens de comparaison pour déterminer pour chaque pixel si le ratio minimum n'est pas atteint et permettre ainsi l'obtention de la probabilité de brouillage pour le pixel (301, 302, 303). 17. Réseau pour la diffusion de radiocommunications contenant au moins un programme TV ou radio, caractérisé en ce qu'il consiste en un réseau de radiotéléphonie comprenant une pluralité de sites émetteurs formant des cellules radio (20) respectives définissant ensemble une couverture radio, et en ce que tous ces sites sont équipés d'émetteurs (4) pour la diffusion de TV ou de radio et qu'ils sont tous paramétrés avec une même fréquence UHF pour générer une cellule radio, les émetteurs (4) étant io agencés pour envoyer des trames constituant un symbole (S) modulé en OFDM avec un intervalle de garde (GI) correspondant à une fraction comprise entre un quart et un seizième de la durée de transmission d'une trame, les émetteurs (4) étant agencés pour déclencher leur émission respective avec un décalage ou retard déterminé variant entre 0 et une valeur non nulle inférieure à 1 ms et ne dépassant pas le double de la durée de l'intervalle de garde (GI), ledit réseau utilisant une combinaison de retards adaptée pour minimiser le nombre de zones (Br) de brouillage nuisible coïncidant avec des zones peuplées.
H
H04
H04B,H04H,H04J,H04L,H04N,H04W
H04B 7,H04H 1,H04H 3,H04H 20,H04J 11,H04L 1,H04N 5,H04W 4,H04W 48,H04W 56
H04B 7/005,H04H 1/00,H04H 3/00,H04H 20/12,H04H 20/18,H04H 20/67,H04H 20/95,H04J 11/00,H04L 1/20,H04N 5/44,H04W 4/02,H04W 4/06,H04W 48/10,H04W 56/00
FR2889986
A1
DISPOSITIF D'INTRODUCTION D'UNE CANNE DANS UNE ENCEINTE
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif d'introduction d'une canne dans une enceinte fermée ou ouverte. Un tel dispositif est prévu pour introduire une canne dans une enceinte inaccessible à un opérateur humain, une chaudière par exemple. Dans les chaudières alimentées en fuel, en charbon, en déchets ou en végétaux divers, la combustion est imparfaite. Différents éléments de ces chaudières, notamment les faisceaux de tubes des échangeurs thermiques, sont soumis à un encrassement progressif par des suies ou résidus imbrûlés ainsi que par des résidus incombustibles et fusibles, encrassement qui peut aller jusqu'à empêcher le passage des gaz de combustion. Une telle situation est préjudiciable au rendement, à la sécurité et à la périodicité selon laquelle la maintenance préventive doit être effectuée. Actuellement, on utilise différents procédés pour éviter ou diminuer ces dépôts: vibrations mécaniques ou sonores, martelage périodique des faisceaux de tubes internes pour faire tomber les dépôts; -injection d'eau ou de vapeur haute pression dans le même but que ci-dessus;; - mise en oeuvre d'explosions contrôlées de charges pyrotechniques ou gazeuses afin de décoller les résidus suite aux ondes de chocs. Ces procédés ne sont pas sans risque: ils sont dangereux pour les opérateurs et ils peuvent causer des dommages aux échangeurs. Ils nécessitent des investissements conséquents, consomment une quantité d'énergie non négligeable et requièrent une maintenance constante. De plus, les résultats obtenus sont aléatoires et souvent médiocres. En outre, il faut bien évidemment arrêter la chaudière, ce qui entraîne une perte d'exploitation. On peut également, lorsque la chaudière fonctionne, y pratiquer une injection de produits améliorant la combustion ou réduisant l'adhérence des résidus, ceci au moyen d'une canne. Cette canne est translatée d'une position de repos dans laquelle elle figure à l'extérieur de la chaudière vers une position de travail dans laquelle son extrémité avant figure au sein de cette chaudière. A cet effet, un orifice muni d'une porte est agencé dans une paroi de la chaudière. Il faut remarquer ici que ce type de canne convient à biens d'autres opérations qui doivent être menées en milieu hostile, notamment dans les centrales nucléaires. Une telle canne présente une longueur conséquente, si bien que, dans sa position de repos, elle nécessite une aire de dégagement apte à la loger. Cette aire de dégagement présente une emprise au sol qui s'avère souvent préjudiciable. C'est notamment le cas lorsque l'emplacement de la position de repos est exigu. Il en est ainsi par exemple lorsque cet emplacement figure sur une passerelle de largeur limitée. io L'invention se propose d'apporter une solution à ce problème. Selon l'invention, un dispositif d'introduction d'une canne dans une enceinte comprend des moyens de translation pour déplacer cette canne entre une position de travail et une position de repos; de plus, ce dispositif comprend des moyens de rotation pour faire pivoter cette canne à partir de sa position de repos vers une position d'attente. Ainsi, dans sa position d'attente, la canne présente une emprise au sol qui est très sensiblement réduite. A titre d'exemple, le moyen de translation est une crémaillère agencée longitudinalement sur la canne, cette crémaillère étant mise en mouvement par la 20 rotation d'un pignon. De préférence, la canne est guidée latéralement en translation par les deux flancs d'un coulisseau. Avantageusement, la canne repose sur des rouleaux fixés aux flancs du coulisseau. Par ailleurs, l'axe du pignon traverse les deux flancs du coulisseau. Selon un mode de réalisation privilégié, un vérin à ressort est articulé d'une part sur un axe inférieur passant par un point bas situé en dessous du coulisseau, d'autre part sur un axe supérieur passant par un point haut solidaire de l'extrémité inférieure du coulisseau, de telle sorte que l'axe longitudinal du vérin passant par les point bas et point haut se trouve au-dessous d'un axe neutre joignant le point bas à l'axe du pignon lorsque la canne est en position de translation. Relativement à la rotation, la canne vient en butée sur le coulisseau dans la position de repos. 2889986 3 De plus, les moyens de rotation sont constitués par l'association du pignon et de la crémaillère, ce coulisseau étant libre de pivoter autour de l'axe du pignon. En outre, le dispositif comprend un premier capteur de fin de course 5 verticale pour détecter la position d'attente. De préférence, dans la position d'attente, le vérin maintient la canne au contact du coulisseau. Avantageusement, la canne est maintenue fixe à l'intérieur du coulisseau à l'aide d'un système de blocage. io Par ailleurs, le dispositif comprend une butée de rotation sur laquelle le coulisseau est en appui dans les positions de travail et de repos. Ainsi, ce dispositif comprend un second capteur de fin de course horizontale pour détecter la position de travail. Optionnellement, le dispositif est muni d'une temporisation limitant le 15 temps de présence de la canne dans la position de travail. Il s'agit là d'un équipement de sécurité particulièrement utile lorsque les conditions environnementales présentes au sein de l'enceinte risquent de dégrader rapidement la canne. Suivant une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif 20 comprend un système de rappel. A titre d'exemple, ce système de rappel comporte un câble relié à l'arrière de la canne par une de ses extrémités, son autre extrémité supportant un contre-poids. Selon une première application de l'invention, la canne est munie d'un 25 banc optique. Il devient ainsi possible, au sein d'une chaudière, d'observer l'encrassement des tubes et de mesurer l'épaisseur des dépôts qui les recouvrent. A noter que lorsque la chaudière est en fonctionnement, une observation en continu est impossible, il faut pratiquer des observations périodiques de courtes durées. La mesure des dépôts permet de planifier les interventions de maintenance préventive de la chaudière et l'on peut même estimer une vitesse d'encrassement des tubes en analysant plusieurs mesures successives. Par exemple, le banc optique comprend un appareil photographique 35 agencé à l'arrière de la canne et un miroir disposé à l'avant de la canne. 2889986 4 De préférence, le miroir étant agencé verticalement et incliné à 45 par rapport à l'axe de la canne, une fenêtre de protection est disposée en vis-à-vis du miroir dans la paroi latérale de cette canne. Avantageusement, un évacuateur thermique est disposé à l'intérieur de 5 la canne. De même, un circuit d'air de refroidissement est agencé à l'intérieur de la canne. Pour faciliter la maintenance, l'appareil photographique et le miroir sont agencés dans des modules interchangeables. io Selon une deuxième application de l'invention, la canne est munie d'un capteur thermique. Selon une troisième application de l'invention, la canne est munie d'un appareil de prélèvement de gaz. Selon une quatrième application de l'invention, la canne est munie d'un 15 appareil d'injection d'agents chimiques. L'invention concerne également un procédé de mise en oeuvre d'un dispositif conforme à celui décrit ci-dessus qui comprend: - une phase de préparation pour faire pivoter la canne d'une position d'attente à une position de repos; - une phase d'introduction pour déplacer la canne de la position de repos à une position de travail; - une phase de travail; - une phase de retrait pour déplacer la canne de la position de travail à la position de repos; - une phase de rangement pour faire pivoter la canne de la position de repos à la position d'attente. Selon une variante, ce procédé comprend une procédure de sortie urgente de la canne hors de l'enceinte en cas d'incident. La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le 30 cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant au dessin joint dans lequel: -la figure 1 représente un premier mode de réalisation du dispositif vu en perspective, la figure 2 représente une vue partielle en coupe verticale du dispositif 35 en fin de translation amère ( hors de l'enceinte) et avant rotation, 2889986 5 la figure 3 représente une vue partielle de coté du dispositif en fin de rotation, mouvement qui précède une translation avant (vers l'enceinte), la figure 4 représente une vue en coupe du dispositif en position d'attente, la figure 5 représente une vue partielle en coupe du dispositif en position d'attente équipé d'un premier système de blocage, la figure 6 représente une vue partielle en coupe du dispositif en position d'attente équipé d'un second système de blocage, -la figure 7 représente une vue partielle en coupe du dispositif en position de repos équipé de ce second système de blocage, et la figure 8 représente une vue de coté du dispositif équipé d'un système de rappel. Les éléments présents dans plusieurs figures sont affectés d'une seule 15 et même référence. En référence à la figure 1, le dispositif comporte une canne CAN qui se présente sous la forme d'une poutre creuse de section sensiblement quadrangulaire. La poutre est ici horizontale. Le dispositif comporte des moyens de translation permettant de déplacer la poutre vers la gauche, c'est-à-dire vers une position de travail au sein d'une enceinte non représentée. Les moyens de translation permettent aussi de déplacer la poutre vers la droite, c'est-à-dire vers une position de repos. La canne CAN repose sur une pièce en U constituant un coulisseau COU. Ce coulisseau COU comporte deux flancs FLA1, FLA2, verticaux et parallèles aux côtés de la canne CAN. La canne CAN est ainsi guidée latéralement par les deux flancs FLA1, FLA2 du coulisseau COU. Les deux flancs sont reliés par le fonds ou base du coulisseau COU. La canne CAN repose sur des rouleaux ROUi, ROUj mobiles en rotation fixés par leurs axes aux deux flancs FLA1, FLA2 du coulisseau COU. Les moyens de translation comportent une crémaillère CRE agencée longitudinalement sur la canne CAN, ici sur sa face supérieure. Cette crémaillère CRE est engrenée sur un pignon PIG dont l'axe est solidaire du coulisseau COU. Le pignon PIG est entraîné par un motoréducteur MOT. La crémaillère CRE étant agencée à la face supérieure de la canne CAN, 35 le pignon PIG se trouve au-dessus de la crémaillère CRE. L'axe AXP du pignon PIG traverse les deux flancs FLA1, FLA2 du coulisseau COU. De plus, le coulisseau COU est maintenu sur un socle fixe SOC en forme d'étrier par l'intermédiaire de l'axe AXP du pignon PIG. Lorsque la canne CAN est déplacée vers la droite, du côté de sa position de repos, le coulisseau est maintenu en position horizontale au moyen d'une 5 butée de rotation BUR solidaire d'une jambe de l'étrier SOC. Il en est de même lorsqu'elle est déplacée vers la gauche, du coté de sa position de travail. Pour ce faire, il convient qu'au moins un rouleau soit situé à gauche d'un plan vertical passant par l'axe AXP du pignon PIG. En référence à la figure 2, le dispositif en position de repos est lo représenté en coupe, la canne CAN étant complètement à droite. La canne CAN surmontée de la crémaillère CRE est munie à sa gauche d'une butée de translation BUT. Cette butée BUT vient à sa partie inférieure au contact de la base BA du coulisseau COU. Bien entendu, la disposition de la crémaillère CRE, des rouleaux ROUi, ROUj et du pignon PIG est compatible avec cette position de repos. En référence à la figure 3, le dispositif est également représenté en position de repos. Le coulisseau COU est vu par son flanc FLA2. Un vérin à ressort VER comporte une tige basse TIB qui est articulée et mobile en rotation autour d'un axe inférieur passant par un point bas POB situé en dessous de ladite canne CAN et solidaire du socle. Le point bas POB est situé à droite d'un plan vertical passant par l'axe AXP du pignon PIG. La tige haute TIH du vérin VER est articulée et mobile en rotation autour d'un axe supérieur passant par un point haut POH solidaire du coulisseau COU, de telle sorte que l'axe longitudinal du vérin VER passant par lesdits point bas POB et point haut POH se trouve au-dessous d'une droite neutre DRO joignant le point bas POB à l'axe AXP du pignon PIG. Rien ne s'oppose à la présence d'un deuxième vérin symétrique du premier par rapport au coulisseau COU. L'axe AXP du pignon est fixe par rapport au socle, auquel il est géométriquement relié de façon non détaillée sur les figures. L'ensemble solidaire constitué par la canne CAN et le coulisseau COU peut tourner autour de cet axe AXP car il traverse les deux flancs du coulisseau. Lors d'un mouvement de translation de la canne CAN, cet ensemble ne tourne pas puisque la pression exercée par le vérin au point haut POH a pour effet de plaquer le coulisseau COU sur la butée de rotation BUR. Cette pression s'exerce dans l'axe du vérin passant par les points haut POH et bas POB, cet axe étant situé à gauche de la droite neutre reliant le point bas POB à l'axe du pignon AXP. En référence à la figure 4, le dispositif figure en position verticale d'attente. Sous l'effet de la rotation du pignon PIG, la translation s'est achevée à la position de repos par le contact entre la partie inférieure de la butée de translation BUT et de l'arête de la base du coulisseau COU. Le moyen de rotation est constitué par le pignon PIG. La poursuite de la rotation du pignon PIG entraîne le pivotement de lo l'ensemble constitué par la canne CAN et le coulisseau COU autour de l'axe du pignon AXP. Ce pivotement fait passer la canne d'une position de repos horizontale à une position d'attente verticale. Lors de ce pivotement, le pignon PIG est immobile par rapport à la crémaillère CRE. Un premier capteur de fin de course verticale arrête le motoréducteur 15 MOT lorsque la canne CAN atteint une position verticale. En début de pivotement, le pignon PIG entraîne la rotation du vérin VER autour du point bas POB et la compression du vérin du fait de la diminution de distance entre les points haut POH et bas POB. Cette compression est maximale lorsque l'axe du vérin coïncide avec la droite neutre DRO joignant le point bas POB et l'axe du pignon PIG. Au-delà, la compression diminue, et le vérin est relâché. En fin de rotation, le pignon PIG doit supporter les poids conjoints de la canne CAN et du coulisseau COU, mais il bénéficie de la poussée du vérin VER qui allège les forces résultantes d'autant plus que son axe se trouve en position quasi verticale. L'action du vérin VER s'oppose alors à la chute de la canne CAN et du coulisseau COU. Inversement, le coulisseau COU vient en appui sur la butée de rotation BUR en fin de rotation à partir de la position verticale, la poursuite de la rotation du pignon PIG entraînant la translation de la canne CAN. En référence à la figure 5, un premier système de blocage BLO1 assure en position d'attente le maintien fixe de la canne CAN à l'intérieur du coulisseau COU. Ceci permet d'alléger, voire de supprimer les efforts statiques exercés par le pignon. Ce blocage est assuré par une bille de blocage BIB qui est poussée par un ressort de blocage REB contre l'ouverture d'un trou borgne TBB de diamètre inférieur à la bille de blocage BIB et ménagé à la surface externe de la canne CAN. La bille de blocage BIB est chassée à l'intérieur de la cavité de 2889986 8 blocage CAB contenant le ressort de blocage REB lors des mouvements de translation de la canne CAN. En référence à la figure 6, un deuxième système de blocage BLO2 assure en position d'attente le maintien fixe de la canne CAN à l'intérieur du coulisseau COU. Pour ce faire, deux cavités obliques intérieure CAI et extérieure CAE se trouvent en vis-à-vis. Une goupille de blocage GOB se positionne par gravité coté cavité externe, dans l'épaisseur du coulisseau COU, et déborde partiellement coté cavité interne CAI, dans l'épaisseur de la canne CAN. Le blocage est ainsi réalisé. En référence à la figure 7, en fin de rotation vers la position de repos, les deux cavités obliques se trouvent inclinées de façon inversée à la figure 8. Par conséquent, la goupille de blocage GOB glisse par gravité au fond de la cavité intérieure CAI dont la profondeur excède la longueur de la goupille GOB. La canne CAN se trouve alors libérée du coulisseau COU. En tout état de cause, la canne en cours de translation vers sa position de travail est toujours apte à pousser une porte agencée dans la paroi d'une enceinte. Il suffit que la porte soit rendue mobile vers l'intérieur de l'enceinte par l'intermédiaire d'une articulation agencée sur son arête supérieure. Toutefois, en référence à la figure 8, un système de rappel SYS est 20 prévu. Dans ce système SYS, un câble est relié d'une part à un point d'ancrage figurant sur le coulisseau COU et d'autre part à la porte POR de l'enceinte ENC, cette porte POR étant ici une porte externe à guillotine qui fait office de contre-poids. Le câble est enroulé sur un tambour TAM situé au sommet d'un support SUP solidaire du socle SOC. Les géométries des éléments doivent assurer un dégagement total de la porte au moment ou son extrémité avant EXA pénètre dans l'enceinte ENC. Il faut également assurer une fermeture de la porte POR suite au retrait de la canne CAN. La canne CAN est généralement horizontale en position d'introduction dans l'enceinte ENC. Un second capteur de fin de course horizontale arrête le motoréducteur MOT lorsque la canne CAN atteint une position horizontale extrême à l'intérieur de l'enceinte ENC. Par ailleurs, le dispositif comporte un système de sortie urgente pour extraire la canne CAN de l'enceinte ENC en cas d'incident, par exemple en cas de coupure de courant. De plus, ce dispositif est muni d'un système de temporisation limitant le 5 temps de présence de la canne CAN dans l'enceinte ENC. Ces deux systèmes étant aisément réalisables par l'homme de l'art, ils ne seront pas plus détaillés. Une séquence de fonctionnement du dispositif comporte plusieurs phases successives: lo une phase de préparation pour faire pivoter la canne CAN de la position d'attente à la position de repos, une phase d'introduction pour déplacer la canne CAN en translation de la position de repos à la position de travail, une phase de travail à l'intérieur de l'enceinte, une phase de retrait pour déplacer la canne CAN en translation de la position de travail à la position de repos, une phase de rangement pour faire pivoter la canne CAN de la position de repos à la position d'attente, et une phase d'attente à l'extérieur de l'enceinte. Dans la position d'attente, l'encombrement du dispositif et par conséquent son emprise au sol sont très réduits, ce qui permet le passage de personnel entre le socle SOC et la paroi PAR de l'enceinte ENC. Eventuellement, cette séquence englobe une procédure de sortie urgente de la canne CAN hors de l'enceinte en cas d'accident. Une première application de la canne CAN fait appel à un banc optique. Plus précisément, en revenant à la figure 1, la canne CAN est équipée d'un capteur d'images tel qu'un appareil photographique PHO agencé à son extrémité arrière EXP. Elle est équipée également d'un miroir MIR disposé à son extrémité avant EXA. Le miroir MIR est agencé verticalement et incliné à 45 par rapport à l'axe AXC de la canne CAN. Une fenêtre de protection FEN est disposée en vis-à-vis du miroir MIR dans la paroi latérale de la canne CAN. En raison des contraintes thermiques régnant dans l'enceinte ENC, plusieurs protections peuvent coexister: - l'un au moins des éléments de l'ensemble comprenant le miroir MIR et la fenêtre FEN est en quartz, io un évacuateur thermique EVA, par exemple un bloc métallique à ailettes, est disposé entre le miroir MIR et l'extrémité arrière EXP de la canne CAN, une circulation d'air de refroidissement est réalisée à l'intérieur de la canne CAN. Afin de faciliter la maintenance de l'appareil photographique PHO et du miroir MIR, ceux-ci peuvent être agencés dans des modules interchangeables. Pratiquement, pour établir un plan de maintenance préventive, les tubes caloporteurs traversant l'enceinte ENC de la chaudière sont photographiés au 1 o moyen de l'appareil photographique PHO. Ensuite, l'épaisseur du dépôt présent sur ces tubes est calculée en prenant la moitié de la différence entre l'intervalle séparant deux tubes sales et l'intervalle séparant deux tubes propres. Cette épaisseur peut notamment découler d'un traitement numérique de la prise de vues réalisées. Le calcul des vitesses d'encrassement en fonction des types de combustibles permet de planifier les interventions de maintenance. Une seconde utilisation de la canne CAN, non représentée, permet d'effectuer des mesures thermiques. Une troisième utilisation de la canne CAN, non représentée, permet d'effectuer des prélèvements de gaz. Une quatrième utilisation de la canne CAN, non représentée, permet d'effectuer des injections d'agents chimiques. Cette liste est naturellement non limitative. Afin d'alléger les dessins et la description, les câbles de liaison et les systèmes de sécurité n'ont pas été considérés. II convient de préciser que la disposition géométrique de la canne en position d'attente adoptée jusqu'à présent ne doit pas être considérée comme une limitation de l'invention. Cette disposition a été retenue car c'est celle qui minimise l'emprise au sol. Une autre disposition consisterait à obtenir la position d'attente par rotation de 90 de la canne à partir de sa position de repos autour d'un axe vertical centré dans le coulisseau, de sorte que la canne soit ainsi sensiblement plaquée à la paroi de la chaudière. Bien que moins avantageuse, cette dernière disposition permet cependant de réduire l'encombrement de la canne dans la direction perpendiculaire à la paroi. Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été choisis eu égard à leur caractère concret. Il ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen ou toute étape décrit peut être remplacé par un moyen ou une étape équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne un dispositif d'introduction d'une canne CAN dans une enceinte ENC, dispositif comprenant des moyens de translation pour déplacer cette canne CAN entre une position de travail et une position de repos. Ce dispositif comprend en outre des moyens de rotation pour faire pivoter la canne CAN à partir de sa position de repos vers une position d'attente. L'invention vise également un procédé de mise en oeuvre du dispositif ci-dessus, procédé qui comprend plusieurs phases pour amener la canne dans ses différentes positions.
1) Dispositif d'introduction d'une canne CAN dans une enceinte ENC, comprenant des moyens de translation pour déplacer ladite canne CAN entre une position de travail et une position de repos, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de rotation pour faire pivoter ladite canne CAN à partir de sa position de repos vers une position d'attente. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de translation comprend une crémaillère CRE agencée longitudinalement sur ladite canne CAN, ladite crémaillère CRE étant mise en mouvement par la rotation d'un pignon PIG. 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite canne CAN est guidée latéralement en translation par deux flancs FLA1, FLA2 d'un coulisseau COU. 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite canne CAN repose sur des rouleaux ROUi, ROUj fixés aux flancs FLA1, FLA2 dudit coulisseau COU. 5) Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'axe dudit pignon PIG traverse les deux flancs FLA1, FLA2 dudit coulisseau COU. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un vérin à ressort VER est articulé d'une part sur un axe inférieur passant par un point bas POB situé en dessous dudit coulisseau COU, d'autre part sur un axe supérieur passant par un point haut POH solidaire de l'extrémité inférieure dudit coulisseau COU, de telle sorte que l'axe longitudinal dudit vérin VER passant par lesdits points bas POB et point haut POH se trouve au-dessous d'un axe neutre DRO joignant ledit point bas POB à l'axe AXP dudit pignon PIG lorsque ladite canne CAN est en position de translation. 2889986 13 7) Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que ladite canne CAN vient en butée sur ledit coulisseau COU dans ladite position de repos. 8) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de rotation sont constitués par l'association dudit pignon PIG et de ladite crémaillère CRE, ledit coulisseau COU étant libre de pivoter autour de l'axe AXP de ce pignon PIG. 9) Dispositif selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend un premier capteur de fin de course verticale pour détecter ladite position d'attente. 10) Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que, dans ladite position d'attente, ledit vérin VER maintient ladite canne CAN au contact du coulisseau COU. 11) Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ladite canne CAN est maintenue fixe à l'intérieur du coulisseau COU à l'aide d'un système de blocage BLO. 12) Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une butée de rotation BUR sur laquelle ledit coulisseau COU est en appui dans lesdites positions de travail et de repos. 13) Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend un second capteur CAH de fin de course horizontale pour détecter ladite position de travail. 14) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni d'une temporisation limitant le temps de présence de la canne CAN dans ladite position de travail. 15) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un système de rappel SYS. 2889986 14 16) Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que ledit système de rappel SYS comporte un câble relié à l'arrière EXP de la canne CAN par une de ses extrémités, son autre extrémité supportant un contre-poids. 17) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite canne CAN est munie d'un banc optique. 18) Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que ledit banc lo optique comprend un appareil photographique PHO agencé à l'amère EXP de ladite canne CAN et un miroir MIR disposé à l'avant EXA de la canne CAN. 19) Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que ledit miroir MIR étant agencé verticalement et incliné à 45 par rapport à l'axe de la canne CAN, une fenêtre FEN de protection est disposée en vis- à-vis du miroir MIR dans une paroi latérale de ladite canne CAN. 20) Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé 20 en ce qu'un évacuateur thermique EVA est disposé à l'intérieur de ladite canne CAN. 21) Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce qu'un circuit d'air de refroidissement est agencé à l'intérieur de 25 ladite canne CAN. 22) Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce que ledit appareil photographique PHO et ledit miroir MIR sont agencés dans des modules interchangeables. 23) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que ladite canne CAN est munie d'un capteur thermique. 24) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé 35 en ce que ladite canne CAN est munie d'un appareil de prélèvement de gaz. 2889986 15 25) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que ladite canne CAN est munie d'un appareil d'injection d'agents chimiques. s 26) Procédé de mise en oeuvre d'un dispositif conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend: - une phase de préparation pour faire pivoter la canne CAN d'une position d'attente à une position de repos; - une phase d'introduction pour déplacer la canne CAN de ladite position de repos à une position de travail; - une phase de travail; - une phase de retrait pour déplacer la canne CAN de ladite position de travail à ladite position de repos; - une phase de rangement pour faire pivoter la canne CAN de ladite position de repos à ladite position d'attente. 27) Procédé selon la 26, caractérisé en ce qu'il comprend une procédure de sortie urgente de la canne CAN en cas d'incident. Pierre ROUSSEAU
B
B25
B25J
B25J 11,B25J 21
B25J 11/00,B25J 21/00
FR2898160
A1
DISPOSITIF DE FIXATION DE DEUX PIECES, L'UNE PLAQUEE CONTRE L'AUTRE, AU MOYEN D'UNE AGRAFE
20,070,907
L'invention concerne un dispositif de fixation de deux pièces, l'une plaquée contre l'autre, du type comprenant une agrafe s'étendant à travers des perçages axiaux alignés pratiqués dans les deux pièces, et des moyens de serrage des pièces à l'état plaquée l'une sur l'autre. Les dispositifs de ce type, qui sont connus, présentent l'inconvénient majeur d'avoir une structure complexe nécessitant lors de la fixation des deux pièces l'une sur l'autre un grand nombre de gestes. L'invention a pour but de proposer un dispositif du type défini plus haut, qui palie cet inconvénient. Pour atteindre ce but, le dispositif de fixation selon l'invention est caractérisé en ce que l'agrafe comporte des languettes de verrouillage de l'agrafe sur la première pièce, sous l'effet d'un ressort et des languettes de maintien élastiquement déformables entre une position rapprochée permettant leur passage à travers l'orifice de la deuxième pièce et une position écartée après ce passage, assurant le maintien des deux pièces l'une plaquée sur l'autre, entre les languettes de maintien et les languettes de verrouillage. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation selon l'invention, avant son montage sur une première pièce ; la figure 2 est une vue en perspective du dispositif selon la figure 1, à l'état monté et 35 verrouillé sur la première pièce ; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de fixation de la figure 1, verrouillé sur la première pièce devant la deuxième pièce devant être fixée sur la première pièce ; - la figure 4 est une vue en perspective montrant la deuxième pièce lors du processus de sa fixation sur la 5 première pièce, et - la figure 5 est une vue en perspective illustrant les deux pièces fixées l'une sur l'autre à l'aide du dispositif de fixation selon l'invention. Le dispositif de fixation selon l'invention, 10 désigné par la référence générale 1, permet d'assembler ou fixer deux pièces ayant la forme générale de plaques, au moins au niveau du dispositif, tel qu'un pare-chocs ou aile de véhicule sur une pièce de support. Selon la figure 1, le dispositif 1 de fixation 15 d'une pièce 2 à une pièce 3 comporte essentiellement une agrafe 4 pourvue d'une partie en forme d'une tige 5 portant à son extrémité avant aplatie 6 quatre languettes de maintien 7 et deux languettes de verrouillage 8. Les languettes de maintien 7 s'étendent de l'extrémité de la 20 tige 5 en direction de l'extrémité arrière 8, obliquement, en s'écartant progressivement de la partie de tige avant 6. Les languettes de maintien sont disposées de façon que deux languettes 7 se trouvent de l'un et les deux autres de l'autre côté de la partie 25 d'extrémité aplatie 6. Les deux languettes de chaque paire sont séparées latéralement d'un écart indiqué en 10. Concernant les deux languettes de verrouillage 8, on constate qu'elles sont disposées de part et d'autre de la partie aplatie 6, entre les deux languettes de maintien 30 correspondantes, dans l'espacement d'écartement 10. Alors que les languettes de maintien 7 s'étendent à partir de la pointe avant de la tige, les deux languettes de verrouillage 8 prennent naissance à une certaine distance de la pointe, à un emplacement noté 12. 35 Chacune des languettes de maintien se termine à son extrémité libre par une face frontale 14 perpendiculaire à l'axe de la tige et parallèle aux faces des pièces à assembler et du côté de la tige d'une face de talon 15 perpendiculaire à la face 14. Les languettes de verrouillage 8 présentent à leurs extrémités libres un profil en forme d'un L comportant une surface 16 parallèle à la face frontale 14 des languettes de maintien et une face 17 de talon perpendiculaire à la face 16. Le dispositif de fixation 1 selon l'invention comporte en outre un ressort hélicoïdal 19 monté autour de la tige 5 et dont une extrémité est en appui contre une butée 20 solidaire de la partie arrière de cette tige, tandis que son extrémité avant est adaptée pour venir en appui sur la première pièce lors du montage de l'agrafe sur celle-ci. Le ressort présente un profil tronconique, avec diminution du diamètre dans la direction de l'extrémité arrière 9. Après la description de la configuration et structure du dispositif de fixation selon l'invention, notamment de l'agrafe, on décrira ci-après le procédé d'assemblage ou de fixation des deux pièces 2 et 3, l'une sur l'autre. La figure 1 illustre l'agrafe pourvue du ressort 19 et la première pièce 2 en forme d'une plaque, au moins au niveau de la réception de l'agrafe, avant la mise en place de cette dernière sur cette pièce. La pièce 2 comporte un perçage ou orifice noté 21 de forme oblongue comportant sur ses deux côtés parallèles une rainure 22 d'un profil en forme d'un U. Ce perçage 21 et les languettes de maintien 7 et de verrouillage 8, en particulier la hauteur a du perçage 21 et les distances maximales b et ç des languettes de maintien 7 et des languettes de verrouillage 8 sont configurées et dimensionnées de façon que la partie avant de l'agrafe puisse passer dans la direction de la flèche F1 à travers le perçage 21 grâce à la déviation élastique des languettes vers la partie de tige 6 jusqu'à sa position de verrouillage dans laquelle les languettes de maintien 7 se trouvent de l'autre côté de la pièce et sont revenues dans leur position initiale écartée et la pièce est insérée entre l'épaulement 16 à l'extrémité des languettes de verrouillage 8 et l'extrémité avant 23 du ressort 19, comme le montrent les figures 2 et 3, le fond des rainures 22 du perçage 21 de la pièce prenant appui sur les faces de talon 17 à l'extrémité des languettes de verrouillage. La fixation de la pièce 3 sur la pièce 2 se fait par un mouvement linéaire dans la direction de la flèche F2, qui fait passer les languettes de maintien à travers le perçage 29 pratiqué dans la pièce 2. La hauteur d de ce perçage, qui est inférieure à la hauteur a du perçage 21 dans la première pièce est dimensionnée de façon qu'après le passage de la pièce 3 sur les languettes de maintien 7, les bords 30 du perçage 29 en s'appuyant sur les languettes de verrouillage 8 provoquent le rapprochement élastique de celles-ci de façon qu'elles puissent se libérer de leur position de verrouillage sur la première pièce 2. Ceci a pour conséquence que les extrémités des languettes de verrouillage puissent repasser en arrière à travers le perçage 21 pour venir dans la position représentée sur la figure 5. Dans cette position, les deux pièces sont plaquées l'une sur l'autre entre les faces d'appui 14 à l'extrémité des languettes de maintien 7 et l'extrémité 23 du ressort 19, la face de talon étant en appui sur les bords 30 du perçage 29. Il ressort de la description qui vient d'être faite, que l'assemblage et la fixation des deux pièces 2, 3 l'une sur l'autre ne demandent qu'un minimum de gestes de montage, à savoir un premier mouvement de l'agrafe à travers le perçage 21 pour qu'elles soient verrouillées sur la première pièce et ensuite un mouvement rectiligne relatif de la seconde pièce par rapport à la première illustré par les figures 3 et 5
L'invention concerne un dispositif de fixation de deux pièces, l'une plaquée sur l'autre.Le dispositif est du type comprenant une agrafe (1) s'étendant à travers des perçages alignés pratiqués dans les deux pièces, et pourvus de moyens de serrage des pièces l'une contre l'autre. Le dispositif est caractérisé en ce que l'agrafe (1) comporte des languettes de verrouillage (8) de l'agrafe sur la première pièce (2), sous l'effet d'un ressort (19), et des languettes (7) de maintien des deux pièces (2, 3) à l'état serré l'une contre l'autre, sous l'effet dudit ressort, les languettes de maintien (7) et de verrouillage (8) étant élastiquement déplaçables entre une position écartée de non passage à travers les perçages (21, 29) et une position de passage à travers ces perçages.L'invention est utilisable pour fixer deux pièces l'une sur l'autre.
1. Dispositif de fixation de deux pièces, l'une plaquée sur l'autre, du type comprenant une agrafe s'étendant à travers des perçages alignés pratiqués dans les deux pièces, et pourvus de moyens de serrage des pièces l'une contre l'autre, caractérisé en ce que l'agrafe (1) comporte des languettes de verrouillage (8) de l'agrafe sur la première pièce (2), sous l'effet d'un ressort (19), et des languettes (7) de maintien des deux pièces (2, 3) à l'état serré l'une contre l'autre, sous l'effet dudit ressort, les languettes de maintien (7) et de verrouillage (8) étant élastiquement déplaçables entre une position écartée de non passage à travers les perçages (21, 29) et une position de passage à travers ces perçages. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'agrafe (1) comporte une partie en forme de tige (5) dont l'extrémité avant (6) est solidaire d'une extrémité des languettes de maintien (8) et de verrouillage (7), que ces languettes s'étendent en direction de l'extrémité arrière (9) de la tige en s'écartant de celle-ci, et en ce que le ressort (19) est monté sur la tige (5) de façon à exercer une pression en direction des extrémités libres des languettes. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les languettes de verrouillage (8) comportent des surfaces d'appui (16, 17) des bords (30) du perçage (21) de la première pièce (2) et les languettes de maintien (7) comprennent des faces d'appui (14, 15) des bords du perçage (29) de la seconde pièce (3). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les extrémités libres des languettes de verrouillage (8) sont disposées plus près du ressort (19) que les extrémités libres des languettes de maintien (7). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'agrafe (1) comporte au moins deux languettes de maintien (7) disposées sur la partie avant (6) de la tige de part et d'autre de celle-ci et au moins deux languettes de verrouillage (8) disposées également de part et d'autre de la partie (6) de la tige. 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'agrafe (1) comporte quatre languettes de maintien (7) dont deux sont situées sur un côté de la tige et les deux autres sur l'autre côté de la tige. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'une languette de verrouillage (8) est disposée entre deux languettes de maintien (7). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'agrafe (1) est vérouillée dans le perçage (21) de la première pièce (2) par serrage de cette pièce entre des faces d'appui (16, 17) à l'extrémité des languettes de verrouillage (8) et du ressort (19). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les languettes de verrouillage (8) sont déverrouillables de leur position de verrouillage de l'agrafe (1) sur la première pièce (2), par les bords du perçage (29) de la seconde pièce (3) après passage des bords par-dessus des languettes de maintien (7) dans une position en appui sur les extrémités des languettes de verrouillage (8), de façon que le ressort (19) puisse pousser la première pièce (2) contre la seconde pièce (3) qui est en appui sur les faces (14, 15) d'appui des languettes de maintien (7).
F
F16
F16B
F16B 5,F16B 2
F16B 5/06,F16B 2/20,F16B 5/12
FR2888386
A1
ENSEMBLE A MOUSSE DE TORTUOSITE ELEVEE, ET APPLICATION DE CELLE-CI A L'INSONORISATION D'ESPACES CLOS
20,070,112
La présente invention concerne un ensemble d'insonorisation, essentiellement destiné à l'insonorisation d'espaces sensiblement clos, tels que l'habitacle d'une automobile, ainsi que l'application d'une mousse de matière plastique de tortuosité élevée à une telle insonorisation. L'invention concerne les problèmes acoustiques qui se posent dans un espace sensiblement clos, tel que l'habitacle d'une automobile, au voisinage de sources de bruit telles qu'un moteur, le contact de pneumatiques avec une route, etc. Avant la description de la technique antérieure, il convient de définir quelques termes utiles pour la compréhension de l'invention. En général, dans le domaine des basses fréquences, les ondes acoustiques subissent un "amortissement" par des matériaux sous forme de feuilles simples ou doubles (sandwich) ou par un effet de porosité et d'élasticité d'un système masse-ressort, notamment à mousse viscoélastique. Un système d'insonorisation assure une "isolation" lorsqu'il empêche l'entrée d'ondes acoustiques à moyennes et hautes fréquences dans l'espace insonorisé, essentiellement par réflexion des ondes vers les sources de bruit ou l'extérieur de l'espace insonorisé. Un système insonorisant fonctionne par "absorption acoustique" (dans le domaine des moyennes et hautes fréquences) lorsque l'énergie des ondes acoustiques se dissipe dans un matériau absorbant. L'invention concerne essentiellement l'insonorisation dans la gamme des moyennes et hautes fréquences. En général, il est relativement simple d'obtenir une bonne insonorisation à hautes fréquences avec des moyens simples, mais, dans le domaine des moyennes fréquences (surtout entre 400 et 1 000 Hz), le problème de l'insonorisation est d'autant plus aigu que l'oreille humaine est très sensible dans cette gamme de fréquences. Bien entendu, les différents phénomènes précités, c'est-à-dire l'amortissement, l'isolation et l'absorption, existent rarement sous forme isolée, et ils sont le plus 2888386 2 souvent présents à des degrés divers. Ainsi, le bruit dans un espace clos ne contenant pas de sources de bruit est le résultat des contributions de toutes les sources acoustiques, notamment du moteur d'une automobile, et du filtrage dû aux différentes actions des matériaux insonorisants présents. En conséquence, l'insonorisation d'un espace clos est la résultante de nombreux effets, et il est souhaitable d'obtenir un bon compromis entre l'insonorisation obtenue et les divers moyens mis en oeuvre pour l'obtention de cette insonorisation. Par exemple, il n'est pas nécessaire d'assurer une absorption importante de certaines ondes dans l'espace clos si celles-ci ont été déjà pratiquement éliminées par l'isolation. On considère maintenant les principales solutions qui 15 ont été mises en oeuvre antérieurement, en référence aux figures 1 à 3 des dessins annexés. La figure 1 représente un exemple de système masse-ressort utilisé de façon classique pour assurer l'isolation, notamment au niveau du tablier séparant l'habitacle du compartiment moteur d'une automobile. La référence 10 désigne une tôle de support. Une couche 12 d'une couche à effet ressort, telle qu'une mousse ayant éventuellement des propriétés viscoélastiques, porte une couche 14 d'un matériau du type "masse lourde", c'est-à-dire la couche repré- sentant la masse du système masse-ressort. Un tel système masse-ressort est connu pour la bonne isolation qu'il assure. La référence 16 désigne simplement une couche de décoration qui n'a pas d'effet fonctionnel dans le cas considéré. Le problème posé par le système représenté sur la figure 1 est que, du fait de sa faible absorption, la couche 14 formant masse lourde doit avoir un poids important. Ainsi, on utilise couramment des couches ayant une masse surfacique de l'ordre de 3 à 7 kg/m2. En outre, un tel système est peu efficace dans le domaine des moyennes fréquences. Comme on cherche à alléger les automobiles pour des raisons de réduction de consommation, de pollution, etc., on 2888386 3 a proposé un système tel que représenté sur la figure 2, par exemple dans le document WO 98/18 657. Dans ce système "à double perméabilité", une couche poreuse de découplage 18 est au contact de la tôle 10 de support, de préférence avec interposition partielle d'air, et elle est surmontée d'une couche microporeuse éventuelle d'armature 20 et d'une autre couche poreuse 22, avec éventuellement une couche de décoration 16. Dans un exemple, la plus "lourde" des couches est un feutre phénolique comprimé, et l'autre un feutre souple non comprimé. L'action de ce système est dû à sa double perméabilité, c'est-à-dire à la différence de perméabilité entre les couches poreuses. Son avantage est qu'il est léger, mais son inconvénient est qu'il n'assure pratiquement pas d'isolation: il ne convient donc pas lorsqu'une telle isolation est nécessaire, par exemple pour le tablier d'une automobile. On connaît aussi, d'après le document WO 03/069 596, un système d'insonorisation élaboré qui comprend deux groupes de couches, dont un second groupe 24 du type masse- ressort comprend une couche 28 de type masse lourde associée à une couche poreuse formant ressort 26. Ce second groupe constitue un système masse-ressort classique, mais la masse de la couche lourde 28 et l'épaisseur de la couche formant ressort 26 sont réduites, par exemple d'un tiers à la moitié, par rapport au système classique illustré par la figure 1. Par exemple, la couche de type masse lourde, au lieu d'avoir une masse surfacique de 6,5 kg/m2, peut posséder une masse surfacique de 4 kg/m2 seulement. Cette réduction est possible grâce à la présence du premier groupe de couches 30. Le premier groupe comprend une couche poreuse 32, de type ressort acoustique, et une couche extérieure 34 qui présente une résistance élevée au passage de l'air, et peut aussi éventuellement être utilisée comme couche de déco- ration active pour l'insonorisation. Cette couche extérieure 34 peut être formée d'un feutre ayant une résistivité au passage de l'air de l'ordre de 3 à 20 fois supérieure à celle de l'autre couche 32. 2888386 4 Ce système constitue donc une sorte de combinaison des deux systèmes décrits en référence aux figures 1 et 2, mais avec un poids nettement réduit par rapport au premier système grâce à l'allégement de la couche 28 de type masse lourde, et une efficacité nettement accrue par rapport au second système grâce à la présence du système masse-ressort. Le système représenté sur la figure 3 présente d'excellentes propriétés d'insonorisation car le groupe de couches 30, par son effet d'absorption surtout aux moyennes fré- quences, compense le plus faible effet d'isolation assuré par le système du groupe de couches 24. La contrepartie de l'efficacité du système de la figure 3 est son coût relativement élevé. En effet, sa fabrication nécessite un procédé en deux étapes successives effectuées dans des installations séparées dont le coût est élevé. On s'est rendu compte de façon surprenante selon l'invention que l'effet d'absorption, notamment aux moyennes fréquences, obtenu avec le groupe de couches 30 de la figure 3, c'est-à-dire l'effet de deux couches superposées ayant des résistances très différentes au passage de l'air, pouvait être obtenu avec une seule couche de mousse de caractéristiques particulières. Ces caractéristiques particulières sont une porosité élevée et surtout une tortuosité élevée, ces caractéristiques pouvant être obtenues avec une seule couche de mousse. L'invention concerne donc l'application d'un tel matériau à l'insonorisation des espaces clos, et l'application de ce matériau à un ensemble d'insonorisation ayant un fonctionnement analogue à celui qu'on a décrit en référence à la figure 3, et dans lequel un système masseressort est associé à une couche de mousse de tortuosité élevée. La "tortuosité" est un paramètre couramment utilisé pour la caractérisation des matériaux poreux. Pour la description des différents paramètres utilisés pour définir les phénomènes d'absorption acoustique des milieux poreux, on peut se référer au document "Absorption acoustique dans les milieux poreux", de D. Lafarge, Y. Auregan et al., Communication au Congrès ONERA, 16 janvier 2003. Ce document 2888386 5 décrit notamment les effets de frottement visqueux, les effets inertiels de masse, les échanges thermiques, et les pertes solidiennes, et il se réfère à différents paramètres tels que la perméabilité de Darcy, la tortuosité et la ion- gueur caractéristique visqueuse. On sait que la tortuosité peut être mesurée par détermination de la pente de la courbe représentant la variation du carré de l'indice de réfraction pour la longueur d'onde acoustique utilisée en fonction de l'inverse de la racine carrée de la fréquence. En pratique, la tortuosité est liée à la forme des trajets de circulation dans un matériau poreux. Des pores traversant de façon rectiligne une feuille à faces parallèles en direction perpendiculaire à ces faces ont une tortuosité égale à 1. Les mousses à cellules ouvertes couramment utilisées ont une tortuosité comprise entre 1 et 1,35. Selon l'invention, on utilise, pour la couche unique jouant le rôle des deux couches 32 et 34 du système décrit en référence à la figure 3, une couche unique d'une mousse ayant une tortuosité supérieure à 1,4, pouvant atteindre 3 et de préférence de l'ordre de 2. C'est la combinaison d'une porosité élevée (au moins égale à 0,9 et de préférence à 0,95) et de la tortuosité élevée (supérieure à 1,4) qui donne ces propriétés élevées d'absorption acoustique à ce matériau. Plus précisément, l'invention concerne l'application d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes de tortuosité supérieure à 1,4 à l'insonorisation d'espaces sensiblement clos. Dans cette application, cette mousse forme avantageusement une couche associée à un groupe de couches de type masse-ressort comprenant une couche ayant une fonction de masse lourde viscoélastique et une couche formant ressort. L'invention concerne aussi un ensemble d'insonorisation comprenant des couches superposées, du type qui comporte un premier groupe de couches ayant une bonne résistance au pas-sage de l'air, et un second groupe de couches à fonction masse-ressort, le second groupe comportant une couche ayant 2888386 6 une fonction de masse lourde viscoélastique et une couche de type ressort; selon l'invention, le premier groupe de couches comprend une couche d'une mousse à cellules ouvertes de porosité élevée, de tortuosité élevée et de bonne résis- tance au passage de l'air, cette couche ayant, grâce à sa tortuosité élevée, d'excellentes propriétés d'absorption acoustique aux fréquences moyennes et hautes. De préférence, le premier groupe de couches ne comprend que la couche de mousse de tortuosité élevée. Dans un mode de réalisation avantageux, la couche de mousse de tortuosité élevée est élastique. De préférence, la couche de tortuosité élevée a une porosité supérieure à 0,9, et de préférence à 0,95. De préférence, la couche de tortuosité élevée a une résistivité à l'écoulement de l'air comprise entre 10 000 et 000 N.s/m4, et de préférence de l'ordre de 30 000 N.s/m'. De préférence, la mousse de la couche de tortuosité élevée est formée d'une matière plastique choisie parmi les polyuréthannes et les résines mélamines. De préférence, la couche de masse lourde viscoélastique a une masse inférieure d'un tiers au moins à la masse d'une couche de masse lourde d'un système d'isolation classique à masse lourde et ressort. De préférence, la couche de type ressort du second groupe de couches a une tortuosité au plus égale à 1,4, et la couche de tortuosité élevée a une tortuosité comprise entre 1,4 et 3, de préférence de l'ordre de 2. Dans le cas où les sources de bruit nécessitent une plus grande insonorisation dans la plage des basses fré- quences entre 200 et 400 Hz, il est possible d'utiliser, pour la couche de type ressort, une mousse viscoélastique (par exemple à cellules partiellement fermées) qui a l'avantage de donner un amortissement structural dans la plage des basses fréquences entre 200 et 400 Hz et dont le facteur de pertes est de l'ordre de 0,2 à 0,45, alors que celui de la couche de tortuosité élevée est de l'ordre de 0,1 à 0,2. La réduction de pente d'isolation, c'est-à- dire des pertes par transmission, de cette couche viscoélastique est compensée 2888386 7 par la bonne pente d'isolation de la couche de tortuosité élevée. Il est avantageux que l'ensemble d'insonorisation ait une épaisseur supérieure à 20 mm. L'ensemble d'insonorisation peut en outre comporter une couche de décoration du côté de la couche de tortuosité élevée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: les figures 1 à 3, déjà décrites, représentent les structures de trois systèmes connus d'insonorisation; et la figure 4 est une coupe schématique d'un ensemble d'insonorisation selon l'invention, disposé sur une tôle de support. Sur la figure 4, la référence 10 désigne, comme sur les autres figures, une tôle destinée à porter l'ensemble d'insonorisation selon l'invention, par exemple un tablier séparant un compartiment moteur d'un habitacle d'automobile. Celui-ci comprend d'abord un second groupe 24 de couches comprenant, comme le système de la figure 3, une première couche 26 formant ressort et une seconde couche 28 formant masse lourde. La première couche 26 formant ressort est une mousse souple à cellules ouvertes, par exemple de matière thermoplastique, ayant de bonnes propriétés d'absorption et de découplage mécanique. Le matériau de la couche 28, qui est imperméable, contient des matériaux denses, tels que des déchets de bitume, de la craie, du sulfate de baryum, liés par une matière thermoplastique, par exemple une polyoléfine telle que le polyéthylène. On peut aussi citer comme liant un copolymère éthylène-acétate de vinyle, ou un terpolymère éthylène-propylène-diène monomère. Cet ensemble peut être analogue à celui qui est représenté sur la figure 3. Ce second groupe de couches porte une couche 36, constituant à elle seule un premier groupe de couches et formée d'une mousse de tortuosité élevée, telle qu'une mousse souple de 2888386 8 polyuréthanne de porosité supérieure à 0,9 et de tortuosité voisine de 2. La mousse de porosité élevée et de tortuosité élevée utilisée selon l'invention est de préférence une mousse de polyuréthanne ou de résine de mélamine. Elle peut être pratiquement rigide, mais elle est de préférence souple. Dans un exemple, on prépare une telle mousse de tortuosité élevée par fabrication du polyuréthanne avec un rapport isocyanate/polyol nettement supérieur aux valeurs couramment utilisées. Ces valeurs dépendent de chaque couple isocyanate-polyol. La mousse obtenue a des pores de distribution irrégulière, de formes et de liaisons complexes. Sa porosité est élevée, c'est-à-dire supérieure à 0,9, et de préférence à 0, 95, cette porosité étant déterminée simplement par le rapport du poids de la mousse et du poids de la matière correspondante non poreuse. Sa résistivité à l'écoulement de l'air est élevée, comprise entre 10 000 et 90 000 N.s/m4, et habituellement de l'ordre de 30 000 N.s/m4. Un exemple d'une telle mousse est obtenu avec 100 parties de polyéther polyol et de 65 parties de di-isocyanate de diphénylméthane. On considère maintenant des essais qui ont été réalisés dans une installation simulant le tablier d'une automobile. Des ensembles ont été réalisés avec les systèmes des figures 1, 3 et 4 ayant des configurations donnant toutes des per- formantes acoustiques pratiquement équivalentes. Ces performances correspondaient à une réduction de bruit de 38 dB à 400 Hz, de 50 dB à 500 Hz, et de 57 dB environ dans la plage de 800 Hz à 1 250 Hz environ, la réduction étant encore plus importante aux fréquences supérieures. Pour l'obtention de ces performances, le système tel que représenté sur la figure 1 (sans la couche de décoration 16) comprenait une couche de mousse de polyuréthanne 12 de 20 mm d'épaisseur, ayant une masse surfacique de 1,2 kg/m2. La couche 14 de masse lourde, avait une masse surfacique de 6,5 kg/m2. Le poids d'un élément insonorisant de 1 m2 était donc de 7,7 kg. Dans l'exemple de la figure 3, la couche 26 de mousse à effet ressort, de même qualité que dans le système de la 2888386 9 figure 1, avait une épaisseur de 15 mm, et une masse surfacique de 0,9 kg/m2. La couche de type masse lourde 28 avait une masse surfacique réduite à 4 kg/m2. La réduction de la masse de cette couche s'accompagnait ainsi d'une réduction de l'épaisseur de la couche de mousse ressort. La troisième couche 32 était constituée d'une mousse thermoplastique identique à celle de la couche 26, mais d'épaisseur plus faible égale à 7 mm, et de masse surfacique égale à 0,49 kg/m2. La couche extérieure 34 était formée d'un feutre de 5 mm d'épaisseur. La masse surfacique de l'ensemble formé était de 5,5 kg. Dans l'exemple ayant la structure de la figure 4, les couches 26 et 28 étaient les mêmes que dans l'exemple précédent, et la couche 36 était formée d'une mousse de polyuréthanne de tortuosité voisine de 2, ayant une masse surfacique de 0,6 kg/m2 et ayant une épaisseur de 10 mm. La masse surfacique de l'ensemble réalisé était aussi de 5,5 kg/m2. Dans les trois réalisations, les mousses des couches 20 12, 26 et 32 étaient une même couche de mousse de poly- uréthanne de masse volumique de 60 kg/m3. Ainsi, pour des performances acoustiques identiques aux fréquences moyennes et élevées, le système connu décrit en référence à la figure 1 avait un poids de 7,7 kg/m2, et les systèmes représentés d'une part sur la figure 3 et d'autre part sur la figure 4 avaient un poids de 5,5 kg/m2, soit une réduction de poids de 28 % par rapport au système de la figure 1. Le système connu de la figure 3 nécessite un procédé de fabrication relativement élaboré en deux étapes, du fait de la disposition nécessaire de quatre couches. En pratique, les deux étapes successives sont effectuées dans des installations séparées, si bien que le coût de l'ensemble obtenu est élevé. Avec le système décrit en référence à l'invention, l'ensemble représenté sur la figure 4 (à l'exclusion de la tôle 10) peut être fabriqué soit en une seule opération lorsque la mousse a été préparée et n'a plus qu'à être 2888386 10 associée, soit dans une seule installation en deux opérations liées, moins coûteuses que deux opérations séparées, lorsque la mousse de tortuosité élevée est préparée en même temps. Grâce à ce procédé de fabrication simplifié et à la plus faible consommation de matières (réduction de poids), les ensembles d'insonorisation selon l'invention peuvent être fabriqués à un coût comparable à celui des ensembles représentés sur la figure 1, et très inférieur à celui des ensembles représentés sur la figure 3. On peut aussi noter que les ensembles des deux modes de réalisation des figures 3 et 4 donnent des résultats identiques avec des structures dont la seule différence est le remplacement de deux couches (32, 34) de la figure 3 par une seule couche (36) de la figure 4, avec pratiquement la même épaisseur. On ne peut donc pas considérer que le système de la figure 4 est un système "dégradé" par rapport à celui de la figure 3: au contraire, il constitue un perfectionnement puisque, pour des résultats acoustiques équivalents, il simplifie la fabrication et réduit significativement le coût. On peut enfin noter que la fabrication des ensembles d'insonorisation réalisés selon l'invention se prête bien à la formation d'orifices bien adaptés au passage des éléments devant traverser l'ensemble, tels une colonne de direction, des pédales de frein et d'accélérateur, etc. En conséquence, grâce à l'utilisation de cette mousse de tortuosité élevée, il est possible d'obtenir des propriétés aussi bonnes que celles que donne le système connu décrit en référence à la figure 3, mais à un coût bien moindre que celui de ce système. Par rapport au système connu représenté sur la figure 1, la réduction de poids est très importante et correspond donc à une réduction de consommation et de pollution des véhicules dans lesquels ces systèmes sont utilisés. Par rapport au système de la figure 2, l'invention donne des propriétés acoustiques bien meilleures, puisque le 2888386 11 système de la figure 2 ne permet pas d'obtenir une isolation suffisante. Bien qu'on se soit référé au tablier d'une automobile, l'invention a des applications bien plus étendues: dans une automobile, elle convient notamment au plancher, au toit, à toute surface interne à l'habitacle, mais elle convient aussi de façon générale à tout espace sensiblement clos qui se trouve au voisinage de sources de bruit extérieur. 2888386 12
L'invention concerne un ensemble d'insonorisation.Elle se rapporte à un ensemble d'insonorisation comprenant des couches superposées sous forme d'un premier groupe de couches (36) ayant une bonne résistance au passage de l'air, et d'un second groupe (24) de couches à fonction masse-ressort comportant une couche (28) ayant une fonction de masse lourde viscoélastique et une couche (26) de type ressort ; le premier groupe de couches comprend une couche (36) d'une mousse à cellules ouvertes de porosité élevée, de tortuosité élevée et de bonne résistance au passage de l'air, cette couche (36) ayant, grâce à sa tortuosité élevée, d'excellentes propriétés d'absorption acoustique aux fréquences moyennes et hautes.Application à l'insonorisation de l'habitacle des automobiles.
1. Ensemble d'insonorisation comprenant des couches superposées, du type qui comporte: - un premier groupe de couches (36) ayant une bonne résistance au passage de l'air, et - un second groupe (24) de couches à fonction masse-ressort, le second groupe comportant une couche (28) ayant une fonction de masse lourde viscoélastique et une couche (26) de type ressort, caractérisé en ce que le premier groupe de couches comprend une couche (36) d'une mousse à cellules ouvertes de porosité élevée, de tortuosité élevée et de bonne résistance au passage de l'air, cette couche (36) ayant, grâce à sa tortuosité élevée, d'excellentes propriétés d'absorption acoustique aux fréquences moyennes et hautes. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le premier groupe de couches ne comprend que la couche (36) de mousse de tortuosité élevée. 3. Ensemble selon l'une des 1 et 2, 20 caractérisé en ce que la couche (36) de mousse de tortuosité élevée est élastique. 4. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (36) de tortuosité élevée a une porosité supérieure à 0,9. 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (36) de tortuosité élevée a une résistivité à l'écoulement de l'air comprise entre 10 000 et 90 000 N. s/m . 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la mousse de la couche (36) de tortuosité élevée est formée d'une matière plastique choisie parmi les polyuréthannes et les résines mélamines. 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (28) de masse lourde viscoélastique a une masse inférieure d'un tiers au moins à la masse d'une couche (14) de masse lourde d'un système d'isolation classique à masse lourde et ressort. 2888386 13 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (26) de type ressort du second groupe de couches a une tortuosité au plus égale à 1,4, et la couche (36) de tortuosité élevée a une tortuosité comprise entre 1,4 et 3. 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il a une épaisseur supérieure à 20 mm. 10. Application d'une mousse de matière plastique à cellules ouvertes de tortuosité supérieure à 1,4 à l'insonorisation d'espaces sensiblement clos.
G,B
G10,B29,B32,B60
G10K,B29D,B32B,B60R
G10K 11,B29D 99,B32B 5,B60R 13
G10K 11/168,B29D 99/00,B32B 5/18,B60R 13/08
FR2891626
A1
DISPOSITIF D'ANALYSE D'UN CIRCUIT INTEGRE.
20,070,406
La présente invention concerne un , du type comportant: - au moins un moyen d'observation de la lumière émise par au moins une zone d'observation localisée du circuit du fait de la circulation du courant 5 électrique dans cette zone, - des moyens d'excitation du circuit. Plusieurs méthodes d'observation peuvent être mises en oeuvre pour obtenir des informations caractéristiques de l'état d'un circuit intégré. En particulier, le document US 6,859,031 décrit trois modes d'observation possibles, lesquels peuvent être mis en oeuvre alternativement sur un même circuit. Une première méthode consiste à réaliser une image bidimensionnelle du circuit en émission de lumière. Pour ce faire, le circuit est placé dans l'obscurité. Une séquence de test est appliquée aux bornes du circuit pour I'exci- is ter. Le courant électrique circulant dans le circuit produit de la lumière émise par le circuit en différents points où des phénomènes électriques ont lieu. Un capteur optique tel qu'une matrice de détecteurs à couplage de charge acquiert la lumière émise par le circuit lors de son fonctionnement. Un objectif du microscope est interposé entre le circuit intégré et le capteur optique. Le capteur optique est placé dans le plan image du microscope. Suivant une autre méthode, une photodiode est placée en regard d'une petite zone d'observation du circuit. Cette photodiode détecte des pics d'émission de lumière aux instants où les transistors présents dans la zone d'observation sont activés lors de l'application d'une séquence de test. Ainsi, pour la zone considérée, la méthode permet de déterminer l'évolution dans le temps des émissions de lumière. Le résultat obtenu est une courbe présentant des pics aux instants d'émission. Une telle méthode est dite en émission de lumière résolue dans le temps ("time resolved emission" en anglais). Cette méthode est décrite dans le brevet américain d'IBM US-5,940,545 en utilisant la technique PICA (Pi- cosecond Imaging Circuit Analysis) pour un unique point PICA ou analyse PICA monopoint. Selon une troisième méthode couramment appelée observation par laser réfléchi, un faisceau laser est focalisé sur un point du circuit. Une diode de détection détermine l'intensité lumineuse de l'onde réfléchie au point sur lequel le faisceau laser est focalisé. Le faisceau laser balaye la surface du circuit pour permettre l'acquisition d'une matrice de valeurs depuis la diode de détection, chaque valeur correspondant à une position du faisceau laser sur ce circuit. A partir de cette matrice de valeurs, une image du circuit est reconstituée. Le microscope PHEMOS-1000 commercialisé par la société HAMAMATSU propose des moyens pour la mise en oeuvre alternative, sur un circuit to intégré, de moyens d'observations par une méthode d'émission de lumière ou par une méthode laser réfléchi. La commutation entre un mode d'observation et un autre s'effectue par mise en place d'un miroir permettant de dévier la lumière issue du circuit vers l'un ou l'autre des moyens d'observation. is Le dispositif d'analyse décrit précédemment permet la mise en oeuvre de plusieurs méthodes d'observation mais celles-ci doivent être mises en oeuvre successivement et aucun des dispositifs ne permet que ces méthodes d'observation soient mises en oeuvre de manière simultanée. L'utilisateur ne peut donc pas bénéficier simultanément des avantages des différentes méthodes d'observa- tions. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'analyse permettant la mise en oeuvre simultanée d'une observation par émission de lumière et d'un laser sollicitant le circuit observé. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'analyse du type précité, caractérisé en ce que les moyens d'excitation du circuit comportent une source laser et des moyens d'application du faisceau laser engendré par la source sur une zone d'excitation du circuit simultanément à l'observation du circuit par les moyens d'observation, et en ce que le dispositif comporte des moyens de protection des moyens d'ob-30 servation contre les faisceaux laser incidents et réfléchis. Suivant des modes de réalisation, le dispositif comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens d'observation et les moyens d'application du faisceau laser comportent des moyens de guidage de la lumière émise par le circuit et des faisceaux laser émis et réfléchis suivant un même chemin optique au voisinage du circuit; - les moyens d'observation comportent une matrice de capteurs; - les capteurs sont choisis dans le groupe consistant en des capteurs d'imagerie visible ou infrarouge à couplage de charge (CCD), des capteurs à Arséniure de Gallium (InGaAs) ou des capteurs à Tellure de Mercure et Cadmium (MCT) ; io - les capteurs sont des capteurs à émission de lumière tridimensionnelle de type Analyse de Circuit par Imagerie Picoseconde (PICA) ; - les moyens d'observation comportent un capteur monopoint de lumière en émission résolue dans le temps dit de type TRE (Time Resolved Émission) ou de type PICA monopoint (Single point PICA) ; - les moyens de guidage de la lumière comportent au moins un miroir semi-réfléchissant disposé entre le circuit et les moyens d'observation suivant un chemin de transmission et entre la source laser et le circuit suivant un chemin de réflexion, le miroir semi-réfléchissant étant au moins partiellement transparent aux longueurs d'ondes émises par le circuit et réfléchissant pour la longueur d'onde du faisceau laser émis par la source laser; - les moyens d'observation de la lumière émise comportent au moins un premier et un deuxième capteurs, disposés respectivement en arrière d'un premier et d'un second miroirs semi-réfléchissants, et successivement dans cet ordre du circuit jusqu'à la source laser suivant le trajet du faisceau laser réfléchi, les premier et second miroirs semi-réfléchissants étant au moins partiellement transparents aux longueurs d'ondes émises par le circuit et réfléchissants pour la longueur d'onde du faisceau laser émis par la source laser, le premier miroir semi-réfléchissant étant seulement partiellement transparent aux longueurs d'on-des d'observation du deuxième capteur; et - le dispositif comporte une diode de mesure de l'intensité du faisceau laser réfléchi. 2891626 4 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique d'un dispositif d'analyse selon s un premier mode de réalisation de l'invention; - la Figure 2 est une courbe illustrant la caractéristique de réflexion du miroir semi-transparent disposé en regard du moyen d'observation par émission de lumière en fonction de la longueur d'ondes; - la Figure 3 est une vue identique à celle de la Figure 1 d'un autre io mode de réalisation selon l'invention; - la Figure 4 est une vue identique à celles des Figures 1 et 3 d'encore un autre mode de réalisation selon l'invention; - la Figure 5 est une vue identique à celle de la Figure 2 du miroir semi-transparent du mode de réalisation de la Figure 4 placé en regard du is moyen d'observation par émission de lumière; - la Figure 6 est une courbe identique à celle de la Figure 2 pour le miroir semi-transparent placé en regard du détecteur monopoint de lumière en émission résolue dans le temps. Le dispositif d'analyse 10 illustré sur la Figure 1 comporte une platine 12 de support d'un circuit intégré 14 devant être observé. Le dispositif comporte un testeur 16 propre à appliquer une séquence de tests aux bornes d'entrée du circuit intégré 14 comme connu en soi. De même, ce testeur 16 comporte des moyens 17 de recueil des signaux électriques fournis en sortie du circuit intégré 14 en réponse à la séquence 25 de test. Au droit du circuit 14, le dispositif comporte un ou plusieurs objectifs 18 de microscope montés sur une tourelle rotative 20. Du côté opposé au circuit par rapport à l'objectif, le dispositif comporte un premier miroir semi-réfléchissant M1 dont la face réfléchissante est tournée à 45 vers le circuit. En arrière du miroir M1 est disposé un dispositif 22 d'analyse en émission de lumière. Ce dispositif est placé en regard du circuit 14 suivant l'axe optique de l'objectif 18. Suivant un premier mode de réalisation, le dispositif 22 d'analyse en émission de lumière comporte comme connu en soi un capteur à coupleur de charge CCD. En variante, il comporte un capteur de type MCT (Tellure de Mercure 5 et Cadmium) permettant une détection en proche infra- rouge. Suivant encore une variante, le dispositif 22 comporte un capteur de type PICA (Picosecond Imaging Circuit Analysis) pour l'analyse de circuit par imagerie picoseconde. En regard du côté réfléchissant à 45 du miroir MI, est disposé un second miroir totalement réfléchissant M2 formant un renvoi d'angle. Un troisième miroir semi-réfléchissant M3 est disposé à 45 en regard du miroir M2. Une source laser 26 est disposée en arrière du miroir M3. Cette source est dirigée pour traverser le miroir M3. La source est suffisamment puissante pour que le faisceau focalisé en point du circuit 14 soit susceptible d'altérer le comportement d'un circuit. Suivant la longueur d'onde il est possible de générer un photo courant et / ou de générer un échauffement local. Ces perturbations peuvent modifier le courant parcourant le circuit et sont donc susceptibles d'être analysées par un moyen d'observation en émission de lumière. Les miroirs M3, M2 et M1 sont disposés de sorte que le faisceau laser, après avoir traversé le miroir M3, soit réfléchi successivement sur les miroirs M2 et M1 jusqu'au circuit intégré 14 après avoir traversé l'objectif 18. A l'inverse, l'agencement des miroirs M1, M2 et M3 successivement positionnés en regard les uns des autres est tel que le faisceau laser réfléchi sur le circuit 14 se propage successivement sur les miroirs M1, M2 et M3 par ré-flexions sur ceux-ci. Avantageusement, deux sources laser interchangeables sont utilisées. Les lasers sont utilisés suivant le cas pour avoir soit un effet photoélectrique, soit un effet thermique. Ces sources ont des longueurs d'ondes supérieures à 800nm et dans le proche infrarouge afin de passer à travers le silicium. Le choix de 1064nm, proche de l'énergie de bandgap du silicium favorise la création de courants par photo-génération. La lumière sous forme de photons est convertie en porteurs (électrons et trous) qui sont séparés sous l'action d'un champ électrique. Le choix de 1340nm est une longueur d'onde transparente au silicium avec prédominance des effets thermiques. Le laser vient par exemple chauffer les pistes en métalliques après avoir traversé le silicium. Une diode 28 de détection de l'intensité lumineuse de l'onde laser réfléchie est disposée à 45 en regard du miroir M3 du côté de sa face réfléchissante. Le miroir M3 est, par exemple, un miroir semi-réfléchissant polarisé propre à assurer une réflexion vers la diode 28 du faisceau laser réfléchi avec un déphasage par rapport au faisceau laser incident. Ainsi, le miroir M3 est tel que le faisceau laser incident est totalement transmis, alors que le faisceau laser réflé- chi déphasé est totalement réfléchi vers la diode 28. Comme cela est connu en soi, lors de la réflexion du faisceau laser sur le circuit 14, la phase de celui-ci est décalée de sorte qu'il est réfléchi par une lame polarisée elle-même décalée du même angle et formant le miroir M3. Une unité 30 de déviation du faisceau laser incident émis par la source est disposée entre les miroirs M2 et M1 afin d'assurer un balayage du circuit intégré par déviation du faisceau laser incident. De même, cette unité est propre à assurer une déviation identique en retour du faisceau laser réfléchi. Dans ce mode de réalisation, le miroir M1 est un miroir dichroïque dont la caractéristique de réflexion de la lumière en fonction du spectre en fréquence du faisceau incident est illustrée sur la Figure 2. Cette figure montre le pourcentage de lumière réfléchie en fonction de la longueur d'onde du faisceau. Ce miroir présente deux pics de réflexion correspondant aux deux longueurs d'onde des sources laser 26 utilisées. Ainsi, l'un est centré sur la longueur d'onde de 1064nm alors que le second pic est centré sur la longueur d'onde de 1340nm. Le dispositif de la Figure 1 s'utilise par exemple de la manière suivante. Lors d'une phase initiale, une cartographie du circuit est effectuée à partir de la diode de détection 28. A cet effet, un faisceau laser est émis par la source 26 avec une puissance faible de l'ordre de 100 mW. Ce faisceau est dé-placé à la surface du circuit 14 par l'unité de déviation 30 afin de balayer totale- ment le circuit. Le faisceau réfléchi par chaque point du circuit 14 est transmis jusqu'à la diode de détection 28 par réflexions successives sur les miroirs M1, M2 et M3. Le miroir M1 est réfléchissant compte tenu de la longueur d'onde particulière du laser et le miroir M3 est également réfléchissant du fait de sa polarisation. io Pour chaque position du circuit, une mesure est effectuée par la diode de détection 28. Comme connu en soi, une cartographie du circuit est obtenue à partir des mesures effectuées par la diode 28 pour chaque point d'impact du laser sur le circuit. Dans une seconde phase, l'influence de l'application d'un faisceau la-15 ser de forte puissance sur un point particulier du circuit 14 est déterminée à partir d'une acquisition d'une image du circuit en émission de lumière. A cet effet, un faisceau laser de forte puissance issu de la source 26 est focalisé après réflexion sur les miroirs M2 et M1 par les moyens de déviation 30 sur un point déterminé du circuit. Le laser est réglé à une plus forte puissance, par exemple égale à 300mW. Suivant un premier mode de réalisation, le circuit 14 est soumis à une séquence de test. Une image du circuit en émission de lumière est acquise par le dispositif d'analyse 22. La lumière émise par le circuit résultant à la fois de la séquence de test appliquée et de l'excitation par le faisceau laser est transmise au travers de l'objectif 18 jusqu'au miroir MI, lequel est transparent pour toutes les longueurs d'onde à l'exception de celle immédiatement voisine de la longueur d'onde du laser. Ainsi, toutes les longueurs d'onde à l'exception de celle du laser sont transmises vers le dispositif 22 d'analyse en émission de lumière. Le faisceau laser est au contraire réfléchi sur les miroirs M1 et M2 et n'est donc pas transmis au dispositif d'analyse en émission de lumière 22, évitant ainsi de perturber les mesures effectuées par ce dispositif par éblouissement du détecteur, du fait de la puissance du laser. L'image obtenue correspond à l'image moyenne du circuit sur la durée de la séquence de test lors de l'utilisation d'une matrice de capteurs CCD. L'image ainsi obtenue peut être utilisée pour déterminer l'état de fonctionnement du circuit. En variante, et de manière avantageuse, une seconde image du circuit soumis à la même séquence de test est acquise alors que le faisceau laser n'est plus appliqué sur le circuit. Une différence des deux images ainsi acquises est calculée. Cette image différentielle permet de mettre en évidence les seuls cou-rants résultant du faisceau laser appliqué sur le circuit. Cette image permet de io déceler d'éventuels dysfonctionnements dans le circuit. Dans le cas de la variante du dispositif dans laquelle le capteur CCD sont remplacés par un capteur PICA, les images obtenues lors de la séquence de test sont un faisceau d'images correspondant chacune à un instant du test et non plus une image moyenne. Comme précédemment, un faisceau d'images dif- férentiel est produit par différence du faisceau d'images acquis alors que le circuit est soumis localement au faisceau laser et un faisceau d'image en l'absence de faisceau laser. Suivant une variante encore, aucune séquence de test n'est appliquée au circuit et celui-ci est seulement polarisé. Les mêmes étapes que précédem20 ment sont alors mises en oeuvre. La figure 3 montre un autre mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, les éléments identiques ou correspondant à ceux du mode de réalisation précédent sont désignés par les mêmes nu-25 méros de référence. Dans ce mode de réalisation, le miroir M1 est un miroir totalement réfléchissant et le dispositif 22 d'analyse en émission de lumière est supprimé. Au contraire, le miroir M2 présente les caractéristiques de réflexion illustrées sur la Figure 2. En arrière de ce miroir, suivant le trajet de la lumière émise par le circuit et réfléchie par le miroir M1, est disposé un détecteur monopoint 34 de lumière en émission résolue dans le temps. Un tel capteur permet de déterminer au cours du temps l'évolution de la lumière émise par un point du circuit. Lors de l'analyse du circuit, le faisceau laser émis par la source 26 est focalisé en un point du circuit 14, de préférence différent du point d'observation et une séquence de tests est appliquée au circuit. La courbe obtenue par le détecteur 34 et représentative du courant au cours du temps au point d'observation permet de déterminer d'éventuels dysfonctionnements du circuit. Dans le mode de réalisation de la Figure 4, le dispositif comporte à la fois le dispositif 22 d'analyse en émission de lumière disposé en arrière du miroir io M1 et le détecteur monopoint 34 de lumière en émission résolue dans le temps disposé en arrière du miroir M2. Dans ce mode de réalisation, la longueur d'onde du laser produit par la source 26 est de préférence égale à 1340nm. Dans un premier mode de réalisation et comme illustré sur la Figure 5, le miroir M1 est formé d'un miroir semi-réfléchissant assurant une transmission totale et une réflexion nulle pour les longueurs d'ondes inférieures à 900 nm. Pour les longueurs d'ondes comprises entre 900 et 1100 nm, 50% de la lumière incidente est transmise et 50% de la lumière incidente est réfléchie. Pour des longueurs d'ondes supérieures à 1100nm, la lumière est totalement réfléchie. Le miroir M2 présente des caractéristiques de réflexion telles qu'illustrées sur la Figure 6. En particulier, ce miroir assure la transmission de toutes les longueurs d'onde à l'exception de la longueur d'onde du laser, c'est-à-dire la longueur d'onde de 1340nm qui est réfléchie à 100 %. Dans ce mode de réalisation, lors de la seconde phase d'observation, le faisceau laser incident est focalisé avec une forte puissance sur un point du circuit et le circuit est soumis à une séquence de test. Compte tenu des caractéristiques de réflexion des miroirs M1 et M2, le faisceau laser est totalement réfléchi vers le circuit. Le faisceau réfléchi issu du circuit est lui aussi totalement réfléchi par les miroirs M1 et M2, lesquels sont réfléchissants pour la longueur d'onde du faisceau laser. En revanche, pour les autres longueurs d'onde émises par le circuit, du fait de la circulation du courant électrique, dû soit à la séquence de test appli- quée, soit à l'effet du faisceau laser, la lumière est transmise partiellement au travers du miroir M1 vers le dispositif 22 et est partiellement réfléchie. La lumière réfléchie par le miroir M1 est totalement transmise au travers du miroir M2 jus-qu'au détecteur 34. Ainsi, la lumière émise par le circuit en dehors de la longueur d'onde du laser est transmise pour moitié jusqu'au dispositif 22 et pour moitié jusqu'au détecteur 34. Ainsi, simultanément, une première image est acquise depuis le dispositif 22 et une deuxième mesure est effectuée en un point donné du circuit par io le détecteur 34. Suivant encore une autre variante, la source laser 26 est remplacée par une source double formée d'une source de lumière blanche ou infrarouge et d'une source laser
Ce Dispositif (10) d'analyse d'un circuit (14) comporte :- au moins un moyen (22) d'observation de la lumière émise par au moins une zone d'observation localisée du circuit du fait de la circulation du courant électrique dans cette zone,- des moyens (26) d'excitation du circuit.Les moyens d'excitation du circuit comportent une source laser (26) et des moyens (30) d'application du faisceau laser engendré par la source sur une zone d'excitation du circuit simultanément à l'observation du circuit par les moyens d'observation (22).Le dispositif comporte des moyens (M1, M2) de protection des moyens d'observation (22) contre les faisceaux laser incidents et réfléchis.
1. Dispositif (10) d'analyse d'un circuit (14) comportant: - au moins un moyen (22; 34) d'observation de la lumière émise par au moins une zone d'observation localisée du circuit du fait de la circulation du 5 courant électrique dans cette zone, - des moyens (26) d'excitation du circuit, caractérisé en ce que les moyens d'excitation du circuit comportent une source laser (26) et des moyens (30) d'application du faisceau laser engendré par la source sur une zone d'excitation du circuit simultanément à l'observation du cir- io cuit par les moyens d'observation (22; 34), et en ce que le dispositif comporte des moyens (M1, M2) de protection des moyens d'observation (22; 34) contre les faisceaux laser incidents et réfléchis. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'observation et les moyens d'application du faisceau laser comportent des is moyens (18, 30) de guidage de la lumière émise par le circuit et des faisceaux laser émis et réfléchis suivant un même chemin optique au voisinage du circuit. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'observation comportent une matrice de capteurs (22). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les capteurs sont choisis dans le groupe consistant en des capteurs d'imagerie visible ou infrarouge à couplage de charge (CCD), des capteurs à Arséniure de Gallium (InGaAs) ou des capteurs à Tellure de Mercure et Cadmium (MCT). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les capteurs sont des capteurs à émission de lumière tridimensionnelle de type Analyse de Circuit par Imagerie Picoseconde (PICA). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'observation comportent un capteur monopoint de lumière en émission résolue dans le temps (34) dit de type TRE (Time Resolved Emission) ou de type PICA monopoint (Single point PICA). 7. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage de la lumière comportent au moins un miroir semi-réfléchissant (MI, M2) disposé entre le circuit (14) et les moyens d'observation (22; 34) suivant un chemin de transmission et entre la source laser (26) et le circuit (14) suivant un chemin de réflexion, le miroir semi-réfléchissant (Ml, M2) étant au moins partiellement transparent aux longueurs d'ondes émises par le circuit et réfléchissant pour la longueur d'onde du faisceau laser émis par la source laser (26). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens d'observation de la lumière émise comportent au moins un premier et un deuxième capteurs (22, 34), disposés respectivement en arrière d'un premier et d'un second miroirs semi-réfléchissants (M1, M2), et successivement dans cet ordre du circuit (14) jusqu'à la source laser (26) suivant le trajet du faisceau laser io réfléchi, les premier et second miroirs semi-réfléchissants (M1, M2) étant au moins partiellement transparents aux longueurs d'ondes émises par le circuit et réfléchissants pour la longueur d'onde du faisceau laser émis par la source laser (26), le premier miroir semi-réfléchissant (Ml) étant seulement partiellement transparent aux longueurs d'ondes d'observation du deuxième capteur (34). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une diode (28) de mesure de l'intensité du faisceau laser réfléchi.
G
G01
G01R
G01R 31
G01R 31/308
FR2896587
A1
CAPTEUR DE DETECTION D'ETAT D'UN LIQUIDE.
20,070,727
Domaine technique La présente invention concerne un capteur de détection d'état d'un liquide pour détecter l'état d'un liquide à mesurer. Technique d'arrière-plan Les gaz d'échappement des automobiles équipées d'un moteur diesel ou analogue contiennent des substances telles que des oxydes d'azote (NOX). Diverses mesures ont été prises au cours de ces dernières années pour purifier les gaz d'échappement de ces automobiles en particulier, dans un but de protection de l'environnement et de prévention de la contamination de l'environnement vivant. Une mesure consiste à purifier le gaz d'échappement dans un dispositif de purification de gaz d'échappement. Ce dispositif de purification de gaz d'échappement est monté dans l'automobile et décompose les oxydes d'azote dangereux (NOX) pour les rendre inoffensifs au moyen d'un système de réduction catalytique sélective de NOX (SCR). Le système de réduction catalytique sélective de NOX (SCR) utilise une solution aqueuse d'urée comme agent réducteur. La solution aqueuse d'urée est contenue dans un réservoir monté dans l'automobile. Pour décomposer efficacement les oxydes d'azote (NOX), la concentration de la solution aqueuse d'urée (concentration d'urée dans la solution aqueuse d'urée) doit être maintenue à l'intérieur d'une plage appropriée. Même lorsqu'une solution aqueuse d'urée de concentration appropriée est chargée dans le réservoir, la concentration de la solution aqueuse d'urée peut diminuer, en sortant de la plage appropriée, en raison d'une variation dans le temps ou analogue. Un ouvrier peut également mélanger par erreur de l'huile légère ou de l'eau dans le réservoir. Pour prendre en compte ces problèmes, un dispositif pour déterminer la concentration d'urée dans la solution aqueuse d'urée contenue dans le réservoir est décrit sous la forme d'un capteur pour détecter si la solution aqueuse d'urée se trouve ou non dans une plage appropriée de concentrations (document de brevet 1). Ce dispositif de détermination de concentration d'urée décrit dans le document du brevet 1 comporte une section de capteur de détermination de concentration et une section support. La section de capteur de détermination de concentration comporte une portion de détection de concentration, qui comporte un élément chauffant et un élément capteur de température, et une portion de détection de température de liquide pour mesurer la température de la solution aqueuse d'urée. La section support est disposée au-dessus de la section de capteur de détermination de concentration et comporte une portion de fixation destinée à être fixée à une section d'ouverture du réservoir de solution aqueuse d'urée, une carte de circuit disposée au-dessus de la portion de fixation, et un élément tubulaire disposé au-dessous de la portion de fixation et adapté à supporter la section de capteur de détermination de concentration. La carte de circuit de la section de support comporte un circuit de détection de concentration et est recouverte d'un élément de recouvrement. La portion de détection de concentration et la portion de détection de température de liquide de la section de capteur de détermination de concentration sont électriquement connectées à la carte de circuit par l'intermédiaire de fils conducteurs respectifs qui s'étendent au travers de l'élément tubulaire. Document de brevet 1 Demande de brevet japonais divulguée (kokai) n 2005-84026. Problèmes à résoudre par l'invention. Dans le cas où un élément formant borne est solidement fixé à un élément capteur, et où un élément de communication électrique, tel qu'un fil conducteur ou un câble, est connecté à l'élément formant borne par soudage ou analogue, il peut apparaître un besoin pour une configuration telle qu'au moins une portion de l'élément formant borne et au moins une portion de l'élément capteur soient disposés à l'intérieur d'un tube support (élément tubulaire) et que le tube support supporte directement ou indirectement l'élément capteur de telle manière à empêcher l'entrée de liquide dans le tube support. Toutefois, l'état assemblé de la configuration ci-dessus peut avoir pour conséquence un risque de contact et de court-circuit résultant entre le tube support et l'élément formant borne. Il peut également y avoir un risque de contact et de court-circuit résultant entre le tube support et l'élément capteur ou un risque de craquelure ou analogue dans l'élément capteur. Dans le cas où une pluralité d'éléments formant borne sont présents, il peut y avoir un risque de contact et de court-circuit résultant entre les éléments formant borne. De plus, une vibration ou un impact durant l'utilisation réelle fait vibrer l'élément capteur, l'élément formant borne, le fil conducteur et analogue et en conséquence, génère une contrainte dans la connexion entre le fil conducteur et l'élément formant borne ou la connexion entre l'élément formant borne et l'élément capteur, induisant potentiellement une craquelure ou un problème analogue dans ces connexions ou portions de l'élément formant borne et de l'élément capteur, au voisinage des connexions. La présente invention a été conçue en considérant les problèmes ci-dessus, et un objectif de l'invention est de fournir un capteur de détection d'état d'un liquide comportant un élément formant borne solidement fixé à un élément capteur, et un tube support, supportant directement ou indirectement l'élément capteur à une portion d'extrémité distale de celui-ci et entourant au moins une portion de l'élément formant borne, et adapté à détecter l'état du liquide, le capteur de détection d'état du liquide étant conçu pour éviter un problème qui dans le cas contraire, pourrait résulter d'une soumission à une vibration dans un état assemblé ou durant l'utilisation réelle. Résumé de l'invention Un moyen pour résoudre les problèmes est un capteur de détection d'état d'un liquide dont au moins une portion est immergée dans le liquide à mesurer et qui est adapté à détecter l'état du liquide à mesurer. Le capteur de détection d'état d'un liquide comprend un élément capteur dont au moins une portion est immergée dans le liquide à mesurer ; un élément formant borne solidement fixé à l'élément capteur ; un élément formant chemin électriquement conducteur, connecté à l'élément formant borne et communiquant électriquement avec l'élément capteur par l'intermédiaire de l'élément formant borne ; un tube support supportant directement ou indirectement l'élément capteur dans une portion d'extrémité distale de celui-ci, et entourant au moins une portion de l'élément formant chemin électriquement conducteur et au moins une portion de l'élément formant borne ; et un séparateur intercalé entre l'élément formant borne et le tube support et isolant l'un de l'autre l'élément formant borne et le tube support. Le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention comporte le séparateur. Le séparateur est intercalé entre l'élément formant borne et le tube support, de façon à les isoler l'un de l'autre. En conséquence, même si ce capteur de détection d'état d'un liquide est configuré de telle sorte qu'au moins une portion de l'élément formant borne soit entourée par le tube support, l'élément formant borne et le tube support sont séparés l'un de l'autre, évitant ainsi de manière fiable tout contact et court-circuit résultant entre eux. Des exemples de capteurs de détection d'état d'un liquide comportent un capteur de température de liquide, un capteur de concentration de liquide, un capteur pour déterminer le type de liquide, un capteur pour détecter la présence/l'absence de liquide, un capteur composite de ces capteurs, et un capteur composite de l'un quelconque de ces capteurs et d'un autre capteur de liquide. Aucune limitation particulière n'est imposée à l'élément formant chemin électriquement conducteur, dans la mesure où l'élément peut communiquer électriquement avec l'élément capteur par l'intermédiaire d'une connexion mécanique ou électrique vers l'élément formant borne. Des exemples d'éléments formant chemin électriquement conducteur comportent un fil recouvert dans lequel un fil formant noyau, par exemple un brin, est recouvert d'une résine, par exemple de polyéthylène, un fil conducteur, par exemple un fil émaillé, un câble multiconducteur dans lequel une pluralité de fils recouverts (fils conducteurs) sont formés en un câble unique, et un câble coaxial, dans lequel des fils tressés sont agencés de manière coaxiale avec un noyau. L'élément formant chemin électriquement conducteur et l'élément formant borne peuvent être connectés l'un à l'autre par soudage ou brasage. À titre de variante, une portion de l'élément formant borne peut être sertie sur un fil conducteur (noyau). Aucune limitation particulière n'est imposée au séparateur, dans la mesure où le séparateur peut isoler l'un de l'autre le tube support et l'élément formant borne. De préférence, l'ensemble du séparateur est fait d'un matériau isolant. Considérant la disposition du séparateur à l'intérieur du tube support, on utilise, de préférence, un matériau isolant ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc pour former le séparateur. De préférence, dans le capteur de détection d'état d'un liquide mentionné ci-dessus, une pluralité des éléments formant borne sont prévus, et le séparateur comporte une portion isolante entre bornes intercalée intervenant entre les éléments formant borne et isolant les uns des autres les éléments formant borne. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, la portion isolante entre bornes intercalées du séparateur intervient entre les éléments formant borne, de façon à les isoler les uns des autres. En conséquence, les éléments formant borne peuvent être séparés les uns des autres, évitant ainsi de manière fiable tout contact et court-circuit résultant entre eux. De préférence, dans l'un ou l'autre des capteurs de détection d'état d'un liquide mentionnés ci-dessus, le séparateur est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc et comporte une portion support de borne qui supporte de manière élastique l'élément formant borne à l'intérieur du tube support. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, le séparateur est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc. De plus, la portion support de borne de ce séparateur supporte de manière élastique l'élément formant borne à l'intérieur du tube support. Même lorsque ce capteur de détection d'état d'un liquide est soumis à une vibration ou à un impact comme dans le cas où celui-ci est monté dans l'automobile, puisque la portion support de borne du séparateur supporte l'élément formant borne de manière élastique, la vibration de l'élément formant borne est supprimée. En conséquence, on peut éviter de manière appropriée l'apparition d'une craquelure ou d'un problème analogue dans une connexion réalisée par soudage ou analogue entre l'élément formant borne et l'élément formant chemin électriquement conducteur, dans une connexion entre l'élément formant borne et l'élément capteur, et dans les portions de l'élément formant borne et de l'élément capteur au voisinage des connexions, qui pourrait dans le cas contraire résulter d'une vibration de l'élément formant borne. Aucune limitation particulière n'est imposée à la portion support de borne du séparateur, dans la mesure où la portion support de borne supporte de manière élastique l'élément formant borne dans un état tel que le séparateur est disposé à l'intérieur du tube support. En conséquence, le séparateur peut être configuré de telle sorte que la portion support de borne supporte de manière élastique l'élément formant borne avant que le séparateur ne soit disposé à l'intérieur du tube support. À titre de variante, le séparateur peut être configuré comme suit. Dans un état tel que le séparateur n'est pas disposé à l'intérieur du tube support, la portion support de borne ne supporte pas de manière élastique l'élément formant borne. Toutefois, dans un état où le séparateur est disposé à l'intérieur du tube support, le séparateur est déformé, ayant ainsi pour conséquence que la portion support de borne supporte de manière élastique l'élément formant borne. Cette configuration est particulièrement préférée, car l'élément formant borne et analogue peuvent être facilement déplacés à l'intérieur du séparateur pour être positionnés avant que le séparateur ne soit disposé à l'intérieur du tube support. De préférence, dans l'un quelconque des éléments de détection d'état d'un liquide mentionnés ci-dessus, l'élément capteur est entouré partiellement par le tube support, et le séparateur comporte une portion support d'élément supportant l'élément capteur à l'intérieur du tube support. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, l'élément capteur est partiellement entouré par le tube support. La portion support d'élément du séparateur supporte également l'élément capteur à l'intérieur du tube support. Même lorsque ce capteur de détection d'état d'un liquide est soumis à une vibration ou à un impact, comme dans le cas où celui-ci est monté dans l'automobile, puisque la portion support d'élément du séparateur supporte l'élément capteur, la vibration de l'élément capteur est supprimée. En conséquence, on peut supprimer l'apparition d'une craquelure ou d'un problème analogue dans une connexion entre l'élément capteur et l'élément formant borne, dans une connexion réalisée par soudage ou analogue entre l'élément formant borne et l'élément formant chemin électriquement conducteur, et dans les portions de l'élément formant borne et de l'élément capteur au voisinage des connexions, qui pourrait résulter dans le cas contraire d'une vibration de l'élément capteur. Ce capteur de détection d'état d'un liquide est de façon particulièrement préférable tel que le séparateur incluant la portion support d'élément est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc et tel que la portion support d'élément supporte de manière élastique l'élément capteur. Puisque le séparateur est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc pour maintenir ainsi de manière élastique l'élément capteur dans sa portion de support d'élément, même lorsque le capteur de détection d'état d'un liquide est soumis à une vibration ou à un impact, la portion support d'élément peut absorber la vibration ou l'impact, de telle sorte à supprimer plus efficacement la vibration de l'élément capteur. En conséquence, on peut supprimer de manière plus appropriée l'apparition d'une craquelure ou d'un problème analogue dans une connexion entre l'élément capteur et l'élément formant borne, dans une connexion réalisée par soudage ou analogue entre l'élément formant borne et l'élément formant chemin électriquement conducteur, et dans les portions de l'élément formant borne et de l'élément capteur au voisinage des connexions. Aucune limitation particulière n'est imposée à la portion support d'élément du séparateur dans la mesure où la portion support d'élément supporte de manière élastique l'élément capteur dans un état dans lequel le séparateur est disposé à l'intérieur du tube support. En conséquence, le séparateur peut être configuré de telle sorte que la portion support d'élément supporte de manière élastique l'élément capteur avant que le séparateur ne soit disposé à l'intérieur du tube support. À titre de variante, le séparateur peut être configuré comme suit. Dans un état tel que le séparateur n'est pas disposé à l'intérieur du tube support, la portion support d'élément ne supporte pas de manière élastique l'élément capteur. Toutefois, dans un état tel que le séparateur est disposé à l'intérieur du tube support, le séparateur est déformé, ayant ainsi pour conséquence que la portion support d'élément supporte de manière élastique l'élément capteur. Cette configuration est particulièrement préférée car, avant que le séparateur ne soit disposé à l'intérieur du tube support, l'élément capteur et analogue peuvent être facilement déplacés à l'intérieur du séparateur pour positionnement. De préférence, dans le capteur de détection d'état d'un liquide mentionné ci-dessus, l'élément capteur est partiellement entouré par le tube support ; le séparateur est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc, et comporte une pluralité de portions en projection, se projetant à partir de sa surface circonférentielle extérieure et disposées le long de la direction longitudinale, et les portions en projection du séparateur venant en contact avec la surface circonférentielle intérieure du tube support, au moins une portion du séparateur est déformée de manière élastique radialement vers l'intérieur, de façon que le séparateur supporte de manière élastique l'élément support et l'élément formant borne à l'intérieur du tube support. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, le séparateur incluant une pluralité de portions en projection venant en contact avec la surface circonférentielle intérieure du tube support est disposé à l'intérieur du tube support, de façon que le séparateur soit déformé de manière élastique vers l'intérieur par l'intermédiaire de la pluralité de portions en projection. Ce phénomène de déformation élastique est utilisé pour maintenir de manière élastique l'élément capteur et l'élément formant borne au moyen du séparateur. Cette configuration permet au séparateur de maintenir de manière élastique l'élément capteur et l'élément formant borne à l'intérieur du tube support, éliminant ainsi la nécessité d'une étape de déformation du tube support pour déformer de manière élastique le séparateur. Ainsi, l'élément capteur et l'élément formant borne peuvent être maintenus de manière élastique à l'intérieur du tube support au moyen d'une configuration simple et d'une manière stable. De préférence, dans le capteur de détection d'état d'un liquide mentionné ci-dessus, le séparateur comporte une portion d'engagement de tube intérieur se projetant à partir de sa surface circonférentielle extérieure et ayant un diamètre extérieur plus grand que le diamètre intérieur du tube support, et une extrémité distale du tube support est en prise avec la face d'extrémité arrière de la portion d'engagement de tube intérieur du séparateur. Dans une configuration telle que le séparateur supporte au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant borne et l'élément capteur à l'intérieur du tube support, si une force de traction est appliquée à l'élément formant chemin électriquement conducteur connecté à l'élément formant borne dans une direction opposée à l'élément formant borne, la force de traction d'une certaine amplitude peut produire un mouvement du séparateur à l'intérieur du tube support. Si le séparateur s'écarte d'une position convenable en relation avec le tube support, l'isolation entre l'élément formant borne et le tube support peut probablement ne pas être réalisée convenablement. Pour prendre en compte le problème ci-dessus, dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, le séparateur comporte la portion d'engagement de tube intérieur dont le diamètre extérieur est plus grand que le diamètre intérieur du tube support, et l'extrémité distale du tube support est en prise avec la portion d'engagement de tube intérieur. En conséquence, même lorsqu'une force de traction est appliquée à l'élément formant chemin électriquement conducteur connecté à l'élément formant borne, l'engagement de la portion d'engagement de tube intérieur avec l'extrémité distale du tube support peut supprimer l'entraînement du séparateur dans le tube support. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état d'un liquide mentionnés ci-dessus, l'élément capteur est partiellement entouré par le tube support, et le séparateur comporte une portion de butée d'élément qui vient en butée contre l'élément capteur et qui positionne l'élément capteur à l'intérieur du séparateur le long d'une direction extrémité proximale-extrémité distale. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, le séparateur comporte la portion de butée d'élément pour positionner l'élément capteur le long de la direction extrémité proximale-extrémité distale, qui est une direction reliant l'extrémité proximale et l'extrémité distale du séparateur. Ainsi, en amenant simplement en butée l'extrémité proximale ou l'extrémité distale de l'élément capteur avec la portion de butée d'élément, l'élément capteur peut être facilement positionné à l'intérieur du séparateur le long de la direction extrémité proximale-extrémité distale. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état d'un liquide mentionnés ci-dessus, le séparateur est fait d'un matériau élastique ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc et comporte une portion de paroi de trou de traversée au travers de laquelle s'étend un trou de traversée destiné à recevoir au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur et l'élément formant borne, et la portion de paroi de trou de traversée comporte une fente s'étendant le long du trou de traversée d'une extrémité à l'autre extrémité du trou de traversée et pénétrant depuis la surface circonférentielle extérieure de la portion de paroi de trou de traversée vers le trou de traversée, et, au moyen de l'ouverture de la fente par déformation du séparateur, au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur et l'élément formant borne peut être placé dans le trou de traversée au travers de la fente. Le séparateur du capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention est fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc. Ce séparateur comporte la portion de paroi de trou de traversée, et la portion de paroi de trou de traversée comporte la fente. Au moyen de l'ouverture de la fente par déformation du séparateur, au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur et l'élément formant borne peut être placé dans le trou de traversée au travers de la fente. Dans l'assemblage de ce capteur de détection d'état d'un liquide, l'utilisation de ce capteur élimine la nécessité d'insérer l'élément formant chemin électriquement conducteur dans le trou de traversée du séparateur avant que l'élément formant chemin électriquement conducteur ne soit connecté à l'élément formant borne de l'élément capteur, facilitant ainsi l'assemblage du capteur de détection d'état d'un liquide. D'autre part, dans le cas où l'élément formant chemin électriquement conducteur a été inséré précédemment dans le trou de traversée du séparateur, la forme du séparateur et celle du trou de traversée doivent être déterminées en considérant le mouvement de l'élément formant chemin électriquement conducteur et de l'élément formant borne associé à ces éléments, entraînés dans le trou de traversée. Toutefois, dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, la forme du séparateur et celle du trou de traversée peuvent être déterminées sans de telles considérations, de telle sorte que le séparateur et le trou de traversée peuvent prendre chacun une forme telle à pouvoir maintenir de manière plus appropriée l'élément formant chemin électriquement conducteur et élément formant borne. Après avoir placé l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur et l'élément formant borne dans le trou de traversée au travers de la fente ouverte, l'ouverture de la fente permet à la portion de paroi de trou de traversée d'être déformée par sa propre élasticité, de telle manière à fermer la fente. En conséquence, l'élément sortant du trou de traversée au travers de la fente est supprimé, procurant ainsi l'avantage d'une excellente fiabilité. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection d'état d'un liquide mentionnés ci-dessus, l'élément capteur comprend une première couche en céramique ; une seconde couche en céramique superposée à la première couche en céramique ; et une résistance génératrice de chaleur disposée entre la première couche en céramique et la seconde couche en céramique et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa propre température. Lorsque de l'électricité est appliquée à la résistance génératrice de chaleur par l'intermédiaire de l'élément formant borne, la résistance génératrice de chaleur fournit en sortie un signal de sortie concernant l'état du liquide à mesurer. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, l'élément capteur comporte la résistance génératrice de chaleur dont la valeur de résistance varie avec sa propre température. La capacité thermique du liquide à mesurer diffère selon l'état du liquide à mesurer (de façon spécifique, le type de liquide à mesurer, la concentration d'un certain composant contenu dans le liquide à mesurer, ou analogue). Ainsi, lorsqu'on applique de l'électricité à la résistance génératrice de chaleur ayant la propriété mentionnée ci-dessus par l'intermédiaire de l'élément formant borne, la variation de température (en d'autres termes, la variation de valeur de résistance) de la résistance génératrice de chaleur diffère selon l'état du liquide à mesurer. En utilisant l'élément capteur comportant la résistance génératrice de chaleur, le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention obtient un signal de sortie concernant l'état du liquide à mesurer à partir de la résistance génératrice de chaleur. En conséquence, on peut bien détecter l'état du liquide à mesurer. L'élément capteur est configuré de telle sorte que la résistance génératrice de chaleur est disposée entre la première couche en céramique et la seconde couche en céramique, de telle sorte que l'élément capteur peut être amené en contact avec le liquide. Le contact de l'élément avec le liquide procure un avantage tel que la précision de détection de l'état du liquide à mesurer est encore améliorée. Des exemples d'un signal de sortie fourni en sortie par la résistance génératrice de chaleur sous tension en fonction de sa valeur de résistance comportent une tension apparaissant lors de l'application d'un courant constant à la résistance génératrice de chaleur, et un courant apparaissant lors de l'application d'une tension constante à la résistance génératrice de chaleur. De préférence, l'un quelconque des capteurs de détection d'état d'un liquide mentionné ci-dessus comprend en outre un tube extérieur s'étendant dans la direction longitudinale et entourant le tube support radialement depuis l'extérieur. Le tube extérieur et le tube support forment entre eux une portion de capteur de niveau servant de condensateur dont la capacité varie avec le niveau du liquide à mesurer. Le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention comporte le tube extérieur entourant le tube support radialement depuis l'extérieur, de telle sorte que le tubeextérieur et le tube support forme entre eux une portion de capteur de niveau actionné par capacité. Au moyen de la configuration du capteur de détection d'état d'un liquide de telle sorte que la portion de capteur de niveau actionné par capacité ayant une excellente précision de détection du niveau de liquide à mesurer et l'élément capteur soient réunis, un simple capteur peut effectuer précisément la détection de l'état d'un liquide à mesurer (par exemple, la détection du type de liquide à mesurer ou la détection de la concentration d'un certain composant contenu dans le liquide à mesurer) au moyen de l'élément capteur et la détection du niveau de liquide à mesurer. De préférence, dans l'un quelconque des capteurs de détection 35 d'état d'un liquide mentionné ci-dessus, le liquide à mesurer est une solution aqueuse d'urée. Dans le cas où le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention est utilisé en tant que dispositif de purification de gaz d'échappement, monté dans une automobile ou analogue, même lorsque ce capteur de détection d'état d'un liquide est soumis à une vibration ou à un impact associé à la conduite ou analogue, l'utilisation appropriée en continu du capteur de détection d'état d'un liquide est possible sans entraîner un quelconque problème tel qu'un court-circuit ou une craquelure. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en coupe partiellement découpée représentant schématiquement un capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation et la structure des portions essentielles du capteur. La figure 2 est une vue de côté fragmentaire agrandie d'une portion de capteur de concentration de liquide, vue dans un état dans lequel un tube extérieur est retiré du capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation. La figure 3 est une vue de dessous fragmentaire agrandie de la portion de capteur de concentration de liquide, vue dans un état dans lequel le tube extérieur est retiré du capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation. La figure 4 est une vue en coupe verticale par la ligne A-O-A' de la figure 3, représentant la portion de capteur de concentration de liquide du capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation. La figure 5 est une vue en coupe verticale partiellement découpée par la ligne B-O-B' de la figure 3, représentant la portion de capteur de concentration de liquide du capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation. La figure 6 est une vue explicative représentant un élément capteur, des bornes de connexions et des fils conducteurs destinés à être utilisés dans le capteur de détection d'état d'un liquide selon le présent mode de réalisation et représentant leurs connexions. La figure 7 est une vue représentant un séparateur destiné à être utilisé dans le capteur de détection d'état d'un liquide selon la présente invention, où (a) est une vue en perspective, et (b) est une vue en coupe verticale. Meilleure mode de réalisation de l'invention Un mode de réalisation d'un capteur de détection d'état d'un liquide selon la présente invention va être décrit en référence aux figures 1à7. Dans la description d'un capteur de détection d'état d'un liquide 1 selon le présent mode de réalisation, ainsi que ses composants, le côté supérieur dans la direction de l'axe 0 (direction axiale) de la figure 1, est appelé côté d'extrémité proximale, et le côté inférieur est appelé côté d'extrémité distale. Le capteur de détection d'état d'un liquide 1 selon le présent mode de réalisation est utilisé pour détecter, par exemple, la concentration et le niveau de liquide d'une solution aqueuse d'urée contenue dans un réservoir d'un dispositif de purification de gaz d'échappement pour rendre inoffensifs les oxydes d'azote (NOX) contenus dans le gaz d'échappement de l'automobile équipée d'un moteur diesel ou analogue en réduisant les oxydes d'azote avec la solution aqueuse d'urée. Le capteur de détection d'état d'un liquide 1 est constitué d'une section de base 2 et d'une section de capteur 3 s'étendant depuis la section de base 2. Lors de l'utilisation du capteur de détection d'état d'un liquide 1, la section de base 2 est fixée à la périphérie d'une portion d'ouverture d'un réservoir (non représenté) contenant la solution aqueuse d'urée, et la section de capteur 3 disposée du côté de l'extrémité distale de la section de base 2 est immergée dans la solution aqueuse d'urée. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide 1, la section de base 2 comporte une portion formant bride de montage 21, un couvercle 25, une carte de câblage 22 recouverte par la portion formant bride de montage 21 et le couvercle 25, un câble de connexion extérieur 24, et une bague 23 destinée à maintenir le câble de connexion extérieur 24. La section de capteur 3 est constituée d'une portion de capteur de niveau de liquide 4 sous la forme d'un double cylindre et d'une portion de capteur de concentration de liquide 5 disposée au niveau de la portion d'extrémité distale de la portion de capteur de niveau de liquide 4. La section de base 2 va d'abord être décrite. La bride de montage 21 est faite de métal, est disposée à l'extrémité distale de la section de base 2 et est utilisée en tant que socle pour monter le capteur de détection d'état d'un liquide 1 sur la périphérie d'une portion d'ouverture d'un réservoir (non représenté). La bride de montage 21 comporte des trous de boulons non illustrés pour permettre de fixer solidement au réservoir avec des boulons le capteur de détection d'état d'un liquide 1. La carte de câblage 22 est disposée du côté de l'extrémité proximale de la bride de montage 21. Un circuit de contrôle comportant un CPU, des circuits électriques et analogue, est formé sur la carte de câblage 22. Le circuit de contrôle est connecté électriquement à la portion de capteur de niveau de liquide 4 et à la portion de capteur de concentration de liquide 5 et peut être connecté à un circuit électrique extérieur (par exemple, un ECU) par l'intermédiaire du câble de connexion extérieur 24. La carte de câblage 22 est recouverte par le couvercle 25 fixé à la portion de bride de montage 21 de manière à être ainsi protégée. Le circuit de contrôle formé sur la carte de câblage 22 détecte la concentration de la solution aqueuse d'urée en se basant sur un signal de sortie qui est fourni en sortie par un élément capteur de concentration 51 de la portion de capteur de concentration de liquide 5 représentée sur la figure 6 en conséquence de l'excitation de l'élément capteur 51, et qui correspond à la résistance d'un fil de chauffage intérieur 518 ; par exemple, sur la base de la tension apparaissant en conséquence de l'application d'un courant prédéterminé à l'élément capteur de concentration 51. La section de capteur 3 va ensuite être décrite. Comme mentionné ci-dessus, la section de capteur 3 est constituée de la portion de capteur de niveau de liquide 4 et de la portion de capteur de concentration de liquide 5. La portion de capteur de niveau de liquide 4 va d'abord être décrite, et la portion de capteur de concentration de liquide 5 va être décrite ensuite. Comme représenté sur la figure 1, la portion de capteur de niveau de liquide 4 comporte un tube extérieur 41 ayant une forme cylindrique et s'étendant le long de l'axe 0 (direction longitudinale) et un tube intérieur 42, qui est disposé à l'intérieur du tube extérieur 41, s'étend dans la direction longitudinale, de manière coaxiale avec le tube extérieur 41, et a une forme cylindrique ayant un diamètre plus petit que celui du tube extérieur 41. La surface circonférentielle intérieure du tube extérieur 41 et la surface circonférentielle extérieure du tube intérieur 42 sont espacées d'une distance prédéterminée l'une de l'autre. Le tube intérieur 42 correspond au tube support de la présente invention. Le tube extérieur 41 est fait de métal et constitue l'une des deux électrodes pour détecter un niveau de liquide. Le tube extérieur 41 comporte une pluralité de fentes étroites 415 s'étendant le long de l'axe 0 et disposées dans des positions prédéterminées, de telle sorte que la solution aqueuse d'urée puisse être reçue dans un espace compris entre le tube extérieur 41 et le tube intérieur 42, tout en communiquant avec l'extérieur du tube extérieur 41. L'extrémité distale (extrémité inférieure sur la figure 1) du tube extérieur 41 est ouverte et l'extrémité proximale du tube extérieur 41 est solidement fixée à la bride de montage 21 par soudage ou analogue. Dans le présent mode de réalisation, le tube extérieur 41 est soudé à la bride de montage 21. De plus, la bride de montage 21 est connectée au potentiel de masse du circuit de contrôle formé sur la carte de câblage 22, de façon que le tube extérieur 41 ait le potentiel de masse. Une bague en caoutchouc 56, qui sera décrite ultérieurement, est intercalée entre la portion d'extrémité distale 411 du tube extérieur 41 et la portion d'extrémité distale 421 du tube intérieur 42. Le tube extérieur 41 comporte une pluralité de trous de retenue 41H qui sont agencés circonférentiellement dans des positions prédéterminées (voir la figure 1). Des projections d'engagement respectives 562 de la bague en caoutchouc 56 sont en prise avec les trous de retenue 41H, de façon à retenir la bague en caoutchouc 56 (portion de capteur de concentration de liquide 5). Le tube intérieur 42 est également fait de métal et constitue l'autre électrode pour détecter un niveau de liquide. Étant électriquement isolé du tube extérieur 41, le tube intérieur 42 est tourné vers le tube extérieur 41 et est électriquement connecté au circuit de contrôle sur la carte de câblage 22. Un film isolant 43, par exemple en résine contenant du fluor, par exemple en PTFE ou PFA, en résine époxy ou en résine de polyimide, est formé sur la surface circonférentielle extérieure 42G du tube intérieur 42, de façon à isoler l'un de l'autre le tube intérieur 42 et le tube extérieur 41, même si la solution aqueuse d'urée conductrice (liquide à mesurer) est présente entre eux. La portion de capteur de niveau de liquide 4 détecte le niveau de liquide de la solution aqueuse d'urée comme suit. La portion de capteur de niveau de liquide 4 est immergée dans la solution aqueuse d'urée de façon à introduire la solution aqueuse d'urée dans l'espace compris entre le tube extérieur 41 et le tube intérieur 42 (film électriquement isolant 43) au travers des fentes 415. Dans la portion de capteur de niveau de liquide 4, l'espace compris entre le tube extérieur 41 et le tube intérieur 42 est divisé en une région où la solution aqueuse d'urée est présente et une région où la solution aqueuse d'urée est absente, en fonction du niveau de liquide. Ainsi, la capacité du condensateur formé entre le tube extérieur 41 et le tube intérieur 42 varie avec le niveau du liquide. Lorsqu'une tension alternative est appliquée entre le tube extérieur 41 et le tube intérieur 42, un courant correspondant à l'amplitude de cette capacité circule ; en conséquence, le niveau de liquide de la solution aqueuse d'urée peut être détecté en se basant sur l'amplitude du courant. La portion de capteur de concentration de liquide 5 va ensuite 20 être décrite. La portion de capteur de concentration de liquide 5 est disposée du côté de l'extrémité distale de la portion de capteur de niveau de liquide 4 et comporte l'élément capteur de concentration 51, un élément support 55, une protection 58, et la bague en caoutchouc 56 (voir 25 les figures 1, 4 et 5). L'élément capteur de concentration 51 est maintenu à l'intérieur de l'élément support 55. L'élément capteur de concentration 51 est connecté électriquement au circuit de contrôle formé sur la carte de câblage 22 par l'intermédiaire de bornes de connexion 52 soudées à celle- 30 ci et d'un câble de connexion 53. L'élément support 55 est maintenu au niveau de la portion d'extrémité distale 411 du tube extérieur 41 au moyen de la bague en caoutchouc 56 qui l'entoure et est intercalée entre celle-ci et le tube extérieur 41. La portion d'extrémité distale (portion de petit diamètre 553) de l'élément support 55 est en prise avec la protection 35 58 et la supporte. Parmi les composants de la portion de capteur de concentration de liquide 5, l'élément capteur de concentration 51 (voir la figure 6) va d'abord être décrit. L'élément capteur de concentration 51 prend la forme d'une feuille rectangulaire, vue en plan, et comporte une couche en céramique à 2 couches en forme de feuilles plates 519 (519A et 519B) faites de céramique d'alumine, et un conducteur intérieur 516 disposé d'une manière étanche au liquide entre les couches en céramique 519A et 519B. Le conducteur intérieur 516 comporte une paire de conducteurs intérieurs larges 517 et le fil de chauffage intérieur 518, zigzagant sous la forme d'un soufflet entre les deux conducteurs intérieurs appariés 517. L'élément capteur de concentration 51 est divisé en une portion d'extrémité distale 511 dans laquelle est disposé le fil de chauffage intérieur 518, une portion d'insertion 512 qui est adjacente au côté de l'extrémité proximale (côté supérieur sur la figure 6) de la portion d'extrémité distale 511, une portion de retenue en résine 513 disposée du côté de l'extrémité proximale de la portion d'insertion 512, et une portion d'extrémité proximale 514 à laquelle sont connectées les bornes de connexion appariées 52 par soudage. Chacune des bornes de connexion 52 est formée en pliant une tôle métallique ayant une forme prédéterminée en une forme ayant une section transversale ressemblant à la lettre U équarrie. La portion d'extrémité distale 521 de la borne de connexion 52 s'étend vers le côté d'extrémité distale (vers le bas sur la figure 6) et est connectée par soudage à un plot non illustré formé sur la portion d'extrémité proximale 514 de l'élément capteur de concentration 51, de façon à être solidement fixée à l'élément capteur de concentration 51. Au moyen de cette procédure, la borne de connexion 52 (portion d'extrémité distale 521) est connectée au conducteur intérieur correspondant 517 par l'intermédiaire d'un conducteur de traversée non illustré s'étendant au travers de la couche en céramique 519A. Ainsi, lorsqu'on applique une tension entre les bornes de connexion appariées 52, c'est principalement le fil de chauffage intérieur 518 qui génère de la chaleur en conséquence de l'excitation par l'intermédiaire des conducteurs intérieurs 517. Le conducteur intérieur 516 incluant le fil de chauffage intérieur 518 est fait d'un matériau dont la valeur de résistance varie avec sa propre température, par exemple en platine ou en tungstène, et correspond à la résistance génératrice de chaleur de la présente invention. Les noyaux 533 des fils conducteurs 532 du câble de connexion 53 sont électriquement et mécaniquement connectés par soudage aux portions d'extrémités proximales respectives 522 des bornes de connexion 52. Comme représenté sur la figure 1, le câble de connexion 53 s'étend au travers du tube intérieur 42 vers le côté d'extrémité proximale (vers le haut sur la figure 1) et est connecté à la carte de câblage 22 (circuit de contrôle). C'est-à-dire que le tube intérieur 42 entoure une portion (la majeure partie) du câble de connexion 53. L'élément support 55 va ensuite être décrit. L'élément support 55 est fait d'un matériau en résine électriquement isolante. Comme représenté sur les figures 4 et 5, l'élément support 55 est constitué d'une portion cylindrique de grand diamètre 551 ayant un diamètre relativement grand, d'une portion cylindrique de petit diamètre 533 de diamètre plus petit que la portion de grand diamètre 551, et d'une portion effilée 552 disposée entre la portion de grand diamètre 551 et la portion de petit diamètre 553 et ayant une surface circonférentielle effilée vers l'extérieur. L'élément support 55 est un élément creux comportant un trou de traversée de support 55H s'étendant à travers celui-ci dans la direction axiale. Le trou de traversée de support 55H est constitué d'une portion support de tube intérieur 55H1, d'une deuxième portion échelonnée 55H2 et d'une troisième portion échelonnée 55H3, dont le diamètre diminue progressivement depuis le côté d'extrémité proximale, ainsi que d'une portion support d'élément 55H4 située au plus éloigné du côté d'extrémité distale et ayant une section transversale sensiblement rectangulaire. Comme représenté sur les figures 4 et 5, l'élément support 55 supporte l'élément capteur de concentration 51. De façon spécifique, la portion d'insertion 512 de l'élément capteur de concentration 51 est insérée dans la portion support d'élément 55H4 de l'élément support 55, et la portion de retenue en résine 513 de l'élément capteur de concentration 51 disposée à l'intérieur de la troisième portion échelonnée 55H3 est fixée en place au moyen d'une résine d'étanchéité 59 qui remplit la troisième portion échelonnée 55H3. La résine d'étanchéité 59 constitue un joint étanche aux liquides entre l'élément capteur de concentration 51 et l'élément support 55. Ainsi, l'élément capteur de concentration 51 est disposé de telle sorte que la portion d'extrémité distale 511, dans laquelle est disposé le fil de chauffage intérieur 518, se projette vers le côté d'extrémité distale (vers le bas sur la figure 1) depuis l'élément support 55. L'élément support 55 supporte la portion d'extrémité distale 421 du tube intérieur 42 dans la portion support de tube intérieur 55H1 du trou de traversée du support 55H. L'extrémité distale 422 du tube intérieur 42 vient en butée contre la face de butée du tube intérieur 55D située entre la portion support de tube intérieur 55H1 et la seconde portion échelonnée 55H2, de façon que le tube intérieur 42 et l'élément support 55 soient positionnés axialement en relation l'un par rapport à l'autre. Deux gorges annulaires 55G1 et 55G2 sont formées dans la portion support de tube intérieur 55H1 du trou de traversée du support 55H. Des joints toriques 57 disposés dans les gorges annulaires respectives 55G1 et 55G2 constituent un joint étanche aux liquides entre l'élément support 55 et le tube intérieur 42 (film électriquement isolant 43). Puisque l'élément support 55, qui supporte l'élément capteur de concentration 51, et le tube intérieur 42, sont connectés l'un à l'autre comme mentionné ci-dessus, la majeure partie de la portion d'extrémité proximale 514 de l'élément capteur de concentration 51 et l'ensemble des bornes de connexion 52, sont disposés à l'intérieur du tube intérieur 42. Dans le présent mode de réalisation, la portion d'extrémité distale 421 du tube intérieur 42 supporte indirectement l'élément capteur de concentration 51 par l'intermédiaire de l'élément support 55. De plus, un séparateur 54 est disposé à l'intérieur du tube intérieur 42, en isolant l'élément capteur de concentration 51 et les bornes de connexion 52 du tube intérieur 42. Le séparateur 54 va ensuite être décrit en référence à la figure 7. Le séparateur 54 est fait d'une résine électriquement isolante ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc et prend une forme sensiblement de colonne. Le séparateur 54 comporte une portion de paroi de trou de traversée 541 au travers de laquelle deux trous de traversée 54H1 et 54H2 s'étendent dans la direction axiale en parallèle entre eux, et une portion isolante entre bornes en forme de paroi 548 qui sépare l'un de l'autre les deux trous de traversée 54H1 et 54H2. Comme représenté sur les figures 4 et 5, les deux trous de traversée 54H1 et 54H2 permettent l'insertion des bornes de connexion respectives 52 et des fils conducteurs respectifs 532 à l'intérieur et les supportent à l'intérieur. Les portions d'extrémité distale des deux trous de traversée 54H1 et 54H2 communiquent entre elles par l'intermédiaire d'une portion de communication de trous 54H3. La portion de communication de trous 54H3 et les portions des trous de traversée 54H1 et 54H2 qui communiquent entre elles par l'intermédiaire de la portion de communication de trous 54H3 reçoivent la portion d'extrémité proximale insérée 514 de l'élément capteur de concentration 51. En conséquence, au moyen d'une extrémité proximale 515 de l'élément capteur de concentration 51 en butée contre une portion de butée d'élément d'extrémité distale 549 de la portion d'isolation entre bornes 548, qui sépare l'un de l'autre les deux trous de traversée 54H1 et 54H2, l'élément capteur de concentration 51 peut être positionné à l'intérieur du séparateur 54 dans la direction extrémité proximale-extrémité distale, qui connecte l'extrémité proximale et l'extrémité distale du séparateur 54 ; c'est-à-dire, dans la direction axiale (voir la figure 5). La portion d'extrémité distale de la surface circonférentielle extérieure 541G du séparateur 54 (portion de paroi de trou de traversée 541) comporte une pluralité (cinq dans le présent mode de réalisation) de projections de butée en forme de bague 547 agencées le long de l'axe 0. Lorsque le séparateur 54 est inséré dans le cylindre intérieur 42, les projections en butée 547 viennent en butée contre la surface circonférentielle intérieure 421 du tube intérieur 42, et provoquent la déformation radialement vers l'intérieur de la portion de paroi de trou de traversée 541 (séparateur 54). De plus, la portion d'extrémité distale du séparateur 54 est conformée en une portion d'engagement de tube intérieur 546 qui se projette radialement vers l'extérieur, est engagée avec l'extrémité distale 422 du tube intérieur 42, et spécifie la profondeur d'insertion du séparateur 54 dans le tube intérieur 42 (voir la figure 5). Comme décrit ultérieurement, dans le présent mode de réalisation, puisque le séparateur 54 supporte partiellement les bornes de connexion 52 et l'élément capteur de concentration 51, le fait de soumettre le câble de connexion 53 à une force de traction peut probablement provoquer l'entraînement du séparateur 54 dans le tube intérieur 42. Toutefois, l'engagement de la portion d'engagement de tube intérieur 546 du séparateur 54 avec l'extrémité distale du tube intérieur 42 peut supprimer l'entraînement du séparateur 54 dans le tube intérieur 42, même lorsqu'une force de traction est appliquée au câble de connexion 53. Le séparateur 54 est inséré dans la portion d'extrémité distale 421 du tube intérieur 42 dans l'état suivant : l'élément capteur de concentration 51 est inséré dans la portion de communication de trous 54H3 et dans les portions des trous de traversée 54H1 et 54H2 qui communiquent mutuellement par l'intermédiaire de la portion de communication de trous 54H3 ; l'extrémité proximale 515 de l'élément capteur de concentration 51 vient en butée avec la portion de butée d'élément 549 ; et les bornes de connexion 52 et les fils conducteurs 532 sont disposés dans les trous de traversée respectifs 54H1 et 54H2. Dans le présent mode de réalisation, la portion de paroi de trou de traversée 541 du séparateur 54 est intercalée entre le tube intérieur 42 et les bornes de connexion 52 (voir les figures 4 et 5). De façon spécifique, une portion d'isolation de tube intérieur de borne 542 (voir la figure 7(b)) qui est une portion axialement centrale du séparateur 54 (portion de paroi de trou de traversée 541) est intercalée entre le tube intérieur 42 et les bornes de connexion 52. Ceci évite de manière fiable tout contact et court-circuit résultant entre les bornes de connexion 52 et le tube intérieur 42. La portion d'isolation entre bornes 548 du séparateur 54 est intercalée entre les bornes de connexion appariées 52. Ceci évite de manière fiable tout contact et court-circuit résultant entre les bornes de connexion 52. De plus, comme mentionné ci-dessus, les projections de butée 547 du séparateur 54 sont dans une portion d'extrémité distale de celui-ci. Ainsi, lorsque le séparateur 54 est inséré dans le tube intérieur 42, une portion de déformation 543 de la portion de paroi de trou de traversée 541 où sont formées les portions de butée 547 est déformée radialement vers l'intérieur. Avant que le séparateur 54 ne soit inséré dans le tube intérieur 35 42, l'élément capteur de concentration 51, les bornes de connexion 52 et les fils conducteurs 532 sont insérés de manière lâche dans les deux trous de traversée 54H1 et 54H2 du séparateur 54. Toutefois, lorsque le séparateur 54 est inséré dans le tube intérieur 42, les projections de butée 547 viennent en butée contre la surface circonférentielle intérieure 421 du tube intérieur 42, de façon que la portion de paroi de trou de traversée 541 (portion de déformation 543) soit déformée radialement vers l'intérieur. Ainsi, comme représenté sur la figure 5, une portion support de borne 544 de la portion de déformation 543 de la portion de paroi de trou de traversée 541 vient en contact élastique avec les bornes de connexion 52, de façon à maintenir les bornes de connexion 52. En conséquence, même lorsque le capteur de détection d'état d'un liquide 1 est soumis à une vibration ou à un impact comme dans le cas où celui-ci est monté dans l'automobile ou analogue, puisque la portion support de borne 544 supporte de manière élastique les bornes de connexion 52, la vibration des bornes de connexion 52 est supprimée. De façon similaire, une portion support d'élément 545 de la portion de déformation 543 de la portion de paroi de trou de traversée 541 vient en contact électrique avec l'élément capteur de concentration 51, supportant ainsi l'élément capteur de concentration 51. Ainsi, même dans le cas où il est soumis à une vibration ou à un impact, puisque la portion support d'élément 545 supporte de manière élastique l'élément capteur de concentration 51, la vibration de l'élément capteur de concentration 51 est supprimée. En conséquence, on peut éviter de manière appropriée l'apparition d'une craquelure ou d'un problème analogue dans les connexions situées entre les bornes de connexion 52 et les fils conducteurs respectifs 532, qui sont réalisées par soudage ou analogue, dans les connexions entre les bornes de connexion 52 et l'élément capteur de concentration 51 et dans les portions des bornes de connexion 52 et de l'élément capteur de concentration 51 au voisinage des connexions, pouvant dans le cas contraire résulter de vibration des bornes de connexion 52 et de l'élément capteur de concentration 51. Comme représenté sur la figure 7(a), le séparateur 54 du présent mode de réalisation comporte des fentes 54S1 et 54S2 qui pénètrent dans la portion de paroi de trou de traversée 541 depuis la surface circonférentielle extérieure 541G vers les deux trous de traversée 54H1 et 54H2. Les fentes 54S1 et 54S2 sont constituées de portions de gorge extérieures en forme de V 54S1A et 54S2A ayant une section transversale en forme de V et de portions de fentes découpées 54S1B et 54S2B, et s'étendent respectivement le long des trous de traversée 54H1 et 54H2, d'une extrémité à l'autre de ceux-ci (d'une extrémité proximale 54B à une extrémité distale 54C du séparateur 54). La formation des fentes 54S1 et 54S2, respectivement pour les deux trous de traversée 54H1 et 54H2, facilite la disposition de l'élément capteur de concentration 51, des bornes de connexion 52 et des fils conducteurs 532 (noyaux 533) dans les trous de traversée 54H1 et 54H2. De façon spécifique, le séparateur 54 est utilisé comme suit. Premièrement, les bornes de connexion 52 sontconnectées à l'élément capteur de concentration 51 et les fils conducteurs 532 (noyaux 533) sont connectés aux bornes de connexion respectives 52. Le séparateur 54 est ensuite déformé de manière à ouvrir les fentes 54S1 et 54S2. L'élément capteur de concentration 51, les bornes de connexion 52 et les fils conducteurs 532 (noyaux 533) sont disposés dans les trous de traversée correspondants 54H1 et 54H2 au travers des fentes ouvertes 54S1 et 54S2. Ceci élimine la nécessité d'insérer au préalable les fils conducteurs 532 dans les trous de traversée respectifs 54H1 et 54H2. De plus, dans le présent mode de réalisation, même lorsque seulement les fils conducteurs 532 s'étendant depuis une portion de câble 531 du câble de connexion 53 sont raccourcis, les fils conducteurs 532 peuvent être connectés aux bornes de connexion respectives 52. Ceci élimine l'existence des portions en excès des fils conducteurs 532 après assemblage et fournit un avantage tel que l'assemblage est facilité. La protection 58 de la portion de capteur de concentration de liquide 5 va ensuite être décrite. Comme représenté sur les figures 2 à 5, la protection 58 comporte une portion de côté cylindrique 581 et une portion de fond 582, qui ferme l'extrémité distale de la portion de côté 581. La protection 58 prend la forme d'un couvercle ressemblant à un cylindre fermé au fond. La portion de côté 581 et la portion de fond 582 comportent des trous de communication de liquide 58H1, 58H2 et 58H3 pour permettre à la solution aqueuse d'urée de s'écouler entre l'intérieur et l'extérieur de la protection 58. La portion de côté 582 comporte des pattes de blocage 583 au voisinage de son extrémité proximale. Les pattes de blocage 583 sont formées en conformant des découpes respectives ressemblant chacune à la lettre U équarrie dans la portion de côté 582 et en pliant les portions découpées radialement vers l'intérieur. La protection 58 est disposée de telle manière à entourer la portion de petit diamètre 533 de l'élément support 55 et la portion d'extrémité distale 511 de l'élément capteur de concentration 51 par blocage des pattes de blocage 583 dans une gorge de blocage de protection respective 55G3 formée sur la surface circonférentielle extérieure de la portion de petit diamètre 553 de l'élément support 55. L'élément support 55 qui supporte l'élément capteur de concentration 51 et la protection 58 comme mentionné ci-dessus est maintenu par la bague en caoutchouc 56 comportant un trou de blocage de support 56H dont la forme correspond à la géométrie de l'élément support 55. La bague en caoutchouc 56 est faite d'un matériau polymère à masse moléculaire élevée, électriquement isolant ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc. Comme représenté sur les figures 2 à 5, la bague en caoutchouc comporte une portion de corps de bague cylindrique 561 au travers de laquelle s'étend de manière coaxiale le trou de support du support 56H et ayant un diamètre extérieur tel à s'ajuster dans le tube extérieur 41, et trois projections de blocage 562 qui sont formées sur la surface circonférentielle extérieure de la portion de corps de bague 561 en étant également espacées dans la direction circonférentielle et se projetant radialement vers l'extérieur depuis la portion de corps de bague 561. Le trou de support du support 56H de la portion de corps de bague 561 est conformé de telle manière à pouvoir maintenir l'élément support 55 et la protection 58 par contact étroit avec celle-ci. Comme on le comprendra facilement d'après les figures 3 et 4, trois fentes intérieures s'étendant axialement 56J sont formées sur la surface de paroi du trou de support du support 56H. Un grand nombre de fentes extérieures s'étendant axialement 56G sont également formées sur la surface circonférentielle extérieure de la bague en caoutchouc 56 (portion de corps de bague 561) dans les régions comprises entre les projections de blocage 562 (voir les figures 2 et 3). Les fentes intérieures 56J et les fentes extérieures 56G servent de gorges d'écoulement permettant l'écoulement de la solution aqueuse d'urée entre le côté d'extrémité proximale et le côté d'extrémité distale de la bague en caoutchouc 56. La protection 56 est maintenue dans le tube extérieur 41 par blocage des projections de blocage 562 dans les trous de retenue respectifs 41H du tube extérieur 41. Ainsi, l'élément support 55 qui supporte l'élément capteur de concentration 51 et la protection 58 est maintenu par la bague en caoutchouc 56 qui est elle-même maintenue par le tube extérieur 41, de façon que la totalité de la portion de capteur de concentration de liquide 5 soit maintenue entre la portion d'extrémité distale 411 du tube extérieur 41 et la portion d'extrémité distale 421 du tube intérieur 42. Le fonctionnement de la portion de capteur de concentration de 15 liquide 5 du présent mode de réalisation pour détecter la concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée va être ensuite décrit. Dans le capteur de détection d'état d'un liquide 1 du présent mode de réalisation, le circuit de contrôle formé sur la carte de câblage 22 applique un courant constant à l'élément capteur de concentration 51 de 20 la portion de capteur de concentration de liquide 5, provoquant ainsi la génération de chaleur par le fil de chauffage intérieur 518. Au moyen de cette procédure, la tension de détection correspondant à l'amplitude de la résistance du fil de chauffage intérieur 518 apparaît dans le fil de chauffage intérieur 518. Le circuit de contrôle détecte la variation de cette 25 tension de détection, détectant ainsi la concentration d'urée contenue dans la solution aqueuse d'urée. De façon spécifique, la tension de détection est mesurée juste après le début de l'application d'électricité à l'élément capteur de concentration 51 et après écoulement d'un temps prédéterminé depuis le début de l'application d'électricité. La 30 concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée correspondant à la quantité de variation de la tension de détection durant le temps prédéterminé est obtenue d'après la relation obtenue précédemment entre la concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée et l'importance de la variation de la tension de détection. 35 Dans le présent mode de réalisation, la concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée est détectée en utilisant le CPU et analogue du circuit de contrôle. Le circuit de contrôle fournit en sortie un signal obtenu représentant les informations de concentration vers un circuit extérieur (par exemple, un ECU) par l'intermédiaire du câble de connexion extérieur 24. En se basant sur le signal d'entrée indiquant les informations de concentration, le circuit extérieur estime si la concentration de la solution aqueuse d'urée se trouve ou non dans une plage appropriée. Lorsque le circuit extérieur estime que la concentration se trouve à l'extérieur de la plage appropriée ou qu'un liquide autre que la solution aqueuse d'urée est mélangé à la solution aqueuse d'urée, le circuit extérieur en avertit le conducteur ou exécute un processus analogue approprié. Bien que la présente invention ait été décrite en référence au mode de réalisation, la présente invention n'y est pas limitée, mais elle peut être modifiée comme approprié sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Par exemple, le mode de réalisation ci-dessus est décrit en mentionnant le capteur de détection d'état d'un liquide 1 dans lequel la portion de capteur de niveau de liquide 4 et la portion de capteur de concentration de liquide 5 sont réunies. Toutefois, la présente invention peut s'appliquer à un capteur de détection d'état d'un liquide ne comportant pas la fonction de capteur de niveau de liquide ou ne comportant pas le tube extérieur. Le mode de réalisation ci-dessus est décrit en mentionnant un procédé de détection de la concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée au niveau de la portion de capteur de concentration de liquide 5. Toutefois, on peut mesurer la température de la solution aqueuse d'urée à partir d'une résistance, mesurée juste après le début de l'application d'électricité à l'élément capteur de concentration 51 (fil de chauffage intérieur 518). Ainsi, on peut utiliser le capteur de détection d'état d'un liquide comme capteur de température de liquide pour mesurer la température de la solution aqueuse d'urée en plus d'un capteur pour détecter la concentration d'urée de la solution aqueuse d'urée. Le mode de réalisation ci-dessus est décrit en mentionnant le séparateur 54 comportant la portion d'isolation entre bornes 548 pour isoler l'une de l'autre les deux bornes de connexion parallèles 52. Toutefois, dans le cas où les bornes de connexion 52 ne nécessitent pas d'être isolées l'une de l'autre, la portion d'isolation entre bornes 548 peut être éliminée. Dans le cas où on doit utiliser un grand nombre de bornes de connexion, une portion isolante entre bornes d'une structure plus compliquée ou une pluralité de portions isolantes entre bornes peuvent être fournies. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, non seulement les bornes de connexion 52 mais également la portion d'extrémité proximale 514 de l'élément capteur de concentration 51 sont disposées à l'intérieur du séparateur 54. Toutefois, si l'on doit considérer seulement l'isolation entre les bornes de connexion et le tube intérieur et entre les bornes de connexion, la présente invention peut être réalisée de telle sorte que l'élément capteur de concentration 51 ne soit pas disposé à l'intérieur du séparateur 54. Le mode de réalisation ci-dessus est décrit en mentionnant le séparateur 54 comportant cinq projections de butée 547 pour déformer la portion de paroi de trou de traversée 541 (portion de déformation 543) radialement vers l'intérieur. Toutefois, les projections de butée peuvent être conçues de manière appropriée en termes de quantité, agencement, forme et analogue. S'il n'est pas nécessaire de considérer le support élastique des bornes de connexion tout en considérant l'isolation entre les bornes de connexion et le tube intérieur et l'isolation entre les bornes de connexion, la présente invention peut être réalisée de telle sorte que les projections de butée ne soient pas formées. Selon le capteur de détection d'état d'un liquide 1 du mode de réalisation décrit ci-dessus, le séparateur 54 est configuré comme suit. Avant d'insérer le séparateur 54 dans le tube intérieur 42, l'élément capteur de concentration 51, les bornes de connexion 52 et les fils conducteurs 532 sont insérés de manière lâche dans les deux trous de traversée 54H1 et 54H2 du séparateur 54. Lorsque le séparateur 54 est inséré dans le tube intérieur 42, la portion de paroi de trou de traversée 541 (portion de déformation 543) est déformée radialement vers l'intérieur, de façon à maintenir de manière élastique les bornes de connexion 52 et l'élément capteur de concentration 51. Toutefois, le capteur de détection d'état d'un liquide peut être réalisé tout en ayant un séparateur configuré de telle sorte que, par la réduction du diamètre des trous de traversée ou la fourniture de projections se projetant à l'intérieur des trous de traversée, la portion de paroi de trou de traversée du séparateur supporte de manière élastique les bornes de connexion de l'élément capteur de concentration dans les trous de traversée avant que le séparateur ne soit inséré dans le tube intérieur. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, l'extrémité proximale 515 de l'élément capteur de concentration 51 vient en butée contre la portion de butée d'élément 549 située à l'extrémité distale de la portion isolante entre bornes 548 du séparateur 54, de façon à positionner l'élément capteur de concentration 51. Toutefois, une autre portion de l'élément capteur de concentration peut également venir en butée contre une autre portion du séparateur pour positionner l'élément capteur de concentration. Le capteur de détection d'état d'un liquide 1 du mode de réalisation décrit ci-dessus comporte la carte de câblage 22 sur laquelle est monté le circuit de contrôle. Toutefois, aucune limitation particulière n'est imposée au capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention, dans la mesure où sont prévus un élément capteur, tel que l'élément capteur de concentration 51, et un élément formant chemin électriquement conducteur, communiquant électriquement avec l'élément capteur, tel que le câble ; ainsi, le capteur de détection d'état d'un liquide de la présente invention englobe un capteur de détection d'état d'un liquide n'incluant pas le circuit de contrôle. Description des numéros de référence 1 : capteur de détection d'état d'un liquide 2 : section de base 22 : carte de câblage 3 : section de capteur 4 : portion de capteur de niveau de liquide 41 : tube extérieur 41H : trou de retenue 42 : tube intérieur (tube support) 5 : portion de capteur de concentration de liquide 51 : élément capteur de concentration 516 : conducteur intérieur (résistance génératrice de chaleur) 52 : borne de connexion (élément formant borne) 53 : câble de connexion (élément formant chemin 35 électriquement conducteur) 532 : fil conducteur 533 : noyau 54 : séparateur 54B : extrémité proximale (du séparateur) 54C : extrémité distale (du séparateur) 54H1, 54H2 : trou de traversée 54H3 : portion de communication de trou 541 : portion de paroi de trou de traversée 541G : surface circonférentielle extérieure (de la portion de paroi de trou de traversée) 542 : portion d'isolation de tube intérieur de borne (portion d'isolation de tube de borne) (de la portion de paroi de trou de traversée) 544 : portion support de borne 545 : portion support d'élément 546 : portion d'engagement de tube intérieur 547 : projection de butée (portion en projection) 548 : portion d'isolation entre bornes 549 : portion de butée d'élément (de la portion d'isolation entre bornes) 54S1, 54S2 : fente 55 : élément support 56 : bague en caoutchouc
L'objectif est de fournir un capteur de détection d'état d'un liquide comportant un élément formant borne solidement fixé à un élément capteur, et un tube support, qui supporte l'élément capteur dans une portion d'extrémité distale de celui-ci et entoure au moins une portion de l'élément formant borne, et adapté à détecter l'état du liquide, le capteur de détection d'état d'un liquide étant conçu pour éviter un problème qui pourrait dans le cas contraire résulter d'une soumission à une vibration dans un état assemblé ou durant une utilisation réelle.Un capteur de détection d'état d'un liquide 1 comporte un élément capteur 51 dont au moins une portion est en contact avec une solution aqueuse d'urée ; des bornes de connexion 52 solidement fixées à l'élément capteur 51 ; des câbles de connexion 53 qui communiquent électriquement avec l'élément capteur de concentration 51 par l'intermédiaire des bornes de connexion 52 ; un tube intérieur 42 qui supporte l'élément capteur de concentration 51 au niveau d'une portion d'extrémité distale 421 par utilisation d'un élément support 55 et entoure une portion des câbles de connexion 53 et l'ensemble des bornes de connexion 52 ; et un séparateur (séparateur fait d'un matériau ayant une élasticité semblable à celle du caoutchouc) 54 incluant une portion d'isolation de tube intérieur de borne 542 qui intervient entre les bornes de connexion 52 et le tube intérieur 42 pour les isoler ainsi les uns des autres.
1. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) dont au moins une portion est immergée dans le liquide à mesurer et qui est adapté à détecter l'état du liquide à mesurer, comprenant : un élément capteur (51) dont au moins une portion est immergée dans le liquide à mesurer ; un élément formant borne (52) solidement fixé à l'élément capteur (51) ; un élément formant chemin électriquement conducteur (53), connecté à l'élément formant borne (52) et communiquant électriquement avec l'élément capteur (51) par l'intermédiaire de l'élément formant borne (52) ; un tube support s'étendant dans une direction longitudinale, supportant directement ou indirectement l'élément capteur (51) dans une portion d'extrémité distale (421) de celui-ci, et entourant au moins une portion de l'élément formant chemin électriquement conducteur (53) et au moins une portion de l'élément formant borne (52) ; et un séparateur (54) intercalé entre l'élément formant borne (52) et le tube support et isolant l'un de l'autre l'élément formant borne (52) et le tube support. 2. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'une pluralité d'éléments formant borne (52) sont prévus, et le séparateur (54) comporte une portion isolante entre bornes intercalées intervenant entre les éléments formant borne (52) et isolant les uns des autres les éléments formant borne. 3. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le séparateur (54) est fait d'un matériau élastique et comporte une portion support de borne qui supporte de manière élastique l'élément formant borne (52) à l'intérieur du tube support. 4. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément capteur (51) est partiellement entouré par le tube support, et le séparateur (54) comporte une portion support d'élément qui supporte l'élément capteur (51) à l'intérieur du tube support. 5. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon la 4, caractérisé en ce que le séparateur (54) incluant la portion support d'élément est fait d'un matériau élastique, et la portion support d'élément supporte de manière élastique l'élément capteur (51). 6. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément capteur (51) est partiellement entouré par le tube support, le séparateur (54) est fait d'un matériau élastique comportant une pluralité de portions en projection, se projetant à partir de sa surface circonférentielle extérieure et disposées le long de la direction longitudinale, et les portions en projection du séparateur venant en contact avec la surface circonférentielle intérieure du tube support, au moins une portion du séparateur étant déformée de manière élastique radialement vers l'intérieur, de façon que le séparateur (54) supporte de manière élastique l'élément support et l'élément formant borne (52) à l'intérieur du tube support. 7. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le séparateur (54) comporte une portion d'engagement de tube intérieur se projetant à partir de sa surface circonférentielle extérieure et ayant un diamètre extérieur plus grand que le diamètre intérieur du tube support, et une extrémité distale (421) du tube support est en prise avec la portion d'engagement de tube intérieur du séparateur (54). 8. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'élément capteur (51) est partiellement entouré par le tube support, et le séparateur (54) comporte une portion de butée d'élément venant en butée contre l'élément capteur (51) et positionnant l'élément capteur (51) à l'intérieur du séparateur (54) le long d'une direction extrémité proximale-extrémité distale. 9. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le séparateur (54) est fait d'un matériau élastique et comporte une portion de paroi de trou de traversée au travers de laquelle s'étend un trou de traversée(54H1, 54H2) destiné à recevoir au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur (53) et l'élément formant borne, et la portion de paroi de trou de traversée comporte une fente s'étendant le long du trou de traversée (54H1, 54H2) d'une extrémité à l'autre extrémité du trou de traversée (54H1, 54H2) et pénétrant depuis la surface circonférentielle extérieure de la portion de paroi de trou de traversée vers le trou de traversée (54H1, 54H2), et, au moyen de l'ouverture de la fente par déformation du séparateur (54), au moins l'un ou l'autre parmi l'élément formant chemin électriquement conducteur (53) et l'élément formant borne (52) peut être placé dans le trou de traversée (54H1, 54H2) au travers de la fente. 10. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément capteur (51) comprend une première couche en céramique ; une seconde couche en céramique superposée à la première couche en céramique ; et une résistance génératrice de chaleur disposée entre la première couche en céramique et la seconde couche en céramique et ayant une valeur de résistance qui varie avec sa propre température ; et lorsque de l'électricité est appliquée à la résistance génératrice de chaleur par l'intermédiaire de l'élément formant borne, la résistance génératrice de chaleur fournit en sortie un signal de sortie concernant l'état du liquide à mesurer. 11. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant en outre un tube extérieur (41) s'étendant dans la direction longitudinale et entourant le tube support radialement depuis l'extérieur, caractérisé en ce que le tube extérieur (41) et le tube support forment une portion de capteur de niveau, entre eux, qui sert de condensateur dont la capacité varie avec le niveau du liquide à mesurer. 12. Capteur de détection d'état d'un liquide (1) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le liquide à mesurer est une solution aqueuse d'urée.
G,F
G01,F01
G01N,F01N,G01F
G01N 25,F01N 3,G01F 23
G01N 25/18,F01N 3/08,G01F 23/26
FR2900303
A1
SYNCHRONISATION D'UN TERMINAL DE TELEPHONE IP
20,071,026
La présente invention se rapporte à la synchronisation de terminaux de téléphonie dans un réseau de téléphonie. Par la suite, les termes "réseau de téléphonie" font référence à un réseau de téléphonie basé sur un protocole de transmission de données en mode paquets. Ainsi, un réseau de téléphonie sur IP ("Internet Protocol"), ou réseau de téléphonie IP, peut être un réseau IP de type Intranet par exemple. Classiquement, dans un réseau IP, les terminaux IP sont synchronisés par rapport à une ou plusieurs sources de référence temporelle du réseau IP. De telles sources, appelés par la suite serveurs de synchronisation, peuvent être extérieures au réseau de téléphonie IP auquel appartiennent les terminaux IP considérés et, par conséquent, ne pas être synchronisées ou avoir une référence temporelle faussée. Il est alors possible que certains terminaux IP d'un même réseau de téléphonie présentent des écarts de références temporelles liés au fait qu'ils ne se sont pas synchronisés par rapport à la même source de référence temporelle. Lorsque des terminaux IP sont calés sur des références temporelles différentes, notamment, ils peuvent afficher des heures différentes sur leur écran respectif alors qu'ils devraient afficher la même heure. On connaît également des réseaux de téléphonie IP dans lesquels les terminaux IP synchronisent leur référence temporelle à partir d'une source de référence temporelle du réseau IP, qui peut être extérieure au réseau de téléphonie, en ce qui concerne leurs applications IP autres que les applications de téléphonie, et à partir d'une source de référence temporelle comprise dans le réseau de téléphonie lorsqu'il s'agit d'une application du réseau de téléphonie. Il se peut alors qu'un même terminal IP affiche deux références horaires différentes, l'une relative aux applications IP et l'autre relative aux applications de téléphonie. En outre, il n'est pas toujours possible pour un terminal IP appartenant en outre à un réseau local de type LAN ("Local Area Network") d'obtenir des informations de synchronisation depuis un serveur de synchronisation du réseau IP, notamment en raison des protections fournies par des barrières pare-feu (en anglais, "fire-wall"). On note également que lorsqu'un terminal IP est en mesure de se synchroniser relativement à une source de référence temporelle dans le réseau IP, il n'est pas aisé de faire en sorte qu'un autre terminal IP du réseau de téléphonie, devant par conséquent afficher la même heure, se synchronise également sur cette même source. En effet, chaque terminal IP peut en général choisir, indépendamment des autres terminaux IP du réseau de téléphonie, le serveur qu'il utilise comme source de référence temporelle. L'invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients précités de l'art antérieur. A cet effet, un premier aspect de l'invention propose un procédé de synchronisation d'une référence temporelle d'un terminal appartenant, d'une part, à un réseau de téléphonie servi par au moins un premier serveur et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets comportant au moins un second serveur. Le procédé comprend les étapes consistant à : /a/ recevoir au niveau du premier serveur au moins une référence temporelle provenant du second serveur ; /b/ fournir un service de synchronisation au terminal sur la base de la référence temporelle reçue au niveau du premier serveur, par envoi d'au moins un message de synchronisation contenant la référence temporelle depuis le premier serveur à destination du terminal. Grâce à ces dispositions, des informations de synchronisation sont reçues sur le premier serveur et de ce fait elles peuvent être ainsi centralisées pour l'ensemble des terminaux du réseau de téléphonie correspondant à ce premier serveur. On peut ainsi fournir une synchronisation cohérente et homogène dans un même réseau de téléphonie. En outre, les applications de téléphonies ainsi que les applications IP de chaque terminal IP peuvent ainsi être synchronisées. On note que, dans une telle architecture, le procédé de synchronisation des terminaux peut avantageusement être indépendant de modifications apportées à une interface offerte par le serveur de synchronisation. En effet, seul le premier serveur s'interface avec ce serveur pour la mise en oeuvre d'un tel procédé selon un mode de réalisation de la présente invention. En outre, avant l'étape /b/, on peut prévoir une étape d'abonnement au service de synchronisation au cours de laquelle le terminal envoie au premier serveur un message de requête d'abonnement au service de synchronisation. Dans un mode de réalisation de la présente invention, au moins l'étape d'abonnement au service de synchronisation et l'étape /b/ sont réalisées selon le protocole SIP pour (Session Initiation Protocol'). Dans certains cas de réseau de téléphonie, les terminaux peuvent avoir des besoins de synchronisation différents, notamment lorsque certains terminaux sont dans des fuseaux horaires différents. II peut alors être avantageux que le serveur d'appels gère différentes références temporelles. Dans ce cas, le message de requête d'abonnement peut contenir au moins une information relative à une caractéristiques du terminal. Le premier serveur peut recevoir une pluralité de références temporelles différentes depuis un ou plusieurs seconds serveurs du réseau de transmission de données et le message de requête d'abonnement peut indiquer au moins une information relative à une caractéristique du terminal. Dans ce cas là, l'étape /b/ peut comprendre les étapes consistant à : déterminer, parmi la pluralité de références temporelles, une référence temporelle donnée, sur la base de l'information ; envoyer le message de synchronisation contenant la référence temporelle ainsi déterminée. On peut avantageusement déclencher l'envoi des messages en fonction de l'information contenue dans le message de requête. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le service de synchronisation est fourni dans le cadre d'une session établie pour le service de synchronisation entre le premier serveur et le terminal, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie entre le premier serveur et le terminal . On note qu'avantageusement, le premier serveur peut être en outre un serveur d'appels. De manière plus générale, différents services peuvent être co-localisés. Un deuxième aspect de la présente invention propose un serveur d'appels d'un réseau de téléphonie, adapté pour fournir un service de synchronisation à au moins un terminal appartenant, d'une part, au réseau de téléphonie et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets comportant au moins un serveur de réseau. Le serveur d'appels comprend : une entité de réception adaptée pour recevoir au moins une référence temporelle depuis le serveur de réseau ; et une entité de gestion de service de synchronisation adaptée pour fournir un service de synchronisation au terminal sur la base de la référence temporelle reçue depuis le serveur de réseau. L'entité de gestion de service de synchronisation peut être adaptée pour gérer une phase d'abonnement d'un terminal, au cours de laquelle le serveur d'appels reçoit du terminal un message de requête d'abonnement au service de synchronisation. L'entité de gestion de service de synchronisation peut en outre être adaptée pour gérer la phase d'abonnement et fournir le service de synchronisation en échangeant avec le terminal des messages selon le protocole SIP ("Session Initiation Protocol"). L'entité de gestion de service de synchronisation peut être également adaptée pour gérer une pluralité de références temporelles et pour déterminer, parmi la pluralité de références temporelles, une référence temporelle donnée en fonction d'au moins une information relative à une caractéristique du terminal reçue au cours de la phase d'abonnement. L'entité de gestion de service de synchronisation peut également être adaptée pour déclencher l'envoi des messages de synchronisation en fonction de l'information reçue au cours de la phase d'abonnement. L'entité de gestion de service de synchronisation peut aussi être adaptée pour gérer la phase d'abonnement et fournir le service de synchronisation dans le cadre d'une session établie avec le terminal, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie avec le terminal. Un troisième aspect de la présente invention propose un terminal adapté pour opérer, d'une part, dans un réseau de téléphonie comprenant un premier serveur et, d'autre part, dans un réseau de transmission de données en mode paquets comprenant au moins un second serveur. Le terminal comprend une entité de gestion de synchronisation de référence temporelle adaptée pour recevoir une référence temporelle via un service de synchronisation fourni par le premier serveur sur la base d'au moins une référence temporelle reçue depuis ledit second serveur. L'entité de gestion de synchronisation peut être en outre adaptée pour gérer une phase d'abonnement comprenant une étape d'émission à destination du premier serveur d'un message de requête d'abonnement au service de synchronisation. L'entité de gestion de synchronisation peut aussi être adaptée pour gérer la phase d'abonnement et la réception de la référence temporelle en échangeant avec le premier serveur des messages selon le protocole SIP. Dans un mode de réalisation de la présente 'invention, l'entité de gestion est adaptée pour inclure au moins une information relative à une caractéristique du terminal dans le message de requête d'abonnement, laquelle information permettant au premier serveur de déterminer une référence temporelle à envoyer au terminal. L'entité de gestion de synchronisation peut aussi être adaptée pour gérer la phase d'abonnement et la réception d'une référence temporelle dans le cadre d'une session établie avec le premier serveur, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie avec le premier serveur. Un quatrième aspect de la présente invention propose un système adapté pour fournir une référence temporelle à un terminal appartenant, d'une part, à un réseau de téléphonie et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets. Le système comprend : un serveur d'appels selon le deuxième aspect de la présente invention ; un terminal selon le troisième aspect de la présente invention; et un serveur de réseau compris dans le réseau de transmission de données en mode paquet. Le serveur de réseau est alors adapté pour fournir une référence temporelle au premier serveur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma illustrant une architecture d'interconnexion de réseaux entre un réseau de transmission de paquets et un réseau de téléphonie selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est un schéma illustrant une architecture similaire à celle illustrée en figure 1, dans laquelle une synchronisation de terminaux IP est réalisée par un réseau de serveur d'appels ; la figure 3 illustre un échange de messages entre un serveur d'appels et un terminal dans un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 illustre un terminal selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 5 illustre un serveur d'appels selon un mode de réalisation de la présente invention. En référence à la figure 1, un réseau de téléphonie 101 comprend un premier serveur qui est un serveur d'appels 102 destiné à commuter des appels téléphoniques relatifs à des terminaux 103. A cet effet, les terminaux 103 sont reliés au serveur d'appels 102 via des liaisons 107. On peut envisager toutes sortes de liaisons. Notamment, les liaisons peuvent être filaires ou sans fils. Un réseau IP 100 comprend un second serveur, ou serveur de réseau 104, qui est appelé serveur de synchronisation. Le serveur d'appels 102 possède une interface adaptée pour communiquer avec le serveur de synchronisation 104 via une liaison 106, filaire ou non. Par ailleurs, dans un mode de réalisation, les terminaux 103 sont des terminaux adaptés pour une gestion d'applications de téléphonie ainsi que pour une gestion d'applications IP distinctes des applications de téléphonie. Ils ont donc une interface leur permettant de gérer des appels téléphoniques en coopération avec le serveur d'appels, et une interface leur permettant d'accéder au réseau IP et de gérer des applications IP autres que des applications de téléphonie. De tels terminaux sont appelés "terminaux IP" dans la suite. Les terminaux peuvent donc être reliés au réseau IP 100. Une telle liaison potentielle entre les terminaux IP et le réseau IP est représentée par des traits discontinus 105 à la figure 1. Le serveur d'appels 102 peut recevoir une référence temporelle depuis le serveur 104 via la liaison 106. Puis en fonction de certains critères, il est alors en mesure d'envoyer aux terminaux 103 des informations de synchronisation sur la base de cette référence temporelle. En référence à la figure 2, une architecture de réseau selon un mode de réalisation comprend plusieurs serveurs d'appels 102 en réseau qui gèrent le réseau de téléphonie 101. Dans ce cas, on peut prévoir qu'un des serveurs d'appels de ce réseau de serveurs d'appels est en charge de recevoir et de gérer les références temporelles depuis un ou plusieurs serveurs de synchronisation. Quelle que soit l'architecture de réseau, un serveur d'appels, ou un réseau de serveur d'appels, est donc en charge de recevoir des informations de synchronisation de références temporelles depuis une ou plusieurs sources de références temporelles dans le réseau IP en vue d'une synchronisation de références temporelles des différents terminaux IP du réseau de téléphonie correspondant. Dans un mode de réalisation, la fourniture du service de synchronisation au terminal sur la base d'informations de synchronisation reçues par le serveur d'appels depuis le serveur de synchronisation, est précédée d'un abonnement du terminal auprès du serveur d'appels pour requérir un tel service de synchronisation. A cet effet, le terminal envoie un message de requête d'abonnement au serveur d'appels. Dans certaines applications, il peut être très avantageux que le serveur d'appels soit en mesure de fournir un service de synchronisation dépendant de certaines caractéristiques des terminaux. Tel peut être le cas, notamment, lorsqu'un serveur d'appels 102 est en mesure de gérer des terminaux 103 qui ne sont pas regroupés géographiquement. Dans de telles conditions, il est possible qu'il y ait un décalage horaire entre les différents emplacements de ces terminaux lié aux fuseaux horaires par exemple. On peut alors prévoir que le serveur d'appels gère différentes références temporelles afin de pouvoir fournir des informations de synchronisation adaptées à l'emplacement des différents terminaux du réseau de téléphonie gérés par le serveur d'appels 102, ou par un réseau de serveur d'appels 102. A cet effet, le serveur d'appels peut alors être amené à recevoir différentes références temporelles soit depuis le même serveur de synchronisation, soit depuis différents serveurs de synchronisation. Ainsi, en fonction de certaines caractéristiques d'un terminal donné indiquant par exemple le fuseau horaire dans lequel le terminal se trouve, le serveur d'appels est alors capable de déterminer des informations de synchronisation adaptées à envoyer à ce terminal. On peut également prévoir qu'un ou plusieurs terminaux reçoivent des messages de synchronisation plus fréquemment que d'autres terminaux, sur la base d'envois périodiques de ces messages ou encore sur la base d'envois à des moments déterminés dans la journée. De manière plus générale, les terminaux d'un même réseau de téléphonie peuvent avoir des besoins de synchronisation différents les uns des autres en fonction de caractéristiques associées à ces terminaux. Dans ce cas, avantageusement, le serveur d'appels, ou le réseau de serveur d'appels, gère une pluralité de références temporelles en liaison avec différentes caractéristiques de terminaux. Ainsi, dans un mode de réalisation, le terminal s'abonne auprès du serveur d'appels à un service de synchronisation de références temporelles, en émettant un message d'abonnement incluant une information relative à une caractéristique permettant au serveur d'appels de déterminer, pour ce terminal, une référence temporelle parmi la pluralité de références temporelles gérées par le serveur d'appels. Sur réception de ce message d'abonnement, le serveur d'appels peut en outre déterminer les moments de l'envoi de ce ou ces messages de synchronisation à ce terminal, sur la base de l'information ainsi incluse dans le message de requête. II peut également déterminer selon des règles déterminées ces moments d'envoi. Dit autrement, on peut prévoir d'envoyer de tels messages de synchronisation périodiquement, ou encore sur réception d'une requête d'un terminal ou encore à une heure déterminée dans la journée, en fonction des caractéristiques du terminal indiquées dans le message de requête. Dans un mode de réalisation, lorsque le serveur d'appels n'est pas en mesure de fournir une synchronisation correspondant aux besoins du terminal qui s'est abonné, on prévoit que le terminal bascule sur une référence temporelle interne. On peut également prévoir que, dans certaines conditions, en fonction de critères déterminés, le terminal se base directement sur une référence temporelle fournie par un serveur de synchronisation. Cela peut notamment être avantageux lorsqu'on détecte que le niveau de qualité d'une synchronisation fournie par le serveur d'appels est inférieur à celui d'une synchronisation fournie par une source temporelle interne au terminal. En outre, on peut avantageusement prévoir que le serveur d'appels reçoive des références temporelles depuis un ou plusieurs serveurs de synchronisation régulièrement, par exemple à certains moments déterminés de la journée, ou encore de manière périodique. Dans un mode de réalisation, les échanges de messages entre les terminaux et le serveur d'appels, comprenant les messages de requête d'abonnement ainsi que le ou les messages de synchronisation, sont réalisés sur la base du protocole SIP, pour "Session Initiation Protocol", tel que défini dans le document RFC 3265 (pour "Request For Comment") Session Initiation Protocol ù Specific Event Notification, Juin 2002. En référence à la figure 3, on va maintenant décrire de tels échanges. Dans une phase 309 d'abonnement à un service de synchronisation, le terminal 103 émet à destination du serveur d'appels 102 un message de requête d'abonnement 301 sous la forme d'un message 'SUBSCRIBE' selon le protocole SIP. Ce message indique, de préférence, au moins une information relative à une caractéristique du terminal permettant au serveur d'appels de déterminer une référence temporelle à envoyer à ce terminal. Puis, le serveur d'appels 102 répond à ce message, afin d'en accuser réception, par l'émission d'un message 302 sous la forme d'un message `200 OK' selon le protocole SIP. Ensuite, dans une phase 310 de synchronisation protocolaire, le serveur d'appels 102 envoie un message 303 sous la forme d'un message `NOTIFY' selon le protocole SIP, pour notifier le terminal d'un abonnement valide. Ce message peut ne contenir aucune information relative à la synchronisation. Pour accuser réception de ce message, le terminal émet un message 304 sous la forme d'un message `200 OK' selon le protocole SIP. Puis, dans une phase 311, le serveur d'appels 102 envoie au terminal un message 305, à nouveau sous la forme d'un message `NOTIFY' selon le protocole SIP. Ce message contient des informations de synchronisation de références temporelles. De préférence, les informations sont déterminées sur la base de la ou des informations relatives aux caractéristiques du terminal indiquées dans le message d'abonnement 301. Dans un mode de réalisation, un tel abonnement est valable pendant un temps déterminé à compter de la réception du message d'abonnement 301 par le serveur d'appels 102. Dans un tel cas, le terminal 103 réitère régulièrement sa requête d'abonnement avant que ce temps déterminé ne soit expiré. A cet effet, dans une phase 312 de renouvellement d'abonnement, le terminal émet à nouveau un message d'abonnement 307. Puis le serveur d'appels 102 y répond avec un message 308 (`200 OK'). De préférence, pour envoyer de telles informations de synchronisation au terminal, on utilise le protocole de communication MIME, pour "Multipurpose Internet Mail Extensions", tel que défini notamment dans les RFC 2045 à 2049 (RFC pour "Request For Comment"). De manière générale, ce protocole permet d'inclure autre chose que du texte dans un courrier électronique, c'est-à-dire des caractères spéciaux, des illustrations, des photos en couleur, des images vidéo ou du son haute-fidélité. Dans un mode de réalisation, une référence temporelle transportée depuis le serveur d'appels jusqu'au terminal via le protocole MIME est une heure exprimée sous toute forme appropriée, par exemple sous la forme "heure, minutes, secondes". En référence à la figure 4, un mode de réalisation d'un serveur d'appels 102 comprend une entité de réception 401 adaptée pour recevoir des informations de synchronisation depuis le ou les serveurs de synchronisation. II comprend également une entité de gestion de service de synchronisation de références temporelles 402 adaptée pour fournir le service de synchronisation aux terminaux sur la base des informations de synchronisation reçues depuis le serveur de synchronisation. Cette entité de gestion 402 comprend de préférence une unité d'interface 403 adaptée pour échanger des messages avec un terminal du réseau de téléphonie, sur la base du protocole SIP. En référence à la figure 5, un mode de réalisation d'un terminal 103 comprend une entité de gestion de synchronisation de références temporelles 501 adaptée pour recevoir des informations de synchronisation de références temporelles depuis le serveur d'appels 102. L'entité 501 comprend de préférence une unité d'interface 502 adaptée pour échanger des messages avec un terminal, sur la base du protocole SIP. Grâce aux dispositions de la présente invention, on est en mesure de fournir un service de synchronisation de références temporelles fiable, centralisé pour tous les terminaux IP d'un même réseau de téléphonie. Un tel service est avantageusement fourni indépendamment de toute session d'appel. En outre, l'implémentation de la présente invention sur les terminaux est facile. Les terminaux peuvent ainsi rester des terminaux dits `légers'. Une telle architecture présente tous les avantages d'une architecture centralisée. Ainsi, ces terminaux peuvent être complètement indépendants de modifications qui seraient apportées aux protocoles utilisés par le serveur de synchronisation. En effet, seul le serveur d'appels gère la synchronisation de références temporelles des terminaux. En particulier, aucune modification d'interface du serveur de synchronisation n'induit une modification sur un quelconque des terminaux du réseau de téléphonie. De plus, une telle architecture permet d'éviter que les terminaux IP ouvrent un ou plusieurs ports de service UDP ou TCF' vers le serveur de synchronisation et affaiblissent ainsi la protection du réseau de téléphonie
Un terminal (103) appartient, d'une part, à un réseau de téléphonie servi par au moins un premier serveur (102) et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets comportant au moins un second serveur. On reçoit au niveau du premier serveur au moins une référence temporelle provenant du second serveur. Puis, on fournit un service de synchronisation au terminal sur la base de la référence temporelle reçue au niveau du premier serveur, par envoi d'au moins un message de synchronisation (305) contenant la référence temporelle depuis le premier serveur à destination du terminal.
1. Procédé de synchronisation d'une référence temporelle d'un terminal (103) appartenant, d'une part, à un réseau de téléphonie (101) servi par au moins un premier serveur (102) et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets (100) comportant au moins un second serveur (104), comprenant les étapes consistant à : /a/ recevoir au niveau du premier serveur au 'moins une référence temporelle provenant du second serveur ; /b/ fournir un service de synchronisation au terminal (103) sur la base de la référence temporelle reçue au niveau du premier serveur (102), par envoi d'au moins un message de synchronisation (305) contenant ladite référence temporelle depuis le premier serveur à destination du terminal. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre, avant l'étape /b/, une étape d'abonnement au service de synchronisation au cours de laquelle le terminal (103) envoie au premier serveur un message de requête d'abonnement (301) au service de synchronisation. 3. Procédé selon la 2, suivant lequel au moins l'étape d'abonnement au service de synchronisation et l'étape /b/ sont réalisées selon le protocole SIP ("Session Initiation Protocol"). 4. Procédé selon la 2 ou 3, suivant lequel le premier serveur (102) reçoit une pluralité de références temporelles différentes depuis un ou plusieurs seconds serveurs du réseau de transmission de données ; suivant lequel le message de requête d'abonnement (301) indique au moins une information relative à une caractéristique dudit terminal ; et suivant lequel l'étape /b/ comprend les étapes consistant à :déterminer, parmi ladite pluralité de références temporelles, une référence temporelle donnée, sur la base de ladite information ; envoyer le message de synchronisation contenant ladite référence temporelle donnée. 5. Procédé selon la 4, suivant lequel on déclenche l'envoi des messages en fonction de l'information indiquée dans le message de requête. 10 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le service de synchronisation est fourni dans le cadre d'une session établie entre le premier serveur et le terminal, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie entre le premier serveur et le terminal . 15 7. Serveur d'appels (102) d'un réseau de téléphonie (101), adapté pour fournir un service de synchronisation à au moins un terminal (103) appartenant, d'une part, audit réseau de téléphonie et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets (100) comportant au 20 moins un serveur de réseau (104) ; ledit serveur d'appels (102) comprenant : - une entité de réception (401) adaptée pour recevoir au moins une référence temporelle depuis ledit serveur de réseau (104) ; et - une entité de gestion de service de synchronisation adaptée pour 25 fournir un service de synchronisation au terminal sur la base de la référence temporelle reçue depuis le serveur de réseau. 8. Serveur d'appels selon la 7, dans lequel l'entité de gestion de service de synchronisation (402) est adaptée pour gérer une 30 phase d'abonnement d'un terminal (103), au cours de (laquelle il reçoit dudit terminal un message de requête d'abonnement (301) au service de synchronisation.5 9. Serveur d'appels (102) selon la 8, dans lequel l'entité de gestion de service de synchronisation est adaptée pour gérer la phase d'abonnement et fournir le service de synchronisation en échangeant avec le terminal des messages selon le protocole SIP ("Session Initiation Protocol"). 10. Serveur d'appels selon la 8 ou 9, dans lequel l'entité de gestion de service de synchronisation est adaptée pour gérer une pluralité de références temporelles et pour déterminer, parmi ladite pluralité de références temporelles, une référence temporelle donnée en fonction d'au moins une information relative à une caractéristique du terminal reçue au cours de la phase d'abonnement. 11. Serveur d'appels selon la 10, dans lequel l'entité de gestion de service de synchronisation (402) est adaptée pour déclencher l'envoi des messages de synchronisation en fonction de l'information reçue au cours de la phase d'abonnement. 12. Serveur d'appels selon l'une quelconque des 7 à 11, dans lequel l'entité de gestion de service de synchronisation (402) est adaptée pour gérer la phase d'abonnement et fournir le service de synchronisation dans le cadre d'une session établie avec le terminal, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie avec le terminal. 13. Terminal (103) adapté pour opérer, d'une part, dans un réseau de téléphonie (101) comprenant un premier serveur (102) et, d'autre part, dans un réseau de transmission de données en mode paquets (100) comprenant au moins un second serveur; ledit terminal (103) comprenant une entité de gestion de synchronisation de référence temporelle (501) adaptée pour recevoir une référence temporelle via un service de synchronisation fourni par ledit premier serveur sur la base d'au moins une référence temporelle reçue depuis ledit second serveur. 14. Terminal (103) selon la 13, dans lequel l'entité de gestion de synchronisation (501) est en outre adaptée pour gérer une phase d'abonnement comprenant une étape d'émission à destination du premier serveur d'un message de requête d'abonnement (301) au service de synchronisation. 15. Terminal (103) selon la 14, dans lequel l'entité de gestion de synchronisation (201) est adaptée pour gérer la phase d'abonnement et la réception de la référence temporelle en échangeant avec le premier serveur des messages selon le protocole SIP. 16. Terminal (103) selon la 14 ou 15, dans lequel l'entité de gestion (501) est adaptée pour inclure au moins une information relative à une caractéristique dudit terminal dans le message de requête d'abonnement (301), laquelle information permettant au premier serveur de déterminer une référence temporelle à envoyer au terminal. 17. Terminal selon l'une quelconque des 13 à 16, dans lequel l'entité de gestion de synchronisation est adaptée pour gérer la phase d'abonnement et la réception d'une référence temporelle dans le cadre d'une session établie avec le premier serveur, distincte d'une session d'appel téléphonique éventuellement établie avec le premier serveur. 18. Système adapté pour fournir une référence temporelle à un terminal (103) appartenant, d'une part, à un réseau de téléphonie (101) et, d'autre part, à un réseau de transmission de données en mode paquets (100), ledit système comprenant : un serveur d'appels (102) selon l'une quelconque des 7 à 12; un terminal (103) selon l'une quelconque des 13 à 17 ; etun serveur de réseau (104) compris dans ledit réseau de transmission de données en mode paquet (100), ledit serveur de réseau étant adapté pour fournir une référence temporelle audit premier serveur.
H
H04
H04Q,H04L
H04Q 7,H04L 12
H04Q 7/38,H04L 12/56