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FR2897521
A1
APPAREIL DE CUISSON MODULABLE POUR CUIRE DES ALIMENTS AVEC DE L'ETHANOL.
20,070,824
La présente invention concerne un appareil de cuisson ou de réchauffage d'aliments utilisant la combustion d'éthanol. Ce procédé de cuisson a fait l'objet d'une première demande de brevet par les mêmes inventeurs sous le n FR 2 855 942 et consiste à verser une quantité prédéterminée d'éthanol directement sur l'aliment et à l'enflammer. Ce procédé ne convient qu'à des aliments consistants, par exemple des saucisses, de la viande ou du poisson débités en morceaux, et n'est pas applicable aux aliments à consistance liquide ou pâteuse ou visqueuse ou autre, risquant de se lo mélanger à l'éthanol. Les inventeurs ont résolu ce problème grâce à un appareil décrit dans la demande FR 05 00026 qui consiste en un appareil de cuisson pour cuire avec de l'éthanol en combustion un aliment ou une préparation culinaire et comportant une chambre de cuisson pouvant contenir un aliment pâteux ou visqueux ou 15 susceptible de se mélanger à l'éthanol, et une chambre à éthanol apte à recevoir un volume d'éthanol en correspondance avec le type et la quantité de l'aliment ou de la préparation à cuire, les deux chambres coopérant l'une avec l'autre par un moyen de coopération prévu pour placer au moins une paroi, ou une partie de paroi de la chambre de cuisson, en contact direct avec la flamme de l'éthanol en 20 combustion. Cet appareil présente l'inconvénient de ne pas pouvoir combiner le support avec divers types de récipients, ce qui en limite l'usage et permet d'exécuter un nombre limité de recettes avec un même appareil. La présente invention remédie à cet inconvénient et a pour objectif de 25 proposer un appareil modulable dont le support peut accueillir divers récipients, de formes et capacités différentes, tout en fonctionnant sur le principe de cuisson décrit initialement dans le brevet FR 2 855 942. L'invention consiste en un appareil de cuisson ou de chauffage d'aliment modulable du type comportant un socle sur lequel repose un réservoir apte à 30 recevoir un liquide de combustion, ledit socle étant apte à maintenir un récipient à hauteur prédéterminée par rapport au réservoir, caractérisé en ce que l'appareil est composé d'un kit composé au moins des éléments séparables suivants : • un socle équipé d'une pluralité de broches, disposées perpendiculairement au plan d'appui du socle, chaque broche 35 comportant sur sa longueur une butée, chacune des butées étant positionnée à la même distance prédéterminée par rapport au plan d'appui du socle, • un réservoir en forme de coupelle disposée centralement sur le socle et entre les broches, • un accessoire de centrage d'un récipient coopérant avec les broches. L'accessoire de centrage peut présenter plusieurs variantes de réalisation. Selon une première variante l'accessoire de centrage est un accessoire ~o formé d'une pluralité de pieds en forme de tiges creuses dans lesquels peuvent s'engager et coulisser les broches, les pieds étant fixés en sous face d'un plateau de centrage percé centralement d'une ouverture circulaire. Selon une deuxième variante l'accessoire de centrage est un accessoire formé d'une pluralité de branches radiales coplanaires réunies à l'une de leurs 15 extrémités, et terminées à leur autre extrémité distale par une rondelle perforée par une découpe circulaire, la longueur des branches étant prévue pour que les rondelles soient réparties radialement sur un cercle de même diamètre que celui sur lequel sont réparties les broches. Selon une troisième variante l'accessoire de centrage est un accessoire 20 composé d'un kit formé de l'accessoire précédent et d'un ensemble de tiges cylindriques creuses chacune terminée à une extrémité par un retour, perpendiculaire à l'axe de la tige. L'appareil peut être commercialisé sous forme d'un kit comprenant au moins l'une des variantes citées ainsi qu'éventuellement divers récipients. 25 On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description ci-après faite en référence aux figures suivantes : Figure 1 : vue d'ensemble d'une première variante de réalisation de l'invention, - Figure 2 : vue en éclaté de la variante de la figure 1, Figure 3 : vue d'ensemble d'une deuxième variante de réalisation de l'invention, - Figure 4 : vue d'ensemble d'une troisième variante de réalisation de l'invention, Figure 5 : vue d'ensemble d'une quatrième variante de réalisation de l'invention, 30 35 - Figure 6 : vue en éclaté d'un appareil de cuisson modulable selon l'invention et permettant de réaliser les variantes des figures précédentes. On se rapporte d'abord aux figures 1 et 2. La première variante de réalisation d'un support représentée est composée d'un socle (1) équipé de trois broches (2) disposées perpendiculairement au plan d'appui du socle, d'une coupelle (3) disposée centralement sur le socle (1) et entre les broches (2), d'un premier accessoire de centrage (4a) formé de trois pieds (5) en forme de tiges creuses, les trois pieds étant fixés en sous face d'un plateau de centrage (6) percé centralement d'une ouverture circulaire (7), et étant prévus pour que les broches (2) puissent être engagées dans les ouvertures d'extrémité (12) des pieds, et coulisser à l'intérieur de ceux-ci. Cette variante de support est représentée montée, et en position d'utilisation à la figure 1, et elle est destinée à être associée à un récipient tubulaire (8) à fond arrondi (9) placé verticalement dans l'ouverture circulaire (7) du plateau, et retenu par une butée circulaire (10) prévue en haut du récipient et autour de celui-ci. Selon cette première variante, ce plateau de centrage est positionné avec les pieds dirigés vers le socle de l'appareil. Ledit récipient est éventuellement fermé pendant la cuisson par un 20 couvercle (11). On se reporte à présent à la figure 3 qui montre une deuxième variante, qui résulte d'une autre façon d'utiliser l'accessoire de centrage (4). Ledit accessoire est retourné, et les broches (2) sont introduites dans les pieds (5) par leurs ouvertures (13) débouchant côté plateau. Un récipient (14) de type "tasse", 25 à fond plat et de diamètre compris entre le diamètre de l'ouverture (7) du plateau et le diamètre de répartition des broches (2), peut être posé sur le plateau de centrage. On se rapporte à présent à la figure 4 représentant le même socle utilisé avec un autre accessoire de centrage (4b) sur lequel est posé un récipient 30 standard de type bécher (19). L'accessoire de centrage (4b) est formé de trois branches (15) radiales coplanaires réunies à l'une de leurs extrémités, et terminées chacune à leur autre extrémité par une rondelle (16) perforée par une découpe circulaire (17). La longueur des branches est prévue pour que les rondelles (16) soient réparties radialement sur un cercle de même diamètre que celui sur lequel sont réparties les broches (2). En position d'utilisation de la figure (4), chaque broche (2) traverse une rondelle (16) à travers sa découpe circulaire (17), chaque rondelle reposant par gravité sur une butée basse (18) prévue sur chaque broche (2) et à une hauteur prédéterminée par rapport au fond de la coupelle. Ces mêmes butées basses (18) servent également au positionnement de l'accessoire (4a) dans l'utilisation montrée en figure 3. Bien entendu, le nombre de broches et de pieds présenté sur les figures n'est pas limitatif. On se rapporte à présent aux figures 5 et 6. L'accessoire de positionnement (4c) est composé d'un kit formé de l'accessoire précédent (4b), et d'un ensemble de trois tiges cylindriques creuses (20), chacune terminée à une extrémité par un retour (21) par exemple circulaire et plan perpendiculaire à l'axe de la tige (20). En position d'utilisation, l'accessoire (4b) est mis en place puis les trois tiges (20) sont enfilées sur les trois broches (2) avec les trois retours placés en haut. Cet accessoire (4c) permet de maintenir un récipient cylindrique à fond 20 plat (22) de diamètre plus faible que celui du bécher (19), les trois retours servant à caler ledit récipient. Dans tous les cas d'utilisation, on verse une quantité de combustible dans la coupelle (3) et on enflamme le combustible. Le fond du récipient porté par l'appareil est alors placé, ainsi qu'une partie de ses parois latérales, à l'intérieur 25 de la flamme qui s'est formée, ceci étant un impératif du procédé tel que décrit dans la demande de brevet FR 2 855 942. Pour obtenir ce résultat, le fond du récipient est soit posé sur un plan horizontal déterminé par les butées (18) soit retenu par gravité par sa butée haute (10), grâce à la coopération des tiges (15) et des broches (2). 30 II est ici rappelé que pour réaliser convenablement la cuisson de l'aliment placé dans le récipient, le procédé nécessite la combustion complète d'un volume d'éthanol prédéterminé et versé dans la coupelle, ladite coupelle étant en moyenne d'un diamètre d'au moins 10 % supérieur au diamètre du récipient, la distance entre le fond du récipient et le fond de la coupelle pouvant varier de 0 à 35 50 mm de manière à ce que le récipient soit, au moins sur une partie de sa hauteur, totalement immergé dans la flamme développée par l'éthanol en combustion. Il est également rappelé que l'éthanol utilisé est de l'éthanol dénaturé à forl degré alcoométrique, par exemple au moins à 80 . L'objectif de l'invention est atteint puisque un même ensemble de pièces permet d'accueillir et de positionner plusieurs récipients de capacités différentes, à hauteur prédéterminée dans la flamme de l'éthanol. Il est ainsi possible avec un même ensemble de pièces support de cuire ou de réchauffer une gamme importante d'aliments non solides ou sans forme propre comme des oeufs, des oeufs battus, des potages, des crèmes, des sauces, des flans, etc... De préférence, mais non obligatoirement, les récipients sont en verre thermorésistant comme le PYREX , éventuellement fermé par un couvercle en verre PYREX ou en acier (11, 22). La coupelle (2) peut être en faïence, PYREX , porcelaine ou autre matériau thermorésistant et le socle et les accessoires sont par exemple en acier.15
L'invention concerne un appareil de cuisson ou de chauffage en kit comportant au moins :● un socle (1) équipé d'une pluralité de broches (2), disposées perpendiculairement au plan d'appui du socle, chaque broche comportant sur sa longueur une butée (18), chacune des butées étant positionnée à la même distance prédéterminée par rapport au plan d'appui du socle,●un réservoir en forme de coupelle (3) disposée centralement sur le socle (1) et entre les broches (2),●un accessoire de centrage (4) d'un récipient coopérant avec les broches (2).
1. Appareil de cuisson ou de chauffage d'aliment modulable du type comportant un socle sur lequel repose un réservoir apte à recevoir un liquide de combustion, ledit socle étant apte à maintenir un récipient à hauteur prédéterminée par rapport au réservoir, caractérisé en ce que l'appareil est composé d'un kit composé au moins des éléments séparables suivants : un socle (1) équipé d'une pluralité de broches (2), disposées perpendiculairement au plan d'appui du socle, chaque broche comportant sur sa longueur une butée (18), chacune des butées étant positionnée à la même distance prédéterminée par rapport au plan d'appui du socle, • un réservoir en forme de coupelle (3) disposée centralement sur le socle (1) et entre les broches (2), • un accessoire de centrage (4) d'un récipient coopérant avec les broches (2). 2. Appareil de cuisson selon la 1, caractérisé en ce que l'accessoire de centrage (4) est un accessoire (4a) formé d'une pluralité de pieds (5) en forme de tiges creuses dans lesquels peuvent s'engager et coulisser les broches (2), les pieds étant fixés en sous face d'un plateau de centrage (6) percé centralement d'une ouverture circulaire (7). 3. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que l'accessoire de centrage (4) est un accessoire (4b) formé d'une pluralité de branches (15) radiales coplanaires réunies à l'une de leurs extrémités, et terminées à leur autre extrémité distale par une rondelle (16) perforée par une découpe circulaire (17), la longueur des branches étant prévue pour que les rondelles (16) soient réparties radialement sur un cercle de même diamètre que celui sur lequel sont réparties les broches (2). 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que l'accessoire de centrage (4) est un accessoire (4c) composé d'un kit formé del'accessoire précédent (4b) et d'un ensemble de tiges cylindriques creuses (20) chacune terminée à une extrémité par un retour (21), perpendiculaire à l'axe de la tige (20). 5. Appareil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte trois broches.
A
A47,A23
A47J,A23L
A47J 36,A23L 5,A47J 27
A47J 36/26,A23L 5/10,A47J 27/12
FR2901241
A1
DISPOSITIF D'EJECTION, PORTE EJECTABLE ET AERONEF COMPORTANT AU MOINS UNE PORTE EJECTABLE.
20,071,123
L'invention concerne un dispositif d'éjection pour porte d'aéronef. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de liaison d'une porte d'aéronef audit aéronef pouvant être, lorsque cela est nécessaire, désolidarisé dudit aéronef pour que la porte puisse ainsi être larguée. L'invention concerne également une porte pour aéronef comportant un tel dispositif d'éjection. Une telle porte éjectable trouve des applications notamment dans le domaine des aéronefs militaires dont les portes doivent pouvoir être éjectées en plein vol afin d'évacuer des personnes ou un chargement. Généralement, une porte est maintenue sur le fuselage d'un aéronef par le biais d'au moins une charnière, permettant d'articuler la porte sur la paroi de l'aéronef, et par le biais de dispositifs de compensation, permettant de maintenir la porte plaquée en position fermée, de supporter le poids de ladite porte et d'amortir son ouverture et sa fermeture de la porte. La ou les charnières, comme les dispositifs de compensation relient la porte à la structure de l'aéronef. Il est donc nécessaire, afin de rendre la porte éjectable, de désolidariser les charnières et le dispositif de compensation de la porte avant l'éjection. Il est connu, un système de désactivation permettant de détacher par le biais d'une poignée d'éjection les charnières et les dispositifs de compensation de la porte. Cependant, une fois ces éléments d'attache désolidarisés de la porte, l'équipage doit forcer la porte vers l'extérieur de manière à ce qu'elle tombe au sol, risquant d'entraîner dans sa chute tout ou partie de l'équipage. Il est également connu, afin de propulser la porte vers l'extérieur, d'utiliser des moyens explosifs. De tels moyens explosifs ne sont pas d'usage sûr, les risques de panne ou de déclenchement intempestif étant importants. Dans l'invention, on cherche à réaliser un dispositif d'éjection apte à permettre l'éjection d'une porte d'aéronef selon les besoins des utilisateurs, de manière mécanique et contrôlée. Pour cela, l'invention propose de relier une porte à la structure de l'aéronef par le biais d'un ou plusieurs bras articulés. Le ou les bras articulés sont formés de deux parties indépendantes pouvant être reliées l'une à l'autre de manière réversible. La porte peut également un système de compensation apte à amortir les mouvements d'ouverture et de fermeture de ladite porte. En utilisation normale, l'amplitude d'ouverture de la porte est limitée, c'est-à-dire que l'angle d'oscillation maximum est fixe et déterminé. Par exemple, des ressorts du système de compensation, reliés à la porte et au fuselage limite la course de la porte lors de son ouverture. La première partie du bras articulé est reliée en rotation à la structure du fuselage, tandis que la deuxième partie du bras articulé est solidaire de la structure de la porte. Les deux parties du bras articulé sont maintenues reliées l'une à l'autre grâce à un dispositif de maintien. Le dispositif de maintien interdit tout débattement radial de la deuxième partie du bras articulé par rapport à la première partie dudit bras. En maintenant l'intégrité monobloc du bras articulé, le dispositif de maintien contraint la deuxième partie du bras articulé à suivre les mouvements de la première partie dudit bras articulé. Ainsi, lorsque la première partie du bras articulé est entraîné en rotation, la deuxième partie du bras et donc également la porte de l'aéronef suivent le même mouvement de rotation, entraînant l'ouverture de la porte. Préférentiellement, les dimensions du dispositif de maintien coïncident avec le débattement, ou amplitude d'ouverture, maximum autorisé de la porte en mode d'ouverture normal, c'est-à-dire au sol. Ainsi, dès que l'amplitude d'ouverture de la porte va au-delà de l'amplitude d'ouverture maximum autorisée de la porte en mode d'ouverture normal, le dispositif de maintien ne retient plus la deuxième partie du bras articulé dans l'axe de la première partie. La deuxième partie du bras articulé se désolidarise alors de la première partie et n'est plus reliée à la structure de l'aéronef. Du fait de la gravité, la deuxième partie du bras articulé, et donc également la porte, tombent au sol. Il est également possible de prévoir que les dimensions du dispositif de maintien soient légèrement supérieures, de sorte qu'il continue temporairement. d'accompagner le mouvement de la deuxième partie du bras articulé au-delà de l'amplitude d'ouverture maximum autorisée de la porte en mode d'ouverture normal. La chute de la porte a lieu dès que le dispositif de maintien ne retient plus la deuxième partie du bras articulé, à condition qu'aucun autre dispositif ne retienne la porte au fuselage. Ainsi, avec l'invention le dispositif normal d'ouverture et de fermeture de la porte de l'aéronef peut également servir de dispositif d'éjection de ladite porte. En effet, le dispositif selon l'invention est prévu pour maintenir la porte sur la structure de l'aéronef jusqu'à un certain degré d'ouverture de la porte, au-delà de ce degré d'ouverture les deux parties du bras articulé étant désolidarisées l'une de l'autre, entraînant la chute de la porte. L'invention a donc pour objet un dispositif d'éjection pour porte d'aéronef, comportant au moins une charnière d'articulation apte à articuler un panneau de porte sur un cadre de porte, caractérisé en ce que la charnière d'articulation est munie d'un élément inférieur, destiné à être monté en rotation sur la structure de l'aéronef, et d'un élément supérieur, destiné à être solidarisé au panneau de la porte, l'élément inférieur et l'élément supérieur étant relié l'un à l'autre de manière réversible, le dispositif d'éjection comportant également des moyens de guidage dans lesquels l'élément supérieur de la charnière d'articulation est engagé, de manière à maintenir ledit élément supérieur dans l'axe de rotation de l'élément inférieur de ladite charnière lors d'un actionnement de la porte. Le maintien de la liaison entre l'élément supérieur et l'élément inférieur de la charnière d'articulation est garanti par les moyens de guidage qui imposent à l'élément supérieur un mouvement simultané et identique au mouvement de l'élément inférieur tant que l'élément supérieur est guidé dans les moyens de guidage. Selon des exemples de réalisation du dispositif d'éjection de porte selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes : - L'élément supérieur de la charnière d'articulation est apte à être désengagé des moyens de guidage au-delà d'un angle d'oscillation critique de ladite charnière, de manière à ce que l'élément supérieur se désolidarise de l'élément inférieur de la charnière d'articulation. Par angle d'oscillation critique, on entend un degré d'ouverture, ou angle de rotation de la charnière, et donc de la porte fixée sur elle, vers l'extérieur de l'aéronef, correspondant au degré maximum possible d'ouverture de la porte en fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsque l'aéronef est au sol. - Les moyens de guidage comportent une rampe de guidage apte à être fixée à la structure d'un aéronef et un double galet de guidage solidaire de l'élément supérieur de la charnière d'articulation, ledit double galet de guidage étant apte à coulisser dans la rampe de guidage de manière à maintenir ledit élément supérieur dans l'axe de rotation de l'élément inférieur de ladite charnière. - la rampe de guidage est munie d'une extrémité supérieure ouverte vers l'extérieur, de manière à permettre le retrait du double galet de guidage de la rampe de guidage au-delà d'un angle d'oscillation critique de la charnière d'articulation ; - la rampe de guidage s'évase au niveau de l'extrémité supérieure de ladite rampe de manière à autoriser un débattement radial de l'élément supérieur de la charnière d'articulation par rapport à l'axe de rotation de l'élément inférieur au-delà d'un angle d'oscillation critique de la charnière d'articulation ; L'invention concerne également une porte éjectable pour aéronef comportant un dispositif d'éjection selon l'invention. Il est possible de prévoir que la charnière d'articulation de la porte éjectable selon l'invention est interposée entre un rebord inférieur du cadre de la porte et un rebord inférieur du panneau de ladite porte. De même, la porte éjectable peut comporter des moyens de désactivation aptes à déconnecter des moyens de compensation de la porte. L'invention a également pour objet un aéronef comportant au moins une porte éjectable selon l'invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figure 1 : une représentation schématique d'une coupe transversale d'un aéronef au niveau d'une porte éjectable selon l'invention en position fermée et ouverte, lorsque l'aéronef est au sol ; - Figure 2 : une représentation schématique en coupe transversale d'un aéronef au niveau d'une porte éjectable selon l'invention en position porte fermée et porte éjectée ; - Figure 3: une représentation schématique partielle d'un dispositif d'éjection selon l'invention au niveau de sa liaison avec la structure de l'aéronef ; - Figures 4A, 4B et 4C: des représentations schématiques d'une charnière d'articulation selon l'invention ; - Figures 5A, 5B et 5C: des représentations schématiques de différents éléments du dispositif d'éjection selon l'invention ; - Figures 6A, 6B et 6C: des représentations schématiques du dispositif d'éjection selon l'invention à différents degrés d'oscillation. Sur la figure 1 est représentée une coupe transversale d'un aéronef 1 au niveau d'une porte articulée 2. Une partie basse 3 de la porte 2 est montée en rotation sur une partie basse de la structure de l'aéronef 1. La liaison entre la porte 2 et l'aéronef 1 permet, lors de l'actionnement de la porte 2, le basculement vers l'extérieur de ladite porte 2 pour l'ouvrir, puis le retour en position fermée par rotation en sens inverse de ladite porte 2. Par actionnement de la porte, on entend son ouverture et/ou fermeture. Lorsque l'avion est au sol, le débattement de la porte 2 est limité par la présence du sol S contre lequel l'extrémité haute 20 vient en butée 21. Le débattement de la porte 2 peut également être limité par la présence d'un système de compensation (non représenté), comportant notamment des ressorts reliant la structure de la porte 2 à la structure de l'aéronef 1 et participant au maintien de la porte 2 sur l'aéronef 1. A l'inverse, comme cela est représenté sur la figure 2, lorsque l'aéronef 1 est en vol, ou tout du moins que le sol S est éloigné de l'aéronef 1, et à condition que le système de compensation soit déconnecté, la porte 2 peut être séparée de la structure de l'aéronef 1 lors d'un actionnement de ladite porte 2. En effet, l'extrémité haute 20 de la porte 2 ne rencontre plus de butée 21 apte à limiter la course de la porte 2. L'angle d'oscillation de la porte 2 est alors supérieur à l'angle d'oscillation maximum prévu, ou critique. Dans l'invention, on utilise le fait qu'en l'absence de butée 21 le débattement de la porte 2 n'est plus limité, pour prévoir une ou des charnières d'articulation 4 qui, en utilisation normale, c'est-à-dire en présence du sol S faisant office de butée 21, assurent le maintien de la porte 2 sur la structure de l'aéronef 1, et en l'absence d'une telle butée 21, participent à la séparation de la porte 2 de la structure de l'aéronef 1. Pour cela, l'extrémité basse 3 de la porte 2 est munie d'au moins une charnière d'articulation 4 selon l'invention et telle que représentée sur les figures suivantes. Comme cela est représenté sur les figures 4A, 4B et 4C, la charnière d'articulation 4 selon l'invention comporte un élément supérieur 5 sur lequel est emboîté un élément inférieur 6. Plus précisément, une protubérance 7 de la partie inférieure 6 de la charnière d'articulation 4 est emboîtée dans un logement 8 adapté de la partie inférieure 5 de la charnière d'articulation 4. L'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 est destiné à être solidarisé à un panneau de la porte 2, tandis que l'élément inférieur 6 de la charnière d'articulation 4 est destiné à être fixé en rotation sur une chape de la structure de l'aéronef 1. Ainsi, la charnière d'articulation 4 portant le panneau de la porte 2 est montée en rotation sur la structure de l'aéronef 1. Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, la charnière 4 selon l'invention relie un rebord inférieur de la porte 2 à un rebord inférieur de l'encadrement de la porte, ménagé sur la structure de l'aéronef 1. Bien entendu, il est également possible de prévoir que la charnière 4 selon l'invention relie un rebord latéral de la porte 2 à un rebord latéral de l'encadrement de la porte 2. De même, il serait également possible de prévoir d'utiliser la charnière 4 selon l'invention pour relier un rebord supérieur de la porte 2 à un rebord supérieur de l'encadrement de la porte. La porte 2 selon l'invention comporte également des moyens de guidage 9, 10 assurant la liaison entre les deux éléments 5 et 6 de la charnière d'articulation 4. Pour cela, les moyens de guidage 9, 10 maintiennent l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 dans l'axe de rotation A de l'élément inférieur 6 de ladite charnière 4. En effet, lorsque l'élément inférieur 6 de la charnière d'articulation 4 est entraîné en rotation, l'élément supérieur 5 suit ce mouvement de rotation et reste dans l'axe de l'élément inférieur 6. La protubérance 7 reste ainsi maintenue dans le logement 8, garantissant l'intégrité monobloc de la charnière d'articulation 4. Les moyens de guidage 9, 10 doivent donc assurer un maintien radial de l'élément supérieur 5 par rapport à l'élément inférieur 6 pour interdire tout débattement dudit élément supérieur 5 par rapport à l'élément inférieur 6, qui pourrait entraîner un désemboement de la protubérance 7 hors de son logement 8. Dans l'exemple représenté aux figures 5A, 5B et 5C, les moyens de guidage 9, 10 comportent une rampe de guidage 9, ou gouttière, dans laquelle coulisse un double galet de guidage 10. Le double galet de guidage 10 comporte un axe 11 portant, à chacune de ses extrémités, une rondelle 12. L'axe 11 est destiné à traverser l'extrémité basse 22 de l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4, de manière à ce que chaque rondelle 12 soit située sur chacun des flancs latéraux de l'extrémité basse 22 de l'élément supérieur 5. Chacune des rondelles 12, qui forment des protubérances sur les flancs latéraux de l'élément supérieur 5, sont destinées à être logées dans les rails 13 de la rampe de guidage 9, et à y coulisser. L'extrémité inférieure 14 comme l'extrémité supérieure 15 de la rampe de guidage 9 sont ouvertes vers l'extérieur, permettant l'introduction du double galet de guidage 10 entre les deux rails 13 de la rampe 9. Sur la figure 3, on peut voir la charnière d'articulation 4 selon l'invention solidarisée à une chape 16 fixe sur la structure de l'aéronef 1, et sur laquelle les moyens de guidage 9, 10 sont également montés. La charnière 16 a une forme en U, l'élément inférieur 6 de la charnière d'articulation 4 étant logé entre les branches du U de ladite chape 16. L'élément inférieur 6 de la charnière d'articulation 4 est monté en rotation sur la chape 16 par l'intermédiaire d'une vis 17. La vis 17 traverse de part en part les deux branches du U de la chape 16, ainsi qu'un orifice de passage de vis 18 ménagé sur l'élément inférieur 6 de la charnière d'articulation 4. La rampe de guidage 9 est également logée entre les deux branches du U de la chape 16 à laquelle elle est fixée. Pour cela, la rampe de guidage 9 est munie d'un orifice de passage de vis 19 coïncidant avec l'orifice de passage de vis 18 de l'élément inférieur 6, et également traversé par la vis 17. Dans un premier temps, le double galet de guidage 10 est monté sur l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 6, déjà relié ou non à l'élément inférieur. Puis le double galet de guidage 10 est introduit entre les deux rails 13 de la rampe de guidage 9, par l'extrémité haute 15, ou basse 14, pour amener chacune des rondelles 12 dans un rail 13. Une fois l'ensemble charnière d'articulation 4 / moyens de guidage 9, 10 monté, on fixe la rampe de guidage 9 sur la chape 16. L'extrémité inférieure 14 de ladite rampe de guidage 9 vient lors en butée contre la chape 16, de sorte que le double galet de guidage 10 ne peut pas ressortir par l'extrémité inférieure 14 du logement ménagé entre les deux rails 13 de la rampe de guidage 9. L'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4, sur lequel est emboîté l'élément inférieur 6 de ladite charnière 4, est maintenu radialement entre les deux rails 13 de la rampe de guidage 9 par le double galet de guidage 10. Par maintenu radialement, on entend qu'il n'y a aucun débattement possible de l'élément supérieur 5 en direction de l'un ou l'autre des deux rails 13 de la rampe de guidage 9. Ce maintien radial assure le maintien de l'emboîtement de la protubérance 7 de l'élément inférieur 6 dans le logement 8 de l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4. Ce maintien radial est assuré sur toute la course de la rampe de guidage 9. Par course de la rampe de guidage 9, on entend la distance sur laquelle les rondelles 12 peuvent se déplacer, c'est-à-dire la distance entre les deux extrémités 14 et 15 de la rampe de guidage 9. La course de la rampe de guidage 9 correspond ici à la longueur des rails 13. L'extrémité supérieure 15 de la rampe de guidage 9 débouche vers l'extérieur, autorisant les rondelles 12 du double galet de guidage 10 à se dégager des rails 13 et donc à sortir hors de la rampe de guidage 9. Au-delà de l'extrémité haute 15 de la rampe de guidage 9, l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 n'est donc plus maintenu radialement. L'élément supérieur peut alors se désolidariser de l'élément inférieur de la charnière d'articulation 4, et donc également de la chape 16. La course du double galet de guidage 10, et donc la longueur des rails 13 de la rampe de guidage 9, est calculée de manière à ce que, en condition d'actionnement normal de la porte 2 munie de la charnière d'articulation 4 selon l'invention, les rondelles 12 du double galet de guidage 10 soient contenues entre les deux extrémités 14 et 15 de la rampe de guidage 9. On garantit ainsi le maintien radial de l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 durant toute la phase d'ouverture et de fermeture de la porte 2. L'angle d'oscillation critique a de la charnière 4 est par exemple strictement supérieur ou au moins égal à l'angle d'oscillation de la porte 2 pour lequel la partie haute 20 vient en butée 21 contre le sol S. On s'assure ainsi que l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 ne se désolidarise pas de l'aéronef dans des conditions normales d'utilisation de la porte 2. Il est également possible, afin d'assurer le respect de la limite de débattement autorisée de la porte 2 en condition normale d'utilisation, de munir la porte 2 de moyens de maintien supplémentaires de la porte 2 sur la structure de l'aéronef 1. Par exemple, ces moyens de maintien appartiennent au système de compensation destiné à amortir les mouvements de la porte lors de son ouverture et de sa fermeture. Lorsque des utilisateurs souhaitent ouvrir et éjecter la porte 2 selon l'invention, il suffit de faire basculer la porte 2 au-delà de l'angle d'oscillation critique a de la charnière d'articulation 4, pour que les rondelles 12 du double galet de guidage 10 sortent de la rampe de guidage 9 par l'extrémité supérieure 15. L'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 n'étant plus maintenu radialement dans l'axe de rotation A de l'élément inférieur 6, la protubérance 7 se désolidarise de l'élément supérieur 5 en sortant du logement 8. L'élément supérieur 5 de la charnière 4 est alors désolidarisé de la structure de l'aéronef. La partie obturante de la porte 2, c'est-à-dire le panneau relié à l'élément supérieur 5, n'est alors plus reliée à la structure de l'aéronef 1 et tombe vers le sol du fait de la gravité et du poids de la porte. Sur les figures 6A, 6B et 6C sont représentées trois positions de la charnière d'articulation 4 selon l'invention par rapport à la rampe de guidage 9. Sur la figure 6A, la porte 2 est en position fermée. L'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 et l'élément inférieur 6 sont emboîtés de manière à former une charnière 74 monobloc. Le galet de guidage 10 est situé au niveau de l'extrémité inférieure 14 de la rampe de guidage 9. Sur la figure 6B, le débattement de la porte 2 correspond au débattement maximum autorisé. En effet, la rondelle 10 est située au niveau de l'extrémité supérieure 15 de la rampe de guidage 9. L'angle d'oscillation critique a de la charnière d'articulation 4 est atteint. Sur la figure 6C, l'angle d'oscillation critique a de la charnière 4 est dépassé, le galet de guidage 10 sort des rails 13 de la rampe de guidage 9. La partie supérieure 5 de la charnière d'articulation 4 n'est plus maintenue dans l'axe de rotation A de l'élément inférieur 6 de ladite charnière 4. La partie supérieure 5 de la charnière d'articulation 4 peut alors se désolidariser de l'élément inférieur 6, qui lui reste solidarisé à la chape 16 et donc à la structure de l'aéronef 1. La charnière 5 et l'ensemble de la porte 2, du fait du poids et de la gravité, tombent direction du sol. Dans un autre exemple de réalisation, on utilise une rampe de guidage 9 qui s'évase au niveau de l'extrémité supérieure 15. Par s'évaser, on entend que la distance entre les deux rails 13 de la rampe de guidage 9 augmente par rapport à cette même distance au niveau de l'extrémité inférieure 14. Les rondelles 12 du double galet de guidage 10 ne sont donc plus maintenues dans leurs rails 13 respectifs au niveau de l'extrémité supérieure 15. Le débattement radial de l'élément supérieur 5 de la charnière 4 est donc rendu possible au niveau de l'extrémité supérieure 15 de la rampe de guidage 9 entraînant la désolidarisation des deux éléments 5 et 6 de la charnière d'articulation 4. Pour éjecter en vol une porte 2 selon l'invention, il suffit donc, après avoir désactivé l'éventuel système de compensation afin de désolidariser latéralement la porte 2 de la structure de l'aéronef 1, de procéder, par exemple par l'intermédiaire de la poignée d'ouverture habituelle, à l'ouverture de la porte 2 par basculement de ladite porte 2 vers l'extérieur. Dans la mesure où aucun élément ne limite plus la course de la porte 2, celle-ci bascule dans le vide lorsque l'élément supérieur 5 de la charnière d'articulation 4 se détache de l'élément inférieur 6
L'invention conceme un dispositif d'éjection (4, 5, 6, 9, 10) pour porte d'aéronef, comportant au moins une chamière d'articulation (4). La charnière d'articulation est munie d'un élément inférieur (6), destiné à être monté en rotation sur la structure (16) de l'aéronef, et d'un élément supérieur (5), destiné à être solidarisé au panneau de la porte. L'élément inférieur et l'élément supérieur sont relié l'un à l'autre de manière réversible. Le dispositif d'éjection comporte des moyens de guidage (9, 10) dans lesquels l'élément supérieur de la charnière d'articulation est engagé, pour maintenir ledit élément supérieur dans l'axe de rotation (A) de l'élément inférieur lors d'un actionnement de la porte. L'élément supérieur de la charnière d'articulation peut être désengagé des moyens de guidage au-delà d'un angle d'oscillation critique, pour que l'élément supérieur se désolidarise de l'élément inférieur de la charnière d'articulation. L'invention concerne également une porte éjectable pour aéronef.
1- Dispositif d'éjection (4, 5, 6, 9, 10) pour porte (2) d'aéronef, comportant au moins une charnière d'articulation (4) apte à articuler un panneau de porte sur un cadre de porte, caractérisé en ce que la charnière d'articulation est munie d'un élément inférieur (6), destiné à être monté en rotation sur la structure (16) de l'aéronef, et d'un élément supérieur (5), destiné à être solidarisé au panneau de la porte, l'élément inférieur et l'élément supérieur étant relié l'un à l'autre de manière réversible, le dispositif d'éjection comportant également des moyens de guidage (9, 10) dans lesquels l'élément supérieur de la charnière d'articulation est engagé, de manière à maintenir ledit élément supérieur dans l'axe de rotation (A) de l'élément inférieur de ladite charnière lors d'un actionnement de la porte. 2- Dispositif d'éjection selon la 1, caractérisé en ce que l'élément supérieur de la charnière d'articulation est apte à être désengagé des moyens de guidage au-delà d'un angle d'oscillation critique (a) de ladite charnière, de manière à ce que l'élément supérieur se désolidarise de l'élément inférieur de la charnière d'articulation. 3- Dispositif d'éjection selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage comportent une rampe de guidage (9) apte à être fixée à la structure (16) d'un aéronef et un double galet de guidage (10) solidaire de l'élément supérieur de la charnière d'articulation, ledit double galet de guidage étant apte à coulisser dans la rampe de guidage de manière à maintenir ledit élément supérieur dans l'axe de rotation (A) de l'élément inférieur de ladite charnière. 4- Dispositif d'éjection selon la 3, caractérisé en ce que la rampe de guidage est munie d'une extrémité supérieure (15) ouverte vers l'extérieur, de manière à permettre le retrait du galet de guidage de la rampe de guidage au-delà d'un angle d'oscillation critique (a) de la charnière d'articulation. 5- Dispositif d'éjection selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que la rampe de guidage s'évase au niveau d'une extrémité supérieure (15) de ladite rampe de manière à autoriser un débattement radial de l'élément supérieur de la charnière d'articulation par rapport à l'axe de rotation de l'élément inférieur au-delà d'un angle d'oscillation critique (a) de la charnière d'articulation. 6- Porte (2) éjectable pour aéronef (1) comportant un dispositif d'éjection (4, 5, 6, 9, 10) selon l'une des 1 à 5. 7- Porte éjectable selon la 6, caractérisée en ce que la charnière d'articulation est interposée entre un rebord inférieur du cadre de la porte, et un rebord inférieur du panneau de ladite porte. 8- Porte éjectable selon l'une des 6 à 7, caractérisée en ce 5 qu'elle comporte des moyens de désactivation aptes à déconnecter les moyens de compensation de la porte, de ladite porte. 9- Aéronef (1) comportant au moins une porte (2) éjectable selon l'une des 6 à 8.
B,E
B64,E05
B64C,B64D,E05D
B64C 1,B64D 1,E05D 7
B64C 1/14,B64D 1/02,E05D 7/10
FR2892358
A1
CLOISON POUR HABITACLE DE VEHICULE AMELIOREE
20,070,427
La présente invention concerne une cloison pour habitacle de véhicule. Une telle cloison est typiquement utilisée dans un véhicule automobile pour former deux régions distinctes dans l'habitacle. A titre d'exemple, on connaît des véhicules utilitaires et/ou industriels à l'intérieur desquels une cloison s'étend sur toute une largeur du véhicule de manière à constituer une première région en avant de cette cloison destinée au conducteur et aux passagers et une deuxième région en arrière de ladite cloison destinée classiquement à un chargement de matériels divers. De manière générale, on considère que la première région est une région de confort, tandis que la deuxième région est une région de chargement. La cloison peut être un simple panneau, en plastique moulé, en tôle ou autre matériau encore, dont les bords épousent à peu près la carrosserie du véhicule. Dans ce cas, la fonctionnalité d'une telle cloison est généralement limitée à celle précitée, c'est-à-dire constituer deux régions dans l'habitacle. On peut aussi faire en sorte qu'une telle cloison ait d'autres fonctionnalités. On connaît en particulier des cloisons ayant pour fonctionnalité supplémentaire d'isoler thermiquement les deux régions. Ces cloisons sont alors typiquement utilisées pour que la région à l'arrière de chargement puisse être réfrigérée. Dans le même esprit, on connaît des cloisons qui isolent les deux régions de la poussière et/ou du son. Une autre fonctionnalité supplémentaire consiste à pouvoir utiliser la cloison en tant que support d'accrochage. A titre d'exemple, on peut ajouter des boîtes, tringles, crochets ou autres sur une face de la cloison qui se trouve dans la région de chargement de sorte à permettre un meilleur rangement de cette région. Dans ce cas, ces divers éléments sont souvent fixés à la cloison. Plus précisément, des trous traversants sont prévus dans la cloison pour accueillir un moyen de fixation qui permet de fixer l'élément contre elle. Dans un autre domaine d'application, il existe aussi des cloisons adaptées pour des véhicules de tourisme. La cloison permet soit de constituer deux régions de confort soit, comme dans le cas précédent une région de confort et de chargement. Dans le premier cas, il est alors fréquent que la séparation des deux régions soit moins catégorique puisque les passagers avant et arrière doivent néanmoins avoir l'impression de partager un espace commun. Dans tous les cas, comme précédemment, la cloison peut offrir d'autres fonctionnalités en y ajoutant des éléments spécifiques, comme une tablette pivotante, un compartiment pour recevoir un écran, etc. Un inconvénient des cloisons mentionnées ci-dessus et plus généralement des cloisons pour habitacle de véhicule, est qu'une fois montées dans le véhicule, il est difficile voire impossible de les modifier et/ou de les faire évoluer. Par exemple, le propriétaire du véhicule peut difficilement décider de remplacer une tablette pivotante en armoire pour rangement à moins que, dans la mesure du possible, il ne commande auprès d'un spécialiste une dépose de l'ancienne cloison puis pose d'une nouvelle cloison avec l'armoire. Mais une telle opération reste de toute façon coûteuse, fastidieuse et de ce fait rarement intéressante. Un but de l'invention est de pallier les inconvénients précités. A cet effet, on propose selon l'invention une cloison modulaire pour séparer l'habitacle d'un véhicule en deux régions, comportant un premier module, formant support et possédant au moins une ouverture, et un deuxième module intégré dans l'ouverture, caractérisé en ce que le deuxième module est amovible. Ainsi, le deuxième module étant amovible, on peut facilement supprimer ou remplacer ce module par un autre. Il suffit en effet de démonter ce deuxième module et par exemple de monter selon une opération prédéterminée un autre module apte à être intégré dans l'ouverture du module support. De cette manière, on peut modifier ou faire évoluer la cloison à volonté, et ce par une intervention rapide, économique, peu coûteuse et reproductible. Par ailleurs un autre avantage est que le coût de fabrication de la cloison peut diminuer du fait notamment que le premier module formant support peut être fabriqué en grand volume quelque soit la forme de la cloison constituée au final, en particulier quel que soit le deuxième module. Des aspects préférés de cette cloison sont les suivants : - l'ouverture possède un contour conformé pour épouser un contour du deuxième module amovible ; -l'ouverture et le deuxième module amovible sont conformés pour que ce dernier puisse s'emboîter dans l'ouverture ; - l'ouverture possède la forme d'un polygone à trois côtés au moins ; - l'ouverture est de forme sensiblement rectangulaire ; - l'un au moins parmi l'ouverture et le deuxième module amovible comporte des moyens agencés de sorte, qu'une fois le deuxième module amovible intégré, la cloison est apte à isoler les deux régions de l'habitacle du son et/ou de la poussière et/ou de l'eau ; le deuxième module amovible est agencé pour remplir au moins une fonction prédéterminée ; - le deuxième module amovible comporte une étagère pour rangement ; le deuxième module amovible comporte une armoire pour rangement ; - le deuxième module amovible comporte une vitre rendant possible de voir l'une des régions depuis l'autre ; - le deuxième module amovible est non plan ; - le deuxième module amovible comporte un embouti. On propose en outre un module amovible et un support d'une cloison modulaire conforme à l'invention. On propose encore un ensemble dans un véhicule comportant un siège et une cloison conforme à l'invention, le deuxième module amovible étant agencé derrière le siège et étant conformé de sorte qu'un dossier du siège puisse être incliné vers l'arrière du véhicule avec une amplitude accrue par rapport à une configuration où le deuxième module amovible serait plan. On propose encore un véhicule comportant une cloison conforme à l'invention ainsi qu'un procédé de fabrication de cette cloison caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'emboutissage du deuxième module amovible. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective arrière d'une cloison selon un mode de réalisation de l'invention, cette cloison étant montée dans un véhicule utilitaire, la figure 2 est une vue arrière différente de la cloison présentée à la figure 1, la figure 3 montre un premier module formant support d'une cloison selon l'invention ainsi qu'une sélection de deuxièmes modules amovibles pouvant être intégrés audit premier module, chacun étant agencé pour remplir une fonction prédéterminée. En se référant aux figures 1 et 2, un habitacle 1 d'un véhicule comporte une cloison 2 réalisée selon un mode préféré de l'invention. Dans cet exemple non limitatif, la cloison s'étend essentiellement sur toute la largeur de l'habitacle de sorte qu'elle le sépare en deux régions. On a donc une région 3 et une région 4 en avant et en arrière du véhicule, respectivement. La région 3 correspond à une région de confort censée accueillir les personnes tandis que la région 4 est une région de chargement. Tel qu'illustré, la cloison possède un contour externe conformé pour épouser la paroi de l'habitacle ou en encore la carrosserie. Selon un aspect de l'invention, des moyens d'isolation classiques, telle une mousse, une laine de roche ou autre matériau, sont agencés au niveau d'une surface de contact entre la cloison et la carrosserie. La cloison peut ainsi permettre une isolation phonique, thermique. On peut aussi obtenir une isolation vis-à-vis de la poussière. Selon l'invention, la cloison est modulaire les modules sont amovibles. A cet égard, la figure 3 montre la cloison considérée dans l'exemple ci-dessus avec différents deuxièmes modules qui la composent. En particulier, la cloison modulaire 2 comporte un premier module formant support 4 et une sélection de quatre deuxièmes modules 5 pouvant composer la cloison. Le module 4 formant support comporte des ouvertures 6, en l'occurrence trois ouvertures sensiblement rectangulaires côte à côte selon la largeur dans cet exemple, agencées pour que l'un quelconque des deuxièmes modules puisse y être intégré. Un avantage déjà mentionné est que les deuxièmes modules ont de ce fait la propriété d'être amovibles. En d'autres termes, on peut monter et démonter très facilement ces deuxièmes modules du module formant support. Par ailleurs, comme on peut le voir chaque ouverture et chaque deuxième module est conformé pour que tout module amovible 5 puisse s'emboîter dans toute ouverture 6. Les modules amovibles 5 ont donc une forme sensiblement rectangulaire de longueur et largeur égale ou légèrement supérieure à celle des ouvertures 6. Ainsi, lorsque l'un parmi les quatre modules amovibles 5 ou panneaux 5 présentés à titre d'exemple non limitatif est intégré dans l'une des trois ouvertures, cette dernière est obstruée, ce qui referme cette partie de la cloison. Afin de maintenir solidement les modules amovibles 5 contre le module formant support 6, des moyens de verrouillage sont prévus soit sur ce dernier, soit sur les modules amovibles, soit sur les deux. En tant que moyen de verrouillage, on peut notamment utiliser des écrous/vis traversant à la fois le module formant support et les panneaux amovibles. Cette solution apporte un bon maintien des panneaux amovibles contre le module support, de sorte que ceux-ci peuvent porter des objets relativement lourds. Une autre solution qui offre notamment un avantage en terme de simplicité de montage/démontage consiste à utiliser un bras de verrouillage pivotant. Celui-ci peut être monté sur le module formant support, par exemple. Dans ce cas, le panneau amovible est intégré dans l'ouverture depuis la région de chargement, le bras étant dans la région de confort dans une position angulaire telle qu'il ne gêne pas cette opération. Puis, une fois le panneau emboîté par introduction vers l'avant dans l'ouverture, on fait pivoter le bras, typiquement de 90 , de sorte qu'une de ses parties constitue une butée pour le panneau amovible. Le bras se trouvant du côté de la cloison correspondant à la région confort, le panneau amovible ne peut donc plus basculer vers l'arrière et se trouve ainsi verrouillé. Afin de retenir le panneau dans la direction opposée (vers l'avant), différentes solutions sont aussi envisagées. Par exemple, on utilise un autre bras de verrouillage pivotant qui cette fois-ci se trouve du côté de la cloison correspondant à la région de chargement. On peut aussi prévoir au niveau d'une extrémité du module formant support ou du panneau amovible des ergots faisant saillies vers l'extérieur de sorte à pouvoir constituer une butée contre un basculement vers l'avant. Une autre solution encore de verrouillage consiste à clipser directement le panneau dans l'ouverture. Selon un autre aspect de l'invention, les panneaux amovibles, pris comme exemple de deuxième module, et/ou le module formant support comportent des moyens d'isolation des deux régions de l'habitacle contre le son et/ou la poussière et/ou l'eau. De cette manière, malgré sa construction modulaire, la cloison conserve les avantages d'une cloison classique d'isolement. Selon un autre aspect de l'invention encore et comme illustré à la figure 3 notamment, les panneaux amovibles peuvent être agencés pour remplir au moins une fonction prédéterminée. En particulier, les panneaux 5, 5', 5"' comportent des étagères 9 de rangement, une vitre 10 pour permettre à une personne de voir une région depuis l'autre, et une armoire 11 de rangement, respectivement. Le panneau 5" n'apporte lui aucune fonctionnalité supplémentaire à la cloison. Il permet simplement de boucher l'une des ouvertures. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée à ces agencements. Et l'homme du métier comprendra que la cloison de l'invention peut offrir autant de fonctionnalité qu'il n'existe de besoin. On dispose donc d'une cloison offrant une véritable personnalisation fonctionnelle, notamment selon les métiers. Par ailleurs, on comprendra d'après ce qui précède qu'une telle personnalisation est évolutive, et ce de manière simple. En effet, on dispose d'une sélection de panneaux agencés pour remplir différentes fonctions prédéterminées, et il suffit de remplacer l'un des panneaux de la cloison par l'un de la sélection pour changer l'une des fonctionnalités de la cloison. Un autre exemple de fonctionnalité recherchée, est lié au confort des passagers. Par exemple, il peut être intéressant de faire en sorte que, par rapport aux réalisations classiques, la cloison permette à un siège passager un débattement vers l'arrière plus important. En particulier, il peut être intéressant de pouvoir incliner le dossier du siège plus en arrière. A cet effet, on choisit dans ladite sélection un panneau amovible de forme non plane. Plus précisément le panneau peut comporter une zone bombée vers l'arrière dans laquelle le dossier peut prendre place au fur et à mesure qu'il est incliné. Plus précisément encore, le panneau peut comporter un embouti agencé en regard du dossier. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. En particulier, une cloison selon l'invention peut être utilisée dans d'autre type de véhicule automobile, comme les véhicules de tourisme. Dans tous les cas, on pourra agrémenter les deuxièmes modules amovibles par des éléments adaptés à l'application choisie. En particulier, on pourra y ajouter une tablette pivotante pour qu'un passager arrière puisse disposer d'un support, d'un écran, d'un clavier, d'une porte, d'une trappe, d'une armoire à double accès, etc. Par ailleurs, il doit être compris que chaque deuxième module peut être agencé pour remplir plus d'une fonction prédéterminée. Par exemple, il peut aussi améliorer les rangements dans l'habitacle que le confort des passagers. Par ailleurs encore, il est entendu que la cloison peut aussi être utilisée dans un véhicule dont la région de chargement n'est pas délimitée par la carrosserie mais laissée à l'air libre
On propose selon l'invention une cloison modulaire (2) pour séparer l'habitacle (1) d'un véhicule en deux régions (3, 4), comportant un premier module formant support (4) et possédant au moins une ouverture (6), et un deuxième module (5) intégré dans l'ouverture.Avantageusement, le deuxième module (5) est amovible et agencé pour remplir une fonction prédéterminée.
1. Cloison modulaire (2) pour séparer l'habitacle (1) d'un véhicule en deux régions (3, 4), comportant un premier module formant support (4) et possédant au moins une ouverture (6), et un deuxième module (5) intégré dans l'ouverture, caractérisé en ce que le deuxième module (5, 5', 5", 5"') est amovible. 2. Cloison selon la 1, caractérisée en ce que l'ouverture (6) possède un contour conformé pour épouser un contour du deuxième module amovible (5). 3. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'ouverture (6) et le deuxième module amovible (5) sont conformés pour que ce dernier puisse s'emboîter dans l'ouverture. 4. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'ouverture (6) possède la forme d'un polygone à trois côtés au moins. 5. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'ouverture (6) est de forme sensiblement rectangulaire. 6. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'un au moins parmi l'ouverture (6) et le deuxième module amovible (5) comporte des moyens agencés de sorte, qu'une fois le deuxième moduleamovible intégré, la cloison (2) est apte à isoler les deux régions (3, 4) de l'habitacle du son et/ou de la poussière et/ou de l'eau. 7. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le deuxième module amovible (5) est agencé pour remplir au moins une fonction prédéterminée. 8. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en que le deuxième module amovible (5) comporte une étagère (9) pour rangement. 9. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en que le deuxième module amovible (5) comporte une armoire (11) pour rangement. 10. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en que le deuxième module amovible (5) comporte une vitre (10) rendant possible de voir l'une des régions depuis l'autre. 20 11. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en que le deuxième module amovible (5) est non plan. 12. Cloison selon l'une des précédentes, caractérisée en que le deuxième module amovible (5) comporte un embouti. 25 13. Module amovible (5, 5', 5", 5"') d'une cloison modulaire (2) selon l'une des précédentes. 14. Support (4) d'une cloison modulaire selon l'une quelconque des 1 à 12. 15. Dans un véhicule, ensemble comportant un siège et une cloison (2) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le deuxième module amovible (5) est agencé derrière le siège et en ce qu'il est conformé de sorte qu'un dossier du siège puisse être incliné vers l'arrière du véhicule avec une amplitude accrue par rapport à une configuration où le deuxième module amovible (5) serait plan. 16. Véhicule comportant une cloison (2) selon l'une quelconque des 1 à 12. 17. Procédé de fabrication d'une cloison (2) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en qu'il comporte une étape d'emboutissage du deuxième module amovible (5).
B
B60
B60P
B60P 3
B60P 3/42
FR2899173
A1
SYSTEME POUR CONTROLER LE DECLENCHEMENT DES ORGANES DE PROTECTION DES OCCUPANTS AVANT L'IMPACT LATERAL D'UN VEHICULE
20,071,005
La présente invention concerne un système pour contrôler le déclenchement des organes de protection des occupants, en particulier les coussins gonflables, avant l'impact latéral d'un véhicule automobile. Les études d'accidentologie montrent que les chocs latéraux sur les véhicules automobiles représentent une part importante des accidents mortels. En cas de choc latéral, les systèmes actuels de protection des occupants (coussins gonflables ou airbags) sont déclenchés sur la base de seuils de décélération à partir du contact véhicule-obstacle. II s'agit donc d'une technologie d'activation en situation de post-crash. Ceci a pour conséquence de restreindre le io temps disponible pour la mise en place complète des airbags avant intrusion de l'obstacle impactant. Ce qui, en plus du faible espace disponible entre les occupants et les portières, impose une taille maximale des airbags relativement faible. Or un des moyens d'augmenter la protection des occupants lors des chocs is latéraux passe par la possibilité d'intégrer des airbags plus volumineux. Ceci ne peut se faire que par l'augmentation du temps disponible à leur mise en place. L'utilisation de technologies type capteur de contact ou de pression intégrés sur les flancs d'un véhicule permet d'obtenir une amélioration du système en obtenant un instant de déclenchement plus proche de l'événement. Cependant l'efficacité 20 d'un tel système reste limitée du fait de l'espace contraint entre l'occupant et l'extérieur du véhicule. Le moyen optimal d'augmenter la protection des occupants d'un véhicule en situation de crash latéral est de déclencher les airbags en situation de "pré crash" (avant choc). Pour cela, il est donc primordial de disposer d'un système 25 permettant de détecter un obstacle impactant le véhicule avant contact. Le système pré crash latéral doit donc être muni d'un capteur de détection de l'environnement capable de prédire un choc quelques millisecondes en avance. Etant établi qu'un tel système agit sur des moyens de protection non réversibles (type airbag), la sécurisation de l'efficience du déclenchement doit être 30 particulièrement sévérisé (taux de fausse alarme du système visé nul). A cette fin, le système pré crash latéral ne déclenchera les systèmes de protection qu'en cas de détection, par des éléments de dynamique véhicule, de perte de contrôle sévère constituant une part prépondérante des chocs latéraux mortels. Aucun capteur de détection de l'environnement existant ne possède un taux de fausse alarme nul. Il faut donc étudier la fusion de données pour faire chuter le taux de fausse alarme. Pour que le système ne soit pas trop coûteux, le recours à d'autres capteurs est écarté. Une façon de créer un système de protection plus efficace en cas de choc latéral est de déclencher les organes de protection plus tôt après le choc (voir io US6725141 et EP1355805). Le brevet FR2828667 fusionne les données d'un capteur d'impact avec celles d'un capteur pré crash qui renseigne la vitesse de rapprochement et l'instant d'impact. Grâce à ce capteur, il est possible d'abaisser voir d'annuler les seuils de déclenchement des accéléromètres dédiés aux coussins gonflables. L'efficacité d'un tel système reste limitée aux déclenchements is en post crash. La solution du capteur pré crash est utilisée dans le système du brevet US6856874 avec un radar 24 GHz pour les chocs frontaux. Le système est basé uniquement sur la détection d'obstacles. Toute fausse alarme du radar entraîne de fait un déclenchement intempestif de l'airbag. 20 Dans le cas du choc latéral, le système décrit dans l'US6571161 combine un radar pré crash avec des données de localisation (GPS). Cette solution ne peut couvrir que les situations de crashs latéraux impliquant deux véhicules. De plus, elle nécessite que les deux véhicules considérés soient équipés afin de pouvoir échanger leurs données de localisation. 25 Par ailleurs, le système décrit dans le brevet US6728617 utilise conjointement des informations issues de la dynamique du véhicule, d'un radar et d'une caméra pour déterminer une zone de danger. Un tel système est complexe et onéreux. La demande de brevet français n 0503425 décrit un système pour contrôler 30 le déclenchement des organes de protection tels que des coussins gonflables avant un impact latéral d'un véhicule automobile, comprenant un sous-système de contrôle dynamique du véhicule qui comprend des moyens pour évaluer la durée théorique de perte de contrôle du véhicule (DTPC) à partir d'informations délivrées par des capteurs telles que l'accélération transversale, la vitesse de lacet et d'angle du volant du véhicule. Le système comprend en outre, des moyens pour commander le déclenchement des moyens de protection en fonction de cette évaluation. Le but de la présente invention est d'apporter des perfectionnements au système décrit dans la demande de brevet FR0503425 ci-dessus, tout en remédiant aux inconvénients de l'état de la technique discuté plus haut. Suivant l'invention, ce système de contrôle est caractérisé en ce qu'il io comprend en outre un radar capable de détecter un obstacle et adapté pour évaluer le temps avant l'impact (TTI) avec l'obstacle et pour mesurer la vitesse relative (Vr) du véhicule par rapport à un obstacle, des moyens pour comparer le temps TTI par rapport à un seuil A et la vitesse (Vr) par rapport à une vitesse minimale (Vrmin) et une vitesse maximale (Vrmax) et des moyens pour commander 15 le déclenchement des moyens de protection lorsque les conditions suivantes sont remplies: TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax, A étant le temps nécessaire pour la mise en place des moyens de protection. 20 Le radar ci-dessus complète ainsi le système de contrôle dynamique du véhicule tel que décrit dans la demande de brevet FR0503425. Grâce à ce radar, le déclenchement des organes de protection s'effectue de manière plus fiable, avec un taux de "fausse alarme" c'est-à-dire de déclenchements intempestifs pratiquement nul. 25 Selon une version préférée de l'invention, les moyens pour commander le déclenchement des organes de protection sont adaptés pour commander le déclenchement lorsque: - le sous-système dynamique du véhicule a déterminé une durée théorique de perte de contrôle DTPC supérieure à un seuil B et que: 30 - le radar a détecté que les conditions suivantes étaient réalisées: TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax Dans une réalisation avantageuse de l'invention, le système comprend également un sous-système de contrôle de trajectoire du type ESP, les moyens pour commander le déclenchement des organes de protection étant adaptés pour commander le déclenchement lorsque les conditions supplémentaires suivantes sont réalisées: - l'ESP est en régulation Vmin < Vitesse du véhicule < Vmax Ces conditions permettent de réduire encore davantage le taux des déclenchements intempestifs des organes de protection. io De préférence également, le système est mis en préalerte lorsque DTPC > TTI, le déclenchement des organes de protection étant commandé seulement lorsque TTI < au seuil A. Le radar utilisé est de préférence, un radar doppler dont la fréquence est sensiblement égale à 5,8 GHz qui présente l'avantage de permettre une détection is très précise de l'obstacle avant l'impact du véhicule, plus précise par exemple que la détection permise par un radar 24 GHz ou 76 GHz. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Au dessin annexé, donné à titre d'exemple, non limitatif: 20 - la figure 1 est un schéma d'ensemble d'un exemple de réalisation préférée du système de contrôle selon l'invention. Comme montré sur le schéma de la figure 1, le système pour contrôler le déclenchement d'organes de protection des occupants avant un impact latéral d'un véhicule automobile, comprend un sous-système 1 de contrôle dynamique du 25 véhicule qui comprend des moyens pour évaluer la durée théorique de perte de contrôle du véhicule (DTPC), à partir d'informations délivrées par des capteurs notamment sur l'accélération transversale, la vitesse de lacet et d'angle du volant du véhicule. Des moyens sont prévus pour commander le déclenchement des coussins gonflables en fonction de cette évaluation. 30 Un tel système a été décrit dans la demande de brevet français FR050325 et ne sera pas détaillé davantage ici. Le système selon l'invention comprend en outre un radar 2 capable de détecter un obstacle et adapté pour évaluer le temps avant l'impact (TTI) et pour mesurer la vitesse relative (Vr) du véhicule par rapport à un obstacle. Des moyens sont prévus pour comparer le temps TTI par rapport à un seuil A et la vitesse (Vr) par rapport à une vitesse minimale (Vrmin) et une vitesse maximale (Vrmax). Des moyens sont prévus pour commander le déclenchement s des coussins gonflables lorsque les conditions suivantes sont remplies: TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax A étant le temps nécessaire pour déployer les coussins gonflables. Les moyens pour commander le déclenchement des organes de protection lo (coussins gonflables) sont adaptés pour commander le déclenchement de ceux-ci lorsque: - le sous-système dynamique du véhicule 1 a déterminé une durée théorique de perte de contrôle DTPC supérieure à un seuil B et que: - le radar 2 a détecté que les conditions suivantes étaient réalisées : 15 TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax Dans l'exemple de la figure 1, le véhicule est en outre équipé d'un sous-système 3 de contrôle de trajectoire du type ESP. Dans ce cas, les moyens pour commander le déclenchement des organes de protection sont adaptés pour 20 commander le déclenchement de ceux-ci lorsque les conditions supplémentaires suivantes sont réalisées: - l'ESP est en régulation - Vmin < Vitesse du véhicule < Vmax Ainsi dans l'exemple de la figure 1, les coussins gonflables (airbags) sont 25 déclenchés, avant l'impact latéral du véhicule sur un obstacle, lorsque les trois systèmes 1, 2, 3 remplissent chacun les conditions indiquées sur la figure 1. La combinaison de l'ensemble de ces conditions permet de ramener à zéro le taux des "fausses alarmes" c'est-à-dire des déclenchements intempestifs des airbags. 30 Le radar du sous-système 2 doit être capable de détecter un obstacle a une distance très proche, de l'ordre du mètre. Le seuil A en ce qui concerne le temps avant l'impact est le temps nécessaire pour déployer efficacement les coussins gonflables ou autres organes de protection. Le radar doit également être capable de faire la distinction entre un obstacle dangereux immobile ou mobile et les obstacles non dangereux, tels que les trottoirs et les objets volants "mous" tels que ballons, sacs plastiques, oiseaux, etc... De préférence, le radar est un radar doppler dont la fréquence est égale à 5,8 GHz pour permettre une détection et des mesures précises et fiables. Le seuil B relatif au sous-système dynamique de véhicule est défini comme une durée au-delà de laquelle la perte de contrôle du véhicule est considérée io comme "sévère" c'est-à-dire pratiquement irrécupérable. Les conditions relatives au système 3 de contrôle de la trajectoire du véhicule, à savoir si l'ESP est en régulation et la vitesse du véhicule, sont également importantes dans la décision de déclenchement des airbags. Une première évolution du système selon l'invention consiste à considérer is que le seuil B du sous-système dynamique du véhicule est évolutif en temps réel, par exemple continuellement égal au temps avant impact TTI évalué par le radar. On peut ainsi mettre le système en préalerte, lorsque la durée DTPC évaluée par le sous-système dynamique du véhicule est supérieure au temps TTI évalué par le radar, le déclenchement des organes de protection étant commandé seulement 20 lorsque: TTI < seuil A
Système pour contrôler le déclenchement d'organes de protection des occupants avant un impact latéral d'un véhicule automobile, comprenant un sous-système de contrôle dynamique du véhicule (1) qui comprend des moyens pour évaluer la durée théorique de perte de contrôle du véhicule (DTPC), à partir d'informations délivrées par des capteurs sur l'accélération transversale, la vitesse de lacet et d'angle du volant du véhicule et des moyens pour commander le déclenchement des organes de protection en fonction de cette évaluation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un radar (2) capable de détecter un obstacle et adapté pour évaluer le temps avant l'impact (TTI) et pour mesurer la vitesse relative (Vr) du véhicule par rapport à un obstacle, des moyens pour comparer le temps TTI par rapport à un seuil A et la vitesse (Vr) par rapport à une vitesse minimale (Vrmin) et une vitesse maximale (Vrmax) et des moyens pour commander le déclenchement des organes de protection lorsque les conditions suivantes sont remplies:TTI < SEUIL AVrmin < VR < VRMAXA étant égal au temps nécessaire pour la mise en oeuvre des organes de protection.
1) Système pour contrôler le déclenchement d'organes de protection des occupants avant un impact latéral d'un véhicule automobile, comprenant un sous-système de contrôle dynamique du véhicule (1) qui comprend des moyens pour évaluer la durée théorique de perte de contrôle du véhicule (DTPC), à partir d'informations délivrées par des capteurs sur l'accélération transversale, la vitesse de lacet et d'angle du volant du véhicule et des moyens pour commander le déclenchement des organes de protection en fonction de cette évaluation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un radar (2) capable de détecter un obstacle et adapté pour évaluer le temps avant l'impact io (TTI) et pour mesurer la vitesse relative (Vr) du véhicule par rapport à un obstacle, des moyens pour comparer le temps TTI par rapport à un seuil A et la vitesse (Vr) par rapport à une vitesse minimale (Vrmjn) et une vitesse maximale (Vrmax) et des moyens pour commander le déclenchement des organes de protection lorsque les conditions suivantes sont remplies: 15 TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax A étant égal au temps nécessaire pour la mise en oeuvre des organes de protection. 2) Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens 20 pour commander le déclenchement des organes de protection sont adaptés pour commander le déclenchement lorsque: - le sous-système dynamique du véhicule (1) a déterminé une durée théorique de perte de contrôle DTPC supérieure à un seuil B et que: - le radar (2) a détecté que les conditions suivantes étaient réalisées : 25 TTI < seuil A Vrmin < Vr < Vrmax 3) Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend également un sous-système (3) de contrôle de trajectoire du type ESP, les moyens pour commander le déclenchement des organes de protection étant 30 adaptés pour commander le déclenchement lorsque les conditionssupplémentaires suivantes sont réalisées: - l'ESP est en régulation - Vmin < Vitesse du véhicule < Vmax 4) Système selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le système est mis en préalerte lorsque DTPC > TTI, le déclenchement des organes de protection étant commandé seulement lorsque TTI < au seuil A. 5) Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un radar doppler dont la fréquence est égale à 5,8 GHz.
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/013,B60R 21/0132,B60R 21/0134
FR2894542
A1
AILE AVANT DEFORMABLE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,615
La présente invention se rapporte à une aile avant déformable de 5 véhicule automobile. Une telle aile déformable est notamment destinée à constituer des moyens d'amortissement à l'avant d'un véhicule, entre un bouclier et un pare-brise, permettant d'absorber de l'énergie en cas de choc piéton, afin de limiter les blessures dudit piéton. io Usuellement, les véhicules automobiles comportent un châssis et un groupe motopropulseur installé sur ledit châssis et ledit groupe motopropulseur est recouvert d'un capot. Ladite aile prolonge ledit capot en longeant latéralement ledit groupe motopropulseur et prend appui sur un longeron du châssis. En outre, l'aile 15 comporte une paroi externe et une cloison d'étanchéité du groupe motopropulseur, ladite paroi externe présentant un bord supérieur adapté à bordé ledit capot, ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne qui s'étend sous ledit capot. Ladite cloison d'étanchéité relie ledit rebord interne et ledit châssis en s'étendant entre ladite paroi externe et 20 ledit groupe motopropulseur afin de préserver ce dernier des remontées de salissures et d'eau projetés notamment par les roues du véhicule. Dans certains véhicules automobiles connus, et afin d'absorber l'énergie en cas de choc, la cloison d'étanchéité présente une rainure qui sépare ladite cloison d'étanchéité en deux portions inclinées l'une par 25 rapport à l'autre à l'endroit de ladite rainure, une portion supérieure reliée audit rebord interne et une portion inférieure reliée audit châssis. Ainsi, la rainure permet le pliage desdites portions l'une vers l'autre lorsque l'aile avant se déforme sous l'effet d'un choc. De la sorte, l'énergie absorbée par l'aile est transmise pour plier les deux portions. 30 On pourra notamment se référer au document DE 101 02 187, lequel décrit un tel dispositif pour autoriser la déformation de l'aile. 2 2894542 Un inconvénient d'une telle zone frangible constituée par une rainure, réside dans sa résistance à la déformation qui est très faible compte tenu de l'amorce de pliure. Aussi, le moindre choc même peu violent produit une déformation de l'aile alors que le piéton n'aurait pas été blessé si l'aile ne s'était pas déformée. Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention est de proposer une aile déformable qui soit plus résistante au choc piéton mais qui néanmoins se déforme lorsque ce choc atteint une certaine intensité. lo Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une aile avant déformable de véhicule automobile, ledit véhicule comportant un châssis et un groupe motopropulseur installé sur ledit châssis, ledit groupe motopropulseur étant recouvert d'un capot, ladite aile prolongeant ledit capot en longeant latéralement ledit groupe 15 motopropulseur et en prenant appui sur ledit châssis, ladite aile comportant une paroi externe et une cloison d'étanchéité du groupe motopropulseur, ladite paroi externe présentant un bord supérieur adapté à border ledit capot, ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne qui s'étend sous ledit capot, ladite cloison d'étanchéité reliant ledit 20 rebord interne et ledit châssis en s'étendant entre ladite paroi externe et ledit groupe motopropulseur, ladite cloison d'étanchéité présentant une zone frangible qui sépare ladite cloison d'étanchéité en cieux portions, une portion supérieure reliée audit rebord interne et une portion inférieure reliée audit châssis, ladite zone frangible autorisant le déplacement relatif 25 desdites portions lorsque l'aile avant se déforme sous l'effet d'un choc ; selon l'invention, ladite zone frangible présente des perçages ménagés de proche en proche dans ladite cloison d'étanchéité. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le mode d'affaiblissement de la cloison d'étanchéité dans la zone frangible non pas 30 grâce à une rainure continue, mais grâce à des perçages pratiqués longitudinalement et de proche en proche dans cette cloison d'étanchéité. De la sorte, aucune amorce de pliure n'est ménagée dans cette cloison 3 2894542 d'étanchéité, qui présente simplement une zone longitudinale discontinue, structurellement plus résistante au choc lorsque les efforts s'exercent sensiblement selon des directions comprises dans le plan moyen défini par la cloison d'étanchéité. 5 Au surplus, et ce dans le but de contrôler la résistance de cette zone frangible, les perçages sont des perçages borgnes dont la profondeur est ajustée en fonction de la résistance souhaitée. Plus les perçages sont profonds, et plus la résistance est faible. En outre, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention io particulièrement avantageux, lesdites portions sont séparées par une nervure commune de façon à être décalées l'une par rapport à l'autre en définissant deux plans moyens sensiblement parallèles entre eux et espacés l'un de l'autre, lesdits perçages étant ménagés dans l'épaisseur de ladite nervure pour former ladite zone frangible. De la sorte, en cas de is choc les deux portions se déplacent parallèlement l'une contre l'autre après que la zone frangible a été rompue, ce qui évite le flambage des deux portions l'une par rapport à l'autre et par conséquent l'entraînement latéral des portions vers le moteur ou vers la paroi externe. Par ailleurs, l'aile avant déformable comprend en outre une doublure 20 d'aile entre ladite paroi externe et ladite cloison d'étanchéité, ladite doublure d'aile présentant un partie supérieure libre joignant ledit rebord interne et un bord d'appui contre ledit châssis, ledit bord d'appui et ladite partie supérieure libre étant reliés ensemble par une partie en Z déformable. De la sorte, lors d'un choc piéton sensiblement du haut vers 25 le bas contre la paroi externe, et après que la zone frangible a été rompue, la paroi externe est guidée en translation grâce à la partie en Z déformable qui se replie sur elle-même et absorbe par la même, une autre partie de l'énergie fournie par le choc piéton, la première partie ayant été absorbée par la rupture de la zone frangible. 30 De plus, et selon une caractéristique particulièrement avantageuse, ledit rebord interne présente une bordure libre, ladite portion supérieure de ladite cloison d'étanchéité étant reliée audit rebord interne, entre le 4 2894542 bord supérieur et ladite bordure libre, tandis que ladite partie supérieure est reliée à ladite bordure libre. De la sorte, la cloison d'étanchéité assure une parfaite étanchéité au groupe motopropulseur vis-à-vis de l'extérieur. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la 5 lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique en section verticale d'une aile avant déformable conforme à l'invention et non déformée ; to - la Figure 2 est une vue schématique de l'aile avant illustrée sur la Figure 1, déformée ; - la Figure 3 est une vue schématique d'un élément de détail de l'aile avant déformable illustrée à la Figure 1 ; et, - la Figure 4 est une vue schématique de face selon IV de l'élément 15 illustré sur la Figure 3. La Figure 1 illustre en section verticale et transversale, une aile avant 10 de véhicule automobile conforme à l'invention. L'aile avant 10 présente une paroi externe 12 qui remonte vers un capot 14 du véhicule automobile. Le capot 14, abrite un groupe motopropulseur 16. La paroi 20 externe 12 présente un bord supérieur 18 qui borde le capot 14, le bord supérieur 18 étant prolongé par un rebord interne 20 qui s'étend sensiblement verticalement en dessous du capot 14. Par ailleurs, le véhicule automobile comporte un châssis sur lequel repose le groupe motopropulseur 16, et dont une portion 22 formant longeron apparaît sur 25 la Figure 1. Par ailleurs, une cloison d'étanchéité 24, réalisée par exemple dans un matériau métallique, s'étend entre la paroi externe 12 et le groupe motopropulseur 16, du longeron 22 jusqu'au bord supérieur 18, afin de le préserver des éventuelles projections qui proviennent du sol. 30 Le rebord interne 20 présente une bordure libre 26 et la cloison d'étanchéité 24 s'étend, d'abord à partir d'une embase 28, solidaire du longeron 22, sensiblement verticalement à l'aplomb du capot 14 et 5 2894542 écartée de la bordure libre 26, puis se termine par une partie recourbée en S 30 qui vient s'appliquer contre le rebord interne 20 au voisinage du bord supérieur 18 sous le capot 14. Par ailleurs, l'aile avant 10 comprend une doublure d'aile 32, réalisée 5 par exemple dans un matériau métallique, qui s'étend entre la cloison d'étanchéité 24 et la paroi externe 12 et qui présente un bord d'appui 34 en appui sur le longeron 22, et une partie supérieure libre 36 reliée à la bordure libre 26 du rebord interne 20 contre une face opposée à la cloison d'étanchéité 24, au moyen d'une vis de fixation 38. La vis de fixation 38 io présente une tête 39 et traverse la bordure libre 26, ladite tête 39 prenant appui contre cette bordure libre sur une face orientée vers le groupe motopropulseur 16. En outre, la partie supérieure libre 36 et le bord d'appui 34 sont reliés par une partie en Z 40 adaptée à être pliée sur elle-même en cas de choc. 15 Au surplus, et c'est là une des caractéristiques essentielles de l'invention, la cloison d'étanchéité 24 présente une portion supérieure 42 qui recouvre la tête 39, et une portion inférieure 44, les deux portions étant reliées entre elles par une zone frangible 46 que l'on va décrire plus en détail en référence aux Figures 3 et 4. 20 Sur la Figure 3, on a représenté la zone frangible 46 grossie par rapport à sa représentation sur la Figure 1. On y retrouve vers le haut la portion supérieure 42 et vers le bas la portion inférieure 44. Les deux portions 42, 44 sont reliées entre elles par une nervure commune 48 qui s'étend sensiblement perpendiculairement auxdites portions 42, 44 selon 25 l'axe A. Ladite nervure commune 48 est réalisée par emboutissage, par exemple, en entraînant lesdites portions dans des directions opposées l'une de l'autre et sensiblement perpendiculairement au plan moyen qu'elles définissent. Elles sont par ailleurs décalées l'une de l'autre de façon que l'une des faces 50 de la portion supérieure soit située 30 sensiblement dans l'alignement de la face opposée 52 de la portion inférieure 44. 6 2894542 De plus, des perçages borgnes 54 sont pratiqués dans l'épaisseur de la nervure commune 48 sensiblement parallèlement à l'axe A et de proche en proche ainsi que l'illustre la Figure 4 en vue de face. Ainsi, la profondeur et l'espacement des perçages borgnes 54 dans 5 la nervure commune 48 déterminent la résistance à la rupture lorsque la portion supérieure 42, est entraînée vers la portion inférieure 44 sensiblement perpendiculairement à l'axe A, au cours d'un choc piéton. Aussi, plus les perçages borgnes 54 sont profonds et plus ils sont nombreux dans la nervure commune 48, plus la résistance de la zone io frangible 46 à l'effort est faible. À l'inverse, bien évidemment, moins les perçages borgnes 54 sont profonds et nombreux, plus la résistance de la zone frangible 46 à l'effort est forte. En conséquence, et en se référant à la figure 1, lorsque la paroi externe 12 subit un impact de haut en bas selon P, la portion supérieure 15 42 de la cloison d'étanchéité 24 tend à être entraînée vers le longeron 22 selon F alors que la portion inférieure 44 reste elle en appui sur le longeron 22 ce qui provoque tout d'abord la dislocation des deux portions au niveau de la nervure commune 48. Ensuite, le surplus d'énergie induit par l'impact, si surplus il y a, provoque la déformation de la partie en Z 40. 20 Si ce surplus d'énergie est suffisamment important, on se retrouve alors dans une situation telle qu'illustrée sur la Figure 2ä dans laquelle la partie en Z 40 est entièrement repliée en appui contre le bord d'appui 34, tandis que la portion supérieure 42 légèrement arquée est entièrement détachée de la portion inférieure 44. 25 De la sorte, l'énergie d'impact sur la paroi externe 12 selon P aura été absorbée d'abord pour provoquer la rupture de la zone frangible 46 puis pour déformer la partie en Z 40. 7
L'invention concerne une aile déformable (10) de véhicule automobile, ledit véhicule comportant un châssis (22) et un groupe motopropulseur (16), ladite aile comportant une paroi externe (12) et une cloison d'étanchéité (24), ladite paroi externe (12) présentant un bord supérieur (18) prolongé par un rebord interne (20), ladite cloison d'étanchéité (24) reliant ledit rebord interne (20) et ledit châssis (22), ladite cloison d'étanchéité (24) présentant une zone frangible (46) qui sépare ladite cloison d'étanchéité (24) en deux portions, une portion supérieure (42) reliée audit rebord interne (20) et une portion inférieure (44) reliée audit châssis (22), ladite zone frangible (46) autorisant le déplacement relatif desdites portions (42, 44) lorsque l'aile avant (10) se déforme sous l'effet d'un choc ; selon l'invention ladite zone frangible (46) présente des perçages (54) ménagés de proche en proche dans ladite cloison d'étanchéité (24).
1. Aile avant déformable (10) de véhicule automobile, ledit véhicule comportant un châssis et un groupe motopropulseur (16) installé sur ledit châssis, ledit groupe motopropulseur étant recouvert d'un capot (14), ladite aile (10) prolongeant ledit capot (14) en longeant latéralement ledit groupe motopropulseur (16) et en prenant appui sur ledit châssis, lo ladite aile comportant une paroi externe (12) et une cloison d'étanchéité (24) du groupe motopropulseur, ladite paroi externe (12) présentant un bord supérieur (18) adapté à border ledit capot (14), ledit bord supérieur étant prolongé par un rebord interne (20) qui s'étend sous ledit capot (14), ladite cloison d'étanchéité (24) reliant ledit rebord interne (20) et ledit 15 châssis (22) en s'étendant entre ladite paroi externe (12) et ledit groupe motopropulseur (16), ladite cloison d'étanchéité (24) présentant une zone frangible (46) qui sépare ladite cloison d'étanchéité (24) en deux portions, une portion supérieure (42) reliée audit rebord interne (20) et une portion inférieure (44) reliée audit châssis (22), ladite zone frangible (46) 20 autorisant le déplacement relatif desdites portions (42, 44) lorsque l'aile avant (10) se déforme sous l'effet d'un choc ; caractérisée en ce que ladite zone frangible (46) présente des perçages (54) ménagés de proche en proche dans ladite cloison d'étanchéité (24). 25 2. Aile avant déformable selon la 1, caractérisée en ce que lesdits perçages (54) sont des perçages borgnes. 3. Aile avant déformable selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que lesdites portions (42, 44) sont séparées par une nervure commune (48) de façon à être décalées l'une par rapport à 30 l'autre, lesdits perçages (54) étant ménagés dans l'épaisseur de ladite nervure commune (48) pour former ladite zone frangible (46). 8 2894542 4. Aile avant déformable selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une doublure d'aile (32) entre ladite paroi externe (12) et ladite cloison d'étanchéité (24), ladite doublure d'aile (32) présentant un partie 5 supérieure libre (36) joignant ledit rebord interne (20) et un bord d'appui (34) contre ledit châssis (22), ledit bord d'appui (34) et ladite partie supérieure libre (36) étant reliés ensemble par une partie en Z déformable (40). 5. Aile avant déformable selon la 1, caractérisée en ce que ledit rebord interne (20) présente une bordure libre (26), ladite portion supérieure (42) de ladite cloison d'étanchéité (24) étant reliée audit rebord interne (20), entre le bord supérieur (18) et ladite bordure libre (26), tandis que ladite partie supérieure libre (36) est reliée à ladite bordure libre (26).15
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 21,B62D 25
B60R 21/34,B62D 25/16
FR2894570
A1
EMBALLAGE A EGOUTTOIR
20,070,615
FDEP.doc La présente invention concerne les emballages alimentaires, et plus particulièrement ceux destinés au conditionnement et à la vente d'aliments ayant besoin d'être conservés dans un liquide pour éviter toute dessiccation ou perte de saveur. Certains aliments, tels que les olives pour l'apéritif par exemple, sont conditionnés et vendus dans un récipient étanche contenant un liquide. Les aliments sont immergés dans ce liquide dont la fonction première est la conservation des aliments qui y sont plongés et la préservation de la saveur de ceux-ci. Pour déguster ces aliments immergés dans un liquide, on peut procéder à un transvasement entre plusieurs récipients, de façon à séparer le liquide des aliments. Mais ces transvasements entre plusieurs récipients nécessitent au moins un second récipient, et obligent l'utilisateur à accomplir de multiples tâches délicates pouvant l'amener à se tacher. Ceci est d'autant plus dommageable que le liquide généralement utilisé est un liquide gras, comme des huiles assaisonnées pour les olives par exemple. Certains ont alors imaginé d'utiliser un emballage comprenant un corps principal, définissant un compartiment principal limité par un fond principal et une paroi périphérique principale et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture principale, dans lequel est inséré un corps secondaire, définissant un compartiment secondaire limité par un fond secondaire et une paroi périphérique secondaire et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture secondaire. Le fond secondaire et/ou la paroi périphérique secondaire est ajouré, en prévoyant des trous traversants ou lumières. Les aliments sont contenus dans le corps secondaire qui est inséré à faible jeu dans le corps principal contenant une substance liquide dans laquelle seront immergés les aliments une fois le compartiment secondaire inséré dans le compartiment principal. Le corps principal reposant sur un support, l'utilisateur peut soulever le corps secondaire en le tenant d'une main, pour égoutter les aliments contenus dans le compartiment secondaire. Le liquide s'égoutte alors par les trous ou lumières du corps secondaire pour demeurer dans le compartiment principal du corps principal. Après avoir saisi un aliment à l'aide de son autre main, l'utilisateur laisse le corps secondaire descendre à nouveau dans le corps principal en lâchant prise. L'utilisateur recommence ces opérations à chaque fois qu'il souhaite saisir l'un des aliments immergés dans le liquide. 4769FDEP.doc L'utilisateur doit réaliser ainsi de multiples opérations, pouvant le conduire à se salir ou à renverser malencontreusement le contenu de l'emballage contenant les aliments immergés dans le liquide. Il doit simultanément disposer d'un support pour soutenir le corps principal, et il utilise ses deux mains, l'une pour manoeuvrer le corps secondaire, l'autre pour saisir les aliments. Un premier problème proposé par l'invention est de permettre à un utilisateur de déguster de façon sûre, pratique et hygiénique, des aliments ayant besoin d'être conservés dans un liquide, sans instrument spécifique, sans utiliser de récipient supplémentaire ni de mouvement répété d'égouttement entre la prise de plusieurs de ces aliments. L'invention vise simultanément à permettre la dégustation des aliments par un utilisateur portant l'emballage à l'aide de sa première main, sa seconde main devant suffire pour égoutter les aliments et les saisir. Un autre problème proposé par l'invention est de fournir un emballage thermoformé dont la manipulation est aisée pour la dégustation d'aliments nécessitant une conservation dans un liquide, capable d'endurer une utilisation prolongée ou répétée lors de dégustations de ces aliments, capable en outre d'assurer la conservation et la présentation de ces aliments même si ceux-ci sont dégustés en plusieurs fois. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un emballage thermoformé pour la présentation et la vente d'aliments, comprenant : - un corps principal, définissant un compartiment principal limité par un fond principal et une paroi périphérique principale et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture principale, - un couvercle pour obturer la face d'ouverture principale du compartiment principal, un corps secondaire, définissant un compartiment secondaire limité par un fond secondaire et une paroi périphérique secondaire et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture secondaire, et pouvant être contenu dans le compartiment principal, dans lequel : - le corps principal comporte, sur la paroi périphérique principale, au moins deux zones d'appui principales, - le corps secondaire comporte, sur la paroi périphérique secondaire, au moins deux zones d'appui secondaires, - les corps secondaire et principal ont des formes adaptées pour permettre le déplacement relatif du corps secondaire dans le corps principal entre une première 4769FDEP.doc position et une seconde position par pivotement autour d'un axe médian vertical et translation verticale, - en première position du corps secondaire, les zones d'appui secondaires sont décalées à l'écart des zones d'appui principales, autorisant le corps secondaire à pénétrer dans le compartiment principal, avec le fond principal et le fond secondaire situés à une première distance l'un de l'autre, - en seconde position du corps secondaire, les zones d'appui secondaires sont simultanément en butée verticale contre les zones d'appui principales, maintenant le corps secondaire dans une position haute avec le fond principal et le fond secondaire éloignés d'une seconde distance supérieure à la première distance, préservant un espace libre entre le fond principal et le fond secondaire, - le fond secondaire est percé d'au moins un trou et/ou la paroi périphérique secondaire est ajourée. Un tel emballage, en première position du corps secondaire, permet le conditionnement et la conservation d'aliments ayant besoin d'être conservés dans un liquide pour des raisons d'hygiène ou de saveur. En seconde position du corps secondaire, l'emballage permet à un utilisateur de déguster ces aliments de façon sûre, pratique et hygiénique, sans avoir recours à des instruments spécifiques, et sans avoir à tenir le corps secondaire : une première main peut porter le corps principal, tandis qu'une seconde main peut saisir un à un les aliments pour leur dégustation. Pour déguster les aliments contenus dans le compartiment secondaire du corps secondaire, il n'est pas nécessaire à l'utilisateur de procéder à des transvasements entre plusieurs récipients. L'utilisateur a ainsi moins de risque de se salir ou de renverser malencontreusement l'emballage et son contenu. L'emballage thermoformé ainsi prévu s'avère facile à manipuler, capable d'endurer une utilisation répétée et d'assurer la conservation et la présentation des aliments qu'il contient même si ceux-ci sont dégustés en plusieurs fois. Pour égoutter les aliments, l'utilisateur n'a qu'à amener le corps secondaire en seconde position, une et une seule fois au cours de la dégustation des aliments. L'utilisateur n'a ainsi plus besoin d'égoutter à de multiples reprises les aliments contenus dans le compartiment secondaire du corps secondaire. De préférence, les zones d'appui principales peuvent être des facettes intérieures d'appui orientées vers le haut, et les zones d'appui secondaires peuvent être des facettes extérieures d'appui orientées vers le bas. On réalise ainsi des zones d'appui planes, ce qui réduit les risques de glissement intempestif du corps secondaire lorsqu'il est en position haute, et ce qui 4769FDEP.doc assure une bonne stabilité du corps secondaire en seconde position, pour la présentation des aliments et leur égouttement, et pour la préhension des aliments. Avantageusement, les zones d'appui principales peuvent être un trottoir périphérique principal bordant la face d'ouverture principale. On réalise ainsi de façon simple des zones d'appui principales dans un corps principal de forme pouvant être variable, et les zones d'appui principales ont simultanément un effet de rigidification du corps principal. Selon l'invention, les zones d'appui secondaires peuvent être une facette extérieure d'appui orientée vers le bas, continue sur toute la périphérie de la paroi périphérique secondaire. On réalise ainsi une meilleure rigidification du corps secondaire, ce qui réduit les risques de distorsions de celui-ci lorsqu'il se trouve en seconde position. De préférence, la première distance peut être sensiblement nulle. On utilise ainsi au mieux le volume du compartiment principal du corps principal, et on minimise ainsi la quantité de liquide à introduire dans le compartiment principal pour que la totalité des aliments contenus dans le compartiment secondaire du corps secondaire soit immergés dans le liquide. De préférence, le corps principal et le corps secondaire ont chacun une face d'ouverture respective principale ou secondaire de forme générale ovale. L'emballage selon l'invention comporte ainsi une forme dépourvue de zones anguleuses, qui est ainsi compatible avec les exigences d'hygiène présentes dans le domaine de l'emballage alimentaire. En outre, l'absence de zones anguleuses permet d'éviter dans ces zones les concentrations de contraintes qui pourraient conduire l'emballage à se casser. Avantageusement, le corps secondaire peut comporter au moins une languette de préhension, de préférence deux languettes de préhension diamétralement opposées, se développant radialement vers l'extérieur à partir de la face d'ouverture secondaire, et munies d'une zone charnière par pliage. L'utilisateur peut ainsi saisir et manoeuvrer le corps secondaire sans avoir à tremper ses doigts dans le liquide, ce qui lui évite d'une part de se salir, et ce qui évite de souiller le liquide. En outre, l'utilisateur saisit ainsi de façon sûre le corps secondaire, de sorte qu'il ne risque pas de laisser retomber par inadvertance le corps secondaire dans le corps principal, provoquant alors des éclaboussements à l'extérieur du corps principal. Selon l'invention, la ou les languettes de préhension peuvent comporter un matriçage, de préférence une demi-sphère faisant saillie sur la face de la languette qui est en continuité de la face extérieure du corps secondaire. 4769FDEP.doc Cette forme de matriçage en demi-sphère permet également un effet de levier en prenant appui sur le bord du corps principal, de sorte que l'utilisateur peut soulever plus facilement le corps secondaire au-dessus du corps principal. De préférence, le couvercle peut être articulé sur le corps principal par au moins une zone de charnière. Le corps principal est ainsi solidaire du couvercle, ce qui évite toute perte de celui-ci et permet au professionnel de l'alimentation utilisant de tels emballages de ne commander qu'une seule référence d'article au fabricant d'emballages. Les professionnels de l'alimentation utilisant ces emballages sont ainsi sûrs de disposer d'un nombre de corps principaux correspondant au nombre de couvercles en leur possession. Selon l'invention, le couvercle peut être détachable du corps principal. Le fait de pouvoir détacher le couvercle du corps principal permet de réduire l'encombrement sur une table lorsque celui-ci y est disposé, par exemple pour un apéritif. On évite également tout risque de basculement de l'emballage et de son contenu dû au poids du couvercle. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective en coupe partielle d'un emballage selon l'invention, avec le corps secondaire en seconde position ; - la figure 2 est une vue de côté en coupe d'un emballage selon l'invention, avec le corps secondaire en première position ; et - la figure 3 est une vue de côté en coupe d'un emballage selon l'invention, avec le corps secondaire en seconde position. Sur les figures 1 à 3, on a représenté un emballage thermoformé pour la présentation et la vente d'aliments selon un mode de réalisation de l'invention. Celui-ci comprend un corps principal 1, définissant un compartiment principal la, limité par un fond principal 1 b et une paroi périphérique principale 1c, et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture principale 1d. Un couvercle 2 est prévu pour obturer sélectivement la face d'ouverture principale 1d du compartiment principal la. Un corps secondaire 3, définissant un compartiment secondaire 3a, est disposé dans le compartiment principal 1 a. Le corps secondaire 3 est limité par un fond secondaire 3b et une paroi périphérique secondaire 3c, et est ouvert vers le haut selon une face d'ouverture secondaire 3d, le corps secondaire 3 pouvant être contenu dans le compartiment principal la. 4769FDEP.doc On remarque plus particulièrement sur les figures 1 et 3 que le corps principal 1 comporte, sur la paroi périphérique principale 1c, au moins deux zones d'appui principales 4a et 4b, et que le corps secondaire 3 comporte, sur la paroi périphérique secondaire 3c, au moins deux zones d'appui secondaires 5a et 5b. Les corps secondaire 3 et principal 1 ont des formes adaptées pour permettre le déplacement relatif du corps secondaire 3 dans le corps principal 1 entre une première position (figure 2) et une seconde position (figures 1 et 3) par pivotement autour d'un axe médian 1-1 vertical et translation verticale. En première position du corps secondaire 3 (figure 2), les zones d'appui secondaire 5a et 5b sont décalées à l'écart des zones d'appui principales 4a et 4b, autorisant ainsi le corps secondaire 3 à pénétrer dans le compartiment principal la, le fond principal 1 b et le fond secondaire 3b étant alors situés à une première distance Dl l'un de l'autre. En l'occurrence, dans le mode de réalisation de la figure 2, cette première distance Dl est nulle, le fond secondaire 3b reposant sur le fond principal 1 b. En seconde position du corps secondaire 3 (figures 1 et 3), les zones d'appui secondaires 5a et 5b sont simultanément en butée verticale contre les zones d'appui principales 4a et 4b, maintenant le corps secondaire 3 dans une position haute, le fond principal 1 b et le fond secondaire 3b étant alors éloignés d'une seconde distance D2 supérieure à la première distance Dl, préservant ainsi un espace libre entre le fond principal 1 b et le fond secondaire 3b. On constate sur la figure 1 que le fond secondaire 3b est percé de trous 6 traversants, ou lumières. En alternative ou en complément, le corps secondaire 3 peut comporter une paroi périphérique secondaire 3c ajourée. Les trous 6 ou lumières ont une dimension inférieure à celle des aliments à retenir. L'emballage selon l'invention est ainsi utilisable pour le conditionnement et la vente d'aliments ayant besoin d'être conservés dans un liquide pour des raisons d'hygiène ou de saveur. Ces aliments sont contenus dans le compartiment secondaire 3a. Le corps secondaire 3 est alors en première position dans le compartiment principal la, comme représenté sur la figure 2, le compartiment principal la étant rempli du liquide dans lequel sont ainsi immergés les aliments. L'emballage selon l'invention est également utilisable pour la présentation et la dégustation des aliments qu'il contient sans obliger l'utilisateur à procéder à de multiples transvasements entre plusieurs récipients pour les aliments du liquide. L'utilisateur, après avoir ouvert le couvercle 2, saisit le corps secondaire 3 qu'il translate verticalement selon l'axe 1-1 d'une distance supérieure ou égale à la seconde distance D2, effectue une rotation (ici de 90 ) du corps secondaire 3 4769FDEP.doc autour de l'axe 1-1 et laisse redescendre par translation le corps secondaire 3 dans le corps principal 1, amenant ainsi le corps secondaire 3 en seconde position, c'est-à-dire une position haute avec le fond principal 1 b et le fond secondaire 3b éloignés l'un de l'autre. Le liquide dans lequel étaient immergés les aliments contenus dans le compartiment secondaire 3a peut alors librement s'écouler par les trous 6 ou lumières prévus à cet effet dans le fond secondaire 3b ou dans la paroi périphérique secondaire 3c. Le liquide se trouve alors essentiellement contenu dans l'espace libre entre le fond principal 1 b et le fond secondaire 3b, et les aliments contenus dans le compartiment secondaire 3a sont au-dessus du liquide : on a ainsi réalisé la séparation des aliments hors de leur liquide d'immersion. Une fois en seconde position (figures 1 et 3), le corps secondaire 3 repose de façon stable par ses deux zones d'appui secondaires 5a et 5b sur les deux zones d'appui principales 4a et 4b du corps principal 1. Ainsi, l'utilisateur n'a pas besoin de tenir le corps secondaire 3 pour maintenir séparés les aliments et le liquide d'immersion. On évite ainsi à l'utilisateur de nombreuses tâches pouvant le conduire à se salir accidentellement ou à renverser malencontreusement le contenu de l'emballage, et on libère une main de l'utilisateur. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 3, les zones d'appui principales 4a et 4b sont des facettes intérieures d'appui 41a et 41b orientées vers le haut, et les zones d'appui secondaires 5a et 5b sont des facettes extérieures d'appui 51a et 51b orientées vers le bas. On définit ainsi plusieurs appuis plans qui réduisent les risques de glissement et qui assurent une grande stabilité de l'emballage en configuration de présentation des aliments, c'est-àdire lorsque le corps secondaire 3 est en seconde position (position haute). Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, les zones d'appui principales 4a et 4b sont un trottoir périphérique principal 7 bordant la face d'ouverture principale 1d. On réalise ainsi de façon simple et peu onéreuse des zones d'appui principales 4a et 4b, sans pour autant avoir recours à des formes compliquées pour le corps principal 1 qui induiraient un coût plus élevé de production. On remarque plus particulièrement sur la figure 1 que les zones d'appui secondaires 5a et 5b sont des facettes extérieures d'appui 51a et 51b distinctes l'une de l'autre. On peut cependant réaliser une continuité entre les facettes extérieures d'appui 51a et 51b, en prévoyant un décrochement annulaire continu sur toute la périphérie du corps secondaire 3. Un tel décrochement permettrait en outre de conférer une plus grande rigidité au corps secondaire 3, évitant ses 4769FDEP.doc déformations lorsque celui-ci est en seconde position et chargé d'aliments dans le compartiment secondaire 3a. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 3, les corps principal 1 et secondaire 3 ont chacun une face d'ouverture respective principale 1d ou secondaire 3d de forme générale ovale. L'invention n'entend cependant pas être limitée à cette seule forme. Des formes générales rectangulaires ou carrées ou en losange ou irrégulières peuvent tout aussi bien convenir. L'emballage selon l'invention représenté sur les figures 1 à 3 est muni de languettes de préhension 8a et 8b qui sont diamétralement opposées, se développant radialement à l'extérieur à partir de la face d'ouverture secondaire 3d. Les languettes de préhension 8a et 8b sont munies d'une zone charnière respective 81a et 81b par pliage. Ces languettes de préhension 8a et 8b permettent à l'utilisateur de saisir le corps secondaire 3 en première position (figure 2) pour l'amener en seconde position (figures 1 et 3) sans avoir à tremper ses doigts dans le liquide dans lequel les aliments sont immergés, et sans risque de laisser retomber malencontreusement le corps secondaire 3 dans le compartiment principal 1 a et de provoquer ainsi un éclaboussement pouvant le tacher. L'utilisation de l'emballage selon l'invention est ainsi plus pratique pour l'utilisateur, comporte moins de risque pour celui-ci, et est en outre plus hygiénique, l'utilisateur n'ayant besoin de mettre ses doigts que sur les languettes de préhension 8a et 8b et nulle part ailleurs. On observe plus particulièrement sur la figure 3 que les languettes de préhension 8a et 8b comportent un matriçage 9 qui est ici une demi-sphère 9a et 9b faisant saillie sur la face de la languette qui est en continuité de la face extérieure 3e du corps secondaire 3. Les matriçages 9 des languettes de préhension 8a et 8b ont ainsi une taille et une forme apte à assurer une préhension sûre et efficace du corps secondaire 3 par l'utilisateur, évitant le glissement des languettes entre les doigts. En outre, de tels matriçages 9 permettent de donner un effet de levier pour faciliter l'extraction du corps secondaire 3 hors du compartiment principal la où il est inséré. Pour extraire le corps secondaire 3 il suffit à l'utilisateur d'exercer simultanément un effort radial centrifuge représenté par les flèches 10a et 10b (figure 2) sur les extrémités 82a et 82b des languettes de préhension 8a et 8b. Les demi-sphères 9a et 9b entrent alors en contact avec le bord périphérique 11 du corps principal 1, les sommets 83a et 83b des demi-sphères 9a et 9b étant situées au-dessus du point de contact des demi-sphères 9a et 9b avec le bord périphérique 4769FDEP.doc 11 du corps principal 1. On amène ainsi le corps secondaire 3 dans une position intermédiaire où celui-ci repose sur le trottoir périphérique principal 7 au moyen des demi-sphères 9a et 9b, les languettes 8a et 8b étant horizontales. Une fois le corps secondaire 3 en position intermédiaire, l'utilisateur peut aisément saisir les languettes 8a et 8b pour extraire le corps secondaire 3 partiellement hors du corps principal 1 et pour l'amener en seconde position (figures 1 et 3) afin de séparer les aliments du liquide. On observe sur les figures 1 et 3 que le couvercle 2 est articulé sur le corps principal 1 par une zone charnière 12, zone charnière qui est réalisée par 10 pliage selon l'axe II-II. Selon une variante avantageuse, le couvercle 2 peut être détachable du corps principal 1, ce qui permet de réduire l'encombrement de l'emballage une fois disposé sur une table où la place est comptée. On évite également tout risque de basculement de l'emballage dû au poids du couvercle 2. 15 La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4769FDEP.doc
Emballage thermoformé pour la présentation et la vente d'aliments, comprenant un corps principal (1) étanche et un corps secondaire (3) à fond secondaire (3b) percé de trous (6), les corps secondaire (3) et principal (1) ayant des formes adaptées pour permettre le déplacement relatif du corps secondaire (3) dans le corps principal (1 ) entre une première position et une seconde position par pivotement autour d'un axe médian (I-I) vertical et translation verticale. En seconde position, le corps secondaire (3) est en position haute avec le fond principal (1b) et le fond secondaire (3b) éloignés d'une seconde distance (D2), préservant un espace libre entre le fond principal (1b) et le fond secondaire (3b) pour égoutter les aliments contenus dans le corps secondaire (3).
1 û Emballage thermoformé pour la présentation et la vente d'aliments, comprenant : - un corps principal (1), définissant un compartiment principal (la) limité par un fond principal (lb) et une paroi périphérique principale (1c) et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture principale (Id), - un couvercle (2) pour obturer la face d'ouverture principale (1d) du compartiment principal (la), - un corps secondaire (3), définissant un compartiment secondaire (3a) limité par un fond secondaire (3b) et une paroi périphérique secondaire (3c) et ouvert vers le haut selon une face d'ouverture secondaire (3d), et pouvant être contenu dans le compartiment principal (la), caractérisé en ce que : - le corps principal (1) comporte, sur la paroi périphérique principale (1c), au moins deux zones d'appui principales (4a, 4b), - le corps secondaire (3) comporte, sur la paroi périphérique secondaire (3c), au moins deux zones d'appui secondaires (5a, 5b), - les corps secondaire (3) et principal (1) ont des formes adaptées pour permettre le déplacement relatif du corps secondaire (3) dans le corps principal (1) entre une première position et une seconde position par pivotement autour d'un axe médian (1-1) vertical et translation verticale, - en première position du corps secondaire (3), les zones d'appui secondaires (5a, 5b) sont décalées à l'écart des zones d'appui principales (4a, 4b), autorisant le corps secondaire (3) à pénétrer dans le compartiment principal (la), avec le fond principal (lb) et le fond secondaire (3b) situés à une première distance (Dl) l'un de l'autre, - en seconde position du corps secondaire (3), les zones d'appui secondaires (5a, 5b) sont simultanément en butée verticale contre les zones d'appui principales (4a, 4b), maintenant le corps secondaire (3) dans une position haute avec le fond principal (lb) et le fond secondaire (3b) éloignés d'une seconde distance (D2) supérieure à la première distance (Dl), préservant un espace libre entre le fond principal (lb) et le fond secondaire (3b), - le fond secondaire (3b) est percé d'au moins un trou (6) et/ou la paroi périphérique secondaire (3c) est ajourée. 2 û Emballage selon la 1, caractérisé en ce que : - les zones d'appui principales (4a, 4b) sont des facettes intérieures d'appui (41a, 4 1 b) orientées vers le haut, 4769FDEP.doc- les zones d'appui secondaires (5a, 5b) sont des facettes extérieures d'appui (51a, 51b) orientées vers le bas. 3 û Emballage selon la 2, caractérisé en ce que les zones d'appui principales (4a, 4b) sont un trottoir périphérique principal (7) bordant la face d'ouverture principale (Id). 4 û Emballage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les zones d'appui secondaires (5a, 5b) sont une facette extérieure d'appui orientée vers le bas et continue sur toute la périphérie de la paroi périphérique secondaire (3c). 5 û Emballage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la première distance (Dl) est sensiblement nulle. 6 û Emballage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le corps principal (1) et le corps secondaire (3) ont chacun une face d'ouverture respective principale (Id) et secondaire (3d) de forme générale ovale. 7 û Emballage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le corps secondaire (3) comporte au moins une languette de préhension (8a, 8b), de préférence deux languettes de préhension (8a, 8b) diamétralement opposées, se développant radialement vers l'extérieur à partir de la face d'ouverture secondaire (3d), et munies d'une zone charnière (81a, 81b) par pliage. 8 û Emballage selon la 7, caractérisé en ce que la ou les languettes de préhension (8a, 8b) comportent un matriçage, de préférence une demi-sphère (9a, 9b) faisant saillie sur la face de la languette qui est en continuité de la face extérieure (3e) du corps secondaire (3). 9 û Emballage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le couvercle (2) est articulé sur le corps principal (1) par au moins une zone de charnière (12). 10 û Emballage selon la 9, caractérisé en ce que le couvercle (2) est détachable du corps principal (1).
B
B65
B65D
B65D 81
B65D 81/26,B65D 81/22
FR2892783
A1
FREIN ELECTROMECANIQUE DE VEHICULE
20,070,504
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant : - une installation d'actionnement électromécanique qui pousse la gar- niture de frein à friction contre un corps de frein à freiner et deux installations d'auto-amplification qui lors du freinage du corps de frein rotatif transforment une force de friction exercée sur la garniture de frein à friction poussée contre le corps de frein en une force de poussée qui pousse la garniture de frein à friction contre le corps de frein en plus de la force de poussée appliquée par l'installation d'actionnement, l'une des installations d'auto-amplification agissant dans le sens de l'auto-amplification pour un sens de rotation du corps de frein et l'autre installation d'auto-amplification agissant avec auto- amplification pour l'autre sens de rotation du corps de frein. Etat de la technique De tels freins de véhicule sont connus selon le document DE-102 18 825-Al. Le frein de véhicule connu comporte une installation d'actionnement électromécanique encore appelée actionneur qui pousse une garniture de frein à friction contre le corps de frein à freiner pour commander le freinage. Le frein de véhicule connu est un frein à disques ; le corps de frein est un disque de frein. L'invention est certes prévue pour un frein à disques, mais elle peut s'appliquer toutefois également à d'autres formes de freins par exemple des freins à tam- bours. En outre, le frein de véhicule connu comporte une installation d'auto-amplification qui transforme la force de friction exercée lors du freinage par le corps de frein en rotation contre la garniture de frein à friction plaquée contre lui en une force d'application qui pousse en plus la garniture de frein à friction contre le corps de frein en complément de la force d'application exercée par l'installation d'actionnement, et amplifie ainsi la force de freinage. Comme installation d'auto-amplification, le frein de véhicule, connu comporte un mécanisme à coins muni d'un coin double qui a des surfaces de coin montant dans deux directions périphériques opposées du corps de frein. Chaque surface en forme de coin s'appuie contre une surface d'appui complémentaire inclinée selon l'angle de coin de la surface de coin associée du double coin vers le corps de frein. Pour freiner on dé-place la garniture de frein à friction avec l'installation d'actionnement électromécanique dans le sens de rotation du corps de frein et ainsi dans un intervalle de coin se rétrécissant entre l'une des deux surfaces d'appui et le corps de frein. L'autre surface d'appui et l'autre surface de coin n'agissent pas ; elles servent pour le corps de frein tournant en sens opposé. Le corps de frein en rotation exerce une force de freinage sur la garniture de frein à friction poussée contre lui ; cette force sollicite la garniture de frein à friction dans le sens allant en réduisant l'intervalle du coin entre la surface d'appui et le corps de frein. L'appui de la garniture de frein à friction sur l'une de ses surfaces de coin con- tre laquelle agit une surface d'appui inclinée dans le sens de l'angle de coin produit une force de réaction perpendiculaire à la surface d'appui et à la surface de coin ; cette force pousse la surface d'appui par le double coin contre la garniture de frein à friction. Cette force d'appui a une composante perpendiculaire au corps de frein développant une force d'application qui pousse la garniture de frein à friction contre le corps de frein en plus de la force d'application exercée par l'installation d'actionnement. La force de friction exercée par le corps de frein en rotation sur la garniture de frein à friction poussée contre lui pendant le freinage, est transformée par l'installation d'auto-amplification, comme décrit, en une force de poussée qui augmente la force de freinage du frein de véhicule. L'installation d'auto-amplification du frein de véhicule connu avec les deux surfaces en coin inclinées l'une vers l'autre et qui en fonction du sens de rotation du corps de frein s'appuie contre l'une des deux surfaces d'appui complémentaires, peut également être consi- dérée comme deux installations d'auto-amplification dont l'une inter-vient pour un sens de rotation du corps de frein et l'autre pour le sens de rotation opposé du corps de frein. A la place d'un coin à angle de coin constant sur toute la longueur du coin, on peut également appliquer un mécanisme à rampe dont l'angle varie en fonction de la rampe. De manière préférentielle, l'angle de la rampe est dégressif si bien qu'avec l'augmentation de la course de déplacement de la garniture de frein à friction, il diminue. Ainsi au début de la course de déplacement de la garniture de frein à friction on aura une vitesse de rapprochement élevée et vers la fin du déplacement de la garniture de frein à friction on aura une force d'auto-amplification élevée. Le mécanisme de coin est un cas particulier d'un mécanisme à rampe à angle de coin constant sur toute la course de dé-placement ou de coulissement. La présente invention n'est pas limitée à l'installation d'auto-amplification décrite comportant un mécanisme en forme de coin ou aussi un mécanisme en forme de rampe. On peut également envisager d'autres installations mécaniques d'auto-amplification ayant par exemple des leviers d'appui disposés en biais par rapport au corps de frein et qui peuvent être sollicités en poussée ou en traction. De tels mécanismes à levier peuvent être conçus comme des équivalents de mécanismes en forme de coin ou de rampe et l'angle d'appui suivant lequel le levier d'appui est disposé en biais par rapport au corps de frein est équivalent à un angle de coin ou de rampe. On connaît également par exemple des installations d'auto-amplification hydrauliques appli- Gables selon l'invention. Pour la réalisation comme frein de stationnement encore appelé frein à main, l'installation d'auto-amplification du frein de véhicule connu est autobloquant. Cela signifie que son angle de coin est suffisamment aigu pour que l'auto-amplification soit tellement forte que le corps de frein soit bloqué lorsqu'on actionne le frein du véhicule. Pour actionner le frein du véhicule il suffit seulement d'appuyer la garniture de frein à friction contre le corps de frein mais une force d'application de l'installation d'actionnement (allant au-delà) n'est pas nécessaire. En revanche, pour libérer le frein, il faut une force de libération exercée par l'installation d'actionnement ou exercée d'une autre manière. Pour tenir un véhicule à l'arrêt, il faut au moins deux des freins de véhicules con-nus dont l'un sera actionné pour agir dans le sens de la marche avant et l'autre pour agir dans le sens de la marche arrière. L'un des freins de véhicule tient le véhicule pour éviter qu'il n'avance dans une descente et l'autre frein du véhicule tient le véhicule pour éviter qu'il ne recule dans une pente. Exposé et avantages de l'invention L'invention concerne un frein électromécanique de véhi- cule du type défini ci-dessus caractérisé en ce que chaque installation d'auto-amplification comporte une garniture de frein à friction qui toutes deux sont poussées par l'installation d'actionnement contre le corps de frein. Le frein électromécanique de véhicule selon l'invention comporte deux installations d'auto-amplification dont l'une agit pour un sens de rotation du corps de frein et l'autre dans le sens opposé. Chaque installation d'auto-amplification comporte une garniture de frein à friction poussée contre le corps de frein par l'installation d'actionnement. L'invention a l'avantage d'avoir toujours l'une des ins- tallations d'autoamplification qui agit suivant le sens de rotation du corps de frein. L'actionnement se fait indépendamment du sens de rotation du corps de frein toujours pour la même direction de déplace-ment de l'installation d'actionnement. Il n'est pas nécessaire de connaître le sens de rotation du corps de frein pour actionner le frein de véhicule pour que l'installation d'auto actionnement agisse. Il n'est pas non plus nécessaire d'avoir deux freins de véhicule actionnés en sens opposé pour le blocage et tenir un véhicule immobile pour éviter qu'il ne roule en avançant ou en reculant. Le frein de véhicule selon l'invention maintient bloqué le véhicule pour éviter qu'il ne roule dans l'une ou l'autre direction. Même si l'une des deux installations d'auto-amplification s'affaiblit automatiquement, elle agit toujours plus avantageusement qu'un frein électromécanique de véhicule sans installation d'auto-amplification Cela signifie qu'une force d'application de la garniture de frein à friction contre le corps de frein est toujours plus importante du fait de la démultiplication par effet de coin que si la garniture de frein à friction était poussée par la même force d'actionnement contre le corps de frein, cette force d'actionnement agissant perpendiculairement au corps de frein. A cela s'ajoute que dans le cas d'un frein de véhicule se- lon l'invention, la force de frein de la garniture de frein à friction de l'installation d'auto-amplification à effet auto amplifiant est poussée contre le corps de frein. Suivant une autre caractéristique avantageuse l'installation d'actionnement déplace les deux garnitures de frein à friction dans des directions périphériques opposées par rapport au corps de frein. Dans le cadre de l'invention, on peut également prévoir deux installations d'actionnement dont l'une déplace l'une des garnitures de frein à friction dans l'une des directions périphériques et l'autre déplace l'autre garniture de frein à friction dans l'autre direction périphérique vers le corps de frein. L'expression déplacement dans la direction périphérique dans le sens de l'invention correspond à un mouvement sur une trajectoire circulaire théorique dont le centre est l'axe de rotation du corps de frein. Une direction de déplacement qui en diffère par exemple un déplacement sur une trajectoire courbe non circulaire ou aussi sur une droite théorique dans la direction d'une sécante au corps de frein ou le décalage entre le centre du mouvement de coulissement et l'axe de rotation du corps de frein sont également possibles. Dans tous les cas il faut s'assurer que la force de freinage exer- cée par le corps de frein en rotation sur la garniture de frein à friction poussée contre lui lors du freinage, est transformée par l'installation d'auto-amplification en une force de poussée. Pour une réalisation comme frein de stationnement, les installations d'auto-amplification sont auto-bloquantes. Cela signifie que l'auto-amplification est suffisamment élevée pour que le frein de véhicule actionné bloque le corps de frein. A l'état actionné, le frein du véhicule maintient le véhicule immobile même lorsque l'installation d'actionnement n'est pas alimentée en courant. L'installation d'actionnement est ainsi seulement nécessaire pour appliquer la garni- ture de frein à friction contre le corps de frein. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le frein de véhicule a une élasticité qui est tendue lors de l'actionnement du frein. Cette réalisation de l'invention garantit que l'installation de frein de véhicule actionnée reste mise en oeuvre par exemple même si elle refroidit et si elle se détend ainsi (de manière limitée). L'élasticité peut corres- pondre à un ou plusieurs éléments de ressort. Il peut également s'agir d'une élasticité du frein de véhicule par exemple d'une extension élastique de l'étrier de frein lorsqu'on actionne le frein du véhicule. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans le dessin annexé dans lequel : - l'unique figure est un schéma d'un frein de véhicule selon l'invention. Description du mode de réalisation de l'invention Le frein électromécanique de véhicule selon l'invention 1 représenté dans le dessin est un frein à disques. Ce frein comporte un étrier 2 équipé de garnitures de frein à friction 4, 5, 6 des deux côtés d'un frein à disque 3. L'une des garnitures de frein à friction 4 est ins- tallée de manière fixe dans l'étrier de frein 2 d'un côté du disque de frein 3. Cette garniture de frein à friction 4 est appelée ci-après garniture de frein à friction 4, fixe. Les deux autres garnitures de frein à friction 5, 6 sont installées dans l'étrier de frein 2 sur les côtés opposés du disque de frein 3 ; ces deux garnitures de frein à friction 5, 6 peuvent coulisser dans la direction périphérique du disque de frein 3. Les deux garnitures de frein à friction 5, 6, mobiles ont sur leur côté arrière non tourné vers le disque de frein 3, des coins 7, 8 inclinés l'un vers l'autre dans la direction périphérique du frein à disque 3. Dans l'exemple de réalisation présenté et décrit de l'invention, l'angle au sommet a des deux coins 7, 8 est égal mais cela n'est pas indispensable. Les coins 7, 8 s'appuient contre les surfaces d'appui 10, 11 par des galets 9 réduisant le frottement ; ces galets sont prévus sur l'un des côtés intérieur de l'étrier de frein 2 tourné vers le disque de frein 3. Les surfaces d'appui 10 , 11 font un angle au sommet a ou angle de coin incliné par rapport au disque de frein 3. Les garnitures de frein à friction 5, 6, mobiles sont coulissantes avec leurs coins 7, 8 le long des surfaces d'appui 10, 11 c'est-à-dire suivant l'angle au sommet ou angle de coin a par rapport au disque de frein 3. Plus précisément il s'agit d'un mouvement hélicoïdal autour de l'axe de rotation géométrique du disque de frein 3 avec comme pente l'angle de coin ou l'angle au sommet a. Pour coulisser les deux garnitures de frein à friction 5, 6, le frein de véhicule 1 comporte une installation d'actionnement électro- mécanique 12. Cette installation comprend deux crémaillères 13, 14 parallèles aux surfaces d'appui 10, 11 et en saillie par rapport au coin 7, 8. Les crémaillères 13, 14 engrènent avec un pignon 15 relié à un moteur électrique 16 représenté symboliquement de préférence par l'intermédiaire d'un réducteur interposé mais non représenté. Les deux crémaillères 13, 14 engrènent avec les côtés opposés en des point du pignon 15 qui ne sont pas exactement diamétralement opposés à cause de leur disposition inclinée. La rotation du pignon 15 déplace les coins 7, 8 avec les garnitures de frein à friction 5, 6 dans des directions périphériques opposées par rapport au frein à disque 3. Le coulissement se fait comme déjà indiqué le long des surfaces d'appui 10, 11. Le moteur électrique 16, le pignon denté 15, la transmission de démultiplication le cas échéant interposée et les crémaillères 13, 14 engrenant avec le pi-gnon denté 15 forment l'installation d'actionnement électromécanique 12 du frein de véhicule 1. L'installation d'actionnement 12 est autoblo- quante par exemple du fait d'une transmission à disque non représentée constituant le réducteur. Pour actionner le frein de véhicule 1 on alimente le moteur électrique 16 ; celui-ci entraîne en rotation le pignon 15 qui dé-place par l'intermédiaire des crémaillères 13, 14, les coins 7, 8 avec les garnitures de frein à friction 5, 6 le long des surfaces d'appui 10, 11. Le coulissement se fait suivant une direction inclinée selon l'angle de coin a par rapport au disque de frein 3 de sorte que les garnitures de frein à friction 5, 6 arrivent en appui contre le disque de frein 3 et sont poussées contre celui-ci. La poussée des garnitures de frein à friction 5, 6 contre le disque de frein 3 déplace l'étrier de frein 2 en forme d'étrier flottant, transversalement par rapport au disque de frein 3 et la garniture de frein à friction 4, fixe est poussée contre le côté opposé du dis-que de frein 3 qui sera ainsi freiné. Pour libérer le frein à disques 1, on alimente le moteur électrique 16 avec un courant en sens inverse de sorte que les garnitu- res de frein à friction 5, 6 s'écartent le long des surfaces d'appui 10, 11 suivant l'angle de coin a en biais par rapport au disque de frein 3. Le disque de frein 3, rotatif exerce une force de friction sur les garnitures de frein à friction 4, 5, 6 dans la direction périphéri- que du disque de frein 3 ; cette force dépend du sens de rotation de l'une des deux garnitures de frein à friction 5, 6, mobile, dans le sens d'une diminution de l'intervalle en forme de coin entre la surface de palier d'appui associée 10, 11 et le disque de frein 3. en inversant le sens de rotation du disque de frein 3, on sollicite chaque fois l'autre garniture de frein à friction 6, 5 dans le sens d'une diminution de l'intervalle de coin entre la surface d'appui associée 11, 10 et le disque de frein 3. La surface d'appui ou de réaction 10, 11 soutient la garniture de frein à friction 5, 6 par son coin 7, 8 avec une force d'appui dirigée perpendiculairement à la surface d'appui 10, 11. La force d'appui a une compo- 15 sante perpendiculaire au disque de frein 3 et qui pousse la garniture de frein à friction 5, 6 contre le disque de frein 3. Cette composante de force est une force d'application qui pousse la garniture de frein à friction 5, 6 en plus de la force d'application exercée par l'installation d'actionnement 12 contre le disque de frein 3 et augmente ainsi la force 20 de freinage du frein de véhicule 1 et produit l'auto-amplification. Les deux coins 7, 8 et les surfaces d'appui associées 10, 11 contre lesquelles ils s'appuient par l'intermédiaire de galets 9 réduisant le frottement forment ainsi deux installations d'auto-amplification 7, 10 ; 8, 11, par-mi lesquelles, pour un sens de rotation du disque de frein 3, l'une des 25 installations d'auto-amplification 7, 10 et pour le sens de rotation opposé du disque de frein, l'autre installation d'auto-amplification 8, 11 agit. Lorsque le frein de véhicule 1 est actionné et que le dis-que de frein 3 tourne, le frottement avec le disque de frein 3 exercé par les deux garnitures de frein à friction 5, 6 parallèlement aux surfaces de 30 réaction 10, 11 engendre des forces antagonistes. La différence des for-ces est d'autant plus faible que l'angle au sommet ou l'angle de coin a est petit. L'angle au sommet ou angle de coin a doit être aussi petit que possible pour que la force que doit exercer l'installation d'actionnement 12 soit faible. L'angle de coin a est en pratique limité vers le bas par 35 l'allongement du chemin de déplacement des garnitures de frein à fric- tion 5, 6 qui devient infini si l'angle de coin a tend vers O. Comme la force de la garniture de frein à friction 5, 6 agissant dans le sens de l'actionnement ou le sens de la tension, l'installation d'auto-amplification 7, 10 ; 8, 11 agit de manière auto amplifiante, avec une amplitude inférieure à celle de la force de l'autre garniture de frein à friction 6, 5 agissant dans le sens de la libération si bien que l'installation d'actionnement 12 doit être auto bloquante si la force de freinage appliquée doit être conservée lorsque l'installation d'actionnement 12 est coupée du courant. Pour la réalisation comme frein de stationnement, les deux installations d'auto-amplification 7, 10 ; 8, 11 sont auto-bloquantes. Pour cela, l'angle de coin a est suffisamment aigu pour que l'auto-amplification soit encore suffisante pour bloquer la garniture de frein à friction 5, 6 de l'installation d'auto-amplification agissant chaque fois 7, 10 ; 8, 11 et bloquant le disque de frein 3. Pour l'actionnement on alimente le moteur électrique 16 juste suffisamment pour que les garnitures de frein à friction 4, 5, 6 soient appliquées contre le disque de frein 3 et le poussent contre le disque de frein 3 avec une force de préférence plus faible. L'alimentation du moteur électrique 16 peut également être coupée alors. Le couple exercée alors sur le disque de frein 3 augmente de la manière décrite ci-dessus de la force d'application et la force de freinage de la garniture de frein à friction mobile 5, 6 dont l'installation d'auto-amplification 7, 10 ; 8, 11 agit en bloquant ainsi le disque de frein 3. Plus le couple agissant sur le disque de frein 3 est élevé et plus fort sera également la force d'application et de freinage exercée par l'installation d'auto-amplification 7, 10 ; 8, 11 si bien que le disque de frein 3 reste bloqué. Mais de préférence sans que cela ne soit indispensable, le frein à disques 11 réalisé comme frein de stationnement avec des installations d'auto-amplification autobloquan- tes 7, 10 ; 8, 11 est prévu exclusivement comme frein de stationnement distinct du frein de fonctionnement. Le frein de fonctionnement peut être totalement séparé ou par exemple intégré comme frein hydraulique dans l'étrier de frein 2 (cette solution n'est pas représentée). Le frein de véhicule 1 a une élasticité mise sous tension lorsqu'on actionne le frein de véhicule 1. L'élasticité peut correspondre par exemple à l'extension élastique de l'étrier de frein 2 et dans le des-sin cette extension est représentée par des ressorts symboliques 17. On peut également prévoir de manière précise des éléments de ressort par exemple un ressort de compression dans au moins l'une des deux cré- maillères 13, 14 ou un ressort de torsion entre le pignon denté 15 et son entraînement en rotation (non représenté). L'élasticité 17 fait que le frein de véhicule 1 reste actionné même s'il se détend par suite de son refroidissement. Cette détente réduit certes la force d'application des garnitures de frein à friction 4, 5, 6 contre le disque de frein 3. Néanmoins, les installations d'auto-blocage 7, 10 ; 8, 11 bloquent le disque de frein 3 aussi longtemps que le frein 1 du véhicule n'est pas complètement libéré mais que les garnitures de frein à friction 4, 5, 6 s'appliquent contre le disque de frein 3 avec une force d'application ré-duite par la détente. 15 20 30
Frein électromécanique de véhicule comportant : une installation d'actionnement électromécanique (12) qui pousse la garniture de frein à friction (5, 6) contre un corps de frein (3) à freiner et deux installations d'auto-amplification (7, 10 ; 8, 11) qui lors du freinage du corps de frein rotatif (3) transforment une force de friction exercée sur la garniture de frein à friction (5, 6) poussée contre le corps de frein (3) en une force de poussée qui pousse la garniture de frein à friction (5, 6) contre le corps de frein (3) en plus de la force de poussée appliquée par l'installation d'actionnement (12), l'une des installations d'auto-amplification (7, 10) agissant dans le sens de l'auto-amplification pour un sens de rotation du corps de frein (3) et l'autre installation d'auto-amplification (8, 11) agissant avec auto-amplification pour l'autre sens de rotation du corps de frein (3).Chaque installation d'auto-amplification (7, 10 ; 8, 11) comporte une garniture de frein à friction (5, 6) qui toutes deux sont poussées par l'installation d'actionnement (12) contre le corps de frein (3).
1 ) Frein électromécanique de véhicule comportant : une installation d'actionnement électromécanique (12) qui pousse une garniture de frein à friction (5, 6) contre un corps de frein (3) à freiner, et deux installations d'auto-amplification (7, 10 ; 8, 11) qui lors du freinage du corps de frein rotatif (3) transforment une force de friction exercée sur la garniture de frein à friction (5, 6) poussée contre le corps de frein (3) en une force de poussée qui pousse la garniture de frein à friction (5, 6) contre le corps de frein (3) en plus de la force de poussée appliquée par l'installation d'actionnement (12), l'une des installations d'auto-amplification (7, 10) agissant dans le sens de l'autoamplification pour un sens de rotation du corps de frein (3) et l'autre installation d'auto-amplification (8, 11) agissant avec auto-amplification pour l'autre sens de rotation du corps de frein (3), caractérisé en ce que chaque installation d'auto-amplification (7, 10 ; 8, 11) comporte une garniture de frein à friction (5, 6) qui toutes deux sont poussées par l'installation d'actionnement (12) contre le corps de frein (3). 2 ) Frein de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'actionnement (12) déplace les deux garnitures de frein à friction (5, 6) dans des directions périphériques opposées par rapport au corps de frein (3). 3 ) Frein de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que les installations d'auto-amplification (7, 10 ; 8, 11) sont auto-bloquantes. 4 ) Frein de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'actionnement (12) est auto-bloquante. 35 5 ) Frein de véhicule selon la 1, 512 caractérisé en ce que le frein de véhicule (1) a une élasticité (17) qui est mise en tension lors de l'actionnement du frein (1). 10
F,B
F16,B60
F16D,B60T
F16D 65,B60T 7,B60T 13,F16D 55
F16D 65/18,B60T 7/10,B60T 13/74,F16D 55/46
FR2898436
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR LA DISPOSITION DE FILS DE MANIERE ISOLEE DANS UN CONNECTEUR DE RESEAU BLINDE AINSI QUE LE CONNECTEUR CORRESPONDANT
20,070,914
La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour la disposition de fils de manière isolée de fils dans le connecteur de réseau blindé, et plus particulièrement un procédé pour la disposition de fils de manière isolée de fils dans le connecteur de réseau blindé qui possède un élément de pivotement se déplaçant le long de son axe. Généralement, l'ordinateur est connecté à un réseau par l'intermédiaire d'un câble. Le câble est connecté à un connecteur de réseau sur un panneau par l'intermédiaire d'une prise de réseau, puis est connecté à un concentrateur via un réseau intranet. Cependant, l'intranet est difficile à construire, et doit être construit par un professionnel, qui utilise un outil de perforation IDE spécifique pour établir une connexion électrique de l'intranet avec le connecteur de réseau. Du fait de la mode du fais-le toi-même, il n'est pas indispensable de s'adresser à un technicien professionnel. Si l'utilisateur veut essayer de perforer les huit fils dans les huit terminaux de déplacement du connecteur de réseau, il lui manque l'outil de perforation IDE spécifique pour cela. Il est dommage que les utilisateurs ne puissent pas confectionner eux-mêmes le connecteur de réseau. Les problèmes sont : 1. Comment déplacer le fil sans l'outil de perforation spécifique ; 2. Comment permettre d'établir le connecteur de réseau de manière plus pratique sans un technicien professionnel ; 3. Comment faciliter le mouvement entre le clip de fils et l'élément de pivotement qui peut être pivoté par un outil normal ; et 4. Comment permettre la rotation de l'élément de pivotement sur un clip de fils et assurer simultanément la connexion à un élément de fixation. Ainsi, le demandeur s'efforce d'améliorer le connecteur de réseau permettant à un utilisateur de procéder lui-même à cette opération. Après expérience, essai et examen de la présente invention, un dispositif et un procédé pour le déplacement du fil dans le connecteur de réseau blindé sont proposés, qui résolvent les défauts existant dans les arts antérieurs, mais possèdent également l'avantage que l'utilisateur peut facilement déplacer le fil dans le connecteur de réseau. La présente invention propose un procédé pour connecter un raccord et un câble dans un connecteur de réseau blindé, comprenant les étapes consistant à fournir une base de raccord possédant un raccord monté sur celle-ci ; assembler un clip de fils à la base de raccord et recevoir le fil dans celui-ci ; monter un élément de pivotement sur la base de raccord ; et réaliser un mouvement de rotation de l'élément de pivotement afin de connecter électriquement le câble et le raccord. De son côté, l'élément de pivotement peut se déplacer le long d'une direction axiale pendant que le mouvement de rotation est réalisé. De préférence, le connecteur de réseau blindé dans le procédé tel que décrit ci-dessus est un connecteur personnalisé pour que les utilisateurs puissent connecter un ordinateur à un réseau. 3 Selon un autre aspect technique, la présente invention est un connecteur de réseau blindé, comprenant une base de raccord possédant un raccord monté sur celle-ci, un clip de fils monté sur la base de raccord et recevant un fil dans celui-ci, et un élément de pivotement monté sur la base de raccord, et réalisant un mouvement de rotation afin de connecter électriquement le fil et le connecteur. De préférence, la base de raccord est composée 10 d'un cadre externe et d'une base interne possédant un élément de fixation. L'élément de pivotement est bien évidemment une vis, l'élément de fixation est un écrou ou une structure possédant un filetage femelle interne, et le 15 clip de fils possède un premier trou central pour y passer la vis. La base interne possède bien évidemment une cavité de réception pour y loger l'écrou. De préférence, la base interne possède une cavité 20 supérieure et une cavité inférieure pour recevoir un terminal supérieur et un raccord inférieur, respectivement. De préférence, l'élément de pivotement est monté sur l'élément de fixation et se déplace le long d'une 25 direction axiale de l'élément de pivotement. Bien évidemment, le connecteur comprend en outre un blindage de clip de fils et un blindage de connecteur, tous les deux composés d'un matériau métallique. 30 Bien évidemment, le blindage de clip de fils possède un second trou central pour y passer l'élément de pivotement, l'élément de pivotement étant déplacé par un tournevis, et le blindage de clip de fils et le clip de fils bougeant simultanément le long de la direction axiale. De préférence, le blindage de clip de fils possède une entrée de fils de réseau parallèle ou perpendiculaire à l'axe pour la réception par le connecteur de réseau d'une ligne de réseau. De préférence, le cadre externe possède un guidage supérieur et un guidage inférieur pour guider le connecteur et réaliser la disposition de manière isolée de fils dans le clip de fils. Bien évidemment, le guidage inférieur possède une partie de retrait interne correspondant à une saillie 15 du clip de fils pour une infaillibilité. Bien évidemment, le cadre externe possède un découpage de réception pour loger un tenon en saillie de la base interne. De préférence, le clip de fils possède un 20 positionnement de fils pour recevoir le fil avec une ouverture de réduction pour empêcher le fil de bouger, et le raccord effectue la disposition de manière isolée de fils à l'intérieur. De préférence, le clip de fils possède un trou de 25 passage de fils pour faire passer le fil et atteindre le positionnement de fils. Selon un autre aspect pratique, la présente invention est un dispositif pour la disposition de manière isolée de fils à l'intérieur du connecteur de 30 réseau, comprenant un connecteur monté dans une base de connecteur ; un clip de fils monté sur la base de connecteur pour recevoir un fil ; et un élément de commettage et de déplacement axial monté sur la base de connecteur, dans lequel le fil se trouve entre le clip de fils et le connecteur, un mouvement de commettage 5 permettant au connecteur d'effectuer la disposition de manière isolée de fils de façon à connecter électriquement le fil au connecteur. Bien évidemment, le connecteur de réseau est un connecteur de réseau blindé, dans lequel la base de connecteur est composée par un cadre externe et un cadre interne possédant un élément de fixation, et le clip de fils possède un premier trou central pour y passer la vis. Bien évidemment, l'élément de commettage est une vis, et l'élément de fixation est un écrou ou un filetage négatif intérieur de la base interne. De préférence, la base interne possède une cavité de réception pour recevoir l'écrou. Les objets et avantages ci-dessus de la présente invention apparaîtront plus clairement aux hommes du métier après lecture des descriptions détaillées suivantes et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue éclatée illustrant le premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est un schéma tridimensionnel illustrant la ligne de réseau connectée au connecteur de réseau de la figure 1 ; la figure 3 est un schéma en coupe illustrant la base interne de la figure 1 ; la figure 4 est un schéma tridimensionnel grossi illustrant la base interne de la figure 1 ; la figure 5 est un schéma d'assemblage tridimensionnel illustrant le connecteur de réseau de la figure 1 ; la figure 6 est une vue avant illustrant le 5 blindage du clip de fils de la figure 1 ; la figure 7 est une vue latérale illustrant un autre mode de réalisation du blindage de clip de fils de la figure 1 ; la figure 8 est un schéma tridimensionnel 10 illustrant le cadre externe de la figure 1 ; la figure 9 est un schéma tridimensionnel illustrant le clip de fils de la figure 1 ; la figure 10 est un schéma en coupe illustrant le cadre externe de la figure 1 ; 15 la figure 11 est un schéma en coupe illustrant la base interne de la figure 1 ; la figure 12 est un schéma en coupe illustrant le clip de fils de la figure 1 ; la figure 13 est une vue arrière illustrant le 20 clip de fils de la figure 1 ; et la figure 14 est un schéma tridimensionnel montrant que les huit fils de la ligne de réseau sont placés dans le clip de fils de la figure 9 à travers le blindage de clip de fils de la figure 7. 25 Les figures 1 et 2 montrent un procédé pour placer un fil 20 dans un connecteur de réseau blindé 10. Les étapes du procédé consistent à fournir une base de raccord 11 possédant huit terminaux 12, 19 montés sur celleci ; fournir un clip de fils 13 monté sur la base 30 de raccord 11 pour placer huit fils 20 ; et fournir un élément de pivotement 14 monté sur la base de raccord 11 pour réaliser un mouvement de rotation TN et le déplacer le long d'une direction axiale AD. Lorsque les fils 20 sont placés entre le clip de fils 13 et les raccords 12, le mouvement de rotation fait que les raccords 12 déplacent les fils 20 pour connecter électriquement les terminaux 12 et les fils 20. En outre, le connecteur de réseau blindé 10 peut être réalisé par l'utilisateur lui-même pour connecter un ordinateur (non illustré) à un réseau. En outre, la présente invention propose un connecteur de réseau blindé 10 comprenant une base de raccord 11 possédant huit terminaux 12, 19 montés sur celle-ci ; un clip de fils 13 monté sur la base de raccord 11 pour placer les huit fils 20 ; et un élément de pivotement 14 monté sur la base de raccord 11. Lorsque les fils 20 sont placés entre le clip de fils 13 et les raccords 12, les terminaux 12 déplacent les fils 20 et s'y connectent électriquement par un mouvement de rotation de l'élément de pivotement 14. La base de raccord 11 est composée d'un cadre externe 15 et d'une base interne 16 possédant un élément de fixation 17. L'élément de pivotement 14 peut être une vis 14, et l'élément de fixation 17 peut être un écrou ou une structure possédant un filetage femelle interne (non illustré) dans la base interne 16. Le clip de fils 13 possède un premier trou central 18 pour y passer la vis et former une structure d'un connecteur de réseau blindé 10 en utilisant une vis 14 comme moyen de déplacement. La base interne 16 possède une cavité de réception 30 pour recevoir l'élément de fixation 17, ainsi qu'illustré sur la figure 3. La figure 4 illustre la base interne 16 possédant quatre cavités supérieures 41 et quatre cavités inférieures 42 pour recevoir quatre raccords supérieurs 19 et quatre raccords inférieurs 12, respectivement. L'élément de pivotement 14 est monté sur l'élément de fixation 17 et se déplace le long d'une direction axiale AD de l'élément de pivotement 14. Le connecteur de réseau 10 comprend en outre un blindage de clip de fils 151 et un blindage de connecteur 161, tous les deux composés d'un matériau métallique, formant le connecteur de réseau blindé 10. La figure 5 montre que le blindage de clip de fils 151 possède un second trou central 50 pour y passer l'élément de pivotement 14. Alors que l'élément de pivotement 14 est guidé par un tournevis (non illustré) pour déplacer un découpage de réception de fils 60 du blindage de clip de fils (tel que montré sur la figure 6), le blindage de clip de fils 151 et le clip de fils 13 se déplacent simultanément le long de la direction axiale. Le matériau métallique du blindage de clip de fils 151 est suffisamment dur pour supporter la pression de guidage provenant de la vis 14 effectuant sa rotation grâce au tournevis. Le blindage de clip de fils 151 possède une entrée de fils de réseau 70 (telle qu'illustrée sur la figure 7) parallèle ou perpendiculaire à la direction axiale AD pour que le connecteur de réseau 10 reçoive une ligne de réseau 21 de la figure 2. La figure 8 montre que le cadre externe 15 possède un guidage supérieur 81 et un guidage inférieur 82 pour guider les raccords 12, 19 et disposer les fils de manière isolée 20 dans le clip de fils 13. Le guidage inférieur 82 possède deux parties de retrait internes 83 correspondant aux saillies 91, 92 (telles qu'illustrées sur la figure 9) du clip de fils 13 pour une infaillibilité. Le clip de fils 13 possède huit positionnements de fils 93 pour recevoir les fils 20 avec une ouverture de réduction 120 de la figure 12 pour empêcher le fil 20 de bouger, et les raccords 12 effectuent la disposition de fils de manière isolée 20 dans ceux-ci. La figure 13 montre que le clip de fils 13 possède deux trous de passage de fils 131, 132 pour y passer le fil 20 et atteindre les positionnements de fils 93. La figure 10 montre que le cadre externe 15 possède deux découpages de réception 101, 102 pour loger deux tenons en saillie 111, 112 de la base interne 16. La figure 14 montre que les huit fils 20 de la ligne de réseau 21 sont: placés dans le clip de fils 13 de la figure 9 au travers du blindage de clip de fils 151 de la figure 7. De préférence, le raccord de la présente invention peut être remplacé par un connecteur. En conclusion, la présente invention utilise l'élément de pivotement se déplaçant par rotation le long de l'axe dans la base de raccord afin de déplacer les fils et connecter électriquement le raccord à ceux-ci. En outre, il est pratique pour les utilisateurs de fabriquer eux-mêmes un tel connecteur de réseau. Par conséquent, la présente invention peut efficacement résoudre les problèmes et inconvénients de l'art antérieur, et répond donc à la demande de l'industrie pour un usage industriel utile
La présente invention concerne un connecteur de réseau blindé, un dispositif pour la disposition de manière isolée de fils à l'intérieur du connecteur et un procédé pour connecter un raccord (12, 19) et un câble dans le connecteur de réseau blindé (10). Le procédé comprend les étapes consistant à fournir une base de raccord (11) possédant un raccord (12, 19) monté sur celle-ci ; assembler un clip de fils (13) à la base de raccord (11) et recevoir un fil dans celui-ci ; monter un élément de pivotement (14) sur la base de raccord (11) ; et réaliser un mouvement de rotation de l'élément de pivotement (14) afin de connecter électriquement le câble et le raccord (12, 19).
1. Procédé pour connecter un raccord (12, 19) et un câble (21) dans un connecteur de réseau blindé (10), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : fournir une base de raccord (11) possédant un raccord (12, 19) monté sur celle-ci ; assembler un clip de fils (13) à la base de raccord (11) et recevoir un fil (20) dans celui-ci ; monter un élément de pivotement (14) sur la base de raccord (11) ; et réaliser un mouvement de rotation de l'élément de pivotement (14) afin de connecter électriquement le câble (21) et le raccord (12, 19). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de pivotement (14) se déplace le long d'une direction axiale pendant que le mouvement de rotation est réalisé. 3. Connecteur de réseau blindé (10), caractérisé en ce qu'il comprend : une base de raccord (11) possédant un raccord (12, 19) monté sur celle-ci ; un clip de fils (13) monté sur la base de raccord(11) et recevant un fils (20) dans celui-ci ; et un élément de pivotement (14) monté sur la base de raccord (11), et effectuant un mouvement de rotation afin de connecter électriquement le fil (20) et le raccord (12, 19). 4. Connecteur selon la 3, caractérisé en ce que la base de raccord (11) estcomposée d'un cadre externe (15) et d'une base interne (16) possédant un élément de fixation (17). 5. Connecteur selon la 4, caractérisé en ce que l'élément de pivotement (14) est une vis et l'élément de fixation (17) est un écrou ou une structure possédant un filetage femelle interne et le clip de fils possède un premier trou central (18) pour y passer la vis. 6. Connecteur selon la 5, 10 caractérisé en ce que la base interne (16) possède une cavité de réception (30) pour y loger l'écrou. 7. Connecteur selon la 4, caractérisé en ce que la base interne (16) possède une cavité supérieure (41) et une cavité inférieure (42) 15 pour recevoir un raccord supérieur (19) et un raccord inférieur (12), respectivement. 8. Connecteur selon la 4, caractérisé en ce que l'élément de pivotement (14) est monté sur l'élément de fixation (17) et se déplace le 20 long d'une direction axiale de l'élément de pivotement (14). 9. Connecteur selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un blindage de clip de fils (151) et un blindage de connecteur 25 (161), tous les deux composés d'un matériau métallique. 10. Connecteur selon la 9, caractérisé en ce que le blindage de clip de fils (151) possède un second trou central (50) pour y passer l'élément de pivotement (14). 30 11. Connecteur selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de pivotement (14) estdéplacé par un tournevis, le blindage de clip de fils (151) et le clip de fils (13) de déplacent simultanément le long de la direction axiale. 12. Connecteur selon la 9, caractérisé en ce que le blindage de clip de fils (151) possède une entrée de fils de réseau (70) parallèle ou perpendiculaire à l'axe pour la réception par le connecteur de réseau d'une ligne de réseau (21). 13. Connecteur selon la 4, caractérisé en ce que le cadre externe (15) possède un guidage supérieur (81) et un guidage inférieur (82) pour guider le terminal (12, 19) et réaliser le dénudement du fil (20) dans le clip de fils (13). 14. Connecteur selon la 13, caractérisé en ce que le guidage inférieur (82) possède une partie de retrait interne (83) correspondant à une saillie (91, 92) du clip de fils (13) pour une infaillibilité. 15. Connecteur selon la 4, caractérisé en ce que le cadre externe (15) possède un découpage de réception pour loger (101, 102) un tenon en saillie (111, 112) de la base interne (16). 16. Connecteur selon la 3, caractérisé en ce que le clip de fils (13) possède un positionnement de fils pour recevoir le fil (20) avec une ouverture de réduction (120) pour empêcher le fil (20) de bouger, et le terminal effectue le dénudement du fils (20) à l'intérieur. 17. Connecteur selon la 16, 30 caractérisé en ce que le clip de fils (13) possède untrou de passage de fils (131, 132) pour faire passer le fil (20) et atteindre le positionnement de fils (93). 18. Dispositif pour la disposition de manière isolée du fil à l'intérieur du connecteur de réseau, caractérisé en ce qu'il comprend : un connecteur monté dans une base de connecteur ; un clip de fils (13) monté sur la base de connecteur pour recevoir un fil (20) ; et un élément de commettage et de déplacement axial monté sur la base de connecteur, dans lequel le fil (20) se trouve entre le clip de fils (13) et le connecteur, un mouvement de commettage permettant au connecteur d'effectuer la disposition de manière isolée de fils de façon à connecter électriquement le fils (20) au connecteur. 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que le connecteur de réseau est un connecteur de réseau blindé (10), dans lequel la base de connecteur est composée par un cadre externe (15) et un cadre interne (16) possédant un élément de fixation (17), et le clip de fils (13) possède un premier trou central (18) pour y passer la vis. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que l'élément de commettage est une vis, et l'élément de fixation (17) est un écrou ou un filetage négatif intérieur de la base interne (16). 21. Dispositif selon la 20, caractérisé en ce que la base interne (16) possède une cavité de réception (30) pour recevoir l'écrou.30
H
H01
H01R
H01R 13,H01R 4
H01R 13/631,H01R 4/24
FR2889123
A1
SYSTEME D'ASSISTANCE AU RABATTEMENT D'UN DOSSIER SUR UNE ASSISE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,202
L'invention concerne un système d'assistance au rabattement d'un premier élément structurel sur un deuxième élément structurel, lesdits éléments appartenant à une structure de siège de véhicule automobile rabattable, et un siège de véhicule automobile comprenant un tel dispositif. Il est connu de prévoir de tels dispositifs, permettant soit d'amorcer le rabattement du siège soit de le freiner lors de la phase finale de rabattement, notamment par des moyens pneumatiques, ceci afin de procurer à l'utilisateur un confort d'utilisation amélioré. Les dispositifs existants sont toutefois généralement complexes et requièrent de nombreux composants, ce qui entraîne des coûts importants, peu compatibles avec les exigences de l'industrie automobile. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de conception simple, minimisant le nombre de composants. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un système d'assistance au rabattement d'un premier élément structurel sur un deuxième élément structurel entre une position déployée et une position rabattue, lesdits éléments appartenant à une structure de siège de véhicule automobile rabattable, ledit premier élément étant monté en rotation par rapport audit deuxième élément selon un axe transversal, ledit système comprenant un dispositif de contrainte élastique solidaire de l'axe transversal et un moyen d'actionnement dudit dispositif qui est solidaire d'un des éléments, ledit dispositif étant agencé pour, dans les positions proches de la position déployée, exercer un effort positif sur le moyen d'actionnement et dans les positions proches de la position rabattue, exercer un effort négatif sur le moyen d'actionnement. Par effort positif , on entend un effort contribuant à favoriser le mouvement de rabattement. Par effort négatif , on entend un effort contribuant à freiner le mouvement de rabattement. Un tel système permet, de manière particulièrement simple, en comprenant un dispositif de contrainte unique, d'amorcer le rabattement du dossier, puis de le freiner lors de la phase finale de rabattement, ce qui offre à l'utilisateur un grand confort de manipulation. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile à dossier rabattable, ledit siège comprenant une assise et un dossier monté en rotation autour de l'axe transversal et un système d'assistance au rabattement tel que décrit ci-dessus et un moyen de verrouillage réversible permettant un io verrouillage en position déployée et un passage de la position déployée à la position rabattue. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles: É la figure 1 est une vue schématique en perspective, selon un premier mode de réalisation, d'un système selon l'invention, ledit système étant en position déployée, É la figure 2 est une représentation schématique en coupe du système de la figure 1 en position déployée (2a) et rabattue (2b). É la figure 3 est une représentation schématique en coupe d'un système, selon un deuxième mode de réalisation, en position déployée (3a) et rabattue (3b). Selon un premier mode de réalisation, on décrit à présent, en référence à la figure 1, un système 1 d'assistance au rabattement d'un premier élément structurel 2 sur un deuxième élément structurel 3 entre une position déployée et une position rabattue. Ces éléments 2 et 3 appartiennent à une structure de siège automobile rabattable Le premier élément 2 est monté en rotation par rapport au deuxième élément 3 selon un axe transversal 4. 30 Le système comprend un dispositif de contrainte élastique 5 solidaire de l'axe transversal 4 et un moyen d'actionnement 6 dudit dispositif qui est solidaire du premier élément 2. Le dispositif de contrainte 5 est agencé pour, dans les positions proches de la position déployée, exercer un effort positif sur le moyen d'actionnement 6 et dans les positions proches de la position rabattue, exercer un effort négatif sur ledit moyen d'actionnement. io Selon la réalisation représentée, le dispositif de contrainte 5 comprend: É un ressort à lame 7 enroulé en spirale sensiblement autour de l'axe transversal 4, ledit ressort comprenant une extrémité externe 8 et une extrémité interne 9, É une deuxième butée 10 associée au deuxième élément 3, É une aile radiale 11 en rotation sensiblement selon l'axe transversal 4, ladite aile étant associée à l'extrémité interne 9 du ressort 7 et en saillie par rapport au diamètre externe dudit ressort. Le moyen d'actionnement 6 comprend, quant à lui, une première butée 12 associée au premier élément 2. Le ressort 7, les butées 10, 12, l'aile 11 et les éléments 2, 3 sont agencés de sorte que: É en position angulaire proche de la position déployée (figure 2a), l'extrémité externe 8 dudit ressort est en appui contre ladite première butée et ladite aile en appui contre ladite deuxième butée, de sorte à exercer un effort positif entraînant le rabattement dudit premier élément sous l'effet de la détente dudit ressort, É en position angulaire proche de la position rabattue (figure 2b), l'extrémité externe 8 dudit ressort vient en appui contre ladite deuxième butée et ladite première butée vient en appui contre ladite aile, de sorte à exercer un effort négatif freinant le rabattement dudit premier élément, sous l'effet de la compression dudit ressort. Selon la réalisation représentée, le premier élément structurel 2 est l'armature de dossier. En variante non représentée, il peut être formé de l'armature d'assise. Selon une réalisation non représentée, le deuxième élément structurel 3 est l'armature d'assise. En variante, on peut permuter le premier 2 et le deuxième 3 élément, ceci en fonction des contraintes de conception du véhicule. Un deuxième mode de réalisation, représenté en figure 3, présente un fonctionnement analogue à celui de la première réalisation, aux différences suivantes près: É le dispositif de contrainte 5 comprend une première butée 12 associée 15 au premier élément 2. É le moyen d'actionnement 6 comprend une deuxième butée 10 associée au deuxième élément 3. De la sorte: É en position angulaire proche de la position déployée, l'extrémité externe 8 du ressort 7 est en appui contre la deuxième butée 10 et l'aile 11 en appui contre la première butée 12, de sorte à exercer un effort positif entraînant le rabattement du deuxième élément 3 sous l'effet de la détente dudit ressort, É en position angulaire proche de la position rabattue, l'extrémité externe 8 du ressort 7 vient en appui contre la première butée 12 et la deuxième butée 10 vient en appui contre l'aile 11, de sorte à exercer un effort négatif freinant le rabattement du deuxième élément 3, sous l'effet de la compression dudit ressort. Selon la première réalisation, le deuxième élément structurel 3 est fixe par rapport à la structure de plancher du véhicule, et peut être notamment formé de ladite structure ou d'une glissière de siège associée à ladite structure. Selon une réalisation non représentée, le deuxième élément structurel 3 est une bielle associée en rotation à l'armature d'assise respectivement de dossier lorsque le premier élément 2 est associé à l'armature de dossier respectivement d'assise. Selon les deux réalisations représentées, la première 12 et la deuxième 10 butée sont des tiges disposées en saillie par rapport aux éléments 2, 3 auxquels elles sont associées, l'extrémité externe 8 du ressort étant recourbée en saillie vers l'extérieur, de sorte à pouvoir prendre appui contre io lesdites butées. Selon les deux réalisations représentées, l'extrémité interne 9 du ressort est recourbée en U, de sorte à coopérer avec une tige issue de l'aile 11 selon l'axe transversal 4, ladite tige comprenant deux méplats coopérant avec les branches du U de sorte à permettre un blocage en rotation entre ladite extrémité interne et ladite aile. Le système selon l'invention est destiné à être incorporé à un siège de véhicule automobile rabattable, le siège comprenant une assise et un dossier monté en rotation autour de l'axe transversal 4. Le siège comprend en outre un premier moyen de verrouillage réversible, permettant un verrouillage en position déployée et un passage de la position déployée à la position rabattue. Le siège peut comprendre en outre un deuxième moyen de verrouillage réversible permettant un verrouillage en position rabattue et un passage de la position rabattue à la position déployée. Un siège comprenant un système d'actionnement selon l'invention peut ainsi 30 être manipulé de la façon suivante: É à partir de la position déployée, l'utilisateur déverrouille le premier moyen de verrouillage, É sous l'effet du système d'assistance, le dossier du siège est entraîné en accélération puis en décélération en position de rabattement, ceci jusqu'à verrouillage en position rabattue, soit du fait du propre poids du dossier, soit avec une assistance de l'utilisateur, É à partir de la position rabattue, l'utilisateur déverrouille le deuxième moyen de verrouillage, É sous l'effet du système d'assistance, le dossier du siège est entraîné vers la position déployée, l'utilisateur amenant le siège en position déployée, et le verrouillant par le premier moyen de verrouillage. On dispose ainsi d'une cinématique de manipulation aisée du siège, et ceci io avec l'assistance d'un système d'assistance de conception simplifiée. 25 30
L'invention concerne un système (1) d'assistance au rabattement d'un premier élément structurel (2) sur un deuxième élément structurel (3) entre une position déployée et une position rabattue, lesdits éléments appartenant à une structure de siège de véhicule automobile rabattable, ledit premier élément étant monté en rotation par rapport audit deuxième élément selon un axe transversal (4), ledit système comprenant un dispositif de contrainte (5) élastique solidaire dudit axe transversal et un moyen d'actionnement (6) dudit dispositif qui est solidaire d'un desdits éléments, ledit dispositif étant agencé pour, dans les positions proches de la position déployée, exercer un effort positif sur ledit moyen d'actionnement et dans les positions proches de la position rabattue, exercer un effort négatif sur ledit moyen d'actionnement.L'invention concerne également un siège de véhicule automobile comprenant un tel système.
1) Système (1) d'assistance au rabattement d'un premier élément structurel (2) sur un deuxième élément structurel (3) entre une position déployée et une position rabattue, lesdits éléments appartenant à une structure de siège de véhicule automobile rabattable, ledit premier élément étant monté en rotation par rapport audit deuxième élément selon un axe transversal (4), ledit système comprenant un dispositif de contrainte (5) io élastique solidaire dudit axe transversal et un moyen d'actionnement (6) dudit dispositif qui est solidaire d'un desdits éléments, ledit dispositif étant agencé pour, dans les positions proches de la position déployée, exercer un effort positif sur ledit moyen d'actionnement et dans les positions proches de la position rabattue, exercer un effort négatif sur ledit moyen d'actionnement. 2) Système d'assistance selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de contrainte (5) comprend: É un ressort à lame (7) enroulé en spirale sensiblement autour de l'axe transversal (4), ledit ressort comprenant une extrémité externe (8) et une extrémité interne (9), É une deuxième butée (10) associée au deuxième élément (3), É une aile radiale (11) en rotation sensiblement selon l'axe transversal (4), ladite aile étant associée à ladite extrémité interne du ressort et en saillie par rapport au diamètre externe dudit ressort, et en ce que le moyen d'actionnement (6) comprend une première butée (12) associée au premier élément (2), ledit ressort, lesdites butées, ladite aile et lesdits éléments étant agencés de sorte que: É en position angulaire proche de la position déployée, ladite extrémité externe dudit ressort est en appui contre ladite première butée et ladite aile en appui contre ladite deuxième butée, de sorte à exercer un effort positif entraînant le rabattement dudit premier élément sous l'effet de la détente dudit ressort, lo 20 25 É en position angulaire proche de la position rabattue, l'extrémité externe dudit ressort vient en appui contre ladite deuxième butée et ladite première butée vient en appui contre ladite aile, de sorte à exercer un effort négatif freinant le rabattement dudit premier élément, sous l'effet de la compression dudit ressort. 3) Système d'assistance selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de contrainte (5) comprend: É un ressort à lame (7) enroulé en spirale sensiblement autour de l'axe transversal (4), ledit ressort comprenant une extrémité externe (8) et une extrémité interne (9), É une première butée (12) associée au premier élément (2), É une aile radiale (11) en rotation sensiblement selon ledit axe transversal, ladite aile étant associée à ladite extrémité interne dudit ressort et en saillie par rapport au diamètre externe dudit ressort, et en ce que le moyen d'actionnement (6) comprend une deuxième butée (10) associée au deuxième élément (3), ledit ressort, lesdites butées, ladite aile et lesdits éléments étant agencés de sorte que: É en position angulaire proche de la position déployée, ladite extrémité externe dudit ressort est en appui contre ladite deuxième butée et ladite aile en appui contre ladite première butée, de sorte à exercer un effort positif entraînant le rabattement dudit deuxième élément sous l'effet de la détente dudit ressort, É en position angulaire proche de la position rabattue, ladite extrémité externe dudit ressort vient en appui contre ladite première butée et ladite deuxième butée vient en appui contre ladite aile, de sorte à exercer un effort négatif freinant le rabattement dudit deuxième élément, sous l'effet de la compression dudit ressort. 4) Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le premier élément structurel (2) est l'armature d'assise ou l'armature de dossier. 5) Système selon la 4, caractérisé en ce que le deuxième élément structurel (3) est l'armature d'assise respectivement de dossier lorsque le premier élément structurel (2) est l'armature de dossier respectivement d'assise. 6) Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le premier élément structurel (2) est une bielle associée en rotation à l'armature d'assise ou de dossier. io 7) Système selon la 6, lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisé en ce que le deuxième élément structurel (3) est fixe par rapport à la structure de plancher du véhicule, et est notamment formé de ladite structure ou d'une glissière de siège associée à ladite structure. 8) Système selon la 6, caractérisé en ce que le deuxième élément structurel (3) est une bielle associée en rotation à l'armature d'assise respectivement de dossier lorsque le premier élément (2) est associé à l'armature de dossier respectivement d'assise. 9) Système selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que la première (12) et la deuxième (10) butée sont des tiges disposées en saillie par rapport aux éléments (2, 3) auxquels elles sont associées, l'extrémité externe (8) du ressort étant recourbée en saillie vers l'extérieur, de sorte à pouvoir prendre appui contre lesdites butées. 10)Système selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que l'extrémité interne (9) du ressort est recourbée en U, de sorte à coopérer avec une tige issue de l'aile selon l'axe transversal (4), ladite tige comprenant deux méplats coopérant avec les branches du U de sorte à permettre un blocage en rotation entre ladite extrémité interne et ladite aile. 11)Siège de véhicule automobile rabattable, ledit siège comprenant une assise et un dossier monté en rotation autour de l'axe transversal (4) et io un système selon l'une quelconque des précédentes et un premier moyen de verrouillage réversible permettant un verrouillage en position déployée et un passage de la position déployée à la position rabattue. 12)Siège de véhicule selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un deuxième moyen de verrouillage réversible permettant un verrouillage en position rabattue et un passage de la position rabattue à la position déployée.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/20
FR2902306
A1
METHODE ET DISPOSITIF DE MESURE DE LA DIFFUSION LOCALE D'UN SYSTEME OPTIQUE
20,071,221
-1- La présente invention s'inscrit dans le domaine de la métrologie optique en général. Plus précisément elle couvre le domaine de la mesure de diffusion locale d'un système optique et du système optique de l'oeil en particulier. ETAT DE L'ART De nombreux instruments ont pour objet la mesure objective des caractéristiques de l'ceil. Ces instruments permettent notamment de définir avec précision les éléments correctifs de la vision, d'apporter un support à la chirurgie corrective de l'oeil, de détecter des pathologies oculaires, et plus généralement, de fournir des mesures précises à tout appareil qui nécessite la connaissance des aberrations de l'oeil. Le dispositif décrit dans la demande de brevet français FR2828396 au nom de la déposante, et dont le contenu est intégré par référence à la présente demande, décrit un dispositif de mesure des aberrations optiques de l'oeil. Ce dispositif, illustré sur la figure 1, comprend notamment une voie d'éclairage VE de l'oeil EYE avec des moyens d'émission d'un faisceau d'éclairage FE pour former par rétro diffusion sur la rétine RET de l'oeil une source lumineuse secondaire, et des moyens d'analyse MA de la phase du front de l'onde émise par ladite source secondaire et émergente de l'ceil. Ces moyens d'analyse sont par exemple formés d'un analyseur de type Shack-Hartmann, comprenant une matrice de microlentilles et des moyens de détection (non représentés sur la figure 1). Dans ce dispositif notamment, un système d'éléments de filtrage optique APT, FLT, permet d'optimiser le rendement entre le flux lumineux incident sur la rétine et le flux FA reçu par les moyens d'analyse pour la détermination des aberrations, en diminuant l'effet des réflexions parasites. Outre les aberrations optiques de l'oeil, il est important de connaître la diffusion locale de l'oeil, c'est-à-dire la diffusion mesurée en tout point d'un plan de l'ceil, par exemple la pupille, la diffusion étant due à -2- de fines particules opaques présentes dans le cristallin en particulier, ou sur la cornée. La demande de brevet américain US 6 659 613 décrit un principe de mesure de la diffusion d'un système optique et de l'oeil en particulier. Le principe repose sur l'exploitation approfondie du signal issu de la caméra d'un analyseur de front d'onde de type Shack-Hartmann et repose sur le postulat que chaque tache de l'analyseur est le résultat de la convolution de trois phénomènes, à savoir les aberrations du système optique de mesure, les aberrations et la diffusion du système optique que l'on cherche à caractériser. La diffusion serait alors calculée en déconvoluant chaque tache de l'analyseur par la tache théorique calculée grâce à l'estimation par des méthodes connues des deux premiers phénomènes, aberrations du système optique de mesure, et aberrations du système optique que l'on cherche à caractériser. Lorsqu'on cherche à l'appliquer à l'oeil, cette méthode souffre cependant de deux inconvénients majeurs. Elle est basée tout d'abord sur l'hypothèse que la source ayant permis l'élaboration de la figure d'analyse de l'analyseur Shack-Hartmann est parfaitement ponctuelle (cohérente spatialement). Or la source lumineuse secondaire, créée sur la rétine et qui sert de point source à la mesure du Shack Hartmann n'est pas une source ponctuelle. En effet, la lumière qui est focalisée sur la rétine pour former cette source secondaire a traversé le système optique de l'oeil qui n'est pas parfait. D'autre part, la rétine est un milieu partiellement transparent et extrêmement diffusant comme tout les tissus humains et la lumière qui se focalise dessus ne peut pas former une tache surfacique et ponctuelle mais diffuse à l'intérieure en formant une tache volumique de diamètre apparent plusieurs fois supérieur au diamètre du faisceau incident focalisé à sa surface. Par ailleurs, la valeur de cette diffusion à l'intérieur de la rétine n'est pas une constante dans l'oeil et varie d'une rétine à l'autre et même d'un endroit de la rétine à un autre. Il n'est donc pas possible d'utiliser un gabarit ou une règle qui permettrait de -3- prendre en compte ce paramètre dans le cadre du calcul de déconvolution proposé dans le brevet. L'autre inconvénient de la méthode proposée est qu'elle ne peut s'appliquer que dans le cadre de diffusion extrêmement directive le long de l'axe, dont l'angle de diffusion serait du même ordre de grandeur ou plus petit que le champ de chacune des microlentilles. Le champ d'une microlentille est défini au niveau des moyens de détection comme étant égal à la surface de projection de ladite microlentille sur lesdits moyens de détection. En effet, si l'angle de diffusion est supérieur au champ d'une microlentille, ce qui est le cas de la diffusion des éléments optiques de l'oeil, l'étalement du flux dû à la diffusion sera supérieur à la taille d'une microlentille et s'étalera également sur la zone couverte par les taches adjacentes, rendant le calcul de la diffusion ainsi proposé inapplicable. La présente invention permet de réaliser une mesure de la diffusion locale d'un système optique, et en particulier de l'oeil, en résolvant les problèmes présentés ci dessus. RESUME DE L'INVENTION Selon un premier aspect, l'invention concerne une méthode de mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale d'un système optique, comprenant : - l'éclairage du système optique au moyen d'une source ponctuelle ou quasi ponctuelle émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, de telle sorte que ledit flux transmis comprenne une composante de flux direct et une composante de flux diffusé par ledit système; - l'interception d'une partie centrale du flux transmis par des moyens de prélèvement du flux, de dimensions données, positionnés dans un plan conjugué du plan de ladite source, le flux intercepté comprenant la composante de flux direct et une partie dite petit angle de la composante de flux diffusé ; - la mesure du flux intercepté au moyen d'un analyseur comprenant une matrice de microlentilles -4- positionnée dans un plan image du plan de mesure et des premiers moyens de détection d'image, chaque microlentille formant l'image desdits moyens de prélèvement sur les premiers moyens de détection d'image, les dimensions des moyens de prélèvement étant définies de telle sorte que les images des moyens de prélèvement formées par des microlentilles adjacentes présentent une zone de recouvrement inférieure à la zone de projection d'une microlentille sur les moyens de détection d'image; - la détermination de la partie petit angle de la composante du flux diffusé par la mesure du flux dans chaque zone de recouvrement. Selon une variante, la méthode comprend en outre l'interception d'une partie périphérique du flux transmis, distincte de ladite partie centrale, sur des seconds moyens de détection d'image positionnés dans un plan conjugué du plan de mesure, afin de mesurer une partie dite grand angle de la composante de flux diffusé. Selon une variante, la méthode comprend en outre la mesure de la transmission locale du système optique grâce à la mesure par les premiers moyens de détection d'image de la composante de flux direct intercepté par chaque microlentille et la normalisation de la composante de diffusion locale par la transmission locale. Selon une variante, la méthode est appliquée à la mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale du système optique de l'aeil et comprend en outre l'éclairage de l' oeil pour former sur la rétine une source secondaire, le flux transmis étant le flux émis par ladite source secondaire après traversée du système optique de l'aeil. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un dispositif de mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale d'un système optique, comprenant : - une source ponctuelle ou quasi ponctuelle émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, de telle sorte que ledit flux transmis comprenne une composante de flux direct et une composante de flux diffusé par ledit système; - une première voie d'imagerie comprenant -5- - des moyens de prélèvement d'une partie centrale du flux transmis, de dimensions données, positionnés dans un plan conjugué du plan de ladite source, permettant d'intercepter la composante de flux directe et une partie dite petit angle de la composante de flux diffusé, - une matrice de microlentilles positionnée dans un plan image du plan de mesure, - des premiers moyens de détection d'image, chaque microlentille formant l'image desdits moyens de prélèvement sur les premiers moyens de détection d'image, les dimensions des moyens de prélèvement étant définies de telle sorte que les images des moyens de prélèvement formées par des microlentilles adjacentes présentent une zone de recouvrement inférieure à la zone de projection d'une microlentille sur les moyens de détection d'image ; et - des moyens de calcul de la partie petit angle de 20 la composante du flux diffusé, par la mesure du flux dans chaque zone de recouvrement. Selon une variante, le dispositif comprend en outre une seconde voie d'imagerie, avec des moyens de prélèvement d'une partie périphérique du flux transmis, 25 distincte de ladite partie centrale, et des seconds moyens de détection d'image positionnés dans un plan conjugué du plan de mesure et recevant ladite partie périphérique du flux transmis et des moyens de calcul d'une partie dite grand angle de la composante de flux diffusé, à partir de 30 la mesure de la partie périphérique du flux reçu par les seconds moyens d'imagerie. Selon une variante, les moyens de prélèvement sont formés d'un élément réfléchissant de dimensions prédéterminées, permettant la réflexion de la partie 35 centrale du flux transmis vers la première voie d'imagerie, et positionné de telle sorte que le flux non intercepté soit envoyé vers la seconde voie d'imagerie, formant ainsi la partie périphérique du flux. Selon une variante, les moyens de prélèvement sont 40 formés d'un élément réfléchissant muni d'une ouverture de dimensions prédéterminées, permettant la transmission de -6- la partie centrale du flux transmis vers la première voie d'imagerie, et la réflexion de la partie périphérique du flux, et positionné de telle sorte que le flux réfléchi soit envoyé vers la seconde voie d'imagerie. Selon une variante, le dispositif est un dispositif de mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale du système optique de l'oeil et comprend en outre des moyens d'éclairage de l'oeil pour former sur la rétine une source secondaire, le flux transmis étant le flux émis par ladite source secondaire après traversée du système optique de l'oeil. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, illustrée par les figures qui représentent : - La figure 1, un dispositif de mesure des aberrations de l'oeil selon l'art antérieur (déjà décrite); - La figure 2, un schéma d'un dispositif de mesure de la diffusion selon l'invention ; - La figure 3, un schéma expliquant la détermination de la partie dite petit angle du flux diffusé ; - La figure 4, un schéma montrant la répartition du flux lumineux au foyer d'une microlentille. DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION La figure 2 représente un schéma d'un exemple de dispositif de mesure de la diffusion locale d'un système optique SYST selon l'invention. Dans cet exemple, le système optique est un système présentant des zones de diffusion locale dont on cherche à établir une cartographie dans un plan de mesure PLM. Le dispositif comprend notamment une source ponctuelle ou quasi ponctuelle SC, émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, une première voie d'imagerie avec des moyens de prélèvement MP d'une partie -7- centrale du flux transmis, une matrice de microlentilles MLA positionnée dans un plan conjugué optiquement du plan de mesure par des moyens d'imagerie L1, et des premiers moyens de détection d'image CCD. Selon cette exemple, le dispositif comprend en outre une seconde voie d'imagerie avec des seconds moyens de détection d'image CAM et des moyens d'imagerie (Ll, L2) permettant de conjuguer optiquement les seconds moyens de détection d'image avec le plan de mesure PLM Lorsque le faisceau lumineux issu de la source cohérente spatialement SC traverse le système optique SYST, il se propage généralement selon les lois de la réfraction des éléments optiques du système, formant ce que l'on appelle par la suite la lumière directe , ou flux lumineux direct, LD. Mais lorsque le flux traversant le système optique rencontre une zone diffusante DIFF, une partie du la lumière directe LD est dispersée angulairement pour former un flux lumineux diffusé. Le flux lumineux diffusé peut être décomposé en plusieurs composantes selon l'angle de diffusion. Par la suite, on appelle la composante petit angle (DIFF PA) la composante du flux diffusé qui est interceptée avec la lumière directe LD par les moyens de prélèvements MP. On appelle composante grand angle (DIFF GA) la composante périphérique du flux diffusé, non interceptée par les moyens de prélèvement MP et qui parvient jusqu'aux seconds moyens de détection CAM. La lumière incidente sur le détecteur CCD au plan de focalisation de chaque microlentille de la matrice MLA contient donc une partie de la lumière directe LDi et une partie de la composante de diffusion petit angle DIFF_PAi, comme cela est illustré sur la figure 4. La partie de lumière directe est focalisée en une tache LDi de petite dimension, tandis que la partie de la lumière diffusée petit angle s'étale de façon sensiblement uniforme sur la surface couverte par l'image IMPi des moyens de prélèvement MP formée par chaque microlentille MLi considérée. Selon l'invention, les dimensions des moyens de prélèvement MP sont déterminées de façon à contrôler la taille de la zone éclairée au plan de focalisation de -8- chaque microlentille. Cette dernière doit être significativement plus grande que la zone couverte par la tache de focalisation liée à la lumière directe et doit être suffisamment petite pour que la partie de lumière diffusée ayant traversé chaque microlentille MLi reste localisée aux alentours de celle-ci. En effet, dans le cadre de la détermination de la diffusion locale, il est impératif que la lumière diffusée mesurée sous ou aux abords immédiat de la microlentille MLi puisse être attribuée sans ambiguïté à la position d'un point Pi du plan de mesure PLM. Ce point de mesure est le conjugué optique de la microlentille MLi. De façon préférée, les dimensions des moyens de prélèvement MP sont déterminées de façon à ce que son image dans le plan de focalisation de chaque microlentille MLi soit compris entre une et deux fois la surface de projection Ai d'une microlentille sur les moyens de détection, appellée par la suite champ de la microlentille MLi. Par exemple, dans une configuration optique du type de celle schématisée sur la figure 2, on choisit une géométrie des microlentilles carrée, de l'ordre de 100 pm de coté, une distance focale pour chaque microlentille de l'ordre de 2 mm. Le flux lumineux incident sur la matrice de microlentilles est sensiblement parallèle. On choisit comme moyens de prélèvement un élément de réflexion de forme rectangulaire, de telle sorte que l'image de cet élément de réflexion au foyer de chaque microlentille couvre une surface carrée dont la taille du coté soit égal à environ 1,5 fois le champ Ai d'une microlentille, soit environ 150pm de coté. On peut alors en déduire en fonction des valeurs focales des moyens d'imagerie L1, L2 les dimensions de l'élément de réflexion. Dans l'exemple choisi, pour une focale de la lentille L1 de 80 mm et L2 de 40 mm par exemple, l'élément de réflexion sera un rectangle de 3 mm par 4,24 mm environ. Il serait également possible de choisir d'autres exemples de réalisation des moyens de prélèvement MP. Par exemple, il pourrait s'agir d'un élément de réflexion percé en son centre d'une ouverture de dimensions prédéterminées, le flux direct et le flux diffusé petit angle étant transmis par l'ouverture -9- vers la première voie d'imagerie. Une telle configuration est proche de celle représentée sur la figure 1. La figure 3 montre le recouvrement des images IP1, IP2, IP3, IP4 des moyens de prélèvement MP au plan de focalisation de 4 microlentilles adjacentes MM, ML2, ML3, ML4. Comme cela est illustré sur la figure 3, il est avantageux d'avoir l'image des moyens de prélèvement au plan de focalisation de chaque microlentille plus grande que le champ d'une microlentille. Dans ce cas en effet, on obtient une zone de recouvrement ZR des 4 zones de diffusion petit angle (IP1 à IP4) et une augmentation significative du rapport signal à bruit de la mesure, du fait de la sommation des signaux DIFF PAi interceptés par les 4 microlentilles adjacentes. La mesure de la diffusion petit angle, en un point Pi du plan de mesure, est obtenue de la façon suivante. A une microlentille est attribuée une zone de recouvrement. Par exemple, comme sur la figure 3, la zone de recouvrement est constituée de l'intersection des parties de diffusion petit angle des flux interceptés par les microlentilles MU, ML2, ML3, ML4. Selon une première variante, la mesure du flux sur la zone de recouvrement donne une valeur de la diffusion locale (petit angle) au point de mesure correspondant à la microlentille à laquelle est attribuée la zone de recouvrement. On a dans ce cas une cartographie de la diffusion locale petit angle, avec pour chaque point, une valeur sommée sur 4 points adjacents. Eventuellement, pour gagner en résolution spatiale, des moyens de traitement du signal permettent de calculer la diffusion locale petit champ de chaque point, débarrassée de la contribution des points adjacents. Cette mesure fait l'hypothèse que le flux direct sur la zone de recouvrement est négligeable. Dans le cas de systèmes optiques très aberrants, comme par exemple le système optique de l' oeil, notamment lorsqu'il est entaché d'un fort astigmatisme, la tache lumineuse LDi correspondant au flux direct intercepté par une partie des microlentilles, peut se décaler dans le champ de la microlentille et se superposer à la zone de recouvrement. Selon l'invention, il est possible de s'affranchir de ce -10- défaut en réalisant plusieurs mesures de la diffusion locale petit angle, pour chacune de ces mesures, la voie d'imagerie comprenant les moyens de prélèvement et d'analyse étant translatée, par exemple grâce à la translation de la plateforme PLAT, représentée sur la Figure 2. En effet, tout déplacement de la plateforme entraîne un déplacement des taches de flux direct dans le plan de focalisation de chacune des microlentilles. Pour chaque mesure, on enregistre la valeur de diffusion locale petit angle, puis on ne garde que la plus petite des valeurs, qui correspondra nécessairement à la valeur la moins entachée d'une contribution du flux direct aberrant. Les positions de la plateforme sont choisies de telle sorte à obtenir un déplacement suffisant des taches de flux direct. Selon une variante, la mesure de diffusion locale petit angle est normalisée par la valeur locale de la transmission du système optique. Celle-ci peut être obtenue par la mesure par les premiers moyens de détection d'image (CCD) de la composante de flux direct intercepté par chaque microlentille. Avantageusement, la mesure de diffusion petit angle est complétée par une mesure de la diffusion dite grand angle, réalisée grâce à la seconde voie d'imagerie. Cette voie d'imagerie permet la mesure de la partie périphérique du flux diffusé, appelée partie grand angle, distincte de ladite partie centrale du flux diffusé, et correspondant dans l'exemple de la figure 2 à la partie du flux non interceptée par les moyens de prélèvement MP. La partie grand angle du flux diffusé (DIFF_GA) est focalisée au moyen d'un objectif L3 sur les seconds moyens de détection d'image CAM, par exemple un détecteur de type CCD ou CMOS, conjugués optiquement du plan de mesure PLM. On obtient ainsi directement une cartographie, au niveau du plan de mesure, de la diffusion locale grand angle. Comme précédemment, la valeur de la diffusion grand angle peut être normalisée par la valeur locale de la transmission du système optique. On obtient ainsi deux cartographies dans le plan de mesure PLM, correspondant respectivement à la diffusion locale petit angle et grand angle. Ces deux cartographies -11- peuvent être sommées pour obtenir une cartographie de la composante globale du flux diffusé. Par exemple, ces cartographies pourront être utilisées en complément des mesures des aberrations du système optique, pour calculer la réponse percussionnelle et la fonction de transfert de modulation du système optique, en tenant compte de la diffusion. Bien que l'exemple de la figure 2 soit décrit pour la mesure de la diffusion d'un système optique en général, il s'applique tout à fait à la mesure du système optique de l'oeil EYE, tel qu'il est schématisé sur la figure 1. Celui-ci comprend la rétine, le cristallin, la cornée et l'humeur aqueuse ou vitrée. Dans le cas du système optique de l'oeil, les zones de diffusion sont en général situées au niveau du cristallin et de la pupille de l'oeil. Le plan de mesure est par exemple celui de la pupille. Dans le cas de l'analyse de l'oeil, il est nécessaire de former une source secondaire au niveau de la rétine. On peut utiliser par exemple des moyens d'éclairage tels qu'il sont décrits sur la figure 1. L'invention a été décrite au moyen d'exemples de réalisation particuliers non limitatifs et est susceptible de variantes et de modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, les moyens de prélèvement ont été décrits avec une forme rectangulaire, mais ils peuvent présenter différentes formes, carrée, circulaire, elliptique, etc. du moment que la contrainte sur les dimensions soit respectée afin que chaque zone de recouvrement reste inférieure au champ d'une microlentille. La forme des microlentilles peut également varier. Avantageusement, on choisira une forme similaire pour les images des moyens de prélèvement et les microlentilles pour simplifier le traitement des signaux, mais des formes différentes peuvent également être choisies
Méthode de mesure dans un plan de mesure (PLM) donné de la diffusion locale d'un système optique (SYST), comprenant :- l'éclairage du système optique au moyen d'une source ponctuelle ou quasi ponctuelle (SC) émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, de telle sorte que ledit flux transmis comprenne une composante de flux direct (LD) et une composante de flux diffusé par ledit système;- l'interception d'une partie centrale du flux transmis par des moyens de prélèvement du flux, de dimensions données, positionnés dans un plan conjugué du plan de ladite source, le flux intercepté comprenant la composante de flux direct et une partie (DIFF_PA) dite petit angle de la composante de flux diffusé ;- la mesure du flux intercepté au moyen d'un analyseur comprenant une matrice de microlentilles (MLA) positionnée dans un plan image du plan de mesure et des premiers moyens de détection d'image (CCD), chaque microlentille (MLi) formant l'image desdits moyens de prélèvement sur les premiers moyens de détection d'image, les dimensions des moyens de prélèvement étant définies de telle sorte que les images des moyens de prélèvement formées par des microlentilles adjacentes présentent une zone de recouvrement (ZR) inférieure à la zone de projection (Ai) d'une microlentille sur les moyens de détection d'image;- la détermination de la partie petit angle de la composante du flux diffusé par la mesure du flux dans chaque zone de recouvrement.
1 - Méthode de mesure dans un plan de mesure (PLM) donné de la diffusion locale d'un système optique (SYST), comprenant : - l'éclairage du système optique au moyen d'une source ponctuelle ou quasi ponctuelle (SC) émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, de telle sorte que ledit flux transmis comprenne une composante de flux direct (LD) et une composante de flux diffusé par ledit système; - l'interception d'une partie centrale du flux transmis par des moyens de prélèvement du flux, de dimensions données, positionnés dans un plan conjugué du plan de ladite source, le flux intercepté comprenant la composante de flux direct et une partie (DIFF_PA) dite petit angle de la composante de flux diffusé ; - la mesure du flux intercepté au moyen d'un analyseur comprenant une matrice de microlentilles (MLA) positionnée dans un plan image du plan de mesure et des premiers moyens de détection d'image (CCD), chaque microlentille (MLi) formant l'image desdits moyens de prélèvement sur les premiers moyens de détection d'image, les dimensions des moyens de prélèvement étant définies de telle sorte que les images des moyens de prélèvement formées par des microlentilles adjacentes présentent une zone de recouvrement (ZR) inférieure à la zone de projection (Ai) d'une microlentille sur les moyens de détection d'image; - la détermination de la partie petit angle de la 30 composante du flux diffusé par la mesure du flux dans chaque zone de recouvrement. 2 - Méthode selon la 1 comprenant en outre : -L'interception d'une partie périphérique du flux 35 transmis, distincte de ladite partie centrale, sur des seconds moyens de détection d'image (CAM) positionnés dans un plan conjugué du plan de mesure, afin de mesurer une partie (DIFF GA) dite grand angle de la composante de flux diffusé.-13- 3 - Méthode selon l'une des 1 ou 2 comprenant en outre : -la mesure de la transmission locale du système optique grâce à la mesure par les premiers moyens de détection d'image (CCD) de la composante de flux direct intercepté par chaque microlentille ; - la normalisation de la composante de diffusion locale par la transmission locale. 4 - Méthode selon l'une des précédentes appliquée à la mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale du système optique de l'oeil, comprenant en outre : - l'éclairage de l'oeil pour former sur la rétine une source secondaire, le flux transmis étant le flux émis par ladite source secondaire après traversée du système optique de l'oeil ; 5 - Méthode selon la 4 selon laquelle ledit plan de mesure est le plan de la pupille de l'oeil. 6 - Dispositif de mesure dans un plan de mesure (PLM) donné de la diffusion locale d'un système optique, comprenant : - une source ponctuelle ou quasi ponctuelle (SC) émettant un flux lumineux destiné à être transmis par le système optique, de telle sorte que ledit flux transmis comprenne une composante de flux direct (LD) et une composante de flux diffusé par ledit système; - une première voie d'imagerie comprenant - des moyens de prélèvement (MP) d'une partie centrale du flux transmis, de dimensions données, positionnés dans un plan conjugué du plan de ladite source, permettant d'intercepter la composante de flux directe et une partie (DII PA) dite petit angle de la composante de flux diffusé, - une matrice de microlentilles (MLA) positionnée dans un plan image du plan de mesure,-14- - des premiers moyens de détection d'image, chaque microlentille formant l'image desdits moyens de prélèvement sur les premiers moyens de détection d'image, les dimensions des moyens de prélèvement étant définies de telle sorte que les images des moyens de prélèvement formées par des microlentilles adjacentes présentent une zone de recouvrement (ZR) inférieure à la zone de projection (Ai) d'une microlentille sur les moyens de détection d'image ; et des moyens de calcul de la partie petit angle de la composante du flux diffusé, par la mesure du flux dans chaque zone de recouvrement. 7 - Dispositif selon la 6, 15 comprenant en outre : - une seconde voie d'imagerie, avec des moyens de prélèvement d'une partie périphérique du flux transmis, distincte de ladite partie centrale, et des seconds moyens de détection d'image (CAM) positionnés dans un plan 20 conjugué du plan de mesure et recevant ladite partie périphérique du flux transmis; - des moyens de calcul d'une partie (DIFF_GA) dite grand angle de la composante de flux diffusé, à partir de la mesure de la partie périphérique du flux reçu par les 25 seconds moyens d'imagerie. 8 - Dispositif selon les 6 et 7, dans lequel les moyens de prélèvement sont formés d'un élément réfléchissant de dimensions prédéterminées, permettant la réflexion de la partie centrale du flux 30 transmis vers la première voie d'imagerie, et positionné de telle sorte que le flux non intercepté soit envoyé vers la seconde voie d'imagerie, formant ainsi la partie périphérique du flux. 9 - Dispositif selon les 6 et 7, 35 dans lequel les moyens de prélèvement sont formés d'un élément réfléchissant muni d'une ouverture de dimensions prédéterminées, permettant la transmission de la partie centrale du flux transmis vers la première voie d'imagerie, et la réflexion de la partie périphérique du 10-15- flux, et positionné de telle sorte que le flux réfléchi soit envoyé vers la seconde voie d'imagerie. 10 - Dispositif de mesure dans un plan de mesure donné de la diffusion locale du système optique de l'oeil selon l'une des 6 à 9, comprenant en outre des moyens d'éclairage de l'oeil pour former sur la rétine une source secondaire, le flux transmis étant le flux émis par ladite source secondaire après traversée du système optique de l'oeil.10
A
A61
A61B
A61B 3
A61B 3/10
FR2888440
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE DETECTION D'INTRUSIONS
20,070,112
Domaine technique de l'invention L'invention se rapporte au domaine de la détection automatique d'intrusions et plus particulièrement à une génération de signatures en détection d'intrusion. Arrière-plan de l'invention La sécurité des systèmes d'information passe par le déploiement d'outils de détection d'intrusions IDS . Pour ce faire, les outils de détection d'intrusions surveillent les événements survenant dans un système d'information, soit en écoutant les échanges sur le réseau, soit en surveillant le fonctionnement des appi cations sur les machines via les fichiers de log et/ou les appels systèmes. En effet, ces outils de détection,d'intrusions comportent des sondes de détection d'intrusions qui sont des composants actifs qui analysent une ou plusieurs sources de données à la recherche d'événements caractéristiques d'une activité intrusive et émettent des alertes vers un module de gestion d'alertes. Ce dernier centralise les alertes provenant des sondes et effectue éventuellement une analyse de l'ensemble de ces alertes. D'une manière générale, les outils de détection d'intrusions permettent de mettre à jour des attaques (réussies ou non) contre le système d'information selon une détection d'intrusions par scénario ou par comportement. Les outils de détection d'intrusions les plus couramment déployés utilisent la détection par scénarios. On parle alors d'IDS misuse . La détection par scénarios utilise des signatures d'intrusion (ou signatures d'attaque) pour reconnaître, et donc caractériser, des intrusions (ou attaques) parmi un ensemble d'événements. Ces signatures d'intrusion sont principalement composées d'un principe actif , de la documentation décrivant l'attaque ou la vulnérabilité, et du nom de la signature qui définit l'alerte à émettre. Ces signatures d'intrusion sont écrites par un expert et stockées dans un fichier. Le principe actif consiste en un motif (ou "pattern" en anglais) qui est recherché dans l'évènement à surveiller. Les signatures utilisées par les outils de détection d'intrusions permettent donc d'associer un nom d'alerte à un événement reconnu grâce au principe actif de ces signatures. Dans le cadre de la détection d'intrusion par scénarios, ces signatures servent à caractériser des attaques. Dans ce contexte, chaque principe actif (ou motif) identifie une signature particulière. Dans le domaine de la détection d'intrusions par scénarios, on connaît la méthode proposée par Martin Roesch dans une publication de Proceedings of LISA'99, pages 229-238, Seattle, Washington, USA, novembre 1999, USENIX Association , intitulée Lightweight Intrusion Detection for Networks . Les outils de détection d'intrusions utilisant cette méthode testent les signatures de façon séquentielle, c'est-à-dire que l'événement à surveiller est confronté à chacune des signa':ures, donc à chaque motif associé. La détection s'arrête dès qu'une signature d'attaque est reconnue (même s'il reste des signatures non testées) et une alerte associée à cette signature est émise, ou s'il ne reste plus de signatures à tester. La figure 4 est un schéma relationnel illustrant cette méthode de détection séquentielle où une alerte A est associée à une seule signature S. De même, une signature S n'est associée qu'à un seul motif P et à une seule documentation D. La figure 5 illustre une autre méthode de détection d'intrusions 30 par scénarios proposée par Magnus Almgren, Hervé Debar, et Marc Dacier dans une publication de Proceedings of the 2000 ISOC Symposium on Network and Distributed Systems Security, pages 157-170, 2000 , intitulée A Lightweight Tool for Detecting Web Server Attacks . Cette méthode est une détection composée qui analyse un événement en deux étapes. La première consiste à confronter un événement à l'ensemble des signatures S, donc à chaque motif P associé. Contrairement à la détection séquentielle , si une signature S est reconnue, l'analyse continue jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de signature. La deuxième étape consiste à émettre une alerte A constituée des signatures S qui sont reconnues. L'association de plusieurs signatures s'explique par le fait que les signatures peuvent s'appliquer à des éléments spécifiques de l'évènement à traiter. Dans ce contexte, une alerte A n'est plus associée à une signature S, mais à un ensemble (1,...,N) de signatures S. Chaque signature S reste cependant associée à un seul motif P et à une seule documentation D. L'inconvénient de ces deux méthodes est que l'information qui est fournie à un opérateur de sécurité ne concerne que la vulnérabilité qui est exploitée par l'attaque. Cependant, cette vulnérabilité peut être exploitée de différentes façons et dans des buts différents et ceux-ci ne sont pas pris en compte par ces deux méthodes. Objet et résumé de l'invention La présente invention concerne un procédé de détection automatique d'intrusions parmi des événements à surveiller comprenant: - la confrontation d'un événement surveillé à un ensemble de motifs, chaque motif étant associé à une signature d'intrusion prédéterminée d'un ensemble de signatures d'intrusions, 2888440 4 -la détermination parmi ledit ensemble de signatures d'intrusions d'un sousensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans ledit événement surveillé, et -la génération dynamique d'une nouvelle signature correspondant audit sous-ensemble de signatures d'intrusions, ladite nouvelle signature étant dédiée à la reconnaissance de ladite intrusion déterminée. Ainsi, ce procédé permet la création de nouvelles signatures dédiées à la reconnaissance d'une intrusion ou attaque bien précise, offrant à un opérateur de sécurité un diagnostic plus précis à partir des signatures existantes. Avantageusement, la nouvelle signature engendre l'émission d'une alerte correspondant à l'événement associé à ladite intrusion déterminée. Ainsi, chaque alerte émise fournit des informations pertinentes et précises sur la nature de l'intrusion. Selon une particularité de la présente invention, la génération dynamique de la nouvelle signature comporte un assemblage des motifs associés à chacune des signatures dudit sous-ensemble de signatures d'intrusions obtenu pour former un nouveau motif associé à ladite nouvelle signature. Ceci permet d'optimiser la qualité du diagnostic et la richesse d'une base de signatures de façon continue et en temps réel et de plus, la nouvelle signature est créée pendant la détection d'intrusion elle-même. Selon une autre particularité de la présente invention, la détermination d'une signature révélant l'intrusion déterminée parmi ledit sous-ensemble de signatures d'intrusions comporte l'utilisation d'une fonction de correspondance entre des propriétés dudit événement surveillé et le motif associé à ladite signature. Ainsi, le sous-ensemble de signatures d'intrusions peut être 30 déterminé de manière simple et rapide. 2888440 5 Avantageusement, la nouvelle signature est ajoutée à l'ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées de sorte que chaque nouvel événement soit confronté à cette nouvelle signature. Ainsi, la fiabilité et la performance de la détection d'intrusions augmentent continuellement. L'invention vise aussi un module de détection d'intrusions comportant un capteur destiné à capter des évènements à surveiller dans un système d'information, le module comportant en outre: -un moyen de confrontation permettant de confronter un événement 10 surveillé à un ensemble de motifs associé à un ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées, - un moyen de détermination permettant de déterminer parmi ledit ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées, un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans ledit événement surveillé, et -un moyen de production permettant de générer de manière dynamique une nouvelle signature correspondant audit sous-ensemble de signatures d'intrusions, ladite nouvelle signature étant dédiée à la reconnaissance de ladite intrusion déterminée. Ce module de détection d'intrusions permet la création de nouvelles signatures offrant ainsi une détection précise des intrusions et avec une efficacité optimale. Le module comporte en outre un moyen d'émission permettant d'émettre une alerte à destination d'un rnodule de gestion, l'alerte correspondant à l'événement associé à ladite intrusion déterminée. Ainsi, le module de détection d'intrusions transmet au module de gestion une alerte comportant des informations pertinentes et précises sur la nature de l'intrusion ou l'attaque. Le module comporte en outre un moyen de stockage permettant d'ajouter la nouvelle signature à l'ensemble de signatures ti 2888440 6 d'intrusions prédéterminées déjà stocké dans ledit moyen de stockage de sorte que chaque nouvel événement soit confronté à cette nouvelle signature. Ainsi, le module de détection d'intrusions permet d'augmenter continuellement la fiabilité et la performance de la détection d'intrusions. L'invention vise également un système d'information surveillé comportant un module de gestion d'alertes, une console de présentation d'alertes et une pluralité de modules de détection d'intrusions selon les caractéristiques ci-dessus. Ainsi, grâce à ces dispositions, on peut renforcer la protection du système d'information. L'invention vise aussi un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de détection d'intrusions ci-dessus lorsqu'il est exécuté par un système informatique. L'invention vise également des moyens de stockage de données comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon les caractéristiques ci-dessus. Brève description des dessins D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite, ci-après, à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 est une vue schématique d'un système d'informations surveillé comportant un système de détection d'intrusions selon l'invention; -la figure 2 est une vue schématique d'un module de détection d'intrusions selon l'invention; -la figure 3 est un organigramme illustrant le procédé de détection d'intrusion selon l'invention; et -les figures 4 et 5 sont des schémas relationnels selon l'art antérieur. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 illustre un exemple d''un système d'information 1 surveillé comportant un système de détection d'intrusions 3 comprenant plusieurs modules 5 de détection d'intrusions et un module de gestion d'alertes 7. Ainsi, les modules 5 de détection d'intrusions surveillent les évènements venant de l'extérieur ou de l'intérieur d'un réseau du système d'information surveillé qui comprend des stations de travail 9 et des serveurs 11 communicant avec des réseaux externes (non représentés). Le module de gestion d'alerte 7 peut comporter un hôte 7a dédié au traitement des alertes et une console 7b de présentation d'alertes à un opérateur de sécurité. Conformément à l'invention, chaque module 5 de détection d'intrusions comporte principalement une sonde 13 de détection d'intrusions en liaison avec un générateur 15 de signatures. D'une manière générale, lorsqu'une sonde 13 détecte une intrusion, alors une alerte correspondant à l'événement associé à cette intrusion est émise (flèche 17) par le module 5 de détection d'intrusion à destination du module de gestion 7. La figure 2 montre un exemple d'un module 5 de détection d'intrusions comportant plus précisément une sonde 13 de détection d'intrusions, un générateur 15 de signatures, un moyen de stockage 19 et un moyen d'émission 21. On notera toutefois que le moyen de stockage 19 peut aussi être disposé dans le module de gestion d'alerte 7 ou tout autre élément du système de détection d'intrusion 3. Selon cet exemple, la sonde 13 de détection d'intrusions comporte un capteur 23, un moyen de confrontation 25 et un moyen de détermination 27. Le capteur 23 d'événements surveille un ensemble 30 d'événements survenus dans le système d'information 1. En général, un événement est une action sur le système d'information 1 qui peut contenir un ou plusieurs paramètres. A titre d'exemple, un événement peut correspondre à une requête http qui consiste pour un client à demander une ressource à un serveur web 11. On peut retrouver la trace de cet événement dans le fichier log du serveur 11. Par ailleurs, le moyen de confrontation 25 confronte l'événement surveillé à un ensemble de motifs associé à un ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées stockées dans le moyen de stockage 19. On notera qu'à chaque signature prédéterminée correspond un motif. En outre, à partir de l'ensemble cle signatures d'intrusions, le moyen de détermination 27 détermine un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans l'événement surveillé. Cette figure montre aussi que le générateur 15 de signatures comporte un moyen de production 31 permettant de générer de manière dynamique une nouvelle signature correspondant au dit sous-ensemble de signatures d'intrusions. Cette nouvelle signature est dédiée à la reconnaissance de l'intrusion déterminée. A titre d'exemple, considérons un événement noté E correspondant à une requête http vers un serveur 11 web de la forme GET /scripts/..%35c.. /winnt/system32/cmd.exe?/c+dir . Cette requête est une manifestation typique de l'activité du ver "Nimda". Ainsi, cet événement peut déclencher au moins deux signatures, 25 suivant les outils de détection d'intrusions. La première signature notée S1 est une utilisation d'un encodage malicieux définie par les nom et motif suivants: -nom de la signature: IIS unicode directory traversai attempt -motif recherché : %35c La deuxième signature notée S2 est une tentative d'exécution de commande définie par les nom et motif suivants: - nom de la signature: Windows command execution attempt - motif recherché : cmd. exe Ces deux signatures S1 et S2, prises indépendamment, n'indiquent pas à l'opérateur de sécurité qu'il s'agit d'une activité issue du ver Nimda. Cependant, conformément à l'invention, le module 5 de détection d'intrusions permet d'agréger les deux signatures activées en une seule afin de décrire un événement spécifique. En effet, le moyen de confrontation 25 confronte l'événement E à l'ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées et le moyen de détermination 27 détermine que le sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant l'intrusion dans l'événement surveillé E est constitué des deux signatures ci-dessus S1 et S2. En outre, le moyen de production 31 crée une nouvelle signature notée S correspondant au sous- ensemble de signatures d'intrusions formé par les signatures S1 et S2. Cette nouvelle signature S est définie par un groupement ou assemblage des motifs associés à chacune des signatures S1 et S2, par exemple par un opérateur logique du type et . Par ailleurs, le générateur 15 de signatures injecte ou ajoute cette nouvelle signature dans le moyen de stockage 19; ainsi chaque nouvel événement sera confronté à cette nouvelle signature. Ainsi, la signature S résultante de l'activation des deux 25 signatures S1 et S2 précédentes peut alors être dédiée à la reconnaissance de l'intrusion précise activité du ver Nimda définie par les nom et motif suivants: -nom de la signature: Nimda attempt -motifs recherché : %35c et cmd. exe . Alors, le module 5 de détection d'intrusions recherche les deux motifs %35c et cmd. exe de cette nouvelle signature dans chaque nouvel événement qui lui est soumis. Si cette signature est activée, alors l'événement associé à cette intrusion est catalogué comme une manifestation de l'activité du ver Nimda et le moyen d'émission 21 émet une alerte correspondant à cet événement à destination du module de gestion 7. Ainsi, ce module 5 de détection d'intrusions transmet au module de gestion une alerte comportant des informations plus pertinentes et plus précises sur la nature de l'intrusion. On notera que le module 5 de détection d'intrusions peut être mis en oeuvre par un système informatique (non représenté) comportant de manière classique une unité centrale de traitement raccordée par des bus à une mémoire, une unité d'entrée et une unité de sortie. De plus, ce système informatique peut être utilisé pour exécuter un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de détection d'intrusions selon l'invention. La figure 3 est un organigramme illustrant le procédé de détection d'intrusion selon l'invention. L'étape El est une initialisation où on définit un ensemble de n+1 motifs ou patterns , c'est-à-dire, P = p,i E {0,É É .n}}. Chaque motif est associé à une signature d'intrusion prédéterminée d'un ensemble de signatures d'intrusions stockées dans le moyen de stockage 19. Par ailleurs, on considère que le nouveau motif à créer, appelé méta-motif , est initialement vide. En outre, on se donne un événement E à traiter et on commence le traitement avec i = 0. Les étapes E2 à E5 forment une boucle pour confronter l'événement E surveillé à l'ensemble P de motifs correspondant à l'ensemble de signatures d'intrusions pour créer de manière dynamique une nouvelle signature dédiée à la reconnaissance d'une intrusion déterminée et correspondant à un sous-ensemble de signatures d'intrusions. Plus particulièrement, l'étape E2 est un test itératif vérifiant si on a parcouru les n+1 motifs de l'ensemble P. Ainsi, si l'indice i désignant le motif p, est inférieur ou égal à n+ l (c'est-à-dire i A l'étape E3, l'événement E est confronté au motif p, associé à une signature d'intrusion prédéterminée en utilisant par exemple, un algorithme de correspondance match(p,,E) entre des propriétés de cet événement surveillé E et le motif p, de la signature d'intrusion prédéterminée. Cet algorithme de correspondance est par exemple un algorithme Boyer-Moore de pattern matching . L'itération des étapes de tests E3 permet de déterminer un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans l'événement surveillé E. Ainsi, si l'issue du test de l'étape E3 est positif, c'est-à-dire si le motif p, est reconnu par l'algorithme de correspondance, alors on passe à l'étape E4. A l'étape E4, le motif p, reconnu est assemblé au nouveau motif (c'est-àdire au méta-motif ou metapattern ). A titre d'exemple, cet assemblage peut être réalisé aux moyens des opérateurs et/ou des quantificateurs logiques. A titre d'exemple, l'assemblage est réalisé par une conjonction et des différents motifs associés à chacune des signatures du sous-ensemble de signatures grâce à la conjonction d'un moteur de pattern matching , c'est-à-dire: metapattern = conj(metapattern, p;) = metapattern Api. Ensuite, après l'étape E4 et de même si l'issue du test de l'étape E3 est négatif, on passe à l'étape E5 où on incrémente l'indice i (i = i +1) avant de reboucler à l'étape E2. Finalement, si l'événement E surveillé a été confronté à tous les motifs de l'ensemble P, c'est-à-dire si l'indice i du test E2 n'est pas inférieur ou égal à n+1, alors on passe à l'étape E6 pour renvoyer le nouveau motif ainsi formé définissant la nouvelle signature. Après sa génération, la nouvelle signature est ajoutée à l'ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées afin que chaque nouvel événement soit confronté à cette nouvelle signature. Ainsi, contrairement à l'état de l'art qui utilise les motifs de façon atomique (c'est-à-dire, chaque motif est associé à une unique signature et lors de la phase de détection d'intrusion, un événement à surveiller est confronté de façon unitaire à chaque signature), le procédé selon l'invention se base sur ce qu'on peut appeler une détection composée . Autrement dit, à partir des signatures associées à une intrusion (ou attaque), ce procédé crée une nouvelle signature dédiée à la reconnaissance de cette attaque. Cette nouvelle signature utilise les motifs des signatures qui ont révélées l'attaque. On notera que la phase de création d'une signature dédiée à une attaque se déroule pendant la détection d'intrusion elle-même. La nouvelle signature est ensuite utilisée avec les autres signatures et le processus recommence pour l'analyse d'un nouvel événement
Procédé de détection automatique d'intrusions parmi des événements à surveiller comprenant :-la confrontation d'un événement surveillé à un ensemble de motifs, chaque motif étant associé à une signature d'intrusion prédéterminée d'un ensemble de signatures d'intrusions,-la détermination parmi cet ensemble de signatures d'intrusions d'un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans l'événement surveillé, et-la génération dynamique d'une nouvelle signature correspondant à ce sous-ensemble de signatures d'intrusions, la nouvelle signature étant dédiée à la reconnaissance de l'intrusion déterminée.
1.Procédé de détection automatique d'intrusions parmi des événements à surveiller, caractérisé en ce qu'il comprend: -la confrontation d'un événement surveillé à un ensemble de motifs, chaque motif étant associé à une signature d'intrusion prédéterminée d'un ensemble de signatures d'intrusions, -la détermination parmi ledit ensemble de signatures d'intrusions d'un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans ledit événement surveillé, et -la génération dynamique d'une nouvelle signature correspondant audit sous-ensemble de signatures d'intrusions, ladite nouvelle signature étant dédiée à la reconnaissance de ladite intrusion déterminée. 2.Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite nouvelle signature engendre l'émission d'une alerte correspondant à l'événement associé à ladite intrusion déterminée. 3.Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la génération dynamique de la nouvelle signature comporte un assemblage des motifs associés à chacune des signatures dudit sous-ensemble de signatures d'intrusions obtenu pour former un nouveau motif associé à ladite nouvelle signature. 4.Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détermination d'une signature révélant l'intrusion déterminée parmi ledit sous-ensemble de signatures d'intrusions comporte l'utilisation d'une fonction de correspondance entre des propriétés dudit événement surveillé et le motif associé à ladite signature. 5.Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la nouvelle signature est ajoutée à l'ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées de sorte que chaque nouvel événement soit confronté à cette nouvelle signature. 6.Module de détection d'intrusions comportant un capteur (23) destiné à capter des évènements à surveiller dans un système d'information (1), caractérisé en ce qu'il comporte en outre: -un moyen de confrontation (25) permettant de confronter un événement surveillé à un ensemble de motifs associé à un ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées, -un moyen de détermination (27) permettant de déterminer parmi ledit ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées, un sous-ensemble de signatures d'intrusions révélant une intrusion déterminée dans ledit événement surveillé, et - un moyen de production (31) permettant de générer de manière dynamique une nouvelle signature correspondant audit sousensemble de signatures d'intrusions, ladite nouvelle signature étant dédiée à la reconnaissance de ladite intrusion déterminée. 7.Module de détection d'intrusions selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'émission (21) permettant d'émettre une alerte à destination d'un module de gestion, l'alerte correspondant à l'événement associé à ladite intrusion déterminée. 8.Module de détection d'intrusions selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un moyen de stockage (19) permettant d'ajouter la nouvelle signature à l'ensemble de signatures d'intrusions prédéterminées déjà stocké dans ledit moyen de stockage de sorte que chaque nouvel événement soit confronté à cette nouvelle signature. 9.Système d'information surveillé comportant un module (7) de gestion d'alertes, et une console de présentation d'alertes caractérisé en ce qu'il comporte en outre une pluralité de modules (5) de détection d'intrusions selon l'une quelconque des 6 à 8. 10.Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé de détection d'intrusions selon les 1 à 5 lorsqu'il est exécuté par un système informatique. 11.Moyens de stockage de données comportant des instructions de code de programme informatique pour l'exécution des étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 5.
H
H04
H04L
H04L 12,H04L 9
H04L 12/26,H04L 9/32
FR2890542
A1
BIJOUX AMOVIBLES POUR TEXTILES
20,070,316
-1- La présente invention concerne des à système de fixation réparti, c'est-à-dire utilisant un système de fixation à deux parties complémentaires, l'une étant intégrée au textile, l'autre au bijou. Traditionnellement, soit les bijoux pour textiles possèdent leur propre système de fixation, de type broche par exemple, soit ils sont intégrés au textile. Dans le premier cas, le problème est que le système de fixation dégrade le textile. Dans le second cas, le bijou ne peut pas être retiré du textile et les lavages répétés le dégradent. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces problèmes. Il comporte en effet, selon une première caractéristique, une partie de l'attache intégrée au textile, et, selon une seconde caractéristique, l'autre partie de l'attache intégrée au bijou, sachant que les deux parties de l'attache sont complémentaires. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente un textile (1) avec une partie du système de fixation (2) et le bijou (3) avec l'autre partie du système de fixation (4). En référence à ces dessins: - une partie du système de fixation (2) est intégrée au textile (1) et ne peut donc pas être retirée sans dégrader ce dernier, - l'autre partie du système de fixation (4) est intégrée au bijou (3) et ne peut donc pas être retirée sans dégrader ce dernier, - les deux parties du système de fixation (2) et (4) sont complémentaires. Les attaches utilisées pour le dispositif selon l'invention peuvent être des boutons pressions, des crochets, des aimants ou tout autre système de fixation à deux parties complémentaires (ou mâle/femelle). 2890542 -2-
Dispositif pour installer et retirer à volonté un bijou sur un textile, avec une partie du système de fixation intégrée au textile, et l'autre partie du système de fixation intégrée au bijou.L'invention est destinée, d'une part, à permettre d'installer et retirer le bijou à volonté sans dégrader le textile, et, d'autre part, à pouvoir nettoyer le textile sans abîmer le bijou.Il est constitué d'un textile (1) avec une partie du système de fixation (2), et, d'un bijou (3) avec la partie complémentaire du système de fixation (4).
1) Dispositif complet de fixation pour installer et retirer à volonté un bijou (3) sur un textile (1), une partie du système de fixation (2) étant intégrée au textile (1) et la partie complémentaire du système de fixation (4) étant intégrée au bijou.
A
A44
A44C
A44C 15
A44C 15/00
FR2894852
A1
ENSEMBLE DE BUSE D'ARROSAGE AYANT UN MODE BROUILLARD
20,070,622
La presente invention porte sur un ensemble de buse d'arrosage, qui fournit de minuscules particules d'eau. Un ensemble de buse d'arrosage classique comprend generalement une fonction qui fournit differents motifs d'arrosage afin de satisfaire certaines exigences de jardinage. Les motifs peuvent titre un fort jet d'eau, plusieurs petits jets d'eau, des jets d'eau en forme de cone et des jets d'eau circulaires. Ces motifs satisfont la plupart des exigences de jardinage. Neanmoins, les particules d'eau de taus les jets d'eau sont trop grandes pour certaines plantes ou fleurs et peuvent les abimer lorsque les gouttes d'eau heurtent les plantes. Un ensemble de buse d'arrosage qui genere un motif d'arrosage en forme de brouillard est necessaire. La presente invention vise a proposer un ensemble de buse d'arrosage qui comprend de multiples types de motifs d'arrosage et l'un des motifs d'arrosage est un motif d'arrosage en forme de brouillard qui peut facilement titre realise par l'actionnement du dispositif de sortie. La presente invention porte sur un ensemble de buse d'arrosage qui comprend un poignee avec un tube d'entree recu dans celui-ci et un cylindre est connecte au poignee. Un tube de sortie est connecte au tube d'entree et recu dans le cylindre. Un element d'ajustement est 30 recu dans le cylindre et un dispositif de sortie est connecte a l'element d'ajustement. Le dispositif de sortie comprend un element tournant, un collier monte sur l'element tournant et un element de buse connecte a l'element tournant. Un element intermediaire est situe 35 entre un premier tube interne de l'element tournant et un second interne de l'element de buse. Un cote de l'element intermediaire a une pluralite de tiges et de passages. Une partie tubulaire s'etend a partir de l'autre cote de l'element intermediaire et est introduite dans le premier tube interne de l'element tournant. Une pluralite de fentes sont definies dans la partie tubulaire. L'element de buse comprend une surface en forme de cone divergent et un trou central. Une pluralite d'ouvertures sont definies dans une peripherie externe de l'element de buse. Une pluralite de cavites en forme de cone sont definies dans une peripherie interne de l'element de buse et enferment les ouvertures respectivement. Une pluralite de rainures en spirales sont definies dans chacune des cavites en forme de cone. Les cavites en forme de cone sont scellees par les tiges et une partie de chacune des rainures en spirale est exposee au-dela des tiges de telle sorte que l'eau sous forme de brouillard sort des ouvertures par les rainures en spirale. La presente invention a pour objet un ensemble de buse d'arrosage caracterise par le fait qu'il comprend : une poignee avec un tube d'entree recu dans celle-ci et un cylindre connecte a la poignee, un tube de sortie connecte au tube d'entree et recu dans le cylindre, un element d'ajustement recu dans le cylindre et un dispositif de sortie connecte a l'element d'ajustement, le dispositif de sortie comprenant un element tournant, un collier monte sur l'element tournant et un element de buse connecte a l'element tournant, un element intermediaire situe entre un premier tube interne de l'element tournant et un second tube interne de l'element de buse, un cote de l'element intermediaire ayant une pluralite de tiges et de passages, une partie tubulaire s'etendant a partir de l'autre cote de l'element intermediaire et introduite dans le premier tube interne de l'element tournant, une pluralite de fentes definies dans la partie tubulaire, l'element de buse comprenant une surface en forme de cone divergent et un trou central, une pluralite d'ouvertures definies sur une peripherie externe de l'element de buse, une pluralite de cavites en forme de cone definies dans une peripherie interne de l'element de buse et enfermant les ouvertures respectivement, une pluralite de rainures en spirale definies dans chacune des cavites en forme de cone, les cavites en forme de cone etant hermetiquement scellees par les tiges et une partie de chacune des rainures en spirale exposee au-dela des tiges de telle sorte que de l'eau sous forme de brouillard sorte des ouvertures par les rainures en spirale. Le tube de sortie peut comprendre des rails et l'element d'ajustement peut comprendre des rainures de guidage avec lesquels les rails sont engagees de facon deplacable. Conformement a un mode de realisation possible de l'ensemble selon la presente invention, l'element d'ajustement comprend une section a filetage externe et une bride s'etend radialement a partir d'une premiere extremite de l'element d'ajustement, une rainure est definie dans une peripherie externe de la bride et un joint d'etancheite est engage avec la rainure de facon a etre en contact avec une peripherie interne du cylindre, une seconde extremite de l'element d'ajustement est une extremite fermee et comprend des trous lateraux definis dans une paroi de celui-ci, un premier element de joint d'etancheite, un second element de joint d'etancheite et un troisieme element de joints d'etancheite sont respectivement mantes sur 1'element d'ajustement, les trous lateraux sont positionnes entre le premier et le second element de joint d'etancheite, une partie d'extremite est montee sur la seconde extremite de l'element d'ajustement et comprend une pluralite de trous traversants, un col est defini dans une extremite distale de la partie d'extremite et un orifice est defini axialement dans le col et communique avec les trous traversants, l'orifice defini une ouverture en forme de cone sur une extremite distale du col. Conformement a un mode de realisation possible de l'ensemble selon la presente invention, l'element tournant comprend une rainure annulaire et un joint d'etancheite est engage avec la rainure annulaire et en contact avec une peripherie interne du cylindre, un element de retenue est monte sur le cylindre et comprend des tetons sur une peripherie interne de celui-ci de telle sorte que les tetons sont engages avec une rainure de retenue definie a cote de la rainure annulaire de l'element tournant. Conformement a un mode de realisation possible de l'ensemble selon la presente invention, l'element tournant comprend un trou a taraudage interne et une section a filetage externe de l'element d'ajustement et connecte par vissage au trou a taraudage interne, une premiere chambre est definie entre le premier tube interne de l'element tournant et un tube a filetage externe sur une extremite de l'element tournant. Conformement a un mode de realisation possible de l'ensemble selon la presente invention, une pluralite de blocs s'etend radialement a partir de l'element tournant et un collier est monte sur l'element tournant, le collier comprend des rainures d'engagement definies dans une peripherie interne de celui-ci de facon a etre engagees par les blocs. Conformement a un mode de realisation possible de l'ensemble selon la presente invention, une pluralite de rainures internes sont definies sur la partie tubulaire de l'element intermediaire et le second tube interne de l'element de buse comprend des nervures qui sont engagees de facon deplacable avec les rainures internes. L'element de buse peut comprend une section a taraudage interne qui est connectee au tube a filetage 35 externe de l'element tournant. 5 10 Un joint d'etancheite peut titre serre entre 1'element tournant et 1'element de buse, un autre joint d'etancheite est bloque entre le second tube interne et 1'element d'ajustement. La presente invention ressortira davantage a la lecture de la description detaillee suivante lorsqu'elle sera prise en relation avec les dessins annexes qui montrent, a titre illustratif seulement, un mode de realisation prefere conformement a la presente invention. Sur ces dessins, la Figure 1 est une vue eclatee montrant 1'ensemble de buse d'arrosage de la presente invention ; 15 la Figure 2 est une vue en perspective montrant une peripherie interne de 1'element de buse de la presente invention ; la Figure 2-1 montre 1'element intermediaire devant 20 titre connecte a 1'element de buse ; la Figure 2-2 montre un autre mode de realisation de 1'element de buse ; 25 - la Figure 2-3 montre un autre mode de realisation de 1'element intermediaire ; la Figure 3 est une vue en perspective montrant 1'ensemble de buse d'arrosage de la presente 30 invention ; la Figure 4 est une vue en coupe montrant 1'ensemble de buse d'arrosage de la presente invention ; et les Figures 5 a 9 montrent differents etats de 1'ensemble de buse d'arrosage de la presente invention. Si l' on se refere aux Figures 1, 2, 2-1, 3 et 4, 1'ensemble de buse d'arrosage 10 de la presente invention comprend une poignee 14 avec un tube d'entree 11 recu dans celle-ci de facon a etre connecte avec un tuyau souple (non represents) pour introduire 1'eau dans 1'ensemble 10. Un cylindre 16 est connecte a la poignee 14 et un tube de sortie 12 recu dans le cylindre 16 est connecte au tube d'entree 11. Une gachette 13 est connectee de maniere pivotante a la poignee 14 et une piece de verrouillage 131 est connectee a la gachette 13 pour verrouiller la gachette 13 dans une position souhaitee. Une soupape de commande 15 est situee sur un cote du cylindre 16 et un bouton de commande 151 est connecte a la soupape de commande 15. Un element d'ajustement 18 est recu dans le cylindre 16 et un dispositif de sortie 200 connecte a 1'element d'ajustement 18. Le dispositif de sortie 200 comprend un element tournant 20, une collier monte sur 1'element tournant 20 et un element de buse 40 connecte a 1'element tournant 20. L'element d'ajustement 18 comprend une section a filetage externe 182 et une bride 193 s'etend radialement a partir d'une premiere extremite de 1'element d'ajustement 18. Une rainure 184 est definie dans une peripherie externe de la collerette 183 et un joint d'etancheite 185 est engage avec la rainure 184 afin d'etre en contact avec une peripherie interne du cylindre 16. Une seconde extremite de 1'element d'ajustement 18 est une extremite fermee et comprend des trous lateraux 186 definis dans une paroi de celui-ci. Un premier element de joint d'etancheite 187, un second element de joint d'etancheite 188 et un troisieme element de joint d'etancheite 189 sont respectivement mantes sur 1'element d'ajustement 18, les trous lateraux 186 etant situes entre les premier et second elements de joints d'etancheite 187, 188. Une partie d'extremite 19 est montee sur la seconde extremite de 1'element d'ajustement 18 et comprend une pluralite de trous traversants 191. Un col 192 est defini dans une extremite distale de la partie d'extremite 19 et un orifice 193 est defini axialement dans le col 192 et communique avec les trous traversants 191. L'orifice 193 definit une ouverture en forme de cone 194 dans une extremite distale du col 192. Le tube de sortie 12 comprend des rails 121 et 1'element d'ajustement 18 comprend des rainures de guidage 181 (Figure 4) avec lesquelles les rails 121 sont engages lineairement et de facon deplacable. L'element tournant 20 comprend une rainure annulaire 21 et un joint d' etancheite 211 est engage avec la rainure annulaire 21 et en contact avec une peripherie interne du cylindre 16. Un element de retenue 17 est monte sur le cylindre 16 et comprend des tetons 171 sur une peripherie interne de celui-ci de telle sorte que les tetons 171 sont engages avec une rainure de retenue 22 definie a cote de la rainure annulaire 21 de 1'element tournant 20. L'element tournant 20 comprend un trou a taraudage interne 23 et la section a filetage externe 182 de 1'element d'ajustement 18 est connectee par vissage au trou a filetage interne 23. Une premiere chambre 25 est definie entre le premier tube interne 231 de 1'element tournant 20 et un tube a filetage externe 24 sur une extremite de 1'element tournant 20. Une pluralite de blocs 241 s'etendant radialement a partir de 1'element tournant 20 et un collier 50 est monte sur 1'element tournant 20. Le collier 50 comprend des rainures d'engagement 51 definies sur une peripherie interne de celui-ci afin d'etre engagee par les blocs 241. Un element intermediaire 30 est positionne entre le premier tube interne 231 de 1'element tournant 20 et le second tube interne 45 de 1'element de buse 40. L'un des cotes de 1'element intermediaire 30 a une pluralite de tiges 31 et de passages 32. Une partie tubulaire 33 s'etend a partir de 1'autre cote de 1'element intermediaire 30 et est introduite dans le premier tube interne 231 de 1'element tournant 20. Une pluralite de fentes 331 sont definies dans la partie tubulaire 33. L'element de buse 40 comprend une section a taraudage interne 41 qui est connectee au tube a filetage externe 24 de 1'element tournant 20. Un joint d'etancheite 46 est serre entre 1'element tournant 20 et 1'element de buse 40, et un autre joint d'etancheite 47 est bloque entre le second tube interne 45 et 1'element intermediaire 30. L'element de buse 40 comprend une surface en forme de cone divergent 42 et un trou central 43. Une pluralite d'ouvertures 44 sont definies dans une peripherie externe de 1'element de buse 40 et une pluralite de cavites en forme de L sont definies dans la peripherie externe de 1'element de buse 40 et les ouvertures 44 sont positionnees sur la partie verticale des cavites en forme de L. Comme represents sur les Figures 2 - 3, les cavites en forme de L peuvent egalement etre omises et les ouvertures 44 sont definies a travers la peripherie externe en forme de cone de 1'element de buse 40. Une pluralite de cavites en forme de cone 441 sont definies sur une peripherie interne de 1'element de buse 40 et comprend les ouvertures 44 respectivement. Une pluralite de rainures en spirale 442 sont definies dans chacune des cavites en forme de cone 441. Une pluralite de rainures internes 332 sont definies dans la partie tubulaire 33 de 1'element intermediaire 30 et le second tube interne 45 de 1'element de buse 40 comprend des nervures 4551 qui sont engagees de facon a deplacable avec les rainures internes 332. Si l'on se refere a la Figure 5, on peut voir que, lorsque 1'element d'ajustement 18 se deplace et que la surface inclinee 195 sur le col 192 de la partie d'extremite 19 scelle hermetiquement le trou central 43 de 1'element de buse 40, les trous lateraux 186 sont positionnees dans la seconde chambre 48 et un espace est defini entre le premier element de joint d'etancheite 187 et le second tube interne 45. Dans 1'intervalle, les second et troisieme elements de joint d'etancheite 188, 189, sont en contact avec la partie tubulaire 33. Par consequent, 1'eau s'ecoule hors des trous lateraux 186 et entre dans la seconde chambre 48 et dans les trous traversants par 1'intermediaire de 1'espace. L'eau s'ecoule hors des orifices 193 et le long des ouvertures en forme de cone 194. Comme represents sur la Figure 6, lorsque l'on fait tourner le dispositif de sortie 200 pour deplacer 1'element d'ajustement 18 pour permettre a la surface inclinee 195 de se retirer du trou central 43, les second et troisieme elements de joint d'etancheite 188, 189 scellent encore hermetiquement la partie tubulaire 33 de telle sorte que 1'eau ne peut pas entrer dans la premiere chambre 25. L'eau s'ecoule hors des trous lateraux 186 et entre dans la seconde chambre 48, et s'ecoule a travers 1'espace entre le premier element de joint d'etancheite 187 et le second tube interne 45. Dans 1'intervalle, une partie de 1'eau s'ecoule hors des orifices 193 et le long de 1'ouverture en forme de cone 194. L'autre partie de 1'eau s'ecoule a travers le col 192 et hors du trou central 43. L'eau s'ecoule le long de la surface en forme de cone divergent 42 pour former un jet d'eau divergent. La Figure 7 montre que, lorsque l'on fait tourner davantage le dispositif de sortie 200, 1'extremite avant de la partie d'extremite 19 de 1'element d'ajustement 18 est positionnee dans le trou central 43 et a niveau avec la peripherie du trou central 43. Le premier, second et troisieme elements de joint d'etancheite 187, 188 et 189 sont positionnes a des positions telles que representees sur la Figure 6 et 1'eau s'ecoule dans 1'element de buse 40 de la meme maniere que celle montree sur la Figure 6. Cependant, un espace circulaire est defini entre le col 192 et la peripherie du trou central 43, le jet d'eau est un jet droit. La Figure 8 montre que, lorsque 1'element d'ajustement 18 est deplace de telle sorte que les premier second et troisieme elements de joint d'etancheite 187, 188 et 189 sont positionnes dans 1'element intermediaire 30 et la partie tubulaire 33, 1'ensemble de buse d'arrosage se trouve dans un etat scelle etanche. La Figure 9 montre que lorsque les cavites en forme de cone 441 sont scellees hermetiquement par les tiges 31, une partie de chacune des rainures en spirale 442 est exposee au-dela des tiges 31. Les trous lateraux 186 de 1'element d'ajustement 18 sont positionnes au niveau des fentes 331 de la partie tubulaire 33, le premier element de joint d'etancheite 187 bouche la partie tubulaire 33 de telle sorte que 1'eau ne peut pas entrer dans la seconde chambre 48. Les second et troisieme elements de joint d'etancheite 188, 189 sont positionnes au niveau des fentes 331 de telle sorte que 1'eau provenant des trous lateraux 186 entre dans la premiere chambre 25 par 1'intermediaire des fentes 331 et s'ecoule a travers les passages 32 et entre dans les rainures en spirale 442. L'eau s'ecoule alors dans les ouvertures 44 et les cavites en forme de cone 441. Par consequent, 1'eau sort par les ouvertures 44 sous forme de brouillard. Comme represents sur la Figure 2-2, les cavites en forme de cone 441 definies dans une peripherie interne de 1'element de buse 40 sont dimensionnees de facon a etre plus grandes que les tiges 31 de 1'element intermediaire 30 de telle sorte que, lorsque les tiges 31 sont introduites dans les cavites en forme de cone 441, un espace annulaire est defini entre la peripherie de la cavite en forme de cone 441 et la tige 31. I1 est note que la connexion de 1'element intermediaire 30 et de 1'element de buse 40 peut egalement etre realisee par soudage par ultra-sons pour assurer qu'il n'y ait pas de rotation relative entre l'element intermediaire 30 et l'element de buse 40. Alors que nous aeons montre et decrit le mode de realisation conformement a la presente invention, it apparaitra clairement a l'homme du metier que d'autres modes de realisation peuvent etre effectues sans s'ecarter du domaine de definition de la presente invention.10
Un Ensemble de buse d'arrosage comprend un élément d'ajustement reçu dans le cylindre et un dispositif de sortie qui est connecté à l'élément d'ajustement. Le dispositif de sortie comprend un élément tournant, un collier monté sur l'élément tournant et un élément de buse connecté à l'élément tournant. Un élément intermédiaire est situé entre l'élément tournant et l'élément de buse. L'un des côtés de l'élément intermédiaire a une pluralité de tiges et de passages. De multiples ouvertures sont définies dans une périphérie externe de l'élément de buse. De multiples cavités en forme de cône sont définies dans une périphérie interne de l'élément de buse et enferment les ouvertures respectivement. De multiples rainures en spirale sont définies dans chacune des cavités en forme de cône. Lorsque les cavités en forme de cône sont scellées par les tiges, une partie de chacune des rainures spirales sont exposée au-delà des tiges de telle sorte que l'eau sous forme de brouillard sort des ouvertures par l'intermédiaire des rainures en spirale.
1 - Ensemble de buse d'arrosage caracterise par le fait qu'il comprend : -une poignee (14) avec un tube d'entree (11) recu dans celle- ci et un cylindre (16) connecte a la poignee (14), un tube de sortie (12) connecte au tube d'entree (11) et recu dans le cylindre (16), un element d'ajustement (18) recu dans le cylindre (16) et un dispositif de sortie (200) connecte a 1'element d'ajustement (18), le dispositif de sortie (200) comprenant un element tournant (20), un collier monte sur 1'element tournant (20) et un element de buse (40) connecte a 1'element tournant (20), un element intermediaire (30) situe entre un premier tube interne (231) de 1'element tournant (20) et un second tube interne (45) de 1'element de buse (40), un cote de 1'element intermediaire (30) ayant une pluralite de tiges (31) et de passages (32), une partie tubulaire (33) s' etendant a partir de 1' autre cote de 1' element intermediaire (30) et introduite dans le premier tube interne (231) de 1'element tournant (20), une pluralite de fentes (331) definies dans la partie tubulaire (33), 1'element de buse (40) comprenant une surface en forme de cone divergent (42) et un trou central (43), une pluralite d'ouvertures (44) definies sur une peripherie externe de 1' element de buse (40), une pluralite de cavites en forme de cone (441) definies dans une peripherie interne de 1'element de buse (40) et enfermant les ouvertures (44) respectivement, une pluralite de rainures en spirale (442) definies dans chacune des cavites en forme de cone (441), les cavites en forme de cone (441) etant hermetiquement scellees par les tiges (31) et une partie de chacune des rainures en spirale (442) exposee au-dela des tiges (31) de telle sorte que de1'eau sous forme de brouillard sorte des ouvertures (44) par les rainures en spirale (442). 2 - Ensemble selon la 1, caracterise par le fait que le tube de sortie (12) comprend des rails (121) et 1'element d'ajustement (18) comprend des rainures de guidage(181) avec lesquelles les rails (121) sont engages de facon deplacable. 3 - Ensemble selon la 1, caracterise par le fait que 1'element d'ajustement (18) comprend une section a filetage externe (182) et une bride (193) s'etend radialement a partir d'une premiere extremite de 1'element d'ajustement (18), une rainure (184) est definie dans une peripherie externe de la bride (183) et un joint d'etancheite (185) est engage avec la rainure (184) de facon a etre en contact avec une peripherie interne du cylindre (16), une seconde extremite de 1'element d'ajustement (18) est une extremite fermee et comprend des trous lateraux (186) definis dans une paroi de celui-ci, un premier element de joint d'etancheite (187), un second element de joint d'etancheite (188) et un troisieme element de joint d'etancheite (189) sont respectivement mantes sur 1'element d'ajustement (18), les trous lateraux (186) sont positionnes entre le premier (187) et le second (188) element de joint d'etancheite, une partie d'extremite (19) est montee sur la seconde extremite de 1'element d'ajustement (18) et comprend une pluralite de trous traversants (191), un col (192) est defini dans une extremite distale de la partie d'extremite (19) et un orifice (193) est defini axialement dans le col (192) et communique avec les trous traversants (191), 1'orifice (193) definit une ouverture en forme de cone (194) sur une extremite distale du col (192). 4 Ensemble selon la 1, caracterise par le fait que 1'element tournant (20) comprend une rainure annulaire (21) et un joint d'etancheite (211) est engage avec la rainure annulaire(21) et en contact avec une peripherie interne du cylindre (16), un element de retenue (17) est monte sur le cylindre (16) et comprend des tetons (171) sur une peripherie interne de celui-ci de telle sorte que les tetons (171) sont engages avec une rainure de retenue (22) definie a cote de la rainure annulaire (21) de 1'element tournant (20). 5 Ensemble selon la 1, caracterise par le fait que 1'element tournant (20) comprend un trou a taraudage interne (23) et une section a filetage externe (182) de 1'element d'ajustement (18) et connectee par vissage au trou a taraudage interne (23), une premiere chambre (25) est definie entre le premier tube interne (231) de 1'element tournant (20) et un tube a filetage externe (24) sur une extremite de 1'element tournant (2 0) . 6 -Ensemble selon la 1, caracterise par le fait qu'une pluralite de blocs (241) s'etendant radialement a partir de 1'element tournant (20) et un collier (50) est monte sur 1'element tournant (20), le collier (50) comprend des rainures d'engagement (51) definies dans une peripherie interne de celui-ci de facon a etre engagees par les blocs (241). 7 Ensemble selon la 1, caracterise par le fait qu'une pluralite de rainures internes (332) sont definies sur la partie tubulaire (33) de 1'element intermediaire (30) et le second tube interne (45) de 1'element de buse (40) comprend des nervures (451) qui sont engagees de facon deplacable avec les rainures internes (332). 8 - Ensemble selon la 5, caracterise par le fait que 1'element de buse (40) comprend une section a taraudage interne (41) qui est connectee au tube a filetage externe (24) de 1'element tournant (20). 9 - Ensemble selon la 1, caracterise par le fait qu'un joint d'etancheite (46) estserre entre l'element tournant (20) et l'element de buse (40), un autre joint d'etancheite (47) est bloque entre le second tube interne (45) et l'element d'ajustement (30).
B
B05
B05B
B05B 1
B05B 1/14
FR2902852
A1
ECROU A ROULEAUX SATELLITES
20,071,228
L'invention concerne le domaine de la mécanique, et plus précisément celui des écrous dits à rouleaux satellites ou planétaires . Dans ce type d'écrou connu, le contact entre l'écrou et la tige filetée de la vis est assuré par une série de rouleaux portant sur leurs flancs un filetage correspondant à celui de la tige. Des couronnes dentées portées par les extrémités des rouleaux assurent la synchronisation des mouvements des rouleaux, pour assurer que leurs positionnements par rapport au filetage de la tige soit toujours correct. Un problème récurrent dans ce type d'écrou est le réglage de leur précharge, voire de leur jeu, par rapport à la tige de la vis. Deux solutions sont actuellement connues pour effectuer ce réglage. La première solution consiste à utiliser des rouleaux de dimensions déterminées pour que le jeu soit amené à la valeur choisie. Cela impose une fabrication précise des 15rouleaux, et de disposer d'une gamme de rouleaux permettant de compenser les tolérances de fabrication de la vis par rapport à l'écrou. Pour choisir un ensemble de rouleaux adéquat, il faut procéder chaque fois à l'assemblage de l'écrou, afin de mesurer le jeu, voire la précharge. Puis il faut démonter l'ensemble et essayer une nouvelle série de rouleaux, et ainsi de suite jusqu'à ce que le jeu de rouleaux optimal soit trouvé. Quel que 20soit le choix de rouleaux, il faut ensuite procéder à un rodage de la vis, puis, éventuellement, à un nouvel échange des rouleaux pour compenser l'effet du lissage de la surface de la vis dû au rodage. Une fois l'écrou assemblé, le jeu ne peut plus être modifié sans changer la série de rouleaux. La deuxième solution consiste à exercer un pincement ou une traction sur les 25rouleaux par l'intermédiaire du corps d'écrou, que l'on réalise en deux parties. Cette solution est illustrée, par exemple, par le document EP-A-O 331 761. Pour régler la précharge ou le jeu, il faut modifier la distance entre les deux parties du corps d'écrou, afin d'exercer une pression longitudinale sur les rouleaux. Le réglage de la distance peut s'effectuer soit de façon simplement rigide par un boîtier ou un écrou à flasque, soit de 30façon rigide élastique par des ressorts. Dans les deux cas, une entretoise peut être utilisée entre les deux parties de l'écrou pour maîtriser les efforts des deux parties de l'écrou sur les rouleaux. Le réglage simplement rigide impose de pré-assembler l'écrou pour rectifier la vis puis pour ajuster l'entretoise. Il faut ensuite procéder à un rodage de la vis, puis 35éventuellement à un nouvel ajustage de l'entretoise ou des rouleaux. Une fois l'écrou assemblé, la précharge ou le jeu ne peuvent plus être modifiés sans changer soit la série de rouleaux, soit l'épaisseur de l'entretoise, soit le diamètre de la vis. Le réglage rigide élastique impose l'utilisation de composants élastiques qui pressent une partie de l'écrou contre l'autre. En l'absence d'entretoise, ils permettent de compenser les usures de la vis, de l'écrou et des rouleaux. Par rapport au réglage simplement rigide, cet avantage se paye par un encombrement plus important, un nombre plus élevé de composants mécaniques et un moindre niveau de rigidité. Le but de l'invention est de proposer un nouveau type d'écrous à rouleaux 5satellites rendant plus aisé que sur les modèles existants le réglage et la maîtrise du jeu ou de la précharge par rapport à la vis, au montage comme en fonctionnement, tout en conservant une conception simple et de réalisation peu coûteuse. A cet effet, l'invention a pour objet un écrou à rouleaux satellites ou planétaires, comportant un corps d'écrou pourvu d'un filetage interne et d'une pluralité de rouleaux 10satellites ou planétaires maintenus en parallélisme et en écartement par un dispositif de guidage et dont les filetages engrènent sur ledit filetage interne du corps d'écrou, caractérisé en ce que lesdits rouleaux sont répartis en deux groupes, chacun des deux groupes comportant au moins une couronne dentée de synchronisation, et pouvant être décalé angulairement par rapport à l'autre groupe par l'opérateur lors du montage de 15l'écrou sur une vis, de manière à ce que les rouleaux du premier groupe viennent en appui contre l'un des flancs du filetage du corps d'écrou et les rouleaux du second groupe viennent en appui contre l'autre des flancs du filetage du corps d'écrou, en ce qu'au moins l'une desdites couronnes dentées comporte des moyens de blocage de sa position angulaire, et en ce que ledit dispositif de guidage autorise des déplacements radiaux mais 20pas des déplacements axiaux tout en maintenant les écarts périphériques entre les rouleaux. Lesdits rouleaux peuvent être en nombre pair et répartis en deux groupes de nombre égal. Les couronnes dentées peuvent comporter chacune un dispositif de blocage de 251eur position angulaire. L'un au moins desdits dispositifs de blocage peut être une vis traversant le corps d'écrou et pénétrant dans un trou de la couronne correspondante. L'un au moins desdits dispositifs de blocage peut être une goupille traversant le corps d'écrou et pénétrant dans un orifice de la couronne correspondante. 30 L'une au moins des couronnes peut comporter une pluralité de trous ou d'orifices. L'un au moins desdits dispositifs de blocage peut être un dispositif dynamique. L'une au moins desdites couronnes peut comporter un dispositif de positionnement angulaire d'une courrone. L'un au moins desdits dispositifs de positionnement angulaire peut être un 35dispositif dynamique. Ledit dispositif dynamique peut être un dispositif élastique. Ledit dispositif dynamique peut être un dispositif piézoélectrique. Ledit dispositif de guidage des rouleaux peut être une cage alvéolée. 3 Comme on l'aura compris, l'invention consiste à diviser les rouleaux satellites de l'écrou en deux groupes indépendants, que l'on fait travailler en opposition axiale l'un par rapport à l'autre. Chaque groupe de rouleaux exerce ainsi une pression sur un flanc différent du filetage du corps de l'écrou. Chaque groupe de rouleaux possède sa ou ses propres couronnes dentées de synchronisation, permettant d'éviter le glissement des rouleaux d'un même groupe les uns par rapport aux autres. Le travail des deux groupes en opposition axiale est obtenu en imposant un décalage angulaire de la ou des couronnes dentées d'un groupe par rapport à la ou les 10couronnes dentées de l'autre groupe. On fait pour cela effectuer une rotation des dites couronnes par rapport à l'axe de rotation de l'écrou ou de la vis, dans des sens opposés pour chaque groupe. Ainsi, chaque rouleau est amené à tourner autour de son propre axe longitudinal. Le flanc du filet du rouleau entre alors en contact avec l'un ou l'autre des flancs du filet du corps de l'écrou. Ainsi, une partie des rouleaux exerce une pression sur 15un flan du filet du corps de l'écrou, alors que l'autre partie des rouleaux exerce une pression sensiblement équivalente sur le flanc opposé du filet du corps de l'écrou, ce qui équilibre l'ensemble. Des moyens tels que des vis ou des goupilles permettent de maintenir les couronnes des deux groupes de rouleaux en position après leurs rotations. Le jeu ou la précharge sont réglables à volonté après l'assemblage de la vis et de 201'écrou en influant sur le décalage angulaire entre les couronnes dentées de chaque groupe de rouleaux. Une cage alvéolée (chaque alvéole guidant un rouleau), ou des guides de configurations adéquates, maintiennent l'écartement et le parallélisme entre les rouleaux. Les rouleaux sont libres de se positionner radialement par rapport à l'axe de l'ensemble 25vis-écrou. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée en référence aux figures annexées suivantes : - la figure 1 qui montre schématiquement, vu de profil et en coupe partielle selon son plan longitudinal, un exemple d'écrou à rouleaux satellites selon l'invention, monté 30sur la tige d'une vis ; - la figure 2 qui montre schématiquement vue de face l'une des couronnes dentées de l'écrou de la figure 1. L'exemple d'écrou 1 à rouleaux satellites selon l'invention est représenté monté sur la tige 2 d'une vis portant un filetage 3. L'écrou 1 à rouleaux satellites comporte, 35comme il est connu, un corps d'écrou 4 portant un filetage interne 5 sur lequel s'engrènent les filetages d'une pluralité de rouleaux satellites qui, simultanément, s'engrènent sur le filetage 3 de la tige 2 de la vis. Une cage de guidage 6 (ou tout autre dispositif fonctionnellement équivalent, tel que des guides) assure le maintien du parallélisme et de l'écartement des rouleaux. Dans l'exemple représenté, les rouleaux satellites sont au nombre de six, dont quatre sont visibles sur la figure 1. Selon l'invention, dans l'exemple représenté, les rouleaux satellites sont divisés en deux groupes de trois. Un premier groupe dont deux rouleaux 7a, 7b sont visibles et un 5second groupe dont deux rouleaux 8a, 8b sont visibles. Le premier groupe 7a, 7b est monté sur une première couronne dentée de synchronisation 9 et le deuxième groupe 8a, 8b est monté sur une seconde couronne dentée de synchronisation 10. L'opérateur chargé du montage de l'ensemble a la possibilité de réaliser un décalage angulaire entre les deux groupes par rapport à l'axe X-X de l'écrou, en faisant tourner au moins l'une des deux 10couronnes dentées 9, 10 autour de son axe, et en la bloquant en position après cette rotation. La rotation de la couronne 9, 10 peut être réalisée par exemple à l'aide d'une clé à ergots, dont les ergots sont placés par l'opérateur dans des orifices tels que ceux Il a, 11b représentés à la figure 2 sur la couronne 10. Le blocage d'une couronne 9, 10 peut être réalisé par exemple : 15 - à l'aide d'une vis 12 qui traverse le corps d'écrou 4 par un trou taraudé 16 et pénètre dans un trou 13 ménagé dans la couronne (la couronne 10 dans l'exemple représenté) ; - ou à l'aide d'une goupille 14 qui traverse le corps d'écrou 4 et pénètre dans un orifice correspondant 15 ménagé dans la couronne (la couronne 9 dans l'exemple 20représenté). Après cette opération, l'écrou 1 se retrouve dans la position représentée sur la figure 1, où, comme on le voit, les rouleaux 7a, 7b du premier groupe sont tous en appui sur un même flanc du filetage interne 5 du corps d'écrou 4, et les rouleaux 8a, 8b du second groupe sont tous en appui sur l'autre flanc du filetage interne 5 du corps d'écrou 4. 25 Une condition nécessaire pour le réglage du jeu ou de la précharge de l'écrou 1 selon l'invention est que sa cage de guidage 6 autorise des déplacements radiaux des rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b, mais pas des déplacements axiaux et pas des déplacements périphériques relatifs de ces mêmes rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b. La liberté de positionnement radial des rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b assure que ceux-ci se placent bien à la fois contre l'un 30des flancs du filetage 5 du corps d'écrou 4 lors de du montage de l'écrou 1 et contre le filetage 3 de la tige 2 de la vis, indépendamment des tolérances de fabrication et des légères variations dimensionnelles possibles dues à une usure, un rodage ou des déformations en cours d'utilisation sur les différents éléments. Dans l'exemple représenté, les deux couronnes dentées 9, 10 sont chacune 35équipées d'un dispositif de blocage de leur position angulaire. De tels dispositifs de blocage, ils peuvent être identiques ou différents. Afin d'assurer un réglage fin du jeu ou de la précharge de chaque groupe de rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b, on peut prévoir sur l'une ou sur chaque couronne dentée 9, 10 une pluralité de trous 13 et/ou d'orifices 15 que l'on utilisera en fonction d'une part de la valeur du jeu ou de la précharge recherchés, et d'autre part en fonction des dimensions précises de la tige 2 de la vis et de son filetage 3. Le nombre de rouleaux satellites ou planétaires de l'écrou 1 selon l'invention n'est pas limité. Il est très préférable que ces rouleaux soient en nombre pair de manière à 5pouvoir être répartis en deux groupes de nombre égal, afin d'avoir un bon équilibre des efforts au sein du dispositif. Dans l'exemple représenté, chaque groupe de rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b est relié à une couronne dentée 9, 10 unique. Mais on pourrait prévoir plusieurs telles couronnes dentées par groupe. 10 En variante, le décalage angulaire des groupes de rouleaux 7a, 7b, 8a, 8b pourrait être réalisé non pas par un dispositif statique comme les vis 12 et goupille 14 décrites et représentées, mais par un dispositif dynamique qui permettrait, sans intervention de l'opérateur, de rattraper l'usure du dispositif et de contrôler le jeu et la précharge en cours d'utilisation. Un dispositif élastique ou piézoélectrique placé entre la couronne dentée du 15groupe de rouleaux à décaler et le corps d'écrou 4 serait utilisable à cet effet. On voit que la solution retenue dans le cadre de l'invention pour le réglage du jeu ou de la précharge de l'écrou est simple d'utilisation, ne procure pas un surcoût très important lors de la fabrication de l'écrou et ne rend pas l'écrou significativement plus encombrant qu'un écrou à rouleaux satellites classique
Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires, comportant un corps d'écrou (4) pourvu d'un filetage interne (5) et d'une pluralité de rouleaux satellites ou planétaires (7a, 7b, 8a, 8b) maintenus en parallélisme et en écartement par un dispositif de guidage (6) et dont les filetages engrènent sur ledit filetage interne (5) du corps d'écrou (4). Lesdits rouleaux (7a, 7b, 8a, 8b) sont répartis en deux groupes (7a, 7b et 8a, 8b), chacun des deux groupes (7a, 7b et 8a, 8b) comportant au moins une couronne dentée de synchronisation (9, 10) et pouvant être décalé angulairement par rapport à l'autre groupe par l'opérateur lors du montage de l'écrou (1) sur une vis (2), de manière à ce que les rouleaux (7a, 7b) du premier groupe viennent en appui contre l'un des flancs du filetage (5) du corps d'écrou (4) et les rouleaux du second groupe (8a, 8b) viennent en appui contre l'autre des flancs du filetage (5) du corps d'écrou (4) Au moins l'une desdites couronnes dentées (9, 10) comporte des moyens de blocage de sa position angulaire. Ledit dispositif de guidage (6) autorise des déplacements radiaux mais pas des déplacements axiaux ou périphériques des rouleaux (7a, 7b, 8a, 8b).
1. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires, comportant un corps d'écrou (4) pourvu d'un filetage interne (5) et d'une pluralité de rouleaux satellites ou planétaires (7a, 57b, 8a, 8b) maintenus en parallélisme et en écartement par un dispositif de guidage (6) et dont les filetages engrènent sur ledit filetage interne (5) du corps d'écrou (4), caractérisé en ce que lesdits rouleaux (7a, 7b, 8a, 8b) sont répartis en deux groupes (7a, 7b et 8a, 8b), chacun des deux groupes (7a, 7b et 8a, 8b) comportant au moins une couronne dentée de synchronisation (9, 10) et pouvant être décalé angulairement par rapport à l'autre groupe 10par l'opérateur lors du montage de l'écrou (1) sur une vis (2), de manière à ce que les rouleaux (7a, 7b) du premier groupe viennent en appui contre l'un des flancs du filetage (5) du corps d'écrou (41) et les rouleaux du second groupe (8a, 8b) viennent en appui contre l'autre des flancs du filetage (5) du corps d'écrou (4), en ce qu'au moins l'une desdites couronnes dentées (9, 10) comporte des moyens de blocage de sa position angulaire, et en 15ce que ledit dispositif de guidage (6) autorise des déplacements radiaux mais pas des déplacements axiaux tout en maintenant les écartements périphériques des rouleaux (7a, 7b, 8a, 8b). 2. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon la 1, caractérisé en ce que lesdits rouleaux (7a, 7b, 8a, 8b) sont répartis en deux groupes. 20 3. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les couronnes dentées (9, 10) comportent chacune un dispositif de blocage de leur position angulaire. 4. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'un au moins desdits dispositifs de blocage est une vis (12) 25traversant le corps d'écrou (4) et pénétrant dans un trou (13) de la couronne (10) correspondante. 5. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'un au moins desdits dispositifs de blocage est une goupille (14) traversant le corps d'écrou (4) et pénétrant dans un orifice (15) de la couronne (9) 30correspondante. 6. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'une au moins des couronnes (9, 10) comporte une pluralité de trous (13) ou d'orifices (15). 7. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon l'une des 1 à 6, 35caractérisé en ce que l'un au moins desdits dispositifs de décalage angulaire est un dispositif dynamique. 8. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon la 7, caractérisé en ce que ledit dispositif dynamique est un dispositif élastique. 9. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon la 7, caractérisé en ce que ledit dispositif dynamique est un dispositif piézoélectrique. 10. Ecrou à rouleaux satellites ou planétaires selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit dispositif de guidage (6) des rouleaux (7a, 71), 8a, 8b) est une 5cage alvéolée.
F
F16
F16H
F16H 25
F16H 25/24
FR2893653
A1
MONTANT TELESCOPIQUE POUR STRUCTURE PLIABLE ET TELLE STRUCTURE
20,070,525
La présente invention concerne un montant télescopique pour structure pliable, apte à passer d'une position déployée de rehaussement de ladite structure à une position repliée, et inversement, ledit montant comprenant un élément inférieur coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur solidaire de ladite structure, ledit élément inférieur reposant au sol en sa partie basse formant embase. La présente invention entre dans le domaine des structures démontables ou pliables destinées à servir d'abri. Un tel abri est généralement constitué d'une structure métallique recouverte au moins en partie supérieure par un élément de couverture formant un toit. Cet abri se présente le plus souvent, en position déployée, comme une tente ayant la forme d'un cube surmonté d'une pyramide. Ce type d'abri est destiné à un usage ponctuel, comme stand ou analogue, sur une durée déterminée, nécessitant alors un montage et un démontage aussi simple que rapide. C'est pourquoi, les abris existants ont été prévus dépliables, passant d'une configuration pliée, pour leur transport et leur stockage, à une position déployée, ou inversement. Cette possibilité de plier et déployer l'abri facilite grandement son montage comparé aux abris comprenant une structure constituée de longerons, tiges ou barres amovibles et solidarisées entre elles par des éléments de fixation. Un abri pliable comprend quant à lui une structure généralement constituée de longerons en matériau métallique, par exemple des profilés en aluminium ou en composé d'aluminium. Ces longerons sont articulés entre eux de manière à autoriser le passage dudit abri d'une position pliée à une configuration déployée, ou inversement. De plus, l'élément de couverture est assujetti à ladite structure de sorte que le pliage ou le déploiement de l'abri ne nécessite pas de retirer ledit élément de couverture. Pour ce faire, ce dernier est réalisé sous la forme d'une bâche en matière plastique, souple et étanche, fixée à ladite structure. Toutefois, les abris pliables connus sont limités en taille en raison de la portance de la structure et le poids que supportent les longerons articulés ainsi que la masse totale de la structure. Les abris connus présentent généralement une surface au sol maximale de 3 x 3 mètres. Pour des surfaces plus importantes, il est alors nécessaire de recourir à des abris démontables classiques. De plus, la structure des abris existants comporte, à chacun de ses angles, des montants verticaux télescopiques de manière à, dans un sens, rehausser ladite structure et les moyens de couverture en position déployée et, dans l'autre sens, permettre le rabaissement de la structure de manière à la compacter davantage en position pliée. Chaque montant vertical comprend un élément inférieur reposant au sol au travers d'une embase et coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur solidaire de ladite structure. De ce faire, l'élément inférieur est de section moins importante que l'élément supérieur, posant notamment des problèmes de rigidité de l'ensemble. Un autre inconvénient réside dans le déplacement dudit abri au cours de son montage, notamment après le déploiement de la structure mais avant le rehaussement. Des roulettes amovibles ou non sont généralement disposées sous l'embase d'un montant pour positionner l'ensemble à sa guise. Une fois l'abri positionné, il est alors nécessaire de retirer ou d'escamoter lesdites roulettes, impliquant de soulever le poids de l'ensemble de la structure. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une structure pliable constituant abri pourvue de montants télescopiques rigidifiant l'ensemble de ladite structure et améliorant son assise ainsi que permettant un positionnement aisé de l'abri en vue de son rehaussement. De plus, en position repliée, la structure est compactée de manière rigide et sûre, tout en offrant une manipulation aisée. Un autre avantage de la structure selon l'invention réside dans le fait qu'elle peut avoir une dimension supérieure, de grande taille, afin d'apporter une alternative à l'utilisation de structures démontables. Pour ce faire, l'invention concerne un montant télescopique pour structure pliable, apte à passer d'une position déployée de rehaussement de ladite structure à une position repliée, et inversement, ledit montant comprenant un élément inférieur coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur solidaire de ladite structure, ledit élément inférieur reposant au sol en sa partie basse formant embase. Un tel montant se caractérise par le fait que ledit élément supérieur est solidaire de moyens de déplacement, notamment au moins une roulette, de sorte que ladite roulette émerge en dessous de ladite embase en position repliée tandis qu'elle s'efface en position déployée sous l'action du déplacement vertical dudit élément supérieur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'embase comprend un évidemment conformé de manière à permettre la saillie en tout ou partie de ladite roulette sous ladite embase. Avantageusement, ledit montant comprend des moyens de renforcement de l'assise dudit montant sous la forme d'une plaque comportant deux ailes s'étendant sensiblement orthogonalement l'une par rapport à l'autre, l'extrémité inférieure de ladite plaque étant solidaire de ladite embase tandis que l'extrémité supérieure coulisse le long de l'élément supérieur. De plus, une aile d'un montant comprend des moyens de fixation des bords d'un panneau de liaison à au moins un autre montant. Préférentiellement, une aile d'un montant comprend des moyens d'ancrage d'une paroi destinée à former un mur audit abri. Selon un mode de réalisation, ledit élément supérieur est conformé de manière à coopérer par glissement avec l'élément inférieur de section sensiblement hexagonale. Avantageusement, l'élément supérieur comprend sur tout ou partie de sa longueur des moyens de guidage, tels une glissière apte à coopérer avec des moyens de roulement solidaires et articulés à ladite structure. L'invention concerne aussi une structure pliable formant abri pourvue de moyens d'assise sous la forme de tels montants télescopiques. Selon une autre caractéristique de la structure, en position repliée, les montants sont fixés entre eux deux par deux au travers d'un panneau de liaison. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue de dessous en perspective d'une structure selon l'invention en position déployée ; - la figure 2 est une représentation de la structure en position repliée de stockage ou de transport ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un montant selon l'invention en position de rehaussement ; - la figure 4 est une coupe d'un tel montant ; - la figure 5 est une vue en perspective de dessus d'un détail dudit montant ; et - la figure 6 est une vue en perspective d'un autre détail du montant selon l'invention. La présente invention concerne une structure 1 pliable, apte à passer d'une position repliée de rangement ou transport à une position déployée, ou inversement, et destinée à former un abri 2 en position déployée. Les deux positions déployée et repliée sont réciproquement visibles sur les figures 1 et 2. Cet abri 2 comprend des moyens de couverture 3 solidaires de ladite structure 1 de manière se replier le long de cette dernière lors du repliement dudit abri 2. Ces moyens de couverture 3 peuvent se présenter avantageusement sous la forme d'une bâche à simple ou double courbure, constituée en composé plastique ou en tout autre matière. Cette bâche est mise sous tension latérale par le déploiement de la structure 1. De plus, un mât 4 central met en tension verticale ladite bâche. Ce mât peut avantageusement être monté sous la forme d'une came, de manière à monter ou descendre sous l'action de rotation d'une manivelle, non représentée. En tension, les moyens de couverture 3 forment un toit sensiblement pyramidal. Ce toit peut être couronné d'un chapeau 5 solidaire de l'extrémité supérieure dudit mât 4. La structure 1 comprend des longerons 6 articulés entre eux de manière à former un maillage autorisant son pliage et son déploiement. Lesdits longerons 6 sont mobiles à la manière d'accordéons pour permettre leur écartement ou leur rapprochement, l'extension ou la contraction desdits longerons 6 s'effectuant transversalement dans un plan horizontal. La structure 1 comprend aussi des moyens d'assise 7 disposés en périphérie et aptes à permettre le maintien au sol dudit abri 2. Ces moyens d'assise 7 se présentent sous la forme de montants 8 verticaux. On notera que la surface au sol délimitée par l'abri 2 peut se présenter sous la forme d'un polygone, en particulier régulier, tel un carré, un hexagone ou autre. Un montant 8 est prévu télescopique, étant ainsi apte à passer d'une position déployée de rehaussement de ladite structure 1 à une position repliée, et inversement. Ledit montant 8 comprend un élément inférieur 9 coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur 10 solidaire de ladite structure. Ledit élément inférieur 9 repose au sol en sa partie basse formant embase 11. L'élément inférieur 8 d'un montant 8 est constitué d'un profilé métallique de forme sensiblement hexagonale, l'élément supérieur 10 ayant une section de forme complémentaire à la forme dudit élément inférieur 8, comme visible sur la figure 4. Ledit élément supérieur 10 est donc conformé de manière à coopérer par glissement avec l'élément inférieur 9 de section sensiblement hexagonale. En particulier, l'élément supérieur 10 comprend des ailes latérales 12A,12B s'étendant sensiblement orthogonalement l'une par rapport à l'autre. Ces ailles 12A,12B servent de renfort audit montant 8 ainsi que de glissières à des moyens de renforcement de l'assise dudit montant 8. Ces derniers se présentent sous la forme d'une plaque comportant deux ailes 13A,13B s'étendant sensiblement orthogonalement l'une par rapport à l'autre, l'extrémité inférieure 14 de ladite plaque étant solidaire de ladite embase 11 tandis que l'extrémité supérieure 15 coulisse le long de l'élément supérieur 10, en particulier le long des ailes 12A,12B. Pour ce faire, les bords latéraux des ailes 12A,12B peuvent comporter une double pliure 16 vers l'intérieur de manière à entourer le bord des ailes 13A,13B. Cette pliure peut être continue ou discontinue, s'étendant sur tout ou partie du bord des ailes 12A,12B. Selon le mode de réalisation préférentiel de l'invention, visible sur la figure 3,les ailes 12A,12B peuvent aussi être pourvues de moyens de fixation 17 aptes à coulisser le long des bords des ailes 13A,13B. De plus, les ailes 13A,13B recouvrent au moins en partie les ailes 12A,12B en position repliée, comme visible sur la figure 2. Dans cette configuration, un panneau 18 de liaison entre deux montants 8 contigus de solidariser l'ensemble de la structure 1 en position repliée, facilitant le transport et la manutention, ainsi que le stockage, permettant l'empilement de plusieurs structures 1. De plus, le panneau de liaison 18 protège la structure 1 une fois repliée. Il permet enfin de servir de support d'information, notamment de type publicitaire, par exemple concernant l'évènement ou bien le vendeur, fabricant ou loueur de ladite structure 1. Chaque montant 8 comprend des moyens de fixation 19 des bords 20 d'un tel panneau de liaison 18. Ces moyens de fixation 19 peuvent être disposés sur les ailes 13A,13B, de préférence, ils sont disposés sur des coins 21 disposés à chaque extrémité de chaque montant 8. Ces coins 21 peuvent aussi servir pour l'empilement de structures 1 repliées mais peuvent être avantageusement prévus saillant par rapport aux bords desdites structures 1 de manière à le protéger des chocs lors de son transport. Par exemple, ces coins 21 peuvent être constitués d'une matière plastique souple ou semi-rigide. Chaque aile 13A,13B comprend aussi des moyens d'ancrage 24, non représentés, d'une paroi destinée à former un mur audit abri 2. Cette paroi peut être constitués d'une bâche en toute matière, de préférence dans la même matière que la bâche des moyens de couverture 3. Les moyens d'ancrage 24 peuvent être disposés régulièrement le long desdites ailes 13A,13B. Préférentiellement, l'élément supérieur 10 comprend aussi sur tout ou partie de sa longueur des moyens 25 apte guider les logerons 6 de la structure 1 lors des opérations de déploiement et pliage. Pour ce faire, le profilé formant l'élément supérieur 10 comprend lesdits moyens de guidage 25 sous la forme d'une glissière 26. Particulièrement visible sur la figure 4, cette glissière 26 se situe à l'intérieur du montant 8 et est constituée par deux extensions 27A,27B sensiblement parallèles l'une par rapport à l'autre. L'espace 28 ainsi formé entre les extensions 27A,27B est conformé de manière à coopérer avec des moyens de roulement 29 solidaires des extrémités 30 des longerons 6 de ladite structure 1. Ces moyens de roulement 29, particulièrement visible sur la figure 6, comprennent un chariot 31 sur lequel sont montées articulées les extrémités 30 des longerons 6. Ce chariot coulisse à l'intérieur de ladite glissière 26 au travers d'au moins deux roues 32 disposées intérieurement et sensiblement parallèlement aux extensions 27A,27B. Lors du déploiement ou du pliage de la structure 1, les roues 32 coulissent alors le long de la glissière 26, évitant toute résistance et facilitant grandement le passage d'une position à une autre. De plus, la glissière 26 peut servir de support à des kits d'éclairage, d'alimentation électrique, chauffage ou analogue. Pour ce faire, ces kits peuvent s'emboîter à l'intérieur des moyens de guidage 25 et comprennent des moyens de blocage à différentes hauteurs de ladite glissière 26. Une autre caractéristique avantageuse de l'invention réside dans le fait que ledit élément supérieur 10 est solidaire de moyens de déplacement, notamment au moins une roulette 22, de sorte que ladite roulette 22 émerge en dessous de ladite embase 11 en position repliée tandis qu'elle s'efface en position déployée sous l'action du déplacement vertical dudit élément supérieur 10. Ainsi, en position repliée d'un montant 8, la roulette 22 surélève l'embase 11 et est en appui au sol. Selon le mode de réalisation visible sur les figures 4 et 5, l'embase 11 peut être conformée de manière à permettre la saillie en tout ou partie de ladite roulette 22. En particulier, l'embase 11 peut comprendre un évidement 23 destiné à recevoir ladite roulette 22. A ce propos, ladite roulette 22 peut être fixée de manière amovible sur ledit élément supérieur 10 d'un montant 8. En position de rehaussement d'un montant 8, cette roulette 22 peut servir de support à un élément indépendant, tel une cloison, un montant, un bar ou autre. La roulette 22 peut aussi servir de butée de fin de course du chariot 31 des moyens de roulement 29. En effet, lors de son déplacement au cours de la phase de pliage de la structure 1, le chariot est bloqué en partie basse dudit élément supérieur 10 par ladite roulette 22. Il convient de noter que l'embase 11 se fixe à l'extrémité inférieure 14 de l'élément inférieur 9 d'un montant 8. Elle peut se présenter sous la forme d'une plaque de manière à augmenter la surface d'appui au sol d'un montant 8. En particulier, les embases 11 de chaque montant 8 recouvrent l'intégralité du dessous de la structure 1 en position repliée. De même, le chapeau 5 recouvre l'intégralité du dessus de la structure 1 en position repliée. Ainsi dans cette position, la structure 1 est entièrement enfermée et protégée pour son transport et stockage. L'invention concerne aussi une structure 1 pliable pour abri 2, apte à passer d'une position déployée formant ledit abri 2 à une position repliée, et inversement, et comprenant des moyens de couverture 3 solidaires et de moyens d'assise 7 télescopique aptes à rehausser ladite structure 1. Une telle structure 1 se caractérise par le fait que lesdits moyens d'assise 7 se présentent sous la forme d'au moins un des montant 8 comme précédemment décrit. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un montant (8) télescopique pour structure pliable, apte à passer d'une position déployée de rehaussement de ladite structure à une position repliée, et inversement, ledit montant (8) comprenant un élément inférieur (9) coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur (10) solidaire de ladite structure, ledit élément inférieur (9) reposant au sol en sa partie basse (14) formant embase (11), caractérisé par le fait que ledit élément supérieur (10) est solidaire de moyens de déplacement, notamment au moins une roulette (22), de sorte que ladite roulette (22) émerge en dessous de ladite embase (11) en position repliée tandis qu'elle s'efface en position déployée sous l'action du déplacement vertical dudit élément supérieur (10). L'invention concerne aussi une telle structure équipée de montant selon l'invention.
1. Montant (8) télescopique pour structure (1) pliable, apte à passer d'une position déployée de rehaussement de ladite structure (1) à une position repliée, et inversement, ledit montant (8) comprenant un élément inférieur (9) coulissant à l'intérieur d'un élément supérieur (10) solidaire de ladite structure (1), ledit élément inférieur (9) reposant au sol en sa partie basse (14) formant embase (11), caractérisé par le fait que ledit élément supérieur (10) est solidaire de moyens de déplacement, notamment au moins une roulette (22), de sorte que ladite roulette (22) émerge en dessous de ladite embase (11) en position repliée tandis qu'elle s'efface en position déployée sous l'action du déplacement vertical dudit élément supérieur (10). 2. Montant (8) selon la 1, caractérisé par le fait que l'embase (11) comprend un évidemment (23) conformé de manière à permettre la saillie en tout ou partie de ladite roulette (22) sous ladite embase (11). 3. Montant (8) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de renforcement de l'assise dudit montant (8) sous la forme d'une plaque comportant deux ailes (13A,13B) s'étendant sensiblement orthogonalement l'une par rapport à l'autre, l'extrémité inférieure de ladite plaque étant solidaire de ladite embase (11) tandis que l'extrémité supérieure coulisse le long de l'élément supérieur (10). 4. Montant (8) selon la 3, caractérisé par le fait qu'une aile (13A ou 13B) d'un montant (8) comprend des moyens de fixation (17) des bords (20) d'un panneau (18) de liaison à au moins un autre montant (8). 5. Montant (8) selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé par le fait qu'une aile (13A ou 13B) d'un montant (8) comprend des moyens d'ancrage (24) d'une paroi destinée à former un mur audit abri (2). 10. Montant (8) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ledit élément supérieur (10) est conformé de manière à coopérer par glissement avec l'élément inférieur (9) de section sensiblement hexagonale. 7. Montant (8) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'élément supérieur (10) comprend sur tout ou partie de sa longueur des moyens de guidage (25), tels une glissière (26) apte à coopérer avec des moyens de roulement (29) solidaires et articulés à ladite structure (1). 8. Structure (1) pliable pour abri (2), apte à passer d'une position déployée formant ledit abri (2) à une position repliée, et inversement, et comprenant des moyens de couverture (3) solidaires et des moyens d'assise (7) télescopique apte à rehausser ladite structure (1), caractérisé par le fait que lesdits moyens d'assise (7) se présentent sous la forme d'au moins un des montant (8) selon l'une quelconque des précédentes. 9. Structure (1) selon la 8, caractérisé par le fait qu'en position repliée, les montants (8) sont fixés entre eux deux par deux au travers d'un panneau de liaison (18).
E
E04
E04H
E04H 15
E04H 15/46
FR2897213
A1
PROCEDE DE CODAGE PAR BLOCS D'IMAGES D'UNE SEQUENCE D'IMAGES VIDEO
20,070,810
L'invention concerne un procédé de codage par bloc d'image d'une séquence d'images vidéo. Le domaine est celui de la compression de données vidéo. On s'intéresse en particulier aux schémas de compression par blocs réalisant un codage adaptatif bitrame/trame au niveau macrobloc, plus connu sous l'acronyme MBAFF, de l'anglais MacroBlock Adaptive Frame/Field. Les standards concernés sont par exemple le standard MPEG 4 part 2 et MPEG 4 part 10. io L'estimation de mouvement de type appariement de blocs , plus connue sous l'appellation anglaise block matching , est mise en oeuvre, dans un codeur, pour exploiter la corrélation temporelle des images d'une séquence d'images. Elle permet le calcul de blocs prédits soustrait à un bloc courant pour un codage en mode inter. Du fait des différents choix 15 dans les paramètres de codage proposés par les normes, par exemple la taille du bloc d'image pour l'estimation de mouvement, l'image ou les images de référence à partir desquelles sont effectuées ces estimations de mouvement, la trame supérieure, la trame inférieure ou l'image bi-trame pour ces images de référence, etc., une sélection étant ensuite effectuée en 20 fonction de critères tels que le coût de codage, un nombre important de calculs de mouvement doit être réalisé par le codeur. Ces calculs sont coûteux en termes de temps et capacité de traitement. Les estimateurs de mouvement doivent être spécifiques au codeur ou du moins être compatibles de la multitude de choix proposés dans la norme et mis en oeuvre par le 25 codeur. Par exemple dans le cas de la norme H264 ou MPEG4 part 10, un champ de vecteurs mouvement est calculé pour chaque taille de bloc (4x4, 4x8, 8x4, 8x8, 8x16, 16x8, 16x16) et pour chaque image de référence. La figure 1 représente différents types de partition d'un macrobloc de taille 30 16 lignes de 16 échantillons, pour un codeur exploitant cette norme. La première ligne correspond à une découpe horizontale et verticale d'un macrobloc de taille 16x16 respectivement en deux sous-macroblocs de taille 16x8 et 8x16 et en une découpe en quatre sous-macroblocs de taille 8x8. La deuxième ligne correspond à ces mêmes découpes en blocs mais à un 35 niveau inférieur, pour un sous-macrobloc de taille 8x8. Le terme image désigne par la suite une image bitrame (frame en anglais) ou une trame (field en anglais). L'image bitrame est divisée en deux trames entrelacées qui sont montrées à intervalle différent. La première trame dans le temps, appelée trame supérieure ou trame impaire, apparaît sur chaque ligne impaire de l'image, tandis que la deuxième trame d'image, appelée trame inférieure ou trame paire, apparaît sur chaque ligne paire de l'image. Les deux trames forment l'image bi-trame. Dans le cas du codage par paire de macroblocs ou codage adaptatif trame/bitrame, ou codage MBAFF, l'estimateur de mouvement io fournit, par macrobloc, 1 champ de vecteurs mouvement pour l'image bitrame, 2 champs de vecteurs mouvement pour les trames. La figure 2 représente un exemple d'un tel codage MBAFF. Des macroblocs 16x16 référencés 1 et 2 appartiennent à une première trame supérieure représentée en trait plein vertical, et un 15 macrobloc 16x16 référencé 3 appartient à la trame supérieure suivante représentée en trait plein. Des macroblocs 16x16 référencés 4 et 5 appartiennent à une première trame inférieure représentée en trait pointillé, et un macrobloc 16x16 référencé 6 appartient à la trame inférieure suivante représentée en 20 trait pointillé. Les paires de macroblocs en mode bitrame, référencées 7 et 8, sont constituées de deux macroblocs 16x16, chacun appartenant à l'image entrelacée ou image bi-trame, et donc eux-mêmes constitués d'une succession de lignes des trames supérieures et inférieures, premières 25 trames pour la paire référencée 7 et trames suivantes pour la paire référencée 8. Si la paire de macroblocs est codée en mode bi-trame, référence 8, le vecteur mouvement associé référencé 9 pointe vers l'image entrelacée précédente, désignant une paire de macroblocs 16x32 référencé 30 7. Les paires de macroblocs en mode trame, référencées (1, 4), (2, 5) ou (3, 6) sont constituées d'un macrobloc supérieur contenant les lignes de la trame supérieure ou trame impaire et un macrobloc inférieur contenant les lignes de la trame inférieure ou trame paire. Si la paire de 35 macroblocs (3, 6) est codée en mode trame, le vecteur mouvement associé au macrobloc supérieur peut pointer soit sur un macrobloc de la trame supérieure ou trame impaire précédente, vecteur référencé 10, soit sur un macrobloc de la trame inférieure ou trame paire précédente, vecteur référencé 11. Le vecteur mouvement associé au macrobloc inférieur peut pointer soit sur un macrobloc de la trame paire précédente, vecteur référencé 12, soit sur un macrobloc de la trame impaire précédente, vecteur référencé 13. Ainsi, pour un macrobloc, 3 vecteurs mouvement sont calculés, pour une image de référence, pour chacun des 5 sous macroblocs de taille 16x16, 16x8 et 8x16 et chacun des 9 blocs constituant les 4 sous macroblocs de taille 8x8. io La figure 3 représente un exemple d'une portion de séquence d'images vidéo numérotées de 1 à 8, selon l'ordre d'affichage ou ordre temporel. Les images indicées 0 et 4, respectivement des images de référence intra lo et prédictive P4, bornent 3 images biprédictives B,, B2, B3. Toujours dans le cas d'un encodeur faisant appel à la norme 15 H264 ou MPEG 4 part 10, le processus d'encodage des images biprédictives ou de type B est plus complexe que celui des images prédictives de type P. Les images de type B possèdent 2 listes d'images de prédiction ou images de référence, appelées liste 0 et liste 1, alors que les images de type P n'en possèdent qu'une, liste 0, induisant par là même plus 20 de calculs. D'autre part, le nombre de modes de codage pour les macroblocs de type B est plus important, mode biprédictif, mode direct etc., augmentant d'autant la complexité de l'algorithme de décision de codage. Ainsi, pour des macroblocs de taille 16x16, dans le mode multiréférences, le nombre de vecteurs mouvement est multiplié par le nombre 25 d'images de référence. Du fait que, en mode MBAFF, la décision de mode de codage, par exemple basée sur la mesure du coût de codage et de la distorsion associée au mode, est effectuée au niveau de la paire de macroblocs et non au niveau du macrobloc comme pour la norme MPEG2, alors que les 30 corrélations sont calculées au niveau de chaque macrobloc, les combinaisons possibles et la charge de calcul en découlant sont très importantes. Un but de l'invention est de pallier les inconvénients précités. 35 L'invention a pour objet un effectuant, au niveau d'une paire de macroblocs, une sélection d'un mode de codage parmi une pluralité de modes de codage en intra ou en inter, le macrobloc pouvant être codé en mode trame ou en mode bi-trame selon qu'il est relatif respectivement à une seule trame ou à deux trames, le codage d'un macrobloc d'une image de type biprédictif exploitant au moins deux images de référence, caractérisé en ce que le mode trame ou bitrame est sélectionné selon les étapes suivantes : -détermination d'un vecteur mouvement associé au macrobloc colocalisé du macrobloc à coder et se trouvant dans l'image de référence suivante, macrobloc à coder prédéfini, pour la sélection, en mode trame ou io bitrame, - mise à l'échelle du vecteur mouvement en fonction des distances temporelles entre les images de référence correspondant à ce vecteur mouvement et entre l'image courante, trame ou bitrame selon le mode prédéfini, et une image de référence choisie parmi les images de 15 référence correspondant à ce vecteur mouvement, - détermination du macrobloc temporel dans l'image de référence choisie, désigné par le vecteur mouvement mis à l'échelle attribué au macrobloc à coder, et de son mode de codage trame ou bitrame, - sélection du mode de codage trame ou bitrame du macrobloc 20 temporel (25) pour le codage pour le codage du macrobloc courant. Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce que le vecteur mouvement associé au macrobloc colocalisé est le vecteur mouvement associé au bloc se trouvant en haut et à gauche du macrobloc partitionné. 25 Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce que le vecteur mouvement associé au macrobloc colocalisé est le vecteur mouvement calculé, lors de la détermination du mode de codage et partitionnement de ce macrobloc, pour le bloc de dimension 16x16. 30 Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce que l'image de référence choisie est l'image de référence précédente ou l'image de référence suivante la plus proche de l'image courante. Le procédé peut être mis en oeuvre dans un procédé de 35 codage d'une image de type biprédictive selon la norme MPEG4 part 10. 30 35 Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce qu'une deuxième image de référence est choisie parmi les images de référence correspondant au vecteur mouvement, pour une deuxième mise à l'échelle du vecteur mouvement, en ce qu'un deuxième macrobloc temporel est déterminé dans cette deuxième image de référence, à partir de ce deuxième vecteur mouvement mis à l'échelle, en ce la différence inter image est calculée entre le macrobloc courant et chacun des macroblocs temporels et en ce que le codage du macrobloc courant est effectué en exploitant, pour la sélection du mode de codage, le même mode io de codage trame ou bi-trame que celui du macrobloc temporel ayant la plus faible différence inter image. Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce que le mode de codage trame ou bitrame est sélectionné au niveau d'une paire de macroblocs, en ce que la sélection est effectuée 15 pour un des macroblocs de la paire de macroblocs et en ce que le mode sélectionné est affecté aux deux macroblocs de la paire. Selon une mise en oeuvre particulière, le procédé est caractérisé en ce que le mode de codage trame ou bitrame est sélectionné au niveau d'une paire de macroblocs, en ce que la sélection est effectuée 20 pour chacun des macroblocs de la paire de macroblocs et en ce que, lorsque le mode sélectionné est différent pour les macroblocs, le mode de codage retenu pour la paire de macroblocs est celui correspondant au macrobloc donnant la différence inter image la plus faible entre le macrobloc de la paire courante et le macrobloc temporel correspondant. 25 Le codage adaptatif bitrame/trame apporte un gain substantiel en compression. Grâce à l'invention, cette fonctionnalité est exploitée avec un coût raisonnable en terme de mise en oeuvre en utilisant des résultats de calcul déjà effectués dans les images de référence. Une présélection du mode de codage trame ou bitrame (MBAFF) est effectuée au niveau de chaque paire de macroblocs appartenants à des images de type biprédictif (B slices). Cette présélection permet de réduire considérablement le nombre de calculs à effectuer dans le module de décision macrobloc permettant de choisir le mode de codage. La solution proposée part du principe qu'il y a une continuité dans le mouvement. Elle consiste à ne pas recalculer la décision de codage 5 i0 bitrame/trame pour les macroblocs des images à codage biprédictif mais à récupérer cette décision dans les macroblocs des images de référence, de type P ou I, diminuant ainsi la complexité de mise en oeuvre du codage adaptatif bitrame/trame pour les macroblocs de type B. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description suivante donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en regard des figures annexées qui représentent : - la figure 1, des partitions d'un macrobloc et sous-macrobloc, - la figure 2, un exemple du mode MBAFF, - la figure 3, une séquence d'images de type I, P et B, - la figure 4, un exemple du mode direct temporel. Les modes de codage des images biprédictives exploitent des modes de prédiction par exemple décrits dans le document ISO/IEC FCD 15 14496-10, paragraphe 10, intitulé decoding process for B slices . II s'agit du mode intra, du mode direct, du mode biprédictif exploitant des images de référence de la liste 0 et/ou de la liste 1, du mode prédictif liste 0 ou liste 1 exploitant une image de la liste 0 ou de la liste 1. Ces modes de prédiction peuvent être choisis séparément pour chacun des sous-macroblocs ou blocs 20 d'image du macrobloc à coder. Ce même paragraphe 10 décrit le mode de prédiction direct, pour les macroblocs appartenant à une image de type B, qui permet de ne pas transmettre d'information de mouvement. Le mode direct spatial consiste, par exemple, à calculer un 25 prédicteur 16x16, vecteur mouvement associé au macrobloc de 16x16 pixels, en exploitant des vecteurs mouvement des macroblocs voisins, en effectuant par exemple un filtrage médian de ces vecteurs voisins. Le mode direct temporel consiste, dans une technique, à exploiter la même structure de bloc que celle du macrobloc colocalisé de la 30 première image dans la liste 1 des images de référence. Pour chaque bloc du macrobloc courant, les vecteurs mouvement de la liste 0 et de la liste 1, c'est à dire les vecteurs mouvement pointant respectivement dans l'image de référence de la liste 0 et l'image de référence de la liste 1, sont obtenus en mettant à l'échelle les vecteurs mouvement de la liste 0 du bloc 35 colocalisé correspondant. La figure 4 représente un exemple de l'exploitation d'un mode direct temporel pour la sélection du mode de codage MBAFF d'un macrobloc courant référencé 21 d'une image courante biprédictive B. Les lignes verticales pointillées notées fo et f, représentent les trames paires et impaires et les lignes verticales pleines à l'intérieur représentent l'image bitrame correspondante. Les différentes étapes du processus sont décrites ci-après. Les macroblocs de l'image de type B peuvent être codés, dans le cas ou le mode adaptatif trame/bitrame existe, en mode trame ou bien en io mode bitrame, également connus sous l'appellation respective de mode champ et mode image. Le macrobloc colocalisé, dans la première image de référence stockée dans la liste 1 des images de référence, c'est à dire le macrobloc se trouvant au même emplacement, dans cette image, que le macrobloc 15 courant de l'image courante, est référencé 22 sur la figure. Le vecteur mouvement mvCol attribué au macrobloc colocalisé, et permettant de déterminer le macrobloc de prédiction dans l'image de référence de la liste 0, est référencé 23. Dans l'exemple de la figure 4, le macrobloc courant et donc le macrobloc colocalisé sont choisis en mode bitrame. 20 A partir du vecteur de mouvement 23 attribué au macrobloc colocalisé est calculé le vecteur de mouvement mvLO référencé 24. Il s'agit d'une mise à l'échelle du vecteur de mouvement du macrobloc colocalisé : mvLO = DistScaleFactor * mvCol avec DistScaleFactor = TDB/TDD, quotient de la distance temporelle entre l'image 25 courante et l'image de référence passée par la distance temporelle entre l'image de référence future et l'image de référence passée, mvCol, vecteur de mouvement de la première partition du macrobloc colocalisé, correspondant au bloc situé en haut et à gauche du macrobloc partitionné, numéroté 0 dans la norme. 30 Ce vecteur mouvement mvLO mis à l'échelle est ensuite appliqué au macrobloc courant pour déterminer la position du macrobloc temporel 25 dans l'image de référence passée de la liste O. L'information de codage trame/bitrame relative au codage de ce macrobloc temporel 25 est récupérée pour être exploitée par le macrobloc courant. 35 L'idée consiste ainsi à aller chercher l'information de codage trame/bi-trame dans les macroblocs des images de référence dans la direction du mouvement, pour ne pas avoir à la recalculer. Le processus de prédiction direct temporel permet de récupérer le mode de codage trame/bitrame dans le macrobloc pointé par le vecteur de mouvement temporel direct. Le vecteur mouvement mvCol est le vecteur mouvement associé au macrobloc colocalisé. Ce macrobloc est en fait partitionné en blocs comme représenté sur la figure 1 et une partition a été retenue pour son codage avec des vecteurs mouvement attribués aux blocs de la partition comme mentionné plus haut. Le vecteur mvCol associé au macrobloc est io choisi comme étant le vecteur associé au bloc 0, c'est à dire le bloc en haut et à gauche du macrobloc. Il serait tout aussi envisageable de choisir, comme vecteur de mouvement associé au macrobloc, entre autres, le vecteur de mouvement calculé pour le bloc de dimension 16x16 lors des opérations de corrélations, c'est à dire les opérations de sélection du mode 15 de codage de ce macrobloc colocalisé. Si le macrobloc colocalisé a été encodé en mode intra, alors la paire de macroblocs courante est encodée conformément au mode de codage trame ou bitrame de ce macrobloc intra. Le processus de prédiction direct temporel n'est pas déroulé. 20 La boucle d'encodage de l'encodeur, s'il est conforme au standard H264 et donc s'il supporte le mode direct temporel, réalise tous les calculs nécessaires à la réalisation de cet algorithme, le processus étant en partie similaire à ce mode de codage direct temporel. 25 Le raisonnement précédent a été fait en considérant le macrobloc courant en mode bitrame. Il aurait été tout aussi envisageable de partir d'un macrobloc courant en mode trame. C'est en effet une hypothèse de départ pour déterminer si le macrobloc courant sera effectivement codé en mode trame. Les vecteurs mouvement mvLO sont mis à l'échelle en 30 fonction de cette hypothèse de départ, c'est à dire en prenant en compte la distance temporelle entre l'image de référence exploitée de la liste 0, trame ou bitrame et la trame ou bitrame de l'image courante B correspondant à l'hypothèse choisie, c'est à dire au mode trame ou bitrame du macrobloc courant. 35 Par hypothèse également, le macrobloc supérieur de la paire de macroblocs est choisi comme macrobloc courant et le mode sélectionné pour ce macrobloc est appliqué au macrobloc inférieur de la paire de macroblocs. La détermination du mode de codage trame ou bitrame est donc effectuée, dans l'exemple donné, au niveau d'un macrobloc de la paire de macroblocs. Une variante de l'invention consiste à raisonner au niveau de la paire de macroblocs courante pour la sélection du mode de codage trame ou bitrame. La paire de macroblocs colocalisée nous donne alors deux vecteurs mouvements vers l'image de référence de la liste 0, un pour chaque macrobloc. On a alors deux macroblocs temporels pour une paire de macroblocs courante. L'algorithme de décision du mode de codage trame ou io bitrame peut alors être le suivant : - si les deux macroblocs temporels sont codés dans le même mode de codage trame ou bitrame, ce mode est sélectionné pour la paire de macroblocs courante. - si les deux macroblocs temporels sont codés dans des modes 15 de codage trame ou bitrame différents, le mode sélectionné est celui du macrobloc qui fournit la différence inter image la plus faible. Une variante de l'invention consiste à exploiter non pas le macrobloc temporel dans une image de référence de la liste LO mais dans une image de référence de la liste L1. Il s'agit du macrobloc pointé par le 20 vecteur de prédiction temporel appelé mvL1, vecteur pointant du macrobloc courant vers l'image la plus proche de l'image courante et appartenant à la liste 1 des images de référence et obtenu par mise à l'échelle du vecteur associé au macrobloc colocalisé : mvL1 = (TDD-TDB)/TDD * mvCol. Une autre variante consiste à exploiter le mode de codage 25 trame/bitrame du macrobloc colocalisé ou le mode de codage du macrobloc pointé par un des vecteurs de mouvement calculés dans la boucle d'encodage lors du codage du macrobloc colocalisé. Il est par exemple possible de sélectionner le mode de codage du macrobloc pointé par le vecteur de mouvement calculé pour le mode inter 16x16 du bloc colocalisé, 30 vecteur trame ou bitrame. Il est également possible de prendre en compte les modes de codage du macrobloc désigné par le vecteur mouvement mvLO et du macrobloc désigné par le vecteur mouvement mvL1 pour décider du mode de codage trame/bitrame du macrobloc courant. 35 Une autre possibilité consiste à prendre en compte les modes de codage du macrobloc colocalisé et du macrobloc désigné par un vecteur io mouvement 23 associé au macrobloc colocalisé dans l'image de référence de la liste LO. L'algorithme de décision du mode de codage trame ou bitrame peut alors être le suivant : - si les deux macroblocs sont codés dans le même mode de 5 codage trame ou bitrame, ce mode est sélectionné pour la paire de macroblocs courante. - si les deux macroblocs sont codés dans des modes de codage trame ou bitrame différents, le mode sélectionné est celui du macrobloc qui fournit la différence inter image la plus faible. io Une variante consiste, sur la base du processus de prédiction temporel direct, à utiliser une combinaison des vecteurs mvLl et mvLO pour mettre en oeuvre le procédé. Par exemple, il est possible de choisir le type de codage trame ou bitrame en fonction de la zone pointée par le vecteur mouvement mvLl ou le vecteur mouvement mvLO, celui qui fournit la 15 différence inter-image, aussi appelée résidu, la plus faible
Le procédé est caractérisé en ce que le mode trame ou bitrame est sélectionné selon les étapes suivantes :- détermination d'un vecteur mouvement (23) associé au macrobloc colocalisé (22) du macrobloc à coder (21) et se trouvant dans l'image de référence suivante, macrobloc à coder (21) prédéfini, pour la sélection, en mode trame ou bitrame,- mise à l'échelle (24) du vecteur mouvement (23) en fonction des distances temporelles entre les images de référence correspondant à ce vecteur mouvement et entre l'image courante, trame ou bitrame selon le mode prédéfini, et une image de référence choisie parmi les images de référence correspondant à ce vecteur mouvement,- détermination du macrobloc temporel (25) dans l'image de référence choisie, désigné par le vecteur mouvement mis à l'échelle (24) attribué au macrobloc à coder (21), et de son mode de codage trame ou bitrame,- sélection du mode de codage trame ou bitrame du macrobloc temporel (25) pour le codage pour le codage du macrobloc courant (21).Les applications concernent la compression de données exploitant par exemple la norme MPEG 4 part 10.
1 Procédé de codage par blocs d'images d'une séquence d'images vidéo effectuant, au niveau d'une paire de macroblocs, une sélection d'un mode de codage parmi une pluralité de modes de codage en intra ou en inter, le macrobloc pouvant être codé en mode trame ou en mode bi-trame selon qu'il est relatif respectivement à une seule trame ou à deux trames, le codage d'un macrobloc d'une image de type biprédictif exploitant au moins deux images de référence, caractérisé en ce que le mode trame ou io bitrame est sélectionné selon les étapes suivantes : - détermination d'un vecteur mouvement (23) associé au macrobloc colocalisé (22) du macrobloc à coder (21) et se trouvant dans l'image de référence suivante, macrobloc à coder (21) prédéfini, pour la sélection, en mode trame ou bitrame, 15 - mise à l'échelle (24) du vecteur mouvement (23) en fonction des distances temporelles entre les images de référence correspondant à ce vecteur mouvement et entre l'image courante, trame ou bitrame selon le mode prédéfini, et une image de référence choisie parmi les images de référence correspondant à ce vecteur mouvement, 20 - détermination du macrobloc temporel (25) dans l'image de référence choisie, désigné par le vecteur mouvement mis à l'échelle (24) attribué au macrobloc à coder (21), et de son mode de codage trame ou bitrame, - sélection du mode de codage trame ou bitrame du macrobloc 25 temporel (25) pour le codage pour le codage du macrobloc courant (21). 2 Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que le vecteur mouvement (23) associé au macrobloc colocalisé (22) est le vecteur mouvement associé au bloc se trouvant en haut et à gauche du 30 macrobloc partitionné. 3 Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que le vecteur mouvement (23) associé au macrobloc colocalisé (22) est le vecteur mouvement calculé, lors de la détermination du mode de codage 35 et partitionnement de ce macrobloc, pour le bloc de dimension 16x16.4 Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que l'image de référence choisie est l'image de référence précédente ou l'image de référence suivante la plus proche de l'image courante. 5 Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un procédé de codage d'une image de type biprédictive selon la norme MPEG4 part 10. 6 Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce qu'une deuxième image de référence est choisie parmi les images de référence correspondant au vecteur mouvement, pour une deuxième mise à l'échelle du vecteur mouvement (23), en ce qu'un deuxième macrobloc temporel est déterminé dans cette deuxième image de référence, à partir de ce deuxième vecteur mouvement mis à l'échelle, en ce la différence inter image est calculée entre le macrobloc courant et chacun des macroblocs temporels et en ce que le codage du macrobloc courant est effectué en exploitant, pour la sélection du mode de codage, le même mode de codage trame ou bi-trame que celui du macrobloc temporel ayant la plus faible différence inter image. 7 Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mode de codage trame ou bitrame est sélectionné au niveau d'une paire de macroblocs, en ce que la sélection est effectuée pour un des macroblocs de la paire de macroblocs et en ce que le mode sélectionné est affecté aux deux macroblocs de la paire. 8 Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mode de codage trame ou bitrame est sélectionné au niveau d'une paire de macroblocs, en ce que la sélection est effectuée pour chacun des macroblocs de la paire de macroblocs et en ce que, lorsque le mode sélectionné est différent pour les macroblocs, le mode de codage retenu pour la paire de macroblocs est celui correspondant au macrobloc donnant la différence inter image la plus faible entre le macrobloc de la paire courante et le macrobloc temporel correspondant.35
H
H03,H04
H03M,H04N
H03M 7,H04N 7
H03M 7/30,H04N 7/50
FR2898691
A1
SYSTEME DE FABRICATION D'UN PANNEAU D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET PANNEAU D'AFFICHAGE AINSI FABRIQUE.
20,070,921
La présente invention concerne un afficheur à cristaux liquides, et plus particulièrement, un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides et un panneau d'affichage à cristaux liquides l'utilisant, dans lequel une amélioration est faite et un traitement devient plus efficace et économique lorsqu'un afficheur à cristaux liquides est fabriqué. Ces dernières années, un afficheur à cristaux liquides a connu un intérêt croissant en tant que moyen d'affichage. L'afficheur à cristaux liquides effectue une fonction d'affichage en utilisant des propriétés électriques et optiques d'un cristal liquide injecté à l'intérieur d'un panneau. L'afficheur à cristaux liquides est largement appliqué à divers domaines tel qu'un moniteur d'ordinateur ou un terminal de communication mobile en raison de ses avantages de miniaturisation, de légèreté et de basse consommation de puissance. L'afficheur à cristaux liquides est fabriqué au travers d'un grand nombre de traitements. Donc, l'afficheur à cristaux liquides exige une diversité d'équipements pour effectuer les traitements, respectivement, et un certain nombre d'opérateurs pour faire fonctionner la diversité d'équipements. Ainsi, la fabrication de l'afficheur à cristaux liquides exige un coût énorme et un espace suffisant nécessaire pour des équipements et des mises en fiinctionnement. Par conséquent, une efficacité d'un traitement de fabrication et une réduction d'une surface d'installation de fabrication de l'afficheur à cristaux liquides ont de l'importance pour augmenter un rendement et réduire un coût. Par exemple, dans un équipement d'attaque chimique pour attaquer chimique-ment un substrat à transistor en couches minces, une ligne unique comprenant des chambres de traitement pour le revêtement et l'exposition d'un substrat à la fois a été développée en une ligne double comprenant des chambres de traitement pour le revêtement et l'exposition de deux substrats à la fois. La ligne unique nécessite une durée de traitement d'environ 80 secondes par substrat. Cependant, la ligne double nécessite une durée de traitement d'environ 45 secondes et effectue Ln traitement de fabrication efficace en comparaison de la ligne unique. En plus, le rendement peut augmenter et le coût peut être réduit car la surface d'installation peut être réduite. Un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon la technique apparentée sera décrit ciùdessous. La figure 1A est un schéma simplifié illustrant le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides dans la technique apparentée. La figure 1 B est R Breve,s,26000.26087-06I 28-vadTST doc - 'y no,embre 2(106 - 1 13 un schéma illustrant un procédé de mise en fonctionnement du système pour fabriquer le panneau d'affichage à cristaux liquides représenté sur la figure 1A. En se référant à la figure 1A, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides est constitué d'une ligne double dans laquelle une ligne de traite- ment pour charger un substrat avant d'effectuer chaque traitement de fabrication, et une ligne de traitement pour décharger un substrat après avoir effectuer le traitement de fabrication, sont séparées entre elles. En d'autres termes, le système de fabrication du panneau à cristaux liquides dans la technique apparentée comprend un chargeur 110, un dispositif de nettoyage 120, des dispositifs de revêtement 130ù1 et 130ù2, des unités d'exposition 150ù1 et 150ù2, un dispositif de révélation 160, un dispositif d'essai 170, et un déchargeur 180. Le fonctionnement du système construit ciùdessus pour fabriquer le panneau d'affichage à cristaux liquides sera décrit ciùdessous. Si les substrats sont délivrés au travers du chargeur 110 comprenant deux ports, chacun des substrats est traité automatiquement dans le dispositif de nettoyage 120, les dispositifs de revêtement 130ù1 et 130ù2, les unités d'exposition 150ù1 et 150ù2, le dispositif de révélation 160, et le dispositif d'essai 170. Les substrats ayant terminé le traitement sont de nouveau chargés dans une cassette au travers du déchargeur 180 et sont sortis. Dans le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée, comme représenté en (A) de la figure 113, lorsque le chargeur 110 charge une cassette (cassette remplie) remplie de substrats à trai.:er, les substrats sont entrés dans une chambre de traitement arrière. Lorsque l'entrée est terminée, la cassette vide est sortie et remplacée par une autre cassette (cassette remplie) dans laquelle des substrats sont chargés. De manière similaire, comme représenté en (B) de la figure 113, le déchargeur 180 charge le substrat ayant terminé le traitement dans la cassette vide. Si la cassette vide est entièrement remplie de substrats, la cassette à substrats chargés (cassette remplie) est sortie et remplacée par une cassette vide afin d'y charger des substrats ayant terminé le traitement. Cependant, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée présente un inconvénient en ce que deux dispositifs de revêtement 130ù1 et 130ù2 ou deux unités d'exposition 150--1 et 150ù2 devraient effectuer le même traitement, respectivement. Dans le cas où le substrat ayant terminé le traitement présente un défaut, une détermination destinée à savoir si un traitement effectué pour le substrat défectueux est effectué dans une quelconque chambre des deux dispositifs de revêtement 130ù1 R Brevets 26000,26087-06 1 1 2 8-tradL' 1 doc - 2 nomernhre 2006- 213 et 130û2 ou des deux unités d'exposition 150û1 et 150û2 n'est pas exécutée sur une base par substrat ou cassette. Ainsi, il existe un désavantage en ce qu'une cause du défaut ne peut pas être précisément analysée. De surcroît, il existe un désavantage en ce qu'il est difficile de disposer d'un historique du traitement de fabrication. La figure 2A est un schéma simplifié illustrant une structure d'un autre système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée. La figure 2B est un schéma illustrant un procédé de mise en fonctionnement du système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides r présenté sur la figure 2A. Le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides est un système à ligne double dans lequel des traitements de chargement et de décharge- ment d'un substrat sont intégrés, au contraire du système dans lequel les traitements de chargement et de déchargement du substrat sont séparés. En se référant à la figure 2A, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides comprend un premier chargeur 210 et un second chargeur 215 comprenant chacun trois ports, un dispositif de nettoyage 220, un premier dispositif de revêtement 230, un second dispositif de revêtement 235, une première unité d'exposition 250, une seconde unité d'exposition 255, un dispositif de révélation 260, un dispositif d'essai 270, et des lignes de transfert 280 et 285. En d'autres termes, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides est d'une structure dans laquelle le premier chargeur 210 et le second chargeur 215 de la figure 2B effectuent de manière solidaire le chargement et le déchargement du substrat, et une production à partir de deux types de cassette au travers des deux chargeurs 210 et 215 est possible. Chacun des chargeurs 210 et 215 a besoin d'au moins trois ports pour ce qui est du chargement et du d chargement du substrat et d'un remplacement ou d'un non remplacement de la cassette. Dans le système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides, les substrats entrés au travers du chargeur sont traités uniquement au travers d'un dispo- sitif de revêtement et d'une unité d'exposition désignée parmi la première unité de revêtement 230 et la seconde unité de revêtement 235, et la première unité d'exposition 250 et la seconde unité d'exposition 255. Par conséquent, les dispositifs de revêtement 230 et 235 et les unités d'exposition 250 et 255 peuvent effectuer des traitements différents entre eux, respective- ment. Ainsi, il existe un avantage en ce que les traitements peuvent être effectués de manière plus efficace ainsi qu'en ce qu'une cause d'un substrat défectueux peut être analysée car il est facile de disposer de l'historique de traitement de chaque substrat. R Bresets,26000 26087 doc-'9 novembre _006-3'13 Cependant, comme représenté sur la figure 2B, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides exige les ports séparés de chargement/déchargement en douceur des substrats de la cassette ainsi que le port de remplacement. Donc, chacun des chargeurs 210 et 215 devrait comprendre au moins trois ports. De même, les lignes de transfert 280 et 285 raccordant les ports respectifs aux chambres de traitement sont exigées. Ceci augmente de manière excessive une surface d'installation d'un équipement entier et réduit une efficacité d'un espace. Par conséquent, la présente invention consiste à mettre à disposition un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides et un panneau d'affichage l'utilisant, dans lequel des ports de chargement et de déchargement d'un substrat au cours d'une fabrication d'un afficheur à cristaux liquides sont intégrés en un port, réduisant de ce fait une surface d'installation d'un équipement entier et permettant un fonctionnement plus efficace. De même, la présente invention consiste à mettre à disposition un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides, et un panneau d'affichage à cristaux liquides l'utilisant, dans lequel un traitement de fabrication est effectué à la suite d'une séquence de traitements prédéterminés sans distinction de modèles de substrats à traiter, permettant de ce fait d'analyser une cause de défaillance de produit lorsque la défaillance de produit est générée. Dans un aspect, un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides est mis à disposition. Le système comprend un premier chargeur comprenant deux ports, et sortant et entrant simultanément des substrats à partir d'un groupe de cassettes chargées au travers de chaque port ; un second chargeur comprenant deux ports et entrant et sortant simultanément des substrats de l'autre groupe de cassettes chargées au travers de chaque port ; une première unité de traitement destinée à effectuer un traitement de fabrication pour les substrats entrés au travers du premier chargeur, et transférer les substrats ayant terminé le traitement vers le premier chargeur ; une seconde unité de traitement destinée à effectuer un traitement de fabrication pour les substrats entrés au travers du second chargeur, et transférer les substrats ayant terminé le traitement vers le second chargeur ; et une ligne de transfert destinée à transférer les substrats. De préférence, le système comprend en outre une unité de traitement commune destinée à effectuer en commun un traitement de fabrication pour les substrats entrés 35 à partir du premier chargeur d'entrée et du second chargeur d'entrée. Selon un mode de réalisation, le premier chargeur et le second chargeur entrent et sortent simultanément les substrats à partir de la même cassette. R ,13resets26OC, 2608 7-06 1 17 3-tradTXT doc - ^o no,embr Y,Ot 4 1 Selon un mode de réalisation, les substrats entrés et sortis à partir de la même cassette sont différents entre eux. Selon un autre mode de réalisation, les substrats entrés et sortis à partir de la même cassette sont identiques entre eux. Selon un mode de réalisation, la première unité de traitement et la seconde unité de traitement comprennent un dispositif de revêtement et une unité d'exposition respectivement. Selon un autre mode de réalisation, l'unité de traitement commune comprend un dispositif de nettoyage et un dispositif d'essai. Selon un autre mode de réalisation, la première unité de traitement et la seconde unité de traitement effectuent simultanément des traitements de fabrication différents entre eux, respectivement. L'invention propose également un panneau d'affichage à cristaux liquides fabriqué en utilisant le système de fabrication selon l'invention. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1A est un schéma simplifié illustrant un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée ; la figure 1B est un schéma illustrant un procédé de mise en fonctionnement du système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides représenté sur la figure 1A ; la figure 2A est un schéma simplifié illustrant une structure d'un autre système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides de la technique apparentée ; la figure 2B est un schéma illustrant un procédé de mise en fonctionnement du système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides représenté sur la figure 2A ; la figure 3 est un schéma illustrant une structure d'un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention ; la figure 4 est un schéma conceptuel illustrant un procédé de gestion d'un port dans un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention ; R Brevels260002608?0011 _S-rt ad[X I doc -'9 no,ernbre 2006 5 13 la figure 5 est un schéma illustrant un fonctionnement d'entrée et de sortie d'un substrat dans un chargeur d'un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention ; et la figure 6 est un schéma illustrant un traitement complet dans un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. Il va maintenant être décrit en détail plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Deux modes de réalisation préférés de la présente invention seront décrits de manière plus détaillée en se référant aux dessins. La figure 3 est un schéma illustrant une structure d'un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. La figure 4 est un schéma conceptuel illustrant un procédé de gestion d'un port dans le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. La figure 5 est un schéma illustrant un fonctionnement d'entrée et de sortie d'un substrat dans un chargeur du système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. En se référant figure 3, le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides comprend un premier chargeur 310, un second chargeur 315, un dispositif de nettoyage 320, un premier dispositif de revêtement 330, un second dispositif de revêtement 335, un premier tampon 340, un second tampon 345, une première unité d'exposition 350, une seconde unité d'exposition 355, un dispositif de révélation 360, un dispositif d'essai 370, et des lignes de transfert 380 et 385. Le premier chargeur 310 et le second chargeur 315 comprennent deux ports (a, b), respectivement. Des traitements de chargement et de déchargement du substrat à partir d'une cassette peuvent tous être effectués au niveau de chaque port (a, b). En particulier, des traitements de chargement et de déchargement des substrats à partir de la même cassette peuvent être effectués simultanément. En se référant aux détails de la figure 4, dans la présente invention, un port de chargement 410 et un port de déchargement 420 sont intégrés dans un port 400 de sorte que les substrats puissent être entrés et sortis simultanément à partir de la même cassette, au contraire de la technique apparentée dans laquelle le port de chargement 410 et le port de déchargement 420 sont mis en fonctionnement séparément de sorte que le substrat soit entré dans une chambre de traitement arrière au travers de le port de chargement 410 et le substrat pour lequel un traitement de fabrication est terminé soit sorti au travers de le port de déchargement 420. R Bres,s'26Un0 20087-06I dTXT doc 29 novembre 2006 - 613 Ceci peut réduire le nombre minimum de ports exigés pour charger et décharger les substrats, réduisant de ce fait une surface d'installation d'un équipement entier en comparaison d'un système classique. Si les substrats chargés dans la cassette sont entrés au travers de chaque port (a, b), générant de ce fait un espace pour charger le substrat dans la cassette comme représenté sur la figure 5, le premier chargeur 310 et le second chargeur 315 peuvent sortir et charger les substrats ayant terminé le traitement dans l'espace de la cassette même si la cassette est en cours de chargement. Si la cassette à substrats chargés (cassette remplie) est délivrée à chaque port (a, b) du premier chargeur 310 et du second chargeur 315, les substrats chargés sont entrés et traités, et les substrats ayant terminé le traitement sont de nouveau chargés dans l'espace de la cassette, sortant de ce fait la cassette dans laquelle le substrat ayant terminé le traitement est chargé. En d'autres termes, le premier chargeur 310 et le second chargeur 315 peuvent entrer et sortir simultanément les substrats à partir d'une cassette sans mettre en fonctionnement de manière séparée la cassette pour entrer et sortir les substrats. Par conséquent, lorsque les cassettes sont chargées et déchargées à partir du premier chargeur 310 et du second chargeur 315, les cassettes sont dans un état où les substrats sont toujours chargés. Les substrats entrés à partir d'une cassette prédéterminée peuvent ne pas être nécessairement sortis de nouveau vers la même cassette. Dans un cas où un traite-ment séquentiel est effectué de manière continue, les substrats entrés dans la cassette et sortis de celleùci sont inévitablement différents les uns des autres. Même dans ce cas, cependant, le premier chargeur 310 et le second chargeur 315 peuvent charger/décharger uniquement le substrat traité au travers d'une chambre de traitement désignée (par exemple, le premier dispositif de revêtement 330 et la première unité d'exposition 350), permettant de ce fait d'effectuer simultanément deux traitements différents et de disposer d'un historique de traitement du substrat ayant terminé le traitement. Le dispositif de nettoyage 320 nettoie les substrats entrés au travers du premier dispositif de chargement 310 et du second dispositif de chargement 315, éliminant de ce fait des matières organiques et des matériaux étrangers d'une surface du substrat. Le premier dispositif de revêtement 330 et le second dispositif de revêtement 335 font référence aux chambres de traitement destinées au revêtement d'une réserve photosensible sur le substrat. Un procédé de revêtement peut être divisé en un procédé à fente, un procédé de centrifugation et un procédé d'impression par jet d'encre. R d3revetv26000',260S7-06 1 1 23-nadTXT doc - 29 novembre 2006 - 7.11+ La première unité d'exposition 350 et la seconde unité d'exposition 355 forment un motif de masque sur le substrat revêtu de la réserve photosensible. Le premier tampon 340 et le second tampon 342 font référence à des lignes d'attente destinées à stocker les substrats jusqu'à ce qu'ils soient entrés dans la première unité d'exposition 350 et la seconde unité d'exposition 355. Le dispositif de révélation 360 élimine une partie exposée du substrat exposé par la première unité d'exposition 350 ou la seconde unité d'exposition 355. Le dispositif d'essai 370 essaie le substrat ayant traversé les premières chambres de traitement et détecte un défaut tel qu'une tâche. Le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention est mis en fonctionnement comme suit. La figure 6 est un schéma illustrant un traitement complet dans le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. En se référant à la figure 6, les substrats entrés au travers du premier chargeur 310 et du second chargeur 315 sont nettoyés par le dispositif de nettoyage 320 et ensuite, progressent vers le premier dispositif de revêtement 330 et le second dispositif de revêtement 335, respectivement. Si le substrat fourni à partir du premier chargeur 310 est fourni au premier dispositif de revêtement 330, le substrat fourni à partir du second chargeur 315 devrait être fourni au second dispositif de revêtement 335. Si le substrat fourni à partir du premier chargeur 310 est fourni au second dispositif de revêtement 335, le substrat fourni à partir du second chargeur 315 devrait être fourni au premier dispositif de revêtement 330. Ceci est appliqué de manière identi- que à la première unité d'exposition 350 et la seconde unité d'exposition 355. Une application continue et obligatoire est souhaitable jusqu'à ce qu'un gestionnaire de système établisse un réglage séparé. Dans le premier tampon 340 et le second tampon 345, les substrats sont stockés avant des traitements d'exposition de la première unité d'exposition 350 et de la seconde unité d'exposition 355, respectivement. Ensuite, les substrats pour lesquels les traitements d'exposition sont terminés à l'aide de la première unité d'exposition 350 et de la seconde unité d'exposition 355 sont de nouveau transférés vers le premier chargeur 310 ou le second chargeur 315 déchargés initialement au travers du dispositif de révélation 360 et du dispositif d'essai 370, et sont chargés et sortis dans la cassette de mise en attente. Une première ligne de transfert 380 peut transférer le substrat entre le second chargeur 315 et le dispositif de nettoyage 320, et entre le dispositif d'essai 370 et le premier chargeur 310. Une seconde ligne de transfert 385 peut transférer le substrat R VBresets126000 26087-06I 128-ir diN I - 29 roi ernbre 2006 8-13 entre le premier dispositif de revêtement 330 ou le second dispositif de revêtement 335 et le second tampon 345, et entre la première unité d'exposition 350 et le dispositif de révélation 360. Une structure et une fonction du panneau d'affichage à cristaux liquides fabri- qué au travers des traitements ciùdessus seront brièvement décrites comme suit. Le panneau d'affichage à cristaux liquides, bien que non illustré, comprend un substrat inférieur, un substrat supérieur et un cristal liquide prévu entre les deux substrats. Le substrat inférieur comprend une ligne de grille, une ligne de données, un transistor en couches minces et une électrode de pixel. Le substrat supérieur est positionné sur le substrat inférieur afin de faire face au substrat inférieur et comprend un filtre chromatique, une matrice noire et une électrode commune. Le substrat inférieur comprend une pluralité de lignes de grille et de lignes de données qui sont agencées en une matrice m x n. Les transistors en couches minces, des éléments de commutation, sont formés au niveau d'intersections de la pluralité de lignes de grille et de lignes de données. Le transistor en couches minces comprend une électrode de grille, une électrode source, une électrode drain, une couche active et une couche de contact ohmique. L'électrode drain se raccorde à l'électrode de pixel et forme un pixel unitaire. En d'autres termes, le transistor en couches minces fonctionne de sorte qu'un signal de données appliqué à la ligne de données en synchronisation avec un signal de grille puisse être transmis à partir de l'électrode source vers l'électrode drain au travers de la couche de contact ohmique et de la couche active lorsque le signal de grille est appliqué à l'électrode de grille au travers de la ligne de grille. De façon détaillée, lorsque le signal de données est appliqué à l'électrode source, une tension est appliquée à l'électrode de pixel se raccordant à l'électrode drain, générant de ce fait une différence de tension entre l'électrode de pixel et l'électrode commune. La différence de tension entre l'électrode de pixel et l'électrode commune amène une variation d'un agencement moléculaire d'un cristal liquide intercalé entre elles. La variation de l'agencement moléculaire amène une variation d'une quantité d'un facteur de transmission de lumière dans un pixel et génère une différence de couleurs entre les pixels en fonction d'une différence entre les signaux de données appliqués sur une base par pixel. La différence de couleur peut être utilisée pour commander une image d'un afficheur à cristaux liquides. Le signal de grille appliqué à la ligne de grille et le signal de données appliqué à la ligne de données sont générés en utilisant un circuit de pilotage tel qu'un dispositif de pilotage de grille et un dispositif de pilotage de données. Un procédé TCP R Breseis 26000,2h0S-1 O6( I2S-IradÏXT doc - 29 novembre 2006 - 9,13 (Tape Carrier Package : boîtier sur bande de transfert) permet de raccorder le circuit de pilotage au panneau d'affichage à cristaux liquides. Le filtre chromatique et l'électrode commune peuvent être prévus dans le substrat supérieur comme décrit ciùdessus, mais leurs positions peuvent varier en fonction d'un procédé de pilotage de l'afficheur à cristaux liquides. De façon détaillée, l'électrode commune est formée dans le substrat inférieur dan:; un afficheur à cristaux liquides à mode IPS (In Plane Switching : commutation dans le plan). Le filtre chromatique est formé dans le substrat inférieur dans un afficheur à cristaux liquides à mode COA (Colorùfilter On Array : filtre chromatique sur réseau). Comme décrit ciùdessus, dans le système de fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides et le panneau d'affichage à cristaux liquides l'utilisant, le même traitement que le chargeur à trois ports peut être effectué en utilisant un chargeur à deux ports. Par conséquent, il existe un avantage en ce qu'une efficacité de traitement en rapport avec une surface augmente de manière importante, améliorant de ce fait un rendement et réduisant un coût. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R dlrevets`26000A26087-061 1 2 8-tradTAT doc - 29 novembre 2006 - 10/13
Le système de fabrication d'un panneau d'affichage comprend un premier chargeur (310), un second chargeur (315), une première unité de traitement, une seconde unité de traitement et une ligne de transfert (380-385).Le premier chargeur (310) comprend deux ports (a-b), et entre et sort simultanément des substrats à partir d'un groupe de cassettes chargées au travers de chaque port (a-b). Le second chargeur (315) comprend deux ports (a-b) et entre et sort simultanément des substrats à partir de l'autre groupe de cassettes chargés au travers de chaque port (a-b).Système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides dans lequel des ports de chargement et de déchargement d'un substrat au cours d'une fabrication d'un afficheur sont intégrés en un port, réduisant de ce fait la surface d'installation et permettant une séquence de traitements prédéterminés sans distinction de modèles de substrats à traiter.
1. Système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides, le système comprenant : un premier chargeur (310) comprenant deux ports (aùb, 400), et sortant et entrant simultanément des substrats à partir d'un groupe de cassettes chargées au travers de chaque port (aùb, 400) ; un second chargeur (315) comprenant deux ports (aùb, 400), et entrant et sortant simultanément des substrats de l'autre groupe de cassettes chargées au travers de chaque port (aùb, 400) ; une première unité de traitement destinée à effectuer un traitement de fabrication pour les substrats entrés au travers du premier chargeur (310), et transférer les substrats ayant terminé le traitement vers le premier chargeur (310) ; une seconde unité de traitement destinée à effectuer un traiterent de fabrica-tion pour les substrats entrés au travers du second chargeur (315), et transférer les substrats ayant terminé le traitement vers le second chargeur (315) ; et une ligne de transfert (380ù385) destinée à transférer les substrats. 2. Système selon la 1, comprenant en outre une unité de traitement commune destinée à effectuer en commun un traitement de fabrication pour les substrats entrés à partir du premier chargeur (310) d'entrée et du second chargeur (315) d'entrée. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel le premier chargeur (310) et le second chargeur (315) entrent et sortent simultanément les substrats à partir de la même cassette. 4. Système selon la 3, dans lequel les substrats entrés et sortis à partir de la même cassette sont différents entre eux. 5. Système selon la 3, dans lequel les substrats entrés et sortis à partir de la même cassette sont identiques entre eux. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel 35 la première unité de traitement et la seconde unité de traitement comprennent un dispositif de revêtement (330, 335) et une unité d'exposition (350, 355), respective-ment. R',Brevets2600026087-061 I'-S-nadTST doc - 29 novembre 2006 - 11,1330 7. Système selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel l'unité de traitement commune comprend un dispositif de nettoyage (320) et un dispositif d'essai (370). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la première unité de traitement et la seconde unité de traitement effectuent simultanément des traitements de fabrication différents entre eux, respectivement. 9. Panneau d'affichage à cristaux liquides fabriqué en utilisant un système de fabrication d'un panneau d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 8. R Brevets' 26000',26087-061128-IradTXT doc - 29 novembre 2006 - 12,13
G
G02
G02F
G02F 1
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FR2896365
A1
PROCEDE DE GESTION D'INFORMATIONS DE SERVICES PAR UN APPAREIL DE RECEPTION DE SERVICES NUMERIQUES ET APPAREIL IMPLEMENTANT LE PROCEDE
20,070,720
Domaine technique La présente invention concerne un procédé de gestion de la découverte de réseaux par un appareil mobile de réception de services numériques offerts par de tels réseaux, un tel appareil mobile de réception de services numérique;; ainsi qu'une structure de donnée de référencement d'un tel réseau. Art antérieur L'augmentation récente des demandes pour l'accès à la télévision numérique a amené la communauté scientifique à développer un système de diffusion hertzien de télévision numérique : le système DVB-T (Digital Video Broadcasting Terrestrial : télévision numérique terrestre). Le système DVB-T, défini, entre autres, par les standards ETSI EN 300 744 Digital Video Broadcasting (DVB) ; Framing structure, channel coding and modulation for digital trrestrial television. (DVB-T) , ETSI EN 300 468 Digital Video Broadcasting (DVB) ; Specification for Servi ce Information (SI) in DVB systems. DVB-SI , est une technologie qui consiste à transmettre des flux de données numériques, telles que des données audio visuelles de type télévision qui peuvent être associées à des données numériques interactives du même type que celui qui est transmis par un satellite mais via les réseaux hertziens existants à antennes. Ces flux de données numériques permettent le transport d'in ou plusieurs services numériques, un service numérique étant lui-même constitué d'un ou plusieurs flux élémentaires, contenant généralement au moins un flux vidéo et un flux audio, destinés à être décodés et restitués par un terminal, par exemple un téléviseur. Bien qu'un tel système de transmission de données ait prouvé sa capacité à servir des terminaux fixes et portables, il a été ensuite adapté pour permettre à des terminaux ayant des capacités de traitement et des ressources limitée;; ainsi que des contraintes d'utilisation particulières d'accéder à ce type de flux de services. Cette adaptation a donné lieu au système normalisé dit DVB-H (Digital Video Broadcast-Handheld) défini par le standard ETSI EN 302 304: Digital Video Broadcasting (DVB); Transmission System for Handheld Terminais (DVB-H) . Cet- e norme vise à permettre la diffusion de flux de services multimédias sur des terminaux mobiles qui, comme les téléphones mobiles, doivent répondre à des exigences spécifiques en terme de consommation de courant, de taille d'écran et de mobilité. Selon la norme DVB-H, les services transportés au sein d'un flux sont codés et multiplexés sur la base de la technologie MPEG-2 (Moving Picture Experts Group) système, standard ISO/IEC 13818, de manière à permettre le transport simultané de plusieurs services au sein d'un même flux de données. Chaque flux élémentaire de chaque service est encodé puis découpé en paquets de données, les paquets des différents flux élémentaires étant ensuite mélangés dans le flux de transport. La figure 2 illustre la hiérarchie d'une offre DVB. Un opérateur de distribution de services multimédia, référencé 2.1, va distribuer ses services via un ou plusieurs réseaux de distribution, référencé 2.2,. Ces réseaux regroupent un ensemble de flux de transport, référencés 2.3, diffusés via un même système de diffusio 1, par exemple câble, satellite ou autre. Chaque flux de transport 2.3 comporte un ou plusieurs services, référencés 2.4, chacun de ces services étant composé d'un ou plusieurs flux élémentaires, référencés 2.5. Outre les services, un flux DVB transporte également des tables ce signalisation. Ces tables ont pour fonction de décrire le système de diffusion, le contenu et la programmation des services. Cet ensemble de tables est représenté Fig. 3. On retrouve un premier ensemble de tables obligatoires définies par le standard MPEG-2 comprenant la PAT (Program Association Table) qui contient la liste de tous les services du flux ainsi que les identifiants de la, ou des, PMT (Program Map Table) et de la NIT (Network Information Table). La ou les PMTs contiennent les identifiants respectifs de chaque service. La CAT (Conditionnai Access Table) contient des informations privées relatives à l'accès conditionnel. Outre ces tables définies dans MPEG-2, un flux de transport D`IB contient un ensemble de tables définies par DVB pour fournir des informations à destination de l'utilisateur pour lui permettre de choisir un service. Parmi ces tables. certaines sont obligatoires tandis que d'autres sont optionnelles. La table principale est la NIT (Network Information Table) qui contient des données privées sur le système de transmission. La NIT, dont la structure est décrite Fig. 4, va contenir en particulier toutes les données permettant à un terminal de recevoir le flux de transport. Dans le cas d'un flux transmis par satellite, il s'agit de la position orbitale, du numéro de transpondeur, de la fréquence, de la modulation etc. Dans le cas d'une transmission hertzienne, il va s'agir de la fréquence, et de la modulation entre autres. Outre la NIT décrivant le flux transmis associé et transmise obligatoirement, d'autres NITs, appelées NIT_other, peuvent, de manière optionnelle, être incluses pour décrire d'autres flux de transport du réseau servant à transporter chacun un ensemble de services. Ces NIT_other se différencient de la NIT actual décrivant les services du flux courant par leur identificateur de table. Une NDT_actual a un identificateur de table de 0x40 tandis qu'une NIT_other a un identificateur de table 0x41 Outre la NIT, DVB définit les tables suivantes : • SDT (Service Description Table) qui regroupe des informations sur les services, SDT_actual pour les services du flux courant et SDT_other pour les services d'autres flux, • EIT (Event Information Table) qui donne des informations sur les évènements, leur heure de début, leur durée, des informations sur l'évènement courant, le suivant e1: optionnellement des évènements futurs, de même EIT actual pour les évènements du f ux courant et EIT_other pour les évènements d'autres flux, • TDT (Time and Date Table) donne la date et l'heure courante, • BAT (Bouquet Association Table) donne des informations sur le bouquet, c'est-à-dire l'ensemble des services distribués par un même 20 opérateur éventuellement sur plusieurs réseaux, • TOT (Time Offset Table) qui donne la différence entre le temps local et le temps UTC, • ST (Stuffing Table) qui peut invalider des sections existant à la frontière d'un système de diffusion (ensemble des sections devenues invalides), 25 • RST (Running Status Table) qui donne le statut d'un évènement. Dans le cadre de la diffusion de services DVB par voie hertzienne (DVB-T, DVB-H), le problème se pose pour un terminal de connaître les service.; auxquels il a accès. Une première méthode consiste à effectuer un balayage des fréquences pour 30 identifier celles qui sont utilisées pour la diffusion d'un flux de transport DVB. Une fois ce flux identifié, un décodage des tables de signalisation permet de construire la liste des services offerts au sein de ce flux. A l'issue du balayage, le terminal est donc à même de présenter à l'utilisateur une liste des services disponibles. 15 Une autre façon de faire est d'exploiter les informations contenues dans la, ou les, NITs contenues dans les flux. Pour ce faire, le terminal part d'une ou plusieurs NITs de départ. Il analyse cette, ou ces, NITs, en extrait la localisation, c'est-à-dire la fréquence principalement, des flux contenus dans ces NITs. Il tente alors de trouver ces flux en utilisant ces données de localisation. Lorsqu'il trouve un flux disponible à la localisation donnée, il construit la liste des services proposés dans ce flux en fonction des informations contenues dans les tables SI/PSI dudit flux. Il charge et analyse aussi les NITS qu'il trouve dans le flux. De cette manière, de proche en proche, par l'analyse des NITs dont il dispose et des NITS qu'il trouve dans les flux, il est à même de dresser une liste de services disponibles sans avoir à effectuer de balayage des fréquences. Pour initialiser ce processus le terminal doit posséder une ou plusieurs NIT initiales lui indiquant la localisation d'au moins un premier flux. Cette NIT initiale peut être configurée dans l'appareil lors de la fabrication. I. est également possible de mémoriser une ou plusieurs NIT lors d'une utilisation, ces NIT mémorisées pouvant servir de NIT de départ lors d'utilisations ultérieures. Dans le cas où un terminal se trouve dépourvu de NIT de départ, il est toujours possible de commencer une phase de balayage jusqu'à trouver un premier flux puis de partir des NITs contenues dans ce premier flux trouvé. La diffusion de services DVB à destination de terminaux mobiles, tels que des téléphones, présente des caractéristiques particulières ayant des incidences sur ces politiques de découverte des services. En effet, la généralisation de ees techniques ouvre la voie à une utilisation plus générale de la diffusion de services DVB. Actuellement cette diffusion est généralement une diffusion à large échelle, mais elle pourrait se compléter dans un avenir proche d'une multitude de diffusions locales. La Fig. 1 illustre cette situation où une diffusion de services à l'échelon national, référencée 1.1, coexiste avec une pluralité de diffusions de services régionaux, référencés 1.2, et également avec une multitude de diffusions de services locaux, référencées 1.3. Ces diffusions locales peuvent être liées, par exemple, à un magasin, une université, un musée. Dans ce contexte, un terminal mobile est susceptible de voir son environnement de diffusion, c'est-à-dire les flux disponibles, évoluer lors de ses déplacements. Les diffusions nationales sont relativement stables, tendis que les diffusions régionales évoluent lors de déplacements conséquents et que les diffusions locales disponibles changent très fréquemment. Dans ce contexte, les méthodes de découverte des flux disponibles posent des problèmes. Un terminal mobile désirant connaître à tout instant la liste des flux disponibles se voit obligé, par la première méthode, de faire des balayages incessants des fréquences à la recherche de nouveaux flux, ce qui se révèle coûteux en ressources, mobilisation du module de réception radio et épuisement rapide des réserves énergétiques. D'un autre côté, un fonctionnement correct de la seconde méthode suppose que par analyse des NITs il est possible de tracer une carte complète des flux disponibles. Cela exige que les flux transportent des NITs décrivant tous les flux disponibles. Cette hypothèse tend déjà à ne pas se vérifier en présence d'une offre limitée à quelques réseaux, généralement nationaux. La couverture exh lustive de tous les services régionaux et locaux demande l'inclusion de très nombreuses tables dans tous les flux. Cette inclusion est gourmande en bande passante et elle exige de plus une étroite collaboration de la part de tous les opérateurs offrant des se-vices DVB ce qui devient de plus en plus difficile à imaginer dans un contexte de multiplication de l'offre. Exposé de l'invention Le but de l'invention est de proposer un mécanisme permettant à des terminaux 20 mobiles de réception de services numériques d'acquérir des informations sur les services qui leurs sont proposés. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le terminal possède des moyens pour acquérir des tables de description de flux de services complémentaires 25 des tables transmises de manière standard dans les flux. Ces tables complémentaires permettent au terminal de découvrir des services complémentaires, par exemple locaux, qui lui sont offerts. L'invention concerne un procédé de gestion d'une offre de services numériques 30 au sein d'un terminal de réception de services numériques diffusés via des flux de données numériques, ledit flux de données numériques comprenant un canal dédié de diffusion de tables de description de services offerts, ces services décrit; pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffusés, comport ant les étapes suivantes : - une étape de réception d'au moins une table complémentaire de description de services offerts reçue via un canal complémentaire différent dudit canal dédié de diffusion de tables de description de services offerts ; - une étape de construction de la liste des services offerts: incluant des informations contenues dans ladite table complémentaire de description de services offerts. L'utilisation d'un tel canal complémentaire apporte de la souplesse dans le processus de distribution de tables décrivant des services à un appareil mobile, en particulier pour des services locaux. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le procédé comprend en outre une étape de réception d'au moins une table de description de services offerts reçue par le canal dédié où l'étape de construction de la liste des services offerts inclut des informations contenues dans cette table et des informations contenues dans ladite table complémentaire de description de services offerts. De cette façon. il est possible de mixer de l'information sur les services reçue de manière traditionnelle et l'information reçue via les canaux complémentaires. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le canal complémentaire comprend un canal du flux dédié au transfert de données. L'utilisation d'un tel canal permet de maîtriser la fréquence d'envoi des 25 données. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le canal complémentaire comprend un canal de données d'un réseau de téléphonie mobile. 30 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le canal complémentaire comprend un périphérique de stockage de données connecté au terminal Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le canal complémentaire comprend un canal de connexion point à point avec un autre appareil.20 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le canal complémentaire comprend la lecture de ladite table complémentaire au sein d'un marqueur extérieur par un dispositif lecteur incorporé et/ou connecté au terminal. L'invention concerne également un terminal de réception de services numériques diffusés via des flux de données numériques comportant : - des moyens de réception desdits flux de données numériques, ces flux comprenant un canal dédié à la transmission de tables de description de services 10 offerts, ces services offerts décrits pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffusés, - des moyens de construire, à partir de tables de description de services offerts, une liste des services offerts ; - des moyens de recevoir, via un canal différent dudit canal dédié compris dans 15 le flux, des tables complémentaires de description de services offerts, et - des moyens de construire une liste des services offerts sont adaptés pour utiliser lesdites tables complémentaires. L'invention concerne également un système de diffusion de services numériques 20 via des flux de données numériques à destination d'un terminal de réception de services numériques, lesdits flux de données numériques comprenant un canal dédié à la transmission de tables de description des services offerts, ces services décrits pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffuses, le système comprenant en outre des moyens de transmettre à destination dudit terminal de 25 réception de services numériques des tables complémentaires de description de services offerts via un canal différent du canal dédié à la transmission- de tables de description. L'invention concerne également une table de description de services numériques 30 diffusés via des flux de données numériques, destinée à être interprétée par un terminal de réception de services numériques, caractérisée en ce qu'elle contient une information relative au canal de transmission utilisé pour sa transmission au terminal de réception. Brève description des dessins Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : La Fig. 1 représente le schéma d'un exemple de couverture de services. La Fig. 2 représente le schéma d'une offre DVB. La Fig. 3 représente les principales tables de signalisation présentes dans un flux 10 DVB. La Fig. 4 représente la structure d'une NIT dans le système DVB. La Fig. 5 représente l'architecture d'un exemple de terminal ce réception de services numériques connu dans l'état de la technique. La Fig. 6 représente l'architecture d'un premier mode de réalisation de 15 l'invention où les tables complémentaires sont transmises via un canal de données. La Fig. 7 représente l'architecture d'un mocle de réalisation de l'invention où les tables complémentaires sont transmises via un réseau d'échange de données différent du canal de réception des services. La Fig. 8 représente l'architecture d'un mode de réalisation de l'invention où les 20 tables complémentaires sont transmises via un périphérique du terminal de réception. La Fig. 9 représente un exemple de descripteur de système de diffusion de services numériques, ici le descripteur d'un système de diffusion par câ le. La Fig. 10 représente un exemple de descripteur selon l'invention pouvant être inclus dans une table complémentaire reçue par un autre canal que le système de 25 diffusion des services. La Fig. 11 illustre la gestion de la mise à jour des tables en présence de tables complémentaires stockées dans la carte SIM selon un mode de réalisation de l'invention. La Fig. 12 illustre la gestion de la mise à jour des tables en présence de tables 30 complémentaires reçues dans un magasin selon un mode de réalisation de l'invention. La Fig. 13 illustre la réception de tables via un émetteur RFID. Exposé détaillé de l'invention Les exemples de réalisation de l'invention qui vont être maintenant décrits utilisent la diffusion de services numériques suivant la norme DVB. Mais l'invention ne se réduit pas à DVB et l'homme du métier comprendra que l'invention est susceptible de s'appliquer à toute norme de diffusion de services num^ riques comme ATSC (Advanced Television Systems Committee) ou autres. La Fig. 5 représente l'architecture d'un exemple de terminal de réception de services numériques tel qu'il est connu dans l'état de la technique. L'exemple représenté est adapté à la réception des services via un canal hertzien. Il est donc doté d'une antenne 5.1, permettant la réception de signaux de radio fn quence. Cette antenne est connectée à un module de réception 5.2, couramment appelé tuner/démodulateur par l'homme du métier. C'est ce tuner qui permet de sélectionner une fréquence donnée et de recevoir les signaux transmis sur cette fréquence. Le démodulateur lui récupère le signal analogique et en sortie 5.2, nous avons un flux de données numériques 5.3, et appelé flux de transport. Ce flux est constitué d'un ensemble de paquets de données élémentaires. Ce flux de transport est généralement constitué d'un ou plusieurs services, ainsi que d'in'ormations de signalisation transmises sous la forme de tables émises périodiquement dans le flux. Le flux de transport est ensuite traité par un module de démultiplexagge 5.4, appelé démux . C'est ce module qui est chargé d'isoler dans le flux de transport les services désirés. Il permet, par exemple, d'isoler les flux élénientaires 5.5, généralement audio et vidéo, qui sont ensuite décodés par un module de décodage 5.6 pour former des signaux analogiques 5.7 propres à être restitués par un module d'interface homme machine 5.8. Ce module d'interface homme machine contient typiquement un écran et des haut-parleurs. Le module de démultiplexage 5.4 permet également d'isoler les tables de signalisation 5.11 qui sont traitées par un module de gestion des services. Ce module interprète les tables reçues, et en particulier la NIT, pour construire la liste des services disponibles. Cette liste de services 5.9 peut être affichée par le module d'interface homme machine 5.8 à la demande de l'utilisateur afin de lui permettre de choisir le service qu'il désire regarder. Quand l'utilisateur choisit un service, le gestionnaire de service programme adéquatement le module de réception 5.2 et le module de démultiplexage 5.4 en fonction des informations de localisation associées au service sélectionné et contenues dans les tables 5.11. En particulier, le gestionnaire de services programme le module de réception sur la fréquence utilisée pour la diffusion du flux de transport contenant le service. Il programme également le module de démultiplexage avec les identificateurs des flux élémentaires, généralement audio et vidéo, composant le service désiré en vue de son décodage puis de son affichage par le terminal. Nous avons vu que, dans le contexte où les services offerts sont abondants et où le terminal est mobile, il devient difficile pour celui- ci de mainten r une liste de services disponibles en fonction de ses déplacements. En effet, il est peu probable qu'il trouve dans les tables de signalisation d'un flux donné les informations relatives à la totalité de l'offre de services accessibles tant nationale que régionale et surtout locale. Un balayage de toutes les fréquences pour détecter tous les flux disponibles doit être effectué à une fréquence relativement rapide quand le terminal se déplace pour tenir compte de l'évolution de l'offre. Il faut découvrir les nouveaux services accessibles quand le terminal entre dans leur zone de diffusion et ne plus présenter ceux qui disparaissent quand le terminal quitte leur zone de diffusion. Un tel balayage des fréquences effectué devrait donc être effectué de façon quasi permanente. Ceci est difficilement envisageable car il monopolise le module de réception (i:uner). De plus ces terminaux portables sont généralement alimentés par batterie et le balayage est coûteux en énergie. Pour ce faire, il est prévu, selon l'invention, de transmettre au tenninal, outre les tables normalement contenues dans les flux et transmises via un canal dédié au transport de ces tables dans ce flux, des tables complémentaires contenant des informations sur des services disponibles. Dans l'exemple de DVB, ce canal dédié est le canal des tables SI/PSI. Ces tables complémentaires sont transmises par un canal différent du canal dédié au transport de ces tables présent dans le f ux. Ces tables complémentaires pourront être, par exemple, distribuées par les optrateurs de ces services par des canaux divers appropriés. On peut prévoir que certains opérateurs mettent à disposition les tables décrivant leurs services sur Internet et que l'utilisateur puisse les récupérer et les transmettre à son terminal via, par exemple, un périphérique USB ou une carte mémoire lisible par le terminal comme une carte de mémoire flash. La communication des tables peut encore se faire par une liaison point a point entre un ordinateur et le terminal comme une liaison Bluetooth, série etc. Il est également possible, si le terminal est doté de moyens d'accès à un réseau de données comme par exemple un réseau de téléphones mobiles tel que GSM, GPRS ou UMTS connecté à l'Internet, que le terminal puisse récupérer ces tables sur ledit réseau de données. Ces tables complémentaires peuvent également être transmises au terminal par l'opérateur principal du terminal, suite à des accords commerciaux, par des moyens à la disposition de cet opérateur. Dans ce cadre, on peut citer l'exemple d'un opérateur de téléphonie fournissant à ses clients, via la carte SIM du téléphone, des tables complémentaires concernant des offres de services DVB à destination de téléphones ayant des moyens de réception de tels services. Un opérateur de services DVB peut également rendre disponible des tables complémentaires via le canal de données ou carrousel, prévu par DVB pour la transmission de fichiers tels que des applications interactives. Il est aussi possible pour une institution locale diffusant des services DVB comme un magasin, une école, une mairie, de prévoir une diffusion directe des tables sur ses services locaux aux terminaux entrant dans la zone de diffusion desdits services. Par exemple un magasin peut doter les portes d'entrée dans le magasin d'émetteurs RFID (Radio Frequency Identification) pouvant être reçus par les terminaux compatibles lorsque leur porteur entre dans le magasin. Certains de ces modes de réalisation vont maintenant être décrits plus en détails. Taus ces divers moyens visent à transmettre au terminal la connaissance d'offres de services numériques complémentaires via des tables complémentaires telles que des NITs complémentaires. De cette façon le terminal peut découvrir des services qu'il n'aurait autrement pu découvrir qu'au prix d'un balayage de fréquences. Dans tous les modes de réalisation ci-dessous, le principe est de présenter au module de gestion de service (celui qui identifie, récupère, et analyse les tables SI/PSI) toutes les tables. C'est à dire que tous les moyens qui oni été évoqués permettent l'envoi des tables telles quelles à ce module. Un premier mode de réalisation de l'invention est illustré Fig. 6. L.r norme DVB définit plusieurs moyens de transmettre des données en sus des services et des tables de signalisation associées. En particulier, il est possible d'utiliser un canal de données appelé object carrousel en anglais. Ce canal de données permet ce transmettre périodiquement différents objets comme des dossiers, des fichiers et autres. Ces données sont transmises sous la forme de paquets de données multiplexé s dans le flux de transport 6.3. Le module de démultiplexage permet d'isoler ces paquets 6.16 et de les transmettre à un module d'extraction de données 6.15 qui va reconstituer les tables complémentaires 6.14 et les transmettre au module de gestion des se-vices 6.10. De cette façon, ce module de gestion des services 6.10 est à même de proposer à l'utilisateur, en sus des services décrits dans les tables transmises dmns le flux, les services décrits dans les tables complémentaires. L'avantage de transmettre les tables complémentaires sous la forme de fichiers via le canal de données est de pouvoir paramétrer la fréquence de leur transmission. Alors que les tables SI/PSI sont transmises avec une périodicité typique de l'ordre de 10 secondes, il est possible de transmettre les tables complémentaires avec une périodicité, par exemple, de l'ordre de l'heure. Ainsi, on préserve la bande passante utilisée pour la transmission de ces tables complémentaires. De plus, les diffuseurs sont libres d'utiliser toute la flexibilité de la technologie IP pour fournir des informations de description des services décrits. Un autre mode de réalisation d'un terminal selon l'invention est représenté Fig. 7. Dans ce mode de réalisation, le terminal est un téléphone mobile incorporant des moyens de réception et de décodage de services numériques de type DVB. La réception de ces services est une réception de type terrestre. Les téléphones mobiles possèdent généralement la capacité de se connecter en mode données grâce à des protocoles d'échange de données comme GPRS (General Packet Radio Service) ou UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) à un réseau d'échange de données comme l'Internet ou autres. Ces protocoles d'échange de données vont permettre de transmettre au terminal des tables complémentaires de description de services. De plus, dans ce mode de réalisation, l'opérateurde téléphonie possède des informations sur la localisation du terminal. En effet, la cellule utilisée par le terminal permet de connaître le lieu de connexion. En fonction de cette information de localisation, il est donc possible pour l'opérateur de sélectionner les tables complémentaires décrivant des services couvrant la zone géographique de la cellule GSM. De cette façon, le terminal est renseigné sur les services locaux accessibles dans sa zone géographique. On peut, par exemple, fournir au terminal un lien WAP (Wireless Application Protocol) sur un ensemble de fichiers contenant une NIT plus un fichier descriptif en XML (eXtended Markup Language). Ce fichier XML donnant, entre autres, la date de validité de la table ainsi que son numéro de vers on. Lorsque la date de validité est dépassée ou que le numéro de version est périr' é, la table est rejetée et devient non utilisable. Le terminal est ici doté d'un module de réception de téléphonie mobile, par exemple GSM/GPRS/UMTS 7.17. Via ce module, des fichiers 7.16 contenant des tables complémentaires plus éventuellement (les fichiers de description en XML sont communiqués à un module d'extraction de fichiers 7.15. Ce module extrait des fichiers les tables complémentaires 7.14 qui son: transmises au gestionnaire de services 7.10. Dans des variantes de ce mode de réalisation, le terminal utilise pour se connecter au réseau d'échange de données des moyens de connexion autres que la communication GSM parmi lesquels on peut citer le Wifi, Ethernet, Bluetooth, modem, etc. Dans un autre mode de réalisation illustré Fig. 8, le terminal dispose d'un port permettant la connexion d'un périphérique pouvant contenir des données. Le dessin décrit l'exemple d'un terminal doté d'un port USB (Universel Serial Eus) permettant de connecter au terminal, par exemple, un support de mémoire de mab se. Ce support peut être un disque dur compatible USB ou la technologie très populaire de carte mémoire compatible USB et connue sous le terme courant de clé USB. L'exemple de réalisation décrit se focalise sur la technologie USB (version 1 ou 2), mais il sera évident pour l'homme du métier que ce mode de réalisation se généralise à toute technique permettant la connexion d'un périphérique contenant des données au terminal. On peut citer des technologies comme IEEE 1394, SCSI (Srnall Computer System Interface) ou autres. On peut également citer des technologies de connexion de périphériques sans fil, comme Bluetooth ou Wifi. Dans ce mode de réalisation, l'utilisateur pourra charger son périphérique avec des fichiers contenant des tables complémentaires qu'il aura pu trouver sur l'Internet, ou dans un magasin ou autre. Ce périphérique est connecté via le port 8.17 au terminal. Les fichiers 8.16 peuvent donc être lus par le module d'extraction de fichiers 8.15 qui transmet les tables complémentaires 8.14 au gestionnaire de services 8.10. L'utilisateur dispose dans ce cas, par exemple, d'une interface lui permettant de parcourir la mémoire du périphérique connecté pour y trouver des fichiers contenant des tables complémentaires et/ou des fichiers de description desdites tables. Une fois les fichiers en question identifiés, le module de gestion des services peut les lire, en extraire les tables et les gérer en complément des tables contenues dans le flux. Dans un autre mode de réalisation, il est possible d'utiliser la technologie RFID (Radio Frequency Identification) pour transmettre localement des tables complémentaires à un terminal. Cette technologie est basée sur des marqueurs passifs constitués d'une puce de mémoire et d'une antenne. Ces marqueurs sont prévus pour pouvoir servir d'étiquettes électroniques et être apposés sur toute serte d'articles. Lorsque l'article passe à proximité d'un lecteur, celui-ci l'active en lui fournissant l'énergie dont il a besoin pour émettre ses données qui peuvent alors i tre lues par le lecteur. Il est donc possible de charger des marqueurs RFID avec des tables complémentaires décrivant des services locaux et d'apposer ces marqueurs aux entrées d'un bâtiment où la diffusion a lieu. On peut également prévoir d'apposer ces marqueurs RFID sur des supports de publicité tels que des plaquettes de présentation des services ou des affiches. Dans ces conditions, un terminal doté de capacités à agir en lecteur RFID est à même de lire ces tables complémentaires lorsque son porteur entre dans la zone de diffusion des services décrits. L'utilisateur peut également charger les tables décrivant les services en approchant son terminal du support annonçant le service. Cette utilisation peut être prévue dans un magasin par exemple. La Fig. 13 illustre ce fonctionnement. Un marqueur 13.2 est apposé, par exemple, à l'entrée d'un magasin, et contient une table complémentaire 13.3. Lorsque l'utilisateur porteur du terminal 13.1 passe la porte, le lecteur RFID inclus dans le terminal active le marqueur et lit la table complémentaire stockée. De cette façon l' itilisateur peut prendre connaissance des services diffusés par le magasin en son sein. Dans un autre mode de réalisation, le terminal possède des moyens de connexion point à point avec un ordinateur. Dans ce cas, l'utilisateur peut récupérer les tables complémentaires sur un service en ligne sur l'Internet, ou par exemple sur un CD ou DVD distribué par l'opérateur ou de toutes autres manières. Ensuite l'utilisateur connecte son terminal à son ordinateur, ce qui peut se faire par une liaison série, une liaison sans fil de type Bluetooth, Wifi ou autre. Il peut ensuite transférer ces tables complémentaires vers le terminal. La gestion en mémoire des tables se fait, dans le cas du DVB, en utilisant le numéro de version. Ce numéro de version inclus clans les tables est un numéro entre 0 et 31. Chaque fois que l'opérateur change le contenu de la table, il incrémente le numéro de version de 1. Lorsque la valeur 31 est atteinte, on repasse à un numéro de version de 0. De cette façon, les tables étant transmises dans le flux de manière périodique, le terminal est à même de détecter un changement de version de la table et de récupérer la nouvelle version pour la stocker en lieu et place de la version précédente. Dans un contexte classique, il ne doit pas y avoir de conflit entre une table DVB T/H et une table d'une autre provenance que le DVB T/H. Ca- la table ainsi fournit aura un NetworkID différent. Par exemple TPS aura toujours un NetworkID = OxBO et on peut imaginer un opérateur Orange avec un NetworkID = 0: D3. Si orange fournit une table, elle sera complémentaire à TPS. Néanmoins, la situation est un peu différente lorsque les tables peuvent être transmises au terminal par plusieurs canaux différents avec le même NetworkID. Il faut donc gérer la situation où une même sous-table est transmise par plusieurs canaux à la fois. 11 n'est plus possible le se baser sur une cohérence peu probable entre les numéros de version des tables issues des différents canaux. Une telle situation est illustrée Fig. 11. Sur ce dessin on peut voir un système ou un terminal, ici un téléphone mobile, recevoir deux offres classiques de la part de deux opérateurs classiques, opel et ope2. En outre, le terminal possède une table complémentaire, ici une NIT_other, transmise via la carte SIM de l'opérateur de téléphonie mobile ope3 et décrivant un réseau Rés 3. Dans le cas où une version de cette même table se retrouve distribuée de manière classique par l'un les opérateurs opel ou ope2, il faut gérer le conflit entre la table transmise via la carte SIM et la table transmise dans le flux. La détection de l'origine d'une table donnée, sa nature de table complémentaire peut aider le terminal à gérer le conflit. Une solution à ce problème est d'insérer dans la table un descripteur permettant d'indiquer par quel canal cette table est transmise au terminal. Par exemple, les NITs définies dans DVB contiennent un descripteur permettant de décrire le système de diffusion des services (Delivery System Descriptor). Un exemple d'un tel descripteur tel que défini par DVB est donné Fig. 9. Ce descripteur décrit le système de diffusion par câble. II est donc possible de créer des descripteurs permettant d'identifier le canal de transmission des tables complémentaires inspirés des descripteurs d~ systèmes de diffusion. Un tel descripteur est inséré dans la table et permet au terminal de déterminer l'origine de la table. Il est donc possible de bâtir de: descripteurs spécifiques d'un mode de transmission de la table comme par exemple un local deliverysystemdescriptor , un sim_delivery_descriptor ou encore un rfid_delivery_system_descriptor . Il est également possible de créer un descripteur général permettant de décrire le canal de transmission des tables. Un exemple d'un tel descripteur est donné Fig. 10. Ce descripteur outer deliverysystem_descriptor permet d'identifier l'origine de la table. Dans ce descripteur, le champ UserID permet d'identifier l'opérateur gérant la table. Le champ priority permet de gérer des priorités lors de la gestion de conflit entre versions de tables décrivant les mêmes services et transmises via des canaux différents. Le champ UTCtime permet d'indiquer la validité de la table dans le temps. La chaîne de caractère permet de coder un code identifiant le canal et appelé selector_code . Ce peut être par exemple un code de trois lettres pouvant prendre les valeurs : SIM pour une table transmise par la carte SIM, USB pour une table transmise via un périphérique USB, BTH pour une table transmise via une liaison bluetooth ou encore RFI pour une table transmise par le mécanisme RFID. Grâce à un tel descripteur présent clans la table, il est possible pour le terminal de déterminer le moyen de transfert à l'aide du code sélecteur et de connaître son fournisseur, ou son créateur à l'aide du user-ID. Pour revenir à la situation illustrée Fig. 11, le terminal recevant la table de description du réseau 3 via l'un des opérateurs classique opel ou ope2 et ayant déjà une table obtenue via la carte SIM décrivant ce même réseau 3 poura décider de privilégier la table transmise par l'opérateur de téléphonie via la carte SIM ou encore de prendre en compte les deux tables. Dans un mode de réalisation de l'invention, un opérateur comme TPS ou Orange n'est pas forcément l'opérateur destinataire de ce descripteur mais par exemple un magasin (Carrefour). L'identificateur de réseau (Network ID) étant li nité à 16 bits, seuls 65536 opérateurs peuvent être référencés. De plus, cet opérate ir peut être le fournisseur des NIT_other, car c'est son métier de base, à un ou plusieurs clients, clients vu comme des opérateurs virtuels. A noter également que l'utilisation du Network ID doit être soumis à réglementation, processus long, coûteux et limité en nombre pour des clients qui souhaitent monter un réseau clé en main, les business cases en seraient limités. L'identificateur utilisateur (User ID) servira à identifier avec l'identificateur réseau un client ou opérateur virtuel unique sur par exemple 24 bits (16 777 215 clients). Dans un autre mode de réalisation, cet identificateur utilisateur permet également de répondre à la problématique où la table NIT_other est fournie par un même opérateur. L'identificateur utilisateur permet, si le descripteur est présent, de savoir si la version a vraiment évoluée entre deux NIT à destination d'un identificateur utilisateur et un identificateur réseau identique. le descripteur "userlD", s'il est présent, permet de s'assurer que deux tables NIT se différenciant par leur numéro de version proviennent bien de la même source, et sont donc une évolution l'une de l'autre. Le terminal peut également tenir compte du paramètre de priorité priority contenu dans le descripteur de la table obtenue via la carte SIM po Ir prendre une décision sur le temps d'utilisation de cette table. Dans un mode de réalisation de l'invention, le champ priorité peut par exemple indiquer au terminal que la table doit, dès à présent, être confrontée au manager SI/PSI et qu'il doit proposer immédiatement de nouveaux services à l'utilisateur. Le terminal peut alors faire apparaître une interface graphique demandant à l'utilisateur s'il souhaite avoir accès à ce service. D'autres modes de réalisation de l'invention peuvent prévoir des variantes d'utilisation de ce paramètre de priorité. Dans la situation illustrée Fig. 12, la table complémentaire est obtenue via le mécanisme RFID. Dans ce cas, il est plausible de considérer que les informations les plus pertinentes sont celles transmises directement en local via le canal RFID et de privilégier cette table complémentaire, ceci peut être fait grâce au champ priorité. Dans ce cas, par exemple, la décision peut être de ne pas tenir compte de la table transmise de manière classique dans le flux par un des deux opérateurs. Il est également possible de prendre en compte les informations contenues dans les deux tables. Dans un autre mode réalisation, une initialisation est effectuée à l'achat d'un terminal. Afin de faire bénéficier l'utilisateur de son terminal sans attendre, une NIT_other présente par défaut est utilisée par l'applicatif TV depuis un fichier XML de configuration disponible dans le terminal. Ceci permet de l'apparier à son opérateur final et donc à sa SIM. Dans un autre mode de réalisation, le descripteur peut aider le terminal à identifier la durée d'utilisation d'une table donnée. En effet, le descripteur possède un champ UTC (Universal Time Coordinate). C'est en quelque sorte une date de péremption. Les différents modes de réalisation décrits peuvent se combiner. Ainsi, un terminal peut disposer de plusieurs moyens de communication complémentaires susceptibles de permettre la transmission de tables complémentaires. On peut très facilement prévoir un téléphone doté de moyens de réception de télévi ;ion numérique terrestre conforme à DVB-H, qui sera donc doté d'une carte SIM, mais aussi d'un port USB, d'un port pour carte mémoire flash, voire d'un lecteur compatible RFID et connectable à un ordinateur via une liaison Bluetooth. Un tel terminal pourrait recevoir des tables complémentaires par tous ces canaux et gérer celles-ci selon leurs provenances, leurs priorités et leurs dates de validité. Un terminal simple pourrait ne posséder que des moyens de gérer des tables complémentaires et ne pas gérer les tables incluses dans le flux. Dans un mode de réalisation de cette invention, un flux transport n'aurait pas besoin de transmettre les tables SI/PSI sur le canal DVB-T/H, mais seulement via un moyen annexe comme une puce RFID. Par exemple, la société du Louvre proposerait à ses visiteurs d'acheter cette puce afin d'avoir accès à la description des tableaux et expositions du musé. Le musée gagnerait ainsi considérablement en bande passante, de l'ordre de 15% sur le canal DVB-T/H. L'invention ainsi décrite dans le cadre de DVB, peut également s'utiliser dans tout système de diffusion de services numériques prévoyant la transmission de tables de description des services diffusées par un canal dédié dans le flux que l'on peut compléter selon l'invention de tables de description complémentaires transmises au terminal par d'autres canaux. De même, la description faite pour la NIT s'adapte immédiatement à tous types de tables de signalisation transmises dans le flux.30
Le but de l'invention est de proposer un mécanisme permettant à des terminaux mobiles de réception de services numériques d'acquérir des informations sur les services qui leurs sont proposés.Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le terminal possède des moyens pour acquérir des tables de description de flux de services complémentaires des tables transmises de manière standard dans les flux. Ces tables complémentaires permettent au terminal de découvrir des services complémentaires, par exemple locaux, qui lui sont offerts.
1) Procédé de gestion d'une offre de services numériques au sein d'un terminal de réception de services numériques diffusés via des flux de données numériques, ledit flux de données numériques comprenant un canal dédié de diffusion de tables de description de services offerts, ces services décrits pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffusés, comportant les étapes suivantes : - une étape de réception d'au moins une table complémentaire de description de services offerts reçue via un canal complémentaire différent dudit canal dédié de diffusion de tables de description de services offerts ; - une étape de construction de la liste des services offerts incluant des informations contenues dans ladite table complémentaire de description de services offerts. 2) Procédé selon la 1 comprenant en outre une étape de réception d'au moins une table de description de services offerts reçue par le canal dédié où l'étape de construction de la liste des services offerts inclut des informations contenues dans cette table et des informations contenues dans ladite table complémentaire de description de services offerts. 3) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 où le canal complémentaire comprend un canal du flux dédié au transfert de données. 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 où le canal complémentaire comprend un canal de données d'un réseau de téléphonie mobile. 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 où le canal complémentaire comprend un périphérique de stockage de données connecté au terminal. 6) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 où le canal complémentaire comprend un canal de connexion point à point avec un autre appareil. 7) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 où le canal complémentaire comprend la lecture de ladite table complémentaire au sein d'un marqueur extérieur par un dispositif lecteur incorporé et/ou connecté au terminal. 8) Terminal de réception de services numériques diffusés via des flux de données numériques comportant : - des moyens de réception desdits flux de données numériques, ces flux comprenant un canal dédié à la transmission de tables de description de services offerts, ces services offerts décrits pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffusés, - des moyens de construire, à partir de tables de description de services offerts, une liste des services offerts ; caractérisé en ce que : - il comporte en outre des moyens de recevoir, via un canal différent dudit canal dédié compris dans le flux, des tables complémentaires de description de services offerts, et - les moyens de construire une liste des services offerts sont adaptés pour utiliser lesdites tables complémentaires. 12) Système de diffusion de services numériques via des flux de données numériques à destination d'un terminal de réception de services numériques, lesdits flux de données numériques comprenant un canal dédié à la transmission de tables de description des services offerts, ces services décrits pouvant être diffusés au sein dudit flux ou au sein d'autres flux diffusés caractérisé, en ce qu'il comprend en outre : des moyens de transmettre à destination dudit terminal de réception de services numériques des tables complémentaires de description de services offerts via un canal différent du canal dédié à la transmission de tables de description. 13) Table de description de services numériques diffusés via des flux de données numériques, destinée à être interprétée par un terminal de réception de services numériques, caractérisée en ce qu'elle contient une information relative au canal de transmission utilisé pour sa transmission au terminal de réception.11) Table de description de services numériques selon la 10 comprenant en outre un identifiant utilisateur (UserlD) permettant d'identifier l'opérateur gérant la table.
H
H04
H04L,H04H,H04N,H04Q
H04L 12,H04H 1,H04H 60,H04N 7,H04Q 7
H04L 12/18,H04H 1/00,H04H 60/39,H04H 60/74,H04H 60/82,H04H 60/91,H04N 7/16,H04N 7/24,H04Q 7/32
FR2899810
A1
COMPOSITION POUR LA COLORATION DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT UN MONOMERE ELECTROPHILE ET UNE BASE D'OXYDATION BENZENIQUE ET UN COUPLEUR
20,071,019
La présente invention a pour objet une composition pour la coloration des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu de coloration approprié, au moins un monomère électrophile et au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur. Depuis longtemps, on cherche à modifier la couleur des cheveux et en particulier à masquer les cheveux blancs. Pour ce faire, plusieurs technologies ont été développées. Il est connu de teindre les fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles les cheveux, avec des compositions de teinture contenant des colorants directs. Par ailleurs, il est connu de teindre les fibres kératiniques de façon permanente par la coloration d'oxydation. Cette technique de coloration consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition contenant des précurseurs de colorant tels que des bases d'oxydation et des coupleurs. Ces précurseurs sous l'action d'un agent oxydant vont former dans le cheveu une ou plusieurs espèces colorées. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Les colorations qui en résultent de donnent pas totalement satisfaction notamment en termes de résistance aux agents extérieurs, notamment la lumière, les intempéries, les lavages, la transpiration et les frottements. Il est aussi connu de la demande de brevet FR 2 833 489 des compositions de traitement des cheveux à partir de compositions comprenant des monomères électrophiles. Une telle composition permet d'obtenir des cheveux parfaitement gainés. Il existe toujours un besoin de développer de nouvelles compositions de teinture d'oxydation pour obtenir des nuances variées, en particulier des nuances pastels et qui présentent une bonne ténacité, notamment aux agents extérieurs tels que la lumière, le shampooing, la sueur tout en préservant la qualité des fibres kératiniques. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une composition de coloration comprenant, dans un milieu de coloration approprié, au moins un monomère électrophile, au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur. La composition de l'invention permet d'obtenir des nuances variées et des colorations intenses. L'invention permet d'obtenir des nuances. De plus, la coloration obtenue est très résistante aux agents extérieurs, notamment aux lavages répétés. Par ailleurs, la composition de l'invention permet d'obtenir des colorations qui restent de manière rémanente sur la fibre et qui se fixent aux cheveux de façon rémanente shampooings. Les cheveux présentent par ailleurs de bonnes propriétés cosmétiques. Ils restent en particulier parfaitement individualisés et peuvent être coiffés facilement. La présente invention a aussi pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques qui comprend l'application sur les fibres kératiniques de la composition de l'invention ainsi que l'utilisation de la composition de l'invention pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. Un autre objet de l'invention concerne un kit comprenant d'une part une composition comprenant au moins un monomère électrophile associé à au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur et d'autre part une composition comprenant un agent oxydant. Dans une variante, une première composition comprend le monomère électrophile et une seconde composition comprend la base d'oxydation et le coupleur, et éventuellement une troisième composition qui comprend l'agent oxydant.. Le ou les monomères électrophiles présents dans la composition de l'invention peuvent être choisis parmi : • les dérivés benzylidène malononitrile (A), le 2-(4-chlorobenzylidène)-malononitrile (A1), le 2-cyano-3-phényl acrylate d'éthyle (B), le 2-cyano-3-(4-chloro-phényl) acrylate d'éthyle (B1), décrits dans Sayyah, J. Polymer Research, 2000, p. 97 : CO2Et Ph CN Cl CI (A) CN Ph CN (B)(A1) (B1) CN • les dérivés de méthylidènemalonates comme : le 2-méthylène-malonate de diéthyle (C) décrit dans Hopff, Makromoleculare Chemie, 1961, p. 95, De Keyser, J. Pharm. Sci, 1991, p67 et Klemarczyk, Polymer, 1998, p. 173 : CO2Et CO2Et (C) - le 2-éthoxycarbonylméthylèneoxycarbonyl acrylate d'éthyle (D) décrit dans Breton, Biomaterials, 1998, p. 271 et Couvreur, Pharmaceutical Research, 1994, p. 1270 : O OOEt OEt • les dérivés itaconate et itaconimide comme : - l'itaconate de diméthyle (E) décrit dans Bachrach, European Polymer Journal, 1976, p. 563 : CO2Me CO2Me (E) - le N-butyl itaconimide (F), le N-(4-tolyl) itaconimide (G), le N-(2-5 éthylphényl) itaconimide (H), le N-(2,6-diéthylphényl) itaconimide (I), décrits par Wanatabe, J.Polymer Science : Part A : Polymer chemistry, 1994, p. 2073 : R R= Bu (F), 4-tolyl (G), 2-éthylphényl (H), 2,6-diéthyphényl (I) • les dérivés a-(méthylsulfonyl)acrylates de méthyle (K), a(méthylsulfonyl)acrylates d'éthyle (L), a-(tert-butylsulfonyl)acrylates de méthyle (M), a-(methylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (N), a-( tertbutylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (0), décrits dans Gipstein, J. Org. Chem, 1980, p. 1486 et les dérivés 1,1-bis-(méthylsulfonyl)éthylène (P), 1-acétyl-1-méthyl sulfonyl 15 éthylène (Q), a-(méthylsulfonyl) vinyl sulfonate de méthyle (R), a- méthylsulfonylacrylonitrile (S), décrits dans le brevet US 2 748 050 : SO2Me "CO2t-Bu (N) SO2Me SO2Me ,CO2Me CO2Et (K) (L)SO2t-Bu ,CO2Me (M) SO2t-Bu CO2tBu (0) SO2Me SO2Me CN ,SO Me COMe SO3Me SO2Me (P) 2 (Q) (R) (S) • les dérivés méthyl vinyl sulfone (T) et phényl vinyl sulfone (U) décrits dans Boor , J.Polymer Science, 1971, p. 249 : SO2Me SO2Ph (T) (U) • le dérivé phényl vinyl sulfoxide (V) décrit dans Kanga, Polymer preprints (ACS, Divison of Polymer Chemistry), 1987, p. 322 : S+.Ph 0 (V) • le dérivé 3-méthyl-N-(phénylsulfonyl)-1-aza-1,3-butadiène (W) décrit dans Bonner, Polymer Bulletin, 1992, p. 517 : NSO2Ph (W) • les dérivés acrylates et acrylamides comme : - le N-propyl-N-(3-triisopropoxysilylpropyl)acrylamide (X) et le N-propyl-N-(3-triethoxysilylpropyl)acrylamide (Y) décrits dans Kobayashi, Journal of Polymer Science, Part A : Polymer Chemistry, 2005, p. 2754 : SO2Me Pr OiPr /\./N, ,Si~OiPr OiPr O (X)Pr OEt NSOEt OEt O (Y) - le 2-hydroxyéthyl acrylate (Z) et le 2-hydroxyéthyl méthacrylate (AA) décrits dans Rozenberg, International Journal of Plastics Technology, 2003, p. 17 : OH O (Z) (M) - le N-butyl acrylate (AB) décrit dans Schmitt, Macromolecules, 2001, p. 2115 et le tert-butyl acrylate (AC) décrit dans Ishizone, Macromolecules, 1999, p. 955 : OBu O (AB) 15 Le monomère électro-attracteur utile dans la présente invention peut être cyclique ou linéaire. Lorsqu'il est cyclique, le groupe éléctroattracteur est de préférence exocyclique, c'est-à-dire qu'il ne fait pas partie intégrante de la structure cyclique du monomère. Selon un mode de réalisation particulier, ces monomères présentent au moins deux groupes électro-attracteurs. A titre d'exemple de monomères présentant au moins deux groupes électro-attracteurs, on peut citer les monomères de formule (I) : RI R3 >-( R2 R4 (I) 20 dans laquelle : • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, • R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, -SO2R, -C=N, - COOH, -COOR, -COSR, -CONH2, CONHR, -F, -Cl, -Br, -I, ûOR, -COR, - SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy, • R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', - OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en CI-Clo. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on 30 entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)n-(CF2)m-CF3 ou -(CH2)n-(CF2)m-CHF2 avec n = 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants RI à R4 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on 5 peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. 10 A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. Parmi les monomères précédemment cités, sont préférés les monomères de la famille des cyanoacrylates et leurs dérivés de formule (Il) : R1 CN >-( 15 R2 COXR'3 (I I ) dans laquelle : X désignant NH, S ou O, R1 et R2 ayant les mêmes significations que précédemment, de préférence R1 et R2 représentant un atome d'hydrogène, 20 R'3 représentant un atome d'hydrogène ou R tel que défini à la formule (I). De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (Il), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle tels 25 que l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (III) : H CN H COO-CH2-CF2-CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (IV) : H CN >-> H COO-CH2-CF3 (IV) b) les 2-cyanoacrylates d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (VI) : R1 CN >-( R2 COOR'3 (VI) dans laquelle : R1 et R2 sont tels que définis précédemment, R'3 représente un radical alkyle en C1-Cio ou alcoxy(CI-C4) alkyle(C1-C1o), ou alcényle en C2-C10.. On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2cyanoacrylate de methoxypropyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères définis en b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-CIO. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylates d'octyle de formule (VII) et leurs mélanges : H CN >-( H COOR'3 (VII) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants : - (CH2)7-CH3 ; - CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; - CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; -(CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Dans la composition de l'invention, la quantité de monomères électrophiles est comprise entre 0,1 et 80 % en poids du poids total de la 15 composition, de préférence entre 1 et 50 %. Dans le cadre de l'invention, les monomères électrophiles sont des monomères capables de polymériser par voie anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third 20 Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxyles contenus dans l'eau. On entend par " carbanion ", les espèces 25 chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être appliqués indépendamment de la composition de l'invention. Ils peuvent aussi être ajoutés à la composition de l'invention au moment de l'emploi. 30 L'agent nucléophile est un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N NH2 , Ph3C R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, R-C-C RS-, SH RO-, R2NH, Ar0 N3-, OH ArNH2, NH3, 1-, Br , Cl-, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO-, CN-, NO3 , CI04 , H2O, Ph représentant un groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en CI-C1o. Les monomères électrophiles peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. Selon la présente invention, les monomères sont de préférence choisis parmi les monomères capables de polymériser sur les fibres kératiniques dans des conditions cosmétiquement acceptables. En particulier, la polymérisation du monomère s'effectue de préférence à une température inférieure ou égale à 80 C ce qui n'empêche pas de terminer l'application par un séchage au casque, un brushing ou passage au fer plat ou à friser. La composition tinctoriale conforme à l'invention contient, une ou plusieurs bases d'oxydation benzéniques. Ces bases d'oxydation benzéniques sont généralement choisies parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées pour la teinture d'oxydation et parmi lesquelles. On peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols. Parmi ces bases d'oxydation on peut tout particulièrement citer : - (XI) les paraphénylènediamines de formule (I) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : NH2 dans laquelle : R1 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4 , alcoxy(C1- C4)alkyle(C1-C4), alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté, phényle ou 4'-aminophényle ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, alcoxy(C1-C4)alkyle(C1-C4) ou alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté R1 et R2 peuvent également former avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle azoté à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou uréido; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel qu'un atome de chlore, un radical alkyle en C1-C4, sulfo, carboxy, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou hydroxyalcoxy en C1-C4, acétylaminoalcoxy en C1-C4, mésylaminoalcoxy en C1-C4 ou carbamoylaminoalcoxy en C1-C4, R4 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle en 20 Cl-C4. Parmi les groupements azotés de la formule (XI) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(C1-C4)amino, dialkyl(C1-C4)amino, trialkyl(C1-C4)amino, monohydroxyalkyl(C1-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 25 Parmi les paraphénylènediamines de formule (XI) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthylparaphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl- paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl-paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl-aniline, la N,N-bis-(33-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-aniline, la 4-N,N-bis-(3-hydroxyéthyl)-amino 2-chloro-aniline, la 2-R-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-fluoro- paraphénylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la N-([3-hydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl-paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl,F3-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la N-(F3,y-dihydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-paraphénylènediamine, la N-phényl-paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2-R-acétylaminoéthyloxyparaphénylènediamine, la N-(F3-méthoxyéthyl)-paraphénylènediamine, 2-méthyl-1-N-R-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines de formule (I) ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-F3-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylène-diamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-(F3-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. -(II) Selon l'invention, on entend par bases doubles, les composés comportant au moins deux noyaux aromatiques sur lesquels 30 sont portés des groupements amino et/ou hydroxyle. Parmi les bases doubles utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (XII) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : R5 Y Z1 À R7 NR9R10 NR11R12 dans laquelle : -Z1 et Z2, identiques ou différents, représentent un radical hydroxyle ou -NH2 pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4 ou par un bras 10 de liaison Y ; - le bras de liaison Y représente une chaîne alkylène comportant de 1 à 14 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée pouvant être interrompue ou terminée par un ou plusieurs groupements azotés et/ou par un ou plusieurs hétéroatomes tels que des atomes d'oxygène, de soufre ou 15 d'azote, et éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ou alcoxy en C1-C6 ; - R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4 ou un bras de liaison Y ; 20 - R7, R8, R9, R10, R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un bras de liaison Y ou un radical alkyle en C1-C4 ; étant entendu que les composés de formule (XII) ne comportent qu'un seul bras de liaison Y par molécule. Parmi les groupements azotés de la formule (XII) ci-dessus, on 25 peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(C1-C4)amino, dialkyl(C1-C4)amino, trialkyl(C1-C4)amino, monohydroxyalkyl(C1- C4)amino, imidazolinium et ammonium. Parmi les bases doubles de formules (XII) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le N,N'-bis-([3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, la N,N'-bis-(33-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino-3'-méthylphényl)-éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi ces bases doubles de formule (XII), le N,N'-bis-(--hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,6-dioxaoctane ou l'un de leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférés. - (III) les para-aminophénols répondant à la formule (X111) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH (X111) NH2 dans laquelle : R13 représente un atome d'hydrogène,un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, alcoxy(C1-C4)alkyle(C1-C4) ou aminoalkyle en C1-C4, ou hydroxyalkyl(C1-C4)aminoalkyle en C1-C4. R14 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4, cyanoalkyle en C1-C4 ou alcoxy(C1-C4)alkyle(C1-C4). Parmi les para-aminophénols de formule (X111) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl- phénol, le 4-amino-3-fluoro-phénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthyl-phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-aminométhyl-phénol, le 4-amino-2-(R-hydroxyéthyl-aminométhyl)-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. - (IV) les ortho-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans le cadre de la présente l'invention, sont notamment choisis parmi le 2-amino-phénol, le 2-amino-1-hydroxy-5-méthyl-benzène, le 2-amino-1-hydroxy-6-méthyl-benzène, le 5-acétamido-2-amino-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. La ou les bases d'oxydation benzéniques représentent généralement de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. La composition de l'invention peut contenir des bases additionnelles d'oxydation de natures différentes telles que les bases d'oxydation hétérocycliques, notamment les bases pyridiniques, pyrazoliques, pyrimidiniques, pyrazolopyrimidines. Les coupleurs utilisables dans les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent être choisis parmi les coupleurs utilisés de façon classique en teinture d'oxydation et parmi lesquels on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les métaaminophénols, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés pyridiniques, les dérivés indazoliques, les dérivés de pyrazolo[1,5-b]-1,2,4-triazole, les dérivés de pyrazolo[3,2-c]-1,2,4- triazole, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzothiazole, les dérivés de benzoxazole, les dérivés de 1,3-benzodioxole et les pyrazolones, et leurs sels d'addition avec un acide. Le ou les méta-aminophénols pouvant être utilisés à titre coupleur dans la 5 composition conforme à l'invention sont de préférence choisis parmi les composés de formule (XIV) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide OH NHR7 (XIV) dans laquelle : 10 - R7 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, - R$ représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4 ou un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome ou le fluor, 15 - R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4 ou polyhydroxyalcoxy en C2-C4. Parmi les méta-aminophénols de formule (XIV) ci-dessus, on peut plus 20 particulièrement citer le méta-aminophénol, le 5-amino 2-méthoxy phénol, le 5-amino 2-(33-hydroxyéthyloxy) phénol, le 5-amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 5-N-(p-hydroxyéthyl)amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol, le 5-amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol, le 5-amino 4-chloro 2-méthyl phénol, le 5-amino 2,4-diméthoxy phénol, le 25 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. La ou les méta-phénylènediamines pouvant être utilisées à titre coupleur dans la composition conforme à l'invention sont de préférence choisies parmi les composés de formule (XV) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : (XV) NHR10 R11 dans laquelle : - R10 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4 ; - R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4 ou polyhydroxyalcoxy en C2-C4 ; - R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkoxy en C1-C4, 15 aminoalkoxy en C1-C4, monohydroxyalkoxy en C1-C4, polyhydroxyalkoxy en C2-C4 ou un radical 2,4-diaminophénoxyalkoxy. Parmi les méta-phénylènediamines de formule (XV) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le 2,4-diamino benzène, le 3,5-diamino 1- éthyl 20 2-méthoxybenzène, le 3,5-diamino 2-méthoxy 1-méthyl benzène, le2,4-diamino 1-éthoxybenzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, le bis-(2,4-diaminophénoxy) méthane, le 1-03-aminoéthyloxy) 2,4-diamino benzène, le 2-amino 1-((3-hydroxyéthyloxy) 4-méthylamino benzène, le 2,4-diamino 1-éthoxy 5-méthyl benzène, le 2,4-diamino 5-(Rhydroxyéthyloxy) 1-méthylbenzène, le 2,4-diamino 1-(R,y-dihydroxypropyloxy) benzène, le 2,4-diamino 1-(R-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-N-03-hydroxyéthyl) amino 1-méthoxy benzène, et leurs sels d'addition avec un acide. Le ou les méta-diphénols pouvant être utilisés à titre coupleur dans la 5 composition conforme à l'invention sont choisis parmi les composés de formule (XVI) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH (XVI) R15 dans laquelle : 10 - R14 et R15, identiques ou différents, représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome ou le fluor. Parmi les méta-diphénols de formule (XVI) ci-dessus, on peut plus 15 particulièrement citer le 1,3-dihydroxy benzène, le 2-méthyl 1,3-dihydroxy benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2-chloro 1,3-dihydroxybenzène, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les coupleurs hétérocycliques utilisables dans la composition selon 20 l'invention, on peut notamment citer les dérivés de pyridine, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzomorpholine, les dérivés pyrazoloazoliques, les dérivés pyrrolo-azoliques, les dérivés imidazolo-azoliques, les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques, les dérivés hydroxy pyrazolopyrimidiniques, les dérivés de pyrazolin-3,5-diones, les dérivés pyrrolo- 25 [3,2-d]-oxazoliques, les dérivés pyrazolo-[3,4-d]-thiazoliques, les dérivés S-oxyde-thiazolo-azoliques, les dérivés S,S-dioxyde-thiazolo-azoliques, les dérivés carbazoliques, les dérivés hydroxyindazoliques, les dérivés benzoxazoliques, les dérivés thiazoloazoliques, les dérivés imidazoloazoliques , les dérivés d'isoxazolones, les dérivés d'indazolones, les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés de quinoline et leurs sels d'addition avec un acide, seuls ou en mélanges. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2-méthyl 5-amino phénol, le 5-N-(p-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(1i-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(R-hydroxyéthylamino) 1-méthoxy benzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, le sésamol, l'a-naphtol, le 2-méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 6-hydroxy indoline, la 6-hydroxybenzomorpholine, la 3,5 diamino 2,6-diméthoxy pyridine, le 1-N-(R hydroxyéthyl)amino 3,4 méthylènedioxy benzène, le 2,6 bis(R hydroxyéthylamino)toluène, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, le 1-H 3-méthyl pyrazole 5-one, le 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, et leurs sels d'addition avec un acide. Dans une variante particulière, le coupleur de l'invention est un 20 coupleur benzénique. Le ou les coupleurs représentent généralement de 0,0001 à 10 en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. Le milieu des compositions de l'invention peut contenir de 25 l'eau ou un ou plusieurs solvants organiques liquides, ou un mélange d'eau et d'un ou plusieurs solvants organiques liquides. Les solvants organiques sont choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg) et sont distincts des monomères électrophiles de l'invention. 30 Le solvant organique liquide est par exemple choisi parmi : les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d'alcools en C1-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et co (85,3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicones tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, la viscosité de la silicone et/ou du mélange à 25 c étant généralement comprise entre 0.1 cst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles et les mélanges d'huiles suivantes : - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omegadihydroxylé/cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omegadihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid - le mélange de diméthicone /cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; Et les mélanges respectifs de ces huiles. Bien que le milieu de coloration puisse contenir de l'eau, le milieu est de préférence un milieu anhydre c'est-à-dire contenant moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le milieu de la composition représente généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 50 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut contenir des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène-ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30% en poids et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut aussi contenir un ou plusieurs polymères ne présentant pas de réactivité sur les monomères électrophiles et capable d'augmenter la viscosité de la composition. L'augmentation de la viscosité permet de réduire la vitesse de polymérisation des monomères électrophile. Pour ce faire, on peut ajouter à la composition de l'invention et de façon non exhaustive le polyméthylméthacrylate (PMMA) ou encore les copolymères à base de cyanoacrylate tels qu'ils sont décrits dans le brevet US 6 224 622. La composition peut aussi contenir les actifs cosmétiques habituellement utilisés. On peut citer à titre non limitatif les agents réducteurs, les agents oxydants, les corps gras, les silicones, les agents épaississants, les adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les agents alcalinisants, les élastomères, les plastifiants, les filtres solaires, les colorants directs, les argiles, les minéraux colloïdaux, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les tensioactifs anioniques cationiques, amphotères, zwittérioniques ou non-ioniques, les polymères fixants ou non, les polymères conditionneurs, les protéines, les vitamines, ... Ces compositions peuvent se présenter sous des formes diverses, telles que des lotions, des sprays, des mousses et être appliquées sous forme de shampooing ou d'après-shampooing. Dans le cas des sprays, la composition de l'invention peut contenir un propulseur. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non et leurs mélanges. Selon le procédé de l'invention, la composition de l'invention est appliquée sur les fibres kératiniques, et en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, en présence d'un agent nucléophile. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention, l'agent nucléophile capable d'initier la polymérisation du monomère électrophile, notamment un monomère cyanoacrylate, peut être appliqué au préalable sur les fibres kératiniques. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Il peut aussi être ajouté à la composition anhydre au moment de l'emploi juste avant l'application sur les fibres kératiniques. De préférence, cet agent nucléophile est l'eau. Cette eau peut être apportée par exemple par humidification préalable des fibres kératiniques. Elle peut aussi être ajoutée directement dans la composition avant application. Selon un mode de réalisation particulier, il est possible de moduler la cinétique de polymérisation en humidifiant préalablement la fibre à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide / base. L'acide et / ou la base peuvent être inorganique ou organique. Selon une variante, le procédé de l'invention peut être mise en oeuvre en plusieurs étapes : une première étape qui consiste à appliquer une composition contenant au moins une base d'oxydation benzénique, au moins un coupleur et un agent oxydant et une seconde étape qui consiste à appliquer une composition contenant le monomère électrophile, l'agent nucléophile étant présent dans la composition contenant la ou les bases d'oxydation benzéniques et le ou les coupleurs ou appliquée séparemment. Selon une variante, la composition contenant au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur est une composition aqueuse ce qui permet une humidification de la fibre et l'initiation de la polymérisation lorsque le monomère électrophile est appliqué. Selon une seconde variante du procédé de l'invention, un mode de réalisation consiste à appliquer le monomère électrophile et au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur à partir d'une même composition. Le procédé de l'invention peut comprendre des étapes additionnels intermédiaires ou finales telles que l'application d'un produit cosmétique, une étape de rinçage, une étape de séchage. Le séchage peut être effectué au casque, au sèche cheveux et / ou au fer à lisser. En particulier, l'application des compositions conformes à l'invention peut être suivie d'un rinçage. II est aussi possible de réaliser des applications multiples de la composition de l'invention afin d'obtenir une superposition de couches pour atteindre des propriétés spécifiques du gainage en termes de nature chimique, résistance mécanique, épaisseur, aspect, toucher. Afin d'améliorer entre autre l'adhésion du poly(cyanoacrylate) formé in situ, la fibre peut être prétraitée avec tous types de polymères. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique des fibres kératiniques. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: thiosulfate de sodium anhydre, métabisulfite de sodium en poudre, thiourée, sulfite d'ammonium, acide thioglycolique, acide thiolactique, thiolactate d'ammonium, mono-thioglycolate de glycérol, thioglycolate d'ammonium, thioglycérol, acide 2,5-dihydroxybenzoique, di-thioglycolate de diammonium, thioglycolate de strontium, thioglycolate de calcium, formo- sulfoxylate de zinc, thioglycolate d'isooctyle, dl-cystéine, thioglycolate de monoéthanolamine. L'application de la composition de l'invention peut aussi être combinée à d'autres traitements capillaires comme une coloration directe, une permanente, un défrisage. L'invention a aussi pour objet un kit de coloration comprenant une première composition qui contient au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur, une seconde composition qui contient le ou les monomères électrophiles, une troisième composition contenant un ou plusieurs agents oxydant et éventuellement une quatrième composition qui contient l'agent nucléophile. Dans une variante la première et la seconde composition constituent une composition unique. Selon un mode de réalisation particulier, la composition contenant au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur est une composition aqueuse et la composition contenant le ou les monomères est une composition anhydre. Les exemples suivants non limitatifs permettent d'illustrer l'invention sans en limiter sa portée.5 EXEMPLES Exemple 1 Sur une mèche de cheveux gris naturels à 90 % de cheveux blancs, on applique la composition suivante composition (I) composition (A) contenant les bases 25 g et coupleurs Oxydant (composition B) 25 g poly diméthyl siloxane alpha-omega 1.125 g dihydroxylé / cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane 1.125 g commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid Méthylheptylcyanoacrylate de 0.25 g Chemence La composition (I) est appliquée sur une mèche de 2.5g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est rincée, lavée avec un shampooing standard puis séchée au sèche-cheveux. La mèche 10 obtenue est colorée en jaune rouge et présente un touché lisse et doux. Exemple N 2 Sur une mèche de cheveux gris naturels à 90 % de cheveux blancs on applique une composition (II) suivante puis la composition (III) suivante composition (II) 15 Composition (A) contenant les bases 25 g et coupleurs Oxydant (composition B) 25 g composition (III) Quantité pour une mèche de cheveux de 2.5 grammes poly diméthyl siloxane alpha-omega 1.125 g dihydroxylé / cyclopentadiméthylsiloxane (14,7 / 85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid cyclopentadiméthylsiloxane 1.125 g commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid Méthylheptylcyanoacrylate de 0.25 g Chemence La composition (II) est appliquée sur une mèche de 2.5g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la composition (III) est appliquée sur la mèche déjà enduite de la composition (II). Après 15 min de pause, la mèche est rincée, lavée aves un shampooing standard puis séchée au sèche-cheveux. La mèche obtenue est colorée en cuivré et présente un touché lisse et doux. Composition (A), les quantité étant exprimée en gramme ACIDE ETHYLENE DIAMINE TETRACETIQUE 0,2 MONOETHANOLAMINE PURE 8 ACIDE ERYTHORBIQUE 0,18 METABISULFITE DE SODIUM EN SOLUTION AQUEUSE 1,3 AMMONIAQUE ( CONCENTRATION 20% EN AMMONIAC) 10 OCTYL-2 DODECANOL 10 1-HYDROXY-4-AMINO-BENZENE 0,5 1,3-DIHYDROXYBENZENE (RESORCINOL) 0,01 ALCOOL ETHYLIQUE 96 DEGRES DENATURE 10 ACIDE OLEIQUE 19 LAURYL SULFATE DE TRIETHANOLAMINE (C12/C14 70/30) 3 EN SOLUTION AQUEUSE A 40 la DIETHANOLAMIDE D'ACIDE OLEIQUE 12 ALCOOL OLEOCETYLIQUE OXYETHYLENE (30 0E) 4 ORTHO-AMINOPHENOL OU 1-HYDROXY-2-AMINO-BENZENE 0,1 1-METHYL-2-HYDROXY-4-AMINO-BENZENE 0,15 1-METHYL-2-HYDROXY-4-BETA-HYDROXYETHYLAMINO- 0,77 BENZENE ALCOOL BENZYLIQUE 9,5 PARFUM 0,5 POLYCONDENSAT TETRAMETHYL HEXAMETHYLENEDIAMINE / 3,6666 DICHLORO 1,3-PROPYLENE EN SOLUTION AQUEUSE EAU DESIONISEE (QS) 7,1234 Total : 100 Composition B (quantité exprimée en gramme) ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE PENTACETIQUE, 0,15 SEL PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 % PEROXYDE D'HYDROGENE EN SOLUTION A 50 % 15 (EAU OXYGENEE 200 VOL.) EAU DESIONISEE 80,59 STANNATE DE SODIUM, 6 H2O 0,04 ACIDE PHOSPHORIQUE 0 GLYCEROL 0,5 MONOETHANOLAMIDE D'ACIDE ALKYL (C13/C15 0,85 70/30 50 % LINEAIRE) ETHER CARBOXYLIQUE (2 0E) MELANGE ALCOOL CETYLSTEARYLIQUE / ALCOOL 2,85 CETYLSTEARYLIQUE OXYETHYLENE (30 0E) PYROPHOSPHATE TETRA-SODIQUE,10 H2O 0,02
La présente invention qui a pour objet une composition pour la coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu de coloration approprié, au moins un monomère électrophile et au moins une base d'oxydation benzénique et un coupleur.La composition de l'invention permet d'obtenir des nuances variées et des colorations intenses. De plus, la coloration obtenue est très résistante aux agents extérieurs, notamment aux lavages répétés.
1. Composition pour la coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu de coloration approprié, au moins un 5 monomère électrophile, au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur. 2. Composition selon la 1 dans laquelle le ou les monomères électrophile sont des monomères de formule (I) : R1 R3 >-( R2 R4 (l) 10 dans laquelle : • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur, et • R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur. 15 3. Composition selon la 2 dans laquelle les monomères de formule (I) sont tels que R1 et R2, indépendamment, représente un atome d'hydrogène ; un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de 20 soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -0O0R, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène ; un résidu polyorganosiloxane modifié ou non ; un groupement polyoxyalkylène, R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant 25 éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements 'choisis parmi û OR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R'désignant un groupe alkyle en C1-C10. 4. Composition selon la 2 ou 3 dans laquelle les monomères de formule (I) sont tels que R3 et R4, indépendamment sont choisis parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, -NO2, - S02R, -CN, -COOH, -COOR, -COSR, -CONHR, -CONH2, -F, -Cl, -Br, -I, ùOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle ou les groupements aryloxy , R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', - COR', -SH, -SR', -OH, , les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' étant un radical alkyle en CI-C1o. 5. Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle les 15 monomères sont des monomères cyanoacrylates de formule (Il) : R1 CN >( R2 COXR'3 (II) dans laquelle : • X désignant NH, S ou O, • R'3 étant choisi parmi un atome d'hydrogène ou R, 20 • R, R1 et R2 étant tel que défini à la 3. 6. Composition selon l'une quelconque des 2 à 5 dans laquelle le monomère électrophile est tel que R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 25 6 dans laquelle les monomères cyanoacrylates correspondent à la formule (VI) : R1 CN >-> R2 COOR'3 (VI)dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(C1-C4)alkyle(Ce-C10), alcényle en C2-C10 et R1 et R2 sont tels que définis précédemment. 8. Composition selon la 7 dans laquelle R'3 est 5 un radical alkyle comprenant de 6 à 10 atomes de carbone. 9. Composition selon la 7 ou 8 dans laquelle R1 et R2 représentent l'hydrogène. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le monomère électrophile est un cyanoacrylate 10 d'alkyle de formule (VII) : H CN >-> H COOR'3 (VII) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants : -(CH2)7-CH3 ; - CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; 15 -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; -(CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la quantité de monomères électrophiles est 20 comprise entre 0,1 et 80 % en poids du poids total de la composition. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle la ou les bases d'oxydation sont choisis parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols. 25 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le coupleur est choisi parmi les métaaminophénols, les méta-phénylènediamines, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques.14. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le milieu est constitué par un ou plusieurs solvants organiques liquides et la composition est anhydre.. 15. Composition selon l'une quelconque des 1 à 13 dans laquelle le milieu comprend de l'eau et au moins un solvant organique liquide. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le solvant organique est choisi parmi les alcools aromatiques; les alcools gras liquides , les silicones volatiles, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes en C5 -C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et leurs mélanges. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le milieu de coloration comprend au moins un 15 agent oxydant 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant un agent nucléophile. 19. Composition selon la 18 dans laquelle l'agent nucléophile est l'eau. 20 20. Procédé de coloration des fibres kératiniques caractérisé par le fait que l'on applique sur les fibres kératiniques la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 17 en présence d'un agent nucléophile. 21. Procédé selon la 19 dans lequel on applique 25 la composition telle que définie à la 16 ou 17. 22. Procédé selon la 20 ou 21 comprenant une première étape qui consiste à appliquer une composition contenant au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur sur les fibres et au moins un agent oxydant et une seconde étape qui consiste à 30 appliquer une composition contenant le monomère électrophile, l'agent nucléophile étant présent dans la composition contenant la base et le coupleur ou dans une composition séparée. 23. Procédé selon la 22 dans lequel la composition contenant la base d'oxydation et le coupleur est une composition aqueuse et la composition qui contient le ou les monomères électrophiles est anhydre. 24. Kit de coloration comprenant une première composition qui contient au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur, et au moins un monomère électrophile et une seconde composition qui contient un agent oxydant 25. Kit de coloration comprenant une première composition qui contient au moins une base d'oxydation benzénique et au moins un coupleur, une seconde composition qui contient au moins un monomère électrophile tel que défini à l'une quelconque des 1 à 10 et une troisième composition qui contient un agent oxydant. 26. Kit selon la 24 dans lequel la composition contenant la base d'oxydation, le coupleur et le ou les monomères électrophiles sont présents dans une même composition anhydre.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/10
FR2893767
A1
ENSEMBLE DE BORNES EN CHAINE,PROCEDE POUR SA FABRICATION ET APPAREIL POUR SON SERTISSAGE
20,070,525
Domaine de l'invention La présente invention concerne un ensemble de bornes en chaîne, dans lequel les bornes sont agencées parallèlement les unes aux autres à intervalles réguliers, pour être serties en une seule opération à des fils électriques, par exemple à un câble de circuit plat, un appareil de sertissage pour sertir les bornes de l'ensemble de bornes en chaîne aux fils électriques, et un procédé de fabrication de l'ensemble de bornes en chaîne. Description de l'Art Antérieur Divers dispositifs électroniques sont montés dans un véhicule tel qu'une automobile. Des faisceaux de câbles sont installés dans le véhicule pour transmettre une puissance électrique et des signaux de commande aux dispositifs électroniques. Chaque faisceau de câbles comprend une pluralité de fils électriques et une pluralité de connecteurs. Le fil électrique est un fil à âme conductrice (appelé conducteur dans ce qui suit) couvert avec une gaine isolante, c'est-à- dire un fil isolé. Un jeu de connecteurs comprend deux boîtiers de connecteur isolants connectés l'un à l'autre et des bornes électriquement conductrices reçues dans les boîtiers de connecteur. La borne comprend une partie de connexion de fil, à une de ses extrémités, reliée à une extrémité du fil électrique pour raccordement électrique au conducteur, et une partie de contact électrique, à son autre extrémité, pour venir en contact avec une borne coopérante. Par connexion des boîtiers de connecteur l'un à l'autre, le faisceau de câbles transmet les signaux de commande aux dispositifs électroniques. Le nombre de fils du faisceau de câblage augmente en proportion de l'augmentation des dispositifs électroniques montés dans le véhicule. Pour un câblage de haute densité dans un petit espace, on connaît un procédé de sertissage de la pluralité de bornes à un élément de circuit plat dans lequel une pluralité de conducteurs agencés en parallèle et espacés les uns des autres sont couverts par une gaine (voir le brevet japonais publié N H07-288143. RESUME DE L'INVENTION Obiectifs visés Le pas entre conducteurs de l'élément de circuit plat diminue pour un groupage de haute densité du faisceau de câblage, comme déjà indiqué. Pour sertir les bornes à de tels conducteurs, un ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes plus étroit est nécessaire. La borne à sertir à l'élément de circuit plat comprend une paroi inférieure ou de base sur laquelle on place le fil électrique, et un groupe d'éléments de sertissage ou serrage de gaine s'étendant perpendiculairement à partir de la paroi de base pour bloquer la gaine du fil électrique. Lors du sertissage des bornes à l'élément de circuit plat, chaque borne de l'ensemble de bornes en chaîne, dans lequel les bornes sont disposées mutuellement en parallèle à intervalles, est sertie à chaque conducteur de l'élément de circuit plat. L'ensemble de bornes en chaîne est formé par poinçonnage et formage d'une feuille de métal. Une distance entre bornes adjacentes, c'est-à-dire un pas de bornes, ne peut pas être diminuée au-dessous d'une certaine limite. Il est difficile de fabriquer un ensemble de bornes en chaîne qui puisse être serti en une seule opération à l'élément de circuit plat avec un pas de bornes plus étroit. Même si on fabrique un ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes étroit correspondant à l'élément de circuit plat avec le pas de bornes plus étroit, on rencontre le problème ci-après, comme illustré sur la figure 6 qui illustre la relation dimensionnelle entre un ensemble de bornes en chaîne avec un pas plus étroit selon l'art antérieur et un appareil de sertissage correspondant à l'ensemble de bornes en chaîne de l'art antérieur. La figure 6 représente un ensemble de bornes en chaîne 100, dans lequel des bornes 101 sont agencées en parallèle les unes aux autres à intervalles, et un appareil de sertissage 102. Comme représenté sur la figure 6, chaque borne 101 de l'ensemble de bornes en chaîne 100 est placée dans chaque rainure 104 de l'appareil de sertissage 102. Lorsque l'appareil de sertissage 102 descend vers les bornes 101, chaque élément de serrage 103 s'étendant perpendiculairement sur les deux côtés d'une paroi de base 105 de la borne 101 gllisse sur une surface intérieure de la rainure 104. Ensuite, les extrémités avant des éléments de serrage 103 sont déformées de manière à s'approcher de la paroi de base 105 .afin de bloquer un élément de circuit plat (non représenté) en une seule opération. Lorsque le pas de bornes de l'ensemble de bornes en chaîne 100 devient plus étroit comme représenté sur la figure 6, l'intervalle entre les éléments de serrage 103 des bornes adjacentes 101 devient également plus étroit. Dans l'appareil de sertissage 102, une épaisseur de cloison 106 prévue entre les rainures adjacentes 104 est limitée en ce qui concerne sa résistance mécanique, pour être plus mince. Lorsque l'intervalle entre les éléments de serrage 103 des bornes adjacentes 101 est inférieur à une épaisseur limite de la cloison 106, il est impossible de bloquer la borne 101 par l'appareil de sertissage 102. Autrement dit, lorsque l'intervalle entre les éléments de serrage 103 des bornes adjacentes 101 devient inférieur à une distance limite, il est impossible de fabriquer un appareil de sertissage 102 qui puisse bloquer les bornes 101 de ensemble de bornes en chaîne 100 en une seule opération. Afin de résoudre le problème ci-dessus, la présente invention a pour objet de procurer un ensemble de bornes en chaîne ayant un faible pas entre bornes et un appareil de sertissage pour fixer l'ensemble de bornes en chaîne à un élément de circuit plat, et de procurer un procédé de fabrication d'un ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes étroit correspondant à l'élément de circuit plat avec des pas entre conducteurs étroits. Comment Atteindre l'Objet de la Présente Invention Afin d'atteindre l'objet de la présente invention, un ensemble de bornes en chaîne comprend des bornes ayant respectivement une paroi de base pour recevoir un fil électrique et un groupe d'éléments de serrage de gaine s'étendant perpendiculairement à la paroi de base, et une bande de liaison se raccordant aux bornes pour les disposer parallèlement les unes aux autres à intervalles réguliers, et les groupes d'éléments de serrage de gaine des bornes adjacentes sont décalés en alternance dans une direction longitudinale de la borne. L'ensemble de bornes en chaîne est en outre caractérisé, dans l'ensemble de bornes en chaîne comme indiqué plus loin, en ce que les fils électriques sont sous la forme d'un élément de circuit plat dans lequel une pluralité de conducteurs agencés en parallèle et mutuellement espacés est couverte avec une gaine et un 5 2893767 pas de conducteurs de la pluralité de conducteurs de l'élément de circuit plat correspond à un pas de borne de l'ensemble de bornes en chaîne. Un ensemble de bornes en chaîne comprend un 5 premier sous-ensemble de bornes en chaîne comportant des premières bornes respectivement, qui ont une première paroi de base pour y placer un fil électrique et un groupe de premiers éléments de serrage de gaine s'étendant perpendiculairement à une première position à 10 partir de la première paroi de base, et une première bande de liaison se raccordant aux premières bornes pour les disposer parallèlement les unes aux autres à intervalles réguliers ; et un deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne incluant des deuxièmes bornes respectivement 15 ayant une deuxième paroi de base pour y placer un fil électrique, et un groupe de deuxièmes éléments de serrage de gaine s'étendant perpendiculairement à une deuxième position autre que la première position à partir de la deuxième paroi de base, et une deuxième bande de liaison 20 se raccordant aux deuxièmes bornes pour les disposer en parallèle les unes aux autres aux mêmes intervalles égaux à ceux du premier sous-ensemble de bornes en chaîne , et le premier sous-ensemble de bornes en chaîne et le deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne sont 25 assemblés par superposition mutuelle de façon à placer chacune des premières bornes entre les deuxièmes bornes adjacentes afin d'agencer toutes les bornes à des demi-intervalles égaux, et d'agencer les groupes de premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine des bornes 30 adjacentes de façon décalée en alternance les uns des autres dans une direction longitudinale des premières / deuxièmes bornes. Un appareil de sertissage est prévu pour sertir chacune d'une pluralité de bornes, agencées parallèlement 35 les unes aux autres à intervalles réguliers, à chaque fil 6 2893767 électrique en une seule opération, la pluralité de bornes ayant respectivement une paroi de base pour y placer le fil électrique et un groupe d'éléments de serrage de gaine, qui bloquent une gaine du fil électrique, s'étendant 5 perpendiculairement à partir de la paroi de base, et il comprend une pluralité de rainures pour bloquer les éléments de serrage de gaine, et les rainures mutuellement adjacentes dans une direction de largeur de la borne sont agencées en alternance dans une direction 10 longitudinale de la borne. L'appareil de sertissage est en outre caractérisé, dans l'appareil de sertissage mentionné ci-dessus, en ce que les rainures agencées à un même intervalle sont placées sur une même ligne le long de la direction de 15 largeur de la borne. Un procédé de fabrication d'un ensemble de bornes en chaîne ayant des bornes en chaîne agencées en parallèle à intervalles réguliers les unes par rapport aux autres comprend les étapes de poinçonnage et de formage 20 d'un premier sous-ensemble de bornes en chaîne qui comprend des premières bornes ayant respectivement une première paroi de base pour y placer un fil électrique, et un groupe de premiers éléments de serrage de gaine s'étendant perpendiculairement, à une première position, à 25 partir de la première paroi de base, et une première bande de liaison se raccordant aux premières bornes pour les disposer en parallèle les unes aux autres à intervalles réguliers ; de poinçonnage et de formage d'un deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne, qui comprend des 30 deuxièmes bornes ayant respectivement une deuxième paroi de base pour y placer un fil électrique et un groupe de deuxièmes éléments de serrage de gaine s'étendant perpendiculairement à partir de la deuxième paroi, à une deuxième position autre que la première position, et une 35 deuxième bande de liaison se raccordant aux deuxièmes 7 2893767 bornes pour les disposer en parallèle les unes aux autres aux mêmes intervalles réguliers que celui du premier sous-ensemble de bornes en chaîne ; et d'assemblage d'un ensemble de bornes en chaîne par superposition du 5 premier sous-ensemble de bornes en chaîne et du deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne l'un sur l'autre de façon à positionner chacune des premières bornes entre les deuxièmes bornes mutuellement adjacentes afin de disposer toutes les bornes à des demiintervalles égaux, et à agencer les groupes de premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine des bornes adjacentes mutuellement en alternance dans une direction longitudinale des premières / deuxièmes bornes. EFFET DE L'INVENTION 15 Conformément à l'invention, puisque les groupes d'éléments de serrage des bornes adjacentes ne sont pas disposés sur la même ligne, un intervalle entre le groupe d'éléments de serrage et la borne adjacente peut devenir plus grand qu'un intervalle usuel lorsque le pas de bornes 20 de l'ensemble de bornes en chaîne est réduit. Ainsi, une épaisseur de l'appareil de sertissage pour bloquer le groupe d'éléments de serrage ne diminue pas, et la résistance mécanique de l'appareil de sertissage peut être maintenue. L'appareil de sertissage correspondant à 25 l'ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes plus étroit est réalisable. L'ensemble de bornes en chaîne ayant un pas de bornes étroit, qui peut être serti sur les fils électriques en une seule opération, peut être obtenu. Puisque l'intervalle entre le groupe d'éléments de serrage 30 et la borne adjacente peut augmenter, la souplesse de dessin d'une forme de l'élément de serrage est améliorée afin d'augmenter la fiabilité de connexion et la propriété de travail. Conformément à l'invention, puisque le pas des 35 conducteurs de l'élément de circuit plat correspond au pas 8 2893767 des bornes de l'ensemble de bornes en chaîne, les bornes peuvent être facilement fixées à l'élément de circuit plat, de sorte que la productivité peut être améliorée. Conformément à l'invention, par superposition d'une 5 pluralité de sous-ensembles de bornes en chaîne les uns sur les autres, l'ensemble de bornes en chaîne ayant un pas de bornes étroit peut être réalisé. Conformément à l'invention, puisque les rainures adjacentes de l'appareil de sertissage ne sont pas 10 disposées sur la même ligne, une cloison entre les rainures n'est pas relativement diminuée par la réduction du pas des rainures. Ainsi, on peut fabriquer l'appareil de sertissage assurant la résistance mécanique. Par conséquent, on obtient un appareil de sertissage qui peut 15 sertir les bornes d'un ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes étroit. Conformément à l'invention, puisque les rainures agencées à un même intervalle sont disposées sur la même ligne le long de la direction transversale de la 20 borne, la largeur de l'appareil de sertissage dans la direction longitudinale de la borne peut être minimisée. Conformément à l'invention, puisque l'ensemble de bornes en chaîne avec un pas de bornes étroit peut être formé par superposition de la pluralité de sous-ensembles 25 de bornes en chaîne, l'ensemble de bornes en chaîne ayant un pas entre bornes étroit correspondant à l'élément de circuit plat ayant un pas entre conducteurs étroit peut être réalisé. Les objets et aspects ci-dessus de la présente 30 invention, ainsi que d'autres, apparaîtront mieux à la lecture de la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. 9 2893767 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble de bornes en chaîne et d'un appareil de sertissage dans un mode de réalisation conforme à la présente invention. 5 La figure 2 est une vue en plan de l'ensemble de bornes en chaîne représenté sur la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective de sous-ensembles de bornes en chaîne à assembler en un ensemble de bornes en chaîne représenté sur la figure 1. 10 La figure 4 est une vue de face d'éléments de serrage de l'ensemble de bornes en chaîne et de l'appareil de sertissage représenté sur la figure 1, pour illustrer une relation de position entre eux. La figure 5 est une vue en perspective du dispositif 15 de sertissage des bornes de l'ensemble de bornes en chaîne à un élément de circuit plat représenté sur la figure 1. La figure 6 est une vue de face partielle d'un ensemble de bornes en chaîne suivant l'art antérieur et 20 d'un appareil de sertissage de l'art antérieur, pour illustrer une relation d'un pas de bornes et d'une cloison de l'appareil de sertissage. DESCRIPTION DU MODE PREFERE DE REALISATION Un ensemble de bornes en chaîne 1 dans un mode de 25 réalisation conforme à la présente invention est décrit ci-après avec référence aux figures 1 à 5. La figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble de bornes en chaîne et d'un appareil de sertissage de chaque mode ,de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en plan 30 de l'ensemble de bornes en chaîne représenté sur la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective de sous-ensembles de bornes en chaîne à assembler en un ensemble de bornes en chaîne. La figure 4 est une vue de face d'éléments de serrage de l'ensemble de bornes en 35 chaîne et de l'appareil de sertissage représenté sur la 10 2893767 figure 1 pour illustrer une relation de position entre eux. La figure 5 est une vue en perspective du dispositif de sertissage des bornes de l'ensemble de bornes en chaîne à un élément de circuit plat représenté sur la figure 1. 5 Comme représenté sur les figures 1 et 2, dans l'ensemble de bornes en chaîne 1, chacune d'une pluralité de premières bornes Ti et d'une pluralité de deuxièmes bornes T2 à connecter à chaque conducteur 21 d'un élément de circuit plat 2 est disposée en alternance et 10 mutuellement en parallèle, à intervalles égaux. L'ensemble de bornes en chaîne 1 comprend une paire constituée d'un premier sous-ensemble de bornes en chaîne la et d'un deuxième ensemble de bornes en chaîne 1 b. L'élément de circuit plat 2 comprend une pluralité de conducteurs 21 15 agencés en parallèle les uns aux autres à intervalles, et une gaine isolante 22 couvrant les conducteurs 21, et il est sous la forme d'un câble électrique en bande plate. A une extrémité de l'élément de circuit plat 2, les conducteurs 21 sont dénudés par enlèvement de la gaine 22. 20 Le premier sous-ensemble de bornes en chaîne la est formé par poinçonnage et pliage d'une feuille de métal conducteur, et il comprend une première bande de liaison 10a, sous forme d'un ruban, et une pluralité de premières bornes Ti. La première bande de liaison 10a comporte des 25 trous d'avance 11 traversant la bande de liaison 10a. Les trous d'avance 11 sont en prise avec des doigts d'avance d'une unité de distribution de bornes (non représentée) lorsque l'ensemble de bornes en chaîne 1 est avancé d'une unité de distribution de bornes vers une unité de 30 sertissage de bornes. La première borne Ti comprend une partie de contact électrique 12 à connecter avec une borne coopérante, et une partie de connexion de fil électrique 13 à connecter avec l'élément de circuit plat 2. La partie de contact 35 électrique 12 comprend un manchon rectangulaire et un 11 2893767 ressort (non représenté) reçu dans le manchon rectangulaire. Le ressort pousse un élément de contact d'une borne coopérante, qui est insérée dans le manchon rectangulaire, vers une surface intérieure du manchon 5 rectangulaire pour pincer l'élément de contact entre le ressort et la surface intérieure du manchon rectangulaire. Ainsi, la partie de contact électrique 12 est connectée électriquement et mécaniquement à la borne coopérante. La partie de connexion de fil électrique 13 comprend 10 une première paroi de base 14a qui se raccorde à une paroi extérieure du manchon rectangulaire, cieux éléments de sertissage de conducteur 15, et deux éléments de sertissage ou serrage de gaine 16. On place l'extrémité de l'élément de circuit plat 2 sur 15 une surface de la première paroi de base 14a. Autrement dit, un conducteur 21 dénudé à l'extrémité de l'élément de circuit plat 2 est placé sur la première paroi de base 14a. Les deux éléments de sertissage de conducteur 15 font saillie à partir des deux bords latéraux dans une 20 direction de largeur de la paroi de base 14, au centre dans une direction de longueur de la paroi de base 14. Les extrémités avant des éléments de sertissage de conducteur 15 sont pliées de manière à se rapprocher de la paroi de base 14, de sorte que le conducteur 21 de l'élément de 25 circuit plat 2 est serti entre les éléments de sertissage de conducteur 15 et la paroi de base 14. Ainsi, les éléments de sertissage de conducteur 15 sont sertis avec le conducteur 21 de l'élément de circuit plat 2. Les deux premiers éléments de serrage de gaine 16a 30 sont prévus à une extrémité, d'un côté éloigné de la partie de contact électrique 12 dans la direction de longueur de la première paroi de base 14a. Les premiers éléments de serrage de gaine 16a font saillie à partir des deux bords dans la direction de largeur de la première paroi de base 35 14a. Les extrémités avant des premiers éléments de 12 2893767 serrage de gaine 16a sont écartées suivant un angle large de façon à s'étendre vers l'extérieur de la première borne Ti. Les premiers éléments de serrage de gaine 16a pénètrent dans la gaine 22 de l'élément de circuit plat 2. 5 Les extrémités avant des premiers éléments de serrage de gaine 16a sont pliées de manière à se rapprocher de la première paroi de base 14a, de sorte que la gaine 22 est serrée entre la première paroi de base 14a et les premiers éléments de serrage de gaine 16a. Ainsi, les premiers 10 éléments de serrage de gaine 16a pincent la gaine 22 de l'élément de circuit plat 2. Dans le premier sous-ensemble de bornes en chaîne la, la pluralité de premières bornes Ti sont disposées en parallèle les unes aux autres à intervalles égaux et elles 15 se raccordent à la première bande de liaison 10a. Une extrémité, d'un côté éloigné de la partie de contact électrique 12 de la première borne Tl, est raccordée à la première bande de liaison 10a. Un intervalle entre premières bornes adjacentes Ti est plus large que la 20 largeur de la première borne Ti. Les distances de la première bande de liaison 10a aux premiers éléments de serrage de gaine 16a de toutes les premières bornes Tl sont les mêmes. Le deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne 1 b 25 est formé par poinçonnage et pliage d'une feuille de métal conducteur, et il comprend une deuxième bande de liaison 10b en forme de ruban et une pluralité de deuxièmes bornes T2, de façon similaire au premier sous-ensemble de bornes en chaîne la. Les composants semblables à ceux 30 du premier sous-ensemble de bornes en chaîne la sont désignés par les mêmes repères et leur description n'est pas répétée. Une distance des éléments de sertissage de conducteur 15 aux deuxièmes éléments de serrage de 35 gaine 16b de la deuxième borne T2 est plus courte qu'une 13 2893767 distance des éléments de sertissage de conducteur 15 aux premiers éléments de serrage de gaine 16a de la première borne Ti. Dans le deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne 1 b, la pluralité de deuxièmes bornes T2 sont 5 disposées parallèlement les unes aux autres à intervalles égaux et elles se raccordent à la deuxième bande de liaison 10b. Une extrémité, d'un côté éloigné de la partie de contact électrique 12 de la deuxième borne T2, est raccordée à la deuxième bande de liaison 10b. Un 10 intervalle entre les deuxièmes bornes T2 adjacentes est égal à l'intervalle entre les premières bornes T1 adjacentes du premier sous-ensemble de bornes en chaîne 1 a. Les distances de la deuxième bande de liaison 10b aux deuxièmes éléments de serrage de gaine 16b de toutes les 15 deuxièmes bornes T2 sont égalisées et plus longues que les distances de la première bande de liaison 10a aux premiers éléments de serrage de gaine 16a des premières bornes Ti. Comme représenté sur la figure 3, l'ensemble de 20 bornes en chaîne 1 est formé par fabrication respectivement du premier sous-ensemble de bornes en chaîne la et du deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne lb, et superposition de ces derniers de façon à placer chaque deuxième borne T2 du deuxième sousensemble de bornes en chaîne lb entre les premières bornes adjacentes Ti du premier sous-ensemble de bornes en chaîne la. Dans ce mode de réalisation, les trous d'avance 11 peuvent également servir à positionner les premier et deuxième sous-ensembles de bornes en chaîne 30 la, lb. Par superposition de la paire des premier / deuxième ensembles de bornes en chaîne la, 1 b, de façon à aligner leurs trous d'avance 11, un intervalle entre les premières et deuxièmes bornes Ti et T2 mutuellement adjacentes, c'est-à-dire un pas de borne, est égalisé. 35 Ainsi, les premières / deuxièmes bornes Ti, T2 sont 14 2893767 agencées à intervalles égaux. Le pas entre bornes de l'ensemble de bornes en chaîne 1 correspond à un pas entre conducteurs de l'élément de circuit plat 2. Avec l'ensemble de bornes en chaîne 1 formé comme 5 décrit ci-dessus, la distance de la première bande de liaison 10a au premier élément de serrage de gaine 16a de la première borne Ti du premier sous-ensemble de bornes en chaîne la est plus courte que la distance de la deuxième bande de liaison 10b au deuxième élément de 10 serrage de gaine 16b de la deuxième borne T2 du deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne lb. Une distance du premier élément de sertissage de conducteur 15a au premier élément de serrage de gaine 16a de la première borne Ti est plus grande qu'une distance du 15 deuxième élément de sertissage de conducteur 15b au deuxième élément de serrage de gaine 16b de la deuxième borne T2. Ainsi, les premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine 16a, 16b des premières / deuxièmes bornes Ti, T2 sont décalés en alternance, et les premiers 20 éléments de serrage de gaine 16a sont disposés sur une ligne dans une direction de largeur des premières bornes et les deuxièmes éléments de serrage de gaine 16b sont disposés sur une autre ligne dans une direction de largeur des deuxièmes bornes. Ainsi, les éléments de serrage de 25 gaine adjacents 16a, 16b sont décalés mutuellement en alternance. Par conséquent, une distance entre chaque élément de serrage de gaine 16a, 16b et chaque borne Tl, T2 peut être augmentée. Chaque borne Tl, T2 de l'ensemble de bornes en 30 chaîne 1 précité est sertie avec chaque conducteur 21 de l'élément de circuit plat 2 par le dispositif de sertissage partiellement représenté sur la figure 1. Les bandes de liaison 10a, 10b sont coupées et séparées de chaque borne Tl, T2 par une lame de coupe (non représentée) en 35 même temps que les bornes Ti, T2 sont serties. 15 2893767 Le dispositif de sertissage précité comprend un corps principal (non représenté), une enclume 4 et un bloc de sertissage 3. Le corps principal est installé sur un plancher d'une base. L'enclume 4 est fixée sur le corps 5 principal, et l'ensemble de bornes en chaîne 1 est placé sur une surface de montage 41 de l'enclume. Le dispositif de. sertissage 3 est en face de l'enclume 4, à une certaine distance, et il est supporté par le corps principal de façon à se rapprocher / s'éloigner librement de l'enclume 4. 10 Autrement dit, le bloc de sertissage 3 et l'enclume 4 sont prévus de manière à se rapprocher / s'éloigner librement l'un de l'autre. Dans le dispositif de sertissage, l'ensemble de bornes en chaîne 1 et l'extrémité de l'élément de circuit plat 4 sont placés sur l'enclume 4 lorsque l'enclume 4 et le 15 bloc de sertissage 3 sont éloignés l'un de l'autre. L'enclume 4 et le bloc de sertissage 3 se rapprochent l'un de l'autre et serrent l'ensemble de bornes en chaîne 1 et l'élément de circuit plat 2 entre eux. Ainsi, Iles premiers / deuxièmes éléments de sertissage 15a, 15b et les premiers 20 / deuxièmes éléments de serrage 16a, 16b sont déformés. L'enclume 4 décrite plus loin et le bloc de sertissage 3 sont représentés sur la figure 1. Le bloc de sertissage 3 comporte une pluralité de rainures 31, 32 correspondant aux surfaces de montage 41 25 de l'enclume 4. Les rainures 31, 32 sont situées en correspondance des positions de la pluralité des premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine 16a, 16b de l'ensemble de bornes en chaîne 1 à monter sur la surface de montage 41. Autrement dit, les rainures 31, 32 30 adjacentes le long d'une direction de largeur des premières / deuxièmes bornes Tl, T2 sont décalées les unes des autres dans une direction de longueur des bornes Tl, T2. Les rainures 31 prévues à un même intervalle et les rainures 32 prévues à un même intervalle sont alignées 35 respectivement sur chaque ligne dans la direction de 16 2893767 largeur des bornes Tl, T2. Ainsi, les cloisons 33, 34 entre les rainures 31, 32 alignées dans chaque ligne peuvent avoir une résistancesuffisante. Comme représenté sur la figure 4, le premier élément 5 de serrage de gaine 16a de la première borne Ti est placé dans la rainure 32 située sur un côté éloigné sur la figure 4. Le deuxième élément de serrage de gaine 16b de la deuxième borne T2 est placé dans la rainure 31 située sur un côté proche sur la figure 4. 10 Si les éléments de serrage de gaine 16a, 16b des premières / deuxièmes bornes Tl, T2 étaient alignés sur une même ligne, on supprimerait les cloisons 33, 34. Ainsi, le bloc de sertissage 3 pour bloquer les premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine 16a, 16b ne 15 pourraient pas être réalisés. Dans le présent mode de réalisation, les éléments de serrage de gaine 16a, 16b et les rainures 31, 32 sont décalés en alternance, de sorte que le bloc de sertissage 3 peut être réalisé même si le pas entre bornes de l'ensemble de bornes en chaîne 1 est 20 diminué Les bornes Tl, T2 de l'ensemble de bornes en chaîne 1 précité sont connectées à l'élément de circuit plat 2 comme suit. L'ensemble de bornes en chaîne 1 est fourni par une unité de fourniture de bornes et il est coupé de 25 manière à avoir les nombres requis de bornes Tl, T2. L'ensemble de bornes en chaîne 1 coupé est attaqué à l'endroit du trou d'avance 11 par un ergot (non représenté) de l'unité de distribution, de manière à être amené au dispositif de sertissage. L'ensemble de bornes en chaîne 1 30 amené au dispositif de sertissage est placé sur l'enclume 4 pour superposer la paroi de base 14a, 14b sur la surface de montage 41. L'élément de circuit plat 2 est amené au dispositif de sertissage par une unité de distribution (non représentée) et il est superposé sur l'ensemble de bornes 35 en chaîne 1 pour amener les conducteurs 21 en 17 2893767 correspondance des bornes Tl, T2. Par rapprochement du bloc de sertissage 3 et de l'enclume 4 l'un de l'autre, les bornes Ti, T2 sont serties à chaque conducteur 21 de l'élément de circuit plat 2. En même temps, les bandes de 5 liaison 10a, 10b raccordées aux bornes Tl, T2 sont coupées par la lame de coupe (non représentée). Un dispositif de circuit plat 50, dans lequel les bornes Tl, T2 sont serties à chaque conducteur 21 de l'élément de circuit plat 2, représenté sur la figure 5, est assemblé à un 10 faisceau de câblage par insertion des bornes Tl, T2 dans un boîtier de connecteur (non représenté). Dans ce mode de réalisation, la partie de contact électrique de la borne Tl, T2 est un contact femelle en forme de manchon rectangulaire. Conformément à la 15 présente invention, la borne Ti, T2 peut être un contact mâle en forme de broche. Dans ce mode de réalisation, le fil électrique est l'élément de circuit plat 2 comprenant la pluralité de conducteurs 21 disposés en parallèle. Conformément à la 20 présente invention, le fil électrique peut être un fil rond ayant un fil d'âme conducteur. Dans ce cas, une pluralité de fils ronds peuvent être sertis en une seule opération. Bien que la présente invention soit décrite dans un mode particulier de réalisation, elle n'est pas ainsi limitée 25 et divers changements et modifications peuvent être apportés dans le cadre de la présente invention. 18
Ensemble de bornes en chaîne (1) qui peut être serti à un élément de circuit plat (2) en une seule opération même si son pas entre bornes est petit. L'ensemble de bornes en chaîne est formé par superposition de deux sous-ensembles de bornes en chaîne (1a, 1b). Chacun des deux sous-ensembles de bornes en chaîne comprend des premières bornes (T1) ou des deuxièmes bornes (T2) à disposer parallèlement les unes aux autres à intervalles égaux. Des premiers éléments de serrage de gaine (16a) des premières bornes (T1) et des deuxièmes éléments de serrage de gaine (16b) des deuxièmes bornes (T2) sont décalés alternativement les uns par rapport aux autres dans une direction longitudinale des bornes.
1. Ensemble de bornes en chaîne (1) comprenant : des bornes (Tl, T2) ayant respectivement une paroi de base (14a, 14b) pour y placer un fil électrique (21), et un groupe d'éléments de serrage de gaine (16a, 16b) s'étendant perpendiculairement à partir de la paroi de base ; et une bande de liaison (10a, 10b) raccordée aux bornes (Tl, T2) afin de les maintenir parallèlement les unes aux autres et à intervalles égaux ; dans lequel les groupes d'éléments de serrage de gaine (16a, 16b) des bornes adjacentes (Ti, T2) sont décalés en alternance les uns par rapport aux autres dans une direction longitudinale des bornes. 2. Ensemble de bornes en chaîne (1) selon la 1, dans lequel les fils électriques (21) sont sous la forme d'un élément de circuit plat (2) dans lequel une pluralité de conducteurs (21) parallèles et espacés les uns des autres sont revêtus avec une gaine (22), et un pas entre conducteurs de la pluralité de conducteurs de l'élément de circuit plat correspond à un pas entre bornes de l'ensemble de bornes en chaîne. 3. Ensemble de bornes en chaîne (1) corprenant un premier sous-ensemble de bornes en chaîne (la) incluant : des premières bornes (Tl) ayant respectivement une première paroi de base (14a) pour y placer un fil électrique (21), et un groupe de premiers éléments de serrage de gaine (16a) s'étendant perpendiculairement à une première position à partir de la première paroi de base ; et 19 2893767 une première bande de liaison (10a) qui se raccorde aux premières bornes (Ti) pour les maintenir parallèles les unes aux autres à intervalles égaux ; et un deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne (1 b) 5 incluant : des deuxièmes bornes (T2) ayant respectivement une deuxième paroi de base (14b) pour y placer un fil électrique, et un groupe de deuxièmes éléments de serrage de gaine (16b ) s'étendant perpendiculairement à une 10 deuxième position autre que la première position à partir de la deuxième paroi de base ; et une deuxième bande de liaison (10b) raccordée aux deuxièmes bornes (T2) pour les maintenir parallèles les unes aux autres et aux mêmes intervalles égaux que 15 celui du premier sous-ensemble de bornes en chaîne, dans lequel le premier sous-ensemble de bornes en chaîne (la) et le deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne (1 b) sont assemblés par superposition de façon à positionner chacune des premières bornes (Tl) entre les 20 deuxièmes bornes (T2) mutuellement adjacentes afin de placer toutes les bornes à des demi-intervalles égaux, et à décaler les groupes de premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine (16a, 16b) des bornes adjacentes en alternance dans une direction longitudinale des premières 25 / deuxièmes bornes. 4. Dispositif de sertissage (3) pour sertir chacune d'une pluralité de bornes, disposées parallèlement les unes aux autres à intervalles égaux, à chaque fil électrique 30 (21) en une seule opération, la dite pluralité de bornes ayant respectivement une paroi de base (14a, 14b) pour y placer le fil électrique, et un groupe d'éléments de serrage de gaine (16a, 16b) qui serrent une gaine (22) du fil électrique et s'étendent perpendiculairement à partir de la paroi de base (14a, 14b), comprenant : 20 2893767 une pluralité de rainures (31, 32) pour bloquer les éléments de serrage de gaine (16a,16b), de sorte que les rainures mutuellement adjacentes dans une direction de largeur des bornes (Ti, T2) sont décalées en alternance 5 dans une direction longitudinale des bornes. 5. Dispositif de sertissage selon la 4, dans lequel les rainures (31, 32) agencées à un même intervalle sont disposées sur une même ligne le long de la 10 direction de largeur de la borne. 6. Procédé de fabrication d'un ensemble de bornes en chaîne (1) ayant des bornes en chaîne (Ti, T2) agencées en parallèle et à intervalles mutuellement égaux, 15 comprenant les étapes de : poinçonnage et formage d'un premier sous-ensemble de bornes en chaîne (la), qui comprend des premières bornes (Ti) ayant respectivement une première paroi de base (14a) pour y placer un fil électrique (21), et un 20 groupe de premiers éléments de serrage de gaine (16a) s'étendant perpendiculairement, à une première position, à partir de la première paroi de base ; et une première bande de liaison (10a) raccordée aux premières bornes pour les maintenir parallèles les unes aux autres à 25 intervalles égaux ; poinçonnage et formage d'un deuxième sous- ensemble de bornes en chaîne (lb), qui comprend des deuxièmes bornes (T2) respectivement ayant une deuxième paroi de base (14b) pour y placer un fil électrique (21), et 30 un groupe de deuxièmes éléments de serrage de gaine (16b) s'étendant perpendiculairement, à une deuxième position autre que la première position, à partir de la deuxième paroi de base, et une deuxième bande de liaison (10b) raccordée aux deuxièmes bornes pour les maintenir 21 2893767 parallèles les unes aux autres et au même intervalle égal à celui du premier sous-ensemble de bornes en chaîne ; et assemblage d'un ensemble de bornes en chaîne (1) par superposition du premier sous-ensemble de bornes en 5 chaîne (la) et du deuxième sous-ensemble de bornes en chaîne (1 b) l'un sur l'autre de façon à positionner chacune des premières bornes (Ti) entre les deuxièmes bornes (T2) mutuellement adjacentes, afin de disposer toutes les bornes à des demi-intervalles égaux et de décaler les 10 groupes de premiers / deuxièmes éléments de serrage de gaine (16a, 16b) des bornes adjacentes en ali:ernance dans une direction longitudinale des premières / deuxièmes bornes (Tl, T2)
H
H01
H01R
H01R 43
H01R 43/048,H01R 43/16
FR2894055
A1
EQUIPEMENT D'EXTREMITE D'ESSIEU DE VEHICULE, NOTAMMENT AERONEF.
20,070,601
L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des équipements d'extrémité d'essieu de véhicule, notamment aéronef, comportant une partie fixe destinée à être disposée dans l'essieu et une partie tournante destinée à être solidarisé à une roue portée par l'essieu. Par exemple, un tel équipement comporte un tachy- mètre pour mesurer une vitesse de rotation de la roue, et un capteur de pression pour mesurer la pression régnant dans le pneumatique équipant la roue. Le capteur de pression est relié par un câble à la partie tournante. Lors d'un démontage de la roue, l'opérateur doit démonter la partie tournante ainsi que le capteur de pression, de sorte que le capteur de pression et la connexion entre la partie tournante et le capteur de pression risquent d'être endommagés. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un équipement ne présen-tant pas l'inconvénient précité. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un équipement d'extrémité d'essieu de véhicule, notamment aéronef, comportant une partie fixe destinée à être dis- posée dans l'essieu et une partie tournante destinée à être solidarisé à une roue portée par l'essieu, l'équipement comportant un premier moyen de liaison à distance pour mettre en relation électromagnétique sans contact un capteur solidaire d'une jante de la roue et la partie tournante. Ainsi, il devient possible de démonter la partie tournante sans se soucier du capteur, qui n'ayant aucune liaison mécanique ou électrique avec la partie tournante, peut dès lors être laissée sur la roue sans risque de dommage. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe d'une extrémité d'essieu d'aéronef équipé d'un équipement selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une partie de l'équipement illustré à la figure 1, le manchon et le tachymètre ayant été enlevés ; - la figure 3 est une vue en coupe d'une extrémité d'essieu d'aéronef équipé d'un équipement selon un deuxième mode de réalisation de l'invention intégrant un ventilateur de refroidissement du frein équipant la roue; - la figure 4 est une vue en coupe d'une extrémité d'essieu d'aéronef équipé d'un équipement selon un troisième mode de réalisation de l'invention; - la figure 5 est une vue en perspective de l'équipement illustré à la figure 4. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Conformément à un premier mode de réalisation il-lustré aux figures 1 et 2, l'équipement de l'invention est ici associé à une extrémité d'essieu 1 portant une roue 2 dont on aperçoit ici une demi-jante 3 (l'autre demi-jante étant silhouettée en pointillés). L'équipement illustré ici permet de mesurer en continu la vitesse de rotation de la roue 2 ainsi que la pression régnant dans le pneumatique (évoqué en pain- tillés) monté sur la roue 2. A cet effet, l'équipement comporte une partie fixe 100 comprenant un manchon 101 inséré dans l'essieu 1 qui porte un tachymètre 102 ayant un arbre 103 qui s'étend selon l'axe de rotation X de la roue 2. L'équipement comporte également une partie tour- 2 nant 200 comprenant un capot 201 solidarisé à la demi-jante 3 par un collier de serrage 202. Le capot 201 porte intérieurement un entraîneur 203 adapté à coopérer avec l'arbre 103 du tachymètre 102 pour entraîner ledit arbre en rotation lorsque la roue 2 tourne. Le tachymètre 102 comporte un premier connecteur 104 auquel vient se raccorder un premier câble (non représenté) qui passe à l'intérieur de l'essieu. Selon l'invention, la partie fixe 100 comporte une partie cylindrique 105 qui s'étend concentriquement à l'axe de rotation X de la roue 2 et qui porte une première antenne 106, ici un enroulement d'un conducteur électrique. La première antenne 106 est reliée à un deuxième connecteur 107 porté par une extension du man- chop 101 auquel vient se raccorder un deuxième câble (non représenté) qui passe à l'intérieur de l'essieu. La partie tournante comporte une partie cylindrique 205 qui s'étend concentriquement à l'axe de rotation X de la roue 2 et qui porte une deuxième antenne 207, également constituée d'un enroulement de conducteur électrique. Celle-ci s'étend en regard de la première antenne 106 de la partie fixe 100 de sorte que les deux antennes sont en interaction électromagnétique. La deuxième antenne 207 est reliée par un câble 208 à une troisième antenne 209 portée par une excroissance 210 du capot 201 et constituée d'un enroulement de conducteur électrique. En regard de la troisième antenne 209 s'étend un capteur de pression 211 qui ici est vissé sur une valve 212 auto-obturante, elle-même vissée sur la demi-jante 3 et permettant le démontage du capteur de pression 211 sans que ce démontage provoque un dégonflage du pneumatique. La valve 212 est disposée en extrémité d'un orifice communiquant au travers de la demi-jante 3 avec l'i.nté- rieur du pneumatique. Le capteur de pression 211 comporte une quatrième antenne 214 constituée d'un enroulement de conducteur électrique qui s'étend en regard de la troisième antenne 209 de sorte que les deux antennes sont en interaction électromagnétique. Le capteur de pression 211 comporte un organe sensible à la pression qui est associé à la quatrième antenne 214 de façon à faire varier au moins une caractéristique électromagnétique de la quatrième antenne 214 en réponse à un niveau de pression dans le pneumati- que. Le fonctionnement du dispositif de l'invention est le suivant. Quand la roue 2 tourne, l'entraîneur 203 qui tourne avec la roue 2 entraîne en rotation l'arbre 103 du tachymètre, qui produit en réponse un signal re-présentatif de la vitesse de rotation de la roue 2. Par ailleurs, que la roue 2 tourne ou reste immobile, les première et seconde antennes d'une part et les troisième et quatrième antennes d'autre part restent en interaction électromagnétique, les deuxième et troisième antennes étant en outre électriquement reliées. Ainsi, les caractéristiques électromagnétiques de la première antenne 106, celle qui est directement reliée au connecteur 107, sont influencées au moyen de la chaîne électromagnétique ainsi créée par le capteur de pression 211. Il suffit dès lors d'envoyer un courant dans la première antenne 106 et de lire la tension aux bornes de ladite antenne pour obtenir un signal représentatif de la pression régnant dans le pneumatique. Le dispositif de l'invention présente plusieurs avantages: le démontage de la roue 2 est très aisé. Il suffit de retirer le collier de serrage 202 pour retirer le capot 201. Celui-ci n'étant lié par aucun fil électrique ni aux connecteurs 104,107 ni au capteur de pression 211, il se retire très facilement sans risque de dégrada- tion d'une connexion. En outre, la seule liaison mécanique entre la partie fixe 100 et la partie tournante 200 est constituée par la coopération de l'entraîneur 203 avec l'arbre 103 du tachymètre 102. Le retrait du capot 201 déconnecte l'entraîneur 203 de l'arbre 103 et permet l'accès à l'écrou maintenant la roue 2. Pour la remise en place du capot 201, il suffit de veiller que l'entraîneur 203 coopère bien avec l'arbre 103 du tachymètre 102, et que la troisième antenne 209 soit globalement en regard du capteur de pression 211; - le capteur de pression 211 peut être changé indépendamment du reste du dispositif de l'invention. En outre, l'usage d'une valve auto-obturante facilite grandement ce changement ; -il est possible, sous aucun démontage, de tes-ter le capteur de pression 211 à l'aide d'un boîtier extérieur 300 muni d'une antenne 301 que l'on approche de l'antenne 214 du capteur de pression 211, de sorte que les deux antennes soient en interaction électromagnéti- que. A cet effet, le boîtier extérieur comprend une source d'alimentation électrique adaptée à faire circuler un courant dans l'antenne 301. La tension aux bornes de ladite antenne dépend de la pression régnant dans le pneumatique, ce qui permet à l'opérateur de connaître la pression dans le pneumatique et de décider éventuellement d'une action de maintenance (regonflage, changement de roue, ou'changement de capteur en cas de défaillance de celui-ci); -les chaînes électriques et mécaniques du tachy- mètre et du capteur de pression sont complètement ségré- guées, de sorte que la défaillance de l'un n'entraîne pas la défaillance de l'autre. Conformément à un deuxième mode de réalisation illustré à la figure 3, l'équipement de l'invention peut également incorporer un ventilateur de refroidissement du frein équipant la roue 2. Les références des éléments communs avec le premier mode de réalisation portent la même référence que sur les figures 1,2, en étant primés. De la même façon que précédemment, le manchon 101' porte une première antenne 106'. Le capot 201' porte une deuxième antenne 207' en regard de la première antenne 106' de sorte que les première et deuxième antenne sont en interaction électromagnétique. Le capot 201' porte une troisième antenne 209' reliée électriquement à la deuxième antenne 207'. Un capteur de pression 211' est implanté sur la demi-jante 3 et comporte une quatrième antenne 214' s'étendant en regard de la troisième antenne 209' de sorte que les troisième et quatrième antennes sont en interaction électromagnétique. Cet équipement diffère du précédent par le rem-placement du tachymètre 102 par un combiné 112' moteur/tachymètre. Le combiné 112' comporte un moteur 113' qui est fixé au manchon 101' et dont on aperçoit l'arbre creux 114' saillir vers l'extrémité de l'essieu 1 et re- cevoir à son extrémité la turbine 115' d'un ventilateur de refroidissement. Le combiné 112' comporte également un tachymètre 116', placé sur l'arrière du moteur 113', et dont l'arbre 117' s'étend dans l'arbre creux 114' du moteur 113' pour saillir en extrémité de ce dernier. La partie tournante 200' de l'équipement comporte un capot 201' qui reçoit un carter 220' de protection de la turbine 115', ainsi qu'un cache 221' qui recouvre l'ensemble du creux de la demi-jante 3. Pour démonter la roue 2, on commence par retirer le carter 220' et le cache 221', ce qui donne accès à la turbine 115'. On retire l'écrou qui solidarise la turbine 115' à l'arbre creux 114' du moteur 113 pour enlever la turbine 115', puis on retire le capot 201', ce qui donne accès à l'écrou retenant la roue 2. Comme auparavant, aucun des éléments de l'équipe- ment de l'invention qui sont démontés pour l'accès à la roue n'a de liaison électrique avec le capteur de pression ou tout autre élément, de sorte que le démontage de ces éléments n'induit aucun risque d'endommagement d'une connexion. En outre, la seule liaison mécanique entre la partie fixe 100' et la partie tournante 200' se résume à la coopération entre l'entraîneur 203' (ici solidaire du carter 220'), et l'arbre 117' du tachymètre 116'. Cette liaison est facilement déconnectée par simple retrait du carter 220'. Dans un troisième mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, on utilise toujours un combiné moteur/tachymètre. Cependant, le tachymètre n'est plus placé en arrière du moteur, mais autour de celui-ci. Sur ces figures, les références des éléments communs avec les éléments similaires du deuxième mode de réalisation portent les mêmes références que sur la figure 3, en étant secondés. Comme cela est visible à la figure 4, le manchon 101" a une face arrière qui porte le moteur 113" du combiné 112". Le moteur a un arbre 114" qui s'étend pour recevoir une turbine 115" de ventilateur. Le manchon 101" reçoit directement le tachymètre, et, à cet effet, comporte des roulements 120" qui guident en rotation une douille 121". Entre le manchon 101" et la douille 121" s'étendent des moyens 122" de mesure de vitesse de rotation (symbolisés par une croix sur le dessins), par exemple à réluctance variable. La douille 121" s'étend autour de l'extrémité du moteur 113", en étant libre de tourner par rapport à celui-ci. La douille 121" est solidarisée en rotation avec le capot 201" de la partie tournante 200" au moyen de vis 123" (une seule est visible à la figure 4). Ainsi, la rotation de la roue 2 est transmise à la douille 121", de sorte que les moyens de mesure 122' génèrent un signal électrique en réponse à la rotation de la douille 121". De la même façon que précédemment, le manchon 101" porte une première antenne 106". Le capot 201" porte une deuxième antenne 207" en regard de la première antenne 106" de sorte que les première et deuxième antenne sont en interaction électromagnétique. Le capot 201" porte une troisième antenne 209" reliée électriquement à la deuxième antenne 207". Un capteur de pres- Sion 211" est implanté sur la demi-jante 3 et comporte une quatrième antenne 214" s'étendant en regard de la troisième antenne 209" de sorte que les troisième et quatrième antennes sont en interaction électromagnétique. Comme auparavant, aucun des éléments de l'équipe- ment de l'invention qui sont démontés pour l'accès à la roue n'a de liaison électrique avec le capteur de pression ou tout autre élément, de sorte que le démontage de ces éléments n'induit aucun risque d'endommagement d'une connexion. En outre, la seule liaison mécanique entre la partie fixe 100" et la partie tournante 200" se résume à l'entraînement par vis 123" entre la douille 121" et le capot 201". Cet entraînement est facilement déconnecté par simple dévissage des vis 123" qui sont accessibles lorsque la turbine 115" a été ôtée. De préférence, entre la deuxième et la troisième antenne, (207/209, 207'/209', 207"/209") c'est-à-dire les antennes solidaires de la partie tournante, on pré-voit un accord électromagnétique, par exemple au moyen de capacités, de sorte que le circuit comprenant la deuxième antenne et la troisième antenne soit à la résonance pour la fréquence du courant d'alimentation de la première antenne (106,106',106"). On augmente ainsi la qualité de la transmission de la chaîne d'acquisition de la pression, ce qui permet de prévoir une distance plus impor- tante entre la troisième et la quatrième antenne (celle qui est solidaire du capteur de pression), permettant ainsi de diminuer le risque de collision entre le capteur de pression et le capot lorsque ce dernier est retiré de la roue. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que le capteur implanté sur la jante soit ici un capteur de pression, l'invention couvre bien sûr l'utilisation d'autres capteurs, comme un capteur de température. Bien que l'on ait ici illustré un équipement avec de moyens de liaison à distance comportant pour chacun une paire d'antennes en interaction électromagnétique, on pourra utiliser tout autre moyen de liaison à distance, comme par exemple des moyens infrarouges. Bien que l'on ait indiqué que l'on utilise deux moyens de liaison à distance, de sorte que la partie tournante n'a de liaison électrique physique ni avec le capteur, ni avec la partie tournante, l'invention couvre également' un équipement dont la seule liaison à distance s'étend entre la partie tournante et le capteur. Dans ce cas, il faut prévoir une liaison électrique d'un autre type entre la partie tournante et la partie fixe, par exemple une liaison par balais
L'invention concerne un équipement d'extrémité d'essieu de véhicule, notamment aéronef, comportant une partie fixe (100) destinée à être disposée dans l'essieu (1) et une partie tournante (200) destinée à être solidarisé à une roue (3) portée par l'essieu. Selon l'invention, la partie tournante comporte un premier moyen (209/214) de liaison à distance avec un capteur (211) solidaire d'une jante de la roue pour mettre en relation électromagnétique sans contact le capteur et la partie tournante
1. Equipement d'extrémité d'essieu de véhicule, notamment aéronef, comportant une partie fixe (100;100';100") destinée à être disposée dans l'essieu (1) et une partie tournante (200;200';200") destinée à être solidarisé à une roue (3) portée par l'essieu, caractérisé en ce que l'équipement comporte un premier moyen (209/214;209'/214';209" /214 ") de liaison à dis- tance pour mettre en relation électromagnétique sans con-tact un capteur (211;211';211") solidaire d'une jante de la roue et la partie tournante. 2. Equipement selon la 1, dans le-quel l'équipement comporte également un deuxième moyen de liaison à distance (106/207;106'/207'; 106"/207") pour mettre en relation électromagnétique la partie tournante et la partie fixe, les premier et deuxième moyens de liaison à distance étant électriquement reliés dans la partie tournante de sorte que le capteur soit, via les moyens de liaison à distance, en relation électromagnétique avec la partie fixe. 3. Equipement selon la 2, dans le-quel les premier et deuxième moyens de liaison à distance comportent chacun deux antennes comprenant chacune un en- roulement de conducteur et disposées en regard l'une de l'autre pour être en interaction électromagnétique', une antenne (107 ; 207' ; 207") du premier moyen de liaison à distance et une antenne (209 ; 209' ; 209") du deuxième moyen de liaison à distance étant électriquement reliés dans la partie tournante. 4. Equipement selon la 3, dans le-quel l'antenne (207 ; 207' ; 207" )du premier moyen de liaison à distance et l'antenne (209 ; 209' ; 209") du deuxième moyen de liaison à distance qui sont électrique- ment reliés dans la partie tournante sont intégrées dansun circuit électrique résonnant pour une fréquence d'un courant d'alimentation de l'autre antenne (106 ; 106' ; 106" )du deuxième moyen de liaison qui est disposé sur la partie fixe. 5. Equipement selon la 1, dans le-quel la partie fixe porte un organe tournant (103; 117';121") celui-ci étant en service entraîné en rotation par la partie tournante par l'intermédiaire de moyens d'entraînement à déconnexion rapide (203;2031;123"). 6. Equipement selon la 1, dans le-quel la partie fixe porte un moteur d'entraînement (113' ; 113") d'une turbine (115' ; 115") de ventilation d'un frein associé à la roue. 7'. Procédé de maintenance d'un équipement selon l'une des précédentes, dans lequel on teste à distance le capteur (211) au moyen d'un boîtier extérieur (300) adapté à être en relation électromagnétique à distance avec le capteur alors que le capteur est installé sur la jante de la roue.
G,B
G08,B64,G01
G08C,B64C,G01D,G01L,G01P
G08C 17,B64C 25,G01D 18,G01L 17,G01L 27,G01P 3,G01P 21
G08C 17/00,B64C 25/36,G01D 18/00,G01L 17/00,G01L 27/00,G01P 3/00,G01P 21/00
FR2897433
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UNE EPROUVETTE DESTINEE A LA MESURE DES PROPRIETES MECANIQUES DE FATIGUE D'UNE STRUCTURE MECANIQUE, ET EPROUVETTE OBTENUE PAR CE PROCEDE
20,070,817
PROCEDE. La présente invention concerne un procédé de réalisation d'une éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue du matériau d'une structure mécanique, et une éprouvette obtenue par ce procédé. Elle concerne également un procédé de mesure des propriétés mécaniques de fatigue du matériau constituant une telle structure, lequel procédé utilise des éprouvettes selon la présente invention. Les essais mécaniques de traction, de résilience, de dureté, etc. constituent une étude en statique d'un matériau. On cherche, le plus souvent, à travailler dans le domaine élastique. Un corps soumis à des efforts d'intensité périodiquement variable, de différentes natures, peut se rompre sans déformations par suite d'une fissuration progressive plus ou moins rapide, même si les contraintes restent constamment inférieures à la limite élastique du métal ou de l'alliage en contrainte statique. Le phénomène de fatigue concerne tous les matériaux, en particulier les alliages, et pour des pièces obtenues par différents procédés de fabrication, parmi lesquels, par exemple, le moulage. Bien que l'étude du comportement des matériaux soumis à des sollicitations variables dans le temps soit très complexe, il a été prouvé expérimentalement que ce comportement dépend du type de sollicitation appliquée (axiale, de flexion, de torsion, multiaxiale composée), de ses valeurs maximale et minimale, du nombre des applications de la charge, de la forme, des dimensions, de l'état de surface de la pièce, de son procédé de fabrication, ainsi que de la nature et des propriétés du matériau dont elle est constituée. La limite d'endurance illimitée est la plus grande amplitude de contraintes pour laquelle il n'y a pas rupture après un nombre infini de cycles. La résistance à la fatigue mécanique d'une pièce dépend à la fois du matériau qui la constitue et du procédé de fabrication de celle-ci. Il est bien connu qu'une pièce en acier obtenue par forgeage présente une meilleure résistance à la fatigue mécanique qu'une pièce en acier obtenue par moulage, et qu'une pièce en acier présente une meilleure résistance à la fatigue mécanique qu'une pièce en aluminium, par exemple. Pour caractériser les propriétés de résistance à la fatigue mécanique d'une structure ou d'un alliage fabriqué en un matériau donné et selon un procédé de fabrication donné, on réalise systématiquement des essais de fatigue mécanique sur des éprouvettes de fatigue, réalisées dans le même matériau que celui de la structure étudiée. Les éprouvettes de fatigue sont des pièces dont la géométrie est, en général, assez simple pour laquelle on sait calculer l'état mécanique, à savoir les contraintes et les déformations, sous une sollicitation donnée qu'impose la machine d'essai. Un exemple d'éprouvette bien connue est l'éprouvette cylindrique soumise à un effort axial de traction répété à ses deux extrémités. Plusieurs essais sont pratiqués à des niveaux de charge variable, et on trace la courbe de Wôhler de résistance à la fatigue mécanique en traction uniaxiale du couple matériau procédé ayant servi à fabriquer l'éprouvette. D'autres caractéristiques du couple matériau et procédé de fabrication peuvent être mesurées, comme la résistance au cisaillement par exemple, avec d'autres géométries d'éprouvette. Ainsi, la géométrie de l'éprouvette est imposée par le type d'essai que l'on met en oeuvre, c'est-à-dire par la propriété mécanique que l'on cherche à mesurer. La Demanderesse est parvenue au résultat que le critère de fatigue mécanique le plus performant est un critère de fatigue multiaxial, dit également critère de Dang Van, qui est capable de prédire la valeur de la limite d'endurance quelque soit le type de sollicitation locale : traction compression alternée, cisaillement répété, ou tout autre état de contrainte multiaxial. Le critère dit de Dang Van est reconnu être le plus performant, en particulier par l'article de I. Papadopoulos et al, International Journal of Fatigue, vol. 19, No. 3, pp. 219-235, 1997. Les organes des machines, les charpentes métalliques, etc. subissent le plus souvent des sollicitations complexes, multiaxiales et simultanées, que l'on désigne également sollicitations composées. Toutefois, pour obtenir une sollicitation multiaxiale sur une machine de traction simple, il faut une géométrie particulière d'éprouvette relativement mince et plate avec une section réduite en un point de la longueur. Et une telle géométrie particulière est le plus souvent impossible à obtenir par le procédé de fabrication de la pièce finale dont on cherche à mesurer la résistance mécanique à la fatigue. C'est le cas, en particulier, pour le procédé de fabrication par moulage au sable. Du fait de l'état de surface obtenu, la fabrication par moulage au sable produit des pièces ou éprouvettes qui ont une résistance à la fatigue mécanique très différente de celle du matériau de base. Ainsi, pour mesurer la résistance à la fatigue mécanique sous sollicitation biaxiale, par exemple, d'une pièce en alliage de métaux obtenue par un procédé de moulage au sable, il faudrait utiliser une éprouvette mince, obtenue par le même procédé de moulage au sable. C'est une difficulté importante rencontrée dans la technique que certains procédés de fabrication ne permettent pas de réaliser une éprouvette d'essai dans le même procédé sous forme d'une pièce mince, en particulier de 1 ou quelques millimètres d'épaisseur dans ladite section réduite et de quelques dizaines de centimètres dans les autres dimensions, comme cela est imposé par les essais sous contrainte multiaxiale cités précédemment. Le but de la présente invention est de surmonter cette difficulté en mettant en oeuvre un nouveau procédé de réalisation d'une éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique, qui permette de réaliser des essais de résistance à la fatigue mécanique sous des sollicitations multiaxiales en utilisant des éprouvettes minces réalisées dans le même matériau que ladite structure mécanique, lequel matériau pouvant être un alliage. Un autre but de la présente invention est de réaliser une nouvelle éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique obtenue par un procédé de fabrication donné, qui permette de s'affranchir des contraintes mentionnées précédemment pour le procédé de moulage sur la géométrie de la zone utile de l'éprouvette, cette géométrie de la zone utile de l'éprouvette conditionnant l'état de sollicitation mécanique de la structure testée. Un autre but de la présente invention est de réaliser une éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau donné, qui soit moins chère que les éprouvettes d'essais actuellement utilisées. C'est encore un autre but de l'invention de réaliser une éprouvette destinée à des essais de mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau donné, qui permette une simplification des procédures d'essais. Pour atteindre ces buts, et d'autres qui apparaîtront dans la suite du texte, l'invention apporte un nouveau procédé de réalisation d'une éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau donné et obtenue par un procédé de fabrication dit premier procédé de fabrication, ladite éprouvette étant obtenue à partir dudit matériau et présentant une zone utile de moindre épaisseur, lequel nouveau procédé de réalisation d'une éprouvette comporte les étapes suivantes : - on réalise par ledit premier procédé de fabrication une 5 éprouvette d'épaisseur supérieure à l'éprouvette finale et dont une des deux faces est celle de ladite éprouvette finale, - on réalise au moins une partie de l'autre face, laquelle partie comprenant la zone utile de moindre épaisseur, par un second procédé de fabrication dont les qualités en fatigue mécanique sont 10 meilleures que celles dudit premier procédé, de manière à obtenir une géométrie apte à la sollicitation multiaxiale souhaitée. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention : - on réalise par ledit premier procédé de fabrication une éprouvette d'épaisseur supérieure à l'éprouvette finale et dont une 15 des deux faces est celle de ladite éprouvette finale, et - on réalise l'autre face par ledit second procédé de fabrication de manière à lui conférer une forme identique et symétrique par rapport à ladite face obtenue par ledit premier procédé de fabrication. 20 De préférence, le second procédé de fabrication est un procédé de fabrication par enlèvement de matériau. Selon un premier mode de réalisation, ledit premier procédé de fabrication est un procédé de moulage et le second procédé est un procédé d'usinage. Ledit premier procédé de fabrication peut être un procédé de 5 moulage au sable. En variante, ledit premier procédé de fabrication est un procédé d'usinage et le second procédé est un procédé de polissage. En variante également, ledit premier procédé de fabrication est un procédé de polissage et le second procédé est un procédé de 10 grenaillage. En variante également, ledit premier procédé de fabrication est un procédé d'usinage de type conventionnel et le second procédé est un procédé d'usinage grande vitesse. La présente invention peut être étendue à d'autres couples de 15 procédés de fabrication. Dans tous les cas, à un procédé de fabrication que l'on veut caractériser, on associe un autre procédé de fabrication dont les qualités de résistance à la fatigue mécanique sont meilleures. L'invention fournit également une nouvelle éprouvette destinée à 20 la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau donné et obtenue par un procédé de fabrication dit premier procédé de fabrication . Une telle éprouvette comprend une zone utile de moindre épaisseur, une face qui est obtenue par ledit premier procédé de fabrication et au moins une partie de l'autre face, laquelle partie comprenant la zone utile de moindre épaisseur, qui est obtenue par un second procédé de fabrication dont les qualités en fatigue mécanique sont meilleures que celles dudit premier procédé. Ladite éprouvette est réalisée dans ledit matériau dont on cherche à mesurer les propriétés mécaniques et par le même procédé de fabrication que la pièce réalisée dans ledit matériau dont on cherche à mesurer les propriétés mécaniques. Selon un mode de réalisation préféré, ledit premier procédé de fabrication est un procédé de moulage au sable, et le second procédé de fabrication un procédé d'usinage. Le terme usinage désigne dans le présent texte tous les moyens mis en oeuvre pour obtenir une pièce ayant des cotes et des tolérances fixées à l'avance à partir d'un élément brut, tel qu'un lingot, ou semi-fini, tel qu'une pièce venue de forge ou de fonderie. La face obtenue par usinage peut présenter une surface polie. De préférence, la zone utile de moindre épaisseur de l'éprouvette 20 est d'épaisseur comprise entre 1 et plusieurs millimètres. L'invention permet d'offrir un nouveau procédé de mesure des propriétés mécaniques de fatigue d'une structure mécanique en un matériau donné et obtenue par un procédé de fabrication donné utilisant des éprouvettes minces, qui comprend les étapes suivantes : - on réalise une éprouvette mince dans ledit matériau donné selon le nouveau procédé de l'invention exposé ci-dessus, - on utilise ladite éprouvette sur une machine d'essai de fatigue sous sollicitation multiaxiale, et - on détermine la courbe de Wôhler du couple matériau -premier procédé de fabrication utilisé pour l'éprouvette. La courbe de Wôhler est un moyen courant cb représentation graphique des résultats des essais de fatigue. Selon cette courbe, est porté en abscisse le nombre de cycles auxquels a été soumise l'éprouvette et en ordonnées les valeurs de l'amplitude de la contrainte. Le nombre de cycles est généralement porté sur une échelle logarithmique. Les contraintes, par contre, sont tracées soit sur échelle logarithmique soit sur échelle linéaire. La courbe de Wôhler permet de déterminer une limite de fatigue. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, non limitatifs de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un exemple de géométrie classique d'éprouvette de fatigue mécanique sous contrainte multiaxiale, - la figure 2 représente, en coupe transversale, la forme brute de moulage obtenue après la première étape de réalisation de l'éprouvette selon l'invention, sur laquelle on a représenté la partie de l'éprouvette qui sera enlevée par la seconde étape, - la figure 3 représente, en coupe transversale, la forme finie obtenue après la seconde étape de réalisation de l'éprouvette selon l'invention, En référence aux figures 1 à 3, il est décrit un procédé nouveau de réalisation d'une éprouvette, en particulier d'une éprouvette mince, symétrique dans l'épaisseur, destinée à la mesure des propriétés de résistance à la fatigue d'une structure en matériau M ou d'un matériau M obtenu par un procédé de fabrication P, qui est un procédé de moulage dans le présent exemple. Pour cela, cette éprouvette est réalisée dans le même matériau que le matériau M dont on cherche les caractéristiques de résistance à la fatigue mécanique et comporte au moins une partie obtenue selon le même procédé de fabrication P, à savoir dans le cas présent, le même procédé de moulage au sable. Le dessin de la figure 1 illustre un exemple de géométrie d'une telle éprouvette, de référence générale 1, qui permet d'obtenir une sollicitation multiaxiale sur une machine de traction simple. Elle comporte une zone utile 10 de faible épaisseur, qui interdit une fabrication par moulage de la totalité de l'éprouvette. L'invention repose sur deux principes connus de résistance des 25 matériaux. Selon le premier principe, l'état de surface ne modifie pas les sollicitations mécaniques macroscopiques auxquelles est soumis le matériau de l'éprouvette mais dégrade par contre ses propriétés de résistance. Selon le second principe, la résistance à la fatigue mécanique d'une pièce est la résistance à la fatigue mécanique de son point le plus faible. D'autre part, une rupture de fatigue se déroule en trois temps : une première phase de formation d'une fissure (ou microfissure) qui est la germination ou l'amorçage de la fissure, puis une propagation de la fissure et enfin une rupture finale de la pièce. Dans les essais auxquels la présente invention trouve son application, dès qu'une fissure apparaît en un point de la pièce, on considère que la pièce est rompue, donc qu'il y a rupture de fatigue. Le procédé de réalisation de l'éprouvette de fatigue 1, selon la 15 présente invention, est un procédé en deux étapes. Selon la première étape, on réalise une éprouvette épaisse, référencée 2 sur le dessin de la figure 2, par moulage au sable pour l'étude de la résistance à la fatigue mécanique d'une pièce réalisée par moulage au sable (identité entre le procédé de 20 fabrication P de la pièce testée et l'éprouvette de test). Une des surfaces de l'ébauche d'éprouvette 2, référencée a , est celle-là même de l'éprouvette mince 1 finale que l'on cherche à réaliser. Selon la deuxième étape du procédé, on procède par usinage dans le reste de l'éprouvette pour obtenir la géométrie qui est celle de la 25 figure 1. Une partie de l'autre surface, référencée b sur la figure 2, est alors usinée, ladite partie comprenant au moins la région de la zone utile 10, de manière à obtenir l'éprouvette mince 1 représentée sur la figure 3. A la surface a de l'éprouvette finale de la figure 3 est associé le procédé de fabrication P que l'on cherche à caractériser, à savoir le moulage au sable du présent exemple. A la surface c de l'éprouvette finale, est associé un autre procédé de fabrication, à savoir le procédé d'usinage par enlèvement de matière, dont les qualités en résistance à la fatigue sont meilleures, et par conséquent, en vertu du second principe énoncé précédemment, ne modifie pas la résistance à la fatigue mécanique de l'éprouvette 1 puisque le point le plus faible se trouve sur la surface moulée a . Ainsi, l'invention permet de s'affranchir des contraintes du procédé de moulage sur la géométrie de la zone utile de l'éprouvette. C'est un point important car la géométrie de la zone utile conditionne l'état des sollicitations mécaniques du matériau testé. La présente invention peut être étendue à d'autres couples de procédés de fabrication. Au lieu du couple précédemment décrit d'un procédé de moulage au sable et d'un procédé d'usinage, on peut envisager des couples différents : usinage d'une partie de la zone utile et polissage de l'autre partie, polissage et grenaillage, usinage classique et usinage à grande vitesse, etc. Dans tous les cas, à un procédé de fabrication P (appelé aussi premier procédé de fabrication) que l'on veut caractériser, on associe un autre procédé de fabrication (appelé aussi second procédé de fabrication) dont les qualités de résistance à la fatigue mécanique sont meilleures. L'éprouvette 1, réalisée selon le procédé décrit ci-dessus, est utilisée dans un nouveau procédé de mesure des propriétés mécaniques de fatigue d'une structure mécanique en un matériau donné. L'éprouvette 1 est utilisée sur une machine d'essai de fatigue de type connu en soi, selon des procédures connues, publiées, et on détermine la courbe de Wôhler du couple matériau - premier procédé de fabrication employé pour l'éprouvette. Pour de nombreux alliages, la courbe de Wôhler présente une asymptote horizontale qui définit la limite d'endurance. Dans l'exemple précédemment décrit, la surface c ayant été usinée avec soin, elle possède de meilleures propriétés de résistance à la fatigue que la surface a obtenue par moulage. Lors de l'essai de fatigue, une fissure ou microfissure apparaîtra sur la surface moulée a systématiquement avant d'apparaître sur la surface usinée. On mesure bien, par conséquent, sur l'éprouvette 1 les propriétés mécaniques du matériau obtenu selon le procédé de moulage, c'est-à-dire le procédé P que l'on cherche à caractériser. On notera que la présente invention permet de réaliser des 25 éprouvettes moins chères, du fait qu'une seule des deux faces de la zone utile est réalisée ou traitée avec le procédé d'intérêt P que l'on cherche à caractériser, tandis que l'autre face est réalisée selon un procédé industriel maîtrisé. Enfin, l'invention permet de simplifier la procédure d'essai de fatigue. Du fait que l'on sait sur quelle face la fissure de fatigue doit apparaître, il suffit de surveiller la zone d'amorçage sur la face d'intérêt, qui est celle obtenue par le procédé P d'intérêt que l'on cherche à caractériser.10
- La structure mécanique que l'on cherche à caractériser est en un matériau donné et est obtenue selon un procédé de fabrication donné dit « premier procédé de fabrication ».- Le procédé comporte deux étapes :1) on réalise par ledit premier procédé de fabrication une éprouvette d'épaisseur supérieure (2) à l'éprouvette finale et dont une des deux faces (a) est celle de ladite éprouvette finale,2) on réalise au moins une partie de l'autre face, laquelle partie comprenant la zone utile (10) de moindre épaisseur, par un second procédé de fabrication dont les qualités en fatigue mécanique sont meilleures que celles dudit premier procédé.- Résistance des matériaux, essais de résistance des matériaux, essais de fatigue des matériaux.
1. Procédé de réalisation d'une éprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau (M) donné et obtenue par un premier procédé de fabrication (P), ladite éprouvette (1) étant obtenue à partir dudit matériau (M) donné et présentant une zone utile (10) de moindre épaisseur, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - on réalise par ledit premier procédé de fabrication (P) une 10 éprouvette d'épaisseur supérieure (2) à l'éprouvette finale et dont une des deux faces (a) est celle de ladite éprouvette finale (1), - on réalise au moins une partie de l'autre face (c), laquelle partie comprenant la zone utile (10) de moindre épaisseur, par un second procédé de fabrication dont les qualités en fatigue 15 mécanique sont meilleures que celles du premier procédé (P), de manière à obtenir une géométrie apte à la sollicitation multiaxiale souhaitée. 2. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : 20 - on réalise par ledit premier procédé de fabrication (P) une éprouvette d'épaisseur supérieure (2) à l'éprouvette finale et dont une des deux faces (a) est celle de ladite éprouvette finale, - on réalise l'autre face (c) par ledit second procédé de fabrication de manière à lui conférer une forme identique et symétrique par rapport à ladite face (a) obtenue par ledit premier procédé de fabrication (P). 3. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le second procédé de fabrication est un procédé de fabrication par enlèvement de matériau. 4. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé de moulage et le second procédé est un procédé d'usinage. 5. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon la 4, caractérisé en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé de moulage au sable. 6. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé d'usinage et le second procédé est un procédé de polissage. 7. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé de polissage et le second procédé est un procédé de grenaillage. 8. Procédé de réalisation d'une éprouvette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé d'usinage de type conventionnel et le second procédé est un procédé d'usinage grande vitesse. 9. Eprouvette destinée à la mesure des propriétés mécaniques de fatigue sous sollicitation multiaxiale d'une structure mécanique en un matériau (M) donné et obtenue par un premier procédé de fabrication (P), ladite éprouvette comprenant une zone utile (10) de moindre épaisseur, caractérisée en ce que l'une des ses faces (a) est obtenue par ledit premier procédé (P), tandis qu'au moins une partie de l'autre face (c), laquelle partie comprenant la zone utile (10) de moindre épaisseur, est obtenue par un second procédé de fabrication dont les qualités en fatigue mécanique sont meilleures que celles dudit premier procédé (P). 10. Eprouvette selon la 9, caractérisée en ce qu'elle est réalisée dans ledit matériau (M) dont on cherche à mesurer les 15 propriétés mécaniques. 11. Eprouvette selon la 9, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par le même procédé de fabrication (P) que h pièce réalisée dans ledit matériau (M) dont on cherche à mesurer les propriétés mécaniques. 20 12. Eprouvette selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisée en ce que ledit premier procédé de fabrication (P) est un procédé de moulage au sable, et le second procédé de fabrication un procédé d'usinage. 13. Eprouvette selon la 9, caractérisée en ce que la face obtenue par usinage (c) présente une surface polie. 14. Eprouvette selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisée en ce que la zone utile (10) de moindre épaisseur est 5 d'épaisseur comprise entre 1 et plusieurs millimètres. 15. Procédé de mesure des propriétés mécaniques de fatigue d'une pièce en un matériau (M) donné et obtenue selon un procédé de fabrication (P) donné en utilisant des éprouvettes minces (1), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 10 - on réalise une éprouvette mince (1) dans ledit matériau (M) donné selon le procédé de l'une quelconque des 1 à 8, - on utilise ladite éprouvette (1) sur une machine d'essai de fatigue sous sollicitation multiaxiale, et 15 - on détermine la courbe de WShler du couple matériau (M) - premier procédé de fabrication (P) utilisé pour l'éprouvette (1).
G
G01
G01N
G01N 3
G01N 3/62
FR2899356
A1
DISPOSITIF D'ANALYSE STRUCTURELLE, PROCEDE D'ANALYSE STRUCTURELLE ET PROGRAMME D'ANALYSE STRUCTURELLE
20,071,005
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé d'analyse numérique représenté par une évaluation de solidité de structure et plus particulièrement, un dispositif d'analyse structurelle, un procédé d'analyse structurelle et un programme d'analyse structurelle évaluant la solidité d'une structure dans le processus de mise au point par exemple, d'un dispositif électronique portatif. 2. Description de la technique associée Dans la simulation structurelle prise comme exemple d'analyse structurelle, dans le cas où l'on calcule une contrainte maximale apparaissant lorsqu'une charge est appliquée sur une structure, on ne peut pas obtenir de résultat précis sauf si le maillage de la zone de concentration de contrainte et suffisamment dense. D'autre part, dans le cas où une partie à évaluer réellement dans une zone destinée à être modélisée est très petite en raison de la limitation d'une condition de restriction ou d'une condition de charge, si l'ensemble de la partie d'évaluation est divisée en mailles de très petite taille pour que l'évaluation soit suffisante, la quantité de calcul devient considérable. À la lumière de ce qui précède, on effectue un calcul en deux étapes pour un modèle complet qui est relativement grossier, et un modèle détaillé obtenu en modélisant partiellement (en zoomant) la partie d'évaluation. En conséquence, lorsqu'on effectue une analyse numérique d'une structure partielle détaillée (modèle détaillé) pour une structure complète (modèle complet) dans une analyse structurelle classique, l'extraction du modèle détaillé c'est-à-dire, de la partie du modèle complet qui est zoomée, est effectuée manuellement par des opérateurs en fonction de leur jugement individuel. En tant que technique associée à l'art antérieur, on connaît une technique qui effectue une analyse en utilisant le modèle complet d'une structure à analyser, un modèle partiel obtenu en extrayant une partie du modèle complet de la structure et un modèle partiel détaillé utilisé pour l'analyse de la partie extraite, et en calculant la différence entre les résultats de l'analyse du modèle partiel et du modèle partiel détaillé (se référer par exemple, au document du brevet 1 : publication de la demande de brevet japonais n 11-149466). En outre, on connaît une technique permettant de créer un maillage avec moins de distorsion pour un modèle régional découpé à partir du modèle complet, facilement et immédiatement (se référer par exemple, au document du brevet 2 : publication de la demande de brevet 5 japonais n 7-55656). Lorsqu'on calcule le modèle détaillé avec le processus d'extraction susmentionné, on utilise une valeur de limite du modèle détaillé qui a été calculée pour le modèle complet en tant que condition de limite. À ce moment, il est nécessaire d'effectuer une modélisation de telle 10 sorte que la valeur de limite ne soit pas modifiée en raison de la différence de forme entre le modèle détaillé et le modèle complet. Toutefois, la limite du modèle détaillé doit être déterminée à l'avance. En conséquence, dans le cas où un opérateur détermine arbitrairement la limite du modèle détaillé comme de la manière classique, il y a une forte possibilité pour 15 que la valeur de limite soit modifiée en raison d'une différence de forme entre le modèle détaillé et le modèle complet. Il est en outre difficile de déterminer si le résultat obtenu dans le modèle détaillé est suffisamment précis ou non, de telle sorte qu'il faut effectuer un nouveau calcul de vérification en utilisant le modèle de maillage détaillé, ce qui entraîne un 20 problème important. RÉSUMÉ DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée pour résoudre les problèmes ci-dessus et un objectif de celle-ci consiste à fournir un 25 dispositif d'analyse structurelle, un procédé d'analyse structurelle et un programme d'analyse structurelle, capables de déterminer automatiquement la limite entre le modèle complet et le modèle détaillé de manière à obtenir ainsi une solution hautement précise sans intervention d'un opérateur et avec moins d'heures de main-d'oeuvre et 30 moins de temps de calcul. Pour résoudre les problèmes ci-dessus, selon un premier aspect de la présente invention, il est fourni un dispositif d'analyse structurelle utilisant un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, 35 comprenant : une section de création d'iso-surface qui crée une isosurface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une section de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'isosurface de champ créée par la section de création d'iso-surface pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une section d'analyse qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par la section de création de modèle de maillage détaillé et une section d'évaluation d'analyse qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par la section d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, la section d'analyse acquiert la valeur de limite du modèle de maillage détaillé à partir du résultat de l'analyse du modèle de maillage et utilise la valeur de limite pour analyser le modèle de maillage détaillé. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, la section de création de modèle de maillage détaillé comporte : une première section de création de modèle de maillage détaillé qui crée un premier modèle de maillage détaillé avec la même taille de maille que celle du modèle de maillage ; et une seconde section de création de modèle de maillage détaillé qui crée un deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite obtenue en réduisant la taille de maille du premier modèle de maillage détaillé jusqu'à une taille prédéterminée, la section d'analyse analyse le deuxième modèle de maillage détaillé en se basant sur une première valeur de limite obtenue par l'analyse du modèle de maillage pour obtenir une seconde valeur de limite du premier modèle de maillage détaillé et utilise la seconde valeur de limite pour analyser le premier modèle de maillage détaillé et la section d'évaluation d'analyse effectue une première évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé obtenu par la section d'analyse et sur le résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, la section d'évaluation d'analyse effectue la première évaluation d'analyse en se basant sur le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé et le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, la section d'évaluation d'analyse effectue une seconde évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, la section d'évaluation d'analyse effectue la seconde évaluation d'analyse en se basant sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. Dans le dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention, si l'évaluation effectuée par la section d'évaluation d'analyse ne satisfait pas une condition prédéterminée, la section de création d'iso- surface réduit la valeur de champ de manière à créer une nouvelle isosurface de champ. Selon un deuxième aspect de la présente invention, il est fourni un procédé d'analyse structurelle dans lequel un ordinateur utilise un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, comprenant : une étape de création d'iso-surface qui crée une iso-surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une étape de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface créée par l'étape de création d'iso-surface pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une étape d'analyse qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par l'étape de création de modèle de maillage détaillé ; et une étape d'évaluation d'analyse qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par l'étape d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, l'étape d'analyse acquiert la valeur de limite du modèle de maillage détaillé à partir du résultat de l'analyse du modèle de maillage et utilise la valeur de limite pour analyser le modèle de maillage détaillé. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, l'étape de création de modèle de maillage détaillé comporte : une première étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un premier modèle de maillage détaillé avec la même taille de maille que celle du modèle de maillage ; et une seconde étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite obtenue en réduisant la taille de maille du premier modèle de maillage détaillé jusqu'à une taille prédéterminée, l'étape d'analyse analyse le deuxième modèle de maillage détaillé en se basant sur une première valeur de limite obtenue par l'analyse du modèle de maillage pour obtenir une seconde valeur de limite du premier modèle de maillage détaillé et utilise la seconde valeur de limite pour analyser le premier modèle de maillage détaillé et l'étape d'évaluation d'analyse effectue une première évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé obtenu par l'étape d'analyse et sur le résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, l'étape d'évaluation d'analyse effectue la première évaluation d'analyse en se basant sur le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé et le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du modèle de maillage. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, l'étape d'évaluation d'analyse effectue une seconde évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, l'étape d'évaluation d'analyse effectue la seconde évaluation d'analyse en se basant sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente 35 invention, si l'évaluation effectuée par l'étape d'évaluation d'analyse ne satisfait pas une condition prédéterminée, l'étape de création d'iso-surface réduit la valeur de champ de manière à créer une nouvelle iso-surface de champ et les étapes respectives ci-dessus sont répétées pour permettre à l'étape d'évaluation d'analyse d'effectuer une fois de plus une évaluation. Dans le procédé d'analyse structurelle selon la présente invention, dans le cas où la première évaluation d'analyse effectuée par l'étape d'évaluation d'analyse satisfait une condition prédéterminée, si la seconde évaluation d'analyse ne satisfait pas une condition prédéterminée, les étapes respectives ci-dessus sont répétées, la taille de maille du modèle de maillage étant remplacée par la taille de maille du deuxième modèle de maillage détaillé pour permettre à l'étape d'évaluation d'analyse d'effectuer une fois de plus une évaluation. Selon un troisième aspect de la présente invention, il est fourni un programme d'analyse structurelle permettant à un ordinateur d'exécuter un procédé d'analyse structurelle utilisant un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, le programme permettant à l'ordinateur d'exécuter : une étape de création d'iso-surface qui crée une iso-surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une étape de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface de champ créée par l'étape de création d'iso-surface pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une étape d'analyse qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par l'étape de création de modèle de maillage détaillé ; et une étape d'évaluation d'analyse qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par l'étape d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. Selon la présente invention, il est possible de déterminer automatiquement la limite entre le modèle complet et le modèle détaillé et d'obtenir ainsi une solution hautement précise sans intervention d'un opérateur et avec moins d'heures de main-d'oeuvre et moins de temps de calcul que dans le cas où l'on utilise un procédé d'analyse classique par zoom. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma par blocs représentant la configuration complète d'un dispositif d'analyse structurelle selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue d'ensemble d'un modèle à analyser (modèle de prisme avec une minuscule encoche) et une vue partiellement détaillée de celuici ; la figure 3 est une vue conceptuelle représentant un processus de création séquentielle d'un modèle de maillage détaillé à partir d'un 10 modèle complet (modèle de maillage) ; la figure 4 est un premier organigramme montrant le fonctionnement du mode de réalisation de la présente invention la figure 5 est un deuxième organigramme montrant le fonctionnement du mode de réalisation de la présente invention 15 la figure 6 est un troisième organigramme montrant le fonctionnement du mode de réalisation de la présente invention la figure 7 est un quatrième organigramme montrant le fonctionnement du mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 8 est un cinquième organigramme montrant le 20 fonctionnement du mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Un mode de réalisation de la présente invention va être décrit ci-dessous en référence aux dessins annexés. 25 La figure 1 est un schéma par blocs représentant la configuration complète d'un dispositif d'analyse structurelle selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue d'ensemble d'un modèle à analyser (modèle de prisme avec une minuscule encoche) et une vue partiellement détaillée de celui-ci. La figure 3 est une vue 30 conceptuelle représentant un processus de création séquentielle d'un modèle de maillage détaillé à partir d'un modèle complet (modèle de maillage). Comme représenté sur la figure 1, un dispositif d'analyse structurelle selon la présente invention comporte une section de création 35 de modèle de maillage complet 1 qui crée un modèle de maillage complet à partir de son modèle complet d'origine et une section d'acquisition de modèle de maillage 2 qui effectue l'acquisition du modèle de maillage créé par la section de création de modèle de maillage complet 1 (TO). La section de création de modèle de maillage complet 1 et la section d'acquisition de modèle de maillage 2 peuvent être intégrées en un 5 composant. Le dispositif d'analyse structurelle comporte en outre, une section d'analyse 3 qui utilise le modèle de maillage acquis par la section d'acquisition de modèle de maillage 2 (Tl) pour analyser le déplacement et la contrainte selon par exemple, une méthode des éléments finis, une 10 section de création d'iso-surface de champ 4 qui utilise un résultat d'analyse obtenu par la section d'analyse 3 (T2) pour créer une surface d'iso-contrainte comme iso-surface de champ et une première section de création de modèle de maillage détaillé 5 qui utilise l'iso-surface obtenue par la section de création d'iso-surface de champ 4 (T3) pour créer un 15 premier modèle détaillé. En tant que partie de modèle utilisée comme premier modèle de maillage détaillé, on choisit dans le modèle de maillage complet une partie qui nécessite une analyse plus détaillée, comme représenté sur la figure 2. On notera que la taille des mailles du premier modèle de maillage 20 détaillé est la même que celle du modèle de maillage obtenu par la section d'acquisition de modèle de maillage 2. Le dispositif d'analyse structurelle selon le présent mode de réalisation comporte en outre, une seconde section de création de modèle de maillage détaillé 6 qui utilise le premier modèle de maillage détaillé 25 créé par la première section de création de modèle de maillage détaillé 5 (T4) pour créer le deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite, une section de détermination de valeurs de limite (déplacement de contact) 7 qui utilise un résultat d'analyse pour le modèle de maillage complet (T5) pour fournir un déplacement de contact au 30 deuxième modèle de maillage détaillé obtenu par la seconde section de création de modèle de maillage détaillé 6 (T6) et une section de détermination de valeur de limite (charge de contact) 8 qui utilise la section d'analyse 3 pour analyser le deuxième modèle de maillage détaillé auquel a été fournie la valeur de limite (T7) et utilise son résultat 35 d'analyse (T8) pour fournir une charge de contact au premier modèle de maillage détaillé (T9). Le dispositif d'analyse structurelle comporte en outre, une section d'évaluation d'analyse 9 qui utilise la section d'analyse 3 pour analyser le premier modèle de maillage détaillé auquel a été fournie la valeur de limite (T10) et utilise son résultat d'analyse et un résultat d'analyse pour le modèle de maillage complet (T11) pour effectuer une évaluation d'analyse. Lorsque la section d'évaluation d'analyse 9 fournit en sortie un résultat d'évaluation, le processus d'analyse complet est achevé. Dans le cas où on analyse un modèle de maillage plus détaillé ou si l'isosurface est modifiée à une valeur plus petite, on répète le processus d'analyse mentionné ci-dessus. On notera que dans le présent mode de réalisation, la section d'analyse 3 comporte une section de mémorisation 3a. À chaque fois que la section d'analyse 3 effectue une analyse pour un modèle, elle mémorise un résultat de l'analyse dans la section de mémorisation 3a de façon à fournir en sortie le résultat de manière appropriée. Le fonctionnement du présent mode de réalisation va ensuite être décrit plus en détail en utilisant les organigrammes représentés sur les figures 4 à 8. Pour simplifier, dans la description qui suit, le terme modèle de maillage complet est appelé simplement modèle complet et dans les organigrammes qui suivent, le premier jusqu'au quatrième modèle de maillage détaillé 1-1 à 2-2 sont appelés simplement respectivement modèles détaillés 1-1 à 2-2. Un modèle complet est créé à partir d'un modèle tridimensionnel en utilisant une fonction de maillage automatique (étape Si). Par la suite, une condition de sécurité et une condition de charge sont fixées pOUr le modèle de maillage du modèle complet (étape S2). Une partie destinée à être évaluée (partie d'encoche dans le cas de la figure 2) est ensuite définie (étape S3). On notera qu'une autre partie peut être déterminée comme la partie d'évaluation. Après cela, un calcul (calcul de déplacement et calcul de contrainte) pour le modèle complet est effectué (étape S4) et la valeur de contrainte maximale de la partie d'évaluation est récupérée à partir du résultat du calcul du modèle complet (étape S5). On notera qu'un procédé d'analyse du présent mode de réalisation calcule d'abord le déplacement de chaque élément et calcule la contrainte en se basant sur le déplacement obtenu. La valeur de contrainte maximale est multipliée par la suite par un coefficient d'iso-surface a (par exemple, 0,8) pour calculer une contrainte d'iso-surface 13 (étape S6). Une surface tridimensionnelle définie par l'iso-surface est ensuite créée (calculée) à partir du modèle complet 5 (étape S7). Après avoir obtenu l'iso-surface, la surface définie par l'isosurface est utilisée pour découper une partie détaillée à partir du modèle tridimensionnel en tant que données tridimensionnelles (étape S8). Un premier modèle de maillage détaillé 1-1 est créé par la suite à partir du 10 modèle détaillé découpé avec la même taille de maille que celle du modèle complet (étape S9). Dans le cas d'un modèle tridimensionnel, on calcule la taille de maille d'un deuxième modèle de maillage détaillé selon la formule suivante, le nombre de mailles ici utilisées étant fixé à N, (étape S10). (NI/nombre de mailles du modèle complet)1/3 x taille des 15 mailles du modèle complet Après calcul de la taille des mailles, la partie détaillée du modèle tridimensionnel est divisée une nouvelle fois en mailles de la taille calculée pour créer un deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 (étape S11). En même temps, on calcule le déplacement des contacts de limite 20 du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 en utilisant une équation d'interpolation linéaire en se basant sur le résultat du calcul du modèle complet, le résultat obtenu est remplacé en tant que données de déplacement forcé (étape S12) et le déplacement et la contrainte du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 sont calculés (étape S13). 25 Une force de réaction de contact sur la limite est extraite par la suite du résultat de calcul du déplacement et de la contrainte du second modèle de maillage 1-2, on remplace la charge de contact sur les contacts de limite du premier modèle de maillage détaillé 1-1 en utilisant une interpolation linéaire (étape S14) et on calcule le premier modèle de 30 maillage détaillé 1-1 (étape S15). En outre, le déplacement Dd des contacts de limite est fourni en sortie en se basant sur le résultat du calcul du premier modèle de maillage détaillé 1-1 (étape S16) et le déplacement Da des contacts de limite est fourni en sortie en se basant sur le résultat du calcul du modèle complet (étape S17). 35 Le déplacement Dd des contacts de limite du premier modèle de maillage détaillé 1-1 et le déplacement Da des contacts de limite du modèle complet sont ensuite utilisés pour déterminer une erreur (étape S18). Cette détermination d'erreur est effectuée en utilisant l'inégalité suivante. -0,01 < Dd/Da-1,0 < 0,01 Si l'erreur ne se trouve pas dans la plage prédéterminée à l'étape S18 (Non à l'étape S18), la contrainte d'iso-surface 13 est mise à jour, par exemple, à la moitié de sa valeur (33 = 13/2,0) (étape S19) et le déroulement retourne à l'étape S7. Si l'erreur se trouve dans la plage prédéterminée, on autorise le processus de création de modèle détaillé à passer à l'étape suivante. La valeur de contrainte maximale obtenue dans le calcul du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 est ensuite multipliée par le coefficient d'isosurface a (= 0,8) pour calculer une contrainte d'iso-surface 13' (étape S20). Par la suite, une surface tridimensionnelle définie par l'iso-surface est créée à partir du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 (étape S21). En outre, on utilise la surface définie par l'iso-surface pour découper une partie plus détaillée du modèle tridimensionnel en tant que données tridimensionnelles (étape S22). Un troisième modèle de maillage détaillé 2-1 est ensuite créé à partir du modèle détaillé découpé avec la même taille de maille que celle du modèle détaillé 1-2. Le nombre de mailles ici utilisées est fixé à N2 (étape S23). Dans le cas d'un modèle tridimensionnel, on calcule la taille de maille du troisième modèle de maillage détaillé selon la formule suivante (étape S24). (N2/nombre de mailles du second modèle de maille détaillée)1i3 x taille des mailles du second modèle de maille détaillé La partie plus détaillée du modèle tridimensionnel est divisée une fois de plus en mailles de la taille calculée pour créer un quatrième modèle de maillage détaillé 2-2 (étape S25). En même temps, on calcule le déplacement des contacts de limite du quatrième modèle de maillage détaillé 2-2 en utilisant une équation d'interpolation linéaire en se basant sur le résultat du calcul du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2, le résultat obtenu est remplacé en tant que données de déplacement forcé (étape S26) et on calcule le quatrième modèle de maillage détaillé 2-2 (étape S27). Une force de réaction de contact sur la limite est ensuite extraite du résultat du calcul du quatrième modèle de maillage détaillé 2-2, la charge de contact sur les contacts de limite du troisième modèle de maillage détaillé 2-1 est remplacée en utilisant une interpolation linéaire (étape S28) et on calcule le troisième modèle de maillage détaillé 2-1 (étape S29). Le déplacement Dd des contacts de limite est ensuite fourni en sortie en se basant sur le résultat du calcul du troisième modèle de maillage détaillé 2-1 (étape S30) et le déplacement Da des contacts de limite est fourni en sortie en se basant sur le résultat du calcul du modèle détaillé 1-2 (étape S31). Le déplacement Dd des contacts de limite du troisième modèle de maillage détaillé 2-1 et le déplacement Da des contacts de limite du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2 sont utilisés par la suite pour déterminer une erreur (étape S32). Cette détermination d'erreur est effectuée en utilisant l'inégalité suivante. -0,01 < Dd/Da-1,0 < 0,01 Si l'erreur ne se trouve pas dans la plage prédéterminée à l'étape S32 (Non à l'étape S32), la contrainte d'iso-surface [3 est mise à 20 jour par exemple, à la moitié de sa valeur ([3 = [3/2,0) (étape S33) et le déroulement retourne à l'étape S21. Si l'erreur se trouve dans la plage prédéterminée à l'étape S32 (Oui à l'étape S32), la valeur de contrainte maximale du troisième modèle de maillage détaillé 2-1 est fournie en sortie en tant que ad (étape S43) et 25 en même temps, la valeur de contrainte maximale du quatrième modèle de maillage détaillé 2-2 est fournie en sortie en tant que (Yid (étape S35). La contrainte maximale ad du troisième modèle de maillage détaillé 2-1 et la contrainte maximale ald du quatrième modèle de maillage détaillé 2-2 sont ensuite utilisées pour déterminer une erreur de la 30 contrainte maximale (étape S36). Cette détermination d'erreur est effectuée en utilisant l'inégalité suivante. -0,01 < 6d/6'd-1,0 < 0,01 Sil'erreur ne se trouve pas dans la plage prédéterminée (Non à l'étape S36), la contrainte d'iso-surface [3 est mise à jour (f3 = p/2,0) 35 (étape S37). Puis, en remplaçant deuxième modèle de maillage détaillé par quatrième modèle de maillage , troisième modèle de maillage détaillé par cinquième modèle de maillage et quatrième modèle de maillage par sixième modèle de maillage , on crée d'autres modèles de maillage détaillé de la même manière que dans le cas de la création du troisième et du quatrième modèle de maillage détaillé à partir du deuxième modèle de maillage détaillé 1-2, ce qui est suivi par le calcul de chaque modèle créé. Après cela, on répète le processus de création du modèle de maillage détaillé jusqu'à ce que le déplacement maximum et la contrainte maximale se trouvent dans les plages d'erreurs prédéterminées. Au moment où ces erreurs se trouvent dans les plages prédéterminées, le processus de création est achevé. Comme décrit ci-dessus, le mode de réalisation de la présente invention a la configuration suivante. La valeur de champ (80 % de la valeur maximale) pour générer la surface de limite du modèle détaillé est déterminée en se basant sur la valeur maximale de champ de la partie d'évaluation qui est calculée pour le modèle complet. L'isosurface de champ est générée en se basant sur le résultat du calcul du modèle complet pour générer la surface de limite déterminée. En découpant le modèle détaillé en utilisant l'iso-surface de champ obtenue à partir du modèle complet, on peut effectuer la création du modèle détaillé approprié sans intervention d'un opérateur. Avec la configuration ci-dessus, le perfectionnement du modèle de maillage est automatiquement réalisé par un processus défini dans un procédé de zoom, garantissant que le résultat de la valeur de limite n'est pas modifié en raison d'une différence de forme entre le modèle détaillé et le modèle complet. En modélisant seulement le modèle complet pour le calcul, le processus d'amélioration suivant peut être automatiquement exécuté. Ainsi, les heures de main-d'oeuvre nécessaires pour l'analyse peuvent être réduites. En outre, on détermine si le résultat obtenu pour le modèle détaillé a une précision suffisante ou non et, si la précision n'est pas satisfaisante, on crée automatiquement le modèle détaillé pour une analyse de zoom à étapes multiples jusqu'à ce qu'une précision suffisante soit obtenue. Avec la configuration ci-dessus, on peut automatiquement 35 exécuter l'analyse de zoom à étapes multiples jusqu'à obtenir une précision suffisante, de telle sorte qu'on peut obtenir une solution hautement précise avec moins d'heures de main-d'oeuvre opérationnelle. En supposant que le modèle complet est divisé en mailles avec la même taille de maille que celle du modèle détaillé et que le rapport de la taille des mailles est de 10, l'échelle du modèle tridimensionnel devient 1000 fois plus grande. Puisque le temps de calcul est proportionnel au carré du nombre de contacts, un temps de calcul allant jusqu'à 1 000 000 de fois celui qui est requis pour l'analyse du modèle détaillé est requis. En utilisant le procédé mentionné ci-dessus, il est possible d'obtenir une solution ayant une précision équivalente avec un temps de calcul plusieurs fois plus grand que celui qui est requis pour l'analyse du modèle complet. Dans le mode de réalisation ci-dessus de la présente invention, en mémorisant les étapes ci-dessus représentées sur les organigrammes sur un support de stockage lisible par un ordinateur en tant que programme d'analyse structurelle, il est possible qu'un ordinateur exécute le programme d'analyse structurelle. Le support de stockage lisible par un ordinateur mentionné ici comporte : un support de stockage portable tel qu'un CD-ROM, une disquette, un disque DVD, un disque magnéto-optique ou une carte à puce une base de données qui contient un programme informatique ; un autre ordinateur et sa base de données ; et un support de transmission sur une ligne de réseau
On fournit un dispositif d'analyse structurelle capable de déterminer automatiquement la limite entre le modèle complet et un modèle détaillé de manière à obtenir ainsi une solution hautement précise sans intervention d'un opérateur et avec moins d'heures de main-d'oeuvre est moins de temps de calcul.Un procédé d'analyse structurelle comprend : une étape de création d'iso-surface (4) qui crée une iso-surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une étape de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface de champ créée par l'étape de création d'iso-surface (4) pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une étape d'analyse (3) qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par l'étape de création de modèle de maillage détaillé ; et une étape d'évaluation d'analyse (9) qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par l'étape d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage.
1. Dispositif d'analyse structurelle utilisant un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, comprenant : une section de création d'iso-surface (4) qui crée une iso- surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une section de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface de champ créée par la section de création d'iso-surface (4) pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une section d'analyse (3) qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par la section de création de modèle de maillage détaillé ; et une section d'évaluation d'analyse (9) qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenue par la section d'analyse (3) et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 2. Dispositif d'analyse structurelle selon la 1, caractérisé en ce que la section d'analyse (3) acquiert la valeur de limite du modèle de maillage détaillé à partir du résultat de l'analyse du modèle de maillage et utilise la valeur de limite pour analyser le modèle de maillage détaillé. 3. Dispositif d'analyse structurelle selon la 1, caractérisé en ce que la section de création de modèle de maillage détaillé comporte : une première section de création de modèle de maillage détaillé (5) qui crée un premier modèle de maillage détaillé avec la même taille de maille que celle du modèle de maillage ; et une seconde section de création de modèle de maillage détaillé (4) qui crée un deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite obtenue en réduisant la taille de maille du premier modèle de maillage détaillé jusqu'à une taille prédéterminée, la section d'analyse (3) analyse le deuxième modèle de maillage détaillé en se basant sur une première valeur de limite obtenue par 35 l'analyse du modèle de maillage pour obtenir une seconde valeur de limitedu premier modèle de maillage détaillé et utilise la seconde valeur de limite pour analyser le premier modèle de maillage détaillé, et la section d'évaluation d'analyse (9) effectue une première évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé obtenu par la section d'analyse (3) et sur le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 4. Dispositif d'analyse structurelle selon la 3, caractérisé en ce que la section d'évaluation d'analyse (9) effectue la première évaluation d'analyse en se basant sur le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé et le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du modèle de maillage. 5. Dispositif d'analyse structurelle selon la 3, 15 caractérisé en ce que la section d'évaluation d'analyse (9) effectue une seconde évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. 20 6. Dispositif d'analyse structurelle selon la 5, caractérisé en ce que la section d'évaluation d'analyse (9) effectue la seconde évaluation d'analyse en se basant sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et 25 sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. 7. Dispositif d'analyse structurelle selon la caractérisé en ce que si l'évaluation effectuée par la section d'évaluation d'analyse (9) 30 ne satisfait pas une condition prédéterminée, la section de création d'isosurface (4) réduit la valeur de champ de manière à créer une nouvelle isosurface de champ. 8. Procédé d'analyse structurelle dans lequel un ordinateur utilise un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles 35 pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, comprenantune étape de création d'iso-surface qui crée une iso-surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une étape de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface de champ créée par l'étape de création d'iso-surface pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage une étape d'analyse qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par l'étape de création de modèle de maillage détaillé ; et une étape d'évaluation d'analyse qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par l'étape d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 9. Procédé d'analyse structurelle selon la 8, caractérisé en ce que l'étape d'analyse acquiert la valeur de limite du modèle de maillage détaillé à partir du résultat de l'analyse du modèle de maillage et utilise la valeur de limite pour analyser le modèle de maillage détaillé. 10. Procédé d'analyse structurelle selon la 8, caractérisé en ce que l'étape de création de modèle de maillage détaillé comporte : une première étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un premier modèle de maillage détaillé avec la même taille de maille que celle du modèle de maillage ; et une seconde étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite obtenue en réduisant la taille de maille du premier modèle de maillage détaillé jusqu'à une taille prédéterminée, l'étape d'analyse analyse le deuxième modèle de maillage détaillé en se basant sur une première valeur de limite obtenue par l'analyse du modèle de maillage pour obtenir une seconde valeur de limite du premier modèle de maillage détaillé et utilise la seconde valeur de limite pour analyser le premier modèle de maillage détaillé, et l'étape d'évaluation d'analyse effectue une première évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé obtenu par l'étape d'analyse et sur le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 11. Procédé d'analyse structurelle selon la 10, caractérisé en ce que l'étape d'évaluation d'analyse effectue la première évaluation d'analyse en se basant sur le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé et le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du modèle de maillage. 12. Procédé d'analyse structurelle selon la 10, caractérisé en ce que l'étape d'évaluation d'analyse effectue une seconde évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé. 13. Procédé d'analyse structurelle selon la 12, 15 caractérisé en ce que l'étape d'évaluation d'analyse effectue la seconde évaluation d'analyse en se basant sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur la contrainte maximale obtenue en tant que résultat de l'analyse du premier 20 modèle de maillage détaillé. 14. Procédé d'analyse structurelle selon la 8, caractérisé en ce que si l'évaluation effectuée par l'étape d'évaluation d'analyse ne satisfait pas une condition prédéterminée, l'étape de création d'iso-surface 25 réduit la valeur de champ de manière à créer une nouvelle iso-surface de champ et les étapes respectives ci-dessus sont répétées pour permettre à l'étape d'évaluation d'analyse d'effectuer une fois de plus une évaluation. 15. Procédé d'analyse structurelle selon la 13, caractérisé en ce que 30 dans le cas où la première évaluation d'analyse effectuée par l'étape d'évaluation d'analyse satisfait une condition prédéterminée, si la seconde évaluation d'analyse ne satisfait pas une condition prédéterminée, les étapes respectives ci-dessus sont répétées, la taille de maille du modèle de maillage étant remplacée par la taille de maille du deuxième 35 modèle de maillage détaillé pour permettre à l'étape d'évaluation d'analyse d'effectuer une fois de plus une évaluation. 16. Programme d'analyse structurelle permettant à un ordinateur d'exécuter un procédé d'analyse structurelle utilisant un modèle de maillage obtenu en divisant un modèle en mailles pour effectuer une analyse de déplacement ou de contrainte, le programme permettant à l'ordinateur d'exécuter : une étape de création d'iso-surface qui crée une iso-surface de champ d'après un résultat d'analyse du modèle de maillage ; une étape de création de modèle de maillage détaillé qui utilise l'iso-surface de champ créée par l'étape de création d'iso-surface pour créer un modèle de maillage détaillé d'une partie du modèle de maillage ; une étape d'analyse qui utilise le résultat de l'analyse du modèle de maillage pour effectuer une analyse du modèle de maillage détaillé créé par l'étape de création de modèle de maillage détaillé ; et une étape d'évaluation d'analyse qui évalue le résultat de l'analyse du modèle de maillage détaillé en se basant sur le résultat de l'analyse obtenu par l'étape d'analyse et le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 17. Programme d'analyse structurelle selon la 16, caractérisé en ce que l'étape d'analyse acquiert la valeur de limite du modèle de maillage détaillé à partir du résultat de l'analyse du modèle de maillage et utilise la valeur de limite pour analyser le modèle de maillage détaillé. 18. Programme d'analyse structurelle selon la 16, caractérisé en ce que l'étape de création de modèle de maillage détaillé comporte : une première étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un premier modèle de maillage détaillé avec la même taille de maille que celle du modèle de maillage ; et une seconde étape de création de modèle de maillage détaillé qui crée un deuxième modèle de maillage détaillé avec une taille de maille plus petite obtenue en réduisant la taille de maille du premier modèle de maillage détaillé jusqu'à une taille prédéterminée, l'étape d'analyse analyse le deuxième modèle de maillage détaillé en se basant sur une première valeur de limite obtenue par l'analyse du modèle de maillage pour obtenir une seconde valeur de limite du premier modèle de maillage détaillé et utilise la seconde valeur de limite pour analyser le premier modèle de maillage détaillé, etl'étape d'évaluation d'analyse effectue une première évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé obtenu par l'étape d'analyse et sur le résultat de l'analyse du modèle de maillage. 19. Programme d'analyse structurelle selon la 18, caractérisé en ce que l'étape d'évaluation d'analyse effectue la première évaluation d'analyse en se basant sur le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé et le déplacement des contacts de limite obtenu en tant que résultat de l'analyse du modèle de maillage. 20. Programme d'analyse structurelle selon la 18, caractérisé en ce que l'étape d'évaluation d'analyse effectue une seconde évaluation d'analyse en se basant sur le résultat de l'analyse du deuxième modèle de maillage détaillé et sur le résultat de l'analyse du premier modèle de maillage détaillé.
G
G06,G01
G06F,G01M
G06F 17,G01M 99
G06F 17/10,G01M 99/00,G06F 17/50
FR2901795
A1
DERIVES DE PYRIMIDINO°1',6'-1,2!PYRIDO°3,4-B!INDOLES ET LEUR UTILISATION EN THERAPEUTIQUE
20,071,207
La présente invention concerne de nouveaux dérivés de pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-biindoles, ainsi que leur utilisation en thérapeutique, avantageusement en tant qu'agonistes des récepteurs sérotoninergiques 5HT2, par modulation allostérique, de façon avantageuse dans le traitement des troubles du sommeil. La mélatonine (N-acétyl-5-méthoxytryptamine) est une hormone provenant de la glande pinéale, isolée par Lerner et al. (J. Am. Chem. Soc., 80, 1958, 2587). La mélatonine a fait l'objet de nombreuses études pour son activité circadienne, particulièrement dans le rythme du sommeil, pour ses effets sur la production de testostérone, pour son activité au niveau de l'hypothalamus et dans les désordres psychiatriques. Il a ainsi été envisagé d'employer la mélatonine et ses analogues, notamment pour le traitement de la dépression et des désordres psychiatriques, en particulier le stress, l'anxiété, la dépression, l'insomnie, la schizophrénie, les psychoses, l'épilepsie, mais également pour le traitement des troubles du sommeil liés aux 2 0 voyages ("jet lag"), des maladies neurodégénératives du système nerveux central comme la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer, pour le traitement de cancers, ou encore comme contraceptif, ou comme analgésique. Toutefois, l'utilisation directe de la mélatonine in vivo ne s'est pas montrée très satisfaisante, compte tenu d'un premier passage hépatique qui extrait plus de 90 % 25 du principe actif. Différents analogues de la mélatonine ont été décrits, mettant en évidence deux voies de recherche qui portent soit sur les substituants de la mélatonine (WO-A-89/01472, US-A-5 283 343, US-A-5 093 352 ou WO-A-93/11761), soit sur le noyau aromatique en remplaçant le groupe indolyle par un naphtyle (FR-A-2 658 3 0 818, FR-A-2 689 124). La présente demande de brevet concerne donc la préparation et l'utilisation à titre de médicament, de nouveaux dérivés de pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indoles. Par ailleurs, les inventeurs ont démontré que la mélatonine, à l'exception de ses propriétés antioxydantes et de neutralisation des radicaux libres, qui font de la mélatonine un agent pharmacologique extrêmement efficace contre les dommages dus aux radicaux libres et contre les pertes neuronales, dans le but de prévenir les processus de neurodégénérescence, ne régule pas directement le cycle circadien veille-sommeil, mais n'est qu'un précurseur biologique de deux métabolites qui présentent des activités pharmacologiques. Il a ainsi été découvert de façon surprenante par les inventeurs que, pendant le temps de sommeil nocturne, et quelle que soit la saison, la mélatonine produite dans la glande pinéale, suite à une première acétylation de la sérotonine, facilitée par des N-acétyltransférases, subit, dès sa production, une seconde étape d'acétylation enzymatique par des N-acétyltransférases, dormant successivement deux dérivés de (3-carboline, à savoir le 6-méthoxy-l-méthyl-3,4-dihydro-(3-carboline, appelée 6-méthoxy harmalan (6-MH), et la 2-acétyl-6-méthoxy-lméthylène-3,4-dihydro-(3-carboline, appelée valentonine (VLT (figure 1)). La production de 6-méthoxy harmalan (6-MH) dans la glande pinéale a été mise en évidence par Farrell et Mc Isaac (Farrell, G., et al., Arch.Bioch.Bioph., 94, 1961, 2 0 543-544 û Mc Isaac, W.M., et al., Science, 134, 1961, 674-675), en 1961, à partir de glandes pinéales de boeufs tués tôt le matin dans les abattoirs de Chicago. Comme indiqué ci-dessus, le 6-MH, qui est donc produit conjointement à la VLT, est un antagoniste de la sérotonine vis à vis des récepteurs sérotoninergiques 5HT2, qui sont neuro-inhibiteurs (leur activation par la sérotonine entraîne une diminution 25 de la vigilance et de l'humeur). En les bloquant, le 6-MH inhibe leur activation par la sérotonine. De ce fait, l'augmentation de la vigilance maintient l'état d'éveil ; il en résulte une augmentation de la vigilance qui confère au 6-MH une activité psycho-stimulante. De plus, dans les essais que les inventeurs ont effectués sur des poussins, contrairement à la VLT, laquelle présente une importante activité 30 hypnotique, comme le montre le tableau III ci-dessous, le 6-MH augmente la locomotricité, ce qui correspond à l'activité psycho-stimulante. Son activité psycho-stimulante, légèrement plus faible que celle du diéthylamide de l'acide lysergique (LSD), un autre antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2, permet à l'organisme de passer de l'état d'inconscience du sommeil à un état de conscience de veille, en augmentant la vigilance. Pour cette raison, le 6-MH peut être considéré comme l'hormone de la veille . Par ailleurs, comme le montre le tableau III ci-dessous, la VLT présente d'importantes propriétés hypnotiques, à la fois d'un point de vue qualitatif (architecture EEG du sommeil physiologique) et d'un point de vue quantitatif ; et, compte tenu du fait que la biosynthèse de la VLT et le sommeil nocturne sont associés dans le temps, il peut être considéré que la VLT, impliquée dans l'induction et le maintien de l'état de sommeil nocturne, est l'hormone du sommeil . Comme la plupart des composés endogènes, la VLT ne peut pas être administrée par voie orale, en raison de son hydrolyse dans le milieu gastrique acide ; Différents analogues stables en milieu acide appelés valentonergiques qui sont, le plus souvent, des dérivés de 13-carboline, et donc de la mélatonine, ont été synthétisés. Ainsi, toutes les études menées par les inventeurs montrent que la VLT et les valentonergiques (WO 96/08490, WO 97/06140, WO 97/11056, US 6 048 868 6, WO 99/47521, WO 00/64897, WO 02/092598), révèlent 2 0 d'importantes propriétés hypnotiques, jamais observées, en ce qui concerne la structure électro encéphalographique du sommeil, avec les médicaments hypnotiques disponibles sur le marché, comme, par exemple, les benzodiazépines et le zolpidem. En effet, les benzodiazépines et le zolpidem produisent un sommeil non physiologique, caractérisé par la prédominance du sommeil léger S1 et très peu 25 de sommeil paradoxal (voir tableau III ci -après), qualifié de sommeil dit anesthésique , car il est moins réparateur pour l'organisme, et donne des amnésies. Au contraire, la VLT et les valentonergiques produisent un sommeil, dont l'architecture EEG est similaire à celle du sommeil physiologique, caractérisé par la prédominance de sommeil lent profond (SLP) (S2 + S3) et de forts 30 pourcentages de sommeil paradoxal. La VLT et les valentonergiques induisent le sommeil en diminuant la vigilance, en conséquence de l'activation, par modulation allostérique, des récepteurs sérotonergiques 5-HT2. Pour ces raisons, les valentonergiques peuvent être utilisés dans le traitement des troubles du sommeil. La VLT et les valentonergiques sont donc des activateurs du récepteur 5HT2 par modulation allostérique. La présente invention concerne donc de nouveaux valentonergiques : les dérivés de pyrimidino [1',6'-1,2] pyrido [3,4-b] indoles. Le rôle du système [(valentonine)-(6-méthoxy harmalan)] dans la régulation du cycle circadien veille-sommeil peut être résumé comme suit : 1 - La VLT, hormone du sommeil, produite dans le corps pinéal, pendant la période de sommeil, entre 20 heures et 4 heures GMT, par l'acétylation enzymatique de la MLT, induit et maintient l'état de sommeil en conséquence de sa capacité à diminuer la vigilance après l'activation des récepteurs 5-HT2 par modulation allostérique, à l'aide de son ligand allostérique. La VLT reste prévalente pendant la période de sommeil, ce qui signifie que les concentrations dans le voisinage des récepteurs 5HT2 sont supérieures à celles du 6-MH. 2 - Tôt le matin, à 4 heures GMT, la biosynthèse à la fois de la VLT et du 6-MH s'arrête, car la NAT diminue dans le corps pinéal ; alors, puisque la vitesse d'élimination de la VLT est plus grande que celle du 6-MH (figure 2), l'hormone de la veille devient prévalente. Par conséquent, entre 4 heures et 20 heures GMT, le 6-MH exerce son action antagoniste sur les récepteurs 5-HT2 en les bloquant, ce qui inhibe leur activation par la sérotonine. De ce fait, la vigilance augmente, et l'état de veille est maintenu jusqu'à 20 heures GMT. Ainsi, la combinaison de la VLT et du 6-MH dans le système [(valentonine)-(6-méthoxy harmalan)] permet de réguler le cycle circadien veille-sommeil. En effet, la capacité de la VLT à se lier puis à activer, par modulation allostérique, les récepteurs adrénergiques a2, ainsi que les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, explique comment la tension artérielle et le tonus musculaire diminuent pendant la période de sommeil nocturne. Au contraire, le 6-MH, lorsque ses concentrations sont supérieures à celles de la VLT, pendant la période d'activité (veille), en bloquant les récepteurs 5-HT2 , adrénergiques a2 et dopaminergiques D1 et D2 , induit des activités pharmacologiques qui sont opposées à celles, précédemment décrites, de la VLT. Par conséquent, le mécanisme de la régulation du cycle circadien veille-sommeil est contrôlé par le système [(VLT)-(6-MH)]. Les dysfonctionnements du système [(VLT)-(6-MH)] permettent d'expliquer les mécanismes biologiques, inconnus à ce jour, de l'insomnie, de la dépression et des troubles de l'humeur, des états psychotiques, des maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Une diminution de la biosynthèse de la VLT, et simultanément du 6-MH, est observée dans les insomnies primaires , dans la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer. Dans les dépressions la biosynthèse de la VLT est normale, mais insuffisante pour abaisser la vigilance accrue par le stress à l'origine de l'état dépressif. Dans ces affections caractérisées par des troubles du sommeil, il semble nécessaire de traiter de tels troubles en administrant un valentonergique. De plus, le traitement de la maladie de Parkinson par des valentonergiques est justifié par leurs propriétés d'agonistes dopaminergiques. Par ailleurs, les auteurs ont découvert que les états psychotiques étaient dus à une biosynthèse excessive du 6-MH, ayant pour conséquence une exaltation de la vigilance et de l'humeur due à un blocage excessif des récepteurs sérotonergiques 5-HT2. Ces affections pourraient être traitées par administration de valentonergiques, susceptibles de déplacer le 6-MH en excès de ses sites de fixation aux récepteurs 5-HT2, ce qui devraient provoquer une baisse de la vigilance . Par ailleurs, lorsque le dysfonctionnement du système [(VLT)-(6-MH)] correspond à une diminution de la biosynthèse de la VLT conjointement à celle du 6-MH, il semble nécessaire de traiter de tels troubles en donnant une combinaison d'un valentonergique et de 6-méthoxy harmalan. En effet, en tenant compte du fait que le cycle circadien veille-sommeil est contrôlé par le système [(valentonine)-(6-méthoxy harmalan)], la VLT, hormone du sommeil, ou les analogues valentonergiques de synthèse, doivent être donnés conjointement à une quantité appropriée de 6-MH, hormone de la veille, pour une bonne régulation du cycle circadien veille-sommeil. En outre, les inventeurs ont également découvert que la combinaison de la VLT ou des valentonergiques avec le 6-MH ou ses analogues permet de traiter la maladie d'Alzheimer. En effet, le dysfonctionnement cognitif est l'un des troubles liés à l'âge les plus frappants chez les êtres humains et les animaux. Ce trouble est probablement dû à la vulnérabilité des cellules du cerveau au stress oxydant croissant pendant le processus du vieillissement. L'hormone sécrétée par la glande pinéale, la mélatonine (MLT), a été décrite comme étant un antioxydant endogène, dont la concentration plasmatique maximale décline au cours du vieillissement et dans la maladie d'Alzheimer (MA). La sécrétion de MLT est significativement plus faible chez les patients atteints d'Alzheimer, en comparaison avec des sujets sains de même âge. Un trouble du rythme veille-sommeil est courant chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, et est corrélé avec une réduction des concentrations en MLT et un rythme circadien de sécrétion de MLT perturbé. Les conséquences directes de la diminution de la sécrétion de MLT par la glande pinéale, chez les patients atteints de MA, sont l'insomnie et un dysfonctionnement cognitif, liés aux diminutions des voies de biosynthèse de la VLT, hormone du sommeil, et du 6-MH, hormone de la veille, respectivement. Par ailleurs, la maladie de Parkinson pourrait provenir d'une insuffisance de la biosynthèse de la VLT pendant la période de sommeil. Les malades atteints de la maladie de Parkinson, ont des troubles du sommeil. Il est intéressant de remarquer que 30 % des malades atteints de la maladie de Parkinson contractent par la suite la maladie d'Alzheimer. Dans ces conditions, un traitement de la maladie de Parkinson par la VLT ou un valentonergique, administré pour ses propriétés d'agoniste dopaminergique, ne peut se faire qu'en administrant la combinaison de la VLT ou des valentonergiques avec le 6-MH ou ses analogues, afin de réguler harmonieusement le cycle veille-sommeil. La présente invention a donc pour objet la synthèse de nouveaux valentonergiques dérivés des pyrimidino [1',6'-1,2] pyrido [3,4-b] indoles ainsi que leur utilisation seul ou en association à titre de médicament. La présente invention concerne donc un pyrimidino [1',6'-1,2] pyrido [3,4-b] indole de formule générale (I) suivante: dans laquelle : Rl représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkoxy en C1-C6, avantageusement en C1-C3 ; R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6, avantageusement en C1-C3 ; R3 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6, avantageusement en C1-C3, ou un groupe aryle, le groupe aryle étant éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe alkoxy en C1-C6 ; le trait en pointillés entre les positions 2 et 3 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 3 et 4 du cycle représente une liaison, ùR4 représente =O et ùR 5 représente R 5 dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6, avantageusement en C1-C3 ou le trait en pointillés entre les positions 3 et 4 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 2 et 3 du cycle représente une liaison, ùR 5 représente ù o et -R 4 représente R 4 dans lequel R4 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, avantageusement un atome de chlore, un groupe alkoxy en C1-C6, avantageusement en C1-C3, ou un groupe alkyle en C1-C6, avantageusement en C1-C3; 2 0 ou leurs mélanges, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, ou leurs isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. Par le terme groupe alkyle en C1-C6 , on entend au sens de la présente invention tout groupe alkyle de 1 à 6 atomes de carbones, linéaires ou ramifiés, en particulier, 25 les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, n-butyle, iso-butyle, sec- RI 7 (I) butyle, t-butyle, n-pentyle, n-hexyle. Avantageusement il s'agit d'un groupe méthyle ou éthyle. Par le terme groupe alkoxy en C1-C6 , on entend au sens de la présente invention tout groupe alkoxy de 1 à 6 atomes de carbones, linéaires ou ramifiés, en particulier, le groupe OCH3. Par le terme groupe aryle , on entend au sens de la présente invention un ou plusieurs cycles aromatiques ayant 5 à 8 atomes de carbones, pouvant être accolés ou fusionnés. En particulier, les groupes aryles peuvent être des groupes monocycliques ou bicycliques, de préférence phényle, naphtyle, tétrahydronaphthyl ou indanyl. Avantageusement il s'agit d'un groupe phényle ou naphtyle. De façon encore plus avantageuse, il s'agit du groupe phényle. Dans la présente invention, on entend désigner par isomères des composés qui ont des formules moléculaires identiques mais qui diffèrent par l'agencement de leurs atomes dans l'espace. Les isomères qui diffèrent dans l'agencement de leurs atomes dans l'espace sont désignés par stéréoisomères . Les stéréoisomères qui ne sont pas des images dans un miroir l'un de l'autre sont désignés par diastéréoisomères , et les stéréoisomères qui sont des images dans un miroir non superposables sont désignés par énantiomères , ou quelquefois isomères optiques. Un atome de carbone lié à quatre substituants non identiques est appelé un centre 2 0 chiral . Isomère chiral signifie un composé avec un centre chiral. Il comporte deux formes énantiomères de chiralité opposée et peut exister soit sous forme d'énantiomère individuel, soit sous forme de mélange d'énantiomères. Un mélange contenant des quantités égales de formes énantiomères individuelles de chiralité 2 5 opposée est désigné par mélange racémique . Dans la présente invention, on entend désigner par pharmaceutiquement acceptable ce qui est utile dans la préparation d'une composition pharmaceutique qui est généralement sûr, non toxique et ni biologiquement ni autrement non souhaitable et qui est acceptable pour une utilisation vétérinaire de même que 3 0 pharmaceutique humaine. On entend désigner par sels pharmaceutiquement acceptables d'un composé des sels qui sont pharmaceutiquement acceptables, comme défini ici, et qui possèdent l'activité pharmacologique souhaitée du composé parent. De tels sels comprennent :(1) les sels d'addition d'acide formés avec des acides inorganiques tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide nitrique, l'acide phosphorique et similaires ; ou formés avec des acides organiques tels que l'acide acétique, l'acide benzène-sulfonique, l'acide benzoïque, l'acide camphresulfonique, l'acide citrique, l'acide méthane-sulfonique, l'acide éthane-sulfonique l'acide fumarique, l'acide glucoheptonique, l'acide gluconique, l'acide glutamique, l'acide glycolique, l'acide hydroxynaphtoïque, l'acide 2-hydroxyéthanesulfonique, l'acide lactique, l'acide maléique, l'acide malique, l'acide mandélique, l'acide méthanesulfonique, l'acide muconique, l'acide 2-naphtalènesulfonique, l'acide propionique, l'acide salicylique, l'acide succinique, l'acide dibenzoyl-L-tartrique, l'acide tartrique, l'acide p-toluènesulfonique, l'acide triméthylacétique, l'acide trifluoroacétique et similaires ; ou (2) les sels formés lorsqu'un proton acide présent dans le composé parent soit est remplacé par un ion métallique, par exemple un ion de métal alcalin, un ion de métal alcalino-terreux ou un ion d'aluminium ; soit se coordonne avec une base organique ou inorganique. Les bases organiques acceptables comprennent la diéthanolamine, 1'éthanolamine, N-méthylglucamine, la triéthanolamine, la trométhamine et similaires. Les bases inorganiques acceptables comprennent l'hydroxyde d'aluminium, l'hydroxyde de calcium, l'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium et l'hydroxyde de sodium. Les sels pharmaceutiquement acceptables préférés sont les sels formés à partir d'acide chlorhydrique, d'acide trifluoroacétique, d'acide dibenzoyl-L-tartrique, d'acide méthane-sulfonique et d'acide phosphorique. Il devrait être compris que toutes les références aux sels pharmaceutiquement acceptables comprennent les formes d'addition de solvants (solvates) ou les formes cristallines (polymorphes) tels que définis ici, du même sel d'addition d'acide. Formes cristallines (ou polymorphes) signifient les structures cristallines dans lesquelles un composé peut cristalliser sous différents agencements d'empilements cristallins, dont tous ont la même composition élémentaire. Différentes formes cristallines ont habituellement différents diagrammes de diffraction des rayons X, spectres infrarouge, points de fusion, dureté, masse volumique, forme de cristal, propriétés optiques et électriques, stabilité et solubilité. Le solvant de recristallisation, le taux de cristallisation, la température de stockage et d'autres facteurs peuvent amener une forme cristalline à dominer. Solvates signifient des formes d'addition de solvants qui contiennent des quantités soit stoechiométriques, soit non stoechiométriques de solvant. Certains composés ont une tendance à piéger un rapport molaire fixe de molécules de solvant dans l'état solide cristallin, formant ainsi un solvate. Si le solvant est l'eau, le solvate formé est un hydrate, lorsque le solvant est un alcool, le solvate formé est un alcoolate. Les hydrates sont formés par la combinaison d'une ou plusieurs molécules d'eau avec l'une des substances dans lesquelles l'eau garde son état moléculaire sous forme de H20, une telle combinaison étant capable de former un ou plusieurs hydrates. Ces nouveaux composés selon l'invention sont des structures hétérocycliques qui se rattachent aux deux hétérocycles fondamentaux de structures générales (I') et (II') suivantes : 8 2 - le 2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole (I') et - le 4H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole (II'). Ces nouveaux composés sont à la fois utiles du fait de leur activité thérapeutique et des intermédiaires précieux pour l'élaboration d'autres structures pyrimidino[1',6'-2 5 1,2]pyrido[3,4-b]indoles pyrido[3,4-b]indoliques Avantageusement, ces composés se répartissent dans les deux groupes suivants : 1) 6,7-dihydro-2H, 1 2H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol-2-ones (II). 2) 6,7-dihydro-4H, 12H-pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol-4-ones (III). 9 10 Ainsi la présente invention a également pour objet un pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés de formules générales (II) et (III) suivantes : R1 ---"-, R1 NVR5 I R2 R3 II /~~ N O I I III dans lesquelles R1 à R5 sont tels que définis dans la formule générale (I), ou leurs mélanges, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, ou leurs isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. Avantageusement, le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention est choisi parmi les composés de formules 1 à 24 suivants : H MeO 1 2 R4 O H ~/~ ~NN CH3 MeO 3 4 5 6 MeO MeO 7 8 9 10 MeO 11 12 MeO 13 14 MeO 15 16 H MeO 17 18 ci 19 20 ci MeO MeO 21 22 OMe et 23 24 La présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'un composé de formule générale (II) selon la présente invention par cyclisation du 10 composé de formule générale (IV) suivante : R1 H2 IV dans laquelle R1 à R3 sont tels que définis dans la formule générale (II) avec l'orthoester d'acide aliphatique de formule générale (V) suivante : OC2H5 R5 OC2H5 OC2H5 (V) 15 dans laquelle R5 est tel que défini dans la la formule générale (II). Avantageusement la cyclisation est réalisée par chauffage au reflux dans le réactif en excés. De façon avantageuse, les composés de formule générale (II) sont isolables soit sous forme de bases, soit sous forme de sels d'acides physiologiquement acceptables tels que l'acide méthane sulfonique. Ainsi ce procédé peut-être représenté par le procédé de synthèse suivant : OCZH5 R1 /--,, R5 OC2H5 OC2H5 Elle concerne en outre un procédé de préparation d'un composé de formule générale (III) selon la présente invention dans lequel R4 représente un atome de chlore par chlorodéshydroxylation au moyen de POC13 du composé de formule 10 générale (VI) suivante : VI dans laquelle RI à R3 sont tels que définis dans la formule générale (III). Avantageusement le composé de formule générale (VI) est obtenu par cyclisation du composé de formule générale (IV) tel que défini ci-dessus avec le carbonate de 15 diéthyle, avantageusement en présence d'éthylate de sodium dans de l'éthanol, de façon avantageuse au reflux. La présente invention concerne de plus un procédé de préparation d'un composé de formule générale (III) selon la présente invention dans lequel R4 ne représente pas un atome de chlore par substitution du composé de formule générale (III) selon la 20 présente invention dans lequel R4 représente un atome de chlore avec un alcoolate de sodium de formule générale (VII) suivante : R4ONa (VII) R5 N R2 NH2 N R3 IV n R1 R1 dans laquelle R4 est tel que défini dans la formule générale (III) et ne représente pas un atome de chlore. Ainsi ces procédés peuvent être représenté par le procédé de synthèse suivant : 0CZHe O OC2H5 NH2 IV VI R1 POC13 CI R1 R4ONa R1 R4 Un autre objet de la présente invention est l'association d'un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention et d'un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales (VIII) ou (VIIIbis) suivante R16 ù N O N R18 H R17 H MeO VIII VII Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, avantageusement un groupe méthyle ou éthyle R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent. Par le terme groupe phényle(alkyle en C1-C6) , on entend au sens de la présente invention tout groupe phényle lié par l'intermédiaire d'un groupe alkyle en C1-C6 tel que défini ci-dessus. Les exemples de groupes phényle(alkyle en C1-C6) comprennent, mais ne sont pas limités aux groupes phényléthyle, 3-phénylpropyle, benzyle et similaires. Les quantités de pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention, activateurs du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, dans l'association sont avantageusement supérieures à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2 de façon à ce que l'effet de l'activateur prédomine sur l'effet de l'antagoniste pendant toute la période de sommeil. Ainsi, dans une telle association, le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention et l'antagoniste du récepteur 5HT2 devraient avoir des profils pharmacocinétiques appropriés de manière que, administrés le soir, ils produisent des courbes de concentrations versus temps similaires à la courbe de concentrations versus temps de la VLT et du 6-MH (figure 2). Ainsi les paramètres pharmacocinétiques du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention et de l'antagoniste du récepteur 5HT2 doivent être en accord, de telle sorte que la concentration du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention soit prévalent pendant la période de sommeil nocturne, et que, au contraire, la concentration de l'antagoniste du récepteur 5HT2 dans le corps soit plus élevée que celle du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention, pendant la période diurne d'activité, après l'éveil. De ce fait, avantageusement, l'élimination du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention doit être plus rapide que celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2 (demi-vie d'élimination T112 z = 2,5 heures pour le 6-MH, chez le chien Beagle) c'est à dire que la demi-vie d'élimination du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention doit être inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2; cela signifie qu'il est possible de combiner, conjointement au 6-MH, un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention qui a une demi-vie d'élimination (T],2 z) inférieure à 2 heures. Il est également possible d'administrer un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention ayant une demi-vie d'élimination supérieure ou égale à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, c'est à dire dont l'élimination est moins rapide que celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, mais pour cela il est nécessaire également d'administrer au réveil une dose d'antagoniste du récepteur 5HT2 afin que l'effet de l'antagoniste du récepteur 5HT2 soit prévalent sur celui du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention et ce jusqu'à ce que le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention s'élimine. Avantageusement le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention est présent dans l'association en une quantité en poids supérieure à celle de l'antagoniste. De façon avantageuse le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention a une durée d'élimination dans le sang inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, avantageusement inférieure à 2 heures. Avantageusement l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formule générale (VIII) ou (VlIlbis) est choisi parmi le 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : ou l'analogue éthylé du 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : ou leurs analogues hydrogénés, de formules : MeO 20 MeO MeO MeO et H ou le composé de formule Ibis N 1 H (Ibis). MeO La présente invention concerne en outre une composition pharmaceutique comprenant l'association la présente invention et un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales (VIII) ou (VIIIbis) N R16 O N H R17 R18 H MeO VIII VII Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, en tant que produit de combinaison pour une utilisation séparée dans le temps destinée à réguler le cycle circadien veille-sommeil. Avantageusement l'association selon la présente invention est administrée le soir et l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales VIII ou VIIIbis est administré le matin. La présente invention concerne aussi une composition pharmaceutique comprenant un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention ou une association selon la présente invention et un excipient pharmaceutiquement acceptable. Les compositions pharmaceutiques selon la présente invention peuvent être formulées pour l'administration aux mammiferes, y compris l'homme. La posologie varie selon le traitement et selon l'affection en cause. Ces compositions sont réalisées de façon à pouvoir être administrées par voie orale, topique, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale. Dans ce cas l'ingrédient actif peut être administré sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux ou aux êtres humains. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale et buccale, les formes d'administration sous-cutanée, topique, intramusculaire, intraveineuse, intranasale ou intraoculaire et les formes d'administration rectale. Lorsque l'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir peut contenir l'ingrédient actif conjointement avec un édulcorant, un antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, de même qu'avec des correcteurs du goût ou des édulcorants. Pour une administration rectale, on recourt à des suppositoires qui sont préparés avec des liants fondant à la température rectale, par exemple du beurre de cacao ou des polyéthylèneglycols. Pour une administration parentérale, intranasale ou intraoculaire, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion et/ou des agents mouillants pharmacologiquement compatibles. Le principe actif peut être formulé également sous forme de microcapsules, éventuellement avec un ou plusieurs supports additifs. Avantageusement, la composition pharmaceutique selon la présente invention est destinée à une administration par voie orale ou intraveineuse, de façon avantageuse par voie orale. La présente invention a de plus pour objet une composition cosmétique comprenant un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la présente invention et un excipient cosmétiquement acceptable. La composition pharmaceutique ou cosmétique selon l'invention peut également être formulée pour une administration par voie topique. Elle pourra se présenter sous les formes qui sont habituellement connues pour ce type d'administration, c'est à dire notamment les lotions, les mousses, les gels, les dispersions, les sprays, les shampoings, les sérums, les masques, les laits corporels ou les crèmes par exemple, avec des excipients permettant notamment une pénétration cutanée afin d'améliorer les propriétés et l'accessibilité du principe actif. cette composition contient généralement outre le principe actif selon la présente invention, un milieu physiologiquement acceptable, en général à base d'eau ou de solvant, par exemple des alcools, des éthers ou des glycols. Elle peut également contenir des agents tensioactifs, des conservateurs, des agents stabilisants, des émulsifiants, des épaississants, d'autres principes actifs conduisant à un effet complémentaire ou éventuellement synergique, des oligo-éléments, des huiles essentielles, des parfums, des colorants, du collagène, des filtres chimiques ou minéraux, des agents hydratants ou des eaux thermales etc. La présente invention concerne également l'association selon la présente invention ou la composition selon la présente invention contenant l'association selon la présente invention pour son utilisation en tant que médicament, avantageusement destiné à réguler le cycle circadien veille-sommeil et/ou au traitement de l'insomnie, des troubles de l'humeur telles que la dépression ou l'anxiété, de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer et des maladies ou désordres liés à la dérégulation du cycle circadien veille-sommeil. Un autre objet de la présente invention est un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention ou la composition selon l'invention pour son utilisation en tant que médicament, avantageusement en tant que médicament ayant une activité myorelaxante, hypnotique, sédative et/ou analgésique, et/ou destiné au traitement de maladies liées aux désordres de l'activité de la mélatonine et/ou au traitement de la dépression et des désordres psychiatriques, en particulier le stress, l'anxiété, l'insomnie, la schizophrénie, les psychoses ou l'épilepsie, et/ou au traitement des troubles du sommeil liés au voyages ( jet lag ) ou des maladies neurodégénératives du système nerveux central comme la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer et/ou au traitement de cancers tel que le cancer de la peau, et/ou au traitement de l'hyperplasie bénigne de la prostate, des affections de la peau comme le psoriasis, l'acné ou les mycoses, du glaucome et/ou à l'augmentation des résistances immunitaires et/ou à la prévention des symptômes de la ménopause, des syndromes prémenstruels, des effets du vieillissement ou de la mort subite du nourrisson. Enfin, la présente invention concerne l'utilisation du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'invention en tant que contraceptif chez l'homme ou 3 0 l'animal et/ou pour réguler les naissances chez les animaux ruminants. Les exemples de préparations des composés selon la présente invention sont donnés à titre indicatifs, non limitatif. Les matières premières et/ou les différents réactifs mis en oeuvre dans ces exemples pour préparer les composés selon la présente invention sont des produits connus ou préparés selon des modes opératoires connus. Les structures des composés selon la présente invention décrits dans les exemples ainsi que dans les diverses étapes de synthèse ont été déterminées selon les méthodes spectrométriques usuelles : infrarouge, RMN, spectrométrie de masse. EXEMPLE I : 6,7-DIHYDRO-2H,12H-PYRIMIDINO[l',6'-1,2]PYRIDO[3,4-b]INDOL-2-ONES (composés de formule générale II) Les composés dont la structure est indiquée dans le tableau I suivant ont été synthétisés : TABLEAU I R1 Exemple R3 R5 R1 R2 1 H H. H H 2 H H OCH3 H 3 H H H CH3 4 H H OCH3 CH3 5 H CH3 H H 6 H CH3 H CH3 7 H CH3 OCH3 CH3 8 H CH3 OCH3 H 9 H C2H5 H H Exemple R3 R5 R1 R2 10 CH3 H H H 11 CH3 H H CH3 12 CH3 H OCH3 H 13 CH3 CH3 H H 14 CH3 CH3 OCH3 H 15 CH3 C2H5 H H 16 CH3 C2H5 OCH3 H 17 C6H5 H H H 18 C6H5 H OCH3 H Exemple 1 : 6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[l ,6'-1,2]pyrido[3, 4-b] indol-2-one Une solution de 1-(1-carboxamidométhylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-pyrido[3,4- b]indole (1,8 g, 7,93 mmol) dans 35 ml d'orthoformiate d'éthyle est chauffée au reflux avec agitation pendant 40 min. Après refroidissement, on essore le précipité formé. On le purifie par mise en suspension dans 30 ml de chloroforme et chauffage au reflux 15 min. Après filtration, on lave avec le diéthyléther. On obtient une poudre beige (0,9 g, 50 %). F > 260 C. IR (KBr) : 3193 (NH), 1642 (CO), 1600 (C=N). RMN 1H (DMSO) : 11,88 (1H, NH), 8,44 (1H, H4), 7,68 (1H, H8), 7,51 (1H, Hil), 7,33 (1H, H10), 7,15 (1H, 119), 6,44 (1H, Hl), 4,27 (2H, CH2-6), 3,19 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 237 (M+), 236, 209, 208. B) Méthane sulfonate A une solution de 6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido-[3,4-b]indol-2- one (1 g, 4,2 mmol) dans 50 ml d'éthanol anhydre, on ajoute sous agitation l'acide méthane sulfonique (1 g, 10 mmol) goutte à goutte. On agite pendant 1 h à 20 C. On essore le précipité et on le lave avec le diéthyléther. On obtient un solide jaune orangé (1,18 g, 80 %). F > 260 C. IR (KBr) : 3287 (NH), 1692 (CO). RMN 1H (DMSO) : 12,06 (1H, NH), 9,34 (1H, H4), 7,69 (1H, H8), 7,49 (1H, H11), 7,35 (1H, H10), 7,14 (1H, H9), 6,87 (1H, Hl), 4,42 (2H, CH2-6), 3,25 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3SO3H). Exemple 2 : 6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[ l',6'-1,2]pyrido-[3,4-b1 indol-2-one, méthane sulfonate A) 6, 7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[1 ', 6'-1,2]pyrido(3,4-bJindol-2one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidométhylidène)-6-méthoxy-1,2,3,4-tétrahydropyrido[3,4-b] indole (790 mg, 3 mmol) dans 35 ml d'orthoformiate d'éthyle pendant 1 h 30. On obtient une poudre orange. F(déc.) = 225 C. IR (KBr) : 3192 (NH), 1639 (CO), 1594 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 11,67 (1H, NE), 8,39 (1H, H4), 7, 34 (1H, H1l), 7,0 (1H, H8), 6,99 (1H, H10), 6,91 (1H, H1), 4,20 (2H, CH2-6), 3,76 (3H, CH3O), 3,10 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 267 (M+), 266, 239. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3406 (NH), 1681 (CO). RMN 'H (DMSO) : 11,95 (1H, NH), 9,34 (1H, H1), 7,41 (1H, H11), 7,14 (1H, H8), 6,99 (1H, H10), 6,81 (1H, H1), 4,41 (2H, CH2-6), 3,78 (3H, CH3O), 3,22 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3SO3H). Exemple 3 : 6,7-dihydro-12-méthyl-2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,21pyrido-[3,4-bl indol -2-one, méthane sulfonate A) 6, 7-dihydro-12-méthyl-2H,12M pyrimidino[1.6'-1,2]pyrido[3,4-bJindol-2-one Une solution de 1-(1-carboxamidométhylidène)-9-méthyl-1,2,3,4-tétrahydropyrido [3,4-b]indole (4 g, 17,1 mmol) dans 60 ml d'orthoformiate de triéthyle est chauffée au reflux pendant 2 h. Après refroidissement, le précipité est essoré et purifié par lavage au diéthyléther à l'ébullition. On obtient un solide orange (2,4 g, 56 %). F > 260 C. IR (KBr) : 3412 (NH), 1635 (CO), 1611 (C=N). RMN 'H (CDC13) : 8,18 (1H, H4), 7,51 (1H, H8), 7,31 (2H, H10, H11), 7,13 (1H, H9), 6,43 (1H, H1), 4,08 (2H, CH2-6), 3,85 (3H, CH3N), 3,13 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 251 (M+), 250, 236, 208. B) Méthane sulfonate On obtient un solide jaune orangé. F > 260 C. IR (KBr) : 3422 (NH), 1712 (CO), 1654 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 9,28 (1H, H4), 7,70 (1H, H8), 7,60 (1H, H1 l), 7,41 (1H, H9), 7,18 (1H, H10), 7,60 (1H, Hll), 7,41 (1H, H10), 7,18 (1H, H9), 6,89 (1H, H1), 4,35 (2H, CH2-6), 3,98 (3H, CH3N), 3,24 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3SO3H). Exemple 4 : 6,7-dihydro-9-méthoxy-12-méthyl-2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2] pyrido[3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 6, 7-dihydro-9-m éthoxy-12-méthyl-2H,12H-pyrimidino[) ; 6'-1,2J[3,4-b] indol-2- 3 0 one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -(1 -c arbox ami dom éthyl i dène)-6-méthoxy-9-méthyl- 1 ,2,3 ,4-tétrahydropyri do [3,4-b]indole (1,4 g, 5 mmol) dans 50 ml d'orthoformiate d'éthyle pendant 2 h. On obtient une poudre marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3184 (NH), 1648 (CO). RMN 1H (DMSO) : 8,28 (1H, H4), 7,39 (1H, H8), 7,29 (1H, H11), 6,91 (1H, H10), 6,38 (1H, Hl), 4,16 (2H, CH2-6), 3,83 (3H, CH3N), 3,78 (3H, CH3O), 3,14 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 281 (M+), 266, 238. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3278 (NH), 1696 (CO). RMN 1H (DMSO) : 9,14 (1H, H4), 7,49 (1H, H11), 7,20 (1H, H8), 7,06 (1H, H10), 6,83 (1H, H1), 4,37 (2H, CH2-6), 3,95 (3H, CH3N), 3,83 (3H, CH3O), 3,24 (3H, CH2-7). Exemple 5 : 4-méthyl-6,7-dihydro-1H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyridoj3,4-b] indol-2-one, méthane sulfonate A) 4-méthyl-6, 7-dihydro-1H,12H pyrimidino[11,6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidométhylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-pyrido[3,4-b]indole (2 g, 8 mmol) dans 40 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 2 h 30. On obtient un solide 2 0 marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3419 (NH), 1637 (CO), 1608 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 11,84 (1H, NH), 7,71 (1H, H8), 7,50 (1H, H11), 7, 34 (1H, H10), 7,16 (1H, H9), 6,43 (1H, H1), 4,28 (2H, CH2-6), 3,41 (1H, NH), 3,24 (2H, CH2-7), 2,77 (3H, CH3SO3H), 2,58 (3H, CH3). B) Méthane sulfonate 25 On obtient une poudre marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3419 (NH), 1688 (CO). RMN 'H (DMSO) : 12,02 (1H, NH), 7,71 (1H, H8), 7,50 (1H, H11), 7,35 (1H, H10), 7,14 (1H, H9), 6,84 (1H, H1), 4,38 (2H, CH2-6), 3,41 (1H, NH), 3,24 (2H, CH2-7), 2,77 (3H, CH3SO3H), 2,31 (3H, CH3C). SM (m/z) : 237 (M+), 236, 222, 194. 30 Exemple 6 : 4,12-diméthyl-6,7-dihydro-1 H,12H-pyrimidino[ l',6'-1,2lpyrido-[3,4 - b] indol-2-one, méthane sulfonate A) 4,12-diméthyl-6, 7-dihydro-1H,12H pyrimidino[1, 6'-1,2]pyrido[3, 4-bJindol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -( 1 -carboxamidométhylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-9-méthylpyrido[3,4-b]indole (900 mg, 3,39 mmol) dans 40 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 2 h 30. On obtient un solide beige. F > 260 C. IR (KBr) : 1634 (CO). RMN 'H (DMSO) : 7,64 (1H, H8), 7,56 (1H, H11), 7,32 (1H, H10), 7,10 (1H, 1-19), 6,29 (1H, H1), 4,13 (2H, CH2-6), 3,92 (3H, CH3N), 3,07 (2H, CH2-7), 2,45 (3H, CH3C). SM (m/z) : 265 (M+), 250, 235. B) Méthane sulfonate On obtient un solide rose. F > 260 C. IR (KBr) : 3384 (NH), 1696 (CO), 1609 (C=C). RMN 'H (DMSO) : 7,76 (1H, H8), 7,65 (1H, H1 l), 7,42 (1H, H10), 7,19 (1H, H9), 6,87 (1H, H1), 4,32 (2H, CH2-6), 3,98 (3H, CH3N), 3,21 (2H, CH2-7), 2,84 (3H, CH3SO3H), 2,30 (3H, CH3C). Exemple 7 : 4,12-diméthyl-6,7-dihydro-9-méthoxy-1 H,12H-pyrimidino-[ 1',6'-1,2] pyrido{3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 4, 12-dim éth yl- 6, 7-dihydro-9-méthoxy- 1 H,12H-pyrimidino-[1, 6'-1, 2]pyrido-[3, 4 -b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -( 1 -c arb ox ami dom éthyl i dène)-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy-9-méthylpyrido [3,4-b]indole (300 mg, 1,1 mmol) dans 15 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 2 h. On obtient un solide beige. F > 260 C. IR (KBr) : 1652 (CO), 1628 (C=C). RMN 'H (DMSO) : 7,45 (1H, H11), 7,12 (1H, H8), 6,94 (1H, H10), 6,25 (1H, Hl), 4,09 (2H, CH2-6), 3,86 (3H, CH3N), 3,78 (3H, CH3O), 3,02 (2H, CH2-7), 2,46 (3H, CH3C). SM (m/z) : 295 (M+), 266, 242. B) Méthane sulfonate On obtient un solide violet. F > 260 C. IR (KBr) : 3411 (NH), 1706 (CO), 1633 (C=C). Exemple 8 : 4-méthyl-6, 7-dihydro-9-méthoxy-1 H,12H-pyrimidino [ l',6'-1,2lpyrido f 3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 4-méthyl-6, 7-dihydro-9-méthoxy-1 H,12H-pyrimidino[1 , 6'-1, 2]pyrido[3, 4-b] indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage d'une solution de 6-méthoxy- 1 -(1 -carboxamidométhylidène)-1,2,3,4-tétrahydro [3,4-b]indole (840 mg, 3,3 mmol) dans 40 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 3 h au reflux. On obtient un solide jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3435 (NH), 1634 (CO), 1610 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 11,60 (1H, NH), 7,31 (1H, Hi l), 7,10 (1H, H8), 6,88 (1H, H10), 6,31 (1H, Hl), 4,18 (2H, CH2-6), 3,77 (3H, CH3O), 3,37 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3C). SM (m/z) : 281 (M+), 280, 266, 238, 199. B) Méthane sulfonate On obtient un solide rouge. F > 260 C. IR (KBr) : 3485 (NH), 1692 (CO), 1616 (C=C). Exemple 9 : 4-éthyl-6,7-dihydro-1H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2lpyrido[3 ,4-b]indol-2 -one, méthane sulfonate A) 4-éthyl-6, 7-dihydro-1 H,12H pyrimidino[l , 6'-1, 2]pyrido[3, 4-b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidométhylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-pyrido[3,4-b]indole (1,2 g, 4,52 mmol) dans 50 ml d'orthopropionate d'éthyle pendant 3 h. On obtient une poudre beige. F > 260 C. IR (KBr) : 3388 (NH), 1662 (CO), 1638 (C=C). SM (m/z) : 265 (M+), 264, 249, 223. B) Méthane sulfonate On obtient un solide marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3412 (NH), 1707 (CO), 1642 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 12,04 (1H, NH), 7,71 (1H, H8), 7,50 (1H, H11), 7,35 (1H, H10), 7,14 (1H, H9), 6,85 (1H, Hl), 4,45 (2H, CH2-6), 3,07 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3SO3H), 2,39 (2H, CH2CH3), 1,31 (3H, CH3CH2). 3 0 Exemple 10 : 1-méthyl-6,7-dihydro-1H,12H-pyrimidino[1',6'-1,21pyrido[3,4-b] indol-2-one, méthane sulfonate A) 1-méthyl-6,7-dihydro-1H,12Hpyrimidino[1 ,6'-1,2]pyrido[3, 4-b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -(1 -carbox amidoéthylidène)-1,2,3 ,4-tétrahydro-pyrido [3 ,4-b]indole (420 mg, 1,7 mmol) dans 5 ml d'orthoformiate d'éthyle pendant 3 h. On obtient un solide jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3268 (NH), 1669 (CO), 1631 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 11,15 (1H, NH), 8,35 (1H, H4), 7,63 (1H, H8), 7,56 (1H, H11), 7,26 (1H, H10), 7,10 (1H, H9), 4,14 (2H, CH2-6), 3,10 (2H, CH2-7), 2,31 (3H, CH3C). SM (m/z) : 251 (M+), 250, 236, 223, 222, 196. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3376, 3262 (NH), 1692 (CO), 1661 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 11,40 (1H, NH), 9,26 (1H, H4), 7,69 (1H, H8), 7,58 (1H, H11), 7,34 (1H, H10), 7,16 (1H, H9), 4,35 (2H, CH2-6), 3,42 (2H, CH2-7), 2,33 (3H, CH3C). Exemple 11 : 1,12-diméthyl-6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,21pyrido-3,4-b] indol-2-one, méthane sulfonate A) 1,12-diméthyl-6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[1 ,6'-1,2]pyrido[3, 4-b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution 2 0 de 1 -(1 -carboxamidoéthylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-9-méthylp yri do[3,4-b]indole (1 g, 3,9 mmol) dans 25 ml d'orthoformiate d'éthyle pendant 3 h. On obtient une poudre jaune. F = 260 C. IR (KBr) : 1606 (CO). RMN 'H (DMSO) : 8,48 (1H, H4), 7,67 (1H, H8), 7,56 (1H, Hl1), 7,33 (1H, H10), 7,17 (1H, H9), 4,03 (2H, CH2-6), 3,63 (3H, CH3N), 3,06 (2H, CH2-7), 2,09 (3H, CH3C). SM (m/z) : 265 25 (M+), 264, 250, 237, 236, 210. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre jaune. F = 266 C. IR (KBr) : 3368 (NH), 1693 (CO), 1657 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 9,30 (1H, H4), 7,73 (1H, H8), 7,60 (1H, Hl), 7,41 (1H, H10), 7,22 (1H, H9), 4,22 (2H, CH2-6), 3,66 (3H, CH3N), 3,16 (2H, CH2-7), 2,49 3 0 (3H, CH3SO3H), 2,21 (3H, CH3C). Exemple 12 : 1-méthyl-6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2] pyrido [3,4-blindol-2-one, méthane sulfonate A) 1-méthyl-6, 7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H pyrimidino[l , 6'-1, 2]pyrido[3, 4-b] indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidoéthylidène)-6-méthoxy-1,2,3,4-tétrahydropyrido[3,4-b] indole (1,4 g, 5 mmol) dans 40 ml d'orthoformiate d'éthyle pendant 2 h. On obtient une poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3116 (NH), 1630 (CO), 1592 (C=N). RMN'H (DMSO) : 11,01 (1H, NH), 8,34 (1H, H4), 7,44 (1H, H11), 7,10 (1H, H8), 6,90 (1H, H10), 4,13 (2H, CH2-6), 3,77 (3H, CH3O), 3,08 (2H, CH2-7), 2,28 (3H, CH3C). SM (mlz) : 281 (M+), 280, 266, 253, 238, 210, 199. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre jaune ocre. F > 260 C. IR (KBr) : 3221 (NH), 1685 (CO), 1660 (C=N). RMN'H (DMSO) : 11,26 (1H, NH), 9,22 (1H, H4), 7,49 (1H, Hil), 7,15 (1H, H8), 6,98 (1H, H10), 4,31 (2H, CH2-6), 3,65 (3H, CH3O), 3,19 (2H, CH2-7), 2,29 (3H, CH3C). Exemple 13 : 1,4-diméthyl-6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido-[3,4- b] indol-2-one, méthane sulfonate A) 1,4-diméthyl-6,7-dihydro-2H,12Hpyrimidino[1,6'-1,2]pyrido-[3,4-b] indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidoéthylidène)-1,2,3,4-pyrido[3,4-b]indole (900 mg, 3,39 mmol) dans 45 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 3 h. On obtient un solide beige. F > 260 C. IR (KBr) : 3413 (NH), 1624 (CO), 1590 (C=N). RMN 'H (DMSO) : 11,07 (1H, NH), 7,55 (1H, H8), 7,25 (1H, H11), 7,11 (1H, H10), 7,07 (1H, H9), 3,74 (2H, CH2-6), 3,06 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3C), 2,29 (3H, CH3C). SM (m/z) : 265 (M+), 264, 250, 237, 222. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre rouge. F > 260 C. IR (KBr) : 3358 (NH), 1698 (CO), 1630 (C=N). RMN'H (DMSO) : 11,33 (1H, NH), 7,72 (1H, H8), 7,59 (1H, H11), 7,33 (1H, H10), 7,16 (1H, H9), 4,27 (2H, CH2-6), 3,19 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3SO3H), 2,41 (3H, CH3C), 2,30 (3H, CH3C). Exemple 14 : 1,4-diméthyl-6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2] pyrido [3,4-bJindol-2-one, méthane sulfonate A) 1,4-diméthyl-6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[1;6'-1,2]pyrido-[3, 4-b]indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -( 1 -carbox ami doéthyl idène)-6-méthoxy-1,2, 3 ,4-tétrahydrop yrido [3 ,4-b]indole (1,5 g, 5 mmol) dans 45 ml d'orthoacétate d'éthyle pendant 2 h 30. On obtient un solide jaune. F = 180 C. IR (KBr) : 3171 (NH), 1614 (CO). RMN 1H (DMSO) : 10,93 (1H, NH), 7,30 (1H, H11), 7,11 (1H, H8), 6,88 (1H, H10), 4,01 (2H, CH2-6), 3,77 (3H, CH3O), 3,04 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3C), 2,27 (3H, CH3C). SM (m/z) : 295 (M+), 268, 266, 223. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre marron. F > 260 C. IR (KBr) : 3408 (NH), 1668 (CO), 1625 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 11,26 (1H, NH), 7,48 (1H, H11), 7,20 (1H, H8), 6,99 (1H, H10), 4,29 (2H, CH2-6), 3,79 (3H, CH3O), 3,17 (2H, CH2-7), 2,49 (2H, CH3C), 2,29 (3H, CH3C). Exemple 15 : 1-méthyl-4-éthyl-6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[1',6'-1,21 pyrido [3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 1-méthyl-4-éthyl-6, 7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[) , 6'-1, 2]pyrido[3, 4-b]-indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidoéthylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-pyrido[3,4-b]indole (3 g, 12,4 mmol) dans 90 ml d'orthopropionate d'éthyle pendant 3 h. On obtient une poudre beige. F > 260 C. IR (KBr) : 3162 (NH), 1608 (CO). RMN 1H (DMSO) : 11,06 (1H, NH), 7,63 (1H, H8), 7,54 (1H, H11), 7,23 (1H, H10), 7,10 (1H, H9), 4,12 (2H, CH2-6), 3,06 (2H, CH2-7), 2,83 (2H, CH1CH3), 2, 30 (3H, CH3C), 1,19 (3H, CH3CH2). SM (m/z) : 279 (M+), 278, 264, 261, 250, 213, 195. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre marron. F = 227 C. IR (KBr) : 3335 (NH), 1703 (CO), 1628 (C=C). RMN 'H (DMSO) : 11,46 (1H, NH), 7,82 (1H, H8), 7,67 (1H, H11), 7,42 (1H, H10), 7,25 (1H, H9), 4,43 (2H, CH2-6), 3,18 (2H, CH2-7), 3,08 (2H, CH7CH3), 2,51 (3H, CH3SO3H), 2,38 (3H, CH3C), 1,39 (3H, CH3CH2). Exemple 16 : 1-méthyl-4-éthyl-6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino-[ 1,2lpyrido[3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 1-méthyl-4-éthyl-6, 7-dihydro-9-méthoxy-2H,1211pyrimidino-[I , 6'-1, 2]-pyrido 10 [3, 4-Nin dol- 2-on e On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamidoéthylidène)-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxypyrido[3,4-b] indole (2,5 g, 8 mmol) dans 75 ml d'orthopropionate d'éthyle pendant 3 h. On obtient une poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3232 (NH), 1667 (CO), 1605 (C=C). RMN 1H 15 (DMSO) : 10,97 (1H, NH), 7,44 (1H, H11), 7,11 (1H, H8), 6,89 (1H, H10), 4,11 (2H, CH2-6), 3,78 (3H, CH3O), 3,04 (2H, CH2-7), 2,82 (2H, CH2CH3), 2,28 (3H, CH3C), 1,18 (3H, CH3CH2). SM (m1z) : 309 (M+), 294, 266, 232, 185. B) Méthane sulfonate On obtient une poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3434, 3263 (NH), 1699 (CO), 20 1632 (C=C). RMN 'H (DMSO) : 11,23 (1H, NH), 7,48 (1H, Hi l), 7,19 (1H, H8), 6,98 (1H, H10), 4,34 (2H, CH2-6), 3,79 (3H, CH3O), 3,17 (2H, CH2-7), 3,06 (2H, CH2 CH3), 2,49 (3H, CH3SO3H), 1,29 (3H, CH3CH2). Exemple 17 : 1 -phényl-6,7-dihydro-2H,12H pyrimidino[1',6'-1,21pyrido[3,4-bl 25 indol-2-one, méthane sulfonate A) 1 phényl-6, 7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[) '.6'-], 2]pyrido[3, 4-bJindol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamido-1 -phényl)méthylidène)-1,2,3,4-tétrahydropyrido[3 ,4-b]indole (1,8 g, 5,7 mmol) dans 80 ml d'orthoformiate d'éthyle durant 3 h. On obtient une 30 poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 3430 (NH), 1640 (CO), 1595 (C=C). RMN 1H (CDC13) : 11,10 (1H, NH), 8,25 (1H, H4), 7,53 (5H, C6H5), 7,21 (1H, H8), 7,11 (1H, H 1 l ), 7,03 (1H, H10), 6,98 (1H, H9), 4,24 (2H, CH2-6), 3,24 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 313 (M4), 271, 236. B) Méthane sulfonate On obtient un solide jaune. F = 206 C. IR (KBr) : 3379 (NH), 1694 (CO), 1630 (C=C). Exemple 18 : 1-phényl-6,7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-p yrimidino[ 1 ',6'-1,2] pyrido [3,4-b]indol-2-one, méthane sulfonate A) 1 phényl-6, 7-dihydro-9-méthoxy-2H,12H-pyrimidino[I , 6'-1, 2]pyrido[3, 4-b] indol-2-one On opère comme dans le cas de l'exemple 1 par chauffage au reflux d'une solution de 1-(1-carboxamido- l -phénylméthylidène-2,3,4-tétrahydro-6-méthoxypyrido[3,4-b]indole (3 g, 9 mmol) dans 120 ml d'orthoformiate de triéthyle pendant 3 h. On obtient un solide jaune. F = 250 C. IR (KBr) : 3415 (NH), 1678 (CO). RMN 'H (CDCI3) : 11,65 (1H, NH), 8,25 (1H, H4), 7,54 (5H, C6H5), 7,40 (1H, Hl l), 6,95 (1H, H8), 6,88 (1H, H10), 4,24 (2H, CH2-6), 3,83 (3H, CH3O), 3,22 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 343 (M+), 301, 266. B) Méthane sulfonate On obtient un solide jaune. F = 246 C. IR (KBr) : 3380 (NH), 1695 (CO). RMN 'H (CDCI3) : 11,24 (1H, NH), 9,65 (1H, H4), 7,55 (2H, H8H11), 7,41 (1H, H10), 6,86 (5H, C6H5), 4,73 (2H, CH2-6), 3,82 (3H, CH3O), 3,31 (2H, CH2-7), 2,86 (3H, CH3SO3H). EXEMPLE 2 : 6,7-DIHYDRO-4H,12H-PYRIMIDINO[1',6'-1,2]PYRIDO13,4-2 5 b]INDOL-4-ONES Les composés dont la structure est indiquée dans le tableau II suivant ont été synthétisés : TABLEAU II R4 Exemple R3 R4 R1 R2 19 CH3 Cl H H 20 H Cl H CH3 21 H Cl CH3O H 22 CH3 Cl CH3O H 23 CH3 Cl H CH3 24 H ! CH3O H H Exemple 19 : 1-méthyl-2-chloro-6,7-dihydro-4H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2]-pyrido f 3,4-b]indol-4-one Une solution de 1-méthyl-3,4,6,7-tétrahydro-2H,12H-pyrimidino-[1',6'-1,2]pyrido [3,4-b]indol-2,4-dione (600 mg, 2,24 mmol) dans 6 ml d'oxychlorure de phosphore est chauffée au reflux avec agitation pendant 6 h. Après refroidissement, on ajoute 30 ml d'éther de pétrole au milieu de réaction et on décante le solvant après 10 min d'agitation. L'opération estréitérée 3 fois. On ajoute au résidu une solution aqueuse de soude à 30 %. On agite pendant 30 min, on essore et on lave le précipité avec le tétrahydrofuranne puis avec le diéthyléther. On obtient une poudre verte (500 mg, 58 %). F > 260 C. IR (KBr) : 3415 (NH), 1646 (CO). RMN 'H (DMSO) : 11,27 (1H, NH), 7,59 (1H, H8), 7,49 (1H, HI1), 7,17 (1H, H10), 7,00 (1H, H9), 4,19 (2H, CH2-6), 3,05 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3C). SM (m/z) : 285 (M+), 270, 257, 250. Exemple 20 : 2-chloro-6,7-dihydro-12-méthyl-4H,12H-pyrimidino[ l',6'-1,2]-pyrido f 3,4-b]indol-4-one On opère comme dans le cas de l'exemple 19 par chauffage au reflux d'une solution de 12-méthyl-3,4,6,7-tétrahydro-2H,12H-pyrimidino [ 1 ',6'-1,2] pyrido[3,4-b]indol-2,4-dione (1 g) dans l'oxychlorure de phosphore pendant 7 h. On obtient une 33 R1 poudre jaune. F > 260 C. IR (KBr) : 1656 (CO), 1582 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 7,70 (1H, H8), 7,61 (1H, H11), 7,39 (1H, H10), 7,16 (1H, H9), 6,88 (1H, Hl), 4,18 (2H, CH2-6), 3,95 (3H, CH3N), 3,09 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 285 (M+), 270, 257, 250. Exemple 21 : 2-chloro-6,7-dihydro-9-méthoxy-4H,12H-pyrimidino[1',6'-1,2]-pyrido [3,4-b lindol-4-one On opère comme dans le cas de l'exemple 19 par chauffage au reflux d'une solution de 9-méthoxy-3,4,6,7-tétrahydro-2H,12H-pyrimidino-[ l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol- 2,4-dione (1 g) dans 10 ml d'oxychlorure de phosphore pendant 7 h. On obtient une poudre verte. F > 260 C. IR (KBr) : 3401 (NH), 1644 (CO), 1600 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 7,37 (1H, H11), 7,11 (1H, H8), 6,95 (1H, H10), 6,89 (1H, H1), 4,21 (2H, CH2-6), 3,77 (3H, CH3O), 3,12 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 301 (M+), 273, 266. Exemple 22 : 1-méthyl-2-chloro-6,7-dihydro-9-méthoxy-4H,12H-pyrimidino-[ 1',6'-1,21pyrido[3,4-b]indol-4-one On opère comme dans le cas de l'exemple 19 par chauffage au reflux d'une solution de 1 -méthyl-6,7-dihydro-9-méthoxyp yrimidino [ 1 ',6'- 1 ,2]-pyrido [3 ,4-b]indol-2,4-dione (1 g) dans 15 ml d'oxychlorure de phosphore pendant 7 h. On obtient une poudre kaki. F > 260 C. IR (KBr) : 3459 (NH), 1724 (CO), 1622 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 11,19 (1H, NH), 7,46 (1H, H11), 7,15 (1H, H8), 6,97 (1H, H10), 4,19 (2H, CH2-6), 3,78 (3H, CH3O), 3,06 (2H, CH2-7), 2,49 (3H, CH3C). SM (m/z) : 315 (M+), 300, 280, 265, 252. Exemple 23 : 1,12-diméthyl-2-chloro-6,7-dihydro-4H,12Hpyrimidino[1',6'-1,21 pyrido [3,4-b]indol-4-one On opère comme dans le cas de l'exemple 19 par chauffage au reflux d'une solution de 1,12-diméthyl-6,7-dihydro-2H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b] indol-2,4- dione (1) dans 20 ml d'oxychlorure de phosphore. On obtient une poudre verte. F > 260 C. IR (KBr) : 1624 (CO), 1584 (C=C). RMN 1H (DMSO) : 7,23 (1H, H8), 7,58 (1H, Hl l), 7,40 (1H, H10), 7,20 (1H, H9), 3,62 (3H, CH3N), 3,31 (2H, CH2-6), 3,03 (2H, CH2-7), 2,29 (3H, CH3C). SM (m/z) : 299 (M+), 284, 264, 236. Exemple 24 : 2-méthoxy-6,7-dihydro-4H,12H-pyrimidine[ l',6'-1,2] [3,4-b]-indol-4- one Une solution de 2-chloro-6,7-dihydro-4H,12H-pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indol-4-one (1 g, 3,68 mmol) et de méthylate de sodium dans 20 ml d'éthanol est chauffée au reflux pendant 2 h. Après élimination du solvant, on ajoute 30 ml d'eau au résidu, on agite pendant 20 min et on essore le précipité. On lave à l'eau puis avec l'acétonitrile et le diéthyléther. On obtient une poudre blanche (780 mg, 85 %). F > 260 C. IR (KBr) : 3425 (NH), 1638 (CO), 1595 (C=C). RMN 'H (DMSO) : 11,96 (1H, NH), 7,70 (1H, H8), 7,50 (1H, H11), 7,35 (1H, H10), 7,16 (1H, H9), 6,42 (1H, Hl), 4,23 (2H, CH2-6), 3, 90 (3H, CH3O), 3,14 (2H, CH2-7). SM (m/z) : 267 (M+), 266, 239, 225. EXEMPLE 3 : TESTS D'ACTIVITE HYPNOTIQUE CHEZ LE POUSSIN L'effet sur l'état de vigilance de la valentonine, du 6-méthoxy-harmalan et de certains composés valentonergiques selon la présente invention a été testé chez des poussins de souche chair label JA657, âgés de 10 à 14 jours. Les animaux sont soumis à des programmes d'éclairement alterné comportant 12h d'obscurité (20h à 8h) et 12h d'éclairement (8h à 20h). La température ambiante est de 25 C pendant la première semaine d'élevage des poussins et de 22 C à partir de la deuxième semaine. Pendant la journée, l'éclairement est assuré par une lampe halogène (300 W), placée à 30 cm au-dessus du plancher du vivarium. Pendant les tests, les poids vifs des poussins ont varié entre 85 et 120 g. Les tests sont réalisés entre 14 et 15h. Les poussins sont allotés par groupes de 3, dans des vivariums identiques de 30 cm x 50 cm x 30 cm. Les produits testés sont administrés par voie intramusculaire (IM) dans le muscle pectoral majeur, soit en solution aqueuse (pour les composés hydrosolubles tels que les mésylates), soit en 3 0 solution éthanol/PEG 400/eau (25/50/25, V/V/V), à raison de 0,2 ml de solution pour 100 g de poids vif. Les doses administrées pour les produits testés (valentonergiques et substances de référence) varient de 0,25 Moles à 5 Moles pour 100 g de poids vif. Le placebo correspond à 0,2 ml de la solution pour 100 g de poids vif. Lorsque l'éthanol est utilisé dans le solvant, son effet a été comparé préalablement à celui du soluté physiologique (soluté NaCl à 0,9 p.100) ou de l'eau distillée. Les solutions des produits testés ont été préparées extemporanément par dilution successive d'une solution mère, obtenue à partir de 2,5 à 50 M de produit exactement pesées, additionnées soit de 2 ml pour préparation injectable (pour les composés hydrosolubles), soit successivement de 0,5 ml d'éthanol pur puis de 1 ml de PEG 400, agitées aux ultrasons puis complétées à 2 ml avec 0,5 ml d'eau distillée pour préparation injectable. Dans les tableaux III à VI ci après sont présentés les résultats obtenus après administration IM de doses comprises entre 0,25 et 5 Moles de produits testés, en solution dans 0,2 ml d'eau distillée ou du mélange éthanol/PEG 400/eau, pour 100 g de poids vif. Pour chaque poussin, le volume injecté est ajusté, en fonction du poids vif réel, à 0,2 ml pour 100 g de poids vif, ce qui correspond à des doses comprises entre 1 et 10 mg/kg de poids vif. Les paramètres observés sont l'activité locomotrice et l'état de veille des poussins pendant 2h, soit l'équivalent des 6 cycles théoriques veille-sommeil du poussin de cet âge. Ils sont enregistrés par caméra vidéo pendant 90 minutes, les 30 premières 2 0 minutes étant le temps d'adaptation au dispositif. Cinq stades de vigilance ont été définis : - stade 1 : veille active ; - stade 2 : animal couché, maintien de la tête avec tonicité, oeil ouvert ; - stade 3 : sommeil léger, animal assoupi ; oeil fermé avec ouverture 25 intermittente, posture immobile non modifiée par la stimulation ; - stade 4 : sommeil profond couché : relâchement du cou, posture caractéristique tête sous l'aile ou en arrière ; - stade 5 : sommeil debout : oeil fermé, immobile, tête tombante (catatonique). Ces cinq stades correspondent approximativement aux stades de vigilance et de 3 0 sommeil définis à l'examen des tracés électro-encéphalographiques dans cette espèce. La correspondance est la suivante : ^ Sommeil profond couché : stade 4 = slow wave sleep (SWS) ^ Sommeil debout = sleep-like state I (SLSI). Le stade 3, assoupi, pourrait correspondre à des phases de sommeil paradoxal, avec agitation de la tête, par exemple. L'observation des poussins est réalisée par un observateur entraîné avec un contrôle vidéo continu pendant au moins une heure après le réveil des animaux. Deux stimuli ont été utilisés pour confirmer les observations du comportement des poussins à intervalles réguliers : - le bruit causé par le choc d'un objet en plastique sur la vitre du vivarium, comparable à celui du bec d'un poussin sur la vitre, correspond à un stimulus modéré. Il est pratiqué à chaque période d'observation (soit toutes les 5 minutes) ; - et la présentation d'une mangeoire métallique remplie avec l'aliment habituel, laissée 2 minutes dans le vivarium. Il s'agit d'un stimulus puissant faisant appel à la vision, l'ouïe et l'odorat. Elle est pratiquée toutes les 15 minutes, c'est à dire 6 fois, au moins, à chaque essai. Le réveil est défini par l'apparition du comportement élaboré conscient de recherche et consommation de nourriture ou de boisson. Le Temps de Sommeil (TS) et défini par la somme des durées des phases de sommeil léger (stade 3), sommeil profond (stade 4) et sommeil debout (stade 5). Le Temps de Sédation, postérieur au réveil, correspond au stade 2. Le Temps d'Assoupissement (TA) est égal (à 1 minute près) au temps nécessaire au passage de l'état de veille active (stade 1) à un état non vigile (stades 3, 4 et 5). Le Temps de Sommeil (TS) est égal à la durée de la période de sommeil allant de l'endormissement au réveil. Il est exprimé en minutes et en différence (minutes) par rapport au placebo (A TS vs placebo). Le temps total de sédation sur la période est exprimé en % de la période (Sed). Les produits de références sont les composés valentonergiques suivants : Ethyl carbo 7 (produit insoluble dans l'eau) et le CF 054 MS (mésylate soluble dans l'eau). C F 054-M S Ethyl carbo 7 N H H3CO Pour chaque produit testé, plusieurs séries de mesures ont été réalisées sur des lots de 3 animaux, chaque valeur indiquée est la moyenne dans chaque lot de 3 poussins. Lorsque le nombre de lots est supérieur ou égal à 2, les chiffres indiqués sont les valeurs moyennes limites observées. TABLEAU III Composé Dose (mg/kg) TA (minutes) TS (minutes) Placebo - NA 0 Mélatonine 1,16 NA 0 2,32 NA 0 4,64 NA 0 Pentobarbital 1,24 NA 0 2,48 13 36 Diazépam 2,85 2-7 24-70 Zolpidem ' 3,07 2 33 2,56 2-9 36-65 Valentonine 4-11 40-70 5,12 1,48 1 9 18 Ethyl carbo 7 9-11 28-101 2,96 6-méthoxy harmalan 3 I NA 0 Légende: NA : Non Applicable. Les animaux restent vigiles pendant toute la période 10 d'observation TA : Temps d'Assoupissement est égal au temps nécessaire pour passer de l'état de veille active à un état non vigile. TS : Temps de Sommeil est égal à la durée de la période de sommeil de l'endormissement au réveil. Résultats : Chez le poussin de cet âge hors essai, la durée d'un cycle veille sommeil est de 20 à 30 minutes pendant la journée. Il apparaît donc, dès la dose d' l mg/kg que 10 composés sur 15 testés induisent une diminution très forte de l'activité locomotrice attestée par une durée du premier sommeil supérieure à 20 minutes. Les animaux ne dorment pas après administration du placebo. Le nombre des produits testés dans ce cas, aux doses plus élevées, passe à 11/15 et à 13/15 aux doses égales à 3 et à 10 mg/kg, respectivement, ainsi qu'en atteste l'examen des Tableaux IV à VI . Il existe une relation positive dose-effet nette pour la plupart des composés testés, avec une réduction du délai d'assoupissement lorsque la dose augmente. Sur 90 minutes, l'écart du temps de sédation, exprimé en pourcentage de la période d'observation, avec celui observé après administration du placebo, est supérieur 50 % pour 7 composés sur 15 dès la dose de lmg/kg, pour 11 composés sur 15 à 3 mg/kg et pour 13 composés sur 15 à 10 mg/kg. Les composés testés sont sous forme de méthane sulfonates à l'exception des composés 22 et 24 qui sont sous forme de base. TABLEAU IV (Dose : 1 mg/kg) Composés TA (minutes) TS (minutes) Sed (% ATS/placebo période) (minutes) Exemple 1 8,0 44,0 73,0 42,0 Exemple 2 6,5 46,0 67,0 44,0 Exemple 3 4,5 43,5 48,5 43,5 Exemple 5 ' 10,0 20,0 53, 0 18,0 Exemple 8 5,0 20,5 56,0 18,5 Exemple 9 15,5 11,5 46,0 9,5 Exemple 10 9,2 18,0 44,8 16,0 - Exemple 12 5,0 25,0 58,0 - Î 23,0 Exemple 13 7,5 30, 0 50,0 28,0 Exemple 14 10,0 19,5 48,0 17,5 Exemple 15 5,0 52,5 80,6 50,5 Exemple 17 12,5 5,0 32,0 3,0 Exemple 18 10,0 32,0 58,0 30,0 Exemple 22 7, 5 4,5 8,5 4,5 Exemple 24 12,5 47,5 46,0 47,5 Ethyl carbo 7 15,0 12,5 12,5 38,0 CF 054-MS 10,0 10,0 10,0 27,0 TABLEAU V (Dose : 3 mg/kg) Composés TA (minutes) TS (minutes) Sed (% période) ATS/placebo(minutes) Exemple 1 8,0 46,0 79,0 44,0 Exemple 2 6,5 33,0 64,0 31,0 Exemple 3 5,5 79,5 80,0 79,5 Exemple 5 5,0 40,0 75,0 38,0 Exemple 8 7,0 24,0 55,0 22,0 Exemple 9 6,5 13,5 45,0 11,5 Exemple 10 26,5 ' 15,8 44,4 14,0 Exemple 12 9,0 51,0 66,0 49,0 Exemple 13 8,0 40,0 60,0 38,0 Exemple 14 10,5 1 34,5 64,0 32,5 Exemple 15 7,5 51,0 74,8 49,0 Exemple 17 19,2 34,5 58,0 32,5 Exemple 18 10,0 7,0 42,0 5,0 Exemple 22 20,0 10,0 31,5 10,0 Exemple 24 10,0 48,5 53, 5 48,5 Ethyl carbo 7 10,0 53,5 57,5 53,5 CF 054-MS 14,0 42,0 i 55,0 42,05 TABLEAU VI (Dose : 10 mg/kg) Composés TA (minutes) TS (minutes) Sed (% période) ATS/placebo(minutes) Exemple 1 4,5 42,5 74,0 42,5 Exemple 2 4,5 82,0 94,0 80,0 Exemple 3 4,5 86,0 86,5 86,0 Exemple 5 10,5 56,0 79,0 540 Exemple 8 6,0 54,5 74,0 52,5 Exemple 9 6,5 38,5 68,0 36,5 Exemple 10 10,5 16,5 60,6 15,0 Exemple 12 r 9,0 39,0 66,0 37,0 Exemple 13 8,0 42,0 65,0 40,0 Exemple 14 11,0 33,5 ; 70,0 31,5 Exemple 15 10,0 42,0 61,8 40,0 Exemple 17 4,0 24,5 62,0 22,5 Exemple 18 10,0 20,5 70,0 18,5 Exemple 22 12,0 15,0 24,5 15,0 Exemple 24 12,0 41,5 42,5 41,5 Ethyl carbo 7 7,0 67,5 76,5 67,5 CF 054-MS 9,5 42,0 55,0 42,0 41
La présente invention concerne un pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole de formule générale (I) suivante: dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkoxy en C1-C6 R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 R3 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe aryle, le groupe aryle étant éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe alkoxy en C1-C6 le trait en pointillés entre les positions 2 et 3 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 3 et 4 du cycle représente une liaison, représente et représente dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 ou le trait en pointillés entre les positions 3 et 4 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 2 et 3 du cycle représente une liaison, représente et représente dans lequel R4 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe alkoxy en C1-C6 ou un groupe alkyle en C1-C6 ; ou leurs mélanges, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, ou leurs isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. Elle concerne également un procédé de préparation de ce composé, une composition pharmaceutique ou cosmétique le comprenant et son utilisation en thérapie, en particulier en tant qu'hypnotique.
1. Pyrimidino[ 1 ',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole de formule générale (I) suivante: dans laquelle : R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkoxy en C1-C6 ; R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 ; R3 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe aryle, le groupe aryle étant éventuellement substitué par un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe alkoxy en C1-C6 ; le trait en pointillés entre les positions 2 et 3 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 3 et 4 du cycle représente une liaison, --R 4 représente ù et R 5 représente R 5 dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 ou le trait en pointillés entre les positions 3 et 4 du cycle est absent, le trait en pointillé entre les positions 2 et 3 du cycle représente une liaison, -R 5 représente ù O et -- - R 4 représente R 4 dans lequel R4 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe alkoxy en C1-C6 ou un groupe alkyle en C1-C6 ; ou leurs mélanges, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, ou leurs isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. 2. Pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la 1 caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés de formules générales (II) et (III) suivantes : 1. R1 (I)R1 R1 I I III R4 dans lesquelles RI à R5 sont tels que définis dans la 1, ou leurs mélanges, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, ou leurs isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. 3. Pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les composés de formules 1 à 24 suivants : H M e 0 1 2 MeO 3 4 CH3 CH3 5 6 MeO 7 89 N MeO 11 12 CH3 MeO CH3 13 14 MeO 15 16 MeO 17 18 CI 19 20ci MeO MeO 21 22 OMe et 23 24 4. Procédé de préparation d'un composé de formule générale (II) selon la 2 par cyclisation du composé de formule générale (IV) suivante : R1 H2 IV dans laquelle R1 à R3 sont tels que définis dans la 1 avec l'orthoester 10 d'acide aliphatique de formule générale (V) suivante : /OC2H5 R5 ( OC2H5 0C2H5 (V) dans laquelle R5 est tel que défini dans la 1. 5. Procédé de préparation d'un composé de formule générale (III) selon la 15 2 dans lequel R4 représente un atome de chlore par chlorodéshydroxylation au moyen de POC13 du composé de formule générale (VI) suivante :5VI dans laquelle RI à R3 sont tels que définis dans la 1. 6. Procédé selon la 5 caractérisé en ce que le composé de formule générale (VI) est obtenu par cyclisation du composé de formule générale (IV) tel que défini dans la 4 avec le carbonate de diéthyle, avantageusement en présence d'éthylate de sodium dans de l'éthanol. 7. Procédé de préparation d'un composé de formule générale (III) selon la 2 dans lequel R4 ne représente pas un atome de chlore par substitution du composé de formule générale (III) selon la 2 dans lequel R4 représente un atome de chlore avec un alcoolate de sodium de formule générale (VII) suivante : R4ONa (VII) dans laquelle R4 est tel que défini dans la 1 et ne représente pas un atome de chlore. 8. Association d'un pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 et d'un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales (VIII) ou (VIIIbis) suivante 46 R1 N '"ùR16 1 R18 H R17 MeO VIII VII Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), 5 10 15 20le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent. 9. Association selon la 8 caractérisé en ce que le pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 est présent en une quantité supérieure en poids à celle de l'antagoniste. 10. Association selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que le pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 a une durée d'élimination dans le sang inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, avantageusement inférieure à 2 heures. 11. Association selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée en ce que que R18 représente un groupe méthyle ou éthyle, avantageusement l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formule générale (VIII) ou (VIIIbis) est choisi parmi le 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : ou l'analogue éthylé du 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : MeO M e 0 ou leurs analogues hydrogénés, de formules : MeO M e 0 et 48ou le composé de formule Ibis CH3 N H (Ibis) MeO 12. Composition pharmaceutique comprenant un pyrimidino [ 1 ' ,6' -1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 ou une association selon l'une quelconque des 8 à 11 et un excipient pharmaceutiquement acceptable. 13. Composition pharmaceutique comprenant l'association selon l'une quelconque des 8 à 11 et un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales (VIII) ou (VIIlbis) : N R16 1 R18 N H VIII VII Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), 15 le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en CI-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, en tant que produit de combinaison pour une utilisation séparée dans le temps 20 destinée à réguler le cycle circadien veille-sommeil. 14. Composition selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisée en ce qu'elle est destinée à une administration par voie orale ou intraveineuse, avantageusement par voie orale. 15. Pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 ou association selon l'une quelconque des 8 à 11 ou composition selon l'une quelconque des 12 à 14 pour son utilisation en tant que médicament. 16. Association selon l'une quelconque des 8 à 11 ou composition contenant l'association selon l'une quelconque des 12 à 14 pour son utilisation en tant que médicament destiné à réguler le cycle circadien veille-sommeil et/ou au traitement de l'insomnie, des troubles de l'humeur telles que la dépression ou l'anxiété, de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer et des maladies ou désordres liés à la dérégulation du cycle circadien veille-sommeil. 17. Pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 pour son utilisation en tant que médicament ayant une activité 2 0 myorelaxante, hypnotique, sédative et/ou analgésique, et/ou destiné au traitement de maladies liées aux désordres de l'activité de la mélatonine et/ou au traitement de la dépression et des désordres psychiatriques, en particulier le stress, l'anxiété, l'insomnie, la schizophrénie, les psychoses ou l'épilepsie, et/ou au traitement des troubles du sommeil liés au voyages ( jet lag ) ou des maladies 2 5 neurodégénératives du système nerveux central comme la maladie de Parkinson ou la maladie d'Alzheimer et/ou au traitement de cancers tel que le cancer de la peau, et/ou au traitement de l'hyperplasie bénigne de la prostate, des affections de la peau comme le psoriasis, l'acné, les mycoses, du glaucome et/ou à l'augmentation des résistances immunitaires et/ou à la prévention des symptômes de la ménopause, des 3 0 syndromes prémenstruels, des effets du vieillissement et de la mort subite du nourrisson. 18. Utilisation du pyrimidino[l',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 en tant que contraceptif chez l'homme ou l'animal et/ou pour réguler les naissances chez les animaux ruminants. 19. Composition cosmétique comprenant un pyrimidino[1',6'-1,2]pyrido[3,4-b]indole selon l'une quelconque des 1 à 3 et un excipient cosmétiquement acceptable.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P,A61Q
C07D 471,A61K 8,A61K 31,A61P 15,A61P 17,A61P 25,A61P 27,A61P 35,A61Q 19,C07D 209,C07D 211,C07D 239
C07D 471/14,A61K 8/49,A61K 31/438,A61K 31/519,A61P 15/18,A61P 17/00,A61P 25/00,A61P 27/06,A61P 35/00,A61Q 19/00,C07D 209/04,C07D 211/84,C07D 239/36
FR2899423
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SPATIALISATION SONORE BINAURALE EFFICACE DANS LE DOMAINE TRANSFORME.
20,071,005
TRANSFORMÉ. L'invention est relative à la spatialisation, dite rendu 3D, de signaux audio compressés. Une telle opération est par exemple exécutée lors de la décompression d'un signal compressé audio 3D par exemple, représenté sur un certain nombre de canaux, vers un nombre de canaux différents, deux par exemple, pour permettre la restitution des effets 3D audio sur un casque d'écoute. Ainsi, le terme binaural vise la restitution sur un casque stéréophonique d'un signal sonore avec néanmoins des effets de spatialisation. L'invention ne se limite toutefois pas à la technique précitée et s'applique, notamment, à des techniques dérivées du binaural , telles que les techniques de restitution dites techniques TRANSAURAL , c'est-à-dire sur des haut-parleurs distants. TRANSAURAL est une marque de commerce déposée par la société COOPER BAUCK CORPORATION. De telles techniques peuvent alors utiliser une annulation de diaphonie ( cross-talk cancellation en anglais), laquelle consiste à annuler les chemins acoustiques croisés, de manière à ce qu'un son, ainsi traité puis émis par les haut-parleurs, puisse n'être perçu que par une seule des deux oreilles d'un auditeur. En conséquence, l'invention est également relative à la transmission et à la restitution de signaux audio multicanaux et à leur conversion vers un dispositif de restitution, transducteur, imposé par l'équipement d'un utilisateur. C'est par exemple le cas pour la restitution d'une scène sonore 5.1 par un casque d'écoute audio, ou par une paire de hauts parleurs. L'invention est également relative à la restitution, dans le cadre d'un jeu ou enregistrement vidéo par exemple, d'un ou plusieurs échantillons sonores stockés dans des fichiers, en vue de leur spatialisation. Parmi les techniques connues dans le domaine de la spatialisation sonore binaurale, différentes approches ont été proposées. En particulier, la synthèse binaurale bicanale consiste, en référence à la figure la, à filtrer le signal des différentes sources sonores Si que l'on souhaite positionner, à la restitution, à une position dans l'espace, par l'intermédiaire de fonctions de transfert acoustiques gauche HRTF-1 et droite HRTF-r dans le domaine fréquentiel correspondant à la direction appropriée, définie en coordonnées polaires (01, çp,) . Les fonctions de transfert HRTF, pour Head Related Transfer Functions en anglais, précitées sont les fonctions de transfert acoustique de la tête de l'auditeur entre les positions de l'espace et le conduit auditif. On désigne en outre par HRIR pour Head Related Impulse Response leur forme temporelle. Ces fonctions peuvent en outre comporter un effet de salle. On obtient, pour chaque source sonore Si deux signaux gauche et droit qui sont alors additionnés aux signaux gauche et droit issus de la spatialisation des autres sources sonores, pour donner finalement les signaux L et R diffusés aux oreilles gauche et droite de l'auditeur. Le nombre de filtres, ou fonctions de transfert, nécessaires est alors 2.N pour' une synthèse binaurale statique et 4.N pour une synthèse binaurale dynamique, N désignant le nombre de sources sonore ou de flux audio à spatialiser. Des travaux intitulés A mode/ of head-related transfer functions based on principal components analysis and minimum û phase reconstruction conduits par D. Kistler et F.L. Wightman, publiés au J. Acoust. Soc. Am. 91(3) : p 1637-1647 (1992) et par A. Kulkarni 1995 IEEE ASSP Workshop on Applications of signal Processing to Audio and Acoustics IEEE catalog number : 95TH8144, ont permis de vérifier que les phases des HRTF peuvent se décomposer en la somme de deux termes, l'un correspondant au retard interaural et l'autre égal à la phase minimale associée au module de la HRTF. Ainsi, pour une fonction de transfert HRTF exprimée sous la forme : H(%) = H(f le-"(f rp(f)= ço retard (f)+rpmin(f) rpretard (f)= 2îrfr correspond au retard interaural ; çpmin(f) = H(1og(H(f )1)) est la phase minimale associée au module du filtre H. L'implémentation des filtres binauraux se fait, en général, sous la forme de deux filtres à phase minimale et d'un retard pur, correspondant à la différence des retards gauche et droit appliqués à l'oreille la plus éloignée de la source. Ce retard est en général implémenté à l'aide d'une ligne à retard. Le filtre à phase minimale est un filtre à réponse impulsionnelle finie et peut être exécuté dans le domaine temporel ou fréquentiel. Des filtres à réponse impulsionnelle infinie peuvent être recherchés pour approximer le module des filtres HRTF à phase minimale. En ce qui concerne la binauralisation, on se place, en référence à la figure 1 b, dans le cadre non limitatif d'une scène sonore spatialisée en mode 5.1, en vue de la restitution de celle-ci sur le casque audio d'un être humain HB. Cinq haut-parleurs C : Centre, Lf : Left front, Rf : Right front, SI : Surround left, Sr : Surround right, produisent chacun un son qui est perçu par l'être humain HB sur les deux récepteurs que sont ses oreilles. On modélise les transformations subies par le son par une fonction de filtrage représentant la modification que ce son subit lors de sa propagation entre le haut-parleur qui restitue ce son et une oreille donnée. En particulier, le son émanant du haut-parleur Lf affecte l'oreille gauche LE au travers d'un filtre HRTF A mais ce même son atteint l'oreille droite RE modifié par un filtre HRTF B. La position des haut-parleurs par rapport à l'individu HB précités peut être symétrique ou non. Chaque oreille reçoit donc la contribution des 5 haut-parleurs sous la forme modélisée ci-après : Oreille gauche LE : BI = ALf + CC + BRf + DSI + ESr, 3 Oreille droite RE : Br = ARf + CC + BLf + DSr + ESI, où BI est le signal binauralisé pour l'oreille gauche LE et Br est le signal binauralisé pour l'oreille droite RE. Les filtres A, B, C, D et E sont modélisés, le plus souvent, par des filtres numériques linéaires et il faut donc, dans la configuration représentée en figure 1 b, 10 fonctions de filtrage à appliquer, lesquelles peuvent être réduites à 5, compte tenu des symétries. De manière connue en tant que telle, les opérations de filtrage précitées peuvent être réalisées dans le domaine fréquentiel, par exemple grâce à une convolution rapide exécutée dans le domaine de Fourier. On utilise alors une transformée de Fourier rapide FFT, pour Fast Fourier Transform en anglais, pour exécuter la binauralisation de façon efficace. Les filtres HRTF A, B, C, D et E peuvent être simplifiés sous la forme d'un égaliseur en fréquence et d'un retard. Le filtre HRTF A peut être réalisé sous la forme d'un simple égaliseur, car il s'agit d'une trajectoire directe, alors que le filtre HRTF B inclut un retard supplémentaire. De manière classique les filtres HRTF peuvent être décomposés en un filtre à phase minimale et un retard pur. Le retard pour l'oreille la plus proche de la source peut être pris égal à zéro. L'opération de reconstruction par décodage spatial d'une scène sonore 3D audio, à partir d'un nombre réduit de canaux transmis, telle que représentée en figure l c, est également connue de l'état de la technique. La configuration représentée en figure 1c est celle relative au décodage d'une voie sonore codée disposant de paramètres de localisation dans le domaine fréquentiel, afin de reconstruire une scène sonore spatialisée 5.1. La reconstruction précitée est effectuée par un décodeur spatial par sous-bandes fréquentielles, tel que représenté en figure 1 c. Le signal audio codé m subit 5 étapes de traitement de spatialisation, qui sont commandées par des paramètres ou coefficients complexes de spatialisation CLD et ICC calculés par l'encodeur et qui permettent, par le biais d'opérations de décorrélation et de correction de gain, de reconstruire de façon réaliste la scène sonore composée de six canaux, les cinq canaux représentés en figure 1 b, auxquels est ajouté un canal d'effet de basse fréquence Ife. Lorsque l'on souhaite procéder à une binauralisation des canaux sonores issus d'un décodeur spatial tel que représenté en figure 1 c, on est en fait contraint, à l'heure actuelle, de mettre en oeuvre un traitement selon le schéma représenté en figure 1d. En référence au schéma précité, il apparaît nécessaire de réaliser la transformation des canaux sonores dont on dispose dans le domaine temporel, avant de procéder à la binauralisation du signal. Cette opération de retour dans le domaine temporel est symbolisée par les blocs synthétiseurs Synth qui exécutent l'opération de transformation fréquence-temps pour chacun des canaux issus du décodeur spatial (SD). Le filtrage par filtres HRTF peut ensuite être réalisé par les filtres A, B, C, D, E, avec ou sans application du schéma égalisé, correspondant à un filtrage classique. Une variante de binauralisation des canaux sonores d'un décodeur spatial peut consister également, ainsi que représenté en figure le, à convertir chaque canal sonore délivré par le décodeur audio dans le domaine temporel par un synthétiseur Synth puis à exécuter l'opération de décodage spatial et de binauralisation, ou spatialisation, dans le domaine fréquentiel de Fourier, après transformation par FFT. Dans cette hypothèse, chaque module OTT correspondant à une matrice de coefficients de décodage, doit alors être converti dans le domaine de Fourier, au prix d'une approximation, car les opérations ne sont pas effectuées dans le même domaine. En outre, la complexité est encore accrue, car l'opération de synthèse Synth est suivie de trois transformations FFT. Ainsi, pour binauraliser une scène sonore issue d'un décodeur spatial, il n'existe guère d'autre possibilité que de réaliser : - soit 6 transformations temps-fréquence, si l'on veut réaliser la binauralisation en dehors du décodeur spatial ; soit une opération de synthèse suivie de 3 transformations de Fourier, FFT, si l'on veut réaliser l'opération dans le domaine FFT. A la rigueur, une autre solution peut consister à effectuer le filtrage HRTF directement dans le domaine des sous-bandes, ainsi que représenté en figure If. Toutefois, dans cette hypothèse, les filtrages HRTF sont complexes à réaliser, car ces derniers imposent l'utilisation de filtres en sous-bandes, dont la longueur minimale est fixée et qui doivent prendre en compte le phénomène de repliement spectral des sous-bandes. L'économie introduite par la réduction d'opérations de transformation est compensée négativement par l'explosion du nombre d'opérations nécessaires pour le filtrage, en raison de l'exécution de ces opérations dans le domaine PQMF pour Pseudo Quadrature Mirror Fi/ter en anglais. La présente invention a pour objectif de remédier aux nombreux inconvénients des techniques antérieures précitées de spatialisation sonore des scènes audio 3 D, notamment de transauralisation ou de binauralisation de scènes audio 3 D. En particulier, un objectif de la présente invention est l'exécution d'un filtrage spécifique de signaux ou canaux audio codés spatialement dans le domaine des sous-bandes fréquentielles d'un décodage spatial, afin de limiter le nombre de transformations deux à deux, tout en réduisant les opérations de filtrage au minimum, mais en conservant une bonne qualité de spatialisation source, notamment en transauralisation ou binauralisation. Selon un aspect particulièrement remarquable de la présente invention, l'exécution du filtrage spécifique précité s'appuie sur la mise sous forme égaliseur-retard des filtres de spatialisation, transaurale ou binaurale, pour une application directe d'un filtrage par égalisation-retard dans le domaine des sous-bandes. Un autre objectif de la présente invention est l'obtention d'une qualité de rendu 3 D très proche de celle obtenue à partir de filtres de modélisation tels que des filtres HRTF d'origine, par la seule adjonction d'un traitement spatial transaural de très basse complexité, suite à un décodage spatial classique dans le domaine transformé. Un objectif de la présente invention est enfin une nouvelle technique de spatialisation source applicable non seulement au rendu transaural ou binaural d'un son monophonique, mais également à plusieurs sons monophoniques et notamment aux canaux multiples de sons stéréo 5.1, 6.1, 7.1, 8.1 ou supérieurs. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de spatialisation sonore d'une scène audio comportant un premier ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à l'unité de canaux audio codés spatialement sur un nombre de sous-bandes de fréquences déterminé, et décodés dans un domaine transformé, en un deuxième ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, à partir de filtres de modélisation de la propagation acoustique des signaux audio du premier ensemble de canaux. Conformément à l'invention ce procédé est remarquable en ce que, pour chaque filtre de modélisation converti sous forme d'au moins un gain et d'un retard applicables dans le domaine transformé, il consiste à effectuer au moins, pour chaque sous-bande fréquentielle du domaine transformé : un filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande, par application d'un gain respectivement d'un retard sur le signal en sous-bande, pour engendrer à partir des canaux codés spatialement, une composante égalisée et retardée d'une valeur déterminée dans la sousbande fréquentielle considérée, une addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées, pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre du deuxième ensemble, supérieur ou égal à deux, de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, une synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé par un filtre de synthèse, pour obtenir le deuxième ensemble de nombre supérieur ou égal à deux de signaux sonores de restitution dans le domaine temporel. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que le filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande inclut au moins l'application d'un déphasage et le cas échéant d'un retard pur par mémorisation, pour l'une au moins des sous-bandes de fréquences. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce qu'il inclut un filtrage par égalisation-retard dans un domaine transformé hybride, comportant une étape supplémentaire de découpe en fréquence en sous- bandes supplémentaires, avec ou sans décimation. Le procédé objet de l'invention est enfin remarquable en ce que pour convertir chaque filtre de modélisation en une valeur de gain respectivement de retard dans le domaine transformé, il consiste au moins à associer comme valeur de gain à chaque sous-bande une valeur réelle définie comme la moyenne du module du filtre de modélisation dans cette sous-bande et à associer comme valeur de retard à chaque sous-bande une valeur de retard correspondant au retard de réception entre l'oreille gauche et l'oreille droite pour différentes positions. La présente invention a corrélativement pour objet un dispositif de spatialisation sonore d'une scène audio comportant un premier ensemble comprenant un nombre, supérieur ou égal à l'unité, de canaux audio codés spatialement sur un nombre de sous-bandes de fréquences déterminé, et décodés dans un domaine transformé, en un deuxième ensemble comportant un nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, à partir de filtres de modélisation de la propagation acoustique signaux audio du premier sous-ensemble de canaux. Conformément à l'invention ce dispositif est remarquable en ce que, pour chaque sous-bande fréquentielle d'un décodeur spatial dans le domaine transformé, ce dispositif comprend outre ce décodeur spatial : un module de filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande par application d'un gain respectivement d'un retard sur le signal en sous-bande, pour engendrer à partir de chacun des canaux audio- codés spatialement une composante égalisée et retardée d'une valeur de retard déterminée dans la sous-bande de fréquences considérée, un module d'addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre du deuxième ensemble supérieur ou égal à deux des canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, un module de synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé pour obtenir le deuxième ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à deux des canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. Le procédé et le dispositif objets de l'invention trouvent application à l'industrie électronique des appareils audio et/ou vidéo à haute fidélité, à l'industrie des jeux audio-vidéo exécutés localement ou en ligne. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre les figures la à 1 f relatives à l'art antérieur, la figure 2a représente un organigramme illustratif des étapes de mise en oeuvre du procédé de spatialisation sonore objet de l'invention la figure 2b représente à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention représenté en figure 2a, obtenu par création de sous-bandes supplémentaires, en l'absence de décimation ; la figure 2c représente à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention représenté en figure 2a obtenu par création de sous-bandes supplémentaires, en présence de décimation ; la figure 3a représente, à titre illustratif, un étage, pour une sous-bande de fréquences d'un décodeur spatial, d'un dispositif de spatialisation sonore objets de l'invention ; la figure 3b représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre d'un filtre par égalisation-retard permettant la mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention représenté en figure 3a ; la figure 4 représente à titre illustratif, un exemple de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention dans lequel le calcul des filtres d'égalisation retard est délocalisé. Une description plus détaillée du procédé de spatialisation sonore d'une scène audio conforme à l'objet de la présente invention sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2a et les figures suivantes. Le procédé objet de l'invention s'applique à une scène audio telle qu'une scène audio 3 D représentée par un premier ensemble comprenant un nombre N de canaux audio codés spatialement supérieur ou égal à l'unité, N 1, sur un nombre de sous-bandes de fréquences déterminé et décodé dans un domaine transformé. Le domaine transformé s'entend d'un domaine fréquentiel transformé tel que domaine de Fourier, domaine PQMF ou de tout domaine hybride issu de ces derniers par création de sous-bandes de fréquences supplémentaires, soumises ou non à un processus de décimation temporel. En conséquence, les canaux audio codés spatialement constitutifs du premier ensemble N de canaux, sont représentés de manière non limitative par les canaux FI, Fr, Sr, SI, C, Ife précédemment décrits dans la description et correspondant à un mode de décodage d'une scène audio 3 D dans le domaine transformé correspondant, ainsi que décrit précédemment dans la description. Ce mode n'est autre que le mode 5.1 précédemment mentionné. En outre, ces signaux sont décodés dans le domaine transformé 25 précité selon un nombre de sous-bandes déterminé propres au décodage, I ensemble des sous-bandes étant noté (SBk) k= k désigne le rang de la sous-bande considérée. Le procédé objet de l'invention permet de transformer l'ensemble des canaux audio codés spatialement précédemment cités en un deuxième 30 ensemble comportant un nombre, supérieur ou égal à deux, de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, les canaux sonores de restitution étant notés BI et Br pour les canaux binauraux gauche respectivement droit, de manière non limitative dans le cadre de la figure 2a. On comprend, en particulier, qu'en lieu et place de deux canaux binauraux, le procédé objet de l'invention s'applique à tout nombre de canaux supérieur à deux, permettant par exemple la restitution sonore en temps réel de la scène audio 3D, ainsi que représenté et décrit dans la description en liaison avec la figure lb. Selon un aspect remarquable du procédé objet de l'invention, celui-ci est mis en oeuvre à partir de filtres de modélisation de la propagation acoustique des signaux audio du premier ensemble de canaux audio codés spatialement, compte tenu d'une conversion sous forme d'au moins un gain et d'un retard applicables dans le domaine transformé, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. De manière non limitative, les filtres de modélisation seront désignés filtres HRTF dans la suite de la description. La conversion précitée est notée pour chaque filtre HRTF considéré pour une sous-bande SBk de rang k à établir une valeur de gain gk et de retard dk correspondant, la conversion précédente étant alors notée, ainsi que représentée en figure 2a HRTF E (gk ,dk). Compte tenu de la conversion précitée, le procédé objet de l'invention consiste, pour chaque sousbande fréquentielle du domaine transformé de rang k, à effectuer un filtrage à l'étape A par égalisation-retard du signal en sous-bande par application d'un gain gk respectivement d'un retard dk sur le signal en sous-bande, pour engendrer à partir des canaux codés spatialement précités, c'est-à-dire les canaux FI, C, Fr, Sr, SI et Ife, une composante égalisée et retardée d'une valeur de retard déterminée dans la sous-bande de fréquence SBk considérée de rang k. Sur la figure 2a, l'opération de filtrage par égalisation-retard est notée de manière symbolique CEDkX = {FI, C, Fr, Sr, SI, Ife}(gkx, dkx). Dans la relation symbolique précitée, FEBkx désigne chaque composante égalisée et retardée obtenue par application du gain gkx et du retard dkx sur chacun des canaux audio codés spatialement, c'est-à-dire les canaux FI, C, Fr, Sr, SI, Ife. En conséquence et dans la relation symbolique précitée, x, pour la sousbande de rang k correspondant, peut prendre en fait les valeurs FI, C, Fr, Sr, SI, Ife. L'étape A est alors suivie dans le domaine transformé d'une étape B d'addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre N' du deuxième ensemble, supérieur ou égal à 2, de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. A l'étape B de la figure 2a, l'opération d'addition est donnée par la relation symbolique : F{FI, C, Fr, Sr, SI, Ife} = ECEDkx. Dans la relation symbolique précitée, F{FI, C, Fr, Sr, SI, Ife} désigne le sous-ensemble des signaux filtrés dans le domaine transformé obtenu par sommation d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées CEDkx. A titre d'exemple non limitatif et pour fixer les idées, pour un premier ensemble comportant un nombre de canaux audio codés spatialement N = 6, correspondant à un mode 5.1, le sous-ensemble de composantes égalisées et retardées peut consister à additionner cinq de ces composantes égalisées et retardées pour chaque oreille pour obtenir le nombre N' égal à 2 de signaux filtrés dans le domaine transformé, ainsi qu'il sera décrit de manière plus détaillée ultérieurement dans la description. L'étape d'addition B précitée est alors suivie d'une étape C de synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé par un filtre de synthèse pour obtenir le deuxième ensemble de nombre N' supérieur ou égal à deux de signaux sonores de restitution dans le domaine temporel. A l'étape C de la figure 2a, l'opération correspondante de synthèse est représentée par la relation symbolique : BI, Br = Synth (F{Fl, C, Fr, Sr, SI, Ife}) D'une manière générale, on indique que le procédé objet de l'invention peut être appliqué à toute scène 3D audio composée de N variant de 1 à l'infini de voies ou canaux audio codés de façon spatiale vers N' variant de 2 à l'infini de canaux sonores de restitution. En ce qui concerne l'étape de sommation représentée à l'étape B de la figure 2a, on indique que celle-ci consiste de manière plus spécifique à additionner un sous-ensemble de composantes retardées de façon différente par les différents retards pour engendrer les N' composantes pour chaque sous-bande. De manière plus spécifique, on indique que le filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande inclut au moins l'application d'un déphasage complété le cas échéant par un retard pur par mémorisation, pour l'une au moins des sous-bandes de fréquence. La notion d'application d'un retard pur est symbolisée à l'étape A de la figure 2a par la relation gEx = 1, laquelle représente l'absence d'égalisation pour l'ensemble des canaux audio d'indice x dans la sous-bande de rang k = E, la valeur 1 indiquant une transmission sans modification de l'amplitude de chacun des canaux audio codés spatialement. Le domaine transformé peut, ainsi que mentionné précédemment dans la description, correspondre à un domaine transformé hybride ainsi qu'il sera décrit en liaison avec la figure 2b dans le cas où aucune décimation en fréquence n'est appliquée dans la sous-bande correspondante. En référence à la figure 2b précitée, le filtrage par égalisation retard représenté à l'étape A de la figure 2a est alors exécuté en trois sous-étapes A1, A2, A3 représentées à la figure 2b. Dans ces conditions, l'étape A comporte une étape supplémentaire de découpe en fréquence en sous-bandes supplémentaires sans décimation, pour augmenter le nombre de valeurs de gain appliquées et ainsi la précision en fréquence, suivie d'une étape de regroupement de sous-bandes supplémentaires, auxquelles ont été appliquées les valeurs de gain précitées. Les opérations de découpe en fréquence puis de regroupement sont représentées aux sous-étapes AI et A2 de la figure 2b. L'étape des découpes en fréquence est représentée à la sous- étape AI par la relation : HRTF = {gkz, dkz} z: . L'étape de regroupement est représentée à la sous-étape A2 par la relation : [GCEBkZ] x = {FI, C, FI, Sr, SI, Ife} (gkz) A la sous-étape AI, on comprend que les valeurs de gain et de retard pour la sous-bande de rang k considérée sont subdivisées en Z valeurs de gain correspondantes, une valeur de gain gkz pour chaque sous-bande supplémentaire et à la sous-étape 12 on comprend que le regroupement des sous-bandes supplémentaires est effectué à partir des canaux audio codés correspondants pour l'indice x correspondant auquel a été appliqué la valeur de gain gkz dans la sous-bande supplémentaire considérée. Dans la relation précédente [GCEDkZ] z=; x désigne le regroupement des sousbandes supplémentaires auxquelles ont été appliquées les valeurs de gain pour les sous-bandes supplémentaires considérées. La sous-étape A2 est alors suivie d'une sous-étape A3 consistant à appliquer le retard aux sous-bandes supplémentaires regroupées et en particulier aux canaux audio codés spatialement d'indice x correspondant par l'intermédiaire du retard dkX de manière semblable à l'étape A de la figue 2a. L'opération correspondante est notée par la relation : CEDkZx = [GCEDkZ]:: x (dkX). En outre, le procédé objet de l'invention peut consister également à effectuer un filtrage par égalisation-retard dans un domaine transformé hybride comportant une étape supplémentaire de découpe de fréquence en sous-bandes supplémentaires avec décimation, ainsi que représentée en figure 2c. Dans cette hypothèse, l'étape A'1 de la figure 2c est identique à l'étape AI de la figure 2b, pour exécuter la création des sous-bandes 14 supplémentaires avec décimation. Dans cette hypothèse, l'opération de décimation à l'étape A'1 de la figure 2c est exécutée dans le domaine temporel. L'étape A'l est alors suivie d'une étape A'2 correspondant à un regroupement des sous-bandes supplémentaires auxquelles ont été appliquées les valeurs de gain précitées compte tenu de la décimation. L'étape A'2 de regroupement est elle-même précédée ou suivie de l'application du retard dkx ainsi représentée par la double flèche d'interversion des étapes A'2 et A'3. On comprend, en particulier, que lorsque l'application du retard est effectuée antérieurement au regroupement, le retard est appliqué directement sur les signaux des sous-bandes supplémentaires antérieurement au regroupement. En ce qui concerne la conversion de chaque filtre HRTF en une valeur de gain et de retard dans le domaine transformé, cette opération peut consister, avantageusement, à associer, comme valeur de gain à chaque sous-bande de rang k, une valeur réelle définie comme la moyenne du module du filtre HRTF correspondant et à associer, comme valeur de retard à chaque sous-bande de rang k, une valeur de retard correspondant au retard de propagation entre l'oreille gauche et l'oreille droite d'un auditeur pour différentes positions. Ainsi, à partir d'un filtre HRTF, il est possible de calculer de façon automatique les gains et les délais de retard appliqués en sous-bande. A partir de la résolution fréquentielle du banc de filtre HRTF, on associe à chacune des sousbandes SBk une valeur de retard correspondant au retard de propagation entre l'oreille gauche et l'oreille droite d'un auditeur pour différentes positions. Ainsi, à partir d'un filtre HRTF, on peut calculer de façon automatique les gains et les délais de retard à appliquer en sous-bande. A partir de la résolution fréquentielle du banc de filtre, on associe à chacune des bandes une valeur réelle. A titre d'exemple non limitatif, il est possible à partir du module du filtre HRTF, de calculer, pour chaque sous- bande, la moyenne du module du filtre HRTF précité. Une telle opération est similaire à une analyse en bande d'octave ou de Bark des filtres HRTF. De même, on détermine le retard à appliquer pour les canaux indirects, c'est-à-dire les valeurs de retard qui sont applicables plus particulièrement aux canaux dont le retard n'est pas minimum. II existe de nombreuses méthodes pour déterminer de manière automatique les retards interauraux encore désignés ITD pour Interaural Time Difference et qui correspondent aux retards entre l'oreille gauche et l'oreille droite, pour différentes positions de l'auditeur. On peut utiliser, à titre d'exemple non limitatif, la méthode du seuil décrite par S. Busson dans la thèse de doctorat de l'Université de la Méditerranée Est- Marseille II, 2006, intitulée Individualisation d'indices acoustiques pour la synthèse binaurale . Le principe des méthodes d'estimation du retard interaural de type seuil est de déterminer le temps d'arrivée, ou encore le retard initial de l'onde sur l'oreille droite Td et sur l'oreille gauche Tg. Le retard interaural est donné par la relation ITD seuil = Td û Tg. La méthode la plus courante estime le temps d'arrivée comme l'instant où le filtre temporel HRIR dépasse un seuil donné. Par exemple le temps d'arrivée peut correspondre au temps pour lequel la réponse du filtre HRIR atteint 10 % de son maximum. Un exemple de mise en oeuvre spécifique dans le domaine transformé PQMF sera maintenant donné ci-après. D'une manière générale, on indique que l'application d'un gain dans le domaine PQMF complexe consiste à multiplier la valeur de chaque échantillon du signal en sous-bande, représenté par une valeur complexe, par la valeur de gain formée par un nombre réel. En effet, il est bien connu que l'usage d'un domaine transformé PQMF complexe, permet d'appliquer les gains en s'affranchissant des problèmes de repliement de spectre engendrés par le sous- échantillonnage inhérent aux bancs de filtres. Chaque sous-bande SBk de chaque canal se voit ainsi affectée d'un gain déterminé. En outre, l'application d'un retard dans le domaine transformé PQMF consiste au moins, pour chaque échantillon du signal en sous-bande, représenté par une valeur complexe, à introduire une rotation dans le plan complexe par multiplication de cet échantillon par une valeur exponentielle complexe fonction du rang de la sous-bande considérée, du taux de sous-échantillonnage dans la sous-bande considérée et d'un paramètre de retard lié à la différence de retard interaural d'un auditeur. La rotation dans le plan complexe est alors suivie d'un retard temporel pur de l'échantillon après rotation. Ce retard temporel pur est une fonction de la différence du retard interaural d'un auditeur et du taux de sous échantillonnage dans la sous-bande considérée. De manière pratique, on indique que les retards précités sont appliqués sur les signaux résultants c'est-à-dire les signaux égalisés et en particulier sur les sousensembles de ces signaux ou canaux qui ne bénéficient pas d'une trajectoire directe. En particulier, la rotation est effectuée sous la forme d'une multiplication complexe par une valeur exponentielle de la forme : exp (-j*pi*(k+ 0,5)*d/M) et par un retard pur implémenté par une ligne à retard, par exemple réalisant l'opération : y(k,n) = x(k, n-D) Dans les relations précédentes : exp est la fonction exponentielle ; - j est tel que j*j = -1 ; - k le rang de la sous-bande SBk considérée ; - M est le taux de sous-échantillonnage dans la sous-bande considérée, M veut être pris égal à 64, par exemple ; - y(k, n) est la valeur de l'échantillon de sortie après application du retard pur sur l'échantillon temporel de rang n de la sous-bande SBk de rang k, c'est-à-dire l'échantillon x (k,n) auquel est appliqué le retard B. - d et D dans les relations précédentes sont tels qu'ils correspondent à l'application d'un retard de D*M + d dans le domaine temporel non sous-échantillonné. Le retard D*M + d correspond au retard interaural calculé 25 30 précédemment. d peut prendre des valeurs négatives ce qui permet de simuler une avance de phase en lieu et place d'un retard. L'opération ainsi réalisée induit une approximation qui est convenable pour l'effet recherché. En terme d'opérations de calcul, le traitement mis en oeuvre consiste donc à réaliser une multiplication complexe entre une exponentielle complexe et d'un échantillon en sous-bande formé par une valeur complexe. Un retard éventuel, si le retard total à appliquer est supérieur à la valeur M, est à insérer, mais cette opération ne comporte pas d'opération arithmétique. Le procédé objet de l'invention peut également être mis en oeuvre dans un domaine transformé hybride. Ce domaine transformé hybride est un domaine fréquentiel dans lequel les bandes PQMF sont avantageusement redécoupées par un banc de filtres décimé ou non. Si le banc de filtres est décimé, la décimation s'entendant d'une décimation en temps, alors l'introduction d'un retard suit avantageusement la procédure incluant un retard pur et un déphaseur. Si le banc de filtre n'est pas décimé, alors le retard peut n'être appliqué qu'une seule fois lors de la synthèse. II est en effet inutile d'appliquer le même retard sur chacune des branches car la synthèse est une opération linéaire, sans sous-échantillonneur. L'application des gains reste identique, ceux-ci étant simplement plus nombreux, ainsi que décrit précédemment en liaison avec la figure 2b par exemple, et permettent donc de suivre la découpe plus précise en fréquence. Un gain réel est alors appliqué par sous-bande supplémentaire. Enfin, selon une variante de mise en oeuvre, l'on réitère le procédé selon l'invention pour au moins deux couples égalisationretard et l'on somme les signaux obtenus pour obtenir les canaux sonores dans le domaine temporel. Une description plus détaillée d'un dispositif de spatialisation sonore d'une scène audio comportant un premier ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à l'unité de canaux audio codés spatialement sur un nombre de sous-bandes de fréquence déterminé et décodé dans un domaine transformé, en un deuxième ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à 2 de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant décrit en liaison avec les figures 3a et 3b. Ainsi que mentionné précédemment, le dispositif objet de l'invention est basé sur le principe de la conversion sous forme d'au moins un gain et d'un retard applicable dans le domaine transformé de filtres de modélisation de la propagation acoustique des signaux audio du premier ensemble de canaux précité. Le dispositif objet de l'invention permet la spatialisation sonore d'une scène audio, telle qu'une scène audio 3D, en un deuxième ensemble comportant un nombre, supérieur ou égal à deux, de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. Le dispositif objet de l'invention représenté en figure 3a concerne un étage de ce dispositif spécifique à chaque sous-bande SBk de rang k de décodage dans le domaine transformé. On comprend en particulier que l'étage, pour chaque sous-bande de rang k représenté en figure 3a, est en fait répliqué pour chacune des sous-bandes pour constituer finalement le dispositif de spatialisation sonore conforme à l'objet de la présente invention. Par convention, l'étage représenté en figure 3a sera désigné ci-après dispositif de spatialisation sonore objet de l'invention. En référence à la figure précitée, le dispositif objet de l'invention tel que représenté sur la figure 3a comporte, outre le décodeur spatial représenté, comportant les modules OTTo à OTT4 correspondant sensiblement à un décodeur spatial SD de l'art antérieur tel que représenté en figure l c, mais dans lequel on procède en outre, de manière connue en tant que telle de l'état de la technique, à une sommation du canal frontal C et du canal à fréquence basse Ife par un sommateur S, un module 1 de filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande par application d'un gain respectivement d'un retard sur le signal en sous-bande. Sur la figure 3a, l'application d'un gain est représenté sur chacun des canaux audio codés spatialement, représentés par des amplificateurs 10 à 18, ces derniers engendrant une composante égalisée laquelle peut être soumise ou non à un retard par l'intermédiaire d'éléments de retard notés 19 à 112 pour engendrer à partir de chacun des canaux audio codés spatialement une composante égalisée et retardée d'une valeur de retard déterminé dans la sous-bande de fréquence SBk. En référence à la figure 3a, les gains des amplificateurs 10 à 18 ont des valeurs arbitraires A, B, B,A, C, D, E,E, D respectivement. En outre les valeurs de retard appliquées par les modules de retard 19 à 112 ont pour valeurs Df, Bf, Ds, Ds. Sur la figure précitée, la structure des gains et retards introduits est symétrique. Une structure non symétrique peut être mise en oeuvre sans sortir du cadre de l'objet de l'invention. Le dispositif objet de l'invention comporte également un module 2 d'addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre N' du deuxième ensemble supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. Enfin le dispositif objet de l'invention comporte un module 3 de synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé pour obtenir le deuxième ensemble comprenant un nombre N' supérieur ou égal à deux de signaux sonores de restitution dans le domaine temporel. Le module de synthèse 3 comporte ainsi, dans le mode de réalisation de la figure 3a, un synthétiseur 30 et 31 lesquels permettent chacun de délivrer un signal sonore de restitution dans le domaine temporel B, pou signal binaural gauche, respectivement Br pour signal binaural droit. Les composantes égalisées et retardées dans le mode de réalisation de la figure 3a sont obtenues de la manière ci-après avec : - A[k] désignant le gain des amplificateurs 10, 13 pour la sous-bande SBk de rang k, - B[k] désigne le gain de l'amplificateur 11, 12 représenté en figure 3a, C[k] désigne le gain de l'amplificateur 14, D[k] désigne le gain des amplificateurs 15 18, E[K] désigne le gain des amplificateurs 16 17. En ce qui concerne les canaux audio codés spatialement et en particulier ces canaux FI, Fr, Clfe, SI et Sr pour la sous-bande SBk, on désigne par Fl[k][n], Fr[k][n], Fc[k][n], lfe[k][n], SI[k][n], Sr[k][n], le enième échantillon de la sous-bande SBk. Ainsi chaque amplificateur, 10 à 1$ délivre les composantes égalisées suivantes successivement : A[k]*Fl[k][n], B[k]*Fl[k][n], B[k]*Fr[k][n], A[k]*Fr[k][n], C[k]*Fc[k][n], D[k]*Sl[k][n], E[k]*SI[k][n], E[k]*Sr[k][n], D[k]*Sr[k][n]. Les opérations précédentes, ainsi que mentionné précédemment dans la description, sont réalisées sous la forme d'une multiplication réelle agissant dans ce cas sur des nombres complexes. Les retards introduits par les éléments de retard 19, 110, 111 et 112 sont appliqués sur les composantes égalisées précitées pour engendrer les composantes égalisées et retardées. Dans l'exemple représenté en figure 3a, ces retards sont appliqués sur le sous-ensemble qui ne bénéficie pas d'une trajectoire directe. Ce sont, dans la description de la figure 3a, les signaux qui ont subi les multiplications par les gains B[k] et E[k] appliquées par les amplificateurs ou multiplicateurs 11 12 et 16 et 1 7. Une description plus détaillée d'un filtre ou élément de filtrage par égalisation-retard constitué par exemple par un amplificateur multiplicateur 11 et un élément retardateur 19 sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3b. En ce qui concerne l'application du gain, on indique que l'élément de filtrage, correspondant, représenté en figure 3b, comporte un multiplicateur numérique, c'est-à-dire l'un des multiplicateurs ou amplificateurs 10 à 1$ et représenté par la valeur de gain gkx à la figue 3b, ce multiplicateur permettant la multiplication de tout échantillon complexe de chaque canal audio codé d'indice x correspondant aux canaux FI, Fr, Clfe, SI, ou Sr par une valeur réelle, c'est-à-dire la valeur de gain précédemment mentionnée dans la description. En outre, l'élément de filtrage représenté en figure 3b comporte au moins un multiplicateur numérique complexe permettant d'introduire une rotation dans le plan complexe de tout échantillon du signal en sous-bande par une valeur exponentielle complexe, la valeur exp(-j ç (k, SSk)) où çp (k, SSk) désigne une valeur de phase fonction du taux de sous échantillonnage de la sous-bande considérée et du rang de la sous-bande considérée k. Dans un mode de réalisation ço (k, SSk) = ço *(k +0.5)* d / M . Le multiplicateur numérique complexe est suivi d'une ligne à retard notée L.A.R. introduisant un retard pur de chaque échantillon après rotation, permettant d'introduire un retard temporel pur fonction de la différence du retard interaural d'un auditeur et du taux de sous-échantillonnage M dans la sous-bande SBk considérée. Ainsi, la ligne à retard L.A.R. permet d'introduire le retard sur l'échantillon complexe après rotation de la forme y(k, n) = x(k, n-D). Enfin, on indique que les valeurs de d et D sont telles que ces valeurs correspondent à l'application d'un retard D*M+d dans le domaine temporel non échantillonné et que le retard D*M+d correspond au retard interaural précédemment mentionné. Pour la mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention, tel que représenté en figure 3a, on peut observer que le signal Fr[k][n] est multiplié par le gain B[k] puis retardé, ce qui, conformément à l'un des aspects remarquable de l'objet de l'invention, revient à multiplier ce signal par un gain complexe. Le produit du gain B[k] et de l'exponentielle complexe peut être réalisé une fois pour toute évitant ainsi une opération complémentaire pour chaque échantillon Fr[k][n] successif. Les composantes égalisées et retardées gauches sont référencés Lo à L4 et droites Ro à R4 et représentées au dessin regroupées par les modules somateurs 20 respectivement 21, vérifient alors les relations ci-après : Tableau T LO[k][n] RO[k][n] R1 [k][n] L1 [k][n] L2[k][n] L3[k][n] R3[k][n] R4[k][n] L4[k][n] A[k] F1 [k][n] B[k] FI [k][n] retardé de Df échantillons A[k] Fr[k][n] B[k] Fr[k][n] retardé de Df échantillons R2[k][n]=C[k] (Fc[k][n]+1 fe[k][n]) D[k] S1 [k][n] E[k] S1 [k][n] retardé de Ds échantillons D[k] Sr[k][n] E[k] Sr[k][n] retardé de Ds échantillons Pour obtenir les canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, à savoir les canaux B, gauche respectivement Br droit représentés en figure 3a c'est-à-dire des signaux binauralisés dans le mode de réalisation de la figure 3a, on additionne pour chaque échantillon de rang n les composantes égalisées et retardées spatiales c'est-à-dire l'addition des composantes LO[k][n]+Ll [k][n]+L2[k][n]+L3[k][n]+L4[k][n] pour le module sommateur 20, et RO[k][n]+R1 [k][n]+R2[k][n]+R3[k][n]+R4[k][n] pour le module sommateur 21. Les signaux résultants délivrés par les modules de sommation 20 et 21 sont ensuite passés dans les bancs de filtres de synthèse 30 respectivement 31 afin d'obtenir les signaux binauralisés dans le domaine temporel BI respectivement Br. Les signaux précités peuvent ensuite alimenter un convertisseur numérique-analogique, afin de permettre l'écoute des sons gauche BI et droit 20 Br sur un casque d'écoute audio par exemple. L'opération de synthèse réalisée par les modules de synthèse 30 et 31 inclut, le cas échéant, l'opération de synthèse hybride telle que décrite précédemment dans la description. Le procédé objet de l'invention peut avantageusement consister à 25 dissocier les opérations d'égalisation et de retard, lesquelles peuvent porter sur des sous-bandes de fréquence en nombre différent. En variante, l'égalisation peut par exemple être effectuée dans le domaine hybride et le retard dans le domaine PQMF. On comprend que le procédé et le dispositif objets de l'invention bien que décrits pour la binauralisation de six canaux vers un casque d'écoute peuvent également s'appliquer pour effectuer la transauralisation, c'est-à-dire la restitution d'un champ sonore 3D sur une paire de hauts parleurs ou pour convertir de façon peu complexe une représentation de N canaux audio ou sources sonores issus d'un décodeur spatial ou de plusieurs décodeurs monophoniques vers N' canaux audio disponibles au niveau de la restitution. Les opérations de filtrages peuvent alors être à multiplier le cas échéant. A titre d'exemple complémentaire non limitatif, le procédé et le dispositif objets de l'invention peuvent être appliqués au cas d'un jeu 3D interactif dans les sons émis par les différents objets ou sources sonores, lesquels peuvent alors être spatialisés en fonction de leur position relative par rapport à l'auditeur. Des échantillons sonores sont alors compressés et stockés dans différents fichiers ou différentes zones mémoires. Pour être joués et spatialisés, ils sont partiellement décodés afin de rester dans le domaine codé et sont filtrés dans le domaine codé par des filtres binauraux adéquats de manière avantageuse en utilisant le procédé d'écrit conformément à l'objet de la présente invention. En effet, en regroupant les opérations de décodage et de spatialisation, la complexité globale du processus est fortement réduite sans toutefois entraîner de perte de qualité. L'invention couvre enfin un programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou un dispositif dédié de spatialisation sonore, lequel lors de cette exécution, exécute les étapes de filtrage d'addition et de synthèse telles que décrite en liaison avec les figures 2a à 2c et 3a, 3b précédemment dans la description. On comprend en particulier que les opérations représentées aux figures précitées peuvent avantageusement être mises en oeuvre sur des échantillons numériques complexes par l'intermédiaire d'une unité centrale de traitement, d'une mémoire de travail et d'une mémoire de programme, non représentées au dessin de la figure 3a. Enfin, le calcul des gains et des retards constituant les filtres d'égalisation-retard peut être exécuté de manière externe au dispositif objet de l'invention représenté en figure 3a et 3b, ainsi qu'il sera décrit ci-après en liaison avec la figure 4. En référence à la figure précitée, on considère une première unité de codage spatial et de codage à réduction de débit I, incluant un dispositif objet de l'invention tel que représenté en figure 3a, 3b, permettant d'opérer le codage spatial précité à partir d'une scène audio en mode 5.1 par exemple et la transmission audio codé, d'une part, et de paramètres spatiaux, d'autre part, vers une unité de décodage et de décodage spatial Il. Le calcul des filtres d'égalisation retard peut alors être effectué par une unité distincte III, laquelle à partir des filtres de modélisation, filtres HRTF, calcule les valeurs d'égalisation de gain et de retard et les transmet à l'unité I de codage spatial et à l'unité II de décodage spatial. Le codage spatial peut ainsi prendre en compte les HRTF qui seront appliquées pour corriger ses paramètres spatiaux et améliorer le rendu 3D. De même le codeur à réduction de débit pourra se servir de ces HRTF pour mesurer les effets perceptifs d'une quantification en fréquence. Côté décodage ce sont les HRTF transmises qui seront appliquées dans le décodeur spatial, et permettront le cas échéant de reconstruire les voies restituées. Comme dans les exemples précédents, ce sont 2 voies à partir de 5 qui seront restituées, mais d'autres cas peuvent inclure la construction de 5 voies à partir de 3 comme illustré ci-dessus. Le procédé de décodage spatial procédera alors comme suit : - projection des 3 canaux reçus sur un ensemble de canaux virtuels (supérieur aux 5 de sortie) en utilisant les informations spatiales (upmix) ; réduction des canaux virtuels aux 5 canaux de sortie en utilisant les HRTF. Si les HRTF ont été appliquées au codeur, alors on pourra éventuellement supprimer leur contribution avant upmix pour réaliser le schéma ci-dessus. Les HRTF après conversion sous leur forme gain / retard, peuvent être quantifiées de façon privilégiées sous la forme suivante : codage en différentiel de leurs valeurs puis quantification de leurs différences : si on appel G[k] les valeurs des gains de l'égaliseur, alors on transmettra les valeurs quantifiées : e[k]=G[k+1 ]-G[k], linéairement ou logarithmiquement. De manière plus spécifique en référence à la figure 4 précitée le processus mis en oeuvre par le dispositif et le procédé objets de l'invention permet ainsi d'exécuter une spatialisation sonore d'une scène audio dans laquelle le premier ensemble comporte un nombre déterminé de canaux audio codés spatialement et, le deuxième ensemble comporte un nombre inférieur de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. II permet en outre au décodage d'effectuer une transformation inverse d'un nombre de canaux audio codés spatialement vers un ensemble comportant un nombre supérieur ou égal de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel
Un procédé et un système de spatialisation sonore d'un premier ensemble d'un nombre supérieur ou égal à un de canaux audio codés sur un nombre de sous-bandes de fréquences (SBk) et décodés dans un domaine transformé (Fl, C, Fr, Sr, Sl, Ife) en un deuxième ensemble d'un nombre supérieur ou égal à deux (Bl, Br) de canaux sonores dans le domaine temporel, à partir de filtres de modélisation convertis en un gain et un retard, applicables dans le domaine transformé, effectuant : un filtrage (A) par égalisation, retard du signal en sous-bande par application d'au moins un gain et d'un retard pour engendre à partir de chacun des canaux codés spatialement une composante égalisée et retardée ; l'addition (B) d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre supérieur ou égal à deux ; la synthèse (C) de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé par un filtre de synthèse pour obtenir le deuxième ensemble d'un nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution (BI, Br) dans le domaine temporel.
1. Procédé de spatialisation sonore d'une scène audio comportant un premier ensemble, comportant un nombre, supérieur ou égal à l'unité, de canaux audio codés spatialement sur un nombre de sous-bandes de fréquences déterminé, et décodés dans un domaine transformé, en un deuxième ensemble comportant un nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, à partir de filtres de modélisation de la propagation acoustique des signaux audio dudit premier ensemble de canaux, caractérisé en ce que, pour chaque filtre de modélisation converti sous forme d'au moins un gain et d'un retard applicables dans ledit domaine transformé, ledit procédé inclut au moins, pour chaque sous-bande fréquentielle dudit domaine transformé : le filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande par application d'un gain respectivement d'un retard sur ledit signal en sous-bande, pour engendrer, à partir des canaux codés spatialement, une composante égalisée et retardée d'une valeur de retard déterminé dans la sous-bande de fréquences considérée ; l'addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées, pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre dudit deuxième ensemble supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel ; la synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé par un filtre de synthèse, pour obtenir ledit deuxième ensemble de nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande inclut au moins l'application d'un déphasage pour l'une au moins des sous-bandes de fréquences. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit filtrage par égalisation retard inclut en outre un retard pur par mémorisation pour l'une au rnoins des sous-bandes de fréquences. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit filtrage par égalisation-retard dans un domaine transformé hybride, comporte une étape supplémentaire de découpe en fréquence en sous-bandes supplémentaires sans décimation, pour augmenter le nombre de valeurs de gain appliquées, suivie d'une étape de regroupement desdites sous-bandes supplémentaires auxquelles ont été appliquées lesdites valeurs de gain, puis d'application dudit retard. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit filtrage par égalisation-retard dans un domaine transformé hybride comporte une étape supplémentaire de découpe en fréquence en sous-bandes supplémentaires avec décimation, pour augmenter le nombre de valeurs de gain appliquées, suivie d'une étape de regroupement desdites sous-bandes supplémentaires auxquelles ont été appliquées lesdites valeurs de gain, ladite étape de regroupement étant elle-même précédée ou suivie de l'application dudit retard. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour convertir chaque filtre de modélisation en une valeur de gain respectivement de retard dans le domaine transformé, celui-ci consiste au moins à : associer comme valeur de gain à chaque sous-bande une valeur réelle définie comme la moyenne du module du filtre de modélisation ; associer comme valeur de retard à chaque sous-bande une valeur de retard correspondant au retard de propagation entre l'oreille gauche et l'oreille droite pour différentes positions. 7. Procédé selon l'une des 1 à 3 ou 6, à l'exclusion des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'application d'un gain dans le domaine PQMF consiste à multiplier la valeur de chaque échantillon du signal en sous-bande, représenté par une valeur complexe, par la valeur de gain formée par un nombre réel. 8. Procédé selon l'une des 1 à 3 ou 6 ou 7, à l'exclusion des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'application d'un retard dans le domaine transformé PQMF consiste au moins, pour chaque échantillon du signal en sous-bande, représenté par une valeur complexe, à: introduire une rotation dans le plan complexe par multiplication de cet échantillon par une valeur exponentielle complexe fonction du rang de la sous-bande considérée, du taux de sous échantillonnage dans la sous-bande considérée, et d'un paramètre de retard lié à la différence de retard interaural d'un auditeur ; introduire un retard temporel pur de l'échantillon après rotation, ledit retard temporel pur étant une fonction de la différence du retard interaural d'un auditeur et du taux de sous-échantillonage dans la sous-bande considérée. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que pour une spatialisation sonore binaurale d'une scène audio dans laquelle le premier ensemble comporte un nombre de canaux audio codés spatialement égal à N=6, en mode 5.1, ledit deuxième ensemble comporte deux canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, pour une restitution par un casque d'écoute audio. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'on réitère le procédé pour au moins deux couples égalisation-retard et l'on somme les signaux obtenus pour obtenir les canaux sonores dans le domaine temporel. 11. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que pour une spatialisation sonore d'une scène audio dans laquelle le premier ensemble comporte un nombre déterminé de canaux audio codés spatialement et de le deuxième ensemble comporte un nombre inférieur de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, ce procédé consiste, au décodage, à effectuer une transformation inverse d'un nombre de canaux audio codés spatialement vers un ensemble comportant un nombre supérieur ou égal de canaux sonores de restitution dans le domainetemporel. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les valeurs de gain et de retard associées au filtre de modélisation sont transmises sous forme quantifiée. 13. Dispositif de spatialisation sonore d'une scène audio comportant un premier ensemble, comportant un nombre, supérieur ou égal à l'unité, de canaux audio codés spatialement sur un nombre de sous-bandes de fréquences déterminé, et décodés dans un domaine transformé, en un deuxième ensemble comportant un nombre supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel, à partir de filtres de modélisation de la propagation acoustique des signaux audio dudit premier ensemble de canaux, caractérisé en ce que, pour chaque sous-bande fréquentielle d'un décodeur spatial, dans le domaine transformé, ledit dispositif comprend, outre ce décodeur spatial : des moyens de filtrage par égalisation-retard du signal en sous-bande par application d'au moins un gain respectivement d'un retard sur ledit signal en sous-bande, pour engendrer, à partir de chacun des canaux audio codés spatialement une composante égalisée et retardée d'une valeur de retard déterminé dans la sous-bande de fréquences considérée ; - des moyens d'addition d'un sous-ensemble de composantes égalisées et retardées, pour créer un nombre de signaux filtrés dans le domaine transformé correspondant au nombre dudit deuxième ensemble supérieur ou égal à deux de canaux sonores de restitution dans le domaine temporel ; des moyens de synthèse de chacun des signaux filtrés dans le domaine transformé, pour obtenir ledit deuxième ensemble comprenant un nombre supérieur ou égal à deux de signaux sonores de restitution dans le domaine temporel. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de filtrage par application d'un gain comportent un multiplicateur numérique de tout échantillon complexe de chaque canal 30audio codé spatialement par une valeur réelle. 15. Dispositif selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de filtrage par application d'un retard comportent au moins un multiplicateur numérique complexe, permettant d'introduire une rotation dans le plan complexe de tout échantillon du signal en sous- bande par une valeur exponentielle complexe, fonction du rang de la sous-bande considérée, du taux de sous-échantillonage dans la sous-bande considérée et d'un paramètre de retard lié à la différence de retard interaural d'un auditeur. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de filtrage comportent en outre une ligne à retard pur de chaque échantillon après rotation, permettant d'introduire un retard temporel pur fonction de la différence du retard interaural d'un auditeur et du taux de sous-échantillonnage dans la sous-bande considérée. 17. Programme d'ordinateur comportant une suite d'instructions mémorisées sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou un dispositif dédié, caractérisé en ce que lors de cette exécution, ledit programme exécute les étapes de filtrage, d'addition et de synthèse selon l'une des 1 à 12.20
H
H04
H04S
H04S 3
H04S 3/02
FR2891693
A1
DISPOSITIF DE SCALPAGE POUR MACHINE A RECOLTER LES TUBERCULES EN TERRE, TELLE QU'UNE MACHINE A ARRACHER LES BETTERAVES.
20,070,413
La présente invention se rapporte à un . Comme cela est connu en soi, les machines à récolter les tubercules en terre telles que les machines à arracher les betteraves comprennent en général une unité de scalpage, située derrière une unité d'effeuillage et devant une unité d'arrachage, dans le sens de la marche. L'unité d'effeuillage permet, en général au moyen de couteaux tournants, de supprimer les feuilles qui poussent sur les tubercules. L'unité de scalpage permet de couper les sommets des tubercules sur lesquels les feuilles étaient implantées. L'unité d'arrachage permet enfin extraire les tubercules de la terre, avant de les acheminer vers des moyens de deterrage, de convoyage et de stockage. L'unité de scalpage comprend des couteaux dont le remplacement fréquent est nécessaire pour obtenir une coupe nette des sommets des tubercules. Dans les machines de l'état de la technique, le remplacement des couteaux de l'unité de scalpage est long et compliqué, de sorte que ce remplacement est en pratique rarement effectué à la fréquence nécessaire. La présente invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient. On atteint ce but de l'invention avec un dispositif de scalpage, du type comprenant un bras articulé, des moyens de guidage montés sur ce bras et au moins un couteau fixé de manière amovible sur ledit bras, dans lequel les moyens de fixation dudit couteau sur ledit bras comprennent un verrou ayant une action du type à genouillère. Grâce à la présence d'un verrou ayant une action du type à genouillère, on peut fixer/libérer très simplement le couteau de scalpage sur/de son bras articulé : une telle intervention peut être effectuée de manière rapide et entièrement manuelle, sans qu'il soit nécessaire de recourir à quel qu'outil qu'il soit. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles du dispositif selon l'invention : - lesdits moyens de fixation comprennent une platine de support reliée audit bras, une butée de lame montée fixe sur ladite platine, et ledit verrou comprend : - un boulon traversant ladite platine, - un axe traversé par ce boulon, - une poignée articulée sur cet axe et prenant appui sur ladite platine, conformée de manière à permettre une action du type à genouillère, - un écrou vissé sur l'extrémité libre dudit boulon, et - des moyens élastiques de rattrapage du jeu axial dudit boulon. - lesdits moyens élastiques sont interposés entre ledit axe et l'une des deux extrémités dudit boulon, -lesdits moyens élastiques comprennent des rondelles Belleville, - ledit dispositif comprend deux paires de rondelles Belleville, les deux rondelles d'une même paire étant disposées en vis-à-vis l'une par rapport à l'autre, - ledit dispositif comprend au moins une rondelle rigide interposée entre ledit axe et l'une des deux extrémités dudit boulon. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, et à l'examen des planches de dessins ci-annexées, dans lesquelles : La figure 1 est une vue partielle en perspective éclatée du dispositif selon l'invention en position déverrouillée, La figure 2 est une vue d'ensemble en perspective du dispositif selon l'invention en position déverrouillée, La figure 3 est une vue en coupe axiale des moyens de verrouillage de la figure 2 et, Les figures 4 et 5 sont des vues analogues respectivement aux figures 2 et 3, les moyens de verrouillage étant représentés en position verrouillée. On se reporte à présent aux figures 1 et 2 sur lesquelles on peut voir que le dispositif de scalpage selon l'invention comprend un bras 1 articulé autour d'un axe 3 orienté de manière sensiblement transversale par rapport à la direction d'avancement A d'une machine (non représentée) à récolter les tubercules en terre, telle qu'une machine à arracher les betteraves. A l'extrémité libre du bras 1 se trouve une platine fixe 5, rapportée par exemple par soudage. Sur cette platine 5 est montée de manière amovible un couteau de scalpage 7 dont la partie tranchante 8 est orientée dans le sens de lancement A. Sur le bras 1 sont également montés des moyens de guidage 9, situés en amont du couteau 7 par rapport au sens d'avancement A. Les moyens de fixation amovibles du couteau 7 sur la platine 5, représentés en position déverrouillée sur les figures 2 et 3, comprennent : - un boulon 11 traversant la platine 5, un axe 13 traversé par le boulon 11, situé de l'autre côté de la platine 5 par rapport à la tête du boulon 11 dans l'exemple représenté, une poignée 15 articulée sur l'axe 13 et prenant appui sur la platine 5, conformée de manière à permettre une action du type à genouillère, un écrou 17 vissé sur l'extrémité libre du boulon 11, des moyens élastiques disposés entre l'axe 13 et l'écrou 17, ces moyens élastiques pouvant comprendre deux paires 18a, 18b de rondelles Belleville, les deux rondelles d'une même paire étant disposées en vis-à-vis l'une de l'autre, et une rondelle rigide 19 interposée entre les moyens élastiques 18a, 18b et l'axe 13. On notera que le profil de la poignée 15 est adapté de manière à permettre l'action du type à genouillère. Plus précisément, ce profil comprend un méplat 21 situé au-delà d'un point de franchissement anguleux 23. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 3, le couteau 7 comprend une gorge 25 permettant l'enclenchement de ce couteau sur le boulon 11. On notera en outre qu'une butée 26 est fixée sur la platine 5 de manière à coopérer avec le bord arrière (par rapport au sens de lancement A) du couteau 7. Le mode de fonctionnement et les avantages du dispositif selon l'invention résultent directement de la description qui précède. Dans la configuration représentée aux figures 2 et 3, la poignée 15 est abaissée contre la platine 5 et permet ainsi un jeu du boulon 11 par rapport à cette platine qui autorise l'extraction du couteau 7 en vue de son aiguisage ou de son remplacement par un couteau neuf. Une fois que ce couteau est remplacé ou aiguisé, on vient le placer sous la platine 5 de manière que sa gorge 25 s'encastre sur le boulon 11, et que son bord arrière 27 vienne en appui sur la butée 26. On fait alors basculer manuellement la poignée 15 de la position déverrouillée représentée aux figures 2 et 3 à la positon verrouillée représentée aux figures 4 et 5. Lors du passage de l'une à l'autre de ces deux positions, la poignée 15 franchit un point dur engendré par l'arrête 23, puis rejoint une position de blocage stable dans laquelle le méplat 21 est en appui sur la platine 5. Dans la position de verrouillage, les rondelles élastiques 18a, 18b sont comprimées entre la rondelle rigide 19 et l'écrou 17, sous l'effet de la force de réaction exercée par la platine 5 sur la poignée 15. Cette force de réaction a également pour effet de coincer le couteau 7 entre la tête du boulon 11 et la platine 5. On immobilise de la sorte ce couteau contre la platine 5 et la butée 26. Dans cette configuration verrouillée, le dispositif selon l'invention est alors prêt à fonctionner : les éléments de guidage 9 prennent appui sur les sommets des tubercules à scalper, provoquant ainsi la rotation du bras 1 autour de son axe 3 et le positionnement approprié du bord tranchant 8 du couteau 7 par rapport à ces sommets. Comme on peut le comprendre à la lumière de la description qui précède, l'invention propose un mécanisme extrêmement simple permettant de verrouiller et déverrouiller rapidement le couteau 7 sur sa platine de support 5. On notera bien entendu que l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté. C'est ainsi par exemple que l'on pourrait envisager que la tête du boulon 11, l'axe 13, la poignée 15, la rondelle rigide 19, les rondelles élastiques 18a, 18b et l'écrou 17 soient situés dans un tout ordre que celui qui a été décrit ci avant. A titre d'exemple, l'axe 13, la poignée 15 et/ou les rondelles élastiques 18a, 18b pourraient être situés entre la tête du boulon 11 et le couteau 7
Ce dispositif de scalpage est du type comprenant un bras articulé (1), des moyens de guidage (9) montés sur ce bras (1) et au moins un couteau (7) fixé de manière amovible sur ledit bras (1).Des moyens de fixation dudit couteau (7) sur ledit bras (1) comprennent un verrou (15) ayant une action du type à genouillère.
1. Dispositif de scalpage, du type comprenant un bras articulé (1), des moyens de guidage (9) montés sur ce bras (1) et au moins un couteau (7) fixé de manière amovible sur ledit bras (1), dans lequel les moyens de fixation dudit couteau (7) sur ledit bras (1) comprennent un verrou (11, 13, 15, 17, 18a, 18b, 19) ayant une action du type à genouillère. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel lesdits moyens de fixation comprennent une platine de support (5) reliée audit bras (1), une butée (26) montée fixe sur ladite platine, et ledit verrou comprend : - un boulon (11) traversant ladite platine (5), - un axe (13) traversé par ce boulon (11), - une poignée (15) articulée sur cet axe (13) et prenant appui sur ladite platine (5), conformée de manière à permettre une action du type à genouillère, - un écrou (17) vissé sur l'extrémité libre dudit boulon (11), et - des moyens élastiques (18a, 18b) de rattrapage du jeu axial dudit boulon (11). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel lesdits moyens élastiques (18a, 18b) sont interposés entre ledit axe (13) et l'une des deux extrémités dudit boulon (11). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel lesdits moyens élastiques comprennent des rondelles Belleville (18a, 18b). 5. Dispositif selon la 4, comprenant deux paires de rondelles Belleville (18a, 18b), les deux rondelles d'une même paire étant disposées en vis-à-vis l'une par rapport à l'autre. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, comprenant au moins une rondelle rigide (19) interposée entre ledit axe et l'une des deux extrémités dudit boulon (11).
A
A01
A01D
A01D 23
A01D 23/02
FR2895218
A1
APPLICATEUR DE PRODUIT COSMETIQUE A CONFIGURATION VARIABLE
20,070,629
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits fluides ou pâteux, typiquement les applicateurs de produits cosmétiques tels que les mascaras. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà un grand nombre d'applicateurs de mascara. Ces applicateurs, destinés à coopérer avec un récipient formant réservoir pour le 15 mascara, comprennent typiquement : a) un capuchon destiné à obturer ledit récipient et à servir de moyen de préhension dudit applicateur, b) une tige axiale, c) et une brosse, 20 ladite tige étant solidaire dudit capuchon à une des ses extrémités, et de ladite brosse à l'autre de ses extrémités, ladite brosse comprenant une torsade métallique solidarisant une pluralité de poils. En ce qui concerne ladite brosse, on connaît déjà de très nombreuses modalités de 25 brosses. Ainsi, on connaît les brosse décrites dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 859, FR 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 2 748 913, 30 FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 693, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. 10 On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. PROBLEMES POSES D'une part, face à l'évolution permanente des formules de mascara, il y a la nécessité de mettre au point de nouveaux applicateurs pour permettre l'application de ces formules, et typiquement adaptées à chaque nouvelle formule. 1 o D'autre part, il y a également pour les personnes utilisatrices la nécessité de disposer d'un large éventail d'applicateurs pour obtenir différents effets, par exemple différents niveaux de charge de l'applicateur en produit à appliquer et/ou différents effets de peignage des cils. En outre, il est de plus en plus nécessaire d'intégrer aux applicateurs de nouvelles 15 fonctions techniques, à la fois pour répondre aux besoins des personnes utilisatrices, et aussi pour se différencier de produits "bas de gamme" dont la production peut être délocalisée dans des pays à faible coût de la main d' oeuvre. Enfin, dans le domaine des produits cosmétiques, il y a une demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits, qu'il s'agisse des 20 formules, des applicateurs ou encore des emballages en général, au point que le renouvellement des produits devient une nécessité commerciale absolue, sous peine de disparaître du marché. 25 DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, l'applicateur d'un produit cosmétique fluide ou pâteux présente une direction axiale et comprend une tige axiale solidaire à son extrémité dite basse, d'un moyen d'application doté d'un moyen de rétention dudit produit cosmétique, et à son 30 extrémité dite haute, d'un moyen de préhension manuelle dudit applicateur. Il est caractérisé en ce que : 3 a) ladite tige axiale est une tige co-axiale comprenant une tige centrale et une gaine externe, ladite tige centrale comprenant une portion de tige coaxiale à ladite gaine externe et une portion de tige dite libre non recouverte par ladite tige centrale, b) ledit moyen d'application comprend une pluralité de N éléments axiaux délimitant entre eux un espace intérieur, avec N allant de 2 à 8, lesdits éléments axiaux étant solidarisés, à leurs extrémités supérieures, à ladite gaine externe à son extrémité basse, et à leurs extrémités inférieures, à ladite portion de tige à son extrémité basse, c) ledit moyen de préhension comprend une partie dite fixe de préhension et une molette solidaire en rotation de ladite tige centrale, une rotation manuelle de ladite molette d'un angle a par rapport à ladite partie fixe entraînant une rotation relative desdites extrémités inférieure par rapport aux dites extrémités supérieures et ainsi une torsade desdits éléments axiaux, de manière à pouvoir notamment modifier à volonté le volume dudit espace intérieur et ainsi la quantité dudit produit cosmétique retenue par ledit moyen d'application. L'applicateur selon l'invention permet, par rotation de ladite molette, de tendre plus ou moins lesdits éléments axiaux, et de modifier l'espace intérieur de manière à agir sur la quantité de produit cosmétique retenue dans ledit moyen d'application, ainsi que sur le volume extérieur dudit moyen d'application. Comme ledit applicateur fait typiquement partie d'un distributeur comprenant un réservoir contenant ledit produit cosmétique, par exemple un mascara, la personne utilisatrice peut agir sur la molette, soit quand l'applicateur coopère avec le réservoir, ledit moyen d'application plongeant dans ledit produit cosmétique, avant d'être retiré du réservoir, ledit moyen d'application traversant alors un essoreur, soit une fois que l'applicateur a été séparé du réservoir, et éventuellement en cours de maquillage. Ainsi, la personne utilisatrice a à sa disposition un moyen de modifier son applicateur tout au long du maquillage, en fonction du type d'effet qu'elle souhaite obtenir. DESCRIPTION DES FIGURES 4 Toutes les figures sont relatives à l'invention. Pour des raisons de clarté des figures, tous les éléments ou pièces représentés sur les figures n'ont pas été hachurés. Les figures la à lb sont relatives à une première modalité de l'invention. La figure 1 a est une vue en perspective de côté de l'applicateur (1). La figure lb est une vue en perspective de côté du réservoir (90) destiné à coopérer avec l'applicateur (1) en vue de former le distributeur (9). La figure 1c est une vue en perspective de côté du distributeur (9) fermé. La figure 1d est une coupe D-D du distributeur (9) de la figure 1c. La figure le est une vue en coupe axiale E-E du distributeur (9) de la figure 1c. La figure 1f est une vue agrandie de la partie de la figure le entourée d'un rectangle en pointillés repéré par "f'. La figure l g est une vue agrandie de la partie de la figure 1 e entourée d'un rectangle en pointillés repéré par "g". Sur cette figure, l'extrémité supérieure (300) du moyen d'application (3) est une extrémité supérieure (300') encliquetée dans l'extrémité basse (230) de la gaine externe (23). La figure 1h est une vue en coupe dans le plan transversal H-H de la figure 1g, plan perpendiculaire à ladite direction axiale (10), illustrant le cas où ledit moyen d'application (3) comprend trois éléments axiaux orientés à 120 par rapport à ladite direction axiale (10). Les figures 2a à 2e illustrent diverses modalités et représentations d'éléments axiaux (30) formés d'un support (31) solidarisant une pluralité d'éléments radiaux (32) présentant entre eux un espacement permettant un prélèvement dudit produit et son application ultérieure. La figure 2a illustre le cas où les éléments radiaux (32) sont parallèles entre eux et excentrés par rapport au support (31). La figure 2b illustre le cas où tous les éléments radiaux (32) ne sont pas parallèles entre eux. La figure 2c illustre le cas où les éléments radiaux (32) sont parallèles entre eux et centrés par rapport au support (31). Sur la partie droite des figures 2b et 2c on a représenté, à titre d'illustration, deux types de projection ou section d'éléments radiaux, de forme circulaire ou en forme d'ovale. La figure 2d correspond à la figure 2c et en est une représentation simplifiée. La figure 2e est une autre représentation simplifiée d'un élément axial (30) présentant 5 une courbure, comme dans le cas de la figure 1g. Les figures 3a à 4b sont relatives à une autre modalité de l'invention. La figure 3a est une coupe axiale de l'applicateur (1). La figure 3b est une vue en perspective de côté illustrant la torsion des éléments axiaux (30) deux seulement ont été représentés, un à l'avant en trait plein, un à l'arrière en pointillés. La figure 3c est une vue agrandie de la partie inférieure de la figure 3a entourée d'un rectangle en pointillés. La figure 3d est une coupe transversale D-D de la figure 3c montrant la présence de quatre éléments axiaux (30) espacés de 90 les uns par rapport aux autres. La figure 4a est une vue en coupe du distributeur (9) comprenant l'applicateur (1) de la figure 3a et le réservoir représenté en coupe axiale de la figure 4b. Les figures 5a à 7c illustrent différentes modalités de moyens d'application (3) ou d'éléments de moyens d'applications (3), en coupe axiale. Les figures 5a et 5b illustrent une modalité dans laquelle ledit moyen d'application (3) forme une pièce monobloc (7, 7a, 7b, 7c) comprenant à son extrémité supérieure, ladite bague supérieure (5, 50, 50'), et à son extrémité inférieure, ladite bague inférieure (6, 60, 60'). La figure 5a représente la coopération de l'extrémité basse (230) de la gaine externe (23) avec ladite bague supérieure (5, 50, 50') grâce à un moyen d'encliquetage et de coopération en rotation (51) et la coopération de ladite extrémité basse (222) de ladite portion de tige libre (221) avec ladite bague inférieure (6, 60, 60'), grâce à un moyen d'encliquetage et de coopération en rotation (61).30 6 Les figures 5c et 5d sont analogues respectivement aux figures 5a et 5b. Elles en différent en ce que ladite bague supérieure (5, 50) est une bague (50") distincte desdits éléments axiaux (30). Dans cette modalité, ledit moyen d'application (3) forme une pièce monobloc (7, 7b) 5 comprenant à son extrémité inférieure ladite bague inférieure (6, 60, 60'). Les figures 6a et 6b sont analogues respectivement aux figures 5a et 5b. Elles en différent en ce que ladite bague inférieure (6, 600) est une bague (60") distincte desdits éléments axiaux (30). 10 Dans cette modalité, ledit moyen d'application (3) forme une pièce monobloc (7, 7a) comprenant, à son extrémité supérieure, ladite bague supérieure (5, 50, 50'). Les figures 6c et 6d sont analogues respectivement aux figures 6a et 6b. Elles en différent en ce que ladite bague supérieure (5, 50) est une bague (50") distincte desdits 15 éléments axiaux (30). Dans cette modalité, ledit moyen d'application (3) forme une pièce monobloc (7, 7e) avec ladite gaine externe (23). Les figures 7a et 7b sont analogues respectivement aux figures 5a et 5b. Elles 20 correspondent sensiblement à la modalité de la figure 1g, la portion de tige libre (221) présentant une extrémité basse (222') formant une partie mâle encliquetée dans la dite bague (6, 60) formant une partie femelle. Dans cette modalité, ledit moyen d'application (3) forme une pièce monobloc (7, 7b) comprenant, à son extrémité inférieure, ladite bague inférieure (6, 60, 60'). 25 La figure 7c représente la partie basse des tiges co-axiales (2'), la gaine externe (23) comprenant à son extrémité basse (230) une partie annulaire (231) destinée à coopérer avec lesdites extrémités supérieures (300). Les figures 8a et 8b sont analogues respectivement aux figures 5a et 5b. Elles en 30 différent en ce que ledit moyen d'application (3) et ladite tige centrale (22) forment une pièce monobloc (7, 7d). 7 Les figures 8c et 8d sont analogues respectivement aux figures 5c et 5d. Elles en différent en ce que ledit moyen d'application (3) et ladite tige centrale (22) forment une pièce monobloc (7, 7d'). Les figures 9a à 9c illustrent une modalité de moyen d'application (3) comprend une pluralité d'éléments annulaires (8) solidarisés à la portion de tige libre (221), chaque élément annulaire (8) comprenant une partie annulaire (80) entourant une partie de ladite tige libre (221), et une partie radiale (81) formant une dent de peigne (81). l0 La figure 9a, qui correspond à la figure 3c, est une vue en perspective latérale avant. La figure 9b est une coupe axiale B-B, selon la direction axiale (10), sur la figure 9a. La figure 9c est une coupe transversale C-C, perpendiculairement à la direction axiale (10), sur la figure 9a. 15 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 3c, ladite portion de tige libre (221) peut s'étendre sur une hauteur axiale H correspondant sensiblement à la hauteur axiale 20 dudit moyen d'application (3). Comme illustré par exemple sur la figure 3c, lesdits éléments axiaux (30) peuvent présenter à leurs dites extrémités supérieures (300) un moyen de solidarisation dit supérieur (5). 25 Ledit moyen de solidarisation supérieur (5) peut être une bague (50) dite supérieure solidarisée, notamment en rotation, à ladite gaine externe (23) à son extrémité basse (230). Comme illustré par exemple sur les figures 5a et 5b, ladite bague supérieure (50) peut être une bague (50') formant avec ladite pluralité d'éléments axiaux (30) une pièce 30 moulée monobloc (7, 7a) en matière plastique, ladite bague supérieure (50') comprenant un moyen d'encliquetage axial (51) à ladite gaine externe (23). 8 Comme illustré sur les figures 5c et 5d, ladite bague supérieure (50) peut être une bague (50") coopérant avec ladite gaine externe (23) à son extrémité basse (230), de manière à bloquer lesdites extrémités supérieures (300) desdits éléments axiaux (30) et à solidariser en rotation lesdites extrémités supérieures (300) à ladite gaine externe (23). Comme illustré par exemple sur la figure 3c, lesdits éléments axiaux (30) peuvent présenter à leurs dites extrémités inférieures (301) un moyen de solidarisation dit inférieur (6), de manière à coopérer en rotation avec ladite portion de tige libre (221) à son extrémité basse (222). 1 o Ledit moyen de solidarisation inférieur (6) peut être une bague dite inférieure (60), solidarisée, notamment en rotation, à ladite portion de tige libre (221), typiquement grâce à un moyen d'encliquetage axiale (61). Comme illustré sur les figures 5a et 5b, ladite bague inférieure (60) peut être une bague (60') formant avec ladite pluralité d'éléments axiaux (30) une pièce moulée monobloc en 15 matière plastique (7b). Comme illustré sur les figures 6a et 6b, ladite bague inférieure (60) peut être une bague (60") coopérant avec ladite portion de tige libre (221) à son extrémité basse (222), de manière à bloquer lesdites extrémités inférieures (301) desdits éléments axiaux (30) et à solidariser en rotation lesdites extrémités inférieures (301) à ladite portion de tige libre 20 (221). Sur les figures 6a à 6d, ladite bague (60") coopère avec les extrémités inférieures (301, 301') par des moyens d'encliquetage. Cependant, selon une autre variante, ladite bague inférieure (60) pourrait aussi former une couronne entourant lesdites extrémités (301), d'une manière analogue à la partie 25 gauche de la figure 7a dans laquelle la partie annulaire (231) coopère avec lesdites extrémités supérieures (300). Comme illustré sur la figure 5b, ladite pluralité d'éléments axiaux (30) peut former avec lesdites bagues supérieure (50) et inférieure (60) une pièce moulée monobloc en matière 30 plastique (7c). 9 Comme illustré sur les figures 8a à 8d, ladite pluralité d'éléments axiaux (30) peut former avec ladite portion de tige libre (221) une pièce moulée monobloc (7d, 7d') en matière plastique. Comme illustré sur les figures 7c et 7d, ladite pluralité d'éléments axiaux (30) peut former, par lesdites extrémités supérieures (300), avec ladite gaine externe (23) une pièce moulée monobloc (7, 7e) en matière plastique. Selon l'invention, ladite portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et 1 o ladite portion de tige libre (221) peuvent présenter typiquement un même diamètre. Toutefois, ladite portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et ladite portion de tige libre (221) peuvent ne pas présenter un même diamètre, seule ladite portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) étant cylindrique, de manière à permettre ladite rotation manuelle. 15 Comme illustré sur la figure 1f, ladite partie fixe (40) et ladite gaine externe (23) forment une pièce monobloc (11) moulée en matière plastique comprenant une partie horizontale (110) et une jupe périphérique (111) comprenant une partie inférieure filetée intérieurement (112) et une partie supérieure (113) apte à coopérer avec ladite molette 20 (41), typiquement par l'intermédiaire d'une tête (42) formant une pièce monobloc (12) avec la tige centrale (22), ladite tête comprenant typiquement une jupe annulaire (420) coaxiale à ladite partie supérieure (113). Selon l'invention, ladite molette (41) peut coopérer avec ladite partie fixe (40) par 25 coopération d'une rampe hélicoïdale et d'un ergot circulant dans ladite rampe, ladite rotation manuelle de ladite molette (41) d'un angle a par rapport à ladite partie fixe (40) entraînant, outre ladite rotation relative desdites extrémités supérieures (300) par rapport aux dites extrémités inférieures (301), un déplacement axial de ladite tige centrale (22) par rapport à ladite gaine externe (23), une rotation angulaire d'un angle + a entraînant 30 un déplacement axial avant tendant à exercer une tension axiale sur lesdits éléments 10 axiaux (30), une rotation angulaire inverse d'un angle - a entraînant un déplacement axial arrière tendant à exercer une compression sur lesdits éléments axiaux (30). Cette modalité pouvant se déduire aisément de la modalité représentée sur la figure 1f, elle n'a pas été illustrée sur une figure distincte. Comme illustré sur les figures 2a à 2e, ledit élément axial (30) peut comprendre un support axial (31) et une pluralité de n éléments radiaux (32) solidaires dudit support axial (31), avec n allant de 5 à 30. Lesdits n éléments radiaux (32) peuvent être régulièrement espacés sur ladite hauteur 10 axiale H. Selon l'invention, N peut aller de 3 à 5. Comme représenté sur les figures 3a et 3c, ladite pluralité d'éléments axiaux (30) peut former, avant ladite rotation, un faisceau sensiblement cylindrique (33) d'éléments 15 parallèles entre eux et sensiblement parallèles à ladite portion de tige libre (221) non recouverte par ladite gaine externe (23). Comme illustré sur les figures 5a à 8d, ladite pluralité d'éléments axiaux (30) peut former, avant ladite rotation, un faisceau (33') renflé à sa partie centrale, à la manière 20 d'un fuseau. Comme illustré sur les figures 9a à 9c, ledit moyen d'application (3) peut comprendre une pluralité d'éléments annulaires (8) solidarisés à ladite portion de tige libre (221), lesdits éléments annulaires (8) comprenant une partie annulaire (80) et une partie radiale 25 (81) formant typiquement au moins une dent de peigne. Un autre objet de l'invention est constitué par un distributeur (9) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (90) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot (91) fileté coopérant avec ledit moyen de 30 préhension manuelle (4) dudit applicateur (1) selon une quelconque des revendications 1 à 21, ladite partie fixe (40) dudit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un 11 filetage apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit goulot fileté (91), ledit goulot comprenant éventuellement un essoreur (92) dudit moyen d'application (3). Un tel distributeur (9) a été représenté sur la figure 4a. EXEMPLES DE REALISATION Toutes les figures constituent des exemples de réalisation. 10 LISTE DES REPERES Applicateur 1 Direction axiale 10 Pièce monobloc 40+23 11 15 Partie horizontale 110 Jupe périphérique 111 Partie filetée intérieurement 112 Partire supérieure 113 Tige axiale de 1 2 20 Tige co-axiale 2' Extrémité basse 20 Extrémité haute 21 Tige centrale 22 Portion de tige coaxiale à 23 220 25 Portion de tige libre 221 Extrémité basse de 221 222 Gaine externe 23 Extrémité basse 230 Moyen d'application 3 30 Elément axial 30 Extrémité supérieure 300, 300'5 12 Extrémité inférieure 301 Support axial de 30 31 Elément radial 32 Faisceau de 30 33, 33' Moyen de préhension manuelle 4 Partie fixe de 4 40 Molette solidaire de 22 41 Tête solidaire de 22 42 Jupe annulaire solidaire de 41 420 1 o Moyen de solidarisation supérieur de 300 à 23... 5 Bague supérieure 50, 50', 50" Moyen d'encliquetage de 50 & 23 51 Moyen de solidarisation inférieur de 301 à 221.. 6 Bague inférieure 60, 60' 15 Moyen d'encliquetage de 60 & 221 61 Pièce moulée monobloc de 3 7 Bague supérieure 50 et pluralité de 30 7a Bague inférieure 60 et pluralité de 30 7b Bagues 50 & 60 et pluralité de 30 7c 20 Pluralité de 30 & 22 7d, 7d' Elément annulaire solidarisé à 221 8 Partie annulaire 80 Partie radiale formant une dent de peigne.. 81 Distributeur 9 25 Réservoir 90 Goulot 91 Essoreur 92
L'applicateur (1) présente une direction axiale (10) et comprend une tige axiale (2) solidaire à son extrémité dite basse (20), d'un moyen d'application (3) doté d'un moyen de rétention dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute (21), d'un moyen (4) de préhension manuelle dudit applicateur (1).Il est caractérisé en ce que :a) ladite tige axiale (2) est une tige co-axiale (2') comprenant une tige centrale (22) et une gaine externe (23), ladite tige centrale (22) comprenant une portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et une portion de tige (221) dite libre,b) ledit moyen d'application (3) comprend une pluralité de N éléments axiaux (30) solidarisés, à leurs extrémités supérieures(300), à ladite gaine externe (23), et, à leurs extrémités inférieures (301), à ladite portion de tige libre (221),c) ledit moyen de préhension manuelle (4) comprend une partie (40) dite fixe de préhension et une molette (41) solidaire en rotation de ladite tige centrale (22), une rotation manuelle de ladite molette (41) d'un angle alpha par rapport à ladite partie fixe (40) entraînant une rotation relative desdites extrémités inférieures (301) desdits éléments axiaux (30) par rapport aux dites extrémités supérieures (300).Avantage : le moyen d'application pouvant être torsadé, cela permet notamment modifier à volonté la quantité dudit produit cosmétique retenue.
1. Applicateur (1) d'un produit cosmétique fluide ou pâteux présentant une direction axiale (10) et comprenant une tige axiale (2) solidaire à son extrémité dite basse (20), d'un moyen d'application (3) doté d'un moyen de rétention dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute (21), d'un moyen (4) de préhension manuelle dudit applicateur (1), caractérisé en ce que : a) ladite tige axiale (2) est une tige co-axiale (2') comprenant une tige centrale (22) et une gaine externe (23), ladite tige centrale (22) comprenant une portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et une portion de tige (221) dite libre non recouverte par ladite gaine externe (23), b) ledit moyen d'application (3) comprend une pluralité de N éléments axiaux (30) délimitant entre eux un espace intérieur apte à être chargé en produit cosmétique, avec N allant de 2 à 8, lesdits éléments axiaux (30) étant solidarisés, à leurs extrémités supérieures(300), à ladite gaine externe (23) à son extrémité basse (230), et, à leurs extrémités inférieures (301), à ladite portion de tige libre (221) à son extrémité basse (222), c) ledit moyen de préhension manuelle (4) comprend une partie (40) dite fixe de préhension et une molette (41) solidaire en rotation de ladite tige centrale (22), une rotation manuelle de ladite molette (41) d'un angle a par rapport à ladite partie fixe (40) entraînant une rotation relative desdites extrémités inférieures (301) desdits éléments axiaux (30) par rapport aux dites extrémités supérieures (300), de manière à former une torsade, et à pouvoir notamment modifier à volonté le volume dudit espace intérieur et ainsi la quantité dudit produit cosmétique retenue par ledit moyen d'application (3). 2. Applicateur selon la 1 dans lequel ladite portion de tige libre (221) s'étend sur une hauteur axiale H correspondant sensiblement à la hauteur axiale dudit moyen d'application (3).30 14 3. Applicateur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel lesdits éléments axiaux (30) présentent à leurs dites extrémités supérieures (300) un moyen de solidarisation dit supérieur (5). 4. Applicateur selon la 3 dans lequel ledit moyen de solidarisation supérieur (5) est une bague (50) dite supérieure solidarisée, notamment en rotation, à ladite gaine externe (23) à son extrémité basse (230). 5. Applicateur selon la 4 dans lequel ladite bague supérieure (50) est une bague (50') formant avec ladite pluralité d'éléments axiaux (30) une pièce moulée monobloc (7, 7a) en matière plastique, ladite bague supérieure (50') comprenant un moyen d'encliquetage axial (51) à ladite gaine externe (23). 6. Applicateur selon la 4 dans lequel ladite bague supérieure (50) est une bague (50") coopérant avec ladite gaine externe (23) à son extrémité basse (230), de manière à bloquer lesdites extrémités supérieures (300) desdits éléments axiaux (30) et à solidariser en rotation lesdites extrémités supérieures (300) à ladite gaine externe (23). 7. Applicateur selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel lesdits éléments axiaux (30) présentent à leurs dites extrémités inférieures (301) un moyen de solidarisation dit inférieur (6), de manière à coopérer en rotation avec ladite portion de tige libre (221) à son extrémité basse (222). 8. Applicateur selon la 7 dans lequel ledit moyen de solidarisation inférieur (6) est une bague dite inférieure (60), solidarisée, notamment en rotation, à ladite portion de tige libre (221), typiquement grâce à un moyen d'encliquetage axiale (61). 9. Applicateur selon la 8 dans lequel ladite bague inférieure (60) est une bague (60') formant avec ladite pluralité d'éléments axiaux (30) une pièce moulée monobloc en matière plastique (7b). 10. Applicateur selon la 8 dans lequel ladite bague inférieure (60) est une bague (60") coopérant avec ladite portion de tige libre (221) à son extrémité basse (222), de manière à bloquer lesdites extrémités inférieures (301) desdits éléments axiaux (30) et à solidariser en rotation lesdites extrémités inférieures (301) à ladite portion de tige libre (221). 11. Applicateur selon les 5 et 9 dans lequel ladite pluralité d'éléments axiaux (30) forme avec lesdites bagues supérieure (50) et inférieure (60) une pièce 10 moulée monobloc en matière plastique (7c). 12. Applicateur selon les 6 et 7 dans lequel ladite pluralité d'éléments axiaux (30) forme avec ladite portion de tige libre (221) une pièce moulée monobloc (7d, 7d') en matière plastique. 13. Applicateur selon les 7 à 10 dans lequel ladite pluralité d'éléments axiaux (30) forme, par lesdites extrémités supérieures (300), avec ladite gaine externe (23) une pièce moulée monobloc (7, 7e) en matière plastique. 20 14. Applicateur selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ladite portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et ladite portion de tige libre (221) présentent un même diamètre. 15. Applicateur selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ladite 25 portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) et ladite portion de tige libre (221) ne présentent pas un même diamètre, seule ladite portion de tige (220) coaxiale à ladite gaine externe (23) étant cylindrique, de manière à permettre ladite rotation manuelle. 30 16. Applicateur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ladite partie fixe (40) et ladite gaine externe (23) forment une pièce monobloc (11) moulée en 15 25 16 matière plastique comprenant une partie horizontale (110) et une jupe périphérique (111) comprenant une partie inférieure filetée intérieurement (112) et une partie supérieure (113) apte à coopérer avec ladite molette (41). 17. Applicateur selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel ladite molette (41) coopère avec ladite partie fixe (40) par coopération d'une rampe hélicoïdale et d'un ergot circulant dans ladite rampe, ladite rotation manuelle de ladite molette (41) d'un angle a par rapport à ladite partie fixe (40) entraînant, outre ladite rotation relative desdites extrémités supérieures (300) par rapport aux dites extrémités inférieures (301), un déplacement axial de ladite tige centrale (22) par rapport à ladite gaine externe (23), une rotation angulaire d'un angle + a entraînant un déplacement axial avant tendant à exercer une tension axiale sur lesdits éléments axiaux (30), une rotation angulaire inverse d'un angle - a entraînant un déplacement axial arrière tendant à exercer une compression sur lesdits éléments axiaux (30). 18. Applicateur selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ledit élément axial (30) comprend un support axial (31) et une pluralité de n éléments radiaux (32) solidaires dudit support axial (31), avec n allant de 5 à 30. 19. Applicateur selon la 18 dans lequel lesdits n éléments radiaux (32) sont régulièrement espacés sur ladite hauteur axiale H. 20. Applicateur selon une quelconque des 1 à 19 dans lequel N va de 3 à 5. 21. Applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ladite pluralité d'éléments axiaux (30) forme, avant ladite rotation, un faisceau sensiblement cylindrique (33) d'éléments parallèles entre eux et sensiblement parallèles à ladite portion de tige libre (221) non recouverte par ladite gaine externe (23). 30 17 22. Applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ladite pluralité d'éléments axiaux (30) forme, avant ladite rotation, un faisceau (33') renflé à sa partie centrale, à la manière d'un fuseau. 23. Applicateur selon une quelconque des 1 à 22 dans lequel ledit moyen d'application (3) comprend une pluralité d'éléments annulaires (8) solidarisés à ladite portion de tige libre (221), lesdits éléments annulaires (8) comprenant une partie annulaire (80) et une partie radiale (81) formant typiquement au moins une dent de peigne. 24. Distributeur (9) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (90) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot (91) fileté coopérant avec ledit moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur (1) selon une quelconque des 1 à 23, ladite partie fixe (40) dudit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un filetage apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit goulot fileté (91), ledit goulot comprenant éventuellement un essoreur (92) dudit moyen d'application (3).
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/26
FR2894512
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE SACS A PAROIS SOUPLES
20,070,615
La présente invention concerne un procédé et une installation de fabrication de sacs à parois souples. Elle trouvera son application pour la production de sacs de ce type dotés de deux bandes flexibles bordant l'ouverture du sac. On connaît plus particulièrement un sac avantageux entrant dans ce cadre du document EP Al 1 481 906. Ce document présente un contenant à parois souples et doté de deux bandes flexibles bordant l'ouverture et reliées à chacune de leurs extrémités par une articulation pivot avec une amplitude limitée de façon à maintenir écartées les bandes flexibles lorsqu'elles sont io pivotées par retournement sur les parois du contenant. Un tel sac permet notamment de maintenir béante l'ouverture après retournement des bandes flexibles. La fabrication de tels sacs nécessite la fixation des bandes sur les parois souples, l'assemblage des bandes entre-elles au niveau de leurs 15 extrémités et la réalisation de l'articulation qui servira lors du retournement des bandes flexibles. Il existe un besoin de proposer un procédé, une installation permettant la réalisation efficace et standardisée de tels sacs. L'invention ici proposée s'inscrit dans ce cadre. 20 Elle permet en particulier, par un guidage des bandes flexibles, de réaliser le déplacement du sac de sorte à le faire évoluer entre différentes phases de fabrication avec une configuration différente. A titre préféré, on fait, par exemple, passer le sac d'une configuration à plat, les parois n'étant pas encore soudées entre elles, à une configuration 25 rabattue dans laquelle les bandes flexibles se font face de sorte à permettre leur assemblage. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit, qui présente un mode de réalisation préféré mais non limitatif du procédé et de l'installation de l'invention. 30 Auparavant, il est indiqué que la présente invention concerne un procédé de fabrication de sacs à parois souples dotés de deux bandes flexibles bordant l'ouverture du sac dans lequel on forme les parois souples à partir d'une feuille de matériau souple caractérisé par le fait que - on fixe parallèlement les bandes flexibles chacune à proximité d'un bord de la feuille ; - on rapproche les bandes flexibles l'une de l'autre pour procéder au rabattage du sac en guidant les bandes flexibles dans des moyens de guidage ; - on assemble les bandes flexibles par leurs extrémités. De façon avantageuse mais non limitative, ce procédé est tel que : - on guide les bandes de sorte à faire passer le sac d'une position sensiblement à plat à la position rabattue, les bandes flexibles se faisant face ; - on utilise des moyens de guidage sous forme de glissières recevant io chacune une bande flexible ; - on réalise la fabrication de sacs en chaîne en utilisant une nappe de matériau souple pour former les feuilles et des éléments flexibles continus pour former les bandes flexibles ; - on découpe la feuille et les bandes flexibles en fin de fabrication ; 15 - on effectue la découpe simultanément ou après l'étape d'assemblage des bandes flexibles ; - on soude les bords libres de la feuille simultanément à l'étape d'assemblage ou à la découpe de la feuille ; - on réalise sur l'une des bandes flexibles une entaille à proximité de 20 chacune de ses extrémités assemblées avec l'autre bande flexible, de sorte à former une articulation sur la bande flexible ; l'entaille est réalisée simultanément à l'assemblage des bandes flexibles ; - on réalise simultanément l'entaille et l'assemblage de deux bandes flexibles au niveau des extrémités voisines de deux sacs contigus ; 25 -lors du rabattage du sac, on tend la feuille sensiblement au niveau de son axe médian. L'invention concerne également une installation pour la fabrication de sacs à parois souples et dotés de deux bandes flexibles, les parois souples étant formées à partir d'une feuille de matériau souple, caractérisé par le fait 30 qu'elle comporte : - des moyens de fixation des bandes flexibles chacune à proximité d'un bord de la feuille ; - deux glissières configurées chacune pour guider les bandes flexibles de sorte à les rapprocher l'une de l'autre pour rabattre le sac ; - des moyens d'assemblage des bandes flexibles ainsi rapprochées par leurs extrémités. Suivant des variantes préférées, cette installation est telle que : - elle comprend une zone d'application à plat de la feuille sur ou sous les bandes flexibles, ladite zone comportant les moyens de fixation ; - les glissières sont configurées pour que les bandes passent d'une orientation sensiblement dans le même plan à une orientation sensiblement en io face à face au cours de leur déplacement dans les glissières ; - elle comporte un cylindre de stockage d'une nappe de matériau souple apte à former les feuilles ; - elle comporte des moyens d'amenée de la nappe jusqu'à la zone d'application ; 15 - elle comporte des bobines de stockage de deux éléments flexibles continus aptes à former les bandes flexibles ; - elle comporte des moyens d'amenée des éléments flexibles continus de façon parallèle à la zone d'application. - elle comporte des moyens d'entraînement séquentiel de la nappe et des 20 éléments flexibles continus à partir de la zone d'application. - les moyens d'amenée de la nappe et les éléments flexibles continus sont à déroulement continu et des moyens d'adaptation permettent d'adapter le déroulement de la nappe et/ou des éléments flexibles continus au mouvement séquentiel. 25 - elle comporte une surface d'appui configurée pour s'appliquer sensiblement au niveau de l'axe médian de la feuille pour la tendre lors du rabattage du sac. - la surface d'appui suit une droite s'éloignant des glissières au fur et à mesure du rabattage ; 30 - elle comporte des moyens d'usinage d'une entaille sur une des bandes flexibles à proximité de chacune de ses extrémités de sorte à former une articulation sur ladite bande flexible ; - les moyens d'usinage sont situés à proximité immédiate des moyens d'assemblage. - les moyens d'assemblage et les moyens d'usinage sont configurés pour réaliser simultanément l'entaille et l'assemblage des deux bandes flexibles au niveau des extrémités voisines de deux sacs contigus. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 montre une première portion d'une installation de l'invention, io en particulier en ce qui concerne l'amenée d'une nappe apte à former les parois du sac et de deux bandes flexibles à rapporter sur la nappe. La figure 2 montre, en vue de côté, une deuxième portion d'une installation au niveau de laquelle on réalise l'application des bandes flexibles sur la nappe et le guidage des bandes lors de leur évolution dans la chaîne de 15 fabrication. La figure 3 est une vue de dessus de la portion d'installation présentée à la figure 2. La figure 4 est une vue selon la coupe B-B de la figure 3 et la figure 5 est une vue partielle plus précise d'une glissière dans laquelle se déplace une 20 bande flexible, à partir de la zone d'application 8 au niveau de moyens de fixation des bandes sur la nappe. La figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne C-C de la figure 3. Les figures 7 et 8 montrent des étapes d'assemblage des bandes flexibles et d'usinage de l'une de celles-ci. 25 La figure 9 montre un exemple de sac réalisable au moyen de l'invention. Les figures 10 à 12 schématisent la modification de configuration des bandes flexibles par retournement sur les parois souples du sac de sorte à constituer une ouverture béante. Le sac présenté en figure 9 comporte deux parois souples 22, 23 se 30 faisant face et jointes par trois de leurs côtés, notamment par des lignes de soudure sur les côtés latéraux et par repliage d'une feuille sur elle-même au niveau du fond 24. L'ouverture du sac comprend, quand à elle, deux bandes flexibles 2a, 2b rapportées sur les parois souples 22, 23 par tout moyen courant notamment par soudage et permettant d'augmenter la rigidité de cette ouverture et, éventuellement, de permettre de maintenir l'ouverture béante lorsque les bandes flexibles sont retournées. A ce sujet, la figure 10 montre une configuration de sac selon la figure 9 dans laquelle les bandes flexibles 2a, 2b sont maintenues à proximité l'une de l'autre, le sac étant fermé. La figure 11 montre le début d'un mouvement de rotation opéré lors que retournement des bandes flexibles sur les parois 22,23 du sac autour d'une articulation 25. Ce mouvement se termine suivant la configuration de la figure io 12 avec une articulation 25 déplacée d'environ 180 , l'une des bandes 2b venant en butée sur l'extrémité assemblée de cette bande avec la bande 2a. Selon la présente invention, la fabrication de tel sac peut être opérée en série à partir d'une nappe 1 en matériau souple apte à constituer les parois 22, 23 du sac par découpe d'une feuille dans la nappe 1, laquelle, une fois rabattue 15 sur elle-même, formera les parois 22, 23 autour d'une zone de jonction au niveau du fond 24 du sac. A cet effet, l'installation selon l'invention comporte un cylindre de stockage 3 stockant une nappe 1 en enroulement et permettant son amenée jusqu'à une zone d'application8 de la nappe sur ou sous les bandes flexibles 20 2a, 2b. L'entraînement et le guidage de la nappe 1 sur cette zone 8 s'effectuent par exemple, par le biais d'une pluralité de rouleaux d'entraînement 5a, 5b, 5c, 5d, 5e, 5f, 5g, 5h, 5i, 5j. Les bandes flexibles 2a, 2b sont, quant à elles, avantageusement 25 réalisées de façon continue par des éléments flexibles déroulés de bobines de stockage 4 visibles en figure 2. De façon similaire à l'entraînement de la nappe 1, les éléments flexibles sont entraînés jusqu'à la zone d'application 8 par une pluralité de rouleaux 7a, 7b, 7c. 30 L'utilisation d'éléments flexibles continus pour la formation des bandes 2a, 2b et d'une nappe 1 pour la réalisation d'une feuille formant les parois 22, 23 permet une fabrication en chaîne. La feuille et les bandes 2a, 2b sont découpées au cours du procédé de fabrication. Dans le cas représenté, le déroulement des bobines 4 et du cylindre 3 s'effectue de façon continue et avantageusement synchrone. Pour réaliser les étapes ultérieures de fixation des bandes sur la feuille en matériau souple, la découpe et l'assemblage des bandes flexibles entre- elles, le mode de réalisation présenté utilise un déplacement séquentiel des sacs à parti de la zone d'application 8. Pour adapter le déplacement de la nappe 1 entre le cylindre 3 à déplacement continu et la partie séquentielle de l'installation, des moyens d'adaptation, ici sous forme d'un rouleau de lestage 6, sont utilisés. Tel io qu'illustré, ce rouleau 6 est déplaçable verticalement entre deux positions extrêmes de sorte à lester la nappe 1 au cours du déplacement pour qu'elle reste tendue. En ce qui concerne les éléments flexibles constituant les bandes 2a, 2b, une telle adaptation n'est pas systématiquement requise dans la mesure où 15 elles peuvent présenter une rigidité suffisante pour s'adapter elle-même à cette variation de rythme continu/séquentiel. La zone 8 illustrée en figure 2 et en figure 3 assure la fixation des bandes 2a, 2b sur la feuille 1 notamment par l'intermédiaire de deux paires de têtes de soudage 9a 9a, 10a, 10b aptes à assurer une soudure thermique. Tout autre 20 moyen d'assemblage peut être utilisé tel une technique à ultra son ou encore un collage ou un agrafage. Au niveau de la zone d'application 8 et ultérieurement, des moyens de guidage sous forme d'une paire de glissières 11 a, 11 b sont utilisés pour coopérer avec les bandes flexibles 2a, 2b. Avantageusement, les glissières 25 11 a, 11 b délimitent une cavité de section sensiblement similaire et un peu plus grande que celle des bandes 2a, 2b. Les bandes 2a, 2b sont avantageusement de section rectangulaire aplatie. Les glissières 11 a, 11 b comportent avantageusement au moins un rebord 12 faisant saille vers le volume intérieur de la glissière de sorte à 30 maintenir les bandes 2a, 2b dans toutes les directions. La phase de fixation ainsi décrite est plus précisément présentée en figure 4 et en figure 5 où une tête de soudage 10b est illustrée pour souder la nappe 1 sur la bande flexible 2b. Dans le cas illustré, la phase de fixation des bandes flexibles 2a, 2b sur la nappe 1 s'effectue à plat, les bandes 2a, 2b étant sensiblement dans le même plan et les parois souples 22, 23 étant formées dans une feuille, à ce stade encore intégrale avec la nappe 1 sensiblement plane. Par le biais de rouleaux supplémentaires 5k, 7d, l'ensemble ainsi fixé parvient à une zone de rabattage 13 dans laquelle la nappe 1 (incorporant la feuille) est rabattue sur elle-même de sorte à constituer les parois 22, 23 autour d'une zone de fond 24 de sac. La zone 13 est visible en figure 3 en vue de dessus. On y constate un io rapprochement progressif des glissières 11a, 11 b de sorte à produire un rapprochement des bandes flexibles 2a, 2b ainsi qu'une rotation progressive desdites glissières de sorte à amener les bandes flexibles d'une position sensiblement dans le même plan à une position sensiblement face à face, permettant l'assemblage de leurs extrémités. 15 Lors de cette opération, il est avantageux de guider le fond 24 du sac (constitué sensiblement au niveau de l'axe médian de la feuille) par l'intermédiaire d'une surface d'appui 14 ici représentée sous forme d'organe linéaire dirigé vers le bas en s'éloignant progressivement des glissières 11a, 11 b. 20 A ce stade, on obtient une nappe continue sur laquelle sont fixées de part et d'autre les bandes flexibles 2a, 2b encore à ce stade continues (sous forme d'éléments flexibles continus), l'ensemble étant rabattu. On peut alors assembler les extrémités des bandes flexibles 2a, 2b au niveau d'une zone d'assemblage repérée 16. 25 Comme précédemment, des rouleaux d'entraînement 17a, 17b sont utilisés pour faire évoluer l'ensemble le long de la chaîne. A tire d'exemple, on a représenté en figure 6 une configuration de l'ensemble ainsi formé dans laquelle les bandes 2a, 2b sont fixées sur les parois souples 22, 23 formées dans la nappe 1, l'ensemble étant amené à se 30 rapprocher pour parvenir jusqu'à une configuration d'assemblage, les deux parois entrant en contact. A titre d'exemple, on réalise une soudure par ultra-sons au niveau de la zone d'assemblage par l'intermédiaire d'une tête de soudage 18 clairement visible en figures 7 et 8. Avantageusement, la soudure est de largeur suffisante pour former les 5 zones assemblées des extrémités de deux sacs contigus. De la même façon, pour la réalisation des articulations 25, on réalise simultanément une usinage sur deux bandes flexibles 2b de deux sacs contigus. Cet usinage peut être réalisé par des moyens d'usinage 19a, 19b sous forme d'un fraisage ou par tout autre moyen notamment thermique. io Simultanément à cette opération, antérieurement ou postérieurement, le sac est découpé au niveau d'une ligne de découpe 20 présentée en figure 8 et des soudures latérales 21a, 21b sont opérées sur les sacs contigus de sorte à fermer leurs côtés latéraux. On forme ainsi simultanément deux articulations et deux assemblages de 15 bandes par l'intermédiaire d'un poste d'assemblage. Par déplacement séquentiel de l'ensemble jusqu'à la jonction entre deux sacs contigus suivants, la cadence est ainsi très élevée. On notera que l'évolution de l'ensemble au cours de la fabrication est particulièrement simplifiée du fait du guidage des bandes 2a, 2b dans les 20 glissières 11 a, 11 b. En effet, la configuration de l'ensemble du sac au cours de sa fabrication évolue en fonction de ce guidage. Les matériaux utilisables tant pour la nappe 1 que les bandes 2a, 2b ne sont pas limités. A titre purement d'exemple, on peut utiliser une nappe en polyéthylène et des bandes en polypropylène. 25 REFERENCES 1. Nappe 2a, 2b. Bande 3. Cylindre de stockage 4. Bobine 5a, 5b, 5c, 5d, 5e, 5f, 5g, 5h, 5i, 5j, 5k. Rouleaux d'entraînement 6. Rouleau de lestage 7a, 7b, 7c, 7d. Rouleaux d'entraînement io 8. Zone d'application 9a, 9b. Tête de soudage 10a, 10b. Tête de soudage 11a, 11 b. Glissière 12. Rebord de blocage 15 13. Zone de rabattage 14. Surface d'appui 15. surface de réparation 16. Zone d'assemblage 17a, 17b. rouleau 20 18. Tête de soudage 19a, 19b. Moyens d'usinage 20. Ligne de découpe 21a, 21b Soudure latérale 22.23. Paroi 25 24. Fond 25. Articulation 26. Portion assemblée 30
Procédé de fabrication de sacs à parois souples dotés de deux bandes flexibles (2a) bordant l'ouverture du sac dans lequel on forme les parois souples à partir d'une feuille de matériau souple caractérisé par le fait que- on fixe parallèlement les bandes flexibles (2a) chacune à proximité d'un bord de la feuille ;- on rapproche les bandes flexibles (2a) l'une de l'autre pour procéder au rabattage du sac en guidant les bandes flexibles dans des moyens de guidage;- on assemble les bandes flexibles (2a) par deux extrémités.L'invention concerne également une installation apte à la mise en oeuvre du procédé.
1. Procédé de fabrication de sacs à parois souples (22, 23) dotés de deux bandes flexibles (2a, 2b) bordant l'ouverture du sac dans lequel on forme les parois souples (22,23) à partir d'une feuille de matériau souple caractérisé par le fait que - on fixe parallèlement les bandes flexibles (2a, 2b) chacune à proximité d'un bord de la feuille ; - on rapproche les bandes flexibles (2a, 2b) l'une de l'autre pour io procéder au rabattage du sac en guidant les bandes flexibles dans des moyens de guidage ; - on assemble les bandes flexibles (2a, 2b) par leurs extrémités. 2. Procédé selon la 1 dans lequel on guide les bandes (2a, 2b) de sorte à faire passer le sac d'une position sensiblement à plat à la 15 position rabattue, les bandes flexibles (2a, 2b) se faisant face. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel on utilise des moyens de guidage sous forme de glissières (11 a, 11 b) recevant chacune une bande flexible (2a, 2b). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel 20 - on réalise la fabrication de sacs en chaîne en utilisant une nappe (1) de matériau souple pour former les feuilles et des éléments flexibles continus pour former les bandes flexibles (2a, 2b) - on découpe la feuille et les bandes flexibles (2a, 2b) en fin de fabrication. 25 5. Procédé selon la 4 dans lequel on effectue la découpe simultanément ou après l'étape d'assemblage des bandes flexibles (2a, 2b). 6. Procédé selon la 5 dans lequel on soude les bords libres de la feuille simultanément à l'étape d'assemblage ou à la découpe de la feuille. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel 30 on réalise sur l'une des bandes flexibles (2a, 2b) une entaille à proximité de chacune de ses extrémités assemblées avec l'autre bande flexible, de sorte à former une articulation (25) sur la bande flexible. Il 8. Procédé selon la 7 dans lequel l'entaille est réalisée simultanément à l'assemblage des bandes flexibles (2a, 2b). 9. Procédé selon la 8 dans lequel on réalise simultanément l'entaille et l'assemblage de deux bandes flexibles (2a, 2b) au niveau des extrémités voisines de deux sacs contigus. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel, lors du rabattage du sac, on tend la feuille sensiblement au niveau de son axe médian. 11. Installation pour la fabrication de sacs à parois souples (22,23) et io dotés de deux bandes flexibles (2a,2b) bordant l'ouverture du sac, les parois souples (22, 23) étant formées à partir d'une feuille de matériau souple, caractérisé par le fait qu'elle comporte : - des moyens de fixation des bandes flexibles (2a, 2b) chacune à proximité d'un bord de la feuille ; 15 - deux glissières (11 a, 11 b) configurées chacune pour guider les bandes flexibles (2a, 2b) de sorte à les rapprocher l'une de l'autre pour rabattre le sac ; - des moyens d'assemblage des bandes flexibles (2a, 2b) ainsi rapprochées par leur extrémités. 14. Installation selon la 11 comprenant une zone 20 d'application (8) à plat de la feuille sur ou sous les bandes flexibles (2a, 2b), ladite zone (8) comportant les moyens de fixation. 15. Installation selon la 12 dans laquelle les glissières (11 a,11 b) sont configurées pour que les bandes (2a,2b) passent d'une orientation sensiblement dans le même plan à une orientation sensiblement en 25 face à face au cours de leur déplacement dans les glissières (11 a,11 b). 16. Installation selon la 13 comportant - un cylindre de stockage (3) d'une nappe (1) de matériau souple apte à former les feuilles ; - des moyens d'amenée de la nappe (1) jusqu'à la zone d'application 30 (8) ; - des bobines de stockage (4) de deux éléments flexibles continus aptes à former les bandes flexibles (2a, 2b) ;- des moyens d'amenée des éléments flexibles continus de façon parallèle à la zone d'application (8). 15. installation selon la 14 comportant des moyens d'entraînement séquentiel de la nappe (1) et des éléments flexibles continus à partir de la zone d'application (8). 16. Installation selon la 15 dans laquelle les moyens d'amenée de la nappe (1) et des éléments flexibles continus sont à déroulement continu et dans lequel des moyens d'adaptation permettent d'adapter le déroulement de la nappe (1) et/ou des éléments flexibles continus au mouvement séquentiel. 17. Installation selon l'une quelconque des 11 à 16 comportant une surface d'appui (14) configurée pour s'appliquer sensiblement au niveau de l'axe médian de la feuille pour la tendre lors du rabattage du sac. 18. Installation selon la 17 dans laquelle la surface d'appui (14) suit une droite s'éloignant des glissières (11 a,11 b) au fur et à mesure du rabattage. 19. Installation selon l'une quelconque des 11 à 18 comportant des moyens d'usinage (19a,19b) d'une entaille sur une des bandes flexibles (2a, 2b) à proximité de chacune de ses extrémités de sorte à former une articulation (25) sur ladite bande flexible. 20. Installation selon la 19 dans laquelle les moyens d'usinage (19a,19b) sont situés à proximité immédiate des moyens d'assemblage. 21. Installation selon la 20 dans laquelle les moyens d'assemblage et les moyens d'usinage (19a,19b) sont configurés pour réaliser simultanément l'entaille et l'assemblage des deux bandes flexibles (2a, 2b) au niveau des extrémités voisines de deux sacs contigus.
B
B31
B31B
B31B 19
B31B 19/90
FR2902223
A1
ETIQUETTE A CODE DE COULEUR AVEC CIBLE PHOSPHORESCENTE
20,071,214
La présente invention concerne un dispositif pour l'identification visuelle à distance d'objets et/ou la nature de la matière de fabrication, pour permettre un triage automatisé des déchets ménagers. Notre société produit de plus en plus de déchets. Malgré les efforts menés par les services concernées,pour améliorée les postes de tris mécanisées et manuels, le plus grand pourcentage des déchets recyclables finit aux incinérateurs. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet Inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique,une étiquette collante présentant un code de couleur encadré en noir, avec un point noir à l'extérieur qui détermine sa position,plus un encadrement en film phosphorescent. Ce film phosphorescent permet de localiser ladite étiquette dans l'obscurité, pour faire sa prise de vue en clair avec flash. Grâce au zoom électronique automatique qui expose limage du code de couleur pour définir l'identification des objets et/ou la nature de la matière de fabrication. Selon des modes particuliers de réalisation : -L'étiquette est extensible selon le nombre de codes à introduire, ou n'importe quelle taille de figure. - L'étiquette peut être constituée que deux couches différentes (1) et (2). le film de couleur blanche auto collant qui contient un code de couleur (3), peut être imprimé sur les produits, en rajoutant l'encadrement phosphorescent (2) et le film transparent auto collant (1). - Le cadrage phosphorescent peut être sous forme de traits (continus), discontinus ou de points séparés. Les dessins annexes illustrent l'invention : La figure (1) représente les éléments désassemblés de l'étiquette à code de couleur. La figure (2) représente les différentes possibilités de - 2 formes des étiquettes ainsi que leurs différentes Utilisations. La figue(3)représente le code de couleur par rapport à la position des couleurs arcan ciel. La figure (4) représente une prise de vue par camera numérique contenant un produit comportant une étiquette à deux couleurs du code (rouge et bleu). La figure (5) présente une prise de vue dans l'obscurité par camera numérique contenant la lumière phosphorescente 10 de l'encadrement du code. La figure (6) représente une prise de vue dans l'obscurité avec zoom électronique d'une camera numérique, contenant l'agrandissement de la lumière phosphorescente de l'encadrement du code. 15 La figure (7) représente une prise de vue en clair avec zoom électronique de l'étiquette à code de couleur. La figure (8) représente un tableau de lecture de code de couleur de l'étiquette qui contient la méthode de décodage en rapport au code de couleur (3). 20 En référence à ces dessins, le dispositif comporte un film plastique transparent auto collant (1) qui maintient l'encadrement plastique phosphorescent (2) sur le film plastique blanc dans lequel est imprimé le code de couleur (3).Ce dernier film est auto collant afin d'être collé sur 25 les produits (fig.4) pour que l'étiquette soit localisée dans l'obscurité (fig.5) par camera numérique pour faire déclencher le zoom électronique automatique (fig.6) afin de flasher ladite étiquette (fig.7)les couleurs du code seront positionnées, dans le tableau de lecture (fig.8) pour les 30 décoder en chiffres par rapport au code de couleur (fig.3)
La présente invention concerne un dispositif qui se fait localiser par La cible phosphorescente (2) dans l'obscurité à travers le film transparent (1), puis détermine le sens et la limite du zoom électronique pour effectuer une prise de vue avec flash, du code de couleur (3), qui permet l'identification à distance des objets et/ou la nature de leur matière de fabrication pour pouvoir effectuer un tri de recyclage automatisé. Ce dispositif, étiquette à code de couleur avec cible phosphorescente, peut être utilisé dans le domaine, hospitalier, industriel...
1) Dispositif d'identification visuelle à distance des objets et/ou la nature de la matière de fabrication,en vue d'un tri automatisé caractérisé en ce qu'il comporte un film plastique transparent collant (1) qui maintient l'encadrement plastique phosphorescent (2) sur le film autocollant en matière plastique blanc contenant l'imprimé du code de couleur (3), à apposer sur les produits ou les Objets à identifier. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le film plastique phosphorescent(2) sert à localiser l'étiquette dans l'obscurité(5) sert à déclencher le zoom automatique sur l'étiquette (6) et à faire une prise de vue avec flash (7)_ 3) Dispositif selon les 1 ou 2, 15 caractérisé en ce que la cible phosphorescente (6)détermine le sens et la limite de la prise de vue de ladite étiquette pour faciliter le décodage(8) par rapport au code de couleur (3). 4) Dispositif selon l'une des 20 précédentes caractérisé en ce que l'ensemble de l'étiquette (1)est extensible selon la taille de la figure d'image ou code à traiter. 5) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le film plastique (3)qui 25 contient le code est imprimé sur le produit en rajoutant les deux éléments (2) et (1) pour compléter l'ensemble. 6) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le cadrage phosphorescent (2)est sous forme de traits discontinus ou de points séparés. 30 7) Application du dispositif selon l'une quelconque des précédentes à des produits ou des objets dans le domaine industriel et/ou hospitalier.
G,B
G09,B32
G09F,B32B
G09F 3,B32B 37
G09F 3/04,B32B 37/14
FR2902942
A1
COUVERCLE DE GOULOTTE POUR FILS ELECTRIQUES POURVU D'UN ELEMENT DE MAINTIEN DES FILS, GOULOTTE POURVUE D'UN TEL COUVERCLE ET UTILISATION DE CETTE GOULOTTE DANS L'INDUSTRIE AUTOMOBILE
20,071,228
AUTOMOBILE. L'invention concerne un couvercle de goulotte pour fils électriques pourvu d'un élément de maintien des fils, une goulotte pourvue d'un tel couvercle, ainsi que l'utilisation de cette goulotte dans l'industrie automobile. Les fils électriques sont généralement placés à l'intérieur de goulottes qui permettent de les contenir et de les protéger. Ces goulottes présentent généralement un profilé sensiblement en U recevant les fils. Si l'on ne prévoit pas de moyens de maintien des fils, ces derniers ont tendance à sortir du cheminement prévu par la goulotte. Le maintien des fils à l'intérieur de la goulotte peut être assuré par un adhésif maintenant en place les fils. L'utilisation d'un adhésif est cependant chère et ne permet pas une mise en place précise des fils. Il existe d'autres systèmes permettant de maintenir un nombre variable de fils à l'intérieur d'une goulotte. Par exemple, le document FR 2 647 523, décrit un dispositif comprenant deux plaques reliées par un tirant, l'une des plaques étant maintenue au fond de la goulotte, et l'autre rabattant les fils vers le fond de la goulotte au moyen du tirant. Ce dispositif présente l'inconvénient de nécessiter de nombreuses pièces. Un autre dispositif décrit dans le document FR 2 719 167 consiste en une lanière maintenue par un support monté sur des rails solidaires du fond de la goulotte. Ce dispositif s'avère complexe et long à mettre en oeuvre : chaque lanière doit en effet être serrée autour des fils manuellement, et il est nécessaire de prévoir des rails sur le fond de la goulotte pour le support de lanière. Une autre solution consiste à utiliser un couvercle qui ferme le profilé de la goulotte. Un tel couvercle n'empêche cependant pas les fils de se déplacer à l'intérieur de la goulotte, notamment lorsque cette dernière n'est pas beaucoup remplie. Il en résulte une protection mécanique des fils moins performante. Par ailleurs, dans certaines applications, notamment dans l'industrie automobile, il n'est pas toujours souhaitable que le couvercle s'étende sur toute la longueur de la goulotte, par exemple pour permettre la sortie des fils, pour limiter la quantité de matière utilisée, ou encore pour simplifier la réalisation du couvercle en ne réalisant que des portions rectilignes de couvercle. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un couvercle de goulotte pour fils électriques pourvu d'un élément de maintien des fils. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un couvercle de goulotte pour fils électriques, formé d'une plaque sensiblement rectangulaire pourvue de deux bords longitudinaux opposés destinés à coopérer avec une goulotte afin de la fermer, les bords longitudinaux étant reliés par deux bords transversaux, caractérisé en ce qu'au moins un bord transversal est pourvu d'un élément de maintien élastique des fils destiné à plaquer au moins un fil au fond de la goulotte lorsque le couvercle coopère avec la goulotte. Avantageusement, chaque bord transversal du couvercle est pourvu d'un élément de maintien. L'élasticité de l'élément de maintien permet de maintenir au fond de la goulotte un nombre variable de fils électriques. De plus, le plaquage du ou des fils au fond de la goulotte permet d'absorber les variations des fils, ce qui est avantageux pour une utilisation dans un véhicule automobile. Enfin, le plaquage des fils en fond de goulotte assure une bonne protection mécanique des fils. Avantageusement, l'élément de maintien est une languette élastique saillant du bord transversal en s'éloignant du couvercle, suivant une direction inclinée par rapport à la plaque du couvercle. L'élément de maintien présente alors une forme très simple à réaliser, et donc peu coûteuse. De plus, il permet d'augmenter la surface de protection des fils de la goulotte contre les agressions physiques, ce qui permet de réduire la longueur d'habillage des fils à l'intérieur de la goulotte. De préférence, l'extrémité libre de la languette s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de la plaque du couvercle, ce qui permet d'éviter une détérioration des fils plaqués. Avantageusement, l'élément de maintien est venu de matière avec le couvercle. Il peut ainsi être réalisé de manière très simple et peu coûteuse, en même temps que le couvercle. L'invention concerne une goulotte de maintien de fils électriques pourvue d'un couvercle selon l'invention. L'invention concerne également l'utilisation d'une goulotte selon l'invention pour maintenir au moins un fil à l'intérieur d'un véhicule automobile. L'invention est maintenant décrite en référence au dessin annexé, non limitatif, dans lequel la figure unique est une représentation en perspective d'une goulotte selon l'invention. Sur cette figure sont représentés une goulotte 1 munie d'un couvercle 2 à l'intérieur de laquelle est maintenu un câble électrique 3. La goulotte 1 comprend de manière conventionnelle une section sensiblement en forme de U à l'intérieur de laquelle est logé le câble électrique 3. Le couvercle 2 est formé d'une plaque 4 sensiblement rectangulaire pourvue de deux bords longitudinaux opposés 5, 6 destinés à coopérer avec la goulotte 1 afin de la fermer. Tout type de moyen connu permettant d'associer de manière réversible ou non le couvercle à la goulotte peut être utilisé. Ces bords longitudinaux 5, 6 sont reliés par deux bords transversaux 7, 8. Dans l'exemple représenté, chaque bord transversal 7, 8 est pourvu d'un élément de maintien élastique des fils destiné à plaquer au moins un fil au fond de la goulotte. Dans l'exemple, chaque élément de maintien est une languette élastique 9 saillant du bord transversal 7, 8 correspondant en s'éloignant du couvercle suivant une direction inclinée par rapport à la plaque 4 du couvercle. Ainsi, chaque languette s'éloigne à la fois du côté de la plaque 4 du couvercle destiné à faire face au fond de la goulotte, et du bord transversal 7, 8 correspondant. Lorsque le couvercle ferme la goulotte, l'extrémité 10 de chaque languette vient ainsi en appui contre le câble électrique 3 situé dans la goulotte, la longueur de chaque languette étant suffisante pour assurer un bon maintien d'au moins câble ou fil électrique. Par ailleurs, il est préférable que l'extrémité libre 10 de chaque languette 9, en appui contre le câble 3, s'étende dans un plan sensiblement parallèle au plan du couvercle, afin d'éviter de blesser le câble 3 plaqué dans le fond de la goulotte. En choisissant une largeur de languette légèrement inférieure à la largeur de la goulotte, on augmente la surface de protection procurée par le couvercle. Une largeur plus faible de languette peut bien sûr être choisie. Les éléments de maintien sont venus de matière avec le couvercle. Ce couvercle peut être en matière plastique ou en métal. L'utilisation de la goulotte 1 munie de son couvercle 2 est notamment adaptée pour maintenir des fils à l'intérieur d'un véhicule automobile. Le couvercle assure en effet une bonne protection du ou des fils maintenus, notamment à proximité d'ouvertures 11 réalisées dans la goulotte pour la sortie d'un ou plusieurs fils. Le fil sortant est ainsi maintenu dans la goulotte jusqu'à son point de sortie. Bien entendu, des variantes de l'élément de maintien peuvent être envisagées. L'élément de maintient peut par exemple consister en un ou plusieurs fils métallique, en une ou plusieurs languettes de la même matière ou d'une autre matière que le couvercle
L'invention concerne un couvercle (2) de goulotte pour fils électriques, formé d'une plaque (4) sensiblement rectangulaire pourvue de deux bords longitudinaux opposés (5, 6) destinés à coopérer avec une goulotte (1) afin de la fermer, les bords longitudinaux (5, 6) étant reliés par deux bords transversaux (7, 8), caractérisé en ce qu'au moins un bord transversal (7, 8) est pourvu d'un élément de maintien élastique des fils destiné à plaquer au moins un fil au fond de la goulotte.L'invention concerne également une goulotte pourvu d'un tel couvercle ainsi que l'utilisation de cette goulotte pour maintenir au moins un fil à l'intérieur d'un véhicule automobile.
1. Couvercle (2) de goulotte pour fils électriques, formé d'une plaque (4) sensiblement rectangulaire pourvue de deux bords longitudinaux opposés (5, 6) destinés à coopérer avec une goulotte (1) afin de la fermer, les bords longitudinaux (5, 6) étant reliés par deux bords transversaux (7, 8), caractérisé en ce qu'au moins un bord transversal (7, 8) est pourvu d'un élément de maintien élastique des fils destiné à plaquer au moins un fil au fond de la goulotte coopère avec la goulotte. 2. Couvercle de goulotte selon la 1, caractérisé en ce que chaque bord transversal (7, 8) du couvercle est pourvu d'un élément de maintien. 3. Couvercle de goulotte selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément de maintien est une languette élastique (9) saillant du bord transversal (7, 8) en s'éloignant du couvercle, suivant une direction inclinée par rapport à la plaque (4) du couvercle. 4. Couvercle de goulotte selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité libre (10) de la languette (9) s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan de la plaque du couvercle. 5. Couvercle de goulotte selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément de maintien est venu de matière avec le couvercle. 6. Goulotte (1) de maintien de fils électriques pourvue d'un couvercle selon l'une des 1 à 5. 7. Utilisation d'une goulotte (1) selon la 6 pour maintenir au moins un fil à l'intérieur d'un véhicule automobile.
H
H02
H02G
H02G 3,H02G 1
H02G 3/04,H02G 1/06
FR2888144
A1
SCIE SAUTEUSE ELECTRIQUE COMPRENANT UN PAQUET-STABILITE
20,070,112
L'invention concerne une scie sauteuse électrique. Les scies sauteuses sont des outils indispensables, non seulement pour des utilisateurs professionnels, en particulier en raison de leurs multiples possibilités d'emploi et de la simplicité de leur manipulation, et sont extrêmement appréciées par les utilisateurs amateurs. La plupart des scies sauteuses disponibles dans le commerce sont en réalité des outils qui sont plutôt destinés à des travaux grossiers pour lesquels la précision n'est pas recherchée en premier lieu. Les scies sauteuses ne sont pas considérées comme des outils de précision. L'invention s'est donnée pour but de changer cette situation, et cherche à réaliser une scie sauteuse électrique avec laquelle on peut garantir des travaux avec une précision la plus élevée possible, sans renoncer à leur caractère universel et à leur facilité de manipulation. Pour atteindre ce but, la scie sauteuse électrique selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend un paquet-stabilité constitué d'une pluralité de mesures techniques individuelles agencées le long d'un circuit-système qui détermine le comportement de la lame de scie pour atteindre des coupes propres à haute précision. Conformément à l'invention, on a reconnu qu'il ne suffit pas d'améliorer la stabilité simplement au niveau d'un seul emplacement de la machine pour obtenir de cette façon des coupes précises. Ainsi, même un guidage optimal de la lame de scie ne peut par exemple pas empêcher la réalisation de coupes imparfaites quant à la situation angulaire si, pour le réglage d'angles de coupe différents, la machine qui comprend la lame de scie et la plaque de base qui sert à soutenir la pièce à oeuvrer sont réalisées avec possibilité de réglage angulaire l'une par rapport à l'autre, car on ne peut ici pratiquement pas empêcher l'apparition d'un jeu menant à des imprécisions. Par conséquent, l'invention poursuit l'idée de s'attaquer aux différents emplacements du circuit-système 2888144 2 qui détermine le comportement de la lame de scie, pour permettre dans l'ensemble des coupes qui satisferont les exigences les plus élevées quant à la précision angulaire, la planéité et la propreté, c'est-à-dire l'absence de déchirures. Grâce à l'idée de l'invention de prévoir un paquet-stabilité, la scie sauteuse peut être conçue comme un outil de précision et employée en tant que telle, qui pourra tout à fait remplacer d'autres outils, comme par exemple des scies circulaires à main, pour de nombreuses applications. Quand la scie sauteuse est posée sur une pièce à oeuvrer, la lame de scie qui coopère avec à cette pièce à uvrer, la pièce à oeuvrer elle-même, la plaque de base posée sur la pièce à oeuvrer, le corps de machine relié à la plaque de base, la monture appartenant au corps de machine, c'est-à- dire la réception de la lame de scie, le guidage pour la lame de scie et enfin la lame de scie elle-même forment dans l'ensemble d'une certaine manière un circuit-système fermé composé de composantes qui déterminent réciproquement la stabilité et donc finalement aussi le comportement de la lame de scie. L'invention exploite cette reconnaissance. Des modes de réalisation préférés de l'invention ressortent de la description et des dessins. On mentionnera ici expressément que les modes de réalisation décrits dans ce qui va suivre illustrent des aspects techniques fondamentalement indépendants les uns des autres, qui peuvent être mis en pratique pas seulement exclusivement à l'intérieur d'un paquet-stabilité conforme à l'invention, mais qui peuvent aussi en principe trouver application indépendamment d'autres mesures techniques. Selon un aspect préféré de l'invention, la scie sauteuse comprend une partie-machine et au moins une plaque de base susceptible d'être reliée de façon détachable à la partie-machine. En particulier, la scie sauteuse comprend une pluralité de plaques de base interchangeables, qui peuvent être chacune reliées à la partie-machine, et cela de telle façon qu'il est possible, pour exécuter des angles de coupe différents, de se passer d'une possibilité de réglage entre la partie-machine et la plaque de base, et que le mouvement relatif possible unique est un mouvement pour coupler et découpler la partie-machine et la plaque de base. Par exemple, on peut prévoir une plaque de base pour des coupes à 90 et une autre plaque de base pour des coupes en oblique, et cette dernière plaque de base est susceptible de pivoter conjointement avec la partiemachine, ou comporte respectivement un tronçon susceptible de pivoter. Conformément à l'invention, on réalise ainsi plusieurs fonctions non pas à l'aide d'une unique plaque de base, mais en les répartissant sur différentes plaques de base, ce qui semble être à première vue un supplément de complexité non nécessaire, mais qui en fin de compte a pour conséquence une orientation pratiquement sans jeu et donc beaucoup plus précise entre la lame de scie et la pièce à oeuvrer du fait que l'on se passe d'une possibilité de réglage. La condition préalable à cet effet est de prévoir le couplage détachable conforme à l'invention entre la partie-machine et la plaque de base. Un tel couplage, qui ne doit pas nécessairement offrir de possibilités de réglage, peut être réalisé avec des tolérances extrêmement faibles à des frais relativement petits. Grâce à cela, on tient compte de l'expérience que dans la pratique, des coupes en oblique sont plutôt rarement nécessaires avec des scies sauteuses. Conformément à l'invention, on évite donc de détériorer la précision lors des coupes à 90 au profit de coupes en oblique rarement nécessaires. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu un bras susceptible d'être relié de façon détachable, en particulier avec une plaque de base, avec fonction de soutien et/ou de butée. Avec un tel bras, :'utilisateur a la possibilité d'agrandir la surface de soutien effectif de la machine, ou de la plaque de base, et d'augmenter considérablement la sécurité antibasculement de la machine. En particulier, en plus de la fonction de soutien, le bras peut être doté d'une fonction de butée et/ou être accouplé à un rail de guidage, en particulier par accrochage ou par pose. Par exemple, le bras peut servir de butée parallèle pour exécuter des découpes longitudinales précises. En variante ou en supplément, le bras peut servir à une fonction de compas. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu qu'une plaque de base soit un élément constitutif d'un système combiné d'aspiration et de soufflage pour des copeaux de sciage, étant donné que les copeaux qui ne sont pas enlevés ont un effet négatif sur un travail précis. À cet effet, on peut prévoir des canaux intégrés dans la plaque de base, qui débouchent sur des côtés différents de la lame de scie dans la région de coupe, et dont l'un comprend une ouverture d'aspiration et l'autre une ouverture de soufflage, qui engendrent conjointement dans la région de coupe un écoulement d'évacuation pour les copeaux de sciage qui se produisent. En outre, selon un aspect de l'invention, on prévoit, en particulier sur une plaque de base, un organe de protection anti-arrachement, de préférence séparé, qui comprend un élément de maintien vers le bas agissant directement sur la lame de scie et prévu pour le matériau de la pièce à oeuvrer qui délimite la coupe. L'élément de maintien vers le bas peut être en particulier un tronçon presseur qui fait saillie par rapport à la surface de soutien de la plaque de base, qui est élastiquement déformable, et qui est situé au moins latéralement par rapport à la lame de scie. Ce tronçon presseur est de préférence ainsi conçu que le poids propre de la scie sauteuse suffit déjà pour appuyer le tronçon presseur dans une orientation alignée avec la surface de soutien, cela ayant lieu à l'encontre de la force de rappel du tronçon presseur. En raison de cette force de rappel, lors du sciage, le matériau de la pièce à oeuvrer qui délimite la coupe est activement attaqué et poussé vers le bas, grâce à quoi on empêche de façon particulièrement efficace un arrachement du matériau. De préférence, l'organe de protection anti-arrachement est incorporé par sciage lors de la toute première utilisation au moyen de la lame de scie. Grâce à cela, on garantit que la fonction de maintien vers le bas sera efficace directement au niveau de la lame de scie. L'organe de protection anti-arrachement peut être pourvu d'un canal à copeaux, qui est une partie constitutive du système combiné d'aspiration et de soufflage pour les copeaux de sciage. On prévoit de préférence alors que le canal à copeaux, lorsque l'organe de protection anti- arrachement est utilisé, comprenne deux tronçons de canal positionnés sur des côtés opposés de la lame de scie, dont l'un est situé entre l'ouverture de soufflage d'une plaque de base et la lame de scie, et dont l'autre est situé entre la lame de scie et une ouverture d'aspiration de la plaque de base. Grâce à cela, l'organe de protection anti-arrachement est simultanément utilisé pour guider de façon optimale l'écoulement destiné à l'évacuation des copeaux de sciage. Selon un autre aspect de l'invention, la lame de scie est composée d'une pluralité de lames de scie individuelles de réalisations différentes. Grâce à l'assemblage de plusieurs lames de scie individuelles, on peut réaliser dans l'ensemble une lame de scie plus épaisse et/ou particulièrement rigide, dont les coupes se distinguent par une forte planéité. Grâce à la réalisation différente des lames de scie individuelles, on peut en outre attribuer à celles-ci de façon ciblée des fonctions différentes. Dans une structure de type "sandwich" et par exemple symétrique, comprenant une lame de scie médiane et deux lames de scie extérieures, ces dernières peuvent être pourvues d'une denture fine et la lame de scie médiane d'une denture grossière. Les lames de scie peuvent être également agencées en décalage les unes par rapport aux autres dans le plan de la lame de scie. Ainsi, une lame de scie médiane peut dépasser par son dos vers l'arrière, et coopérer avec un guidage de lame de scie et/ou un excitateur d'une commande de mouvement pendulaire. Il est en outre possible d'intégrer dans la lame de scie au moins une lame qui ne scie pas, et qui contribue certes par conséquent dans l'ensemble à l'épaisseur et à la stabilité, ou la raideur de la lame de scie, mais qui ne possède aucune fonction de coupe; une telle lame est également considérée comme étant une lame de scie individuelle dans le cadre de l'invention. Selon un autre aspect de l'invention, on peut prévoir que la lame de scie comprenne un tronçon de maintien profilé, dont l'épaisseur varie le long d'une perpendiculaire, dans le plan de la lame de scie, à la denture. En particulier, le tronçon de maintien présente un profil en croix ou en forme de T. Un tel profil a l'avantage qu'un tronçon qui s'étend dans le plan de la lame de scie, et dans le cas d'un profil en T il s'agira selon la réalisation soit de la barre transversale supérieure soit de la jambe verticale du "T", peut être réalisé en correspondance du tronçon de maintien d'une lame de scie habituelle standard. Un logement de réception pour la lame de scie, réalisé de manière correspondante au tronçon de maintien, est alors compatible aussi bien avec ces lames de scie standard qu'avec des lames de scie qui présentent le profil spécial en épaisseur. De manière tout à fait générale, un aspect de l'invention réside par conséquent dans le fait qu'il est prévu un logement de lame de scie, qui est compatible avec des lames de scie dont les tronçons de maintien présentent des profils d'épaisseurs différentes. Selon un autre aspect de la présente invention, il est prévu une fixation de lame de scie qui comprend un moyen de serrage à actionnement manuel sans outil et une sécurité anti-extraction découplée dudit moyen. Grâce à cette subdivision de la fixation de la lame de scie, le moyen de serrage peut être conçu sans problème pour un actionnement manuel sans outil, étant donné que la sécurité anti-extraction est prévue séparément. Dans une conception préférée, le moyen de serrage peut être simultanément réalisé à titre de sécurité pour un mécanisme d'actionnement de la sécurité anti-extraction, et cela en particulier en ce sens que lorsque le moyen de serrage est activé, un déverrouillage de la sécurité antiextraction n'est pas possible, mais que l'on doit pour cela tout d'abord libérer le moyen de serrage. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu un guidage de lame de scie, susceptible d'exécuter un déplacement pendulaire conjointement avec la lame de scie. Grâce à cela, en particulier dans un mode de fonctionnement pendulaire, on garantit un guidage optimal de la lame de scie à chaque instant. En outre, selon un aspect de l'invention, un guidage de lame de scie est intégré dans un excitateur pendulaire qui attaque en particulier directement la lame de scie. Le guidage pour la lame de scie et l'excitateur pendulaire forment grâce à cela une unité qui se déplace conjointement et qui attaque la lame de scie. On peut prévoir, en variante, qu'un guidage de lame de scie et la lame de scie elle-même forment une unité intégrée, qui peut être excitée dans sa totalité pour exécuter un mouvement pendulaire. Une telle réalisation a en particulier l'avantage que des mouvements relatifs éventuellement gênants entre le guidage de lame de scie et la lame de scie sont évités lors de l'excitation du mouvement pendulaire. En outre, une telle réalisation permet de manière simple de guider la lame de scie sur une partie comparativement importante de sa longueur. En particulier, le guidage de lame de scie peut grâce à cela être amené sans problème jusqu'à la surface de la pièce à uvrer. Selon un autre aspect de l'invention, il est prévu une commande pendulaire pour la lame de scie, dans laquelle le mouvement pendulaire et le mouvement d'une contre-masse régularisant le mouvement de va-et-vient présentent des génératrices différentes. Les génératrices sont en particulier des cames de commande excentriques, qui sont palpées chacune par un mécanisme d'actionnement ou d'excitation pour mettre en mouvement la lame de scie ou la contre-masse en correspondance du tracé de la came. Conformément à l'invention, en prévoyant différentes génératrices, le mouvement pendulaire et le mouvement de va-et-vient de la lame de scie, correspondant au mouvement de la contre-masse, peuvent être accordés de manière optimale l'un à l'autre. Cela vaut en particulier pour l'accord temporel des mouvements. Cependant, il est ici aussi un avantage de que la trajectoire effective du mouvement pendulaire puisse être choisie de manière totalement indépendante de la forme de la génératrice pour le mouvement de la contre-masse et donc du mouvement de va-et-vient. Selon un autre aspect de l'invention, on prévoit un doigt combiné d'éclairage et de protection, réalisé sous forme de guide de lumière, dans lequel de la lumière peut être injectée, et qui s'étend devant la lame de scie avec son extrémité libre inférieure de sortie de lumière dirigée vers la zone de coupe. De manière techniquement avantageuse, et intéressante du point de vue esthétique, on unit grâce à cela plusieurs fonctions dans un composant. Le cas échéant, le "doigt d'éclairage" peut encore remplir d'autres fonctions, et servir par exemple à l'éclairage d'un emblème de société intégré au boîtier de la machine. L'invention sera décrite dans ce qui suit de façon exemplaire en se référant aux dessins, dans Lesquels: la figure 1 montre la scie sauteuse de l'invention, dont le boîtier a été partiellement omis; la figure 2 montre la plaque de base de la scie sauteuse de la figure 1, conjointement avec un bras; la figure 3 montre une coupe horizontale à travers la scie sauteuse de la figure 1, pour montrer clairement le couplage entre la plaque de base et la partie--machine; la figure 4 montre la face inférieure de la plaque de base de la figure 2; la figure 5 montre une vue partielle de la scie sauteuse de la figure 1; la figure 6 montre la partie-machine de la figure 1, en association avec une plaque de base et. un bras pour exécuter des coupes en oblique; les figures 7 et 8 montrent des vues de détail pour expliquer un organe de protection antiarrachement de la scie sauteuse selon l'invention; la figure 9 montre différentes vues d'une lame de scie conforme à l'invention pour une scie sauteuse conforme à 20 l'invention; la figure 10 montre des illustrations destinées à expliquer le caractère universel d'un logement de lame de scie selon l'invention; la figure 11 montre une vue partielle pour expliquer une commande de mouvement pendulaire selon l'invention; les figures 12 et 13 montrent d'autres vues partielles pour expliquer la commande de mouvement pendulaire de la figure 11; et la figure 14 montre une vue partielle pour expliquer 30 une autre commande de mouvement pendulaire selon l'invention. La figure 1 montre un exemple de réalisation d'une scie sauteuse selon l'invention, en vue générale. La scie sauteuse comprend une partiemachine 13, qui est couplée de façon détachable à une plaque de base 15 qui sert à s'appuyer sur une pièce à oeuvrer qu'il s'agit d'usiner. Le couplage a lieu par enfilement de la partie--machine 13 sur la plaque de base 15, par exemple depuis le devant, mais un enfilement dans la direction opposée serait également possible. Pour fixer la situation accouplée, on utilise un mécanisme d'enclenchement, duquel un bouton d'enclenchement 16, prévu sur la partie-machine 13, est illustré à la figure 1, et ce bouton sera détaillé dans ce qui suit. La plaque de base 15 est pourvue d'un manchon d'aspiration 22 au moyen duquel on peut aspirer des copeaux de sciage qui se produisent. Celui-ci sera également décrit plus en détail dans ce qui suit. Conformément à l'invention, on prévoit plusieurs mesures techniques pour garantir un couplage sans jeu et dépourvu de tolérance entre la partiemachine 13 et la plaque de base 15, et donc un travail avec haute précision. Par exemple, la plaque de base 15 n'est pas un composant de fonderie, mais un composant usiné. En particulier, les surfaces prévues pour le couplage aussi bien sur la plaque de base 15 que sur la partiemachine 13 sont des guidages fraisés, grâce à quoi on garantit une précision extrêmement élevée et en particulier la précision angulaire des coupes à effectuer. La plaque de base est en outre pourvue d'ouvertures de réception 52 dans lesquelles on peut enficher les tiges d'un bras sur lequel on reviendra plus en détail dans ce qui suit. La figure 1 montre en outre un autre aspect de l'invention, à savoir un doigt combiné d'éclairage et de protection 41, qui est réalisé sous forme de guide de lumière. À l'extrémité supérieure du boîtier de mécanisme, le doigt 41 comporte un tronçon d'injection 45, situé à l'intérieur, dans lequel de la lumière est injectée au moyen d'une diode électroluminescente. Le doigt 41, s'étendant à l'extérieur du boîtier de mécanisme et devant la lame de scie 11, qui présente ici une forme analogue à une trompe, sert de protection anti-engagement. Par son extrémité libre de sortie de lumière 43, le doigt 41 est dirigé vers la zone de coupe. Approximativement à hauteur du milieu du boîtier de mécanisme, le doigt d'éclairage et de protection de 41 est pourvu d'un tronçon intégré formant emblème 47, dans lequel est sortie une partie du rayonnement injecté via la diode électroluminescente, et dont la surface visible de l'extérieur peut donc être ainsi utilisée pour éclairer ou pour assurer un rétro-éclairage d'un logo de société. La figure 2 montre la plaque de base 15 sans partie-machine montée sur celle-ci. Pour réaliser des tronçons de couplage analogues à des patins dans la partie-machine, conçue en particulier à la manière d'un traîneau, des guidages 24 sont réalisés sur la plaque de base 15 avec des surfaces de guidage usinées qui permettent un couplage pratiquement sans jeu et sans tolérances. Sur un côté, dans la zone postérieure du logement de machine réalisé sur la plaque de base 15 est prévue un logement d'enclenchement 14, qui coopère avec le bouton d'enclenchement 16 déjà évoqué en relation avec la figure 1. À la fin de l'opération d'enfichage, le bouton d'enclenchement 16 chargé par un ressort correspondant, s'enclenche automatiquement par une saillie d'enclenchement 18 (figure 3) dans le logement d'enclenchement 14. Par actionnement du bouton d'enclenchement 16 sur le côté de la partie-machine 13, on peut déverrouiller l'enclenchement pour enlever la partie-machine 13 depuis la plaque de base 15. La plaque de base 15 est en outre un élément constitutif d'un système combiné d'aspiration et de soufflage pour des copeaux de sciage. À cet effet, la plaque de base 15 est dotée, sur les côtés intérieurs de ses deux tronçons qui dépassent à la manière une fourche et à la hauteur de la lame de scie 11 (figure 1), sur un côté d'une ouverture de soufflage 23 (figure 1), et sur le côté opposé d'une ouverture d'aspiration 25 (figure 2). L'ouverture de soufflage 23 communique via un canal interne avec une ouverture d'entrée d'air 26 réalisée au niveau de la face frontale de la plaque de base 15. Quand la partie-machine 13 est enfichée, un écoulement d'air engendré par un ventilateur de la machine est mené via l'ouverture d'entrée 26 jusqu'à l'ouverture de soufflage 23. À son tour, l'ouverture d'aspiration 25 communique via un canal interne de la plaque de base 15 avec le manchon d'aspiration 22 déjà évoqué, sur lequel on peut raccorder, d'une manière classique, un tuyau d'un dispositif d'aspiration. De cette façon, on peut engendrer entre l'ouverture de soufflage 23 et l'ouverture d'aspiration 25, un écoulement d'air perpendiculaire à la lame de scie 11, qui entraîne les copeaux de sciage qui se produisent. La figure 2 montre encore un bras 17 qui est enfiché au moyen de tiges 49 dans les ouvertures de réception 52, déjà évoquées en association avec la figure 1, de la plaque de base 15, et qui est fixé 54 sur la plaque de base 15 au moyen de vis de serrage spéciales 54 d'un mécanisme de serrage 53 susceptible d'être actionné sans outil. La distance entre un tronçon d'appui et de butée 51, monté à l'extrémité de la tige 49, et la plaque de base 15 peut être réglée en continu de cette manière. Dans la position montrée dans la figure 2, le tronçon 51 assure une fonction d'appui, grâce à quoi la surface d'appui effective de la plaque du base 15 est considérablement augmentée, et grâce à cela on rend possible un travail extrêmement stable et sî;.r vis-à-vis de basculement avec la scie sauteuse. En renversant le bras 17, c'est-à-dire en le retournant de 180 , on peut activer la fonction de butée. Un tronçon de butée 50 du bras 17 dépasse alors vers le bas et sert de butée parallèle latérale pour exécuter des coupes droites avec haute précision. En outre, des ouvertures 48 sont ménagées dans le tronçon d'appui et de butée 51, à travers lesquelles on peut enficher une tige de fixation respective, afin de permettre de cette manière une fonction de compas pour exécuter des coupes en arc de cercle. On a déjà évoqué dans ce qui précède la figure 3 pour expliquer le mécanisme d'enclenchement pour coupler la plaque de base 15 et la partiemachine 13. Un avantage particulier de l'invention réside dans le fait que l'accouplement et le désaccouplement entre la plaque de base 15 et la partie-machine 13 peuvent être effectués sans outil. Dans ce contexte, on doit encore évoquer que les guidages 24 de la plaque de base 15 (figure 2) , ou encore les "patins" correspondants de la partie-machine 13, peuvent être dotés d'éléments de ressort, réalisés en particulier sous forme de ressorts à lames, afin de garantir encore mieux une absence de jeu pratique de la liaison entre la partie-machine 13 et la plaque de base 15. La figure 3 montre en outre un bouton de réglage 70, qui est un élément constitutif d'une commande de mouvement pendulaire, qui sera décrite plus en détail à un autre endroit, pour la lame de scie 11. Avec le bouton de réglage 70, on peut influencer le comportement du mouvement pendulaire de la lame de scie 11. La figure 4 montre la face inférieure de la plaque de base 15, qui sert essentiellement de surface d'appui 55. La face inférieure est pourvue d'une gorge longitudinale centrale 57 qui présente à son extrémité avant un élargissement 59 en forme d'entonnoir. La profondeur de la gorge 57 peut par exemple s'élever à environ 1 mm. Les copeaux de sciage qui se produisent sont amenés dans la gorge 57 via l'entonnoir de collecte 59 et évacués vers l'arrière depuis cette gorge, grâce à quoi on empêche ce que l'on appelle un "chevauchement" de la plaque de base 15 sur les copeaux de sciage. La gorge 57 n'est pas reliée à une aspiration, c'est-à-dire qu'il ne se produit aucune aspiration active dans cette zone, mais cela serait cependant possible en principe dans une variante de réalisation selon l'invention. La surface d'appui 55 peut être dotée d'un flocage, ou présenter une autre finition de surface appropriée pour pouvoir usiner des surfaces particulièrement fragiles sans risquer un endommagement. La figure 5 montre une partie de la scie sauteuse selon l'invention, depuis une autre perspective, c'est-à-dire en oblique depuis l'arrière. On reconnaît en particulier la lame de scie 11, le doigt d'éclairage et de protection 41 qui s'étend au-dessus de la plaque de base 15 en avant de la lame de scie 11, les ouvertures de réception 52 pour les tiges 49 des bras 17 (figure 2), ainsi que le bouton d'enclenchement 16 pour libérer l'enclenchement entre la plaque de base 15 et la partie-machine 13 (figure 3). La figure 6 montre la même partie-machine 13 qui a été décrite dans ce qui précède, mais qui est ici accouplée à une autre plaque de base 15, qui sert à exécuter des coupes en oblique. La plaque de base 15 est pourvue de tronçons de maintien 60 capables de tourner, à travers lesquels sont enfichées des tiges 47 d'un bras double 17, lequel comprend des tronçons d'appui et de butée 51, de façon correspondante au bras 17 de la figure 2. Par rapport au plan défini par le bras 17 et donc par rapport à la surface de la pièce à oeuvrer qui n'est ici pas représentée, la partie- machine 13 peut être pivotée conjointement avec la plaque de base 15 autour de l'axe 63 des tronçons de maintien 60, et être immobilisée dans la position oblique souhaitée au moyen de vis de serrage 61, et il est prévu une échelle angulaire 62 sur la plaque de base 15, qui indique l'angle entre le plan défini par le bras 17 et la lame de scie 11, ici simplement présentée de façon schématique. Dans le mode de réalisation de la figure 6, il est certes par conséquent possible d'effectuer un réglage 20 2888144 15 pour établir des angles de coupe différents par rapport à la surface de la pièce à oeuvrer. Cependant, la partie-machine 13 est fermement reliée à la plaque de base 15, laquelle est soutenue en toute position non seulement via les tronçons 51 du bras 17, mais également elle-même sur la surface de la pièce à oeuvrer. Conformément à l'invention, en supplément à la plaque de base 15 et au bras 17 qui ont été décrits en liaison avec les figures 2 et 6, il est également imaginable de réaliser une plaque de base avec d'autres conformations et d'autres configurations pour mettre à disposition d'autres fonctions. Des gorges 65 ménagées dans les tronçons 51 servent à accoupler la partie- machine 13 sur un système à rails de guidage, sur lequel, ou à côté duquel la partie-machine 13 peut être guidée pour exécuter des coupes de haute précision. Une telle gorge d'accouplement 65 est également prévue dans le bras 17 selon la figure 2. Pour la liaison de la partie-machine 13 avec la plaque de base 15, la partie-machine 13 avec la lame de scie 11 est enfichée à travers une ouverture 91 ménagée dans la plaque de base 15 et, pour le verrouillage avec la plaque de base 15, elle peut être déplacée perpendiculairement à la direction d'enfichage, de façon correspondante à la manière décrite dans ce qui précède en association avec la figure 2. Selon la conception du mécanisme de verrouillage ou d'enclenchement utilisé à cet effet, la partie-machine 13 peut être ici déplacée par rapport à la plaque de base 15 soit vers l'avant soit vers l'arrière. Les figures 7 et 8 montrent un organe spécial de protection antiarrachement 19, qui sert à empêcher un arrachement du matériau de la pièce à oeuvrer lors du sciage. L'organe de protection anti-arrachement est un élément constitutif séparé, qui est enfiché sur la plaque de base 15 (figure 2) et qui est à cet effet: enfiché entre les tronçons de la plaque de base 15 qui dépassent vers l'avant à la manière une fourche. Des gorges de guidage correspondantes 28 au niveau de la plaque de base 15 sont illustrées dans la figure 2. Dans l'état enfiché de l'organe de protection anti- arrachement 19, dans lequel sa face inférieure 30 est en affleurement avec la surface d'appui 55 de la plaque de base 15, la lame de scie 11 de la partie-machine 13 traverse un canal à copeaux de l'organe de protection antiarrachement 19, qui est formé par deux tronçons de canal 21a, 21b sur les deux côtés de la lame de scie 11. Le tronçon de canal 21a communique avec l'ouverture de soufflage 23 (figure 1), alors que le tronçon de canal 21b communique avec l'ouverture d'aspiration 25 (figure 2). Grâce à cette fonction additionnelle, l'organe de protection anti-arrachement 19 assure un guidage optimal de l'écoulement dans la région de la lame de scie 11. La fonction de protection anti-arrachement est encore assistée par un élément de maintien vers le bas 21, qui dépasse de la face inférieure 30 de l'organe de protection anti-arrachement 19 par exemple d'environ 0,5 mm la vers le bas. Cet élément de maintien vers le bas 21 est enfoncé par sciage, en particulier lors de l'avance de l'organe de protection antiarrachement 19 alors que la machine est en fonctionnement, au moyen de la lame de scie 11, de sorte que les arêtes des tronçons de maintien vers le bas 20 qui en résultent et qui sont élastiquement déformables, sont situées au voisinage immédiat des surfaces latérales de la lame de scie 11. Lorsque l'organe de protection anti-arrachement 19 repose sur la surface de la pièce à oeuvrer, les tronçons de maintien vers le bas 20, susceptibles de s'effacer à l'encontre d'une force de rappel, exercent au moyen de leurs arêtes une pression sur les arêtes de coupe de la pièce à oeuvrer, grâce à quoi on empêche de façon assurée un arrachement des arêtes de coupe. L'élément de maintien vers le bas 21 est conçu de telle manière que le poids propre de la scie sauteuse suffit déjà pour produire cette précontrainte des tronçons de maintien vers le bas 20, c'est-à-dire de pousser les tronçons de maintien vers le bas 20 à l'encontre de leurs forces de rappel jusque dans le plan de la face inférieure 30 de l'organe de protection anti-arrachement 19. L'élément de maintien vers le bas 21 peut être réalisé d'une seule pièce avec l'organe de protection antiarrachement 19, réalisé par exemple en matière plastique. En variante, il est possible de prévoir l'organe de protection antiarrachement 19 sous la forme d'une partie d'insert séparée, et de le réaliser en un autre matériau, en particulier en métal. Un tel insert en métal peut également être amené sans problème par sciage jusque dans une configuration optimale de maintien vers le bas en relation avec la lame de scie 11 respective. Un autre avantage de cette fonction de protection anti-arrachement selon l'invention, c'est qu'il se produit simultanément un guidage latéral de la lame de scie 11 et directement sur la surface de la pièce à oeuvrer, ce qui augmente encore la précision de coupe. Les figures 9 et 10 montrent, avec une lame de scie 11 en plusieurs pièces, un autre aspect de la scie sauteuse selon l'invention. Dans l'exemple de réalisation représenté, la lame de scie 11 est produite, selon une réalisation en sandwich, à partir de trois lames de scie individuelles, c'est-à-dire une lame de scie médiane ila et deux lames de scie extérieures llb. L'épaisseur des deux lames de scie extérieures llb diminue respectivement vers l'arrière, c'est-à-dire en partant de la denture, de sorte que la lame de scie 11 présente une section de forme trapézoïdale (représentation inférieure dans la figure 9). Cette forme de section transversale est interrompue par l'arête postérieure de la lame de scie médiane 11a, qui dépasse vers l'arrière au-delà des lames de scie extérieures llb, et qui forme ainsi un dos 12 pour la lame de scie 11, dont l'épaisseur correspond à l'épaisseur de la lame de scie médiane lla. Dans le tronçon de maintien 27 qui sert à recevoir et à maintenir la lame de scie 11, l'épaisseur de la lame de scie 11 varie de telle façon que le tronçon de maintien 27 présente une section transversale en forme de croix (illustration supérieure dans la figure 9). Ce profil du tronçon de maintien 27 se produit du fait que dans la région du tronçon de maintien 27, la lame de scie médiane lia présente une plus grande largeur que les deux lames de scie extérieures llb. Un avantage essentiel de cette réalisation, c'est que la lame de scie 11 selon l'invention présente une forte raideur également et précisément dans la région du tronçon de maintien 27, raideur à laquelle contribuent toutes les lames de scie individuelles lla et llb. Dans la région du tronçon de maintien 27, les lames de scie 11p peuvent en quelque sorte être considérées comme formant des "nervures de rigidification" de la lame de scie centrale lla. Un autre avantage de cette réalisation selon l'invention est expliqué à l'aide de la figure 10. Un logement de réception 29 pour lame de scie, illustré uniquement de façon schématique, est pourvu d'une ouverture de logement réalisée de façon correspondante au profil du tronçon de maintien 27, c'est-à-dire avec section transversale en forme de croix. Une vis de serrage 32, qui peut être serrée à la main sans outil, attaque le tronçon de maintien 27 via l'une des lames de scie latérales 11b, c'est-à-dire que la lame de scie médiane lla large est ici serrée non pas directement mais indirectement via la lame de scie latérale llb. En variante, on peut prévoir entre la vis de serrage 32 et la lame de scie médiane lla une pièce intermédiaire, par exemple en forme de U, qui "ponte" la lame de scie latérale llb tournée vers la vis 32, qui permet d'attaquer directement la lame de scie médiane lla pour le serrage. L'illustration de droite dans la figure 10 montre le serrage d'une lame de scie classique 11, qui présente typiquement une épaisseur standard d'environ 1,2 mm. La lame de scie en sandwich de la présente invention et le logement de réception 29 pour la lame de scie sont conçus de telle façon que, au moins dans le tronçon de maintien 27, la lame de scie médiane lia correspondant quant à ses dimensions à celles d'une lame de scie standard classique. Cela signifie que l'on peut utiliser, à la place de la lame de scie sandwich de l'invention, également une lame de scie classique 11 avec une épaisseur normale. D'après l'illustration de droite dans la figure 10, cette lame de scie classique 11 est serrée exactement dans la même position médiane que la lame de scie individuelle centrale lla de la lame de scie sandwich selon l'invention, et elle est directement attaquée par la vis de serrage 32. Il faut ici en particulier souligner que cette conception selon l'invention assure automatiquement que, tant la lame de scie sandwich de l'invention qu'une lame de scie standard classique 11, seront toujours orientées au milieu de la même façon. Grâce à ce caractère universel, on peut utiliser les lames de scie sandwich spéciales tout comme les lames de scie minces classiques, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des modifications de réglage gênantes dans la machine. En outre, grâce au profilage spécial des tronçons de maintien 27 des lames de scie sandwich 11 selon l'invention, on peut réaliser en quelque sorte un codage qui va assurer que, outre les lames de scie standard classiques, seules les lames de scie en sandwich qui présentent le profil spécial au niveau du tronçon de maintien 27, seront adaptées au logement de réception 29 pour la lame de scie. Dans la figure 10, on a représenté la sécurité anti-35 extraction, évoquée en introduction, pour les lames de scie 11. On se référera ici aux explications qui la concernent. À titre complémentaire, il faut ment_onner que, du fait que, dans la lame de scie en sandwich selon l'invention 11, son dos 12 qui sert au guidage de la lame de scie est simplement formé par la lame de scie individuelle centrale lla, ce guidage de la lame de scie, qui sera évoqué plus en détail dans ce qui suit, est également automatiquement réalisé pour le guidage de la lame de scie standard classique selon la représentation à droite dans la figure 10. À la différence de la forme en croix, illustrée dans les figures 9 et 10, du tronçon de maintien 27, on peut aussi prévoir par exemple une forme en T, dans laquelle, par exemple la traverse du "T" est également formée par une lame de scie individuelle médiane, et dans cette variante l'une des lames de scie individuelle latérale ne s'étend pas jusque dans le tronçon de maintien 27, de sorte que le tronçon de maintien présente de cette manière un profil en T, tout en conservant la structure en sandwich formée de trois lames de scie individuelles. En variante, on peut également générer un profil en T par raccourcissement de la lame de scie individuelle médiane, aussi loin que celle-ci se termine sur un côté en affleurement avec les lames de scie individuelles latérales, de sorte qu'elle forme alors de l'autre côté le pied de la forme en "T" par son tronçon qui dépasse au-delà des lames de scie individuelles latérales. Les figures 11 à 13 montrent différentes vues latérales d'une commande de mouvement pendulaire selon l'invention. Dans un mode de fonctionnement pendulaire, qui peut être déclenché par l'utilisateur, le mouvement montant/descendant sur de la lame de scie 11 (mouvement de va-et-vient), qui est transmis à la lame de scie 11 au moyen d'un poussoir entraîné 69, est superposé par un mouvement pendulaire. Ce mouvement pendulaire est généré par un excitateur pendulaire 35 qui attaque directement le dos 12 de la lame de scie 11, et qui est monté en pivotement autour d'un axe 71. Le poussoir 69 est capable de pivoter avec la lame de scie 11 autour d'un axe, qui n'est pas illustré dans les figures 11 à 13, et que l'on désigne dans ce qui suit comme "axe pendulaire", afin de rendre possible un mouvement pendulaire de la lame de scie 11. D'une manière connue, et comme cela sera encore expliqué ici en détail, la masse déplacée lors du mouvement de va-et-vient, en particulier celle du poussoir 69 et celle de la lame de scie il, est compensée par une contre-masse qui n'est pas ici illustrée, et qui est également entraînée, via une transmission, par l'arbre d'entraînement central du moteur de la scie sauteuse. Un élément constitutif de cette transmission est un organe de commande 36, réalisé d'une seule pièce conformément à l'invention, qui est mis en rotation via une roue dentée 38, et qui comporte de façon habituelle une came de commande excentrique unique, via laquelle est palpé ou dérivé le mouvement de la contre-masse correspondant au mouvement montant/descendant de la lame de scie 11, c'est-à-dire le mouvement de va-et-vient, ainsi que le mouvement de l'excitateur pendulaire qui assure le mouvement pendulaire. En s'écartant de ce principe, l'invention prévoit que l'organe de commande 36 soit pourvu de deux cames de commande séparées 37 et 39 qui sont situées, dans cet exemple de réalisation, sur des côtés opposés du tronçon de roue dentée 38 de l'organe de commande 36. Selon l'invention, à la contre-masse d'une part et à l'excitateur pendulaire 35 d'autre part sont donc respectivement associées une génératrice propre, sous la forme d'une came de commande à excentrique dans cet exemple de réalisation. En supplément à la came de commande 39 pour la contre-masse non illustrée, il est prévu une came de commande séparée 37 pour l'excitateur pendulaire 35. Le contour de la came de commande 37 est transmis, via un levier 75 et une tige cylindrique 77, à l'un des bras 67 de l'excitateur pendulaire 35 réalisé à cet égard sous la forme d'un levier basculant. Un avantage essentiel de cette réalisation conforme à l'invention, c'est que l'organe de commande 36 est conçu pour optimiser l'accord entre le mouvement de va-et-vient d'une part et le mouvement pendulaire d'autre part, puisque la came de commande 37 pour l'excitateur pendulaire 35 et la came de commande 39 pour la contre-masse peuvent être aussi bien positionnées que conformées indépendamment l'une de l'autre. Ici, on peut optimiser non seulement l'accord temporel entre le mouvement de va-etvient et le mouvement pendulaire, mais on peut également concevoir de façon indépendante la forme du mouvement pendulaire. Le bras 67 de l'excitateur pendulaire 35 qui est attaqué par la came de commande 37 est soutenu par un ressort de rappel 87 solidaire de la machine. L'autre bras 68 de l'excitateur pendulaire 35 porte à son extrémité libre un guidage 33 pour la lame de scie, qui comprend deux guidages latéraux sous la forme de pièces d'insert 81 en métal dur, ainsi qu'un galet 79 (figure 13), qui est appliqué contre le dos 12 de la lame de scie 11. Un avantage essentiel du guidage selon l'invention de la lame de scie 11, c'est que le tronçon de guidage 33 exécute conjointement avec la lame de scie 11 le mouvement pendulaire, ce qui signifie que la lame de scie 11 ne quitte jamais le guidage latéral, et est par conséquent guidée latéralement à tout instant. Comme l'axe de pivotement 71 de l'excitateur pendulaire 35 et l'axe pendulaire (non représenté) de la lame de scie 11 ne coïncident pas, il en résulte pendant le fonctionnement pendulaire un mouvement relatif correspondant entre le guidage 33 de la lame de scie et la lame de scie 11. De manière accordée à ce mouvement relatif, les tronçons arrière, des pièces de guidage 81 en métal dur, situés au-dessus et au dessous du point de contact entre le galet 79 et le dos 12 de la lame de scie 11, peuvent être réalisés de façon bombée ou incurvée, pour soutenir de manière optimale l'appui arrière de la lame de scie 11 grâce aux galets 79, sans perturber le mouvement relatif évoqué. Une variante de réalisation du guidage pour la lame de scie est montrée dans la figure 14. La génération du mouvement pendulaire de la lame de scie 11 a de nouveau lieu au moyen d'un excitateur pendulaire 35 monté en pivotement autour d'un axe 71. Cependant, cet excitateur pendulaire 35 sert essentiellement uniquement à générer le mouvement pendulaire et non pas à guider latéralement la lame de scie 11. Au contraire, la lame de scie 11 est intégrée dans un cadre 85 suspendu en pivotement dans son ensemble autour d'un axe pendulaire 73 et qui comprend un logement 29 pour la lame de scie 11, qui peut être déplacé vers le haut et vers le bas via une tige d'entraînement 83 pour exécuter le mouvement de va-et- vient, et cela par rapport à un guidage de lame de scie 33 intégré solidairement dans le cadre 85. Grâce à une telle réalisation, la lame de scie 11 peut être guidée non seulement sur une plus grande longueur, mais le guidage de lame de scie 33 peut en particulier aller jusqu'à la surface 89 de la pièce à oeuvrer. Liste des références 11. Lame de scie lla, llb. Lames de scie individuelles 12. Dos de la lame de scie 13. Partie-machine 14. Logement à enclenchement 15. Plaque de base 16. Bouton d'enclenchement 17. Bras, bras double 18. Saillie d'enclenchement 19. Organe de protection antiarrachement 20. Tronçon de maintien vers le bas 21. Élément de maintien vers le bas 21a. Tronçon de canal à copeaux 21b. Tronçon de canal à copeaux 22. Manchon d'aspiration 23. Ouverture de soufflage 24. Guidage 25. Ouverture d'aspiration 26. Ouverture d'entrée 27. Tronçon de maintien 28. Gorge de guidage pour l'organe de protection antiarrachement 29. Logement de lame de scie 30. Face inférieure de l'organe de protection antiarrachement 32. Vis de serrage 33. Guidage de lame de scie 35. Excitateur pendulaire 36. Organe de commande 37. Génératrice pour le mouvement pendulaire 38. Roue dentée 39. Génératrice pour le mouvement de la contre-masse 41. Doigt d'éclairage et de protection 43. Extrémité de sortie de lumière 45. Tronçon d'injection 47. Tronçon porte-emblème 48. Ouverture 49. Tige 50. Tronçon de butée 51. Tronçon d'appui et de butée 52. Ouverture de réception 53. Mécanisme de serrage 54. Vis de serrage 55. Surface d'appui 57. Gorge 59. Élargissement en forme d'entonnoir 60. Tronçon de maintien 61. Vis de serrage 62. Échelle angulaire 63. Axe de pivotement 65. Gorge de guidage pour rail de guidage 67. Bras 68. Bras 69. Poussoir 68. Bouton de réglage 71. Axe de pivotement 73. Axe pendulaire 75. Levier 77. Broche 79. Galet 81. Pièce d'insert en métal dur 83. Tige d'entraînement 85. Cadre 87. Ressort de rappel 89. Surface de la pièce à oeuvrer 91. Ouverture dans la plaque de base
La scie sauteuse électrique de l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend un paquet-stabilité constitué d'une pluralité de mesures techniques individuelles agencées le long d'un circuit-système qui détermine le comportement de la lame de scie (11) pour atteindre des coupes propres à haute précision.
1. Scie sauteuse électrique, caractérisée en ce qu'elle comprend un paquet-stabilité constitué d'une pluralité de mesures techniques individuelles agencées le long d'un circuit-système qui détermine le comportement de la lame de scie (11) pour atteindre des coupes propres à haute précision. 2. Scie sauteuse selon la 1, caractérisée en ce qu'il est prévu une partie-machine (13) et au moins une plaque de base (15) susceptible d'être reliée de façon détachable à la partie-machine (13). 3. Scie sauteuse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'il est prévu un bras (17) susceptible d'être relié de façon détachable, en particulier avec une plaque de base (15), avec fonction de soutien et/ou de butée. 4. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une plaque de base (15) est un élément constitutif d'un système combiné d'aspiration et de soufflage pour des copeaux de sciage. 5. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu un organe de protection anti-arrachement (19), de préférence séparé, en particulier sur une plaque de base (15), organe qui comprend un élément de maintien vers le bas (21) agissant directement sur la lame de scie (11) et destiné au matériau à oeuvrer qui délimite la coupe. 6. Scie sauteuse selon la 5, caractérisée en ce que l'organe de protection anti- arrachement (19) est pourvu d'un canal à copeaux (21a, 21b) qui est un élément constitutif d'un système combiné d'aspiration et de soufflage pour des copeaux de sciage. 7. Scie sauteuse selon la 6, caractérisée en ce que le canal à copeaux comprend deux tronçons de canal (21a, 21b) positionnés sur des côtés opposés de la lame de scie (11), dont l'un est disposé entre une ouverture de soufflage (23) d'une plaque de base (15) et la lame de scie (11), et dont l'autre est disposé entre la lame de scie (11) et une ouverture d'aspiration (25) de la plaque de base (15). 8. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la lame de scie (11) est composée d'une pluralité de lames de scie individuelles (lla, llb) de réalisations différentes. 9. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la lame de scie (11) comprend un tronçon de maintien profilé (27), dont l'épaisseur varie le long d'une perpendiculaire, dans le plan de la lame de scie, à la denture. 10. Scie sauteuse selon la 9, 15 caractérisée en ce que le tronçon de maintien (27) présente un profil en croix ou en forme de T. ll. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu un logement pour lame de scie (29) qui est compatible avec des lames de scie dont les tronçons de maintien (27) présentent des profils d'épaisseurs différentes, et où de préférence l'un des profils d'épaisseurs correspond à celui d'une lame de scie standard. 12. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu une fixation de lame de scie qui comprend un moyen de serrage (32) à actionnement manuel sans outil, et une sécurité anti-extraction découplée dudit moyen. 13. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu un guidage (33) de lame de scie, susceptible d'exécuter un déplacement pendulaire conjointement avec la lame de scie (11) dans un mode de fonctionnement pendulaire. 14. Scie sauteuse selon l'une des 35 précédentes, caractérisée en ce qu'un guidage (33) de lame de scie est intégré dans un excitateur pendulaire (35) qui attaque en particulier directement la lame de scie (11). 15. Scie sauteuse selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'un guidage (33) de lame de scie et la lame de scie (11) forment une unité intégrée qui peut être excitée dans sa totalité pour exécuter un mouvement pendulaire. 16. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu une commande pendulaire pour la lame de scie (11), dans laquelle le mouvement pendulaire et le mouvement d'une contre-masse régularisant le mouvement de va-et-vient présentent des génératrices différentes (37, 39). 17. Scie sauteuse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu un doigt combiné d'éclairage et de protection (41) réalisé sous forme de guide de lumière, dans lequel de la lumière peut être injectée et qui s'étend devant la lame de scie (11) avec son extrémité libre inférieure de sortie de lumière (43) dirigée vers la zone de coupe.
B
B23,B27
B23D,B27B
B23D 49,B27B 19
B23D 49/08,B27B 19/00
FR2901975
A1
DISTRIBUTEUR APPLICATEUR TYPIQUEMENT A RECHARGE
20,071,214
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine du conditionnement des produits cosmétiques, typiquement de produits cosmétiques pâteux. Elle concerne le domaine des distributeurs applicateurs. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà de nombreux types de distributeurs applicateurs de produits 15 cosmétiques. Ainsi, le brevet français n 2 820 958 divulgue un tube applicateur à bille pour produits cosmétiques fluides. De même, le brevet français n 2 799 740 divulgue un emballage distributeur doté d'un applicateur rotatif. 20 Le brevet français n 2 836 345 divulgue un applicateur doseur à bille. Le brevet français n 2 662 426 divulgue un dispositif applicateur comprenant un manchon applicateur. 25 PROBLEMES POSES Les distributeurs applicateurs connus par l'état de la technique posent divers problèmes. D'une part, dans de nombreux cas, les distributeurs applicateurs de l'état de la technique sont à usage unique et sont mis au rebut dès que le produit contenu a été utilisé. Or, il 30 peut être souhaitable, clans un souci d'économie, d'avoir des distributeurs applicateurs à recharge, et dont on peut changer la recharge. D'autre part, les distributeurs applicateurs de l'état de la technique présentent généralement une configuration unique en ce qui concerne leur moyen d'application. Or, 10 pour un même produit cosmétique donné, il peut être intéressant de disposer de plusieurs moyens d'application, de manière à obtenir par exemple des effets de maquillage différents ou des effets de massage différents. Bien sûr, ceci est encore plus vrai lorsque l'on passe d'un produit cosmétique à un autre produit cosmétique. Enfin, s'agissant de distributeurs applicateurs, il importe qu'ils présentent de grandes qualités d'ergonomie lors de leur utilisation. En effet, sont importantes la manière dont les distributeurs applicateurs sont tenus dans une main et la facilité à la fois de tenir dans la main le distributeur applicateur et d'exercer une application du produit, par une pression manuelle, et éventuellement par un déplacement latéral par rapport à la partie du corps humain sur laquelle le produit est à appliquer. La demanderesse a cherché à résoudre ces problèmes. DESCRIPTION DE L'INVENTION Le distributeur applicateur d'un produit cosmétique, typiquement un produit cosmétique pâteux, comprend : a) un récipient comprenant un fond et une jupe latérale dite intérieure, de manière à former une dite première cavité apte à contenir ledit produit, b) un corps annulaire comprenant une jupe latérale dite extérieure, lesdites jupes latérales intérieure et extérieure coopérant de manière typiquement étanche en formant une dite seconde cavité, grâce à un dit premier moyen d'assemblage, typiquement réversible, c) un moyen d'application, comprenant typiquement une plaquette, coopérant avec ledit corps, grâce à un dit second moyen d'assemblage typiquement réversible, ledit moyen d'application et typiquement ladite plaquette comprenant au moins un orifice dit extérieur, de manière à ce que ledit produit puisse être transféré de ladite cavité sur une surface extérieure d'application dudit moyen d'application, grâce à un moyen de transfert dudit produit. Le distributeur applicateur selon l'invention résout les problèmes posés. En effet, il comprend deux moyens d'assemblage typiquement réversibles : -un premier moyen d'assemblage qui solidarise ledit récipient audit corps annulaire, de manière à pouvoir aisément changer ledit récipient, soit parce qu'il ne contient plus de produit, soit pour changer de produit, -un second moyen d'assemblage qui solidarise un moyen d'application audit corps, de manière à pouvoir aisément changer de moyen d'application, soit pour obtenir un effet de maquillage ou de massage particulier, soit, en cas de changement de produit, pour avoir un moyen d'application adapté au nouveau produit à appliquer. Enfin, comme cela apparaîtra dans la description et dans les figures, la forme extérieure du distributeur applicateur selon l'invention se prête parfaitement à une saisie manuelle notamment dans la paume de la main, le pouce et l'auriculaire étant placés latéralement de manière en particulier à faciliter la préhension manuelle et la pression manuelle, les autres doigts pouvant en même temps exercer une pression sur le fond du distributeur, de manière notamment à former simultanément ledit moyen de transfert du produit. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les figures 1 a à 1i sont relatives à une même modalité de distributeur applicateur (1). 20 La figure 1 a est une vue de côté du distributeur applicateur (1) fermé. La figure lb est une coupe verticale selon le plan axial A-A de la figure 1 a. La figure le correspond à la figure lb après séparation du capuchon (5), le distributeur applicateur (1) étant ouvert. La figure 1d est une vue en perspective de dessous du capuchon (5). 25 La figure 1 e est une vue en perspective de côté de l'ensemble constitué par le corps annulaire (3) et le moyen d'application (4) solidarisés par ledit second moyen d'assemblage. La figure I f est une vue en perspective de dessous du corps annulaire (3). La figure 1g est une vue en perspective de côté du récipient (2). 30 La figure 1h est une vue de dessous du distributeur applicateur (1). La figure li est une vue agrandie de la partie droite de la figure lb entourée d'un cercle en traits pointillés. Les figures 2a à 2f sont relatives à une autre modalité de récipient (2). La figure 2a est une vue de côté. La figure 2b est une vue en coupe axiale selon le plan vertical A-A de la figure 2a. La figure 2c est une vue en perspective du dessus du récipient (2). La figure 2d est une vue en perspective du dessous du récipient (2). La figure 2e est une vue de dessous. La figure 2f est une vue de dessus. Les figures 3a à 3d sont relatives à une autre modalité de distributeur applicateur (1) comprenant notamment un moyen d'application (4) à 3 billes, différent de celui des figures lb, 1c et 1 e. La figure 3a est analogue à la figure 1 e. La figure 3b est analogue à la figure lb. La figure 3c est analogue à la figure 1c. La figure 3d est analogue à la figure l i. Les figures 4a et 4b sont des coupes partielles qui illustrent une modalité dudit premier moyen d'assemblage (12, 12') du récipient (2) ou de la recharge (2') et du corps annulaire (3). La figure 4a représente le rapprochement axial de la recharge (2') dans le corps annulaire (3). La figure 4b représente le verrouillage de la recharge par une rotation relative de la recharge par rapport audit corps annulaire (3). La figure 5 est une vue de côté d'une modalité de distributeur applicateur (1) en partie ouvert, dans laquelle le capuchon (5) est un capuchon (5") solidaire du corps (3) grâce à une charnière flexible (60). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Dans ledit distributeur (1) selon l'invention, ledit corps (3) peut comprendre une paroi sommitale (31) ajourée et dotée d'au moins un dit premier orifice (32), disposé typiquement en regard dudit orifice extérieur (40), ledit moyen d'application (4), typiquement ladite plaquette d'application (4'), étant typiquement assemblé à ladite paroi sommitale (31) grâce audit second moyen d'assemblage (13), typiquement constitué par un encliquetage réversible. Comme illustré notamment sur les figures 1g et 1f, 4a et 4b, ledit récipient (2) peut former une recharge (2') dudit distributeur (1), ledit premier moyen d'assemblage (12) étant un moyen d'assemblage dit réversible (12'), de manière à pouvoir changer ladite recharge (2') par une autre recharge (2'). Ledit premier moyen d'assemblage réversible (12') peut comprendre un verrouillage par une rotation, typiquement par coopération d'éléments mâles et femelles préalablement mis en regard par un rapprochement axial, ladite recharge (2') pouvant à tout moment être verrouillée / déverrouillée par ladite rotation, ladite rotation étant une rotation de 360 /n, avec n allant typiquement de 2 à 6, n correspondant au nombre desdits éléments mâles ou femelles espacés angulairement d'une manière régulière d'un angle égal à 360 /n. Comme illustré sur les figures 1 b, l c et 4a, ladite jupe latérale extérieure (30) dudit corps (3) peut comprendre une partie inférieure (33) et une partie supérieure (34) de section moindre, lesdites parties supérieure et inférieure étant raccordées par un épaulement dit extérieur (35), ledit distributeur (1) comprenant un capuchon (5) coopérant typiquement avec ladite partie supérieure (34) et venant typiquement en butée axiale contre ledit épaulement extérieur (35) lorsque ledit distributeur (1) est dit fermé. Comme illustré sur la figure 1 d, ledit capuchon (5) peut être un capuchon dit libre (5'), ledit capuchon (5, 5') formant typiquement une voûte (50) et une jupe (51), ladite jupe (51) dudit capuchon (5, 5') et dans lequel ladite partie supérieure (34) dudit corps (3) coopèrent quand ledit distributeur (1) est fermé, typiquement grâce à une pluralité de projections radiales (340, 510) coopérant de manière à former un moyen de vissage ou d'encliquetage réversible du capuchon et du corps. Mais, comme illustré sur la figure 5, ledit capuchon peut être un capuchon (5") formant avec ledit corps (3) une pièce moulée monobloc (6), ledit capuchon (5") et ledit corps (3) étant solidarisés par une languette flexible formant une charnière (60). Comme illustré par exemple sur la figure 4b, ledit fond (20) dudit récipient (2) ou de ladite recharge (2') peut être un fond flexible (20') apte à être déformé et repoussé vers l'intérieur dudit distributeur (1) par une pression manuelle (15) exercée sur ledit fond flexible (20'), de manière à réduire le volume desdites première (22) et seconde (11) cavités, et ainsi à propulser ledit produit vers ledit orifice extérieur (40) ou sur ladite surface extérieure d'application (41) en vue de son application sur un support tel que la peau humaine. Selon l'invention, ledit récipient (2) ou ladite recharge (2') peuvent être constitués par une pièce moulée formée en un matériau choisi parmi les polyoléfines (PE, PP, etc...) les matières plastique élastomères ou leurs mélanges. Comme élastomère, on peut utiliser un caoutchouc de synthèse tel que l'EPDM acronyme pour "Ethylene Propylene Diene Monomer". Comme illustré sur la figure 4a, ladite jupe latérale intérieure (21) dudit récipient (2) ou de ladite recharge (2') peut présenter une épaisseur moyenne E,, son fond (20, 20') présentant une épaisseur moyenne EF telles que le rapport E, / EF aille typiquement de 1,5 à 4, de manière à ce que, d'une part, la jupe latérale intérieure (21) du récipient (2) ou la recharge (2') soit dotée de caractéristiques mécaniques suffisantes pour coopérer de manière fiable avec le corps (3) en formant ledit premier moyen d'assemblage (12, 12'), et à ce que, d'autre part, le fond flexible (20') soit assez souple pour être repoussé manuellement dans ladite seconde cavité (11) d'une manière suffisante pour que seule une fraction minime dudit produit reste dans ladite seconde cavité en fin d'utilisation. Ainsi, la flexibilité du récipient ou de la recharge peut être assurée par le choix d'une matière souple et flexible, tel qu'un élastomère, et/ou par le choix d'une épaisseur du fond assez faible pour être déformée par pression manuelle. Comme illustré sur la figure 2b, ledit fond flexible (20') peut se raccorder à ladite jupe latérale intérieure (21) à une distance d prise à partir d'un rebord supérieur (23) dudit récipient (2, 2') tel que d soit typiquement inférieur à 0,5.HR, HR étant la hauteur axiale dudit récipient (2, 2'). Comme illustré notamment sur les figure 1h, 2e, et 4b, ledit récipient (2, 2') peut comprendre un moyen de mise en oeuvre manuelle (24) dudit premier moyen d'assemblage (12), typiquement formé par une pluralité d'éléments en reliefs, par exemple des ailettes verticales et radiales (240), ou par une pluralité d'éléments en creux (241) permettant un contact du bout des doigts, notamment en vue d'effectuer une rotation dudit récipient (2, 2') par rapport audit corps (3) pour verrouiller / déverrouiller ledit récipient par rapport audit corps, notamment par une rotation relative dudit récipient (2, 2') par rapport audit corps (3). Comme illustré sur les figures 1c, 4a et 4b, ladite jupe latérale intérieure (21) peut comprendre ou former un épaulement dit intérieur (25), ledit épaulement intérieur (25) venant typiquement en butée axiale contre une surface intérieure dudit épaulement extérieur (35), ladite jupe latérale intérieure (21) comprenant une portion dite supérieure (26) située au-dessus dudit épaulement (25), et une portion dite inférieure (27) située au- dessous dudit épaulement (25). Comme illustré sur les figure s 1 c, 1f, 4a et 4b, ladite partie supérieure (34) de ladite jupe latérale extérieure (30) peut comprendre, intérieurement, une projection axiale périphérique (36), typiquement raccordée à ladite partie supérieure (34) à son extrémité supérieure (341), ladite projection axiale périphérique (36) coopérant d'une manière typiquement étanche avec ladite jupe latérale intérieure (21), en formant typiquement ledit premier moyen d'assemblage (12). Typiquement, et comme illustré sur les figures 1 i, 3d, 4a et 4b, ladite plaquette d'application (4') peut être une plaquette amovible (4"), ledit second moyen d'assemblage (13) étant un moyen d'assemblage réversible (13'), typiquement un encliquetage axial réversible. On a représenté sur les figures, à titre d'exemples, deux modalités de plaquettes amovibles (4"). Selon une première modalité représentée sur les figures 3a, 3b, 3c et 4b, ladite plaquette d'application (4', 4") peut comprendre un support (42) doté d'au moins un orifice circulaire (420), chaque orifice circulaire (420) coopérant avec une bille d'application (43) apte à tourner dans ledit orifice de manière à ce que la surface extérieure de ladite bille forme ladite surface extérieure d'application (41'), chaque orifice (420) formant un berceau ou un support pour ladite bille (43), de manière à ce que ladite bille (43) soit maintenue solidaire dudit support (42), que ce soit lorsque ledit produit est appliqué, typiquement sur la peau, ou que ce soit lorsque ladite plaquette amovible (4') est éventuellement changée, ladite plaquette (4') étant une plaquette amovible (4"). Ladite plaquette (4', 4") d'application peut comprendre N orifices (420) et N billes (43), avec N allant de 2 à 4. Comme illustré sur les figures 3a à 3c, ladite plaquette d'application (4', 4") peut comprendre 3 billes (43) et 3 orifices circulaires (420), lesdites billes (43) étant typiquement espacées angulairement de 120 par rapport à une direction axiale centrale (10) dudit distributeur (1). Comme illustré sur les figures 3b, 3c et 4b, ladite paroi sommitale (31) dudit corps (3) peut comprendre, pour chaque bille, un élément de protection ou de cage (37) disposé sous chaque bille (43), de manière à ce que toute compression manuelle exercée sur ledit fond (20, 20') dudit récipient (2, 2') ne puisse pas être transmise à ladite bille (43) et que ladite bille (43) ne risque pas d'être délogée dudit orifice (420). Selon l'invention, ladite bille (43) peut être une bille à surface lisse ou texturée. Comme illustré sur les figures 3a à 3c, ledit support (42) peut comprendre un dôme central (421), de manière à favoriser le massage de la peau. Ce dôme central (421) présente extérieurement sensiblement la même géométrie et la même apparence extérieure que les billes voisines. Comme sur les figures lb, 1 c et 1 e, ladite plaquette d'application (4', 4") peut comprendre une pluralité de nervures (44), lesdites nervures (44) étant typiquement parallèles et éventuellement flexibles, et d'une hauteur axiale hN allant de 0,3 mm à 2 mm, avec une densité linéaire de N nervures par cm, avec N allant de 3 à 20, afin d'appliquer ledit produit tout en exerçant une action de grattage ou de "peeling". Selon l'invention, ladite première cavité (22) peut présenter une capacité volumique allant de 5 cm' à 50 cm3 et typiquement de 10 cm' à 20 cm'. Comme illustré notamment sur la figure la, le distributeur selon l'invention peut présenter une hauteur axiale H et une plus grande dimension transversale D, dans un30 plan perpendiculaire à ladite direction axiale, tels que le rapport H/D soit inférieur à 1, et typiquement inférieur à 0,7, avec D allant de 40 mm à 90 mm. Comme illustré notamment sur les figures 2e et 2f, le distributeur (1) peut présenter une section transversale circulaire, ledit récipient (2, 2') et ledit corps (3) comprenant typiquement des jupes latérales (21, 30) tronconiques, de manière à faciliter l'assemblage réversible dudit récipient (2, 2') dans ledit corps (3), comme représenté sur la figure 5. Comme illustré sur les figures 4a et 4b, ledit récipient (2, 2') peut comprendre une lèvre périphérique d'étanchéité (28) coopérant avec ledit corps (3) et typiquement avec ladite projection axiale (36) dudit corps. Selon une autre modalité de l'invention, ledit récipient (2) ou ladite recharge (2') peuvent être constitués par une pièce moulée par bi-injection ou par surmoulage, ladite jupe latérale (21) étant en un premier matériau dit "rigide" choisi typiquement parmi les polyoléfines, et ledit fond (20) étant en un second matériau dit "flexible", typiquement choisi parmi les matières plastiques élastomères. Ainsi, il est également possible d'avoir un récipient (2) ayant une jupe latérale relativement rigide et un fond relativement souple. C'est là une autre manière avantageuse de former le récipient (2) ou la recharge (2') selon l'invention. EXEMPLES DE REALISATION Toutes les figures constituent des exemples de réalisation de distributeurs applicateurs (1) selon l'invention. A) On a fabriqué le distributeur applicateur (1) selon les figures la à li. 30 Pour cela, on a d'abord moulé en matière thermoplastique ses différentes pièces constitutives : - le capuchon (5) de la figure 1d a été moulé en PP.25 - la plaquette (4, 4'), représentée sur la figure 1 e déjà assemblée au corps (3), a été moulée en PP. - le corps (3) de la figure 1f a été moulé en PP. - le récipient (2) formant la recharge (2') a été moulé en matière thermoplastique élastomère. Puis, on a assemblé les différentes pièces : - la plaquette (4, 4') a été encliquetée au corps (3), comme illustré sur les figures lb et l i, - la recharge (2') a été assemblée au corps (3), comme représenté sur les figures 1f et 1g, et comme illustré sur les figures 4a et 4b, par un déplacement axial suivi d'une rotation permettant le verrouillage de la recharge (2') dans le corps (3). - le capuchon (5) a été assemblé au corps (3) par une rotation partielle, le corps (3) comprenant des projections radiales extérieures (340) inclinées aptes à coopérer avec des projections radiales intérieures (510) également inclinées de manière à permettre un assemblage par un vissage sur une distance angulaire relativement faible allant typiquement de 30 à 120 . B) On a aussi formé un récipient (2, 2') selon les figures 2a à 2f, analogue à celui des figures lb, 1c, 1g et 1 h. Ce récipient comprend sous son fond (20) 3 ailettes (240) destinées à faciliter son assemblage au corps (3) par rotation manuelle du récipient (2, 2'). Ces ailettes sont choisies relativement fines de manière à faciliter la rotation sans réduire pour autant la flexibilité du fond (20). A noter que le récipient (2, 2') de la modalité précédente, selon la figure 1h, comprenait à la fois 3 ailettes (240) et 3 parties en creux (241). On a fabriqué aussi un récipient (2, 2') ne comprenant que 3 parties en creux (241), qui forment des zones d'accrochage pour les extrémités des doigts. C) On a aussi fabriqué les éléments d'un distributeur applicateur (1) selon les figures 3a à 3d. Il diffère des précédents par la plaquette (4, 4') qui forme un support (42) doté de 3 orifices (40) dans chacun desquels est logée une bille (43). 5 D) On a aussi formé par moulage une pièce monobloc (6) selon la figure 5, de manière à solidariser le corps (3) et le capuchon (5) par une partie amincie formant charnière flexible (60). LISTE DES REPERES Distributeur applicateur 1 Direction axiale 10 10 Seconde cavité formée par 2+3 11 Premier moyen d'assemblage de 2+3 12 Premier moyen d'assemblage réversible 12' Verrouillage par rotation relative de 2 et 3 12" Second moyen d'assemblage de 3+4,4' 13 15 Second moyen d'assemblage réversible 13' Moyen de transfert du produit 14 Pression manuelle 15 Récipient 2 Recharge 2' 20 Fond 20 Fond flexible 20' Jupe latérale intérieure 21 Première cavité 22 Rebord supérieur 23 25 Moyen de mise en oeuvre manuelle de 12 24 Ailettes verticales / radiales 240 Eléments en creux 241 Epaulement intérieur de 21 25 Portion supérieure de 21 26 30 Portion inférieure de 21 27 Lèvre périphérique d'étanchéité 28 Corps annulaire 3 Jupe latérale extérieure 30 Paroi sommitale 31 Premier orifice de 31 32 Partie inférieure de 30 33 Partie supérieure de 30 34 Projection radiale (avec 510) 340 Extrémité supérieure 341 Epaulement extérieur de 30 35 Projection axiale périphérique de 30 36 Elément de protection (bras) pour 43 37 Moyen d'application 4 Plaquette 4' Plaquette amovible 4" Orifice extérieur 40 Surface extérieure 41 Support 42 Orifice de 42 420 Dôme central 421 Bille coopérant avec 420 43 Nervure 44 Capuchon 5 Capuchon dit libre 5' Capuchon solidaire de 3 5" Voûte 50 Jupe 51 Projection radiale (avec 340) 510 Pièce moulée monobloc (3+5) 6 Languette flexible formant charnière 6030
Le distributeur applicateur (1) d'un produit cosmétique comprend :a) un récipient (2) comprenant un fond (20) et une jupe latérale dite intérieure (21), de manière à former une dite première cavité (22) apte à contenir ledit produit,b) un corps annulaire (3) comprenant une jupe latérale dite extérieure (30), lesdites jupes latérales intérieure (21) et extérieure (30) coopérant de manière typiquement étanche en formant une dite seconde cavité (11), grâce à un dit premier moyen d'assemblage (12), typiquement réversible,c) un moyen d'application (4), comprenant typiquement une plaquette (4'), coopérant avec ledit corps (3), grâce à un dit second moyen d'assemblage (13) typiquement réversible, ledit moyen d'application (4) et typiquement ladite plaquette (4') comprenant au moins un orifice dit extérieur (40), de manière à ce que ledit produit puisse être transféré de ladite cavité (11, 22) sur une surface extérieure d'application (41) dudit moyen d'application (4), grâce à un moyen de transfert (14) dudit produit.Avantages : polyvalence et ergonomie.
1. Distributeur applicateur (1) d'un produit cosmétique, typiquement un produit cosmétique pâteux, comprenant : a) un récipient (2) comprenant un fond (20) et une jupe latérale dite intérieure (21), de manière à former une dite première cavité (22) apte à contenir ledit produit, b) un corps annulaire (3) comprenant une jupe latérale dite extérieure (30), lesdites jupes latérales intérieure (21) et extérieure (30) coopérant de manière typiquement étanche en formant une dite seconde cavité (11), grâce à un dit premier moyen d'assemblage (12), typiquement réversible, c) un moyen d'application (4), comprenant typiquement une plaquette (4'), coopérant avec ledit corps (3), grâce à un dit second moyen d'assemblage (13) typiquement réversible, ledit moyen d'application (4) et typiquement ladite plaquette (4') comprenant au moins un orifice dit extérieur (40), de manière à ce que ledit produit puisse être transféré de ladite cavité (11, 22) sur une surface extérieure d'application (41) dudit moyen d'application (4), grâce à un moyen de transfert (14) dudit produit. 2. Distributeur selon la 1 dans lequel ledit corps (3) comprend une paroi sommitale (31) ajourée et dotée d'au moins un dit premier orifice (32), disposé typiquement en regard dudit orifice extérieur (40), ledit moyen d'application (4), typiquement ladite plaquette d'application (4'), étant typiquement assemblé à ladite paroi sommitale (31) grâce audit second moyen d'assemblage (13), typiquement constitué par un encliquetage réversible. 3. Distributeur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit récipient (2) forme une recharge (2') dudit distributeur (1), ledit premier moyen d'assemblage (12) étant un moyen d'assemblage dit réversible (12'), de manière à pouvoir changer ladite recharge (2') par une autre recharge (2'). 4. Distributeur selon la 3 dans lequel ledit premier moyen d'assemblage réversible (12') comprend un verrouillage par une rotation, typiquement par coopération d'éléments mâles et femelles préalablement mis en regard par un rapprochement axial, ladite recharge (2') pouvant à tout moment être verrouillée / déverrouillée par laditerotation, ladite rotation étant une rotation de 360 /n, avec n allant typiquement de 2 à 6, n correspondant au nombre desdits éléments mâles ou femelles espacés angulairement d'une manière régulière d'un angle égal à 360 /n. 5. Distributeur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ladite jupe latérale extérieure (30) dudit corps (3) comprend une partie inférieure (33) et une partie supérieure (34) de section moindre, lesdites parties supérieure et inférieure étant raccordées par un épaulement dit extérieur (35), ledit distributeur (1) comprenant un capuchon (5) coopérant typiquement avec ladite partie supérieure (34) et venant typiquement en butée axiale contre ledit épaulement extérieur (35) lorsque ledit distributeur (1) est dit fermé. 6. Distributeur selon la 5 dans lequel ledit capuchon (5) est un capuchon dit libre (5'), ledit capuchon (5, 5') formant typiquement une voûte (50) et une jupe (51), ladite jupe (51) dudit capuchon (5, 5') et dans lequel ladite partie supérieure (34) dudit corps (3) coopèrent quand ledit distributeur (1) est fermé, typiquement grâce à une pluralité de projections radiales (340, 510) coopérant de manière à former un moyen de vissage ou d'encliquetage réversibles du capuchon et du corps. 7. Distributeur selon la 5 dans lequel ledit capuchon est un capuchon (5") formant avec ledit corps (3) une pièce moulée monobloc (6), ledit capuchon (5") et ledit corps (3) étant solidarisés par une languette flexible formant une charnière (60). 8. Distributeur selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel ledit fond (20) dudit récipient (2) ou de ladite recharge (2') est un fond flexible (20') apte à être déformé et repoussé vers l'intérieur dudit distributeur (1) par une pression manuelle (15) exercée sur ledit fond flexible (20'), de manière à réduire le volume desdites première (22) et seconde (11) cavités, et ainsi à propulser ledit produit vers ledit orifice extérieur (40) ou sur ladite surface extérieure d'application (41) en vue de son application sur un support tel que la peau humaine. 9. Distributeur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ledit récipient (2) ou ladite recharge (2') sont constitués par une pièce moulée formée en un matériau choisi parmi les polyoléfines, les matières plastique élastomères ou leurs mélanges. 10. Distributeur selon une quelconque des 8 à 9 dans lequel ladite jupe latérale intérieure (21) dudit récipient (2) ou de ladite recharge (2') présente une épaisseur moyenne E,, son fond (20, 20') présentant une épaisseur moyenne EF telles que le rapport E, / EF aille typiquement de 1,5 à 4. 11. Distributeur selon une quelconque des 8 à 10 dans lequel ledit fond flexible (20') se raccorde à ladite jupe latérale intérieure (21) à une distance d prise à partir d'un rebord supérieur (23) dudit récipient (2, 2') tel que d soit typiquement inférieur à 0,5.HR, HR étant la hauteur axiale dudit récipient (2, 2'). 12. Distributeur selon une quelconque des 1 à 11 dans lequel ledit récipient (2, 2') comprend un moyen de mise en oeuvre manuelle (24) dudit premier moyen d'assemblage (12), typiquement formé par une pluralité d'éléments en reliefs, par exemple des ailettes verticales et radiales (240), ou par une pluralité d'éléments en creux (241) permettant un contact du bout des doigts, notamment en vue d'effectuer une rotation dudit récipient (2, 2') par rapport audit corps (3) pour verrouiller / déverrouiller ledit récipient par rapport audit corps, notamment par une rotation relative dudit récipient (2, 2') par rapport audit corps (3). 13. Distributeur selon une quelconque des 5 à 12 dans lequel ladite jupe latérale intérieure (21) comprend ou forme un épaulement dit intérieur (25), ledit épaulement intérieur (25) venant typiquement en butée axiale contre une surface intérieure dudit épaulement extérieur (35), ladite jupe latérale intérieure (21) comprenant une portion dite supérieure (26) située au-dessus dudit épaulement (25), et une portion dite inférieure (27) située au-dessous dudit épaulement (25). 14. Distributeur selon une quelconque des 5 à 13 dans lequel ladite partie supérieure (34) de ladite jupe latérale extérieure (30) comprend, intérieurement, une projection axiale périphérique (36), typiquement raccordée à ladite partie supérieure(34) à son extrémité supérieure (341), ladite projection axiale périphérique (36) coopérant d'une manière typiquement étanche avec ladite jupe latérale intérieure (21), en formant typiquement ledit premier moyen d'assemblage (12). 15. Distributeur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ladite plaquette d'application (4') est une plaquette amovible (4"), ledit second moyen d'assemblage (13) étant un moyen d'assemblage réversible (13'), typiquement un encliquetage axial réversible. 16. Distributeur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ladite plaquette d'application (4', 4") comprend un support (42) doté d'au moins un orifice circulaire (420), chaque orifice circulaire (420) coopérant avec une bille d'application (43) apte à tourner dans ledit orifice de manière à ce que la surface extérieure de ladite bille forme ladite surface extérieure d'application (41'), chaque orifice (420) formant un berceau ou un support pour ladite bille (43), de manière à ce que ladite bille (43) soit maintenue solidaire dudit support (42), que ce soit lorsque ledit produit est appliqué, typiquement sur la peau, ou que ce soit lorsque ladite plaquette amovible (4') est éventuellement changée, ladite plaquette (4') étant une plaquette amovible (4"). 17. Distributeur selon la 16 dans lequel ladite plaquette (4', 4") d'application comprend N orifices (420) et N billes (43), avec N allant de 2 à 4. 18. Distributeur selon la 17 dans lequel ladite plaquette d'application (4', 4") comprend 3 billes (43) et 3 orifices circulaires (420), lesdites billes (43) étant 25 typiquement espacées angulairement de 120 par rapport à une direction axiale centrale (10) dudit distributeur (1). 19. Distributeur selon une quelconque des 16 à 18 dans lequel ladite paroi sommitale (31) dudit corps (3) comprend, pour chaque bille, un élément de 30 protection ou de cage (37) disposé sous chaque bille (43), de manière à ce que toute compression manuelle exercée sur ledit fond (20, 20') dudit récipient (2, 2') ne puisse pas être transmise à ladite bille (43) et que ladite bille (43) ne risque pas d'être délogée dudit orifice (420). 20. Distributeur selon une quelconque des 16 à 19 dans lequel ladite bille (43) est une bille à surface lisse ou texturée. 21. Distributeur selon une quelconque des 16 à 20 dans lequel ledit support (42) comprend un dôme central (421), de manière à favoriser le massage de la peau. 22. Distributeur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ladite plaquette d'application (4', 4") comprend une pluralité de nervures (44), lesdites nervures (44) étant typiquement parallèles et éventuellement flexibles, et d'une hauteur axiale h,, allant de 0,3 mm à 2 mm, avec une densité linéaire de N nervures par cm, avec N allant de 3 à 20, afin d'appliquer ledit produit tout en exerçant une action de grattage ou de "peeling". 23. Distributeur selon une quelconque des 1 à 22 dans lequel ladite première cavité (22) présente une capacité volumique allant de 5 cm3 à 50 cm3 et typiquement de 10 cm3 à 20 cm3. 24. Distributeur selon une quelconque des 1 à 23 présentant une hauteur axiale H et une plus grande dimension transversale D, dans un plan perpendiculaire à ladite direction axiale, tels que le rapport H/D soit inférieur à 1, et typiquement inférieur à 0,7, avec D allant de 40 mm à 90 mm. 25. Distributeur selon une quelconque des 1 à 24 de section transversale circulaire, ledit récipient (2, 2') et ledit corps (3) comprenant typiquement des jupes latérales (21, 30) tronconiques, de manière à faciliter l'assemblage réversible dudit récipient (2, 2') dans ledit corps (3). 26. Distributeur selon une quelconque des 1 à 25 dans lequel ledit récipient (2, 2') comprend une lèvre périphérique d'étanchéité (28) coopérant avec ledit corps (3) et typiquement avec ladite projection axiale (36) dudit corps. 27. Distributeur selon une quelconque des 1 à 26 dans lequel ledit récipient (2) ou ladite recharge (2') sont constitués par une pièce moulée par bi-injection ou par surmoulage, ladite jupe latérale (21) étant en un premier matériau dit "rigide" choisi typiquement parmi les polyoléfines, et ledit fond (20) étant en un second matériau dit "flexible", typiquement choisi parmi les matières plastiques élastomères.
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/26
FR2888926
A1
INTERFEROMETRE EWOD
20,070,126
L'invention concerne le domaine de l'interférométrie. L'interférométrie est une technique utilisée dans des domaines aussi variés que l'astronomie, les télécommunications, le contrôle de surface, ou encore la FTIR. Dans un interféromètre classique, de type Mach, la lumière issue d'une source cohérente est divisée en 2 faisceaux. L'un de ses faisceaux traverse un milieu que l'on souhaite étudier, et l'autre faisceau ne rencontre aucun obstacle. Ces 2 faisceaux sont ensuite recombinés et envoyés vers un détecteur qui mesure les interférences ainsi produites. Les variations de propriétés du milieu étudié par le premier faisceau se traduisent par une modification du trajet optique d'un faisceau et ainsi par une diminution ou une augmentation du signal mesuré par le détecteur. Ces deux faisceaux sont ensuite recombinés. En fonction de la différence de trajet optique des 2 faisceaux, des interférences constructives ou destructives se produisent, modulant l'amplitude du signal de sortie. Il existe divers types d'interféromètres, en particulier ceux de Michelson, Fabry - Pérot et Mach - Zehnder. Les paragraphes suivants décrivent des cas d'utilisation classiques des principaux types d'interféromètres. Pour réaliser une mesure de distance par interférométrie, on utilise plutôt un interféromètre de Michelson. Des mesures de distances sont réalisées en déplaçant un miroir et en comptant le nombre de franges d'interférences qui défilent depuis un point de référence. La distance D correspondant à un nombre m de franges vaut: D = m À/2, avec À longueur d'onde de la source de lumière. La spectrométrie par interférométrie est souvent réalisée avec des interféromètres de Fabry-Perot. Un faisceau de longueur d'onde À entre sous incidence a dans une cavité définie par deux lames très proches, séparées d'une distance d. Des réflexions multiples sont effectuées entre ces deux lames partiellement réfléchissantes. A chaque réflexion, une partie de la lumière est transmise. L'ensemble des faisceaux de lumière transmis interfèrent ensemble ou pas. Le grand nombre de faisceaux en jeu lors de l'interférence permet d'atteindre une très bonne précision de filtrage. La condition pour des interférences constructives est la suivante: 2dcos a = mÀ Pour l'étude de corps transparents ou d'écoulement de fluides, on utilise des interféromètres de Mach Zehnder, qui permettent d'étudier des objets transparents et sont particulièrement utiles pour voir en dynamique des écoulements de fluides dans une géométrie confinée. Enfin, des systèmes de modulateurs optiques pour les télécom ont été réalisés. La technique utilisée pour moduler l'amplitude d'un faisceau consiste à lui faire traverser un interféromètre de Mach-Zehnder dans lequel il est possible de commander la différence de phase entre les deux bras. L'un des deux bras traverse un matériau électro-optique dont on peut modifier l'indice en lui appliquant une tension électrique. La lumière est couplée dans deux guides par un embranchement en Y. Les deux faisceaux se recombinent ensuite dans un deuxième embranchement en Y. L'indice de réfraction du matériau électro-optique, placé sur l'un des bras de l'interféromètre, est modifié par l'application d'une tension, entraînant ainsi un déphasage entre les deux faisceaux. Suivant leur différence de marche (phase relative), les deux faisceaux interfèrent de manière constructive (toute la puissance optique est disponible en sortie) , ou destructive (aucune lumière n'est injectée dans le guide de sortie). Entre ces deux extrêmes, tous les états intermédiaires sont possibles et la modulation de la lumière reproduit celle de la tension appliquée. Un interféromètre basé sur le déplacement, dans un capillaire, d'un volume de fluide par électromouillage a été décrit par Ben Eggleton dans le document Laser Focus World Optofluidics Enable Compact Tunable Interferometer (site internet http://1fw.penneu.com/Aruicles). Cet interféromètre est basé suivant le principe illustré par la figure 15. Dans ce dispositif, des interférences se produisent entre une partie 302 qui traverse un ménisque 304 et l'autre partie 306 du faisceau qui ne traverse pas ce ménisque. Une limitation de ce dispositif est la suivante. La lumière arrive et repart par une fibre optique 310, ce qui limite cet appareil aux applications de télécom (modulation) et éventuellement à la détection d'une grandeur (par exemple la pression d'un gaz). Ce dispositif n'est notamment pas applicable à l'étude de l'écoulement d'un fluide autour de l'aile d'un avion ou de la caractérisation optique d'un miroir (par exemple ses défauts de qualité du polissage). En outre la courbure du ménisque que traverse la partie 302 du faisceau peut conduire à des déviations par rapport au trajet initial de cette partie 302 du faisceau. Une autre limitation de ce dispositif est la suivante: les phénomènes de dispersion à la surface du ménisque empêchent de travailler sur une gamme étendue de longueur d'onde. Or certains interféromètres ont besoin de travailler en lumière blanche. Un autre problème est que la longueur de modulation possible, à l'aide de la goutte, est limitée à la longueur 1 du ménisque. Il se pose donc le problème de trouver un nouveau dispositif interférométrique ne présentant pas les limitations exposées ci-dessus. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne d'abord un dispositif interférométrique comportant des moyens pour former, un premier et un deuxième faisceau devant interférer, et des moyens pour former, puis déplacer et/ou déformer un premier fluide, par électromouillage, suivant le trajet d'au moins un des deux faisceaux. Selon l'invention, sont disposés des moyens pour positionner et/ou déformer, par électromouillage, sur l'un des trajets, un premier fluide, permettant ainsi de régler le trajet optique d'un des faisceaux, et d'augmenter ou de diminuer une variation ou un décalage (un offset ) du signal d'interférence obtenu. En adaptant un volume fluide par électromouillage le long de la direction de propagation du faisceau, on réduit la sensibilité du trajet de ce faisceau à la forme du ménisque ou à la variation de cette forme lors d'une variation de la longueur du volume de fluide sur le trajet dudit faisceau. Par exemple, les moyens pour former, puis déplacer, un fluide par électromouillage, comportent un premier substrat à surface hydrophobe et des électrodes de déplacement de fluide. En adressant un nombre d'électrodes d'électromouillage plus ou moins élevé, puis en faisant éventuellement varier la tension d'adressage d'une des électrodes, il est possible d'adapter au mieux la gamme de sensibilité du détecteur à l'échantillon mesuré. Par exemple, si l'échantillon mesuré est de fort indice optique (le trajet optique F1 du faisceau dans cet échantillon est alors élevé), la cellule d'électromouillage augmentera le trajet optique F2 du deuxième faisceau afin de présenter au détecteur une différence de trajet optique nulle. Il sera plus facile de mesurer de faibles variations du milieu constitué par l'échantillon mesuré. Un dispositif interférométrique selon l'invention peut donc comporter des moyens pour former un premier et un deuxième faisceaux devant interférer, un premier substrat à surface hydrophobe, des premières électrodes d'électromouillage dans ce substrat ou sous cette surface pour former un volume d'un premier fluide, à partir d'un premier réservoir, et des deuxièmes électrodes d'électromouillage dans ce substrat ou sous cette surface pour positionner ce volume, et/ou le déformer par électromouillage, dans une première direction, ou direction de propagation d'un premier faisceau. Un dispositif selon l'invention peut comporter en outre des moyens formant au moins un deuxième réservoir d'au moins un deuxième fluide. Les premières électrodes d'électromouillage pour former un volume de fluide sont disposées suivant une direction différente de celle définie par les deuxièmes électrodes d'électromouillage. De préférence, les deuxièmes électrodes d'une part, et les premières électrodes d'autre part, sont disposées suivant deux directions sensiblement perpendiculaires, minimisant ainsi le volume de fluide nécessaire. De préférence, le dispositif comporte un deuxième substrat à surface hydrophobe disposé en regard du premier substrat de manière à former une configuration fermée. Il est ainsi possible de bien contrôler la forme du volume de fluide disposé sur la trajet du faisceau. Un dispositif selon l'invention peut comporter en outre des moyens pour compenser des dérives thermiques et/ou de pression atmosphérique, et/ou de concentration des espèces chimiques contenues dans la solution test (du fait par exemple d'une sédimentation). Par exemple, il comporte des moyens formant capteur de température et des moyens d'asservissement des moyens de déplacement par électromouillage à un signal provenant de ces moyens formant capteur de température. Au moins une partie des deuxièmes électrodes ont chacune une longueur, dans le sens de déplacement d'un premier fluide, comprise entre 0,1 pm et 50 pm, de préférence entre 1 pm et 10 pm. Le fluide peut donc être déformé suivant un pas inférieur à la longueur d'onde du faisceau, par exemple suivant un pas compris entre 0,1 fois et 0, 5 fois la longueur d'onde du faisceau. Un dispositif selon l'invention peut comporter en outre une cellule pour un liquide dont les propriétés optiques sont à déterminer par interférométrie. Des moyens peuvent être prévus pour diriger une partie d'un faisceau vers la surface d'un élément optique, un faisceau réfléchi par cet élément optique formant le deuxième faisceau, et des moyens pour réfléchir un faisceau ayant traversé le fluide, formant le premier faisceau. Un dispositif selon l'invention peut comporter des moyens de détection d'interférences entre lesdits premier et deuxième faisceaux. Ces moyens peuvent permettre de contrôler les moyens permettant de déformer un volume de premier liquide le long du premier faisceau. L'invention concerne également un procédé d'interférométrie, dans lequel on fait interférer un premier et un deuxième faisceaux, dans lequel: - on forme un volume d'un premier fluide, à partir d'un premier réservoir, par électromouillage sur une surface hydrophobe d'un premier substrat, - on positionne ce volume, et/ou on le déforme par électromouillage sur ladite surface hydrophobe, dans une direction définie par le trajet d'un premier faisceau, - on fait interférer ce premier faisceau et le deuxième faisceaux, le premier faisceau traversant ledit volume de premier fluide, positionné et/ou formé suivant le trajet de ce premier faisceau. Des premières et deuxièmes électrodes d'électromouillage sont situées dans le premier substrat, sous la couche diélectrique et sous la surface hydrophobe pour, respectivement, former le volume de premier fluide à partir du premier réservoir, et pour ensuite positionner et/ou déformer ce volume dans la direction définie par le trajet du premier faisceau. Le premier fluide peut être déformé par électromouillage, d'abord par activation d'électrodes des deuxièmes électrodes, puis variation d'une tension appliquée à l'une de ces électrodes. On peut former également un volume d'un deuxième fluide, à partir d'au moins un deuxième réservoir, par électromouillage sur ladite surface hydrophobe. On peut positionner ce volume, et/ou le déformer, par électromouillage, sur ladite surface hydrophobe, dans une direction définie par le trajet du premier faisceau. Des troisièmes électrodes d'électromouillage peuvent être situées dans le premier substrat, sous la couche diélectrique et sous la surface hydrophobe, pour former le volume de deuxième fluide à partir du deuxième réservoir. Le premier fluide peut être dans un deuxième fluide environnant, les deux fluides présentant une différence d'indice inférieure à 0,2 et de préférence inférieure à 0,1. Selon un mode de réalisation, le premier fluide, et éventuellement le fluide environnant, sont en contact avec le premier substrat et un deuxième substrat à surface hydrophobe, disposé en regard du premier substrat de manière à former une configuration fermée ou mixte. Le premier fluide, et éventuellement le fluide environnant, ont préférentiellement un angle de contact avec les surfaces des premier et deuxième substrats, compris entre 110 et 150 sans activation et entre 80 et 110 avec activation. Le premier fluide peut avantageusement être déformé suivant un pas inférieur à la longueur d'onde du premier faisceau, par exemple suivant un pas compris entre 0,1 fois et 0,5 fois la longueur d'onde du premier faisceau. Le deuxième faisceau traverse un deuxième fluide. Il peut aussi être réfléchi sur un dispositif optique. On peut contrôler le positionnement et/ou la déformation du volume de premier fluide à l'aide d'un signal d'interférence des premier et deuxième faisceaux. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures 1A-1C representent le principe de déplacement de gouttes, par électromouillage, - la figure 2 représente une configuration fermée de dispositif de déplacement de gouttes, - les figures 3A et 3B représentent une configuration mixte de dispositif de déplacement de gouttes, - les figures 4 et 5A-5B représentent un dispositif de déplacement de gouttes, dans lequel le capot supérieur est muni d'une électrode, 25 - la figure 6 représente le mouvement d'une goutte d'un fluide suivant le trajet d'un faisceau, - les figures 7A et 7B représentent, en vue de dessus, des électrodes d'électromouillage dans un dispositif selon l'invention, - la figure 8 représente une goutte de fluide le long du trajet d'un faisceau les figures 9A-9C représentent divers modes de réalisation d'un dispositif interférométrique selon l'invention, - la figure 10 représente un autre mode de réalisation exemple d'un dispositif interférométrique selon l'invention, les figures 11A, 11B, 12A et 12B représentent des exemples de cellules à électromouillage, selon l'invention, - les figures 13A-13E et 14A-14C représentent divers modes de réalisation d'un puits ou d'un réservoir de liquide, - la figure 15 représente un dispositif selon l'art antérieur. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un dispositif d'interférométrie selon l'invention met en oeuvre un dispositif de déplacement ou de manipulation de gouttes ou de volumes de liquide, par électromouillage, comme décrit ci-dessous en liaison avec les figures 614C. Comme on le verra, ces moyens peuvent être utilisés pour déformer une goutte ou un volume de liquide, par exemple en l'étirant ou en le contractant dans la direction de propagation d'un faisceau lumineux destiné à interférer avec un autre faisceau. Ces gouttes ou ces volumes proviennent par exemple d'un ou de plusieurs réservoir(s) situé(s) de manière plus ou moins proche des moyens de déplacement ou de déformation des gouttes. Le dispositif d'interférométrie obtenu est donc compact, évitant toute actuation mécanique, peu coûteux à réaliser et assurant reproductibilité et propreté. Un tel dispositif peut en outre permettre la formation et l'acheminement de gouttes de liquide vers une cellule d'électromouillage. Un premier mode de réalisation d'un dispositif de déplacement et de manipulation de gouttes, de type système ouvert, est illustré sur les figures 1A-1C. Ce mode de réalisation met en oeuvre un dispositif de déplacement ou de manipulation de gouttes de liquide reposant sur le principe de l'électromouillage sur un diélectrique. Des exemples de tels dispositifs sont décrits dans l'article de M.G. Pollack, A.D. Shendorov, R.B. Fair, intitulé Electro-wetting-based actuation of droplets for integrated microfluidics , Lab on Chip 2 (1) (2002) 96-101. Les forces utilisées pour le déplacement de gouttes de liquide sont alors des forces électrostatiques. Le document FR 2 841 063 décrit un dispositif mettant en oeuvre, en outre, un caténaire en regard des électrodes activées pour le déplacement. Le principe de ce type de déplacement est synthétisé sur les figures 1A1C. Une goutte 2 repose sur un réseau 4 d'électrodes, dont elle est isolée par une couche diélectrique 6 et une couche hydrophobe 8 (figure 1A). Le caractère hydrophobe de cette couche signifie que la goutte a un angle de contact, sur cette couche, supérieur à 90 . Les électrodes 4 sont elles-mêmes formées en surface d'un substrat 1. Lorsque l'électrode 4-1 située à proximité de la goutte 2 est activée, à l'aide de moyens 14 de commutation, dont la fermeture établit un contact entre cette électrode et une source de tension 13 via un conducteur commun 16, la couche diélectrique 6 et la couche hydrophobe 8 entre cette électrode activée et la goutte sous tension agissent comme une capacité. La contre-électrode 10 permet un éventuel déplacement par électromouillage à la surface de la surface hydrophobe; elle maintient un contact électrique avec la goutte pendant un tel déplacement. Cette contre-électrode peut être soit un caténaire comme dans FR-2 841 063, soit un fil enterré soit une électrode planaire dans le capot d'un système confiné (un tel système confiné est décrit plus loin). En système ouvert, si il n'y a pas de déplacement, il est possible d'étaler la goutte sur la surface hydrophobe, sans contre-électrode. C'est par exemple le cas si la goutte peut être amenée sur la surface hydrophobe par un système de dispense classique, les électrodes 4-1, 4-2 servant uniquement à étaler ou déformer la goutte à l'endroit où elle a été déposée. La goutte peut ainsi être éventuellement déplacée de proche en proche (figure 1C), sur la surface hydrophobe 8, par activation successive des électrodes 4-1, 4-2,... etc, le long du caténaire 10. Il est donc possible de déplacer des liquides, mais aussi de les mélanger (en faisant s'approcher des gouttes de liquides différents), et de réaliser des protocoles complexes. Les documents cités ci-dessus donnent des exemples de mises en oeuvre de séries d'électrodes adjacentes pour la manipulation d'une goutte dans un plan, les électrodes pouvant en effet être disposées de manière linéaire, mais aussi en deux dimensions, définissant ainsi un plan de déplacement des gouttes. La figure 2 représente un autre mode de réalisation d'un dispositif de déplacement ou de manipulation de gouttes, de type système fermé ou confiné, pouvant être mis en oeuvre dans le cadre de l'invention. Sur cette figure, des références numériques identiques à celles des figures 1A-1C y désignent des mêmes éléments. Ce dispositif comporte en outre un substrat supérieur 100, de préférence également recouvert d'une couche hydrophobe 108. Cet ensemble peut être éventuellement transparent, permettant une observation par le haut. Les figures 3A et 3B, sur lesquelles des références numériques identiques à celles de la figure 2 y désignent des éléments identiques ou similaires, représentent un système mixte de déplacement ou de manipulation de gouttes, dans lequel une goutte 2 est initialement en milieu ouvert (figure 3A), l'activation d'électrodes 4-1, 4-2, 4-3 permettant un aplatissement de la goutte (figure 3B), en système fermé, dans une zone où le système est muni d'un capot, comme illustré ci-dessus en liaison avec la figure 2. La figure 4 représente une variante du système fermé, avec un capot conducteur 100, comportant une électrode ou un réseau d'électrodes 112, ainsi qu'une couche isolante 106 et une couche hydrophobe 108. Le caténaire 10 des figures précédentes est remplacé, dans ce mode de réalisation, par l'électrode 112. L'activation de cette électrode 112 et des électrodes 4 permet de déplacer la goutte dans la position voulue puis de l'étirer ou de la déformer, pour l'amener sur le trajet d'un faisceau lumineux 50. Les figures 5A et 5B, sur lesquelles des références numériques identiques à celles de la figure 4 y désignent des éléments identiques ou similaires, représentent un système mixte, dans lequel une goutte 2 est initialement en milieu ouvert (figure 5A), l'activation d'électrodes 4-1, 4-2, 4-3 permettant un aplatissement de la goutte (figure 5B), en système fermé, dans une zone où le système est muni d'un capot, comme illustré ci-dessus en liaison avec la figure 4. Un dispositif selon l'invention peut en outre comporter des moyens qui vont permettre de commander ou d'activer les électrodes 4, par exemple un ordinateur type PC et un système de relais connectés au dispositif ou à la puce, tels les relais 14 de la figure 1A, ces relais étant pilotés par les moyens de type PC. Comme on le verra ci-dessous, un multiplexeur peut aussi être utilisé, commandé par des moyens de commande tels qu'un ordinateur ou un micro-ordinateur ou une boucle d'asservissement. Dans ce dernier cas, l'activation des électrodes 4 est asservie à une caractéristique d'un signal, tel qu'un signal d'interférence dans l'exemple donné ci-dessous. Typiquement, la distance entre un éventuel conducteur 10 (figures 1A-5B) d'une part et la surface hydrophobe 8 d'autre part est par exemple comprise entre 1 pm et 100 pm ou 500 pm. Ce conducteur 10 peut se présenter par exemple sous la forme d'un fil de diamètre compris entre 10 pm et quelques centaines de pm, par exemple 200 pm. Ce fil peut être un fil d'or ou d'aluminium ou de tungstène ou d'autres matériaux conducteurs. Lorsque deux substrats 1, 100 sont utilisés (figures 2-5B), ils sont distants d'une distance comprise entre, par exemple, 10 pm et 100 pm ou 500 pm. Quel que soit le mode de réalisation considéré, une goutte de liquide 2 pourra avoir un volume compris entre, par exemple, 1 nanolitre et quelques microlitres, par exemple entre 1 nl et 5 pl ou 10 pl, de préférence entre 100 nl et 1 pl. En outre chacune des électrodes 4 aura par exemple une surface de l'ordre de quelques dizaines de pm' (par exemple 10 pm') jusqu'à 1 mm', selon la taille des gouttes à transporter, l'espacement entre électrodes voisines étant par exemple compris entre 100 nm et 30 pm, de préférence entre 1 pm et 10 pm. La structuration des électrodes 4 peut être obtenue par des méthodes classiques des micro- technologies, par exemple par photolithographie. Des procédés de réalisation de puces incorporant un dispositif selon l'invention peuvent être directement dérivés des procédés décrits dans le document FR - 2 841 063. Des conducteurs, et notamment des conducteurs 110 peuvent être réalisés par dépôt d'une couche conductrice et gravure de cette couche suivant le motif approprié de conducteurs, avant dépôt de la couche hydrophobe 108. Les électrodes peuvent être réalisées par dépôts d'une couche métallique (par exemple en un métal choisi parmi Au, Al, ITO, Pt, Cr, Cu) par photolithographie. Le substrat est ensuite recouvert d'une couche diélectrique, par exemple en Si3N4 ou en SiO2. Enfin un dépôt d'une couche hydrophobe est effectué, comme par exemple un dépôt de téflon réalisé à la tournette. Ces procédés peuvent être mis en oeuvre pour réaliser une structure d'électrodes et une cellule interféromètrique selon l'invention. Un tel dispositif de déplacement de gouttes peut mettre en oeuvre un réseau bidimensionnel d'électrodes qui vont permettre, de proche en proche, de déplacer des liquides dans ou sur un plan, de les mélanger, afin de réaliser des protocoles complexes. Dans le cas du mode de réalisation avec caténaires 10 (figures 1A-3B), un ensemble bidimensionnel (2D) de ces caténaires peut être réalisé audessus de l'ensemble 2D d'électrodes 4. Dans le cas du mode de réalisation avec contre-électrode 112 incorporée dans le capot 100 (figures 4-5B), cette contre-électrode peut aussi avoir une structure bidimensionnelle. Un dispositif selon l'un des modes de réalisation décrits ci-dessus permet de déformer une goutte de liquide 2. Ainsi, comme illustré sur la figure 6 (sur laquelle les moyens formant contre-électrode ne sont pas représentés), l'activation simultanée de plusieurs électrodes d'électromouillage, désignées sur cette figure par les références 41, 42, 43, va permettre d'allonger la goutte 2 suivant la direction voulue, cette direction étant en fait déterminée par les électrodes 41, 42, 43 sélectionnées et pouvant être celle d'un faisceau de rayonnement 50. Celui-ci passe au-dessus du substrat ou de la surface hydrophobe ou parallèlement au substrat ou à cette surface, les électrodes 41-43 étant disposées sous cette surface ou dans ce substrat. Le dispositif est ainsi très compact. Les figures 7A et 7B représentent une vue de dessus du système, qui comporte une zone 53 que l'on peut appeler réservoir de fluide (figure 7A) , et une pluralité d'électrodes 41, 42, 43, 44....qui peuvent être activées sélectivement pour amener une goutte ou un volume 2 de liquide depuis le réservoir vers et sur les électrodes 41-44, puis pour étirer progressivement (figure 7B) cette goutte ou ce volume de fluide issu de la zone réservoir, suivant la direction d'un faisceau 50. La taille et le pas de ces électrodes peuvent être définis préalablement, de manière à définir une certaine précision dans les variations de volume du fluide. Par exemple, l'électrode 41, située la plus proche du réservoir 53, a une surface comparable à celle de ce réservoir, ou permettant d'accueillir une fraction notable du volume stationné dans ou sur ce réservoir, et supérieure à celle des autres électrodes 42-44. Ces dernières peuvent avoir une largeur L sensiblement identique à celle de l'électrode 41, mais une longueur d, mesurée dans le sens de propagation du faisceau 50, inférieure à celle d' de l'électrode 41, par exemple permettant, comme on le verra ci-dessous, une variation minimale du chemin optique égale à une fraction de la longueur d'onde de ce faisceau, par exemple comprise entre 0,1 et 0,5 fois cette longueur d'onde. Une valeur de variation de chemin optique de 0,1 fois la longueur d'onde convient particulièrement bien en vue d'un réglage précis. L'activation de l'électrode 41 permet d'y faire passer un volume 2 de liquide depuis le réservoir 53. Le dispositif ne nécessite donc pas de conduit pour amener le liquide depuis le réservoir. Là encore, il s'avère particulièrement compact. Ce volume 2 repose alors sur cette électrode 41. Après activation d'une ou plusieurs des électrodes 42-44, la goutte 2 est étirée et positionnée au-dessus des électrodes ainsi activées. La figure 6 représente le cas où seules trois électrodes 41, 42, 43 sont activées, étirant ainsi la goutte sur ces 3 mêmes électrodes. La goutte est alors dans un état dans lequel sa longueur Lo (voir figure 6), mesurée parallèlement à la surface hydrophobe 8, est supérieure à sa hauteur h, par exemple dans un rapport Lo/h de l'ordre de 2 à 4 ou plus. Le faisceau lumineux 50 voit donc son trajet dans la goutte notablement augmenté du fait de l'allongement de celle-ci (voir figure 7B), ou réduit si certaines électrodes, par exemple l'électrode 43, sont désactivées. La variation du trajet optique imposée à ce faisceau 50 par le fluide du volume 2 dans un fluide 2' environnant est donnée par: ô = An x P, où An est la variation d'indice entre les deux fluides 2, 2' et P la longueur defluide traversée (ce peut être p x d où p est le nombre d'électrodes adressées et d la longueur d'une électrode, dans le cas où toutes les électrodes sont de même largeur d; sinon, on aura P = (p-1)d + d', où d' est la longueur de l'électrode 41). Ce dispositif permet de créer de faibles différences de trajet optique avec des électrodes de taille raisonnables. Si l'on prend l'exemple d'une longueur d'onde À = 0,633 pm, on peut créer une différence de trajet A6 = A/10 avec des indices optiques n1 = 1,39 (eau salée) et n2 = 1,4 (huile). La taille d'électrodes nécessaire devient égale à 0.0633/(1,4 1,39) = 6. 3}gym, ce qui est réalisable avec des procédés standards de microtechnologie. On peut donc réaliser des électrodes avec une largeurs d comprise par exemple entre 1}gym ou quelques}gym et 10}gym, par exemple d = 5}gym ou 6} gym. Positionné sur le trajet du faisceau 50, le fluide 2 va ainsi pouvoir être modulé par étirement progressif de son volume, de manière à présenter au faisceau un trajet plus ou moins important. On comprend que ce principe va permettre de bénéficier d'une plage de variation très importante du volume de liquide permettant de participer à la modulation, plage de variation bien supérieure à ce que permet le seul ménisque dans la technique connue (longueur 1 de la figure 15). Ce principe peut être appliqué à toute structure telle qu'illustrée sur les figures 1A-5B, aussi bien ouverte que fermée ou que mixte. La figure 8 représente un autre mode de réalisation de l'invention, en système fermé ou confiné, avec un caténaire 10 comme électrode. Sur cette figure, des références numériques identiques à celles des figures 1A - 5B y désignent des mêmes éléments. Ce dispositif comporte en outre un substrat supérieur 100, de préférence également recouvert d'une couche hydrophobe 108. Cet ensemble peut être éventuellement transparent, permettant une observation par le haut. Là encore, un faisceau lumineux 50 peut être dirigé entre les deux substrats, parallèlement entre eux. Le même principe est applicable si la contre électrode est dans le capot (figure 4) ainsi qu'en système mixte (figures 3A, 3B, 5A, 5B). D'autres exemples de structures d'électrodes, pouvant être utilisées dans le cadre de la présente invention, sont illustrées sur les figures 11A12B, sur lesquelles, là encore, des références numériques identiques à celles des figures 1A-8 y désignent des mêmes éléments. L'électrode 41, sur laquelle une portion du liquide est amenée sur le trajet prévu d'un faisceau 50 depuis le réservoir 53, est située entre deux séries d'électrodes 42-44 et 42', 43', 44' alignées sur le trajet rectiligne d'un faisceau. Ce trajet est lui-même déterminé, par ailleurs, par des moyens optiques comme on le verra plus loin. Sur les figures 11A (vue de côté) et 11B (vue de dessus), des réservoirs 53 (pour un premier liquide), 55, 57 (pour un deuxième liquide) sont prévus. Ainsi, on peut amener, par électromouillage, non seulement le liquide qui va permettre de faire varier le trajet optique d'un faisceau 50, mais aussi un deuxième liquide 2', de préférence d'indice proche du premier. Ce deuxième liquide est amené de son réservoir par des électrodes d'électromouillage. Des troisièmes électrodes d'électromouillage dans le substrat ou sous la surface hydrophobe permettent de former un volume d'un réservoir d'un deuxième fluide 2'. De préférence, les premières électrodes d'électromouillage pour former un volume de fluide 2, et éventuellement les troisièmes électrodes d'électromouillage, sont disposées suivant une direction différente de celle définie par les deuxièmes électrodes d'électromouillage 41, 42, 42', ...etc. Ces directions sont avantageusement sensiblement perpendiculaires entre elles. Sur les figures 12A (vue de côté) et 12B (vue de dessus), un seul réservoir 53 est prévu, pour le liquide 2 qui va permettre de faire varier le trajet optique d'un faisceau 50. Dans ces deux exemples, les électrodes sont activées à l'aide de moyens multiplexeurs 61, commandés par un ordinateur ou des moyens de commande de type CAG fonctionnant à partir, par exemple, d'une mesure d'un signal d'interférence. Une tension VT peut ainsi être appliquée aux électrodes. Dans ces modes de réalisation, comme dans les autres, un ajustement fin peut être obtenu en faisant varier la tension appliquée à une seule électrode d'électromouillage: il y a alors équilibre entre la tension de surface qui pousse la goutte à adopter la forme d'une sphère et l'électromouillage qui tend à la faire adhérer à l'électrode. En modifiant la tension, on déplace cet équilibre vers l'une ou l'autre de ces forces. Sur les figures 11A-12B, la goutte 2 est représentée étalée sur les électrodes 41 et 42, 42'. Une cellule selon l'invention comporte donc des électrodes, par exemple conçues par des techniques de microélectronique classiques, un éventuel capot supérieur, par exemple recouvert d'une couche uniforme conductrice (ITO ou dépôt métallique par exemple) ou bien d'une couche structurée (électrodes). Elle comporte une zone rectiligne d'électrodes 41-44, qui peut être bordée par un réservoir 53 ou par une série d'électrodes amenant un fluide depuis un tel réservoir. Ce denier peut lui-même être défini par une ou plusieurs électrodes d'électromouillage voisines des électrodes 41-44 ou qui les jouxtent de manière à permettre un transfert de fluide par électomouillage directement du réservoir, ou par une ou plusieurs électrodes d'électromouillage conduisant aux électrodes d'activation. La zone rectiligne est celle qui est traversée par la lumière 50. La zone réservoir 53 permet de compenser les variations de volume 2 de liquide dans la zone rectiligne. Toutes les électrodes d'électromouillage, celles relatives au réservoir et celles permettant d'étirer le volume de fluide dans la direction du faisceau 50 sont de préférence sous un même substrat, ce qui permet là encore de réaliser un dispositif compact. Le réservoir peut être situé au dessus de la cellule, c'est dire dans le capot, ou défini par une électrode et une partie du capot, comme on le verra plus loin, en relation avec les figures 13A-13C. Une cellule d'électromouillage selon l'invention permet de faire varier le trajet optique d'un des deux faisceaux, par exemple de manière programmable. Par exemple, pour augmenter ou diminuer le trajet optique du faisceau 50, on crée une différence de potentiel entre un certain nombre d'électrodes 41-44, 42'-44' de la zone rectiligne et les moyens formant contre électrode (le capot ou le caténaire 10). Le liquide va se déplacer par électromouillage sur les électrodes ainsi adressées et modifier le trajet optique. Un autre moyen d'obtenir de faibles variations de trajet optique consiste à faire varier la tension entre une des électrodes, en particulier l'électrode au-dessus de laquelle l'extrémité de la goutte 2 se situe (l'électrode 43 des figures 6 et 7B) et les moyens formant contreélectrode. En fonction de cette variation de tension, le liquide va mouiller une longueur plus ou moins grande de cette électrode: sur la figure 6, on voit les positions successives 2-1, 2-2 que peut prendre l'extrémité de la goutte sur la même électrode 43. De faibles variations de tension peuvent ainsi engendrer, en conservant le même nombre d'électrodes adressées, de faibles variations de trajet optique. Ainsi, pour obtenir de fortes variations de trajet optique, on peut adresser un nombre plus ou moins grand d'électrodes, puis affiner les variations en jouant sur la tension d'adressage, par exemple d'une seule électrode d'électromouillage. Cette méthode est compatible avec la méthode décrite précédemment, dans le cas de deux liquides non miscibles. L'obtention d'interfaces plans dans les dispositifs électro-optiques est un problème. En configuration fermée ou mixte, l'interface entre les 2 liquides non-miscibles 2, 2' peut être rendu quasi-plane en déposant sur les surfaces supérieure et inférieure une substance (par exemple en PTFE) permettant aux liquides d'avoir, avec ces surfaces, un angle de contact proche de 90 à l'interface. On peut alors jouer sur la tension d'électromouillage de chaque électrode et sur l'ajout éventuel de surfactant dans un des liquides 2, 2', pour atteindre un angle de contact, avec les surfaces 8, 108, très proche de 90 , ou d'exactement 90 . Les autres interfaces peuvent être obtenues de manière classique (paroi transparente en verre ou plastique transparent, par exemple). Un dispositif d'interférométrie selon l'invention est représenté en figure 9A. Ce dispositif comporte une source de rayonnement 30. Un premier miroir semi transparent 32 permet de séparer le faisceau de cette source en deux parties, dont une première partie 50 qui va traverser une cellule 60 (dont les parois sont par exemple en verre (silice) ou en un matériau transparent) comportant un dispositif à électromouillage comme décrit cidessus, avec un liquide d'indice no qui est par exemple contenu initialement dans ou sur un réservoir 53. La deuxième partie 51 du faisceau va, par exemple, traverser une cellule 54 qui contient un liquide 59 dont on veut mesurer l'indice. Les deux faisceaux sont ensuite recombinés, par exemple à l'aide d'un deuxième miroir 34 semi transparent. Ces deux faisceaux vont interférer et produire un signal d'interférence à l'aide d'un détecteur 40. Les références 33 et 35 désignent des miroirs simples. La cellule d'électromouillage 60 permet, comme expliqué ci-dessus, d'ajuster le trajet optique de manière à engendrer des interférences destructives au niveau du détecteur 40. Le signal mesuré par le détecteur vaut alors O. Ensuite, les variations d'indice du liquide à mesurer 59 créent des interférences constructives mesurées par le détecteur. Ceci permet de réaliser des mesures différentielles, beaucoup plus précises. La variation de trajet optique dans la cellule d'électromouillage 60 peut être engendrée de deux manières différentes. Un nombre plus ou moins élevé d'électrodes du dispositif 60 sont d'abord activées, ce qui permet un réglage grossier du trajet optique. Puis, un réglage plus fin peut-être réalisé en modifiant la tension d'électromouillage, par exemple d'une seule des électrodes d'électromouillage, comme déjà expliqué ci-dessus. Les modulations de la longueur ou du volume du fluide traversé par le faisceau 50 se font suivant une direction 63 parallèle à celle de ce faisceau. Il est également possible d'asservir la cellule d'électromouillage à des capteurs de température, et/ou de pression, de manière à corriger la mesure de ces fluctuations qui perturbent la mesure. Dans une autre configuration, il est possible d'amener en position de mesure la solution à mesurer, comme à partir de la cellule d'électromouillage: le fluide 59 peut ainsi lui aussi être amené par électromouillage sur une zone de mesure, par exemple à partir d'un ou de plusieurs réservoirs, chaque réservoir pouvant être similaire au réservoir 53 ou à un de ceux décrit ci-dessous en liaison avec les figures 13A -14B. Ceci évite à l'utilisateur d'utiliser le système fastidieux des cuves, de positionnement imprécis et de propreté souvent douteuse, éléments souvent limitant la sensibilité de la mesure. L'électromouillage permet ainsi de rincer la cuve et d'amener une solution de calibration, que ce 20 soit sur la cellule 60 et/ou la cellule 54. Des exemples d'utilisation de la cellule d'électromouillage selon l'invention vont être décrits. Tout d'abord, il est possible de réaliser un ajustement d'offset, ou des mesures différentielles. La cellule d'électromouillage peut donc être utilisée comme un dispositif d'ajustage de l'offset, comme illustré sur la figure 9B. Par exemple, si l'on souhaite mesurer les variations d'indice d'un échantillon (liquide, solide ou gaz) à partir d'une valeur initiale de référence, on peut procéder comme suit: - étape n 1: on place l'échantillon 59 à mesurer dans le faisceau 51 et on mesure le signal obtenu par le détecteur 40; - étape n 2 On programme la cellule d'électromouillage 60 pour faire varier le trajet optique du faisceau 50 jusqu'à ce que le signal d'interférence atteigne une tension de référence (zéro pour une interférence destructive par exemple). Sur la figure 9B, cette fonction est réalisé par un circuit d'asservissement qui est activé lorsque l'utilisateur presse le bouton 39 remise à zéro . Cet asservissement peut être placé avant ou après des moyens 43 de conversion analogique numérique (CAN) (voir pointillés). - étape n 3: C'est la phase de mesure. On ne touche plus à la cellule d'électromouillage 60 (bouton 39 relâché) et on enregistre les variations de l'échantillon 59. Les mesures sont désormais différentielles, donc beaucoup plus sensibles et précises. Elles peuvent être visualisées sur des moyens d'affichage 45. Un autre exemple d'application concerne le contrôle automatique de gain (CAG). La même cellule peut en effet également 25 être utilisée comme système de contrôle automatique de gain, comme illustré sur la figure 9C. On peut alors de compenser des fluctuations trop importantes du signal dans le cas où celui-ci sort de la dynamique utile du détecteur. Il est possible d'utiliser un système de CAG classique. Cependant, ces systèmes de CAG classiques adaptent en temps réel le gain d'un amplificateur 41, situé derrière le détecteur 40, au signal mesuré par celui-ci. Si le signal devient trop fort, le CAG modifie le gain de l'amplificateur pour compenser la variation. Les inconvénients de ces dispositifs sont les suivants schéma électronique plus complexe et plus bruité qu'un amplificateur traditionnel. De plus ces CAG ne protègent pas le détecteur 40 contre un risque d'endommagement (cas d'un photomultiplicateur très sensible à la lumière par exemple). Afin de résoudre ce problème, on peut procéder de la manière suivante avec la cellule d'électromouillage selon l'invention: - étapes 1 à 3: on place l'échantillon 59, et on fait le zéro avec la cellule d'électromouillage 60 (idem que précédemment) ; - étape 4: lors de la phase de mesure, si une variation brutale de l'indice optique de l'échantillon 59 se produit, le signal d'interférence qui en résulte est récupéré par le circuit CAG 47 (avant ou après la conversion numérique- analogique par les moyens 43 de conversion, les 2 variantes étant possibles) ; celui-ci programme la cellule d'électromouillage 60, ou l'activation des électrodes d'électromouillage, pour compenser la variation d'indice optique de l'échantillon, en augmentant ou en diminuant le trajet optique dans la cellule 60. On reste ainsi dans la gamme optimale de mesure du détecteur. On protège également le détecteur en agissant directement sur le signal physique alors que les CAG électroniques traditionnels agissent seulement sur l'amplificateur 41. Autrement dit, le contrôle de gain est un contrôle de la tension des électrodes d'activation de l'électromouillage, effectué à partir des variations du signal d'interférence. La figure 10 décrit un deuxième mode de réalisation. La cellule est alors utilisée dans un interféromètre type Twyman-Green, dont une application est par exemple de mesurer les déformations d'un miroir ou d'une lentille, ou plus généralement d'une surface réfléchissante ou transparente. Par rapport à un interféromètre classique de type Twyman Green, l'intérêt du dispositif selon l'invention est de pouvoir déplacer les franges d'interférence sur le miroir test afin de réaliser un sur-échantillonnage. Certains dispositifs industriels réalisent cette fonction à l'aide d'un miroir de translation motorisé. Cependant, la précision nanométrique et le temps de déplacement requis pour ce genre de motorisation ne sont pas compatibles avec un dispositif compact, bas coût, robuste et rapide contrairement à une cellule d'électromouillage. Ce dispositif permet également de faire de l'interférométrie en lumière blanche. En remplaçant la source laser par une source large bande (blanche), on peut mesurer des reliefs ou des creux sur un objet quelconque. Les zones claires de la figure d'interférométrie correspondent aux interférences constructives et les zones sombres aux interférences destructrices. En faisant varier, à l'échelle du pm, la distance entre l'objet et l'objectif, on scanne le relief. La cellule d'électromouillage permet d'éviter ce type déplacement à échelle du pm. Le dispositif est alors identique à celui de la figure 10, en remplaçant la source par une lumière blanche et le miroir par un objet quelconque. Dans le cas de l'invention illustrée sur la figure 10, la cellule à électromouillage y est désignée par la référence 160 et est utilisée dans un interféromètre de type Twyman-Green, dont une application est donc de mesurer les déformations d'un miroir ou d'une optique 70 ou, plus généralement, de la surface d'un objet. Un rayonnement est issu d'une source 30, puis est dirigé vers un miroir semi transparent 42 qui permet de séparer le faisceau de cette source en deux parties, dont une première partie 150 qui va traverser la cellule 160, comportant un dispositif à électromouillage comme décrit ci-dessus, avec un liquide d'indice no par exemple contenu initialement dans ou sur un réservoir 153. La deuxième partie 151 du faisceau va, par exemple, être réfléchie par un miroir 70. Le faisceau qui a traversé la cellule 160 la traverse une deuxième fois, en sens inverse, du fait d'un élément réflecteur 71 placé en sortie de cette cellule. Les deux faisceaux réfléchis sont ensuite recombinés, par exemple à l'aide du miroir 42. Ces deux faisceaux vont interférer et produire un signal à l'aide d'un détecteur 40 de type caméra par exemple. Là encore, un nombre plus ou moins élevé d'électrodes du dispositif 160 peuvent être d'abord activées, en vue d'un réglage grossier du trajet optique. Puis, un réglage plus fin peut-être réalisé en modifiant la tension d'électromouillage des électrodes, comme déjà expliqué ci-dessus. Il est également, là aussi, possible d'asservir la cellule d'électromouillage à des capteurs de température, et/ou de pression, de manière à corriger la mesure de fluctuations de ces paramètres qui perturbent la mesure. Là encore, les modulations de la longueur ou du volume du fluide traversé par le faisceau 150 se font suivant une direction 163 parallèle à celle de ce faisceau. Selon l'invention, le faisceau 50, 150 traverse le ménisque du fluide de la cellule 60, 160 de manière frontale, et non pas de manière latérale comme dans la technique décrite dans le document de Eggleton cité dans l'introduction à la présente demande. La forme que rencontre le faisceau 50, 150 tend donc à être plus stable que la forme du ménisque dans cette technique antérieure, et influe beaucoup moins sur le trajet de ce même faisceau. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, la configuration des moyens de déformation du fluide de la cellule est de préférence une configuration fermée ou mixte, du type décrit ci-dessus 15 en liaison avec les figures 2-5B. Une telle configuration permet un très bon contrôle de la forme du volume de liquide, quel que soit le nombre d'électrodes activées, donc quelle que soit la longueur du fluide disposé sur le trajet du faisceau. Ce volume de liquide est en effet alors en contact avec les surfaces hydrophobes des deux substrats 1, 100. Des exemples de réalisation d'un réservoir 53 vont être donné ci-dessous en liaison avec les figures 13A-13D et 14A-14C. Un liquide 200 à dispenser est déposé dans un puits 120 de ce dispositif (figure 13A et 14A). Ce puits est par exemple réalisé dans le capot supérieur 100 du dispositif. La partie inférieure, représentée de manière schématique sur les figures 13A-13D et 14A-14C, est par exemple similaire à la structure des figures 1A-1C. 3 électrodes 53, 153, 41, similaires aux électrodes 4 de déplacement de gouttes de liquide déjà décrites, sont représentées sur les figures 13A13D. Sur les figures 14A-14C, ce sont seulement deux électrodes 53, 41, comme sur les figures 7A et 7B. L'activation de cette série d'électrodes conduit à l'étalement d'une goutte à partir du puits 120, et donc à un segment liquide 201 comme illustré sur les figures 13B et 14B. Dans le mode de réalisation des figures 13A-13B, on coupe ensuite ce segment liquide en désactivant une des électrodes activées (électrode 153 sur la figure 13C). On obtient ainsi une goutte 2, comme illustré sur la figure 13C. On utilise donc une série d'électrodes pour étirer du liquide du réservoir 120 en un doigt 201 (figure 13B) puis pour couper ce doigt 201 de liquide (figure 13C) et former une goutte 2 qui va pouvoir être emmenée vers tout site de mesure comme décrit ci-dessus. Le volume de liquide 2 peut ensuite être étiré ou déformé sur les électrodes 41-43 comme déjà expliqué ci-dessus et encore illustré sur la figure 13D. On peut appliquer ce procédé en insérant des électrodes telles que l'électrode 53 entre le réservoir 120 et une ou plusieurs électrode 153 dite électrode de coupure. Une variante est illustrée en figure 13E, dans laquelle 3 électrodes 53, 153, 153-1 sont disposées entre le réservoir et les électrodes 41-43 de déformation du volume de liquide sur le trajet d'un faisceau. L'électrode 153 permet de couper le doigt de liquide formé comme déjà décrit ci-dessus. Le volume de liquide ainsi formé est alors positionné au-dessus de l'électrode 153-1 puis amené par électromouillage sur ou audessus de l'électrode 41, sur le trajet d'un des faisceaux devant interférer. Dans le mode de réalisation des figures 14A-14C, le segment liquide 201 est, apres sa formation, ensuite étiré ou déformé en un volume 2 sur ou au - dessus des électrodes 41-43 comme déjà illustré sur les figures 9A- 10. Les deux modes réalisation des figures 13A-13E et 14A-14C peuvent être utilisés en combinaison avec un dispositif d'interférométrie selon l'invention. Les électrodes 41, 53, 153, 153-1 pour former un volume de fluide peuvent être pilotées, comme les autres électrodes, par un dispositif électronique, tel que mentionné ci-dessus par exemple un ordinateur de type PC. La formation d'un volume de fluide au-dessus des électrodes 41-43 ne nécessite donc pas de moyens complexes tels que des conduits d'écoulement. Un volume minimal de fluide peut donc être utilisé. Un dispositif selon l'invention permet donc d'intégrer sur ou dans un même substrat des moyens de déplacement de volumes de fluide par électromouillage, tant pour le déplacement ou la déformation de volumes le long d'un trajet d'un faisceau que pour l'alimentation en fluide depuis un réservoir. Un ou plusieurs deuxièmes réservoirs, tels que les réservoirs 55, 57 de la figure 11B, peuvent être réalisés suivant l'une des configurations expliquées ci-dessus en liaison avec les figures 13A-14C. Une série d'électrodes de formation d'un volume de liquide peut être disposée pour chaque autre réservoir, elle aussi dans une direction différente du trajet du faisceau, de préférence selon une direction perpendiculaire à ce trajet. Le volume de liquide amené de chaque réservoir est donc déformé ou déplacé par électromouillage, selon une direction différente du trajet du faisceau, de préférence selon une direction perpendiculaire à ce trajet. Un volume de liquide est amené sur le trajet d'un faisceau depuis un réservoir situé de côté par rapport au trajet d'un faisceau, et donc par rapport à une direction d'extension ou de déformation d'un volume de liquide sur le trajet de ce faisceau. Ce volume se déplace sur une même surface, d'abord lors de sa formation à partir de ce réservoir, puis lors de son étirement le long du trajet d'un faisceau, mais selon des directions différentes, de préférence perpendiculaires entre elles, au cours de ces deux étapes, (voir figures 13D, E et 14C). Quel que soit le mode de réalisation de l'invention envisagé, celle-ci diffère du dispositif décrit dans l'article de Ben Eggleton, en particulier par les éléments suivants. Dans le dispositif connu, l'électromouillage a lieu dans un capillaire et non sur un système de plusieurs électrodes adjacentes. L'avantage d'un système d'électrode selon la présente invention est qu'il permet une plage infinie de variation du trajet optique, alors que, dans un capillaire, on est limité par la tension de claquage. Le système d'électrodes selon l'invention permet également de déplacer plus facilement le liquide de manière à en changer. On peut le changer par le même liquide, mais plus propre (neuf ou recyclé par un système de filtrage). On peut également le remplacer par un liquide différent afin d'accéder à une autre plage d'indices optiques. Une autre différence est la suivante. Dans la technique déjà connue (figure 15), la lumière rencontre l'interface liquide parallèlement à celui-ci alors que, dans le cas de l'invention, elle le rencontre perpendiculairement. Il en résulte plusieurs conséquences. l'incidence parallèle induit des effets de diffusion, réflexion, réfraction etc... qui limitent la transmission du dispositif (perte de 5dB dans le meilleur des cas) L'incidence perpendiculaire, comme dans l'invention, ne pose pas ce problème; - dans le cas de l'incidence parallèle, la dispersion des longueurs d'onde à l'interface a pour conséquence que ce dispositif ne peut pas être utilisé avec plusieurs longueurs d'ondes. Il n'est donc par exemple par possible de faire de l'interférométrie en lumière blanche. Ce problème ne se pose pas en incidence perpendiculaire, dans le cas de la présente invention. En outre, en incidence parallèle le front d'onde est très déformé. Le système ne peut donc pas être appliqué au dispositif de contrôle de miroirs, ou de mesure de topographie de surface, ou d'étude de dynamique de fluides pour lesquels le front d'onde doit rester très plans. L'invention, au contraire, permet de réaliser un dispositif de contrôle, comme illustré ci-dessus en liaison avec la figure 10, ou un dispositif de mesure de topographie de surface, ou d'étude de dynamique de fluides
L'invention concerne un dispositif interférométrique comportant des moyens pour former un premier et un deuxième faisceaux (50, 51) devant interférer, un premier substrat (1) à surface hydrophobe, des premières électrodes d'électromouillage (53) dans ce substrat ou sous cette surface pour former un volume d'un premier fluide, à partir d'un premier réservoir, et des deuxièmes électrodes d'électromouillage dans ce substrat ou sous cette surface pour positionner ce volume, et/ou le déformer par électromouillage, dans une direction (63) définie par le trajet du premier faisceau.
1. Dispositif interférométrique comportant des moyens pour former un premier et un deuxième faisceaux (50, 51, 150, 151) devant interférer, un premier substrat (1) à surface hydrophobe, des premières électrodes d'électromouillage (53, 153) dans ce substrat ou sous cette surface pour former un volume (2) d'un premier fluide, à partir d'un premier réservoir, et des deuxièmes électrodes d'électromouillage (41-44, 42'-44') dans ce substrat ou sous cette surface pour positionner ce volume, et/ou le déformer par électromouillage, dans une direction (63, 163) définie par le trajet du premier faisceau. 2. Dispositif selon la 1, les premières électrodes comportant au moins une première électrode (53, 153) pour former ledit volume de fluide à partir du réservoir, et les deuxièmes électrodes comportant au moins deux autres électrodes disposées dans une direction (63, 163) définie par le trajet du premier faisceau. 3. Dispositif selon la 2, les premières électrodes comportant deux ou trois électrodes (53, 153, 153-1) pour former le volume de premier fluide. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, comportant en outre des moyens (55, 57) formant au moins un deuxième réservoir d'au moins un deuxième fluide. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, comportant en outre au moins des troisièmes électrodes d'électromouillage dans le substrat ou sous la surface hydrophobe, pour former un volume d'un réservoir d'un deuxième fluide. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, les premières électrodes d'électromouillage pour former un volume de fluide, et éventuellement les troisièmes électrodes d'électromouillage, étant disposées suivant une direction différente de celle définie par les deuxièmes électrodes d'électromouillage. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, les deuxièmes électrodes d'une part, et les premières, et éventuellement les troisièmes, électrodes d'autre part, étant disposées suivant deux directions sensiblement perpendiculaires. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, comportant en outre un deuxième substrat (100) à surface hydrophobe disposé en regard du premier substrat de manière à former une configuration fermée. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, au moins une partie des deuxièmes électrodes (41-44, 42', 44') ayant chacune une longueur, dans le sens de déplacement d'un premier fluide, comprise entre 1 pm et 10 pm. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, comportant en outre des moyens pour compenser des dérives thermiques et/ou de pression atmosphérique, et/ou de concentration d'espèces chimiques contenues dans une solution à mesurer, disposée sur le trajet du deuxième faisceau (51). 11. Dispositif selon la 10, comportant des moyens formant capteur de température et des moyens d'asservissement des moyens de déplacement par électromouillage à un signal provenant de ces moyens formant capteur de température. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, comportant en outre une cellule (54) pour un liquide (59) dont les propriétés optiques sont à déterminer par interférométrie. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, comportant en outre des moyens (42) pour diriger une partie d'un faisceau vers la surface d'un objet (70), un faisceau réfléchi par la surface de cet objet formant le deuxième faisceau, et des moyens pour réfléchir un faisceau ayant traversé le fluide, formant le premier faisceau. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, comportant en outre des moyens (40) de détection d'interférences entre lesdits premier et deuxième faisceaux. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, comportant en outre des moyens (31, 37, 47) de contrôle des deuxième électrodes d' électromouillage. 16. Dispositif selon la 15, les moyens (31, 37, 47) de contrôle des deuxièmes électrodes étant pilotés par un signal d'interférence des premier et deuxième faisceaux. 17. Dispositif selon l'une des 1 à 16, comportant en outre des moyens (30) pour former une lumière blanche, à partir de laquelle un premier et un deuxième faisceau sont formés. 18. Procédé d'interférométrie, dans lequel on fait interférer un premier et un deuxième faisceaux (50, 51, 150, 151), dans lequel: on forme un volume (2) d'un premier fluide, à partir d'un premier réservoir, par électromouillage (53, 153) sur une surface hydrophobe d'un premier substrat, on positionne ce volume, et/ou on le 30 déforme par électromouillage sur ladite surface hydrophobe, dans une direction (63, 163) définie par le trajet (63, 163) d'un premier faisceau, - on fait interférer ce premier faisceau et le deuxième faisceaux (51, 151), le premier faisceau (50, 150) traversant ledit volume de premier fluide (2), positionné et/ou formé suivant le trajet de ce premier faisceau (50). 19. Procédé selon la 18, dans lequel des premières et deuxièmes électrodes d'électromouillage (53, 153, 153-1,41-44,42'-44') sont situées dans le premier substrat ou sous la surface hydrophobe pour, respectivement, former le volume de premier fluide à partir du premier réservoir, et pour ensuite positionner et/ou déformer ce volume dans la direction définie par le trajet du premier faisceau. 20. Procédé selon la 19, le premier fluide étant déformé par électromouillage, d'abord par activation d'électrodes des deuxièmes électrodes, puis variation d'une tension appliquée à l'une de ces électrodes. 21. Procédé selon l'une des 18 à 20, dans lequel on forme un volume (2) d'un deuxième fluide, à partir d'au moins un deuxième réservoir, par électromouillage sur ladite surface hydrophobe, on positionne ce volume, et/ou on le déforme par électromouillage sur ladite surface hydrophobe, dans une direction (63, 163) définie par le trajet (63, 163) du premier faisceau. 22. Procédé selon la 21, dans lequel des troisièmes électrodes d'électromouillage, situées dans le premier substrat ou sous la surface hydrophobe, forment le volume de deuxième fluide à partir du deuxième réservoir. 23. Procédé selon l'une des 18 à 22, le premier fluide étant dans un deuxième fluide environnant (2'), les deux fluides présentant une différence d'indice optique inférieure à 0,2. 24. Procédé selon l'une des 18 à 23, le premier fluide, et éventuellement le fluide environnant, étant en contact avec le premier substrat et un deuxième substrat (100) à surface hydrophobe, disposé en regard du premier substrat de manière à former une configuration fermée ou mixte. 25. Procédé selon la 24, le premier fluide, et éventuellement le fluide environnant, ayant un angle de contact avec les surfaces des premiers et deuxièmes substrats proche de 90 , par exemple compris entre 85 et 90 . 26. Procédé selon l'une des 18 à 25, le premier fluide pouvant être déformé suivant un pas inférieur à la longueur d'onde du premier faisceau (50). 15 27. Procédé selon la 26, le premier fluide pouvant être déformé suivant un pas compris entre 0,1 fois et 0,5 fois la longueur d'onde du premier faisceau (50). 28. Procédé selon l'une des 18 à 27, le deuxième faisceau (51) traversant un deuxième fluide (59). 29. Procédé selon l'une des 18 à 27, le deuxième faisceau étant réfléchi sur la surface d'un objet (70). 30. Procédé selon l'une des 18 à 29, dans lequel on contrôle le positionnement et/ou la déformation du volume de premier fluide à l'aide d'un signal d'interférence des premier et deuxième faisceaux. 31. Procédé selon l'une des 18 à 30, dans lequel le premier et le deuxième faisceaux sont formés à partir d'une source de lumière blanche.
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G01B 9/00
FR2894775
A1
COMPOSITION DESTINEE A L'OBTENTION D'UNE BOISSON OU D'UNE PREPARATION POUR BOISSON EN PARTICULIER POUR ANIMAUX DOMESTISQUES, ET UTILISATION DE CETTE COMPOSITION
20,070,622
La presente invention concerne le domaine alimentaire et a pour objet une composition destinee a 1'obtention d'une boisson ou d'une preparation pour boisson, en particulier pour les animaux de compagnie, tels que les chats, les chiens, les rongeurs, mais egalement les oiseaux. Le but principal de cette invention est de proposer une solution pour augmenter la consommation d'eau de ces derniers et ainsi ameliorer leur degre d'hydratation et leur diurese. En effet, l'on sait qu'a 1'etat sauvage les chiens et les chats couvrent une grande partie de leurs besoins en eau au travers de leur alimentation carnee, tandis que les rongeurs s'hydratent en se nourrissant essentiellement de fruits, de legumes et d'herbes. Cependant, la nourriture distribuee a 1'heure actuelle aux animaux domestiques n'a plus rien a voir avec 1'alimentation en milieu naturel, puisqu'elle se presente de plus en plus sous la forme de croquettes, tres commodes d'emploi, mais qui representent des aliments secs contenant moins de 8% d'humidite. Or, plus la quantite d'aliments secs distribuee est elevee, plus les animaux doivent titre abreuves. I1 en va de meme pour 1'homme: s'il mange une quantite importante de fibres, it lui est egalement necessaire de boire beaucoup. Neanmoins, 1'homme presente la capacite de se raisonner, alors que 1'animal suit son instinct. Ainsi, l'on a pu observer que si le chien compense generalement la carence d'eau de son alimentation en buvant plus facilement 1'eau qu'on lui presente, le chat, d'origine desertique, a conserve 1'habitude de boire peu, ce qui est incompatible avec les croquettes qui reclament une grande quantite d'eau pour titre convenablement digerees. De plus, 1'odorat des chats et des chiens etant generalement bien plus developpe que celui des hommes, certaines odeurs, comme notamment celle du chlore, que l'on trouve dans 1'eau du robinet, n'encouragent pas toujours ces animaux a boire en quantite suffisante. Ainsi, it est aujourd'hui indispensable d'equilibrer le regime alimentaire des animaux de compagnie en leur apportant, en complement de la nourriture, une quantite suffisante d'eau et en s'assurant qu'ils la consomment effectivement. Ceci apparait d'autant plus important que l'on sait qu'une hydratation insuffisante peut rapidement conduire a 1'apparition de problemes de sante chez les animaux domestiques. En effet, a plus ou moins long terme, cela peut nuire a 1'ensemble du systeme digestif et du systeme renal en diminuant les capacites de filtration et d'elimination de toxines, ce qui contribue a raccourcir 1'esperance de vie de nos compagnons a quatre pattes. 11 est par consequent vital de surveiller et d'equilibrer leur diurese. Les differentes formes de realisation de la presente invention ont par consequent pour objet non seulement de pallier ces differents problemes, en particulier en ameliorant 1'abreuvement et la diurese des animaux domestiques, mais egalement d'ameliorer les qualites organoleptiques du produit fini. A cet effet, une solution apportee par la presente invention est definie par une composition destinee a 1'obtention d'une boisson ou d'une preparation pour boisson, en particulier pour animaux domestiques, caracterisee en ce qu'elle renferme au moins : un composant presentant des proprietes diuretiques et/ou un composant favorisant le transit intestinal et/ou la digestion colique. Selon une forme de realisation preferentielle, cette composition se caracterise en outre en ce qu'elle comprend au moins un composant ou un melange de composants apte a augmenter 1'appetence. Les avantages de telles caracteristiques sont multiples, en particulier, une boisson obtenue a partir d'une composition telle que precedemment decrite non seulement favorise la prise d'eau grace a des qualites organoleptiques correspondant au plus pres aux gouts de la plupart des animaux domestiques, mais egalement ameliore la diurese, facilite la digestion, sans pour autant faire double emploi, du point de vue des qualites nutritionnelles, avec la nourriture prise quotidiennement. La presente invention sera, a present, mieux comprise a la lecture de la description qui va suivre, se rapportant a des exemples de realisation, donnes a titre indicatif et non limitatif. L'invention concerne le domaine de 1'alimentation, en particulier des animaux domestiques, et se rapporte plus specifiquement a une composition destinee a 1'obtention d'une boisson ou d'une preparation pour boisson, cette derniere etant prevue apte a ameliorer 1'abreuvement, le taux d'hydratation et la diurese de ces memes animaux et, selon une forme de realisation preferentielle, dont 1'odeur et le gout correspondent aux penchants de ces derniers. Ainsi, la caracteristique essentielle de la composition selon 1'invention est qu'elle renferme au moins : un composant presentant des proprietes diuretiques osmotiques et/ou un composant favorisant le transit intestinal et/ou la digestion colique. Ceci permet avantageusement d'atteindre un des buts principaux de 1'invention, a savoir de preserver la sante de 1'animal au travers d'un fonctionnement optimal du systeme digestif et du systeme renal, propice a 1'elimination des toxines. Selon une forme de realisation conforme a 1'invention, le composant presentant des proprietes diuretiques est defini par 25 du mannitol. De meme, le composant favorisant le transit intestinal est defini par une fibre alimentaire soluble et/ou insoluble, visqueuse ou non visqueuse, qui peut notamment titre une dextrine. 30 D'autre part, afin d'eviter 1'inconvenient lie aux odeurs parfois repulsives pour les animaux, emanant de 1'eau du robinet, 1'invention prevoit 1'utilisation d'eau de source, minerale ou d'eau filtree de maniere a supprimer toute trace de produits non desires. 35 Pour ameliorer 1'appetence du produit on prevoit de completer la composition avec des polyphenols, lesquels peuvent titre, a titre d'exemple non limitatif, de 1'extrait de the vert, des polyphenols de raisin. Avantageusement, les polyphenols presentent en plus, des proprietes antioxydantes, et leur consommation, au travers de la boisson issue de la composition selon 1'invention, est donc tout a fait conforme au but recherche, a savoir le maintien de la bonne sante de 1'animal. D'autre part, de sorte a repondre, le cas echeant, a des besoins nutritionnels specifiques, la composition selon la presente invention peut egalement comprendre des elements additionnels, tels que notamment des sels mineraux, et/ou des vitamines, et/ou des proteines. Par ailleurs, une telle composition presente egalement 1'avantage de pouvoir titre a 1'origine d'une boisson "prete a 1'emploi", issue du melange en proportions appropriees de tout ou partie des composants prealablement cites avec de 1'eau, de preference de 1'eau de source afin d'eviter les inconvenients lies aux eventuelles odeurs propres a 1'eau du robinet. Neanmoins, pour repondre egalement a d'autres attentes en matiere de forme de presentation, 1'invention concerne egalement 1'utilisation de la composition telle que precedemment decrite, pour la fabrication d'une preparation pour boisson se presentant sous une forme solide, par exemple une poudre ou un comprime, apte a titre solubilise(e), par exemple lors de la consommation, dans une quantite appropriee d'eau, choisie de preference de source. Dans le meme esprit, 1'invention couvre egalement 1'utilisation de la composition telle que precedemment decrite pour la fabrication d'une preparation pour boisson se presentant sous la forme d'une solution aqueuse concentree, apte a titre diluee lors de la consommation dans une quantite appropriee d'eau, de preference de source. Par ailleurs, bien que 1'invention ait ete decrite a propos d'une forme de realisation particuliere, it est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitee et qu'on peut y apporter diverses modifications de forme, de materiaux et de combinaisons de ces divers elements, sans pour cela s'eloigner du cadre et de 1'esprit de 1'invention
Composition destinée à l'obtention d'une boisson ou d'une préparation pour boisson en particulier pour animaux domestiques, renfermant au moins un composant présentant des propriétés diurétiques et/ou un composant favorisant le transit intestinal et/ou la digestion colique.
1) Composition destine a 1'obtention d'une boisson ou d'une preparation pour boisson en particulier pour animaux domestiques, caracterisee en ce qu'elle renferme au moins un composant presentant des proprietes diuretiques et/ou un composant favorisant le transit intestinal et/ou la digestion colique. 2) Composition selon la 1, caracterisee en ce qu'elle comprend au moins un composant ou un melange de composants apte a augmenter 1'appetence du produit fini. 3) Composition selon 1'une quelconque des 1 10 ou 2, caracterisee en ce que le composant presentant des proprietes diuretiques est defini par du mannitol. 4) Composition selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le composant favorisant le transit intestinal est defini par une fibre alimentaire soluble 15 et/ou insoluble, visqueuse ou non visqueuse. 5) Composition selon la 4, caracterisee en ce que ladite fibre alimentaire est definie par une dextrine. 6) Composition selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le composant ou melange de 20 composants apte a augmenter 1'appetence du produit fini est defini par des polyphenols. 7) Composition selon la 6, caracterisee en ce que les polyphenols consistent en de 1'extrait de the vert ou des polyphenols de raisin. 25 8) Composition selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend des elements additionnels, tels que notamment des sels mineraux, et/ou des vitamines, et/ou des proteines. 9) Utilisation de la composition selon 1'une quelconque des 30 precedentes, pour la fabrication d'une preparation 6pour boisson se presentant sous une forme solide, telle que notamment une poudre ou un comprime, apte a titre solubilise(e) dans une quantite appropriee d'eau, de preference de source. 10) Utilisation de la composition selon 1'une quelconque des 1 a 8, pour la fabrication d'une preparation pour boisson se presentant sous la forme d'une solution aqueuse concentree, apte a titre diluee dans une quantite appropriee d'eau, de preference de source.
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A23
A23K
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A23K 1/16
FR2889579
A1
PROCEDE DE CALCINATION D'UN MATERIAU A FAIBLE EMISSION DE NOX
20,070,209
La présente invention concerne un procédé d'amélioration de la combustion dans un four industriel à haute température ainsi qu'un dispositif d'amélioration de la combustion dans un tel four. Il est connu que les procédés industriels à haute température utilisant pour l'apport de l'énergie des combustibles à teneur non négligeable en azote, tels que le charbon ou le coke de pétrole, génèrent des émissions importantes d'oxydes d'azotes (NOX). NOx est le terme collectif pour désigner tous les oxydes d'azotes, notamment le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2). On distingue principalement deux types de NOx selon le mécanisme de leur formation: les NOx du combustible et les NOx thermiques. Les NOx du combustible résultent de l'oxydation des composées azotés du combustible. Les NOx thermiques, qui correspondent à une oxydation de l'azote atmosphérique par l'oxygène de combustion, dépendent principalement de 3 variables: - la concentration d'oxygène dans les zones à haute température de la flamme (>1200 C), - le temps de résidence de l'oxygène dans ces zones, et surtout - la température dans ces zones. Les NOx sont toxiques pour les plantes et notamment le dioxyde d'azote peut déclencher des difficultés respiratoires chez l'homme. Les NOx sont également l'un des précurseurs principaux dans la formation de l'ozone. De plus, les émissions de NOx participent à l'acidification et l'eutrophisation du sol. Le problème des émissions des NOx se pose dans toutes les industries qui utilisent des procédés à haute température. L'une des industries particulièrement concernées est celle de la fabrication de ciment, où les procédés de fabrication sont soumis à des normes de plus en plus strictes concernant les émissions d'oxydes d'azote (NOX). Dans ces procédés cimentiers, la formation des NOx du combustible est liée à l'utilisation de combustibles à teneur non négligeable en azote, pour lesquels l'oxydation des composés azotés du combustible conduit à la formation de NO. Ce mécanisme a lieu à la fois au niveau du brûleur du four rotatif, lors de l'ignition du combustible, et dans le précalcinateur lorsqu'il existe. Les NOx thermiques, pour leur part, sont inévitables dans la zone de combustion du four rotatif, à cause du besoin d'une température suffisamment haute pour la réaction dite de clinkerisation du cru (1450 C) , accélérant ainsi l'oxydation de l'azote atmosphérique. Les techniques actuelles pour réduire les émissions de NOx peuvent être classées en deux catégories: les techniques primaires limitant la formation des NOx lors de la combustion et les techniques secondaires, basées sur un traitement des fumées pour éliminer les NON créés en amont. Pour permettre de réduire efficacement la formation des NON dans les procédés cimentiers, toute technique primaire se doit de limiter à la fois la formation des NON du combustible et les NON thermiques. Parmi les principales mesures primaires, on recense: - les brûleurs bas NON, qui optimisent le mélange du combustible et des différentes injections de comburant afin de limiter principalement la formation des NON thermiques par un effet d'étagement local de la combustion. Cette méthode trouve ses limites dans les instabilités de flamme qui sont générées lorsque l'air primaire est réduit en deçà de limites acceptables ( 10% de l'air stoechiométrique nécessaire). Les réductions disponibles sont ainsi de l'ordre de 30%. - le refroidissement de la flamme par injection d'eau, qui a pour objectif de réduire les NON thermiques en abaissant les pics de température dans la flamme. On peut ainsi atteindre jusqu'à 50% de réduction des NON, mais ce procédé réduit significativement le rendement de combustion et s'avère causer des problèmes dans le fonctionnement du four. - l'étagement de la combustion entre le four rotatif et le précalcinateur lorsqu'il existe, permet d'effectuer une réduction des NON à haute température à la sortie du four rotatif et de compléter ensuite la combustion en aval dans le précalcinateur et l'unité de préchauffage. Des niveaux de réduction des NON jusqu'à 50% sont revendiqués, mais ces systèmes sont lourds en coût d'investissement en raison des importantes modifications de l'installation qu'ils nécessitent. De nombreux problèmes de formation excessive de CO sont également mentionnés, qui ne permettent pas d'obtenir des taux de réduction des NON réguliers. Aujourd'hui aucune de ces techniques primaires n'est capable de réduire suffisamment les émissions de NON, ce qui pousse les cimentiers à utiliser des méthodes secondaires coûteuses afin de respecter les normes en vigueur. Les mesures secondaires utilisées sont classiques: il s'agit des procédés catalytiques ou non de réduction des NON (SNCR = réduction sélective non catalytique, SCR = réduction sélective catalytique) basés sur l'injection d'ammoniac ou d'urée dans les fumées pour réduire le NO en N2. De plus larges réductions de NON sont alors possibles, mais pour des coûts d'investissement et de fonctionnement significativement plus élevés. En outre, ces techniques requièrent des plages de température bien précises et tout écart peut alors entraîner l'émission d'ammoniac n'ayant pas réagi dans les fumées, qui peut ensuite s'oxyder en NON. Outre la réduction des émissions des NOX un autre souci majeur des fabricants de ciments est l'obtention d'un rendement et d'une qualité satisfaisants. Des techniques mettant en oeuvre l'utilisation d'oxygène ou de gaz enrichis en oxygène ont été développées. Elles sont principalement conçues pour permettre une augmentation de la production ou de la qualité du produit en permettant une augmentation de la température dans la zone de clinkérisation. De ce fait, elles entraînent généralement une augmentation ou au mieux un maintien des niveaux des émissions de NOX par rapport à un fonctionnement sans oxygène ajouté. Le document US 3,397,256 décrit l'utilisation d'un brûleur oxycombustible placé entre la charge et le brûleur principal, avec l'effet d'une augmentation significative de température dans cette zone, et donc inévitablement de la quantité de NOX émis. Le document US 5,572,938 divulgue l'injection d'oxygène dans l'air primaire, au travers du brûleur principal, dans le but d'améliorer le transfert thermique à la charge et la production. Aucune précision n'est donnée quant à une méthode d'injection limitant la formation des NOX du combustible. Une injection d'oxygène est également proposée exclusivement dans la partie basse du four rotatif, le long de la charge, afin d'étager la combustion. Ce positionnement spécifique permet de conserver des conditions oxydantes au-dessus de la charge et de lui transférer davantage d'énergie, mais ne permet pas un mélange adéquat avec l'ensemble des imbrûlés. Le document US 5,580,237 décrit un injecteur permettant d'optimiser l'injection d'oxygène au brûleur, dans un but de stabilisation de la flamme. La quantité de NOX émis est maintenue ou légèrement diminuée. Le brevet US 6,309,210 de la société demanderesse enseigne l'enrichissement en oxygène des airs primaires, secondaires et tertiaires afin d'améliorer la capacité de refroidissement du clinker et d'améliorer la combustion en général. La dilution générale de l'oxygène dans l'ensemble des gaz de combustion va à l'encontre des principes de réduction de la quantité de NOX émis. Un but de la présente invention est donc de proposer une technique novatrice d'amélioration de la combustion dans un four industriel à haute température, tel qu'un four rotatif, qui permet à la fois de réduire les émissions de NOX et d'obtenir un rendement et une qualité de produit satisfaisants. A cette fin, l'invention concerne un procédé de calcination d'un matériau, dans lequel ledit matériau est chauffé au contact d'une source de chaleur essentiellement créée par une flamme engendrée par au moins un flux (a) de combustible et d'air primaire, et un flux (b) d'air secondaire, la flamme comprenant une première (I) zone de combustion de température inférieure à 1500 C et une seconde (Il) zone de combustion de température supérieure à 1500 C, caractérisé en ce que: - on injecte au moins un flux (c) d'au moins un gaz inerte à l'intérieur de la flamme au niveau du début de la seconde (Il) zone de combustion, et/ou - on injecte au moins un flux (d) d'oxygène ou d'un gaz enrichi en oxygène au niveau de la seconde (Il) zone de combustion. La division de la flamme en une première et une seconde zone de combustion est faite en fonction du type de NOX qui est formé dans cette zone lors d'un procédé de combustion traditionnel. Ainsi la première zone de combustion est la zone où se déclenche la combustion et où le mécanisme prédominant de formation de NOX est celui des NOX du combustible. La seconde zone de combustion est la zone où la flamme atteint ses pics de température au contact de l'air secondaire et où la formation des NOX thermiques prédomine. La limite entre la première et la seconde zone de combustion est fixée à l'endroit où la température de la flamme franchit 1500 C, température au-delà de laquelle le taux de formation des NOX thermiques augmente significativement. L'injection d'au moins un flux d'au moins un gaz inerte au niveau du début de la seconde zone de combustion permet, tout en conservant une température aussi élevée que possible au niveau de la première zone de combustion, d'absorber de l'énergie thermique libérée lors de la combustion du combustible avec l'air secondaire dans la seconde zone de combustion. Ainsi, la température de la flamme baisse au niveau de la seconde zone de combustion. De préférence, on utilise au moins deux flux de gaz inerte(s) placés symétriquement. De cette manière on obtient une meilleure homogénéisation de la température au sein de la flamme. Le ou les gaz inertes qui sont utilisés pour l'injection au niveau du début de la seconde zone de combustion sont avantageusement choisis dans le groupe consistant en l'azote, les fumées de recirculation, le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau. L'azote est un choix privilégié, notamment dans le cas où sa production sur le site d'exploitation du procédé à haute température peut être réalisée conjointement avec la production d'oxygène nécessaire pour d'autres applications, telle que l'injection au niveau de la seconde zone de combustion selon l'invention. Avantageusement, le ou les flux de gaz inerte(s) est (ou sont) injecté(s) à une vitesse supérieure à celle de l'air secondaire afin d'avoir une pénétration suffisante jusqu'à la seconde zone de combustion. Cependant cette vitesse restera inférieure à la vitesse du son telle que mesurée dans le four, et de préférence dans une plage de vitesse entre Mach 0,2 et Mach 1 (Mach 1 correspondant à la vitesse du son) afin d'assurer un mélange immédiat du ou des gaz inerte(s) avec la flamme dès leur entrée dans la seconde zone de combustion. Pour chaque application l'homme du métier sait définir le nombre de flux permettant d'obtenir un compromis satisfaisant entre la qualité d'homogénéisation du gaz inerte avec les gaz de la seconde zone de combustion et une pour un débit global donné de gaz inerte. En ce qui concerne la qualité d'homogénéisation du gaz inerte avec les gaz de la seconde zone de combustion, l'homme du métier sait qu'elle augmente en augmentant le nombre de flux de gaz inerte. Quant à la pénétration suffisante jusqu'à la seconde zone de combustion l'homme du métier sait qu'elle peut être améliorée en augmentant l'impulsion de ces flux d'inertes, c'est à dire en diminuant le nombre de flux. On comprend ici par impulsion le produit du débit de gaz par sa vitesse. Ce mélange, et donc une homogénéisation rapide de la composition et de la température de la flamme, peut être facilité par une injection tourbillonnante, caractérisée par une composante tangentielle impulsée au gaz lors de son injection. En ce qui concerne le ou les flux d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène, on les injecte, de préférence, de manière à ce qu'ils tangentent la flamme (F) au niveau de la seconde zone de combustion, ce qui permet d'amplifier les recirculations à l'intérieur de la flamme (F) et d'obtenir le mélange de l'oxygène ou du gaz enrichi en oxygène et de la flamme à l'extrémité de celle-ci. De plus, en fournissant de l'oxygène de cette manière, l'ensemble de la combustion se réalise dans des conditions riches en combustible, réduisant la température de flamme ainsi que le temps de résidence et la concentration en oxygène dans la flamme. Afin d'homogénéiser l'apport en oxygène, on utilise de préférence au moins deux flux d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène placés symétriquement par rapport à l'axe de la flamme. Lorsque l'injection d'au moins un flux d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène au niveau de la seconde zone de combustion est pratiquée selon l'invention, on réduit avantageusement le débit d'air secondaire. Une partie de l'oxygène qui est normalement apporté par l'air secondaire, est ainsi substitué par de l'oxygène fourni par cette injection. De cette façon, on évite des conditions de combustion trop riches en oxygène, qui conduiraient à une augmentation de la température de la flamme et qui iraient à l'encontre de la réduction de la formation des NOX thermiques. De préférence, le (ou les) flux d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est (ou sont) injecté(s) à une vitesse supérieure à Mach 0,5, de préférence supérieure à Mach 1. De cette façon, on obtient un ou des jet(s) d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène dit(s) cohérent(s) , qui ne se dégrade(nt) pas durant la première partie du trajet dans le four et ne se mélange(nt) qu'avec les imbrûlés en fin de flamme, dans une zone où la température a déjà décru et où le risque de formation de NOX thermiques est donc réduit. De plus, ce (ou ces) jet(s) de gaz amplifie(nt) les recirculations au sein de la flamme ainsi que l'apport de produits de combustion vers l'intérieur de la flamme, permettant ainsi d'homogénéiser la température et de réduire les pics de température de la flamme. Dans un mode de réalisation préféré, les deux modes d'injection tels que décrits précédemment sont combinés. De préférence, les injections sont effectuées simultanément. Avantageusement, l'injection de gaz inerte(s) et/ou l'injection d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène peuvent être combinées avec un faible enrichissement en oxygène de l'air de transport et de pulvérisation du combustible, afin d'augmenter la température dans la zone d'inflammation du combustible et ainsi de réduire la formation des NOx du combustible, comme ceci est décrit dans la demande de brevet WO 2004/065849. Le procédé de calcination selon l'invention est particulièrement avantageux lorsque des combustibles solides à forte teneur en azote, tels que le charbon et le coke de pétrole, sont utilisés. Lors de l'utilisation d'un combustible solide, celui-ci est pulvérisé par un gaz vecteur, tel que l'air, le plus généralement de l'air. Le procédé selon l'invention peut être utilisé dans tout procédé industriel, tels que la fabrication de la chaux, du verre, et notamment du ciment. L'utilisation du procédé selon l'invention pour la calcination d'un matériau à base de minerais est particulièrement avantageuse. Toutefois, le procédé selon l'invention peut également être utilisé lorsque tout ou partie des combustibles employés pour le procédé industriel de combustion à haute température sont des combustibles gazeux à faible teneur en azote. Notamment, dans le cas d'une utilisation prédominante de combustible gazeux à faible teneur en azote pour un procédé cimentier, le procédé selon l'invention peut avantageusement être combiné avec le système de combustion oscillante, qui permet l'augmentation de l'inhibition de la formation des NOx thermiques. Ce système est breveté par la demanderesse (US 5,302,111). La présente invention concerne également un dispositif de combustion, qui comprend: - un brûleur susceptible d'être alimenté en comburant et combustible, - un moyen d'injection d'air assurant la délivrance d'un flux d'air autour du brûleur, - au moins une lance d'injection de gaz inerte, ayant une première extrémité d'arrivée de gaz et une seconde extrémité de sortie de gaz, la seconde extrémité de sortie de gaz étant plus proche de l'axe longitudinal du brûleur que la première extrémité d'arrivée de gaz, et /ou - au moins une lance d'injection d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène, ayant une première extrémité d'arrivée de gaz et une seconde extrémité de sortie de gaz, la première extrémité d'arrivée de gaz étant plus proche de l'axe longitudinal du brûleur que la seconde extrémité de sortie de gaz. Afin de permettre une vitesse d'injection supérieure à Mach 0,5 et préférablement supérieure à Mach 1, l'extrémité de sortie de la lance d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est préférablement équipée d'une tuyère dite De Laval, avec successivement une section convergente puis divergente. La pression d'alimentation du gaz est ajustée en fonction du diamètre de l'injecteur et de la vitesse recherchée. De préférence, la lance de gaz inerte est inclinée d'un angle a compris entre 0 et 45 , qui est formé par les axes longitudinaux de la lance et du brûleur, et la lance d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est inclinée d'un angle 3 compris entre 0 et 20 , qui est formé par les axes longitudinaux de la lance et du brûleur. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif selon l'invention comprend au moins deux lances de gaz inerte agencées concentriquement autour du brûleur et/ou au moins deux lances d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène agencées concentriquement autour du brûleur. De cette manière, une meilleure homogénéisation de l'apport du ou des gaz et ainsi de la température de la flamme est obtenue. L'angle a entre les axes longitudinaux du brûleur et de la lance de gaz inerte(s) est choisi de façon à permettre l'injection du gaz inerte à l'intérieur de la flamme. Avantageusement, il est compris entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 20 , cette valeur variant cependant avec la géométrie du procédé considéré et de la longueur caractéristique de flamme, définie en première approximation comme la longueur de la flamme visible. L'angle 3 entre les axes longitudinaux du brûleur et de la lance d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est choisi tel que le flux d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène fourni par cette lance tangente la flamme. Il est avantageusement compris entre 0 et 20 , de préférence entre 0 et 10 , cette valeur variant cependant avec la géométrie du procédé considéré et de la longueur caractéristique de flamme. De cette inclinaison de la ou des lances d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène vers l'extérieur de la flamme résulte un élargissement de la flamme, agrandissant ainsi le volume de combustion et réduisant davantage les pics de température à l'intérieur de la flamme. Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend au niveau de la sortie du brûleur un appendice en forme de douille ayant les bords intérieurs et extérieurs évasés. Les bords intérieurs sont évasés d'un angle y par rapport à l'axe longitudinal du brûleur et les bords extérieurs sont évasés d'un angle ô par rapport au même axe. Avantageusement, l'angle y est compris entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 25 , et l'angle ô entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 30 . L'évasement des bords intérieurs de cet appendice augmente les recirculations des gaz dans la flamme au niveau de la sortie du brûleur. On obtient ainsi une combustion plus rapide et complète. En raison de ses bords extérieurs évasés, l'appendice sert de déflecteur qui peut guider de l'air secondaire sur une trajectoire telle qu'il se mélange avec la flamme qu'au niveau de la seconde zone de combustion. Ceci permet d'optimiser l'étagement de l'oxygène. L'appendice est constitué d'un matériau résistant à des températures élevées, c'est-à-dire au-delà de 1500 C. Il s'agit de préférence d'une céramique ou d'un matériau réfractaire. Le dispositif de combustion selon l'invention peut être utilisé dans tout type de four industriel à haute température. Toutefois, il est particulièrement adapté aux fours rotatifs tels qu'utilisés dans l'industrie cimentière. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en références aux figures dans lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement une coupe transversale d'un mode de réalisation d'un dispositif de combustion selon l'invention, - la figure 1A représente schématiquement un détail de la figure 1, - la figure 2 représente schématiquement une coupe transversale d'un autre mode de réalisation d'un dispositif de combustion selon l'invention, - la figure 2A représente schématiquement un détail de la figure 2, - la figure 3 représente schématiquement une coupe transversale d'un détail optionnel d'un dispositif de combustion selon l'invention. Les figures 1 et 2 représentent schématiquement l'agencement de deux lances de gaz inerte(s) 2 et d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène 3 respectivement autour du brûleur 1 au niveau de la sortie d'un four 5 rotatif de calcination. Le four 5 est légèrement incliné de façon à permettre l'évacuation du clinker 6. Le brûleur 1 est alimenté avec un flux a de combustible et d'air primaire. Après allumage de ce flux a au niveau de la sortie du brûleur 1, on obtient la flamme F. Sur les figures 1, 2 et 3, la flamme F est découpée en deux zones I et Il de combustion. La limite de ces deux zones I et Il est constituée par l'endroit où la flamme F franchit une température de 1500 C: dans la zone I la température est inférieure à 1500 C et dans la zone Il elle est supérieure à 1500 C. Le four rotatif 5 est également équipé d'un moyen d'injection d'air (non représenté sur les figures) assurant la délivrance d'un flux b d'air secondaire autour du brûleur. Ce flux b apporte la majeure partie de l'air de combustion et permet ainsi de compléter la combustion du combustible entamée par l'air primaire. La figure 1 représente un dispositif de combustion selon l'invention comprenant deux lances 2 de gaz inerte, agencées concentriquement autour du brûleur 1. Les lances 2 de gaz inerte sont diamétralement opposées. Les lances 2 ont une première extrémité 2a d'arrivée de gaz et une seconde extrémité 2b de sortie de gaz, la seconde extrémité 2b de sortie de gaz étant toutefois plus proche de l'axe longitudinal du brûleur 1 que la première extrémité 2a d'arrivée de gaz. Avantageusement, la lance 2 de gaz inerte est inclinée d'un angle a compris entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 20 , qui est formé par les axes longitudinaux de la lance et du brûleur (Figure 1A). La valeur de l'angle a varie cependant avec la géométrie du procédé considéré et de la longueur caractéristique de la flamme. La figure 2 représente un dispositif de combustion selon l'invention comprenant deux lances 3 d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène, agencées concentriquement autour du brûleur 1. Les lances 3 de gaz inerte sont diamétralement opposées. Les lances 3 ont une première extrémité 3a d'arrivée de gaz et une seconde extrémité 3b de sortie de gaz, la première extrémité 3a d'arrivée de gaz étant plus proche de l'axe longitudinal du brûleur 1 que la seconde extrémité 3b de sortie de gaz. Avantageusement, la lance 3 d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est inclinée d'un angle R compris entre 0 et 20 , de préférence entre 0 et 10 qui est formé par les axes longitudinaux de la lance et du brûleur (Figure 2A). La valeur de l'angle 3 varie cependant avec la géométrie du procédé considéré et de la longueur caractéristique de la flamme. Dans un mode de réalisation avantageux, non représenté, les deux modes de réalisation représentés sur les figures 1 et 2 sont combinés pour former un seul dispositif d'amélioration de la combustion selon l'invention. La figure 3 représente un appendice 4, qui est posé sur le brûleur 1 au niveau de sa sortie. Cet appendice 4 a la forme d'une douille avec les bords intérieurs 4a et extérieurs 4b évasés. Les bords 4a intérieurs sont évasés d'un angle y par rapport à l'axe longitudinal du brûleur et les bords 4b extérieurs sont évasés d'un angle ô par rapport au même axe, l'angle y étant plus grand que l'angle ô. Avantageusement, l'angle y est comprise entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 25 , et l'angle ô entre 0 et 45 , de préférence entre 0 et 30
L'invention concerne un procédé de calcination d'un matériau, dans lequel ledit matériau est chauffé au contact d'une source de chaleur essentiellement créée par une flamme engendrée par au moins un flux (a) de combustible et d'air primaire, et un flux (b) d'air secondaire, la flamme comprenant une première (I) zone de combustion de température inférieure à 1500degree C et une seconde (II) zone de combustion de température supérieure à 1500degree C, dans lequel :- on injecte au moins un flux (c) d'au moins un gaz inerte à l'intérieur de la flamme au niveau du début de la seconde (II) zone de combustion, et/ou- on injecte au moins un flux (d) d'oxygène ou d'un gaz enrichi en oxygène au niveau de la seconde (II) zone de combustion.
1. Procédé de calcination d'un matériau, dans lequel ledit matériau est chauffé au contact d'une source de chaleur essentiellement créée par une flamme engendrée par au moins un flux (a) de combustible et d'air primaire, et un flux (b) d'air secondaire, la flamme comprenant une première (I) zone de combustion de température inférieure à 1500 C et une seconde (II) zone de combustion de température supérieure à 1500 C, caractérisé en ce que: - on injecte au moins un flux (c) d'au moins un gaz inerte à l'intérieur de la flamme au 10 niveau du début de la seconde (II) zone de combustion, et/ou - on injecte au moins un flux (d) d'oxygène ou d'un gaz enrichi en oxygène au niveau de la seconde (II) zone de combustion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on injecte le (ou les flux) (d) de 15 manière à ce qu'il(s) tangente(nt) la flamme (F) au niveau de sa seconde (II) zone de combustion. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le gaz inerte est choisi dans le groupe consistant en l'azote, les fumées de recirculation, le dioxyde de carbone et la 20 vapeur d'eau. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le gaz inerte est de l'azote. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le (ou les) flux (c) est (ou sont) injecté(s) à une vitesse supérieure à celle de l'air secondaire. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le 30 (ou les) flux (c) est (ou sont) injecté(s) à une vitesse inférieure à la vitesse du son telle que mesurée dans le four. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'injection du (ou des) flux (c) est (ou sont) une (ou des) injection(s) tourbillonante(s), 35 possédant une composante tangentielle. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le (ou les) flux (d) est (ou sont) injecté(s) à une vitesse supérieure à Mach 0,5, de préférence supérieure à Mach 1. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend l'injection du ou des flux (c) d'un gaz inerte(s) ou d'un mélange de gaz inertes et l'injection du ou des flux (d) d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le 10 combustible comprend un combustible solide pulvérisé par un gaz vecteur, éventuellement enrichi en oxygène. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le four industriel à haute température est un four rotatif. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10 caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre à l'aide d'un dispositif comprenant: - un brûleur (1) susceptible d'être alimenté en comburant et combustible, - un moyen d'injection d'air assurant la délivrance d'un flux d'air (b) autour du brûleur (1), - au moins une lance (2) d'injection de gaz inerte, ayant une première extrémité (2a) d'arrivée de gaz et une seconde extrémité (2b) de sortie de gaz, la seconde extrémité (2b) de sortie de gaz étant plus proche de l'axe longitudinal du brûleur (1) que la première extrémité (2a) d'arrivée de gaz, et /ou - au moins une lance (3) d'injection d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène, ayant une première extrémité (3a) d'arrivée de gaz et une seconde extrémité (3b) de sortie de gaz, la première extrémité (3a) d'arrivée de gaz étant plus proche de l'axe longitudinal du brûleur (1) que la seconde extrémité (3b) de sortie de gaz. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la lance (2) d'injection de gaz inerte est inclinée d'un angle a compris entre 0 et 45 , qui est formé par les axes longitudinaux de la lance (2) et du brûleur (1), et en ce que la lance (3) d'injection d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène est inclinée d'un angle p compris entre 0 et 20 , qui est formé par les axes longitudinaux de la lance (3) et du brûleur (1). 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend: au moins deux lances (2) d'injection de gaz inerte, agencées concentriquement autour du brûleur (1), et /ou au moins deux lances (3) d'injection d'oxygène ou de gaz enrichi en oxygène, agencées concentriquement autour du brûleur (1) principal, 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que le brûleur (1) comprend au niveau de sa sortie un appendice (4) en forme de douille ayant les bords intérieurs (4a) et extérieurs (4b) évasés, les bords intérieurs (4a) étant évasés d'un angle y par rapport à l'axe longitudinal du brûleur (1) et les bords extérieurs (4b) étant évasés d'un angle b par rapport à l'axe longitudinal du brûleur (1) l'appendice (4) servant à la fois d'ouvreau pour la combustion s'initiant au niveau de la sortie du brûleur (1) et de déflecteur pour l'air secondaire. 16. Utilisation du procédé selon l'une des 1 à 15 pour la calcination d'un 15 matériau à base de minerais.
F
F23,F27
F23L,F27B
F23L 7,F27B 7
F23L 7/00,F27B 7/34
FR2898182
A1
SYSTEME DE PROFILES
20,070,907
1 - L'invention concerne un système de profilés pour des meubles, des étagères, des superstructures et similaires, consistant en un ou en plusieurs éléments profilés, comportant au moins deux orifices de passage disposés le long d'un axe longitudinal, au moyen desquels les éléments profilés sont susceptibles d'être reliés ensemble par des moyens de fixation adaptés, les éléments profilés étant conçus sous la forme de profilés angulaires avec deux branches formant un angle droit, avec une section transversale de différente largeur. Des systèmes de profilés de ce type sont d'ores et déjà connus, ils consistent habituellement en profilés d'acier et satisfont rarement à toutes les exigences auxquelles ils sont soumis. Ainsi certaines constructions ne sont réalisables avec les éléments présents que de façon dispendieuse, laborieuse et requérant beaucoup de temps. C'est pourquoi, le but de l'invention consiste à perfectionner des systèmes de profilés de sorte à permettre de façon simple un grand nombre de différentes associations des éléments profilés pour la réalisation des superstructures les plus diverses et donc une utilisation particulièrement flexible du système de profilés. Ce but est atteint avec le système de profilés selon l'invention en ce que les éléments profilés sont conçus sous la forme de rails profilés en U avec une section transversale en forme approximative de U et/ou de rails profilés en T avec une section transversale en forme approximative de T et/ou d'un tube carré avec une section transversale de forme approximativement rectangulaire et/ou d'une plaque de forme approximativement rectangulaire, l'ensemble des éléments profilés présentant des largeurs de branches et des écarts entre - 2 - les orifices de passage mutuellement adaptés, de sorte à permettre de relier entre eux tous les éléments profilés, de préférence par des largeurs de branches de 7,5 mm, 15,5 mm, 23,5 mm ou 35,5 mm et/ou par des écarts d'orifices de passage de 12,5 mm ou 25 mm. Hormis les formes connues pour des éléments profilés, la présente invention met à disposition de façon très avantageuse des éléments profilés de formes supplémentaires, qui élargissent amplement le domaine d'utilisation du système d'éléments profilés. Grâce à des profilés en T, en U et de forme carrée, il devient possible de façon très avantageuse de construire des pieds de table, des rayonnages etc., stables et supportant la charge, les profilés en T servant à permettre de placer des pieds non seulement de façon périphérique mais également au centre des côtés d'une table. Les profilés en U peuvent servir par exemple de cheminements de câble recouverts ou de rangement pour de petits éléments. Comme les éléments profilés sont mutuellement adaptés au niveau de leurs dimensions, ils sont compatibles entre eux et malgré différentes formes, ils sont susceptibles d'être reliés ensemble de façon simple. Les dimensions choisies, mutuellement adaptées des éléments profilés permettent très avantageusement un ajustage des éléments profilés aux charges attendues pour l'objet fabriqué à partir d'eux. Ils permettent également de prévoir différentes épaisseurs de profilés pour des zones exposées à différentes charges sur un seul et même objet. De ce fait, on dispose pour le système de profilés d'une pluralité de différents éléments, avec différentes propriétés, ce qui permet une utilisation particulièrement polyvalente et flexible du système de profilés, en comparaison de ceux qui sont connus. Malgré les différentes dimensions et formes, les éléments profilés sont susceptibles d'être associés entre eux sans limites. Ce qui est aussi obtenu entre autres en ce que les points médians des orifices de passage présentent un écart de 12,5 mm ou un écart double de 25 mm. Ce qui permet un assemblage simultané de trois, quatre ou cinq - 3 - éléments profilés en un endroit, pour réaliser les constructions les plus diverses. Des avantages nombreux et étonnants résultent du fait que les éléments profilés sont en aluminium. En comparaison des éléments profilés habituels en acier, ceux en aluminium présentent l'avantage de ne pas rouiller. Ce qui permet également de les utiliser en extérieur ou dans des milieux humides, par exemple dans des jardineries, des serres, des chambres froides, des caves, des garages, sur des paquebots, des stands de marché et ainsi de suite. Par ailleurs, les profilés en aluminium sont particulièrement hygiéniques, antiseptiques et faciles à nettoyer et peuvent donc s'utiliser de façon idéale dans le domaine agro-alimentaire. Un autre avantage réside en ce que l'aluminium est nettement plus léger que l'acier. Ce qui d'une part facilite le transport des éléments profilés et d'autre part, il en résulte des possibilités d'utilisation améliorées dans des véhicules, tels que des camions ou des utilitaires. Grâce au plus faible poids des éléments profilés, à charge égale, la consommation de carburant des véhicules diminue, respectivement une charge plus importante est possible pour le même poids total en charge du véhicule. Si on éloxe les éléments profilés, on leur confère une surface améliorée, décorative, à couleurs résistantes et à brillance durable, pour que le système de profilés soit aussi adapté pour la construction de meubles de designers de valeur, dans des appartements, en tant que vitrines de vente, en tant que châssis pour l'électronique d'entretien. Mais il est aussi possible de fabriquer les éléments profilés en acier, dans les cas où les coûts l'exigent. Selon une conception de l'invention, il est prévu que les branches comportent une cannelure, de préférence en forme de V s'étendant au centre le long d'un axe longitudinal, de préférence sur les côtés qui se face des branches. La - 4 - cannelure sert d'une part de marquage optique, qui facilite l'alignement des éléments profilés lors de l'assemblage. Elle sert par ailleurs de guidage et d'aide au positionnement pour un foret, s'il devait s'avérer nécessaire de percer des trous supplémentaires dans le profilé. Elle permet de ce fait un perçage précis à la bonne position. Du fait que les orifices de passage placés sur les branches sont formés comme étant des trous oblongs placés à distance mutuelle, s'étendant en fonction de la branche en direction longitudinale du profilé ou en direction transversale du profilé, alors qu'un trou oblong s'étendant en direction longitudinale du profilé s'écoule sur sa longueur du début d'un trou oblong s'écoulant en direction transversale du profilé jusqu'à l'extrémité du trou oblong suivant en direction transversale du profilé, on obtient très avantageusement une possibilité d'ajustage réciproque en direction longitudinale ou en direction transversale pour deux ou plusieurs éléments profilés reliés. Grâce à la disposition des trous oblongs s'écoulant en direction longitudinale ou transversale dans les dimensions citées sur une double rangée, il est possible de réaliser une liaison bien ajustable, mais toutefois particulièrement solide. Il est possible par ailleurs d'assurer de cette façon une liaison sûre, même en montant un profilé à la perpendiculaire sur l'autre. Si les trous oblongs s'élargissent dans leur zone centrale en une courbure circulaire, il est possible d'une part d'utiliser des diamètres de vis plus grands, d'autre part, on obtient avantageusement une autre possibilité de montage. Il est également possible d'utiliser la zone centrale élargie comme possibilité d'introduction d'un boulon ou similaire, et de déplacer ensuite ce dernier dans l'une des deux zones plus étroites du trou oblong, pour que du fait de sa tête d'un diamètre plus important, il ne puisse plus être retiré dans une direction. On réalise de cette façon une sorte de fermeture par baïonnette pour des possibilités de fixation supplémentaires. 5 L'invention propose par ailleurs d'optimiser les orifices de passage des éléments profilés pour qu'ils présentent la surface la plus restreinte possible, respectivement le diamètre le plus restreint possible. Ce qui augmente la stabilité d'ensemble du système de profilés, tout lui conservant la même stabilité et aptitude d'association des profilés entre eux, car les surfaces exemptes de matière sont les plus faibles possibles. Simultanément, la quantité de matière retirée lors de l'élaboration des orifices de passage est plus faible, ce qui réduit la production de déchets. L'invention est décrite à titre d'exemple dans une forme de réalisation préférée, en référence à un dessin, des détails avantageux supplémentaires étant présentés dans les figures du dessin. A cet effet, des éléments de fonctionnalité identique sont munis des mêmes repères. Les figures représentent en détail : Figure la : une vue en élévation sur une branche d'un rail de profilé angulaire à branches égales, Figure 1 b : une vue en élévation sur l'autre branche du rail de profilé angulaire de la figure la, Figure 1 c : une vue en perspective du rail de profilé 30 angulaire avec les deux branches, Figure 2a : une vue en élévation sur une branche d'un rail de profilé angulaire à branches inégales, Figure 2b : une vue en élévation sur l'autre branche du rail de profilé angulaire de la figure 2a, 35 Figure 2c : une vue en perspective du rail de profilé angulaire avec les deux branches, - 6 Figure 3a : une vue en élévation sur une branche d'un rail de profilé angulaire en forme de U, Figure 3b : une vue en élévation sur l'autre branche du rail de profilé en forme de U de la figure 3a, Figure 3c : une vue en perspective du rail de profilé en forme de U, Figure 3d : une vue en perspective du rail de profilé en forme de U, à partir d'un autre angle de visée, Figure 4a : une vue en élévation sur un élément profilé en forme de plaque, avec des trous transversaux, Figure 4b : une vue en perspective de l'élément profilé en forme de plaque, Figure 5a : une vue en élévation sur une branche d'un rail de profilé angulaire à branches égales, avec une V, en élévation sur l'autre branche angulaire de la figure 5a avec une vue en élévation sur une branche, sans vue en perspective du rail de profilé avec les deux branches, avec chacune une vue en élévation sur une branche d'un angulaire à branches inégales, avec vue en élévation sur l'autre branche du rail de profilé angulaire de la figure 6a, Figure 6c : une vue en perspective du rail de profilé 30 angulaire avec les deux branches, Figure 7a : une vue en élévation sur une branche d'une autre forme de réalisation d'un rail profilé en forme de U, Figure 7b : une vue en élévation sur l'autre branche du rail de profilé en forme de U de la figure 7a, 35 Figure 7c : une vue en perspective du rail de profilé en forme de U, cannelure en forme de Figure 5b : une vue du rail de profilé cannelure, Figure 5c : cannelure, Figure 5d : une angulaire cannelure, Figure 6a : une rail de profilé cannelure, Figure 6b : une 7 Figure 7d : une vue en perspective du rail de profilé en forme de U, à partir d'un autre angle de visée, Figure 8a : une vue en élévation sur un élément profilé en forme de plaque, centrale, Figure 8b : une avec des trous transversaux et cannelure vue en perspective de l'élément profilé en forme de plaque, une vue en perspective du rail de profilé en partir d'un autre angle de visée, une vue en élévation sur un tube carré, Figure 10b : une vue en élévation sur un autre côté du tube carré, Figure 10c : une vue 20 Figure 1Od :une vue d'un autre angle de visée, Figure lla : une vue en élévation sur quatre rails de profilés angulaires reliés entre eux, Figure llb : une autre vue en élévation sur les rails de 25 profilés angulaires reliés entre eux, Figure 11 c : une vue en perspective des rails de profilés angulaires reliés, Figure lld : une vue en perspective des rails de profilés angulaires reliés à partir d'un autre angle de visée. 30 La figure la représente une vue en élévation sur une branche 15 d'un rail de profilé angulaire 3 à branches égales du système de profilés selon l'invention et la figure lb représente une vue en élévation sur l'autre 35 branche 15 du rail de profilé angulaire 3. Dans ce cas, à branches égales signifie que les deux branches 15, à Figure 9a forme de T, Figure 9d : forme de T à Figure 10a 15 profilé en forme Figure 9b : une rail de profilé Figure 9a une une vue en élévation sur une branche d'un rail de de T, vue en élévation sur l'autre branche du en forme de T, vue en perspective du rail de profilé en en perspective du tube carré, en perspective du tube carré, à partir - 8 savoir celle qui est représentée en figure la et lb ont la même largeur. Les deux branches forment un angle droit, tel que montré dans la vue en perspective de la figure 1c. Pour que le rail de profilé angulaire 3 puisse être relié avec d'autres éléments profilés 1, il comporte plusieurs orifices de passage 2 écartés, au moyen desquels les éléments profilés 1 peuvent être reliés ensemble par des moyens de fixation adaptés. On utilise de préférence en tant que moyens de fixation des écrous et des vis (non représentés). Les orifices de passage 2 sont formés en tant que trous oblongs 2 écartés, s'étendant en fonction de la branche dans la direction longitudinale du profilé ou en direction transversale. Ce qui permet d'ajuster réciproquement en direction longitudinale ou en direction transversale deux éléments profilés 1 reliés pour chaque trou oblong. Tel que montré dans la représentation en perspective, les trous oblongs de l'une des branches s'écoulent le long et ceux de l'autre s'écoulent à la transversale du rail de profilé angulaire 3. A cet effet, chaque fois un trou 10 s'écoulant dans le sens longitudinal s'étend dans sa longueur du début du trou 11 s'écoulant à la transversale jusqu'à la fin du prochain trou 12 s'écoulant à la transversale. Les trous oblongs 10 s'écoulant en direction longitudinale s'élargissent dans leur zone centrale en une courbure circulaire 13, ce qui offre une possibilité d'ajustage supplémentaire lors de l'assemblage. Les figures 2a à 2c correspondent aux figures la à lc, à la différence près, qu'un rail de profilé angulaire 4 à branches inégales est représenté. Ce qui est visible en figure 2a. La branche a une surface nettement plus grande. Pour chaque type d'élément profilé, on dispose selon l'invention chaque fois de différentes dimensions, à savoir avec une largeur de 7,5 mm, 15,5 mm 23,5 mm ou de 35,5 mm. Ce qui permet, par sélection d'épaisseurs de matériaux correspondantes d'adapter le système de profilés aux 9 différentes contraintes et exigences auquel est soumis un objet fabriqué à partir de ces derniers. Malgré les différentes dimensions et formes, les éléments profilés 1 sont susceptibles d'être associés entre eux sans limites. Ce qui est aussi obtenu entre autres en ce que tous les points médians 14 des orifices de passage 2 présentent uniquement un écart de 12,5 et de 25,5 mm ou un écart double de 25 mm, respectivement de 25 mm ou 50 mm dans le cas d'un trou oblong. Grâce à la surface plus grande, on dispose de place pour deux rangées parallèles d'orifices 2. Les trous oblongs s'écoulant en direction longitudinale et transversale sont placés côte à côte, alors qu'un trou 10 s'écoulant en direction longitudinale s'étend dans sa longueur du début d'un trou 11 s'écoulant à la transversale jusqu'à la fin du prochain trou 12 s'écoulant à la transversale. Cette double rangée de trous permet une liaison bien ajustable et par ailleurs particulièrement solide. Il est possible par ailleurs d'assurer de cette façon une liaison sûre, même en montant un élément profilé 1 à la perpendiculaire sur l'autre. La figure 3a à c reproduit un rail profilé en forme de U 5. La figure 4a à b montre un élément profilé 8 en forme de plaque, en vue en élévation et en représentation en perspective. La figure 5 représente un rail de profilés angulaires à branches égales, comme en figure 1. Les deux branches comportent en supplément une cannelure en forme de V, s'écoulant au centre, en direction longitudinale. La cannelure sert d'une part de marquage optique, qui facilite l'alignement d'éléments profilés lors de l'assemblage. Au moyen de sa forme en V, la cannelure sert par ailleurs de guidage pour le foret appliqué, s'il devait s'avérer nécessaire de percer des trous supplémentaires dans le profilé. 15 - 10 - Ce qui assure de ce fait un perçage précis à la bonne position. Il est possible, que soit les deux branches ou une seule branche comportent la cannelure. Ce dernier cas est représenté en figure 5c. La figure 6 représente un rail de profilé angulaire 4 à branches inégales, comme dans la figure 2. Mais il y a également une cannelure 9 placée au centre, s'écoulant en direction longitudinale. La figure 7 représente une autre forme de réalisation du rail profilé en U, qui se distingue de celle qui est représentée dans la figure 3 par une dimension plus petite. La figure 8a représente une vue en élévation sur un élément profilé en forme de plaque, avec des trous transversaux et une cannelure centrale, et la figure 8b le même élément profilé en vue en perspective. 20 Les figures 9a à 9d représentent des vues en élévation et des représentations en perspective des rails profilés en T et les figures 10a à 10d les vues correspondantes pour le profilé en tube carré. 25 Les figures lia à 11d démontrent la façon de relier ensemble quatre différents éléments profilés 1, à savoir des rails de profilés angulaires 3. A cet effet, trois profilés angulaires 3 sont montés les uns sur les autres en 30 direction longitudinale (moyens de fixation non montrés) et un quatrième profilé angulaire est fixé à la perpendiculaire de ces derniers. Ce qui est possible du fait d'une forme et dimension optimisée des trous oblongs, qui présentent une surface d'ouverture la plus faible possible et 35 améliorent de ce fait la solidité des profilés. - 11 - LISTE DES REPÈRES : 1. élément profilé 2. orifice de passage 3. rail de profilé angulaire à branches égales 4. rail de profilé angulaire à branches inégales 5. rail de profilé en forme de U 6. rail de profilé en forme de T 7. tube carré 8. plaque 9. cannelure 10. trou oblong 11. trou transversal 12. deuxième trou transversal 13. courbure 14. point central du trou 15. branche 12
L'invention est relative à un système de profilés pour des meubles, des rayonnages, des superstructures et similaires, en un ou en plusieurs éléments profilés, comportant au moins deux orifices de passage disposés le long d'un axe longitudinal, au moyen desquels les éléments profilés sont susceptibles d'être reliés entre eux par des moyens de fixation adaptés, les éléments profilés étant conçus sous la forme de rails de profilés angulaires avec deux branches (15) formant un angle droit, avec une section transversale de même largeur et sous la forme de rails de profilés angulaires, avec deux branches (15) formant un angle droit, avec une section transversale de différente largeur.Selon l'invention, les éléments profilés sont conçus sous la forme de rails profilés en U (5) avec une section transversale approximativement en forme de U et/ou sous la forme de rails profilés en T, avec une section transversale approximativement en forme de T et/ou sous la forme d'un tube carré avec une section transversale approximativement rectangulaire et/ou sous la forme d'une plaque approximativement rectangulaire, tous les éléments profilés comportant des largeurs de branches et des écarts entre les orifices de passage mutuellement adaptés, en ce que tous les éléments profilés sont susceptibles d'être reliés entre eux, de préférence par des largeurs de branches de 7,5 mm, 15,5 mm, 23,5 mm ou 35,5 mm et ou par des écarts de 12,5 mm ou de 25 mm entre les orifices de passage.
1. Système de profilés pour des meubles, des rayonnages, des superstructures et similaires, en un ou en plusieurs éléments profilés (1), comportant au moins deux orifices de passage (2) disposés le long d'un axe longitudinal, au moyen desquels les éléments profilés sont susceptibles d'être reliés entre eux par des moyens de fixation adaptés, les éléments profilés (1) étant conçus sous la forme de rails de profilés angulaires (3) avec deux branches (15) formant un angle droit, avec une section transversale de même largeur et sous la forme de rails de profilés angulaires (4), avec deux branches (15) formant un angle droit, avec une section transversale de différente largeur, caractérisé en ce que lesdits éléments profilés (1) sont conçus sous une ou plusieurs formes choisies parmi le groupe suivant consistant en : - forme de rails profilés en U (5) avec une section transversale approximativement en forme de U, - forme de rails profilés en T (6) avec une section transversale approximativement en forme de T, - forme d'un tube carré (7) avec une section transversale approximativement rectangulaire, - forme d'une plaque (8) approximativement rectangulaire, tous les éléments profilés (1) comportant des largeurs de branches et des écarts entre les orifices de passage mutuellement adaptés, et en ce que tous les éléments profilés (1) sont susceptibles d'être reliés entre eux, de préférence par des largeurs de branches de 7,5 mm, 15,5 mm, 23,5 mm ou 35,5 mm et/ou par des écarts de 12,5 mm ou de 25 mm entre les orifices de passage. 2. Système de profilés selon la 1, caractérisé en ce que les éléments profilés (1) sont en aluminium, de préférence en aluminium éloxé ou en acier. 3. Système de profilés selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les branches (15) comportent une cannelure (9) s'écoulant au centre, le long d'un axe longitudinal, de préférence en forme de V, de préférence sur le côté qui se fait face des branches (15). 4. Système de profilés selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les orifices de passage (2) placés sur les branches (15) sont conçus sous forme de trous oblongs placés à distance, s'étendant en fonction des branches en direction longitudinale des profilés ou en direction transversale des profilés, un trou oblong (10) s'écoulant en direction longitudinale du profilé s'étendant de préférence dans sa longueur du début d'un trou oblong (11) s'écoulant en direction transversale du profilé jusqu'à l'extrémité du prochain trou oblong (12) suivant, en direction transversale du profilé. 5. Système de profilés selon l'une quelconque ou plusieurs des précédentes, caractérisé en ce que les trous oblongs s'élargissent dans leur zone centrale en une courbure circulaire (13). 6. Système de profilés selon l'une quelconque ou plusieurs des précédentes, caractérisé en ce que les orifices de passage présentent une surface la plus faible possible.
F,A
F16,A47
F16S,A47F,F16B
F16S 3,A47F 5,F16B 7,F16B 12
F16S 3/08,A47F 5/00,F16B 7/18,F16B 12/50
FR2893141
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE DETECTION D'UN CHANGEMENT DE SENS DE MARCHE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,511
La présente invention porte sur un système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile. La présente invention concerne plus particulièrement les véhicules automobiles comprenant au moins deux roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation semblable à ceux utilisés par les systèmes antiblocage de roues ABS ("Anti-lock Brake System" en langue anglaise). Actuellement, pour les véhicules équipés d'un système antiblocage de roues ABS, la vitesse est mesurée par quatre capteurs situés au niveau des roues, qui fournissent une impulsion ou "top" dès que la roue franchit une certaine distance ou pas odométrique. La fréquence de ces impulsions permet de déterminer la valeur de la vitesse du véhicule, mais pas son signe, représentatif du sens de marche du véhicule. En effet, pour une vitesse donnée, la fréquence des impulsions est identique, que le véhicule roule en marche avant ou en marche arrière. On connaît des systèmes de détection de changement de sens de marche d'un véhicule automobile utilisant une information de la boîte de vitesses (marche avant, neutre, marche arrière) et de la position de l'embrayage. Cependant, dans certaines situations, par exemple lorsque la vitesse du véhicule est quasiment nulle, la précision de la détection est insuffisante. La demande EP 0 162 646 (Deere & Company) propose un système pour calculer le signe de la vitesse par effet Doppler. Le signe de la vitesse détermine le sens de marche du véhicule, lorsque le signe est positif, le véhicule roule en marche avant, et lorsque le signe est 2 négatif, le véhicule roule en marche arrière. Un tel système utilise un capteur à ultrasons, ce qui entraîne un surcoût élevé de réalisation. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients, en proposant un système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile, particulièrement précis, et entraînant un très faible surcoût de réalisation. A cet effet, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile comprenant au moins deux roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation comprenant un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés sur la roue. Chacun desdits capteurs de vitesse de rotation transmet un signal d'une première valeur lorsqu'un desdits éléments de codage est en regard dudit élément capteur, et transmet un signal d'une deuxième valeur lorsque ledit élément capteur est décalé par rapport audit élément de codage. Le système comprend en outre des moyens de détection d'une vitesse de déplacement du véhicule inférieure à une vitesse de seuil, et des premiers moyens de détermination d'un intervalle de temps pour chacun desdits signaux, lorsque ladite vitesse est inférieure à ladite vitesse de seuil, durant lequel la valeur d'un signal transmis demeure constante. Le système comprend également des deuxièmes moyens de détermination du plus long desdits intervalles de temps correspondant à l'un desdits signaux, et des moyens de détection d'inversion pour détecter, durant ledit plus long intervalle de temps, pour chaque couple de signaux parmi lesdits signaux, la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une desdites première et deuxième valeurs prédéterminées à l'autre, également appelé front de 3 signal. De surcroît, le système comprend des moyens de calcul pour calculer la somme totale desdites inversions. Un tel système permet de déterminer de façon précise le signe de la vitesse, et donc le sens de marche du véhicule, cela sans capteur supplémentaire, donc sans surcoût important. Un tel système utilise uniquement les signaux issus de capteurs déjà présents sur le véhicule, et ne requiert aucun autre capteur supplémentaire. La détection de l'instant de changement de signe de la vitesse, ou de changement de sens de marche du véhicule, est quasiment instantanée, puisqu'il suffit que le véhicule recule d'un pas odométrique, correspondant à la distance circulaire entre deux éléments de codage successifs, généralement de l'ordre de 3 cm. De préférence, le système comprend, en outre, des moyens d'initialisation pour initialiser ladite somme totale d'inversion à une valeur de seuil inférieur. Une telle initialisation est effectuée régulièrement, afin d'éviter des erreurs de détection si la somme totale d'inversion était faite sur plusieurs cycles. Dans un mode de réalisation, le système comprend, en outre, des moyens de comparaison pour comparer ladite somme totale d'inversion avec une valeur de seuil supérieur. Avantageusement, le système comprend, en outre, des troisièmes moyens de détermination adaptés pour déterminer un changement de sens de marche du véhicule lorsque ladite somme totale d'inversion est supérieure ou égale à une valeur de seuil supérieur, après initialisation à ladite valeur de seuil inférieur. Ainsi, un changement de sens de marche du véhicule est détecté avec précision, de manière quasi instantanée. Cette possibilité de 4 paramétrer le système permet de régler la sensibilité de la détection et d'éliminer d'éventuelles impulsions parasites. De préférence, le système comprend quatre roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation, et la détection est alors optimisée lorsque la valeur de seuil supérieur vaut six. Il est également proposé, selon un autre aspect de l'invention, un procédé de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile. Ledit véhicule comprend au moins deux roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation comprenant un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés sur la roue. Chacun desdits capteurs de vitesse de rotation transmet un signal d'une première valeur lorsqu'un desdits éléments de codage est en regard dudit élément capteur, et transmet un signal d'une deuxième valeur lorsque ledit élément capteur est décalé par rapport auxdits éléments de codage. On détecte une vitesse de déplacement du véhicule inférieure à une vitesse de seuil, et on détermine, pour chacun desdits signaux, lorsque ladite vitesse est inférieure à ladite vitesse de seuil, un intervalle de temps durant lequel la valeur d'un signal transmis demeure constante. En outre, on détermine le plus long desdits intervalles de temps correspondant à l'un desdits signaux, et on détecte durant ledit plus long intervalle de temps, pour chaque couple de signaux parmi lesdits signaux, la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une desdites première et deuxième valeurs à l'autre. Enfin, on calcule la somme totale desdites inversions. Avantageusement, on détermine un changement de sens de marche du véhicule lorsque ladite somme totale d'inversion est supérieure ou égale à une valeur de seuil supérieur, après initialisation à une valeur de seuil inférieur. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels 5 - la figure 1 est un schéma synoptique d'un premier mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention ; - la figure 2 est un schéma synoptique d'un deuxième mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention ; - la figure 3 est un véhicule suivi d'un marche du véhicule ; la figure 4 est un véhicule suivi d'un marche du véhicule ; - la figure 5 est un véhicule suivi d'un chronogramme représentatif d'un arrêt du redémarrage sans changement de sens de chronogramme représentatif d'un arrêt du redémarrage avec changement de sens de chronogramme représentatif d'un arrêt du redémarrage sans changement de sens de marche du véhicule, avec braquage des roues ; - la figure 6 est un chronogramme illustrant un calcul de la somme totale des inversions selon un aspect de l'invention ; et - la figure 7 est un schéma bloc illustrant le procédé selon un aspect de l'invention. La description qui suit se rapporte à un véhicule automobile comprenant quatre roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation. Bien entendu, l'invention s'applique à tout véhicule comprenant au moins deux roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, un système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile comprend un capteur 1 de vitesse de rotation de la roue avant gauche, 6 un capteur 2 de vitesse de rotation de la roue avant droite, un capteur 3 de vitesse de rotation de la roue arrière gauche, et un capteur 4 de vitesse de rotation de la roue arrière droite. Chacun de ces capteurs 1, 2, 3, et 4 de vitesse de rotation transmet respectivement un signal référencé sur la figure 1, signal_!, signal_2, signal_3, et signal_4, à une unité de commande électronique 5. Un capteur de vitesse de rotation comprend, par exemple, un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés de manière circonférentielle sur la roue correspondante. Chaque capteur 1, 2, 3, et 4 de vitesse de rotation transmet un signal d'une première valeur VAL1, lorsqu'un des éléments de codage est en regard de l'élément capteur, et transmet un signal d'une deuxième valeur VAL2, lorsque l'élément capteur est décalé par rapport à l'ensemble des éléments de codage. Le système comprend, en outre, un module de détection 6 d'une vitesse de déplacement du véhicule inférieure à une vitesse de seuil VIT. Des premiers modules de détermination 7, 8, 9, et 10, respectivement dédiés aux quatre signaux, signal_1, signal _2, signal_3, et signal_4, sont capables de déterminer, pour leur signal correspondant, lorsque la vitesse du véhicule est inférieure à la vitesse de seuil VIT, un intervalle de temps durant lequel la valeur du signal demeure constante. Un deuxième module de détermination 11 est capable de déterminer le plus long AtpL des intervalles de temps déterminés par les deuxièmes modules de détermination 7, 8, 9 et 10. Des modules de détection d'inversion 12, 13, 14, 15, 16, et 17 sont respectivement dédiés à chaque couple possible de signaux, c'est-à-dire respectivement dédiés aux couples (signal_1, signal_2), 7 (signal_1, signal_3), (signal_1, signal_4), (signal_2, signal_3), (signal_2, signal_4), et (signal_3, signal_4). Un module de détection d'inversion 12 à 17, pour un couple de signaux, est capable de détecter, durant le plus long intervalle de temps déterminé par le deuxième module de détermination 11, la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une des première et deuxième valeurs prédéterminées VAL1, VAL2 à l'autre, encore appelé front de signal. En d'autres termes, un module de détection d'inversion correspondant au couple de signaux (signal_i, signal_j) est capable de détecter, durant le plus long intervalle de temps déterminé par le deuxième module de détermination 11, si, par exemple, au début de l'intervalle un front de signal_i précède un front de signal_j et qu'ultérieurement dans l'intervalle un front de signal_j précède un front de signal_i. Le système comprend, en outre, un module de calcul 18 pour calculer la somme totale STI des inversions détectées par les modules de détection d'inversions 12, 13, 14, 15, 16, et 17. Un module d'initialisation 19 permet d'initialiser la somme totale d'inversions STI, calculée par le module de calcul 18, à une valeur de seuil inférieur SI. Un module de comparaison 20 est capable de comparer la somme totale d'inversions STI avec une valeur de seuil supérieur SS. Un troisième module de détermination 21 permet de déterminer un changement de sens de marche du véhicule, ou inversion de signe de la vitesse du véhicule, lorsque la somme totale d'inversions STI est supérieure ou égale à la valeur de seuil supérieur SS, après qu'une initialisation à une valeur de seuil inférieur SI ait été effectuée. La figure 2 illustre un autre mode de réalisation dans lequel les éléments identiques à ceux du mode de réalisation de la figure 1 ont des références identiques. Dans ce mode de réalisation, le module d'initialisation 19a fait partie d'un dispositif existant déjà à bord du véhicule, connecté à l'embrayage 22 et à la boîte de vitesses 23. Le module d'initialisation 19a est capable de commander l'initialisation de la somme totale d'inversions STI à la valeur SI, à partir d'informations fournies par l'embrayage 22 et la boîte de vitesses 23. Dans la suite de la description, la valeur SI vaut zéro. Les signaux des figures 3, 4, 5 et 6 correspondent à des enregistrements indépendants. La figure 3 représente des signaux signal_l, signal_2, signal_3, signal_4, dans un cas d'arrêt du véhicule avec redémarrage sans changement de sens de marche du véhicule. Dans la suite de la description, VAL1=1, VAL2=0, et VIT=0,2 m/s. Le signal signal_1 correspondant au signal de la roue avant gauche, comprend une série de brèves impulsions successives 30 transmise par le capteur de vitesse de rotation de la roue avant gauche. Le signal vaut 1 (VAL 1) lorsque l'élément capteur se trouve en regard d'un élément de codage, et zéro (VAL2) lorsque l'élément capteur est décalé par rapport à l'ensemble des éléments de codage, ou en d'autres termes lorsque l'élément capteur n'est pas en regard d'un élément de codage. Quand le véhicule ralentit, les intervalles de temps successifs 31 durant lesquels le signal est de valeur constante deviennent plus longs, car le véhicule ralentit, et la durée pendant laquelle l'élément capteur est en regard d'un élément de codage augmente, ainsi que la durée pendant laquelle l'élément capteur est décalé par rapport à l'ensemble des éléments de codage. Puis, le véhicule est à l'arrêt, et le signal 32 reste constant tant qu'il est à l'arrêt. Sur cet exemple, lorsque le véhicule est à l'arrêt, la roue avant gauche, ainsi que les autre roues, ont l'élément capteur de la vitesse de rotation de la roue en regard d'un élément de codage, et le signal correspondant vaut 1. Ensuite, le véhicule repart sans changer de sens de marche, et la fréquence des impulsions 33 augmente. Le comportement est similaire pour les trois autres signaux signal_2, signal_3, et signal_4 des autres roues. Sur cet exemple, l'intervalle de temps délimité par les instants TI et T2 correspond à une vitesse du véhicule (valeur absolue de la vitesse algébrique du véhicule) inférieure à 0,2 m/s (VIT). Les portions de signal 32, 34, 35 et 36 correspondent aux intervalles de temps de chaque signal durant lequel la valeur du signal reste constante le plus longtemps, et compris dans l'intervalle de temps délimité par les instants TI et T2. Le plus long de ces intervalles de temps respectifs, correspondants aux portions de signal 32, 34, 35 et 36, est l'intervalle de temps nommé Atpu qui correspond aux portions de signal 34 et 35 qui sont identiques. La portion de signal 32 est délimitée par un front montant 32a et un front descendant 32b, la portion de signal 34 est délimitée par un front montant 34a et un front descendant 34b la portion de signal 35 est délimitée par un front montant 35a et un front descendant 35b, et la portion de signal 36 est délimitée par un front montant 36a et un front descendant 36b. Durant cet intervalle de temps le plus long AtpLl il n'y a pas d'inversion de position relative temporelle de front de signal entre deux signaux. En effet, quelque soit le couple de signaux (signal i, 10 signal_j) pris parmi les quatre signaux signal_1, signal_2, signal_3, signal_4, durant l'intervalle de temps AtpLl, on n'a pas la présence d'une inversion telle qu'un front du signal signal_i précéde un front du signal signal_j et que le front suivant du signal signal_j précède le front suivant du signal signal_i. En d'autres termes, pour chacune des 6 combinaisons possible de deux signaux parmi les quatre signaux signal_1 signal_2, signal_3, et signal_4, il ne se produit pas, durant l'intervalle de temps le plus long AtpLl, d'inversion de position relative temporelle de front de signal. Pour chaque couple de signaux, par exemple le couple (signal_1, signal_2), le front 34a du signal signal_2 précède le front 32a du signal signal_1, et le front suivant du signal signal_1 est en dehors de l'intervalle de temps le plus long AtpLI. Sur l'exemple de la figure 3, aucune inversion de position temporelle de front de signal n'est constatée pour un couple de signaux donné, durant l'intervalle de temps le plus long AtpLI. Les signaux de la figure 4, correspondent à un arrêt du véhicule suivi d'un démarrage avec changement de sens de marche du véhicule ou, en d'autres termes, avec changement de signe de la vitesse du véhicule. L'arrêt du véhicule se situe aux alentours de t=2s. Les instants T3 et T4 représentent les bornes d'un intervalle de temps durant lequel la vitesse du véhicule est inférieure à 0,2 m/s (VIT). Le signal signal_1 comprend un intervalle AtpL2 correspondant au plus long intervalle de temps durant lequel le signal signal_l reste constant (portion de signal 40), délimité par un front montant 40a et 11 un front descendant 40b, et compris dans l'intervalle de temps délimité par les instants T3 et T4. Les signaux signal_2, signal_3, et signal_4 comprennent respectivement une portion de signal 41, 42 et 43, comprise dans l'intervalle de temps délimité par les instants T3 et T4, étant le plus long durant lequel le signal correspondant reste constant, dans cet exemple égal à 0 (VAL2). La portion de signal 41 est délimitée par un front descendant 41a et un front montant 41b, la portion de signal 42 est délimitée par un front descendant 42a et un front montant 42b, et la portion de signal 43 est délimitée par un front descendant 43a et un front montant 43b. Parmi les intervalles de temps correspondant aux portions de signal 40, 41, 42, 43, AtpL2 correspond au plus long, c'est-à-dire celui correspondant à la portion de signal 40 du signal signal_1. Pour chacune des 6 combinaisons possible de deux signaux parmi les quatre signaux signal_1 signal_2, signal_3, et signal_4, il se produit, durant l'intervalle de temps le plus long AtPL2, une inversion de position relative temporelle de front de signal. Par exemple, pour le couple (signal 1, signal_2), le front 40a du signal signal_1 précède le front 41a du signal signal_2, mais pour les fronts suivants, le front 41b du signal signal_2 précède le front 40b du signal signal_1. Il y a donc eu une inversion de position relative temporelle des fronts respectifs de ces deux signaux. Sur cet exemple, pour tout couple de signaux, il y a inversion de position relative temporelle des fronts des signaux, soit, sur cet exemple, six inversions au total. 12 Les signaux de la figure 5 illustrent un arrêt du véhicule suivi d'un démarrage sans changement de sens de marche, mais avec les roues braquées. Les instants T5 et T6 délimitent un intervalle de temps dans lequel la vitesse du véhicule est inférieure à 0,2 m/s (VIT). De même que pour les figures 3 et 4, on détermine le plus long des intervalles de temps AtpL3, correspondant au signal signal_1. Il n'y a dans ce cas qu'une seule inversion de position relative temporelle de front de signal, pour le couple de signaux (signal_1, signal_2). En effet le front 51a du signal signal_1 précède le front 52a du signal signal_2, tandis que le front 52b du signal signal_2 précède le front 51b du signal signal_1. Les signaux de la figure 6 illustrent deux arrêts successifs, respectivement aux alentours de t=0.5s et t=ls, suivis d'un démarrage avec changement de sens de marche du véhicule. De même que pour les figures 4, 5 et 6, les intervalles de temps délimités par les instants T7 et T8, et respectivement par les instants T9 et Tio, correspondent à un déplacement du véhicule à une vitesse inférieure à 0,2 m/s. La somme des inversions de positions relatives temporelles, par exemple faite par un compteur, est représentée sur le chronogramme. Durant le premier intervalle le plus long ATPL4, et respectivement durant le deuxième intervalle de temps le plus long ATPLS, les inversions de positions relatives temporelles de fronts de signaux sont cumulées au fur et à mesure. Les portions de signal 61, 62, 63 et 64 correspondent aux intervalles de temps de chaque signal durant lequel la valeur du signal reste constante le plus longtemps, et compris dans l'intervalle de temps délimité par T7 et T8. 13 Le plus long de ces intervalles de temps correspondnat respectivement aux portions de signal 61, 62, 63 et 64, est l'intervalle de temps AtpL4 qui correspond à l'intervalle 63. La portion de signal 61 est délimitée par un front montant 61a et un front descendant 61b, la portion de signal 62 est délimitée par un front descendant 62a et un front montant 62b, la portion de signal 63 est délimitée par un front descendant 63a et un front montant 63b, et la portion de signal 64 est délimitée par un front montant 64a et un front descendant 64b. Lors du front descendant 64b du signal signal_4, à l'instant t1, il y a une inversion de position relative temporelle de front, pour les couples de signaux (signal_1, signal_4), (signal_2, signal_4), et (signal_3, signal_4). Le nombre d'inversions est alors incrémenté de trois inversions, et passe de la valeur zéro à la valeur trois, car il avait été précédemment initialisé à la valeur zéro. A un instant t2, ultérieur à t1, lors du front descendant 61b du signal signal_l, il y a une inversion de position relative temporelle de front, pour les couples de signaux (signal_1, signal 2), et (signal_1, signal_3). Le nombre d'inversions est alors incrémenté de deux inversions, et passe de la valeur trois à la valeur cinq. A un instant t3, ultérieur à l'instant t2, le signal signal_2 présente le front montant 62b. Une inversion de position relative temporelle entre le signal signal_2 et le signal signal_3 se produit, et le nombre d'inversions est incrémenté de une inversion, et passe de la valeur cinq à la valeur six. Les la portions de signal 65, 66, 67 et 68 correspondent aux intervalles de temps de chaque signal durant lequel la valeur du signal reste constante le plus longtemps, et compris dans l'intervalle de temps délimité par T9 et T10. 14 Le plus long de ces intervalles de temps correspondant respectivement aux portions de signal 65, 66, 67 et 68, est l'intervalle de temps AtpL5 qui correspond à la portion de signal 68. La portion de signal 65 est délimitée par un front descendant 65a et un front montant 65b, la portion de signal 66 est délimitée par un front montant 66a et un front descendant 66b, la portion de signal 67 est délimitée par un front montant 67a et un front descendant 67b, et la portion de signal 68 est délimitée par un front descendant 68a et un front montant 68b. Lors du front descendant 67b du signal signal_3, à l'instant t4, il y a une inversion de position relative temporelle de front, pour les couples de signaux (signal_1, signal_3), (signal_2, signal_3), et (signal_3, signal_4). Le nombre d'inversions est alors incrémenté de trois inversions, et passe de la valeur zéro à la valeur trois, car il avait été précédemment initialisé à la valeur zéro. A un instant t5, ultérieur à t4, lors du front descendant 66b du signal signal_2, il y a une inversion de position relative temporelle de front, pour les couples de signaux (signal_1, signal__2), et (signal_2, signal_4). Le nombre d'inversions est alors incrémenté de deux inversions, et passe de la valeur trois à la valeur cinq. A un instant t6, ultérieur à l'instant t5, le signal signal_1 présente le front montant 65b. Une inversion de position relative temporelle entre le signal signal_1 et le signal signal_4 se produit, et le nombre d'inversions est incrémenté de une inversion, et passe de la valeur cinq à la valeur six. La figure 7 est un schéma bloc qui illustre le procédé selon un aspect de l'invention. L'unité de commande électronique 5 est capable de lire les signaux signal_1, signal_2, signal_3, et signal_4, respectivement 15 transmis par les capteurs 1, 2, 3 et 4 de vitesse de rotation des roues du véhicule (étape 30). Le module de détection 6 est apte à détecter si la vitesse de déplacement du véhicule, non signée, est inférieure à la vitesse de seuil VIT égale dans la description à 0,2 m/s (étape 31). Si la vitesse de déplacement du véhicule est inférieure à la vitesse de seuil VIT, les premiers modules de détermination 7, 8, 9, 10 sont capables de déterminer respectivement, pour chacun des signaux signal_1, signal_2, signal_3, et signal_4, un intervalle de temps durant lequel la valeur d'un signal transmis demeure constante (étape 32). Par exemple, sur la figure 4, il s'agit des intervalles de temps correspondant aux portions de signal 40, 41, 42 et 43. Le deuxième module de détermination 11 est apte à déterminer (étape 33) le plus long AtpL des quatre intervalles de temps déterminés à l'étape précédente (étape 32). Par exemple, sur la figure 4, il s'agit de l'intervalle de temps correspondant à la portion de signal 40 du signal signal_1. Les modules de détection d'inversion 12, 13, 14, 15, 16, et 17 déterminent la présence des inversions de position relative temporelle d'un front de signal, comme décrit précédemment (étape 34). Par exemple, sur la figure 6, à l'instant t1, les modules de détection d'inversion 14, 16 et 17 détectent chacun une inversion, soit au total trois inversions. Le module de calcul 18 calcule la somme totale STI (étape 35) des inversions de position relative temporelle de front de signal STI détectée par les modules de détection d'inversions 12, 13, 14, 15, 16 et 17. 16 Le module de calcul 18 peut, par exemple, être mis en oeuvre au moyen d'un compteur, comme illustré sur la figure 6 et décrit précédemment. Le troisième module de détermination 21 est capable de déterminer un changement de sens de marche du véhicule lorsque la somme totale d'inversions STI est supérieure ou égale à la valeur de seuil supérieur SS, par exemple égale à 6 lorsqu'on a quatre signaux, et que la somme totale d'inversions STI a été préalablement initialisée à la valeur SI, égale à zéro dans les exemples décrits (étape 36). Lorsque ces conditions ne sont pas réalisées, le module 21 ne détecte pas de changement de sens de marche du véhicule (étape 37), et lorsque ces conditions sont réalisées, le troisième module de détermination 21 détecte un changement de sens de marche du véhicule. L'invention permet donc de détecter, sans ajout de capteur supplémentaire, un changement de sens de marche du véhicule, avec une précision améliorée. En outre, la détection d'un instant de changement de sens de marche du véhicule ou de changement de signe de la vitesse, est quasiment instantanée
Le système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile comprend au moins deux roues munies chacune d'un capteur (1, 2, 3, 4) de vitesse de rotation comprenant un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés sur la roue. Chacun desdits capteurs de vitesse de rotation transmet un signal (signal_1, signal_2, signal_3, signal_4) d'une première valeur prédéterminée (VAL1) lorsqu'un desdits éléments de codage est en regard dudit élément capteur, et transmet un signal d'une deuxième valeur prédéterminée (VAL2) lorsque ledit élément capteur est décalé par rapport auxdits éléments de codage. Le système comprend des moyens de détection d'inversion (12, 13, 14, 15, 16, 17) pour détecter, durant un intervalle de temps (DeltatPL), pour chaque couple de signaux parmi lesdits signaux la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une desdites première et deuxième valeurs prédéterminées à l'autre
1. Système de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile comprenant au moins deux roues munies chacune d'un capteur (1, 2, 3, 4) de vitesse de rotation comprenant un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés sur la roue, chacun desdits capteurs de vitesse de rotation transmettant un signal (signal_1, signal 2, signal 3, signal_4) d'une première valeur (VAL1) lorsqu'un desdits éléments de codage est en regard dudit élément capteur, et transmettant un signal d'une deuxième valeur (VAL2) lorsque ledit élément capteur est décalé par rapport auxdits éléments de codage, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de détection (6) d'une vitesse de déplacement du véhicule inférieure à une vitesse de seuil (VIT), - des premiers moyens de détermination (7, 8, 9, 10) d'un intervalle de temps, pour chacun desdits signaux, lorsque ladite vitesse est inférieure à ladite vitesse de seuil (VIT), durant lequel la valeur d'un signal demeure constante, - des deuxièmes moyens de détermination (11) du plus long (AtpL) desdits intervalles de temps, - des moyens de détection d'inversion (12, 13, 14, 15, 16, 17) pour détecter, durant ledit plus long intervalle de temps (AtpL), pour chaque couple de signaux parmi lesdits signaux la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une desdites première et deuxième valeurs à l'autre, et - des moyens de calcul (18) pour calculer la somme totale (STI) desdites inversions. 2. Système selon la 1, comprenant, en outre, des moyens d'initialisation (19) pour initialiser ladite somme totale d'inversions (STI) à une valeur de seuil inférieur (SI). 3. Système selon la 2, comprenant, en outre, des moyens de comparaison (20) pour comparer ladite somme totale d'inversions (STI) avec une valeur de seuil supérieur (SS). 4. Système selon la 3, comprenant, en outre, des troisièmes moyens de détermination (21) adaptés pour déterminer un changement de sens de marche du véhicule lorsque ladite somme totale d'inversions (STI) est supérieure ou égale à ladite valeur de seuil supérieur (SS), après initialisation à ladite valeur de seuil inférieur (SI). 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant quatre roues munies chacune d'un capteur de vitesse de rotation (1, 2, 3, 4). 6. Système selon la 5, dans lequel ladite valeur de seuil supérieur (SS) vaut six. 7. Procédé de détection d'un changement de sens de marche d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que, ledit véhicule comprenant au moins deux roues munies chacune d'un capteur (1, 2, 3, 4) de vitesse de rotation comprenant un élément capteur et une pluralité d'éléments de codage régulièrement espacés sur la roue, chacun desdits capteurs de vitesse de rotation transmettant un signal (signal_l, signal_2, signal_3, signal_4) d'une première valeur (VAL1) lorsqu'un desdits éléments de codage est en regard dudit élément capteur, et transmettant un signal d'une deuxième valeur (VAL2) lorsque ledit élément capteur est décalé par rapport auxdits éléments de codage, on détecte une vitesse de déplacement du véhicule inférieure à une vitesse de seuil (VIT), on détermine, pour chacun desdits signaux, lorsque ladite vitesse est inférieure à ladite vitesse de seuil (VIT), un intervalle de temps durant lequel la valeur du signal demeure constante, on détermine le plus long (AtPL) desdits intervalles de temps correspondant à l'un desdits signaux, on détecte, durant ledit plus long intervalle de temps (AtpL), pour chaque couple de signaux parmi lesdits signaux, la présence d'une inversion de position relative temporelle d'un changement de valeur de signal d'une desdites première et deuxième valeurs à l'autre, et on calcule la somme totale (STI) desdites inversions. 8. Procédé selon la 7, dans lequel, on détermine un changement de sens de marche du véhicule lorsque ladite somme totale d'inversions (STI) est supérieure ou égale à une valeur de seuil supérieur (SS), après initialisation à une valeur de seuil inférieur (SI).
G,B
G01,B60
G01P,B60T
G01P 13,B60T 8
G01P 13/04,B60T 8/76
FR2899398
A1
MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE
20,071,005
La présente invention concerne les machines électriques tournantes et plus particulièrement celles comportant un stator comprenant une culasse et des conducteurs électriques noyés dans un matériau d'enrobage. L'invention concerne les machines pour lesquelles il est nécessaire de prévoir 5 au moins un canal de circulation d'un fluide, par exemple un fluide de refroidissement et/ou de lubrification. Une telle circulation peut être utile par exemple pour des moteurs pour pompe à vide où il est nécessaire de lubrifier les roulements avant et arrière avec un fluide de lubrification. Dans le cas où l'apport de fluide de lubrification ne se fait que d'un côté de la 10 machine, il peut être intéressant de prévoir un canal pour transporter le fluide de lubrification d'un côté à l'autre de la machine afin de lubrifier les roulements disposés de part et d'autre du corps du rotor. L'utilisation de tubes extérieurs au carter de la machine peut présenter des inconvénients, notamment dans le cas d'un moteur devant fonctionner sous vide. De tels 15 tubes extérieurs peuvent être coûteux et ils peuvent nécessiter d'assurer une étanchéité à leurs extrémités de raccordement. D'autre part, ils peuvent augmenter l'encombrement total de la machine. Enfin, la section de passage du fluide est nécessairement diminuée par l'épaisseur du tube. 20 Par ailleurs, il existe un besoin pour améliorer le refroidissement des conducteurs électriques du stator. L'invention répond à tout ou partie de ces besoins. L'invention a ainsi pour objet une ayant un axe de rotation, comportant un stator comportant une culasse et des conducteurs électriques 25 noyés, au moins partiellement, voire complètement, dans un matériau d'enrobage, au moins un canal de circulation d'un fluide étant ménagé dans le matériau d'enrobage. La présence d'un ou plusieurs canaux de circulation du fluide peut permettre de transporter le fluide d'un côté à l'autre de la machine, par exemple dans le cas où il est nécessaire de lubrifier des roulements avant et arrière de la machine et/ou de refroidir les 30 conducteurs électriques du stator. Au moins un canal de circulation peut être radialement extérieur aux conducteurs électriques du stator. Ce canal de circulation peut s'étendre parallèlement à l'axe de rotation de la machine. Au moins un canal de circulation peut ne pas être entouré par des conducteurs électriques du stator et les conducteurs électriques peuvent se situer d'un côté seulement de ce canal. La machine est prévue pour fonctionner sans conducteurs électriques supra-conducteurs. Le fluide peut être un fluide de lubrification, par exemple un liquide tel que de 10 l'huile, ou un fluide de refroidissement, par exemple un liquide tel que de l'eau ou de l'huile. Le fluide peut être encore un gaz. Le matériau d'enrobage peut être une résine, isolante électriquement, non magnétique, notamment une résine thermodurcissable, par exemple une résine époxy, ou tout autre polymère thermodurcissable. 15 La machine peut comporter un seul canal ou plusieurs canaux, au moins un canal pouvant présenter une section transversale, prise perpendiculairement à l'axe longitudinal de la machine, de forme circulaire. La machine peut comporter une entrée de fluide d'un côté seulement de celle-ci. 20 Le ou les canaux ménagés dans le matériau d'enrobage peuvent communiquer avec au moins un conduit ménagé dans un flasque de la machine et/ou dans un boîtier de roulement de la machine. La machine peut comporter au moins un joint torique d'étanchéité disposé à l'extrémité d'au moins un canal, entre ce canal et le conduit. La machine peut comporter un carter comportant au moins une encoche 25 ouverte sur la surface intérieure du carter en direction du stator, le canal s'étendant au moins partiellement dans l'encoche du carter. Le carter peut être réalisé par fonderie avec une ou plusieurs encoches, en aluminium par exemple. Un écart de pression peut exister au cours du fonctionnement de la machine 30 entre l'intérieur et l'extérieur du carter de la machine. La machine peut entraîner par exemple une pompe à vide. La culasse du stator peut comporter un empilement de tôles magnétiques. Les conducteurs électriques du stator peuvent comporter au moins un bobinage disposé sur une dent de la culasse. Le stator peut par exemple être à bobinage concentré ou distribué. Le stator peut être un stator extérieur. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'une machine électrique tournante comportant une culasse et des conducteurs électriques noyés au moins partiellement dans un matériau d'enrobage, dans lequel on réalise au moins un canal de circulation d'un fluide dans le matériau d'enrobage des conducteurs électriques. On peut utiliser un matériau d'enrobage thermodurcissable et au moins une tige réalisée, par exemple, dans un matériau à coefficient de dilatation thermique inférieur au coefficient de dilatation thermique du matériau d'enrobage pour former le canal. La tige peut être présente avant que le matériau d'enrobage ne soit coulé ou injecté. La tige peut être configurée pour ne pas adhérer au matériau d'enrobage pendant le durcissement du matériau d'enrobage, et présenter, par exemple, un revêtement anti-adhérent. On peut retirer la tige après durcissement du matériau d'enrobage afin de ménager le canal de circulation du fluide. On peut également disposer une rondelle à l'extrémité de la tige pour ménager, après durcissement du matériau d'enrobage et retrait de la tige et de la rondelle, un lamage pour un joint d'étanchéité. En variante, on peut usiner dans le matériau d'enrobage le canal de circulation du fluide, notamment par enlèvement de matière. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'un exemple de réalisation, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, d'une machine réalisée conformément à l'invention, et - la figure 2 représente isolément, en perspective, de manière schématique et partielle, le carter de la machine de la figure 1. On a représenté à la figure 1 une machine électrique tournante 1 conforme à l'invention, comportant un stator 2 comportant une culasse 3 comprenant un empilement de tôles magnétiques 4 et des conducteurs électriques 5 comprenant des bobinages disposés sur des dents de la culasse 3. Les conducteurs électriques 5 sont noyés dans un matériau d'enrobage 6 dans lequel est ménagé au moins un canal 10 de circulation d'un fluide. Le matériau d'enrobage 6 est par exemple une résine thermodurcissable, isolante et non magnétique, par exemple une résine époxy qui est coulée ou injectée dans le carter 12 de la machine autour de la culasse 3 et des conducteurs électriques 5 une fois la mise en place des bobinages terminée. Le matériau d'enrobage durcit au cours de sa polymérisation et assure une isolation électrique. Avant le durcissement du matériau d'enrobage 6, on peut, afin de réaliser le ou les canaux 10, disposer dans le carter avant d'avoir coulé ou injecté le matériau d'enrobage, une ou plusieurs tiges réalisées dans un matériau à coefficient de dilatation thermique inférieur à celui du matériau d'enrobage, puis retirer ces tiges après le durcissement du matériau d'enrobage, par exemple en chauffant l'ensemble. Le retrait des tiges est facilité dans le cas où les tiges n'adhèrent pas au matériau d'enrobage pendant le durcissement du matériau. En variante, les canaux 10 peuvent être réalisés par usinage du matériau d'enrobage durci. Dans l'exemple illustré à la figure 1, le canal 10 est tubulaire et de section transversale, prise perpendiculairement à l'axe longitudinal X de la machine, circulaire. Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement, et si la section transversale du canal 10 est autre, par exemple carrée ou oblongue. La machine 1 comporte par exemple entre 2 et 3 canaux 10. Les canaux 10 peuvent par exemple être régulièrement disposés sur la périphérie de la machine 1, étant équirépartis angulairement. Les canaux 10 peuvent être radialement extérieurs aux conducteurs électriques 5 et ne pas être entourés par des conducteurs électriques 5. On peut faire circuler dans le ou les canaux 10 un fluide de refroidissement, par exemple de l'huile ou de l'eau, par exemple pour améliorer le refroidissement des conducteurs électriques 5. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la machine comporte également un flasque d'extrémité 13, dans lequel est ménagé au moins un conduit 14 communiquant avec le canal 10 et servant à conduire le fluide circulant dans le canal 10 vers les roulements sur lesquels repose l'arbre de la machine, non représentés. Le fluide circulant dans le canal 10 peut dans ce cas être un fluide de lubrification, notamment un liquide, par exemple de l'huile, afin de servir à la lubrification des roulements disposés de part et d'autre du stator, le fluide de lubrification circulant de l'un à l'autre par le canal 10. Le flasque 13 peut comporter plusieurs conduits 14 interconnectés dans la région du roulement correspondant. La machine peut comporter une seule entrée 20 de fluide de lubrification ménagée dans le carter 12, comme illustré à la figure 2, le fluide arrivant à un premier roulement pour lubrifier celui-ci et circulant en direction de l'autre extrémité de la machine pour lubrifier le deuxième roulement, une sortie du fluide de lubrification pouvant par exemple être ménagée à l'autre bout de la machine. Le flasque 13 est fixé au carter 12 de manière étanche grâce à un joint d'étanchéité torique 15 qui permet par exemple d'assurer l'étanchéité intérieure de la machine, notamment dans le cas où celle-ci est un moteur fonctionnant sous vide et qu'il existe une différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la machine au cours de son fonctionnement. D'autre part, un joint torique 18 est disposé dans un lamage 19 ménagé dans le matériau d'enrobage 6 pour assurer l'étanchéité de la liaison entre chaque canal 10 et le conduit 14 correspondant du flasque 13, ce joint 18 s'interposant entre le fond du lamage 19 et du flasque 13. Le carter 12 comporte, comme illustré à la figure 2, des encoches longitudinales 25 ouvertes sur sa surface intérieure, en direction du stator, destinées à être remplies par le matériau d'enrobage 6 et à l'intérieur desquelles s'étendent au moins partiellement, après durcissement du matériau d'enrobage 6, les canaux 10. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de 25 comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne une machine électrique tournante ayant un axe de rotation, comportant un stator (2) comportant une culasse (3) et des conducteurs électriques (5) noyés au moins partiellement dans un matériau d'enrobage (6), au moins un canal (10) de circulation d'un fluide étant ménagé dans le matériau d'enrobage (6).
1. Machine électrique tournante ayant un axe de rotation (X), comportant un stator (2) comportant une culasse (3) et des conducteurs électriques (5) noyés au moins partiellement dans un matériau d'enrobage (6), au moins un canal (10) de circulation d'un fluide étant ménagé dans le matériau d'enrobage (6). 2. Machine selon la précédente, dans laquelle le canal (10) de circulation est radialement extérieur aux conducteurs électriques (5) du stator. 3. Machine selon l'une des deux précédentes, dans laquelle le fluide est un fluide de lubrification, notamment de l'huile, ou un fluide de refroidissement, notamment de l'eau ou de l'huile. 4. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau d'enrobage (6) est une résine isolante électriquement, notamment une résine thermodurcissable. 5. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit au moins un canal (10) présente une section transversale, prise perpendiculairement à l'axe longitudinal (X) de la machine, de forme circulaire. 6. Machine selon l'une quelconque des précédentes, comportant une entrée (20) de fluide d'un côté seulement de la machine, ledit au moins un canal (10) étant en communication fluidique avec cette entrée. 7. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit au moins un canal (10) communique avec au moins un conduit (14) ménagé dans un flasque (13) de la machine et/ou dans un boîtier de roulement de la machine. 8. Machine selon la précédente, comportant au moins un joint torique d'étanchéité (18) disposé à l'extrémité dudit au moins un canal, entre celui-ci et le conduit (4). 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, comportant un carter (12) comportant au moins une encoche (25) ouverte sur la surface intérieure du carter en direction du stator, ledit au moins un canal (10) s'étendant au moins partiellement dans cette encoche (25). 10. Machine selon la précédente, le carter étant réalisé par fonderie. 11. Procédé de fabrication d'une machine électrique tournante, la machine électrique tournante comportant une culasse (3) et des conducteurs électriques (5) noyés au moins partiellement dans un matériau d'enrobage (6), procédé dans lequel on réalise au moins un canal (10) de circulation d'un fluide dans le matériau d'enrobage (6) des conducteurs électriques. 12. Procédé selon la précédente, dans lequel on utilise un matériau d'enrobage thermodurcissable et l'on forme le canal (10) en enlevant une tige après durcissement du matériau d'enrobage, notamment une tige réalisée dans un matériau à coefficient de dilatation thermique inférieur au coefficient de dilatation thermique du matériau d'enrobage. 13. Procédé selon la 12, dans lequel la tige est configurée pour ne pas adhérer au matériau d'enrobage pendant le durcissement du matériau d'enrobage. 14. Procédé selon l'une des 12 à 13, dans lequel on dispose une rondelle à l'extrémité de la tige pour ménager, après durcissement du matériau d'enrobage et retrait de la tige, un lamage (19) pour un joint d'étanchéité (18). 15. Procédé selon la 11, dans lequel on usine dans le matériau d'enrobage le canal de circulation du fluide.
H
H02
H02K
H02K 9
H02K 9/19
FR2897016
A1
VEHICULE AUTOMOBILE ELECTRIQUE OU HYBRIDE A SYSTEME DE CONDITIONNEMENT THERMIQUE VALORISANT LES SOURCES DE BAS NIVEAU
20,070,810
L'invention concerne un véhicule automobile comprenant un moteur électrique d'entraînement des roues motrices, éventuellement combiné avec un moteur thermique. Dans ce dernier cas, le véhicule est couramment qualifié de véhicule hybride. Comme pour les véhicules automobiles à moteur thermique, les véhicules automobiles électriques ou hybrides doivent intégrer un système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle. Ces systèmes de conditionnement permettent d'assurer le confort des passagers ainsi que des fonctions supplémentaires telles que le désembuage et le dégivrage des surfaces vitrées. Toutefois, le fonctionnement des systèmes de conditionnement des véhicules thermiques nécessite une quantité d'énergie qui est incompatible avec celle disponible dans les véhicules électriques, ou même hybrides, dans la mesure où dans ces derniers, le moteur thermique peut être arrêté sur des durées importantes. Pour résoudre ce problème, on a cherché à améliorer le rendement énergétique des systèmes de conditionnement connus. Toutefois, cet axe de développement conduit à des contraintes d'utilisation et donc à des coûts d'intégration qui ne sont pas compatibles avec celles en vigueur dans l'industrie automobile. En outre, ce type de solutions reste non optimal en termes d'économie d'énergie. Par ailleurs, dans les véhicules électriques ou hybrides, il est souhaitable de conditionner en température le moteur électrique ainsi que son dispositif de pilotage, et idéalement de valoriser au mieux les calories dissipées par ces organes. Enfin, dans le cas d'un véhicule hybride, les pertes du moteur thermique doivent également être valorisées, tout en assurant le refroidissement nécessaire au bon fonctionnement d'un moteur thermique.30 L'invention a notamment pour but de pallier les problèmes mentionnés ci-dessus en proposant un véhicule électrique ou hybride dans lequel le système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle est particulièrement simple à mettre en oeuvre tout en offrant un bon compromis entre performance thermique et rendement énergétique. A cet effet, l'invention propose un véhicule automobile comprenant un moteur électrique d'entrainement des roues motrices et un système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle, ledit système de conditionnement comprenant une pompe à chaleur réversible qui conditionne en température respectivement une boucle de distribution et une boucle de rejet. La boucle de distribution est connectée à au moins un échangeur avec l'air entrant dans l'habitacle, la boucle de rejet est connectée à un échangeur avec l'air extérieur, ladite boucle de rejet étant en outre connectée au moteur électrique de sorte à échanger thermiquement avec ledit moteur. Selon une réalisation, le véhicule automobile comprend en outre un moteur thermique d'entrainement des roues motrices et une boucle de refroidissement dudit moteur qui est connectée à un échangeur avec l'air extérieur, ladite boucle de refroidissement étant connectable à la boucle de distribution. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe représentant de façon schématique un mode de réalisation d'un système de conditionnement d'un véhicule hybride selon l'invention. A titre d'illustration, la figure comprend des flèches qui représentent les flux dans le cas où le système de conditionnement chauffe l'habitacle du véhicule, et donne des exemples chiffrés de températures et d'énergies échangées dans ce même cas. Cette représentation n'est nullement limitative, et le système de conditionnement s'applique par analogie au refroidissement de l'habitacle du véhicule. On décrit ci-dessous en relation avec la figure un système de conditionnement de l'air de l'habitacle 1 d'un véhicule hybride qui comprend un moteur électrique 2 et un moteur thermique 3, ces deux types de moteurs pouvant assurer l'entraînement des roues motrices de façon simultanée ou alternée en fonction des contraintes d'utilisation. Comme il apparaitra à la lecture de la description, l'invention s'applique également à un véhicule à entrainement uniquement électrique. Par ailleurs, le moteur thermique 3 utilisable dans le cadre de l'invention peut être de construction connue, en particulier à essence ou diesel, et l'invention n'est pas limitée à un moteur électrique 2 particulier. Toutefois, l'utilisation d'un moteur électrique 2 assurant en outre la génération de l'énergie présente des avantages certains. Le système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle permet d'assurer le confort des passagers ainsi que des fonctions réglementaires supplémentaires telles que le désembuage et le dégivrage des surfaces vitrées. Le système de conditionnement comprend une pompe à chaleur réversible 4, c'est-à-dire une machine thermodynamique permettant de transférer de la chaleur depuis une source froide vers une source chaude, et vice et versa. Ce type de machine est connu en soi, et l'invention n'est pas limitée à un mode de réalisation particulier de pompe à chaleur 4. Parmi les pompes à chaleur 4 connues, on peut utiliser une pompe à chaleur qui est confinée dans un module comprenant une boucle à compression d'un fluide frigorigène entre respectivement un condenseur, un détendeur, un évaporateur et un compresseur. Cette disposition compacte présente, par rapport à une boucle frigorigène distribuée conventionnelle, l'avantage d'utiliser une faible quantité de fluide frigorigène, et de le confiner de façon sûre durant tout le cycle de vie du véhicule, tout en facilitant l'intégration du module sous le capot du véhicule. Comme on le verra par la suite, le système de conditionnement est déjà très efficace et, du fait du confinement, particulièrement respectueux de l'environnement avec des fluides frigorigènes utilisés couramment dans les automobiles récentes. Mais cette disposition permet, ou facilite grandement, la mise en oeuvre de fluides frigorigènes à hautes performances tant en efficacité thermique qu'en termes de contribution à l'effet de serre. Le fait que le fluide frigorigène ne circule plus dans l'habitacle donne accès à des fluides particulièrement intéressants tels que le R502, le butane ou le propane. Même le CO2, avec ses contraintes de haute pression et d'étanchéité, est ici facilement implémentable. Le système de conditionnement comprend une boucle de distribution 5 et une boucle de rejet 6 qui sont conditionnées en température par la boucle de compression par l'intermédiaire de respectivement un échangeur. Pour ce faire, les boucles 5, 6 comprennent respectivement une zone qui est introduite dans le module de la pompe 4 pour être desservie respectivement par le condenseur et l'évaporateur. Dans le mode de réalisation en chauffage tel que décrit, la boucle de rejet 6 est la source froide et la boucle de distribution 5 est la source chaude. En variante, on peut également envisager l'utilisation d'une pompe à chaleur 4 qui utilise un matériau magnétocalorique, par exemple du type décrit dans le document FR-2 869 403, ou tout autre machine thermodynamique susceptible de transférer de la chaleur depuis une source froide vers une source chaude, et vice et versa. Dans le système de conditionnement, la boucle de distribution 5 est connectée à au moins un échangeur 7 avec l'air entrant dans l'habitacle 1. En particulier, le groupe de chauffage - climatisation utilisé peut être le même que celui utilisé dans un véhicule thermique, à savoir comprenant deux échangeurs 7 respectivement un évaporateur et un échangeur aérotherme associé à un ventilateur 8. Cette possibilité permet de limiter les modifications de conception du véhicule lorsque l'on souhaite le faire évoluer depuis un entraînement uniquement thermique vers un entraînement principalement électrique. Suivant l'invention, les deux échangeurs 7 sont utilisés pour augmenter la surface d'échange entre la boucle de distribution 5 et l'air de l'habitacle 1. Pour ce faire, la boucle de distribution 5 peut être connectée en série ou en parallèle à ces deux échangeurs 7. Ainsi, outre l'avantage de conserver un groupe de chauffage I climatisation identique pour un véhicule thermique et pour un véhicule hybride, l'augmentation de la surface d'échange permet d'utiliser une température limitée dans la boucle de distribution 5 (par exemple de l'ordre de 45 C en chauffage) tout en conservant la capacité de chauffage de l'habitacle 1. Cette possibilité est donc particulièrement avantageuse en relation avec l'utilisation d'une pompe à chaleur 4 comprenant un fluide frigorigène conventionnel dont les performances énergétiques se dégradent lorsque l'écart de température entre les deux sources augmente. Concernant la boucle de rejet 6, elle est connectée à un échangeur 9 avec l'air extérieur, par exemple comprenant un radiateur placé en face avant du véhicule automobile et combiné avec un ventilateur 10. En outre, la boucle de rejet 6 est connectée aux sources de bas niveau thermique, c'est-à-dire les sources dégageant une quantité de chaleur à un niveau de température trop faible pour pouvoir être exploitée directement, notamment pour chauffer l'habitacle. Dans le mode de réalisation représenté, les sources de bas niveau thermique sont le moteur électrique 2 et le dispositif de pilotage en puissance 11 qu'il comprend. La connexion de ces sources 2, 11 avec la boucle de rejet 6 permet d'assurer les échanges thermiquement entre cette boucle 6 et les sources 2, 11. Cette réalisation permet de conditionner en température les sources de bas niveau thermique qui sont également les plus sensibles aux trop grandes amplitudes thermiques, de sorte notamment à les maintenir en dessous d'un seuil de température. En effet, comme il apparaît sur la figure, la boucle de rejet 6 refroidit notamment le moteur électrique 2 et son dispositif de pilotage 11. En outre, en chauffage de l'habitacle 1, les ressources thermiques des sources de bas niveau sont également valorisées en ce qu'elles permettent de réchauffer la boucle de rejet 6, ce qui est bénéfique pour le rendement énergétique de la pompe à chaleur 4. En effet, le coefficient de performance d'une pompe à chaleur 4 est amélioré par diminution de l'écart de température entre les boucles de rejet 6 et de distribution 5. Dans la réalisation représentée, la boucle de rejet 6 est en outre connectée à un échangeur 12 avec l'air sortant de l'habitacle 1. Ainsi, il est également possible de réchauffer la boucle de rejet 6 de sorte à améliorer encore le rendement énergétique de la pompe à chaleur 4. Dans une première variante, l'échangeur 12 est associé à un ventilateur d'extraction, une sortie libre 13 pour l'air de l'habitacle 1 vers l'extérieur pouvant être prévue de sorte à équilibrer la pression dans l'habitacle 1, notamment lors de la fermeture des portes. Dans une deuxième variante, une seule sortie est prévue avec un échangeur passif, le débit de l'air étant contrôlé par le ventilateur 8. Dans l'exemple représenté, la température de la boucle de rejet 6 en sortie de la pompe à chaleur 4 est de - 19 C. La boucle de rejet 6 est connectée successivement en série au radiateur 9 pour sortir à - 16 C après échange avec un air extérieur à - 15 C, au moteur électrique 2 pour ressortir à - 15 C, puis, après échange avec l'air de l'habitacle à 18 C, la température en entrée de la pompe à chaleur 4 est de - 13 C. Selon une réalisation, le véhicule comprend en outre une réserve inertielle d'énergie thermique 14, la boucle de distribution 5 étant connectée à ladite réserve de sorte à échanger thermiquement avec elle. Dans un exemple de réalisation, la réserve inertielle 14 comprend une quantité de matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée. En variante, on pourrait prévoir une réserve de fluide conditionné en température. La réserve inertielle 14 a notamment pour fonction de stabiliser en température la boucle de distribution 5 de sorte à conserver un fonctionnement de la pompe à chaleur 4 dans une plage de températures dans laquelle son rendement énergétique est optimal. En outre, l'utilisation d'une réserve inertielle 14 est également avantageuse en cas de givrage de l'échangeur 9 qui est connecté à la boucle de rejet 6. En effet, il est possible d'interrompre le fonctionnement de la pompe à chaleur 4 tout en maintenant la température dans la boucle de distribution 5 pendant un laps de temps suffisant pour permettre le dégivrage. Ainsi, l'opération de dégivrage peut être réalisée sans perte de confort thermique pour les passagers. En outre, la valorisation des sources de bas niveau thermique augmente la vitesse de dégivrage en ce qu'elle contribue à chauffer la boucle de rejet 6. Dans le mode de réalisation décrit, la réserve inertielle 14 est intégrée à la boucle de distribution 5 en amont de l'échangeur 7 avec l'air de l'habitacle 1, de sorte à conditionner en température la boucle 5 avant la distribution dans l'habitacle 1. Par ailleurs, la boucle de distribution 5 comprend un moyen permettant de court-circuiter l'échangeur 7 avec l'air de l'habitacle 1, de sorte à former une boucle entre la pompe à chaleur 4 et la réserve inertielle d'énergie thermique 14. Selon une réalisation, le moyen est formé d'une électrovanne trois voies 15 qui est pilotée. Ainsi, si aucun besoin de conditionnement de l'habitacle 1 n'est nécessaire, il est possible d'isoler l'habitacle 1 de la pompe à chaleur 4 tout en pouvant utiliser la pompe à chaleur 4 pour reconstituer la réserve inertielle d'énergie thermique 14, par exemple en produisant les conditions de changement de phase du matériau. En particulier, cette régénération de la réserve 14 peut être réalisée lorsque l'énergie électrique est disponible, notamment en cas de charge des batteries électriques du véhicule. La description faite ci-dessus d'un système de conditionnement s'applique en tant que telle à un véhicule à entrainement uniquement électrique. Dans le cas d'un véhicule hybride, celui-ci comprend en outre un moteur thermique 3 d'entraînement des roues motrices et une boucle de refroidissement 16 dudit moteur qui est connectée à un échangeur 17 avec l'air extérieur. De façon connue, la boucle de refroidissement 16 comprend un moyen 18 permettant de court-circuiter l'échangeur 17 pour augmenter la vitesse de montée en température du moteur 3. Dans le mode de réalisation représenté, l'échangeur 17 de la boucle de refroidissement 16 est distinct de celui de la boucle de rejet 6. Les boucles de distribution 5, de refroidissement 16 et de rejet 6 comprennent chacune un fluide caloporteur, lesdits fluides étant mis en circulation dans une boucle par au moins une pompe. En particulier, la boucle de refroidissement 16 comprend une pompe 20, les boucles de rejet 6 et de distribution 5 comprenant également une pompe 21, 22. Les pompes 21, 22 sont commandées en fonction des besoins de circulation des fluides dans les boucles, la pompe 20 étant mécaniquement entraînée par le moteur thermique. Dans un exemple de réalisation le fluide caloporteur comprend un liquide glycolé, en particulier de l'eau additionnée de glycol. Selon une réalisation avantageuse, les boucles de refroidissement 16 et de distribution 5 comprennent un unique réservoir de fluide caloporteur, par exemple sous la forme d'un vase d'expansion prévu sur la boucle de refroidissement 16. Le réservoir est agencé pour alimenter les boucles de distribution 5 et de refroidissement 16 à une pression identique. Cette réalisation peut en particulier être mise en oeuvre lorsque la boucle d'échange thermique 19 est connectable à la boucle de distribution par l'intermédiaire d'une liaison 19 équipée d'une électrovanne 23 qui est commandée de sorte à permettre l'introduction du fluide de la boucle de refroidissement 16 dans la boucle de distribution 5 via la liaison 19. En outre, la circulation des fluides dans les boucles 5, 16 est guidée par les trois clapets 24, 25, 26 unidirectionnels suivants, qui sont prévus respectivement : - sur la boucle de distribution 5, en étant disposé pour permettre l'introduction du fluide provenant de la liaison 19 dans la pompe à chaleur 4 ; - sur la liaison 19, en étant disposé pour permettre l'équilibrage de la pression entre la boucle de distribution 5 et la boucle de refroidissement 16; sur la boucle de refroidissement 16, en étant disposé pour maintenir le sens de circulation du fluide de refroidissement dans ladite boucle. 15 Ainsi, après ouverture de l'électrovanne 23, le fluide entrant dans la liaison 19 sous l'action de la pompe 20 de la boucle de refroidissement 16 est introduit dans la pompe à chaleur 4 par l'intermédiaire de la boucle de distribution 5. Ensuite, le fluide de la boucle de distribution 5 sortant de l'échangeur 7 avec 20 l'air de l'habitacle 1 est réparti par une jonction en Y 27 entre une branche de la liaison 19 et l'entrée de la pompe à chaleur 4. Enfin, la branche de la liaison 19 introduit le fluide dans le flux de la boucle de refroidissement 16. De même, la réalisation représentée permet d'équilibrer les pressions dans les 25 différentes boucles uniquement par pilotage de l'ouverture de l'électrovanne 23 pendant un laps de temps réduit
L'invention concerne un véhicule automobile comprenant un moteur électrique (2) d'entrainement des roues motrices et un système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle (1), ledit système de conditionnement comprenant une pompe à chaleur réversible (4) qui conditionne en température respectivement une boucle de distribution (5) et une boucle de rejet (6). La boucle de distribution (5) est connectée à au moins un échangeur (7) avec l'air entrant dans l'habitacle (1), la boucle de rejet (5) est connectée à un échangeur (9) avec l'air extérieur, ladite boucle de rejet étant en outre connectée au moteur électrique (2) de sorte à échanger thermiquement avec ledit moteur.
1. Véhicule automobile comprenant un moteur électrique (2) d'entrainement des roues motrices et un système de conditionnement en température de l'air de l'habitacle (1), ledit système de conditionnement comprenant une pompe à chaleur réversible (4) qui conditionne en température respectivement une boucle de distribution (5) et une boucle de rejet (6), ledit véhicule étant caractérisé en ce que la boucle de distribution (5) est connectée à au moins un échangeur (7) avec l'air entrant dans l'habitacle (1), et en ce que la boucle de rejet (5) est connectée à un échangeur (9) avec l'air extérieur, ladite boucle de rejet étant en outre connectée au moteur électrique (2) de sorte à échanger thermiquement avec ledit moteur. 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que la pompe à chaleur (4) est confinée dans un module comprenant la boucle à compression de ladite pompe, les boucles de distribution (5) et de rejet (6) étant conditionnées en température par ladite boucle de compression par l'intermédiaire de respectivement un échangeur. 3. Véhicule automobile selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la boucle de rejet (6) est en outre connectée à un échangeur (12) avec l'air sortant de l'habitacle (1), ledit échangeur pouvant en outre être associé à un ventilateur d'extraction. 4. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une sortie libre (13) pour l'air de l'habitacle (1) vers l'extérieur. 5. Véhicule automobile selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la boucle de rejet (6) est connectée en série successivement à l'échangeur (9) avec l'air extérieur, au moteur électrique (2) et à l'échangeur (12) avec l'air sortant de l'habitacle (1). 6. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le moteur électrique (2) comprend un dispositif de pilotage (Il), ladite boucle de rejet étant connectée audit dispositif de sorte à échanger thermiquement avec lui. 7. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la boucle de distribution (5) est connectée à deux échangeurs (7) avec l'air entrant dans l'habitacle (1), en série ou en parallèle. 10 8. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une réserve inertielle d'énergie thermique (14), la boucle de distribution (5) étant connectée à ladite réserve de sorte à échanger thermiquement avec ladite réserve. 15 9. Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que la réserve inertielle d'énergie thermique (14) est intégrée à la boucle de distribution (5) en amont de l'échangeur (7) avec l'air de l'habitacle (1). 10. Véhicule automobile selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la 20 boucle de distribution (5) comprend un moyen (15) permettant de court-circuiter l'échangeur (7), de sorte à former une boucle entre la pompe à chaleur (4) et la réserve inertielle d'énergie thermique (14). 11. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 8 à 10, 25 caractérisé en ce que la réserve inertielle d'énergie thermique (14) comprend une quantité d'un matériau à changement de phase dans une plage de température déterminée. 12. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 11, 30 caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moteur thermique (3) d'entrainement des roues motrices et une boucle de refroidissement (16) dudit moteur qui est connectée à un échangeur (17) avec l'air extérieur, ladite boucle de refroidissement étant connectable à la boucle de distribution (5).5 13. Véhicule automobile selon la 12, caractérisé en ce que les boucles de distribution (5), de refroidissement (16) et de rejet (6) comprennent chacune un fluide caloporteur, lesdits fluides étant mis en circulation dans une boucle par au moins une pompe (20, 21, 22). 14. Véhicule automobile selon la 13, caractérisé en ce que le fluide caloporteur comprend un liquide glycolé. 15. Véhicule automobile selon la 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comprend un unique réservoir de fluide caloporteur qui alimente les boucles de distribution (6) et de refroidissement (16) à une pression identique. 16. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que la boucle de refroidissement (16) est connectable à la boucle de distribution (5) par l'intermédiaire d'une liaison (19) équipée d'une électrovanne (23), la boucle de distribution (5) comprenant un clapet unidirectionnel (24) qui est disposé pour permettre l'introduction du fluide provenant de la liaison (19) dans la pompe à chaleur (4), la liaison (19) comprenant un clapet unidirectionnel (25) qui est disposé pour permettre l'équilibrage de la pression entre la boucle de distribution (5) et la boucle de refroidissement (16), la boucle de refroidissement (16) comprenant un clapet unidirectionnel (26) qui est disposé pour maintenir le sens de circulation du fluide de refroidissement dans ladite boucle.25
B
B60
B60H,B60L
B60H 1,B60L 11
B60H 1/02,B60L 11/00
FR2894344
A3
DISPOSITIF TRIDIMENSIONNEL DE FIXATION DE SURLUNETTES D'APPOINT.
20,070,608
(a) Champ de l'invention La présente invention concerne un dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint et plus particulièrement un dispositif permettant à des surlunettes d'appoint d'être assemblées et désassemblées à des lunettes en un unique point de fixation. Le dispositif exerçant une combinaison de forces 10 magnétiques angulaire tridimensionnelle pour assurer la fixation. (b) Description de l'art antérieur Les paires de lunettes de correction, équipées de surlunettes d'appoint 15 réalisant un filtrage additionnel, sont très populaires. Elles permettent d'obtenir de manière pratique différents niveaux de filtrage. Des lunettes, permettant un filtrage additionnel au moyen de surlunettes d'appoint, sont connues dans l'art antérieur, par exemple par le modèle d'utilité 20 TW265632. En référence à ce document, des éléments structuraux, disposés sur un pont de lunettes, exercent une force magnétique sur des éléments de crochet inversé, exerçant une force magnétique inverse, disposés sur un pont de 25 surlunettes. De plus, en référence au brevet TW344040, la fixation comporte principalement trois éléments magnétiques situés au centre d'un pont et aux deux extrémité latérales des lunettes, afin d'exercer une combinaison de forces de 30 fixation tridimensionnelle, des parties de crochet inversé, comportant des éléments magnétiques, sont placées sur des surlunettes d'appoint pour correspondre aux positions angulaires des éléments magnétiques situés au centre du pont et aux deux extrémité latérales des lunettes. 35 En référence au modèle d'utilité TW592320, le dispositif comporte principalement des éléments magnétiques fermement attachés à des vis, les vis unissant les verres à la monture des surlunettes. Des supports de barre relient un pont de surlunettes aux éléments magnétiques, les éléments magnétiques étant placés et fixés aux extrémités des supports de barre. Cependant, du fait des dimensions et des formes différentes de chaque type de lunettes, de tels dispositifs ne peuvent pas s'adapter avec succès à tout 5 type de lunettes. Indépendamment des inconvénients cités, dans chaque dispositif de fixation de surlunettes, la combinaison de forces de fixation est réalisée selon un axe unique ou un axe double. La fixation a alors tendance à bouger facilement 10 sous l'action de forces externes faisant osciller les surlunettes. Cela est dû à la courbure des verres des surlunettes qui offre une forte prise au vent, la courbure des verres permettant de dévier les rayons de lumière entrant par les verres sous incidence normale. Lorsque les surlunettes oscillent, les rayons de lumière entrant dans le globe oculaire génèrent des rayons avec différents angles réfractés 15 entraînant la déviation des rayons incidents. La vision est alors déformée. En outre, le but des dispositifs magnétiques de l'art antérieur, tels que décrits dans les brevets américains No. 20060187408, 2005275798, 20040080708 et 2003090620, est de réaliser une fixation multi-angulaire 20 tridimensionnelle. Par exemple, les dispositifs magnétiques du brevet américain No. 20060187408 sont situés sur deux côtés d'une armature de lunettes, des éléments de fixation en crochet étant placés sur le pont central. Les éléments de fixation magnétiques en crochet du brevet américain No. 20050275798 sont placés des deux côtés d'une armature de lunettes. Les éléments magnétiques 25 correspondants du brevet américain No. 20040080708 sont agencés dans un rapport vertical afin de fixer les surlunettes et d'exercer une combinaison de forces de fixation qui permette de relever les surlunettes sur les lunettes. Le brevet américain No.20030090620 comporte des éléments magnétiques agencés dans un rapport vertical, la combinaison de forces de fixation en position étant 30 cependant située sur la face avant. Lors de l'emploi de ce dispositif, dans une situation où les mouvements de l'utilisateur sont brusques et rapides, les surlunettes sont susceptibles de se détacher à cause de la forte énergie générée par la vitesse de déplacement de la tête multipliée par la masse des surlunettes d'appoint. D'ailleurs, cette fixation multi-angulaire ne peut pas empêcher les 35 surlunettes d'appoint de se détacher. En raison de la complexité relative du dispositif, la fixation par combinaison de forces exige la correspondance mutuelle d'une pluralité de zones structurales rendant l'assemblage peu pratique. Récemment, afin d'améliorer la stabilité du dispositif de fixation, il a été proposé un dispositif, comme représenté sur la figure 1, dans lequel un pont de lunettes 2 permet à des surlunettes d'appoint 10 d'être fixées par crochet. Les verres 11 sont fixés sur les côtés gauche et droit du pont 2, les branches 13 étant respectivement fixées aux extrémités des pièces 12, le pont 2 permettant aux surlunettes d'appoint 10 de s'y attacher. Les surlunettes d'appoint 10 présentent un support 3 sous forme de crochet inversé, dont deux des côtés sont prolongés par des barres d'extrémité 31 permettant de fixer les verres de correction 100. Les barres allongées 32 s'étendent des barres d'extrémité 31 vers l'arrière, l'extrémité des barres allongées 32 se prolongeant vers le bas pour former des barres en crochet inversé 33. Une partie de liaison 34 relie les barres de crochet inversé 33, les barres en crochet inversé 33 permettant au support en crochet inversé 3 de s'attacher au pont 2 situé sur les lunettes 1. Un dispositif simple de fixation mécanique élastique est utilisé comme moyen d'attache pour fixer les surlunettes d'appoint 10 aux lunettes 1. Lors de l'assemblage des surlunettes 10 sur les lunettes 1, on coulisse les surlunettes 10 sur les lunettes 1 pour former la fixation élastique. Ce coulissage génère des frottements qui endommagent l'extérieure du support métallique du crochet inversé 3 ainsi que le pont de lunettes 2. Des éraflures et des frictions sont également produites entre les surfaces latérales intérieures des surlunettes d'appoint 10 et la surface des verres de lunettes 1. SOMMAIRE DE L'INVENTION Afin de pallier les inconvénients des dispositifs cités, le demandeur propose un dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint permettant de fixer des surlunettes d'appoint sur des lunettes par combinaison tridimensionnelle angulaire, le dispositif comprenant des lunettes, dont les verres sont reliés aux extrémités d'un pont de lunettes, et des branches de lunettes ; des éléments magnétiques étant disposés sur des surfaces supérieure et verticale de la partie interne du pont de lunettes, les surlunettes d'appoint comprenant un pont central reliant des verres filtrants, la partie supérieure du pont central se présentant sous la forme d'une bande horizontale dont le bord arrière est relié à une bande verticale descendante, des éléments magnétiques étant agencés sur les bandes horizontale et verticale pour correspondre avec les éléments magnétiques situés sur le pont de lunettes. Grâce à l'invention, la combinaison de forces empêche les surlunettes d'osciller d'un côté ou de l'autre sous l'effet de forces externes. Dans une première forme de réalisation, un premier élément magnétique est disposé sur la surface supérieure du pont de lunettes, un deuxième et un troisième éléments magnétiques étant disposés sur la surface verticale de la partie interne ; un premier élément magnétique étant disposé sur la bande horizontale du pont central des surlunettes d'appoint, des deuxième et troisième éléments magnétiques étant situés sur la bande verticale. Dans une deuxième forme de réalisation, les deuxième et troisième éléments magnétiques sont disposés sur la surface supérieure du pont de lunettes, le premier élément magnétique étant disposé sur la surface verticale de la partie interne; un deuxième et un troisième éléments magnétiques étant situés sur la bande horizontale du pont central des surlunettes d'appoint, le premier élément magnétique étant disposé sur la bande verticale. De préférence, les lunettes forment un ensemble monobloc, les premier, deuxième et troisième éléments magnétiques étant disposés sur le pont de lunettes pour correspondre avec les éléments magnétiques des surlunettes d'appoint afin de se fixer ensemble. De préférence, les surlunettes d'appoint, comprenant des verres, forment un ensemble monobloc, les premier, deuxième et troisième éléments magnétiques disposés sur le pont central étant agencés pour correspondre respectivement avec les éléments magnétiques disposés sur le pont de lunettes. Pour permettre une meilleure compréhension desdits objectifs et des moyens techniques de l'invention, la courte description des schémas ci-dessous est suivie de la description détaillée des formes de réalisation préférées de l'invention. COURTE DESCRIPTION DES SCHÉMAS La figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de l'art antérieur utilisant un support se présentant sous la forme d'un crochet inversé se 35 fixant aux lunettes. La figure 2 représente une vue en perspective de la correspondance entre les différents éléments du dispositif de la présente invention. La figure 3 représente une vue en coupe de côté schématisant l'association 25 30 des pièces magnétiques du pont central avec un pont de lunettes selon la présente invention. La figure 4 représente une vue schématique des pièces magnétiques de la figure 3 assemblées. La figure 5 représente une vue schématique en élévation de l'arrière du dispositif de la présente invention. La figure 6 représente une vue schématique en élévation du dispositif assemblé de la figure 5. La figure 7 représente une vue en élévation d'une autre forme de 10 réalisation du dispositif de la présente invention. La figure 8 représente une vue schématique du dispositif assemblé de la figure 7. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION 15 PRÉFÉRÉS En référence à la figure 2, des lunettes 1 comprennent principalement un premier élément magnétique 21, situé sur une surface d'un pont de lunettes 2, un deuxième élément magnétique 22 et un troisième élément magnétique 23, situés 20 sur la face verticale interne du pont de lunettes, des verres 11 étant joints aux extrémités du pont 2, les branches de lunettes 13 étant montées pivotantes sur des pièces d'extrémité 12. Des pièces latérales 400, s'étendant des extrémités gauche et droite d'un 25 pont central 4 de surlunettes 10, relient des verres de filtrage 100. Un premier élément magnétique 41 est situé sur une bande horizontale 44 du pont central 4, un deuxième élément magnétique 42 et un troisième élément magnétique 43 étant situés des deux côtés d'une bande verticale 45 prolongeant le bord arrière du pont central 4. Chacun des éléments magnétiques 41, 42, 43, mentionnés ci-dessus 30 exerce une force magnétique ou peut être magnétiquement attiré. En référence à la figure 3, une extrémité supérieure du pont central 4, situé sur les surlunettes 10, forme la bande horizontale 44. Le premier élément magnétique 41 est situé sur la bande horizontale 44, la bande verticale 45 se 35 prolongeant verticalement vers le bas à partir du bord arrière de la bande horizontale 44. Le deuxième élément magnétique 42 et le troisième élément magnétique 43 sont situés sur la bande verticale 45. Le premier élément magnétique 21 est placé sur la surface supérieure du pont de lunettes 2, le deuxième élément magnétique 22 et le troisième élément magnétique 23 étant placés au dos du pont 2. Une cavité concave 46, formée entre la bande horizontale 44 et la bande verticale 45 du pont central 4, s'étend vers le bas, la cavité 46 pouvant se fixer au pont 2. En référence à la figure 4 et conformément à la configuration du dispositif et à la méthode de fixation représentées sur la figure 2, le premier élément magnétique 41 situé sur le pont central 4 se fixe au premier élément magnétique correspondant 21 placé sur le pont 2 pour former une combinaison de forces selon l'axe Y; les deuxième et troisième éléments magnétiques 42, 43 situés sur le pont central 4 sont alors attirés par les deuxième et troisième éléments magnétiques correspondants 22, 23 situés sur le pont 2 pour former une combinaison de forces selon l'axe Z. En référence à la figure 5 et selon les méthodes de fixation des figures 3 et 4, le pont central 4 de surlunettes 10 s'accroche sur le pont 2 situé sur les lunettes 1 pour fixer des surlunettes 10 aux lunettes 1, permettant de ce fait aux éléments magnétiques 41, 42, 43 situés sur le pont central 4 de se fixer magnétiquement aux éléments magnétiques 21, 22, 23 correspondants situés sur le pont 2. Après avoir relié les extrémités latérales 40 du pont central 4 aux extrémités angulaires 110 reliant le pont 2 aux lunettes 11, le pont central 4 enfourche le pont 2 pour réaliser un assemblage mécanique, les extrémités angulaires 110 sécurisant la position. En référence à la figure 6, après assemblage, le pont central 4 enfourche transversalement les extrémités angulaires 110, l'attraction magnétique, exercée entre les éléments magnétiques 41, 42, 43 et les éléments magnétiques 21, 22 23, forme un combinaison de forces basée sur trois-points en rapport vertical permettant d'obtenir une combinaison de forces selon les axes Y, X et Z. La combinaison de force selon l'axe X permet une utilisation plus efficace des extrémités angulaires 110, permettant la juxtaposition de la bande horizontale 44 avec le pont central 4 pour permettre une fixation mécanique en position. Lors du désassemblage, les surlunettes d'appoint 10 sont déplacées vers le haut pour réaliser un déplacement magnétique. En référence à la figure 7, les éléments magnétiques du pont central 4 et leurs éléments magnétiques respectifs sur le pont 2 sont arrangés de sorte que le premier élément magnétique 41 est disposé sur la bande verticale 45 et que les deuxième et troisième éléments magnétiques 42, 43 sont arrangés sur les côtés droit et gauche de la bande horizontale 44 respectivement. Les éléments magnétiques 21, 22, 23 sont arrangés sur le pont 2, l'élément magnétique 21 étant placé sur une surface latérale interne du pont 2, les deuxième et troisième éléments magnétiques 22, 23 étant placés sur les côtés gauche et droit de la surface supérieure du pont 2, réalisant de ce fait une combinaison de forces tridimensionnelle angulaire comme représentée sur la figure 8. La combinaison de forces selon l'axe X du pont central 4 est basée sur le principe illustré sur la figure 5, utilisant les extrémités angulaires 110 des verres pour permettre un assemblage mécanique par juxtaposition. Il doit naturellement être compris que les formes de réalisation décrites sont simplement une illustration des principes de l'invention et qu'une grande variété de modifications peut-être apportée sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention telle que définie par les revendications suivantes
Le dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint permet d'assembler et de désassembler des lunettes 1 et des surlunettes d'appoint 10 en un point unique de fixation. Le dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint comprend principalement des éléments magnétiques 21, 22, 23 disposés dans un rapport vertical sur des surfaces supérieure et intérieure d'un pont de lunettes 2, permettant de ce fait un assemblage et une fixation magnétique avec les éléments magnétiques 41, 42, 43 correspondants disposés sur le pont central 4 des surlunettes d'appoint 10. D'ailleurs, les directions des forces magnétiques forment un arrangement diagonal et vertical permettant un assemblage et un démontage en un point unique, le dispositif exerçant une combinaison de forces magnétiques angulaire tridimensionnelle pour assurer une fixation stable.
1. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint permettant de fixer des surlunettes d'appoint (10) sur des lunettes (1) par combinaison tridimensionnelle angulaire, le dispositif comprenant des lunettes (1), dont les verres (100) sont reliés aux extrémités d'un pont de lunettes (2), et des branches de lunettes (13) ; des éléments magnétiques (21, 22, 23) étant disposés sur des surfaces supérieure et verticale de la partie interne du pont de lunettes (2) ; dispositif caractérisé par le fait que : les surlunettes d'appoint (10) comprennent un pont central (4) reliant des verres filtrants (100), la partie supérieure du pont central (4) se présentant sous la forme d'une bande horizontale (44) dont le bord arrière est relié à une bande verticale (45) descendante, des éléments magnétiques (41, 42, 43) étant agencés sur les bandes horizontale (44) et verticale (45) pour correspondre avec les éléments magnétiques (21, 22, 23) situé sur le pont de lunettes (2). 2. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon la 1, dans lequel un premier élément magnétique (21) est disposé sur la surface supérieure du pont de lunettes (2), un deuxième et un troisième éléments magnétiques (22, 23) étant disposés sur la surface verticale de la partie interne ; un premier élément magnétique (41) étant disposé sur la bande horizontale (44) du pont central (4) des surlunettes d'appoint (10), des deuxième et troisième éléments magnétiques (42, 43) étant situés sur la bande verticale (45). 3. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon la 1, dans lequel un deuxième et un troisième éléments magnétiques (22, 23) sont disposés sur la surface supérieure du pont de lunettes (2), le premier élément magnétique (21) étant disposé sur la surface verticale de la partie interne; les deuxième et troisième éléments magnétiques (42, 43) étant situés sur la bande horizontale (44) du pont central (4) des surlunettes d'appoint (10), le premier élément magnétique (41) étant disposé sur la bande verticale (45). 4. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon l'une des 1 à 3, dans lequel chacun des éléments magnétiques (21, 22,23 ; 41, 42, 43) exerce une force magnétique. 5. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon la 1, dans lequel les lunettes (1) forment un ensemble monobloc, les premier, deuxième et troisième éléments magnétiques (21, 22, 23) étant disposés sur le pont de lunettes (2) pour correspondre avec les éléments magnétiques (41, 42, 43) des surlunettes d'appoint (10) afin de se fixer ensemble. 6. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon la 1, dans lequel les surlunettes d'appoint (10), comprenant des verres (100), forment un ensemble monobloc, les premier, deuxième et troisième éléments magnétiques (41, 42, 43) disposés sur le pont central (4) étant agencés pour correspondre respectivement avec les éléments magnétiques (21, 22, 23) disposés sur le pont de lunettes (2). 7. Dispositif tridimensionnel de fixation de surlunettes d'appoint selon la 5, dans lequel chacun des éléments magnétiques (21, 22, 23 41, 42, 43) exerce une force magnétique.20
G
G02
G02C
G02C 7,G02C 9
G02C 7/08,G02C 7/10,G02C 9/00
FR2892996
A1
BICYCLETTE PLIABLE ET PROCEDE DE PLIAGE
20,070,511
L'invention concerne une bicyclette pliable et un procédé de pliage d'une telle bicyclette. Le but de l'invention est d'obtenir une bicyclette ergonomiquement pliable et dépliable. Un autre but de l'invention est de diminuer un encombrement résultant d'une telle bicyclette pliée, et obtenir une bicyclette pliée aux formes les plus carénées possibles et sans agressivité de pièces mécaniques. L'invention concerne le domaine des transports mais pourrait s'appliquer dans d'autres domaines. L'invention peut également être utile lors de transport de la bicyclette dans des transports en communs comme par exemple le train ou le bus. Une bicyclette comporte une roue avant et une roue arrière reliées à un cadre. Un guidon s'articule sur le cadre pour diriger la roue avant de la bicyclette et un pédalier de roue permet de réaliser un mouvement de rotation à la roue arrière pour faire déplacer la bicyclette le long d'une trajectoire. Le cadre est relié à une selle permettant à un utilisateur de s'asseoir sur la bicyclette. D'après le document FR 2827829, il est connu une bicyclette qui comporte un cadre poutre formant deux tubes parallèles. Cette bicyclette comporte également un guidon qui est formé par un premier bras et par un deuxième bras. A l'extrémité de chacun de ces bras, s'étend une poignée perpendiculairement au bras correspondant et en direction opposée au cadre poutre. Au cours du pliage de la bicyclette, la roue avant est amenée à s'insérer entre les deux tubes. L'insertion de la roue avant entre les deux tubes présente l'avantage de ne pas augmenter davantage en épaisseur la bicyclette. Cependant, le pliage du guidon peut aboutir à un encombrement de cette bicyclette pliée du fait de la présence des poignées qui peuvent se frotter contre les jambes de l'utilisateur et freiner ce même utilisateur au cours de ses déplacements. D'après le document EP-B1-0 263 554, il est connu une bicyclette pliable comportant un cadre. Ce cadre comporte un logement destiné à revoir une partie de la roue avant. Cette bicyclette comporte également un guidon avec une première branche et une deuxième branche. A l'extrémité de chacune de ces branches s'étend également une poignée relativement perpendiculairement à chacune des branches. Le pliage de la bicyclette est réalisé en positionnant la roue avant dans le logement formé par le cadre et par le rabattement du guidon en direction du cadre. L'insertion de la roue avant dans le logement présente également l'avantage de ne pas augmenter davantage en épaisseur la bicyclette. Cependant, le pliage du guidon peut également aboutir à un encombrement de la bicyclette pliée du fait de la présence des poignées. Pour résoudre ce problème, l'invention prévoit de réaliser une bicyclette pliable comportant un cadre creusé d'une première rigole de forme complémentaire à une forme du guidon. On prévoit un guidon comportant une tige de direction et des poignées s'articulant sur cette tige. Ces poignées s'articulent de manière à se rabattre le long de la tige de direction. Ainsi le guidon se loge dans la première rigole avec ses poignées rabattues. La première rigole peut être réalisée tout en prévoyant un espace suffisant pour accueillir en plus de telles poignées. L'invention prévoit également de réaliser une selle comportant une deuxième rigole pour recouvrir le guidon lors du pliage de la bicyclette. Ainsi, le guidon est recouvert d'une part par le cadre et d'autre part par la selle. Le cadre ainsi que la selle forment un étui de protection du guidon. L'invention prévoit enfin de réaliser au moins une troisième rigole de forme complémentaire à une forme d'une partie d'au moins une des deux roues. La roue arrière se loge dans une rigole formée par le cadre après rotation de cette même roue arrière autour d'un axe horizontal. La roue avant se loge dans une autre rigole ou bien dans une même rigole que celle accueillant la roue arrière après rotation autour d'un autre axe horizontal. Les deux roues sont disposées après leur rotation de telle manière que la roue avant se superpose à la roue arrière parallèlement à un plan formé par la bicyclette. Pour ce faire, l'invention prévoit des moyens pour réaliser une translation horizontale de la roue avant par rapport au cadre et par rapport au plan formé par la bicyclette de manière à permettre à la roue avant de se placer en regard de la roue arrière parallèlement au plan formé par la bicyclette et de telle manière à permettre à la roue arrière de venir se loger dans la rigole. L'invention permet avantageusement d'obtenir une bicyclette qui se plie de telle manière que les différents éléments formant la bicyclette s'imbriquent les uns dans les autres. On entend par éléments formant la bicyclette le cadre, la roue avant, la roue arrière, la selle, le guidon et le pédalier de roue. Une telle bicyclette selon l'invention permet avantageusement de diminuer un encombrement résultant du pliage de la bicyclette. L'invention présente également l'avantage de pouvoir disposer plusieurs bicyclette pliées selon l'invention tout en optimisant un espace délimité par un coffre standard d'une voiture, d'un bus, d'un train, ou d'une consigne. L'invention a donc pour objet une bicyclette pliable comportant une roue avant, une roue arrière, un guidon pour diriger la roue avant, un cadre et une selle, caractérisé en ce que - le cadre comporte une première rigole de forme complémentaire à une forme du guidon, et des moyens d'articulation du guidon pour que le guidon se loge dans la rigole au moment du pliage. L'invention a également pour objet un procédé de pliage d'une bicyclette, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - on rabat un guidon dans une première rigole formée dans un cadre, par rotation du guidon autour d'un premier axe de pliage, - on rabat une selle contre le cadre pour recouvrir le guidon par une deuxième rigole formée par la selle, par rotation de la selle autour d'un deuxième axe de pliage, - on rabat une roue avant en direction d'une roue arrière par rotation de la roue avant autour d'un troisième axe de pliage, - on rabat la roue arrière en direction de la roue avant par rotation de la roue arrière autour d'un quatrième axe de pliage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagne. Celles-ci ne sont données qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figure 1 : une bicyclette pliable selon l'invention ; - Figure 2 : une bicyclette pliable selon une première étape de pliage ; - Figure 3 : une bicyclette pliable selon une deuxième étape de pliage; - Figure 4 : une bicyclette pliable selon une troisième étape de pliage ; - Figure 5 : une coupe transversale d'une bicyclette pliée selon une variante de l'invention, et - Figure 6 : une coupe transversale d'une bicyclette pliée selon l'invention. La figure 1 représente une bicyclette pliable 1, selon l'invention. Plus particulièrement, cette bicyclette 1 comporte un cadre 2 portant à une extrémité avant 3 une roue avant 4 et à une extrémité arrière 5 une roue arrière 6. La roue avant 4 et la roue arrière 6 tournent autour d'un axe de rotation avant 35 et autour d'un axe de rotation arrière 36 respectivement. La roue avant 4 et la roue arrière 6 peuvent être des roues de 18 pouces ou de 20 pouces. La roue avant 4 est reliée à un guidon articulé 7 par l'intermédiaire d'une monofourche 24. La roue arrière 6 est reliée à un pédalier de roue 8. La roue arrière 6 peut être reliée au pédalier de roue 8 par l'intermédiaire d'une transmission à courroie, à chaîne ou à cardan. Cette transmission peut être carénée de manière à la protéger et de manière rendre propre le pliage de la bicyclette sans que l'utilisateur ne risque de se salir les mains ou ne détériore la transmission au cours du pliage de la bicyclette. L'extrémité arrière 5 du cadre comporte également une selle 9 permettant à un utilisateur de la bicyclette de s'asseoir tout en pédalant sur le pédalier de roue et tout en dirigeant la bicyclette à l'aide du guidon le long d'une trajectoire T. Selon l'invention, le cadre 2 comporte une première rigole 10. Cette première rigole 20 est représentée en traits pointillés figure 1. La première rigole 10 comporte une forme allongée complémentaire à une forme du guidon 7. Le guidon 7 est destiné à se loger dans cette première rigole 10 lors du pliage de la bicyclette. Le guidon 7 comporte une première poignée 12, une deuxième poignée 12.1 et une tige de direction 13. La première poignée et la deuxième poignée s'étendent de part et d'autre de la tige de direction. La tige de direction relie les poignées à la roue avant 4. Pour diminuer un encombrement de la bicyclette une fois pliée, la première poignée et la deuxième poignée peuvent s'articuler sur la tige de direction 13 pour se rabattre le long de la tige de direction. Ainsi, la première rigole 10 peut comporter aussi une forme permettant d'accueillir de telles poignées rabattues le long de la tige de direction. La selle 9 comporte une tige de selle 14 et un siège 15. Selon l'invention également, la selle 9 est creusée d'au moins une deuxième rigole 16 de forme allongée complémentaire à une forme de la tige de direction 13. Cette deuxième rigole 16 est représentée en traits pointillés figure 1. La selle peut également être creusée de telle manière qu'elle comporte une forme complémentaire à une forme de l'extrémité avant de la bicyclette. Cette deuxième rigole s'étend du siège 15 jusque sur le long de la tige de selle 14. La deuxième rigole peut recouvrir partiellement l'extrémité avant 3 du cadre. Cette deuxième rigole et/ou la première rigole peuvent également avoir une forme au moins partiellement complémentaire aux poignées du guidon en position rabattues. Le cadre 2 comporte également au moins une troisième rigole 11, 34 de forme complémentaire à une forme d'au moins une partie d'une des roues 4 ou 6. La figure 6 représente une coupe transversale passant par un axe S d'une bicyclette pliée selon l'invention représentée figure 4. Cette troisième rigole 11 peut comporter une forme préférentiellement circulaire pour s'adapter à une forme d'une roue. Ou bien cette troisième rigole 11 peut être de forme rectangulaire. Selon l'invention, le cadre comporte une troisième rigole 11 destinée à accueillir au moins une des deux roues 4 ou 6 selon un axe 39 passant le long du plan formé par la bicyclette. Préférentiellement, c'est la roue avant qui se décale par rapport à la roue arrière figure 6. Dans cet exemple préféré, le cadre permet d'accueillir une des deux roues. La figure 5 représente une coupe transversale passant par un axe S sur une bicyclette pliée selon une variante l'invention représentée figure 4. Selon cette variante, le cadre peut accueillir les deux roues. En effet, le cadre comporte une première troisième rigole 11 et une deuxième troisième rigole 34 destinées respectivement à accueillir la roue arrière 6 et la roue avant 4 lors du pliage de la bicyclette. Ou bien, le cadre comporte une seule troisième rigole de forme permettant d'accueillir les deux roues comme représentées en traits pointillés figure 5. Dans ces deux derniers cas, il peut être nécessaire de prévoir un décalage d'au moins une des deux roues l'une par rapport à l'autre. Dans l'exemple figure 5, la roue avant 4 est décalée parallèlement par rapport à l'axe 39 de la bicyclette. Mais dans ce même exemple figure 5, on a représenté un décalage de la roue avant 4 et de la roue arrière 6 parallèlement à l'axe 39. Chacune des roues se décale dans des directions opposées l'une par rapport à l'autre et par rapport à l'axe 39. La roue arrière 6 décalée est représentée en traits pointillés sur cette même, figure 5. La réalisation d'un cadre avec une première rigole 10 et au moins une troisième rigole 11, 34 permet avantageusement de diminuer le poids de la bicyclette. La bicyclette délimite un premier côté et un deuxième côté de part et d'autre d'un plan formé par la bicyclette. Pour diminuer un encombrement de la bicyclette pliée, la monofourche 24 est de préférence située par le premier côté du plan formé par la bicyclette et le pédalier de roue 8 est placé par le deuxième côté de ce même plan. Pour plier la bicyclette selon l'invention, la bicyclette comporte au moins cinq axes de pliage horizontaux 17, 18, 19, 20, 21. Un premier axe de pliage 17 est situé sur la tige de direction 13 du guidon 7. Ce premier axe de pliage 17 permet au guidon 7 de se rabattre contre le cadre 2 tout en pivotant autour de ce premier axe horizontal 17. De part et d'autre de ce premier axe 17 est délimité une première portion 22 de la tige de direction 13 et une deuxième portion 23 de la tige de direction depuis les poignées 12, 12.1 en direction de la roue avant 4. Plus particulièrement, c'est la première portion 22 de la tige de direction 13 qui se rabat dans la première rigole 10. La deuxième portion est de taille plus petite que la première portion 22 et est reliée à la monofourche 24. Un deuxième axe de pliage 18 est situé sur la tige de selle 14 et est destiné à permettre à la selle 9 de se rabattre contre le cadre 2 tout en recouvrant partiellement le guidon 7. La selle 9 recouvre partiellement le guidon par l'intermédiaire de la deuxième rigole dont la forme est complémentaire à la forme de la tige de guidon. Ce deuxième axe 18 est situé entre la tige de selle 14 et le cadre 2. Avantageusement, la selle 9 se rabat contre le cadre tout en recouvrant partiellement l'extrémité avant du cadre. Un troisième axe de pliage 19 est situé sur la tige de direction 13. Ce troisième axe 19 permet à la roue avant 4 de se rabattre en direction de la roue arrière 6 tout en permettant à cette même roue avant 4 de se situer en regard de la roue arrière une fois repliée parallèlement par rapport au plan formé par la bicyclette. Pour ce faire, le cadre 2 peut être réalisé de telle manière qu'il est possible de déplacer la monofourche 24 et la roue avant 4 par translation horizontale en direction du premier côté du plan formé par la bicyclette opposé au deuxième côté de ce même plan de la bicyclette où est situé le pédalier de roue. Cette translation horizontale est représentée par une flèche F3 figure 2. Cette translation horizontale a pour but de décaler parallèlement la monofourche 24 de la deuxième portion 23 de la tige de direction. Pour ce faire, la deuxième portion 23 et la monofourche 24 peuvent comporter respectivement à un premier endroit une protubérance longitudinale 26 de forme arrondie et à un deuxième endroit une rainure 25 également de forme arrondie. La rainure et la protubérance sont destinées à coopérer l'une avec l'autre pour s'emboîter l'une dans l'autre. Dans un exemple préféré, la tige de direction 13 et la monofourche 24 forment une section transversale circulaire. Ainsi, la rainure 25 et la protubérance 26 sont réalisées sur au moins une portion d'un diamètre délimité par ces sections circulaires. La protubérance se prolonge dans le cadre 2 de manière à permettre à la monofourche 24 et donc à la roue avant 4 de pivoter autour de ce troisième axe 19 de pliage après translation. Un quatrième axe de pliage 20 est situé à un endroit où s'articulent des pédales 27, 28 du pédalier de roue 8 et qui s'étendent de part et d'autre de ce pédalier de roue 8. Ou bien ce quatrième axe de pliage 20 est situé à proximité de l'endroit où s'articulent des pédales 27, 28 du pédalier de roue 8. Ce quatrième axe 20 permet à la roue arrière 6 de se rabattre contre le cadre 2 tout en pivotant autour de ce quatrième axe 20. Après rotation autour de ce quatrième axe 20, la roue arrière 6 se rabat dans la troisième rigole 11 prévue à cet effet. Un cinquième axe de pliage 21 est situé à un endroit sur la tige de selle 14 entre le siège 15 et le deuxième axe 18. Ce cinquième axe 21 permet à un garde boue 29 de se rabattre également contre la roue arrière 6 une fois la bicyclette pliée. Le rabattement de ce garde boue 29 permet de protéger partiellement la roue arrière 6 une fois la bicyclette pliée. Ce garde boue permet également de protéger cette roue arrière contre d'éventuels chocs ou frottement pouvant se produire lors du transport de la bicyclette pliée par un utilisateur. La manipulation de ce garde boue peut également être un moyen de vérrouillage/dévérrouillage de la bicyclette pliable. Par exemple, lorsque l'on rabat ce garde boue en direction de la roue arrière par rotation autour de ce cinquième axe, on peut bloquer le dépliage de la selle et du guidon qui restent bloqués en position pliée. Ce blocage spécifique de la selle et du guidon peut être utile lors du pliage de la bicyclette comme il sera explicité plus loin dans la description. Chaque articulation comprends des moyens de verrouillage (non représentés). Par exemple, l'articulation autour du premier axe 17 peut être bloquée aux moyens de crochets (non représentés) empêchant la tige de direction de pivoter depuis la roue arrière 6 en direction de la roue avant 4 ou inversement lors d'une utilisation de la bicyclette. Ces crochets peuvent être réalisés de manière à relier fixement la première portion 22 à la deuxième portion 23. Dans un autre exemple, l'articulation autour du deuxième axe 18 peut être bloquée par un encliquetage de la deuxième rigole de la selle sur le cadre, comme représenté figure 5. L'encliquetage de la deuxième rigole sur le cadre verrouille également l'articulation autour du premier axe 17. L'encliquetage de la deuxième rigole sur le cadre sera également explicité plus loin dans la description. Ou bien ces deux articulations autour des axes 17 et 18 peuvent être bloquées au moyen d'une tige traversant horizontalement ou verticalement la selle et le guidon à un endroit proche du siège de la bicyclette. Ces moyens de verrouillages peuvent être des crochets, des clips, des doigts, des tiges.... Ces moyens de verrouillages peuvent être des moyens indépendants d'une articulation à une autre. Ou bien, on peut prévoir que ces moyens sont centralisés de manière à commander un verrouillage ou déverrouillage s'effectuant en une seule étape ou en plusieurs étapes. La première pédale 27 et la deuxième pédale 28 sont reliées au pédalier de roue par un premier bras 40 et par un deuxième bras 41 respectivement. Le premier bras et le deuxième bras s'articulent sur le pédalier de roue autour de l'axe 20. La première pédale et la deuxième pédale s'articulent sur le bras correspondant autour d'un axe 42 et autour d'un axe 43 respectivement. Pour diminuer un encombrement d'une telle bicyclette pliable selon l'invention, on peut également prévoir de rabattre les bras du pédalier de roue le long du plan formé par la bicyclette. Chacun des bras peut être inséré par emboîtement sur une protubérance (non représentée) s'étendant relativement perpendiculairement au pédalier de roue. Cette protubérance comporte un premier cran et un deuxième cran. Le bras est écarté du pédalier de roue pour se désengager du premier cran. Puis on fait pivoter le bras en direction de la monofourche. On rabat le bras contre le pédalier de roue en engageant le bras dans le deuxième cran de la protubérance. Le bras est alors bloqué en position voulue. Par exemple, les bars peuvent être rabattus de manière à être placés l'un en regard de l'autre. Enfin, les pédales sont parallèlement chacune rabattue contre le plan de la bicyclette pour diminuer l'épaisseur de la bicyclette. On peut également prévoir qu'une des pédales peut être rabattue contre le plan de déplacement de la bicyclette et servir de béquille lorsque la bicyclette est pliée. L'un des deux bras du pédalier peut pivoter autour de l'axe pédalier 20 de 180 pour amener ce premier bras en vis à vis du second, permettant d'inscrire ces bras dans une surface minimum de la bicyclette pliée. On évite avantageusement un débordement de pièce. La selle peut être creusée d'un orifice 38 permettant de former une poignée de transport 37. Cette poignée 37 peut également servir à tirer la bicyclette pliée comme on tire une valise roulante. Les roues avant et arrière pourraient tourner sur elle-même pour faciliter le déplacement d'une telle bicyclette pliée. Ou bien, une autre poignée (non représentée) peut être placée à un endroit à proximité de l'extrémité avant ou de l'extrémité arrière du cadre. La selle et le cadre peuvent être réalisés en matériaux moulables de manière à pouvoir intégrer des fonctions mécaniques des chacune des pièces formant la bicyclette, des articulations, des moyens pour éclairer la bicyclette,.... On entend par articulation, un endroit où se rejoignent par un axe une première pièce et une deuxième pièce. La bicyclette comporte préférentiellement une dimension non réglable. Par exemple, il peut exister trois tailles standards de bicyclette pliable selon l'invention de manière à limiter le nombre d'articulations sur la bicyclette. Le procédé de pliage de la bicyclette est réalisé de la manière suivante. Dans une première étape, la première portion 22 de la tige de direction est rabattue contre le cadre 2 tout en pivotant autour du premier axe horizontal 17. Le pivotement autour de ce premier axe 17 est représenté par une flèche F1 figure 2. Le guidon 7 peut se rabattre de telle manière que la tige de direction 13 et les poignées 12 et 12.1 s'emboîtent dans la première rigole 10 prévue à cet effet. Préalablement à ce rabattement, les poignées 12 et 12.1 sont rabattues le long de la tige de direction. Puis, la tige de selle 9 est rabattue par rotation autour du deuxième axe 18 en direction du cadre 2 de manière à couvrir la tige de direction 13 du guidon et éventuellement les poignées rabattues. Le rabattement de la tige de selle est représentée par une flèche F2 figure 2. Selon une coupe transversale passant par l'axe S de la bicyclette pliée à un endroit où sont placés le guidon 7, la selle 9 et le cadre 2 figure 5, on observe que la tige de direction 13 est placée entre la première rigole 10 et la deuxième rigole 16. On observe que la tige de direction 13 est recouverte d'une part par le cadre 2 et d'autre part par la tige de selle 14. Le cadre 2 et la tige de selle 14 forment un étui de protection de la tige de direction 13. De plus, le siège 15 est rabattu tout en recouvrant l'extrémité avant 5 du cadre donnant une forme globalement arrondie à la bicyclette pliée. Dans une variante de l'invention, la selle 9 forme un moyen de verrouillage comme précédemment mentionné. En effet, la selle 9 peut être réalisée en forme de U pour s'emboîter sur le cadre 2 tout en protégeant le guidon 7, figure 5. Cette selle 9 peut s'encliqueter élastiquement contre une paroi formée par le cadre 2. Pour ce faire, le cadre 2 peut comporter un premier renfoncement 30 et un deuxième renfoncement 31 diamétralement opposés de manière à accueillir respectivement un premier rebord latéral 32 et un deuxième rebord latéral 33 qui sont formés par la selle 9. Ce premier rebord et ce deuxième rebord son représentés en traits pointillés sur la figure 5 et sont formés par prolongement d'extrémités de la selle. Ce premier rebord et ce deuxième rebord viennent s'encliqueter respectivement sur le premier renfoncement et sur le deuxième renfoncement du cadre 2, figure 5. La forme en U de la selle permet également de diminuer avantageusement le poids de la bicyclette. Puis, on rabat l'une ou l'autre des deux roues, figure 3. Dans un exemple préféré, on réalise d'abord une translation horizontale de la roue avant 4 par rapport au cadre de manière à décaler parallèlement la monofourche 24 de première portion 22 de la tige de direction, figure 3. Puis on fait pivoter la roue avant autour du troisième axe 19 de manière à rabattre la roue avant 4 en direction du cadre 2. Cette translation horizontale a également pour but de décaler parallèlement par rapport au plan formé par la bicyclette la roue avant 4 de la roue arrière 6. Puis on fait pivoter la roue arrière 6 en direction du cadre 2 pour insérer partiellement cette roue arrière 6 dans la première troisième rigole 11. La roue arrière 6 est alors placée en regard de la roue avant 4 parallèlement par rapport au plan formé par la bicyclette. De cette manière, la roue avant 4 et la roue arrière 6 sont disposées l'une en regard de l'autre avec leur axe de rotation avant 35 et arrière 36 se confondant, figure 5. La roue avant peut être placée dans une même rigole que la roue arrière comme représenté par de traits en pointillés figure 5. Ou bien, la roue arrière peut être placée dans la deuxième troisième rigole 34. Dans un mode préféré de l'invention, la bicyclette est soulevée verticalement par rapport à un plan de déplacement de la bicyclette avant de rabattre la roue avant et la roue arrière. Le repliage de la roue avant 4 et de la roue arrière 6 peut s'effectuer en levant la bicyclette verticalement par rapport au plan de déplacement de la bicyclette préférentiellement après avoir décaler la roue avant 4 par rapport à la roue arrière 6. Pour faciliter le pliage de la bicyclette et du fait de la présence du pédalier de roue relié à la roue arrière, la roue avant est préférentiellement décaler par rapport à la roue arrière. Mais le pliage de la bicyclette peut également être réalisé en décalant la roue arrière par rapport à la roue avant. Pour faciliter le pliage de la bicyclette et comme précédemment mentionné, on peut bloquer également en position pliée la selle et le guidon en rabattant le garde boue autour de l'axe 21. En position plié, Le garde boue bloque l'articulation 17 et l'articulation 18. Le pliage de la bicyclette est facilité car il n'est pas nécessaire lors du levage de la bicyclette de maintenir avec ses mains le guidon et la selle pliés. Avec l'invention, l'utilisateur peut avec sa première main lever la bicyclette, puis à l'aide de sa deuxième main rabattre éventuellement la roue avant et la roue arrière. Pour faciliter le pliage de la bicyclette, il peut être prévu de replier la bicyclette à l'aide de ressorts (non représentés) placés entre chacune des roues et le cadre. Ces ressorts faciliteraient la rotation de la roue avant et de la roue arrière autour des axes 19 et 20 respectivement lors du soulèvement de la bicyclette. L'utilisateur n'aurait plus besoin d'utiliser sa deuxième main pour aider au pliage des roues. Un tel pliage selon l'invention permet d'aboutir à une bicyclette pliée compactée de forme globalement arrondie ou non agressive. Pour faire tenir la bicyclette pliée en position verticale par rapport au plan de déplacement de la bicyclette, le carénage protégeant la transmission situé sur un côté du plan formé par la bicyclette peut également être contrebalancé par un autre carénage (non représenté) situé sur l'autre côté du plan formé par la bicyclette. La bicyclette selon l'invention présente également d'autres avantages. Notamment, une telle bicyclette n'est pas un pince doigts. Cette bicyclette peut se plier quasiment en position debout d'un utilisateur. Le pliage de la bicyclette peut s'effectuer proprement sans risque pour l'utilisateur de se salir. Une telle bicyclette selon l'invention présente une non agressivité vis-à-vis de l'utilisateur et vis- à vis d'un environnement de la bicyclette. On peut prévoir une housse qui n'abîme pas l'environnement de la bicyclette à cause des pédales par exemple. Pour diminuer encore davantage une agressivité éventuelle d'une telle bicyclette selon l'invention, les roues peuvent également être carénées par l'intermédiaire de flasques ou de jantes pleines. Dans l'invention, on cherche à réaliser une bicyclettepliée présentant une surface la plus lisse possible. On cherche à réaliser une bicyclette pliée la plus compacte possible sans émergence d'obstacles tendant à s'étendre perpendiculairement au plan formé par la bicyclette. Enfin, on cherche à réaliser un objet compacté sans agressivité
L'invention concerne une bicyclette pliable (1) comportant une première rigole (10) pour accueillir un guidon (7) lors d'un pliage de la bicyclette. L'invention concerne également un procédé de pliage d'une telle bicyclette. Ce précédé de pliage fait intervenir au moins cinq axe de pliage horizontaux (17,18,19,20,21) permettant d'obtenir une bicyclette pliée compacte tout en impliquant un emboîtement des pièces formant la bicyclette les unes dans les autres.
1 - Bicyclette pliable (1) comportant une roue avant (4), une roue arrière (6), un guidon (7) pour diriger la roue avant, un cadre (2), une selle (9), et un mécanisme pour qu'un plan de la roue avant soit parallèle à un plan de la roue arrière et pour que la roue avant soit située en regard de la roue arrière au moment du pliage, le guidon étant rabattable autour d'un premier axe de pliage monté sur une tige de direction du guidon, caractérisée en ce qu'elle comporte un mécanisme de translation de la roue avant perpendiculairement à un plan de la bicyclette et un mécanisme de rabattement de la roue avant autour d'un deuxième axe de pliage monté également sur la tige de direction, le mécanisme de translation étant monté sur ce deuxième axe de pliage. 2 - Bicyclette selon la 1, caractérisée en ce que le cadre comporte une première rigole (10) de forme complémentaire à une forme du guidon, et des moyens d'articulation du guidon pour que le guidon se loge dans la rigole au moment du pliage. 3 - Bicyclette selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que le guidon comporte une tige de direction, une première poignée (12) et une deuxième poignée (12.1), la première poignée et la deuxième poignée s'articulant sur la tige de direction pour se rabattre le long de la tige de direction au moment du pliage de la bicyclette. 4 - Bicyclette selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la selle comporte une deuxième rigole (16) de forme complémentaire à une forme du guidon. 5 - Bicyclette selon la 4, caractérisée en ce que la selle est formée par un siège (15) et par une tige de selle (9), la deuxième rigole étant formée le long du siège et le long de la tige de selle. 6 ù Bicyclette selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 30 que - la roue avant de la bicyclette est reliée au guidon par une mono fourche (24) qui est située sur un premier côté du plan formé par la bicyclette, -la roue arrière est reliée à un pédalier de roue (8) qui est situé sur un 35 deuxième côté du plan formé par la bicyclette.7 - Bicyclette selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le cadre comporte au moins une troisième rigole (11) de forme complémentaire à une forme d'une partie d'une des deux roues. 8 - Bicyclette selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'un siège (15) de la selle est rabattue tout en recouvrant une extrémité avant (3) du cadre de manière à donner une forme globalement arrondie à la bicyclette pliée. 9 -Bicyclette selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un garde boue (29) rabattable. 10 - Procédé de pliage d'une bicyclette (1), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - on rabat un guidon (7) dans une première rigole (10) formée dans un cadre (2), par rotation du guidon autour d'un premier axe de pliage (17) monté sur une tige de direction, - on rabat une selle (9) contre le cadre pour recouvrir le guidon par une deuxième rigole (16) formée par la selle, par rotation de la selle autour d'un deuxième axe de pliage (18), - on déplace une roue avant (4) par translation perpendiculaire à un plan formé par la bicyclette, le long d'un troisième axe de pliage lui aussi monté sur la tige de direction, puis on rabat la roue avant en direction d'une roue arrière (6) par rotation de la roue avant autour de ce troisième axe de pliage (19), et - on rabat la roue arrière en direction de la roue avant par rotation de la roue arrière autour d'un quatrième axe de pliage (20). 11 - Procédé de pliage selon la 10, caractérisé en ce qu'on rabat la roue arrière dans une première troisième rigole (11) formée dans le cadre, et on rabat la roue avant dans une deuxième troisième rigole (34) formée dans le cadre. 12 -Procédé de pliage selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce qu'on rabat la roue arrière et la roue avant dans une même troisième rigole formée dans le cadre. 13 Procédé de pliage selon l'une des 10 à 11, caractérisé en ce qu'on rabat la roue arrière et la roue avant respectivement dans une première troisième rigole et une deuxième troisième rigole formées dans le cadre.14 - Procédé de pliage selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'on soulève verticalement la bicyclette par rapport à un plan de déplacement normal de la bicyclette avant de rabattre la roue avant et la roue arrière. 15 -Procédé de pliage selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce qu'on rabat un garde-boue (29) par rotation de ce garde-boue autour d'un cinquième axe de pliage (21) situé sur la selle. 16 - Procédé de pliage selon l'une des 10 à 15, caractérisé en ce qu'on rabat un siège (15) d'une selle (9) tout en recouvrant une extrémité avant (3) du cadre donnant une forme globalement arrondie à la bicyclette pliée.
B
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FR2889191
A1
COMPOSES DERIVES DE 5-BENZYLIDENE IMIDAZOLIDINE 2,4-DIONE ET LEUR UTILISATION EN TANT QU'ANTAGONISTES DE MCHR-1
20,070,202
Ar' o SRI /1_N N La présente invention concerne de nouveaux composés dérivés de 5benzylidène imidazolidine-2,4-dione, leur procédé de fabrication et leur utilisation thérapeutique pour le traitement et la prévention de maladies associées aux récepteurs MCHR (melanin-concentrating hormone receptor) telles que l'obésité ART ANTERIEUR La melanin-concentrating hormone (MCH) est un neuropeptide cyclique constitué de 19 acides aminés, dont la séquence est très conservée chez les vertébrés. MCH est produite principalement dans le système nerveux central, au niveau de l'hypothalamus et de la zona incerta (Bittencourt, J. C. et al., J. Comp. Neurol. 319, 218-245 (1992)). MCH pourrait être impliquée dans une grande variété de processus physiologiques comme l'appétit, la mémoire, la modulation des fonctions reproductives, le stress, l'anxiété (Knigge, K. M. et al., Peptides 17, 1063- 1073 (1996); Hervieu, G., Expert Opin. Ther. Targets 7, 495-511 (2003)). MCH est le ligand naturel d'un récepteur couplé à une protéine G (RCPG), appelé SLC1 ou GPR24, dont la séquence de 353 acides aminés présente une forte homologie avec celle des récepteurs de la somatostatine (Chambers, J. et al., Nature 400, 261-265 (1999), Saito, Y. et al., Nature 400, 265-265 (1999), Shimomura, Y. et al., Biochem. Biophys. Res. Commun 261, 622-626 (1999)). Ce récepteur est désormais dénommé récepteur 1 de la melaninconcentrating hormone (MCHR-1). Il a été précédemment montré que, dans des cellules transfectées avec MCHR-1, MCH augmente les concentrations intracellulaires de Cal+ concentration, inhibe la production d'AMP cyclique induite par la forskoline, favorise la production de phosphate inositol et active les cascades impliquant la MAP kinase. MCHR-1 est exprimé de façon abondante dans la plupart des régions du cerveau et à un moindre niveau dans certains organes périphériques. Un second récepteur de la melanin-concentrating hormone (MCHR-2) a pu être identifié. MCHR-2 est largement exprimé au niveau du cerveau en particulier au niveau de l'hippocampe et de l'hypothalamus ventral (An, S. et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 98, 7576-7581 (2001) ; Sailer, A. et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 98, 7564-7569 (2001) ; Wang S. et al., J. Biot. Chem. 276, 3466434670 (2001)). L'implication de MCH dans la régulation de la prise alimentaire et le maintien de l'équilibre énergétique chez les mammifères a été clairement démontrée par plusieurs équipes scientifiques: Les niveaux d'expression des ARNm de MCH sont augmentés chez des animaux à jeun ou génétiquement obèses comme les rats fa/fa, les souris db/db et ob/ob (Qu, D. et al., Nature 380, 243-247 (1996)); L'administration intracérébroventriculaire de MCH stimule la prise alimentaire chez le rat et la souris, et antagonise les effets de l'alpha-melanocyte-stimulating hormone (a-MSH) (Rossi, M. et al., Endocrinology 138, 351-355 (1997)); Des infusions chroniques de MCH provoquent une hyperphagie et une obésité chez la souris et le rat (Ito, M. et al., Am. J. Physiol. 284, E940-E945 (2003); Della-Zuana, O. et al., Int. J. Obes. Relat. Metabo. Disord. 26, 1289- 1295 (2002)); Les souris déficientes en MCH (Pmch"'") sont amaigries car hippophagiques et présentent une activité métabolique accrue (Shimada, M. et al., Nature. 396, 670-674 (1998)); L'ablation du gene MCH gène chez des souris ob/ob augmente l'activité métabolique et locomotrice entraînant une réduction de l'obésité (Segal-lieberman, G. et al., Proc. Natl. Acad. Sci. 100, 10085-10090 (2003)) ; Les souris transgéniques surexprimant MCH sont obèses et résistante à insuline (Ludwig, D. S. et al., J. Clin. lnvest. 107, 379-386 (2001)) Plusieurs études tendent à prouver que les récepteurs MCHR-1 sont physiologiquement responsables des effets de MCH sur le maintien de l'équilibre énergétique (Kowalski, T.J., McBriar, M.D., Expert Opin. lnvestig. Drugs 13, 1113-1122 (2004)) : les souris déficientes en MCHR-1 (Mch1r") sont amaigries, hyperactives, et possèdent moins de masse graisseuse; leurs taux d'insuline et de leptine sont plus faibles que chez des souris sauvages (Marsh, D. J.et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 99, 3240-3245 (2002); Chen, Y. et al., Endocrinology 143, 2469-2477 (2002)); l'administration d'antagonistes des récepteurs MCHR-1 chez le rongeur provoque une hypophagie, une perte de poids et une réduction de la prise alimentaire (Borowsky, B. et al., Nat. Med. 8, 825- 830 (2002) ; Takekawa, S. et al., Eur. J. Pharmacol. 438, 129-135 (2002) ; Kowalski, T. J. et al., Eur. J. Pharmacol. 497, 41-47 (2004) ; Mashiko, S. et al, Endocrinology, 146, 3080-3086 (2005)). Par ailleurs, plusieurs études tendent à prouver que les récepteurs MCHR1 pourrait jouer un rôle dans le traitement de la dépression et de l'anxiété : Certains antagonistes des récepteurs MCHR-1, évalués chez le rongeur dans des modèles comportementaux de dépression et d'anxiété, présentent des effets similaires aux effets observés avec des antidépresseurs et des anxiolytiques utilisés en thérapeutique chez l'homme (Borowsky, B. et al., Nat. Med. 8, 825-830 (2002) ; Chaki, S. et al., J. Pharm. Exp. Ther. 313, 831-839 (2005)). Ainsi, la recherche de composés capables de spécifiquement antagoniser les récepteurs MCHR-1 devrait permettre de développer des médicaments non seulement pour le traitement et/ou la prévention de l'obésité chez l'homme mais aussi pour le traitement et/ou la prévention de la dépression et/ou de l'anxiété chez l'homme. DESCRIPTION DE L'INVENTION L'objet de la présente invention concerne des composés de formule générale (I) suivante: Q (1) Art dans laquelle: É Ar' représente un groupement aryle ou hétéroaryle ou cycloalkyle ou hétérocyclique éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (C,-C6)alkoxy(C,-C3)alkyle, aryle, aryl(CIC6)alkyle, aryle-O-, aryle-S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C1-C6)alkyle, cyano, (CI-C6)haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy, -(CH2),NR3R4, - (CH2)nCOR3, - (CH2),CO2R3, -(CH2)nNR4SO2R3, -(CH2)nC(0)NR3R4, hétéroaryle, hétéroaryle- O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(C1-C6)alkyle et hétérocyclique; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle, hétéroaryle et hétérocyclique peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (CI- C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CIC6)alkyle, (CI-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C,- C3)alkyle, (C1-C6)haloalkyle, (CI-C6)haloalkoxy, cyano, -(CH2)nNR3R4, - (CH2) COR3, -(CH2)nCO2R3, - (CH2)nNR4SO2R3, -(CH2)nC(0)NR3R4; É L' représente une simple liaison ou un groupement (C,-C6)alkylène, (C2-C6) alkylènoxy, (C,-C6)alkoxy(C2-C3)alkylène, (C2-C6)alkylidène, (C2-C6) alkylidènoxy; É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (CI-C6)alkyle; É L2 représente une simple liaison ou un groupement (Ci-C6)alkylène; É Q représente un groupement basique ou un groupement représenté par 30 NR5R6 pour lequel - R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un groupement (CI-C6) alkyle, hydroxy(C1-C6)alkyle, (Ci-C6)alkoxy(Ci- 2889191 5 C3)alkyle, NR3R4(C2-C6)alkyle, cycloalkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, hétéroaryle, hétéroaryl(C1-C6)alkyle; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (Ci-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (Ci-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, (CI- C6)haloalkyle, (CI-C6)haloalkoxy, cyano, -(CH2)nNR3R4, - (CH2)nCOR3, -(CH2)nCO2R3, -(CH2)nNR4SO2R3, -(CH2) C(0)NR3R4; - R5 et R6 peuvent former ensemble et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté tel que azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, homopipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, N-(CI-C6) alkylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylhomopiperazinyle, N-(CI-C6) alkylcarbonylpiperazinyle, N-(CI-C6)alkylcarbonylhomopiperazinyle, Narylpiperazinyle, N-arylhomopiperazinyle, N-(CI-C6)alkylarylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylhomopiperazinyle éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (CIC6) alkoxy, (CI-C6)alkoxy(CI-C3)alkyle - R5 et/ou R6 peuvent former avec L2 et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté mono ou polycyclique, saturé ou insaturé, tel que pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (Ci-C6)alkoxy, (CI-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle É R3 et R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, ou un radical (CI-C6) alkyle; É n est un nombre entier compris entre 0 et 4. 2889191 -6 La présente invention comprend également les sels des composés de formule (I), pharmaceutiquement acceptables, solvates et hydrates, isomères optiques et géométriques ou leurs mélanges. Ces sels peuvent être obtenus avec des acides minéraux ou organiques non toxiques et acceptables en thérapeutiques,. La présente invention comprend également les pro-drogues des composés de formule (I). La présente invention concerne également les composés de formule (I) pour leur utilisation en tant que substance pharmacologiquement active, en particulier pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité et des maladies associées, d'un médicament coupe-faim et/ou d'un médicament entraînant une perte de poids, d'un médicament destiné au traitement de la dépression et/ou de l'anxiété, et plus généralement d'un médicament destiné au traitement d'une maladie associée aux récepteurs MCH (mélanine concentrating hormone). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon la présente invention, les termes utilisés pour décrire les composés de formule (I) peuvent être définis de la façon suivante: Le terme alkyle désigne un radical monovalent hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, composé de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence composé de 1 à 8 atomes de carbone. Les groupements alkyles de petites tailles c'est-à-dire les groupements alkyles composés de 1 à 4 atomes de carbone sont préférés. Quand un nombre apparaît en indice après le symbole C , l'indice définit exactement le nombre d'atomes de carbone contenu dans le groupement alkyle. Par exemple, le terme (CI- C6)alkyle désigne un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, comme un groupement méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, t-butyle, n-pentyle, etc. 2889191 7 Quand le terme alkyl est utilisé comme préfixe en association avec un second groupement, comme dans arylalkyle , hydroxyalkyle , cycloalkylalkyle , le second groupement est alors relié au reste de la molécule par un radical alkyle. Par exemple, le terme hydroxy(C1- C6)alkyle désigne groupe hydroxyle relié au reste de la molécule par un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone; le terme aryl(C1-C6)alkyle désigne radical aryle relié au reste de la molécule par un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone. Le terme aryl(C1-C6)alkyle désigne en particulier le radical benzyle, phényléthyle, phénylpropyle, etc. Le terme cycloalkyle désigne un groupement alkyle de 3 à 10 atomes de carbone formant un système monocyclique saturé. On peut notamment citer à titre d'exemple cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cycloheptyle, norbornyle. Le terme (C3-C8)cycloalkyle désigne un radical cycloalkyle comprenant de 3 à 8 atomes de carbone. Le terme aryle désigne des systèmes hydrocarbonés aromatiques mono- ou bi- cycliques, ayant de 6 à 14 atomes de carbone. On peut notamment citer le radical phényle, 1-naphtyle ou 2-naphtyle. Le terme aryle-O- désigne un radical aryle comme défini ci-dessus et relié au reste la molécule par l'intermédiaire d'une liaison -O- (éther). Le terme aryle-S- désigne un radical aryle comme défini ci-dessus et relié au reste la molécule par l'intermédiaire d'une liaison -S- (thioéther). Le terme aryle- CO- désigne un radical aryle comme défini ci-dessus et relié au reste la molécule par l'intermédiaire d'un groupe - CO(carbonyle). Le terme hétéroaryle désigne des systèmes hydrocarbonés aromatiques mono-, bi- ou tri-cycliques présentant sur le (ou les) cycle(s) au moins un hétéroatome, tel que notamment l'azote, le soufre ou l'oxygène. A titre d'exemple d < hétéroaryle monocyclique on peut notamment citer le groupe pyrrolyle, pyrazolyle, pyrazolinyle, imidazolyle, oxazolyle, 2889191 -8 isoxazolyle, thiazolyle, furanyle thienyle, oxadiazolyle, pyridyle, pyrazinyle, pyrimidinyle, pyridazinyle, triazinyle. A titre d'exemple d' hétéroaryle bicyclique on peut notamment citer le groupe indolyle, benzothiazolyle, benzodioxolyle, benzothienyle, quinolinyle, tetrahydroisoquinolinyle, isoquinolinyle, benzimidazolyle, benzopyranyle, indolizinyle, benzofuranyle, coumarinyle, benzopyranyle, cinnolinyle, quinoxalinyle, indazolyle, pyrrolopyridyle, furopyridinyle, dihydroisoindolyle, tétrahydroquinolinyle. A titre d'exemple d' hétéroaryle tricyclique on peut notamment citer le groupe carbazolyle, benzidolyle, phénanthrollinyle, acridinyle, phénanthridinyle, xanthényle. Le terme hétérocyclique désigne des systèmes hydrocarbonés mono-, biou poly-cycliques, saturés ou partiellement saturés, présentant sur le (ou les) cycle(s) au moins un hétéroatome, tel que l'azote, le soufre ou l'oxygène. Ils peuvent être aromatiques ou non. Ils sont de préférence non aromatiques. A titre d'exemple d'hétérocycle, on peut notamment citer le groupe pipéridinyle, pyranyle, dioxanyle, pipérazinyle, pyrrolidinyle, morpholinyle, homopipérazinyle, homopipéridinyle, indolinyle, dihydrobenzofuranyle, benzo[1,3]dioxolanyle. Le terme alkoxy désigne un radical alkyle tel que défini ci-dessus et relié au reste la molécule par l'intermédiaire d'une liaison -O- (éther). Un groupe alkoxyalkyle correspond à un radical alkyle interrompu par un atome d'oxygène. On peut notamment citer à titre d'exemple de radicaux alkoxy, les radicaux méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, n-butoxy, secbutoxy, tert-butoxy, etc. Par (Ci-C6)alkoxy , on entend un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone relié au reste la molécule par l'intermédiaire d'une liaison -O- (éther). Le terme (C1-C6) alkoxy(C1-C3)alkyle désigne un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone relié par l'intermédiaire d'une liaison -O- (éther) à un radical alkyle comprenant de 1 à 3 atomes de carbone, lié au reste de la molécule. 2889191 -9 Les termes N-alkylamino et N,N-dialkylamino désignent respectivement un et deux groupements alkyle tels que définis cidessus, reliés au reste de la molécule par un atome d'azote. Par N-(C1C4)alkylamino , on entend un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone relié au reste la molécule par un atome d'azote. Les termes N-alkylaminocarbonyle et N,N-dialkylaminocarbonyle désignent respectivement des groupements N-aikylamino et N,Ndialkylamino tels que définis ci-dessus, reliés au reste de la molécule par un groupement carbonyle (-C(0)-). Par N-(CIC4)alkylaminocarbonyle , on entend un radical N-alkylamino comprenant de 1 à 4 atomes de carbone relié au reste la molécule par un groupement carbonyle. Le terme aminocarbonyle désigne un groupement amino (-NH2) relié au reste de la molécule par un groupement carbonyle. Le terme alkylène désigne un groupement divalent correspondant au radical alkyle tel que défini ci-dessus par enlèvement d'un atome d'hydrogène. Par (Ci-C3)alkylène et (C2-C6)alkylène, on entend un radical alkylène comprenant de 1 à 3 et respectivement de 2 à 6 atomes de carbone. Le terme alkylènoxy désigne un groupement divalent correspondant au radical alkylène tel que défini ci-dessus et relié au reste de la molécule par l'intermédiaire d'une liaison -O- (éther). Par (C2-C6) alkylènoxy, on entend un radical alkylène comprenant de 2 à 6 atomes de carbone et relié au reste de la molécule par l'intermédiaire d'une liaison - O- (éther). Le terme alkylènoxyalkylène désigne un groupement divalent correspondant au radical alkylène tel que défini ci-dessus et relié au reste 2889191 - 10 - de la molécule par l'intermédiaire d'un groupement alkylènoxy comme défini ci-dessus. Le terme alkylidène désigne un groupement divalent correspondant au radical alkylène tel que défini ci-dessus et comportant au moins une insaturation éthylénique. Par (C2-C6)alkylidène on entend un radical alkylidène comprenant de 2 à 6 atomes de carbone. Le terme groupement basique désigne un radical organique accepteur d'hydrogène. Le terme groupement basique désigne également un groupement organique contenant un ou plusieurs centres basiques. A titre d'exemples de centres basiques, on citera notamment les groupements amino, imino, amidino, N-alkylamidines, N,N'-dialkylamidines, N-arylamidines, guanidino, aminoguanidino, N-alkylamino, N,N'-dialkylamino, N,N',N"trialkylamino, pyrrolinyle, pipéridyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridyle. Par halogène , on entend un atome de fluor, de chlore, de brome ou d'iode. Le terme haloalkyle désigne un radical alkyle comme défini ci-dessus, substitué par au moins un halogène. Par (Ci-C6)haloalkyle , on entend un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, substitué par au moins un halogène. A titre d'exemple de groupement (CI-C6)haloalkyle , on peut notamment citer le radical trifluorométhyle. Le terme haloalkoxy désigne un radical alkoxy comme défini ci-dessus, substitué par au moins un halogène. Par (Ci-C6)haloalkoxy , on entend un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, substitué par au moins un halogène et relié au reste de la molécule par l'intermédiaire d'une liaison O- (éther). A titre d'exemple de groupement (CI- 2889191 -11 - C6)haloalkoxy , on peut notamment citer le radical trifluorométhoxy (-OCF3). Par hétéroatome , on entend un atome choisi parmi O, N et S. Par sels pharmaceutiquement acceptables , on entend les sels d'addition qui peuvent s'obtenir par réaction de ces composés de formule (I) avec un acide minéral ou organique ou avec une base minérale ou organique, suivant une méthode connue en soi. Parmi les sels formés par addition d'un acide, on citera les acétates (par exemple ceux préparés à partir d'acide acétique ou trihaloacétique comme l'acide trifluoroacétique), adipates, alginates, ascorbates, aspartates, benzoates, benzènesulfonates, bisulfates, borates, butyrates, citrates, camphorates, camphorsulfonates, cyclopentanepropionates, digluconates, dodécylsulfates, éthanesulfonates, fumarates, glucoheptanoates, glycérophosphates, hémisulfates, heptanoates, hexanoates, chlorhydrates (préparés à partir d'acide chlorhydrique), bromhydrates (préparés à partir d'acide bromhydrique), 2- hydroxyéthanesulfonates, lactates, maléates (préparés à partir d'acide maléique), méthanesulfonates (préparés à partir d'acide méthanesulfonique) , 2-naphthalènesulfonates, nicotinates, nitrates, oxalates, pectinates, persulfates, 3-phénylpropionates, phosphates, picrates, pivalates, propionates, salicylates, succinates, sulfates (par exemple ceux préparés à partir d'acide sulfurique), sulfonates, tartrates, thiocyanates, toluenesulfonates comme les tosylates, undecanoates. Le terme "pro-drogue" représente un composé qui peut être, après administration, transformé soit par un processus chimique soit par une voie métabolique, pour donner un composé de formule (I), éventuellement sous la forme de sel, solvate et/ou hydrate. Par d'exemple, les esters susceptibles d'être hydrolysés dans l'organisme, peuvent constituer des 12 - pro-drogues de composés de formule (I) comprenant une fonction carboxylique. Les "pro-drogues" sont de façon préférentielle, administrées par voie orale. Selon la présente invention, les composés de formule (I) et leurs sels peuvent être sous une forme tautomère, obtenues après migration d'un ou plusieurs atomes d'hydrogène au sein de la molécule et par conséquent un réarrangement de certaines liaisons de la molécule. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous la forme d'isomères trans et cis et/ou posséder un ou plusieurs centres asymétriques, et donc exister sous la forme d'énantiomères et de diastéréoisomères. Selon la présente invention, les composés de formule (I) peuvent également exister sous la forme d'un mélange d'isomères (un mélange d'isomères trans et cis, un mélange de diastéréoisomères, un mélange racémique d'énantiomères). Par défaut, lorsque la stéréochimie d'un composé (isomère trans ou cis, carbone asymétrique R ou S) n'est pas précisée, ce composé peut exister au sens de l'invention, sous toutes les formes d'isomères ou tous les mélanges d'au moins un de ses isomères. La préparation de composés sous la forme d'un unique stéréoisomère peut s'effectuer par exemple par synthèse asymétrique ou par séparation d'un mélange racémique d'énantiomères ou d'un mélange de diastéréoisomères. Cette séparation peut s'effectuer selon des techniques connues de l'homme du métier telles que la chromatographie liquide, le dédoublement asymétrique, ou la cristallisation fractionnée. Par ailleurs, selon la présente invention, les composés de formule (I) peuvent également exister sous une forme hydratée. Selon la présente invention, les composés de formule (I) peuvent être définis comme une combinaison de tous les groupements, substitués ou 30 non, tels que définis ci-avant. 2889191 - 13 - Un aspect de l'invention concerne les composés de formule (I) dans laquelle LI représente une simple liaison. Un autre aspect de l'invention concerne des composés de formule (I) 5 dans laquelle L' représente un groupement (C2-C6)alkylènoxy ou (CI-C6) alkoxy(C2-C3)alkylène. Des composés préférés au sens de l'invention sont des composés de formule (I) dans laquelle Ar' représente un groupement aryle ou hétéroaryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyl, (Ci-C6)alkoxy, (Ci-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, aryle-O-, aryle-S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C1-C6)alkyle, cyano, (Ci-C6)haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy, hétéroaryle, hétéroaryle-O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(C1-C6)alkyle; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy (CIC6)alkoxy(C1- C3)alkyle, (Ci-C6)haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy, cyano. De façon avantageuse dans les composés de formule (I), le groupement Ar' est un groupement aryle éventuellement substitué par un à cinq groupements tels que définis ci-dessus. Le groupement aryle préféré de l'invention est le groupement phényle. D'autres composés préférés au sens de l'invention sont des composés de formule (I) dans laquelle Ar' représente un groupement aryle ou hétéroaryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: 2889191 - 1.4 - un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CIC6)alkyle, (CI-C6)alkoxy, (Ci-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, cyano, (CIC6)haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy, aryle-O- . De façon avantageuse dans ces composés, Art représente un groupement aryle. D'autres composés préférés au sens de l'invention sont des composés de formule (I) dans laquelle L2 représente un groupement (CIC6)alkylène. Dans d'autres composés préférés de formule (I) le groupement R2 représente un atome d'hydrogène. D'autres composés préférés au sens de l'invention sont des composés de formule (I) dans laquelle Q représente un groupement 15 représenté par NR5R6 tel que défini dans la formule (I) ci-dessus. Dans un autre aspect avantageux de l'invention, les groupements R5 et R6 présents dans les composés de formule (I) représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement (C1-C6)alkyle, NR3R4(C2-C6)alkyle, cycloalkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, ou bien peuvent former ensemble et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté tel que pyrrolidinyle, pipéridinyle, homopipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, N-(C1-C6)alkylcarbonylpiperazinyle, N-(CI-C6) alkylcarbonylhomopiperazinyle, N-arylpiperazinyle, N-arylhomopiperazinyle, N-(Ci-C6)alkylarylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylhomopiperazinyle éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (Ci-C6)alkyle, hydroxy, ou (C1-C6)alkoxy. Un aspect très avantageux de l'invention concerne des composés de 30 formule (I) dans laquelle: É L) représente une simple liaison 2889191 -15 - É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (Ci-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (Ci-C6)alkylène; É Ar' représente un groupement aryle éventuellement substitué par un à 5 cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (Ci-C6) alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C1-C3) alkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, aryle-O-, - aryle S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C1-C6)alkyle, cyano, (Ci-C6)haloalkyle, (Ci-C6) haloalkoxy, hétéroaryle, hétéroaryle-O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(C1-C6)alkyle; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy (CIC6)alkoxy(C1-C3)alkyle, (CI-C6)haloalkyle, (Ci-C6) haloalkoxy, cyano; É Q représente un groupement représenté par NR5R6 tel que défini dans la formule (I) ci-dessus. Un autre aspect très avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) dans laquelle: É L' représente un groupement (C2-C6) alkylènoxy ou (C1-C6)alkoxy(C2-C3)alkylène; É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (Ci-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (Ci-C6)alkylène; É Ar' représente un groupement aryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (Ci-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (Ci-C6)alkoxy, (C,-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, cyano, (CIC6)haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy; É Q représente un groupement représenté par NR5R6 tel que défini dans la formule (I) ci-dessus. 2889191 - 16 - Des composés convenant particulièrement bien à la mise en oeuvre de la présente invention sont des composés de formule (I) pour lesquels: É LI représente une simple liaison É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (CI-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (CI-C6)alkylène; É Art représente un groupement aryle ou hétéroaryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1- C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (CI-C6)alkoxy(CI-C3)alkyle, cyano, (CI- C6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, aryle-O- . É Q représente un groupement représenté par NR5R6 dans lequel R5 et R6 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement (C1-C6)alkyle, NR3R4(C2-C6)alkyle, cycloalkyle, aryle, aryl(CI-C6)alkyle, ou bien peuvent former ensemble et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté tel que pyrrolidinyle, pipéridinyle, homopipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, N-(C1-C6)alkylcarbonylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylcarbonylhomopiperazinyle, Narylpiperazinyle, N-arylhomopiperazinyle, N-(CI-C6)alkylarylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylhomopiperazinyle éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (CI-C6)alkyle, hydroxy, ou (C,-C6)alkoxy. Des exemples spécifiques de composés préférés au sens de l'invention sont notamment les composés tels que ceux illustrés dans le Tableau 1 ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables, solvates et hydrates. -17 - Tableau 1 Ex. Structure Nom Al (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-l- N NH ylméthyl)-benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione A2 N NH N (Z)-5-[4(Cyclopentylaminométhyl)-benzylidène]- 0 \ 3-(4-phénoxy-phényl)imidazolidine-2,4-dione A3 o (Z)-5-[4-(Benzylaminométhyl)benzylidène]-3-(4- N NH Np phénoxy-phényl)-imidazolidine-2,4-dione A4 (Z)-5-[4-(Diméthylaminométhyl)-benzylidène]-3- i N NH \ (4-phénoxyphényl)-imidazolidine-2,4-dione N- A5 (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(pipéridin-1- N NH ylméthyl)benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione N A6 (Z)-5-[4-(Azépan-1ylméthyl)-benzylidène]-3-(4- N NH phénoxy-phényl)-imidazolidine-2,4-dione L \ N A7 (Z)-5-[4-(Morpholin-1-ylméthyl)-benzylidène]-3- N NH J (4phénoxy-phényl)-imidazolidine-2,4-dione A8 o (Z)-5-{4-[(2Diméthylaminoéthylamino)-méthyl]- N NH HJN\ benzylidène}-3-(4-phénoxyphényl)- 0 imidazolidine-2,4-dione 1 A9 o (Z)-5-[4-(4Acétylpipérazin-l-ylméthyl)- N NH (I) benzylidène]-3-(4-phénoxy-phényl)- o N imidazolidine-2,4-dione -18 - Al0 0 (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(4- N phénylpipérazin-l-ylméthyl)-benzylidène]- NNH imidazolidine-2,4-dione N Al1 o (Z)-5-[4-(4-Benzylpipérazin-l-ylméthyl)- NxNH benzylidène]-3(4-phénoxy-phényl)- o N imidazolidine-2,4-dione Al2 (Z)-5 [4-(3Hydroxypyrrolidin-1-ylméthyl)- H benzylidène]-3-(4-Phénoxy-phényl)- - N NH imidazolidine-2,4-dione B2 (Z)-l-Méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4N N' (pyrrolidin-1-ylméthyl)-benzylidène]- \ imidazolidine-2,4-dione B3 (Z)-5-[4 (3-Hydroxypyrrolidin-1-ylméthyl)- OH benzylidène]-1-méthyl3-(4-Phénoxy-phényl)- - N N imidazolidine-2,4-dione Cl (Z)-3-(4Phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrol idin-l- NH ^ yléthyl)-benzylidène]-im idazolidine-2,4-dione N D1 C' (Z)-3-(4'-Chloro-biphényl-4-yl)-5-[4(pyrrol idin-1- ylméthyl)-benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione NNH \ N La présente invention concerne également différentes voies de synthèses, qui sont illustrées dans les schémas 1 à 8 et dans les exemples ci-après. Les composés de départ peuvent être obtenus dans le commerce ou synthétisés selon des procédés habituels. Il est entendu que la présente demande n'est pas limitée à une voie de synthèse particulière, et s'étend à d'autres procédés permettant la production des composés indiqués. Dans tous les schémas présentés ci-dessous, les groupements Ar', L', R', R2, L2 et Q sont tels que définis précédemment dans la formule (I). Les groupements R, Ar et X représentent respectivement un radical alkyle, aryle 2889191 - 19 - et un groupement nucléophuge comme un atome de chlore, de brome, un groupe mésylate, tosylate ou triflate. Les abréviations utilisées sont rappelées en introduction de la partie expérimentale. De manière générale, la présente invention concerne un procédé de synthèse des composés de formule (I) telle que définie précédemment, qui consiste à faire réagir un composé de formule (X) : Art dans laquelle Art, LI, et RI sont tels que définis précédemment, avec un aldéhyde de formule (Y) : dans laquelle L2 et Q sont tels que définis précédemment, dans des conditions classiques de Knoevanagel, c'est-à-dire en présence 15 d'une base dans un solvant approprié, par exemple en utilisant de l'acétate de sodium dans l'anhydride acétique, pour conduire au composé de formule (I) telle que définie précédemment, sous forme de mélange de d'isomères géométriques (E) et (Z). Dans un aspect avantageux de la présente invention, le procédé tel que défini ci-dessus est mené en présence de pyrrolidine et d'un agent desséchant tel que le sulfate de magnésium, dans l'éthanol, et conduit à un seul isomère géométrique. Plus particulièrement si RI représente un atome 2889191 - 20 - d'hydrogène, l'isomère géométrique formé est l'isomère (Z). Si R1 représente un groupement méthyle, l'isomère géométrique formé est l'isomère (E). Les composés de formule (X) peuvent être préparés à partir de composés connus, et plus particulièrement selon les schémas suivants. Un isocyanate 1 convenablement choisi peut être ajouté dans l'eau à un acide a-aminé fonctionnalisé 2, en présence d'une base (comme NaOH, KOH, K2CO3, KHCO3, Na2CO3 ou NaHCO3), pour conduire après acidification à l'urée 3. Ce composé intermédiaire 3 peut alors être traité dans un solvant organique ou aqueux en présence d'une quantité catalytique d'acide (comme l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide méthanesulfonique ou l'acide para-toluènesulfonique) et former le composé X correspondant. Le composé 3 peut également conduire au composé X en utilisant un agent de couplage type DCC ou EDCI en présence d'un agent d'activation type HOBt et d'une base non nucléophile comme la TEA ou la DIEA, dans un solvant organique tel que DMF, THF ou DCM (Espada, M. et al. , Farmaco 45, 1237-1243 (1990)). Une réaction de Knoevanagel entre le composé X et un aldéhyde Y correctement fonctionnalisé conduit à la formation du composé de formule (I) correspondant. Schéma 1 O L' C Ar' N + H02C 2 1 $ 2 X HN R1 O 0 N R1 /R1 \ Ar'H Ar' HOC Li - Ar' 2889191 -21 - Les composés X peuvent également être préparés selon les réactions décrites dans le schéma 2. La réaction d'un composé ester aaminé 4 correctement fonctionnalisé avec un isocyanate 1, dans un solvant organique comme THF, DCM ou DMF en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH), conduit intermédiairement à la formation du composé urée 5 qui, après cyclisation intramoléculaire fournit le composé X correspondant (Park, K.-H. et al., J. Org. Chem. 63, 113-117 (1998). Schéma 2 R1 L' Ar' ) H R02C 5 0,R1 NN Ar' X es C Ar' N' RO2C/4 O R1 + HN Les composés X peuvent également être préparés selon les réactions décrites dans le schéma 3. La réaction d'un composé ester a- aminé 4a correctement fonctionnalisé avec un isocyanate 1, dans un solvant organique comme THF, DCM ou DMF en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH), conduit intermédiairement à la formation du composé urée 5a qui, après cyclisation intramoléculaire fournit le composé X' correspondant. Une réaction de substitution nucléophile entre le composé X' et un dérivé halogénure d'alkyle en présence d'une base comme K2CO3 conduit au composé X correspondant. Schéma 3 1 4a 5a HO2C O R1 N Ar' Ar' / L, \ C + H2N Ar L, \N N '/ H RO2C o NH Art 2889191 - 22 - Les composés X' peuvent également être préparés selon les réactions décrites dans le schéma 4. La réaction d'une amine 6 avec l'isocyanatoacétate d'éthyle dans un solvant organique comme THF, DCM ou DMF en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH), conduit intermédiairement à la formation du composé urée 5b qui, après cyclisation intramoléculaire fournit le composé X' correspondant. Schéma 4 L' OCN Ar' NH2 + Et02C N H EtO C 5a L' - Art Art NH Les composés X peuvent encore être préparés selon le schéma 5 par réaction d'un composé ester a-aminé 4 correctement fonctionnalisé avec une amine 6. L'amine 6, en présence d'un réactif donneur de carbonyle comme le trisphosgène, le CDI ou le système (Boc2)O/DMAP et d'un composé ester a-aminé 4 correctement fonctionnalisé conduit à la formation du composé urée 5 (Cotarca, L. et al., Synthesis 5, 553-576 (1996); Knôlker, H.-J. et al., Angew. Chem. Int. Ed. Engl. 34, 2497-2500 (1995)). Cette réaction est avantageusement réalisée dans un solvant organique, typiquement aprotique comme THF ou DCM. Le composé 5, en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH) peut se cycliser intramoléculairement pour fournir le composé X correspondant. Schéma 5 L' ) Ar' \NH2 + R1 O HN / L' N'R1 1 H / 6 5 R02C O x RO2C 4 Art N Art - 23 - Les composés bromoaryl-hydanto'ine de formule (l'a) peuvent être préparés selon les réactions décrites dans le schéma 6 à partir du 4-bromophényl isocyanate. La réaction de ce dernier avec un composé ester a-aminé 4, dans un solvant organique comme THF, DCM ou DMF en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH), conduit intermédiairement à la formation du composé urée 7 qui, après cyclisation intramoléculaire fournit le composé X'a correspondant. Une réaction de Knoevanagel entre le composé X'a et un aldéhyde Y correctement fonctionnalisé conduit à la formation du composé bromoaryl-hydantoïne de formule (l'a) correspondant. Les composés (l'a) peuvent alors être transformés en dérivés biaryl (l'b) par réaction avec un acide boronique d'aryle (ArB(OH)2) en présence d'un catalyseur au palladium (comme Pd(PPh3)4) et d'une base (comme K2CO3 ou Na2CO3). Cette réaction est avantageusement réalisée dans un solvant organique, typiquement aprotique comme Toluène, DMF ou DME, selon les conditions classiquement suivies pour les couplages de type Suzuki (Miyaura, N. et al., Synth Comm. 111, 513-519 (1981)). Schéma 6 X'a Y NCO H2N RO2C 4 Les composés 8 peuvent également être préparés à partir d'un composé X' et du 2-(diéthoxyméthyl)-benzaldehyde selon les réactions décrites dans le schéma 7. Le composé 8 peut être transformé en composé 9, dans un solvant organique comme THF, DCM ou DMF en présence d'un - 24 acide (par exemple l'acide trifluoroacétique, l'acide acétique, l'acide ptoluènesulfonique). Une réaction de substitution nucléophile entre le composé 9 et un dérivé R1-X en présence d'une base telle NaH ou K2CO3, conduit au dérivé 10. Enfin une réaction d'amination réductrice entre un composé 10 et une amine HNR5R6 conduit aux composés de formule (Ic) correspondants. Cette réaction est avantageusement réalisée dans un solvant organique, typiquement aprotique comme DCM ou DCE, en présence de tamis moléculaire ou d'un agent desséchant (par exemple Na2SO4 ou MgSO4), et d'un agent de réduction tel que NaBH4, NaBH3CN ou NaBH(OAc)3. Schéma 7 OEt OEt Art Art o /RI N Art CHO Art CHO 9 10 Art Les composés de formule (Id) peuvent être préparés selon les réactions décrites dans le schéma 8 à partir d'un composé 11. Ce dernier est obtenu à partir d'un composé X' et d'un aldéhyde Ya correctement fonctionnalisé selon le schéma réactionnel décrit dans le schéma 1. Une réaction de substitution nucléophile entre le composé 11 et un dérivé R1-X en présence d'une base telle NaH ou K2CO3, conduit au dérivé 12. Enfin une réaction de substitution nucléophile entre un composé 12 et une amine HNR5R6 conduit aux composés de formule (Id) correspondants. Cette - 25 - réaction est avantageusement réalisée dans un solvant organique, typiquement aprotique comme DMF, ACN ou DMSO, en présence d'une base (par exemple TEA, K2CO3, KOH, NaH). Schéma 8 N Art Art -X NH X. L2 N-R5 R6 O SRI N Art Art -X Les composés selon l'invention ont montré des propriétés en tant qu'antagonistes des récepteurs de la melanin-concentrating hormorne (MCHR) , de préférence le sous-type I (MCHR-1). Ils présentent généralement une IC50, telle que déterminée ci-dessous, préférentiellement inférieure ou égale à 500 nM, avantageusement inférieure ou égale à 100 nM. Les composés selon l'invention sont particulièrement intéressants et pourront être utilisés avantageusement comme agents anorexigènes, antidépresseurs, tranquillisants, ou pour diminuer l'anxiété. Ils présenteront aussi un réel intérêt dans le traitement de l'obésité, ou le contrôle de la prise de nourriture, ou encore dans celui des surcharges graisseuses. Ils pourront être utilisés dans toutes les pathologies ou désordres MCH dépendants. Un autre aspect de l'invention concerne l'utilisation des composés de formule (I) tels que définis ci-dessus en tant que médicaments. La présente invention a également pour objet les compositions pharmaceutiques comprenant comme principe actif au moins un composé de formule (I) telle que définie ci-dessus, ou un de ses sels d'addition à un 2889191 - 26 - acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxique pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne également une méthode de traitement d'une pathologie dans laquelle la melanin-concentrating hormone est impliquée, et en particulier les pathologies et désordres mentionnés ci-dessus, comprenant l'administration à un sujet, notamment humain, d'une dose efficace d'un composé ou d'une composition pharmaceutique tels que définis ci-avant. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de l'homme du métier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales, l'acacia. Les compositions peuvent être formulées sous forme de suspension injectable, de gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules. Il peut dans certains cas être intéressant de prévoir des formes à libération contrôlée notamment à libération prolongée par des mises en formes galéniques connues. Les composés ou compositions selon l'invention peuvent être administrés sous une forme pharmaceutiquement acceptable par l'une des différentes voies connues pour ce type de principes actifs bien que la voie orale soit la voie préférentielle pour ce type de produits dans ce type d'applications. On peut également utiliser la voie injectable lorsque cela se 2889191 - 27 - révèle nécessaire, et en particulier, la voie intraveineuse mais également la voie intrapéritonéale, la voie intranasale, la voie transdermique, la voie intramusculaire ou la voie intra-artérielle. De manière préférentielle, l'invention a pour objet l'utilisation de composés de formule (I) pour la préparation d'une composition pharmaceutique qui peut être administrée par voie orale, notamment sous forme de gélules ou de comprimés. Les substances actives des compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être dans n'importe laquelle des formes galéniques orales habituelles comprenant des comprimés, des capsules et des préparations liquides telles que des élixirs et des suspensions contenant diverses substances masquantes de coloration, de saveur et de stabilisation. Pour réaliser les formes galéniques orales selon l'invention, notamment des gélules, la substance active peut être mélangée à divers matériaux conventionnels tels que l'amidon, le carbonate de calcium, le lactose, le sucrose et le phosphate dicalcique pour faciliter le processus d'encapsulation. Le stéarate de magnésium, comme additif, fournit une fonction utile de lubrifiant si nécessaire. De même, l'invention a pour objet l'utilisation de composés de formule (I) pour la préparation d'une composition pharmaceutique qui peut être administrée par voie injectable. Les substances actives des compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être dissoutes ou mises en suspension dans un liquide injectable stérile pharmaceutiquement acceptable, tel que l'eau stérile, un solvant organique stérile ou un mélange de ces deux liquides pour une administration par voie intraveineuse. D'autres voies d'administration peuvent comprendre, mais ne sont pas limitées, aux implants sous-cutanés, aussi bien que les administrations buccales, sublinguales, transdermiques, topiques, intranasales ou rectales. 2889191 -28 - Des systèmes d'administration biodégradables et nonbiodégradables peuvent également être employés. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont avantageusement destinées au traitement des maladies dans lesquelles l'activité de MCH est élevée. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont donc utilisables notamment pour le traitement de l'obésité, pour traiter un comportement alimentaire anormal ou contrôler la prise de nourriture, notamment dans le cas d'une boulimie, pour traiter la dépression, pour diminuer l'anxiété. La présente invention concerne donc l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné au traitement d'une maladie associée aux récepteurs MCH. Ainsi la présente invention concerne l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité et des maladies associées. Parmi ces maladies associées, on peut citer l'hyperglycémie, l'hyperlipidémie, la boulimie, l'hypercholestérolémie, les désordres du sommeil tels que l'apnée du sommeil, l'hypertension, les maladies cardiovasculaires telles que l'artériosclérose et surtout le diabète de type II et le syndrome métabolique. La présente invention concerne aussi l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament coupe-faim et/ou d'un médicament entraînant une perte de poids. Dans un autre aspect, l'invention concerne l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) en tant que principe actif pour la préparation d'un - 29 - médicament destiné au traitement de la dépression et/ou de l'anxiété chez l'homme. Dans un autre aspect de la présente invention, les composés de formule (I) peuvent également être utilisés en combinaison avec d'autres agents ou principes actifs utilisés pour le traitement de l'obésité, du diabète de type Il (par ex. rosiglitazone et/ou metformin), d'une hypertension et d'artériosclerose. De façon préférée, un composé de formule (I) peut être utilisé en combinaison avec au moins un agent utilisé pour le traitement de l'obésité comme un antagoniste ou un agoniste inverse des récepteurs CB-1 (par exemple le rimonabant), un inhibiteur de recapture des neurotransmetteurs monoaminergiques (par exemple la sibutramine ou le bupropion), un inhibiteur de lipase (par exemple l'orlistat), un agoniste des récepteurs MC4, un agoniste des récepteurs 5-HT2c, un agoniste ou un antagoniste des récepteurs de la ghreline. Selon l'objet de la présente invention, les composés de formule (I) peuvent également être utilisés en combinaison avec d'autres agents ou principes actifs utilisés pour le traitement de la dépression, de l'anxiété. De façon préférée, un composé de formule (I) peut être utilisé en combinaison avec au moins un agent utilisé pour le traitement de la dépression comme un inhibiteur de recapture de la sérotonine (par exemple la fluoxetine, la sertraline, la venlafaxine ou le citalopram), un inhibiteur de monoamine oxygénase (par exemple la moclobémide). De façon préférée, un composé de formule (I) peut être utilisé en combinaison avec au moins un agent utilisé pour le traitement de l'anxiété comme un agoniste du complexe récepteurs macromoléculaires GABA-Oméga (par exemple le lorazépam), un agoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT1 a (par exemple la buspirone). Dans le contexte de l'invention, le terme traitement désigne le traitement préventif, curatif, palliatif, ainsi que la prise en charge des 2889191 - 30 - patients (réduction de la souffrance, amélioration des conditions de vie, ralentissement de la progression de la maladie). Le traitement peut en outre être réalisé en combinaison avec d'autres agents ou traitements. Selon un mode particulier de réalisation, l'invention a pour objet l'utilisation de composés de formule (I) pour la préparation d'une composition pharmaceutique administrable selon l'une des voies précédentes, dosée de 1 à 1000 mg de principe actif pour une composition formulée sous forme de gélules ou de comprimés, ou de 0.1 à 500 mg de principe actif pour une composition formulée sous forme de suppositoires, pommades, crèmes, gels ou des préparations en aérosols, administrée en thérapeutique humaine en une ou plusieurs prises journalières. Dans le cadre d'une utilisation pour des animaux, la dose journalière utilisable se situe entre 0.01 et 100 mg par kg. D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, qui doivent être considérés comme illustratifs et non limitatifs. PARTIE EXPERIMENTALE Abréviations ACN = acétonitrile APTS = acide para-toluène sulfonique EtOH = éthanol BBr3 = tribromure de brome Bn = benzyl t-Bu = tert-butyl Boc = tert-butyloxycarbonyl CDI = 1,1'-carbonyldiimidazole DBU = 1,8diazabicyclo[5.4.0]undéc-7-ène DCM = dichlorométhane DMAP = Ndiméthylaminopyridine DMF = diméthyl formamide -31 - DMSO = diméthylsulfoxyde Et = éthyl EtOAc = acétate d'éthyle HCI = acide chlorhydrique HOBT = 1-hydroxybenzotriazole hydrate H2SO4 = acide sulfurique K2CO3 = carbonate de potassium KOH = hydroxyde de potassium LDA = diisopropylamidure de lithium LAH = hydrure de lithium et d'aluminium Me = méthyl MeOH = méthanol MgSO4 = sulfate de magnésium NaBH4 = borohydrure de sodium NaBH3CN = cyanoborohydrure de sodium NaBH(OAc)3 = triacétoxyborohydrure de sodium NaCI = chlorure de sodium Na2CO3 = carbonate de sodium NaH = hydrure de sodium NaHCO3 = hydrogénocarbonate de sodium NaOH = hydroxyde de sodium Na2SO4 = sulfate de sodium NH4CI = chlorure d'ammonium Ph = phényl Ph3P = triphénylphosphine TEA = triéthylamine TFA = acide trifluoroacétique THF = tétrahydrofurane L = litre(s) mL = millilitre(s) = microlitre(s) mmol = millimole(s) pmol = micromole(s) g = gramme(s) mg = milligramme(s) pg = microgramme(s) TA = température ambiante Pf = point de fusion HPLC = chromatographie liquide à haute pression - 32 - LCMS = chromatographie liquide couplée à la spectroscopie de masse APCI = ionisation chimique à pression atmosphérique Tps rét. = Temps de rétention Matériel et méthodes Les composés de l'invention ont été obtenus en utilisant des méthodes de synthèse organique et de synthèse parallèle classiques. Les spectres de HPLC ont été réalisés sur un appareil Shimadzu SCL10A et une colonne Uptisphère UP50DB-5m C18 (4.6 x50 mm) avec un débit de 4 ml/mn et à la longueur d'onde de 220 nm. Les analyses de HPLC/MS ont été réalisées sur un spectromètre Plateform LC Micromass (colonne TSK gel super ODS 4.6 mm ID x 5 cm, débit 2.75 ml/min, gradient: 100% de A à 100% de B en 3 min, plateau de 100% de B 1 min, solvant A = eau/0.05% acide trifluoroacétique et solvant B= acétonitrile / eau / acide trifluoroacétique 80/20/0.05). Sauf mention contraire les produits utilisés pour la préparation des composés de formule (I) sont commerciaux et ont été utilisés sans purification préliminaire. Les protocoles expérimentaux ci-dessous ne sont nullement limitatifs et sont donnés à titre d'illustration. Exemple Al (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-l-ylméthyl)-benzylidène] imidazolidine-2,4-dione 2889191 - 33 - Etape 1: préparation de Aa ([3-(4phénoxy-phényl)-uréido]-acétate d'éthyle) Dans un tricol (250 mL), 6 g de 4-phénoxy-aniline (32 mmol, 1 éq.) sont mis en solution dans 100 mL de DCM. Le milieu réactionnel est refroidi à 0 C puis une solution de DCM (20 mL) contenant 4.2 g d'isocyanatoacétate d'éthyle est ajoutée goutte à goutte. L'agitation est poursuivie à TA pendant 16 h. Le milieu réactionnel est concentré à sec et le résidu obtenu est repris dans 100 mL d'Et2O. Le composé insoluble est filtré pour fournir 9.5 g de Aa sous la forme d'un solide grisâtre (Rdt: 94%) Etape 2: préparation de Ab (3-(4phénoxy-phényl)-imidazolidine-2,4-dione) Dans un ballon (500 mL), 4.4 g de Aa (14 mmol) sont mis en solution dans 200 mL d'EtOH puis 1.1 g de NaOH (28 mmol, 2 éq.) en solution dans un minimum d'eau sont ajoutés lentement. L'agitation est poursuivie 16h à TA puis le milieu réactionnel est concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans 20 ml d'eau puis 100 ml d'une solution d'HCI concentré sont ajoutés goutte à goutte. Le milieu réactionnel est chauffé au reflux pendant 1 h. Après refroidissement, le précipité formé est filtré, rincé successivement avec 50 mL d'eau, 50 ml d'EtOH et 50 ml d'Et2O pour fournir 3.5 g de Ab sous la forme d'une poudre blanche (Rdt: 93%) Etape 3: préparation de Ac ((Z)5-[4-(diéthoxyméthyl)-benzylidène]-(3-(4-phénoxy-phényl) -imidazolidine-2, 4-dione) Dans un ballon (500 mL) sont introduits 260 mL d'EtOH, 5.7 g de Ab (21 mmol), 5,2 g de 4-diéthoxyméthylbenzaldéhyde (25.2 mmol, 1.2 éq), 3 g de MgSO4 (25.2 mmol, 1.2 éq) et 1.05 mL de pyrrolidine (12.6 mmol, 0. 6 éq). Le milieu réactionnel est agité au reflux de l'EtOH pendant 7h. Le précipité formé est filtré, rincé avec 50 ml d'EtOH puis repris dans 50 mL d'un mélange DCM:MeOH (90:10). Après filtration des particules insolubles, la solution obtenue est concentrée à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash-chromatographie (éluant DCM:EtOAc 90:10) pour fournir 3.5 g de Ac sous la forme d'une poudre blanche. 1.2 g de Ab sont également récupérés (Rdt: 46%) 2889191 - 34 - Etape 4: préparation de Ad ((Z)-4-[2,5-Dioxo-1-(4-phénoxy-phényl)-imidazolid in-4ylidèneméthyl]-benzaldéhyde) Dans un tricol (50 mL), 12 mL d'une solution d'HCI (IN) sont ajoutés sur 1.7g de Ac (3.7 mmol). Le milieu réactionnel est chauffé 2h à 50 C. Le précipité formé est filtré puis rincé successivement avec 30 mL d'eau, 30 ml d'EtOH et 30 ml d'Et2O pour fournir 1.25 g de Ad sous la forme d'un solide jaune (Rdt: 92%) Etape 5: préparation de Al ((Z)-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1-ylméthyl)benzylidène] -imidazolidine-2,4-dione) 923 mg de Na2SO4 (6.5 mmol, 2.5 éq) sont ajoutés par portions à une solution de DCM (50 mL) contenant 1 g de Ad (2.6 mmol), 257 pL de pyrrolidine (3.1 mmol, 1.2 éq). Après 30 min., 1. 6 g de NaBH(OAc)3 (7.4 mmol, 2.85 éq.) sont ajoutés et l'agitation est poursuivie pendant 16h à TA. Le milieu réactionnel est filtré et concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans 10 mL d'EtOH. Le solide insoluble est filtré puis rincé successivement avec 10 mL d'EtOH, 10 ml d'Et2O et 10 ml de pentane pour fournir 1.2 g de Al sous la forme d'un solide beige. Le solide est recristallisé dans du méthoxyéthanol pour fournir 543 mg de Al sous la forme d'un solide blanc (Rdt: 48%) Pf:242 C pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 440; [M+H]+ observé = 440 RMN 1H (CDC13) : 7.3 7.5 (m, 8H, Harom) ; 7.0-7.2 (m, 5H, Harom) ; 6.86 (s, 1H, Hvinyl) ; 3.63 (s, 2H, Hbenz) ; 2.4-2.6 (m, 4H, Haliph), 1.25-1.4 (m, 4H, Haliph). Exemples A2 à A20 Les composés A2 à Al2 sont obtenus à partir du composé Ac et des amines appropriées en suivant un protocole expérimental équivalent à celui suivi pour la préparation de Al. Les amines utilisées pour les préparations 2889191 - 35 - de A2 à Al2 sont: la cyclopentylamine pour A2, la benzylamine pour A3, la diméthylamine pour A4, la pipéridine pour A5, l'homopipéridine pour A6, la morpholine pour A7, la 2diméthylaminoéthylamine pour A8, la 4-acétylpipérazine pour A9, la 4phényl pipérazine pour A10, la 4-benzyl pipérazine pour A11, la 3-hydroxy pyrrolidine pour Al2. - 36 - Ex. Structure Nom PM Pureté (M+H)+ (M+H)+ (g/mol) attendu observé A2 IoI (Z)-5-[4-(Cyclopentylaminométhyl)- 453.55 100% 454 454 NNH benzylidène]-3-(4-phénoxy-phényl)- \ imidazolidine-2,4-dione A3 (Z)5-[4-(Benzylaminométhyl)- 475.55 97.3% 476 476 NH Hp benzylidène]-3-(4phénoxy-phényl)- N imidazolidine-2,4-dione o A4 (Z)-5-[4(Diméthylaminométhyl)- 413.48 100% 414 414 N^mi \ benzylidène]-3-(4phénoxy-phényl)- N- imidazolidine-2,4-dione o A5 g (Z)-3-(4-Phénoxyphényl)-5-[4- 453.55 85.1% 454 454 N NH () (pipéridin-1-ylméthyl)benzylidéne]- imidazolidine-2,4-dione A6 uo (Z)-5-[4-(Azépan-1ylméthyl)- 467.57 100% 468 468 N\NH (j benzylidéne]-3-(4-phénoxy-phényl)o imidazolidine-2,4-dione A7 o 1 0 (Z)-5-[4-(Morpholin-l-ylméthyl)455.52 100% 456 456 N NH (J benzylidène]-3-(4-phénoxy-phényl)- N imidazolidine-2,4-dione \ 1 A8 0 (Z)-5-{4-[(2- 456.55 100% 457 457 NH N N\ Diméthylaminoéthylamino)-méthyl]- \ benzylidène}-3-(4-phénoxy-phényl)imidazolidine-2,4-dione A9 (Z)-5-[4-(4-Acétylpipérazin-1- 496.57 100% 497 497 N" 'NH ci) ylméthyl)-benzylidéne]-3-(4-phénoxy- N phényl)imidazolidine-2,4-dione Al0 P (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(4-530.63 100% 531 531 phénylpipérazin-1-ylméthyl)- N NH benzylidène]imidazolidine-2,4-dione N Al1 0 0 (Z)-5-[4-(4-Benzylpipérazin-1- 544.66 100% 545 545 NNH ylméthyl) -benzylidéne]-3-(4-phénoxy- " phényl)-imidazolidine-2,4-dione Al2 N NH (y H (Z)-5-[4-(3-Hydroxypyrrolidin-1- 455.62 100% 456 456 o \ ylméthyl)-benzylidéne]-3-(4-Phénoxy- phényl)-imidazolidine-2,4-dione 2889191 - 37 - Exemple BI (E)-1-Méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1-ylméthyl)benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione o Etape 1: préparation de Ba (1méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-imidazolidine-2,4-dione) Dans un tricol (100 mL), 1.0 g de Ab (3.7 mmol) sont mis en solution dans 50 mL de DMF puis 600 mg de K2CO3 (4.4 mmol, 1.2 éq.) sont ajoutés. Après 30 min. d'agitation, 350 pL d'iodure de méthyle sont ajoutés à TA puis l'agitation est poursuivie à 55 C. Après 2h, 600 mg de K2CO3 et 350 pL d'iodure de méthyle supplémentaires sont ajoutés et l'agitation est maintenue à 60 C pendant 7 h. Le milieu réactionnel est refroidi, filtré puis concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans 50 mL de DCM puis lavé avec 2 x 50 mL d'eau. La phase organique est séchée puis concentrée à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash-chromatographie (éluant DCM:Acétone 98:2) pour fournir 850 mg de Ba sous la forme d'une poudre marron (Rdt: 81%) Etape 2: préparation de Bb ((E)-5-[4-(d iéthoxyméthyl)-benzylidène]-1-méthyl-(3-(4-phénoxy-phényl) -imidazolidine2,4-dione) Dans un ballon (100 mL) sont introduits 50 mL d'EtOH, 850 mg de Ba (3 mmol), 916 mg de 4-diéthoxyméthylbenzaldéhyde (4.4 mmol, 1.47 éq) , 530 mg de MgSO4 (4.4 mmol, 1.47 éq) et 183 pL de pyrrolidine (2.2 mmol, 0.73 éq). Le milieu réactionnel est agité au reflux de l'EtOH pendant 7h. Le o 2889191 - 38 - précipité formé est filtré, rincé avec 50 ml d'EtOH puis repris dans 50 mL de DCM. Après filtration des particules insolubles, la solution obtenue est concentrée à sec. Le résidu obtenu est purifié silice par flash-chromatographie (éluant DCM: EtOAc 95:5) pour fournir 700 mg de Bb sous la forme d'une huile orangée. 200 mg de Ba sont également récupérés (Rdt: 65%) Etape 3: préparation de Bc ((E)-4-[3méthyl-2,5-dioxo-1-(4-phénoxyphényl) -imidazolidin-4-ylidèneméthyl]benzaldéhyde) Dans un tricol (50 mL), 10 mL d'une solution d'HCI (IN) sont ajoutés sur une suspension de 700 mg de Bb (1.5 mmol) dans 5 mL d'eau. Le milieu réactionnel est chauffé 3h à 50 C. Le précipité formé est filtré puis rincé successivement avec 20 mL d'eau, 20 ml d'EtOH et 20 ml d'Et2O pour fournir 430 mg de Bc sous la forme d'un solide jaune (Rdt: 72%) Etape 4: préparation de BI ((E)-1-méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4(pyrrolidin-1-ylméthyl) -benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione) mg de Na2SO4 (1.35 mmol, 2.5 éq) sont ajoutés par portions à une solution de 1, 2-dichloroéthane (10 mL) contenant 215 mg de Bc (0.54 mmol), 54 pL de pyrrolidine (0.65 mmol, 1.2 éq). Après 30 min., 318 mg de NaBH(OAc)3 (1.5 mmol, 2.78 éq.) sont ajoutés et l'agitation est poursuivie pendant 16h à TA. Le milieu réactionnel est filtré et concentré à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash-chromatographie (éluant DCM: MeOH 90:10) pour fournir 79 mg de BI sous la forme d'un solide blanc (Rdt: 32%) Pf:150 C pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 454; [M+H]+ observé = 454 RMN 1H (CDCI3) : 7.9 (d, 2H, Harom) ; 7.3 7.5 (m, 6H, Harom) ; 7.15 (t, 1H, Harom) ; 7.0-7.15 (m, 4H, Harom) ; 6.47 (s, 1H, Hvinyl) ; 3.63 (s, 2H, Hbenz) ; 3.32 (s, 3H, Hméthyl) ; 2.45-2.6 (m, 4H, Haliph), 1.25-1.4 (m, 4H, Haliph). 2889191 - 39 - Exemple B2 (Z)-1-Méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1-ylméthyl)benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione o Etape 1: préparation de Bd ((Z)-4[3-Méthyl-2,5-dioxo-1-(4-phénoxyphényl) -imidazolidin-4-ylidèneméthyl]benzaldéhyde) Dans un tricol (50 mL), 200 mg de Ad (0.52 mmol) sont mis en solution dans 15 mL de DMF puis 79 mg de K2CO3 (0.57 mmol, 1.1 éq.) sont ajoutés. Après 30 min. d'agitation, 36 pL d'iodure de méthyle sont ajoutés à 0 C puis l'agitation est poursuivie à TA pendant 16 h. Le milieu réactionnel est refroidi, filtré puis concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans 50 mL d'EtOAc puis lavé avec 2 x 50 mL d'eau. La phase organique est séchée puis concentrée à sec pour fournir 200 mg de Bd sous la forme d'une poudre légèrement jaune (Rdt: 96.5%) Etape 2: préparation de B2 ((Z)-1-Méthyl-3-(4-phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1- ylméthyl) -benzylidène]-imidazolidine-2,4-dione) mg de Na2SO4 (0.314 mmol, 2.5 éq) sont ajoutés par portions à une solution de 1,2-dichloroéthane (3 mL) contenant 50 mg de Bd (0.125 mmol), 11.4 pL de pyrrolidine (0.14 mmol, 1.2 éq). Après 30 min., 79.8 mg de NaBH(OAc)3 (0.38 mmol, 3 éq.) sont ajoutés et l'agitation est poursuivie pendant 16h à TA. Le milieu réactionnel est filtré et concentré à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par HPLC préparative pour fournir 40 mg de B2 sous la forme d'une huile translucide. L'huile est reprise dans 2 mL de DCM et 200 pL d'une solution d'HCI (2 M) dans Et2O sont rajoutés. Le milieu est concentré à sec et le résidu obtenu est lavé abondamment avec 20 mL d'Et2O. Le solide formé est filtré puis séché dans une étuve à 70 C pour fournir 50 mg de B2.HCI (Rdt: 78%) pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 454; [M+H]+ observé = 454 o 2889191 - 40 - RMN 1H (CDCI3) : 7.3 7.45 (m, 6H, Harom) ; 7.27 (d, 2H, Harom) ; 7.15 (t, 1H, Harom) ; 7.0-7.15 (m, 5H, Harom, Hvinyl) ; 3.64 (s, 2H, Hbenz) ; 3.06 (s, 3H, Hméthyl) ; 2.50-2. 55 (m, 4H, Haliph), 1.75-1.85 (m, 4H, Haliph). Exemple B3 (Z)-5-[4-(3-Hydroxypyrrolidin-1-ylméthyl)-benzylidène]-3-(4-Phénoxyphényl)-imidazolidine-2,4-dione OH Lecomposé B3 est obtenu à partir du composé Bd et de la 3-hydroxy pyrrolidine en suivant un protocole expérimental équivalent à celui suivi pour la préparation de B2. 20 mg de B3.HCI sont obtenus sous la forme d'une poudre blanche à partir de 100 mg de Bd (Rdt: 73%) pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 470; [M+H]+ observé = 470 RMN 1H (CDCI3) : 7.3 7.45 (m, 6H, Harom) ; 7.30 (d, 2H, Harom) ; 7.15 (t, 1H, Harom) ; 7.0-7. 15 (m, 5H, Harom, Hvinyl) ; 4.35-4.42 (m, 1H, Haliph) ; 3.66 (s, 2H, Hbenz) ; 3.06 (s, 3H, Hméthyl) ; 2.85-2.95 (m, 1H, Haliph) ; 2.67-2.72 (m, 1H, Haliph) ; 2.52-2.58 (m, 1H, Haliph) ; 2.40-2.45 (m, 1H, Haliph) ; 2. 18-2.30 (m, 1H, Haliph) ; 1.78 -1.90 (m, 1H, Haliph) Exemple Cl (Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1 -yléthyl)-benzylidène]imidazolidine-2,4-dione 2889191 -41 - Etape 1: préparation de Ca (4-(2chloroéthyl)-benzaldéhyde) Dans un tricol (500 mL), 10.95 mL de tétrachlorure de titane (100 mmol, 2 éq.) sont ajoutés goutte à goutte à 0 C et sous une atmosphère d'azote, sur une solution de DCM (40 mL) contenant 7.9 ml de 2-chloroéthylbenzène (60 mmol, 1.2 éq.) et 4.45 mL de dichlorométhyl-méthyl-éther (50 mmol, 1 éq.). L'agitation est poursuivie 16h à TA. Le milieu réactionnel est versé sur un mélange eau/glace puis extrait au DCM. La phase dichlorée est lavée avec 250 mL d'une solution saturée de NaCl, puis séchée sur Na2SO4 et concentrée à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash- chromatographie (éluant Cyclohexane: EtOAc 95:5) pour fournir 5.97 g de Ca sous la forme d'une huile (Rdt: 71%) Etape 2: préparation de Cb ((Z)-5-[4-(2-chloroéthyl)benzylidène]-3-(4-phénoxy-phényl) -imidazolidine-2,4-dione) Dans un tricol (50 mL) sont introduits 30 mL d'EtOH, 430 mg de Ab (1.6 mmol), 404 mg de Ca (2.4 mmol, 1.5 éq), 1.4 g de MgSO4 (12 mmol, 7.5 éq) et 150 pL de pyrrolidine (1.8 mmol, 1.125 éq). Le milieu réactionnel est agité au reflux de l'EtOH pendant 8h. Le précipité formé est filtré, rincé avec 50 ml d'EtOH puis repris dans 50 mL de DCM:MeOH (90:10). Après filtration des particules insolubles, la solution obtenue est concentrée à sec pour fournir 700 mg de Cb sous la forme d'un solide blanc (Rdt: 100%) Etape 3: préparation de Cl ((Z)-3-(4-Phénoxy-phényl)-5-[4-(pyrrolidin-1-yléthyl)benzylidène] -imidazolidine-2,4-dione) Dans un tricol (25 mL), 80 mg d'iodure de potassium (0.48 mmol, 1 éq.) sont ajoutés sur une solution de pyrrolidine (2mL) contenant 200 mg de Cb (0.48 mmol). Le milieu réactionnel est chauffé à 70 C pendant 3h puis concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans 10 mL de DCM puis lavé avec 20 mL d'eau et 20 mL d'une solution saturée de NaCl. La phase organique est séchée sur Na2SO4 puis concentrée à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash-chromatographie (éluant DCM: MeOH: NH4OH 95:5:0.5) pour fournir 21 mg de Cl sous la forme d'un solide blanc (Rdt: 10%) 2889191 - 42 - Pf: 252 C pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 454; [M+H]+ observé = 454 RMN 1H (CDCI3) : 7.43 (d, 2H, Harom) ; 7.32 7.43 (m, 4H, Harom) ; 7.29 (d, 2H, Harom) ; 7.0-7.20 (m, 5H, Harom) ; 6.85 (s, 1H, Hvinyl) ; 2.87 (t, 2H, Hbenz) ; 2.73 (t, 2H, Haliph) ; 2.45-2.6 (m, 4H, Haliph), 1.25-1.4 (m, 4H, Haliph). Exemple Dl (Z)-3-(4'-Chloro-biphényl-4-yl)-5-[4-(pyrrolidin-1 -ylméthyl)benzylidène]- imidazolidine-2,4-dione Etape 1: préparation de Da (4pyrrolidin-1-ylméthyl-benzonitrile) Dans un tricol (500 mL), sont ajoutés goutte à goutte sur une suspension de K2CO3 (52.8 g, 380 mmol) dans 250 mL de DMF, 25 g de bromure de 4-cyanobenzyle (120 mmol) puis 9.05 g de pyrrolidine (120 mmol). Le milieu réactionnel est agité 2 h à 60 C puis concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans l'eau. La phase aqueuse est acidifiée par addition d'une solution d'HCI (1.5 N) jusqu'à l'obtention d'un pH 3 à 4. La phase aqueuse est extraite avec 2x100 mL d'EtOAc puis le pH de la phase aqueuse est ramené vers 10-11 par addition d'une solution de Na2CO3. La phase aqueuse est alors à nouveau traitée avec 5x100 mL d'EtOAc. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur Na2SO4 puis concentrées à sec pour fournir 17g de Da (Rdt: 76%) Etape 2: préparation de Db (4-pyrrolidin-1-ylméthyl-benzaldéhyde) Dans un tricol (500 mL), 17 g de Da sont mis en solution dans 170 mL de DCM puis le milieu est refroidi à -45 C. 152 mL d'une solution de DIBAL-H ci 2889191 -43 - (2.7 M) dans le toluène sont ajoutés goutte à goutte. L'agitation est poursuivie 2h puis la réaction est stoppée par addition d'une solution saturée de NH4CI. La phase organique est recueillie, séchée sur Na2SO4 puis concentrée à sec pour fournir 15 g de Db (Rdt: 87%) Etape 3: préparation de Dc ([3-(4-bromo-phényl)-uréïdo]-acétate de méthyle) Dans un tricol (100 mL), une solution contenant 2 g de 4- bromoaniline (11.6 mmol) et 1.76 g de TEA (17 mmol) dans 15 mL de chloroforme est ajoutée goutte à goutte sous une atmosphère d'azote sur une solution de triphosgène (2.76 g, 9.3 mmol) dans 10 mL de chloroforme. La formation de l'isocyanate est contrôlée par prélèvement d'un aliquot et addition de diéthylamine. Une suspension contenant 1.46 g de chlorhydrate de glycinate de méthyle (11.6 mmol) dans 10 mL de chloroforme est alors ajoutée goutte à goutte. L'agitation est poursuivie pendant 16h à TA. La réaction est stoppée par addition lente d'eau. Le milieu réactionnel est filtré, les phases organique et aqueuse sont séparées et la phase aqueuse est de nouveau extraite avec 100 mL de chloroforme. Les phases organiques sont rassemblées, séchées sur Na2SO4 puis concentrées à sec. Le résidu obtenu est purifié sur silice par flash- chromatographie (éluant Ether de pétrole: EtOAc 90:10) pour fournir 800 mg de Dc (Rdt: 24%) Etape 4: préparation de Dd (3-(4-bromo-phényl)- imidazolidine-2,4-dione) Dans un tricol (250 mL), quelques gouttes d'acide sulfurique concentrée sont ajoutées sur une solution de chlorobenzène (100 mL) contenant 10 g de Dc (34.8 mmol). Le milieu réactionnel est chauffé au reflux du chlorobenzène pendant 8h puis concentré à sec. Le résidu obtenu est trituré plusieurs fois dans l'hexane puis filtré pour fournir 8.2 g de Dd (Rdt: 92%) 2889191 - 44 - Etape 5: préparation de De ((Z)-3-(4-bromo-phényl)-5-[(4-pyrrolidin-1- ylméthyl-benzylidène)] -imidazolidine-2,4-dione) Dans un tricol (500 mL) sont introduits 240 mL d'EtOH, 5.0 g de Dd (19.6 mmol), 4.3 g de Db (22.5 mmol, 1.15 éq), 2.81 g de MgSO4 (23.5 mmol, 1.2 éq) et 980 pL de pyrrolidine (11.76 mmol, 0.6éq). Le milieu réactionnel est agité au reflux de l'EtOH pendant 8h. Le précipité formé est filtré, rincé avec 50 ml d'EtOH puis repris dans 150 mL de DCM:MeOH (90:10). Après filtration des particules insolubles, la solution obtenue est concentrée puis abandonnée à TA et filtrée pour fournir 3.75 g de De sous la forme d'un solide blanc (Rdt: 44.8%) Etape 6: préparation de Dl ((Z)-3-(4'-Chlorobiphényl-4-yl)-5-[4-(pyrrolidin-1-ylméthyl)-benzylidène] -imidazolidine-2, 4-dione Dans un tube scellé, 999.3 mg de De (2.34 mmol) et 693 mg d'acide 4- chlorophényl boronique (4.43 mmol) sont mis en solution dans 45 mL de toluène. 853 mg de Na2CO3 puis 40 mg de tétrakis(triméthylphosphine) palladium (0) sont ajoutés successivement. Le milieu réactionnel est agité au reflux du toluène pendant 7 h puis filtré et concentré à sec. Le résidu obtenu est repris dans le méthanol. Le solide insoluble est filtré et le filtrat est concentré à sec puis purifié par HPLC préparative pour fournir 55 mg de Dl sous la forme d'une poudre blanche (Rdt: 4%) pureté HPLC/MS: 100% ; [M+H]+ attendu = 458; [M+H]+ observé = 458. Résultats biologiques: 1. Culture cellulaire: Les cellules CHO transfectées de façon stable avec le récepteur MCHR1 (MelaninConcentrating Hormone Receptor type 1) sont cultivées à 37 C dans du milieu DMEM Glutamax avec du sodium pyruvate à 0.1 pg/mL (Invitrogen ref. 31966-021) contenant 5% de sérum de veau foetal (Invitrogen ref. 26400044), 1% d'acides aminés non essentiels (Invitrogen ref. 11140-2889191 45 - 035), 600pg/mL de Geneticine (Invitrogen 10131-027) sous atmosphère humide contenant 5% CO2. Le milieu de culture était changé tous les 2 à 3 jours. II. Préparation de la suspension cellulaire: Après avoir aspiré le milieu de culture, les cellules sont lavées avec un tampon PBS"" à pH 7.4 (Sigma ref. D5652) maintenu à 37 C, puis décollées avec une solution de PBS"- , 0.5mM EDTA/NaOH. Les cellules sont centrifugées à 500 x g pendant 5 minutes à 4 C et sont remises en suspension dans le tampon PBS-- à pH 7.4 à 4 C, puis centrifugé à nouveau à 500 x g, le culot est remis en suspension dans un tampon Tris/HCI 50mM, EDTA/Tris 5 mM, NaCl 20mM, KCI 5mM, MgCl2 5mM, CaCl2 1.5mM, Trypsin inhibitor 10pg/mL, Leupeptin 1 pg/mL, PMSF 75pg/mL à la densité de 50.106 cellules/mL. Les cellules sont lysées par ultrasons (vibro cell 72405). L' homogénat est centrifugé à 50. 000 g 15 minutes à 4 C. Le culot est homogénéisé avec une aiguille 26G dans 2 mL de tampon Tris/HCI 50mM, EDTA/Tris 5 mM, NaCI 20mM, KCI 5mM, MgCl2 5mM, CaCl2 1.5mM, Trypsin inhibitor 10pg/mL, Leupeptin 1 pg/mL, PMSF 75pg/mL, 10% glycérol, 10% sucrose. III. Test de liaison au récepteur MCH1(h) : La préparation membranaire est incubée 1 heure à 22 C dans un tampon d'incubation à pH 7.4 contenant 25mM HEPES, 1 mM de chlorure de calcium, 5 mM de chlorure de magnésium, 1 pM pepstatine, 1 pg/mL Leupeptine, 10pg/mL Trypsine inhibiteur, 5pg/mL d'albumine bovine et 0.1 nM de Phe13 [125I]Tyr19 -MCH (Perkin Elmer, NEX375). La réaction est arrêtée par filtration sur filtre GF/B prétraité avec 25mM HEPES/Tris, 1 mM de chlorure de calcium, 5 mM de chlorure de magnésium, 500mM NaCl, 1 pg/mL d'albumine bovine pH 7.4 et lavée quatre fois avec 1 mL de tampon 25mM HEPES/Tris, 1 mM de chlorure de calcium, 5 mM de chlorure de magnésium, 500mM NaCl, 1 pg/mL d'albumine bovine pH 7.4. La radioactivité déposée sur le filtre est comptée en scintillation liquide 2889191 - 46 - (TopCount, Packard). La liaison non spécifique est déterminée en présence de 0.1 pM de MCH (Bachem, H1482). Les résultats sont exprimés sous forme de valeurs CI50 en nM calculées par régression non linéaire à 4 paramètres. Les composés de la présente invention ont montré une bonne affinité pour les récepteurs MCH1. A titre d'exemple le composé de l'exemple Al possède une CI50 moyenne inférieure à 400 nM. IV. Test fonctionnel - Mesure de la mobilisation calcique intracellulaire: 24h avant l'expérience, les cellules sont ensemencées dans des plaques Greiner 96w, noire à fond transparent, à une densité de 30.000 cellules/puits en présence de 1% de sérum de veau foetal, sous un volume de 100 pI. Les plaques sont stockées à 37 C sous atmosphère humide contenant 5% CO2. Le jour de l'expérience, les cellules sont incubées en présence d'une sonde fluorescente (Molecular Devices, ref: R8033) sous un volume final de 200 pl. Cette sonde est préparée dans le tampon HBSS contenant le probénécide à la concentration finale de 2.5 mM. Après 60 minutes de charge à 37 C, les plaques de cellules sont déposées sur le FLIPR (Fluorometric Imaging Plate Reader, Molecular Devices) qui permet de détecter en temps réel des variations de concentrations intracellulaires en calcium sous l'effet d'agonistes. La fluorescence des cellules est suivie avant et après l'addition des agonistes (longueur d'onde d'excitation: 488 nm et longueur d'émission: 540 nm). Les composés de formule (I) selon la présente invention ont montré un effet 25 antagoniste concentration-dépendant sur la mobilisation calcique intracellulaire induite par addition de MCH. V. Prise alimentaire chez la souris La veille de l'expérience, des souris males OFI (Charles River, France) de poids corporel compris entre 20 et 25 g, sont réparties de façon aléatoire entre les différents groupes (n=8) , puis l'homogénéité des groupes est 2889191 - 47 - vérifiées sur le poids corporel des animaux. Les animaux ont accès à l'eau à volonté tout au long de l'étude. Le jour de l'expérience, les animaux à jeun d'une nuit, sont traités par voie intra péritonéale ou per os sous un volume de 10 mLlkg, puis placé en cage individuelle. 30 min après traitement par voie ip, ou 60 min par voie per os, chaque souris est mise en présence d'une quantité préalablement pesée de nourriture (A04, UAR). La nourriture est alors pesée l h, 2h, 3h et 5h après cet ajout. Les consommations alimentaires sont exprimées en grammes de nourriture par souris, sous forme de moyenne S.E.M. (n=8). L'analyse statistique fait appel à une ANOVA suivie du test de comparaison multiple de Dunnett. Le niveau de significativité est obtenu pour p<0.05. Les composés de la formule (I) selon la présente invention ont permis de réduire la prise alimentaire. A titre d'exemple le composé de l'exemple Al à la dose de 30 mg/kg permet de réduire la prise alimentaire de 41 % après trois heures par rapport au contrôle. VI. Test de la nage forcée chez la souris Le test de la nage forcée est un modèle comportemental pré-clinique qui possède une bonne validité prédictive et est largement utilisé pour déterminer l'efficacité des médicaments antidépresseurs (Borsini, F., Meli, A. Psychopharmacology 94 (2), 147-160 (1988)). Les résultats sont exprimés en durée totale d'immobilité en secondes et en pourcentage de variation de la durée totale d'immobilité calculée à partir de la valeur moyenne du groupe témoin. Les souris Suisses CD1 (CD-1 (ICR) IGS (Charles River France) pesant entre 25 et 35 g sont placées dans une pièce à une température comprise entre 19.5 et 24.5 C et une humidité relative de 45 à65 % avec un cycle lumière/obscurité de 12h, un accès ad libitum à de l'eau filtrée et des boulettes de nourriture de laboratoire standard. Elles sont placées 15 à 20 par cage, pendant une période d'acclimatation d'au moins 5 jours avant les tests. Elles sont identifiées par marquage sur la fourrure. 2889191 - 48 - Le jour de l'expérience, les animaux sont traités par voie intra péritonéale ou per os sous un volume de 10 mL/kg, puis placé en cage individuelle. 30 min après traitement par voie ip, ou 60 min par voie per os, les souris sont soumis au test de la nage forcée, dans un cylindre vertical en plexiglas (hauteur: 24 cm, diamètre 9 cm) contenant de l'eau (hauteur 6 cm, température: 18-22 C). La durée totale d'immobilité est mesurée pendant les quatre dernières minutes du test, durant au total six minutes. Une souris est jugée immobile lorsqu'elle cesse de lutter et flotte dans l'eau sans mouvements superflus à ceux lui permettant de maintenir la tête hors de l'eau. Une réduction du temps d'immobilité est le reflet d'un effet antidépresseur. La signification statistique entre les groupes traités et le groupe témoin est déterminé avec un test de Dunnett utilisant la variance résiduelle après une analyse de la variance (P<0.05). Les données sont analysées en utilisant un logiciel SigmaStat . Les composés de la présente invention ont montré un effet notable sur la réduction du temps d'immobilité. A titre d'exemple le composé de l'exemple Al a permis de réduire le temps d'immobilité de 57 % par rapport au contrôle. - 49 -
La présente invention concerne les composés de formule générale (I) suivante : dans laquelle :. Ar<1>, L<1>, R<1>, R<2>, R<3>, R<4> R<5>, R<6>, L<2>, Q, et n sont tels que définis dans les revendications,ainsi que leur procédé de préparation.L'invention concerne également l'utilisation des composés de formule (I)en tant que médicament, et plus particulièrement pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité et des maladies associées, d'un médicament coupe-faim et/ou d'un médicament entraînant une perte de poids, d'un médicament destiné au traitement de la dépression et/ou de l'anxiété, et plus généralement d'un médicament destiné au traitement d'une maladie associée aux récepteurs MCH (mélanine concentrating hormone).
1. Composés de formule générale (I) suivante: Ar' o N dans laquelle: É Ar' représente un groupement aryle ou hétéroaryle ou cycloalkyle ou hétérocyclique éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CIC6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (CI-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, aryle-O-, aryle-S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C1-C6)alkyle, cyano, (CI-C6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, (CH2)nNR3R4, - (CH2)nCOR3, -(CH2)nCO2R3, -(CH2)nNR4SO2R3, -(CH2)nC(0) NR3R4, hétéroaryle, hétéroaryle-O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(CI-C6)alkyle et hétérocyclique; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle, hétéroaryle et hétérocyclique peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (Ci-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (C,-C6)alkoxy(CI-C3)alkyle, (C1-C6)haloalkyle, (C1-C6) haloalkoxy, cyano, -(CH2)nNR3R4, -(CH2)nCOR3, -(CH2)nCO2R3, - (CH2) nNR4SO2R3, -(CH2)nC(0)NR3R4; É L' représente une simple liaison ou un groupement (C1-C6)alkylène, (C2-C6)alkylènoxy, (CI-C6)alkoxy(C2-C3) alkylène, (C2-C6)alkylidène, (C2-C6)alkylidènoxy; 2889191 -50- É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (C1-C6)alkyle; É L2 représente une simple liaison ou un groupement (C1-C6) alkylène; É Q représente un groupement basique ou un groupement représenté par NR5R6 pour lequel - R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un groupement (CI-C6)alkyle, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, NR3R4(C2-C6)alkyle, cycloalkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, hétéroaryle, hétéroaryl(C1-C6) alkyle, pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CI- C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(Ct-C3)alkyle, (CIC6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, cyano, -(CH2)nNR3R4, -(CH2)nCOR3, -(CH2)nCO2R3, -(CH2) nNR4SO2R3, -(CH2)nC(0)NR3R4; R5 et R6 peuvent former ensemble et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté tel que azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, homopipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, N-(C1-C6)alkylpiperazinyle, N-(CI- C6) alkylhomopiperazinyle, N-(C,-C6)alkylcarbonylpiperazinyle, N-(C1- C6) alkylcarbonylhomopiperazinyle, N-arylpiperazinyle, N-arylhomopiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylhomopiperazinyle éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CI-C6)alkyle, (CIC6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle R5 et/ou R6 peuvent former avec L2 et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté mono ou polycyclique, saturé ou insaturé, tel que pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine éventuellement substitués par un ou plusieurs 2889191 -51 - radicaux (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (Ci-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle É R3 et R4, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, ou un radical (Ci-C6)alkyle; É n est un nombre entier compris entre 0 et 4. 2. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que L' représente une simple liaison. 3. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que LI représente un groupement (C2-C6)alkylènoxy ou (Ci-C6)alkoxy(C2-C3) alkylène. 4. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que Arp représente un groupement aryle ou hétéroaryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1- C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C,-C3)alkyle, aryle, aryl(C1-C6)alkyle, aryle-O-, aryle-S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C1-C6)alkyle, cyano, (C,-C6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, hétéroaryle, hétéroaryle-O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(C,-C6)alkyle; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy (CI- C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, (CI-C6) haloalkyle, (Ci-C6)haloalkoxy, cyano. 5. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de 30 que L2 représente un groupement (C1-C6)alkylène. - 52 - 6. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que le groupement R2 représente un atome d'hydrogène. 7. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de 5 que Q représente un groupement représenté par NR5R6 tel que défini dans la 1. 8. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que: É L' représente une simple liaison É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (C1-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (C,-C6)alkylène; É Ar' représente un groupement aryle éventuellement substitué par un à 15 cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (CI-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(C1-C6)alkyle, (C1-C6)alkoxy, (CI-C6)alkoxy(C,-C3)alkyle, aryle, aryl(C,-C6)alkyle, aryle-O-, - aryle S-, aryle-CO-, cycloalkyle, cycloalkyl(C,-C6)alkyle, cyano, (C1-C6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, hétéroaryle, hétéroaryle-O-, hétéroaryle-S-, hétéroaryle-CO-, hétéroaryl(C1-C6)alkyle; pour lesquels les radicaux cycloalkyle, aryle et hétéroaryle peuvent être éventuellement substitués par un à trois groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, (Ci-C6)alkoxy (CIC6)alkoxy(C1-C3)alkyle, (C1-C6)haloalkyle, (C1-C6) haloalkoxy, cyano; É Q représente un groupement représenté par NR5R6 tel que défini dans la 1. 9. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que: É L' représente un groupement (C2-C6)alkylènoxy ou (C1-C6)alkoxy(C2C3)alkylène; 2889191 - 53 - É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (C1-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (C1-C6)alkylène; É Ar' représente un groupement aryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CIC6) alkyle, (CI-C6)alkoxy, (C1-C6)alkoxy(C1-C3)alkyle, cyano, (CIC6) haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy; É Q représente un groupement représenté par NR5R6 tel que défini dans la 1. 10. Composés de formule (I) selon la 1, caractérisés en de que: É L' représente une simple liaison É R' et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical (CI-C6)alkyle; É L2 représente un groupement (CI-C6)alkylène; É Ar' représente un groupement aryle ou hétéroaryle éventuellement substitué par un à cinq groupements choisis parmi: un atome d'halogène, un radical (C1-C6)alkyle, hydroxy, hydroxy(CI- C6)alkyle, (C,-C6)alkoxy, (C,-C6)alkoxy(C,-C3)alkyle, cyano, (CI- C6)haloalkyle, (C1-C6)haloalkoxy, aryle-O- . É Q représente un groupement représenté par NR5R6 dans lequel R5 et R6 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement (CI- C6)alkyle, NR3R4(C2-C6)alkyle, cycloalkyle, aryle, aryl(C,-C6)alkyle, ou bien peuvent former ensemble et avec l'atome d'azote auquel ils sont liés un hétérocycle azoté tel que pyrrolidinyle, pipéridinyle, homopipéridinyle, morpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, N-(Cj-C6) alkylcarbonylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylcarbonylhomopiperazinyle, Narylpiperazinyle, N-arylhomopiperazinyle, N-(C,-C6)alkylarylpiperazinyle, N-(C1-C6)alkylarylhomopiperazinyle éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux (C1-C6)alkyle, hydroxy, ou (C1-C6)alkoxy. 2Q89191 - 54 - 11. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1, consistant à faire réagir un composé de formule (X) : Ar' dans laquelle Art, LI, et RI sont tels que définis dans la 1, avec un aldéhyde de formule (Y) : Y dans laquelle L2 et Q sont tels que définis dans la 1, dans des conditions classiques de Knoevanagel, en présence d'une base dans un solvant approprié. 12. Utilisation des composés de formule (I) selon l'une des 1 à 10 en tant que médicaments. 13. Compositions pharmaceutiques comprenant comme principe actif au moins un composé de formule (I) telle que définie dans l'une des 1 à 10, ou un de ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxique pharmaceutiquement acceptables. - 55 - 14. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 10, en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité et des maladies associées. 15. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 10, en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament coupe-faim et/ou d'un médicament entraînant une perte de poids. 16. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 10, en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et/ou de l'anxiété. 17. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 10 en combinaison avec au moins un autre agent ou principe actif utilisé pour le traitement de l'obésité, du diabète de type Il, de l'hypertension ou de l'artériosclérose. 18. Utilisation d'au moins un composé de formule (I) selon l'une des 20 1 à 10 en combinaison avec au moins un autre agent ou principe actif utilisé pour le traitement de la dépression, ou de l'anxiété.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 233,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 25,C07D 207,C07D 403
C07D 233/96,A61K 31/4178,A61K 31/496,A61K 31/5377,A61K 31/55,A61P 3/04,A61P 9/10,A61P 25/24,C07D 207/12,C07D 403/10
FR2893733
A1
PROCEDE D'AUTHENTIFICATION DE DONNEES SEQUENTIELLES ET EQUIPEMENTS METTANT EN OEUVRE UN TEL PROCEDE
20,070,525
La présente invention concerne l'authentification de données séquentielles, provenant par exemple de l'échantillonnage de la signature d'une personne au moyen d'un dispositif d'acquisition tel qu'une tablette à digitaliser ou un écran tactile. L'invention peut s'appliquer à la signature en-ligne. En échantillonnant le tracé effectué par le signataire, une séquence de données spécifiques à la signature de l'utilisateur peut être créée. La publication L.R. Rabiner A tutorial on Hidden Markov Models and Selected Applications in Speech Recognition , Proc. of IEEE, Vol. 77, No. 2, février 1989 définit ce qu'est un Modèle de Markov Caché (encore appelé Hidden Markov Model ou HMM). Le brevet US 6 349 148 décrit un procédé et un dispositif visant à authentifier une signature, dans lequel un Modèle de Markov Caché est entraîné à partir de données d'apprentissage provenant de signatures authentiques, puis est appliqué aux données à authentifier. La plus grande partie du contenu de ce brevet est aussi décrite dans la thèse de doctorat de Jannes G.A. Dolfing intitulée Handwriting Recognition and Verification, A Hidden Markov Approach , et publiée sous la référence Philips Electronics N.V. 1998. Cette thèse présente une méthode de vérification de la signature en-ligne par un Modèle de Markov Caché, conçu à l'origine pour la reconnaissance de l'écriture manuscrite. Dans ce brevet, la signature est segmentée en portions dans les points où la vitesse verticale ou horizontale est nulle, puis un nombre de paramètres sont extraits en chaque portion. Dans le brevet US 6 349 148, le MMC de chaque utilisateur est construit à partir d'un nombre de signatures authentiques, par exemple 10. Il est aussi proposé d'utiliser un seuil de décision par personne, en utilisant d'autres signatures authentiques de la personne, par exemple 5, pour améliorer la performance du système de vérification. Dans le brevet US 6 349 148, les MMCs construits n'ont pas de caractéristique d'indépendance du dispositif d'acquisition. En effet, les paramètres décrivant la signature sont normalisés en utilisant des statistiques sur un ensemble d'utilisateurs (comme détaillé dans la Thèse). Dans l'état de l'art, afin de déterminer si des données à analyser correspondent à une signature authentique ou proviennent d'un imposteur, un score d'authentification est déterminé puis comparé à un seuil de décision qui est choisi en fonction de la fiabilité recherchée. Ce seuil de décision est déterminé à partir d'une population de référence en utilisant un même dispositif d'acquisition, semblable à celui qui sert ultérieurement à l'acquisition des données à authentifier, en procédant à l'acquisition des signatures authentiques et imitées. Avec l'évolution des terminaux, les fabricants sont amenés à proposer des dispositifs d'acquisition différents. Ceci entraîne des répercussions sur les paramètres extraits de la signature. Par exemple, si la même personne signe sur deux écrans tactiles différents, les valeurs d'un même paramètre extrait comme par exemple la vitesse en nombre de pixels par unité de temps ne seront pas les mêmes. De ce fait, la distribution de probabilités de chaque paramètre sera modifiée d'un terminal à l'autre et par conséquent la valeur du score d'authentification calculée sera également différente. Ainsi, un seuil de décision qui donne de bons résultats pour un dispositif d'acquisition ne donnera pas des résultats convenables pour un autre terminal et il faudra calculer deux seuils de décision différents, à savoir un pour chaque terminal. Par conséquent, le seuil de décision doit être déterminé à nouveau avec une population de référence pour chaque terminal disposant d'un nouveau dispositif d'acquisition, ce qui s'avère relativement long et coûteux dans la pratique. L'invention vise notamment à améliorer encore les procédés d'authentification d'un utilisateur au sein d'une infrastructure informatique comportant au moins deux dispositifs d'acquisition de données séquentielles spécifiques aux utilisateurs, présentant des caractéristiques différentes, et a pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé d'authentification comportant, dans un tel contexte, les étapes consistant à : a) permettre l'acquisition, au moyen de l'un des dispositifs d'acquisition, des données séquentielles spécifiques à une action d'un utilisateur à identifier, b) normaliser pour un ensemble de paramètres décrivant l'action, les valeurs de 30 ces paramètres obtenues à partir desdites données séquentielles, c) fournir les données normalisées en entrée d'au moins un modèle statistique de type HMM entraîné à partir de valeurs normalisées de référence provenant d'au moins un utilisateur connu et déterminer un score d'authentification représentatif d'une correspondance éventuelle entre l'utilisateur à authentifier et l'utilisateur connu, d) générer au moins une information d'authentification concernant l'utilisateur à authentifier après comparaison du score d'authentification à un seuil de décision. La présente invention peut permettre d'utiliser un seuil de décision global pour toute une population, tout en gardant une bonne performance de vérification, grâce aux techniques de normalisation personnalisée des paramètres extraits et de scores de vérification. L'expression modèle statistique de type HMM désigne selon l'invention un modèle HMM à au moins deux états ou sa dégénération à un seul état, par exemple en un GMM (Gaussian Mixture Model) dans le cas continu gaussien. La publication D. A. Reynolds, R. C. Rose, "Robust Text-Independent Speaker Identification Using Gaussian Mixture Speaker Models", IEEE Transactions on Speech and Audio Processing, Vol. 3, No. 1, Jan 1995, définit ce qu'est un GMM (Gaussian Mixture Model). Le modèle statistique de type HMM peut comporter au moins un processus stochastique d'émission, voire un double processus stochastique d'émission et de transition. Le modèle statistique de type HMM peut être entraîné selon le critère du Maximum de Vraisemblance, décrit dans la publication de Rabiner précitée (voir partie C, page 264). Le terme authentification englobe d'une part la vérification d'identité de l'utilisateur, i.e. pour déterminer si l'identité proclamée correspond à celle de l'utilisateur connu et d'autre part l'identification de l'utilisateur, i.e. pour déterminer si l'utilisateur appartient à un groupe d'utilisateurs connus. L'action précitée est par exemple une signature, auquel cas les dispositifs d'acquisition sont agencés pour acquérir des valeurs de paramètres décrivant la signature de l'utilisateur, ou un message vocal, auquel cas les dispositifs d'acquisition sont agencés pour analyser la voix, ou une démarche, auquel cas les dispositifs d'acquisition sont agencés pour analyser un mouvement. Chaque dispositif d'acquisition appartient par exemple à un terminal, tel que 30 par exemple un PDA, une tablette à digitaliser connectée à une unité de calcul ou un Smartphone et les étapes a) à d) peuvent être effectuées dans ce terminal. En variante, l'une au moins des étapes b) à d) peut être effectuée dans un serveur échangeant des données avec un terminal comportant le dispositif d'acquisition. Le modèle statistique de type HMM peut être entraîné par exemple à partir de moins de dix échantillons de données séquentielles provenant de l'utilisateur connu, notamment de l'ordre de cinq échantillons. Ainsi, l'utilisateur qui veut apprendre au terminal et/ou au serveur à reconnaître sa signature peut n'avoir qu'un nombre réduit de signatures authentiques à effectuer, par exemple cinq signatures. Les valeurs des paramètres précités, par exemple d'une signature, peuvent être extraits en chaque point de cette dernière. Le score d'authentification peut avantageusement être déterminé à partir d'au moins un score de chemin de Viterbi normalisé et d'un score de Vraisemblance normalisé. Le score d'authentification est par exemple déterminé par la moyenne arithmétique du score de Vraisemblance normalisé et du score de chemin de Viterbi 15 normalisé. Chaque valeur d'un paramètre peut être normalisée selon une normalisation qui dépend des autres valeurs de ce paramètre pour les données séquentielles acquises de l'utilisateur. Une telle normalisation peut être qualifiée de normalisation personnalisée. La normalisation peut notamment viser à conférer à la densité marginale de 20 chaque paramètre sensiblement le même écart-type. Les notions de densité marginale et d'écart-type sont définies dans l'ouvrage A. Monfort, Cours de probabilités , Economica, 2ème édition, 1980 (voir Théorème 11 page 83 pour la densité marginale, et la définition 6 page 51 pour l'écart-type). Cela peut faciliter l'apprentissage du modèle statistique de type HMM, lequel est par exemple discret ou continu à mélange de densités 25 elliptiquement symétriques, comme défini dans la publication L. R. Rabiner précitée, par exemple gaussiennes, en rendant, dans le cas continu, chacune des densités gaussiennes multivariées du mélange ni trop étroite, ce qui peut donner lieu à des problèmes numériques, ni trop large, ce qui peut donner lieu à un modèle de faible qualité, ou dans le cas d'un modèle discret, en améliorant la qualité du codage des données après 30 discrétisation. Du fait de la normalisation personnalisée, chaque paramètre peut avoir sensiblement le même poids lors du calcul de la vraisemblance, i.e. la probabilité de la séquence d'observation sachant le modèle. Les valeurs de chaque paramètre peuvent être normalisées en les multipliant 5 par une constante 6opt et en divisant le produit ainsi obtenu par l'écart-type moyen du paramètre x avant normalisation o , calculé à partir des données d'apprentissage. La constante 6opt vaut par exemple sensiblement 2 et peut être déterminée expérimentalement à partir de la population de référence, de manière à obtenir la meilleure fiabilité. 10 L'invention a encore pour objet une gamme d'au moins deux terminaux munis de dispositifs d'acquisition respectifs de données séquentielles spécifiques à une action d'un utilisateur, notamment des dispositifs d'acquisition de signatures tels que des écrans tactiles ou tablettes à digitaliser, ces dispositifs d'acquisition ayant des caractéristiques différentes, les terminaux comportant chacun au moins une unité de traitement agencée 15 pour : -traiter des signaux provenant du dispositif d'acquisition en vue d'entraîner un modèle statistique de type HMM à partir de données d'apprentissage provenant d'un utilisateur connu, notamment des signatures authentiques, - déterminer si un utilisateur à authentifier correspond bien à un utilisateur 20 connu en calculant un score d'authentification à partir de valeurs de paramètres normalisés provenant de l'utilisateur à authentifier et auquel est appliqué le modèle statistique de type HMM ainsi entraîné et en comparant le score d'authentification à un seuil de décision en vue de générer au moins une information d'authentification concernant l'utilisateur à identifier, 25 gamme dans laquelle le seuil de décision est sensiblement le même pour les terminaux. L'écart entre les seuils de décision des terminaux est par exemple de 5 % environ de la largeur de l'intervalle des scores ou moins, soit environ 0,05, mieux environ 0,02, en considérant des scores entre 0 et 1. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une gamme d'au 30 moins deux terminaux munis de dispositifs d'acquisition respectifs de données séquentielles spécifiques à une action et/ou un état d'un utilisateur, ces dispositifs d'acquisition ayant des caractéristiques différentes, les terminaux comportant chacun au moins une unité de traitement agencée pour traiter des signaux provenant du dispositif d'acquisition, ce procédé comportant l'étape consistant à : - déterminer un seuil de décision commun à tous les terminaux à partir d'un ensemble de données séquentielles provenant d'une population de référence, acquises au 5 moyen d'un même dispositif d'acquisition. L'invention a encore pour objet indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé d'authentification dans lequel on calcule un score d'authentification à partir d'un score de Vraisemblance normalisé et d'un score de chemin de Viterbi normalisé, notamment en effectuant la moyenne arithmétique des deux. 10 L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente de manière schématique une gamme de terminaux pouvant être réalisés conformément à l'invention, 15 - la figure 2 est un schéma en blocs d'un terminal, - la figure 3 représente différentes étapes d'un procédé d'authentification selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, et -la figure 4 illustre de manière schématique la connexion de terminaux comportant des dispositifs d'acquisition différents à un serveur distant. 20 On a représenté à la figure 1 une gamme d'au moins deux terminaux 1 et 2 tels que par exemple des assistants personnels numériques, comportant des dispositifs d'acquisition respectifs 3 et 4 encore appelés plateformes d'acquisition, présentant des caractéristiques différentes. Les dispositifs d'acquisition 3 et 4 sont par exemple des tablettes à digitaliser 25 ou des écrans tactiles présentant des dimensions spécifiques à chacun des terminaux. Les dispositifs d'acquisition 3 ou 4 sont par exemple des écrans tactiles ayant des tailles différentes mais la même résolution en nombre de pixels sur la totalité de la surface, de sorte que les dimensions des pixels dans les deux dispositifs d'acquisition ne sont pas les mêmes. 30 Chaque terminal 1 ou 2 comporte par exemple, comme illustré à la figure 2, outre le dispositif d'acquisition 3 ou 4, une unité de traitement 5 comportant un ou plusieurs microprocesseurs ou microcontrôleurs et les circuits annexes, agencés pour exécuter une application 6 visant à traiter les données séquentielles provenant du dispositif d'acquisition en vue de déterminer si une signature provient de l'utilisateur authentique ou d'un imposteur. Chaque dispositif d'acquisition 3 ou 4 est agencé pour échantillonner à une fréquence d'acquisition, qui est par exemple 100 Hz environ, des paramètres de la signature. A partir de ces signaux, des paramètres cinématiques supplémentaires peuvent être calculés tels que par exemple la vitesse, l'accélération ou le rayon de courbure. Parmi tous les paramètres pouvant être considérés, certains sont relatifs au geste de l'utilisateur signant et d'autres à la forme de sa signature. Parmi les premiers, on peut citer les coordonnées relativement au centre de gravité de la signature, la vitesse selon x et selon y, la vitesse absolue, le ratio entre la vitesse minimale et la vitesse maximale dans une fenêtre de cinq points, l'accélération en x, l'accélération en y, l'accélération absolue, l'accélération tangentielle, la pression exercée par le stylet, la variation de pression du stylet, l'inclinaison du stylet mesurée par deux angles, la variation de ces angles. Parmi les paramètres liés à la forme de la signature, on peut citer l'angle a entre le vecteur vitesse absolue et l'axe x, sin a, cos a, la variation (p de l'angle a, cos (p, sin (p, le rayon de courbure local, le rapport longueur sur largeur d'une fenêtre de cinq points et celui d'une fenêtre de sept points. Pour un dispositif d'acquisition donné, tout ou partie des paramètres ci-dessous peuvent être analysés et/ou calculés, ainsi que d'autres paramètres éventuellement. On extrait en chaque point de la signature les valeurs des paramètres. La signature échantillonnée par le dispositif d'acquisition 3, 4 peut ainsi générer des données séquentielles qui peuvent être modélisées par un modèle statistique de type HMM ayant par exemple une topologie de type gauche-droite, comme défini dans la publication L. R. Rabiner précitée. Dans un tel modèle, un certain nombre d'états se voient associer un jeu de probabilités de transition et pour chaque état, par exemple dans le cas continu, un mélange par exemple gaussien de densités multivariées continues est utilisé pour modéliser la fonction de densité de probabilité ; dans le cas discret, chaque état a une loi discrète associée (une distribution de probabilités d'observation de symboles). L'homme de l'art pourra utilement se reporter à la publication L. R. Rabiner précitée concernant les cas continu et discret. Les Modèles de Markov Cachés pouvant être utilisés dans la présente invention sont décrits notamment dans la publication L.R. Rabiner A tutorial on Hidden Markov Models and Selected Applications in Speech Recognition , Proc. of IEEE, Vol. 77, No. 2, février 1989. Il est également fait référence aux Modèles de Markov Cachés dans la publication B. Ly Van, S. Garcia-Salicetti, B. Dorizzi Fusion of HMM's Likelihood and Viterbi Path for On-line Signature Verification, Biometric Authentification Workshop (Bio AW), Lecture Notes in Computer Science (LNCS) 3087, pp. 318-331, Prague Czech Republic, Mai 2004. Le modèle statistique de type HMM pouvant être utilisé dans l'invention est par exemple un Modèle de Markov Caché continu et la fonction de densité de probabilité est par exemple multivariée dans chaque état et modélisée par exemple par un mélange de quatre gaussiennes. Pour entraîner le Modèle de Markov Caché d'une personne, un apprentissage est effectué à partir de données séquentielles obtenues à partir de quelques P signatures authentiques de cette personne, ce nombre P étant par exemple égal à cinq. Par exemple, dans le cas d'un Modèle de Markov Caché continu gaussien, le 20 nombre d'états N du modèle est défini par la partie entière de Ttotal KxM où M est le nombre de densités gaussiennes par état et Ttotai est le nombre total de points des P signatures authentiques utilisées pour entraîner le Modèle de Markov Caché. M peut être pris égal à 4 environ. 25 K peut être pris égal à 30 environ, correspondant au nombre de points échantillonnés pour estimer le vecteur moyenne et la matrice de covariance d'une gaussienne. L'algorithme de Baum-Welch tel que décrit dans la publication de L. Rabiner et B.H. Juang précitée est peut être utilisé pour entraîner le Modèle de Markov Caché. 30 Conformément à un aspect de l'invention, la valeur de chaque paramètre x de la signature est normalisé en la multipliant par une constante 6opt et en la divisant par l'écart-type moyen 6x du paramètre considéré, calculé sur les P signatures d'apprentissage de la personne, soit : 6opt x x 6x Cette normalisation est personnalisée puisque le facteur de normalisation 6x est dépendant de la personne. Après cette normalisation, tous les paramètres de la signature d'une même personne ont à peu près la même variance, donc à peu près le même poids dans le calcul de la vraisemblance de la signature de test. Grâce à cette normalisation personnalisée, tous les paramètres de toutes les signatures de n'importe quel signataire acquises sur n'importe quel dispositif d'acquisition peuvent avoir sensiblement la même variance. Ainsi, les scores calculés en sortie du modèle statistique de type HMM, de n'importe quelle personne, sur n'importe quel dispositif d'acquisition, peuvent avoir le même intervalle de variation et le seuil de décision ne change sensiblement pas d'une personne à l'autre, ni d'un dispositif d'acquisition à l'autre (cas de la vérification de l'identité). Conformément à un autre aspect de l'invention, au moins deux scores peuvent être calculés à partir du modèle statistique de type HMM lorsque celui-ci est à au moins deux états, à savoir un score de Vraisemblance normalisé et un score de chemin de Viterbi normalisé. Dans le cas d'un modèle statistique de type HMM dégénéré à un seul état, on ne peut pas calculer le score de chemin de Viterbi . Score de Vraisemblance su normalisé Soit L le nombre de paramètres utilisés pour modéliser la signature, LLBA la moyenne des log-vraisemblance des P signatures d'apprentissage, donnée par le Modèle de Markov Caché entraîné à partir de ces mêmes P signatures, en utilisant l'algorithme de Viterbi, tel que défini dans la publication de L. R. Rabiner précitée, et LLtest la log-vraisemblance (logarithme de la vraisemblance) de la signature à tester, également donnée par le Modèle de Markov Caché en utilisant l'algorithme de Viterbi. Le score de Vraisemblance sa de la signature de test peut être calculé par : sll = exp LLtest ù LL BAI / L Ce score en lui-même peut déjà, en étant comparé à un seuil de décision, renseigner sur l'identité du signataire. Si le score est plus grand que le seuil de décision, l'identité est confirmée, sinon elle est infirmée (contexte de la vérification de l'identité). Avantageusement, ce score de Vraisemblance normalisé est combiné au score de chemin de Viterbi normalisé, dans le cas d'un modèle statistique de type HMM à au moins deux états, calculé comme suit. Score de chemin de Viterbi normalisé Le score de chemin de Viterbi normalisé svt peut être calculé à partir de l'information de segmentation de la signature par l'algorithme de Viterbi. Cette segmentation de la signature par l'algorithme Viterbi est représentée par un vecteur de segmentation qui a N composantes, où N est le nombre d'états du modèle statistique de type HMM. Chaque composante contient le nombre de points associés à l'état correspondant par l'algorithme de Viterbi. Les vecteurs de segmentation de toutes les signatures d'apprentissage du modèle statistique de type HMM peuvent être calculées puis sauvegardées comme références. Le vecteur de segmentation de la signature à authentifier peut être calculé. Ensuite, les distances de Hamming, comme défini dans la publication A. Belaid, Y. Belaid, Reconnaissance des formes : méthodes et applications , Inter éditions 1992 (en bas de la page 31), entre le vecteur de segmentation de la signature à authentifier et les vecteurs de segmentation des signatures d'apprentissage peuvent être calculés. La valeur moyenne dh de ces distances de Hamming peut être déterminée pour calculer un score de chemin de Viterbi normalisé svt par l'équation suivante : s y, = exp(ùdh /Tavg ) où Taäg est la longueur moyenne des signatures ayant servi à l'apprentissage du Modèle de Markov Caché. Score d'authentification Un score d'authentification peut être déterminé par la moyenne arithmétique du 30 score de Vraisemblance su normalisé et du score de chemin de Viterbi normalisé svt par la formule : S11 + svt s= 2 Procédé d'authentification Le procédé d'authentification selon l'invention peut être mis en oeuvre de la manière suivante, comme illustré à la figure 3. Dans une étape 10, il est procédé à l'acquisition des données d'apprentissage, en permettant par exemple à l'utilisateur de signer plusieurs fois et en procédant à l'acquisition des données correspondant aux signatures authentiques. Les valeurs des paramètres des signatures authentiques peuvent être normalisées à l'étape 11 de la manière précitée. Ensuite, le modèle statistique de type HMM de cet utilisateur peut être déterminé à l'étape 12. Au moment où une signature doit être authentifiée, afin de déterminer si elle provient de l'utilisateur précédemment identifié ou d'un imposteur, par exemple lors d'un achat en ligne, on peut procéder à l'étape 13 à l'acquisition des données à authentifier, l'utilisateur à authentifier utilisant un terminal dont le dispositif d'acquisition présente les mêmes caractéristiques que celui ayant servi à l'acquisition des signatures authentiques. Ensuite, à l'étape 14, les paramètres de la signature à authentifier sont normalisés en relation au modèle cible (le modèle associé à l'identité proclamée dans le cas de la vérification, ou le modèle de chaque individu d'une base d'utilisateurs recensés dans le cas de l'identification) et un score d'authentification est calculé à l'étape 15, ce score s étant par exemple dans le cas d'un modèle statistique de type HMM non-dégénéré la moyenne arithmétique du score de Vraisemblance normalisé su et du score de chemin de Viterbi normalisé svt, comme indiqué plus haut. Dans le cas d'un modèle statistique de type HMM dégénéré à un seul état, seul le score de Vraisemblance normalisé est utilisé. A l'étape 16, le score calculé peut être comparé à un seuil de décision (cas de la vérification) ou utilisé pour chercher le modèle le plus probable dans la base d'utilisateurs recensés (cas de l'identification), et une information concernant l'identité de l'utilisateur à authentifier est délivrée à l'étape 17. Le procédé de la figure 3 peut être mis en oeuvre sur un terminal et l'information produite à l'étape 17 être transmise à un serveur 22 avec lequel ce terminal communique par l'intermédiaire d'un réseau 20, comme illustré à la figure 4, lorsqu'il est nécessaire par exemple de valider l'identité d'un utilisateur au moment d'un achat en ligne. En variante, au moins une partie du procédé d'authentification peut être mise en oeuvre par le serveur 22, le terminal 1 ou 2 transmettant par exemple au serveur des données provenant du dispositif d'acquisition, l'utilisateur authentique ayant préalablement adressé au serveur des données d'apprentissage obtenues à partir des signatures authentiques afin de lui permettre d'entraîner son modèle statistique de type HMM. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. L'invention s'applique notamment à l'authentification de données séquentielles autres que provenant de l'analyse d'une signature, par exemple des données séquentielles provenant d'une analyse de la parole ou d'une démarche de l'utilisateur. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié.15
La présente invention concerne un procédé d'authentification d'un utilisateur au sein d'une infrastructure informatique pouvant comporter au moins deux dispositifs d'acquisition de données séquentielles spécifiques aux utilisateurs, ces dispositifs d'acquisition présentant des caractéristiques différentes, ce procédé comportant les étapes consistant à :a) permettre l'acquisition au moyen de l'un des dispositifs d'acquisition, des données séquentielles spécifiques à une action d'un utilisateur à authentifier,b) normaliser pour un ensemble de paramètres décrivant l'action, les valeurs de ces paramètres obtenues à partir desdites données séquentielles,c) fournir les valeurs normalisées en entrée d'au moins un modèle statistique de type HMM entraîné à partir de valeurs normalisées de référence provenant d'au moins un utilisateur connu et déterminer un score d'authentification représentatif d'une correspondance éventuelle entre l'utilisateur à authentifier et l'utilisateur connu,d) générer au moins une information d'authentification concernant l'utilisateur à authentifier après comparaison du score d'authentification à un seuil de décision.
1. Procédé d'authentification d'un utilisateur au sein d'une infrastructure informatique pouvant comporter au moins deux dispositifs (1, 2) d'acquisition de données séquentielles spécifiques aux utilisateurs, ces dispositifs d'acquisition présentant des caractéristiques différentes, ce procédé comportant les étapes consistant à : a) permettre l'acquisition au moyen de l'un des dispositifs d'acquisition, des données séquentielles spécifiques à une action d'un utilisateur à authentifier, b) normaliser pour un ensemble de paramètres décrivant l'action, les valeurs de ces paramètres obtenues à partir desdites données séquentielles, c) fournir les valeurs normalisées en entrée d'au moins un modèle statistique de type HMM entraîné à partir de valeurs normalisées de référence provenant d'au moins un utilisateur connu et déterminer un score d'authentification représentatif d'une correspondance éventuelle entre l'utilisateur à authentifier et l'utilisateur connu, d) générer au moins une information d'authentification concernant l'utilisateur à authentifier après comparaison du score d'authentification à un seuil de décision. 2. Procédé selon la 1, l'information d'authentification comportant une information représentative d'une correspondance entre une identité proclamée de l'utilisateur et celle de l'utilisateur connu. 3. Procédé selon la 1, l'information d'authentification comportant une information représentative de l'appartenance de l'utilisateur à authentifier à un groupe d'utilisateurs connus. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le modèle statistique de type HMM est à au moins deux états. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le modèle statistique de type HMM est un GMM. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le modèle statistique de type HMM est entraîné selon le critère du maximum de Vraisemblance. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif d'acquisition appartient à un terminal et dans lequel les étapes a) à d) sont effectuées dans ce terminal. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'une au moins des étapes b) à d) est effectuée dans un serveur (22) échangeant des données avec un terminal comportant le dispositif d'acquisition. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les dispositifs d'acquisition sont agencés pour acquérir des paramètres d'une signature. 10. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel les dispositifs d'acquisition sont agencés pour analyser la voix. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le modèle statistique de type HMM est entraîné à partir de moins de dix échantillons de données séquentielles provenant de l'utilisateur connu, notamment de l'ordre de cinq échantillons. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le score d'authentification (s) est déterminé à partir d'au moins un score de Viterbi normalisé (s,t) et d'un score de Vraisemblance normalisé (sa) 13. Procédé selon la précédente, dans lequel le score est déterminé par la moyenne arithmétique du score de Vraisemblance normalisé (s,t) et du score de Viterbi normalisé (sil). 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les valeurs d'un paramètre (x) sont normalisées en multipliant celles-ci avant 20 normalisation par une constante (6opt) et en divisant le produit ainsi obtenu par l'écart-type moyen du paramètre (6x) avant normalisation, calculé à partir des données d'apprentissage. 15. Procédé selon la précédente, dans lequel la constante (6opt) vaut sensiblement 2. 25 16. Gamme d'au moins deux terminaux (1, 2) munis de dispositifs d'acquisition respectifs de données séquentielles spécifiques à une action de chaque utilisateur, notamment de dispositifs d'acquisition de signatures tels que des écrans tactiles ou tablettes à digitaliser, ces dispositifs d'acquisition ayant des caractéristiques différentes, les terminaux comportant chacun au moins une unité de traitement (5) agencée pour : 30 - traiter des signaux provenant du dispositif d'acquisition en vue d'entraîner un modèle statistique de type HMM à partir de données d'apprentissage provenant d'un utilisateur connu,- déterminer si un utilisateur à authentifier correspond bien à un utilisateur connu en calculant un score d'authentification à partir de valeurs de paramètres normalisés provenant de l'utilisateur à authentifier et auquel est appliqué le modèle statistique de type HMM et en comparant le score d'authentification à un seuil de décision en vue de générer au moins une information d'authentification concernant l'utilisateur à authentifier, gamme dans laquelle le seuil de décision est sensiblement le même pour les terminaux. 17.Procédé de fabrication d'une gamme d'au moins deux terminaux munis de dispositifs d'acquisition respectifs de données séquentielles spécifiques à une action d'un utilisateur, ces dispositifs d'acquisition ayant des caractéristiques différentes, les terminaux comportant chacun au moins une unité de traitement (5) agencée pour traiter des signaux provenant du dispositif d'acquisition, ce procédé comportant l'étape consistant à : -déterminer un seuil de décision commun à tous terminaux à partir d'un ensemble de données séquentielles provenant d'une population de référence, acquises au moyen d'un même dispositif d'acquisition.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 21,H04L 9
G06F 21/31,G06F 21/32,H04L 9/32
FR2889812
A1
DISPOSITIF D'AIDE A LA RESPIRATION
20,070,223
La présente invention concerne un apte à fonctionner selon une alternance de phases inspiratoires et expiratoires et comprenant: É une source de gaz respiratoire sous pression, É des moyens de commande aptes à transmettre à ladite source de gaz une valeur de consigne d'un paramètre lié au gaz, É un conduit d'inspiration pour amener le gaz de la source de gaz à un patient, É un conduit d'expiration pour canaliser les gaz d'expiration du patient, 10 É une vanne sur le conduit d'inspiration, ladite vanne comprenant des moyens de passage de gaz qui permettent un fonctionnement proportionnel, ladite vanne étant commandée par des moyens distincts de la source de gaz sous pression, É une vanne sur le conduit d'expiration pour contribuer à établir une 15 PEP, É des moyens capteurs respectivement de pression et de débit, sur le conduit d'inspiration. On précise que la PEP (Pression Expiratoire Positive) va être définie cidessous. On connaît déjà des dispositifs du type mentionné ci-dessus. On trouvera par exemple une description d'un tel dispositif dans le document FR 2 812 203 (voir figure 15 de ce document par exemple). La figure 1 reproduit ainsi schématiquement un dispositif 10 connu. Le dispositif 10 comprend une source 100 de gaz respiratoire sous pression, reliée à une première extrémité d'un conduit d'inspiration 110 dont la deuxième extrémité est au contact d'un patient pour lui amener le gaz issu de la source 100 pendant des phases d'inspiration. Cette deuxième extrémité est ici représentée par un masque respiratoire 120. Il est également envisageable de mettre en oeuvre un dispositif de ce type en mode dit intrusif , le patient étant alors intubé avec cette deuxième extrémité. Le masque peut comprendre des ouïes, pour ménager des fuites de gaz respiratoire. Le dispositif 10 comprend également un conduit d'expiration 130, dont une première extrémité débouche à l'air libre pour évacuer les gaz expirés par le patient, et dont la deuxième extrémité est reliée au patient en rejoignant la deuxième extrémité du conduit d'inspiration. On remarque sur le conduit d'inspiration 110 deux capteurs: É un capteur 111 de pression du gaz respiratoire dans le conduit, É un capteur 112 de débit de ce même gaz. Des vannes sont prévues pour sélectivement fermer les conduits respectifs 110 et 130. Une vanne 113 est ainsi placée sur le conduit 110, et une vanne 133 sur le conduit 130. La vanne 113 qui est placée sur le conduit d'inspiration est du type 15 vanne dont les moyens de passage de gaz comprennent au moins une partie permettant un fonctionnement proportionnel. II s'agit typiquement d'une vanne dans laquelle les moyens de passage de gaz comportent un boisseau apte à être manoeuvré en rotation. La mise en oeuvre d'une telle vanne apte à fonctionner de manière proportionnelle correspond à une configuration spécifique (proposée par le document FR 2 812 203), qui est avantageuse. On reviendra sur cet aspect. La vanne 133 qui est placée sur le conduit d'expiration est quant à elle d'un type différent. Cette vanne comprend un organe de fermeture qui est du type ballonnet gonflable, apte à obstruer le conduit sur lequel la vanne est placée sous l'effet d'une commande pneumatique. La vanne 113 est commandée par un moteur électrique qui lui est dédié (non représenté). La vanne 133 est commandée par voie pneumatique. Plus précisément, la vanne 133 peut être commandée sélectivement par deux lignes de pression différentes, cette vanne étant associée à des moyens de sélection de la ligne de pression commandant la vanne. Ces deux lignes de pression sont: É une ligne 1331 reliée à la source de pression 100, É une ligne 1332 reliée à une source de pression auxiliaire 140. Le dispositif 10 comprend également un ensemble désigné collectivement sous la référence 50, qui correspond à des moyens de commande du fonctionnement du dispositif. Ces moyens de commande 50 sont aptes à élaborer une consigne 10 de fonctionnement pour la source de gaz 100, et à lui transmettre par l'intermédiaire d'une liaison 1510. Cette consigne de fonctionnement est par exemple exprimée en un nombre de tours par minute, dans le cas où la source de pression 100 est une turbine. Il peut également s'agir d'une consigne de type différent, par exemple une consigne de pression en sortie de la source de gaz sous pression. La consigne est une consigne temps réel, et est adaptée en permanence par les moyens de commande 50. Un tel dispositif fonctionne selon une alternance de: É phases inspiratoires lors desquelles la vanne 113 est en position ouverte et la vanne 133 est en position fermée, É phases expiratoires lors desquelles la vanne 113 est en position fermée et la vanne 133 est: - soit en position ouverte, - soit en position fermée de manière à établir une contre-pression positive dans le conduit d'expiration (PEP), qui est destinée à équilibrer la surpression résiduelle dans les poumons du patient lorsque celui-ci est en phase d'expiration. Dans ce cas, un contrôle spécifique de la fermeture de la vanne 133 est prévu. La consigne élaborée par les moyens de commande 50 pour être transmis à la source 100 de gaz sous pression est constituée en fonction 2889812 d'un paramètre représentatif du fonctionnement du dispositif. On reviendra sur cet aspect dans le cadre de la description de l'invention. Et en fonction de la nature du paramètre représentatif du fonctionnement du dispositif qui est retenu pour élaborer cette consigne pour la source de gaz, le dispositif pourra être opéré selon différents modes de fonctionnement. En particulier, ce dispositif pourra fonctionner en mode barométrique, ou en mode volumétrique. En mode barométrique, le dispositif est piloté en fonction de la pression dans le conduit d'inspiration. Il s'agit dans ce mode de fonctionnement de fournir au patient un gaz avec une pression désirée, lors de chaque phase d'inspiration. Dans ce mode de fonctionnement, c'est un paramètre de pression qui est donc retenu pour élaborer la consigne pour la source 100. Le débit dans le conduit d'inspiration est une valeur résultante du pilotage en pression. En mode volumétrique, le dispositif est piloté en fonction du débit dans le conduit d'inspiration. Il s'agit dans ce mode de fonctionnement de fournir au patient un volume désiré de gaz lors de chaque phase d'inspiration. Les moyens de commande du dispositif sont prévus pour adapter à la fois: É le mode de fonctionnement (barométrique ou volumétrique). A cet égard, il est possible de prévoir une sélection manuelle du mode de fonctionnement désiré, par un opérateur manipulant une interface dédiée à cet effet (clavier du dispositif par exemple), É et la valeur du paramètre représentatif du fonctionnement du dispositif qui est retenu pour élaborer la consigne pour la source de gaz, en fonction: > du mode de fonctionnement retenu (barométrique, volumétrique.. qui détermine en particulier la nature du paramètre à retenir), et > de la phase dans laquelle le dispositif se trouve (phase inspiratoire, ou expiratoire) . On précise que dans le cas où on souhaite mettre en oeuvre une PEP, il est nécessaire de contrôler finement la pression pneumatique de gonflement du ballonnet (pression de commande) de la vanne d'expiration 133. En effet, lorsque l'on désire établir une PEP au niveau du masque 120 (ou de manière plus générale au niveau du patient, le présent texte considérant de manière équivalente la configuration avec masque et la configuration intrusive, que ce soit dans la présentation de l'état de la technique ou dans celle de l'invention), la vanne 133 ne doit pas être fermée par une pression de commande excessive, mais seulement par une contre-pression apte à établir une PEP désirée au niveau du patient. C'est pourquoi on prévoit deux lignes de commande pour cette vanne 133: É la ligne 1331 permet de fermer la vanne 133 sans se préoccuper d'un quelconque équilibrage avec une contre pression dans les conduits en particulier lors des phases inspiratoires, É la ligne 1332, reliée au compresseur 140, permet quant à elle de 20 transmettre à la vanne 133 une pression de commande calibrée pour établir une PEP désirée pendant l'expiration du patient, lors des phases expiratoires. On précise que la vanne 133 est associée à des moyens de sélection (non représentés) pour sélectionner la ligne 1331, ou la ligne 25 1332. Le dispositif connu de la figure 1 est avantageux. En particulier, la vanne inspiratoire d'un tel dispositif autorise un contrôle fin du gaz respiratoire dans le conduit d'inspiration y compris pour gérer différents modes de fonctionnement. On peut toutefois envisager d'améliorer encore un tel dispositif. Premièrement, il serait avantageux de disposer de moyens de commande du dispositif qui permettent de gérer finement son fonctionnement, et ce dans ses différents modes de fonctionnement. En particulier, dans un fonctionnement en mode volumétrique il est possible que le contrôle très précis de la valeur du débit dans le conduit 110 s'avère délicat. Ceci est le cas notamment dans le cas où la source de pression est une turbine. Dans ce cas en effet, les variations de charge de la turbine sont susceptibles dans certaines conditions de perturber la précision du contrôle du débit de gaz respiratoire dans le conduit 110. Cet aspect est encore renforcé dans le cas où on souhaite contrôler le débit de gaz inspiratoire sur des larges gammes de valeurs possibles par exemple de 1 à 180 litres par minute. Et une telle plage de débits peut être souhaitée, pour permettre au dispositif de traiter des pathologies et affections de différents types. Deuxièmement, il peut s'avérer délicat de minimiser la valeur du débit de base. On souhaite en effet généralement minimiser ce débit de base durant les phases expiratoires, en particulier pour éviter de gaspiller des gaz secondaires tels que l'oxygène qui peuvent être mélangés dans le gaz issu de la source 100. Et il est donc désiré d'obtenir un débit de base dont la valeur corresponde juste aux fuites du dispositif (par exemple fuites dans le 25 masque 120). Cet aspect rejoint dans une certaine mesure le contrôle précis d'un débit, surtout pour des valeurs de consigne très faibles. Un but de l'invention est de permettre d'améliorer les aspects mentionnés ci-dessus. Un autre but de l'invention est de permettre en outre de gérer (réglage de la valeur de consigne, régulation.) finement le débit de dérivation, et la PEP, de manière dissociée. Un autre but encore de l'invention est de permettre d'effectuer un suivi fin des fuites du dispositif, même dans le cas où l'extrémité du dispositif qui est reliée au patient est un masque. Et un objectif supplémentaire est de permettre de déclencher automatiquement de nouvelles phases d'inspiration, à partir d'un tel suivi. Un autre but enfin de l'invention est de permettre de maximiser les bénéfices d'une configuration dans laquelle la vanne d'inspiration est apte à fonctionner de manière proportionnelle. Afin d'atteindre ces buts, l'invention propose un dispositif d'aide à la respiration apte à fonctionner selon une alternance de phases inspiratoires et expiratoires et comprenant: É une source de gaz respiratoire sous pression, É des moyens de commande aptes à transmettre à ladite source de gaz une valeur de consigne d'un paramètre lié au gaz, É un conduit d'inspiration pour amener le gaz de la source de gaz à un patient, É un conduit d'expiration pour canaliser les gaz d'expiration du patient, É une vanne sur le conduit d'inspiration, ladite vanne comprenant des moyens de passage de gaz qui permettent un fonctionnement proportionnel, ladite vanne étant commandée par des moyens distincts de la source de gaz sous pression, É une vanne sur le conduit d'expiration pour contribuer à établir une PEP, É des moyens capteurs respectivement de pression et de débit, sur le conduit d'inspiration, dispositif caractérisé en ce que: É lesdits moyens de commande comprennent des moyens de sélection aptes à sélectionner un paramètre de pression ou un paramètre de débit pour constituer ladite valeur de consigne à destination de la source de gaz, É lesdits moyens de sélection sont commandés par une unité de commande automatique, ladite unité de commande étant: - reliée aux moyens capteurs de pression et de débit placés sur le conduit d'inspiration, pour former une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne, - associée à un programme permettant de provoquer la sélection en temps réel d'un signal de pression ou de débit, É de sorte que l'association d'une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne, avec une vanne permettant un fonctionnement proportionnel, autorise un pilotage en temps réel de modes volumétriques et barométriques du fonctionnement du dispositif, entre les phases inspiratoires et expiratoires, et à l'intérieur de ces phases. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, outre la figure 1 qui a déjà été commentée ci-dessus: É la figure 2 est une représentation schématique d'un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, É la figure 3 est une représentation schématique d'une partie d'une vanne inspiratoire mise en oeuvre dans un dispositif selon l'invention, É la figure 4 est une représentation schématique d'un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention. En référence à la figure 2, on a représenté un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. Sur cette figure, comme sur la figure 4, le dispositif représenté reprend des éléments qui ont déjà été décrits en référence à la figure 1. Ces éléments seront représentés avec les mêmes signes de référence. On retrouve ainsi sur cette figure l'ensemble des éléments qui constituent le dispositif de la figure 1. On retrouve en particulier la source de gaz sous pression 100. Dans le cadre de l'invention, cette source est une turbine de type ventilateur centrifuge (c'est à dire dont la sortie se fait en périphérie de l'élément tournant, par exemple par un canal de collection à sortie tangentielle), à entrée d'air axiale (c'est à dire dont l'entrée d'air est sensiblement alignée avec l'axe de la partie tournante de la turbine). Et cette source de gaz présente une inertie particulièrement faible, de l'ordre de 150 gcm2. On retrouve également une vanne inspiratoire 113, qui est apte à fonctionner de manière proportionnelle. Plus précisément, cette vanne comporte de préférence un boisseau apte à être commandé en rotation dans un corps tubulaire, de manière à autoriser un fonctionnement en partie tout ou rien et en partie proportionnel. On reviendra sur cet aspect. On remarquera sur cette figure que l'extrémité 120 du conduit 110 15 est représentée sous la forme d'un masque. En effet, l'invention peut être mise en uvre avec une extrémité du conduit 110 qui correspond à un masque (mode non invasif), ou à un mode invasif (par exemple intubation du patient). Et dans le cas où cette extrémité 120 est réalisée sous la forme 20 d'un masque, l'invention permet comme on va le voir de gérer finement les fuites associées à un tel masque. On remarque sur la figure 2 que les moyens de commande 50 du dispositif ont une structure spécifique. Plus précisément, ces moyens de commande comprennent: É un comparateur 151, pour élaborer la consigne de fonctionnement qui sera transmise à la source de gaz sous pression par l'intermédiaire de la liaison 1510. Ce comparateur comporte deux entrées: > une entrée 1511 pour une ou plusieurs valeurs de consigne. Ces valeurs de consigne peuvent être mémorisées dans une mémoire des moyens de commande 50. On peut ainsi mémoriser une ou plusieurs valeurs de consigne en particulier pour: / un paramètre de pression, et / un paramètre de débit, - une entrée 1512 pour une valeur représentative du fonctionnement du dispositif. Cette valeur est une valeur de pression, ou de débit. Comme on va le voir, cette valeur est issue: / du capteur de pression 111 pour une valeur de pression, / du capteur de débit 112 ou d'un ensemble de traitement de mesures de débit pour une valeur de débit, É un interrupteur 152 apte à sélectivement mettre en relation l'entrée 1512 du comparateur 151 avec le capteur de pression 111, ou de débit 112. Cet interrupteur correspond ainsi à un moyen de sélection. On précise que des moyens sont associés au comparateur 151 pour fournir dans l'entrée 1511 de ce comparateur une consigne de même nature (pression ou débit) que la valeur transmise sur l'entrée 1512 du comparateur, en fonction de la position de l'interrupteur, É une unité de commande 51 apte à commander le fonctionnement de l'interrupteur 152, par l'intermédiaire d'une liaison 510. Cette unité de commande est également reliée: - aux capteurs 111 et 112, dont elle reçoit les mesures en temps réel, - ainsi qu'au moteur de commande de la vanne 113, pour piloter son fonctionnement. En effet, l'ouverture du boisseau de la vanne doit être directement proportionnelle: / au débit désiré, dans un mode volumétrique, / à une rampe de pression désirée, dans un mode barométrique. La commande de l'interrupteur permet de réguler le fonctionnement de la source de pression sur la base de mesures de pression (mode barométrique), ou de mesures de débit (mode volumétrique). Et en fonction de la position de l'interrupteur 152, qui détermine le mode de fonctionnement du dispositif (barométrique ou volumétrique), une consigne adaptée (de pression ou de volume) est comme on l'a dit fournie à l'entrée de consigne 1511. Lorsque l'interrupteur 152 relie l'entrée 1512 à la sortie du capteur de pression 111, le dispositif est régulé en mode barométrique. Lorsque maintenant l'interrupteur 152 relie l'entrée 1512 à la sortie du capteur de débit 112, le dispositif est régulé en mode volumétrique. Les moyens de commande 50 comportent ainsi une boucle de régulation directe et fermée, entre les capteurs 111 et 112 qui caractérisent en temps réel et en continu le fonctionnement du dispositif, et la source de gaz sous pression 100. Cette boucle de régulation directe fermée permet d'effectuer en temps réel l'ajustement de la consigne transmise à la source 100. Elle permet également de modifier en temps réel le mode de fonctionnement: É la sélection par l'interrupteur du capteur 111 correspond à un mode barométrique, É la sélection par l'interrupteur du capteur 112 correspond à un mode volumétrique. Plus précisément, cette boucle de régulation permet de modifier à l'intérieur même d'une phase (inspiratoire ou expiratoire) donnée la nature (débit ou pression) du paramètre à partir duquel la consigne de fonctionnement de la source 100 est élaborée. Plus précisément encore, la combinaison spécifique selon l'invention des éléments suivants: É turbine de faible inertie, de type ventilateur centrifuge à entrée axiale, É vanne inspiratoire apte à fonctionner de manière proportionnelle, É boucle de régulation directe fermée mettant en oeuvre des moyens de sélection de la nature du paramètre (débit ou pression), commandés automatiquement et en temps réel par l'unité de commande 51, 30 est particulièrement avantageuse. Cette combinaison permet en effet de piloter en temps réel le fonctionnement du dispositif, avec une grande précision. Et cet avantage s'étend au pilotage de larges gammes de débit, telles que mentionnées en introduction de ce texte. Et cette combinaison permet de gérer avec une grande précision le contrôle de la source 100, en particulier dans la perspective des buts et objectifs de l'invention mentionnés plus haut dans ce texte. Cette configuration qui permet de changer de mode de fonctionnement en temps réel, à partir du suivi du fonctionnement du dispositif et de paramètres mémorisés dans une mémoire des moyens 50 reliée à l'unité de commande 51, offre ainsi également une grande souplesse d'utilisation. Il est par exemple possible de faire fonctionner le dispositif en mode AIVT (acronyme anglo-saxon correspondant à la signification française Aide Inspiratoire avec Volume Assuré, encore appelé mode VAPS pour Volume Assured Pressure Support), en temps réel. Un tel mode fait intervenir le mode barométrique, et peut transférer le mode à un mode volumétrique en temps réel y compris à l'intérieur d'une même phase inspiratoire ou expiratoire. Plus précisément, dans ce mode une phase inspiratoire comprend: É au début, un fonctionnement en mode barométrique, É un algorithme suit par ailleurs en permanence le volume de gaz respiratoire délivré au patient, et extrapole les volumes déjà délivrés lors de la phase inspiratoire pour déterminer si en un temps prédéterminé donné, un volume cible prédéterminé sera effectivement délivré au patient dans cette phase, É si l'algorithme détermine que ce n'est pas le cas, le fonctionnement du dispositif est forcé en mode volumétrique, pour fournir au patient un volume permettant d'atteindre cette cible. On comprend que dans un tel mode, l'interrupteur 152 joue un rôle important (en particulier pour le forçage mentionné). Et la combinaison spécifique mentionnée ci-dessus est particulièrement avantageuse pour mettre en oeuvre ce mode. De la même manière, l'invention facilite grandement la mise en oeuvre d'autres modes, par exemple le mode VACI (pour Ventilation Assistée Contrôlée Intermittente équivalent de l'appellation anglo-saxonne SIMV Synchronous Intermittent Mandatory Ventilation). On remarque sur la figure 2 que la source de pression auxiliaire 140 qui commande la ligne de pression 1332 de la vanne expiratoire et directement reliée à cette vanne, sans élément intermédiaire. Cette disposition est rendue possible par l'emploi d'une microturbine pour la source de pression auxiliaire 140. Une telle microturbine ne génère en effet pas les effets indésirables (vibrations, irrégularités de fonctionnement...) observés avec des sources de pression auxiliaires classiques telles que des compresseurs dont un volet est commandé selon un mouvement de va et vient alternatif. Elle permet ainsi de s'affranchir des moyens complémentaires (filtres, etc..) qui sont habituellement disposés entre la source de pression auxiliaire et la vanne expiratoire, pour protéger cette vanne de ces effets indésirables. La microturbine 140 peut fonctionner en continu, sans régulation de son fonctionnement. Dans ce cas, la commande de la vanne expiratoire est assurée par une mise en communication sélective de la ligne de commande pneumatique 1332 de la vanne expiratoire avec la microturbine. Cette mise en communication sélective est assurée par les moyens de sélection (non représentés) associés à la vanne 133. On précise que l'extrémité 120 est munie d'un capteur de pression pour suivre, pendant les phases d'expiration, la pression au niveau du patient et transmettre en temps réel à l'unité de commande 51 cette pression pour le pilotage par une boucle de régulation (non représentée) du compresseur 140 par l'unité de commande. On a dit que la vanne inspiratoire 113 était apte à fonctionner de manière proportionnelle. Plus précisément, dans un mode de réalisation de l'invention cette vanne comprend: É Un corps de vanne comportant une ouverture en communication avec le conduit d'inspiration, et É un élément mobile tel qu'un boisseau apte à obstruer ladite ouverture dans une position fermée, et à libérer au moins partiellement cette ouverture en position ouverte. Ledit élément mobile comporte un évidement apte à être amené en regard de ladite ouverture du corps de vanne pour autoriser le passage de gaz de la source de gaz vers le conduit d'inspiration, ledit évidement comportant: É une première partie, dont la géométrie correspond à un fonctionnement 15 proportionnel de la vanne inspiratoire lorsque ladite première partie est amenée en regard de ladite ouverture, É une deuxième partie, dont la géométrie correspond à un fonctionnement en tout ou rien de la vanne inspiratoire lorsque ladite deuxième partie est amenée en regard de ladite ouverture. L'évidemment du boisseau peut être conformé de sorte que lors du déplacement dudit boisseau pour amener la vanne inspiratoire de sa position fermée vers sa position ouverte, ladite première partie est amenée d'abord en regard dudit évidement, puis ladite deuxième partie est amenée ensuite en regard dudit évidement, si ce déplacement se poursuit. Ainsi, la commande d'ouverture de la vanne inspiratoire provoque dans un premier temps une ouverture progressive (correspondant à un fonctionnement proportionnel de la vanne), puis un prolongement de l'ouverture de vanne en mode tout ou rien. E La figure 3 illustre de manière très schématique en vue développée une ouverture 1130 pratiquée dans le corps de vanne, et un évidement 1131 d'un boisseau. L'ouverture 1130 est rectangulaire. L'évidement 1131 a quant à lui un contour formé d'une première partie 11311 sensiblement en forme de triangle, et une deuxième partie 11312 sensiblement en forme de rectangle. Une base du triangle de la première partie d'évidement est parallèle avec un côté du rectangle de la deuxième partie d'évidement. Cette configuration permet d'obtenir à la fois une ouverture rapide de la vanne 113, et un très bon contrôle. Ceci est obtenu par le fait que la première partie 11311 de l'évidement 1131 comporte deux limites 113111 et 113112 inclinées par rapport à la direction X de déplacement du boisseau par rapport au corps de vanne. La figure 4 représente une variante de mise en oeuvre de l'invention. Dans le mode de réalisation, un autre capteur de débit 132 est disposé sur le conduit d'expiration 130. Les moyens de commande 50 comportent en outre des moyens de comparaison et de traitement 52, qui sont reliés aux capteurs de débit 112 (par une liaison 1120) et 132 (par une liaison 1320). Ces moyens 52 sont aptes à suivre et comparer en temps réel les débits respectifs dans les conduits 110 d'inspiration et 130 d'expiration. Ces moyens 52 sont également associés à des moyens de traitement aptes à filtrer en temps réel l'écart entre lesdits débits respectifs. Ces moyens 52 assurent ainsi en temps réel un suivi du différentiel de débit entre les conduits d'inspiration et d'expiration. Lesdits moyens de traitement sont reliés à l'unité de commande 51. 30 Ils comprennent en outre une mémoire et un processeur programmé pour déclencher une nouvelle phase inspiratoire par É 2889812 16 l'intermédiaire de l'unité de commande 51, lorsque ledit écart filtré est supérieur à un seuil déterminé. Plus précisément, pendant les phases expiratoires, si le mode volumétrique est sélectionné, ces moyens 52 suivent en permanence l'évolution de la différence entre les débits respectifs entre les conduits d'inspiration et d'expiration (différence correspondant au différentiel de débit). Et ces moyens 52 sont également reliés à une mémoire, en relation avec laquelle ils peuvent établir pendant les phases expiratoires si ledifférentiel de débit correspond: É si la valeur du différentiel de débit demeure inférieure à un seuil mémorisé, simplement à une fuite au niveau de l'extrémité 120 du conduit d'inspiration, É ou bien si la valeur du différentiel de débit est supérieure au seuil mémorisé, à un différentiel de débit plus important, associé à un début de demande du patient pour une nouvelle phase inspiratoire dans ce cas, les moyens 52 transmettent à l'unité de commande 51 un signal spécifique pour que celle-ci adapte les valeurs de consigne à destination du comparateur 151 pour déclencher une nouvelle phase inspiratoire. II apparaît ainsi à la lecture des éléments de description qui précèdent qu'un dispositif selon l'invention est avantageux. Un tel dispositif permet en effet de combiner le mode barométrique et le mode volumétrique. Il permet un pilotage avec une grande précision, pour de larges plages de valeurs de débit. D'autre part, on a vu ci-dessus qu'en mode volumétrique, on pouvait effectuer pendant les phases expiratoires un suivi du différentiel de débit entre les conduits d'inspiration et d'expiration, et déclencher automatiquement en fonction de ce suivi de nouvelles phases d'inspiration. On remarquera également que dans le cas de l'invention, la gestion du débit de fuite d'une part, et de la PEP d'autre part, sont assurées indépendamment. On précise que le débit de fuite correspond à un débit que l'on désire instaurer dans le conduit d'inspiration, même pendant les phases d'expiration. Ce débit de fuite correspond au débit de flow-by selon la 5 terminologie anglo-saxonne répandue. Un tel débit de fuite est en particulier mis en oeuvre de manière connue dans le cadre d'une ventilation non invasive (c'est-à-dire que l'extrémité 120 du conduit d'inspiration 110 est réalisée sous la forme d'un masque). La gestion du débit de fuite est dans la cas de l'invention assurée par la vanne d'inspiration 113. Et le pilotage sélectif de l'ouverture proportionnelle de cette vanne permet de gérer finement la valeur dudit débit de fuite. Dans les dispositifs dont la vanne d'inspiration n'est pas une vanne spécifique telle que mise en oeuvre dans l'invention (par exemple dans les dispositifs où cette vanne d'inspiration est une vanne à ballonnet similaire à la vanne d'expiration 133), il est nécessaire de prévoir une dérivation de fuite en parallèle de la vanne d'inspiration, pour établir dans le conduit d'inspiration 110 une certaine pression même lorsque la vanne d'inspiration est fermée. Et la mise en oeuvre d'une vanne inspiratoire apte à fonctionner de manière proportionnelle permet de se dispenser d'une telle dérivation. Le débit de fuite est ainsi assuré par l'ouverture contrôlée de la vanne inspiratoire, alors que la PEP est gérée par la microturbine 140 et la vanne expiratoire. Cette disposition est avantageuse, par rapport à des dispositifs de l'état de la technique fonctionnant avec une vanne inspiratoire du même type que la vanne expiratoire 133 des exemples décrits ci-dessus. Dans le cas de ces dispositifs connus en effet, lorsqu'une nouvelle phase inspiratoire est initiée la source de pression commande pneumatiquement l'ouverture de la vanne inspiratoire, qui passe alors soudainement d'un état fermé à un état ouvert. Cette commande pneumatique est assurée par une liaison pneumatique établie directement entre la source de pression et la vanne expiratoire (liaison similaire à la liaison 1331 représentée dans les présentes figures pour la commande de la vanne expiratoire). La vanne inspiratoire se comporte alors comme une vanne tout ou rien D. Il peut en résulter une surpression temporaire dans le conduit d'inspiration, ce qui correspond à un inconfort pour le patient. Ceci peut en particulier être le cas si la source de pression est une 10 turbine, et si on veut mettre en oeuvre une PEP lors des phases d'expiration. Dans ce cas en effet, étant donné que la valeur de la PEP dépend de la vitesse de rotation de la turbine, il est nécessaire de fournir une consigne de vitesse de rotation adaptée (la consigne fournie par la liaison des moyens de commande vers la source de gaz sous pression étant alors typiquement une consigne de vitesse de rotation). La vitesse de rotation de la turbine est alors adaptée pour maintenir une PEP de valeur désirée, par l'intermédiaire d'une dérivation de fuite. Mais lors de l'initiation d'une nouvelle phase d'inspiration, cette vitesse de rotation peut générer dans le conduit d'inspiration qui se trouve libéré par la vanne inspiratoire ouverte une pression trop importante
L'invention concerne un dispositif d'aide à la respiration apte à fonctionner selon une alternance de phases inspiratoires et expiratoires et comprenant :● une source (100) de gaz respiratoire sous pression,● des moyens de commande (50) aptes à transmettre à ladite source de gaz une valeur de consigne d'un paramètre lié au gaz,● un conduit d'inspiration (110) pour amener le gaz de la source de gaz à un patient,● une vanne (113) sur le conduit d'inspiration, ladite vanne comprenant des moyens de passage de gaz qui permettent un fonctionnement proportionnel,● des moyens capteurs respectivement de pression (111) et de débit (112), sur le conduit d'inspiration, dispositif caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (50) comprennent● des moyens (152) de sélection aptes à sélectionner un paramètre de pression ou un paramètre de débit pour constituer ladite valeur de consigne à destination de la source de gaz,● une unité de commande automatique (51) pilotant le fonctionnement de la vanne inspiratoire (133) et commandant lesdits moyens de sélection, ladite unité de commande étant :-> reliée aux moyens capteurs de pression (111) et de débit (112) placés sur le conduit d'inspiration, pour former une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne,-> associée à un programme permettant de provoquer la sélection en temps réel d'un signal de pression ou de débit,de sorte que l'association d'une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne, avec une vanne permettant un fonctionnement proportionnel, autorise un pilotage en temps réel de modes volumétriques et barométriques du fonctionnement du dispositif, entre les phases inspiratoires et expiratoires, et à l'intérieur de ces phases.
1. Dispositif d'aide à la respiration apte à fonctionner selon une alternance de phases inspiratoires et expiratoires et comprenant: É une source (100) de gaz respiratoire sous pression, É des moyens de commande (50) aptes à transmettre à ladite source de gaz une valeur de consigne d'un paramètre lié au gaz, É un conduit d'inspiration (110) pour amener le gaz de la source de gaz à un patient, É une vanne (113) sur le conduit d'inspiration, ladite vanne comprenant des moyens de passage de gaz qui permettent un fonctionnement proportionnel, É des moyens capteurs respectivement de pression (111) et de débit (112), sur le conduit d'inspiration, dispositif caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (50) comprennent É des moyens (152) de sélection aptes à sélectionner un paramètre de pression ou un paramètre de débit pour constituer ladite valeur de consigne à destination de la source de gaz, É une unité de commande automatique (51) pilotant le fonctionnement de la vanne inspiratoire (113) et commandant lesdits moyens de sélection, ladite unité de commande étant: - reliée aux moyens capteurs de pression (111) et de débit (112) placés sur le conduit d'inspiration, pour former une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne, -associée à un programme permettant de provoquer la sélection en temps réel d'un signal de pression ou de débit, É de sorte que l'association d'une boucle de régulation directe fermée pour la sélection d'un paramètre de consigne, avec une vanne permettant un fonctionnement proportionnel, autorise un pilotage en temps réel de modes volumétriques et barométriques du fonctionnement du dispositif, entre les phases inspiratoires et expiratoires, et à l'intérieur de ces phases. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que pendant les phases expiratoires du dispositif la vanne inspiratoire est apte à générer à elle seule un débit de fuite pour compenser les fuites, de sorte qu'aucune dérivation de fuite n'est associée à ladite vanne inspiratoire. 3. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé en ce que la source de gaz sous pression est une turbine de type ventilateur centrifuge. 4. Dispositif selon une des précédentes, comprenant en outre un conduit d'expiration (130) pour canaliser les gaz d'expiration du patient, caractérisé en ce que: É un deuxième capteur de débit est associé au conduit d'expiration, É lesdits capteurs de débit du conduit d'inspiration et du conduit d'expiration sont reliés à des moyens comparateurs pour comparer les débits respectifs dans les conduits inspiratoire et expiratoire. 5. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens comparateurs sont associés à des moyens de traitement aptes à filtrer en temps réel l'écart entre lesdits débits respectifs. 6. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement sont reliés à ladite unité de commande, et ces moyens de traitement comprennent une mémoire et un processeur programmé pour déclencher une nouvelle phase inspiratoire, lorsque ledit écart filtré est supérieur à un seuil déterminé. 7. Dispositif selon une des précédentes, caractérisé en ce que la vanne inspiratoire comprend: É Un corps de vanne comportant une ouverture en communication avec le conduit d'inspiration, et É un élément mobile apte à obstruer ladite ouverture dans une position fermée, et à libérer au moins partiellement cette ouverture en position ouverte, ledit élément mobile comportant un évidement apte à être amené en regard de ladite ouverture pour autoriser le 10 passage de gaz de la source de gaz vers le conduit d'inspiration, ledit évidement comportant: -une première partie, dont la géométrie correspond à un fonctionnement proportionnel de la vanne inspiratoire lorsque ladite première partie est amenée en regard de ladite ouverture, - une deuxième partie, dont la géométrie correspond à un fonctionnement en tout ou rien de la vanne inspiratoire lorsque ladite deuxième partie est amenée en regard de ladite ouverture. 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ledit évidement est conformé de sorte que lors du déplacement dudit élément mobile pour amener la vanne inspiratoire de sa position fermée vers sa position ouverte, ladite première partie est amenée d'abord en regard dudit évidemment, puis ladite deuxième partie est amenée ensuite en regard dudit évidemment, si ce déplacement se poursuit. 9. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que: 30 É l'évidement comprend: - ladite première partie d'évidement sensiblement en forme de triangle, - ladite deuxième partie d'évidement sensiblement en forme de rectangle, É et une base du triangle de la première partie d'évidement est parallèle avec un côté du rectangle de la deuxième partie d'évidement. 10. Dispositif selon une des précédentes, comprenant une vanne (133) sur le conduit d'expiration pour contribuer à établir une PEP, caractérisé en ce que pour le contrôle d'une PEP la vanne expiratoire est commandée par une microturbine. 11. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la microturbine est directement reliée à la vanne expiratoire, aucun organe intermédiaire n'étant interposé entre la microturbine et la vanne expiratoire. 12. Procédé de gestion du fonctionnement d'un dispositif selon une des précédentes, caractérisé en ce que pour établir une PEP lors des phases expiratoires la commande de fermeture de la vanne expiratoire est assurée par une microturbine. 13. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que lors du fonctionnement du dispositif, la microturbine tourne en permanence et la commande de la vanne expiratoire est assurée par une mise en communication sélective d'une ligne de commande pneumatique de ladite vanne avec la microturbine.
A
A61
A61M
A61M 16
A61M 16/00,A61M 16/20
FR2893327
A1
AMAS DE GENES DE PRENYL-TRANSFERASE PROVENANT D'HEVEA BRASILIENSIS
20,070,518
La présente invention concerne un ensemble de types de prényl-transférase provenant d'Hevea brasiliensis et un amas de gènes codant pour ladite enzyme. Jusqu'à présent, les gènes de l'isopentényl- diphosphate-isomérase (IPP-isomérase), de la farnésyldiphosphate-synthase, de la prényl-diphosphate-synthase à chaîne courte du type trans, de la géranylgéranyldiphosphate-synthase et de la prényl-diphosphate-synthase du type cis ont été isolés d'Hevea Brasiliensis, et l'analyse fonctionnelle des enzymes codées par ces gènes a été effectuée. Comme pour certaines des prényl-diphosphatesynthases du type trans provenant d'animaux et de procaryotes, la corrélation entre la séquence d'aminoacides et la longueur en nombre d'atomes de carbone du produit (trans-prényl-diphosphate) a été élucidée. En ce qui concerne les documents connus qui ont été publiés dans le passé, ces documents comprennent la demande de brevet sur l'IPP-isomérase d'Hevea brasiliensis (publication de brevet japonais N 2000-200276), la publication scientifique sur le clonage de l'IPP-isomérase provenant d'Hevea brasiliensis (Soo Kyung Oh et al., J. Plant Physiol. 157(2000) 549-557), la publication scientifique sur le clonage de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase provenant d'Hevea brasiliensis (A. Takaya et al., Biochimica et Biophysica Acta 1625(2003) 214-200), et la publication scientifique sur le clonage de la cis-prényl-transférase provenant d'Hevea brasiliensis (K. Asawatreratanaku Eur. J. Biochem. 270(2003) 4671-4680). L'enzyme, qui agit en catalysant la ligation de l'isopentényl-diphosphate (IPP) avec un substrat allylique de manière séquentielle, est désignée généralement sous le nom de prényl-transférase, car elle assure la ligation de manière séquentielle du motif isoprène. En outre, le terme "prényl-transférase" désigne de manière générale un concept d'enzyme catalysant la réaction de condensation entre l'IPP et un isoprényl-diphosphate (C5n) (substrat allylique) et la synthèse d'un isoprényl-diphosphate nouveau (C5n+1) auquel a été ajouté un motif isoprène supplémentaire. Le terme "prényl-transférase" désigne un amas d'enzymes synthétisant divers isoprényl-diphosphates tels que le géranyl-diphosphate (GPP : C10), le farnésyldiphosphate (FPP : C15), le géranylgéranyl-diphosphate (GGPP : C20), le géranyl-féranyl-diphosphate (GFPP : 25) et l'hexaprényl-diphosphate. La prényl-transférase sert de précurseur de base de divers terpénoïdes par ligation du motif isoprène et est située dans la voie principale de la biosynthèse des terpénoïdes. Les isoprényl-diphosphates qui sont produits par diverses prényl-transférases sont représentés sur la figure 1. De la manière précitée, le terme "prényl-transférase", conformément à la présente invention, désigne de manière générale les enzymes catalysant la réaction d'addition d'un motif isoprène, comprenant toutes les enzymes telles que la géranyldiphosphate-synthase, la farnésyl-diphosphate-synthase, la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, la géranyl-farnésyl-diphosphate-synthase et l'hexaprényl-diphosphate-synthase. L'analyse concernant l'armas de gènes de prényltransférase provenant d'Hevea brasiliensis n'a pas été encore suffisamment élucidée. L'objectif de l'invention consiste à isoler l' et à analyser les séquences de nucléotides des gènes respectifs constituant l'amas de gènes précité. La séquence considérée comme étant incorporée à l'amas de gènes de prényl-transférase est spécifiée par une analyse syntactique de l'information sur les fragments de gènes obtenue par analyse EST (des marqueurs de séquence d'expression) d'Hevea brasiliensis et de l'information correspondant à la base de données de gènes connue, et ledit homologue de gène est obtenu par clonage d'un ADNc complet. L'amas de gènes de la présente invention codant pour des prényl-transférases est un amas de gènes codant pour un groupe d'enzymes impliquées dans la biosynthèse du squelette isoprène du caoutchouc naturel. En conséquence, des plantes utiles dans la pratique et qui produisent une grande quantité de caoutchouc naturel peuvent être produites par transformation de plantes, notamment de plantes productrices de caoutchouc, par l'amas de gènes obtenu dans la présente invention. Plus spécifiquement, il peut être escompté d'augmenter la quantité de caoutchouc naturel produite en produisant un Hevea brasiliensis transformé en introduisant l'amas de gènes de la présente invention. Maintenant, ici, l'expression "améliorer la productivité du caoutchouc" désigne l'augmentation de la quantité de caoutchouc produite en introduisant le gène de prényl-transférase de la présente invention. La figure 1 est une figure représentant des isoprénoïde-diphosphates qui sont produits par divers types de prényl-transférases. L'ARN total a été extrait du latex de l'arbre classique et du xylème de la branche de l'année en cours d'Hevea brasiliensis de manière à préparer des banques d'ADNc. Une analyse de séquence en une passe exhaustive a été effectuée sur ces banques. 16 407 séquences EST ont été ensuite obtenues à partir de la banque d'ADNc préparée à partir de latex et 16 305 séquences EST provenant de la banque d'ADNc ont été obtenues à partir du xylème avec une grande précision (total 32 442). Sur les séquences partielles obtenues, une analyse de groupement basée sur la similarité entre les séquences et une analyse d'annotation basée sur la comparaison avec des gènes connus ont été effectuées, ainsi, une base de données d'EST d'Hevea brasiliensis a été construite. Dans la base de données d'EST obtenue, les inventeurs 35 ont trouvé des séquences EST qui sont considérées comme codant pour la géranyl-diphosphate-synthase et la géranylgéranyl-diphosphate-synthase. En ce qui concerne ces séquences, les inventeurs ont déterminé la séquence 3'-terminale par 3'-RACE (amplification rapide des extrémités d'ADNc) et ont obtenu des ADNc complets. Un gène codant pour la géranyl-diphosphate-synthase est représenté par les nucléotides numéros 1 à 1074 dans la SEQ ID N 1 dans la liste des séquences. La partie correspondant aux nucléotides numéros 126 à 1043 dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 1 dans la liste des séquences correspond au cadre de lecture ouvert. Une séquence d'aminoacides déduite de la géranyl-diphosphatesynthase obtenue à partir de la séquence de nucléotides du cadre de lecture est représentée par les aminoacides numéros 1 à 306 dans la SEQ ID N 2 dans la liste des séquences. A ce propos, la géranyl-diphosphate-synthase est une enzyme qui catalyse la réaction de biosynthèse du géranyl-diphosphate en utilisant de l'isopentényldiphosphate et du diméthylallyl-diphosphate comme substrat. Un gène codant pour la géranylgéranyl-diphosphate- synthase est représenté par les nucléotides numéros 1 à 1662 dans la SEQ ID N 3 dans la liste des séquences. La partie correspondant aux nucléotides numéros 181 à 1098 dans la liste de séquences de nucléotides dans la SEQ ID N 3 dans la liste des séquences correspond au cadre de lecture ouvert. Une séquence d'aminoacides déduite de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase obtenue à partir de la séquence de nucléotides du cadre de lecture est représentée par les aminoacides numéros 1 à 306 dans la SEQ ID N 4 dans la liste des séquences. A ce propos, la géranylgéranyl-diphosphate-synthase est une enzyme qui catalyse la réaction de biosynthèse du géranylgéranyldiphosphate en utilisant de l'isopentényl-diphosphate et du diméthylallyl-diphosphate comme substrat. Un gène codant pour le géranylgéranyl-diphosphate obtenu à partir d'un autre clone est représenté par les nucléotides numéros 1 à 1278 dans la SEQ ID N 5 dans la liste des séquences. La partie correspondant aux nucléotides numéro 54 à 1043 dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 5 dans la liste des séquences correspond au cadre de lecture ouvert. Une séquence 5 d'aminoacides déduite de la géranylgéranyl-diphosphatesynthase obtenue à partir de la séquence de nucléotides du cadre de lecture est représentée par les aminoacides numéros 1 à 330 dans la SEQ ID N 6 dans la liste des séquences. A ce propos, la géranylgéranyl-diphosphate- synthase est une enzyme qui catalyse la réaction de biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant de 1'isopentényl-diphosphate et du diméthyllalyl-diphosphate comme substrat. Un gène codant pour la géranylgéranyl-diphosphate- synthase obtenue à partir d'un autre clone est représenté par les nucléotides numéros 1 à 1181 dans la SEQ ID N 7 dans la liste des séquences. La partie correspondant aux nucléotides numéros 54 à 1037 dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 7 dans la liste des séquences correspond au cadre de lecture ouvert. Une séquence d'aminoacides déduite de la géranylgéranyl-diphosphatesynthase obtenue à partir de la séquence de nucléotides du cadre de lecture est représentée par les aminoacides numéros 1 à 328 dans la SEQ ID N 8 dans la liste des séquences. A ce propos, la géranylgéranyl-diphosphatesynthase est une enzyme qui catalyse la réaction de biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant de 1'isopentényl-diphosphate et du diméthylallyl-diphosphate comme substrat. Suivant des techniques de formation d'ADN recombinant, un site particulier de l'ADN initial peut être soumis à une mutation artificielle, sans modifier les propriétés fondamentales de l'ADN ou bien de manière à améliorer ces propriétés. En ce qui concerne les gènes ayant des séquences de nucléotides naturelles fournies conformément à la présente invention, ou même des gènes ayant des séquences de nucléotides différentes de la séquence naturelle, on peut effectuer des insertions, délétions et substitutions artificielles de la même manière, et ces gènes peuvent être modifiés de manière à avoir des propriétés égales ou supérieures à celles des gènes naturels. En outre, la présente invention comprend ces gènes mutés. Plus précisément, un gène consistant en une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 1 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en un gène dans lequel un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 nucléotides dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 1 a été substitué. En outre, un tel gène présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 1. Même un tel gène est également inclus dans le cadre de la présente invention, tant que le gène code pour une protéine ayant les fonctions de la géranyl-diphosphate-synthase, assurant la biosynthèse du géranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. En outre, un tel gène s'hybride avec le gène représenté dans la SEQ ID N 1 dans des conditions drastiques. De même, un gène consistant en une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 3 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en un gène dans lequel un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 nucléotides dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 3 a été substitué. En outre, un tel gène présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 3. Même un tel gène est également inclus dans le cadre de la présente invention, tant que le gène code pour une protéine ayant les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyldiphosphate comme substrat. En outre, un tel gène s'hybride avec le gène représenté dans la SEQ ID N 3 dans des conditions drastiques. De même, un gène consistant en une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 5 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en un gène dans lequel un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 nucléotides dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 5 a été substitué. En outre, un tel gène présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 5. Même un tel gène est également inclus dans le cadre de la présente invention, tant que le gène code pour une protéine ayant les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyldiphosphate comme substrat. En outre, un tel gène s'hybride avec le gène représenté dans la SEQ ID N 5 dans des conditions drastiques. De même, un gène consistant en une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 7 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en un gène dans lequel un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 nucléotides dans la séquence de nucléotides dans la SEQ ID N 7 est substitué. En outre, un tel gène présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence de nucléotides représentée dans la SEQ ID N 7. Même un tel gène est également inclus dans le cadre de la présente invention, tant que le gène code pour une protéine ayant les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyldiphosphate comme substrat. En outre, un tel gène s'hybride avec le gène représenté dans la SEQ ID N 7 dans des conditions drastiques. L'homme de l'art peut choisir des conditions pour l'hybridation ad libitum. Une membrane sur laquelle une molécule d'ADN ou d'ARN à tester a été transférée et une sonde marquée peuvent être hybridées dans un tampon d'hybridation approprié. Le tampon d'hybridation peut être composé de SSC 5 x avec 0,1 % en poids de N-lauroylsarcosine, 0,02 % en poids de SDS, 2 % en poids de réactif de blocage pour l'hybridation de nucléotides et 50 % en poids de formamide, par exemple. Comme réactif de blocage pour l'hybridation de nucléotides, par exemple le réactif de blocage disponible dans le commerce pour l'hybridation de nucléotides peut être dissous dans une solution de tampon (pH 7,5) constituée de 0,1 M d'acide maléique et 0,15 M de NaCl pour porter la concentration du réactif de blocage à 10 %. Le SSC 20 x peut être constitué d'une solution de NaCl 3 M et d'acide citrique 0,3 M. Le SSC peut être utilisé de préférence à une concentration de SSC de 3 à 6 x, et plus avantageusement à une concentration de SSC de 4 à 5 x. L'hybridation peut être effectuée à une température de 40 à 80 C, avantageusement de 50 à 70 C, et plus avantageusement à une température de 55 à 65 C. Le lavage peut être effectué en utilisant un tampon de lavage après incubation pendant plusieurs heures ou une nuit. Le lavage peut être effectué de préférence à température ambiante et plus avantageusement à la température d'hybridation. Le tampon de lavage peut être constitué d'une solution de SSC 6 x + 0,1 % en poids de SDS, de préférence d'une solution de SSC 4 x + 0,1 % en poids de SDS, plus avantageusement d'une solution de SSC 2 x + 0,1 % en poids de SDS, encore plus avantageusement d'une solution de SSC 1 x + 0,1 % en poids de SDS et de préférence constitué d'une solution de SSC 0,1 x + 0,1 % en poids de SDS. La membrane peut être lavée avec un tel tampon de lavage et la molécule d'ADN ou molécule d'ARN hybridée avec la sonde peut être identifiée par le marqueur utilisé pour la sonde. En outre, ici, une protéine consistant en une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 2 a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en une protéine dans laquelle un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 aminoacides dans la séquence d'aminoacides dans la SEQ ID N 2 a été substitué En outre, une telle protéine présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 2. Même une telle protéine est incluse dans le cadre de la présente invention, tant que la protéine a les fonctions de la géranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. De même, une protéine consistant en une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 4 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en une protéine dans laquelle un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 aminoacides dans la séquence d'aminoacides dans la SEQ ID 1\1 4 a été substitué. En outre, une telle protéine présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 4. Même une telle protéine est incluse dans le cadre de la présente invention, tant que la protéine a les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. De même, une protéine consistant en une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID 1\1 6 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en une protéine dans laquelle un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 aminoacides dans la séquence d'aminoacides dans la SEQ ID 1\1 6 a été substitué. En outre, une telle protéine présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID 1\1 6. Même une telle protéine est incluse dans le cadre de la présente invention, tant que la protéine a les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. De même, une protéine consistant en une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 8 dans la liste des séquences a été éliminée par délétion, substituée ou ajoutée consiste en une protéine dans laquelle un nombre non supérieur à 20, avantageusement non supérieur à 10, plus avantageusement non supérieur à 5 aminoacides dans la séquence d'aminoacides dans la SEQ ID N 8 a été substitué. En outre, une telle protéine présente une homologie non inférieure à 95 %, avantageusement non inférieure à 97 %, plus avantageusement non inférieure à 99 % avec la séquence d'aminoacides représentée dans la SEQ ID N 8. Même une telle protéine est incluse dans le cadre de la présente invention, tant que la protéine a les fonctions de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase, qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. L'amas de gènes de la présente invention codant pour la prényl-transférase peut être introduit dans des plantes telles qu'un arbre à caoutchouc pour augmenter son expression, de sorte que le taux d'expression des produits de gènes de prényl-transférase peut être accru dans lesdites plantes. La voie dans laquelle diverses prényltransférases sont impliquées est connue en tant que voie impliquée dans la production du caoutchouc naturel en catalysant la réaction d'addition du squelette isoprène du caoutchouc naturel. En conséquence, l'augmentation de la quantité de caoutchouc produite dans un arbre à caoutchouc peut être prévue en produisant ledit arbre à caoutchouc transformé par le gène de prényl-transférase. La plante destinée à l'introduction du gène de la présente invention n'est pas limitée à Hevea brasiliensis, des exemples d'autres plantes pouvant être le guayule, le cassave, le tournesol, la laitue, l'arbre à caoutchouc indien et similaires, mais les plantes cibles à transformer ne sont pas limitées à ces plantes, et des transformants dans lesquels le gène de la présente invention a été introduit peuvent être produits dans diverses plantes. En particulier, conformément à la présente invention, il est préférable de transformer des plantes productrices de caoutchouc, telles qu'Hevea brasiliensis, afin d'améliorer la qualité du caoutchouc obtenu à partir desdites plantes productrices de caoutchouc. On sait que des plantes productrices de caoutchouc sont réparties dans une large gamme de familles comprenant les Asteraceae, Moraceae, Euphorbiaceae, Asclepiadaceae et Apocynaceae. Comme procédé pour la production de transformants, on peut utiliser les procédés habituels connus dans ce domaine. Comme promoteur utile pour activer le gène introduit, le promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur couramment utilisé dans ce domaine, par exemple, peut être utilisé et placé en amont du gène de la présente invention, qui doit être transduit. Dans de nombreux cas, un certain promoteur est requis afin de parvenir à une expression suffisante du gène étranger introduit. Le promoteur préféré n'est pas limité au promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur, et divers promoteurs couramment utilisés dans ce domaine peuvent également être utilisés. En outre, un promoteur spécifique des conduits à latex est de préférence utilisé pour augmenter la production du caoutchouc. En outre, les vecteurs qui peuvent être utilisés dans la présente invention peuvent comprendre, mais à titre non limitatif, des vecteurs tels que pIG121-Hm, pBIl2, pBI221, pBIN19, pCC22, pGA482, pPCV001, pCGN1547, pJJ1881, pPZP111, pGreen0029, pBIl01, pBI121 et pYLTAC7. Des plantes transgéniques peuvent être préparées en introduisant ces vecteurs dans un Agrobacterium, par exemple, de manière à obtenir un cal ou une plantule infecté et, ainsi, des graines provenant de ces plantes transgéniques peuvent être obtenues. En outre, le procédé de transformation pour l'introduction du gène végétal de la présente invention dans des plantes n'est pas limité au procédé utilisant de l'Agrobacterium, divers procédés couramment utilisés dans ce domaine, comprenant le procédé utilisant un canon à particules et le procédé d'électroporation, pouvant être également utilisés. En outre, un exemple dans lequel un gène étranger est introduit dans un arbre à caoutchouc à des fins de transformation est décrit dans la publication de brevet japonais N 1996-116977. En conséquence, l'homme de l'art peut produire une plante transgénique, dans laquelle le gène de la présente invention a été introduit, en effectuant des modifications appropriées par référence à la description de la publication de brevet japonais N 1996-116977. EXEMPLES (Matières) Le latex et le xylème de la branche de l'année en cours de l'arbre classique Hevea brasiliensis PRIM 600 cultivé à Cikampek, Indonésie, ont été utilisés comme échantillon végétal. Le latex a été mis en suspension dans une quantité égale de tampon d'échantillon 2x (Tris-HC1 0,1 M, LiCl 0,3 M, EDTA 0,01 M, 10 % de SDS) immédiatement après prélèvement du latex. En outre, la souche YKO Heterozygous Essential Strain Collection-Glycerol Stocks (Open Biosystems, Inc) proposée commercialement a été utilisée comme souche de levure mutante. (Extraction de l'ARN d'Hevea brasiliensis) L'ARN a été extrait du latex et du xylème respectivement par les modes opératoires suivants. Immédiatement après prélèvement, l'échantillon (équivalent à 25 ml de latex) mis en suspension dans une quantité égale de tampon d'échantillon 2 x (Tris-HC1 0,1 M, LiCl 0,3 M, EDTA 0,01 M, 10 % de SDS) a été centrifugé et la phase supérieure constituant la couche de caoutchouc a été séparée. Puis une quantité de 1,5 équivalent de solution de CTAB 2 x (2 % de bromure d'hexadécyltriméthylammonium (CTAB), 1 % de 2-mercaptoéthariol, 0,1 M de Tris-HC1 (pH 9,5), 1,4 M de NaCl, 20 mM d'EDTA) a été ajoutée. Après incubation à 65 C pendant 10 minutes, un traitement avec un mélange chloroforme/alcool isoamylique a été effectué (répété deux fois). Une quantité égale au quart de solution de LiCl 10 M a été ajoutée à la phase aqueuse recueillie et mélangée, puis le mélange a été mis en incubation à -20 C pendant 2 heures (précipitation sélective de l'ARN). Le mélange a été centrifugé, le précipité dissous dans une quantité appropriée de TE, puis centrifugé, et le surnageant a été recueilli (et les polysaccharides ont été éliminés). En outre, la fraction a été traitée avec du phénol, un mélange phénol/chloroforme, un mélange chloroforme/alcool isoamylique, puis une précipitation sélective de l'ARN au moyen de LiCl a été de nouveau effectuée. Le précipité a été purifié avec de l'éthanol à 70 % et dissous dans de l'eau traitée au DEPC, après séchage sous pression réduite. Ainsi, l'ARN total dérivé du latex a été obtenu. En outre, le phloème de la branche de l'année en cours a été pelé avec un couteau pour obtenir environ 1 g de xylème et il a été broyé dans un mortier avec un pilon tout en refroidissant avec de l'azote liquide. L'ARN total dérivé du xylème a été obtenu en utilisant le kit RNeasy Plant Mini Kit (marque commerciale déposée, Qiagen). La solution d'ARN obtenue a été quantifiée par des mesures de densité optique et la valeur obtenue a été confirmée par électrophorèse. Une quantité de 450 pg d'ARN a été obtenue à partir de 25 mg de latex, et 110 pg d'ARN ont été obtenus à partir de 1 g de xylème. (Préparation de banques d'ADNc d'Hevea brasiliensis) Les banques d'ADNc ont été préparées à partir des échantillons d'ARN dérivés du latex et du xylème d'Hevea brasiliensis par le procédé G-Capping à Hitachi Instruments Service Co., Ltd. Le procédé G-Capping est un procédé permettant d'obtenir des ADNc complets en un pourcentage élevé. La banque d'ADNc dérivée du latex a une dimension de 35 banque de 1,7 x 105, le pourcentage de segments d'insertion est de 71 % (24 échantillons/électrophorèse sur gel 15 d'agarose), et le pourcentage d'ADNc complet est de 82 % (vis-à-vis des clones avec un segment d'insertion). La dimension de la banque d'ADNc dérivée du xylème est de 2,9 x 105, et le pourcentage de segmentsd'insertion est de 80 % (24 échantillons/électrophorèse sur gel d'agarose) et le pourcentage d'ADNc complet est de 87 % (vis-à-vis des clones avec un segment d'insertion). (Analyse de séquence, analyse de groupement et analyse d'annotation des séquences EST) Au Genome Information Science Laboratory of Kitasato Institute for Life Sciences of Kitasato University, une analyse poussée de séquence en une passe a été effectuée sur approximativement 20 000 clones des banques d'ADNc dérivées du latex et du xylème d'Hevea brasiliensis, respectivement. D'après l'information de séquence obtenue par l'analyse de séquence, des clones sans segment d'insertion et des clones dont il était impossible de déterminer la séquence ont été éliminés, ce qui a permis d'obtenir une information de séquence de grande précision. La banque d'ADNc provenant du latex et la banque d'ADNc provenant du xylème ont donné respectivement 16 407 séquences EST et 16 305 séquences EST avec une grande précision (total 32 442). Les séquences partielles obtenues ont été soumises à une analyse de groupement sur la base de la similitude entre les séquences et une analyse d'annotation sur la base de la comparaison avec des gènes connus, ce qui a permis de construire une base de données d'EST d'Hevea brasiliensis. Un groupement VISUALBIO du logiciel NTT a été utilisé pour l'analyse de groupement. L'analyse d'annotation a été effectuée par une recherche d'homologie en utilisant NCBI BLAST. La base de données utilisée pour la recherche était nr (toutes traductions CDS de GenBank non redondantes + PDB + SwissProt + PIR (Base de données de séquences de peptides). 16 Dans la base de données d'EST obtenue, les séquences EST qui sont considérées comme codant pour la prényldiphosphate-synthase et la prénylprényl-diphosphatesynthase ont été trouvées. (Détermination des séquences à l'extrémité 3'-terminale par 3'-RACE) Les séquences à l'extrémité 3'-terminale ont été déterminées par 3'-RACE (amplification rapide des extrémités d'ADNc) sur chaque séquence obtenue par les analyses ci-dessus pour obtenir des ADNc complets. Pour l'analyse 3'-RACE, une série 3'-Full RACE Core Set (Takara Bio Inc.) a été utilisée. Une amorce oligo-dT a été utilisée pour la transcription inverse. Pour l'amplification par PCR, une amorce oligo-dT et une amorce sens ayant une identité de séquence avec une partie de séquences connues ont été utilisées. Les fragments amplifiés ont été obtenus par transcription inverse et PCR, puis les fragments ont été soumis à un clonage TA dans le vecteur pT7Blue, opération réussie d'après l'analyse de séquence. Les séquences obtenues de cette manière sont les suivantes : (1) la séquence de nucléotides du gène de la géranyl-diphosphate-synthase (SEQ ID N 1 dans la liste des séquences), (2) la séquence de nucléotides du gène de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase (SEQ ID N 3 dans la liste des séquences), (3) la séquence de nucléotides du gène de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase provenant d'un autre clone (SEQ ID N 5 dans la liste des séquences) et (4) la séquence de nucléotides du gène de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase provenant d'un autre clone (SEQ ID N 7 dans la liste des séquences). En outre, les séquences d'aminoacides déduites des protéines obtenues à partir des cadres de lecture ouverts de ces séquences de nucléotides sont les suivantes : (1) la séquence d'aminoacides de la géranyl-diphosphate-synthase (SEQ ID N 2 dans la liste des séquences), (2) la séquence 17 d'aminoacides de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase (SEQ ID N 4 dans la liste des séquences), (3) la séquence d'aminoacides de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase provenant d'un autre clone (SEQ ID N 6 dans la liste des séquences) et (4) la séquence d'aminoacides de la géranylgéranyl-diphosphate-synthase provenant d'un autre clone (SEQ ID N 8 dans la liste des séquences). (Confirmation fonctionnelle par l'activité enzymatique) Parmi les séquences obtenues par le mode opératoire précité, en ce qui concerne le gène candidat de géranylgéranyl-diphosphatesynthase représenté dans la SEQ ID N 3, les inventeurs ont produit une protéine recombinante à partir du gène, ont conduit une réaction enzymatique en utilisant la protéine recombinante et ont analysé le produit de réaction pour confirmer la fonction du gène. Tout d'abord, un gène candidat de géranylgéranyldiphosphate-synthase provenant d'Hevea brasiliensis a été inséré en cadre dans le vecteur pColdI (Takara) pour produire un plasmide d'expression. A ce propos, divers plasmides d'expression disponibles dans le commerce, autres que le vecteur pColdl, tels que les vecteurs pGEX et pET, peuvent également être utilisés comme plasmide d'expression. La souche de E. coli BL21 (DE3) a été transformée par le plasmide d'expression, et les transformants ont été sélectionnés dans une plaque d'un milieu sélectif contenant de l'ampicilline. A ce propos, comme souche de E. coli à utiliser pour l'expression de la protéine recombinante, on peut utiliser diverses souches de E. coli qui sont disponibles dans le commerce, par exemple Origami, Rosetta et Rosetta-gami' (Novagen). La souche de E. coli transformée a été transplantée sur un milieu à base de gélose LB contenant 50 pg d'ampicilline, et a été cultivée à 37 C avec agitation par secousses. Le milieu de culture a été refroidi à 15 C, quand la valeur de OD600 a atteint 0,4, puis il a été laissé pendant 30 minutes. Du IPTG a été ajouté pour atteindre la concentration finale de 0,1 mM, et le milieu a été en outre mis en incubation avec agitation par secousses pendant 24 heures à 15 C. A ce propos, les conditions d'induction telles que la température de culture et la concentration d'IPTG peuvent être modifiées de différentes manières. Après incubation, les corps cellulaires ont été recueillis et dissociés pour obtenir la protéine recombinante. Par ailleurs, le gène candidat de géranylgéranyl- diphosphate-synthase provenant d'Hevea brasiliensis a été inséré en cadre dans le vecteur de transfert pVL1393 (Takara) pour L'expression de la protéine en utilisant un système de baculovirus d'insecte afin de produire un plasmide d'expression. A ce propos, non seulement le vecteur pVL1393, mais également divers vecteurs de transfert disponibles dans le commerce, tels que pAcAB3, peuvent également être utilisés. Les baculovirus de 2,5 x 106 cellules, telles que des cellules de Sf-9, ont été utilisés pour ensemencer la surface d'une fiole de 25 cm2 pour culture cellulaire, en la laissant déposer pendant 30 minutes à température ambiante. Après confirmation que les cellules se sont fixées à la fiole, le milieu a été remplacé par 1 ml de milieu sans sérum. La cellule Sf-9 a été transfectée avec le vecteur de transfert dans lequel avait été inséré le gène candidat de géranylgéranyl-diphosphate-synthase et l'ADN génomique de baculovirus, en utilisant le procédé de lipofection. L'ADN a été absorbé aux cellules pendant 1 heure à température ambiante avec agitation périodique par secousses, 5 ml de milieu contenant 5 % de sérum de foetus bovin ont été ajoutés et l'ensemble a été cultivé à 28 C pendant 4 jours. Une fois la culture achevée, le surnageant contenant le virus a été recueilli et utilisé comme culture concentrée de virus. Comme la culture concentrée de virus contenait également des non-transformants, elle a été purifiée par analyse sur plaque. La cellule Sf-9 (2,5 x 106 cellules) a été infectée avec le virus recombinant purifié et ensuite cultivée en suspension pendant 72 heures à 28 C. Une fois la culture cellulaire achevée, les cellules ont été recueillies et dissociées pour obtenir la protéine recombinante soluble. En utilisant la protéine soluble ainsi obtenue, l'activité enzymatique de la géranylgéranyl-diphosphatesynthase a été déterminée en utilisant la méthode décrite dans la littérature (Oh (2000), J. Plant Physiology, 157, page 535). Concrètement, une quantité appropriée de la protéine recombinante soluble a été ajoutée à une solution réactionnelle contenant 50 mM de tampon au phosphate (pH 7,4), 5 mM de MgC12, 5 mM de KF, 5 mM d'iodoacétamide, 0,1 % (en poids/volume) de Triton X-100, 10 pM de 14C-IPP et 5 pM de FPP, puis le mélange a été soumis à la réaction pendant 4 heures à 30 C. Le produit de réaction a été extrait par du butanol et a été ensuite mis en incubation pendant une nuit à 37 C pour l'hydrolyse au moyen de phosphatase acide de pomme de terre (Sigma). Le produit de la réaction d'hydrolyse a été soumis à une extraction avec de l'hexane, et la phase obtenue a été développée sur une plaque de CCM à phase inversée en utilisant un solvant de développement consistant en acétone:H20 dans le rapport 9:1. La plaque de CCM a été exposée à une plaque d'imagerie, et la radioactivité a été analysée en utilisant un analyseur d'image BAS1500 (Fuji). Les produits de réaction radioactifs ont été identifiés par comparaison avec des échantillons de référence qui ont été visualisés avec de l'iode (par exemple le farnésol, le géranylgéraniol). La protéine recombinante du gène candidat a été exprimée de la manière décrite ci-dessus, l'activité en tant que prényltransférase a été déterminée au moyen de IPP marqué au 14C, le produit de réaction a été soumis à une analyse supplémentaire ; ainsi, les inventeurs ont tenté d'identifier la fonction du gène représenté dans la SEQ ID N 3. En résultat, parmi les séquences d'EST dérivées d'Hevea brasiliensis, concernant le gène de géranylgéranyl-diphosphate-synthase représenté dans la SEQ ID N 3, la fonction du gène a pu être identifiée au moyen de l'activité enzymatique. Conformément à la présente invention, un amas de gènes codant pour divers types de prényl-transférase d'Hevea brasiliensis a été obtenu, et les séquences de nucléotides de ces gènes ont été déterminées. Les prényl-transférases sont impliquées dans la biosynthèse du squelette isoprène du caoutchouc naturel. En conséquence, une amélioration de la productivité du caoutchouc peut être escomptée en transformant des plantes par l'amas de gènes obtenu dans la présente invention. Il va de soi que la présente invention n'a été décrite qu'à titre explicatif, mais nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
L'invention concerne un amas de gènes codant pour divers types de prényl-transférase d'Hevea brasiliensis et la protéine correspondante obtenue.Des plantes sont transformées par l'amas de gènes obtenu dans la présente invention.Domaine d'application : amélioration de la productivité du caoutchouc au moyen de cette prényl-transférase impliquée dans la biosynthèse du squelette isoprène du caoutchouc naturel.
1. Protéine, caractérisée en ce qu'elle consiste en une séquence d'aminoacides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence d'aminoacides représentée par les aminoacides numéros 1 à 306 indiqués dans la SEQ ID 1\1 2 dans la liste des séquences, (b) une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de ladite séquence d'aminoacides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre aminoacide, ou bien une autre séquence d'aminoacides est ajoutée à ladite séquence d'aminoacides (a), la protéine de la séquence d'aminoacides (b) ayant la fonction de géranyl-diphosphatesynthase qui assure la biosynthèse du géranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl- diphosphate comme substrat. 2. Gène, caractérisé en ce qu'il code pour la protéine suivant la 1. 3. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les nucléotides numéros 126 à 1043 indiqués dans la SEQ ID 1\1 1 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranyldiphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 4. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les 35 nucléotides numéros 1 à 1074 indiqués dans la SEQ ID N 1 dans la liste des séquences,(b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranyldiphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranyldiphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 5. Plante transgénique, caractérisée en ce que la productivité du caoutchouc dans la plante est améliorée en introduisant le gène suivant l'une quelconque des 2 à 4 dans ladite plante. 6. Procédé pour améliorer la productivité du caoutchouc dans une plante, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction du gène suivant l'une quelconque des 2 à 4 dans ladite plante. 7. Protéine, caractérisée en ce qu'elle consiste en une séquence d'aminoacides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence d'aminoacides représentée par les aminoacides numéros 1 à 306 indiqués dans la SEQ ID N 4 dans la liste des séquences, (b) une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de ladite séquence d'aminoacides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre aminoacide, ou bien une autre séquence d'aminoacides est ajoutée à ladite séquence d'aminoacides (a), la protéine de la séquence d'aminoacides (b) ayant la fonction de géranylgéranyldiphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényldiphosphate et le diméthylallyl--diphosphate comme substrat. 8. Gène, caractérisé en ce qu'il code pour le polypeptide suivant la 7. 9. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une 35 séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants :(a) une séquence de nucléotides représentée par les nucléotides numéros 181 à 1098 indiqués dans la SEQ ID N 3 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranylgéranyl-diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 10. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une 15 séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les nucléotides numéros 1 à 1662 indiqués dans la SEQ ID N 3 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une 20 partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de 25 géranylgéranyl--diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 11. Plante transgénique, caractérisée en ce que la 30 productivité du caoutchouc dans la plante est améliorée en introduisant le gène suivant l'une quelconque des 8 à 10 dans ladite plante. 12. Procédé pour améliorer la productivité du caoutchouc dans une plante, caractérisé en ce qu'il 35 comprend l'introduction du gène suivant l'une quelconque des 8 à 10 dans ladite plante.24 13. Protéine consistant en une séquence d'aminoacides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence d'aminoacides représentée par les aminoacides numéros 1 à 330 indiqués dans la SEQ ID N 6 5 dans la liste des séquences, (b) une séquence d'aminoacides dans laquelle une partie de ladite séquence d'aminoacides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre aminoacide, ou bien une autre séquence d'aminoacides est ajoutée à ladite 10 séquence d'aminoacides (a), la protéine de la séquence d'aminoacides (b) ayant la fonction de géranylgéranyldiphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényldiphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 15 14. Gène, caractérisé en ce qu'il code pour le polypeptide suivant la 13. 15. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les 20 nucléotides numéros 54 à 1043 indiqués dans la SEQ ID N 5 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien 25 une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranylgéranyl-diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 30 l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 16. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les 35 nucléotides numéros 1 à 1278 indiqués dans la SEQ ID N 5 dans la liste des séquences,(b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranylgéranyl-diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 17. Plante transgénique, caractérisée en ce que la productivité du caoutchouc dans la plante est améliorée en introduisant le gène suivant l'une quelconque des 14 à 16 dans ladite plante. 18. Procédé pour améliorer la productivité du caoutchouc dans une plante, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction du gène suivant l'une quelconque des 14 à 16 dans ladite plante. 19. Protéine consistant en une séquence d'aminoacides 20 de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence d'aminoacides représentée par les aminoacides numéros 1 à 328 indiqués dans la SEQ ID N 8 dans la liste des séquences, (b) une séquence d'aminoacides dans laquelle une 25 partie de ladite séquence d'aminoacides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre aminoacide, ou bien une autre séquence d'aminoacides est ajoutée à ladite séquence d'aminoacides (a), la protéine de la séquence d'aminoacides (b) ayant la fonction de géranylgéranyldiphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant l'isopentényldiphosphate et le diméthylallyl--diphosphate comme substrat. 20. Gène, caractérisé en ce qu'il code pour le polypeptide suivant la 19. 35 21. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants :(a) une séquence de nucléotides représentée par les nucléotides numéros 54 à 1037 indiqués dans la SEQ ID N 7 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranylgéranyl- diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 22. Gène, caractérisé en ce qu'il consiste en une séquence de nucléotides de (a) ou (b) suivants : (a) une séquence de nucléotides représentée par les nucléotides numéros 1 à 1181 indiqués dans la SEQ ID N 7 dans la liste des séquences, (b) une séquence de nucléotides dans laquelle une partie de ladite séquence de nucléotides (a) est éliminée par délétion ou substituée par un autre nucléotide, ou bien une autre séquence de nucléotides est ajoutée à ladite séquence de nucléotides (a), la séquence de nucléotides (b) codant pour la protéine ayant la fonction de géranylgéranyl-diphosphate-synthase qui assure la biosynthèse du géranylgéranyl-diphosphate en utilisant 1'isopentényl-diphosphate et le diméthylallyl-diphosphate comme substrat. 23. Plante transgénique, caractérisée en ce que la productivité du caoutchouc dans la plante est améliorée en introduisant le gène suivant l'une quelconque des 20 à 22 dans ladite plante. 24. Procédé pour améliorer la productivité du caoutchouc dans une plante, caractérisé en ce qu'il comprend l'introduction du gène suivant l'une quelconque des 20 à 22 dans ladite plante.
C,A
C12,A01
C12N,A01H
C12N 15,A01H 5,C12N 9
C12N 15/29,A01H 5/00,C12N 9/00,C12N 15/82
FR2893262
A1
PROCEDE DE SYNTHESE EN PRESENCE DE REDUCTEUR D'UN CATALYSEUR A BASE DE NANOPARTICULES METALLIQUES ANISOTROPES.
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes, en particulier déposées sur un support. Les dites particules sont utilisables en catalyse, en particulier catalyse hétérogène. Art antérieur Les métaux, en particulier les métaux de transition, sont utilisés depuis de nombreuses années pour leur capacité à activer un certain nombre de molécules comme les hydrocarbures, l'hydrogène, l'oxygène ou encore le monoxyde de carbone. Les propriétés catalytiques des métaux vis-à-vis de ces molécules ont fait l'objet d'un nombre important de travaux qui ont permis de mettre en évidence leur versatilité en fonction du métal, des conditions de mise en oeuvre mais aussi de leurs caractéristiques physico-chimiques. Les phénomènes d'activation par chimisorption, c'est à dire les phénomènes régis par l'adsorption des réactifs et les interactions chimiques entre lesdits réactifs et la particule métallique, dépendent des propriétés physico-chimiques des surfaces métalliques exposées. La taille de la particule métallique et la coordinence des atomes en surface de cette particule sont deux caractéristiques à prendre en compte pour obtenir des catalyseurs ayant des propriétés chimisorptives optimales, c'est à dire des catalyseurs ayant une aptitude à adsorber les réactifs, et à interagir chimiquement avec lesdits réactifs. En ce qui concerne la taille de la particule métallique, celle-ci est 25 généralement choisie en fonction de l'application visée. Il est connu que les nanoparticules métalliques sont susceptibles d'adopter des formes stables différentes en fonction du nombre d'atomes qui les composent ou des interactions chimiques avec leur environnement, c'est à dire par exemple avec 30 l'atmosphère réactionnelle . Les particules métalliques mises en oeuvre en catalyse hétérogène présentent des morphologies ayant un caractère isotrope marqué, adoptant des formes géométriques qui dépendent du nombre d'atomes constituant la particule. Parmi ces formes géométriques, on peut citer la forme icosaèdre, pour des petites particules de taille généralement inférieure à environ 10 Angstrom (1 Angstrom = 10-10m), et la forme cubooctaèdre tronqué pour des particules plus grandes. Un objet de l'invention est de fournir une méthode de synthèse d'un catalyseur à base de nanoparticules métalliques, déposées sur un support ou non, permettant de contrôler la forme de ces nanoparticules, et notamment permettant de préparer des nanoparticules, supportées ou non, présentant une morphologie anisotrope, c'est à dire présentant un facteur de forme moyen, F, inférieur à 1. Un certain nombre de méthodes de synthèse de nanoparticules sont déjà bien connues de l'homme du métier. A titre d'exemple, on peut citer les procédés lithographiques et les techniques de croissance en phase vapeur. Les méthodes de synthèse de nanoparticules anisotropes mettant en oeuvre des gabarits ou des matrices sont aussi connues de l'homme du métier. Dans ces méthodes, le matériau est généré in situ à l'intérieur de la matrice et acquiert une morphologie complémentaire de celle du gabarit. Les canaux nanométriques de la matrice sont remplis avec une solution ou un sol-gel, ou bien en utilisant un processus électrochimique. Une réduction est ensuite nécessaire pour former les nanoparticules à l'intérieur de la matrice. Le rendement insuffisant en nanoparticules anisotropes et la nécessité d'éliminer la matrice sans détériorer lesdites nanoparticules sont des inconvénients de ces techniques. II est également connu de l'homme du métier des méthodes de synthèse de nanoparticules en solution dans un milieu organique, par exemple dans de l'alcool ou dans du polyol, dans lesquelles la croissance des nanoparticules peut être contrôlée par adsorption d'agent sélectif en une seule étape. Une réduction est généralement réalisée à reflux, c'est à dire à la température d'ébullition du milieu organique, et la phase organique sert à la fois de solvant pour l'agent d'adsorption sélectif, généralement un polymère, et de réducteur pour le précurseur métallique. Ces méthodes sont décrites dans Y. Sun, Y. Xia, Advanced Materials, 2002, 14, 833-837 . Elles présentent l'inconvénient d'utiliser des composés organiques faiblement réducteurs qui doivent être activés à température élevée. Les rendements obtenus sont relativement faibles. De plus, les paramètres opératoires permettant un contrôle des formes des nanoparticules sont peu nombreux. Il s'agit principalement de la température dans une gamme relativement étroite, du rapport entre les concentrations en agent d'adsorption sélective et du précurseur métallique. De surcroît, le contrôle des phases de germination puis de croissance des particules est difficile à réaliser. Parmi les méthodes de synthèse en solution dans un milieu organique, certaines d'entre elles permettent un contrôle de la croissance des nanoparticules métalliques en choisissant un précurseur du métal considéré possédant des ligands favorisant la réduction et la croissance selon une direction donnée. Dans ces méthodes de synthèse, une décomposition de ces précurseurs organométalliques est mise en oeuvre comme cela est décrit dans Chaudret et al., C.R. Chimie, 6, 2003, 1019-1034 . A titre d'exemple, on peut citer l'emploi de ligands thiophénols ou hexadécylamine pour la synthèse de nanotubes et nanofils de platine respectivement, comme cela est décrit dans Gomez et al., Chem. Comm. 2001, 1474 . Outre les méthodes de synthèse en solution dans un milieu organique, il existe également des méthodes de synthèse dans un milieu aqueux. Par milieu aqueux, on entend un milieu comprenant au moins une phase aqueuse majoritaire et éventuellement une phase organique. La présente invention relève, plus particulièrement, du domaine de ces méthodes de synthèse dans un milieu aqueux. Il est connu d'utiliser des méthodes de synthèse en milieu aqueux avec surfactant pour la préparation de catalyseurs possédant des nanoparticules isotropes. Ainsi, l'article référencé B. Veisz and Z. Kirali, Langmuir, 2003, 19, 4817- décrit la synthèse de nanoparticules isotropes de palladium de forme cubooctahédrique. Le brevet américain US 4,714,693 décrit, quant à lui, une méthode de synthèse de nanoparticules supportées par formation puis dépôt et réduction de micelles en interaction avec le précurseur métallique. Comme alternative aux méthodes de synthèse utilisant des surfactants, il est également connu de synthétiser des nanoparticules anisotropes en milieu aqueux par adsorption sélective d'ions, molécules ou polymères sur certaines faces cristallines du métal. Un contrôle de la morphologie par addition d'ions halogénures a ainsi été observé par Filamkenbo et al. (J. Phys. Chem. B, 2003, 107, 7492). Ces méthodes de synthèse sont mises en oeuvre uniquement sur du cuivre, de l'argent ou de l'or. Dans le domaine des méthodes de synthèse en milieu aqueux par adsorption sélective de polymères sur certaines faces cristallines du métal, le brevet américain US 6,090,858 décrit une méthode utilisée pour produire des nanoparticules colloïdales d'un métal de transition, présentant des formes particulières, à l'aide d'un agent de stabilisation, ladite méthode comprenant une mise en solution aqueuse d'un mélange d'un précurseur métallique et d'un agent de stabilisation suivie d'une réduction en présence d'un seul réducteur, l'hydrogène. Cette approche de croissance contrôlée peut être obtenue également en synthétisant dans un premier temps des nanoparticules isotropes ou des nanoparticules présentant un caractère anisotrope peu marqué, lesdites nanoparticules étant ensuite utilisées comme germes de croissance en présence d'un agent d'adsorption sélective et d'un réducteur approprié. Cette approche, dans laquelle deux composés réducteurs sont mis en oeuvre, a ainsi permis de synthétiser des nanoparticules anisotropes d'argent et d'or comme cela est décrit dans Busbee et al., Advanced Materials, 2003, 15, 414- .30 Résumé de l'invention II a été trouvé un procédé de préparation de nanoparticules anisotropes de métaux des colonnes 8 à 10 de la classification périodique des éléments, ladite méthode permettant d'obtenir un meilleur contrôle de la morphologie. L'invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques présentant un caractère anisotrope, voire un caractère anisotrope marqué par la mise en oeuvre de deux réducteurs différents, et de préférence ayant des pouvoirs réducteurs différents, sur une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant la mise en oeuvre de 2 réducteurs différents sur une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments, procédé comportant au moins : a) l'une des étapes suivantes a1) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments, puis mise en contact dudit support avec un réducteur R1, ou a2) mise en contact d'une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 avec un réducteur R1, ou a3) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une 25 source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 ,et un réducteur R1, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par contact de la solution ou du support obtenu à l'étape a) avec un réducteur 30 R2 différent du réducteur R1 c) dans l'hypothèse où l'étape a) est l'étape a2), éventuel dépôt des nanoparticules métalliques anisotropes sur un support. La méthode de synthèse trouvée permet de produire des nanoparticules anisotropes présentant un facteur de forme moyen, F, inférieur à 1, notamment des nanoparticules présentant un caractère anisotrope marqué, c'est à dire présentant un facteur de forme moyen, F, inférieur à 0,7, de manière plus préférée inférieur à 0,5, par exemple à 0,25. Ledit facteur de forme étant défini par la formule F. (4*fI*S)/P2, S et P étant mesurés par microscopie électronique à transmission, S étant la surface de la particule mesurée dans un plan de caractérisation, P étant le périmètre de la particule mesuré dans ce même plan, et dans lequel ledit support présente une porosité non ordonnée. Le facteur de forme peut être calculé à partir de mesures réalisées par microscopie électronique selon les méthodes décrites dans Coster, M, Chermant, J.L., Précis d'analyse d'images, Eds CNRS, 1985 . Le facteur de forme moyen, F, est déterminé par analyse statistique en respectant les règles de comptage statistique connues de l'homme du métier. Les nanoparticules peuvent avoir des tailles de quelques angstrôms à quelques centaines de nanornètres. Avantageusement, la taille moyenne (c'est à dire la taille selon la plus grande dimension des particules) des nanoparticules est comprise entre 2 et 500 nanomètres ou 5 et 200 nm, de préférence supérieure à 10nm, et par exemple de 10 à 500nm, ou encore 10 à 200nm , ou de 10 à 120nm. On a pu constater de façon surprenante que des tailles supérieures à 10nm conduisaient, de façon inattendue, à de bonnes performances catalytiques. Ces nanoparticules peuvent être isolées entre elles ou former des réseaux, comme, par exemple, des enchevêtrements de fils, des structures fractales, ou des 30 mousses métalliques. L'invention concerne donc des matériaux solides contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention et également une suspension les contenant . Elle concerne également les nanoparticules obtenues par le procédé selon l'invention, sous forme solide et séparées du liquide. Elle concerne également un support comprenant des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention. La suspension ci-dessus, les nanoparticules , sous forme solide et séparées du liquide, et le support comprenant des nanoparticules métalliques anisotropes tels 10 que définis ci-dessus sont utilisables comme catalyseurs. L'invention concerne en outre, les applications des solides décrits ci-dessus pour la séparation ou l'adsorption de molécules, le stockage de gaz. Le catalyseur peut être utilisé pour la transformation catalytique de molécules 15 organiques , en particulier, il est utilisé pour le reformage catalytique des hydrocarbures, l'hydrogénation totale ou sélective, la déshydrocyclisation, la déshydrogénation des hydrocarbures, la synthèse Fischer-Tropsch, ou l'oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone. 20 Brève description des Figures La Figure 1 représente, de manière non limitative, une photographie par microscopie électronique de nanoparticules anisotropes de palladium obtenues selon l'exemple 1. 25 Description détaillée de l'invention Métaux et sources de métaux (colonnes 8, 9 ou 10) Le métal des nanoparticules produites est choisi parmi les métaux 30 appartenant aux colonnes 8, 9 et 10 de la classification périodique. De préférence, le métal des nanoparticules produites est choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer, le ruthénium, le platine, le palladium, l'iridium et de préférence, le cobalt, le nickel, le platine, le palladium. Contrairement à l'or, l'argent ou le cuivre, qui ont par nature une forte aptitude à la réduction, il a été trouvé que les métaux listés précédemment pouvaient, de façon surprenante, être mis en oeuvre dans la méthode de synthèse de l'invention. La nanoparticule métallique anisotrope peut comporter un seul élément métallique ou plusieurs éléments métalliques. Dans le cas de nanoparticules comportant plusieurs éléments métalliques, ces derniers peuvent être associés de n'importe quelle façon connue de l'homme du métier. Il peut s'agir d'un mélange quelconque, tel qu'un alliage, une solution solide ou n'importe quelle structure comportant un coeur et/ou une coquille. La méthode de l'invention permet également de produire un catalyseur à base de nanoparticules de plusieurs métaux. Ainsi, par nanoparticules d'un métal choisi dans les colonnes 8 à 10, on entend nanoparticules d'au moins un métal choisi dans lesdites colonnes. La source de métal peut être tout sel d'un précurseur du métal considéré présentant un degré d'oxydation du métal supérieur à 0. Ce sel peut être un simple halogénure ou oxyde ou hydroxyde du métal considéré ou alors un sel associant un halogénure avec un composé alcalin, alcalino-terreux, un groupement amine ou ammoniac. Ce sel peut être également un nitrate, nitrite ou sulfate du métal considéré seul ou en association avec une fonction amine. Ce sel peut aussi comporter au moins un ligand organique. Par exemple, on pourra utiliser comme source de palladium, le chlorure de palladium, le bromure de palladium, l'iodure de palladium, l'hexachloropalladate de potassium, l'hexachloropalladate d'ammonium, le tétrabromopalladate de potassium, le tétrachloropalladate de potassium, le tétrachloropalladate d'ammonium, l'hexachloropalladate de sodium, le tétrachloropalladate de sodium, le nitrate de palladium, le nitrite de palladium, le nitrite de diaminepalladium, le sulfate de palladium, le nitrate de tétraaminepalladium, le dichlorodiamine palladium, l'acétate de palladium, l'acétylacétonate de palladium. La teneur en source de métal dans la solution soumise à une étape de réduction peut être comprise entre 10-5 et 1 mole/litre, de préférence entre 5 10-5 et 10-1 mole/litre, et de manière plus préférée entre 10-4 et 10-2 mole/litre. Deux réducteurs différents R1 et R2 Selon un autre aspect: de la méthode selon l'invention, on ajoute un second réducteur R2 différent de R1. Par réducteurs différents, on entend des réducteurs ayant des pouvoirs réducteurs différents. Généralement, le réducteur R1 présente un pouvoir réducteur supérieur au réducteur R2. Les réducteurs employés peuvent être de nature inorganique ou de nature organique. De préférence, les réducteurs (R1 et R2) sont choisis dans le groupe constitué par : l'hydrogène, l'hydrazine, les hydroxylamines, les hydrures et borohydrures alcalins, pour les réducteurs inorganiques, et les acides carboxyliques, alcools, polyols, aldéhydes, cétones et leurs ions pour les réducteurs organiques. De manière plus préférée : on choisit le composé réducteur R1 dans le groupe constitué par l'hydrogène, l'hydrazine, les hydroxylamines, les hydrures et les borohydrures, et/ou on choisit le composé réducteur R2 dans le groupe constitué par les acides carboxyliques, les alcools, les polyols, les aldéhydes, les cétones et leurs ions.30 L'ajout de chacun des réducteurs R1 et R2, lors des étapes a) et b), est avantageusement réalisé sous agitation, chaque réducteur pouvant être ajouté conjointement ou séparément de manière progressive. De préférence, si le réducteur R2 présente une fonction protonée (acide carboxylique, alcool...), lors de l'étape b), on ajoute une base. De manière plus préférée, la base ajoutée lors de l'étape b) est de la soude. L'ajout de la soude permet, d'obtenir l'anion correspondant par déprotonation, ce dernier présentant un pouvoir réducteur plus fort. De préférence la base est (de preference la soude) en quantité équimolaire par rapport au réducteur. De préférence, lors de l'étape b), on ajoute un sel inorganique. Ceci permet de contrôler l'interaction entre l'agent de croissance et la nanoparticule anisotrope en formation. Ce sel pourra être tout type de composé inorganique comprenant des anions halogénures tel que du chlorure, du bromure, du fluorure, des nitrates, des nitrites, ou des sulfates. De préférence, le sel inorganique ajouté à l'étape b) est choisi dans le groupe constitué par les halogénures d'alcalins et les alcalino-terreux. La quantité de sel inorganique rajoutée est généralement comprise entre 10-4 et 0,5, de préférence entre 5 10"4 et 0,1, de manière plus préférée entre 10-3 et 0,05 mole/litre du volume total de la solution soumise à l'étape b). Ajout d'au moins un agent de stabilisation (optionnel) De préférence, on ajoute au moins un agent de stabilisation à au moins l'une des solutions en contact avec un des réducteurs. Ainsi, l'agent de stabilisation peut être ajouté dans la solution de la source de métal, ou dans la solution de l'étape a2) avant contact avec R2 ou est présent pour l'étape b). Généralement, cet agent de stabilisation est au moins présent pour réaliser l'étape b). Dans le cas d'une méthode en une étape de réduction, cet agent de stabilisation est généralement ajouté dans la solution obtenue préalablement à l'introduction de R2. L'agent de stabilisation peut être, de préférence, un surfactant, un agent complexant et plus généralement tout composé pouvant jouer le rôle de stabilisant ou de complexant. Dans la méthode de l'invention, il est possible d'utiliser un ou plusieurs agents de stabilisation, pouvant être mis en oeuvre simultanément ou successivement. La teneur en agent de stabilisation dans la solution soumise à une étape de réduction peut être comprise entre 10- 4 et 2 mole/litre. Dans un cas, au moins un agent de stabilisation peut être un surfactant. Par surfactant, on entend tout composé organique présentant une fonction polaire hydrophile et une chaîne hydrocarbonée hydrophobe. Quand le surfactant est utilisé comme stabilisant, sa teneur dans la solution aqueuse soumise à une étape de réduction est généralement en fort excès par rapport à la teneur en source de métal. Avantageusement, le surfactant peut être tout composé de formule générale Rx(R'y)3(X)zYd dans laquelle : x et y sont compris entre 0 et 4, z et d sont compris entre 0 et 2, R est une chaîne hydrocarbonée comprenant entre 1 et 25 atomes de carbone, de préférence entre 8 et 18, R' est tout groupement aliphatique, aromatique ou hétéroaromatique connu de l'homme du métier, X est un élément cationique pris dans le groupe des alcalins, alcalino-terreux ou un groupement ammoniacal, et Y est un élément anionique tel qu'un halogénure, nitrate, nitrite ou sulfate. Dans le cas où un surfactant est utilisé comme agent de stabilisation, il est possible d'utiliser, en outre, un cosurfactant. Dans un autre cas, au moins un agent de stabilisation peut être un agent complexant. L'agent complexant, quant à lui, peut être : tout composé organique présentant une fonction carbonyle, par exemple tout composé comportant un groupement citrate, acétate, acétylacétonate, des polymères tel que le polyvinylpyrolidone, des acides gras ou carboxyliques tels que l'acide oléïque, tout composé organique présentant une fonction amine, préférentiellement une amine aliphatique comme l'hexadécylamine, tout composé organique présentant une fonction phosphine, par exemple triphenylphosphine ou oxyde de trioctylphosphine, tout composé organique présentant une fonction thiol, par exemple octanethiol ou dodécanethiol, agents chelatants tout composé organique présentant une fonction thiophénol, diphosphite, alcools, ainsi que toute autre combinaison associant plusieurs des fonctions listées ci-dessus. L'introduction de l'agent stabilisant peut être réalisée par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier. De préférence, on procède ainsi : dissolutions séparées de l'agent de stabilisation, d'une part, et de la source de métal, d'autre part, suivies du mélange d'au moins une partie desdites solutions. Cela permet un meilleur contrôle de la dissolution du surfactant, ce qui induit une auto organisation plus importante aux voisinages des micelles. Les étapes de réduction Comme cela est décrit plus haut, les réducteurs R1 et R2 peuvent être introduits de diverses façons. Dans les méthodes à deux étapes de réduction, les réducteurs R1 et R2 sont introduits séparément de manière à réaliser deux étapes de réduction séparées. Dans les méthodes à une étape de réduction, les réducteurs R1 et R2 sont introduits conjointement ou consécutivement de manière à réaliser une seule étape de réduction. Les réducteurs R1 et R2 peuvent être introduits de diverses façons. On distingue généralement les méthodes dites à deux étapes de réduction des méthodes dites à une étape de réduction. Dans les méthodes à deux étapes, les réducteurs R1 et R2 sont introduits séparément de manière à réaliser deux étapes de réductions distinctes. Dans une première étape a), on produit, par réduction d'une source de métal à l'aide d'un premier réducteur R1, des germes de nanoparticules ne présentant pas de caractère anisotrope marqué, c'est à dire présentant un facteur de forme supérieur à 0,7. Cette étape peut être qualifiée d'étape de germination. Ces germes de nanoparticules peuvent être supportées ou non. Dans une deuxième étape, généralement qualifiée d'étape de croissance, on forme des nanoparticules, supportées ou non, par réduction d'une source de métal à l'aide d'un deuxième réducteur R2, en présence des germes préparés à l'étape a). Dans les méthodes à une étape, la formation de germes et la croissance sont réalisées dans une seule étape de réduction. Les étapes a) et b) sont réalisées conjointement. Les réducteurs R1 et R2 sont introduits de manière à réaliser une seule étape de réduction d'une source de métal. Une solution aqueuse à base d'une source de métal est préalablement formée lors d'une étape a) avec le réducteur R1. Le réducteur R2 est introduit conjointement ou séparément, et ceci dans n'importe quel ordre c'est-à-dire avant, après ou pendant l'étape b). On dira dans la suite du texte que les étapes a) et b) sont réalisées "simultanément". Ainsi plus exactement, les étapes al )+b) ou a2)+b) peuvent être réalisées conjointement dans un procédé dit "une étape" Dans les étapes al )+b) ou a2)+b) , l'étape b) peut être réalisée après l'étape a), dans un procédé dit "deux étapes" , en introduisant le réducteur R2 après 30 formation de germes de nanoparticules métalliques . Les températures auxquelles s'effectuent les étapes a) et b) sont généralement comprises entre la température ambiante et moins de 100 C, le plus souvent inférieures à 70 C. Dans le cas où un agent de stabilisation est utilisé, l'étape de réduction est généralement réalisée à une température pour laquelle l'agent de stabilisation reste stable en solution. A titre d'exemple, dans le cas où l'agent de stabilisation est du bromure de cetyltrimethylarnmonium, celui-ci est maintenu pendant l'étape de réduction à une température minimum de 30 C afin d'éviter la cristallisation de cet agent de stabilisation. Le procédé selon l'invention opère avec 2 étapes de réduction sur une source d'un métal des colonnes 8, 9 ou 10 selon les modes suivants : Mode 1 : a2 + b) + éventuellement c), c'est à dire : a2) mise en contact d'une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 avec un réducteur R1, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par contact de la solution obtenue à l'étape a2) avec un réducteur R2 différent du réducteur R1 c) éventuel dépôt des nanoparticules métalliques anisotropes sur un support. II est obtenu à l'issue de l'étape b) des nanoparticules métalliques anisotropes en suspension. Comme expliqué précédemment, les réducteurs R1 et R2 peuvent être introduits successivement (R2 étant alors introduit après formation des germes) ou bien dans un même temps (procédé une étape). Selon une alternative, on forme 2 solutions aqueuses comportant une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments et un agent de stabilisation, on ajoute une solution aqueuse le réducteur R2, et à l'autre le réducteur R1 on mélange au moins en partie les 2 solutions. Mode 2 : a1 + b),c'est à dire : a1) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments, puis mise en contact dudit support avec un réducteur R1, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par contact du support obtenu à l'étape a1) avec un réducteur R2 différent du réducteur R1 II est préparé dans l'étape a1) un support imprégné (de préférence à sec) avec l'élément des colonnes 8, 9 10 qui est mis ensuite en contact avec au moins un réducteur R1. Il peut être mis en contact avec R1 pour former lesdits germes, puis avec R2 pour obtenir les nanoparticules anisotropes par croissance desdits germes. Il peut également être mis en contact avec R1 et R2 dans un même temps. Mode 3 : a3 + b),c'est à dire : a3) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 ,et un réducteur R1, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par contact de la solution ou du support obtenu à l'étape a) avec un réducteur R2 différent du réducteur R1 30 Dans ce mode, la solution aqueuse et le réducteur sont mélangés pour former la solution d'imprégnation. Il est obtenu à l'étape a3) un support contenant lesdits germes qui croissent ensuite au contact de R2. Le support, l'imprégnationet l'obtention des matériaux du catalyseur De préférence, le support est un oxyde de texture non ordonnée. Par support présentant une texture non ordonnée, on entend généralement un support ne 10 présente pas de propriété structurale particulière ,de texture à géométrie particulière, de mésostructurations (c'est à dire les supports présentant une texture ordonnée à l'échelle des pores). Le support est généralement à base d'au moins un oxyde réfractaire choisi 15 parmi l'alumine, la silice, une silice alumine, l'oxyde de magnésium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de thorium, ou l'oxyde de titane, pris seul ou en mélange entre eux. De préférence, le support est l'alumine, la silice, ou la silice alumine. Le support peut également être un charbon, un silico-aluminate, une argile ou tout autre composé connu pour être utilisé comme support tel que défini dans 20 l'invention. De préférence, le support présente une surface BET comprise entre 5 et 300 m2/g. Le support peut être utilisé sous forme de poudre, ou être mis en forme de billes, d'extrudés, de trilobes, de poudre ou de monolithe. Sur ce support, les nanoparticules anisotropes peuvent être isolées entre elles ou former des réseaux, comme, par exemple, des enchevêtrements de fils, des structures fractales, ou des mousses métalliques. 30 L'étape de dépôt des éléments des colonnes 8 à 10 ou des nanoparticules à la surface du support peut être réalisée par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier, et avantageusement par imprégnation à sec. 25 Dans un mode c1), après les étapes a2)+b) de formation des nanoparticules métalliques anisotropes non supportées (en suspension) , ces dernières peuvent être séparées du liquide par tout moyen connu de l'homme du métier. A titre d'exemple, ces moyens peuvent inclure une centrifugation, par exemple, à 5000 tours/minute pendant 45 minutes. Elles sont éventuellement lavées, séchées à une température inférieure ou égale à 120 C, de préférence inférieure ou égale à 80 C, ou encore à 50 C sous atmosphère inerte ou sous air. II est ainsi obtenu un solide essentiellement constitué de nanoparticules métalliques. Selon un mode c2), les nanoparticules métalliques anisotropes non supportées obtenues lors de l'étape b) sont déposées sur un support par imprégnation, et avantageusement par imprégnation à sec. L'étape de dépôt peut avoir lieu à partir de la solution obtenue à l'étape b) ou par remise en suspension des nanoparticules métalliques obtenues à l'étape cl) (en quantité correspondant aux teneurs souhaitées pour le matériau ou la suspension à utiliser) et une mise en contact de la dite solution avec un support. Après l'imprégnation, le support est séparé de l'éventuel liquide résiduel par filtration, séché à une température inférieure ou égale à 120 C (de préférence inférieure ou égale à 80 C ou encore à 50 C) sous atmosphère inerte ou sous air. Pour la préparation "directe" des particules supportées selon les étapes a1) et a3), on sépare le support de l'éventuel solution résiduelle, on sèche à une température inférieure ou égale à 120 C (de préférence inférieure ou égale à 80 C ou encore à 50 C) sous atmosphère inerte ou sous air. Avantageusement, le solide obtenu obtenu est soumis à un traitement d'activation sous atmosphère réductrice, à une température inférieure à 600 C, de préférence inférieure à 400 C, ou encore inférieure à 100 C, voire à 80 C ou 50 C. Lorsque d'autres éléments sont ajoutés au matériau supporté, ce traitement peut avoir lieu avant lesdits ajouts ou après lesdits ajouts .Ainsi on s'assure que la phase métallique est correctement activée. La suspension de particules non supportées peut également être soumise audit traitement. D'une façon générale, on peut introduire au niveau du support au moins un élément choisi dans le groupe formé par : les éléments de la colonne 13 de la classification périodique, les éléments de la colonne 14 de la classification périodique, les métaux alcalins, de préférence le lithium, le sodium ou le potassium, et/ou les alcalino-terreux, de préférence le magnésium, le calcium, le strontium ou le baryum, et/ou les halogènes -les éléments de la colonne 11 On introduit généralement ces éléments par imprégnation après le dépôt des nanoparticules sur le support. L'ajout éventuel d'au moins un métal alcalin et/ou d'au moins un alcalino-terreux peut être réalisé de manière à obtenir une teneur en métaux alcalins et/ou en alcalino-terreux dans le catalyseur comprise entre 0 et 20 % en poids, de préférence entre 0 et 10 % en poids, de manière plus préférée entre 0,01 et 5 % en poids. L'ajout éventuel d'au moins un halogène peut être réalisé de manière à obtenir une teneur en halogènes dans le catalyseur comprise entre 0 et 0,2 % en poids. Selon l'invention, de façon très avantageuse, on soumet le solide ou la suspension obtenu à un traitement d'activation par l'hydrogène, à une température inférieure à 600 C, de préférence inférieure à 400 C, ou à 100 C, de préférence inférieure à 80 C ou mieux à 50 C. Lorsque d'autres éléments sont ajoutés au matériau supporté, ce traitement peut avoir lieu avant lesdits ajouts ou après lesdits ajouts.30 Les produits obtenus L'invention permet donc de produire des matériaux solides contenant des nanoparticules métalliques anisotropes, ainsi que des suspensions contenant lesdites particules. Dans ces matériaux ou suspension, généralement au moins 50 % en poids, de préférence au moins 70 % en poids, de manière encore plus préférée au moins 90 0/0 en poids des métaux des groupes 8 à 10 est sous forme de nanoparticules métalliques anisotropes. A titre d'exemple, les nanoparticules obtenues par la méthode de l'invention peuvent présenter une morphologie de type bâtonnets, fils, voire une morphologie tubulaire, tubes pleins ou creux. Les nanoparticules métalliques du catalyseur obtenu par la méthode de l'invention peuvent également présenter une morphologie cylindrique que l'on peut définir par un ratio longueur sur largeur. Dans ce cas, le ratio longueur sur largeur peut être égal à 5 ou 10, ce qui correspond à un facteur de forme respectivement égal à environ 0,43 et 0,25. Dans le cas d'un matériau (en particulier utilisé comme catalyseur), en particulier à base de nanoparticules supportées, la teneur en métal des groupes 8 à 10 est de préférence comprise entre 0,01 et 50 % en poids, de préférence entre 0,01 et 35 0/0 en poids. Généralement, et en particulier pour l'utilisation comme catalyseur, le procédé selon l'invention est applicable pour les teneurs en métaux habituellement utilisées. Utilisation des produits obtenus Les nanoparticules métalliques anisotropes et les produits les contenant (tels que les suspensions ou matériaux solides décrits précédemment) produits obtenus par le procédé selon l'invention peuvent avantageusement être utilisés comme catalyseurs. 19 Les matériaux solides comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention peuvent être également utilisés comme absorbants ou dans des membranes de séparation. Ainsi l'invention concerne également un procédé pour la séparation ou l'adsorption de molécules, le stockage de gaz avec lesdits matériaux. De manière plus préférée, le catalyseur (de préférence sous forme supportée) obtenu par la méthode de l'invention est utilisé pour la transformation catalytique de molécules organiques. De telles utilisations sont généralement rencontrées dans le domaine du raffinage et de la pétrochimie. Ce sont par exemple le reformage catalytique des hydrocarbures, l'hydrogénation totale ou sélective, la déshydrocyclisation, la déshydrogénation des hydrocarbures, la synthèse Fischer-Tropsch, ou l'oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone. Les catalyseurs peuvent être utilisés , pour tous les procédés cités de transformation catalytique de molécules organiques, dans les conditions opératoires, et avec les charges à traiter qui sont celles des procédés classiques. On donnera ci-après quelques indications. Les utilisations en séparation peuvent mettre en oeuvre des membranes métalliques denses utilisant les propriétés intrinsèques de certains métaux, comme la dissolution et la diffusion de molécules, telles que l'hydrogène ou l'oxygène, dans leur réseau métallique et permettent ainsi la purification de flux gazeux, comme cela est décrit dans la demande de brevet japonais JP2002153740. Ainsi par exemple une unité de purification par membrane sera opérée à une température comprise entre 300 C et 600 C, et à une pression comprise entre 0,6 et 2 MPa relatifs pour séparer un l'effluent gazeux qui est de l'hydrogène de très haute pureté généralement supérieure à 95% et préférentiellement supérieure à 99%. Les utilisations liées au stockage de gaz, tel que l'hydrogène, peuvent également faire appel à des systèmes métalliques utilisant les capacités d'adsorption de formulations multimétalliques, comme décrit dans la demande de brevet internationale WO2004027102. Le stockage d'hydrogène peut être effectué à une pression en H2 comprise entre 0 et 10 atms, à une température comprise entre 0 et 100 C. Le reformage catalytique des hydrocarbures est généralement destiné à produire un carburant à fort indice d'octane en utilisant des catalyseurs à base de platine, comme cela est décrit dans le brevet américain US 5,562,817 ou . US6315892). Le catalyseur peut être également utilisé pour la production d'hydrocarbures aromatiques. La temperature est généralement entre 400 C. and 600 C, de preférence 480 C. à 580 C.. et la pression entre 0.1 et 3.5 MPa ,de préférence 0.2 and 1.8 MPa, pour une vitesse spatiale de 0.1 and 10 volumes de charge liquide par volume de catalyseur, avec un ratio H2 / hydrocarbures entre 1 et 20, de préférence 1 à 6. L'hydrogénation sélective est généralement destiné à purifier les effluents d'un vapocraqueur ou d'un craquage catalytique en utilisant des catalyseurs à base de palladium comme cela est décrit dans W.K. Lam, L. LLoyd, Oil & Gas Journal, p. 66-70, mars 1972 . On pourra se référer aux conditions d'utilisation du brevet EP0899012 poou l'hydrogénation sélective des dioléfines ou des acétyléniques. Les conditions généralement utilisées pour ce type de transformations sont une température moyenne comprise entre 25 et 200 C, une pression comprise entre 0,1 et 10 MPa et un rapport molaire hydrogène sur hydrocarbures compris entre 1 et 150. Pour l'hydrogénation totale ( EP0899012) d'hydrocarbures comportant des fonctions alcynes, dièniques ou oléfiniques, ou aromatiques, on opère à une température moyenne comprise entre 10 et 400 C et sous une pression comprise entre 0,1 et 10 MPa. La synthèse Fischer-Tropsch est destinée à produire des hydrocarbures 30 supérieurs à partir d'un gaz de synthèse comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène. On pourra se référer à US6214890. Généralement , la conversion du syngas a lieu sous 0.1-15MPa, 150-350 C, 100-20000 volume de gaz / volume de catalyseur et par heure, avec une charge ayant un ratio H2/C0=1.2 à 2.5; le procédé pouvant être mis en oeuvre en lit fixe ou en slurry . Les réactions d'oxydation du monoxyde de carbone ont pour but de purifier les effluents gazeux contenant du monoxyde de carbone, en présence éventuellement d'autres composés comme l'hydrogène. Par exemple, on se référera à FR2867464. La réaction d'oxydation totale du CO peut être opérée à haute température comprise entre 350 C et 550 C, La pression totale de l'unité de conversion du CO à haute température sera comprise entre 0,6 et 2 MPa relatifs. La réaction d'oxydation du CO peut être opérée à basse température comprise entre 180 C et 260 C. La pression totale de la section de conversion du CO à basse 15 température sera comprise entre 0, 6 et 2 MPa relatifs. La réaction d'oxydation sélective du CO est effectuée pour des pressions totales comprises entre Pression atmosphérique et 50 bars, de façon préférée entre pression atmosphérique et 20 bars, de façon encore plus préférée entre pression atmosphérique et 10 bars. La température est comprise entre 20 et 200 C, de façon 20 préférée entre 50 et 150 C, de façon encore plus préférée entre 70 et 130 C. Le ratio molaire CO/02 est comprise entre 0.5 et 5, de façon préférée entre 1 et 4. Le ratio pondéral CO:H2 est compris entre 0.5:50 et 5:50, de façon préféré entre 1:50 et 3:50. 25 La deshydrocyclisation ( EP1252259) a lieu généralement sous des pressions de 0,1 à 4 MPa (de préférence 0,3-0,8 MPa pour le reformage régénératif et pour le procédé de production d'aromatiques, 0.02-2 MPa pour la désydrogénation des paraffines C3-C22), 300-800 C (de préférence 400-700 C et de préférence 480-600 C pour le reformage régénératif et pour le procédé de production d'aromatiques; 30 400-550 C pour la désydrogénation des paraffines C3-C22), des vitesses spatiales de 0,1 à 10 h-1 et de préférence 1-4 h-1 et avec des ratios H2/hydrocarbures variables ( hydrogène recyclé / hydrocarbures (mol.) de 0,1 à 10 et de préférence 3-10, et plus particulièrement de 3-4 dans le premier réacteur utilisé pour le reformage régénératif et 4-6 pour le procédé de production d'aromatiques; H2/hydrocarbures de 10-100 litre d'hydrocarbures par litre de catalyseur et par heure pour la désydrogénation des paraffines C3-C22). Exemples : La méthode de production de nanoparticules selon l'invention est illustrée dans les exemples suivants. Les performances des catalyseurs comportant des nanoparticules obtenues directement par la méthode de l'invention sont comparées à celles des catalyseurs obtenus par des méthodes de l'art antérieur. Ces exemples présentent un caractère illustratif ne limitant pas la portée de l'invention. La morphologie des nanoparticules des catalyseurs mis en oeuvre dans le cadre de ces exemples ont fait l'objet d'une caractérisation par Microscopie Electronique en Transmission. Le microscope électronique utilisé était le modèle Jeol 2010 commercialisé par la société JEOL Ce modèle de microscope présente une tension d'accélération de 200 kV, une résolution spatiale de 0,2 nm et une limite de détection des particules métalliques supportées de l'ordre de 0,7 nm. Le facteur de forme F est déterminé en utilisant le logiciel de traitement d'images IMAGIST développé par Image Processing and Analysis, Princeton Gamma Tech . Avant de réaliser la caractérisation par microscopie électronique, les échantillons de catalyseur ont été préparés en suivant une procédure incluant une mise en solution dans l'éthanol, le dépôt d'une goutte de solution sur la grille d'analyse, le séchage et l'introduction de ladite grille dans le microscope. Exemple 1 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de palladium supportées 30 (Catalyseur A, conforme à l'invention) Dans un premier temps, 25 mL d'une solution aqueuse de bromure de cétyltriméthylammonium de concentration 0,3 mol/L ont été ajoutés à une solution aqueuse de 50 mL de Na2PdCI4.3H20 de concentration 5.10-4 mol/L. Sous agitation, 6 mL d'une solution aqueuse de borohydrure de sodium de concentration 0,01 mol/L ont alors été ajoutés goutte à goutte. Après 10 minutes sous agitation, la solution de nanoparticules a ainsi préparée a été laissée au repos 2 heures. Dans un second temps, 50 mL d'une solution aqueuse de bromure de cétyltriméthylammonium de concentration 0,08 mol/L ont été ajoutés à une solution aqueuse de 50 mL de Na2PdCI4.3H20 de concentration 10-3 mol/L. 700 ,uL d'une solution d'acide ascorbique de concentration 0,08 mol/L ont alors été ajoutés goutte à goutte, ainsi que 112,uL de NaOH 0,5 N. A cette solution dénommée B, 60 pL de solution A ont alors été ajoutés. La solution est devenue noire au bout de 1 heure. Les nanoparticules anisotropiques ainsi formées présentent 60 % de bâtonnets (facteur de forme < 0,7), 15 "/ de polyèdres, 10 % de tétraèdres et 15 % de cubes. les nanoparticules ainsi formées présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,54. Une photographie par microscopie électronique de ces nanoparticules est donnée à la Figure 1. Après centrifugation, les nanoparticules anisotropes de palladium obtenues ont été déposées sur une alumine. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 20 30 C. Le catalyseur A ainsi préparé contient 0,3% pds de Palladium. Exemple 2 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de platine supportées (Catalyseur B, conforme à l'invention Dans un premier ternps, 25 mL d'une solution aqueuse de bromure de 25 cétyltriméthylammonium de concentration 0,3 mol/L ont été ajoutés à une solution aqueuse de 50 mL de Pt(NH3)4(OH)2 de concentration 5.104 mol/L. Sous agitation, 12 mL d'une solution aqueuse de borohydrure de sodium de concentration 0,01 mol/L ont alors été ajoutés goutte à goutte. Après 10 minutes sous agitation, la solution de nanoparticules B1 ainsi préparée a été laissée au repos 2 heures. 30 Dans un second temps, 1 mL de la solution B1 a été déposé sur une alumine. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 30 C. Le catalyseur B2 ainsi obtenu a été ensuite mis au contact, sous agitation, avec une solution aqueuse B3 contenant 50 mL de bromure de cétyltriméthylammonium de concentration 0,24 mol/L et 50 mL de Pt(NH3)4(OH)2 de concentration 3.10"3 mol/L. 14 mL d'acide ascorbique de concentration 0,08 mol/L ont alors été ajoutés goutte à goutte ainsi que 336 pL de NaOH 0,5 N. La solution est devenue sombre au bout de 2 heures. Les nanoparticules anisotropiques supportées sur alumine ainsi formées présentent 50 % de bâtonnets (facteur de forme < 0,7), 25 % de polyèdres, 20 % de tétraèdres et 5 % de cubes. Le facteur de forme moyen F des nanoparticules supportées est égal à 0,50. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 30 C. Le catalyseur B ainsi préparé contient 0.3% pds de platine. Exemple 3 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de cobalt supportées (Catalyseur C, conforme à l'invention) 25 mL d'une solution aqueuse de bromure de cétyltriméthylammonium de concentration 0,3 mol/L ont été ajoutés à une solution aqueuse de 50 mL de Co(NO3)2 de concentration 5.10-4 mol/L. Sous agitation, 12 mL d'une solution aqueuse de borohydrure de sodium de concentration 0,01 mol/L ont alors été ajoutés goutte à goutte. Après 10 minutes sous agitation, une solution Cl est obtenue. A cette solution, une solution aqueuse C2 contenant 50 mL de Co(NO3)2 de concentration 10-3 mol/L, 50 mL de bromure de cétyltriméthylammonium de concentration 0,08 mol/L, 5 mL d'acide ascorbique de concentration 0,08 mol/L ainsi que 2 mL de NaOH 0,5 N a alors été ajoutée. La solution ainsi obtenue est devenue sombre au bout de 2 heures. Après centrifugation, les nanoparticules anisotropes de cobalt ont été déposées sur une alumine.30 Les nanoparticules anisotropiques supportées sur alumine ainsi formées présentent 65 % de bâtonnets (facteur de forme < 0,7), 15 % de polyèdres, 10 % de tétraèdres et 10 % de cubes. Le facteur de forme moyen F est de 0,55. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 30 C. Le catalyseur C ainsi préparé contient 5 % pds de cobalt. Exemple 4 : Synthèse de nanoparticules isotropes de palladium supportées sur alumine (Catalyseur D, non conforme à l'invention) Un catalyseur Pd supporté sur alumine contenant des particules de Pd isotropes a été préparé par imprégnation en excès d'une solution de toluène contenant le précurseur Pd(acac)2. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 120 C et calciné sous air à 350 C pendant 2 h. Le catalyseur D ainsi préparé contient 0,3% pds de Palladium. La taille des particules supportées est comprise entre 2 et 5 nm, leur morphologie observée en microscopie électronique à transmission est de type sphérique, avec un facteur de forme F égal à 1. Exemple 5 : Synthèse de nanoparticules isotropes de platine supportées sur alumine (Catalyseur E, non conforme à l'invention) Un catalyseur au platine supporté sur alumine contenant des particules de platine isotropes a été préparé par imprégnation en excès d'une solution de toluène contenant le précurseur Pt(acac)2. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 120 C et calciné sous air à 350 C pendant 2 h. Le catalyseur E ainsi préparé contient 0,3% pds de Pt. La taille des particules supportées est comprise entre 2 et 5 nm, leur morphologie observée en microscopie électronique à transmission est de type sphérique, avec un facteur de forme F égal à 1. Exemple 6 : Synthèse de nanoparticules isotropes de cobalt supportées sur alumine (catalyseur F, non conforme à l'invention) Un catalyseur à base de cobalt supporté sur une alumine comportant des particules de cobalt isotropes a été préparé par imprégnation à sec d'une solution de 5 Co(NO3)2, séchage pendant une nuit à 120 C et calcination à 200 C. Le catalyseur F ainsi préparé comporte 5 % en poids de cobalt. La taille des particules est comprise entre 3 et 9 nm avec une morphologie de type sphérique, avec un facteur de forme moyen, F, égal à 1. 10 Exemple 7 : Test catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène L'hydrogénation du 1,3-butadiène a été réalisée en phase liquide (n-heptane) dans un réacteur discontinu parfaitement agité de type Grignard sous une pression constante de 2 MPa d'hydrogène et une température thermostatée de 17 C. 15 Les produits de la réaction ont été analysés par chromatographie en phase gazeuse. Les activités catalytiques, exprimées en mole de H2 par minute et par gramme de métal, ont été déterminées par le suivi de la chute de pression. Ces activités sont reportées au tableau 1. Les sélectivités en 1-butène ont été mesurées à 80% de conversion du 1,3-butadiène. Avant test, les catalyseurs A et B ont préalablement été 20 traités sous hydrogène à 50"C. Le catalyseur D est préalablement traité sous H2 à 200 C.Le catalyseur E est préalablement traité sous hydrogène à 550 C. Activité Sélectivité mol/min/gmét 1-butène al Catalyseur A 3,5 60 Catalyseur D 2,5 60 Catalyseur B 1,2 63 Catalyseur E 0,57 60 Tableau 1: Activités et sélectivités mesurées en hydrogénation du 1,3-butadiène Le catalyseur A dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,54 possède une activité catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène (exprimée par gramme de palladium) supérieure à celles du catalyseur D qui présente des particules métalliques isotropes avec un facteur de forme F égal à 1. Le catalyseur B dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,50 possède une activité catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène (exprimée par gramme de platine) et une sélectivité en 1-butène supérieures à celles du catalyseur E qui présente des particules métalliques isotropes avec un facteur de forme F égal à 1. Exemple 8 : Test catalytique en conversion du gaz de synthèse La réaction de conversion du gaz de synthèse a été mise en oeuvre dans un réacteur continu en lit fixe, sous une pression constante de 2 MPa d'hydrogène et une température de 220 C. La vitesse volumique horaire a été maintenue à environ 1500 h-1 et le rapport molaire H2/CO a été maintenu à 2. Les activités catalytiques exprimées en termes de conversion du monoxyde de carbone sont reportées dans le Tableau 2 ci-dessous. Préalablement au test catalytique, le catalyseur C est traité sous un flux d'hydrogène à 95 C, le catalyseur F est traité sous un flux d'hydrogène à 400 C. Conversion CO Rendement en % CH4 0/0 hydrocarbures > C5 % Catalyseur C 31 69 9 Catalyseur F 32 54 14 Tableau 2 : Activités et sélectivités mesurées en conversion du gaz de 25 synthèse en hydrocarbures Pour une même conversion en monoxyde de carbone, le catalyseur C, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,55, possède une sélectivité plus élevée en hydrocarbures lourds que celle observée pour le catalyseur F, dont les particules métalliques sont isotropes avec un facteur de forme moyen F égal à 1. Exemple 9 : Test catalytique en transformation d'une coupe pétrolière (reformage catalytique) La réaction de reformage catalytique a été réalisée, en présence d'hydrogène (rapport molaire H2/charge 5), dans un réacteur continu à lit fixe, sur une coupe pétrolière dont les caractéristiques sont les suivantes : teneur en aromatiques : 13 0/0 Les conditions expérimentales mises en oeuvre ont été les suivantes : une pression totale de 0,3 MPa, une température de 500 C, et un débit de charge de 3 kg/kg de catalyseur. Au cours du test, la température a progressivement été ajustée pour maintenir l'indice d'octane constant. Préalablement au test catalytique, le catalyseur B est traité sous H2 à 95 C et le catalyseur E sous H2 à 550 C. Les performances catalytiques obtenues, après 10 heures de fonctionnement, sont reportées tableau 3 ci-dessous. 25 Indice Octane Rendement en réformat Rendement en recherché (% poids) aromatiques (% poids) Catalyseur B 102 92 74 Catalyseur E 102 92 72 Tableau 3 : Activités et sélectivités mesurées en reformage catalytique Le catalyseur B, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,50, permet d'améliorer le rendement en aromatiques par rapport 30 au catalyseur E présentant des particules métalliques isotropes. - masse volumique à 20 C : 0,75 kg/dm3 indice d'octane recherche : 60 - teneur en paraffines : 51 0/0 - teneur en naphtènes : 36 0/020 Exemple 10 : Test catalytique en deshydrogénation de paraffines Cl0 à C14 La réaction de déshydrogénation des paraffines C10 à C14 a été réalisée dans un réacteur à lit traversé, à 450 C, sous une pression de 0,29 MPa, avec un rapport molaire hydrogène sur hydrocarbures de 6, une VVH de 20 h-1. Un apport de 2000 ppm d'eau a été maintenu tout au long du test. Les catalyseurs B et E ont subit, préalablement au test, les étapes de préparation suivantes : 100 g de catalyseur ont été mis en solution dans 450 ml d'eau distillé. 0,64 g de dichlorure d'étain ont été ajoutés à la solution en présence d'acide chlorhydrique. La suspension a été laissée sous agitation pendent 4 heures. Le catalyseur a été séché, puis à nouveau mis en solution dans 100 ml d'eau distillée dont le pH a été ajusté à 1,3 par ajout d'acide nitrique contenant 3,45 g de nitrate de lithium. La suspension a été laissée sous agitation pendant 3 heures. Les catalyseurs ont été séchés à 100 C pendant 2 heures sous air Le catalyseur B est ensuite traité sous hydrogène à 95 C , le catalyseur E est traité sous hydrogène à 550 C Les performances catalytiques mesurées après 100 heures de fonctionnement sont reportées dans le Tableau 4 ci-dessous. Catalyseur B Catalyseur E Conversion des n-paraffines 8,37 8,0 C10-C14 (%) Rendement en oléfines 7,7 7,10 C10-C14 (%) Rendement en aromatiques 0,12 0,28 C10-C14 (%) Rendement en dioléfines 0,26 0,25 C10-C14 (%) Rendement en iso paraffines 0,20 0,22 C10-C14 (%) Rendement autres produits 0,09 0,15 Cl 0-et C 14+ (%) Tableau 4 : Activités et sélectivités mesurées en deshydrogénation des paraffines A iso-conversion des paraffines C10 à C14, le catalyseur B, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen, F, égal à 0,50 permet d'obtenir un rendement en oléfines supérieur et un rendement en aromatiques inférieur à ceux obtenus avec le catalyseur E qui présente des particules métalliques isotropes. Exemple 11 : Test catalytique en oxydation sélective du monoxyde de carbone La réaction d'oxydation sélective du monoxyde de carbone a été réalisée dans un réacteur à lit traversé, à pression atmosphérique, à des températures comprises entre 70 et 130 C. Le mélange réactionnel CO:H2:02:He comportait 2 % en poids de monoxyde de carbone et 50 % en poids de H2, avec un rapport CO/02 de 3. Les performances catalytiques sont données tableau 5 ci-dessous. Catalyseur B Catalyseur E Conversion CO (%) 100 100 Sélectivité 02 (%) 48 40 Tableau 5 : Activités mesurées en oxydation sélective du monoxyde de carbone à La sélectivité mesurée pour la conversion de l'oxygène du catalyseur B, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,50, est supérieure à celle mesurée pour le catalyseur E qui présente des particules métalliques isotropes. Exemple 12 : Test en capacité de stockage d'hydrogène Le test de capacité de stockage d'hydrogène a été réalisé sur une thermobalance sous pression Rubotherm, permettant de suivre les cinétiques d'absorption en hydrogène dans un domaine de température compris entre 20 et 1000 C et de pression compris entre 1 et 50 bars. Le catalyseur testé a été mis en place dans la nacelle de mesure, le réacteur a été ensuite purgé par mise sous vide et balayage d'hydrogène puis mis sous pression d'hydrogène. Les cycles thermiques ont ensuite été réalisés pour déterminer les cinétiques d'adsorption (hydruration) et de désorption (décomposition) d'hydrogène. 30 Catalyseur catalyseur A D Capacité stockage H2 (% poids) 0,62 0,40 leau 6 : Capacités de stockaae d'hvdroaène pour T = 150 C. PH2 = 0.1 f La capacité d'adsorption d'hydrogène mesurée pour le catalyseur A dont les particules métalliques présentent un facteur de forme égal à 0,54 est supérieure à la capacité d'adsorption d'hydrogène mesurée pour le catalyseur D dont les particules métalliques présentent un facteur de forma égal à 1. Tab Pa
L'invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques présentant un caractère anisotrope par la mise en oeuvre de deux réducteurs différents, et de préférence ayant des pouvoirs réducteurs différents, sur une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments.
1 Procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant la mise en oeuvre de 2 réducteurs différents sur une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments, procédé comportant au moins : a) l'une des étapes suivantes a1) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments, puis mise en contact dudit support avec un réducteur R1, ou a2) mise en contact d'une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 avec un réducteur R1, ou a3) imprégnation d'un support par une solution aqueuse comprenant une source d'au moins un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 ,et un réducteur R1, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par contact de la solution ou du support obtenu à l'étape a) avec un réducteur R2 différent du réducteur R1 c) dans l'hypothèse où l'étape a) est l'étape a2), éventuel dépôt des nanoparticules métalliques anisotropes sur un support. 2. Procédé selon la 1 dans lequel les étapes a1)+b) ou a2)+b) sont réalisées conjointement dans un procédé dit "une étape" , en introduisant les 2 réducteurs. 30 3. Procédé selon la 1 dans lequel l'étape b) est réalisée après l'étape a), dans un procédé dit "cieux étapes" , en introduisant le réducteur R2 après formation de germes de nanoparticules métalliques .25 4. Procédé selon l'une des précédentes , dans lequel le métal est choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer, le ruthénium, le platine, le palladium, l'iridium. 5. Procédé selon la 4 dans lequel le métal est choisi dans le groupe formé par le cobalt, le nickel, le palladium, le platine. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel les réducteurs R1 et R2 sont choisis dans le groupe constitué par : l'hydrogène, l'h'ydrazine, les hydroxylamines, les hydrures et borohydrures alcalins, pour les réducteurs inorganiques, et les acides carboxyliques, alcools, polyols, aldéhydes, cétones et leurs ions pour les réducteurs organiques. 7 Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, lors de l'étape 15 b) on ajoute une base 8 Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel, lors de l'étape b), on ajoute un sel inorganique 20 9. Procédé selon la 8 dans lequel le sel inorganique est choisi dans le groupe constitué par les halogénures d'alcalins et les alcalino-terreux. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on ajoute un agent de stabilisation à au moins l'une des solutions en contact avec R1 ou R2. 11. Procédé selon la 10, dans lequel l'agent de stabilisation est un surfactant ou un agent complexant. 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, dans lequel on fait : 30 les dissolutions séparées de l'agent de stabilisation, d'une part, et de la source de métal, d'autre part, 25suivies du mélange d'au moins une portion de l'agent de stabilisation dissout et d'au moins une portion de la source de métal dissoute. 13. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le catalyseur 5 obtenu comporte un support, ledit support étant un oxyde de texture non ordonnée. 14. Procédé selon la 13, dans lequel le support est choisi dans le groupe constitué par l'alumine, la silice. 10 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, après l'étape b) ou c) on introduit dans le support par imprégnation au moins un élément choisi parmi : les éléments de la colonne 13 de la classification périodique, les éléments de la colonne 14 de la classification périodique, 15 les métaux alcalins, de préférence le lithium, le sodium ou le potassium, et/ou les alcalino-terreux, de préférence le magnésium, le calcium, le strontium ou le baryum, et/ou les halogènes les éléments de la colonne 11 de la classification périodique 20 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, la taille moyenne des nanoparticules métalliques anisotropes est comprise entre 10 et 500nm. 25 17. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel lors de l'étape b), on forme des nanoparticules métalliques anisotropes présentant un facteur de forme F inférieur à 0.7. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au 30 moins 50% des nanoparticules métalliques est sous forme de nanoparticules métalliques anisotropes.19. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le support contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues à l'issue des étapes a1+ b) ou a3+ b) ou c) est séparé du liquide , séché à une température inférieure ou égale à 120 C. 20. Procédé selon la 19 dans lequel le support est soumis à un traitement d'activation sous hydrogène à une température inférieure à 600 C. 21. Procédé selon l'une des 1 à 18 dans lequel les nanoparticules 10 métalliques anisotropes obtenues à l'issue de l'étape b) sont séparées du liquide et éventuellement séchées. 22. Procédé selon la 21 dans lequel les nanoparticules métalliques anisotropes solides obtenues sont soumises à un traitement d'activation sous 15 hydrogène à une température inférieure à 600 C. 23. Procédé selon l'une des 1 à 18 dans lequel la suspension obtenue à l'issue de l'étape a2)+b) du procédé est soumise à un traitement d'activation sous hydrogène à une température inférieure à 600 C. 24. Procédé selon la 22 dans lequel les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues sont remises en suspension. 25. Procédé selon la 24 dans lequel la suspension soumise à un 25 traitement d'activation sous hydrogène à une température inférieure à 600 C. 26.Utilisation comme catalyseur du matériau solide comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 19 ou 20. 20 3027. Utilisation comme catalyseur d'une la suspension obtenue à l'issue des a2)+ b) du procédé selon l'une des 1 à 18 ou par le procédé selon les 21, 24 ou 25. 28. Utilisation comme catalyseur des nanoparticules métalliques anisotropes solides obtenues par le procédé selon l'une des 22 ou 23. 29. Procédé de séparation ou d'adsorption de molécules utilisant le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 25 30. Procédé de reformage catalytique des hydrocarbures utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 31. Procédé d'hydrogénation totale ou sélective utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 32. Procédé de déshydrocyclisation utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 33. Procédé de déshydrogénation des hydrocarbures utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 34. Procédé de synthèse Fischer-Tropsch utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 35. Procédé d' oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28 36. Procédé de stockage de gaz utilisant comme catalyseur le matériau obtenu par le procédé selon l'une des 1 à 28
B,C
B01,C01,C10
B01J,B01D,C01B,C10G
B01J 13,B01D 53,B01J 20,B01J 23,B01J 37,C01B 32,C10G 2,C10G 35,C10G 45
B01J 13/00,B01D 53/02,B01D 53/62,B01J 20/28,B01J 23/38,B01J 23/74,B01J 37/03,B01J 37/16,C01B 32/50,C10G 2/00,C10G 35/085,C10G 45/34,C10G 45/46
FR2893110
A1
PROFILE D'ETANCHEITE DESTINE A ASSURER UNE INTERFACE ETANCHE ENTRE DEUX STRUCTURES MOBILES, SON PROCEDE DE FABRICATION ET MODULE D'ETANCHEITE L'INCORPORANT
20,070,511
L'INCORPORANT. La présente invention concerne un profilé d'étanchéité destiné à assurer une interface étanche entre deux structures mobiles l'une par rapport à l'autre, son procédé de fabrication et un module d'étanchéité l'incorporant. L'invention s'applique notamment, mais pas nécessairement, à l'interface entre une première structure de type dormant, tel qu'un dormant de fenêtre, et une seconde structure de type ouvrant à frappe, coulissant ou pivotant, tel qu'un ouvrant de fenêtre. L'étanchéité entre deux structures mobiles est généralement obtenue en montant un profilé d'étanchéité sur une première structure, ce profilé comportant classiquement une partie rigide adaptée pour sa fixation à la première structure et une partie dynamique d'étanchéité, telle qu'une lèvre souple, qui est reliée à la partie rigide et qui est destinée à être déformée par la seconde structure en réponse à une sollicitation, l'énergie résultant de la déformation se traduisant par l'exercice d'une pression sur la seconde structure qui tend à rendre l'interface étanche. De manière connue, l'étanchéité est d'autant mieux assurée que la partie souple du profilé est plus résiliente et, par conséquent, se déforme davantage en réponse à la sollicitation en appuyant sur la seconde structure. La figure 1 jointe illustre un tel profilé d'étanchéité 1 connu, dans lequel la partie rigide 2 comporte une embase transversale 3 sur laquelle sont formés des moyens de fixation 4 du profilé 1 sur la première structure, par exemple un cadre d'un dormant de fenêtre, et dans lequel la lèvre souple 5, qui est destinée à être appliquée sur la seconde structure, par exemple un panneau de vitrage mobile, s'étend obliquement à partir d'un bord latéral 6 de l'embase 3 en direction de l'autre bord latéral 7 de cette dernière. Ce profilé 1, s'il permet de procurer une étanchéité instantanée satisfaisante pour un effort de fermeture réduit (ramené au périmètre de la fenêtre), présente néanmoins l'inconvénient d'être le siège d'une relaxation insatisfaisante et donc d'une étanchéité dans la durée laissant à désirer, en ce sens que l'on observe une décroissance dans le temps de la force de réaction de la lèvre souple 5 vers la seconde structure en réponse à des sollicitations répétées. On a donc cherché à réaliser des profilés d'étanchéité incorporant un moyen de rappel élastique entre ladite partie rigide et ladite lèvre souple en vue d'exercer, en réponse à chaque sollicitation, une force de rappel sur la lèvre qui soit sensiblement constante dans le temps. Les figures 2 et 3 jointes illustrent un tel profilé d'étanchéité 101 connu qui incorpore ce moyen de rappel élastique 108 et qui est également adapté dans cet exemple pour assurer l'étanchéité entre un cadre de dormant d'une fenêtre et un panneau de vitrage mobile. Ce moyen de rappel 108 est monté entre l'embase 103 de la partie rigide 102 du profilé 101 et la lèvre souple 105 qui est reliée obliquement à un bord latéral 106 de cette embase 103 en s'étendant vers son autre bord latéral 107, lequel est pourvu de moyens de fixation 104 en U dont les branches 110 et 111 s'étendent du même côté de l'embase 103 que la lèvre 105. Ce moyen de rappel élastique 108 est formé d'un cordon cylindrique de section circulaire qui, conformément à l'exemple de la figure 2, est généralement à base de caoutchouc cellulaire à cellules fermées. Le document US-B-6 375 254 présente un profilé d'étanchéité pour un toit mobile de véhicule automobile qui incorpore également un moyen de rappel qui est constitué d'un cordon cylindrique plein ou tubulaire à base de caoutchouc cellulaire et qui est coincé dans un logement de section en arc de cercle formé par la face interne de la lèvre souple prolongeant une embase rigide fixée. Ces derniers profilés d'étanchéité connus qui incorporent des moyens de rappel s'avèrent être le siège en utilisation d'une relaxation satisfaisante et donc d'une étanchéité dans le temps améliorée, en comparaison de celles des profilés qui en sont dépourvus. Néanmoins, ces profilés de type à moyens de rappel présentent l'inconvénient majeur d'augmenter les efforts de fermeture requis (ramenés au même périmètre de fenêtre) par rapport à ceux relatifs aux premiers profilés précités. Un but de la présente invention est de proposer un profilé d'étanchéité destiné à assurer une interface étanche entre deux structures mobiles l'une par rapport à l'autre qui remédie aux inconvénients précités, ledit profilé comportant une partie rigide adaptée pour le fixer à l'une desdites structures, au moins une partie souple d'étanchéité qui est reliée à ladite partie rigide et qui est destinée à être déformée par l'autre structure en réponse à une sollicitation, pour l'obtention de ladite interface étanche, et au moins un moyen de rappel élastique qui est monté entre ladite partie rigide et ladite partie souple et qui est prévu pour exercer une force de rappel sur ladite partie souple en réponse à ladite sollicitation. A cet effet, un profilé selon l'invention est tel que ledit moyen de rappel présente une surface de contact avec ladite partie souple qui est 15 discontinue dans la direction longitudinale dudit profilé. On notera que ce profilé selon l'invention permet d'obtenir une interface entre deux structures, telles qu'un panneau mobile et un cadre de dormant, qui est caractérisée par un effort de fermeture à produire minimisé en comparaison de celui requis par les profilés à moyen de rappel de l'art 20 antérieur, tout en procurant une bonne étanchéité instantanée et dans la durée. On notera également que ce profilé selon l'invention est utilisable, en procurant cette combinaison d'avantages, dans tout type d'interface entre deux structures mobiles l'une par rapport à l'autre, qu'il 25 s'agisse d'une interface entre un panneau coulissant, pivotant ou mobile d'une autre manière et un cadre d'un dormant ou bien d'une interface entre deux panneaux mobiles identiques ou différents. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit moyen de rappel est solidaire de ladite partie souple, laquelle comprend au moins une 30 lèvre d'étanchéité. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit moyen de rappel comprend avantageusement une pluralité de sommets se terminant sous ladite lèvre à intervalles de distance réguliers dans la direction longitudinale dudit profilé, de sorte à définir une pluralité de discontinuités sur ladite surface de contact. A titre préférentiel, ledit moyen de rappel comporte au moins un élément ondulé qui est continu dans ladite direction longitudinale, de telle sorte que lesdits sommets soient reliés deux à deux entre eux par des creux et, à titre encore plus préférentiel, ledit élément ondulé présente des ondulations successivement convexes et concaves qui sont sensiblement de même amplitude. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit élément ondulé est alors avantageusement formé d'un cordon ou d'une bande et est constitué d'un matériau cellulaire ou compact, ce matériau étant à base d'au moins un élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique ou d'au moins un polymère thermoplastique (par exemple un PVC) et étant formé d'un seul tenant avec ladite lèvre par co-extrusion. On notera que cet élément ondulé de type cordon ou bande permet de limiter substantiellement l'effort de fermeture à exercer sur la lèvre souple tout en procurant, à la manière d'un ressort, une relaxation satisfaisante et donc une bonne étanchéité instantanée et dans la durée. On notera également qu'il est possible de régler à l'avance le diamètre de ce cordon et/ou la période des ondulations et/ou leur amplitude, afin de réduire encore ou d'adapter les efforts de fermeture à fournir aux conditions d'utilisation prévues. On notera en outre que ce cordon ou cette bande à ondulations longitudinales peut présenter indifféremment une section transversale sensiblement elliptique, par exemple circulaire, ou bien polygonale, par exemple carrée. De préférence, ladite partie rigide comporte une embase transversale sur laquelle sont formés des moyens de fixation dudit profilé sur l'une desdites structures, et ladite lèvre s'étend obliquement à partir de l'un des bords latéraux de ladite embase en direction de l'autre bord latéral de cette dernière. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit moyen de rappel peut être également solidaire de ladite embase. Selon un exemple de réalisation de l'invention, lesdits moyens de fixation forment une pince en forme de U dont la base prolonge sensiblement ladite embase dans la direction transversale dudit profilé et dont les branches s'étendent du même côté de ladite embase que ladite lèvre, à partir de l'autre bord latéral de ladite embase. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit moyen de rappel est à base d'au moins un élastomère à cellules fermées de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique présentant une densité comprise inclusivement entre 0,3 et 0,7. Selon une variante de réalisation de l'invention, ledit moyen de rappel est à base d'au moins un élastomère compact de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique présentant une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 25 et 60. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite partie rigide de fixation peut être formée d'un premier matériau qui est soit thermoplastique, soit élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique et qui présente une dureté Shore D, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 40 et 60, et ladite partie souple peut être formée d'un second matériau qui est soit thermoplastique, soit élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique et qui présente une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 50 et 70. Avantageusement, ladite partie rigide, ladite partie souple et ledit moyen de rappel sont chacun à base d'un polymère thermoplastique ou d'un élastomère thermoplastique comprenant par exemple un mélange d'une polyoléfine, telle qu'un polypropylène, et d'un élastomère, tel qu'un terpolymère éthylène/propylène/diène. Un procédé de fabrication selon l'invention dudit profilé d'étanchéité comprend une co-extrusion d'au moins trois matériaux compatibles tels que définis ci-dessus, ces trois matériaux étant soit thermoplastiques, soit élastomères de type caoutchoucs ou élastomères thermoplastiques, et étant respectivement destinés à constituer ladite partie rigide, ladite partie souple et ledit moyen de rappel pour les faire adhérer entre eux. Un module d'étanchéité selon l'invention comporte un cadre qui est adapté pour être fixé sur une première structure, et une garniture d'étanchéité qui est fixée sur ledit cadre et qui est destinée à être déformée élastiquement par une seconde structure venant occuper une position de fermeture sur ladite première structure, et ce module est tel que ladite garniture comporte au moins un profilé d'étanchéité selon l'invention tel que défini ci-dessus. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit module peut être adapté de sorte que ladite première structure soit un dormant, tel qu'un dormant de fenêtre, et que ladite seconde structure soit un ouvrant à frappe, coulissant ou pivotant, tel qu'un ouvrant de fenêtre. On notera que la garniture d'étanchéité selon l'invention peut alors être indifféremment montée sur le cadre du dormant ou sur le cadre de l'ouvrant. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue de dessus et en perspective d'un premier exemple de profilé d'étanchéité connu destiné à équiper une interface entre un panneau mobile et un cadre de dormant, la figure 2 est une vue de dessus et en perspective d'un second exemple de profilé d'étanchéité connu destiné à équiper une interface 30 entre ce panneau mobile et ce cadre de dormant, la figure 3 est une vue en coupe transversale selon le plan III-III de la figure 2 de ce second exemple de profilé d'étanchéité connu, la figure 4 est une vue de dessus et en perspective d'un profilé d'étanchéité selon l'invention destiné à équiper une interface entre un panneau mobile et un cadre de dormant, et la figure 5 est une vue en coupe transversale selon le plan V-5 V de la figure 4 de ce profilé d'étanchéité selon l'invention. Les figures 4 et 5 illustrent chacune un même exemple d'un profilé d'étanchéité 201 selon l'invention qui est plus particulièrement adapté pour équiper une interface entre un panneau mobile et un cadre de dormant. Ce profilé 201 comporte : 10 - une partie rigide 202 qui est adaptée pour fixer le profilé 201 à une première structure, par exemple un cadre de dormant ou d'ouvrant de fenêtre, et qui comporte une embase transversale 203 sur laquelle sont formés des moyens de fixation 204 du profilé 201 sur cette première structure, - une lèvre souple d'étanchéité 205 qui s'étend obliquement 15 selon un angle aigu à partir d'un bord latéral 206 de l'embase 203 et en direction de l'autre bord latéral 207 de cette dernière, et qui est destinée à être déformée par une seconde structure, par exemple un panneau de vitrage mobile en pivotement, pour l'obtention de ladite interface étanche, et - au moins un moyen de rappel élastique 208 qui est monté 20 entre la partie rigide 202 et la lèvre souple 205 en étant solidaire de cette dernière et qui est prévu pour exercer une force de rappel sur la lèvre 205 en réponse à une sollicitation de fermeture. Dans cet exemple de réalisation, les moyens de fixation 204 forment une pince en forme de U dont la base 209 prolonge sensiblement 25 l'embase 203 dans la direction transversale du profilé 201 et dont les branches 210 et 211 s'étendent du même côté de l'embase 203 que la lèvre 205, à partir du bord latéral 207. Selon l'invention, le moyen de rappel 208 présente une surface de contact avec la lèvre 205 qui définit en permanence (i.e. tant au 30 repos que lors d'une sollicitation) une pluralité de discontinuités 212 dans la direction longitudinale du profilé 201, étant dans cet exemple de réalisation formé d'un élément ondulé de type cordon élastomère qui est continu dans cette direction longitudinale et qui présente des ondulations successivement convexes et concaves qui sont sensiblement de même amplitude et de même période. Les ondulations convexes définissent des sommets 213 du moyen de rappel 208 qui sont en contact avec la face inférieure de la lèvre 205, alors que les ondulations concaves ou creux définissent les discontinuités 212 de ladite surface de contact. Ce moyen de rappel 208, avantageusement de type cordon ondulé, limite ainsi l'effort de fermeture à exercer sur la lèvre 205, tout en procurant à la manière d'un ressort une relaxation satisfaisante et, par conséquent, une bonne étanchéité tant instantanée que dans la durée. Le moyen de rappel 208 est avantageusement formé d'un seul tenant avec la lèvre 205 et l'embase 203 par co-extrusion d'au moins trois matériaux compatibles thermoplastiques ou élastomères (dans ce dernier cas pouvant être de type caoutchoucs ou élastomères thermoplastiques) qui sont respectivement destinés à constituer la partie rigide 202, la lèvre 205 et ce moyen de rappel 208. On notera que cette réalisation du profilé 201 par co-extrusion permet de faire adhérer directement le moyen de rappel 208 -tel que le cordon ondulé précité û aussi bien à la lèvre 205 qu'à la partie rigide 202. Ce moyen de rappel 208 peut être avantageusement à base d'un polymère thermoplastique (par exemple du PVC) ou bien d'un élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique pouvant être un élastomère cellulaire à cellules fermées, de densité par exemple égale à 0,5, ou bien un élastomère compact (cas illustré à la figure 5) de dureté Shore A par exemple égale à 30. Quant aux matériaux thermoplastiques ou élastomères formant la partie rigide 202 et la lèvre souple 205, ils présentent par exemple respectivement une dureté Shore D égale à 50 et une dureté Shore A égale à 60 (ces duretés Shore sont toutes mesurées selon la norme ASTM D 2240 de 1997). Avantageusement, la partie rigide 202, la lèvre souple 205 et le moyen de rappel 208 sont chacun à base d'un élastomère thermoplastique comprenant un mélange d'une polyoléfine, telle qu'un polypropylène, et d'un élastomère, tel qu'un terpolymère éthylène/propylène/diène. On notera par ailleurs que, sans sortie du cadre de la présente invention, ce profilé 201 pourrait être modifié au niveau de ses moyens de fixation 204 pour pouvoir équiper d'une manière générale une interface entre, d'une part, tout type de panneau (e.g. un panneau de porte) mobile en coulissement, pivotement ou autrement et, d'autre part, tout type de dormant ou un autre panneau d'un type identique ou différent du précédent
La présente invention concerne un profilé d'étanchéité destiné à assurer une interface étanche entre deux structures mobiles l'une par rapport à l'autre, son procédé de fabrication et un module d'étanchéité l'incorporant.Un profilé d'étanchéité (201) selon l'invention comporte :- une partie rigide (202) adaptée pour fixer le profilé à l'une des structures,- au moins une partie souple d'étanchéité (205) qui est reliée à la partie rigide (202) et qui est destinée à être déformée par l'autre structure en réponse à une sollicitation, pour l'obtention de l'interface étanche, et- au moins un moyen de rappel élastique (208) qui est monté entre la partie rigide et la partie souple et qui est prévu pour exercer une force de rappel sur la partie souple en réponse à ladite sollicitation.Ce profilé est caractérisé en ce que le moyen de rappel présente une surface de contact avec la partie souple qui est discontinue dans la direction longitudinale du profilé.
1) Profilé d'étanchéité (201) destiné à assurer une interface étanche entre deux structures mobiles l'une par rapport à l'autre, ledit profilé 5 comportant : - une partie rigide (202) adaptée pour fixer ledit profilé à l'une desdites structures, - au moins une partie souple d'étanchéité (205) qui est reliée à ladite partie rigide (202) et qui est destinée à être déformée par l'autre 10 structure en réponse à une sollicitation, pour l'obtention de ladite interface étanche, et - au moins un moyen de rappel élastique (208) qui est monté entre ladite partie rigide et ladite partie souple et qui est prévu pour exercer une force de rappel sur ladite partie souple en réponse à ladite sollicitation, 15 caractérisé en ce que ledit moyen de rappel présente une surface de contact avec ladite partie souple qui est discontinue dans la direction longitudinale dudit profilé. 2) Profilé d'étanchéité (201) selon la 1, 20 caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) est solidaire de ladite partie souple (205). 3) Profilé d'étanchéité (201) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite partie souple (205) comprend au moins une lèvre 25 d'étanchéité. 4) Profilé d'étanchéité (201) selon la 3, caractérisé en ce que ladite partie rigide (202) comporte une embase (203) transversale sur laquelle sont formés des moyens de fixation (204) dudit 30 profilé sur l'une desdites structures, et en ce que ladite lèvre (205) s'étend obliquement à partir de l'un des bords latéraux (206) de ladite embase en direction de l'autre bord latéral (207) de cette dernière.Il 5) Profilé d'étanchéité (201) selon la 4, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) est solidaire de ladite embase (203). 6) Profilé d'étanchéité (201) selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (204) forment une pince en forme de U dont la base (209) prolonge sensiblement ladite embase (203) dans la direction transversale dudit profilé et dont les branches (210 et 211) s'étendent du même côté de ladite embase que ladite lèvre (205), à partir de l'autre bord latéral (207) de ladite embase. 7) Profilé d'étanchéité (201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) comprend une pluralité de sommets (213) se terminant sous ladite lèvre (205) à intervalles de distance réguliers dans la direction longitudinale dudit profilé, de sorte à définir une pluralité de discontinuités (212) sur ladite surface de contact. 8) Profilé d'étanchéité (201) selon la 7, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) comporte au moins un élément ondulé qui est continu dans ladite direction longitudinale, de telle sorte que lesdits sommets (213) soient reliés deux à deux entre eux par des creux (212). 9) Profilé d'étanchéité (201) selon la 8, caractérisé en ce que ledit élément ondulé (208) présente des ondulations successivement convexes et concaves qui sont sensiblement de même amplitude. 30 10) Profilé d'étanchéité (201) selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit élément ondulé (208) est formé d'un cordon ou 25d'une bande et est constitué d'un matériau cellulaire ou compact, ce matériau étant à base d'au moins un élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique ou d'au moins un polymère thermoplastique et étant formé d'un seul tenant avec ladite lèvre (205) par co-extrusion. 11) Profilé d'étanchéité (201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) est à base d'au moins un élastomère à cellules fermées de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique présentant une densité comprise inclusivement entre 0,3 et 0,7. 12) Profilé d'étanchéité (201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel (208) est à base d'au moins un élastomère compact de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique présentant une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 25 et 60. 13) Profilé d'étanchéité (201) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite partie rigide de fixation (202) est formée d'un premier matériau qui est soit thermoplastique, soit élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique et qui présente une dureté Shore D, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 40 et 60, et en ce que ladite partie souple (205) est formée d'un second matériau qui est soit thermoplastique, soit élastomère de type caoutchouc ou élastomère thermoplastique et qui présente une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240 de 1997, qui est inclusivement comprise entre 50 et 70. 14) Profilé d'étanchéité (201) selon les 12 et 13, caractérisé en ce que ladite partie rigide (202), ladite partie souple (205) et ledit moyen de rappel (208) sont chacun à base d'un polymère thermoplastique ou d'un élastomère thermoplastique comprenant un mélanged'une polyoléfine, telle qu'un polypropylène, et d'un élastomère, tel qu'un terpolymère éthylène/propylène/diène. 15) Procédé de fabrication d'un profilé d'étanchéité (201) selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une co-extrusion d'au moins trois matériaux compatibles qui sont soit thermoplastiques, soit élastomères de type caoutchoucs ou élastomères thermoplastiques, et qui sont respectivement destinés à constituer ladite partie rigide (202), ladite partie souple (205) et ledit moyen de rappel (208) pour les faire adhérer entre eux. 16) Module d'étanchéité comportant un cadre qui est adapté pour être fixé sur une première structure, et une garniture d'étanchéité qui est fixée sur ledit cadre et qui est destinée à être déformée élastiquement par une seconde structure venant occuper une position de fermeture sur ladite première structure, caractérisé en ce que ladite garniture comporte au moins un profilé d'étanchéité (201) tel que défini à l'une des 1 à 14. 17) Module d'étanchéité selon la 16, caractérisé en ce que ladite garniture est adaptée de telle sorte que ladite première structure soit un dormant, tel qu'un dormant de fenêtre, et que ladite seconde structure soit un ouvrant à frappe, coulissant ou pivotant, tel qu'un ouvrant de fenêtre, ladite garniture étant montée sur ledit ouvrant ou sur ledit dormant.
F,E
F16,E06
F16J,E06B
F16J 15,E06B 7
F16J 15/06,E06B 7/22,F16J 15/16
FR2894446
A1
BOITIER D'APPAREIL ELECTROMENAGER COMPORTANT UN SUPPORT DE RANGEMENT POUR ACCESSOIRE PLAT
20,070,615
B.07665 La présente invention concerne le domaine technique des appareils électroménagers de préparation culinaire, et concerne plus particulièrement les appareils comportant un support de rangement pour accessoire plat. Il est connu du document FR 2 862 199 un boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire comportant un support de rangement monté pivotant autour d'un axe vertical. Le support de rangement forme des logements 10 prévus pour recevoir des accessoires plats. Les logements sont agencés horizontalement dans le support et présentent une ouverture d'introduction latérale. Un inconvénient d'une telle conception réside dans l'insuffisance de maintien des accessoires rangés dans ledit support. Les accessoires risquent de tomber dans l'appareil ou sur le plan de travail lorsque le support est 15 déplacé. Le but de la présente invention est de proposer un boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire, comportant un support de rangement pour accessoire plat, permettant d'éviter les risques de chute de l'accessoire plat hors du support de rangement lors de la manipulation du support de 20 rangement. Un but additionnel de la présente invention est de proposer un boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire, comportant un support de rangement extractible pour accessoire plat, prévu pour occuper deux positions de travail utilisant deux faces d'appui contiguës, permettant d'éviter les risques 25 de chute de l'accessoire plat hors du support de rangement lors du basculement du boîtier. Ces buts sont atteints avec un boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire comportant un support de rangement comprenant un logement prévu pour recevoir un accessoire plat rangé sur la tranche, le logement présentant 30 une zone d'appui de fond et une ouverture prévue pour l'introduction de 2894446 -2- l'accessoire plat, le support de rangement étant susceptible d'occuper une position fermée et une position ouverte, le boîtier étant susceptible d'occuper une position de travail dans laquelle le support de rangement n'est pas nécessairement accessible, et une position de rangement, dans laquelle le support de rangement est accessible, du fait qu'au moins une partie de la zone d'appui de fond reste agencée plus bas que l'ouverture lorsque le support de rangement est déplacé de la position ouverte lorsque le boîtier occupe la position de rangement à la position fermée lorsque le boîtier occupe la position de travail. Ainsi la zone d'appui de fond supporte l'accessoire plat dans le logement lors des mouvements du support de rangement et/ou lors des mouvements du boîtier. Les risques d'échappement de l'accessoire plat hors du logement et de coincement de l'accessoire plat dans le boîtier peuvent ainsi être évités, notamment lorsque le support de rangement atteint la position fermée. Avantageusement l'orientation du logement évolue par rapport à la verticale lors des déplacements du support de rangement par rapport au plan de travail sur lequel est posé le boîtier. En d'autres termes, le support de rangement n'évolue pas uniquement en rotation autour d'un axe vertical, pour les mouvements du support de rangement entre la position ouverte et la position fermée, ou lors des mouvements du boîtier entre la position de rangement et la position de travail. Une telle configuration est encore plus propice aux risques précités. Les caractéristiques de l'invention sont particulièrement intéressantes dans une telle configuration. Avantageusement l'accessoire plat en place dans le logement dépasse 25 partiellement du logement. Cette disposition permet de faciliter la préhension de l'accessoire plat, tout en réduisant les dimensions du logement. Avantageusement la profondeur du logement est inférieure à la moitié de la hauteur de l'accessoire plat. Cette disposition permet de faciliter la préhension de l'accessoire plat, notamment lorsque l'accessoire plat est en forme de 30 disque. 2894446 -3-Avantageusement, la position de travail du boîtier correspond à la position de rangement du boîtier. Le rangement est alors accessible. Le boîtier peut toutefois occuper une autre position de travail, dans laquelle le rangement n'est pas accessible. 5 Selon une forme de réalisation avantageuse, le support de rangement est monté pivotant par rapport au boîtier. Le maintien du support de rangement dans le boîtier est ainsi facilité. Avantageusement alors, le support de rangement est monté pivotant par rapport au boîtier selon un axe non-vertical par rapport à la position de 10 rangement. Cette disposition permet de faciliter le rangement, les boîtiers d'appareils électroménagers de préparation culinaire étant généralement plus hauts que larges. Avantageusement alors, le support de rangement est monté pivotant par rapport au boîtier selon un axe horizontal par rapport à la position de 15 rangement. Cette disposition permet de simplifier l'implantation du support de rangement dans le boîtier. Avantageusement alors le support de rangement pivote vers le bas pour atteindre la position ouverte. Cette disposition facilite l'accès de l'utilisateur au logement lorsque l'utilisateur regarde l'appareil par le dessus. 20 Avantageusement encore le boîtier comporte deux pivots prévus pour être engagés'chacun dans un siège ménagé sur le support de rangement, chaque siège étant prolongé par un dégagement orienté vers le bas à partir dudit siège lorsque le support de rangement est en position ouverte. Le support de rangement peut pivoter autour des pivots engagés dans les sièges. Les dégagements permettent d'extraire les pivots du support de rangement pour retirer le support de rangement du boîtier. Le support de rangement peut aussi comporter deux pivots prévus pour être engagés chacun dans un siège ménagé sur le boîtier, chaque siège étant prolongé par un dégagement orienté vers le haut à partir dudit siège lorsque le boîtier est en position de rangement. Avantageusement encore le support de rangement comporte un organe de blocage prévu pour coopérer avéc un organe d'arrêt issu du boîtier lorsque le support de rangement occupe la position fermée. Cette disposition permet de maintenir en place le support de rangement notamment lors de l'utilisation de l'appareil. Avantageusement encore, le boîtier est configuré basculant entre une première configuration dans laquelle le support de rangement est disposé sur une face latérale du boîtier et une deuxième configuration dans laquelle le support de rangement est disposé sous une face d'appui du boîtier. Chaque configuration du boîtier correspond à une position de travail. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un exemple de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustré dans les figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un appareil électroménager de préparation culinaire comportant un boîtier selon l'invention occupant une position de travail, le support de rangement étant en position fermée, la figure 2 est une vue partielle en coupe du boîtier et du support de rangement illustrés à la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de l'appareil illustré à la figure 1, dans laquelle le support de rangement occupe une position ouverte. la figure 4 est une vue partielle en coupe du boîtier et du support de rangement illustrés à la figure 3, la figure 5 est une vue en perspective de l'appareil illustré aux figures 1 et 3, dans laquelle le support de rangement a été retiré du boîtier, les accessoires étant représentés sortis dudit support de rangement, la figure 6 est une vue agrandie du support de rangement visible sur la figure 5, la figure 7 est une vue en perspective de l'appareil illustré aux figures 1, 3 et 5, dans laquelle le boîtier occupe une autre position de travail. L'appareil électroménager de préparation culinaire illustré aux figures 1 à 7 2894446 -5- comporte un boîtier présentant une sortie d'entraînement prévue pour entraîner en rotation un outil rotatif. La sortie d'entraînement est entraînée par un moteur logé dans le boîtier 1. Le boîtier 1 comporte deux faces d'appui 2, 3 et peut occuper deux positions de travail. Dans la première position de travail illustrée 5 aux figures 1, 3 et 5, le boîtier repose sur la face d'appui 2. Le boîtier 1 est utilisé avec un bloc de coupe 4 prévu pour hacher les aliments. La sortie d'entraînement du boîtier 1 est alors agencée horizontalement. Dans la deuxième position de travail illustrée à la figure 7, le boîtier 1 est utilisé avec un accessoire presse-agrumes 5. La sortie d'entraînement du boîtier 1 est alors 10 agencée verticalement. La face d'appui 2 est reliée à l'autre face d'appui 3 par un arrondi 6 permettant le basculement du boîtier 1. Plus particulièrement, l'arrondi 6 est divisé en deux zones 6a, 6b séparées par une échancrure 7. La face d'appui 2 et l'autre face d'appui 3 comportent chacune deux pieds amortisseurs 8, 9. 15 Le boîtier 1 comporte un support de rangement 20, mieux visible sur les figures 5 et 6. Le support de rangement 20 est prévu pour recevoir plusieurs éléments 30 destinés à être utilisés avec le bloc de coupe 4. Les éléments 30 comprennent un accessoire 31 de forme tronconique, prévu pour la préparation du kebbé, et trois accessoires plats 32, 33, 34 formant des grilles munies de 20 trous de tailles différentes. A titre de variante, les accessoires plats 32, 33, 34 peuvent présenter toute forme appropriée. Le support de rangement 20 comprend trois logements 40, visibles sur la figure 4, chaque logement 40 étant prévu pour recevoir un des accessoires plats 32, 33, 34 rangé sur la tranche. Chaque logement 40 présente une zone d'appui 25 inférieur 41, et une ouverture 42 prévue pour l'introduction dudit accessoire plat 32, 33, 34. Plus particulièrement, chacune des zones d'appui de fond 41 est formée par le fond du support de rangement 20. Chaque logement 40 est défini par des nervures 43 ménagées sur la face interne de parois latérales 44 du support de rangement 20. Le support de rangement 20 comporte un autre 30 logement 45 prévu pour recevoir l'accessoire 31 de forme tronconique. L'autre logement est délimité par une paroi transversale 46. Une autre paroi 2894446 -6-transversale 47 présente une encoche 48 prévue pour supporter l'accessoire 31 de forme tronconique. A titre de variante, le support de rangement 20 peut comporter au moins un logement prévu pour recevoir un accessoire plat rangé sur la tranche. 5 Le support de rangement 20 est susceptible d'occuper une position fermée illustrée aux figures 1 et 7, et une position ouverte, illustrée à la figure 3. Le boîtier 1 est susceptible d'occuper une première position de travail illustrée aux figures 1, 3 et 5, dans laquelle le support de rangement 20 est accessible, et une deuxième position de travail, illustrée à la figure 7 dans laquelle le 10 support de rangement 20 n'est pas accessible. Ainsi le boîtier 1 est susceptible d'occuper une position de travail dans laquelle le support de rangement 20 n'est pas nécessairement accessible. Le boîtier 1 est susceptible d'occuper une position de rangement, illustrée à la figure 3, dans laquelle le support de rangement 20 est accessible. La première position de travail du boîtier 1 15 correspond à la position de rangement du boîtier 1. Tel que visible sur la figure 3, les accessoires plats 32, 33, 34 en place dans les logements 40 dépassent partiellement desdits logements. La profondeur des logements 40 est inférieure à la moitié de la hauteur des accessoires plats 32, 33, 34. 20 Le support de rangement 20 est monté pivotant par rapport au boîtier 1. Le boîtier 1 comporte deux pivots 10 prévus pour être engagés chacun dans un siège 21 ménagé sur le support de rangement 20. Les sièges 21 sont ménagés sur les faces latérales externes du support de rangement 20. Le support de rangement 20 est monté pivotant par rapport au boîtier 1 selon 25 un axe non-vertical par rapport à la position de rangement, plus particulièrement selon un axe horizontal par rapport à la position de rangement. Le support de rangement 20 pivote vers le bas pour atteindre la position ouverte, tel que représenté à la figure 3. Le support de rangement 20 en position ouverte vient en butée contre un élément d'arrêt 11 issu du boîtier 1. 2894446 -7-Chaque siège 21 est prolongé par un dégagement 22 orienté vers le bas à partir dudit siège lorsque le support de rangement 20 est en position ouverte. Le support de rangement 20 peut pivoter autour des pivots 10 engagés dans les sièges 21. Les dégagements 22 permettent d'extraire les pivots 10 du 5 support de rangement 20 pour retirer le support de rangement 20 du boîtier 1. Le support de rangement 20 est ainsi amovible. A titre de variante le support de rangement 20 peut comporter deux pivots prévus pour être engagés chacun dans un siège ménagé sur le boîtier 1, chaque siège étant prolongé par un dégagement orienté vers le haut à partir 10 dudit siège lorsque le boîtier 1 est en position de rangement. Le support de rangement 20 comporte deux organes de blocage 23 prévus chacun pour coopérer avec un organe d'arrêt 12 issu du boîtier lorsque le support de rangement 20 occupe la position fermée. Plus particulièrement, les organes de blocage 23 sont formés par des échancrures dans deux parois 15 frontales latérales 24 du support de rangement 20 ; les organes d'arrêt 12 sont formés par des ergots ménagés sur une face interne du boîtier 1. A titre de variante, le support de rangement 20 peut comporter au moins un organe de blocage 23 prévu pour coopérer avec un organe d'arrêt 12 issu du boîtier 1 lorsque le support de rangement 20 occupe la position fermée. 20 Le support de rangement 20 comporte un organe de manoeuvre 25 reliant les deux parois frontales latérales 24. L'organe de manoeuvre 25 dépasse légèrement de la paroi du boîtier 1 pour faciliter la préhension. Le fonctionnement de la présente invention est le suivant. Le boîtier 1 est configuré basculant entre une première configuration dans 25 laquelle le support de rangement 20 est disposé sur une face latérale du boîtier 1, tel que visible sur les figures 1 et 3, et une deuxième configuration dans laquelle le support de rangement 20 est disposé sous une face d'appui du boîtier 1, tel que visible sur la figure 7. Chaque configuration du boîtier correspond à une position de travail. 2894446 -8- Le support de rangement 20 pivote par rapport au boîtier 1 entre la position fermée représentée à la figure 1 et la position ouverte représentée à la figure 3. L'orientation des logements 40 évolue par rapport à la verticale lors des déplacements du support de rangement 20 par rapport au plan de travail sur 5 lequel est posé le boîtier 1. Les logements 40 sont orientés de manière oblique avec leur ouverture 42 vers le haut lorsque le support de rangement 20 est en position verticale représentée aux figures 1 et 2, ou en position horizontale représentée aux figures 3, 4 et 7. 10 Pour chaque logement 40 d'accessoire plat 32, 33, 34, au moins une partie de la zone d'appui de fond 41 reste agencée plus bas que l'ouverture 42 lorsque le support de rangement 20 est déplacé de la position ouverte lorsque le boîtier 1 occupe la position de rangement, représentée sur la figure 3, à la position fermée lorsque le boîtier 1 occupe la première position de travail, visible sur la 15 figure 1. De plus, la zone d'appui de fond 41 reste agencée plus bas que l'ouverture 42 lorsque le support de rangement 20 est déplacé de la position fermée lorsque le boîtier 1 occupe la première position de travail, représentée sur la figure 1, à la position fermée lorsque le boîtier 1 occupe la deuxième position de travail, représentée sur la figure 7. 20 Ainsi les accessoires plats 32, 33, 34 restent dans leur logement 40 lors des déplacements du support de rangement 20 par rapport au plan de travail sur lequel est posé le boîtier 1. La souplesse des parois frontales latérales du support de rangement 20 permet l'engagement et le désengagement des organes de blocage 23 des organes 25 d'arrêt 12. A titre d'exemple de réalisation complémentaire, non représenté aux figures, le support de rangement pourrait être monté pivotant selon un axe vertical par rapport à la position de rangement du boîtier, correspondant à une première position de travail, le boîtier étant configuré basculant vers une deuxième 30 position de travail. Le support de rangement 20 pourrait être remplacé par un -9- support de rangement monté de la manière précitée, les logements restant conçus tels qu'au moins une partie de la zone d'appui de fond reste agencée plus bas que l'ouverture lorsque le support de rangement est déplacé de la position ouverte lorsque le boîtier occupe la position de rangement à la position fermée lorsque le boîtier occupe la position de travail. Par exemple les logements pourraient présenter l'inclinaison des logements 40 lorsque le support de travail 20 est en position fermée. A titre de variante le boîtier 1 peut présenter une seule position de travail, ou plus de deux positions de travail. A titre de variante le boîtier 1 n'est pas nécessairement configuré basculant. A titre de variante, le support de rangement 20, ou le support de rangement de l'exemple de réalisation complémentaire, n'est pas nécessairement monté pivotant par rapport au boîtier 1. Le support de rangement pourrait par exemple être monté coulissant dans le boîtier. La présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits et à leurs variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications
- Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire comportant un support de rangement (20) comprenant un logement (40) prévu pour recevoir un accessoire plat (32, 33, 34) rangé sur la tranche, le logement (40) présentant une zone d'appui de fond (41) et une ouverture (42) prévue pour l'introduction de l'accessoire plat (32, 33, 34), le support de rangement (20) étant susceptible d'occuper une position fermée et une position ouverte, le boîtier (1) étant susceptible d'occuper une position de travail dans laquelle le support de rangement (20) n'est pas nécessairement accessible, et une position de rangement, dans laquelle le support de rangement (20) est accessible.- Conformément à l'invention, au moins une partie de la zone d'appui de fond (41) reste agencée plus bas que l'ouverture (42) lorsque le support de rangement (20) est déplacé de la position ouverte lorsque le boîtier (1) occupe la position de rangement à la position fermée lorsque le boîtier (1) occupe la position de travail.
1. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire comportant un support de rangement (20) comprenant un logement (40) prévu pour recevoir un accessoire plat (32, 33, 34) rangé sur la tranche, le logement (40) présentant une zone d'appui de fond (41) et une ouverture (42) prévue pour l'introduction de l'accessoire plat (32, 33, 34), le support de rangement (20) étant susceptible d'occuper une position fermée et une position ouverte, le boîtier (1) étant susceptible d'occuper une position de travail dans laquelle le support de rangement (20) n'est pas nécessairement accessible, et une position de rangement, dans laquelle le support de rangement (20) est accessible, caractérisé en ce qu'au moins une partie de la zone d'appui de fond (41) reste agencée plus bas que l'ouverture (42) lorsque le support de rangement (20) est déplacé de la position ouverte lorsque le boîtier (1) occupe la position de rangement à la position fermée lorsque le boîtier (1) occupe la position de travail. 2. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon la 1, caractérisé en ce que l'orientation du logement (40) évolue par rapport à la verticale lors des déplacements du support de rangement (20) par rapport au plan de travail sur lequel est posé le boîtier (1). 3. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'accessoire plat (32, 33, 34) en place dans le logement (40) dépasse partiellement du logement (40). 4. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la profondeur du logement (40) est inférieure à la moitié de la hauteur de l'accessoire plat (32, 33, 34). 5. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'accessoire plat (32, 33, 34) est en forme de disque. 2894446 -11- 6. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la position de travail du boîtier (1) correspond à la position de rangement du boîtier (1). 7. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 5 1 à 6, caractérisé en ce que le support de rangement (20) est monté pivotant par rapport au boîtier (1). 8. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon la 7, caractérisé en ce que le support de rangement (20) est monté pivotant par rapport au boîtier (1) selon un axe non-vertical par 10 rapport à la position de rangement. 9. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon la 8, caractérisé en ce que le support de rangement (20) est monté pivotant par rapport au boîtier (1) selon un axe horizontal par rapport à la position de rangement. 15 10. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que le support de rangement (20) pivote vers le bas pour atteindre la position ouverte. 11. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 7 à 10, caractérisé en ce que le boîtier (1) comporte deux 20 pivots (10) prévus pour être engagés chacun dans un siège (21) ménagé sur le support de rangement (20), chaque siège (21) étant prolongé par un dégagement (22) orienté vers le bas à partir dudit siège (21) lorsque le support de rangement (20) est en position ouverte. 12. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 25 7 à 10, caractérisé en ce que le support de rangement (20) comporte deux pivots prévus pour être engagés chacun dans un siège ménagé sur le boîtier (1), chaque siège étant prolongé par un dégagement orienté vers le haut à partir dudit siège lorsque le boîtier est en position de rangement. 2894446 -12- 13. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce que le support de rangement (20) comporte un organe de blocage (23) prévu pour coopérer avec un organe d'arrêt (12) issu du boîtier (1) lorsque le support de rangement (20) occupe 5 la position fermée. 14. Boîtier d'appareil électroménager de préparation culinaire selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le boîtier (1) est configuré basculant entre une première configuration dans laquelle le support de rangement (20) est disposé sur une face latérale du boîtier (1) et une 10 deuxième configuration dans laquelle le support de rangement (20) est disposé sous une face d'appui du boîtier (1).
A
A47
A47J
A47J 43
A47J 43/07,A47J 43/04
FR2888554
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN EN POSITION DE LA PORTE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE EN CAS DE CHOC FRONTAL
20,070,119
La présente invention est relative à un dispositif permettant d'améliorer le maintien en position fermée de la porte d'un véhicule automobile en cas de choc frontal reçu par celui-ci, en particulier pour éviter que, sous l'effet de ce choc, la porte articulée sur l'habitacle autour de charnières ou analogues fixées par la partie latérale avant de la carrosserie voisine du compartiment moteur dite pied avant , et qui est par ailleurs en appui sur le montant central ou pied milieu par son extrémité opposée, ne soit soumise, en raison de l'effort de compression qu'elle subit et de l'instabilité de cet appui, à un mouvement d'échappement vers l'extérieur, provoquant le cas échéant son ouverture non commandée. Les normes toujours plus sévères imposées pour la construction des véhicules automobiles, notamment dans le cas d'un choc frontal, conduisent à solliciter de plus en plus les portes latérales afin de leur permettre de participer efficacement à la rigidité de la carrosserie et à assurer une transmission et une absorption convenables de l'effort reçu consécutivement à ce choc, sans déformation excessive de la carrosserie et de la porte. Il existe déjà dans la technique diverses réalisations d'un dispositif de ce genre, en particulier tel que celui décrit dans le brevet français FR 2 834 491, plus spécialement agencé pour permettre la retenue de la porte en cas de choc latéral afin d'éviter son intrusion à l'intérieur de l'habitacle. Une variante est également décrite dans le brevet US 3 819 228, adaptée aussi au seul cas d'un choc latéral. Une autre solution, en particulier selon le brevet français FR 2 372 067, est envisagée pour s'opposer aux effets d'un choc frontal, comportant des moyens qui évitent en partie la déformation de la liaison entre le côté de la porte et le pied avant, mais qui sont inefficaces pour éviter l'ouverture de la porte du côté de son appui sur le pied milieu. La présente invention concerne un dispositif de conception très simple qui permet de répondre à cet impératif, en améliorant la tenue mécanique de la porte lorsqu'elle est soumise à un choc frontal et la stabilité de son appui sur le pied milieu, de manière à ne pas gêner, voire empêcher son ouverture normale après que le choc se soit produit. A cet effet, le dispositif considéré, pour améliorer le maintien en position fermée d'une porte avant vis-à-vis de l'habitacle d'un véhicule automobile en cas de choc frontal reçu par celui-ci, cette porte étant articulée d'un côté sur des charnières ou analogues fixées sur le pied avant de l'habitacle et en appui par son côté opposé sur le pied milieu, se caractérise en ce qu'il comporte au moins un pion de maintien, situé dans le plan de la porte, monté dans un logement transversal du pied milieu, ouvert en direction d'un réceptacle prévu en regard dans le côté de la porte en appui sur ce pied milieu, ce pion étant entièrement disposé à l'intérieur de ce logement en fonctionnement normal du véhicule et apte à faire automatiquement saillie hors de ce logement pour s'engager dans le réceptacle en regard de la porte par effet d'inertie ou de manière assistée, consécutivement au choc frontal sur le véhicule. Le pion de maintien, projeté par son inertie propre vers l'avant de la carrosserie hors de son logement dans le pied milieu pour s'engager dans le réceptacle prévu en regard dans le côté de la porte, assure ainsi en cas de choc frontal le verrouillage de cette porte qui ne peut s'ouvrir intempestivement vers l'extérieur en dépit de l'effort de compression s'exerçant sur elle consécutivement à ce choc, en maintenant l'appui de celle-ci sur le pied milieu selon un zone de contact et de recouvrement appropriée. Selon une autre caractéristique du dispositif considéré, le pion de maintien est constitué par un élément métallique cylindrique allongé, monté libre dans le logement transversal du pied milieu. Dans une variante de réalisation, le pion de maintien est monté dans un boîtier contenu dans le logement transversal du pied milieu et comporte une tige axiale, apte à faire saillie hors de ce boîtier à travers un trou de passage prévu dans la face d'extrémité de celui-ci en regard du réceptacle prévu dans le côté de la porte. Avantageusement et dans ce mode de réalisation, le pion comporte un épaulement perpendiculaire à la tige axiale et propre à assurer la compression d'un ressort en spirale logé autour de la tige entre celle-ci et la paroi interne du boîtier, appliqué sur la face d'extrémité de celuici, de telle sorte que le déplacement du pion par inertie, consécutivement au choc frontal, avec compression concomitante du ressort, soit suivi d'un retour de la tige à l'intérieur du boîtier par détente de ce ressort en appui contre l'épaulement. Selon une variante de réalisation, le déplacement du pion par inertie est amélioré par l'effet d'un champ magnétique créé par un générateur qui peut être logé dans le boîtier, derrière l'épaulement perpendiculaire à la tige et exerçant un effort complémentaire sur cet épaulement et la tige dans le sens du déplacement de celle-ci hors du boîtier, ou bien être placé autour de la tige elle-même. De préférence, le générateur de champ magnétique est constitué par un électro-aimant dont la mise sous tension est réalisée par un signal provenant d'un capteur de proximité ou de tout autre système électronique équipant le véhicule, déclenché par ou préalablement au choc frontal. Ce signal peut par exemple provenir d'un quelconque des divers systèmes électroniques du véhicule, dont la réalisation particulière est en ellemême indifférente à l'invention, et dont le rôle est d'anticiper une situation d'urgence. Ainsi, ce signal peut être émis par le calculateur central du véhicule qui regroupe généralement l'ensemble des fonctions assurées et gère les signaux provenant d'autres systèmes ou capteurs directement dédiés à une particulière de ces fonctions. Ce signal peut également directement être émis par le système de freinage dont la plupart des véhicules sont désormais équipés, tel que le blocage des roues soit évité à la suite une brutale et forte décélération ou en cas de mauvaise adhérence au sol, ou du système de contrôle de stabilité du véhicule apte à corriger la trajectoire suivie lorsque celle-ci ne correspond pas à la consigne fournie par le volant manoeuvré par le conducteur. En variante, on peut tout aussi bien prévoir que le signal émis provienne de capteurs de proximité, disposés à l'avant du véhicule, dont l'information est couplée à une indication de vitesse fournie en temps réel. D'autres caractéristiques d'un dispositif de maintien de la porte d'un véhicule automobile en cas de choc frontal reçu par celui-ci, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation et de divers modes de mise en oeuvre, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé, sur lequel. - La Figure 1 est une vue schématique en coupe d'une partie de l'habitacle d'un véhicule automobile au droit d'une porte avant de celui- ci, cette porte comportant un dispositif de maintien en cas de choc frontal établi conformément à l'invention, ce dispositif étant illustré en position inactive. - La Figure 2 est une vue en coupe analogue à celle de la Figure 1, où le dispositif de maintien est représenté en position active. - La Figure 3 est une vue schématique, à plus grande échelle, d'un détail d'une variante de réalisation du dispositif selon l'invention. - La Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3, illustrant une autre variante de réalisation. Sur les Figures 1 et 2, la référence 1 désigne, dans son ensemble, une fraction de la carrosserie d'un véhicule automobile, notamment au niveau d'une de ses portes avant 2, en particulier, dans l'exemple représenté, celle située à gauche du conducteur pour les véhicules où le volant de conduite est situé également à gauche. Dans ces conditions et sur ces figures, l'avant du véhicule est supposé disposé vers la droite du dessin, la partie arrière se situant du côté opposé. Le dispositif selon l'invention est agencé pour exercer sa fonction et notamment le maintien de la porte vis-à-vis de l'habitacle en cas de choc frontal sur le véhicule, schématisé sur la Figure 2 par la flèche F, disposée du côté droit de cette figure. La porte 2 comporte principalement un caisson 3, à l'intérieur duquel peut se déplacer une vitre 4 susceptible d'être manoeuvrée par des moyens conventionnels qui n'importent pas à l'invention et qui ne sont donc pas décrits ici, cette porte étant logée dans un emplacement approprié de l'habitacle 5 du véhicule 1. Notamment, la porte 2 est articulée autour d'un axe de pivotement 6 d'une charnière 7 portée par la partie avant de l'habitacle 5, notamment sur un élément de renforcement 8 de celui-ci, usuellement désigné sous le terme de pied avant . A l'opposé, lorsque la porte est fermée, son bord latéral 9 est en appui contre le montant central 10 de l'habitacle, lequel est de même généralement appelé pied milieu . Avec une disposition de ce genre, qui est pratiquement identique aux détails de réalisation près dans tous les véhicules automobiles, on conçoit que, lorsque survient un choc frontal selon le sens de la flèche F, il en résulte sur la porte 2 un effort de compression sur le pied milieu 10 qui se traduit, en raison de la relative instabilité de l'appui sur celui-ci du bord latéral 9 de la porte 2, par une tendance à l'échappement de cette dernière vers l'extérieur selon le sens de la flèche E représentée sur la Figure 2, provoquant l'ouverture intempestive de la porte 2 et présentant le risque pour l'usager qui est assis dans l'habitacle 5 au voisinage de celle-ci, d'être éjecté hors du véhicule. Pour pallier les effets de ce grave inconvénient, le pied milieu 10 est muni, conformément à l'invention, d'au moins un pion de maintien 11, de préférence constitué par un élément métallique cylindrique allongé qui s'étend sensiblement dans le plan du caisson 3 de la porte 2, ce pion étant monté dans un logement transversal 12 prévu dans le pied milieu 10. Le logement 12 est ouvert latéralement en direction de la porte et notamment en regard d'un 10 réceptacle 13 prévu dans le caisson 3. Le pion 11 est en position de fonctionnement normal de la porte et en particulier en l'absence de choc frontal sur le véhicule, entièrement contenu dans le logement 12, comme illustré sur la Figure 1, de telle sorte qu'il ne peut pas gêner les mouvements d'ouverture ou de fermeture de la porte 2 par pivotement de son caisson 3 autour de l'axe 6 de la charnière 7. En revanche, en cas de choc frontal selon le sens de la flèche F, le pion 11 qui, dans l'exemple de réalisation schématiquement illustré sur les Figures 1 et 2 est libre dans le logement 12, est propulsé sous l'effet de son inertie propre vers l'avant de l'habitacle et en particulier pénètre dans le réceptacle 13, la profondeur de celui-ci étant inférieure à celle du pion 11 lui-même de telle sorte que celui-ci soit disposé entre le pied milieu 10 et le caisson 3 de la porte 2, en s'opposant ainsi automatiquement au déplacement de la porte vers l'extérieur dans le sens de la flèche E. Le mouvement du pion 11 de l'arrière vers l'avant consécutivement au choc frontal, lui permet ainsi de passer d'une position rétractée à l'intérieur du pied milieu à une position déployée où il immobilise la porte en empêchant le déplacement de celle-ci. Les Figures 3 et 4 illustrent deux modes de réalisation particuliers du pion 11 selon l'invention, comportant notamment des moyens propres à faciliter le retour du pion dans son logement transversal de réception 12 à l'intérieur du pied milieu 10 après le choc frontal, en particulier pour permettre à nouveau l'ouverture de la porte 2 et si nécessaire l'extraction de l'usager hors de l'habitacle 5. Dans l'exemple illustré sur la Figure 3, le pion de maintien 11 comporte une tige axiale 14 montée dans un boîtier 15, lui-même susceptible d'être disposé et immobilisé à l'intérieur du logement transversal 12 prévu dans le pied milieu 10 (visible sur les Figures 1 et 2). Cette tige axiale 14 est associée à un ressort en spirale 16, monté autour de la tige à l'intérieur du boîtier 15, ce ressort étant d'un côté en appui contre un épaulement 17 prévu perpendiculairement à la tige dans le boîtier et de l'autre contre une face d'extrémité 18 fermant ce dernier du côté dirigé vers le réceptacle de réception 13 prévu dans la porte 2. La tige 14 peut sortir du boîtier 15 par un trou de passage 19 ménagé dans la face 18. Dans ces conditions, lorsque sous l'effet du choc frontal, l'inertie de la tige 14 du pion 11 impose à celui-ci un déplacement vers l'avant du véhicule, le pion pénétrant dans le réceptacle 13 en regard prévu dans le caisson 3, le ressort 16 est simultanément comprimé entre l'épaulement 17 de la tige 14 et la face d'extrémité 18 du boîtier, ce ressort ainsi comprimé se détendant ensuite, pour ramener la tige 14 à l'intérieur du boîtier 15, le pion 11 ainsi complètement rétracté dans le boîtier et par suite dans le logement qui contient celui-ci, laissant la porte libre pour une ouverture commandée de celle-ci. Dans la variante illustrée sur la Figure 4, on retrouve un montage similaire du pion 11 avec la tige 14 et le ressort en spirale 16 logé dans le boîtier 15, entre l'épaulement 17 solidaire de cette tige et la face d'extrémité 18. Mais dans cette variante, la chambre 20 prévue dans le boîtier 15 derrière l'épaulement 17, contient avantageusement un électro-aimant 21, susceptible de créer un champ magnétique dont le but est d'accélérer le mouvement de déploiement du pion 11 vers l'extérieur du boîtier 15 pour le faire pénétrer dans le logement du pied milieu, de la manière déjà précisée. Cet électro-aimant peut notamment être mis sous tension par un signal issu d'un ou de plusieurs capteurs (non représentés), prévus en des points appropriés de l'habitacle du véhicule ou faisant partie de ses organes de contrôle électroniques, ces capteurs étant susceptibles de prendre en compte des informations fournies à un instant préalable à celui où se produit le choc frontal lui-même, de telles informations pouvant en particulier provenir de moyens équipant le véhicule déclenchés en cas de freinage brutal ou de détection de la présence d'un obstacle à proximité immédiate du véhicule. On réalise ainsi un dispositif de maintien en position de la porte d'un véhicule en cas de choc frontal, dont le fonctionnement et en particulier le déploiement est dû, soit à l'effet d'inertie créé sur le pion mobile du fait de la décélération brutale de ce véhicule, le déplacement du pion et le verrouillage momentané de la porte se produisant en raison du choc lui-même, le cas échéant en l'absence de toute alimentation électrique, soit par déclenchement assisté en cas de détection préalable à ce choc, avant éventuelle coupure de cette alimentation. Notamment ce déclenchement peut être anticipé préalablement à l'instant précis où se produit le choc lui-même et en particulier avant une éventuelle coupure de l'alimentation des divers organes électriques et électroniques du véhicule, l'effet d'inertie prenant le relais en maintenant le pion en place jusqu'à la fin du choc avant qu'il ne se rétracte de manière autonome
Dispositif pour améliorer le maintien d'une porte avant (2) vis-à-vis de l'habitacle (1) d'un véhicule automobile en cas de choc frontal reçu par celui-ci, cette porte étant articulée d'un côté sur des charnières ou analogues (7) fixées sur le pied avant (8) de l'habitacle et en appui par son côté opposé (9) sur le pied milieu (10), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un pion (11) de maintien en position, situé dans le plan de la porte, monté dans un logement transversal (12) du pied milieu (10), ouvert en direction d'un réceptacle (13) prévu en regard dans le côté de la porte en appui sur ce pied milieu, ce pion (11) apte à faire saillie hors de ce logement pour s'engager dans le réceptacle en regard de la porte par effet d'inertie ou de manière assistée, consécutivement au choc frontal sur le véhicule.
1 - Dispositif pour améliorer le maintien d'une porte avant (2) vis-à-vis de l'habitacle (1) d'un véhicule automobile en cas de choc frontal reçu par celui-ci, cette porte étant articulée d'un côté sur des charnières ou analogues (7) fixées sur le pied avant (8) de l'habitacle et en appui par son côté opposé (9) sur le pied milieu (10), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un pion (11) de maintien en position, situé dans le plan de la porte, monté dans un logement transversal (12) du pied milieu (10), ouvert en direction d'un réceptacle (13) prévu en regard dans le côté de la porte en appui sur ce pied milieu, ce pion (11) étant entièrement disposé à l'intérieur de ce logement en fonctionnement normal du véhicule et apte à faire automatiquement saillie hors de ce logement pour s'engager dans le réceptacle en regard de la porte par effet d'inertie ou de manière assistée, consécutivement au choc frontal sur le véhicule. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le pion de maintien (10) est constitué par un élément métallique cylindrique allongé, monté libre dans le logement transversal (12) du pied milieu (8). 3 - Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le pion de maintien (11) est monté dans un boîtier (15) contenu dans le logement transversal (12) du pied milieu (8) et comporte une tige axiale (14), apte à faire saillie hors de ce boîtier à travers un trou de passage (19) prévu dans la face d'extrémité (18) de celui-ci en regard du réceptacle (13) prévu dans le côté de la porte. 4 Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le pion de maintien (11) comporte un épaulement (17) perpendiculaire à la tige axiale (14) et propre à assurer la compression d'un ressort en spirale (16) logé autour de la tige entre celle-ci et la paroi interne du boîtier (15), appliqué sur la face d'extrémité (18) de celui-ci. - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le déplacement du pion de maintien (11) par inertie est amélioré par l'effet d'un champ magnétique créé par un générateur (21) logé dans le boîtier (15), derrière l'épaulement (17) perpendiculaire à la tige (14) et exerçant effort complémentaire sur cet épaulement dans sens du déplacement de 6 Dispositif caractérisé magnétique la tige selon hors du boîtier. la un le en ce que le (21) est constitué générateur de champ par un électro-aimant dont la mise sous tension 20 provenant d'un capteur de système électronique est réalisée par un signal proximité ou de tout autre équipant le véhicule, déclenché par ou préalablement au choc frontal.
B
B62,B60
B62D,B60J,B60R
B62D 25,B60J 5,B60R 21
B62D 25/04,B60J 5/04,B60R 21/02
FR2899665
A1
"CONDUITE FLEXIBLE A EMBOUTS D'EXTREMITE INTEGRES"
20,071,012
La présente invention concerne une conduite flexible, et plus précisément une conduite flexible à embouts d'extrémité intégrés. Sa structure est particulièrement, mais non nécessairement, adaptée à une application dans l'industrie pétrolière pour transporter des liquides ou des gaz. Ces conduites flexibles ont en général une longueur relativement faible, excédant rarement une douzaine de mètres et permettent une connexion souple entre des équipements fixes. Lorsque des longueurs supérieures aux longueurs disponibles sont nécessaires, plusieurs conduites flexibles peuvent être connectées ensemble. Ces conduites flexibles, notamment dans un environnement du domaine de l'industrie pétrolière sont susceptibles d'être soumises à des sollicitations très sévères. La pression des effluents transportés peut dépasser 1000 bars (soit 100 MPa) et leur température excéder 150 C. Ces effluents peuvent être constitués de liquides ou de gaz pouvant être très corrosifs, tels que du pétrole, des liquides aromatiques, de l'eau, du sulfure d'hydrogène (H2S), ou du gaz carbonique (CO2). De telles conduites sont susceptibles d'être soumises à des contraintes extérieures très variées, telles que notamment: traction sur leurs extrémités lors du montage, exposition à des températures pouvant être comprises entre -40 C et +70 C, abrasion contre le sol. Leur durée de vie est variable suivant les applications mais elle doit généralement être supérieure à 10 ans, et leur mode de construction doit permettre de garantir la sécurité des personnes et des équipements. Elles doivent être légères pour faciliter leur transport et leur 25 manipulation. Elles peuvent être équipées de moyens de protection permettant d'éviter des dommages crée par un rayon de courbure trop faible. Dans la suite de l'exposé nous entendrons par conduite flexible l'ensemble composé de la partie principale tubulaire cylindrique souple et flexible, 30 et de la paire d'embouts connecteurs dont cette partie principale est équipée à ses extrémités. La partie principale, considérée en coupe transversale, est généralement constituée, de l'intérieur vers l'extérieur, d'une carcasse , d'une gaine d'étanchéité , éventuellement d'une couche de drainage , d'une voûte de pression , éventuellement d'une ou de plusieurs nappe(s) de traction , ainsi que d'une gaine de protection externe. La carcasse est généralement constituée d'une bande métallique profilée et agrafée sous la forme d'un cylindre continu. Sa fonction est d'empêcher la formation de bulles dans la gaine d'étanchéité en cas de décompression brutale (phénomène de boursouflage, usuellement désigné par le terme anglais blistering dans le domaine pétrolier) ; en outre, elle permet d'éviter l'écrasement de la partie principale flexible quand une pression extérieure supérieure à la pression intérieure est appliquée (phénomène usuellement désigné par le terme anglais collapse dans le domaine pétrolier). Enfin, elle permet d'absorber les charges axiales appliquées au flexible en évitant la diminution de diamètre, et donc l'endommagement, de la partie principale flexible. Cette carcasse doit être suffisamment souple pour conférer à la conduite la flexibilité requise. La gaine d'étanchéité est généralement réalisée en matière thermoplastique ou en élastomère. Sa fonction est d'étancher de l'intérieur vers l'extérieur les gaz ou les liquides. Cette gaine doit avoir un faible coefficient de gonflement (généralement inférieur à 10%), ainsi qu'une faible perméabilité. La couche de drainage , le cas échéant, permet de drainer vers des évents situés aux embouts d'extrémité de la conduite flexible, les gaz qui se diffusent au travers la gaine d'étanchéité. Elle permet ainsi d'éviter la formation d'éventuelles cloques ou bulles sur la gaine de protection externe. La voûte de pression , résistant à la pression développée par le fluide sur la gaine d'étanchéité, est constituée généralement par un enroulement en hélice d'une ou plusieurs nappes croisées. Ces nappes peuvent avoir, soit un pas court (c'est-à-dire un angle d'enroulement -par rapport à l'axe du flexible- voisin de 90 ), soit un pas long, proche de la valeur d'équilibre de le structure quand elle est soumise à une pression interne, à savoir 54,7 . La (ou les) nappe(s) de traction , le cas échéant (souvent au moins deux nappes croisées) est (sont) constituée(s) généralement par l'enroulement en hélice d'armures enroulées à pas long, avec un angle d'enroulement -par rapport à l'axe du flexible- compris entre 20 et 50 , permettant de reprendre les forces axiales exercées sur le flexible. Ces nappes peuvent être situées à l'intérieur ou à l'extérieur de la voûte de pression. La gaine de protection externe est réalisée en matériau thermoplastique ou en élastomère ; sa fonction est de protéger le flexible des agressions extérieures (eau ou milieu salin, par exemple). On peut noter que l'on distingue deux catégories de conduites flexibles, ceux dits collés dont les différentes couches énoncées précédemment sont collées entre elles, et ceux dits non collés , dont les différentes couches sont indépendantes. L'objet de la présente invention est plus particulièrement adapté aux 10 conduites flexibles collées, mais peut tout aussi bien s'appliquer aux flexibles non collés. Les embouts d'extrémité permettent la connexion de la conduite à divers équipements. Ils sont particulièrement sollicités, et doivent avoir une résistance mécanique au moins égale à la résistance de la partie flexible. 15 La partie principale flexible peut être fabriquée en grande longueur par un procédé de fabrication continu utilisant principalement des thermoplastiques, ou en longueur plus courte, généralement de 6 à 12 mètres, par un procédé de fabrication sur tringle nécessitant souvent une vulcanisation et utilisant principalement des élastomères comme matériaux. 20 De façon très générale, pour tous ces types de conduites flexibles, le pas d'enroulement de la structure de renforcement, que ce soit celui de la voûte de pression ou des nappes de traction, est identique sur toute la longueur du flexible et les embouts d'extrémités sont assemblés après la fabrication de la partie flexible. Pour la réalisation de telles conduites flexibles, il est donc nécessaire, 25 dans un premier temps, de couper le flexible à la longueur désirée, et ensuite d'y fixer les embouts d'extrémité. Il convient de remarquer qu'au niveau de la liaison entre la partie principale flexible et l'embout d'extrémité, il y a interruption de la voûte de pression et des nappes de traction ; il est donc nécessaire de les raccorder aux 30 embouts par des procédés appropriés de liaison mécanique, par exemple par sertissage, coinçage et/ou collage permettant de faire passer les contraintes du flexible à la structure des embouts. De plus, il est nécessaire de réaliser une liaison étanche entre les embouts d'extrémité et la gaine d'étanchéité du flexible. 35 Cette liaison est particulièrement importante, car une étanchéité parfaite doit être maintenue pendant toute la durée de vie de la conduite flexible ; or cette liaison doit supporter, bien sûr, les mêmes contraintes que la partie principale du flexible, notamment sur le plan de la pression et de la température. On comprend que la réalisation de tels embouts d'extrémités est délicate et que leur conception pose de sérieuses difficultés, liées en premier lieu à l'importance des forces mécaniques mise en jeu et, en second lieu, au problème de maintien de l'étanchéité. En effet, la force de traction engendrée par la pression interne peut être très élevée. Elle peut atteindre, à titre indicatif, une valeur de l'ordre de 55 000 daN, pour une conduite ayant un diamètre de 100 mm, qui est soumise à une pression interne de 700 bars. A cette force, il faut ajouter les forces de traction, dépendantes de l'application (montage de la conduite suspendue par exemple). Ce sont donc des contraintes extrêmement fortes que subit le système d'accrochage des nappes de traction (souvent des câbles ou des profilés métalliques) sur les embouts d'extrémité. Ce système d'accrochage doit donc être très sûr, et pouvoir subir une très grande quantité de cycles de chargement/déchargement (plusieurs millions de cycles) sans endommagement. S'agissant de l'étanchéité, celle-ci est réalisée par la gaine d'étanchéité qui s'appuie sur la voûte de pression, et la liaison étanche avec l'extrémité est très souvent réalisée par collage ou pincement. Pour maintenir l'étanchéité il faut donc que le collage ou l'élasticité de la gaine (pour maintenir la force de pincement) se poursuive pendant toute la durée de vie de la conduite. Les extrémités aptes à remplir ces conditions sont lourdes et doivent souvent être montées manuellement, à l'aide de moyens mécaniques appropriés coûteux. La présente invention a pour objectif de proposer une conduite flexible du genre susmentionné, plus légère et plus résistante qu'une conduite flexible traditionnelle, dont les embouts d'extrémité font parties intégrantes à la fabrication de la partie principale flexible, la voûte de pression et les nappes étant constitués d'un réseau de fils ou de câbles ininterrompus venant s'enrouler autour de chaque extrémité, ces fils ou ces câbles pouvant avoir un pas variable, permettant d'assurer l'étanchéité avec la gaine d'étanchéité. La figure 1 est un schéma représentatif de l'état de la technique. Elle montre un tronçon de conduite flexible traditionnelle, la demi- vue supérieure étant une coupe axiale, et la demi-vue inférieure un écorché de la conduite. Les références a, b, c et d y désignent respectivement la carcasse, la gaine d'étanchéité, la voûte de pression (constituée ici de deux nappes de filaments superposées), ainsi que la gaine de protection extérieure. Sur ce schéma ne figure pas de couche de drainage (qui se serait 5 située entre les couches a et b, ni de nappe de traction. Dans la description qui va suivre, ainsi que dans les revendications, on utilisera conventionnellement le terme générique filament pour désigner aussi bien un câble, qu'un fil, une fibre, ou une mèche. On entend par : 10 - le terme fibre , une formation cylindrique élémentaire de très petit diamètre, généralement en matière synthétique, organique ou en acier et le plus souvent rassemblé sous forme de fil ou de mèche ; - le terme mèche , un brin long et de petite section, constitué de la réunion de fibres parallèles, usuellement désigné dans le domaine de l'industrie 15 pétrolière par le mot anglais roving ; - le terme fil , un brin long et de petit diamètre constitué de la réunion de fibres tordues et filées ensemble, usuellement désigné dans le domaine de l'industrie pétrolière par le mot anglais yarn ; - le terme câble , un faisceau de fils de matière synthétique ou 20 d'acier, tressés ensemble. La conduite flexible qui fait l'objet de la présente invention comprend une partie principale tubulaire cylindrique souple reliée à chacune de ses extrémités à un embout connecteur rigide, en forme de manchon, la paroi de la partie principale étant renforcée mécaniquement par au moins une nappe de 25 filaments de faible épaisseur ayant une forte résistance à la traction, enroulés hélicoïdalement par rapport à l'axe longitudinal de la conduite. Les objectifs visés par l'invention, et rappelés plus haut, sont atteints grâce au fait que, d'une part, lesdits embouts sont pourvus à leur périphérie d'un ensemble d'organes d'amarrage, tels que des picots par exemple, positionnés dans 30 l'alignement des filaments, et d'autre part, que ladite nappe comprend un réseau de filaments ininterrompus reliant l'un à l'autre les deux embouts alternativement dans une direction -c'est-à-dire d'un embout d'extrémité à l'autre-, puis dans l'autre-c'est-à-dire en sens contraire-, en contournant à chaque demitour lesdits organes d'amarrage, tout en s'y accrochant. 35 L'expression positionnés dans l'alignement des filaments, signifie que les organes d'amarrage (picots, crochets, dents, et/ou créneaux par exemple) s'inscrivent sensiblement dans la surface de l'enveloppe cylindrique dans laquelle s'inscrit la nappe de filaments, et ne s'en écartent pas de manière significative. Grâce à cet agencement, les embouts d'extrémité sont intégrés à la structure de la partie principale et la conduite est capable de résister à des efforts de traction extrêmement élevés. Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives, de l'invention : - lesdits filaments ont une épaisseur inférieure à 2 mm et, de préférence, comprise entre à 0,5 et lmm (cette épaisseur étant le diamètre des 10 filaments dans l'hypothèse où ceux-ci ont une section circulaire) ; - lesdits filaments sont en matière synthétique ; - l'angle d'enroulement des filaments par rapport aux génératrices, au moins dans la partie principale tubulaire, est de l'ordre de 55 ; - l'angle d'enroulement des filaments par rapport aux génératrices 15 au niveau des embouts d'extrémité est supérieur à 54,7 , et avantageusement compris entre 56 et 65 , de sorte que, sous l'effet d'une pression interne régnant dans la conduite, la traction engendrée sur les filaments tend à resserrer les nappes sur la gaine d'étanchéité et sur les embouts d'extrémité, et ainsi à améliorer -voire à assurer-l'étanchéité à ce niveau. ; 20 - le pas d'enroulement du réseau de filaments est variable, plus faible au niveau des embouts d'extrémité que dans la partie principale ; - la nappe s'étend légèrement au-delà desdits organes d'amarrage, vers les extrémités de la conduite, les filaments étant enroulés circonférentiellement, ou approximativement circonférentiellement dans ces zones ; 25 - la conduite comporte plusieurs nappes concentriques de filaments noyées dans une paroi en matériau souple et élastique, par exemple en caoutchouc. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la conduite comprend une partie principale tubulaire cylindrique souple reliée à chacune de ses extrémités à un embout connecteur rigide, en forme de manchon, la paroi de la 30 partie principale comprenant, radialement de l'intérieur vers l'extérieur : a) une carcasse métallique flexible ; b) une gaine d'étanchéité en matière thermoplastique ou en élastomère ; c) une voûte de pression composée de plusieurs nappes 35 concentriques constituées de filaments de faible épaisseur ayant une forte résistance à la traction, ces nappes étant incorporées dans une paroi en matériau souple et élastique, par exemple en caoutchouc ; d) une gaine de protection en matière thermoplastique ou en élastomère ; elle est caractérisée par le fait que, d'une part, les filaments constitutifs de chaque nappe ont une épaisseur inférieure à 2 mm et sont enroulés hélicoïdalement par rapport à l'axe longitudinal de la conduite, avec un pas variable, plus faible au niveau des embouts d'extrémité que dans la partie principale, et que, d'autre part, lesdits embouts sont pourvus à leur périphérie d'un ensemble d'organes d'amarrage tels que des picots, positionnés dans l'alignement des filaments, chaque nappe comprenant un réseau de filaments ininterrompus reliant l'un à l'autre les deux embouts alternativement dans une direction, puis dans l'autre, en contournant lesdits organes d'amarrage, tout en s'y accrochant. Avantageusement, l'angle d'enroulement des filaments par rapport aux génératrices dans la partie principale tubulaire est de l'ordre de 55 tandis qu'au niveau des embouts d'extrémité il est compris entre 56 et 65 , de sorte que, sous l'effet d'une pression interne régnant dans la conduite, la traction engendrée sur les filaments tend à resserrer les nappes sur la gaine d'étanchéité et sur les embouts d'extrémité et ainsi à améliorer, voire à assurer, l'étanchéité à ce niveau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: Les figures 2 et 3 sont des schémas de principe, en perspective, qui représentent deux modes d'enroulement possibles d'un filament pour constituer une 25 nappe de renforcement ; La figure 4 est un schéma similaire montrant un enroulement de filament constituant la voûte de pression et recouvrant totalement la surface de la conduite flexible ; La figure 5 est un schéma similaire destiné à servir de support à une 30 explication relative à l'enroulement particulier d'une nappe constituée par un filament ayant des pas d'enroulement différents suivant leur position sur l'axe du flexible ; La figure 6 est un schéma destiné à servir de support à une explication relative au calcul de la force exercée sur un filament à partir de la 35 pression à l'intérieur de la conduite et de l'angle de pose du filament ; La figure 7 est la projection sur un plan de la force F exercée sur un filament posé à un angle a, cette figure mettant en évidence l'influence de l'angle de pose. La figure 8 est une demi-vue schématique en coupe d'une extrémité 5 de la conduite, qui montre un filament à pas d'enroulement variable. La figure 9 est une vue en coupe axiale de l'une des portions d'extrémité d'une conduite flexible conforme à l'invention ; La figure 10 représente, à plus grande échelle, le détail encerclé et désigné A sur la figure 9. 10 La figure 2 est un schéma de principe conforme à l'innovation. Elle montre la paroi de la partie principale 1 d'une conduite flexible, solidaire de deux embouts d'extrémité 2 en forme de manchons. Chaque embout 2 est pourvu d'une pluralité d'organes d'amarrage disposés à sa périphérie. Sur le mode de réalisation illustré, ce sont des doigts de 15 faible longueur, ou picots 3, disposés radialement par rapport à l'axe longitudinal X-X' de la conduite et répartis angulairement de manière régulière. La figure montre l'enroulement d'un filament 4 constituant la voûte de pression (ou une nappe de traction), autour de la partie principale cylindrique du flexible ainsi que sur ses extrémités. On y distingue un brin aller 4.1, un brin retour 20 4.2, et un nouveau brin aller 4.3 en cours d'enroulement. Le filament est posé de façon continue sur le corps du flexible, à un pas déterminé. Chaque brin est enroulé en hélice et est accolé à un brin préalablement posé. 25 A chaque demi-tour en bout de conduite, le brin filamentaire contourne un picot 3 et forme une boucle, qui s'y arrime, et ainsi de suite jusqu'à la constitution d'une nappe ; les extrémités libres du filament sont attachées à un picot. On crée ainsi une liaison continue entre le corps du flexible et ses extrémités. 30 Dans le schéma présenté, le filament fait un tour complet aux extrémités et change de sens de rotation pour se poser parallèlement au filament posé précédemment. Le schéma est montré avec l'enroulement d'un seul filament ; il est toutefois possible d'enrouler plusieurs filaments en parallèle sans pour cela sortir du 35 cadre de l'invention. La figure 3 est un schéma de principe proche de celui de la figure 2 mais dans ce cas, le filament 4 est posé sans changement du sens de rotation, il se croise donc à intervalles réguliers. La figure 4 montre un enroulement de filament constituant la voûte 5 de pression et recouvrant totalement la surface du flexible. La figure 5 montre très schématiquement l'enroulement particulier d'une nappe constituée par un ou plusieurs filaments ayant des pas d'enroulement différents suivant leur position sur l'axe du flexible. Une nappe ayant été formée, on l'entoure d'une nappe similaire, 10 mais à sens d'enroulement inversé, et ainsi de suite. Dans la zone Z3 qui correspond à la quasi-totalité de la partie principale 1, à l'exception de ses zones d'extrémité au voisinage des embouts 2, le (ou les) filament(s) 43 est (sont) enroulé(s) avec un angle de 54,7 par rapport aux génératrices - et, corrélativement, à l'axe X-X'- de la partie principale de la 15 conduite flexible, de façon à équilibrer les forces circonférentielles et axiales dues à la pression interne exercée dans le flexible. Il est bien connu de l'homme du métier que cette valeur de 54, 7 est une valeur d'équilibre de la nappe composée de filaments ainsi orientés. Elle n'a pas tendance à se déformer, ni en longueur, ni diamétralement, sous l'effet d'une 20 pression interne générée par un fluide sous pression présent dans la conduite. Dans les zones Z2 situées au niveau des extrémités, l'angle d'enroulement du filament, désigné 42, passe progressivement de la valeur de 54,7 à une valeur plus grande, par exemple de 65 . L'augmentation de l'angle permet d'assurer une bonne étanchéité au niveau de la liaison avec la gaine d'étanchéité 25 comme il sera démontré plus loin. Dans les zones Z1 situées au-delà des picots 3, à l'extérieur 1 de ces derniers, le pas d'enroulement du filament, désigné 43, passe à zéro de façon à permettre le contournement des extrémités et la poursuite de l'enroulement autour du corps du flexible. 30 La figure 6 est un schéma permettant d'expliquer le calcul de la force exercée sur un filament à partir de la pression à l'intérieur du flexible et de l'angle de pose du filament. Pour un filament 4 enroulé en hélice, de pas L et de diamètre d'enroulement D, Fa et Fe sont les composantes, respectivement axiale et 35 circonférentielle, de la force F exercée sur le filament sous l'action d'une pression P à l'intérieur de la conduite flexible. a est l'angle de pose du filament par rapport à l'axe de la conduite flexible. Dans le cas d'une conduite flexible obturée à ses extrémités et soumise à une pression interne appliquée sur le même diamètre que le diamètre d'enroulement du filament, les fibres s'orientent suivant un angle d'équilibre a par rapport à l'axe du flexible, qui répond à l'égalité tg a ='I2 ce qui donne un angle de 54,7 . Quand les filaments sont orientés suivant cet angle d'équilibre, le flexible est équilibré et ne se déforme pas, ni en longueur, ni en diamètre, quelle que soit la pression exercée à l'intérieur de la conduite flexible (dans la limite, bien sûr, des contraintes admissibles par les matériaux). La figure 7 est la projection sur un plan d'une force F1, respectivement F2, exercée sur un filament posé à un angle al, respectivement a2. Cette figure montre l'influence de l'angle de pose. Quand l'angle de pose du filament augmente pour passer de al à a2, la force circonférentielle augmente en passant de la valeur Fcl à Fc2. Si ces forces s'appliquent sur un même filament, les forces F1 et F2 ont la même valeur mais ont des orientations différentes. Dans ce cas, les forces Fcl et Fc2 dépendent de la relation : Fc2 = Fcl x sin a2/sin al De plus, la densité de filaments, par rapport à l'axe X-X' du flexible est d'autant plus forte que l'angle a augmente. Le rapport de densité des fibres posées respectivement à des angles al et a2 étant désigné A2/1, ce rapport est déterminé par la relation A2/1= cos al /cos a2. La relation P2/Pl qui représente le rapport de serrage sur l'extrémité de la zone Z2 est fonction des deux relations précédentes, elle est donc la suivante: P2/P1 = sin a2/cos a2 x cos al/ sin al = tg a2/ tg al Si l'angle al = 54,7 et si l'angle a2 varie suivant le tableau ci-dessous, les rapports P2/ P1 sont les suivants : a2 P2/P1 54,7 1,00 58 1,13 60 1,22 65 1,51 L'augmentation de l'angle de pose des filaments augmente donc la pression exercée par ces mêmes filaments sur l'intérieur de la conduite flexible (augmentation du rapport P2/Pl qui équivaut à un serrage). On réalise ainsi un phénomène d'auto-serrage permettant 5 d'augmenter la force d'étanchéité (entre la gaine d'étanchéité et l'extrémité) quand la pression à étancher augmente. C'est ce qui est illustré sur la figure 8, qui représente une extrémité de flexible conforme à l'invention soumise à une pression interne P. Dans la zone Z3, l'angle de pose des filaments est de 54,7 . Dans 10 cette zone, le flexible a une géométrie stable ; il n'augmente pas de diamètre et ne se rétrécit pas. La force Fcl est équilibrée par la pression P ; cet équilibre se fait suivant l'égalité : Fcl = k x P, dans laquelle k est une constante. Fcl est proportionnelle à la pression P. Dans la zone Z2, l'angle de pose des filaments est de 58 . La force 15 Fc2 y est supérieure à la force Fcl dans un rapport de 1,13. La force Fc2 engendre donc sur la gaine d'étanchéité une pression radiale q = 0,13 x P. Par exemple, si la pression dans le flexible est de 350 bars (35 MPa), la pression exercée au niveau de la zone Z2, par la structure de filaments posés à 20 58 sur l'interface entre la gaine d'étanchéité et l'embout d'extrémité sera de 0,13 x 350 = 45 bars (4,5 MPa). Cette force est suffisante pour maintenir une excellente étanchéité entre la gaine et l'extrémité, sans avoir recours à des moyens extérieurs, tels que des bagues de sertissages, et/ou à des collages. 25 Plus la pression augmente, plus la liaison entre la gaine d'étanchéité et l'embout est étanche. Les figures 9 et 10 représentent l'une des extrémités d'une conduite flexible à pas variable, dont la conception est conforme à l'exposé ci-dessus. L'embout d'extrémité 2 comprend une partie intérieure, ou insert, 20 30 recouverte par une partie extérieure 21 formant carter de protection, ainsi qu'un organe de connexion mâle 22, rapporté et soudé ; cet organe à un profil normalisé qui permet de le connecter à un embout femelle complémentaire. Ces éléments sont en métal, tout comme la carcasse flexible, référencée 5. La référence 7 désigne la voûte de pression, qui est noyée dans la paroi de la partie principale 1 de la conduite flexible, et est composée d'un ensemble de nappes filamentaires telles que précédemment décrites. La voûte de pression 7 est intercalée entre une gaine d'étanchéité 5 intérieure 6 et une gaine de protection externe 8, toutes deux en matériau thermoplastique ou en élastomère. De préférence, la carcasse 5, la gaine 6, la voûte de pression 7 et la gaine 8 sont collées les unes aux autres. La portion d'extrémité de la carcasse 5 est collée dans un 10 renfoncement interne 200 de la paroi de l'insert 20, de sorte que le diamètre de passage du fluide est constant dans la zone de raccordement de la partie principale 1 avec l'embout d'extrémité. Les zones d'extrémité des gaines 6 et 8 sont surmoulées sur des portions de raccordement annulaires appropriées amincies 201, respectivement 211, 15 des parties 20 et 21 de l'embout 2, et enrobent ces portions annulaires. La gaine d'étanchéité intérieure 6 et la gaine de protection externe 8 se prolongent dans l'embout 2 par des zones annulaires minces 60, respectivement 80, constituant des revêtements respectivement autour de la paroi extérieure de l'insert 20 et autour de la paroi intérieure du carter 21, ces revêtements s'étendant pratiquement jusqu'à la 20 série annulaire de picots d'amarrage 3. Les différentes nappes concentriques de filaments 43, 42, aussi bien dans la partie principale de la conduite que dans la zone de transition avec l'embout 2 (jusqu'aux picots 3), sont séparées par des couches de caoutchouc 9 (voir figure 10). 25 Le sens d'enroulement des filaments de deux nappes voisines est de préférence inverse. Cette structure de renforcement multicouche est prise en sandwich entre la gaine d'étanchéité interne 6 et la gaine protectrice externe 8. Dans la zone de transition avec l'embout 2, elle est interposée entre les revêtements 60 et 80 dont 30 il a été fait état plus haut. Au-delà des picots 3, les filaments 41 forment des enroulements circonférentiels, qui peuvent êtreen plus recouverts d'un enroulement additionnel de fibres 410 sur lequel est éventuellement surmoulée une masse de matière plastique. 35 Un montage similaire est naturellement prévu à l'autre extrémité de la conduite. La simple observation de la figure 9 permet de constater que le diamètre de la conduite dans ses portions d'extrémité, au niveau des embouts de connexion, n'est que faiblement supérieur à son diamètre dans la partie principale. Cette compacité remarquable est notamment liée au fait que les picots d'amarrage sont disposés radialement par rapport à l'axe X-X' et ne font saillie que sur une longueur limitée (sensiblement égale à l'épaisseur de la voûte de pression) à l'extérieur de l'insert 20. L'amarrage des filaments se faisant par simple contournement des picots, ils ne sont pas, ou pratiquement pas, écartés de l'enveloppe cylindrique dans laquelle s'inscrit la nappe. Le nombre et les dimensions des picots 3 est naturellement choisi en fonction des caractéristiques requises pour la conduite, et en particulier du diamètre des filaments et du nombre de nappes mises en oeuvre. Les organes d'amarrage ne sont pas nécessairement des picots, ni a fortiori des doigts cylindriques ; ils pourraient consister par exemple en des 15 crochets, des dents et/ou des créneaux, notamment. Au lieu d'un seul ensemble de picots (ou d'organes d'amarrage similaires) disposés dans un même plan transversal, il serait naturellement possible de prévoir plusieurs ensembles similaires, par exemple deux ou trois ensembles, légèrement décalés en direction axiale. 20 Les filaments peuvent avoir une section circulaire, mais ce n'est pas obligatoire. Ils sont réalisés dans un matériau hautement résistant à la traction. Comme matériaux appropriés, on peut citer des matériaux synthétiques, notamment l'aramide, mais également le carbone, le verre et l'acier. 25 Les filaments doivent être suffisamment fins et flexibles pour pouvoir contourner au plus près les organes d'amarrage, picots ou autres
Cette conduite flexible comprend une partie principale tubulaire cylindrique souple (1) reliée à chacune de ses extrémités à un embout connecteur rigide (2), en forme de manchon, la paroi de la partie principale étant renforcée mécaniquement par au moins une nappe de filaments de faible épaisseur (4) ayant une forte résistance à la traction, enroulés hélicoïdalement par rapport à l'axe longitudinal (X-X') de la conduite ; celle-ci est remarquable en ce que, d'une part, lesdits embouts (2) sont pourvus à leur périphérie d'un ensemble d'organes d'amarrage (3), positionnés dans l'alignement des filaments, et que, d'autre part, ladite nappe comprend un réseau de filaments ininterrompus (4.1, 4.2, 4.3) reliant l'un à l'autre les deux embouts (2) alternativement dans une direction, puis dans l'autre, en contournant lesdits organes d'amarrage (3), tout en s'y accrochant.Une telle conduite s'adresse notamment à l'industrie pétrolière, pour le transport de liquides ou de gaz.
1. Conduite flexible, comprenant une partie principale tubulaire cylindrique souple (1) reliée à chacune de ses extrémités à un embout connecteur rigide (2), en forme de manchon, la paroi de la partie principale étant renforcée mécaniquement par au moins une nappe de filaments de faible épaisseur (4) ayant une forte résistance à la traction, enroulés hélicoïdalement par rapport à l'axe longitudinal (X-X') de la conduite, caractérisé par le fait que, d'une part, lesdits embouts sont pourvus à leur périphérie d'un ensemble d'organes d'amarrage (3) positionnés dans l'alignement des filaments, et que, d'autre part, ladite nappe comprend un réseau de filaments ininterrompus (4) reliant l'un à l'autre les deux embouts (2) alternativement dans une direction, puis dans l'autre, en contournant lesdits organes d'amarrage (3), tout en s'y accrochant. 2. Conduite flexible selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits filaments (4) ont une épaisseur inférieure à 2 mm et, de préférence, compris entre 0,5 et lmm. 3. Conduite flexible selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que lesdits filaments (4) sont en matière synthétique. 4. Conduite flexible selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que l'angle (a) d'enroulement des filaments (4) par rapport aux génératrices, au moins dans la partie principale tubulaire (1) est de l'ordre de 55 . 5. Conduite flexible selon l'une des 1 à 4, qui est pourvue d'une gaine d'étanchéité intérieure (6), caractérisé par le fait que l'angle (a) d'enroulement des filaments (4) par rapport aux génératrices au niveau des embouts d'extrémité (2) est supérieur à 54,7 , et avantageusement compris entre 56 et 65 , de sorte que, sous l'effet d'une pression interne régnant dans la conduite, la traction engendrée sur les filaments tend à resserrer les nappes sur la gaine d'étanchéité (6) et sur les embouts d'extrémité (2) et ainsi à améliorer, voire à assurer, l'étanchéité à ce niveau. 6. Conduite flexible selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que le pas d'enroulement du réseau de filaments (4) est variable, plus faible au niveau des embouts d'extrémité (2) que dans la partie principale (1). 7. Conduite flexible selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que ladite nappe s'étend légèrement au-delà desdits organes d'amarrage (3), vers les extrémités de la conduite, les filaments (4) étant enroulés circonférentiellement, ou approximativement circonférentiellement dans ces zones. 8. Conduite flexible selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'elle comporte plusieurs nappes concentriques de filaments (4) noyées dans une paroi (7) en matériau souple et élastique, par exemple en caoutchouc. 9. Conduite flexible, comprenant une partie principale tubulaire cylindrique souple (1) reliée à chacune de ses extrémités à un embout connecteur rigide (2), en forme de manchon, la paroi de la partie principale comprenant, radialement de l'intérieur vers l'extérieur : a) une carcasse métallique flexible (5) ; b) une gaine d'étanchéité (6) en matière thermoplastique ou en élastomère ; c) une voûte de pression (7) composée de plusieurs nappes concentriques constituées de filaments (4) de faible épaisseur ayant une forte résistance à la traction, ces nappes étant incorporées dans une paroi en matériau 15 souple et élastique, par exemple en caoutchouc ; d) une gaine de protection (8) en matière thermoplastique ou en élastomère ; caractérisé par le fait que, d'une part, les filaments (4) constitutifs de chaque nappe ont une épaisseur inférieure à 2 mm et sont enroulés 20 hélicoïdalement par rapport à l'axe longitudinal (X-X') de la conduite, avec un pas variable, plus faible au niveau des embouts d'extrémité (2) que dans la partie principale (1), et que, d'autre part, lesdits embouts sont pourvus à leur périphérie d'un ensemble d'organes d'amarrage (3), tels que des picots, positionnés dans l'alignement des filaments (4), chaque nappe comprenant un réseau de filaments 25 ininterrompus reliant l'un à l'autre les deux embouts (2) alternativement dans une direction, puis dans l'autre, en contournant lesdits organes d'amarrage (3), tout en s'y accrochant. 10. Conduite flexible selon la 9, caractérisé par le fait que l'angle d'enroulement (a) des filaments (4) par rapport aux génératrices dans la 30 partie principale tubulaire est de l'ordre de 55 tandis qu'au niveau des embouts d'extrémité il est compris entre 56 et 65 , de sorte que, sous l'effet d'une pression interne régnant dans la conduite, la traction engendrée sur les filaments tend à resserrer les nappes sur la gaine d'étanchéité (6) et sur les embouts d'extrémité (2) et ainsi à améliorer, voire à assurer, l'étanchéité à ce niveau. 10
F
F16
F16L
F16L 11
F16L 11/02
FR2889864
A1
BIELLE POUR MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,223
[0001 La présente invention concerne une bielle pour moteur de véhicule automobile. 2] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la réduction des émissions de gaz carbonique dans les moteurs à 5 combustion interne des véhicules automobiles. 3] Les contraintes liées à la protection de l'environnement, concernant notamment les gaz à effet de serre, imposent aux constructeurs automobiles de réduire les émissions de gaz carbonique (CO2). 4] Une des solutions pour limiter ces émissions est d'augmenter le rendement io des moteurs à combustion interne, en particulier le rendement thermodynamique. Ce rendement étant plus spécialement fonction de la charge du moteur, son augmentation peut être obtenue via la variation du rapport volumétrique du moteur. 5] Différents dispositifs ont été proposés dans l'état de la technique pour réaliser une variation de rapport volumétrique par la mise en ceuvre de systèmes mécaniques pilotés par un ou plusieurs actionneurs. On peut citer en ce sens la demande de brevet allemand n 27 53 563 et la demande internationale WO 98/13581. 6] Un inconvénient de ces dispositifs connus est qu'ils rajoutent des éléments mécaniques supplémentaires, ce qui génère des problèmes de coût, 20 d'encombrement et de diminution de rendement mécanique. 7] Un autre inconvénient de ces dispositifs est qu'ils exigent de pouvoir disposer d'actionneurs dont le cahier des charges est très sévère car ils doivent déplacer des éléments mécaniques massifs sur lesquels peuvent s'exercer des efforts importants dans des temps très courts et sur de longues courses, en particulier lors de variations rapides de la charge du moteur. 8] En effet, l'intérêt d'un taux variable est d'augmenter le rendement lorsque le moteur n'est pas utilisé à pleine puissance, en charge partielle, via l'augmentation du rapport volumétrique. Par contre, celui-ci doit être réduit lorsque le moteur est utilisé à pleine charge, sous peine de destruction mécanique. Or, la variation de charge du moteur peut être très rapide puisqu'elle correspond à la vitesse à laquelle le conducteur appuie sur la pédale d'accélérateur. 9] Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer une bielle pour moteur de véhicule automobile qui serait de constitution simple, peu encombrante et de faible coût, et qui permettrait de s'adapter instantanément aux variations de charge du moteur. 0] La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que ladite bielle comprend des moyens de déformation axiale constitués, d'une part, de moyens de déformation réversible en compression et, d'autre part, un moyen de limitation de déformation en traction. 1] Ainsi, la bielle conforme à l'invention présente une raideur axiale dissymétrique. Sa raideur en traction est très importante afin de maîtriser la position du piston au point mort haut lorsque les efforts d'inertie sont prépondérants sur les efforts des gaz (point mort haut croisement). A l'inverse, sa raideur en compression est faible, mais ajustable, afin d'être raccourcie lorsque les efforts des gaz l'emportent sur les efforts d'inertie (point mort haut combustion), ce raccourcissement générant une baisse du rapport volumétrique, conformément à l'effet recherché. 2] La bielle selon l'invention présente également d'autres avantages: - Elle constitue la seule pièce mécanique qui doit être modifiée, sans impact sur les autres composants existants, tels que le piston ou le vilebrequin. - La bielle fonctionnant en auto-régulation, aucun système de commande n'est nécessaire car la variation de taux est directement pilotée par la pression dans le cylindre. - Ce système de bielle peut réagir instantanément puisque directement piloté par la pression dans le cylindre. - Le rendement d'un moteur à combustion interne essence peut être augmenté à charge partielle. - Le démarrage d'un moteur à combustion interne diesel nécessitant un fort taux peut être obtenu sans pénaliser les fortes charges (limitation de la pression maximum dans le cylindre, amélioration de la combustion sous contrainte de dépollution). 3] Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de déformation réversible en compression comprennent: - un moyen de guidage axial solidaire du pied de bielle, - un moyen de coulissement axial portant la tête de bielle et apte à coulisser le long dudit moyen de guidage axial, - un moyen élastique de liaison entre la tête et le pied de bielle, et ledit moyen de limitation de déformation en traction comprend une butée en traction dudit moyen de coulissement axial, aménagée sur le pied de bielle. 4] Dans une variante de ce mode de réalisation, le moyen de guide axial est solidaire de la tête de bielle, le moyen de coulissement axial porte le pied de bielle et la butée en traction est aménagée sur la tête le pied de bielle, [0015] Comme on le verra en détail plus loin, deux formes de réalisation du moyen élastique de liaison sont prévues par l'invention. 6] Selon une première forme, ledit moyen élastique de liaison est constitué par un ressort. 7] Selon une deuxième forme, ledit moyen élastique de liaison est constitué par une enveloppe déformable élastiquement, intégrée à la bielle. Dans ce cas, aucune pièce supplémentaire n'est nécessaire, la déformation élastique étant réalisée par la structure de la bielle ellemême. 8] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. 9] La figure 1 a est une vue de côté d'un premier mode de réalisation de la bielle conforme à l'invention en position de compression. 0] La figure 1 b est une vue de côté de la bielle de la figure 1 a en position de traction. 1] La figure 2a est une vue de côté d'un deuxième mode de réalisation de la 15 bielle conforme à l'invention en position de compression. 2] La figure 2b est une vue de côté de la bielle de la figure 2a en position de traction. 3] La figure 3a est une vue de côté d'un troisième mode de réalisation de la bielle conforme à l'invention en position de compression. 4] La figure 3b est une vue de côté de la bielle de la figure 3a en position de traction. 5] La figure 4a est une vue de côté d'un quatrième mode de réalisation de la bielle conforme à l'invention en position de compression. 6] La figure 4b est une vue de côté de la bielle de la figure 4a en position de traction. 7] Sur l'ensemble des figures 1 a et 1 b est représenté un premier mode de réalisation d'une bielle 10 pour moteur à combustion interne d'un véhicule automobile comprenant, d'une manière générale, des moyens de déformation selon l'axe A-A passant par la tête 11 et le pied 12 de bielle. 8] Parmi ces moyens, on distingue des moyens de déformation réversible en compression présentant une faible raideur et un moyen de limitation de déformation en traction. 9] Comme on peut le voir sur les figures 1 a et 1 b, les moyens de déformation réversible en compression comprennent un moyen 121 de guidage axial solidaire du pied 12 de bielle sur lequel peut coulisser un moyen 111 de coulissement portant la tête 11 de bielle. 0] Entre la tête 11 et le pied 12 de bielle est disposé un moyen élastique de liaison qui, dans l'exemple de réalisation des figures la et 1 b, est constitué par un ressort 20 réalisé par un empilement alterné de rondelles 21 de forme tronconique, dites rondelles belleville , dont l'élasticité d'ensemble est conférée par leur aptitude à s'écraser réversiblement les unes contre les autres. 1] Lorsque l'effort exercé par les gaz est supérieur à celui des forces d'inertie (cas illustré figure 1 a), en position point mort haut combustion, la bielle 10 subit une compression et peut se déformer en rapprochant la tête 11 du pied 12 par écrasement du ressort 20 de rondelles 21. On réalise alors une diminution du rapport volumétrique. 2] D'autre part, une butée 122 de traction est aménagée sur le pied 12 afin de limiter la déformation en traction de la bielle par une limitation de la course du moyen 111 de coulissement lors du retour à sa position initiale non comprimée lorsque les efforts d'inertie sont supérieurs à ceux des gaz (cas illustré figure 1 b). Au-delà de cette butée, la bielle 10 présente une raideur élevée obtenue par le choix d'un matériau approprié pour le moyen 111 de coulissement. 3] Enfin, on notera sur les figures 1 a et 1 b la présence d'un moyen de limitation de déformation en compression formé par une deuxième butée 123 aménagée sur le pied 12 de la bielle 10. 4] Les figures 2a et 2b représentent une variante du mode de réalisation des figures la et 1 b dans laquelle ledit moyen élastique de liaison est constitué par un ressort 20' à spires enfermé à l'intérieur du moyen 111' de coulissement formant logement pour le ressort 20'. Comme dans le cas des figures 1 a et 1 b, la figure 2a io représente la position en compression (efforts des gaz supérieurs à l'effort d'inertie) et la figure 2b représente la position en traction [0035] L'élément 13 d'assemblage peut avantageusement être utilisé pour fixer en une seule fois le moyen 111' de coulissement et le moyen 121' de guidage axial sur le corps du pied 12. 6] On remarquera sur les figures 1 a à 2b que la limitation de déformation en compression peut non seulement être obtenue aux moyens des butées 123 et 123', mais également par écrasement complet des rondelles 21 ou par compression complète des spires du ressort 20'. 7] Enfin, dans un autre variante, non représentée, le ressort peut être réalisé à partir d'un élément en élastomère. Dans ce cas également, la butée axiale en compression est soit mécanique, soit liée à la limite en compression de l'élément élastomère lui-même. Ce dernier est alors encapsulé complètement dans la bielle, le volume ainsi généré empêchant l'élastomère de se comprimer. 8] Par ailleurs, il doit être souligné qu'un ressort de type élastomère ou à spires pourrait également être utilisé pour la variante ressort externe illustrée aux figures la et 1 b et que de même, la variante avec ressort interne illustrée aux figures 2a et 2b peut être réalisée avec un ressort constitué par un empilement de rondelles belleville . 9] Les figures 3a et 3b montrent une autre réalisation possible de la bielle conforme à l'invention selon laquelle ledit moyen élastique de liaison est constitué par une enveloppe 20" déformable élastiquement intégrée à la bielle 10". Les élément homologues à ceux des figures précédentes portent les mêmes références numériques affectées de l'indice seconde " [0040] Les figures 4a et 4b illustrent une variante des figures 3a et 3b dans laquelle le moyen 111 de coulissement est assemblé à l'enveloppe déformable 20 par soudage, vissage, etc. Les élément homologues à ceux des figures précédentes portent les mêmes références numériques affectées de l'indice tierce " . i0
Bielle (10) pour moteur de véhicule automobile.Selon l'invention, ladite bielle (10) comprend des moyens de déformation axiale constitués, d'une part, de moyens (121, 111, 20) de déformation réversible en compression et, d'autre part, un moyen (122) de limitation de déformation en traction.Application à la réduction des émissions de gaz carbonique dans les moteurs à combustion interne des véhicules automobiles.
1. Bielle pour moteur de véhicule automobile, caractérisée en ce que ladite bielle (10) comprend des moyens de déformation axiale constitués, d'une part, de moyens (121, 111, 20) de déformation réversible en compression et, d'autre part, un moyen (122) de limitation de déformation en traction. 2. Bielle selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de déformation réversible en compression comprennent: - un moyen (121) de guidage axial solidaire du pied (12) de bielle, io - un moyen (111) de coulissement axial portant la tête (11) de bielle et apte à coulisser le long dudit moyen (121) de guidage axial, - un moyen élastique (20) de liaison entre la tête (11) et le pied (12) de bielle, et - en ce que ledit moyen de limitation de déformation en traction comprend une butée (122) en traction dudit moyen (111) de coulissement axial, aménagée sur le pied (12) de bielle. 3. Bielle selon la 2, caractérisée en ce que ledit moyen élastique de liaison est constitué par une enveloppe (20") déformable élastiquement, intégrée à la bielle (10). 4. Bielle selon la 2, caractérisée en ce que ledit moyen élastique de liaison est constitué par un ressort. 5. Bielle selon la 4, caractérisée en ce que ledit ressort est un ressort (20) à rondelles empilées. 6. Bielle selon la 4, caractérisée en ce que ledit ressort est un ressort (20') à spires. s 7. Bielle selon la 4, caractérisée en ce que ledit ressort est un élément en élastomère. 8. Bielle selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen (123) de limitation de déformation en compression. 9. Bielle selon la 8, caractérisée en ce que ledit moyen de lo limitation de déformation en compression comprend une butée (123) en compression aménagée sur le pied (12) de bielle 10. Bielle selon la 8 et l'une quelconque des 4 à 7, caractérisée en ce que ledit moyen de limitation de déformation en compression est constitué par ledit ressort (20).
F
F16,F02
F16C,F02B,F02D
F16C 7,F02B 75,F02D 15
F16C 7/04,F02B 75/04,F02D 15/02
FR2890843
A1
DISPOSITIF DE NETTOYAGE DE LA PEAU
20,070,323
La présente invention concerne les dispositifs de nettoyage de la peau, comportant une surface de nettoyage à déplacer au contact de celle-ci. De nombreux dispositifs de nettoyage de la peau sont connus. Certains, tels que par exemple les pierres entourées de cordes ou les gants de crin sont relativement agressifs et sont susceptibles d'accumuler des salissures, ce qui nuit à l'hygiène. Par ailleurs, certaines compositions cosmétiques filmogènes peuvent nécessiter pour leur enlèvement une action mécanique, qui doit autant que possible être exercée sans irriter la peau. Le brevet US 5 671 498 décrit un dispositif de nettoyage dans lequel la surface de nettoyage est définie par une mousse. Il peut s'avérer relativement difficile d'obtenir avec une mousse les caractéristiques d'abrasion recherchées. Il existe un besoin pour bénéficier d'un dispositif de nettoyage qui ne soit pas trop agressif vis-à-vis de la peau, qui soit hygiénique et qui convienne par exemple pour retirer une composition appliquée sur le visage ou le corps et/ou pour enlever des cellules de peau morte. Il existe également un besoin pour permettre d'obtenir de façon reproductible une surface de nettoyage présentant les caractéristiques d'abrasion recherchées. L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un comportant un organe de nettoyage ayant une surface de nettoyage à déplacer au contact de la peau. De façon caractéristique, l'organe de nettoyage comporte une matière synthétique élastiquement déformable autre qu'une mousse définissant la surface de nettoyage et cette dernière comporte des cavités présentant des contre-dépouilles. Plusieurs cavités peuvent présenter ainsi chacune au moins une contredépouille. La surface de nettoyage peut également comporter des cavités sans contre-dépouille. Grâce à l'invention, l'utilisateur bénéficie d'un dispositif de nettoyage hygiénique, de par l'emploi d'une matière synthétique qui est lavable. De plus, les cavités peuvent être réalisées par moulage, ce qui assure une reproductibilité de la surface de nettoyage. Enfin, l'emploi de la matière élastiquement déformable permet de ne pas rendre la surface de nettoyage trop agressive vis-à-vis de la peau. La présence de surfaces en contre-dépouille dans les cavités est également rendue possible par l'emploi de la matière élastiquement déformable, laquelle permet avantageusement de reproduire l'empreinte d'une surface abrasive. Les cavités peuvent être réparties de manière inhomogène sur la surface de nettoyage et/ou peuvent présenter des formes différentes. Une plus grande dimension des cavités peut être inférieure ou égale à 5 mm, par exemple inférieure ou égale à 2 mm. La surface de nettoyage peut être définie par une membrane élastiquement déformable de l'organe de nettoyage, ce qui peut conférer encore davantage de confort à l'utilisation et accroître les possibilités de traitement, grâce notamment à la déformabilité accrue de la surface de nettoyage. L'organe de nettoyage, par exemple la membrane, peut être fixé sur le cadre d'un manche à sa périphérie. Cela peut permettre à l'utilisateur d'exercer une pression sur l'organe de nettoyage en appuyant sur celui-ci, à travers le cadre par exemple, du côté opposé à la surface de nettoyage. L'organe de nettoyage, par exemple la membrane, peut comporter un doigt du côté opposé à la surface de nettoyage, sur lequel l'utilisateur peut appuyer pour déformer la surface de nettoyage. Le dispositif peut comporter un manche coudé, ce qui peut améliorer l'ergonomie. L'organe de nettoyage peut être amovible, ce qui peut faciliter son nettoyage et/ou permettre à l'utilisateur d'utiliser un même organe de préhension du dispositif de nettoyage en liaison avec plusieurs organes de nettoyage présentant des caractéristiques différentes, par exemple des états de surface différents et/ou des formes différentes. Le dispositif de nettoyage peut comporter un organe de préhension, par exemple un manche, et l'organe de nettoyage peut comporter une pièce de support de la matière élastiquement déformable définissant la surface de nettoyage, cette pièce de support pouvant être fixée de manière amovible sur l'organe de préhension. L'organe de nettoyage peut encore être surmoulé sur le manche. 2890843 3 La pièce de support peut être dans une matière plus rigide que celle définissant la surface de nettoyage. La pièce de support est par exemple une bague. La surface de nettoyage peut présenter au repos une forme bombée. Le dispositif de nettoyage peut comporter en outre un organe de massage. L'organe de nettoyage et l'organe de massage peuvent être situés à des extrémités opposées d'un manche, par exemple. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'organe de nettoyage est solidaire d'un couvercle de fermeture d'un récipient. Ce dernier peut contenir, le cas échéant, une composition cosmétique ou dermatologique, notamment filmogène, nécessitant pour son enlèvement une action mécanique exercée au moyen de l'organe de nettoyage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un kit comportant: - un organe de préhension, - au moins deux surfaces différentes destinées à venir au contact avec la peau et appartenant à des organes de nettoyage ou de massage et/ou d'application pouvant être montés de manière interchangeable sur l'organe de préhension, l'une au moins desdites surfaces étant définie par une matière élastiquement déformable autre qu'une mousse et comportant des cavités présentant des contre-dépouilles. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé pour réaliser une surface de nettoyage de la peau, dans lequel: - une empreinte d'une surface abrasive est réalisée, - un moule de cette empreinte est réalisé, - une matière élastiquement déformable autre qu'une mousse est moulée au contact de ce moule, afin de réaliser la surface de nettoyage. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement, notamment cosmétique, de la peau, comportant les étapes consistant à : - appliquer sur la peau une composition, par exemple filmogène, - enlever la composition en utilisant un dispositif de nettoyage tel que défini plus haut. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - les figures 1 à 6 sont des vues schématiques illustrant des étapes d'un 5 procédé permettant de réaliser une surface de nettoyage de la peau, - la figure 7 est une coupe longitudinale d'un exemple de dispositif de nettoyage réalisé conformément à l'invention, - la figure 8 illustre la déformabilité de la surface de nettoyage du dispositif de la figure 7, - la figure 9 est une vue en perspective, schématique et partielle, représentant un exemple de surface de nettoyage, - la figure 10 est une vue de face d'une variante de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 11 est une coupe longitudinale selon XI-XI de la figure 10, 15 - les figures 12 et 13 illustrent la déformabilité de la membrane du dispositif des figures 10 et 11, - la figure 14 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, illustrant une autre possibilité de montage de l'organe de nettoyage sur le manche, - la figure 15 représente isolément, en coupe axiale schématique, une variante 20 de réalisation d'un organe de nettoyage pouvant être utilisé dans le dispositif de la figure - les figures 16 à 18 sont des coupes longitudinales partielles et schématiques de variantes de réalisation du dispositif de nettoyage, - les figures 19 et 20 représentent des exemples de kit réalisés conformément 25 à l'invention, la figure 21 illustre une autre possibilité de montage de l'organe de nettoyage sur le manche, - la figure 22 est une coupe longitudinale, partielle et schématique, d'une variante de réalisation du dispositif de nettoyage, - la figure 23 illustre la déformation de la surface de nettoyage du dispositif de la figure 22, - la figure 24 représente, en coupe longitudinale, une autre variante de réalisation du dispositif de nettoyage, - la figure 25 est une vue de face d'une autre variante de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 26 illustre la possibilité de munir le dispositif de nettoyage d'un organe de massage, et - la figure 27 représente de manière schématique un dispositif de nettoyage conforme à une variante de mise en oeuvre de l'invention. On a représenté à la figure 1, de manière schématique et à échelle agrandie, une surface abrasive A telle que définie par exemple par un papier de verre ou par la surface d'un matériau comportant des grains solidarisés par un liant, par exemple un ciment. Une empreinte E est réalisée de cette surface abrasive A, comme illustré à la figure 2, au moyen par exemple d'un élastomère, tel que par exemple un polymère siliconé. Cette empreinte est utilisée pour réaliser ensuite un moule M, comme illustré à la figure 3. Ce moule M présente une surface qui reproduit sensiblement la rugosité de la surface abrasive A, comme illustré à la figure 4. Une matière synthétique élastiquement déformable d'un organe de nettoyage est moulée au contact du moule M, comme illustré à la figure 5 et après démoulage, cette matière élastiquement déformable comporte des cavités C qui présentent des surfaces S en contre-dépouille, comme illustré à la figure 6. La matière synthétique élastiquement déformable est par exemple un élastomère thermoplastique ou vulcanisable, par exemple un polymère siliconé, de 1'EPDM, un latex, un élastomère de polyuréthane, de polyéthylène, de polyéther, de polystyrène, de PVA, PVC, SES ou SEBS, cette liste n'étant pas limitative. Cette matière élastomère est différente d'une mousse à cellules ouvertes, semi-fermées ou fermées. La dimension des cavités C dépend de celles de la surface abrasive d'origine A, 30 de même que la répartition de ces cavités, qui peut être inhomogène ou non. Une plus grande dimension dmax des cavités C est par exemple inférieure ou égale à 5 mm, voire 2 mm. On a représenté aux figures 7 et 8 un dispositif de nettoyage de la peau 1 comportant un manche 2 ayant une tête 3 munie d'un organe de nettoyage 4 de la peau. Cet organe de nettoyage 4 présente une surface 5 qui sert au nettoyage de la peau et qui a été moulée au contact d'un moule M reproduisant le relief d'une surface abrasive A, de la manière décrite précédemment. Les cavités C de la surface de nettoyage 5 présentent ainsi des surfaces S en contre-dépouille, comme illustré de manière schématique à la figure 7. Dans l'exemple de cette figure 7, l'organe de nettoyage 4 est plein et fixé sur une face 8 de la tête 3 faisant un angle a avec l'axe longitudinal X du corps formant poignée 9 du manche 2. La surface de nettoyage 5 se trouve dans l'exemple considéré du côté de l'axe X, ce qui peut améliorer l'ergonomie pour le nettoyage du visage notamment. L'organe de nettoyage 4 est par exemple collé sur la face 8 mais pourrait, en variante, être fixé différemment, par exemple par soudage ou surmoulage ou par une fixation mécanique telle que le vissage, l'encliquetage ou à crochets et boucles de type Velcro . La matière élastomère de l'organe de nettoyage 4, qui définit la surface de nettoyage 5, est avantageusement choisie de manière à présenter une souplesse suffisante pour permettre à l'utilisateur de déformer la surface de nettoyage 5 en exerçant une pression modéré avec son doigt, comme illustré à la figure 8. La surface de nettoyage 5 peut présenter une forme généralement bombée, par exemple sensiblement sphérique ou ellipsoïdale. La surface de nettoyage 5 peut également présenter des facettes 11, comme illustré à la figure 9. L'ensemble de la surface de nettoyage 5 peut présenter sensiblement la même 25 rugosité ou, en variante, la surface de nettoyage 5 peut présenter des régions ayant des propriétés différentes, par exemple des rugosités différentes. Ainsi, par exemple, les facettes 11 dans l'exemple de la figure 9 peuvent présenter la même rugosité ou non. Cela peut permettre à l'utilisateur, le cas échéant, de choisir la région de la surface de nettoyage qui présente la rugosité et/ou le relief correspondant au traitement à effectuer, par exemple l'enlèvement d'un dépôt de composition ou l'exfoliation. Dans l'exemple des figures 7 et 8, la tête 3 du manche est non ajourée. En variante, la tête 3 peut être ajourée et former un cadre, comme illustré sur les figures 10 à 13 notamment. L'organe de nettoyage 4 peut alors se présenter sous la forme d'une membrane fixée à sa périphérie au cadre 3 et l'utilisateur peut le cas échéant appuyer sur la face 13 de la membrane située du côté opposé à la surface de nettoyage 5 pour déformer la membrane et par exemple l'étirer afin de modifier l'étendue de contact de la surface de nettoyage 5 avec la peau ou appliquer une pression plus grande sur celle-ci, comme illustré à la figure 13. La souplesse de la membrane 4 peut avantageusement lui permettre de se déformer au contact des régions du corps ou du visage à traiter, comme illustré à la figure 12. Lorsque l'organe de nettoyage 4 est fixé par encliquetage sur le manche 2, comme illustré à la figure 14, l'organe de nettoyage 4 peut comporter à sa périphérie une gorge annulaire 15 agencée pour s'encliqueter sur un bourrelet annulaire 16 du cadre 3. Dans l'exemple de la figure 14, l'organe de nettoyage 4 est réalisé avec un évidement 17 du côté opposé à la surface de nettoyage. En variante, l'organe de nettoyage 4 peut être réalisé sans un tel évidement, comme illustré à la figure 15. L'organe de nettoyage 4 peut être réalisé d'une seule pièce en une matière 20 élastomère ou, en variante, comporter une pièce de support de cette matière élastomère en un matériau plus rigide, comme illustré à la figure 16. La surface de nettoyage 5 est par exemple définie par une membrane qui est réalisée d'un seul tenant par bi-injection de matière avec une bague de support 19 qui est agencée pour se fixer sur le cadre 3, de façon amovible le cas échéant. Dans l'exemple considéré, cette bague de support 19 peut prendre appui contre un rebord 20 du cadre. Dans l'exemple de la figure 17, on a illustré la possibilité pour l'organe de nettoyage 4 de se fixer directement par encliquetage sur le cadre 3, d'une autre manière que celle illustrée aux figures 14 et 15, le cadre 3 comportant dans cet exemple une gorge annulaire 20 dans laquelle peut s'engager une nervure 21 formée à la périphérie de l'organe de nettoyage 4. On a illustré à la figure 18 un autre exemple de fixation de l'organe de nettoyage 4 sur le cadre 3. Dans cet exemple, l'organe de nettoyage 4 comporte une membrane en élastomère définissant la surface de nettoyage 5, solidaire à sa périphérie d'une bague 23 pouvant se visser sur le cadre 3. Le montage amovible de l'organe de nettoyage 4 sur le manche 2 peut permettre à l'utilisateur de bénéficier de plusieurs organes de nettoyage 4 présentant des surfaces de nettoyage 5 différentes, comme illustré à la figure 19. L'utilisateur peut ainsi choisir l'organe de nettoyage 4 en fonction du traitement à effectuer. Le cas échéant, un manche 2 peut être proposé avec un ou plusieurs organes de nettoyage différents 4 et éventuellement avec un ou plusieurs organes 28 de massage et/ou d'application pouvant être fixés sur le cadre 3 et pouvant comporter par exemple des reliefs 27 tels que des picots, agencés pour masser la peau venant à leur contact. On a illustré à la figure 21 la possibilité pour l'organe de nettoyage 4 d'être fixé à demeure sur la tête 3 du manche et pour celle-ci d'être fixée de manière amovible sur le corps formant poignée 9, grâce par exemple à des reliefs complémentaires 32 et 33 appartenant respectivement à la tête 3 et au corps 9 et pouvant coopérer par exemple par encliquetage ou vissage. L'organe de nettoyage 4 peut être réalisé avec un doigt 36 du côté opposé à la surface de nettoyage 5, comme illustré sur les figures 22 et 23, ce doigt 36 étant par exemple centré mais pouvant en variante être excentré. L'utilisateur peut appuyer axialement sur le doigt 36 pour étirer l'organe de nettoyage 4 et déformer la surface de nettoyage 5. L'utilisateur peut encore appuyer sur le doigt 36 latéralement pour déformer la surface de nettoyage 5 et former par exemple au moins une ondulation sur celle-ci, comme illustré à la figure 23. Lorsque l'organe de nettoyage 4 est fixé sur un cadre 3, l'utilisateur peut éventuellement appuyer avec son doigt directement sur la face 13 qui est opposée à la surface de nettoyage 5 ou, comme illustré à la figure 24, sur une pièce intermédiaire 38 qui est par exemple réalisée d'une seule pièce avec le manche 2 et reliée à celui-ci par une charnière-film 39. La surface de nettoyage 5 peut comporter divers agencements et les cavités formées selon le procédé décrit en référence aux figures 1 à 6 peuvent par exemple s'étendre selon des régions 40 à 42 concentriques, toutes les cavités d'une même région présentant par exemple sensiblement les mêmes caractéristiques. Dans tous les exemples qui viennent d'être décrits, le manche 2 peut être muni, comme illustré à la figure 26, d'un organe de massage 46 qui peut être par exemple rotatif autour d'un axe de rotation Z qui est par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal X du corps 9. La surface de nettoyage 5 peut encore être rendue solidaire non pas d'un manche 2 mais d'un capot 50 de fermeture d'un récipient 51, qui contient par exemple une composition filmogène à appliquer sur la peau. La surface de massage 5 est par exemple définie par un organe de massage 4 qui est fixé sur le dessus 52 du couvercle 50. L'utilisateur peut séparer le couvercle 50 du récipient 51 pour prélever la composition et l'appliquer, afin de former un masque. Une fois que le masque a agi, l'utilisateur peut se servir du récipient 51 comme d'un organe de préhension avec le couvercle 50 en place, pour enlever le masque en venant frotter la peau avec l'organe de nettoyage 4. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. On peut par exemple munir le dispositif de nettoyage d'un vibreur. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif (1) de nettoyage de la peau comportant un organe de nettoyage ayant une surface de nettoyage à déplacer au contact de la peau, cette surface de nettoyage (5) étant définie par une matière synthétique élastiquement déformable autre qu'une mousse et comportant des cavités présentant des contre-dépouilles.
1. Dispositif (1) de nettoyage de la peau comportant un organe de nettoyage ayant une surface de nettoyage à déplacer au contact de la peau, cette surface de nettoyage (5) étant définie par une matière synthétique élastiquement déformable autre qu'une mousse et comportant des cavités (C) présentant des contre-dépouilles (S). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les cavités (C) sont réparties de manière inhomogène sur la surface de nettoyage. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, dans lequel les cavités (C) présentent des formes différentes. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de nettoyage (5) reproduit l'empreinte d'une surface abrasive (A). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une plus grande dimension (dmax) des cavités (C) est inférieure ou égale à 5 mm, mieux 2 mm. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface de nettoyage (5) est définie par une membrane élastiquement déformable de l'organe de nettoyage (4). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel la membrane est fixée sur un cadre (3) d'un manche (2) à sa périphérie. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel l'organe de nettoyage (4) comporte un doigt (36) du côté opposé à la surface de nettoyage (5), sur lequel l'utilisateur peut appuyer pour déformer la surface de nettoyage. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'organe de nettoyage est surmoulé sur un manche. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, comportant un manche (2) coudé. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel l'organe de nettoyage (4) est amovible. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, comportant un organe de préhension et dans lequel l'organe de nettoyage comporte une pièce de support (19; 23) de la matière élastiquement déformable définissant la surface de nettoyage pouvant être fixée de manière amovible sur l'organe de préhension. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel la surface de nettoyage (5) présente au repos une forme bombée. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, comportant en outre un organe de massage (26). 15. Dispositif selon la 14, comportant un manche, dans lequel l'organe de nettoyage et l'organe de massage (26) sont situés à des extrémités opposées du manche. 16. Dispositif selon la 1, dans lequel l'organe de nettoyage est solidaire d'un couvercle (50) de fermeture d'un récipient. 17. Kit comportant: - un organe de préhension, - au moins deux surfaces différentes destinées à venir au contact avec la peau et appartenant à des organes de nettoyage ou de massage et/ou d'application pouvant être montés de manière interchangeable sur l'organe de préhension, l'une au moins desdites surfaces étant définie par une matière synthétique élastiquement déformable autre qu'une mousse et comportant des cavités (C) présentant des contre-dépouilles (S). 18. Procédé pour réaliser une surface de nettoyage de la peau, dans lequel: - une empreinte (E) d'une surface abrasive (A) est réalisée, un moule (M) de cette empreinte est réalisé, une matière synthétique élastiquement déformable autre qu'une mousse est moulée au contact de ce moule, afin de réaliser la surface de nettoyage. 19. Procédé de traitement cosmétique de la peau, comportant les étapes consistant à : appliquer sur la peau une 'composition, notamment une composition filmogène, - enlever la composition en utilisant un dispositif de nettoyage (1) tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 16. 20. Procédé selon la 19, dans lequel l'organe de nettoyage (4) est solidaire d'un récipient (51) contenant la composition, au moins lorsque ce récipient 30 est fermé.
A
A47,A61
A47K,A61H
A47K 7,A61H 7
A47K 7/04,A61H 7/00
FR2900881
A1
STRUCTURE ACOUSTIQUE POUR DOSSIER DE SIEGE, NOTAMMENT DE VEHICULE
20,071,116
La présente invention concerne un système audio intégré dans un siège de véhicule automobile, par exemple, et en particulier une structure acoustique pour un dossier de siège équipé de haut-parleurs à partir desquels un son est émis en direction de l'occupant du :siège. On connaît: déjà un siège de véhicule automobile du type dans lequel sont prévus des haut-parleurs permettant la transmission de sons, tels que de la musique, directement à l'occupant du siège, afin que celui-ci puisse apprécier totalement la musique et la ressentir tant au niveau de ses oreilles que de son corps. Dans ce type de siège connu d'après la demande de brevet japonais publiée avant examen sous le n 2002-346476, les haut-parleurs sont disposés derrière une matelassure formant l'un des éléments constitutifs du siège afin d'être en contact avec un côté arrière de la matelassure. Les haut-parleurs sont normalement fixés à un élément formant ressort habituellement prévu dans le siège. Il s'avère toutefois que la structure acoustique de siège conventionnelle ci-dessus présente des inconvénients. En premier lieu, la matelassure utilisée est une matière de rembourrage en mousse formée d'une mousse d'uréthane pour assurer un effet d'amortissement optimal, mais n'est pas adaptée pour transmettre le son en raison de sa propriété d'insonorisation et de dégradation de l'effet acoustique. En second lieu, le son émis à partir de chaque haut-parleur est limité à une zone sensiblement délimitée par le diamètre du haut-parleur proprement dit, et cette plage limitée d'émission acoustique est dirigée vers le dos de l'occupant du siège, ce qui a pour conséquence que celui-ci ne peut pas apprécier la musique de manière satisfaisante ni avoir l'impression d'une musique vivante comme s'il était dans une salle de concert, là encore en raison de la propriété insonorisante ci-dessus de la matière de rembourrage en mousse. On connaît d'autre part, d'après la demande de brevet japonais publiée avant examen sous le n 2004-97654, un siège dans le dossier duquel sont installés des haut-parleurs apparents pour permettre l'émission directe de sons vers l'occupant du siège. Conformément à ce document, un trou traversant est formé à la fois dans la matière de rembourrage en mousse et dans la housse de garnissage supérieure du dossier de siège, trou traversant dans lequel un haut-parleur est fixé de façon que son côté avant soit exposé sur la surface avant du dossier de siège et tourné directement vers l'occupant du siège. Cependant, ces haut-parleurs apparents gênent les mouvements de l'occupant du siège, ce qui a un effet négatif en termes de confort et, en outre, la plage d'émission acoustique de ce dispositif à haut-parleurs apparents est limitée à un espace étroit autour de l'occupant du siège, de sorte que celui-ci n'est pas en mesure d'apprécier totalement la musique, par exemple. Compte tenu des inconvénients ci-dessus de l'art antérieur, la présente invention a pour but de proposer une structure acoustique perfectionnée pour dossier de siège qui permette une large diffusion de sons émis à partir de haut-parleurs installés dans un dossier de siège à toute la zone du dos d'un occupant du siège, pour ainsi procurer à celui-ci l'impression d'une musique réelle et vivante, tout en permettant non seulement de réduire l'épaisseur du dossier de siège mais également d'assurer un effet d'amortissement important et une grande perméabilité à l'air. Pour atteindre ce but et selon l'un des aspects de la présente invention, il est proposé une automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend: un rembourrage conformé suivant une configuration extérieure prédéterminée d'un dossier de siège; une armature de dossier de siège disposée dans le rembourrage; un panneau de suspension supporté par l'armature de dossier de siège en étant suspendu, le panneau de suspension comportant une surface avant tournée vers un côté avant du dossier de siège et une surface arrière tournée vers un côté arrière du dossier de siège; un bloc haut-parleur monté de manière fixe sur la surface arrière du panneau de suspension; un élément de matelassure apte à transmettre le son et en forme de plaque plane qui est juxtaposé à la surface avant du panneau de suspension; et un ensemble formant housse de garnissage recouvrant le rembourrage et l'élément de matelassure apte à transmettre le son. De préférence, le panneau de suspension présente une surface tridimensionnelle qui épouse sensiblement la forme d'une partie du dos d'un occupant du siège, appuyé contre le dossier de siège. L'élément de matelassure apte à transmettre le son peut être un élément formant coussin réticulé obtenu par la déformation d'une fibre tubulaire et creuse et par la fusion de plusieurs points de la fibre tubulaire et creuse pour former une structure de coussin réticulé. De préférence, le panneau de suspension est réalisé à partir d'une matière en résine synthétique. Ce qui précède, ainsi que d'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention, ressortira plus clairement de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation préféré donnée à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un siège de véhicule comportant une structure acoustique de dossier de siège selon la présente invention; la figure 2 est une vue en coupe réalisée suivant la ligne Il-II de la figure 2; la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'une partie principale de la présente invention; la figure 4 est une vue réalisée à une plus grande échelle et montrant les détails de la structure d'un élément de matelassure apte à transmettre le son, selon la présente invention; et la figure 5 est une vue en coupe montrant l'utilisation du dossier de siège équipé de la structure acoustique selon la présente invention, par un occupant du siège. En se référant aux figures 1 à 5, on peut voir représenté un mode de réalisation préféré proposé à titre d'exemple d'une structure acoustique pour dossier de siège selon la présente invention, qui est désignée dans son ensemble par la référence A. La référence S désigne un siège de véhicule connu comprenant un dossier de siège SB dans lequel la structure acoustique A est prévue. Le dossier de siège SB contient une armature de dossier de siège 5 et se compose d'un rembourrage 3 formé d'une matière en mousse d'uréthane perméable à l'air et d'un ensemble formant housse de garnissage 7. La référence 3A désigne une zone centrale relativement mince du rembourrage 3, correspondant à une zone centrale du dossier de siège contre laquelle le dos d'un occupant M du siège est principalement appuyé. La référence 3B désigne un bourrelet relativement épais du rembourrage 3. Deux bourrelets 3B de ce type sont prévus de manière à correspondre aux deux parties de support latérales respectives du dossier de siège qui supportent les deux flancs de la partie supérieure du corps de l'occupant M du siège. Comme on peut le voir, la structure acoustique de dossier de siège A équipe un dossier de siège SB ou une armature de dossier de siège 5 classique. De manière générale, la structure acoustique de dossier de siège A comprend un ensemble acoustique et générateur de vibrations Al destiné à être disposé en étant suspendu de manière élastique dans l'armature de dossier de siège 5. L'ensemble acoustique et générateur de vibrations Al en soi a pour fonction de générer et de diffuser un son ainsi que des vibrations résultant de celui-ci dans une direction orientée vers la partie de dos MB de l'occupant M du siège S. L'un des éléments constitutifs de cet ensemble acoustique et générateur de vibrations Al est un panneau de suspension 1 qui possède une surface en trois dimensions adaptée pour recevoir la partie supérieure du corps de l'occupant M du siège S. Le panneau de suspension 1 représenté est formé pour comporter une section courbe qui définit une surface concave vers l'avant qui est une surface tridimensionnelle adaptée pour recevoir en la supportant et en l'entourant la partie de dos MB convexe vers l'arrière de l'occupant M du siège, comme cela ressort des figures 2 et 3. De préférence, le panneau de suspension 1 est réalisé à partir d'une matière en résine synthétique, telle que du polypropylène. Plus précisément, comme cela est mieux visible sur la figure 3, le panneau de suspension 1 est muni de plusieurs ressorts hélicoïdaux 6 au niveau de ses deux parties d'extrémité latérales et comporte également un trou traversant 10. Chacun des ressorts hélicoïdaux 6 qui travaillent: en extension est, au niveau de l'une de ses extrémités, relié à l'une des parties d'extrémité latérales du panneau de suspension 1. La référence 10A désigne plusieurs nervures de renforcement formées dans le trou traversant 10. Le trou traversant 10 est défini au niveau d'un point prédéterminé du panneau de suspension 1 de manière à correspondre à un bloc haut-parleur 4, pour ainsi permettre une transmission suffisante d'un son à partir du haut-parleur. Deux éléments de liaison 60 sont également prévus au niveau de la partie d'extrémité supérieure du panneau de suspension 1. Comme on peut le voir sur la figure 3, chaque élément de liaison 60 est, au niveau de l'une de ses extrémités, relié à la partie d'extrémité supérieure du panneau de suspension 1. De plus, dans l'ensemble acoustique et générateur de vibrations Al, le bloc haut-parleur 4 est monté de manière fixe au niveau d'une zone locale prédéterminée de la surface convexe vers l'arrière du panneau de suspension 1, où le trou traversant 10 est formé, tandis que d'autre part, un élément de matelassure 2 apte à transmettre le son est fixé sur la totalité de la surface concave vers l'avant du panneau de suspension 1. Plus précisément, le bloc haut-parleur 4 est fixé solidement à la zone locale prédéterminée de la surface convexe vers l'arrière du panneau de suspension 1 grâce aux étapes qui consistent à insérer quatre vis de fixation 42 dans quatre trous traversants 41 correspondants formés dans une plaque de fixation 4B du bloc haut-parleur 4, puis à visser les quatre vis de fixation 42 dans quatre trous de fixation 11 correspondants formés dans le panneau de suspension 1. Ainsi, la totalité de la surface avant du haut-parleur 4A proprement dit, c'est-à-dire la surface vibrante ou la surface du pavillon acoustique du haut-parleur 4A, est tournée vers le trou traversant 10. Par conséquent, le panneau de suspension 1 sert à générer des vibrations grâce à un son émis par le bloc haut-parleur 4 et à diffuser ces vibrations en même temps que le son. Ainsi, le son émis à partir du haut-parleur 4A est largement diffusé dans l'ensemble du panneau de suspension 1 qui, lui-même, génère et diffuse des vibrations correspondantes à partir de ce son. Fondamentalement, l'élément de matelassure 2 conducteur de son consiste en une plaque relativement mince d'une matière formant coussin de structure réticulée formée par tricotage ou enchevêtrement d'une fibre creuse continue. Comme cela est mieux visible sur la figure 4, l'élément de matelassure 2 apte à transmettre le son est un élément formant coussin réticulé en forme de plaque relativement mince qui utilise une fibre tubulaire et creuse F formée à partir d'une matière en résine de polyéthylène téréphtalate (PET). Cette fibre tubulaire et creuse F est par exemple courbée pour définir plusieurs parties courbes qui sont ensuite enchevêtrées les unes avec les autres, après quoi plusieurs points de ces parties courbes sont amenés à adhérer les uns aux autres par thermosoudage, comme cela est indiqué en P, pour ainsi former de nombreux espaces E dans la structure réticulée ainsi fabriquée. De cette manière, i:1 est possible de réaliser un élément formant coussin réticulé 2 en forme de plaque relativement mince et doté d'une excellente conductivité acoustique et d'un bon effet amortisseur. La manière dont cet ensemble acoustique et générateur de vibrations Al est installé dans le dossier de siège SB va maintenant être décrite. Tout d'abord, comme cela est indiqué par des flèches sur la figure 3, l'élément formant coussin réticulé 2 en forme de plaque est juxtaposé et fixé à la totalité de la surface avant concave du panneau de suspension 1, après quoi, comme on peut le comprendre d'après les figures 1 et 3, l'extrémité libre des ressorts hélicoïdaux 6 est fixée à chacune de pattes de fixation 51 formées dans chacune des deux parties latérales 5C de l'armature de dossier de siège 5, tandis que simultanément les extrémités libres des deux éléments de liaison 60 sont accrochées sur une partie de renforcement 53 de l'armature de dossier de siège 5. L'ensemble acoustique et générateur de vibrations Al est donc entièrement monté dans l'armature de dossier de siège 5 par l'intermédiaire des multiples ressorts 6 en étant suspendu de manière élastique. Puis, comme ce:La ressort de la figure 2, le rembourrage en mousse 3 est fixé à l'armature de dossier de siège 5 de façon que sa partie centrale 3A soit juxtaposée à l'élément formant coussin réticulé plat 2, après quoi l'ensemble formant housse de garnissage 7 est fixé sur la totalité des surfaces extérieures du rembourrage en mousse 3 et de la face arrière du dossier de siège SB. Grâce à la structure décrite ci-dessus, il est possible d'obtenir les effets suivants. (i) Dans la structure acoustique de dossier de siège conventionnelle, un bloc haut-parleur est reçu en étant supporté dans une boîte de support qui est disposée dans le dossier de siège pour avoir un certain effet sonore et vibratoire au niveau de la partie de dos de l'occupant du siège. Au contraire, conformément à la présente invention, le panneau de suspension 1 est utilisé à la place de cette boîte de support conventionnelle. Ainsi, ce panneau 1 constitue en soi un moyen simple à travers lequel le son et les vibrations provenant du bloc haut-parleur 4 peuvent être diffusés totalement et communiqués directement à la partie de dos MB de l'occupant M du siège, contrairement à la boîte de support conventionnelle dont la structure en trois dimensions disperse de manière indésirable le son et les vibrations issus du bloc haut-parleur et ne communique donc pas la totalité de ce son et de ces vibrations directement à la partie de dos de l'occupant du siège. (ii) De plus, le panneau de suspension 1 possède une surface configurée en trois dimensions sous la forme de la section courbe visible sur la figure 2, qui épouse le contour irrégulier de la partie de dos de l'occupant du siège et qui supporte par conséquent celle-ci en l'entourant, comme cela est visible sur la figure 5. Ceci offre non seulement une sensation de support confortable pour la partie de dos MB de l'occupant M du siège, mais a également pour effet de permettre une transmission totale du son et des vibrations provenant du bloc haut-parleur 4 à la totalité de la partie de dos MB de l'occupant du siège. (iii) L'élément de matelassure 2 apte à transmettre le son comporte de nombreux espaces E, ce qui permet au son émis par le haut-parleur de se diffuser librement et largement, la fibre tubulaire creuse continue F augmentant efficacement la conductivité du son, contrairement à une fibre normale non creuse. Ces éléments assurent une excellente conductivité acoustique. L'élément formant coussin réticulé plat 2 s'étend au-delà du trou traversant 10 et de la surface vibrante du haut-parleur 4A, de sorte que le son émis par le haut-parleur 4A se diffuse au-delà des dimensions extérieures du haut-parleur et peut donc se transmettre facilement à l'ensemble de l'élément formant coussin réticulé 2. (iv) Grâce à la combinaison du panneau de suspension 1 de configuration tridimensionnelle et de l'élément de matelassure 2 apte à transmettre le son, le son et les vibrations provenant du bloc haut-parleur l0 4 sont communiqués à l'ensemble du dos MB de l'occupant du siège, appuyé contre le dossier de siège SB, sans être limités à une zone localisée du dos de l'occupant du siège. Naturellement, cette diffusion directe du son atteint les os de l'occupant du siège, de sorte que la 15 grande profondeur du son transmis procure à celui-ci une impression extraordinaire, comme si la musique était jouée dans une vraie salle de concert, par exemple. (v) Le bloc haut-parleur 4 et l'élément de 20 matelassure 2 apte à transmettre le son sont supportés de manière élastique à l'intérieur du dossier de siège SB par les ressorts 6, ce qui forme un ensemble acoustique et générateur de vibrations efficace pour communiquer le son et les vibrations directement à la 25 partie de dos de l'occupant du siège. (vi) Le panneau de suspension 1 et l'élément de matelassure 2 apte à transmettre le son ont tous deux une très faible épaisseur, comme cela est visible sur la figure 2. Ainsi, la taille et l'épaisseur du dossier 30 de siège SB peuvent être réduites, si cela est souhaité. Bien que La description précédente ait porté sur un mode de réalisation préféré de la présente invention, celle-ci n'est bien entendu pas limitée à l'exemple 35 particulier décrit et illustré ici, et l'homme de l'art comprendra aisément qu'il est possible d'y apporter de nombreuses variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une structure acoustique (A) pour un dossier de siège (SB), notamment de véhicule automobile, comprenant un rembourrage (3); une armature de dossier de siège disposée dans le rembourrage (3); un panneau de suspension (1) supporté par l'armature de dossier de siège en étant suspendu; un bloc haut-parleur (4) fixé à la surface arrière du panneau de suspension (1); un élément de matelassure (2) apte à transmettre le son et en forme de plaque plane juxtaposé à la surface avant du panneau de suspension (1); et un ensemble formant housse de garnissage (7) recouvrant le rembourrage et l'élément de matelassure. Cette structure permet de définir un ensemble acoustique et générateur de vibrations efficace pour communiquer un son et des vibrations directement à la partie de dos d'un occupant du siège.
1. Structure acoustique pour dossier de siège, notamment de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend: un rembourrage (3) conformé suivant une configuration extérieure prédéterminée d'un dossier de siège (SB); une armature de dossier de siège (5) disposée dans le rembourrage (3); un panneau de suspension (1) supporté par l'armature de dossier de siège (5) en étant suspendu, le panneau de suspension comportant une surface avant tournée vers un côté avant du dossier de siège (SB) et une surface arrière tournée vers un côté arrière du 15 dossier de siège; un bloc haut-parleur (4) fixé à la surface arrière du panneau de suspension (1); un élément de matelassure (2) apte à transmettre le son et en forme de plaque plane qui est 20 juxtaposé à la surface avant du panneau de suspension (1) ; et un ensemble formant housse de garnissage (7) recouvrant le rembourrage (3) et l'élément de matelassure (2 apte à transmettre le son. 25 2. Structure acoustique selon la 1, caractérisée en ce que le panneau de suspension (1) comporte une surface tridimensionnelle qui épouse sensiblement la forme d'une partie de dos (MB) d'un occupant (M) du siège, appuyé contre le dossier de 30 siège (SB). 3. Structure acoustique selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de matelassure (2) apte à transmettre le son est un élément formant coussin réticulé obtenu par la déformation d'une fibre 35 tubulaire et creuse (F) et par la fusion de plusieurs 10points (P) de la fibre tubulaire et creuse pour réaliser une structure formant coussin réticulé. 4. Structure acoustique selon la 2, caractérisée en ce que le panneau de suspension (1) est réalisé à partir d'une matière en résine synthétique.
B
B60
B60N,B60R
B60N 2,B60R 11
B60N 2/68,B60N 2/70,B60R 11/02
FR2898115
A1
CARPACCIO CONDITIONNE SANS APPORT ADDITIONNEL
20,070,907
L'invention concerne le conditionnement de fines tranches d'un produit alimentaire cru présenté comme un carpaccio (tout particulièrement un carpaccio de viande, en particulier de boeuf, voire de poisson(s), en particulier poisson fumé et/ou poisson gras type saumon, ou autres, tels que fruits ou légumes). Selon la dénomination courante, on appelle carpaccio de très fines tranches d'un produit alimentaire cru. Ce carpaccio est conditionné entre des feuilles constituant l'emballage. Dans FR-A-2 794 107 est décrit un ensemble conditionné dans lequel un carpaccio de boeuf en particulier est emballé entre deux feuilles, avec interposition entre le produit alimentaire et les feuilles d'une préparation également alimentaire, liquide, ayant la triple fonction de décollement du carpaccio vis à vis des feuilles de l'emballage, de tenue d'un décor mis en place sur le carpaccio et de conservation micro-biologique des tranches. Un but de la présente invention est d'éviter d'avoir à placer dans l'emballage, entre les feuilles, et donc au contact du carpaccio, cette préparation alimentaire additionnelle. Un autre but est d'obtenir un prcduit qui puisse être 100% pur dans l'emballage. Encore un autre but est d'assurer une conservation appropriée du carpaccio conditionné. Encore un autre but est de permettre une présentation appropriée de ce carpaccio, tant dans l'emballage que lorsqu'on l'en sort : c>n doit avoir pu placer les tranches entre les feuilles de manière que lorsqu'on déconditionne le carpaccio, il suffit si on le souhaite de le présenter tel quel dans une assiette, quelle que soit la forme de celle-ci (les tranches sont "prédisposées" les unes par rapport aux autres et n'adhérent pas notablement entre elles ni vis à vis des feuilles). Pour atteindre certains au moins de ces buts, l'invention présente tout ou partie des caractéristiques suivantes . - les feuilles souples plastiques entre lesquelles le carpaccio, congelé ou surgelé, est conditionné en tranches, sans apport de préparation alimentaire additionnelle ou d'un quelconque produit alimentaire visant à favoriser le décollement du carpaccio vis à vis de ces feuilles et/ou sa conservation (l'huile, eau, saumure ajouté entre les feuilles au moment du conditionnement comme dans FR-A-2 794 107) sont non absorbantes vis à vis du produit emballé, a priori non extensibles et de préférence (très essentiellement ou totalement) opaques. Utiliser des feuilles de papier sulfurisé, ou toute feuille ou plaque telle qu'en carton susceptible de créer une marque, si on effectue une pliure, ne convient pas. Le type de feuille prévu ici diminue/annule l'effet "cheminée" engendré par les plis par exemple du papier ou de certains autres matériaux qui sont typiquement trop froissables. Les feuilles employées sont avantageusement ici à âme souple, avec un revêtement métallisé uniquement sur une face. La nature du plastique des feuilles favorise la pelabilité des feuilles l'une vis à vis de l'autre, l'effet "tensio-actif" lors de leur contact et la fermeture à l'air de l'emballage, autour de la zone centrale où est disposé le carpaccio. L'emballage se ferme en quelque sorte naturellement, par auto-plaquage , le décollement s'opérant lui-même facilement. Le revêtement métallisé des feuilles de l'emballage favorise par ailleurs leur souplesse; -Avantageusement, les feuilles de l'emballage sont en OPP métallisé sur une face, la face métallisée étant située vers l'extérieur de l'emballageä L'opacité des feuilles protége en outre le carpaccio contre la lumière ambiante. La nature préférentielle des feuilles entraîne par ailleurs qu'elles sont alors totalement imprimables, pour tout décor ou information approprié ; un traitement type anti-buée peut être adjoint pour favoriser encore la pelabilité des feuilles entre elles et/ou vis à vis du produit ; - Le carpaccio conditionné est a priori distribué comme un surgelé. Avant ou après l'avoir conditionné, on conseille donc de le congeler; - Les feuilles de l'emballage sont avantageusement soudées entre elles autour de la zone centrale de l'emballage où sont disposées les tranches ; - En particulier, cette soudure est typiquement continue, définissant ainsi intérieurement un espace confiné dans lequel peut régner un vide d'air( déficience en oxygène en particulier). Le soudage est possible compte tenu de la nature des feuilles. On protège ainsi le carpaccio en particulier contre la cryodessiccation. Un vide dans l'emballage est en outre gage de conservation ; - L'emballage présente avantageusement des coins et le cordon de soudure présente au moins une pointe située à proximité de, et dirigée vers, l'un de ces coins ; - Si le carpaccio présenté est un poisson gras, un fruit ou légume, ou une viande (typiquement pur bœuf) décongelé(e), les deux feuilles de l'emballage adhèrent alors favorablement l'une à l'autre par l'intermédiaire de l'exsudat produit par les tranches décongelées, après qu'elles aient été congelées; avantageusement, les tranches de carpaccio conditionnées se chevauchent partiellement et sensiblement régulièrement, d'une tranche à la suivante, de sorte que l'épaisseur de produit dans l'emballage soit sensiblement constant. Ainsi, il y aura un minimum de chevauchement des tranches, notamment dans une forme typique en rosace, avec une partie centrale libre. Ceci facilite une décongélation rapide et homogène du carpaccio. En outre, une telle présentation permet de mettre en œuvre le produit dans l'assiette du consommateur, selon une présentation habituellement admise par celui-ci et sans manipulation préalable directe des tranches. Pour obtenir une dérogation aux règles de conservation actuellement acceptées (septembre 2003), en particulier allongement de la durée de conservation avant consommation à partir de la décongélation, on prévoit par ailleurs que, de préférence par portion(s) individuelle(s), les tranches de carpaccio conditionnées entre les dites feuilles (on conseille les feuilles a priori opaques, à face extérieure métallisée, de l'invention) soient disposées à l'intérieur d'une poche extérieure souple, étanche à l'air, dans laquelle règne une déficience en oxygène (par rapport à l'air ambiant). A cet égard, il pourra en particulier régner dans la poche un vide d'air partiel, de préférence avec une pression résiduelle de l'ordre de 20mb, environ, ou au-dessus. Un absorbeur d'oxygène pourra être est contenu dans la poche. En plus de l'ensemble comprenant donc un carpaccio conditionné, l'invention concerne également un procédé pour conditionner ce carpaccio, ce procédé se caractérisant en ce qu'on dispose la série de tranches sur la première des dites feuilles sans apport, sur la feuille, d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement du carpaccio vis à vis de ladite première feuille et/ou sa conservation, et on recouvre lesdites tranches avec la seconde feuille, toujours sans apport, entre les tranches et cette seconde feuille, d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement des tranches vis à vis des feuilles de l'emballage et/ou leur conservation. On pourra par ailleurs, ensuite, souder les deux feuilles entre elles, vers leur périphérie, par thermoscellage ou, de préférence, après avoir interposé localement un produit de scellage à froid, par pression, et/ou congeler donc les tranches du carpaccio ainsi conditionnées. Une description additionnelle de l'invention va maintenant être présentée en référence aux figures 1, 2, 3 annexées qui montrent un produit conditionné (figure 1), une coupe partielle de l'une des feuilles de conditionnement (figure 2) et un conditionnement dans une poche additionnelle (fig.3). Figure 1, on voit des tranches de carpaccio de bœuf (produit cru, ici pur bœuf) 1 disposées en rosace, avec un centre (partie centrale) 3 non recouvert (libre), les tranches se superposant partiellement sur une épaisseur sensiblement constante. Les tranches sont conditionnées entre deux fines feuilles, 5,7, souples, opaques, non extensibles, non absorbantes vis à vis du carpaccio (elles n'en absorbent ni le gras ni l'humidité) et en matière plastique métallisée extérieurement (couche 5b, figure 2) sur leur face opposée à celle,5a, en contact soit avec les tranches 1, soit avec l'autre feuille, en particulier en périphérie, autour des tranches. Comme montré figure 2, chaque feuille peut donc se présenter avec une première couche plastique 5a recouverte, a priori sur une face uniquement, par une couche continue métallisée et opaque 5b. On peut en particulier prévoir d'utiliser un film plastique 5a en polypropylène tel que OPP co-extrudé (polypropylène biorienté) de par exemple 20 microns d'épaisseur, métallisé par un apport d'aluminium, pour la couche 5b. En périphérie, un cordon de soudure 9 scelle les deux feuilles ensemble, du côté de leur face métallisée. On peut en particulier prévoir un cordon constitué de 2 à 4 pistes, parallèles entre elles et continues, pour éviter les fuites. Un espace "annulaire" l0a existe entre les tranches 30 1 et le cordon 9 et un autre espace l0b existe entre le cordon et la périphérie des feuilles 5,7. Ici, on a avantageusement enduit l'une au moins des feuilles, localement, sur la couche plastique (5a) avec plusieurs pistes d'un produit de scellage à froid, permettant de sceller les feuilles entre elles, par simple pression, sans chauffer au-dessus de la température ambiante. Le produit peut être du "cold seal". La soudure réalisée ici est continue tout autour des tranches. Les feuilles présentent par ailleurs des coins, ici quatre, 11e, llb, Tic, lld. Le cordon de soudure 9 présente une pointe 13 en direction et à proximité, ici, de chacun de ces coins. Une très faible surface tangentielle à l'endroit des coins facilite l'ouverture ultérieure de l'emballage 12. Une fois le scellement des feuilles réalisé les tranches de carpaccio sont prévues pour être avantageusement congelées (surgelé). Comme déjà noté, aucun produit alimentaire additionnel (huile, eau, saumure ) n'a été adjoint entre les feuilles, lors du conditionnement du carpaccio, que ce soit pour faciliter le décollement du produit vis à vis de l'emballage, ou encore pour une tenue de décor ou tout effet de conservation. Le type de produit congelé ou surgelé, surtout s'il s'agit de bœuf, voire d'un poisson gras, (type saumon) ou par exemple de l'ananas, conjugué avec la nature des feuilles 5,7 de l'emballage permet ici un décollement approprié des tranches vis à vis des feuilles, au moment de l'ouverture. Au scellement étanche à l'air des feuilles 5,7 pourra être associée une déficience en oxygène (typiquement mise en dépression d'air de l'intérieur de l'emballage, avec une pression plus basse que l'ambiante, mais supérieure a priori à 20mb), augmentant la durée de la conservation et/ou favorisant les conditions de cette conservation. En particulier dans ce cas, l'ouverture de l'emballage sera d'autant plus facile avec les pointes d'ouverture 13 et dans la mesure où le carpaccio aura été congelé. En effet, l'emballage étant prévu pour être de préférence ouvert une fois le produit décongelé, l'exsudat produit par les tranches décongelées évitera d'autant plus qu'elles n'adhèrent (excessivement) entre elles ou aux feuilles. L'épaisseur homogène dans la disposition des tranches favorise également une décongélation rapide et homogène. Si le carpaccio est frais et vendu comme tel, la nature des feuilles est considérée comme appropriée pour permettre une ouverture correcte de l'emballage, sans adhésion excessive, les feuilles 5,7 pouvant même n'être pas soudées ensemble, mais simplement maintenues l'une en vis à vis de l'autre, par capillarité et/ou par un effet tensio-actif lié au type de carpaccio conditionné (boeuf, saumon ) et/ou à la nature des feuilles employées, comme déjà indiqué. Dans une telle hypothèse, on pourra éventuellement juger utile de placer les feuilles entourant les tranches de carpaccio à l'intérieur d'une sorte de poche souple, de préférence en plastique alimentaire transparent, cette poche étant fermée par soudure ou tout autre moyen. En particulier dans le cas où le carpaccio est surgelé, on peut souhaiter distribuer l'emballage déjà présenté en série d'emballages individuels. On peut ainsi conditionner une (chaque) portion individuelle de plusieurs tranches 1 entre deux dites feuilles 5,7 (fig.3). Pour une conservation optimisée et dans le but d'obtenir ainsi une dérogation aux règles actuelles (septembre 2003) de conservation, en particulier durée de conservation avant consommation à partir de la décongélation, on prévoit comme illustré fig.3 de placer la (chaque) portion individuelle 15,17,19 dans une poche extérieure souple, étanche à l'air, 21 (les séries de feuilles 5,7 ont volontairement été représentées écartées, pour la lisibilité du dessin, bien qu'elles soient accolées l'une à l'autre). La poche 21 est en plastique alimentaire fin, banal (économique),peut être transparente (feuilles 5,7 opaques) ou opaque, et est scellée en périphérie pour qu'une déficience en oxygène règne dans ce sac. Un vide d'air partiel (pression résiduelle de l'ordre de 20mb, environ) a ici été établi dans la poche 21. Un absorbeur d' oxygène (sachet 23) peut est prévu, dans la poche 21. Eventuellement, dans cette poche, les feuilles 5,7 pourraient être remplacées par de fines feuilles en plastique alimentaire commun, non métallisées, éventuellement transparentes, avec adjonction alors entre ces feuilles de la saumure ou du film d'eau ou lipidique rajouté(e), présenté(e) dans FR-A-2 794 107. Pour conditionner le carpaccio entre les feuilles 5,7, on conseille de procéder comme suit : au contact direct d'une première feuille (de la nature bien entendu des feuilles 5,7) qui peut être déroulée d'une bobine, on vient disposer les unes derrière les autres plusieurs séries de tranches de carpaccio, chaque série pouvant être alignée ou enroulée sur elle-même (fig. 1), avec le chevauchement favorable précité, - autour de chaque série, on place si nécessaire le 5 cordon de scellement 9, - on place ensuite directement, sur chaque série de tranches, la deuxième feuille (toujours bien entendu de même nature que les feuilles 5,7 déjà présentées), cette deuxième feuille pouvant aussi être déroulée à partir 10 d'une bobine. Chaque série de tranche est alors directement en contact avec les deux feuilles supérieure et inférieure, (sans film d'eau ou lipidique rajouté), - si le cordon 9 a été prévu, on scelle alors les feuilles, de préférence à froid, sous pression, avec une 15 mise éventuelle sous vide d'air de l'espace qui entoure immédiatement chaque série de tranches, - on découpe à longueur des tronçons de feuilles, pour former l'emballage illustré, avec les feuilles 5,7, - on peut ensuite, si on le considère approprié, 20 congeler/surgeler ( à ce jour -18 C environ, et en-dessous) les tranches ainsi conditionnées. Pour déconditionner les tranches de carpaccio, on commence si nécessaire (et de préférence) par décongeler, pour amener le produit à une température proche de -0 C 25 ou au-dessus. Une fois le produit prêt, on tire les feuilles 5,7 l'une à l'écart de l'autre, à partir a priori de l'un des coins lla, llb La nature des feuilles assure un décollement facile. 30 On retient la feuille qui supporte -_es tranches de carpaccio ; on jette l'autre. On retourne alors les tranches sur une assiette de présentation, la disposition des tranches (rosace ) pouvant être maintenue inchangée. Le manipulateur n'a aucun besoin d'avoir contact 5 direct avec les tranches. On décolle précautionneusement dans l'assiette, a priori sans difficulté notable, les tranches de la couche plastique de la seconde feuille 7. On jette la seconde feuille. On présente l'assiette au consommateur
Une série de fines tranches d'un produit alimentaire se présentant comme un carpaccio (1) sont conditionnées dans un emballage (12) entre, et au contact, de deux feuilles plastiques (5,7) non absorbantes vis à vis du produit emballé et opaques. Aucun apport, sur le produit ou les feuilles, d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement du carpaccio vis à vis de ces feuilles (5) et/ou sa conservation n'est prévu.
1. Ensemble comprenant une série de fines tranches d'un produit alimentaire se présentant comme un carpaccio (1) et conditionnées dans un emballage (12) entre, et au contact, de deux feuilles plastiques (5,7) non absorbantes vis à vis du produit emballé, la série de tranches (1) étant un produit congelé ou surgelé disposé entre lesdites feuilles (5,7) sans apport, sur les feuilles, d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement du carpaccio vis à vis de ces feuilles et/ou sa conservation. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que lesdites feuilles plastiques (5,7) sont des feuilles souples dont le matériau plastique présente tout ou partie des caractéristiques suivantes : ce matériau est du polypropylène, il diminue ou annule l'effet cheminée qu'engendrent les plis d'un papier, les feuilles sont à âme souple, avantageusement avec un revêtement métallisé uniquement sur une face, la nature du plastique des feuilles favorise la pelabilité de ces feuilles l'une vis à vis de l'autre, la nature du plastique des feuilles favorise l'effet tensioactif lors de leur contact, la nature du plastique des feuilles favorise la fermeture à l'air de l'emballage créé, autour d'une zone 30 centrale où est disposé le carpaccio, -l'emballage se ferme naturellement, par auto- plaquagele produit alimentaire carpaccio (1) étant un poisson gras, un fruit tranché fin ou une viande, décongelé(e), les deux feuilles adhèrent l'une à l'autre par l'intermédiaire de l'exsudat produit par les tranches décongelées après avoir été congelées ou surgelées. 3. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le produit alimentaire carpaccio (1) est un poisson gras, un fruit tranché fin ou une viande, décongelé(e) et les deux feuilles adhèrent l'une à l'autre par l'intermédiaire de l'exsudat produit par les tranches décongelées après avoir été congelées ou surgelées. 4. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les feuilles (5,7) de l'emballage sont soudées entre elles autour de la zone centrale de l'emballage où sont disposées les tranches. 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les tranches (1) se chevauchent partiellement et sensiblement régulièrement, d'une tranche à la suivante, de sorte que l'épaisseur de produit dans l'emballage est sensiblement constant. 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites feuilles plastiques (5,7) de l'emballage sont métallisées sur au moins une face, lesdites feuilles étant non absorbantes vis à vis du produit emballé. 30 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les tranches de carpaccio (1) conditionnées entre les dites feuilles (5,7) sont disposées à l'intérieur d'une poche extérieure souple, étanche à l'air (21) dans laquelle règne un vide d'air partiel, de préférence avec une pression résiduelle de l'ordre de 20mb, environ, ou au-dessus. 8. Procédé pour conditionner une série de fines tranches de produit alimentaire, de façon à obtenir l'ensemble selon la 1, caractérisé en ce que: on dispose la série de tranches (1) sur la première des dites feuilles (5,7), sans apport, sur la feuille, d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement du carpaccio vis à vis de ladite première feuille (5) et/ou sa conservation, et - on recouvre lesdites tranches avec la seconde feuille (7), toujours sans apport, entre les tranches et cette seconde feuille (7), d'un quelconque produit alimentaire additionnel visant à favoriser le décollement des tranches vis à vis des feuilles de l'emballage et/ou leur conservation. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'on congèle ensuite les tranches (1) ainsi conditionnées. 10. Procédé selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'on adjoint un traitement anti-buéepour favoriser encore la pelabilité des feuilles entre elles et/ou vis à vis du produit alimentaire.5
B
B65
B65D,B65B
B65D 85,B65B 25,B65B 31,B65D 57,B65D 75,B65D 77,B65D 81
B65D 85/72,B65B 25/06,B65B 31/00,B65D 57/00,B65D 75/30,B65D 77/02,B65D 81/28
FR2890938
A1
PROCEDE POUR EQUIPER UNE UNITE DE SERVICE PASSAGERS AVEC DES MASQUES A OXYGENE DE PASSAGERS ET RECIPIENT INTERMEDIAIRE POUR MISE EN OEUVRE
20,070,323
La présente invention concerne un procédé pour équiper une unité de service passagers avec des masques à oxygène passagers ainsi qu'un récipient intermédiaire selon l'invention pour mettre en ceuvre ce procédé. Dans les avions de transport de passagers, une unité de service passagers ( Personal service unit , PSU) est disposée typiquement au-dessus des rangées de sièges; outre l'éclairage et la ventilation, ladite unité de service passagers comporte aussi en particulier des masques à oxygène de passagers qui, en cas de chute de pression à l'intérieur de la cabine, tombent pour arriver à la portée des passagers. A cet effet, il est prévu dans l'unité de io service passagers un compartiment ou un conteneur pouvant être fermé par un volet disposé sur la face inférieure, dans lequel quatre masques à oxygène de passagers ou même plus sont disposés, de façon typique, en fonction du nombre de sièges se trouvant dessous. Les masques présentent toujours un tuyau souple pour l'alimentation en oxygène d'urgence par l'intermédiaire duquel ils sont reliés au raccord d'oxygène correspondant prévu de manière fixe dans l'unité de service passagers. De plus, les masques présentent encore, de façon typique, un sac réservoir et, le cas échéant, un cordon de déclenchement. Ces composants doivent être arrimés à l'intérieur du conteneur selon un agencement prédéterminé, c'est-à-dire que le tuyau souple de chaque masque à oxygène de passagers doit être raccordé, enroulé de façon prédéfinie et le masque à oxygène de passagers doit être ensuite disposé de manière que, lors de l'ouverture du volet, il sorte en tombant librement. L'agencement doit alors être conçu de façon à ce que les valves se trouvant dans le masque ne soient pas sollicitées afin d'être en mesure de fonctionner lors de l'utilisation ultérieure. C'est pourquoi, en pratique, le montage de ces masques à oxygène de passagers prêts à l'usage est vraiment complexe et, en particulier, en raison du travail à effectuer au-dessus de la tête, ne peut pas non plus être réalisé tout à fait simplement. A ceci s'ajoute le fait que ces actions se déroulent non seulement lors du premier montage dans l'avion mais reviennent régulièrement car le déclenchement des masques est vérifié régulièrement en vue de l'agrément et pour les tests de maintenance. Face à cet arrière-plan, la présente invention a pour objet de créer un procédé pour équiper une unité de service passagers avec des masques à oxygène qui est moins complexe et permet en outre une reproductibilité élevée. En outre, les réalisations des dispositifs nécessaires à cet effet, doivent être fournies. Ce problème est résolu selon la présente invention par un procédé pour équiper une unité de service avec un ou plusieurs masques à oxygène disposés dans un récipient intermédiaire prêts à l'usage, le récipient intermédiaire étant dans l'unité de service. Un récipient intermédiaire nécessaire selon la présente invention comporte un ou plusieurs masques à oxygène prêts à l'usage et des moyens destinés à fixer le récipient dans une unité de service. Des modes de réalisation avantageux de la présente invention io résultent notamment de la description ci-après et des dessins. Le procédé selon la présente invention pour équiper une unité de service passagers avec des masques à oxygène de passagers prévoit de disposer tout d'abord un ou plusieurs masques à oxygène de passagers, prêts à l'usage, dans un récipient intermédiaire dans lequel, le cas échéant, ils peuvent être stockés et transportés, après quoi, le récipient intermédiaire avec les masques à oxygène passagers prêts à l'usage qui y sont disposés est monté dans l'unité de service passagers. L'idée de base de la présente invention est de simplifier considérablement le montage des masques à oxygène de passagers et d'améliorer sa reproductibilité par le fait que lesdits masques ne sont pas, comme jusqu'à présent, montés sur place dans l'avion en effectuant un travail au-dessus de la tête mais se trouvant dans un récipient intermédiaire. La mise en place des masques à oxygène de passagers avec les composants afférents tels que tuyau souple, sac réservoir, etc. dans le récipient intermédiaire peut se faire à l'usine, de la façon prescrite, dans des conditions contrôlées et dans une position favorable du point de vue ergonomique; par contre, le montage proprement dit dans l'unité de service passagers de l'avion s'effectue en montant l'ensemble du récipient intermédiaire dans l'unité de service passagers, le récipient intermédiaire étant alors équipé de façon appropriée au niveau des raccordement, de façon à permettre le raccordement réglementaire de tous les masques avec peu de manipulations. L'avantage du procédé selon la présente invention ne réside pas uniquement en ce que la mise en place des masques à oxygène de passagers à l'intérieur du récipient intermédiaire peut se faire bien plus rapidement, précisément et de manière mieux reproductible que sur place à l'intérieur de l'avion. Un autre avantage important réside encore en ce que les durées de montage à l'intérieur de l'avion, donc le temps durant lequel l'avion n'est pas, par nécessité, prêt à fonctionner en raison du montage des masques, peuvent 2890938 3 être nettement réduites puisqu'en effet, en cas de tests de déclenchement des masques, seuls les récipients intermédiaires avec les masques qui y sont fixés, sont enlevés et remplacés par des récipients intermédiaires prêts et emballés, ce qui peut se faire avec peu de manipulations. De plus, le mode opératoire de mise en place des masques à l'intérieur du récipient intermédiaire dans une usine peut être nettement mieux contrôlé et reproduit que ce qui pouvait se faire jusqu'à présent à l'intérieur de l'avion, ce qui permet d'accroître encore la sécurité de fonctionnement. De façon appropriée, le récipient intermédiaire est fermé après la mise io en place des masques à oxygène de passagers, et un couvercle fermant le récipient intermédiaire est enlevé après le montage du récipient dans l'unité de service passagers et remplacé ensuite par le couvercle correspondant (volet) de l'unité de service passagers. La fermeture du récipient intermédiaire a pour avantage que, pendant le transport et le stockage, les masques à oxygène de passagers sont pratiquement complètement fermés à l'intérieur du récipient intermédiaire et, par conséquent, sont protégés de la poussière et d'autres influences environnementales. L'état conforme aux prescriptions est obtenu ensuite par l'enlèvement du couvercle après le montage, donc juste avant la fermeture du volet de l'unité de service passagers. Par principe, il est nécessaire qu'avant le montage du récipient intermédiaire dans l'unité de service passagers, l'alimentation en oxygène soit réalisée entre les masques à oxygène de passagers et le raccord d'oxygène dans l'unité de service passagers. Ceci peut se faire par exemple par la pose d'un ou de plusieurs tuyaux souples. Cependant, il est particulièrement avantageux que ceci se réalise, de façon quasi automatique, lors du montage du récipient intermédiaire dans l'unité de service passagers en prévoyant alors une liaison correspondante de sorte que le simple montage du récipient intermédiaire dans l'espace prévu à cet effet dans l'unité de service passagers suffise à réaliser la liaison. Lors du montage du récipient intermédiaire dans l'unité de service passagers, une liaison est réalisée entre le récipient et l'unité de service passagers. Ceci peut se faire, par exemple, par le fait qu'en raison de sa forme, le récipient intermédiaire lui-même est conçu pour s'enclencher, après son montage, dans l'espace de réception correspondant de l'unité de service passagers ou bien par exemple, par des goupilles d'arrêt ou d'autres éléments à conjugaison de forme, de force ou de matière qui d'une part, peuvent de nouveau être enlevés et d'autre part, peuvent être montés, si possible, sans outil, de manière fiable et rapide. Des systèmes de fixation correspondants sont connus depuis longtemps. La mise en place d'un assemblage auto-agrippant entre le récipient intermédiaire et l'espace correspondant de l'unité de service passagers est également envisageable. Dans le procédé d'équipement selon la présente invention, un récipient intermédiaire réalisé de manière correspondante est nécessaire. La présente io invention prévoit donc un récipient intermédiaire avec un ou plusieurs masques à oxygène de passagers qui y sont disposés, prêts à l'usage, ledit récipient présentant en outre des moyens destinés à fixer le récipient dans l'unité de service passagers. De manière avantageuse, le récipient intermédiaire est muni d'un couvercle de fermeture afin de protéger les masques à oxygène de passagers qui y sont disposés, prêts à l'usage, des influences externes telles que la poussière et similaires. Le récipient intermédiaire est conformé de façon particulièrement efficace et peu coûteuse quand, selon un mode de réalisation de la présente invention, il est réalisé en tant qu'emballage blister. Chaque masque à oxygène de passagers présente un tuyau souple pour l'alimentation en oxygène de secours. L'extrémité libre de chaque tuyau souple disposé dans un tel récipient intermédiaire est soit guidée directement à travers la paroi du récipient intermédiaire, de préférence sur la face arrière, donc du côté opposé au couvercle, soit se branche à un raccord disposé à l'intérieur du récipient intermédiaire et présentant à son tour un tuyau souple d'alimentation centrale qui est guidé à travers cette paroi arrière du récipient intermédiaire. En ce qui concerne le montage, il est encore plus avantageux de prévoir une variante de réalisation dans laquelle, en fonction du nombre de masques à recevoir, il est prévu, à l'intérieur du récipient intermédiaire, un ou plusieurs raccords pour un tuyau souple d'un masque à oxygène de passagers, si bien que les liaisons de tuyaux souples entre les masques à oxygène de passagers et le récipient intermédiaire peuvent se faire aussitôt lors de l'emballage; par contre un seul raccord doit sortir du récipient intermédiaire, qu'il soit sous la forme d'un tuyau souple ou également d'un raccord en tant qu'élément de liaison, qui doit être ensuite branché au raccord correspondant de l'alimentation en oxygène de secours dans l'unité de service passagers. Le récipient intermédiaire est réalisé de façon avantageuse de sorte qu'il peut être fixé avec peu de manipulations à l'intérieur de l'espace libre correspondant prévu dans l'unité de service passagers. Ceci peut se faire par un assemblage auto-agrippant entre les éléments à fixer l'un à l'autre. Un assemblage peut être également formé par un façonnage correspondant entre le récipient intermédiaire d'une part et l'ouverture à l'intérieur de l'unité de service passagers, réalisé par exemple de façon à pouvoir introduire le récipient io dans la cavité correspondante, sous la forme d'un assemblage par encliquetage. Cependant, ceci peut également se faire, sous une forme simple, au moyen de goupilles de fixation qui, par exemple, sont guidées à travers une bride du récipient intermédiaire prévue près du couvercle et sont maintenues à l'intérieur d'une cavité correspondante dans l'unité de service passagers. De telles goupilles peuvent être munies d'un large support de tête si bien qu'elles peuvent être introduites à la main sans outil. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, il est avantageux de réaliser le couvercle fermant le récipient intermédiaire en tant que fermeture d'origine, de telle sorte qu'un coup d'ceil permet de reconnaître si le récipient intermédiaire est dans son emballage d'origine ou pas. La languette en saillie est munie, de manière avantageuse en tant que bande apparente clairement identifiable, d'une mention d'avertissement, si bien qu'il est possible de percevoir immédiatement qu'il s'agit d'une languette devant être retirée pour activer le dispositif. De façon appropriée, le couvercle présente une languette en saillie de telle sorte que le récipient intermédiaire avec les masques à oxygène de passagers qui y sont disposés, peut être tout d'abord monté dans l'espace libre correspondant de l'unité de service passagers et y être raccordé ; le volet se trouvant habituellement sur la face inférieure est alors presque fermé de sorte que seule la languette en saillie dépasse encore du couvercle: on tire ensuite sur celle-ci jusqu'à ce que tout le couvercle ait été dégagé du récipient intermédiaire et enlevé à travers la fente existante. Ensuite, le couvercle de l'unité de service passagers est fermé et, ainsi, le récipient intermédiaire, avec les masques à oxygène qui s'y trouvent, est amené dans la position conforme aux prescriptions de telle sorte que, lors d'un déclenchement ultérieur, après ouverture du volet, les masques à oxygène de passagers tombent en étant fixés au tuyau souple respectif. La présente invention est davantage illustrée ci-après à l'aide d'un mode de réalisation. Aux dessins: Fig. 1: montre dans une représentation en perspective fortement simplifiée, vue de dessous, une partie d'une unité de service passagers avec un volet en partie ouvert; Fig. 2: montre dans une représentation agrandie, la fente formée par le volet en partie ouvert avec la languette sortie et io Fig. 3: montre dans une vue en perspective, un emballage blister avec quatre masques à oxygène de passagers qui y sont disposés, prêts à l'usage. L'unité de service 1 passagers qui s'étend, de façon connue en soi, audessus des rangées de sièges dans l'avion, présente un éclairage 2 pour les passagers assis en-dessous, un système de ventilation 3 ainsi qu'un volet 4 qui ferme un espace situé au-dessus et recevant quatre masques à oxygène 5 de passagers. Les masques à oxygène 5 de passagers sont, d'une façon connue en soi, raccordés à un tuyau souple qui est relié par l'intermédiaire d'un raccord, à une liaison centrale de l'alimentation en oxygène d'urgence à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers. De plus, les masques à oxygène 5 de passagers présentent un sac réservoir qui y également logé. Alors que, dans l'état de la technique, les composants cités précédemment sont disposés directement à cet effet dans l'espace formé par l'unité de service 1 passagers, dans le mode de réalisation montré, quatre masques à oxygène 5 de passagers sont disposés l'un à côté de l'autre dans un emballage blister 6 constitué essentiellement d'un récipient 7 qui correspond sensiblement par ses dimensions et sa forme, à l'espace prévu dans l'unité de service passagers pour les masques à oxygène de passagers et qui, sur sa face supérieure (en position de montage, côté inférieur), est fermé par un couvercle 8 sous forme d'une feuille en matière plastique. Comme il est d'usage pour les emballages blister, la feuille en matière plastique est soudée sur un bord 11 périphérique, similaire à une bride, du récipient 7. Le couvercle 8 présente en outre une languette 9 qui est coudée à 180 à l'extrémité du récipient 7 recouvre encore le récipient 7 sur sa face supérieure et fait saillie latéralement, à son extrémité 10 libre du récipient 7. Le récipient 7 présente, sur la face arrière, un tuyau souple non représenté qui est guidé à travers la paroi arrière du récipient et qui, à l'intérieur du récipient 7, est raccordé, à l'aide d'un raccord, aux extrémités libres des tuyaux souples des masques à oxygène 5 de passagers qui y sont disposés. L'emballage blister 6 décrit précédemment, prêt à l'usage, équipé des masques à oxygène 5 de passagers est emballé à l'usine et relié de la façon décrite précédemment. Pour le raccordement des masques à oxygène 5 de passagers à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers lorsque le volet 4 est ouvert, l'extrémité libre du tuyau souple sortant, côté arrière, de l'emballage io blister 6 est tout d'abord fixée par emboîtement sur le raccord prévu de manière correspondante à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers; après quoi, l'emballage blister 6 avec le couvercle 8 orienté vers le bas, est introduit dans l'ouverture correspondante, située derrière le volet 4, de l'unité de service 1 passagers. Dans le bord 11, similaire à une bride, de l'emballage blister 6, sont disposées des goupilles d'arrêt 12 dans des évidements correspondants. Ces goupilles d'arrêt 12 sont introduites, par simple pression, dans des cavités d'encliquetage correspondantes prévues à l'intérieur de l'unité de service passagers; ainsi, après fixation des quatre goupilles d'arrêt 12, l'emballage blister 6 est fixé mécaniquement à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers et les masques à oxygène 5 de passagers qui s'y trouvent sont raccordés au système d'alimentation en oxygène d'urgence de l'avion. Les masques 5 sont alors maintenus en position par le couvercle 8. En revanche, le couvercle 8 doit être enlevé afin que, lors de l'utilisation ultérieure, après ouverture du volet 4, les masques tombent, d'une façon connue en soi, en étant fixés sur le tuyau souple respectif. Pour enlever le couvercle 8, le volet 4 pivote jusque dans sa position presque fermée, comme montré sur les figures 1 et 2, si bien qu'il reste seulement une fente 13 étroite à travers laquelle l'extrémité 10 libre de la languette 9 fait saillie. Par une traction correspondante sur l'extrémité 10 libre de la languette 9, le couvercle 8 est alors retiré du bord 11, de sorte que quand le couvercle 8 a été entièrement enlevé à travers la fente 13, le volet 4 peut être fermé, après quoi les masques à oxygène 5 de passagers sont disposés, prêts à l'usage, dans leur position conforme aux prescriptions. Si, après l'ouverture des volets 4 (par exemple, à des fins de test), les masques à oxygène 5 de passagers sont tombés, le récipient 7 est enlevé de l'unité de service 1 passagers par désolidarisation des goupilles d'arrêt 12 en même temps que les masques à oxygène 5 de passagers qui y sont fixés avec le tuyau souple et donné au fabricant ou à une entreprise de service correspondante qui les vérifie et, le cas échéant, les emballe de nouveau dans des emballages blister 6 de façon à ce qu'ils soient prêts à l'usage. Dans l'intervalle, l'unité de service 1 passagers est équipée, de la façon décrite précédemment, avec des masques à oxygène 5 de passagers se trouvant déjà io dans des emballages blister 6, ce qui peut se faire en relativement peu de temps, après quoi l'avion est de nouveau apte au service. Le procédé peut encore être simplifié si, sur la face arrière de l'emballage blister 6, il est prévu un raccord central qui peut être inséré dans un raccord opposé correspondant à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers, si bien que tout le montage peut se limiter à une seule opération d'insertion. Sur la languette 9 est avantageusement apposée une inscription correspondante qui signale que celle-ci doit être enlevée. Comme la languette 9 dépasse du bord 11 vers l'extérieur par son extrémité 10, elle est visible lorsque le volet 4 est fermé même si l'enlèvement du couvercle 8 a été oublié par erreur. Ainsi, un simple contrôle visuel permet de vérifier tout simplement si une activation réglementaire par enlèvement du couvercle 8 a eu lieu. Il va de soi que la cavité prévue pour le récipient 7 à l'intérieur de l'unité de service 1 passagers est réalisée de telle sorte que seule une mise en place correcte est possible pour que la languette 9 dépasse également toujours du bon côté. De plus, la languette 9 encore présente sur le récipient 7 signale à l'utilisateur, avant le montage, qu'il s'agit d'une unité prête à l'usage et non pas d'une unité destinée à un réemballage
Le procédé pour équiper une unité de service passagers avec des masques à oxygène de passagers prévoit de disposer un ou plusieurs masques à oxygène de passagers prêts à l'usage dans un récipient intermédiaire et de placer ensuite le récipient intermédiaire avec les masques s'y trouvant, dans l'unité de service passagers. De cette façon, l'opération d'emballage relativement longue et en particulier, difficile à exécuter au-dessus de la tête peut se faire de façon simplifiée et reproductible à l'extérieur de l'avion.
1. Procédé pour équiper une unité de service (1) passagers avec des masques à oxygène (5) de passagers, selon lequel un ou plusieurs masques à oxygène (5) de passagers sont disposés dans un récipient intermédiaire (7), prêts à l'usage, caractérisé en ce que le récipient intermédiaire (7) est monté dans l'unité de service (1) passagers. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le récipient intermédiaire (7) est fermé après la mise en place des masques à oxygène (5) de passagers, un couvercle (8) fermant le récipient intermédiaire (7) étant io enlevé après le montage dans l'unité de service (1) passagers et remplacé par le couvercle (4) correspondant de l'unité de service (1) passagers. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lors du montage du récipient intermédiaire (7) dans l'unité de service (1) passagers, une liaison est réalisée entre le raccordement à l'oxygène dans l'unité de service (1) passagers et les masques à oxygène (5) de passagers. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lors du montage du récipient intermédiaire (7) dans l'unité de service (1) passagers, une liaison de préférence mécanique est constituée entre l'unité de service (1) passagers et le récipient intermédiaire (7). 5. Récipient intermédiaire comportant un ou plusieurs masques à oxygène (5) de passagers qui y sont disposés prêts à l'usage et des moyens (12) destinés à fixer le récipient (7) dans une unité de service (1) passagers. 6. Récipient intermédiaire selon la 5, caractérisé par un couvercle (8) de fermeture. 7. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en tant qu'emballage blister (6). 8. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, dans lequel à chaque masque à oxygène (5) de passagers est affecté un tuyau souple pour l'alimentation en oxygène de secours dont l'extrémité libre est guidée à travers la paroi du récipient intermédiaire (7), de préférence du côté opposé au couvercle (8), ou se branche sur un raccord dont le tuyau souple d'alimentation centrale est guidé à travers la paroi du récipient intermédiaire (7), de préférence du côté opposé au couvercle (8). 9. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, comportant un ou plusieurs raccords pour un tuyau souple d'un masque à oxygène (5) de passagers à l'intérieur du récipient intermédiaire (7) et au moins un raccord sortant du récipient intermédiaire (7) pour la liaison avec un raccord prévu pour l'alimentation en oxygène de secours dans l'unité de service (1) passagers. 10. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, comportant des goupilles de fixation (12) pour la fixation dans l'unité de service (1) passagers. 11. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, dans lequel le couvercle (8) est réalisé en tant que fermeture d'origine. 12. Récipient intermédiaire selon l'une des précédentes, dans lequel le couvercle (8) est muni d'une languette (9) en saillie de telle sorte qu'après montage du récipient intermédiaire (7) dans l'unité de service (1) passagers, le couvercle (8) du récipient intermédiaire (7) peut être enlevé juste avant la fermeture du couvercle (4) propre à l'unité de service passagers.
B,A
B64,A62
B64D,A62B
B64D 11,A62B 18
B64D 11/00,A62B 18/00
FR2894808
A1
ESPACEUR DISCAL ANATOMIQUE ET SES APPLICATIONS
20,070,622
La presente invention concerne un espaceur discal anatomique et ses applications. Les pathologies rachidiennes lombaires sont actuellement traitees de differentes fawns. Les arthrodeses consistent a bloquer un disque afin de supprimer le mouvement entre deux vertebres adjacentes. Elles s'operent par I'intermediaire de cages introduites entre deux corps vertebraux. La cage est une sorte de boite solide dont le centre est rempli d'os spongieux. Les parois des cages sont ajourees pour permettre la fusion avec les corps vertebraux. De telles cages sont par exemple decrites dans FR-A-2 851 457, 2 736 538, 2 703 580, 2 816 201, 2 808 673 et 2 790 945. Mais elles limitent les amplitudes de mouvement du patient. De plus, elles augmentent le travail des disques voisins, ce qui contribue a les user plus vite. Les arthroplasties lombaires par prothese de disque par vole anterieure representent une alternative remediant aux inconvenients de I'arthrodese. On utilise ici des protheses disposees a la place du disque et constituees de deux plateaux en contact avec les corps vertebraux entre lesquels est placee une piece intermediaire qui est soit une sphere soit une piece en materiau elastique. Dans le cas du systeme avec sphere (dit ball-socket) le plateau superieur possede dans sa face interne une forme spherique congruante avec la sphere de la piece intermediaire de fagon a obtenir les mouvement naturels de la colonne vertebrale. Dans le cas de piece intermediaire en materiau elastique c'est par deformation que les mouvements sont reproduits. Ces techniques recemment utilisees presentent I'avantage de restituer les mouvements du disque. Mais leur mise en place peut-etre delicate voire dangereuse. En effet la mise en place de protheses par vole anterieure demande la mobilisation de I'aorte et le la veine cave, ce qui peut-etre perilleux. Par ailleurs de nombreux chirurgiens du rachis ne sont pas habitues aux techniques par voie anterieure et doivent se faire aider par un chirurgien d'une autre specialite (vasculaire par ex), ce qui represente evidemment un cout important et une mobilisation inutile de competences. FR-A-2 858 546 decrit des protheses realisees en deux parties que I'ont peut implanter par voie posterieure. Mais les deux parties de la prothese possedent un tronc de sphere dont les centres doivent titre confondus pour que la prothese puisse fonctionner normalement. Ceci presente donc des difficultes de precision lors de la mise en place. De plus dans le cas ou une des deux parties bouge meme legerement lors de la vie du patient, les deux troncs de spheres n'ont plus de 10 centre identique et ('ensemble ne peut donc plus fonctionner. En outre ce type de prothese ne peut pas titre installe par acces postero-lateral (type TLIF). De surcroit, it ne permet pas I'amortissement des chocs AU-A-4238202 decrit egalement une prothese destinee a titre 15 implantee par voie posterieure. Mais sa forme cylindrique ne correspond pas aux habitudes des chirurgiens. En outre sa stabilite est douteuse. En effet, sans arthrodese, les mouvements durent toute la vie du patient, et on peut donc evidemment craindre qu'un devissage se produise dans le temps. De plus une telle prothese ne peut pas titre implantee par voie 20 postero-laterale. En outre elle est difficile a impacter dans les disques pinces. II serait donc souhaitable de disposer d'un espaceur discal qui notamment puisse se deformer selon la demande des mouvements anatomiques, n'impose pas une cinematique particuliere et qui puisse titre installe par abord posterieur ou postero-lateral. 25 Or apres de longues recherches la demanderesse a mis au point une prothese en une ou deux parties pouvant titre installee par abord posterieur ou postero-lateral remediant a ces inconvenients. L'invention se presente sous son aspect le plus general, sous la forme d'un espaceur discal multi couches comprenant deux elements destines 30 a s'ancrer efficacement sur les plateaux vertebraux. La presente demande a plus precisement pour objet un espaceur discal multi couches, comprenant au moins trois couches superposees dont une couche inferieure, une couche superieure, et au moins une couche intermediaire, la au moins une couche intermediaire etant realisee en materiau different de celui des couches inferieure et superieure et moins rigide. Un espaceur discal est par nature destine a etre insere entre deux vertebrs. Par convention on appellera donc couche "superieure" la couche situee du cote de la tete d'un individu debout appareille. Les autres termes a signification directionnelle tels que "avant" et "arriere" ou "haut" et " bas" se referent aussi a I'orientation de la cage lorsqu'elle est implantee dans la colonne vertebrate a appareiller. Dans des conditions preferentielles de mise en ceuvre de 10 !'invention, un espaceur discal multi couches ci-dessus comprend une seule couche intermediaire. La au moins une couche intermediaire peut par exemple etre realisee en materiau elastique, de preference en matiere plastique elastomere, particulierement en matiere plastique silicone poly addition ou polycondensation 15 ou en matiere plastique polyurethane et tout particulierement en polyurethane elastomere tel que celui commercialise par la societe POLY MEDICA INDUSTRIES, Inc (Massachusetts) sous la denomination Chronoflex . Une couche intermediaire peut etre realisee en un materiau unique ou un melange des deux materiaux comme un melange de matiere plastique silicone et de 20 polyurethane. Dans d'autres conditions preferentielles de mise en oeuvre de ('invention, la au moins une couche intermediaire comporte en outre une ou plusieurs lumieres reparties regulierement ou non dans ladite couche intermediaire. On a ainsi la possibilite d'avoir differents types d'amortissement 25 adaptes a la reponse recherchee. D'une epaisseur appropriee, la au moins une couche intermediaire est capable de reproduire les mouvements de I'articulation. Par exemple, si un homme se plie vers I'avant, le disque situe entre L4et L5 devra s'ecraser d'environ 2mm en avant ; slit se plie vers son cote droit, ce disque devra s'ecraser dans sa 30 partie droite d'environ 1,5mm. La piece elastique aura donc la hauteur necessaire pour permettre les amplitudes de preference maximales demandees par les mouvements anatomiques. La piece elastique pourra aussi avoir la hauteur necessaire pour permettre au moins 50%, avantageusement au moins 70%, notamment au moins 80%, tout particulierement au moins 90% des amplitudes maximales demandees par les mouvements anatomiques. La au moins une couche intermediaire peut avoir une epaisseur de 2 a 12 mm, de preference de 3 a 11 mm, notamment de 4 a 10 mm, tout 5 particulierement de 5 a 9 mm. Dans la presente demande et dans ce qui suit, la rigidite du ou des materiaux de la au moins une couche intermediaire est exprimee par leur durete. La durete du ou des materiaux de la au moins une couche 10 intermediaire peut par exemple titre comprise entre 40 Shore A et 60 Shore D, de preference comprise entre 50 Shore A et 55 Shore D, notamment comprise entre 65 Shore A et 50 Shore D, particulierement comprise entre 25 SHD et 45 Shore D, tout particulierement comprise entre 30 Shore D et 40 Shore D. On peut combiner au choix de ('epaisseur le choix de la durete du 15 ou des materiaux de la au moins une couche intermediaire et le choix de la forme et de la taille de la ou des Iumieres pour obtenir I'effet d'amortissement desire. La au moins une couche intermediaire peut titre dedoublee dans son epaisseur et recevoir un insert, notamment en un autre materiau elastique 20 que celui dont est constituee ladite au moins une couche intermediaire. Cet insert peut eventuellement deboucher sur I'exterieur et constituer alors une couche intermediaire supplementaire. Le materiau elastique de ('insert sera habituellement plus souple (ou au contraire plus rigide) que celui dont est constituee ladite au moins une couche intermediaire. 25 La couche inferieure et la couche superieure forment des plaques qui sont realisees en materiau dur et peuvent de preference titre realisees en titane et avantageusement munies en surface d'un revetement notamment de titane poreux seul ou accompagne d'hydroxyapatite. Classiquement, leur surface externe est de preference crantee ou dentelee pour conferer a un 30 espaceur discal selon ('invention une stabilite primaire et a long terme. Dans encore d'autres conditions preferentielles de mise en oeuvre de ('invention, le cote de I'espaceur discal multi couches a inserer en premier entre deux vertebres a en coupe verticale une forme effilee ou fuselee, par exemple en cone ou en obus. Dans toujours d'autres conditions preferentielles de mise en oeuvre de ('invention, ('espaceur discal multi couches ci-dessus a une forme generale proche d'un parallelepipede rectangle, et dans ce cas s'utilise par paire, ou vu de dessus, une forme de graine de haricot. Un espaceur discal multi couches objet de la presente invention peut notamment titre realise par surmoulage entre les plaques formant la couche inferieure et la couche superieure interieurement munies d'asperites. Un espaceur discal multi couches objet de la presente invention possede de tits interessantes proprietes et qualites. Grace a sa couche intermediaire elastique, it tolere les imprecisions de positionnement et se deforme selon la demande des mouvements anatomiques. Une prothese dans laquelle it y a un contact entre deux surfaces spheriques va generer des mouvements de rotation pure. Ce systeme impose donc la cinematique de la liaison rotulienne. Or, lors des mouvements naturels, les disques ont des mouvements aleatoires combinant rotation et translation. La presence d'un materiau elastique dans les espaceurs discaux de la presente invention permet aux espaceurs de se deformer comme le demande le corps sans imposer de trajectoire fixe. Les espaceurs discaux de la presente invention n'imposent pas une cinematique particuliere. En outre, ils permettent I'amortissement des chocs. Un espaceur discal de la presente invention de forme generale proche du parallelepipede, a une forme equivalente a celle des cages a impacter. Dans ce cas on place deux espaceurs de chaque cote de la dure mere. Un tel espaceur peut titre place par voie posterieure selon la meme technique que celle utilisee pour les cages lombaires a impacter. Un espaceur discal de la presente invention de forme generale, vu de dessus, en graine de haricot, peut-titre place par voie postero-laterale selon Ia meme technique que la mise en place de cages en graine de haricot (TLIF). Dans ce cas on ne place qu'un seul espaceur. La forme en obus de la zone d'entree d'un espaceur discal prefere de la presente invention facilite la mise en place entre des disques pinces. La structure externe des couche inferieure et superieure, comme les dentures realisees sur les zones en contact avec les plateaux vertebraux et/ou un revetement de titane poreux avec ou sans revetement d'hydroxyapatite, confere a un espaceur discal de la presente invention une excellente stabilite immediate et a long terme. Un espaceur discal de la presente invention muni de lumieres de differentes formes et dimensions et/ou utilisant des materiaux d'elasticite differente pour composer la couche intermediaire permet d'obtenir differents types d'amortissement. Ces proprietes sont illustrees ci-apres dans la partie experimentale. Elles justifient ('utilisation des espaceurs ci-dessus decrits, dans une arthroplastie 10 lombaire par prothese de disque. C'est pourquoi la presente demande a enfin pour objet une methode d'arthroplastie lombaire par prothese de disque dans laquelle on insere au moins un espaceur discal multi couches ci-dessus entre deux vertebres d'un individu qui a besoin d'une arthroplastie lombaire par prothese de disque. 15 L'invention sera mieux comprise si Ion se refere aux dessins annexes sur lesquels - les figures 1, 2, 3 et 4 representent des vues en perspective d'un espaceur discal selon la presente invention ; la figure 5 est une vue de dessus d'un espaceur selon la 20 presente invention en forme de haricot du type represents a la figure 3 , dans sa position d'installation definitive entre deux vertebres; - la figure 6 represente vus en coupe verticale frontale deux espaceurs selon la presente invention du type represente aux figures 1, 2 et 4, egalement installes entre deux vertebres, et 25 - les figures 7 a 16 representent, en coupe verticale, des espaceurs selon la presente invention munis de differents types de lumiere. Sur la figure 1, on observe que ('espaceur discal 1 represente comprend trois couches a savoir une couche superieure 2 constituee d'une plaque de titane a la surface crantse, une couche inferieure 3, de meme 30 structure, et une couche intermediaire 4 constituee, sur le modele represente, de polyurethane elastomere commercialise par la societe POLY MEDICA INDUSTRIES, Inc (Massachusetts) sous la denomination Chronoflex . On peut observer que la forme generale de I'espaceur discal 1 est celle d'un parallelepipede rectangle, dont toutefois une des extremites, figuree a gauche sur le schema, est fuselee. Une telle forme permet de I'inserer plus facilement entre deux vertebres pincees. Sur le modele ici represents, I'epaisseur de la couche intermediaire 4 est constante sur toute la structure de ('espaceur discal. Les plaques en titane superieure 2 et inferieure 3 s'amincissent progressivement, pour obtenir le fuselage desire. Sur la figure 2, on peut observer sensiblement les memes caracteristiques que sur la figure 1, avec toutefois une couche intermediaire 4 qui n'est pas d'epaisseur constante, mais qui va en s'epaississant, au fur et a mesure que I'on approche de I'extremite fuselee. Les espaceurs representes aux figures 1 et 2 s'utilisent par paire, comme on le verra ci-apres sur la figure 6. Le modele represents a la figure 3, par contre, s'utilise seul, comme represents a Ia figure 5. Sur ('espaceur discal represents sur cette figure 3, on observe sensiblement les memes elements que sur la figure 1, mais toutefois sa forme generale n'est pas celle d'un parallelepipede rectangle, mais, vue de dessus, une forme de graine de haricot. Le modele represents a la figure 4 est une variante de celui represents a la figure 2. Mais la couche intermediaire 4 est composee de deux matieres differentes et separees. Un insert 5 est en effet realise dans un materiau different de celui qui constitue la couche intermediaire 4 au contact des plaques de titane 2 et 3. Dans une premiere version, ('insert 5 a ste realise avec une matiere plastique plus rigide. Dans une autre variante realisee, ('insert est au contraire realise en un materiau moins rigide. Et dans une troisieme variante, ('insert est un insert en titane. Dans le modele represents, ('insert 5 est directement accessible sur les cotes, mais ne debouche pas a I'exterieur au niveau de la partie de ('espaceur discal 1 destinee a s'introduire en premier entre deux vertebres, a gauche sur la figure. Sur la figure 5, on peut observer, installs en place, un espaceur discal 1 du type represents a Ia figure 3. La fleche represente le sens d'introduction de ('espaceur discal 1 par le chirurgien entre deux vertebres. La figure 6 represente, vus en coupe verticale frontale, deux espaceurs du type represents a la figure 1, installes entre deux vertebres adjacentes 5, 6. Au centre du dessin est representee la dure mere 7. Les figures 7 a 16 representent des espaceurs selon I'invention comprenant diverses lumieres. Ces lumieres sont multiples et reparties sensiblement symetriquement dans I'espaceur pour les espaceurs des figures 7 C 11. Sur I'espaceur represents a la figure 12, les extremites longitudinales de I'espaceur sont sensiblement depourvues de couche intermediaire, en raison de la presence d'une Iumiere debouchant sur I'exterieur. II en est de meme pour les figures 15 et 16. Avec les espaceurs representes aux figures 7 et 8, on obtient une deformation homogene de I'espaceur. Avec I'espaceur represents a la figure 9, la deformation au centre est plus importante ce qui augmente la capacite d'absorption des chocs. Avec I'espaceur represents a la figure 10, les deux lumieres superposees augmentent la deformation a charge egale. Avec I'espaceur represents a la figure 11, les lumieres importantes de chaque cote augmentent la capacite de deformation en flexion 20 et en extension. Avec I'espaceur represents a la figure 12, les evidements de matiere aux extremites favorisent encore la capacite de deformation en flexion et en extension. Avec I'espaceur represents a la figure 13, les lumieres sont 25 disposees de maniere asymetrique afin de favoriser la flexion ou I'extension. Avec I'espaceur represents a la figure 14, la Iumiere installee d'un seul cote favorise la flexion ou ('extension. Si la Iumiere est placee sur le cote posterieur on favorise ('extension, si la Iumiere est placee sur le cote anterieur on favorise la flexion. 30 Avec les espaceurs representes aux figures 15 et 16, on combine deformation homogene et evidement d'un seul cote pour favoriser la flexion ou I'extension. Si I'evidement est place du cote posterieur on favorise ('extension, s'il est place du cote anterieur on favorise la flexion
Un espaceur discal (1) multi couches, comprenant au moins trois couches superposées dont une couche inférieure (3), une couche supérieure (2), et au moins une couche intermédiaire (4), la au moins une couche intermédiaire (4) étant réalisée en matériau différent de celui des couches inférieure (3) et supérieure (2) et moins rigide.
1. Un espaceur discal (1) multi couches, comprenant au moins trois couches superposees dont une couche inferieure (3), une couche superieure (2), et au moins une couche intermediaire (4), la au moins une couche intermediaire (4) etant realisee en materiau different de celui des couches inferieure (3) et superieure (2) et moins rigide. 2. Un espaceur discal multi couches selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend une seule couche intermediaire (4). 3. Un espaceur discal multi couches selon la 1 ou 2, caracterise en ce que la au moins une couche intermediaire (4) est realisee en materiau elastique, tel qu'en matiere plastique elastomere, comme en matiere plastique silicone poly addition ou polycondensation ou en matiere plastique polyurethane. 4. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 a 3, caracterise en ce que la au moins une couche intermediaire (4) comporte en outre une ou plusieurs lumieres reparties regulierement ou non dans ladite couche intermediaire (4). 5. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 20 a 4, caracterise en ce que la au moins une couche intermediaire (4) a une epaisseur de 3 a 11 mm. 6. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 a 5, caracterise en ce que la durete du ou des materiaux de la au moins une couche intermediaire (4) est comprise entre 50 Shore A et 55 Shore D. 25 7. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que la au moins une couche intermediaire (4) est dedoublee dans son epaisseur et recoit un insert (5). 8. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 a 7, caracterise en ce que le cote de I'espaceur discal (1) multi couches a inserer 30 en premier entre deux vertebres a en coupe verticale une forme effilee ou fuselee. 9. Un espaceur discal multi couches selon rune des 1 a 8, caracterise en ce qu'il a une forme generale proche d'un parallelepipede rectangle, ou vu de dessus, une forme de graine de haricot.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/44
FR2901017
A1
DISPOSITIF DE VISEE POUR LES ARMES MULTICANONS
20,071,116
-1- La présente invention concerne un système de commande de visées multiples pour armes dotées de plusieurs canons. Depuis de nombreuses années déjà, l'arme multi-canons s'est imposée pour la battue du gros gibier comme une des armes préférées des chasseurs. Cependant, de par sa conformation, ce type d'arme indépendamment des divers avantages à l'usage que je n'évoquerais pas ici, entraîne des problèmes délicats de convergences de tirs touchant à la précision et à la régularité. Ces problèmes sont difficiles à régler mécaniquement et cette difficulté se traduit par le prix élevé des armes multi-canons notamment celles munies de dispositif de réglage de convergence. D'autre part, il existe sur le marché des armes multi-canons bien moins chères et plus rudimentaires que celles dont j'ai parlé précédemment aussi fabriquées en grande série, qui ne possèdent pas de dispositif de réglage de convergence et dont les canons sont simplement soudés. Les caractéristiques en précision et en régularité de ce dernier genre d'arme sont malheureusement souvent moindre ou limité à seulement un seul type de munition. Parallèlement à cela, il existe depuis quelques années de nouveaux types de viseurs appelés communément point rouge qui matérialisent, par une image virtuelle mélangée à l'image naturelle, le lieu probable du tir et qui sont parmi les viseurs préférés des chasseurs de battues. L'objet de la présente invention consiste en un petit dispositif très simple et bon marché (appelé système de commande) qui coordonne l'affichage dans le temps de multiples images virtuelles superposées sur la même ligne de visée naturelle soumise au tireur et dont chaque réglages est dédié à chacun des canons de l'arme sur laquelle ce système de commande est fixé et ce, afin de rendre aux armes multi-canons bon marchés, une précision et une régularité identique et souvent même meilleure que celle réservée aux armes multi-canons sophistiqués et souvent fragiles munis d'un système de réglage de convergence. La caractéristique principale du dispositif selon l'invention tient dans la détection par un capteur approprié, choisi par l'homme de l'art, d'une partie de l'énergie résiduelle générée au moment du tir d'une arme multi-canons ainsi que dans la commande quasi-simultanée de l'extinction partielle ou complète de l'image virtuelle dédiée au canon qui à tiré et de l'allumage partiel ou complet de l'image virtuelle dédiée au canon qui effectuera probablement le prochain tir et ce jusqu'à utilisation de la totalité des canons de l'arme réinitialisant ainsi le dispositif. Par exemple, dans le cas fréquent d'une arme à deux canons de type carabine express qui représente la majorité des cas d'utilisation en battue, l'homme de l'art peut facilement imaginer un dispositif électronique selon l'invention qui viendrait à permuter à chaque tir, l'image virtuelle dédiée à chacun des deux canons comme montré successivement fig.(1) et fig.(2). Une touche complémentaire est prévue pour forcer manuellement la permutation de l'image virtuelle correspondant au canon de son choix. Ainsi sans aucun réglage mécanique autre que le classique réglage de points rouges dédiés à chaque canons et tous disposés sur la même ligne de visée naturelle, le dispositif selon l'invention permet de palier au manque de convergence physique d'une -2- arme, mais aussi de s'adapter au cas par cas et pour chaque munitions données, aux réponses spécifiques d'une arme y compris celles disposant de dispositif de réglage de convergence, ce dernier dispositif devenant dans ce cas inutile
L'invention concerne un petit dispositif électronique qui se fixe sur une arme de chasse multi-canonsIl est constitué d'un boîtier :_Muni d'un dispositif de réglage (1) pour régler le positionnement en hauteur et en largeur du faisceau de la diode (3) dirigé sur l'écran semi transparent (6)Ce faisceau est particulièrement affecté au premier canon de l'arme. Conformément à la figure (1)_Muni d'un dispositif de réglage (2) pour régler le positionnement en hauteur et en largeur du faisceau de la diode (4) dirigé sur l'écran semi transparent(6)Ce faisceau est particulièrement affecté au deuxième canon de l'arme. Conformément à la figure (2)_Muni à l'intérieur d'un dispositif électronique commandé en marche/arrêt par le bouton (5) et qui permet aussi de faire permuter l'allumage des diodes automatiquement au départ de la cartouche ou au choix par l'impulsion commandée sur le bouton (5)Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'usage des carabines express.
Revendications 1.Petit dispositif électronique selon l'invention dont la caractéristique principale tient dans la détection par un capteur approprié d'une partie de l'énergie résiduelle générée au moment du tir d'une arme multi-canons ainsi que dans la commande quasi-simultanée de l'extinction partielle ou complète de l'image virtuelle dédiée au canon qui à tiré et de l'allumage partiel ou complet de l'image virtuelle dédiée au canon qui effectuera probablement le prochain tir et ce jusqu'à utilisation de la totalité des canons de l'arme réinitialisant ainsi le dispositif. 2.Petit dispositif selon la première muni d'un bouton de commande permettant de choisir manuellement et tour à tour l'image virtuelle affichée dédiée au canon que l'on souhaite utiliser.
F
F41
F41G,F41C
F41G 1,F41C 7
F41G 1/30,F41C 7/00
FR2901607
A1
PROCEDE DE CONTROLE OU DE DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES D'UNE MEMBRANE D'ULTRAFILTRATION OU MICROFILTRATION
20,071,130
Le seuil de coupure indique plus précisément la taille à partir de laquelle les molécules, les micro-organismes ou les particules sont retenus par la membrane et, plus précisément encore, le seuil de coupure est défini par la taille ou, quelquefois, la masse molaire des molécules correspondant à un taux de rétention de 90%. Le seuil de coupure est défini par chaque fabricant de membranes, lesquels utilisent des méthodes propres pour sa détermination, notamment en ce qui concerne le type de molécules, notamment de polymères utilisés pour cette détermination. On utilise classiquement des polymères de dextrane, de PEG (polyéthylène glycol) ou de latex. Il a été envisagé d'utiliser des protéines pour la caractérisation des seuils de coupure de membranes, mais celles-ci entraînent des risques de colmatage de la membrane. On mesure, pour une force motrice donnée, à savoir une différence de pression dite pression transmembranaire, la concentration de ladite espèce en amont (Ca) et en aval (concentration du perméat Cp) de la membrane. Ainsi, pour différentes solutions contenant différentes tailles ou poids moléculaires de la molécule choisie, on trace le taux de rétention en fonction des tailles ou masses molaires des espèces ou solution, et on obtient une figure, comme représentée figure 1. Ainsi pour des espèces de faible masse moléculaire ou de faible taille, l'ensemble des espèces passe au travers de la membrane et la concentration amont est égale à la concentration en aval, le taux de rétention est alors nul. A l'opposé, lorsque la taille ou la masse molaire des substances est très grande, rien ne passe à travers la membrane et la concentration en aval est nulle, le taux de rétention étant alors égal à 100%. Le seuil de coupure est exprimé en général en micron pour les membranes de microfiltration et en micron ou en dalton pour les membranes d'ultrafiltration, le dalton étant la masse molaire de l'isotope de l'hydrogène, soit 1 Da = 1 g/mole. On comprend qu'en fonction des espèces moléculaires utilisées, des pressions appliquées pour effectuer la filtration et, notamment, en fonction de l'aptitude à la déformation de la molécule, notamment du polymère concerné, on obtient des valeurs de seuil de coupure variables selon les conditions appliquées pour une même membrane. Sous certaines conditions de pression, les composés utilisés, notamment pour les polymères à longue chaîne moléculaire, peuvent se trouver soit sous forme de chaîne longue sensiblement linéaire, soit sous forme de chaîne repliée sur elle-même, et donc varier de taille. Il résulte de la diversité des méthodes mises en oeuvre pour déterminer le seuil de coupure et de la diversité des résultats obtenus selon les conditions d'application, que certaines membranes sont annoncées comme étant plus sélectives que d'autres alors que leur seuil de coupure est plus grand. Ainsi une membrane d'une société X, annoncée avec un seuil de coupure de 5 000 Da, pourra présenter, pour un même produit donné, une rétention plus grande qu'une membrane d'une autre société avec un seuil de coupure annoncé inférieur. Pour une même membrane il est possible de démontrer qu'en fonction des produits utilisés, ou même pour un même produit en fonction des conditions d'application de la méthode de détermination du seuil de coupure, on arrive à des valeurs de seuils de coupure complètement différentes de celui-ci Un autre but de la présente invention est donc de fournir une nouvelle méthode de caractérisation du seuil de coupure des membranes de microfiltration et d'ultrafiltration, qui permette d'obtenir une valeur de seuil de coupure intrinsèque à la membrane de manière fiable et répétitive. La présente invention consiste essentiellement à utiliser des solutions de particules minérales magnétiques, notamment des particules d'oxydes ferriques et de préférence des particules de maghémite comme soluté étalon, et de mesurer la rétention d'une membrane de filtration vis-à-vis dudit soluté étalon, en mesurant la concentration de ses particules en amont et en aval de la membrane, de préférence par mesure de la susceptibilité magnétique de(s)dite(s) suspension(s). Les particules de maghémite sont des nano particules magnétiques d'oxyde de fer et autres métaux de structure dite spinelle à base de y-F2O3i décrites notamment par Jolivet et al. dans C.R. Chimie 5 (2002 659-664). En effet, les inventeurs ont tiré parti du fait qu'il est possible d'obtenir facilement différents lots de particules de maghémite de dimensions calibrées comme défini ci-après, de différentes tailles et dont les tailles sont cohérentes avec les valeurs de seuil de coupure de référence des membranes de microfiltration et ultrafiltration (de 1 à 50 nm) et qui, du fait de leur fabrication, peuvent être obtenus sous forme de suspension mono dispersée comme il sera défini ci-après. Les avantages de ces particules de maghémite sont de - présenter une stabilité dimensionnelle et, notamment, - être indéformables à la pression, et - ne pas, sous certaines conditions, s'agréger entre elles sous forme d'agrégats, - pouvoir être facilement analysables ou détectables in situ, et - pouvoir être fabriquées en quantité importante et avec des tailles précises, et enfin - ne pas connaître d'adsorption préférentielle à la surface de la membrane, comme dans le cas de composés organiques ou vivants. Il est donc possible d'obtenir des suspensions de particules de maghémite avec des tailles calibrées et variables selon les lots. Plus précisément, la présente invention fournit un procédé de contrôle ou de détermination des caractéristiques d'une membrane de microfiltration ou ultrafiltration, caractérisé en ce que l'on fait passer à travers ladite membrane au moins un lot d'une suspension de particules minérales magnétiques, de préférence des particules d'oxyde ferrique, de concentration donnée et dont la dimension des particules est calibrée à un calibre donné, et dont au moins 60% en volume desdites particules ont une dimension comprise dans la fourchette dprr, a, dp,,, représentant la valeur moyenne des dimensions des particules dudit lot et a l'écart-type, et ledit calibre étant la valeur d5ä de dimension de particules pour laquelle 50% en volume desdites particules ont une dimension inférieure ou égale à ladite valeur d5,,. Ces particules minérales magnétiques forment des suspensions stabilisée. On entend ici par "suspensions stabilisées" que la taille des particules minérales magnétiques n'évolue pas avec le temps et selon les conditions de mise en oeuvre, notamment les conditions de pression, et ne présentent aucune affinité physico-chimique avec la dite membrane, de sorte que notamment lesdites particules ne s'agrègent pas, ne coagulent ou ne floculent pas entre elles. Pour ce faire, ladite suspension peut comprendre un agent stabilisant, permettant d'éviter l'agrégation desdites particules et/ou d'empêcher toute affinité avec la membrane. Les suspensions de particules, telles que définies ci-dessus en terme de dimension, sont également appelées ci-après "suspensions calibrées mono dispersées". La précision du procédé selon l'invention sera d'autant plus grande que ladite proportion de particules de dimension comprise dans la fourchette dpmfa, sera élevée. En pratique, on établit, pour un lot de particules donné, une courbe de pourcentage en volume de particules en fonction du diamètre d'où l'on déduit (i) une courbe du pourcentage cumulé en fonction du diamètre d'une part. La courbe du pourcentage cumulé en fonction du diamètre permet de déterminer les valeurs de d5,,, (ii) la valeur du diamètre moyen de particule (dpm), l'écart type(n) ainsi que le pourcentage de particules ayant une dimension dans la fourchette dp,,, o, cette dernière correspondant à la différence du pourcentage cumulé entre les valeurs dpn,+a et dpm,-a d'autre part. Le diamètre moyen de particule et l'écart-type se calculent respectivement à partir des formules suivantes Valeur moyenne : dp,, = E Ni di / E Ni Ecart type : 6 = (E Ni (di-dpm)2 / E Ni)''2 Ni= volume de particules de dimension di Dans un mode préféré de réalisation du procédé selon l'invention, on mesure la concentration desdites particules du ou desdits lots en aval de ladite membrane, de préférence en amont et en aval, et, de préférence encore, on mesure ladite concentration par mesure de la susceptibilité magnétique des suspensions. La susceptibilité magnétique d'un matériau exprime la sensibilité du matériau à la magnétisation et représente sensiblement le ratio des intensités aimantation induite/champ magnétique inducteur lorsque ledit matériau est placé dans un champ magnétique de faible intensité, notamment inférieur à 1 mTesla. La susceptibilité magnétique d'une suspension présente l'avantage d'être proportionnelle à la concentration en matériaux magnétiques qu'elle renferme. Cette susceptibilité magnétique se mesure à l'aide d'appareils de mesure connus de l'homme de l'art. Par rapport aux autres techniques de détermination de concentration, comme la mesure de matière sèche ou le compteur de particules, elle présente une plus grande précision et rapidité sur la mesure de la concentration, la mise en oeuvre d'un volume de prélèvement plus faible, la possibilité d'une détection en continu et la mise en oeuvre d'un matériel d'analyse transportable sur site et d'un coût acceptable. Dans un mode préféré de réalisation, on met en oeuvre des lots de suspension de particules de maghémite. Plus particulièrement, lesdites suspensions de particules de maghémite sont des suspensions aqueuses stabilisées et la concentration en maghémite dans ces suspensions est de 0.1 à 10 g/l, et le calibre des lots des particules est de 2 à 50 nm. On entend ici par "suspension stabilisée", le fait que, non seulement la taille des particules de la suspension n'évolue pas avec le temps et selon les conditions de mise en oeuvre, notamment les conditions de pression, mais que, pour ce faire, ladite suspension de maghémite peut comprendre un agent stabilisant permettant d'éviter l'agrégation desdites particules et ne présentant aucune affinité avec la membrane. De tels agents stabilisants sont connus de l'homme de l'art et sont généralement des composés comme, le DMSA (acide 2,3-dimercaptosuccinique), des citrates, décrits notamment par Fauconnier et al. dans J. of Colloid and interface science 194 (1997) 427-433. Avantageusement, une mesure des dites concentrations en aval et en amont de la membrane sont prises en compte après au moins 3 mesures identiques successives de préférence espacées d'au moins 10 minutes de flux de perméat. Avantageusement encore, avant d'effectuer une nouvelle mesure de concentration en aval de la membrane et, de préférence après nettoyage de la membrane par lavage chimique ou rétrolavage à l'eau, on envoie une solution de solvant, généralement de l'eau, à travers ladite membrane et on effectue une mesure de la perméabilité de la membrane. Ceci permet de comparer la perméabilité à une valeur initiale de la perméabilité dont la mesure a été effectuée avant l'envoi de suspension de maghémite à travers la membrane pour vérifier que la suspension de maghémite n'a pas colmaté la membrane. On entend ici par "perméabilité", le facteur de proportionnalité du flux de perméat (l/h.m2) en fonction de la pression membranaire, par 30 exemple exprimée en bar. Selon une première variante de réalisation, ladite suspension de maghémite est envoyée à travers la membrane, poussée par un gaz, de préférence de l'azote ou de l'air, sans utiliser de pompe et, de préférence lesdits perméats et rétentats de suspension de particules de maghémite ne sont pas recyclés au cours des différentes mesures sur un même lot. Cette variante de réalisation permet d'écarter tout risque de modification de la granulométrie des lots de particules de maghémite. Toutefois, compte tenu de la stabilité de ces particules, il est possible de mettre en oeuvre une deuxième variante de réalisation dans laquelle : - lesdites suspensions de maghémite sont mises en circulation par une ou des pompes, et - lesdits perméats et rétentats de suspensions de maghémite sont recyclés au cours des différentes mesures sur un même lot. Dans un mode préféré de réalisation, la vitesse de circulation desdites suspension de maghémite est telle que le flux de perméat de suspension de maghémite doit être compris entre la valeur du flux de perméat mesuré avec le solvant aqueux seul et 70% de cette valeur (soit 70 à 100% de cette valeur). Dans un mode préféré de réalisation, on effectue une filtration membranaire en mode tangentiel. Ceci permet de limiter l'accumulation de matière à la surface de la membrane avec le temps et le colmatage de celle-ci. Selon un aspect de la présente invention, l'utilisation des suspensions des particules minérales magnétiques stabilisée, notamment des suspensions de particules de maghémite, peut être mise en oeuvre pour la mesure de l'intégrité d'une membrane de filtration. En effet, lors de l'utilisation des membranes de filtration, il est possible et même fréquent qu'un défaut ou qu'une casse apparaisse, modifiant les caractéristiques de séparation. En injectant dans le module de membrane de filtration, des suspensions calibrées de particules de maghémite, si le calibre des particules est bien choisi et, notamment, supérieur au seuil de coupure, la détection et l'analyse de la concentration en particules de maghémite dans le perméat permet d'estimer les dommages causés aux membranes. Selon un autre aspect du procédé selon l'invention, on détermine le seuil de coupure d'une dite membrane, en effectuant une série de mesures de concentrations en aval et en amont de la membrane, notamment dans le perméat de dites suspensions en aval de la membrane, à température, pression transmembranaire et vitesse de circulation constantes, sur des lots de suspension de particules de maghémite de différents calibres, de préférence de calibres régulièrement espacés entre 1/2 x n et 10 x n, n étant la dimension moyenne estimée des pores de la membrane, et on établit une courbe du taux de rétention R = 1-Cp/Ca en fonction de la dimension desdits calibres, avec Cp = concentration du perméat en aval de la membrane et Ca concentration de maghémite en amont de la membrane. Dans un mode préféré de réalisation, le calibre des particules des différents lots de suspension de maghémite doit permettre d'obtenir au moins 5 couples de points (calibre/taux de rétention) dans une plage de taux de rétention de 60 à 950/o, et de préférence on détermine le seuil de coupure de ladite membrane comme étant la valeur du calibre dudit lot de suspension de maghémite correspondant à R = 0,9. La présente invention a donc également pour objet un procédé dans lequel on détecte une fuite ou un défaut de fonctionnement d'une membrane de filtration membranaire, en faisant passer à travers ladite membrane au moins un lot de suspensions de particules de maghémite de dite dimension calibrée, dont ledit calibre est supérieur au seuil de coupure de ladite membrane, ledit seuil de coupure étant, de préférence, déterminé précédemment par une méthode selon l'invention, et on mesure la concentration desdites particules du ou desdits lots en aval de ladite membrane. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente une courbe type de détermination de taux de rétention, dans laquelle R représente le taux de rétention et l'abscisse (X) la taille des molécules avec A le seuil de coupure, la figure 2 représente le schéma d'une installation de filtration membranaire pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, les figures 3 à 6 représentent des courbes de répartition des tailles des particules de maghémite de deux lots de suspensions calibrées mono dispersées différentes, les figures 3 et 5 indiquant le pourcentage volumique en fonction du diamètre des particules et les figures 4 et 6 indiquant les pourcentages cumulés en fonction du diamètre des particules, les figures 3 et 4 se référant à un premier lot et les figures 5 et 6 à un deuxième lot. A- Installation et procédé de détermination de seuil de coupure On utilise une installation d'un pilote classique de filtration membranaire fonctionnant en mode tangentiel, comme décrit sur la figure 2. Le bac d'alimentation 1 contient un lot de suspension de particules de maghémite calibrée et mono dispersée, à savoir comprenant une proportion en volume d'au moins 60 'o de particules de dimension comprise dans une gamme dp,, o, préparées comme décrit ci-après (B). Ce bac d'alimentation est thermostaté 2 de manière à maintenir constante la température, de préférence à 20 C, et agité 3 de manière à homogénéiser le volume de suspension, à la fois en terme de température et de concentration en particules de maghémite. La concentration de la suspension en particules de maghémite doit être suffisamment importante pour être détectable, mais pas trop importante de manière à ne pas colmater ou trop colmater la membrane, d'une valeur de 0.1 à 10 g/1. Le flux de perméat ne devra pas être inférieur à 70% du flux de perméat mesuré avec le solvant seul, c'est-à-dire généralement l'eau. En effet, si le flux de perméat est trop différent du flux de l'eau, il y a un risque de colmatage trop important de la membrane avec modification de sa porosité. Le volume de suspension dans le bac 1 est suffisamment important pour que la concentration en particules de maghémite en amont de la membrane soit constante. De préférence ce volume de suspension dans le bac 1, est supérieur ou égal à 20 fois le volume de l'installation, à savoir le volume du module membranaire 5 additionné du volume des canalisations de l'installation 9-12. En effet, si le volume de la membrane est très grand par rapport au volume du bac et des canalisations, la matière retenue par la membrane peut influencer sur la quantité de matière globale et donc sur la concentration. La suspension en particules de maghémite est mise en mouvement par l'intermédiaire d'une pompe volumétrique 4 ou centrifuge, permettant de limiter au maximum le cisaillement dans la pompe. Cette pompe 4 doit assurer une circulation tangentielle au voisinage de la membrane de manière à ce que la vitesse de circulation soit suffisamment élevée, tout en maîtrisant la perte de charge entre l'entrée et la sortie du module membranaire. Si la perte de charge entre l'entrée et la sortie du module membranaire est trop grande, la membrane ne travaille pas de manière homogène. La vitesse de circulation tangentielle est comprise de préférence dans la plage préconisée par le fabricant de membranes, à savoir en général de 0,1 à 6 m/s. Il s'agit de la vitesse à laquelle le fluide circule au voisinage de la membrane. La pression de sortie du rétentat 8 en sortie du module 5 doit être supérieure à la pression en sortie du perméat 7 et doit être la plus proche possible de la pression à l'entrée 6 du module, ceci afin d'éviter qu'un flux de matière ne revienne dans la membrane La pression transmembranaire, qui est égale à la différence entre, d'une part, la moyenne entre les pressions de sortie et d'entrée du module membranaire et, d'autre part, la pression du perméat, est fonction du procédé utilisé, à savoir ultrafiltration ou microfiltration, ainsi que de la nature et de la géométrie de la membrane. On fonctionne à une pression transmembranaire adaptée au procédé retenu, de préférence la pression transmembranaire sera comprise entre 0 et 2 bars pour la microfiltration, et entre 0 et 6 bars pour l'ultrafiltration. Avantageusement, la pression transmembranaire sera comprise entre 0,1 et 2 bar, de préférence de l'ordre de 0,5 bar pour des fibres creuses d'ultrafiltration et un seuil de coupure de 300 kDa et entre 0 et 6 bar de préférence de l'ordre de 4 bar pour des membranes tubulaires céramiques et un seuil de coupure de 300 kDa. Durant toute l'expérience les paramètres de pression, de température et de vitesse de circulation sont maintenus constants. Le pH et la salinité devront également être constants. Les perméat et rétentat sont recyclés 9 et 10 vers le bac d'alimentation. Toutefois, de préférence, de façon à éviter de modifier la granulométrie des particules, on peut mettre en oeuvre un procédé dans lequel on ne fait pas de recyclage et on n'utilise pas de pompe de circulation. Le réservoir est alors mis sous pression et la suspension envoyée directement vers le module membranaire. Le perméat et le rétentat sont récupérés dans un bac pour une prochaine expérience. Cette configuration permet de ne pas utiliser de pompes à effet cisaillant sur la suspension. Toutefois, le volume du réservoir d'alimentation doit être suffisamment important pour atteindre des conditions stables en ce qui concerne les pressions et le débit de perméat. Le module membranaire 5 doit être suffisamment représentatif de la membrane que l'on souhaite caractériser, à savoir constitué par : - un tube monocanal pour les membranes céramiques tubulaires de surface de l'ordre de 50 à 100 cm2, - quelques fibres creuses de 10 à 100 cm de longueur, ou - une surface plane de 50 à 100 cm2. On doit choisir une longueur de membrane suffisamment grande pour limiter les effets d'entrée-sortie causés par les embouts des modules et faire attention à la répartition du fluide en entrée pour les modules contenant des membranes planes selon les recommandations du fabricant. Si les longueurs des modules sont trop faibles, les entrées et sorties des modules perturbent l'écoulement, et donc le flux, à l'intérieur des modules de membranes. Les membranes pourront être de nature organique ou minérale, de géométrie fibres creuses, tubulaires, planes ou spiralées. Les procédés considérés sont l'ultrafiltration et la microfiltration. Toutes les 10 minutes, le débit de perméat est mesuré 12. A partir de 3 mesures successives de débits de perméat identiques, espacées de 10 minutes, on considère que le système est stable. Les concentrations de maghémite, en amont et en aval de la membrane dans le perméat, sont alors déterminées par mesure de la matière sèche ou de la susceptibilité magnétique, et le taux de rétention (en %) est calculé =_ (1-Concentration aval/concentration amont) * 100. En l'espèce, la mesure de la susceptibilité magnétique est effectuée comme suit : un échantillon de quelques millilitres est prélevé en même temps en amont et en aval de la membrane et aussitôt placé dans un champs magnétique. La durée de la mesure (inférieure à 10 s) permet d'obtenir une réponse quasi immédiate des deux concentrations. On utilise des appareils de la société KAPPABRIDGE, notamment du type KAPPABRIDGE KLY-2. Le pilote est ensuite rincé, la membrane est nettoyée. La perméabilité à l'eau de la membrane est calculée en mesurant l'évolution du flux de perméat en fonction de la pression transmembranaire et comparée à la valeur initiale pour vérifier que la suspension de maghémite n'a pas colmaté de manière irréversible la membrane. Une autre suspension de particules de calibre différent est alors placée dans le bac d'alimentation et l'expérience est reproduite. Les conditions de température, pressions et vitesse de circulation sont reproduites de manière identique. Le débitmètre 12 sert à mesurer le débit de perméat, c'est cette indication qui permet de dire que le fonctionnement est stabilisé lorsque sa valeur est stable. Cette mesure sert à vérifier également, comme il est dit plus haut, que la suspension ne colmate pas trop la membrane On réalise autant d'expériences et de mesures que nécessaire pour tracer avec le plus de précision possible la courbe taux de rétention en fonction de la taille des suspensions de maghémite. Une dizaine d'expériences et de mesures sont suffisantes. Le choix des calibres des particules des différentes suspensions doit permettre d'obtenir aussi bien des taux de rétention de 100% que de 0% et permettre d'obtenir environ 5 couples de points (calibre de la suspension, taux de rétention) dans une plage de taux de rétention allant de 60 à 95%. La précision concernant la détermination du seuil de coupure sera d'autant plus grande que le nombre d'expériences sera important. Le seuil de coupure de la membrane est alors défini comme étant la taille de la suspension correspondant à 90% du taux de rétention. B- Préparation de suspensions de maghémite On décrit ci-après, un mode de préparation de l'eau de suspension calibrée de différents calibres donnés entre 2 et 15 nm conformément à VAYSSIERE et Al. J. Colloïd Interface SCI, 205, (1998) 205-212). Les particules de maghémite sont formées à partir de magnétite Fe3O4. Les particules de magnétite sont très sensibles à l'oxydation et se transforme en maghémite par oxydation en milieu acide. La préparation des suspensions de particules de maghémite commence donc par la préparation de particules de magnétite. Les particules de magnétite Fe3O4 possèdent une structure spinelle inverse où les atomes de fer occupent des sites de coordination octaédrique et tétraédrique. Pour synthétiser des particules de magnétite, on co-précipite en solution aqueuse des ions métalliques Fe2+ et Fe 3+. La cristallisation est quasiment immédiate à température ambiante. On effectue donc ensuite une étape d'oxydation à l'acide perchlorique à pH entre 2 et 3. L'oxydation en milieu acide ne provoque pas un changement significatif de la taille des particules, celle-ci étant déterminée essentiellement par les conditions opératoires de la précipitation de particules de magnétite. Plus précisément, on peut suivre le protocole expérimental suivant : 1- Préparation de particules de magnétite On prépare une solution ferrique - ferreux dont la stoechiométrie Fe2+/Fe3+ = 0,5. Pour cela, on mélange par exemple : - 30 mL de FeCl2 à 2M, soit 11,93 g de FeC12,4H20 (fF~z* = 0,06 mol) dissout dans 30 mL de HC1 molaire. On obtient une solution verte. - 120 mL de FeC13 à 1M, soit 32,43 g de FeC13, 6H20 = 0,12 mol) dissout dans 120 mL de HC1 molaire. Cette solution est marron clair. La solution de mélange est ensuite ajoutée, gouttes à gouttes, à une solution tampon d'ammoniaque dont le pH et la force ionique sont constants tout au long de l'addition. Le pH est régulé grâce à une solution d'ammoniaque à 32%, et le nitrate de sodium maintient la force ionique. Les conditions opératoires sont représentées dans le tableau 1 ci-après, en fonction de la taille des particules de maghémire. Tableau 1 : Rayon des maghémites attendu suivant le pH et la quantité de nitrate de sodium pH [NaNO3j m N,NO3 Taille attendue (en nm) 12 3 mol.L ' 254,9*1+VNF13) 2 11 2,5 mo1.L-' 212,5*(1+VN13) 4-5 2 mol.L-' 16999*1+VNä3) 9 9,5 1mol.L' 84,9*(1+VN13) 10-11 8,5 0,5 mol.L-' 42,5*(1+VN1i) 12-14 10 Il est important de mesurer le volume d'ammoniac (VNi3) pour connaître le volume total de la solution, on peut ainsi en déduire la masse de nitrate de sodium à ajouter (mN,NQ3). Pour les expériences dans lesquelles le pH est inférieur ou égal à 10, le volume d'ammoniaque ajouté est négligeable. L'ajout de nitrate de sodium augmentant légèrement le pH, il se fait avant la régulation du pH. Ensuite, on agite 1 heure et on laisser décanter le précipité sous agitation par aimant permanent. On enlève ensuite un maximum de surnageant (quasiment translucide) et on garde le dépôt de couleur noire de magnétite. 2- Préparation des particules de maghémite On effectue ensuite une étape d'oxydation à l'acide perchlorique: Pour cefaire, on introduit 400 mL d'acide perchlorique à 3M et on laisse agiter 1 heure. Le solide décante ensuite sous l'agitation par aimant. On enlève alors un maximum de la solution surnageante de couleur jaune. On remet un même volume d'acide perchlorique, la durée d'agitation lors de cette étape étant d'une demi-heure. Après avoir retiré le surnageant, on sépare le solide par centrifugation. On obtient un solide noir très visqueux. On rince le solide à l'eau et on le centrifuge à trois reprises. Pour finir, on conserve le précipité dans de l'eau (environ 200 mL), le pH étant d'environ 2 à 2,5. Les suspensions sont concentrées et très stables. La masse d'acide perchlorique est importante mais elle permet de s'assurer que la charge de surface de particules est maximale. On obtient au final entre 5 et 15 g de solide. La magnétite s'oxyde progressivement pour donner la maghémite par désorption progressive des ions Fe'. On considère que l'oxydation par vieillissement est terminée lorsque on aura une teneur en.Fe2+ 2%. La durée de cette oxydation dépend de la taille du lot des particules concernées et donc des conditions opératoires de l'étape 1- ci-dessus. Pour des particules de tailles 8 - 9 nm, l'oxydation est obtenue au bout d'environ 1 mois et demi Durant cette étape d'oxydation, on effectue à intervalle de temps régulier (toutes les semaines) un lavage à l'acide pour éliminer les ions qui se sont désorbés. Pour savoir ensuite si l'étape de vieillissement est arrivée à son terme, on effectue un dosage potentiométrique, au cours duquel on dose les ions Fei+ et Fei+ présent dans la solution. Son principe est le suivant : - On dose les ions Fe' en solution par du dichromate, et - On réduit à l'aide d'étain (SnC12) les ions Fei+ en ions Fe'+ et on recommence le dosage au dichromate. On a ainsi, grâce a la première expérience, la concentration en ions Fe'' et, grâce à la deuxième, la concentration totale en ions ferreux et ferriques. A titre illustratif, sur les figures 3 et 5, on a représenté une courbe de répartition du diamètre des différentes particules pour deux lots de particules, les valeurs en ordonnée étant la proportion en pourcentage volumique de particules aux différentes valeurs de dimension de particules mentionnées en abscisse. Les courbes selon les figures 3 et 5 peuvent être réalisées à l'aide d'un granulomètre laser, ici un granulomètre SFM120 équipé avec un laser (Omnichrome ion laser, 514 nrn, 120mW; RTGSematech autocorrelator), et les pourcentages volumiques sont déduits des pourcentages d'intensité lumineuse à l'aide d'une courbe d'étalonnage. A partir des figures 3 et 5, on peut établir les figures de pourcentages cumulés 4 et 6, qui permettent de déterminer le calibre d5 , ainsi que le pourcentage de particules de dimension dp,,, o. Ainsi, pour le premier lot (figures 3 et 4), on obtient d5ä=15,1 nm, dp,,,=16,8 nm, a=3,1 nm, le pourcentage de particules de dimension dp,,, a représentant 66%, et pour le deuxième lot (figures 5 et 6), on obtient d5ä=20 nm, dpr,,=27,1 nm et a=17,7 nm, le pourcentage de particules de dimension dp,,, G représentant 62%,
La présente invention concerne un procédé de contrôle des caractéristiques d'une membrane de microfiltration ou ultrafiltration, notamment pour la détection de fuite ou d'un défaut de fonctionnement d'une membrane de filtration membranaire et, plus particulièrement encore, un procédé de détermination du seuil de coupure d'une dite membrane.Selon l'invention, on fait passer à travers ladite membrane au moins un lot d'une suspension de particules minérales magnétiques stabilisée, de préférence des particules d'oxyde ferrique, de concentration donnée et dont la dimension des particules est calibrée à un calibre donné, et dont au moins 60% en volume desdites particules ont une dimension comprise dans la fourchette dpm +/-sigma, dpm représentant la valeur moyenne des dimensions des particules dudit lot et sigma l'écart-type, et ledit calibre étant la valeur d50 de dimension de particules pour laquelle 50% en volume desdites particules ont une dimension inférieure ou égale à ladite valeur d50.
1. Procédé de contrôle ou de détermination des caractéristiques d'une membrane de microfiltration ou ultrafiltration, caractérisé en ce que l'on fait passer à travers ladite membrane au moins un lot d'une suspension de particules minérales magnétiques, de préférence des particules d'oxyde ferrique, de concentration donnée et dont la dimension des particules est calibrée à un calibre donné, et dont au moins 60% en volume desdites particules ont une dimension comprise dans la fourchette dpm a, dp représentant la valeur moyenne des dimensions des particules dudit lot et a l'écart-type, et ledit calibre étant la valeur dsä de dimension de particules pour laquelle 50% en volume desdites particules ont une dimension inférieure ou égale à ladite valeur d5,,. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on mesure la concentration desdites particules du ou desdits lots en aval et en amont de ladite membrane. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on mesure ladite concentration par mesure de la susceptibilité magnétique de(s)dite(s) suspension(s). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre des lots de suspension de particules de maghémite. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites suspensions de particules de maghémite sont des suspensions aqueuses stabilisées et la concentration en maghémite dans ces suspensions est de 0.1 à 10 g/l, et le calibre des lots des particules est de 2 à 50 nm. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une mesure des dites concentrations en aval et en amont de la membrane sont prises en compte après au moins 3 mesures identiques successives de préférence espacées d'au moins 10 minutes de flux de perméat. m 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que, avant d'effectuer une nouvelle mesure de concentration en aval de la membrane, on envoie une solution de solvant à travers ladite membrane et on effectue une mesure de la perméabilité de la membrane. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite suspension de maghémite est envoyée à travers la membrane, poussée par un gaz, de préférence de l'azote ou de l'air, sans utiliser de pompe, et, de préférence, lesdits perméats et rétentats de suspension de particules de maghémite ne sont pas recyclés au cours des différentes mesures sur un même lot. 9. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites suspensions de maghémite sont mises en circulation par une ou des pompes et lesdits perméats et rétentats de suspensions de maghémite sont recyclés au cours des différentes mesures sur un même lot. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la vitesse de circulation desdites suspension de maghémite est telle que le flux de perméat de suspension de maghémite est compris entre la valeur du flux de perméat mesuré avec le solvant aqueux seul., et 70% de cette valeur. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'on effectue une filtration membranaire en mode tangentiel. 12.. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on détermine le seuil de coupure d'une dite membrane, en effectuant une série de mesures de concentrations des dites suspensions en aval et en amont de la membrane, à température, pression transmembranaire et vitesse de circulation constantes., sur des lots de suspension de particules de maghémite de différents calibres, de préférence de calibres régulièrement espacés entre 1/2 x n et 10 x n, n étant la dimension moyenne estimée des pores de la membrane, et on établit une courbe du taux de rétention R = 1-Cp/Ca en fonction de la dimensiondesdits calibres, avec Cp = concentration du perméat en aval de la membrane et Ca concentration initiale de maghémite en amont de la membrane. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le calibre des particules des différents lots de suspension de maghémite doit permettre d'obtenir au moins 5 couples de points (calibre/taux de rétention) dans une plage de taux de rétention de 60 à 95%, et de préférence on détermine le seuil de coupure de ladite membrane comme étant la valeur du calibre dudit lot de suspension de maghémite correspondant à R = 0,9. 14. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'on détecte une fuite ou un défaut de fonctionnement d'une membrane de filtration membranaire, en faisant passer à travers ladite membrane au moins un lot de suspensions de particules de maghémite de dite dimension calibrée, dont ledit calibre est supérieur au seuil de coupure de ladite membrane, ledit seuil de coupure étant, de préférence, déterminé précédemment par une méthode de détermination selon l'une des 12 à 13, et on mesure la concentration desdites particules du ou desdits lots en aval de ladite membrane.20
G
G01
G01N
G01N 15
G01N 15/08
FR2900188
A1
MENUISERIE COMPORTANT UN DORMANT EN MATIERE PLASTIQUE ET UN OUVRANT EN ALLIAGE D'ALUMINIUM
20,071,026
La présente invention se rapporte à une menuiserie comportant un dormant en matière plastique et un ouvrant en alliage d'aluminium, et plus particulièrement un ouvrant de type coulissant en alliage d'aluminium. Une menuiserie comprend d'une part un dormant solidaire d'un bâti, sous forme d'un cadre disposé en périphérie d'une ouverture, et d'autre part, au moins un ouvrant mobile par rapport au dormant susceptible d'occuper une première position dans laquelle il obture l'ouverture et une deuxième position dans laquelle il dégage au moins en partie l'ouverture. Généralement, l'ouvrant comprend un cadre d'ouvrant disposé en périphérie d'une 10 surface transparente. L'invention vise plus particulièrement un ouvrant de type coulissant, la menuiserie comportant au moins un dormant délimitant un cadre le long duquel peut coulisser au moins un ouvrant. Généralement, ce type de menuiserie comprend au moins deux ouvrants coulissants. 15 Selon les types de menuiserie, la menuiserie peut être en bois, en matière plastique ou en alliage d'aluminium. Selon l'art antérieur, le dormant et l'ouvrant d'une même menuiserie sont réalisés en un même matériau à savoir les deux en bois, les deux en matière plastique ou les deux en alliage d'aluminium. Le choix des matériaux dépend notamment de l'esthétique recherchée, des 20 caractéristiques mécaniques et d'isolation thermique ou phonique. Ainsi, une menuiserie en alliage d'aluminium est privilégiée pour les portées importantes, les traverses d'une menuiserie en alliage d'aluminium étant plus résistantes d'un point de vue mécanique en comparaison à une menuiserie en matière plastique à section égale. Au contraire, une menuiserie en matière plastique est privilégiée notamment lorsqu'on cherche à réduire les coûts ou en raison de ses propriétés d'isolant thermique supérieures à celles d'une menuiserie en alliage d'aluminium. Selon un mode de réalisation largement répandu, les menuiseries sont généralement conçues pour pouvoir recevoir un volet roulant. A cet effet, les montants du cadre du dormant peuvent comprendre ou supporter des glissières pour guider les bords latéraux du volet roulant. Selon un mode de pose largement répandu, la menuiserie est apposée contre le bâti du mur, le dormant entourant l'ouverture ménagée dans le mur et la menuiserie étant disposée dans le plan des éléments d'isolation, la surface intérieure de la menuiserie étant disposée sensiblement au niveau de la surface intérieure des éléments d'isolation. Par conséquent, une menuiserie doit avoir une largeur sensiblement équivalente aux éléments d'isolation, à savoir une largeur de l'ordre de 100 mm. La présente invention vise à proposer une menuiserie ayant les avantages d'une menuiserie en matière plastique et ceux d'une menuiserie en alliage d'aluminium, dont l'épaisseur est adaptée à celles des éléments d'isolation du mur et susceptible de supporter des glissières de guidage d'un volet roulant. A cet effet, l'invention a pour ob jet une menuiserie rapportée au niveau d'une ouverture ménagée dans un mur contre lequel sont plaqués des éléments d'isolation, ladite menuiserie comprenant au moins un dormant se présentant sous la forme d'un cadre avec deux montants, deux traverses, ainsi qu'au moins deux ouvrants coulissant par rapport au dormant, lesdits ouvrants comprenant des montants d'ouvrant et des traverses d'ouvrant susceptibles de former un cadre entourant généralement une surface transparente, ledit dormant comportant au moins deux éléments de guidage sous forme chacun d'un rail le long duquel peut coulisser un ouvrant, caractérisée en ce que le cadre du dormant est réalisé en matière plastique, le cadre de l'ouvrant est réalisé en alliage d'aluminium, et en ce que les éléments de guidage ont un écartement entre les plans médians longitudinaux desdits éléments de guidage réduit adapté à la section ou à l'épaisseur d'un cadre d'ouvrant en alliage d'aluminium. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une vue en élévation de face d'un exemple de menuiserie selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe illustrant le profilé d'un cadre de dormant selon l'invention, - la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1 illustrant les profilés du cadre du dormant et des cadres des ouvrants, et - la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1 illustrant le profilé de la traverse inférieure d'un cadre de dormant selon l'invention. Sur les figures 1, 3 et 4, on a représenté en 10 une menuiserie rapportée au niveau d'une ouverture ménagée dans un mur 12. Cette menuiserie comprend au moins un dormant 14 ainsi qu'au moins un ouvrant 16 mobile par rapport au dormant 14 de manière à occuper une première position dans laquelle il obture l'ouverture et une deuxième position dans laquelle il dégage au moins en partie l'ouverture. Sur la figure 1, on a représenté à titre d'exemple un dormant 14 supportant deux ouvrants 16. La présente demande se rapporte plus particulièrement à une menuiserie comportant au moins un ouvrant susceptible de coulisser par rapport au dormant. Comme illustré sur la figure 1, le dormant se présente sous la forme d'un cadre comportant deux montants 18, une traverse 20 supérieure et une traverse inférieure 22, ledit cadre étant disposé en périphérie de l'ouverture ménagée dans le mur. Chaque ouvrant 16 comprend également des montants d'ouvrant 24 et des traverses d'ouvrant 26 susceptibles de former un cadre entourant généralement 5 une surface transparente. Afin de permettre le coulissement des ouvrants 16 par rapport au dormant 14, ce dernier comprend, au moins au niveau de chaque traverse 20 ou 22, au moins deux éléments de guidage 28 sous forme chacun d'un rail le long duquel peut coulisser un ouvrant 16. En complément, les traverses du cadre des ouvrants ont 10 des formes susceptibles de coopérer avec les éléments de guidage 28. Avantageusement, les montants et les traverses du cadre du dormant sont réalisés à partir de profilés extrudés ayant des sections identiques, ce qui permet de rationaliser les coûts de fabrication en réduisant le nombre de filières nécessaires. 15 Généralement les montants du dormant et les montants des ouvrants ont des formes qui coopèrent de manière à assurer la fermeture des ouvrants. Selon les variantes, la liaison entre les montants et les traverses adjacentes est réalisée par tout moyen approprié. Selon l'invention, le cadre de l'ouvrant 16 est réalisé en alliage d'aluminium en 20 raison de ses caractéristiques mécaniques. Ainsi, il est possible à section ou épaisseur égale d'obtenir des caractéristiques mécaniques supérieures à celles d'un cadre en matière plastique ou à caractéristiques mécaniques égales d'opter pour des sections ou des épaisseurs de profilés plus réduites par rapport à un cadre en matière plastique. 25 Selon l'invention, le cadre du dormant 14 est réalisé en matière plastique. Cette solution permet de réduire les coûts du dormant et permet d'obtenir un cadre de dormant ayant des caractéristiques en matière d'isolation supérieures à celles d'un cadre en alliage d'aluminium. Par ailleurs, elle permet de supprimer les phénomènes de pont thermique entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Selon une caractéristique de l'invention, le cadre de l'ouvrant 16 est en alliage d'aluminium et a les mêmes caractéristiques mécaniques que celle d'un cadre en matière plastique, avec toutefois une section ou une épaisseur réduite. Ainsi, il est possible d'utiliser un cadre d'ouvrant en alliage d'aluminium avec des profilés identiques à ceux utilisés pour une menuiserie complète en alliage d'aluminium, avec un ouvrant en alliage d'aluminium et un dormant en alliage d'aluminium. Cette solution permet également de réduire les coûts car il est possible d'utiliser pour réaliser les profilés du cadre de l'ouvrant les filières existantes pour réaliser les menuiseries complètes en alliage d'aluminium. Selon l'invention, il n'est pas nécessaire de modifier les chaînes de fabrication des ouvrants. Selon un autre avantage de cette solution, du fait que les profilés utilisés pour réaliser les cadres des ouvrants ont des dimensions réduites, l'écartement entre les éléments de guidage 28 prévus au niveau du dormant est également réduit adapté à la section ou à l'épaisseur d'un cadre d'ouvrant en alliage d'aluminium. Selon une caractéristique de l'invention, le cadre du dormant a une épaisseur de l'ordre de 100 mm correspondant aux éléments d'isolation 30 prévus contre la paroi intérieure du mur. Ainsi, le cadre du dormant est accolé contre le mur en périphérie de l'ouverture et noyé dans les éléments d'isolation 30 ce qui contribue à simplifier la pose et à rendre l'ensemble esthétique, la face intérieure du cadre du dormant venant sensiblement au niveau de la surface intérieure des éléments d'isolation. Le cadre en matière plastique du dormant possède deux rails dont l'écartement est de l'ordre de 40 mm. Cet écartement permet le coulissement des cadres des ouvrants en alliage d'aluminium tout en laissant suffisamment de place pour pouvoir rapporter au niveau du cadre du dormant, notamment au niveau de chaque montant une glissière 32 prévue pour assurer le guidage d'un volet roulant (non représenté). Sur la figure 2, on a représenté une section du profilé en matière plastique utilisé pour réaliser le cadre du dormant. Contrairement à un profilé de dormant en matière plastique susceptible de supporter un ouvrant en matière plastique avec des sections importantes de l'art antérieur, le profilé de l'invention comprend au moins deux éléments de guidage 28 avec un écartement entre les plans médians longitudinaux 29 desdits éléments de guidage réduit, de l'ordre de 40 mm. Selon un mode de réalisation préféré, l'un des rails 28.1 est disposé au niveau d'un bord du profilé susceptible de correspondre à la surface intérieure du cadre du dormant. Ainsi la partie du profilé susceptible d'être orientée vers l'extérieur comprend une surface 34 dégagée ne comportant aucun rail permettant de loger une glissière 32 rapportée par tout moyen approprié sur ladite surface 34. Ainsi, contrairement à l'art antérieur, il est possible d'obtenir un cadre de dormant d'épaisseur sensiblement équivalente aux éléments d'isolation rapportés contre le mur, de l'ordre de 100 mm, tout en gardant la possibilité de pouvoir placer une glissière pour guider un volet roulant au niveau de la surface 34 du cadre du dormant orientée vers le centre de l'ouverture. Même si elle est décrite avec deux ouvrants, une menuiserie selon l'invention pourrait comprendre plus de deux ouvrants, le profilé en matière plastique utilisé pour constituer le cadre du dormant comportant autant d'éléments de guidage que d'ouvrants, lesdits éléments ayant un écartement réduit correspondant à un écartement d'un cadre de dormant en alliage d'aluminium de l'art antérieur
L'objet de l'invention est une menuiserie rapportée au niveau d'une ouverture ménagée dans un mur (12) contre lequel sont plaqués des éléments d'isolation (30), ladite menuiserie comprenant au moins un dormant (14) se présentant sous la forme d'un cadre avec deux montants (18), deux traverses (22), ainsi qu'au moins deux ouvrants coulissant par rapport au dormant, lesdits ouvrants comprenant des montants d'ouvrant et des traverses d'ouvrant susceptibles de former un cadre entourant généralement une surface transparente, ledit dormant (14) comportant au moins deux éléments de guidage (28) sous forme chacun d'un rail le long duquel peut coulisser un ouvrant, caractérisée en ce que le cadre du dormant (14) est réalisé en matière plastique, le cadre de l'ouvrant est réalisé en alliage d'aluminium, et en ce que les éléments de guidage (28) ont un écartement entre les plans médians longitudinaux (29) desdits éléments de guidage réduit adapté à la section ou à l'épaisseur d'un cadre d'ouvrant en alliage d'aluminium.
1. Menuiserie rapportée au niveau d'une ouverture ménagée dans un mur (12) contre lequel sont plaqués des éléments d'isolation (30), ladite menuiserie comprenant au moins un dormant (14) se présentant sous la forme d'un cadre avec deux montants (18), deux traverses (20, 22), ainsi qu'au moins deux ouvrants (16) coulissant par rapport au dormant (14), lesdits ouvrants (16) comprenant des montants d'ouvrant (24) et des traverses d'ouvrant (26) susceptibles de former un cadre entourant généralement une surface transparente, ledit dormant (14) comportant au moins deux éléments de guidage (28) sous forme chacun d'un rail le long duquel peut coulisser un ouvrant (16), caractérisée en ce que le cadre du dormant (14) est réalisé en matière plastique, le cadre de l'ouvrant (16) est réalisé en alliage d'aluminium, et en ce que les éléments de guidage (28) ont un écartement entre les plans médians longitudinaux (29) desdits éléments de guidage réduit adapté à la section ou à l'épaisseur d'un cadre d'ouvrant en alliage d'aluminium. 2. Menuiserie selon la 1, caractérisée en ce que l'épaisseur du cadre du dormant est sensiblement égale à celle des éléments d'isolation (30) appliqués contre le mur (12). 3. Menuiserie selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'un des éléments de guidage (28) est disposé au niveau d'un bord susceptible de correspondre à la surface intérieure du cadre du dormant afin que la partie du profilé susceptible d'être orientée vers l'extérieur comprenne une surface (34) dégagée, permettant de loger une glissière (32) pour le guidage d'un volet roulant. 4. Menuiserie selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce que le cadre du dormant a une épaisseur de l'ordre de 100 mmet en ce que le cadre en matière plastique du dormant comprend des éléments de guidage (28) ayant un écartement entre les plans médians longitudinaux (29) desdits éléments de guidage de l'ordre de 40 mm.
E
E06
E06B
E06B 3,E06B 1
E06B 3/46,E06B 1/26,E06B 3/12
FR2899078
A3
CHAISE PLIANTE PARTICULIEREMENT ADAPTEE AUX PERSONNES HANDICAPEES
20,071,005
Les chaises pliantes sont communément connues, en particulier les chaises pliantes qui permettent de prendre plusieurs positions, cle la position assise à la position allongée en passant par des positions intermédiaires. Ces types de chaises sont composés d'une assise, d'un dossier et d'un élément adapté pour soutenir les jambes. Dans les modèles les plus économiques de chaises de ce type, l'inclinaison du dossier peut être modifiée en déplaçant et en fixant plus en avant ou plus en arrière par rapport à leur axe longitudinal la position des accoudoirs dont une extrémité est articulée sur le dossier. Dans certains modèles plus coûteux, la modification de l'inclinaison du dossier entraîne simultanément la modification de l'inclinaison de l'assise et de l'appui pour les jambes. Des exemples de ce second type de chaise sont connus, par exemple grâce au brevet français 2 082 887 de Lafuma Frères du 12/10/1971, qui décrit un type de chaise appelée relax, constituée d'une armature métallique articulée qui grâce à des raccords appropriés entre l'assise, le dossier et l'appui pour les jambes, permet de modifier la position de l'assise et de l'appui pour les jambes quand la position du dossier est modifiée. En substance, en inclinant le dossier de la chaise dans ce type de chaise, on incline simultanément et automatiquement le plan de l'assise et on remonte la position de l'appui pour les jambes jusqu'à ce qu'il assume une position dans laquelle la tête el: les pieds se trouvent sur la même ligne. Le concept exprimé dans le brevet mentionné a été perfectionné dans le brevet EP 0 689 784 avec deux capuchons sur lesquels sont disposés les points articulés supérieurs du châssis. En déplaçant lesdits capuchons le long d'un axe de défilement, on articule le mouvement du dossier de l'assise et de l'appui pour les jambes, obtenant un défilement plus fluide. L'objet de la présente invention est de réaliser une chaise de repos pliante, qui en partant de l'idée de base présentée dans le brevet 208 288 de 1971, avec des modifications et des procédés appropriés, permet de réaliser une chaise de repos pliante dotée de roues interchangeables, d'un plateau amovible pour déposer des objets, d'un marchepied pliant pour les pieds, d'un moteur électrique amovible commandé par un joystick amovible, offrant ainsi une chaise de repos particulièrement adaptée aux besoins des personnes handicapées, qui peut être fermée et transportée avec une extrême facilité et qui peul: se déplacer, grâce aux roues interchangeables, sur des surfaces lisses, comme par exemple le sol d'un logement, sur des surfaces disjointes comme par exemple une route, et sur des surfaces molles comme par exemple du sable ou de la terre. La chaise pliante selon la présente invention est composée d'un châssis qui réalise la structure pour le plan de l'assise, d'un appui pour le dos et d'un appui pour les jambes ; d'un second châssis raccordé au prernier par des moyens appropriés, qui réalise les pieds de la chaise ; tant le premier que le second châssis sont composés d'éléments au moins partiellement articulés entre eux ou directement ou au moyen de plaques découpées et/ou d'axes de raccordement, et le premier et le second châssis sont raccordés entre eux et articulés directement ou au moyen de plaques et/ou d'axes dûment découpés, de telle sorte que l'ensemble puisse s'abaisser, ou bien être replié, de façon à réduire l'espace qu'il occupe et de telle sorte que la variation de l'inclinaison du dossier en avant ou en arrière entraîne une inclinaison (basculement) du plan de l'assise, telle que le point sur lequel les cuisses appuient soit plus élevé que le point auquel le postérieur appuie, et que simultanément le plan d'appui des jambes se soulève de telle sorte que le poids de la personne, qui repose totalement sur le postérieur dans la position assise, soit transféré en partie dans le dos. Afin de permettre le mouvement simultané et coordonné du dossier, du plan de l'assise et de l'appui pour les jambes, ceux-ci sont liés entre eux au moyen d'étriers dûment découpés et articulés ; le dossier est également doté d'un tube qui court de façon freinée dans un élément articulable solidaire de la partie inférieure de l'accoudoir sur lequel l'appui pour les jambes est également articulé ; l'appui pour les jambes est également articulé sur le tube sur lequel le plan de l'assise est arrêté ; l'ensemble décrit forme un parallélogramme articulé qui grâce aux distances des côtés dûment calculées, à leur inclinaison et à la position des points de charnière, permet le déplacement simultané du dossier, du plan de l'assise et de l'appui pour les jambes. L'invention est décrite en référence à un mode de réalisation préféré lié aux dessins joints dans lesquels : - la figure 1 présente une vue latérale de la chaise en position semiallongée ; - la figure 2 présente une vue de dessus de la chaise en position semi-allongée ; - la figure 3 illustre une vue de trois-quarts du haut de la chaise en position droite et du détail de la fermeture agrandi ; - la figure 4 illustre une vue de trois-quarts postérieure de la chaise en position droite ; - la figure 5 présente une vue du haut de la chaise en position droite ; -la figure 6 présente une vue de trois-quarts du bas de la chaise en position partiellement allongée équipée avec des roues pour le sable ; - la figure 7 présente une vue latérale de la chaise fermée ; - la figure 8 illustre un détail de la transmission du mouvement depuis le moteur aux roues ; - la figure 9 illustre une vue du bas des roues postérieures avec le moteur partiellement éclaté. En référence auxdites figures, la chaise selon la présente invention est composée d'un premier châssis constitué d'un dossier (1), un plan d'assise (2), un appui pour les jambes (3), deux accoudoirs (4), et d'un second châssis constitué d'une paire de pieds avant (5), une paire de pieds arrière (6), une paire de tiges d'ouverture (7) et une paire de tiges de rigidification transversales (8), le premier et le second châssis étant unis entre eux et articulés au moyen des étriers découpés (9 et 10) de telle sorte que l'ensemble puisse être facilement fermé pour être transporté. Le mouvement simultané du dossier (1) du plan de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) est obtenu grâce au raccordement articulé du châssis de ces éléments, dans les pointes (11, 12, 13, 14) de façon à obtenir un parallélogramme articulé. Le mouvement du parallélogramme est possible grâce au défilement des deux éléments (15) dans les éléments articulables (16) respectifs placés en dessous des accoudoirs (4) ; alors que la variation simultanée de l'angulation du dossier (1), de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) est obtenue grâce à la présence dans les points d'articulation des étriers découpés (12a, 13a, 14a). Le châssis est complété comme d'habitude par la toile (16) fixée sur le châssis de façon amovible de l'une des manières connues, par exemple au moyen d'élastiques passant dans des trous préparés sur la toile et autour du châssis ou dans des points de fixation appropriés. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus, la chaise selon la présente invention est particulièrement étudiée pour résoudre les problèmes des personnes affectées par des problèmes moteurs ; à cet effet, les deux pieds (5 et 6) sont dotés à l'avant de fourches pivotantes (17) qui se déclenchent rapidement, avec un système à déclenchement ou similaire, à l'extrémité du tube qui constitue les pieds (5) afin de pouvoir être montés ou démontés rapidement au besoin ; évidemment, les fourches pivotantes (17) sont complétées par des roues (18). Sur les pieds postérieurs (6), avec un procédé analogue à celui qui est décrit pour les pieds antérieurs (5), un moyeu (19) dans lequel les roues (20) sont insérées peut être installé solidairement de façon rapide grâce à un système à déclenchement ou similaire. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus, afin de garantir la mobilité de la chaise sur un terrain quelconque sur les moyeux postérieurs (19), des roues de grand diamètre telles que les roues (20a) illustrées sur la figure (5) peuvent être installées de façon solidaire grâce à des renvois appropriés. Les figures jointes illustrent la chaise selon la présente invention équipée avec les moteurs électriques (21) fixés sur une plaque (40), un par côté, qui permettent de se libérer de l'aide de tiers ; afin de permettre le montage de roues postérieures d'au moins deux diamètres différents, deux procédés ont été mis au point ; un premier procédé selon lequel le point de tangence du pignon (33) des moteurs (21) est le même tant pour la roue de petit diamètre (20) qui comprend la roue dentée (34) de prise du mouvement extérieure aux rayons du bandage, que pour la roue de diamètre supérieur (20a) qui comprend la roue dentée de prise du mouvement (35) intérieure aux rayons du bandage ; il a été calculé que la petite roue (20) a un rayon d'environ 50 % plus petit que celui cle la roue de plus grand diamètre (20a). Pour assurer la solidité maximale de l'ensemble, les bandages et les roues dentées sont réalisés en un seul élément. Le second procédé, afin de faciliter le montage de la roue postérieure de plus grand diamètre, est la présence d'une roulette de service (23) sur chacun des deux pieds postérieurs, qui peut être facilement rabattue ou démontée quand la roue de diamètre plus petit est utilisée ; les roulettes (23) maintiennent la chaise à la bonne hauteur depuis le sol et dans la position correcte pour permettre le montage ou le démontage des roues. Une autre fonction des roulettes (23) est de permettre la traction de la chaise sans aucune fatigue quand elle est abaissée ou fermée ainsi que cela est illustré sur la figure 7. Un tube (24) est raccordé au châssis de la chaise au niveau des accoudoirs (4), sur chaque côté de celui-ci, pour permettre le montage d'accessoires tels que : le joystick (29) destiné à actionner le moteur et le guidage de la chaise ; le plateau de support des objets (25) ; le montage d'accessoires pour la gymnastique comme par exemple la manocyclette qui permet d'exercer les muscles des bras en agissant sur une sorte de cyclette mue par les mains. D'autres accessoires, comme par exemple le support rétractable (26) destiné à appuyer une jambe malade ou plâtrée, peuvent être insérés dans les tubes du châssis qui se trouvent à droite et à gauche du plan de l'assise. Un élément qui revêt une grande importance pour la sécurité de la chaise est constitué par le bloc (27) coulissant par frottement sur l'un ou les deux des châssis (6) des pieds postérieurs, ledit bloc (27) empêchant le mouvement des étriers (9) grâce à la languette (9a) solidaire de l'étrier (9) qui, en position d'arrêt de blocage (27) est repliée en dessous de la fermeture et en empêchant la rotation des étriers (9) empêche le rapprochement des pieds avants (5) vers les pieds arrière (6) ou vice versa ; ledit rapprochement pourrait être accidentellement causé par un choc des roues contre un obstacle comme un trottoir, un trou ou analogue, et pourrait provoquer le repli de la chaise. Ainsi que cela est indiqué ci-dessus, une autre des caractéristiques innovantes de la chaise selon la présente invention est illustrée sur la figure 6, c'est-à-dire la possibilité de monter des roues à rouleaux (28-41) qui permettent de déplacer la chaise sur des surfaces molles, comme peut l'être le sable, par exemple. Un autre élément de confort qui rend la chaise particulièrement adaptée à une utilisation par des personnes présentant des difficultés motrices est la présence du marchepied (30) inséré à un tube télescopique, aux extrémités du châssis de l'appui pour les jambes (3) et réglable en distance au moyen d'un cliquet à ressort qui s'engage dans une série de trous (31) ; pour mieux expliquer son fonctionnement, il est précisé que le marchepied (30) roule sur des supports (30a) et sur des supports (32) et qu'il peut coulisser axialement dans le châssis (3). La chaise selon la présente invention est particulièrement dédiée aux personnes handicapées ; par conséquent, pour permettre une fonctionnalité parfaite pour ces personnes, elle peut être dotée de soutiens orthopédiques (38) et d'un appuie-tête (37) ; elle peut également être dotée d'un support pour les objets fixé sur le côté postérieur du dossier. Une poignée (36) est présente dans la partie supérieure de l'arrière de la chaise qui peut ainsi être poussée sans problème ou être traînée, grâce également aux roulettes de service (23) quand elle est repliée
L'invention concerne une chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées constituée d'un premier châssis composé d'un dossier (1), un plan d'assise (2), un appui pour les jambes (3), deux accoudoirs (4) ; et d'un second constitué d'une paire de pieds avant (5), une paire de pieds arrière (6), une paire de tiges d'ouverture (7) et une paire de tiges de rigidification transversales (8) ; le premier et le second châssis étant unis entre eux et articulés au moyen des étriers découpés (9 et 10) de telle sorte que le mouvement simultané du dossier (1), du plan de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) soit obtenu grâce au raccord articulé du châssis de ces éléments dans les points (11, 12, 13, 14) de façon à obtenir un parallélogramme articulé.La chaise selon l'invention est notamment remarquable en ce que le mouvement du parallélogramme est possible grâce au coulissement des deux éléments (15) dans les éléments articulables (16) respectifs placés en dessous des accoudoirs (4) ; alors que la variation simultanée de l'angle du dossier (1), de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) est obtenue grâce à la présence dans les points d'articulation d'étriers découpés (12a, 13a, 14a).
1) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées constituée d'un premier châssis composé d'un dossier (1), un plan d'assise (2), un appui pour les jambes (3), deux accoudoirs (4) ; et d'un second constitué d'une paire de pieds avant (5), une paire de pieds arrière (6), une paire de tiges d'ouverture (7) et une paire de tiges de rigidification transversales (8) ; le premier et le second châssis étant unis entre eux et articulés au moyen des étriers découpés (9 et 10) de telle sorte que le mouvement simultané du dossier (1), du plan de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) soit obtenu grâce au raccord articulé du châssis de ces éléments dans les points (11, 12, 13, 14) de façon à obtenir un parallélogramme articulé, caractérisée en ce que le mouvement du parallélogramme est possible grâce au coulissement des deux éléments (15) dans les éléments articulables (16) respectifs placés en dessous des accoudoirs (4) ; alors que la variation simultanée de l'angle du dossier (1), de l'assise (2) et de l'appui pour les jambes (3) est obtenue grâce à la présence dans les points d'articulation d'étriers découpés (12a, 13a, 14a). 2) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon la précédente, caractérisée en ce que la partie terminale du châssis des pieds avant (5) est capable de recevoir des fourches pivotantes (17) dotées de roues (18) et en ce que la partie terminale du châssis des pieds arrière (6) est capable de recevoir et retenir un moyeu (19) sur lequel les roues (20) sont enclenchées. 3) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que des roues de grand diamètre (20a) peuvent être solidarisées aux moyeux postérieurs (19). 4) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que lesdites roues (20, 20a) peuvent être actionnées par des moteurs électriques (21) solidaires du châssis au moyen de la plaque (40) avec des raccords rapides qui permettent de les positionner et de les retirer rapidement. 5) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que la roue dentée (35) de prise de force pour la roue de grand diamètre (20a) et pour celle (34) de petit diamètre (20) a le même point de tangence avec le pignon du moteur (33). 6) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'une roulette de service (23) rabattable est prévue pour être solidaire de façon amovible du châssis des roues arrière, de chaque côté. 7) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un tube (24) est raccordé au châssis de la chaise au niveau de chacun des accoudoirs (4). 8) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un joystick est raccordé au dit tube (24) pour actionner le moteur et le guidage de la chaise. 9) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un plateau de support d'objets (25) est raccordé audit tube (24). 10) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un accessoire destiné à la gymnastique, actionnable avec les mains, est monté sur ledit tube (24). 11) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que dans les tubes du châssis qui se trouvent à droite et à gauche du plan de l'assise, le support rétractable (26) peut être inséré afin d'appuyer une jambe malade ou plâtrée. 12) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que sur l'un ou les deux châssis (6) des pieds arrière se trouve un bloc à friction (27) qui bloque le mouvement des étriers articulés (9) englobant dans la position de blocage la languette (9a) solidaire des étriers (9) et empêchant le repli accidentel de la chaise. 13) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que les roues sont des rouleaux (28-41) adaptés pour permettre le mouvement de la chaise sur des surfaces meubles telles que le sable. 14) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un marchepied (3) est présent, inséré au tube télescopique, aux extrémités du châssis de l'appui pour les jambes (3) et réglable en distance au moyen d'un cliquet à ressort qui s'engage dans une série de trous (31), ledit marchepied roulant sur des supports (30a) et sur des supports (32) et pouvant coulisser axialement dans le châssis (3). 15) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que des supports orthopédiques (38) et un appuie-tête (37) sont présents. 16) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'un support pour les objets est présent sur le côté postérieur du dossier. 17) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce qu'une poignée (36) est présente pour être saisie par la personne poussant la chaise. 18) Chaise pliante particulièrement adaptée aux personnes handicapées selon les précédentes, caractérisée en ce que les roulettes de service (23) facilitent le transport de la chaise repliée.
A
A47
A47C
A47C 4,A47C 7
A47C 4/00,A47C 7/62
FR2894180
A1
REVETEMENT DECORATIF DE SURFACE, TEL QUE MUR, PLAFOND ET SOL
20,070,608
L'invention concerne un revêtement décoratif de surface, tel que mur, plafond ou sol. Un tel revêtement comprend au moins une bande de matériau souple portant un décor. Actuellement, dans le domaine du revêtement décoratif, il est connu notamment l'utilisation de papiers peints, et/ou de la peinture. Bien que très répandue, de telles solutions présentent quelques inconvénients. Tout d'abord, l'utilisation du papier peint et de la peinture exige un travail préalable de traitement de la surface avant leur application. Par ailleurs, une fois le papier peint et la peinture appliqués, on ne pourra plus changer le décor, à moins de recommencer tout le travail de décoration, ce qui implique une charge de travail, un coût significatif et une situation impossible du point de vue pratique. On connaît par ailleurs des panneaux de revêtements rigides que l'on applique sur les parois murales, au plafond ou au sol, tels que les lambris ou le parquet. Toutefois, on retrouve les mêmes handicaps que ceux précités. Le but de la présente invention est de proposer un revêtement 20 décoratif de surface, tel que mur, plafond ou sol, qui pallie les inconvénients précités, et notamment qui soit facile à changer selon le besoin et l'envie de l'utilisateur. Un autre but de la présente invention est de proposer un revêtement de surface avantageux en outre en ce qui concerne le traitement 25 de la surface avant son application. Un autre but de la présente invention est de proposer un revêtement de surface dont la structure est modulaire afin de recouvrir, tout ou partie de la surface à revêtir. Un autre but de la présente invention est de proposer un 30 revêtement de surface permettant la mise en oeuvre d'un décor en mouvement continu ou non.15 D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un revêtement décoratif de surface, tel 5 que mur, plafond ou sol, comprenant au moins une bande de matériau souple portant un décor. Selon l'invention, le revêtement décoratif comporte des moyens d'affichage de ladite bande sur ladite surface coopérant avec des moyens de défilement de ladite bande, cette dernière présentant une surface 10 décorative supérieure à la surface à revêtir, pour créer un décor versatile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - les figures la et 1 b illustrent, en vue de face, deux mises en oeuvre d'un mode de réalisation de la présente invention, 15 - la figure 2 est une vue de face, en détail, d'un mode de réalisation de la présente invention avec les moyens d'affichage et de défilement, - la figure 3 est une vue de profil d'un mode de réalisation de la présente invention, tel que par exemple illustré à la figure 2, 20 -les figures 4a et 4b sont une vue de dessus d'un détail de deux modes de réalisation des moyens de la présente invention, - la figure 5 est une vue partielle de face d'une variante de l'invention équipée des moyens de tension de la bande. L'invention concerne un revêtement décoratif 1 de surface, tel 25 que mur, plafond ou sol, comprenant au moins une bande 2 de matériau souple portant un décor 3. Le type de décor 3 peut se présenter sous plusieurs formes et/ou couleurs et peut occuper une partie ou toute la surface de ladite bande 2 de matériau souple. 30 Selon l'invention, ledit revêtement décoratif 1 comporte des moyens d'affichage de ladite bande 2 sur ladite surface 5 à revêtir coopérant avec des moyens de défilement 6 de ladite bande 2. Telle que montrée à la figure 3, ladite bande 2 présente une surface décorative 13 supérieure à la surface 5 à revêtir, pour créer un décor versatile. En outre, comme illustrés aux figures 4a et 4b, lesdits moyens d'affichage 4 de ladite bande 2 sur la surface à revêtir sont constitués d'un cadre 7 fixé sur cette dernière, par exemple au mur 8, à l'intérieur duquel cadre est disposée ladite bande 2. La fixation dudit cadre 4 au mur 8 est effectuée par collage, 10 vissage ou tout autre moyen adapté aux circonstances. Par ailleurs, le cadre 4 peut se présenter sous plusieurs variantes géométriques, et notamment pour définir une forme rectangulaire ou carrée. Sa géométrie dépend principalement de la forme de la surface 5 à revêtir, et de l'envie de l'utilisateur. Il peut en outre permettre la constitution de 15 revêtement modulaire. Selon l'invention, les moyens de défilement 6 sont constitués de deux axes 9 et de deux rails de guidage 10, notamment réciproquement horizontaux et verticaux, tels qu'illustrés à la figure 2. Les arbres 9 sont fixes au mur 5, notamment horizontalement, 20 et sont mobiles en rotation. Au moins un des arbres 9 peut être motorisé. Afin de cacher les deux arbres 9, un profil 11, notamment horizontal, en forme de L ou autre peut être fixé au mur afin de couvrir les deux arbres 9 et de rendre l'ensemble plus esthétique à la vue. Il ressort de la présente invention, dans un mode de 25 réalisation, que ledit cadre 7 constituant lesdits moyens d'affichage 4 est formé, en tout ou partie, par les moyens de défilement 6. Selon la présente invention, telle qu'illustrée à la figure 3, ladite bande 2 décorative est une bande sans fin. La bande 2 sans fin est alors enroulée autour des deux axes 9 30 et dont les lisières sont assujetties aux deux dits rails de guidage 10. Les rails de guidage 10 servent de glissière pour les lisières de la bande 2. Tels que montrés aux figures 4a et 4b, les rails de guidage 10 peuvent être constitués d'un profil 12 en forme de U ou de deux profils 13 en forme de L emboîtés l'un dans l'autre. On pourra avantageusement prévoir une articulation de l'aile frontale 121 ; 131 de façon à permettre une interchangeabilité plus aisée, et/ou un entraînement manuel du décor. Les rails de guidage 10 sont fixés à la surface à revêtir, notamment au mur par tout moyen connu de l'homme de l'art. Encore selon la présente invention, ladite bande 2 peut 10 présenter plusieurs décors 3, ou encore un décor cyclique notamment continûment variable. Dans une première variante, la bande sans fin glisse manuellement autour desdits axes 9. Dans une autre variante, ladite bande peut être entraînée par l'arbre 9 motorisé. 15 Par ailleurs, le revêtement décoratif 1 présente en outre des moyens de tension 14 de la bande 2. Les moyens de tension 14 permettent de maintenir la bande 2 tendue et, donc lisse. Les moyens de tension 14 peuvent être constitués soit par le 20 poids d'un des axes 9, inférieur dans le cas de la figure 2, soit par des ressorts 15, tels qu'illustrés à la figure 5, soit par les deux. Les moyens de tension 14 sous la forme de ressort 15 sont particulièrement opportuns lorsque le revêtement est utilisé pour revêtir les plafonds, car dans ce cas le poids des axes 9 n'exerce pas la fonction de 25 moyens de tension 14. Encore selon la présente invention, tel qu'illustré aux figures 1 a et 1 b, ledit revêtement 1 peut être constitué de plusieurs modules 16, 17, 18 associés pour décorer l'ensemble de ladite surface. Le nombre de modules 16, 17, 18 peut varier et dépend, bien 30 entendu, de la dimension de la surface 5 à revêtir et d'une option personnelle de l'utilisateur. 4 5 Il est à noter que la ou les bandes de matériau souple portant le décor peuvent être constituées de papier, de tissus, de matière souple synthétique ou naturelle. Elles peuvent être facilement interchangées ce qui confère au revêtement de la présente invention une grande versatilité. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un revêtement (1) décoratif de surface (5), tel que mur, plafond ou sol, comprenant au moins une bande (2) de matériau souple portant un décor (3).Selon l'invention, le revêtement (1) décoratif comporte des moyens d'affichage (4) de ladite bande (2) sur ladite surface (5) coopérant avec des moyens de défilement (6) de ladite bande (2) , cette dernière présentant une surface décorative supérieure à la surface (5) à revêtir, pour créer un décor versatile.
1. Revêtement (1) décoratif de surface (5), tel que mur, plafond ou sol , comprenant au moins une bande (2) de matériau souple portant un décor (3), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens d'affichage (4) de ladite bande (2) sur ladite surface coopérant avec des moyens de défilement (6) de ladite bande, cette dernière présentant une surface (5) décorative supérieure à la surface à revêtir, pour créer un décor versatile. 2. Revêtement (1) selon la 1, caractérisé en ce 10 que les moyens d'affichage (4) sont constitués d'un cadre (7) fixé au mur (8) à l'intérieur duquel est disposé ladite bande (2). 3. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de défilement (6) sont constitués de deux axes (9) et de deux rails de guidage (10). 15 4. Revêtement (1) selon les 2 et 3, caractérisé en ce que ledit cadre (7) constituant lesdits moyens d'affichage (4) est formé, en tout ou partie, par les moyens de défilement (6). 5. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que ladite bande (2) décorative est une bande sans fin. 20 6. Revêtement selon les 3 et 5, caractérisé en ce que ladite bande (2) sans fin est enroulée autour desdits deux axes (9) et dont les lisières sont assujetties aux deux dits rails de guidage (10). 7. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que ladite bande (2) présente plusieurs décors (3), ou encore un décor cyclique 25 notamment continûment variable. 8. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente en outre des moyens de tension (14) de la bande (2). 9. Revêtement selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de tension (14) sont constitués par le poids d'un des axes (9) et/ou 30 par des ressorts (15). 10. Revêtement selon la 1, caractérisé en cequ'il est constitué de plusieurs modules (16, 17, 18) associés pour décorer l'ensemble de ladite surface (5).
B
B44
B44C
B44C 1
B44C 1/00
FR2895570
A1
TRANSISTOR A COUCHES MINCES ET SON PROCEDE DE FABRICATION ET DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES AYANT LE TRANSISTOR A COUCHES MINCES ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,629
Domaine technique La présente description se rapporte à un procédé de fabrication d'un transistor à couches minces, et plus particulièrement, à un transistor à couches minces et à un procédé de fabrication de celui-ci, et à un dispositif d'affichage à cristaux liquides et à un procédé de fabrication de celui-ci, capables d'améliorer le rendement de production et la fiabilité de contact. Contexte Généralement, les matériaux nanostructurés présentent des propriétés physi- ques et chimiques différentes de celles des matériaux conventionnels. Les matériaux nanostructurés ou nanométriques présentent au moins une dimension à l'échelle nanométrique (10-9 m). Étant donné que leur rapport surface sur masse est grand, de tels matériaux nanométriques peuvent être utilisés, par exemple, dans des applications de photocatalyse dans lesquelles les réactions chimiques de surface sont importantes, ou dans des dispositifs optoélectriques dans lesquels les propriétés optiques sont déterminées par les défauts de surface, et ainsi de suite. Les nanotiges et les nanofils de carbure de silicium (SiC) sont des matériaux cylindriques qui présentent un diamètre extrêmement faible, typiquement, de l'ordre de plusieurs nanomètres à plusieurs dizaines de nanomètres et un rapport de longueur compris entre 10 et 10000. Le composant principal des nanotiges et des nanofils est le carbure de silicium, qui est un composé chimique de carbone et de silicium. Les nanotiges et les nanofils ont tendance à être recouverts, de quelques nanomètres à plusieurs dizaines de nanomètres, de carbure de silicium amorphe, selon les procédés de fabrication. Étant donné que les nanotiges et les nanofils de SiC présentent une résistance élevée, une bonne stabilité chimique, et de bonnes caractéristiques électriques, il est possible de les utiliser dans des environnements à hautes températures et à tension élevée. Par exemple, les pointes à émission de champ (ou FET, acronyme de Field Emission Tip), doivent maintenir une caractéristique d'émission de champ stable dans un vide peu poussé et à température élevée. À cet égard, les nanotiges et les nanofils de SiC peuvent être considérés comme des matériaux à émission de champ de la deuxième génération parce qu'ils présentent une stabilité structurale dans un environnement de fonctionnement. En outre, les nanotiges et les nanofils de SiC U11IRSCH6,.BREVETSvBrcvets\25300'.25336-060530-tradTXT.doc - 2 juin 2006 -1/13 peuvent être utilisés comme agent de renforcement pour augmenter la résistance mécanique. La figure 1 représente une vue en coupe transversale d'un transistor à couches minces à nanofils de l'art associé. En se référant à la figure 1, un métal de grille est déposé sur un substrat 10. Ensuite, une électrode de grille 1 est formée en exposant, en développant et en gravant de manière chimique le métal de grille selon un procédé de photogravure. Ensuite, une couche isolante 3 de SiO2 / silicium est déposée sur le substrat 10 où l'électrode de grille 1 est formée. Une couche métallique de source / drain est dépo- sée et gravée de manière chimique afin de former les électrodes de source et de drain 5a et 5b. Une fois que les électrodes de source et de drain 5a et 5b sont formées, les nanofils de silicium ou les nanofils de carbone peuvent être enrobés sur le substrat 10 en les dispersant dans un solvant d'alcool, tel que l'éthanol et PIPA (acronyme de Iso Propyl Alcohol, ce qui signifie alcool isopropylique), et en déposant la dispersion sur le substrat 10. De cette manière, il est possible de fabriquer un transistor à couches minces qui possède un nanofil 7 entre les électrodes de source et de drain 5a et 5b. Cependant, le procédé de fabrication d'un transistor à nanofils de l'art associé pose les problèmes qui suivent. D'abord, lorsque des nanofils sont dispersés dans un solvant d'alcool et enrobés sur le substrat 10 de telle sorte qu'un nanofil 7 soit disposé entre les électrodes de source et de drain 5a et 5b, le nanofil 7 peut être disposé de manière incorrecte entre les électrodes de source et de drain 5a et 5b, en réduisant de ce fait le rendement de production. Lorsque le nanofil 7 est un nanotube de carbone (ou CNT, acronyme de Carbon NanoTube), il est difficile de synthétiser uniformément le nanofil et la résistance de Schottky est grande, ce qui se traduit par une dégradation des performances du dispositif. En outre, lorsque le nanofil 7 est un nanofil de silicium, il est difficile de synthétiser uniformément le nanofil de silicium et son rendement de production est médiocre. En conséquence, il est difficile d'appliquer le nanofil de silicium au procédé de fabrication. RÉSUMÉ En conséquence, la présente description est dirigée vers un transistor à couches minces et un procédé de fabrication de celui-ci, qui peuvent écarter sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux limitations et aux inconvénients de l'art associé. La présente description décrit également un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication de celui-ci. La vitesse de réponse et les performances du \\HIRSCH6\BREVETS\3revetri25300\25336-060530-iradTXT. doc - 31 mai 2006 - 2'13 dispositif d'affichage peuvent être améliorées en utilisant un transistor à couches minces à nanofils comme élément de commutation. La présente description fournit un transistor à couches minces qui inclut une électrode de grille, un bloc poreux disposé sous l'électrode de grille, et des électrodes de source et de drain formées des deux côtés du bloc poreux. Le bloc poreux comprend un matériau semiconducteur. La présente description fournit également un procédé de fabrication d'un transistor à couches minces. Un substrat est fourni et une première couche métallique est déposée sur le substrat et gravée de manière chimique afin de former une couche de bloc métallique. Une couche isolante est formée sur la couche de bloc métallique, et la couche de bloc métallique est gravée de manière chimique afin de former un bloc poreux et une électrode de drain. Une deuxième couche métallique est déposée sur le substrat sur lequel sont formés le bloc poreux et l'électrode de drain, et gravée de manière chimique afin de former une électrode de source et une électrode de grille. Une pluralité de nanofils sont formés à l'intérieur du bloc poreux en utilisant les électrodes de source et de drain comme électrodes d'électrodéposition. Dans un autre aspect, la présente description fournit un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui comprend un substrat, une ligne de grille et une ligne de données qui se coupent l'une avec l'autre pour définir une région de pixel sur le substrat, un transistor à couches minces ayant une couche de canal à nanofils dans une région d'intersection de la ligne de grille et de la ligne de données, et une électrode de pixel formée dans la région de pixel. La présente description fournit également un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Une première couche métallique est dépo- sée sur un substrat et gravée de manière chimique afin de former une couche de bloc métallique, et une couche isolante est formée sur la couche de bloc métallique. La couche de bloc métallique est gravée de manière chimique pour former un bloc poreux et une électrode de drain, et une deuxième couche métallique est déposée sur le substrat sur lequel sont formés le bloc poreux et l'électrode de drain, et gravée de manière chimique pour former une électrode de source. Une couche isolante est formée sur le substrat où est formée l'électrode de source, et une électrode de grille est formée sur la couche isolante. Une pluralité de nanofils sont formés à l'intérieur du bloc poreux en utilisant les électrodes de source et de drain comme électrodes d'électrodéposition. Une couche de passivation est formée sur le substrat où sont formés les nanofils, et un trou de contact est formé pour exposer une partie de l'électrode de drain. Une couche de matériau transparent est formée sur le substrat où est formé le trou de contact, et la couche de matériau transparent est gravée de manière chimique pour former une électrode de pixel. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25300\25336-060530-tradTXT doc - 31 mai 2006 - 3/13 Il faut bien comprendre que la description générale antérieure et la description détaillée qui suit sont exemplaires et explicatives, et sont destinées à fournir une explication plus complète de l'invention telle qu'elle est revendiquée. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 représente une vue en coupe transversale d'un TFT (acronyme de Thin Film Transistor, ce qui signifie transistor à couches minces) à nanofils de l'art associé ; Les figures 2A à 2D représentent des vues en coupe transversale qui illustrent un procédé de fabrication d'un TFT à nanofils selon la présente description ; La figure 3 représente une vue en plan qui illustre une structure de pixel d'un LCD (acronyme de Liquid Cristal Display, ce qui signifie affichage à cristaux liquides) avec un TFT à nanofils selon la présente description ; et La figure 4 représente une vue en coupe transversale adoptée suivant la ligne I ù 1' de la figure 3. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Il sera fait à présent référence de manière détaillée aux divers modes de réalisation, dont des exemples sont illustrés dans les dessins d'accompagnement. Dans la mesure du possible, les mêmes numéros de référence seront utilisés dans tous les dessins pour désigner les mêmes éléments ou des éléments similaires. Les figures 2A à 2D représentent des vues en coupe transversale qui illustrent un procédé de fabrication d'un TFT à nanofils selon la présente description. En se référant à la figure 2A, une couche métallique est formée sur un substrat isolant transparent 50. Ensuite, une couche de bloc métallique 51 est formée en exposant, en développant et en gravant de manière chimique la couche métallique selon un procédé de photogravure. La couche de bloc métallique 51 peut être formée d'aluminium (Al), par exemple. Une fois que la couche de bloc métallique 51 a été formée sur le substrat isolant 50, une couche isolante (SiO2) 52 est formée sur la couche de bloc métallique 51. En se référant à la figure 2B, un bloc poreux 53 et une électrode de drain 62 sont formés grâce à deux processus de gravure chimique. À ce stade, une pluralité de tunnels 54 sont formés dans le bloc poreux 53. Le bloc poreux 53 est formé en gravant de manière chimique une partie de la couche de bloc métallique. Les tunnels 54 à l'intérieur du bloc poreux 53 peuvent être remplis de nanofils dans un processus ultérieur. Un procédé de formation des tunnels 54 dans le bloc poreux 53 est décrit à présent. Un processus de gravure chimique primaire est exécuté sur un côté de la \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25300\25336-060530-tradTXT. doc - 31 mai 2006 -4/13 couche de bloc métallique pour former une pluralité de rainures dans le côté de la couche de bloc métallique. Ensuite, un processus de gravure chimique secondaire est exécuté sur ce côté de la couche de bloc métallique. À ce stade, les rainures formées par le processus de gravure chimique primaire, sont gravées de manière chimique à une vitesse élevée par rapport aux autres régions, et les tunnels 54 sont formés. De l'Al2O3 est formé à l'intérieur des tunnels 54 par un processus d'oxydation, et la couche de bloc métallique restante devient l'électrode de drain 62. Une fois que les tunnels 54 ont été formés dans le bloc poreux 53, un cataly-seur métallique 60 de croissance de nanofil est formé sur l'électrode de drain 62 à l'intérieur des tunnels 54. Il est possible d'utiliser l'or (Au), l'aluminium (Al), ou le nickel (Ni) en tant que catalyseur métallique 60. En se référant à la figure 2C, une fois que le catalyseur métallique 60 a été formé à l'intérieur du tunnel 54, une couche métallique est déposée sur le substrat isolant 50 et gravée de manière chimique pour former une électrode de source 61, qui fait face à l'électrode de drain 62 au niveau d'une entrée du bloc poreux 53. Ensuite, une électrode de grille 63 est formée sur la couche isolante 52. En se référant à la figure 2D, une fois que l'électrode de grille 63 et l'électrode de source 61 ont été formées, le substrat isolant 50 est plongé dans une solution électrolytique qui contient des ions métalliques, tels que Zn2+, pour un processus d'électrodéposition. En utilisant les électrodes de source et de drain 61 et 62 en tant qu'électrodes d'électrodéposition, les nanofils 65 (par exemple, nanofils de ZnO) sont tirés dans les tunnels formés à l'intérieur du bloc poreux 53. Les nanofils 65 sont tirés à une vitesse élevée à l'intérieur des tunnels grâce au catalyseur métallique (60 dans la figure 2C). À ce stade, les nanofils 65 sont connectés électriquement aux électrodes de source et de drain 61 et 62 au niveau des deux extrémités des tunnels. En utilisant la caractéristique selon laquelle des matériaux semiconducteurs qui possèdent une bande interdite inférieure à 4 eV, peuvent être utilisés en tant que composant semiconducteur en appliquant une tension prédé- terminée, le ZnO ayant une bande d'énergie interdite de 3,2 eV environ, par exemple, peut être utilisé en tant que composant semiconducteur. Des exemples d'autres matériaux possibles incluent le TiO2 (bande d'énergie interdite : 3 eV), le WO3 (bande d'énergie interdite : 2,5 eV), et le SnO2 (bande d'énergie interdite : 3,5 eV). Les nanofils peuvent être formés dans des matériaux exemplaires, comme en ZNO. D'autres matériaux semiconducteurs sont également possibles. Une fois que les nanofils 65 ont été formés, un traitement thermique peut être exécuté pour provoquer la diffusion du composant d'aluminium (Al) des électrodes OHIRSCH6\BREVETS\ Brevets\25300\25336-060530-tradi'XTdoc - 31 mai 2006 - 5/13 de source et de drain 61 et 62. En conséquence, une couche de contact ohmique 66 peut être formée entre les nanofils 65 et les électrodes de source et de drain 61 et 62. Étant donné que le TFT à nanofils est formé par un processus d'électrodéposition, les nanofils peuvent être formés correctement entre les électro- des de source et de drain 61 et 62. En outre, étant donné qu'une couche de contact ohmique peut être formée entre les nanofils tirés et les électrodes, il est possible d'empêcher un défaut de contact entre les nanofils et les électrodes. La figure 3 représente une vue en plan qui illustre une structure de pixel d'un Io LCD avec un TFT à nanofils selon la présente description. En se référant à la figure 3, un signal de commande est appliqué sur une ligne de grille 101 et un signal de données est appliqué sur une ligne de données 103. La ligne de grille 101 et la ligne de données 103 se coupent pour définir une région de pixel unitaire. Un TFT possédant une couche de canal à nanofils est disposé au 15 niveau de la région de I'intersection de la ligne de grille 101 et de la ligne de données 103. Une électrode de pixel 109 est formée dans la région de pixel. L'électrode de pixel 109 est mise en contact de manière électrique avec une électrode de drain du TFT dans une direction parallèle à la ligne de données 103. 20 Étant donné que les nanofils peuvent être connectés correctement aux électrodes de source et de drain, le TFT peut présenter une vitesse de réponse plus élevée qu'un transistor au silicium amorphe ou un transistor au polysilicium. La figure 4 représente une vue en coupe transversale adoptée suivant la ligne 1 ùI' de la figure 3. 25 En se référant à la figure 4, une couche métallique est formée sur le substrat isolant 100. Ensuite, la couche de bloc métallique est formée en exposant, en développant et en gravant de manière chimique la couche métallique selon un procédé de photogravure. Ensuite, la couche isolante 112 est formée sur la couche de bloc métallique. La couche métallique peut être formée d'aluminium (Al), par exemple, et 30 la couche isolante 112 peut être formée dans un matériau à base de SiO2, par exemple. Le bloc poreux 114 et l'électrode de drain 106b sont formées simultanément selon le processus qui a été décrit ci-dessus en se référant à la figure 2B. À ce stade, une pluralité de tunnels dans lesquels seront tirés des nanofils, sont 35 formés dans le bloc poreux 114. Une fois que le bloc poreux 114 et l'électrode de drain 106b ont été formés, une couche métallique est déposée sur le substrat isolant 100 et gravée de manière 'OHIRSCH6`,BREVETS\Bre.ets'25300\25336-060530-tradT)CT doc - 31 mai 2006 -6'13 chimique pour former une électrode de source 106a et une ligne de données 103 au niveau d'une extrémité du bloc poreux 114. Une fois que l'électrode de source 106a et la ligne de données 103 ont été formées, une couche isolante intermédiaire 117 est formée sur le substrat isolant 100 et une couche métallique est ensuite déposée et gravée de manière chimique pour former une électrode de grille 111 et une ligne de grille sur la couche isolante 112 où est formé le bloc poreux 114. Comme cela a été décrit ci-dessus en se référant aux figures 2C et 2D, une fois que l'électrode de grille 111 a été formée, le substrat isolant 100 est plongé dans une solution électrolytique qui contient des ions métalliques, par exemple, Zn2+, en utilisant les électrodes de source et de drain 61 et 62. De cette manière, les nanofils 115 (par exemple, des nanofils de ZnO) peuvent être formés dans les tunnels formés à l'intérieur du bloc poreux 114. Les nanofils 115 peuvent remplir les tunnels à une vitesse élevée au moyen du 15 catalyseur métallique. Les nanofils sont connectés de manière électrique aux électrodes de source et de drain 106a et 106b. Une fois que les nanofils 115 ont été formés, un traitement thermique est exécuté pour provoquer la diffusion de composant d'aluminium (d'Al) des électrodes de source et de drain 106a et 106b, en formant de ce fait une couche de contact 20 ohmique 116 entre les nanofils 115 et les électrodes de source et de drain 106a et 106b. Ensuite, une couche de passivation 118 est formée sur le substrat isolant 100 et un trou de contact 120 est formé pour exposer une partie de l'électrode de drain 106b. 25 Une fois que le trou de contact 120 a été formé sur le substrat isolant 100, une couche de matériau transparent est déposée et gravée de manière chimique pour former une électrode de pixel 109, dont un côté est mis en contact de manière électrique avec l'électrode de drain 106b. En formant le TFT avec la couche de canal à nanofils, la vitesse de réponse et 30 le rendement de production du LCD peuvent être améliorés. Comme cela a été décrit ci-dessus, le problème de la résistance de contact du TFT, peut être résolu ou atténué par l'électrodéposition de nanofils à l'aide des électrodes de source et de drain. De plus, la vitesse de réponse et les performances du LCD peuvent être amélio-35 rées en utilisant le TFT à nanofils en tant qu'élément de commutation. Il sera évident, pour les hommes de l'art, qu'il est possible d'apporter diverses modifications et variations à la présente invention. Ainsi, il est prévu que la présente \\ilIRSCH6\13REVETS\13re.ets\25300'25336-060530-tradTXT doc - 31 mai 2006 - 7/13 5 invention couvre les modifications et les variations de cette invention à condition qu'elles relèvent de la portée des revendications jointes et de leurs équivalents. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets \25300\25336-060530-tradTXT. doc - 31 mai 2006 - 8/13 35
Un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un substrat, une ligne de grille et une ligne de données qui se coupent l'une avec l'autre pour définir une région de pixel sur le substrat, un transistor à couches minces ayant une couche de canal à nanofils dans une région d'intersection de la ligne de grille et de la ligne de données, et une électrode de pixel formée dans la région de pixel.
1. Procédé de fabrication d'un transistor à couches minces, comprenant : la fourniture d'un substrat ; le dépôt d'une première couche métallique sur le substrat et la gravure chimique de la première couche métallique pour former une couche de bloc métallique ; la formation d'une couche isolante sur la couche de bloc métallique ; - la gravure chimique de la couche de bloc métallique pour former un bloc poreux et une électrode de drain ; - le dépôt d'une deuxième couche métallique sur le substrat sur lequel sont formés le bloc poreux et l'électrode de drain, et une gravure chimique de la deuxième couche métallique pour former une électrode de source et une électrode de grille, et la formation d'une pluralité de nanofils à l'intérieur du bloc poreux en utilisant les électrodes de source et de drain comme électrodes d'électrodéposition. 2. Procédé selon la 1, comprenant de plus, après la formation des nanofils, la formation d'une couche de contact ohmique dans une région où les électrodes de source et de drain sont en contact avec les nanofils. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la couche de contact ohmique est formée par un traitement thermique. 4. Procédé selon la 1, dans lequel le bloc poreux est formé par deux processus de gravure chimique. 5. Procédé selon la 1, dans lequel une pluralité de tunnels sont formés à l'intérieur du bloc poreux. 6. Procédé selon la 5, dans lequel de l'Al203 est formé à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. 7. Procédé selon la 5, dans lequel un catalyseur métallique est formé à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. R:\Brevetst25300\25336--060920-revs.doc - 4 octobre 2006 - 9 13 8. Procédé selon la 7, dans lequel le catalyseur métallique est en or (Au), en aluminium (Al), ou en nickel (Ni). 9. Procédé selon la 1, dans lequel les nanofils sont formés 5 dans un matériau sélectionné dans le groupe comprenant le ZnO, le TiO2, le WO3, et le SnO2. 10. Procédé selon la 5, dans lequel les nanofils sont formés à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. 10 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : un substrat ; - une ligne de grille et une ligne de données qui se coupent l'une avec l'autre pour définir une région de pixel sur le substrat ; 15 un transistor à couches minces ayant une couche de canal à nanofils dans une région de l'intersection de la ligne de grille et de la ligne de données ; et une électrode de pixel formée dans la région de pixel. 20 12. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 11, dans lequel les nanofils sont formés dans un matériau sélectionné dans le groupe comprenant le ZnO, le TiO2, le WO3, et le SnO2. 13. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la Il, 25 dans lequel la couche de canal à nanofils du transistor à couches minces est formée par électrodéposition. 14. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 11, dans lequel la couche de canal à nanofils est formée dans le bloc poreux disposé 30 entre les électrodes de source et de drain du transistor à couches minces. 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la Il, dans lequel l'électrode de pixel est disposée parallèle à la ligne de données. 35 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la Il, dans lequel l'électrode de pixel entre en contact électriquement avec une électrode de drain du transistor à couches minces. RBrevets\25300\25336--060920-revs.doc - 4 octobre 2006 - 10/ 13 35 11 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 1l, comprenant de plus une couche de contact ohmique dans une région où la couche de canal à nanofils entre en contact avec les électrodes de source et de drain du transistor à couches minces. 18. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : - le dépôt d'une première couche métallique sur un substrat et la gravure chimique de la première couche métallique pour former une couche de bloc 10 métallique ; la formation d'une couche isolante sur la couche de bloc métallique ; la gravure chimique de la couche de bloc métallique pour former un bloc poreux et une électrode de drain ; le dépôt d'une deuxième couche métallique sur le substrat sur lequel sont 15 formés le bloc poreux et l'électrode de drain, et une gravure chimique de la deuxième couche métallique pour former une électrode de source ; - la formation d'une couche isolante sur le substrat où est formée l'électrode de source, et la formation d'une électrode de grille sur la couche isolante ; - la formation d'une pluralité de nanofils à l'intérieur du bloc poreux en utili- 20 sant les électrodes de source et de drain comme électrodes d'électrodéposition ; - la formation d'une couche de passivation sur le substrat où sont formés les nanofils, et la formation d'un trou de contact pour exposer une partie de l'électrode de drain ; et 25 - la formation d'une couche de matériau transparent sur le substrat où est formé le trou de contact, et la gravure chimique de la couche de matériau transparent pour former une électrode de pixel. 23. Procédé selon la 18, comprenant de plus, après la 30 formation des nanofils, la formation d'une couche de contact ohmique dans une région où les électrodes de source et de drain sont en contact avec les nanofils. 24. Procédé selon la 19, dans lequel la couche de contact ohmique est formée par un traitement thermique. 25. Procédé selon la 18, dans lequel le bloc poreux est formé par deux processus de gravure chimique. R9Brevets\25300/25336--060920-revs. doc - 4 octobre 2006 - 11/I3 12 22. Procédé selon la 18, dans lequel une pluralité de tunnels sont formés dans le bloc poreux. 23. Procédé selon la 22, dans lequel de l'Al2O3 est formé à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. 24. Procédé selon la 22, dans lequel un catalyseur métallique est formé à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. 25. Procédé selon la 18, dans lequel le catalyseur métallique est en or (Au), en aluminium (Al), ou en nickel (Ni). 26. Procédé selon la 18, dans lequel les nanofils sont formés dans un matériau sélectionné dans le groupe comprenant le ZnO, le TiO2, le WO3, et 15 le SnO2. 27. Procédé selon la 22, dans lequel les nanofils sont formés à l'intérieur des tunnels du bloc poreux. R...''Breveü`LL5300\25336ù060920-revs.doc - 4 octobre 2006 - 12'13
H,G
H01,G02
H01L,G02F
H01L 29,G02F 1
H01L 29/786,G02F 1/1368
FR2893876
A1
MOULE D'INJECTION EQUIPE D'UN CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
20,070,601
La présente invention a trait à un moule d'injection, du type comportant un circuit de refroidissement, l'entrée et la sortie du circuit de refroidissement étant équipées chacune d'un élément de raccord à obturateur pour la connexion et la déconnexion avec un circuit d'alimentation en fluide de refroidissement. Dans le domaine de l'injection plastique, il est connu d'utiliser des moules d'injection constitués de deux demi-moules parcourus chacun par un fluide de refroidissement circulant dans un circuit de refroidissement. Lorsqu'un moule doit être changé, par exemple lors d'un changement de série, le circuit de refroidissement de chaque demi-moule est déconnecté du circuit d'alimentation en fluide de refroidissement. Afin de rendre ces manipulations plus rapides, chaque circuit de refroidissement est équipé en entrée et en sortie d'un élément de raccord rapide à obturateur qui ferme le circuit en configuration désaccouplée. Ceci permet de changer le moule sans vidanger son circuit de refroidissement. Dans le cas où les circuits de refroidissement sont déconnectés alors que le moule est encore chaud, la température du fluide de refroidissement emprisonné dans chaque circuit augmente sensiblement. Le fluide tend à se dilater mais le circuit est étanche. La pression augmente alors très fortement du fait de la faible compressibilité des liquides. Cette augmentation de pression est susceptible d'entraîner des détériorations du moule au niveau du circuit de refroidissement. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un pour lequel l'augmentation de la pression, consécutive à la déconnexion du circuit de refroidissement lorsque le moule 2 est encore chaud, n'entraîne pas de détérioration de ce circuit. A cet effet, l'invention a pour objet un moule d'injection du type précité, caractérisé en ce que le circuit de refroidissement est muni d'un dispositif de compensation de volume. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . le dispositif de compensation de volume comporte un piston coulissant de manière étanche dans un alésage interne du dispositif, ce piston étant soumis, sur une première face, à un effort dû à la pression du fluide de refroidissement dans le circuit de refroidissement et, sur une seconde face opposée à la première face, à un effort de rappel élastique opposé à l'effort dû à la pression ; le dispositif de compensation de volume est intégré dans l'encombrement du moule ; le dispositif de compensation de volume est inséré dans une ouverture débouchant d'un côté sur le circuit de refroidissement et de l'autre côté sur l'extérieur du moule ; - le dispositif de compensation de volume est réalisé sous la forme d'un bouchon placé dans un alésage concentrique à un conduit du circuit de refroidissement, le piston étant coulissant dans un alésage interne ménagé dans le corps du bouchon ; - le bouchon est vissé dans un taraudage ménagé dans un alésage concentrique au conduit ; - le bouchon est pourvu d'un joint d'étanchéité assurant un vissage étanche du bouchon dans le taraudage ; l'alésage interne du bouchon est pourvu d'un joint d'étanchéité assurant un coulissement étanche du piston dans cet alésage interne ; 3 - le corps du bouchon comporte une ouverture de mise en communication avec l'extérieur du moule d'un volume interne du bouchon, situé du côté de la seconde face du piston ; - l'effort de rappel élastique est exercé par un ressort intercalé entre la seconde face du piston et le fond du corps du bouchon situé du côté de cette seconde face. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un moule d'injection selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une coupe d'un demi-moule d'injection conforme à l'invention, muni d'un circuit de refroidissement alimenté en fluide de refroidissement ; - la figure 2 est une coupe analogue à la figure 1, alors que le circuit de refroidissement est déconnecté au circuit d'alimentation en fluide de refroidissement et que le dispositif de compensation de volume agit ; - la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 2 lorsque le dispositif de compensation de volume agit ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 25 lorsque le demi-moule est en place sur la machine et alimenté en liquide de refroidissement. Le demi-moule 1 représenté à la figure 1 contient l'empreinte 2 d'un demi-verre. Le refroidissement de ce demi-moule est réalisé par la circulation d'un fluide de 30 refroidissement à l'intérieur de conduits d'un circuit 3 de refroidissement. Le circuit 3 de refroidissement comporte un conduit d'entrée 31, un conduit de sortie 33 et un conduit intermédiaire 35 qui relie les conduits 31 et 33. 4 Les trois conduits 31, 33, 35 sont percés dans le demi-moule 1. Les conduits d'entrée et de sortie 31 et 33 sont reliés à un circuit 4 d'alimentation en fluide de refroidissement. Deux éléments mâles de raccord ou abouts 5 et 7, pourvus chacun d'un obturateur 51 et 71 et étanches à la connexion et à la déconnexion avec le circuit 4, équipent respectivement le conduit d'entrée 31 et le conduit de sortie 33. Les abouts 5 et 7, forment avec des éléments femelles correspondantes du circuit 4, des raccords rapides de mise en communication des circuits 3 et 4. Selon une variante non représentée de l'invention, le circuit 3 de refroidissement peut être muni d'éléments femelles de raccord à obturateur, alors que des abouts mâles équipent le circuit 4. Le conduit intermédiaire 35 est obtenu par perçage et se prolonge, au-delà du conduit de sortie 33 et en direction d'une paroi latérale 11 du demi-moule 1, par une portion de conduit 351. Un taraudage 355 est ménagé dans un alésage 353 concentrique à la portion 351. La portion 351 est reliée à un dispositif 9 de compensation de volume, réalisé sous la forme d'un bouchon. Le bouchon 9 est vissé dans le taraudage 355 de manière à s'intégrer dans l'encombrement du demi-moule 1. Un joint torique 94 assure l'étanchéité du vissage du bouchon 9 dans le taraudage 355. Un piston 95 est apte à coulisser dans un alésage interne 93 du corps 91 du bouchon 9. Un second joint torique 96 permet d'assurer l'étanchéité du coulissement du piston 95 dans l'alésage interne 93. Du fait de l'étanchéité obtenue au moyen des joints toriques 94 et 96, la face 95A du piston 95 orientée en direction du conduit 35 est en contact avec le fluide de refroidissement, la face 95B orientée vers la paroi latérale 11 du demi-moule 1 étant isolée du fluide de refroidissement. Ainsi, la face 95A du piston 95 est soumise à un effort Fp dû à la pression du fluide de refroidissement dans 5 le circuit 3 de refroidissement. Un ressort de compression 97 est intercalé entre la face 95B du piston 95 et le fond 911 du corps 91 opposé au conduit 35. Ce ressort 97 exerce sur la face 95B du piston 95 un effort élastique Fe qui tend à repousser le piston 95 en direction du conduit 35 contre un jonc de butée 98. Une ouverture 99 est ménagée dans le fond 911 du corps 91 et met en communication un volume V9, interne au bouchon 9 et situé à l'arrière de la face 95B avec l'extérieur du demi-moule 1. La face 95B est soumise à un effort Fpa résultant de la pression atmosphérique Pa. Lorsque le circuit 3 de refroidissement est raccordé au circuit 4 d'alimentation en fluide de refroidissement, comme représenté à la figure 1, une pression P1 de l'ordre de la pression atmosphérique Pa règne dans le circuit 3. Le ressort 97 est choisi de telle sorte que la position d'équilibre du piston 95 soumis aux efforts Fp, Foa et F. correspond alors à la venue en butée du piston 95 contre le jonc 98. Lorsque les abouts 5 et 7 sont déconnectés par rapport au circuit 4 d'alimentation en fluide de refroidissement alors que le demi-moule 1 est encore chaud, comme représenté à la figure 2, la température du fluide de refroidissement emprisonné dans le circuit 3 de refroidissement augmente sensiblement. Cette augmentation de température entraîne une dilatation du fluide de refroidissement. Le volume occupé par le fluide étant fermé, la pression régnant dans le circuit 3 de refroidissement augmente. Cette pression atteint une valeur 6 P2, supérieure à la valeur P1 correspondant à l'équilibre du piston 95 en butée contre le jonc 98. L'effort Fp correspondant à la pression P2 s'exerce alors sur le piston 95 à l'encontre des efforts Fe et Fpa pour faire coulisser le piston 95 dans l'alésage interne 93 jusqu'à une nouvelle position d'équilibre représentée à la figure 3. L'ouverture 99 ménagée dans le corps 91 du bouchon 9 permet d'éviter tout emprisonnement de gaz dans le bouchon 9 à l'arrière de la face 95B du piston 95. La nouvelle position d'équilibre du piston 95 est telle que l'augmentation de volume concédée au fluide de refroidissement correspond à sa dilatation. Au fur et à mesure du refroidissement du demi-moule 1, la température du fluide de refroidissement diminue, de même que la pression régnant dans le circuit de refroidissement et l'effort Fp correspondant. Sous l'effet de l'effort Fe, le piston 95 coulisse progressivement en direction du jonc 98, jusqu'à venir en butée contre celui- ci lorsque la pression atteint la valeur P1. Le dispositif 9 de compensation de volume permet ainsi de limiter l'augmentation de pression dans le circuit 3 de refroidissement par une augmentation du volume disponible pour le fluide de refroidissement. De cette façon, la pression régnant dans le circuit 3 de refroidissement déconnecté du circuit 4 d'alimentation en fluide de refroidissement est maintenue à une valeur relativement faible, permettant d'éviter toute détérioration du circuit 3 de refroidissement conduisant à des fuites, en particulier aux interfaces entre le moule et les abouts ou le moule et des pièces destinées à obstruer les trous de perçage des conduits
Ce moule d'injection (1) comporte un circuit (3) de refroidissement, l'entrée (31) et la sortie (33) du circuit (31) de refroidissement étant équipées chacune d'un élément de raccord (5, 7) à obturateur (51, 71) pour la connexion et la déconnexion avec un circuit d'alimentation en fluide de refroidissement. Le circuit (3) de refroidissement est muni d'un dispositif (9) de compensation de volume. Ce dispositif comporte un piston (95) coulissant de manière étanche dans un alésage interne (93) de ce dispositif. Le piston (95) est soumis, sur une première face, à un effort dû à la pression du fluide de refroidissement dans le circuit (3) de refroidissement et, sur une seconde face, à un effort de rappel élastique opposé à l'effort dû à la pression.
1. Moule d'injection (1), du type comportant un circuit (3) de refroidissement, l'entrée (31) et la sortie (33) du circuit (3) de refroidissement étant équipées chacune d'un élément de raccord (5, 7) à obturateur (51, 71) pour la connexion et la déconnexion avec un circuit (4) d'alimentation en fluide de refroidissement, caractérisé en ce que le circuit (3) de refroidissement est muni d'un dispositif (9) de compensation de volume. 2. Moule d'injection selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif (9) de compensation de volume comporte un piston (95) coulissant de manière étanche dans un alésage interne (93) dudit dispositif, ledit piston étant soumis, sur une première face (95A), à un effort (Fp) dû à la pression (P1r P2) du fluide de refroidissement dans ledit circuit (3) de refroidissement et, sur une seconde face (95B) opposée à la première face et isolée du fluide de refroidissement, à un effort (Fe) de rappel élastique opposé à l'effort dû à la pression. 3. Moule d'injection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif (9) de compensation de volume est intégré dans l'encombrement du moule (1). 4. Moule d'injection selon la 3, caractérisé en ce que ledit dispositif (9) de compensation de volume est inséré dans une ouverture (351) débouchant d'un côté sur le circuit (3) de refroidissement et de l'autre côté sur l'extérieur du moule. 5. Moule d'injection selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit dispositif de compensation de volume est réalisé sous la forme d'un bouchon (9) placé dans un alésage (353) concentrique à un conduit (35) dudit circuit (3) de 8 refroidissement, le piston (95) étant coulissant dans un alésage interne (93) ménagé dans le corps (91) dudit bouchon. 6. Moule d'injection selon la 5, caractérisé en ce que ledit bouchon (9) est vissé dans un taraudage (355) ménagé dans ledit alésage (353) concentrique au conduit (35). 7. Moule d'injection selon la 6, caractérisé en ce que ledit bouchon (9) est pourvu d'un joint d'étanchéité (94) assurant un vissage étanche du bouchon dans ledit taraudage (355). 8. Moule d'injection selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que ledit alésage interne (93) du bouchon (9) est pourvu d'un joint d'étanchéité (96) assurant un coulissement étanche du piston (95) dans ledit alésage interne. 9. Moule d'injection selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le corps (91) du bouchon (9) comporte une ouverture (99) de mise en communication avec l'extérieur du moule (1) d'un volume (V9) interne au bouchon et situé du côté de ladite seconde face (95B) du piston (95). 10. Moule d'injection selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que l'effort de rappel élastique (Fe) est exercé par un ressort (97) intercalé entre ladite seconde face (95B) du piston (95) et le fond (911) du corps (91) du bouchon (9) situé du côté de ladite seconde face.
B
B29
B29C
B29C 45,B29C 33
B29C 45/73,B29C 33/04
FR2888455
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE DETECTION DE TELEPHONES MOBILES PAR SATELLITE.
20,070,112
L'invention concerne un procédé pour détecter des téléphones mobiles par satellite qui sont actifs dans l'environnement d'un observateur. L'invention concerne également un appareil simple pour la mise en oeuvre dudit procédé. Pour la protection d'objets importants ou d'espaces, la mise à disposition d'informations en direct sur le site même est déterminante. Dans ce contexte, en utilisation globale, les téléphones mobiles par satellite qui transmettent simultanément une information de position ont de plus en plus souvent un rôle à jouer. Un système fréquemment utilisé est le téléphone mobile nommé "Thuraya", dans lequel des informations sur la position du téléphone mobile selon le système GPS (global position system) sont transmises via le canal dit de données montantes (liaison retour du téléphone mobile vers le satellite). Ce système de téléphonie mobile Thuraya utilise des satellites géostationnaires et couvre par exemple l'Afrique du Nord, l'Europe, le Proche-Orient et certaines régions de l'Asie, indépendamment des installations terrestres de téléphonie mobile. Il est connu de déterminer de manière centralisée, par exploitation des signaux dits de liaison descendante émis par le satellite ou des bandes C menant aux stations de base, la position de téléphones mobiles actifs dans une zone de surveillance donnée et de transmettre ces informations, le cas échéant complétées avec le numéro du téléphone appelé ou le contenu informationnel de la conversation téléphonique, à un observateur stationné dans ladite zone de surveillance (Système de détection Thuraya GSA600 Athos-1 ou Athos 2/3 de la société Rohde & Schwarz). Ces systèmes basés sur un dispositif de détection central ont pour inconvénient que le cheminement des informations pour une exploitation des informations dans un engagement tactique est trop long et trop compliqué pour un observateur. Une information concernant la situation sur le terrain d'action envoyée par le poste central parvient régulièrement trop tard à l'observateur pour que celui-ci puisse en tenir compte dans sa prise de décision. Partant de là, la présente invention a pour objectif de proposer un procédé qui permette à un observateur de détecter lui-même, directement sur le site, la présence de téléphones mobiles par satellite actifs dans son environnement et de déterminer leur position. La présente invention a également pour objet un appareil simple, portatif, pour la mise en oeuvre dudit procédé. Avec le procédé selon l'invention, un observateur stationné loin d'un poste central peut localiser directement, en temps réel et très rapidement, des téléphones mobiles par satellite actifs dans son environnement et par suite utiliser très rapidement ces informations dans ses prises de décision, par exemple pour la protection d'objets importants ou d'espaces. Ceci permet une protection efficace des objets, étant donné qu'un chef d'opérations local peut détecter lui- même très rapidement si un téléphone mobile est actif dans sa zone de protection et surtout peut savoir où est situé ledit téléphone mobile. Ceci est intéressant par exemple dans le domaine militaire, car un responsable tactique peut obtenir très rapidement des informations sur l'activité environnante lors d'engagements hors zone et ainsi réagir très rapidement en fonction de celle-ci. Conformément au procédé selon l'invention, on capte sur le site de l'observateur, au moyen d'un récepteur large bande, les signaux de liaison montante des téléphones mobiles par satellite actifs dans l'environnement de l'observateur et, à partir des informations de position transmises via les signaux de liaison montante, on détermine les positions desdits téléphones mobiles par satellite actifs dans l'environnement de l'observateur et on les représente sur une carte géographique. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on capte à l'aide d'un récepteur à recherche d'émetteurs travaillant dans la bande de fréquences des faisceaux étroits affectés au site de l'observateur les signaux de liaison descendante des téléphones mobiles par satellite actifs dans l'environnement de l'observateur et, à partir desdits signaux de liaison descendante on extrait les informations de canal de liaison montante des téléphones mobiles par satellite qui sont ensuite exploitées sur le plan des informations de position qu'elles contiennent. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, en plus de la position, on détermine simultanément et on affiche la durée de l'activation des téléphones mobiles par satellite. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, en plus de la position on détermine simultanément et on affiche le numéro de téléphone appelé par un téléphone mobile par satellite. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on définit dans l'environnement d'un observateur, une zone géographique d'alarme donnée et, en présence d'une ou plusieurs activités de téléphone mobile dans ladite zone d'alarme ou en présence d'un appel d'un téléphone mobile depuis ladite zone d'alarme vers des numéros de téléphone donnés, une alarme est automatiquement déclenchée pour l'observateur. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, à partir du canal de diffusion (canal BCCH) des signaux de liaison descendante (Dn) du satellite vers le téléphone mobile on détermine les fréquences des signaux de liaison montante (Up) actuels pour les téléphones mobiles concernés et à partir du canal d'accès aléatoire (RACH) desdits signaux de liaison montante (Up) on détermine les informations de position GPS complémentaires transmises et on les représente sur une carte géographique. Un appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comporte un récepteur haute fréquence à bande large portatif avec une antenne réceptrice omnidirectionnelle pour recevoir les signaux de liaison montante (Up) de tous les téléphones mobiles actifs dans l'environnement du point d'installation, un dispositif pour l'exploitation des informations de position GPS transmises par l'intermédiaire de ces signaux de liaison montante (Un), un dispositif électronique d'affichage à écran pour la représentation d'une carte géographique de l'environnement du point d'installation de l'appareil et pour afficher les positions respectives déterminées de téléphones mobile sur ladite carte. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention le récepteur haute fréquence à bande large portatif peut fonctionner en récepteur à recherche d'émetteurs et, à l'aide d'une antenne à caractéristique directionnelle pointée sur le satellite (S), au cours d'une recherche préalable, les signaux de liaison descendante (Dn) des téléphones mobiles actifs dans l'environnement du point d'installation sont captés et exploités du point de vue du faisceau étroit actuel, de son environnement et des fréquences des signaux de liaison montante (Up) associés. L'invention est décrite de manière détaillée dans ce qui suit à l'aide d'un exemple de réalisation, en faisant référence au dessin. La figure unique représente de manière schématique le principe d'un système de téléphone mobile par satellite. La figure montre le principe du système de téléphone mobile par satellite "Thuraya", dans lequel un téléphone mobile M peut, en utilisant une gamme de fréquences dite bande-L, en tout point du monde via des satellites géostationnaires S, qui à leur tour communiquent dans la gamme de fréquences dite bande-C avec différentes stations de base B réparties dans le monde, le cas échéant en recourant à des réseaux de téléphones GSM ou à des réseaux fixes, établir des liaisons téléphoniques avec d'autres abonnés. La communication avec les téléphones mobiles M des abonnés est organisée en faisceaux relativement étroits, couramment appelés "spot beams", qui fonctionnent comme les cellules du système GSM et travaillent avec différentes fréquences de porteuse dans la bande-L. Par l'intermédiaire des canaux dits "de liaison descendante" D des bandes L entre le satellite S et le téléphone mobile M, des données sont transmises en continu dans des canaux de signalisation via les faisceaux étroits assignés pour la position concernée. Par ailleurs les fréquences pour les canaux dits "de liaison montante" Up associés aux téléphones mobiles M concernés sont transmises en vue de la liaison entre téléphone mobile et satellite, de même que le type de modulation utilisé et d'autres structures temporelles. Lorsqu'un téléphone mobile M est actif et, par l'intermédiaire de la bande-L concernée, d'une part reçoit des informations en provenance du satellite via le canal de liaison descendante D" et transmet des informations du téléphone mobile M vers le satellite via le canal de liaison montante Up, des informations de position du téléphone mobile M selon le système GPS sont transmises simultanément via le canal de liaison montante Up. Ce mode de fonctionnement du téléphone mobile "Thuraya" est connu en tant que tel. Il existe d'autres systèmes de téléphonie mobile équivalents, qui travaillent selon un principe similaire et transmettent des informations de position via le canal de liaison montante, le cas échéant selon un système de localisation différent du GPS, par exemple selon le futur système de localisation européen "Galileo". Cette possibilité offerte dans les systèmes de téléphonie mobile par satellite courants est utilisée conformément à l'invention aux fins d'indiquer directement sur le site à un observateur, par exemple à un chef de troupe sur un terrain d'action hors zone ou à un responsable local d'une action de protection, au moyen d'un appareil de réception G maniable, les lieux dans son environnement proche où des téléphones mobiles M sont actifs. Le récepteur E reçoit par l'intermédiaire d'une 2888455 6 petite antenne planaire F grossièrement pointée sur le satellite S les signaux de liaison descendante D du satellite S et par l'intermédiaire d'une petite antenne à large bande H à caractéristique omnidirectionnelle les signaux de liaison montante Up émis en direction du satellite M par des téléphones mobiles M proches. La réception des signaux de liaison montante, du fait de la faible puissance d'émission des téléphones mobiles M, est limitée à des téléphones mobiles situés dans l'environnement proche du récepteur E, dans la pratique dans un rayon maximal de quelques kilomètres. Cela est néanmoins suffisant dans la pratique pour des utilisations de ce type. Tout d'abord au cours d'une brève phase de recherche du récepteur E, on détermine le faisceau étroit qui correspond à la position du récepteur ainsi que les faisceaux étroits dans l'environnement de celui-ci. Puis par l'intermédiaire du canal dit de diffusion BCCH du signal descendant D émis par le satellite S on détermine les informations associées aux téléphones mobiles M environnants sur les canaux de liaison montante utilisables (fréquence, type de modulation, structures temporelles et autres..). On configure alors un module récepteur à large bande du récepteur de manière à recevoir tous les signaux de liaison montante des téléphones mobiles M actifs dans le voisinage. A partir du canal dit d'accès aléatoire (RACH) des signaux de liaison montante reçus en large bande on détermine et on exploite les informations de position selon le système GPS transmises. Le résultat de la détermination de la position de téléphones mobiles M actifs dans l'environnement est présenté sur une carte géographique K électronique sur l'appareil de réception E, comme cela est représenté dans l'exemple par trois téléphones mobiles M1, M2, M3. La position T de l'observateur est également représentée au centre de la petite carte K, qui montre l'environnement immédiat de la zone d'opération. Outre la position du téléphone mobile, il est également possible le cas échéant de déterminer chaque fois la durée d'activité du téléphone mobile et de l'afficher sur l'écran pour l'observateur. Dans le cas d'un appel partant d'un téléphone mobile actif, il serait encore possible, le cas échéant, de déterminer le numéro de téléphone appelé par l'intermédiaire du signal RACH et de l'afficher. Si l'opérateur Thuraya utilise plusieurs faisceaux étroits sur le lieu de l'observateur, ceux-ci sont également détectés. L'appareil de réception dans ce cas est configuré de manière à pouvoir exploiter simultanément plusieurs sous-bandes. Le récepteur E est de préférence réalisé sous forme de récepteur numérique. Dans les parties réceptrices numériques, les porteuses qui contiennent les canaux de signalisation sont démodulées et décodées. Les informations extraites des salves des canaux de signalisation sont stockées temporairement dans une mémoire de données. L'appareil récepteur E présente de préférence une construction très compacte et robuste, de sorte que celui-ci peut être installé de manière très discrète dans un véhicule. L'utilisation de l'appareil est très simple à utiliser et la présentation du résultat se fait sur un écran plat. La représentation avec de préférence la propre position au centre T de la carte géographique reste toujours centrée même lors d'un déplacement du récepteur E. La zone de surveillance peut être adaptée en fonction des exigences rencontrées. Des fonctions d'alarme peuvent également être intégrées dans l'appareil récepteur. Par exemple on peut entrer dans le récepteur E qu'il s'agit, en priorité, surveiller de manière automatique l'activité de téléphones mobiles dans une zone A choisie. Si par exemple dans cette zone A une activité d'un téléphone mobile est détectée ou si un grand nombre d'activités sont constatées ou encore si un téléphone mobile dans la zone A appelle un numéro de téléphone précis, voire des zones déterminées, une alarme est automatiquement déclenchée dans l'appareil récepteur E et l'observateur est alerté. Dans le cas de téléphones mobiles actifs qui se déplacent, il est encore possible le cas échéant d'indiquer la direction du déplacement. L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation représenté et décrit. Toutes les caractéristiques décrites et représentées peuvent être combinées entre elles d'une quelconque manière
L'invention concerne un procédé de détection des téléphones mobiles par satellite qui sont actifs dans l'environnement d'un observateur.Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé comporte un récepteur haute fréquence à bande large (E) portatif avec une antenne réceptrice (H) omnidirectionnelle pour recevoir les signaux de liaison montante (Up) des téléphones mobiles (M1, M2, M3) actifs dans l'environnement du point d'installation, un dispositif pour l'exploitation des informations de position (GPS) transmises via les signaux de liaison montante (Up), un dispositif électronique d'affichage avec écran pour la représentation d'une carte (K) de l'environnement du point d'installation (T) de l'appareil (G) et pour l'affichage des positions de téléphones mobiles (M1, M2, M3) sur ladite carte (K).
1. Procédé de détection des téléphones mobiles par satellite qui sont actifs dans l'environnement d'un observateur, caractérisé par le fait que sur le site (T) de l'observateur on capte au moyen d'un récepteur large bande (E) les signaux de liaison montante (Up) des téléphones mobiles par satellite (Ml, M2, M3) actifs dans l'environnement de l'observateur, à partir des informations de position transmises par l'intermédiaire des signaux de liaison montante (Up) on détermine les positions des téléphones mobiles par satellite (Ml, M2, M3) actifs dans l'environnement de l'observateur et on les représente sur une carte géographique (K). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'à l'aide d'un récepteur à recherche d'émetteurs (E) travaillant dans la bande de fréquences des faisceaux étroit affectés au site (T) de l'observateur, on capte les signaux de liaison descendante (Dn) des téléphones mobiles par satellite (Ml, M2, M3) actifs dans l'environnement de l'observateur et, à partir desdits signaux de liaison descendante (Dn) on recherche les informations de canal de liaison montante (Up) des téléphones mobiles par satellite (Ml, M2, M3) qui sont ensuite exploitées sur le plan des informations de position qu'elles contiennent. 3. Procédé selon une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'en plus de la position on détermine simultanément et on affiche la durée de l'activation des téléphones mobiles par satellite (Ml, M2, M3). 4. Procédé selon une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait qu'en plus de la position on détermine 2888455 10 simultanément et on affiche le numéro de téléphone appelé par un téléphone mobile par satellite (Ml, M2, M3). 5. Procédé selon une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que dans l'environnement d'un observateur, on définit une zone géographique d'alarme (A) donnée et en présence d'une ou plusieurs activités de téléphone mobile dans ladite zone d'alarme ou en présence d'un appel d'un téléphone mobile depuis ladite zone d'alarme vers des numéros de téléphone donnés, une alarme est automatiquement déclenchée pour l'observateur. 6. Procédé selon une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'à partir du canal de diffusion (BCCH) des signaux de liaison descendante (Dn) du satellite (S) vers le téléphone mobile on détermine les fréquences des signaux de liaison montante (Up) actuels pour les téléphones mobiles (Ml, M2, M3) concernés et à partir du canal d'accès aléatoire (RACH) desdits signaux de liaison montante (Up) on détermine les informations de position GPS complémentaires transmises et on les représente sur une carte géographique (K). 7. Appareil pour la mise en oeuvre d'un procédé selon une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un récepteur haute fréquence à bande large (E) portatif avec une antenne réceptrice (H) omnidirectionnelle pour recevoir les signaux de liaison montante (Up) de tous les téléphones mobiles (Ml, M2, M3) actifs dans l'environnement du point d'installation, un dispositif pour l'exploitation des informations de position (GPS) transmises par l'intermédiaire de ces signaux de liaison montante (Up), un dispositif électronique d'affichage avec écran pour la représentation d'une carte géographique (K) de l'environnement du point d'installation (T) de l'appareil (G) et pour l'affichage des positions respectives déterminées de téléphones mobiles (Ml, M2, M3) sur ladite carte (K). 8. Appareil selon la 7, caractérisé par le fait que le récepteur haute fréquence à bande large (E) portatif peut fonctionner en récepteur à recherche d'émetteurs et qu'à l'aide d'une antenne (F) à caractéristique directionnelle pointée sur le satellite (S), au cours d'une recherche préalable, les signaux de liaison descendante (Du) des téléphones mobiles (Ml, M2, M3) actifs dans l'environnement du point d'installation (T) sont captés et exploités du point de vue du faisceau étroit actuel, de son environnement et des fréquences des signaux de liaison montante (Up) associés.
H
H04
H04B,H04W
H04B 7,H04W 12,H04W 64
H04B 7/185,H04W 12/02,H04W 64/00
FR2900203
A1
DISPOSITIF DE REPARTITION DES GAZ D'ENTREE DANS UN SYSTEME D'ALIMENTATION EN AIR D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,071,026
"" [0001] La présente invention concerne un dispositif de répartition des gaz d'entrée dans un système d'alimentation en air d'un moteur à combustion interne ayant un ou plusieurs cylindres, avec re-circulation des gaz d'échappement. [0002] La présente invention s'applique aussi bien à des moteurs à allumage par compression qu'à des moteurs à allumage commandé. [0003] En ce qui concerne le fonctionnement des moteurs à allumage par compression, également appelés moteurs Diesel, la re-circulation des gaz d'échappement permet de diminuer les rejets de gaz polluants dont principalement les oxydes d'azote, gaz dont les seuils d'émission sont normalisés. [0004] La re-circulation des gaz d'échappement, c'est-à-dire la réintroduction d'une partie des gaz d'échappement, ensemble avec de l'air frais permet de diminuer les émissions de gaz polluants. L'octroi de normes d'émission de plus en plus sévères rend l'utilisation du procédé de re-circulation des gaz d'échappement systématique en motorisation de type Diesel. Il est courant de voir les taux de re-circulation de l'ordre de 50%, ce qui signifie que la moitié des gaz aspirés par un cylindre d'un moteur à combustion interne sont des gaz d'échappement re-circulés. [0005] Un moteur à combustion interne, ou moteur thermique, ayant un ou plusieurs cylindres comprend pour chaque cylindre une culasse, formant couvercle au-dessus de celui-ci, au moins une soupape d'admission de l'air frais et au moins une soupape d'échappement montée dans la culasse. L'air frais est amené aux soupapes par l'intermédiaire d'un volume appelé Plenum ou répartiteur. Ce dernier est généralement en communication avec l'échappement par l'intermédiaire d'une soupape ou d'une vanne. On parle alors d'un circuit EGR (du terme anglais exhaust gaz recirculation ). Alors que l'emploi d'EGR n'est pas encore systématique en motorisation de type allumage commandé, et que les taux de re-circulation ne sont généralement pas au niveau élevé des motorisations Diesel, son emploi est sérieusement envisagé à grande échelle à terme, particulièrement pour les modes de combustion fondés sur l'allumage spontané et non plus commandé, de la charge. Les bénéfices attendus de l'emploi d'EGR sont principalement associés à une réduction de la consommation de carburant qu'autorise une combustion en mélange pauvre. [0006] La technique de re-circulation de gaz d'échappement est ainsi communément admise et apparaît généralement satisfaisante. Toutefois, des études plus approfondies du fonctionnement d'un moteur à combustion interne sur régime air+gaz d'échappement re-circulés montrent que la combustion est très sensible aux hétérogénéités de ce mélange et à l'évolution de la proportion d'EGR dans la masse de gaz admise dans le cylindre. [0007] Pour améliorer l'homogénéité des mélanges air+gaz d'échappement, des systèmes de plus en plus complexes sont développés. Dans certains systèmes, comme par exemple dans celui utilisé pour le moteur Diesel décrit dans le document US-A-6301888, l'admission des gaz re-circulés dans l'air frais est effectué au plus près des soupapes d'admission du moteur, afin d'améliorer la réactivité du système. [0008] Cependant, les systèmes d'alimentation en air avec re-circulation de gaz 15 d'échappement présentent certains inconvénients liés aux conditions nécessaires à l'alimentation en gaz d'échappement re-circulé du moteur. [0009] Si l'air est admis avec une pression P dans le moteur, et que les gaz d'échappement sont rejetés à une pression P', le débit des gaz d'échappement recirculés ne sera instauré de l'échappement vers l'admission que si P' est supérieur à P. 2 0 On peut bien sûr jouer sur l'acoustique des gaz, mais elle ne permet d'installer un flux de gaz d'échappement re-circulés à fort débit. Dès lors, l'augmentation du niveau des gaz d'échappement re-circulés n'est possible qu'avec l'augmentation du différentiel de pression (P'-P). [0010] Or, la différence (P'-P) influence la consommation de carburant en entrant 25 dans le calcul du travail de la boucle basse pression du cycle du moteur, et donc dans son rendement. [0011] Le but de l'invention est de proposer des moyens plus simples que ceux utilisés à ce jour pour l'alimentation en air d'un moteur à combustion interne avec recirculation des gaz d'échappement. [0012] Le but de l'invention est atteint avec un dispositif de répartition des gaz d'entrée dans un système d'alimentation en air d'un moteur à combustion interne ayant un ou plusieurs cylindres, le système comprenant une tubulure d'admission d'air frais et une tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés, et le moteur à combustion interne comprenant pour chaque cylindre une culasse formant couvercle au-dessus de celui-ci, au moins une soupape d'admission de gaz d'entrée et au moins une soupape d'échappement montées dans la culasse, et, en cas d'un moteur à plusieurs cylindres, un répartiteur reliant au moins la tubulure d' admission d'air frais aux cylindres. Selon l'invention, la tubulure d'admission d'air frais et la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés sont reliées au cylindre unique ou à chacun des cylindres indépendamment l'une de l'autre, chacune par une soupape d'admission réservée à elle. [0013] [0014] L'invention permet plus particulièrement d'augmenter le taux de re-circulation des gaz d'échappement et donc de diminuer les émissions polluantes. Une telle augmentation peut être réalisée sans induire une forte surconsommation de carburant liée la différence (P'-P), généralement nécessaire pour instaurer ce débit. De même, l'invention permet d'améliorer le fonctionnement et les performances d'un moteur à combustion interne, à allumage par compression ou à allumage commandé, lorsqu'il admet avec un mélange air+gaz d'échappement re-circulés. L'invention permet enfin d'améliorer le comportement en transitoire du moteur lors d'un passage d'un point de fonctionnement avec gaz d'échappement re-circulés vers un point de fonctionnement sans gaz d'échappement re-circulés, et plus généralement lors de fortes variations du différentiel de pression (P'-P). [0015] Le dispositif de l'invention est conformé pour fonctionner essentiellement suivant le principe que le débit d'air frais est établi uniquement via la pression P et que le débit de gaz d'échappement re-circulés est établi uniquement via la pression P'. [0016] Cette disposition permet de fonctionner avec des gaz d'échappement recirculés alors que les pressions P' et P sont égales, ce qui est intéressant d'un point de vue consommation de carburant, car cela minimise le travail de la boucle basse pression du cycle moteur. De plus, cette disposition permet d'augmenter le taux de gaz d'échappement re-circulés dans le cylindre, puisque le débit de gaz d'échappement re-circulés n'est plus instauré par le différentiel de pression (P'-P), mais uniquement par la pression P'. [0017] Le dispositif de l'invention améliore par ailleurs l'homogénéité du dosage des gaz d'entrée cylindre par cylindre sans devoir recourir à des outils complexes d'homogénéisation des deux flux de gaz, respectivement l'air frais et les gaz d'échappement re-circulés. [0018] En outre, le dispositif de l'invention assure une distribution des gaz d'échappement re-circulés dédiée à chacun des cylindres du moteur à combustion interne. Les soupapes d'échappement des gaz aboutissent directement, abstraction faite de l'éventuel répartiteur, aux soupapes d'admission des gaz re-circulés. [0019] C'est pour cela que la présente invention propose d'utiliser, dans un moteur à plusieurs cylindres, un répartiteur d'admission pour chaque flux. En même temps, cette conception de l'invention permet pour les aspects transitoires, d'utiliser une stratégie de pilotage d'une valve papillon disposée à l'entrée du répartiteur des gaz d'échappement re-circulés. [0020] L'un des deux répartiteurs est en communication avec l'échappement via un circuit de gaz d'échappement re-circulés classique : vanne ou soupape avec ou sans échangeur eau/gaz. [0021] Le débit des gaz d'échappement re-circulés dans les cylindres se fait donc directement aux conditions suivantes (P'-Pcyl)-dP où • P' est la pression moyenne dans le collecteur échappement, • Pcyl, la pression dans le cylindre et • dP la perte de charge dans le circuit de gaz d'échappement re-circulés, réglable par la vanne ou soupape citée auparavant. [0022] Par ce dispositif, le remplissage en gaz d'échappement re-circulés n'est donc pas dépendant de la différence de pression établie aux bornes des cylindres (P'-P), mais de (P'-Pcyl). [0023] Au moyen d'un papillon, que l'on essayera de conserver fermé sur la majorité de la plage d'utilisation des gaz d'échappement re-circulés, ce répartiteur peut aussi être en communication avec l'air frais. De cette manière, lorsque l'on ne voudra pas fonctionner avec des gaz d'échappement re-circulés, ce répartiteur pourra servir pour amener de l'air aux soupapes d'admission qui lui sont dédiées. [0024] Dans une variante de l'invention, le papillon pourra être piloté lors du changement de mode du moteur : air+gaz d'échappement re-circulés vers uniquement air. [0025] L'autre répartiteur est, quant à lui, relié à la ligne d'admission d'air frais. Il est possible d'y adjoindre un papillon, préférentiellement placé en amont des deux répartiteurs. Il servira alors d'étouffoir au moteur lors des phases d'arrêt, ou de régulateur de pression P du flux d'air frais. [0026] Par ce dispositif de répartiteur scindé, le remplissage en air n'est donc pas perturbé par le débit de gaz d'échappement re-circulés et est réalisé aux conditions (P- Pcyl). [0027] Avec ce dispositif répartiteur scindé en deux, les gaz d'échappement recirculés arrivent directement aux soupapes par l'intermédiaire de son répartiteur dédié, garantissant une bonne distribution air et gaz d'échappement re-circulés cylindre à cylindre, sans avoir recours à un complexe dispositif d'homogénéisation. Les deux 2 0 fonctions de mélange et d'homogénéisation des flux air et gaz d'échappement re-circulés sont assurés par le cylindre lui-même. [0028] Le répartiteur dédié au gaz d'échappement re-circulés aura un volume adéquat permettant de supporter sur toute la plage d'utilisation du moteur sa demande en débit de gaz d'échappement re-circulés : typiquement un volume du type aC/N où 25 • C est la cylindrée totale du moteur, • N est le nombre de cylindres, et • a est choisi entre 0,3 et 3, préférentiellement autour de 1,5. La sensibilité lié au volume restant au niveau des conduits primaires : entre les soupapes et le répartiteur. [0029] Le second répartiteur aura sensiblement le même volume et sera dédié à l'approvisionnement du ou des cylindres en air frais. [0030] Comme stipulé plus haut, une variante de l'invention permettra, à l'aide du papillon en amont du répartiteur des gaz d'échappement re-circulés (référencé 6 sur les dessins), de fonctionner en l'ouvrant quelque peu. Ceci particulièrement dans les cas où les besoins en air des cylindres seront tels que le flux ne pourra pas passer par le seul répartiteur dédié à l'air, typiquement pour les cas de pleine charge ou de très fortes charges partielles, ou encore de hauts régimes. [0031] Dans une autre variante de l'invention, le papillon pourra être piloté lors du changement de mode d'admission du moteur (air+gaz d'échappement re-circulés vers uniquement air), afin de gagner en dynamique, le gain étant d'autant plus important que le taux de gaz re-circulés est important. [0032] Lors du passage air+gaz d'échappement re-circulés vers air seul, le papillon restera fermé le temps que le répartiteur d'air soit proche de ses conditions limites de fonctionnement, c'est-à-dire jusqu'à sa saturation en débit volumique. Après quoi, le répartiteur initialement dédié au gaz d'échappement re-circulés pourra être ouvert à l'air frais. Ceci permet de gagner en réactivité sur la boucle d'air en minimisant l'effet vidange gaz d'échappement re-circulés du répartiteur dédié. [0033] Suivant la dynamique du papillon gaz d'échappement re-circulés, il sera nécessaire d'anticiper la saturation. Dans ce cas, le test dQ/dt > 0 sera remplacé par dQ/dt > n, n étant une valeur consigne calibrée comme représentative du besoin en agrément. [0034] Enfin, avantageusement, le système ainsi décrit pourra être associé à un système de distribution variable soupape par soupape permettant de contrôler au mieux les débits d'air et de gaz d'échappement re-circulés et ainsi le taux de gaz d'échappement re-circulés dans le cylindre. [0035] Dans les dessins annexés, les principales caractéristiques de la présente invention seront représentées de la manière suivante : [0036] la figure 1 représente schématiquement un dispositif de l'invention en position 3 0 de fonctionnement avec des gaz d'échappement re-circulés, [0037] la figure 2 montre le dispositif de la figure 1 en fonctionnement à air frais seul, [0038] la figure 3 est un exemple de réalisation d'un dispositif de l'invention et, [0039] la figure 4 montre un diagramme de la logique de pilotage d'une valve papillon EGR. [0040] Le dispositif de répartition du gaz d'entrée selon l'invention est représenté sur les figures 1 et 2 pour un moteur à deux cylindres Cl et C2. Le système comprend une tubulure d'admission d'air frais 1, une tubulure d'admission de gaz d'échappement recirculé 2 et un collecteur de gaz d'échappement 11 à partir duquel est dérivée la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés. Le moteur comprend par ailleurs pour chaque cylindre une culasse formant couvercle au-dessus de celui-ci, deux soupapes d'admission de gaz d'entrée 3, 4 et une soupape d'échappement 5 montées dans la culasse. La tubulure d'admission d'air frais 1 est reliée aux cylindres Cl, C2 moyennant un répartiteur 7 et, de manière analogue, la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulé 2 est reliée aux cylindres Cl, C2 moyennant un répartiteur 8. [0041] Conformément à l'invention, la tubulure d'admission d'air frais 1 est reliée aux cylindres Cl, C2, outre par le répartiteur 7 avec ses deux branches 7A, 7B, par des soupapes d'admission dédiée 3. De manière analogue, la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulé 2 est reliée aux cylindres Cl, C2, outre par le répartiteur 8 avec ses deux branches 8A, 8B, par des soupapes dédiées 4. Ainsi, chacune des deux branches des deux répartiteurs 7 et 8 est reliée au cylindre correspondant Cl ou C2 respectivement par les premières soupapes d'admission 3 ou par des secondes soupapes d'admission 4. [0042] Avantageusement, comme représenté sur les figures 1 et 2, la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulé 2 comporte une première valve papillon 6 destinée à commander un passage entre la tubulure d'admission d'air frais 1 et la tubulure de gaz d'échappement re-circulé 2. La première valve papillon 6 est commandée, par exemple, par l'ordinateur de bord ou sa partie conformée pour commander les différentes fonctions de régulation nécessaires au bon fonctionnement 3 0 du moteur. [0043] Comme le montrent bien les figures 1 et 2, le système de l'invention peut être équipé d'une seconde valve papillon 9 disposée dans la tubulure d'admission d'air frais 1 en amont de la première valve papillon 6 de la tubulure d'admission de la tubulure de gaz d'échappement re-circulé 2. La seconde valve papillon 9 est destinée à être actionnée, par exemple, lors des phases d'arrêt du moteur. [0044] Le flux de la partie de gaz d'échappement qui est re-circulée est influencé par une valve EGR 10. [0045] Lorsque le moteur fonctionne normalement avec re-circulation des gaz d'échappement, la valve EGR 10 est ouverte suivant le pourcentage de gaz d'échappement dans le mélange gaz d'échappement / air frais à atteindre dans les cylindres. [0046] Lorsque le moteur doit être alimenté uniquement en air frais, la soupape EGR 10 est fermée et la première valve papillon 6 est entièrement ouverte de manière que l'air frais, après avoir passé la seconde valve paillon 9, puisse être reparti sur le répartiteur d'admission d'air frais 7 et le répartiteur d'admission de gaz re-circulés 8. [0047] La figure 3 montre de manière très schématisée un ensemble d'admission pour un moteur à quatre cylindres. On y voit plus particulièrement le répartiteur d'admission d'air frais 7 et le répartiteur d'admission de gaz d'échappement recirculés 8 avec les branches référencées respectivement 7A, 7B, 7C, 7D pour le répartiteur d'air frais et les branches référencées 8A, 8B, 8C, 8D pour le répartiteur d'admission de gaz d'échappement 8. [0048] La figure 4 montre un diagramme de la logique de pilotage d'une valve papillon EGR dans le cas d'un fonctionnement transitoire de la zone air + gaz d'échappement re-circulés vers la zone air seul Ce diagramme inclus le test test dQ/dt > 0 qui, comme expliqué plus haut, peut être remplacé par le test dQ/dt > n, où n est une valeur consigne calibrée comme représentative du besoin en agrément
L'invention concerne un dispositif de répartition des gaz d'entrée dans un système d'alimentation en air d'un moteur à combustion interne. Ce système comprend une tubulure d'admission d'air frais (1) et une tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2), et le moteur à combustion interne comprend pour chaque cylindre une culasse formant couvercle au-dessus de celui-ci, au moins une soupape d'admission de gaz d'entrée (3, 4) et au moins une soupape d'échappement (5) montées dans la culasse, et, en cas d'un moteur à plusieurs cylindres, un répartiteur (7) reliant au moins la tubulure d'admission d'air frais (1) aux cylindres. Dans ce dispositif, la tubulure d'admission d'air frais (1) et la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2) sont reliées à chacun des cylindres indépendamment l'une de l'autre, chacune (1, 2) par une soupape d'admission (3, 4) réservée à elle (1, 2).
1. Dispositif de répartition des gaz d'entrée dans un système d'alimentation en air d'un moteur à combustion interne ayant un ou plusieurs cylindres (Cl, C2), le système comprenant une tubulure d'admission d'air frais (1) et une tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2), et le moteur à combustion interne comprenant pour chaque cylindre une culasse formant couvercle au-dessus de celui-ci, au moins une soupape d'admission de gaz d'entrée (3, 4) et au moins une soupape d'échappement (5) montées dans la culasse, et, en cas d'un moteur à plusieurs cylindres, un répartiteur (7) reliant au moins la tubulure d'admission d'air frais (1) aux cylindres, caractérisé en ce que la tubulure d'admission d'air frais (1) et la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2) sont reliées au cylindre unique ou à chacun des cylindres indépendamment l'une de l'autre, chacune (1, 2) par une soupape d'admission (3, 4) réservée à elle (1, 2). 2. Dispositif selon la 1 adapté à un moteur à combustion interne ayant au moins deux cylindres, caractérisé en ce qu'il comprend deux répartiteurs (7, 8) dont l'un (7) relie la tubulure d'admission d'air frais (1) aux cylindres par des premières soupapes d'admission (3) et dont l'autre (8) relie la tubulure d'admission de gaz d'échappement recirculés (2) aux cylindres par des secondes soupapes d'admission (4). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2) comporte une première valve papillon (6) destinée à commander un passage entre la tubulure d'admission d'air frais (1) et la tubulure d'admission de gaz d'échappement re-circulés (2). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la tubulure d'admission d'air frais (1) comporte une seconde valve papillon (9) disposée en amont de la première valve papillon (6) de la tubulure d'admission de gaz d'échappement recirculés (2). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande permettant de piloter la première valve papillon (6) demanière à ouvrir cette valve (6) entièrement lors d'un changement de mode de fonctionnement du moteur d'alimentation mixte air frais plus gaz d'échappement recirculés à uniquement air frais. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que les deux répartiteurs (7, 8) ont au moins approximativement le même volume. 7. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande permettant de piloter la première valve papillon (6) de manière à ouvrir cette valve (6) quelque peu lorsque le moteur est sollicité en pleine charge, en forte charge partielle ou à haut régime. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un système de distribution variable soupape par soupape, permettant de contrôler cylindre par cylindre les débits respectifs d'air frais et de gaz d'échappement re-circulés. 9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8.
F
F02
F02M
F02M 25,F02M 35
F02M 25/07,F02M 35/10
FR2896156
A1
NOUVELLE UTILISATION DE LA TRITOQUALINE EN ASSOCIATION AVEC DES SUBSTANCES MEDICAMENTEUSES ANTAGONISTES DU RECEPTEUR H2 A L'HISTAMINE,POUR LE TRAITEMENT DES MALADIES INFLAMMATOIRES DIGESTIVES
20,070,720
Nouvelle utilisation de la tritoqualine en association avec des substances médicamenteuses antagonistes du récepteur H2 à l'histamine, pour le traitement des maladies inflammatoires digestives Inventeurs : Emile Loria, Mike Nikolaou, Gaétan Terrasse, Yves Tréhin La présente invention se rapporte à l'utilisation de substances chimiques, les énantiomères lévogyres et dextrogyres de la (AMINO-7 TRIETHOXY-4,5,6 0X0-1 DIHYDRO-1,3 ISOBENZOFURANNYL-3)-1METHOXY-8 METHYL-2METHYLENEDIOXY-6, 7TETRAHYDRO-,2,3,4ISOQUINOLEINE, ou 15 tritoqualine, en association avec des substances médicamenteuses antagonistes du récepteur H2 à l'histamine, ou de ses sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'un médicament dans le reflux gastro-oesophagien,l'ulcère gastrique et duodénal 20 ainsi que pour les troubles dyspeptiques. L'acide gastrique est connu depuis de nombreuses décennies pour être un facteur clef des fonctions gastro-intestinales supérieures normales, y compris pour la digestion de protéines, l'absorption du 25 calcium, ainsi qu'une protection contre des infections bactériennes. Cependant, les niveaux inopportuns de secrétions d'acide chlorhydrique sont à l'origine de plusieurs pathologies répandues : 1) comme le reflux gastro-oesophagien (RGO), 30 et dont le signe clinique principal est la sensation de brûlure retrosternale. Le diagnostic de RGO peut reposer sur l'interrogatoire, la laryngoscopie, et les examens complémentaires habituels (endoscopie et PH-métrie). 10 2 Chez les patients ayant des symptômes ORL inexpliqués, des signes typiques de reflux (pyrosis et régurgitations acides) sont présents dans 20 des cas. 2) L'ulcère gastrique, dont le signe clinique principal est la douleur hypogastrique. Il y a trente ans, cette pathologie pouvait être mortelle si non traité. On a d'ailleurs mis en évidence dans la plupart de ces ulcères gastriques, la présence d'une bactérie Helicobacter pylori .Cette découverte très controversée à l'origine a conduit par ailleurs à proposer des traitements permettant d'éradiquer cette bactérie et de traiter ainsi les ulcères gastriques d'une manière innovante. 3) La dyspepsie : Le terme dyspepsie est imprécis. La meilleure description que l'on puisse en donner est la gêne épigastrique ou la sensation de réplétion douloureuses, chroniques (depuis plus de trois mois), récidivantes et souvent liées à l'horaire des repas. Le siège de la douleur et sa relation aux repas ressemblent à la description classique d'un ulcère gastro-duodénal, mais en fait absent chez un patient dyspeptique. La dyspepsie est habituellement un malaise quotidien, mais rarement invalidant. D'autres symptômes de troubles des voies digestives hautes sont associés avec la dyspepsie, notamment les nausées, les vomissements (rarement), les éructations et la sensation de distension gazeuse. La dyspepsie affecte environ 10 . de la population, mais beaucoup ne sollicitent pas l'avis du médecin. Parmi ceux qui consultent un médecin, près du tiers ne présente pas d'ulcère gastro-duodénal. Il semble donc qu'il existe des symptômes de dyspepsie non liés A la présence d'ulcère gastro-duodénal et donc 3 une entité clinique propre, peut être liée à une hypersécrétion acide. La tritoqualine est une substance chimique connue depuis de très nombreuses années, et utilisée comme antihistaminique. Sa fabrication est décrite dans le brevet francais FR 1.295.309. La tritoqualine est connue pour son activité antiallergique par son action inhibitrice sur l'histidine décarboxylase. Elle possède de nombreuses propriétés sur des symptômes cliniques variés, rhinite, urticaire, eczéma, mastocytose, mais n'est pas connue pour une activité sur les secrétions digestives et en particulier sur les pathologies hautes du tube digestif : oesophagite, reflux gastro-oesophagien, gastrite, ulcère gastrique et duodénal. Les inventeurs ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires digestives de la tritoqualine, plus particulièrement sur le reflux gastro-oesophagien, à partir de nombreuses observations cliniques. Ces observations ont conduit les inventeurs à proposer une nouvelle utilisation de la tritoqualine dans les pathologies digestives, qui a fait l'objet en mars 2005 d'un dépôt de brevet Français sous le numéro 0502919. Comment expliquer qu'un anti-allergique puisse traiter et guérir de nombreuses pathologies inflammatoires digestives et en particulier le reflux gastro-oesophagien ? Les auteurs envisagent une nouvelle hypothèse à l'origine des maladies inflammatoires 4 digestives et en particulier du reflux gastrooesophagien. Le reflux gastro-oesophagien est une maladie fréquente qui touche plus de 10% de la population mondiale'. Cette fréquence qui semble augmenter depuis plus de 20 ans n'a pas reçue d'explication satisfaisante. De nombreuses publications mettent en évidence le très grand nombre de patients asthmatiques qui présentent un reflux gastro-oesophagien. Cette fréquence dépasse dans certain cas plus de 50% des patients . Dans de nombreux cas, le patient est asymptomatique, mais la PH-métrie démontre la réalité du reflux L'hypothèse des auteurs de ces publications est que la maladie asthmatique est très souvent provoquée ou aggravée par un reflux. Cette hypothèse est ancienne et n'apporte rien de nouveau dans l'explication, ni dans le traitement des patients présentant un reflux gastro- oesophagien. Chez un grand nombre de patients allergiques, les inventeurs ont également observé la présence d'un reflux, objectivé par une fibroscopie, avec ou sans atteinte respiratoire. Sur une série de plus de 1000 patients allergiques, plus de 25`? présentent un reflux gastro-oesophagien. Cette fréquence représente plus du double que ce que l'on rencontre dans la population générale. Ainsi, l'observation des inventeurs et celle des différentes publications semblent intriquer reflux 5 et allergie. C'est à partir de ces observations que les inventeurs ont posé l'hypothèse nouvelle que le phénomène allergique n'était pas simplement lié aux organes cibles usuels de l'allergie (poumon, nez, peau, yeux), mais que le tube digestif pouvait être un nouvel organe cible de l'allergie. Le mécanisme du reflux est en partie lié à une hypersécrétion acide du liquide gastrique dont les cellules pariétales sont responsables. Les 3 facteurs principaux de la sécrétion acide sont l'histamine, l'acétylcholine et la gastrine. L'histamine agit sur la cellule pariétale par l'intermédiaire des récepteurs H2 à l'histamine ;la sécrétion de l'histamine est due aux cellules entérocrcmaffines like (ECL) présentes dans l'estomac. L'acétylcholine est libérée par les terminaisons post ganglionnaires parasympathiques et se fixe sur les récepteurs muscariniques de type M3. L'action de l'acétylcholine est médiée in fine par l'histamine. La gastrine est secrétée par les cellules G de l'antre de l'estomac et accessoirement par le duodénum et son action terminale s'effectue sur les récepteurs CCK-B des cellules ECL en libérant de l'histamine. Enfin, la sécrétion acide est stimulée par certains acides aminés et en particulier par 6 l'histidne, dont on sait qu'elle est le précurseur de l'histamine. On voit ainsi à travers cette description brève de la sécrétion acide de l'estomac que l'élément majeur et constant de cette sécrétion est l'histamine. Cette dernière intervient à au moins 4 niveaux : cellules ECL, acétylcholine, gastrine, acides aminés (histidine) ; chacun contribuant à l'augmentation de cette secrétions. Cette description fait l'objet d'un schéma. Ainsi, l'histamine qui est fortement impliquée dans l'allergie, est également fortement impliquée dans la sécrétion acide de l'estomac ; cette secrétions acide est au centre de toutes les inflammations digestives : gastrite, duodénite, ulcère, oesophagite et reflux gastro-oesophagien. Les premières thérapeutiques du reflux gastro-oesophagien ont été de neutraliser les secrétions acides par des anti-acides, mais ces premiers médicaments, s'il conviennent dans les faibles secrétions acides, sont incapables de corriger les fortes secrétions acides. Les produits les plus connus sont l'hydroxyde d'aluminium, l'hydroxyde de magnésium, le magnésium trisilicate, le carbonate de calcium et le bicarbonate de sodium. Cependant, un tel traitement fournit seulement un soulagement provisoire et la symptomatologie reprends quasiment immédiatement à l'arrêt du traitement. La connaissance de l'implication de l'histamine dans la sécrétion acide de l'estomac a conduit a essayer de traiter les patients par des antihistaminiques Hl, mais ceci sans résultat, faute de récepteurs Hl dans le tractus digestif. 7 Ceci a entraîné la découverte des récepteurs H2 et des premiers traitements par des antagonistes H2 dès le début des années 70. Ces médicaments ont cependant montré qu'ils entraînaient une certaine tachyphylaxie, diminuant leur efficacité au fil du temps. On citera : cimetidine (Tagamet), ranitidine (Zantac), famotidine (Pepcid) et nizatidine (Axid). En général, les antagonistes des récepteurs H2 n'empêchent pas la sécrétion d'acide aussi efficacement que les inhibiteurs de la pompe à proton, mais se révèlent en effet de peu d'efficacité dans le traitement de l'ulcère gastro-duodénal et d'une efficacité très modérée sur le reflux gastro-oesophagien. Enfin, la connaissance du fonctionnement de la sécrétion acide par la pompe à protons a conduit à mettre au point des inhibiteurs de la pompe a protons au milieu des années 80. Ces derniers médicaments sont aujourd'hui les médicaments de choix du traitement des reflux. On citera les molécules suivantes : l'Omeprazole (Prilosec),le lansoprazole (Prevacid, Lansor), le pantoprazole (Protonix),le rebeprazole (Aciphex) et enfin l'esoméprazole (Nexium). Mais, il semble qu'ils seraient des promoteurs de certaines cancérisations au niveau gastrique quand ils sont utilisés sur une longue période. De récentes publications ont même montré leur implication dans les cancers du foie et ce de façon non négligeable, puisqu'ils augmentent de près de 50 l'incidence de ce cancer, mais également de lymphomes. Khurana V et coll.: Proton pump inhibitors increase the risk of hepatocellular cancer in humans: hall' a million US Veteran's case control study.l3th World Congress of Gastroenterology, Montréal (Canada) : 10-14 septembre 2005. Lancet 1995;345:1591-1594. En outre ces 5 10 15 20 25 30 8 médicaments augmentent les risques de gastroentérite à campylobacter , surtout chez les sujets de plus de 45 ans alors que les anti H2 sont inoffensifs. Des médicaments ayant une action sur les récepteurs 5-HT ou 5-HT4r dont la molécule de référence est le cisapride ont été employés pour le traitement du reflux, mais outre leur efficacité modérée ils présentent une toxicité cardiaque qui a conduit à son retrait temporairement du commerce au Japon suite à 19 cas d'effets cardiaques sévères: Scrip 2000;2585:21.La fréquence des troubles du rythme entraîne l'arrêt de la commercialisation aux USA en juillet 2000:Inpharma 2000;1231:22 341 cas dont 80 fatals. Ainsi la toxicité du cisapride et de ses équivalents thérapeutiques entraîne des risques tels qu'il n'est pas envisageable de les utiliser en association, bien qu'un Brevet US6552045 le propose comme solution thérapeutique. La décennie dernière, un certain nombre d'agents complémentaires ont été développés et en particulier les antagonistes au récepteur de la gastrine (mentionné de façon interchangeable comme CCK2 ou CCK-B) et est usuellement étiqueté comme antagonistes du récepteur CCK2. Cependant l'effet du blocage de ces récepteurs a un effet modeste sur la sécrétion d'acide par l'estomac et semble être d'une efficacité plus faible que les inhibiteurs de la pompe à proton, voire des antagonistes H2. De nombreuses proposées, en particulier antagoniste H2, la cimétidine fluoromethylhistidine, inhibiteur non compétitif de l'histidine decarboxylase EP 0046290,Kollonitsch, mais associations ont été une association d'un associé avec de l'a 9 la fluoromethylhistidine s'est révélée neurotoxique et cancérigène. Alpha-Fluoromethylhistidine influences somatostatin content, binding and inhibition of adenylyl cyclase activity in the rat frontoparietal cortex. " 1: Regul pept. 1995 Sep 22;59(1):111-20 Une association de loxtidine, antagoniste H2 a également été proposée associé à des inhibiteurs de la CCK, mais la loxtidine qui est un inhibiteur non compétitif des récepteurs H2 s'est révélée être un cancérigène gastrique. ECL-cell derived gastric cancer in male cotton rats dosed with the H2-blocker loxtidine" Cancer Res 2004 May 15; 64(10):3687-93 La littérature scientifique mondiale met en évidence que tous les inhibiteurs non compétitifs, que ce soit au niveau des récepteurs H2, de l'histidine décarboxylase, ou même de la pompe à proton ont un potentiel de cancérogenèse élevé ou de toxicité neurologique. Ce risque ne peut pas être acceptable en thérapeutique humaine, ni même animal et ne peut être une solution thérapeutique. Ainsi les inventeurs proposent une association synergique d'un inhibiteur de l'histidine décarboxylase, la tritoqualine et d'un antagoniste anti H2 ne présentant par les risques évoqués plus haut tout en présentant une efficacité synergique surprenante. En effet la tritoqualine est un inhibiteur compétitif de l'histidine décarboxylase contrairement à l'a fluorométhylhistidine. Cette différence est fondamentale car en se liant de manière covalente au site de décarboxylation de l'histidine décarboxylase, l'a fluorométhylhistidine détruit l'enzyme et entraîne la mort cellulaire de la cellule ECL. Cette destruction entraîne à son tour une 10 achlorhydrie source d'aggravation de troubles digestifs. L' a fluorométhylhistidine possède en outre une forte lipophilie qui lui permet de se fixer au niveau cérébral et détruire les cellules neuronales fabriquant la sérotonine selon le même principe de décarboxylation via une enzyme proche de l'histidine decarboxylase. Ainsi aucune a fluorométhylhistidine n'ont été commercialisée depuis 25 ans du fait de sa toxicité cérébrale et son risque potentiel de cancérogenèse. Cette molécule reste uniquement un outil de travail de laboratoire. La tritoqualine est utilisée à la dose de 100 mg à 800 mg et préférentiellement à une dose de 200 à 400 mg. Les antagonistes H2 sont choisis parmi les molécules suivantes : cimetidine, ranitidine, famotidine et nizatidine. Les antagonistes H2 sont utilisés dans l'association à leur dose thérapeutique usuelle mais préférentiellement à demi dose par exemple de 100 à 200 mg pour la cimétidine pouvant être passé de 200 à 400 mg en cas de sévérité des symptômes. Pour la ranitidine les doses utilisées sont comprises entre 50 mg et 300 mg, mais préférentiellement entre 75 et 150 mg. Pour la famotidine les doses utilisées sont comprises entre 10 et 100 mg mais préférentiellement entre 10 et 20 mg. Pour la nizatidine les doses utilisées sont comprises entre 50 mg et 300 mg, mais préférentiellement entre 75 et 150 mg. De nombreuses pathologies, dont l'allergie, sont caractérisées par des phénomènes inflammatoires. L'allergie est considérée comme le prototype de la maladie inflammatoire atteignant les sphères 11 cutanée, ORL et respiratoire. Les inventeurs considèrent que le tube digestif est également un organe cible de la maladie allergique, d'une part à la vue de leur expérience clinique et d'autre part, par les résultats thérapeutiques obtenus. Ainsi les oesophagites, gastrites, duodénites, dyspepsies ne seraient que l'expression de la maladie allergique au niveau digestif. Sous la double conjonction d'une histaminie importante et d'une hypersecrétion acide, la sphère gastro-intestinale serait alors la cible d'une inflammation persistante. Cette inflammation donnerait ainsi la majorité des symptômes de dyspepsie et ulcères. Elle augmenterait la perméabilité intestinale et favoriserait certaines sensibilisations alimentaires, aggravant le phénomène allergique général et l'inflammation locale intestinale et digestive. L'allergie est généralement considérée par les médecins et les immunologistes comme un dérèglement du système immunitaire et en particulier par une synthèse accrue d'Ig E sous tendue par un dérèglement de la balance des cellules TH1/TH2. Le mécanisme biologique de l'allergie est décrit par les professionnels comme une réaction anormalement amplifiée contre des allergènes. Globalement, la suite des évènements biochimiques se déroule selon le schéma suivant : pénétration de l'allergène au niveau d'un organe cible, identification et présentation de l'allergène aux cellules immunocompétentes, fixation des allergènes sur les Ig E puis après pontage des Ig E sur le basophile, libération d'histamine et sérotonine permettant ensuite la 12 libération d'autres médiateurs de l'inflammation. Cette succession d'évènement se révèle alors cliniquement par l'apparition de rhinite, eczéma, asthme et plus rarement par un choc anaphylactique. Pour l'homme du métier, la maladie allergique est considérée comme une maladie spécifique vis-à-vis d'un allergène ou de plusieurs allergènes responsables de la pathologie observée. Pour les inventeurs, l'allergie n'est pas une maladie spécifique dûe aux allergènes, mais une maladie dysimmunitaire environnementale. La maladie allergique est actuellement mal comprise. L'explication immunologique d'aujourd'hui ne permet pas d'expliquer de manière satisfaisante la cause de l'aggravation du nombre d'allergiques dans le monde, le mode d'action exact des traitements immunologiques, comme la désensibilisation, et aussi la survenue de maladies allergiques après des infections sévères. Les inventeurs ont affiné le mécanisme physiopathologique du processus inflammatoire induisant l'allergie et en propose une explication innovante qui dépasse le cadre de l'allergie. Il en découle directement de nouvelles indications thérapeutiques de la tritoqualine pour le traitement de maladies gastriques. A l'encontre de l'homme de métier, les inventeurs ont considéré l'allergie comme un syndrome dysimmunitaire directement lié à l'environnement viral, bactérien, mycosique, alimentaire, domestique et industriel ; ce syndrome se traduisant par des 13 pathologies ORL, pulmonaires, cutanées ou digestives avec des expressions cliniques variées. Les inventeurs ont identifié un cercle vicieux de l'allergie qui explique les dysfonctionnements immunitaires à l'origine des pathologies et qui permet de proposer des solutions innovantes au niveau thérapeutique. Ce cercle vicieux comprend 4 populations cellulaires principales en interaction permanente : la cellule dendritique, la cellule CD4 THO, la cellule B et enfin la cellule mastocytaire. Ce système de population cellulaire se comporte de la façon suivante à l'équilibre : Un agent extérieur, tel qu `une bactérie, un allergène ou un virus est dégradé et absorbé par la cellule dendritique. La cellule dendritique stimule ensuite le CD 4 THO qui se multiplie et se diviser en cellule TH1 ou TH2. Chacune de ces cellules secréte ses propres cytokines de communication et régulation : la cellule TH2 secrétant de l'IL 4 et de l'IL 13 principalement, la cellule TH1 secrétant principalement de l'interféron Gamma. Les cytokines TH2 stimulent alors la cellule B pour la transformer en plasmocyte. Le plasmocyte secrète alors des IgE. Les IgE vont capter par adhésion des antigènes. Le basophile capte à son tour les IgE. Lors du pontage des IgE, le basophile libère de l'histamine et de la sérotonine. Dans le cadre de l'allergie et des pathologies qui en découlent, il existe une rupture d'équilibre en faveur de certaines populations cellulaires. Selon les inventeurs, la masse cellulaire 14 totale des CD4 est une constante. Ce qui signifie que la somme des populations CD4 THO, CD4 TH1, CD4 TH2 est un nombre constant. Cela a pour conséquence que lorsqu'une population. CD4 particulière augmente, elle le fait toujours au détriment d'une autre population CD4. Ainsi dans l'allergie, les CD4 TH2 se multiplient préférentiellement au détriment des CD4 TH1. Cette rupture d'équilibre a 2 conséquences : D'une part, l'augmentation de la population TH2 entraîne une augmentation de la secrétion des interleukines IL 4 et IL 13 responsables de la transformation des cellules B en plasmocytes avec pour corollaire, une production accrue d'IgE et le déclenchement de processus inflammatoires allergiques. D'autre part, la diminution concomittante de la population TH1 entraîne une baisse de la secrétion d'interféron gamma avec pour corollaire, la diminution de la captation des virus et de certaines bactéries. Cette diminution va se traduire par une augmentation des infections non contrôlées par le système immunitaire. On peut ainsi considérer qu'au niveau digestif, l'infection par l'Helicobacter pylori est dûe au déséquilibre immunitaire TH2/TH1 ;la diminution des TH1 étant telle que le contrôle de l'infection n'est plus possible. La rupture de l'équilibre précité entraîne une cascade d'évènements au coeur desquels la libération d'histamine joue un rôle majeur. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, de la cascade d'évènements résultant de la rupture de l'équilibre symbiotique, en référence aux figures annexées : la figure 1 représente le cercle 15 vicieux de l'allergie et le processus inflammatoire sous-jacent, la figure 2 met en évidence les effets de l'histamine dans les processus inflammatoires inductifs des pathologies gastriques. Cette mise en évidence permet de découvrir sous un jour nouveau les effets de l'histamine dans les pathologies gastriques. De cette nouvelle compréhension des processus physio-pathologiques, il résulte de nouvelles indications de la tritoqualine et de des molécules pouvant y être associé ainsi que pour le traitement d'affections pathologiques dépassant le cadre des manifestations allergiques usuellement reconnues. La tritoqualine est connue pour inhiber la synthèse d'histamine par inhibition de l'histidine décarboxylase, mais le processus biologique exact conduisant à cet effet inhibiteur reste mal connu, et par ailleurs, l'effet de la tritoqualine ne se limite pas à l'inhibition de la synthèse d'histamine. Ainsi, une étude confirme l'intérêt de la tritoqualine dans le traitement de l'allergie par inhibition de l'histidine decarboxylase, mais suggère également le rôle déterminant de la tritoqualine en tant qu'agent inhibiteur de la libération d'histamine par les cellules mastocytes. Les nouvelles indications de la tritoqualine et des molécules associées antagonistes H2 envisagées par l'invention, reposent ainsi sur la déduction non évidente faite par les inventeurs que le mode d'action de la tritoqualine et des molécules associées est induit par le processus biologique décrit ciaprès : inhibition de la synthèse d'histamine, stabilisation de la membrane des granules riche en histamine et enfin une modulation 16 de la synthèse de l'interleukine 2,blocage compétitif des récepteurs H2 à l'histamine. Ainsi la chaîne qui aboutit à la synthèse de l'histamine,à sa sécrétion,et à son action sur les récepteurs est bloquée partiellement permettant de corriger l'anomalie à l'origine des troubles. Cette compréhension nouvelle du mode d'action de la tritoqualine et de ses molécules associées est confirmée par les constatations cliniques faites par l'un des inventeurs, qui a pu observer auprès de ses patients allergiques la très grande fréquence d'une oesophagite de grade I ou II résultant d'un reflux gastrique oesophagien concomittant à des manifestations allergiques, et l'amélioration significative des signes cliniques de la pathologie gastrique ; amélioration associée à la prise de tritoqualine prescrite dans le cadre d'un traitement anti-allergique. Plusieurs séries de patients ont bénéficié d'un traitement à base de tritoqualine à la dose variant de 200 à 800 mg/jour en une prise mais pour la plupart à la dose de 200mg.A cette dose à été adjoint un traitement concomitant avec un antagoniste H2. Pour les antagonistes H2, la ranitidine a été préférée aux autres antagonistes H2 parce que les effets secondaires provoqués par cette molécule sont rares mais également car il a été démontré qu'elle avait un effet de stimulation sur la sécrétion d'ILl2 qui est une interleukine pivot induisant un profil pro TH1. La ranitidine a été utilisée à la dose de 150 mg jour en une prise. Les séries de patients ci-dessous décrites mettent en évidence un effet synergique de l'association, car sous faible dose de 200 mg de 17 tritoqualine et 150 mg de ranitidine, des patients non contrôlés par le traitement antagoniste H2 seul ou tritoqualine seul à dose élevée le plus souvent au double de la dose usuelle (600 à 800 mg pour la tritoqualine et pour la ranitidine de 450 à 600 mg) ont été parfaitement contrôlés. Voir la Figure 3. Si le traitement agissait en simple addition on aurait dû avoir une baisse de la moitié seulement des doses prises. Dans notre étude clinique, c'est par 3, voire 4, que les doses sont abaissées, et ce pour un meilleur résultat clinique. (200 mg pour la tritoqualine et 150 mg pour la ranitidine). La Figure 4 montre l'impact de la thérapeutique et permet ainsi de se faire une idée précise du mode d'action synergique de la ranitidine et de la tritoqualine. Sur une première série de 35 patients qui présentaient un reflux gastro-oesophagien étiqueté par une fibroscopie et des signes cliniques pertinents de reflux a l'interrogatoire, après 4 semaines de traitement, les signes objectifs de reflux à la fibroscopie avaient disparu pour près de 33 d'entre eux. La plupart décrirent une amélioration des signes du reflux dès les premières 48 heures. La fibroscopie de contrôle après 4 semaines de traitement n'objectivait plus aucun signe d'érosion. Le traitement a été poursuivi sur une période de 3 mois. A l'arrêt du traitement avec un suivi de 1 an, une seule rechute a été notée. Sur une deuxième série de 6 patients pour lesquels une fibroscopie digestive avait mis en évidence un ulcère gastrique avec infection par helicobacter pylori, la mise en route d'un traitement à la dose de 200 mg/jour pour la tritoqualine et 300 mg de ranitidine sur 4 semaines, a permis d'éradiquer la 18 maladie gastrique ulcéreuse sans l'ajout de traitement antibiotique. Sur une troisième série de 45 patients présentant un syndrome dyspeptique associé à un ou plusieurs tests d'allergie alimentaire positifs aux allergènes alimentaires suivants : farine, veuf, soja, tomate, pomme de terre, arachide, mais sans signes cliniques d'allergie alimentaire évidents, avec également des tests aux pneumallergènes positifs, , la mise en route d'un traitement à la dose de 200 mg de tritoqualine et de 150 mg de ranitidine avant le repas de midi a permis de faire disparaître le syndrome dyspeptique pour 41 d'entre eux. Ceci soulève une hypothèse nouvelle sur la cause des dyspepsies digestives. Dans nos précédentes séries les doses utilisées de tritoqualine étaient plus élevées et la symptomatologie persistait faiblement. Voir la Figure 6 Le phénomène initial pourrait être l'extension de la maladie à la sphère digestive. En effet, les patients ayant consulté se plaignaient essentiellement de rhinite et d'asthme. Ce sont les données de l'interrogatoire qui ont permis de débusquer la dyspepsie. La plupart des patients, sinon tous, avaient consulté leur médecin pour ce problème, mais apparemment sans résultat. C'est la positivité des tests alimentaires qui a permis de révéler la dyspepsie lors de l'interrogatoire. Ainsi, après avoir atteint la sphère ORL et respiratoire, la maladie allergique atteindrait la sphère digestive, sans doute par le biais d'unehypersécrétion d'histamine. Cette hypersécrétion d'histamine favoriserait l'augmentation de la sécrétion acide de l'estomac. Enfin, l'hypersécrétion acide de l'estomac favoriserait le reflux gastro-oesophagien, l'oesophagite, voire les ulcérations buccales dans la partie haute du tube digestif incluant notamment les aphtes. Dans la partie basse, la sécrétion acide favoriserait la duodénite, l'inflammation de l'intestin grêle et éventuellement celui du colon. Ceci se traduirait localement par une inflammation minimale persistante comme on peut la rencontrer dans l'asthme. Cette inflammation persistante favoriserait alors le passage d'aliment natif et enclencherait des sensibilisations alimentaires, créant ainsi un nouveau cercle vicieux d'inflammation au niveau digestif. La flore locale pourrait être modifiée d'une part par la sécrétion acide et d'autre part par la modification du rapport CD4 TH2 et CD4 TH1, au profit des CD4 TH2. Ce nouvel équilibre des cellules immunitaires entraînerait alors un mauvais contrôle de la prolifération de certains germes et pourrait être à l'origine du développement d'helicobacter pylori. Ainsi la solution proposée par les inventeurs permettrait de rétablir l'équilibre TH1, TH2 et donc d'éliminer les récidives d'infection par Helicobacter pylori. La composition pharmaceutique peut prendre la forme de gélules, comprimés, gel ou capsules ou toute autre forme galénique adaptée à la pathologie. Une composition pharmaceutique où la tritoqualine est utilisée à la dose de 100 à 800 mg et préférentiellement à la dose de 100 à 200 mg. Une composition pharmaceutique où les antagonistes H2 sont utilisés à une dose de 10 à 800 mg. Une composition pharmaceutique où la composition est préférentiellement faite avec de la tritoqualine et de la ranitidine. Une composition pharmaceutique où la tritoqualine est utilisée à la dose préférentiellement de 100 à 200 mg. Une composition pharmaceutique où la ranitidine est utilisée à la dose préférentielle de 100 à 200 mg 1 Aliment Pharmacol Ther. 2004 Oct 1;20(7):751-60 Natural history of gastro-oesophageal reflux disease diagnosed in general practice. Ruigomez A, Garcia Rodriguez LA, Wallander MA, Johansson S, Graffner H, Dent J. 2 Chest. 2004 Nov;126(5):1490-4 The prevalence of gastroesophageal reflux disease in adult asthmatics Kiljander TO, Laitinen JO 25 3 Am J Respir Crit Care Med. 2000 Jul;162(1):34-9 The prevalence of gastroesophageal reflux in asthma patients 4 Jpn J Pharmacol. 1985 Jun;38(2):153-60 Inhibitory effect of tritoqualine (TRQ) on histamine release from 30 mast cells Umezu K, Yuasa S, Sudoh A, Kikumoto R, Ichikawa A. 20
La présente invention concerne l'utilisation nouvelle de substances chimiques, les énantiomères lévogyres et dextrogyres de la (AMINO-7 TRIETHOXY-4,5,6 OXO-1 DIHYDRO-1,3 ISOBENZOFURANNYL-3)-1METHOXY-8 METHYL-2METHYLENEDIOXY-6,7TETRAHYDRO-,2,3,4ISOQUINOLEINE ou tritoqualine, en association avec des antagonistes des récepteurs H2 à l'histamine et plus particulièrement de la ranitidine, dans des pathologies inflammatoires concernant la sphère digestive et plus particulièrement les maladies gastriques.
1.Une composition pharmaceutique comprenant un ou plusieurs énantiomères lévogyre ou dextrogyre de AMINO-7 TRIETHOXY-4,5,6 0X0-1 DIHYDRO-1,3 ISOBENZOFURANNYL-3)-1METHOXY-8 METHYL-2METHYLENEDIOXY-6,7TETRAHYDRO-,2,3,4ISOQUINOLEINE, ou tritoqualine, en association avec un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine ou de ses sels pharmaceutiquement acceptables pour la préparation d'un médicament pour le traitement des phénomènes inflammatoires lié au déséquilibre TH1/TH2 digestifs et plus particulièrement des pathologies liées à l'hypersecrétion de sucs digestifs, telles que notamment, la gastrite, l'ulcère gastrique, le reflux gastro-oesophagien, l'oesophagite, la duodénite, la dyspepsie. 2. Une composition pharmaceutique selon la 1 avec pour antagoniste H2 les molécules choisies dans la liste suivante : cimetidine, ranitidine, famotidine et nizatidine. 3 Une composition pharmaceutique selon la 1 et 2 où la tritoqualine est utilisée à la dose de 100 à 800 mg et préférentiellement à la dose de 100 à 200 mg. 4. Une composition pharmaceutique selon les 1, 2 et 3 où les antagonistes H2 sont utilisés à une dose de 10 à 800 mg. 21 25 305. Une composition pharmaceutique selon les 1, 2, 3 et 4 où la composition est préférentiellement faite avec de la tritoqualine et de la ranitidine. 6. Une composition pharmaceutique selon les 1, 2, 3, 4 et 5 où la tritoqualine est utilisée à la dose préférentiellement de 100 à 200 mg. 7 Une composition pharmaceutique selon les 1, 2, 3, 4, 5 et 6 où la ranitidine est utilisée à la dose préférentielle de 100 à 200 mg. 8 Une composition pharmaceutique selon les 15 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 présentée sous différentes formes galéniques, telles que comprimés, gélules, gel, capsules, ou toute autre forme adaptée à la pathologie. 10
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 1
A61K 31/443,A61K 31/341,A61P 1/04
FR2897599
A1
ENSEMBLE DE CONDITIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION DE LIQUIDE.
20,070,824
La présente invention concerne un , du type comprenant : - un récipient destiné à contenir le liquide ; - un dispositif de distribution de liquide disposé en sortie du récipient, 5 comprenant : - un embout de sortie de liquide et d'entrée d'air ; et - des moyens de filtration de liquide et d'air circulant dans l'embout ; et - un bouchon de fermeture du récipient. 10 L'invention s'applique en particulier, mais pas exclusivement, aux ensembles de conditionnement et de distribution de collyre sous la forme d'une solution aqueuse, dont la stérilité doit être garantie. Les moyens de filtration empêchent la pénétration d'agents contaminants à l'intérieur du récipient en amont de la membrane. 15 Un but de l'invention est de proposer un ensemble de conditionnement et de distribution de liquide permettant de limiter le risque de distribution de liquide contaminé. A cet effet, l'invention propose un ensemble de conditionnement et de distribution de liquide du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des 20 moyens pour favoriser l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide piégée dans l'embout de liquide après une distribution de liquide, à travers les moyens de filtration, dans le récipient. Selon d'autres modes de réalisation, l'ensemble de conditionnement comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément 25 ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens pour augmenter l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide comprennent des moyens d'étanchéité aptes à fermer de façon étanche un espace compris entre l'embout et le bouchon partiellement fermé, dont le volume se réduit lors de la poursuite de la 30 fermeture du bouchon, de façon à provoquer l'apparition d'une surpression .2897599 2 dans l'embout en aval des moyens de filtration, du fait de la fermeture du bouchon ; - les moyens d'étanchéité comprennent une lèvre d'étanchéité 5 solidaire de l'embout, et venant en contact étanche avec une portée d'étanchéité intérieure du bouchon lors de la fermeture du bouchon ; - la lèvre est venue de matière avec une partie de l'embout tubulaire possédant un axe longitudinal ; - la lèvre s'étend en saillie de la partie en étant inclinée par rapport à 10 l'axe longitudinal, radialement vers l'extérieur et axialement en direction d'un fond du bouchon ; - le bouchon comprend un fond venant en contact étanche avec un orifice de sortie l'embout à la fermeture complète du bouchon ; - les moyens de filtration comprennent au moins une membrane 15 filtrante microporeuse s'étendant en travers d'un passage de circulation de liquide et d'air au travers de l'embout ; - la membrane filtrante microporeuse comprend au moins une région liquophile et au moins une région liquophobe ; - la membrane est bloquée entre deux parties de l'embout fixées 20 mutuellement ; - les moyens pour augmenter l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide comprennent une couche de matière liquophobe poreuse apte à être traversée par un liquide, en contact avec une face amont de la membrane ; et 25 -les moyens de filtration comprennent une seule membrane filtrante microporeuse. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 30 - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un ensemble de conditionnement et de distribution conforme à l'invention ; 3 - les figures 2 à 4 sont des vues partielles agrandies de l'ensemble de conditionnement et de distribution de la figure 1. L'ensemble 2 de conditionnement et de distribution représenté sur la figure 1 comprend un récipient 4 destiné à recevoir du collyre sous forme d'une solution aqueuse, un dispositif 6 de distribution du collyre, et un dispositif 8 de fermeture du récipient 4. Le récipient 4 est dans l'exemple illustré un flacon en matière plastique, contenant le collyre qui n'a pas été représenté sur les figures. Le récipient 4 comprend un corps 10 creux prolongé par un col supérieur 12 qui s'étend le long d'un axe longitudinal L vertical jusqu'à un orifice de sortie 13. De manière classique, les parois du corps 10 sont déformables élastiquement sous l'action d'un effort transversal pour provoquer une diminution du volume interne du corps 10, et ainsi permettre l'expulsion du collyre au travers du col 12. Le dispositif de fermeture 8 comprend un bouchon 14 et une bague d'inviolabilité 16 venus de matière. De manière classique, le col 12 est muni de reliefs extérieurs tels que des filets, permettant la liaison au bouchon 14, muni d'un taraudage complémentaire, et la bague d'inviolabilité 16 est liée en translation suivant l'axe L à un relief du col 12, par exemple une nervure 18. Le dispositif de distribution 6 comprend un embout 20 de sortie de liquide et d'entrée d'air, reçu en parti dans le col 12 à travers l'orifice 13. Dans la suite de la description, les termes amont et aval s'entendent par rapport au sens d'écoulement du collyre à travers le col 12 et l'embout 20 de II'intérieur du corps 10 vers l'extérieur, comme illustré par une flèche A sur la figure 1. L'embout 20 comprend deux parties 22 et 24 superposées suivant l'axe L et définissant un passage 26 de circulation de collyre et d'air, traversant l'embout 20 de part en part suivant l'axe L, d'un orifice 26a débouchant à l'intérieur du corps 10 à un orifice 26b débouchant à l'extérieur. 4 La partie 24 inférieure est raccordée de façon étanche à l'orifice 13. Le dispositif 6 comprend une membrane 28 microporeuse de filtration de liquide et d'air s'étendant en travers du passage 26. La membrane 28 est montée dans l'embout 20 en étant bloquée entre 5 la partie 22 et la partie 24. De façon connue en soi, la membrane 28 comprend des régions liquophiles et des régions liquophobes. La partie 22 est agencée de façon à éviter la formation d'un jet de liquide pour une distribution goutte-à-goutte du collyre. A cet, effet, le tronçon 29 du passage 26, situé en aval de la membrane 28 et défini dans la partie 10 22, comprend de l'aval vers l'amont une restriction 30 suivie d'un divergeant 31 s'évasant jusqu'à l'orifice 26b situé à une extrémité libre 34 d'un téton 35 de la partie 22 s'étendant en saillie suivant l'axe L à partir d'une base 36 en forme de disque de la partie 22, reliée à la partie 24. La partie 24 comprend un manchon tubulaire 37 inséré en partie de 15 façon étanche dans le col 12, et une lèvre 38 élastique annulaire circonférentiellement continue venue de matière avec le manchon 37, et s'étendant en saillie radialement vers l'extérieur à partir du manchon 37, à l'extérieur du col 12. Le dispositif 6 comprend un bloc 39 de matière poreuse à cellules 20 ouvertes, par exemple une mousse compressible, permettant le passage de liquide et possédant des propriétés liquophobes, en contact avec une face 28a amont de la membrane 28. Le bloc 39 s'étend sur toute la section du passage 26. Le fonctionnement de l'ensemble 2 est décrit par la suite en référence 25 aux figures 2 à 4 illustrant l'ensemble 2 dans différentes configurations. Tel que représenté sur la figure 2, le bouchon 14 est vissé sur le col 12 pour fermer le récipient 4. Pour ouvrir le récipient 4, l'utilisateur dévisse le bouchon 14. Lors de la première utilisation, l'utilisateur dévisse le bouchon 14 ce 30 qui rompt la liaison entre bouchon 14 et la bague 16 car celle-ci est retenue par la nervure 18. Cette rupture indique à l'utilisateur que le flacon n'a pas été utilisé précédemment. Lors d'une utilisation ultérieure, la liaison entre le bouchon 14 et la bague 16 est déjà rompue, et le bouchon 14 est dévissé plus facilement. Une fois le bouchon 14 retiré (figure 3), l'utilisateur dispose le 5 récipient 4 tête en bas, et presse les parois du corps 10 pour expulser le collyre au travers du col 12 et du dispositif 6 en forçant son passage à travers le bloc 39 et la membrane 28. Une fois la distribution effectuée, l'utilisateur relâche les parois du corps 10, qui sont rappelées vers leur forme initiale par élasticité. Ceci provoque une dépression dans le corps 10 par rapport à l'extérieur, tendant à aspirer à travers la membrane 28 une quantité résiduelle de liquide présente dans le tronçon 29 et de l'air extérieur. L'utilisateur revisse ensuite le bouchon 16 (figure 2) jusqu'à la fermeture complète, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'un fond 40 du bouchon 14 soit en contact étanche avec l'orifice 26b, ce qui interrompt la réaspiration de collyre et l'aspiration d'air. L'aspiration de la quantité résiduelle de liquide du tronçon 29 évite la stagnation de ce liquide dans le tronçon 29 entre deux utilisations. L'aspiration d'air extérieur permet de remplacer le volume de collyre distribué. Le liquide aspiré traverse préférentiellement les régions liquophiles de la membrane 28 en étant filtré, et l'air aspiré traverse préférentiellement les régions liquophobes de la membrane 28 en étant filtré. Du fait de la faible surface de passage offerte par la membrane 28 à l'air et au collyre, la membrane 28 constitue un frein à la réaspiration de la quantité de collyre résiduelle et à l'aspiration d'air. L'élasticité des parois du corps 10 n'est généralement pas suffisante pour assurer la réaspiration entière de la quantité résiduelle de collyre située dans le tronçon 29 avant la fermeture complète du bouchon 14. II en résulte un risque qu'une quantité de collyre soit piégée dans le tronçon 29, et que des agents contaminants se développent dans cette quantité de collyre piégée, qui sera distribuée en premier lors d'une prochaine distribution. Par ailleurs, si le corps 10 n'aspire pas suffisamment d'air avant la fermeture du bouchon 14, une dépression subsiste à l'intérieur du corps, et il est nécessaire d'appliquer un effort plus important sur les parois du corps 10, lors de la prochaine distribution de collyre, pour déformer le corps 10 suffisamment pour que des gouttes de collyre sortent par le dispositif 6. La lèvre 38 et le bloc 39 permettent de limiter ces risques en augmentant l'entrée d'air et la réaspiration de la quantité de collyre piégée après la distribution. En effet, au début de la fermeture du bouchon 14 (figure 4), la lèvre 38 vient en contact étanche par son extrémité libre avec une portée intérieure d'étanchéité 41 cylindrique d'axe L du bouchon 14. La lèvre 38 ferme ainsi de façon étanche un espace 42 situé entre l'embout 20 et le fond 40 du bouchon 14 partiellement fermé. Dans cette position, l'extrémité 34 se situe à distance du fond 40, de sorte que l'orifice 26b est encore ouvert et que le passage 26 communique avec l'espace 42. En poursuivant la fermeture du bouchon 14, la lèvre 38 glisse le long de la portée 41 du bouchon 14 qui se déplace selon l'axe L par rapport à la lèvre 38, et le volume de l'espace 42 diminue progressivement. II s'ensuit l'apparition d'une surpression dans l'espace 42 et dans le tronçon 29 par rapport à la pression régnant en amont de la membrane 28. Cette surpression croît progressivement et repousse la quantité de collyre piégée dans le tronçon 29 et de l'air à travers la membrane 28. Ceci favorise donc la réaspiration du collyre et l'aspiration d'air dans le récipient 4 avant la fermeture complète du bouchon 14. On notera que la lèvre 38 est inclinée par rapport à l'axe L et s'étend axialement verse le fond 40. II en résulte une étanchéité efficace du fait que 30 la surpression dans l'espace 42 tend à plaquer la lèvre 38 contre la portée 41. 7 Par ailleurs, le bloc 39 évite la formation d'un film de collyre, retenu par capillarité sur la face 28a amont de la membrane 28. Un tel film empêcherait l'aspiration d'air et également la réaspiration d'une partie de la quantité de collyre piégée en obstruant les pores de la membrane 28. Le bloc 39, du fait qu'il est poreux et liquophobe, provoque le regroupement ou coalescence du collyre retenu sur la membrane 28 en gouttes se formant dans les porosités du bloc 39. Le bloc 39 favorise donc la réaspiration du collyre du côté amont de la membrane 28, ainsi que l'entrée d'air à l'intérieur du corps 10 en libérant des canaux de circulation d'air entre les gouttes de collyre, à l'intérieur du bloc 39. Le bloc 39 est réalisé par exemple en une mousse à cellules ouvertes en polyuréthane (PUR), PTFE, PVC, polyester, polyether, polyéthylène ou polypropylène. Le bloc 39 possède par exemple une porosité de 10 à 100 PPI ( pores per inch en anglais, pores par pouce en français). L'ensemble 2 permet donc de favoriser la réaspiration de collyre et l'aspiration d'air dans le récipient 4 avant sa fermeture. L'ensemble 2 permet ainsi de limiter la quantité de collyre piégée en aval de la membrane, et par conséquent de limiter le risque de contamination. L'aspiration de la quantité de -collyre piégée et l'aspiration d'air sont particulièrement efficaces du fait que l'on utilise la force exercée par l'utilisateur pour fermer le bouchon 14 pour forcer l'entrée de collyre et l'entrée d'air à travers la membrane 28. Le bloc 39 et la lèvre 38 peuvent être utilisés indépendamment l'un de l'autre en conservant leurs avantages respectifs, pour favoriser l'aspiration de collyre et/ou d'air dans le récipient. L'invention concerne donc de manière générale un ensemble de conditionnement et de distribution de liquide, du type comprenant un récipient destiné à contenir le liquide, un dispositif de distribution de liquide, comprenant un embout de sortie de liquide et d'entrée d'air, et des moyens de filtration de liquide et d'air circulant dans l'embout, et un bouchon de fermeture du récipient, l'ensemble comprenant en outre des moyens 8 d'étanchéité aptes à fermer de façon étanche un espace compris entre l'embout et le bouchon partiellement fermé, dont le volume se réduit lors de la poursuite de la fermeture du bouchon, de façon à provoquer l'apparition d'une surpression dans l'embout en aval des moyens de filtration, du fait de la fermeture du bouchon. L'invention concerne aussi de manière générale un ensemble de conditionnement et de distribution de liquide, du type comprenant un récipient destiné à contenir le liquide, un dispositif de distribution de liquide, comprenant un embout de sortie de liquide et d'entrée d'air, et des moyens de filtration de liquide et d'air circulant dans l'embout, et un bouchon de fermeture du récipient, l'ensemble comprenant en outre une couche de matière poreuse liquophobe, en contact avec une face amont de la membrane. L'invention s'applique aux ensembles de conditionnement et de distribution de collyre, et plus généralement aux ensembles de conditionnement et de distribution de liquide dont la stérilité doit être préservée
Cet ensemble est du type comprenant :- un récipient (4) destiné à contenir le liquide ;- un dispositif (6) de distribution de liquide, comprenant :- un embout (20) de sortie de liquide et d'entrée d'air ; et- des moyens (28) de filtration de liquide et d'air circulant dans l'embout (20) ; et- un bouchon (14) de fermeture du récipient (4) ;Selon un aspect de l'invention, l'ensemble comprend des moyens (38, 41, 39) pour favoriser l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide piégée dans l'embout (20) après une distribution de liquide, à travers les moyens de filtration (28), dans le récipient (4).
1.- Ensemble de conditionnement et de distribution de liquide, du type comprenant : - un récipient (4) destiné à contenir le liquide ; - un dispositif (6) de distribution de liquide, comprenant : - un embout (20) de sortie de liquide et d'entrée d'air ; et - des moyens (28) de filtration de liquide et d'air circulant dans l'embout (20) ; et - un bouchon (14) de fermeture du récipient (4) ; caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (38, 41, 39) pour favoriser l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide piégée dans l'embout (20) de liquide après une distribution de liquide, à travers les moyens de filtration (28), dans le récipient (4). 2.- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour augmenter l'entrée d'air et/ou un retour d'une quantité résiduelle de liquide comprennent des moyens d'étanchéité (38, 41) aptes à fermer de façon étanche un espace (42) compris entre l'embout-(20) et le bouchon (14) partiellement fermé, dont le volume se réduit lors de la poursuite de la fermeture du bouchon (14), de façon à provoquer l'apparition d'une surpression dans l'embout (20) en aval des moyens de filtration (28), du fait de la fermeture du bouchon (14). 3.- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'étanchéité comprennent une lèvre d'étanchéité (38) solidaire de l'embout (20), et venant en contact étanche avec une portée d'étanchéité (41) intérieure du bouchon (14) lors de la fermeture du bouchon (14). 4.- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que la lèvre (38) est venue de matière avec une partie (24) de l'embout (20) tubulaire possédant un axe longitudinal (L). 5.- Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que la lèvre (38) s'étend en saillie de la partie (24) en étant inclinée par rapport à l'axe longitudinal (L), radialement vers l'extérieur et axialement en direction d'un fond (40) du bouchon (14). 6.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bouchon (14) comprend un fond (40) venant en contact étanche avec un orifice (26b) de sortie l'embout (20) à la fermeture complète du bouchon (14). 7.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de filtration comprennent au moins une membrane (28) filtrante microporeuse s'étendant en travers d'un passage (26) de circulation de liquide et d'air au travers de l'embout (20). 8.- Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que la membrane (28) filtrante microporeuse comprend au moins une région liquophile et au moins une région liquophobe. 9.- Ensemble selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la 25 membrane (28) est bloquée entre deux parties (22, 24) de l'embout (20) fixées mutuellement. 10.- Ensemble selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les moyens pour augmenter l'entrée d'air et/ou un 30 retour d'une quantité résiduelle de liquide comprennent une couche (39) de11 matière liquophobe poreuse apte à être traversée par un liquide, en contact avec une face (28a) amont de la membrane (28). 11.- Ensemble selon l'une quelconque des 7 à 10, 5 caractérisé en ce que les moyens de filtration comprennent une seule membrane (28) filtrante microporeuse.
B,A
B65,B67,A61,B05
B65D,B67D,A61M,B05C
B65D 47,B67D 7,A61M 35,B05C 17
B65D 47/06,B67D 7/76,A61M 35/00,B05C 17/005
FR2901227
A1
TE DE FOURCHE DE MOTOCYCLETTE A GEOMETRIE VARIABLE
20,071,123
-1- La présente invention concerne un système permettant de modifier facilement la géométrie avant d'une motocyclette afin d'adapter son comportement dynamique à l'usage que lui destine précisément son utilisateur en utilisant un principe différent des réalisations connues à ce jour ex : brevet deposé par Mr LAGARRE REF (WO2004009431). Généralement sur une motocyclette le train avant est composé d'une fourche dite télescopique, cette dernière assurant simultanément la fonction direction et la fonction suspension. Le comportement de la motocyclette est tributaire de la géométrie du train avant, cette dernière étant figée par construction selon les choix de son concepteur en accord avec l'utilisation envisagée de la machine. La géométrie du train avant est définie d'une part par l'angle entre l'axe de la colonne de direction et un axe fictif perpendiculaire au sol, cet angle est appelé angle de chasse , et d'autre part par la distance entre le point d'intersection de l'axe de la colonne de direction au sol et une perpendiculaire au sol passant par l'axe de rotation de la roue avant. Cette distance est nommée chasse au sol . La présente invention propose par l'intermédiaire de Tés spéciaux de faire varier aisément et rapidement les valeurs de chasse au sol (-c- fig. 3 û fig. 4).De par son mode de fixation des fourreaux de fourche (10)dans le Té inférieur la présente invention améliore sensiblement la fonction suspension en utilisant un serrage des fourreaux concentrique entraînant peu de déformation de ces derniers. La présente invention est constituée d'un Té inférieur (1) recevant deux pinces sphériques (2) assurant un serrage concentrique des fourreaux de fourche (10) lorsqu'elles sont serrées par les deux bagues filetées à portée sphérique(3).De par leurs formes extérieures sphériques,ces deux pinces (2) permettent d'immobiliser les fourreaux de fourche avec quelques degrés de latitude par rapport à un axe perpendiculaire au dessus du Té. Un axe de colonne de direction (4) emmanché solidaire au té inférieur permet d'installer ce dernier classiquement sur le cadre de la motocyclette. Le Té supérieur est composé de trois pièces assemblées, une chape inférieure (6) qui est traversée de façon ajustée en son centre par l'axe de colonne de direction et dont les côtés sont guidés précisément dans une rainure pratiquée sous le té supérieur (5) suivant l'axe longitudinal de la moto .Une rainure oblongue usinée dans le Té supérieur suivant ce même axe longitudinal permet à l'axe de direction de traverser ce dernier. Les fourreaux de fourche (10) lui sont assemblés à l'aide de fixations habituellement 30 35 -2- utilisées. La chape supérieure (7) traversée en son centre de façon ajustée par l'axe de colonne de direction permet grâce à l'ensemble écrou/rondelle (8) de bloquer le tout. Les faces de contact entre les chapes et le Té supérieur sont des parties cylindriques dont l'axe est un axe fictif passant par le centre des deux pinces sphériques du Té inférieur. Ces formes spécifiques et le fait que l'axe de colonne de direction traverse le Té supérieur dans une rainure, permettent un mouvement angulaire de l'ensemble composé du Té supérieur et des fourreaux de fourche(10) autour de l'axe des pinces sphériques, ce qui influe sur la valeur de chasse au sol. Pour éviter tout risque de glissement, la face de contact entre le té supérieur et la chape supérieure est crantée perpendiculairement à l'axe médian
Dispositif qui permet de façon relativement simple de faire varier la valeur de chasse et indirectement l'empattement de la motocyclette sur laquelle il est installé,tout en permettant un serrage concentrique des tubes de fourche.Il est constitué d'un Té inférieur (1) spécifique recevant les deux pinces sphériques (2) permettant le serrage concentrique des tubes de fourche et leur orientation .Les deux bagues filetées a portée sphérique (3) assurent le serrage des deux pinces. Un arbre de colonne (4) solidaire du Té inférieur (1), permet l'assemblage de l'ensemble sur le cadre de la moto .Le Té supérieur (5) spécifique est guidé par une chape inférieure (6) .La chape supérieure (7) assure le positionnement du réglage voulu .Et enfin un ensemble rondelle écrou(8) assure la stabilité du réglage.
1) Fourche de motocyclette ou analogue comportant un Té i_nfér1eur(1)et un Té supérieur (5) à inclinaison variable, permettant de faire varier les valeurs de la chasse au sol caractérisée en ce que l'assemblage Té inférieur (1) / fourreau de fourche (10) est réalisé par une liaison sur rotule par l'intelinediaire de pinces spheriques(2)laissant une liberté angulaire (a) avant se, R age,le Té supérieur(5)ajusté à la chape inferieur(6) pouvant se déplacer du même angle, les fourreaux de fourche (10) décrivent ainsi une rotation(ca.)autour du centre des rotules avant immobilisation de l'ensemble par l'intermediaire de la chape superieure (7). 2)Fourche de motocyclette selon la 1. caractérisée en ce que le serrage des pinces(2)est obtenu par des bagues filetées à portée sphérique (3)assurant une immobilisation,et une parfaite c-ylindriciié des fourreaux (I O) lors du serrage. 1 5 3) Fourche de motocyclette selon la 1 caractérisée en ce que la liaison Té supérieur (5)/chape supérieure(7)est réalisée par une surface crantée _ 4) Fourche de motocyclette selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le Té supérieur (5) dans sa partie 20 inférieure possède une rainure usinée respectant l'axe de rotation des pinces à portées spheriques(2)ajustée en sa largeur à la chape inferieure (6) elle-même usinée en respectant l'axe de rotation des pinces à portées spheriques(2)peEmettant un glissement de l'ensemble té superieur(5) I fourreau de fourche (10)suivant l'angle (a)tout en établissant un contact 25 permanent entre les deux parties_
B
B62
B62D,B62K
B62D 17,B62K 11,B62K 21
B62D 17/00,B62K 11/00,B62K 21/02
FR2901071
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE A MOTEUR DE TRACTION ELECTRIQUE
20,071,116
L'invention concerne la production d'énergie électrique pour véhicules automobiles et, plus particulièrement, la production d'énergie électrique destinée à des véhicules automobiles pourvus de batteries de traction. Afin de conférer une autonomie suffisante aux véhicules de ce type, ceux-ci sont généralement pourvus de batteries lourdes et encombrantes. Malgré les progrès technologiques effectués dans le domaine des batteries, l'autonomie relativement faible des véhicules, ainsi que l'encombrement des batteries demeure rédhibitoire. C'est la raison pour laquelle il a été proposé d'associer aux batteries un système de production d'énergie électrique basé sur l'utilisation d'un moteur thermique et d'un générateur d'énergie électrique afin d'augmenter l'autonomie du véhicule en permettant d'achever un trajet si l'état de charge de la batterie ne le permet plus. Toutefois, l'utilisation de ce mode de fonctionnement n'est préconisée qu'à titre exceptionnel étant donné que la mise en route du moteur thermique s'accompagne d'émissions polluantes et de gaz à effet de serre. Un autre inconvénient de cette technique est son rendement énergétique médiocre, la production d'électricité à partir d'un générateur entraîné par un moteur thermique s'accompagnant de pertes non négligeables. Une autre solution consiste à produire de l'énergie électrique au moyen d'un système de pile à combustible embarqué. Les piles à combustible comportent classiquement une anode alimentée en combustible, en l'espèce de l'hydrogène, et une cathode alimentée en oxygène. Les réactions d'oxydo-réduction au sein de la pile permettent la production d'électricité. L'hydrogène est généralement produit au sein du système de pile à combustible par des réactions de reformage entretenues au sein d'un reformeur permettant de produire un gaz riche en hydrogène à partir d'un composé hydrocarboné ou d'un mélange de composé hydrocarboné et d'eau. L'hydrogène peut également être stocké dans un réservoir, le ravitaillement en hydrogène s'effectuant alors au niveau de points de distribution d'un réseau de distribution d'hydrogène pour automobiles. Mais un tel réseau est à ce jour inexistant de sorte que cette solution est généralement proscrite. Il a également été proposé de doter les véhicules automobiles électriques d'une pile à combustible de relativement faible puissance, par exemple de l'ordre de 10 kW associée à une batterie de traction de forte puissance, par exemple supérieure à 50 kW. Selon cette technique, la batterie est utilisée lorsque la puissance consommée est supérieure à la puissance de la pile. Mais si la puissance consommée par le véhicule dépasse de façon continue la puissance maximale de la pile, la batterie est amenée à se décharger de façon importante. Te] est en particulier le cas lorsque le véhicule circule à haute vitesse où dans des conditions de roulage périurbain. La consommation d'énergie à partir de la batterie devient plus importante lorsque la pile à combustible est associée à un reformeur embarqué. En effet, dans ce cas, le reformage nécessite tout d'abord, au démarrage du véhicule, l'élévation de la température des catalyseurs de production d'hydrogène entrant dans la constitution du reformeur. Une telle montée en température est relativement longue et peut durer plusieurs minutes. Dans cet intervalle, le moteur est alimenté à partir de la batterie de traction. Si les conditions de roulage et, en particulier, la puissance consommée est telle que la pile à combustible n'est pas en mesure de recharger la batterie, il se peut que la batterie se trouve fortement déchargée en fin de trajet, la puissance de la pile ne suffisant pas, dans ce cas, à répondre aux besoins du véhicule et à recharger simultanément la batterie. Dans le but d'éviter au conducteur de se trouver dans une situation dans laquelle la batterie est fortement déchargée en fin de trajet, il est nécessaire d'augmenter la capacité de stockage de la batterie, et donc d'augmenter son coût et son encombrement. Il convient donc plutôt de prévoir des recharges plus fréquentes de la batterie au lieu d'augmenter sa capacité de stockage. Il existe déjà, dans l'état de la technique, des systèmes permettant de provoquer une recharge d'une batterie associée à une pile à combustible. On pourra à cet égard se référer au document JP 2004/22 78 32 ou au document DE 19 73 1250. Mais les techniques préconisées ne permettent pas de s'assurer que la batterie présente un niveau de charge suffisant à l'arrêt du véhicule pour permettre un nouveau démarrage alors que la température de la pile à combustible, et en particulier du reformeur, ne permet pas d'alimenter le moteur de traction électrique à partir de l'énergie fournie par la pile à combustible. Le but de l'invention est donc de pallier les inconvénients des systèmes de production d'énergie électrique pour véhicule automobile de l'état de la technique. Plus particulièrement, le but de l'invention est de fournir un système de production d'énergie électrique comprenant une pile à combustible de faible puissance couplée à une batterie de traction de relativement faible capacité et donc de volume, de coût et de poids réduits. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un système de production d'énergie électrique pour véhicule automobile à moteur de traction électrique, comprenant une pile à combustible et une batterie rechargeable assurant conjointement l'alimentation en énergie électrique du moteur, et un calculateur comprenant des moyens de gestion de l'état de charge de la batterie. Selon une caractéristique générale de ce système de production, les moyens de gestion comprennent des moyens pour provoquer une recharge de la batterie à l'arrêt du véhicule par mise en oeuvre de la pile à combustible. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système comporte des moyens de mesure de la charge de la batterie à l'arrêt du véhicule et des moyens de comparaison de la charge avec un ensemble de valeurs de seuil de charge pour provoquer la recharge de la batterie en fonction du résultat de ladite comparaison. Dans un mode de réalisation, le calculateur comporte des moyens pour comparer l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule avec une première valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge nécessaire pour alimenter le véhicule en énergie électrique, d'une réserve de charge consommable et d'un niveau de charge minimum à conserver dans la batterie, pour provoquer la charge de ladite batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite valeur de seuil. Dans un autre mode de réalisation, le calculateur comporte des moyens pour comparer l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule avec une deuxième valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge minimum à conserver dans la batterie et d'une réserve de charge consommable pour provoquer la charge de ladite batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite deuxième valeur de seuil. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système comporte des moyens de mesure de la température de la pile à combustible, les moyens de gestion de l'état de charge de la batterie comprenant des moyens pour gérer la charge de la batterie en fonction de la température de la pile à combustible. Dans un mode de réalisation particulier, le système comporte en outre des moyens de mesure du niveau de carburant disponible dans un réservoir de carburant du véhicule, les moyens de gestion de l'état de charge de la batterie comprenant des moyens pour gérer la charge de la batterie en fonction du niveau de carburant. Selon un deuxième aspect, l'invention a également pour objet un procédé de production d'énergie électrique pour véhicule automobile à moteur de traction électrique, comprenant les étapes de : - alimentation du véhicule à partir d'une pile à combustible et d'une batterie rechargeable en fonction de la puissance consommée, et - gestion de la charge de la batterie par contrôle de l'état de charge et la recharge de la batterie à partir de l'énergie délivrée par la pile à combustible, caractérisée en ce que l'on contrôle l'état de charge et l'on recharge la batterie à l'arrêt du véhicule. Dans un mode de mise en oeuvre, on mesure l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule, on compare le niveau de charge mesuré avec une première valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge nécessaire pour alimenter le véhicule, d'une réserve de charge consommable et d'un niveau de charge minimum à conserver dans la batterie, et l'on recharge la batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite première valeur de seuil. Selon un autre mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on mesure l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule, et l'on compare le niveau de charge mesuré avec une deuxième valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge minimum à conserver dans la batterie, et d'une réserve de charge consommable et l'on recharge la batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite deuxième valeur de seuil. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, on mesure la température de la pile à combustible et l'on recharge la batterie si la température est inférieure à une valeur de seuil. Par exemple, la valeur de seuil est la température d'amorçage du reformeur du système pile à combustible. Dans un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, on mesure le niveau de carburant disponible dans un réservoir de carburant du véhicule et l'on interrompt la charge de la batterie si le niveau de carburant mesuré est inférieur à une valeur de seuil. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence à la figure annexée qui illustre un schéma synoptique général d'un système de production d'énergie électrique conforme à l'invention. Sur la figure annexée, on a représenté l'architecture générale d'un système de production d'énergie électrique conforme à l'invention. Ce système est destiné à l'alimentation d'un moteur de traction M d'un véhicule automobile électrique, mais également de l'ensemble des équipements ou auxiliaires électriques du véhicule. Le système de production d'énergie électrique comporte essentiellement un système pile à combustible 1 constitué principalement d'une pile à combustible et d'un reformeur, ainsi qu'une batterie de traction 2 qui assurent conjointement l'alimentation du moteur de traction M en énergie électrique. Grâce à la présence de la batterie de traction, la pile à combustible 1 peut être de puissance réduite, par exemple de l'ordre de 10 kW, la batterie de traction 2 étant utilisée pour fournir une puissance additionnelle au moteur lorsque la puissance consommée est supérieure à la puissance maximale de la pile, ce qui est notamment le cas durant les accélérations ou lors de roulage du véhicule à vitesse relativement élevée, c'est-àdire à des vitesses supérieures à 80 ou 90 km/heure. L'énergie délivrée par la pile à combustible ou par la batterie de traction 2 est fournie par un convertisseur DC/DC de traction, respectivement 3 et 4. Toutefois, en fonction de l'architecture retenue, il est possible soit d'utiliser un unique convertisseur DC/DC, raccordé soit aux bornes de la pile à combustible 1, soit aux bornes de la batterie 2. Enfin, comme cela est connu en soi, le système comporte également une batterie 5 d'alimentation de 12 volts qui est utilisée pour alimenter des équipements auxiliaires du véhicule. Ces auxiliaires sont alimentés en fonctionnement normal par la pile à combustible 1 par l'intermédiaire d'un convertisseur 6 DC/DC de 12 volts. La batterie 5 d'alimentation 12 volts ne fournit de la puissance que momentanément, quand la puissance consommée par les auxiliaires dépasse celle que le convertisseur 6 peut fournir. Enfin, le système représenté est complété par un calculateur 7, également embarqué à bord du véhicule automobile pour assurer l'alimentation du moteur M soit à partir du système de pile à combustible 1, soit à partir du système de pile à combustible et de la batterie de traction 2, ou encore soit uniquement à partir de la batterie de traction 2, en fonction des conditions de roulage du véhicule et de la puissance disponible de la pile. En particulier, le calculateur 7 de bord provoque l'alimentation du moteur M à partir de la batterie de traction seule en début de roulage du véhicule, lorsque la température du reformeur embarqué est insuffisante pour permettre aux catalyseurs de production d'hydrogène de fournir l'hydrogène nécessaire à la pile à combustible. Il provoque l'alimentation du moteur à partir du système de pile à combustible seule, lorsque la puissance demandée par le moteur est inférieure à la puissance maximale de la pile. Il provoque enfin l'alimentation du moteur M à partir de la pile à combustible 1 et de la batterie de traction 2 lorsque la puissance demandée par le moteur est supérieure à la puissance maximale de la pile. La pile à combustible alimente le moteur M en énergie électrique générée par des réactions d'oxydo-réduction entre un combustible, délivré à l'anode de la pile, en l'espèce de l'hydrogène, et de l'air fourni à la cathode de la pile. Dans l'exemple de réalisation envisagée, l'hydrogène est produit au sein de la pile à combustible au moyen d'un reformeur embarqué, à partir d'un composé hydrocarboné, ou d'un mélange de composé hydrocarboné, en l'espèce un carburant, d'air et d'eau. Le calculateur 7 est également dûment programmé pour assurer une gestion de l'état de charge de la batterie afin, en particulier, de maintenir un niveau de charge suffisant, en particulier en fin de trajet. Mais il assure également une gestion de la charge de la batterie à partir de la pile à combustible lors du fonctionnement normal du véhicule. En d'autres termes, lorsque la puissance consommée par le moteur est inférieure à la puissance de la pile 1, l'énergie disponible da la pile est utilisée pour recharger la batterie de traction 2. Pour ce faire, le système est pourvu de moyens de mesure du niveau de charge de la batterie. Ces moyens de mesure sont des moyens de type conventionnel. Ils ne seront donc pas décrits en détail par la suite. On notera cependant qu'ils sont adaptés pour acquérir une valeur du niveau de charge de la batterie et la transmettre au calculateur 7. Conformément à une caractéristique de l'invention, ces moyens de mesure sont activés à l'arrêt du véhicule, c'est-à-dire lorsque le moteur est stoppé et le véhicule verrouillé. Lorsque le niveau de charge est insuffisant, le calculateur 7 maintient la pile à combustible en fonctionnement afin de recharger la batterie de traction 2. On s'assure ainsi que la batterie est suffisamment chargée lorsque le véhicule est à nouveau démarré. Selon l'invention, le calculateur surveille le dépassement de quatre seuils de charge, à savoir des seuils S1, S2, S3 et S4, tels que : S4 < S3 < S2 Ce système fonctionne donc de la façon suivante. A la coupure du contact, le calculateur 7 vérifie l'état de charge de la batterie. Si cet état de charge est inférieur au seuil S2, le calculateur 7 pilote la pile à combustible 1 de façon à générer la puissance nécessaire à la recharge de la batterie, même si le conducteur a quitté le véhicule et que le véhicule est verrouillé. Dès que l'état de charge a atteint le seuil S2, ce qui correspond à une charge suffisante pour alimenter le véhicule et les auxiliaires du système de pile à combustible pendant le démarrage du système pile à combustible, le calculateur 7 arrête la pile à combustible. On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. En effet, dans l'exemple de réalisation envisagée, la batterie de traction est rechargée dès que le niveau de charge est inférieur au seuil S2 afin de s'assurer que la charge de la batterie est suffisante pour alimenter le véhicule et les auxiliaires de la pile à combustible au démarrage du véhicule. Il est également possible, en variante, de ne recharger systématiquement la batterie que si l'état de charge est inférieur au seuil S3, signifiant que la réserve de charge consommable a été consommée. Dans ce cas, on peut prévoir de ne recharger la batterie si l'état de charge est compris entre les seuils S2 et S3 que si, après arrêt et verrouillage du véhicule, la température du reformeur est inférieure à une valeur de seuil prédéterminée. Cette variante permet d'éviter de recharger la batterie alors que l'arrêt du véhicule est de courte durée et donc que la température du reformeur lui permet de redémarrer très rapidement. Par exemple, la valeur de seuil à laquelle est comparée la température du reformeur correspond à la température d'amorçage du reformeur. En d'autres termes, à cette température, le reformeur est en mesure d'alimenter en hydrogène, mais avec un rendement moindre que s'il était à sa température nominale de fonctionnement. En d'autres termes, selon cette variante, on ne recharge pas la batterie de traction si le niveau de charge est supérieur au seuil S3 et si la température du reformeur est telle que la pile à combustible est en mesure de fournir de l'énergie électrique. Par ailleurs, la recharge de la batterie peut être effectuée à une puissance qui correspond au rendement optimum de la pile à combustible. Elle peut également être effectuée à une puissance qui correspond au rendement optimum de charge de la batterie. La recharge de la batterie peut encore être réalisée à une puissance qui permet d'obtenir la valeur la plus élevée pour le produit du rendement de la pile à combustible avec le rendement de charge de la batterie. On notera enfin que, dans un mode de réalisation, on surveille le volume de carburant contenu dans le réservoir 9 du véhicule. Si ce volume devient en dessous d'une valeur de seuil prédéterminée, la recharge de la batterie est interrompue de façon à conserver une autonomie plus importante au démarrage du véhicule afin de pouvoir rouler jusqu'à une station-service de ravitaillement. Cette façon de procéder privilégie alors la puissance directement fournie par la pile à combustible, ce qui réduit les pertes inhérentes à la batterie. Dans ce cas, les performances de vitesse et d'accélération du véhicule peuvent être bridées pour prendre en compte l'état de charge insuffisant de la batterie
Ce système de production d'énergie électrique pour véhicule automobile à moteur de traction électrique comprend un système pile à combustible (1) et une batterie rechargeable (2) assurant conjointement l'alimentation en énergie électrique du moteur, et un calculateur (7) comprenant des moyens de gestion de l'état de charge de la batterie.Les moyens de gestion comprennent des moyens pour provoquer une recharge de la batterie à l'arrêt du véhicule par mise en oeuvre de la pile à combustible.
1. Système de production d'énergie électrique pour véhicule automobile, comprenant une pile à combustible (1) et une batterie rechargeable (2) assurant conjointement l'alimentation en énergie électrique du moteur (M), et un calculateur (7) comprenant des moyens de gestion de l'état de charge de la batterie, caractérisé en ce que les moyens de gestion comprennent des moyens pour provoquer une recharge de la batterie à l'arrêt du véhicule par mise en oeuvre de la pile à combustible. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de la charge de la batterie à l'arrêt du véhicule et des moyens (7) de comparaison de la charge avec un ensemble de valeurs de seuil de charge pour provoquer la recharge de la batterie en fonction du résultat de ladite comparaison. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le calculateur comporte des moyens (7) pour comparer l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule avec une première valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge nécessaire pour alimenter le véhicule en énergie électrique, d'une réserve de charge consommable et d'un niveau de charge minimum à conserver dans la batterie, pour provoquer la charge de ladite batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite valeur de seuil. 4. Système selon la 2, caractérisé en ce que le calculateur comporte des moyens (7) pour comparer l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule avec une deuxième valeur de seuil correspondant à la somme du niveau de charge minimum à conserver dans la batterie et d'une réserve de charge pour provoquer la charge de ladite batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite deuxième valeur de seuil. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de la température de la pile à combustible, les moyens (7) de gestion de l'état de charge de la batterie comprenant des moyens pour gérer lacharge de 1a batterie en fonction de la température du reformeur du système pile à combustible. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure du niveau de carburant disponible dans un réservoir (9) de carburant du véhicule, les moyens de gestion de l'état de charge de la batterie comprenant des moyens pour gérer la charge de la batterie en fonction du niveau de carburant. 7. Procédé de production d'énergie électrique pour véhicule automobile à moteur de traction électrique, comprenant les étapes d'alimentation du véhicule à partir d'une pile à combustible (1) et d'une batterie rechargeable (2) en fonction de la puissance consommée, et de gestion de la charge de la batterie par contrôle de l'état de charge et recharge de la batterie à partir de l'énergie délivrée par la pile à combustible, caractérisé en ce que l'on contrôle l'état de charge et l'on recharge la batterie à l'arrêt du véhicule. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'on mesure l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule, on compare le niveau de charge mesuré avec une première valeur de seuil (S2) correspondant à la somme du niveau de charge nécessaire pour alimenter le véhicule, d'une réserve de charge consommable et d'un niveau de charge minimum à conserver dans la batterie, et l'on recharge la batterie tant que la charge est inférieure à ladite valeur de seuil (S2). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'on mesure l'état de charge de la batterie à l'arrêt du véhicule, on compare le niveau de charge mesuré avec une deuxième valeur de seuil (S3) correspondant à la somme du niveau de charge minimum à conserver dans la batterie et d'une réserve de charge consommable, et l'on recharge la batterie tant que le niveau de charge est inférieur à ladite deuxième valeur de seuil (S3). 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'on mesure la température du reformeur du systèmepile à combustible et l'on recharge la batterie si la température est inférieure à une valeur de seuil. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la valeur de seuil est la température d'amorçage du reformeur du système 5 pile à combustible.
H,B
H02,B60,H01
H02J,B60K,B60L,H01M
H02J 7,B60K 1,B60L 11,H01M 8
H02J 7/34,B60K 1/04,B60L 11/18,H01M 8/04
FR2893250
A1
BIBERON COMPORTANT UN DISPOSITIF DE MISE A L'AIR LATERAL
20,070,518
La présente invention concerne un . De manière classique, un biberon comprend un récipient généralement cylindrique sur lequel est disposée une tétine. Le nourrisson, à qui le biberon est administré, aspire le liquide contenu dans le biberon. Il se crée alors un vide d'air dans le biberon. Pour vaincre la résistance à l'écoulement créée par ce vide d'air, le nourrisson est obligé d'aspirer le liquide avec une plus grande force et, généralement, il absorbe de l'air et se fatigue inutilement. Or, l'absorption d'air peut, notamment, causer des coliques chez le nourrisson. On connaît déjà différents dispositifs de mise à l'air permettant l'entrée d'air à l'intérieur du biberon. Certains de ces dispositifs sont ménagés sur la tétine ou sur un élément placé entre la tétine et le récipient, tel qu'une bague. Toutefois, dans certaines applications, le biberon est conçu pour être à usage unique (notamment dans les maternités) et, à cet effet, la tétine est encliquetée de façon étanche et non amovible sur le récipient. Il n'est alors pas possible de prévoir des dispositifs de mise à l'air sur la tétine ou entre celle-ci et le récipient. D'autres types de dispositifs sont prévus sur le fond du récipient. De tels dispositifs présentent plusieurs inconvénients : ils sont difficiles à monter, mais également délicats à manipuler par la personne administrant le biberon au nourrisson, du fait même de leur positionnement sur le fond. Par ailleurs, la plupart des dispositifs connus mettent en oeuvre de nombreuses pièces, ce qui rend leur montage délicat et augmente leur coût. De plus, ils ne permettent pas un contrôle manuel aisé du débit d'air entrant dans le biberon. Or, un écoulement trop rapide du liquide contenu dans le biberon peut également présenter des effets indésirables sur le nourrisson. La présente invention vise à proposer un biberon comportant un dispositif de mise à l'air amélioré, et notamment plus facile à manipuler. L'invention concerne un biberon comportant d'une part un récipient présentant une jupe latérale, un fond et un col définissant une ouverture, et d'autre part une tétine encliquetée de façon étanche sur le col, le biberon comprenant en outre un dispositif de mise à l'air coopérant avec un orifice ménagé dans la jupe latérale du récipient, ledit dispositif de mise à l'air comportant au moins une partie élastiquement déformable entre : - une position de repos, dans laquelle le dispositif de mise à l'air obture de façon étanche l'orifice ménagé dans la jupe latérale ; et - une position activée, dans laquelle le dispositif de mise à l'air est déformé et permet l'entrée d'air dans le récipient par l'orifice ménagé dans la 5 jupe latérale. Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de mise à l'air est agencé pour permettre le passage d'air, en position activée, entre sa zone périphérique et le bord de l'orifice. Ainsi, lorsqu'un utilisateur agit sur le dispositif de mise à l'air, il provoque sa déformation, ce qui a pour effet 10 d'écarter le dispositif de mise à l'air du bord de l'orifice, et ainsi de créer un passage d'air. Selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif de mise à l'air comprend au moins une ouverture qui, en position activée, permet l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient et qui, en position de repos, empêche 15 le passage de liquide de l'intérieur vers l'extérieur du récipient. La déformation du dispositif de mise à l'air par l'utilisateur conduit à la déformation de l'ouverture ménagée dans le dispositif de mise à l'air, créant ainsi un passage d'air. Par exemple, lorsque le dispositif de mise à l'air est en position de 20 repos, l'ouverture présente sensiblement la forme d'un cône ouvert vers l'extérieur du récipient et, lorsque le dispositif de mise à l'air est déformé en position activée, l'ouverture forme un canal faisant communiquer l'intérieur et l'extérieur du récipient. La jupe latérale peut présenter une portion en retrait dans laquelle 25 est ménagé l'orifice, le dispositif de mise à l'air étant agencé sensiblement pour ne pas faire saillie au-delà de l'enveloppe de la jupe latérale. De la sorte, on évite l'actionnement non souhaité du dispositif de mise à l'air, et on protège ce dernier, notamment des chocs. Selon une réalisation possible, le dispositif de mise à l'air présente 30 une gorge périphérique dans laquelle le bord de l'orifice est inséré. En outre, le fond du récipient peut comporter une partie faisant saillie à l'intérieur du récipient, en regard de l'orifice ménagé dans la jupe latérale, ladite partie en saillie formant paroi d'appui pour le dispositif de mise à l'air. Cette partie en saillie permet le maintien en position du dispositif de mise 35 à l'air lorsqu'un utilisateur agit sur lui, tout en autorisant la déformation du dispositif de mise à l'air pour permettre l'entrée d'air dans le récipient. La tétine est par exemple agencée de sorte qu'elle ne peut pas être retirée du col sans être déchirée. On obtient ainsi un biberon à usage unique. Selon une réalisation possible, le fond et la jupe latérale du récipient sont deux pièces distinctes, le fond étant monté à l'intérieur de la jupe latérale et maintenu en place par des moyens d'accrochage ménagés à sa périphérie et coopérant avec la face intérieure de la jupe latérale. Cette configuration permet un montage aisé du dispositif de mise à l'air, par l'intérieur du récipient, avant la mise en place du fond. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un biberon équipé d'un dispositif de mise à l'air selon un premier mode de réalisation de 15 l'invention La figure 2 est une vue de dessus du biberon de la figure 1, montrant plus spécifiquement la tétine ; La figure 3 est une vue agrandie du détail A de la figure 1 ; La figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1 ; 20 La figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'un biberon équipé d'un dispositif de mise à l'air selon un deuxième mode de réalisation de l'invention La figure 6 est une vue agrandie du détail B de la figure 5 ; La figure 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 25 5 ; La figure 8 est une vue en coupe longitudinale d'un biberon équipé d'un dispositif de mise à l'air selon un troisième mode de réalisation de l'invention La figure 9 est une vue agrandie du détail C de la figure 8 ; 30 La figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 8 ; La figure 11 est une vue de détail du biberon de la figure 8, montrant de face d'un dispositif de mise à l'air ; La figure 12 est une vue en coupe longitudinale d'un biberon équipé d'un dispositif de mise à l'air selon un quatrième mode de réalisation de 35 l'invention La figure 13 est une vue en coupe selon la ligne XIII-XIII de la figure 12 ; La figure 14 est une vue agrandie de la figure 13, au voisinage du dispositif de mise à l'air ; La figure 15 est une vue en coupe selon la ligne XV-XV de la figure 14 ; et La figure 16 est une vue agrandie du détail D de la figure 12. Comme illustré sur les figures, un biberon 1 comprend tout d'abord un récipient 2 de forme générale cylindrique d'axe 3, réalisé par exemple par injection d'une matière plastique. La jupe latérale 4 du récipient 2 présente deux extrémités ouvertes, dont l'une forme un col 5, pourvu sur sa face extérieure d'un bourrelet annulaire 6, et dont l'autre est obturée par un élément formant fond 7. Le fond 7, initialement distinct de la jupe latérale 4, est inséré dans celle-ci pour constituer le récipient 2. Ceci permet de réaliser la jupe latérale à l'aide d'un moule très simple, ne comportant pas de fond. Le maintien ferme du fond 7 dans la jupe latérale 4 est assuré par la présence sur le fond 7 d'une part d'un bourrelet annulaire 8 coopérant avec une rainure 9 correspondante ménagée sur la jupe latérale 4 et d'autre part de fines saillies 10, disposées comme des arêtes de poisson, et pénétrant dans la matière de la jupe latérale 4. Une fois mis en place dans la jupe latérale 4, le fond 7 ne peut être ôté sans détériorer le récipient 2. La jupe latérale 4 présente une portion 11 en retrait par rapport à l'enveloppe sensiblement cylindrique du récipient 2. La portion en retrait 11 s'étend longitudinalement sur une hauteur de l'ordre des deux tiers de la hauteur totale du récipient 2, à distance des extrémités de la jupe latérale 4. Le biberon 1 comprend également une tétine 12 réalisée en caoutchouc, présentant sur sa face intérieure une rainure 13 destinée à coopérer avec le bourrelet annulaire 6 du col 5 du récipient 2, pour l'encliquetage étanche et inamovible de la tétine 2. La tétine 2 présente, en vue de dessus (figure 2) la forme d'une marguerite à plusieurs pétales 14 (ici six pétales). II est possible de retirer la tétine 12 du récipient 2, en agissant sur un pétale 14, mais cela conduit au déchirement de la tétine 12, le long d'au moins une ligne issue d'une échancrure 15 située entre deux pétales 14 adjacents. Le biberon 1 peut en outre comprendre un capot protecteur 16 (figure 12) apte à être associé de façon amovible au récipient 2, en coiffant la tétine 12. Enfin, le biberon 1 comprend un orifice 17 ménagé dans la jupe latérale 4 du récipient 2, dans la portion 11 en retrait, à proximité du fond 7, et un dispositif de mise à l'air 18 agencé pour coopérer avec cet orifice 17. Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 1, 3 et 4, l'orifice 17 est sensiblement circulaire. Le dispositif de mise à l'air 18 comprend une soupape 19, par exemple réalisée en silicone, qui comporte une partie principale 20 sensiblement en forme de disque montée dans l'orifice 17. La partie principale 20 présente : - une zone périphérique 21 présentant une gorge 22 dans laquelle 10 le bord de l'orifice 17 est inséré ; - une zone centrale 23 formant zone d'actionnement de la soupape 19 ; et - une rainure circulaire 24 disposée entre la zone périphérique 21 et la zone centrale 23, ouverte vers l'extérieur du récipient 2 et au fond de 15 laquelle est ménagée au moins une ouverture 25 permettant l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient 2 en position activée de la soupape 19. Par exemple, la soupape 19 comporte au moins quatre ouvertures 25 sensiblement régulièrement écartées angulairement les unes des autres. La soupape 19 comprend également une patte 26 s'étendant 20 depuis la zone périphérique 21 de la partie principale 20, et agencée pour être placée à l'intérieur du récipient 2 au contact de la jupe latérale 4, au voisinage de l'orifice 17. Dans la réalisation représentée, la patte 26 s'étend vers le fond 7 du récipient 2, en épousant la forme de la jupe latérale 4. Ceci permet un très bon maintien en position de la soupape 19. 25 La mise en place de la soupape 19 dans la jupe latérale 4 est effectuée alors que le fond 7 n'est pas encore monté. Cette mise en place s'en trouve donc grandement simplifiée. Le fonctionnement du dispositif de mise à l'air 18 est le suivant : - en position de repos, lorsqu'aucune action n'est exercée sur la 30 soupape 19, les ouvertures 25 empêchent le passage du liquide contenu dans le récipient 2 vers l'extérieur. Ces ouvertures se présentent par exemple sous la forme de cônes d'axes perpendiculaires à l'axe 3 du récipient 2, ouverts vers l'extérieur. L'orifice 17 est obturé de façon étanche. En outre, la soupape 19 étant montée dans la portion 11 en retrait de la jupe latérale 4, elle ne fait pas 35 saillie au-delà de l'enveloppe du récipient 2 (voir figure 4) ; en position activée, lorsqu'un utilisateur a appuyé sur la zone centrale 23, la soupape 19 s'est déformée de sorte que les ouvertures 25 ont pris la forme d'un canal faisant communiquer l'intérieur et l'extérieur du récipient 2. Ceci permet donc l'entrée d'air dans le récipient 2, compensant la dépression produite par la succion du nourrisson. Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 5 à 7, l'orifice 17 est sensiblement circulaire. Le dispositif de mise à l'air 18 comprend une soupape 19, par exemple réalisée en silicone, qui présente une forme générale de cloche ouverte vers l'intérieur du récipient 2 et possédant à son extrémité libre un rebord périphérique 27 de plus grand diamètre que celui de l'orifice 17. Le rebord est placé sensiblement contre la jupe latérale 4, à l'intérieur du récipient 2. En outre, le fond 7 du récipient 2 comporte une partie 28 faisant saillie à l'intérieur du récipient 2, en regard de l'orifice 17 ménagé dans la jupe latérale 4. Cette partie en saillie 28 se présente ici sous la forme d'un fourreau creux, ouvert vers le fond 7, s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe 3, et comportant une section transversale sensiblement rectangulaire (voir figure 7). La paroi 29 de la partie en saillie 28 située en regard de l'orifice 17 forme une paroi d'appui pour le dispositif de mise à l'air 18. En effet, la soupape 19 est montée dans l'orifice 17 de sorte que le rebord périphérique 27 soit placé à l'intérieur du récipient 2, entre la jupe latérale 4 et la partie en saillie 28 du fond 7, sensiblement au contact de la jupe latérale 4 et de la partie en saillie 28. Là encore, le montage de la soupape 19 dans la jupe latérale 4 s'effectue avant celui du fond 7, et la soupape 19 ne fait pas saillie au-delà de l'enveloppe du récipient 2. En position de repos, la soupape 19 obture l'orifice 17 de façon étanche, du fait de la coopération entre la partie en cloche et le rebord 27 de la soupape 19, d'une part, et les bords de l'orifice 17, d'autre part. Lorsqu'un utilisateur a appuyé sur la soupape 19, celle-ci s'est déformée en position activée, créant un espace entre sa périphérie (partie en cloche et/ou rebord 27) et l'orifice 17. Cet espace, de dimensions réduites, est suffisant pour permettre l'entrée d'air dans le récipient 2. Selon un troisième mode de réalisation représenté sur les figures 8 à 11, l'orifice 17 ménagé dans la jupe latérale 4 présente un contour en U longitudinal ouvert vers le fond 7 du récipient 2 et fermé par une portion droite 30. Le dispositif de mise à l'air 18 comprend une soupape 19, par exemple réalisée en silicone, de forme sensiblement identique à celle de l'orifice 17. La soupape 19 comporte : - une zone périphérique 31 en U présentant une gorge 32 dans laquelle le bord de l'orifice 17 est inséré ; - une zone d'actionnement 33 présentant une forme bombée vers l'extérieur du récipient 2 et en saillie par rapport au reste de la soupape 19, et possédant un évidement 34 du côté de l'intérieur du récipient 2. La zone d'actionnement 33 est ici située dans la position la plus éloignée du fond 7. Dans la zone d'actionnement 33 est ménagée au moins une ouverture 35 permettant l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient 2 en position activée de la soupape 19. La soupape 19 comporte par exemple au moins quatre ouvertures 35 sensiblement régulièrement écartées angulairement les unes des autres. Par exemple, une rainure circulaire 36 est ménagée au fond de l'évidement 34 en direction de la face extérieure bombée de la soupape 19, la ou les ouvertures 35 permettant l'entrée d'air étant situées en regard de ladite rainure circulaire 36. Les ouvertures 35 sont par exemple identiques aux ouvertures 25 du premier mode de réalisation. Là encore, le montage de la soupape 19 dans la jupe latérale 4 20 s'effectue avant celui du fond 7, et la soupape 19 ne fait pas saillie au-delà de l'enveloppe du récipient 2. Pour faire entrer de l'air dans le récipient 2, l'utilisateur appuie sur la zone d'actionnement 33, provoquant la déformation de la soupape 19 et en particulier des ouvertures 35, de façon similaire à ce qui a été décrit en 25 référence aux figures 1, 3 et 4. Enfin, selon un quatrième mode de réalisation représenté sur les figures 12 à 16, le dispositif de mise à l'air 18 comprend : - une patte 37 s'étendant sensiblement longitudinalement, dont une première extrémité 38 est fixée à la jupe latérale 4 et dont une deuxième 30 extrémité 39 porte une tige 40 s'étendant sensiblement axialement vers l'intérieur du récipient 2 à travers l'orifice 17 ménagé dans la jupe latérale 4, cet orifice 17 étant ici sensiblement circulaire ; - une soupape 19, par exemple réalisée en silicone, présentant un trou central 41 dans lequel est insérée ladite tige 40, la soupape 19 étant 35 montée dans l'orifice 17 ménagé dans la jupe latérale 4. Selon une possibilité, la première extrémité 38 de la patte 37 est venue de matière avec le fond 7, ou solidarisée à celui-ci, et fixée par ce biais à la jupe latérale 4. L'ensemble composé de la tige 40 et de la soupape 19 peut être déplacé vers l'intérieur du récipient 2 lorsqu'un utilisateur appuie sur la patte 37, afin de permettre le passage d'air vers l'intérieur du récipient 2. La soupape 19 présente un corps 42 sensiblement cylindrique creux, un rebord périphérique 43 ménagé à l'extrémité dudit corps 42 situé à l'extérieur du récipient 2, et une tête 44 sensiblement conique creuse prolongeant ledit corps 42 à son extrémité située à l'intérieur du récipient 2. La tête 44 forme avec le corps 42 un épaulement 45 placé, en position montée et de repos, sensiblement contre la face intérieure de la jupe latérale 4. Le dispositif de mise à l'air 18 comprend en outre des moyens élastiques agencés pour solliciter la soupape 19 vers la position de repos. Par exemple, ces moyens élastiques comportent une lame 46 recourbée dont une première extrémité est solidaire de la deuxième extrémité 39 de la patte 37 et dont la deuxième extrémité présente deux dents 47 écartées l'une de l'autre et placées de part et d'autre du corps 42 de la soupapel9, entre le rebord périphérique 43 de celle-ci et la jupe latérale 4 du récipient 2. De plus, la tige 40 présente à son extrémité libre une portion élargie 48 lui permettant d'être retenue dans la partie creuse de la tête 44 de la soupape 19. La soupape 19 peut également comporter des lamelles 49 sur l'épaulement 45 et sur la face extérieure du corps 42, pour améliorer l'étanchéité avec la face intérieure de la jupe latérale 4 et du bord de l'orifice 17, respectivement. En position de repos, la lame 46 recourbée sollicite la soupape 19 vers l'extérieur du récipient 2, forçant l'épaulement 45 à venir en contact avec la face intérieure de la jupe latérale 4. L'orifice 17 est alors obturé de façon étanche. Par simple pression de l'index sur la patte 37, un utilisateur peut déplacer le dispositif de mise à l'air 18 vers l'intérieure du récipient 2, à l'encontre de la force élastique exercée par la lame 46 recourbée. Il se crée alors un passage d'air entre la soupape 19 et l'orifice 17. Ce mode de réalisation permet de faire varier le débit d'entrée d'air dans le récipient 2. Les principaux avantages de l'invention sont les suivants : - facilité de manoeuvre, l'utilisateur administrant le biberon pouvant tenir celui-ci et actionner le dispositif de mise à l'air 18 d'une seule main. Ceci est facilité par le fait que l'orifice 17 est ménagé dans la jupe latérale 4 à proximité du fond 7. En effet, l'utilisateur peut agir sur le dispositif de mise à l'air par une simple pression du doigt, sans avoir à adopter une position particulière, différente de celle dont il a l'habitude. De plus, le positionnement de l'orifice 17 au voisinage du fond évite les risques de fuite du liquide contenu dans le récipient 2 lorsque le biberon 1 est retourné pour être administré à un nourrisson ; - simplicité structurelle, d'où un coût réduit, ce qui permet d'adapter ces dispositifs de mise à l'air sur des biberons jetables à usage unique ; - contrôle du débit d'entrée d'air par l'utilisateur, la valve ne s'ouvrant pas seule en fonction d'une différence de pression entre l'intérieur et 15 l'extérieur du récipient ; - facilité de montage, du fait de la mise en place ultérieure du fond dans la jupe latérale. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au 20 contraire toutes les variantes de réalisation
Le biberon (1) comporte d'une part un récipient (2) présentant une jupe latérale (4), un fond (7) et un col (5) définissant une ouverture, et d'autre part une tétine (12) encliquetée de façon étanche sur le col.Le biberon comprend en outre un dispositif de mise à l'air (18) coopérant avec un orifice ménagé dans la jupe latérale du récipient, ledit dispositif de mise à l'air comportant au moins une partie élastiquement déformable entre :- une position de repos, dans laquelle le dispositif de mise à l'air obture de façon étanche l'orifice ménagé dans la jupe latérale ; et- une position activée, dans laquelle le dispositif de mise à l'air est déformé et permet l'entrée d'air dans le récipient par l'orifice ménagé dans la jupe latérale.
1. Biberon comportant d'une part un récipient (2) présentant une jupe latérale (4), un fond (7) et un col (5) définissant une ouverture, et d'autre part une tétine (12) encliquetée de façon étanche sur le col (5), caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de mise à l'air (18) coopérant avec un orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) du récipient (2), ledit dispositif de mise à l'air (18) comportant au moins une partie élastiquement déformable entre : une position de repos, dans laquelle le dispositif de mise à l'air (18) obture de façon étanche l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) ; et - une position activée, dans laquelle le dispositif de mise à l'air (18) est déformé et permet l'entrée d'air dans le récipient (2) par l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4). 2. Biberon selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de mise à l'air (18) est agencé pour permettre le passage d'air, en position activée, entre sa zone périphérique et le bord de l'orifice (17). 3. Biberon selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de mise à l'air (18) comprend au moins une ouverture (25, 35) qui, en position activée, permet l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient (2) et qui, en position de repos, empêche le passage de liquide de l'intérieur vers l'extérieur du récipient (2). 4. Biberon selon la 3, caractérisé en ce que, lorsque le dispositif de mise à l'air (18) est en position de repos, l'ouverture (25, 35) présente sensiblement la forme d'un cône ouvert vers l'extérieur du récipient (2) et, lorsque le dispositif de mise à l'air (18) est déformé en position activée, l'ouverture (25, 35) forme un canal faisant communiquer l'intérieur et l'extérieur du récipient (2). 5. Biberon selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la jupe latérale (4) du récipient (2) présente une portion (11) en retrait dans 35 laquelle est ménagé l'orifice (17), le dispositif de mise à l'air (18) étant agencésensiblement pour ne pas faire saillie au-delà de l'enveloppe de la jupe latérale (4). 6. Biberon selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 5 que le dispositif de mise à l'air (18) présente une gorge périphérique (22, 32) dans laquelle le bord de l'orifice (17) est inséré. 7. Biberon selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le fond (7) du récipient (2) comporte une partie (28) faisant saillie à 10 l'intérieur du récipient (2), en regard de l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4), ladite partie en saillie (28) formant paroi d'appui pour le dispositif de mise à l'air (18). 8. Biberon selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce 15 que l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) est sensiblement circulaire et en ce que le dispositif de mise à l'air comprend une soupape (19) comportant une partie principale (20) sensiblement en forme de disque montée dans ledit orifice (17), ladite partie principale (20) présentant : - une zone périphérique (21) présentant une gorge (22) dans 20 laquelle le bord de l'orifice (17) est inséré ; - une zone centrale (23) formant zone d'actionnement de la soupape (19) ; et - une rainure circulaire (24) disposée entre la zone périphérique (21) et la zone centrale (23), ouverte vers l'extérieur du récipient (2) et au fond 25 (7) de laquelle est ménagée au moins une ouverture (25) permettant l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient (2) en position activée de la soupape (19). 12. Biberon selon la 8, caractérisé en ce que la 30 soupape (19) comporte au moins quatre ouvertures (25) sensiblement régulièrement écartées angulairement les unes des autres. 13. Biberon selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que la soupape (19) comprend une patte (26) s'étendant depuis la zone périphérique 35 (21) de la partie principale (20) et agencée pour être placée à l'intérieur du récipient (2) au contact de la jupe latérale (4), au voisinage de l'orifice (17).11. Biberon selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) est sensiblement circulaire et en ce que le dispositif de mise à l'air comprend une soupape (19) présentant une forme générale de cloche ouverte vers l'intérieur du récipient (2) et possédant à son extrémité libre un rebord périphérique (27) de plus grand diamètre que celui de l'orifice (17), la soupape (19) étant montée dans l'orifice (17) de sorte que le rebord périphérique (27) soit placé à l'intérieur du récipient (2) sensiblement contre la jupe latérale (4). 12. Biberon selon les 11 et 7, caractérisé en ce que, en position montée de la soupape (19), le rebord périphérique (27) de la soupape (19) est disposé entre la jupe latérale (4) du récipient (2) et la partie en saillie (28) du fond (7) du récipient (2), et sensiblement au contact de celles- ci. 13. Biberon selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) présente un contour en U longitudinal ouvert vers le fond (7) du récipient (2) et fermé par une portion droite (30), et en ce que le dispositif de mise à l'air comprend une soupape (19) de forme sensiblement identique à celle de l'orifice (17), la soupape (19) comportant : une zone périphérique (31) en U présentant une gorge (32) dans laquelle le bord de l'orifice (17) est inséré ; - une zone d'actionnement (33) présentant une forme bombée vers l'extérieur du récipient (2) et en saillie par rapport au reste de la soupape (19), et possédant un évidement (34) du côté de l'intérieur du récipient (2), au moins une ouverture (35) permettant l'entrée d'air de l'extérieur vers l'intérieur du récipient (2) en position activée de la soupape (19) étant ménagée dans ladite zone d'actionnement (33). 14. Biberon selon la 13, caractérisé en ce qu'une rainure circulaire (36) est ménagée au fond (7) de l'évidement (34) en direction de la face extérieure bombée de la soupape (19), la ou les ouvertures (35) permettant l'entrée d'air étant situées en regard de ladite rainure circulaire (36).15. Biberon selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de mise à l'air comprend : - une patte (37) s'étendant sensiblement longitudinalement, dont une première extrémité (38) est fixée à la jupe latérale (4) et dont une deuxième extrémité (39) porte une tige (40) s'étendant sensiblement axialement vers l'intérieur du récipient (2) à travers l'orifice (17) ménagé dans la jupe latérale (4) ; - une soupape (19) présentant un trou central (41) dans lequel est insérée ladite tige (40), la soupape (19) étant montée dans l'orifice (17) 10 ménagé dans la jupe latérale (4) ; l'ensemble composé de la tige (40) et de la soupape (19) pouvant être déplacé vers l'intérieur du récipient (2) lorsqu'un utilisateur appuie sur la patte (37), afin de permettre le passage d'air vers l'intérieur du récipient (2). 15 16. Biberon selon la 15, caractérisé en ce que la soupape (19) présente un corps (42) sensiblement cylindrique creux, un rebord périphérique (43) ménagé à l'extrémité dudit corps (42) situé à l'extérieur du récipient (2), et une tête (44) sensiblement conique creuse prolongeant ledit corps (42) à son extrémité située à l'intérieur du récipient (2), ladite tête (44) 20 formant avec le corps (42) un épaulement (45) placé, en position montée et de repos, sensiblement contre la face intérieure de la jupe latérale (4). 17. Biberon selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que le dispositif de mise à l'air comprend des moyens élastiques agencés pour 25 solliciter la soupape (19) vers la position de repos. 18. Biberon selon les 16 et 17, caractérisé en ce que les moyens élastiques comportent une lame recourbée (46) dont une première extrémité est solidaire de la deuxième extrémité (39) de la patte (37) 30 et dont la deuxième extrémité présente deux dents (47) écartées l'une de l'autre et placées de part et d'autre du corps (42) de la soupape (19), entre le rebord périphérique (43) de celle-ci et la jupe latérale (4) du récipient (2). 19. Biberon selon l'une des 1 à 18, caractérisé en 35 ce que la tétine (12) est agencée de sorte qu'elle ne peut pas être retirée du col (5) sans être déchirée.20. Biberon selon l'une des 1 à 19, caractérisé en ce que le fond (7) et la jupe latérale (4) du récipient (2) sont deux pièces distinctes, le fond (7) étant monté à l'intérieur de la jupe latérale (4) et maintenu en place par des moyens d'accrochage (8, 10) ménagés à sa périphérie et coopérant avec la face intérieure de la jupe latérale (4).
A
A61
A61J
A61J 9
A61J 9/04
FR2889176
A1
DISPOSITIF COMPTEUR APPLICABLE A UN DISTRIBUTEUR DE LIQUIDES
20,070,202
Domaine de la technique Cette invention concerne en général un dispositif compteur applicable à un distributeur de liquides et notamment un dispositif compteur électronique autonome. État de la technique Différentes propositions sont connues ayant pour but de compter les doses délivrées par un distributeur de liquides du genre commandé en général de façon manuelle, en déplaçant une pièce mobile d'une soupape, telle qu'un piston, soit en appuyant la main sur, par exemple, un levier soit avec la propre coupe ou verre en le plaçant sous le distributeur et en pressant vers le haut sur cette pièce mobile ou une autre reliée à celle-ci. Le brevet ES-A-2056064 concerne un appareil pour la mesure et la distribution du genre décrit plus haut, c'est-à-dire ayant une soupape formée par un piston ou une colonne de fonction, qui lorsqu'elle est déplacée vers le haut ouvre une conduite permettant l'écoulement du fluide provenant d'une bouteille inversée et dans le goulot de laquelle est introduite une tête du distributeur. Dans l'appareil proposé par ce document, la commande de la pièce mobile ou colonne de fonction se fait de façon manuelle en actionnant un levier correspondant. Même si cela n'est pas revendiqué, il est envisagé que l'appareil incorpore un compteur mécanique comme celui que propose la demande de brevet GB-A- 2036695 ou électrique, ainsi qu'un dispositif signalisateur qui délivre un signal à une caisse enregistreuse ou à un ordinateur chaque fois qu'une dose a été distribuée. La demande de brevet GB-A-2036695, plus haut évoquée propose un compteur pour un de ces distributeurs de liquides, lequel est placé sur le bâti du distributeur et est déclenché lorsqu'un de ses pistons est déplacé vers le haut. Il est envisagé que le compteur puisse être mécanique ou électronique, mais l'objectif final est de montrer le compte fait dans des moyens d'affichage soit incorporés au propre compteur si ce dernier est mécanique soit au moyen d'un écran LCD ou de LEDs. Dans les brevets évoqués, il est proposé soit d'afficher le compte à l'utilisateur soit d'envoyer un signal à un ordinateur ou à une caisse enregistreuse chaque fois que le compte s'accroît, c'est-à-dire en temps réel, mais il n'est pas proposé de stocker de façon autonome le compte dans le propre distributeur pour pouvoir le communiquer à un ordinateur ou à tout autre sorte de dispositif électronique, pas nécessairement en temps réel, mais lorsque l'utilisateur le souhaitera, en faisant possible de plus que les bouteilles soient lues par groupes prédéterminés (à définir par l'utilisateur) et à des périodes différentes pour effectuer des statistiques. Explication de l'invention II semble nécessaire d'offrir une alternative à l'état de la technique qui couvre les lacunes évoquées plus haut, en offrant un dispositif compteur proposé par cette invention, applicable à un distributeur de liquides, en général des boissons d'une bouteille. Le distributeur est du type conventionnel décrit brièvement plus haut et il comporte: - une structure de soutien ayant une pièce de support offrant un trou autour duquel, sur une première face de cette pièce de support, est aménagé le contour du goulot d'une bouteille dont on prétend distribuer le liquide, lorsque cette bouteille est placée inversée sur cette structure de soutien, et - un élément pour de débit qui est fixé à cette pièce de support, traversé par une conduite ou une chambre interne pour l'écoulement du liquide de cette bouteille avec deux extrémités définissant une bouche d'entrée et une bouche de sortie de cette chambre et comprenant un membre à soupape pour ouvrir et fermer cette conduite ou chambre au moyen du déplacement d'une partie mobile de ce membre à soupape. Pour un exemple de mise en oeuvre, le contour de la bouteille dont il est envisagé de distribuer le liquide, n'arrive pas à être en contact avec cette pièce de support mais il est directement aménagé sur une tête de cet élément de débit comportant cette bouche d'entrée, qui est adapté pour être emboîté à l'intérieur du goulot de cette bouteille en traversant ce trou de la pièce de support. Cette invention est caractérisée en ce que ce dispositif compteur comprend un circuit électronique ayant: - un détecteur adapté pour détecter au moins le changement de position de cette partie mobile lorsqu'elle est déplacée, et - une unité électronique basée sur un microprocesseur, tel qu'un microprocesseur relié à ce détecteur pour au moins compter les détections effectuées par le détecteur et pour enregistrer au moins le nombre de détections dans une mémoire. Pour un exemple de mise en oeuvre préféré, ce détecteur est un détecteur magnétique et cette partie mobile est en partie magnétique ou bien elle possède un aimant adossé, aménagé de sorte que lorsque la pièce mobile est déplacée, cette partie magnétique ou cet aimant restent dans le champ de captation de ce détecteur magnétique. Ce circuit électronique comporte un système de communications sans fils, généralement bidirectionnel, relié à cette unité électronique qui, pour un des exemples de mise en oeuvre est adapté pour délivrer les données enregistrées dans cette mémoire à un dispositif lecteur externe. Le système de communications fonctionne au moyen d'infrarouges et/ou de radiofréquence et/ou toute autre technologie sans fils qu'un homme du métier avisera. Pour un exemple de mise en oeuvre plus sophistiquée, ce détecteur est également adapté pour détecter les périodes durant lesquelles cette partie mobile, pour chaque changement de position, reste à une position d'ouverture et cette unité électronique est adaptée pour enregistrer également ces périodes dans ladite mémoire ou dans une autre, chaque période correspondant à une dose respective de liquide délivré, en enregistrant finalement ainsi non seulement le nombre de doses qui ont été délivrées par l'élément de débit incorporant le dispositif compteur proposé par cette invention, mais aussi la quantité de liquide débitée à chaque dose, qui peut être calculée à partir desdites périodes par cette unité électronique et délivrer le résultat de ces calculs à ce lecteur externe, ou bien ne délivrer à ce lecteur externe que les données concernant le nombre de doses débitées et les périodes correspondant à chaque dose et que le propre lecteur externe ou un autre dispositif, tel qu'un ordinateur, où le lecteur déchargera ces données, fasse lesdits calculs à partir des périodes. Brève description des dessins Les avantages et caractéristiques évoqués et autres seront mieux compris de la description suivante en détail d'exemples de mise en oeuvre concernant les dessins annexés dans lesquels: la Fig. 1 est une vue en élévation schématique montrant un distributeur de liquides qui incorpore le dispositif proposé par cette invention et un dispositif lecteur externe en situation de communication avec le dispositif compteur, pour un exemple de mise en oeuvre, la Fig. 2 est un diagramme schématique montrant un détecteur compris dans le circuit électronique du dispositif compteur proposé par cette invention, faisant face à un aimant correspondant adossé à la pièce mobile de l'élément de débit de la Fig. 1, pour un exemple de mise en oeuvre; la Fig. 3 est une vue de dessous de la pièce de support du distributeur de la Fig. 1, où on peut apprécier, intégrée dans celle-ci, la plaque à circuit imprimé qui incorpore le circuit électronique compris dans le dispositif compteur proposé par cette invention, pour le même exemple de mise en oeuvre de la Fig. 1, la Fig. 4 est une vue de dessus de la plaque à circuit imprimé avec le circuit électronique respectif du dispositif compteur proposé par cette invention, pour un exemple de mise en oeuvre, et la Fig. 5 est un schéma électrique du circuit électronique proposé par cette invention pour un exemple de mise en oeuvre. Description détaillée d'exemples de mise en oeuvre Cette invention concerne un dispositif compteur applicable à un distributeur du genre illustré en regard de la Fig. 1, et qui, comme on peut voir, comporte: - une structure de soutien 1 ayant une pièce de support 2 offrant un trou 3 autour duquel, sur une première face 2a de cette pièce de support 2, est aménagé le contour du goulot d'une bouteille (non représentée) dont on envisage de distribuer le liquide, lorsque cette bouteille est placée inversée sur cette structure de soutien 1, et - un élément de débit 4 qui est fixé à cette pièce de support 2, traversé par une conduite ou chambre interne pour l'écoulement du liquide de cette bouteille avec deux extrémités définissant une bouche d'entrée et une bouche de sortie de cette chambre et comprenant un membre à soupape pour ouvrir et fermer cette conduite ou chambre au moyen du déplacernent d'une partie mobile 5 (voir Fig. 2) de ce membre à soupape. L'élément de débit 4 illustré en regard de la Fig. 1 comporte une tête 9 comprenant cette bouche d'entrée, qui est adaptée pour être emboîtée à l'intérieur du goulot de cette bouteille, en traversant ce trou 3 de la pièce de support 2. Comme il a été dit plus haut, pour un autre exemple de mise en oeuvre non illustré, le contour de la bouteille dont on envisage distribuer le liquide, n'arrive pas à être en contact avec cette pièce de support 2, mais il est directement aménagé sur cette tête 9 de cet élément de débit 4 comportant cette bouche d'entrée, le dispositif compteur proposé par cette invention étant applicable dans les deux cas. Cette structure de soutien 1 illustrée en regard de la Fig. 1 comprend un bras 10 fixé sur une région 1 Oa proche d'une extrémité de cette pièce de support 2 et avec une autre extrémité coudée 10b qui est reliée à une portion de support 10c pour soutenir la base de cette bouteille de sorte que celle-ci resté fixée entre cette pièce de support 2 et cette portion de support 10c. Comme on peut noter en regard de la Fig. 1, ce bras 10 est adapté pour être fixé à un panneau et pour ce il comporte des moyens appropriés tels que la mâchoire 11 illustrée. Afin de l'adapter pour qu'elle soutienne des bouteilles ayant des hauteurs différentes, cette structure de soutien 1 comprend de préférence des moyens de d'ajustage et de réglage de l'écart pour ajuster et régler l'écart entre cette pièce 2 et cette portion de support 10c. La partie mobile 5 de ce membre à soupape est déplaçable au moyen de pression, d'une situation de repos à laquelle il bloque cette conduite ou chambre, jusqu'à une position d'ouverture de cette conduite ou chambre, dans laquelle le flux ou distribution de liquide de cette bouteille est autorisée, en exerçant cette pression, en général en poussant ver le haut avec un verre ou coupe directement ou indirectement cette partie mobile 5, quoique dans un autre exemple de mise en oeuvre, cette pression puisse être exercée d'une autre façon, tel qu'en appuyant la main sur un levier. Par ailleurs, cette pièce mobile 5 n'est pas visible dans la Fig. 1 car elle est aménagée à l'intérieur par rapport à l'élément de débit qui y est illustré et donc elle n'est illustrée que schématiquement dans la figure 2. Le dispositif compteur proposé par cette invention comporte un circuit électronique 6 qui est illustré avec plus ou moins de détails dans les figures 2, 3, 4 et 5. Ce circuit électronique 6 comprend: - un détecteur SW1 adapté pour détecter au moins le changement de position de cette partie mobile 5 lorsqu'elle est déplacée, et - une unité électronique U1 basée sur un microprocesseur connecté à ce détecteur SW1 pour cornpter au moins les détections effectuées par le détecteur SW1 et pour enregistrer le nombre de détections dans une mémoire, c'est-à-dire le nombre de services effectués par cet élément de débit 4. Pour un exemple de mise en oeuvre préféré, ce détecteur SW1 est un détecteur SW1 magnétique, tel que le "Reed Switch CT5" illustré dans le schéma de la Fig. 5 et cette partie mobile 5 est en partie magnétique ou elle possède un aimant (ou un élément capable de générer un champ magnétique) I, adossé (cas illustré en regard de la Fig. 2), agencé de sorte que lorsque la partie mobile 5 est déplacée, cette partie magnétique ou cet aimant I restent dans le champ de captation de ce détecteur magnétique SW1. Cette partie magnétique ou cet aimant I se trouve aménagé dans cette partie mobile 5 de sorte qu'ils restent dans le champ de captation de ce détecteur magnétique SW1 lorsque la partie mobile 5 se trouve dans une position d'ouverture de cette conduite ou chambre (non visible). Cette situation est schématiquement représentée en regard de la figure 2, où l'on voit l'aimant 1 faisant face au détecteur magnétique SW1. Pour un exemple de mise en oeuvre cet aimant I est du genre néodyme cylindrique et il se trouve situé dans la région d'entrée de l'air (non représentée) de l'élément de débit 4, pour le même ou un autre exemple de mise en oeuvre, l'aménagement du détecteur magnétique SW1 étant vertical et déplacé quelques millimètres par rapport à la plaque à circuit imprimé 8, en restant en position linéaire par rapport au parcours qu'effectue l'aimant 1 dans le trou d'entrée de l'air (non illustré). Pour d'autres exemples de mise en oeuvre, non représentés, le détecteur SW1 peut être d'un tout autre genre, tel qu'un détecteur de proximité ou un récepteur d'infrarouges détectant un faisceau délivré par un émetteur correspondant appartenant également au circuit électronique 6, l'émetteur et le récepteur étant disposés de part et d'autre de la partie mobile 5 de sorte que le faisceau d'infrarouge soit interrompu par la partie mobile 5 lorsque celle-ci sera déplacée jusqu'à une position, en général d'ouverture de la conduite de l'élément de débit 4, la détection de ce changement de position se produisant donc à ce moment. Ce circuit électronique 6 comprend un système de communications sans fils, de préférence bidirectionnel, relié à cette unité électronique U1, pour fournir au moins les données enregistrées dans cette mémoire à un dispositif lecteur externe 7 (Fig. 1). Selon l'exemple de mise en oeuvre, ce système de communications fonctionne au moyen d'infrarouges et/ou de radiofréquence. Pour l'exemple illustré par les Fig. 3, 4 et 5, le système de communications est au moyen d'infrarouges et il comporte une diode émettrice d'infrarouges D1 et un phototransistor QI pour communiquer bidirectionnellement avec ce dispositif lecteur externe 7. Comme on peut voir surtout dans la Fig. 4, le circuit électronique 6 se trouve placé sur une plaque à circuit imprimé 8 qui se trouve (selon l'exemple de mise en oeuvre) adossée et/ou intégrée dans cette pièce de support 2, de préférence de façon étanche. La Fig. 3 illustre un exemple de mise en oeuvre dans lequel la plaque à circuit imprimé se trouve intégrée dans la pièce de support 2, donc on ne voit qu'une partie, une partie de cette diode Dl et du phototransistor Q1 et leurs connections respectives avec le reste du circuit électronique 6 restant cachés. Cet agencement est également illustré, schématiquement en regard de la Fig. 1, une figure dans laquelle on peut également apprécier comment un dispositif lecteur externe 7 se trouve bidirectionnellement communiqué (tel qu'indique la flèche à deux pointes représentée dans la Fig. 1) avec le circuit électronique 6 aménagé dans la plaque 8. La plaque à circuit imprimé 8 est, pour un exemple de mise en oeuvre, une plaque en fibre de verre avec des pistes étamées et avec des masques verts. Pour un autre exemple de mise en oeuvre, déjà expliqué dans le paragraphe précédent correspondant à l'explication de l'invention, le détecteur SW1 se trouve également adapté pour détecter les périodes durant lesquelles la partie mobile 5, pour chaque changement de position, reste dans une position d'ouverture et l'unité électronique U1 est adaptée pour enregistrer également ces périodes dans cette mémoire ou dans une autre (dans un secteur différencié de la région destinée aux données de changement de position, par exemple), chaque période correspondant à une dose respective de liquide délivré. En général, la mémoire ou les mémoires, dans laquelle/lesquelles l'unité électronique U1 enregistre lesdites données concernant au moins le nombre de services effectués par l'élément de débit 4, est une mémoire interne non volatile de l'unité électronique U1, laquelle en général consiste en un microcontrôleur, programmé généralement avant de placer la plaque 8 sur la pièce de support 2. Le circuit électronique 6 est représenté par un schéma électrique, en regard de la Fig. 5, pour un exemple de réalisation qui ne doit être pris qu'à titre d'exemple. Dans ce schéma, l'unité électronique U1 utilisée est un microcontrôleur RISC de Microchip PIC12F675, une série de résistances R1-R6 dont les valeurs sont indiquées en regard de Fig. 5, un phototransistor Q1 L-32P3C NPN à infrarouges encapsulé à deux broches de 3mm de diamètre, une diode Dl W11541D transparente d'un diamètre de 3 mm, un condensateur céramique de 150pF, une pile BT1 en Lithium de 3,2V type CR2032 232mAh reliée à un détecteur SW1 type "Reed Switch CT5", et un connecteur JP1 qui incorpore et représente les points de programmation du microcontrôleur UI. Pour l'exemple de mise en oeuvre illustré par la Fig. 5 on peut noter que l'aménagement du détecteur SW1 entre la pile BT1 et le reste des composants du circuit électronique 6, fait que ces composants ne sont alimentés que lorsqu'un service de l'élément de débit 4 se produit ou lorsqu'on établit la communication pour la lecture de la valeur comptabilisée, ce qui entraîne une économie considérable quant à la consommation. Le dispositif lecteur externe 7 est adapté pour un exemple de mise en oeuvre, pour lire les données stockées dans les mémoires d'une pluralité de dispositifs compteurs comme celui que propose cette invention, et il est adapté également pour communiquer avec un autre dispositif électronique ou unité centrale (non illustrée), tel qu'un ordinateur, afin de décharger ces données qu'il a collectées, lesquelles pourront être ultérieurement gérées avec un logiciel approprié pour cet ordinateur. Un homme du métier pourrait introduire des changements et des modifications aux exemples de mise en oeuvre décrits sans sortir du domaine de l'invention tel que défini dans les revendications annexées
The device has an electronic circuit including a detector e.g. magnetic detector, for detecting a change in position of a moving part when the part is displaced to open and close a conduit/chamber of a pouring element (4), where the conduit/chamber is provided for circulation of a liquid from a bottle. A microprocessor based electronic unit counts the detections made by the detector and records number of detections in a memory e.g. internal non-volatile memory. The circuit has a wireless communication system to supply data recorded in the memory to an external reader device (7).
1. Dispositif compteur applicable à un distributeur de liquides, ce distributeur étant du genre comportant: - une structure de soutien (1) ayant au moins une pièce de support (2) offrant un trou (3) près duquel, sur une première face (2a) de cette pièce de support (2), est aménagé le contour du goulot d'une bouteille placée inversée, dont on envisage de distribuer le liquide; - un élément de débit (4) fixé à cette pièce de support (2), ayant une conduite ou chambre pour l'écoulement du liquide de cette bouteille et comprenant un membre à soupape pour ouvrir et fermer cette conduite ou chambre au moyen du déplacement d'une partie mobile (5) cle ce membre à soupape, ce dispositif compteur étant caractérisé en ce qu'il comporte un circuit électronique (6) comportant: - au moins un détecteur (SW1) adapté pour détecter au moins le changement de position de cette partie mobile (5) lorsqu'elle est déplacée, et - au moins une unité électronique (U1) basée sur un microprocesseur relié à ce détecteur (SW1) pour compter au moins les détections effectuées par le détecteur (SW1) et pour enregistrer au moins le nombre de détections dans une mémoire. 2.- Dispositif conformément à la 1, caractérisé en ce que ce détecteur (SW1) est un détecteur magnétique et cette partie mobile (5) est en partie magnétique ou bien elle possède un aimant (I) adossé, aménagé de sorte que lorsque la pièce mobile (5) est déplacée, cette partie magnétique ou cet aimant (I) restent dans le champ de captation de ce détecteur magnétique (SW1). 3.- Dispositif conformément à la 2, caractérisé en ce que cette partie magnétique ou cet aimant (I) se trouvent aménagés dans cette partie mobile (5) de sorte qu'ils restent dans le champ de captation de ce détecteur (SW1) magnétique lorsque la partie mobile (5) se trouve dans une position d'ouverture de cette conduite ou chambre. 4.- Dispositif conformément à la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que ce circuit électronique (6) comprend un système de communications sans fils, relié à cette unité électronique (U1), pour fournir au moins les données enregistrées dans cette mémoire à un dispositif lecteur externe (7). 5.- Dispositif conformément à la 4, caractérisé en ce que ce système de communications fonctionne au moyen d'infrarouges et/ou de radiofréquence. 6.- Dispositif conformément à la 4 ou 5, caractérisé en ce que ce système de communications est bidirectionnel. 7.- Dispositif conformément à la 6, caractérisé en ce que ce système de communications comprend au moins une diode émettrice d'infrarouges (Dl) et un phototransistor (QI) pour communiquer bidirectionnellement avec ce dispositif lecteur externe (7). 8.- Dispositif conformément à la 1, caractérisé en ce que ce circuit électronique (6) se trouve disposé sur une plaque à circuit imprimé (8) qui se trouve adossée et/ou intégrée dans cette pièce de support (2). 9.- Dispositif conformément à la 1, caractérisé en ce que ce détecteur (SW1) est également adapté pour détecter les périodes durant lesquelles cette partie mobile (5), pour chaque changement de position, reste à une position d'ouverture et en ce que cette unité électronique (U1) est adaptée pour enregistrer également ces périodes dans cette mémoire ou dans une autre, chaque période correspondant à une dose respective de liquide délivré.
B,G
B67,G06
B67D,G06M
B67D 3,B67D 1,B67D 7,G06M 1,G06M 3
B67D 3/00,B67D 1/00,B67D 3/02,B67D 7/22,G06M 1/10,G06M 3/00
FR2892457
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A TAUX DE COMPRESSION VARIABLE
20,070,427
L'invention concerne les moteurs à combustion interne, et en particulier les moteurs à combustion internes munis d'un dispositif destiné à faire varier leur taux de compression. Les normes antipollution définissent des exigences de plus en plus contraignantes concernant les émissions polluantes des moteurs des véhicules automobiles. De nombreux compromis dans la conception du moteur sont nécessaires pour respecter ces normes tout en garantissant des niveaux de consommation et de performances satisfaisants. Des moteurs muni d'un dispositif de variation du taux de compression appelé VCR par la suite, ont été développés notamment afin d'obtenir des gains en consommation ou en émissions polluantes. Le dispositif VCR est usuellement utilisé de la 20 façon suivante : Pour un moteur essence comme pour un moteur diesel, le taux de compression est réduit à forte charge et accru à faible charge. Pour un moteur essence, les performances sont ainsi améliorées et le cliquetis est 25 évité à forte charge, alors que le rendement est optimisé à faible charge. Pour un moteur diesel, la puissance spécifique est améliorée et l'émission de NOx est réduite à forte charge et les émissions de HC, de CO et de CH4 sont réduites à faible charge. Les dispositifs VCR de différents types ont été développés. Ces dispositifs comprennent un actionneur mobile dont la variation de position permet de modifier le taux de compression d'un ou plusieurs cylindres. Des développements proposent un piston à géométrie variable modifiant le volume de la chambre de combustion pour une position donnée du piston. D'autres développements proposent une culasse à position variable afin de modifier le volume de la chambre de combustion. D'autres développements proposent de modifier la cinématique du piston ou de régler une excentrique sur le vilebrequin. D'autres développements proposent de faire varier le volume d'une seconde chambre de combustion. Les moteurs, et en particulier ceux munis d'un dispositif VCR, souffrent inéluctablement de dispersions dans la géométrie et la cinématique de leurs composants. Ces dispersions conduisent à des dispersions des taux de compression qui peuvent présenter une amplitude non négligeable et influer négativement sur la consommation, le rendement et les émissions polluantes. En outre, les actionneurs des dispositifs VCR peuvent faire l'objet d'un dimensionnement inadapté par rapport à ces dispersions. Le brevet US-4 834 031 propose de mesurer un taux de compression en utilisant notamment un capteur de pression de combustion. Un circuit d'huile commandé par l'ouverture de valves permet de modifier le taux de compression en faisant pivoter un actionneur sous forme de support de bielle excentrique soit dans une position induisant un taux de compression élevé, soit dans une position induisant un taux de compression réduit. Une commande ouvre ou ferme des valves d'un circuit d'huile en fonction du taux de compression recherché. La mesure du taux de compression pouvant être défaillante, la vitesse de rotation du moteur et la pression d'admission dans un cylindre sont mesurées pour détecter une défaillance du capteur de pression. Lorsqu'une telle défaillance est détectée, le dispositif VCR passe en mode de sécurité dans lequel le taux de compression réduit est imposé afin d'éviter une détérioration du moteur. Aucun des dispositifs VCR connus ne permet de maintenir précisément le taux de compression à une valeur de consigne. L'invention vise à résoudre cet inconvénient. L'invention propose ainsi un procédé de commande d'un actionneur mobile de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, comprenant les étapes suivantes - recevoir une consigne de taux de compression ; - générer une consigne de position de référence de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ; - déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu pour ladite consigne de taux de compression ; - générer une consigne de position corrigée de l'actionneur en fonction du taux de compression réel 30 déterminé et de la consigne de position de référence ; - appliquer la consigne de position corrigée sur l'actionneur. L'invention traite également d'un moteur à combustion interne, comprenant: une chambre de combustion un actionneur mobile de façon à faire varier le taux de compression de la chambre de combustion ; un dispositif de détermination du taux de compression réel de la chambre de combustion ; une dispositif de commande de l'actionneur mobile, apte à recevoir une consigne de taux de compression, mémorisant des relations entre des consignes de taux de compression et des consignes de positions de référence de l'actionneur, corrigeant la consigne de 15 position de référence en fonction du taux de compression réel déterminé et appliquant ladite consigne de position corrigée sur l'actionneur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui 20 suit en liaison avec les dessins annexés fournis à titre simplement d'exemples et dans lesquels : - la figure 1 illustre une vue en coupe schématique d'un moteur à combustion mettant en œuvre l'invention ; 25 - la figure 2 illustre schématiquement le procédé mis en œuvre dans un exemple d'application de l'invention - la figure 3 illustre un exemple d'algorithme de mise en oeuvre du procédé durant le fonctionnement d'un 30 moteur. 10 L'invention propose de commander un actionneur dont la mobilité influence le taux de compression d'une chambre de combustion. La position de l'actionneur est choisie par une cartographie, qui reçoit une consigne de taux de compression et génère une consigne de position de référence de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable. En déterminant le taux de compression réel dans la chambre de combustion résultant de la consigne de taux de compression, on génère une consigne de position corrigée de l'actionneur et on applique cette consigne de position corrigée sur l'actionneur. Ainsi, la consigne de position de l'actionneur tient compte du fonctionnement réel du moteur, ce qui réduit l'incidence des dispersions de fabrication ou de l'évolution temporelle du moteur sur la précision du contrôle du taux de compression dans la chambre de combustion. La figure 1 illustre une vue en coupe schématique d'un moteur à combustion interne 1 au niveau de sa chambre de combustion. Le moteur 1 comprend un dispositif de variation de taux de compression. L'exemple illustré concerne une variante dans laquelle on modifie la cinématique des pièces mobiles pour influer sur le taux de compression. Le moteur illustré comprend un actionneur 2 sur lequel une bielle 3 est montée en rotation par tout moyen adéquat. L'actionneur 2 présente une surface de guidage de la bielle 3 sensiblement cylindrique. L'axe de ce cylindre définit sensiblement l'axe de rotation de la tête de bielle autour de l'actionneur 2. Cet axe est décalé par rapport à l'axe du maneton 11 sur lequel l'actionneur 2 est monté. L'actionneur 2 est monté de façon à pouvoir pivoter par rapport au maneton 11 autour de l'axe de ce maneton. L'actionneur peut être maintenu dans différentes positions de pivotement par rapport au maneton 11. Pour chaque pivotement de l'actionneur 2 par rapport au maneton 11, correspond une valeur d'entraxe entre l'axe de rotation 4 du vilebrequin et l'axe de rotation de la tête de bielle. Chacune de ces positions de l'actionneur 2 définit ainsi une valeur de la course du piston 5 dans le cylindre 6 et par conséquent un taux de compression de la chambre de combustion. Le dispositif de variation de taux de compression comprend également un module de gestion électronique 9. Le module de gestion électronique comprend une interface de réception ou de calcul d'une consigne de taux de compression. Le module 9 mémorise au préalable des relations entre des consignes de taux de compression et des consignes de position de référence de l'actionneur 2. Ces relations peuvent par exemple se présenter sous la forme d'une fonction de calcul d'une consigne de position de référence de l'actionneur en fonction d'une consigne de taux de compression ou sous la forme d'une table comprenant des couples de valeurs discrètes, chaque couple associant une consigne de taux de compression à une consigne de position de référence de l'actionneur 2. Les valeurs de taux de compression mémorisées dans les couples comprennent avantageusement des valeurs s'échelonnant entre une valeur maximale et une valeur minimale de taux de compression, des variations précises du taux de compression pouvant ainsi être commandées sur la majeure partie de la plage de fonctionnement du moteur. Le module 9 génère à partir de ces relations une consigne de position de référence de l'actionneur 2 en fonction d'une consigne de taux de compression. Le moteur 1 dispose d'un capteur de pression 7, à partir duquel il effectue des mesures de pression dans la chambre de combustion. Ce capteur 7 est par exemple fixé à la culasse 10. Les mesures fournies par le capteur 7 sont fournies au module 9. Le module 9 détermine un taux de compression réel obtenu dans la chambre de combustion, suite à la réception d'une consigne de taux de compression. A partir du taux de compression réel déterminé et de la consigne de position de référence, une consigne de position corrigée de l'actionneur est générée et appliquée sur l'actionneur, par exemple par l'intermédiaire d'un circuit de pilotage non illustré. L'actionneur est par exemple asservi à cette consigne de position corrigée. Un tel procédé est illustré schématiquement à la figure 2. Un soustracteur 27 reçoit une consigne de taux de compression Ctc et une mesure du taux de compression réel Mtc. La différence entre ces deux signaux est fournie au dispositif de correction 22. En fonction de relations prédéfinies entre des différences déterminées et des valeurs de correction, une valeur de correction bA est calculée et appliquée sur un additionneur 28. Une cartographie de commande 21 reçoit par ailleurs la consigne de taux de compression CTc. En utilisant les relations mémorisées au préalable, la cartographie 21 génère une consigne de position de référence d'actionneur CPaO, appliquée sur l'additionneur 28. En sommant les signaux CPaO et 8A, l'additionneur forme une consigne de position corrigée CPac appliquée sur l'actionneur 23. L'actionneur 23 prend alors une position réelle RPa qui conduit à un taux de compression réel Rtc du moteur 24. Un dispositif 25 détermine la valeur Mtc sur la base de mesures effectuées sur le moteur 24. Pour un moteur à quatre temps, le taux de compression réel peut être déterminé par le calcul sur la base de différentes mesures de pression fournies par le capteur 7. En mesurant la pression maximale Pmax sur un cycle moteur et la pression moyenne Pmoy durant une période où les soupapes ferment la chambre de combustion les formules suivantes peuvent être utilisées pour calculer un taux de compression réel Tcr Tcr= A*(Pmax/Pmoy)2+B(Pmax/Pmoy)+C, ou Tcr=[(B*Pmax/Pmoy)/(A-C*Pmax/Pmoy)]' , A, B et C étant des constantes prédéterminées et y étant le rapport des capacités calorifiques à pression et à volume constants. En mesurant la pression maximale Pmax et la pression minimale Pmin sur un cycle moteur, la formule suivante peut être utilisée pour déterminer le taux de compression réel Tcr . Tcr= (Pmax/Pmin) l/r' Avantageusement, un dispositif de contrôle moteur 26 reçoit une requête d'interruption Rint de combustion ou détermine que des conditions d'interruption de combustion sont nécessaires pour déterminer le taux de combustion réel dans la chambre. Le dispositif 26 génère alors une commande Cint d'interruption de l'introduction de carburant ou de coupure de l'allumage commandé et la transmet au moteur 24. L'utilisation de cette interruption de combustion sera détaillée plus précisément en référence à la figure 3. L'algorithme de la figure 3 représente la mise en oeuvre du procédé de commande. Après une étape 31 de début, on vérifie à l'étape 32 si des conditions de mise à jour de la consigne de position corrigée de l'actionneur sont remplies. Les conditions envisageables pour une mise à jour sont par exemple une durée prédéterminée séparant deux mises à jour successives, une différence entre la consigne de taux de compression et le taux de compression réel déterminé supérieure à un seuil ou une variation supérieure à un seuil du taux de compression réel déterminé. On peut prévoir que la durée séparant deux mises à jour successives soit fonction de la vitesse de rotation du moteur à combustion. Si les conditions de mise à jour ne sont pas remplies, la dernière consigne de position corrigée mise à jour continue à être appliquée sur l'actionneur jusqu'à la mise à jour suivante. L'algorithme se termine alors à l'étape 37. Si les conditions de mise à jour de la consigne de position corrigées sont remplies, l'algorithme passe à l'étape 33. Durant l'étape 33, on vérifie si le moteur est dans des conditions de fonctionnement spécifiques, dans lesquelles on peut procéder à une mise à jour de la consigne de position corrigée de l'actionneur. Si tel est le cas, on passe à l'étape 34. Si tel n'est pas le cas, on passe avantageusement à l'étape 38, durant laquelle on interrompt la combustion dans la chambre pendant au moins un cycle, avant de passer à l'étape 34. La fiabilité de la détermination du taux de compression est ainsi accrue ; Durant l'étape 34, le taux de compression réel est déterminé. Durant l'étape 35, on détermine une nouvelle valeur de consigne corrigée basée sur le taux de compression réel déterminé et sur la consigne de référence déterminée, comme détaillé auparavant. Lors de l'étape 36 on détermine si le moteur est arrêté ou non. Si le moteur est arrêté, l'algorithme se termine à l'étape 37. Si le moteur n'est pas arrêté, on reboucle sur l'étape 32. Les conditions de fonctionnement prédéfinies du moteur prises en compte à l'étape 33 peuvent être les suivantes . - le moteur tourne en absence de combustion, par exemple du fait d'un entraînement par un démarreur ; - le moteur tourne au ralenti ou l'utilisateur n'enfonce pas du tout la pédale d'accélérateur ; - l'actionneur est maintenu dans une position sensiblement constante pendant au moins une période prédéterminée ; - la vitesse de rotation du moteur est comprise dans une plage de valeurs prédéterminées pendant au moins une période prédéterminée. Ces différents paramètres seront adaptés par l'homme de métier en fonction de besoins spécifiques à chaque moteur. Afin de mieux tenir compte des dispersions et différences de fonctionnement dans chaque chambre de combustion, le moteur comprend avantageusement plusieurs actionneurs, chacun d'entre eux pouvant faire varier le taux de compression d'une chambre de combustion respective. Le procédé de réglage de la cartographie est alors effectué indépendamment pour chacun des actionneurs, la cartographie pouvant ainsi commander le taux de compression de chaque chambre de combustion avec une grande précision
L'invention concerne un procédé de commande d'un actionneur mobile (2) de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne (1), comprenant les étapes suivantes:- recevoir une consigne de taux de compression;- générer une consigne de position de référence de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ;- déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu pour ladite consigne de taux de compression ;- générer une consigne de position corrigée de l'actionneur en fonction du taux de compression réel déterminé et de la consigne de position de référence ;- appliquer la consigne de position corrigée sur l'actionneur (2).
1. Procédé de commande d'un actionneur mobile (2) de façon à faire varier le taux de compression d'au moins une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne (1), comprenant les étapes suivantes : - recevoir une consigne de taux de compression ; - générer une consigne de position de référence de l'actionneur en fonction de relations mémorisées au préalable entre consignes de taux de compression et consignes de positions de l'actionneur ; - déterminer le taux de compression réel de la chambre de combustion obtenu pour ladite consigne de taux de compression ; - générer une consigne de position corrigée de l'actionneur en fonction du taux de compression réel déterminé et de la consigne de position de référence ; -appliquer la consigne de position corrigée sur l'actionneur (2). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la correction comprend : - la détermination de la différence entre la consigne de taux de compression et le taux de compression réel déterminé ; - le calcul d'une valeur de correction en fonction de relations prédéfinies entre différences déterminées et valeurs de correction ; - générer la consigne de position corrigée en sommant la valeur de correction calculée et la consigne 30 de position de référence de l'actionneur. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le taux de compression réel de la chambre de combustion est déterminé à partir de mesures de pression dans la chambre de combustion. 4. Procédé selon la 3, dans lequel : - le moteur (1) est du type à quatre temps ; - on mesure la pression maximale Pmax sur un cycle moteur, on mesure la pression moyenne Pmoy durant une période où les soupapes ferment la chambre de combustion ; - on détermine le taux de compression réel Tcr par l'une des formules suivantes : Tcr= A*(Pmax/Pmoy)2+B(Pmax/Pmoy)+C, ou Tcr= [ (B*Pmax/Pmoy) / (A-C*Pmax/Pmoy) ] lh, A, B et C étant des constantes prédéterminées et y étant le rapport des capacités calorifiques à pression et à volume constants. 5. Procédé selon la 3, dans lequel : - le moteur (1) est du type à quatre temps; on mesure la pression maximale Pmax et la pression minimale Pmin sur un cycle moteur ; - on détermine le taux de compression réel Tcr par la formule suivante : Tcr=(Pmax/Pmin)', y étant le rapport des capacités 25 calorifiques à pression et à volume constants. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les relations mémorisées comprennent des couples associant chacun une valeur discrète de consigne de taux de compression et une 30 valeur discrète de consigne de position de référence de 1' actionneur. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les valeurs de taux de compression mémorisées dans les couples s'échelonnent entre une valeur maximale et une valeur minimale de taux de compression. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes mis en oeuvre lorsque des conditions de fonctionnement spécifiques du moteur (1) sont remplies, lesdites conditions étant choisies dans le groupe comprenant : une rotation du moteur en absence de combustion, une rotation du moteur au ralenti, une position de l'actionneur constante pendant une durée prédéterminée, une vitesse de rotation du moteur comprise dans une plage de valeurs prédéterminée pendant une durée prédéterminée en fonctionnement normal. 9. Procédé selon la 8, dans lequel, si lesdites conditions de fonctionnement spécifiques du moteur ne sont pas remplies, l'introduction de carburant est interrompue pendant un cycle dans la chambre de combustion et le taux de compression réel de la chambre de combustion est déterminé durant cette interruption. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une consigne de position corrigée est mise à jour épisodiquement, la dernière consigne de position corrigée mise à jour étant appliquée sur l'actionneur (2) entre deux mises à jour. 11. Procédé de commande de plusieurs actionneurs mobiles de façon à faire varier le taux de compression de chambres de combustion respectives, dans lequel le procédé de commande selon l'une quelconque des précédentes est appliqué indépendamment pour chacun des actionneurs. 12. Moteur à combustion interne (1), caractérisé en ce qu'il comprend : -une chambre de combustion ; - un actionneur mobile (2) de façon à faire varier 5 le taux de compression de la chambre de combustion ; - un dispositif (9) de détermination du taux de compression réel de la chambre de combustion ; - une dispositif (9) de commande de l'actionneur mobile, apte à recevoir une consigne de taux de 10 compression, mémorisant des relations entre des consignes de taux de compression et des consignes de positions de référence de l'actionneur, corrigeant la consigne de position de référence en fonction du taux de compression réel déterminé et appliquant ladite consigne de position 15 corrigée sur l'actionneur.
F
F02
F02D,F02B
F02D 15,F02B 75
F02D 15/00,F02B 75/04
FR2897862
A1
PRODUIT REFRACTAIRE FONDU ET COULE A FORTE TENEUR EN ZIRCONE, PRESENTANT UNE RESISTIVITE ELECTRIQUE AMELIOREE.
20,070,831
L'invention concerne un nouveau produit réfractaire fondu et coulé à forte teneur en zircone. Parmi les produits réfractaires, on distingue les produits fondus et coulés, bien connus pour la construction des fours de fusion du verre, et les produits frittés. A la différence des produits frittés, les produits fondus et coulés comportent le plus souvent une phase vitreuse intergranulaire reliant des grains cristallisés. Les problèmes posés par les produits frittés et par les produits fondus et coulés, et les solutions techniques adoptées pour les résoudre, sont donc généralement différents. Une composition mise au point pour fabriquer un produit fritté n'est donc pas a priori utilisable telle quelle pour fabriquer un produit fondu et coulé, et réciproquement. Les produits fondus et coulés, souvent appelés électrofondus, sont obtenus par fusion d'un mélange de matières premières appropriées dans un four à arc électrique ou par toute autre technique adaptée à ces produits. Le liquide fondu est ensuite coulé dans un moule puis le produit obtenu subit un cycle de refroidissement contrôlé pour être amené à température ambiante sans fracturation. Cette opération est appelée recuisson par l'homme de l'art. Parmi les produits fondus et coulés, les produits électrofondus à forte teneur en zircone, c'est-à-dire comportant plus de 85% en poids de zircone (ZrO2), sont réputés pour leur qualité de très grande résistance à la corrosion sans coloration du verre produit et sans génération de défauts. Classiquement, les produits fondus et coulés à forte teneur en zircone comportent également de l'oxyde de sodium (Na2O) pour éviter la formation de zircon à partir de la zircone et de la silice présentes dans le produit. La formation de zircon est en effet néfaste puisqu'elle s'accompagne d'une diminution de volume de l'ordre de 20%, créant ainsi des contraintes mécaniques à l'origine de fissures. Le produit ER-1195 produit et commercialisé par la Société Européenne des Produits Réfractaires et couvert par le brevet EP-B-403 387 est aujourd'hui largement utilisé dans les fours de fusion du verre. Sa composition chimique comprend environ 94% de zircone, 4 à 5% de silice, environ 1% d'alumine, 0,3% d'oxyde de sodium et moins de 0,05% en poids de P2O5. Elle est typique des produits à forte teneur en zircone utilisés pour les fours verriers. FR 2 701 022 décrit des produits fondus et coulés à forte teneur en zircone qui contiennent 0,05 à 1,0% en poids de P2O5 et 0,05 à 1,0 %o en poids d'oxyde de bore B203. Ces produits présentent une résistivité électrique élevée. Cela permet avantageusement de stabiliser la consommation électrique lors de la fusion électrique du verre et surtout d'éviter tout problème de court circuit dans les réfractaires entraînant leur dégradation rapide. En effet, lors de la fusion électrique du verre une partie du courant électrique passe à travers les produits réfractaires. L'augmentation de la résistivité de ces produits réfractaires permet donc de réduire la quantité de courant électrique susceptible de les parcourir. WO 2005 068393 décrit des produits fondus et coulés à forte teneur en zircone présentant une résistivité électrique élevée tout en minimisant les teneurs en BaO, SrO, MgO, CaO, P2O5, Na2O et K2O. Ces produits contiennent 0,1 à 1,2% en poids de B2O3. L'actuel développement de verres de très haute qualité, en particulier des verres pour écrans plats de type LCD, augmente les exigences pour les produits réfractaires des fours de fusion du verre. En particulier, il existe un besoin pour des produits réfractaires présentant une résistivité électrique encore améliorée tout en conservant une bonne résistance à la corrosion par le verre fondu. La présente invention vise à satisfaire ce besoin. Plus particulièrement, elle concerne un produit réfractaire fondu et coulé à forte teneur en zircone comportant, en pourcentages massiques sur la base des oxydes et pour un total de plus de 98,5 %, de préférence de plus 99% et de préférence encore de plus de 99,5% : - un dopant choisi dans le groupe formé par V2O5, CrO3, Nb2O5, MoO3, Ta2O5, WO3 et leurs mélanges, en une quantité pondérée telle qu'exprimée par la formule (1) 30 suivante : 0,2 % 85 % -SiO2: 2%à10% - AI2O3 : 0,1 % à 2,4 - 8203: < 1 %, et De préférence, le produit réfractaire selon l'invention comporte encore une ou, de préférence, plusieurs, des caractéristiques optionnelles suivantes. - La quantité de dopant est supérieure ou égale à 0,5 %, de préférence supérieure ou égale à 0,6 %, de préférence à 1,2 % et/ou inférieure ou égale à 3%, de préférence à 2,5 %, de préférence inférieure ou égale à 1,4 %, - Le dopant est choisi parmi V2O5, Nb2O5i Ta2O5, WO3 et leurs mélanges, de préférence parmi Nb2O5, Ta2O5 et leurs mélanges. - La quantité de silice SiO2 est supérieure ou égale à 3 %, de préférence à 3, 8 %, et/ou inférieure ou égale à 8 %. - La quantité d'oxyde d'yttrium Y2O3 est inférieure ou égale à 1 %, de préférence inférieure à 0,5 %, de préférence encore inférieure à 0,2 %. - La quantité d'oxyde de bore B2O3 est inférieure ou égale à 1 %, de préférence inférieure à 0,50 %. - La quantité de zircone ZrO2 + HfO2 est supérieure ou égale à 90 %, de préférence supérieure ou égale à 93 %. - La quantité d'alumine AI2O3 est supérieure ou égale à 0,5 %, de préférence supérieure ou égale à 0,6 % et/ou inférieure ou égale à 1,5%, de préférence inférieure ou égale à 0, 85 %. - Le produit réfractaire présente la composition suivante, avec ZrO2 + HfO2 comme complément à 100 %. - SiO2 : 3,8 % à 4,8 % - B203 : < 0,25 % - AI2O3 : 0,65 % à 0,85 % Y2O3: < 0,45 % - entre 0,8 % et 1,2 % de Ta2O5 ou entre 0,4 % et 0,9 % de Nb2O5. Avantageusement, ces caractéristiques permettent d'améliorer encore la résistivité électrique et la résistance à la corrosion du produit selon l'invention. Le produit réfractaire selon l'invention présente de préférence une résistivité électrique supérieure ou égale à 200 D.cm, de préférence supérieure ou égale à 400 0.cm, de préférence encore supérieure ou égale à 600 0.cm à 1500 C à la fréquence de 100Hz. L'invention concerne également un four de fusion de verre comportant un produit réfractaire selon l'invention, en particulier dans les régions destinées à être en contact avec le verre fondu. L'invention concerne enfin un procédé de fabrication d'un produit réfractaire 5 selon l'invention, comprenant les étapes successives suivantes : a) mélange de matières premières, avec introduction d'un dopant, de manière à former une charge de départ, b) fusion de ladite charge de départ jusqu'à obtention d'un liquide en fusion, c) coulage et solidification dudit liquide en fusion, par refroidissement 10 contrôlé, de manière à obtenir un produit réfractaire, ce procédé étant remarquable en ce que lesdites matières premières sont choisies de manière que ledit produit réfractaire soit conforme à l'invention. La teneur ou quantité pondérée en dopant désigne ici la quantité 2,43.V2O5+8,84.CrO3+1,66.Nb2O5+6,14.MoO3+Ta2O5+3,81.W03 15 où les teneurs en oxydes sont exprimées en pourcentages massiques. Sauf mention contraire, tous les pourcentages de la présente description sont des pourcentages massiques. Dans les produits fondus et coulés selon l'invention, la forte teneur en zircone, c'est-à-dire ZrO2 > 85 %, permet de répondre aux exigences de haute 20 résistance à la corrosion sans coloration du verre produit ni génération de défauts nuisibles à la qualité de ce verre. L'oxyde d'hafnium, HfO2, présent dans le produit selon l'invention est l'oxyde d'hafnium naturellement présent dans les sources de zircone. Sa teneur dans le produit selon l'invention est donc inférieure ou égale à 5%, généralement inférieure ou 25 égale à 2%. La présence de silice est nécessaire à la formation d'une phase vitreuse intergranulaire permettant d'accommoder de manière efficace les variations de volume de la zircone lors de sa transformation allotropique réversible, c'est-à-dire lors du passage de la phase monoclinique à la phase tétragonale. En revanche, l'ajout de 30 silice ne doit pas dépasser 10 % car, se faisant au détriment de la teneur en zircone, la résistance à la corrosion s'en trouverait diminuée. La présence d'alumine est nécessaire à la formation d'une phase vitreuse stable et à la bonne coulabilité des produits dans le moule. Une teneur excessive entraîne une instabilité de la phase vitreuse (formation de cristaux). De préférence, le produit selon l'invention comporte une quantité de B2O3 5 inférieure ou égale à 0,5 %. L'oxyde de bore a en effet un effet défavorable sur la formation de zircon dans le produit. Cet élément permet d'améliorer la faisabilité des produits. L'oxyde d'yttrium Y2O3 a un effet défavorable sur la résistivité électrique, mais sa présence peut être tolérée en quantité inférieure à 1 %, de préférence 10 inférieure à 0,5 %, de préférence encore à 0,2 %. La présence de dopant est nécessaire dans les produits de l'invention pour améliorer la résistivité électrique. Cependant la teneur totale pondérée de ces oxydes ne doit pas dépasser 4 % pour que le pourcentage de zircone soit maintenu à un niveau suffisamment élevé pour assurer une excellente résistance à la corrosion par 15 le verre en fusion et conserver une bonne stabilité de la phase vitreuse. Les inventeurs ont constaté que tous les dopants pentavalents ont un effet sensiblement identique à quantités molaires identiques. Il en est de même pour tous les dopants hexavalents. De plus, les inventeurs ont observé une efficacité molaire environ deux fois plus importante pour les dopants hexavalents que pour que les 20 dopants pentavalents. Sans être lié par une théorie, les inventeurs expliquent cette différence par le rôle des dopants vis-à-vis des lacunes en oxygène de la zircone. Les dopants hexavalents compenseraient en effet deux lacunes en oxygène contre une seule pour les dopants pentavalents. Dans la formule (1), il convient donc de tenir compte des différences entre 25 les masses molaires des dopants. Ainsi 1,66 grammes de Ta2O5 ont un effet équivalent à un gramme de Nb2O5. De même, une mole de WO3 par exemple a un effet équivalent à 2 moles de Ta2O5, c'est-à-dire que 1 gramme de WO3 a un effet équivalent à 3,81 grammes de Ta2O5. Dans la teneur totale en dopant pondérée , les pourcentages étant exprimés en pourcentages massiques, la quantité massique 30 de chaque dopant a donc été pondérée par le rapport de la masse molaire de Ta2O5 avec celle dudit dopant, ce rapport étant multiplié par deux pour les dopants hexavalents. Le complément à 100 % dans la composition du produit selon l'invention est constitué par les autres espèces. On entend par autres espèces , des espèces dont la présence n'est pas particulièrement souhaitée et qui sont généralement présentes à titre d'impuretés dans les matières premières. On peut citer les oxydes alcalins, en particulier l'oxyde de sodium Na2O et l'oxyde de potassium K2O, qui peuvent être tolérés mais ne doivent pas dépasser 0,5%, de préférence 0,1%, de préférence encore n'être présents que sous forme de traces. Sinon la résistivité électrique serait dégradée en raison de la conductivité accrue de la phase vitreuse. Les oxydes de fer, de titane et de phosphore sont connus pour être néfastes et leur teneur doit être limitée à des traces introduites à titre d'impuretés avec les matières premières. De préférence, la quantité de Fe2O3 + TiO2 est inférieure à 0,55 % et celle de P2O5 est inférieure à 0,05 %. Un produit selon l'invention peut-être fabriqué suivant les étapes a) à c) décrites ci-dessous : a) mélange de matières premières, avec introduction d'un dopant, de manière à former une charge de départ, b) fusion de ladite charge de départ jusqu'à obtention d'un liquide en fusion, c) solidification dudit liquide en fusion, par refroidissement contrôlé de manière à obtenir un produit réfractaire selon l'invention. A l'étape a), l'ajout de dopant est réalisé de manière à garantir une teneur en dopant dans le produit fini conforme à l'invention. A l'étape b), la fusion est de préférence réalisée grâce à l'action combinée d'un arc électrique assez long, ne produisant pas de réduction, et d'un brasage favorisant la réoxydation des produits. Pour minimiser la formation de nodules d'aspect métallique et éviter la formation de fentes ou fendillements dans le produit final, il est préférable d'opérer la fusion dans des conditions oxydantes. Préférentiellement on utilise le procédé de fusion à l'arc long décrit dans le brevet français n 208577 et ses additions n 75893 et 82310. Ce procédé consiste à utiliser un four à arc électrique dont l'arc jaillit entre la charge et au moins une électrode écartée de cette charge et à régler la longueur de l'arc pour que son action réductrice soit réduite au minimum, tout en maintenant une atmosphère oxydante au-dessus du bain en fusion et en brassant ledit bain, soit par l'action de l'arc lui-même, soit en faisant barboter dans le bain un gaz oxydant (air ou oxygène, par exemple) ou encore en ajoutant au bain des substances dégageant de l'oxygène telles que des peroxydes. A l'étape c), le refroidissement est de préférence effectué à la vitesse d'environ 10 C par heure. Tout procédé conventionnel de fabrication de produits fondus à base de zircone destinés à des applications dans des fours de fusion de verre peut être mis en oeuvre, pourvu que la composition de la charge de départ permette d'obtenir des produits présentant une composition conforme à celle du produit selon l'invention. Les exemples non limitatifs suivants sont donnés dans le but d'illustrer l'invention. Dans ces exemples, on a employé les matières premières suivantes : - de la zircone contenant principalement, en moyenne massique, 98,5% de ZrO2 + HfO2, 0,2% de SiO2 et 0,02 % de Na2O, - du sable de zircon à 33 % de silice, - de l'alumine de type AC44 vendue par la société Pechiney et contenant en moyenne 99,4 % d'alumine AI2O3, - des oxydes de bore, yttrium, tantale Ta2O5 et de niobium Nb2O5 de pureté supérieure à 99%. Les produits ont été préparés selon le procédé classique de fusion en four à arc puis coulés pour obtenir des blocs de format 220x450x150mm. L'analyse chimique des produits obtenus est donnée dans le tableau 1 ; il s'agit d'une analyse chimique moyenne, donnée en pourcentages massiques. Dans ce tableau, une case vide correspond à une quantité inférieure ou égale à 0,05% massique. * indique que l'exemple est en dehors de l'invention. Sur les différents exemples de blocs réalisés, des barreaux cylindriques de produit de 30 mm de diamètre et de 30 mm de hauteur ont été soumis à une différence de potentiel de 1 volt à une fréquence de 100 Hertz à 1500 C pour réaliser des mesures de résistivité électrique R. Tableau 1 ZrO2 S102 B203 Al203 Na2O Nb O Ta205 Y20 Ta205+1,66 R 0.cm 2 2 2 5 s Nb20 5 1* 94,5 4,0 1,2 0,3 70 2* 91,3 7,0 0,6 1,1 95 3* 94,6 4,3 0,3 0,5 0,1 0,2 139 4* 89,8 8,3 0,6 1,2 0,1 165 93,0 5,4 0,6 0,5 0,2 0,3 0,2 221 6 94,0 4,4 0,3 0,9 0,2 0,2 0,2 217 7 92,8 5,5 0,4 0,9 0,3 0,1 0,5 335 8 94,1 4,0 0,3 0,9 0,5 0,2 0,5 334 9 92,9 5,1 0,5 0,8 0,6 0,1 0,6 376 94,8 3,2 0,2 0,7 0,6 0,5 0,6 249 12 93,8 4,1 0,5 0,8 0,7 0,1 0,7 390 13* 93,3 3,6 0,3 0,7 0,7 1,4 0,7 63 14 94,5 3,9 0,3 0,8 0,4 0,1 0,7 325 93,3 4,6 0,4 0,7 0,1 0,8 0,1 0,8 244 16 93,5 4,4 0,4 0,8 0,8 0,1 0,8 370 17 91,0 6,1 0,5 1,0 0,1 0,8 0,5 1,0 273 18 94,1 4,0 0,3 0,9 0,6 0,1 1,0 558 19* 96,3 1,5 0,2 0,9 1,0 0,2 1,0 95 93,6 4,1 0,3 0,9 1,1 0,1 1,1 526 21 90,4 6,6 0,7 0,9 0,1 0,3 0,6 0,4 1,1 346 22 93,2 4,4 0,3 0,9 1,2 0,1 1,2 528 23 93,5 4,6 0,2 0,8 0,8 0,1 1,3 648 24 94,4 3,7 0,2 0,9 0,8 1,3 404 93,3 4,3 0,9 1,4 0,1 1,4 436 26 93,3 3,5 0,3 0,7 1,4 0,8 1,4 204 27 93,8 4,1 0,8 0,3 0,9 0,1 1,4 359 28 88,1 8,4 0,6 1,2 { 1,6 0,1 1,6 456 29 93,0 4,6 0,3 0,9 0,6 0,6 1,6 477 92,2 5,0 0,4 0,7 0,3 1,2 0,2 1,7 373 31 89,4 6,8 0,5 1,4 1,7 0,2 1,7 448 32 93,4 4,0 0,3 0,8 0,8 0,5 0,2 1,8 427 33 92,3 4,5 1,0 2,1 0,1 2,1 335 34 90,9 5,2 0,4 0,7 0,2 2,0 0,6 2,3 360 92,5 4,4 0,4 0,7 1,5 0,5 2,5 261 36 91,5 4,7 0,4 0,8 0,3 2,1 0,2 2,6 253 20 Ces exemples montrent que les ajouts de dopants permettent d'augmenter significativement la résistivité électrique des produits réfractaires fondus et coulés à forte teneur en zircone et ce dès que la teneur totale en dopant pondérée (Ta205 + 1,66.Nb205) est supérieure à 0, 2 %, de préférence supérieure à 0,5 % en 25 pourcentage massique sur la base des oxydes. Les produits de l'invention présentent alors une résistivité électrique supérieure à 200 Ohm.cm. Les exemples du tableau 1 illustrent également l'équivalence molaire des différents dopants. Cette équivalence apparaît notamment en comparant les valeurs (Ta205 + 1,66.Nb205) et la résistivité R des exemples 7 et 8 ou 12 et 14. 5 10 15 D'autres essais ont montré que lorsqu'on augmente la teneur totale en dopant pondérée au delà de 3% en poids, on n'obtient pas d'augmentation supplémentaire de la résistivité électrique. Il est de plus préférable que la teneur totale en dopant pondérée soit limitée à 3 % en poids pour que le pourcentage de zircone soit maintenu à un niveau suffisamment élevé pour assurer une excellente résistance à la corrosion par le verre en fusion. Les exemples, en particulier l'exemple 23 qui correspond à la composition préférée, montrent également que l'effet des ajouts de dopant est maximum lorsque la teneur totale en dopant pondérée est comprise entre 0,5 et 2 %, en pourcentage massique. L'exemple 19* et la comparaison des exemples 9 et 10 ou bien 23 et 24 indiquent que l'augmentation de la teneur en silice est favorable pour améliorer la résistivité électrique des produits. La teneur en silice doit donc être supérieure à 2 % et, de préférence supérieure à 3 % en pourcentage massique sur la base des oxydes. L'oxyde de bore, par ailleurs connu pour améliorer la faisabilité des produits fondus et coulés à forte teneur en zircone, ainsi que l'alumine ne semblent pas avoir une influence majeure sur la résistivité électrique s'ils sont utilisés dans des proportions usuelles. L'exemple 13*, la comparaison des exemples 23 et 24 et, dans une moindre mesure, l'exemple 26 indiquent que l'augmentation de la teneur en oxyde d'yttrium est défavorable si on souhaite améliorer la résistivité électrique des produits. On observe également qu'il est préférable de limiter la teneur en Na2O à des valeurs inférieures ou égales à 0,1 %, de préférence inférieures ou égales à 0,05 %. De préférence, le produit selon l'invention ne comporte que des traces de Na2O. En effet, comme le montre une comparaison des exemples 15 et 16, la présence d'oxyde de sodium Na2O a un effet défavorable sur la résistivité électrique en raison de la faible résistivité de la phase vitreuse. Par ailleurs, d'autres essais ont permis de vérifier que les autres propriétés reconnues pour les matériaux à forte teneur en zircone, en particulier la résistance à la corrosion, ne sont pas dégradées par la présence d'un dopant selon l'invention. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs
L'invention concerne un nouveau produit réfractaire fondu et coulé à forte teneur en zircone présentant une résistivité électrique amélioré. Ce produit réfractaire, comporte, en pourcentages massiques sur la base des oxydes et pour un total de plus de 98,5 % :- ZrO2 + Hf2O : > 85 %-SiO2: 2%à10%- Al2O3 : 0,1 % à 2,4 %- B2O3 : < 1 %, ET- un dopant choisi dans le groupe formé par V2O5, CrO3, Nb2O5, MoO3, Ta2O5, WO3, et leurs mélanges, en une quantité pondérée telle que0,2 % <= 2,43.V2O5+8,84.CrO3+1,66.Nb2O5+6,14.MoO3+Ta2O5+3,81.WO3.
1. Produit réfractaire fondu et coulé à forte teneur en zircone, comportant, en pourcentages massiques sur la base des oxydes et pour un total de plus de 98,5%: - ZrO2 +Hf2O: >85% - SiO2: 2%à10% - AI203 : 0, 1 % à 2,4 % - 8203: <1 %, et - un dopant choisi dans le groupe formé par V205, Cr03, Nb205, MoO3, Ta205, W03 et leurs mélanges, en une quantité pondérée telle que 0,2 % 2. Produit réfractaire selon la 1, dans lequel la quantité pondérée de dopant est supérieure ou égale à 0,5 % et/ou inférieure ou égale à 3 %. 3. Produit réfractaire selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel la quantité pondérée de dopant est supérieure ou égale à 0,6 % et/ou inférieure ou égale à 1,4 %. 4. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dopant est choisi parmi V205, Nb205, Ta205, W03 et leurs mélanges. 5. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dopant est choisi parmi Nb205, Ta205 et leurs mélanges. 6. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de silice SiO2 est supérieure ou égale à 3 % et/ou inférieure ou égale à 8 %. 7. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de Y203 est inférieure ou égale à 1 %. 8. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes présentant une résistivité électrique d'au moins 200 0.cm à 1500 C. 9. Produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes présentant une résistivité électrique d'au moins 400 0 cm à 1500 C. 10. Four de fusion du verre, caractérisé en qu'il comporte un produit réfractaire selon l'une quelconque des précédentes.
C
C04,C03
C04B,C03B
C04B 35,C03B 5
C04B 35/66,C03B 5/43
FR2892629
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN POLYMERE FIXANT PARTICULIER ET AU MOINS UN TENSIOACTIF IONIQUE ET/OU NON IONIQUE
20,070,504
La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un polymère fixant particulier et au moins un tensioactif ionique et/ou non ionique, une utilisation de cette composition pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique la mettant en oeuvre. Dans le domaine du coiffage, en particulier parmi les produits capillaires destinés à la mise en forme et/ou au maintien de la coiffure, les compositions capillaires sont généralement constituées d'une solution le plus souvent alcoolique ou aqueuse et d'un ou de plusieurs polymères fixants en mélange avec divers adjuvants cosmétiques. Ces compositions peuvent se présenter sous forme de gels, de lotions ou de mousses capillaires qui sont généralement appliquées sur des cheveux mouillées avant d'effectuer un brushing ou un séchage. En particulier, les gels capillaires sont notamment constitués d'un ou de plusieurs polymères épaississants ou agents gélifiants en association avec un ou plusieurs polymères fixants qui ont le plus souvent pour fonction de former un film à la surface des fibres kératiniques à fixer afin de réaliser des soudures entre celles-ci. Cependant, l'application de ces gels capillaires conduit, plus ou moins rapidement, à la formation de résidus inesthétiques sur les cheveux qui sont dus à la fragilité ou à la friabilité dans le temps du film responsable de la fixation avec désagrégation partielle des soudures. Par ailleurs, les gels capillaires sont difficilement diffusables sous forme de sprays dans des dispositifs aérosols ou dans des flacons pompes. Il existe donc un réel besoin de trouver des compositions cosmétiques, notamment pour le coiffage, qui permettent de minimiser 2 la formation de résidus inesthétiques tout en conférant à la chevelure un niveau élevé de fixation pour obtenir une mise en forme et/ou un maintien de la coiffure satisfaisant. De manière surprenante et avantageuse, la Demanderesse vient de découvrir qu'en associant un polymère fixant particulier et un tensioactif ionique et/ou non ionique, il était possible notamment de minimiser la formation des résidus sur la chevelure et d'obtenir des propriétés cosmétiques satisfaisantes. Une telle association permet également de conférer aux gels de coiffage une facilité de préhension ainsi qu'une texture de gel satisfaisante sans qu'il ne soit nécessaire d'ajouter un polymère épaississant ou un agent gélifiant. En outre, les gels obtenus sont plus aisément sprayables c'est-à-dire diffusables sous forme de spray. La présente invention a donc notamment pour objet une composition cosmétique pour le traitement des fibres, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant une telle association. Un autre objet de la présente invention consiste en une utilisation de la composition selon l'invention pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. L'invention concerne également un dispositif aérosol comprenant une composition cosmétique selon l'invention. Un autre objet encore est un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la composition selon l'invention D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable: - au moins un polymère fixant anionique comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à instauration éthylénique et un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et - au moins un tensioactif ionique et/ou non ionique ; ladite composition présentant une viscosité strictement supérieure à 200 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls-1. La viscosité de la composition cosmétique peut être déterminée avec un rhéomètre de type RS600 de THERMOELECTRON. La viscosité de la composition cosmétique conforme à l'invention est telle qu'il n'est pas nécessaire d'ajouter un polymère épaississant ou un agent gélifiant. Le ou les tensioactifs ioniques utilisés dans la composition cosmétique peuvent être des tensioactifs cationiques. A titre d'exemple de tensioactifs cationiques utilisables dans la composition cosmétique, on peut notamment citer les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaires, on peut notamment citer, par exemple : - ceux qui présentent la formule générale (I) suivante -+ R8 \ ,Rlo N X- R9 (I) dans laquelle les radicaux R8 à R11, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (II) suivante : R13 ,CH2CH2-N(R15)-CO-R12 N N R14 + X- dans laquelle R12 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, RIS représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en CI-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société REWO ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (III) f R17 R19 R16-N-(CH2)3-N-R21 R18 R2o ++ 2X25 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R17, R18, R19, R20 et R21 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi 5 dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propane suif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IV) suivante : (CsH2sO)zùR25 N (CtH2tO)x ùR23 R22 X- (IV) dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux 15 hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : o o Il R24 -C-(OCrH2r)y - le radical Il R26 -C - - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, 20 - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : o I I - le radical R28ùC - les radicaux R29 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, 25 - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r. s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; 6 y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - zestégal à0ou 1; - r, s et t sont égaux à 2 - R23 est choisi parmi : O I - le radical R26 ùC - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R25 est choisi parmi : O I - le radical R28 ùC- - l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IV) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyldiméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxy éthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthyl ammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 1 8 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthane sulfonate de méthyle, le paratoluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société HENKEL, STEPANQUAT" par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. La composition selon l'invention contient de préférence un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthyl sulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltrimé thylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthyl ammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammo nium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. Les tensioactifs cationiques particulièrement préférés dans la composition de l'invention sont choisis parmi les sels d'ammonium quaternaire, et en particulier parmi le chlorure de cétyltriméthyl ammonium, le chlorure de béhényltriméthylammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium. Les tensioactifs ioniques utilisables dans la composition cosmétique peuvent être également des tensioactifs anioniques. Comme tensioactifs anioniques utilisables dans la composition cosmétique selon l'invention, on peut notamment mentionner les sels, en particulier les sels de métaux alcalins tels que les sels de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux, par exemple, de magnésium, des types suivants les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les aikylsulfo-acétates, les acyl sarcosinates et les acylglutamates, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone et le groupe aryle désignant de préférence un groupe phényle ou benzyle. On peut également utiliser les monoesters d'alkyle en C6.24 et d'acides polyglycoside-dicarboxyliques tels que les glucoside-citrates d'alkyle, les polyglycoside-tartrates d'alkyle et les polyglycoside- sulfosuccinates d'alkyle, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le groupe alkyle ou acyle de tous ces composés comportant de 12 à 20 atomes de carbone. Un autre groupe d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions de la présente invention est celui des acyllactylates dont le groupe acyle comporte de 8 à 20 atomes de carbone. En outre, on peut encore citer les acides alkyl-D-galactoside-uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl(C6_24)éthercarboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6_24)aryl(C6.24) éthercarboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6.24) amidoéthercarboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. On utilise de préférence les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et les alkyléthercarboxylates, et leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. De préférence, le tensioactif ionique est un tensioactif cationique. Les tensioactifs non ioniques utilisables dans la composition cosmétique de la présente invention sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alphadiols, les alkyl(C1_20)phénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras du sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les (alkyle en C6_24)polyglycosides, les dérivés de N-(alkyle en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyle en C10-14)amines ou les oxydes de N-(acyle en C10.14)-aminopropylmorpholine. Parmi les tensioactifs non ioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les alcools polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés. Le ou les tensioactifs sont présents à une concentration allant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence à une concentration allant de 0,05 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement à une concentration allant de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Par polymère fixant, on entend au sens de la présente invention tout polymère permettant de conférer une forme ou de maintenir une forme ou une coiffure donnée. L'acide carboxylique à insaturation éthylénique est choisi de préférence parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique ou l'acide crotonique. De préférence l'acide carboxylique à insaturation éthylénique est l'acide acrylique ou méthacrylique. Encore plus préférentiellement, cet acide carboxylique à insaturation éthylénique est l'acide acrylique. Le vinyl lactame est en particulier la vinyl pyrrolidone. L'acrylate ou le méthacrylate d'alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, est de préférence un ester acrylique ou méthacrylique comprenant un radical alkyle comportant de 8 à 18 atomes de carbone. Les radicaux alkyle sont choisis de préférence parmi les radicaux 2-éthyl hexyle, octyle, lauryle et stéaryle. Ces polymères peuvent être éventuellement réticulés. Les polymères fixants anioniques utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être préparés par exemple selon le procédé décrit dans le brevet US 5 015708. Un polymère particulièrement préféré est le polymère commercialisé sous la dénomination Acrylidone LM par la société ISP qui est un terpolymère de vinylpyrrolidone (68%) / d'acide acrylique (23%) et de méthacrylate de lauryle (9%), les pourcentages en poids de chacun des monomères étant calculés par rapport au poids total du polymère fixant anionique. Le(s) polymère(s) fixant(s) anionique(s) à base de vinyllactame, d'acide à insaturation éthylénique et d'acrylate ou de méthacrylate d'alkyle est ou sont notamment présent(s) dans la composition à une concentration allant de 0,05 à 30% en poids. de préférence à une concentration allant de 0,1 à 20% en poids, et encore 12 plus préférentiellement à une concentration allant de 0,5 à 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence, le rapport pondéral entre le ou les polymères fixants anioniques de l'invention et le ou les tensioactifs ioniques et/ou non ioniques de l'invention est supérieur à 1. Dans un mode de réalisation préférée, la composition cosmétique comprend un polymère fixant à base de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate de lauryle présent à une concentration inférieure à 3,5 % en poids et un tensioactif cationique présent à une concentration inférieure à 1 % en poids, les pourcentages étant calculés en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique et ladite composition étant conditionnée dans un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol. Ces compositions particulières qui sont conditionnées dans ces dispositifs particuliers conduisent à des sprays de hautes qualités. De manière générale, la composition cosmétique présente une viscosité comprise 200 et 100000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 50000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 800 et 30000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls-1 mesurée à l'aide du rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les compositions de l'invention sont exemptes de polymères épaississants additionnels. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre au moins un adjuvant cosmétique parmi les polymères fixants autre que ceux de l'invention, les silicones sous forme soluble, dispersées, micro ou nano-dispersées, les agents épaississants non polymériques, des polymères épaississants ou agents gélifiants non sulfonés, les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les agents conditionneurs de type esters, les agents antimousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. L'homme du métier veillera à choisir les éventuels adjuvants et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. De préférence, le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Par milieu cosmétiquement acceptable, on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. Le milieu cosmétiquement acceptable peut être un milieu aqueux, alcoolique ou hydroalcoolique. Ainsi le milieu peut notamment être constitué uniquement par de l'eau ou de l'alcool ou par un mélange d'eau et d'un ou de plusieurs solvants cosmétiquement acceptables tels que les alcools inférieurs en C1-C4, les polyols, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. Les compositions conformes à l'invention se présentent généralement sous forme de gel et peuvent être utilisées en application rincée ou non. Ces compositions peuvent être conditionnées dans un vaporisateur, un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol usuel en cosmétique. Les agents propulseurs utilisés dans les systèmes aérosols selon l'invention peuvent être choisis parmi l'air, l'azote, le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. La présente invention concerne également un dispositif aérosol comprenant la composition selon l'invention ainsi qu'un moyen de distribution de cette composition. La présente invention concerne aussi un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple de coiffage, qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition décrite ci-dessus, sur les cheveux secs ou humides, à rincer ou non après un éventuel temps de pose ou un éventuel séchage. De préférence, le mode d'application est un mode non rincé. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition cosmétique pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. EXEMPLES On prépare les gels de coiffage (A), (B) et (C) selon l'invention à partir des composés suivants : Composition (A) - Terpolymère vinylpyrrolidone/acide acrylique/ méthacrylate de lauryle, proposé par la société ISP sous la dénomination Acrylidone LM 2 % -Steareth-20 (Tensioactif non ionique) 0,01 % - Cremophor RH-40 (Tensioactif non ionique) - Conservateurs - Eau qsp On obtient un gel de coiffage (A) ayant une viscosité de 5000 cps à 25 C mesurée au rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON à un taux de cisaillement de l s'' . Composition (B) - Terpolymère vinylpyrrolidone/acide acrylique/ méthacrylate de lauryle, proposé par la société ISP sous la dénomination Acrylidone LM 2 % - Chlorure de béhényl triméthyl ammonium (Tensioactif cationique) 0,5 % 15 1 % qs 100 % - Conservateurs - Eau qsp qs 100 % 16 On obtient un gel de coiffage (C) ayant une viscosité de 1600 cps à 25 C mesurée au rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON à un taux de cisaillement de ls '. Composition (C) - Terpolymère vinylpyrrolidone/acide acrylique/ méthacrylate de lauryle, proposé par la société ISP sous la dénomination Acrylidone LM 4% -Lauryléther sulfate à 2,2 moles d'OE (Tensioactif anionique) 2 % -Conservateurs qs - Eau qsp 100 % On obtient un gel de coiffage (C) ayant une viscosité de 15000 cps à 25 C mesurée au rhéomètre RS600 de THERMOELECTRON à un taux de cisaillement de Les pourcentages de chacun des composés dans les gels de coiffage selon l'invention sont calculés en poids par rapport au poids total de la composition. Les gels de coiffage (A), (B) et (C) obtenus sont appliqués sur la chevelure. Les performances de ces gels de coiffage ont été évaluées par des professionnels. On constate que les gels de coiffage (A) à (C) selon l'invention permettent, tout en ayant une bonne fixation, de minimiser la formation de résidus inesthétiques sur la chevelure. Par ailleurs, on observe que lorsque le gel de coiffage (B) est conditionné dans un flacon pompe, on obtient un spray très satisfaisant
La présente invention est relative à une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable,- au moins un polymère fixant anionique comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à insaturation éthylénique, un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et- au moins un tensioactif ionique et/ou non ionique ;et qui présente une viscosité strictement supérieure à 200 cps à 25 degree C à un taux de cisaillement de 1 s.
1. Composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, - au moins un polymère fixant anionique comprenant au moins en tant que monomères un vinyl lactame, un acide carboxylique à insaturation éthylénique et un acrylate ou un méthacrylate d'alkyle, la portion alkyle comportant au moins 6 atomes de carbone, et - au moins un tensioactif ionique et/ou non ionique ; et qui présente une viscosité strictement supérieure à 200 cps à 25 C à un taux de cisaillement de 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée par le fait que ledit ou lesdits tensioactifs ioniques sont des tensioactifs cationiques. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée par le fait que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire et leurs mélanges. 4. Composition cosmétique selon la 3, caractérisée par le fait que les sels d'ammonium quaternaire sont choisis parmi: - ceux qui présentent la formule générale (I) suivante + R8 \ .Rio N X- R( R11 dans laquelle les radicaux R8 à R> >, qui peuvent être identiques ou 30 différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, 18 comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkylou alkylaryl-sulfonates ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (II) : ++ R17 R19 R16-N-(CH2)3-N-R21 2X- R18 R20 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R17, R18, R19, R20 et R21 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester. 5. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit ou lesdits tensioactifs ioniques sont des tensioactifs anioniques choisis parmi les alkylsulfates, les alkyléthersulfates et les alkyléthercarboxylates, et leurs mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. 6. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit ou lesdits tensioactifs non ioniques sont choisis parmi les alcools, les alpha- diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller de 2 à 30, les esters d'acidesgras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglucosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'alkyl (C10ûC14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconques des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide carboxylique insaturé est choisi parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique ou l'acide crotonique. 8. Composition selon la 7, caractérisée par le fait que l'acide carboxylique insaturé est l'acide acrylique. 9. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le vinyl lactame est la vinylpyrrolidone. 10. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les esters acrylique ou méthacrylique comportent un radical alkyle comportant de 8 à 18 atomes de carbone. 11. Composition cosmétique selon la 10, caractérisée par le fait que les radicaux alkyle des esters acrylique ou méthacrylique sont choisis parmi les radicaux 2-éthylhexyle, octyle, lauryle et stéaryle. 12. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère fixant anionique comprend en tant que monomères de la vinylpyrrolidone, de l'acide acrylique et du méthacrylate de lauryle. 13. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit polymère fixant est présent à une concentration allant de 0,05 à 30 % en poids, de préférence à une concentration allant de 0,1 à 20 % en poids, et encore plus préférentiellement à une concentration allant de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 14. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit ou lesdits tensioactifs sont présents à une concentration allant de 0,01 à 20 % en 20 poids, de préférence à une concentration allant de 0,05 à 10 % en poids, et encore plus préférentiellement à une concentration allant de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 15. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une viscosité comprise entre 200 et 100000 cps à 25 C, de préférence entre 500 et 50000 cps à 25 C, et encore plus préférentiellement entre 800 et 30000 cps à 25 C à un taux de cisaillement de ls '. 16. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport pondéral entre le ou les polymères fixants anioniques et le ou les tensioactifs ioniques et/ou non ioniques est supérieur à 1. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les polymères fixants autre que ceux de l'invention, les silicones sous forme soluble, dispersées, micro ou nano-dispersées, les agents épaississants non polymériques, des polymères épaississants ou agents gélifiants non sulfonés, les agents tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères, non ioniques, les agents conditionneurs de type esters, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides, et pseudo-céramides, les vitamines et les provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcanisants, les agents anticorrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. 18. Composition cosmétique selon la 17, caractérisée par le fait que le ou les adjuvants cosmétiques sont présents à une concentration allant de 0,001 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. 21 19. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le milieu cosmétiquement acceptable est un milieu aqueux, alcoolique ou hydroalcoolique. 20. Composition cosmétique selon la 19, caractérisée par le fait que le milieu hydroalcoolique comprend les alcools inférieurs en C1-C4, les polyols, les monoéthers de polyols et leurs mélanges. 21. Composition cosmétique selon la 20, caractérisée par le fait que l'alcool est de l'éthanol. 22. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est exempte de polymères épaississants additionnels. 23. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un vaporisateur, un flacon pompe ou un dispositif aérosol. 24. Composition cosmétique selon la 23, caractérisée par le fait qu'elle est conditionnée dans un dispositif aérosol. 25. Composition cosmétique selon la 24, caractérisée par le fait qu'elle comprend un agent propulseur choisi parmi l'air, l'azote, le gaz carbonique, le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, le 1,1-difluoroéthane et leurs mélanges. 26. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée par le fait que ledit polymère fixant anionique est un polymère à base de vinylpyrrolidone, d'acide acrylique et de méthacrylate de lauryle présent à une concentration inférieure à 3,5 % en poids et que ledit ou lesdits tensioactifs est ou sont un ou des tensioactifs cationiques présent(s) à une concentration inférieure à 10 en poids, par rapport au poids total de la composition, ladite composition étant conditionnée dans un flacon pompe ou dans un dispositif aérosol. 22 27. Dispositif aérosol formé par un récipient comprenant une composition selon l'une quelconque des précédentes ainsi qu'un moyen de distribution de la composition. 28. Procédé de traitement cosmétique caractérisée par le fait qu'il comprend l'application d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 26, en particulier sur les cheveux. 29. Procédé de traitement cosmétique selon la 28, caractérisée par le fait que l'application de ladite composition n'est pas suivie par un rinçage. 30. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 26 pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/06
FR2902260
A1
VERIFICATION ET CORRECTION D'ERREURS DE DONNEES D'ENREGISTREMENT DANS UN SYSTEME DE NOMMAGE
20,071,214
La présente invention est relative au protocole DNS ("Domaine Name System" en anglais) et plus particulièrement au protocole sécurisé DNSSEC ("Domaine Name System Security" en anglais) pour vérifier et corriger des données d'enregistrement transmises entre deux noeuds dans un réseau de télécommunications. Un système de nommage DNS est conçu spécifiquement pour un réseau de communication public comportant une infrastructure comme celle de l'internet ou d'un réseau intranet connectant des noeuds tels que des terminaux ou des serveurs. Ce système de nommage comprend des enregistrements qui font correspondre pour chacun de ces noeuds un ou des noms compréhensibles, appelés noms de domaine, par exemple "mondomaine.com", à des informations réseau relatives au noeud, telles que des champs textuels, des identificateurs cryptographiques, des paramètres de sécurité, un serveur mail, ou plus particulièrement des adresses de type IP ("Internet Protocol" en anglais). Ces correspondances sont enregistrées dans des fichiers de nommage mémorisés dans un ou des serveurs dédiés au service de nom de domaine, appelés serveurs DNS. Tous ces serveurs sont accessibles publiquement à tout noeud client qui fait une demande d'accès à un nom de domaine, afin de trouver la correspondance entre le nom de domaine et le noeud réseau associé audit nom de domaine. Actuellement, le système DNS a des fonctionnalités plus étendues et est impliqué également dans de nombreuses opérations d'hébergement de profils et de découverte de services. Le système DNS à l'aide de serveurs d'attribution dynamique d'adresses DHCP ("Dynamic Host Configuration Protocol" en anglais) transmet des informations décrivant le réseau de télécommunications, par exemple des informations concernant des serveurs proxy DNS, des passerelles SIP ("Session Initiation Protocol" en anglais) ainsi que l'affectation et le référencement d'une adresse IP. Avec d'autres applications comme ENUM ("télephone NUmber Mapping" en anglais) ou HIP ("Host Identity Protocol" en anglais), le système DNS établit une correspondance entre un numéro de téléphone de type E164 ou un identificateur cryptographique et des informations "utiles" non propres aux réseaux IP, par exemple un numéro de téléphone et un serveur de rendez-vous. Par ailleurs, le système DNS initialement conçu pour le réseau connecté internet, est introduit également dans d'autres réseaux connectés tels que le réseau RTC (Réseau Téléphonique Commuté) en application avec le protocole ENUM afin de fusionner les données de ces deux types distincts de réseaux ayant des protocoles différents. En outre, le système de nommage DNS tend à s'étendre vers des réseaux de topologies différentes : les réseaux ad-hoc dépourvus d'infrastructure dans lesquels des noeuds communiquent directement entre eux sans l'intermédiaire d'un point d'accès central. Avec l'émergence de ces nouvelles fonctionnalités, le système DNS doit fournir de plus en plus d'informations de plus en plus rapidement impliquant des mécanismes complexes de gestion de l'information. La transmission de données au sein d'un réseau de mauvaise qualité de transmission depuis un premier noeud vers un deuxième noeud engendre la réception et le traitement de données qui une fois considérées comme erronées par le deuxième noeud sont de nouveau transmises en occupant un autre canal du réseau de télécommunications. La présente invention remédie aux inconvénients évoqués ci-dessus. Un premier procédé selon l'invention est destiné 10 à coder une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud et contenue dans un fichier de nommage inclus dans un deuxième noeud, dans un réseau de télécommunications. Le premier procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : 15 mémoriser dans le fichier de nommage un identificateur du premier noeud en association à la donnée d'enregistrement, déterminer dans un troisième noeud un code de correction en fonction de la donnée d'enregistrement 20 transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud, et mémoriser le code de correction dans le troisième noeud en association à l'identificateur transmis. 25 Les premier, deuxième et troisième noeuds sont des noeuds quelconques dans le réseau de télécommunications. Les fonctions de serveur de donnée d'enregistrement du deuxième noeud et les fonctions de détermination de code de correction du 30 troisième noeud peuvent être réalisées par un seul et même noeud du réseau. Cependant une réalisation comportant le noeud de code de correction distinct du noeud serveur a pour avantage de sécuriser la détermination du code de correction relatif à la 35 donnée d'enregistrement.5 Un deuxième procédé selon l'invention est destiné à transmettre une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud depuis un deuxième noeud vers un troisième noeud à travers un réseau de télécommunications. Le deuxième procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : transmettre une requête incluant un identificateur du premier noeud depuis le troisième noeud vers le deuxième noeud, transmettre la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud vers le troisième noeud, et transmettre une indication renseignant sur un code de correction déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud du réseau, si la requête inclut une demande de code de correction, depuis le quatrième noeud vers un autre noeud. Le premier noeud correspond à tout noeud présent dans le réseau de télécommunication, le deuxième noeud correspond à un noeud serveur, le troisième noeud correspond à un noeud client qui requiert des données d'enregistrement et le quatrième noeud correspond à un noeud de code de correction. Ledit autre noeud peut être le troisième noeud, le deuxième noeud et le quatrième noeud peuvent être confondus et ladite indication renseignant sur un code de correction peut être le code de correction lui-même. Selon une première variante du deuxième procédé, l'indication est le code de correction et est transmise depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud à travers le deuxième noeud. Le procédé comprend alors une transmission de la demande de code de correction extraite de la requête transmise par le troisième noeud, depuis le deuxième noeud vers le quatrième noeud. Selon une deuxième variante du deuxième procédé, l'indication est le code de correction. Le procédé comprend alors une transmission de la demande de code de correction extraite de la requête transmise par le troisième noeud, depuis le deuxième noeud vers le quatrième noeud, et une transmission du code de correction depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud. Selon encore une troisième variante du deuxième procédé, l'indication est une adresse du quatrième noeud. Le procédé comprend alors une transmission de l'identificateur du premier noeud depuis le troisième noeud vers le quatrième noeud en réponse à l'adresse du quatrième noeud, et une transmission du code de correction en association avec l'identificateur depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud. Un troisième procédé selon l'invention est destiné à vérifier une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud transmise depuis un deuxième noeud vers un troisième à travers un réseau de télécommunications. Le troisième procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : transmettre une requête incluant un identificateur du premier noeud et une demande de code de correction depuis le troisième noeud vers le deuxième noeud, transmettre la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud vers le troisième noeud et un code de correction déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud du réseau, depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud, et vérifier l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de correction dans le troisième noeud. Le troisième procédé peut comprendre en outre une correction de la donnée d'enregistrement vérifiée en fonction du code de correction transmis si la donnée d'enregistrement est réputée inexacte. La transmission d'un code correcteur associé à une donnée d'enregistrement requise et transmise depuis le noeud serveur ou un noeud de code de correction vers le noeud client a pour avantage lors d'une transmission perturbée de ladite donnée d'enregistrement de détecter des erreurs dans la donnée d'enregistrement et de la corriger dans le noeud client. Cette correction de donnée évite d'échanger des requête et réponse supplémentaires entre les deux noeuds pour obtenir une donnée d'enregistrement correcte et d'encombrer le réseau de télécommunications inutilement. L'invention concerne également des noeuds, tels qu'un noeud dit noeud serveur participant à la détermination de codes de correction et/ou réalisant des fonctions de serveur de transmission de données d'enregistrement, un noeud dit noeud de code de correction déterminant des codes de correction en fonction de données d'enregistrement et un noeud dit noeud client vérifiant des données d'enregistrement relatives à d'autres noeuds, pour mettre en oeuvre les réalisations de procédé de l'invention. Tout noeud quelconque dans le réseau peut assurer pour d'autres noeuds du réseau une ou plusieurs des fonctions précédentes effectuées par un noeud serveur et/ou un noeud de code de correction et/ou un noeud client. Un noeud serveur pour coder une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud dans un réseau de télécommunications, et contenant un fichier de nommage, est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour mémoriser dans le fichier de nommage un identificateur du premier noeud en association à la donnée d'enregistrement, un moyen pour déterminer un code de correction en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud, et un moyen pour mémoriser le code de correction en association à l'identificateur transmis. Le premier noeud correspond à tout noeud présent dans le réseau de télécommunication. Un noeud de code de correction, selon l'invention, pour coder une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud dans un réseau de télécommunications, est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour déterminer un code de correction en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec un identificateur du premier noeud par un deuxième noeud du réseau, ledit identificateur étant associé à la donnée d'enregistrement dans un fichier de nommage contenu dans le deuxième noeud, et un moyen pour mémoriser le code de correction en association à l'identificateur transmis. Un noeud serveur, selon l'invention, pour transmettre une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud vers un troisième noeud à travers un réseau de télécommunications, est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour recevoir une requête incluant un identificateur du premier noeud transmise depuis le troisième noeud, et un moyen pour transmettre la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur vers le troisième noeud, afin qu'une indication renseignant sur un code de correction déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud du réseau soit transmise depuis le quatrième noeud vers un autre noeud, si la requête inclut une demande de code de correction. Un noeud client, selon l'invention, pour vérifier une donnée d'enregistrement relative à un premier noeud transmise depuis un deuxième noeud à travers un réseau de télécommunications, est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour transmettre une requête incluant un identificateur du premier noeud et une demande de code de correction vers le deuxième noeud, un moyen pour recevoir la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud et un code de correction déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud du réseau, depuis le quatrième noeud, et un moyen pour vérifier l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de correction. Enfin, l'invention se rapporte à des programmes d'ordinateur aptes à être mis en oeuvre respectivement dans le noeud serveur, le noeud de code de correction et le noeud client, lesdits programmes comprenant des instructions de code qui, lorsque les programmes sont exécutés dans lesdits noeuds, réalisent les étapes selon les réalisations de procédé de l'invention.35 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations de l'invention données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'une première réalisation d'un système de nommage incluant un noeud client et un noeud serveur selon l'invention ; - la figure 2 est un bloc-diagramme détaillé du système de nommage ; - la figure 3 est un schéma représentatif d'un fichier de nommage inclus dans un noeud serveur selon l'invention ; - la figure 4 est un schéma représentatif de champs composant une correction d'erreur de données d'enregistrement transmis par le noeud serveur selon l'invention ; - la figure 5 est un algorithme d'un procédé de vérification et de correction de données d'enregistrement selon la première réalisation de l'invention ; - la figure 6 est un bloc-diagramme schématique d'une deuxième implémentation d'un système de nommage incluant un noeud client, un noeud serveur et un noeud de code de correction selon l'invention ; -les figures 7 et 8 sont deux algorithmes d'un procédé de vérification et de correction de données d'enregistrement selon la deuxième réalisation de l'invention. En référence à la figure 1, une première réalisation d'un système de nommage de type DNS selon l'invention comprend au moins un noeud client NCL communiquant via un réseau de télécommunications RT avec un noeud serveur NS. On notera que le noeud client peut assurer des fonctions de noeud serveur pour des noeuds du réseau. Inversement le noeud serveur peut assurer des fonctions de noeud client pour des noeuds du réseau. Le noeud serveur peut être relié à ou comprendre une base de données contenant au moins un fichier de nommage FN. Le fichier de nommage FN comprend des enregistrements associant chacun une donnée d'accessibilité d'un noeud du réseau RT, appelée dans la suite de la description donnée d'enregistrement, à un identificateur de ce noeud. Par exemple selon la spécification DNS, un enregistrement fait correspondre à un nom compréhensible assigné au noeud une adresse internet d'accès à ce noeud. De même, selon la spécification ENUM ("tElephone NUmber Mapping" en anglais) qui repose sur la spécification DNS, un enregistrement fait correspondre à un numéro au format téléphonique habituel de type E164 assigné à un noeud un ensemble d'informations du noeud ou de son usager telles qu'un autre numéro de type E164, une adresse IP ou une adresse de courriel. Un fichier de nommage est décrit plus en détail en référence à la figure 3. Les noeuds sont des entités telles qu'un serveur, un terminal mobile ou un ordinateur personnel. Le noeud client NCL est par exemple un terminal qui via le réseau RT, comme un réseau de télécommunications classique à infrastructure de type internet, requiert une donnée d'enregistrement à un noeud serveur NS, par exemple un serveur DNS. Selon une deuxième implémentation, le réseau de télécommunications RT est un réseau ad-hoc dépourvu d'infrastructure où les noeuds NS et NCL communiquent directement entre eux sans passer par un point de centralisation tel qu'un point d'accès. Dans cette deuxième implémentation, le noeud serveur NS est par exemple un terminal d'usager qui comprend un fichier de nommage FN contenant les propres données d'enregistrement du noeud serveur NS, ou une copie de données d'enregistrement relatives à un autre noeud et obtenues lors d'une demande antérieure à un serveur DNS. Le noeud client NCL souhaite obtenir une donnée d'enregistrement relative à un noeud Na du réseau et contenue dans le fichier de nommage FN du noeud serveur NS. Le noeud client NCL interroge le noeud serveur NS en transmettant à travers le réseau RT une requête RQ contenant un identificateur ID Na du noeud Na. Le noeud serveur NS retourne une réponse RP contenant une donnée d'enregistrement D RRa associée à l'identificateur ID Na dans le fichier FN et une donnée de correction d'erreur D Ca afin de détecter une éventuelle erreur de transmission de la donnée D RRa et ainsi de la corriger. A la réception de la réponse RP, le noeud client NCL vérifie l'exactitude de la donnée d'enregistrement D RRa en fonction de la donnée de correction d'erreur D Ca. Si la donnée D RRa est inexacte, le noeud NCL la corrige en fonction de la donnée de correction d'erreur D Ca et la traite. Le noeud client NCL et le noeud serveur NS dans la figure 1 sont plus détaillés à la figure 2 sous forme de blocs fonctionnels dont la plupart assurent des fonctions ayant un lien avec l'invention et peuvent correspondre à des modules logiciels et/ou matériels. Le noeud serveur NS et le noeud client NCL comportent des modules qui mettent en oeuvre le procédé de vérification et de correction d'erreur de donnée d'enregistrement de l'invention décrit en référence à la figure 5. Le noeud serveur NS comprend une interface de réseau IRS, une unité de communication UCS, une unité de gestion de fichier de nommage UFS, une unité spécifique USS et une mémoire MS. L'unité spécifique USS caractérise le noeud, par exemple l'unité de traitement centrale d'un ordinateur personnel PC, d'un serveur ou d'un terminal mobile. Tous les modules du noeud serveur sont reliés par un bus de communication bidirectionnel BS. Le noeud serveur NS communique avec le noeud client NCL via l'interface de réseau IRS pour recevoir des requêtes provenant dudit noeud client et transmettre des réponses auxdites requêtes. Dans la deuxième implémentation, l'interface IRS du noeud serveur NS peut transmettre des requêtes vers un serveur DNS et recevoir des réponses aux requêtes transmises. L'unité de communication UCS du noeud serveur interprète les requêtes RQ reçues et établit des réponses RP auxdites requêtes. Les requêtes reçues ainsi interprétées sont traitées par l'unité de gestion de fichier de nommage UFS qui recherche dans le fichier FN dans la mémoire MS les données d'enregistrement requises. L'unité UFS gère également la mise à jour du fichier FN à la suite de l'introduction, de la suppression ou d'un changement de profils de noeuds gérés dans le réseau RT ou à la suite de la transmission d'une nouvelle copie du fichier FN provenant par exemple d'un serveur DNS. L'unité UFS détermine également pour chaque donnée d'enregistrement du fichier de nommage FN une donnée de correction d'erreur en appliquant sur la donnée d'enregistrement un algorithme prédéfini de correction d'erreur. Chaque donnée de correction d'erreur est enregistrée dans le fichier FN. Les fonctionnalités des unités UCS, UFS et USS peuvent être réalisées sous forme de modules logiciels implémentés dans le noeud serveur NS et exécutées par une unité centrale de traitement du noeud NS. La mémoire MS contient, entre autres, le fichier de nommage FN et un algorithme d'établissement de correction d'erreur AG identifié par un identificateur d'algorithme I AG. Selon une réalisation de l'invention, l'algorithme d'établissement de correction d'erreur correspond à un algorithme de contrôle de redondance cyclique (CRC) dans lequel la séquence binaire d'une donnée d'enregistrement est traitée comme un polynôme binaire. Le résultat obtenu est un code de correction d'erreur contenu dans la donnée de correction d'erreur associée à ladite donnée d'enregistrement, et correspond au reste de la division polynomiale dudit polynôme binaire par un polynôme générateur PG prédéfini. Le polynôme générateur PG est mémorisé dans la mémoire MS et est identifié par un identificateur I PG. Le noeud client NCL comprend une interface de réseau IRC, une unité de communication UCC, une unité spécifique USC et une mémoire MC. L'unité spécifique USC caractérise le noeud NCL, par exemple l'unité de traitement centrale d'un ordinateur personnel PC, d'un serveur ou d'un terminal mobile. Tous les modules du noeud sont reliés par un bus de communication bidirectionnel BC. Le noeud NCL communique avec le noeud serveur NS via l'interface de réseau IRC pour transmettre des requêtes RQ au noeud serveur NS et recevoir des réponses RP auxdites requêtes. L'unité de communication UCC du noeud NCL établit les requêtes RQ et interprète les réponses RP auxdites requêtes. L'unité de communication UCC vérifie l'exactitude de la donnée d'enregistrement reçue. Si celle-ci est détectée erronée, l'unité UCC la corrige. Les fonctionnalités des unités UCC et USC peuvent être réalisées sous forme de modules logiciels implémentés dans le noeud et exécutées par une unité centrale de traitement du noeud. La mémoire MC contient, entre autres, un algorithme de détection et correction d'erreur AG-1 qui est l'algorithme inverse de l'algorithme d'établissement de correction d'erreur AG mémorisé dans la mémoire MS du noeud serveur NS. Dans la mémoire MC, l'algorithme AG-1 est mémorisé et identifié par un identificateur I AG identique à celui de l'algorithme AG, et le polynôme générateur PG et l'identificateur I PG sont mémorisés. Conformément aux spécifications DNS/DNSSEC, les données d'enregistrement des noeuds du réseau RT sont enregistrées dans des fichiers de nommage FN classés en arborescence selon leur domaine de parenté. En référence au protocole ENUM, un domaine contient tous les numéros de type E164 commençant par "01", un autre domaine répertorie les numéros commençant par "02" et ainsi de suite, chacun de ces domaines comportant des sous-domaines répertoriant les numéros selon d'autres caractéristiques. Chacun de ces domaines et/ou sous-domaines est caractérisé par un fichier de nommage. La mémoire MS du noeud serveur NS peut contenir un ou plusieurs fichiers de nommage FN. En référence à la figure 3, chaque fichier de nommage FN selon l'invention est identifié par un identificateur de domaine I D et comprend des enregistrements, dont seulement deux RRa et RRb sont illustrés et associent respectivement des identificateurs ID Na et ID Nb assignés à des noeuds Na et Nb du réseau RT à des données d'enregistrement D RRa et D RRb des noeuds Na et Nb. L'identificateur ID Na, ID Nb est par exemple un nom de domaine selon la spécification DNS, un numéro téléphonique classique de type E164 selon la spécification ENUM ou un identificateur cryptographique selon la spécification HIT. La donnée d'enregistrement D RRa, D RRb est la donnée requise lors d'une requête provenant du noeud client NCL contenant l'identificateur ID Na, ID Nb associé. La donnée d'enregistrement est par exemple de la forme "2001:2:56" pour un enregistrement lié à une adresse IP (Internet Protocol" en anglais), de la forme "nom serveur mail.com" pour un enregistrement lié à un serveur de messagerie électronique, ou un texte pour un enregistrement lié à la description d'un profil. Dans le fichier de nommage FN, un enregistrement tel que RRa est inscrit sous forme d'un champ d'enregistrement comportant entre autres, l'identificateur ID Na, un type TYa caractérisant l'enregistrement, et la donnée d'enregistrement D RRa. Le type TYa caractérise l'enregistrement en indiquant par exemple que la donnée d'enregistrement D RRa est relative à une adresse IPv4 "A", un nom de serveur de messagerie électronique "MX" ou un texte "'XI". Afin d'être conforme à la spécification DNS/DNSSEC, d'autres éléments informatifs sont insérés dans le champ de l'enregistrement RRa, tels qu'une classe CLa de l'enregistrement, par exemple la classe "IN" relative à l'internet, et la durée de vie TTLa ("rime To Live" en anglais) de l'enregistrement RRa. Selon l'invention, pour chaque champ d'enregistrement RRa, RRb, est associé un champ de correction d'erreur comportant un type CRa, CRb caractérisant le champ, une classe de correction d'erreur CLca, CLcb, une durée de vie de correction d'erreur TTLca, TTLcb, et une donnée de correction d'erreur D Ca, D Cb. Le champ de correction d'erreur et plus particulièrement la donnée de correction d'erreur D Ça transmise en même temps que la donnée d'enregistrement D RRa ont pour rôle d'assister à la détection d'erreur dans la donnée transmise et le cas échéant à corriger la donnée erronée afin d'obtenir la donnée d'enregistrement requise. La donnee de correction d'erreur D Ça de l'enregistrement RRa est représentée à la figure 4 et comprend des sous-champs Cl à C9. Les sous-champs C2, C8 et C9 sont plus particulièrement relatifs à l'invention. Le sous-champ C2 comprend l'identificateur I AG de l'algorithme d'établissement de correction d'erreur utilisé pour obtenir un code de correction d'erreur Ca inclus dans le sous-champ C9. Le sous-champ C8 comprend l'identificateur I PG du polynôme générateur, ou le polynôme générateur lui-même lorsque la mémoire MC du noeud client NCL ne contient pas le polynôme. Le code de correction d'erreur Ca inclus dans le sous-champ C9 est déterminé par application de l'algorithme d'établissement de correction d'erreur AG sur la donnée d'enregistrement D RRa. Le reste de la division polynomiale de la séquence binaire composant la donnée D RRa par le polynôme générateur PG constitue le code de correction d'erreur Ca. En variante, la donnée d'enregistrement D RRa est concaténée aux données incluses dans les sous-champs Cl à C8 de la donnée de correction d'erreur D Ca, et donc concaténée notamment à l'identificateur de l'algorithme de correction d'erreur I AG et l'identificateur I PG du polynôme générateur PG. Le résultat de la concaténation est applicable à l'algorithme d'établissement de correction d'erreur AG afin de déterminer le code de correction d'erreur Ca associé transmis avec la donnée d'enregistrement depuis le noeud serveur vers le noeud client. Les autres sous-champs sont présents afin que l'invention soit conforme à la spécification DNS/DNSSEC. Le sous-champ Cl inclut le type TYa de l'enregistrement RRa couvert par le champ de correction d'erreur. Le sous-champ C3 correspond à l'emplacement hiérarchique du domaine ou sous-domaine relatif à l'enregistrement RRa dans l'arborescence de type DNS. Le sous-champ C4 inclut la durée de vie TTLa de l'enregistrement RRa. Les sous-champs C5 et C6 sont respectivement les dates de fin et de début de la donnée d'enregistrement D RRa. La date courante lors de la vérification de l'exactitude de la donnée D RRa par le noeud NCL est comprise entre les dates de début et de fin. Le sous-champ C7 contient l'identificateur de domaine I D identifiant le fichier FN. Optionnellement, en référence à la figure 3, pour chaque champ d'enregistrement RRa, RRb, est associé un champ de signature comportant un type SIGa, SIGb caractérisant le champ, une classe de signature CLsa, CLsb, une durée de vie de signature TTLsa, TTLsb, et une donnée de signature D Sa, D Sb incluant une signature de la donnée d'enregistrement D RRa, D RRb. Le champ de signature et plus particulièrement la donnée de signature D Sa, D Sb transmise en même temps que la donnéed'enregistrement associée D RRa, D RRb ont pour rôle d'authentifier l'origine et de garantir l'intégrité de la donnée d'enregistrement D RRa, D RRb. A cette donnée de signature peut être associée un champ de correction d'erreur telle que décrit précédemment, la donnée de correction d'erreur dudit champ étant déterminée en fonction de la donnée de signature. Le procédé de vérification et de correction d'erreur de donnée d'enregistrement du système de nommage relatif au protocole DNS comprend des étapes El à E7 montrées à la figure 5 et décrites en référence à la réalisation des figures 1 et 2. A l'étape El, l'unité de gestion de fichier de nommage UFS dans le noeud serveur NS met à jour le fichier de nommage FN. Par exemple, un nouveau noeud Na est introduit dans le réseau RT. L'unité UFS mémorise dans le fichier FN l'enregistrement RRa comme celui indiqué à la figure 3. L'unité UFS détermine également la donnée de correction d'erreur D Ça en fonction de la donnée d'enregistrement D RRa associée à l'enregistrement RRa, comme décrit en référence a la figure 4, et memorise la donnee D Ca du champ de correction d'erreur dans le fichier FN. De même optionnellement, une donnée de signature D Sa de la donnée d'enregistrement RRa est déterminée et mémorisée dans le fichier FN. Cette mise à jour est effectuée à tout moment à la demande par un opérateur du réseau RT, ou périodiquement. Selon la réalisation de la figure 1, le noeud client NCL souhaite initier une communication avec un noeud Na du réseau RT en connaissant uniquement l'identificateur ID Na du noeud Na. A l'étape E2, l'unité de communication UCC du noeud NCL établit une requête RQ contenant au moins l'identificateur ID Na, qui est transmise par l'interface de réseau IRC du noeud NCL vers le noeud serveur NS à travers le réseau RT. La requête RQ peut également contenir une demande de code de correction d'erreur DCC, afin de détecter une éventuelle erreur de transmission de la donnée D RRa et ainsi la corriger. A l'étape E3, l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS reçoit la requête RQ qui est traitée par l'unité de communication UCS du noeud serveur NS. En fonction de l'identificateur ID Na extrait de la requête RQ, l'unité de gestion de fichier de nommage UFS du serveur recherche dans le fichier FN la donnée d'enregistrement D RRa. A l'étape E4, l'unité UFS vérifie si une demande de code de correction d'erreur DCC est incluse dans la requête RQ. Si aucune demande DCC n'est contenue dans la requête RQ, l'unité de communication UCS établit une réponse RP transmise par l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS vers le noeud client NCL à travers le réseau RT et contenant la donnée D RRa requise associée à l'identificateur ID Na. L'unité de communication UCC du noeud client NCL traite la donnée D RRa à l'étape E7. Si à l'étape E4, une demande de code de correction d'erreur DCC est incluse dans la requête RQ, l'unité de communication UCS établit une réponse RP qui est transmise par l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS vers le noeud client NCL à travers le réseau RT. La réponse RP comprend l'identificateur ID Na, la donnée d'enregistrement D RRa et la donnée de correction d'erreur D Ca qui contient notamment l'identificateur I AG de l'algorithme de correction d'erreur AG-1, l'identificateur I PG du polynôme générateur PG et le code de correction d'erreur Ca. Les requêtes et réponses échangées entre le noeud serveur NS et le noeud client NCL sont conformes aux requêtes et réponses DNS. A l'étape E5, l'interface de réseau IRC du noeud client NCL reçoit la réponse RP. En fonction des identificateurs I AG et I PG reçus, l'unité de communication UCC du noeud client trouve l'algorithme de correction d'erreur AG-1 et le polynôme générateur PG dans la mémoire MC. L'unité de communication UCC vérifie l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise D RRa. Selon un algorithme de correction d'erreur relatif au contrôle de redondance cyclique, la donnée d'enregistrement transmise D RRa est concaténée au code de correction d'erreur transmis Ca en une donnée de concaténation qui est divisée par le polynôme générateur PG. Si le résultat de la division est nul, alors la donnée d'enregistrement a été correctement transmise et est traitée à l'étape E7 par l'unité spécifique USC du noeud client NCL. Si le résultat n'est pas nul à l'étape E5, la donnée d'enregistrement est inexacte. A l'étape E6, l'unité de communication UCC corrige la donnée par application de l'algorithme de correction d'erreur AG-1 avec le code de correction d'erreur Ca à la donnée d'enregistrement transmise D RRa. Par exemple, l'algorithme de correction d'erreur est implémenté pour déterminer une donnée d'enregistrement la plus probable en fonction du code de correction d'erreur Ca. La nouvelle donnée d'enregistrement déterminée est de nouveau testée à l'étape E5 par concaténation du code de correction d'erreur Ca et de la donnée d'enregistrement déterminée en une donnée de concaténation, et une division de la donnée de concaténation par le polynôme générateur PG. Si le résultat est nul, alors la donnée d'enregistrement déterminée est correcte et est traitée à l'étape E7 par l'unité spécifique USC du noeud client NCL. Dans le cas contraire, une nouvelle donnée d'enregistrement est déterminée à l'étape E6. La boucle des étapes E5 et E6 est répétée un nombre prédéterminé, par exemple compris entre 2 et 5, afin de converger vers un résultat de division récurrent sensiblement nul et donc vers une donnée d'enregistrement déterminée relativement correcte. En variante, à l'étape E4 le noeud serveur NS transmet dans la réponse RP, conjointement à l'identificateur ID Na du noeud Na et la donnée d'enregistrement D RRa, une première donnée de correction d'erreur D Ca associée à la donnée d'enregistrement, la donnée de signature D Sa associée également à la donnée d'enregistrement et une deuxième donnée de correction d'erreur comprenant un code de correction d'erreur déterminé en fonction de la donnée de signature et associée à celle-ci. Avant d'exécuter l'étape E5, l'unité UCC du noeud NCL vérifie l'exactitude de la donnée de signature transmise en fonction de la deuxième donnée de correction d'erreur transmise, de manière analogue à la vérification de l'exactitude de la donnée d'enregistrement D RRa en fonction de la première donnée de correction d'erreur transmise D Ca, décrite à l'étape E4. Si la donnée de signature D Sa est inexacte, l'unité UCC ne corrige pas ladite donnée de signature et décide de ne pas exécuter les étapes E5 à E7, ou d'éventuellement les exécuter. Si la donnée de signature D Sa est exacte, l'unité UCC exécute les étapes E5 à E7. A l'étape E7, lorsque la donnée d'enregistrement D RRa est réputée correcte, l'unité UCC vérifie l'authentification et l'intégrité de la donnée d'enregistrement transmise en fonction de la donnée de signature D Sa. Si la donnée d'enregistrement D RRa n'est pas authentifiée, l'unité UCC décide de ne pas traiter la donnée d'enregistrement D RRa. Dans le cas contraire, l'unité UCC traite la donnée D RRa. En référence à la figure 6, une deuxième réalisation d'un système de nommage de type DNS selon l'invention comprend un noeud client NCL, un noeud serveur NS et un noeud de code de correction NCO communiquant entre eux via un réseau de télécommunications RT. Le noeud client NCL et le noeud serveur NS sont sensiblement analogues aux noeuds NCL et NS des figures 1 et 2 à l'exception que le noeud NS ne comprend plus de données de correction d'erreur mémorisées dans le fichier de nommage FN. On notera que le noeud client et le noeud serveur peuvent assurer en outre des fonctions de noeud de code de correction pour des noeuds du réseau. Inversement le noeud de code de correction NCO peut assurer des fonctions de noeud serveur et/ou de noeud client pour des noeuds du réseau. Le noeud de code de correction NCO comprend une unité de gestion de code de correction d'erreur UGO et une mémoire de code de correction d'erreur MCO. L'unité UGO détermine les codes de correction d'erreur Ca, Cb en fonction des données d'enregistrement RRa, RRb des noeuds Na, Nb du réseau RT mémorisées dans le fichier de nommage FN du noeud serveur NS et de manière analogue à la détermination des codes de correction d'erreur dans la première réalisation. Les codes Ca, Cb sont déterminés par application d'un algorithme d'établissement de correction d'erreur AG, tel qu'un algorithme de contrôle de redondance cyclique, sur les données d'enregistrement RRa, RRb. Les données de correction D Ça et D Cb comprenant chacune notamment un code de correction d'erreur Ca, Cb, l'identificateur IAG de l'algorithme de correction d'erreur AG-1 et l'identificateur I PG du polynôme générateur PG, sont ensuite mémorisées dans la mémoire MCO en association aux identificateurs ID Na, ID Nb des noeuds du réseau RT. L'algorithme AG et le polynôme générateur PG sont également mémorisés dans la mémoire MCO. De manière analogue à la première réalisation, le noeud client NCL souhaitant obtenir une donnée d'enregistrement relative à un noeud Na du réseau interroge le noeud serveur NS en transmettant à travers le réseau RT une première requête RQ1 contenant un identificateur ID Na du noeud Na et une demande de code de correction DCC. En réponse, le noeud serveur NS transmet la donnée d'enregistrement D RRa associée à l'identificateur ID Na au noeud client NCL. La donnee de correction d'erreur D Ça associée à l'identificateur ID Na est transmise depuis le noeud NCO au noeud client soit directement, soit par l'intermédiaire du noeud serveur NS après réception d'une requête RQ2 transmise depuis le noeud serveur et incluant l'identificateur ID Na et la demande de code de correction DCC. A la réception de la réponse RP1 et/ou de la réponse RP2, le noeud client NCL vérifie l'exactitude de la donnée d'enregistrement D RRa en fonction de la donnée de correction d'erreur D Ca. Si la donnée D RRa est inexacte, le noeud NCL la corrige en fonction de la donnée de correction d'erreur D Ca et la traite. Le procédé de vérification et de correction d'erreur de donnée d'enregistrement du système de nommage relatif au protocole DNS, selon la deuxième réalisation de l'invention, comprend des étapes S1 à S10 montrées à la figure 7 et décrites en référence à la réalisation de la figure 6. A l'étape S1, lors de la mise à jour du fichier de nommage FN par l'unité de gestion de fichier de nommage UFS dans le noeud serveur NS, à l'introduction d'un nouveau noeud Na dans le réseau RT, l'unité UFS mémorise dans le fichier FN l'enregistrement RRa relatif au noeud Na. L'unité de communication UCS du noeud NS établit un message M contenant la donnée d'enregistrement D RRa de l'enregistrement RRa et l'identificateur ID Na associé afin de transmettre le message M par l'intermédiaire de l'interface IRS au noeud de code de correction NCO. A l'étape S2, l'unité UGO du noeud NCO détermine le code de correction d'erreur Ca par application de l'algorithme d'établissement de correction AG à la donnée D RRa transmise, et mémorise la donnée de code D Ça incluant le code détermine Ca dans la mémoire MCO en association à l'identificateur transmis ID Na. Si le noeud client NCL ne connaissant que l'identificateur ID Na du noeud Na souhaite initier une communication avec le noeud Na du réseau RT, les étapes suivantes S3 à S10 sont exécutées. A l'étape S3, l'unité de communication UCC du noeud NCL établit une première requête RQ1 qui contient au moins l'identificateur ID Na et qui est transmise par l'interface de réseau IRC du noeud NCL vers le noeud serveur NS à travers le réseau RT. La requête RQ1 peut également inclure une demande de code correction DCC afin de détecter une éventuelle erreur de transmission de la donnée D RRa et ainsi la corriger. A l'étape S4, l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS reçoit la requête RQ1 qui est traitée par l'unité de communication UCS du noeud serveur NS. En fonction de l'identificateur ID Na extrait de la requête RQ1, l'unité de gestion de fichier de nommage UFS du noeud serveur recherche dans le fichier FN la donnée d'enregistrement D RRa. A l'étape S5, l'unité UFS vérifie si une demande de code de correction DCC est incluse dans la requête RQ1. Si aucune demande DCC n'est incluse dans la requête RQ1, l'unité de communication UCS établit une réponse RP1 transmise par l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS vers le noeud client NCL à travers le réseau RT et contenant la donnée requise D RRa associée à l'identificateur ID Na. L'unité de communication UCC du noeud client NCL traite la donnée D RRa à l'étape S6. Si à l'étape S5, une demande de code de correction DCC est incluse dans la requête RQ1, l'unité de communication UCS établit une deuxième requête RQ2 incluant l'identificateur ID Na et la demande DCC à transmettre au noeud de code de correction NCO. A la réception de la deuxième requête RQ2, à l'étape S7, l'unité de gestion de code de correction d'erreur UCO du noeud NCO trouve dans la mémoire MCO la donnée de correction d'erreur D Ca associée à l'identificateur ID Na et l'inclut dans une réponse RP2 avec l'identificateur ID Na. La reponse RP2 est transmise au noeud serveur NS. A l'étape S8 l'unité de communication UCS du noeud serveur NS traite la réponse RP2 et établit une réponse RP1 relative à la requête RQ1. La réponse RP1 comprend l'identificateur ID Na, la donnée d'enregistrement D RRa, et la donnée de correction d'erreur D Ca. A l'étape S9, l'interface de réseau IRC du noeud client NCL reçoit la réponse RP1. Les étapes suivantes S9, S10 et S6 sont analogues aux étapes E5 à E7 de la première réalisation décrite en référence à la figure 5. Selon une première variante du procédé de vérification et de correction d'erreur de donnée d'enregistrement relatif à la deuxième réalisation de l'invention, la réponse RP2 à l'étape S7 est directement transmise depuis le noeud de code de correction NCO vers le noeud client NCL, l'adresse du noeud NCL étant incluse dans la requête RQ2 transmise par le noeud serveur NS. Le noeud NS transmet simultanément à la requête RQ2 une réponse RP1 au noeud NCL incluant uniquement la donnée d'enregistrement D RRa et l'identificateur ID Na, et optionnellement une notification indiquant que la donnée de correction d'erreur associée à la donnée D RRa est transmise par un autre noeud. A la réception des deux réponses RP1 et RP2, le noeud client NCL effectue les étapes S9, S10 et S6. 5 Une deuxième variante du procédé de vérification et de correction d'erreur de donnée d'enregistrement relatif à la deuxième réalisation de l'invention est illustrée à la figure 8. Cette deuxième variante 10 comprend des étapes P1 à P10. Les étapes P1 à P4 sont analogues aux étapes S1 à S4 décrites en références à la figure 7. A l'étape P5, l'unité UFS vérifie si une demande de code de correction DCC est incluse dans la requête 15 RQ1. Si aucune demande DCC n'est incluse dans la requête RQ1, l'unité de communication UCS établit une réponse RP1 transmise par l'interface de réseau IRS du noeud serveur NS vers le noeud client NCL à travers le réseau RT et contenant la donnée requise D RRa 20 associée à l'identificateur ID Na. L'unité de communication UCC du noeud client NCL traite la donnée D RRa à l'étape P6. Si à l'étape P5, une demande de code de correction DCC est incluse dans la requête RQ1, 25 l'unité de communication UCS établit une réponse RP1 incluant l'identificateur ID Na, la donnée d'enregistrement D RRa et une adresse AD NCO du noeud de code de correction NCO, et la transmet au noeud client NCL. 30 A l'étape P7, à la réception de la réponse RP1, l'unité UCC du noeud client NCL établit une deuxième requête RQ2 incluant l'identificateur ID Na, la demande de code de correction DCC et l'adresse du noeud NCL, la requête RQ2 étant transmise au noeud de 35 code de correction NCO ayant pour adresse AD NCO. A la réception de la deuxième requête RQ2, à l'étape P8, l'unité de gestion de code de correction d'erreur UCO trouve dans la mémoire MCO la donnée de correction d'erreur D Ca associée à l'identificateur ID Na et l'inclut dans une réponse RP2 avec l'identificateur ID Na, l'identificateur I AG de l'algorithme de correction d'erreur AG-1 et l'identificateur I PG du polynôme générateur PG. La réponse RP2 est transmise au noeud NCL. A l'étape P9, l'interface de réseau IRC du noeud client NCL reçoit la réponse RP2. Les étapes suivantes P9, P10 et P6 sont analogues aux étapes E5 à E7 de la première réalisation décrite en référence à la figure 5. Selon une variante relative aux deux réalisations, la donnée d'enregistrement D RRa et la donnée de correction d'erreur D Ca sont transmises respectivement depuis le noeud serveur NS et le noeud de code de correction NCO à un noeud autre que le noeud NCL et ayant requis les données D RRa et D Ca. Par exemple, le noeud Nb du réseau RT ne comprend pas de dispositif pour requérir des données d'enregistrement de type DNS du noeud Na avec lequel il veut entrer en communication. Le noeud Nb recourt ainsi aux services du noeud client NCL pour acquérir les données D RRa et D Ca. Selon une implémentation, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé pour partie dans un noeud serveur et pour partie dans un noeud client, ou pour partie dans un noeud serveur, dans un noeud client et pour partie dans un noeud de code de correction, les noeuds communiquant à travers un réseau de télécommunications. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans des processeurs du noeud serveur et du noeud client, ou du noeud serveur, du noeud client et du noeud de code de correction, dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est enregistré le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
Un noeud serveur (NS) communique avec un noeud client (NC) dans un réseau (RT). Le noeud serveur mémorise dans un fichier de nommage une donnée d'enregistrement associée à l'identificateur d'un noeud (Na, Nb) du réseau. Le noeud serveur ou un noeud de code de correction (NCO) mémorise un code de correction d'erreur déterminé en fonction de la donnée. En fonction d'un identificateur transmis par le noeud client, le noeud serveur transmet vers le noeud client une donnée d'enregistrement. Le noeud serveur ou le noeud de code de correction transmet un code de correction d'erreur en réponse à une demande de code de correction transmise avec l'identificateur de noeud par le noeud client. Dans le noeud client, la donnée transmise est vérifiée et corrigée en fonction du code de correction d'erreur si ladite donnée est réputée inexacte.
1 - Procédé pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) et contenue dans un fichier de nommage (FN) inclus dans un deuxième noeud (NS), dans un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : mémoriser (El, S1, P1) dans le fichier de nommage un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) en association à la donnée d'enregistrement (D RRa), déterminer (El, S2, P2) dans un troisième noeud (NCO) un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud, et mémoriser (El, S2, P2) le code de correction dans le troisième noeud en association à l'identificateur transmis. 2 - Procédé pour transmettre une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) depuis un deuxième noeud (NS) vers un troisième noeud (NCL) à travers un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de transmettre (E2, S3, P3) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) depuis le troisième noeud vers le deuxième noeud, transmettre (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud vers le troisième noeud, et transmettre (E4, S5, P5) une indication renseignant sur un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau, si la requête inclut une demande de code de correction (DCC), depuis le quatrième noeud vers un autre noeud. 3 - Procédé conforme à la 2, selon lequel ledit autre noeud est le troisième noeud (NCL). 4 - Procédé conforme à la 3, selon lequel le deuxième noeud (NS) et le quatrième noeud (NCO) sont confondus et ladite indication est le code de correction. 5 - Procédé conforme à la 3, selon lequel ladite indication est le code de correction (Ca) et est transmise (S5-S7-S8) depuis le quatrième noeud (NCO) vers le troisième noeud (NCL) à travers le deuxième noeud (NS), et comprenant une transmission (S5) de la demande de code de correction (DCC) extraite de la requête transmise par le troisième noeud, depuis le deuxième noeud vers le quatrième noeud. 6 - Procédé conforme à la 3, selon lequel ladite indication est le code de correction (Ca), et comprenant une transmission de la demande de code de correction (DCC) extraite de la requête transmise par le troisième noeud (NCL), depuis le deuxième noeud (NS) vers le quatrième noeud (NCO), et une transmission du code de correction depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud. 7 - Procédé conforme à la 3, selon lequel ladite indication est une adresse (AD NCO) du quatrième noeud (NCO), et comprenant une transmission (P7) de l' identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) depuis le troisième noeud (NCL) vers le quatrième noeud (NCO) en réponse à l'adresse du quatrième noeud, et une transmission (P8) du code de correction (Ca) en association avec l'identificateur depuis le quatrième noeud (NCO) vers le troisième noeud (NCL). 8 - Procédé pour vérifier une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) transmise depuis un deuxième noeud (NS) vers un troisième (NCL) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : transmettre (E2, S3, P3) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) et une demande de code de correction (DCC) depuis le troisième noeud vers le deuxième noeud, transmettre (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement (D RRa) associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud vers le troisième noeud et un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau, depuis le quatrième noeud vers le troisième noeud, et vérifier (E5, S9, P9) l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de 25 correction dans le troisième noeud. 9 - Procédé conforme à la 8, comprenant une correction (E6, S6, P6) de la donnée d'enregistrement vérifiée en fonction du code de 30 correction transmis si la donnée d'enregistrement est réputée inexacte. 10 - Noeud (NS) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud 35 (Na) dans un réseau de télécommunications (RT), et contenant un fichier de nommage (FN), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (UFS) pour mémoriser dans le fichier de nommage un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) en association à la donnée d'enregistrement (D RRa), un moyen (UCS) pour déterminer un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud (NS), et un moyen (UFS) pour mémoriser le code de correction en association à l'identificateur transmis. 11 - Noeud (NCO) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) dans un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (UGO) pour déterminer un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec un identificateur du premier noeud (Na) par un deuxième noeud (NS) du réseau, ledit identificateur (ID Na) étant associé à la donnee d'enregistrement (D RRa) dans un fichier de nommage (FN) contenu dans le deuxième noeud, et un moyen (MCO) pour mémoriser le code de correction en association à l'identificateur transmis. 12 - Noeud (NS) pour transmettre une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) vers un troisième noeud (NCL) à travers un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (IRS) pour recevoir une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) transmise depuis le troisième noeud, et un moyen (IRS) pour transmettre la donnée d'enregistrement (D RRA) associée à l'identificateur vers le troisième noeud, afin qu'une indication renseignant sur un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau soit transmise depuis le quatrième noeud vers un autre noeud, si la requête inclut une demande de code de correction (DCC). 13 - Noeud (NCL) pour vérifier une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) transmise depuis un deuxième noeud (NS) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (IRC) pour transmettre une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) et une demande de code de correction (DCC) vers le deuxième noeud, un moyen (IRC) pour recevoir la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud et un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau, depuis le quatrième noeud, et un moyen (UCC) pour vérifier l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de correction. 14 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un noeud (NS) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) dans un réseau de télécommunications (RT), et contenant un fichier de nommage (FN), ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit noeud, réalisent les étapes de : mémoriser (El) dans le fichier de nommage un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) en association à la donnée d'enregistrement (D RRa), déterminer (El) un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud (NS), et mémoriser (El) le code de correction en association à l'identificateur transmis. 15 - Support d'enregistrement lisible par un noeud (NS) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) dans un réseau de télécommunications (RT), et contenant un fichier de nommage (FN), caractérisé en ce qu'il a enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes suivantes : mémoriser (El) dans le fichier de nommage un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) en association à la donnée d'enregistrement (D RRa), déterminer (El) un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise avec l'identificateur par le deuxième noeud (NS), et mémoriser (El) le code de correction en association à l'identificateur transmis. 16 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un noeud (NCO) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) dans un réseau de télécommunications (RT), ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit noeud, réalisent les étapes de : déterminer (S2, P2) un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise (Si, P1) avec un identificateur du premier noeud (Na) par un deuxième noeud (NS) du réseau, ledit identificateur (ID Na) étant associé à la donnée d'enregistrement (D RRa) dans un fichier de nommage (FN) contenu dans le deuxième noeud, et mémoriser (S2, P2) le code de correction en association à l'identificateur transmis. 17 - Support d'enregistrement lisible par un noeud (NCO) pour coder une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) dans un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il a enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes suivantes . déterminer (S2, P2) un code de correction (Ca) en fonction de la donnée d'enregistrement transmise (Si, P1) avec un identificateur du premier noeud (Na) par un deuxième noeud (NS) du réseau, ledit identificateur (ID Na) étant associé à la donnée d'enregistrement (D RRa) dans un fichier de nommage (FN) contenu dans le deuxième noeud, et mémoriser (S2, P2) le code de correction en association à l'identificateur transmis. 18 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un noeud (NS) pour transmettre une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) vers un troisième noeud (NCL) à travers un réseau de télécommunications (RI), ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit noeud, réalisent les étapes de : recevoir (E3, S4, P4) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) transmise depuis le troisième noeud, et transmettre (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement (D RRA) associée à l'identificateur vers le troisième noeud, afin qu'une indication renseignant sur un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau soit transmise depuis le quatrième noeud vers un autre noeud, si la requête inclut une demande de code de correction (DCC). 19 - Support d'enregistrement lisible par un noeud (NS) pour transmettre une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) vers un troisième noeud (NCL) à travers un réseau de télécommunications (RI), caractérisé en ce qu'il a enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes suivantes : recevoir (E3, S4, P4) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) transmise depuis le troisième noeud, et transmettre (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement (D RRA) associée à l'identificateur vers le troisième noeud, afin qu'une indication renseignant sur un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau soit transmise depuis le quatrième noeud vers un autre noeud, si la requête inclut une demande de code de correction (DCC). 20 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un noeud (NCL) pour vérifier une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) transmise depuis un deuxième noeud (NS) à travers un réseau de télécommunications (RT), ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit noeud, réalisent les étapes de : transmettre (E2, S3, P3) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) et une demande de code de correction (DCC) vers le deuxième noeud, recevoir (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeud et un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau, depuis le quatrième noeud, et vérifier (E6, S9, P9) l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de correction. 21 - Support d'enregistrement lisible par un noeud (NCL) pour vérifier une donnée d'enregistrement (D RRa) relative à un premier noeud (Na) transmise depuis un deuxième noeud (NS) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il a enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes suivantes : transmettre (E2, S3, P3) une requête incluant un identificateur (ID Na) du premier noeud (Na) et une demande de code de correction (DCC) vers le deuxième noeud, recevoir (E4, S5, P5) la donnée d'enregistrement associée à l'identificateur depuis le deuxième noeudet un code de correction (Ca) déterminé en fonction de la donnée d'enregistrement et mémorisé dans un quatrième noeud (NCO) du réseau, depuis le quatrième noeud, et vérifier (E6, S9, P9) l'exactitude de la donnée d'enregistrement transmise en fonction du code de correction.
H,G
H04,G06
H04L,G06F,G06K
H04L 29,G06F 11,G06K 5,H04L 12
H04L 29/06,G06F 11/00,G06K 5/00,H04L 12/22,H04L 12/56
FR2892766
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT D'OXYDES D'AZOTE POUR GAZ D'ECHAPPEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,504
L'invention concerne le domaine des systèmes de motorisation, notamment de véhicules automobiles. L'invention concerne en particulier le domaine des dispositifs et des procédés de traitement catalytique des oxydes d'azote (NOx) des gaz d'échappement de moteurs thermiques. De manière connue, les oxydes d'azote provoquent des infections et des allergies respiratoires et jouent un rôle influençant la formation de fumées et de pluies acides. La plupart des pays ont imposés des normes limitant l'émission d'oxydes d'azote dans les véhicules. Ces normes spécifient généralement un seuil différent pour les véhicules particuliers, pour les véhicules utilitaires, et pour les moteurs industriels. Or, chacune de ces catégories recouvre une grande variété de moteurs. Par exemple, dans les véhicules de particuliers, on trouve des véhicules à moteurs à essence et des véhicules à moteurs de type Diesel. On trouve des petits véhicules urbains et des véhicules quatre roues motrices. L'obtention d'un même seuil d'émissions polluantes par un moteur de forte puissance nécessite un traitement des oxydes d'azote NOx plus poussé que l'obtention de ce même seuil d'émissions polluantes par un petit moteur. Par ailleurs, la pression économique pour proposer des dispositifs de traitement d'oxydes d'azote bon marché est plus sévère sur des petits véhicules urbains que sur des véhicules de luxe. Plusieurs technologies ont été développées pour réduire les émissions d'oxydes d'azote NOx. On distingue notamment des méthodes passives utilisant des catalyseurs sur lesquels on fait passer les gaz d'échappement et des méthodes actives mettant en oeuvre des 2 procédés complexes, tels que des catalyses électrochimiques ou des approches photocatalytiques. Les méthodes passives catalytiques sont couramment utilisées pour les véhicules à essence. Un catalyseur trois voies permet de traiter à la fois les oxydes d'azote, de carbone, et les hydrocarbures imbrûlés. Les gaz d'échappement issus des chambres à combustion des moteurs à essence sont généralement riches en éléments réducteurs, tels que des hydrocarbures et le monoxyde de carbone, de sorte que grâce au catalyseur trois voies les oxydes d'azote (NOx) émis sont réduits en azote gazeux. Ces catalyseurs trois voies présentent l'avantage d'être bon marché. Les moteurs de type Diesel ont des chambres de combustion alimentées par un mélange excédentaire en air. Les gaz d'échappement issus du moteur sont donc pauvres en réducteurs. L'utilisation des catalyseurs trois voies n'est pas possible, car l'efficacité de réduction de ces catalyseurs diminue rapidement en présence d'oxygène. Il a été proposé des pièges à NOx pour le traitement des oxydes d'azote dans le cas de gaz d'échappement pauvres en réducteurs. De tels pièges à NOx sont notamment décrits dans les demandes de brevets EP 0 573 672 Al (TOYOTA) et EP 1 079 084 A2 (TOYOTA). Durant le fonctionnement habituel du véhicule, les gaz d'échappement traversent le piège à NOx où des catalyseurs comprennent généralement des éléments alcalins ou alcalino-terreux et des composés de stockage. Ces catalyseurs favorisent l'oxydation du monoxyde d'azote NO en dioxyde d'azote NO2 et la transformation du dioxyde d'azote NO2 en nitrates se déposant sur un monolite. Durant la phase normale de fonctionnement du moteur, les NOx sont absorbés par le piège à NOX. De manière périodique, les NOx stockés sont déstockés. Durant cette phase de déstockage, la proportion en réducteurs des gaz d'échappement est supérieure à la proportion stoechiométrique (mélange dit riche ). La maîtrise d'un tel traitement de NOx est un procédé complexe, dans lequel la phase de déstockage doit être détectée et la quantité d'hydrocarbures injectés doit être augmentée. Les composants de stockage du piège à NOx sont en particulier particulièrement sensibles au soufre. Il a fallu développer en parallèle du procédé de stockage des NOx, des étapes de désulfatations à intervalles réguliers. La demande de brevet WO 02/31325 (CORNING Inc.) décrit une méthode de réduction des oxydes d'azote dans les gaz d'échappement de moteurs de type Diesel. Cette méthode consiste à injecter continuellement du carburant dans les gaz d'échappement et à faire passer le mélange du carburant et des gaz d'échappement à travers un catalyseur pour réduire les NOx des gaz d'échappement en azote gazeux. L'inconvénient d'un tel procédé est de provoquer une consommation supplémentaire du carburant. La demande de brevet US 2004/0083722 (FORD) décrit une amélioration de la conversion des NOx par un catalyseur où la quantité de fuel injectée en amont du catalyseur est corrigée par rapport à une quantité injectée lorsque le moteur est en régime établi pour tenir compte des phases d'accélération et de décélération du moteur. Les catalyseurs cités sont du type ALNC ou SCR qui réduisent en continu les émissions de NOx grâce à une injection active de réducteurs (hydrocarbures ou urée). Malgré l'amélioration, la proportion injectée en régime établi est dans l'exemple représenté de dix fois plus de réducteur que de NOx. Malgré une amélioration, un tel système reste très consommateur de carburant. L'invention propose un système de motorisation, notamment de véhicule automobile et un procédé de traitement des gaz d'échappement du système de motorisation, qui remédient à ces 4 inconvénients et notamment qui proposent un traitement bon marché des oxydes d'azote NOx, réduisant la surconsommation de carburant. Selon un mode de réalisation de l'invention, le système de motorisation, notamment de véhicule automobile, comprend un moteur thermique, un catalyseur de réduction des oxydes d'azote NOx des gaz d'échappement du moteur, un injecteur additionnel de carburant situé en amont du catalyseur, un moyen de détermination de la quantité d'oxydes d'azote NOx issus du moteur, un moyen de détermination de la quantité de carburant nécessaire pour atteindre une proportion inférieure ou sensiblement égale à la proportion stoechiométrique par rapport à la quantité d'oxydes d'azote NOx, et un moyen de déclenchement de l'injection de ladite quantité nécessaire lorsque le rapport entre ladite quantité nécessaire sur la quantité d'oxydes d'azote NOx est inférieure à un seuil de déclenchement. On conçoit qu'un tel système de motorisation, comprenant un catalyseur de réduction de NOx traversé par un mélange sensiblement stoechiométrique, peut faire appel à un catalyseur bon marché, par exemple du type catalyseur trois voies connu pour les véhicules à essence. De plus, la consommation additionnelle de carburant est supprimée tant que le rapport entre la quantité à injecter sur la quantité de NOx est inférieur à un seuil de déclenchement. Autrement dit, l'injection additionnelle est arrêtée lorsque la quantité de NOx présente dans les gaz d'échappement n'a pas atteint la limite autorisée, par exemple par les normes. Dans le cas de petits véhicules urbains, cette limite n'est généralement dépassée que durant certaines phases de fonctionnement du véhicule, telles qu'un moteur froid, une phase de forte accélération ou une charge importante du moteur. Grâce au moyen d'ajustement de la quantité de carburant injectée pour obtenir la proportion stoechiométrique, cette quantité de carburant est limitée. En effet, les phases de fonctionnement du moteur à forte émission de NOx correspondent également à des phases où les gaz d'échappement sont plus riches qu'en régime établi en hydrocarbures imbrûlés et en réducteurs. La quantité de gasoil nécessaire à injecter pour atteindre la 5 stoechiométrie est d'autant plus faible. Avantageusement, les gaz d'échappement en amont de l'injecteur additionnel sont pauvres en réducteurs. Le moteur peut être de type Diesel et le carburant injecté par l'injecteur additionnel du type gasoil Selon un autre mode de réalisation, le moyen de détermination de la quantité de NOx comprend un calculateur apte à recevoir des informations de régime du moteur et d'injection dans les chambres de combustion du moteur et à comparer ces informations à des données stockées dans une mémoire. Avantageusement, ce moyen comprend en aval du moteur et en amont de l'injecteur additionnel, un dispositif de mesure de la richesse des gaz d'échappement. Selon un autre mode de réalisation, le système de motorisation comprend un filtre à particules en amont ou en aval du catalyseur ou intégrant le catalyseur. L'injecteur additionnel peut être placé en amont du filtre à particules et actionné pour régénérer le filtre à particules. Avantageusement, le système de motorisation comprend un deuxième dispositif de mesure de la richesse en réducteurs en aval de l'injecteur additionnel et en amont du catalyseur. Il peut comprendre une sonde de température en amont ou en aval du filtre à particules, et/ou une sonde de pression en amont ou en aval du filtre à particules. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de motorisation, notamment d'un véhicule automobile, comprend une étape où on traite les gaz d'échappement d'un moteur thermique en 6 injectant des hydrocarbures dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur de réduction de NOx, on détermine la quantité de NOx présents dans les gaz d'échappement, on déclenche l'injection des hydrocarbures lorsqu'un seuil de quantité de NOx est atteint et on ajuste la quantité injectée pour que la quantité de réducteurs soit sensiblement stoechiométrique par rapport à la quantité de NOx présents dans les gaz d'échappement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par le dessin annexé, sur lequel la figure unique est une représentation schématique des organes d'un système de motorisation selon l'invention. Comme illustré sur la figure, le système de motorisation de véhicule automobile comprend un moteur thermique 1 de type Diesel et une ligne d'échappement 2 comprenant un premier tronçon 2a immédiatement en aval du moteur thermique 1 et un deuxième tronçon 2b immédiatement en aval du premier tronçon 2a. La figure illustre quatre modes de réalisation se différenciant les uns des autres par leur deuxième tronçon 2b de ligne d'échappement 2, ainsi qu'indiqué de manière schématique par la ligne de pointillés. Dans le premier mode de réalisation, le premier tronçon 2a de la ligne d'échappement 2 comprend une sonde de richesse 3 de type lambda, ou sonde à oxygène, sensible à la proportion d'oxygène à l'intérieur des gaz d'échappement issus du moteur thermique 1. Un injecteur additionnel 4 est inséré dans le premier tronçon 2a en aval de la sonde de richesse 3. Le deuxième tronçon 2b de la ligne d'échappement 2 du premier mode de réalisation comprend un catalyseur 5. Le système de motorisation comprend également un calculateur 6. 7 On va maintenant décrire le fonctionnement de ce premier mode de réalisation. Le moteur thermique de type Diesel est équipé d'un capteur de vitesse 7 du vilebrequin non représenté, d'un capteur 8 des conditions d'injection des injecteurs principaux du moteur 1. Ce capteur peut être par exemple un capteur de la position de l'accélérateur ou bien un capteur des circuits de commande des injecteurs principaux. Eventuellement, le moteur est muni d'un capteur de température des chambres de combustion. Les informations parvenant de ces différents capteurs sont envoyées au calculateur 6. De même, des informations concernant le type de carburant en cours d'utilisation peuvent être saisies et envoyées au calculateur 6. Une cartographie complète des différents régimes de fonctionnement du moteur en fonction des caractéristiques du carburant en cours d'utilisation, est mémorisée dans le calculateur 6. Cela permet au calculateur de déterminer le régime de fonctionnement du moteur et d'en déduire, en temps réel, la proportion d'oxydes d'azote s'échappant des chambres de combustion du moteur 1 ainsi que la quantité d'hydrocarbures imbrûlés ou de composants réducteurs s'échappant des chambres de combustion du moteur. Le calculateur 6 peut alors déterminer la quantité d'éléments réducteurs nécessaire à être injectée par l'injecteur additionnel 4 pour que le mélange gazeux ainsi modifié présente une proportion stoechiométrique entre la quantité d'éléments oxydants et la quantité d'éléments réducteurs. Lorsque le calculateur 6 actionne l'injecteur additionnel 4, et déclenche l'injection de ladite quantité nécessaire, le mélange traversant le catalyseur 5 présente la proportion de stoechiométrie souhaitée. Les conditions pour lesquelles l'injection de gazole dans la ligne d'échappement est déclenchée (quantité de NOx émise par le moteur et richesse du mélange gazeux dans la chambre de combustion), peuvent 8 être modifiées pour s'adapter par exemple à des évolutions de la législation en vigueur. Il correspond à la proportion des NOx qui vont être réduits par l'action du catalyseur 5 avant de s'échapper de la ligne d'échappement 2. La proportion de stoechiométrie souhaitée peut également correspondre à une quantité maximale de NOx qui ne vont pas être réduits par le catalyseur 5. Lorsque le calculateur 6 n'actionne pas l'injecteur additionnel 4, la totalité des NOx issus du moteur thermique 1 traverse le catalyseur 5, et celui-ci a une efficacité de réduction très réduite en raison de la pauvreté du mélange en réducteur. Dans une variante, la proportion de stoechiométrie souhaitée est égale à l'unité, de manière que la totalité des NOx présents dans les gaz d'échappement puisse être traitée par le catalyseur 5. Dans une autre variante, cette proportion est inférieure à l'unité, ce qui permet d'économiser du carburant additionnel consommé tout en traitant une partie des NOx présents dans les gaz d'échappement de manière à être conforme aux normes en vigueur. Le calculateur dispose également en mémoire d'un seuil de déclenchement de l'injecteur. Le calculateur reçoit en temps réel les données du régime moteur et calcule en temps réel à la fois la quantité de NOx présents dans les gaz d'échappement issus du moteur et la quantité de carburant qui permet d'atteindre la proportion de stoechiométrie souhaitée. Quand le rapport entre la quantité nécessaire de carburant et la quantité d'oxydes d'azote est inférieur au seuil de déclenchement, le calculateur actionne l'injecteur additionnel, et quand le rapport est supérieur au seuil, l'injection additionnelle n'est pas commandée. Un rapport supérieur au seuil de déclenchement correspond à une quantité de NOx issus du moteur 1 qui nécessiterait trop de carburant additionnel pour être traitée sur le catalyseur. 9 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la richesse du gaz d'échappement en sortie moteur n'est pas évaluée en comparant des données du constructeur avec des mesures de régime moteur, mais est directement mesurée par la sonde de richesse 3. Le calculateur 6 calcule la quantité de carburant nécessaire pour atteindre la proportion de stoechiométrie souhaitée et compare le rapport de la quantité nécessaire à la quantité de NOx estimée et déclenche l'injection additionnelle si ce rapport est inférieur au seuil de déclenchement. Ce mode de réalisation permet, en combinant en temps réel des données mesurées et des données calculées, d'avoir une meilleure évaluation de la quantité nécessaire à injecter. Cela peut permettre aussi de comparer des prévisions calculées et des quantités mesurées, de manière à détecter toute anomalie dans le système de capteur ou de calcul. Le réducteur injecté par l'injecteur additionnel 4 n'est pas obligatoirement identique au carburant utilisé par le moteur thermique 1. Néanmoins, le fait d'utiliser le même carburant permet de s'affranchir d'un réservoir supplémentaire. Le moteur thermique est de préférence un moteur de type Diesel et le carburant injecté par l'injecteur additionnel de type gasoil. Dans les moteurs de type Diesel, il est courant que les dispositifs d'admission des gaz dans les chambres de combustion et les dispositifs d'injection dans les chambres de combustion soient réglés de manière que les chambres de combustion soient saturées en oxygène. Ainsi, les gaz d'échappement issus du moteur Diesel sont globalement oxydants. Les moteurs Diesel, fonctionnant avec un type de combustion dite combustion homogène , présentent des gaz d'échappement dont la richesse en réducteurs est élevée et des émissions de NOx limitées, de sorte que la quantité de carburant additionnelle à injecter reste faible. 10 Le procédé et le système de motorisation de l'invention peuvent être compatibles avec un moteur à explosion utilisant de l'essence et dont les gaz d'échappement sont pauvres en composés réducteurs. Par exemple, dans des moteurs à charge stratifiée, bien que la quantité de NOx produite par le moteur ait été réduite par une température de combustion abaissée, le procédé de l'invention permet néanmoins de combiner les avantages d'un catalyseur trois voies et une consommation très faible en carburant. L'injecteur 4 est additionnel dans le sens où il est spécifique et s'ajoute aux injecteurs principaux non représentés du moteur thermique 1, il peut être situé directement à l'entrée du pot catalytique 5. L'injecteur 4 peut également être réalisé par les injecteurs principaux, il est alors additionnel dans le sens où la séquence d'injection concernée par le moyen de déclenchement de l'invention est supplémentaire par rapport au cycle d'injection normale du moteur 1. Cette injection supplémentaire peut avoir lieu au début de l'expulsion des gaz de la chambre de combustion. On va maintenant décrire la combinaison particulièrement avantageuse d'un tel système de motorisation avec l'utilisation de filtres à particules. Selon le deuxième mode de réalisation illustré sur la figure, le deuxième tronçon 2b de la ligne d'échappement comprend dans le sens de l'écoulement des gaz : une deuxième sonde de richesse 10, le catalyseur 5, un capteur amont 11 de température et de pression, un filtre à particules 12 et un capteur aval 13 de température et de pression. Le filtre à particules 12 est chargé de retenir les suies et les particules imbrûlées émises par le moteur 1. Le filtre à particules 12 peut être catalysé ou non. La deuxième sonde de richesse 10 en aval de l'injecteur 11 additionnel 4 permet de contrôler le calcul de la quantité à injecter pour atteindre les conditions stoechiométriques lors du fonctionnement normal du moteur 1. L'injecteur additionnel 4, la deuxième sonde lambda 10 et les capteurs de température 11 et 13 sont également utilisés pour la régénération du filtre à particules. On obtient une réaction exothermique dans le catalyseur 5 afin de chauffer les gaz d'échappement arrivant dans le filtre à particules à une température permettant de brûler les suies et particules filtrées. Avec un filtre à particules catalysé, la température des gaz d'échappement nécessaire pour atteindre la régénération est plus faible qu'avec un filtre à particules non catalysé. Dans le troisième mode de réalisation illustré sur la figure, le deuxième tronçon 2b de la ligne d'échappement 2 comprend dans le sens d'écoulement des gaz, le capteur amont 11 de température et/ou de pression, le filtre à particules 12, le capteur aval 13 de température et/ou de pression, la deuxième sonde de richesse 10 et le catalyseur 5. Dans le quatrième mode de réalisation illustré sur la figure, le deuxième tronçon 2b de la ligne d'échappement 2 comprend dans le sens d'écoulement des gaz, la deuxième sonde de richesse 10, le capteur amont 11, un catalyseur 5 intégré au filtre à particules 12 et le capteur aval 13. Le quatrième mode de réalisation présente l'avantage de réduire le nombre de composants à installer sur la ligne d'échappement 2. En revanche, les deuxième et troisième modes de réalisation permettent plus de souplesse dans l'implantation des différents composants. Dans chacun des trois modes de réalisation à filtres à particules 12, celui-ci peut être constitué de carbure de silicium, de cordiérite ou de toute autre céramique ou structure métallique servant à filtrer les particules. 12 Le moyen de détermination de la quantité d'oxydes d'azote issus du moteur 1 peut être un calculateur 6 comparant les mesures de régime moteur en temps réel à une cartographie de ce fonctionnement préenregistré en mémoire. Le moyen de détermination de la quantité de carburant nécessaire pour atteindre une proportion stoechiométrique, peut également être un calcul comparant des mesures en temps réel à une cartographie préenregistrée ou être la deuxième sonde de richesse 10. L'invention permet d'atteindre, au prix d'une surconsommation maîtrisée, l'efficacité de traitement des NOx visée avec un coût de développement et de mise au point du système de motorisation plus faible que pour les systèmes de type piège à NOx. La flexibilité du procédé est particulièrement avantageuse pour des systèmes de motorisation utilisés sur des chantiers, dans lesquels la surconsommation n'est pas le critère clé et où la priorité est de traiter complètement les oxydes d'azote. Pour adapter le système de motorisation aux applications de chantier, il suffit de modifier le seuil de déclenchement
Système de motorisation, notamment de véhicule automobile, comprenant un moteur thermique 1, un catalyseur 5 de réduction des oxydes d'azote NOx des gaz d'échappement du moteur 1, un injecteur additionnel 4 de carburant situé en amont du catalyseur 5 et un moyen 6, 3 de détermination de la quantité d'oxydes d'azote NOx issus du moteur 1. Il comprend un moyen 6, 10 de détermination de la quantité de carburant nécessaire pour atteindre une proportion inférieure ou sensiblement égale à la proportion stoechiométrique par rapport à la quantité d'oxydes d'azote NOx, et un moyen 6 de déclenchement de l'injection de ladite quantité nécessaire lorsque le rapport entre ladite quantité nécessaire sur la quantité d'oxydes d'azote NOx est inférieure à un seuil de déclenchement.
1-Système de motorisation, notamment de véhicule automobile, comprenant un moteur thermique (1), un catalyseur (5) de réduction des oxydes d'azote NOx des gaz d'échappement du moteur (1), un injecteur additionnel (4) de carburant situé en amont du catalyseur (5) et un moyen (6, 3) de détermination de la quantité d'oxydes d'azote NOx issus du moteur (1), caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen (6, 10) de détermination de la quantité de carburant nécessaire pour atteindre une proportion inférieure ou sensiblement égale à la proportion stoechiométrique par rapport à la quantité d'oxydes d'azote NOx, et un moyen (6) de déclenchement de l'injection de ladite quantité nécessaire lorsque le rapport entre ladite quantité nécessaire sur la quantité d'oxydes d'azote NOx est inférieure à un seuil de déclenchement. 2-Système de motorisation selon la 1, dans lequel les gaz d'échappement en amont de l'injecteur additionnel (4) sont pauvres en réducteurs. 3-Système de motorisation selon la 1 ou 2, dans lequel le moteur (1) est un moteur à combustion interne de type Diesel et le carburant injecté par l'injecteur additionnel (4) est du type gasoil. 4-Système de motorisation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen de détermination de la quantité de NOx comprend un calculateur (6) apte à recevoir des informations de régime du moteur (1) et d'injection dans les chambres de combustion du moteur (1) et à comparer ces informations à des données stockées dans une mémoire. 5-Système de motorisation selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen de détermination de la quantité de 14 NOx comprend, en aval du moteur (1) et en amont de l'injecteur additionnel (4), un dispositif (3) de mesure de la richesse des gaz d'échappement. 6-Système de motorisation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un filtre à particules (12) en amont ou en aval du catalyseur (5). 7-Système de motorisation selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant un filtre à particules (12) intégrant le catalyseur (5). 8-Système de motorisation selon la 6 ou 7, dans lequel l'injecteur additionnel (4) est placé en amont du filtre à particules (12) et actionné pour régénérer le filtre à particules (12). 9-Système de motorisation selon l'une quelconque des 6 à 8, comprenant un deuxième dispositif (10) de mesure de la richesse en réducteurs en aval de l'injecteur additionnel (4) et en amont du catalyseur (5). 10-Système de motorisation selon l'une quelconque des 6 à 9, comprenant une sonde de température en amont (11) ou en aval (13) du filtre à particules (12), et/ou une sonde de pression en amont (11) ou en aval (13) du filtre à particules (12). 11-Procédé de motorisation, notamment d'un véhicule automobile, dans lequel on traite des gaz d'échappement d'un moteur thermique (1) en injectant des hydrocarbures dans la ligne d'échappement (2a) en amont d'un catalyseur (5) de réduction de NOx, caractérisé par le fait qu'il comprend une étape où on détermine la quantité de NOx présent dans les gaz d'échappement, on déclenche l'injection des hydrocarbures lorsqu'un seuil de quantité de NOx est atteint et on ajuste la quantité injectée pour que la quantité de réducteurs soit sensiblement stoechiométrique par rapport à la quantité de NOx présent dans les gaz d'échappement.
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/36,F01N 3/025,F01N 3/035,F01N 3/20
FR2893689
A1
BOITE DE VITESSES A TRANSITION RAPIDE.
20,070,525
L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses utilisées en particulier dans les véhicules automobiles. De telles boîtes comprennent plusieurs arbres parallèles munis d'une pluralité de pignons et notamment deux arbres primaires reliés alternativement au moteur par deux embrayages. Dans ce domaine, la demande de brevet DE 198 21 164 (Volkswagen) a décrit une boîte de vitesses à arbres parallèles, comprenant deux arbres primaires coaxiaux entraînés chacun par un embrayage. Chacun des rapports de la boîte de vitesses nécessite l'enclenchement d'un système de synchronisation spécifique ne correspondant qu'à un seul rapport de vitesse. Dans une telle boîte, l'abandon d'un rapport au profit d'un rapport adjacent suppose trois étapes. Il faut enclencher le système de synchronisation du rapport adjacent puis faire basculer le couple moteur d'un embrayage à l'autre et enfin, déclencher le système de synchronisation du rapport abandonné. Le fait de devoir enclencher un système de synchronisation jusqu'alors inactif est une opération particulièrement longue. Le système de synchronisation patine jusqu'à ce qu'une série d'organes jusqu'alors en repos se mette en rotation. Ce patinage doit vaincre l'inertie desdits organes et notamment l'embrayage resté libre. Un système de synchronisation n'est pas prévu pour patiner sous un couple important, or l'embrayage présente une inertie élevée de sorte que l'enclenchement d'un système de synchronisation nécessite un temps incompressible. Une temporisation est nécessaire entre l'ordre de changer un rapport et sa réalisation effective afin de réaliser successivement les trois étapes nécessaires De plus, dans la boîte de vitesses décrite, la transition de première à marche arrière est particulièrement longue et nécessite quatre étapes. Il faut faire passer l'embrayage de première au point mort, puis déclencher le système de synchronisation de première, enclencher le système de synchronisation de marche arrière avec le temps incompressible déjà noté, et enfin remettre en prise 'l'embrayage commun à la première et à la marche arrière. Une telle boîte de vitesses présente l'inconvénient d'introduire une discontinuité de couple importante entre le rapport de première et le rapport de marche arrière, ceci est particulièrement pénalisant pour les manoeuvres en parking où le conducteur du véhicule doit freiner le véhicule en même temps qu'il passe de la première à la marche arrière ou réciproquement. L'invention propose une boîte de vitesses qui résout ces inconvénients, qui permet une transition rapide d'un rapport à un autre rapport et notamment entre le rapport de première et de marche arrière. Selon un mode de réalisation, la boîte de vitesse de véhicule automobile, à arbres parallèles, munis d'une pluralité de pignons et comprend un arbre primaire plein, et un arbre primaire creux, coaxiaux et reliés alternativement au moteur du véhicule par deux embrayages. La boîte de vitesses comprend également un arbre secondaire muni d'un pignon d'attaque engrenant avec une couronne de différentiel du véhicule, d'un pignon principal engrenant avec une denture d'un des arbres primaires, et d'un système de synchronisation principal apte à solidariser de manière sélective la rotation du pignon principal et du pignon d'attaque. La boîte de vitesses comprend aussi un arbre intermédiaire muni d'un premier pignon intermédiaire lié en rotation avec l'arbre primaire plein, d'un deuxième pignon intermédiaire lié en rotation avec l'arbre primaire creux, au moins l'un des deux pignons 3 intermédiaires étant libre en rotation par rapport à l'arbre intermédiaire, et d'un système de synchronisation intermédiaire apte à solidariser de manière sélective la rotation des deux pignons intermédiaires. Dans une telle boîte de vitesses, on peut actionner simultanément les systèmes de synchronisation principal et intermédiaire. Lorsqu'on entraîne l'arbre primaire équipé de la denture engrenant avec le pignon principal, la boîte de vitesses présente un certain rapport de transmission, Lorsqu'on entraîne l'autre arbre intermédiaire, la boîte de vitesses présente un autre rapport de transmission. La transition entre les deux rapports ne nécessite pas d'enclencher de système de synchronisation et peut être très rapide. Il suffit de basculer, l'adhérence d'un des deux embrayages sur l'autre, ceux-ci étant dimensionnés pour supporter le patinage nécessaire à une transition rapide. Avantageusement, un des pignons intermédiaires est monté fixe sur l'arbre intermédiaire. La boîte de vitesses peut aussi comprendre un autre arbre secondaire, non coaxial avec l'arbre intermédiaire, et muni d'un autre pignon d'attaque engrenant avec la couronne de différentiel précitée. Avantageusement, la boîte de vitesses présente, lorsque les systèmes de synchronisation principal et intermédiaire sont actionnés simultanément, deux rapport de transmission joints, l'un entre l'arbre primaire plein et le différentiel, l'autre entre l'arbre primaire creux et le différentiel. Selon un mode particulier de réalisation de la boîte de vitesses, les deux liens de rotation entre chacun des deux pignons intermédiaires et l'arbre primaire correspondant, sont tous les deux directs ou mettent chacun en jeu un nombre impair d'engrènements, les deux rapport joints étant des rapports de marche avant. Avantageusement, le différentiel étant situé dans une zone avant de la boîte de vitesses, le ou les pignons d'attaque sont situés à l'extrémité avant de l'arbre secondaire correspondant, et le pignon principal précité est situé immédiatement à côté du pignon d'attaque correspondant. Avantageusement l'arbre intermédiaire est équipé d'un pignon de renvoi engrenant avec un pignon de marche arrière monté sur un arbre secondaire de manière à établir un rapport de marche arrière. Selon un autre mode particulier de réalisation de la boîte de vitesses, le lien de rotation entre l'un des deux pignons intermédiaires et l'arbre primaire correspondant est direct ou met en jeu un nombre impair d'engrènements, le lien de rotation de l'autre pignon intermédiaire avec l'arbre primaire correspondant étant indirect, mettant en jeu un nombre pair d'engrènements, de sorte que les deux rapports joints sont un rapport de marche avant et un rapport de marche arrière. Avantageusement le pignon principal engrène avec l'un des pignons intermédiaires précités. Un autre aspect de l'invention consiste en un procédé de transmission de couple moteur pour véhicule automobile, utilisant une boîte de vitesses équipée de deux arbres primaires alternativement reliés au moteur par deux embrayages, d'un système de synchronisation principal apte à solidariser de manière sélective la rotation d'un des arbres primaires avec un différentiel du véhicule, d'un système de synchronisation intermédiaire apte à solidariser de manière sélective la rotation des deux arbres primaires. Un tel procédé comprend successivement les étapes suivantes : -Actionner les systèmes de synchronisation principal et intermédiaire, -Faire adhérer l'un des embrayages pour établir l'un des rapports de transmission, 5 - Basculer l'adhérence d'un embrayage sur l'autre pour changer de rapport de transmission. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de deux modes de réalisation du moteur pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation d'une boîte de vitesses à transition rapide de première à marche arrière ; et - la figure 2 est une représentation schématique d'un deuxième mode de réalisation d'une boîte de vitesses à transition rapide de première à seconde. Comme illustré sur la figure 1, un premier mode de réalisation de boîte de vitesses comprend un carter, un différentiel 2 relié aux roues du véhicule, un dispositif d'embrayage 3 relié à un arbre moteur 4, une ligne primaire 5, un premier arbre secondaire 6, un deuxième arbre secondaire 7 et un arbre intermédiaire 8. Conventionnellement, dans la présente description, on appellera avant , le côté droit de la figure correspondant au côté de la boîte de vitesses où est implanté le différentiel 2, et arrière le côté opposé. La ligne primaire 5 comprend un arbre primaire plein 9 entraîné en rotation par un embrayage hydraulique 10, et un arbre primaire creux 11 entraîné en rotation par un embrayage hydraulique 12. Les deux embrayages hydrauliques 10 et 12 et les deux arbres 6 primaires 9 et 11 sont coaxiaux. Les deux arbres secondaires 6 et 7 et l'arbre intermédiaire 8 sont parallèles à la ligne primaire 5. Un premier pignon d'attaque 13 est monté fixe sur le premier arbre secondaire 6. Un deuxième pignon d'attaque 14 est monté fixe sur le deuxième arbre secondaire 7. Les deux pignons d'attaque engrènent une même couronne de différentiel 15. La ligne primaire 5 comprend, de gauche à droite sur la figure 1, successivement trois dentures 18, 19 et 20 montées fixes sur l'arbre primaire plein 9, puis trois dentures 21, 22 et 23 montées fixes sur l'arbre primaire creux 11. Le premier arbre secondaire 6 est équipé successivement, de gauche à droite sur la figure 1, d'un pignon de troisième 24, d'un système de synchronisation double 25, d'un pignon de cinquième 26 et d'un pignon de marche arrière 27. Le pignon de troisième 24 et le pignon de cinquième 26 sont montés libres en rotation sur le premier arbre secondaire 6 et coopèrent avec le système de synchronisation double 25. Le pignon de marche arrière 27 est monté fixe sur le premier arbre secondaire 6. Le deuxième arbre secondaire 7 comporte successivement, de gauche à droite sur la figure 1, un système de synchronisation simple 28, un pignon de sixième 29, un pignon de quatrième 30, un système de synchronisation principal 31, et un pignon principal 32. Les pignons de sixième 29, de quatrième 30 et le pignon principal 32, sont montés libres en rotation sur le deuxième arbre secondaire 7. Le pignon principal 32 et le pignon de quatrième 30 coopèrent avec le système de synchronisation principal 31. Le pignon de sixième 29 coopère avec le synchroniseur simple 28. L'arbre intermédiaire 8 est équipé successivement, de gauche à droite sur la figure 1, d'un premier pignon intermédiaire 33, d'un deuxième pignon intermédiaire 34, d'un système de synchronisation intermédiaire 35, d'un pignon de renvoi 36. Le premier pignon intermédiaire 33 est monté fixe sur l'arbre intermédiaire 8, le deuxième pignon intermédiaire 34 et le pignon de renvoi 36 sont montés libres en rotation sur l'arbre intermédiaire 8 et coopèrent avec le système de synchronisation intermédiaire 35. Les systèmes de synchronisation 25, 31 et 35 peuvent prendre alternativement trois positions, à savoir une position neutre, une position actionnée d'un côté, et une position actionnée de l'autre. Dans la position neutre, les deux pignons avec lesquels le système de synchronisation coopère, restent libres en rotation. Dans une position actionnée, l'un des pignons est solidarisé en rotation avec l'arbre sur lequel le système de synchronisation est monté et l'autre pignon reste libre en rotation. Le système de synchronisation simple 28 comprend deux positions, une position neutre et une position actionnée avec le pignon de sixième 29. La denture 18 engrène avec le pignon de troisième 24. La denture 19 engrène avec le premier pignon intermédiaire 33. La denture 20 engrène avec le pignon de cinquième 26. La denture 21 engrène avec le deuxième pignon intermédiaire 34 ainsi qu'avec le pignon de sixième 29. La denture 22 engrène avec le pignon de quatrième 30. La denture 23 engrène avec le pignon principal 32. Le pignon de marche arrière 27 engrène avec le pignon de renvoi 36. Les rapports de transmission de seconde et de quatrième sont établis lorsque l'embrayage hydraulique 12 est en prise et que le système de synchronisation principal 31 solidarise la rotation du pignon principal 32 ou du pignon de quatrième 30. De même, les rapports de troisième et de cinquième sont établis lorsque l'embrayage hydraulique 10 est en prise et que le système de synchronisation 8 double 25 solidarise la rotation du pignon de troisième 24 ou du pignon de cinquième 26. Le rapport de sixième est établi lorsque l'embrayage hydraulique 12 est en prise et que le système de synchronisation simple 28 solidarise la rotation du pignon de sixième 29. Tous les rapports de seconde, de troisième, de quatrième, de cinquième et de sixième sont des rapports directs, pour lesquels le couple moteur transite par un seul engrènement entre une denture d'un des arbres primaires et un pignon d'un des arbres secondaires. Les rapports de première et de seconde sont joints, en ce sens que la chaîne cinématique, qui permet l'établissement de chacun de ces rapports, possède une partie commune, à savoir l'arbre primaire 11, la denture 23, le pignon principal 32, le système de synchronisation principal 31, le deuxième arbre secondaire 7, le pignon d'attaque 14, et la couronne 15 de différentiel 2. Le rapport de première est un rapport indirect, dont la chaîne cinématique nécessite en plus de la précédente partie commune une succession d'engrènements passant par l'arbre primaire plein 9, la denture 19, le premier pignon intermédiaire 33, le système de synchronisation intermédiaire 35, l'arbre intermédiaire 8, le deuxième pignon intermédiaire 34, et la denture 21 de l'arbre primaire creux 11. La transition entre les rapports de première et de seconde est très rapide. Lorsque le système de synchronisation principal 31 solidarise le pignon principal avant 32 et que le système de synchronisation intermédiaire 35 solidarise les deux pignons intermédiaires 33 et 34, il suffit de basculer le couple moteur depuis l'embrayage hydraulique 10 vers l'embrayage hydraulique 12 ou inversement, pour changer de rapport. Le palier à rouleaux 16 pourrait également être situé entre le pignon principal 32 et le pignon d'attaque 14, de même qu'entre le pignon de marche arrière 27 et le pignon d'attaque 13. Tous les pignons du deuxième arbre secondaire 7 engrènent avec des dentures de l'arbre primaire creux 11. L'encombrement axial de l'arbre primaire plein 9, situé en arrière du pignon 29 du deuxième arbre secondaire 7, comprend l'encombrement des dentures 18, 19 et 20 et du système de synchronisation double 25. L'encombrement du deuxième arbre secondaire 7 en arrière du pignon 29 est limité au système de synchronisation simple 28 et est donc beaucoup plus court que la ligne primaire 5. On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 2 sur laquelle les éléments similaires portent sur les mêmes références. Les arbres primaires 9, 11, les embrayages 10, 12, l'arbre intermédiaire 8, et la couronne 15 de différentiel 2 qui portent les mêmes références ont les mêmes fonctions que dans le mode de réalisation précédent. La boîte de vitesses comprend un premier arbre secondaire 47, muni à son extrémité avant d'un premier pignon d'attaque 48, et un deuxième arbre secondaire 49, muni à son extrémité avant d'un deuxième pignon d'attaque 50. Les deux pignons d'attaque 48, 50 engrènent avec la couronne 15 de différentiel 2. De gauche à droite sur la figure 2, l'arbre primaire plein 9 comprend successivement les dentures 51, 52, puis 53. L'arbre primaire creux 11 comprend les dentures 54, puis 55. Le premier arbre secondaire 47 comprend successivement, de gauche à droite, un pignon principal 56, un système de synchronisation principal 57, un pignon de sixième 58. Le deuxième arbre secondaire 49 comprend, de gauche à 10 droite, un pignon de troisième 59, un système de synchronisation double 60, un pignon de cinquième 61, un pignon de quatrième 62, un système de synchronisation double 63 et un pignon de seconde 64. L'arbre intermédiaire 8 comprend, de gauche à droite, un premier pignon intermédiaire 65, un système de synchronisation intermédiaire 66 et un deuxième pignon intermédiaire 67. Le premier pignon intermédiaire 65 est monté fixe sur l'arbre intermédiaire 8, et le deuxième pignon intermédiaire 67 est monté libre en rotation, apte à être solidarisé avec le premier pignon intermédiaire grâce à l'actionnement du système de synchronisation intermédiaire 66. Le pignon principal 56 engrène avec la denture 51 et avec le premier pignon intermédiaire 65. La denture 52 engrène avec le pignon de troisième 59. La denture 53 engrène avec le pignon de cinquième 61. La denture 54 engrène avec le pignon de quatrième 62. La denture 55 engrène avec le pignon de seconde 64 et avec le deuxième pignon intermédiaire 67. Les rapports de troisième et de cinquième sont établis lorsque l'embrayage hydraulique 10 est en prise et que le système de synchronisation double 60 solidarise le pignon de troisième 59 ou le pignon de cinquième 61 avec le deuxième arbre secondaire 49. Les rapports de quatrième et de seconde sont établis lorsque l'embrayage hydraulique 12 est en prise et que le système de synchronisation double 63 solidarise le pignon de quatrième 62 ou bien le pignon de seconde 64 avec le deuxième arbre secondaire 49. Le rapport de sixième est établi lorsque l'embrayage hydraulique 12 est en prise et que le système de synchronisation principal 57 solidarise le pignon de sixième avec le premier arbre secondaire 47. Le rapport de première est un rapport direct, établi dès que le système de synchronisation principal 57 solidarise le pignon principal 11 56 avec le premier arbre secondaire 47 et que l'embrayage hydraulique 10 est en prise, et ceci quelle que soit la position du système de synchronisation intermédiaire 66. Le rapport de marche arrière est un rapport indirect pour lequel le couple moteur transite depuis l'embrayage hydraulique 10 vers le différentiel 2 en passant par la denture 55, le deuxième pignon intermédiaire 67, le système de synchronisation intermédiaire 66, le premier pignon intermédiaire 65, le pignon principal 56, le système de synchronisation principal 57, le pignon d'attaque 48 et la couronne de différentiel 15. Lorsque le système de synchronisation principal 57 et le système de synchronisation intermédiaire 66 sont actionnés, il est possible de passer du rapport de première au rapport de marche arrière en basculant l'adhérence depuis l'embrayage hydraulique 10 vers l'embrayage hydraulique 12 ou inversement. Cette transition entre les deux rapports se fait sans interruption du couple et sans temporisation, car aucun mécanisme interne à la boîte de vitesses ne nécessite d'être enclenché durant la phase de changement de rapport. Il serait possible d'implanter le système de synchronisation intermédiaire 66 sur l'un des arbres secondaires, dès lors que la synchronisation des deux pignons intermédiaires 65 et 67 reste indépendante de la rotation dudit arbre secondaire
Boîte de vitesses de véhicule automobile, à arbres parallèles, munie d'une pluralité de pignons et comprenant un arbre primaire plein 9, et un arbre primaire creux 11, coaxiaux et reliés alternativement au moteur du véhicule par deux embrayages 10, 12, un arbre secondaire 7, 47 muni d'un pignon d'attaque 14, 48 engrenant avec une couronne 15 de différentiel 2 du véhicule, d'un pignon principal 32, 56 engrenant avec une denture 23, 51 d'un des arbres primaires 11, 9, et d'un système de synchronisation principal 31, 57 apte à solidariser de manière sélective la rotation du pignon principal 32, 56 et du pignon d'attaque 14, 48, caractérisée par le fait qu'elle comprend un arbre intermédiaire 8 muni d'un premier pignon intermédiaire 33, 65 lié en rotation avec l'arbre primaire plein 9, d'un deuxième pignon intermédiaire 34, 67 lié en rotation avec l'arbre primaire creux 11, au moins l'un 34, 67 des deux pignons intermédiaires étant libre en rotation par rapport à l'arbre intermédiaire 8, et d'un système de synchronisation intermédiaire 35, 66 apte à solidariser de manière sélective la rotation des deux pignons intermédiaires 33-34, 65-67.
1-Boîte de vitesses de véhicule automobile, à arbres parallèles munis d'une pluralité de pignons et comprenant un arbre primaire plein (9), et un arbre primaire creux (11), coaxiaux et reliés alternativement au moteur du véhicule par deux embrayages (10, 12), un arbre secondaire (7, 47) muni d'un pignon d'attaque (14, 48) engrenant avec une couronne (15) de différentiel (2) du véhicule, d'un pignon principal (32, 56) engrenant avec une denture (23, 51) d'un des arbres primaires (11, 9), et d'un système de synchronisation principal (31, 57) apte à solidariser de manière sélective la rotation du pignon principal (32, 56) et du pignon d'attaque (14, 48), caractérisée par le fait qu'elle comprend un arbre intermédiaire (8) muni d'un premier pignon intermédiaire (33, 65) lié en rotation avec l'arbre primaire plein (9), d'un deuxième pignon intermédiaire (34, 67) lié en rotation avec l'arbre primaire creux (11), au moins l'un (34, 67) des deux pignons intermédiaires étant libre en rotation par rapport à l'arbre intermédiaire (8), et d'un système de synchronisation intermédiaire (35, 66) apte à solidariser de manière sélective la rotation des deux pignons intermédiaires (33-34, 65-67). 2-Boîte de vitesses selon la 1, dans laquelle un des pignons intermédiaires (33, 65) est monté fixe sur l'arbre intermédiaire (8). 3-Boîte de vitesses selon la 1 ou 2, comprenant un autre arbre secondaire (6, 49), non coaxial avec l'arbre intermédiaire (8), et muni d'un autre pignon d'attaque (13, 50) engrenant avec la couronne de différentiel (15) précitée. 4-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 3, présentant, lorsque les systèmes de synchronisation principal (31, 57) et intermédiaire (35, 66) sont actionnés simultanément, deux rapport de transmission joints, l'un entre l'arbre primaire plein (9) et le différentiel (2), l'autre entre l'arbre primaire creux (11) et le différentiel (2). 5-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle les deux liens de rotation entre chacun des deux pignons intermédiaires (33, 34) et l'arbre primaire correspondant (9, 11), sont tous les deux directs ou mettent chacun en jeu un nombre impair d'engrènements, les deux rapports joints étant des rapports de marche avant. 6-Boîte de vitesses selon la 5, dans laquelle, le différentiel (2) étant situé dans une zone avant de la boîte de vitesses, le ou les (13, 14) pignons d'attaque sont situés à l'extrémité avant de l'arbre secondaire correspondant (6, 7), et le pignon principal (32) précité est situé immédiatement à côté du pignon d'attaque (14) correspondant. 7-Boîte de vitesses selon la 5 ou 6, dans laquelle l'arbre intermédiaire est équipé d'un pignon de renvoi (36) engrenant avec un pignon de marche arrière (27) monté sur un arbre secondaire (6) de manière à établir un rapport de marche arrière. 8-Boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle le lien de rotation entre l'un (67) des deux pignons intermédiaires (65, 67) et l'arbre primaire correspondant (11), est direct ou met en jeu un nombre impair d'engrènements, le lien de rotation de l'autre (65) pignon intermédiaire avec l'arbre primaire correspondant (9) étant indirect, mettant en jeu un nombre pair d'engrènements, de sorte que les deux rapports joints sont un rapport de marche avant et un rapport de marche arrière. 9-Boîte de vitesses selon la 8, dans laquelle le pignon principal (56) engrène avec l'un (65) des pignons intermédiaires précités (65, 67). 10-Procédé de transmission de couple moteur pour véhicule automobile, utilisant une boîte de vitesses équipée de deux arbres primaires (9, 11) alternativement reliés au moteur par deux embrayages (10, 12), d'un système de synchronisation principal (31, 57) apte à solidariser de manière sélective la rotation d'un des arbres primaires (Il, 9) avec un différentiel (2) du véhicule, d'un système de synchronisation intermédiaire (35, 66) apte à solidariser de manière sélective la rotation des deux arbres primaires (9, 11), comprenant successivement les étapes suivantes : - Actionner les systèmes de synchronisation principal (31, 57), et intermédiaire (35, 66), - Faire adhérer l'un des embrayages (10, 12) pour établir l'un des rapports de transmission, - Basculer l'adhérence d'un embrayage sur l'autre pour changer de rapport de transmission.
F
F16
F16H
F16H 3
F16H 3/093
FR2893005
A1
PROCEDE ET MACHINE DE PREPARATION ET DE DEPOSE D'UN MANCHON D'EMBALLAGE SUR UNE CHARGE PALETTISEE.
20,070,511
10 Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé et une machine de préparation et de dépose 15 d'un manchon ou bandeau d'emballage sur une charge palettisée, et consistant à: former le manchon dans un poste de préparation à partir d'un film plastique souple enroulé à plat sur au moins une bobine de stockage, saisir le manchon au moyen d'un dispositif préhenseur pour le transférer 20 après étirage au-dessus de la charge située dans un poste de dépose, le périmètre de surétirage étant alors supérieur au périmètre de la saisie, et faire descendre le manchon pour envelopper la charge à emballer par relaxation du film. 25 Le suremballage d'une charge palettisée au moyen d'une housse plastique s'effectue de manière classique à partir d'un film ou d'une gaine avec ou sans soufflets. Selon le type de charge à emballer, on utilise soit un film thermorétractable, soit un film étirable. Dans le cas d'un film thermorétractable, la source de chaleur généralement utilisée pour la rétraction du film sur la charge, est un brûleur à gaz en forme de cadre mobile destiné à défiler verticalement à faible distance le long de la surface latérale de la charge pour chauffer le film. Cette technique de rétraction du film par échauffement impose un réglage précis de la température et de la durée d'intervention du brûleur. Un mauvais réglage peut donc engendrer des dommages pour l'exploitant, par exemple des risques d'incendie sur les produits, de détérioration de la surface visible de la charge en cas de surchauffe, etc...). Dans le cas d'un film étirable, l'étirage transversal s'effectue généralement dans l'état plissé du manchon. Les cadences d'emballage des machines existantes restent limitées, et le maintien de la charge à emballer est souvent insuffisant. Objet de l'invention Un premier objet de l'invention consiste à améliorer le procédé de préparation et de dépose d'un manchon de film plastique étirable sur une charge, pour accélérer les cycles d'emballage, et pour obtenir un maintien optimal de la charge sans avoir recours à des sources de chaleur pour la rétraction du film. Le procédé d'emballage selon l'invention consiste à: - équiper le dispositif préhenseur d'au moins un jeu de préhenseurs mobiles en hauteur selon un mouvement de translation verticale entre une position relevée et une position abaissée, - effectuer dans la position relevée, un étirage transversal différentiel par écartement des quatre coins du manchon au moyen du jeu de préhenseurs, ledit étirage différentiel s'effectuant sans plissage du manchon, de manière à créer une lunule sur la face supérieure et/ou inférieure après dégagement du jeu de préhenseurs et dépose sur la charge. Le procédé d'application du manchon sur la charge n'utilise pas de source de chaleur du type brûleur à gaz pour la rétraction du film, mais seulement les propriétés élastiques de relaxation du film employé. Les caractéristiques d'élasticité du film peuvent être modifiées, notamment au cours d'une phase de préétirage avant la formation du manchon. io L'étirage différentiel s'effectue sans plissage préalable du manchon, ce qui permet d'augmenter les cadences de production. La formation d'un manchon avec lunules s'opère au moyen de barres de préhension, lesquelles possèdent un profil spécifique. La présence des lunules sur les faces supérieure et inférieure permet de recouvrir régulièrement les extrémités de la charge 15 emballée. L'usage de deux jeux de préhenseurs permet soit de les synchroniser en les montant tous les deux sur un seul et même bras de manutention, soit de les désynchroniser en les montant individuellement sur deux bras indépendants. 20 Les cadences peuvent en effet être augmentées en utilisant un dispositif préhenseur comportant deux jeux de préhenseurs synchronisés. On fait tourner d'un demi-tour le bras de manutention dans la position relevée pour positionner le manchon étiré au-dessus de la charge dans le poste de dépose, et pour 25 ramener simultanément le deuxième jeu de préhenseurs vide vers le poste de préparation, et on déplace ensuite le bras de manutention vers la position abaissée pour assurer la mise en place du manchon étiré sur la charge au poste de dépose, et la saisie du manchon suivant formé simultanément au poste de préparation, respectivement au moyen du premier jeu de préhenseurs et du deuxième jeu de préhenseurs. Lors du relèvement du bras de manutention vers la position relevée, les deux jeux de préhenseurs remontent simultanément en provoquant le dégagement des préhenseurs de la charge emballée, et du poste de préparation avant le mouvement de rotation dudit bras. L'invention prend en compte différentes techniques de formation du manchon au poste de préparation, à partir de bobines de film de diverses sections: soit au moyen d'une housse tubulaire à soufflets, - soit au moyen d'une housse tubulaire sans soufflets, io soit au moyen d'une laize de film déroulée directement ou en spirale selon la longueur du manchon souhaité. Un deuxième objet de l'invention consiste à réaliser une machine pour la 15 préparation et de dépose d'un manchon de film plastique étirable sur une charge, autorisant des cadences de production élevées, et un emballage stable et esthétique de la charge. La machine comporte un poste de préparation d'un manchon à partir d'un film 20 plastique souple enroulé à plat autour d'une bobine de stockage, et un dispositif préhenseur pour saisir le manchon et le transférer vers le poste de dépose pour envelopper la charge. Selon l'invention, le dispositif préhenseur comporte au moins un jeu de préhenseurs à barres mobiles pour faire varier le périmètre du manchon en créant un étirage différentiel sans plissage, chaque barre étant 25 animée d'un mouvement de translation et/ou de rotation pour autoriser son extraction et le dégagement du manchon en fin de cycle de dépose. Selon un mode de réalisation, chaque barre verticale possède une échancrure à au moins une des extrémités pour obtenir un taux d'étirage différentiel autorisant la formation d'une lumule sur la surface supérieure et/ou inférieure de la charge. Chaque barre tourne d'un angle prédéterminé en fin de course de dépose, et se déplace ensuite en translation vers la partie médiane d'une face latérale de la charge pour autoriser son dégagement vertical vers le haut. Le manchon est ainsi facilement libéré sans altérer la qualité d'emballage. Selon une variante, les barres peuvent avoir des sections arrondies pour déposer le manchon, et ensuite se dégager. Suite à un dégagement vertical des barres rondes sans rotation, il est possible d'obtenir une lunule supérieure. La io formation d'une lunule inférieure s'opère en laissant dépasser le film sous les barres, et en étirant plus le manchon au moment de la dépose. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif préhenseur comporte deux jeux de préhenseurs mobiles dans le sens de la hauteur entre une position 15 relevée et une position abaissée, et des moyens de commande pour positionner dans la position relevée ledit manchon étiré au-dessus de la charge par l'intermédiaire du premier jeu de préhenseurs, tout en ramenant simultanément le deuxième jeu de préhenseurs vide vers le poste de préparation, et pour assurer simultanément dans la position abaissée la mise en place du manchon 20 étiré sur la charge au poste de dépose , et la saisie du prochain manchon formé au poste de préparation, respectivement au moyen du premier et du deuxième jeux de préhenseurs. Une telle machine à deux postes de travail dont l'un fonctionne en temps 25 masqué, permet d'atteindre des cadences d'emballage élevées, étant donné que la préparation des manchons s'effectue pendant la dépose sur les charges. Les moyens de commande pilotent l'ensemble pour assurer la synchronisation des mouvements de déplacement du bras de manutention et des jeux de préhenseurs. Les mouvements des deux jeux de préhenseurs peuvent être simultanés en étant liés mécaniquement l'un avec l'autre, ou être indépendants. Différents postes de préparation des manchons peuvent équiper la machine 5 selon le type de housse utilisé. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la io description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective de la machine 15 d'emballage selon l'invention, le bras de manutention avec les deux jeux de préhenseurs étant représenté en position relevée ; les figures 2A et 2B illustrent des vues en perspective de la charge revêtue du manchon d'emballage, respectivement avec et sans lunule ; les figures 3 à 5 montrent différents types de film pour la formation du 20 manchon ; - la figure 6 est une vue d'une barre de préhension à échancrures permettant la formation d'un manchon à lunules par étirage différentiel; - la figure 7 montre des vues en coupe selon les lignes A-A et B-B de la figure 6; 25 -les figures 8A et 8B sont des vues schématiques en plan du manchon, respectivement lors de son étirage transversal par les barres de l'un des jeux de préhenseurs, et de son transfert au-dessus de la charge suite à la rotation d'un demi-tour du bras de manutention ; - les figures 9a à 9D illustrent les différentes phases de dégagement des barres de préhension lors de la dépose d'un manchon à lunules sur la charge ; - la figure 10 est une vue de détail du poste de préparation utilisée dans la machine de la figure 1, avec le manchon fermé, réalisé à partir d'une housse tubulaire à soufflets; les figures 11 et 12 montrent deux variantes de réalisation du poste de préparation ; les figures 12a et 12b sont des vues schématiques en plan de la figure 12, au cours de l'enroulement du film sur les rouleaux. Description d'un mode particulier de réalisation En référence à la figure 1, la machine 10 d'emballage selon l'invention est composée d'un poste de préparation 11 d'un manchon MA ou bandeau de film plastique étirable, d'un bras de manutention 12 rotatif muni d'un dispositif préhenseur DP équipé de deux jeux de préhenseurs 13, 14, et d'un poste de dépose 15 du manchon MA sur la charge CH. Une telle machine d'emballage à deux postes de travail dont l'un travaille en temps masqué, permet d'obtenir des cadences élevées, étant donné que la préparation des manchons MA au poste 11 s'effectue pendant l'opération de dépose du manchon MA précédent sur une charge CH se trouvant à l'autre poste 15. Le manchon MA d'emballage est formé à partir d'un film plastique étirable, notamment décrit dans le document EP-A-1 060 988. Le manchon MA une fois formé, subit une première opération d'étirage avant la dépose, suivie d'une deuxième opération de relaxation élastique sur la charge CH à la fin de la dépose. La charge CH présente une forme parallélépipédique. La formation du manchon MA s'effectue au poste de préparation 11 selon trois manières différentes : soit au moyen d'une housse H1 tubulaire à soufflets 16 repliés, la housse 5 étant bobinée à plat (figure 3) autour d'une bobine B1 ; soit au moyen d'une housse H2 tubulaire sans soufflets, également bobinée à plat (figure 4) autour d'une bobine B2 ; soit au moyen d'une laize H3 de film, bobinée à plat autour d'une bobine B3, et déroulée directement ou en spirale selon la longueur du manchon 10 souhaité, et la laize de film utilisée. Au moins une soudure 17 verticale est ensuite pratiquée le long des deux extrémités pour former le manchon MA (figure 5). Le manchon MA, indépendamment de son mode de fabrication, est ensuite saisi 15 au poste de préparation 11 par le dispositif préhenseur DP, et tiré par un mouvement vertical vers le haut pour le dégager du poste de préparation 11 afin de procéder à son étirage. Le dispositif préhenseur DP comporte les deux jeux de préhenseurs 13, 14 de 20 structures identiques, chaque jeu étant doté de quatre barres 18 verticales montées mobiles en translation deux à deux sur deux poutres 19 horizontales et parallèles. Les deux poutres 19 sont elles-mêmes montées mobiles en translation sur des tiges 20 parallèles d'un châssis, lesquelles s'étendent orthogonalement par rapport aux poutres 19. Les barres 18 de chaque jeu de 25 préhenseur 13, 14 sont ainsi animées de deux mouvements de translation perpendiculaires permettant d'obtenir pour le manchon MA un périmètre adapté à la dépose sur la charge CH. Chaque barre 18 est en plus animée d'un mouvement de rotation limitée autour de son axe vertical pour autoriser le dégagement du manchon MA en fin de cycle. Le profil des barres 18 varie en fonction du type d'emballage à réaliser, notamment avec présence de lumules (figure 2A) sur les faces supérieure et inférieure de la charge CH à emballer, ou sans lumules (figure 2 B), tel que le manchon MA recouvre uniquement la surface latérale de la charge CH sans recouvrement des faces supérieure et inférieure. Pour constituer un manchon MA avec lumules (figure 2 A), chaque barre 18 verticale des deux jeux de préhenseurs 13, 14 possède une échancrure 21 à chaque extrémité, de manière à appliquer un taux d'étirage inférieur aux extrémités du manchon MA (voir figure 6). La longueur des barres 18 peut être ajustée en fonction de la longueur de manchon MA souhaité. Le bras de manutention 12 porte les deux jeux de préhenseurs 13, 14, et est 20 monté sur le châssis principal (non représenté). Le bras 12 est animé d'un premier mouvement de rotation (flèche F1, figure 1) permettant de synchroniser les mouvements des deux jeux de préhenseurs 13, 14 entre les deux postes 11, 15, et d'un deuxième mouvement de translation verticale (flèche F2) permettant de dégager toutes les barres 18 de la charge CH emballée, et du poste de 25 préparation 11 avant rotation. Le bras de manutention 12 rotatif est ainsi mobile en hauteur entre une position relevée et une position abaissée. Le procédé de mise en oeuvre du manchon MA sur la charge CH s'effectue de la manière suivante :15 Une fois le manchon MA formé selon l'une des trois manières précitées , les quatre barres 18 du jeu de préhenseur 13 situées au-dessus du poste de préparation 11, viennent saisir le manchon MA, et le tirent vers la position relevée suite au mouvement vertical vers le haut du bras de manutention (12) (flèche F2). Dans le cas des figures 1 à 7, les barres 18 à échancrures 21 forment par étirage différentiel les lumules 22 en haut et en bas du manchon MA (figure 2A). Chaque barre 18 possède un profil arrondi de rayon R prédéterminé, afin de réduire les contraintes mécaniques du film lors de l'étirage transversal. Après dégagement du manchon MA hors du poste de préparation 11, les quatre barres 18 du premier jeu de préhenseurs 13 étirent transversalement le manchon MA aux quatre coins (figure 8A) pour en augmenter le périmètre suite à l'élasticité du film. Le périmètre de surétirage p2 est ainsi supérieur au périmètre de saisie p1 du manchon MA. A aucun moment, le manchon MA n'est plissé lors de son transfert hors du 20 poste de préparation 11, et pendant l'étirage différentiel. Le bras de manutention 12 effectue ensuite, pendant ou en fin de phase d'étirage, un mouvement de rotation de 180 (flèche F1, figure 1) pour positionner le manchon MA étiré au-dessus de la charge CH du poste de 25 dépose 15, et de ramener simultanément le deuxième jeu de préhenseur 14 vide vers le poste de préparation 11. En fin de rotation du bras de manutention 12, les quatre barres 18 du premier jeu de préhenseur 13 ajustent leur position au-dessus de la charge CH pour obtenir un périmètre p3 de manchon optimal pour la dépose (voir figure 8B). Le bras de manutention 12 amorce ensuite la descente pour assurer d'une part la mise en place du manchon MA sur la charge CH au poste de dépose 15, et d'autre part la saisie du manchon MA suivant ayant été formé au poste de préparation 11. Dans la position abaissée du bras 12 correspondant à la course de descente du premier jeu de préhenseur 13, les barres 18 tournent de plus ou moins 45 (flèches F3, figure 9A), puis se translatent horizontalement deux à deux l'une vers l'autre le long de la charge CH (flèche F4, figures 9B, et 9C). II en résulte que les barres 18 de section plate restent parallèles à deux côtés latéraux opposés de la charge CH pour minimiser la déformation du manchon MA dans le sens de l'allongement de son périmètre. Sur les figures 9C et 9D, les barres 18 du premier jeu 13 sont rapprochées au poste de dépose 15 vers le centre des côtés latéraux de la charge CH, alors que le manchon suivant est saisi au poste de préparation 11 par les barres 18 du deuxième jeu 14. Le bras de manutention 12 remonte afin de dégager la charge CH, et d'entraîner simultanément le manchon suivant hors du poste de préparation 11. La charge CH enveloppée du manchon MA d'emballage est évacuée par un convoyeur, et une nouvelle charge à emballer est transférée au poste de dépose 15. Sur la figure 10, le poste de préparation 11 du manchon MA correspond à celui de la machine d'emballage 10 illustrée à la figure 1. Il comporte un dévidoir à bobine B1 positionnée horizontalement, et un circuit d'accumulation 24 permettant une réserve de film lors de la formation du manchon MA. Il est clair que la bobine B1 peut être agencée verticalement ou avec un angle quelconque par rapport à l'horizontale, en étant associée à un renvoi d'angle, par exemple à 90 . Le film utilisé est une housse H1 tubulaire à soufflets 16 (figure 3), dont l'extrémité est maintenue par une paire de mors de serrage 25, 26 situés de part et d'autre d'un dispositif de découpe à lame 27. En début du cycle de préparation du manchon MA, seul le mors de serrage 25 est en position fermée. Pour amorcer le cycle de préparation du manchon MA, le poste 11 comporte deux jeux de quatre pinces 28, 29 venant se positionner en haut du manchon MA et en-dessous du mors de serrage 25 inférieur. Le manchon MA est ouvert par l'intermédiaire de deux séparateurs 30, et les mors de serrage 25, 26 s'ouvrent après la saisie de la housse H1 par les pinces 28 du premier jeu. Ces dernières tirent la housse H1 jusqu'à une hauteur prédéterminée qui dépend de la longueur du manchon MA. Dans cette position, les pinces 29 du deuxième jeu se positionnent juste au-dessus du mors de serrage 26 supérieur, et se ferment pour saisir la housse H1 à ses quatre coins. Après la fermeture des deux mors de serrage 25, 26, le dispositif de découpe à lame 27 coupe le manchon MA ainsi préparé à la longueur souhaitée. Le mors de serrage 26 supérieur s'ouvre, et les jeux de pinces 28, 29 ouvrent le 20 manchon MA au périmètre de saisie pi (figure 8A). Les quatre barres 18 de l'un des jeux préhenseurs 13, 14 pénètrent ensuite à l'intérieur du manchon MA en positionnant les pinces 28, 29 au niveau des échancrures 21. L'ouverture des deux jeux de pinces 28, 29 libère le manchon 25 MA, lequel est maintenu par les quatre barres 18 de préhension. Les pinces 28, 29 sont écartées latéralement, puis sont déplacées vers la position basse sous le mors de serrage inférieur 25. Les pinces 28, 29 sont insérées dans les soufflets 17 du prochain manchon. En référence à la figure 11, le poste de préparation 111 est prévu pour la formation du manchon MA de la figure 4 utilisant la housse H2 tubulaire sans soufflets. Le principe de préparation est similaire à celui décrit précédemment, à l'exception de l'ouverture du manchon. Les jeux de pinces 128, 129, ne comportent que deux pinces chacun, qui doivent saisir les deux laizes ensemble. L'ouverture du manchon MA s'opère au moyen de deux caissons d'aspiration 31, 32 créant une dépression. Les caissons peuvent être munis de préhenseurs mécaniques facilitant l'ouverture de la housse. 1 o Sur les figures 12, 12a et 12b, le poste de préparation 211 est prévu pour la formation du manchon MA de la figure 5 utilisant une laize de film bobinée à plat sur une bobine B3, et déroulée en spirale ou non selon la longueur du manchon MA souhaitée. Le film peut être préétiré au moyen d'un dispositif de préétirage, puis est déroulé autour de quatre jeux de deux rouleaux 33 montés à rotation 15 libre sur un plateau 34 tournant. L'extrémité du film est maintenue en début du cycle par une pince de retenue 35 solidaire du plateau 34. Le plateau 34 tourne autour de son axe vertical (flèche F5) afin d'enrouler le film préétiré autour des quatre jeux de deux rouleaux 33. A 20 la fin de la phase d'enroulement, la pince de retenue 35 est revenue à sa position d'origine, et pivote de 90 pour permettre aux moyens de soudure 36 de souder le film. Après soudure, le film est coupé par l'intermédiaire d'un dispositif de découpe 127, et la pince 35 est ensuite ouverte. 25 Les barres 18 de préhension viennent ensuite saisir le manchon MA ainsi constitué, et le tirent verticalement vers le haut après avoir légèrement étiré le manchon pour le décoller des rouleaux 33. Un rouleau moteur 37 délivre une certaine longueur de film afin que l'extrémité arrive au niveau de la pince de retenue 35. Une laize additionnelle 38 en provenance d'une deuxième bobine B4 (figure 12a) peut être associée à la laize principale lors de l'enroulement. Par exemple, un bandeau publicitaire peut ainsi être placé derrière le manchon MA principal, et centré en hauteur. Selon un développement de l'invention, une coiffe (non représentée) peut être rapportée sur le dessus de la charge CH en étant reliée au manchon MA par tout moyen , notamment par thermoscellage. L'étanchéité est ainsi améliorée en fonction de la nature de la charge. En fonction de la hauteur des charges à emballer, il est possible de poser successivement deux manchons à des niveaux différents de la charge
Une machine d'emballage comporte un poste de préparation 11 d'un manchon MA à partir d'un film plastique étirable enroulé à plat autour d'une bobine B1 de stockage, et un dispositif préhenseur DP pour saisir le manchon et le transférer vers le poste de dépose 15 pour envelopper la charge CH. Selon l'invention, le dispositif préhenseur DP comporte au moins un jeu de préhenseurs 13 équipé de barres 18 mobiles pour faire varier le périmètre du manchon MA en créant un étirage différentiel sans plissage. Chaque barre 18 est animée d'un mouvement de rotation et/ou de translation pour autoriser l'extraction de la barre et le dégagement du manchon MA en fin de cycle de dépose.
Revendications 1. Procédé de préparation et de dépose d'un manchon (MA) d'emballage sur 5 une charge (CH) palettisée, procédé consistant à : former le manchon (MA) dans un poste de préparation (11) à partir d'un film plastique souple enroulé à plat sur au moins une bobine (B1, B2, B3) de stockage, saisir le manchon (MA) au moyen d'un dispositif préhenseur (DP) pour le 10 transférer après étirage au-dessus de la charge (CH) située dans un poste de dépose (15), le périmètre de surétirage (p2) étant alors supérieur au périmètre de la saisie (p1), et faire descendre le manchon (MA) pour envelopper la charge (CH) à emballer, 15 caractérisé par les étapes suivantes, consistant à : équiper le dispositif préhenseur (DP) d'au moins un jeu de préhenseurs (13, 14) mobiles en hauteur selon un mouvement de translation verticale entre une position relevée et une position abaissée, effectuer dans la position relevée, un étirage transversal différentiel par 20 écartement des quatre coins du manchon (MA) au moyen du jeu de préhenseurs (13, 14), ledit étirage différentiel s'effectuant sans plissage du manchon (MA), de manière à créer une lunule (22) sur la face supérieure et/ou inférieure après dégagement du jeu de préhenseurs et dépose sur la charge (CH). 25 2. Procédé de préparation et de dépose selon la 1, caractérisé en ce qu'on utilise deux jeux de préhenseurs (13, 14) synchronisés montés sur un bras de manutention (12) rotatif, et mobile en translation. 15 3. Procédé de préparation et de dépose selon la 1, caractérisé en ce qu'on utilise deux jeux de préhenseurs (13, 14) indépendants montés 5 respectivement sur deux bras de manutention rotatifs et mobiles en translation. 4. Procédé de préparation et de dépose selon la 2, caractérisé en ce que: 10 - on fait tourner d'un demi-tour le bras de manutention (12) dans la position relevée pour positionner le manchon (MA) étiré au-dessus de la charge (CH) dans le poste de dépose (15), et pour ramener simultanément le deuxième jeu de préhenseurs (14) vide vers le poste de préparation (11), - et on déplace ensuite le bras de manutention (12) vers la position abaissée 15 pour assurer la mise en place du manchon (MA) étiré sur la charge (CH) au poste de dépose (15), et la saisie du manchon (MA) suivant formé simultanément au poste de préparation (11), respectivement au moyen du premier jeu de préhenseurs (13) et du deuxième jeu de préhenseurs (14). 20 5. Procédé de préparation et de dépose selon la 4, caractérisé en ce qu'on déplace le bras de manutention (12) de la position abaissée vers la position relevée, pour le relèvement simultané des deux jeux de préhenseurs (13, 14) provoquant le dégagement des préhenseurs de la charge (CH) 25 emballée, et du poste de préparation (11) avant le mouvement de rotation dudit bras. 6. Procédé de préparation et de dépose selon la 1, caractérisé en ce qu'on forme le manchon (MA) au moyen d'une housse (H1) tubulaire à soufflets (16) repliés, laquelle est bobinée à plat autour d'une bobine (B1). 7. Procédé de préparation et de dépose selon la 1, caractérisé en ce qu'on forme le manchon (MA) au moyen d'une housse (H2) tubulaire sans soufflets, laquelle est bobinée à plat autour d'une bobine (B2). 10 8. Procédé de préparation et de dépose selon la 1, caractérisé en ce qu'on constitue le manchon (MA) au moyen d'une laize (H3) de film, bobinée à plat autour d'une bobine (B3), et déroulée avec formation d'au moins une soudure (17) aux deux extrémités. 15 9. Machine de préparation et de dépose d'un manchon (MA) d'emballage sur une charge (CH) palettisée, comportant : un poste de préparation (11) d'un manchon (MA) à partir d'un film 20 plastique souple enroulé à plat autour d'une bobine (B1, B2, B3) de stockage, un dispositif préhenseur (DP) pour saisir le manchon (MA) et le transférer vers le poste de dépose (15) pour envelopper la charge (CH), caractérisée en ce que le dispositif préhenseur (DP) comporte au moins un jeu de préhenseurs (13, 14) à barres (18) mobiles pour faire varier le périmètre du 25 manchon (MA) en créant un étirage différentiel sans plissage, chaque barre (18) étant animée d'un mouvement de translation et/ou de rotation pour autoriser son extraction et le dégagement du manchon (MA) en fin de cycle de dépose.5 10. Machine selon la 9, caractérisée en ce que chaque barre (18) possède une échancrure (21) à au moins une des extrémités pour obtenir un taux d'étirage différentiel autorisant la formation d'une lunule sur la surface supérieure et/ou inférieure de la charge (CH). 11. Machine selon la 9, caractérisée en ce que chaque barre (18) possède une section ronde agencée pour obtenir une lunule supérieure après dégagement en translation des barres sans mouvement de rotation. 10 12. Machine selon la 9, caractérisée en ce que chaque barre (18) possède une section ronde agencée pour obtenir une lunule inférieure après dépassement du film sous les barres, et après surétirage du manchon au 15 moment de la dépose. 13. Machine selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que chaque barre (18) tourne d'un angle prédéterminé en fin de course de dépose, et se 20 déplace ensuite en translation vers la partie médiane d'une face latérale de la charge (CH) pour autoriser son dégagement vertical vers le haut. 14. Machine selon la 9, caractérisée en ce que le dispositif 25 préhenseur (DP) comporte deux jeux de préhenseurs (13, 14) mobiles dans le sens de la hauteur entre une position relevée et une position abaissée, et des moyens de commande pour positionner dans la position relevée ledit manchon (MA) étiré au-dessus de la charge (CH) par l'intermédiaire du premier jeu de préhenseurs (13), tout en ramenant simultanément le deuxième jeu de5 préhenseurs (14) vide vers le poste de préparation (11), et pour assurer simultanément dans la position abaissée la mise en place du manchon (MA) étiré sur la charge (CH) au poste de dépose (15), et la saisie du prochain manchon (MA) formé au poste de préparation (11), respectivement au moyen du premier et du deuxième jeux de préhenseurs (13, 14). 15. Machine selon la 14, caractérisée en ce que les deux jeux de préhenseurs (13, 14) de structures identiques sont synchronisés en étant liés io mécaniquement aux extrémités d'un bras de manutention (12) rotatif mobile dans le sens de la hauteur. 16. Machine selon la 14, caractérisée en ce que les deux jeux de 15 préhenseurs (13, 14) sont indépendants en étant montés sur deux bras distincts de manutention mobiles en translation et en rotation. 17. Machine selon la 9, caractérisée en ce que le poste de 20 préparation (11) comporte une paire de mors de serrage (25, 26) située à l'extrémité d'une housse (H1) à soufflets, un dispositif de découpe (27), et deux jeux de pinces (28, 29) coopérant avec les soufflets (16) pour positionner la housse (H1) à une hauteur prédéterminée lors de la formation du manchon (MA). 25 18. Machine selon la 9, caractérisée en ce que le poste de préparation (11) d'un manchon (MA) à partir d'une housse (H2) tubulaire sans soufflets, comporte un jeu de pinces (128, 129) et une paire de caissons (31, 32) d'aspiration destinés à créer une dépression pour assurer l'ouverture du manchon (MA). 19. Machine selon la 9, caractérisée en ce que le poste de préparation (11) du manchon MA comporte un plateau (34) rotatif équipé d'une pluralité de rouleaux (33), et d'un moyen de retenue (35) d'une laize (H3) de film, laquelle est déroulée à partir d'une bobine (B3) de stockage.
B
B65
B65B
B65B 11,B65B 13,B65B 49
B65B 11/00,B65B 13/18,B65B 49/00
FR2888412
A1
GOULOTTE DE DISTRIBUTION A DISPOSITIF DE RECEPTION D'UN COLLIER DE SERRAGE
20,070,112
La présente invention concerne, de manière générale, les goulottes du type de celles mises en oeuvre, par exemple, pour le support, le logement et la protection des conducteurs, canalisations ou autres équipements nécessaires à la desserte d'appareillages, notamment des appareillages électriques. Elle concerne plus particulièrement une goulotte de distribution comprenant un dispositif de réception d'un collier de serrage de conducteurs ou câbles circulant dans le socle de ladite goulotte. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'une goulotte électrique de faible épaisseur dont le socle est obtenu par extrusion d'une matière plastique qui a tendance à ramollir lorsque les câbles électriques qui circulent dans ledit socle atteignent des températures maximales de fonctionnement. Toutefois l'invention peut être également appliquée à tout type de profilé 15 recevant des conducteurs électriques tels que des gaines techniques ou des chemins de câbles par exemple. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà notamment des documents FR 2 719 167, EP 1 113 552 et EP 0 554 702, des goulottes de distribution du type précité dans lesquelles le dispositif de réception du collier de serrage est un accessoire ou une découpe en forme de pont qui définit une bride sur une paroi du socle de la goulotte dans laquelle est enfilé le collier de serrage. Toutefois, l'enfilage du collier de serrage dans la bride de réception est une opération difficile à mettre en oeuvre par un installateur sur un chantier. En outre, l'utilisation d'un accessoire de réception à rapporter sur le socle de la goulotte représente un certain coût de fabrication et de pose dudit accessoire. On connaît également des documents DE 43 44 144, ES 1 057 705 U, FR 2 749 914, EP 0 813 012 et WO 2004/049531 des goulottes de distribution électriques dans lesquelles le dispositif de réception du collier de serrage est un simple crochet ou un doigt d'accrochage formé ou rapporté sur une paroi du socle de la goulotte. Ces dispositifs de réception du collier de serrage par simple accrochage peuvent laisser échapper le collier de serrage serré autour des conducteurs ou câbles et ne procurent pas une bonne résistance mécanique vis-à-vis de l'arrachement dudit collier. En outre l'installateur électrique doit tenir compte de l'orientation des crochets pour positionner les socles de telles goulottes de distribution de manière 5 que ces crochets ne soient pas dirigés vers le bas. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients de l'état de la technique précité, la présente invention propose une goulotte telle que définie en introduction, dans laquelle le dispositif de réception comprend, en saillie d'une paroi dudit socle, une paire de crochets ouverts dans des directions opposées, définissant un logement de réception dudit collier de serrage. Ainsi, l'insertion du collier de serrage dans les deux crochets de la goulotte selon l'invention est une opération simple à mettre en oeuvre par un installateur sur un chantier. En outre, selon l'invention, le dispositif de réception par double accrochage offre un bon maintien du collier serré autour des conducteurs ou câbles et procure une bonne résistance mécanique vis-à-vis de l'arrachement dudit collier. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la goulotte 20 selon l'invention sont les suivantes: - les deux crochets sont positionnés tête-bêche; - les deux crochets sont décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction de leur ouverture de sorte que l'extrémité libre d'un crochet s'étend au-delà du dos de l'autre crochet; - les deux crochets sont décalés latéralement l'un par rapport à l'autre d'une distance sensiblement égale au jeu près à la largeur dudit collier de serrage; - les deux crochets sont disposés en vis-à-vis; - les deux crochets présentent des bords d'extrémité libre parallèles qui s'étendent en biais par rapport à la direction d'orientation desdits crochets; - les crochets s'étendent selon l'axe longitudinal du socle de la goulotte; les crochets s'étendent selon l'axe transversal du socle de la goulotte; les crochets viennent de formation avec le socle de la goulotte par extrusion d'une matière plastique; - il est prévu une pluralité de paires de crochets sur ladite paroi du socle de la goulotte; - chaque paire de crochets est positionnée sur le fond dudit socle; et - chaque paire de crochets est positionnée sur une aile latérale du socle. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un socle d'un premier mode de réalisation d'une goulotte selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un socle d'un deuxième mode de réalisation d'une goulotte selon l'invention; et - la figure 3 est une vue en perspective du socle de la figure 1 montrant la mise en place de collier de serrage dans le dispositif de réception. Sur les figures 1 à 3 on a représenté deux modes de réalisation d'une goulotte de distribution électrique qui comprend un socle 10, ici de section en U, avec un fond 11 à partir duquel s'élèvent perpendiculairement deux ailes latérales 12,13 parallèles. Les ailes latérales 12,13 qui bordent le fond 11 portent en tête des retours pourvus de moyen d'accrochage 14,15 d'un couvercle de fermeture (non représenté) de l'ouverture longitudinale dudit socle. En outre, de manière connue en soi, le fond 11 du socle 10 porte sur la face intérieure de son fond 11 des nervures 16 qui s'étendent en parallèle selon l'axe X longitudinal dudit socle et qui sont destinées à l'encliquetage d'une cloison de fractionnement ou de séparation de l'espace intérieur du socle. La goulotte de distribution représentée sur les figures comprend avantageusement au moins un dispositif de réception 20,20' d'un collier de serrage 1 de conducteurs ou câbles circulant dans le socle 10 de ladite goulotte. Ce dispositif de réception 20, 20' comprend, en saillie d'une paroi du socle 10, une paire de crochets 21,22;21',22' ouverts dans des directions F1,F2 opposées définissant un logement de réception dudit collier de serrage 1. Selon les deux modes de réalisation représentés sur les figures 1 et 2, il est prévu ici une pluralité de dispositifs de réception 20;20', c'està-dire une pluralité de paires de crochets 21,22;21',22', disposées sur la face intérieure du fond 11 du socle 10 et réparties selon l'axe X longitudinal ainsi que selon l'axe Y transversal dudit socle sur toute la largeur de celui-ci. Selon les exemples représentés, il est prévu un dispositif de réception 20;20' entre chaque paroi latérale 12,13 du socle 10 et une nervure 16 et entre deux nervures 16 parallèles juxtaposées. De cette manière, on peut avantageusement attacher au fond 11 du socle 10 un ou plusieurs colliers de serrage 1 à n'importe quelle longueur et/ou hauteur du socle 10 pour former des torons de câbles ou de conducteurs électriques. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 3, préférentiellement, les deux crochets 21,22 d'une paire constituant un dispositif de réception 20, sont positionnés tête-bêche selon l'axe X longitudinal du socle 10. Ils viennent de formation avec le fond 11 du socle 10 par extrusion d'une matière plastique puis par découpe et pliage de la matière extrudée et il est prévu en dessous et au droit de chaque crochet 21,22 une ouverture 11A dans le fond 11 du socle 10. Les deux crochets 21,22 d'une même paire sont décalés l'un par rapport à l'autre d'une distance d dans la direction de leur ouverture, c'est-àdire, ici, dans la direction de l'axe X de sorte que l'extrémité libre 21B d'un crochet 21 d'une paire s'étend, dans la direction F1 de l'ouverture de ce crochet 21, au-delà du dos 22A de l'autre crochet 22, et l'extrémité libre 22B du crochet 22 de cette paire s'étend, dans la direction F2 de l'ouverture dudit crochet 22, au-delà du dos 21A de l'autre crochet 21 de ladite paire. Cette disposition permet avantageusement de faciliter l'introduction du collier de serrage 1 dans le logement de réception défini par les deux crochets 21,22 de ladite paire. En outre, comme le montre la figure 3, les deux crochets 21,22 d'une même paire sont décalés latéralement (selon l'axe Y) l'un par rapport à l'autre d'une distance d1 sensiblement égale au jeu près à la largeur dudit collier de serrage 1 de largeur maximale. La mise en place d'un collier de serrage 1 dans les crochets 21,22 d'une même paire est représentée plus particulièrement sur la figure 3. Tout d'abord, l'installateur positionne selon l'axe X le collier de serrage 1 entre les deux crochets 21,22, puis il fait pivoter le collier de serrage 1 d'un quart de tour de manière à ce qu'il s'insère dans le logement de réception défini sous les crochets 21,22. Les crochets 21,22 maintiennent alors solidement le collier de serrage 1 qui s'étend selon l'axe X de façon à ce que celui-ci ne puisse s'échapper ultérieurement de ces crochets. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à la réalisation d'une goulotte électrique de faible épaisseur dont le socle est obtenu par extrusion d'une matière plastique avec les crochets, un tel socle ayant tendance à se ramollir lorsque les câbles électriques qui circulent dans celui-ci atteignent des températures maximales de fonctionnement. Sur la figure 2, on a représenté un autre mode de réalisation selon lequel les crochets 21',22' d'une même paire 20' sont disposés en vis-à- vis sur le fond 11 du socle 10. Ils s'étendent ici également selon l'axe X longitudinal du socle 10. Ils viennent également de formation avec le fond 11 du socle 10 et il est prévu en dessous et au droit des crochets 211,22' une ouverture 11A dans le fond 11 dudit socle 10. Les crochets 21',22' d'une même paire présentent des bords d'extrémité libre 21'B, 22'B parallèles qui ici s'étendent en biais par rapport à la direction X d'orientation dudit crochet. L'orientation en biais des bords des crochets 21',22' en vis-à-vis est conçue pour faciliter l'introduction du collier de serrage 1 dans le logement de réception défini en dessous desdits crochets. Les deux crochets 21',22' d'une même paire 20' peuvent être réalisés par exemple en formant un trait de scie dans la partie centrale d'un pont ou d'une bride réalisé par découpe du fond 11 du socle 10. Le trait de scie est orienté dans une direction située entre 90 et 45 degrés par rapport ici à l'axe X longitudinal du socle 10. L'installateur introduit un collier de serrage dans la fente définie entre les deux bords d'extrémité libre 21'B,22'B des crochets 21',22' de sorte que ledit collier de serrage est engagé dans les crochets 21',22' en étant orienté selon l'orientation en biais desdits bords d'extrémité libre 21'B, 22'B. Puis, il fait pivoter ledit collier de serrage positionné dans lesdits crochets 21',22' pour le positionner selon l'axe Y transversal du socle 10. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 5 conforme à son esprit. Par exemple, on pourrait prévoir que les crochets du dispositif de réception de la goulotte selon l'invention s'étendent selon l'axe transversal du socle de la goulotte et qu'ils soient prévus sur la face intérieure d'une desdites ailes latérales dudit socle
L'invention concerne une goulotte de distribution comprenant au moins un dispositif de réception (20) d'un collier de serrage (1) de conducteurs ou câbles circulant dans le socle (10) de ladite goulotte.Selon l'invention, le dispositif de réception comprend, en saillie d'une paroi (11) dudit socle, une paire de crochets (21,22) ouverts dans des directions opposées, définissant un logement de réception dudit collier de serrage.
1. Goulotte de distribution comprenant au moins un dispositif de réception (20;20') d'un collier de serrage (1) de conducteurs ou câbles circulant dans le socle (10) de ladite goulotte, caractérisée en ce que le dispositif de réception (20) comprend, en saillie d'une paroi (11) dudit socle (10), une paire de crochets (21,22;21',22') ouverts dans des directions (F1,F2) opposées, définissant un logement de réception dudit collier de serrage (1). 2. Goulotte selon la 1, caractérisée en ce les deux crochets (21,22) sont positionnés tête-bêche. 3. Goulotte selon la 2, caractérisée en ce que les deux crochets (21,22) sont décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction de leur ouverture de sorte que l'extrémité libre (21B,22B) d'un crochet (21,22) s'étend au-delà du dos (21A,22A) de l'autre crochet (21, 22). 4. Goulotte selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que les deux crochets (21,22) sont décalés latéralement l'un par rapport à l'autre d'une distance (dl) sensiblement égale au jeu près à la largeur dudit collier de serrage (1). 5. Goulotte selon la 1, caractérisée en ce que les deux crochets (21',22') sont disposés en vis-à-vis. 6. Goulotte selon la 5, caractérisée en ce que les deux crochets (21',22') présentent des bords d'extrémité (21'B,22'B) libre parallèles qui s'étendent en biais par rapport à la direction d'orientation desdits crochets (21',22'). 7. Goulotte selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les crochets (21,22;21',22') s'étendent selon l'axe longitudinal (X) du socle (10) de la goulotte. 8. Goulotte selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les crochets s'étendent selon l'axe transversal du socle de la goulotte. 9. Goulotte selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que les crochets (21,22;21',22') viennent de formation avec le socle (10) de la goulotte par extrusion d'une matière plastique. 10. Goulotte selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'il est prévu une pluralité de paires de crochets (20;20') sur ladite paroi (11) du socle (10) de la goulotte. 11. Goulotte selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que chaque paire de crochets (20;20') est positionnée sur le fond (11) dudit socle (10). 12. Goulotte selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que chaque paire de crochets est positionnée sur une aile latérale du socle.
H
H02
H02G
H02G 3
H02G 3/04,H02G 3/32
FR2901855
A1
SYSTEME ET DISPOSITIF POUR LA TRANSMISSION D'UN MOUVEMENT DE ROTATION D'UN PREMIER OBJET AUTOUR D'UN PREMIER AXE A UN SECOND OBJET AUTOUR D'UN SECOND AXE
20,071,207
L'invention concerne un système pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet autour d'un premier axe à un second objet autour d'un second axe, parallèle audit premier axe. Cette invention a, également, trait à un dispositif de transmission pouvant être constitué, au moins en partie, par un tel système de transmission. La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs ou systèmes conçus pour transmettre un mouvement entre un premier objet, plus particulièrement constitué par le rotor d'un moteur d'entraînement, et un second objet qu'il convient d'entraîner pour le mouvoir d'une position à une autre, plus particulièrement sous l'impulsion dudit moteur d'entraînement. Cette invention trouvera une application particulièrement adaptée lorsqu'il s'agit d'assurer l'entraînement d'un moyen de fermeture tel que le battant ou le vantail d'un volet, d'un portail ou analogue. L'on connaît, d'ores et déjà, des dispositifs conçus pour assurer la transmission d'un tel mouvement de rotation. En particulier, il est connu du document FR-2.741.651 un dispositif assurant l'arrêt automatique et la synchronisation des battants motorisés d'un volet. Ce dispositif comporte deux mécanismes situés de chaque côté de l'ouverture qu'il convient de refermer à l'aide des battants de ce volet, ces mécanismes comportant, chacun, un motoréducteur en prise avec une extrémité d'un bras coudé pour l'entraînement en rotation de ce dernier autour d'un premier axe. L'autre extrémité d'un tel bras coudé est rendu solidaire d'un battant du volet par rapport auquel ce bras coudé est monté en rotation autour d'un deuxième axe, parallèle audit premier axe. Ledit battant est, en outre, monté en rotation sur des gonds solidaires de la maçonnerie, ceci autour d'un troisième axe, parallèle aux deux autres axes. Ainsi, le motoréducteur entraîne en rotation, autour du premier axe, le bras coudé qui pivote par rapport au battant autour du deuxième axe et qui entraîne ce battant en rotation autour du troisième axe. On observera que le bras coudé de ce dispositif doit, pour pouvoir assurer une ouverture et une fermeture complètes du battant, pivoter autour dudit premier axe selon un angle supérieur à 90 , notamment de l'ordre de 120 à 140 . Or, du fait de l'implantation du motoréducteur à l'arrière du battant en position refermée de celui-ci, ce bras coudé, en position de fermeture du battant, s'étend profondément à l'intérieur de l'ouverture refermée par un tel battant ce qui impose de positionner la porte, fenêtre ou analogue refermant cette ouverture à une distance importante par rapport aux battants afin d'autoriser un débattement suffisant de ce bras coudé. Il est clair qu'un tel mode de réalisation peut, uniquement, être envisagé dans le cadre d'une construction dont les murs présentent une forte épaisseur et/ou pour des portes, fenêtres ou analogues venant sensiblement affleurer les parois internes d'un tel mur. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de l'état de la technique. A cet effet, l'invention concerne un système pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet autour d'un premier axe à un second objet autour d'un second axe, parallèle audit premier axe. Ce système est caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part, une première platine pivotante autour dudit premier axe et conçue pour être en prise avec ledit premier objet, d'autre part, une seconde platine pivotante autour dudit second axe et conçue pour être en prise avec ledit second objet et, d'autre part encore, au moins trois biellettes s'étendant dans trois plans distincts, parallèles entre eux et perpendiculaires aux axes de pivotement des platines, et dont chacune des extrémités est rendue solidaire d'une platine par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation. L'invention concerne, également, un dispositif pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet autour d'un premier axe à un second objet autour d'un second axe, parallèle audit premier axe. Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un premier et un second système de transmission disposés en série et dont le premier système de transmission est conçu pour être en prise avec ledit premier objet et pour entraîner le second système de transmission, lui-même conçu pour être en prise avec ledit second objet et pour entraîner celui-ci. Ces systèmes de transmission comportent, chacun, d'une part, deux platines pivotantes selon deux axes parallèles et dont l'une est en prise avec un objet tandis que l'autre est en prise avec une platine de l'autre système de transmission, et, d'autre part, au moins deux biellettes dont chaque extrémité est montée articulée sur une platine d'un système de transmission par le biais d'un moyen d'articulation. L'invention concerne, également, un dispositif de fermeture comportant, d'une part, un battant, un vantail ou analogue monté en rotation sur un support, notamment une maçonnerie ou analogue, d'autre part, un moteur pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture d'un tel vantail, battant ou analogue, ce moteur comportant un rotor constituant un premier objet et, d'autre part encore, un second objet constitué par le vantail, le battant ou analogue, voire par un élément y associé. Ce dispositif de fermeture est caractérisé par le fait qu'il comporte, soit un système de transmission du type susmentionné, soit un dispositif de transmission du type susmentionné, ceci pour entraîner en rotation ledit battant, vantail ou analogue. Les avantages de la présente invention consistent en ce que le système de transmission susmentionné peut trouver une application dans une multitude de domaines techniques lorsqu'il s'agit d'entraîner en rotation un objet tel qu'il ressortira de la suite de la description. De plus, la présence de trois biellettes dans ce système de transmission permet, avantageusement, d'éviter une configuration dans laquelle les biellettes constituent un parallélogramme plat incapable de transmettre un quelconque mouvement. En outre, la conception astucieuse de ce système de transmission permet de transmettre, entre deux objets, un mouvement de rotation dont l'angle peut, avantageusement, aller jusqu'à 270 , sans que les différents éléments de ce système interfèrent et bloquent une telle rotation. Tel qu'évoqué ci-dessus, le dispositif de transmission comporte au moins deux systèmes de transmission en série, incorporant chacun au moins deux biellettes et autorisant un entraînement en rotation d'un objet par un autre. Les systèmes de transmission de ce dispositif peuvent, là encore, être conçus pour éviter la formation d'un parallélogramme plat de sorte que ce dispositif est toujours en mesure de transmettre un mouvement de rotation. De plus, les systèmes de transmission d'un tel dispositif sont agencés en sorte de pouvoir pivoter l'un par rapport à l'autre et d'adopter, ainsi, une multitude de positions angulaires l'un par rapport à l'autre. En particulier, ce dispositif de transmission peut adopter une position repliée dans laquelle les deux systèmes de transmission sont sensiblement superposés et adoptent, entre eux, un angle quasi nul. On observera qu'une telle position repliée correspond, dans le cas d'une porte, fenêtre ou analogue, à la position de fermeture d'un battant dans laquelle les deux systèmes de transmission sont sensiblement parallèles à un tel battant et occupent, entre ce battant et la porte ou analogue, un encombrement minimum et singulièrement réduit, plus particulièrement par rapport à un bras coudé d'un dispositif de l'état de la technique tel que susmentionné. Selon un autre avantage, la conception astucieuse des systèmes de transmission du dispositif de transmission permet de transmettre un mouvement de rotation d'amplitude importante entre deux objets. Un tel mode de réalisation permet, alors, d'assurer l'ouverture/fermeture d'un battant par pivotement de ce dernier selon un angle d'au moins 180 . Finalement, l'amplitude importante permet d'envisager, lorsque le battant est dans une position d'ouverture maximale, de forcer la rotation du ou des systèmes de transmission de manière à provoquer le verrouillage de ce battant en position d'ouverture. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématisée et en perspective d'un système de transmission conforme à l'invention et représenté dans une première position extrême ; - les figures 2 et 3 sont des vues similaires à la figure 1 et correspondent à ce même système de transmission dans deux positions intermédiaires atteintes par rotation des platines du système à partir de ladite première position extrême de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue similaire aux figures 1 à 3 et correspond au système de transmission dans une seconde position extrême atteinte par rotation à partir des positions des figures 2, puis 3 ; - la figure 5 est une vue schématisée et en perspective d'un dispositif de transmission conforme à la présente invention et utilisé pour l'entraînement en rotation d'un battant ; - la figure 6 est une vue schématisée et en perspective correspondant à un détail du dispositif illustré figure 5 ; - les figures 7 et 8 sont des vues schématisées et en perspective, selon deux angles différents, du dispositif illustré figure 5 ; - les figures 9 à 12 sont des vues schématisées, en détail 30 et de dessus, d'un dispositif de transmission dans différentes positions d'ouverture du battant illustré figure 5. La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs ou systèmes conçus pour transmettre un mouvement de rotation adopté par un premier objet à un second objet. 35 Selon un premier aspect de la présente invention, celle-ci concerne un système 1 pour la transmission d'un mouvement de rotation adopté par un premier objet 2 autour d'un premier axe 3 à un second objet 4 autour d'un second axe 5, parallèle audit premier axe 3. Si, dans la suite de la description, il sera, plus particulièrement, fait référence à un premier objet 2 constitué par le rotor 6 d'un moteur 7 d'entraînement, la présente invention n'y est, cependant, aucunement limitée. En fait et tel que visible sur les figures 1 à 4, un tel système 1 de transmission comporte, d'une part, une première 10 platine 8 conçue pour pivoter autour d'un axe. Cette première platine 8 est destinée à être rendue solidaire dudit premier objet 2 et est conçue pour être en prise avec celui-ci 2 afin de pouvoir être entraînée en rotation, par ce premier objet 2, autour dudit premier axe de rotation 3 pour 15 un pivotement autour de cet axe 3. Ce système 1 de transmission comporte, d'autre part, une seconde platine 9 conçue pour pivoter autour d'un axe, autre que celui autour duquel pivote ladite première platine 8. Cette seconde platine 9 est, quant à elle, destinée à être 20 rendue solidaire dudit second objet 4 et est conçue pour être en prise avec celui-ci 4 afin de pouvoir entraîner en rotation ce second objet 4, ceci autour dudit second axe de rotation 5 autour duquel pivote, alors également, cette seconde platine 9. Ce système 1 de transmission comporte, d'autre part encore, 25 des moyens 10 de raccordement des deux platines 8 ; 9 conçus pour transmettre le mouvement de rotation d'une platine 8 à l'autre 9. Selon un premier mode de réalisation non représenté, de tels moyens 10 de raccordement peuvent être constitués par deux 30 biellettes 11 présentant, chacune, deux extrémités (12, 13) dont l'une 12 est rendue solidaire de la première platine 8 tandis que l'autre 13 est rendue solidaire de la seconde platine 9. Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention illustré figures 1 à 4, ces moyens de raccordement 35 10 sont constitués par au moins trois biellettes (11 ; 11A ; 11B) présentant, chacune, deux extrémités (12, 13 ; 12A, 13A ; 12B, 13B), là encore, dont l'une (12 ; 12A ; 12B) est rendue solidaire de la première platine 8 tandis que l'autre (13 ; 13A ; 13B) est rendue solidaire de la seconde platine 9. Un tel mode de réalisation permet, avantageusement, de remédier à un éventuel inconvénient d'un système 1 à deux biellettes (11, 11A) et consistant en ce que, dans certaines positions des platines (8, 9), ces deux biellettes (11, 11A) forment un parallélogramme plat. Dans ces positions, le système 1 est incapable de transmettre un quelconque mouvement d'une platine 8 à l'autre 9. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque extrémité (12 ; 13) d'une biellette 11 est rendue solidaire d'une platine (8 ; 9) par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (14 ; 15) d'une telle biellette 11 sur une telle platine (8 ; 9). De tels moyens d'articulation (14 ; 15) autorisent, en fait, une rotation d'une telle biellette 11 par rapport à une telle platine (8 ; 9), ceci selon un axe parallèle à l'axe (3 ; 5) de rotation de cette platine (8 ; 9). A ce propos, on observera que les moyens d'articulation (14 ; 15) des biellettes 11 sur une telle platine (8 ; 9) sont implantés, au niveau de cette platine (8 ; 9), de manière régulière, notamment de manière équiangulaire par rapport à l'axe de pivotement (3 ; 5) d'une telle platine (8 ; 9). Dans le cas particulier d'un système 1 à trois biellettes 11, les moyens d'articulation (14 ; 15) de ces trois biellettes 11 sont implantés, au niveau d'une même platine (8 ; 9), à 120 les uns des autres par rapport audit axe de pivotement (3 ; 5) d'une telle platine (8 ; 9). Une caractéristique additionnelle de l'invention consiste en ce que le système 1 de transmission est conçu en sorte que lesdites biellettes 11 puissent, lors de la rotation des platines (8 ; 9), se déplacer les unes par rapport aux autres sans jamais entrer en contact entre elles, ceci pour une grande amplitude de rotation des platines (8, 9). Pour ce faire, les biellettes 11 du système de transmission 1 s'étendent, chacune, dans un plan. Ces plans sont, en fait, parallèles entre eux mais, également, perpendiculaires aux axes (3 ; 5) de pivotement des platines (8 ; 9). De plus, ces biellettes 11 sont implantées au sein dudit système 1 de transmission en sorte d'être espacées les unes des autres, notamment lorsque, par rotation des platines (8 ; 9), ces biellettes 11 viennent se superposer. Pour ce faire, le système 1 de transmission comporte au moins un moyen (16 ; 17) pour assurer le positionnement d'au moins une telle biellette 11 (plus particulièrement de l'extrémité 12, 13 d'une telle biellette 11) à une distance déterminée d'au moins une telle platine (8 ; 9), ceci dans une direction perpendiculaire à la surface d'une telle platine (8 ; 9) et en sorte que lesdites biellettes 11 n'entrent jamais en contact les unes avec les autres lors de la rotation des platines (8 ; 9). Ainsi et dans le cas particulier d'un système de transmission 1 à deux biellettes 11, ce système 1 comporte au moins un moyen pour positionner une biellette à une distance déterminée d'une platine correspondant au moins à l'épaisseur de l'autre biellette. Dans le cas particulier d'un système de transmission 1 à au moins trois biellettes (11, 11A, 11B), ce système 1 comporte des moyens (16 ; 17) pour positionner au moins une biellette (11, 11A, 11B) à une distance déterminée d'une platine (8 ; 9) correspondant au moins à l'épaisseur, soit d'une autre biellette, soit des plusieurs autres biellettes. Ainsi et dans le cas particulier d'un système 1 de transmission comportant trois biellettes (11, 11A, 11B), ce système 1 comporte des moyens (16 ; 17) pour positionner deux biellettes (11A, 11B ; 11, 11A) à une distance déterminée d'une platine (8 ; 9) correspondant au moins à l'épaisseur, soit d'une autre biellette (11 ; 11B), soit des deux autres biellettes (11, 11A ; 11A, 11B). Une telle configuration a été représentée figures 1 à 35 4 dans lesquelles : - la première biellette 11 est rendue directement solidaire de la platine 8 par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation 14 (cette première biellette 11 étant, alors, positionnée à proximité immédiate de ladite platine 8) ; - la seconde biellette 11A est rendue solidaire de la platine 8 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 16A dont la hauteur est supérieure à l'épaisseur de la première biellette 11 ; - la troisième biellette 11B est rendue solidaire de ladite platine 8 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 16B dont la hauteur est supérieure à l'épaisseur cumulée des première et deuxième biellettes 11, 11A. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen de positionnement (16 ; 17) d'une biellette 11 par rapport à une platine (8 ; 9) constitue, au moins en partie, le moyen d'articulation (14 ; 15) d'une telle biellette 11 sur cette platine (8 ; 9). Un tel moyen (16 ; 17) de positionnement peut être constitué par un plot ou analogue, monté articulé sur la platine (8 ; 9) et/ou sur lequel est montée articulée l'extrémité (12 ; 13) d'une biellette 11. Un tel plot présente, alors, une hauteur qui est supérieure, soit à l'épaisseur d'une biellette (notamment pour le positionnement de la seconde biellette 11A sur la première platine 8 ou sur la seconde platine 9), soit à l'épaisseur cumulée de plusieurs biellettes (notamment pour le positionnement de la troisième biellette 11B sur cette première platine 8 ou de la première biellette 11 sur la seconde platine 9) . Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins une partie des biellettes 11 comporte au moins un logement (18 ; 19) pour la réception d'un moyen de positionnement (16 ; 17) associé à au moins une autre biellette (11A, 11B). C'est, plus particulièrement, à l'intérieur d'un tel logement (18 ; 19) que vient s'engager un moyen de positionnement (16 ; 17) dans une position extrême de la rotation d'une platine (8 ; 9) dans laquelle le moyen de positionnement (16B ; 17) d'une biellette (11B ; 11) vient en butée contre une autre biellette (11A ; 11B) comme visible figures 1 et 4. Un tel mode de réalisation permet, avantageusement, d'augmenter l'amplitude de la rotation des platines (8 ; 9) entre ces deux positions extrêmes (figures 1 et 4). Un mode préféré de réalisation consiste en ce que les biellettes 11 présentent au moins deux logements (18, 18A ; 19, 19A) ménagés de manière symétrique par rapport à l'axe d'extension d'une telle biellette 11. En fait, de tels logements (18 ; 19) sont ménagés à proximité d'au moins une extrémité (12 ; 13) d'une telle biellette 11, voire (et de préférence comme visible figures 1 à 4) à proximité de chacune des deux extrémités (12 ; 13) d'une telle biellette 11, facilitant, ainsi, la fabrication et la mise en place d'une telle biellette 11. Tel qu'évoqué ci-dessus, le système de transmission 1 comporte deux platines (8 ; 9) auxquelles sont raccordées 20 lesdites biellettes 11. Selon un mode de réalisation non représenté, ces deux platines (8 ; 9) peuvent se situer d'un même côté de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent les biellettes (11, 11A, 11B). 25 Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention illustré figures 1 à 4, ces platines (8 ; 9) sont disposées de part et d'autre de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent ces biellettes (11, 11A, 11B). Un tel mode de réalisation permet, là encore, d'augmenter 30 l'amplitude de la rotation des platines (8 ; 9) entre les deux positions extrêmes (figures 1 et 4). Cette amplitude est, alors, de l'ordre de 270 sans que les différentes pièces (biellettes, moyens de positionnement, moyens d'articulation) du système 1 de transmission interfèrent. Il a été représenté figures 1 à 4 un système 1 de transmission comportant trois biellettes (11, 11A, 11B) adoptant une telle configuration et dont : - la troisième biellette 11B est rendue directement solidaire de la platine 9 par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation 15B (cette troisième biellette 11B étant, alors, positionnée à proximité immédiate de ladite platine 9) ; - la seconde biellette 11A est rendue solidaire de la platine 9 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 17A dont la hauteur est supérieure à l'épaisseur de la troisième biellette 11B ; - la première biellette 11 est rendue solidaire de ladite platine 9 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 17 dont la hauteur est supérieure à l'épaisseur cumulée des deuxième et troisième biellettes (11A, 11B). Tel que susmentionné, le système 1 de transmission décrit ci-dessus est conçu pour assurer la transmission d'un mouvement de rotation adopté par un premier objet 2 autour d'un premier axe 3 à un second objet 4 autour d'un second axe 5, parallèle audit premier axe 3. Un tel système 1 de transmission trouvera une application particulièrement appropriée lorsqu'il s'agit d'orienter un objet ou d'entraîner un tel objet, notamment en rotation. A titre d'exemple non limitatif, un tel système 1 de 25 transmission peut être appliqué : - à l'ouverture/fermeture d'un battant de volet de porte, fenêtre ou analogue ; - à l'ouverture/fermeture d'un vantail de portail, de porte, fenêtre ou analogue ; 30 - à la cinématique d'un dispositif d'essuie-glace d'un véhicule, notamment automobile. La présente invention concerne, alors, un dispositif de fermeture comportant, d'une part, un tel battant, un tel vantail ou analogue monté en rotation sur un support, notamment une 35 maçonnerie ou analogue. Un tel dispositif de fermeture comporte, d'autre part, un moteur 7 pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture d'un tel vantail, battant ou analogue. Ce moteur 7 comporte un rotor 6 constituant ledit premier objet 2 susmentionné. Ce dispositif de fermeture comporte, également, un système 1 de transmission du type susmentionné et conçu pour entraîner en rotation ledit battant, vantail ou analogue. Ce système de transmission 1 est, alors, en prise avec ledit second objet 4 qui, en l'espèce, est constitué par le vantail, le battant ou analogue, voire par un élément y associé. Selon un second aspect de la présente invention, celle-ci concerne un dispositif 20 pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet 2 autour d'un premier axe 3 à un second objet 4 autour d'un second axe 5, parallèle audit premier axe 3. Tel que visible sur les figures 5 à 12, ce dispositif 20 comporte au moins un premier 1 et un second 1' système de transmission disposés en série, l'un au moins (mais de préférence les deux) de ces systèmes de transmission 1, 1' présentant les caractéristiques susmentionnées. En fait, dans un tel dispositif 20, le premier système 1 de transmission est conçu pour être en prise avec ledit premier objet 2 et pour entraîner une partie au moins du second système 1' de transmission, plus particulièrement en rotation, qui lui- même 1' est conçu pour être en prise avec le second objet 4 et pour entraîner celuici 4, plus particulièrement en rotation. A ce propos, on observera que ce premier système 1 de transmission comporte deux platines (8 ; 9) dont, d'une part, une première platine 8 destinée à être rendue solidaire dudit premier objet 2 et conçue pour être en prise avec celui-ci 2 pour être entraînée en rotation, par ce premier objet 2, autour dudit premier axe de rotation 3 et, d'autre part, une seconde platine 9 raccordée à ladite première platine 8 par l'intermédiaire de moyens de raccordement 10 conçus pour entraîner cette seconde platine 9 en rotation autour d'un axe 3', parallèle audit premier axe de rotation 3. En ce qui concerne ledit second système 1' de transmission, celui-ci comporte, d'une part, une première platine 8' rendue solidaire de la seconde platine 9 du premier système 1 de transmission et conçue pour être entraînée en rotation, autour de l'axe de rotation 3' de cette seconde platine 9, par cette dernière 9 et, d'autre part, une seconde platine 9' raccordée à ladite première platine 8' de ce second système 1' de transmission par l'intermédiaire de moyens de raccordement 10' conçus pour entraîner cette seconde platine 9' en rotation autour d'un axe 5, parallèle audit axe de rotation 3' de la première platine 8'. Cette seconde platine 9' est destinée à être rendue solidaire dudit second objet 4 et est conçue pour être en prise avec celui-ci 4 afin de pouvoir l'entraîner en rotation autour dudit second axe de rotation 5. En ce qui concerne les moyens de raccordement (10 ; 10'), ceux-ci peuvent être constitués par au moins deux biellettes (par exemple deux biellettes judicieusement implantées au niveau des platines, plus particulièrement en sorte d'éviter, par rotation, la formation d'un parallélogramme plat). Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ces moyens de raccordement (10 ; 10') sont constitués, pour l'un au moins de ces systèmes (1 ; 1') de transmission (voire et de préférence pour les deux systèmes 1 ; 1' tel qu'illustré figures 5 à 12), par au moins trois biellettes (11; 11'). Selon une autre caractéristique de ce dispositif 20, les biellettes 11 de l'un au moins des systèmes (1, 1') de transmission (de préférence, les biellettes 11, 11' de chacun des deux systèmes 1, 1' de transmission du dispositif 20) s'étendent dans des plans parallèles entre eux et perpendiculaires aux axes de pivotement des platines (8, 9 ; 8', 9) de ce ou ces systèmes (1, 1') de transmission. Une caractéristique additionnelle consiste en ce que ce dispositif 20 comporte au moins un moyen (16, 17 ; 16', 17') pour assurer le positionnement d'au moins une biellette (11 ; 11') d'au moins un système (1 ; 1') de transmission à une distance déterminée d'au moins une platine (8, 9 ; 8', 9') de ce système (1 ; 1'), ceci dans une direction perpendiculaire à la surface d'une telle platine (8, 9 ; 8', 9'), cette distance correspondant au moins à l'épaisseur d'une ou plusieurs autres biellettes de ce système (1 ; 1') de transmission. Un mode préféré de réalisation consiste en ce que chacun des deux systèmes (1 ; 1') comporte au moins un tel moyen de positionnement (16, 17 ; 16', 17') d'une biellette (dans le cas d'un système 1 ; 1' à deux biellettes) ou de plusieurs biellettes (dans le cas d'un système 1 ; 1' à au moins trois biellettes). Un tel moyen de positionnement (16, 16', 17, 17') présente une partie au moins des caractéristiques susmentionnées. Ainsi un tel moyen de positionnement (16, 16', 17, 17') peut constituer, au moins en partie, un moyen d'articulation (14, 15 ; 14', 15') d'une telle biellette (11; 11') sur une platine (8, 9; 8', 9') . De plus, un tel moyen de positionnement (16, 16', 17, 17') peut être constitué par un plot ou analogue, monté articulé sur une platine (8, 8', 9, 9') et/ou sur lequel est montée articulée l'extrémité d'une biellette (11, 11'). Une autre caractéristique consiste en ce qu'une partie au moins des biellettes (11 ; 11') d'au moins un système de transmission (1 ; 1') comporte au moins un logement (18, 19 ; 18', 19') pour la réception d'un moyen de positionnement (16, 17 ; 16', 17'), ceci dans une position extrême de la rotation d'une platine (8, 9 ; 8', 9') dans laquelle le moyen de positionnement (16, 17 ; 16', 17') d'une biellette (11 ; 11') vient en butée contre une autre biellette. Un mode particulier de réalisation consiste en ce que chacune des biellettes (11 ; 11') des deux systèmes de transmission (1 ; 1') comporte des logements (18, 19 ; 18', 19') présentant les caractéristiques susmentionnées. Une caractéristique additionnelle consiste en ce que, pour au moins un système de transmission (1 ; 1'), les moyens d'articulation (14, 15 ; 14', 15') des biellettes (11, 11') sur une platine (8, 9 ; 8',9') sont implantés, au niveau de cette platine (8, 9 ; 8', 9'), de manière régulière, notamment de manière équiangulaire par rapport à l'axe de pivotement (3, 3', 5) d'une telle platine (8, 9 ; 8', 9'). En fait, le dispositif de transmission 20 comporte, de préférence, une telle implantation pour les deux systèmes de transmission (1, 1'). Dans le cas particulier d'un système (1 ; 1') à trois biellettes 11, les moyens d'articulation (14, 15 ; 14', 15') de ces trois biellettes (11 ; 11') sont implantés, au niveau d'une même platine (8, 9 ; 8', 9'), à 120 les uns des autres par rapport audit axe de pivotement (3, 3', 5) d'une telle platine (8, 9 ; 8', 9'). Selon un mode de réalisation non représenté, les deux platines (8, 9 ; 8', 9') de l'un au moins des systèmes de transmission (1, 1') peuvent se situer d'un même côté de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent les biellettes (11 ; 11'). Cependant et selon un mode de réalisation préféré, les platines (8, 9 ; 8', 9') d'au moins un système (1 ; 1') de transmission (voire et de préférence de ces deux systèmes 1 ; 1' de transmission) sont disposées de part et d'autre de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent les biellettes (11 ; 11') d'un tel système de transmission (1 ; 1'). Là encore, un tel mode de réalisation permet une amplitude de rotation des platines (8, 9 ; 8', 9') de l'ordre de 270 tel qu'évoqué ci-dessus. Dans la suite de la description, il sera fait référence à une application particulière du dispositif 20 conforme à la présente invention sachant que cette invention n'y est nullement limitée. Ainsi, il a été représenté figures 5 à 12, un dispositif de fermeture constitué par volet 21 équipant une construction et conçu pour assurer la fermeture d'une ouverture 22 ménagée au niveau de la maçonnerie 23 de cette construction. Un tel volet 21 peut être associé à une porte, à une fenêtre ou analogue. Un tel volet 21 comporte au moins un battant 24 (voire deux battants 24) rendu solidaire de la construction par le biais de gonds 25 solidaires de la maçonnerie 23 et sur lesquels un tel battant 24 est monté en rotation autour d'un axe 26. Un tel volet 21 est complété, pour son ouverture et sa fermeture, par un dispositif 20 pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet 2 autour d'un premier axe 3 à un second objet 4 autour d'un second axe 5, parallèle audit premier axe 3. A ce propos, on observera que ledit premier objet 2 est constitué par le rotor 6 que comporte un moteur 7 (notamment de type électrique) rendu solidaire de la maçonnerie 23 et qui est rendu solidaire de la première platine 8 du premier système 1 de transmission. Le second objet 4 est constitué par une embase 27 rendue solidaire, d'une part, de la seconde platine 9' du second système 1' de transmission et, d'autre part, d'un battant 24 du volet 21. Tel que visible sur les figures 5 à 12, le battant 24, entraîné en rotation par le dispositif 20 de transmission, adopte un mouvement de rotation d'une amplitude de 180 , ce qui est, également, le cas de l'embase 27 (premier objet 4) et du rotor 6 (second objet 2) ainsi que, par conséquent, des platines (8, 9 ; 8', 9') des deux systèmes (1 ; 1') de transmission. Or, tel que mentionné ci-dessus, un tel système de transmission (1, 1') est susceptible de transmettre un mouvement de rotation d'une amplitude de 270 . Cette particularité peut, en fait, être mise à profit pour entraîner en rotation le dispositif 20 de transmission au-delà des positions correspondant aux positions d'ouverture et/ou de fermeture du ou des battants 24. Un tel entraînement permet, avantageusement, de réaliser un verrouillage d'un battant 24 en position d'ouverture et/ou de fermeture de celui-ci 24. Selon un autre exemple de réalisation non représenté, le dispositif 20 de transmission peut, également, entrer dans la composition d'un autre type de dispositif de fermeture, notamment constitué par un vantail de portail, de porte, de fenêtre ou analogue. Là encore, un tel vantail est monté en rotation sur un support comme une maçonnerie ou analogue. Dans un pareil cas, la cinématique d'un tel vantail (entraîné par un tel dispositif 20 de transmission) est similaire, voire identique, à celle d'un battant 24 de type susmentionné. La présente invention concerne, alors, un dispositif de fermeture comportant, d'une part, un tel battant 24, un tel vantail ou analogue monté en rotation sur un support, notamment une maçonnerie ou analogue. Un tel dispositif de fermeture comporte, d'autre part, un moteur 7 pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture d'un tel vantail, battant ou analogue. Ce moteur 7 comporte un rotor 6 constituant ledit premier objet 2 susmentionné. Ce dispositif de fermeture comporte, également, un dispositif 20 de transmission du type susmentionné et conçu pour entraîner en rotation ledit battant, vantail ou analogue. Ce dispositif de transmission 20 est, alors, en prise avec un second objet 4 qui, en l'espèce, est constitué par le vantail, le battant ou analogue, voire par un élément y associé
L'invention concerne un système (1) pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet (2) autour d'un premier axe (3) à un second objet autour d'un second axe (5), parallèle audit premier axe (3).Ce système comporte, d'une part, une première platine (8) pivotante autour dudit premier axe (3) et en prise avec ledit premier objet (2), d'autre part, une seconde platine (9) pivotante autour dudit second axe (5) et en prise avec ledit second objet et, d'autre part encore, au moins trois biellettes (11, 11A, 11B) s'étendant dans trois plans distincts, parallèles entre eux et perpendiculaires aux axes de pivotement (3; 5), et dont chaque extrémité (12, 12A, 12B; 13, 13A, 13B) est solidaire d'une platine (8; 9) par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (14, 14A, 14B; 15, 15A, 15B).L'invention concerne, encore, un dispositif comportant au moins un premier et un second système de transmission disposés en série.
1. Système (1) pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet (2) autour d'un premier axe (3) à un second objet (4) autour d'un second axe (5), parallèle audit premier axe (3), caractérisé par le fait que ce système (1) comporte, d'une part, une première platine (8) pivotante autour dudit premier axe (3) et conçue pour être en prise avec ledit premier objet (2), d'autre part, une seconde platine (9) pivotante autour dudit second axe (5) et conçue pour être en prise avec ledit second objet (4) et, d'autre part encore, au moins trois biellettes (11, 11A, 11B) s'étendant dans trois plans distincts, parallèles entre eux et perpendiculaires aux axes de pivotement (3; 5) des platines (8; 9), et dont chacune des extrémités (12, 12A, 12B; 13, 13A, 13B) est rendue solidaire d'une platine (8; 9) par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (14, 14A, 14B; 15, 15A, 15B). 2. Système (1) de transmission selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un moyen (16; 17) pour assurer le positionnement d'au moins une biellette (11, 11A, 11B) à une distance déterminée d'une platine (8; 9) correspondant au moins à l'épaisseur d'une ou plusieurs autres biellettes. 3. Système (1) de transmission selon la 2, caractérisé par le fait le moyen (16; 17) de positionnement d'une biellette (11, 11A, 11B) par rapport à une platine (8; 9) constitue, au moins en partie, un moyen d'articulation (14; 15) d'une telle biellette (11, 11A, 11B) sur cette platine (8; 9). 4. Système (1) de transmission selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'un moyen de positionnement (16; 17) est constitué par un plot ou analogue, monté articulé sur une platine (8; 9) et/ou sur lequel est montée articulée l'extrémité (12; 13) d'une biellette (11, 11A, 11B). 5. Système (1) de transmission selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'une partie au moins des biellettes (11, 11A, 11B) comporte au moins un logement (18; 19) pour la réception d'un moyen de positionnement (16; 17) d'une autre biellette (11, 11A, 11B) par rapport à une platine (8; 9), ceci dans une position extrême de la rotation d'une platine (8; 9) dans laquelle le moyen de positionnement (16; 17) d'une biellette (11, 11A, 11B) vient en butée contre une autre biellette (11, 11A, 11B). 6. Système (1) de transmission selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens d'articulation (14; 15) des biellettes (11) sur une platine (8; 9) sont implantés, au niveau de cette platine (8; 9), de manière régulière, notamment de manière équiangulaire par rapport à l'axe (3; 5) de pivotement d'une telle platine (8; 9). 7. Système (1) de transmission selon la 6, caractérisé par le fait que les moyens d'articulation (14; 15) d'un système (1) de transmission à trois biellettes (11, 11A, 11B) sont implantés, au niveau d'une platine (8; 9), à 120 les uns des autres par rapport à l'axe de pivotement (3; 5) d'une telle platine (8; 9). 8. Système (1) de transmission selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les platines (8; 9) sont disposées de part et d'autre de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent les biellettes (11, 11A, 11B). 9. Dispositif (20) pour la transmission d'un mouvement de rotation d'un premier objet (2) autour d'un premier axe (3) à un second objet (4) autour d'un second axe (5), parallèle audit premier axe (3), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un premier (1) et un second (l') système de transmission disposés en série et dont le premier système de transmission (1) est conçu pour être en prise avec ledit premier objet (2) et pour entraîner le second système de transmission (l'), lui-même conçu pour être en prise avec ledit second objet (4) et pour entraîner celui-ci, ces systèmes de transmission (1; l')comportant, chacun, d'une part, deux platines pivotantes (8, 9; 8', 9') selon deux axes parallèles (3, 3'; 3', 5) et dont l'une (8; 9') est en prise avec un objet (2; 4) tandis que l'autre (9; 8 ') est en prise avec une platine (8 ' ; 9) de l'autre système de transmission (1'; 1), et, d'autre part, au moins deux biellettes (11; 11') dont chaque extrémité est montée articulée sur une platine (8, 9; 8', 9') d'un système de transmission (1, 1') par le biais d'un moyen d'articulation (14, 15; 14', 15'). 10. Dispositif (20) de transmission selon la 9, caractérisé par le fait que les biellettes (11; 11') de l'un au moins des systèmes de transmission (1; 1') s'étendent dans des plans parallèles entre eux et perpendiculaires aux axes de pivotement (3, 3'; 3', 5) des platines (8, 9; 8', 9') de ce système de transmission (1, 1'). 11. Dispositif (20) de transmission selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un moyen (16, 17; 16', 17') pour assurer le positionnement d'au moins une biellette (11; 11') d'au moins un système de transmission (1; 1') à une distance déterminée d'au moins une platine (8, 9; 8', 9') de ce système (1; 1'), ceci dans une direction perpendiculaire à la surface d'une telle platine (8, 9; 8', 9'), cette distance correspondant au moins à l'épaisseur d'une ou plusieurs autres biellettes de ce système de transmission (1; 1'). 12. Dispositif (20) de transmission selon la 11, caractérisé par le fait que le moyen de positionnement (16, 17; 16', 17') d'une biellette (11; 11') par rapport à une platine (8, 9; 8', 9') constitue, au moins en partie, un moyen d'articulation (14, 15 ; 14', 15') d'une telle biellette (11; 11') sur cette platine (8, 9; 8', 9'). 13. Dispositif (20) de transmission selon l'une quelconque des 11 ou 12, caractérisé par le fait qu'un moyen de positionnement (16, 17; 16', 17') est constitué par un plot ou analogue, monté articulé sur une platine (8, 9; 8', 9') et/ou sur lequel est montée articulée l'extrémité d'une biellette (11; 11'). 14. Dispositif (20) de transmission selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé par le fait qu'une partie au moins des biellettes (11; 11') d'au moins un système de transmission (1; l') comporte au moins un logement (18, 19; 18', 19') pour la réception d'un moyen de positionnement (16, 17; 16', 17'), ceci dans une position extrême de la rotation d'une platine (8, 9; 8', 9') dans laquelle le moyen de positionnement (16, 17; 16', 17') d'une biellette (11; 11') vient en butée contre une autre biellette. 15. Dispositif (20) de transmission selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé par le fait que, pour au moins un système de transmission (1; l'), les moyens d'articulation (14, 15 ; 14', 15') des biellettes (11; 11') sur une platine (8, 9; 8', 9') sont implantés, au niveau de cette platine (8, 9; 8', 9'), de manière régulière, notamment de manière équiangulaire par rapport à l'axe de pivotement (3, 3'; 3', 5) d'une telle platine (8, 9; 8', 9'). 16. Dispositif (20) de transmission l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé par le fait que l'un au moins des systèmes de transmission (1; 1') comporte trois biellettes (11; 11') s'étendant dans trois plans parallèles distincts et perpendiculaires aux axes de pivotement (3, 3'; 3', 5) des platines (8, 9; 8', 9') d'un tel système de transmission (1; 1') . 17. Dispositif (20) de transmission l'une quelconque des 9 à 16, caractérisé par le fait que les platines (8, 9; 8', 9') d'au moins un système de transmission (1; 1') sont disposées de part et d'autre de l'ensemble des plans dans lesquels s'étendent les biellettes (11; 11') d'un tel système de transmission (1; 1'). 18. Dispositif de fermeture comportant, d'une part, un battant (24), un vantail ou analogue monté en rotation sur un support, notamment une maçonnerie (23) ou analogue, d'autre part, un moteur (7) pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture d'un tel battant, vantail ou analogue, ce moteur (7) comportant un rotor (6) constituant un premier objet (2) et,d'autre part encore, un second objet (4) constitué par le battant (24), le vantail ou analogue, voire par un élément y associé, caractérisé par le fait qu'il comporte, également, un système de transmission (1) selon l'une quelconque des 1 à 8 et conçu pour entraîner en rotation ledit battant (24), vantail ou analogue. 19. Dispositif de fermeture comportant, d'une part, un battant (24), un vantail ou analogue monté en rotation sur un support, notamment une maçonnerie (23) ou analogue, d'autre part, un moteur (7) pour la commande d'ouverture et/ou de fermeture d'un tel battant, vantail ou analogue, ce moteur (7) comportant un rotor (6) constituant un premier objet (2) et, d'autre part encore, un second objet (4) constitué par le battant (24), le vantail ou analogue, voire par un élément y associé, caractérisé par le fait qu'il comporte, également, un dispositif (20) de transmission selon l'une quelconque des 9 à 17 et conçu pour entraîner en rotation ledit battant (24), vantail ou analogue.20
F,E
F16,E05,E06
F16H,E05F,E06B
F16H 21,E05F 15,E06B 9,E06B 11
F16H 21/12,E05F 15/12,E06B 9/04,E06B 11/06
FR2896148
A1
ANNEAU GASTRIQUE
20,070,720
L'invention a trait à un tel qu'utilisé pour les opérations de gastroplastie. Un tel anneau est prévu pour entourer une partie d'estomac afin d'assurer un effet de rétrécissement ou calibrage dans le cadre du traitement de l'obésité. Il est connu, par exemple de FR-A-2 799 118, d'utiliser un anneau gastrique pourvu d'une poche dilatable qui est remplie de liquide physiologique en fonction du diamètre recherché pour le rétrécissement gastrique obtenu grâce à un tel anneau. Le contrôle du gonflage de la poche est relativement complexe et nécessite l'utilisation d'un boîtier sous-cutané, avec des risques de contamination ou de fuite. WO-A-02/096326 permet de pallier ces inconvénients en proposant un anneau gastrique dépourvu de partie dilatable et destiné à venir en appui, par une partie courante ménagée entre ses extrémités, sur la paroi gastrique. Un tel anneau s'avère tout à fait efficace mais son diamètre intérieur en configuration fermée ne peut pas être ajusté. Or, en fonction de la morphologie du patient des différentes épaisseurs de parois gastriques, de ses habitudes alimentaires et de son profil psychologique, différents diamètres de rétrécissement ou de calibrage gastrique doivent pouvoir être prévus, l'anneau de l'art antérieur devant être prévu en plusieurs tailles. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un anneau gastrique ne nécessitant pas le contrôle d'une partie dilatable et dont le diamètre intérieur peut être modifié lors de sa pose pour l'adapter à différentes configurations d'implantation. A cet effet, l'invention concerne un anneau gastrique dépourvu de partie dilatable et comprenant deux extrémités et, entre ces extrémités, une portion intermédiaire à section pleine destinée à venir en appui simple sur une partie d'estomac à entourer, une première extrémité de cet anneau formant une ouverture dans laquelle peut être introduite la deuxième extrémité. Cet anneau est caractérisé en ce que la deuxième extrémité est apte à être immobilisée dans l'ouverture précitée dans au moins deux positions distinctes. Grâce à l'invention, le diamètre intérieur de l'anneau gastrique en configuration d'utilisation peut varier en fonction de la position dans laquelle sa deuxième extrémité est immobilisée dans l'ouverture de sa première extrémité. Un ajustement rapide et fiable du diamètre interne de l'anneau gastrique est ainsi possible. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de 15 l'invention, un tel anneau peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - L'anneau comprend des reliefs de blocage de la seconde extrémité dans l'ouverture, dans chacune des positions précitées, et, en plus de ces reliefs, des moyens 20 de verrouillage de la deuxième extrémité dans l'ouverture, dans chacune des positions précitées ; - ces moyens de verrouillage comprennent au moins un premier orifice ménagé dans l'une des extrémités et au moins deux deuxièmes orifices ménagés dans l'autre 25 extrémité, l'un des deuxièmes orifices étant aligné avec le premier orifice dans chacune des positions précitées, ces orifices formant alors ensemble un canal de passage d'un organe de retenue des extrémités de l'anneau l'une par rapport à l'autre ; 30 l'ouverture de la première extrémité est pourvue d'un relief de blocage apte à coopérer, en fonction du diamètre sélectionné pour l'anneau, avec l'un de plusieurs reliefs de blocage complémentaires qui sont ménagés sur la deuxième extrémité ; - le relief de blocage de l'ouverture est une dent qui fait saillie à partir d'un bord de cette ouverture en direction du bord opposé ; - les reliefs complémentaires ménagés sur la deuxième extrémité sont formés par des dents disposées l'une derrière l'autre selon un axe longitudinal de la deuxième extrémité ; - les dents de l'ouverture et de la deuxième extrémité ont des surfaces inclinées, respectivement par rapport à un axe médian de l'ouverture et par rapport à l'axe longitudinal de la deuxième extrémité, dans un sens compatible avec le déplacement de la deuxième extrémité à travers l'ouverture correspondant à un resserrement de l'anneau ; - les dents ont des surfaces perpendiculaires respectivement à un axe médian de l'ouverture et à l'axe longitudinal de la deuxième extrémité, ces faces étant en appui l'une contre l'autre lorsque la seconde extrémité est immobilisée dans l'ouverture de la première extrémité, dans l'une des positions précitées ; - un volume défini entre deux dents adjacentes ménagées sur la deuxième extrémité est sensiblement complémentaire de la dent qui fait saillie à partir d'un bord de l'ouverture ; - la portion intermédiaire de l'anneau est pourvue, sur chacun de ses bords longitudinaux, d'un orifice de passage d'un fil de ligature, ces orifices étant sensiblement diamétralement opposés lorsque la deuxième extrémité est immobilisée dans l'ouverture dans l'une des positions précitées. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un anneau gastrique conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une représentation schématique d'un anneau gastrique conforme à l'invention implanté sur 5 un estomac ; la figure 2 est une vue en perspective de l'anneau de la figure 1 en configuration ouverte ; la figure 3 est une vue en perspective, selon un autre angle, de l'anneau de la figure 1 ; 10 - la figure 4 est une vue de côté de l'anneau dans la configuration des figures 1 et 3 ; - la figure 5 est une vue de face de l'anneau dans la configuration des figures 1, 3 et 4 ; la figure 6 est une coupe selon la ligne VI-VI 15 à la figure 5 la figure 7 est une coupe analogue à la figure 6 lorsque l'anneau est dans une autre configuration d'utilisation - la figure 8 est une coupe analogue à la figure 20 6 lorsque l'anneau est dans encore une autre configuration d'utilisation et - la figure 9 est une représentation schématique d'une autre configuration d'implantation de l'anneau des figures précédentes. 25 L'anneau 1 représenté sur les figures 1 à 9 est monobloc et moulé dans un matériau élastomère. L'anneau 1 présente une certaine élasticité qui lui permet d'être amené, à partir de sa position ouverte représentée à la figure 2, dans une position fermée représentée aux figures 30 1, 3 à 6 et 9 dans laquelle il présente une configuration de collier qui lui permet d'entourer ou d'enserrer une partie P de l'estomac E d'un patient obtenue par la création d'une découpe D dans cet estomac. L'anneau 1 est globalement en forme de bande et comprend une première extrémité 11 et une deuxième extrémité 12 entre lesquelles est définie une partie intermédiaire 13 à section pleine dépourvue de partie dilatable et destinée à venir en appui et à entourer, par sa surface interne, la partie P. L'extrémité 11 est pourvue de deux cloisons 111 qui s'étendent à partir du prolongement 113 de la partie 13 au niveau de l'extrémité 11 et qui sont reliées par un barreau 114. Il est ainsi défini entre les éléments 111 à 114 une ouverture 115 en forme de tunnel sur la longueur du barreau 114 pris parallèlement à un axe longitudinal Xlls de l'ouverture 115. Sur sa face intérieure tournée vers le prolongement 113, le barreau 114 est pourvu d'une dent 116 définie entre une surface 116a globalement perpendiculaire à l'axe X11 et une surface 116b inclinée par rapport à cet axe d'un angle a de l'ordre de 40 . En pratique l'angle a peut avoir une valeur comprise entre 30 et 60 . L'orientation de la surface 116b est telle qu'elle se rapproche du barreau 114 en se rapprochant du côté ll5a d'entrée de l'ouverture 115 orientée à l'opposée de la portion 13. L'extrémité 12 s'étend dans le prolongement de la portion 13. On note X12 son axe longitudinal qui est courbe dans le plan des figures 6 à 8 compte tenu du caractère courbe de l'extrémité 12. L'extrémité 12 porte trois dents 121, 122 et 123 ménagées respectivement sur le côté externe de l'extrémité 12 et se suivant l'une derrière l'autre, selon l'axe X12, à partir du bord libre 124 de l'extrémité 12. La dent 121 est la plus proche du bord 124, alors que la dent 123 est la plus éloignée de ce bord. La dent 121 est définie entre une surface 12la globalement perpendiculaire à l'axe X12 et une surface 121b inclinée par rapport à cet axe d'un angle (3 de l'ordre de 40 . En pratique la valeur de l'angle est égale à celle de l'angle a et comprise entre 30 et 60 . La surface 121b se rapproche d'une partie 126 de l'extrémité 12, à partir de laquelle s'étendent les dents 121 à 123 et qui prolonge la portion 13, en se rapprochant du bord 124. Les dents 122 et 123 ont sensiblement la même géométrie que la dent 121 et sont également chacune définies entre une surface 122a ou 123a globalement perpendiculaire à l'axe X12 et à une surface 122b ou 123b inclinée par rapport à cet axe du même angle (3, dans le même sens que la surface 121b. Les dents 121 et 122 définissent entre elles un volume V1 de forme sensiblement complémentaire de la dent 116. De la même manière, les dents 122 et 123 définissent entre elles un volume V2 de forme sensiblement complémentaire à la dent 116. L'extrémité 12 est également pourvue d'un perçage 125 ménagé entre le bord libre 124 et la dent 121 et dans lequel peut être introduit un fil de suture 2 représenté en traits mixtes uniquement aux figures 6 à 8, ce fil de suture permettant d'exercer sur l'extrémité 12 un effort F de traction. En variante, le fil de suture peut être remplacé par d'autres moyens de traction de l'extrémité 12, par exemple une boucle formée d'un cathéter en silicone. On peut même prévoir que l'extrémité 12 soit moulée avec un anneau de traction intégré. Ainsi, à partir de la configuration de la figure 2, il est possible d'introduire le bord 124 de l'extrémité 12 dans l'ouverture 115 par le côté 115a de cette ouverture visible à la figure 3 et opposé à la portion 13. En faisant traverser l'ouverture 115 au fil 2, il est possible de récupérer ce fil par le côté de l'ouverture 115 visible à la figure 2 puis de tirer sur l'extrémité 12 par l'effort F au moyen du fil 2, ce qui amène la surface 121b en appui contre le surface 116b. Compte tenu du sens d'inclinaison des surfaces 116b et 121b respectivement par rapport aux axes X115 et X12r un mouvement de glissement entre les dents 116 et 121 peut avoir lieu, moyennant une déformation élastique de certaines parties constitutives des extrémités 11 et 12, car le sens d'inclinaison des surfaces 116b et 121b est compatible avec la progression de l'extrémité 12 dans l'ouverture 115 sous l'effet de l'effort F. Ceci permet de faire traverser complètement l'ouverture 15 à la dent 121 et d'amener l'extrémité 12 dans une première configuration de fermeture de l'anneau 1 qui est représentée à la figure 7. Dans cette configuration, le diamètre intérieur moyen de l'anneau 1 a une première valeur d,. La dent 116 est alors engagée dans le volume V1 où elle empêche tout retrait de l'extrémité 12 par rapport à l'ouverture 115, dans un sens opposé au déplacement précédemment effectué, par l'appui de sa surface 116a contre la surface 121a de la dent 121. Le fait que le volume V1 est de forme sensiblement complémentaire de la dent 116 améliore encore l'effet de blocage obtenu. Si le chirurgien le juge nécessaire, le maintien de l'effort F permet de déplacer plus avant l'extrémité 12 à l'intérieur de l'ouverture 115 pour atteindre la position des figures 3 à 6 où la dent 116 est engagée dans le volume V2. Le diamètre intérieur de l'anneau 1 a alors une valeur d'1 inférieure à la valeur dl. Si un diamètre moyen encore inférieur doit être atteint, il est possible de maintenir encore l'effort F pour engager encore plus profondément l'extrémité 112 dans l'ouverture 115 et atteindre la position de la figure 8 où la dent 116 est en appui, dans un volume V3 jouxtant la dent 123 à l'opposé du bord 124, contre la surface 123a de la dent 123. Le diamètre intérieur de l'anneau 1 a alors une valeur d "l inférieure à la valeur d'1. Le diamètre moyen de l'anneau 1 est égal à la moyenne des diamètres du collier fermé globalement circulaire formée par la portion 13 et les extrémités 11 et 12 imbriquées en configuration fermée de l'anneau, étant entendu ici que ce collier n'est pas rigoureusement circulaire. Ainsi, les dents 116 et 121 à 123 prévues respectivement sur les extrémités 11 et 12 permettent d'immobiliser l'extrémité 112 par rapport à l'ouverture 115 dans chacune des trois configurations représentées respectivement aux figures 6 à 8, ce qui permet d'ajuster le diamètre intérieur de l'anneau 1 en configuration fermée à ses conditions d'implantation. Chacune des cloisons 111 et 112 est percée d'un orifice 111c, respectivement 112c, ces orifices étant alignés selon une direction Y11 perpendiculaire à l'axe 115. Par ailleurs, l'extrémité 111 est pourvue de trois perçages 121c, 122c et 123c ménagés respectivement au niveau des dents 121 à 123, dans la partie 126 de l'extrémité 12 qui prolonge la portion 13. Les perçages 121c, 122c et 123c s'étendent selon des directions perpendiculaires à l'axe X12 et sont disposés par rapport aux dents 121 et 122 de telle sorte que l'orifice 121c est aligné sur la direction Y11 dans la configuration de la figure 7, alors que l'orifice 122c est aligné sur la direction Y11 dans la configuration de la figure 6 et que l'orifice 123c est aligné sur la direction Y11 dans la configuration de la figure 8. Ainsi, dans chacune des configurations représentées aux figures 6 à 8, l'un des perçages 121c, 122c et 123c forme avec les orifices lllc et 112c un canal dans lequel il est possible d'insérer un moyen de retenue ou de verrouillage des extrémités 11 et 12 dans la configuration correspondante. Par exemple, on insère dans le canal ainsi formé un fil de suture 3 visible uniquement aux figures 1 et 9 avant de nouer ce fil autour des extrémités 11 et 12 ne risquant pas de blesser la paroi gastrique. 10 Selon une variante non représentée de l'invention, un seul perçage pourrait être ménagé sur l'extrémité 12, alors que trois jeux d'orifices seraient ménagés dans les cloisons 111 et 112, le perçage de l'extrémité 12 étant amené en regard d'un des jeux d'orifices pour former un 15 canal de passage d'un organe de retenue, selon la position de blocage sélectionnée. Dans tous les cas, le ou les perçage(s) ménagé(s) dans l'extrémité 12 forme(nt) un ou des orifice(s) de passage d'un lien ou d'un organe de verrouillage des 20 extrémités 11 et 12 l'une par rapport à l'autre. On note P1 le plan médian de l'anneau 1 qui est le plan selon lequel est effectué la coupe de la figure 6. Les axes X115 et X12 appartiennent à ce plan. La partie 13 est pourvue, sur chacun de ses bords longitudinaux 131 et 132 25 et de part et d'autre du plan P1, d'une oreille 133, respectivement 134, dans laquelle est ménagé un orifice 135, respectivement 136, de passage d'un fil de ligature de l'anneau 1 sur la partie P de l'estomac. Ces orifices 135 et 136 sont sensiblement diamétralement opposés lorsque 30 l'anneau est en configuration fermée. Ces orifices font saillie de part et d'autre du plan Pl de sorte que, quelle que soit la voie d'abord utilisée pour la pose de l'anneau 1, l'un de ces orifices est accessible au chirurgien pour la pose d'une ligature 4 d'immobilisation sur la partie P. variante, à la place d'un fil de suture, on peut une agrafe ou tout autre moyen d'arrêt adapté et ainsi immobilisées et verrouillées l'une par rapport à l'autre. En utiliser Cette répartition des orifices 135 et 136 facilite le travail du chirurgien. En effet, selon le sens de pose de l'anneau 1 et comme représenté aux figures 1 et 9, si l'on suppose que le chirurgien aborde l'estomac E dans le sens où l'on observe ces figures, le chirurgien peut utiliser l'orifice 135 (figure 1) ou l'orifice 136 (figure 9) pour ligaturer l'anneau 1 à la partie P. Il convient de noter que l'anneau 1 peut également être implanté avec ses extrémités 11 et 12 engagées dans la découpe D tout en ayant son orifice 135 accessible pour le chirurgien, comme dans la configuration de la figure 1. L'invention a été décrite en référence à un anneau 1 avec lequel trois positions d'immobilisation de l'extrémité 12 dans l'extrémité 11 sont possibles. Elle est cependant applicable avec un anneau où seules deux positions d'immobilisation sont prévues ou, au contraire, plus de trois positions d'immobilisation sont prévues. Le nombre de dent de l'extrémité 12 est adapté au nombre de positions d'immobilisation que l'on cherche à obtenir. L'invention a été représentée dans le cas d'un anneau utilisé pour une opération de gastroplastie verticale calibrée. Elle est cependant applicable à un anneau utilisé pour le calibrage d'une partie d'estomac, avant l'anastomose, dans le cadre d'un court-circuit gastrique, voire à un anneau utilisé pour calibrer le pylore d'un patient
Cet anneau gastrique comprend deux extrémités (11, 12) et, entre ces extrémités, une portion intermédiaire (13) à section pleine destinée à venir en appui simple sur une partie d'estomac à entourer. La première extrémité (11) forme une ouverture (115) dans laquelle peut être introduite la deuxième extrémité (12). La deuxième extrémité (12) est apte à être immobilisée dans cette ouverture (115) dans au moins deux positions distinctes, ce qui permet d'ajuster le diamètre intérieur (d'1) de l'anneau à ses conditions d'implantation.
1. Anneau gastrique (1) dépourvu de partie dilatable, ledit anneau comprenant deux extrémités (11, 12) et, entre lesdites extrémités, une portion intermédiaire (13) à section pleine destinée à venir en appui simple sur une partie (P) d'un estomac (E) à entourer, une première extrémité (11) formant une ouverture (115) dans laquelle peut être introduite la deuxième extrémité (12), caractérisé en ce qu'il comprend des reliefs (116, V1-V3) de blocage de ladite deuxième extrémité (12) dans ladite ouverture (115), dans au moins deux positions distinctes (figures 6 à 8). 2. Anneau selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en plus desdits reliefs (116, V1r V2, V3), des moyens (111c, 112c, 121c, 122c, 123c, 3) de verrouillage de ladite deuxième extrémité (12) dans ladite ouverture (115), dans chacune desdites positions. 3. Anneau selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent au moins un orifice (111c, 112c) ménagé dans l'une (11) desdites extrémités et au moins deux deuxièmes orifices (121c, 122c, 123c) ménagés dans l'autre extrémité (12), l'un desdits deuxièmes orifices étant aligné avec ledit premier orifice dans chacune desdites positions, lesdits orifices formant alors ensemble un canal de passage d'un organe (3) de retenue desdites extrémités l'une par rapport à l'autre. 4. Anneau selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture (115) est pourvue d'un relief (116) de blocage apte à coopérer, en fonction du diamètre sélectionné pour ledit anneau (1), avec l'un de plusieurs reliefs (V1, V2, V3) de blocage complémentaires ménagés sur ladite deuxième extrémité (12). 12 5. Anneau selon la 3, caractérisé en ce que ledit relief de blocage de ladite ouverture est une dent (116) faisant saillie à partir d'un bord (114) de ladite ouverture (115) en direction du bord opposé (113). 6. Anneau selon la 5, caractérisé en ce que lesdits reliefs complémentaires (V1, V2, V3) ménagés sur ladite deuxième extrémité (12) sont formés par des dents (121, 122, 123) disposées l'une derrière l'autre selon un axe longitudinal (X12) de ladite deuxième extrémité. 7. Anneau selon la 6, caractérisé en ce que lesdites dents (116, 121, 122, 123) ont des surfaces (116b, 121b, 122b, 123b) inclinées, respectivement par rapport à un axe médian (X115) de ladite ouverture (115) et par rapport à l'axe longitudinal (X12) de ladite deuxième extrémité (12), dans un sens compatible avec le déplacement de ladite deuxième extrémité à travers ladite ouverture correspondant à un resserrement de l'anneau. 8. Anneau selon la 7, caractérisé en ce que lesdites dents (116, 121, 122, 123) ont des surfaces (116a, 121a, 122a, 123a) perpendiculaires respectivement audit axe médian (X115) de ladite ouverture (115) et audit axe longitudinal (X12) de ladite deuxième extrémité (12), lesdites surfaces étant en appui l'une contre l'autre lorsque ladite seconde extrémité est immobilisée dans ladite ouverture dans l'une desdites positions. 9. Anneau selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce qu'un volume (V1, V2) défini entre deux dents adjacentes (121, 122, 123) ménagées sur ladite deuxième extrémité (12) est sensiblement complémentaire de la dent (116) qui fait saillie à partir d'un bord (114) de ladite ouverture (115). 10. Anneau selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite portion intermédiaire (13) est pourvue, sur chacun de ses bords 13 longitudinaux (131, 132), d'un orifice (135, 136) de passage d'un fil de ligature (4), lesdits orifices étant sensiblement diamétralement opposés lorsque ladite deuxième extrémité (12) est immobilisée dans ladite ouverture (115) dans l'une desdites positions.
A
A61
A61F
A61F 5
A61F 5/00
FR2895334
A1
DISPOSITIF DE SIEGE DE VEHICULE
20,070,629
La présente invention se rapporte à un dispositif de siège de véhicule qui empêche une charge excessive sur un bras inférieur lorsque le véhicule subit un impact depuis l'extrémité arrière par un autre véhicule ou objet. ARRIERE-PLAN En général, un dispositif de siège de véhicule classique comprend un rail inférieur et un rail supérieur. Le bras inférieur est destiné à être fixé sur un plancher d'un véhicule et est lié à un coussin de siège pour supporter celui-ci. Le bras supérieur, qui supporte un dossier de siège, est pivoté par une broche pivotante sur une partie arrière du bras inférieur pour tourner autour de la broche. Un dispositif d'inclinaison est prévu entre le bras inférieur et le bras supérieur pour limiter et permettre la rotation du bras supérieur. Lorsqu'un passager s'assied sur le dispositif de siège de véhicule décrit ci-dessus, si le véhicule subit un impact depuis l'arrière appliqué par un autre véhicule ou objet (ci-après ceci est appelé une collision du côté arrière), la charge d'impact de la collision du côté arrière résultante est transmise au dossier de siège qui la reçoit. La charge d'impact sur le dossier de siège se situe suivant le sens d'une flèche F1, en amenant ainsi le bras inférieur à générer un moment de flexion dans le sens de la flèche F2 sur la figure 1. De manière à absorber l'énergie d'impact provenant de la collision du côté arrière, par exemple, le document JP-2003-335 162-A illustre un siège de véhicule dans lequel une partie arrière d'un bras inférieur positionné en dessous d'un dispositif d'inclinaison est dotée d'une partie cassable qui se présente sous la forme d'une configuration décentrée pliée pour être soumise à déformation lors de la réception d'une force. La partie cassable lorsqu'elle est déformée fournit un avantage en ce qu'elle absorbe une quantité d'énergie lorsque le véhicule est heurté à l'arrière. Cependant, la déformation de la partie cassable peut amener le dossier de siège à tourner ou à s'incliner excessivement. De manière à éviter l'inclinaison excessive du dossier de siège lors d'une collision du côté arrière, on propose de faire en sorte que le bras inférieur soit rendu plus rigide pour empêcher une déformation aisée de celui-ci lors de la réception d'un impact d'une collision du côté arrière transmis vers le bras inférieur par l'intermédiaire du dispositif d'inclinaison. Pour renforcer la rigidité ou la résistance du bras inférieur, par exemple, le bras inférieur doit être doté de moments de résistance plus élevés par une réduction, un formage de nervures ou un formage de brides, résultant en ce que le bras inférieur devient trop complexe pour un façonnage, ce qui conduit à une augmentation du coût de production. La présente invention a été réalisée au vu des circonstances ci-dessus et fournit un dispositif de siège de véhicule dans lequel la charge exercée par la force appliquée à la collision du côté arrière est partagée par le cadre entier du dispositif de siège afin d'empêcher la charge excessive d'être exercée sur le bras inférieur. RESUME DE L'INVENTION Un aspect de la présente invention qui fournit un dispositif de siège de véhicule comprend : une paire de bras inférieurs espacés dans le sens de la largeur du véhicule, fixés à un coussin de siège, chacun des 25 bras inférieurs comportant une partie arrière, un élément de raccord fixé à la partie arrière de chacun des bras inférieurs, une paire de bras supérieurs espacés dans le sens de la largeur du véhicule, fixés à un dossier de siège, chacun des 30 bras supérieurs étant pivoté par un arbre de rotation sur la partie arrière du bras inférieur correspondant afin de tourner par rapport à celui-ci, un dispositif d'inclinaison prévu au niveau de l'un de l'élément de raccord et servant à limiter et à permettre la 35 rotation des bras supérieurs, et une partie de réception de charge prévue au niveau de l'un des bras inférieurs destinée à recevoir une charge descendante, lorsque la charge descendante est transmise de l'élément de raccord à la partie arrière de l'un des bras inférieurs, en étant amenée à s'engager avec au 3 2895334 moins l'un du bras supérieur, du dispositif d'inclinaison et de l'élément de raccord. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS 5 Les éléments et caractéristiques précédents ainsi que d'autres de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 illustre une structure globale d'un dispositif 10 de siège de véhicule, La figure 2 est une vue latérale d'un dispositif de siège de véhicule conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, La figure 3 est une vue en coupe transversale du dispositif 15 de siège de véhicule prise suivant une droite III-III sur la figure 2, La figure 4 est une vue en perspective éclatée du dispositif de siège de véhicule conforme au premier mode de réalisation, La figure 5 est une vue en coupe transversale d'un 20 dispositif de siège de véhicule conforme à un second mode de réalisation de l'invention, et La figure 6 est une vue en perspective éclatée du dispositif de siège de véhicule conforme au second mode de réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE [Premier mode de réalisation] Un premier mode de réalisation de la présente invention sera décrit ci-dessous en faisant référence aux dessins annexés. Sur la figure 1 et la figure 2, un dispositif de siège de véhicule 10, qui peut être déplacé dans la direction verticale par un dispositif de levage de siège 13, est monté sur un plancher de véhicule 12 de façon à pouvoir coulisser dans une direction de la longueur du véhicule ou dans une direction vers l'avant et vers l'arrière (direction droite-gauche ou direction horizontale sur la figure 2) d'un véhicule par un dispositif de réglage de coulissement de siège 11. Le dispositif de siège de véhicule 10 comprend un coussin de siège 15 en tant que surface d'assise et un dossier de siège 16 en tant que surface de support du dos du passager. Le dossier de siège 16 est fixé à une partie arrière du coussin de siège 15 par l'intermédiaire d'un dispositif d'inclinaison de siège 17 qui limite/permet la rotation du dossier de siège 16 de telle manière que le dossier de siège 16 peut tourner par rapport à la direction de la longueur du véhicule et peut s'arrêter à une position angulaire souhaitée. Comme illustré sur la figure 4, le dispositif de réglage de coulissement de siège 11 comprend une paire de rails inférieurs espacés sur la largeur du véhicule 21 et une paire de rails supérieurs espacés sur la largeur du véhicule 22. Les rails inférieurs 21 sont fixés au plancher du véhicule 12. Chacun des rails inférieurs 21 présente une forme allongée s'étendant dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule (la direction vers l'avant et vers l'arrière du siège). Comme illustré sur la figure 3, chacun des rails inférieurs 21 présente une section transversale approximativement en forme de U et une paire de brides d'engagement 21a sont formées sur les deux extrémités de la section transversale. Chacun des rails supérieurs 22 présente une forme allongée s'étendant dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule et présente une section transversale approximativement en forme de T inversé. Une paire de brides d'engagement 22a sont formées sur les deux extrémités de la section transversale, respectivement. Les brides d'engagement respectives 22a du rail supérieur 22 sont verrouillées mutuellement avec les brides d'engagement respectives 21a de façon à pouvoir coulisser dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule. Donc, le dispositif de siège de véhicule 10 est monté sur le plancher du véhicule 12 pour coulisser dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule et est maintenu à une position souhaitée en manipulant un mécanisme de blocage (non représenté). Une structure de raccord 23 présentant une section transversale en forme de J est fixée sur chacun des rails supérieurs 22 par soudage ou d'autres techniques. Comme illustré sur la figure 4, le dispositif de levage de siège 13 comprend une paire d'éléments de liaison avant 31 et une paire d'éléments de liaison arrière 32. La paire des éléments de liaison avant 31 et la paire des éléments de liaison arrière 32 relient la paire des bras inférieurs 30 fixés chacun à la partie gauche (côté extérieur) et la partie droite (côté intérieur) du coussin de siège 15 aux structures de raccord 23 fixées sur la paire de rails supérieurs 22. Comme illustré sur la figure 3, une partie de bride supérieure 30a est formée sur une extrémité supérieure de chaque bras inférieur 30, chaque partie de bride supérieure 30a étant courbée vers l'intérieur. Une partie de bride inférieure 30b est formée sur une extrémité inférieure de chaque bras inférieur 30, chaque partie de bride inférieure 30b étant courbée vers l'extérieur. Les parties de brides supérieure et inférieure respectives 30a et 30b ne sont pas reliées l'une à l'autre et se présentent sous des formes simples qui s'ouvrent dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule pour améliorer une aptitude au formage. Les côtés d'extrémité supérieure des éléments de liaison avant gauche et droit 31 sont reliés l'un à l'autre par une barre de couple en forme de tuyau 33 qui pénètre avec possibilité de rotation à travers les trous traversants avant 30C. Les côtés d'extrémité supérieure des éléments de liaison arrière gauche et droit 32 sont reliés l'un à l'autre par une barre de couple en forme de tuyau 34 qui pénètre avec possibilité de rotation à travers les trous traversants arrière 30D. Le trou traversant avant 30C est formé dans une partie avant des bras inférieurs respectifs 30 et le trou traversant arrière 30D est formé dans une partie arrière des bras inférieurs respectifs 30. Chacun des côtés d'extrémité inférieure des éléments de liaison avant gauche et droit 31 est supporté avec possibilité de rotation par chaque structure de raccord 23 fixée sur le rail supérieur par l'intermédiaire d'une broche pivotante 35. Chacun des côtés d'extrémité inférieure des éléments de liaison arrière gauche et droit 32 est supporté avec possibilité de rotation par chaque structure de raccord 23 située sur le rail supérieur 22 par l'intermédiaire d'une broche pivotante 36. Les éléments de liaison avant 31, les éléments de liaison arrière 32, les bras inférieurs 30 et les structures de raccord 23 fixés sur les rails supérieurs 22 constituent un mécanisme de liaisons parallèles 37 (se reporter à la figure 2) et les bras inférieurs 30 se déplacent en parallèle dans une direction verticale par la rotation des éléments de liaison avant 31 et des éléments de liaison arrière 32. La barre de couple 34 relie l'élément de liaison arrière gauche 32 à l'élément de liaison arrière droit 32 et transmet un couple depuis l'un des éléments de liaison arrière 32 à l'autre des éléments de liaison arrière 32. Comme illustré sur la figure 3, les deux parties d'extrémité de la barre de couple 34 dépassent vers l'extérieur des bras inférieurs 30 et chaque partie protubérante forme une partie de réception de charge 53 respectivement. Chaque partie de réception de charge 53 est en contact avec un élément de raccord 50 qui sera décrit ci-dessous. En outre, un secteur denté 38 est formé de façon solidaire de l'un des éléments de liaison arrière gauche et droit 32, et le secteur denté 38 comporte un centre qui est identique à un centre de rotation (barre de couple 34) de l'élément de liaison arrière 32. Un pignon 39 est supporté avec possibilité de rotation par le bras inférieur 30 et est engrené avec le secteur denté 38. Une poignée d'actionnement 40 (se reporter à la figure 4) est reliée au pignon 39. En réponse à la rotation du pignon 39 qui est commandée par la poignée d'actionnement 40, l'élément de liaison arrière 32 est entraîné en rotation autour de la broche pivotante 36 par l'intermédiaire du secteur denté 38. En réponse à la rotation de l'élément de liaison arrière 32, les angles d'inclinaison des éléments de liaison avant 31 et des éléments de liaison arrière 32 sont réglés par le mécanisme de liaisons parallèles 37 pour régler la position des bras inférieurs 30 à une hauteur appropriée. Comme illustré sur la figure 4, le dispositif d'inclinaison 17 est doté d'une paire d'éléments de réglage d'inclinaison 42 disposés des deux côtés d'une paire de bras supérieurs 41. Les bras supérieurs 41 sont fixés aux parties gauche et droite du dispositif de siège 16 respectivement. Comme illustré sur la figure 3, chaque élément de réglage d'inclinaison 42 est formé par une plaque inférieure en forme de disque supérieure en forme de disque 44, et la plaque adaptée dans la plaque inférieure 43 de façon par rapport à celle-ci. La plaque inférieure bras inférieur 30, qui est fixé au coussin l'intermédiaire de l'élément de raccord 50 ci-dessous. La plaque supérieure 44 est fixée 41 par soudage ou d'autres techniques. Un espace interne 45 est défini entre la43 et une plaque supérieure 44 est à pouvoir tourner 43 est reliée au de siège 15, par qui sera décrit au bras supérieur plaque inférieure 43 et la plaque supérieure 44 et un arbre de rotation 46 est introduit dans la plaque inférieure 43 et la plaque supérieure 44 à travers l'espace interne 45. Un levier de commande 47 (se référer à la figure 4) est fixé à une extrémité de l'arbre de rotation 46 et le levier de commande 47 est utilisé pour régler un angle du dossier de siège 16 par rapport au coussin de siège 15. Un mécanisme de blocage est disposé dans l'espace interne 45 pour bloquer le dossier de siège 16 à une position angulaire réglée. Le mécanisme de blocage est une technique connue, par exemple, le mécanisme est décrit dans le document JP 2003-9978A. Par conséquent le détail du mécanisme est omis. Le mécanisme est constitué habituellement d'un cliquet, d'un plateau à cliquet et d'une came. Le cliquet comporte des dents d'engrènement qui s'engrènent pour s'engager et se séparer avec les dents internes formées dans la plaque inférieure 43. Le plateau à cliquet est entraîné en rotation par l'intermédiaire de l'arbre de rotation 46 par le fonctionnement du levier de commande 47 et la came suit le cliquet pour s'engager avec les dents internes et se séparer de celles-ci en réponse à la rotation du plateau à cliquet. Le dispositif d'inclinaison 17, qui est configuré comme décrit ci-dessus, limite/permet une rotation du bras supérieur 41 (dossier de siège 16) par rapport au bras inférieur 30 (coussin de siège 15) et maintient le bras supérieur 41 (dossier de siège 16) à la position angulaire réglée. Les parties supérieures de la paire d'éléments de raccord en forme de plaques 50 sont fixées aux plaques inférieures 43 situées sur la paire des éléments de réglage d'inclinaison 42 par des boulons, des rivets ou d'autres moyens de fixation et les parties inférieures de la paire des éléments de raccord 50 sont fixées aux côtés extérieurs des parties arrière des bras inférieurs 30 par des boulons, des rivets et autres moyens de fixation au niveau de deux points 51 et 52. Les deux points 51 et 52 sont espacés dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule et le point de fixation arrière 52 est disposé à la position qui est légèrement plus basse par comparaison au point de fixation avant 51. Une ligne L1 reliant les deux points 51 et 52 est disposée de façon à être inclinée vers le bas dans une direction arrière du véhicule. Les parties de contact 50a sont formées sur les extrémités inférieures de la paire des éléments de raccord 50 et chaque partie de contact 50a est en contact avec la partie de réception de charge 53 de la barre de couple 34 reliant la paire des éléments de liaison arrière 32 l'un à l'autre. La partie de contact 50a est configurée de façon à être approximativement parallèle à la ligne Ll. La partie de réception de charge 53 de la barre de couple 34 présente une fonction de réception de la charge transmise au bras inférieur 30 en touchant la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50. Il serait difficile en pratique de configurer la barre de couple 34 et la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50 de façon à les faire toucher constamment l'une l'autre en raison d'un écart admissible de chaque composant, des erreurs d'assemblage et d'autres erreurs. Pour cette raison, la barre de couple 34 et la partie de contact de l'élément de raccord 50 sont conçues pour présenter un petit écartement entre cellesci en considérant l'écart admissible de chaque composant, les erreurs d'assemblage et d'autres erreurs. Cependant, l'écartement provoqué par l'écart admissible et les erreurs d'assemblage et autres erreurs n'est pas considéré et la barre de couple 34 et la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50 sont estimées se toucher manifestement l'une l'autre sur une base constante. Cependant, la barre de couple 34 et la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50 peuvent être disposées de façon à présenter un petit écartement, ou bien un écartement approprié. Dans ce cas, le bras inférieur est légèrement déformé et ensuite la barre de couple 34 vient en contact avec la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50. Donc, un effet d'absorption d'impact obtenu par la déformation du bras inférieur peut être attendu. Comme illustré sur la figure 3, un ressort de rappel 56 est engagé avec une patte de fixation 55 fixée au bras supérieur 41 à une première extrémité et le ressort de rappel 56 est relié au côté du bras inférieur 30 à l'autre extrémité. Le ressort de rappel 56 exerce constamment la force de sollicitation sur le bras supérieur 41 dans la direction suivant laquelle le dossier de siège 16 s'incline vers l'avant. Par conséquent, lorsque le blocage du mécanisme de blocage dans l'élément de réglage d'inclinaison 42 est libéré par le fonctionnement du levier de commande 47, le dossier de siège 16 est ramené à la position vers l'avant par la force de sollicitation du ressort de rappel 56. Ensuite, le fonctionnement sera décrit dans le premier mode de réalisation mentionné ci-dessus. Lorsque le véhicule subit un impact depuis l'arrière (un impact appliqué par un autre véhicule ou objet depuis la direction arrière), le passager étant assis sur le dispositif de siège de véhicule 10, la charge provoquée par la collision du côté arrière est appliquée au dossier de siège 16 et la charge est exercée sur le dossier de siège 16 dans le sens de la flèche F1 sur la figure 1. La charge est transmise à la partie arrière du bras inférieur 30 par l'intermédiaire de l'élément de raccord 50 qui relie le dispositif d'inclinaison 17 au bras inférieur 30. Donc, un moment de flexion agit sur l'élément de raccord 50 dans le sens de la flèche F2 sur la figure 2 (dans le sens des aiguilles d'une montre), le point de fixation avant 51 servant de point de support, et une force agit au point de déformer la partie arrière (près du point de fixation 52) du bras inférieur 30. Cependant, la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50 vient en contact avec la partie de réception de charge 53 de la barre de couple 34 par le moment de flexion qui agit sur l'élément de raccord 50, le point de fixation avant 51 servant de point de support. La charge est transmise directement de l'élément de raccord 50 à la partie de cadre (le dispositif de levage de siège et/ou le dispositif de réglage de coulissement de siège) du dispositif de siège par l'intermédiaire de la barre de couple 34. Par conséquent, la charge est partagée par le cadre entier du dispositif de siège et la charge excessive n'est pas appliquée à la partie arrière du bras inférieur 30. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de former le bras inférieur 30 en une structure robuste et il est possible de modifier une forme de rebord du bras inférieur 30 pour une forme ouverte, ce qui est facile à former. Par conséquent, le bras inférieur 30 peut être formé à bas coût. Conformément au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, lorsque la charge provoquée par la collision du côté arrière est transmise au bras inférieur 30 par l'intermédiaire de l'élément de raccord 50, l'élément de raccord 50 vient en contact avec la partie de réception de charge 53 prévue au niveau du côté du bras inférieur 30 et la charge peut être directement reçue par la partie de réception de charge 53. Par conséquent, la charge excessive n'est pas exercée sur la partie arrière du bras inférieur 30 et il n'est pas nécessaire de renforcer le bras inférieur 30 lui-même. Donc, un procédé de formage complexe pour renforcer la rigidité du bras inférieur 30 n'est pas nécessaire et le coût du bras inférieur 30 est réduit, ce qui conduit à une réduction du coût du dispositif de siège de véhicule. De plus, l'inclinaison excessive du siège, qui est observée dans le dispositif de siège de véhicule classique, ne risque pas de se produire. De plus, la barre de couple 34, qui constitue le dispositif de levage de siège 30 prévu au niveau du plancher de véhicule 12, est utilisée en tant que partie de réception de charge 53. Par conséquent, la charge transmise au bras inférieur 30 par la collision du côté arrière peut être reçue par le composant (34), qui est utilisé en réalité pour le dispositif de levage de siège, et le nombre des composants est à peine augmenté. Lorsque l'élément de raccord 50 est constamment en contact avec la partie de réception de charge 53, même si la charge provoquée par la collision du côté arrière est transmise au bras inférieur 30, la charge peut être directement reçue par la partie de réception de charge 53 avec peu de déformation de la partie arrière du bras inférieur 30. En outre, lorsque le petit écartement, ou l'écartement approprié, est défini entre l'élément de raccord 50 et la partie de réception de charge 53, et que la charge est transmise au bras inférieur 30 du fait de la collision du côté arrière, la charge peut être reçue par la partie de réception de charge 53 après que la partie arrière du bras inférieur 30 est légèrement déformée. Par conséquent, dans ce cas, un effet de relâchement d'énergie de collision peut être attendu par la déformation du bras inférieur 30. Dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, la partie de contact 50a est formée sur l'extrémité inférieure de l'élément de raccord 50 pour toucher la partie de réception de charge 53 formée par la barre de couple 34. En outre, un trou peut être ménagé au niveau de la partie inférieure de l'élément de raccord 50 pour traverser la partie de réception de charge 53 et une partie supérieure du trou peut être utilisée en tant que partie de contact. Dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, l'élément de raccord 50 est conçu pour être en contact avec la partie de réception de charge 53 (barre de couple 34). Cependant, il est possible d'établir une configuration de telle manière que le bras supérieur 41 ou le dispositif d'inclinaison 17 soit en contact avec la partie de réception de charge 53. [Second mode de réalisation] La figure 5 et la figure 6 illustrent le second mode de réalisation de l'invention, l'invention est appliquée au siège de véhicule 10 qui ne comporte pas le dispositif de levage de siège 13 décrit dans le premier mode de réalisation. L'autre configuration est identique à celle du premier mode de réalisation. Donc, les nombres identiques sont affectés aux composants inchangés et la description en double est omise. Dans le dispositif de siège de véhicule 10 conforme au second mode de réalisation, les rails inférieurs 21 du dispositif de réglage de coulissement de siège 11 sont fixés au plancher de véhicule 12, les rails supérieurs 22 sont engagés de façon à pouvoir coulisser avec les rails inférieurs 21 dans une direction vers l'avant et vers l'arrière d'un véhicule (dans une direction vers l'avant et vers l'arrière du siège). Une paire d'éléments de fixation 61 et une paire d'éléments de fixation 62 sont écartées dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule, et une partie inférieure de chaque élément de fixation 61 et 62 est fixée à chaque rail supérieur 22 avec des boulons, des rivets ou d'autres moyens de fixation. Les parties supérieures des éléments de fixation 61 sont fixées aux parties avant des surfaces latérales extérieures des bras inférieurs gauche et droit 130 et les parties supérieures des éléments de fixation 62 sont fixées aux parties arrière de la paire des bras inférieurs gauche et droit 130 avec des boulons, des rivets ou d'autres moyens de fixation. La partie supérieure de chaque élément de fixation arrière 62 est pliée vers l'extérieur dans une direction latérale pour structurer la partie de réception de charge 53 qui est en contact avec la partie de contact 50a de l'élément de raccord 50. L'élément de raccord 50 relie le dispositif d'inclinaison 17 au bras inférieur 130. Dans le second mode de réalisation, une partie de rebord supérieure 130a et une partie de rebord inférieure 130b sont formées sur les parties d'extrémité supérieure et inférieure du bras inférieur 130 respectivement. Chaque partie de rebord supérieure 130a et chaque partie de rebord inférieure 130b sont pliées vers l'intérieur. La partie de rebord supérieure 130a et la partie de rebord inférieure 130b ont en commun avec le bras inférieur 30 décrit dans le premier mode de réalisation que la partie de rebord supérieure 130a et la partie de rebord inférieure 130b ne se relient pas l'une l'autre et se présentent sous des formes simples qui s'ouvrent dans la direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule. Dans le second mode de réalisation décrit ci-dessus, d'une manière similaire au premier mode de réalisation mentionné ci- dessus, lorsque la charge provoquée par la collision du côté arrière est appliquée au dossier de siège 16, la charge est transmise à la partie arrière du bras inférieur 130 par l'intermédiaire de l'élément de raccord 50 qui relie le dispositif d'inclinaison 17 au bras inférieur 130. Par conséquent, la partie de contact 50a de la partie de raccord 50 vient en contact avec la partie de réception de charge 53 de l'élément de fixation arrière 62 fixé à une partie arrière du bras inférieur 130 et la charge est transmise directement à la partie de cadre du dispositif de siège depuis l'élément de raccord 50 par l'intermédiaire de l'élément de fixation 62. Par conséquent, la charge peut être partagée par le cadre entier du dispositif de siège et la charge excessive n'est pas appliquée à la partie arrière du bras inférieur 130. Par conséquent, le bras inférieur n'est pas nécessairement formé en une structure robuste. Pour cette raison, les rebords du bras inférieur 130 peuvent être formés suivant les formes ouvertes qui sont faciles à former et le bras inférieur 130 peut être formé à bas coût. Conformément au second mode de réalisation, lorsque la charge provoquée par la collision du côté arrière est transmise au bras inférieur 130 par l'intermédiaire de l'élément de raccord 50, la charge peut être directement reçue par la partie de réception de charge 53 formée sur l'élément de fixation 62 fixant la partie arrière du bras inférieur 130 et le rail supérieur 22 du dispositif de réglage de coulissement desiège 11. Donc, l'invention peut être facilement appliquée au dispositif de siège de véhicule avec une configuration simple lorsque la partie de réception de charge 53 est formée sur l'élément de fixation 62. Conformément au second mode de réalisation décrit ci-dessus, 40 dans le dispositif de siège de véhicule 10 qui ne comprend pas le dispositif de levage de siège, la partie de réception de charge 53 est formée sur l'élément de fixation 62 fixant le bras inférieur 130 avec le rail supérieur 22. La partie où la partie de réception de charge 53 est formée, n'est pas limitée à l'élément de fixation 62, et la partie de réception de charge 53 peut être prévue au niveau d'autres éléments fixant le bras inférieur 130 au plancher de véhicule 12. Conformément à l'invention, le dispositif de siège de véhicule comporte l'élément de raccord qui relie la partie arrière du bras inférieur au dispositif d'inclinaison et la partie de réception de charge qui reçoit la charge par un contact avec l'un du bras supérieur, du dispositif d'inclinaison et de l'élément de raccord lorsque la charge ascendante est transmise à la partie arrière du bras inférieur depuis l'élément de raccord. Par conséquent, même si la charge provoquée par la collision du côté arrière est transmise au bras inférieur, la charge peut être reçue par la partie de réception de charge qui est en contact avec l'un du bras supérieur, du dispositif d'inclinaison et de l'élément de raccord, et la charge excessive n'est pas exercée sur la partie arrière du bras inférieur. Donc, il n'est pas nécessaire d'améliorer la résistance du bras inférieur et la forme du bras inférieur peut être simple en étant facile à former, résultant en une réduction de coût du bras inférieur et donc du dispositif de siège de véhicule. En outre, le dispositif de levage de siège est prévu au niveau du plancher de véhicule pour déplacer le coussin de siège vers le haut et vers le bas, et le dispositif de levage de siège comprend des éléments de liaison prévus au niveau des bras inférieurs gauche et droit et une barre de couple transmettant le couple depuis l'un des éléments de liaison à l'autre des éléments de liaison. La partie de réception de charge est formée par la barre de couple. Donc, la charge transmise au bras inférieur en raison de la collision du côté arrière peut être reçue en utilisant le composant, qui est en réalité utilisé pour le dispositif de levage de siège, et il est possible d'empêcher la charge excessive d'être exercée sur la partie arrière du bras inférieur avec une configuration simple. Encore en outre, la partie de réception de charge est prévue au niveau de l'élément de fixation fixant le bras inférieur au côté du plancher de véhicule. Donc, l'invention est facilement appliquée au dispositif de siège de véhicule qui ne comporte pas de dispositif de levage de siège ayant une configuration simple selon laquelle la partie de réception de charge est prévue au niveau de l'élément de fixation. Encore en outre, la partie de réception est prévue au niveau de l'élément de fixation fixant le rail supérieur de l'élément de réglage de coulissement de siège, qui est prévu au niveau du côté du plancher de véhicule, au bras inférieur. Donc, il est possible d'empêcher la charge excessive d'être exercée sur la partie arrière du bras inférieur dans le dispositif de siège de véhicule qui ne comporte pas le dispositif de levage de siège sans augmenter le nombre des composants. Encore en outre, l'élément de fixation est constamment en contact avec la partie de réception de charge. Donc, la charge transmise du fait de la collision du côté arrière peut être directement reçue par la partie de réception de charge avec une faible déformation de la partie arrière du bras inférieur. Pour cette raison, il n'est pas nécessaire d'améliorer la résistance du bras inférieur. Les principes des modes de réalisation préférés et du mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description précédente. Cependant, l'invention, qui est destinée à être protégée, n'est pas conçue comme étant limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, les modes de réalisation décrits ici doivent être considérés comme illustratifs plutôt que limitatifs. Des variantes et des modifications peuvent être réalisées par d'autres, et des équivalents employés, sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément prévu que l'ensemble de tels variantes, modifications et équivalents qui s'inscrivent dans l'esprit et la portée de la présente invention telle qu'elle est définie dans les revendications, soit englobé de cette manière
Un dispositif de siège de véhicule, qui comprend une paire de bras inférieurs (30, 30/130, 130) fixés à un coussin de siège (15), une paire de bras supérieurs (41, 41) fixés à un dossier de siège (16), chacun des bras supérieurs étant pivoté par un arbre de rotation (46) sur la partie arrière du bras inférieur correspondant, et un dispositif d'inclinaison (17) pour limiter et permettre la rotation des bras supérieurs (41, 41), caractérisé en ce qu'il comprend en outre,un élément de raccord (50) fixé à une partie arrière de chacun des bras inférieurs (30, 30/130, 130), etune partie de réception de charge (53) pour recevoir une charge descendante et étant amenée à s'engager avec au moins l'un du bras supérieur (41), du dispositif d'inclinaison (17) et de l'élément de raccord (50).
1. Dispositif de siège de véhicule comprenant : une paire de bras inférieurs espacés dans la largeur du véhicule (30, 30/130, 130) fixés à un coussin de siège (15), chacun des bras inférieurs ayant une partie arrière, une paire de bras supérieurs espacés dans la largeur du véhicule (41, 41) fixés à un dossier de siège (16), chacun des bras supérieurs étant pivoté par un arbre de rotation (46) sur la partie arrière du bras inférieur correspondant pour tourner par rapport à celui-ci, et un dispositif d'inclinaison (17) destiné à limiter et permettre la rotation du bras supérieur (41, 41), caractérisé en ce qu'il comprend en outre : un élément de raccord (50) fixé à la partie arrière de chacun des bras inférieurs (30, 30/130, 130), et une partie de réception de charge (53) prévue au niveau de l'un des bras inférieurs (30, 30/130, 130) pour recevoir une charge descendante, lorsque la charge descendante est transmise de l'élément de raccord (50) à la partie arrière de l'un des bras inférieurs, en étant amenée à s'engager avec au moins l'un du bras supérieur (41), du dispositif d'inclinaison (17) et de l'élément de raccord (50). 2. Dispositif de siège de véhicule selon la 1, dans lequel l'élément de raccord (50) est suffisamment souple pour recevoir la charge. 3. Dispositif de siège de véhicule selon la 1, comprenant en outre un dispositif de levage de siège (13) destiné à déplacer le coussin de siège verticalement, le dispositif de levage de siège comprenant une paire d'éléments de liaison espacés dans la largeur du véhicule (31, 31, 32, 32), chacun des éléments de liaison étant pivoté à ses deux extrémités sur le rail supérieur correspondant (23) et le coussin de siège (15), respectivement, une barre de couple (34) reliée entre la paire d'éléments de liaison pour transmettre un couple depuis l'un des éléments de liaison vers l'autre des éléments de liaison, la barre de couple servant de partie de réception de charge. 4. Dispositif de siège de véhicule selon la 1, dans lequel l'élément de raccord (50) est un arbre (53) établissant le raccord pivotant entre l'un des bras supérieurs 5 (41, 41) et la partie arrière du bras inférieur correspondant (30, 30/130, 130). 5. Dispositif de siège de véhicule selon la 3, dans lequel la barre de couple se présente sous la forme d'un 10 tube creux. 6. Dispositif de siège de véhicule selon la 1, dans lequel la partie de réception de charge est un élément de fixation (61, 62) reliant l'un des bras inférieurs (30, 30/130, 15 130) et une partie d'un plancher de véhicule.
B
B60
B60N,B60R
B60N 2,B60R 21
B60N 2/42,B60N 2/22,B60R 21/02
FR2892684
A1
VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN ACCESSOIRE ELECTRIQUE
20,070,504
-1- La présente invention se rapporte à un véhicule automobile comportant un accessoire électrique. L'invention concerne en particulier un véhicule comportant un accessoire électrique comportant une prise électrique adaptée à coopérer avec une fiche électrique, l'accessoire étant monté dans un caisson de carrosserie, entre une paroi extérieure et une paroi intérieure entre lesquelles un orifice d'accès est susceptible d'être ménagé par déplacement d'un moyen de fermeture du caisson. Dans certains véhicules, la fiche et la prise sont un connecteur électrique de l'accessoire qui est une serrure ou un lève vitre électrique. La fiche du connecteur peut être débranchée de la prise, ce qui permet à une personne, de faire descendre la vitre ou de commander la serrure pour pénétrer par effraction dans le véhicule, en branchant une fausse prise alimentée de façon adéquate. Un but de l'invention vise à améliorer la protection du véhicule contre les effractions. Un autre but est d'améliorer une prise de connecteur. L'invention a pour objet un véhicule automobile comportant un accessoire électrique comportant une prise électrique adaptée à coopérer avec une fiche électrique, l'accessoire étant monté dans un caisson de carrosserie, entre une paroi extérieure et une paroi intérieure entre lesquelles un orifice d'accès est susceptible d'être ménagé par déplacement d'un moyen de fermeture du caisson, caractérisé en ce qu'il comporte un volet mobile de protection qui s'étend entre la prise et l'orifice de manière à empêcher tout accès par ledit orifice à des contacts électriques de la prise lorsque la fiche n'est pas connectée. Avantageusement, l'accès aux contacts, typiquement pour la commande et/ou l'alimentation de l'accessoire, est protégé. Selon un aspect avantageux, le volet est articulé à pivotement entre une position fermée sur un puits de la prise lorsque la fiche n'est pas connectée et une position ouverte latéralement audit puits lorsque la fiche est connectée, des moyens élastiques étant adaptés à ramener le volet de sa position ouverte à sa position fermée. -2- Selon un aspect avantageux, l'axe de pivotement du volet est latéral par rapport à des contacts de la prise et en saillie par rapport à l'extrémité libre desdits contacts. Selon un aspect avantageux, le volet est un volet d'inviolabilité de prise d'une serrure de véhicule. Selon un aspect avantageux, le volet est placé au dessus d'une prise dont un puits contenant des contacts est sensiblement vertical, les contacts étant situés sous l'orifice. Selon un aspect avantageux d'un mode de réalisation, le volet est une lame élastique pliée. Selon un aspect avantageux d'un autre mode de réalisation, le volet est une plaquette avec un ressort de rappel. Selon un aspect avantageux, le moyen d'obturation du caisson est un lécheur extérieur d'une vitre adaptée à coulisser dans le caisson. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante des modes de réalisation non limitatifs de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en plan d'un caisson d'ouvrant d'un véhicule selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'un accessoire pour un véhicule selon l'invention, en position fermée d'un volet selon l'invention sur une prise de connecteur, - la figure 3 est une vue en perspective d'un accessoire pour un véhicule selon l'invention, en position ouverte du volet, - la figure 4 est une vue en coupe d'une variante du volet sur une prise de connecteur. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Les véhicules comportent fréquemment un caisson de carrosserie 10 comportant une paroi extérieure 12 accessible par une personne située hors du véhicule et une paroi intérieure 13 accessible par une personne située dans l'habitacle du véhicule. Une vitre 14 est fréquemment adaptée -3- à coulisser dans le caisson 10, à travers une fente 16 située entre la paroi extérieure 12 et la paroi intérieure 13. La vitre coulisse dans la fente entre une position de fermeture d'une fenêtre du véhicule et une position d'ouverture de la fenêtre. La fente 16 est aménagée sur la périphérie inférieure de la fenêtre. A la figure 1, le caisson 10 représenté est un caisson de porte 10 de la carrosserie du véhicule. La fenêtre est munie de la vitre coulissante 14 et est délimitée par un cadre dans lequel coulisse la vitre, le cadre étant fixé sur le caisson 10 en partie haute de ce dernier. Entre la fenêtre et la vitre 14, le cadre comporte des moyens d'étanchéité périphériques, lesdits moyens autorisant le coulissement de la vitre. En particulier, les moyens d'étanchéité comportent un joint 18 appelé lécheur de vitre sur le rebord horizontal bas de la fenêtre, au niveau de la fente 16, côté extérieur. Côté intérieur, il y a aussi un lécheur au niveau de la fente 16. Dans la position de fermeture, la vitre est en face de la fenêtre pour l'obturer, comme représenté à la figure 1. Un accessoire électrique, ici une serrure 20 est montée dans le caisson 10 de carrosserie, sensiblement sous la fente 16 et sous le lécheur 18. La serrure est montée dans le caisson 10, entre la paroi extérieure 12 et la paroi intérieure 13, entre lesquelles un orifice d'accès, en l'espèce la fente 16, est susceptible d'être ménagé par déplacement d'un moyen de fermeture du caisson, en l'espèce le lécheur extérieur 18. La serrure 20 est prévue pour être commandée, entre autre, par une unité de commande assurant le verrouillage centralisé de la porte. La serrure 20 comporte un connecteur 22, par exemple pour la relier à l'unité de commande. Le connecteur 22 comporte une prise électrique 22A adaptée à coopérer avec une fiche électrique 22B. La prise 22A comporte des contacts électriques 32 qui sont logés dans un puits 34. La serrure 20 comporte sur le connecteur 22 un volet mobile 30 de protection qui s'étend entre la prise 22A et l'orifice 16 de manière à empêcher tout accès par ledit orifice 16 aux contacts électriques 32 de la prise 22A lorsque la fiche 22B n'est pas connectée. Le volet 30 est un volet d'inviolabilité de prise 22A de la serrure 20. -4- Le volet 30 est articulé à pivotement entre une position fermée (figure 2) sur le puits 34 de la prise 22A lorsque la fiche 22B n'est pas connectée et une position ouverte (figure 3) latéralement audit puits 34 lorsque la fiche est connectée. Des moyens élastiques sont adaptés à ramener le volet de sa position ouverte à sa position fermée. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 2 et 3, le volet mobile est une plaquette mobile 30A. Une charnière et un ressort de rappel non représenté relient la plaquette mobile 30A à une plaquette fixe 30B collée sur une portion de boîtier de la serrure 20 qui forme la prise 22A. L'axe de pivotement du volet 30 est latéral par rapport aux contacts 32 de la prise 22A et en saillie par rapport à l'extrémité libre desdits contacts, c'est-à-dire ici au dessus desdits contacts. Ici, la plaquette mobile 30A du volet mobile 30 est placée au dessus de la fiche 22A dont le puits contenant les contacts est sensiblement vertical. Dans le mode de réalisation de la figure 4, le volet 30 est une lame élastique pliée dont une portion basse est fixée sur la prise 22A et est partie haute est mobile avec un rappel automatique par élasticité. Avantageusement, pour avoir accès au puits 32, il faut ouvrir la partie mobile du volet 30, ce n'est normalement possible qu'en démontant une partie d'habillage intérieur du caisson. Du fait de la présence du volet, l'accès aux contacts par une personne voulant entrer par effraction est rendu quasiment impossible en accédant par la fente 16. Avantageusement, si une prise selon l'invention est montée sur un véhicule ne nécessitant pas l'utilisation de la fiche, par exemple su la serrure n'est pas commandée électriquement, il est possible d'utiliser le boîtier d'un modèle à commande électrique, le volet permettant de garder le puit fermé
Véhicule automobile comportant un accessoire électrique (20) comportant une prise électrique (22A) adaptée à coopérer avec une fiche électrique (22B), l'accessoire étant monté dans un caisson de carrosserie, entre une paroi extérieure et une paroi intérieure entre lesquelles un orifice d'accès est susceptible d'être ménagé par déplacement d'un moyen de fermeture du caisson, caractérisé en ce qu'il comporte un volet mobile (30A) de protection qui s'étend entre la prise (22A) et l'orifice de manière à empêcher tout accès par ledit orifice à des contacts électriques (32) de la prise (22A) lorsque la fiche (22B) n'est pas connectée.
1. Véhicule automobile comportant un accessoire électrique (20) comportant une prise électrique (22A) adaptée à coopérer avec une fiche électrique (22B), l'accessoire étant monté dans un caisson (10) de carrosserie, entre une paroi extérieure (12) et une paroi intérieure (13) entre lesquelles un orifice d'accès (16) est susceptible d'être ménagé par déplacement d'un moyen de fermeture (18) du caisson, caractérisé en ce qu'il comporte un volet mobile (30A) de protection qui s'étend entre la prise (22A) et l'orifice (16) de manière à empêcher tout accès par ledit orifice (16) à des contacts électriques (32) de la prise (22A) lorsque la fiche (22B) n'est pas connectée. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que le volet (30A) est articulé à pivotement entre une position fermée sur un puits (34) de la prise (22A) lorsque la fiche (22B) n'est pas connectée et une position ouverte latéralement audit puits lorsque la fiche est connectée, des moyens élastiques étant adaptés à ramener le volet de sa position ouverte à sa position fermée. 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que l'axe de pivotement du volet (30A) est latéral par rapport à des contacts (32) de la prise (22A) et en saillie par rapport à l'extrémité libre desdits contacts. 4. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet (30A) est un volet d'inviolabilité de prise (22A) d'une serrure (20) de véhicule. 5. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet (30A) est placé au dessus d'une prise (22A) dont un puits (34) contenant des contacts (32) est sensiblement vertical, les contacts (32) étant situés sous l'orifice (16). 6. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet est une lame élastique pliée. 7. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le volet est une plaquette avec un ressort de rappel. 8. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'obturation du caisson est un lécheur extérieur d'une vitre adaptée à coulisser dans le caisson.
B
B60
B60R
B60R 25,B60R 16
B60R 25/00,B60R 16/03
FR2888028
A1
FEUX TRICOLORES INTELLIGENTS ( FTI )
20,070,105
Pour endiguer les embouteillages sur les ronds point, je propose des feux tricolores intelligents dont le fonctionnement est basée sur le calcul de données transmises aux calculateurs par un ensemble de capteurs qui évaluent la disponibilité des véhicules sur à une intersection et aussi le taux d'écoulement des véhicules ainsi que les situations d'état bloquant au niveau des intersections. Ce principe s'appuie sur les observations faites sur les agents de régulation de la circulation en action au heures de pointe. Ce qui crée les inter blocages aux intersections, c'est plus le manque d'une gestion efficiente de l'écoulement des véhicules qu'une 10 question de surcharge des axes routiers. Les conséquences des inter blocages sont importantes: véhicules prioritaires pompier;ambulance; police; etc.-qui subissent de telles situations. accidents, pertes de temps. La prise en charge à temps de la régulation depuis un point A jusqu'à 15 un point Z, permettrait de juguler une bonne partie du flot des véhicules aux heures de fortes affluences. Les paramètres de fonctionnement du système sont les suivants: 1 ) un capteur placé au dessus de chaque feu évalue dans son viseur une certaine marge ( à définir) d'espace nécessaire entre le dernier 20 véhicule qui quitte son champ de vision et sa propre position. Ces données sont transmises au calculateur qui détermine s'il maintien le feu au rouge ou s'il le passe au vert.. si un feu passe au vert cela implique que le 2è et/ou le 3è et/ou le 4è et/ou le n-è feux restent au rouge. Le calcul est fait au niveau de chaque feu et seulement en fonction des données transmises par chaque capteur. 2 ) Une élection est faite du feu qui serait resté le plus longtemps au rouge au bout d'une certaine temporisation (à définir) qui laisse donc écouler ses véhicules soit en utilisant la temporisation d'alternance 30 normale ou en fonction de nouvelles données transmises au calculateur qui détermine si le feu reste au vert ou passe au rouge afin de laisser écouler les véhicules dans une direction ou dans l'autre selon la disposition des yeux du capteur. 3 ) En cas de normalisation de la situation, tous les feux reviennent 35 aux paramètres de temporisation d'alternance normale. 4 ) Les valeurs (marge de décongestionnement) sont configurées sur chaque capteur de façon autonome. 5 ) A définir, les combinaisons d'élection du feu qui a les paramètres les plus favorables à son passage au vert dans la direction (2) la moins 40 chargée
The traffic lights (Feu 1, Feu 2, Feu 3, Feu 4) located at the corners of a road intersection are fitted with sensors (5) that evaluate the degree of congestion and transmit data to a computer which determines the sequence of the lights. The data takes into account vehicles (2) waiting to turn, lines of traffic (3) blocking the intersection and the volume of waiting traffic (7). Once the congestion is relieved the traffic signal sequence returns to normal.
Revendications 1. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque feu tricolores est surmonté d'un capteur (5) qui évalue la mare décongestionnement et transmet les paramètres au calculateur (8) qui détermine l'alternance des feux. 2. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les feux sont tour à tour élus au bout d'une certaine fenêtre de temporisation (invariable) indépendamment de l'évaluation faite par le calculateur et caractérisé en ce que une autre fenêtre de temporisation d'écoulement de véhicules est accordée au feu élu et caractérisé en ce que le feu élu utilise sa temporisation en fonction de la disponibilité de la marge de décongestionnement (3) et caractérisé en ce que l'utilisation de la temporisation d'évacuation de véhicules peut être inférieure ou égale à la taille de la fenêtre. et caractérisé en ce que dans le cas de normalisation de la situation, tous les feux reviennent aux paramètres de temporisations d'alternance normale. 3. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le feu qui serait resté le plus longtemps au rouge est élu pour passer au vert tout en prenant en compte le calcul de la marge de décongestionnement (3). Le feu est maintenu au rouge malgré sa durée dans position si les paramètres de décongestionnement ne lui sont pas favorables. 4. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la courbe de vision du capteur (2) détermine le sens d'évacuation des véhicules. 5. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les données informatiques sont transportées par le câble électrique.
G
G08
G08G
G08G 1
G08G 1/095
FR2892470
A1
SYSTEME DE DEMARRAGE A IMPULSION UNIQUE POUR MOTEUR THERMIQUE
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif électrique composé de : 3 relais 12 volts (RP), (R1), (R2) et d'une doide (D) permettant de mettre un contact et d'actionner un relais de démarreur par un seul et unique signal électrique afin de démarrer un moteur thermique sur lequel peut être installé ce dispositif. Généralement pour démarrer un moteur on met sous tension ses différents organes à l'aide d'un contact à clef puis on actionne le démarreur avec ce même contact en tournant d'un cran de plus la clef, ce qui impose à l'utilisateur de faire usage d'une clef pour démarrer le véhicule ou le groupe sur lequel est monté ce moteur. Le système selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient car il prend en charge : - le contact du moteur thermique en commutant sur sa sortie la borne (CG) toutes les bornes auparavant commutées à la clef de contact permettant l'allumage, 1' injection et touts les autres organes habituellement alimentés lorsqu il s'agit d'une automobile. - le lancement du moteur thermique en actionnant le démarreur commuté à sa sortie la borne (CD). Le système s'alimente aux bornes positives (B+) et négatives (B-) de la batterie du moteur qu'il commande et est contrôlé par un utilisateur qui peut envoyer soit : une impulsion dite de démarrage via com 1 (Cl) - une impulsion dite de coupure via com 2 (C2) (Cl) et (C2) peuvent être reliés à un tout autre dispositif électrique ou électronique commandé par un utilisateur ou un automate capable d'envoyer une impulsion positive de 12 volts ou de 0 volt sur un laps de temps donné. Ce dispositif peut être un système radio, infrarouge, satellite, fibre optique permettant donc de commander la mise en tension et le démarrage d'un engin comportant un moteur thermique : voitures, camions, groupes électrogènes, chariots élévateurs, compresseurs, ceci à toute distance. La diode (D) est traversée par un courant résultant d'une impulsion positive 12 volts envoyée par l'utilisateur à sa borne (Cl). Le relais (RP) reçoit donc cette impulsion à sa borne (Cl'), le courant qui traversera la bobine composant le relais (RP) induira un champ magnétique qui fermera le circuit entre (B+) et (C3) fig 3 alimentant ainsi (Cl') en passant par les bornes (C4) et (C5) du relais (RI) [(R1) étant un relais inverseur, lorsqu'il est au repos son circuit est fermé entre ses bornes (C4) et (C5)] se faisant, l'impulsion à (C1) n'est plus nécessaire pour maintenir le relais (RP) commuté. Le relais (RP) étant commuté il alimente les relais (R1) et (R2) par la connexion de la borne (C3) avec (C4), (C6) et (C7). Il y a par conséquent à la borne (C7) du relais (R2) une tension de 12 volts qui permet par induction magnétique la commutation des bornes (B+) et (CG) ce qui mettra le contact du groupe ou dispositif concerné. Une impulsion positive de 12 volts provenant de la borne de batterie (B+) d'au moins un dixième de seconde envoyée par l'utilisateur à la borne (Cl) suffit pour commuter les relais (RP) et (R2) et donc mettre un contact. Si l'utilisateur fait durer cette impulsion au dela d'un dixième de seconde, le courant qui en résultera alimentera le démarreur du moteur par la borne (CD), reliée à (C1). Une impulsion de masse provenant de la borne de batterie (B-) d'au moins un dixième de seconde à la borne (C2) du relais (RI) ouvre le circuit entre les bornes (C4) et (C5) par le champ magnétique induit ce qui coupe le contact du groupe ou du dispositif concerné ainsi que le système lui-même
Le système comporte un relais qui, une fois reçu une impulsion dite de démarrage reste sous tension et alimente les organes permettant l'allumage et le fonctionnement du moteur ainsi que tous les circuits alimentés généralement par un contact à clef. Par ailleurs le système utilise cette même impulsion de démarrage pour actionner le relais du démarreur afin de lancer le moteur à partir d'une seule et même impulsion.Une deuxième impulsion dite de coupure commande la mise hors tension du relais ce qui ouvre le circuit alimentant tous les organes et donc coupe le moteur. L'impulsion de démarrage doit être maintenue suffisamment longtemps pour que le moteur passe de son état d'arrêt et hors tension à son état de marche et alimenté.La durée de l'impulsion de démarrage à (C1) étant définie et contrôlée par l'utilisateur peut être brève de façon à mettre uniquement le contact et alimenter tout les circuits d'un ensemble si besoin est. Elle peut être plus longue permettant aussi de démarrer le moteur faisant parti de cet ensemble.Une brève impulsion à (C2) coupe le contact et donc le moteur.
1) Système de démarrage à impulsion unique caractérisé en ce qu'il se compose de 3 relais (RP), (R1), (R2) et d'une diode (D), la sortie de la diode (D) étant reliée à l'entrée du relais (RP) dont la sortie (C3) est reliée aux relais (R1) et (R2). 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que le relais (RP) se ferme entre ses bornes (B+) et (C3) lorsqu'il reçoit une impulsion positive de 12 volts à sa borne d'entrée (C1'), provenant de la diode (D) qui a reçu elle-même cette impulsion à sa borne d'entrée (Cl). 3) Système selon la 2 caractérisé en ce que le relais (RP) reste fermé après la fin de l'impulsion provenant de la diode (D), par le fait qu'il reçoit à sa borne d'entrée (C1') une tension positive de 12 volts provenant de sa borne de sortie (C3). 4) Système selon la 3 caractérisé en ce que la liaison entre les bornes (C3) et (C1') du relais (RP) se fait en passant par les bornes (C4) et (C5) du relais (RI) fermé lorsqu'il est hors tension. 5) Système selon la 2 caractérisé en ce que le relais (RP) lorsqu'il est fermé alimente par sa borne de sortie (C3) les relais (R1) et (R2) aux bornes (C4), (C6) et (C7). 6) Système selon la 5 caractérisé en ce que le relais (R2) se ferme entre ses bornes (B+) et (CG) lorsqu'il est alimenté à sa borne d'entrée (C7). 7) Système selon la 6 caractérisé en ce que la borne (CG) du relais (R2) relie toutes les bornes permettant de mettre le contact de l'ensemble ou du groupe que l'on veut démarrer. 8) Système selon les 2 et 6 caractérisé en ce que (B+) correspond à la borne positive de la batterie de l'ensemble ou du groupe que l'on veut démarrer. 9) Système selon la 4 caractérisé en ce que le relais (R1) s'ouvre lorsqu'il reçoit une brève impulsion de 0 volt à sa borne d'entrée (C2) et ouvre le circuit entre les bornes (C3) et (Cl') du relais (RP) , ce qui coupe le contact de l'ensemble ou du groupe concerné ainsi que le système lui-même. 10) Système selon la 3 caractérisé en ce que l'impulsion positive 12 volts à la borne (Cl) de la diode (D), reliée au relais de démarreur de l'ensemble ou du groupe concerné, permet de lancer le moteur de celui-ci, lorsque la durée de cette impulsion dépasse une valeur prédéterminée. 11) Système selon la 10 caractérisé en ce que la diode (D), à sa borne (Cl), bloque le courant provenant du relais (RP) fermé et protège donc le démarreur (de l'ensemble ou du groupe) d'un actionnement permanent.
F
F02
F02N
F02N 11
F02N 11/08
FR2890325
A1
MACHINE-OUTIL MUNIE D'UN DISPOSITIF DE PREPARATION AU BRIDAGE EN TEMPS MASQUE, UTILISANT DES VENTOUSES DOUBLE FACE
20,070,309
La présente invention concerne une . Sur les machines-outils à commande numérique destinées principalement à l'usinage des plans de cuisine et de salle de bains, les pièces à usiner sont habituellement bridées au moyen de ventouses double face. Celles-ci sont disposées entre le dessous de la pièce à usiner et le dessus de la table de la machine-outil, et sont généralement en nombre important de manière à immobiliser parfaitement la pièce lors de son usinage, pour avoir une bonne qualité de travail. Ces ventouses, par un système de dépression, permettent la fixation de la pièce de manière à ce que la machine-outil puisse évoluer sur les quatre côtés et la face supérieure de la pièce à travailler, sans que l'opérateur risque de collision avec le dispositif de bridage. La mise en place de ces ventouses avant l'usinage de la pièce se fait généralement manuellement ou de façon semi-automatique avec la broche de la machine sur sa propre table, c'est-à-dire lorsque la machine est à l'arrêt. Par ailleurs, l'opérateur doit choisir la position des ventouses de bridage en fonction des usinages à effectuer. La mise en place de ces ventouses et de la pièce à usiner représente une perte de temps, et par conséquent une augmentation du prix de revient de la pièce. L'invention se propose de remédier aux inconvénients précités en proposant une machine-outil permettant en parallèle l'usinage d'une pièce et la mise en place de ventouses ainsi qu'une autre pièce, sur une table annexe. Des ventouses équipées de billes porteuses escamotables permettent le transfert de la prochaine pièce à travailler sous la machine afin d'éviter tout arrêt prolongé de celle-ci. A cet effet, la présente invention a pour objet une machine-outil constituée d'une table de travail, caractérisée en ce qu'elle est munie d'une table de préparation, attenante à ladite table de travail, destinée à la mise en place des ventouses de bridage pour une pièce à usiner, parallèlement à l'usinage en cours sur une autre pièce. On comprendra mieux l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une représentation de la machine-outil sur laquelle peuvent être utilisées les ventouses selon l'invention, - la figure 2 est une représentation de la ventouse en position de transfert, la figure 3 est une représentation de la ventouse en position de bridage, - la figure 4 est une représentation de la ventouse lors de son bridage avec le dessous de la pièce à usiner. La machine-outil 1 selon l'invention est constituée d'une table de travail la sur laquelle une pièce 4 est usinée. Une seconde table 1 b, destinée à la préparation de la pièce 4, est disposée dans la continuité de la table de travail 1 a. La table de préparation 1 b est destinée à la mise en place des ventouses de bridage. Ces dernières sont des ventouses double face, permettant un bridage de la pièce sur la table. La mise en place des ventouses est réalisée par leur positionnement préalable sur la table de préparation lb. Une dépression envoyée dans la ventouse de bridage 2 permet la liaison de la ventouse avec le dessous de la pièce 4. Un second type de ventouses 3, destinées particulièrement au transfert de la pièce 4, est également liée à la pièce 4 à usiner. La réalisation du bridage sera expliquée dans la suite de la description. L'installation des ventouses 2 et 3 est réalisée indépendamment du fonctionnement de la machine-outil 1, ce qui permet à la fois la préparation d'une pièce, tandis qu'une autre pièce est en cours d'usinage. Une fois la mise en place des ventouses de bridage 2 et de transfert 3 réalisée, la pièce 4 à usiner, disposée préalablement sur la table de préparation 1 b, est transférée jusqu'à la table de travail 1 a de la machine-outil. Le bridage de la pièce 4 avec les ventouses 2 et 3 est maintenu lors du transfert. La liaison de la pièce 4 avec la table 1 a est ensuite réalisée par envoi d'une dépression dans le corps d'alimentation 3d des ventouses. La pièce 4 est alors prête à être usinée. La création d'une pression ou d'une dépression dans les ventouses 2 et 3 est réalisée par des moyens classiques qui ne font pas l'objet de la présente invention, et ne seront donc pas plus détaillés. La ventouse de bridage 2 est une ventouse double face, permettant ainsi sa liaison à la fois avec le dessous de la pièce 4 au niveau de sa face supérieure, tandis que sa face inférieure permet le bridage avec la table de travail la. La ventouse de bridage/transfert 3 est également double face de manière à assurer une liaison avec la face inférieure de la pièce 4 au niveau de sa face supérieure. Sa face inférieure permet quant à elle soit le bridage avec les tables la ou 1 b, soit le transfert de la table de préparation 1 b vers la table de travail la. La ventouse 3 est constituée d'un corps 3a, dont la forme est de préférence cylindrique. Toute autre forme appropriée pourra également être utilisée. La face supérieure 3b de la ventouse 3 comprend une ventouse à lèvre, destinée à son contact avec le dessous de la pièce 4 à usiner. Sa face inférieure 3c est munie d'un joint torique pour sa liaison avec les tables de travail 1 a ou de préparation la. La ventouse de bridage/transfert 3 présente également deux alimentations 3d et 3d' destinées à mettre sous pression ou dépression respectivement la face inférieure 3c et la face supérieure 3b de la ventouse 3, assurant ainsi respectivement le transfert ou le bridage. Le corps 3a de la ventouse 3 est constitué d'un piston 3 g dont la partie inférieure comprend une bille porteuse 3h. Le mouvement du piston 3g est limité par un circlips (non représenté) ; il est réalisé par coulissement dans son logement et permet à la bille porteuse 3h d'être en retrait ou en contact avec les tables 1 a ou 1 b, permettant ainsi sa liaison ou non. La bille 3h en position sortie dépasse de la face inférieure 3c de la face inférieure 3c de la ventouse 3. L'alimentation 3d de la face inférieure 3c de la ventouse 3 présente un clapet anti-retour 3f destiné soit à actionner le piston 3g dans le cas d'une pression qui engendre la sortie de la bile porteuse 3h, soit à assurer le bridage entre la face inférieure 3c et les tables 1 a ou 1 b dans le cas d'une dépression. Une dépression créée sur la face supérieure 3b de la ventouse 3 permet sa liaison par bridage avec la pièce 4 à usiner, tandis qu'une dépression sur la face inférieure 3c permet d'obtenir son bridage avec les tables la ou 1 b. La double dépression exercée sur la ventouse 3, par les systèmes d'alimentation 3d et 3d', permet d'assurer un double bridage de la ventouse 3 sur les tables 1 a ou 1 b et sous la pièce 4 à usiner. Lorsque la dépression est créée sur sa face inférieure 3c grâce au système d'alimentation 3d, la ventouse 3 est bridée au niveau de la table la ou 1 b. Le piston 3g remonte dans son logement, entraînant la bille porteuse 3h avec lui. De ce fait, la bille 3h n'est plus en contact avec la table la ou 1 b; elle est en position escamotée, permettant ainsi la liaison de la ventouse 3 avec la table la ou lb. Une dépression grâce au système d'alimentation 3d' sur la face supérieure de la ventouse 3 lui permet de brider la pièce 4 à usiner, sur sa face inférieure 3c. Pour assurer le transfert de la pièce 4 de la table de préparation 1 b vers la table de travail 1 a, une pression est envoyée dans le système d'alimentation 3d de la ventouse 3. Cette pression ne se dirige pas vers la face inférieure 3c grâce au clapet anti-retour 3f, mais va vers la partie supérieure du piston 3g. Ainsi, le piston 3g descend dans son logement, et permet de faire sortir la bille porteuse 3h du corps 3a de la ventouse 3. Cette dernière sera ainsi en contact avec la table de préparation 1 b. La bille 3h est alors en position sortie, ce qui permet de décoller la ventouse 3 par rapport à la table de préparation 1 b. La pièce 4, bridée simplement avec les ventouses de type 2 et 3, peut alors être transférée vers la table de travail 1 a par roulement de la bille porteuse 3h. Après transfert, il reste simplement à injecter une dépression dans les ventouses de type 2 et 3 dans le système d'alimentation 3d pour assurer le bridage de la pièce 4 avec la table de travail 1 a, pour que ladite pièce puisse être usinée. Comme il ressort de la description, la présence de deux tables, l'une destinée à la préparation de la pièce à usiner et l'autre à l'usinage proprement dit, permet un gain de temps important, correspondant à la mise en place des ventouses et de la pièce. Ce gain de temps est optimisé également par le transfert de la pièce à usiner directement avec ses ventouses. Bien que l'invention ait été décrite avec des moyens de réalisation particuliers, elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits. 5
Machine-outil 1 constituée d'une table de travail 1a, caractérisée en ce qu'elle est munie d'une table de préparation 1b, attenante à ladite table de travail 1a, destinée à la mise en place des ventouses de bridage 2, 3 pour une pièce à usiner 4, parallèlement à l'usinage en cours sur une autre pièce 4.
Machine-outil 1 constituée d'une table de travail 1a, caractérisée en ce qu'elle est munie d'une table de préparation 1 b, attenante à ladite table de travail la, destinée à la mise en place des ventouses de bridage 2, 3 pour une pièce à usiner 4, parallèlement à l'usinage en cours sur une autre pièce 4. Machine-outil selon la 1, caractérisée en ce que les ventouses de bridage 3 sont munies d'un dispositif 3g, 3h permettant le transfert de la pièce 4 de la table de préparation 1 b vers la table de travail la. Machine-outil selon la 2, caractérisée en ce que ledit dispositif de la ventouse 3 est constitué d'un piston 3g coopérant avec une bille porteuse 3h, ayant une position sortie ou une position escamotée. Ventouse 3, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif 3d permettant en parallèle le bridage au niveau de la face inférieure de la pièce 4, et le transfert de ladite pièce 4. Ventouse 3, selon l'une des 2, 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit dispositif de bridage/transfert est constitué d'une source d'alimentation 3d' permettant d'envoyer une dépression sur la face supérieure 3b de ladite ventouse 3 pour son bridage avec la pièce 4, et une source d'alimentation 3d permettant d'envoyer soit une dépression sur la face inférieure 3c de la ventouse 3 pour le bridage avec les tables la ou lb, soit une pression sur la face supérieure du piston 3g coopérant avec la bille porteuse 3h pour le transfert de la pièce 4. Ventouse 3, selon la 4, caractérisée en ce que la source d'alimentation 3d est munie d'un clapet anti-retour 3f destiné à l'envoi d'une pression sur la face supérieure du piston 3g lorsque ladite ventouse 3 présente une dépression sur sa face supérieure 3b pour le bridage avec la pièce 4. 7 Ventouse 3, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le piston 3g remonte dans son logement avec la bille porteuse 3h lors de la mise en dépression sur sa face inférieure 3c. 8 Ventouse 3 selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le piston 3g descend dans son logement avec la bille porteuse 3h lors de l'envoi d'une pression sur la face supérieure du piston 3g. 9 Ventouse 3, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la bille porteuse 3h en position sortie assure le transfert de la pièce 4 par roulement. 20 25
B
B23,B25
B23Q,B25J
B23Q 3,B25J 15
B23Q 3/08,B25J 15/06
FR2891716
A1
PRESENTOIR A ETAGERES
20,070,413
La présente invention concerne un , notamment de type autoportant, comprenant un socle permettant son assise au sol, quatre montants verticaux et au moins une étagère de réception des produits. De tels présentoirs sont notamment utilisés pour la présentation de produits mis en vente dans la grande distribution , à savoir dans des grandes surfaces, des magasins de tout type, des aires d'exposition et autres. Généralement, ce type de présentoir doit pouvoir supporter un maximum de produits à exposer sur une surface au sol la plus réduite possible, tout en offrant une grande accessibilité aux produits et un champ de vision latérale important. De tels présentoirs servent notamment à la présentation temporaire de certains produits lors de lancement ou lors de promotions particulières et permettent de présenter les produits en dehors des rayons habituels, ce qui permet de les distinguer par rapport à l'ensemble des autres produits en rayon. De plus des présentoirs de ce genre peuvent également servir à la mise en vente de produits dans des lieux ne présentant pas de rayonnage classique tels que les entrées de 20 magasin, les lieux offrant habituellement des services et non des produits et similaires. De tels présentoirs peuvent notamment être constitués d'un socle en métal de forme parallélépipédique aux quatre coins duquel sont assemblés soit des tubes soit des cornières en L métalliques s'emboîtant sur les angles du socle, ces tubes et cornières 25 étant fixés généralement par vissage, clipsage ou soudage, les étagères étant ensuite rapportées et fixées entre les montants également par vissage, soudage ou clipsage. De tels présentoirs présentent l'inconvénient d'être lourds, ce qui peut être un frein à leur mise en place et sont surtout relativement coûteux à mettre en oeuvre du fait du matériau les constituant et du nombre de pièces nécessaires à leur montage. 30 On connaît également des présentoirs réalisés en matières plastiques dont les étagères peuvent être réalisées par exemple de manière à présenter à leurs quatre coins sur la face du dessous et la face du dessus un logement d'enfichage d'un tronçon de montant vertical, l'enfichage étagère/tronçons de montant permettant de monter le présentoir relativement facilement. Les logements peuvent être de forme circulaire ou ménagés en L, les tronçons de montant vertical étant de forme correspondante pour coopérer avec par simple enfichage. Les présentoirs de ce type s'ils sont simples à monter présentent quand même un inconvénient majeur qui est leur coût important du fait des formes spécifiques des pièces à réaliser par injection. En outre, la surface utile de chaque étagère est diminuée du fait de la place prise par les logements pour les tronçons de montant vertical. On a proposé également des présentoirs présentant un socle sur lequel sont assemblés des montants tubulaires, un tronçon tubulaire formant entretoise étant ensuite engagé sur chaque montant vertical, les quatre entretoises servant alors de surface d'appui pour une étagère également engagée sur les montants verticaux par l'intermédiaire d'orifices traversants ménagés aux quatre coins de ladite étagère. De nouvelles entretoises peuvent être à nouveau engagées sur les montants verticaux pour reposer sur le dessus de l'étagère et servir de surface d'appui à une nouvelle étagère. Si de tels présentoirs sont à la fois simples à mettre en oeuvre et économiques car pouvant notamment être réalisés en carton, ils présentent cependant certains inconvénients. En particulier, ils ne peuvent pas être utilisés pour des charges trop lourdes et la surface des étagères servant à recevoir les produits est réduite par la mise en place des entretoises aux quatre coins de l'étagère. La présente invention a donc pour but de pallier les inconvénients des présentoirs existants et de proposer un présentoir dont la réalisation est simple à mettre en oeuvre, d'un coût économique intéressant, pouvant être notamment réalisé en matériau économique comme le carton tout en présentant des qualités de solidité et de rigidité améliorées et un aspect esthétique satisfaisant. A cet effet, l'invention a pour objet un présentoir à étagères comprenant un socle en forme de parallélépipède droit permettant son assise au sol, quatre montants verticaux présentant respectivement la forme d'une cornière en L et au moins quatre éléments tubulaires formant entretoise engageables respectivement sur un montant vertical, et au moins une étagère, caractérisé en ce que les éléments tubulaires formant entretoise sont agencés pour constituer également des éléments de renfort et de maintien des montants verticaux. En effet, les montants verticaux en L sont positionnés de manière classique aux quatre coins du socle, l'angle droit du L tourné vers l'intérieur du socle et les ailes du L s'étendant parallèlement aux côtés du socle, aussi lorsque le présentoir porte des charges lourdes, les montants verticaux peuvent avoir tendance à plier vers l'intérieur du présentoir sous l'effet de charges lourdes. Ainsi, de manière avantageuse, les éléments formant entretoise ou entretoises selon l'invention lorsqu'elles sont engagées sur les montants verticaux du présentoir, contribuent à maintenir ces montant verticaux droits même sous l'effet de charges lourdes portées. De manière avantageuse, le présentoir selon l'invention présente un socle en forme de parallélépipède droit, de préférence rectangulaire, comportant des parois intérieures s'étendant selon les diagonales du socle et agencées pour ménager entre leurs extrémités et l'angle droit en regard un espace dans lequel peut se loger un montant vertical en forme de L. Ainsi de manière avantageuse, les montants verticaux en L sont fixés au socle par simple engagement dans ledit espace depuis un orifice ménagé en correspondance sur la face du dessus du socle, les parois intérieures du socle maintenant lesdits montants verticaux droits. Toutefois, il est entendu que les montants verticaux pourraient être fixés au socle par tout autre moyen classique connu tel que le vissage, le clipsage ou le collage sans sortir du cadre de l'invention. Ces montants verticaux peuvent être réalisés en matière plastique, en carton ou encore en métal. Selon une première forme de réalisation du présentoir selon l'invention, un élément tubulaire formant entretoise est constitué d'un tronçon tubulaire de section polygonale présentant au moins deux faces contiguës à angle droit et un organe en saillie à l'intérieur dudit tube ménagé en regard dudit angle droit, l'extrémité dudit organe en saillie et l'angle droit définissant un espace dans lequel se loge l'angle droit d'un montant vertical lorsque l'élément formant entretoise est engagé sur le montant vertical. Ainsi, le montant vertical ne peut pas se plier vers l'intérieur du présentoir, car il est en butée contre l'organe en saillie de l'élément formant entretoise qui le retient et l'empêche de plier vers l'intérieur. De préférence, le tronçon tubulaire est de section carrée et est réalisé à partir du pliage d'un flan présentant au moins cinq pans, quatre pans dudit flan formant le tronçon tubulaire à section carrée et un pan d'extrémité étant plié pour se loger en saillie dans le tronçon tubulaire de section carrée et former l'organe en saillie de l'élément formant entretoise. De manière encore plus préférée, le tronçon tubulaire de section carrée est réalisé par pliage d'un flan de six pans, les deux pans d'extrémité étant pliés de manière à s'étendre l'un contre l'autre à l'intérieur du tronçon tubulaire de section carrée pour former l'organe en saillie. De manière avantageuse, le tronçon tubulaire formant entretoise est de réalisation relativement simple tout en assurant le maintien et le renfort du montant vertical sur lequel il est engagé. De plus, cette entretoise ainsi formée et les montants verticaux en L assurent également une surface d'appui renforcée pour la réception d'une étagère sans qu'il soit nécessaire de limiter la surface utile de celle-ci ni de procéder à des découpes pour la mettre en place. On limite ainsi les pertes de matériaux liées à de telles découpes, notamment dans le cas de plaque de renfort en carton. Une telle entretoise peut notamment être constituée en carton, mais également en plastique, en métal. Selon une seconde forme de réalisation, l'élément formant entretoise présente une section transversale comportant au moins un angle droit contre lequel se loge l'angle droit d'un montant vertical en L sur lequel l'entretoise est engagée, ainsi que des zones de pincement dans lesquelles sont engageables les bords des ailes du montant vertical, lesdites zones de pincement étant reliées par une zone agencée pour permettre l'appui d'une étagère. De préférence, cette seconde forme de réalisation est obtenue sous forme d'une pièce en matière plastique injectée ou extrudée. On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence aux dessins en annexe dans lequel : les figures 1, 2, 3, 4, 5 et 6 représentent une vue en perspective latérale d'un présentoir selon l'invention lors des différentes phases de montage dudit présentoir ; les figures 7a, 7b et 7c représentent respectivement une vue en perspective d'une première forme de réalisation d'un élément formant entretoise pour un présentoir selon l'invention en cours de fabrication, avant montage et monté ; et la figure 8 représente une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation d'un élément formant entretoise pour un présentoir selon l'invention. Un présentoir P selon l'invention réalisé en carton est constitué d'un socle 1 en carton permettant l'assise au sol dudit présentoir P et recevant quatre montants verticaux 2 tels que des cornières en L également en carton. Le socle 1 en forme de parallélépipède droit est constitué de quatre parois verticales 1 a reliées à angle droit, éventuellement d'un fond et comporte en outre deux parois intérieures lb placées en diagonale. Les parois diagonales lb venant en regard des angles droits du socle 1, un espace est créé entre chaque extrémité des parois diagonales lb et un angle droit permettant l'insertion des montants verticaux en forme de L 2 engagés depuis la face du dessus du socle 1 jusqu'au fond de celui-ci, les parois en diagonale lb constituant des éléments de maintien des cornières 2 en L les empêchant de se plier vers l'intérieur du socle 1. La face du dessus du socle 1 pleine ou simplement pourvue d'une bande plane 1 c comme cela est visible aux figures 1 et 2, présente à ses quatre coins une ouverture 1d d'engagement pour un montant vertical 2 ménagée en correspondance de l'espace d'insertion des montants verticaux 2. Une fois, mis en place les quatre montants verticaux 2, on met en place une première étagère dite étagère de base sur la face du dessus du socle 1 pour recevoir les produits. Cette étagère est constituée de deux éléments également en carton, le premier étant un plateau 3 et le deuxième étant un plaque de renfort 4 positionnable dans le plateau 3. Le plateau 3 est constitué d'un support plan 3a pourvu d'un rebord périphérique vertical 3b qui servira au maintien des produits, ledit support plan 3a présentant à ses quatre coins des orifices traversants 5 permettant l'engagement dudit plateau 3 sur les montants verticaux 2 jusqu'à ce que le plateau 3 repose sur le socle 1. Le rebord périphérique vertical 3b du plateau 3 se loge par conséquent à l'extérieur des montants verticaux 2. Une fois le plateau 3 mis en place, on pose dessus la plaque de renfort 4, les angles de ladite plaque de renfort 4 se logeant dans les angles définis par les montants verticaux 2, sans qu'il soit nécessaire de les couper ou de façonner ladite plaque 4 comme cela était souvent nécessaire dans les étagères de l'état de la technique. On ne perd donc pas de surface de rangement avec une telle étagère et on limite les coûts de fabrication liés aux pertes de matériaux dues aux découpes auparavant. Une fois, l'étagère de base ainsi réalisée on engage sur chaque montant vertical 2 un élément formant entretoise 6. Cette entretoise 6 est constituée d'un tronçon tubulaire à section carrée obtenu à partir d'un flan de carton présentant 6 pans (figure 7a), plié pour former un tube de section carrée et de sorte que les pans d'extrémité 6a dudit flan soient repliés à l'intérieur dudit tronçon tubulaire, l'un contre l'autre pour former un organe en saillie 7 s'étendant selon une diagonale du tronçon tubulaire de section carrée en regard d'un angle droit 6b comme cela est visible à la figure 7b. L'espace 8 ménagé entre l'angle droit 6b et l'organe en saillie 7 reçoit l'angle droit du montant vertical 2 lors de l'engagement de l'élément formant entretoise 6 sur un montant vertical 2 (voir la figure 7c) tandis que l'angle opposé 6c et la face supérieure de l'organe en saillie 7 constitue une surface d'appui pour l'étagère à venir. L'organe en saillie 7 de l'élément formant entretoise 6 sert à maintenir et renforcer le montant vertical 2 empêchant celui-ci de se plier vers l'intérieur du présentoir P. Une fois les quatre éléments formant entretoise 6 montés sur les montants verticaux 2, on peut de nouveau mettre en place une étagère, c'est-à-dire un plateau 3 et une plaque de renfort 4, le plateau 3 venant en appui sur la face supérieure des entretoises 6 (voir la figure 5). On répète ainsi le montage jusqu'au nombre voulu d'étagères comme on peut le voir à la figure 6. On peut également prévoir ensuite un panneau de fond 9 rapportable sur le présentoir 10 une fois ce dernier monté et permettant notamment d'insérer des informations de tout type souhaité. A la figure 8 est représenté un second mode de réalisation de l'élément formant entretoise 6' dans lequel le maintien du montant vertical 2 est réalisé par le pincement 15 des bords dudit montant vertical 2. Ainsi, l'entretoise 6' présente une section transversale comportant au moins un angle droit 6'a contre lequel se loge l'angle droit d'un montant vertical en L sur lequel l'entretoise 6' est engagée, ainsi que des zones de pincement 6'b dans lesquelles sont engageables les bords des ailes du montant vertical, lesdites zones de pincement étant reliées par une zone 6'c agencée pour permettre 20 l'appui d'une étagère, par exemple sous forme d'un nouvel angle droit opposé au précédent 6'a. Enfin, l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation présentées de manière préférée et à la seule application envisagée de façon préférentielle : présentoir pour un 25 point de vente ou similaire. Elle trouve application dans de nombreux domaines.5
L'invention concerne un présentoir (P) à étagères comprenant un socle (1) en forme de parallélépipède droit permettant son assise au sol, quatre montants verticaux (2) présentant respectivement la forme d'une cornière en L et au moins quatre éléments tubulaires formant entretoise (6) engageables respectivement sur un montant vertical (2), et au moins une étagère. L'invention consiste en ce que les éléments tubulaires formant entretoise (6) sont agencés pour constituer également des éléments de renfort et de maintien des montants verticaux (2).Application pour la présentation de produits mis en vente dans la « grande distribution ».
1. Présentoir (P) à étagères comprenant un socle (1) en forme de parallélépipède droit permettant son assise au sol, quatre montants verticaux (2) présentant respectivement la forme d'une cornière en L et au moins quatre éléments tubulaires formant entretoise (6) engageables respectivement sur un montant vertical (2), et au moins une étagère, caractérisé en ce que les éléments tubulaires formant entretoise (6) sont agencés pour constituer également des éléments de renfort et de maintien des montants verticaux (2). 2. Présentoir selon la 1, caractérisé en ce que le socle (1) en forme de parallélépipède droit, de préférence rectangulaire, comporte en outre des parois intérieures (lb) s'étendant selon les diagonales du socle (1) et agencées pour ménager entre leurs extrémités et l'angle droit en regard un espace dans lequel peut se loger un montant vertical en forme de L (2), les montants verticaux (2) étant fixés au socle (1) par simple engagement dans ledit espace depuis un orifice (1d) ménagé en correspondance sur la face du dessus du socle (1). 3. Présentoir selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un élément tubulaire formant entretoise (6) est constitué d'un tronçon tubulaire de section polygonale présentant au moins deux faces contiguës à angle droit et un organe en saillie (7) à l'intérieur dudit tronçon tubulaire ménagé en regard dudit angle droit, un espace étant défini entre l'extrémité dudit organe en saillie et l'angle droit, dans lequel se loge l'angle droit d'un montant vertical (2) lorsque l'élément formant entretoise (6) est engagé sur le montant vertical (2). 4. Présentoir selon la 3, caractérisé en ce que le tronçon tubulaire (6) est de section carrée et est réalisé par pliage d'un flan présentant au moins cinq pans, quatre pans dudit flan formant le tronçon tubulaire à section carrée et un pan d'extrémité étant plié pour se loger en saillie dans le tronçon tubulaire de section carrée selon une diagonale dudit tronçon tubulaire (6) de section carrée et former l'organe en saillie (7) en regard d'un angle droit dudit élément formant entretoise (6). 8 5. Présentoir selon la 3, caractérisé en ce que le tronçon tubulaire (6) est de section carrée et est réalisé par pliage d'un flan de six pans, les deux pans d'extrémité (6a) étant pliés de manière à s'étendre l'un contre l'autre en saillie à l'intérieur du tronçon tubulaire de section canée (6) selon une diagonale dudit tronçon tubulaire (6) de section carrée et former l'organe en saillie (7) en regard d'un angle droit dudit élément formant entretoise (6). 6. Présentoir selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est réalisé en carton. 7. Présentoir selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément formant entretoise (6') présente une section transversale comportant au moins un angle droit (6'a) contre lequel se loge l'angle droit d'un montant vertical en L (2) sur lequel l'entretoise (6') est engageable, ainsi que des zones de pincement (6'b) dans lesquelles sont engageables les bords des ailes du montant vertical (2), lesdites zones de pincement étant reliées par une zone agencée (6'c) pour permettre l'appui d'une étagère. 8. Présentoir selon la 7, 20 caractérisé en ce qu'elle est obtenue sous forme d'une pièce en matière plastique telle qu'injectée, extrudée.
A
A47
A47F,A47B
A47F 5,A47B 47,A47B 55
A47F 5/00,A47B 47/06,A47B 55/06
FR2901835
A1
MENUISERIE POUR OUVERTURE DE BATIMENT DOTEE D'UN MOYEN D'AERATION ET D'ATTENUATION SONORE.
20,071,207
Domaine technique La présente invention se rapporte à une menuiserie pour ouverture de bâtiment comportant un châssis dormant et au moins un battant associé fonctionnellement, ladite menuiserie étant dotée d'un moyen de ventilation associé à un dispositif d'atténuation sonore. Etat de la technique On connaît de l'état de la technique des menuiseries intégrant des 10 moyens de ventilation. Typiquement ces moyens de ventilation sont constitués par des lumières traversantes définissant des passages d'aération par lesquels un mouvement d'air peut s'établir de l'intérieur vers l'extérieur de l'habitation et inversement. Ces lumières traversantes sont pratiquées dans le châssis du battant ou 15 de l'ouvrant. Ces lumières traversantes sur les faces du battant externe et interne à la construction, reçoivent respectivement une grille moustiquaire et un cache de propreté et de protection doté d'un clapet interne sous forme de lame mobile, apte à obturer totalement ou partiellement la lumière d'aération en cas de fort vent extérieur. 20 De tels moyens lorsque le battant est en position de fermeture, assurent une ventilation correcte entre l'extérieur et l'intérieur de l'habitation, mais en corollaire ils constituent une rupture dans la barrière phonique constituée par la menuiserie. Pour cette raison il est connu d'adjoindre à la menuiserie sur sa face interne à la construction, des boîtiers d'atténuation sonore placés en regard des 25 ouvertures d'aération. Divulgation de l'invention Problème technique Les boîtiers d'atténuation sonore sont particulièrement efficaces en termes de réduction de niveau de bruit mais en revanche leurs dimensions 30 relativement importantes confèrent à la menuiserie un aspect disgracieux rejeté par la clientèle. Solution technique La présente invention a pour objet de résoudre le problème sus évoqué en mettant en oeuvre une menuiserie avec moyen d'aération et moyen d'atténuation sonore intégré dans cette dernière. A cet effet la menuiserie selon la présente invention comprenant un châssis dormant fixé dans l'ouverture du bâtiment et au moins un battant associé au châssis dormant pouvant occuper une position de fermeture selon laquelle il est disposé dans l'ouverture que définit le châssis du dormant, lequel châssis est constitué par assemblage d'éléments longiformes caractérisé en ce que le châssis dormant comporte dans l'un au moins de ses éléments longiformes un perçage traversant débouchant d'une part sur l'une des faces dudit élément externe à l'habitation et d'autre part sur l'une des faces dudit élément interne à l'ouverture que définit ledit châssis, que le battant est doté d'un perçage traversant débouchant d'une part sur l'une de ses faces de rives et d'autre part sur l'une de ses faces internes à l'habitation, les dits perçages d'aération, lorsque le battant est en position de fermeture, étant en relation de communication par un intervalle entre la rive correspondante du battant et l'élément longiforme correspondant du châssis dormant et formant avec ledit intervalle une chicane. La forme de chicane en raison de la succession d'angles rentrant et saillant qu'elle présente et en raison de l'augmentation de la longueur du passage d'air au travers de la menuiserie engendre une atténuation importante de l'énergie sonore qui la traverse et ce sans réduire pour autant la capacité d'aération. De surcroît, l'atténuation sonore s'effectuant dans la menuiserie, l'esthétique de cette dernière est préservée. Selon une autre disposition de l'invention, chaque perçage présente au moins un coude. La forme de coude apporte une atténuation sonore supplémentaire sans pour autant s'opposer à une bonne aération. Selon une autre caractéristique de l'invention, pour encore augmenter le 30 degré d'atténuation sonore apporté par la chicane, l'un au moins des perçages d'aération formant cette dernière reçoit un élément d'absorption sonore. Selon un autre aspect de l'invention, l'élément d'absorption sonore est constitué par une paroi en apposée sur l'une des faces au moins du perçage d'aération correspondant. Dans la pratique, selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la paroi constitutive de l'élément d'absorption sonore sera constituée par une mousse de mélanine associée à une couche lourde en PVC. Avantages apportés Les essais techniques comparatifs effectués ont démontré que l'on obtient avec l'invention le même degré d'atténuation sonore que celui obtenu par adjonction d'un boîtier usuel. La menuiserie selon l'invention, tout en présentant une bonne isolation phonique conserve tout son esthétique. Brève description des dessins D'autres avantages buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation en se référant à la figure unique montrant une section droite de la menuiserie selon l'invention. Meilleur mode de réalisation de l'invention Telle que représentée, la menuiserie selon l'invention comprend un châssis dormant 1 prévu pour être engagé et fixé dans une ouverture d'un bâtiment et au moins un battant 2 supporté par le châssis dormant. Comme connu, le châssis dormant 1 est constitué par assemblage de deux montants verticaux à une traverse supérieure horizontale et à une traverse inférieure horizontale. Ces montants et traverses, longiformes, peuvent être réalisés en bois ou en toute autre matière appropriée. Ces éléments longiformes définissent un encadrement ou ouverture qui est obturé en totalité en position de fermeture du battant par ce dernier. Dans cette position, le battant 2 est engagé dans une feuillure périmétrique 10 pratiquée dans le cadre dormant. On remarque que le battant, par une bordure périphérique, vient en position de fermeture contre la périphérie de l'ouverture que délimite le châssis dormant. Ce battant pourra présenter, comme on peut le voir sur la figure jointe, une contre feuillure 20 venant se loger dans la feuillure 10 clu châssis dormant en position de fermeture du battant. Typiquement, le battant est constitué d'un châssis constitué par assemblage d'éléments longiformes tels que des traverses horizontales supérieure et inférieure et des montants verticaux. Ce châssis, de manière connue en soi, reçoit une ou plusieurs parois qui peuvent être des vitres. Conformément à l'invention, le châssis dormant 1 comporte dans l'un au moins de ses éléments longiformes, par exemple dans sa traverse supérieure, un perçage traversant 11 d'aération débouchant d'une part dans la face de ladite traverse, externe à l'habitation, et d'autre part dans la feuillure 10 que cette traverse présente. Le battant 2 dans sa traverse supérieure est également doté d'un perçage traversant 21 d'aération débouchant d'une part dans la contre feuillure 20 et d'autre part sur celle de ses faces interne à l'habitation. Les perçages d'aération du châssis dormant et du battant, lorsque ce dernier est en position de fermeture, sont en relation de cornmunication l'un avec l'autre par l'intermédiaire d'un intervalle 3 présent entre la feuillure 10 du châssis dormant 1 et la contre feuillure 20 du battant 2. En position de fermeture du battant 2, les perçages d'aération 11 du châssis du dormant et 21 du battant avec l'intervalle 3 présent entre la feuillure 10 et la contre feuillure 21, forment une chicane. Cette chicane engendre une atténuation sonore tout en préservant une bonne aération. Avantageusement chaque perçage d'aération 11, 21 présentera au moins un coude afin d'augmenter encore le degré d'atténuation sonore. Ainsi chaque perçage sera formé de deux segments de perçages à savoir un segment amont de perçage et un segment aval. Les termes amont et aval font référence au sens de propagation de l'onde sonore depuis l'extérieur du bâtiment vers l'intérieur. De préférence les segments de perçage amont et aval sont rectilignes. Toujours selon la forme préférée de réalisation, les deux segments de perçage sont perpendiculaires l'un à l'autre. Comme on peut l'observer, chaque segment de perçage est normal à la face dans laquelle il débouche. Ces dispositions permettent de simplifier la réalisation de chaque perçage d'aération. On observe que chaque perçage d'aération 11, 21 présente un segment de perçage horizontal et un segment de perçage vertical. Pour le perçage d'aération 11 pratiqué dans le châssis dormant 1, le segment de perçage amont est horizontal et le segment aval est vertical tandis que pour le perçage d'aération 21 pratiqué dans le battant, le segment de perçage amont est vertical et le segment de perçage est horizontal. On observe sur la figure unique que lorsque le battant 2 est en position de fermeture dans le châssis dormant, le segment de perçage aval du perçage d'aération 11 pratiqué dans le châssis dormant 1 est axialement aligné avec le segment de perçage amont du perçage d'aération 21 pratiqué dans le battant 2. Mais pour renforcer encore le pouvoir d'atténuation sonore de la chicane, les deux segments précités pourront décaler latéralement l'un par rapport à l'autre. Additionnellement pour renforcer encore le degré d'atténuation sonore de la chicane, l'un au moins des deux perçages d'aération est doté d'un élément 4 d'absorption de l'énergie sonore. Préférentiellement, pour un résultat optimal, les deux perçages d'aération 11, 21 seront dotés chacun d'au moins un élément d'absorption sonore 4. Chaque élément d'absorption sonore 4 sera avantageusement constitué par une paroi en matériau cellulaire. Cet élément sera apposé par collage ou autre moyen contre l'une des faces du perçage d'aération correspondant. Préférentiellement cet élément recouvrira totalement ladite face. A titre d'exemple, chaque élément d'absorption sonore 4 sera constitué par une mousse de mélanine associée à une couche lourde en PVC, mais il va de soi que toute autre matière appropriée pourra être utilisée. Comme on peut le voir sur la figure jointe, chaque élément d'absorption sonore 4 est disposé dans le segment vertical du perçage d'aération correspondant et est fixé par collage ou autre moyen à l'une des faces dudit segment. Additionnellement, le segment horizontal de chaque perçage d'aération 11, 21 recevra un élément d'absorption sonore du type décrit précédemment. En variante, chaque segment de chaque perçage d'aération 11, 21 recevra un manchon tubulaire en une matière apte à absorber l'énergie sonore. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet
La menuiserie pour ouverture de bâtiment est remarquable en ce que le châssis dormant (1) comporte dans l'un au moins de ses éléments longiformes, un perçage traversant (11) débouchant d'une part dans la face externe l'une des faces dudit élément, externe à l'habitation et d'autre part sur l'une des faces dudit élément interne à l'ouverture que définit ledit châssis, et que le battant (2) est doté d'un perçage traversant (21) débouchant d'une part sur l'une de ses rives latérales et d'autre part sur l'une de ses faces internes à l'habitation, les dits perçages d'aération (11, 21), lorsque le battant (2) est en position de fermeture, étant en relation de communication par un intervalle (3) entre la rive correspondante du battant et l'élément longiforme correspondant du châssis dormant et formant avec ledit intervalle une chicane.
Revendications 1/ Menuiserie pour ouverture de bâtiment comprenant un châssis dormant (1) fixé dans l'ouverture du bâtiment et au moins un battant (2) associé au châssis dormant (1) pouvant occuper une position de fermeture selon laquelle il est disposé dans l'ouverture que définit le châssis dormant, lequel châssis est constitué par assemblage d'éléments longiformes caractérisé en ce que le châssis dormant (1) comporte dans l'un au moins de ses éléments longiformes, un perçage traversant (11) débouchant d'une part dans l'une des faces dudit élément, externe à l'habitation et d'autre part sur l'une des faces dudit élément interne à l'ouverture que définit ledit châssis, et que le battant (2) est doté d'un perçage traversant (21) débouchant d'une part sur l'une de ses rives latérales et d'autre part sur l'une de ses faces internes à l'habitation, les dits perçages d'aération (11, 21), lorsque le battant (2) est en position de fermeture, étant en relation de communication par un intervalle (3) entre la rive correspondante du battant et l'élément longiforme correspondant du châssis dormant et formant avec ledit intervalle une chicane. 2/ Menuiserie selon la 1, caractérisé en ce que chaque perçage d'aération (11, 21) présente au moins un coude. 3/ Menuiserie selon la 2, caractérisé en ce que chaque perçage (11, 21) présente un segment aval de perçage et un segment amont de perçage ces deux segments étant perpendiculaires l'un à l'autre. 4/ Menuiserie selon la précédente, caractérisé en ce que le segment de perçage aval du perçage d'aération (11) pratiqué dans le châssis dormant (1) est axialement aligné avec le segment de perçage amont du perçage d'aération (21) pratiqué dans le battant (2), lorsque le battant est en position de fermeture dans le châssis dormant. 5/ Menuiserie selon la 3, caractérisé en ce que le segment de perçage aval du perçage d'aération (11) pratiqué dans le châssis dormant (1) est décalé latéralement par rapport au segment de perçage amont du perçage d'aération (21) pratiqué dans le battant (2), lorsque le battant est en position de fermeture dans le châssis dormant.6/ Menuiserie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'un au moins des perçages d'aération (11, 21) reçoit un élément (4) d'absorption sonore. 7/ Menuiserie selon la précédente, caractérisé en ce que 5 l'élément d'absorption sonore (4) est apposé sur l'une des faces au moins du perçage correspondant (11, 21).
E
E06
E06B
E06B 7
E06B 7/10
FR2893168
A1
SYSTEME D'ALARME POUR PISCINE
20,070,511
i L'invention a pour objet un apte à déclencher une alarme lors du franchissement d'au moins un moyen de détection périmétrique, notamment un faisceau ou un câble, s'étendant entre plusieurs poteaux disposés autour de la piscine. Un tel système est destiné plus particulièrement aux piscines enterrées et sert principalement à prévenir le risque de noyade des jeunes enfants en déclenchant une alarme, généralement une sirène, lorsqu'un enfant s'approche de la piscine et touche ledit câble ou "coupe" ledit faisceau (généralement un faisceau lumineux). Un surveillant averti par la sirène, peut io alors rattraper l'enfant, avant qu'il entre dans l'eau, ou sortir l'enfant de l'eau. Dans la présente demande, on emploie le mot surveillant pour désigner toute personne en mesure de surveiller un jeune enfant afin d'éviter qu'il se noie. Il peut s'agir d'une personne adulte, d'un adolescent, voire d'un enfant suffisamment âgé et responsable. Par ailleurs, on emploie le mot enfant pour 15 désigner l'enfant à surveiller. Contrairement aux barrières pour piscine conventionnelles en bois ou en plastique qui, pour être conformes aux normes de sécurité, doivent entourer la piscine et mesurer au moins 120 cm de haut, les systèmes d'alarme à faisceau ou à câble périmétrique ne dénaturent pas l'esthétisme et 20 l'environnement de la piscine. En outre, contrairement aux systèmes d'alarme immergés qui ne se déclenchent que lorsque l'enfant est déjà dans l'eau, les systèmes d'alarme de ce type se déclenchent avant que l'enfant entre dans l'eau, ce qui laisse plus de temps pour réagir. 25 On connaît déjà des systèmes d'alarme à faisceau lumineux périmétrique, mais ils présentent l'inconvénient d'être commandés par un interrupteur général permettant de mettre en marche (mise sous tension) ou d'arrêter (mise hors tension) l'ensemble du système. Cet interrupteur général se situe soit sur un tableau de commande 30 installé à distance de la piscine, soit sur une télécommande. Dans les deux cas, il est nécessaire d'arrêter le système pour franchir le faisceau et s'approcher de la piscine. Or, il est fréquent de ne pas remettre en marche le système après être sorti de la piscine, soit par oubli, soit par commodité lorsqu'on souhaite retourner se baigner. En outre, avec un système à 35 télécommande, il arrive qu'on laisse traîner celle-ci à la portée d'un enfant. 2 L'enfant peut alors se saisir de la télécommande et arrêter le système d'alarme. Dans tous ces cas de figure, le système d'alarme est arrêté pendant un certain temps t pendant lequel un enfant peut s'approcher et entrer dans la 5 piscine sans que personne n'en soit averti. Le document FR 2 860 092 prévoit en plus d'un interrupteur général, un système comprenant un dispositif de mise à l'arrêt momentanée avec remise en marche au bout d'un temps réglable approprié t' de 1 à 5 heures. Cette solution se révèle tout aussi insatisfaisante en terme de sécurité car un io enfant peut toujours accéder à la piscine et risquer de se noyer, pendant le temps t', plus ou moins long, qui précède la remise en marche automatique du système. L'invention a pour but de proposer un système d'alarme à faisceau périmétrique qui permette de limiter significativement le risque de noyade 15 des jeunes enfants en écourtant le laps de temps t" pendant lequel l'alarme ne peut pas se déclencher. Pour atteindre ce but, le système d'alarme de l'invention comprend un organe de commande devant être maintenu dans une certaine position, lors du franchissement dudit moyen de détection périmétrique, pour ne pas 20 déclencher l'alarme, cette alarme pouvant à nouveau être déclenchée dès que cet organe est relâché. Ainsi, le laps de temps t" est très court et correspond sensiblement au temps nécessaire au franchissement du moyen de détection périmétrique par le surveillant. L'invention a donc pour objet un système d'alarme pour piscine apte à 25 déclencher une alarme lors du franchissement d'au moins un moyen de détection périmétrique s'étendant entre plusieurs poteaux disposés autour de la piscine, caractérisé en ce qu'au moins un des poteaux est équipé d'au moins un organe de commande, mobile entre une position stable et une position instable, qui empêche le déclenchement de l'alarme tant qu'il est 30 maintenu dans sa position instable, le déclenchement de l'alarme étant à nouveau possible après que l'organe de commande ait regagné sa position stable. Ledit moyen de détection périmétrique peut être notamment un ou plusieurs faisceaux ou un ou plusieurs câbles. Si c'est un faisceau, il peut 35 s'agir d'un faisceau d'onde lumineuse ou autre. Si c'est un câble il peut s'agir 3 d'un câble tendu entre deux poteaux, capable de vibrer lorsqu'on le touche, où encore d'un câble sensible d'un autre type. On notera que ce moyen de détection périmétrique ne fait pas nécessairement tout le tour de la piscine. C'est en particulier le cas lorsque la piscine est bordée par un mur sur un ou plusieurs de ses côtés. Si la piscine est bordée par des murs sur tous ses côtés sauf un, deux poteaux peuvent suffir. Selon un exemple de système d'alarme selon l'invention, ledit moyen de détection est un faisceau, les poteaux du système sont équipés d'émetteurs io et de récepteurs de faisceau, et au moins une unité de commande coopère avec lesdits récepteurs et commande le déclenchement de l'alarme lorsqu'un desdits récepteurs ne reçoit plus de faisceau. Avantageusement, ladite unité de commande est désactivée lorsque ledit organe de commande est maintenu dans sa position instable. 15 Avantageusement encore, chaque poteau comprend : au moins un émetteur de faisceau, au moins un récepteur de faisceau et une unité de commande. Un tel système d'alarme s'utilise comme suit. D'abord, le système est mis en marche de manière continue, soit vingt quatre heures sur vingt 20 quatre, soit pendant toute la durée de présence d'un enfant autour de la piscine. Lorsqu'un surveillant souhaite entrer dans l'espace autour de la piscine, il vient se placer à coté d'un poteau équipé d'un (ou de plusieurs) organe de commande et actionne cet organe pour le faire passer de sa position stable à sa position instable. Dans la présente demande ladite 25 position stable est une position telle que lorsqu'on écarte manuellement l'organe de cette position et qu'on le lâche, il tend à revenir dans cette position. A l'inverse, pour faire passer et maintenir ledit organe dans sa position instable il est nécessaire d'exercer sur lui une force (par exemple on le pousse, on le tire ou on le tourne). Lorsqu'on lâche l'organe, il quitte cette 30 position instable (pour revenir dans sa position stable). Une fois l'organe de commande dans sa position instable, le système d'alarme est désactivé en ce sens que le déclenchement de l'alarme est empêché. En maintenant l'organe dans sa position instable, le surveillant franchit le (ou les) faisceau(x) périmétrique(s) correspondant. Une fois le (ou 35 les) faisceau(x) franchi(s), le surveillant relâche ledit organe qui regagne sa 4 position stable, ce qui provoque la réactivation du système d'alarme, en ce sens que le déclenchement de l'alarme est à nouveau possible. Lorsque le surveillant souhaite sortir de la piscine, il procède de la même manière. Ainsi, le système d'alarme est seulement désactivé pendant le laps de temps très court nécessaire au franchissement du (ou des) faisceau(x) par le surveillant, et est réactivé automatiquement ensuite. En outre, pendant ce laps de temps, le surveillant est nécessairement présent et est donc en mesure de vérifier qu'aucun enfant ne franchit le faisceau. Pour franchir le (ou les) faisceau(x) sans déclencher l'alarme, il est donc io nécessaire d'agir sur l'organe de commande. Avantageusement, en faisant en sorte que cet organe, accessible par un surveillant, ne soit pas accessible ou ne puisse pas être actionné correctement par un enfant, on est certain que l'enfant déclenchera l'alarme en franchissant le (ou les) faisceau(x) périmétrique(s) et qu'un surveillant sera averti du danger. 15 Ainsi, selon un premier mode de réalisation, ledit organe de commande est situé à une hauteur telle qu'un enfant, compte tenu de sa petite taille, soit dans l'incapacité d'atteindre cet organe. Avantageusement ledit organe de commande est situé à une hauteur supérieure ou sensiblement égale à 160 cm, hauteur inaccessible pour un enfant de moins de cinq ans. 20 Selon un deuxième mode de réalisation, ledit organe de commande est équipé d'une sécurité qui bloque cet organe dans sa position stable. Pour actionner un tel organe, il est donc nécessaire dans un premier temps d'enlever la sécurité et, dans un deuxième temps, d'entraîner l'organe de commande vers sa position instable. La complexité d'une telle manipulation 25 permet de garantir qu'un enfant en bas âge ne réussira pas à actionner l'organe de commande. Selon un troisième mode de réalisation, le poteau concerné comprend deux organes de commande disposés au voisinage l'un de l'autre, ces deux organes de commandes devant être maintenus simultanément dans leur 30 position instable, pour empêcher le déclenchement de l'alarme. Là encore, on part du principe qu'un enfant en bas âge ne réussira pas à actionner simultanément les deux organes de commande. Bien entendu, pour améliorer la sécurité du système, on peut combiner ces modes de réalisation entre eux. Par exemple, on peut prévoir un organe 35 de commande équipé d'une sécurité, situé à 160 cm du sol, ou plus haut. Selon un autre exemple de système d'alarme selon l'invention, ledit moyen de détection est un câble capable de vibrer lorsqu'on le touche. Ce câble est tendu entre les poteaux et ces poteaux sont équipés de détecteurs de vibration du câble et d'au moins une unité de commande qui coopère avec 5 ces détecteurs et commande le déclenchement de l'alarme lorsqu'un des détecteurs détecte une vibration. Un filet peut également être solidaire dudit câble. Par exemple, on peut envisager un système d'alarme pourvu de deux câbles, haut et bas, situés à des hauteurs différentes et entre lesquels s'étend un filet. Lorsqu'on touche io ce filet, les câbles vibrent et l'alarme se déclenche. On notera que la présence d'un câble bas est facultative et que le filet peut s'étendre ou non jusqu'au sol. Avantageusement, ladite unité de commande est désactivée lorsque ledit organe de commande est maintenu dans sa position instable. 15 Avantageusement encore, chaque poteau comprend : au moins un détecteur de vibrations et une unité de commande. Cet exemple de système d'alarme s'utilise comme celui précédemment décrit à la seule différence que pour franchir le câble et l'éventuel filet, il est nécessaire de l'enjamber ou de passer en dessous. Avantageusement, ce 20 câble est élastique de façon à pouvoir être soulevé ou abaissé lorsqu'on le franchit. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit de différents exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre non limitatif. Cette description fait référence aux 25 figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue de dessus représentant schématiquement un exemple de système d'alarme pour piscine selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de côté selon la flèche II du système d'alarme de la figure 1 ; 30 - la figure 3 est une vue de côté, analogue à la figure 2, d'un autre exemple de système d'alarme selon l'invention ; - la figure 4A et 4B sont des vues de détail, en coupe, suivant les repères IV des figures 2 et 3, montrant un premier exemple d'organe de commande ; 6 - les figures 5A et 5B sont des vues de détail, en perspective, qui montrent un deuxième exemple d'organe de commande ; - la figure 6 est une vue de détail, en perspective, qui montre un troisième exemple d'organe de commande. Les figures 1 et 2 représentent un système d'alarme 10 pour piscine 12 comprenant quatre poteaux 14 disposés autour de la piscine 12, entre lesquels s'étendent un faisceau périmétrique 16 et un obstacle tangible bas 18, notamment de type muret, treillis ou panneau, situé sous le faisceau 16. Le faisceau 16 est un faisceau lumineux visible ou non visible, par io exemple un faisceau infrarouge ou un faisceau laser. L'obstacle 18 a pour avantage d'empêcher un enfant de courir vers la piscine, celui-ci devant prendre le temps d'escalader l'obstacle. Dans l'exemple, la hauteur h de l'obstacle 18 est de 65 cm et le faisceau 16 est situé à 10 cm au dessus de cet obstacle, de sorte qu'un enfant escaladant 15 l'obstacle 18 coupe nécessairement le faisceau 16. Par ailleurs, cet obstacle 18 peut être utile pour empêcher l'accès à la piscine aux petits animaux terrestres. Si toutefois on souhaite laisser ces animaux libres de se promener autour de la piscine, on rehausse l'obstacle d'une hauteur suffisamment élevée par rapport au sol pour qu'un petit animal 20 puisse passer en dessous (mais qui reste bien entendu suffisamment faible pour qu'un enfant ne puisse pas passer). Par exemple, pour autoriser le passage d'un chat, on laisse généralement sous l'obstacle 18 un espace libre d'environ 10 cm de haut. Chaque poteau 14 est équipé d'un émetteur de faisceau 18, d'un 25 récepteur de faisceau 20 et d'une unité de commande 22. Les poteaux 14 sont connectés entre eux, à une source de courant (non représentée) et à une (ou plusieurs) alarme 26 par un câblage électrique permettant l'alimentation du système et le transfère d'un signal de commande entre chaque unité de commande 22 et l'alarme 26. L'alarme 26 30 peut être de type sonore et/ou visuel. Alternativement, chaque unité de commande 22 peut être connectée par une liaison sans fil (par ondes radio, par exemple) à l'alarme 26. Avantageusement, la partie du câblage reliant les poteaux 14 entre eux est logée à l'intérieur de l'obstacle 18 de manière à être protégée et cachée à 35 la vue. 7 La figure 3 représente un autre exemple de système d'alarme 110. Les éléments analogues à ceux des figures 1 et 2 sont affectés des mêmes références numériques. Le système 110 comporte deux faisceaux périmétriques 16a et 16b, haut et bas, situés à des hauteurs hi et h2 différentes. Selon un autre exemple, non représenté, les faisceaux 16a et 16b se croisent et forment un X. Les faisceaux 16a et 16b ont généralement des temps de réponse égaux, mais ils peuvent avoir des temps de réponse distincts, comme expliqué page 5 de la demande de brevet FR 2 860 092. io L'alarme peut se déclencher lors du franchissement d'un seul des deux faisceaux ou seulement lors du franchissement simultané (ou quasi-simultané) des deux faisceaux, ce qui permet d'éviter qu'un petit animal, par exemple un oiseau ou un chat, déclenche l'alarme en franchissant un seul des deux faisceaux. 15 Dans l'exemple de la figure 3, le système est dépourvu d'obstacle tangible 18. Il serait cependant tout à fait possible de prévoir un tel obstacle 18 sous le faisceau bas 16b. Les figures 4 à 6 représentent différents exemples d'organe de commande susceptibles d'équiper un poteau 14 d'un système d'alarme selon 20 l'invention. Ces trois exemples sont des boutons poussoirs 30, 130, 230, mobiles entre une position sortie, stable, et une position enfoncée, instable. Un bouton poussoir est une structure simple et économique, qui présente l'avantage d'être facile à manipuler, même avec les mains mouillées. Ces boutons 30, 130, 230 sont tous disposés au voisinage de l'extrémité 25 supérieure du poteau 14, ce qui les rend facile d'accès. Alternativement, l'organe de commande peut être une clé coopérant avec un mécanisme conjugué prévu sur le poteau 14, cette clé pouvant être manoeuvrée dans ledit mécanisme entre sa position stable et sa position instable. Par exemple, l'organe de commande est une clé comprenant à sa 30 première extrémité une tête permettant de la tourner et à sa deuxième extrémité des encoches, cette deuxième extrémité étant insérée à l'intérieur dudit mécanisme. On désigne par mécanisme conjugué un mécanisme dont la forme intérieure correspond avec la forme (les encoches) de la clé et qui peut être 35 actionné par celle ci. En manoeuvrant la clé (généralement en la tournant), 8 on fait passer celle-ci de sa position initiale, stable, à sa position instable. Dans cette dernière position, le mécanisme est actionné et empêche le déclenchement de l'alarme en désactivant le système d'alarme. Lorsqu'on lâche la clé, elle revient dans sa position instable sous l'effet dudit mécanisme qui comprend, par exemple, un système à ressort. Dans cet exemple, seul le surveillant détenteur de la clé est en mesure de désactiver le système d'alarme. Deux cas de figure sont alors possibles : soit l'organe de commande est à la portée d'un enfant et, dans ce cas, à chaque franchissement des moyens de détection périmétriques, le surveillant doit retirer la clé de la serrure ; soit l'organe de commande est hors de portée d'un enfant et, dans ce cas, le surveillant peut choisir de laisser momentanément la clé sur la serrure. Le premier exemple d'organe de commande, représenté sur les figures 4A et 4B, est de structure très simple : il s'agit d'un bouton 30 faisant saillie sur la face d'extrémité supérieure 14a du poteau 14, logé en partie à l'intérieur d'un logement 15 ménagé dans le poteau 14. Le poteau 14 étant planté dans le sol à la verticale, le bouton 30 est mobile en translation entre ses positions stables et instables, suivant un axe vertical A. Un ressort 32 se situe entre le fond du logement 15 et le bouton 30. Ce ressort 32 est dans sa position d'équilibre lorsque le bouton 30 est dans sa position sortie, stable. Pour faire passer le bouton 30 de sa position sortie, représentée figure 4A, à sa position enfoncée, instable, représentée figure 4B, on exerce sur lui une force F, dirigée vers le bas, qui s'oppose à la force exercée par le ressort 32, comprimé, dirigée vers le haut. Lorsqu'on relâche le bouton 30, celui-ci regagne automatiquement sa position sortie sous l'action du ressort 32. Lorsque le bouton 30 est enfoncé, comme représenté figure 4B, il s'établit un contact 34. Tant que ce contact 34 est maintenu, l'unité (ou les unités) de commande 22 du poteau (ou de plusieurs poteaux) est désactivée, de sorte qu'elle ne peut plus commander le déclenchement de l'alarme 26. Alternativement, le contact 34 peut désactiver l'alarme 26 elle-même, voire mettre à l'arrêt tout le système d'alarme, par exemple, en coupant l'alimentation générale. Dès que le contact 34 n'est plus réalisé, le système d'alarme est réactivé en ce sens que l'alarme peut à nouveau être déclenchée. 9 Selon un mode de réalisation particulier, pour qu'un enfant ne puisse pas actionner le bouton 30, on place celui-ci à une hauteur suffisamment élevée pour qu'il soit hors de portée de l'enfant. Ainsi, dans les exemples des figures 2 et 3, la hauteur H du poteau 14 est choisie suffisamment élevée. On notera que dans l'exemple de la figure 2 la hauteur H retenue peut dépendre de la hauteur h de l'obstacle 18, si l'enfant est capable de monter sur cet obstacle. Selon un autre mode de réalisation, on choisit la raideur du ressort 32 suffisamment élevée pour que seul un surveillant, et non un jeune enfant, ait la force d'enfoncer le bouton 30. En référence aux figures 5A et 5B, nous allons maintenant décrire un autre exemple d'organe de commande. La figure 5B est une vue en coupe selon le plan VB de la figure 5A. Comme le bouton 30, le bouton 130 est monté à l'intérieur d'un logement 115 ménagé sur la face supérieure 14a d'un poteau 14. En outre, le bouton 130 est monté sur un ressort 132 disposé au fond du logement 115 et est mobile en translation suivant un axe A' vertical entre sa position sortie et sa position enfoncée. Par ailleurs, le bouton 130 et le logement 115 sont de forme générale cylindrique de revolution d'axe A', et le bouton 130 est mobile en rotation à l'intérieur du logement 115 autour de l'axe A'. Le bouton 130 est néanmoins maintenu dans une certaine position angulaire par rapport au logement 115 (représentée figure 5B) par un ressort à lame 139. Une extrémité 139a du ressort 139 est fixée sur le bouton 130. L'extrémité 139b du ressort 139 peut coulisser verticalement à l'intérieur d'une rainure verticale 137 ménagée dans la paroi latérale du logement 115. Le bouton 130 comprend en outre une nervure 156 formée dans sa partie supérieure. Lorsque le bouton 130 est dans sa position sortie, instable. La nervure 156 vient en butée contre la face supérieure 14a du poteau 14. En outre, cette nervure 156 est apte à s'engager dans une rainure 158 parallèle à l'axe A, ménagée dans la paroi latérale du logement 115. Pour tourner le bouton 130 par rapport au logement 115 et amener la nervure 156 en face de la rainure 158, il faut exercer sur celui-ci un couple de force opposé à celui exercé par le ressort à lame 139. Pour amener le bouton 130 dans sa position instable, correspondant à sa position enfoncée, on doit dans un premier temps tourner le bouton 130 10 par rapport au logement 115 suivant la flèche R pour amener la nervure 156 en face de la rainure 158 et, dans un deuxième temps, pousser le bouton 130 vers le bas (la nervure 156 coulisse alors verticalement dans la rainure 158 tandis que l'extrémité 139b du ressort à lame 139 coulisse dans la rainure 137). Un tel mouvement est suffisamment complexe pour qu'un enfant en bas âge ne soit pas capable de l'exécuter. Lorsque le bouton 130 est relâché, il remonte sous l'action du ressort 132 et, lorsque la nervure 156 sort de la rainure 158, le bouton 130 tourne par rapport au logement 115 sous l'action du ressort à lame 139 pour reprendre sa position initiale. La nervure 156 se trouve alors de nouveau décalée par rapport à la rainure 158 et bloque le bouton 130 dans sa position sortie, stable, en empêchant celui-ci d'être enfoncé. La nervure 156, la rainure 158, le ressort à lame 139 et la rainure 137, forment une sécurité au sens de l'invention. Selon un autre exemple, non représenté, la sécurité peut être un mécanisme de blocage à clé ayant une position verrouillée et une position déverrouillée, ce mécanisme bloquant le bouton dans sa position stable, lorsqu'il est verrouillé. Ainsi, il faut manoeuvrer la clé dans le mécanisme pour déverrouiller celui-ci et débloquer le bouton, avant de pouvoir actionner ce bouton (c'est-à-dire l'enfoncer, le tirer ou le tourner). En référence à la figure 6, nous allons maintenant décrire un autre exemple d'organe de commande. Cet organe de commande est double puisqu'il comprend deux boutons 230 disposés au voisinage l'un de l'autre. Ces boutons 230 sont analogues à celui des figures 4A et 4B. Ces boutons doivent être maintenus dans leur position instable, enfoncée, simultanément pour empêcher le déclenchement de l'alarme 26. Dans l'exemple, un bouton est placé sur la face supérieure 14a du poteau 14 et un autre bouton est placé sur l'une de ses faces latérales 14b. Les deux boutons 230 sont à la fois suffisamment proches l'un de l'autre pour qu'un adulte puisse presser un bouton 230 avec son pouce et, simultanément, l'autre bouton avec son index, et suffisamment éloignés pour qu'un enfant ne puisse pas effectuer le même geste compte tenu de la faible envergure de ses mains. Bien entendu, on pourrait prévoir un nombre plus important de boutons 230 et des dispositions différentes adaptées à la morphologie d'une main d'adulte, mais pas à celle d'une main d'enfant
Système d'alarme pour piscine apte à déclencher une alarme (26) lors du franchissement d'au moins un moyen détection périmétrique, notamment un faisceau (16) ou un câble, s'étendant entre plusieurs poteaux (14) disposés autour de la piscine, au moins un des poteaux (14) étant équipé d'au moins un organe de commande (30), par exemple un bouton monté sur ressort, mobile entre une position stable et une position instable. Cet organe de commande (30) empêche le déclenchement de l'alarme tant qu'il est maintenu dans sa position instable. Une fois relâché, l'organe (30) regagne sa position stable et le déclenchement de l'alarme est à nouveau possible.L'organe de commande (30) doit donc être maintenu dans sa position instable, lors du franchissement du faisceau (16) ou du câble, pour ne pas déclencher l'alarme, cette alarme pouvant à nouveau être déclenchée. Cet organe est inaccessible et/ou ne peut être manipulé correctement par un enfant.
1. Système d'alarme pour piscine apte à déclencher une alarme (26) lors du franchissement d'au moins un moyen de détection périmétrique (16) s'étendant entre deux ou plusieurs poteaux (14) disposés autour de la piscine, caractérisé en ce qu'au moins un des poteaux (14) est équipé d'au moins un organe de commande (30, 130, 230), mobile entre une position stable et une position instable, qui empêche le déclenchement de l'alarme (26) tant qu'il est maintenu dans sa position instable, le déclenchement de io l'alarme (26) étant à nouveau possible après que l'organe de commande (30, 130, 230) ait regagné sa position stable. 2. Système d'alarme pour piscine selon la 1, caractérisé en ce que ledit organe de commande (30, 130, 230) est situé à une hauteur 15 telle qu'un enfant, compte tenu de sa petite taille, soit dans l'incapacité d'atteindre cet organe, et, de préférence, à une hauteur supérieure ou sensiblement égale à 160 cm. 3. Système d'alarme pour piscine selon la 1 ou 2, 20 caractérisé en ce que ledit organe de commande (130) est équipé d'une sécurité (156, 158, 139, 137) qui bloque cet organe dans sa position stable. 4. Système d'alarme pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit poteau comprend au moins 25 deux organes de commande (230) disposés au voisinage l'un de l'autre, ces organes de commande (230) devant être maintenus simultanément dans leur position instable, pour empêcher le déclenchement de l'alarme (26). 5. Système d'alarme pour piscine selon l'une quelconque des 30 1 à 4, caractérisé en ce que ledit organe de commande est un bouton poussoir (30, 130, 230) mobile entre une position sortie, stable, et une position enfoncée, instable. 6. Système d'alarme pour piscine selon l'une quelconque des 35 1 à 4, caractérisé en ce que ledit organe de commande est 12 une clé coopérant avec un mécanisme conjugué, la clé pouvant être manoeuvrée dans ce mécanisme entre une position stable et une position instable. 7. Système d'alarme pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit moyen de détection périmétrique est un ou plusieurs faisceaux, ou un ou plusieurs câbles. 8. Système d'alarme pour piscine selon la 7, caractérisé en ce lesdits poteaux (14) sont équipés d'émetteurs (19) et de récepteurs (20) de faisceau (16), en ce qu'au moins une unité de commande (22) coopère avec lesdits récepteurs et commande le déclenchement de l'alarme (26) lorsqu'un desdits récepteurs ne reçoit plus de faisceau. 9. Système d'alarme pour piscine selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux faisceaux périmétriques (16a, 16b), hauts et bas, situés à des hauteurs (hi, h2) différentes. 10. Système d'alarme pour piscine selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un obstacle tangible bas (18), notamment de type muret, treillis ou panneau, s'étendant entre les poteaux (14) et se situant en dessous dudit au moins un moyen de détection périmétrique (16).
G
G08
G08B
G08B 21
G08B 21/08
FR2893904
A1
CAISSE DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPEE DE PILOTES LASER
20,070,601
La présente invention concerne une caisse de véhicule automobile équipée de pilotes laser destiné au montage et au démontage de la caisse du véhicule sur le berceau. Le démontage du berceau d'un véhicule automobile est nécessaire pour la maintenance et la réparation du bloc moteur ou du train directionnel par exemple. Cette opération s'effectue généralement dans un atelier de mécanique équipé d'un pont élévateur sur lequel est monté le véhicule. Des opérateurs procèdent alors au démontage des fixations du berceau sur la caisse et posent l'ensemble du berceau ainsi démonté sur un chariot élévateur. Une telle opération permet d'accéder facilement au bloc moteur et à tous les organes supportés par le berceau de façon a effectuer tous les réglages, les changements de pièces ou les réparations nécessaires sans être gêné par la caisse du véhicule. En effet, des organes ne sont pas accessibles depuis l'ouverture du capot et le fait de démonter le moteur permet de faciliter leur l'accès pour les opérateurs. Cependant, le démontage du berceau nécessite beaucoup d'heures de main d'oeuvre ce qui se répercute sur le coût de la réparation. En particulier, le remontage de l'ensemble est une phase délicate qui demande de la précision. Pour remonter de façon correcte le berceau, celui-ci doit être re-centré par rapport au référentiel de la caisse. Les manipulations du chariot élévateur et du pont supportant la caisse ne facilitent pas le positionnement sous caisse du fait du manque de visibilité, et des manipulations à l'aveugle. La présente invention vise à palier ces inconvénients en proposant une caisse de véhicule automobile muni d'un dispositif de centrage du berceau par rapport à la caisse, permettant un remontage facile et rapide de l'ensemble. Ce dispositif garantit une mise en position simplifiée du berceau par rapport à la caisse et optimise le nombre d'opérations d'approche de la caisse vers l'élévateur du berceau pour procéder au remontage. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une caisse de véhicule automobile munie d'au moins une excroissance destinée à positionner et centrer ladite caisse sur un berceau comportant au moins un aménagement destiné à recevoir ladite excroissance, caractérisé en ce que l'excroissance est constituée d'un pilote mécanique dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse. L'invention telle que décrite ci-dessus présente l'avantage d'être comprise dans les systèmes de positionnement classiques et d'occuper une place restreinte. Elle permet en outre de reporter les positions des centreurs de la caisse sur le berceau destiné à être monté. Un tel référentiel déporté sur la pièce à monter permet de visualiser son emplacement et de la pré-positionner exactement sous les centreurs de la caisse. La caisse de véhicule automobile telle que revendiquée peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison : - l'aménagement du berceau est un alésage dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal du berceau ; - l'alésage du berceau est destiné à recevoir le pilote mécanique de la caisse de façon à positionner et centrer la caisse par rapport au berceau au cours d'un montage de la caisse sur le berceau ; - le pilote mécanique comporte un mécanisme émettant un faisceau lumineux rectiligne dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse ; -le mécanisme est un pilote laser incorporé au pilote mécanique de la caisse et destiné à viser l'alésage correspondant du berceau au cours du montage de la caisse sur le berceau ; - le pilote laser est muni d'un interrupteur permettant de d'actionner le faisceau lumineux ; -l'interrupteur se ferme et cesse l'émission d'un faisceau lumineux une fois que le pilote mécanique est inséré dans l'alésage correspondant ; -l'excroissance est incorporée dans le moyen de fixation de la caisse sur le berceau ; et - le berceau comporte une excroissance constituée d'un pilote mécanique dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse. L'invention concerne en outre un véhicule automobile comportant une telle caisse de véhicule automobile munie d'un 20 pilote mécanique tel que décrit précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : 25 - la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'une caisse de véhicule automobile monté sur un pont élévateur ; et - les figures 2 et 3 représentent schématiquement le pilote laser inséré dans l'âme d'un pilote mécanique. 30 La figure 1 représente de façon schématique et en perspective une caisse 1 de véhicule automobile montée sur un pont élévateur 6. Une telle installation se trouve généralement dans un garage de réparation automobile et permet aux opérateurs de pouvoir accéder au dessous de la caisse 1 pour y effectuer des réparations ou changement de pièces à hauteur d'homme. Ce pont élévateur 6 est aussi utilisé pour procéder au démontage du berceau 3 de la caisse 1. On appelle berceau 3, le cadre métallique qui reçoit le moteur 7, des organes directionnels 8 ou un système de refroidissement par exemple. Une fois que tous ces éléments sont fixés dessus, le berceau 3 est monté sur la caisse 1 au cours d'une phase montage d'une chaîne de production de véhicules. Lorsque le véhicule a besoin d'être réparé, il est parfois nécessaire de changer le moteur 8 ou différents organes qui ne sont pas accessibles depuis l'ouverture du capot. Après l'intervention de l'opérateur, le berceau 3 doit être remonté sur la caisse 1 du véhicule. Pour se faire, l'opérateur approche un chariot élévateur 9 sur lequel est positionné le berceau 3 à proximité du pont 6. Afin de faciliter la mise en position du berceau 3, au moins un pilote mécanique 2, de préférence trois pilotes, est solidaire de la caisse 1. L'axe longitudinal (A2) des ces pilotes 2 est défini de telle sorte qu'il est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse 1. En regard de ces pilotes 2, des alésages 4 sont réalisés dans le berceau 3 de façon à recevoir les pilotes 2 au moment du remontage du berceau 3. Pour faciliter cette étape délicate, les pilotes 2 sont munis d'un émetteur de faisceau lumineux laser 5. Les pilotes laser 5 sont montés dans l'âme du pilote mécanique 2 et émettent un faisceau lumineux rectiligne suivant la direction de l'axe (A2) du pilote mécanique 2. Lorsque l'on souhaite remonter le berceau 3, l'opérateur peut à loisir actionner les pilotes laser 5 et ensuite le positionner de sorte que le faisceau lumineux émis par chaque pilote laser 5 vise l'alésage correspondant 4 du berceau 3. Une fois que la position de chaque pilote mécanique 2 représentée par le faisceau lumineux émis par le pilote laser 5 correspondant est respectée en positionnement correctement le berceau 3, l'opérateur peut commencer à faire descendre la caisse 1 située sur le pont 6. Du fait que les alésages 4 sont pré-positionnés à l'endroit exact où les pilotes mécaniques 2 vont descendre, l'opérateur peut en une seule phase centrer le berceau 3 en évitant d'effecteur des ajustements supplémentaires. Le berceau 3 est ensuite fixé la caisse 1 du véhicule à l'aide de moyens de fixation conventionnels. La présente invention permet donc de réduire significativement le nombre d'étapes nécessaires au montage du berceau 3 sur le véhicule. Les opérateurs peuvent accroître le rendement de l'atelier et les coûts liés à la main d'ouvre sont réduits pour le client
La présente invention concerne une caisse de véhicule automobile munie d'au moins une excroissance destinée à positionner et centrer ladite caisse sur un berceau comportant au moins un aménagement destiné à recevoir ladites excroissance, caractérisé en ce que l'excroissance est constituée d'un pilote mécanique dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse.
1. Caisse (1) de véhicule automobile munie d'au moins une excroissance (2) destinée à positionner et centrer ladite caisse (1) sur un berceau (3) comportant au moins un aménagement (4) destiné à recevoir ladites excroissance, caractérisé en ce que l'excroissance (2) est constituée d'un pilote mécanique dont l'axe principal (A2) est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse (1). 2. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que l'aménagement (4) du berceau (3) est un alésage dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal (P4) du berceau (3). 3. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 2, caractérisée en ce que l'alésage (4) du berceau (3) est destiné à recevoir le pilote mécanique (2) de la caisse (1) de façon à positionner et centrer la caisse (1) par rapport au berceau (3) au cours d'un montage de la caisse (1) sur le berceau (3). 4. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 2, caractérisée en ce que le pilote mécanique (2) comporte un mécanisme (5) émettant un faisceau lumineux rectiligne dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse. 5. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 4, caractérisée en ce que le mécanisme (5) est un pilote laser incorporé au pilote mécanique (2) de la caisse (1) et destiné à viser l'alésage (4) correspondant du berceau (3) au cours du montage de la caisse (1) sur le berceau (3). 6. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 5, caractérisée en ce que le pilote laser (5) est muni d'un interrupteur permettant d'actionner le faisceau lumineux. 7. Caisse (1) de véhicule automobile selon la 6, caractérisée en ce que l'interrupteur se ferme et cesse l'émission d'un faisceau lumineux une fois que le pilote mécanique (2) est inséré dans l'alésage (4) correspondant. 8. Caisse (1) de véhicule automobile selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'excroissance (2) est incorporée dans le moyen de fixation de la caisse sur le berceau. 9. Caisse (1) de véhicule automobile selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le berceau (3) comporte une excroissance (2) constituée d'un pilote mécanique (2) dont l'axe principal est sensiblement perpendiculaire au plan horizontal de la caisse (1). 10. Véhicule automobile comportant une caisse (1) de véhicule automobile munie de pilotes mécaniques (2) selon l'une des 1 à 8.
B,G
B62,G01
B62D,G01B
B62D 65,G01B 11
B62D 65/12,B62D 65/10,G01B 11/27
FR2897395
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE SURALIMENTATION EN AIR D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,817
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de 5 suralimentation en air d'un moteur à combustion interne pour véhicule, tout particulièrement pour véhicule automobile. Les moteurs à combustion interne, aussi bien Diesel qu'essence, sont fréquemment équipés de dispositifs de suralimentation, tel qu'un turbocompresseur. Ce dernier récupère 10 une partie de l'énergie des gaz d'échappement afin de comprimer l'air alimentant le moteur. Les gaz d'échappement entraînent une turbine actionnant un compresseur, lequel aspire de l'air ambiant, le compresse et l'envoie dans les cylindres du moteur. La compression de l'air permet de "suralimenter" le moteur et de ce fait d'augmenter 15 sa puissance. Les dispositifs de suralimentation comportent de nombreuses pièces mobiles qui tournent à des vitesses de rotation élevées et qui demandent à être usinées avec précision. Elles peuvent donc s'échauffer et produire une quantité de chaleur non négligeable qu'il 20 est nécessaire d'évacuer. C'est par exemple le cas des turbocompresseurs. Les compartiments moteurs étant de plus en plus encombrés, le refroidissement de ces dispositifs est souvent problématique. Afin d'améliorer l'efficacité de moteurs à combustion interne, 25 la demande de brevet FR 2491151 publiée le 2-4-1982 décrit un procédé effectuant l'ionisation et la conversion de l'air alimentant le moteur en un mélange gazeux contenant de l'oxyde azoteux (N20), des particules d'air chargées positivement et de l'ozone. Ce mélange gazeux permet une combustion plus complète. Ce procédé ne 30 concerne pas la suralimentation du moteur. Un autre document, la demande de brevet FR 2844000 publiée le 5-3-2004, propose un système pour voiture automobile dans lequel on fait appel aussi à l'ionisation des gaz. Mais il s'agit des gaz d'échappement du moteur et le but poursuivi est d'améliorer le traitement des oxydes d'azote. Le système proposé est donc destiné à lutter contre la pollution. La présente invention propose un procédé et un dispositif de suralimentation d'un moteur à combustion interne ne faisant pas appel à des pièces mobiles. On évite ainsi l'échauffement et l'usure du dispositif. De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de suralimentation en air d'un moteur à combustion interne qui consiste à ioniser de l'air et à accélérer l'air ionisé par un champ électrique avant l'injection de l'air dans la chambre de combustion. L'ionisation de l'air est avantageusement effectuée en le soumettant à des ondes électromagnétiques de fréquences comprises entre 300 MHz et 300 GHz. L'invention concerne également un dispositif de suralimentation en air d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, le moteur comprenant un circuit d'admission d'air dans lequel l'air admis est accéléré. Selon l'invention, le dispositif comporte des moyens pour ioniser l'air admis et des moyens pour accélérer l'air ionisé à l'aide d'un champ électrique. Selon le mode de réalisation préféré, les moyens pour ioniser l'air émettent des micro-ondes. Ces moyens comportent avantageusement une chambre d'ionisation et une pluralité de magnétrons disposés autour de la chambre d'ionisation, en couronne par exemple. Les moyens pour accélérer l'air ionisé comportent de préférence une chambre d'accélération comportant une entrée et une sortie, au moins deux électrodes placées dans la chambre d'accélération, l'une desdites électrodes constituant une anode et l'autre une cathode, l'anode étant située sensiblement vers l'entrée de la chambre d'accélération et la cathode étant située sensiblement vers la sortie de la chambre d'accélération, et une source de potentiel électrique continu reliée aux électrodes pour appliquer une différence de potentiel électrique entre les électrodes. L'air ionisé est accéléré entre les électrodes. Selon un mode de réalisation, l'entrée de la chambre d'accélération est située en aval de la chambre d'ionisation. Selon un autre mode de réalisation, l'entrée de la chambre d'accélération est située en amont de la chambre d'ionisation, laquelle est contenue dans la chambre d'accélération. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un premier mode de réalisation de l'invention, en coupe selon un plan comprenant l'axe de symétrie longitudinal du dispositif, la figure 2 est une vue de dessus et en coupe selon l'axe BB 20 du dispositif représenté sur la figure 1 ou la figure 2, et - la figure 3 représente schématiquement, en coupe, un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif 10 représenté sur les figures 1-3 comporte une entrée d'air 12 et une sortie 14 reliée au circuit d'admission d'air d'un 25 moteur à combustion interne. L'air est prélevé dans le milieu ambiant après avoir été préalablement filtré et pénètre dans le dispositif 10 dans la direction indiquée par les flèches 16. L'air est mis en mouvement selon les flèches 16 lorsque le moteur est en marche. Le dispositif se compose d'un conduit d'injection 18 de forme 30 cylindrique ayant pour axe longitudinal l'axe de symétrie 20 du dispositif 10. La partie supérieure du conduit d'injection constitue l'entrée 12 du dispositif. Une enceinte 22, de forme torique à section rectangulaire, entoure la partie inférieure du conduit d'injection 18. Cette partie inférieure délimite une chambre d'ionisation 24. Le conduit d'injection 18 comporte des ouvertures circulaires 26, régulièrement espacées, mettant en communication l'enceinte 22 avec la chambre d'ionisation 24. Des cloisons 28 (figure 2) forment des cavités individuelles 30 à l'intérieur de l'enceinte 22. Les cavités 30 débouchent sur la chambre d'ionisation 24 à travers les ouvertures 26. Des moyens pour ioniser l'air passant dans la chambre d'ionisation 24 sont placés dans l'enceinte 22. De préférence ces moyens sont constitués par des magnétrons 32 munis chacun d'une antenne émettrice de micro-ondes. Un magnétron est un dispositif qui transforme l'énergie électrique en énergie électromagnétique, sous forme de micro-ondes dont la fréquence est comprise entre 300 MHz et 300 GHz. Un magnétron 32 est placé à l'intérieur de chacune des cavités 30. L'antenne émettrice de micro-ondes de chaque magnétron est disposée en regard de l'une des ouvertures 26, de façon à soumettre l'air passant dans la chambre d'ionisation aux micro-ondes émises par les magnétrons. Un guide d'onde peut éventuellement être intercalé entre l'antenne du magnétron et l'ouverture 26 se trouvant en regard de l'antenne. Les magnétrons sont alimentés en courant électrique par l'alternateur du véhicule, dès la mise en marche du moteur. Selon un premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, un conduit d'accélération 40, de forme cylindrique et de même axe longitudinal que l'axe de symétrie 20 du dispositif 10, est fixé à l'extrémité inférieure du conduit d'injection 18, en aval de la chambre d'ionisation 24. Les conduits d'injection et d'accélération ont sensiblement le même diamètre interne. Des moyens pour accélérer l'air ionisé dans la chambre d'ionisation 24 sont disposés dans le conduit d'accélération 40. Ces moyens sont avantageusement constitués par deux électrodes 42 et 44 fixées à l'intérieur du conduit d'accélération 40, l'une 42 à l'entrée du conduit 40, donc en aval de la chambre d'ionisation 24, et l'autre 44 à la sortie du conduit 40. Ces électrodes sont formées chacune par une plaque métallique circulaire 46 ou 48 percée de trous circulaires 50 ou 52 disposées sur le pourtour de la plaque et d'un trou circulaire central 54 ou 56. Les centres des trous 50 et 52 sont alignés selon des axes parallèles à l'axe de symétrie 20. Les centres des trous 54 et 56 sont alignés sur l'axe de symétrie 20. Les électrodes 42 et 44 sont isolées électriquement des différents conduits 18 et 40 et de l'enceinte 22. Ces conduits et cette enceinte sont réalisés en une matière électriquement isolante, en matière plastique ou en matériau composite. Une source de tension électrique continue G est connectée entre les électrodes 42 et 44. L'électrode 42 est reliée au pôle positif de la source G, constituant ainsi une anode, et l'électrode 44 est reliée au pôle négatif, constituant ainsi une cathode. La différence de potentiel à appliquer entre les deux électrodes dépend de la distance entre les électrodes et de la pression de suralimentation souhaitée. A titre d'exemple, une tension comprise entre 12 et 1000 Volts peut convenir. Cependant, si le rendement d'ionisation dans la chambre 24 ne s'approche pas de 100%, la tension à appliquer aux bornes des électrodes peut être supérieure par exemple à 1000 Volts. L'espace du conduit d'accélération 40 compris entre les deux électrodes constitue une chambre d'accélération 58. La partie avale du dispositif 10 est constituée par un conduit de sortie cylindrique 60, de mêmes diamètres interne et externe que le conduit d'accélération 40 et de même axe longitudinal que l'axe de symétrie 20. L'extrémité du conduit 60 constitue la sortie 14 du dispositif, laquelle est reliée à la tubulure d'admission d'air du moteur à combustion interne. La figure 3 illustre un deuxième mode de réalisation, représenté en coupe selon un plan passant l'axe de symétrie 20 du dispositif. Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 1, la chambre d'accélération 58 est placée à la suite de la chambre d'ionisation 24. Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 3, la chambre d'ionisation est contenue dans la chambre d'accélération. Ainsi, les électrodes 42 et 44 sont placées respectivement en amont et en aval de la chambre d'ionisation 24. L'électrode 42 est disposée dans le conduit d'injection 18, au-dessus de l'enceinte 22 contenant les magnétrons 32. L'électrode 44 est disposée sous l'enceinte 22, fixée dans le conduit 60 lequel est relié à la tubulure d'admission d'air du moteur à combustion interne. Les électrodes sont reliées au générateur G de sorte que l'électrode 42 ou 44 forme respectivement une anode ou une cathode. Les moyens pour ioniser l'air sont identiques à ceux du premier mode de réalisation de la figure 1. La description faite en regard de la figure 2 s'applique donc au deuxième mode de réalisation de la figure 3. Un avantage de ce deuxième mode par rapport au premier mode est qu'il est plus court, et donc moins encombrant, du fait de la disparition du conduit 40. Selon le procédé de l'invention, de l'air ambiant est aspiré à l'entrée 12 du dispositif dès la mise en marche du moteur. Cet air arrive dans la chambre d'ionisation 24 où il est soumis aux micro-ondes. Sous l'effet de ces radiations, des électrons sont arrachés des atomes principalement d'oxygène et d'azote, formant ainsi des ions chargés positivement. L'air est donc ionisé. Dans le cas du premier mode de réalisation décrit (figure 1), l'air ionisé arrive à l'entrée du conduit d'accélération en traversant la plaque 46 au travers des trous 50 et 54. La différence de potentiel appliquée entre les plaques 46 et 48 crée un champ électrique dont les lignes de champ sont sensiblement parallèles à l'axe de symétrie 20. Les ions positifs sont alors accélérés entre l'anode 42 et la cathode 44. On passe alors d'un régime d'alimentation en air à un régime de suralimentation. La vitesse de l'air, et donc son débit, augmente avec la différence de potentiel appliquée entre les électrodes 42 et 44. Dans le cas du deuxième mode de réalisation décrit (figure 3), l'air ionisé est immédiatement accéléré, dès sa formation, entre les électrodes 42 et 44. La chambre d'ionisation est alors contenue dans la chambre d'accélération délimitée par les deux électrodes 42 et 44. La masse d'air accélérée est dirigée vers les conduits d'admission du moteur, dans la direction des flèches 62, en ayant éventuellement été refroidie. Un refroidissement de l'air accéléré peut en effet être nécessaire du fait que la compression de l'air n'est pas isotherme. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Il est par exemple possible d'utiliser plus de deux électrodes pour accélérer l'air ionisé
L'invention a pour objet un procédé et un dispositif de suralimentation en air d'un moteur à combustion interne. Selon l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes :- ionisation de l'air, et- accélération de l'air ionisé par un champ électrique avant injection dans une chambre de combustion dudit moteur.Application à l'industrie automobile.
1. Procédé de suralimentation en air d'un moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes 5 suivantes : - ionisation de l'air, et - accélération de l'air ionisé par un champ électrique avant injection dans une chambre de combustion dudit moteur. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que 10 l'ionisation de l'air est effectuée en le soumettant à des ondes électromagnétiques de fréquences comprises entre 300 MHz et 300 GHz. 3. Dispositif (10) de suralimentation en air d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, ledit moteur comprenant un 15 circuit d'admission d'air dans lequel l'air admis est accéléré, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (24-32) pour ioniser l'air admis et des moyens (42-44) pour accélérer l'air ionisé à l'aide d'un champ électrique. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que 20 lesdits moyens pour ioniser émettent des micro-ondes ionisant l'air admis. 5. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les moyens pour ioniser comportent une chambre d'ionisation (24) et une pluralité de magnétrons (32) disposés autour de ladite chambre 25 d'ionisation. 6. Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que lesdits magnétrons (32) sont disposés en couronne autour de ladite chambre d'ionisation (24). 7. Dispositif selon l'une des 3 à 6 30 caractérisé en ce que lesdits moyens pour accélérer l'air ionisé comportent une chambre d'accélération (58) comportant une entrée et une sortie, au moins deux électrodes (42-44) placées dans ladite chambre d'accélération, l'une (42) desdites électrodes constituant une anode et l'autre (44) une cathode, l'anode (42) étant située sensiblement vers l'entrée de la chambre d'accélération et la cathode (44) étant située sensiblement vers la sortie de la chambre d'accélération, et une source (G) de potentiel électrique continu reliée auxdites électrodes pour appliquer une différence de potentiel électrique entre lesdites électrodes, l'air ionisé étant accéléré entre lesdites électrodes. 8. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que l'entrée de la chambre d'accélération est située en aval de la chambre d'ionisation. 9. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que l'entrée de la chambre d'accélération est située en amont de la chambre d'ionisation, laquelle est contenue dans la chambre d'accélération. 25 30
F
F02
F02M,F02B
F02M 27,F02B 29,F02B 51
F02M 27/04,F02B 29/00,F02B 51/04
FR2900015
A1
PROCEDE DE DETECTION D'EVENEMENTS DANS UN RESEAU DE TRANSPORT DE DONNEES
20,071,019
NEES. La présente invention se rapporte au domaine des procédés de 5 détection d'évènements dans un réseau de transport de données. Il est connu de détecter des évènements dans un réseau de transfert de données. En effet, on sait contrôler l'activité des noeuds d'un réseau, par exemple en matière de transfert de données. Les méthodes de 10 contrôle connues sont des méthodes statistiques basées sur les données historiques des noeuds du réseau. Toutefois, lorsqu'on détecte des anomalies sur plusieurs noeuds d'un réseau, il est difficile de déterminer le ou les noeuds qui ont été la 15 cause de cette anomalie. En effet, si une alarme est déclenchée en cas d'anomalie de transmission entre un noeud A et un noeud B, on comprend qu'il est aisé de déterminer l'origine de l'anomalie, en remontant les liens qui ont été 20 rompus. Mais si les alarmes sont déclenchées en fonction de données brutes mesurées au niveau des noeuds du réseau, une telle analyse n'est plus possible et pose des difficultés pour trouver la source d'une anomalie. 25 Un premier aspect de la présente invention entend pallier cet inconvénient de l'art antérieur. Elle a pour objet selon un premier aspect, un procédé de détermination d'au moins une origine probable d'événements détectés dans un réseau 30 de transport de données, ledit réseau comprenant une pluralité de noeuds un flux desdites données circulant entre lesdits noeuds, lesdits évènements ayant été préalablement détectés par des moyens de 2 mesure, au niveau d'un groupe de noeuds d'alerte dudit réseau, dans lequel le procédé comprend des étapes consistant à : - associer à chaque noeud d'au moins une partie dudit réseau de données, une première variable fonction des valeurs de cette même première variable aux noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud ; - déterminer au moins un noeud d'origine probable dudit événement à partir des valeurs de ladite variable pour ladite au moins une partie des noeuds dudit réseau. De la sorte, la première variable pour un noeud N est par exemple représentative du nombre de descendants de N pour lesquels une alarme a été détectée, dans le cas où N est un ancêtre du noeud pour lequel on recherche l'origine de l'anomalie. Ainsi, selon un premier mode de réalisation, dans le procédé susmentionné, pour chaque noeud dudit réseau de données, ladite première variable peut être fonction du nombre desdits noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud. Toujours dans ce mode de réalisation, afin de faciliter la mise en oeuvre de la présente invention et la détection des origines de l'anomalie, pour chaque noeud dudit réseau, ladite première variable est une fonction croissante du nombre de noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud, et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite variable est maximale. Dans un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, le procédé susmentionné comprend des étapes consistant à : 3 fixer un noeud d'alerte de référence appartenant audit groupe de noeuds d'alerte ; - affecter une valeur initiale nulle à ladite première variable associée à l'ensemble des noeuds dudit réseau définir une seconde variable ; - déterminer la valeur de ladite seconde variable au niveau dudit noeud d'alerte de référence ; dans lequel, la valeur de ladite seconde variable au niveau d'un noeud initial parmi les noeuds dudit réseau est définie par un sous-procédé itératif sur ledit réseau, ledit sous-procédé comprenant les étapes consistant à : - affecter une valeur égale à 1 à ladite première variable au niveau dudit noeud initial parmi les noeuds dudit réseau ; - affecter à ladite première variable au niveau dudit noeud initial, une nouvelle valeur égale à la valeur de ladite première variable au niveau dudit noeud initial additionnée de la valeur de ladite première variable au niveau de chaque noeud vers lequel il existe un flux de données partant dudit noeud initial; - si ledit noeud initial appartient audit groupe de noeuds d'alerte, calculer la valeur de ladite seconde variable au niveau de chacun desdits noeud en partance duquel il existe un flux de données vers ledit noeud initial ; et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite première variable est maximale. Par ailleurs, selon un autre mode de réalisation de l'invention, on ne tient pas compte uniquement du nombre de noeud d'alertes à la suite d'un noeud particulier, mais également des caractéristiques de transmission de ce noeud. Pour ce faire, dans le procédé susmentionné, pour chaque noeud dudit réseau, ladite première variable est fonction 4 du volume de données transmis depuis lesdits noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud. Comme précédemment, selon un mode de réalisation de l'invention, pour chaque noeud dudit réseau, ladite première variable est une fonction croissante du volume de données transmises depuis les noeuds d'alerte dudit premier groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud, et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite variable est maximale. Dans un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, le procédé susmentionné comprend des étapes consistant à : fixer un noeud d'alerte de référence appartenant audit groupe de noeuds d'alerte ; - affecter une valeur initiale nulle à ladite première variable associée à l'ensemble des noeuds dudit réseau - définir une seconde variable ; - déterminer la valeur de ladite seconde variable au niveau dudit noeud d'alerte de référence ; dans lequel, la valeur de ladite seconde variable au niveau d'un noeud initial parmi les noeuds dudit réseau étant définie par un sous-procédé itératif sur ledit réseau, ledit sous-procédé comprenant les étapes consistant à : affecter une valeur nulle à ladite première variable au niveau dudit noeud initial parmi les noeuds dudit réseau ; - affecter à ladite première variable au niveau dudit noeud initial, une nouvelle valeur égale à la valeur de ladite première variable au niveau dudit noeud initial additionnée de la valeur de ladite première variable au niveau de chaque noeud dudit groupe de noeuds d'alerte vers lequel il existe un flux de données partant dudit noeud initial; - si ledit noeud initial appartient audit groupe de noeuds d'alerte, calculer la valeur de ladite seconde variable au niveau de chacun 5 desdits noeud en partance duquel il existe un flux de données vers ledit noeud initial ; et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite première variable est maximale. Dans le procédé tel que précédemment décrit, lesdits noeuds peuvent être des calculateurs aptes à recevoir et à transmettre des données, et dans lequel lesdites données peuvent être des fichiers numériques 15 Par ailleurs, lorsque les données du réseau sont associés à une valeur, par exemple dans le cas de tickets de taxes représentant un nombre de minutes consommées ou un nombre de messages envoyés dans un réseau de traitement de données de télécommunication, la perte de ces données dans le réseau pose des problèmes économiques. 20 En effet, les opérateurs de télécommunication utilisent une architecture en réseau pour le traitement des données des utilisateurs. Certaines de ces données sont des fichiers numériques correspondant à des factures relatives aux communications des utilisateurs. La perte de ces fichiers 25 dans le réseau entraîne donc la perte de la facture et l'impossibilité d'avoir une connaissance des historiques de communication des utilisateurs. Dans le cas d'une transmission d'un grand volume de données, la 30 probabilité de perte d'un fichier de facture est nécessairement non nul, et, selon la valeur associée à ce fichier, il en découle une certaine10 6 perte dans la comptabilisation des historiques des communications des utilisateurs. Le procédé tel que précédemment décrit peut par exemple être utilisé pour détecter une anomalie dans la transmission de ces factures dans le réseau de traitement. Selon un deuxième aspect, l'invention permet également d'anticiper la perte de différents types de données sur un réseau de traitement des données de télécommunication. En effet, dans certaines architectures de tels réseaux, les données peuvent être sauvegardées au niveau des noeuds du réseau et transmises ultérieurement. En effet, différents types de données existent dans le traitement des fichiers numériques correspondant à des numériques factures de clients d'un opérateur de télécommunication. Ainsi, le type de données associé à une facture portant sur des minutes de communication par la voix est associé à une certaine valeur, et le type de données associé à une facture portant sur des communications par SMS est associé à une autre valeur. Un but de ce deuxième aspect de l'invention est donc de pallier en temps réel et de manière automatique à la perte de fichiers numériques associées à une valeur. Un autre but de ce deuxième aspect de l'invention est donc de prévoir les endroits du réseau au niveau desquels il convient de stocker différents types de données, en fonction de la valeur associée aux différents types de données. 7 Par ailleurs, les noeuds du réseau de transmission de ces différents types de données ont des capacités de stockage limitées. II convient donc de déterminer les endroits où stocker ces types de données non seulement en fonction de la valeur associée à chacun des types de données, mais également en fonction de la capacité de stockage des noeuds du réseau. Un autre but de ce deuxième aspect de l'invention est donc de prévoir les noeuds du réseau au niveau desquels il convient de stocker différents types de données, en fonction de la valeur associée aux différents types de données, tout en tenant compte de la surcharge éventuelle des noeuds du réseau. Au moins un de ces buts est atteint selon un deuxième aspect de l'invention par un procédé de sauvegarde automatique de données appartenant à une pluralité de types de données dans un réseau de données, chaque type de donnée étant associée à une valeur de type et, ledit réseau comprenant une pluralité de noeuds, chacun desdits noeuds ayant une mémoire apte à stocker des données, chacune desdites mémoire ayant un volume de mémoire disponible pour stocker des données, ledit réseau ayant au moins un noeud final, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - pour chaque noeud dudit réseau, définir une liste de types correspondant à l'ensemble des types de données partant dudit noeud ; - pour chaque noeud dudit réseau, et pour chaque type de données de ladite liste de type, déterminer une première fonction représentative du volume de mémoire nécessaire pour stocker des données dudit type de données pendant une période prédéterminée au niveau dudit noeud; - pour chaque noeud dudit réseau, et pour chaque type de ladite liste de types de données, déterminer une seconde fonction représentative d'une perte en valeur associé au cas où les données 8 dudit type n'atteignent pas ledit noeud final pendant ladite période prédéterminée; - pour chaque noeud dudit réseau, et pour chaque type de ladite liste de types de données, déterminer, à partir de ladite seconde fonction et de ladite valeur de type, une troisième fonction représentative d'une valeur économisée dans le cas d'une sauvegarde desdites données dudit type au niveau dudit noeud pendant ladite période prédeterminée; - pour chaque noeud dudit réseau, et pour chaque type de ladite liste de types de données, déterminer, à partir de ladite troisième fonction et de ladite première fonction, une quatrième fonction représentative d'une valeur économisée marginale dans le cas d'une sauvegarde desdites données dudit type au niveau dudit noeud pendant ladite période prédeterminée; - déterminer au moins un type de données à sauvegarder parmi ladite liste de types de flux, au niveau d'au moins un noeud de sauvegarde, ledit type de données à sauvegarder et ledit noeud de sauvegarde étant choisis en fonction d'une valeur de ladite troisième fonction pour ledit type de données à sauvegarder et ledit noeud de sauvegarde, pour ladite période prédéterminée, ledit type de données à sauvegarder et ledit noeud de sauvegarde étant en outre choisis de sorte que la valeur de ladite première fonction pour ledit type de données à sauvegarder et ledit noeud de sauvegarde, pour ladite période prédéterminée, soit inférieure audit volume de mémoire disponible dudit noeud de sauvegarde. De la sorte, selon ce deuxième aspect de l'invention, le type de données à sauvegarder et le noeud du réseau où sauvegarder ce type de données à sauvegarder sont choisis afin d'éviter des pertes de valeur trop importantes à cause de la perte des données sur le réseau. 9 Le type de données à sauvegarder et le noeud du réseau où sauvegarder ce type de données à sauvegarder sont également choisis en fonction des capacités de stockage des noeuds du réseau afin de tenir compte des volumes de données transmis et des volumes de stockage des noeuds du réseau. Selon un mode de réalisation particulier de ce deuxième aspect permettant d'améliorer la gestion des volumes de données disponibles au niveau des différentes noeuds du réseau, le procédé selon ce deuxième aspect, peut comprendre des étapes consistant à : - comparer la valeur de ladite première fonction pour chaque noeud dudit réseau, et pour chaque type de données de ladite liste de type, avec ledit volume de mémoire disponible de chaque noeud dudit réseau ; - pour chaque noeud dudit réseau, supprimer de ladite liste de types de données, au moins un type de données volumineux pour lequels la valeur de ladite première fonction pour ledit noeud, et pour ledit type de données volumineux est supérieur audit volume de mémoire disponible dudit noeud. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée ci-dessous en référence aux figures annexées dans lesquelles. FIG.1 illustre un réseau de noeuds comprend des noeuds d'alerte préalablement détectés selon un premier aspect de l'invention; FIG. 2 illustre le réseau de la FIG. 1 sur lequel on a affecté un degré de causalité aux noeuds du réseau pour la détection de l'origine d'une anomalie selon un premier aspect de l'invention ; FIG. 3 illustre une architecture de noeuds de réseau sur lequel est mis en oeuvre un deuxième aspect de l'invention ; Aux fins de la présente demande, lorsque des calculs sur des nombres entiers sont utilisés, on utilise les opérations mathématiques suivantes : - SUM(A(i), i :X) désigne la somme des A(i) pour i appartenant à l'ensemble X, soit en notation courante : SUM (A(i),i :X) = IA(i) ; 1E x le signe + est utilisé pour désigner l'addition entre deux réels; - le signe - est utilisé pour désigner la soustraction entre deux réels; le signe * est utilisé pour désigner une multiplication entre deux réels; - le signe / est utilisé pour désigner la division entre deux réels. Un premier aspect de l'invention concerne un procédé de détermination 20 d'une origine probable d'événements détectés dans un réseau de transport de données. Comme illustré FIG. 1, un réseau de transport de données 1 est constitué de noeuds A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K et L. Ces noeuds sont 25 par exemple des serveurs de données aptes à recevoir des données et à transmettre des données. Ils peuvent également être aptes à stocker des données. Le réseau 1 est orienté. Cette orientation est représenté par des flèches unidirectionnelles, ou éventuellement bidirectionnelles entre deux noeuds successifs. Les noeuds du réseau 1 comprennent 30 également des indicateurs de volume de données reçues et/ou transmises. Ils sont susceptibles de générer des alarmes, par exemple 15 11 lorsqu'une anomalie dans le volume de données reçues est détectée au niveau d'un noeud. Lorsqu'une telle anomalie au niveau d'un noeud est détectée, un but de ce premier aspect de l'invention est de déterminer une origine probable de cette anomalie ayant entraîné une baisse de volume de données au niveau d'un noeud. Aux fins de la présente demande, on définit des notions de successeur et de prédécesseur dans le réseau 1. Un premier noeud est un successeur d'un second noeud s'il existe un flux de données du second noeud vers le premier noeud, sans qu'aucun autre noeud ne soit compris entre le premier noeud et le second noeud. Dans ce cas, le second noeud est un prédécesseur du premier noeud. Sur la FIG. 1, par exemple, le noeud A est un successeur du noeud H, mais également un successeur du noeud J, et un prédécesseur des noeuds B et C. Sur la FIG. 1, un noeud et son successeur sont reliés par une flèche allant du noeud vers son successeur. De la même façon, un premier noeud est un descendant d'un second noeud s'il existe un flux de données du second noeud vers le premier noeud, et s'il existe au moins un autre noeud par lequel passe le flux de données du second noeud vers le premier noeud. Dans ce cas, le second noeud est un ancêtre du premier noeud. Sur la FIG. 1, par exemple, le noeud L est un descendant des noeuds A, B, C, E, F, G, H, I, J, K, mais pas du noeud D. Cette notion de noeud successeur, prédécesseur, ancêtre et descendant est connue de l'homme du métier dans le domaine des graphes orientés. Sur la FIG. 1, les noeuds E, A, B, C et L sont des noeuds d'alerte et sont représentés par des carrés. Les autres noeuds I, J, K, H, G, K, et D du réseau 1 sont représentés par des cercles pleins. Ces noeuds d'alerte 12 correspondent à des noeuds sur lesquels une anomalie a été détectée. On comprend qu'une anomalie au niveau d'un noeud peut se propager au niveau de ses successeurs et descendants, et qu'il est donc avantageux, lorsque plusieurs noeuds d'alerte sont détectés, de déterminer l'origine la plus probable de l'anomalie. Pour ce faire, on définit d'abord une fonction Affecter degré_causalitél() décrite ci-dessous en pseudo-language : Affecter degré_causalitél() Paramètre d'entrée : noeud N Paramètre modifié (entrée/sortie) : degré_causalité 1(.) Paramètre de sortie : aucun Début de la fonction degré_causalité 1(N) = 1 Pour tout noeud S successeur de N, degré_causalitél(N) = degré_causalitél(N) + degré_causalitél(S) Fin Pour Si (une alerte est détectée sur le noeud N) alors Pour tout noeud P prédécesseur de N, Affecter degré_causalité1(P) Fin Pour Fin Si Fin de la fonction L'application de la fonction Affecter degré_causalitél() modifie alors une autre fonction degré_causalitél(N) pour tous les noeuds N du réseau. On définit également une deuxième fonction sourcel(.) décrite ci-dessous en pseudo-language :30 13 Source 1(.) Paramètre d'entrée : Noeud d'alerte No Paramètre de sortie : Noeud N, Début fonction Pour tous les noeuds N du réseau Degré_causalité 1(N)=0 Fin Pour Affecter degré_causalitél(No) 10 Nl=maxN(degré_causalitél(N)) ; Fin fonction Dans cet algorithme, la fonction maxN(f(N)) rend le noeud N pour lequel la fonction f est maximale. Le paramètre d'entrée No est alors le noeud pour lequel la source origine de l'alerte est à déterminer. Ainsi, la fonction degré_causalitél(N) définit une valeur associée à un 20 noeud N, appelée degré de causalité du N. Cette valeur est représentative de la propension du noeud N à être à l'origine de l'incident. Selon l'exemple d'algorithme ci-dessus, le degré de causalité d'un 25 noeud N correspond au nombre de descendants du noeud N pour lesquels une alarme a été détectée, dans le cas où le noeud N est un ancêtre du noeud pour lequel on recherche l'origine de l'incident. Dans les autres cas, le degré de causalité d'un noeud vaut O. Ainsi, plus le noeud N possède de successeurs en alerte, plus son degré de causalité 30 augmente. En fin d'algorithme, les noeuds ayant le degré de causalité le plus important son les origines les plus probables de l'alerte. 15 14 Illustré FIG. 2, on a ajouté les degrés de causalité en regard des noeuds, pour la recherche de l'origine probable de l'alerte du noeud No=L. Sur la FIG. 2, le degré de causalité, calculé conformément à l'algorithme tel que défini ci-dessus, permet de déterminer que les noeuds J et H sont des origines probables de l'alerte du noeud No=L. De la sorte, les équipes de maintenance pourront intervenir de préférence sur les serveurs correspondant aux noeuds identifiés. Par ailleurs, on pourra également réaliser des sauvegardes automatiques des données passant par les noeuds d'origine probable de l'alerte, antérieurement à ces noeuds, et ce notamment par un procédé tel que décrit ci-dessous selon un deuxième aspect de l'invention. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le degré de causalité est défini comme la somme des volumes échangés entre une source en alarme et tous ses successeurs en alarme. En effet, plus le volume de donnée généré par une source en alarme est important plus il est probable qu'elle soit l'origine de l'alarme. Ceci fournit donc un nouvel algorithme pour l'évaluation de l'origine probable d'une anomalie. Pour ce faire, on définit d'abord une fonction Affecter degré_causalité2() décrite ci-dessous en pseudo-language : Affecter degré_causalité20 Paramètre d'entrée : noeud N Paramètre modifié (entrée/sortie) : degré_causalité2(.) 30 Paramètre de sortie : aucun Début de la fonction degré_causalité2(N) = 025 15 Pour tout noeud S successeur de N, et si une alarme a été détectée au noeud S degré_causalité2(N) = degré_causalité2(N) + Volume transmis du noeud N vers le noeud S ; Fin Pour Si (une alerte est détectée sur le noeud N) alors Pour tout noeud P prédécesseur de N, Affecter degré_causalité1(P) Fin Pour Fin Si Fin de la fonction L'application de la fonction Affecter de gré_causalité2() modifie alors une autre fonction degré_causalité2(N) pour tous les noeuds N du réseau. On définit également une fonction source2(.) décrite ci-dessous en pseudo-language : Source2(.) Paramètre d'entrée : Noeud d'alerte No Paramètre de sortie : Nœud NI Début fonction Pour tous les nœ uds N du réseau Degré_causalité2(N)=0 Fin Pour Affecter degré_causalité2(No) Nl=maxN(degré_causalité2(N) ; Fin fonction30 16 De la sorte, il est donc possible de déterminer l'origine probable de l'alerte du noeud No en appliquant source2(No) en tenant compte des volumes de données transmis. II est par ailleurs entendu que les algorithmes sourcel et source2 peuvent être combinés pour tenir compte à la fois des volumes et du nombre de noeuds d'alertes. Selon un deuxième aspect de l'invention, on fournit un procédé permettant de réaliser une sauvegarde automatique de différents types de données. Aux fins de la présente demande, les données transmises seront appelées de tickets de taxe, et correspondent par exemple à des factures électroniques associées à des historiques d'utilisation d'un utilisateur d'un réseau de télécommunication. Ces tickets de taxes sont de différents types, selon les caractéristiques d'utilisation. Des exemples de types de tickets de taxes sont des tickets de communication SMS, MMS, voix, WAP, GPRS. La notion même de ticket de taxe et des différents types de tickets pour chaque type de communication est bien connue de l'homme du métier. Chaque type de ticket de taxe est associé à une valeur de ticket, correspondant par exemple au prix d'une unité de communication pour une communication du type associé à celui du ticket. Ainsi, une unité de communication WAP peut avoir une valeur plus élevée qu'une unité de communication SMS. Les valeurs des types de tickets et le rapport entre ces valeurs dépendent bien sûr des tarifs pratiqués par les opérateurs de télécommunication. Illustré FIG. 3, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre sur un réseau 1. Ce réseau comprend des noeuds 2 à 21, les noeuds 2 à 21 17 étant reliés par des flèches représentant des flux de données. Ces noeuds sont des points de mesure sur des données ou des points de traitement. Sur la FIG. 3, les noeuds 2 à 8 sont chacun associés à un type de ticket de taxe particulier. Par exemple, tous les tickets relatifs aux communications SMS arrivent par le noeud 2, tous les tickets relatifs aux communications WAP arrivent par le noeud 3, et tous les tickets relatifs aux communications GPRS arrivent par le noeud 4. Comme illustré FIG. 3, chacun des types de données est transmis à un nouveau noeud respectif 9 à 15. Ainsi, seuls les tickets relatifs aux communications SMS atteignent le noeud 9, seuls les tickets relatifs aux communications WAP atteignent le noeud 10, et seuls les tickets relatifs aux communications GPRS atteignent le noeud 11. Dans ce cas, les deux étages de noeud 2 à 8, et 9 à 15, correspondent par exemple à deux traitements différents sur les tickets de taxe. Sur la FIG. 3, tous les tickets de taxes sont transmis au noeud 16, qui 20 correspond à l'unique noeud du troisième étage de noeuds, et ce quel que soit le type de ticket. Les tickets de taxes sont alors envoyés sélectivement en fonction du type de ticket au quatrième étage de noeud. Comme illustré FIG. 3, les 25 tickets de type WAP et SMS sont transmis au noeud 17, et les tickets de type GPRS sont transmis au noeud 18. Au dernier étage de noeud du réseau 1, tous les tickets sont par exemple transmis au noeud 21, et ce quel que soit le type de ticket. 30 18 Ainsi, illustré FIG. 3, certaines types de tickets passent par certains noeuds, alors que d'autres types de tickets ne passent pas par ces mêmes noeuds. Selon ce procédé de transmission, une rupture de la transmission entre les noeuds 18 et 21 affectera donc la transmission des tickets de type GPRS vers le noeud final 21, mais ne gênera pas la transmission des types SMS et WAP. Un but de ce deuxième aspect de l'invention est de générer une sauvegarde automatique de certains types de tickets, par exemple lorsqu'une alarme est générée, de sorte à pouvoir renvoyer ce type de ticket ultérieurement. Pour ce faire, dans une première étape, on répertorie les flux de tickets de taxes susceptibles d'être sauvegardés et renvoyés ultérieurement. On établit donc la liste des types de tickets ListedeFlux(XY) susceptibles d'être sauvegardés au niveau d'un noeud noté XY pendant une période de temps prédéterminée, et ce pour tous les noeuds XY du réseau 1. Par exemple, sur la FIG. 3, on a ListedeFlux(11)={GPRS], ListedeFlux(16)={SMS, WAP, GPRS}. Dans la notation précédente, on a assimilé le type de ticket à son type de communication. Il est entendu que tout code peut être utilisé pour représenter la liste ListedeFlux(XY). On évalue ensuite dans une deuxième étape l'espace-mémoire nécessaire à la sauvegarde de chacun des types de tickets de la liste de types en chacun des lieux possibles de sauvegarde. Pour chaque flux f de cette liste des types de tickets ListeDeFlux(XY), on évalue donc une fonction VolumePrévu(f,T,XY). Cette dernière fonction VolumePrévu(f,T,XY) représente donc l'espace mémoire, par 19 exemple en Kilooctets, nécessaire pour sauvegarder un flux f sur la prochaine périodeT, la période T étant typiquement la prochaine heure, c'est-à-dire T = 1 heure, au noeud XY. Cette évaluation peut être prévue en extrapolant une fonction VolumeConstaté(f,.,XY), représentant l'historique des volumes constatés, par exemple : VolumePrévu(f,T,XY) = VolumeConstaté(f,T-1,XY) x CorrV(f,T-1,T,XY). Dans l'expression ci-dessus, CorrV(f,T-1,T,XY) est un facteur correctif du volume entre les périodes successives T-1 et T. On prendra par exemple 15 CorrV(f,T-1,T,XY) = VolumeConstaté(f,T-24,XY) l VolumeConstaté(f,T-25,XY). Dans cette étape, on élimine par exemple tout flux f de la liste ListeDeFlux(XY) si le volume de stockage VolumePrévu(f,T,XY) 20 dépasse la capacité de sauvegarde restante en XY, CapaRestante(XY). Dans une variante de cette dernière étape, on peut par exemple diminuer la durée de la période T de manière à réduire la taille du flux f à sauvegarder. La durée de la période peut, par exemple, être réduite 25 dans la proportion CapaRestante(XY) / VolumePrévu(f,T,XY). On évalue ensuite dans une troisième étape le gain financier qu'apporterait le nouvel envoi d'un type de ticket sauvegardé dans un lieu donné. On désigne par Terminaison(XY), l'ensemble de tous les points de mesure du volume de tickets de taxe, points en aval de XY sur la chaîne de traitement, et tels qu'ils n'aient pas d"autres points de 30 20 mesure plus en aval. Sur la FIG. 3, Terminaison(16)=Terminaison(2)=21. On compare ensuite le flux passant en XY avec celui de Terminaison(XY) pour évaluer les pertes subies entre le noeud XY et le ou les noeuds Terminaison(XY). Pour chaque flux f de la liste ListeDeFlux(XY), on évalue également une fonction TauxDePerteAval(f,T,XY) représentative de la proportion du flux f perdu pendant la prochaine période T dans les systèmes techniques successifs situés après XY dans la chaîne de traitement. Pour les périodes passées t, avec t La fonction VolumeConstaté( ) est telle que définie précédemment. 20 On estime également une fonction TauxDePerteAvalPrévu(f,t,XY) représentant l'historique des taux de pertes antérieures à t, en extrapolant TauxDePerteAval(f,.,XY), par exemple à partir de sa valeur le jour précédent la période considérée. La fonction 25 TauxDePerteAvalPrévu(f,t,XY) est par exemple définie par : TauxDePerteAvalPrévu(f,t,XY) = TauxDePerteAval(f,t-24,XY). On en déduit une estimation du profit à tirer de la sauvegarde du flux f pendant la prochaine période T en XY. On définie pour cela une 30 fonction Gain(f,T,XY) = [TauxDePerteAvalPrévu(f,T,XY) - TauxDePerteAval(f,T-1,XY) x CorrP(f,T-1,T,XY)] x VolumePrévu(f,T,XY) x Pro fitUnitaire(f). 21 Dans l'expression ci-dessus, ProfitUnitaire(f) représente l'ordre de grandeur du gain généré par le traitement d'un ticket de taxe du flux de type f. CorrP(f,T-1,T,XY) est un facteur correctif du taux de perte entre les périodes successives T-1 et T, par exemple calculées en heure. On prendra par exemple CorrP(f,T-1,T,XY) = TauxDePerteAval(f,T-10 24,XY) / TauxDePerteAval(f,T-25,XY). On évalue ensuite dans une quatrième étape le gain marginal, défini comme le gain financier apporté par le rejeu d'une unité du flux sauvegardé en un lieu donné. On évalue par exemple ce gain marginal défini par : GainMarginal(f,T,XY) = Gain(f,T,XY) l VolumePrévu(f,T,XY). Dans cette étape, on élimine par exemple tout flux f de la liste 20 ListeDeFlux(XY) dont le profit Gain(f,T,XY) n'est pas positif. Dans une variante, on peut, dans une variante éliminer les flux de profit Gain(f,T,XY) inférieur à un coût de sauvegarde donné, ou encore de profit marginal GainMarginal(f,T,XY) inférieur à un coût de sauvegarde marginal donné. 25 Enfin, on recherche dans une cinquième étape le type de ticket, ainsi que son lieu de sauvegarde, de gain marginal maximal. Ce type de ticket est alors sélectionné pour être sauvegardé dans le lieu de sauvegarde. Pour cela, on classe tous les flux f de la liste ListeDeFlux(XY) pour tous les lieux de sauvegarde XY, dans l'ordre décroissant de leur gain marginal GainMarginal(f,T,XY) et on recherche parmi tous les lieux de 15 30 22 sauvegarde XY et tous les flux f qui peuvent y être sauvegardés celui de gain marginal maximal GainMarginal(f,T,XY) pour la période à venir T. Dans le cas où plusieurs flux ont un gain marginal maximal, on choisit par exemple en priorité celui dont le volume de sauvegarde est le plus petit VolumePrévu(f, T,XY) et le lieu de stockage XY le plus en aval le cas échéant. Le flux f sera alors sauvegardé pendant la prochaine période T en XY. La capacité restante du noeud XY est mise à jour CapaRestante(XY) = CapaRestante(XY) - VolumePrévu(f,T,XY). Le flux f est alors supprimé de toutes les listes ListeDeFlux(XY) auxquelles il appartient. Les deuxièmes étapes, troisièmes étapes, quatrièmes étapes et cinquièmes étapes sont alors réitérées jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de flux susceptible d'être sauvegardé. Selon une variante du procédé ci-dessus, on peut également supprimer des flux préalablement sauvegardés et pas encore rejoués pour permettre la sauvegarde de futur flux plus profitable. Pour cela, lors de la deuxième étape, tous les flux, y compris les plus volumineux, peuvent être conservés, et dans la cinquième étape, le volume prévu du flux sélectionné dépasse la capacité de sauvegarde restante, c'est-à-dire si CapaRestante(XY) < VolumePrévu(f,T,XY), et que des flux préalablement sauvegardés ont un gain marginal inférieur à celui du flux sélectionné, alors on supprime les flux préalablement sauvegardés de plus petit gain marginal jusqu'à ce que la place libérée permette de sauvegarder le flux sélectionné. Sinon, il n'est pas intéressant de sauvegarder le flux sélectionné et le 30 flux f est alors supprimé de toutes les listes ListeDeFlux(XY) auxquelles il appartient. 23 Ainsi, grâce au procédé de sauvegarde selon le deuxième aspect de l'invention tel que décrit précédemment, on sauvegarde les types de ticket en fonction de leurs valeurs, tout en tenant compte du volume des types de tickets. Ce procédé est avantageusement mis en oeuvre sur un réseau de noeuds de traitement de données de télécommunication dans lequel les noeuds sont des serveurs de données aptes à recevoir des données, et à les transmettre, et à les stocker. Ces serveurs sont par exemple associés à des bases de données de type connu en soi
L'invention se rapporte à un procédé de détermination d'au moins une origine probable d'événements détectés dans un réseau de transport de données, ledit réseau comprenant une pluralité de noeuds (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, N0) un flux desdites données circulant entre lesdits noeuds, lesdits évènements ayant été préalablement détectés par des moyens de mesure, au niveau d'un groupe de noeuds d'alerte (A, B, C, E, N0) dudit réseau, caractérisé en ce que ledit procédé comprend des étapes consistant à :- associer à chaque noeud (B) d'au moins une partie dudit réseau de données, une première variable (d(B)) fonction des valeurs de cette même première variable (d(.)) aux noeuds d'alerte (C, N0) dudit groupe de noeud d'alerte (A, B, C, E, N0) vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B);- déterminer au moins un noeud d'origine probable (J, H) dudit événement à partir des valeurs de ladite variable pour ladite au moins une partie des noeuds dudit réseau.
1. Procédé de détermination d'au moins une origine probable d'événements détectés dans un réseau de transport de données, ledit réseau comprenant une pluralité de noeuds (A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, No) un flux desdites données circulant entre lesdits noeuds, lesdits évènements ayant été préalablement détectés par des moyens de mesure, au niveau d'un groupe de noeuds d'alerte (A, B, C, E, No) dudit réseau, caractérisé en ce que ledit procédé comprend des étapes consistant à : - associer à chaque noeud (B) d'au moins une partie dudit réseau de données, une première variable (d(B)) fonction des valeurs de cette même première variable (d(.)) aux noeuds d'alerte (C, No) dudit groupe de noeud d'alerte (A, B, C, E, No) vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B); -déterminer au moins un noeud d'origine probable (J, H) dudit événement à partir des valeurs de ladite variable pour ladite au moins une partie des noeuds dudit réseau. 2. Procédé selon la 1, dans lequel pour chaque noeud (B) dudit réseau de données, ladite première variable est fonction du nombre desdits noeuds d'alerte (C, No) dudit groupe de noeud d'alerte (A, B, C, E, No) vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B). 3. Procédé selon la 2, dans lequel pour chaque noeud (B) dudit réseau, ladite première variable est une fonction croissante du nombre de noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B), et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite variable est maximale. 25 . 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 comprenant des étapes consistant à : fixer un noeud d'alerte de référence appartenant audit groupe de noeuds d'alerte ; affecter une valeur initiale nulle à ladite première variable associée à l'ensemble des noeuds dudit réseau -définir une seconde variable ; - déterminer la valeur de ladite seconde variable au niveau dudit noeud d'alerte de référence ; dans lequel, la valeur de ladite seconde variable au niveau d'un noeud initial parmi les noeuds dudit réseau est définie par un sous-procédé itératif sur ledit réseau, ledit sous-procédé comprenant les étapes consistant à : - affecter une valeur égale à 1 à ladite première variable au niveau dudit noeud initial parmi les noeuds dudit réseau ; - affecter à ladite première variable au niveau dudit noeud initial, une nouvelle valeur égale à la valeur de ladite première variable au niveau dudit noeud initial additionnée de la valeur de ladite première variable au niveau de chaque noeud vers lequel il existe un flux de données partant dudit noeud initial; - si ledit noeud initial appartient audit groupe de noeuds d'alerte, calculer la valeur de ladite seconde variable au niveau de chacun desdits noeud en partance duquel il existe un flux de données vers ledit noeud initial ; et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite première variable est maximale. 5. Procédé selon la 1, dans lequel pour chaque noeud (B) dudit réseau, ladite première variable est fonction du volume30 26 de données transmis depuis lesdits noeuds d'alerte dudit groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B). 6. Procédé selon la 5, dans lequel pour chaque noeud (B) dudit réseau, ladite première variable est une fonction croissante du volume de données transmises depuis les noeuds d'alerte dudit premier groupe de noeud d'alerte vers lesquels il existe un flux de données partant dudit noeud (B), et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite variable est maximale. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1, 5 ou 6 comprenant des étapes consistant à : - fixer un noeud d'alerte de référence appartenant audit groupe de noeuds d'alerte ; - affecter une valeur initiale nulle à ladite première variable associée à l'ensemble des noeuds dudit réseau - définir une seconde variable ; - déterminer la valeur de ladite seconde variable au niveau dudit noeud d'alerte de référence ; dans lequel, la valeur de ladite seconde variable au niveau d'un noeud initial parmi les noeuds dudit réseau étant définie par un sous-procédé itératif sur ledit réseau, ledit sous-procédé comprenant les étapes consistant à : affecter une valeur nulle à ladite première variable au niveau dudit noeud initial parmi les noeuds dudit réseau ; - affecter à ladite première variable au niveau dudit noeud initial, une nouvelle valeur égale à la valeur de ladite première variable au niveau dudit noeud initial additionnée de la valeur de ladite première variable au niveau de chaque noeud dudit groupe de 10 27 noeuds d'alerte vers lequel il existe un flux de données partant dudit noeud initial; si ledit noeud initial appartient audit groupe de noeuds d'alerte, calculer la valeur de ladite seconde variable au niveau de chacun desdits noeud en partance duquel il existe un flux de données vers ledit noeud initial ; et dans lequel ledit au moins un noeud d'origine est celui dont la valeur de ladite première variable est maximale. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel lesdits noeuds sont des calculateurs aptes à recevoir et à transmettre des données, et dans lequel lesdites données sont des fichiers numériques. 15
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/26
FR2893011
A1
ORGANE DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE ET DISTRIBUTEUR UTILISANT UN TEL ORGANE.
20,070,511
La présente invention concerne un organe de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide pour constituer à un distributeur de produit fluide. D'ailleurs, la présente invention concerne également le distributeur en lui-même comprenant l'organe de distribution de l'invention et un réservoir de produit fluide. Un tel organe de distribution et un tel distributeur sont fréquemment utilisés dans les domaines de la parfumerie, la cosmétique ou encore de la pharmacie. L'organe de distribution peut être une pompe ou une valve. D'autres types d'organe de distribution ne sont cependant pas exclus. Toutefois, dans le io cas d'une pompe ou d'une valve, l'organe de distribution comprend en général un corps, une bague de fixation pour maintenir le corps fixement par rapport au réservoir, une tige d'actionnement déplaçable axialement en va-et-vient dans le corps et un poussoir monté sur la tige d'actionnement, le poussoir étant avantageusement pourvu d'un orifice de distribution. Il s'agit là d'une 15 conception tout à fait classique pour une pompe ou une valve dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique et de la pharmacie. Pour distribuer du produit fluide, il suffit d'appuyer sur le poussoir à l'aide d'un ou de plusieurs doigts pour déplacer la tige d'actionnement à l'intérieur du corps. En réponse, une quantité de produit fluide, dosée ou non, est distribuée à travers l'orifice de distribution. 20 Etant donné que le poussoir est monté sur la tige d'actionnement, il est susceptible de tourner sur lui-même sur la tige d'actionnement. De ce fait, l'orifice de distribution peut être positionné n'importe où angulairement par rapport au corps, et de ce fait par rapport au réservoir. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en 25 définissant un organe de distribution dont le positionnement angulaire de l'orifice de distribution par rapport au corps et par rapport au réservoir est fixe et déterminé. Pour atteindre ce but, la présente invention propose des moyens de blocage pour bloquer le poussoir en rotation sur la tige d'actionnement par 30 rapport au corps, et de ce fait par rapport au réservoir, de sorte que le poussoir n'est déplaçable qu'axialement. Ainsi, l'orientation angulaire de l'orifice de distribution est figée par rapport au corps, et il suffit d'orienter correctement le corps par rapport au réservoir pour déterminer l'orientation angulaire de l'orifice de distribution par rapport au réservoir. Ceci est particulièrement utile lorsque le réservoir présente une configuration non circulaire en section transversale. Par exemple, le corps du réservoir peut présenter une configuration aplatie dans une direction. Dans ce cas, l'utilisateur va toujours saisir le réservoir de la même façon, et il est alors impératif que l'orifice de distribution soit orienté de manière appropriée pour assurer une distribution toujours bien orientée. Selon un autre aspect de l'invention, les moyens de blocage empêchent de retirer le poussoir de la tige d'actionnement. Ainsi, les moyens de blocage assurent non seulement le blocage en rotation du poussoir mais assurent également une fonction de butée haute qui empêche de retirer le poussoir de la tige d'actionnement. Ainsi, non seulement le poussoir est imperdable, mais il est en plus impossible de le retirer de manière intentionnelle pour accéder à la tige d'actionnement. Selon une forme de réalisation avantageuse, le poussoir comprend au moins un ergot qui fait saillie vers l'extérieur, cet ergot étant engagé dans un guide axial longitudinal. Avantageusement, le guide axial est obturé au niveau de son extrémité supérieure, de sorte que l'ergot bute contre cette extrémité de guide lorsque l'on veut retirer le poussoir de la tige d'actionnement. Selon un autre aspect de l'invention, l'organe de distribution peut comprendre une douille de guidage engagée autour du poussoir et maintenue fixement par rapport au corps, la douille formant au moins un guide axial longitudinal, le poussoir formant au moins un ergot engagé dans un guide respectif de la douille. Avantageusement, ledit au moins un guide comprend une rainure axiale interne. Avantageusement, l'organe de distribution peut en outre comprendre une frette d'habillage qui entoure la bague de fixation, la douille étant reçue fixement dans la frette. Avantageusement, la frette comprend une extrémité supérieure formée avec un épaulement rentrant, qui vient obturer l'extrémité supérieure de la rainure formée par la douille. De préférence, la frette comprend des profils d'accrochage, tels que des nervures ou des rainures, au niveau de sa paroi interne, ces profils venant en prise avec la douille pour la bloquer en rotation dans la frette. Avantageusement, les profils viennent également en prise avec la bague de fixation pour bloquer la frette en rotation sur la bague de fixation. Les profils de la frette assurent ainsi un blocage relatif entre la douille et la bague de fixation. Selon un autre aspect de l'invention, la douille est coincée entre l'épaulement rentrant de la frette et la bague de fixation. La douille est ainsi bloquée en rotation par la frette et bloquée en translation axiale par coincement entre la frette et la bague. Selon un mode de réalisation avantageux, la frette peut être réalisée en métal et la douille en matière plastique. D'autre part, la bague de fixation peut être réalisée en matière plastique ou en métal. L'invention définit également un distributeur de produit fluide comprenant un réservoir et un organe de distribution tel que défini ci-dessus, le réservoir présentant avantageusement une section transversale non circulaire. Il s'agit là du cas d'application privilégié dans lequel il est utile, voire indispensable, de fixer l'orientation angulaire de l'orifice de distribution par rapport au réservoir. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints donnant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention. Sur les figures : la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un organe de distribution selon un mode de réalisation non limitatif de l'invention, et les figures 2 et 3 sont des vues en section transversale verticale selon des plans de coupe perpendiculaires de l'organe de distribution de la figure 1. On se référera indifféremment à toutes les figures pour expliquer en détail la structure et le fonctionnement de l'organe de distribution de produit fluide selon ce mode particulier de réalisation. L'organe de distribution qui va être décrit incorpore une pompe ou une valve. D'ailleurs, sur les figures 2 et 3, la structure interne de l'organe de distribution n'a pas été représentée car elle n'interfère pas avec les caractéristiques de la présente invention. En outre, qu'il io s'agisse d'une pompe ou d'une valve, ce type d'organe de distribution comprend un corps 1, une tige d'actionnement 15 et une tête de distribution sous la forme d'un poussoir 4. Plus précisément, le corps 1, qui est de préférence réalisé en matière plastique injectée moulée, comprend un fût 11 qui se prolonge à son extrémité inférieure par une tubulure d'entrée 12 avantageusement pourvue d'un 15 tube plongeur 13. A son extrémité supérieure, le fût 11 se termine par une collerette 14 qui fait saillie vers l'extérieur. La tige d'actionnement 15 est engagée à l'intérieur du corps, mais une partie de la tige fait saillie vers le haut axialement hors du corps. La tige d'actionnement est déplaçable axialement en va-et-vient à l'intérieur du corps contre l'action d'un ressort (non représenté). La tige 20 d'actionnement 15 est sollicitée par ce ressort vers la position de repos représentée sur les figures 2 et 3. La tige d'actionnement 15 définit intérieurement un conduit de refoulement pour le produit fluide. L'extrémité libre de la tige d'actionnement 15, qui fait saillie hors du corps, est en prise avec le poussoir 4. 25 Le poussoir 4 comprend ici un noyau 41, avantageusement réalisé en matière plastique, et une enveloppe externe 46, qui est avantageusement réalisée en métal. Le noyau 41 comprend un manchon de raccordement 42 destiné à venir s'adapter sur l'extrémité libre de la tige d'actionnement 15. Intérieurement, le noyau forme un canal de sortie 45 qui conduit à un orifice de distribution 44 30 formé par un gicleur 43 rapporté sur le noyau 41. De préférence, le gicleur 43 permet de distribuer le produit fluide sous la forme d'un spray. L'enveloppe 46 entoure le noyau 41 en ne laissant apparaître que le gicleur 43. L'enveloppe 46 comprend une paroi supérieure d'appui 47 sur laquelle l'utilisateur peut appuyer à l'aide d'un ou de plusieurs doigts. Cette paroi supérieure d'appui 47 se prolonge vers le bas sur sa périphérie extérieure par une jupe 48 de forme sensiblement cylindrique dans cet exemple de réalisation. Selon l'invention, la jupe 48 comprend au moins un ergot 49 qui fait saillie radialement vers l'extérieur. Dans l'exemple de réalisation non limitatif des figures, la jupe 48 est pourvue de deux ergots 49 qui sont disposés de manière diamétralement opposée. On aurait également pu prévoir uniquement un seul ergot, ou au contraire plus de deux ergots. Ces ergots 49 sont ici disposés au niveau du bord inférieur de la jupe 48. Toutefois, Il est possible de former ces ergots un peu plus haut sur la jupe. Les ergots 49 sont ici réalisés directement par l'enveloppe 46 : on aurait également pu prévoir de réaliser des ergots 49 qui sont rapportés sur l'enveloppe, ou plus généralement sur le poussoir. De même, dans l'exemple utilisé pour illustrer l'invention, le poussoir 4 est réalisé avec un noyau interne et une enveloppe externe. On peut également imaginer un poussoir qui est dépourvu d'enveloppe externe, de sorte qu'il n'est formé que par un noyau, par exemple en matière plastique. Dans ce cas, la jupe 48 serait directement formée par le noyau, et les ergots 49 seraient formés dans la masse par cette jupe en matière plastique. En d'autres termes, le type particulier de poussoir utilisé dans la présente invention n'est pas une caractéristique critique, il suffit que ce poussoir soit pourvu d'un ou de plusieurs ergots qui font saillie radialement vers l'extérieur. Sur les figures, l'organe de distribution est monté sur un réservoir 3. Ce réservoir n'est représenté que très partiellement puisque l'on ne voit que le col 31 de ce réservoir sur les figures. Ce col de réservoir est d'une structure tout à fait classique, et comprend un bord annulaire supérieur 32 qui peut avantageusement être pourvu d'un cordon annulaire d'étanchéité. Le col 31 forme également un rebord 33 qui fait saillie vers le bas et vers l'extérieur. Ce rebord inférieur 33 va servir de zone d'accrochage pour la fixation du corps 1 dans l'ouverture 30 formée par le col 31. Dans l'exemple utilisé pour illustrer la présente invention, le corps 1 est maintenu sur le col 31 au moyen d'une bague de fixation 2, qui est ici une bague à sertir. Cette bague 2 comprend une partie 23 en prise autour du col 31 et une partie 21 en prise autour de la collerette 14 du corps 11. Plus précisément, la partie 23 de la bague est sertie sous le rebord 33 du col et la partie 21 est sertie sous la collerette 14 du corps. Pour assurer l'étanchéité au niveau du col, il est avantageusement prévu un joint de col 34 qui est comprimé entre la bague 2 et le bord annulaire supérieur 32. A ce niveau, la bague forme une bride annulaire 22 qui s'étend sensiblement horizontalement. A la place de cette bague à sertir, on peut également utiliser une bague à visser, une bague à encliqueter ou encore une bague susceptible d'être bloquée sous le rebord 33 du col. La bague de fixation peut être réalisée en matière plastique, ou en métal, comme c'est le cas de la bague à sertir représentée sur les figures. Dans ce cas, la bague à sertir sert également de virole en définissant le point mort haut de repos pour la tige d'actionnement 15. En effet, dans la position de repos représentée sur les figures 2 et 3, la tige d'actionnement 15 est sollicitée contre la bague de fixation 2 par le ressort (non représenté). L'organe de distribution comprend également une frette d'habillage 6 qui est engagée autour de la bague 2, d'une partie du col 31 et d'une partie du poussoir 4. Cette frette 6 présente une configuration générale sensiblement cylindrique et comprend un fût principal 61 sensiblement cylindrique qui se termine à son extrémité supérieure par un épaulement rentrant 62. Le fût 61 définit également un cordon annulaire 64 qui fait saillie vers l'extérieur, et qui est situé ici à proximité de l'extrémité inférieure 63 du fût. Ce cordon 64 peut servir au maintien d'un capot de protection qui coiffe le poussoir. Intérieurement, le fût 61 forme des profils d'accrochage 65 qui se présentent ici sous la forme de nervures ou de rainures disposées verticalement. Comme on peut le voir sur la figure 6, ces profils ne sont pas visibles de l'extérieur du fût 61. Toutefois, ceci aurait pu être le cas. La frette 6 est ainsi engagée autour de la bague 2 de sorte que les profils 65 de la frette 6 viennent en prise serrante avec la paroi externe de la bague 2, particulièrement au niveau de la partie 23. Les profils d'accrochage 65 permettent de fixer efficacement la frette 6 sur la bague 2. En position finale d'assemblage, l'extrémité inférieure 63 de la frette vient en butée sur le réservoir, comme on peut le voir sur les figures 2 et 3. Du fait de la disposition verticale, axiale ou longitudinale des profils 65, la frette 6 présente une très bonne tenue à la rotation sur la bague 2. En effet, qu'il s'agisse de rainures ou de nervures, la bague 2 va être déformée soit autour des nervures soit à l'intérieur des rainures. Cette déformation de la bague va assurer un maintien stable fixe en rotation de la frette sur la bague. Ceci est valable, que la bague soit réalisée en métal ou en matière plastique. Bien entendu, lorsque la bague est réalisée en matière plastique, la tenue sera meilleure. Avantageusement, la frette d'habillage 6 est réalisée en métal, alors que la bague de fixation 2 peut être réalisée en métal ou en matière plastique. Il n'est cependant pas exclu de réaliser la frette en une matière plastique, qui présente avantageusement une dureté supérieure à la matière plastique constitutive de la bague. Jusqu'à présent, l'organe de distribution qui vient d'être décrit est d'une conception tout à fait classique, hormis la présence des ergots 49. Selon une forme de réalisation de l'invention, l'organe de distribution peut en outre comprendre une douille de guidage 5, qui est avantageusement réalisée en matière plastique. En se référant à la figure 1, on peut voir que cette douille 5 comprend un bord supérieur 51, un bord inférieur 52, une paroi externe 53 et une paroi interne 54. Cette paroi interne 54 est formée avec deux rainures de guidage longitudinales 55 qui relient le bord supérieur 51 au bord inférieur 52. Les rainures 55 forment des évidements dans la paroi interne 54. L'épaisseur de paroi de la douille au niveau des rainures 55 est ainsi réduite. On peut dire que les rainures 55 sont ouvertes vers le haut et vers le bas, respectivement sur le bord supérieur 51 et sur le bord inférieur 52. La douille 5 est également réalisée avec deux encoches 56 formées de manière diamétralement opposée au niveau du bord inférieur 52. Ces encoches 56 s'étendent sur une petite étendue radiale et relient la paroi externe 53 à la paroi interne 54. Cette douille 5 est engagée à l'intérieur de la frette 6 de sorte que sa paroi externe 53 vient en prise avec la paroi interne de la douille 5. Lorsque la douille 5 est réalisée avec des profils d'accrochage 65, la paroi externe 53 va venir en prise avec ces profils 65 de manière à garantir une bonne tenue en rotation de la douille 5 à l'intérieur de la frette 6. La tenue est d'autant meilleure que la douille 5 est réalisée en matière plastique et la frette 6 en métal. Ainsi, la matière plastique constitutive de la douille 5 peut soit fluer dans les rainures formées à l'intérieur de la frette 6 soit se déformer autour des nervures formées à l'intérieur de la douille 5. D'autre part, la douille 5 est engagée autour du poussoir 4 avec les ergots 49 qui viennent se loger dans les rainures de guidage 55. En position finale de montage représentée sur les figures 2 et 3, la douille 5 repose sur la bague de fixation 2. Plus précisément, le bord inférieur 52 de la douille 5 vient en appui sur la bride 22 de la bague 2. A l'opposé, le bord supérieur 51 vient en prise en-dessous de l'épaulement rentrant 62 de la frette 6. Ainsi, la douille est coincée entre la bague 2 et la frette 6. De plus, la douille 5 est bloquée en rotation à l'intérieur de la frette 6, et la frette 6 est fixée de manière stable en rotation sur la bague 2. De cette manière, il est garanti que la douille 5 est bloquée en rotation et en translation axiale par rapport au corps 1 de l'organe de distribution D'autre part, du fait que les ergots 49 sont engagés dans les rainures de guidage 55, le poussoir 4 peut certes se déplacer axialement par coulissement des ergots 49 dans les rainures 55, mais le poussoir ne peut pas se déplacer en rotation sur lui-même, puisque les ergots 49 ne peuvent pas se désengager des rainures 55. En outre, il est impossible de retirer le poussoir 4 de la tige d'actionnement 15, du fait que les ergots 49 viennent en butée sous l'épaulement rentrant 62 de la frette 6. Ainsi, non seulement le poussoir est bloqué en rotation, mais il est également prisonnier. La fonction des encoches 56 est d'orienter la douille dans la frette, et ensuite d'orienter l'ensemble douille-frette par rapport au réservoir déjà équipé de la pompe ou de la valve au moyen de la bague de fixation. Au final, le poussoir est orienté par rapport au réservoir. A la place d'une frette 6 et d'une douille 5, qui constituent ici des éléments distincts, on peut également envisager dans le cadre de l'invention de réaliser une frette 6 incorporant la douille 5. En effet, on peut imaginer que la paroi interne de la frette 6 forme une ou plusieurs rainures de guidage, semblables ou identiques aux rainures 55 de la douille 5. On peut même imaginer que les profils d'accrochage 65 soient réalisés sous forme de nervures qui servent à guider axialement le poussoir de manière à le bloquer en rotation. Dans ce cas, le poussoir peut comprendre une périphérie configurée pour coopérer avec les nervures de la frette pour assurer le guidage axial. Toutefois, il est avantageux d'utiliser une douille 5 qui est distincte de la frette 6, car on peut ainsi réaliser une douille 5 en matière plastique qui va servir d'interface plastique entre la frette métallique 6 et l'enveloppe métallique 46 du poussoir 4. Les ergots 49, qui sont avantageusement réalisés par l'enveloppe métallique 46 du poussoir, coulissent ainsi à l'intérieur de rainures de guidage 55 en matière plastique. Il est bien connu qu'un contact plastique métal offre des meilleurs résultats qu'un contact métal métal qui peut générer des bruits et des frottements indésirables. Un principe intéressant de l'invention réside dans le fait que le poussoir soit formé avec au moins un élément saillant vers l'extérieur qui est en prise dans un guide axial longitudinal, telles que les rainures 55. Une autre caractéristique intéressante de l'invention réside dans le fait que le poussoir est bloqué en rotation lors du montage de l'organe de distribution sur le col de réservoir. En effet, c'est la frette d'habillage 6, qui est montée en dernier, qui permet le blocage en rotation du poussoir. L'orientation de la frette sur l'organe de distribution, et sur le réservoir, peut se faire au moyen de la douille, qui est pourvue de moyens d'orientation, tels que les encoches 56. Il faut également remarquer qu'en l'absence de la douille 5, l'organe de distribution revient à une conception tout à fait classique, dans laquelle le poussoir est prisonnier. En d'autres termes, il est très facile de bloquer le poussoir en rotation en rajoutant dans une pompe classique la douille de guidage 5. L'ajout de cette douille n'implique aucune modification de l'organe de distribution. La douille 5 peut ainsi être considérée comme un accessoire d'une pompe ou d'une valve standard qui permet de fixer le poussoir en rotation.30
Organe de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (3), ledit organe comprenant :- un corps (1),- une bague de fixation (2) pour maintenir le corps fixement par rapport au réservoir (3),- une tige d'actionnement (15) déplaçable axialement en va-et-vient dans le corps (1),- un poussoir (4) monté sur la tige d'actionnement (15), le poussoir étant pourvu d'un orifice de distribution (44),caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de blocage (49, 5, 62) pour bloquer le poussoir en rotation sur la tige d'actionnement par rapport au corps, et de ce fait par rapport au réservoir, de sorte que le poussoir n'est déplaçable qu'axialement.
Revendications 1.- Organe de distribution de produit fluide destiné à être associé à un réservoir de produit fluide (3), ledit organe comprenant : un corps (1), une bague de fixation (2) pour maintenir le corps fixement par rapport au réservoir (3), une tige d'actionnement (15) déplaçable axialement en va-et-vient dans le corps (1), un poussoir (4) monté sur la tige d'actionnement (15), le poussoir étant pourvu d'un orifice de distribution (44), io caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de blocage (49, 5, 62) pour bloquer le poussoir en rotation sur la tige d'actionnement par rapport au corps, et de ce fait par rapport au réservoir, de sorte que le poussoir n'est déplaçable qu'axialement. 15 2.- Organe de distribution selon la 1, dans lequel les moyens de blocage empêchent de retirer le poussoir de la tige d'actionnement. 3.- Organe de distribution selon la 1 ou 2, dans lequel le 20 poussoir comprend au moins un ergot (49) qui fait saillie vers l'extérieur, cet ergot étant engagé dans un guide axial longitudinal (55). 4.- Organe de distribution selon la 3, dans lequel le guide axial (55) est obturé au niveau de son extrémité supérieure, de sorte 25 que l'ergot (49) bute contre cette extrémité de guide lorsque l'on veut retirer le poussoir de la tige d'actionnement. 5.- Organe de distribution selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une douille de guidage (5) engagée autour du 30 poussoir (4) et maintenue fixement par rapport au corps (1), la douille i0 15 20formant au moins un guide axial longitudinal (55), le poussoir formant au moins un ergot (49) engagé dans un guide respectif de la douille. 6.- Organe de distribution selon la 5, dans lequel ledit s au moins un guide comprend une rainure axiale interne (55). 7.- Organe de distribution selon la 6, comprenant en outre une frette d'habillage (6) qui entoure la bague de fixation (2), la douille (5) étant reçue fixement dans la frette. 8.- Organe de distribution selon la 7, dans lequel la frette comprend une extrémité supérieure formée avec un épaulement rentrant (62) qui vient obturer l'extrémité supérieure de la rainure (55) formée par la douille (5). 9.- Organe de distribution selon la 7 ou 8, dans lequel la frette (6) comprend des profils d'accrochage (65), tels que des nervures ou des rainures, au niveau de sa paroi interne, ces profils venant en prise avec la douille (5) pour la bloquer en rotation dans la frette. 10.- Organe de distribution selon la 9, dans lequel les profils (65) viennent également en prise avec la bague de fixation (2) pour bloquer la frette en rotation sur la bague de fixation. 25 11.- Organe de distribution selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel la douille (5) est coincée entre l'épaulement rentrant (62) de la frette et la bague de fixation. 12.- Organe de distribution selon l'une quelconque des 30 7 à 11, dans lequel la frette est en métal et la douille est en matière plastique. 13.- Distributeur de produit fluide comprenant un réservoir (3) et un organe de distribution selon l'une quelconque des précédentes, le réservoir présentant une section transversale non circulaire.5
B,A
B65,A45,B05,B67
B65D,A45D,B05B,B67D
B65D 47,A45D 34,B05B 11,B65D 83,B67D 99
B65D 47/34,A45D 34/02,B05B 11/02,B65D 47/24,B65D 83/76,B67D 99/00
FR2892876
A1
PROCEDE DE DEPOT SECURISE DE DONNEES NUMERIQUES, PROCEDE ASSOCIE DE RECUPERATION DE DONNEES NUMERIQUES, DISPOSITIFS ASSOCIES POUR LA MISE EN OEUVRE DES PROCEDES, ET SYSTEME COMPRENANT LES DITS DISPOSITIFS
20,070,504
Procédé de dépôt sécurisé de données, procédé associé de récupération de données, dispositifs associés pour la mise en oeuvre des procédés,et système comprenant les dits dispositifs L'invention concerne le dépôt sécurisé de données par un déposant sur un support de stockage éventuellement non sécurisé, et la récupération ultérieure de ces données par un destinataire éventuellement inconnu du déposant, ou inexistant au moment du dépôt. Les données sont des données numériques, ou bien des données analogiques numérisées. Des solutions connues à ce problème consistent à passer par l'intermédiaire d'un tiers de confiance. Une première solution, connue sous le nom de délégation totale, consiste pour le déposant à chiffrer les données avec une clé d'un tiers de confiance et à transmettre les données chiffrées au tiers de confiance. Pour récupérer les données ultérieurement, le destinataire s'authentifie auprès du tiers de confiance qui lui transmet en retour les données qu'il a préalablement déchiffrées avec sa clé puis éventuellement chiffré avec une clé fournie par le destinataire. Une deuxième solution, connue sous le nom de délégation de droit, consiste pour le déposant à, d'une part, chiffrer les données avec une clé de transfert et mémoriser les données chiffrées sur un support de stockage accessible au destinataire et, d'autre part, à chiffrer la clé de transfert avec la clé du tiers de confiance et à transmettre la clé de transfert chiffrée au tiers de confiance. Pour récupérer les données ultérieurement, le destinataire s'authentifie auprès du tiers de confiance qui lui transmet en retour la clé de transfert qu'il a préalablement déchiffrée avec sa clé puis éventuellement chiffrée avec une clé fournie par le 5468 FR 2 destinataire. Le destinataire va ensuite récupérer les données chiffrées sur le support de stockage, puis les déchiffre avec la clé de transfert qu'il a obtenue du tiers de confiance. Le chiffrement des données et / ou de la clé de transfert peut être réalisé soit par un procédé de chiffrement symétrique soit par un procédé de chiffrement asymétrique. Les solutions connues décrites ci-dessus présentent plusieurs inconvénients. Un canal de communication est nécessaire entre le déposant et le tiers de confiance, pour transmettre les données ou au moins une clé de transfert. Dans la mesure où le déposant transmet des informations (données ou clé de transfert) au tiers de confiance, l'anonymat du déposant n'est pas garanti. Le tiers de confiance doit conserver des informations, des données ou au moins une clé de transfert, pour une durée inconnue et éventuellement illimitée si le destinataire ne vient pas récupérer les données. Ceci est peu réaliste s'il y a un très grand nombre de déposants et / ou de grands volumes de données à conserver. Enfin, dans le cas d'une délégation totale, le tiers de confiance a un accès en clair aux données à transmettre. L'invention a pour objet un procédé de dépôt sécurisé de données et un procédé de récupération de données qui ne présentent pas les inconvénients cités ci-dessus des procédés connus. L'invention a également pour objet des dispositifs pour la mise en œuvre des procédés de l'invention. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de dépôt sécurisé de données, au cours duquel un déposant 5468 FR 3 chiffre les données avec une clé de transfert et chiffre la clé de transfert avec une clé d'un tiers de confiance, puis dépose les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée sur un support de stockage. L'invention concerne également un procédé de récupération de données, au cours duquel : • un destinataire récupère sur un support de stockage des données chiffrées avec une clé de transfert, et une clé de transfert chiffrée avec une clé d'un tiers de confiance, • le destinataire s'authentifie auprès du tiers de confiance, • le destinataire envoie la clé de transfert chiffrée au tiers de confiance, • après authentification du destinataire, le tiers de confiance déchiffre la clé de transfert chiffrée avec sa clé et renvoie la clé de transfert au destinataire, • le destinataire déchiffre les données chiffrées avec la clé de transfert. L'invention concerne encore un dispositif de dépôt sécurisé de données, comprenant : • un générateur de nombre aléatoire pour générer une clé de transfert aléatoire (RAND), • un premier moyen de calcul pour chiffrer des données (DATA) avec la clé de transfert, • un deuxième moyen de calcul pour chiffrer la clé de transfert avec une clé d'un tiers de confiance, et • un moyen pour mémoriser les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée sur un support de stockage accessible à un destinataire des données. Ainsi, et comme on le verra mieux dans l'exemple décrit plus loin, lors du dépôt des données selon le procédé sécurisé de l'invention, le déposant n'a aucun contact avec le tiers de confiance et ne lui transmet aucune information, même pas une clé. En conséquence, aucun 5468 FR 4 canal de communication n'est nécessaire entre le déposant et le tiers de confiance et l'anonymat du déposant est garanti vis-à-vis du tiers de confiance. De plus, le tiers de confiance n'a pas de données à conserver ni d'informations sur les données. Il peut même ne pas avoir connaissance du fait qu'un destinataire viendra peut-être un jour le contacter. Enfin, le tiers n'a pas accès en clair aux données, à moins qu'il n'ait un accès physique au support de stockage des données. L'invention sera mieux comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif. La description est à lire en référence aux figures suivantes : • la figure 1 est un organigramme d'un procédé de dépôt sécurisé selon l'invention, • la figure 2 est un organigramme d'un procédé de récupération de données, selon l'invention, et • la figure 3 est un exemple de système mettant en oeuvre le procédé de dépôt selon la figure 1 et le procédé de récupération selon la figure 2. La figure 3 représente un système susceptible d'être 25 utilisé pour la mise en oeuvre des procédés selon l'invention dans le domaine de la communication mobile. Plus précisément, le système de la figure 3 permet à un premier utilisateur disposant d'un équipement mobile 1 avec un accès sur un réseau de communication 2 et d'un 30 module 3 d'authentification personnelle, d'autoriser un deuxième utilisateur (ou le même premier utilisateur) à utiliser l'équipement mobile 1 avec un deuxième module d'authentification 4 pour accéder au réseau de communication 2. Pour cela, sur demande du premier 5468 FR 5 utilisateur, le premier module d'authentification dépose de manière sécurisée dans une mémoire de l'équipement mobile des données nécessaires pour accéder au réseau 2. Le système permet ainsi le transfert sécurisé de données du premier module vers le deuxième module par l'intermédiaire de la mémoire de l'équipement mobile. Selon le réseau de communication auquel les utilisateurs ont accès, l'équipement mobile est un téléphone mobile, un terminal, un PC personnel, etc., et le module d'authentification personnelle est une carte UICC (Universal Integrated Circuit Card) munie d'une application SIM (Subscriber Identity Module), USIM (Universal Subscriber Module) ou ISIM (IP Multimedia Services Identity Module). La figure 1 représente un organigramme général du procédé de dépôt selon l'invention. Dans une première étape, un déposant A chiffre des données DATA avec une clé de transfert RAND, et chiffre la clé de transfert RAND avec une clé publique pkB d'un tiers de confiance B. Dans une deuxième étape, A mémorise ensuite les données chiffrées ERAND(DATA) et la clé de transfert chiffrée EpkB(RAND) sur un support de stockage. Dans l'exemple représenté sur la figure 3, le déposant A est un premier module 3 d'authentification d'utilisateur. Le tiers de confiance B est un opérateur exploitant un réseau de communication mobile 2. Le mot "exploitant" doit être ici compris au sens le plus large. L'exploitant peut être une personne morale propriétaire du réseau, ou locatrice du réseau, ou même une personne morale qui sous-traite l'exploitation du réseau à une autre personne. Le support de stockage D est une mémoire 11 de l'équipement portable 1. Lors de la mise en oeuvre du procédé, le module 3 est naturellement connecté à l'équipement mobile 1. 5468 FR 6 Le premier module 3 d'authentification comprend notamment une mémoire 31, un générateur de nombres aléatoires 32, un premier moyen de calcul 33, un deuxième moyen de calcul 34, un moyen de mémorisation 35 et un dispositif de commande 36. La mémoire 31 mémorise des données DATA qui sont dans l'exemple des données nécessaires pour l'identification de l'équipement mobile 1 sur le réseau de communication 2, et une clé publique pkB de l'opérateur de communication 2. Le générateur de nombres aléatoires 32 fournit sur demande du dispositif de commande une clé de transfert aléatoire RAND au premier moyen de calcul 33. Le premier moyen de calcul 33 est adapté pour mettre en oeuvre un procédé de chiffrement asymétrique tel qu'un procédé RSA (Rivest Shamir Adelman) ou un procédé basé sur des calculs sur courbes elliptiques. Il est utilisé pour chiffrer la clé RAND avec la clé publique pkB. Le deuxième moyen de calcul 34 est adapté pour mettre en oeuvre un procédé de chiffrement symétrique tel qu'un procédé DES (Data Encryption Standard) ou AES (Advanced Encryption Standard). Il est utilisé pour chiffrer les données DATA avec la clé RAND qu'il reçoit du générateur de nombres aléatoires. Le moyen de mémorisation 35 est adapté pour mémoriser dans la mémoire 11 de l'équipement portable 1 la clé de transfert chiffrée EpkB(RAND) et les données chiffrées EANND (DATA) . Le dispositif de commande 36 est adapté pour piloter le fonctionnement de la mémoire 31, du générateur de nombres aléatoires 32, du premier moyen de calcul 33, du deuxième moyen de calcul 34, et du moyen de mémorisation 35. Le 468 FR 7 dispositif de commande est par exemple activé par l'utilisateur du premier module d'authentification. Concrètement, dans l'exemple de la figure 3, le premier module d'authentification met en oeuvre le procédé de 5 dépôt selon la figure 1 de la manière suivante. Dans une première étape, le dispositif de commande 36 du premier module 3 : • active le générateur de nombres aléatoires 32 pour fournir une clé de transfert RAND • active le premier moyen de calcul 33 qui chiffre la clé de transfert avec la clé publique pkB • active le deuxième moyen de calcul 34 qui chiffre les données DATA contenues dans la mémoire 31 avec la clé de transfert RAND, puis • active le moyen de mémorisation 35 qui mémorise la clé chiffrée ERAND(RAND) et les données chiffrées EpkB(RAND) dans la mémoire 11 de l'équipement mobile 1. La figure 2 représente un organigramme général du procédé 20 de récupération de données sécurisées selon l'invention. Dans une première étape, le destinataire C récupère les données chiffrées ERAND(DATA) et la clé de transfert chiffrée EpkB(RAND) sur le support de stockage D. Dans une deuxième étape, le destinataire C s'authentifie 25 auprès du tiers de confiance B. Dans une troisième étape, le destinataire C transmet au tiers de confiance la clé de transfert chiffrée. Dans une quatrième étape et s'il a authentifié le destinataire C, le tiers déchiffre la clé de transfert 30 chiffrée EpkB (RAND) avec sa clé privée et renvoie la clé de transfert RAND au destinataire C. Dans une sixième étape, le destinataire C déchiffre les données chiffrées ERAND(DATA) avec la clé de transfert. 5468 FR 8 Dans l'exemple représenté sur la figure 3, le tiers de confiance B est l'opérateur de communication mobile 2, le destinataire C est un deuxième module 4 d'authentification d'utilisateur, et le support de stockage D est la mémoire 11 de l'équipement portable 1 dans lequel est connecté le deuxième module. Le deuxième module 4 d'authentification comprend notamment un moyen de lecture 41, un moyen de communication 42, un troisième moyen de calcul 43, une mémoire 44 et un dispositif de commande 45. Le moyen de lecture 41 est adapté pour lire dans la mémoire 11 les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée. Le moyen de communication 42 est adapté pour échanger des informations et / ou des données avec l'opérateur 2 de communication mobile, et notamment pour: • transmettre à l'opérateur des données d'authentification personnelle, • transmettre à l'opérateur la clé de transfert chiffrée, • recevoir de l'opérateur la clé de transfert déchiffrée Le troisième moyen de calcul 43 est adapté pour déchiffrer les données chiffrées ERAND(DATA) à l'aide de la clé de transfert fournie par l'opérateur. Les données DATA peuvent être ensuite par exemple mémorisées dans une mémoire 44 du deuxième module 4. Le dispositif de commande 45 est adapté pour piloter le fonctionnement du moyen de lecture 41, du moyen de communication 42, du troisième moyen de calcul 43 et de la mémoire 44. Le dispositif de commande 45 est par exemple activé par le propriétaire du premier module d'authentification. Concrètement, dans l'exemple de la figure 3, le procédé de récupération selon la figure 1 est mis en oeuvre de la 5468 FR 9 manière suivante. Le deuxième module d'authentification 4 est connecté à l'équipement mobile 1 pour la mise en œuvre du procédé. Dans la première étape, le dispositif de commande 45 active le moyen de lecture 41 qui va lire les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée dans la mémoire 11. Dans la deuxième étape, le dispositif de commande 45 active le moyen de communication 42, qui transmet à l'opérateur 2 des informations d'authentification du deuxième module 4. Dans la troisième étape, le dispositif de commande 45 active le moyen de communication 42, qui transmet à l'opérateur 2 la clé de transfert chiffrée. Dans la quatrième étape, l'opérateur 2 authentifie le deuxième module 4. Dans la cinquième étape, si l'identité du deuxième module est correcte, l'opérateur déchiffre la clé de transfert avec sa clé privée personnelle, et renvoie la clé de transfert au deuxième module. Dans la sixième étape, le dispositif de commande 45 active le troisième moyen de calcul qui déchiffre les données chiffrées ERAND(DATA) avec la clé de transfert. De nombreuses variantes peuvent être apportées à l'exemple ci-dessus. Dans l'exemple, le tiers de confiance est l'opérateur de communication mobile. Ce pourrait être n'importe quelle autre personne au sens large personne physique ou morale, mais aussi serveur de données, etc. Il suffit que ladite personne dispose d'un jeu de clés comprenant une clé publique pkB et une clé privée associée, et de moyens matériels pour l'utiliser évidement. 5468 FR 10 Dans l'exemple encore, la clé publique pkB du tiers de confiance est mémorisée dans la mémoire 31 du premier module 3. La dite clé pourrait également être mémorisée dans la mémoire 11 de l'équipement mobile. Elle pourrait également être demandée par le module 3, au tiers de confiance par exemple ou à tout autre personne disposant de cette clé, juste avant son utilisation pour le chiffrement de la clé RAND. Dans l'exemple encore, un procédé de chiffrement symétrique est utilisé pour chiffrer les données. Un procédé de chiffrement asymétrique pourrait également être utilisé, mais sa mise en oeuvre serait plus lente et plus coûteuse que la mise en oeuvre d'un procédé symétrique. Dans l'exemple décrit, un procédé de chiffrement asymétrique est utilisé pour chiffrer la clé de transfert RAND. Ceci évite que le déposant et le destinataire ne se mettent préalablement d'accord sur une clé de transfert à utiliser. Par ailleurs, comme seul le chiffrement par la clé de transfert est utilisé dans les modules d'authentification, une implémentation non sécurisée de ce procédé de chiffrement est suffisante et peu coûteuse, et aisément réalisable sur une carte à puce. Le procédé de déchiffrement associé, bien plus coûteux est mis en oeuvre par le tiers de confiance qui dispose de moyens matériels beaucoup plus conséquents tel qu'un serveur. Dans l'exemple de la figure 3, le destinataire C transmet au tiers de confiance B des informations relatives à son identité que le tiers B vérifie pour authentifier ou non le destinataire C, c'est-à-dire pour valider ou non le droit d'accès aux données du destinataire C. On a supposé ainsi que le tiers B disposait préalablement d'informations suffisantes pour authentifier le destinataire C. Les informations d'authentification sont dans l'exemple des indications d'appartenance au réseau 5468 FR u de communication de l'opérateur tel qu'un numéro d'abonnement. Le déposant A peut ainsi dans l'exemple permettre l'utilisation de l'équipement mobile à toute personne disposant d'un module d'authentification au même réseau, sans préciser quelle personne explicitement. Dans une variante, au cours du procédé de dépôt des données, le déposant A mémorise également sur le support de stockage des critères d'accès ID aux données comprenant notamment un haché de la clé RAND et des informations d'authentification du destinataire C. Ces critères d'accès prouvent que la clé RAND est associée aux données. Ces critères sont chiffrés avec la clé pkB et signés par le déposant. Au cours du procédé de récupération, le destinataire va transmettre au tiers de confiance les critères d'accès avec ses données d'authentification personnelles. Le tiers va alors utiliser ces critères ID et les données d'identification personnelles transmises par le destinataire pour l'authentifier. Dans l'exemple enfin, le support de stockage D est la mémoire 11 de l'équipement mobile 1. De manière générale, le support de stockage est en quelque sorte un container, un moyen pour stocker des données numériques. Le support de stockage D peut par exemple être un support de mémorisation amovible, tel qu'un disque compact CD, un DVD (Digital Versatile Disc), une mémoire non volatile, un module mémoire, une carte SD (Secured Digital Card) ou tout autre type de carte mémoire. Il peut être conservé par une personne physique ou morale, et / ou être stocké dans un serveur de données. L'exemple de la figure 3 montre une application de l'invention dans le domaine de la communication mobile. Bien d'autres applications sont envisageables. Plus précisément, toute application dans laquelle un déposant 5468 FR 12 souhaite transmettre de manière totalement sécurisée des données à un destinataire, éventuellement non identifié au moment du dépôt des données, et en limitant les contraintes imposées au tiers de confiance qui n'intervient plus qu'au moment de la récupération des données. L'invention peut par exemple être utilisée pour la transmission d'informations au sein d'un groupe dynamique, dont les membres entrent et sortent à tout instant, les membres ne se connaissant pas nécessairement entre eux. Par exemple, les procédés selon l'invention peuvent être utilisés pour permettre à différents intervenants (personnes, entreprises) sur un site donné (une usine par exemple) de laisser des informations (par exemple liées à l'exploitation du site ou à l'intervention qui a été faite sur le site) à un ou plusieurs intervenants ultérieurs, les différents intervenants ne se connaissant pas nécessairement entre eux. Le tiers de confiance pourra être par exemple le propriétaire, le gestionnaire du site ou tout autre personne amenée à coordonner l'action des différents intervenants sur le site, sans toutefois avoir besoin ou intérêt à avoir connaissance des informations échangées entre les intervenants. L'invention peut également avantageusement être utilisée pour toute application dans laquelle le déposant souhaite transmettre des informations tout en gardant un anonymat complet, ou dans laquelle le destinataire est anonyme pour le déposant. A noter que l'existence du destinataire n'est pas nécessaire au moment du dépôt des données. De même, l'existence du déposant n'est plus nécessaire au moment du retrait des données
L'invention concerne un procédé de dépôt sécurisé de données (DATA), au cours duquel un déposant (A) chiffre les données (DATA) avec une clé de transfert (RAND) et chiffre la clé de transfert avec une clé d'un tiers de confiance (B), puis dépose les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée sur un support de stockage (D).L'invention concerne également un procédé de récupération de données (DATA), au cours duquel un destinataire des données récupère le contenu du support de stockage, s'authentifie auprès du tiers de confiance, et lui transmet la clé de transfert chiffrée. Après avoir authentifié le destinataire, le tiers de confiance lui retourne la clé de transfert déchiffrée. Le destinataire peut alors récupérer les données (DATA).L'invention concerne enfin des dispositifs pour la mise en oeuvre des procédés ci-dessus.● s'authentifie 'authentifier uthentifie s'authentifie● s'authentifie
1. Procédé de dépôt sécurisé de données (DATA), au cours duquel un déposant (A) chiffre les données (DATA) avec une clé de transfert (RAND) et chiffre la clé de transfert avec une clé d'un tiers de confiance (B), puis dépose les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée sur un support de stockage (D). 2. Procédé selon la 1, au cours duquel le déposant chiffre également des critères d'authentification (ID) d'un destinataire (C) des données chiffrées (ERAND(DATA)) avec la clé (pkB) du tiers de confiance (B), puis mémorise les critères d'authentification chiffrés sur le support de stockage (D) . 3. Procédé selon l'une des 1 à 2, au cours duquel le déposant génère la clé de transfert (RAND) de manière aléatoire, avant de chiffrer les données (DATA) avec la clé de transfert (RAND). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, au cours duquel le déposant chiffre les données par un procédé de chiffrement symétrique ou un procédé de chiffrement asymétrique. 25 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, au cours duquel le déposant chiffre la clé de transfert par un procédé de chiffrement asymétrique ou un procédé de chiffrement symétrique. 30 468 FR 14 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel le déposant (A) et / ou le tiers de confiance (B) sont : • une ou des personne(s) physiques ou morales, ou 5 • un ou des module(s) d'authentification d'un abonné, ou • un terminal ou des terminaux. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le déposant est un module d'authentification d'un abonné à un réseau de communication mobile et dans lequel le tiers de confiance est un opérateur exploitant ledit réseau de communication. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans 15 lequel le support de stockage (D) est : • une mémoire (11) d'un terminal (1), tel qu'un téléphone portable, un ordinateur personnel ou un serveur, ou • un support de mémorisation amovible tel qu'un disque 20 compact, un DVD, une carte mémoire telle qu'une SD Card. 9. Procédé de récupération de données (DATA), au cours duquel • un destinataire (C) récupère sur un support de 25 stockage (D) des données chiffrées (ERAND(DATA)) avec une clé de transfert (RAND), et une clé de transfert chiffrée (EpkB(RAND)) avec une clé d'un tiers de confiance (B), • le destinataire s'authentifie auprès du tiers de 30 confiance (B), • le destinataire envoie la clé de transfert chiffrée au tiers de confiance, • après authentification du destinataire (C), le tiers de confiance (B) déchiffre la clé de transfert chiffrée5468 FR 15 (EpkB(RAND)) avec sa clé et renvoie la clé de transfert (RAND) au destinataire (C), • le destinataire déchiffre les données chiffrées (ERND(DATA)) avec la clé de transfert (RAND). 10. Procédé selon la 9, dans lequel le tiers de confiance et / ou le destinataire sont: • une ou des personne(s), ou • un ou des module(s) d'authentification d'un abonné, ou 10 • un terminal ou des terminaux. 11. Procédé selon l'une des 9 à 10, au cours duquel le destinataire déchiffre les données par un procédé de déchiffrement symétrique ou un procédé de 15 déchiffrement asymétrique. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11, au cours duquel le tiers de confiance déchiffre la clé de transfert par un procédé de déchiffrement asymétrique ou 20 un procédé de déchiffrement symétrique. 13. Dispositif de dépôt sécurisé de données, comprenant : • un générateur de nombre aléatoire (32) pour générer une clé de transfert aléatoire (RAND), 25 • un premier moyen de calcul (33) pour chiffrer des données (DATA) avec la clé de transfert, • un deuxième moyen de calcul (34) pour chiffrer la clé de transfert avec une clé d'un tiers de confiance (pkB), et 30 • un moyen (35) pour mémoriser les données chiffrées et la clé de transfert chiffrée sur un support de stockage (D, 11) accessible à un destinataire (C) des données.5468 FR 16 14. Dispositif selon la 13, dans lequel le deuxième moyen de calcul (34) est également approprié pour chiffrer des critères d'authentification (ID) du destinataire (C) avec la clé du tiers de confiance (pkB), le module d'authentification comprenant également un moyen pour mémoriser les données d'authentification chiffrées sur le support de stockage. 15. Dispositif selon l'une des 13 à 14, de type module d'authentification d'un abonné d'un réseau de communication. 16. Dispositif pour récupérer des données comprenant : • un moyen de lecture (41), pour lire des données chiffrées (ERND(DATA) et une clé de transfert chiffrée (EpkB(DATA)) sur un support de stockage (D), • un moyen de communication (42) pour transmettre à un tiers de confiance des données d'authentification personnelles (ID) et la clé de transfert chiffrée, et pour recevoir du dit tiers la clé de transfert déchiffrée (RAND), • un moyen de calcul (43) pour déchiffrer les données chiffrées avec la clé de transfert reçue du tiers de 25 confiance. 17. Dispositif selon la 16, de type module d'authentification (4) d'un abonné.
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/14
FR2890560
A1
MOUSSES DERMATOLOGIQUES A BASE DE METRONIDAZOLE ET EMULSIONS POUR LEUR PREPARATION
20,070,316
La présente invention a trait à des compositions de mousses à base de métronidazole, en particulier à titre de compositions dermatologiques topiques, notamment pour le traitement de dermatoses, telles que la rosacée. Le métronidazole, ou 1-(2-hydroxyethyl)-2-methyl-5-nitroimidazole est 5 le composé de formule (I) suivante: CH2CH2OH O2NCH3 (I) Ce composé et son mode de préparation sont bien connus et ont 10 notamment été décrits dans le brevet US 2,944,061. Le métronidazole est un agent antibactérien et antiparasitaire notoire, utile pour le traitement de nombreuses affections. Ce composé est notamment connu comme particulièrement efficace dans le traitement de désordres cutanés tels que la rosacée. La rosacée est une affection cutanée chronique, qui touche principalement les adultes. Il s'agit d'une dermatose avec des symptômes récurrents, incluant notamment des érythèmes, papules, pustules, rhinophymas, et/ou des télangiectasies, qui se manifeste principalement dans la région du nez, des joues et du front. Pour le traitement de telles affections, le métronidazole est de préférence administré par voie topique. En effet, une administration par voie systémique, notamment par voie orale, conduit, dans la plupart des cas, à des effets secondaires indésirables, tels que des intolérances gastro-intestinales ou bien encore des vaginites, auxquels peuvent encore s'ajouter d'autres désordres chroniques dans le cas d'une administration à long terme. Différentes formulations topiques ont été proposées pour l'administration topique du métronidazole, qui sont principalement des crèmes à base d'huile ou des onguents huileux (notamment des compositions à base de gelée de pétrole). Ces compositions huileuses présentent en général l'avantage de pouvoir contenir des quantités élevées de métronidazole, à l'état disponible pour une application topique, mais elles s'avèrent, en pratique, mal adaptées à une utilisation dermatologique. En effet, outre leur toucher gras, désagréable pour le patient, elles nécessitent le plus souvent la présence d'ingrédients qui se révèlent présenter des propriétés comédogènes, acnéigènes, desséchantes et/ou irritantes pour la peau à plus ou moins long terme. Dans de nombreux cas, les patients traités avec des compositions de ce type ressentent en outre des sensations de brûlure ou d'urtication. Un autre désavantage de ces compositions est qu'elles présentent une tendance à gêner, voire à inhiber, les phénomènes de respiration cutanée lorsqu'elles sont appliquées sur la peau. Pour remplacer ce type de compositions huileuses, il a été proposé, dans le brevet US 4,837,378, d'administrer le métronidazole sous la forme d'un gel aqueux. Un tel gel présente, entre autres avantages, celui de ne pas présenter le toucher gras des compositions huileuses précitées, et surtout celui de ne pas impliquer l'emploi des agents comédogènes, acnéigènes, désséchants ou irritants nécessaires dans les compositions huileuses. Néanmoins, malgré ces avantages, il s'avère que l'application sur la peau d'un gel du type de ceux décrits dans US 4,837,378 conduit le plus souvent à une gêne ou une inhibition des phénomènes de respiration cutanée, analogue à celles observées avec les compositions huileuses précitées. En tout état de cause, l'application sur la peau d'un tel gel n'est, en général pas favorable à une respiration normale de la peau. Un but de la présente invention est de fournir de nouvelles compositions particulièrement bien adaptées à l'administration topique de métronidazole au niveau cutané. Dans ce cadre, l'invention vise de préférence à fournir des compositions qui présentent les avantages des compositions de US 4,837,378 tout en conduisant à une moindre inhibition des phénomènes de respiration cutanée. A cet effet, la présente invention propose une composition comprenant du métronidazole, ladite composition ayant la forme d'une mousse obtenue à partir d'une émulsion soumise à l'effet d'un gaz. La préparation d'une telle mousse à partir d'une émulsion est une technique connue, de même que l'utilisation de la mousse obtenue pour l'administration topique de principes actifs, notamment au niveau de la peau ou des muqueuses. A ce sujet, on pourra notamment se reporter aux brevets US 6,126,920 ou US 6,423,323, ou encore à la demande WO 2004/037225. Les mousses du type précité sont en général obtenues en plaçant une émulsion de formulation adaptée dans un récipient aérosol avec un gaz sous pression. Lorsqu'on libère la composition à pression atmosphérique, (par exemple au travers d'une buse de sortie reliée à l'émulsion), la surpression qui règne dans le récipient pousse hors de ce récipient un mélange d'émulsion et de gaz sous pression. L'expansion du gaz présent dans ce mélange conduit alors à la formation d'une "mousse", à savoir une structure formée de bulles agglomérées remplies par le gaz et dont les parois sont formées par l'émulsion (Ce processus est analogue à celui observé, plus communément, avec les systèmes de délivrance des mousses à raser). Les mousses obtenues dans ce cadre ne sont en général pas stables à long terme, et elles sont le plus souvent appliquées juste après leur formation en sortie du récipient aérosol. II est connu que les mousses constituent des véhicules particulièrement adaptés pour la délivrance de principes actifs, qui permettent notamment une amélioration de l'absorption par la peau ou les muqueuses par rapport aux compositions plus usuelles de type gels, crèmes ou onguents. Néanmoins, pour obtenir un tel effet, la nature de l'émulsion employée est en général à adapter en fonction de la nature du principe actif. En effet, en fonction de sa nature chimique, un principe actif peut induire une déstabilisation trop rapide de la mousse, voir une inhibition de sa formation, ne permettant pas l'application recherchée. Dans ce cadre, il s'avère le plus souvent nécessaire d'adapter au cas par cas la formulation de l'émulsion au principe actif à délivrer pour obtenir une mousse de qualité requise. La présente invention fournit des émulsions de formulation très spécifique, qui permettent la préparation de mousses particulièrement adaptées à une délivrance topique de métronidazole, utilisable en particulier pour le traitement d'affections cutanées telles que la rosacée. Dans ce cadre, l'invention fournit en particulier des émulsions ayant une viscosité suffisamment faible pour permettre la délivrance de la mousse à partir d'un récipient aérosol. L'invention fournit également des émulsions adaptées à une conservation et à un stockage dans une enceinte fermée en présence d'un gaz sous pression, en conservant au cours du temps à la fois la stabilité de la structure de l'émulsion et ses propriétés moussantes et l'intégrité du métronidazole. Plus précisément, selon un premier aspect, la présente invention a pour objet une émulsion huile-dans-eau à base de métronidazole, notamment expansible sous la forme d'une mousse sous l'effet d'un gaz, comprenant, en 15 masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 70% à 81 A d'eau; (b) 0,1% à 5% d'un agent gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion; (c) 0,75% à 2% de métronidazole; (d) 4% à 10%, en général au moins 5%, d'huile minérale; 20 (e) 0,5% à 10% d'un agent tensioactif; (f) 0,5% à 5% d'un acide gras; (g) 0,1% à 5% d'un agent conservateur; et (h) 0 à 5% d'un promoteur d'absorption du métronidazole. La formulation spécifique des émulsions de l'invention permet 25 l'obtention de mousses qui possèdent une texture et une stabilité particulièrement bien adaptées à une application à la fois agréable, aisée et efficace du métronidazole au niveau de la peau. Les émulsions spécifiques de la présente invention conduisent à des mousses de consistance ferme, crémeuse et légère, qui présentent en général une structure de bulles très fines, ce qui les rend particulièrement agréables à appliquer. Il est par ailleurs à souligner que les mousses obtenues ne présentent généralement pas un toucher gras en dépit du fait qu'elles comprennent des composés de nature huileuse (notamment de l'huile minérale). De plus, la structure des mousses obtenues à partir des émulsions de la présente invention présente une stabilité très particulière: cette stabilité est suffisamment élevée pour permettre une bonne manipulation et une application aisée de la mousse, mais la mousse se déstabilise néanmoins sous l'effet d'un léger massage lors de son étalement, ce qui permet d'assurer très facilement une pénétration efficace du métronidazole au niveau de la zone traitée. Ainsi, les mousses obtenues selon la présente invention peuvent être appliquées aussi bien sur des zones très localisées de la peau que sur des zones plus larges, et elles permettent une distribution et une absorption uniforme du métronidazole sur les zones traitées sans avoir à masser la zone traitée de façon intensive pour faire pénétrer la composition, ce qui permet notamment d'éviter des irritations au niveau des zones cutanées où le métronidazole doit être appliqué. Ainsi, les émulsions selon l'invention permettent l'obtention de mousses ayant une bonne stabilité et une bonne acceptabilité cosmétique, qui sont bien tolérées, qui maintiennent l'intégrité du principe actif et améliorent ses capacités de libération pénétration. Les émulsions de l'invention contiennent en général au moins 0,75% en masse de métronidazole par rapport à la masse totale de l'émulsion, de préférence au moins 1%. Ces quantités conduisent ainsi, en présence de gaz propulseur, à des mousses contenant de préférence 0,75% ou 1% de métronidazole. La teneur en eau d'une émulsion selon l'invention est quant à elle de préférence comprise entre 75% et 81% en masse, et plus préférentiellement comprise entre 77% et 81% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. De préférence, le métronidazole est présent essentiellement à l'état dissous dans la phase aqueuse de l'émulsion. A cet effet, la présence du gélifiant (b) joue souvent un rôle important. L'agent gélifiant (b) présent dans l'émulsion a pour rôle d'augmenter la viscosité de la phase aqueuse de l'émulsion, ce qui permet notamment d'améliorer la stabilisation de cette phase et son caractère liant, ce qui conduit à la fois à une bonne homogénéité de la répartition du métronidazole dans la composition et à l'obtention de mousses ayant la texture et la stabilité recherchée. Cet agent gélifiant (b) peut notamment être choisi parmi: - les polymères naturels tels que la gomme de xanthane, la gomme de carraghénane, la gomme de guar, la gomme de caroube, la gomme adragante, les extraits de pépins de coing; les alginates tels que l'alginate de sodium; le caséinate de sodium; l'albumine; la gélatine de type Agar; et l'amidon; - les polymères hémisynthétiques tels que des éthers de cellulose (en particulier l'hydroxyéthylcellulose, la méthylcellulose, le carboxyméthylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose), les alcools polyvinyliques, la gomme de guar hydroxypropylée, les amidons modifiés tels que les amidons solubles, les celluloses cationiques, les gommes de guar cationiques; - les polymères synthétiques tels que les polymères carboxyvinyliques, la polyvinylpyrrolidone, l'alcool polyvinylique, les polymères d'acides polyacryliques, et/ou polyméthacryliques, les acétates polyvinyliques, les polychlorures de vinyle, les polyvinilydènes, ou bien encore les polymères carboxyvinyliques tels que ceux commercialisés par la société Goodrich sous le nom de marque de résine Carbopol (notament le Carbopol 934, le Carbopol 940, le Carbopol 950, le Carbopol 980, le Carbopol 951 et le Carbopol 981) ; et - les mélanges de ces composés. 2890560 7 Selon un mode de réalisation particulier, l'agent gélifiant (b) est un système gélifiant comprenant un mélange d'une gomme naturelle épaississante et d'un ester de cellulose, par exemple un mélange de gomme xanthane et de méthylcellulose. Un système gélifiant particulièrement adapté comprend entre 0,2% et 0,5% en masse (de préférence de l'ordre de 0,3% en masse) de gomme xanthane, et entre 0,2% et 0,5% en masse (de préférence de l'ordre de 0,3% en masse) de méthylcellulose, par rapport à la masse totale de l'émulsion. Quelle que soit sa nature, l'agent gélifiant (b) est le plus souvent présent en une teneur comprise entre 0,2% et 2% en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion, et une teneur supérieure à 1% en masse n'est en général pas requise pour obtenir l'augmentation de viscosité recherchée. De préférence, l'agent gélifiant (b) est présent en une teneur comprise entre 0,4 et 1% en masse, de préférence entre 0,5% et 0, 7% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. La phase huileuse des émulsions de l'invention est à base d'une huile minérale (d). Par "huile minérale", on entend ici un mélange d'hydrocarbures aliphatiques, naphtaléniques et aromatiques dérivé du pétrole, liquide à température ambiante (à savoir au moins entre 10 C et 35 C, l'huile restant en général liquide, sans formation substantielle de cristaux à des températures supérieures à 0 C). II s'agit de préférence d'un dérivé de pétrole, avantageusement du type de ceux répertoriés sous le numéro d'enregistrement CAS (Chemical Abstract Service Registry Number) 8012-95-1. La viscosité de l'huile minérale utilisée est de préférence comprise entre 10 et 100 mPas, de préférence entre 15 et 40 mPas à 25 C. Cette huile minérale (d) peut être présente dans l'émulsion en une quantité relativement importante, sans conduire à un toucher gras de la mousse obtenue au final. Selon un mode de réalisation intéressant, l'émulsion a une teneur en huile minérale (d) supérieure ou égale à 5% en masse, cette teneur étant de préférence comprise entre 5% et 8% en masse, par exemple entre 5,5% et 7% en masse, et de préférence de l'ordre de 5, 8% à 6,5% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. L'huile minérale (d) assure, entre autres, un rôle d'agent émollient dans la mousse obtenue in fine, c'est-à-dire qu'elle améliore la teneur en lipide de la peau en procurant un effet d'adoucissement. Outre l'huile minérale, les émulsions de l'invention peuvent comprendre d'autres agents assurant un tel effet émollient. A cet effet, l'émulsion comprend avantageusement au moins un ester (i) à titre d'agent émollient. Le cas échéant, cet ester est avantageusement présent dans l'émulsion à raison de 1% à 10% en masse (par exemple entre 4% et 8%) par rapport à la masse totale de l'émulsion. Cet ester est de préférence choisi parmi les esters isopropylique et diisopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le dimérate de diisopropyle, l'adipate de diisopropyle, l'isostéarate d'isopropyle, ou le lanolate d'isopropyle; les glycérides (esters de glycéryle), et plus particulièrement le triglycérides; les esters de l'acide isostéarique; l'isosorbate de diméthyle, le lactate de cétyle, le ricinoléate de cétyle, l'acétate de tocophéryle, le linoléate de tocophéryle, l'acétate de cétyle, le tétrastéarate de pentaérythrityle, le dicaprylate et/ou le dicaprate de néopentylglycol, l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, le myristate de myristyle, le citrate de triisocétyle, le dodécanoate d'octyle, et l'hydrostéarate d'octyle; et les mélanges de ces esters, par exemple sous la forme d'huiles végétales ou animales (huiles de soja ou lanoline, par exemple). Le myristate d'isopropyle et les triglycérides sont particulièrement préférés dans ce cadre. Parmi les triglycérides, on utilisera avantageusement les triglycérides d'acides gras en C8 à C10, par exemple du type de ceux connus sous le nom de MYGLIOL. L'agent tensioactif (e) des compositions de l'invention peut être choisi, en règle générale, parmi la plupart des composés capables d'assurer l'émulsification d'une phase huileuse dans une phase aqueuse. A cet effet, le tensioactif (e) peut par exemple être choisi parmi les émulsifiants anioniques, cationiques, non ioniques, zwiterrioniques, amphotères, et ampholites usuels dans les compositions dermatologiques. A titre d'exemples non limitatifs de tels composés, on peut notamment citer les esters de sorbitane polyoxyéthylénés (polysorbitate), les esters d'acides gras polyoxyéthylénés tels le Myrj 45, Myrj 49, et Myrj 59; les éthers d'alkyle polyoxyéthylénés tels que l'éther de cétyle polyoxyéthyléné, l'éther de palmityle polyoxéthyléné, l'éther d'oxyde hexadécyle polyoxyéthyléné, l'éther de cétylglycol polyéthyléné, le brij 38, le brij 52, le brij 56 et bryj W1; les esters de sucrose, les esters partiels de sorbitane tels que le monolaurate de sorbitane, les mono- ou diglycérides, I'isoceteth-20, la taurate sodique de méthylcocoyle, le taurate sodique de méthyloléyle, le sulfate sodique de lauryle, le sulfate de lauryle et les bétaïnes. De préférences les agents tensioactifs utilisés ont une HLB (Balance Lipophile/Hydrophile) d'au moins 9, et de préférence supérieure à 9. Pour obtenir des propriétés optimales pour la mousse, on préfère utiliser des tensioactifs choisi parmi des esters de sorbitane polyoxyéthylénés, tels que le polysorbate 80 (polyoxyéthylène(20)sorbitane monooléate, ou Tween 80) ou le polyoxyéthylène(20)sorbitane monostéarate (Tween 60) ; les esters de glycol polyéthylénés tels que, par exemple, le PEG-40 stéarate, et les monoglycérides tels que, par exemple, le monostéarate de glycéryle. Selon un mode de réalisation avantageux, le tensioactif (e) est formé d'un mélange de plusieurs tensioactifs. Dans ce cadre, le tensioactif (e) comprend avantageusement un mélange d'ester de polyethylèneglycol, d'ester de sorbitane polyoxyethyléné et de monoglycéride (monoester de glycéryle), ce mélange comprenant avantageusement, en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: -de 2,5% à 3,5% (avantageusement 2,8% à 3, 2%) d'un ester de polyethylèneglycol; et - de 0,5% à 1% d'un ester de sorbitane polyoxyethyléné ; et - de 0,1% à 0,5% d'un monoglycéride. Quelle que soit sa nature, le tensioactif (e) est avantageusement présent dans la composition à une teneur comprise entre 2% et 7 % en masse, de préférence entre 3% et 6% en masse, par exemple entre 4% et 5% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. Le rôle du ou des agent(s) tensioactif(s) (e) présents dans les émulsions de l'invention est double. D'une part, tout ou partie de ces agents assure un effet émulsifiant, qui permet la formation et la stabilisation ultérieure de l'émulsion. D'autre part, les agents tensioactifs (e) présents dans l'émulsion assurent un effet de modification de surface aux interfaces de type liquide/gaz, qui permet d'assurer la formation de la mousse à partir de l'émulsion. La stabilité et la texture particulières des mousses à base de métronidazole de l'invention sont également dues à la présence spécifique de l'acide gras (f) qui assure un rôle d'agent de consistance et qui permet, en association avec les agents tensioactifs, d'assurer une stabilisation de la mousse suffisante pour permettre son application adéquate et de conférer à la mousse sa consistance ferme et crémeuse. Sans vouloir être lié à une théorie particulière, il semble pouvoir être avancé dans ce cadre que l'acide gras assure en particulier un rôle de promoteur des agents tensioactifs, améliorant les capacités d'émulsification et les propriétés moussantes de la composition. L'acide gras (f) utilisé dans les compositions de la présente invention à titre d'agent de consistance comporte avantageusement au moins une insaturation. Cet acide gras (f) est de préférence choisi parmi les acides gras ayant au moins 16 atomes de carbone tels que l'acide hexadécanoïque (C16), l'acide stéarique (C18), l'acide arachidique (C20), l'acide béhénique (C22), l'acide octacosanoïque (C28), et les mélanges de ces composés. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'acide gras (f) est l'acide stéarique. L'acide gras (f) est de préférence présent dans l'émulsion avec une teneur comprise entre 0,5% et 1,5% en masse, avantageusement entre 0,8% et 1,2%, et de préférence entre 0,9% et 1,1%, par rapport à la masse totale de l'émulsion. L'émulsion selon l'invention comprend en outre un agent conservateur (g), qui est de préférence présent en une quantité efficace pour inhiber la croissance microbienne dans l'émulsion lors de son stockage. De préférence, ce composé est présent à une teneur comprise entre 0,1% et 5% en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion. Avantageusement, il peut s'agir d'un conservateur de la famille des parabènes; il est alors choisi de préférence dans le groupe constitué par le méthylparabène, le propylparabène, l'éthylparabène, le butylparabène, I'isobutylparabène et leurs mélanges, en association avec du phénoxyéthanol. De façon plus préférentielle, cet agent conservateur est un mélange de méthylparabène, de propylparabène, d'éthylparabène, de butylparabène et d'isobutylparabène avec du phénoxyéthanol, en toutes proportions. Préférentiellement, cet agent conservateur est le mélange suivant, les pourcentages étant exprimés en poids par rapport au poids total de l'agent conservateur: - 70 à 73% de phénoxyéthanol, - 15 à 18% de méthylparabène, - 3 à 5% d'éthylparabène, - 2 à 5% de propylparabène, - 2 à 3% d'isobutylparabène et - 1 à 5% de butylparabène. Plus préférentiellement, l'agent conservateur est un mélange de 72,5% de phénoxyéthanol, 15,4% de méthylparabène, 4% d'éthylparabène, 4% de propylparabène, 2,1% d'isobutylparabène et 2% de butylparabène, tel le Phenonip . Selon une alternative préférée de l'invention, l'émulsion ne comprend pas de promoteur d'absorption. Selon une autre alternative préférée de l'invention, l'émulsion comprend en outre un promoteur d'absorption (h) du métronidazole (c). Par promoteur d'absorption , on entend ici un agent qui améliore l'absorption du métronidazole au niveau de la peau, notamment en augmentant la vitesse de diffusion du principe actif à travers les tissus. Ce promoteur d'absorption peut par exemple être un polyol, notamment le propylèneglycol, l'exylèneglycol ou le diéthylèneglycol, l'éthylèneglycol et le glycérol; les terpènes, diterpènes ou triterpènes notamment le limonène; le terpénol, par exemple le 1-menthol; le dioxolane; les sulfoxydes tels que le diméthylsulfoxyde DMSO, le diméthylformamide, le sulfoxyde de méthyle et de dodécyle, le diméthylacétamique. Parmi ces composés, le propylèneglycol est particulièrement préféré à titre de promoteur d'absorption. Outre les composés précités, les émulsions de l'invention peuvent comprendre d'autres ingrédients additionnels, par exemple de l'acide éthylènediaminetétracétatique (EDTA) ou un de ses sels. L'EDTA, communément utilisé dans les compositions dermatologiques, est utile notamment pour chélater les cations métalliques éventuellement présents à titre d'impuretés dans la composition, ce qui permet notamment d'éviter des effets secondaires indésirables chez certains patients. Le cas échéant, l'émulsion contient avantageusement de I'EDTA, de préférence à raison de 0,01% à 0,1% en masse, et de préférence à une teneur de l'ordre de 0,5% en ruasse par rapport à la masse totale de l'émulsion. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'émulsion de la présente invention est une émulsion, dite ci-après émulsion (E ), qui comprend, en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 75% à 81%, de préférence entre 77% et 81%, d'eau; (b) un système gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion, comprenant: - 0,2% à 0,5%, de préférence de l'ordre de 0,3% en masse, de gomme xanthane; et -0,2% à 0,5% de méthylcellulose; (c) de 0,75% à 2%, et généralement au moins 0,75%, de métronidazole; (d) de 5% à 7%, de préférence entre 5,5% et 6,5%, d'huile minérale; et (e) un agent tensioactif comprenant un mélange de: - 2,5% à 3,5%, de préférence de l'ordre de 2,8% à 3,2 %, d'un ester de polyethylèneglycol; et - 0,5% à 1%, de préférence de l'ordre de 0,8% à 1 %, d'un ester de sorbitane polyoxyethyléné ; et - 0,1% à 0,5%, de préférence de l'ordre de 0,4% à 0,5 %, d'un monoglycéride; (h) de 0,5% à 1,5%, de préférence entre 0,8% et 1%, d'acide stéarique; (i) de 0.1% à 1, 5%, de préférence entre 0,1% et 1%, d'un agent conservateur; (j) de 0% à 5 %, de préférence de 1% à 5 %, de préférence entre 2% et 4%, de promoteur d'absorption; (k) de 0.1% à 10%, de préférence entre 4% et 8%, d'un ester émollient. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, cette émulsion E comprend, en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 75% à 81%, de préférence entre 77% et 81%, d'eau; (b) un système gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion, comprenant: - de 0,2% à 0,4% de gomme xanthane; et - de 0,2% à 0,4% de méthylcellulose; (c) 0,75% à 2% de métronidazole; (d) 5% à 7%, de préférence entre 5,5 et 6,5%, de préférence entre 5,8 et 6,2%, d'huile minérale; et (e) un agent tensioactif comprenant un mélange de: - 2,5% à 3,5% de PEG-40 stéarate; - 0,8% à 0,9% de Polysorbate 80 et - 0,4% à 0,5% de monostéarate de glycéryle; (f) 0,8% à 1% d'acide stéarique; (g) 0,1% à 1% d'un agent conservateur tel que le Phenonip, de préférence de 0,2% à 0,5%, de préférence de l'ordre de 0,3%; et (h) 2% à 4%, de préférence entre 3% et 3,5%, de propylèneglycol; (i) 5% à 7% de myristate d'isopropyle ou de triglycérides d'acides gras en C8 à ci o, à titre d'agent émollient. Selon un aspect particulier, la présente invention concerne un procédé de préparation des émulsions précitées. De façon générale, ce procédé 10 comprend les étapes successives suivantes: - on prépare un milieu aqueux A, de préférence monophasique, comprenant l'eau (a), l'agent gélifiant (b) , le métronidazole (c), le tensioactif (e), et, le cas échéant, le promoteur d'absorption (h) ; - on prépare un milieu hydrophobe H, de préférence monophasique, comprenant l'huile minérale (d), et tout autre constituant de la phase grasse, tel l'acide stéarique (f) ; on mélange les milieux A et H ainsi obtenus, et on émulsifie le système ainsi formé grâce au tensioactif (e) et à l'acide stéarique (f) ; le conservateur (g) est ajouté en fin d'émulsification. Avantageusement, ce procédé est conduit en préparant la phase A en chauffant l'eau (a) à une température entre 40 à 80 C, préférentiellement à 70 C, dans laquelle est dispersé l'agent gélifiant (b). En règle générale, il s'avère avantageux d'incorporer le tensioactif (e) dans la phase A avant le mélange des deux phases. Par ailleurs, si l'émulsion contient des ingrédients hydrosolubles, par exemple un glycol tel le propylène glycol, il est également préférable de les incorporer à la phase A avant le mélange des deux phases A et H. Le métronidazole (c) est ensuite incorporé dans la phase A. La phase H est préparée en faisant fondre au bain-marie, après pesée, tous les constituants lipophiles de l'émulsion. En particulier, il est avantageux que la phase H comprenne l'huile minérale (d), l'acide gras (f) de type acide stéarique, et, le cas échéant, l'ester (i) de type myristate d'isopropyle ou triglycéride d'acides gras en C8 à C10 utilisé à titre d'agent émollient. L'ensemble est porté à une température entre 40 à 80 C, préférentiellement à 70 C, sous agitation magnétique. La mise en émulsion est réalisée à une température entre 40 à 80 C, préférentiellement à 70 C, en introduisant doucement la phase grasse dans la phase aqueuse, sous agitation Rayneri (entre 500 et 800 tr/min, préférentiellement 640 tr/min). La température et l'agitation sont maintenues pendant un temps compris entre 5 min et 20 min, préférentiellement 10 min. L'émulsion est ensuite laissée à refroidir jusqu'à une température inférieure à 50 C sous plus faible agitation (200 à 480 tr/min, préférentiellement 400 tr/min). L'agent conservateur (g) est introduit à ce stade après émulsification. Ensuite l'agitation est arrêtée et l'émulsion est laissée à refroidir jusqu'à température ambiante. Le complément en eau (qsp) est alors effectué. L'homogénéité de l'émulsion est alors contrôlée au microscope. Ainsi, l'émulsion E peut typiquement être obtenue selon un procédé 20 comprenant les étapes successives suivantes: on prépare un milieu aqueux A, de préférence monophasique, comprenant l'eau (a), l'agent gélifiant (b) , le métronidazole (c), le tensioactif (e), et, le cas échéant, le promoteur d'absorption (h). De préférence, le métronidazole (c) est introduit dans le milieu aqueux A. on prépare un milieu hydrophobe H, de préférence monophasique, comprenant l'huile minérale (d), l'acide stéarique (f) et l'ester (i) ; et - on mélange les milieux A et H ainsi obtenus, et on émulsifie le système ainsi formé. On ajoute le conservateur (g) en fin d'émulsification. Selon encore un autre aspect spécifique, l'invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition sous forme de mousse à base de métronidazole, par mélange d'une émulsion du type précité avec un gaz. Le plus souvent, le mélange est obtenu en introduisant l'émulsion dans un récipient aérosol avec un gaz propulseur sous pression, puis en libérant la formulation ainsi obtenue, ce par quoi on obtient la mousse en sortie du récipient aérosol. La rnousse peut alors être obtenue juste au moment de son application. Le récipient aérosol utilisé dans le cadre de ce mode de réalisation est de préférence un récipient de type bombe de mousse à raser, à savoir un récipient sous pression fermé comprenant une buse de sortie reliée à l'émulsion et contenant le gaz sous pression. Selon un aspect particulier, les récipients aérosols pour la délivrance d'une mousse selon le procédé précité, qui comprennent: - une émulsion du type précité ; et - un gaz propulseur sous pression, constituent un autre objet spécifique de la présente invention. Le "gaz propulseur" utilisé dans le cadre de la présente invention est un composé ou un mélange de composés gazeux à la température et à la pression atmosphérique de mise en oeuvre de la mousse. Ce gaz propulseur peut toutefois être présent aussi bien à l'état gazeux qu'à l'état liquide dans le récipient aérosol où il est introduit. Il s'agit avantageusement d'un hydrocarbure gazeux à température et à pression atmosphérique ambiantes, tels que le butane, le propane, I'isobutane ou un de leurs mélanges, tel qu'un mélange de butane et de propane, par exemple. Le gaz propulseur est utilisé selon la présente invention dans des proportions allant de 10 à 20 %, préférentiellement 14% en poids de la composition. Les compositions sous forme de mousses à base de métronidazole susceptibles d'être obtenues selon le procédé précité constituent encore un autre objet de la présente invention. Ces compositions sous forme de mousses sont en particulier adaptées pour le traitement prophylactique ou thérapeutique d'affections cutanées par voie topique, en particulier chez l'être humain. De telles affections cutanées sont la rosacée, ou bien encore différentes formes d'acné, telles que l'acné vulgaris, l'acné stéroïde, l'acné conglobata, ou l'acné nodulocystique, ou bien encore certain types de dermatites, telles que des dermatites périorales ou seborrhéiques. Ces différentes utilisations des mousses constituent encore un autre aspect de la présente invention. Ainsi, l'invention a également pour objet l'utilisation d'une émulsion précitée pour la préparation d'une mousse dermatologique destinée au traitement prophylactique ou thérapeutique d'une affection cutanée, notamment la rosacée, par voie topique. Les compositions sous forme de mousse selon l'invention permettent une bonne libération-pénétration de l'actif à travers la peau comme indiqué dans les exemples suivants. Différents aspects et avantages de l'invention ressortiront encore des exemples illustratifs exposés ci-après. EXEMPLE 1 Préparation d'une formulation FI sans promoteur d'absorption pour la délivrance d'une mousse à base de métronidazole Une émulsion à base de métronidazole selon l'invention a été 5 préparée selon le protocole cidessous. Les quantités des différents composés utilisés sont reportées dans le Tableau I ci-après. É Préparation de la phase aqueuse (Al) Dans de l'eau purifiée mise sous agitation et chauffée à 70 C, on a introduit de la gomme xanthane et de la méthylcellulose (agents gélifiants), du 10 PEG-40 stéarate, du Polysorbate 80 et du monostéarate de glycéryle (agents tensioactifs). En maintenant l'agitation, on a introduit le métronidazole. On a ainsi obtenu une phase aqueuse Al à base de métronidazole. É Préparation de la phase hydrophobe (H1) Dans un bêcher, on a introduit de l'acide stéarique, de l'huile minérale. Le mélange est mis à fondre au bain marie puis homogénéisé et porté à 70 C en maintenant l'agitation. Au milieu ainsi formé, maintenu sous agitation, on a incorporé du myristate d'isopropyle (agent émollient). On a ainsi obtenu une phase hydrophobe H1. É Synthèse de l'émulsion (El) La phase H1 portée à 70 C a été coulée de façon progressive dans la phase Al, maintenue à 70 C et sous agitation. Le milieu ainsi obtenu a alors été soumis à une homogénéisation sous Ultraturax. L'émulsion est laissée à refroidir jusqu'à une température inférieure à 50 C sous faible agitation. Le conservateur Phénonip est ensuite ajouté en fin d'émulsification. L'agitation est maintenue et l'émulsion est laissée à refroidir à température ambiante. On a ainsi obtenu une émulsion El de type huile-dans-eau ayant la composition donnée dans le tableau I ci-après, où les pourcentages indiqués sont exprimés en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion. Tableau I: composition de l'émulsion El Constituant Teneur (%) Eau purifiée 80,69% Gomme xanthane 0,30% Méthylcellulose 0,30% PEG-40 stéarate 2,96% Polysorbate 80 0,98% Monostéarate de glycéryle 0,50% Phenonip 0,30% Métronidazole 1,16% Huile minérale 5,91 % Acide stéarique 0,98% Myristate d'isopropyle 5,91 % É Conditionnement L'émulsion El a été introduite dans un récipient aérosol. Après obturation du récipient, on a introduit un mélange de butane et de propane sous pression à titre de gaz propulseur. La formulation F1 sous pression obtenue dans le récipient aérosol a la composition suivante: - émulsion El: 86,41 % en masse - gaz propulseur (butane + propane) : 13,59% en masse En d'autres termes, la formulation F1 contenue dans le récipient a les teneurs indiquées dans le tableau Il ci-après, où les pourcentages indiqués sont exprimés en masse par rapport à la masse totale de la formulation. Tableau Il: composition de la formulation FI dans le récipient aérosol Constituant Teneur (% en masse) Eau purifiée 69,72 Gomme xanthane 0,26 Méthylcellulose 0,26 PEG-40 stéarate 2,56 Polysorbate 80 0,85 Monostéarate de glycéryle 0,43 Phenonip 0,26 Métronidazole 1 Huile minérale 5,11 Acide stéarique 0,85 Myristate d'isopropyle 5,11 Gaz propulseur 13,59 Le récipient aérosol rempli par la formulation F1 ci- dessus délivre une mousse à base de métronidazole qui est particulièrement bien adaptée à une application du métronidazole sur la peau. Les stabilités chimiques et physiques de la composition ci-dessus sont indiquées dans le tableau ci-dessous: Etude à 25 C et à 60% d'humidité relative: Test Spécifications T zéro T 1 mois T 2 mois T 3 mois Apparence: Bonne (B) E E E E Qualité Excellente (E) Conforme Conforme Conforme Conforme Couleur Blanche Conforme Conforme Conforme Conforme Odeur Très faible Quantité délivrée 92% - 100% de la NA 99.1% 97.4% 97.4% quantité initiale Identification Temps de Conforme Conforme Conforme Conforme Métronidazole rétention du standard Dosage 90.0% - 110.0% 108.6% 111.2% 113.8% 115.5% Métronidazole de la teneur initiale (+2.4%) (+4.7%) (+6.3%) calculée Impuretés: à0.5%de la <0.1% <0.1% <0.1% <0. 1% 2-methyl- teneur initiale ND ND ND ND nitroimidazole calculée Conforme Conforme Conforme Conforme Autres < à 0.1% de la Total teneur initiale calculée à5%dela teneur initiale calculée pH 4.5 à 5.5 5.4 5.3 5.2 5.2 Densité mousse 0.012 à 0.028 g/ml 0.017 0.020 0.019 0.019 Durée d'expansion < à 5 minutes Conforme Conforme Conforme Conforme Microbiologie: < 10 CFU/g Conforme Conforme Total aérobies < 10 CFU/g Conforme Conforme Levures < 10 CFU/g Conforme Conforme Moisissures Absence Conforme Conforme P. aeruginosa Absence Conforme Conforme Staph. Aureus Absence Conforme Conforme Enterobactéries NA: Non Applicable ND: Non Détectable Etude à 40 C et à 75% d'humidité relative: Test Spécifications T zéro T 1 mois T 2 mois T 3 mois Apparence: Bonne (B) E E E E Qualité Excellente (E) Conforme Conforme Conforme Conforme Couleur Blanche Conforme Conforme Conforme Conforme Odeur Très faible Quantité délivrée 92% - 100% de la NA 98.3% 98.3% 94.0% quantité initiale Identification Temps de Conforme Conforme Conforme Conforme Métronidazole rétention du standard Dosage 90.0% - 110.0% 108.6% 110.8% 105.2% 105.2% Métronidazole de la teneur initiale (+0.8%) (-3.2%) (-3.2%) calculée Impuretés: EXEMPLE 2 Une émulsion à base de métronidazole selon l'invention a été 10 préparée selon le protocole décrit dans l'exemple 1. Les quantités des différents composés utilisés sont reportées dans le Tableau 1 ci-après. 23 Tableau I: composition de l'émulsion E2 Constituant Teneur (%) Eau purifiée 80,69% Gomme xanthane 0,30% Méthylcellulose 0,30% PEG-40 stéarate 2,96% Polysorbate 80 0,98% Monostéarate de glycéryle 0,50% Phenonip 0,30% Métronidazole 1,16% Huile minérale 5,91% Acide stéarique 0, 98% Triglycérides C8-C10 5,91% Tableau Il: composition de la formulation F2 dans le récipient aérosol Constituant Teneur (% en masse) Eau purifiée 69,72 Gomme xanthane 0,26 Méthylcellulose 0,26 PEG-40 stéarate 2,56 Polysorbate 80 0,85 Monostéarate de glycéryle 0,43 Phenonip 0,26 Métronidazole 1 Huile minérale 5,11 Acide stéarique 0,85 Triglycérides C8C10 5,11 Gaz propulseur 13,59 EXEMPLE 3 Etude de libération-pénétration in vitro Le but de l'étude est de comparer la libération pénétration du métronidazole in vitro à partir de composition selon l'invention formulée à 1% de métronidazole comparée à une composition commerciale de référence (Noritate Crème, 1% w/w), à travers la peau humaine sans occlusion. La formulation testée selon l'invention est la suivante: Matières Premières Fonction Teneur (% m/m) Métronidazole Principe actif 1.0 Huile minérale Emollient 5.11 Isopropyl myristate Emollient 5.11 PEG-40 stearate Surfactant 2.56 Acide stéarique Agent épaississant 0.85 Polysorbate 80 Surfactant 0.85 Glycéryl monostéarate émulsifiant 0.43 Gomme xanthane Agent gélifiant 0.26 Methylcellulose Agent gélifiant 0.26 Phenonip Conservateur 0.26 Eau purifiée Véhicule 69.72 Butane / Propane Gaz propulseur 13.59 Protocole: L'absorption percutanée est évaluée grâce à des cellules de diffusion constituées de 2 compartiments séparés par la peau humaine. Les formulations ont été appliquées sans occlusion pendant un temps d'application de 16 heures. Les formulations ont été appliquées à raison de 10 mg de formulation par cm2 (i.e. 100 microgrammes de métronidazole). Pendant la durée de l'étude, le derme est en contact avec un liquide récepteur non renouvelé en fonction du temps (mode statique). Les expériences ont été réalisées avec 3 échantillons de peau provenant de 3 donneurs différents. A la fin de la période d'application, l'excès de surface est enlevé et la distribution du métronidazole est quantifiée dans les différents compartiments de la peau et dans le liquide récepteur. Les concentrations de métronidazole ont été quantifiées en utilisant une méthode d'HPLC/MS/MS classiquement connue de l'homme de l'art. (LQ: 10 ng. mL-1). Résultats: Composition Quantité ayant % de la dose pénétré (pg) appliquée Noritate Crème 4.68 0.34 5% Composition selon 10.13 0.66 11% l'invention Les résultats montrent que le principe actif a pénétré deux fois plus à partir de la composition selon l'invention qu'à partir de la crème Noritate . EXEMPLE 4 Etude cosmétique du véhicule d'une composition selon l'invention Une étude a été menée afin d'évaluer l'acceptabilité cosmétique, dans le traitement de dermatoses faciales, d'une composition mousse selon l'invention (formule sans actif) 25 de formule suivante, comparée au véhicule de MétrolotionTM Matières Premières Fonction Teneur (% m/m) Huile minérale Emollient 6.0 Isopropyl myristate Emollient 6.0 PEG-40 stearate Surfactant 3.0 Acide stéarique Agent épaississant 1.0 Polysorbate 80 Surfactant 1.0 Glycéryl monostéarate émulsifiant 0.5 Gomme xanthane Agent gélifiant 0.3 Methylcellulose Agent gélifiant 0.3 Phenonip Conservateur 0.3 Eau purifiée Véhicule Qsp 100 Butane / Propane Gaz propulseur 16.0 De nombreux paramètres ont été évalués. La composition mousse est apparue supérieure à celle de la lotion pour les paramètres suivants: douceur de la peau, confort, fraicheur, brillance, aspect collant, aspect gras, facilité d'absorption, la lotion ayant été plus appréciée pour les paramètres odeur, aspect et fluidité. EXEMPLE 5 Préparation d'une formulation F5 avec promoteur d'absorption pour la 15 délivrance d'une mousse à base de métronidazole Une émulsion E5 à base de métronidazole selon l'invention a été préparée selon le protocole cidessous. Les quantités des différents composés utilisés sont reportées dans le Tableau I ci-après. É Préparation de la phase aqueuse (A5) Dans de l'eau purifiée sous agitation et chauffée à 70 C, on a introduit de la gomme xanthane et de la méthylcellulose (agent gélifiants), ainsi que du PEG-40 stéarate, du Polysorbate 80 et du monostéarate de glycéryle (agents tensioactifs). On a alors porté le milieu obtenu à 60 C. En maintenant l'agitation, on a introduit du propylène glycol. Au milieu obtenu, on a enfin additionné du métronidazole. On a ainsi obtenu une phase aqueuse A5 à base de métronidazole. É Préparation de la phase hydrophobe (H5) Dans un bêcher, on a introduit de l'acide stéarique, de l'huile minérale. Lé mélange est mis à fondre au bain marie puis homogénéisé et porté à 70 C en maintenant l'agitation. On a ensuite additionné du Mygliol (triglycérides d'acides gras en C8-C10) au milieu obtenu, maintenu sous agitation. On a ainsi obtenu une phase hydrophobe H5. 10 É Synthèse de l'émulsion (E5) La phase H5 portée à 70 C a été introduite progressivement dans la phase A5 maintenue à la même température et sous agitation. Le milieu ainsi obtenu a alors été soumis à une homogénéisation sous Ultraturax. L'émulsion est laissée à refroidir jusqu'à une température inférieure à 50 C sous faible agitation. Le conservateur Phénonip est ensuite ajouté en fin d'émulsification. L'agitation est maintenue et l'émulsion est laissée à refroidir à température ambiante. On a ainsi obtenu une émulsion E5 de type huile-dans-eau ayant la composition donnée dans le tableau I ci-après, où les pourcentages indiqués 20 sont exprimés en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion. Tableau I: composition de l'émulsion E5 Constituant Teneur (%) Eau purifiée 77,07% Gomme xanthane 0,30% Méthylcellulose 0,30% PEG-40 stéarate 3,04% Polysorbate 80 0,98% Monostéarate de glycéryle 0,49% Propylène glycol 3,26% Phenonip 0,32% Métronidazole 1,09% Huile minérale 6,09% Acide stéarique 0,98% Mygliol 6,09 % É Conditionnement L'émulsion E5 a été introduite dans un récipient pour aérosol. Après obturation du récipient, on a introduit un mélange de butane et de propane sous pression à titre de gaz propulseur. La formulation F5 obtenue dans le 5 récipient aérosol a la teneur suivante: Emulsion E5: 92 % en masse Gaz propulseur: 8% en masse En d'autres termes, la formulation contenue dans le récipient a la composition indiquée dans le tableau Il suivant, où les pourcentages indiqués 10 sont exprimés en masse par rapport à la masse totale de la formulation. Tableau II: composition de la formulation F5 dans le récipient aérosol Constituant Teneur (%) Eau purifiée 70,9 Gomme xanthane 0,28 Méthylcellulose 0,28 PEG-40 stéarate 2,8 Polysorbate 80 0,9 Monostéarate de glycéryle 0,45 Propylène glycol 3 Phenonip 0,29 Métronidazole 1 Huile minérale 5,6 Acide stéarique 0,9 Myristate d'isopropyle 5,6 Gaz propulseur 8 Le récipient aérosol rempli par la formulation F5 ci-dessus délivre une mousse à base de métronidazole qui s'avère particulièrement bien adaptée à une application du métronidazole sur la peau. EXEMPLE 6 Une émulsion à base de métronidazole selon l'invention a été préparée selon le protocole décrit dans l'exemple 5 puis introduite dans un récipient aérosol. Les quantités des différents composés utilisés sont reportées dans le Tableau Formulation F6' ci-après. Formulation F6 Constituant Teneur (%) Eau purifiée 70.17 Gomme xanthane 0, 26 Méthylcellulose 0,26 PEG-40 stéarate 2,55 Polysorbate 80 0,85 Monostéarate de glycéryle 0,43 Propylène glycol 2.56 Phenonip 0,26 Métronidazole 1 Huile minérale 5,11 Acide stéarique 0,85 Myristate d'isopropyle 5,11 Gaz propulseur 10.59 EXEMPLE 7 Une émulsion à base de métronidazole selon l'invention a été préparée selon le protocole décrit dans l'exemple 5 puis introduite dans un 5 récipient aérosol. Les quantités des différents composés utilisés sont reportées dans le Tableau 'Formulation F7' ci-après. Formulation F7 Constituant Teneur (%) Eau purifiée 67.17 Gomme xanthane 0, 26 Méthylcellulose 0,26 PEG-40 stéarate 2,55 Polysorbate 80 0,85 Monostéarate de glycéryle 0,43 Propylène glycol 2.56 Phenonip 0,26 Métronidazole 1 Huile minérale 5,11 Acide stéarique 0,85 Myristate d'isopropyle 5,11 Gaz propulseur 13.59 EXEMPLE 8 Etude de stabilité physique et chimique de la composition selon l'exemple 7 Etude à 25 C et à 60 io d'humidité relative: Test Spécifications T zéro T 1 mois T 2 mois T 3 mois Apparence: Bonne (B) E E E E Qualité Excellente (E) Conforme Conforme Conforme Conforme Couleur Blanche Conforme Conforme Conforme Conforme Odeur Très faible Quantité délivrée 92% - 100% de la NA 96.5% 98.3% 94.0% quantité initiale Identification Temps de Conforme Conforme Conforme Conforme Métronidazole rétention du standard Dosage 90.0% - 110.0% 102.2% 108.2% 104.3% 102.2% Métronidazole de la teneur initiale (+6.3%) (+2.1%) (+1.3%) calculée Impuretés: à0. 5%dela <0.1% <0.1% <0.1% <0.1% 2-methyl- teneur initiale ND ND ND ND nitroimidazole calculée Conforme Conforme Conforme Conforme Autres < à 0.1 % de la Total teneur initiale calculée a5%dela teneur initiale calculée pH 4.5 à 5.5 5.4 5.3 5.2 5.2 Densité mousse 0.012 à 0. 028 g/ml 0.017 0.020 0.019 0.019 Durée d'expansion < à 5 minutes Conforme Conforme Conforme Conforme Microbiologie: < 10 CFU/g Conforme Conforme Total aérobies < 10 CFU/g Conforme Conforme Levures < 10 CFU/g Conforme Conforme Moisissures P. aeruginosa Absence Conforme Conforme Staph. Aureus Absence Conforme Conforme Enterobactéries Absence Conforme Conforme NA: Non Applicable ND: Non Détectable Etude à 40 C et à 75% d'humidité relative: Test Spécifications T zéro T 1 mois T 2 mois T 3 mois Apparence: Bonne (B) E E E E Qualité Excellente (E) Conforme Conforme Conforme Conforme Couleur Blanche Conforme Conforme Conforme Conforme Odeur Très faible Quantité délivrée 92% - 100% de la NA 96.5% 96. 5% 94.8% quantité initiale Identification Temps de Conforme Conforme Conforme Conforme Métronidazole rétention du standard Dosage 90.0% -110. 0% 102.2% 107.3% 104.3% 103.4% Métronidazole de la teneur initiale (+5.0%) (+2.1%) (+1.2%) calculée Impuretés: sà0.5%dela <0.1% <0.1% <0. 1% <0.1% 2-methyl- teneur initiale ND ND ND ND nitroimidazole calculée Conforme Conforme Conforme Conforme Autres < à 0.1% de la Total teneur initiale calculée à5%dela teneur initiale calculée pH 4.5 à 5.5 5.4 5.3 5. 2 5.2 Densité mousse 0.012 à 0.028 g/ml 0.021 0.023 0.024 0.020 Durée d'expansion < à 5 minutes Conforme Conforme Conforme Conforme Microbiologie: < 10 CFIJ/g Conforme Conforme Total aérobies < 10 CFIJ/g Conforme Conforme Levures < 10 CFIJ/g Conforme Conforme Moisissures Absence Conforme Conforme P. aeruginosa Absence Conforme Conforme Staph. Aureus Absence Conforme Conforme Enterobactéries NA: Non Applicable ND: Non Détectable EXEMPLE 9 Etude de libération pénétration in vitro Le but de l'étude est de comparer la libération pénétration du métronidazole in vitro à partir de composition selon l'invention formulée à 1% de métronidazole comparée à une composition commerciale de référence (Noritate Crème, 1% w/w), à travers la peau humaine sans occlusion. La formulation testée selon l'invention est la Formulation F7. Protocole: L'absorption percutanée est évaluée grâce à des cellules de diffusion constituées de 2 compartiments séparés par la peau humaine. Les formulations ont été appliquées sans occlusion pendant un temps d'application de 16 heures. Les formulations ont été appliquées à raison de 10 mg de formulation par cm2 (i.e. 100 microgrammes de métronidazole). Pendant la durée de l'étude, le derme est en contact avec un liquide récepteur non renouvelé en fonction du temps (mode statique). Les expériences ont été réalisées avec 3 échantillons de peau provenant de 3 donneurs différents. A la fin de la période d'application, l'excès de surface est enlevé et la distribution du métronidazole est quantifiée dans les différents compartiments de la peau et dans le liquide récepteur. Les concentrations de métronidazole ont été quantifiées en utilisant une méthode d'HPLC/MS/MS classiquement connu de l'homme de l'art. (LQ: 10 ng. mL 1). Résultats: Composition Quantité ayant % de la dose pénétré (pg) appliquée Noritate Crème 4.68 0.34 5% Formulation F7 11.98 1.29 14% Les résultats montrent que le principe actif a pénétré presque trois fois plus à partir de la composition selon l'invention qu'à partir de la crème Noritate
La présente invention concerne des émulsions comprenant, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale de la composition :(a) 70% à 81 % d'eau ;(b) 0,1% à 5% d'un agent gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion ;(c) 0,75% à 2% de métronidazole ;(d) 4% à 10% d'huile minérale ;(e) 0,5% à 10% d'un agent tensioactif ;(f) 0,5% à 5% d'un acide gras ;(g) 0,1% à 5% d'un agent conservateur ; et(h) 0 à 5% d'un promoteur d'absorption du métronidazole.L'invention concerne également des mousses à base de métronidazole obtenues à partir de ces émulsions, ainsi que leur utilisation dermatologique.
1. Emulsion huile-dans-eau à base de métronidazole comprenant, en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 70% à 81 % d'eau; (b) 0, 1% à 5% d'un agent gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion; (c) 0,75 % à 2% de métronidazole; (d) 4% à 10% d'huile minérale; (e) 0,5% à 10% d'un agent tensioactif; (f) 0,5% à 5% d'un acide gras; (g) 0,1% à 5% d'un agent conservateur; et (h) 0 à 5% d'un promoteur d'absorption du métronidazole. 2. Emulsion selon la 1, dans laquelle l'agent conservateur (g) est choisi dans le groupe constitué par le méthylparabène, le propylparabène, l'éthylparabène, le butylparabène, I' isobutylparabène et leurs mélanges, en association avec du phénoxyéthanol. 3. Emulsion selon la 1 ou 2, où l'agent conservateur (g) 20 est le mélange suivant, les pourcentages étant exprimés en poids par rapport au poids total de l'agent conservateur: - 70 à 73% de phénoxyéthanol, - 15 à 18% de méthylparabène, - 3 à 5% d'éthylparabène, 2 à 5% de propylparabène, - 2 à 3% d'isobutylparabène et - 1 à 5% de butylparabène. 4. Emulsion selon l'une des précédentes, où l'agent conservateur (g) est un mélange de 72,5% de phénoxyéthanol, 15,4% de méthylparabène, 4% d'éthylparabène, 4% de propylparabène, 2,1% d'isobutylparabène et 2% de butylparabène. 5. Emulsion selon l'une des précédentes, où la teneur en huile minérale (d) est supérieure ou égale à 5% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. 6. Emulsion selon l'une des précédentes, où l'agent gélifiant (b) est un mélange d'une gomme naturelle épaississante et d'un ester de cellulose. 7. Emulsion selon l'une des 1 à 6, où l'agent gélifiant (b) 15 est présent en une teneur comprise entre 0,2% et 2% en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. 8. Emulsion selon l'une des précédentes, où l'agent tensioactif (e) comprend un mélange d'ester de polyethylèneglycol, d'ester de 20 sorbitane polyoxyethyléné et de monoglycéride. 9. Emulsion selon l'une des précédentes, où la teneur en tensioactif (e) est comprise entre 2% et 7 % en masse, par rapport à la masse totale de l'émulsion. 10. Emulsion selon l'une des précédentes, où l'acide gras (f) est l'acide stéarique. 11. Emulsion selon l'une des précédentes, où la teneur 30 en acide gras (f) est comprise entre 0,5% et 1,5% en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion. 12. Emulsion selon l'une des précédentes, comprenant en outre au moins un ester (i) à titre d'agent émollient. 13. Emulsion selon l'une des précédentes, comprenant, 5 en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 75% à 81% d'eau; (b) un système gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion, comprenant: 0,2% à 0,5% de gomme xanthane; et - 0,2% à 0,5% de méthylcellulose; (c) 0, 75% à 2% de métronidazole; (d) 5% à 7% d'huile minérale; et (e) un agent tensioactif comprenant un mélange de: - 2,5% à 3,5% d'un ester de polyethylèneglycol; et - 0,5% à 1% d'un ester de sorbitane polyoxyethyléné ; et - 0,1% à 0,5% d'un monoglycéride; (h) 0,5% à 1,5% d'acide stéarique; (i) 0,1% à 1,5% d'un agent conservateur; (j) 0% à 5% d'un promoteur d'absorption; et (k) 0,1% à 10% d'un ester émollient. 14. Emulsion selon l'une des précédentes, comprenant, en masse par rapport à la masse totale de l'émulsion: (a) 75% à 81% d'eau; (b) un système gélifiant de la phase aqueuse de l'émulsion, comprenant: 25 - 0,2% à 0,4% de gomme xanthane; et - 0,2% à 0,4% de méthylcellulose; (c) 0,75% à 2% de métronidazole; (d) 5% à 7% d'huile minérale; et (e) un agent tensioactif comprenant un mélange de: - 2,5% à 3,5% de PEG-40 stéarate; 0,8% à 0,9% de Polysorbate 80 et - 0,4% à 0,5% de monostéarate de glycéryle; (f) 0,8% à 1% d'acide stéarique; (g) 0,1% à 1% de l'agent conservateur défini à la 4; (h) 2% à 4% de propylène glycol; (i) 5% à 7% de myristate d'isopropyle ou de triglycérides d'acides gras en C8 à C10, à titre d'agent émollient. 15. Procédé de préparation d'une émulsion selon l'une des 1 à 14, comprenant les étapes successives suivantes: - on prépare un milieu aqueux A comprenant l'eau (a), l'agent gélifiant (b), le métronidazole (c), le tensioactif (e), et, le cas échéant, le promoteur 15 d'absorption (h) ; - on prépare un milieu hydrophobe H comprenant l'huile minérale (d), et tout autre constituant de la phase grasse; - on mélange les milieux A et H ainsi obtenus, et on émulsifie le système ainsi formé ; - le conservateur (g) est ajouté en fin d'émulsification. 16. Procédé de préparation d'une composition sous forme de mousse à base de métronidazole, par mélange d'une émulsion selon l'une quelconque des 1 à 14, avec un gaz. 17. Procédé selon la 16, où le mélange est obtenu en introduisant l'émulsion dans un récipient aérosol avec un gaz propulseur sous pression, puis en libérant la formulation ainsi obtenue. 18. Procédé selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que la teneur en gaz propulseur est comprise entre 10 et 20 % en poids de la composition mousse. 19. Composition sous forme de mousse à base de métronidazole, susceptible d'être obtenue selon le procédé de l'une des 16 à 18. 20. Utilisation d'une émulsion selon l'une des 1 à 14, pour 10 la préparation d'une mousse dermatologique destinée au traitement prophylactique ou thérapeutique d'une affection cutanée, par voie topique. 21. Utilisation selon la 20, pour la préparation d'une mousse dermatologique destinée au traitement de la rosacée.
A
A61
A61K,A61P
A61K 9,A61K 31,A61P 17
A61K 9/107,A61K 9/12,A61K 31/40,A61P 17/00
FR2893304
A3
DEFENSE POUR DES BATEAUX AVEC UN CONDUIT INTERNE
20,070,518
La présente invention se rapporte à une . Les bords des bateaux entrent souvent en collision avec des objets externes pendant les manœuvres 5 d'amarrage. La capacité du pilote est mise à l'épreuve à la fois lorsque le bateau entre dans le port et lorsqu'un autre bateau est approché. La nature turbulente de l'eau dans laquelle le 10 bateau navigue rend souvent impossible le fait d'éviter des collisions brutales qui peuvent sérieusement endommager le bord du bateau. En plus d'un dommage esthétique évident, des fissures dangereuses peuvent apparaître, lesquelles peuvent 15 s'agrandir avec le temps et compromettre la sécurité du bateau. Des défenses capables de limiter l'effet desdites collisions sont habituellement fixées sur le bord externe du bateau. 20 Des défenses se composant d'un conduit interne en matière rigide (aluminium ou PVC) fixé sur le bord et adapté pour coopérer avec une partie externe en matière souple (PVC) afin d'amortir les collisions externes sont connues. 25 La partie externe présente une partie interne dont la forme est complémentaire du conduit afin d'assurer le raccordement. Ledit conduit ne s'adapte pas toujours parfaitement au bateau du fait que les bateaux ne sont 30 jamais parfaitement rectilignes. Ceci provoque la présence de fissures qui sont normalement remplies avec de la silicone après fixation de la partie interne. Toutefois, avec le temps, ces fissures peuvent réapparaître, ce qui exige le remplacement du conduit, une opération qui n'est pas facile du fait que le conduit est fixé fermement sur le bord. En dépit du fait qu'il est fabriqué en PVC ou en aluminium, le conduit est toujours relativement rigide. Par conséquent, l'assemblage de la partie externe est difficile du fait que les ailes du conduit ne sont pas très déformables. C'est le but de la présente invention que de fabriquer une défense facile à assembler qui s'adapte mieux à l'absence de rectitude du bord des bateaux. Selon l'invention, ce but est atteint par une défense pour des bateaux se composant d'une partie interne fixée sur un bord du bateau et d'une partie externe prévue pour absorber des chocs externes, caractérisée en ce que ladite partie externe comprend un conduit interne prévu pour s'accoupler avec une protubérance de forme complémentaire appartenant à ladite partie interne. Puisque le conduit n'est pas compris, la partie interne peut avoir une forme qui améliore l'élasticité et la capacité de déformation de manière avantageuse pour sa capacité d'interface avec le bord irrégulier du bateau. Ces caractéristiques ainsi que d'autres de la présente invention seront davantage expliquées dans la description détaillée suivante d'une forme de réalisation pratique représentée à titre d'exemple non limitatif dans les dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 montre une vue en perspective de la défense selon la présente invention; La figure 2 montre une coupe de la défense de la figure 1 fixée sur le bord d'un bateau. La défense représentée dans les figures se compose d'une partie interne 1 destinée à être fixée sur un bord 8 du bateau et d'une partie externe 2 prévue pour absorber des chocs externes éventuels. La partie externe 2 comprend des convexités internes 3 et par conséquent des concavités internes 4 prévues pour définir la forme de la surface interne d'un conduit 5 pouvant être engagé avec une paire d'ailes 6 formant une protubérance 10 de la partie interne 1. La partie interne 1 comprend également des ailes 7 prévues pour reposer sur un bord 8 et pour être fixées sur ce dernier à l'aide de moyens de fixation (non représentés) et de rainures longitudinales 9 destinées à améliorer l'élasticité et la capacité de déformation des ailes 6 et/ou des ailes 7. La section de la partie interne 1 est essentiellement en forme de H et la surface externe de la partie externe 2 est essentiellement un demi-cylindre qui recouvre totalement la partie interne 1 également grâce à des ailes terminales 11. La partie interne est fabriquée en PVC rigide, alors que la partie externe est fabriquée en PVC souple. D'une manière plus générale, la partie interne 1 est fabriquée dans une manière plus rigide par rapport à la partie externe 2. L'assemblage de la défense est extrêmement facile. La partie interne 1 est positionnée et fixée sur le bord. La forme en H facilite l'interface avec le bord 8 non parfaitement linéaire du bateau. Les rainures 9 favorisent l'absorption de torsions possibles de la partie interne 1 du fait de la déformation de la coque de bateau provoquée par l'usure. La capacité de déformation et l'élasticité des convexités 6 permettent également un assemblage facile de la partie externe 2. De même, les ailes 6 sont légèrement déformables afin d'engager rapidement le conduit 5. La présence du conduit 5 dans la partie externe 2, c'est-àdire dans la partie plus souple, permet une capacité de déformation considérable du conduit 5 lui-même. La forme en H de la partie interne 1 améliore la capacité de déformation et l'élasticité. La présence du conduit 5 dans la partie externe 2, c'est-à-dire dans la partie qui n'est pas fixée fermement sur le bord 8 du bateau, est par conséquent décisive. L'usure possible du conduit 5 n'exige pas le retrait de la partie interne 1 fixée sur le bateau. Le remplacement de la partie externe 2 est bien plus rapide
Une défense pour des bateaux se composant d'une partie interne (1) fixée sur un bord (8) du bateau et d'une partie externe (2) prévue pour absorber un choc externe est décrite. Ladite partie externe (2) comprend un conduit interne (5) prévu pour s'accoupler avec une protubérance de forme complémentaire appartenant à ladite partie interne (1) .
1. Défense pour des bateaux se composant d'une partie interne (1) fixée sur un bord (8) du bateau et d'une partie externe (2) prévue pour absorber des chocs externes, caractérisée en ce que ladite partie externe (2) comprend un conduit interne (5) prévu pour s'accoupler avec une protubérance de forme complémentaire (10) appartenant à ladite partie interne (1). 2. Défense selon la 1, caractérisée en ce que la partie interne de la partie externe (2) comprend des convexités internes (3) et des concavités internes (4) prévues pour définir la forme de la surface interne du conduit (5) prévue pour engager une paire d'ailes (6) formant une protubérance (10) de ladite partie interne (1). 3. Défense selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite partie interne (1) comprend une paire d'ailes (7) prévues pour engager le bord (8) du bateau et pour être fixées sur ce dernier par des moyens de fixation. 4. Défense selon chacune des précédentes, caractérisée en ce que ladite partie interne (1) comprend des rainures longitudinales (9) destinées à augmenter la capacité de déformation des ailes (6) de la protubérance (10) et/ou des ailes (7) reposant sur le bord (8) du bateau. 5. Défense selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la section de la partie interne (1) est essentiellement en forme de H. 6. Défense selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la surface externe de la partie externe (2) est essentiellement un demi-cylindre. 7. Défense selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite partie externe (2) comprend des ailes terminales (11). 8. Défense selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie interne (1) et la partie externe (2) sont toutes deux fabriquées en PVC. 9. Défense selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie interne (1) est fabriquée dans une matière plus rigide que la partie externe (2).
B
B63
B63B
B63B 59
B63B 59/02
FR2894819
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN SOLVANT VOLATILE ET UNE SILICE ENROBEE DIMETHICONE, ET PROCEDE DE MAQUILLAGE
20,070,622
L'invention concerne une composition cosmetique, en particulier de maquillage et/ou de soin, qui contient un solvant volatile et une charge de silice enrobee de dimethicone. Cette composition est avantageusement exempte d'amidon. Cette composition peut se presenter en particulier sous la forme d'un rouge a levres ou d'un fond de teint. Le Demandeur a decouvert que ('association d'une charge de silice particuliere et d'une huile volatile permet d'obtenir des compositions a faible teneur en eau qui ne migrent pas hors de leur depot initial ou hors du trace initial du maquillage sur les matieres keratiniques, et qui sont en outre douces a ('application. On a propose dans le document EP 1 502 583 d'associer une charge organique, une charge minerale et une huile volatile. La charge minerale est du mica recouvert de microbilles d'hydroxyde d'aluminium, et la charge organique est de I'amidon. L'amidon presente la particularite de matifier fortement la composition tout en gardant la transparence tout en procurant une grande sensation de confort et de douceur. Cependant, I'amidon est un compose hygroscopique, qui conduit, au cours de la mise en oeuvre industrielle, a la formation d'empois d'amidon modifie hydrophobe. Cet empois d'amidon, fors du chauffage du produit forme des grains extremement durs, qui provoquent des sensations desagreables fors de !'application du produit fini. Cette association pose donc des problemes industriels tres importants ainsi que de mauvais retours consommateurs. II subsiste toujours le besoin de compositions cosmetiques permettant d'obtenir une peau uniforme, homogene, d'aspect naturel, lumineux, vivant, ces compositions presentant par ailleurs un bon confort apres application sur la peau. On recherche egalement des compositions cosmetiques qui procurent un effet visuel plus flou pour mieux camoufler les microreliefs de la peau et ses disparites de teinte. La Demanderesse a egalement decouvert de maniere surprenante que ('association d'un polyurethane et de silice enrobee de dimethicone, permet de substituer I'amidon dans des compositions contenant des huiles volatiles, sans modifier ses proprietes cosmetiques. Cette association permet en outre d'obtenir des compositions presentant des proprietes de confort, de douceur, et d'effet soft-focus equivalentes a celles des compositions matifiantes de ('art anterieur, sans presenter des grains irritants pour le consommateur. Les compositions matifiantes classiques sont generalement constituees d'une haute pro- portion de poudres adsorbantes du sebum et d'une certaine proportion d'huile qui n'est pas adsorbee par la peau. Parmi les poudres matifiantes d'origine naturelle ou synthetique, on peut citer notamment les charges telles que le talc, I'amidon, le mica , la silice, les poudres de nylon, les poudres de polyethylene, la poly-beta-alanine, les poly(methacrylate de methyle). La presente invention concerne en particulier des compositions de maquillage ou de soin matifiantes qui permettent de masquer visuellement les imperfections de la peau, par exemple les rides, les pores, des taches, une texture irreguliere, des differences de ton, des boutons. Les compositions de !'Invention forment un film translucide sur la peau et laissent ainsi un aspect naturel a la peau maquillee. Selon un de ses aspects, !'Invention a pour objet une composition cosmetique, en particulier de maquillage et/ou de soin, comprenant au moms un polyurethane, comprenant au moms une silice enrobee dimethicone, et comprenant au moms une phase grasse liquide, ladite phase grasse comprenant au moms une huile volatile. Selon un autre de ses aspects, !'invention a pour objet une composition cosmetique, en particulier de maquillage et/ou de soin, comprenant moins de 5% en poids d'eau, comprenant au moins une silice enrobee dimethicone, et comprenant au moins une phase grasse liquide, ladite phase grasse comprenant au moins une huile volatile, de preference siliconee. Le composition selon !'invention est avantageusement exempte d'amidon ou d'amidon modifie, comme par exemple de I'amidon reticule par !'anhydride octenylsuccinique corn- mercialise sous la reference Dry Flo Plus (28-1160) par National Starch, et dont le nom INC! est Aluminium Starch Octylsuccinate. Polyurethane Par ('expression << polyurethane , on entend designer dans la presente invention des par- ticules constituees d'un materiau au moins en partie de type polyurethane. Le polyurethane est de preference une charge de polyurethane. Par charge, it faut comprendre des particules solides a temperature ambiante (25 C) et pression atmospherique, qui sont insolubles dans la phase grasse liquide, a une tempera- ture de 25 C. La charge presente ainsi la particularite de ne pas changer de structure au cours du pro-cede de preparation de la composition cosmetique, contrairement a une cire, qui est fondue pour titre melangee aux autres ingredients, et qui recristallise au cours du refroidissement du melange. Le polyurethane est en particulier insoluble dans I'huile volatile de la composition. Le polyurethane peut titre sous une forme reticulee. Le polyurethane est avantageusement sous la forme de particules de taille moyenne (D50) allant de 4 a 30 pm, et en particulier de 3 a 15 pm. La taille moyenne de particules (ou granulometrie) est definie dans toute la demande comme la taille donnee par la distribution granulometrie statistique a la moitie de la population, dite D50. Le polyurethane est avantageusement sous la forme de particules spheriques. Par !'expression "spherique", on entend une forme essentiellement spherique, notamment sous la forme de billes, de preference de granulometrie comprise entre 1 et 15 microns de preference de I'ordre de 10 microns. Selon un mode de realisation particulier, le polyurethane est un copolymere, notamment un copolymere obtenu a partir de trimethylol hexyllactone. En particulier, it peut s'agir d'un copolymere d'hexamethylene di-isocyanate et de trimethylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la denomination de PLASTIC POWDER D-4000 ou PLASTIC POWDER D-8000 de la societe TOSHIKI, et dont ('appellation INC! s'intitule HDI/trimethylol hexyllactone crosspolymer. En particulier, le polyurethane peut titre present en une teneur allant de 0,1 % a 99 %, en particulier de 0,1 % a 30 %, plus particulierement de 0,1 a 15 %, voire de 1 % a 7 % en poids par rapport au poids total de la composition, notamment de I'ordre de 5% en poids. Silice enrobee dimethicone La silice enrobee dimethicone comprend des particules de silice enrobees totalement ou partiellement avec une dimethicone. La dimethicone (nom INC!) correspond a la polydi-methylsiloxane (nom chimique). La silice peut eventuellement titre enrobee avec, outre la dimethicone, un autre compose mineral ou organique. De preference, cet autre compose est un compose organique hydrophobe. La silice enrobee dimethicone est de preference une charge de silice. Par charge de silice, ii faut comprendre des particules de silice enrobees dimethicone qui sont insolubles dans la phase grasse liquide, a une temperature de 25 C. La charge presente ainsi la particularite de ne pas changer de structure au cours du pro- cede de preparation de la composition cosmetique, contrairement a une cire, qui est fondue pour titre melangee aux autres ingredients, et qui recristallise au cours du refroidissement du melange. La silice enrobee dimethicone est en particulier insoluble dans I'huile volatile de la corn-15 position. La silice enrobee dimethicone est de preference sous la formule de particules essentiellement spheriques. La definition de spherique est la meme que celle donnee plus haut. 20 Selon un mode de mise en oeuvre, les particules de silice sont des particules de silice poreuse. La porosite des particules de silice peut titre caracterisee par une surface specifique comprise entre 50 et 200 m2/g, par exemple de I'ordre de 100 m2/g, et une densite apparent comprise entre 10 et 100 g/l, par exemple de I'ordre de 50 g/l. 25 La silice enrobee dimethicone est, selon un mode de realisation particulier, sous la forme de particules ayant une taille moyenne 0,1 a 30 pm, et en particulier de 0,5 a 20 pm, et plus precisement de I'ordre de 1 a 16 pm en moyenne (D50). 30 La silice enrobee dimethicone est, selon un mode de realisation particulier, sous la forme de particules ayant une taille moyenne superieure a 1 micron. La silice enrobee dimethicone peut titre achetee sous la reference SA-SB-300 aupres de Miyoshi Kasei Inc., ou sous la reference CAB-0-Si! TS-720 Treated Fumed Silica aupres 35 de Cabot Corporation. Le ratio entre la dimethicone et la silice est de preference compris entre 1 et 20% en poids, par exemple entre 5 et 10% en poids. 40 En particulier, la silice enrobee dimethicone peut titre presente en une teneur allant de 0,1 % a 99 %, en particulier de 0,1 % a 30 %, plus particulierement de 0,1 a 15 %, voire de 1 % a 7 % en poids par rapport au poids total de la composition, notamment de I'ordre de 5% en poids. 45 Selon un mode de realisation, le polyurethane et la silice enrobee dimethicone sont dans un rapport massique compris entre 3 :1 et 1 :3, de preference compris entre 2 :1 et 1 :2, de preference de I'ordre de 1 :1. 50 La composition selon !'invention peut titre definie par un indice de flou et un indice de transparence. L'indice de flou (Th-Td)/Th*100 peut titre mesure selon le protocole decrit ci apres a ('aide d'un spectrophotometre et d'une sphere d'integration par exemple placee derriere 55 I'echantillon. - Th est la transmittance hemispherique de la composition: elle est definie par le rapport entre I'intensite lumineuse revue par la composition et I'intensite lumineuse restituee par la composition dans toutes les directions, - Td est la transmittance directe de la composition: elle est definie par le rapport entre I'intensite lumineuse revue par la composition et I'intensite lumineuse restituee par la composition dans le meme axe. 10 Selon un mode de realisation, Th et Td sont mesurees a ('aide d'un spectrophotometre VARIAN Cary 300 et d'une sphere d'integration de marque Labsphere placee derriere I'echantillon, selon le protocole suivant. Un film de la composition selon !'invention, d'epaisseur 20 pm, est etale sur une lame de quartz a creuset, puis place 5 minutes a 37 C. 15 Pour mesurer Th, on utilise le spectrophotometre en mode de transmission diffuse, a une longueur d'onde variant de 400 a 700 nm. On se place en mode transmission %T, a une vitesse de balayage a 240 nm/min, en double reverse D. On fait une correction de la ligne de base en faisant la mesure d'une lame vide de reference. Ceci donne la valeur 20 maximale de I'intensite qui peut titre transmise. On place la lame de quartz contenant le film de composition dans le compartiment de mesure et on mesure Th. Td est mesuree a ('aide du meme spectrophotometre selon le protocole suivant : on utilise le spectrophotometre en mode de transmission directe, a une longueur d'onde variant de 25 400 a 700 nm. On se place en mode transmission %T, a une vitesse de balayage 240 nm/min, en mode double. On place une lame de quartz vide dans le compartiment de reference et la lame de quartz contenant I'echantillon dans le compartiment de mesure. On mesure Td. 30 Les valeurs de Th et Td sont les moyennes de chacune des valeurs spectrales mesurees. Plus la valeur de (Th-Td)/Th*100 est elevee, meilleur est I'effet flou. Plus la valeur de Td est elevee, plus la composition est transparente. 35 L'indice de flou est de preference superieur ou egal a 40%, de preference encore superieur ou egal a 50%. L'indice de transparence est avantageusement superieur ou egal a 85%, de preference superieur ou egal a 95%. 40 Dans ce mode de mise en oeuvre, la composition presente - un indice de flou (Th-Td)/Th*100 superieur ou egal a 40%, et - un indice de transparence Th superieur ou egal a 70% Th etant la transmittance hemispherique de ladite composition et Td etant la transmittance 45 directe de ladite composition. Autres charges La composition peut comprendre outre le polyurethane et la silice enrobee dimethicone, une autre charge, choisie parmi les charges organiques et les charges minerales. 50 Une charge minerale est constituee ou comprend un materiau choisi par exemple parmi le talc, le mica, la silice, le kaolin, les microspheres de silice creuses, les microcapsules de verre, les oxydes de titane, de fer et de zinc. La charge minerale peut eventuellement titre 55 enrobee et titre notamment constituee d'un substrat de mica enrobe d'alumine, de5 dioxyde de titane, de silice, d'oxyde d'aluminium et/ou de sulfate de barium, telle que le compose TiO2/silice, le compose mica/TiO2, le compose silice/TiO2, et le complexe de silice et de TiO2/TiO2 . La charge lamellaire peut titre de forme lamellaire ou non lamellaire. La charge minerale est de preference choisie parmi la silice, le talc, le mica et les composites contenant du mica, les composites de silice et de dioxyde de titane, les composites de silice et d'oxyde de zinc, et leurs melanges. 10 Parmi les charges minerales convenant particulierement bien a !'invention, on peut citer : - I'oxyde de titane recouvert de silice tel que Flonac TS 40 C distribue par Eckart, - des microbilles de silice de granulometrie comprise entre 3 et 15 microns telles que Silica Beads SB 150 fabriquees par Miyoshi, ou des microbilles de silice Sunsphere 15 H31 de granulometrie egales a 3 microns fabriquees par Asahi Glass, - des plaquettes de silice de granulometrie egale a 1,5 micron, par exemple Chemiceler ou Finesil F-80 distribuees par Sumitomo, 20 - des plaquettes de mica recouvertes de micro-billes d'hydroxyde d'aluminium dans un rapport ponderal de 60/40 ou de 65/35, notamment le produit Excel Mica JP-1 ou le produit Excel Mica JP-2 commercialises par Miyoshi, - de la silice enrobee de dioxyde de titane et de silice poreuse, de granulometrie par 25 exemple egale a 0,6 micros, comme le produit ACS-0050510 de Catalysts et Chemicals tel que la proportion silice/dioxyde de titane/silice poreuse est egale a 85/5/10, - du mica recouvert de sulfate de baryum et d'oxyde de titane, comme le produit Naturaleaf de Merck tel que la proportion mica/sulfate de baryum/oxyde de titane est egale a 30 66/22/12, - un complexe de silice et d'oxyde de cerium enrobe de silice amorphe, de granulometrie comprise entre 1 et 10 microns, comme le produit Ceriguard SC, 35 - un complexe de silice et d'oxyde de titane enrobe de polyhydrogenomethylsiloxane, par exemple dans les proportions 93/5/2, - des plaquettes de sericite recouvertes d'oxyde de titane, d'alumine et de silice, comme par exemple le Coverleaf AR-20121M commercialise par Catalysts et Chemicals dont 40 la granulometrie est comprise entre 5 et 10 pm et telle que la proportion sericite/oxyde de titane/alumine/silice est egale a 67/5/18/10. Dans une forme particulierement avantageuse de realisation de !'invention, la charge minerale est choisie parmi les composites du mica et d'un hydroxyde metallique. De prefe- 45 rence, la charge minerale est constituee de mica recouvert de micro-billes d'hydroxyde d'aluminium, cette charge ayant une taille moyenne des particules egales a 10 microns (plus ou moins 2 microns). Le silicate inorganique est de preference du mica nature! ou synthetique. Le mica peut 50 titre choisi parmi les micas muscovite, phlogopite, tiotite, sericite, lepidolite, paragonite, les micas synthetiques et leurs melanges.5 L'hydroxyde metallique est un hydroxyde d'un metal choisi parmi Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs alliages. On prefere I'hydroxyde d'aluminium comme hydroxyde metallique. Selon un mode de mise en ceuvre, la charge minerale est un composite constituee de particules de silicate inorganique recouvertes en surface par I'hydroxyde metallique. Le silicate inorganique est avantageusement sous forme lamellaire ou sous forme de plaquettes. Par ('expression sous forme de plaquettes , on designe des particules dont le rapport entre la plus grande dimension et l'epaisseur est superieur ou egal a 5, voire 10 ou mieux 20. L'hydroxyde metallique est avantageusement sous forme essentiellement spherique, notamment sous la forme de billes, de preference de granulometrie comprise entre 1 et 15 microns de preference de I'ordre de 10 microns. La proportion massique entre le silicate inorganique et I'hydroxyde metallique est de preference comprise entre 50/50 et 80/20, de preference entre 60/40 et 70/30, de preference egale a environ 65/35. 20 Les billes d'hydroxyde metallique sont avantageusement des billes d'hydroxyde d'aluminium. Selon cet aspect de !'invention, la composition contient avantageusement de l'amidon eventuellement modifie. De preference, la charge minerale est presente dans la composition a une teneur allant 25 avantageusement de 0,1 a 40 %, de preference encore de 3 a 15%, de preference encore de 2% a 8%, en poids par rapport au poids total de la composition, de preference de I'ordre de 5 %. La composition peut comprendre outre le polyurethane et la silice enrobee dimethicone, 30 une charge organique. Parmi les charges organiques convenant a !'invention, on peut citer les poudres de poly-amide comme le Nylon , les poudres de poly-3-alamine, les poudres de polyethylene, les poudres de polytetrafluoroethylene, la lauroyl-lysine, les microspheres creuses poly- 35 meriques telles que celles de chlorure de polyvinylidene/acrylonitrile comme I'Expancel , les copolymeres d'acide acrylique comme le Polytrap , les microbilles de resine de silicone, par exemple le Topspearl. De preference, la charge organique est presente dans la composition a une teneur allant 40 avantageusement de 0,1 a 40 %, de preference encore de 3 a 15%, de preference encore de 2% a 8%, en poids par rapport au poids total de la composition, de preference de I'ordre de 5 %. La charge organique ou la charge minerale a de preference un indice de refraction supe-45 rieur a 1, de preference allant de 1,25 et 1,9, plus preferentiellement allant de 1,45 et 1,55. La composition selon !'invention contient avantageusement moins de 30% de charges, de preference moins de 20% de charges. Huile volatile Selon un mode de mise en ceuvre, la composition comprend au moins une huile volatile. 50 Par "huile volatile", on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'evaporer au contact de la peau, a temperature ambiante (25 C) et pression atmospherique (760 mm de Hg). Le ou les huiles cosmetiques volatiles, liquides a temperature ambiante, ont notamment une pression de vapeur, mesuree a temperature ambiante et pression atmospherique, allant de 10-3 a 300mm de Hg (0,266 Pa a 40 000 Pa), de preference de 0,02 mm a 300mm de Hg (2,66 Pa a 40 000 Pa) et mieux allant de 0,1 a 90 mm de Hg (13 Pa a 12 000 Pa). Selon !'invention, ces huiles volatiles peuvent titre des huiles hydrocarbonees, des huiles siliconees comportant eventuellement des groupements alkyle ou alkoxy pendants ou en bout de chaine siliconee ou un melange de ces huiles. De preference, les huiles volatiles sont des huiles cosmetiques choisies parmi les huiles n'ayant pas de point eclair, les huiles ayant un point eclair allant de 40 C a 100 C, et leurs melanges, en vue de faciliter leur mise en ceuvre. En outre, ils presentent avantageusement une temperature d'ebullition a pression atmospherique inferieure a 220 C et mieux inferieure a 210 C, notamment allant de 110 a 210 C. De preference, ces huiles volatiles ne sont pas des monoalcools a au moins 7 atomes de carbone. Comme huile volatile utilisable dans !'invention, on peut citer les huiles de silicones lineaires ou cycliques ayant une viscosite a temperature ambiante inferieure a 8 cSt et ayant notamment de 2 a 7 atomes de silicium, ces silicones comportant eventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 a 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans !'invention, on peut citer notamment I'octamethylcyclo-tetrasiloxane, le decamethylcyclopentasiloxane, le dodecamethylcyclohexasiloxane, I'heptamethyl hexyltrisiloxane, I'heptamethyloctyl trisiloxane, I'hexamethyldisiloxane, I'octamethyl trisiloxane, le decamethyl tetrasiloxane, le dodecamethyl pentasiloxane et leurs melanges. Comme autre huile volatile utilisable dans !'invention, on peut citer les huiles volatiles hy- drocarbonees ayant de 8 a 16 atomes de carbone et leurs melanges et notamment les alcanes ramifies en C8-C16 comme les isoalcanes (appeles aussi isoparaffines) en C8-C16, I'isododecane, I'isodecane, I'isohexadecane et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifies en C8-C16 comme le neo pentanoate d'iso-hexyle et leurs melanges. De preference, on utilise I'isododecane (Permetyls 99 A), les isoparaffines en C8-C16 comme I'Isopar L, E, G ou H, leurs melanges, eventuellement associes au decamethyl tetrasiloxane ou au cyclopentasiloxane. On peut aussi utiliser des huiles volatiles fluorees. L'huile volatile represente notamment de 5 a 80 % en poids du poids total de la composition, et mieux de 10 a 30 %. Huile non volatile La composition selon !'invention peut comprendre au moins une huile non volatile. Par huile non volatile, on entend un corps gras liquide a temperature ambiante (20 C) 50 dont la pression de vapeur est inferieure a 10-3 mm de Hg. Parmi les huiles non volatiles, on peut citer : - les polyalkyl(C1-C20) siloxanes et notamment ceux a groupements terminaux trimethylsilyle, de preference ceux dont la viscosite est inferieure a 0,06 m2/s parmi lesquels on peut45 citer les polydimethylsiloxanes lineaires et les alkylmethylpolysiloxanes tels que la cetyldimethicone (nom CTFA), - les silicones modifiees par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, eventuel- lement fluores, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyles, thiols et/ou amines. - les huiles de silicone phenylees, notamment les phenyltrimethicones, -les huiles d'origine vegetale ou minerale, telles que I'huile de paraffine, de vaseline, le perhydrosqualene, la lanoline, I'huile d'abricot, I'huile de germes de bib, d'amande douce, de calophyllum, de sesame, de macadamia, de Spins de raisin, de colza, de coprah, d'arachide, de tournesol, de palme, de ricin, d'avocat, de jojoba, d'olive ou de germes de cereales, la fraction liquide du beurre de karite; des esters d'acides gras et de polyol, en particulier les triglycerides liquides, le myristate d'isopropyle, I'huile de mygliol, le neopentanoate d'isostearyle, le palmitate d'ethyl-2-hexyle, I'huile de ricin, !'acetyl-citrate de tributyle; des alcools, en particulier I'octyl-2-dodecanol ; des acetylglycerides ; des octanoates, decanoates ou ricinoleates d'alcools ou de polyalcools ; des triglycerides d'acides gras; des glycerides, les huiles fluorees et perfluorees ; - les composes amides, en particulier ceux decrits dans la demande PCT/FR98/01077 comme le N-neopentanoyl-2-octyl-dodecylamine, le N-neopentanoyl-2-butyl-octylamine, le N-(3,5,5-trimethyl-hexanoyl)-2-octyl-dodecylamine, le N-(3,5,5-trimethyl-hexanoyl)-2-butyloctylamine, - leurs melanges. De preference, I'huile non volatile de la phase grasse de la composition selon !'invention comprend une ou plusieurs huiles choisies parmi le polyisobutene hydrogens, le propio- 30 nate d'arachidyle, le neopentanoate d'octydodecyle, le polybutene, les dimethicones, l'octyldodecanol, et leurs melanges. De preference, I'huile non volatile represente de 1 a 85%, de preference encore de 5% a 60%, de preference encore de 10% a 50% de preference encore de 20% a 40%en poids, 35 par rapport au poids total de la composition. Cire ou pateux La composition peut comprendre une cire et/ou un pateux, en particulier lorsqu'elle de presente sous la forme d'un stick. 40 Le compose pateux est avantageusement choisi parmi - la lanoline et ses derives - les composes silicones polymeres ou non - les composes fluores polymeres ou non 45 - les polymeres vinyliques, notamment: • les homopolymeres d'olefines • les copolymeres d'olefines • les homopolymeres et copolymeres de dienes hydrogenes • les oligomeres lineaires ou ramifies, homo ou copolymeres de 50 (meth)acrylates d'alkyles ayant de preference un groupement alkyle en C8- C30 les oligomeres homo et copolymeres d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C3025 • les oligomeres homo et copolymeres de vinylethers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyethers liposolubles resultant de la polyetherification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de preference en C2-050, - les esters, et leurs melanges. Le compose pateux represente de preference 1 a 99%, mieux 1 a 60%, mieux 2 a 30% et mieux encore 5 a 15% en poids de la composition. Parmi les cires, on peut notamment citer - les cires d'origine animale, vegetale, minerale ou synthetique telles que les cires microcristallines, la paraffine, le petrolatum, la vaseline, I'ozokerite, la cire de Montan; la cire d'abeilles, la lanoline et ses derives; les cires de Candellila, d'Ouricury, de Carnauba, du Japon, le beurre de cacao, les cires de fibres de lieges ou de canne a sucre; les huiles hydrogenees concretes a 25 C, les ozokerites, les esters gras et les glycerides concrets a 25 C; les cires de polyethylene et les cires obtenues par synthese de Fischer-Tropsch; des huiles hydrogenees concretes a 25 C; des lanolines; des esters gras concrets a 25 C; les cires de silicone; les cires fluorees; leurs melanges. Matiere colorante La composition peut contenir au moins un agent de coloration pouvant notamment titre present a raison de 0,01 % a 40 % en poids, notamment de 0,01 % a 30 % en poids et en particulier de 0,05 % a 25 % en poids, par exemple de 1 a 15% en poids par rapport au poids total du produit. Ces ou cet agent de coloration peuvent titre choisis parmi les pigments, les colorants, et leurs melanges. Par pigments, it faut comprendre des particules blanches ou colorees, minerales ou organiques, insolubles dans les composes liquides de la composition, destinees a colorer et/ou opacifier la composition. 35 On peut citer, parmi les pigments mineraux, le dioxyde de titane, eventuellement traite en surface, les oxydes de zirconium ou de cerium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganese, le bleu outremer, ('hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres metalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. 40 Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques a base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. 45 On peut egalement citer les pigments a effet tels les particules comportant un substrat organique ou mineral, nature) ou synthetique, par exemple le verre, les resines acrylique, le polyester, le polyurethane, le polyethylene terephtalate, les ceramiques ou les alumines, )edit substrat etant recouvert ou non de substances metalliques comme ('aluminium, I'or, ('argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes metalliques comme le dioxyde de 50 titane, I'oxyde de fer, I'oxyde de chrome et leurs melanges. Les pigments nacres peuvent titre choisis parmi le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de I'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec 55 un pigment organique du type precite ainsi que les pigments nacres a base d'oxychlorure30 de bismuth. On peut egalement utiliser les pigments interferentiels, notamment a cristaux liquides ou multicouches. Galeniques La composition se presente generalement sous forme fluide, sous forme pateuse, sous forme semi-solide, ou sous forme solide, generalement en stick. Une telle composition peut se presenter sous la forme d'un fond de teint, par exemple sous forme fluide, en pot ou en stick, de laque alevres, typiquement sous forme pateuse, ou de rouges a levres, typiquement sous forme semi-solide (<< gloss )> en terminologie anglo-saxonne), ou de rouges a levres sous forme solide, en stick. Selon un mode de mise en ceuvre, la composition de !'invention est contient moins de 5% en poids d'eau. Cette eau est soit ajoutee au cours du procede de preparation, soit presente dans !a composition a titre d'impurete, soit adsorbee par le produit fini au cours de sa conservation. De preference, !a composition contient moins de 3% en poids d'eau, voire meme moins de 1% en poids d'eau. La composition se presente de preference sous la forme d'un stick de maquillage, comme un stick de fard a paupieres, un stick de fond de teint, un stick anti-cernes ou un stick de rouge a levres. La composition selon !'invention peut eventuellement comprendre une phase aqueuse qui peut comprendre de !'eau, une eau florale telle que !'eau de bleuet et/ou une eau minerale telle que !'eau de VITTEL, !'eau de LUCAS ou !'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. Les compositions de !'invention peuvent ainsi se presenter sous la forme d'une composition anhydre ou d'une emulsion huile-dans-eau (HIE), une emulsion eau-dans-huile (EH), une emulsion multiple ou une solution multiphasee. Elles peuvent egalement se presenter sous la forme d'une dispersion vesiculaire, par exemple sous la forme d'une phase huileuse dispersee dans une phase aqueuse et stabilisee par des liposomes. Dans le cas ou la composition selon !'invention est une emulsion, elle peut comprendre des composes amphiphiles c'est-a-dire des composes comprenant a la fois une partie Ii- pophile (partie apolaire) et une partie hydrophile (partie polaire) et pouvant s'adsorber a une surface ou une interface. De tels composes sont par exemple les tensioactifs et les co-tensioactifs. Comme tensioactif H/E, on peut citer notamment (CTFA) : I'acide stearique combine a la triethanolamine, le melange de mono et distearate de glycerol, le lauroyl sarcosinate de sodium, le cetearyl-glucoside, le PEG-40 stearate, le sorbitan tristearate, le sorbitan stearate, le polysorbate 60, le melange sorbitan stearate/sucrose cocoate, le melange de glyceryl stearate/PEG-100 stearate, le PEG-400, le stearate de glyceryle, le melange de PEG-6/PEG-32/glycol stearate. Comme tensioactif E/H, on peut citer notamment le me- lange polyglyceryl-4 isostearate/ cetyldimethicone copolyol/ hexyl laurate et le melange Mineral oil/petrolatum/ozokerite/glyceryl oleate/alcool de lanoline. Lorsque la composition selon !'invention comprend des tensio-actifs, ceux-ci font partie de la fraction non volatile de la phase grasse et sont donc pris en compte dans le calcul de n,. De preference, la composition selon !'invention se presente sous la forme d'une emulsion E/H. La composition selon !'invention peut comprendre en outre tout additif usuellement utilise dans le domaine cosmetique, tels que des antioxydants, des filtres UV, des colorants, des parfums, des huiles essentielles, des conservateurs, des actifs cosmetiques, des hydratants, des vitamines, des sphingolipides, des polymeres liposolubles notamment hydro- carbones, tels que le polybutene, les polyalkylenes, les polyacrylates et les polymeres silicones compatibles avec les corps gras, et/ou leurs melanges. Ces additifs peuvent titre presents dans la composition a raison de 0-15% en poids, par rapport au poids total de la composition. Bien entendu I'homme du metier veillera a choisir ce ou ces eventuels composes complementaires, et/ou leur quantite, de maniere telle que les proprietes avantageuses de la composition selon !'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, alterees par !'adjonction envisagee. Les compositions selon !'invention peuvent se presenter sous la forme d'un produit cosmetique et notamment sous la forme d'un produit de maquillage, en particulier un fond de teint, un anticerne, un produit pour les levres, un produit de maquillage pour le corps ou bien encore d'un produit de soin pour le corps et/ou le visage. Les compositions selon !'invention peuvent titre preparees selon les methodes de preparation classiques bien connues de I'homme du metier. Les exemples suivants illustrent !'invention. Dans ces exemples, les proportions indiquees 25 sont des pourcentages en poids. EXEMPLE 1 : Composition lissante pour les levres sous forme d'un stick Polyisobutene hydrogens 10 % 30 (Nof Corp.) propionate d'arachidyle (Alzo) 1,7 % neopentanoate d'octydodecyle (Bernet) 1,2 % disteardinonium hectorite (Elementis) 0,3 % mica recouvert de microbilles d'hydroxyde 5 % 35 d'aluminium (Excel Mica JP-2 de Miyoshi) Polybutene 4,4 % cire de polyethylene 13,1 % dimethicone (DC 200-5 cSt) 16,3 % decamethyl tetrasiloxane (DC 200-1,5 cSt) 22 % 40 octyldodecanol 3,0 % cire de lanoline oxypropylenee (50P) (Cognis) 8,4 % conservateur qs Plastic Powder D400 (Miyoshi Kasei) 5,0 % POUDRE DE COPOLYMERE HEXAMETHYLENE DIISOCYANATE/TRIMETHYLOL 45 HEXYLLACTONE CONTENANT DE LA SILICE (98/2) (TAILLE: 10-15 MICRONS) SA-SB-300 (Miyoshi Kasei) 5,0 % Homopolymere de !'ethylene 4,3 % 15 20
La présente demande concerne une composition cosmétique, en particulier de maquillage et/ou de soin, comprenant au moins une huile volatile, et au moins une silice enrobée diméthicone.Cette composition peut contenir en outre au moins un polyuréthane ; elle est en particulier utile pour masquer les rides et autres défauts du contour des lèvres. Elle permet également de modifier la perception visuelle du volume de la partie du corps sur laquelle elle est appliquée.Elle est avantageusement exempte d'amidon ou d'amidon modifié. La composition contient avantageusement moins de 5% en poids d'eau.Elle est particulièrement destinée au soin et au maquillage.
1. Composition cosmetique, en particulier de maquillage et/ou de soin, comprenant au moins un polyurethane, comprenant au moins une silice enrobee dimethicone, et comprenant au moins une phase grasse liquide, ladite phase grasse comprenant au moins une huile volatile. 2. Composition cosmetique, en particulier de maquillage et/ou de soin, comprenant moins de 5% en poids d'eau, comprenant au moins une silice enrobee dimethicone, et comprenant au moins une phase grasse liquide, ladite phase grasse comprenant au moins une huile volatile. 3. Composition selon la 1 ou 2, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent de coloration. 4. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que I'huile volatile est choisie parmi les huiles volatiles siliconees. 5. Composition selon la precedente, caracterisee en ce I'huile volatile est choisie parmi I'octamethylcyclo-tetrasiloxane, le decamethylcyclopentasiloxane, le dodecamethylcyclohexasiloxane, I'heptamethyl hexyltrisiloxane, I'heptamethyloctyl trisiloxane, I'hexamethyldisiloxane, I'octamethyl trisiloxane, le decamethyl tetrasiloxane, le dodecamethyl pentasiloxane. 6. Composition selon rune des 1 a 5, caracterisee en ce que ladite composition presente • un indice de flou (Th-Td)/Th*100 superieur ou egal a 40%, et • un indice de transparence Th superieur ou egal a 70% Th etant la transmittance hemispherique de ladite composition et Td etant la transmittance directe de ladite composition. 7. Composition selon rune quelconque des 1 a 6, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre une charge minerale choisie parmi les composites du mica et d'un hydroxyde metallique, comme I'hydroxyde d'aluminium. 8. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce qu'elle est exempte d'amidon ou d'amidon modifie. 9. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le polyurethane est insoluble dans la phase grasse liquide. 10. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le polyurethane est sous la forme de particules de taille moyenne allant de 4 a 30 pm, et en particulier de 3 a 15 pm. 11. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le polyurethane est sous la forme de particules spheriques dans la composition. 12. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le polyurethane est un copolymere d'hexamethylene di-isocyanate et de trimethylol hexyllactone.50 13. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le polyurethane est present en une teneur allant de 0,1 % a 99 %, en particulier de 0,1 % a 30 %, plus particulierement de 0,1 a 15 %, voire de 1 % a 7 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la silice enrobee dimethicone est sous la forme de particules de silice poreuses enrobees totalement ou partiellement de dimethicone. 10 15. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la silice enrobee dimethicone est sous la forme de particules de taille moyenne allant de 0,1 a 30 pm, et en particulier de 0,5 a 20 pm, et plus precisement de I'ordre de 1 a 16 pm en moyenne. 15 16. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la silice enrobee dimethicone est sous la forme de particules de taille moyenne superieure a 1 micron. 17. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee 20 en ce que, dans la silice enrobee dimethicone, le ratio entre la dimethicone et la silice est de preference compris entre 1 et 20% en poids, par exemple entre 5 et 10% en poids. 18. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee 25 en ce que la silice enrobee dimethicone peut titre presente en une teneur allant de 0,1 % a 99 %, en particulier de 0, 1 % a 30 %, plus particulierement de 0,1 a 15 %, voire de 1 % a 7 % en poids par rapport au poids total de la composition. 19. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee 30 en ce que le polyurethane et la silice enrobee dimethicone sont dans un rapport massique compris entre 3 :1 et 1 :3, de preference de I'ordre de 1 :1. 20. Composition selon la 1 a 2, caracterisee en ce qu'elle est sous la forme d'un stick de maquillage, comme un stick de fard a paupieres, un stick de 35 fond de teint, un stick anti-cernes ou un stick de rouge a levres. 21. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que I'huile volatile represente 5 a 80 % du poids total de la composition, et mieux de 10 a 30 %. 22. Procede de maquillage des levres ou de la peau, consistant a appliquer sur les levres ou la peau, une composition selon rune des 1 a 21. 40
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/891,A61Q 1/04
FR2896130
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE DE GARNITURE
20,070,720
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture, notamment d'un disque de garniture pour pizza, et un procédé de réalisation d'une pizza avec ledit disque de garniture. Il est connu par le document brevet WO 92/08358 un procédé de fabrication de pizza consistant à former un disque de garniture de pizza puis, après une étape éventuelle de congélation, à placer ce disque de garniture sur une pâte à pizza étalée pour former la pizza. Le disque de garniture est obtenu en formant sur un support une couche de fromage sous forme solide, de préférence du fromage émincé ou râpé, et en plaçant sur ladite couche des ingrédients de pizza classiques, à base de viandes et/ou de végétaux, une deuxième couche de fromage pouvant éventuellement être déposée ensuite sur les ingrédients. Le fromage et les ingrédients sont ensuite fusionnés pour former le disque de garniture, par fusion du fromage puis re-solidification du fromage. Ce procédé s'avère satisfaisant pour former un disque de garniture tenant de lui-même sans la pâte, avec des ingrédients maintenus bien répartis sur le dessus, mais nécessite une étape de chauffage pour fondre le fromage et une étape de refroidissement pour solidifier le fromage, ces étapes étant relativement longues et consommatrices d'énergie. Le but de la présente invention est de proposer un procédé palliant les inconvénients précités, qui soit rapide et simple de mise en oeuvre. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture, notamment d'un disque de garniture pour pizza, caractérisé en ce qu'il comprend - une étape de dépôt d'ingrédients solides à base de viandes, végétaux et/ou de fromages sur un support 35 plat, et - une étape de vaporisation d'un liant liquide à base de fromage sur les ingrédients solides pour leur maintien. La vaporisation de liant liquide à base de fromage assure le maintien des ingrédients les uns par rapport aux autres lors de manipulations ultérieures de la pièce de garniture, notamment lors du retrait de son support, de son stockage, de son transport et de son utilisation pour la réalisation du produit alimentaire pour lequel il est destiné. Le procédé selon l'invention ne nécessite pas d'étape de chauffage et/ou de refroidissement pour agglomérer les ingrédients et le fromage. Le procédé selon l'invention est simple à mettre en oeuvre et permet la réalisation rapide et à moindre coûts de pièces de garniture, tel que des disques de garniture pour pizza. Avantageusement ledit liant liquide vaporisé est formé de fromage liquide. On entend par fromage tout produit selon les normes règlementaires en vigueur sur les dénominations fromage et fromage fondu, notamment la norme française (Décret n 88-1206 du 30 décembre 1988 - NOR-ECOC8800153D) et les normes générales CODEX (CODEX STAN A-6-1978 ; CODEX STAN A-8-1978). En variante, le liant liquide peut être constitué d'une sauce au fromage. Selon un mode de réalisation, l'étape de dépôt d'ingrédients est précédée d'une étape de dépôt d'une base collante alimentaire sur le support en une couche sensiblement uniforme, ladite étape de dépôt d'ingrédients consistant à déposer les ingrédients sur ladite base collante. Selon ce mode de réalisation, les ingrédients sont agglomérés dans la base collante, le liant liquide vaporisé servant à figer les ingrédients. L'étape de vaporisation consiste alors à former un simple film ou pellicule de liant sur les ingrédients. En l'absence de la base collante, la quantité de fromage 3 liquide vaporisée est plus importante afin de garantir le maintien des ingrédients les uns par rapport aux autres. Ladite base collante est avantageusement formée d'un fromage pâteux et/ou de pulpe de tomate épaissie. On entend par fromage pâteux tout fromage qui est dans un état pâteux à température ambiante et qui peut être versé sur le support. Suivant sa viscosité, ledit fromage pâteux peut être chauffé avant et/ou après son application sur le 10 support pour faciliter son application et/ou améliorer la prise en masse des ingrédients. Selon un mode de réalisation, l'étape de vaporisation est suivie d'une étape de congélation ou surgélation de la pièce de garniture, sur son support ou 15 après retrait du support. Le support est formé de tout matériau permettant un retrait aisé de la pièce de garniture après sa fabrication, avec ou sans étape de congélation ou surgélation. Ledit support peut se présenter sous la 20 forme d'une feuille ou film souple, ou d'une plaque rigide. Avantageusement le support est constitué d'une plaque rigide qui sera utilisée pour la congélation ou surgélation, le stockage et/ou la commercialisation de la pièce de garniture. 25 La pièce de garniture obtenue selon le procédé peut présenter des formes plates diverses, notamment rectangulaires, triangulaires ou circulaires, pour la réalisation de différents produits alimentaires, en particulier la réalisation de pizzas, par des 30 particuliers et/ou des professionnels dans des pizzerias. La présente invention propose en outre un procédé de fabrication d'une pizza, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'une pièce plate de garniture tel que décrit précédemment, sous la forme d'un disque, 35 ledit disque étant disposé sur une pâte à pizza, après retrait du support. Selon un mode de réalisation, une sauce à base de tomate est appliquée sur le fond de pâte à pizza avant de déposer le disque de garniture. Lorsque le disque de garniture est congelé, la sauce à base de tomate garantit un meilleur maintien du disque sur la pâte lors de la manipulation de la pizza. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence à la figure unique annexée qui représente un diagramme schématique illustrant les différentes étapes du procédé de fabrication d'une pizza. Selon l'invention, la fabrication d'une pizza est réalisée à partir d'un disque de garniture prêt à l'emploi qui sera déposé sur une pâte à pizza étalée. Pour la fabrication du disque de garniture, la première étape 11 consiste à verser du fromage pâteux sur un support constitué d'une plaque circulaire en plastique huilé. Le fromage pâteux est déposé en une couche, d'épaisseur sensiblement uniforme, sur sensiblement. toute la surface du disque. Pour une meilleure prise en masse des ingrédients, le fromage pâteux est déposé à une température de 35-40 C. En variante le fromage pâteux est remplacé par un mélange de tomate épaissi, formé par exemple de pulpe de tomate et d'un épaississant à base d'amidon. Pour la fabrication rapide de plusieurs disques de garniture, des supports seront disposés les uns à la suite des autres sur le brin supérieur d'un convoyeur de type à bande sans fin. Le dépôt de fromage pâteux sur le support est réalisé depuis une ou plusieurs buses disposées au-dessus du convoyeur, la répartition en une couche uniforme sur le support étant réalisée par un opérateur avec un outil adapté, ou par des moyens mécaniques automatiques disposés le long du convoyeur en aval des buses. Dans une étape suivante 12, les différents ingrédients pré-pesés complémentaires de la garniture 5 sont déposés sur la couche de fromage pâteux. Ces ingrédients solides, à base de viandes, végétaux et/ou de fromages, sont ceux classiquement utilisés pour la fabrication de pizzas traditionnelles, tels que chorizo, lardons, jambon, emmental, oignons, champignons, poivrons... Ce dépôt d'ingrédients peut être réalisé depuis des postes manuels, automatiques et/ou semi-automatiques disposés le long du convoyeur précité, en aval des buses de versement du fromage pâteux, le convoyeur fonctionnant en continu ou pas à pas. Ensuite, lors d'une étape de vaporisation 13, du fromage liquide est vaporisé pour former un pelliculage de fromage sur l'ensemble de la garniture. La pellicule de fromage recouvre les ingrédients et les éventuelles zones de fromage pâteux non recouvertes par les ingrédients. Le fromage liquide est par exemple stocké dans un conteneur pressurisé, et pulvérisé sur la garniture via une ou plusieurs buses de pulvérisation connectées audit conteneur et disposées au-dessus du convoyeur. Cette étape de vaporisation garantie une répartition uniforme, hygiénique et économique du fromage liquide. A titre d'exemple, le fromage liquide présente un taux de matières sèches de 35 à 50%, une viscosité de 0,5 à 5 Pa.s (viscosimètre Brookfield à 25 C), et un pH de 4 à 6. Le fromage liquide est placé dans le conteneur avec un gaz propulseur pour pressuriser le conteneur à une pression de 4 à 7 bars. Le gaz propulseur, avantageusement constitué de dioxyde de carbone, permet d'assurer la conservation du fromage liquide ainsi que la texture liquide en évitant qu'il ne se fige. Le fromage liquide pourra être vaporisé par tout autre système à pression approprié, tel qu'un système à piston. 6 Immédiatement après l'étape de vaporisation, le disque de garniture sur son support est soumis à une étape de surgélation 14, consistant en un refroidissement rapide à -18 C par un traitement thermique de -35 à -45 C, ou à une étape de congélation par un refroidissement plus lent à -12 C. Dans une étape suivante 15, les disques de garniture peuvent ensuite être stockés et commerc=_alisés congelés sur leur support. Avant utilisation, le disque de garniture est retiré de son support et placé sur une pâte à pizza fraîche étalée (étape 16). Une couche de sauce à la tomate peut éventuellement être appliquée sur la pâte à pizza avant de déposer le disque de garniture. Ensuite, lors d'une étape finale 17, la pizza peut être mise à cuire dans un four. En variante, le disque de garniture peut être déposé sur une pâte à pizza congelée. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. Le procédé selon l'invention pourra être utilisé pour la fabrication de pièces de garnitures destinés à la réalisation de produits alimentaires autres que des pizzas, par exemple pour la fabrication de pièces de garnitures rectangulaires pour la réalisation de sandwichs, notamment de type panini
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture, notamment d'un disque de garniture pour pizza, et un procédé de réalisation d'une pizza avec ledit disque de garniture. Le procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture comprend une étape (12) de dépôt d'ingrédients solides à base de viandes, végétaux et/ou de fromages sur un support plat, et une étape (13) de vaporisation d'un liant liquide à base de fromage sur les ingrédients solides pour leur maintien.
1. Procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture, notamment d'un disque de garniture pour pizza, 5 caractérisé en ce qu'il comprend - une étape de dépôt (12) d'ingrédients solides à base de viandes, végétaux et/ou de fromages sur un support plat, et - une étape de vaporisation (13) d'un liant liquide 10 à base de fromage sur les ingrédients solides pour leur maintien. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit liant liquide vaporisé est formé de fromage liquide. 15 3. Procédé de fabrication d'une pièce plate de garniture selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de dépôt d'ingrédients (12) est précédée d'une étape de dépôt (11) d'une base collante alimentaire sur le support en une couche sensiblement uniforme, 20 ladite étape de dépôt d'ingrédients consistant à déposer les ingrédients sur ladite base collante. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape de vaporisation (13) consiste à former un film de liant liquide sur les ingrédients. 25 5. Procédé selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite base collante est formée d'un fromage pâteux et/ou de pulpe de tomate épaissie. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de vaporisation (1:3) est 30 suivie d'une étape de congélation ou surgélation (14) de la pièce de garniture, sur son support ou après retrait du support. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit support est constitué d'une 35 plaque rigide. 8. Procédé de fabrication d'une pizza, caractérisé en ce qu'il comprend la réalisation d'une pièce plate de garniture selon l'une des 1 à 7 sous la forme d'un disque, ledit disque étant disposé sur une pâte à pizza, après retrait du support. 9. Procédé de fabrication d'une pizza selon la 8, caractérisé en ce qu'une sauce à base de tomate est appliquée sur la pâte à pizza avant de déposer le disque de garniture.
A
A23,A21
A23P,A21D
A23P 1,A21D 13,A23P 20
A23P 1/08,A21D 13/00,A23P 20/18
FR2897244
A1
CONDITIONNEMENT PROPOSE A LA VENTE CONSTITUE D'UN SUPPORT DE MEDAILLE ET D'UN QUESTIONNAIRE DE REPONSE
20,070,817
La présente invention concerne un . De nombreux propriétaires d'animaux domestiques ajoutent, en sus du collier de leur animal, une médaille à des fins esthétiques et/ou pratique. Elle permet en effet de visualiser immédiatement le nom de l'animal, son adresse ou son numéro de téléphone. De plus, en cas d'errance de l'animal, elle évite d'avoir recours à un vétérinaire pour identifier le tatouage, si celui-ci est lisible ou s'il est même existant. L'ajout d'une médaille au collier de l'animal est même, dans certains Etats, une obligation pour son maître, permettant ainsi de contrôler l'état de vaccination de l'animal, le contrat d'assurance qui lui est associé, ses coordonnées. Les médailles sont habituellement constituées d'un élément unique sur lequel sont mentionnées les informations que souhaite voir figurer son propriétaire, nécessitant alors une attente du produit, car chaque médaille est personnalisée. L'invention propose de remédier à cet inconvénient en proposant un conditionnement proposé à la vente, permettant l'utilisation de la médaille avant que les informations personnelles y soient mentionnées. A cet effet, la présente invention concerne un conditionnement proposé à la vente, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un support de médaille universel associé à un questionnaire de réponse destiné à recueillir les informations à mentionner sur la partie finale de la médaille, cette dernière étant envoyée ultérieurement par un fournisseur. Le conditionnement destiné à la vente est constitué tout d'abord d'un support de médaille dont la forme et les dimensions seront fonction de la taille de l'animal, mais aussi de l'aspect esthétique souhaité par son maître. Le conditionnement selon l'invention peut être en vente libre ou être associé à un magazine. 2 Le support de médaille peut être utilisé sans que les informations personnelles concernant l'animal ne soient mentionnées. II sera de ce fait muni d'un anneau permettant son accroche au collier. Le conditionnement est constitué également d'un questionnaire destiné au fournisseur de médailles. Ce questionnaire va permettre au propriétaire de l'animal de choisir et mentionner les informations qu'il souhaite voir figurer sur la médaille de son animal. Ces informations peuvent être diverses et concerner le nom, l'adresse, le numéro de téléphone, ou représenter une image de l'animal. Le questionnaire, dûment rempli par le propriétaire de l'animal, est envoyé au fournisseur de médailles qui va mentionner ces informations sur la deuxième partie de la médaille, appelée partie finale de la médaille, afin de finaliser et personnaliser la médaille selon l'animal. Ces informations seront préférentiellement mentionnées sur la médaille au moyen d'une gravure. La deuxième partie de la médaille est alors envoyée au propriétaire de l'animal qui fixera les deux parties de la médaille ensemble. Ce type de médaille est particulièrement adapté pour les animaux domestiques, tels que les chiens ou les chats, mais peut également concerner un article de bijouterie, une médaille commémorative pour un évènement particulier, tel qu'un baptême par exemple. 25 30
Conditionnement proposé à la vente, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un support de médaille universel associé à un questionnaire de réponse destiné à recueillir les informations à mentionner sur la partie finale de la médaille, cette dernière étant envoyée ultérieurement par un fournisseur.
1. Conditionnement proposé à la vente, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un support de médaille universel associé à un questionnaire de réponse destiné à recueillir les informations à mentionner sur la partie finale de la médaille, cette dernière étant envoyée ultérieurement par un fournisseur. 2. Conditionnement proposé à la vente selon la 1, caractérisé en ce que la partie finale de la médaille présente une gravure mentionnant les informations du questionnaire, après retour du fournisseur. 3. Conditionnement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support de la médaille et sa partie finale comportent un moyen d'assemblage après mention des informations du questionnaire, suite au retour du fournisseur. 20 25 30
A
A44
A44C
A44C 3
A44C 3/00
FR2890023
A1
SYSTEME D'EJECTION D'UN CAPOT DE VEHICULE AUTOMOBILE EN CAS DE COLLISION CONTRE LE CAPOT
20,070,302
La présente invention relève du domaine de la sécurité passive sur les véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement un système d'éjection de capot de véhicule automobile en cas de collision contre une partie frontale du véhicule, en vue d'absorber l'énergie de la collision, le verrouillage du capot en position fermée étant assuré par une serrure montée sur une structure fixe du véhicule, et comportant un cliquet et un pêne coopérant avec une gâche montée sous l'avant du capot. Un tel système d'éjection comporte, de façon connue en soi, un premier dispositif éjecteur de capot, par exemple pyrotechnique, électrique, ou pneumatique, monté sous l'arrière du capot et commandé en fonction d'un signal de détection d'impact contre la partie frontale du véhicule, et au moins un second dispositif éjecteur de capot, monté sous l'avant du capot, et prévu pour se déclencher simultanément au premier dispositif éjecteur de capot. Dans la plupart des cas, l'élévation de l'arrière du capot n'est en effet pas suffisante pour absorber l'impact d'un piéton, car la serrure et les butées de capot constituent des éléments rigides qui peuvent blesser le piéton. Pour élever l'avant du capot, une solution connue consiste à installer un second dispositif éjecteur analogue au premier, pyrotechnique, électromécanique, ou pneumatique, sur cette partie avant de capot, mais cette solution est complexe et onéreuse. La présente invention vise à éviter cet inconvénient en proposant un système d'éjection de capot simple et économique, ne recourant pas à un système électrique, pyrotechnique ou pneumatique additionnel pour élever la partie avant du capot. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'éjection de capot tel que présenté en préambule, dans lequel le second dispositif éjecteur de capot comporte un doigt d'éjection et un moyen formant ressort d'éjection comprimé par la base du doigt d'éjection, logés dans un boîtier obturé par une tête d'activation montée mobile latéralement selon un axe longitudinal du véhicule, ainsi que des moyens sélectifs de solidarisation en translation axiale et de guidage en translation latérale de la tête d'activation par rapport au boîtier et au doigt d'éjection, et dans lequel un organe de liaison en translation latérale de la tête d'activation avec le capot est monté sous le capot, de sorte que, en cas de détection de collision contre la partie frontale du véhicule, la tête d'activation soit entraînée vers l'arrière du véhicule jusqu'à une position de désactivation desdits moyens sélectifs de solidarisation et de guidage, de 2890023 2 manière à autoriser ainsi le soulèvement, par ledit ressort d'éjection, du doigt d'éjection, et par suite, de la tête d'activation, dudit organe de liaison en translation latérale et de l'avant du capot. Ainsi, pour soulever la partie avant du capot, l'invention exploite le 5 mouvement du capot généré par le premier dispositif (arrière) éjecteur de capot. Selon une possibilité, lesdits moyens sélectifs de solidarisation et de guidage de la tête d'activation comprennent - au moins deux rainures latérales internes, ménagées à l'intérieur et de part et d'autre d'une région évidée en partie inférieure de la tête d'activation prévue pour recevoir une partie supérieure du doigt d'éjection de forme complémentaire, - au moins deux rainures latérales externes, ménagées en partie inférieure de la tête d'activation, de part et d'autre de ladite région évidée, prévues pour recevoir des parties saillantes de la paroi latérale du boîtier. De manière avantageuse, la longueur desdites parties saillantes de la paroi latérale du boîtier est déterminée de manière à définir une position de fin de course de la tête d'activation dans laquelle ces parties saillantes se dégagent des rainures latérales externes de la tête d'activation et désolidarisent la tête du boîtier. La région évidée en partie inférieure de la tête d'activation est avantageusement de forme évasée vers l'avant du véhicule pour faciliter le coulissement et la désolidarisation de la tête d'activation par rapport au doigt d'éjection. En ce cas, la région évidée de la tête d'activation comporte de préférence un téton central de guidage en translation latérale prévu pour glisser dans une rainure de forme complémentaire ménagée sur le dessus du doigt d'éjection. L'organe de liaison en translation du doigt d'éjection avec le capot, présente par exemple une cavité prévue pour entourer la tête d'activation. De manière avantageuse, cette cavité de l'organe de liaison en translation du doigt d'éjection avec le capot loge une butée en matière élastomère afin d'amortir la transmission de vibrations, générées lors de la fermeture du capot ou lors du roulage du véhicule, au doigt d'éjection. Le second dispositif éjecteur peut ainsi servir de butée de capot. L'organe de liaison en translation du doigt d'éjection avec le capot est par exemple un écrou qui possède une région filetée destinée à le fixer sous le capot au moyen d'un contre-écrou. Dans une forme de réalisation préférée, le second dispositif éjecteur de capot comporte en outre un levier de renvoi, monté pivotant autour d'un axe de renvoi, parallèle au doigt d'éjection, sur le boîtier, et solidaire d'un câble d'actionnement du cliquet de la serrure, et d'un câble de commande du levier de renvoi pour faire pivoter le levier de renvoi autour de son axe de renvoi et agir sur le câble d'actionnement du cliquet afin d'ouvrir la serrure. À la différence d'une serrure ordinaire, le câble d'actionnement du cliquet n'est donc pas actionné directement, mais par l'intermédiaire d'un levier de renvoi et d'un câble de commande appartenant tous deux au second dispositif éjecteur de capot. La tête d'activation comporte avantageusement, du côté du levier de renvoi, un bras latéral saillant susceptible, lorsque la tête est déplacée vers l'arrière du véhicule, de buter contre un bras radial du levier de renvoi de sorte que le levier de renvoi pivote autour de son axe de renvoi en vue d'ouvrir la serrure avant l'éjection du doigt d'éjection. Cette disposition assure que la serrure s'ouvre juste avant l'éjection de sorte que le capot puisse se soulever sans obstacle. La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un exemple de réalisation, non limitative, et en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe partielle, à l'avant du capot, dans un plan vertical, orthogonal à l'axe longitudinal du véhicule, d'un sous-ensemble d'un système d'éjection de capot selon l'invention, en position fermée et non éjectée du capot; -la figure 2 est une vue en perspective d'une serrure de ce système d'éjection de capot; - la figure 3 est une vue en perspective d'un second dispositif éjecteur de capot de ce système d'éjection de capot; - la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3; - la figure 5 est une vue agrandie d'un détail de la figure 4; - la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5; - la figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la figure 5; - la figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la figure 4 en position non éjectée, c'est-à- dire en fonctionnement normal; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 1 illustrant également le fonctionnement normal du système d'éjection de capot; - la figure 10 est une vue en coupe et écorché selon X-X de la figure 4 qui illustre le mouvement d'éjection du second dispositif éjecteur de capot; - la figure 11 est une vue analogue à la figure 8 illustrant l'activation du système d'éjection; - la figure 12 est une vue en coupe selon XII-XII de la figure 3, qui montre la désolidarisation de la tête d'activation et du boîtier, lors de l'activation du système d'éjection; - la figure 13 est une vue analogue à la figure 10 en position éjectée du capot; - la figure 14 est une vue analogue à la figure 1 en position éjectée du capot. La figure 1 montre, à l'avant du capot 3, en regardant de l'arrière vers l'avant du véhicule, une serrure 1 montée sur une traverse frontale fixe 4, dite FAT, du véhicule, et comportant, de façon connue en soi, un cliquet 150 et un pêne 120 qui coopèrent avec une gâche 6 montée sous l'avant du capot 3, contre une doublure inférieure 7 du capot 3. Le système d'éjection de capot comporte des composants non représentés, mais connus en eux-mêmes, dont un premier dispositif éjecteur de capot, par exemple pyrotechnique, monté sous l'arrière du capot et commandé en fonction d'un signal de détection d'impact contre le capot, ce signal étant fourni pas des moyens de détection ordinaires. Le système d'éjection de capot comprend aussi un second dispositif éjecteur de capot, désigné globalement par le repère 2, fixé à la traverse 4 sous l'avant du capot 3, et prévu pour se déclencher simultanément au premier dispositif éjecteur de capot. Un écrou 5 est monté sous la doublure de capot 7 et assure une liaison en translation, avec le capot 3, d'une tête d'activation 210 (voir figure 4) du second dispositif éjecteur de capot 2. La structure et le fonctionnement du dispositif éjecteur 2 seront expliqués plus loin. Comme l'indique la figure 2, la serrure 1 est constituée des composants ordinaires d'une serrure de capot, montés sur une platine 110 comportant deux oreilles 111 prévues pour recevoir des écrous (non représentés) de fixation à la traverse 4. La gâche 6 comprend une platine 650 de fixation sous la doublure 7 du capot 3, et un fil de gâche 610 replié sur lui-même en forme de "U" dont une branche supérieure forme, dans le plan de la platine 650, un axe de pivotement du fil de gâche 610. Un levier 630 de libération du fil de gâche 610 peut être actionné manuellement pour provoquer une rotation du fil de gâche 610 autour de son axe de pivotement, à l'encontre d'un ressort de rappel (non représenté) du fil de gâche 610 vers sa position initiale verticale, par un pivotement en sens horaire (par référence au dessin). Deux paliers 640, rendus solidaires de la platine 650 par des clips, guident le pivotement du fil de gâche 610. Le pêne 120 est monté pivotant sur la platine 110 autour d'un axe de pêne 130, autour duquel est monté un ressort de torsion 140 qui rappelle le pêne 120, en sens antihoraire, vers une position de libération du fil de gâche 610. Le cliquet 150 est monté pivotant sur la platine 110 autour d'un axe de cliquet 160 autour duquel est monté un ressort de torsion 170 qui rappelle le cliquet 150, en sens antihoraire, vers une position d'accrochage d'un cran de pêne 121 par un crochet de cliquet 151. Une partie de la platine 110 forme un crochet de sécurité 112 afin de retenir le fil de gâche 610 en cas d'ouverture intempestive. Bien entendu, le crochet de sécurité pourrait aussi être, de manière conventionnelle, une pièce distincte montée pivotante sur la platine de serrure. Lors de la fermeture du capot 3, le fil de gâche 610 pénètre dans la serrure 1, vient en appui contre un pan incliné en partie supérieure du crochet 112 qui fait pivoter le fil de gâche 610 en sens antihoraire de sorte que ce dernier contourne la pointe du crochet 112. Le fil de gâche 610 revient ensuite en position normale sous l'action de son ressort de rappel et, en poursuivant son engagement dans la serrure 1, heurte le pêne 120 de manière à le faire pivoter en sens horaire autour de l'axe de pêne 130. Le pêne 120 repousse alors le cliquet 150 en pivotement en sens horaire autour de l'axe de cliquet 160. Quand le crochet du cliquet 151 atteint le cran du pêne 121, le ressort de rappel du cliquet 170 fait pivoter le cliquet 150 en sens antihoraire autour de l'axe 160 de sorte que le cliquet 150 immobilise le pêne 120 dans une position de blocage du fil de gâche 610. Pour ouvrir la serrure 1, il suffit de tirer sur un câble 180 d'actionnement du cliquet 150. Sur les figures 1, 13 et 14, le câble d'actionnement de cliquet 180 est situé à droite de la serrure 1, pour un volant de conduite monté à gauche dans l'habitacle du véhicule. Si le volant était monté à droite dans l'habitacle, il suffirait d'utiliser un câble d'actionnement de cliquet 8 situé à gauche de la serrure 1. La traction du câble 180 fait tourner le cliquet 150 en sens horaire, libérant le pêne 120, lequel est rappelé en position initiale, de libération du fil de gâche 610, par son ressort de rappel 140. Un ressort hélicoïdal de compression 620 est monté sur la traverse 4, de manière habituelle, afin de soulever le capot lors du déverrouillage de la serrure de façon à faciliter l'ouverture du capot 3. Le crochet de sécurité 112 limite le soulèvement par le ressort 620 en retenant le capot 3 par le fil de gâche 610. Il suffit d'actionner le levier 630 pour libérer le fil de gâche 610 et ouvrir complètement le capot 3. Le second dispositif éjecteur de capot 2 est représenté en détail sur les figures 3 à 12. II comporte un boîtier 220 réalisé en matière plastique et une platine 230 de renfort et de fixation. La platine 230 présente deux pattes latérales 232 pour sa fixation au boîtier 220 à travers deux ouvertures latérales 222 de celui-ci, ainsi que deux trous taraudés 231 pour fixer le dispositif éjecteur 2 à la traverse 4. La platine 230 forme aussi un fond pour un logement ménagé dans le boîtier 220 pour recevoir un doigt d'éjection 200 et un ressort de compression conique 260 comprimé au fond de ce logement par la base du doigt d'éjection 200 (voir figure 4) . Le boîtier 220 est obturé par la tête d'activation 210 déplaçable latéralement selon un axe longitudinal A du véhicule, vers l'arrière du véhicule. Sur les figures 5 à 7, la tête d'activation 210 présente en partie inférieure une région centrale évidée 215, de forme évasée vers l'avant du véhicule (voir figure 7), prévue pour recevoir une partie supérieure de forme complémentaire du doigt d'éjection 200. Deux rainures latérales internes 216 sont ménagées à l'intérieur et de part et d'autre de la région évidée 215. Ces rainures latérales internes forment ainsi des glissières qui guident la translation latérale de la tête d'activation 210 par rapport au doigt d'éjection 200, et la solidarisent axialement au doigt 200. La région évidée 215 comporte également un téton central 251 prévu pour glisser dans une rainure correspondante ménagée sur le dessus du doigt d'éjection 200 et ainsi guider la translation latérale de la tête 210 par rapport au doigt 200. La forme évasée vers l'avant de cette région évidée 215 de la tête 210 facilite le coulissement de la tête 210 vers l'arrière, par rapport au doigt d'éjection 200, entre la partie supérieure du doigt d'éjection 200 et les rainures latérales internes 216 de la tête 210 (voir figure 11). Deux rainures latérales externes 217 sont également ménagées en partie inférieure de la tête d'activation 210, de part et d'autre de la région évidée 215, et sont prévues pour recevoir, à la manière de glissières, des parties saillantes 221 de la paroi latérale du boîtier 220. Les rainures latérales externes 217 guident la translation latérale de la tête d'activation 210 par rapport au boîtier 220, et bloquent sa translation selon l'axe principal du doigt 200. Ainsi, en fonctionnement normal, le doigt d'éjection 200, solidarisé 15 au boîtier par l'intermédiaire de la tête 210, ne peut pas sortir hors de son logement. La tête 210 comporte sur sa paroi inférieure, en dessous de chacune de ses rainures latérales externes 217, un téton d'indexage 211 prévu pour, en fonctionnement normal, s'enclencher dans un creux de forme complémentaire du boîtier 220 et indiquer ainsi une position inactive du dispositif éjecteur 2. Comme illustré sur la figure 12, les parties saillantes 221 de la paroi latérale du boîtier 220 sont de longueur limitée de sorte que, au-delà d'une position déterminée de déplacement de la tête 210, durant l'activation du dispositif éjecteur 2, les parties saillantes 221 se dégagent des rainures latérales externes 217 de la tête 210 et désolidarisent la tête 210 du boîtier 220. L'écrou 5 de liaison en translation de la tête 210 avec le capot 3 présente une cavité 530 de forme cylindrique complémentaire à celle de la tête 30 210 (voir figures 3, 4, 10, 12, 13). L'écrou 5 possède une région filetée 520 pour le fixer à la doublure inférieure 7 du capot 3, au moyen d'un contre écrou 510 afin d'éviter une perte de serrage. La paroi de la cavité cylindrique 530 entoure la tête 210. Une butée en matière élastomère 540 est prévue dans la cavité 530 pour amortir la transmission de vibrations entre l'écrou 5 et la tête 210, lors de la fermeture du capot 3 ou lors du roulage du véhicule. Quand un piéton entre en collision contre l'avant du véhicule, le premier dispositif éjecteur de capot, à l'arrière du capot 3, se déclenche. Cette éjection provoque un léger déplacement du capot 3 vers l'arrière du véhicule, selon l'axe A. L'écrou 5 répercute ce déplacement sur la tête 210 et l'entraîne vers l'arrière du véhicule en coulissement par rapport au boîtier 220 et au doigt d'éjection 200. Puis, le doigt d'éjection 200 se désolidarise de la tête 210 et la tête 210 se désolidarise du boîtier 220 (quand est atteinte la fin de course des 10 parties saillantes 221 de la paroi latérale du boîtier 220). Le doigt d'éjection 200 est alors projeté par son ressort 260 et repousse la tête 210 hors du boîtier 220 et soulève l'avant du capot 3 par l'intermédiaire de l'écrou 5 (voir figure 13). Bien entendu, il importe que la serrure 1 soit préalablement ouverte 15 pour que le capot 3 puisse se soulever. A cet effet, et à la différence d'une serrure ordinaire, dans laquelle on agit directement sur le câble d'actionnement de cliquet depuis l'habitacle du véhicule, l'extrémité libre du câble 180 d'actionnement du cliquet 150 est ici fixée à un levier de renvoi 240 monté pivotant autour d'un axe de renvoi 241, parallèle au doigt d'éjection, sur le boîtier 220 (voir figure 8). Le levier de renvoi 240 possède un bras radial 242 (voir figure 8) apte à être entraîné par un bras latéral saillant 212 de la tête 210 lorsque cette dernière est déplacée vers l'arrière du véhicule, entre les parois 221 du boîtier 220. Le levier de renvoi 240 peut être actionné: - en utilisation normale, en tirant sur un câble de commande 250 du levier 240, depuis l'habitacle du véhicule; - en cas de choc sur le capot 3, par le déplacement de la tête 210. En utilisation courante, il suffit, pour procéder à l'ouverture du capot 3, de tirer sur le câble de commande 250 pour faire pivoter le levier 240 autour de son axe de renvoi 241 (voir figure 9). Le levier 240 exerce alors une traction sur le câble 180 et le cliquet 150, en pivotant, libère le pêne 120. L'action du levier 240 et du câble 250 pour ouvrir la serrure 1 est totalement transparente du point de vue d'un utilisateur situé dans l'habitacle du véhicule. Le capot 3 s'ouvre sans que le doigt d'éjection 2 ne se soit soulevé (voir figure 9). En revanche, lorsque le capot 3 est fermé et qu'une collision d'un piéton contre le capot 3 est détectée, le déplacement du capot 3 provoqué par l'éjection de sa partie arrière se traduit, comme expliqué précédemment, par un déplacement de la tête 210 vers l'arrière du véhicule selon l'axe A (voir figure 10). Avant de provoquer le soulèvement du doigt d'éjection 200, ce déplacement de la tête 210 se répercute par l'intermédiaire du bras latéral saillant 212 de la tête 210 sur le bras radial 242 du levier 240 (voir figures 11, 12). Le levier 240 pivote autour de son axe de renvoi 241 et actionne alors le câble d'actionnement de cliquet 180 de la serrure 1, avant que l'avant du capot 3 ne soit soulevée par le doigt d'éjection 200 (voir figures 13, 14). La largeur de la gâche 210 est telle qu'elle puisse absorber le léger mouvement de recul du capot 3 après l'activation du premier dispositif éjecteur de capot. Il est à noter que le crochet de sécurité 112 de la serrure 1 permet de limiter le parcours d'éjection de la partie avant du capot 3 en la retenant par le fil de gâche 610, aussi bien lors d'une ouverture ordinaire qu'en cas de choc piéton. Pour ouvrir complètement le capot 3, il suffit d'actionner manuellement le levier 630 de libération du fil de gâche 610 hors du crochet de sécurité 112. II est aussi envisageable d'employer un autre dispositif éjecteur de capot (non représenté), sous l'avant du capot 3, afin d'assurer une élévation complète et équilibrée de la partie avant du capot 3. La structure de cet autre dispositif éjecteur de l'avant du capot est plus simple que celle de celui qui vient d'être décrit, car il ne dispose pas et n'a pas besoin d'un mécanisme de levier de renvoi 240 et de câble 250 pour ouvrir la serrure 1, puisque cette ouverture est déjà assurée parle dispositif 2. Le système d'éjection de capot selon la présente invention est donc entièrement mécanique et ne nécessite pas d'être activé électriquement. Cette solution est ainsi plus économique et fiable que les solutions antérieures, électriques, pyrotechniques ou pneumatiques. Comme il va de soi, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment, ni à son application particulière citée en exemple, mais s'étend à toute modification ou variante à la portée de l'homme du métier. En particulier, on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention en modifiant les formes, dimensions et nombres des pièces composant le système objet de l'invention, ainsi que leurs agencements
Le système comporte un premier dispositif éjecteur de l'arrière du capot (3), et un second dispositif éjecteur de capot (2) qui comporte un doigt d'éjection (200) et un ressort d'éjection (260) comprimé par la base du doigt d'éjection (200), logés dans un boîtier (220) monté sous l'avant du capot (3) et obturé par une tête d'activation (210) montée mobile latéralement selon un axe longitudinal (A) du véhicule, ainsi que des moyens (216, 251, 217, 221) sélectifs de solidarisation en translation axiale et de guidage en translation latérale de la tête d'activation (210) par rapport au boîtier et au doigt d'éjection (200). Un écrou de liaison en translation latérale (5) de la tête (210) avec le capot (3) est monté sous le capot (3), de sorte que, en cas de collision, la tête d'activation (210) soit entraînée vers l'arrière du véhicule jusqu'à une position de désactivation desdits moyens (216, 251, 217, 221) de solidarisation et de guidage, de manière à autoriser ainsi le soulèvement, par son ressort (260), du doigt d'éjection (200), et par suite, de la tête (210), de l'écrou (5) et de l'avant du capot (3).
1- Système d'éjection d'un capot (3) de véhicule automobile en cas de collision contre une partie frontale du véhicule, le verrouillage du capot (3) en position fermée étant assuré par une serrure (1) montée sur une structure fixe (4) du véhicule, et comportant un cliquet (150) et un pêne (120) coopérant avec une gâche (6) montée sous l'avant du capot (3), ledit système d'éjection comportant un premier dispositif éjecteur de capot, monté sous l'arrière du capot (3) et commandé en fonction d'un signal de détection d'impact contre la partie frontale du véhicule, et au moins un second dispositif éjecteur de capot (2), monté sous l'avant du capot (3), et prévu pour se déclencher simultanément au premier dispositif éjecteur de capot, caractérisé en ce que le second dispositif éjecteur de capot (2) comporte un doigt d'éjection (200) et un moyen formant ressort d'éjection (260) comprimé par la base du doigt d'éjection (200), logés dans un boîtier (220) obturé par une tête d'activation (210) montée mobile latéralement selon un axe longitudinal (A) du véhicule, ainsi que des moyens sélectifs (216, 251, 217, 221) de solidarisation en translation axiale et de guidage en translation latérale de la tête d'activation (210) par rapport au boîtier (220) et au doigt d'éjection (200), et en ce qu'un organe de liaison en translation latérale (5) de la tête d'activation (210) avec le capot (3) est monté sous le capot (3), de sorte que, en cas de détection de collision contre la partie frontale du véhicule, la tête d'activation (210) soit entraînée vers l'arrière du véhicule jusqu'à une position de désactivation desdits moyens sélectifs (216, 251, 217, 221) de solidarisation et de guidage, de manière à autoriser ainsi le soulèvement, par ledit ressort d'éjection (260), du doigt d'éjection (200), et par suite, de la tête d'activation (210), dudit organe de liaison en translation latérale (5) et de l'avant du capot (3). 2- Système d'éjection de capot selon la 1, caractérisé 30 en ce que lesdits moyens sélectifs de solidarisation et de guidage de la tête d'activation (210) comprennent - au moins deux rainures latérales internes (216) ménagées à l'intérieur et de part et d'autre d'une région évidée (215) en partie inférieure de la tête d'activation (210) prévue pour recevoir une partie supérieure du doigt d'éjection (200) de forme complémentaire, - au moins deux rainures latérales externes (217) ménagées en partie inférieure de la tête d'activation (210), de part et d'autre de ladite région évidée (215), prévues pour recevoir des parties saillantes (221) de la paroi latérale du boîtier (220). 3- Système d'éjection de capot selon la 2, caractérisé en ce que la longueur desdites parties saillantes (221) de la paroi latérale du boîtier (220) est déterminée de manière à définir une position de fin de course de la tête (210) dans laquelle ces parties saillantes (221) se dégagent des rainures latérales externes (217) de la tête d'activation (210) et désolidarisent la tête (210) du boîtier (220). 4- Système d'éjection de capot selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ladite région évidée (215) en partie inférieure de la tête 15 d'activation (210) est de forme évasée vers l'avant du véhicule. 5- Système d'éjection de capot selon la 4, caractérisé en ce que la région évidée (215) de la tête d'activation (210) comporte un téton central (251) de guidage en translation latérale prévu pour glisser dans une rainure de forme complémentaire ménagée sur le dessus du doigt d'éjection (200). 6- Système d'éjection de capot selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'organe de liaison en translation (5) du doigt d'éjection (200) avec le capot (3) présente une cavité (530) prévue pour entourer la tête d'activation (210). 7- Système d'éjection de capot selon la 6, caractérisé en ce que la cavité (530) de l'organe de liaison en translation (5) du doigt 30 d'éjection (200) avec le capot (3) loge une butée en matière élastomère (540). 8- Système d'éjection de capot selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'organe de liaison en translation du doigt d'éjection (200) avec le capot (3) est un écrou (5) qui possède une région filetée (520) destinée à le fixer sous le capot (3) au moyen d'un contre-écrou (510). 9- Système d'éjection de capot selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le second dispositif éjecteur de capot (2) comporte en outre un levier de renvoi (240), monté pivotant autour d'un axe de renvoi (241), parallèle au doigt d'éjection (200), sur le boîtier (220), et solidaire d'un câble (8; 180) d'actionnement du cliquet (150) de la serrure (1), et d'un câble (250) de commande dudit levier de renvoi (240) pour faire pivoter le levier de renvoi (240) autour de son axe de renvoi (241) et agir sur le câble (8; 180) d'actionnement du cliquet (150) en vue d'ouvrir la serrure (1). 10- Système d'éjection de capot selon la 9, caractérisé en ce que la tête d'activation (210) comporte, du côté du levier de renvoi (240), un bras latéral saillant (212) susceptible, lorsque la tête (210) est déplacée vers l'arrière du véhicule, de buter contre un bras radial (242) du levier de renvoi (240) de sorte que le levier de renvoi (240) pivote autour de son axe de renvoi (241) en vue d'ouvrir la serrure (1) avant l'éjection du doigt d'éjection (200).
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 21,B62D 25
B60R 21/34,B60R 21/38,B62D 25/10